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Il y a 2 ans et 192 jours

Au théâtre, Ralph Fiennes joue Robert Moses, le "baron Haussmann" de New York

Surnommé parfois le "baron Haussmann" new-yorkais pour avoir transformé la "ville-monde" comme le préfet du Second Empire l'avait fait pour Paris, le "maître bâtisseur" Robert Moses (1888-1981) reste omniprésent dans la plus grande ville des Etats-Unis.Ponts, tunnels, parcs, stades, grands ensembles de logements et d'équipements sociaux, aménagement de banlieues, autoroutes urbaines: il a laissé son empreinte sur des dizaines de réalisations architecturales et urbanistiques à New York et dans ses banlieues est et nord de Long Island, Rockland et Westchester.New York - incroyable mosaïque culturelle et socio-économique de neuf millions d'âmes - entretient un souvenir ambivalent de cet architecte urbaniste jamais élu et qui a tenté une seule fois dans les années 1930 d'être gouverneur, sous l'étiquette du parti républicain.Toutes les facettes de New YorkToutes les facettes de Robert Moses, et donc du New York des années 1920 aux années 1970, sont explorées dans la pièce "Straight Line Crazy" qui triomphe cet automne au centre culturel The Shed, dans l'ouest de Manhattan. Dans le rôle-titre: Ralph Fiennes, deux fois nommé aux Oscars et star mondiale pour "La Liste de Schindler", "Le Patient anglais", les séries de films "Harry Potter" et "James Bond", mais aussi "Hamlet" au théâtre à Broadway.Avec l'étendue, la force de son jeu et son caractère parfois inquiétant, le Britannique de 59 ans campe un Moses qui cajole les politiciens, trompe ses adversaires et affiche son ambition démesurée pour imposer sa vision de la ville."Diriger" et ne pas suivre"Notre boulot, c'est de diriger, pas de suivre", lance sur scène Fiennes/Moses, convaincu que "les gens ne savent pas ce qu'ils veulent tant qu'ils ne l'ont pas".Ecrite par le Britannique David Hare, la pièce "Straight Line Crazy" avait d'abord été montée et jouée à Londres.Elle dissèque la carrière de ce fonctionnaire bâtisseur, professionnel de l'urbanisme respecté mais controversé et qui a marqué la municipalité pendant 40 ans.Impossible de citer tous ses ouvrages d'art et constructions dans cette ville à la géographie si particulière, baignée par l'Atlantique: Moses est derrière les célèbres ponts Triborough (rebaptisé Robert F. Kennedy, RFK), Throgs Neck, Whitestone ou Verrazano qui relient les cinq arrondissements de New York.Il est aussi l'architecte -- au prix de nombre de destructions de quartiers dans le Bronx notamment -- d'immeubles de dizaines de milliers de logements sociaux, d'autoroutes et voies rapides en pleine ville, aujourd'hui en piteux état et sources de pollutions atmosphérique et sonore.Siège de l'ONUNew York lui doit aussi le siège monumental de l'ONU à Manhattan, au bord de l'East River, et l'impressionnant lieu culturel Lincoln Center. Mais la statue de Robert Moses a commencé à se fissurer dans les années 1960 avec l'abandon de deux projets d'autoroutes à Manhattan.En 1974, un journaliste, Robert Caro, dénonce dans une biographie de Robert Moses son règne impérial et autocratique sur New York et sa folie des grandeurs. "The Power Broker: Robert Moses and The Fall of New York" remporte un prix Pulitzer.Il dépeint un homme sans foi ni loi, avec ses alliés comme avec ses ennemis, dictatorial et corrompu. Robert Caro décrypte une machine à orienter les fonds publics vers les élites aisées blanches des banlieues au détriment des minorités noires pauvres de quartiers de Manhattan, de Queens et du Bronx.Moses a aussi imposé la voiture contre les transports publics, selon son biographe."Caro pensait que le pouvoir avait corrompu Moses et qu'il en était en quelque sorte devenu fou", a expliqué lors d'un débat après une représentation l'auteur David Hare.Pour Dan Doctoroff, ancien adjoint municipal pour le développement économique et membre du centre culturel The Shed, Moses doit servir d'exemple aux décideurs des villes d'aujourd'hui: "Il a fait des choses magnifiques et des choses terribles. Mais au bout du compte, son mépris pour les gens ordinaires a terni son héritage pour toujours".
Il y a 2 ans et 192 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 193 jours

Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle »

Ariane Constructions achève, à Bordeaux, ses deux premières maisons individuelles référencées « Cradle to Cradle ». Pour être certifié, le projet a dû utiliser des matériaux recyclables, sains et sobres en carbone. Reportage. Rien ne distingue d’un chantier traditionnel ces deux maisons en construction au numéro 141 de la rue Jude, à Bordeaux (33) : un sol boueux, des blocs béton qui attendent leur enduit de finition, des ouvriers qui s’affairent, des matériaux de construction entreposés çà et là… Et pourtant, ce chantier est unique en son genre. Fin 2022, s’élèveront ici les deux premières maisons certifiées Cradle to Cradle (C2C) en France. Sur ce marché de la maison individuelle d’ordinaire si peu concerné par la cause environnementale, le constructeur Ariane Constructions (groupe Cina – Compa­gnie immobilière Nouvelle-­Aquitaine) se distingue : « L’idée était d’envoyer un signal qui soit déterminant pour ce marché. Lequel est parfois chahuté par les pouvoirs et politiques publics qui ne l’encouragent guère… Alors que s’exprime un réel désir de maison individuelle », note Philippe Petiot, président du directoire du groupe Cina. Le signal, c’est le C2C, présenté comme un bon compromis entre les attentes des Français et les exigences environnementales de la réglementation.   Passeports circulaires   La démarche « Cradle to Cradle », littéralement « du berceau au berceau », tire sa genèse de l’organisation du même nom. Cette dernière évalue les matériaux en fonction de leurs performances et selon des exigences scientifiques, dans cinq catégories de durabilité : réutilisation des matériaux, utilisation de matériaux sains, recours à des énergies renouvelables et à une gestion du carbone, gestion de l’eau, responsabilité sociétale. Après évaluation, une certification Cradle to Cradle Certified est délivrée en conséquence. « Le principal défi de cette démarche a été d’embarquer avec nous tout un panel d’industriels et les amener à faire certifier leurs produits, par exemple sur la non-toxicité des matériaux, leur réutilisation en fin de cycle de vie, leur bilan carbone, la consommation d’énergie (à la production et à l’usage, NDLR), etc. », détaille Pierre Philippe, directeur achats du groupe Cina. Dans cette optique, Ariane Constructions s’est associée au bureau d’études Upcyclea, spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification C2C. Sur la base d’audits, les produits des industriels sont ainsi évalués, de même leurs fournisseurs ou encore la traçabilité des matériaux. Upcyclea délivre ensuite un passeport établi selon les critères de la norme Cradle to Cradle. Passeport qui facilite le calcul de l’empreinte carbone des matériaux, leur degré de circularité et de non-toxicité. À noter, la certification C2C doit être renouvelée chaque année. Précision importante : « Tous les industriels (travaillant sur le chantier, NDLR) ne sont pas certifiés Cradle to Cradle. Mais tous ont dû remplir le passeport circulaire et communiquer sur leurs produits. Ensuite, nous avons sélectionné ceux qui étaient les mieux valorisés afin de ne pas pénaliser le projet, détaille Candie Serre, directrice d’Ariane Constructions. Un noyau dur de partenaires est certifié et nous disposons de toute une gamme d’entreprises, qui s’inscrit dans la démarche. » Concrètement, seuls cinq industriels sont certifiés Cradle to Cradle sur ce chantier : Actis pour les isolants minces Hybris, Tarkett pour les sols souples, Siniat pour les plaques de plâtre, Grohe pour l’équipement sanitaire et Schneider pour l’installation électrique. Selon Ariane, sur les soixante-quinze produits de construction utilisés pour réaliser ces deux logements, dix-sept d’entre eux sont considérés comme répondant aux exigences C2C sans pour autant être certifiés, et représentent à eux seuls 71 % de la masse de la maison. Lucien Brenet   Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription Actis « Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. » « Lorsque nous avons été sollicités par Ariane pour ce projet, nous n’étions pas certifiés Cradle to Cradle (C2C). Mais nous nous inscrivions déjà dans une démarche responsable, de la production de nos produits jusqu’à la pose, et nous étions engagés dans le processus de fabrication de l’Hybris. La certification était pour Actis une conséquence logique. Nous avons donc suivi de longues démarches, afin d’obtenir le passeport Upcyclea. Notamment plusieurs audits internes de nos fournisseurs pour s’assurer de la traçabilité de nos matériaux – Actis a lui-même été audité, NDLR. Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. Nous devons donc rechercher une amélioration perpétuelle de nos process car, l’année prochaine, nous serons une nouvelle fois audités pour déterminer si nous pouvons conserver la certification C2C. » 1/ Recyclage et réduction de l’empreinte carbone Les deux logements C2C renferment plusieurs produits recyclables, conçus en partie à base de matériaux eux-mêmes recyclés. Ainsi, les isolants Hybris d’Actis, utilisés pour les murs et les rampants, renferment 15 à 20 % de polyéthylène recyclé. « À l’intérieur de l’usine, nous récupérons toutes les chutes de produits de fabrication et les réinjectons dans le processus pour les transformer en billes de polyéthylène qui deviendront plus tard des isolants », détaille Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription chez Actis. Le produit, lui, est composé à partir de polyéthylène basse densité (PEBD), bien sûr recyclé. Bien que constitué de matière plastique, Hybris est donc recyclable à 100 % et à l’infini, assure l’industriel. Également issus du recyclage, le plâtre, à hauteur de 30 %, utilisé dans la fabrication des plaques Siniat, les plastiques (20 %) composant les entrevous (KP1). Ou encore les granulats (40 %) entrant dans la composition du béton des parpaings Airium (Lafarge Holcim). Chaque parpaing est ici rempli de mousse isolante recyclable, composée de 5 % de ciment et 95 % d’air. Dans sa recherche de matériaux plus vertueux, Ariane Constructions assure discuter avec Lafarge-Holcim sur la possible fourniture de bétons décarbonés à 70 %. À suivre. N’oublions pas les revêtements de façade Parexlanco, également recyclables et réinjectables. Les déchets de chantier sont récupérés, triés, puis réintroduits dans les circuits de production des industriels.Photo : Ariane Constructions    Le taux de CO2 du béton utilisé pour les fondations a été réduit de 20 %.Photo : Ariane Constructions 2/ Non-toxicité des matériaux Autre pilier de la démarche, l’innocuité des matériaux de construction. À base de produits naturels, la formule des peintures Unikalo qui sera appliquée en finition n’entraîne aucun rejet nocif ou toxique. Elle est labellisée NF environnement et attestée Zone Verte Excell. Autre exemple avec l’isolant Hybris (Actis), qui ne dégage ni COV ni particule nocive (formaldéhyde, phénol…) ou irritante. Et ce, pendant toute sa durée de vie. Le produit est d’ailleurs classé A+ pour la qualité de l’air intérieur (QAI), selon la norme NF EN ISO 16000. Tout aussi indispensable pour une bonne QAI, le système de ventilation simple flux Health Box 3.0 (Renson) est équipé d’un extracteur de CO2 dans les pièces de vie et d’un extracteur d’humidité dans les pièces techniques. Lesquels s’enclenchent lorsque les capteurs disséminés dans le logement détectent le moindre dépassement de seuils.  L’ensemble des produits et systèmes utilisés sont classé A+ ou A pour la qualité de l’air intérieur.Photo : Ariane Constructions  Les blocs béton intègrent la mousse minérale isolante Airium de Lafarge Holcim. Les parpaings sont mis en œuvre à joints minces. Atouts : facilité de pose, absence de ponts thermiques par les joints, réduction de matière et diminution de la consommation d’eau.Photo : Ariane Constructions  Le film réflecteur de l’isolant renvoie jusqu’à 95 % des rayonnements solaires vers l’extérieur en été, et permet au contraire de conserver, en hiver, la chaleur à l’intérieur.Photo : Ariane Constructions 3/ Réduire les consommations d’énergie Les logements ne sont pas autosuffisants. Mais selon les concepteurs, ils se situent entre la maison passive et un projet RE2020. Dans le cas présent, Ariane assure gagner de 5 à 6 °C en confort d’été par rapport à un chantier traditionnel. Et ce, grâce aux produits comme l’isolant Hybris (Actis) – « À lui seul, il fait gagner jusqu’à 2 °C de confort d’été », souligne le fabricant –, les plafonds rafraîchissants Plafino d’Innovert (Atlantic), les blocs béton Airium de Lafarge Holcim, la box domotique Somfy qui, équipée d’une horloge crépusculaire, gère automatiquement les ouvrants. Tous ces éléments permettent de réduire la climatisation en été et en chauffage l’hiver. La pompe à chaleur Alféa Extensa A.I R32 d’Atlantic est, quant à elle, dotée d’un régulateur de température Inverter. Ce dernier optimise la consommation de la PAC en adaptant son régime aux besoins. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 194 jours

Électricité renouvelable : l’État annonce un fonds de garantie pour les industriels

En couvrant le risque de défaut de l’industriel acheteur, ce fonds vise à orienter le développement des producteurs d’électricité renouvelable vers la conclusion de contrats de long terme avec des industriels. Ces contrats permettront de sécuriser une partie du coût d’approvisionnement en électricité décarbonée des industriels et leur donneront davantage de visibilité sur le long terme.Le dispositif concerne toutes les énergies renouvelables électriques et sera opéré par Bpifrance avec pour objectif de prendre en garantie des premiers contrats en 2023. Le fonds sera d’ores et déjà dimensionné pour pouvoir prendre en garantie des contrats représentant jusqu’à 500 MW de puissance installée cumulée, soit un volume de production équivalent à la consommation d’une ville comme Bordeaux. Il pourra être renforcé pour soutenir la dynamique de développement des PPA contribuant à la stabilité des coûts d’approvisionnement pour les industriels et à leur décarbonation.La France s’est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Une transition énergétique pleine et complète sera nécessaire pour y parvenir. Le déploiement des technologies de production électrique d’origine renouvelable a donc vocation à s’accélérer et ces sources d’énergie représenteront une part significative du mix électrique français.Cette tendance constitue une opportunité unique pour faire de la transition du mix énergétique un levier de compétitivité et d’attractivité du territoire national. Ces technologies deviennent un levier permettant à l’industrie française comme aux développeurs renouvelables de se couvrir au moins partiellement sur le long terme, via les PPA, contre les variations des prix des marchés du carbone, des combustibles fossiles ou de l’électricité.Certaines filières renouvelables atteignent déjà un niveau de maturité qui ouvre la voie à une transition progressive des soutiens publics vers un recours accru aux leviers de financement privés. La conclusion de contrats d’approvisionnement bénéficierait dans la durée aux producteurs d’électricité renouvelable qui sécuriseraient ainsi un niveau de revenu donné et aux consommateurs industriels qui disposeraient d’une visibilité et d’une stabilité sur une part de leurs coûts d’approvisionnement. Une telle opportunité pour les consommateurs industriels prend tout son sens dans la conjoncture actuelle, avec des prix de l’énergie, et en particulier de l’électricité, qui atteignent des niveaux inédits.Ce type de contrats demeure pourtant peu répandu en France. Afin de concrétiser notre ambition collective, le Gouvernement a décidé d’engager un travail visant à analyser l’ensemble des leviers pouvant être mobilisés pour développer ce marché et l’orienter vers les industriels. Le frein principal identifié par le groupe de travail piloté par la Direction générale des entreprises et la Direction générale de l’énergie et du climat, en association avec des acteurs du secteur, est le risque de contrepartie c’est-à-dire le risque pour le producteur de voir son acheteur faire défaut de manière structurelle et permanente.Le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre les recommandations formulées par ce groupe de travail et de confier à Bpifrance la mise en œuvre d’un dispositif garantissant à des producteurs d’électricité d’origine renouvelable qu’une partie de leurs écarts de revenus subis par la perte de leur contrepartie industrielle sera couverte par un fonds de garantie. Ce dispositif permettra à terme de crédibiliser auprès des développeurs d’ENR le recours à un déploiement via des contrats d’approvisionnement privés face au cadre existant de soutiens publics directs. En outre, les modalités de la compensation accordée aux contrats en défaut fonctionneront sur un mode proche d’un complément de rémunération. Ce fonds sera autoalimenté par les primes versées par les contrats garantis et la récupération d’une partie de leurs revenus excédentaires en cas de prix de marché élevés.Compte tenu de la crise énergétique que nous traversons actuellement, le gouvernement a souhaité accélérer la mise en œuvre de ce dispositif et a demandé à Bpifrance de le mettre en œuvre avec l’objectif de prendre en garantie des premiers contrats en 2023 pour des contrats pouvant représenter jusqu’à 500 MW de puissance installée cumulée, soit un volume de production équivalent à la consommation d’une ville comme Bordeaux. Cette dynamique aura bien sûr vocation à se prolonger par la suite de sorte à ce que ce dispositif devienne un catalyseur important de l’émergence des PPA conclus avec les industriels.Pour Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « Le lancement de cette garantie s’inscrit pleinement dans notre stratégie de réindustrialisation verte, dans une logique « gagnant-gagnant » : bénéfique pour le climat et bénéfique pour l’industrie décarbonée. En effet, les contrats d’approvisionnement électrique de long terme (PPA) constituent une double opportunité. D’un côté, pour les producteurs d’électricité à partir d’énergie renouvelable (ENR), ces contrats représentent une nouvelle voie de développement, en sécurisant leurs revenus dans la durée. De l’autre, ces contrats permettent aux industriels de se couvrir contre la volatilité des marchés de l’électricité tout en ayant accès à une énergie abordable et décarbonée. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Je salue la mise en œuvre de ce fonds de garantie. C’est une avancée majeure qui va permettre de lever l’un des principaux freins au développement des contrats de long terme de fourniture d’énergie, en particulier entre producteurs d’énergie renouvelable et bas carbone et clients industriels. Ce dispositif est complémentaire des mesures que nous portons en faveur des PPA au sein du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, au service de la sortie des fossiles et de notre compétitivité industrielle. »Pour Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie : « Dans le contexte actuel, l’industrie française a besoin de se projeter, de stabiliser et sécuriser des prix de l’énergie compétitifs pour donner des perspectives à ses salariés et ses investisseurs. De l’autre côté, notre ambition climatique nous impose d’aller beaucoup plus vite sur les énergies renouvelables, pour lesquelles je souhaite développer des filières davantage françaises et européennes. Ce dispositif de garantie est à la croisée de ces deux enjeux structurants pour l’économie et le climat. J’appelle les industriels grands consommateurs d’électricité à s’en saisir et les producteurs d’énergie verte à répondre à la demande. Notre ambition est là, et ce n’est qu’un début. »
Il y a 2 ans et 197 jours

