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Il y a 2 ans et 207 jours

Toitures d’exception pour la 17ème édition des Trophées Aléonard

Organisés chaque année par la Tuilerie Aléonard, les Trophées Aléonard valorisent le savoir-faire d’exception des maîtres-artisans couvreurs dans la mise en œuvre des traditionnelles tuiles plates en terre cuite. Premier chantier La couverture d’une maison individuelle en Saône-et-Loire, a été primée pour le premier chantier en tuile Aléonard pour l’entreprise Vercelli située à Sennecey-le-Grand (71). Cette catégorie récompense les entreprises réalisant pour la première fois une couverture en tuiles Aléonard. Composée de tuiles « Esprit Patrimoine » 16×27 rectangulaire Lune Cendrée, Ocre Lichen et Rouge de Mars, la qualité du panachage régulier de cette toiture de 834m2 est remarquable. Le couvreur a décidé de réaliser le panachage en atelier pour un rendu très élaboré. Les tuiles ont ensuite été réparties sur le toit en attraits. Ls faîtières ont été scellées à la chaux avec des crêtes et des embarrures. Ecornées en pieds et en tête, les tuiles de rive ont été scellées à la chaux sur le chevron de rive habillé en cuivre. Demeure Aléonard Cette catégorie récompense la réalisation d’une toiture Aléonard sur maison individuelle, maisons en bande, ou bâtiment d’habitation, neuf ou ancien. Dans cette catégorie, le lauréat est l’entreprise Nicolas Romain situé à Albon (14), pour la réalisation de la toiture d’une maison individuelle neuve construite dans l’Eure (27). Si le jury a souligné l’harmonie du mélange de quatre couleurs, il a particulièrement été séduit par la qualité technique nécessaire pour la réalisation de cette toiture de 320m2. Parmi les points singuliers, on note la qualité du faîtage scellé à crête de coq avec embarrures, les arêtiers corniers encastrés et les rives scellées (tuiles épaulées et écornées) ainsi que les lucarnes avec noues fermées permettant à cette maison neuve de s’intégrer parfaitement dans le paysage traditionnel de la region. Projet réalisé en Tuile Esprit Patrimoine 16×27. Teinte : Lune Cendrée, Rouge de mars, Vert de Lichen et Ocre Lichen Edifice & Patrimoine Cette catégorie récompense la réalisation en tuiles Aléonard d’un chantier de rénovation ou d’un bâtiment neuf, participant au Patrimoine régional ou national. C’est l’excellence du travail de Geneste-Naillier située à Clermont- Ferrand qui a été primée pour la réalisation de la toiture du Château de Montfort (63). L’ouvrage réalisé en tuiles « Saint Vincent » 16×27 Rouge Ardent, représente une surface de 500m2 dont 250 m2 ont été réalisés en tuile gironnées. Il comprend une tour octogonale et trois tours gironnées avec coyau. Le jury a salué la prouesse technique de ce chantier caractérisée par la continuité des tuiles dans les différents pans de toiture notamment au niveau des tours. Monument Historique Le lauréat dans cette catégorie est l’entreprise Pateu Robert située à Besançon (25) associée à l’Architecte Gaël Robin de l’atelier Archipat à Lyon (69) pour la rénovation du Château de Ray-sur- Saône (70). La qualité, l’harmonie et l’homogénéité du panachage en deux formats de tuiles a véritablement conquis le jury. La maîtrise technique nécessaire à la bonne réalisation de ce projet est impressionnante : le scellage de l’arêtier, le faîtage en crête de coq ainsi la noue à tranchis. C’est la continuité entre le deux pans de toiture qui a particulièrement attiré l’œil du jury. Seule une étroite collaboration entre l’architecte des Monuments Historiques et le couvreur, combiné à un savoir-faire exceptionnel des équipes, pouvaient permettre une telle qualité de mise en œuvre pour ce projet d’exception. Projet réalisé en tuiles M.H 17×27 Ocre Lichen 34%, Noir de Vigne 6%, Tuiles M.H 17×28 Noir de vigne 18%, Vert de Lichen 40%, Tuiles émaillées 2%. International La réalisation d’une maison individuelle en Belgique par l’entreprise H.E.M.B.V, accompagnée par l’agence d’architecture Rove Arcitecten a été élue par le jury qui a souligné la mise en œuvre moderne de la toiture et de la façade avec un panachage de 5 tuiles différentes. Le couvreur a réalisé divers points singuliers tel que l’angle de façade en arêtiers tranché, les rives avec des tuiles en demie ainsi que la gouttière encaissée. Le jury a salué la qualité de pose des tuiles en toiture, en bardage, ainsi que l’habillage en sous-face de débord, une technique peu utilisé en France car non encadré par les DTU. Le tout pour une architecture très moderne. Projet en tuiles Pontigny 16×27 : Rouge naturel 20%, Rouge flammé 20%, Brun flammé 20%, Vieilli naturel 20%, Ocre rose 20% Coup de cœur de l’internaute En parallèle des Trophées Aléonard, depuis 2017, les internautes passionnés du Patrimoine sont invités à désigner leur projet préféré. Du 05 septembre au 10 octobre inclus, les photos des réalisations dans les catégories Premier chantier, Demeure Aléonard, Edifice & Patrimoine et International ont été soumises à leur vote. Cette année, le « Coup de cœur » Aléonard a récompensé l’entreprise Geneste-Naillier située à Clermont-Ferrand (63), pour la réalisation pour la réalisation de la toiture du Château de Montfort dans le Puy-de-Dôme. Avec plus de 11 500 votes, cette réalisation a conquis le cœur et l’œil des internautes amoureux du patrimoine. Projet en tuiles « Saint Vincent » 16×27 Rouge Ardent, représentant une surface de 500 m2 dont 250 m2 en tuiles gironnées.
Il y a 2 ans et 210 jours

La filière électrique adresse une lettre ouverte aux parlementaires pour un Plan de sobriété moins frileux

« C’est la première fois qu’une campagne de si grande ampleur les incite, grâce à des messages percutants sur les gestes simples du quotidien, à mieux maîtriser leur consommation de chauffage, à éteindre les lumières et appareils non utilisés ou encore à décaler l’utilisation de certains appareils hors des périodes de pointe électrique, afin de réaliser des économies d’énergie.Pour répondre aux enjeux de baisse des consommations, mais aussi pour limiter la hausse de la facture énergétique, les dispositifs de pilotage sont indispensables. Déployables très rapidement, avec un retour sur investissement allant de 1 à 2 ans considérant la hausse des prix de l’énergie, ils peuvent jouer un rôle majeur dans l’objectif de réduction de 10% de la consommation d’énergie d’ici 2024. Ces dispositifs s’utilisent quelle que soit l’énergie de chauffage (gaz, électricité, fioul, bois...) et sont le meilleur investissement pour appréhender plus sereinement les hivers prochains. En effet, selon l’ADEME, un thermostat programmable permet jusqu’à 15% d’économies ; ces économies peuvent même atteindre au moins 20% avec un système de pilotage qui peut s’utiliser sur smartphone, en un clic.Tout comme le Président de la République [1], la filière électrique s’étonne toutefois du décalage existant entre le message principal de la campagne incitant vivement le pilotage des consommations, tout en laissant ces solutions hors du principal levier d’accompagnement des ménages à savoir MaPrimeRénov’. Nous restons en effet inquiets sur la capacité des Français à endosser, d’une part, l’augmentation de 15% en moyenne de leur facture d’énergie dès le 1er janvier 2023 et d’autre part, la quasi-totalité du coût d’installation d’un système de pilotage. Le recours au seul dispositif des certificats d’économies d’énergie, financé par les factures des ménages, et l’accent mis uniquement sur les programmateurs de chaudière ne sauraient répondre à l’urgence du déploiement de solutions de pilotage global des consommations énergétiques.Il est indispensable de structurer dès à présent le marché résidentiel à horizon 2030, avec une politique publique claire et stable au risque de recréer l’échec connu en 2020 sur le coup de pouce CEE. Seule une vision à long terme permettra d’équiper à horizon 2030 les 37 millions de logements en système de pilotage afin que les Français réalisent réellement ces écogestes en un clic, sans y penser ou à distance, via leur smartphone.Mesdames, Messieurs les parlementaires, nous comptons sur votre appétence à protéger les Français pour faire de la prochaine Loi de Finances, un outil réel pour allier fin du mois et fin du monde. »[1] Le Parisien « Macron bien décidé à rester au centre du jeu » – Jeudi 13 octobre
Il y a 2 ans et 211 jours

La construction modulaire a désormais sa certification dédiée : QB Modulaire

Conçue avec et pour les professionnels de la filière, répondant aux attentes des assureurs et des contrôleurs techniques, cette nouvelle certification accompagnera le développement de la construction modulaire, valorisant et structurant les bonnes pratiques, tout en fournissant aux prescripteurs et Maîtres d’ouvrages un repère de qualité, de performance et de fiabilité.La construction modulaire : un secteur en développementLa construction modulaire, reposant sur la conception et l’assemblage de bâtiments à partir de modules préfabriqués en usines, présente différents atouts, notamment en termes :D‘environnement : limitation des déchets et des nuisances, facilitation du réemploi... ;De productivité : accélération de l’installation et de la transformation ;De qualité : réduction des aléas de mise en œuvre ;De contribution à la réindustrialisation de territoires.Ces atouts font de la construction modulaire une technique pertinente face aux défis que doit relever le secteur du bâtiment : changement climatique, mutations technologiques, évolutions d’usages, etc.Pour accompagner son développement, valoriser les réalisations, encourager et structurer les bonnes pratiques, le CSTB a développé, en concertation avec la filière, une certification dédiée : QB Modulaire.QB Modulaire : mettre en lumière les forces et atouts de l’approche modulaire et accompagner le développement de la filièreQB Modulaire est la nouvelle application de QB – Qualité pour le Bâtiment, marque de certification unique du CSTB, au service de la construction.Sur la base d’une démarche volontaire, QB Modulaire s’adresse à tous les industriels de la construction modulaire : elle atteste et certifie leurs compétences, méthodologie et organisation, au regard d’un référentiel d’exigences qualité encadrées et contrôlées par le CSTB.Son périmètre couvre :Tous les types d’ouvrages dits « définitifs » ou de « longue durée » (bureaux, établissements scolaires, établissements de santé, logements, etc.), soumis à une assurance Dommage-Ouvrage, impliquant la présence d’un bureau de contrôle et respectant les exigences réglementaires ;Toutes les étapes de la chaine de vie de la construction :1. Conception2. Fabrication des modules3. Mise en œuvre sur chantier4. Reconditionnement / reconfigurationPlusieurs niveaux de performances sur chacune des 4 étapesDeux parcours de certification possibles :En certification complète, couvrant les 4 étapes de la chaine de vie de la construction modulaire ;Pour les industriels n’intervenant pas à l’échelle de l’ouvrage, un droit d’usage de la certification uniquement pour la partie fabrication des modules.Le niveau d’exigences et la surveillance, par le CSTB, de la maitrise des risques sur l’ensemble de ces quatre étapes permettront de recourir à de nouveaux modes constructifs en toute sécurité.Ainsi conçue, répondant aux attentes des assureurs et des bureaux de contrôle, la certification QB Modulaire constitue :Un vecteur de différenciation, de reconnaissance et ainsi, de développement économique pour les industriels ;Une solution d’évaluation du domaine d’emploi des modules et de leur durée maximale d’utilisation en lien avec leurs performances ;Un outil d’accompagnement du marché, structurant les pratiques et facilitant l’assurabilité des réalisations ;Un signe de qualité, de fiabilité et de performances pour guider et conforter les prescripteurs et Maîtres d’ouvrage dans leur choix, en confiance.
Il y a 2 ans et 211 jours

Assemblage de terre, bois et béton : un groupe scolaire par Joly & Loiret dans les Yvelines

C'est l'heure d'ouvrir les perspectives. Après la publication de l'enquête menée sur les travaux des étudiants engagés dans l'habilitation à la maîtrise d'œuvre en leur nom propre (HMONP), dans toutes les Ensa en 2018-2019 ; chercheurs, étudiants et représentants de la profession sont invités à […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 212 jours

Schindler installera les escaliers mécaniques et les ascenseurs dans neuf gares de la future ligne 18 du Grand Paris Express

