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Il y a 3 ans et 46 jours

Francis Kéré récompensé par le prix Pritzker 2022

Francis Kéré a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso. [©Kéré Architecture] Le prix Pritzker 2022 connaît son vainqueur. L’architecte germano-burkinabé Francis Kéré reçoit ainsi la précieuse distinction. Et c’est Tom Pritzker, le président de la Fondation Hyatt, qui a annoncé le lauréat de ce prix considéré, comme le plus prestigieux en matière d’architecture. Né au Gando au Burkina Faso, Francis Kéré transforme les sociétés à travers l’architecture. Ses méthodes de travail se connectent aux régions dans lesquelles il exerce grâce à l’utilisation de matériaux locaux, respectueux de l’environnement. Francis Kéré est à l’origine d’institutions scolaires contemporaines, d’établissements de santé ou encore de logements professionnels au Burkina Faso. Il s’intéresse aux territoires où les ressources sont fragiles. « Tout le monde mérite la qualité, tout le monde mérite le luxe et le confort, souligne Francis Kéré. Et les préoccupations liées au climat et à la rareté nous touchent tous. » Et Tom Pritzker d’ajouter : « Francis Kéré est un pionnier de l’architecture durable pour les habitants des terres d’extrêmes raretés. Il est à la fois architecte et serviteur. Améliorant la vie et les expériences d’innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée ». L’impact de Francis Kéré Tout a commencé en 2001, où la rénovation d’une école primaire du Gando, au Burkina Faso, a dévoilé les bases de la philosophie de Francis Kéré. En effet, l’architecte voulait bâtir un établissement pour répondre à un besoin essentiel de la communauté. Mais aussi, pour remédier aux inégalités sociales. Il voulait concevoir une infrastructure capable de lutter contre la chaleur extrême et les mauvaises conditions d’éclairages liées aux ressources limitées. Pour cela, il a collecté des fonds à l’échelle internationale. Tout en créant des opportunités pour les citoyens d’accéder à une formation professionnelle artisanale. Lire aussi : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal reçoivent le prix Pritzker 2021 Pour la réalisation de l’école, Francis Kéré a utilisé une argile locale renforcée par du ciment pour former des briques aux propriétés thermiques bioclimatiques. Retenant ainsi l’air frais à l’intérieur, tout en permettant à la chaleur de s’échapper à travers le plafond. Cela a permis une ventilation sans interventions mécaniques. Le succès de ce projet a fait passer le nombre d’élèves de l’école de 120 à 700 élèves. S’en est suivi ensuite la construction de logements pour les enseignants en 2004, une extension de l’école, en 2008 et d’une bibliothèque, en 2019. L’impact de Francis Kéré sur l’architecture du Burkina Faso a suscité l’intérêt du gouvernement burkinabé. En effet, il a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du pays. Après un soulèvement en 2014 qui a détruit l’ancienne structure, l’architecte a conçu un bâtiment pyramidal en gradins et en treillis. Le projet constitue l’un des plus ambitieux de Francis Kéré. Enfin, de nombreuses œuvres construites par Kéré se situent sur le continent africain. Certaines se situent dans des pays comme le Kenya, le Mali, le Mozambique, la République du Bénin ou le Soudan. Des pavillons ont aussi été imaginés en Allemagne, au Danemark, aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse. Parmi les réalisations importantes figurent Xylem au Tippet Rise Art Center (2019, Montana, Etats-Unis), le Parc national du Mali (2010, Bamako, Mali) et l’Opéra Village (Phase I, 2010, Laongo, Burkina Faso).
Il y a 3 ans et 49 jours

La filière Terre Cuite poursuit son partenariat avec la fondation Abbé Pierre et soutient un programme de 20 logements à Montreuil

Dans le cadre du programme « Toits d’abord » de la Fondation Abbé Pierre, la FFTB soutient un programme de construction 20 logements en PLAI et PLAI adapté à Montreuil (93), porté par Freha, bailleur social associatif et membre du mouvement Emmaüs. La première brique a été posée le 10 mars en présence de Pascal ROBIN, Président de […]
Il y a 3 ans et 50 jours

Renforcer les solidarités : 4ème appel à projets de la fondation Paris Habitat

La Fondation d’entreprise du groupe Paris Habitat a lancé un appel à projets pour soutenir des projets de recherche-action ou des expérimentations visant à renforcer les solidarités de proximité sur le territoire de la métropole du Grand Paris. Jusqu’au 30 avril 2022. A l’échelle des quartiers, des rues ou des résidences, des initiatives de solidarités […] L’article Renforcer les solidarités : 4ème appel à projets de la fondation Paris Habitat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 53 jours

Craintes d'expulsions record avec la fin de la trêve hivernale

Le 1er avril, il sera à nouveau possible d'expulser des locataires de leur logement, à l'issue des cinq mois légaux de trêve hivernale où c'est impossible sauf exceptions.C'est la première fois depuis que le Covid-19 circule en France qu'elle n'est pas prolongée. En 2020, elle l'avait été jusqu'en juillet et en 2021 jusqu'à fin mai.Le nombre d'expulsions, après un record en 2019, avait ainsi nettement diminué. Faute de temps pour les pratiquer, mais aussi parce que la ministre Emmanuelle Wargon avait donné consigne aux préfets d'éviter les expulsions sans solution, l'État indemnisant les bailleurs.Mais cette année, fait-on savoir au ministère, "il n'y a pas de circonstances qui obligeraient à prolonger la trêve hivernale. (...) La consigne reste quand même d'une application avec beaucoup de discernement, notamment concernant des familles ou des gens de bonne foi", ajoute-t-on."Retour à la normale"La consigne aux préfets sera "dans la continuité de l'année dernière", promet-on au ministère.Pas de quoi éteindre les préoccupations des associations de lutte contre le mal-logement."Ce qu'il a été possible de faire pendant la crise, ce serait des choses qu'il faudrait absolument maintenir en 2022, pour faire en sorte qu'on ne se retrouve pas avec plein de familles expulsées derrière", souhaite Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) qui regroupe des centaines d'associations contre l'exclusion.Selon une étude de la fondation Abbé-Pierre sur 66 ménages expulsés, publiée mercredi, 32% d'entre eux n'ont pas retrouvé de logement fixe un à trois ans après. L'expulsion, note la fondation, a un impact sur la santé physique et psychologique, 71% des ménages faisant état de problèmes de santé ou de difficultés psychologiques. Les enfants en souffrent aussi : quatre familles sur cinq constatent une dégradation de leur bien-être et deux sur cinq un impact sur leur parcours scolaire."Notre crainte, c'est qu'en 2022, où il y a une sorte de retour à la normale dans les politiques et dans l'attitude générale, on reprenne le rythme habituel de 18.000 expulsions, plus tous ceux qui étaient en sursis", dit également Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre.Il redoute également qu'un éventuel changement de ministre, après les élections présidentielle et législatives, ne laisse davantage les mains libres aux préfets pour expulser."Nous estimons que le nombre de situations conduisant à des expulsions va en se réduisant grâce à une politique active de prévention", a réagi la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, s'attendant à "entre 10.000 et 15.000 expulsions sur l'année".CoupuresD'autant que le contexte social est défavorable : la flambée des prix de l'énergie pourrait grever le budget de ménages précaires et augmenter le nombre d'impayés de factures et de loyer.Car la fin de la trêve hivernale permet aussi aux fournisseurs de couper l'électricité et le gaz aux mauvais payeurs.Si l'opérateur historique EDF a promis de ne pas procéder à de telles coupures, leur préférant une réduction de puissance pour assurer un "service minimum" (lumière, réfrigérateur, recharge de téléphone), il n'a pas été suivi par ses concurrents.L'autre source d'inquiétude pour les associations concerne l'hébergement d'urgence, qui permet aux personnes sans domicile d'éviter de se retrouver à la rue.Cette année, les places créées pour l'hiver ne sont pas supprimées, comme c'était le cas auparavant. Mais malgré la fin de cette "gestion au thermomètre", réclamée de longue date par les associations, le nombre de places, d'environ 200.000 actuellement, doit passer à 190.000 d'ici à la fin de l'année. Cette réduction se fera une fois que les besoins par département auront été évalués par les préfectures avec les associations, promet-on au ministère. Un travail encore en cours.
Il y a 3 ans et 56 jours