Dans le Lot-et-Garonne, un four solaire industriel "visionnaire"

"À l'époque, je me disais: 'Soit je suis un visionnaire, soit je suis idiot', à l'heure qu'il est, je penche pour le côté visionnaire", plaisante, quatre ans après, Emeric Cadalen, PDG de Fruit Gourmet, entreprise de 43 salariés à Allemans-sur-Dropt, dans le nord de ce département du Sud-Ouest.Alors que les cours flambent, M. Cadalen estime avoir réduit d'environ 20% sa facture annuelle de gaz (50.000 euros auparavant) depuis qu'il a acheté un four à énergie solaire thermique, dont il se dit "démonstrateur". Son économie s'élèverait même à 30.000 euros avec des contrats "aux cours actuels", assure le dirigeant qui n'a pas pu mesurer, en revanche, les effets sur ses émissions de gaz à effet de serre.Sur le parking de son hangar de transformation, niché sur des coteaux, l'entrepreneur a installé 200 mètres carrés de miroirs solaires, disposés en longues lamelles d'un mètre de large.Reprenant le concept de la lentille de Fresnel, "vieux comme le monde", ces dernières réfléchissent la lumière du soleil sur un conduit captant l'air extérieur. Chauffé jusqu'à 250 degrés, celui-ci alimente deux fours séchant ou pasteurisant bananes, pommes, pruneaux, fraises et figues, qui fonctionnent habituellement au gaz.Le week-end ou la nuit, quand la PME ferme ses portes, un autre tuyau achemine l'air chauffé dans un conteneur hermétique, rempli de graviers de la Garonne qui permettent de stocker la chaleur, jusqu'à quatre jours, avant de la renvoyer vers les fours."Mid-tech"Acier pour la structure, aluminium pour les miroirs et les tuyaux, graviers pour le stockage: son inventeur, Didier Martin, vante "un système mid-tech".Cet ingénieur des Mines, fondateur de l'entreprise IdHelio à Albi (Tarn), s'est inspiré en partie du four solaire d'Odeillo dans les Pyrénées-Orientales, l'un des plus grands du monde, créé en 1969 pour des recherches scientifiques.En visant des entreprises spécialisées dans le séchage - aliments, bois, matériaux de construction, déchets - "sur le bassin méditerranéen" ensoleillé, l'inventeur espère vendre "une dizaine" de ces systèmes par an dans le pays, pour un marché de 100-150 millions d'euros.Selon Richard Loyen, délégué général du syndicat des énergies renouvelables (Enerplan), cette innovation "inédite en France" survient alors que la filière solaire thermique "retrouve des couleurs".Lancée après le choc pétrolier de 1973, principalement pour chauffer des habitations, elle a été délaissée à l'époque de "l'électricité abondante" puis est restée dans l'ombre de son cousin, le solaire photovoltaïque, depuis les années 2000, relate Alain Mestdagh, référent solaire thermique pour l'Ademe en Nouvelle-Aquitaine.Fin 2020, le secteur ne représentait que 0,2% de la consommation de chaleur en France, outre-mer compris, selon l'organisme Socol qui rassemble les acteurs de la filière.CompétitifMais avec un coût de production de 40 à 60 euros le mégawatt-heure (Mwh), le solaire thermique est devenu très compétitif face au gaz qui oscille entre 100 et 125 euros actuellement, explique M. Loyen. Pour se développer, la filière peut compter sur un fonds de subventions proposé par l'Ademe, doté de 500 millions d'euros. Mais il faudra convaincre le monde de l'entreprise, qui achète son énergie "au jour le jour", d'adopter une vision à plus long terme, selon l'inventeur du procédé.Les solutions actuelles des industriels pour économiser l'énergie, comme les ampoules LED, "ont un retour sur investissement en moins de trois ans", mais "investir dans le renouvelable, c'est acheter 20 années de stock d'énergie d'un coup", souligne Didier Martin."On ne pourra pas se passer à 100% des énergies fossiles", considère de son côté le patron de Fruit Gourmet, tandis que devant ses fours où sèchent des palettes de pruneaux, la veilleuse des brûleurs à gaz s'active dès qu'un nuage passe au-dessus du récepteur solaire.Son entreprise a mis six mois pour mettre au point cette alternance millimétrée solaire-gaz et "sécuriser" son processus de production.
Il y a 2 ans et 201 jours

Prestonett M : Comment rénover une pièce avec un seul enduit ?

Il s'utilise notamment pour :Le Rebouchage des trous, fissures et saignéesL'égalisation des fondsLe lissage des fondsLe traitement des bandes à jointLe collage de moulures, corniches et rosaces en staff
Il y a 2 ans et 204 jours

Le taux moyen des crédits immobiliers franchit les 2% en octobre, une première depuis 2016

Il faut remonter à février 2016 pour constater un taux comparable, de 2,07%.Dans le détail, les taux des prêts ont tous augmenté, quelle que soit leur durée à l'octroi. Ils étaient en moyenne le mois dernier de 1,92% sur 15 ans, 2,06% sur 20 ans et 2,17% sur 25 ans.Ces taux ne comprennent pas le coût des assurances et des frais annexes, comme l'éventuelle commission d'un courtier.Cette hausse, liée à la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), est de surcroît rapide. En décembre dernier, le taux moyen était presque deux fois inférieur, à 1,06%.Le taux d'intérêt moyen des nouveaux crédits immobiliers est aussi suivi de près par la Banque de France. Sa dernière "estimation avancée" pour septembre faisait état d'un taux moyen de 1,72%, contre 1,10% en décembre 2021. Les données pour le mois d'octobre seront publiées vendredi.La Banque de France est en première ligne car c'est à elle que revient le calcul du taux plafond pratiqué par les banques: le taux d'usure. Il est depuis le 1er octobre à 3,05% pour un emprunt de 20 ans et plus, tous frais compris.Ces taux plafonds sont sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voient un frein à l'accès au crédit immobilier. Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris pour lui demander de faire un geste.La durée moyenne des prêts est aussi en augmentation, selon l'Observatoire qui associe les principaux établissements bancaires français à un institut d'études de marché. Elle franchit la barre symbolique des 20 ans (244 mois), un niveau "jamais observé par le passé".La production de crédits aurait quant à elle atteint un point haut."Malgré une revalorisation du taux d'usure, la production de crédits n'arrive pas à rebondir", constate l'Observatoire.La production de crédits "mesurée en niveau annuel glissant était en baisse de 10,7% à fin octobre, (...) et le nombre de prêts accordés reculait de 12,9%", précise-t-il.
Il y a 2 ans et 206 jours

Les "réserves" sur des travaux n'allongent pas les recours

En général, avec ou sans réserves devant des défauts visibles, le nouveau propriétaire dispose d'un an pour saisir le juge en vue d'obtenir les rectifications, a indiqué la Cour de cassation.Le procès soumis à la Cour concernait la livraison d'une maison achetée sur plans. L'acquéreur, au moment de la réception des travaux, avait constaté que les plafonds n'étaient pas à la hauteur prévue et il avait demandé, en émettant des réserves, la "reprise" de ce défaut. L'entreprise ne s'étant pas engagée à rectifier, il ne restait plus à son client qu'à saisir le juge pour obtenir une exécution forcée, mais en pareil cas, le délai n'est que d'un an.Il ne sert à rien de faire un constat d'huissier ou d'envoyer des lettres recommandées, précise un avocat. Le délai d'un an doit être respecté et l'existence de réserves faites à la réception n'est pas de nature à le prolonger, ont rappelé les juges.La saisine du juge, plus d'un an après la réception, était donc tardive et la demande présentée était alors définitivement irrecevable, a jugé la Cour de cassation.(Cass. Civ 3, 19.1.2022, C 21-10.022).
Il y a 2 ans et 207 jours

Cap Renov Aides : plus de 3.000 aides financières recensées pour les travaux de rénovation énergétique

Avec 72.000 rapports générés par an, cet outil est un véritable atout pour aider les artisans au quotidien et leur permettre de saisir toutes les opportunités de chantier en lien avec la rénovation énergétique. CAP RENOV+ évolue avec CAP RENOV AIDES qui permet de calculer en quelques clics les aides financières d'un chantier.Plus de 3.000 aides financières disponibles en quelques minutesCAP RENOV AIDES complète aujourd'hui les fonctionnalités déjà disponibles dans CAP RENOV+. Facile d'utilisation, il apporte au professionnel toutes les informations concernant les aides financières d'un projet. Il peut ainsi répondre rapidement à ses clients sur le coût global des travaux et le montant des aides dont ils peuvent bénéficier. Un atout de poids quand il faut s'engager dans des travaux de rénovation !CAP RENOV AIDES regroupe 3.200 aides financières pour les travaux de rénovation du niveau national au niveau local. Pour y accéder, rien de plus simple :Description du contexte : moins d'une minute est nécessaire pour décrire le logement avant travaux. Cette description peut être complétée d'une notion de revenus car les aides y sont souvent liées.Proposition de travaux éligibles : ils concernent le bâtiment (isolation, menuiseries), la ventilation et les équipements de chauffage et eau chaude.Estimation des aides et du montant final des travaux : cette étape permet d'accéder à la liste de toutes les aides au niveau national, régional et local auxquelles le projet peut prétendre.Édition d'un rapport : un rapport en format PDF et personnalisable est généré pour pouvoir être adressé au client final.CAP RENOV AIDES gère la compatibilité des aides entre elles ainsi que les écrêtements lors du cumul d'aides. Pour chaque aide, le calcul prend en compte le niveau de revenu des bénéficiaires et les éventuels plafonds. Les coordonnées des collectivités qui délivrent les aides, ainsi que le détail des conditions exigées sont facilement accessibles. L'application gère les projets des propriétaires occupants ou bailleurs de logements individuels.Une mise à jour des aides nationales est faite au plus tard 15 jours après leur date de mise en application (sauf complexité particulière). De leur côté, les aides locales sont mises à jour tous les mois.
Il y a 2 ans et 207 jours

PAP.fr propose le seul outil de calcul d’une révision de loyer qui intègre les dernières contraintes réglementaires

Les particuliers désireux de calculer leurs révisions de loyers pourront se tourner en toute confiance vers PAP.fr pour disposer d’un calcul conforme aux nouveautés règlementaires. Loi « Pouvoir d’achat » : de nouvelles règles qui complexifient les révisions de loyer !Afin de limiter les effets de l'inflation sur les loyers d'habitation, la loi « Pouvoir d’achat », entrée en application le 16 août 2022, prévoit que :Les réindexations annuelles de loyers sont plafonnées pendant un an, de mi-octobre 2022 à mi-octobre 2023.Les réindexations diffèrent désormais selon l’emplacement géographique du bien et 3 zones sont créées, chacune avec leurs propres indices : (1) France métropolitaine, (2) Corse et (3) Outre-mer.Parallèlement, les logements situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE. (Diagnostic de performance énergétique), dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022, ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer, ce dernier étant gelé.Dans ce contexte, il est très important pour les propriétaires bailleurs d’intégrer ces nouvelles règles ! Et c’est justement ce que leur permet de faire le nouvel outil de calcul de réindexation de loyer mis en ligne sur PAP.frPAP.fr est le premier site à proposer un outil à jour, tenant compte des nouvelles modalités de calculTous ces calculs s’effectuent simplement, en tenant compte des nouveaux indices par zone géographique, en quelques secondes depuis cette page.Aucun autre site ne propose, pour l’heure, un simulateur à jour, puisque l’ensemble des outils disponibles restent programmés avec les paramètres antérieurs au 14 octobre 2022 : INC. (accessible depuis Service-Public.fr et Ministère de la Transition Energétique), ANIL (Agence nationale d’information pour le logement), etc. Ce n’est pas la première fois que PAP (Particulier à Particulier) se distingue par sa réactivité et son exhaustivité sur un sujet équivalent puisque PAP.fr est également le seul site qui calcule et affiche automatiquement dans les annonces les plafonds de loyers dans toutes les communes soumises à encadrement des loyers (incluant Bordeaux et Montpellier depuis juillet dernier).Pour Corinne Jolly, Présidente de PAP (Particulier à Particulier) : « dans un contexte réglementaire qui évolue sans cesse, mettre à disposition des particuliers des outils fiables et mis à jour en permanence, contribue à sécuriser les locations de particulier à particulier qui, rappelons-le, représentent 66% du marché ». Les nouvelles modalités de révision des loyers, dans le détailL'augmentation du loyer selon ces IRL est plafonnée à des taux plus ou moins importants selon la situation géographique du logement. Il est fixé à :3,50% en France métropolitaine ;2,50% dans les régions et départements d'outre-mer ;2% en Corse. Depuis le 14 octobre 2022, l'Insee publie temporairement non plus un seul, mais 3 indices qui intègrent ces 3 plafonnements. Il convient donc d'utiliser l'indice qui correspond : selon que le logement est situé en France métropolitaine, dans les régions et départements d'outre-mer ou en Corse. La clause d'indexation des contrats de location signés entre le 14 octobre 2022 et le 13 janvier 2023 est complétée en indiquant celui des indices du troisième trimestre 2022 qui correspond au lieu où se situe l'immeuble : « le dernier indice publié étant celui du troisième trimestre 2022 qui s'élève à 136,27 (pour un logement situé en France métropolitaine) ». Si le logement est situé en outre-mer, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,96. Si le logement est situé en Corse, la valeur de l'IRL du troisième trimestre 2022 à indiquer est 134,30. Exemples de calcul de révision des loyers depuis le 14/10/2022, pour un bail signé le 1er novembre 2021 (indice de référence : 3ème trimestre 2021 dont la valeur est 131,67).Le logement est situé en France métropolitaineNouveau loyer = 1.000 € x 136,27 (nouvel indice pour un logement situé en France métropolitaine) / 131,67 (ancien indice) = 1.035 € (soit une augmentation de 3,49%).Le logement est situé en outre-merNouveau loyer = 1.000 € x 134,96 (nouvel indice pour un logement situé en outre-mer) / 131,67 (ancien indice) = 1.025 € (soit une augmentation de 2,50%).Le logement est situé en CorseNouveau loyer = 1.000 € x 134,30 (nouvel indice pour un logement situé en Corse) / 131,67 (ancien indice) = 1.020 € (soit une augmentation de 2%). L’interdiction de réindexer les logements classés F et GLes logements, situés en métropole, classés F ou G d'après leur DPE, dont le bail a été conclu ou tacitement reconduit depuis le 24/08/2022 ne peuvent plus faire l’objet d’une réindexation de loyer. Et ce sera le cas Outre-mer pour les logements classés F ou G dont le bail sera conclu ou tacitement reconduit après le 01/07/2024.
Il y a 2 ans et 208 jours

Eiffage monte à 18,79% du capital de Getlink et en devient le premier actionnaire

Eiffage, qui possédait déjà 5,08% des actions Getlink a conclu le rachat de 13,71% supplémentaires pour 1,194 milliard d'euros auprès du fonds britannique TCI, financés sur sa trésorerie, a-t-il précisé dans un communiqué."Eiffage soutient la stratégie actuelle de Getlink", a souligné le groupe français. Actionnaire de l'ex-groupe Eurotunnel depuis 2018, il dit avoir "l'intention d'être un investisseur de long terme", et "se réserve la possibilité de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché"."Toutefois, Eiffage indique qu'il n'envisage pas de déposer d'offre publique sur le solde du capital", a-t-il souligné."Ce renforcement de position est la poursuite de l'intérêt que porte le groupe Eiffage depuis 2018 pour Getlink, un actif de très grande qualité", a réagi jeudi Jacques Gounon, le président du concessionnaire du tunnel sous la Manche."Au nom du groupe Getlink, je suis heureux d'accueillir Eiffage comme actionnaire majeur", a-t-il ajouté dans un communiqué séparé, remerciant TCI "pour avoir été en phase avec (ses) objectifs stratégiques".Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'Eiffage de diversification de son portefeuille de concessions."Déjà fort de nombreuses concessions ou contrats de partenariat d'infrastructures de transport, Eiffage allonge, au travers de cette acquisition, la durée de son portefeuille tout en renforçant sa participation dans un acteur clé de la décarbonation des transports en Europe", selon le communiqué du groupe.Eiffage, qui détient de nombreuses concessions autoroutières, est aussi le concessionnaire de la ligne à grande vitesse Le Mans-Rennes.Très affecté par le Brexit et la pandémie, Getlink est en plein redressement, au rythme du retour des passagers traversant la Manche. L'entreprise a en outre trouvé une nouvelle source de revenus avec ElecLink, un câble électrique d'une capacité d'un gigawatt dans le tunnel entre la France et l'Angleterre, branché fin mai.Le groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia -qui est visé par une OPA lancée par la famille Benetton-, était depuis le printemps 2018 le premier actionnaire de Getlink, avec environ 16% du capital.
Il y a 2 ans et 210 jours

Loi "énergies renouvelables" : le Sénat prône la concertation avec les élus, la planification dans les territoires et la simplification des procédures

Les énergies renouvelables sont pourtant indispensables à la préservation de notre souveraineté énergétique et à l’atteinte de nos objectifs climatiques. Afin de renforcer l’ambition de ce texte, la commission a donc adopté 129 amendements, selon quatre objectifs.Renforcer la planification territoriale, améliorer la concertation des projets et favoriser la participation des collectivités territoriales à leur implantationAfin de passer d’une logique descendante à une approche ascendante, la commission a institué un dispositif global de planification territoriale du déploiement des énergies renouvelables mettant les élus locaux – au premier rang desquels les maires – à la manœuvre pour définir les zones propices à l’implantation des ENR. Ces zones bénéficieront ensuite de souplesses administratives afin d’accélérer le développement des projets. Dans la même logique, elle a proposé une planification spatiale et temporelle dédiée à l’éolien en mer. Les parties prenantes doivent, en effet, disposer d’une réelle visibilité à moyen terme sur l’implantation des projets.Simplifier les procédures applicables aux projets d’ENRPour réduire les délais de déploiement des projets, des mesures destinées à simplifier le cadre des autorisations administratives ont été introduites comme des dérogations procédurales temporaires supplémentaires et la mise en place d’un fonds de garantie pour couvrir les risques contentieux pesant sur les porteurs de projet.Libérer des surfaces disponibles, sans porter atteinte à la biodiversité ou aux sols, et stimuler l’autoconsommationLa commission a renforcé les obligations de couverture en énergie solaire des bâtiments non résidentiels existants et nouveaux et facilité l’installation d’ouvrages renouvelables sur les bâtiments, par exemple, en rendant les bâtiments neufs prêts à accueillir des énergies renouvelables.Sécuriser juridiquement des dispositions à forts enjeux pour les territoiresEnfin, elle a accru la sécurisation juridique des projets : par exemple, l’ensemble des énergies et techniques indispensables à l’atteinte de nos objectifs seront bien incluses dans le champ du texte et les conditions de concurrence équitables aux armateurs français opérant sur des sites éoliens offshore localisés dans la zone économique exclusive, mieux garanties.
Il y a 2 ans et 212 jours

