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Résultats de recherche pour maison individuelle

(2222 résultats)
Il y a 3 ans et 78 jours

Les experts ROCKWOOL décryptent la RE à travers des vidéos pédagogiques

Afin de familiariser l’ensemble de son écosystème à la RE2020 – artisans, clients et particuliers – ROCKWOOL a imaginé une série de 7 vidéos « l’instant ROCKWOOL – tout sur la RE2020 ». Animées par ses experts Julien Molinier Expert Performance Energie ROCWOOL France et Vincent Marcolla, Chef de produit ROCKWOOL France, qui expliquent à travers des séquences concises et pédagogiques les enjeux de cette nouvelle réglementation, les différences avec la RT 2012 et lefonctionnement des indicateurs de performance énergétique et environnementale qui seront mis en œuvre. Les experts de ROCKWOOL prodiguent également des conseils pour les maisons individuelles en termes de niveaux d’isolation et apportent des premiers retours d’expériences de cas d’études, à travers des cas réalistes. https://www.youtube.com/user/rockwoolfrance   Cet article Les experts ROCKWOOL décryptent la RE à travers des vidéos pédagogiques est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 80 jours

Maison individuelle : "Le zéro énergie n'était pas le modèle à suivre" (E. Wurtz, CEA)

ENTRETIEN. Chargé de monitorer l'expérimentation Comepos qui a porté sur une vingtaine de maisons individuelles à énergie positive, Etienne Wurtz explique pourquoi le Bepos n'est plus un objectif prioritaire, et expose, pour Batiactu, les perspectives de la relation entre bâtiment et réseaux énergétiques.
Il y a 3 ans et 80 jours

Xella dévoile son nouveau site internet

Historiquement, Xella fabriquait et commercialisait des murs et des cloisons en béton cellulaire via la marque Ytong, et les outils de communication arboraient essentiellement les couleurs de la marque. Au fil des décennies, l’offre produits Xella s’est diversifiée et étoffée pour couvrir l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives, saines et durables. De nombreuses marques, dont les solutions sont complémentaires, sont ainsi venues renforcer le portefeuille du groupe :Ytong : Mur gros œuvre et coupe-feu passif en béton cellulaireSiporex : Aménagement intérieur et cloison en béton cellulaireSilka : Mur silico-calcaireHebel : Dalle en béton cellulaire arméMultipor : Isolation minérale thermique et coupe-feu Au travers de ses 5 marques, Xella peut répondre à toutes les demandes que ce soient pour des projets de constructions neuves, en rénovation ou réhabilitation, en maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments industriels et tertiaires ou établissements recevant du public. C’est dans l’objectif de valoriser l’offre du groupe dans sa globalité, les champs d’application et de mise en œuvre de chaque solution constructive, et de proposer une expérience utilisateur optimale que Xella lance son nouveau site internet www.xella.fr. Un site riche qui présente tous les avantages de construire durable et sainement Arborant la charte graphique et la couleur bleue du groupe, le nouveau site corporate www.xella.fr est une véritable vitrine du savoir-faire Xella, des services et produits proposés. Destiné aux professionnels de la construction, ce site responsive a été développé pour offrir une expérience utilisateur agréable et fonctionnelle. La navigation est particulièrement fluide et agréable, les pages sont épurées et le contenu aéré, que ce soit sur un ordinateur, un Smartphone ou une tablette. Une homepage défilante permet de visualiser, d’un seul coup d’œil et de manière intuitive, l’ensemble du portefeuille des marques Xella. Plusieurs « entrées » sont proposées pour que chaque visiteur puisse trouver la ou les solutions constructives Xella les mieux adaptées à leur projet, accompagnées de vidéos et des avantages produits :Par projets : regroupe l’offre produits selon que le projet soit une maison individuelle, des logements collectifs, des bâtiments industriels et logistiques, des établissements recevant du public, de la rénovation ou réhabilitation.Par solutions : permet de trouver le produit selon l’application souhaitée - mur porteur, coupe-feu, isolation, traitement de ponts thermiques... ou les bénéfices recherchés : résistance au feu, confort de vie...Par produits : présente les principales caractéristiques de chaque solution constructive.Par marques : met en avant les particularités de chacune des marques. D’autres rubriques sont également rapidement accessibles pour accompagner au mieux les visiteurs : Documentations : rassemble l’ensemble de la documentation technique et commerciale de chaque marque, Services : présente les services Xella mis à disposition des partenaires distributeurs et des professionnels de la construction,Entreprise : met en avant l’histoire, les valeurs, le savoir-faire de l’entreprise Xella France et du groupe.www.carriere.xella.fr : un site internet pour attirer de nouveaux talents Le lancement du site corporate s’accompage du nouveau site www.carriere.xella.fr. Cette plateforme permet de valoriser la politique sociale et environnementale engagée par le groupe, de présenter les différents métiers exercés au sein de l’entreprise, de faire connaître les avantages dont bénéficient les collaborateurs, et de diffuser les offres d’emplois. Enfin, ce site permet de repositionner Xella France au sein de Xella Group, un groupe international, le plus gros producteur mondial de béton cellulaire. Cet outil entend attirer ainsi de nombreux talents pour étoffer les équipes Xella.
Il y a 3 ans et 83 jours

Béton Pratique : Comment identifier une armature de qualité ?

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les usines doivent utiliser des aciers certificiés NF Afcab. [©Snaam] Essentielles au béton armé, noyées donc invisibles, les armatures n’en restent pas moins une partie structurante et technique du processus de construction. De leur qualité de production et de pose dépend aussi la réussite d’un chantier. 1 – Qu’est-ce qu’une armature ? Une armature est un élément en acier incorporé dans le béton. Elle est obtenue à partir d’aciers pour béton armé (barres, couronnes, treillis soudés) utilisés en l’état ou après diverses opérations, telles que le dressage, le façonnage ou le soudage. Intimement intégrées dans le béton qui résiste bien à la compression, mais mal à la traction et au cisaillement, les armatures reprennent ces derniers efforts, conférant au matériau ses caractéristiques si particulières. Avant de devenir armatures, les aciers peuvent subir à la fois un dressage, lorsqu’ils proviennent de couronnes, des coupes à longueur, du façonnage, afin de leur donner la forme prévue au plan. Ces opérations peuvent être complétées par un assemblage ou un formage, et par l’ajout de dispositifs spéciaux, tels que ceux de raboutage ou d’ancrage (coupleurs). Le marché de la construction définit trois grandes familles d’armatures : les armatures sur catalogue, qui sont fabriquées par les armaturiers pour assurer une fonction déterminée (chaînage, poteau, semelle, linteau…). Elles doivent être validées par un bureau de contrôles techniques. Elles sont présentées dans un catalogue, vendues sur stock et destinées surtout à la maison individuelle ;les armatures sur plans ou “traditionnelles”, qui peuvent être : – “coupées-façonnées” à partir d’éléments fabriqués suivant les plans du client et posées sur chantier (surtout en travaux publics) ; – “coupées-façonnées-assemblées”. Dans ce cas, l’armaturier livre sur chantier des produits tridimensionnels prêts à poser. Ce qui permet, en particulier dans le bâtiment, de gagner en productivité et en qualité de réalisation. les armatures spéciales comprenant des dispositifs spéciaux (en général, des coupleurs) ou encore constituées d’aciers particuliers (galvanisés ou inoxydables). 2 – Comment reconnaître une armature de qualité ? Quels sont les critères déterminants ? Les armatures peuvent être “coupées-façonnées” ou “coupées-façonnées-assemblées”. [©Snaam] Dans les faits, une armature de qualité répond aux exigences implicites et explicites d’un client. Pour rappel, la production d’une armature passe d’abord par les calculs du bureau d’études béton qui fournit un plan établi par logiciel. Le calcul de sections d’acier se faisant en respectant les Eurocodes. Dès réception des plans par l’armaturier, les “décortiqueurs” se chargent de les traduire en éléments fabricables, transportables et permettant une mise en œuvre simple et rapide. Lors de cette étape, il est fondamental pour le bureau d’études béton et le client final de pouvoir s’appuyer sur l’expérience et la technicité de l’armaturier. Ceci, afin de définir ensemble une armature optimisée, conforme et répondant parfaitement aux besoins du chantier. Dans ce cadre, les décortiqueurs peuvent proposer de décomposer les armatures en sous-éléments pour simplifier leur mise en place ou d’ajouter des accessoires de type “boîtes d’attente”, “coupleurs” et “goujons”, afin de faciliter leur utilisation. Dans tous les cas, la décision finale revient au bureau d’études béton. Une armature de qualité doit avant tout être fabriquée avec un acier de qualité. Pour cela, les armaturiers doivent choisir un acier certifié NF Afcab2. Mais de façon volontaire, ils peuvent pousser l’exigence plus loin, en choisissant de manière systématique un acier B 500 B (obligatoire pour les zones soumises à réglementation sismique) et de préférence laminé à chaud, qui offre plus de ductilité qu’un acier laminé à froid. De son côté, la RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. Pour assurer une empreinte carbone la plus basse possible, les armatures doivent être fabriquées à partir d’un acier français et local issu de la filière électrique. De plus, pour participer à la baisse de l’impact carbone, il est préférable de se fournir auprès d’une usine de production d’armatures à proximité du chantier. Ceci, pour optimiser le transport et bénéficier d’une plus grande réactivité de l’armaturier. Dans le même ordre d’idées, la pratique qui consiste à remplacer le diamètre 6 mm par un diamètre 8 mm est à proscrire, puisqu’elle augmente le tonnage d’armatures (jusqu’à + 10 %) et les coûts en proportion. En plus, elle pénalise, de fait, le bilan carbone. 3 – Existe-t-il d’autres agréments ou certifications ? Qu’apportent-ils en plus par rapport à la normalisation ? La RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. [©Snaam] En France, nous disposons de la certification NF Afcab, qui s’appuie sur un référentiel précis et deux audits par an et par usines. Cette certification permet aux clients de s’assurer du scrupuleux respect de la norme NF A 35-027. Il s’agit d’une certification volontaire, mais qui est exigée dans la plupart des chantiers de génie civil (Fascicule 65). Toutefois, elle reste encore trop peu exigée dans les cahiers des charges des chantiers de bâtiment. Depuis près de 30 ans, une norme européenne pour les aciers pour béton armé est en discussion… En 2005, la norme NF EN 10080 a été publiée, mais n’étant plus harmonisée, elle ne permet pas encore le passage au marquage CE, demandé par le Règlement des produits de la construction. Pour l’heure, les travaux de la Commission européenne de normalisation continuent… 4 – Quelles sont les normes qui régissent les armatures ? Sont-elles d’application obligatoire ? Les armatures sont surtout chapeautées par la norme NF A 35-027 – Armatures, qui regroupe les armatures sur catalogue, les armatures sur plans (dressage, coupe, façonnage, assemblage par soudage) et les armatures spéciales (armatures mettant en œuvre des dispositifs de raboutage ou d’ancrage, des boîtes d’attente, des aciers inoxydables). Les aciers pour la fabrication des armatures sont, eux, définis par différentes normes :   La plus importante est la NF A 35-080–1 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 1 – Barres et couronnes), qui couvre la très grande majorité des aciers utilisés type B 500 A et B 500 B ;Cette norme est complétée par la NF A 35-080-2 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 2 – Treillis soudés). Il faut optimiser les distances de transport entre le chantier et l’usine pour réduire l’empreinte carbone. [©Snaam] Ces deux normes décrivent notamment les classes techniques des aciers utilisables pour fabriquer des armatures : – B 500 A : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt (allongement sous charge maximale) de 2,5 % mini ; – B 500 B : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt de 5 % mini. Pour d’autres types de produits ou applications particulières, on peut citer les normes : NF A 35-014 – Aciers pour béton armé – Aciers inoxydables soudables – Barres et couronnes ;NF A 35-025 – Aciers pour béton armé – Barres et couronnes pour béton armé galvanisées à chaud ;NF A 35 020 – Dispositifs de raboutage et dispositifs d’ancrage d’aciers pour béton armé à verrous ou à empreintes; Sujet réalisé en collaboration avec le groupe Snaam : Jean-Michel Sohm, conseiller technique de la direction générale, et Marc Abadias, vice-président de l’APA1 et directeur de site. 1Association professionnelle des armaturiers. 2Association française de certification des armatures du béton. A propos de la Snaam Fort de 90 ans d'expérience, le groupe Snaam est le leader français des solutions pour le béton armé. Basé à Lyon, il compte 30 sites de production répartis dans toute la France. Et animés par plus de 1 000 collaborateurs partageant les mêmes valeurs : technicité, proximité, convivialité. Le groupe Snaam s’est donné pour mission d’optimiser la performance de tous les chantiers, du génie civil à la maison individuelle. Ceci, grâce à ses solutions innovantes et son expertise dans la production d’armatures sur mesure ou sur catalogue. Et enfin, grâce à la mise à disposition d’une gamme complète de produits techniques pour les chantiers (boîtes d’attente, de réservation, coupleurs, distanciers, goujons…). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 83 jours

Diagnostic, réparations et prévention

[©CSTB] Edité par le CSTB et l’AQC, “La pathologie des fondations superficielles. Diagnostic, réparations et prévention” fournit les clefs pour identifier, réparer et prévenir les désordres liés aux mouvements des sols. Ces derniers affectant les fondations superficielles. Illustré de plus de 200 schémas et de 400 photos, ce guide très complet propose de revoir les notions fondamentales, telles que le cycle de l’eau, la constitution des sols, les interactions sols-structure… Il permet d’étudier 43 cas réels de désordres survenus à différentes étapes de la construction. Et d’acquérir une méthode de diagnostic pour identifier les facteurs de prédisposition et ceux déclenchant les mouvements des sols. Enfin, il aide à choisir les travaux de reprises graduelles en fonction de l’origine des dommages… A travers de multiples exemples, Alain-Franck Béchade, l’auteur, partage son expérience issue de plus de 250 expertises menées surtout sur des maisons individuelles. En plus des connaissances techniques sur la structure et la géotechnique, il vous sensibilisera à l’impact des facteurs environnementaux (venues d’eaux accidentelles et végétation) sur les constructions. Cet ouvrage est destiné aux constructeurs, aux architectes, aux maîtres d’œuvre, aux maçons, aux experts, aux géotechniciens, aux formateurs. Mais aussi aux propriétaires et futurs propriétaires. Edition : CSTB et AQCAuteur : Alain-Franck BéchadePrix : 70 €TTC Retrouvez le cahier technique ici
Il y a 3 ans et 83 jours

Delorenzo BTP : Entre ingénierie, préfabrication et BPE

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Michel Caubet, directeur général du groupe Delorenzo BTP. [©Delorenzo BTP] A la base, Delorenzo BTP s’est spécialisée dans la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. D’année en année, la société implantée en Nouvelle-Aquitaine évolue pour devenir un groupe et se diversifie avec de nouvelles activités complémentaires. Sous la houlette de Michel Caubet, le directeur général, trois entités viennent de voir le jour. Le groupe s’attaque aussi à d’autres secteurs d’activité, et réalise des lotissements ou encore des centres commerciaux. Et ce, principalement auprès de promoteurs privés. Leur point de convergence : le béton. « Nous faisions beaucoup de plans ou de contrôles pour nos confrères. Nous avons donc décidé d’intégrer un bureau d’études structure béton qui s’appelle IMC1. » Cette création n’est qu’une première étape. « Il y a quatre ans, nous nous sommes retrouvés orphelins de préfabricant, lorsque notre sous-traitant s’est fait racheter… Après un appel d’offres réalisé dans la région, qui s’est avéré peu concluant, nous avons décidé de nous lancer directement dans l’industrie du béton. » Ainsi, avec l’arrivée de son fils Florian Caubet, le projet “préfa” a pu prendre forme. « Le 26 mars 2019, nous avons obtenu le permis de construction à Samazan, entre Bordeaux et Agen, pour l’érection de deux halls d’usine de 6600 m2 et des bureaux. » Mais, à ce moment-là, les banques n’ont pas suivi. C’est finalement début 2021, que le budget définitif sera validé et les halls de production comptent désormais 4 030 m2. Au total, 7,35 M€ d’investissements sont nécessaires pour la création de deux nouvelles activités : Préfa 2 Gascogne et Bétons 2 l’Avance. Cette dernière sera consacrée au BPE. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 83 jours