Schindler, l’un des leaders ascensoristes depuis plus de 150 ans, a annoncé le 17 octobre avoir remporté le marché pour la fourniture des escaliers mécaniques et ascenseurs de la future ligne 18 du Grand Paris Express.Ligne 18 : Aéroport Orly - Versailles en 30 minutesCette ligne automatique, qui reliera l’aéroport Paris-Orly à Versailles, en passant par la Communauté d’agglomération Paris-Saclay, sera réalisée en trois phases : le tronçon Massy Palaiseau – CEA Saint-Aubin en 2026, le tronçon Orly Aéroport – Massy Palaiseau en 2027 et enfin le 3ème et dernier tronçon CEA Saint-Aubin – Versailles Chantiers en 2030.Longue de 35 km, la ligne 18 permettra notamment d’accompagner le développement du cluster Paris-Saclay par sa mise en relation avec la région, les aéroports et les TGV, et de garantir l’attractivité des centres de recherche publics et privés, tout en assurant la liaison avec Paris-centre, via les correspondances à Massy et Versailles avec les réseaux existants et la correspondance avec la ligne 14 à l’aéroport Paris-Orly.Les ascenseurs et escaliers mécaniques signés Schindler, permettront le transport vertical des usagers dans 9 gares de la ligne 18. Les équipements seront livrés en 3 temps : en 2026, 2027 et 2030.La Société du Grand Paris a des attentes bien précises vis-à-vis de ses prestataires. En premier lieu, la sécurité sur le chantier de la ligne 18 du Grand Paris doit répondre aux mêmes exigences que sur l’ensemble des autres sites de ce projet d’envergure. De même, le respect de l’environnement reste une composante majeure de son cahier des charges comme la réduction des nuisances du chantier pour les riverains.Pour Philippe Boué, CEO chez Schindler France : « Nous sommes heureux et fiers que la Société du Grand Paris nous ait renouvelé sa confiance et de poursuivre notre collaboration sur le projet du Grand Paris Express. Car, chez Schindler, nous avons bien compris et respecté la contrainte de maîtrise des coûts de ce marché. De plus, de même que pour la ligne 15 et la ligne 16, notre capacité à gérer les interfaces avec les autres lots a été distinguée. »Les ascenseurs Schindler : confort, robustesse et designLa Société du Grand paris a opté pour des ascenseurs haut de gamme, conçus pour le transport public alliant confort, robustesse et design. Les ascenseurs Schindler série 5000 largement installés dans le Transport Public (gare, aéroports, métros…) ont fait leurs preuves auprès des acteurs majeurs du transport collectif.Une identité uniqueAttentifs à leur identité visuelle, Schindler a conçu en collaboration avec Henri Gagnaire, designer chez Patrick Jouin ID, une cabine à la décoration unique alliant le respect du design, la conformité pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et la résistance aux actes de vandalisme.De la boite à boutons à l’éclairage de la cabine, tout a été conçu dans les moindres détails pour une identité visuelle « Grand Paris Express » destinée au bien-être des usagers. L’attribution de ce nouveau marché vient récompenser le travail de conception et l’investissement de notre bureau d’études.L’organisation études et travaux de la direction des Grands projets dédiée au Grand Paris a également été un point déterminant pour l’attribution de ce marché. Notre savoir-faire dans la gestion des Grands Projets garantit à nos clients un accompagnement de A à Z.Les escaliers Schindler : la mobilité axée sur la sécurité et le respect de l’environnementTout au long du projet, la sécurité et le respect de l’environnement ont été les maitres mots. La sécurité : Pour permettre à la Société du Grand Paris d’assurer la sécurité de son réseau, les escaliers mécaniques sont conçus pour garder leur stabilité dans une gare en cas d’incendie. Les analyses de tenue au feu des structures ont permis à la Société du Grand Paris de mieux appréhender ces besoins en protection de charpente contre le feu.Les études d’évacuation ont aussi permis de proposer un fonctionnement de redémarrage automatique des escaliers mécaniques dans le sens de la sortie, incluant les préconisations relatives à l’entretien et la maintenance de ces équipements.L’environnement : Soucieux de proposer des produits de qualité tout en veillant à la préservation de l’environnement, tous les escaliers mécaniques que Schindler va installer sur le projet du Grand Paris Express sont totalement recyclables et/ou valorisables et de nombreux composants sont fabriqués à partir de produits recyclés, tels que l’aluminium ou l’acier.Les escaliers mécaniques que Schindler sont conçus et fabriqués en Europe de même que 75% de leurs composants.Cette proximité, au sein de l’Union Européenne, assure un maintien de l’emploi et de la production au sein de l’Europe, une grande flexibilité dans le circuit de livraison sur site et un bilan carbone très favorable.
Il y a 2 ans et 212 jours

SWAO, la menuiserie multi-matériaux, la liberté de tout choisir

Le positionnement marchéChoix, conseil, pose des menuiseries, SWAO se positionne comme un facilitateur pour le client qu’elle accompagne de bout en bout. Celui-ci est principalement orienté vers le professionnel : artisans, constructeurs de maisons individuelles. SWAO touche aussi bien les besoins des primo accédants que le segment haut de gamme. Ses portes et fenêtres standards ou sur mesure sont conçues pour s’intégrer en neuf comme en rénovation. Engagée, SWAO défend l’innovation et la qualité française de ses produits, comme le démontrent les labels Origine France Garantie et label fenêtre alu. Swao est également le mécène de l’association Toit à moi qui défend l’accès au logement pour les personnes les plus défavorisées. La marque contribue au fonctionnement de l’association en reversant 50 cts d’euros à cette dernière pour chaque menuiserie vendue ainsi que des participations à la rénovation des appartements...Les points fortsComme un « couteau suisse » de la menuiserie, SWAO couvre tous les besoins en menuiseries extérieures. Pour cela, la marque mise sur une offre de portes d’entrées en multiples matériaux : Acier, Aluminium, Mixte, PVC (intérieur bois/extérieur aluminium) et Bois.Pour une offre vraiment complète, SWAO propose aussi des portes de garage coordonnées. Côté fenêtres, 3 gammes PVC et les volants roulants associés (traditionnels, à lames orientables, solaire) et 2 aluminium (Optimoalu et Ouvrant discret) composent le catalogue.Parmi ses innovations, SWAO fait évoluer sa gamme aluminium Ouvrant discret en 2022 pour gagner en clair de vitrage, design et qualités thermiques (présenté sur le salon), une solution qui combine les avantages de l’ouvrant visible et l’ouvrant caché. Cette exclusivité optimise l’apport lumineux tout en offrant un produit esthétique. SWAO a également conçu un coulissant ALU doté d’une chicane au design exclusif et d’une poignée ergonomique.Facile à poser, elle est également totalement compatible avec I-Secure, le système de maison connectée développé par Swao.Les chiffres clésSWAO, des modèles qui font consensusAnthony DURAND, Design manager du groupe CETIH : « SWAO est une marque située dans une forme de neutralité. Elle est très orientée sur le service et la technologie. Ses modèles de portes ont une tonalité organique, les formes tout en rondeur. Les produits sont consensuels, faciles à comprendre et à identifier ».Les nouveautés 2022Pour accompagner la progression des besoins sur le marché des produits connectés et répondre aux questions de confort et de sécurité, SWAO propose I-SECURE. Ce capteur de position autonome et invisible est intégré dans l’ouvrant de la menuiserie et permet ainsi d’en connaître en permanence la position : verrouillé, en aération, ventilé. I-SECURE a été développé en partenariat avec FERCO, fabricant de ferrures et serrures et avec Delta Dore.Le capteur est aussi compatible avec la box TYDOM pour contrôler les accès et sécuriser le domicile à distance.À compter du 1er/01/2022 une nouvelle filière « Responsabilité Elargie du Producteur » (REP) sera créée pour les produits et matériaux de construction du Bâtiment. Elle vise à responsabiliser les émetteurs sur le marché de produits ou matériaux de construction sur la gestion des déchets en versant une éco contribution.Dès 2019, CETIH pour sa marque SWAO a signé la charte d'engagement volontaire pour le recyclage des menuiseries en fin de vie et s'engage dans la marque FERVAM (Filière Engagée pour le Recyclage et la Valorisation des menuiseries).Cette charte vise à promouvoir les bonnes pratiques nécessaires à la maitrise de la qualité de collecte et de traitement des déchets de menuiseries, et à informer sur les moyens existants pour une valorisation la plus vertueuse que possible.
Il y a 2 ans et 212 jours

Retour sur le succès du SIBCA 2022

Le SIBCA a été le lieu de rencontres d’affaires, de démonstrations de savoir-faire pour concevoir, construire et rénover bas carbone les bâtiments, les quartiers, les villes et les grands projets urbains de demain. C’est au Grand Palais Éphémère – Paris, sous le Haut Patronage d’Emmanuel Macron, Président de la République, que la toute première édition du SIBCA, 1er salon de l’Immobilier bas carbone a eu lieu. Co-organisée par l’association BBCA et France Conventions, le salon s’est déroulé du jeudi 22 au samedi 24 septembre 2022.                 SIBCA 2022 EN QUELQUES CHIFFRES: 6575 participants au lieu de 3500 participants attendus 120 exposants 112 speakers 60 grands débats et conférences 108 journalistes présents 600 étudiants présents pour la journée dédiée au recrutement 20 partenaires écoles et associations Férielle Deriche, Directrice du Sibca à déclaré « Nous sommes très fiers du succès de cette première édition qui a pleinement répondu aux attentes des professionnels de l’Immobilier. Sélectionnées sur dossier, les meilleures solutions en matière de bas carbone étaient au rendez-vous. Les visiteurs et exposants ont ainsi pu échanger autour de réalisations exemplaires et ont participé activement aux nombreuses annonces et appels à projets »   Les thématiques engagées durant cette éditions 2022 sont « Concevoir, construire, rénover bas carbone » Le défi de la nouvelle réglementation RE2020 et la neutralité carbone 2050, la maîtrise du bilan carbone devient la priorité et l’affaire de tous les intervenants du secteur immobilier urbanisme, aménagement des territoires, énergie Bas Carbone, stockage carbone… sont les nouvelles thématiques qui révolutionnent la ville et les bâtiments. DES ENGAGEMENTS POUR L’AVENIR – GA Smart Building a dévoilé en avant-première sa nouvelle marque de logements bas carbone construits hors-site : Rooj by GA. – La Métropole Aix-Marseille-Provence et l’EPA Euro méditerranée se sont engagés, avec la Caisse des Dépôts et Consignations, à bâtir une ville méditerranéenne durable via la signature de la Convention « France 2030 ».   – La signature du partenariat entre Bouygues Bâtiment France x Linkcity x l’Institut technologique FCBA (Forêt Cellulose Bois Ameublement), acteur incontournable de la filière forêt-bois pour accélérer le développement de la construction bois en France en s’appuyant sur un partage de connaissances techniques et de retours d’expériences, participer à des appels à projets innovants, et anticiper les évolutions normatives et réglementaires (ex : incendie). – La signature du Contrat cadre entre Bouygues Immobilier et Algo Paint pour poursuivre la mise en œuvre de solutions décarbonées comme leur peinture écologique à base d’algues (gamme Algo). – Quartus et l’IFPEB ont officialisé l’adhésion du groupe Quartus au Booster du Réemploi ! – Appel à candidature la Ville de Demain pour rejoindre l’écosystème Station F. – Lancement du mouvement Unisson(s) pour rassembler tous les métiers de l’architecture décarbonée revisitant le rapport à la Nature et aux besoins de chacun, dans la lignée du New European Bahaus. REMISE DES TROPHEES BBCA ET LANCEMENTS DE NOUVEAUX LABELS L’Association BBCA a dévoilé les Trophées BBCA 2022 qui mettent en lumière les maîtres d’ouvrage, territoires et opérations immobilières exemplaires en matière de bas carbone. 450 opérations pour 3 millions de m2 – 67 opérations immobilières labellisées – le palmarès BBCA 2022 des maîtres d’ouvrage et territoires récompensés pour leur performance bas carbone – deux nouveaux labels lancés BBCA Quartier et BBCA Exploitation – un label BBCA Commerces pour 2023. LA «JOURNEE TALENTS» CONSACREE AU RECRUTEMENT Le samedi 24 septembre a été dédié au recrutement et à la formation, cette journée a réuni plus de 600 étudiants et une vingtaine de grandes écoles de commerce, d’architecture, d’urbanisme et d’ingénieurs. Au cours des présentations métier, les exposants ont pu échanger de façon concrète avec les étudiants présents auxquels ils ont pu présenter les opportunités d’emploi dans leur structure. Pour plus d’informations n’hésitez pas à cliquer sur les liens de renvoie ci-dessous : – Retrouvez l’intégralité du programme des grands débats et conférences du Sibca – Revivez l’évènement en vidéo
Il y a 2 ans et 213 jours