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Il y a 2 ans et 214 jours

HDF Energy annonce un projet d'électricité solaire et hydrogène en Afrique du Sud

Ce projet, dont l'investissement total porte sur 3 milliards de dollars, est l'un des fers de lance de la transition énergétique du pays voué à abandonner à terme les centrales au charbon.Il a été attribué dans le cadre d'un appel d'offres public qui a également sélectionné les sociétés sud-africaines d'énergies renouvelables Red Rocket, Sola Group et Mainstream Renewable Power Developments.HDF Energy (Hydrogène de France) compte développer sur le site des centrales photovoltaïques capables de produire quelque 1.500 Megawatts d'électricité, avec plus de 3.500 MWh de stockage (pour la nuit lorsqu'il n'y a pas de soleil, NDLR) principalement sous forme d'hydrogène et de pile à combustible.Les centrales alimenteront ainsi en électricité stable et propre, de jour comme de nuit, toute l'année, plus de 1,4 million d'habitants, précise HDF Energy dans un communiqué.Eskom avait émis un appel à propositions en avril 2022, suivi d'un processus de sélection. Les sociétés retenues loueront au total plus de 6.000 hectares pour une période comprise entre 25 et 30 ans pour produire des énergies renouvelables."Les terrains appartiennent à Eskom et lui reviendront au bout de 30 ans, les projets recevront des financement des banques de développement qui portent des exigences sociétales et environnementales très poussées", a indiqué à l'AFP le patron de HDF Energy, Damien Havard.La province de Mpumalanga abrite 12 des 15 centrales à charbon de l'Afrique du Sud, qui fournissent plus de 80% de son électricité. Elle sont vouées au démantèlement dans le cadre d'un vaste plan de décarbonation du pays permis notamment par l'attribution de quelque 8,5 milliards de dollars de prêts et subventions reçus de pays riches via leurs banques de développement."En termes de puissance, notre projet remplacera une partie d'une des centrales à charbon", a commenté M. Havard.HDF Energy a également un projet en Namibie pour produire de l'électricité solaire, puis de l'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau dessalinisée. Le groupe, qui s'est introduit en Bourse en 2021 à Paris, mène aussi avec des investisseurs, comme le groupe Ruby ou le fonds Meridiam, des projets similaires en Guyane, à la Barbade, à Trinidad. Mercredi soir, il a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec le ministère de l'Energie indonésien.
Il y a 2 ans et 218 jours

FFB : Alerte générale sur le logement neuf

Par la voix d’Olivier Salleron, la FFB tire la sonnette d’alarme pour sauver le soldat Logement neuf. [©ACPresse] Parfois l’actualité percute l’actualité. Le rendez-vous était pris de longue date avec le Pôle Habitat de la FFB pour la présentation des chiffres du logement à la fin du troisième trimestre. Mais dans la nuit, le couperet du 49.3 est tombé, pas de discussion ou si peu sur le premier volet de la loi Budget 2023, et les amendements espérés par le FFB non débattus. Le lien est sans doute direct, mais c’est Olivier Salleron, président de la FFB qui a ouvert la conférence pour exprimer toute son inquiétude quant à l’avenir du bâtiment. « Le logement neuf est en danger. Si rien n’est fait, nous subirons une crise sévère dans les six mois. Et 30 % de nos entreprises seront en grand danger. Il faut sauver le soldat “Logement neuf”. » Une intervention brève, concise et précise. Des chiffres tous plus alarmants les uns que les autres Place ensuite à Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la FFB, pour dérouler les chiffres. Et ces chiffres, ils ne sont pas bons. La maison neuve connaît une chute brutale, avec des ventes qui s’écroulent de 26,8 % sur les huit premiers mois de 2022. Sur l’ensemble de l’année 2022, les ventes pourraient descendre autour de 102 000 unités, un niveau très proche du pire exercice de ces quinze dernières années. L’habitat individuel groupé ne se porte pas mieux, avec des ventes aux particuliers en recul de 17,3 % sur le premier semestre. Quant au logement collectif, sur la même période, les réservations par les particuliers s’y replient de 9 % et les ventes aux institutionnels de 33,4 %. Tandis que les mises en vente reculent de 9,8 %. Lire aussi : La FFB revoit à la baisse ses prévisions pour 2023 Pour la FFB, les causes, ou coupables, sont nombreux. Et sont conjoncturels et structurels. L’accès au crédit immobilier est de plus en plus compliqué, auquel se conjugue l’inflation qui réduit le pouvoir d’achat et augmente l’incertitude dans les têtes des acheteurs. Le tout alors que le prix des matériaux a explosé. Pour le structurel, les premiers effets du principe de Zéro Artificialisation Nette se feraient ressentir, en augmentant de façon continue les prix du foncier. Enfin, l’arrivée de la RE 2020 a fait croître les coûts de construction, déjà à la hausse à cause des tarifs des matériaux. La construction neuve paraît ainsi de moins en moins accessible aux primo-accédants, mais devient un rêve illusoire aussi pour une partie de la classe moyenne. Des leviers d’action pour sauver le soldat logement neuf Le Pôle Habitat appelle donc le gouvernement à apporter plusieurs réponses rapides. Face à la crise des matériaux, il faudrait « soutenir les opérateurs en neutralisant les pénalités de retard dans les contrats privés et en réformant les modalités de révision de prix en Contrat de construction de maison individuelle ou CCMI ». Pour l’accession à la propriété, il s’agirait de « desserrer les contraintes en matière de financement, en rétablissant le prêt à taux zéro à 40 % sans discrimination territoriale. Mais aussi, en relevant les plafonds d’opération pris en compte pour son calcul et en instaurant un crédit d’impôt sur les annuités d’emprunt pour compenser l’impact des hausses de prix ». Enfin, en rétablissant « l’attractivité du dispositif Pinel et en engageant la mise œuvre d’un régime universel d’investissement locatif privé », l’investissement privé reprendrait de la confiance. « La situation exige des réponses dès la loi de finances pour 2023, sous peine d’un effondrement du logement neuf, malgré la persistance des besoins, explique Grégory Monod. Au-delà, il faut donner au secteur plus de stabilité et de visibilité, et lui permettre de construire plus, mieux et moins cher. C’est donc aussi un enjeu de transition écologique, au cœur des territoires, pour ceux qui y travaillent et y vivent ».
Il y a 2 ans et 219 jours

Effondrement du marché des logements neufs : vers une crise inévitable ?

Sur l’ensemble de 2022, les ventes pourraient descendre autour de 102.000 unités, un niveau très proche du pire exercice de ces quinze dernières années. L’habitat individuel groupé [1] ne se porte guère mieux avec des ventes aux particuliers en recul de 17,3% en glissement annuel sur le premier semestre. Quant au logement collectif [1], sur la même période, les réservations par les particuliers s’y replient de 9% et les ventes aux institutionnels de 33,4%, tandis que les mises en vente y reculent de 9,8%.Cet effondrement du marché des logements neufs s’explique par une série de vents contraires : difficultés d’accès au crédit immobilier [2], inflation et incertitudes sur le pouvoir d’achat, augmentation continue des prix du foncier (notamment sous les premiers effets du principe de Zéro Artificialisation Nette), et surtout flambée vertigineuse des coûts de construction provoquée par l’entrée en vigueur de la RE2020 et l’explosion des tarifs des matériaux.Le logement neuf se dirige donc chaque jour un peu plus vers une crise profonde et sévère. Le Pôle Habitat FFB appelle des réponses rapides de la part du Gouvernement. Face à la crise des matériaux, il faut d’abord soutenir les opérateurs en neutralisant les pénalités de retard dans les contrats privés et en réformant les modalités de révision de prix en CCMI. Il est ensuite nécessaire de soutenir l’accession à la propriété en desserrant les contraintes en matière de financement, en rétablissant le prêt à taux zéro à 40% sans discrimination territoriale, en relevant les plafonds d’opération pris en compte pour son calcul et en instaurant un crédit d’impôt sur les annuités d’emprunt pour compenser l’impact des hausses de prix. Il faut également redonner confiance et envie aux investisseurs particuliers en restaurant, avant sa disparition, l’attractivité du dispositif Pinel et en engageant la mise œuvre d’un régime universel d’investissement locatif privé.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB : « la situation exige des réponses dès la loi de finances pour 2023, sous peine d’un effondrement du logement neuf, malgré la persistance des besoins. Au-delà, il faut donner au secteur plus de stabilité et de visibilité, et lui permettre de construire plus, mieux et moins cher. C’est donc aussi un enjeu de transition écologique, au cœur des territoires, pour ceux qui y travaillent et y vivent. »[1] Sur deux trimestres, en glissement annuel, à fin juin 2022.[2] Hausse des taux d’intérêts, augmentation des dossiers refusés par les établissements de crédit (effet cumulé des directives HCSF et de la formule de calcul du taux d’usure), suspension de la production de crédits immobiliers aux particuliers de plusieurs banques.
Il y a 2 ans et 219 jours

Les Trophées Placo récompensent deux bâtiments historiques

La 17e éditions des Trophées Placo vient de couronner sept lauréats pour des chantiers d’exception. Parmi eux, deux chantiers concernent des bâtiments historiques. Reconstruction technique de l’hôtel de ville de la Rochelle, bâtiment classé En juin 2013, le monument historique classé de l’Hôtel de Ville de La Rochelle était partiellement détruit par un incendie, alors qu’il venait d’être restauré. Si le mobilier avait pu être sauvé, les salles d’apparat et certains salons étaient endommagés. La rénovation spectaculaire de ce bâti, au long cours, au cœur du centre historique, répond à un double objectif. À la fois la restauration des parties classées, et la restructuration des espaces contigus afin d’offrir un bâtiment plus accessible et plus fonctionnel tout en préservant ses caractéristiques patrimoniales si singulières. Une reconstruction de l’édifice comme à son origine, intégrant des nouveautés telles que la création d’un puits central et d’une nouvelle Salle du Conseil Municipal au dernier étage. Le chantier a été piloté par l’Architecte en Chef des Monuments Historiques, Philippe Villeneuve, qui dirige la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Durant deux ans, des études préalables ont permis de finaliser les plans d’exécution avec les bâtiments historiques et d’exécuter ensuite le chantier en 18 mois. Le bâtiment a été entièrement bâché et l’approvisionnement, complexe, s’est opéré par une trappe de visite coulissante au centre de l’édifice pour dispatcher les matériaux. Cet ouvrage présente la particularité de ne jamais avoir été hors d’eau avant sa finalisation, avec la couverture de la trappe par une verrière. Tout un panel de solutions techniques a été déployé : l’ensemble des plafonds sont sur ossature Stil Prim® Tech, tous les couloirs et les coursives du hall en Rigitone® Activ’Air® 8-15-20 Super, les cloisons de distribution monoparement en Placoplatre® BA 18S et les doublages en Placoplatre® BA 25, tous de grande hauteur (12 m). Hôtel de Ville, La Rochelle (17) Maître d’ouvrage : Ville de La Rochelle Entreprise du Club Placo® : Douzille (22 salariés) Architecte : Philippe Villeneuve Dates de début et fin de chantier : septembre 2018 – février 2020 Photo : Raphaël Demaret Restauration du retable de l’église Saint-Vincent de Cabrières-d’Avignon Construite vers 1787, Saint-Vincent de Cabrières-d’Avignon a subi des dégradations importantes ayant endommagé les ornements intérieurs, les moulures et les décors en gypserie. L’Atelier Zambelli, labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant, a été missionnée pour restaurer à l’identique le retable datant du XVIème siècle. Ce dernier se compose de sculptures en plâtre, en partie teintées par le biais d’une technique traditionnelle de stuc-marbre, qui consiste à mélanger le plâtre aux pigments naturels pour reproduire l’aspect du marbre. Un savoir-faire unique, détenu par quelques entreprises d’excellence, qu’il est essentiel de préserver. Ce type de chantier requiert une préparation minutieuse selon son état de conservation. Le projet a ainsi nécessité un travail préalable d’analyse et de compréhension de l’ouvrage à restaurer. Un travail de recherche a été effectué dans un ouvrage italien spécialisé afin d’identifier les teintes des pigments du type de marbre. Un relevé des ouvrages à reconstituer a été réalisé, des gabarits créés pour le travail in-situ, le plâtre Molda® 3 Normal mélangé aux pigments naturels, et les ouvrages restant en place consolidés. Les travaux ont ensuite consisté à « curer » les parties abîmées, à reconstituer des moulures et des sculptures en plâtre, puis à reboucher et à façonner les parties en stuc-marbre à l’aide du mélange réalisé au préalable. L’intervention s’est opérée progressivement du haut (6 m) vers le bas pour sécuriser la réalisation. Une restauration de qualité réalisée selon une technique traditionnelle, gage de longévité de l’ouvrage, et un savoir-faire exemplaire de l’entreprise au service de la sauvegarde du patrimoine. Église Saint-Vincent, Cabrières-d’Avignon (84) Maître d’ouvrage : Commune Cabrières-d’Avignon Entreprise du Club Placo® : Atelier Zambelli Patrick (1-3 salariés) Dates de début et fin de chantier : avril – juin 2020 Le Club Entreprises Placo® rassemble une communauté unie d’entreprises passionnées qui s’engagent pour porter et valoriser le savoir-faire de la filière. C’est en 1989 qu’il lançait ses Trophées Placo® qui restent uniques dans l’univers du bâtiment par leur pérennité, la qualité des ouvrages présentés et l’excellence des entreprises participantes. Ce concours bisannuel met à l’honneur l’expertise des entreprises et la noblesse des métiers du plâtre. Cette année, sept prix ont été décernés : Prix Innovation & Développement Durable : Fondation Luma, Arles (13). Entreprise du Club Placo® : Ile-de-France Plâtrerie Prix Non Résidentiel et Prix Presse : Pouponnière, Fleury-sur-Orne (14). Entreprise du Club Placo® : Orquin Prix Patrimoine et Monuments Historiques : Hôtel de Ville, La Rochelle (17). Entreprise du Club Placo® : Douzille Prix Résidentiel : Villa Guyvonney, Royan (17). Entreprise du Club Placo® : Mandon Fils Prix du Jury : Église Saint-Vincent, Cabrières-d’Avignon (84). Entreprise du Club Placo® : Atelier Zambelli Patrick Prix du Public : Maison individuelle, création d’un escalier sur voûte sarrasine. Entreprise du Club Placo® : SARL Bonnin Dugué
Il y a 2 ans et 219 jours

Budget vert : +4.5Md€ pour l'environnement en 2023, hors impact exceptionnel de la hausse des prix de l'énergie

Le budget vert permet d’identifier, selon une méthodologie rigoureuse, les dépenses budgétaires et fiscales favorables et défavorables à l’environnement. La France a été le premier pays au monde, dès 2020, à mesurer ainsi l’impact du budget de l’Etat sur l’environnement.En 2023, hors impact exceptionnel de la hausse des prix de l’énergie (boucliers tarifaires et soutien aux énergies renouvelables) et hors relance, les dépenses du budget de l’Etat favorables à l’environnement de l’Etat s’élèvent à 33,9 Md€, soit une hausse de 4,5 Md€ par rapport à 2022, et les dépenses brunes sont globalement stabilisées.Synthèse des résultats du budget vert 2023, hors relance et hors dispositifs de soutien pour faire face à la hausse des prix de l’énergieCette hausse significative des dépenses « vertes » reflète l’ambition environnementale du Gouvernement, et notamment :La montée en puissance du plan d’investissement France 2030 ;La poursuite d’un haut niveau d’ambition en matière de rénovation énergétique des bâtiments (Ma Prime Rénov’, rénovation des bâtiments publics, taux réduit de TVA pour les travaux d’amélioration énergétique, etc.) et en matière de soutien à l’acquisition de véhicules propres (prime à la conversion, bonus pour l’achat de véhicules électriques ou hybrides) ;Le financement des mobilités propres (ferroviaire, transports en commun, plan vélo, etc.),L’appui à la transition écologique des collectivités territoriales (« fonds vert »).Par ailleurs, plus de 3,6 Md€ de dépenses favorables à l’environnement sont financées par la mission plan de relance en 2023. Dans l’urgence et pour faire face à la crise de l’énergie liée à la guerre en Ukraine, le gouvernement a mis en place au cours de l’année 2022 différentes mesures de boucliers sur l’énergie (gaz, électricité, carburants). L’outil du budget vert ne permettant pas d’inclure des dépenses décidées en cours d’année, une présentation complémentaire a été ajoutée pour détailler ces mesures de soutien sur le prix des énergies.Ainsi, pour l’année 2022, le coût brut des boucliers tarifaires sur l’électricité et le gaz est respectivement estimé à 18,7 Md€ et 8,1 Md€. Celui de la remise carburant s’élève à 7,6 Md€.Certains de ces mécanismes sont prolongés en 2023 comme l’a annoncé la Première ministre le 14 septembre. Conformément à l’engagement du Gouvernement pour la transition écologique, les mesures de bouclier intègrent les enjeux de transition écologique en devenant plus ciblées, notamment grâce au renforcement du chèque énergie. Pour l’année 2023, la remise carburant n’est pas prolongée et les boucliers gaz et électricité sont prolongés, permettant de limiter à 15% la hausse des prix, avec un renforcement des aides ciblées sur les ménages les plus modestes.Pour l’année 2023, les coûts bruts des boucliers tarifaires pour l’électricité et le gaz sont respectivement estimés à 33,8 et 11,1 Md€ en comptabilité nationale.Par ailleurs, le contexte actuel des prix de l’électricité a un effet significatif sur les dépenses associées aux énergies renouvelables. Alors que les années précédentes le prix des ENR était généralement supérieur aux prix de marché, l’Etat apportait une contribution nette au développement des ENR, de l’ordre de 6 milliards d’euros par an. En 2022, les prix de marché étant plus élevés que les prix des ENR, celles-ci sont devenues contributrices nettes au budget de l’Etat pour un montant de 9,6 Md€. Cette diminution des financements publics n’a toutefois pas d’impact sur le rythme de développement des énergies renouvelables qui reste dynamique.En incluant les soutiens exceptionnels liés à la crise de l’énergie, les dépenses vertes relevant du budget de l’Etat sont globalement stables pour le PLF 2023 (cette stabilité masquant les effets inverses entre le renforcement des dispositifs de transition écologique et les effets des prix élevés de l’énergie sur les dépenses de soutien aux producteurs d’énergies renouvelables), tandis que les dépenses défavorables augmentent de 9,3 Md€, dont 8,9 Md€ du fait de la contribution nette du budget de l’Etat au titre des « boucliers tarifaires » gaz et électricité inscrite au PLF 2023. Au global, les dépenses défavorables à l’environnement restent néanmoins très inférieures aux dépenses favorables.Enfin, le « budget vert » met désormais en regard les recettes environnementales perçues par l’État (26,1 Md€), notamment celles assises sur les énergies fossiles (22,9 Md€), avec les dépenses favorables à l’environnement du budget de l’Etat (33,9 Md€).
Il y a 2 ans et 220 jours