Journée Mondiale de l’Eau 2022 : le Groupe SFA réitère une fois de plus son soutien à la fondation Planet Water

Depuis 1993, à l’initiative de l’ONU, la Journée Mondiale de l’Eau célèbre, chaque 22 mars, cette ressource essentielle en sensibilisant le plus grand nombre à l’enjeu sanitaire de sa gestion.  La COVID-19 a notamment fait prendre conscience de l’urgence de donner à tous la possibilité de se laver correctement les mains : au début de […]
Il y a 3 ans et 56 jours

La filière terre cuite poursuit son partenariat avec la Fondation Abbé Pierre

Dans le cadre du programme "Toits d'abord" de la fondation Abbé Pierre, la FFTB soutient un programme de construction de 20 logements en PLAI et PLAI adapté à Montreuil (93) porté par Freha.
Il y a 3 ans et 56 jours

Bloc local pour refonder la politique de la ville

Les élus des quartiers prioritaires de la politique de la ville veulent plus de stabilité et de visibilité. Six associations représentatives du bloc local l’ont dit d’une seule voix, dans une contribution commune à l’attention des candidats à l’élection présidentielle. A travers ce document de 12 pages présenté le 28 mars, elles entendent poser les fondations d’un « pacte de confiance entre l’Etat et nos collectivités ».
Il y a 3 ans et 62 jours

Logement : les candidates et candidats à la Présidentielle et leurs représentants auditionnés

L’Union sociale pour l’habitat, la Fondation Abbé Pierre, la Fédération française du Bâtiment, France urbaine et Intercommunalités de France, rassemblés dans le cadre de l’« Alliance pour le logement, grande cause nationale du quinquennat », ont formulé 21 propositions articulées autour de 7 axes. Le 9 mars à Paris, ils auditionnent les candidates et candidats […]
Il y a 3 ans et 67 jours

Lafarge accélère sa transformation bas carbone

En tant que leader, l’entreprise s’engage et donne une nouvelle dynamique à la construction durable et à tout un secteur.Des investissements industriels massifsLa ligne de production la plus moderne de France à Martres-Tolosane (dép.31) et une plateforme d’innovation ouverte sur le traitement du CO2 en 2024Le nouveau four de la cimenterie de Martres-Tolosane est entré en production en février. Résultat d’un investissement de 120 millions d’euros du groupe Holcim, le plus important en France depuis 40 ans, le tout nouveau four permet d’augmenter la productivité de l’usine tout en réduisant son impact environnemental. La tonne de ciment affiche désormais un poids CO2 réduit de 20%.Par ailleurs, équipée des dernières technologies pour la valorisation des déchets en cimenterie (comme source d’énergie et comme matière première recyclée dans le clinker), l’usine divise par 3 son utilisation de combustibles fossiles. La part des combustibles de substitution, sourcés localement, passe ainsi de 30 à 80% et contribue au développement de l’économie circulaire dans le grand Sud-Ouest.Pour atteindre ces résultats, le plus gros chantier industriel en Occitanie, qui a duré près de 3 ans, a permis :Le remplacement des deux fours existants (construits en 1956 et 1966) par un four unique de 60 mètres de long et de 4 mètres de diamètre, permettant de diminuer la consommation d’énergie ;La construction d’une tour de préchauffage haute de 110 mètres, permettant de porter le mélange de calcaire et d’argile à 500°C avant son introduction dans le four, grâce à la récupération des gaz chauds du four ;La rénovation et la création de nouveaux ateliers de stockage et de traitement des déchets servant de combustible de substitution.Le site de Martres-Tolosane accueillera également en 2024 une plateforme R&D en open innovation pour tester des nouvelles technologies de capture de CO2 plus efficaces, plus économiques et plus respectueuses de l’environnement. Une quinzaine de partenaires européens sont regroupés autour de cette initiative qui est candidate à des financements communautaires et sera référencée dans le réseau européen de recherche sur la capture de CO2.Un nouvel investissement de 40 millions d’euros à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (dép. 53) et de 6 millions d’euros à La Malle (dép. 13) pour produire un nouveau composant décarbonéDès cette année, 40 millions d’euros seront investis dans la construction d’une nouvelle ligne de production à la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour (53) et dans l’adaptation du processus industriel de La Malle (13) pour produire des ciments bas et très bas carbone (ECOPlanet), à base d’argile calcinée.Lafarge a développé une technologie propriétaire, proximA Tech, permettant d’industrialiser la transformation de l’argile en addition fortement décarbonée. L’utilisation de l’argile présente un triple intérêt : elle nécessite une température plus basse pour sa cuisson (800°C au lieu de 1 400°C pour le clinker) et donc moins de combustible. Elle a aussi une faible décarbonation lors de ce chauffage contrairement au calcaire qui se décarbonate à 100%. Enfin, elle est largement disponible et locale.La future installation de la cimenterie de Saint-Pierre-La-Cour est conçue pour n’émettre quasiment aucun carbone grâce à l’utilisation exclusive de combustibles alternatifs et pour produire des ciments dont le taux d’émission de carbone sera réduit de 50%.Ces investissements participent à la réalisation de l’objectif 2023 : disposer d’une capacité de production d’1 million de tonnes de ces ciments bas carbone ECOPlanet.Une stratégie et des innovations pour construire bas carboneLafarge lance deux nouveaux ciments ternaires offrant de 30% à 50% de réduction carboneLa révision de la norme européenne ciment NF EN 197-5, publiée en octobre dernier, a rendu possible la formulation de nouveaux ciments avec une part de clinker réduite au profit d'une part d'additions plus importante, réduisant ainsi les émissions de CO2 à la tonne produite.Lafarge France va donc commercialiser cette année deux nouveaux ciments ternaires bas carbone, un CEM II/C produit à Sète (dép. 34) et le premier CEM VI disponible en France. Ce CEM VI ECOPlanet, fabriqué au Teil (dép. 07) sera disponible dès la sortie de la nouvelle norme béton attendue pour mai ou juin prochain. Ces nouveaux ciments offrent une réduction carbone de -30% à -50% et viennent enrichir les offres bas carbone ECOPlanet (ciment) et ECOPact (béton).Lafarge accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs, une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la constructionDans le cadre d’une démarche volontariste pour accélérer la transition écologique de la construction, Lafarge France accompagne ses clients vers le remplacement progressif des ciments les plus émissifs. Pour le secteur de la préfabrication, il s’agit dans un premier temps d’augmenter l’utilisation du CEM II, puis des ciments ECOPlanet, en lieu et place du CEM I tout en garantissant le même niveau de performance et l’absence d’impact sur les process de fabrication.Lafarge a mobilisé les compétences de son laboratoire de L'isle D'Abeau afin de garantir la conformité des performances techniques requises (rhéologie, adjuvantation, résistances à jeune âge, à 28 jours, teinte...). L’accès aux produits a également été facilité pour les clients pour leur permettre de réaliser leurs propres essais, avec leur outil industriel, avec ou sans le soutien de notre support technique. Il s’agit de les conforter sur les performances réelles du ciment de remplacement et sa conformité à leurs cahiers des charges, le tout leur permettant ainsi un premier pas vers la réduction carbone de leurs volumes de produits courants.Une innovation de rupture Lafarge : le liant nouvelle génération bas carbone, bas clinker et sans laitierLafarge France a mis au point et testé avec succès un liant bas carbone nouvelle génération à taux de clinker réduit et qui permet de se passer du laitier.Un procédé sous brevet permet de réduire la quantité de clinker nécessaire dans le liant et de réduire l’empreinte carbone du béton jusqu'à 50% et cela sans recours au laitier, une réponse à sa raréfaction annoncée pour les prochaines années.Les bétons fabriqués avec ces liants peuvent couvrir les classes de résistance et d'exposition traditionnelles (C20 à C35/XC à XF…). Ils sont destinés à tous types d'ouvrages et toutes applications (planchers, fondations, voiles etc).Cette technologie n'impacte pas les délais de chantier et s'adapte aux températures. Elle permet une production locale et donc une mise sur le marché massive et rapide.Les normes correspondant à ce nouveau produit n’existent pas pour le moment, même si plusieurs tests chantier expérimentaux ont déjà été réalisés. Lafarge a donc engagé une procédure de certification ATEX sur le béton et une Évaluation Technique de Produits et Matériaux (ETPM).
Il y a 3 ans et 68 jours