L’AMO, un ami qui se veut du bien

Les architectes ont bien de la chance. Les maîtrises d’ouvrage étant désormais dotées d’un Assistant à Maîtrise d’ouvrage (AMO) biosourcé, et plus récemment d’un AMO réemploi, ils ne peuvent plus se gourer. Ça tombe bien, ils n’y connaissent rien ! Les hommes et femmes de l’art ont même tellement de la chance que, les crises climatiques […] L’article L’AMO, un ami qui se veut du bien est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 213 jours

Les travaux routiers veulent sensibiliser les départements à leurs enjeux

TRAVAUX PUBLICS. Lors du congrès de l'Assemblée des départements de France (ADF), l'association d'élus a signé une convention avec la FNTP et Routes de France dans le but de sensibiliser la maîtrise d'ouvrage départementale aux enjeux des travaux publics, et plus particulièrement des travaux routiers.
Il y a 2 ans et 213 jours

En France, il ne peut pas être établi de lien entre l'extraction en mer et l'évolution du trait de côte

Leur extraction comme toutes autres activités anthropiques peut avoir des impacts. Connus de longue date, ils sont pris en considération dans la réglementation française au travers d’une législation spécifique relevant à la fois du code minier et du code de l’environnement. Cette activité est strictement contrôlée par les services de l’État. La publication d’une étude récente (2021) indique que, grâce au respect de critères* établis scientifiquement depuis les années 80, il n’est pas constaté d’impact avéré des sites d’extractions existants sur l’évolution du littoral français.L’amélioration et le partage des connaissances : une ambition forte pour la professionDepuis plus de 40 ans, les professionnels de l’extraction de granulats en mer se sont engagés dans des partenariats scientifiques afin de mieux connaître et maîtriser les impacts de leur activité sur l’environnement. Plus spécifiquement, dès les années 1980, ils ont co-financé des études confiées au Laboratoire Central d’Hydraulique de France (LCHF), portant sur l’effet d’une cavité d’extraction sur le trait de côte. Celles-ci ont conclu à la nécessité d’interdire toute concession à l’intérieur de la zone littorale comprenant les espaces dunaires, les plages et les avant-plages sous-marines.Plusieurs projets de recherche européens et internationaux ont permis à l’Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer) de généraliser les conclusions précédentes et d’initier la rédaction d’un premier guide paru en 2007 émettant des recommandations nationales pour limiter les effets des extractions sur le trait de côte. Ces éléments ont été appliqués par la profession au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques et ils sont aujourd’hui repris dans des modélisations numériques qui permettent de quantifier l’effet des extractions par comparaison entre l’état de référence des sites et l’état après exploitation. En outre, des suivis périodiques des fonds de la concession et de ses abords sont prescrits dans les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux miniers.Un focus nécessaire sur l’activité d’exploitation de granulats en mer et érosion côtièreLa profession s’est aussi engagée depuis 2012 dans les discussions portant sur la «Stratégie nationale de gestion durable des granulats marins et terrestres et des matériaux et substances de carrières» et a participé au groupe de travail sur les granulats marins qui a rédigé un guide méthodologique pour l’élaboration des Documents d’Orientation pour une Gestion Durable des Granulats Marins (DOGGM) publié en novembre 2016 par le ministère en charge de l’Environnement.À la lecture de ce guide, il apparaissait que le sujet de l’impact de l’activité d’exploitation de granulats en mer sur l’érosion du trait de côte méritait un focusL’Union Nationale des Producteurs de Granulats (UNPG), au travers de la commission granulats marins, a souhaité mettre à la disposition de tous un document scientifique, technique et pédagogique qui fait le point sur le lien entre extractions de granulats marins et évolution du trait de côte.L’UNPG s’est rapprochée de l’établissement public Cerema et de la société de conseil et d’ingénierie Artelia pour réaliser un état des connaissances disponibles.Le rapport en résultant est organisé en quatre chapitres : Évolution du trait de côte : présentation générale du sujet, Synthèse des connaissances sur certaines provinces sédimentaires des façades de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique, Synthèse des connaissances scientifiques sur les différents processus hydrosédimentaires pouvant amener un impact des extractions de granulats marins sur le trait de côte, Retours d’expérience en France.Cette étude réalisée en 2021 par Artelia et le Cerema indique que, grâce au respect de critères établis scientifiquement dans les années 80 pour éviter les impacts potentiels sur le trait de côte, les concessions exploitées en France ces quarante dernières années ont été positionnées correctement. De ce fait, on ne constate pas aujourd’hui d’impact avéré des sites existants sur l’évolution du littoral français.L’UNPG a souhaité aller plus loin après la publication de cette étude et, s’est rapprochée du ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion Territoriale (MTECT) pour la compléter par la rédaction et la publication d’un guide méthodologique soumis à la validation d’un comité de lecture composé d’experts sur le sujet. Il s’agit de mettre à disposition une méthodologie unifiée d’évaluation des impacts potentiels sur l’évolution du trait de côte, transposable à tous types de concessions, en fonction de leur contexte (côtier, estuarien, secteurs de falaises…). Cette méthodologie permettra aux porteurs de projet de mieux cibler leurs études, aux services instructeurs de vérifier la conformité des études d’impact à ce référentiel et aux parties prenantes de disposer en toute transparence d’un outil d’évaluation reconnu collégialement par des experts du sujet.L’étude complète est à retrouver ici.Pour Amélie Roche, directrice de projet en gestion des territoires littoraux : « Le Cerema est le seul établissement public à embrasser l’ensemble des enjeux littoraux, maritimes et fluviaux, pourvoyeur d’expertise et de solutions au niveau national et territorial. Nous avons apporté dans le travail avec l’UNPG notre expertise sur le trait de côte et l’impact des activités sur le milieu marin. Nous participons au comité d’experts sollicités par le MTECT pour suivre la rédaction du guide méthodologique d’évaluation des impacts de l’extraction de granulats sur le trait de côte. Cela rejoint nos missions en faveur de la planification spatiale maritime, qui doivent permettre de concilier les usages et de limiter les pressions sur l’environnement. »Pour Luc HAMM, consultant en hydraulique maritime, ancien directeur technique d’Artelia Branche Maritime : « Ce travail de synthèse a permis de rassembler et diffuser l’ensemble des connaissances actuellement disponibles au niveau national et européen. Il met en évidence la mise en place précoce en France de recommandations pratiques permettant d’éviter tout impact sur le trait de côte qui ont servi de base depuis 40 ans aux projets de concessions en France. Ces recommandations ont ensuite régulièrement évolué pour suivre les progrès scientifiques et notamment le développement des simulations numériques toujours en cours. »Pour Laëtitia Paporé, présidente de la commission granulats marins de l’UNPG : « Cette étude vient clarifier l’implication de la profession dans l’acquisition de connaissances sur l’impact potentiel de l’extraction en mer sur le trait de côte. Elle montre l’évolution du traitement du sujet dans les études d’impacts des dossiers de demande d’exploitation de granulats marins en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques. Il s’agit d’une première étape importante en matière de partage de données et de connaissances suivi par l’élaboration en cours du guide méthodologique. »
Il y a 2 ans et 214 jours

Hardel Le Bihan fait son cinéma aux Bassins-à-Flot

Le nouveau cinéma des Bassins-à-Flot à Bordeaux (Gironde) a été livré en 2021 par l’agence parisienne Hardel Le Bihan Architectes (Mathurin Hardel et Cyrille Le Bihan) pour le groupement de maîtrise d’ouvrage Pitch Promotion et Fayat Immobilier (22 M€). Le multiplexe de 13 salles (7 570 m²) surplombe un niveau de commerces (4 724 m²) généreusement ouvert […] L’article Hardel Le Bihan fait son cinéma aux Bassins-à-Flot est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 214 jours

Étude lumière naturelle et Bluevoûte Therm : un cas d’école

Il en a été de même pour la protection contre l’éblouissement et l’exposition à la lumière directe du soleil, autres critères de recommandations complémentaires et normatifs de ce texte. Inaugurés à l’été 2022, les bâtiments Tellier Brise-Soleil, représentent aujourd’hui un très beau showroom et un site idéal de suivi qualité des produits du Groupe Adexsi dont fait partie Bluetek.Des lanterneaux filants Bluevoûte Therm pour une lumière naturelle efficace et maîtriséeCe ne sont pas moins de 16 lanterneaux Bluevoûte Therm qui ont été posés en toiture. Voici leurs nombres et dimensions :9 unités Bluevoûte Therm corde 3 m X 5 m de longueur,5 unités Bluevoûte Therm corde 3 X 8 m de longueur,2 unités Bluevoûte Therm corde 3 X 25 m de longueur.Ces voûtes à amélioration thermique sont équipées d’un PCA d’une épaisseur de 16 mm intégrant la technologie Pearl Inside. Cette technologie permet l’apport d’une lumière naturelle maîtrisée qui diminue l’effet de serre, complétée d’une performance thermique et acoustique. Ce remplissage apporte aussi une jolie touche design par son effet cristallin.Sécurité incendie, ventilation et rafraîchissement des locauxLes lanterneaux Bluevoûte Therm sont équipés d’ouvrants Exuplus Elec. Ces modules pour le désenfumage naturel permettent, dans le cas d’un incendie, d’assurer leur fonction de DENFC. Les ouvrants permettent aussi une ventilation du bâtiment de façon automatisée ou manuelle.De plus, les ateliers bénéficient d’un Rafraîchissement d’Air par Evaporation, c’est-à-dire d’un procédé dit adiabatique, avec diffusion par gaines textile.Les employés de l’usine Tellier Brise-Soleil disent être satisfaits de ce principe de diffusion en lumière naturelle, tout comme ils le sont du confort d’été.Étude de la lumière naturelleCréé et mis à disposition par Bluetek sur son site web, l’outil de calcul lumière permet d’une façon simple et guidée d’obtenir un Facteur Lumière du Jour (FLJ) en adéquation avec la norme EN 17037.L’outil web permet un calcul simple, avec en amont certaines questions comme, par exemple :Le pourcentage d’autonomie en lumière naturelle souhaité et le nombre de lux.Le type et les dimensions précises du bâtiment.Les options de performances.En aval, l’outil permet une sélection des produits, une simulation claire et un récapitulatif des résultats.Pour l’étude des bâtiments Tellier Brise-Soleil, le choix des produits s’est fait de façon à associer éclairage naturel zénithal en façade (bandeaux lumineux) et voûtes de grandes et petites longueurs en toiture. Ces dernières ont été réparties afin d’homogénéiser au mieux la diffusion de la lumière naturelle à l’intérieur des ateliers. Dans la globalité du projet, le pilotage et la gestion de la lumière artificielle permettent une rationalisation de l’équipement.Tester l’outil lumière depuis le site Bluetek
Il y a 2 ans et 214 jours

Rencontre avec Rémy Montrieux, PDG de Rairies Montrieux, sur la salon Batimat 2022

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter l'entreprise Rairies Montrieux et son histoire ?Rémy Montrieux : Rairies-Montrieux est une entreprise qui existe depuis 110 ans. Je suis à sa tête depuis les années 70 et je suis la 5ème génération de la famille à gérer l'entreprise. Du côté Montrieux, je suis la 3ème génération car l'entreprise a été créé en 1910 par mon grand-père. En 1985 nous avons racheté la briqueterie voisine appartenant au côté maternel de ma famille et de ce côté-ci j'étais la 5ème génération. Rairies Montrieux est donc une entreprise familiale, multigénérationnelle porteuse d'un savoir-faire ancré dans la tradition française.À l'origine, l'entreprise était axée sur la fabrication de tomettes et carreaux de sols rustiques en terre cuite. Dans les années 70, le marché des carrelages en terre cuite était un secteur très porteur car il y avait énormément de projets de rénovation de fermettes. Au début des années 2000 l'arrivée du mouvement minimaliste entraina un arrêt brutal du secteur. A la recherche de nouveaux débouchés, nous avons réorienté notre stratégie vers les produits de façade. Ce choix s'est avéré gagnant car aujourd'hui ces produits représentent la grande majorité de notre activité.Batinfo : Quelle est votre positionnement sur le marché aujourd'hui ?Nous produisons aujourd'hui des briques, des carreaux et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillées pour les sols, murs intérieurs, façades extérieures et aménagement de jardins. Nous continuons à enrichir nos gammes façades dont le succès ne s'est jamais démenti avec une croissance continue depuis leurs lancements, jusqu'à supplanter nos produits historiques et devenir notre activité principale. Cette année encore nous avons ajouté de nouvelles références à notre nuancier afin de permettre à nos clients professionnels, dont beaucoup d'architectes, de réaliser des projets toujours plus personnalisés.Batinfo : Quel est la prochaine étape pour Rairies Montrieux ?Rémy Montrieux : Nous avons évidemment beaucoup de projets pour l'avenir. Nous souhaitons par exemple continuer à moderniser nos outils de production. Nous avions fait le choix dès le départ d'utiliser des chaudières biomasse dans nos usines. L'utilisation du bois pour la cuisson, pour les tomettes et le séchage naturel, nous permet aujourd'hui de maitriser nos coûts en énergie tout en étant plus respectueux de l'environnement en réduisant au maximum la consommation d'énergie fossile.Nous avons également à cœur de travailler sur la pénibilité au travail afin de préserver la santé de nos collaborateurs.Nous allons également poursuivre nos projets sur la réduction et la valorisation de nos déchets et de nos invendus. Nous travaillons actuellement avec l'architecte Gaëtan Engasser de l'Agence Engasser & Associés spécialisé dans l'utilisation de matériaux de récupération pour réaliser des projets uniques et écoresponsables.Nous continuerons bien sur à développer nos gammes de briques de formes et nous pouvons déjà vous annoncer que nous participerons à la construction de plusieurs bâtiments pour un grand événement sportif en 2024.Notre objectif est de passer d'un chiffre-d'affaire de 12 millions d'euros aujourd'hui à 20 millions dans 4 ans.
Il y a 2 ans et 217 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 217 jours