Haute-Savoie : R-Technologies se lance dans le béton de bois

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine R-Technologies va lancer la production industrielle de murs en béton de bois. [©CCB-Greentech] Le bâtiment vient d’être acquis : 12 000 m2 couverts, sis à Viry, à quelques kilomètres de l’usine Préfa du Léman, et tout près de Genève. Ne reste plus qu’à mettre en place l’ensemble du process industriel pour pouvoir lancer la préfabrication d’éléments en béton de bois. L’aventure a débuté en 2017, avec la création de la société R-Technologies, par Paul Cheminal, déjà à la tête de Préfa du Léman… « Nous allons installer un carrousel de préfabrication pour pouvoir assurer, dès 2023, la production de murs pleins en béton de bois. Aujourd’hui, nous réalisons des éléments en petites séries, de façon manuelle, pour bien caler le process de production et pour commencer à faire connaître ce système. » C’est ainsi que 34 villas ont pu être construites dans le secteur de Saint-Etienne. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes R-Technologies exploite sous licence le brevet développé par CCB Greentech autour du béton de bois et dont le nom est TimberRoc. « CCB Greentech assure la production des copeaux de bois issus de forêts françaises labellisées PEFC. Ceux-ci sont additivés pour permettre leur utilisation comme granulats pour la production du béton. » Résultat : un matériau composite présentant un bilan carbone compris entre – 40 et – 70 kgéqCO2/m2 selon le principe constructif choisi. Les panneaux en béton de bois ainsi préfabriqués permettent la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. « Jusqu’à R + 7, précise Cédric Longin, président de CCB Greentech. Bien entendu, s’appuyant sur une ossature de type “poteaux-poutres en béton ou en bois”. » De quoi permettre une belle décarbonation du secteur du bâtiment. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 86 jours

A Wohlen, Schenker Stores signe la finition d’une villa avec des protections solaires élégantes

C’est à Wohlen, commune du canton Suisse d’Argovie, non loin des Alpes Suisses, que Schenker Stores a collaboré avec l’Architecte Urs Müller pour la mise en oeuvre stylisée des protections solaires d’une séduisante villa. La maison, bénéficiant d’une vue imprenable, est implantée dans un vignoble. La construction au caractère moderne est marquée par des façades vitrées qui lui confère un style limpide et élégant. L’ensemble exprime une harmonie à l’ambiance particulière. Les pièces sont lumineuses et spacieuses. Inondées par la lumière, une sensation de sérénité s’en dégage. Les fenêtres, qui s’étendent verticalement du sol au plafond, assurent une liaison naturelle entre l’intérieur et l’extérieur et offrent une vue panoramique exceptionnelle. En présence de tant d’ouvertures l’architecte a préconisé la mise en œuvre d’un système efficient de protection contre le soleil et les intempéries, afin que l’usage du lieu de vie soit parfaitement agréable. Schenker Stores a ainsi été impliquée au projet, dès sa phase de planification, pour être en mesure de satisfaire aux exigences les plus strictes de l’architecte et du maître d’ouvrage. JEU D’OMBRE ET DE LUMIÈRE EN FILIGRANE La terrasse agrémentée d’une vue magnifique est équipée de deux stores bannes à coffre KGM 6, de couleur beige, qui permettent de profiter intégralement de la vie en plein air lors de chaudes journées d’été. Montés au plafond pour une inclinaison précise et flexible des bras, ces stores bannes garantissent un ombragement efficace avec une projection de 4 mètres, ainsi qu’une protection optimale contre l’éblouissement et les UV. En position fermée, le coffre protège la toile de la pluie, du vent et de la saleté. En position ouverte, la toile se met merveilleusement en scène et s’intègre avec légèreté à l’apparence de la façade. Les bras articulés assurent une bonne tension de la toile et un enroulement du tissu parfaitement coordonnés et à tout moment. D’un design séduisant, ces stores sont véritablement idéals pour les terrasses de maisons individuelles. Des LED sont intégrées dans le store. La puissance des spots peut être modifiée facilement pour une ambiance agréable et pour mettre parfaitement en scène la façade et l’espace extérieur. Les immenses baies vitrées qui courent le long des façades ont également été équipées de protections solaires. Au rez de chaussée, ce sont les stores en toile verticaux VS 150 qui ont été installés. Grand classique pour une protection verticale délicate contre la chaleur sur les façades, le VS 150 délivre un immense potentiel de conception de la façade et s’adapte de manière optimale à diverses situations de construction. Lorsque le soleil brille, le store toile vertical assure un obscurcissement optimal des pièces tout en préservant la vue de l’extérieur et la ventilation des espaces à l’intérieur. Les toiles hautes performances contribuent significativement à l’amélioration du bilan énergétique et à la climatisation de la pièce. Pour que l’apparence reste esthétique, le store en toile vertical est entièrement intégré au linteau. Le store est invisible lorsqu’il est rétracté dans la façade, si bien que l’esthétique de celle-ci est garantie. Identiquement, les fixations des systèmes de guidage de câbles des stores VS 150 ont été posées sous le carrelage. Même lorsqu’ils sont fermés, leur toile grillagée n’empêche pas les propriétaires de profiter de la vue imprenable des environs. Et pour plus de transparence, c’est un guidage par câble qui a été choisi avec un câble en acier filigrane, discret et résistant à la corrosion grâce à son gainage en plastique. A l’étage, des brises soleil orientables, à lamelles reliées, VR 90, associés à une moustiquaire compacte intégrée au linteau, délivrent une luminosité agréable et garantissent des nuits tranquilles. La technique éprouvée des stores à lamelles reliées est facile à manœuvrer, silencieuse et très prisée. Le brise soleil orientable VR 90 est doté de lamelles à la forme spéciale en Z. Leur profil élégant habille esthétiquement les façades. Grâce à leur forme spéciale, elles offrent un contrôle précis et en continu de la lumière naturelle ainsi qu’un très bon obscurcissement. Le style raffiné du BSO VR 90 s’adapte à toutes les architectures, modernes ou anciennes. Ici, le VR 90 est monté en tableau. Dans cette configuration, le store est installé en saillie par rapport à la façade. Un lambrequin supplémentaire est monté sur la façade. Il protège le store et le couvre lorsque celui-ci est en position ouverte. Les propriétaires ont fait le choix d’un guidage combiné par câbles et coulisses pour une stabilité au vent accrue. Partenaire privilégié des architectes, Schenker Stores a su répondre en tout point au cahier des charges de l’architecte Urs Müller ainsi qu’aux attentes des propriétaires. Accompagnés par Schenker Stores tout au long du projet, l’architecte et les propriétaires ont bénéficié d’une prestation clé en main avec des conseils personnalisés, une fabrication sur-mesure et une pose dans les règles de l’art pour une garantie durable de leurs protections solaires. La valorisation de l’aspect architectural et la plus-value du patrimoine immobilier étaient des conditions majeures. Il est visuellement évident que les solutions Schenker Stores mises en œuvre, se sont intégrées en toute discrétion et ont permis de magnifier avec élégance le potentiel existant.
Il y a 3 ans et 90 jours

Les logements neufs repartent nettement à la hausse tirés par les pavillons et lotissements

Selon les estimations dévoilées vendredi par le ministère de la Transition écologique, il y a eu 471.000 logements autorisés l'année dernière.Non seulement c'est nettement plus (+18,9%) qu'en 2020, quand les confinements avaient mis un coup d'arrêt à l'activité, mais c'est aussi davantage (+4,6%) qu'en 2019, avant l'irruption du Covid.Il faut remonter à août 2018 pour trouver un chiffre supérieur sur 12 mois.Mais surtout, la hausse est très nettement tirée par les pavillons et lotissements : avec 211.800 permis de construire pour des logements individuels, soit 15,8% de plus qu'en 2019, ce secteur n'a pas été aussi dynamique depuis presque 10 ans.Ce qui confirme chez les Français une forte progression pour le vert et l'envie de jardin avec la sortie des confinements.Les logements collectifs (259.200 permis de construire), eux, sont sortis du trou de la crise sanitaire mais restent encore en-deçà de l'avant-Covid.Pas le sens de l'histoire "C'est tiré par les logements individuels, c'est vraiment un des faits marquants des chiffres qui viennent de sortir", commente pour l'AFP Clara Wolf, économiste chez Meilleursagents."Dans tous les sondages qu'on fait, il y a cette envie de vert, d'espace, un certain désattrait des métropoles en faveur des zones périurbaines", ajoute Clara Wolf.Une tendance qui "ne va pas trop dans le sens de l'histoire", commente-t-elle, puisqu'en contradiction avec les impératifs environnementaux.La loi Climat et résilience, promulguée en août, pose l'objectif d'éviter l'artificialisation des sols, qui contribue au réchauffement climatique et à la perte de biodiversité.Or, les programmes immobiliers peuvent être très gourmands en foncier, surtout les maisons individuelles. La ministre du Logement Emmanuelle Wargon les avait d'ailleurs qualifiées en octobre de "non sens écologique, économique et social", pointant aussi la dépendance à la voiture qu'elles entraînent. Ce qui lui avait attiré les foudres du milieu de la construction.Le BTP à la peineDu côté des professionnels de l'immobilier, la crainte de voir les prix s'envoler en 2022 est forte.Pour Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, "on est repartis vers une crise du logement" car trop peu de permis de construire sont octroyés.On est toujours, note-t-il, en-deçà de 2017, quand les permis de construire avaient atteint un pic en frôlant les 500.000 par an."Je n'arrête pas d'alerter les pouvoirs publics, les maires : attention, vous ne signez pas assez de permis de construire", dit-il.D'autant qu'à partir de 2023, les "passoires thermiques", soit les logements trop énergivores, commenceront à être exclus du marché locatif, lui faisant craindre une hausse des prix.Une autre préoccupation vient du secteur du bâtiment.Car selon les données du ministère, à prendre avec précaution en raison d'un changement de méthodologie en cours d'année, le bâtiment peine à suivre le rythme de la reprise.Avec 386.700 mises en chantier estimées en 2021, la France reste légèrement en-dessous de son niveau d'avant-crise.Les professionnels du BTP ont déjà souffert de la hausse des coûts des matériaux et des difficultés d'approvisionnement consécutives à la pandémie.Et certains ont dû retarder ou reporter leurs chantiers, alertait jeudi la Capeb, le syndicat patronal du secteur.L'entrée en vigueur, le 1er janvier, de la règlementation environnementale "RE2020", risque d'accentuer le phénomène.Elle impose en effet des bâtiments moins consommateurs d'énergie et mieux adaptés aux canicules, par exemple en posant des pompes à chaleur, et des constructions avec des matériaux plus écologiques, comme le bois.Ce qui risque de renchérir le coût des travaux, et donc de retarder des chantiers... ou d'augmenter le prix des maisons.
Il y a 3 ans et 90 jours

La ventilation double flux pour une meilleure QAI ?

Un rapport sur la rénovation des maisons individuelles permet d’affirmer que c’est bien le taux de renouvellement de l’air intérieur qui détermine la qualité de l’air intérieur. La double flux s’avèrerait ainsi plus efficace.
Il y a 3 ans et 90 jours

Achat de terrain et construction de maison: les démarches d’urbanisme

Avant d’acheter un terrain et d’y construire une maison, il faudrait prendre le temps d’étudier le projet avec grand soin avant de s’engager. De nombreux points méritent de l’attention et surtout une grande connaissance des démarches d’urbanisme actuelles. En effet, les démarches pour un terrain hors lotissement et dans un lotissement ne sont pas les mêmes. En effet, il faudrait vérifier les points suivants: La constructibilité du terrain Les démarches d’urbanisme (auprès de la municipalité) Les procédures de vente jusqu’à la signature Les critères d’un terrain constructible On dit qu’un terrain est constructible quand il est susceptible d’accueillir une ou plusieurs nouvelles constructions. Un terrain constructible doit répondre à plusieurs critères: Être juridiquement habile à recevoir une construction: c’est le Plan Local d’Urbanisme ou le PLU qui définit ce premier critère Avoir les capacités physiques à recevoir une nouvelle construction: selon la nature du sol et la nature du sous-sol. Est-ce que le terrain peut supporter les charges des futures constructions afin de garantir la sécurité des futurs occupants? Être viabilisé: le terrain est-il raccordé ou raccordable aux voies d’accès pour les engins de construction et surtout les réseaux classiques (eau, gaz, électricité, téléphone, assainissement collectif…) Quand un terrain réunit tous ces critères, il est donc constructible. Par contre, s’il manque même une condition, le terrain devient non constructible. Sachez qu’un terrain constructible n’est pas pareil qu’un terrain à bâtir. Voyons les différences: Un terrain à bâtir est nu ou contient une construction dont l’état est impropre à un usage Un terrain constructible peut comporter une ou plusieurs constructions utilisables Les précautions à prendre avant d’acheter un terrain pour construire La première chose à faire avant d’acheter un terrain est de s’informer à la mairie s’il est constructible ou non. Les règles d’urbanisme actuelles Sachez que vous avez la possibilité de voir à la mairie le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou le Plan d’Occupation des sols (POS). Cela vous permet d’avoir une idée de l’évolution de l’environnement et de connaître les règles de construction applicables à cette zone. Pour ce faire, vous devez consulter les documents suivants à la mairie: Le Plan Local d’Urbanisme pour savoir quel type de construction est autorisé dans cette partie, l’accessibilité aux réseaux publics, l’aspect architectural des constructions, hauteur maximale des bâtiments autorisée… Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal ou PLUI La carte communale où vous avez la possibilité de voir les zones constructibles et non-constructibles Le certificat d’urbanisme: un document plein d‘informations comme les limitations administratives au droit de propriété, les dispositions d’urbanisme, les équipements publics existants ou prévus Le cadastre Ces documents vous offrent la possibilité d’obtenir des réponses en ce moment, mais le caractère constructible d’un terrain peut changer à tout moment selon les évolutions de la commune et de l’intercommunalité. Terrain dans un lotissement ou hors lotissement Il existe deux types de terrains constructibles proposés à la vente selon leur situation: Un terrain hors lotissement ou un terrain en secteur diffus (isolé) Un terrain dans un lotissement: peut être un lot ou divisé en plusieurs parcelles Terrain hors lotissement Avant d’acheter un terrain, veillez à ce que vous ayez à votre possession un certificat d’urbanisme opérationnel. Grâce à ce document, vous avez la possibilité de voir si le projet est réalisable selon les caractéristiques précisées dans la demande ou s’il y a des contraintes architecturales qui doivent être respectées. Par contre, sans un permis de construire, vous n’avez pas la garantie de l’aboutissement de votre projet de construction. La majorité des gens optent pour l’achat d’un terrain en secteur diffus. En plus de ne pas être le résultat d’une division d’un bien existant, ce type de terrain vous donne une grande liberté de choix sur la configuration et l’emplacement du terrain, le constructeur, sur l’architecture des futures constructions. Cependant, vous devez tout de même respecter les règlements d’urbanisme et vos possibilités financières pour viabiliser le terrain. Mais vous devez également vérifier la nature du sol et consulter les servitudes de passage. Terrain dans un lotissement Selon l’article L.442-1 du Code de l’Urbanisme, le lotissement est: “la division en propriété ou en jouissance d’une unité foncière ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour objet de créer un ou plusieurs lots destinés à être bâtis”. Un terrain dans un lotissement est un terrain unique divisé en plusieurs parcelles qui doivent accueillir de nouvelles constructions. La vente de ce type de terrain s’adresse aux particuliers pour construire de nouvelles maisons individuelles. Acheter un terrain dans un lotissement vous offre de nombreux avantages et garanties: Un terrain constructible Un terrain viabilisé Un terrain délimité Par contre, le choix de construction est limité pour l’acquéreur. En plus d’être proche des constructions voisines, il doit également respecter les règlements et le cahier de charges du lotisseur. La cohérence urbanistique est à respecter. Les autres points à vérifier À part cela, il existe également d’autres points qui méritent votre attention. L’état du sol et les risques liés à l’environnement Se renseigner sur l’état du sol à la mairie est une étape essentielle avant de devenir propriétaire d’un terrain constructible. Même si un terrain est constructible, il se peut que la qualité du sol ne soit pas appropriée. Vous avez le choix entre demander aux voisins, se renseigner auprès de la mairie ou faire appel à un géomètre. Depuis le 1er octobre 2020, tous les terrains non bâtis constructibles doivent tous passer à un nouveau diagnostic avant d’être vendus. Le but est de savoir s’il y a des risques de mouvements de terrains liés à l’environnement: sécheresse, réhydratation des sols argileux. Les travaux de viabilisation Un terrain constructible qui ne se trouve pas dans une zone habitée (rurale ou semi-rurale) doit prévoir un budget pour accéder aux réseaux publics: eau potable, gaz, électricité, téléphone… La raison est simple, un terrain constructible n’est pas forcément un terrain viabilisé. Si votre terrain est dans un lotissement et que la parcelle n’est pas raccordée à l’assainissement collectif, vous devez également prévoir un autre budget pour le système d’assainissement autonome. Les limites du terrain et les servitudes L’opération de bornage doit être effectuée avant d’acquérir un terrain constructible. Le but est de connaître les limites exactes de votre terrain constructible avant d’en devenir propriétaire. De plus, grâce au cadastre, vous pouvez vérifier la présence ou l’absence des servitudes privées.
Il y a 3 ans et 92 jours