Faire du logement la grande cause nationale du prochain quinquennat

L’alliance pour le logement rassemble l’USH, la fondation Abbé Pierre, la FFB, France Urbaine et Intercommunalités de France et veut très fortement relancer la construction de logements en France.
Il y a 3 ans et 69 jours

Annonce des 18 sites emblématiques de la Mission Patrimoine 2022

Les 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer de la Mission Patrimoine ont été dévoilés. La Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, donne une nouvelle vie à des sites patrimoniaux, les projets dits emblématiques profitent d’une aide importante. Depuis son lancement, 645 sites, dont 90 projets emblématiques, ont pu bénéficier de la Mission Patrimoine et plus de la moitié (363) sont d’ores et déjà sauvés ou sur le point de l’être : 156 sont terminés et 207 chantiers sont en cours.` Voir les 18 sites…
Il y a 3 ans et 69 jours

Francis Kéré, fer de lance d'une architecture durable, premier Africain à recevoir le prix Pritzker

"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C'est là toute mon idée: comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l'architecte auprès de l'AFP, dans ses bureaux à Berlin où il partage sa vie avec son pays natal.Né en 1965 à Gando, village à l'époque sans école du Burkina Faso qui l'a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l'architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel."Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l'un d'entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi.Ecole primaire"Dans la douleur actuelle de la crise sécuritaire, notre pays doit se rappeler qu'il est aussi la nation d'hommes exceptionnels comme Francis Kéré", a affirmé Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste et président de l'organisation burkinabè Free Afrik, alors que le pays est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes.Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique."Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué.L'architecte, qui possède également la nationalité allemande, s'est aussi vu commander des pavillons et installations en Europe et aux Etats-Unis. En 2004, il avait déjà reçu le prix Aga Khan d'architecture.Parmi ses réalisations phares, figure l'école primaire de Gando, le village burkinabè où il est né.Le jury du prix Pritzker y voit les "bases de son idéologie : bâtir une source avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales".Mémorial à Sankara"Une bonne architecture au Burkina Faso, c'est une salle de classe où l'on peut s'asseoir, avoir une lumière filtrée qui pénètre comme on veut l'utiliser, sur le tableau noir ou sur un bureau", explique l'architecte.L'école est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées. Son succès a conduit à son extension, à la construction de logements pour les enseignants et à une nouvelle bibliothèque. Avec toujours la même ligne directrice, des bâtiments sobres aux tons chauds, sable ou ocre, qui s'insèrent dans le paysage et où la lumière est cruciale.Parmi d'autres réalisations, figure la rénovation du parc National du Mali à Bamako, ou plus récemment un campus pour un réseau de start-up au Kenya. D'autres sites emblématiques sont toujours en projet selon le site internet de Kéré Architecture, tels un mémorial pour le révolutionnaire et ancien homme d'Etat burkinabè Thomas Sankara ou une nouvelle Assemblée nationale à Ouagadougou, après l'incendie de 2014 lors de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré.L'année dernière, le prix Pritzker avait été décerné aux Français Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton, apôtres d'une architecture dédiée au bien-être du plus grand nombre, combinant espaces généreux avec budgets modestes et techniques écologiques.
Il y a 3 ans et 75 jours

Un manifeste commun pour le patrimoine

Le G7 Patrimoine réunit les 7 grandes associations du patrimoine, reconnues d’utilité publique et agréées au titre de l’environnement. Poursuivant chacune un objet large, elles sont unies par une même vision du développement durable et de la valeur éducative du patrimoine. À l’occasion des élections présidentielles de 2022, elles publient un manifeste commun dont les revendications précises pourraient permettre aux différents candidats d’appréhender les principaux enjeux patrimoniaux des cinq prochaines années. Renouveler la gouvernance du patrimoine Engagement n° 1 : Une protection renforcée La protection du patrimoine recevra une reconnaissance constitutionnelle, comme en Italie. La Charte de l’Environnement, déclinée dans une loi organique du patrimoine, en sera le modèle. La priorité attachée à la protection du patrimoine sera garantie par une loi-programme. Les architectes des bâtiments de France retrouveront le pouvoir d’autorisation qui était le leur avant l’intervention de la loi ELAN. Engagement n° 2 : Une société civile mieux associée Redonner vie aux consultations de la société civile d’une manière générale, ratifier sans délai la Convention de Faro, renforcer l’indépendance des commissions départementales de la nature, des paysages et des sites prouveront la volonté réelle d’associer la société civile. Engagement n° 3 : Des droits de recours pleinement restaurés Quelle que soit la date de leur création, les associations doivent pouvoir agir en justice pour défendre le patrimoine. Ecorné par des restrictions récentes, ce droit fondamental sera restauré et renforcé par l’institution d’un référé protection du patrimoine, sur le modèle du référé-liberté. Assurer la protection effective du patrimoine Engagement n° 4 : Un moratoire national de l’éolien pendant 2 ans La transition écologique qui s’impose à tous ne peut se faire contre les populations. Répondant aux votes de nombreuses collectivités, un moratoire national de l’éolien d’une durée de deux ans sera décrété. Il permettra de refonder la transition écologique sur des bases transparentes. Nulle installation ne pourra être décidée en passant outre l’avis majoritaire des populations et de leurs élus. Sur terre, la distance minimale des installations aux habitations sera égale à 10 fois leur hauteur ; l’avis des ABF et des inspecteurs des sites s’imposera pour toute installation projetée dans un rayon de 10 kms autour d’un monument ou d’un site protégé. En mer, l’avis rendu en juin 2021 par la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages servira de guide aux futures installations1 : ainsi, l’éolien flottant à grande distance sera privilégié. Le bilan économique des installations en projet intégrera tous les coûts ainsi que l’impact sur le bien- être des populations. Les subventions au prix d’achat du kWh éolien seront supprimées pour toutes les installations. Le contentieux éolien sera désormais soumis aux règles de droit commun. Engagement n° 5 : La reconnaissance de la valeur du patrimoine de proximité Insuffisamment reconnu en dépit de sa richesse, le patrimoine de proximité sera inventorié, en vue d’être labellisé puis protégé autant que de besoin. Les communes et les intercommunalités auront l’obligation de le répertorier dans les documents d’urbanisme (PLU et PLUI). En matière de logement, le réemploi et la restauration de ce patrimoine seront privilégiés. Engagement n° 6 : Priorité à l’éducation et à la formation L’éducation au patrimoine bâti et paysager dans chaque école donnera une leçon d’histoire concrète et favorisera l’insertion de la jeunesse ainsi que la citoyenneté. Dans les programmes scolaires, les actions d’éducation au patrimoine seront systématisées. Dans les classes primaires, une demi-journée par mois sera consacrée à découvrir le patrimoine de proximité. Les collaborations entre culture et éducation seront renforcées. 10 % des lycées professionnels, à comparer à 3 % actuellement, proposeront une formation à la restauration du bâti ancien. Protéger le patrimoine dans la durée Engagement n° 7 : Stabiliser les moyens budgétaires sur le temps long Entretenir régulièrement le patrimoine est la meilleure manière de le préserver : les bonnes dépenses d’entretien éviteront demain de coûteux sauvetages. L’entretien sera une priorité durable au sein d’une enveloppe budgétaire globale, consolidée au niveau actuel. La part du patrimoine monumental privé dans les crédits de restauration sera portée à 20 %. Pérennisé, le Loto du Patrimoine privilégiera le patrimoine rural. L’assistance à maîtrise d’ouvrage sera généralisée. Engagement n° 8 : Accompagner la transition énergétique du patrimoine ancien Plus vite encore que les ravages du temps, une rénovation thermique inadaptée peut saper le patrimoine ancien. Respecter les matériaux anciens, former les accompagnateurs rénovation au bâti ancien, doter les DRAC de référents transition énergétique, mobiliser des moyens dédiés éviteront cette erreur en servant pleinement la cause du développement durable. Engagement n°9 : Conforter le modèle économique du patrimoine protégé Une révision des valeurs locatives, aux effets mal évalués, pourrait ruiner les efforts d’une fiscalité des monuments historiques qui a fait ses preuves par sa pérennité : les taux esquissés pour 2026, déconnectés de la réalité économique, devront être abaissés. La protection du patrimoine mobilier sera mieux assurée tandis que la notion d’ouverture au public s’adaptera aux pratiques actuelles. De nouvelles incitations faciliteront la transmission et la sauvegarde des monuments historiques.     Les associations qui composent le G7 Patrimoine : La Demeure Historique. Association nationale fondée en 1924, reconnue d’utilité publique en 1965. Comptant 3 000 adhérents, propriétaires gestionnaires, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine historique privé. Les 3 000 monuments et jardins protégés qu’elle accompagne et conseille accueillent chaque année 9 millions de visiteurs. Maisons paysannes de France. Association nationale créée en 1965, reconnue d’utilité publique en 1985. Comptant 7 000 adhérents, elle œuvre à la préservation du patrimoine culturel rural et des paysages ruraux en accompagnant, par le partage de son savoir-faire, la restauration du bâti ancien13 non protégé. Son centre de formation au bâti ancien, certifié qualiopi, propose un programme adaptable à la demande des acteurs du patrimoine. Patrimoine-Environnement. Fédération nationale née en 2013 de la fusion de la Ligue urbaine et rurale (1928) et de la FNASSEM (1967). Reconnue d’utilité publique en 201314 et agréée pour la protection de l’environnement. Regroupant 200 associations et 600 membres, elle représente 40 000 adhérents indirects (hors membres du G7). Elle se consacre à la défense juridique du patrimoine et à la sauvegarde du patrimoine de proximité. Sauvegarde de l’Art français. Née en 1921 sous forme d’association nationale, reconnue d’utilité publique en 1925 et transformée en fondation en 2019, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine religieux (églises et chapelles rurales notamment) ainsi qu’à la restauration des œuvres d’art du patrimoine français. Sites & Monuments (SPPEF). Association nationale créée en 1901, reconnue d’utilité publique en 1936 et agréée pour la protection de l’environnement. Elle mène devant les tribunaux, les enceintes politiques et médiatiques le combat pour la préservation du patrimoine naturel, bâti et mobilier. Union Rempart. Union nationale d’associations locales et régionales. Créée en 1966, reconnue d’utilité publique en 1982. Réunissant près de 200 associations, 10 000 citoyens engagés, 4 000 bénévoles et 20 000 jeunes scolaires, elle promeut la sauvegarde et la transmission du patrimoine par l’éducation populaire. VMF Patrimoine (Vieilles Maisons Françaises). Association nationale fondée en 1958, reconnue d’utilité publique en 1961. Comptant 17 000 adhérents propriétaires ou passionnés, elle se mobilise pour faire connaître, sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti et paysager.
Il y a 3 ans et 76 jours