Les fédérations des producteurs concernés par la filière de reprise des déchets des Articles de bricolage et de jardin interpellent le Gouvernement sur la nécessité de rendre visible l’éco-contribution

INOHA, l’association des Industriels du Nouvel Habitat, le SECIMPAC, Syndicat des entreprises internationales de l’outillage portatif et des consommables, et le S.I.O., Syndicat de l’Industrie de l’Outillage, attirent l’attention du Gouvernement sur la mise en place de la Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) d’Articles de Bricolage, de Jardin et de bâtiment ainsi que sur la nécessité d’une contribution visible de l’éco-contribution pour ne pas fragiliser la filière. REP ABJ / BATIMENT et éco-contribution La loi AGEC du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire, a créé la filière « Responsabilité Élargie des Producteurs Articles de Bricolage et de Jardin » (REP ABJ) qui se met en place progressivement depuis le 1er janvier 2022. La filière à Responsabilité Élargie des Producteurs pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment a également été initiée pour une mise en place en 2023. Les producteurs, telles les entreprises représentées par INOHA, sont responsables de la prise en charge de la fin de vie de leurs produits et doivent verser une éco-contribution. Dès le lancement en 2019 de la Feuille de Route Economie Circulaire du gouvernement, INOHA et le SECIMPAC se sont engagés aux côtés des éco-organismes (Ecologic, Ecomaison et EcoDDS) pour préparer au mieux la création de cette nouvelle filière, avec la volonté qu’elle soit performante et adaptée aux réalités du terrain en termes d’éco-conception, de collecte, de recyclage et valorisation, de réemploi et de réparation. Un secteur fragilisé Constitué majoritairement de PME (qui emploient 50 000 salariés sur près de 500 sites en France et dont le chiffre d’affaires s’élève en moyenne à 35 ME), le secteur du Nouvel Habitat est aujourd’hui fragilisé par un très fort ralentissement de la consommation ainsi que par une hausse importante des coûts des matières premières et de l’énergie. Cette situation conjoncturelle s’ajoute à une tendance d’appauvrissement de la filière comme en témoigne l’étude du cabinet ASTERES révélant que l’Excédent Brut d’Exploitation des entreprises du secteur du bricolage a été divisé par plus de 2 en 10 ans, passant de 9% à 4%. Dans ce contexte, l’éco-contribution pour la prise en charge de la fin de vie des produits, évaluée à 2% du chiffre d’affaires des entreprises, sera préjudiciable pour l’industrie française. Elle viendra fragiliser encore un peu plus les entreprises françaises par rapport aux entreprises étrangères qui vendent aux distributeurs ou aux consommateurs directement de leur pays d’origine. INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O appellent à une éco-contribution visible Pour permettre à la filière d’atteindre les objectifs du gouvernement sans fragiliser davantage la rentabilité des entreprises et le pouvoir d’achat des Français, INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O. demandent que l’éco-contribution soit visible pendant les six premières années (durée du 1er agrément des éco-organismes par le Gouvernement), le temps du démarrage de la filière. Cette éco-contribution visible présente plusieurs avantages : • Maîtrise de l’inflation. En effet, la reproduction à l’identique de l’éco-contribution sur la facture remise au client final empêchera la pratique de marges par les intermédiaires de la chaîne de commercialisation, évitant ainsi un doublement du montant de cette contribution supporté par le consommateur. • Lutte contre les fraudes de vendeurs qui entendraient se soustraire à cette obligation et qui, avec le développement des places de marché, sont difficiles à identifier. • Gestion des stocks existants. La filière REP Articles de Bricolage et de Jardin fait face à une problématique spécifique relative au stock de déchets historiques issus de certaines catégories de produits à la durée de vie très longue (jusqu’à 30 ans selon l’étude préalable à la mise en place de la filière menée par l’ADEME en 2020). Ainsi, les premières années, les industriels devront supporter le coût de la collecte de ces déchets mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de la filière. Pour sécuriser un financement du stock des déchets historiques, il est donc indispensable de mettre en place un affichage visible. • Information transparente pour le consommateur sur l’existence de la filière de collecte des articles de bricolage et de jardin et sur les coûts associés pour l’inciter à acheter des produits éco-conçus dont l’éco-contribution est plus faible. • Permettre aux industriels de se préparer dans de bonnes conditions pour travailler sur la conception de leurs produits et ainsi réduire leurs coûts de fin de vie pendant la durée du 1er agrément, ceci afin d’être prêt à en assumer la prise en charge en 2028. Il est ainsi cohérent et nécessaire pour la filière d’avoir un affichage similaire de la contribution tel qu’il a déjà été mis en place dans d’autres secteurs comme l’ameublement et les équipements électriques et électroniques et notamment l’outillage. « Nous sommes convaincus que la contribution visible de l’éco-participation entraînera dans un cercle vertueux tous les acteurs de la filière et qu’elle permettra une maîtrise de l’inflation, ce qui dans le contexte actuel sera un plus pour les Français qui font du bricolage et du jardinage, le moyen le plus économique d’améliorer leur habitat. Nous espérons que notre demande sera entendue par le Gouvernement et que cette mesure de transparence sera adoptée » indique Jean-Luc GUÉRY, Président d’INOHA. « L’éco-participation à toute sa place, mais il nous semblerait plus pertinent d’avoir une contribution visible de tout utilisateur qu’il soit bricoleur et/ou jardinier en herbe. En effet, nous sommes à un tournant ou de nombreux enjeux nous font face et la sensibilisation par la transparence nous parait la mieux indiquée ! En espérant vivement que cette mesure de transparence soit entendue par le gouvernement et adopté » ajoute Pierrick AUBOIRON, Président du SECIMPAC. https://www.inoha.org/
Il y a 2 ans et 219 jours

Les travaux de rénovation énergétique envisagés par 76% des ménages pour contrer la hausse des prix de l'énergie

Deux enquêtes successives réalisées en ligne par Hellio, acteur de la maîtrise de l'énergie, auprès de ménages propriétaires et locataires de maisons individuelles et logements collectifs, la première entre le 1er février et le 11 mars 2022 et la seconde entre le 1er juin et le 31 août 2022, apportent des éclairages sur l'impact financier de la hausse des prix de l'énergie, les solutions envisagées et la nécessité de déployer des solutions de financement du reste à charge.MéthodologieDeux enquêtes réalisées en ligne auprès de ménages propriétaires (94%) et locataires (6%) de maisons individuelles (91%) et logement collectif (9%) répartis sur toute la France :1ère enquête réalisée entre le 1er février et le 11 mars 2022 à laquelle 371 personnes ont répondu.2e enquête réalisée entre le 1er juin et le 31 août 2022 à laquelle 769 personnes ont répondu.Plus de 100€ d'augmentation annuelle pour 60% des ménages malgré le bouclier tarifairePrès de 9 répondants sur 10 constatent une hausse des prix de l'énergie sur leurs factures de chauffage. En effet, en 2021, avant la mise en place du bouclier tarifaire, le prix du gaz a augmenté de 57% entre janvier et octobre 2021 (pour les tarifs réglementés de vente) et celui du fioul a bondi de 53% en un an.Quant au coût de l'électricité, il a augmenté de 4% le 1er février 2022.Cette hausse des prix se ressent nettement sur les factures : plus de la moitié des répondants (60%) déclarent constater une hausse d'au moins 100€ par an. La part de ceux qui payent plus de 200€ a bondi de 9% entre le début et le milieu d'année : elle représente désormais 34% des sondés (vs 25% en début d'année). En 2022, sans le gel des prix du gaz et la hausse plafonnée à 4% pour l'électricité, les tarifs réglementés de vente auraient respectivement dû augmenter de 60% et 40%. Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la prolongation et les nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie pour 2023. La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15%, une limitation supérieure à celle de 2022 pour l'électricité. Cette mesure implique :une augmentation moyenne des factures de l'ordre de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. L'augmentation serait d'environ 200€ par mois sans bouclier tarifaire;une augmentation moyenne de l'ordre de 20€ par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180€ sans bouclier tarifaire. Au-delà des travaux de rénovation énergétique, cœur de métier de Hellio, l'acteur prône la sobriété énergétique comme levier complémentaire à actionner. Le spécialiste en économies d'énergie préconise par exemple, dans la mesure du possible, de baisser d'un degré son chauffage pour réduire la facture de 5 à 10%.Des postes de travaux de rénovation énergétique plus efficaces envisagésDans ce contexte, à la question « Envisagez-vous de réaliser des travaux de rénovation énergétique ? », 64% des répondants ont répondu oui en début d'année et 76% en milieu d'année ! Cette progression de 12% laisse entrevoir une prise de conscience certainement liée à la crainte de l'explosion des prix de l'énergie une fois l'arrêt des boucliers tarifaires, avec en ligne de mire un risque de coupure cet hiver. Alors que ces dernières années, il était davantage question de « petits » gestes, comme le changement de fenêtres ou l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique, les ménages semblent désormais davantage s'orienter vers des travaux plus efficaces en termes d'économies d'énergie. Ainsi, l'isolation de l'enveloppe (murs et combles) est le type de travaux le plus plébiscité, suivie de la pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Preuve que la chasse aux déperditions énergétiques, les énergies renouvelables et l'autoconsommation sont des solutions envisagées par les ménages français face à la hausse des prix de l'énergie.À noter, la progression de certains modes de chauffage entre le début et le milieu d'année : la pompe à chaleur a bondi de 11% (32%), la chaudière biomasse de 5% (19%). Des résultats probablement liés au bonus Coup de pouce Chauffage de 1.000 € instauré le 15 avril 2022 en faveur des énergies renouvelables. La chaudière gaz est encore plus délaissée (- 4%), conséquence du conflit ukrainien, avec la restriction des approvisionnements pour cet hiver.La nécessité de financer le reste à charge Force est de constater que les nombreuses primes existantes (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie, aides locales, etc.) ne suffisent pas toujours à convaincre tous les Français de rénover. Le reste à charge demeure parfois trop élevé, sans solution pour obtenir la somme suffisante.Au regard des travaux assez conséquents majoritairement envisagés par les répondants (isolation des murs, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur), le recours aux solutions de financement (prêt, facilité de paiement) s'avère incontournable pour 52% des ménages en début d'année et pour 62% en milieu d'année.L'éco-PTZ, dont les plafonds ont été relevés en 2022 à 50.000 € pour les travaux de rénovation performante (30.000 € pour les autres types de travaux), semble représenter la meilleure solution de financement aux yeux d'un grand nombre de répondants (plus de 1 répondant sur 2). Ce type de prêt bénéficie d'une communication du Gouvernement et d'une simplification administrative du cumul désormais possible avec MaPrimeRénov' depuis le 1er juillet 2022.Sont ensuite plébiscitées les facilités de paiement (39%), qui permettent de pouvoir régler le coût des travaux en plusieurs mensualités.Pour Pierre Maillard, PDG du groupe Hellio : « Accompagner nos clients tout au long de leur projet pour un triptyque économies d'énergie (et donc réduction des dépenses), valorisation patrimoniale et amélioration du confort, tel est notre ADN. Si nous souhaitons massifier la rénovation énergétique dans l' intérêt de tous, il faut impérativement que les institutions financières puissent être plus agiles et réactives. Chacun des maillons de cette chaîne de valeur sera gagnant : le ménage, l'entreprise de travaux, l'établissement financier, l'État et l'environnement. »
Il y a 2 ans et 219 jours