Edilteco France renouvèle l'avis technique des mortiers de remplissage Politerm 200 et 300

Le Groupe spécialisé n° 13 « Procédés pour la mise en œuvre des revêtements » de la Commission du CTSB a formulé un nouvel Avis Technique N° 13/16 – 1320_V1 pour les formules Politerm 200 et Politerm 300. Composées de ciment et d’agrégats en billes de PSE expansé, traitées, les formules Politerm 200 et Politerm 300 permettent la réalisation de remplissages allégés en construction neuve ou en rénovation pour des bâtiments courants.Cette version annule et remplace le précédent Avis Technique 13/16-1320 et intègre également une modification avec l’ajout d’un nouveau site de production des billes de polystyrène.En effet, depuis le mois de juin 2021, l’usine Edilteco France du Pontet (84) accueille une ligne de production et d’enrobage pour l’agrégat Politerm.Cette nouvelle ligne permet d’accroître la fabrication du procédé et de répondre à une demande croissante mais également d’amoindrir le bilan carbone de l’entreprise en produisant au plus près des clients et ainsi réduire les coûts de transport et les émissions de GES.Un agrégat de PSE pour un allègement des structuresL’agrégat léger Politerm, bille de polystyrène vierge expansé, à granulométrie contrôlée, enrobée de l’adjuvant breveté E.I.A, (conçu et développé dans les laboratoires d’Edilteco) permet d’alléger les structures grâce à un gain de poids.Ce gain est obtenu par la réduction d’agrégats traditionnels, au profit de l’adjonction de Politerm, qui permet d’atteindre des cœfficients de conductivité thermique à partir de 0,066 W/mK (Politerm 200) et 0,082 W/mK (Politerm 300). Les formules Politerm 200 et Politerm 300, sont donc des mortiers légers dont les masses volumiques, variant 200 kg/m3 et 300 kg/m3, s’avèrent inférieures à celle du béton traditionnel. Les gains de poids volumiques respectifs de 90 % et 88 % offrent un allègement considérable des structures. Et cet allègement qui ne se fait pas au détriment de la robustesse, est permis par un process de fabrication de qualité contrôlée. Les agrégats Politerm sont des billes de polystyrène à cellules fermées, fabriquées par la société Edilteco France et enrobées de l’adjuvant E.I.A. Ils ne proviennent en aucun cas de broyage de panneaux ou de matières recyclées. L’expansion des grains de polystyrène est obtenue par traitement à la vapeur d’eau. Les billes sont alors hydrophobes, imputrescibles et insensibles aux réactions alcalines. Elles sont stockées dans un silo pendant minimum 24 heures, ce qui assure leur stabilisation, avant d’être enrobées par l’adjuvant E.I.A. Ce traitement permet d’éviter toute ségrégation entre billes et liants hydrauliques et garantit l’homogénéité du mélange. Un procédé décliné et éprouvéCe procédé d’agrégat isolant est donc idéal pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques.Il permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existant, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.Il s’adapte aussi bien aux travaux neufs qu’aux travaux de rénovation.Mise en œuvre simplifiée et rapideLes remplissages allégés Politerm 200 et Politerm 300 sont destinés à réaliser une couche de remplissage non armée servant à niveler le support en une forme qui recevra une couche supérieure.Ce procédé rattrape donc irrégularités, déformations, changements brusques de niveaux, et permet de noyer les canalisations de plomberie, tuyauteries, câbles, fourreaux, gaines électriques etc.Le Politerm 200 s’emploie donc aussi bien pour des opérations de remplissage pour une remise à niveau des pentes, que de ravoirage, ravoirage isolant et d’isolation thermique.De même, le Politerm 300 s’emploie pour du ravoirage, de l’isolation thermique, de l’isolation acoustique aux bruits de chocs et pour une remise à niveau de plancher.Parfaitement pompable sur de longues distances et à grande hauteur, les mortiers légers Politerm 200 et Politerm 300 se mettent en œuvre facilement.Lors des mises à niveau et de la confection de supports de revêtement, l’application est simplifiée et rendue plus efficace par sa consistance mousseuse.Dès lors, l’obtention d’un nouvel A.T. des formulations Politerm 200 et Politerm 300, confirme le caractère exclusif et technique d’allègement des structures sans déperdition thermique et avec une amélioration de l’isolation acoustique ; ainsi que l’engagement d’Edilteco France dans une démarche de contrôle qualité certifiée répondant aux exigences de chantiers multiples.
Il y a 3 ans et 93 jours

Partenariat pour l’économie circulaire dans la construction de logements sociaux

Agyre, hub d’accélération national pour une économie circulaire dans la construction, et Valor Promotion, spécialiste de la vente en bloc d’immeubles entiers à bailleurs et investisseurs, associent leurs expertises pour inscrire la démarche de l’économie circulaire le plus en amont des projets de construction de logements conventionnés. La construction de 28 logements sociaux (un bâtiment collectif en R+2 et 5 maisons individuelles) en hyper centre ville de Saran est une première opération commune estampillée économie circulaire. Elle est conduite comme un démonstrateur transposable à d’autres communes après exploitation des retours d’expérience. Agyre accompagne le projet pour répondre à l’objectif d’exemplarité environnementale de Valor Promotion, notamment en termes de ressources en matière, énergie et eaux, de suivi et de tri de déchets et pour satisfaire à ses ambitions environnementales et énergétiques : Certification Prestaterre Mention Label BEE+ (Bâtiment Énergie Environnement +), option Économie de charges et démarche de chantier propre.  Pour palier aux diverses contraintes du site, en particulier en termes de logistique, délais, budget, pollutions, Agyre réalisera un accompagnement méthodologique du chantier, dès son démarrage en janvier 2022 avec le désamiantage et la déconstruction des pavillons résidentiels du site datant des années 1970. Pour ce faire, Agyre attachera une attention particulière à la logistique, avec l’identification des filières locales et structurées et la prise en compte du transport, du stockage, du tri et de la traçabilité des ressources du site, dans l’objectif de réduire la production des déchets, d’optimiser la consommation des ressources et d’éviter les externalités carbone. Agyre assurera également la sensibilisation et la formation des différents acteurs du projet pour favoriser leur montée en compétences sur les questions d’économie circulaire et veillera au respect du planning des travaux et du budget pour une meilleure viabilité économique de l’offre.  Promoteur : Valor Promotion Maître d’ouvrage : SCCV La FontaineAssistance à maîtrise d’ouvrage économie circulaire : Agyre Maître d’œuvre de conception : CYM Architecture   Cet article Partenariat pour l’économie circulaire dans la construction de logements sociaux est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 98 jours

La transformation des Titres V RT2012 dans la RE2020

La RE2020 est appliquée aux maisons individuelles et aux logements collectifs depuis le 1er janvier. La DHUP a mis au point une méthode pour prolonger certains des Titres V conçus pour la RT2012.
Il y a 3 ans et 99 jours

Le marché des matériaux de construction peu dynamique en novembre

Il est vrai que, entre les effets de rattrapage d’un côté, les effets de base de l’autre, l’impact des difficultés d’approvisionnement et autres tensions sur l’appareil productif, l’activité peine encore à stabiliser sa tendance dans ce contexte pandémique perturbé depuis près de deux ans.Pour autant, en 2021, les livraisons de granulats et de BPE devraient quasiment retrouver leur niveau d’avant crise à la faveur d’un contexte conjoncturel plutôt porteur côté Bâtiment. Dans ce secteur en effet, le climat des affaires demeure très favorable et la demande ne faiblit pas. Côté travaux publics, en revanche, l’activité n’a pas encore retrouvé le niveau de 2019 et les carnets de commandes, notamment de la clientèle publique, tardent à se regarnir.Novembre, meilleur pour le BPE que pour les granulatsSelon les dernières données, encore provisoires et disponibles pour le mois de novembre, l’activité de nos matériaux aurait connu un repli au regard de 2020. Ainsi, côté granulats, la production aurait reculé de - 1,9 % par rapport à octobre (données CVS-CJO) et de – 6,0 % comparé à novembre 2020, un mois il est vrai particulièrement dynamique (+ 5 % au-dessus d’un mois de novembre moyen sur longue période). Toutefois, au regard de novembre 2019, la production affiche aussi un retrait de - 3,7 % confirmant l’atonie relative de l’activité granulats pour ce mois de novembre. Sur le dernier trimestre allant de septembre à novembre, le niveau de production demeure en hausse au regard des trois mois précédents (+ 1,6 %) mais il s’inscrit en repli par rapport à la même période de 2020 (- 1,1 %) et de 2019 (- 2,2 %). En cumul sur les onze premiers mois de l’année, l’activité a ainsi accéléré de + 10,4% sur un an, ce qui laisse les niveaux produits juste un peu en-deçà de ceux de 2019 (- 0,8%). Du côté du BPE, les livraisons se sont quasiment stabilisées par rapport à octobre (- 0,2 %) mais ont cédé - 3,5 % au regard de novembre 2020 dont l’activité était, elle aussi, bien supérieure (+ 12,7 %) à un mois de novembre moyen. Au cours du dernier trimestre, les cubages ont gagné + 3,5 % par rapport au trimestre précédent, se stabilisant quasiment à leur niveau constaté sur les trois mois de septembre-novembre de l’an passé (- 0,3 %) et surpassant celui observé sur la même période de 2019 (+ 3,0 %). Sur les onze mois de l’année 2021, la production de BPE enregistre ainsi une hausse de + 11,3 % sur un an, retrouvant exactement son niveau de 2019.Après un repli de - 8,1 % sur un an au troisième trimestre, l’indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois de novembre, suggère une tendance de + 10 % sur un an pour les onze premiers mois de 2021. Comparé à 2019, l’activité du panier de matériaux minéraux ressort en hausse de + 1,5 % (donnée CJO).Climat des affaires au beau fixe dans le bâtimentLe moral des chefs d’entreprise du bâtiment ne faiblit pas. En effet, selon l’enquête menée en décembre par l’INSEE, le climat des affaires gagne encore deux points se situant 16 % au-dessus de sa moyenne de long terme. Encore plus optimistes sur l’évolution à venir de leur activité que le mois précédent, les entrepreneurs sont également plus nombreux à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Dans le gros œuvre, avec 9,8 mois de travaux en stock, les carnets surpassent de 3,5 mois leur niveau moyen de long terme. En dépit d’une hausse des effectifs, les chefs d’entreprise sont toujours confrontés à un manque de personnel et les difficultés d’approvisionnement continuent de limiter leur production.Dans le segment du gros œuvre, plus de la moitié des entreprises (57,3 %) ne pourrait produire plus s’il en était besoin compte tenu de leurs moyens actuels (contre 33,7 % en moyenne sur longue période) et 71,8 % éprouvent des difficultés à recruter (contre 50,8 % en moyenne).Quant aux problèmes d’approvisionnement de matériaux, ils continuent de se durcir : près d’un tiers des entreprises du bâtiment y sont confrontées en décembre, contre un quart d’entre elles il y a 6 mois, soit beaucoup plus qu’en situation “normale” (moins de 5 %).Côté construction, l’activité de mise en chantier de logements a gagné + 0,6 % de septembre à novembre, sur le trimestre précédent, une hausse surtout liée à la dynamique de la maison individuelle (+ 4,4 % contre - 2,1 % pour le collectif, données CVS-CJO). En cumul depuis janvier, on enregistre une hausse de + 13,6 % sur un an des logements commencés (soit + 2,6 % comparé à 2019), la progression étant partagée entre l’individuel (+ 14,3 % et + 6,4 % comparé à 2019) et le collectif (+ 13,1 % et 0 % comparé à 2019).S’agissant des permis, leur nombre a reculé de - 1 % au cours de trois derniers mois (septembre à novembre) comparé aux trois mois précédents avec une dynamique contrastée entre le segment de l’individuel (- 4,2 %) et celui du collectif (+ 1,7 %) (données CVS-CJO). Au total, sur les onze mois de 2021, les autorisations de construire des logements augmentent de + 21,5 % sur un an (dont + 29 % pour l’individuel et + 15,9 % pour le collectif hors résidence) et affichent également une hausse au regard de 2019 (+ 5,9 % dont + 11 % pour l’individuel et- 0,6 % pour le collectif hors résidence).Cette dynamique devrait alimenter l’activité constructive en 2022 : dans son dernier scénario prévisionnel, la Fédération Française du Bâtiment table sur une hausse des mises en chantier de + 2,1 % en 2022 (à 398 000 unités).En revanche, côté non résidentiel, les surfaces de locaux commencés ne devraient guère évoluer en 2022 (- 0,2 % à 25,1 Millions de m2). À ce jour, ce segment demeure en crise avec des ouvertures de chantier, certes en hausse de + 10,2 % sur les onze mois de 2021 mais encore en recul de - 10,2 % au regard de 2019. Quant aux permis, malgré le rebond de + 14,5 % enregistré en 2021, leur niveau reste - 9,1 % en dessous de celui de 2019.Ces évolutions sont cependant assez peu cohérentes avec, d'une part, le jugement très favorable que portent les entreprises du bâtiment sur l’activité dans le non résidentiel (enquêtes INSEE) et, d’autre part, les budgets primitifs des collectivités locales qui annonçaient une forte progression des dépenses de bâtiment pour 2021.L’exercice annuel de révision des données sur l’activité constructive qui interviendra le mois prochain permettra peut-être de lever certaines interrogations.Travaux publics : en attendant le rebond des commandesAprès un troisième trimestre en repli, l’activité des travaux publics a réamorcé son redressement en octobre mais peine à renouer avec les niveaux d’avant crise. Sur les dix premiers mois de l’année, le niveau des facturations a augmenté de + 12,9 % sur un an mais demeure - 2,8 % en deçà de celui de 2019. Plus inquiétant encore, le niveau des prises de commandes (- 18,3 % comparé à 2019), notamment de la part de la clientèle publique dont on serait en droit d’attendre un réel rebond plus d’un an après les élections municipales et en réponse au Plan de relance.
Il y a 3 ans et 101 jours

La banque ne peut pas accepter une construction sans garantie de livraison

Un banquier n'a pas le droit de financer la construction d'une maison individuelle sans l'assurance de garantie de livraison.
Il y a 3 ans et 104 jours