En France, il ne peut pas être établi de lien entre l'extraction en mer et l'évolution du trait de côte

Leur extraction comme toutes autres activités anthropiques peut avoir des impacts. Connus de longue date, ils sont pris en considération dans la réglementation française au travers d’une législation spécifique relevant à la fois du code minier et du code de l’environnement. Cette activité est strictement contrôlée par les services de l’État. La publication d’une étude récente (2021) indique que, grâce au respect de critères* établis scientifiquement depuis les années 80, il n’est pas constaté d’impact avéré des sites d’extractions existants sur l’évolution du littoral français.L’amélioration et le partage des connaissances : une ambition forte pour la professionDepuis plus de 40 ans, les professionnels de l’extraction de granulats en mer se sont engagés dans des partenariats scientifiques afin de mieux connaître et maîtriser les impacts de leur activité sur l’environnement. Plus spécifiquement, dès les années 1980, ils ont co-financé des études confiées au Laboratoire Central d’Hydraulique de France (LCHF), portant sur l’effet d’une cavité d’extraction sur le trait de côte. Celles-ci ont conclu à la nécessité d’interdire toute concession à l’intérieur de la zone littorale comprenant les espaces dunaires, les plages et les avant-plages sous-marines.Plusieurs projets de recherche européens et internationaux ont permis à l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer) de généraliser les conclusions précédentes et d’initier la rédaction d’un premier guide paru en 2007 émettant des recommandations nationales pour limiter les effets des extractions sur le trait de côte. Ces éléments ont été appliqués par la profession au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques et ils sont aujourd’hui repris dans des modélisations numériques qui permettent de quantifier l’effet des extractions par comparaison entre l’état de référence des sites et l’état après exploitation. En outre, des suivis périodiques des fonds de la concession et de ses abords sont prescrits dans les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux miniers.Un focus nécessaire sur l’activité d’exploitation de granulats en mer et érosion côtièreLa profession s’est aussi engagée depuis 2012 dans les discussions portant sur la «Stratégie nationale de gestion durable des granulats marins et terrestres et des matériaux et substances de carrières» et a participé au groupe de travail sur les granulats marins qui a rédigé un guide méthodologique pour l’élaboration des Documents d’Orientation pour une Gestion Durable des Granulats Marins (DOGGM) publié en novembre 2016 par le ministère en charge de l’Environnement.À la lecture de ce guide, il apparaissait que le sujet de l’impact de l’activité d’exploitation de granulats en mer sur l’érosion du trait de côte méritait un focusL’Union Nationale des Producteurs de Granulats (UNPG), au travers de la commission granulats marins, a souhaité mettre à la disposition de tous un document scientifique, technique et pédagogique qui fait le point sur le lien entre extractions de granulats marins et évolution du trait de côte.L’UNPG s’est rapprochée de l’établissement public Cerema et de la société de conseil et d’ingénierie Artelia pour réaliser un état des connaissances disponibles.Le rapport en résultant est organisé en quatre chapitres : Évolution du trait de côte : présentation générale du sujet, Synthèse des connaissances sur certaines provinces sédimentaires des façades de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique, Synthèse des connaissances scientifiques sur les différents processus hydrosédimentaires pouvant amener un impact des extractions de granulats marins sur le trait de côte, Retours d’expérience en France.Cette étude réalisée en 2021 par Artelia et le Cerema indique que, grâce au respect de critères établis scientifiquement dans les années 80 pour éviter les impacts potentiels sur le trait de côte, les concessions exploitées en France ces quarante dernières années ont été positionnées correctement. De ce fait, on ne constate pas aujourd’hui d’impact avéré des sites existants sur l’évolution du littoral français.L’UNPG a souhaité aller plus loin après la publication de cette étude et, s’est rapprochée du ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion Territoriale (MTECT) pour la compléter par la rédaction et la publication d’un guide méthodologique soumis à la validation d’un comité de lecture composé d’experts sur le sujet. Il s’agit de mettre à disposition une méthodologie unifiée d’évaluation des impacts potentiels sur l’évolution du trait de côte, transposable à tous types de concessions, en fonction de leur contexte (côtier, estuarien, secteurs de falaises…). Cette méthodologie permettra aux porteurs de projet de mieux cibler leurs études, aux services instructeurs de vérifier la conformité des études d’impact à ce référentiel et aux parties prenantes de disposer en toute transparence d’un outil d’évaluation reconnu collégialement par des experts du sujet.L’étude complète est à retrouver ici.Pour Amélie Roche, directrice de projet en gestion des territoires littoraux : « Le Cerema est le seul établissement public à embrasser l’ensemble des enjeux littoraux, maritimes et fluviaux, pourvoyeur d’expertise et de solutions au niveau national et territorial. Nous avons apporté dans le travail avec l’UNPG notre expertise sur le trait de côte et l’impact des activités sur le milieu marin. Nous participons au comité d’experts sollicités par le MTECT pour suivre la rédaction du guide méthodologique d’évaluation des impacts de l’extraction de granulats sur le trait de côte. Cela rejoint nos missions en faveur de la planification spatiale maritime, qui doivent permettre de concilier les usages et de limiter les pressions sur l’environnement. »Pour Luc HAMM, consultant en hydraulique maritime, ancien directeur technique d’Artelia Branche Maritime : « Ce travail de synthèse a permis de rassembler et diffuser l’ensemble des connaissances actuellement disponibles au niveau national et européen. Il met en évidence la mise en place précoce en France de recommandations pratiques permettant d’éviter tout impact sur le trait de côte qui ont servi de base depuis 40 ans aux projets de concessions en France. Ces recommandations ont ensuite régulièrement évolué pour suivre les progrès scientifiques et notamment le développement des simulations numériques toujours en cours. »Pour Laëtitia Paporé, présidente de la commission granulats marins de l’UNPG : « Cette étude vient clarifier l’implication de la profession dans l’acquisition de connaissances sur l’impact potentiel de l’extraction en mer sur le trait de côte. Elle montre l’évolution du traitement du sujet dans les études d’impacts des dossiers de demande d’exploitation de granulats marins en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques. Il s’agit d’une première étape importante en matière de partage de données et de connaissances suivi par l’élaboration en cours du guide méthodologique. »
Il y a 2 ans et 221 jours

K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2

La cimenterie de Lumbres, dans la Pas-de-Calais, est l’un des sites phares de la recherche de la neutralité carbone. [©Eqiom] Le programme K6 d’Eqiom bénéficie d’une subvention de 150 M€ en provenance de l’Union européenne. Il a pour objectif de faire de la cimenterie de Lumbres, dans le Pas-de-Calais, la première cimenterie européenne neutre en carbone. Elle sera ainsi un exemple à l’échelle européenne, voire mondiale. La mise en service est prévue en 2028. « Le captage-séquestration du CO2 est indispensable pour atteindre, à terme, la neutralité carbone de nos cimenteries. Le CO2 est piégé avant, pendant ou après l’étape de combustion, afin d’éviter sa libération dans l’atmosphère, détaille Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. Le CO2 issu du site de Lumbres sera ensuite liquéfié, puis transporté par bateau sous cette forme vers des sites de stockage permanent, aujourd’hui en cours de développement en mer du Nord. »  Air Liquide comme partenaire Dans les grands principes, la technique n’est pas nouvelle. Le captage, le transport et la séquestration du CO2 sont déjà mis en œuvre dans l’industrie depuis plus de 30 ans. Ils reposent sur des technologies issues de l’industrie pétrolière, utilisées depuis les années 1970 pour le forage et l’extraction du pétrole. A son niveau, le projet K6 constitue l’un des 7 projets de dimension industrielle à avoir été sélectionné pour un financement par la Commission européenne. Ceci, dans le cadre de l’édition 2021 de son Fonds consacré à l’innovation. Ceci, parmi plus de 300 candidatures à subventions. Partenaire de ce programme, Air Liquide, contribue à ce nouveau processus de production, par le biais de sa technologie dite “Cryocap Oxy”. Qui capte, puis liquéfie les émissions de CO2. Cette technologie est reconnue comme étant très adaptée à la décarbonation d’activités, telles que la production de ciment. Car elle permet de capter un niveau élevé de CO2 sur des installations industrielles. Arriver à 8 Mt de CO2 captés Principe du captage et de la séquestration du CO2. [©Eqiom] A Lumbres, l’objectif du programme K6 est d’arriver à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation. la mise en service devrait intervenir en 2028. Grâce à la mise en œuvre de ces technologies innovantes. D’une manière plus large, la réalisation de ce projet à proximité immédiate du port de Dunkerque pourra aussi contribuer au développement d’un nouvel éco-système de captage et de stockage du CO2 en Europe. En effet, le projet K6 constitue une étape clef dans le développement d’un Projet d’intérêt commun (PCI). Qui vise à créer une plate-forme multimodale d’exportation de CO2, à partir du bassin industriel de Dunkerque et de sa zone élargie. Gérard Guérit
Il y a 2 ans et 221 jours

L’ANRU lance la démarche « Quartiers résilients »

Lors de son dernier conseil d’administration, l’ANRU a détaillé la démarche « Quartiers résilients » annoncée, le 12 septembre 2022, par le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein. En finançant l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments ou des dispositifs d’innovation grâce à des fonds du SGPI, l’ANRU a fait du développement durable un objectif intrinsèque du NPNRU. Cela permet de baisser la consommation énergétique des logements (divisée par 2 pour des logements rénovés et par 4 pour des logements neufs). Ces actions ont permis à 80% des habitants de logements rénovés dans le cadre du NPNRU de sortir de la précarité énergétique ; le taux passe à 100% des ménages en ce qui concerne les constructions neuves. C’est dans ce contexte que la démarche « Quartiers résilients » est née, avec l’ambition de s’assurer que les 14 milliards du NPNRU soient résilients. Pour cela, l’ANRU propose d’intervenir spécifiquement sur deux volets. Tout d’abord, un dispositif transversal pour l’ensemble des quartiers du NPNRU pour permettre la montée en qualité des projets mis en œuvre dans tous les quartiers du NPNRU. Le dispositif prévoit notamment un catalogue de ressources mobilisables, des webinaires thématiques dédiés, une journée nationale annuelle. L’objectif de résilience sera par ailleurs inscrit dans toutes les lettres d’objectifs des Préfets de département pour l’année 2023. Ensuite, un accompagnement renforcé pour 50 quartiers : les quartiers sélectionnés devront être en phase opérationnelle et présenter des fragilités territoriales significatives au regard des enjeux climatiques et énergétiques notamment. Un comité de sélection sera chargé d’examiner les projets afin d’établir la liste des 50 territoires qui seront accompagnés de manière renforcer. Ces derniers pourront bénéficier de missions d’appui territorialisées, mais également de financements d’investissements complémentaires par l’ANRU, ses partenaires (Action logement, USH, la Caisse des dépôts) ou d’autres agences et services de l’Etat, engagées pour la résilience des quartiers (ADEME, ANAH, ANCT). L’ANRU a pour sa part réservé une enveloppe de 100 millions d’euros pour accompagner ces projets. Cet accompagnement permettra de renforcer la résilience des quartiers en renouvellement urbain en travaillant par exemple sur le traitement des îlots de chaleur urbain, la gestion du cycle de l’eau, la dépendance aux énergies fossiles des immeubles de logement social, la promotion de l’économie circulaire, etc… Cet article L’ANRU lance la démarche « Quartiers résilients » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 223 jours

Le street art au secours des rues décaties de Johannesburg

Bongani Mahlathi de son vrai nom, 32 ans, est une figure d'un mouvement artistique qui s'est emparé depuis plusieurs années des immeubles du centre urbain. Et ses portraits aux visages noirs et blancs, qui laissent la couleur à des fonds souvent inspirés des tissus traditionnels africains, ont aujourd'hui une valeur commerciale.Sa dernière réalisation en cours est une commande, payée quelques milliers d'euros, d'une des plus grandes plateformes mondiales de musique en streaming: les portraits de quatre artistes locaux, parmi lesquels la chanteuse d'afro soul Simphiwe Dana ou la sensation amapiano Nobuhle, apparaissent peu à peu sur ce mur de Johannesburg, mélange de bars branchés et entrepôts délabrés."Dbongz" avait déjà réalisé une série de portraits en hommage à des artistes sud-africains décédés, sur d'énormes piliers de béton soutenant l'autoroute, dans le quartier culturel de Newtown."L'art a changé l'environnement et la façon dont les gens pensent la ville. Ils voient maintenant une ville lumineuse, alors qu'elle était avant terne, quelconque et aussi un peu craignos", explique-t-il à l'AFP.Originaire du township de Mohlakeng, dans l'ouest de Johannesburg, l'artiste noir est aussi connu pour ses immenses portraits d'enfants réalisés dans leurs quartiers déshérités de la périphérie."Ca donne confiance aux gens, ça leur fait du bien de se voir dans une lumière différente, plus grands que dans leur quotidien pas toujours fameux", dit-il.Faire revivre le centreLe centre historique de l'agglomération de six millions d'âmes a sombré dans une ère de dégradations et d'incurie d'abord dans les années 1980 lors des sanctions internationales imposées contre le régime de l'apartheid. Puis lorsque dans la foulée de l'élection de Nelson Mandela en 1994, les Sud-Africains blancs ont fui, emportant avec eux les commerces, vers les banlieues cossues protégées par de hauts murs.Des immeubles entiers ont été abandonnés, les entrées des hôtels ont été murées, laissant souvent là tout le mobilier.Au début des années 2000, ces propriétés vacantes sont finalement devenues le terrain de jeu d'entrepreneurs audacieux. Des étages entiers d'anciens bureaux ont été transformés en appartements, dans un centre-ville qui cherche à se renouveler depuis des années.Des tours laissées à l'abandon ont été transformées en logements à loyers modérés. L'une de ces façades a repris des couleurs grâce à l'artiste Hannelie Coetzee, avec le portrait d'une femme sur 166 mètres carrés, réalisé à partir de plus de 2.000 assiettes, soucoupes et bols."La ville est un lieu froid, bétonné, très quadrillé. L'art y apporte une douceur ou un moment de réflexion auquel on ne s'attend pas forcément", dit-elle.La chevelure qui monte dans les étages s'inspire de la façon dont les Sud-Africaines adaptent des coiffures traditionnelles pour leur donner un côté branché.Connu pour son portrait emblématique de Barack Obama avec le message "HOPE" (espoir, ndlr), l'Américain Shepherd Fairey a posé aussi son empreinte sur la ville avec un portrait de Nelson Mandela sur un immeuble de dix étages qui domine la ville. Là aussi une commande, du promoteur immobilier sud-africain, Adam Levy.Ces œuvres, de manière subliminale, donnent aux gens "la sensation qu'ils comptent, qu'on s'intéresse à eux", elles montrent "qu'il existe une sorte de machine en coulisses qui s'intéresse" à la vie du quartier, relève l'homme d'affaires. Ce qui peut induire l'envie de rendre au collectif et lancer ainsi un cercle vertueux."C'est comme ça qu'on commence à bâtir une culture", dit-il.
Il y a 2 ans et 226 jours

Val-d’Oise : près de 30 millions d’euros alloués à la rénovation du quartier des Hauts de Marcouville à Pontoise

À Pontoise (Val-d’Oise), un fonds de 30 millions d’euros est accordé par l’ANRU pour la requalification des Hauts de...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 226 jours