Rockwool partenaire du CiDB aux Neuvièmes Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore 2022

En tant que partenaire historique du CiDB, acteur incontournable de la promotion de la lutte contre la nuisance sonore, ROCKWOOL a participé aux Neuvièmes Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore 2022 les 27 et 28 septembre au Centre International de Conférences Sorbonne Université. L’édition placée sous le signe de l’investissement s'est proposée d’identifier les conditions pour lesquelles le bruit peut constituer un levier ou un frein à la transition écologique, à l’économie et à l’amélioration du bien-être.ROCKWOOL acteur du nécessaire investissement dans l’environnement sonoreLe bruit est néfaste pour notre santé et selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les personnes vivant et travaillant dans les villes sont particulièrement vulnérables. Une isolation acoustique efficace est donc primordiale dans une maison ou autres bâtiments (tertiaires ou industriels) pour créer un environnement confortable et sûr.En participant aux côtés du CiDB aux Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore, ROCKWOOL souhaite interagir avec les professionnels du secteur afin de travailler main dans la main aux solutions les plus innovantes pour se prémunir des nuisances sonores. C’est ce qu'a proposé l’événement en tant que carrefour de rencontres unique et le lieu d’échanges d’un important réseau de professionnelles de la sphère institutionnelle, des industriels et des entreprises, du monde associatif ainsi que des structures de recherche et des collectivités locales. Des solutions en laine de roche au service d’environnements intérieurs plus sains et plus silencieux pour une meilleure qualité de vieS’il n’est pas toujours possible de maîtriser les niveaux sonores à la source, une isolation acoustique de qualité peut être une solution intéressante. Le bruit extérieur provenant de la circulation routière ou des avions par exemple peut être considérablement réduit par une isolation acoustique correcte de la toiture ou de la façade.L’isolation acoustique peut aussi améliorer le confort acoustique et éviter les nuisances sonores provenant de l’intérieur d’un bâtiment Lorsqu'ils sont installés sur des planchers intermédiaires ou sur les murs intérieurs d’un immeuble d’habitation ou d’un complexe de bureaux, les panneaux d’isolation thermo-acoustique, sont particulièrement efficaces pour réduire la quantité de bruit pénétrant dans un environnement de vie ou de travail.En effet, grâce à la structure poreuse ouverte, la laine de roche ROCKWOOL est un excellent amortisseur de bruit hautement efficace par nature. De plus, grâce à leur stabilité dimensionnelle, les solutions d’isolation ROCKWOOL sont durables dans le temps et conservent leurs performances même au-delà de 55 ans, ce qui garantit un excellent confort acoustique tout au long de la durée de vie d’un bâtiment. C’est grâce à une innovation continue au cœur de sa stratégie que ROCKWOOL peut proposer des produits toujours plus performants.Avec le CiDB, identifier ensemble les axes de développement en faveur de l’amélioration de l’environnement sonorePour ROCKWOOL, Les Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore étaient une occasion incontournable pour échanger sur les bonnes pratiques et les solutions novatrices en faveur de l’environnement sonore, mais aussi comprendre les besoins des consommateurs tels que les professionnels de la construction, les ERP, ou encore les établissements scolaires ou de santé.L’événement qui comprenait trois conférences plénières et 20 ateliers thématiques incluait également des ateliers professionnels et une exposition présentant les solutions et innovations des acteurs du secteur (métrologie, produits, logiciels, etc.). Environ 500 personnes étaient attendues sur les deux jours.Tristan Sacquet, Ingénieur Acousticien ROCKWOOL le rappelle : « En tant qu'acteur engagé du secteur du bâtiment et leader de l'isolation, ROCKWOOL a pour objectif de construire un avenir meilleur, avec des bâtiments plus sûrs, plus durables et plus résilients, notamment, sur plan acoustique. »
Il y a 2 ans et 220 jours

seacoustic vs pour une alternative a la dalle portee

Cette solution bas carbone (litrage béton maîtrisé) répond aussi bien à la loi Elan qu’à la RE 2020. Le plancher Seacoustic VS est un système constructif qui permet de gérer le Thermique et l’Acoustique des planchers bas des maisons individuelles groupées ou des bâtiments collectifs.
Il y a 2 ans et 220 jours

Geplast réalise l’acquisition de la société F.M.I. Moules et Injection

La volonté d'acquérir un nouveau savoir-faireAprès 15 ans de partenariat, les discussions de cette opération se sont installées assez naturellement entre les deux entreprises familiales. « Au départ, il était seulement question d'échanger sur les futurs investissements entre nos deux sociétés » affirme Christophe GUEGAN avant de poursuivre « mais quand l'opportunité de créer cette synergie s'est présentée de manière plus concrète, j'ai jugé que Geplast était un partenaire solide, de confiance avec qui je partageais les mêmes valeurs et la même vision globale d'entreprise. Je savais qu'elle pourrait perpétuer notre savoir-faire, si important à mes yeux et nous amener à développer nos activités communes ».L'acquisition de F.M.I. Moules et Injection rentre parfaitement dans une volonté d'intégrer de nouvelles compétences dans le domaine de la transformation de matières polymères. Cette maîtrise complète de la conception, du développement jusqu'à la production des pièces injectées et des profilés extrudés permet à Geplast de répondre aux demandes spécifiques de la clientèle et de diversifier son offre en s'inscrivant sur de nouveaux secteurs d'activités.Concepteur et fabricant de moules et pièces injectées 100% françaisCréée en 1996 par Christophe GUEGAN, F.M.I. Moules et Injection est spécialisée dans la conception et la fabrication de moules d'injection permettant la production intégrée de pièces injectées en matières polymères PVC, ABS, ASA, polyamide et matières biosourcées. Elle compte aujourd'hui 11 salariés pour un chiffre d'affaires de 1,5M€ et rayonne sur le territoire national dans des secteurs d'activités variés : bâtiment, PLV, aménagement extérieur, médical, cosmétique…Avec une superficie couverte de 2500 m² pour une surface totale de 7000 m² ; la société possède un parc machines de 8 presses d'injection.Mutualiser les compétences et les investissementsSi la société F.M.I. Moules et Injection est désormais intégrée à la stratégie de développement de Geplast, celleci reste une entité à part entière pilotée par Christophe GUEGAN et sa femme Laurence, en étroite collaboration avec la direction de Geplast. « Pour nous, c'est une manière de les impliquer dans nos projets futurs. Nous souhaitons également rassurer et garder un lien de confiance avec les salariés présents sur le site de Bellevigny » indique Etienne GRIMAULT, président.Les deux entreprises souhaitent donc développer une stratégie commerciale ayant pour objectif principal d'étoffer le portefeuille clients et par conséquent la demande en pièces injectées et extrudées.« L'objectif à 5 ans est de multiplier par trois le chiffre d'affaires actuel. Cela passera notamment par la création de nouveaux emplois, un réaménagement des espaces de production et de stockage et l'arrivée de nouvelles machines » concluent Maxime GRIMAULT et Christophe GUEGAN.
Il y a 2 ans et 220 jours

Salon de la Copropriété, Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant

Les 8 et 9 novembre 2022, Lorenove Grands Comptes sera exposant du salon de la copropriété, au parc des expositions de la Porte de Versailles. Exposant assidu du salon de la copropriété, Lorenove Grands Comptes est une entité du Groupe Lorillard, qui rappelons-le, se dédie aux besoins spécifiques des copropriétés et des regroupements de copropriétaires.C’est un interlocuteur de choix pour évoquer l’ensemble des problématiques rencontrées sur ce sujet. Durant ces 2 jours, à son accoutumé, sur un stand de 36m², Lorenove Grands Comptes se tiendra à la disposition des acteurs de la copropriété. L’omniscience de la Copropriété Que ce soient les essais acoustiques, le respect de l’architecture des façades, la gestion des travaux, la complexité en milieu occupé, les difficultés d’intervention en IGH, etc. l’ensemble de ces notions, et bien d’autres encore, font partie des services et compétences de Lorenove Grands Comptes. L’entité va même plus loin et, est en capacité de fournir – en partenariat avec Lorillard Façades – l’établissement de diagnostic énergétique de façades afin de proposer un plan de rénovation énergétique de façade par l’extérieur. Ces travaux d’efficacité énergétique sont notamment aidés par le dispositif MaPrimeRénov, désormais accessible aux copropriétés pour les travaux réalisés dans les parties communes. MaPrimeRénov s’adresse à toutes les copropriétés achevées depuis 15 ans, au moins à la date de la notification de la décision d’octroi de subvention, qu’elles se situent en secteur diffus ou programmé et qu’elles présentent ou non des signes de fragilité ou de difficultés. Pour bénéficier de cette aide, les travaux des copropriétés doivent être réalisés à 75% minimum sur des résidences principales et permettre un gain énergétique de 35%.Pour les propriétaires bailleurs (personnes physiques ou titulaires d’un droit réel immobilier conférant l’usage d’un logement pour financer les dépenses en faveur de la rénovation énergétique du logement qu’ils mettent en location), les plafonds de ressources sont appréciés en tenant compte de la composition de leur ménage et de la localisation du logement qu’ils occupent à titre de résidence principale. Par ailleurs, les copropriétés fragiles et les copropriétés en difficultés peuvent bénéficier d’une prime complémentaire à l’aide MaPrimeRénov’ Copropriétés. Le montant de l’aide est égal à 25 % du montant des travaux et l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage est également pris en charge à hauteur de 30% de la prestation. Depuis plus de 15 ans Lorenove Grands Comptes accompagne au quotidien les copropriétés dans la rénovation de leurs menuiseries, l’isolation des façades y compris lorsque ces projets nécessitent une intervention de désamiantage ou de déplombage via Protectéa. Cette antériorité et l’expérience des chantiers leur ont permis de constituer un ensemble complet de prestations, allant du diagnostic à la fabrication des menuiseries – dans les ateliers du Groupe Lorillard – puis à leur pose par des compagnons qualifiés RGE, jusqu’à la réalisation éventuelle d’essais acoustiques in situ pour justifier des performances annoncées. La force du Groupe Lorillard Lorenove Grands Comptes, simultanément fabricant et installateur, bénéficie de souplesses commerciales et industrielles qui lui permettent de limiter les impacts négatifs qui s’imposent dans la conjoncture actuelle. Sur le plan tactique, Lorenove Grands Comptes est à même de mener des opérations “coup de poing” lors desquelles le temps d’exécution de la pose est réduit grâce à la mobilisation d’un effectif important sur un temps réduit. Il leur est notamment possible de poser plus de 80 fenêtres en une seule journée. L’entité a également développé une ingénierie de chantier adaptée aux milieux habités ou aux chantiers en cœur de ville avec des particularités d’accessibilité et d’organisation délicates (stationnement et base de stockage réduits, coactivité, limitation des nuisances pour les résidents et l’environnement immédiat, etc.) Sur le plan technique, les menuiseries sont performantes et dotées des capacités thermiques et phoniques les plus efficientes. À ce titre, deux modèles seront exposés sur le stand. Une menuiserie aluminium à ouvrant caché qui offre des lignes très fines et apporte un maximum de lumière naturelle dans la pièce. Cette menuiserie est équipée de profils à rupture de pont thermique avec des barrettes isolantes sur le dormant et l’ouvrant, pour réduire les échanges de température intérieurs et extérieurs. Ceci évitant la condensation et le ruissellement d’eau. Menuiserie aluminium à ouvrant caché Également, un verrouillage par galets champignons constitue une sureté supplémentaire contre l’effraction et assure une protection efficace contre le levage par force de levier. Cette menuiserie possède également 3 joints pour une parfaite étanchéité et une meilleure isolation thermique.Pour plus d’harmonie et d’originalité, il est possible de choisir la bicoloration pour coordonner la menuiserie à la fois aux intérieurs et aux extérieurs. Une bicoloration qui est particulièrement pertinente pour les immeubles des années 1970 – dont les tons bois des menuiseries correspondent à la majorité des cahiers des charges – et qui offre alors aux propriétaires la possibilité de personnaliser le coloris intérieur de leurs menuiseries. Un coulissant monobloc en aluminium, équipé d’une tapée de doublage intégrée qui facilite le travail de pose en neuf, offre également une meilleure rigidité au cadre et une étanchéité parfaite. Ce coulissant est doté d’une excellente robustesse grâce à un dormant monobloc à rupture de pont thermique, assemblé en coupe droite par équerres collées et serties. Sa crémone multipoints à crochets et son dispositif anti-fausse manoeuvre lui garantissent un bon niveau de sécurité.Côté design, la finesse de son montant central de 38 mm et ses profils ultra fins offrent un rendu épuré et minimaliste avec un clair de vitrage maximum. Conforme à la norme PMR, ce coulissant est doté d’un seuil extra-plat, d’une hauteur de 25mm, ou proposé avec un dormant bas doté d’un recueil d’eau intégré et de drainages cachés.Enfin, son vitrage de 28 mm avec une couche basse-émissivité, un intercalaire isolant Warm-Edge et du gaz Argon (à très faible conductivité thermique) offre une isolation thermique optimale (coefficient Uw =1,6W/m².K). Ce coulissant sera disponible en 2 vantaux, 3 vantaux et jusqu’à 4 vantaux, pour des baies vitrées de grande largeur (jusque 6 mètres) selon les besoins et la configuration du lieu. C’est à l’appui de son expertise que Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant, le mardi 8 novembre à l’agora – de 11h30 à 12h – sur le thème « Remplacement des menuiseries :de l’approvisionnement aux bénéfices clients, un cycle de vie durable ».Cet atelier sera dirigé par Aurélien Hoellinger, responsable commercial Lorenove Grands Comptes. Cette intervention qui sera filmée pourra être visionnée par la suite sur les réseaux sociaux ; et amorcera la première étape vers une série de webinaires consacrés à la rénovation énergétique !
Il y a 2 ans et 224 jours