Deux maisons individuelles Novabita construites avec le béton Vitaliss® et le bloc à bancher Vertical Bloc®

Cette réalisation Novabita, du Groupe Foncière des parcs, illustre l’engagement environnemental du promoteur immobilier qui conçoit et met en œuvre des solutions écoresponsables. Il favorise des matériaux de construction alliant performances et faible impact environnemental. En témoigne l’utilisation d’un béton de la nouvelle gamme bas carbone Vitaliss® d’Edycem. Avec son VitaScore A, ce béton offre une réduction de plus de 40% de CO2 comparé à un béton standard.Pour Philippe Fouquet, Directeur du département logement et travaux construction chez Foncière des parcs : « J’ai toujours été très sensible et attentif au développement de produits novateurs. Nous avons à cœur chez Novabita d’être moteur d’une démarche durable active. Cela est fondamental pour la planète, les futures générations mais également pour la pérennité de nos métiers et du mode constructif. Nous avons naturellement fait le choix du nouveau béton bas carbone Vitaliss® d’Edycem BPE pour ces deux maisons. Une innovation qui va dans le sens de notre volonté de réduire l’impact carbone de nos ouvrages. »Ce projet illustre également l’attachement d’Edycem, de Novabita et de Gaudin Maçonnerie pour l’ancrage territorial et le savoir-faire local.Coulage du Vitalis ® : « rien ne change pour l'artisan ! »Edycem a la volonté d’accompagner ses clients pour répondre à leurs enjeux environnementaux. Dans cette démarche, Edycem a développé la gamme Vitaliss®. Cet éventail de bétons bas carbone permet de réduire les émissions de C02 de 20 à plus de 50 % par rapport à une formulation traditionnelle, tout en présentant des propriétés de résistance et de pérennité équivalentes.Le chantier de ces deux maisons Novabita est mené par l’entreprise Gaudin Maçonnerie, installée dans la région depuis 1952. Au total, ce sont 34 m3 de béton bas carbone Vitaliss® Score A (- 41% de CO2) qui ont été coulés en dallage ainsi que dans les Vertical Bloc®.Pour Corentin Chaillou, co-gérant Gaudin Maçonnerie : « Gaudin Maçonnerie collabore depuis toujours avec Edycem que je connais moi-même depuis plus de 10 ans. J’ai donc vu passer plusieurs générations de bétons et je peux dire que le Vitaliss® est non seulement un produit d’avenir, notamment pour la RE2020, mais également une solution qui ne modifie pas le process de mise en œuvre pour l’entreprise. C’est un produit qui reste simple à travailler sur chantier. Nous l’avons approuvé sur les maisons de Challans, aucune différence avec un béton classique ! »100 % confort avec le Vertical Bloc®L’autre produit phare de ce chantier est le bloc à bancher Vertical Bloc® d’Edycem PPL.Pour Philippe Fouquet, Directeur du département logement et travaux construction chez Foncière des parcs : « Il s’agit d’une solution 100 % étanche, aux multiples avantages pour les maîtres d’œuvre et d’ouvrage. Nos clients gagnent en surface habitable grâce à leur faible épaisseur de 15 cm de voile, en confort thermique et en solidité. Côté chantier, l’organisation est optimisée, la mise en œuvre plus confortable et aisée : légèreté, montage à sec, fini la bétonnière bruyante, le stockage de sable et de gravier. Ce type de solutions est tout aussi important pour attirer les jeunes dans nos métiers. »Pour Corentin Chaillou, co-gérant Gaudin Maçonnerie : « Cela fait 6 ans que je pose du Vertical Bloc®. Le montage à sec permet une mise en œuvre ergonomique, un gain de temps, et réduit les gestes techniques. Les conditions de travail sont optimisées grâce à sa légèreté et à la suppression des coupes. »
Il y a 3 ans et 105 jours

Vinci Immobilier promet "zéro artificialisation nette" des sols d'ici 2030

L'artificialisation des sols, liée à l'extension urbaine et la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité."On a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050."Donc on a pris la décision de prendre 20 ans d'avance", annonce dans un entretien à l'AFP Olivier de la Roussière, président du comité exécutif de Vinci Immobilier."On prend la décision, à chaque fois, dans 8 ans, sur toute la France, que le mètre carré, quand on le prend sur une prairie, un champ, ce que vous voulez, on va la désartificialiser en France et en ville. (...) Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés", ajoute-t-il.Le groupe, filiale du géant du BTP Vinci, ne veut pas se fixer de limite d'artificialisation brute, mais préfère compenser les surfaces prises sur des espaces naturels, en végétalisant l'équivalent en ville.L'artificialisation et la désartificialisation seront calculées selon des critères fixés par l'entreprise. "Quand on dit: 'un mètre carré vs. un mètre carré', ce n'est pas toujours 'ce mètre carré était complètement naturel, il est devenu complètement artificiel'. Il était plutôt naturel et est devenu plutôt artificiel donc je le compte à telle part", a expliqué à l'AFP Diego Harari, directeur de l'innovation et du développement durable.La loi Climat et résilience, votée en 2021, pose d'autres restrictions à l'artificialisation des sols, qui grignote selon la Cour des comptes l'équivalent d'un département tous les dix ans en espaces naturels et a d'importances conséquences sur l'environnement et les paysages.Vinci Immobilier estime à huit hectares l'artificialisation nette qu'il cause chaque année à l'heure actuelle.Le groupe promet de consacrer, avant 2030, plus de 50% de son chiffre d'affaires à du recyclage urbain, soit la réhabilitation d'espaces désaffectés, comme des friches industrielles ou commerciales.Il cite comme exemples l'ancien Stade du Ray à Nice, démoli et transformé en éco-quartier, ou le chantier, en cours, d'une partie du futur Village des athlètes à Saint-Denis sur le site d'une ancienne centrale électrique.Vinci Immobilier refuse également, depuis début 2022, les projets qui artificialisent plus d'espace que la surface habitable créée.3 questions à Olivier de la Roussière, Président de VinciQUESTION : Quels engagements prenez-vous en matière environnementale ?RÉPONSE : "Il y a quelque chose dont on parle beaucoup qui est la neutralité en CO2, qui devrait avoir lieu - c'est ce qui est demandé aujourd'hui - en 2050. Mais c'est quelque chose qui est lancé, dont les gens se sont emparés, et qui concerne beaucoup de gens autres que nous : les industriels, les gens qui font du béton et une diversité assez forte de gens, en particulier les gens qui utilisent les logements, les bureaux... C'est quelque chose de très partagé. Nous, on a décidé de s'attaquer à quelque chose de différent : on a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050. Donc on a pris la décision de prendre vingt ans d'avance. (...) Le zéro artificialisation nette, c'est dire que dès qu'on artificialise un mètre carré sur un terrain naturel - une prairie, un champ, un bois - il faut qu'on retrouve un mètre carré qu'on va désartificialiser. Ce qui est important dans le zéro artificialisation nette, c'est le net. (...) On va le désartificialiser en France et en ville. On ne va pas le faire à l'autre bout du monde. Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés. Et pour ce faire, (...) la décision qu'on a prise, c'est que plus de 50% de notre chiffre d'affaires va être fait, avant 2030, sur du recyclage urbain."Q : Vous fixez-vous aussi un objectif d'artificialisation brute ou jouez-vous tout sur la compensation ?R : "D'abord, on essaie d'être économes sur l'artificialisation. Par exemple, aujourd'hui, on va renoncer à faire des opérations qui artificialisent trop pour ne pas faire suffisamment de mètres carrés. Ça veut dire qu'on va renoncer à faire des très grands lotissements de maisons individuelles parce qu'elles artificialisent plus de surface qu'elles font de mètres carrés SDP (surface de plancher, soit la surface habitable, NDLR). C'est aussi le problème de l'étalement urbain, et c'est pour ça qu'on a cet objectif de zéro artificialisation nette. Mais par contre, on ne peut pas vous dire +oui, on va se fixer un maximum de surface urbanisée brute+, parce qu'on ne veut surtout pas dire qu'on va renoncer à construire, ce n'est pas du tout ça ! On va continuer à construire, dans des milieux naturels mais on rendra cette nature dans les villes."Q : Pourquoi cette nouvelle orientation, au-delà des préoccupations environnementales ? Quels efforts économiques implique-t-elle pour vous ?R : "Nous les promoteurs, on détruit des milieux naturels : on fait partie du problème, et maintenant il faut qu'on fasse partie de la solution ! On préserve la biodiversité, on émet moins de CO2, ce qui est la priorité la plus importante, on garde les fonctions hydriques des terrains, c'est-à-dire qu'on empêche les inondations dont on sait que ce sont des phénomènes climatiques qui vont s'accentuer. Maintenant, on ne veut pas faire moins d'opérations, on veut les faire mieux. On n'est pas là pour perdre de l'argent, on est là pour en gagner, ce n'est pas un gros mot. Et donc on fera des opérations qui nous paraissent rentrer dans nos critères. On aura peut-être quelques efforts à faire au départ."
Il y a 3 ans et 106 jours

Près d'1 consommateur sur 2 souhaite rester au fioul malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudières

Il fixe un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre à respecter de 300gCO2eq/KWh pour le remplacement des équipements de chauffage. En France, 3,5 millions de foyers français se chauffent au fioul aujourd'hui. Concrètement, à partir du 1er juillet 2022, si leur chaudière tombe en panne et ne peut être réparée, ils seront contraints de changer leur mode de chauffage.Hellio révèle les résultats d'une enquête réalisée conjointement avec FioulReduc, site internet indépendant de vente de fioul à prix bas.Conscient que ce changement va impacter bon nombre d'utilisateurs et soucieux de proposer à chaque ménage le système de chauffage le mieux adapté, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie a souhaité s'intéresser au comportement des consommateurs de fioul ainsi qu'à leurs attentes. Cette étude, à laquelle 1.018 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 8 et le 26 mars 2021, dévoile que près d'1 consommateur de fioul domestique sur 2 souhaite conserver ce mode d'énergie pour se chauffer. De manière générale, le décret portant sur l'interdiction de remplacement de chaudières fioul suscite de l'inquiétude et du mécontentement chez 68 % des consommateurs.Le choix de rester au fioul guidé par la satisfaction de son équipement en place Selon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul est le suivant : leur foyer est composé de 2,3 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans. Le revenu moyen de leur foyer est de 37 343 € et ils dépensent en moyenne 1 632 € en fioul chaque année. Ces consommateurs apprécient le fioul avant tout pour son confort de chauffe (36 %), sa simplicité dans la gestion au quotidien (27 %) et sa fiabilité (20 %). Selon eux cependant, le principal inconvénient du fioul est son prix variable à 36 %. L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités. Face à cette mesure réglementaire ne portant que sur les nouvelles installations, près d'un répondant sur deux déclare que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir. La principale motivation invoquée par les consommateurs est le bon fonctionnement de leur installation avec 47 % des réponses exprimées. Autre réponse significative, 17 % répondent ne pas avoir les moyens de changer d'énergie de chauffage. Ils sont également 17 % à déclarer que, selon leur situation (géographique, raccordement…), le chauffage fioul est la solution la moins coûteuse pour eux.“À l'heure actuelle, ma chaudière fonctionne correctement avec une révision régulière faite par un plombier. De plus, habitant à la montagne, je ne vois pas quel autre moyen de chauffage je pourrais adopter, l'électricité est trop onéreuse”, indique cet utilisateur du Puy-de-Dôme lors de l'enquête.Cette décision gouvernementale suscite de l'inquiétude pour 36 % des consommateurs et du mécontentement pour 32 % d'entre eux, comme en témoigne ce consommateur de Haute-Garonne : “J'ai bénéficié d'aides pour mettre une chaudière fioul à condensation. Cela paraît incohérent que cet équipement soit maintenant bientôt interdit.” Les perspectives de l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul Pour 15 % des répondants se chauffant au fioul, l'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul va les pousser à changer d'équipement de chauffage, à plus ou moins court terme. Leur choix se porterait à 52 % vers une pompe à chaleur, 32 % pour une chaudière à granulés de bois et 12 % pour une chaudière gaz.La possibilité d'utiliser du biofioul (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une majorité de consommateurs (51 %). Les réserves évoquées à ce sujet concernent la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.Les aides financières : un élément déclencheur Afin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières. Celles-ci semblent jouer un rôle déclencheur dans la volonté de changement de systèmes de chauffage des ménages. Sur les 15 % de répondants déclarant vouloir changer de chaudière pour passer du fioul à une autre énergie, les aides financières actuelles représentent la plus grande motivation (41 %). Pourtant, si ces dernières sont citées comme un outil essentiel dans la volonté de changement de mode de chauffage, 69 % des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul souhaitent avoir davantage de moyens financiers et plus d'un tiers attendent plus d'informations et de conseils (28 %). Rappel des aides au changement de chaudière MaPrimeRénov' Cette aide publique permet de financer les travaux d'isolation, de chauffage, de ventilation ou d'audit énergétique d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent avoir été effectués par des entreprises labellisées RGE. Depuis le 1er octobre 2020, MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, quels que soient leurs revenus, qu'ils occupent leur logement ou qu'ils le mettent en location. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés). Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020. Le Coup de Pouce chauffage Les dispositifs “Coups de pouce” sont des primes financières forfaitaires allouées à la réalisation de travaux d'économie d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le Ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement à haute performance énergétique ou utilisant des énergies renouvelables. Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements.Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéroPour Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques pour Hellio : “Cette tendance conforte l'idée selon laquelle les aides financières sont un instrument essentiel des politiques publiques sur l'efficacité énergétique. Une visibilité sur le long terme de ces aides est indispensable à la fois pour les ménages et pour les professionnels de la rénovation énergétique. C'est particulièrement le cas pour les entreprises de fourniture de fioul dont l'activité va devoir être réorganisée. Outre cette stabilité, on dénote également un besoin d'écoute, d'information et de compréhension des citoyens des évolutions liées à la transition énergétique. Le remplacement des équipements fioul en 10 ans ne se fera pas sans les ménages qui veulent être conseillés, informés mais aussi libres dans le choix de l'énergie et de l'équipement ! Hellio revendique depuis plusieurs années une stabilité des aides financières, et développe les compétences de ses conseillers en rénovation énergétique dans cette perspective. ”Pour Hervé Degrève, fondateur de FioulReduc : “Après une phase de surprise et d'agacement face à des déclarations politiques et médiatiques parfois un peu stigmatisantes et imprécises, nos clients commencent à intégrer les mesures annoncées par le gouvernement. Une majorité considère cependant avec pragmatisme qu'il n'y a pas d'urgence à tout changer puisque leur chaudière fonctionne encore bien mais envisage volontiers une transition vers le biofioul. Ceux qui sont contraints ou décidés à quitter le fioul souhaitent aujourd'hui plus d'aides financières et un meilleur accompagnement pour ne pas sacrifier le confort et la simplicité qu'ils ont toujours connu avec le fioul. ”
Il y a 3 ans et 107 jours

Les solutions cheminées Poujoulat au service de la RE2020 pour un chauffage bois performant

