Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour diagnostic

(1200 résultats)
Il y a 3 ans et 310 jours

Le Gouvernement débloque 15 millions d'euros pour la transition écologique des artisans

RELANCE. Dans le cadre du plan France Relance, l'exécutif va consacrer 15 millions d'euros à la transition écologique des artisans et indépendants, en collaboration avec les réseaux des Chambres des métiers et de l'artisanat, de commerce et d'industrie. Le but : financer un diagnostic individuel duquel découlera un plan d'actions.
Il y a 3 ans et 314 jours

Le nouveau diagnostic de performance énergétique entre en vigueur le 1er juillet

Fruit d'une large concertation ayant associé toutes les parties prenantes, professionnels de l'immobilier, acteurs de la rénovation énergétique et associations de consommateurs, la refonte du DPE permet d'atteindre trois résultats :Un DPE dont la méthode de calcul est unifiée et fiabilisée et qui voit sa valeur juridique renforcée en devenant pleinement opposable.Un DPE plus lisible, plus simple à comprendre et plus complet, qui permet de mieux informer les Français quant à la qualité énergétique des logementsUn DPE qui prend mieux en compte l'enjeu de lutte contre le dérèglement climatique dans la notation du logement, avec un double-seuil énergie-carbone pour déterminer l'étiquette énergétique.Accompagnant la pleine opposabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) prévue par la loi ELAN promulguée en 2018, la refonte du dispositif entre en vigueur le 1er juillet 2021.
Il y a 3 ans et 315 jours

Le nouveau DPE, en vigueur ce 1er juillet, plus que jamais au coeur des débats

ANALYSE. Le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) entrera bien en vigueur ce jeudi 1er juillet 2021. Devenant opposable et environnemental, il est plus que jamais au coeur des débats avec les discussions menées au Parlement sur la loi Climat et résilience.
Il y a 3 ans et 315 jours

Comment et à quelle fréquence entretenir la toiture de son habitation?

La toiture de notre maison est un élément qui requiert une surveillance et un entretien régulier. Si un problème survient, il est en effet préférable de le résoudre au plus vite pour éviter qu’il cause de sérieux dégâts. D’ailleurs, lorsque l’entretien de la toiture ne suffit plus, il faut engager des travaux de rénovation. Pourtant, ils sont relativement onéreux. Mais dans cet article, nous allons surtout voir comment et à quelle fréquence entretenir son toit. Le démoussage de la toiture, une opération incontournable Peu importe le type de revêtement en place (tuiles ou ardoises), la toiture n’est jamais à l’abri de l’invasion des champignons parasitaires. Les algues, les mousses et les lichens ont tendance se développer sur sa surface. Ces éléments finissent par l’endommager à long terme. Il est donc primordial de s’en débarrasser. Pour cela, l’idéal est de faire appel à un professionnel comme ce spécialiste en demoussage de toiture en Vienne sur ce site. Pour démousser efficacement un toit, on peut recourir à différentes méthodes. La plus simple demeure l’utilisation d’une brosse dure ou d’une brosse métallique pour frotter la surface concernée. On peut également se servir d’un nettoyeur à haute pression. Cette technique est cependant réservée aux toitures en bon état. En effet, un jet d’eau trop fort risque d’abimer les tuiles. En outre, il existe des produits de démoussage de toiture en vente sur le marché. Si leur utilisation vous intéresse, pensez à vous renseigner sur leur nature. En effet, certains produits sont corrosifs. À noter : Au cours du démoussage de la toiture, il faudra également vérifier l’état des gouttières. Pour permettre l’évacuation de l’eau du nettoyage, il faudra éliminer les résidus qui se logent dans leurs conduits. Si les gouttières en question présentent des fuites, il faudra les réparer avant même d’humidifier la toiture. À quelle fréquence procéder au nettoyage de sa toiture ? Il est recommandé de nettoyer la toiture de son logement au moins une fois par an. L’idéal est de réaliser cette opération au début du printemps et à l’entrée de l’hiver. Cependant, certaines conditions peuvent imposer un nettoyage plus fréquent. C’est notamment le cas lorsque l’habitation est située en zone forestière ou dans une zone industrielle. Sa toiture subit en effet plus d’agression et nécessite, de ce fait, plus de soin. Ici encore, le recours aux services d’un spécialiste en demoussage de toiture est fortement recommandé. Avec son intervention, vous bénéficierez d’un résultat satisfaisant. D’ailleurs, cet artisan dispose des matériels et des équipements nécessaires qui lui permettent de mener à bien vos travaux, et ce, dans le respect des consignes de sécurité. En revanche, lorsque le nettoyage de la toiture et les travaux de réparation ne permettent plus de remettre la toiture en bon état, sa réfection s’impose. La fréquence de la rénovation est tributaire de l’ancienneté de cette structure. Pour une maison neuve, les premiers travaux de réfection du toit seront réalisés 10 ans après sa construction. Après cela, un contrôle de l’état de la toiture sera réalisé tous les ans. Ici encore, l’intervention d’un professionnel est requise. Un spécialiste en demoussage de toiture est en effet plus apte à détecter les anomalies au niveau de cette structure. Après avoir établi un diagnostic, il définira les solutions à adopter pour chaque problème rencontré.
Il y a 3 ans et 316 jours

Otis dévoile une nouvelle génération d’ascenseurs connectés 100% digitalement intégrés

Otis lance mondialement les nouvelles solutions de mobilité Gen360 et Gen3. Elles embarquent nativement la solution IoT Otis ONETM, qui fournit en temps réel des informations sur l’état des équipements. Otis ONETM peut également apporter des scenarios prédictifs permettant une maintenance plus proactive – ainsi que la possibilité de réaliser des diagnostics et des interventions à distance.Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), leader mondial de la mobilité verticale, a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle génération d’ascenseurs digitalement intégrés, à l’image du monde ultra-connecté d’aujourd’hui. Lors de l’évènement virtuel international Welcome to Tomorrow - qui a rassemblé clients, collaborateurs et acteurs de l’industrie de la mobilité, de plus d’une centaine de pays – Otis a ainsi présenté ses nouvelles solutions de mobilité Gen360TM et Gen3.En France, c’est l’écosystème Gen360 qui est proposé au marché. Il a été conçu pour répondre aux attentes actuelles et futures d’un monde de plus en plus connecté, celles des passagers, architectes, promoteurs immobiliers, en passant par les propriétaires et les gestionnaires de parcs.Il s’appuie sur les 20 ans d’expertise technologique et design développée sur de la gamme Gen2® à courroies plates pour amener de nouveaux standards en termes de sécurité, de performance et de confort.La solution IoT (Internet des Objets) Otis ONETM est nativement intégrée dans le Gen360TM. En collectant et en analysant les données transmises par les capteurs intelligents positionnées sur les ascenseurs, Otis ONE procure des données de performance en temps réel, un flux proactif d’informations et des aperçus prédictifs. La technologie Otis ONE permet également de résoudre de nombreux problèmes à distance et en toute sécurité. Grâce aux API (Application Programming Interface) intégrées au cloud, l’écosystème Gen360TM peut être connecté à d’autres systèmes de bâtiments intelligents, apportant ainsi une réelle valeur ajoutée aux gestionnaires de parcs et comme aux passagers.« L’ascenseur connecté représente l’avenir et incarne notre vision d’une mobilité urbaine intégrée et fluide » déclare Judy Marks, Présidente et CEO Monde d’Otis. « Il crée de la valeur pour nos clients en augmentant la disponibilité des équipements. Il améliore la productivité de nos propres équipes, et il s’intègre au cœur de l’écosystème de tout bâtiment intelligent. »Gen360 : l’ascenseur complètement réinventéL’écosystème Gen360, conçu autour d’une toute nouvelle architecture électronique, établit de nouveaux standards en matière d’expérience digitale et proactive. Ses technologies de pointe permettent d’améliorer le design, la sécurité, la maintenance, l’expérience et l’accompagnement.Avec l’écosystème Gen360, les architectes sont libres de concevoir des bâtiments avec des toits plats plus simples et plus attrayants, car il n’est plus nécessaire de prévoir d’édicule sur le toit ou d’espace refuge en haut de gaine. Une plateforme pliable, encastrée dans le plafond de la cabine, permet en effet d’effectuer la plupart des opérations de maintenance en toute sécurité depuis l’intérieur de la cabine et non plus sur le toit de celle-ci.De nombreux composants mécaniques de sécurité ont été remplacés par une technologie électronique « drive by wire », inspirée des industries automobile et aérospatiale, permettant une surveillance à distance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ceci permet d’augmenter la fiabilité globale de l’équipement et de libérer de l’espace dans la gaine pour accueillir des cabines plus grandes. La nouvelle architecture électronique réduit également de manière significative les risques d’immobilisation. Dans de nombreux cas, le nouveau système de sécurité électronique est capable de ramener en douceur la cabine à l’étage le plus proche.L’écosystème Gen360 utilise des capteurs sophistiqués pour détecter et prévenir les incidents potentiels, ce qui permet de réduire au minimum les temps d’immobilisation. Les experts d’Otis accèdent à une vue directe à 360° en gaine pour diagnostiquer visuellement et précisément et résoudre de nombreux problèmes à distance sans interrompre le service.L’écosystème Gen360 embarque également un nouvel écran eViewTM plus grand qui permet une connexion vidéo avec le centre d’assistance Otis Line (en plus de la connexion vocale). Il propose des ambiances sonores immersives exclusives qui agrandissent la perception de l’espace, des nouvelles signalisations palières primées et plus de 400 000 combinaisons de design intérieur – ainsi qu’une suite d’outils en ligne pour un accompagnement complet des projets, de la conception au service en passant par l’intégration d’API.Conçu pour les bâtiments résidentiels et commerciaux, neufs ou anciens, l’écosystème Gen360 est actuellement déjà en service dans six pays européens. Il est disponible en Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse. Gen3 est disponible en Amérique du Nord, en Australie, en Chine et dans d’autres régions d’Asie.
Il y a 3 ans et 320 jours

Le Sénat renforce le volet logement du projet de loi climat

"On rehausse d'une façon importante l'ambition de rénovation énergétique", a assuré la rapporteure pour avis Dominique Estrosi Sassone (LR).La France s'est fixé l'objectif d'un parc immobilier au niveau bâtiment basse consommation (BBC) d'ici à 2050."Le défi est considérable", a souligné Mme Estrosi Sassone. "Sur 29 millions de résidences principales, seulement 1,9 million sont classées A ou B selon le diagnostic de performance énergétique (DPE)".Les sénateurs ont retenu ces deux classes comme définition d'une rénovation "performante", qualifiant la classe C de "moyennement performante".C'est un des points de "divergence" soulevés par la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui a rappelé que le gouvernement visait "une étiquette A, B ou C à l'horizon de 2050".Avec le projet de loi climat, le gouvernement organise d'abord la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores classés F et G. La France en compte environ 4,8 millions, selon le ministère de la Transition écologique, dont un tiers sont occupés par des propriétaires à faible revenu.Le projet de loi prévoit en premier lieu d'interdire, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter leur loyer. Les sénateurs proposent d'avancer d'un an l'entrée en vigueur de cette interdiction, soit dès la promulgation de la loi.En 2025 pour la classe G puis en 2028 pour la classe F, ces logements seront ensuite interdits à la location.Pour la classe E, que les députés ont prévu d'interdire à la location en 2034, les sénateurs ont repoussé le couperet à 2040, échéance jugée "plus réaliste", mais dénoncée comme "un recul" par les écologistes.Il répond en tout cas à l'inquiétude exprimée par les professionnels de l'immobilier. "Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont-ils mis en garde."Beaucoup trop loin"En revanche, les sénateurs ont intégré la classe D au calendrier d'interdiction de louer des logements indécents, à compter de 2048. "C'est quand même dans 27 ans", a relevé l'écologiste Daniel Salmon, pour qui "c'est vraiment beaucoup trop loin"."On trace une trajectoire, on donne de la visibilité y compris à la filière du bâtiment", a souligné la rapporteure.Les sénateurs ont en parallèle étoffé les mesures d'accompagnement.Pour les ménages les plus modestes, ils ont ainsi garanti "un reste à charge minimal" et demandé "la gratuité des accompagnateurs de la mission Sichel".Pour aider les bailleurs sociaux, la TVA sur les travaux de rénovation des logements (économies d'énergie, accessibilité et sécurité) serait abaissée à 5,5%.Plusieurs mesures visent enfin les propriétaires de logements mis en location. "On ne peut pas être que sur le bâton, il faut aussi qu'il y ait une carotte", justifie Dominique Estrosi Sassone.Sont ainsi proposés: le doublement du plafond du déficit foncier à partir d'un montant significatif de travaux, l'élargissement pour les logements F et G du dispositif "Denormandie" d'aide fiscale ou une exception à l'encadrement des loyers dès lors que les passoires thermiques font l'objet d'une rénovation performante.La droite sénatoriale a enfin introduit pour les bailleurs "un congé pour travaux de rénovation énergétique", lorsqu'ils sont importants et ne peuvent se faire dans un logement occupé, une mesure qui inquiète la gauche. Mme Wargon y a vu aussi "un réel risque de détournement d'un tel congé lorsque le bailleur souhaite libérer le logement".Les députés pourront revenir sur les modifications apportées par le Sénat en première lecture dans la suite de la navette parlementaire.
Il y a 3 ans et 321 jours

La majorité sénatoriale de droite veut consolider le volet logement du projet de loi climat

Le volet "se loger" du texte examiné au Sénat depuis le 14 juin, lequel outre la rénovation des bâtiments traite aussi de l'artificialisation des sols, sera abordé à partir de ce jeudi."On rehausse d'une façon importante l'ambition de rénovation énergétique", assure la rapporteure pour avis Dominique Estrosi Sassone (LR).La France s'est fixé l'objectif d'un parc immobilier au niveau bâtiment basse consommation (BBC) d'ici à 2050."Le défi est considérable", souligne Mme Estrosi Sassone auprès de l'AFP. "Sur 29 millions de résidences principales, seulement 1,9 million sont classées A ou B selon le diagnostic de performance énergétique (DPE)".Avec le projet de loi climat, le gouvernement organise d'abord la chasse aux "passoires thermiques", des logements énergivores classés F et G. La France en compte environ 4,8 millions, selon le ministère de la Transition écologique, dont un tiers environ sont occupés par des propriétaires à faible revenu.Le projet de loi prévoit en premier lieu d'interdire, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter leur loyer. Les sénateurs proposent d'avancer d'un an l'entrée en vigueur de cette interdiction, soit dès la promulgation de la loi.En 2025 pour la classe G puis en 2028 pour la classe F, ces logements seront ensuite interdits à la location.En ce qui concerne les logements classés E, que les députés ont prévu d'interdire à la location en 2034 par voie d'amendement, la rapporteure propose de repousser le couperet à 2040, échéance jugée "plus réaliste". Lors de la discussion générale, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a regretté ce report, sur lequel les députés pourront revenir dans la suite de la navette parlementaire.Il répond en tout cas à l'inquiétude exprimée par les professionnels de l'immobilier. "Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.En revanche, Mme Estrosi Sasonne a intégré les logements de classe D au calendrier d'interdiction de louer des logements indécents, à compter de 2048.Quelques "carottes""On trace une trajectoire, on donne de la visibilité y compris à la filière du bâtiment", pour faire face à "cette massification énergétique", souligne-t-elle.Mais pour Mme Estrosi Sassone, "on ne peut pas uniquement parler de la rénovation énergétique des bâtiments, la plus ambitieuse soit-elle, si on ne propose pas parallèlement un certain nombre de mesures pour les plus modestes et les propriétaires bailleurs".Pour les ménages les plus modestes, la rapporteure propose ainsi de garantir "un reste à charge minimal" et de demander "la gratuité des accompagnateurs de la mission Sichel".Un certain nombre d'incitations financières sont enfin mises sur la table pour les bailleurs privés et les bailleurs sociaux.Pour aider les bailleurs sociaux, la TVA sur les travaux de rénovation des logements (économies d'énergie, accessibilité et sécurité)serait abaissée à 5,5%. Une disposition qui a toutes les chances de rencontrer l'opposition du gouvernement.Plusieurs mesures visent les propriétaires de logements mis en location. "On ne peut pas être que sur le bâton, il faut aussi qu'il y ait une carotte", justifie Dominique Estrosi Sassone.Sont ainsi proposés: le doublement du plafond du déficit foncier à partir d'un montant significatif de travaux, l'élargissement pour les logements F et G du dispositif "Denormandie" d'aide fiscale ou une exception à l'encadrement des loyers dès lors que les passoires thermiques font l'objet d'une rénovation performante.La rapporteure propose enfin d'introduire pour les bailleurs "un congé pour travaux de rénovation énergétique", lorsqu'ils sont importants et ne peuvent se faire dans un logement occupé, une mesure qui inquiète la gauche.
Il y a 3 ans et 324 jours

Loi Climat-Résilience : pour Équilibre des Énergies, le remplacement des chaudières au fioul ne doit pas faire oublier celui des vieux convecteurs électriques

« La rénovation thermique de plus de deux millions de logements classés « passoires thermiques » équipés de vieux convecteurs électriques représente un défi majeur à la fois pour la transition énergétique et pour l’urgence sociale. Or, le rythme de rénovation de ces logements est insuffisant. Les pouvoirs publics doivent se saisir de ce sujet au cours de l’examen du projet de loi Climat-Résilience au Sénat ». Brice Lalonde, président de l’association Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement.Remplacer les convecteurs pour atteindre les objectifs de transition énergétiqueLa réhabilitation des « passoires thermiques » est une nécessité Mais, si le remplacement des chaudières aux énergies fossiles, et en premier lieu de celles qui utilisent le fioul, est bien engagé avec des aides financières importantes, la rénovation des logements équipés de vieux convecteurs électriques rencontre d’importantes difficultés.Cette situation est préoccupante. Ces vieux convecteurs, parce qu’ils sont très robustes, sont encore présents dans de très nombreux logements. Ils engendrent des surconsommations avec des factures élevées, génèrent de l’inconfort, et ont un impact notable sur la puissance appelée à la pointe. Aujourd’hui, on évalue à entre 6 et 7 millions le nombre de logements équipés de vieux convecteurs, avec une forte prévalence dans des « passoires thermiques » où ils représentent environ 2 millions des 4,8 millions de logements classés en F ou en G dans le nouveau diagnostic de performance énergétique – DPE1.Un angle mort de la politique de rénovation Pour une grande partie de ces logements, et à plus forte raison dans les immeubles, il serait quasiment impossible, en l’absence de circuits d’eau, de remplacer les vieux convecteurs par des pompes à chaleur ou des réseaux de chaleur. Dans ces cas, la seule solution pour moderniser le système de chauffage est d’installer des radiateurs performants en les accompagnant des gestes d’isolation nécessaires.Mais aujourd’hui, même lorsqu’ils permettent d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les factures, les radiateurs performants ne sont soutenus par aucune aide publique. Les radiateurs performants restent injustement confondus avec les vieux convecteurs alors que le progrès technique a fait des radiateurs performants une solution décarbonée en adéquation avec les différents objectifs de transition énergétique (cf. annexe) 2. Lors de la vague de froid de 2018, le suivi en temps réel de 50 000 radiateurs connectés a montré qu’ils contribuaient à la maîtrise des consommations et des factures. En effet, les fonctionnalités de ces radiateurs ont permis de maintenir la température moyenne de chauffage des logements à 17C°, soit deux à trois degrés de moins que la température de consigne usuellement relevée. D’autre part, outre l’utilisation de l’électricité décarbonée, les radiateurs performants sont des compléments pertinents aux solutions utilisant les énergies renouvelables telles que le chauffage au bois, les chauffe-eau thermodynamiques ou les panneaux photovoltaïques. Équilibre des Énergies invite les pouvoirs publics à remédier à cette lacune de la politique de rénovation en mettant en place une aide financière dédiée aux radiateurs performants afin de soutenir la rénovation des deux millions de logements classés en passoires thermique équipées de vieux convecteurs. La création d’une telle aide combinée aux aides existantes, pour renforcer l’isolation ou pour moderniser le mode de production d’eau chaude, incitera les Français à engager des rénovations exemplaires tant sur les émissions de CO2 que les consommations d’énergie.1 source : Dossier de presse DPE, ministère de la Transition écologique, 20212 Voir aussi la fiche Équilibre des Énergies - Les radiateurs électriques ont leur place dans la transition énergétique
Il y a 3 ans et 327 jours