L'économie française sur la corde raide cet automne

L'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision d'une croissance de 2,6% pour l'année 2022, contre 2,7% prévus par le gouvernement.Pour y parvenir, l'Insee prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) modeste au troisième trimestre (+0,2%, comme annoncé dès septembre), après un second trimestre dynamique (+0,5%), est-il précisé dans la note intitulée "Un automne lourd de menaces pour l'Europe".Mais l'incertitude plane sur les trois derniers mois de l'année en raison d'un "scenario international qui s'assombrit", a déclaré Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse."Ralentissement du commerce international d'ici la fin de l'année, l'inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l'Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés", a-t-il énuméré pour illustrer les menaces qui pèsent sur la croissance française mais aussi mondiale.Rebond de l'inflationLa prévision d'une stagnation du PIB français au quatrième trimestre est donc un "scenario intermédiaire" qui inclut "la résilience" de certains indicateurs mais aussi les "craintes associées à d'éventuels arrêts de production" dans l'industrie.L'inflation, qui avait reculé en septembre à 5,6% sur un an grâce à la remise à la pompe notamment, devrait à nouveau diminuer légèrement en octobre puis "repartirait à la hausse" en novembre avec la fin progressive de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment), selon l'Insee.Sur l'année, la prévision d'inflation passe de 5,3% à 5,2%, bien plus maîtrisée que pour d'autres pays européens grâce aux "fixations des prix de l'énergie, leurs modalités et les politiques publiques mises en place", affirme M. Pouget.La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d'achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l'indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement).Sur le second semestre, le pouvoir d'achat devrait en revanche rebondir, selon l'Insee, à la faveur des revalorisations de salaires, de minima sociaux et des mesures de soutien. La consommation des ménages ne devrait progresser que très modérément, au profit d'un redressement du taux d'épargne.Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l'énergie, c'est l'alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d'année sur les produits alimentaires.L'Insee a enfin revu à la baisse ses prévisions pour l'emploi. Alors qu'il tablait sur une légère baisse du taux de chômage en 2022, l'Institut prévoit désormais une stagnation à 7,4%, liée en partie "au ralentissement de l'activité"."Les tensions succèdent aux tensions"L'incertitude sur l'activité au quatrième trimestre repose sur les craintes liées à l'approvisionnement en énergie, conséquences de la guerre en Ukraine et de la réduction par Moscou de ses livraisons de gaz à l'Europe."Les tensions succèdent aux tensions", a résumé Julien Pouget, énumérant une détente des cours du bois, du nickel ou du blé mais un accroissement des pressions sur le pétrole, notamment après la dernière réunion de l'Opep+, et sur le gaz.L'Insee n'exclut pas "un éventuel repli de l'activité en cas par exemple de contraintes fortes sur les approvisionnements" qui pourraient entraîner des arrêts de production.On observe ainsi une baisse "plus marquée" du moral des chefs d'entreprise dans les branches industrielles les plus dépendantes de l'énergie (chimie, métallurgie, papier, etc.).L'Institut prévoit un repli de l'industrie manufacturière et un ralentissement pour les services, qui pèseront dans le ralentissement général de l'activité au quatrième trimestre, après un troisième trimestre dynamique, selon les derniers indicateurs.L'Insee, qui ne fait pas encore de prévisions pour 2023, prévoit enfin que l'acquis de croissance pour l'année prochaine (la croissance en 2023 si le PIB trimestriel reste au niveau de fin 2022) serait de +0,2%, contre +2,3% fin 2021.
Il y a 2 ans et 224 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »
Il y a 2 ans et 225 jours

Appel à Manifestation d'Intêret PROFEEL QUARTET

Dans le cadre du Programme Profeel1, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) mène le projet Quartet - l'un des 8 projets du programme - destiné à évaluer l'impact de la rénovation énergétique des bâtiments sur les aspects Santé, Confort et Énergie. Pour ce faire, Quartet va s'appuyer sur la réalisation de mesures de la qualité sanitaire, du confort des occupants et des consommations d'énergie d'écoles et de bureaux engagés dans des opérations de rénovation énergétique. Ces mesures seront réalisées par des partenaires de confiance, formés par le CSTB et sélectionnés pour leurs compétences, leur sérieux et leur discrétion, avant et après rénovation, pour qualifier l'impact de celle-ci sur la santé et le confort des occupants, ainsi que sur la consommation d'énergie. Pourquoi ces mesures ? Dans le cadre de la rénovation des bâtiments encouragée par le Plan national de rénovation énergétique, il est nécessaire de s'assurer de l'efficacité réelle des travaux de rénovation énergétique sur la performance globale des bâtiments. Les mesures réalisées permettront de s'assurer du maintien de la qualité sanitaire, du confort, du bien-être des occupants et de la réduction effective des consommations d'énergie. Le projet QUARTET permettra notamment de capitaliser les données relatives à la performance énergie-santé-confort des rénovations des bâtiments tertiaires. Modalités de participation : Vérifiez votre éligibilité : votre bâtiment doit faire bientôt l'objet de travaux de rénovation énergétique, être occupé pendant la réalisation des mesures AVANT et APRES rénovation à réaliser sur la période 2022-2024 et avoir les mêmes usages et densité d'occupation avant et après rénovation. Confirmez votre participation : la signature d'un accord de consentement de participation par la mairie et la direction des écoles ou l'entreprise occupant les bureaux est nécessaire. Organisation du rendez-vous pour les mesures : le partenaire chargé des mesures prendra contact par téléphone ou par courriel avec vous afin de fixer les rendez-vous successifs pour la pré-visite, la pose puis le retrait des appareils de mesure. Ce que vous avez à faire : les appareils de mesure fonctionnent en toute autonomie. Il vous est simplement demandé d'être présent lors de l'intervention des techniciens, de ne pas manipuler les appareils de mesure, de répondre aux questionnaires et de faciliter l'accès aux locaux techniques. La durée d'intervention varie selon les cas entre 1 et 3 heures. Vos résultats personnalisés : les résultats personnalisés pour votre bâtiment vous seront transmis à l'issue du projet, prévue fin 2024. Quels Bénéfices ? En participant à ce projet, vous contribuerez à capitaliser les données relatives à la performance énergie-santé-confort des rénovations des bâtiments tertiaires, disposerez d'indicateurs clairs et précis sur la qualité de la rénovation de vos locaux et concourrez à la politique de maîtrise de la demande énergétique, enjeu majeur porté par les pouvoirs publics. En savoir plus : Consulter l'AMI complet et candidater Consulter le guide à destination des enseignants et des occupants des bureaux QUARTET Programme PROFEEL Le programme Profeel est lauréat de la 5e période du programme des Certificats d'Économie d'Énergie (CEE)
Il y a 2 ans et 226 jours

Batimat : Cougnaud se lance dans l’ossature bois

Cougnaud, industriel spécialisé dans la conception et la fabrication de bâtiments hors-site, a présenté sur Batimat un prototype de ses futurs ouvrages à ossature bois.   Historiquement, Cougnaud est connu pour ses bâtiments hors-site appliquant la célèbre formule : mettre le bon matériau au bon endroit. « De base nos produits se présentent comme suit : une structure métallique, avec plancher bois ou béton, une toiture en bac acier ou EPDM, avec remplissage en mur ossature », explique un animateur Cougnaud. Et à partir du 1er janvier 2023, l’entreprise proposera une ossature bois dans ses process de construction.  16% de bois en plus  Et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, pour être dans les clous de la RE2020 qui fait la part belle au bois. A ce titre, l’industriel assure qu’Ossature bois répond aux exigences de performances 2031 en matière du bilan carbone dans le cadre de cette même réglementation.  Deuxièmement, « c’est aussi pour répondre à tous types de marchés. Aujourd’hui, sur les appels d’offres de marchés publics, le bois a le vent en poupe et les maîtrises d’ouvrage demandent de plus en plus d’ossature bois afin d’améliorer le bilan carbone de leur programme. Et nous, nous ne pouvions pas répondre à ce type de marché jusqu’à maintenant ».  Le système constructif lui ne change pas. 3D, fabrication en usine… Mais au total, ce sont 16% des matériaux de la structure qui ont cédés leur place au bois. Cougnaud assure que les forêts éco-gérées PEFC sont privilégiées pour concevoir son ossature bois.
Il y a 2 ans et 226 jours

La parole à Hellio : comment les artisans réagissent au contexte actuel ? – Bati Journal TV sur Batimat 2022

Covid-19, crise russo-ukrainienne, hausse des coûts de l’énergie, pénurie de matériaux… Les artisans doivent composer avec une conjoncture mouvementée. Pour pérenniser et développer leur activité, plusieurs options s’offrent à eux. Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie et helloArtisan, plateforme de mise en relation entre particuliers et professionnels du bâtiment, ont souhaité prendre le pouls de l’activité des professionnels avec Arthur Bernagaud, Directeur des opérations BtoC – Hellio    
Il y a 2 ans et 226 jours

daikin etend sa gamme de purificateurs d air avec 2 nouveaux produits mc30y et mck70y

Deux nouveaux modèles font leur apparition en 2022 : les purificateurs MC30Y et MCK70Y pour l’équipement de logements et de surfaces tertiaires, lesquels répondent à la fois aux besoins de puissance, d’efficacité sur les particules les plus fines, les virus et allergènes et de maîtrise budgétaire. Performance, discrétion, design, fiabilité, respect de l'environnement : tout l'ADN de Daikin se retrouve dans les modèles MC30Y et MCK70Y, aboutissement d'une ingénierie de pointe.
Il y a 2 ans et 226 jours