Ce sont les énergies renouvelables, comme le bois, qui seront favorisées pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Énergie renouvelable et locale (circuit-court grâce aux massifs forestiers français), l’énergie bois est un réel puits de carbone (la forêt capte le carbone présent dans l’atmosphère).Aujourd’hui, cette ressource apparaît comme l’une des meilleures alternatives aux énergies fossiles : son coût est nettement inférieur, son renouvellement est beaucoup plus rapide et son impact sur l’environnement est nul.Autre évolution réglementaire à venir : à compter du 1er juillet 2022, il ne sera plus possible de remplacer ou d’installer une chaudière au fioul neuve. Des dérogations existeront pour palier certaines difficultés techniques . Toutefois, il sera possible d’utiliser sa chaudière au fioul tant que l’équipement sera en état de fonctionnement. Dans ce contexte, la chaudière biomasse apparaît comme une alternative idéale.Les aides financières pour le chauffage au boisUn ensemble d’aides est disponible pour le consommateur afin de l’accompagner dans sa transition énergétique et ainsi réduire le reste à charge. En 2021, le remplacement d’un appareil par une chaudière à bois ou à granulés ainsi que l’installation d’un poêle à bois (bûches et granulés) permettent de bénéficier d’aides. Les montants dépendent du revenu fiscal du foyer.Si le choix d’un appareil de chauffage performant est primordial (labellisé Flamme Verte), le conduit d’évacuation de fumées l’est tout autant ! Leur complémentarité, avec un combustible de qualité, est un gage de fiabilité, de sécurité et de meilleur rendement thermique. Cheminées Poujoulat, leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques, a toujours placé la performance énergétique et l’innovation au cœur de ses orientations stratégiques, comme en témoignent ses dernières solutions :AIRWOOD pour la récupération et la distribution de l’énergie bois dans toute la maison,DUAIS EI pour le raccordement des chaudières à granulés étanches,Autre fer de lance Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation des produits sont également mises à l’honneur avec la présentation de :DESIGN’UP : la nouvelle génération d’habillage ventilé des poêles à bois facile à installer,OUTSTEEL : la nouvelle gamme de caches pompe à chaleur et climatisation.
Il y a 3 ans et 108 jours

Le Bureau d’Études Construire innove avec l’isolation sous-vide

Encore trop ignorée chez nous, cette technologie novatrice a déjà séduit nos voisins allemands qui ont facilement recours à l’isolation sous-vide.Pourquoi utiliser des isolants sous-vides ? Parce que l’isolation sous-vide cumule 2 avantages majeurs : un gain de place et de meilleures performances thermiques.On peut ainsi économiser de l’espace, car ils permettent de diviser par 5 l'épaisseur des isolants sur les murs, par rapport aux isolants standards de type laine de verre. L'utilisation de l’isolation sous-vide, permet ainsi de récupérer des mètres carrés tant recherchés en zone urbaine. Ils permettent également d'améliorer considérablement les performances thermiques des bâtiments. En effet l’isolation sous vide offre une conductivité thermique ultra-performante.Les PIV (panneaux isolants sous-vide) ou VIP (Vacuum insulation panels), constituent une révolution technologique que le bureau d’études CONSTRUIRE a décider de développer. Avec une très faible conductivité thermique, 6 à 8 fois moins que les plus performantes laines de verre, l’isolation sous-vide offre la meilleure performance thermique du moment.Une première mise en œuvre : construction de 2 maisons individuelles à L'Hay-les-RosesEn 2022, le bureau d’études CONSTRUIRE va recourir à l’isolation sous-vide pour la construction de 2 maisons individuelles à L'Hay-les-Roses (94) ou le prix du m2 est à 6.000€.L'utilisation d'isolants sous vide permettra de gagner 20 m² habitables par maison soit une plus-value de 120.000 €. Il faut déduire de cette somme le coût plus élevé de cet isolant (60.000 €), ce qui laissera un gain net sera de 60.000 €. Sans oublier que ces précieux mètres carrés ainsi gagnés prendront de la valeur avec le temps.L’isolation sous vide existe depuis plus 20 ans. Actuellement, elle est principalement utilisée dans le médical pour le transport d'organes par avion. Axel Sudermann, ingénieur, fondateur du bureau d’études CONSTRUIRE s’est familiarisé à l'utilisation du produit dans l'industrie pétrolière. En développant son utilisation dans le BTP, le bureau d’études CONSTRUIRE veut rattraper le retard pris en France dans son utilisation et valorise une innovation au service de la construction.
Il y a 3 ans et 112 jours

Le décret interdisant l'installation d'équipements de chauffage fonctionnant au charbon ou au fioul à compter du 1er juillet 2022 est paru

"Pour pouvoir être installé dans un bâtiment, y compris en remplacement d'un équipement existant, un équipement de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire" doit respecter un niveau d'émissions de gaz à effet de serre "inférieur à 300 gCO2eq / kWh PCI", indique le texte.Les nouvelles normes s'appliquent à compter du 1er juillet 2022, précise le décret.Ce plafond revient "à exclure l'installation d'équipements neufs fonctionnant au charbon ou au fioul, qui conduirait à pérenniser pour plusieurs années des modes de chauffage fortement émetteurs de gaz à effet de serre", indique dans un communiqué le ministère de la Transition écologique."En revanche, les propriétaires d'équipements existants fonctionnant au fioul ou au charbon pourront continuer à les utiliser sans changement de combustible, les entretenir et les faire réparer pour maintenir leur efficacité", précise-t-on de même source.Le sujet, sensible, concerne des millions de Français, notamment en zones rurales.Le fioul domestique est "la 3e énergie de chauffage en France", chauffant "près de 4 millions de bâtiments dont plus de 3 millions de maisons individuelles en résidence principale", selon un communiqué de la filière biofioul, alternative au fioul domestique fossile.Ces maisons chauffées au fioul se trouvent "principalement dans des territoires ruraux et périurbains que les réseaux de chaleur ou le gaz de ville ne desservent souvent pas", selon des données de l'Ademe citées par le communiqué.L'utilisation de ce type d'énergie est particulièrement importante dans des zones où les températures hivernales sont basses, comme la façade Est, et les régions Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, entre autres.Les acteurs impliqués dans le développement du biofioul saluent un texte ambitieuxLa Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage (FF3C), organisation représentative regroupant les professionnels de la distribution des énergies hors réseaux ; la Fédération Française des Pétroliers Indépendants (FFPI) ; la Fédération Française des Producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux (FOP) ; Esterifrance, le syndicat des esterificateurs français ; Uniclima, le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques ; l’Union Nationale Artisanale Couverture Plomberie Chauffage (UNA CPC) de la CAPEB ; l’Union des Métiers du Génie Climatique, Couverture et Plomberie (UMGCCP) de la FFB saluent ce Décret amorçant une transition du fioul domestique 100 % fossile vers le biofioul, biocombustible liquide de chauffage incorporant une part croissante d’énergie renouvelable sous forme d’ester méthylique de colza (EMC).76 % des consommateurs prêts à opter pour du biofioul Un sondage a été réalisé par Opinion Way en juillet 2021 auprès d’utilisateurs de fioul afin de recueillir leur avis sur leur mode de chauffage actuel et leur intérêt vis-à-vis d’un biocombustible liquide. Parmi les principaux enseignements de ce sondage :99 % des répondants trouvent le chauffage au fioul efficace.68 % n’envisagent pas de changer d’énergie de chauffage ; 32 % y pensent mais « sans urgence », d’ici 2 à 5 ans pour 21 % d’entre eux.45 % ont déjà entendu parler du biofioul ; 76 % seraient prêts à opter pour du biofioul et 58 % se disent prêts à opter dès à présent pour une chaudière biocompatible utilisant du biofioul.Le biofioul, énergie des territoiresLe biofioul est une énergie liquide stockable, composée d’une part d’énergie renouvelable, prioritairement sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). Le choix du colza tient aux nombreux atouts de cette plante dont la France est l’un des premiers producteurs en Europe : 80 000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire. Sa graine, composée à parts équivalentes d’huile (notamment valorisée en biofioul) et de matière riche en protéines (notamment valorisée pour l’alimentation animale), offre des réponses prometteuses et complémentaires aux enjeux des transitions agroalimentaire, énergétique et environnementale, dont celui de la souveraineté protéique de la France.
Il y a 3 ans et 112 jours

Nouveau Focus on Zinc #18

L’édition #18 de Focus on Zinc présente 20 projets des quatre coins du monde. Ils sont présentés sur des doubles ou pleines pages grâce à de grandes illustrations, des zooms sur les solutions zinc, des schémas techniques… Ils valorisent les systèmes VMZINC® mis en œuvre sur différents types de bâtis, de la maison individuelle aux ouvrages publics en passant par des programmes privés, du classique au contemporain. Ils révèlent la beauté du zinc, montrent des usages innovants et la diversité des aspects de surface en couverture et en façade. Le Focus On Zinc #18 est édité à 25 000 exemplaires, en français et en anglais afin d’être diffusé dans plus d’une trentaine de pays. Il est également consultable en ligne sur le site www.vmzinc.fr.  
Il y a 3 ans et 113 jours

En 2020, le coût de construction d'une maison individuelle a encore augmenté

ÉTUDE. Selon les statistiques de l'administration, les coûts d'acquisition d'un terrain et de construction d'une maison individuelle ont augmenté plus rapidement qu'en 2019. En dix ans, les terrains ont augmenté partout, parfois de manière spectaculaire.
Il y a 3 ans et 115 jours

Dominique Granseigne, nommé directeur commercial et marketing Xella pour la France et l’Espagne

Diplômé de l’école Sup’TG Reims Néoma Business School et d’un CESA Direction Marketing et Commerciale d’HEC, Dominique Granseigne, 49 ans, profite d’un long parcours dans le monde du bâtiment et bénéficie d’une grande expérience de cet univers.Débutant sa carrière dans le monde de l’électroportatif en tant que commercial chez Hilti, Bosch puis Metabo, il devient en 2000, Manager Général d’un club professionnel de Basket.En 2006, il est nommé Chef des Ventes France d’Isoroy, spécialiste de la Maison Ossature Bois puis entre chez Monier en qualité de Directeur Régional Sud, fonction qu’il occupera pendant 8 ans. En 2016 , il prend la co-gérance de Geoxia IDF et la responsabilité du développement commercial des marques Maison Familiale et Maison Castor. C’est lors de sa mission au sein de Geoxia qu’il est élu Président de Domexpo, association qui regroupe les constructeurs de maisons individuelles autour de villages Expo.Arrivé en février 2019 chez Xella en tant que Directeur Commercial France, Dominique Granseigne a eu la charge de fusionner les forces de vente Ytong et Cellumat, entreprise nouvellement achetée par le groupe. Un an plus tard, la direction commerciale de l’Espagne entre dans son périmètre lequel s’élargit encore aujourd’hui avec les directions marketing et du développement produits pour les marques Siporex, Ytong, Multipor, Hebel et Silka.Depuis ses différentes prises de fonctions, la structure commerciale de l’entreprise a été repensée et s’organise aujourd’hui autour de :3 Directeurs Régionales des ventes rattachés aux 3 usines : Arnaud Zinsch (Saint-Savin, Région Est)Ingrid Quantin (Mios, Région Ouest)Jean-Marc Cuignez (Saint-Saulve, Région Nord).1 Responsable Nationale Maison Individuelle, Tatiana Guillot, arrivée le 8 novembre, qui a la charge de développer ce segment de marché grâce aux atouts du béton cellulaire et de sa conformité avec la RE 2020.1 Responsable technique et qualité produits, Arnaud Porte.1 Responsable ADV, Julie Didone.1 Directeur Commercial Hebel/Ytong pour les projets tertiaires et industriels et les murs séparatifs coupe-feu, Pascal Meulders.1 Directeur Commercial Espagne, Juan Irastorza et son équipe de 3 personnes.1 Directeur Commercial GSB, Eric Criquioche et son équipe de 4 personnes pour animer ce réseau.Dans l’objectif de répondre au mieux aux besoins en béton cellulaire dans les différents secteurs de la construction, l’équipe commerciale Xella est désormais plus étoffée. Notons en effet la mise en place d’une équipe de 6 Responsables de Ventes Affaires dès janvier 2022, lesquels auront pour mission de développer les ventes et les partenariats dans les secteurs de la maison individuelle, du logement collectif, de la rénovation urbaine et de la protection incendie où Xella possède un produit coupe-feu 4h, toutes hauteur dès 15 cm.
Il y a 3 ans et 122 jours