Nouveau DPE : la Fnaim pointe le risque de dévalorisation des biens non rénovés

OPPOSABILITÉ. Le principal réseau d'agences immobilières français fait le point sur le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), à quelques jours de son entrée en vigueur. Opposable, ce DPE nouvelle formule deviendra "incontournable" et la valeur des biens en dépendra beaucoup plus qu'actuellement, estime la Fnaim.
Il y a 3 ans et 327 jours

Bpifrance et l'Ademe présentent les 20 entreprises de la deuxième promotion de l'Accélérateur Transition Énergétique

Bpifrance et l’ADEME ont souhaité renouveler leur soutien en faveur des entreprises du secteur de l’énergie, en lançant la deuxième promotion de l’Accélérateur Transition Energétique. Ce programme d’accompagnement personnalisé de 12 mois a pour ambition d’accompagner les entreprises dans leur croissance au service des enjeux de la transition énergétique.Cette nouvelle promotion de l’Accélérateur Transition Énergétique est composée de 20 entreprises disposant de 29 collaborateurs en moyenne et d’un chiffre d’affaires compris entre 2 et 54 millions d’euros.Durant leur accompagnement, les dirigeants auront l’occasion d’échanger avec des pairs et afin de mieux appréhender les chaînes de valeurs, écosystèmes et équipements français pour identifier les synergies et saisir les opportunités du marché. Cet Accélérateur leur apportera une meilleure connaissance des projets collaboratifs axés sur la transition énergétique développés sur le territoire et leur permettra de renforcer leur positionnement à l’international.Durant les 12 mois du programme, les dirigeants de cette promotion bénéficieront d’un accompagnement innovant, sélectif et personnalisé, axé sur les enjeux de la filière :Conseil : Dès les premiers mois, réalisation d’un diagnostic 360° de l’entreprise et un accès à des journées de conseil pour établir une feuille de route personnalisée ;Formation : Cinq journées de séminaires en partenariat avec l’école Audencia, permettant aux entreprises de renforcer leurs compétences, nourrir leurs réflexions stratégiques et travailler entre pairs au sein d’atelier thématique ;Mise en réseau : un accès privilégié au réseau des entrepreneurs et partenaires Bpifrance et filière.« Accompagner les entreprises prometteuses du secteur de la croissance verte et contribuer à la montée en puissance de champions internationaux est un enjeu majeur pour Bpifrance, dans le cadre de son Plan Climat. En partenariat avec l’ADEME, nous avons conçu cet Accélérateur dédié à la filière de l’énergie pour apporter aux entreprises tous les outils nécessaires dans le but de les aider à se développer plus rapidement et renforcer leur positionnement à l’international pour ainsi favoriser l’énergie verte. Nous sommes fiers de lancer cette deuxième promotion qui témoigne de l’engouement des dirigeant.e.s pour ce dispositif. » déclare Guillaume MORTELIER, Directeur exécutif en charge de l’Accompagnement chez Bpifrance.« Les entreprises du secteur de la transition énergétique ne s’identifient pas toujours à celui-ci. Pourtant les enjeux sont là, avec un marché de plus de 80 milliards d’euros, qui progresse de 130% dans les dix dernières années. Avec cette deuxième promotion de l’Accélérateur transition énergétique, l’ADEME aide au soutien de l’accélération de la transition des PME de la promotion et plus globalement soutient la structuration de cette filière qui représente plus de 350 000 emplois en France. » souligne Baptiste PERRISSIN FABERT, Directeur Exécutif de l’Expertise et des Programmes de l’ADEME.Les 20 entreprises de la deuxième promotion de l’Accélérateur Transition Énergétique :
Il y a 3 ans et 328 jours

Le centre de formation Sto certifié Qualiopi pour la qualité de ses formations

Avec quelques mois d’avance, Sto vient de recevoir la certification Qualiopi (CertificatN° FP 2021/0026-0) pour la qualité de ses formations dans le domaine de la façade (ITE, ravalement, bardage) dispensées dans son centre de Bezons (95).Situé au sein de son siège social à Bezons, le centre de formation de Stoentend soutenir ses partenaires en mettant à leur disposition toutes les clés pratiques et théoriques pour faire monter leurs équipes en compétences.La certification Qualiopi, gage de qualité des formationsObtenir la certification Qualiopi était un enjeu de taille puisque cette qualification permet aux clients Sto de faire financer leurs formations par lesOPCO (OPérateur de Compétences, organisme agréé par l'État chargé d’accompagner la formation professionnelle). Beaucoup de fonds de formations auxquels adhèrent ses clients favorisent déjà cette certification, avant même 2022.Pour obtenir la certification, d’une durée de validité de 3 ans, le référentie ldu centre de formation et son équipe pédagogique ont été passés à la loupe, selon sept critères :Information au public des formations proposéesIdentification précise des objectifsAdaptation aux publics bénéficiaires des prestations et modalités d’accueilAdéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement Qualification des formateurs Investissement du prestataire dans son environnement professionnelLe centre a enfin été audité sur place pendant une journée.Un centre de formation boosté par la rénovation énergétiqueDepuis 2019, le centre de formation de Sto ne désemplit pas ! A l’image de la forte activité, les demandes en formations sont très nombreuses, surtout pour le marché de la maison individuelle. Il faut dire que le secteur de l’isolation thermique par l’extérieur bénéficie d’un contexte réglementaire actuel très porteur (plan de relance, MaPrimeRénov’, etc.).Toutefois, les travaux de façade nécessitent un savoir-faire pour livrer des projets de qualité, dans les règles de l’art. Qui dit pose de qualité, dit nécessité de se former ! Un sujet d’autant plus d’actualité pour faire face aux malfaçons constatées en 2020 qui ont donné lieu à une diminution des aides de MaPrimeRénov’ pour les travaux d’isolation thermique par l’extérieur en juillet 2020. L'acquisition et le rappel des bonnes pratiques s’avèrent plus que jamais nécessaires.En outre, la qualification RGE, obligatoire pour la réalisation de travaux d’ITE afin de pouvoir bénéficier des aides de l’État, demande, depuis 2021, des attestations de formations, comme celles délivrées par Sto.« Nos sessions de formations pour mai et juin sont déjà complètes, celles de juillet se remplissent très vite et nous avons déjà des demandes pour les mois de septembre à novembre ! », constate Laurent Girardey, responsable des Techniciens d'application et du Centre de formation et d'animation.Face à cette activité soutenue, Sto a décidé de renforcer son équipe avec le recrutement d’un deuxième concepteur / formateur. Le centre sera ainsi en capacité d’ouvrir de nouvelles sessions.Les formations au programme de 2021 / 2022 Au vu du contexte sanitaire actuel, les formations ont été adaptées et se déroulent selon un protocole strict : gestion des flux, distanciation sociale, masques obligatoires, effectifs limités, etc.Les formations en présentiel : Chantier école ITE enduit mince sur isolant et bardage ventiléFormation phare de son programme, le « Chantier école ITE enduit mince sur isolant » est dispensée sur 2 jours. Elle porte sur l’apprentissage de la pose dans les règles de l’art d’un système d’enduit mince sur isolant, jusqu’à l’application de l’enduit de finition, en passant par le traitement des points singuliers (encadrement de fenêtre).Autre module en présentiel, exercices pratiques obligent : le « Chantier école ITE bardage ventilé ». A l’issue de cette formation, les stagiaires professionnels seront en mesure de mettre en œuvre un projet de bardage ventilé avec le système à enduire StoVentec R.Ce parcours de 14 heures réparties sur 2 jours allie théorie et pratique, pour bien identifier les différents éléments d’un système de bardage, maîtriser les étapes d’un chantier et acquérir les bons gestes pour mettre en œuvre le système.Les formations mixtes présentiel / digital : entretiens et rénovations d’ITE et pathologies de façade et solutions en ravalementAu programme de la formation « Entretiens et rénovations d’ITE » à partir de juin 2021 : la compréhension des principales causes de désordres d’un enduit mince sur isolant, la connaissance des règles professionnelles pour l’entretien et la rénovation des systèmes, l’assimilation des différents procédés ainsi que leur mise en œuvre. A l’issue d’une ½ journée en e-learning et d’une journée en présentiel, les professionnels (architectes, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, et entrepreneurs) sauront appliquer les bonnes pratiques pour les projets de rénovation d’ITE dans le respect de la réglementation.Une nouvelle formation sur les pathologies de façade et l'aide au diagnostic sera également proposée à partir de novembre 2021. Dispensée sur ½ journée en e-learning et sur une journée en présentiel, elle s’adresse aux techniciens et ingénieurs des maîtres d’ouvrage et des bureaux d’études, responsables chargés du suivi des travaux de rénovation des façades, commerciaux, conducteurs de travaux et dirigeants. A l’issue de la formation, les apprenants seront en mesure d’identifier les pathologies d‘une façade et d’y apporter la solution adaptée. Une formation 100 % digitale : la réglementation incendieEn parallèle des formations en présentiel, Sto a inauguré en novembre2020 une formation digitale : la formation Réglementation incendie (ITE, bardage et ravalement). Au programme : le rappel des fondamentaux, la préconisation des solutions Sto conformes à la réglementation incendie sur maçonnerie et béton, et la mise en œuvre des solutions constructives d’ITE avec isolants PSE.« Avec un contenu plutôt théorique sans nécessité de recourir à des travaux pratiques, cette formation se prête bien au format digital. Celle-ci se déroule en deux temps : un e-learning pour l’assimilation des prérequis, suivi de deux classes virtuelles de 2h réparties sur deux semaines pour ancrer les compétences, délivrer des conseils techniques et répondre aux questions. Nous privilégions les quiz, les jeux et les animations afin de rendre vivante cette classe virtuelle et faire participer au maximum les stagiaires », décrit Laurent Girardey.Des outils pédagogiques et une équipe dédiéeLe Centre de formation de Sto se caractérise par des outils pédagogiques et efficaces, pensés pour faciliter l’acquisition des savoirs et savoir-faire :une expertise métiers des formateurs qui sont tous des professionnels de la façade (les formations Chantier école sont dispensées par des techniciens d’application terrain ; les formations Techniques par des ingénieurs du service technique),une méthode éprouvée : exercices pratiques, quiz interactifs, études de cas et application concrètes,280 m² de plateforme pratique sur le site de Bezons.En contribuant à développer les compétences des hommes, compagnons et encadrants chez ses partenaires, Sto entend participer à un cercle vertueux. Des collaborateurs reconnus pour leur savoir-faire font la satisfaction des clients et s'épanouissent plus longtemps au sein de leur entreprise.Toutes les dates de formation et l’intégralité des parcours sont à retrouver sur sto.fr / Rubrique formation.
Il y a 3 ans et 330 jours

Service : Eirich France propose le rétrofit

Malaxeur Eirich tout juste rénové dans la cadre du service rétrofit. [©Eirich] Donner une seconde vie, plutôt que de jeter. Ce leitmotiv, la filiale Eirich France vient de l’intégrer dans son organisation générale, en ouvrant un nouveau service : le rétrofit. L’idée est de redonner une nouvelle jeunesse à des équipements, dont certains commencent à accuser leur âge. « Aujourd’hui, en France, quelque 350 mélangeurs industriels sont en service. Plus d’un tiers d’entre eux ont plus de 30 ans… », indique Aurélien Delhay, responsable technico-commercial d’Eirich France. Rien d’étonnant à cela, puisque la marque existe depuis 1863. Et fêtera donc son 160eanniversaire en 2023.  Lire aussi : Eirich : Le malaxeur RV12 passe à 500 l de capacité Le service “rétrofit” (ou rénovation) vient s’intégrer au pôle d’activité couvrant le diagnostic préventif, les opérations de maintenance et les pièces de rechange. Là sont déjà à l’œuvre 3 techniciens salariés et 2 agissants en freelance. Ce pôle est opérationnel en France depuis 2007 et rattaché à Eirich France depuis 2013. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 333 jours

Rénovation de toiture : quels avantages et à quel moment procéder aux travaux?

Certes, la rénovation de la toiture peut être un projet de grande envergure et peut représenter parfois un budget conséquent. Cependant, lorsqu’elle présente des dommages, il est indispensable de passer à l’acte afin de prévenir des dégâts importants sur l’ensemble de la maison. Pour éviter le pire, il est nécessaire d’entamer des travaux de rénovation. D’autant plus que cette opération présente bien de nombreux avantages. Découvrez notamment les intérêts à entreprendre la rénovation de la toiture et les bons moments pour l’effectuer. Les avantages de la rénovation de la toiture Lorsqu’il est évident que la toiture est en mauvais état, il est obligatoire de refaire la toiture. Souvent, cet aspect est indiqué par des dégâts et des problèmes récurrents.   La rénovation de la toiture est particulièrement intéressante pour protéger au mieux la maison. C’est une évidence, le toit assure la sécurité de la maison. Une charpente vieillie et une fuite ne doivent pas être sous-estimées. Les travaux de rénovation permettent d’éviter que ces problèmes deviennent plus graves. En plus des réparations, il est même possible d’entamer un agrandissement de l’espace de vie grâce à l’aménagement des combles. Dans tous les cas, faire appel à une entreprise de couverture comme https://www.entreprise-couverture-ardennes.fr/ s’avère être indispensable pour mener à bien le projet, peu importe son étendue. Faire des économies, c’est possible avec la rénovation de la toiture. Dans la plupart des cas, le toit est le principal responsable des déperditions énergétiques de la maison, dont 30 % de pertes de chaleur. Du coup, en cas de problèmes, il est nécessaire de se focaliser sur la rénovation de l’isolation afin de réduire la consommation d’énergie.  Cette solution permet de faire des économies sur les factures énergétiques. D’un point de vue esthétique, la rénovation de la toiture ajoute réellement un cachet particulier à l’ensemble de la maison. Il suffit notamment de bien choisir la couverture idéale. À quel moment procéder à la rénovation de la toiture ? En règle générale, une vérification de la toiture doit se faire une fois par an au minimum. Cette opération doit surtout être effectuée après les intempéries. À cette période, il faudra surtout réaliser un contrôle strict de nombreux éléments de la toiture. Le professionnel pourrait notamment détecter des signes inquiétants et des matériaux défectueux. Le spécialiste vérifiera par exemple s’il n’y aurait pas de fuites ou d’infiltrations d’eau. En même temps, il montera sur le toit pour s’assurer que les ardoises ou les tuiles sont bien en place et qu’elles ne sont pas endommagées. Des fois, il arrive que les tuiles soient ondulées et certains éléments comme les crochets des ardoises oxydés. Pour compléter le contrôle de l’état de la toiture, il surveille également la présence de mousse et de lichen afin de les éliminer. Pour votre information, l’âge de la toiture amène également à des travaux de rénovation. Dans ce cas, une toiture de plus de 40 ans doit être vérifiée tous les ans. Pour un toit d’une vingtaine d’années, un diagnostic doit être envisagé tous les deux ans. Par ailleurs, un toit de 10 ans environ doit être contrôlé tous les 10 ans.  
Il y a 3 ans et 336 jours

L’OPPBTP édite un nouveau guide pour réduire l’exposition des salariés aux poussières de bois

Les engagements pris prévoyaient, notamment, la réalisation d'une étude (PROPOBOIS) visant à aider les entreprises à réduire l'exposition des salariés aux poussières de bois dans le secteur du bois-construction et de l'ameublement. Cette étude menée durant 18 mois a permis d'élaborer le guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier » qui propose une série de solutions et de recommandations pratiques à mettre en place pour améliorer les conditions de travail.Un guide pédagogique pour une meilleure préventionLe guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier » élaboré conjointement par l'OPPBTP et FCBA a pour ambition d'accompagner les chefs d'entreprise dans l'évaluation de la situation de leur entreprise par rapport au risque poussières de bois et surtout d'identifier les points majeurs d'amélioration et les actions concrètes à mener.La méthode décrite dans cet ouvrage de 71 pages propose un moyen pratique de mieux cerner les enjeux propres à chaque entreprise. Elle s'applique pas à pas et est étayée par un outil établi sur Excel facilitant la saisie des données et les calculs, et grâce auquel il est possible, en toute autonomie :d'identifier les zones de risque majeur d'exposition aux poussières de bois au sein de l'atelier ;de déterminer et de hiérarchiser les actions à mettre en oeuvre ;de participer à la définition des groupes d'exposition similaire dans le cadre du contrôle réglementaire de la valeur limite d'exposition professionnelle (VLEP).Au sommaire de ce guide :Les enjeux d'une bonne maîtrise de l'exposition : des informations relatives aux effets des poussières de bois et l'importance des bonnes pratiques minimales à mettre en oeuvre afin de fixer le cadre pour les entreprises.Les étapes de l'autodiagnostic : ce chapitre traite, étape par étape, de la méthode d'évaluation pour déterminer de manière autonome la situation face au risque de poussières de bois.Les actions correctives après l'autodiagnostic : cette partie aborde l'analyse des résultats de l'autodiagnostic et propose des pistes d'actions correctives pouvant être mises en place afin de réduire le niveau d'exposition des salariés.Annexe 1 : Les appareils de protection respiratoire.Annexe 2 : Quiz d'auto-évaluation des bonnes pratiques.Annexe 3 : Exemples de cas d'application de la méthode.Tout au long de l'élaboration de ce guide, ces éléments ont été validés avec le Copil « Poussières de bois » comprenant des organisations professionnelles de la seconde transformation du bois (l'Ameublement français, CAPEB, UMB de la FFB, UFME, UIPC, UICB SCOP BTP).Le guide est disponible sur les sites de l'OPPBTP et du FCBALes poussières de bois, un enjeu majeur pour la filièreEnviron 444 200 salariés déclarent être exposés aux poussières de bois dans le cadre de leur travail (selon l'enquête SUMER 2010). Or, ces particules peuvent être à l'origine de problèmes de santé allant de la simple atteinte cutanée au développement de cancers des sinus ou des fosses nasales.Réduire l'exposition des salariés aux poussières de bois est donc un enjeu majeur que l'OPPBTP et l'institut FCBA ont souhaité traiter à travers la mise en place d'actions concrètes.La collaboration entre l'OPPBTP et FCBA a été initiée dans le cadre de la convention « Poussières de bois » (2012/2015) signée avec le Ministère du travail, l'INRS, la CNAMTS et les organisations professionnelles des secteurs bois et ameublement. Elle s'est prolongée en 2017 par la réalisation d'une étude (PROPOBOIS) afin de définir une démarche de diagnostic, facilement applicable par les entreprises, pour la détermination des « Groupes d'Exposition Similaire » (GES).Cette étude, menée durant 18 mois auprès de 8 entreprises volontaires du secteur bois-construction et ameublement représentatives de la profession, a permis d'analyser différentes situations d'exposition des salariés en lien avec la nature des procédés mis en oeuvre et à élaborer une série de solutions qui sont aujourd'hui détaillées dans le guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier ».Webinaire (en replay) : prévenir les risques d'exposition aux poussières de bois du Mercredi 19 maiFCBA, avec l'OPPBTP, a organisé un webinaire à destination des entreprises de la filière autour de la méthodologie d'autoévaluation pour prévenir les risques d'exposition aux poussières de bois.Vincent Quint, Responsable Environnement Industriel (FCBA) et Isabelle Monnerais, Responsable de domaine – Risque chimique – Services aux entreprises (OPPBTP) donneront les clés pour réussir son auto-évaluation et présenteront les bénéfices pour les entreprises.Programme de la matinée :Exposition aux poussières de bois et réglementation,Présentation de la méthode d'autoévaluation,Comprendre et maitriser l'exposition des salariés : comment définir un plan d'amélioration ?Questions / Réponses.Pour voir ou revoir ce webinaire, cliquez ici
Il y a 3 ans et 336 jours