Pyrénées-Atlantiques : la Fondation du patrimoine va restaurer un four à chaux à Louvie-Juzon

La Fondation du patrimoine a lancé une collecte de dons pour financer la restauration d’un four à chaux à Louvie-Juzon.
Il y a 3 ans et 78 jours

Au Quadrilatère de Beauvais : Yona Friedman – L’exposition mobile

Avant une importante période de travaux de restructuration de son bâtiment, le Centre d’art de Beauvais (Oise) propose une exposition consacré à Yona Friedman. Jusqu’au 2 juillet 2022. Consacrée à l’artiste et architecte Yona Friedman disparu en 2019, l’exposition rend hommage à l’inventivité et à la pensée foisonnante de ce touche-à-tout, qui, sa vie durant, […] L’article Au Quadrilatère de Beauvais : Yona Friedman – L’exposition mobile est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 82 jours

Sochaux optimise la consommation énergétique de 18 bâtiments communaux avec ENGIE Solutions

Dès la première année du contrat, l’ensemble des travaux prévus dans le cadre de ce CPE a pu être réalisé assurant ainsi rapidement l’atteinte de l’objectif d’économies de CO₂ fixé. Conclu pour une durée de dix années, ce contrat répond à l’ambition de la ville de Sochaux de réduire la consommation énergétique de la ville tout en assurant un meilleur confort des occupants de ces bâtiments. ENGIE Solutions s’est engagé, dans le cadre de ce CPE, à réduire de 20% les émissions totales de CO2 des bâtiments concernés, soit 831 tonnes de CO₂ évités par an. C’est principalement par le renouvellement des installations de production d’énergie de ces bâtiments et différentes solutions digitales d’optimisations des consommations que les économies ont pu rapidement être constatées, atteignant déjà l’objectif annuel d’économie fixé. Les bâtiments concernés par ces travaux et ces optimisations énergétiques sont : la Halle des sports, l’école élémentaire Simone VEIL et l’école de musique, les bâtiments des services techniques, le centre aéré et le restaurant scolaire du Petit Bois et la Cité Administrative.Une optimisation énergétique guidée par le digital pour la Cité Administrative Une attention particulière a été apportée à la Cité Administrative, l’un des sites les plus énergivores de la ville, qui a pour particularité d’être composée de 19 zones aux usages variables. Simple à installer et à exploiter, la solution Vertuoz Control est un dispositif digital permettant d’optimiser la performance énergétique des bâtiments en pilotant à distance la diffusion de chaleur, zone par zone, grâce aux objets connectés et à l’Intelligence Artificielle. Cette solution parfaitement adaptée aux problématiques de ce bâtiment permet d’une part à l’énergie de n’être diffusée que lorsque cela est nécessaire (en fonction de l’occupation réelle des zones), et d’autre part, d’améliorer et d’uniformiser le confort des occupants à travers l’ensemble du bâtiment. La mise en service de Vertuoz Control, c’est l’installation de 108 IoT/objets connectés comprenant :86 vannes connectées (une par radiateur).22 capteurs de température et de présence. Labellisée par la Fondation Solar Impulse, Vertuoz fait d’ailleurs partie des solutions reconnues comme ayant un impact positif sur la planète, à la fois en termes économique et environnemental.Pour Albert MATOCQ-GRABOT, maire de Sochaux : « Les enjeux de transition écologique doivent devenir des automatismes dans les collectivités. S’entourer de professionnels « éclairés » est un gage de réussite ! »Pour Matthieu BONVOISIN, Directeur du territoire Nord Est ENGIE Solutions : « Nous nous réjouissions d’accompagner la ville de Sochaux dans la réduction pérenne de ses consommations énergétiques et de son empreinte carbone grâce à nos solutions qui combinent digital et technicité. »Pour Damien Térouanne, Directeur Général Délégué ENGIE Solutions : « Agir sur la réduction des consommations des bâtiments est un levier crucial pour tendre vers la neutralité carbone »
Il y a 3 ans et 85 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 88 jours

Guide d’aide à la conception d’un parking perméable avec les systèmes O2D

Afin d’accompagner les collectivités et les entreprises dans leurs travaux de perméabilisation mais aussi pour limiter les obstacles à l’aménagement de sols perméables en ville, O2D publie aujourd’hui son guide d’aide à la conception de parkings perméables reprenant les principes de base de leur mise en place mais aussi les principales erreurs à éviter. Pour l’entreprise, il s’agit ici de prouver que quelle que soit la composition des sols ou les contraintes locales, il existe une solution O2D permettant l’infiltration en direct ou à minima de créer des espaces de stockage temporaire laissant l’eau s’infiltrer progressivement.Tout d’abord, le guide revient sur les étapes préliminaires à un projet de gestion des eaux pluviales lors desquelles certaines études sont indispensables. Il est en effet nécessaire d’étudier préalablement le contexte hydrogéologique (nature et perméabilité du sol support, niveau piézométrique des nappes souterraines), le contexte topographique, le dimensionnement hydraulique (volume d’eaux pluviales à gérer par le projet) et enfin les éventuels besoins de tamponnement. Dans un second temps, le guide s’attarde sur les critères de mise en place d’une couche de forme (ou sous-fondation) pour les projets où la perméabilité du sol support n’est pas suffisante pour infiltrer la totalité des eaux pluviales et/ou si la portance de ce même sol n’est pas adaptée à l’usage final envisagé. Enfin, le guide revient sur les différents principes de conception d’un projet de parking perméable si les coefficients de perméabilité du sol support sont bons ou mauvais.
Il y a 3 ans et 89 jours