Ce qui change au 1er janvier 2022 pour accélérer la transition écologique

Économie circulaireInterdiction d’éliminer les invendus non alimentairesInterdiction d'élimination des invendus non alimentaires pour les produits couverts par les filières REP (autrement appelées filières « pollueurs payeurs »), les produits d’hygiène et de puériculture, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et fournitures scolaires, les équipements de conservation et de cuisson des aliments. L’élimination, autrement dit la mise en décharge et l’incinération, de ces produits invendus sera ainsi interdite. Les entreprises devront désormais les donner ou les recycler.Lutte contre le plastique à usage uniqueFin des emballages plastiques autour de certains fruits et légumes. Dès le 1er janvier 2022, c’est une trentaine de fruits et légumes frais non transformés qui seront vendus sans plastique dont une quinzaine de légumes : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carottes, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines. Du côté des fruits, ce sont notamment les pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, etc. que l’on retrouvera sur les étals sans emballage plastique dès 2022.Interdiction des jouets en plastique offerts dans certains menus : les restaurants qui souhaitent poursuivre la distribution gratuite de jouets avec leurs menus enfants devront en proposer dans d'autres matériaux, comme le bois ou le carton.Fin de la livraison sous plastique des journaux, magazines et publicités, qui devront être livrés sans emballage ou avec un emballage fabriqué avec un autre matériau, comme par exemple le papier.Dans le secteur de l'achat public : l'Etat ne pourra plus acheter de produits en plastique à usage unique pour une utilisation sur les lieux de travail ou lors des événements qu'il organise.Information du consommateur sur les émissions de gaz à effets de serre liées à ses consommations internet et mobilesLes fournisseurs d'accès internet et opérateurs mobiles devront communiquer à leurs abonnés les émissions de gaz à effets de serre liées à leurs consommations internet et mobiles. Cette information permettra de sensibiliser les consommateurs à l'impact de leur consommation numérique sur l’environnement et le climat.EnergieGel des prix du gazLe gel des prix du gaz en 2022 est étendu aux entreprises locales de distribution (ELD). L’instauration de ce bouclier tarifaire vise à protéger le pouvoir d’achat des ménages face à la flambée de prix de l’énergie.Modification de la réglementation relative aux installations d'éoliennes terrestresDeux nouveaux arrêtés ministériels modifient la réglementation relative aux installations éoliennes terrestres à compter du 1er janvier 2022 en introduisant :un contrôle acoustique systématique à réception pour les parcs éoliens ;un nouveau critère d’appréciation de l’impact sur les radars Météo France ;la possibilité de réutiliser les postes de livraison, les câbles et les fondations en cas de renouvellement ;une augmentation du montant des garanties financières, cohérente avec l’évolution technologique de la filière.Logement et bâtimentLancement de France Rénov', le service public pour rénover son logementFrance Rénov' est le nouveau nom du service public de la rénovation de l'habitat piloté par l’ANAH. Les Espaces Conseil FAIRE et les Points rénovation information service de l'Anah (PRIS) deviennent les Espaces Conseil France Rénov' dès le 1er janvier 2022 le point d'entrée unique pour guider les Français dans leurs travaux de rénovation. Ce service de référence délivre des informations et conseils neutres, gratuits et indépendants. Il accompagne également les ménages tout au long de leur parcours à travers l'offre spécifique « Mon accompagnateur Rénov' ».Le réseau France Rénov' est présent sur l'ensemble du territoire avec près de 450 guichets et est disponible via la plateforme france-renov.gouv.fr et au 0808.800.700.Lancement d'Eco Energie Tertiaire pour déclarer des données bâtimentaires et de consommationÉco Énergie Tertiaire est une obligation réglementaire qui impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire (surface de 1.000 m² ou plus) afin de lutter contre le changement climatique. À partir du 1er janvier 2022, les assujettis doivent déclarer leurs données bâtimentaires et de consommation d’énergie sur la plateforme Operat (Observatoire de la performance énergétique de la rénovation et des actions du tertiaire) de l’Ademe.Possibilité de déposer un permis de construire par voie électroniqueÀ partir du 1er janvier 2022, les usagers pourront choisir de déposer leur permis de construire et plus largement leur demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis d’aménager, permis de démolir…) par voie électronique pour la réalisation de leurs travaux (construction/extension, ravalement, clôture, abris de jardin, fenêtres, panneaux solaires, …). Pour accompagner cette transformation d’ampleur et l’ensemble des communes, l’État en concertation avec les associations d’élus (AMF et AdCF) déploie un vaste programme de transformation numérique de l’application du droit des sols, appelé Permis de construire en ligne. Jusqu’à présent, l’usager était dans l’obligation :soit d’envoyer son dossier papier en de multiples exemplaires par voie postale en recommandé avec accusé de réception,soit de se déplacer aux horaires d’ouverture du guichet en mairie.Le dépôt et l’instruction en ligne des demandes d’autorisation d’urbanisme répondent ainsi aux enjeux de simplification et de modernisation des services publics, à l’heure où la très grande majorité de services est accessible en ligne.Mise en application de la RE2020, nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufsLa réglementation environnementale des bâtiments neufs, appelée RE2020, va remplacer l'actuelle réglementation thermique, la RT2012. Elle s'appliquera aux maisons individuelles et logements collectifs pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er janvier 2022 et aux bâtiments de bureau et d'enseignement pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er juillet 2022.Les trois objectifs principaux poursuivis à travers la RE2020 sont :donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie ;diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments ;en garantir le confort en cas de forte chaleur.Ainsi, en plus de renforcer les exigences en matière de performance énergétique des bâtiments neufs par rapport à la RT2012, la RE2020 améliore la prise en compte du confort d'été et introduit la dimension environnementale en établissant des exigences relatives à l'impact carbone du bâtiment sur son cycle de vie dès sa construction. Afin de fixer une trajectoire de réduction de l'impact environnemental de la construction de bâtiments, les exigences seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.Santé-environnementMise en application du nouveau règlement bio européenDe nouvelles règles vont s’appliquer au 1er janvier 2022 pour la production biologique. Elles sont inscrites dans le règlement de base adopté en 2018 qui définit les principes généraux et les règles principales de l’agriculture biologique. Ce nouveau règlement est complété par une quinzaine de textes réglementaires sur des sujets souvent techniques. Plusieurs changements importants entreront en vigueur au 1er janvier 2022 :de nouvelles catégories de semences disponibles pour l’agriculture biologique ont été définies pour offrir aux agriculteurs bio du matériel plus adapté à leurs besoins et au service de la biodiversité agricole ;un certain nombre de nouvelles mesures visant à augmenter le bien-être des animaux sont également à l’ordre du jour, comme par exemple l’interdiction de mutilations (ébecquage, taille des dents) ;des produits qui n'étaient pas couverts par le règlement européen pourront à l’avenir bénéficier du label bio : il s'agit notamment des animaux de ferme comme les lapins et les cervidés, des huiles essentielles, du sel, etc. ;le règlement contient enfin de nouvelles règles concernant l’utilisation d’arômes et d’additifs mais aussi les importations, faisant de la conformité au cahier des charges européen la règle d’échange avec les pays tiers.TransportsProposée par la Convention citoyenne pour le climat, la taxe sur la masse en ordre de marche (malus poids) entrera en vigueur au 1er janvier. Elle s’appliquera aux véhicules de tourisme neufs pesant plus de 1,8 tonne (1.800 kg), avec un tarif unitaire de 10 € par kilogramme excédentaire. Pour tenir compte de situations personnelles particulières (familles nombreuses, personnes invalides, etc.) d’une part ; des spécificités techniques liées aux véhicules les plus performants sur le plan environnemental (véhicules électriques, hydrogène ou hybrides rechargeables d’une autonomie suffisante) d’autre part, des abattements ou des exonérations, suivant les cas, ont été intégrés au dispositif. Les véhicules utilitaires, quant à eux, ne sont pas concernés par la taxe.Renforcement du malus lié aux émissions de CO2 des véhicules et prolongation du barème actuel du bonus pour aider à l’acquisition de véhicules propresA partir du 1er janvier 2022, un nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des automobiles s'appliquera aux véhicules neufs. Cette évolution avait été prévue dès fin 2020 par l'article 55 de la loi de finances pour 2021. Il s'appliquera à partir de de 128 grammes de CO2/km au lieu de 133 grammes de CO2/km en 2021. Pour ce niveau de pollution, la taxation sera de 50 €. Le seuil de 1000 € sera atteint dès 151 grammes de CO2/km (1.074 €), au lieu de 156 grammes de CO2/km en 2021. La dernière tranche du barème s'élèvera à 40.000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 223 grammes de CO2/km (au lieu de 30.000 € en 2021 pour les plus de 218 grammes de CO2/km).En contrepartie de ces évolutions, et dans un contexte de forte hausse récente des prix des carburants, le barème du bonus écologique, subventionnant l’acquisition de véhicules propres, qui devait initialement diminuer d’un montant de 1.000 € au 1er janvier 2022, est finalement maintenu à son niveau actuel pour une durée supplémentaire de 6 mois. Les particuliers pourront ainsi continuer de bénéficier au 1er janvier 2022, par exemple, d’une aide de 6.000€ pour l’acquisition d’une voiture électrique ou hydrogène neuve de moins de 45.000€.Risques industrielsObligation de tenue à jour d’un état des matières stockéesL’obligation de tenue à jour d’un état des matières stockées entre en vigueur pour les entrepôts de stockage de matières combustibles, de liquides inflammables, les installations de tri transit déchets et les installations Seveso. Cet état devra être disponible sous deux formats, le premier format destiné à être utilisé par les services de l’État pour la gestion d’un évènement accidentel, le second pour répondre aux besoins d’information de la population dans ce même cadre.Les arrêtés encadrant les sites de liquides inflammables classés à enregistrement ou à déclaration entrent également en vigueur, achevant ainsi la mise en œuvre du plan d’action sur le volet de la réglementation relative aux liquides inflammables.Pour les entrepôts à autorisation, c’est la disposition visant l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident qui entre en vigueur. Par ailleurs, pour les entrepôts dotés d’un plan d’opération interne, il devient obligatoire d’y définir les dispositions à mettre en œuvre pour le nettoyage et la remise en état du site, ainsi que l’organisation pour lutter contre un incendie de plus de 2 heures.
Il y a 3 ans et 126 jours

L'avis d'un artisan Point.P sur le liant polyuréthane pour briques rectifiées Califix® de Terreal

Philippe, un artisan partenaire Point.P PERIGUEUX (14), vous présente les avantages du liant polyuréthane pour briques rectifiées Califix® de chez Terreal. Le liant Califix® de Terreal est une colle polyuréthane prête à l'emploi. Il est exclusivement réservé à l'assemblage de murs en briques rectifiées Calibric® Max et Calibric® One. Il convient pour le montage de cloisons en maison individuelle R+1 + Combles maximum (2 niveaux habitables + combles). Califix® s'utilise en alternative au mortier-colle Calibric®.
Il y a 3 ans et 126 jours

2021, année de sortie de crise pour les portes d'entrées de maison individuelle

ÉTUDE. Le secteur de la porte d'entrée en maison individuelle a profité d'une très bonne dynamique lors de l'année qui vient de s'écouler.
Il y a 3 ans et 126 jours

Pénurie de matériaux : “La grande débrouille”

La FFB a donc présenté ses prévisions pour l’année 2022. Une année de transition entre la période Covid et les défis à venir. [©FFB] La crise du Covid a impacté de manière significative le bâtiment. Depuis, le secteur peine à revenir aux performances de 2019. D’après la FFB, l’année 2021 aura tout de même permis d’éviter la casse avec – 5 % de baisse d’activité par rapport à 2019, tous segments confondus. Mais c’est sans compter sur 2022, qui devrait être l’année de “transition”. Pour dresser ses perspectives d’évolution, la Fédération a plutôt tablé sur 2019 comme année de référence. Dans ce cadre, elle prévoit une diminution de – 0,9 % en 2022, malgré une croissance de + 4,3 %. Le logement neuf augmenterait de + 7,3 %, soit + 1,5 %. Quant au non résidentiel, les chiffres espérés sont en hausse, mais restent timides avec une augmentation de + 4,7 %. En comparaison avec l’avant-pandémie, ce secteur reste en dessous avec – 5,8 % d’activités. Dans le domaine de l’amélioration-entretien, la production permettrait de revenir à hauteur des données de 2019 (environ 80 M€). Du côté de l’emploi, la création de postes pourrait dépasser les + 7 %, en comparaison avec l’année 2019. « La pénurie est un vrai problème » Malgré ces prévisions encourageantes, le secteur du bâtiment fait face à de nombreux défis. En effet, Olivier Salleron, président de la FFB, remarque un paradoxe entre l’activité et l’emploi. Le bâtiment fait toujours face à des difficultés d’embauche, entraînant un delta entre le niveau d’activité et la main-d’œuvre disponible. Par ailleurs, la crise des matériaux frappe toujours lourdement le secteur. Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” Depuis 2021, le bâtiment est confronté aux hausses des prix, voire à des ruptures de fournitures et de composants électroniques. De plus, selon la FFB, avec l’explosion des coûts de l’énergie, certains matériaux très énergivores comme le ciment voient aussi leurs tarifs impactés. Olivier Salleron est clair : « La fin de la crise des matériaux n’est pas encore d’actualité ». Et de poursuivre : « la situation financière des entreprises est très inquiétante. La hausse des prix a causé une nette chute au 3e trimestre 2021. La pénurie est un vrai problème ». Assurer la reprise du secteur du bâtiment Pour accompagner les professionnels, la FFB demande plusieurs mesures pour assurer la reprise du secteur. Tout d’abord, la Fédération souhaite le versement immédiat des créances de carry back1. Permettant ainsi de placer les déficits de 2021 sur les années précédentes et d’avoir une situation financière plus soutenable. Elle demande aussi une majoration du Pinel à compter de 2023 pour les logements. Cela, afin de bénéficier d’une facilité pour construire tout en diminuant les coûts. Lire aussi : L’équipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024 Et enfin, la FFB souhaite des aides financières pour compenser les effets de la RE 2020 et de l’objectif Zéro artificialisation nette. En effet, en plus de la crise des matériaux, la Fédération prévoit différents surcoûts liés à l’application de ces nouvelles réglementations : + 3,5 % pour la RE 2020 et + 5 % liés à la future Rep en 2023. Pour la FFB, l’ensemble de ces demandes permettraient d’endiguer la crise des logements collectifs dans les zones tendues. En effet, ce segment souffre d’un manque de demandes de permis de construire (- 8 %), là où la maison individuelle se maintient. Cette année 2022 pourrait bien être l’année de tous les défis… 1 Le carry-back permet d’imputer les déficits de l’exercice sur les bénéfices des années précédentes et de constituer une créance d’impôt sur les sociétés égal à l’excédent versé antérieurement.
Il y a 3 ans et 127 jours

Bilan du Projet SEREINE : une méthode simple et rapide pour évaluer la performance énergétique d'une maison individuelle

Alors que les recherches vont se poursuivre jusqu’en 2024, dans le cadre de SEREINE 2, au sein du programme PROFEEL 2, l’équipe projet a réuni toute la filière de la construction et de la rénovation, le 16 décembre 2021, pour présenter son bilan final. Plus de 100 professionnels du bâtiment, bureaux d’études, maîtres d’ouvrage et opérateurs ont été conviés, à distance, aux 2 présentations et 2 tables rondes sur ces outils inédits, leurs enjeux, leur apport, leur mise en œuvre et leur avenir.Deux solutions inédites pour évaluer la performance énergétique réelle d’un bâtimentUn enjeu, deux outils et objectif atteintsPour objectiver la qualité des travaux de rénovation ou de construction et les gains en efficacité énergétique, le projet SEREINE a développé avec succès deux solutions inédites pour la maison individuelle neuve ou rénovée : une méthode pour mesurer la performance thermique de l’enveloppe de la construction dans des délais records et une application pour évaluer la performance énergétique de tous ses systèmes de chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, ventilation et éclairage.Pour Philippe Estingoy, Directeur général de l’Agence Qualité Construction : « Malgré la crise sanitaire qui a fortement ralenti les expérimentations sur le terrain, nous avons atteint nos objectifs. La mesure de la performance de l’enveloppe peut se faire aujourd’hui en 24 h, ce qui est unique au monde et les outils de mesure ont été optimisés pour que les opérateurs puissent les utiliser facilement. Quant à l’application interactive qui permet d’évaluer tous les systèmes, elle est aujourd’hui accessible à tous, en téléchargement, et les non-qualités y sont listées par ordre de gravité, ce qui permet de les corriger. Nous avons ainsi relevé plusieurs grands défis scientifiques et nous allons pouvoir développer encore plus cette performance avec SEREINE 2 ».Pour Pierre Oberlé, Responsable de tâches, contributeur technique de SEREINE et Expert Performance énergétique du bâtiment à l’INES : « Au vu des enjeux climatiques inédits, nous avons la responsabilité de faire des bâtiments réellement performants : le projet SEREINE y a contribué et va continuer à le faire, en apportant aux professionnels du bâtiment de nouveaux outils de caractérisation de la performance réelle de l’enveloppe comme des systèmes ».C’est à ce titre que SEREINE a été le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d’innovation PROFEEL. Doté d’un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il a embarqué toute la filière de la rénovation énergétique, c’est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d’études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maîtres d’ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.SEREINE enveloppe : une gamme simple et fiable pour mesurer la performance thermique d'une maison en 24h ou 48hUne mesure en 24 h ou 48 h selon le type d’isolationSEREINE est une gamme simple de méthodes opérationnelles permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d’une maison neuve ou rénovée dans des délais acceptables. Les travaux conduits par l’équipe projets ont permis de réduire ce délai à 24 h pour les maisons isolées par l’intérieur et 48 h pour celles isolées par l’extérieur. Lorsque la température extérieure est inférieure à 8 °C. Au-delà, les durées sont multipliées par deux. La mesure reste bien entendu impossible en cas de canicule ou de vents importants.Pour Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Directrice adjointe de la direction Énergie Environnement au CSTB : « SEREINE propose aujourd’hui une gamme complète de protocoles pour la mesure du niveau d’isolation thermique des maisons individuelles. Une gamme qui se décline en fonction du type d’isolation et de la saison. La mesure est ainsi accessible à une très large part des marchés de l’habitat individuel, qu’il soit neuf ou rénové. »Une mise en œuvre simple et rapide grâce à du matériel optimiséLe déroulement d’une mesure SEREINE est simple. L’opérateur, préalablement formé, doit dans un premier temps préparer sa campagne en ligne. Pour ce faire, il documente les caractéristiques du logement et définit l’emplacement des capteurs. Une fois sur place, dans la maison vidée de ses occupants, il obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme très élaboré génère alors des modèles numériques adaptés à chaque type de bâti, et calcule à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique.Pour que tous les opérateurs puissent s’approprier rapidement ce protocole, le kit de mesure a été optimisé et son volume réduit. Il suffit désormais d’un smartphone pour préparer, lancer et suivre la mesure à distance.À l’extérieur, le nombre de capteurs a été réduit de 10 à 3 et la sonde d’irradiation a été supprimée au profit de données météorologiques, récupérées automatiquement. À l’intérieur, pour chaque pièce de la maison, l’opérateur dispose désormais d’un module de 13 x 20 x 30 cm contenant un chauffage avec ventilateur intégré et une sonde de température sur perche télescopique. Le nombre de ces modules a été porté de 7 à 10 pour pouvoir équiper toutes les pièces de certaines grandes maisons.Pour Rémi BOUCHIE, Contributeur technique de SEREINE, Chef de division au CSTB : « Notre priorité était de faciliter l’utilisation du kit et de la rendre la plus fluide possible, pour que les opérateurs se l’approprient intuitivement. Grâce à leurs retours d’expérience, nous avons pu à la fois réduire son encombrement et simplifier sa mise en place, tout en préservant la fiabilité de la mesure. Son installation se fait aujourd’hui beaucoup plus rapidement, ce qui réduit le coût humain d’intervention sur site. »Des indicateurs visuels accessibles à tousQu’il s’agisse d’une maison neuve ou rénovée, le résultat de la mesure est exprimé en Watt/Kelvin, accompagné d’un intervalle de confiance. Mais pour être plus concret et accessible à tous, il est interprété de façon graphique. En cas de rénovation, SEREINE positionne la maison par rapport à l’échelle isolation du nouveau DPE avec le même code couleur. Pour le neuf, SEREINE affiche un feu tricolore qui matérialise l’écart entre la performance mesurée et la performance calculée lors de la conception. Lorsque le feu est vert, la performance attendue a été atteinte. S’il est rouge, c’est qu’elle n’est pas au rendez-vous.SEREINE systèmes : une application interactive pour évaluer la performance énergétique de tous les systèmes de la maisonUne application mobile pour évaluer tous les systèmesContrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, les systèmes font l’objet d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents. Pour ce faire, l’équipe SEREINE, a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Cette solution est aujourd’hui la seule qui couvre tous les systèmes énergétiques d’un bâtiment de façon exhaustive.Une évaluation en deux tempsRépartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel il met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures.Téléchargeable depuis le 16 décembre, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ils peuvent réaliser l’audit à leur rythme et dans l’ordre qu’ils veulent, sur tablette, smartphone ou ordinateur et ce même sans être connectés à un réseau.Des indicateurs tournés vers l’actionUne fois l’audit terminé, l’application génère un rapport automatique avec une synthèse et des résultats détaillés. Parce que certaines informations peuvent manquer ou parce que certaines vérifications peuvent avoir été impossibles à effectuer, la synthèse présente tout d’abord un taux de complétude, exprimé en %. Ce taux indique le niveau de représentativité de l’évaluation.Tournés vers l’action, les indicateurs qui suivent se présentent sous la forme d’une liste de défauts, classés par ordre de gravité, comme dans un contrôle technique automobile. Avec des défauts dits critiques, des défauts majeurs et des défauts mineurs. Ce qui permet de visualiser les problèmes en un clin d’œil.Les résultats détaillés retracent quant à eux toutes les vérifications faites, qu’il y ait un défaut ou pas. Avec, à chaque fois, ce qui a été observé, la réponse de référence ainsi que les éventuels écarts, leur cause et leur incidence.SEREINE 2Compte tenu de ces résultats prometteurs et des nombreuses pistes qui se dessinent, SEREINE va être reconduit pour 3 ans (2022-2024). Doté d’un nouveau budget de 5 millions €, SEREINE 2 se déploiera toujours au sein du programme PROFEEL qui sera lui aussi prolongé.Pour Aurélien LOPES, porteur de projet SEREINE à l’AQC : « L’objectif est de massifier les expérimentations sur l’enveloppe comme sur les systèmes et, pour SEREINE Enveloppe, de réduire encore le temps de mesure, d’identifier les non-qualités et de finaliser la méthode pour le collectif. Pour SEREINE Systèmes, il s’agira de finaliser et nourrir la plateforme de données ouvertes ».
Il y a 3 ans et 128 jours