AC Environnement crée Digiliance pour accélérer la digitalisation du bâtiment existant

Via sa filiale, le groupe entend proposer un accompagnement et des solutions techniques innovantes pour rendre la digitalisation du bâti accessible à tous ses clients et leur en faciliter la prise en main. DIGILIANCE a pour vocation d'accompagner les gestionnaires de patrimoine (bailleurs sociaux, collectivités, entreprises…) dans leur parcours numérique en vue d'optimiser leur budget d'exploitation-maintenance. Elle mise sur l'innovation pour la captation, la connection et la valorisation des données, afin d'aider les gestionnaires de patrimoine à mieux connaître et maîtriser leur patrimoine.Comme tous les secteurs, le bâtiment n'échappe pas à la digitalisation déjà très présente dans la construction neuve via le BIM. Mais qu'en est-il du bâtiment existant ? Il y a 3 ans, AC Environnement faisait figure de pionnier en associant diagnostic immobilier et BIM, le diagnostic 4.0. En tant que diagnostiqueur, le groupe collecte des milliers de données chaque jour pouvant être partagées et exploitées dans une maquette numérique. Souhaitant accélérer le développement de cette activité, il crée une structure dédiée, DIGILIANCE. Forte d'une équipe de 12 personnes, elle propose du conseil et de l'accompagnement dans la définition des besoins de ses clients et des solutions techniques ouvertes dont la suite logicielle CN, pour capter les données, les exploiter et pour faciliter la prise en main par ses clients. « Nous souhaitons apporter de l'intelligence dans la gestion de ces données et dans leur exploitation. Nous avons repensé notre offre centrée désormais sur l'interopérabilité entre tous les systèmes BIM pour accélérer notre développement et démocratiser la digitalisation. » déclare Denis Mora.Depuis 2018, AC Environnement a investi 1,5 M€ dans le développement de solutions digitales pour le bâtiment et dans la formation et la constitution d'une équipe d'experts. DIGILIANCE (siège Riorges – 42) s'adresse plus largement aux secteurs de l'industrie et du tertiaire, et des gestionnaires de biens et ce dans tout l'hexagone. Elle vise à l'horizon 2025 un chiffre d'affaires de 2 M€, l'objectif étant d'accompagner la croissance globale du groupe.Un accompagnement sur-mesure et des solutions compatibles, simples et libre d'accèsNumériser son patrimoine bâti est une étape identifiée comme clé par les gestionnaires de patrimoine immobilier, de bailleurs sociaux, des collectivités ou des secteurs tertiaires ou industriels conscients, au-delà de la nécessité de maintenance, des enjeux financiers, règlementaires et environnementaux. Pour les accompagner dans la numérisation et la gestion optimisée de leur patrimoine bâti, DIGILIANCE propose un accompagnement en plusieurs étapes qui passe par l'audit de l'existant, du conseil pour la mise en place du projet le plus adapté aux ressources du client et à ses objectifs et par du suivi de projet (AMO). Elle propose également de former ses clients à l'utilisation de la maquette numérique.En complément de ses prestations d'accompagnement, DIGILIANCE a développé la suite logicielle « CN (Carnet Numérique) », unique sur le marché car capables de se connecter à tous les environnements numériques et libre d'accès. Cette plateforme réunit l'ensemble des données disponibles chez le client (plan pluriannuel de travaux, gestion des espaces, localisation des polluants, diagnostics immobiliers) quel que soit leur provenance. Elle peut être renseignée par le client ou à sa demande par DIGILIANCE. Ce carnet numérique créé, le client est alors libre de le renseigner et le mettre à jour en toute autonomie et à tout moment grâce à une interface simple et à un abonnement proposé par DIGILIANCE. Il devient alors un outil de pilotage et d'aide à la décision dans la gestion maintenance de son patrimoine. DIGILIANCE veut en faire une réponse concrète, efficace pour optimiser son budget mais aussi pour répondre à l'obligation de mener des actions pour réduire la consommation d'énergie finale d'au moins 40% en 2030, 50% en 2040 pour l'ensemble des bâtiments existants à usage tertiaire, fixée par l'état.
Il y a 3 ans et 341 jours

Diagnostic Bâtiment Santé 2021 : une enquête inédite au cœur du bâtiment et de ses acteurs

En préambule des 10 ans du colloque DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ, l’organisateur Bâtiment Santé Plus a réalisé une enquête auprès des professionnels du secteur sur les enjeux de la santé dans le bâtiment. En partenariat avec le Conseil National de l’Ordre des Architectes et avec le soutien de l’Ademe et du Service Architecture du Ministère de la culture, cette étude a été confiée à l’ENSAI Junior Consultant* au printemps 2021 et a permis de récolter les réponses de 320 acteurs du bâtiment (dont 30% d’architectes, 25% de bureaux d’études et environ 10% de maîtres d’ouvrage).Le 6 juillet 2021, le colloque DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ mettra en perspective ces résultats avec les projets et les solutions du secteur tout entier. En phase avec l’actualité et avec la réalité du bâtiment aujourd’hui, cette enquête a permis de dégager les grandes tendances du moment. Quelle place accorde-t-on à la santé dans ce qui est bâti et dans ce qui se construit ? Qu’en disent leurs acteurs ?... L’enquête révèle des failles, tout en notant des progrès sensibles. Parmi les grandes tendances à noter : La prise de conscience de l’importance de la santé s’accélère chez tous les protagonistes de l’acte de bâtir L’intégration de la santé dans les projets et la conception des produits est la préoccupation prioritaire pour 55% de toutes les catégories d’acteurs à l’exception des maîtres d’ouvrage/investisseurs/foncières. Cette préoccupation sanitaire a débuté avant 2000 pour 25% d’entre eux et s’accélère puisque 41% des participants intègrent, depuis 2015, l’aspect santé dans tous leurs projets. Dans le bâtiment, les quatre critères sanitaires principaux retenus par la globalité des participants sont, de très loin, la qualité de l’air intérieur pour 86,3% d’entre eux. Ensuite, l'orientation, ensoleillement, lumière (65,6%) et le confort thermique (65%) sont classés presque ex-aequo en deuxième position, suivis de l’acoustique (39,4%). Pour 82,5% des architectes l'orientation, ensoleillement, lumière est le premier facteur pris en compte et placent l’accès à un espace extérieur et à la nature en quatrième position avant l’acoustique.La crise sanitaire a modifié la prise en compte de la santé dans le bâtiment Près de 40% des acteurs interrogés s’en disent convaincus, mais "l'effet COVID" concerne surtout 67,7% des maîtres d'ouvrage, investisseurs, foncières. La qualité de l'air intérieur et l'adaptation des bâtiments aux nouveaux usages sont fortement mises en avant. Les solutions plébiscitées de réduction de la transmission aérienne des infections contagieuses restent low-tech. Pour les participants, le foisonnement des "purificateurs" ne semble pas répondre aux problématiques rencontrées. Certains acteurs-clés ne sont pas assez informés ou formés aux enjeux sanitaires du bâtiment Si 66% des architectes et 73% des bureaux d'études environnementales qui ont participé à l'enquête sont formés aux impacts sanitaires du bâtiment, la maîtrise d'ouvrage publique et privée, qui définit les objectifs d'un projet, l'est beaucoup moins avec seulement 48% de sensibilisation à la prise en compte de la santé dans les bâtiments. C'est principalement la formation continue qui a permis à 38% des participants d'intégrer la santé dans leurs démarches. Pour intégrer l’économie circulaire dans le bâtiment, un grand besoin d’information Parmi les familles de matériaux, les biosourcés sont actuellement les plus utilisés dans les projets par 62,5% des répondants. Les matériaux écoconçus et issus du recyclage concernent un peu plus de 40% de la globalité des acteurs. Le réemploi et la réutilisation sont trois fois moins utilisés que les matériaux biosourcés. Il est à noter que 18,4% des répondants ne sont concernés par aucun de ces matériaux. 93% des acteurs du bâtiment interrogés ont un besoin d'informations sanitaires sur les différentes familles de produits de réemploi.Consulter l’enquête en ligne : cliquez iciConsulter le programme des 10 ans des DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ - "Économie circul'air, la santé dans la boucle" : cliquez ici* École Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Information
Il y a 3 ans et 344 jours

Les collectivités locales encouragées à développer des infrastructures de recharge pour véhicules électriques

Il s’agit d’un dispositif qui donne à la collectivité un rôle de pilotage de l’offre de recharge sur son territoire, pour aboutir à une offre coordonnée entre les différents maîtres d’ouvrage publics et privés, cohérente avec les politiques locales de mobilité et adaptée aux besoins. L’Etat confirme que les territoires couverts par un schéma directeur bénéficieront jusqu’à fin 2025 d’une prise en charge à 75% des coûts de raccordement des installations de recharge ouvertes au public.Conçu pour apporter une vision stratégique de l’évolution des besoins, mais également une déclinaison très opérationnelle à un horizon de 2 à 3 ans, le schéma directeur des infrastructures de recharge comprend un diagnostic, un projet de développement et des objectifs chiffrés, un calendrier de mise en œuvre précisant les ressources à mobiliser, et un dispositif de suivi et d’évaluation.Un travail approfondi engagé au printemps 2020 associant l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la mobilité électrique (établissements publics, collectivités locales, syndicats d’énergie, gestionnaires de réseaux d’électricité, bureaux d’étude, associations, etc.), a permis de construire à la fois l’ensemble des textes réglementaires permettant la mise en œuvre des schémas directeurs qui ont été publiés le 10 mai 2021, ainsi qu’un guide d’accompagnement destiné aux collectivités et établissements publics qui souhaiteraient réaliser un schéma directeur, dont l'élaboration a été coordonnée avec le Cerema, Enedis, l’Union Française de l’Electricité (UFE) et l’association Avere.Le guide détaille le cadre méthodologique et les étapes de réalisation, et apporte des réponses aux questions-clés concernant l’articulation entre les différents territoires et les documents de planification existants, les concertations nécessaires, l’état des lieux de l’existant, la définition d’un maillage de stations cohérent, les indicateurs de suivi ou encore les coûts associés au déploiement et à l’exploitation des bornes.Un soutien financier de l’État confortéLes territoires couverts par un schéma directeur bénéficieront jusqu’à fin 2025 d’une prise en charge à 75% des coûts de raccordement au réseau de distribution d’électricité des installations de recharge.Cette prise en charge des coûts de raccordement est cumulable avec les aides du programme « ADVENIR », prenant en charge environ 60% des coûts d’installation des bornes ouvertes au publicEnfin, la Banque des Territoires pourra cofinancer l’élaboration d’un schéma directeur lorsque celle-ci s’appuie sur un prestataire externe. En 2021, l’aide pourra cofinancer jusqu’à 80% du montant dans la limite de 30 000 €. La Banque des Territoires propose également un « prêt mezzanine » pour financer le déploiement des infrastructures de recharge ouvertes au public, qui peut atteindre jusqu'à 50 % du besoin total en fonds propres.Suite de l’accompagnementUn webinaire de présentation complète du dispositif et du guide aura lieu le jeudi 24 juin 2021. Il s’adresse à tous les acteurs, publics comme privés, concernés par les schémas directeurs.Par ailleurs, le guide sera complété très prochainement d’un modèle type de cahier des charges pour le recours à un prestataire.Toutes les informations utiles et les documents en téléchargement sont sur la page du Ministère sur la mobilité électrique.
Il y a 3 ans et 348 jours

BatiIMMO, nouveau service du CSTB, disponible sur le portail Batipédia

Disponible sur BATIPÉDIA, portail d’informations et de services technico-réglementaires du CSTB, BatiIMMO permet ainsi à tout responsable, qu’il soit responsable technique, exploitation- maintenance..., d’établissements de type ERP, de locaux de travail ou d’immeubles d’habitation, de s’assurer de la conformité réglementaire du site dont il a la charge et de garantir la sécurité des usagers.Conformité réglementaire et assurantielle des bâtiments : responsabilités & obligationsEtablissements Recevant du Public, locaux de travail, immeubles d’habitation... : les bâtiments sont soumis à de nombreuses obligations réglementaires et assurantielles (APSAD), évoluant régulièrement. Il revient aux chefs d’établissements, bailleurs sociaux, administrateurs et propriétaires d’immeubles, etc., avec leurs équipes techniques notamment, de connaître et maitriser l’ensemble de ces obligations, de s’assurer de la réalisation, en temps et en heure, des contrôles et vérifications associés, et ainsi, de la bonne conformité du site dont ils ont la charge.En cas d’incident, si ces obligations réglementaires n’ont pas été respectées, leur responsabilité pourra en effet être recherchée et/ou les garanties assurantielles remises en cause. L’enjeu est donc potentiellement lourd humainement et économiquement.Pour aider les acteurs à répondre à cette préoccupation, le CSTB lance BatiIMMO, nouveau service de suivi de la conformité réglementaire et assurantielle.BatiIMMO : un service dédiéSolution-métier bénéficiant de l’expertise du CSTB en matière de veille et analyse continues de l’environnement réglementaire et assurantiel, dans le domaine de la construction, BatiIMMO permet, une fois renseigné :D’identifier les obligations réglementaires et APSAD, adaptées à la destination et au contexte de leur(s) site(s) / bâtiment(s) et équipements ;De planifier les contrôles et interventions périodiques à effectuer, et ainsi en réduire le coût direct ou indirect, en évitant par exemple l’immobilisation ou la perturbation du bon fonctionnement du site ;D’assurer le suivi / pilotage des actions à conduire pour répondre aux observations et réserves formulées lors des contrôles ;De rester informé, au quotidien, de l’évolution de la réglementation, pour anticiper et intégrer les nouvelles obligations de contrôles, dès leur publication.Des fonctionnalités essentielles pour :Assurer le bon fonctionnement des équipements installés ;Garantir la sécurité des usagers ;Sécuriser le chef d’établissement, bailleur, propriétaire ... au regard de l’engagement de sa responsabilité en cas de non-respect ou de non-conformité avec la réglementation, par méconnaissance ou par négligence.BatiIMMO : un outil simpleDisponible via licences annuelles, mono ou multisites, BatiIMMO s’utilise, pour chaque site à suivre, en 2 phases :1. Description du patrimoine :Description des principales caractéristiques du bâtiment (type, adresse, nombre d’occupants, date du permis de construire...) ;Inventaire et description (caractéristiques, date d’installation et des derniers contrôles effectués...) des équipements immobiliers installés, sélectionnés dans une bibliothèque organisée autour de différentes catégories¹ : Santé – Diagnostics – EnvironnementSécurité des locaux Sécurité incendieCirculation ÉlectricitéPlomberie – Réseaux d’eau intérieursChauffage – Ventilation – ClimatisationÉquipements Sous Pression (ESP) VRD – Espaces verts – Aménagements Jeux - SportsCette 1ère phase permet de générer un plan de surveillance réglementaire adapté au contexte du bâtiment suivi. C’est sur ce plan de surveillance que s’appuiera la 2ème phase, dédiée au pilotage & à la planification.2. Pilotage & planification :Via un tableau de bord synthétique, des alertespersonnalisées et une navigation fluide, l’utilisateur peutfacilement :Suivre les obligations afférentes à son site / bâtiment /équipements ;Planifier les contrôles et vérifications associés, les actions et travaux à réaliser en conséquence ;Renseigner au fur et à mesure les interventions effectuées ;Archiver des données pour conserver la mémoire numérique de la conformité réglementaire du bâtiment ;Etc.Le regard du CSTB :« Nul n’est censé ignorer la loi ». Mais de fait, il est souvent difficile, pour un chef d’établissement, un bailleur, un propriétaire... de connaitre et maîtriser parfaitement l’ensemble du cadre réglementaire qui concerne spécifiquement le parc, le bâtiment et les équipements immobiliers dont ils ont la charge. BatiIMMO les accompagne dans cette mission, les sécurisant ainsi face à leur responsabilité en matière de conformité règlementaire du site » - Patrick Morand – Directeur Éditions – Formations CSTBBatiIMMO sera disponible dès le 8 juin, sur le site de BATIPÉDIA :(www.batipedia.com)¹ Près de 150 équipements et plus de 1 000 obligations répertoriés- Possibilité d’ajouter un équipement ou une obligation manquante
Il y a 3 ans et 351 jours

Reconnaissance de la place des résidences sociales dans la politique du logement d’abord

Elle marque une reconnaissance par le gouvernement de l’importance des résidences sociales dans la mise en œuvre de la politique du logement d’abord, « un maillon essentiel de la politique du logement d’abord » pour reprendre les termes utilisés par Emmanuelle Wargon lors de la présentation de cette feuille de route.L’Unafo a la conviction que les solutions proposées par le logement accompagné constituent des réponses adaptées à un grand nombre de situations en permettant l’accès à un logement autonome à des personnes qui, sans cette offre en logement accompagné, n’auraient d’autres solutions que la rue ou l’hébergement.Les besoins existent, mais l’offre n’est pas à la hauteur, avec aujourd’hui une production insuffisante de nouvelles résidences sociales et une offre de logement qui stagne, voire qui régresse si l’on ne prend pas en compte la transformation des foyers de travailleurs migrants, qui ne crée pas de nouvelles capacités. L’Unafo, qui a participé à la concertation préalable à la publication de cette feuille de route, se reconnaît dans les grands axes de la stratégie définie pour lever les freins à la production de résidences sociales : l’intégration à la politique du logement d’abord, l’information et la communication sur les réponses apportées aux besoins des territoires par les résidences sociales, la mobilisation du foncier disponible, la nécessité d’assurer un équilibre économique des opérations tant en investissement qu’en fonctionnement.La traduction en action de l’axe relatif au dépassement des difficultés économiques est toutefois très en deçà des attentes, avec la proposition faite d’un simple diagnostic territorial de la répartition de l’AGLS alors que cette aide est notoirement insuffisante pour permettre aux gestionnaires de réaliser les actions de gestion locative sociale, qui donnent au logement accompagné toute son utilité sociale. Les adhérents de l’Unafo entendent participer pleinement à la mise en œuvre de la stratégie définie par la feuille de route et sont résolument décidés à s’engager dans le développement de la production de nouvelles résidences sociales pour répondre à des besoins largement non couverts.Ils attendent un réel engagement sur l’AGLS pour que les résidences sociales de demain disposent des moyens humains nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.
Il y a 3 ans et 355 jours