Kaufman & Broad annonce ses résultats au 1er semestre

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a déclaré :« Les résultats du 1er semestre 2022 sont conformes à nos attentes, avec un 2ème trimestre s’inscrivant globalement dans la continuité du précédent.Les réservations nettes en valeur progressent de 9,7 %. Elles bénéficient d’un effet mix favorable ainsi que d’une progression des prix de vente au m2. L’offre commerciale est en hausse de 20,7 %.Les tensions constatées au 1er trimestre sur les coûts de construction se sont poursuivies au cours du 2ème trimestre. Elles ont été absorbées par une politique budgétaire prudente mise en place depuis plusieurs années, associée à la rigueur dans les prises de position sur le foncier.Continuant à privilégier la rentabilité des opérations à leur volume pour préserver la croissance future, Kaufman & Broad a choisi de reporter certaines opérations dont les conditions d’achat ne permettent pas de supporter les coûts directs (foncier et construction).Cette stratégie a permis de maintenir sur l’ensemble du semestre une performance économique solide, avec une quasi-stabilité du taux de Résultat opérationnel courant (MOP). Le Résultat net part du groupe est inchangé d’un semestre sur l’autre et en légère progression rapporté au nombre d’actions.Au cours du 1er semestre, Kaufman & Broad n’a pas constaté de fléchissement de la demande des particuliers et des institutionnels, toujours soutenue par des facteurs structurels.Sur la période à venir, Kaufman & Broad sera en mesure d’adapter son offre commerciale aux nouvelles conditions de marché en s’appuyant sur son modèle économique, caractérisé notamment par des rythmes de commercialisation rapides et l’absence de stocks.Le développement de portefeuilles de résidences gérées séniors et étudiants sur la base du modèle unique de promoteur / investisseur / exploitant s’est activement poursuivi. Kaufman & Broad est désormais propriétaire de deux résidences étudiants mises en service à Gagny et Amiens. S’y ajoutent six nouveaux projets représentant un investissement en capital et dette, au cours des prochaines années, pour environ 100 M€. Ces projets sont porteurs de création de valeur à terme sur la base de leur historique d’exploitation.Le permis d’aménager du projet de Reims a été obtenu pour une surface de 82 500 m2. Il verra l’implantation d’un campus de 35 000 m² ainsi qu’une résidence étudiante et une résidence séniors, de logements et de commerces.Enfin, Kaufman & Broad fait partie des 11 sociétés françaises ayant obtenu le label « Best Managed Companies » de Deloitte, récompensant l’excellence d’entreprises qui se distinguent par la qualité de leur gestion et de leurs performances, notamment RSE. Créé il y a trente ans par Deloitte Canada, ce label a été décerné à ce jour à près de 1 200 entreprises dans 45 pays.A moyen terme, Kaufman & Broad bénéficiera de la qualité de son Backlog, de sa grande solidité financière et de sa réactivité pour tirer parti d’une demande structurelle toujours soutenue et, au-delà, des effets des grands réajustements macro-économiques en cours sur son activité et ses marchés.Sur l’ensemble de l’exercice 2022 et hors impact du programme de réhabilitation de la gare d’Austerlitz, le chiffre d’affaires devrait progresser d’environ 5 %. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Ces perspectives pourront, le cas échéant, faire l’objet de révisions sur les mois à venir en fonction de l’évolution de la situation économique et financière, mais aussi de la décision du Conseil d’Etat sur le dossier de la gare d’Austerlitz. »Activité commercialePôle LogementAu 1er semestre 2022, les réservations de logements en valeur s’élèvent à 624,7 millions d’euros (TTC), à comparer à 569,7 millions d’euros au 1er semestre 2021 en hausse de 9,7 %. En volume, elles s’établissent à 2 525 logements (2 780 logements sur le 1er semestre 2021), soit une diminution de 9,2 %.Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 5,4 mois sur le premier semestre 2022, en augmentation de 1,4 mois par rapport au 1er semestre 2021 (4,0 mois).L’offre commerciale, avec 92 % des logements situés en zones tendues (A, Abis et B1), s’élève à 2 265 logements à fin mai 2022 (1 876 logements à fin mai 2021).Répartition de la clientèleLes réservations en valeur (TTC) des primo-accédants représentent 17 % des ventes, à comparer à 10 % au 1er semestre 2021. Les secundo-accédants représentent 12 % des ventes contre 6 % pour la même période en 2021.Les réservations réalisées auprès des investisseurs représentent 37 % des ventes (dont 29 % pour le seul dispositif Pinel) comme au 1er semestre 2021. Enfin, la part des ventes en bloc est en sensible baisse pour s’établir à 33 % des réservations en valeur (TTC) contre 47 % au 1er semestre 2021.Pôle Tertiaire Au 1er semestre 2022, le pôle Tertiaire enregistre des réservations nettes de 28,5 millions d’euros TTC contre 39,5 millions d’euros TTC au 1er semestre2021.Kaufman & Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 145 600 m² de surfaces de bureaux et environ 192 500 m² de surfaces logistiques. Par ailleurs, 65 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ou en démarrage dans les prochains mois, ainsi que près de 70 000 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste près de 88 100 m² de surfaces de bureaux à signer.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développementAu 31 mai 2022, le Backlog Logement s’établit à 2 326,3 millions d’euros (HT) contre 2 289,9 millions d’euros (HT) pour la même période en 2021, soit 25,5 mois d’activité contre 24,3 mois d’activité au 1er semestre 2021. À la même date, Kaufman & Broad comptait 154 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 265 logements (155 programmes et 1 876 logements au 1er semestre 2021).Le portefeuille foncier Logement représente 35 037 lots. Il est stable par rapport à celui de fin mai 2021 (+ 0,1 %) et correspond à plus de 5 années d’activité commerciale.Par ailleurs, 93 % des logements du portefeuille foncier sont situés en zones tendues, représentant 32 640 logements à fin mai 2022.Au 3ème trimestre 2022, le groupe prévoit de lancer 23 nouveaux programmes dont 9 en Île-de-France représentant 434 lots et 14 en Régions représentant 612 lots.Au 1er semestre 2022, le Backlog du pôle Tertiaire s’ établit à 1 076,1 millions d’euros HT à comparer à 1 200,4 millions d’euros HT pour la même période en 2021.Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 574,4 millions d’euros (HT), à comparer à 605,8 millions d’euros au 1er semestre 2021.Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 481,6 millions d’euros (HT), contre 519,1 millions d’euros (HT) en 2021. Il représente 83,8 % du chiffre d’affaires du groupe.Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements s’établit à 461,7 millions d’euros (HT) (versus 487,2 millions d’euros (HT) au 1er semestre 2021). Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire ressort à 87,3 millions d’euros (HT), à comparer à 83,0 millions d’euros (HT) sur la même période de 2021. Les autres activités dégagent un chiffre d’affaires de 5,5 millions d'euros (HT) (dont 3,2 millions d’euros de chiffre d’affaires liés à l’exploitation des résidences étudiantes) contre 3,8 millions d’euros en 2021.Éléments de rentabilité La marge brute s’élève à 99,6 millions d’euros au 1er semestre 2022, à comparer à 104,7 millions d’euros sur la même période de 2021. Le taux de marge brute s’établit à 17,3 % comme en 2021.Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 56,8 millions d’euros (9,9 % du chiffre d’affaires), contre 58,7 millions d’euros au 1er semestre 2021 (9,7 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 42,8 millions d’euros, à comparer à 45,9 millions d’euros en 2021. Le taux du Résultat opérationnel courant s’élève à 7,5 % contre 7,6 % au 1er semestre 2021.Le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 31,4 millions d'euros sur le 1er semestre 2022, à comparer à 30,6 millions d’euros en 2021. Les participations ne donnant pas le contrôle s'élèvent à 8,7 millions d’euros contre 7,9 millions d’euros sur le 1er semestre 2021. Le résultat net - part du groupe ressort à 22,7 millions d’euros tout comme au premier semestre 2021.Structure financière et liquiditéLa dette financière nette (hors dette IFRS 16 et dette put Neoresid) au 31 mai 2022 s’établit à 67,1 millions d’euros, à comparer à une trésorerie nette positive de 35,9 millions d’euros à fin novembre 2021. La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 97,5 millions d’euros au 31 mai 2022, à comparer à 189,5 millions d’euros au 30 novembre 2021. La capacité financière s’élève à 347,5 millions d’euros à comparer à 439,5 millions d’euros à fin novembre 2021.Le besoin en fonds de roulement s’établit à 177,0 millions d’euros à fin mai 2022, soit 14,2 % du chiffre d’affaires, à comparer à 116,9 millions d’euros à fin mai 2021 (8,4 % du chiffre d’affaires).KB ACTIONS 2022Par un communiqué de presse publié le 15 juin 2022, Kaufman & Broad SA a annoncé la mise en place d’une offre d’actionnariat « KB ACTIONS 2022 » réservée aux salariés du groupe.L’objectif principal de Kaufman & Broad SA est d’associer plus étroitement les salariés du groupe à l’avenir de l’entreprise à travers la souscription d’actions à des conditions privilégiées et leur offrir l'opportunité de bénéficier du développement de la société. Les salariés du groupe font partie aujourd'hui des principaux actionnaires de Kaufman & Broad SA.Gouvernance L’Assemblée Générale Mixte du 5 mai 2022 a ratifié la nomination de Madame Aline Stickel en tant qu’administrateur représentant les salariés actionnaires. Titulaire d’un DEA de Droit Privé et du CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat), Madame Aline Stickel a rejoint le groupe en 2000 et pris la direction des équipes juridiques opérationnelles en 2001 ainsi que de l’équipe juridique corporate à partir de 2011. Elle est membre du Conseil de Surveillance du « FCPE KB Actions » depuis 2018.Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022 et hors impact du programme de réhabilitation de la gare d’Austerlitz, le chiffre d’affaires devrait progresser d’environ 5 %. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.Ces perspectives pourront, le cas échéant, faire l’objet de révisions sur les mois à venir en fonction de l’évolution de la situation économique et financière, mais aussi de la décision du Conseil d’Etat sur le dossier de la gare d’Austerlitz.
Il y a 2 ans et 226 jours

Assa Abloy investit pour valoriser le savoir-faire industriel français sur son site de Longué-Jumelles

Cette stratégie ambitieuse, visant à pérenniser l’activité et les emplois du site ainsi que le savoir-faire industriel français, est soutenue par le plan gouvernemental France Relance. Avec ce programme, le site deviendra un centre d’excellence pour la fabrication des produits de quincaillerie architecturale. Valoriser le site de Longué-Jumelles et le positionner comme centre d’excellence à l’échelle du groupe ASSA ABLOY Le site de Longué-Jumelles est l’un des quatre sites du groupe ASSA ABLOY en France. C’est aussi un site historique du tissu industriel français, qu’ASSA ABLOY s’attache à faire vivre, en valorisant le savoir-faire de cette usine spécialisée dans la fabrication de produits de quincaillerie architecturale : poignées et butées de portes, poignées de fenêtre, patères, protection sur sols et murs, mains courantes, etc. Autre signe distinctif, sa fonderie de zamak, l’une des plus grandes en France ; cet alliage de zinc et d’aluminium permet de réaliser des composants techniques et des pièces à la fois de qualité et esthétiques. Reste enfin à noter que le site est triplement certifié Iso : 9001 pour le management de la qualité, 14001 pour le management environnemental et 50001 pour le management de l’énergie). L’usine produit déjà pour plusieurs marques du groupe ASSA ABLOY dont Vachette et JPM. Mais ASSA ABLOY veut aller plus loin : le Groupe ambitionne de faire de Longué-Jumelles un centre d’excellence pour la quincaillerie architecturale, au sein de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), à travers la R&D et la Fabrication. Le Groupe s’est également engagé à relocaliser la production de ses composants zamak en France, ce qui doit contribuer à la pérennisation des emplois. Devenir centre d’excellence permettra de faire rayonner le savoir-faire du site auprès des autres entités à l’étranger. Des composants zamak pour servir les besoins du groupe ASSA ABLOY Avec un volume de production de 1.600 tonnes de zamak par an en 2021, la fonderie dispose d’une réserve capacitaire qui permet de produire à des prix très compétitifs. Capable de travailler tous les types de composants zamak qui sont aujourd’hui achetés au niveau externe, la fonderie a vocation à fournir toutes les entités du groupe ASSA ABLOY en France ainsi qu’en Finlande, en Suède et en Angleterre. Pour atteindre ses objectifs, le groupe ASSA ABLOY est en train d’investir dans un centre d’usinage pour gagner en productivité, ainsi que dans de l’outillage avec notamment la création de nouveaux moules. Soucieux des conditions de travail de ses salariés, 250 personnes dont 150 en production, le Groupe a de plus prévu de développer des moyens ergonomiques afin d’intégrer la charge. Un plan d’investissement important soutenu par France Relance Dans le cadre de la montée en compétence souhaitée pour la création de ce centre d’excellence, ASSA ABLOY qui investit chaque année 800.000 euros pour la modernisation de son site de Longué-Jumelles, déploie un plan d’investissement plus important d’un montant total de 1.247.000 d’euros. Débuté en 2022, ce plan se poursuivra sur 2023. Afin de récolter les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet, le dossier a été soumis au plan France Relance, qui a pour vocation d’accélérer les transformations écologique, industrielle et sociale du pays. Ce plan de relance exceptionnel déployé par les pouvoirs publics vise notamment à faire de l’industrie française un pilier de la relance économique, à soutenir sa transformation et sa modernisation. Au vu de sa forte valeur ajoutée pour le territoire français, ce projet de relocalisation a été sélectionné, et sera soutenu à hauteur de 50% soit 623.500 €. Cette stratégie de relocalisation engagée par ASSA ABLOY fait écho aux ambitions du plan France Relance avec une volonté commune, faire rayonner le savoir-faire industriel français.
Il y a 2 ans et 226 jours

Les travaux de rénovation énergétique envisagés par 76% des ménages pour contrer la hausse des prix de l'énergie

Deux enquêtes successives réalisées en ligne par Hellio, acteur de la maîtrise de l'énergie, auprès de ménages propriétaires et locataires de maisons individuelles et logements collectifs, la première entre le 1er février et le 11 mars 2022 et la seconde entre le 1er juin et le 31 août 2022, apportent des éclairages sur l'impact financier de la hausse des prix de l'énergie, les solutions envisagées et la nécessité de déployer des solutions de financement du reste à charge.MéthodologieDeux enquêtes réalisées en ligne auprès de ménages propriétaires (94%) et locataires (6%) de maisons individuelles (91%) et logement collectif (9%) répartis sur toute la France :1ère enquête réalisée entre le 1er février et le 11 mars 2022 à laquelle 371 personnes ont répondu.2e enquête réalisée entre le 1er juin et le 31 août 2022 à laquelle 769 personnes ont répondu.Plus de 100€ d'augmentation annuelle pour 60% des ménages malgré le bouclier tarifairePrès de 9 répondants sur 10 constatent une hausse des prix de l'énergie sur leurs factures de chauffage. En effet, en 2021, avant la mise en place du bouclier tarifaire, le prix du gaz a augmenté de 57% entre janvier et octobre 2021 (pour les tarifs réglementés de vente) et celui du fioul a bondi de 53% en un an.Quant au coût de l'électricité, il a augmenté de 4% le 1er février 2022.Cette hausse des prix se ressent nettement sur les factures : plus de la moitié des répondants (60%) déclarent constater une hausse d'au moins 100€ par an. La part de ceux qui payent plus de 200€ a bondi de 9% entre le début et le milieu d'année : elle représente désormais 34% des sondés (vs 25% en début d'année). En 2022, sans le gel des prix du gaz et la hausse plafonnée à 4% pour l'électricité, les tarifs réglementés de vente auraient respectivement dû augmenter de 60% et 40%. Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la prolongation et les nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie pour 2023. La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15%, une limitation supérieure à celle de 2022 pour l'électricité. Cette mesure implique :une augmentation moyenne des factures de l'ordre de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. L'augmentation serait d'environ 200€ par mois sans bouclier tarifaire;une augmentation moyenne de l'ordre de 20€ par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180€ sans bouclier tarifaire. Au-delà des travaux de rénovation énergétique, cœur de métier de Hellio, l'acteur prône la sobriété énergétique comme levier complémentaire à actionner. Le spécialiste en économies d'énergie préconise par exemple, dans la mesure du possible, de baisser d'un degré son chauffage pour réduire la facture de 5 à 10%.Des postes de travaux de rénovation énergétique plus efficaces envisagésDans ce contexte, à la question « Envisagez-vous de réaliser des travaux de rénovation énergétique ? », 64% des répondants ont répondu oui en début d'année et 76% en milieu d'année ! Cette progression de 12% laisse entrevoir une prise de conscience certainement liée à la crainte de l'explosion des prix de l'énergie une fois l'arrêt des boucliers tarifaires, avec en ligne de mire un risque de coupure cet hiver. Alors que ces dernières années, il était davantage question de « petits » gestes, comme le changement de fenêtres ou l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique, les ménages semblent désormais davantage s'orienter vers des travaux plus efficaces en termes d'économies d'énergie. Ainsi, l'isolation de l'enveloppe (murs et combles) est le type de travaux le plus plébiscité, suivie de la pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Preuve que la chasse aux déperditions énergétiques, les énergies renouvelables et l'autoconsommation sont des solutions envisagées par les ménages français face à la hausse des prix de l'énergie.À noter, la progression de certains modes de chauffage entre le début et le milieu d'année : la pompe à chaleur a bondi de 11% (32%), la chaudière biomasse de 5% (19%). Des résultats probablement liés au bonus Coup de pouce Chauffage de 1.000 € instauré le 15 avril 2022 en faveur des énergies renouvelables. La chaudière gaz est encore plus délaissée (- 4%), conséquence du conflit ukrainien, avec la restriction des approvisionnements pour cet hiver.La nécessité de financer le reste à charge Force est de constater que les nombreuses primes existantes (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie, aides locales, etc.) ne suffisent pas toujours à convaincre tous les Français de rénover. Le reste à charge demeure parfois trop élevé, sans solution pour obtenir la somme suffisante.Au regard des travaux assez conséquents majoritairement envisagés par les répondants (isolation des murs, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur), le recours aux solutions de financement (prêt, facilité de paiement) s'avère incontournable pour 52% des ménages en début d'année et pour 62% en milieu d'année.L'éco-PTZ, dont les plafonds ont été relevés en 2022 à 50.000 € pour les travaux de rénovation performante (30.000 € pour les autres types de travaux), semble représenter la meilleure solution de financement aux yeux d'un grand nombre de répondants (plus de 1 répondant sur 2). Ce type de prêt bénéficie d'une communication du Gouvernement et d'une simplification administrative du cumul désormais possible avec MaPrimeRénov' depuis le 1er juillet 2022.Sont ensuite plébiscitées les facilités de paiement (39%), qui permettent de pouvoir régler le coût des travaux en plusieurs mensualités.Pour Pierre Maillard, PDG du groupe Hellio : « Accompagner nos clients tout au long de leur projet pour un triptyque économies d'énergie (et donc réduction des dépenses), valorisation patrimoniale et amélioration du confort, tel est notre ADN. Si nous souhaitons massifier la rénovation énergétique dans l' intérêt de tous, il faut impérativement que les institutions financières puissent être plus agiles et réactives. Chacun des maillons de cette chaîne de valeur sera gagnant : le ménage, l'entreprise de travaux, l'établissement financier, l'État et l'environnement. »
Il y a 2 ans et 227 jours

Ambitieux programme de requalification urbaine "Chelles-Foch" en entrée de ville de Chelles