Gestionnaire d’eau de pluie pour maisons individuelles Pack’eau Box

FonctionLe gestionnaire permet l’optimisation de l’utilisation de l’eau de pluie stockée grâce à la commutation entre les 2 réseaux d’eau (eau potable et eau de pluie).ApplicationPour alimenter la chasse d’eau des toilettesCompositionRéservoir de 20 litres en polyéthylènePompe auto-amorçanteBoîtier automate intégréÉlectrovanne 3 voiesPrincipe de fonctionnementLe gestionnaire est alimenté depuis la cuve de récupération d’eau de pluie et par le réseau d’eau potable (1). L’électrovanne assure le basculement d’une source d’alimentation à l’autre.En cas de manque d’eau dans la cuve de stockage, l’électrovanne 3 voies, commandée par le flotteur, bascule sur l’alimentation en eau potable (2).Nota : En cas d’utilisation pour l’arrosage, se référer à la notice technique
Il y a 3 ans et 129 jours

L’impact de la sécheresse sur les bâtiments en forte augmentation avec un coût de 14 milliards d’euros en 30 ans

Leur coût annuel moyen a quadruplé entre la période 2001-2015 et 2016-2020 et ils représentent sur les 30 dernières années plus du tiers des sinistres tous périls. Le cabinet d’expertise Saretec livre une radiographie inédite de ce phénomène reposant sur l’analyse de plusieurs milliers de rapports et de déclarations de sinistres.Ces dernières années, la France a connu plusieurs épisodes exceptionnels de sécheresse avec des périodes estivales capitalisant des déficits de précipitation et de fortes chaleurs. L’alternance de ces périodes très sèches en été et de réhydratation des sols le reste de l’année entraine des phénomènes de retrait-gonflement des argiles (RGA) jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. Le manque d’eau induit le retrait des argiles et cette perte de volume provoque des mouvements différentiels entrainant des affaissements de sol sous les fondations et les dallages des bâtiments. De nombreux désordres apparaissent, avec notamment des fissures sur les murs et sur les sols, ou encore des affaissements de dallage. D’autres dommages indirects peuvent également apparaitre à la suite de ruptures de canalisations enterrées.Des sinistres coûteux et croissants, amplifiés pour le réchauffement climatiqueDeuxième poste d’indemnisation après les inondations, ces phénomènes sont passés d’un coût annuel moyen de 231 millions d’euros sur la période 2001-2015 à 885 millions d’euros sur la période 2016-2020. En cumulé, sur la période allant de 1982 à 2019, 8.000 communes françaises ont été reconnues au moins une fois en état de catastrophe naturelle pour le phénomène de sécheresse, pour un coût représentant 13,8 milliards d’euros, soit 36% des sinistres tous périls.Les données de Saretec font ressortir que, sur ces 5 dernières années, les arrétés sécheresses ont majoritairement touché les territoires centraux (Puy-de-Dôme, Cher) et l’est de la France (Moselle, Meurthe-et-Moselle). En 2016 et 2017, les sinistres ont par contre majoritairement été localisés dans le sud (pourtour méditerranéen, Gironde, Dordogne).85% des désordres non imputables à la sécheresseLes désordres liés à la sécheresse sont majoritairement des fissures et des affaissements. Selon les données de Saretec, ces désordres apparaissent principalement sur les façades (à 45%) à l’extérieur d’un bâtiment et sur les murs (34%) et sols (24%) à l’intérieur. Les façades est et sud, plus exposées au soleil et aux variations de températures, sont également les plus touchées. Les fissures en escalier ou en forme de sifflet sont les plus symptomatiques d’un retrait-gonflement des argiles.Ces désordres peuvent néanmoins être provoqués par d’autres phénomènes non garantis : des fortes chaleurs provoquant des déformations des matériaux de construction (ossatures métalliques ou charpentes en bois par exemple), des fuites de canalisation provoquant un mouvement de tassement différentiel non imputable à la sécheresse, une transformation du bâtiment impliquant de nouvelles charges mal supportées par la structure… Ainsi, 85% des fissures ou affaissements ne sont pas imputables à la sécheresses et ne relèvent pas du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.Pour les missions garanties, les fissures sont traitées dans 54% des cas, dans 23% il y a réparation des fondations ou des structures aériennes et dans 21% des cas des fondations spéciales sont créées pour stabiliser les sols.Les maisons individuelles principalement concernéesReprésentant 56 % des résidences principales françaises, les maisons sont sur- représentées selon les données de Saretec. 90 % des bâtiments concernés par la sécheresse sont en effet des logements individuels. Les désordres observés sur ce type d’habitation nécessitent entre 4.000 et 5.000 € de réparation et de mise en place de mesures conservatoires, loin derrière les corps de ferme et granges représentant un coût moyen de 12.000 €.Par ailleurs, dans plus de la moitié des cas de sécheresse (55%), les désordres provoqués par le phénomène de retrait-gonflement des argiles sont observables dans le voisinage immédiat ou plus lointain.
Il y a 3 ans et 133 jours

Les acteurs du cadre de vie présentent leur rapport "Pour une vision renouvelée de l’habitat individuel"

Cette démarche collective réunissant les principaux acteurs du secteur : Fédération des SCoT, Union Nationale des Aménageurs, Conseil National de l'Ordre des Architectes, Office Professionnel de Qualification des Urbanistes, Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, Fédération des Promoteurs Immobiliers, Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles, a abouti ce 16 décembre, à la remise à Emmanuelle WARGON, Ministre déléguée auprès de la Ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, d’un rapport inédit compilant diagnostics et propositions afin de repenser puis faire évoluer l’habitat individuel. La Ministre a accueilli les propositions formulées avec la plus grande attention.Un groupe de travail pluridisciplinaire pour une approche à 360°Autour de l’Ordre des géomètres-experts, l’objectif du groupe de travail était de concilier trois impératifs : la trajectoire de sobriété foncière souhaitée par le Gouvernement pour répondre aux enjeux environnementaux, les besoins en matière de logements face à une tension croissante sur le marché résidentiel, et le souhait des Français voulant très majoritairement résider dans des logements individuels.Le rapport qui résulte des travaux, disponible via ce lien, articule un diagnostic de la production neuve d’habitat individuel, du parc existant et des aspirations résidentielles des Français, ainsi que des propositions portant autant sur l’intensification urbaine douce que sur le développement d’une offre nouvelle intégrant les enjeux de sobriété foncière.Vers une vision renouvelée du cadre de vieLes crises se succèdent mais les besoins fondamentaux de nos concitoyens restent. Les modes de fabrication des espaces urbains et des territoires doivent être renouvelés pour inventer de nouveaux modèles de développement.Les métropoles portent une vision de la croissance et de la densité, qui ne saurait obérer le choix de vivre dans des villes petites ou moyennes, ni le choix de s'installer dans les communes les moins denses qui occupent les trois-quarts du territoire.Enfin la complémentarité des typologies d’habitat (collectif, individuel, groupé, maisons de villes) des modes de financements (accession et locatif, libre et social), des services, des emplois et des équipements souligne toujours plus le besoin d’une vision transversale et prospective.Dans un contexte de doute sur le modèle dominant, de graves crises de production du logement, et de crises énergétiques et environnementales, les professions réunies rappellent comment ils peuvent, avec des outils de production du logement renouvelés, concourir à faire émerger des solutions politiques, économiques et environnementales. Avec ce rapport, ils flèchent vers des réformes possibles et souhaitables.Conjuguer intensification du tissu existant et développement d’une offre nouvelle plus sobre en foncier : des solutions sont possiblesLes professions réunies font le constat que l’habitat individuel, par sa souplesse d'organisation spatiale, permet d'utiliser des emprises foncières de petite taille ou de configuration complexe et représente une réponse pertinente pour fabriquer une densité de proximité heureuse, traiter les discontinuités urbaines et territoriales, et recycler les friches urbaines et périurbaines des bourgs, petites villes et villes moyennes qui maillent notre territoire.Il constitue également un moyen de conforter la place des pôles urbains secondaires et tertiaires, à l’heure où la réduction des déplacements pendulaires doit être une priorité pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.Pour le tissu d’habitat individuel existant, une double opportunité d’amélioration et d’intensification ressort dès lors qu’il peut proposer des formes urbaines adaptées plus économes en foncier. Trois axes de travail porteurs de solutions ont ainsi été identifiés :Améliorer la qualité de l’existant avec des approches mutualisées à l’échelle du territoire ou du quartierLever les freins, notamment réglementaires, à la densification et créer une incitation fiscaleRenforcer l’approche opérationnelle et professionnelle de la densification, en favorisant l’innovation et acculturant les collectivités à un urbanisme de projetEn complément, et pour répondre notamment à l’attractivité renouvelée de territoires jusqu’alors détendus, le groupe de travail a également identifié trois champs d’intervention prioritaires pour le développement d’une offre nouvelle d’habitat individuel sobre en foncier :Agir sur la fiscalité pour lutter contre la rétention foncière et encourager le développement de l’offre nouvelle à proximité des bassins d’emplois, de services et de transports et en secteur urbain constituéPromouvoir le développement de formes plus denses, en redéfinissant la notion d’habitat individuel, groupé ou organiséRenforcer la qualité de la planification et des documents d’urbanisme, et lutter contre les règles contraires à l’objectif de sobriété foncièreLa nécessité de bien prendre en compte les diversités des habitats, des besoins et des territoires« Ce qu’il faut retenir, c’est un écueil, celui qui voudrait nous voir mettre en concurrence l’habitat individuel face à l’habitat collectif. » Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, l’a rappelé lors de la présentation du rapport : « Un parcours résidentiel serein et répondant aux besoins des Français ne peut se bâtir qu’en intégrant la diversité des typologies d’habitat proposées : on n’habite pas de la même façon pendant ses études, à l’arrivée du 3ème enfant, ou en vieillissant lorsque l’on devient moins mobile. Toutes les offres résidentielles doivent être adaptées, contextualisées au regard des attentes des Français et des besoins spécifiques des territoires. Cette territorialisation de la trajectoire nationale de sobriété foncière sera nécessairement accompagnée par les experts du foncier que sont les géomètres-experts, les acteurs de l’aménagement, de la construction et du cadre de vie. »
Il y a 3 ans et 134 jours

Xella étoffe son équipe commerciale

Dominique Granseigne, nouveau directeur commercial et marketing du marché français et espagnol de Xella. [©Xella] Dans l’objectif de répondre à la demande en béton cellulaire, Xella a étoffé, depuis plusieurs mois, ses équipes commerciales. Ainsi, l’industriel a nommé Dominique Granseigne au poste de directeur commercial et marketing. Il sera en charge des marchés français et espagnol, mais aussi du développement des produits. Arrivé en 2019 au sein de Xella, Dominique Granseigne était auparavant directeur commercial France. Il a eu la charge de fusionner les forces de ventes de Ytong et de Cellumat. En 2020, il prend la direction commerciale du marché espagnol, tout en gardant son poste précédent. Aujourd’hui, Dominique Granseigne élargit ses prérogatives, en prenant la direction marketing sous son aile. De plus, il sera en charge du développement des produits des marques : Hebel, Multipor, Siporex, Silka et Ytong.  Son parcours Dominique Granseigne est diplômé de la Néoma Business School, en 1995. Et d’un certificat en direction marketing et commerciale d’HEC, en 2013. Il débute sa carrière dans le monde de l’électroportatif en tant que commercial chez Hilti puis Bosch et enfin, Metabo. En 2006, il intègre Isoroy, spécialiste de la maison ossature bois, en tant que chef de ventes France. Il évoluera dans cette entreprise et en deviendra directeur régional Sud. Après 8 ans chez Isoroy, Dominique Granseigne prend la direction régionale Ile-de-France de Geoxia. En parallèle, il est élu président de Domexpo, association qui regroupe les constructeurs de maisons individuelles autour de villages Expo. 
Il y a 3 ans et 135 jours

Tristes campagnes ? Touches de lumières dans un sombre tableau

La culture populaire voit dans la maison individuelle une occasion de se rapprocher de la nature. Pourquoi ne pas lui donner raison ? Chronique de l’intensité dans les campagnes. Le paradoxe est que l’agriculture dite intensive ne l’est pas. Elle produit beaucoup, mais le bilan doit intégrer les intrants et comptabiliser les autres valeurs que […] L’article Tristes campagnes ? Touches de lumières dans un sombre tableau est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 136 jours

Immobilier : un nombre record de transactions qui cache des disparités

CONJONCTURE. 2021 verra sans doute le million de transactions immobilières dépassé, estiment les Notaires de France. Les plus fortes augmentations de prix se constatent hors Ile-de-France et dans les maisons individuelles.
Il y a 3 ans et 136 jours