Management de l’énergie en entreprise : les solutions concrètes

La consommation d’énergie est une des plus grandes préoccupations du monde moderne. Les entreprises sont nombreuses à instaurer un système de management de l’énergie pour remédier à ce problème qui se présente souvent à elle. Si vous souhaitez mettre en place ce système dans votre société, voici quelques conseils qui vous guideront dans votre démarche. Qu’est-ce qu’un système de management de l’énergie en entreprise ? Un système de management de l’énergie est une méthode choisie par une entreprise pour conduire sa politique de gestion énergétique. Chaque société, publique ou privée, possède un système spécifique. Le but du système est d’améliorer la performance énergétique en continu. Ses principales actions concernent la réduction de la consommation d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre et des impacts de l’activité de l’entreprise sur l’environnement. La norme ISO 50001 encadre tout système de management de l’énergie. C’est une norme internationale adaptée aux situations et objectifs spécifiques de chaque entreprise qui permet de prendre en compte les exigences environnementales et économiques. Pourquoi mettre en place un système de management de l’énergie ? Le système de management de l’énergie offre plusieurs avantages aux entreprises qui l’appliquent. Pour cela, les démarches à suivre doivent refléter une bonne gestion de l’énergie. Les intérêts de la mise en place de ce système résident dans les cinq points suivants : l’instauration d’une politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) l’amélioration de la productivité et de la compétitivité la garantie de la participation des équipes dans un projet commun l’innovation l’amélioration de l’image de marque Pour garantir la réussite de votre système de management de l’énergie, notez que des professionnels sont à votre disposition. Grâce à leur savoir-faire et à leurs nombreuses années d’expérience, ils sont en mesure de vous conseiller et de vous aider dans la mise en place de votre SMÉ. Dans cette optique, rdv sur Geo-energie-services.fr afin de bénéficier des conseils d’une équipe d’experts dans le domaine du management de l’énergie. Quelles sont les étapes à suivre dans la mise en place d’un système de management de l’énergie ? Pour mettre en place un système de management de l’énergie, il est nécessaire de procéder à une analyse en profondeur des consommations énergétiques de l’entreprise. Ainsi, il sera plus facile de déterminer les solutions à mettre en place en vue d’économiser l’énergie. La mise en place d’un SMÉ passe par les quatre étapes suivantes. L’analyse de l’état des lieux La première étape consiste à réaliser un audit énergétique. Cette étape est effectuée par un expert afin de déterminer le profil énergétique des locaux de votre société. Dans un premier temps, l’audit consiste à faire un diagnostic technique. Cela déterminera les consommations, les installations, les usages de l’énergie et les différents points qui auront besoin d’être améliorés. Après le diagnostic technique, un diagnostic organisationnel des lieux est nécessaire. L’objectif est de déterminer les procédures et les consignes à mettre en place, mais aussi le niveau de sensibilisation et de compétence des collaborateurs. Les exigences légales en matière de performance énergétique seront également connues grâce à l’analyse de l’état des lieux. À l’issue de cette étape, vous aurez identifié les moyens permettant d’économiser de l’énergie et d’améliorer l’efficacité énergétique de votre entreprise. Ainsi, vous pourrez facilement envisager de redéfinir certains rôles et responsabilités au sein de votre équipe et de prévoir des séances de formation si nécessaire. L’élaboration du plan d’action Le plan d’action est le point de départ de votre système de management de l’énergie. Il déterminera les démarches à suivre dans sa mise en place. Il servira également à mettre en œuvre le processus d’amélioration du système. Le rôle de l’équipe responsable de l’énergie est aussi défini par le plan d’action, qui est une véritable feuille de route. Cette étape implique une définition de la politique énergétique de l’entreprise. Elle doit être unique et refléter la stratégie globale de celle-ci. Pour cela, il est important de décrire la nature de votre engagement, vos motivations, vos objectifs à court et à long terme, ainsi que les moyens pour y parvenir. Enfin, le plan doit inclure un programme d’actions pour favoriser les économies d’énergie. Les moyens élaborés pour la mise en œuvre du système doivent être décrits en détail. La mise en œuvre de l’amélioration La mise en œuvre est la dernière étape du management de l’énergie. Elle implique des démarches de sensibilisation, de formation et de communication auprès des collaborateurs. Le rôle du dirigeant est donc d’intégrer la politique énergétique dans les usages quotidiens de l’entreprise pour qu’elle soit assimilée par tous les salariés. Dans cette étape, la mise en place du plan de comptage est primordiale. Cela comprend les mesures, ainsi qu’une collecte et une analyse des données. Un encadrement sur le plan économique est également nécessaire. Le suivi du management de l’énergie Enfin, il ne faut pas négliger les bilans et audits internes réguliers. Cela garantit la durabilité de la politique de performance énergétique de l’entreprise. Avec l’obtention d’une certification correspondant à la norme ISO 50001, une validation de votre système de management de l’énergie auprès d’un organisme certifié est nécessaire. Ce dernier contrôlera le suivi de l’amélioration continue dans votre système de management énergétique. Combien de temps prend la mise en place d’un système de management de l’énergie ? Le délai peut varier d’une entreprise à une autre pour la mise en place du système, mais il faut généralement compter de 12 à 18 mois en moyenne. Ce délai prend en compte toutes les étapes, de la définition des méthodes à adopter jusqu’à la mise en œuvre de la stratégie d’économie énergétique, en passant par les audits et contrôles réguliers. Cependant, les sociétés ou organisations déjà certifiées peuvent bénéficier de délais plus courts. Les aides financières pour mettre en place un système de management de l’énergie Des programmes tels que l’aide « PRO-SMEn » de l’ATEE (Association Technique Énergie Environnement) encouragent les organisations à mettre en place un système de management de l’énergie ISO 50001. Ce programme s’inscrit dans le cadre des certificats d’économies d’énergie. Il est reconduit jusqu’en octobre 2021. Les entreprises et les collectivités engagées dans une politique de management de l’énergie peuvent bénéficier d’un soutien financier via le versement d’une prime pouvant aller jusqu’à 40 000 €. La mise en place d’un système de management d’énergie peut devenir un véritable avantage concurrentiel pour votre entreprise. De plus en plus d’entrepreneurs choisissent de le mettre en place pour une meilleure performance énergétique de leur entreprise, mais également pour bénéficier d’une meilleure image de marque auprès du grand public.
Il y a 3 ans et 357 jours

Changement de culture industrielle au SIAAP : DuPont Sustainable Solutions guide le site de Seine Aval vers l’excellence

Paris, le 19 mai 2021 – DuPont Sustainable Solutions (DSS), cabinet de conseil international leader dans la sécurité et la performance opérationnelle accompagne le SIAAP dans un projet de transformation majeure de sa culture industrielle, de son pilotage et de sa performance sécurité sur 3 ans. Organisme créé en 1970, le SIAAP / Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne transporte et dépollue chaque jour les eaux pluviales et industrielles ainsi que les eaux usées de 9 millions de franciliens de 4 départements (Paris, Seine Saint-Denis, Val de Marne et Hauts de Seine). Le SIAAP emploie 1700 agents de la fonction publique dans les 6 usines de dépollution de la région parisienne dont la plus importante d’Europe, Seine Aval dans les Yvelines. Sur 800 hectares, ce site historique du SIAAP, inauguré en 1940, fonctionne sur le principe des boues activées et fabrique du biogaz par méthanisation des boues. Malgré une modernisation récente de l’usine, le site de Seine Aval a connu quelques incidents industriels. Le dernier en date, un incendie dans l’unité de clarifloculation en juillet 2019, a conduit M. Jacques Olivier, Directeur Général du SIAAP, sous l’impulsion de la Secrétaire d’Etat, à lancer un appel d’offres pour réaliser un audit de sécurité industrielle indépendant. Remporté par DuPont Sustainable Solutions, ce dernier vise à maîtriser les risques liés à l’activité de l’usine afin d’assurer la continuité et la qualité de service de Seine Aval.   Seine Aval, un site industriel sensible Compte-tenu de l’évolution de ses process de fabrication, le site de Seine Aval, basé à Achères (78), a été classé Seveso Seuil haut en 2010. Outre les dangers classiques de toute industrie, cette décision a été motivée par deux raisons essentielles : • la présence de biogaz susceptible de créer des atmosphères explosives, • et l’utilisation de réactifs chimiques qui, mélangés, génère parfois un nuage de chlore pouvant se disperser jusqu’à 2 kilomètres depuis son point de départ. « Disposant déjà d’une culture sécurité professionnelle, nous nous sommes efforcés d’améliorer notre sécurité industrielle suite à ce passage en Seveso seuil haut » souligne Jacques Olivier, Directeur Général du SIAAP. Le SIAAP a ainsi déployé à l’échelle du site une politique sécurité renforcée, encadrée par un plan particulier d’intervention protégeant les populations et l’environnement. Grâce à cette première démarche, des progrès ont été constatés mais ceux-ci n’étant pas suffisants, un audit de sécurité industrielle a été engagé.   Un audit de sécurité industrielle mené par DSS autour de 5 thèmes majeurs Afin de cibler les risques et dimensionner les actions correctives, l’audit de sécurité industrielle mené par DuPont Sustainable Solutions a été décomposé en cinq thèmes majeurs qui ont fait l’objet de diagnostics approfondis : 1. prévention des risques d’incendie et d’explosion (ATEX /atmosphère explosive), 2. canalisations et capacités de fluides dangereux, 3. sécurité des installations électriques, 4. sécurité fonctionnelle, 5. gestion des interventions. « Pour nous permettre de définir les causes mais surtout d’engager les actions nécessaires pour progresser et se mettre à un niveau qui garantisse la sécurité de nos agents et des riverains de l’installation, nous avons décidé de changer de braquet » explique Jacques Olivier, Directeur Général SIAAP. « Nous voulions nous comparer aux meilleures pratiques industrielles et existantes dans le monde et l’offre de DSS nous a paru la plus pertinente » ajoute également Pierre Hodot, Directeur de la Sécurité SIAAP. Fondée sur l’héritage industriel de DuPont, l’approche de DSS s’appuie sur plus de 200 ans d’activité qui ont été codifiées sous forme de bonnes pratiques. Indépendant depuis un an, DSS met ainsi son savoir-faire au service de ses clients pour les aider à améliorer la sécurité des personnes au travail et viser l’excellence opérationnelle tout en s’adaptant à leurs besoins. Son approche intègre l’audit, le diagnostic, la formation, l’accompagnement et le coaching. « Nous créons, avec nos clients, de la résilience industrielle : moins d’accidents, plus de sécurité, et amélioration des performances opérationnelles par un meilleur management des actifs et des unités. Nous les conduisons vers un changement et des résultats durables à l’image de notre mission auprès du SIAAP, engagé dans cette dynamique » détaille Mathieu Leduc, Directeur DSS Europe.   Un audit mené en toute transparence Malgré les conditions spécifiques dues à la crise sanitaire sur l’année 2020, l’audit s’est déroulé dans le planning initialement prévu en trois phases ; la première répondant aux objectifs du SIAAP à court terme et les suivantes présentant les actions à mener ultérieurement : • identifier les opportunités d’amélioration, s’aligner et s’engager sur la feuille de route sécurité développée par DSS, • la mettre en œuvre et renforcer le management de la sécurité industrielle pour un impact rapide, • maîtriser et ancrer les nouvelles pratiques pour garantir un changement durable. DSS a réalisé sur site plus de 150 interviews, sans compter l’analyse documentaire, la production des synthèses et des rapports. « L’audit s’est déroulé par une série d’interviews, de rencontres sur le terrain, d’observation de tâches, d’examens d’un certain nombre de documents au cours de comités de pilotage et de projets. Des ateliers de restitution par thématique étaient également organisés » précise Yann Bourbon, Directeur Seine Aval, SIAAP. De l’avis unanime de toutes les personnes impliquées à tous les niveaux de la hiérarchie de Seine Aval et de DSS, l’audit s’est déroulé dans un climat de confiance et de partage essentiel à sa réussite. « Choisir un partenaire bénéficiant d’une reconnaissance internationale a d’ailleurs facilité l’accueil des auditeurs par les agents de Seine Aval qui ont bien compris notre volonté d’obtenir, par tous les moyens, une lecture la plus objective possible de notre niveau de culture sécurité » estime Jacques Olivier, Directeur Général SIAAP. Grâce à un audit aussi approfondi, le SIAAP a pu prendre conscience de sa situation actuelle et des leviers sur lesquels il allait devoir travailler.   Une prise de conscience collective qui ouvre la voie à un programme de transformation tourné vers l’excellence Véritable révélation pour l’ensemble des équipes de Seine Aval, cet audit a permis une prise de conscience collective et d’inscrire la sécurité au cœur de toutes les instances de pilotage. Le SIAAP a ainsi décidé d’initier avec son partenaire DuPont Sustainable Solutions une transformation couvrant à la fois le renforcement de la sécurité industrielle et la mise en oeuvre des recommandations issues de l’audit, et conduisant à une évolution profonde de sa culture managériale industrielle. Ce projet de transformation se déroulera sur 3 ans, adressera principalement le site de Seine Aval et certaines fonctions support au siège, et couvrira les axes suivants : • le développement de l’excellence industrielle via la refonte du Système de Gestion Opérationnelle du Site et de toutes ses interfaces, • le renforcement du Plan de Continuité de Service du SIAAP, adressant les causes majeures d’arrêt d’activité et leurs scénarios d’anticipation, de prévention et de reprise d’activité, • La mise en œuvre de changements organisationnels visant à renforcer le pilotage industriel des activités de Seine Aval et de toutes ses interfaces, • l’amélioration de la conscience des risques industriels de l’ensemble du personnel de Seine Aval, en s’appuyant sur les dernières recherches en neuro sciences relatives notamment à la prise de décision, • le développement de la culture managériale industrielle de l’ensemble des encadrants du Site et de ses interfaces, • l’amélioration de la gestion des risques et de la performance sécurité du site, en renforçant notamment la conformité de certains équipements techniques, processus et procédures sécurité associées « Les conclusions de l’audit sont à la hauteur du travail effectué conjointement par le SIAAP et DuPont Sustainable Solutions. Nous avons désormais un socle solide pour parvenir à l’excellence en matière de gestion des risques et de sécurité. Nous comptons atteindre cet objectif rapidement pour pouvoir renforcer la sécurité des salariés et des riverains du site. Ainsi, nous affichons clairement notre engagement de ce que le SIAAP doit être en tant qu’industriel responsable vis-à-vis de toutes les parties prenantes, à commencer par les franciliens. Renforcer le pilotage industriel, développer la conscience des risques, décliner de façon opérationnelle le Plan de Continuité de Service, améliorer la gestion des risques, voilà autant de défis qui vont prendre forme notamment au travers d’un changement de culture sécurité ainsi que d’une évolution managériale industrielle significative au sein du site de Seine Aval » déclarent Jacques Olivier, Directeur Général du SIAAP et Philippe Leininger, Directeur DSS France. Pour lire le cas détaillé de l’audit industriel et écouter le témoignage des dirigeants du SIAAP, veuillez consulter le site www.consultdss.fr
Il y a 3 ans et 363 jours

L'accident du métro de Mexico serait dû à une usure précoce ou à des défauts de fabrication

Le maire de la capitale, Claudia Sheinbaum, avait affirmé peu après l'accident survenu dans la nuit de lundi à mardi et qui a aussi fait 80 blessés, que la cause en avait été la cassure d'une poutre.La catastrophe fait l'objet d'une enquête menée en commun par le bureau du Procureur et la société norvégienne Det Norske Veritas."L'accident pourrait être dû à un défaut de l'acier" constitutif des poutres, explique Sergio Alcocer, chercheur à la faculté d'ingénierie de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM)."Les fortes vibrations" de certains tronçons de la ligne 12 incriminée, pourraient aussi avoir provoqué l'usure des joints du pont supportant les rails, renchérit Juan Manuel Fuentes, le directeur technique de Quasar, une société mexicaine d'ingénierie structurelle.Les deux experts se fondent sur une vidéo de la police montrant le moment où la structure s'est effondrée et où deux wagons se sont retrouvés suspendus à une douzaine de mètres au dessus du sol.Pour Jesus Antonio Estevas, le secrétaire aux travaux de la ville de Mexico, "il est clair qu'il y a eu une défaillance dans les structures métalliques".Usure précoceLe tronçon concerné, également connu sous le nom de Golden Line, est long de 24,5 km et a coûté 1,2 milliard de dollars, avec un dépassement imprévu de 70%.Il a été inauguré en octobre 2012. En 2014, l'exploitation de 12 stations a été suspendue pendant un peu plus d'un an en raison, déjà, de dégradations de la voie, des traverses, des fixations des rails, elles-mêmes sujettes à une ondulation suspecte.Cette année-là, le gouvernement de Mexico a engagé l'entreprise française Systra pour déterminer les causes de la détérioration et les mesures à prendre pour y remédier.Systra a confirmé qu'il y avait "un problème de contact entre le rail et la roue", a dit à l'AFP par courriel Tatiana Graffeuil, s'exprimant au nom de Systra.L'entreprise a recommandé "des travaux de réparation des rails, dont Systra a suivi la mise en oeuvre", mais rien de tout cela "ne concernait la structure des viaducs de la ligne", a ajouté Mme. Graffeuil.Son rapport conclut qu'en ce qui concerne "l'infrastructure civile, le comportement des travaux sur la section du viaduc est normal, il n'y a pas de risques de développement vibratoire sous le passage des trains en raison de problèmes structurels".Pendant la période où l'exploitation de 12 stations avait été suspendue, "des changements complets de fixations ont été effectués, le ballast a été remplacé et les ressorts des trains ont été changés", entre autres actions correctives, a déclaré à l'AFP un ancien directeur du métro qui a préféré conservé l'anonymat.La société française Triacaud Société Organisé (TSO) a également réalisé un diagnostic en 2014 confirmant celui de Systra.Depuis, TSO est chargée de l'entretien des rails, c'est-à-dire "les rails, les ballasts et les aiguillages", a déclaré à l'AFP une source proche de l'entreprise.De son côté Mme Sheinbaum, cible de critiques des proches des victimes, a assuré que "chaque jour, un processus de maintenance est effectué sur la ligne 12 à différents endroits".Rupture de la poutre ou des boulonsM. Alcocer souligne que les images montrent que "la poutre s'est clairement brisée lors du passage du convoi, ce qui indique une fragilité due à un défaut dans l'acier des plaques".Il est également possible que la poutre ait été "mal conçue ou encore surchargée" et même que "la soudure entre la poutre et le rail ait pu présenter un défaut", a-t-il ajouté.La partie métallique des poutres dans ce type de construction est fixée à une couche de béton par des boulons appelés "boulons de cisaillement", qui leur confèrent une résistance supérieure de 50%, et ceux-ci auraient pu se détacher, a expliqué M. Fuentes."Les défaillances de soudures ou de boulons de cisaillement sont soudaines. Il est presque impossible de les prévoir", a-t-il expliqué.
Il y a 3 ans et 364 jours