En lieu et place d’une friche présente depuis plus de 10 ans située avenue du Maréchal Foch, en entrée de ville, à seulement 600 mètres de la gare du RER E qui relie Paris et de la future ligne 16 du métro, du centre-ville historique de Chelles et à proximité de nombreux commerces, l’opération Chelles-Foch s’intègre dans un environnement urbain dynamique.Programme mixte ambitieux répondant aux besoins du territoire, l’opération s’étendra sur 8.750 m² SDP et accueillera :Un bâtiment de 33 logements gérés par in’li et dotés d’une double exposition (et pour certains d’une triple) offrant une grande luminosité. Chaque logement bénéficiera d’un espace extérieur (balcon ou terrasse).Une résidence pour séniors de 117 logements (T1, T2 et T3), pour le compte de l’OPPCI Esprit Pierre Résidences (Groupe Spirit), qui sera gérée par Les Girandières, filiale du Groupe Réside Etudes. Adaptée aux besoins spécifiques des séniors autonomes, elle offrira une large palette de services : restaurant, coiffeur, salon de massage, salle polyvalente, salle de gym, services de linge… Un jardin d’agrément permettra aux résidents de partager des moments de convivialité et de profiter des espaces verts. Un programme à la croisée de l’hôtel, de la résidence gérée et du logement traditionnel, issu d’une réflexion approfondie autour des usages et du bien-être. Cette résidence pour séniors, souhaitée par la Ville, vient opportunément compléter le parcours résidentiel des Chellois.Un commerce en pied d’immeuble viendra compléter l’offre de services de proximité du quartier pour le compte d'AVM Holding.Une conception architecturale dans la pure tradition chelloiseL’architecte, MAIREA Architecture a su répondre aux attentes de la Ville en reprenant les codes de l’architecture chelloise traditionnelle (toitures en pente, façades en brique et pierre, modénatures) dans la continuité du tissu urbain local tout en respectant les contraintes du terrain. Trois axes ont guidé l’écriture architecturale : marquer l’entrée de la ville, créer un profil urbain et séquencer les bâtiments.Les labellisations environnementales visées par ce projetLa résidence services pour les séniors sera labellisée E2C1 et atteindra le niveau de performance énergétique RT2012-17%, et les logements seront eux certifiés NF Habitat HQE. Ces critères environnementaux s’inscrivent dans la démarche RSE de Linkcity et de l’ensemble de ses partenaires.Pour David MARQUET, Directeur Général Adjoint Linkcity Ile-de-France : « C’est un travail de longue haleine qui a été mené, intégrant notamment la réhabilitation complète des sols. Ce projet symbolise l’esprit partenarial de Linkcity : architecte, investisseurs, exploitant, entreprises, tous associés pour satisfaire la commune de Chelles et réaliser un projet ambitieux porteur pour le territoire. »Pour Benjamin STUTZMANN et Alexandre PARVEZ, respectivement Président et Directeur des Acquisitions chez SPIRIT REIM SERVICES : « Nous sommes très heureux de cette première acquisition pour le compte de notre fonds ESPRIT PIERRE RESIDENCES. Cette résidence correspond parfaitement à notre cible, à savoir un actif de qualité, sécurisé sur le long terme avec un exploitant de premier ordre. Elle répond aux exigences de la labellisation ISR du fonds, notamment en matière de réversibilité, qui se valorisera dans la durée grâce à la transformation en cours à l’entrée de Chelles et la desserte prochaine par le Grand Paris Express. »Pour Damien ROBERT, Président du directoire d’in’li : « In’li poursuit son engagement en faveur du développement de l’offre en logements intermédiaires en zones tendues, en Ile-de-France. Le partenariat avec la ville de Chelles est en ce sens exemplaire. Il s’inscrit dans une logique territoriale alliant offre de transport, développement urbain raisonné, services et logements. C’est grâce à ce type de démarche que nous répondrons aux défis du Grand Paris de demain ! »
Il y a 2 ans et 228 jours

Salon de la Copropriété, Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant

Les 8 et 9 novembre 2022, Lorenove Grands Comptes sera exposant du salon de la copropriété, au parc des expositions de la Porte de Versailles. Exposant assidu du salon de la copropriété, Lorenove Grands Comptes est une entité du Groupe Lorillard, qui rappelons-le, se dédie aux besoins spécifiques des copropriétés et des regroupements de copropriétaires.C’est un interlocuteur de choix pour évoquer l’ensemble des problématiques rencontrées sur ce sujet. Durant ces 2 jours, à son accoutumé, sur un stand de 36m², Lorenove Grands Comptes se tiendra à la disposition des acteurs de la copropriété. L’omniscience de la Copropriété Que ce soient les essais acoustiques, le respect de l’architecture des façades, la gestion des travaux, la complexité en milieu occupé, les difficultés d’intervention en IGH, etc. l’ensemble de ces notions, et bien d’autres encore, font partie des services et compétences de Lorenove Grands Comptes. L’entité va même plus loin et, est en capacité de fournir – en partenariat avec Lorillard Façades – l’établissement de diagnostic énergétique de façades afin de proposer un plan de rénovation énergétique de façade par l’extérieur. Ces travaux d’efficacité énergétique sont notamment aidés par le dispositif MaPrimeRénov, désormais accessible aux copropriétés pour les travaux réalisés dans les parties communes. MaPrimeRénov s’adresse à toutes les copropriétés achevées depuis 15 ans, au moins à la date de la notification de la décision d’octroi de subvention, qu’elles se situent en secteur diffus ou programmé et qu’elles présentent ou non des signes de fragilité ou de difficultés. Pour bénéficier de cette aide, les travaux des copropriétés doivent être réalisés à 75% minimum sur des résidences principales et permettre un gain énergétique de 35%.Pour les propriétaires bailleurs (personnes physiques ou titulaires d’un droit réel immobilier conférant l’usage d’un logement pour financer les dépenses en faveur de la rénovation énergétique du logement qu’ils mettent en location), les plafonds de ressources sont appréciés en tenant compte de la composition de leur ménage et de la localisation du logement qu’ils occupent à titre de résidence principale. Par ailleurs, les copropriétés fragiles et les copropriétés en difficultés peuvent bénéficier d’une prime complémentaire à l’aide MaPrimeRénov’ Copropriétés. Le montant de l’aide est égal à 25 % du montant des travaux et l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage est également pris en charge à hauteur de 30% de la prestation. Depuis plus de 15 ans Lorenove Grands Comptes accompagne au quotidien les copropriétés dans la rénovation de leurs menuiseries, l’isolation des façades y compris lorsque ces projets nécessitent une intervention de désamiantage ou de déplombage via Protectéa. Cette antériorité et l’expérience des chantiers leur ont permis de constituer un ensemble complet de prestations, allant du diagnostic à la fabrication des menuiseries – dans les ateliers du Groupe Lorillard – puis à leur pose par des compagnons qualifiés RGE, jusqu’à la réalisation éventuelle d’essais acoustiques in situ pour justifier des performances annoncées. La force du Groupe Lorillard Lorenove Grands Comptes, simultanément fabricant et installateur, bénéficie de souplesses commerciales et industrielles qui lui permettent de limiter les impacts négatifs qui s’imposent dans la conjoncture actuelle. Sur le plan tactique, Lorenove Grands Comptes est à même de mener des opérations “coup de poing” lors desquelles le temps d’exécution de la pose est réduit grâce à la mobilisation d’un effectif important sur un temps réduit. Il leur est notamment possible de poser plus de 80 fenêtres en une seule journée. L’entité a également développé une ingénierie de chantier adaptée aux milieux habités ou aux chantiers en cœur de ville avec des particularités d’accessibilité et d’organisation délicates (stationnement et base de stockage réduits, coactivité, limitation des nuisances pour les résidents et l’environnement immédiat, etc.) Sur le plan technique, les menuiseries sont performantes et dotées des capacités thermiques et phoniques les plus efficientes. À ce titre, deux modèles seront exposés sur le stand. Une menuiserie aluminium à ouvrant caché qui offre des lignes très fines et apporte un maximum de lumière naturelle dans la pièce. Cette menuiserie est équipée de profils à rupture de pont thermique avec des barrettes isolantes sur le dormant et l’ouvrant, pour réduire les échanges de température intérieurs et extérieurs. Ceci évitant la condensation et le ruissellement d’eau. Menuiserie aluminium à ouvrant caché Également, un verrouillage par galets champignons constitue une sureté supplémentaire contre l’effraction et assure une protection efficace contre le levage par force de levier. Cette menuiserie possède également 3 joints pour une parfaite étanchéité et une meilleure isolation thermique.Pour plus d’harmonie et d’originalité, il est possible de choisir la bicoloration pour coordonner la menuiserie à la fois aux intérieurs et aux extérieurs. Une bicoloration qui est particulièrement pertinente pour les immeubles des années 1970 – dont les tons bois des menuiseries correspondent à la majorité des cahiers des charges – et qui offre alors aux propriétaires la possibilité de personnaliser le coloris intérieur de leurs menuiseries. Un coulissant monobloc en aluminium, équipé d’une tapée de doublage intégrée qui facilite le travail de pose en neuf, offre également une meilleure rigidité au cadre et une étanchéité parfaite. Ce coulissant est doté d’une excellente robustesse grâce à un dormant monobloc à rupture de pont thermique, assemblé en coupe droite par équerres collées et serties. Sa crémone multipoints à crochets et son dispositif anti-fausse manoeuvre lui garantissent un bon niveau de sécurité.Côté design, la finesse de son montant central de 38 mm et ses profils ultra fins offrent un rendu épuré et minimaliste avec un clair de vitrage maximum. Conforme à la norme PMR, ce coulissant est doté d’un seuil extra-plat, d’une hauteur de 25mm, ou proposé avec un dormant bas doté d’un recueil d’eau intégré et de drainages cachés.Enfin, son vitrage de 28 mm avec une couche basse-émissivité, un intercalaire isolant Warm-Edge et du gaz Argon (à très faible conductivité thermique) offre une isolation thermique optimale (coefficient Uw =1,6W/m².K). Ce coulissant sera disponible en 2 vantaux, 3 vantaux et jusqu’à 4 vantaux, pour des baies vitrées de grande largeur (jusque 6 mètres) selon les besoins et la configuration du lieu. C’est à l’appui de son expertise que Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant, le mardi 8 novembre à l’agora – de 11h30 à 12h – sur le thème « Remplacement des menuiseries :de l’approvisionnement aux bénéfices clients, un cycle de vie durable ».Cet atelier sera dirigé par Aurélien Hoellinger, responsable commercial Lorenove Grands Comptes. Cette intervention qui sera filmée pourra être visionnée par la suite sur les réseaux sociaux ; et amorcera la première étape vers une série de webinaires consacrés à la rénovation énergétique !
Il y a 2 ans et 228 jours

PLF 2023 : trois députés Renaissance, risquent d’accentuer la crise actuelle du logement

Dont acte ! Cette légitime réflexion aurait dû s’accompagner d’un intérêt tout aussi important porté aux entreprises impactées par chacune des décisions fiscales qui pourraient être proposées.Pour mémoire, la FPI rappelle que produire des logements collectifs neufs en PINEL présente les avantages suivants :Les logements PINEL produits à compter de janvier 2022 respectent la réglementation environnementale RE 2020 la plus exigeante au niveau européen voire mondial ;La construction de logements PINEL est pourvoyeuse d’emplois locaux (120.000 emplois par an) non délocalisables ;La vente des logements PINEL génère des ressources importantes de TVA pour l’Etat ;En accroissant le parc de logements locatifs, la production de logements PINEL participe à la mobilité nécessaire des salariés ;Être propriétaire d’un logement PINEL procure un complément de revenus non négligeable pour de nombreux ménages lors de la retraite.Or, un amendement a été déposé par les 3 députés de cette task force en vue de son examen en séance publique : il prévoit la fin du dispositif d’investissement locatif PINEL au 31 décembre 2023 au lieu du 31 décembre 2024, alors même que les évolutions apportées à ce dispositif par la précédente loi de finances pour 2022 ne sont pas encore entrées en vigueur et que les dernières modifications, par décret, datent de mars 2022.La FPI alerte sur cette initiative, qui prise sans concertation avec les professionnels du secteur et sur la base d’a priori déconnectés de la réalité, pourrait être lourde de conséquences :Elle introduit, une fois de plus, une insécurité fiscale préjudiciable au bon fonctionnement des entreprises qui ont besoin de stabilité : lancer un programme immobilier demande du temps et, en conséquence, de la visibilité que ne permet plus l’agitation fiscale actuelle.Cette insécurité fiscale est également pénalisante pour les particuliers, qui ont prévu, parfois de longue date, d’investir dans un bien de ce type en vue de le louer à un ascendant ou un descendant, faculté supprimée par l’amendement.Elle intervient au plus mauvais moment : sur le premier trimestre 2022, le nombre de logements proposés à la vente a chuté de 15% par rapport à 2021. L’effondrement que l’on constate depuis 2019 ne fait que s’accentuer en 2022. L’offre de logements neufs collectifs, aux performances énergétiques élevées, sobres en foncier et répondant aux attentes de nos concitoyens, va se réduire encore plus et amplifier une crise du logement annoncée sur l’ensemble du parcours résidentiel.Pour qu’un pays puisse se développer, il faut qu’une frange de la population soit mobile. Une offre satisfaisante sur le marché locatif permet d’y répondre et le dispositif PINEL y contribue fortement avec des logements de qualité. A l’heure où l’on parle de la réforme des retraites, la majorité des investisseurs en PINEL bénéficient d’un accroissement de revenus le jour de la retraite. Alors même que nos concitoyens peinent à se loger avec des loyers adaptés à leur budget, ce sont ainsi près de 60.000 logements destinés à être loués, sous plafonds de ressources et de loyers, par exemple à des jeunes actifs ou à des ménages à revenus intermédiaires aux activités professionnelles pourtant essentielles (infirmiers, enseignants, policiers...) qui ne verraient pas le jour si cet amendement était adopté.Outre les investisseurs et locataires directement concernés par les logements « PINEL », l’impact de cet amendement, s’il était adopté, serait encore plus massif : aujourd’hui, on retrouve en effet dans un même programme immobilier des logements PINEL, des logements en accession, des logements sociaux. Faire disparaître prématurément le dispositif PINEL empêcherait, par effet collatéral, la réalisation des programmes prévus et donc les autres logements, tels les logements sociaux que nous produisons massivement et ceux destinés au parcours résidentiel des Français.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « cet amendement va à l’encontre de la stabilité fiscale tant souhaitée par tous les acteurs économiques. Je rappelle que le dispositif actuel a été modifié il y a à peine un peu plus de six mois. Comment voulez-vous que nos entreprises s’organisent dans de telles conditions et que les Français conservent leur confiance dans le pouvoir politique ? Le logement mérite mieux que de sombres tentatives de rabotage fiscal, dont les conséquences, non évaluées sur le plan économique et social, aggraveront le pouvoir d’habiter de nos concitoyens. »
Il y a 2 ans et 229 jours

Le fonds vert pourra être porté à 2 milliards d'euros

FINANCEMENT. Nouveauté du projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023), le fonds vert doit soutenir les investissements des collectivités locales en faveur de la transition écologique. Initialement doté de 1,5 milliard d'euros, la Première ministre a annoncé qu'il pourrait même atteindre jusqu'à 2 milliards d'euros. Sans recours à des appels à projets.
Il y a 2 ans et 229 jours

Colas réalise dans l'Oise une piste cyclable avec un enrobé innovant à l’empreinte carbone réduite

La réalisation de cette nouvelle section s’intègre dans le projet de liaisons Véloroutes et voies vertes entre Compiègne (Oise) et Villers-Cotterêts (Aisne) ; ce projet est destiné à encourager les circulations douces, à développer le vélotourisme et à favoriser l’écomobilité dans cette région touristique.Vegecol est un enrobé innovant conçu par le laboratoire de recherche de Colas. Il est fabriqué localement à partir de granulats et d’un liant à base de résine végétale dérivée du pin, produit en France. Ce liant permet une réduction d’émissions de gaz à effet de serre estimée à 60% comparé aux solutions traditionnelles. Vegecol fait également partie de la gamme des enrobés à température abaissée, ce qui limite la consommation d’énergie lors de sa fabrication.Composé d’un liant translucide, Vegecol a la particularité de mettre en valeur la couleur naturelle des granulats et permet ainsi de réaliser un revêtement esthétique adapté aux sites touristiques. Cette solution a su convaincre l’Architecte des Bâtiments de France qui a validé son utilisation à proximité du château de Pierrefonds, classé au titre des monuments historiques. Pour Jérôme Corman, chef d’établissement Colas de Senlis : « Nous sommes fiers d’avoir obtenu la confiance de la communauté de communes des Lisières de l’Oise ainsi que celle de l’Architecte des Bâtiments de France pour ce projet situé à proximité du site remarquable qu’est le Château de Pierrefonds. Cela confirme qu’outre ses qualités environnementales, Vegecol est aussi un produit très qualitatif. » Après plusieurs opérations menées avec succès depuis l’an dernier, il s’agi d’une nouvelle référence d’envergure pour Vegecol qui poursuit ainsi son déploiement, avec un prochain chantier déjà programmé dans le Jura et des projets à venir à l’international.
Il y a 2 ans et 232 jours

Le québécois Ivanhoé Cambridge investit dans l'immobilier en France

"Ce partenariat de long terme vise à développer un portefeuille de logements performants au plan environnemental, adaptés aux évolutions sociodémographiques et situés en France métropolitaine dans les zones les plus tendues, majoritairement dans les grandes métropoles françaises, le littoral méditerranéen et les zones frontalières", précise Ivanhoé Cambridge dans un communiqué.Les investissements, étalés sur 15 ans, financeront des opérations de promotion classique, mais aussi des projets de transformation en logements de bureaux, hôtels ou entrepôts."La stratégie du partenariat est de viser principalement ce type d'opérations innovantes et responsables via l'acquisition d'actifs à transformer et de foncier de grande taille: des friches, des terrains à usage d'activités destinés à muter vers des quartiers à dominante résidentielle après démolition de l'existant et dépollution le cas échéant, des immeubles de bureaux à reconvertir en logements", a précisé à l'AFP Nathalie Caillard, présidente d'Ampère Gestion, la filiale de gestion de portefeuille de CDC Habitat.Le partenariat, dont l'objectif est de produire entre 1.500 et 2.000 logements neufs, disposera de 300 millions d'euros de fonds propres, dont 80% seront apportés par Ivanhoé Cambridge, a précisé CDC Habitat.La filiale de la Caisse des dépôts et consignations est un mastodonte du logement social, qui héberge plus de 500.000 ménages en France.
Il y a 2 ans et 233 jours

L'acquisition géante d'Equans par Bouygues finalisée

Le géant du BTP aura payé 6,5 milliards d'euros pour cette acquisition, soit 6,1 milliards de titres d'Equans, plus la reprise de la dette de la société à Engie (800 millions d'euros), moins 400 milions d'euros de trésorerie positive, explique-t-il.Engie indique pour sa part que "cette opération (lui) permet de réduire sa dette nette d'environ 7,1 milliards d'euros".L'accord était intervenu entre les deux groupes en novembre 2021.Ce rachat, le plus important par son montant jamais réalisé par la société Bouygues depuis sa création en 1952 par Francis Bouygues, lui permet "de devenir un leader mondial sur le marché porteur des services multi-techniques dont les activités sont au coeur des transitions environnementale, industrielle et numérique", souligne-t-il mardi dans un communiqué.Le nouvel ensemble, qui garde le nom Equans et intègre aussi le pôle Energies & Services de Bouygues, représentera environ 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires.Il regroupera environ la moitié des collaborateurs du groupe Bouygues, soit 97.000 personnes (dont 75.000 venus d'Equans) dans plus de 20 pays, sur des services incluant le génie électrique, climatique, mécanique, les systèmes d'information et de télécommunication, la gestion des installations ainsi que la "ville intelligente"."L'acquisition d'Equans constitue une étape majeure dans l'histoire de Bouygues. Nous devenons un leader mondial des services multitechniques, et renforçons la résilience du groupe", a commenté Martin Bouygues, le président du conseil d'administration, cité dans le communiqué.Le groupe Bouygues voit ainsi son chiffre d'affaires total porté de 38 milliards d'euros à près de 51 milliards d'euros. Ses effectifs atteindront environ 200.000 collaborateurs dans plus de 80 pays.Historiquement connu pour la construction, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.Du côté du géant français de l'énergie Engie, "la finalisation de cette cession est une étape majeure dans le recentrage d'Engie, et permet au groupe d'investir dans la croissance de ses métiers clés pour continuer d'accélérer la transition énergétique", a commenté sa directrice générale, Catherine MacGregor, dans un communiqué distinct.Face à Bouygues, d'autres candidats au rachat s'étaient présentés, dont l'entreprise de BTP Eiffage et le fonds américain Bain Capital allié au financier Marc Ladreit de Lacharrière via sa holding Fimalac, ainsi que Spie."L'offre de Bouygues était la mieux-disante au regard de l'ensemble des critères retenus par Engie, y compris sur le plan financier", avait expliqué en novembre l'énergéticien, détenu à 23,64% par l'Etat français et qui souhaite se concentrer notamment sur les énergies renouvelables et les réseaux.
Il y a 2 ans et 233 jours