Solution « dépose totale » Louineau pour la rénovation de menuiseries

La dépose totale est la technique qui possède le plus d’avantages pour les particuliers. Se rapprochant d’une pose en neuf, elle consiste à démonter entièrement l’ancien cadre de la fenêtre, porte, porte-fenêtre ou baie coulissante y compris les systèmes de fixation, pour retrouver le support initial.Apporteur de solutions avant-gardistes et certifiées, LOUINEAU a développé des systèmes de fixation uniques pour ce procédé : Patte de Rénovation, Patte Renforcée de Rénovation et Cornière Filante de Rénovation en Dépose Totale. Conformes au DTU 36.5, ils maintiennent les dormants des menuiseries Aluminium, Bois et PVC dans l’isolant en applique intérieure. Ils peuvent être fixés sur tous les types de supports constructifs (parpaing, brique...) et dans des épaisseurs d’isolation de 60 à 200 mm. Les travaux sont concentrés uniquement sur les ouvertures sans avoir besoin de reprendre les finitions et la décoration des murs. Conçue pour répondre aux dimensions toujours plus importantes et aux vitrages toujours plus lourds, l’offre « Dépose Totale » LOUINEAU contribue au gain de lumière naturelle et au confort intérieur des occupants. Les nouvelles menuiseries fixées avec les solutions LOUINEAU sont sous garantie décennale.Des travaux réduits, des coûts maîtrisésLes systèmes de fixation LOUINEAU, conformes au DTU 36.5, assurent un perçage de biais directement dans le doublage isolant. Plus besoin de réaliser des saignées dans la plaque de plâtre synonyme par la suite d’enduit de finition, de peinture ou de papier peint. Coûts maîtrisés et aucun dommage intérieur !Des pièces inondées de lumière naturelleÀ l’inverse d’une rénovation partielle ou sur cadre existant, pour laquelle le vitrage sera nécessairement plus petit pour s’adapter à l’ancien cadre, la dépose totale permet, elle, de conserver des dimensions identiques voire supérieures. Par exemple, pour une fenêtre aluminium L. 1,6 x h. 2 m, le clair de vitrage sera de 2,08 m2 en rénovation partielle ou sur cadre existant alors qu’il atteindra 2,53 m2 en dépose totale. L’offre « Dépose Totale » de LOUINEAU renforce cet apport de lumière dans les pièces de vie en garantissant l’intégration de menuiseries aux dimensions XXL. Les propriétaires ne sont plus contraints par des tailles prédéfinies et peuvent profiter pleinement d’une source lumineuse naturelle et généreuse.Le bien-être intérieur en toute saisonLes solutions « Dépose Totale » LOUINEAU assurent une mise en œuvre fiable et durable. Conçues pour maintenir des ouvertures possédant des vitrages de plus en plus lourds et performants, elles participent au confort thermique et acoustique de l’habitat. En hiver, les factures énergétiques sont réduites, en été petits et grands peuvent dormir paisiblement sans être ennuyés par la chaleur de la journée. Toute l’année ils profitent d’un intérieur où la quiétude est de mise...À l’instar d’une pose en neuf, la dépose totale permet de reprendre totalement l’étanchéité. L’isolation à l’air et à l’eau est maximisée, les risques d’infiltration ou de pont thermique sont supprimés. Les menuiseries conservent leur finesse esthétique en s’affranchissant d’un large couvre-joint grâce au vissage en biais et non de face des fixations LOUINEAU.Les + LouineauDans le respect des normes de construction pour l'accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR), LOUINEAU a développé une patte à clipper permettant de fixer la traverse basse d'une porte d'entrée ou d'une baie coulissante adaptée au passage d'un fauteuil roulant (respect du DTU 36.5).
Il y a 2 ans et 227 jours

Lancement du Plan piscines 2 en Seine-Saint-Denis

Ce lancement s’est fait en présence de Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis, Jacques WITKOWSKI, Préfet de la Seine-Saint-Denis, Zaïnaba SAÏD-ANZUM, Conseillère départementale déléguée au Sport, et Stéphane BLANCHET, Maire de Sevran.Ce second plan fait suite au Plan piscines 1, de 2016 à 2022, ayant contribué à la construction de 3 nouvelles piscines (dont deux sous maîtrise d'ouvrage départemental) et d’en rénover 9, pour un investissement total de 40 millions d’euros.Accélérer la création de lignes d’eauSi le premier plan a permis d’éviter la fermeture de certains équipements et d’accentuer leur fréquentation, la remise à niveau des infrastructures et la réduction des carences en matière d’offre reste un enjeu majeur, nécessitant notamment une accélération dans la création de nouvelles lignes d’eau. Avec 37 piscines actuellement (39 à l’horizon 2024), la Seine-Saint-Denis compte moins de 60m2 de bassin de natation pour 10.000 habitants, contre 160m2 en moyenne régionale et plus de 260m2 en moyenne nationale. 7 communes sur 40 n’ont aucun équipement aquatique.Doté de 35 millions d’euros, dont 15 millions d’euros financés par la SOLIDEO (Etat et Région), ce second Plan piscines permettra non seulement de financer des projets liés à l’héritage olympique, mais aussi de poursuivre l’effort de rattrapage en matière d’équipements aquatiques dans tout le département. Il pourra s’agir à la fois de projets de construction et reconstruction, de réhabilitation lourde et d’extension, ou de rénovations et d’aménagements visant le développement des usages.Les villes et EPT qui le souhaitent pourront candidater tout au long du plan, qui durera jusqu’en 2028.Une attention particulière aux territoires carencés, à la sobriété énergétique et l’accessibilité des équipements Afin d’encourager les porteurs de projets à prendre en compte les priorités de politiques publiques que porte le Département de la Seine-Saint-Denis, des financements supplémentaires seront attribués sous forme de bonus dans plusieurs cas.Les projets situés dans de szones très carencées (aucune piscine ou carence supérieure à 2 bassins) ou carencées (carence d’1 à 2 bassins).Les projets intégrant l’ensemble des enjeux environnementaux : budget carbone maîtrisé, qualité de vie garantie, valorisation et renforcement des écosystèmes.Les projets allant plus loin que les normes réglementaires en matière d’accessibilité, mais aussi pour ceux qui favorisant l’accès bassins à tout.e.s avec la création d’équipements aqua ludiques.Pour Stéphane TROUSSEL, Président du Département de la Seine-Saint-Denis : «A deux ans des Jeux, l’écart entre les besoins en matière d’équipements nautiques et la réalité des infrastructures dont nous disposons en Seine-Saint-Denis reste un sujet de préoccupation majeure. Si notre premier Plan piscines a permis d’éviter la fermeture de certains équipements, d’en rénover et d’en construire, cet effort se poursuit et s’amplifie aujourd’hui dans la dynamique des JOP. C’est tout le sens de ce second Plan piscines que nous lançons avec Zaïnaba Saïd-Anzum, Conseillère départementale déléguée au Sport, et Emmanuel Constant, Vice-président en charge des JOP, avec le soutien de l’Etat, de la Région et de la SOLIDEO. Il n’y a pas de miracle : c’est avec des moyens et des actes que nous pourrons développer l’apprentissage et la pratique de la nage, si importants en matière de santé publique, de sécurité individuelle et de vie sociale.»
Il y a 2 ans et 231 jours

ECP, ENTREPRISE POUR LA CONSERVATION DU PATRIMOINE

ECP, Entreprise du patrimoine expert en restauration et conservation du patrimoine. ECP, fabrique et distribue une gamme complète de produits pour la conservation et la restauration du patrimoine bâti et culturel, ECP, partenaire technique des entreprises spécialisées, maîtrise d’ouvrage,… ECP, 30 ans d’activités au service du patrimoine, déve- loppeur de techniques de restauration en conservation de monuments, innovantes, performantes et plus respec- tueuses de l’existant. Pôle R&D dynamique et productif Solutions et produits reconnus et validés Techniques innovantes, Laser, Formations techniques agréées 3 agences ECP : Strasbourg, Paris, Lille
Il y a 2 ans et 231 jours

Sécheresse : comment déclarer efficacement un sinistre à son assurance ?

Ce phénomène cyclique peut fragiliser les fondations des bâtiments, mais aussi causer l’apparition de fissures importantes sur leurs murs, leurs carrelages, ou leurs plafonds. Selon leur intensité, elles peuvent représenter un réel danger pour les habitants. Si l’indemnisation des dommages causés par la sécheresse est encadrée par la loi du 13 juillet 1982 ainsi que par celle du 28 décembre 2021 relatives à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, il y a 3 conditions à remplir pour l’obtenir.Selon l’article L.125-1 du Code des assurances, il est possible d’être indemnisé d’un dommage causé par un état de sécheresse lorsque trois conditions sont remplies :La publication au Journal Officiel d’un arrêté interministériel reconnaissant un état de sécheresse ayant provoqué un phénomène de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols dans une commune ou une région donnée. A compter de cette publication, les assurés ont 10 jours pour déclarer le sinistre à leur assureur et 2 ans pour demander une indemnisation. Il faut cependant noter que le seul fait de ne pas respecter ce délai de 10 jours n’entraîne pas la perte du droit à garantie.L’habitation doit être garantie par une assurance de dommages (incendie, dégâts des eaux, etc). Il faut savoir que si les contrats d’assurance habitation proposent plusieurs garanties, les assureurs ont l’obligation d’insérer la garantie catastrophe naturelle dite « Cat’Nat » dans leurs contrats. Elle couvre notamment les dégâts résultant d’une sécheresse. Par contre, les habitations concernées sont uniquement les résidences principales. En général, cette garantie couvre les dommages matériels directs affectant les bâtiments, les frais d’études géotechniques, ainsi que la réparation des fondations du bâtiment.Les dommages doivent avoir pour cause déterminante les conséquences de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Les risques couverts sont les dommages matériels directs non assurables. Concrètement seuls les dégâts matériels engendrés par l’évènement naturel sont pris en charge.Que faire si la sécheresse n’a pas encore été reconnue par un arrêté interministériel ?Il est impératif de notifier les dommages subis par son logement à la mairie de sa commune. C’est elle qui effectuera une demande de reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle.Quelles sont les démarches à effectuer après la déclaration ?ExpertiseUne fois le sinistre déclaré, un expert est désigné par l’assureur afin de déterminer le lien entre la sécheresse et les dégâts subis par l’habitation et d’évaluer le coût de ces dégâts. Le montant de l’indemnisation varie selon la nature des dégâts et des travaux nécessaires à la remise en état de l’habitation.DevisIl est nécessaire de faire établir un devis de réparation, une fois que l’expert d’assurance a déterminé si les fondations ont été impactées par la catastrophe, ou même avant cela, en cas d’urgence. Si la date de publication de l’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est postérieure à l’envoi du devis à l’assureur, la date de l’arrêté sera le point de départ d’un délai de trois mois pour indemnisation. En cas de non-respect de ce délai par l’assureur, il devra verser, en plus de l’indemnité contractuelle, une somme correspondant aux intérêts légaux en réparation du retard de paiement de l’indemnité.Avant d’effectuer des réparations sur le logement, il est impératif d’attendre qu’un expert de la compagnie ait pu au préalable se déplacer et constater les désordres avant de les entreprendre. Si l’urgence est caractérisée (par exemple :fuite d’eau continue), il est obligatoire de conserver les justificatifs de l’état avant travaux (un constat d’huissier pourra être utile) ainsi que les factures et bons de commande des différentes réparations effectuées afin de les transmettre à l’assureur en temps utiles.Quels changements avec la loi énergie-climat qui sera mise en application le 1er janvier 2023 ?Plus de frais seront pris en chargeÀ compter du 1er janvier 2023, les frais de relogement ainsi que les frais d’architecte et de maîtrise d’œuvre associés à la remise en état des biens, lorsqu’ils sont obligatoires, seront automatiquement inclus dans la garantie.Les délais de déclaration et d’indemnisation seront allongésLes assurés auront désormais 20 jours de plus pour déclarer un sinistre lié à une sécheresse à leur assureur, l’actuel délai légal de 10 jours suivants la parution de l’arrêté reconnaissant l’état de catastrophe naturelle au Journal Officiel étant porté à 30 jours.De même, les assurés auront 3 ans de plus pour demander une indemnisation à leur assureur, l’actuel délai étant de 2 ans.La modulation de franchise sera suppriméeActuellement, le montant de la franchise pour les sinistres résultant d’une sécheresse est fixé par la loi à 1.520 euros, sachant que ce montant est modulable, en fonction du nombre d’états de catastrophes naturelles intervenues pour le même risque au cours des 5 dernières années et si la commune de l’habitation concernée n’est pas dotée d’un plan de prévention des risques naturels prévisible pour le risque sécheresse. Ainsi, la franchise est doublée à compter de la 3e reconnaissance (soit 3.040 euros), triplée à la 4e (soit 4.560 euros) et quadruplée à la 5e (soit 6.080 euros).Ce mécanisme de modulation de la franchise sera supprimé à compter du 1er janvier 2023.Les délais d’indemnisation seront raccourcisL’indemnisation doit intervenir dans un délai de 3 mois suivant la date de remise effective de l’état estimatif des biens endommagés. À compter du 1er janvier 2023, ce délai sera réduit à un mois à compter soit de la réception de l’état estimatif transmis par l’assuré en l’absence d’expertise, soit de la réception du rapport d’expertise définitif.Que faire en cas de refus d’indemnisation de la part de l’assureur ?En cas de refus d’indemnisation pour un sinistre causé par un état de sécheresse, il est possible de faire une contestation pour obtenir une indemnisation. Dans un premier temps, il est recommandé d’entamer une négociation afin d’obtenir une solution amiable. Dans ce cadre, il est possible de se rapprocher d’un avocat spécialisé afin d’obtenir des conseils et un accompagnement durant cette procédure. Si cette négociation n’aboutit pas, il sera alors possible d’engager une procédure contentieuse en assignant l’assureur afin d’obtenir une indemnisation.A propos de Guillaume AksilAvocat en assurance depuis 12 ans, Me Guillaume Aksil dirige Lincoln Avocats Conseil depuis 2010. Titulaire d’un Master en management de l’innovation de l’Institut Mines-Télécom Business School (IMT-BS), il a fondé la plateforme indemnisation-assurance.com ainsi que plusieurs legaltech et est membre d’Avotech, première association d’avocats créateurs de legaltech.Disponibilité, rigueur et pugnacité, tels sont les maîtres mots de Me Guillaume Aksil, qui est quotidiennement guidé par le succès des affaires qui lui sont confiées. Sa phrase-clé : « pas d’excuses : des résultats ».Quotidiennement sur le terrain du contentieux assurantiel, Me Guillaume Aksil dispose d’une expertise ultra-spécifique qui lui permet de dispenser un conseil pertinent, tenant compte de toutes les dernières décisions prises en la matière.
Il y a 2 ans et 232 jours