AC Environnement se met en ordre de bataille pour conquérir de nouveaux marchés

AC Environnement a engagé un important projet de transformation de son organisation et ses process qui se concrétise par la mise en place d'un nouveau comité de direction expérimenté, et par le déploiement d'une stratégie digitale à grande échelle de ses process et de ses outils. Malgré un chiffre d'affaires en baisse de 20% environ, le groupe mise sur l'innovation en 2021 et prépare de nouvelles offres pour conquérir de nouveaux marchés et atteindre un CA identique à 2019 à hauteur de 57 M€.Comme toutes les entreprises confrontées à une crise sanitaire inédite et sans précédent, le groupe AC Environnement s'est adapté. Au cours du premier confinement qui a marqué l'arrêt de ses activités, le groupe a choisi d'investir dans ses équipes en développant le e-learning pour les faire monter en compétence. Ce sont plus de 15 000 heures de formation cumulées qui ont été dispensées via son centre de formation. Passée cette période, l'entreprise habituée à travailler en milieux contraints s'est alors très vite remise en ordre de bataille sur ses marchés historiques que sont la mesure de l'amiante et les diagnostics immobiliers.« 2020 a été au final une année enrichissante pour nous. Elle a permis de replacer l'humain au cœur de tous nos enjeux. Nous avons su être à l'écoute de nos clients et pour ma part de nos collaborateurs qui se sont formidablement adaptés. Pour preuve nous avons maintenu 100% des effectifs et je m'en réjouis. » Denis Mora, président d'AC EnvironnementAutre défi relevé au cours de cette année, la refonte de son comité de direction. Désormais la taille du groupe et les ambitions de son dirigeant et de ses actionnaires impliquent de structurer, d'organiser et de dimensionner les équipes et les opérations pour répondre aux objectifs fixés. Le nouveau comité de direction est composé de Jean-Baptiste Sebag, directeur général délégué opérations et transformation, Gilles Simionesco, directeur général délégué administratif et financier, Bruno Afresne, directeur général délégué exploitation et commerce et Aurélie Adric, directrice ressources humaines, qui œuvrent aux côtés de Denis Mora, président, à transformer le groupe dans un plan d'actions stratégique à horizon 2024.Autre projet d'envergure entrepris au sein d'AC Environnement sur 2020 : une transformation digitale de son organisation et de ses systèmes à toutes les étapes de ses process, depuis la collecte de la donnée en passant par la production de rapports, l'analyse et la relation client. Elle revêt un enjeu capital pour le développement du groupe à l'avenir. Près d'1 M€ ont été investis dans un nouvel outil ERP tourné vers la collecte de données mais aussi dans l'accompagnement et la formation des équipes à ce nouveau système qui sera opérationnel au troisième trimestre 2021.Une diversification des offres pour répondre aux évolutions réglementaires et conquérir de nouveaux marchés S'adressant historiquement aux bailleurs sociaux, AC Environnement ambitionne d'élargir son portefeuille et vise des clients BtoB en leur proposant une offre diversifiée. En février 2021, le groupe a obtenu la certification MASE qui atteste de la qualité de ses process en termes de sécurité, santé et environnement et lui ouvrent de nouveaux marchés très exigeants (industrie, tertiaire...). A ce stade, seul le site de Riorges, siège du groupe et représentant l'ensemble de ses métiers, est certifié. Prochainement un déploiement dans les agences sera organisé. Par ailleurs, l'année 2020 a également été consacrée à la structuration de l'offre « polluants de l'air » pour compléter l'activité hygiène industrielle pour laquelle le groupe est accrédité COFRAC (Accréditation Cofrac Essai n°1-6001, portées disponibles sur www.cofrac.fr) depuis juillet 2019. Il offre désormais une expertise complète avec la mesure amiante dans l'air intérieur, ambiant et des lieux de travail, la qualité de l'air intérieur (QAI), le radon, et l'hygiène industrielle.2021 sera aussi marquée par le plan de rénovation énergétique des bâtiments lancé par l'État qui prévoit des évolutions règlementaires majeures. Dès juillet prochain, le DPE sera alors opposable et le DTG (Diagnostic Technique Global) deviendra obligatoire pour les copropriétés. Acteur référent sur le marché des diagnostics immobiliers, AC Environnement construit une offre énergie portée par les agences de son réseau pour intervenir sur tous les champs que sont les CEE (Certificats d'Economie d'Energie) pour lesquels une démarche d'accréditation a été entreprise, mais aussi sur l'audit énergétique et la délivrance de DTG. Avec cet élan autour de la rénovation des logements, AC Environnement prévoit d'augmenter son CA de 20% sur ce segment de marché.Cette diversification concerne aussi son réseau de franchises. Créé en 2018, il compte aujourd'hui 14 agences et le groupe ambitionne d'ouvrir 40 nouvelles franchises en milieu rural d'ici 3 ans pour accompagner le développement du marché de l'immobilier et être au plus près de ses clients BtoB.Le BIM : AC Environnement crée une filiale pour démocratiser la digitalisation du bâtiment Au cours du mois de mai, le groupe lancera une nouvelle filiale dédiée à la digitalisation du bâtiment, nommée DIGILIANCE et constituée d'une équipe de 12 personnes. Cette structure portera l'ambition du groupe, à savoir accompagner ses clients gestionnaires de patrimoine immobilier existant, dans l'optimisation de leurs budgets gestion-exploitation-maintenance et de travaux. Cela passe par une meilleure connaissance de leur bâti, notamment à travers l'exploitation des données techniques captées lors de la réalisation de diagnostics règlementaires et connectées puis valorisées à travers la représentation numérique du bâtiment. Via DIGILIANCE, AC Environnement propose une solution technique permettant d'intégrer l'ensemble des données disponibles quelle que soit leur provenance et libre d'accès pour ses clients afin qu'ils puissent gérer eux-mêmes le carnet numérique de leur bâtiment. « En tant que diagnostiqueur, nous collectons des milliers de données chaque jour. Nous souhaitons apporter de l'intelligence dans la gestion de ces données et dans leur exploitation au service de nos clients. Nous étions des pionniers à associer le diagnostic immobilier et le BIM lorsque nous nous sommes lancés il y a 3 ans. Aujourd'hui, nous repensons notre offre centrée désormais sur l'interopérabilité entre tous les systèmes BIM pour accélérer son développement et faciliter la prise en main par nos clients. » Denis Mora
Il y a 4 ans et 3 jours

Débouchage House, les experts du débouchage de canalisations à Liège

Il est bon de savoir que beaucoup d’objets tombent volontairement ou non dans votre canalisation et que c’est le facteur le plus contraignant. Vous risquez de ne plus pouvoir utiliser les équipements d’eau ou êtes contraint de vivre avec de l’eau stagnante ou des mauvaises odeurs. Il serait judicieux de toujours vérifier si vos canalisations sont bien débouchées. Pour ce faire, il suffit de faire couler de l’eau à l’intérieur de celle-ci et si l’eau s’écoule mal il faudra penser à faire un débouchage de vos canalisations. Le mieux est de faire appel à un professionnel comme Débouchage House qui saura résoudre tous vos problèmes de débouchage en un rien de temps. Il existe beaucoup d’astuces naturelles qui pourront vous aider pour déboucher vos canalisations telles que l’utilisation d’une ventouse, le furet, l’eau bouillante ou bien le liquide vaisselle. Toutefois, il n’est pas toujours évident que l’on réussisse ou bien que cela vous fasse perdre du temps précieux. Il se peut aussi que vos canalisations s’abîment avec le temps et auront besoin d’un vrai entretien professionnel avec des techniciens expérimentés ! En faisant appel à Débouchage house, vous bénéficierez de conseils et d’un accompagnement d’un spécialiste. Débouchage House reste votre partenaire si vous avez besoin d’un service de débouchage professionnel. Étant expert agréé en débouchage de canalisation, on vous assure une intervention rapide en Liège et à proximité. Évier, lavabo, douche baignoire, WC qui refoule à déboucher ? Nous vous garantissons un dépannage rapide et vous enverrons un déboucheur le plus proche de chez vous. Notre équipe offre des services de débouchage des canalisations à Liège pour vous faciliter la tâche à tout moment. Le déboucheur professionnel va d’abord effectuer un diagnostic pour mieux évaluer et ensuite déterminer la meilleure technique avant de procéder. Divers outils peuvent alors être utilisés : Un déboucheur à tambour manuel Un déboucheur à pression Pumpmax KS tools Une cureuse haute pression Une caméra vidéo d’inspection des tuyaux Si vous souhaitez des services de débouchage des canalisations à Liège vous pouvez contacter Débouchage House  qui s’étend désormais aux alentours des communes de Liège également. Notre activité est en plein développement et propose des interventions dans les villes de Verviers, Seraing, Herstal, Hannut, Huy et à Waremme. Avec plus de 15 ans de pratique, notre équipe intervient rapidement pour déboucher vos canalisations avec efficacité et précision.
Il y a 4 ans et 7 jours

Karinne Bidaud, première femme franchisée de FHV, traverse la crise sanitaire

Portrait de Karinne Bidaud, première femme franchisée de FHVDe formation commerciale, Karinne a travaillé pendant de longues années dans le commerce, en grande distribution puis dans le secteur de l’animalerie. Elle a toujours été attirée par les métiers du bâtiment, un secteur qui ne compte que 12,4% de femmes selon les chiffres de 2019 de la Fédération Française du Bâtiment.Élue à la CCI et membre d’une association de chefs d’entreprise, Karinne décide de se lancer. Pour elle, le choix de la ventilation, un métier peu connu, s’est imposé comme une évidence : « Au cours de ma carrière, j'ai été amenée à réfléchir sur la démarche RSE des entreprises, sur leur impact écologique, sur le bien-être au travail et sur les problématiques liées aux économies d’énergie ».Séduite par le professionnalisme de l’enseigne et les valeurs de son fondateur, Karine se forme au siège de FHV et ouvre l’agence de Niort en 2020.Une agence de proximité dynamiqueTenace, organisée et enthousiaste, Karinne a mis les bouchées doubles pour démarrer son activité en pleine crise sanitaire. Elle s’est entourée d’opérateurs pouvant intervenir seuls ou en binôme dans les Deux-Sèvres et la Vienne.L’agence compte déjà de nombreux clients : des restaurateurs, industriels, collectivités, syndics de copropriété, petites et grandes entreprises de tous secteurs d’activité. Ainsi que des particuliers, qui font de plus en plus appel à FHV pour purifier leur air intérieur. L’agence FHV de Niort est située au 451, avenue de Paris.La surveillance de la qualité d’air intérieur : focus sur les nouveaux services de FHVEn 2013, les ministères de l’Environnement et de la Santé ont lancé le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur. FHV accompagne les ERP dans l’application de ce plan qui vise à améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos avec ses nouveaux services de surveillance de la qualité de l’air intérieur.Les agences de France Hygiène Ventilation ont ainsi mis en place un service d’accompagnement en trois étapes :Évaluation des moyens d’aération. Le technicien FHV vérifie les installations de ventilation naturelle et mécanique en prenant en compte la date de construction du bâtiment, les travaux de rénovation effectués et les caractéristiques des ouvrants.Remise d’un rapport détaillé. Après la visite, l’intervenant remet un rapport détaillé au chef d’établissement, en lui expliquant les diverses données recueillies et ses observations. Il présente ensuite une série d’actions à mettre en place pour mettre l’établissement en conformité avec la loi Grenelle II. Ces actions peuvent être, par exemple, l’application de gestes quotidiens, le remplacement des produits d’entretien ou le nettoyage complet des systèmes de VMC.Formation au guide pratique et aux fiches d’autodiagnostic. FHV met à la disposition de ses clients un guide et des fiches qui facilitent l’application du Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur. Pour orienter ses clients, FHV propose un accompagnement sur mesure à l’utilisation de ces documents essentiels.Les équipes de FHV peuvent en outre effectuer un suivi personnalisé grâce à des capteurs connectés, développés par FHV, qui mesurent le taux de pollution dans l’air intérieur de l’établissement. Une fois le mois d’audit écoulé, elles remettent un rapport détaillé et proposent des conseils et des solutions pour améliorer la qualité de l’air.La purification de l’air intérieur, une priorité sanitaireLes équipes de FHV assurent également un service d’assainissement de l’air intérieur qui participe activement à l’élimination des composés organiques volatils, bactéries, germes, moisissures, odeurs et particules.FHV propose des purificateurs d’air nouvelle génération ultra-performants qui purifient naturellement l’air ambiant et évitent la propagation de micro-organisme. Les agences offrent un service clé en main qui comprend la mise en service de l’appareil et sa maintenance tout au long de l’année.
Il y a 4 ans et 11 jours

Alexandre Letoffet est nommé Responsable du Service Lorenove Grands Comptes

Entièrement dédié à la copropriété, le service Lorenove Grands Comptes a été créé il y a près de 15 ans. Le service s’est structuré au fil des années pour devenir une entité dédiée aux besoins spécifiques des copropriétés et des regroupements de copropriétaires. Aujourd’hui Lorenove Grands Comptes propose des solutions répondant aux principales problématiques de déperditions thermiques et nuisances sonores. Un ensemble complet de prestations est disponible, allant du diagnostic à la fabrication des menuiseries – dans les ateliers du Groupe Lorillard – puis à leur pose par des compagnons qualifiés RGE, jusqu’à la réalisation éventuelle d’essais acoustiques in situ pour justifier des performances annoncées. Ces 6 dernières années Lorenove Grands Comptes a évolué sous la responsabilité de Pierrette Schneider. Partie en retraite en septembre dernier, elle a transmis ses responsabilités à Alexandre Letoffet, nouveau Responsable Lorenove Grands Comptes. VINGTENAIRE AU SEIN DU GROUPE LORILLARD Recruté en juillet 2000, Alexandre Letoffet a débuté sa carrière au sein du Groupe, à l’atelier PVC de Chartres, durant 4 ans, dont 1 an en travail de nuit. Il rejoint ensuite le service métré pendant 6 ans, et en complément, il sillonne la France pour réaliser les prises de mesures pour les mises en fabrication en venant notamment en appui de la structure locale Lorillard Entreprise PACA, nouvellement fondée. S’ensuivent 5 années au sein de Lorillard Ile-de-France en tant que conducteur de travaux. Puis 5 autres années en tant que conducteur de travaux principal, chez Lorenove Grands Comptes. Sous la direction de Pierrette Schneider, il s’occupe de la formation et l’encadrement du personnel sur les chantiers, il prend également en charge la mise en œuvre des procédures de travail et la restructuration des méthodes, jusqu’à la passation des responsabilités du service, en septembre 2020. RESPONSABLE DE L’ENTITÉ LORENOVE GRANDS COMPTES Lorenove Grands Comptes se structure aujourd’hui autour de son pôle commerce et de son pôle travaux. Au sein de l’entité, 17 personnes, dont 5 conducteurs de travaux, 5 chefs de chantiers, 2 techniciens, 2 commerciaux et 3 assistantes réalisent un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros et ont l’objectif de le porter à 13 millions en 2021. Depuis la création de Lorenove Grands Comptes, la typologie du marché a fortement évolué, comme le précise Alexandre Letoffet : « au départ, l’entité Grands Comptes réalisait des rénovations de copropriétaires à titre individuel et en petit volume car le service d’achat groupé et la mutualisation des frais n’étaient pas encore développés. Avec la création des achats groupés et l’arrivée de la rénovation énergétique, notre activité a connu une très forte expansion ». Bien structurée, commercialement compétitive et particulièrement aguerrie aux chantiers de copropriété, l’entité Grands Comptes a pour vocation d’offrir un véritable service qualitatif qui se fonde sur une culture globale de la sécurité, une qualité de pose et une excellente tenue de chantier. « Ma première mission c’est la sécurité de mes collaborateurs sur les chantiers. Je veille à ce que les équipes aient tout à disposition pour travailler sur les chantiers. Nous travaillons systématiquement avec des partenaires externes à qui nous devons impérativement transmettre cette culture » témoigne Alexandre Letoffet. Pour ce faire, il a créé un registre de sécurité de chantier, sur le non port des EPI, afin de sensibiliser le personnel et mis en place un suivi rigoureux sur chantier. « Autre mission fondamentale, c’est de veiller à la qualité des services relatifs au suivi des travaux et à la pose. C’est automatique, pour chaque chantier nous avons mis en place la délégation d’un chef de chantier et d’un conducteur de travaux pour fournir un véritable service qualitatif ». Les 5 chefs de chantiers et 5 conducteurs de travaux travaillent conjointement par binôme. Ils s’assurent du suivi et du contrôle de chaque réalisation, tant sur la pose, la qualité, la sécurité que la tenue du chantier. Selon la technicité et le volume du projet, ils peuvent gérer une dizaine de chantiers par an ; le service Grands Comptes rénove en moyenne 60 copropriétés par an. L’ESSOR DE LA RENOVATION ENERGETIQUE Aujourd’hui l’offre commerciale se découpe selon deux typologies majeures : les achats groupés de menuiseries pour les propriétaires et conseils syndicaux (prescription technique, offre, commandes, etc.) qui facilitent la mutualisation des coûts ; et les projets globaux de rénovation thermique pour les syndics, les architectes, les bureaux d’études. Plus modérément, le service intervient également dans le cadre de programmes de plans de sauvegarde de copropriétés en difficultés. « Depuis plusieurs années la rénovation énergétique a favorisé notre marché et notre notoriété. Nous avons également en interne dans le Groupe des synergies avec Lorillard Façades, qui nous ont permis de répondre à des appels d’offre et de valoriser la qualité de nos savoir-faire conjoints », témoigne Alexandre Letoffet, « Ces dernières années, avec le plan de rénovation énergétique, de nouveaux marchés se sont développés et notamment les écoles qui représentent actuellement 20% de l’activité de Lorenove Grands Comptes ». Si le dispositif des CEE a appuyé les programmes de rénovation énergétique des villes, dont le parc des écoles représente une majeure partie de ces rénovations, le programme MaPrimeRénov, nouvellement ouvert aux copropriétaires, manifeste le même intérêt. En effet, MaPrimeRénov est dorénavant accessible aux copropriétés pour les travaux d’efficacité énergétique réalisés dans les parties communes. « Le dispositif s’adresse à toutes les copropriétés achevées depuis 15 ans, au moins à la date de la notification de la décision d’octroi de subvention, qu’elles se situent en secteur diffus ou programmé et qu’elles présentent ou non des signes de fragilité ou de difficultés » précise Alexandre Letoffet. Pour bénéficier de cette aide, les travaux des copropriétés doivent être réalisés à 75% minimum sur des résidences principales et permettre un gain énergétique de 35%. Pour les propriétaires bailleurs (personnes physiques ou titulaires d’un droit réel immobilier conférant l’usage d’un logement pour financer les dépenses en faveur de la rénovation énergétique du logement qu’ils mettent en location), les plafonds de ressources sont appréciés en tenant compte de la composition de leur ménage et de la localisation du logement qu’ils occupent à titre de résidence principale. Par ailleurs, peuvent bénéficier d’une prime complémentaire à l’aide MaPrimeRénov’ Copropriétés, les copropriétés fragiles et les copropriétés en difficultés. « Le montant de l’aide est égal à 25 % du montant des travaux et l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage est également pris en charge à hauteur de 30% de la prestation. Il est clair que le dispositif MaPrimeRénov, cumulé à notre service d’achats groupés et à la TVA 5,5% (pour la rénovation) facilitent le financement des projets. Par ailleurs, un bonus intitulé sortie de passoire F ou G ainsi qu’un bonus BBC avec une étiquette finale A ou B peuvent également être obtenus en complément » explique Alexandre Letoffet. Pour Lorenove Grands Comptes les projets se succèdent et le carnet de commande 2021 est empreint de cet essor ; si bien que l’entité recrute un nouveau binôme, conducteur de travaux et chef de chantier – ainsi qu’un commercial courant 2021 – afin de pouvoir répondre à la demande croissante des projets et offrir ce savoir-faire et ce suivi qualitatifs dont se fait fort le service.  
Il y a 4 ans et 11 jours

Sondage Ferroscan : quels sont ses avantages et inconvénients pour un diagnostic structurel ?