Dans les Alpes-maritimes, deux ans après une tempête dévastatrice, la reconstruction bien avancée

"Fin 2022 ou début 2023, 80% de la reconstruction aura été réalisée", a indiqué cette semaine le préfet délégué à la reconstruction de ces vallées de l'arrière pays-niçois, Xavier Pelletier.Nommé quelques jours après la catastrophe, il est toujours à pied d'oeuvre aujourd'hui sur ce chantier titanesque et participera aux cérémonies de commémorations qui auront lieu dimanche, dans plusieurs des localités touchées."Quand on se souvient de l'ampleur des dégâts occasionnés par cette tempête, qui je le rappelle ont été considérés comme les plus importants qu'ait connus la France métropolitaine depuis 1945 (fin de la Deuxième Guerre mondiale), on se rend compte du travail exceptionnel réalisé", insiste-t-il auprès de l'AFP.Après cette catastrophe consécutive à un "épisode méditerranéen" --phénomène régulier dans le Sud-Est de la France se traduisant par des pluies très fortes et très soudaines parfois accompagnées de grêle et de vents violents--, les dégâts sur les infrastructures publiques (routes, ponts...) avaient été estimés à 720 millions d'euros dans trois vallées de l'arrière-pays niçois, la Vésubie, la Tinée et la Roya, proche de l'Italie."Le restant des travaux sera réalisé dans les deux prochaines années", a précisé Xavier Pelletier, en indiquant que l'enveloppe de l'Etat s'élève au total à 615 millions d'euros. Si l'on ajoute les investissements réalisés par les collectivités locales, dont 215 millions d'euros à ce jour à la charge du département des Alpes-Maritimes, plus d'un milliard d'euros auront au final été engagés par les pouvoirs publics pour cette reconstruction hors normes."Miraculeux""Aujourd'hui, que ce soit en Vésubie ou en Roya, les travaux de reconstruction sont bien avancés, avec une mobilisation qui a été très forte et très efficace", reconnaît Eric Ciotti, conseiller départemental LR, tout en déplorant selon lui un retour aux "affres de la technocratie et du blocage français" sur certains chantiers.Au total, quelque 250 bâtiments, représentant un total de 317 propriétaires, sont éligibles au fonds Barnier, un dispositif qui permet à l'Etat d'acquérir puis de détruire des bâtiments considérés en zone à risques, moyennant indemnisation de leur propriétaire au prix de la valeur vénale de leur bien avant la tempête."La moitié des acquisitions ont d'ores et déjà été réalisées, de même que 60% de la centaine de démolitions à effectuer", a indiqué le préfet Pelletier. Selon lui, les personnes ayant refusé d'entrer dans ce dispositif et qui doivent être expropriées se comptent sur "les doigts d'une main".Dans certaines localités, comme à Fontan (environ 350 habitants), dans la Roya, le fonds Barnier a été utilisé non pour détruire mais pour "reconstruire en mode village Potemkine", note M. Pelletier. "Cela signifie que certains immeubles, sans qu'ils ne deviennent habitables pour autant, seront reconstruits à l'identique pour conforter les immeubles voisins et préserver l'esthétique", explique-t-il."C'est miraculeux ce qui été fait, les travaux ont été gigantesques, on circule maintenant normalement jusqu'à Nice ou Menton et nous allons même sauver la saison d'hiver avec le raccordement routier de la station de Casterino", un hameau longtemps resté uniquement accessible à pied, reconnaît le maire de Tende (2.200 habitants), Jean-Pierre Vassallo.Quelques points noirs subsistent, estime-t-il néanmoins. "Il y a des travaux de confortement des berges qui tardent et cela empêche une cinquantaine de familles de Tende de disposer de leurs habitations qui avaient été frappées d'un arrêté d'évacuation", signale-t-il.Le village de Tende va aussi devoir patienter encore un an avant la réouverture du tunnel routier vers l'Italie dont les travaux, à la charge des Italiens, sont toujours en cours. La réouverture de cet ouvrage, vital pour cette ville frontalière, est prévue en octobre 2023.
Il y a 2 ans et 234 jours

Travaux d’aménagement de la gare de Châtillon-Montrouge sur la future ligne 15 Sud du Grand Paris Express

Les travaux, d’un montant de 34,5 millions d’euros, ont démarré en mai 2022 pour une durée de 42 mois. Ils portent sur le gros œuvre, la réalisation d’escaliers en béton armé et les corps d’états architecturaux et secondaires de la gare, ainsi que sur le clos couvert du bâtiment voyageur en émergence.Conçue par Périphériques Marin+Trottin Architectes, la gare sera composée de cinq niveaux intermédiaires, dont une mezzanine. Elle se distinguera par sa série d’escalators menant du rez-de-chaussée jusqu’aux quais situés à 32 mètres de profondeur, ainsi que par son plafond artistique dans l’atrium. L’oeuvre, créée par l’artiste Laurent Grasso et Périphériques Marin+Trottin Architectes, sera composée de 2 750 lames imprimées en aluminium représentant un ciel.Sur ce chantier, 10% des heures seront effectuées en insertion sociale. Les équipes de Chantiers Modernes Construction mobiliseront également le fonds de dotation de VINCI, Chantiers & Territoires Solidaires, qui soutient des projets associatifs d’intérêt général liés à l’emploi et au lien social sur les communes traversées par des chantiers du Grand Paris Express.Cette nouvelle réalisation confirme l’expertise de Chantiers Modernes Construction dans l’aménagement de gares du Grand Paris Express. Elle s’inscrit dans la continuité des opérations également menées actuellement par Chantiers Modernes Construction, avec les travaux d’aménagement de la gare de Noisy-Champs (Seine Saint-Denis et Seine-et-Marne) sur la future ligne 15 Sud et des trois gares aériennes Palaiseau, Orsay-Gif et CEA Saint-Aubin (Essonne) situées sur le viaduc de la future ligne 18.
Il y a 2 ans et 234 jours

Les levées de fonds françaises résistent, mais la croissance effrénée est terminée

Selon les chiffres de la banque d'affaires Avolta, le financement en capital-risque des jeunes pousses "tech" a augmenté de 30% en France sur les trois premiers trimestres de 2022, alors qu'il a eu tendance à reculer, parfois très significativement, ailleurs dans le monde: - 56% en Chine, -29% aux Etats-Unis, - 19% au Royaume-Uni, - 27% en Allemagne...Le total des montants levés en France sur l'ensemble de 2022 devrait être autour de 15,5 milliards d'euros, contre 12,3 milliards d'euros en 2021, prévoit Avolta.Les données préliminaires du baromètre In Extenso Essec montrent également une progression de 30% des montants levés par les start-up françaises sur les 9 premiers mois de l'année.Mais les deux baromètres montrent également que le ralentissement des levées de fonds est bien là.Les 15,5 milliards de capital levé cette année prévus par Avolta ne représentent qu'une hausse de 26% sur 2021, alors que les levées de fonds avaient doublé entre 2020 et 2021.De même le total levé n'a atteint que 2,5 milliards d'euros au troisième trimestre, alors qu'il était encore de 5 milliards au premier trimestre de l'année.Le baromètre In Extenso Essec relève de son côté que les levées de fonds du troisième trimestre 2022 sont inférieures de 40% à celle d'un an auparavant."Le pic de la bulle a été atteint au premier trimestre de 2022 et la tendance s'oriente globalement vers un atterrissage, avec des prévisions de temps difficiles", a indiqué à l'AFP Patricia Braun, la présidente d'In Extenso Innovation."Ca s'est clairement ralenti, on a sauvé le mois de septembre grâce à de grosses levées", a commenté de son côté Franck Sebag, associé chez EY, qui publie également chaque semestre un baromètre des levées de fonds."Mais la France est probablement le pays en Europe le mieux positionné pour résister" à ce mouvement de baisse des investissements en capital risque dans les start-up, a-t-il indiqué à l'AFP.Selon Avolta, les plus grosses opérations continuent à un rythme "à peu près normal".Mais ce sont les petites levées de fonds, celles qui interviennent au début de la vie de la jeune pousse qui sont en recul significatif, estime le banquier d'affaires.Par secteur, l'édition logiciel ou la finance, moteurs traditionnels des levées de fonds, sont en stagnation, souligne Avolta.Selon cette banque d'affaires, les start-up de la santé sont les plus valorisées par les fonds d'investissement, avec des valeurs d'entreprises fixées à 8 fois leur chiffre d'affaires (valeur médiane).Viennent suite les jeunes pousses immobilières et financières, à respectivement 6,3 et 6,2 fois leur chiffre d'affaires (valeur médiane).A l'inverse, les start-up des transports et de l'alimentaire sont les moins valorisées, à respectivement 2,3 et 2,5 fois leur chiffre d'affaires (valeur médiane).
Il y a 2 ans et 235 jours

La mer monte mais l'homme tarde à déménager faute de moyens

"On a décidé de relocaliser notre camping", actuellement à 50 m du rivage, "ici à 700 m de la mer pour éviter les inondations qui ont meurtri ce camping et prendre en compte le changement climatique, le recul du trait de côte", explique Jean-François Bloc, maire depuis 34 ans de Quiberville (Seine-maritime), une station balnéaire qui affiche 2.500 habitants l'été. Derrière lui s'affairent les pelleteuses sur le terrain du futur "camping nature" annoncé pour l'été 2023.Ce "repli stratégique" dans les terres face aux risques de submersion les plus importants est prôné depuis une dizaine d'années par l'Etat, après des décennies "où on a bétonné un peu partout", et accéléré ainsi l'érosion, selon un haut fonctionnaire. La tempête Xynthia en 2010 a marqué un tournant.La mise en œuvre de cette "relocalisation" demeure pourtant "très rare", souligne Stéphane Costa, référent scientifique de la stratégie nationale de gestion du trait de côte.Pour lui, il est "urgent" d'agir. D'ici à 2100, le niveau de la mer devrait augmenter d'un mètre environ. Et "au moins 50.000 logements" devraient être concernés en France par l'érosion et le risque de submersion, selon le ministère de la Transition écologique.Le recul du trait de côte, le maire de Quiberville en est plus que conscient. Il vient d'exproprier pour destruction une maison en bord de falaise. Ce n'est ni la première ni la dernière. Et le camping en bord de plage, poumon économique de la commune, a été inondé plusieurs fois dans les années 2000. La ville n'a plus le droit d'y laisser de caravanes l'hiver."En 1999, on a eu 140 caravanes qui flottaient. En 1977, j'ai vu la mer casser la route. Les morceaux de béton sautaient, c'était comme un bombardement. On peut assister à nouveau à ça", souligne M. Bloc. "Pendant des décennies, ce territoire comme tant d'autres, a lutté contre la nature. Aujourd'hui au lieu de faire des murs, mettre des pompes, on choisit d'enlever les équipements submersibles pour ouvrir la vallée à la mer", explique Régis Leymarie, délégué adjoint du Conservatoire du littoral de Normandie, coordinateur du projet.Après le déménagement du camping, le tuyau étroit (1,5 m de diamètre) par lequel la Saâne se jette actuellement dans la mer va être remplacé par un pont de 10 m de long. En 2025, le fleuve retrouvera ainsi un lit plus large, incluant l'actuel camping, et sa biodiversité. Les campeurs n'auront plus la vue sur la plage mais sur la vallée réconciliée avec le fleuve, régulièrement élargi par la mer, selon le maire qui est aussi conseiller régional.Ce déménagement effraie toutefois certains habitués aux revenus modestes. Ils craignent que leurs mobil-homes n'aient pas leur place dans le futur camping qui va monter en gamme. "Avec nos petites retraites, on n'aura pas les moyens", s'inquiète Monique Delépine, 70 ans, même si le maire promet une "attention particulière" pour les habitués.Sans fonds européens, pas de projetEt "un jour ou l'autre, il faudra (aussi) déplacer" la route littorale "très fortement menacée", avertit M. Costa.Ce projet est "une première étape", qui a déjà mis 10 ans à aboutir, souligne Nicolas Leforestier le président du syndicat des bassins versants de la Saâne.Il n'a dû son salut qu'à l'obtention de fonds européens. Le nouveau camping évalué à 8,7 millions d'euros a été financé à environ 70% par l'UE et 30% par les collectivités locales, selon le Conservatoire.Car en "France il n'y a quasi pas d'argent pour l'adaptation au changement climatique", constate M. Leymarie. Et "pour l'instant tout le monde se refile la patate chaude", estime aussi M. Costa.A 40 km de Quiberville, Criel-sur-mer mène aussi une "étude pour laisser entrer la mer". Mais au-delà du financement, "le repli stratégique, il va se faire où ?", alors qu'il faut également éviter l'artificialisation des terres agricoles, interroge le maire Alain Trouessin.Flambée de l'immobilierA Montmartin-sur-mer (Manche), David Lecordier, éleveur de moutons de prés-salés s'est fait lui aussi à l'idée de quitter son "cadre idyllique resté un peu sauvage". Le Normand a vu un hectare de la ferme héritée de ses parents partir à la mer et trois autres devenir inondables.Mais le prix que lui propose le Conservatoire du littoral pour racheter ses terres est loin de financer son projet d'achat de gîtes pour accueillir des touristes un peu plus loin du rivage. La flambée continue des prix de l'immobilier sur le littoral "n'arrange pas les choses", déplore-t-il."On va pas non plus aller à 20 km dans les terres", où l'immobilier est moins cher mais "où les touristes ne passent pas", argumente-t-il. Et sa communauté de communes n'a pas prévu de l'aider financièrement. Au total, "l'impact financier de l'érosion est estimé à plusieurs dizaines de milliards d'euros", selon l'Association nationale des élus du littoral (ANEL) qui "attend depuis longtemps les outils et les ressources nécessaires à l'adaptation à l'érosion côtière".Interrogé par l'AFP, le ministère de la Transition écologique indique "réfléchir" à la question des financements à long terme, qui pourront inclure le privé, et souligne avoir débloqué 10 millions d'euros en tout pour 2021-2024 pour Gouville-sur-mer (Normandie), Saint-Jean-de-Luz et Lacanau (Nouvelle Aquitaine). "S'il y avait eu plus de territoires matures, on aurait pu accompagner plus de territoires", assure-t-on.A l'exception du déplacement dans les terres de parkings à Saint-Jean-de-Luz et d'un poste de secours et une boutique à Lacanau, les 10 millions, même abondés par les collectivités, ne financent dans les faits pas de travaux de relocalisation mais uniquement l'étude du déménagement de campings, habitations, commerces, station d'épuration, selon les collectivités concernées.En attendant, Lacanau (5.000 habitants) projette une digue à 30 millions d'euros en co-financement, après avoir constaté "l'infaisabilité financière et juridique" du déplacement de 1.200 logements évalués à 300 millions d'euros en 2013.Et Gouville (2.300 habitants) vient à nouveau d'investir 650.000 euros dans d'énièmes enrochements au printemps sur sa plage, autorisés provisoirement par l'Etat, alors que la justice administrative doit se prononcer prochainement sur de précédents enrochements jugés illégaux par le préfet.
Il y a 2 ans et 235 jours

rigitone r edge la plaque au nouveau bord declinee en 6 motifs

Placo® fait évoluer sa gamme de plafonds décoratifs et acoustiques Rigitone® et propose la déclinaison Rigitone® Edge. Son nouveau bord est imaginé pour faciliter l’installation des plaques de plâtre et vise à réduire la consommation d’enduit Rigitone® Mix pour le jointoiement. Rigitone®Edge intègre toujours la technologie Activ’Air®, qui neutralise jusqu’à 70 % des formaldéhydes présents dans l’air ambiant.
Il y a 2 ans et 236 jours

Zeplug lève 240 millions d'euros et acquiert Bornes Solutions

Intermediate Capital Group PLC a investi dans Zeplug via son fonds d'investissement en infrastructures, ICG Infra, a précisé l'opérateur dans un communiqué.Zeplug rachète par la même occasion un de ses principaux concurrents français, Bornes Solutions, qui était dans le portefeuille d'ICG Infra.Fondé en 2014, Zeplug compte utiliser les capitaux levés auprès d'ICG Infra pour accélérer son déploiement en France et se lancer dans les pays voisins (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse), mais aussi aux Etats-Unis, où il a ouvert un bureau, a indiqué à l'AFP Nicolas Banchet, directeur général de Zeplug.Zeplug et plusieurs de ses concurrents, comme EDF, Waat ou Park'n Plug, proposent des solutions pour simplifier l'installation des bornes en copropriété ou dans les entreprises.Ils prennent généralement en charge l'installation des infrastructures collectives, comme les câbles et parfois des compteurs communs, puis facturent l'installation de la borne, fortement subventionnée, ainsi que sa maintenance et les recharges.En dépit du droit à la prise mis en place en 2011, qui permet à chaque copropriétaire d'installer, à ses frais, une prise pour son véhicule, le nombre de copropriétés équipées reste minime, autour de 2%.Ce manque de bornes privées dans les habitats collectifs reste un obstacle de taille à l'électrification des voitures, une brique importante dans la lutte contre le changement climatique."Beaucoup de sociétés sont actives sur ce marché porteur. Mais parmi les acteurs qui adressent le secteur de la charge privée, il y a peu d'acteurs d'une taille significative", a indiqué Ludovic Laforge du fonds ICG Infra."Ce segment a été le moins développé parce qu'il est un peu plus compliqué. Mais c'est le secteur qui fait le plus de sens: les gens veulent charger chez eux", et cette recharge peut être pilotée pour charger la nuit, a souligné M. Laforge.Zeplug est également partenaire de 18 marques automobiles qui ont dopé leur catalogue électrique et proposent son offre à leurs clients, parmi lesquelles Audi, BMW, Volvo et Volkswagen. La société compte 120 salariés en France et Bornes Solutions une centaine.
Il y a 2 ans et 238 jours