WINTERTHUR, SCHENKER STORES RECYCLE SES ANCIENS BSO DANS LA RÉNOVATION CIRCULAIRE ET DURABLE DES BATIMENTS DU PROJET K118

Pour mieux comprendre ce projet, en préambule, quelques mots sur sa genèse. Il y a près de 12 ans, la fondation Abendrot – qui est l’un des plus grands fonds de pension Suisse – achète à Sulzer Immobilier AG la zone industrielle désaffectée de Lagerplatz à Winterthur, district du canton de Zurich, pour y mener […]
Il y a 3 ans et 89 jours

Val-de-Marne : un projet mixte en construction sur l’emplacement de l’INFA à Nogent-sur-Marne

À Nogent-sur-Marne, un ensemble immobilier, constitué d’une résidence pour seniors et de logements locatifs sociaux, sera construit à la place des bâtiments de la fondation INFA.
Il y a 3 ans et 90 jours

Couverture de la Domus PC 2 à Bibracte par Paul Andreu et T/E/S/S

La couverture des fouilles archéologiques de Bibracte (Saône-et-Loire), destinée à protéger la maison Domus PC 2 et conçue par Paul Andreu et l’atelier T/E/S/S, est le projet lauréat des Trophées Eiffel 2021 dans la Catégorie « Architecture & Ingénierie ». Ou des lests en lieu de fondations… L’architecte Paul Andreu et l’atelier d’ingénierie T/E/S/S ont […] L’article Couverture de la Domus PC 2 à Bibracte par Paul Andreu et T/E/S/S est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 90 jours

Rhône : rénovation de la chapelle Saint-Bonnet à Montmelas-Saint-Sorlin

La chapelle Saint-Bonnet à Montmelas-Saint-Sorlin est au centre d’un projet de rénovation porté par la Fondation du patrimoine.
Il y a 3 ans et 91 jours

La commission des finances à l'Assemblée Nationale se penche sur le chèque énergie

Créé dans le but de remplacer les tarifs sociaux de l'énergie, le chèque énergie vise à lutter contre les effets de la précarité énergétique en offrant aux ménages modestes une aide au paiement de leurs factures d'énergie. Dans le rapport publié ce jour, la Cour des comptes dresse un ensemble de constats qui lui paraissent justifier la conduite d'une réflexion sur la nature réelle du dispositif : en ce sens, elle relève notamment que le seul critère retenu par les pouvoirs publics - le niveau de vie des membres des ménages - rend son ciblage peu performant. En outre, le fait que le chèque puisse financer tout type d'énergie va à l'encontre des objectifs climatiques de la France, puisqu'il aboutit à subventionner pareillement l'usage d'énergies carbonées et décarbonées. Au-delà d'une évolution paramétrique du chèque énergie et du renforcement de sa cohérence, la Cour propose trois scénarios possibles, en fonction d'une clarification des objectifs poursuivis. Le dispositif existant pourrait être simplifié et amélioré pour maintenir sa vocation sociale et le rendre plus accessible Dans le dispositif actuel, les tranches de revenus formant le barème du chèque ne prennent pas en compte l'évolution pluriannuelle du niveau des salaires en France, ce qui entraîne un risque de diminution mécanique du nombre de ménages relevant des premières tranches (et recevant un chèque de montant plus élevé). Par ailleurs, le taux d'usage (80 %) semble atteindre un plafond, malgré les efforts de promotion des pouvoirs publics et de leurs partenaires. La Cour relève également que les informations relatives aux bénéficiaires demeurent lacunaires, qu'il s'agisse de leurs caractéristiques sociodémographiques, des autres aides sociales qu'ils perçoivent, de leurs consommations énergétiques ou de l'usage qu'ils font du chèque énergie. Enfin, la possibilité d'utiliser le chèque énergie pour financer des travaux de rénovation énergétique n'a pas eu le succès escompté, avec moins de 900 bénéficiaires par campagne.L'ASP gère correctement le dispositif mais doit s'engager plus activement à dégager des économies de gestion Sous le pilotage du ministère de la transition écologique, la gestion du dispositif est assurée par l'Agence de services et de paiement (ASP), qui assure directement une partie de sa mise en œuvre opérationnelle. Alors que le nombre de bénéficiaires a considérablement augmenté depuis la création du chèque énergie, la Cour souligne que l'ASP a su s'adapter aux multiples changements en développant de nouveaux outils et services (dématérialisation, pré-affectation, etc.), et en renforçant l'assistance aux utilisateurs. S'agissant de la gestion budgétaire, elle a, en revanche, été moins satisfaisante lors des premières années d'existence du chèque énergie. La stabilisation du dispositif devrait permettre de dégager des économies supérieures à celles constatées actuellement.Le choix d'un critère simple pour son attribution a pour effet un ciblage imprécis des bénéficiaires Si le dispositif actuel fonctionne correctement, sa cohérence vis-à-vis de ses objectifs poursuivis soulève des interrogations. En retenant comme critère de mesure de la précarité énergétique le taux d'effort (la part des revenus consacrés aux dépenses énergétiques domestiques), il apparaît qu'environ 25 % des ménages en situation de précarité énergétique ne reçoivent pas le chèque énergie. En sens inverse, environ la moitié des ménages qui le reçoivent ne remplissent pas les conditions pour être considérés comme étant en situation de précarité énergétique. En outre, son montant est trop faible pour permettre de lutter efficacement contre cette précarité, et relègue sa fonction à celle d'une aide sociale de soutien au pouvoir d'achat des ménages disposant du niveau de vie le plus faible. La décision du Gouvernement, en septembre 2021, d'attribuer à tous ses bénéficiaires un chèque uniforme exceptionnel de 100 € renforce cette tendance. Enfin, le fait que le chèque puisse financer tout type d'énergie (carbonées et décarbonées) va à l'encontre des objectifs climatiques de la France.La clarification des objectifs pourrait guider la refondation de ce dispositif Pour la Cour, ces constats pourraient justifier d'engager une réflexion sur la nature réelle du chèque énergie afin de renforcer sa cohérence. Dans cette optique, elle propose au législateur de choisir entre les trois scénarios suivants : rendre cette aide libre d'emploi par les ménages, accompagner le maintien du dispositif actuel d'une hausse de la taxation du carbone, ou cibler les seuls ménages en situation de précarité énergétique - ce qui permettrait d'augmenter le montant de l'aide à coût global constant.
Il y a 3 ans et 94 jours

Moreau Kusunoki bat pavillon central à Sciences Po

Moreau Kusunoki a livré en novembre 2021 à Paris (VIIe) le pavillon central du nouveau campus urbain de Sciences Po qui fait partie du projet « Coeur 2022 » de l’école. L’opération de 16 106m², réalisée pour la Fondation Nationale des Sciences Politiques, maître d’ouvrage, redéfinit la typologie du campus urbain contemporain dans le délicat tissu bâti du […] L’article Moreau Kusunoki bat pavillon central à Sciences Po est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 95 jours

Réhabilitation du 13U Sciences Po par Atelier Aconcept

Atelier Aconcept a livré à Paris (VIIe) en novembre 2021 pour la Fondation Nationale des Sciences Politiques, maître d’ouvrage, la réhabilitation du 13U Sciences Po. L’opération, d’une surface de 1 300 m² pour un budget de 3,1 M€ HT, inclut la signalétique et le mobilier. Communiqué. Le projet porte à la fois sur le réaménagement […] L’article Réhabilitation du 13U Sciences Po par Atelier Aconcept est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 95 jours