Le diagnostic structurel permet de détecter la nature d’un problème dans le secteur de la construction pour effectuer une rénovation. Parmi les méthodes utilisées pour poser ce diagnostic, le Sondage Ferroscan est très plébiscité. De quoi s’agit-il ? Quels sont les points forts et les limites de cette méthode ? Qu’est-ce que le Sondage Ferroscan ? Le sondage Ferroscan est une méthode d’investigation ou d’inspection réalisée dans le cadre d’un diagnostic structurel. Il est effectué grâce à un équipement spécifique : le Ferroscan. Ce dernier permet de faire le diagnostic sans prélever le béton ni ses armatures. C’est justement pour cette raison que le sondage Ferroscan est non destructif. En pratique, cet outil relève les courants électriques dans les armatures métalliques. Ce courant, encore appelé courant de Foucault, est le résultat du déplacement des bobines électromagnétiques à la surface du béton. Le sondage Ferroscan relève des signaux dont la force est fonction du diamètre des armatures, mais aussi de l’épaisseur du béton. C’est ainsi que sont donc relevées les informations sur les armatures et sur le béton par les spécialistes comme bet structure paris. Cette méthode de diagnostic structurel n’est utilisée que pour les ouvrages en béton comme les hôtels, les logements ou immeubles de particuliers. Elle est également utilisée pour les constructions en béton précontraint et celles qui sont faites avec de la maçonnerie armée. Les limites et les avantages de ce sondage Le sondage Ferroscan est très utilisé par les professionnels du diagnostic structurel en raison de ses nombreux avantages. Son principal point fort, c’est qu’il n’entraîne aucun dégât sur la structure en béton. Ce qui n’est pas le cas avec les autres méthodes de sondage utilisées. En outre, le sondage Ferroscan donne des résultats immédiats qui permettent de vite réaliser les travaux de rénovation nécessaires. Non seulement ces résultats s’obtiennent rapidement, mais ils sont également plus fiables que ceux de la majorité des techniques d’investigation utilisées. En dépit de ces avantages, cette méthode présente quelques faiblesses. En effet, face aux surfaces qui ont un relief important, le Ferroscan peut avoir du mal à réaliser un diagnostic efficace. De même, lorsque les armatures sont très profondes, il est difficile de fournir des données fiables. En effet, ce sont des équipements qui ont une profondeur limite de détection. Toutefois, le sondage Ferroscan reste une méthode de diagnostic fort recommandable. Pour pallier ses insuffisances, il est utilisé avec d’autres moyens d’investigation.
Il y a 4 ans et 12 jours

PORTALP RS : la nouvelle génération de portes automatiques piétonnes connectées

Passant presque inaperçues, les portes automatiques piétonnes équipent une grande diversité d’établissements recevant du public (commerces, administrations, centres hospitaliers…). Elles jouent pourtant un rôle essentiel en matière d’accessibilité, de sécurité, et de performance énergétique des bâtiments. Dans le contexte sanitaire actuel, elles contribuent plus que jamais à limiter la propagation des virus. Acteur français reconnu dans ce domaine, Portalp innove avec Portalp RS, une nouvelle génération de portes automatiques piétonnes connectées, polyvalentes et personnalisables pour répondre à tous les usages. Esthétique et modulaire Fabriquée sur-mesure en France, la gamme Portalp RS se distingue par le design compact et épuré de son caisson, d’une hauteur de 120 mm, aux lignes douces et contemporaines. Autorisant des largeurs de passage étroites (à partir de 700 mm) ou très larges (jusqu’à 4500 mm), elle offre une grande liberté de personnalisation pour répondre à toutes les contraintes d’espaces et d’installation grâce à : • 4 solutions de caissons répondant à la configuration et au poids des vantaux (standard 120 x 197 mm, renforcé 120 x 236 mm, télescopique 2 vantaux 120 x 296 mm, télescopique 3 vantaux 120 x 357 mm), • plusieurs configurations d’ouverture (coulissante simple ou double, télescopique à 2 ou 3 vantaux, antipanique), • différents types de vitrages (simple, isolant double ou triple, anti-effraction…), jusqu’à 26 mm d’épaisseur, • un large choix de coloris, finitions et accessoires. Installée en applique, entre-murs ou sur poteaux, la nouvelle génération de portes automatiques connectées piétonnes Portalp RS s’adapte à tous les projets, en neuf comme en rénovation. Une solution connectée Dotée d’une nouvelle technologie, la gamme Portalp RS intègre un module radio. Ce dernier permet à l’installateur comme à l’utilisateur (propriétaire d’un petit commerce, gestionnaire de bâtiment, responsable sécurité…) de paramétrer et contrôler ses portes à distance sur leur smartphone, via une connexion Bluetooth faible consommation (Bluetooth Low Energy). À l’interface graphique intuitive et multilingue, s’ajoutent deux applications mobiles sécurisées, téléchargeables sur plateforme Android, iOS et/ou AppGallery : • Autodoor Master dédiée aux poseurs et techniciens de maintenance. Elle les guide méthodiquement dans toutes les étapes de paramétrage de la porte jusqu’à sa mise en route grâce à la détection automatique des périphériques ou encore le diagnostic de défauts éventuels (uniquement sous Android), • Autodoor Pilot pour les utilisateurs et exploitants. Elle permet de créer des clés virtuelles pour paramétrer jusqu’à 32 utilisateurs par porte ; chacun ayant un profil pour piloter la porte (4 fonctions de commande). Outre le mode verrouillage/déverrouillage, ouverture prioritaire, ouverture automatique, l’application propose un sélecteur 6 modes (ouvert, fermé, automatique, entrée, sortie, libre). Intelligente, elle récolte également l’ensemble des données relatives au fonctionnement de la porte (compteur de cycles, état de la porte, historique des défauts…) ce qui permet, si nécessaire, de notifier une défaillance en temps réel au support technique de Portalp pour une intervention rapide. Innovante et fonctionnelle grâce à cette intelligence embarquée, la gamme Portalp RS est conçue pour s’adapter à chaque application et faciliter l’expérience utilisateur. Une installation rapide et une maintenance facilitée La nouvelle génération de portes automatiques piétonnes connectées Portalp RS est dotée d’une combinaison inédite de technologies au service d’une grande adaptabilité : • une alimentation à découpage (100-230 V) pour une faible consommation. Universelle, elle permet de couvrir tous les territoires avec une mise en œuvre quelle que soit la tension d’entrée, • une motorisation brushless associée à un chemin de roulement garantissant dans le temps un déplacement fluide et silencieux des vantaux, • 2 BUS CAN dissociés pour faciliter le câblage et l’installation des périphériques (détecteur par exemple), la communication de la porte avec l’application et l’identification des défauts, • une batterie de secours qui prend le relais en cas de coupure de courant. Conforme aux normes en vigueur et notamment la EN16005, la gamme Portalp RS inclut enfin un dispositif d’issue de secours intégré, de sécurité usagers sur passage et à l’ouverture. Elle bénéficie d’une garantie 2 ans, étendue à 5 ans en cas de souscription d’un contrat de maintenance auprès de Portalp. http://www.portalp.com
Il y a 4 ans et 14 jours

Rénovation de toiture : les principes de base à retenir pour rénover et isoler

Le toit de la maison est souvent sujet à la pollution, aux intempéries et toutes sortes d’agressions extérieures. Au fil du temps, il se dégrade petit à petit. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est toujours conseillé de faire inspecter la toiture régulièrement s’il y aurait des fuites ou autres dommages qui pourraient nuire à la structure de la maison et au confort des occupants. Voici d’ailleurs quelques principes pour réussir les travaux de rénovation de la toiture. Les bonnes raisons de passer par la rénovation de la toiture Plusieurs raisons poussent souvent les propriétaires à envisager des travaux de rénovation au niveau de la toiture de leur maison. Généralement, cette opération permet notamment d’assurer globalement l’étanchéité de la maison. C’est à dire, qu’elle permet d’être à l’abri de tous les problèmes durant de nombreuses années. En réalité, de nombreux facteurs peuvent porter atteinte à l’étanchéité de la toiture, comme les tuiles cassées, la porosité de la couverture, gouttières bouchées, chéneaux percés… Dans tous les cas, avant de commencer le chantier, l’idéal serait notamment de faire appel à un professionnel comme ce couvreur expérimenté dans l’Eure et Loire que vous pouvez contacter sur ce site pour réaliser un diagnostic de l’état de la toiture et de la charpente. Il saura adopter les solutions pour résoudre les problèmes d’étanchéité de la maison. Mais les propriétaires optent également pour ce type de travaux afin de modifier en mieux l’aspect extérieur de la maison. Il s’agit d’offrir un nouvel aspect esthétique à l’ensemble via la rénovation de la toiture. Là encore, il faudra compter sur le savoir-faire d’un professionnel sachant qu’il faudra respecter la pente de la toiture, les règles architecturales locales, le PLU, le climat de la région… Ce sera à partir de ces points qu’il sera possible de choisir la couverture idéale pour son logement, incluant le matériau adapté et le coloris idéal. Inclure l’isolation dans la rénovation de la toiture En plus de l’étanchéité, il est aussi important de se pencher sur l’isolation lors que la rénovation de la toiture. En réalité, un toit mal isolé peut engendrer d’importantes déperditions énergétiques. Notamment, depuis janvier 2017, lorsqu’on remplace au moins 50 % de la couverture de la maison, il devient obligatoire de réaliser des travaux d’isolation thermique. Là encore, les travaux d’isolation peuvent être réalisés sous différentes formes. On retrouve notamment l’isolation par l’extérieur. Elle consiste notamment à déposer des panneaux isolants sur la charpente avant de placer les éléments de la couverture. Certes, cette option peut être efficace, mais elle est onéreuse. Autrement, on retrouve également l’isolation par l’intérieur. C’est une solution moins coûteuse qui permet d’isoler efficacement la toiture. Il s’agit ici de réaliser une classique isolation sous rampants. C’est-à-dire que les panneaux d’isolants seront placés sous les pentes du toit et après cela, ils seront recouverts d’un film d’étanchéité avant d’appliquer des plaques de plâtre comme finition. Dans certains cas, le propriétaire sera aussi amené à isoler les combles perdus. Cette opération consiste notamment à dérouler un isolant sous forme de panneaux sur le plancher des combles. Mais il est aussi possible d’y projeter un isolant en vrac. Tout dépendra des souhaits des propriétaires, mais il faut dire que ces méthodes sont moins chères.
Il y a 4 ans et 21 jours

Le gouvernement propose un plan d'action pour réduire la pollution du chauffage au bois domestique

Si les buches de bois ou les granulés de bois sont une source d’énergie renouvelable et neutre en carbone qu’il faut encourager, leur combustion dans de mauvaises conditions peut également constituer une part significative de la pollution aux particules fines. Ainsi, en 2018, le chauffage au bois domestique était responsable de 43% des émissions nationales en PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions en PM 1,0. Or, plus les particules sont fines, plus elles pénètrent profondément dans l’organisme.Le Centre International de la Recherche sur le Cancer a déclaré en 2013 les particules fines comme étant cancérogènes pour l’homme. Ainsi, les particules fines sont responsables d’environ 40.000 décès par an en France selon Santé Publique France, dont 17.000 pourraient être évités en respectant les valeurs limites recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé.Les principaux facteurs qui influencent la qualité de la combustion du chauffage au bois, et donc les émissions de particules fines, sont :la performance de l’appareil : il faut utiliser un appareil récent, correctement dimensionné et bien entretenu ; l’utilisation d’un combustible de bonne qualité avec un faible taux d’humidité ;les pratiques d’utilisation : il est préférable d’utiliser une méthode d’allumage par le haut, d’éviter une allure de fonctionnement ralentie et de s’assurer que l’apport d’air est suffisant.Le 13 avril 2021, les députés ont voté dans la loi Climat et Résilience l’objectif d’une baisse de 50 % des émissions de particules fines entre 2020 et 2030 dans les territoires les plus pollués, à savoir ceux couverts par un plan de protection de l’atmosphère. Le plan d’action « chauffage au bois domestique performant » permettra de répondre à cet objectif en accélérant le renouvellement des vieux poêles et des vielles cheminées au profit d’équipements performants, en développant l’utilisation de combustibles de qualité et en rappelant les bonnes pratiques d’utilisation des appareils.Ainsi, le plan d’action est décliné autour des 6 axes suivants : sensibiliser le grand public à l’impact sur la qualité de l’air d’un chauffage au bois avec des appareils peu performants ou un combustible de mauvaise qualité. A ce titre, la vétusté d’un appareil de chauffage au bois sera indiquée dans le nouveau diagnostic de performance énergétique et les ramonages, rendus obligatoires une fois par an, seront l’occasion de rappeler les subventions disponibles pour remplacer un appareil peu performant et fortement émetteur de particules fines ;renforcer et simplifier les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois. 600.000 appareils seront remplacés d’ici 2025 grâce aux aides à la rénovation énergétique des logements (MaPrimeRenov’) et aux fonds air bois mis à disposition par les collectivités territoriales et l’ADEME ;améliorer la performance des nouveaux équipements de chauffage au bois en faisant évoluer le label flamme verte au-delà du seuil « 7 étoiles » pour définir des niveaux de performance plus protecteurs pour la qualité de l’air ;promouvoir l’utilisation d’un combustible de qualité en développant un label pour attester de la qualité du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine (issu de forêts gérées durablement). Le marché formel de la bûche représente aujourd’hui uniquement 20 % des bûches utilisées en France. L’objectif est de structurer le marché formel de la bûche pour qu’il représente 40 % des utilisations annuelles, dont 50 % est un combustible labellisé, d’ici 2030 ;encadrer l’utilisation du chauffage au bois dans les zones les plus polluées, en prenant des mesures adaptées aux territoires pour réduire les émissions de particules fines ;améliorer les connaissances sur l’impact sanitaire des particules issues de la combustion du bois.« Un Français sur quatre utilise le chauffage au bois, qui est un mode de chauffage neutre en carbone. Pour la moitié d’entre eux, c’est le principal moyen de chauffage. Je me réjouis de ce constat, tout en restant vigilante sur la performance du chauffage au bois domestique qui est le premier émetteur de particules fines en France. Car une combustion de mauvaise qualité peut émettre jusqu’à 10 fois plus de particules fines, particulièrement dangereuses pour la santé. Le plan d’action que nous proposons vise à œuvrer pour la cause climatique en promouvant un chauffage au bois plus performant tout en améliorant la qualité de l’air, sans les opposer. » Barbara Pompili« En tant que Président du Conseil National de l’air (CNA), je salue l’engagement du Gouvernement pour réduire les émissions de particules fines issues du chauffage au bois non performant. C’est un sujet de santé publique qui préoccupe les membres du CNA et sur lequel nous travaillons en lien étroit avec le Bureau de la Qualité de l’Air du Ministère de la Transition Ecologique. Ce plan d’action, qui s’inscrit dans le prolongement de ce qui a déjà été lancé depuis 2 ans pour aller vers des mobilités plus propres, contribuera à la reconquête de la qualité de l’air de nos territoires les plus pollués. » Jean-Luc Fugit
Il y a 4 ans et 21 jours

Rénovation en 2034 des logements E: un objectif "inatteignable", selon la profession

Les professionnels de l'immobilier ont jugé  "inatteignable" l'objectif de rénovation en 2034 des logements classés E sur l'échelle de Diagnostic de performance énergétique (DPE).
Il y a 4 ans et 22 jours

Décryptage d'expert : Le BIM, un levier pour améliorer le bilan carbone des bâtiments

Plus qu'une technologie, il s'agit d'une méthode de travail reposant sur le partage d'informations fiables tout au long de la durée de vie d'un bâtiment ou d'infrastructures, autour d'une maquette numérique en 3D.Parmi ses nombreux atouts, le BIM devrait aussi permettre d'améliorer le bilan carbone des bâtiments et de favoriser la rénovation énergétique. Le point sur ces enjeux avec Matthieu FERRUA, directeur de la BIM Factory chez ENGIE Solutions.Pouvez-vous rappeler en quoi consiste concrètement le BIM ?Le BIM est une technologie de maquette 3D qui intègre des données sur tout le cycle de vie du bâtiment, de la conception jusqu'à la déconstruction, en passant par la construction, l'exploitation et la maintenance.Conceptualisé depuis les années 70/80, le BIM a pris son essor dans les années 2000 dans le domaine de la construction industrielle et via certains architectes novateurs comme Frank Gehry, pour faciliter la création de formes architecturales complexes. Ce type de modélisation existait déjà dans l'industrie aéronautique et automobile, mais n'a été utilisé que tardivement dans le secteur du bâtiment, où il s'impose progressivement depuis le milieu des années 2010.Le principal avantage du BIM est qu'il permet de coordonner les données de différents corps de métiers intervenant sur un même bâtiment, qu'il s'agisse de l'architecture, de la plomberie, du génie climatique, de l'électricité...C'est tout l'enjeu du « BIM Management » de s'assurer que ces données, géométriques et d'informations, soient cohérentes, bien ordonnées et partagées le plus en amont possible. Cette mise en commun permet d'anticiper, de mieux visualiser et de s'approprier les ouvrages.Pour le secteur du bâtiment, le BIM est la porte d'entrée dans l'ère de la digitalisation. Il s'agit de rattraper un certain retard car, en comparaison à d'autres secteurs industriels, le monde du bâtiment s'est peu transformé depuis les années 1950. Le BIM est en effet un immense atout pour améliorer la rapidité, la qualité et la modularité des constructions. C'est aussi une composante clé des jumeaux numériques de demain. Nous commençons seulement à en mesurer les bénéfices.En quoi le BIM peut-il améliorer le bilan carbone d'un bâtiment ?Le BIM est un formidable outil pour calculer le bilan carbone d'un projet.Concrètement, la technologie BIM permet de modéliser des « objets BIM », comme une prise, une vanne ou un pan de mur, en y intégrant de l'information, notamment la quantité de carbone associée.Chez ENGIE Solutions, nous avons commencé à utiliser cette technique, au travers de l'offre ValoBIM©, pour optimiser le potentiel de réemploi des composants de bâtiments existants et enrichir les écosystèmes d'économie circulaire.En amont de la phase de déconstruction, un diagnostic des ressources est effectué et intégré dans un modèle BIM, ce qui nous permet de réaliser un rapport exhaustif incluant une mesure du bilan carbone de chaque objet/ressource, afin les valoriser au mieux : réemploi, recyclage, ou récupération d'énergie par incinération. Cette qualification des composants, localisés et quantifiés, nous permet d'élaborer des scénarios de réemploi et d'optimiser le bilan carbone total du projet. Par exemple, sur le projet ENGIE Campus, des économies de 41 tonnes de CO2, soit 304 allers-retours entre Paris et New York, ont été identifiées sur une partie de la phase déconstruction, et plus de 7 372 tonnes d'économies potentielles sur le projet futur, soit 28 424 allers-retours Paris-Londres en avion.Nous utilisons également cette technologie en phase de conception des ouvrages, pour déterminer les gains carbone liés au choix des composants (béton bas carbone plutôt que béton classique, par exemple), de manière à la fois rapide et précise. Pour le dire autrement, le BIM nous aide à identifier les gisements d'économies carbone possibles et donc à faire les choix les plus pertinents d'un point de vue économique et environnemental.Tout ceci est encore très récent. Nous travaillons actuellement avec le SERCE[1] sur l'intégration de cette donnée carbone à l'ensemble de la chaîne BIM. Doit-on calculer le carbone du composant tel qu'il est vendu par le fournisseur ? après transport ? Quid de sa mise en œuvre, de son cycle de vie et de son potentiel de recyclage ? Autant de questions qui méritent des réponses harmonisées entre les différents acteurs du bâtiment.Qu'en est-il de la rénovation énergétique ?C'est un autre atout du modèle BIM pour la transition énergétique du bâtiment. Il permet de réaliser de manière très précise le bilan thermique d'un bâtiment existant ou projeté, à partir de calculs thermiques dynamiques alimentés par le modèle. En les intégrant à la maquette 3D, nous pouvons identifier facilement les travaux les plus pertinents pour améliorer les performances d'un bâtiment. Il s'agit par exemple d'identifier une zone de défaillance thermique ou bien une pièce où l'isolant est mal réparti.Cette méthode d'optimisation énergétique est encore en phase de recherche et développement. Nous l'avons pour le moment testée sur des bâtiments tertiaires d'ENGIE Solutions et les résultats sont prometteurs. Le développement de cette technologie à grande échelle devra prendre en compte les contraintes et spécificités propres à chaque bâtiment et la nouvelle réglementation thermique. Le BIM ouvre de belles perspectives pour l'avenir de la rénovation énergétique !
Il y a 4 ans et 28 jours

Loi climat et logement : l'Assemblée s'attaque à l'enjeu majeur des passoires thermiques