Congrès HLM : gouvernement et bailleurs sociaux se quittent sans avancée majeure

"Nous mettrons (...) en place un bouclier tarifaire pour le chauffage collectif à l'électricité", a annoncé Olivier Klein, en clôture du congrès.Sur un parc social de quelque 5,2 millions de logements, environ 100.000 disposent d'un chauffage collectif à l'électricité et n'étaient pas, jusqu'à présent, couverts par le bouclier tarifaire.Olivier Klein n'a en revanche rien annoncé sur la question d'un bouclier tarifaire électrique pour les bailleurs sociaux, qui ne sont pas couverts pour leurs achats en gros d'électricité, notamment pour alimenter les parties communes (ascenseurs, éclairage, parkings...), faisant gonfler les charges répercutées sur les locataires."C'est complexe, rajouter des morceaux du bouclier tarifaire qui n'étaient pas complètement prévus c'est compliqué. (...) Il n'y avait pas une capacité dans le bouclier, tel qu'il avait été défini, à le mettre en place donc on y travaille pour trouver les bons outils de protection et d'estimation des coûts", a-t-il déclaré jeudi.Concernant les personnes à la rue, le ministre a en revanche reconduit le programme quinquennal pour le "Logement d'abord", un plan assorti d'une enveloppe de 44 millions d'euros. Ce dispositif lancé en 2017 a permis à 390.000 personnes sans domicile fixe d'accéder au logement.Après des années de froid sur fond d'économies budgétaires, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH) Emmanuelle Cosse, qui représente les bailleurs sociaux, avait estimé mardi que le projet de budget 2023 "n'aggravait pas la situation du logement social", jugeant qu'il s'agissait d'un budget "de transition" mais ne comptant pas en rester là.Fonds propresElle a appelé jeudi le gouvernement à renforcer les fonds propres des bailleurs sociaux, qui se tarissent "plus rapidement que prévu", et diminuent leur capacité à investir, donc à produire de nouveaux logements, alors que 2,3 millions de personnes sont en attente d'un logement social, un niveau historiquement haut."Olivier Klein est arrivé un peu trop tard pour peser sur le PLF. Il a toutefois indiqué qu'il voulait fixer un cap de travail pour préparer un +pacte de confiance+ dans lequel il faudra qu'il y ait des éléments nouveaux en matière de financement", a commenté auprès de l'AFP Marianne Louis, directrice générale de l'USH.Ce pacte, qui sera signé "d'ici la fin de l'année" selon M. Klein, doit détailler les engagements à venir et fixer notamment un objectif chiffré de nouvelles autorisations de logements sociaux. Le précédent objectif – 250.000 sur la période 2021-2022 - va être manqué avec moins de 180.000 attendus.Dans l'immédiat, les bailleurs réclament une revalorisation "d'urgence" de la part "forfait charges" de l'aide personnalisée au logement (APL) pour aider les locataires à faire face à l'augmentation de leurs charges.Concernant les APL, le mouvement HLM est particulièrement remonté contre la réduction de cinq euros décidée en 2017, une décision qui s'est traduite par l'obligation de baisser ses loyers et représente, selon l'USH, un manque à gagner de 1,3 milliard d'euros par an.Les bailleurs espèrent que le débat parlementaire à venir permettra "de revenir sur cette baisse". Ils réclament également un taux de TVA réduit à 5,5% pour leurs investissements.Parmi les sujets de mécontentement, la contribution de 300 millions d'euros imposée dans le nouveau PLF à Action Logement (ex-1% Logement), premier bailleur social français, géré par patronat et syndicats, a donné lieu à un discours virulent du président de l'organisme.Bruno Arcadipane président d'Action Logement, a qualifié mercredi cette initiative d'"outrage" porté "aux locataires du parc HLM frappés de plein fouet par la hausse des coûts de l'énergie", une somme qui correspond selon lui à "26.000 ménages salariés qui ne seront pas logés" et qui met en danger l'équilibre financier du groupe.
Il y a 2 ans et 238 jours

Sécheresse : comment déclarer efficacement un sinistre à son assurance ?

Ce phénomène cyclique peut fragiliser les fondations des bâtiments, mais aussi causer l’apparition de fissures importantes sur leurs murs, leurs carrelages, ou leurs plafonds. Selon leur intensité, elles peuvent représenter un réel danger pour les habitants. Si l’indemnisation des dommages causés par la sécheresse est encadrée par la loi du 13 juillet 1982 ainsi que par celle du 28 décembre 2021 relatives à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, il y a 3 conditions à remplir pour l’obtenir.Selon l’article L.125-1 du Code des assurances, il est possible d’être indemnisé d’un dommage causé par un état de sécheresse lorsque trois conditions sont remplies :La publication au Journal Officiel d’un arrêté interministériel reconnaissant un état de sécheresse ayant provoqué un phénomène de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols dans une commune ou une région donnée. A compter de cette publication, les assurés ont 10 jours pour déclarer le sinistre à leur assureur et 2 ans pour demander une indemnisation. Il faut cependant noter que le seul fait de ne pas respecter ce délai de 10 jours n’entraîne pas la perte du droit à garantie.L’habitation doit être garantie par une assurance de dommages (incendie, dégâts des eaux, etc). Il faut savoir que si les contrats d’assurance habitation proposent plusieurs garanties, les assureurs ont l’obligation d’insérer la garantie catastrophe naturelle dite « Cat’Nat » dans leurs contrats. Elle couvre notamment les dégâts résultant d’une sécheresse. Par contre, les habitations concernées sont uniquement les résidences principales. En général, cette garantie couvre les dommages matériels directs affectant les bâtiments, les frais d’études géotechniques, ainsi que la réparation des fondations du bâtiment.Les dommages doivent avoir pour cause déterminante les conséquences de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Les risques couverts sont les dommages matériels directs non assurables. Concrètement seuls les dégâts matériels engendrés par l’évènement naturel sont pris en charge.Que faire si la sécheresse n’a pas encore été reconnue par un arrêté interministériel ?Il est impératif de notifier les dommages subis par son logement à la mairie de sa commune. C’est elle qui effectuera une demande de reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle.Quelles sont les démarches à effectuer après la déclaration ?ExpertiseUne fois le sinistre déclaré, un expert est désigné par l’assureur afin de déterminer le lien entre la sécheresse et les dégâts subis par l’habitation et d’évaluer le coût de ces dégâts. Le montant de l’indemnisation varie selon la nature des dégâts et des travaux nécessaires à la remise en état de l’habitation.DevisIl est nécessaire de faire établir un devis de réparation, une fois que l’expert d’assurance a déterminé si les fondations ont été impactées par la catastrophe, ou même avant cela, en cas d’urgence. Si la date de publication de l’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est postérieure à l’envoi du devis à l’assureur, la date de l’arrêté sera le point de départ d’un délai de trois mois pour indemnisation. En cas de non-respect de ce délai par l’assureur, il devra verser, en plus de l’indemnité contractuelle, une somme correspondant aux intérêts légaux en réparation du retard de paiement de l’indemnité.Avant d’effectuer des réparations sur le logement, il est impératif d’attendre qu’un expert de la compagnie ait pu au préalable se déplacer et constater les désordres avant de les entreprendre. Si l’urgence est caractérisée (par exemple :fuite d’eau continue), il est obligatoire de conserver les justificatifs de l’état avant travaux (un constat d’huissier pourra être utile) ainsi que les factures et bons de commande des différentes réparations effectuées afin de les transmettre à l’assureur en temps utiles.Quels changements avec la loi énergie-climat qui sera mise en application le 1er janvier 2023 ?Plus de frais seront pris en chargeÀ compter du 1er janvier 2023, les frais de relogement ainsi que les frais d’architecte et de maîtrise d’œuvre associés à la remise en état des biens, lorsqu’ils sont obligatoires, seront automatiquement inclus dans la garantie.Les délais de déclaration et d’indemnisation seront allongésLes assurés auront désormais 20 jours de plus pour déclarer un sinistre lié à une sécheresse à leur assureur, l’actuel délai légal de 10 jours suivants la parution de l’arrêté reconnaissant l’état de catastrophe naturelle au Journal Officiel étant porté à 30 jours.De même, les assurés auront 3 ans de plus pour demander une indemnisation à leur assureur, l’actuel délai étant de 2 ans.La modulation de franchise sera suppriméeActuellement, le montant de la franchise pour les sinistres résultant d’une sécheresse est fixé par la loi à 1.520 euros, sachant que ce montant est modulable, en fonction du nombre d’états de catastrophes naturelles intervenues pour le même risque au cours des 5 dernières années et si la commune de l’habitation concernée n’est pas dotée d’un plan de prévention des risques naturels prévisible pour le risque sécheresse. Ainsi, la franchise est doublée à compter de la 3e reconnaissance (soit 3.040 euros), triplée à la 4e (soit 4.560 euros) et quadruplée à la 5e (soit 6.080 euros).Ce mécanisme de modulation de la franchise sera supprimé à compter du 1er janvier 2023.Les délais d’indemnisation seront raccourcisL’indemnisation doit intervenir dans un délai de 3 mois suivant la date de remise effective de l’état estimatif des biens endommagés. À compter du 1er janvier 2023, ce délai sera réduit à un mois à compter soit de la réception de l’état estimatif transmis par l’assuré en l’absence d’expertise, soit de la réception du rapport d’expertise définitif.Que faire en cas de refus d’indemnisation de la part de l’assureur ?En cas de refus d’indemnisation pour un sinistre causé par un état de sécheresse, il est possible de faire une contestation pour obtenir une indemnisation. Dans un premier temps, il est recommandé d’entamer une négociation afin d’obtenir une solution amiable. Dans ce cadre, il est possible de se rapprocher d’un avocat spécialisé afin d’obtenir des conseils et un accompagnement durant cette procédure. Si cette négociation n’aboutit pas, il sera alors possible d’engager une procédure contentieuse en assignant l’assureur afin d’obtenir une indemnisation.A propos de Guillaume AksilAvocat en assurance depuis 12 ans, Me Guillaume Aksil dirige Lincoln Avocats Conseil depuis 2010. Titulaire d’un Master en management de l’innovation de l’Institut Mines-Télécom Business School (IMT-BS), il a fondé la plateforme indemnisation-assurance.com ainsi que plusieurs legaltech et est membre d’Avotech, première association d’avocats créateurs de legaltech.Disponibilité, rigueur et pugnacité, tels sont les maîtres mots de Me Guillaume Aksil, qui est quotidiennement guidé par le succès des affaires qui lui sont confiées. Sa phrase-clé : « pas d’excuses : des résultats ».Quotidiennement sur le terrain du contentieux assurantiel, Me Guillaume Aksil dispose d’une expertise ultra-spécifique qui lui permet de dispenser un conseil pertinent, tenant compte de toutes les dernières décisions prises en la matière.
Il y a 2 ans et 239 jours

Obat lève 6 M€ auprès de Truffle Capital, Evolem et Holnest pour digitaliser la gestion des TPE et PME du BTP

La gestion des TPE et des PME du BTP reste encore très complexe et peu automatisée, avec beaucoup de contraintes légales et d'allers / retours avec les clients. Peu d’outils proposent une solution simple et complète, adaptée aux petites et moyennes entreprises. Depuis 2019, Obat simplifie le quotidien des entrepreneurs, artisans et chefs d’entreprises en améliorant le chiffrage des devis, le suivi de la facturation et des marges de chaque chantier. En fluidifiant la relation client et en automatisant les tâches répétitives, Obat permet aux entrepreneurs de se concentrer pleinement sur leur cœur de métier et de maximiser leur proposition de valeur.100% en ligne, la solution Obat est une plateforme intégrée simple d’utilisation dont les fonctionnalités couvrent la quasi-totalité des communes à toutes entreprises du BTP, notamment :La relation client (facturation, acomptes, attestation de TVA, signature électronique, relances d’impayés, personnalisation des documents...)Le suivi chantier et son pilotage financier (devis, base de données de projets, pilotage des marges...)La comptabilité, le suivi des marges et des frais généraux, l’export comptableLa gestion du personnel et des ressources humainesAvec cette levée de fonds, Obat est désormais soutenu par la société de Capital Investissement Truffle Capital qui mène ce tour de table. Le Fonds accompagne depuis de nombreuses années des fintechs en portefeuille à travers ses fonds dédiés et investit aux côtés de Evolem Start, le véhicule dédié au venture capital du family office Evolem, et Club Holnest, une structure du family office de Jean-Michel Aulas.Cette levée permet à Obat de poursuivre une croissance déjà bien engagée en 2021 avec une multiplication prévue par trois du chiffre d’affaires sur 2022 (sur une base 1m d’ARR). L’entreprise va concentrer ses efforts sur le marché français, dont la complexité, la profondeur (+ de 550.000 entreprises dans le BTP) et la vitalité (50.000 nouvelles entreprises créées tous les ans) représente un très gros potentiel de croissance. Enfin, et bien que la plateforme adresse des entreprises de plus grande taille, Obat continuera à se focaliser sur les TPE et les PME avec l'objectif d'atteindre à la fin de l’année 2022, 10.000 clients actifs et 3 millions d’ARR.Cette opération constitue la plus grosse levée d’une entreprise en full remote en France. Dès sa création, Obat a opté pour une organisation 100% en télétravail, un choix unique et ambitieux en 2019. Cette organisation offre un confort de vie exceptionnel aux 62 collaborateurs d’Obat et conduit à une meilleure productivité. Des rencontres régulières permettent aussi d'améliorer la cohésion d’équipe. Fort de cette expérience, ce mode de travail constitue désormais une force pour Obat. En imposant à ses collaborateurs de toujours penser et repenser les processus de communication et de structuration au sein de l’entreprise, en les mettant constamment au défi, le full remote est un catalyseur d’innovation et d’amélioration continue pour l’entreprise, mais surtout pour les services qu’elle propose et finalement pour ses clients.Pour Florent Liagre, Cofondateur et directeur général, Obat : « Cette opération est un signal fort qui témoigne de la confiance d’investisseurs de premier plan dans notre stratégie et notre équipe désormais structurée autour d’une soixantaine de collaborateurs. Obat est né de la complexité du secteur du BTP qui rend l’exercice du métier chronophage et encore très administratif pour la plupart des acteurs. Notre solution intégrée répond à ces besoins d’optimisation, mais les dépasse pour mieux préparer la transition du secteur vers la conception durable et un futur de plus en plus digitalisé. »Pour Bernard-Louis Roques, Cofondateur et directeur général, Truffle Capital : « Obat a démontré la solidité de son modèle auprès des acteurs du BTP et bénéficie de la transformation de ce secteur, que l’entreprise accompagne et porte avec succès. C’est une tendance qui va se confirmer et les investissements réalisés par Obat en 2021 vont porter leurs fruits dès 2023 pour permettre à l’entreprise de s’imposer comme un acteur clé du secteur. Porté par l’expérience et la complémentarité de l’équipe dirigeante, Obat bénéficiera non seulement de l’expertise de Truffle Capital mais également de son expérience accumulée dans le secteur des fintechs. »Pour Thomas Rival, Partner, Evolem : « 81% des professionnels du BTP n’utilisent pas encore de logiciel métier. Pourtant le suivi financier et opérationnel des chantiers est à la fois complexe et crucial pour la survie des 550.000 entreprises de ce secteur, dont 95% sont des TPE de moins de 10 salariés. La très forte traction organique avec un churn quasi nul nous ont convaincus qu’Obat était la solution que les artisans attendaient. »Pour Patrick Bertrand, COO, Holnest : « Holnest et les business angels qui l’accompagnent dans le cadre du Club Holnest, ont été convaincus par deux éléments essentiels qui constituent les basiques de la réussite d’une nouvelle entreprise : un management aguerri et à forte culture entrepreneuriale, une offre sans équivalent sur un marché encore très largement sous-digitalisé du fait de l’absence d’une solution « métier » simple à utiliser. À l’évidence, les deux composantes d’un succès qui se confirme de mois en mois. »
Il y a 2 ans et 239 jours

Le taux maximum pour un crédit immobilier sur 20 ans dépassera les 3% au 1er octobre

Destiné à protéger les particuliers de conditions d'emprunt abusives, ce taux plafonne l'ensemble des frais d'un prêt immobilier: taux de crédit pratiqué par la banque, éventuelle commission des courtiers, assurance emprunteur.L'application de la formule prévue par la loi" conduit à "une hausse bien proportionnée et plus marquée qu'en juin dernier", indique la Banque de France dans un communiqué.Le calcul du taux est réalisé chaque trimestre par la Banque de France, qui prend en compte les taux moyens pratiqués par les banques au cours des trois derniers mois augmentés d'un tiers. Il y a autant de taux d'usure que de types de crédits.Ces taux plafonds sont sous le feu des critiques, notamment des courtiers qui y voient un frein à l'accès au crédit immobilier.Un de leurs syndicats était même allé jusqu'à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France à Paris, pour demander à la banque centrale de faire un geste.La Banque de France juge "ni souhaitable ni nécessaire (...) un relèvement exceptionnel" des taux de l'usure, dont le rôle "est de protéger les emprunteurs", précise-t-elle mercredi.Cette hausse est "très attendue" par la profession, expliquait plus tôt dans la journée le président du réseau de courtiers Cafpi, Olivier Lendrevie, pour qui "un taux d'usure à 3% permettrait de régler la grande majorité des situations de blocage observées ces dernières semaines".Elle aura aussi pour conséquence de rendre les nouveaux crédits immobiliers plus chers pour les particuliers.La remontée des taux d'intérêt des nouveaux crédits immobiliers est sensible depuis le printemps, les banques répercutant le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), via une hausse de son taux directeur, afin de combattre l'inflation.Le taux moyen mesuré par la Banque de France pour les nouveaux crédits immobiliers était par exemple de 1,45% en juillet, selon ses derniers chiffres, contre 1,12% en fin d'année dernière.Il s'agit là du taux nominal, auquel viennent s'ajouter l'ensemble des frais liés à l'obtention d'un crédit.Cette hausse ne ralentit cependant pas les encours de crédit. Dans un entretien au journal Sud-Ouest fin août, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, indiquait que le marché de l'immobilier restait "dynamique".
Il y a 2 ans et 241 jours

Hauts-de-Seine : une levée de fonds en faveur de la rénovation des écuries de Richelieu à Gennevilliers.

À Gennevilliers (Hauts-de-Seine), un appel à souscription a été lancé pour récolter des fonds dans le cadre du projet de rénovation des...-Vie du BTP