Jolie réhabilitation d’un moulin à vent de la campagne polonaise

Cette rénovation très réussie d’un vieux moulin à vent a été effectuée par Tomasz Padło et Michał Kucharski en Pologne dans la ville de Lubartów. [De l’architecte] Les fondations de ce projet ont été créées dans le cadre du concours international « Contemporary House 2014 – Village House ». Le travail de Tomasz Padło et Michał Kucharski […]
Il y a 3 ans et 97 jours

A Winterthur, Schenker Stores recycle ses anciens BSO dans la rénovation circulaire et durable des bâtiment du projet K118

Pour mieux comprendre ce projet, en préambule, quelques mots sur sa genèse. Il y a près de 12 ans, la fondation Abendrot – qui est l’un des plus grands fonds de pension Suisse – achète à Sulzer Immobilier AG la zone industrielle désaffectée de Lagerplatz à Winterthur, district du canton de Zurich, pour y mener un projet de réaménagement. Accompagné par l’agence d’urbanisme Denkstatt, le cabinet d’architectes Baubüro In Situ et les usagers existants, Abendrot conçoit un projet de restauration architecturale et thermique des bâtiments qui se fonde sur un principe de rénovation circulaire et durable, pour ainsi dire laisser en l’état ce qui peut l’être, réparer si nécessaire et ne reconstruire que ce qui n’est pas réparable. Aussi, pour transformer et étendre les bâtiments industriels avec des éléments de structure de façade et d’intérieur de réemploi, l’équipe a fait le choix d’utiliser des matériaux issus pour la plupart de chantiers de déconstruction situés dans un rayon de 100 kilomètres autour du site en projet. Ils sont, autant que possible, réemployés en exploitant au maximum leurs propriétés, tout en minimisant l’investissement en temps et en énergie supplémentaire nécessaires à leur mise en œuvre. Le projet K118, de Baubüro In Situ, qui est le projet pilote de rénovation et de surélévation de l’extrémité de la Halle 118, s’est achevé fin 2021 et place la barre très haut en matière de construction circulaire et durable. DES STORES DURABLES Le bâtiment 118 se compose d’un soubassement existant de 3 niveaux en brique dont les façades, planchers intermédiaires et la structure intérieure ont été conservés au maximum et renforcés lorsque cela s’est avéré nécessaire, afin de tirer profit au maximum de l’existant et de minimiser les déchets du chantier. A cela s’ajoutent trois niveaux de surélévation en structure métallique et façade en bois et isolation paille. Les fenêtres et les stores, tout comme les façades, les radiateurs et les parquets en bois, viennent de bâtiments démantelés de la région de Winterthur et notamment de l’immeuble de bureaux Orion à Zurich-Ouest. Outre les nombreux éléments de façade, les brise-soleil orientables VR 90 de Schenker Stores qui équipaient le bâtiment Orion, ont également pu être réutilisés pour le K 118. Au regard des solutions de protection contre le soleil, l’Orion s’est avéré être un coup de chance ! Après leur démontage, chaque BSO, chaque lamelle, chaque support, chaque étrier et chaque butée de verrouillage ainsi que tous les basculateurs, tous les supports Texband et toutes les bandes-échelles ont été contrôlés pour vérifier leur état et leur fonctionnement, et réparés si nécessaire. Ce long travail minutieux de vérification et de réparation a demandé une expertise notable : valeur ajoutée indéniable dans ce processus de rénovation circulaire. Au total, plus de 2750 pièces détachées ont été inspectées. Le but était d’en laisser un maximum dans leur état d’origine. En temps normal, Schenker Stores fabrique des stores sur mesure, mais pour ce projet, ce fut l’inverse: les embrasures des fenêtres ont été adaptées aux dimensions des stores après consultation avec le constructeur de la façade et le charpentier. La situation initiale particulière de ce projet a demandé une gestion minutieusement coordonnée de la part de toutes les parties prenantes ainsi que plus du double de l’effort de coordination habituellement nécessaire. Outre les stores recyclés, Schenker Store a également monté de nouveaux BSO VR 90. Spécialement conçu pour résister au vent, ce store à lamelles reliées s’intègre à presque toutes les particularités architecturales, et se distingue par ailleurs par sa longue durée de vie. L’actionnement est le seul élément qui distingue les nouveaux modèles de VR 90 des anciens modèles. Une motorisation fait désormais le travail là où il fallait avant tourner un treuil. Doté de lamelles à la forme spéciale en Z, leur profil élégant habille esthétiquement les façades. Les lamelles en Z sont stables avec une largeur de 90 mm et une épaisseur d’environ 0,42 mm. Leur position est réglable librement, en fonction des besoins. La technique éprouvée des stores à lamelles reliées est facile à manœuvrer et silencieuse. Grâce à leur forme spéciale, elles offrent un contrôle précis et en continu de la lumière naturelle ainsi qu’un très bon obscurcissement. Conçues en composites, les lamelles, en position fermée, offrent d’excellentes propriétés isolantes permettant de réduire les dépenses énergétiques. Contrairement au principe du « décyclage », tous les matériaux de construction n’ont ici pas été d’abord retravaillés par un processus énergivore, mais directement réutilisés. Au total, près de 50 tonnes de CO2 ont ainsi pu être économisées. Alors que les émissions de CO2 de la construction ont pu être réduites de plus de moitié, les coûts financiers sont restés dans les limites de ce que peut représenter un nouveau bâtiment similaire. La différence réside dans le fait que la majeure partie des dépenses est allée directement dans la valeur ajoutée des artisans impliqués, car le matériau de réutilisation , peu coûteux, nécessite cependant un certain travail manuel et une certaine expertise avant de pouvoir être installé. Le projet K 118 a remporté l’or au concours international Global Holcim Award 2021 et obtient ainsi la plus haute distinction en matière de durabilité.
Il y a 3 ans et 106 jours

Fabien Roussel (PCF) propose une grande loi de programmation pour le logement

PRÉSIDENTIELLE 2022. Le candidat communiste à la magistrature suprême a déroulé les principales orientations de son programme pour le secteur de la construction, lors d'une intervention devant la fondation abbé Pierre.
Il y a 3 ans et 106 jours

La facture du chantier du RER E monte entre 4,7 et 5,4 milliards d'euros

Dans le détail, la facture de ce très complexe projet consistant à creuser 8 km de tunnels et adapter 47 km de voies existantes se monte à 4,722 milliards d'euros. En ajoutant 704 millions de provisions pour aléas, on arrive à 5,426 milliards."Concernant ces 704 millions (...), il n'y a pas de fatalité à ce que ça se transforme en coût", a précisé Kian Gavtache, directeur général adjoint chargé des grands projets de SNCF Réseau, interrogé par une mission d'information sur les surcoûts du chantier au conseil régional d'Ile-de-France.Avec le chef du projet Xavier Bruz, il a expliqué que le plan de financement adopté en 2016 n'avait pris en compte que 7% de provisions pour risques, pour des besoins supplémentaires, constatés a posteriori, alors que la norme devrait être de 30% pour des projets complexes de ce genre.Or, des demandes de modifications sont intervenues en cours de route, qui ont coûté 659 millions d'euros, comme l'intégration du tramway T3b Porte Maillot à Paris ou la modification du plan des voies à Mantes-la-Jolie.Du côté des aléas, les responsables de SNCF Réseau ont évoqué des problèmes avec la nappe phréatique Porte Maillot et avec les fondations d'un immeuble à la Défense, deux crues de la Seine ayant exigé l'évacuation du chantier, la surchauffe du secteur de la construction due au projet du métro du Grand Paris, le prolongement de la coûteuse location de locaux au Cnit à la Défense, etc.La présidente (LR) du conseil régional et d'Ile-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, s'était bruyamment émue du surcoût en octobre. "C'est inacceptable. Cette fois, nous ne pouvons plus payer!", avait-elle déclaré au Parisien.Des tractations sont cependant en cours entre les financeurs, Etat, région Ile-de-France, départements concernés, Société du Grand Paris et SNCF Réseau, qui doivent d'urgence trouver 642 millions d'euros pour éviter une interruption du chantier."On est vraiment à sec", a indiqué Xavier Bruz jeudi.Les clefs de financement du reste du surcoût sont encore incertaines.La mise en service du prolongement du RER E, une ligne souvent appelée Eole, est annoncée pour la mi-2023 entre Paris et Nanterre. Aucune date n'est plus avancée pour la deuxième phase entre Nanterre et Mantes-la-Jolie.
Il y a 3 ans et 109 jours