Il sera d'abord interdit, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter le loyer de ces logements classés F et G en performance énergétique, un an après la promulgation de la loi, examinée en première lecture.En 2025 pour la classe G et en 2028 pour la F, ils ne feront plus partie des "logements décents". Selon le gouvernement, 1,8 million de logements seront ainsi interdits à la location.Comme prévu, les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034, via un amendement du rapporteur Mickaël Nogal (LREM). Cette décision aura un impact "très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté mardi le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois organisations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.A l'Assemblée, des oppositions de tous bords se sont abstenues en critiquant une "interdiction en trompe-l'oeil" (Vincent Descoeur, LR), car devant passer par un éventuel recours devant la justice."Pensez-vous que quelqu'un qui croupit dans un logement insalubre va avoir pour réflexe d'aller saisir le juge?", a lancé le socialiste Guillaume Garot.Un "faux débat", aux yeux de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon mettant en avant l'"obligation légale" de mettre en location un "logement décent" avec la possibilité pour le locataire d'"en appeler à la responsabilité du bailleur"."Marchands de sommeil"Dans la majorité, François Pupponi (MoDem) a reconnu "une avancée", mais "les marchands de sommeil peuvent dormir tranquille. Une personne en situation irrégulière qui loue une chambre avec sa famille ne va pas porter plainte, c'est là où le bât blesse".De l'aveu de tous, la rénovation énergétique de logements est décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le bâtiment (logement et bureaux) représente un quart des émissions de gaz à effet de serre en France.Et "aujourd'hui c'est un logement sur six qu'on peut qualifier de passoire thermique, ça veut dire 4,8 millions de logements dans lesquels des ménages ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver", a souligné la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en début d'après-midi.La "cible" du gouvernement est d'atteindre un "parc bas carbone en 2050", pour "l'ancien" comme le "neuf", avec une moyenne de "B", en matière de performance énergétique, rappelle Emmanuelle Wargon.La proposition du gouvernement est jugée insuffisante par la gauche et les écologistes, qui ont plaidé, comme la Convention citoyenne pour le climat, pour des "rénovations obligatoires" d'ici à 2040 et d'importants soutiens financiers pour les ménages.Le gouvernement défend lui l'ensemble des aides disponibles (MaPrimeRenov' notamment) et a ajouté dans la loi un dispositif de soutien bancaire pour les ménages modestes, avec une "garantie partielle" de l'Etat pour les "prêts avance mutations", gagés sur la revente de biens ou lors de la succession.Les députés ont en outre adopté un amendement gouvernemental de "programmation" pour deux périodes de cinq ans, précisant que les aides publiques à la rénovation devront être "stables" , "modulées en fonction des ressources des ménages", avec "un reste à charge financièrement soutenable".Dans la foulée d'un récent rapport, l'Assemblée a aussi voté un "accompagnement individualisé", pour guider les ménages à toutes les étapes de la rénovation.Outre l'interdiction des locations, un amendement MoDem fixe un calendrier d'obligation d'audit énergétique pour les logements mis en vente: en 2022 pour les classes F et G et en 2025 pour les logements E.Comme le font déjà les professionnels de l'immobilier, les propriétaires qui louent ou vendent eux-mêmes leurs biens devront afficher le diagnostic de performance énergétique sous peine de sanction, selon un amendement de Mickaël Nogal (LREM).La définition d'une "rénovation performante" a été précisée: un gain d'au moins deux classes pour atteindre A, B ou C, ainsi que "l'étude" et le "traitement" de "six postes de travaux ": "isolation des murs, des planchers bas, de la toiture, menuiseries extérieures, ventilation, et production de chauffage et d'eau chaude".Un objectif "inatteignable", selon les professionnels de l'immobilierLes professionnels de l'immobilier ont jugé mardi "inatteignable" l'objectif de rénovation en 2034 des logements classés E sur l'échelle de Diagnostic de performance énergétique (DPE), soit un quart du parc immobilier actuel, après l'adoption par le Parlement d'une loi sur l'interdiction à la location des "passoires thermiques"."L'impact est très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté auprès de l'AFP le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion.L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité lundi soir l'interdiction de la mise en location des logements classés F à partir de 2028 et de ceux classés G à partir de 2025.Les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seul un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois associations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIM et l'UNPI."En pratique, avec cette nouvelle contrainte, E, F, G, nous allons avoir 12 ans, pour rénover près de la moitié du parc locatif privé en France", ajoutent-ils estimant que la "rénovation des logements E" est "un objectif inatteignable en 2034".M. Torrollion fait état par ailleurs d'"un risque de désinvestissement massif dans le parc privé locatif si les aides ne suivent pas"."Nous pensons que ce qui serait raisonnable c'est qu'après 2028 on tire les enseignements de ce qu'on a réussi à faire et qu'on puisse retarder la mise aux normes des E à 2040", a-t-il ajouté.L'obligation de rénovation reposera sur une nouvelle méthode de calcul du DPE. Elle sera en vigueur à partir du 1er juillet et éliminera la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage pour attribuer un classement sur une échelle de A à G.Coénove dénonce un nouveau passe-droit pour l'électricitéCoénove dénonce les seuils retenus donnant un avantage indu à l'électricité et visant de manière détournée à massifier l'électrification des usages du bâtiment, sans prendre en compte la question de la sécurité d'approvisionnement ni même le porte-monnaie du consommateur.Conscient des faiblesses du DPE et voulant en faire le « 1er outil de la rénovation énergétique », le Gouvernement a mis en place depuis 2 ans un vaste chantier de fiabilisation en vue de son opposabilité au 1er juillet 2021.Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, un critère de poids vient compléter l'échelle du DPE : le carbone. Le DPE se définit donc désormais par une double échelle, une pour l'énergie et une pour le carbone, la moins bonne performance des deux venant définir la classe énergétique du logement. Un système en apparence équilibré mais dont les barreaux sont en fait mal calibrés.Imbroglio sur les seuilsPour limiter les sauts de classes entrainés par le simple changement de méthode, la focale a été mise sur les plus mauvaises classes, les F & G dites passoires thermiques. Pourtant au final, 600.000 logements électriques sortiront tout de même de ces classes, sans que leurs propriétaires n'aient réalisé le moindre geste de rénovation... les factures seront donc toujours aussi élevées, le confort toujours autant dégradé.Par ailleurs, le desserrement des exigences énergie notamment sur les classes A et B, les amenant respectivement à 70 et 110 kWhEp/m2.an, soit un relâchement de 40% par rapport à l'exigence actuelle, est totalement incompréhensible au regard de l'enjeu d'efficacité énergétique pour toutes les énergies, sauf à considérer que l'une d'entre elles en est dispensée.Rien en effet ne justifie de relâcher la pression sur les exigences énergétiques, et surtout pas les 2 usages complémentaires du DPE dont le poids est tout relatif. « Sous couvert de fiabilisation, le gouvernement choisit une fois encore de favoriser l'électricité dans le bâtiment, faisant fi des alertes à la prudence sur la pointe hivernale pourtant répétées par RTE » déplore le Président de Coénove Bernard Aulagne.
Il y a 4 ans et 28 jours

Juridique : La gestion environnementale des chantiers

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine. Les produits destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet… [©ACPresse] La Loi Agec a réformé les diagnostics “déchets des bâtiments”, en créant le diagnostic Produits Matériaux Déchets (PMD). Selon cette loi,“les produits et équipements destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet1”. A cette fin, le diagnostic PMD doit être établi avant tout chantier de destruction ou de réhabilitation significative. Et ce, afin de maximiser le taux de réemploi. Il doit fournir la nature, la quantité et la localisation des matériaux, produits de construction et équipements. Ainsi qu’une estimation de leur état et les possibilités de réemploi sur le site de l’opération ou sur un autre site. Déjà applicable, le diagnostic PMD ne sera obligatoire qu’à compter du 1er juillet 2021. Evacuation et élimination des déchets Si le maître d’ouvrage est responsable à titre principal des déchets générés, une obligation de nettoyage et de remise en état des lieux pèse sur le maître d’œuvre. Ceci, en raison de son obligation de livraison en parfait état. Ce qui suppose l’évacuation des déchets générés. Mais les déchets, même non dangereux, ne s’abandonnent pas simplement dans la nature. Leur transport et leur élimination, voire leur valorisation et leur gestion, sont très encadrés. Le producteur des déchets est tenu d’en faire assurer leur élimination dans des conditions sans effets néfastes pour l’homme ou la nature2. Et leur collecte comme leur transport ne peuvent être assurés que par une entreprise y ayant été autorisée par l’administration3. Bien entendu, ceci n’est le cas qu’à défaut de réemploi. En tout état de cause, des registres doivent être tenus, comme le bordereau de suivi des déchets. Enfin, le déboisement ou l’exploitation de carrières peut être soumis à des autorisations environnementales de la direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (Dreal). Celles-ci font en général partie de l’obtention de permis de travaux. Et sont parfois couplées à des obligations de compensation (reforestation, capture et déplacement des animaux concernés, réintroduction d’espèces protégées…). Performances du bien livré Les intervenants à l’acte de construire ont une obligation de résultat qui englobe la mise en conformité aux exigences réglementaires environnementales. [©ACPresse] Il est exigé du maître de l’ouvrage qu’il justifie, lors de la réalisation d’un bâtiment neuf, de la satisfaction aux performances énergétiques et environnementales déterminées par la réglementation thermique. L’application de la RE 2020, qui a vocation à remplacer la RT 2012, a été reportée au 1er janvier 2022. Cette nouvelle réglementation ne contrôle plus seulement la consommation énergétique des bâtiments neufs, mais aussi leur bilan carbone. Tout en incluant l’analyse du cycle de vie des matériaux et des équipements employés. La RT Existant4, globale ou par élément en fonction de l’ampleur des travaux, est son équivalent pour les opérations de rénovation.Une performance énergétique supérieure aux prescriptions est, quant à elle, récompensée par l’octroi d’un bonus de Coefficient d’occupation des sols (COS)5.Enfin, il existe toute une gamme de labels réglementaires (HQE…) et d’engagements environnementaux volontaires, qui sont intégrés dans les documents contractuels et lient ainsi leurs parties. Le fondement des actions en responsabilité avant réception pour non-respect des exigences réglementaires, tout comme des engagements contractuels environnementaux, est la responsabilité contractuelle de droit commun. En effet, les intervenants matériels comme intellectuels à l’acte de construire sont tenus, avant réception, d’une obligation de résultat qui englobe la mise en conformité du projet constructif aux exigences réglementaires environnementales. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1L. 541-4-4 Code de la construction et de l’habitation. 2L. 541-2 Code de l’environnement.3L. 541-8 Code de l’environnement.4R. 131-25 et s. Code de la construction et de l’habitation.5R. 111-21 Code de la construction et de l’habitation. Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 28 jours

Deux ans après l'incendie, le sprint final pour terminer la sécurisation de Notre-Dame

Vingt-quatre mois après le sinistre toujours inexpliqué qui avait ému le monde, les dernières sécurisations sont menées tambour battant dans l'édifice gothique de 850 ans, et autour du trou béant qu'a laissé la flèche en s'écroulant.Les appels d'offres ont été engagés et les architectes multiplient les diagnostics permettant d'établir un calendrier précis des travaux à partir de l'hiver prochain, indique l'Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration, créé après l'incendie.Mille chênes débités sont en train de sécher pour reconstruire la flèche et la croisée du transept. Et deux chapelles-test ont été nettoyées, révélant les couleurs laissées par l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc au XIXe siècle. Choisi par Emmanuel Macron pour conduire le chantier en cinq ans, Jean-Louis Georgelin, un général, a indiqué lors d'un déplacement début mars en forêt de Bercé (Sarthe) pour la sélection des premiers arbres: "Nous sommes dans les temps pour rendre la cathédrale au culte en 2024. Même s'il restera encore beaucoup de travail".Le président lui a confié l'Etablissement public, pour reconstruire la cathédrale "plus belle qu'avant". L'hypothèse d'un geste architectural contemporain pour remplacer la flèche détruite a été écartée.Entrelacs d'échafaudagesL'architecte en chef Philippe Villeneuve, grand connaisseur de la cathédrale, avait mis sa démission dans la balance si l'édifice n'était pas reconstruit à l'identique. Identique ne veut pas dire "fac-similé". Pour la charpente par exemple, il s'agira de choisir "un dessin proche" de la "forêt" disparue, précise-t-on à l'Etablissement public.Sur le chantier règne un entrelacs d'échafaudages, de filets et de bâches, où s'activent charpentiers, cordistes, échafaudeurs etc.L'heure est à la pose à 27 mètres de hauteur d'une soixantaine de cintres en bois sous les voûtes pour les consolider provisoirement. Un parapluie géant à la croisée du transept permettra d'assurer la mise hors d'eau.Depuis le démantèlement en décembre de l'échafaudage calciné qui entourait la flèche --40.000 tubes sciés un à un en six mois--, le danger d'un écroulement est écarté.La sécurisation a coûté 165 millions d'euros. Intempéries, travaux non prévus, interruptions (limitées) dues à la pandémie et surtout les nombreuses mesures et aménagements liés à la lutte contre les émanations de plomb ont provoqué quelques retards et surcoûts."L'école des bâtisseurs"Les équipes doivent passer par la douche et revêtir des combinaisons en raison des réglementations sur le plomb. Chaque jour.Le chantier, ou plutôt les chantiers (dont celui, très délicat, du nettoyage du grand orgue), ont mobilisé 15 métiers, 68 ateliers, 215 entreprises... Reste beaucoup à faire: sélection de pierres dans des carrières et leur pose pour remplacer celles endommagées, nettoyage de 24 chapelles, restauration des vitraux encrassés, reconstruction de la flèche, de la toiture, d'une partie de la voûte etc.Un partenariat avec une société de haute technologie, Autodesk France, permettra une modélisation numérique qui accompagnera toute la restauration et préparera les équipements indispensables (sécurité, ventilation, éclairage) dont aura besoin la cathédrale.Les quelque 833 millions d'euros de la collecte nationale et internationale (350.000 donateurs) sont encaissés ou font l'objet d'engagements fermes à 98%. Seront-ils suffisants pour les finitions au delà de 2024? Certains en doutent. Et il faudra anticiper un budget important pour l'entretien annuel.L'esprit d'équipe insufflé par le trio d'architectes, Philippe Villeneuve et ses deux acolytes, Rémi Fromont et Pascal Prunet, est salué unanimement et a eu raison de bien des obstacles. "Si le général est le chef d'orchestre, ils sont les premiers violons, à l'école des bâtisseurs du Moyen-Age", déclare Mgr Patrick Chauvet, archiprêtre de la cathédrale.
Il y a 4 ans et 29 jours

"L'opposabilité du DPE implique d'abord le vendeur", J-M. Torrollion (Fnaim)

ENTRETIEN. En pleine réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), le président de la Fnaim revient sur les principales évolutions à venir, et réagit à l'une des propositions du Haut conseil pour le climat concernant les annonces immobilières.
Il y a 4 ans et 29 jours

Travaux de toiture : quels sont les éléments indispensables à respecter?

A la base, il est important de noter que votre charpente joue un rôle stratégique dans la structure de votre maison. En effet, elle contribue à la protection des occupants tout en assurant votre confort intérieur. De plus, elle vous offre une grande qualité esthétique en rehaussant le design extérieur de votre immeuble. Autrement dit, il est crucial de réaliser de manière systématique vos travaux de toiture, si vous souhaitez garantir sa longévité. Toutefois, vous devez noter que ces opérations se passent en hauteur, ce qui nécessite un certain sang-froid et une grande capacité de résistance aux pressions. Par conséquent, il est recommandé de faire appel à une entreprise de couverture pour mener à bien votre chantier. Les normes à suivre Dans la pratique, les travaux de toiture sont des opérations très complexes qui demandent une grande maîtrise technique. En effet, une petite erreur de calcul peut engendrer de graves conséquences notamment pour les vieilles maisons. Leurs charpentes présentent une certaine fragilité qui risque d’entraîner facilement leur affaissement ou de favoriser les infiltrations dans le cas d’un toit-terrasse. Recourir au service d’une entreprise de couverture comme https://www.travaux-toiture-31.fr/ vous permet ainsi de bénéficier d’une prestation de qualité. Pour ce faire, ce professionnel respectera les étapes suivantes pour réaliser la rénovation de votre charpente : Evaluation de l’état de votre armature, Diagnostic de l’existant, Planification des interventions utiles en tenant compte de la forme du toit, l’ensemble des revêtements récupérable, le type d’isolation. Préparations du chantier (papiers administratifs…), Dépose de la toiture, Les formalités administratives indispensables Dans la plupart des cas, les propriétaires préfèrent garder les mêmes types de couvertures, en cas de remplacement lors des travaux de toiture. Dans cette optique, vous n’avez pas besoin remplir des formalités administratives. Autrement, faire appel à une entreprise de couverture qualifié vous offrira l’avantage de bénéficier de précieux conseils dans les trois scénarios qui suivent. Et ce, compte tenu du fait qu’ils visent particulièrement à transformer l’aspect esthétique ou la disposition de votre propriété. A savoir : la vision extérieure du revêtement ou de la charpente. En effet, quand vous décidez de changer de style de votre architecture ou d’implanter de nouveaux accessoires, il est nécessaire de faire une déclaration auprès votre localité. la surélévation ou l’ajout d’un étage nécessite une demande de permis de construire. le changement de la structure extérieure de toute votre bâtisse requiert l’obtention d’un visa de la part de votre mairie. Notamment si vous sous situez à proximité d’un monument et d’un parc régional. Il vous informera à l’occasion qu’il est impératif de prendre une autorisation pour l’utilisation d’un échafaudage durant l’intervention, particulièrement s’il vient empiéter sur la voie publique. L’importance de la performance de votre toiture De façon concrète, vous devez noter que votre revêtement assure en moyenne 30 % du maintien de la chaleur dans votre maison. De ce fait, si vos travaux de toiture sont mal faits, vous verrez votre facture d’énergie augmenter exponentiellement. Ainsi, faire appel à un professionnel en travaux de toiture vous permettra de profiter d’un bon système isolation par extérieur, si vous le souhaitez. Vous aurez aussi l’opportunité de bénéficier de plus d’espaces habitables tout en préservant votre confort thermique. Il peut également vous conseiller d’utiliser des panneaux photovoltaïques, pour vous laisser la possibilité de produire votre propre énergie renouvelable. Ce qui favorisera la diminution de votre consommation. De plus, vous aurez l’avantage d’avoir belle maison dotée d’une esthétique moderne et à la fois élégante.
Il y a 4 ans et 39 jours

275 nouveaux collèges et lycées lancés dans le challenge d'économies d'énergie CUBE.S

Mis en œuvre par l’IFPEB et le Cerema, sous le haut patronage des ministères de la Transition écologique et solidaire et de l’Éducation nationale, CUBE.S met en lice les collèges et lycées participants sur les économies d’énergie réalisés dans leurs établissements. Au-delà des actions concrètes et des économies d’énergies mesurées, l’approche permet d'éduquer et sensibiliser les élèves aux thématiques de développement durable et de les intégrer dans une démarche collective avec toutes les parties prenantes : collectivités, personnels techniques et équipes pédagogiques de l’établissement…Avec le challenge CUBE.S, financé par le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), le Cerema et l’IFPEB proposent aux collectivités et établissements scolaires de bénéficier :d’un suivi des consommations énergétiques pendant 5 ans ; d’un accompagnement pendant un an avec une animation inter-établissements, des formations et un appui opérationnel (aide à l’organisation d’un évènement de sensibilisation, réalisation d’un diagnostic participatif, appui aux enseignants sur l’élaboration d’un programme éducatif…) ;de nombreuses ressources incluant du matériel de mesure et des outils pédagogiques disponibles sur une plateforme numérique. La remise des prix de la saison 2019-2020 se tiendra le 8 avril de 14h30 à 16h30, avec une mise en valeur des retours d'expériences des nominés et des économies d’énergie réalisées par les lauréats ! L’aventure se poursuit puisque l’IFPEB et le Cerema se sont donné comme objectif d’accompagner 1000 établissements, collèges et lycées. Les inscriptions pour la rentrée 2021-2022 sont d’ores et déjà ouvertes sur le site internet de CUBES: https://www.cube-s.org/sinscrire/
Il y a 4 ans et 41 jours

Le gouvernement mise sur l'accompagnement pour créer un "big bang" de la rénovation énergétique

Ce professionnel accompagnera "les ménages pour déterminer quels travaux sont nécessaires, à quel coût et de quelles aides chacun pourra bénéficier", souhaite la ministre dans un entretien au Parisien, ajoutant qu'il pourra "orienter les ménages vers les bons artisans et superviser les travaux"."Cet accompagnement de A à Z, c'est le maillon qui créera un big bang des rénovations", selon elle. Elle évalue le coût moyen à 1.200 euros par logement, "financés par l'État pour les plus modestes".L'idée d'un accompagnateur destiné à suivre les travaux de rénovation énergétique, afin de simplifier l'ensemble des démarches, a été développée initialement dans le rapport Sichel, présenté à la mi-mars et préconisant un accompagnateur pour les propriétaires de passoires thermiques.Ces passoires, à savoir les logements possédant un diagnostic énergétique entre F et G, doivent par ailleurs être interdits à la location pour 2028, selon le projet de loi climat dont l'examen a débuté lundi et doit s'étendre sur trois semaines à l'Assemblée nationale.La ministre propose aussi dans cet entretien au Parisien l'exclusion du marché locatif des logements disposant d'un diagnostic en catégorie E en 2034, qui n'entrent pas aujourd'hui dans la catégorie des passoires."Si nous y parvenons, nous passerons de 1,8 million de logements concernés par une obligation de rénovation (pour les seuls F et G) à 4 millions", affirme la ministre.Sur le thème de la publicité enfin, Mme Pompili préconise l'apposition d'"étiquettes environnementales" dans chaque spot ou réclame. Cela s'appliquerait d'abord sur les publicités pour véhicules et l'électroménager, avant que la mesure ne soit étendue."Nos engagements ne peuvent se réduire à la question de l'interdiction des avions publicitaires ou des publicités sur les énergies fossiles", souligne encore la ministre.
Il y a 4 ans et 42 jours