Cheminées Poujoulat au salon BePOSITIVE du 14 au 16 décembre à Lyon

Partenaire du Salon BePOSTIVE, Cheminées Poujoulat sera également présent en tant qu'exposant à Lyon du 14 au 16 décembre 2021 stand 2.1J40. Cet événement dédié à la transition énergétique sera l'occasion d'échanger sur une actualité riche : la RE2020 bien sûr et les réponses que Cheminées Poujoulat peut apporter aux professionnels.Des solutions pour la performance énergétiqueLa gamme de récupération et de distribution d'air chaud AIRWOOD pour la maison individuelle ainsi que DUALIS EI pour les chaudières à granulés sont deux des solutions Cheminées Poujoulat compatibles avec les objectifs de la nouvelle RE2020 qui s'apprête à redistribuer les cartes du jeu énergétique.Le plein de nouveautés pour personnaliser et aménagerMarque de fabrique de Cheminées Poujoulat, la personnalisation sera également à l'honneur avec notamment la toute nouvelle version de l'Habillage ventilé des conduits de cheminée DESIGN'UP, ou encore la marque de design d'extérieur OUTSTEEL pour l'habillage des pompes à chaleur et climatisation.Rendez-vous sur le stand 2.1J40 pour les découvrir !Salon BePositiveDu 14 au 16 décembre 2021EUREXPO Lyon
Il y a 3 ans et 139 jours

Remise des prix du palmarès architecture aluminium Technal

Tous les projets architecturaux, français ou francophones (Afrique, Amérique du Sud, Caraïbes), réalisés avec des clients TECHNAL, ALUMINIERS AGRÉÉS du Réseau ou fabricants installateurs, ont pu concourir. Au total, plus de 180 candidatures ont été déposées, témoignant du rayonnement de la marque au-delà des frontières de l’hexagone.Maisons, logements collectifs privés ou sociaux, établissements recevant du public..., les ouvrages neufs ou réhabilités primés contribuent à la promotion de l’architecture, de l’innovation et du design. Nés de la collaboration entre un architecte, un maître d’ouvrage et un professionnel des menuiseries et façades Technal, ces programmes mettent en lumière le matériau aluminium noble, durable et esthétique. Ils ont été primés par un jury de six experts indépendants à travers sept catégories :Prix Habiter Logements IndividuelsPrix Habiter Logements CollectifsPrix RéhabiliterPrix Réhabiliter XXLPrix Étudier & DécouvrirPrix TravaillerPrix Jeunes ArchitectesCe Prix JEUNES ARCHITECTES a été instauré pour la première fois cette année. À l’initiative de Jean-Christophe MASNADA, Président du jury et architecte associé de l’atelier d'architecture King Kong, il a pour volonté d’encourager l’éclosion des jeunes talents de demain.Un « Prix 4114 », en référence au Club TECHNAL du même nom, a distingué également deux projets qui ont recueilli le plus de votes auprès de la communauté « 4114 ». Une reconnaissance pour les architectes primés par leurs pairs.Pour Jean-Christophe MASNADA, Président du jury et architecte associé de l’atelier d'architecture King Kong : « L’architecture, celle qui nous porte, est avide de local, de spécifique, d’unique, d’onirique... Elle est par essence un territoire de recherche et d’expérimentation. Ce sont ces aspects là qui ont été distingués. L’architecture située, économe, généreuse, celle qui répond au-delà du programme, c’est celle que nous avons essayé de défendre et de mettre en avant lors de ce jury. Nous avons découvert des équipes qui se retroussent les manches et nagent à contre-courant. Comme des saumons en quête d’essentiel. Ce palmarès, que j’ai le plaisir de présider, est l’expression de cette résistance. Il est exquis de voir un nombre si important de projets naviguer sur cette trajectoire de découverte à force de labeur et de persévérance. »Tous les lauréats vont participer au concours international Technal « WATA 2022 » (World Architecture Technal Awards) et s’envoleront dans quelques mois pour un voyage architectural aux Émirats Arabes Unis. Ils sont également mis à l’honneur dans la collection des ouvrages du Palmarès, publiés en 3 000 exemplaires, et à travers des vidéos présentant leur réalisation.PRIX ET MENTIONS DÉCERNÉSPRIX HABITER LOGEMENTS INDIVIDUELSMaison individuelle, Fontcouverte (17)AGENCE D’ARCHITECTURE FÉLIX BIRON ARCHITECTE (17)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL BIRON SAS (16)PRIX HABITER LOGEMENTS COLLECTIFSTrois Tours Black Swans, Strasbourg (67)AGENCE D’ARCHITECTURE ARCHITECTURES ANNE DÉMIANS (75)FABRICANT INSTALLATEUR BLUNTZER (88)PRIX RÉHABILITERMaison Hippodrome, Marcq-en-Barœul (59)AGENCE D’ARCHITECTURE CLÉMENT BERTON ARCHITECTE (59)FABRICANT INSTALLATEUR CONSTRU (59)PRIX RÉHABILITER XXLLa Cité, Toulouse (31)AGENCES D’ARCHITECTURES TAILLANDIER ARCHITECTES ASSOCIÉSPIERRE-YVES CAILLAULT, ARCHITECTE DES MONUMENTS HISTORIQUESALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL LABASTÈRE 31 (31)MENTION RÉHABILITER XXLEcolodge Almières, Saint Rome de Dolan (48)AGENCE D’ARCHITECTURE CABINET RICHARD ARCHITECTE (34)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL ETS CANAC MENUISERIES ET SERRURERIES (48)PRIX ÉTUDIER & DÉCOUVRIREspace Jeunesse Guy Môquet, Cabestany (66)AGENCE D’ARCHITECTURE OECO ARCHITECTES (31)FABRICANT INSTALLATEUR SPM (66)MENTION ÉTUDIER & DÉCOUVRIRLycée Jean d’Ormesson, Châteaurenard (13)AGENCES D’ARCHITECTURE MARCIANO ARCHITECTURE (13 - MANDATAIRE)JOSÉ MORALES ARCHITECTE (MAMBO ARCHITECTURE - 13 - ASSOCIÉ)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL (SPÉCIALISTE FABRICANT) FIMAT (13)POSEUR DÉMATHIEU BARD (38)PRIX TRAVAILLERMairie et Siège de la Communauté de Communes, Pechbonnieu (31)ATELIER D’ARCHITECTURE BENJAMIN VAN DEN BULCKE ARCHITECTES ASSOCIÉS (31)FABRICANT INSTALLATEUR SMAP (31)MENTION TRAVAILLERHalle de Marché Charras, Courbevoie (92)AGENCE D’ARCHITECTURE CROIXMARIEBOURDON ARCHITECTES ASSOCIÉS (92)ALUMINIER AGRÉÉ TECHNAL FRANCE 2000 (10)PRIX JEUNES ARCHITECTESMaison Lille-Moulins, Lille (59)AGENCE D’ARCHITECTURE CLÉMENT BERTON ARCHITECTE (59)FABRICANT INSTALLATEUR CONSTRU (59)PRIX 4114L’Atrium, Cesson-Sévigné (35)AGENCE D’ARCHITECTURE BARRE LAMBOT ARCHITECTES (44)FABRICANT INSTALLATEUR ALU RENNAIS (35)MENTION 4114Villa Akila, Talloires-Montmin (74)AGENCE D’ARCHITECTURE ARCHIDOMO (74)FABRICANT INSTALLATEUR FM ALU (69)
Il y a 3 ans et 141 jours

Ami Bois crée une filiale dédiée aux surélévations et extensions bois

Nouveau marché en perspective pour Ami Bois. Le constructeur toulousain, spécialiste de la construction à ossature bois crée Renov Evolution, une filiale dédiée au marché de la surélévation et de l’extension de maisons individuelles.
Il y a 3 ans et 142 jours

EnergieSprong choisit BePOSITIVE

Pour sa deuxième édition le concours EnergieSprong aura lieu au salon BePOSITIVE. Ce temps fort de la massification de la rénovation énergétique durera 3 jours et rassemblera 20 groupements d’entreprises en compétition dans 3 catégories. Il sera accompagné d’un cycle de conférences sur l’industrialisation de la construction et de la rénovation au service de la transition écologique, en lien avec le mouvement hors site. Après une première saison en 2020 qui a permis de développer de premières solutions hors-site indispensables à la massification des rénovations (façades isolantes, toitures isolantes avec production d’énergie, modules de production et pilotage énergétique), cette deuxième saison se concentre sur 3 types de solutions essentielles à explorer pour optimiser les rénovations à énergie zéro, qu’il s’agisse de logements ou de bâtiments éducatifs. 3 catégories pour concourir : le développement de solutions complètes de rénovation intégrées pour les maisons individuelles, le développement de solutions permettant aux occupants de logements collectifs d’optimiser leurs habitudes de consommation énergétique, le développement de solutions de façades isolées intégrées améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments éducatifs et les conditions de travail des élèves. Différents temps forts viendront rythmer et compléter le concours. L’ensemble des groupements présenteront sur le salon leurs prototypes et maquettes qui seront exposés sur un espace dédié de plus de 600 m2. L’ensemble des partenaires du concours seront présents sur le salon dans une zone qui leur sera dédiée.
Il y a 3 ans et 142 jours

Chaleur renouvelable : couvrir 100% des besoins de chaleur annuels par le solaire thermique

Le suisse Jenni Energietechnik développe, fabrique et installe des solutions solaires thermiques assurant la couverture de 100% des besoins de chaleur annuels en maison individuelle ou en collectif
Il y a 3 ans et 143 jours

Chantiers de l’Innovation 2022 du Pôle Habitat FFB : ACTIS remporte la médaille d’Or avec Hybris pour toiture plate

A l’occasion des Chantiers de l’Innovation 2022 organisés par le Pôle Habitat FFB lors de son Séminaire Technique fin Novembre, ACTIS a été récompensé par une médaille d’Or pour son nouveau procédé d’isolation adapté aux toitures plates à ossature bois : Hybris. Cette distinction confirme l’esprit innovant et précurseur d’ACTIS dans sa démarche auprès des constructeurs et promoteurs ainsi que dans sa réflexion sur l’habitat de demain. L’isolant réflecteur alvéolaire Hybris pour toitures plates à ossature bois, fruit de la collaboration entre ACTIS et TRECOBAT, constructeur de maisons individuelles, a été distingué aux Chantiers de l’Innovation 2022. Ce procédé innovant, en cours d’ATEX, intègre la technologie d’isolation Hybris couplée au mode constructif de TRECOBAT qui optimisent la performance thermique et environnementale du bâti. L’objectif : traiter en une seule opération l’isolation et l’étanchéité par l’intérieur sans membrane pare-vapeur déportée supplémentaire. HYBRIS, UNE SOLUTION D’ISOLATION POUR TOITURE PLATE À OSSATURE BOIS Le constructeur et ACTIS ont associé leurs savoir-faire afin de développer un système d’isolation fiable et performant tout en répondant aux critères de la RE2020. Rapide à mettre en œuvre, cette nouvelle solution d’isolation est composée : . à l’intérieur du bâti, de l’isolant réflecteur alvéolaire HYBRIS 205 mm (R = 6,60 m2.K/W) avec pare-vapeur et languettes intégrés posé entre pannes, pour une parfaite étanchéité à l’air et à l’eau, . côté extérieur, d’une membrane d’étanchéité posée sur un support isolant rigide et perspirant. Le concept Hybris pour toiture plate offre l’avantage d’une pose simplifiée et moins coûteuse permettant de traiter l’isolation de la toiture tout en évitant la mise en œuvre d’une membrane additionnelle. La solution évite les réhausses importantes (abaissement des acrotères de 10 cm) et facilite l‘obtention des permis de construire dans les zones soumises à fortes contraintes architecturales. Reconnu et utilisé par les plaquistes, ce procédé d’isolation par l’intérieur apporte tous les avantages de la toiture terrasse et supprime les inconvénients de la toiture chaude dite ventilée : plus besoin d’isoler par l’extérieur. HYBRIS, UNE RÉPONSE ADAPTÉE AUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX Se distinguant par un gain de confort, Hybris est une solution d’isolation à structure alvéolaire qui utilise les qualités isolantes naturelles de l’air pour atteindre des performances acoustiques et thermiques optimisées. La solution Hybris associée à une lame d’air offre une performance thermique (R) élevée. Certifié Cradle to Cradle, Hybris s’inscrit dans un schéma d’économie circulaire avec un impact positif dans ses phases de conception, de fabrication et de fin de vie. Recyclable à 100%, sans COV et avec un excellent bilan carbone (FDES), il respecte la qualité de l’air intérieur et répond parfaitement aux exigences de la RE2020. Résultat de l’association de matériaux à haute valeur ajoutée – le bois, matériau bio-sourcé et Hybris, matériau certifié Cradle to Cradle – Hybris pour toiture plate est une solution unique sur le marché qui s’inscrit dans les modes constructifs modernes et respectueux des enjeux environnementaux d’aujourd’hui et de demain. http://www.actis-isolation.com/
Il y a 3 ans et 143 jours

Les travaux de construction que le client se réserve doivent être chiffrés

Les travaux de construction d'une maison individuelle dont le client se réserverait l'exécution doivent être sérieusement décrits et chiffrés dès l'origine par le constructeur.
Il y a 3 ans et 146 jours

Construire sans artificialiser les sols, le nouveau dilemme des zones commerciales

Sur le principe, tout le monde ou presque est d'accord qu'il faut arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. "D'un point de vue citoyen, on sait qu'il faut bien se calmer un peu", assure auprès de l'AFP Jean-Michel Pacaud, président du conseil de surveillance du promoteur JMP Expansion.Avec l'abandon de grands projets comme Europacity en banlieue parisienne ou Val Tolosa près de Toulouse, après de longs recours en justice, les promoteurs ont aussi bien compris que ce type d'installations risquait d'être mal accueilli par le public.Il n'empêche que la loi Climat est restée en travers de la gorge de nombreux professionnels de l'immobilier commercial. Pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette d'ici 2050", elle a interdit la construction de nouveaux ensembles commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés et soumis à une dérogation du préfet les constructions de plus de 3.000 mètres carrés.En pratique, il devient donc difficile de construire de nouveaux centres commerciaux sur des terres non-artificialisées.Est-ce vraiment si grave, dans un pays où la plupart des villes moyennes ont déjà au moins un centre commercial ?Pour les professionnels de l'immobilier commercial, la réponse est oui. D'abord parce que le marché des "retail parks", les espaces commerciaux à ciel ouvert, est en pleine expansion: c'est un modèle qui fonctionne bien en périphérie des villes. Mais surtout parce que jusqu'à présent, beaucoup de centres commerciaux finançaient leurs rénovations par des agrandissements: en mettant plus de magasins, on s'assurait d'une rentrée d'argent pour les travaux de modernisation du bâtiment existant.Construire sur des lieux déjà artificialisésPour continuer sur ce modèle, les promoteurs doivent se tourner vers d'autres solutions. Certains construisent par exemple sur leurs parkings. Mais supprimer le parking comprend un risque, estime Pierre Rochard, du cabinet Arthur Lloyd: celui de voir la fréquentation chuter.Une autre solution consiste à s'implanter sur des friches, à l'image par exemple du Shopping Promenade d'Arles: un centre commercial d'environ 20.000 mètres carrés ouvert en octobre 2019 et géré par Frey, qui s'est installé sur le site d'une ancienne usine de pâtes Lustucru."Sur les friches industrielles, il y a quand même une grosse problématique liée à la dépollution. Il y a plus de potentiel aujourd'hui sur la restructuration de zones commerciales", commente auprès de l'AFP Antoine Frey, PDG de la foncière du même nom, qui développe aussi un projet de ce type à Strasbourg.Avec l'étalement urbain, de nombreux centres commerciaux de périphérie ont notamment été rattrapés par la ville et peuvent être transformés en y ajoutant des logements collectifs, des bureaux ou des espaces de loisirs, qui permettent de financer le projet. Altarea construit par exemple un écoquartier à Bobigny, avec une trentaine de commerces, sur le site de l'ancien centre Bobigny 2, démoli cette année."Ce type de projet ne peut se faire que dans de grandes agglomérations", nuance Pierre Rochard.Car dans des zones moins denses, les habitants ne verront pas forcément l'intérêt à s'installer en périphérie dans des logements collectifs, alors que des maisons individuelles ou des logements plus proches des villes sont disponibles.Malgré ces solutions, un sentiment d'injustice demeure pour de nombreux professionnels de l'immobilier commercial qui estiment que les entrepôts d'e-commerce auraient aussi dû être visés par la loi.