Yannick Jadot voudrait un "ministère du droit au Logement" dans son gouvernement

PRÉSIDENTIELLE 2022. À l'instar d'autres candidats à l'élection présidentielle, le chef de file d'Europe Écologie - Les Verts est intervenu auprès de la Fondation Abbé Pierre. Il a appelé à densifier non seulement les grandes agglomérations mais également les villages et petites villes, et compte financer l'accès au logement ainsi que son projet de revenu citoyen par la mise en place d'un ISF "climatique".
Il y a 3 ans et 109 jours

Logement : "Je suis du côté des maires bâtisseurs", promet la candidate Anne Hidalgo

PRÉSIDENTIELLE 2022. Construction, logements sociaux, encadrement des loyers... la maire PS de Paris et candidate à l'élection présidentielle Anne Hidalgo a longuement dévoilé son programme sur le logement, dans un entretien donné à la fondation abbé Pierre.
Il y a 3 ans et 109 jours

Diagnostic, réparations et prévention

[©CSTB] Edité par le CSTB et l’AQC, “La pathologie des fondations superficielles. Diagnostic, réparations et prévention” fournit les clefs pour identifier, réparer et prévenir les désordres liés aux mouvements des sols. Ces derniers affectant les fondations superficielles. Illustré de plus de 200 schémas et de 400 photos, ce guide très complet propose de revoir les notions fondamentales, telles que le cycle de l’eau, la constitution des sols, les interactions sols-structure… Il permet d’étudier 43 cas réels de désordres survenus à différentes étapes de la construction. Et d’acquérir une méthode de diagnostic pour identifier les facteurs de prédisposition et ceux déclenchant les mouvements des sols. Enfin, il aide à choisir les travaux de reprises graduelles en fonction de l’origine des dommages… A travers de multiples exemples, Alain-Franck Béchade, l’auteur, partage son expérience issue de plus de 250 expertises menées surtout sur des maisons individuelles. En plus des connaissances techniques sur la structure et la géotechnique, il vous sensibilisera à l’impact des facteurs environnementaux (venues d’eaux accidentelles et végétation) sur les constructions. Cet ouvrage est destiné aux constructeurs, aux architectes, aux maîtres d’œuvre, aux maçons, aux experts, aux géotechniciens, aux formateurs. Mais aussi aux propriétaires et futurs propriétaires. Edition : CSTB et AQCAuteur : Alain-Franck BéchadePrix : 70 €TTC Retrouvez le cahier technique ici
Il y a 3 ans et 109 jours

Dossier : Les bétons en travaux souterrains

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] A l’image des autres secteurs de la construction, les travaux souterrains n’échappent pas à l’engouement du bas carbone, de la préservation des ressources et de la recherche d’innovations. La Société du Grand Paris œuvre dans ces directions, incitant même les entreprises à être pro-actives dans ces domaines. Les premiers retours d’expérience sont déjà là, alors même que les travaux se poursuivent sur les autres chantiers. Enfin, la formation n’est pas oubliée, car elle va bien au-delà des chantiers franciliens actuels. Quelques spécialistes se sont mis en ordre de bataille pour apporter les bonnes réponses aux attentes des professionnels. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Mini-sommaire : Société du Grand Paris : Entre innovation et bas carboneVinci : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris ExpressBekaert : Retour d’expérience du lot 16-1Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétonsAsquapro : Quelques mots sur les bétons projetésPoces : Entre formation académique et expérience terrainGroupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations » Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 109 jours

Groupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations »

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Depuis quatre ans, Jean de Saint-Julien est le président de l’entreprise BMS. [©ACPresse] Pourquoi avoir voulu reprendre l’entreprise BMS ? Jean de Saint-Julien : J’ai toujours eu un côté entrepreneurial. Aussi, reprendre une entreprise était dans la logique des choses, mais à condition de continuer à évoluer dans le secteur des travaux souterrains et des fondations. Ce sont des métiers que je connais bien, héritage de ma vie professionnelle passée et dans lesquels je reste crédible. J’ai rencontré Christian Mallet, l’ancien dirigeant de BMS, à l’occasion d’une Bauma, à Munich. Les choses sont allées assez vite après… Où en est BMS depuis sa reprise en 2017 ? L’entreprise a poursuivi l’essor de ses activités historiques de forage, d’injection, de pompage des bétons et de travaux souterrains. Ainsi, le chiffre d’affaires de 12,5 M€, envisagé pour l’année 2021, a été atteint, porté par la croissance de la location, de la maintenance et des pièces de rechange. Lancée en 2019, l’agence de Toulouse a atteint son rythme de croisière. Quant à la nouvelle filiale NFM Engineering, elle a été créée en 2020 à partir du bureau d’études du constructeur de tunneliers NFM. Elle ne constitue, pour l’heure, qu’une activité de type start-up. Mais le potentiel est important, car nous avons aussi repris le catalogue des 120 tunneliers construits par la marque. Ainsi, nous sommes tout à fait prêts à relancer une production, sous réserve d’être soutenus par un partenaire financier et industriel. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 109 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #2

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La construction d’un seul caisson s’étale sur une durée moyenne de 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives.[©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim est le nom du vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer, qui se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique… Il est opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, et sa réalisation est confiée au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem. Si côté mauritanien est gérée la construction de toute la fondation sous-marine du dispositif brise-lame protecteur du terminal [lire Béton[s] le Magazine n° 97, p. 30 pour connaître tous les détails de cette construction], c’est à 220 km au Sud qu’a été implantée l’aire de préfabrication des caissons. Une zone gagnée en totalité sur la mer et accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 12 ha et doit être rétrocédée à l’issue des travaux. L’aire de préfabrication se divise en quatre secteurs distincts : la ligne principale de construction des caissons, les bancs de préfabrication des prédalles et des poutres, l’atelier de coupe et de façonnage des armatures et enfin, la zone de production du béton. La construction d’un seul caisson s’étale en moyenne sur 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives, dont la première est le coulage du radier, au niveau des stations n° 1 ou n° 2. Celui-ci présente une épaisseur de 80 cm et nécessite la mise en œuvre de 1 465 m3 de béton, en continu, durant 30 h. Un coffrage glissant montant à une vitesse de 14 cm/h S’en suit la réalisation des parties verticales du caisson. « Les voiles périphériques présentent une épaisseur de 50 cm, tandis que les murs de refend intérieurs sont de 40 cm seulement », confirme Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. Et de poursuivre : « Les voiles sont hauts de 27 m et coulés en continu durant 8 j environ à l’abri d’un coffrage glissant. Celui-ci monte à une vitesse moyenne de 14 cm/h ». L’opération absorbe près de 3 600 m3 de béton. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 110 jours

Jean-Luc Mélenchon se prononce pour le blocage des loyers dans certaines zones

PRÉSIDENTIELLE 2022. Loyers, transactions, construction : le candidat de la France insoumise a avancé plusieurs points de son programme devant la Fondation Abbé Pierre, le 2 février.
Il y a 3 ans et 111 jours

Logement social : E.Macron défend son bilan, les acteurs du secteur lui répondent

CONSTRUCTION. Lors d'un entretien donné à la fondation abbé Pierre, le président de la République a fait le point sur sa politique en matière de logements sociaux et de logement d'urgence. Il a notamment taclé les offices publics de l'habitat (OPH). Marcel Rogemont, président de la fédération des OPH, réagit pour Batiactu.
Il y a 3 ans et 111 jours

Précarité énergétique : des aides complexes peu efficaces et un manque d'accompagnement