Un diagnostic digital pour les industriels et les négociants

Brands at Work propose sur son site Internet un diagnostic digital, pour mesurer le degré d'engagement dans la transition digitale.
Il y a 4 ans et 43 jours

DPE : le Haut conseil pour le climat demande des "contrôles rigoureux"

AVIS. Le Haut conseil pour le climat vient de rendre son avis sur le futur diagnostic de performance énergétique (DPE). Il invite notamment les pouvoirs publics à mettre en place des contrôles rigoureux pour s'assurer de la bonne mise en place des nouvelles dispositions.
Il y a 4 ans et 46 jours

L'OPPBTP relance sa campagne de sensibilisation nationale pour éviter le bruit dans le BTP

Elle est l'occasion de délivrer davantage d'informations sur ce sujet et d'aider les encadrants et les opérateurs à adopter les bons réflexes. Avec plus de 64% des salariés concernés par les nuisances sonores en 20171, le bruit est omniprésent dans le BTP. Parfois négligé sur le terrain, ses conséquences sur la santé des opérateurs sont pourtant bien réelles. Consciente de cet enjeu, la profession se mobilise pour rappeler que de nombreuses solutions de prévention existent et en faciliter l'accès.Accompagner les professionnels grâce à une campagne de sensibilisation nationaleLa campagne nationale « Contre le bruit, j'agis » vise en premier lieu à sensibiliser l'ensemble des professionnels du BTP à ce risque majeur, en leur rappelant l'importance de la prévention collective et en leur présentant l'étendue des solutions existantes pour adopter les bons réflexes. En second lieu, l'Organisme se donne l'objectif de valoriser les protections individuelles contre le bruit (PICB) les plus efficaces et à faciliter leur acquisition.Pour protéger au mieux les professionnels, l'OPPBTP rappelle les grands principes de prévention à mettre en œuvre. Après avoir évalué les risques sur le terrain, les entreprises disposent de nombreuses mesures de protection collective afin d'agir à la source et d'éviter aux opérateurs une exposition nocive. Dans un second temps et si le bruit persiste, des EPI permettent de protéger les collaborateurs des nuisances sonores auxquels ils sont inévitablement exposés.Réaliser une évaluation des risquesL'évaluation des risques constitue le point de départ de la démarche de prévention et de sa mise en œuvre. Etablir un diagnostic en amont permet de définir ensuite les mesures nécessaires à la protection des opérateurs. L'employeur doit donc identifier les postes de travail les plus exposés et les équipements qui représentent les principales sources de pollution sonore. Pour cela, il lui faut caractériser les sources de bruit, distinguer les bruits continus des bruits impulsifs, réaliser des mesures à l'aide d'un sonomètre et prendre en compte la durée moyenne des travaux concernés par les nuisances. Des outils d'évaluation et plan d'action sont proposés sur le site preventionbtp.fr.Investir dans le bon matérielA partir du diagnostic établi, la première mesure à mettre en place est d'agir à la source du bruit, en le prenant en compte parmi les critères d'achat lors de l'investissement matériel. Ainsi, l'Organisme recommande de s'équiper des outils dotés des meilleures performances acoustiques en s'appuyant sur les indications données par le fabricant, figurant sur la notice et l'étiquetage. De plus, certains types d'équipement sont à privilégier. Par exemple, les machines thermiques ou pneumatiques peuvent être remplacées par des électriques, moins bruyantes. Il est également possible de réaliser des encoffrements de certaines machines afin de les isoler acoustiquement.Adapter l'organisation du travail et de l'activitéDans un second temps, l'organisation du travail doit être optimisée de manière à réduire autant que possible le temps d'exposition au bruit des opérateurs. Pour cela, il faut distinguer physiquement sur le chantier les opérations les plus bruyantes de celles qui ne le sont pas. Une planification des tâches peut également permettre aux salariés d'alterner entre activités bruyantes et calmes pour éviter une surexposition. Cette réflexion organisationnelle bénéficie ainsi non seulement à la santé des collaborateurs, mais également à la productivité sur le chantier.Recourir aux équipements de protection individuelleSi malgré ces précautions, les opérateurs sont toujours soumis à une exposition au bruit supérieure au seuil de nocivité de 81 dB, il devient alors essentiel de les équiper de protections individuelles. Celles-ci doivent impérativement être portées pendant toute la durée de l'exposition et être adaptées aux conditions de travail et aux personnes qui les portent. L'Organisme insiste notamment sur le fait qu'une surprotection est inutile, voire contre-productive. « Il est important de déterminer l'atténuation acoustique adéquate, en fonction de la tâche effectuée et de l'environnement de travail dans lequel évolue l'opérateur. Dans le cas contraire, celui-ci risque de ne plus rien entendre autour de lui et de ne plus pouvoir communiquer avec ses collègues, ce qui le dissuaderait de porter l'EPI. » précise Mohamed Trabelsi, Responsable du Domaine EPI à la Direction Technique de l'OPPBTP.Un partenariat pour faciliter l'équipement des professionnelsDevant la grande diversité d'EPI existants, la campagne « Contre le bruit, j'agis » vise à accompagner les professionnels dans leur choix et favoriser l'accès à un équipement adéquat. Ainsi, l'OPPBTP s'est rapproché de 9 fabricants et distributeurs partenaires : 3M, Cotral, Earsonic, Auditech-Innovation, Interson, Uvex, MSA, Delta Plus et groupe RG. Cette collaboration permettra aux entreprises de bénéficier d'offres promotionnelles exclusives, toujours dans le but de faciliter l'acquisition d'EPI.Ensemble, l'OPPBTP et ses partenaires ont choisi de valoriser les équipements de protection les plus efficaces. On retrouve ainsi :Les bouchons personnalisés qui permettent de filtrer seulement les bruits qui agressent l‘oreille tout en conservant une communication classique.Les coquilles antibruit qui ont l'avantage d'être particulièrement résistantes et de s'ajuster facilement.Les casques antibruit électroniques qui offrent une meilleure restitution du son en dehors du bruit environnant. Ils peuvent également être communicants pour maintenir le contact entre l'opérateur et son équipe.« Nous nous engageons à accompagner les entreprises dans une démarche active d'équipement de leurs collaborateurs lorsque celle-ci est nécessaire. En nous associant aux fabricants et fournisseurs de protections individuelles contre le bruit, nous souhaitons faciliter tous ensemble l'acquisition de ces protections et faire un pas de plus vers une protection optimale des professionnels. » Paul Duphil, Secrétaire Général de l'OPPBTPLa campagne prévoit une opération de promotion multimédia, conçue par l'OPPBTP et ses partenaires, avec différents outils et dispositifs de communication.Un kit opérationnel de promotion sera déployé auprès des professionnels du BTP. Ce dernier est composé de :Posters et stickers pour inciter les professionnels du BTP sur le terrain à afficher leur engagement « contre le bruit, j'agis »,D'une vidéo courte dont l'ambition est la viralisation sur les réseaux sociaux,De bannières pour aller capter les professionnels dans leur univers de navigation web (médias, partenaire loueurs…),D'une page internet pour délivrer des conseils en rappelant les principes généraux de prévention et faire le lien avec les offres des partenaires sur les équipements de protection individuelle,D'une lettre explicative envoyée aux 240 000 entreprises du BTP.Les organisations professionnelles et salariales ainsi que les services de santé au travail se mobilisent pour soutenir et relayer cette campagne.Le bruit, un risque majeur encore trop souvent oubliéLe bruit constitue une nuisance majeure dans le milieu professionnel. Une exposition prolongée peut occasionner une perte auditive irrémédiable ainsi que d'autres risques associés, tels que de la fatigue, du stress, des troubles de l'équilibre ou, encore, des troubles cardio-vasculaires. Dans le secteur du BTP, il altère également à court terme la vigilance et la concentration, augmentant ainsi le risque d'accidents.Or, les professionnels de la construction sont particulièrement exposés aux nuisances sonores. En effet, les sources de bruit sont très nombreuses sur les chantiers ou dans les ateliers (environnement de travail bruyants, équipements ou engins de forage, engins de TP, équipements à moteur thermique, équipements motorisés, outillage éléctroportatif…). Cela place le BTP en tête des secteurs les plus touchés par le risque bruit. Utilisés quotidiennement, la plupart de ces outils produisent plus de 81 dB, soit le niveau à partir duquel des dommages irréversibles pour l'audition sont susceptibles de survenir.« Le bruit est parfois négligé dans le secteur du BTP car il est déjà très exposé à de nombreux autres risques, souvent perçus comme prioritaires. Par ailleurs, les professionnels ont tendance à minimiser le risque lié au bruit car ses conséquences sur la santé n'ont pas d'effet immédiat. Malheureusement, la perte auditive est déjà réelle et irrémédiable lorsque les personnes touchées commencent à se rendre compte des difficultés qu'ils rencontrent, d'où l'importance de mettre en place des mesures préventives. »Antoine Hauter, médecin du travail1 Source : Enquête Sumer 2017 sur les conditions de travail
Il y a 4 ans et 46 jours

L'aggravation de la pandémie retarde la reprise économique en Europe

Ces mauvaises nouvelles posent déjà la question d'un renforcement du plan de relance de 750 milliards d'euros voté l'an dernier par l'Union européenne.L'UE "a apporté une réponse à la hauteur" à la suite de la première vague de l'épidémie du printemps 2020. Mais, suite aux 2ème et 3ème vague (...), il nous faudra sans doute compléter cette réponse", a lancé jeudi soir à Bruxelles le président français Emmanuel Macron, ouvrant le débat.Au début du mois de mars, il semblait encore acquis que la reprise serait au rendez-vous cet été, une fois que la campagne de vaccination, après quelques ratés au démarrage, serait franchement sur les rails.Lors de sa réunion du 11 mars, la Banque centrale européenne a maintenu ses prévisions "globalement inchangées", sa présidente Christine Lagarde disant tabler sur "un rebond ferme de l'activité au second semestre".Mais le tableau s'est depuis brutalement assombri. La troisième vague de l'épidémie de Covid-19 a conduit les trois principales économies de la zone euro - Allemagne, France et Italie - à adopter un nouveau régime de restrictions, alors qu'on semblait se diriger au contraire vers un assouplissement des mesures. Et les difficultés d'approvisionnement en vaccins, qui ont dominé jeudi le sommet de l'Union européenne, sont encore loin d'être résolues.En février, l'assureur-crédit Euler Hermès avait estimé que l'UE avait cinq semaines de retard par rapport à son objectif de vacciner 70% de la population d'ici la fin de l'été. Jeudi, il a refait ses calculs : le retard est désormais de sept semaines et pourrait coûter 123 milliards d'euros en 2021 aux Vingt-Sept."Si on compare avec la situation aux Etats-Unis, où les perspectives sont bien plus positives, on prend clairement beaucoup de retard sur la reprise avec cette troisième vague", constate Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Emmanuel Macron a lui-même comparé les politiques de relance de Bruxelles et Washington. "La force de la réponse américaine et du plan annoncé il y a quelques jours par le président Biden et son Congrès nous placent face à une responsabilité historique", a-t-il estimé, en allusion à la décision d'injecter 1.900 milliards de dollars dans l'économie américaine.Europe "à deux vitesses"La banque ING anticipe désormais autour de 3% de croissance pour la zone euro en 2021, soit plus d'un demi-point de moins par rapport à début mars. Elle estime que "l'essentiel de la reprise" aura lieu à partir du troisième trimestre, un peu plus tard que prévu.C'est aussi le diagnostic d'Andrew Kenningham, chef économiste pour l'Europe de Capital Economics, selon qui l'Europe ne retrouvera pas son niveau de PIB d'avant-crise avant la deuxième moitié de 2022, un an après les Etats-Unis.Au rythme actuel, la part de la population vaccinée dans l'UE ne devrait pas atteindre les 50% "avant juillet", un seuil que la Grande-Bretagne a déjà franchi et que les Etats-Unis devraient dépasser "dans les semaines à venir"."Les perspectives se sont dégradées", le retard dans la vaccination, qui diffère la levée des restrictions, risque de déboucher sur une "économie à deux vitesses", avertit Chris Williamson, chef économiste d'IHS Markit.Les chiffres du PMI de mars - qui mesure l'activité du secteur privé - ont ainsi révélé une divergence importante entre l'Allemagne, première économie de la zone euro, qui profite du rebond industriel, et la France, davantage dépendante des services.Le moral des entrepreneurs allemands vient ainsi de retrouver son niveau de juin 2019, selon les données publiées vendredi par l'institut Ifo.Les pays du sud - Espagne, Portugal, Italie, Grèce - s'inquiètent de devoir subir une nouvelle saison touristique en demi-teinte, de quoi menacer la cohésion européenne.Standard and Poor's a cependant choisi de maintenir ses prévisions inchangées pour la zone euro, à +4,2% pour 2021, en soulignant "le maintien de conditions de financement favorables prévalant actuellement". En outre, "l'économie de la zone euro est moins sensible aux restrictions sociales qu'il y a un an", souligne Sylvain Broyer, chef économiste Europe pour S&P.
Il y a 4 ans et 49 jours

Bpifrance et la Banque des Territoires lancent la première promotion de l'Accélérateur Construction

Avec le soutien de Batimat, du pôle de compétitivité Fibres Energivie, des Canaux/ ESS2024 et de CCCABTP, 31 PME à fort potentiel de croissance, implantées sur tout le territoire français, bénéficieront d’un accompagnement durant 12 mois.Lancé par la Banque des Territoires et Bpifrance, l’Accélérateur Construction est un programme d’accompagnement qui s’adresse aux entreprises de 10 salariés à 250 employés réalisant un chiffre d’affaires compris entre 2 et 20 millions d’euros. Ce programme est accessible aux entrepreneurs dont l’entreprise fait partie de la filière de construction au sens large : industriels de la construction, entreprises du BTP et entreprises de services adressant le secteur. Il intègre aussi des entreprises ayant répondu aux grands appels d’offres (projet de transformation des Territoires, grands projets urbains, Village des athlètes 2024, etc.) et des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Les dirigeants bénéficieront d’un accompagnement intensif adapté aux enjeux spécifiques de croissance et de structuration des petites et moyennes entreprises, alliant conseil, formation et mise en relation avec notamment : Conseil : réalisation par un consultant d’un diagnostic 360° pour identifier les axes prioritaires de croissance et accès à des modules de conseil dédiés ; Formation : participation à cinq séminaires coconstruits avec CentraleSupélec et CCCABTP sur des thématiques ciblées, à des ateliers permettant aux entreprises de renforcer leurs compétences et nourrir leurs réflexions stratégiques ainsi que des formations en e-learning, des autodiagnostics et des webinaires réunissant des experts de la filière ; Mise en relation : accès privilégié aux réseaux d’entrepreneurs et de partenaires de Bpifrance, événements de mise en relation et organisation de journée dédiées aux dirigeants accélérés de la Filière Construction. « Nous sommes ravis de lancer ce premier programme à destination des entreprises de la filière de la Construction. Avec cet Accélérateur, nous avons la volonté d’accompagner de façon dédiée cette cible d’entreprises dans leurs problématiques de développement, en tenant compte des grands défis que la filière doit relever. L’Accélérateur s’inscrit pleinement dans la stratégie de Bpifrance d’accompagner toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles, dans leur croissance et leur rebond. »Guillaume Mortelier, Directeur exécutif en charge de l’Accompagnement chez Bpifrance« La croissance des petites entreprises est essentielle au développement économique, à la création d’emplois et à la prospérité des territoires. Cette 1ère promotion d’entrepreneurs de l’Accélérateur Construction démontre que la Banque des Territoires et Bpifrance sont engagées, aux côtés des entreprises vers une construction plus numérique, plus proche des territoires et plus durable. »Antoine Troesch, Directeur de l’investissement à la Banque des Territoires« Le Pôle Fibres-Energivie s’implique avec beaucoup d’enthousiasme dans cet accélérateur qui arrive à point nommé au moment du plan de relance pour accompagner l’innovation indispensable à notre filière sur les 3 axes de la matrice Demain réalisée en 2019 par Bpifrance pour la filière construction : numérisation, construction hors site et bâtiment vert, modulable et connecté. »Jean-Luc Sadorge, Directeur Général du Pôle de compétitivité Fibres Energivie« Pour faire face aux défis imposés par l’évolution radicale des enjeux sociétaux et environnementaux, les petites et moyennes entreprises du secteur de la construction doivent être agiles pour répondre aux besoins de leurs marchés. Le CCCA-BTP se réjouit de contribuer à cette première édition de l’accélérateur et d’accompagner ces entrepreneurs dans le développement de leurs compétences et pour leur permettre de s’approprier les nouveaux usages dans la construction, au service de leur performance et de leur croissance. »Franck Le Nuellec, Directeur du marketing, du développement et de l’innovation stratégique du CCCA-BTP« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Les Canaux participent à l’accélérateur « Construction Durable » aux côtés de Bpifrance et de l’ensemble des partenaires. Nous y apporterons notre expertise en matière d’apport d’affaires, notamment sur les grands marchés des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et de mise en relation avec des entreprises de l’ESS. Nous sommes convaincus que cette 1ère promotion contribuera avec réussite à la structuration d’une filière exemplaire à l’échelle nationale, qui saura répondre avec exigence et innovations aux besoins des donneurs d’ordre. »Christophe Divi, Directeur ESS 2024 et Achats Solidaires« Nous sommes heureux de pouvoir contribuer au lancement de l’accélérateur, dispositif innovant pensé pour les patrons de PME qui souhaitent s’inscrire dans le futur du secteur. Cette 1ère promotion montre une très belle diversité et promet des échanges constructifs et de l’enrichissement mutuel. Batimat s’est engagé dans cette initiative pour permettre à ces dirigeants d’appréhender les grands défis du secteur du bâtiment. »Guillaume Loizeaud, Directeur Division Construction, Reed ExpositionsUn dispositif qui fait suite à la Matrice Demain Bpifrance :Lancé en mars 2021, la première promotion de l’Accélérateur Construction vient s’inscrire dans la continuité d’une étude menée par Bpifrance en 2019 sur la filière : la Matrice Demain. Cette Matrice avait permis de relever les grands axes de transformation auxquels allaient devoir faire face la filière : La transformation numérique, avec le BIM ; L’industrialisation de la filière, avec le Hors Site ; Le Bâtiment de demain, vert, modulable et connecté. Ces trois axes constitueront le fil rouge du programme d’accélération cette année, que les dirigeants accélérés auront l’occasion d’étudier cette année avec les intervenants de notre école partenaire CentraleSupélec et CCCABTP.Avec ce dispositif la Banque des Territoires et Bpifrance soutiennent le secteur de la construction dans un contexte de reprise consécutif à la crise COVID-19. Elles se mobilisent pour que la filière construction s’inscrive dans une trajectoire zéro carbone à horizon 2050 et dans l’objectif d’imperméabilisation nette zéro des sols. La Banque des Territoires et Bpifrance souhaitent appuyer le développement des entreprises sur une vision renouvelée de la filière : le bâtiment de demain sera numérisé, durable, inclusif ; en particulier, dans le cadre de ce premier accélérateur.