Un constat partagé par Régis Largillier, ancien cadre de Schneider Electric et animateur de la chaire HOPE, en pointe dans la recherche de solutions pour contrer ce fléau qui touche près d'un Français sur cinq : selon lui, il faut un véritable "accompagnement" des familles les plus gravement touchées."Pour parvenir à un réel changement d'échelle sur le volet de la rénovation et de la lutte contre la précarité énergétique, l'information et l'accompagnement des ménages sont également indispensables", souligne ainsi la fondation Abbé-Pierre, qui constate que le réseau FAIRE, créé en septembre 2018 pour guider les particuliers, connaît encore de "nombreuses défaillances".Selon une enquête menée par la fondation au premier semestre 2021, appels non décrochés, délais de réponse à rallonge, erreurs dans les conseils délivrés sont monnaie courante.Un constat d'autant plus dommageable que, comme le relève M. Largillier, la "complexité" des différentes aides est telle, "que ce soit au niveau national, européen, ou même régional, que les gens ne comprennent plus rien, ne savent plus"."Ce qu'il faut, au-delà des aides, c'est qu'il y ait un accompagnement. Un accompagnement, avec des gens formés, qui connaissent les différents types d'aides, c'est essentiel", explique M. Largillier.Il s'appuie notamment sur une étude menée en 2020 par des chercheurs de l'université de Grenoble-Alpes sur la précarité énergétique dans l'agglomération de Roanne (Loire), lors de laquelle 78% des personnes sondées ont indiqué qu'elles ne connaissaient pas les aides financières à la rénovation thermique.Cette méconnaissance entraîne souvent un "non-recours aux droits" de la part des usagers, "parce que les droits sont peu connus, peu connus des usagers, bien sûr mais peu connus aussi dans l'ensemble des institutions, des travailleurs sociaux, des collectivités territoriales qui devraient accompagner les gens qui sont en précarité énergétique", souligne M. Largillier.La fondation Abbé-Pierre pointe par ailleurs l'évolution des dispositifs d'aides "qui gonflent les chiffres du nombre de travaux enclenchés en ciblant de simples "gestes" de rénovation, peu efficaces s'ils restent isolés (changer la chaudière, isoler les combles, changer les fenêtres...), au détriment de la performance à long terme d'une rénovation globale".La "honte" d'être précaireSelon une évaluation du plan France Relance menée par France Stratégie, organisme rattaché à Matignon, "86% des travaux financés avec MaPrimeRenov' ne concerneraient qu'un geste de rénovation (changement de chaudière, isolation...), les rénovations globales ne représenteraient que 0,1% des dossiers et les sorties de passoires 0,2%...", souligne le rapport de la fondation.Dans cette étude, France Stratégie estimait cependant que "certains mono-gestes peuvent être efficients, en permettant de dégager des économies d'énergie significatives", prenant l'exemple de l'installation des pompes à chaleur air/eau.En attendant de pouvoir changer réellement la donne par des travaux, le versement d'aides aux ménages pour le paiement des factures demeure crucial.De ce côté-là, le compte n'y est pas non plus, selon la fondation Abbé-Pierre, même si elle salue un élargissement du "chèque énergie" à "deux millions de ménages bénéficiaires supplémentaires et une revalorisation du chèque de 50 euros en 2019 suite à la crise du mouvement des gilets jaunes"."En 2020, le montant moyen du chèque énergie était toujours de 148 euros, alors que la facture énergétique pour le logement était en moyenne de 1.602 euros par an en 2019. En décembre 2021, un second chèque de 100 euros a exceptionnellement été envoyé pour pallier la hausse des prix du gaz et de l'électricité", rappelle la fondation.De plus, relève-t-elle, "le taux de non-recours concerne encore un cinquième des bénéficiaires"."Ceux qui en ont vraiment besoin ne l'utilisent pas", confirme M. Largillier, selon qui les ménages plus concernés ne souhaitent pas "être redevables de l'Etat" ou que cela se sache dans leur entourage : "il y a plein de raisons liées à la honte d'être précaire", voire la crainte de recevoir une lettre qui vient de l'Etat, annonciatrice d'une mauvaise nouvelle, comme un avis d'expulsion.Un aspect qui justifie d'autant plus le besoin d'"accompagnement", selon M. Largillier.
Il y a 3 ans et 112 jours

Un bilan très encourageant pour l'anniversaire de la Fondation Castorama

Avec le constat de la progression du mal-logement en France et le contexte du Covid-19 qui a renforcé les inégalités de conditions de logement, la Fondation Castorama a mis un point d’honneur à accompagner les plus fragiles dans l’amélioration de leur logement. Depuis sa création, la Fondation a soutenu 26 associations et plus de 37 000 personnes ont bénéficié de son soutien.Un engagement solidaire sur l’ensemble du territoireLa Fondation Castorama agit au niveau local et a soutenu depuis sa création 26 associations de lutte contre le mal-logement, réparties dans toute la France. Ces associations sélectionnées au travers d’appels à projets ont bénéficié d’un soutien financier s’élevant à 230 000 euros. A l’échelle nationale, des partenariats ont été conclus, comme avec la Fondation Abbé Pierre qui a reçu une dotation de 100 000 euros. La Fondation Castorama a également soutenu à hauteur de 60 000 euros les Compagnons Bâtisseurs dans le projet Bricobus, ayant permis d’aider des personnes démunies confrontées à des problèmes de logement.Pour Yosr Dallegi, Chargée de Programme et Fondations Abritées de la Fondation de France : « La Fondation Castorama et l’ensemble des collaborateurs sont très investis dans leur démarche. L’engagement dont ils font preuve localement et les convictions qu’ils défendent collectivement constituent des relais de solidarité précieux pour les associations et les bénéficiaires qui en ont grandement besoin. »L’action locale des collaborateurs en faveur du mieux-logementDepuis la création de la Fondation Castorama, les collaborateurs de l’enseigne sont pleinement impliqués sur le terrain au travers d’actions locales. En 2021, une centaine de collaborateurs des magasins et du siège ont participé à la réhabilitation de logements à destination de personnes en situation de précarité.Par ailleurs, sept partenariats entre magasins et antennes locales de l’association les Compagnons Bâtisseurs ont pris la forme de dons de produits et de mécénat de compétences.Des initiatives concrètes auxquelles s’ajoute le financement de Castorama à travers la vente de sacs de caisse et de sapins de Noël au profit de la Fondation ainsi que la participation des collaborateurs de l’enseigne à des défis sportifs, tels que le Boost’n’go. Une dynamique qui se poursuit en 2022Dans le prolongement des initiatives solidaires déjà engagées, la Fondation Castorama apportera en 2022 son soutien à 10 nouveaux projets associatifs de lutte contre le mal- logement pour un montant total de 120 000 euros. Les collaborateurs pourront de nouveau participer à une dizaine de chantiers solidaires organisés dans toute la France et s’engager collectivement en se challengeant sur des défis sportifs avec Boost’n’go. Pour Franck Moreno, Président de la Fondation Castorama et Directeur de l’enseigne Castorama en France : « La création de la Fondation est la concrétisation d’un engagement de longue date de Castorama dans la lutte contre le mal-logement. Nous sommes extrêmement fiers de soutenir sur le terrain des projets pour aider les plus démunis. Je remercie vivement mes équipes pour leur enthousiasme et leur implication. Nous nous réjouissons de poursuivre l’aventure en 2022 avec de nouvelles associations et de nouveaux projets. »
Il y a 3 ans et 112 jours

Le totem sculpté de SOA à Beyrouth

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 113 jours

Pyramide bordelaise, l'îlot Queyries par MVRDV

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 113 jours

Un complexe sportif minimaliste en béton à L'Isle d'Abeau, par Lis & Daneau

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 113 jours

Retour sur les grandes livraisons de 2021

La Fondation Luma de Frank Gehry dressée en pays arlésien, les Tours Duo de Jean Nouvel érigées en surplomb du boulevard périphérique à Paris ou encore la Samaritaine de Sanaa inaugurée sur les rives de la Seine. L'année 2021 a vu des réalisations très attendues s'achever sur tout le territoire. […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 116 jours

Étudiants et doctorants de la fabrique de la ville, candidatez aux Bourses Palladio

Chaque année, la Fondation Palladio donne aux étudiants, doctorants et post-doctorants de la fabrique de la ville, les moyens de mener à bien leur projet de formation ou de recherche, et de faire connaître leurs travaux. À l’occasion du lancement de leur 13ème campagne, les Bourses Palladio se dotent d’un nouveau comité de […] Lire l'article