Malgré la crise, les professionnels spécialisés en travaux de rénovation énergétique font preuve d'optimisme

Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et helloArtisan, plateforme de mise en relation entre particuliers et professionnels du bâtiment, ont souhaité prendre le pouls de l'activité des professionnels.Analyse des grandes tendances qui se dégagent : baisse du chiffre d'affaires, pénurie de matériaux, prix des devis, diversification de leur activité et besoins pour pérenniser leur activité… Méthodologie de l'enquête Enquête réalisée en ligne entre le 1er juillet et le 9 septembre 2022 auprès de professionnels du bâtiment répartis sur toute la France à laquelle 122 personnes ont répondu.Le profil des répondants concerne une majorité de TPE qualifiées RGE spécialisées dans les travaux de rénovation énergétique.L'activité des professionnels du bâtiment bouleversée par la conjoncture énergétique et géopolitiquePremier constat : 70% des répondants déclarent constater une baisse de leur chiffre d'affaires, celle-ci atteignant même 44% pour certains artisans ! Une dégradation économique qui s'explique notamment par l'augmentation des devis pour les ménages, considérée comme un frein à leur signature par 73% des artisans.La majorité des artisans (78%) ont en effet été contraints d'augmenter leurs prix, répercutant la baisse des primes des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) au 1er semestre 2022 couplée à l'inflation qui touche le secteur du bâtiment, conséquence du Covid-19 et du conflit russo-ukrainien : hausse du coût des matières premières, problèmes d'approvisionnement, etc.La réévaluation des devis reste cependant mesurée, majoritairement comprise entre 5% et 15%, soit légèrement en deçà de la tendance actuelle : selon la FFB, au 28 juillet 2022, la hausse des moyennes subies est de 15% à 25% sur l'ensemble des métiers du bâtiment.78% des artisans subissent la pénurie des matériaux : rupture de la chaîne d'approvisionnement des composants chinois pendant la crise sanitaire, amplifiée par la guerre en Ukraine impactant la production de menuiseries, métal, zinc, alliages en aluminium. Les aides de l'État délaissées par les artisansHormis la difficulté d'approvisionnement en matériaux que la crise sanitaire a engendrée, celle-ci a eu très peu d'impact sur l'activité des professionnels, bien au contraire ! Seulement 24% des artisans ont eu recours au Prêt Garanti par l'État (24%). Pour ceux y ayant eu recours, la somme représente moins de 15% de leur chiffre d'affaires (55%).En effet, le Covid-19 a permis aux ménages de révéler leurs besoins en termes de réalisation de travaux, avec pour conséquence une activité soutenue.Des artisans confiants dans l'avenir : 1/3 des artisans constatent une hausse des demandes de travauxEn dépit de ce contexte morose, les artisans restent optimistes.Malgré la crise en Ukraine, ils sont près de 1/3 des répondants à constater une hausse de la demande des travaux, effet boomerang d'une prise de conscience par les particuliers de prendre le pas de la transition énergétique ?Pour Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel et les professionnels du bâtiment : « La rénovation et l'efficacité énergétique sont des solutions durables pour de réelles économies d'énergie. Hellio encourage et accompagne les ménages dans cette voie et apporte son soutien à ses artisans partenaires, maillons indispensables de la rénovation énergétique. Nous jouons un rôle d'accompagnant pour les entreprises du bâtiment que nous aidons à se mettre en conformité, ainsi qu'à détecter les gisements, les nouveaux marchés et les opportunités intéressantes pour un professionnel. Hellio avance également les aides auprès des particuliers, un frein au démarrage des travaux pour beaucoup d'entre eux. »Autre enseignement intéressant : la rénovation globale semble enfin devenir un choix prioritaire chez les ménages (55%), une nouvelle positive au regard des économies qu'elle permet de générer. Les autres types de travaux les plus souvent demandés concernent les technologies de chauffage bénéficiant actuellement d'un Coup de pouce de l'État de 1.000 euros supplémentaires (MaPrimeRénov') : pompe à chaleur (42%) et chaudière à granulés de bois (24%).La fin de MaPrimeRénov' pour le remplacement d'une chaudière gaz le 31 décembre 2022 n'a pas suscité de sursaut des demandes chez les consommateurs. Le contexte géopolitique et la hausse des prix de l'énergie défavorables au gaz ont sans doute contribué à transférer les demandes vers d'autres modes de chauffage.Les nombreux changements réglementaires ne semblent pas être perçus comme un frein pour les artisans, ils représentent plutôt une opportunité : près de 40% des artisans déclarent vouloir faire évoluer leurs métiers, gage de la volonté de pérenniser la bonne santé de leur activité, et ce malgré un effort d'investissement financier et un besoin de formation. Les artisans plébiscitent la pompe à chaleur (53%) et la rénovation globale (47%). Un résultat en adéquation avec les demandes des particuliers.Autre signal positif : la diversification de l'activité de l'entreprise est la solution privilégiée par 45% des artisans pour faire face à la baisse de leur chiffre d'affaires, devant le licenciement du personnel (31%).Pour pérenniser leur activité, les professionnels du bâtiment expriment plusieurs besoins. En tête du classement, 55% d'entre eux attendent plus de clients. Conséquence logique : 42% souhaitent davantage d'aides pour financer les travaux de rénovation énergétique, dont le coût du chantier est un frein à sa signature.Le besoin de solutions de financement est également plébiscité par 37% des artisans, d'où l'intérêt pour les professionnels d'être accompagnés par des partenaires avec une solidité financière pour pouvoir avancer les aides à la rénovation énergétique.L'expérimentation du tiers financement de la rénovation globale à l'étude chez HellioLes équipes R&D Hellio travaillent sur une expérimentation d'un nouveau modèle économique pour financer les rénovations globales à grande échelle : le tiers financement de la rénovation globale.Sur la base d'une note d'octobre 2020 de France Stratégie[1], il s'agirait de déployer “des opérateurs ensembliers”, soient des structures capables de préfinancer l'ensemble des travaux permettant de diminuer la consommation d'énergie. Une fois le chantier terminé, le gain réalisé sur la facture d'énergie sera récupéré par l'opérateur mensuellement, jusqu'au remboursement complet des avances sur les travaux d'économies d'énergie réalisés.Un modèle économique qui permet ainsi de lever le frein financier du reste à charge et celui de l'inefficacité des travaux financés. Deux projets d'expérimentation, tant en maisons individuelles qu'en copropriétés, sont sur le point d'être lancés par Hellio en 2022.[1] https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na95-renovation-energetique-logements-octobre_0.pdf
Il y a 2 ans et 232 jours

Quels sont les avantages d’isoler une toiture par l’intérieur ?

Le confort thermique d’un logement tient en grande partie à la qualité de l’isolation du toit. Il est estimé que près du tiers des déperditions de chaleur que subit une habitation sont imputables aux failles dans la toiture. Il est donc essentiel de réaliser des travaux de qualité quand l’on souhaite maîtriser son budget énergétique. Et parmi les méthodes réalisables, une bonne isolation de la toiture par l’intérieur est le moyen d’éviter bien des désagréments et de profiter de bénéfices conséquents. Voici l’essentiel sur cette technique courante d’isolation. Comprendre le principe de l’isolation d’un toit par l’intérieur Cette technique consiste en la pose d’un matériau isolant directement sous la toiture de l’habitation. Pour ces travaux, l’artisan procède par le grenier de l’habitation ou par les combles. Lorsqu’elle est réalisée par des professionnels d’expérience, l’isolation d’une toiture par l’intérieur peut impacter de manière très significative la qualité de vie dans le logement concerné. Le confort thermique qui en découle s’apprécie en saison hivernale comme en été. Quels avantages pour cette technique d’isolation Procéder à l’isolation d’un toit par l’intérieur est une option prisée par bien des propriétaires, tout d’abord en raison de la nature des travaux à engager. Passer par les combles ou l’intérieur permet d’éviter la réalisation de gros travaux. L’isolation par l’intérieur revient pour cela bien moins chère que les travaux nécessaires lorsqu’il faut isoler depuis l’extérieur. La nature des travaux implique également une plus grande rapidité de mise en œuvre, pour moins de gêne pour les habitants.Au-delà de la question du budget, la pose d’un isolant par l’intérieur a des répercussions directes sur les performances acoustiques du logement. Cela peut être précieux dans les logements situés en zone urbaine ou en milieu bruyant.Une isolation de la toiture par l’intérieur permet par ailleurs de conserver à votre habitation son aspect initial, sans aucune répercussion sur l’apparence.Enfin, des combles aménagés sont très souvent un point positif par rapport à la surface habitable supplémentaire. L’importance de choisir des artisans experts Il existe différentes techniques d’isolation de toit par l’intérieur. Il sera important pour chaque projet de définir la méthode la plus adaptée. La forme du toit, le budget alloué à votre projet d’isolation toiture, ou encore l’existence de combles aménageables : ce sont autant de points qui aideront à définir la méthode d’isolation à retenir. On distingue notamment l’isolation sous rampant qui est appréciée pour sa simplicité de mise en œuvre, et pour le peu de place nécessaire sous les combles pour sa réalisation. L’isolation des combles et l’isolation des toitures-terrasses sont les deux autres techniques possibles pour optimiser votre confort thermique. Pour profiter de l’expérience d’un artisan en mesure de faire les bons choix, il vaut au préalable veiller à le choisir avec soin. Pour réaliser votre projet, il sera judicieux de prendre les renseignements nécessaires sur les différentes aides disponibles. Faire isoler sa toiture par l’intérieur est dans tous les cas un investissement qui est très rapidement rentabilisé, pour un confort accru et un habitat valorisé.
Il y a 2 ans et 232 jours

Mise à jour de la directive européenne « eau potable » 2020/2184

La mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) a été publiée le 23 décembre 2020. Elle introduit notamment de nouveaux paramètres de qualité des EDCH, permettant ainsi une meilleure protection de la santé des consommateurs. Elle prévoit également le renforcement des exigences sur les matériaux au contact de l'eau. En conséquence, plusieurs arrêtés concernant la sécurité sanitaire de l'eau au regard des légionelles et du plomb dans les bâtiments, ainsi que l'obligation réglementaire de réaliser une analyse des risques liés aux installations privées de distribution d'EDCH, seront publiés début 2023. Une conséquence majeure est la modification du système d'Attestation de Conformité Sanitaire (ACS) qui évalue l'aptitude d'un produit à entrer en contact avec les EDCH pour sa mise sur le marché, laquelle passe d'un système d'essais de type initiaux à une certification. Pratiquant les audits depuis plusieurs décennies dans le domaine des réseaux de distribution d'EDCH intérieurs, le CSTB maîtrise l'ensemble du processus de certification de niveau 1+ exigé par la directive. Il s'organise donc pour être en mesure d'élargir le périmètre de ses inspections en usine et d'intégrer ces nouvelles dispositions sanitaires sur les matériaux afin de proposer un accompagnement global à ses partenaires industriels. Mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable Un nouvel arrêté daté du 10 septembre 2021 définit les exigences en matière de protection des réseaux d'adduction et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine contre les pollutions par « retour d'eau ». Phénomène dû à l'inversion du sens de circulation de l'eau dans un réseau d'eau causée par un siphonnage (rupture de canalisation, puisage important...) ou par un refoulement (mise sous pression d'une installation interne par exemple), le retour d'eau constitue un risque sanitaire majeur pour les usagers. L'eau provenant d'un réseau « contaminé » peut en effet polluer un réseau destiné à la consommation humaine et provoquer des intoxications. Il est donc essentiel que chaque équipement raccordé au réseau d'eau potable comporte un dispositif de protection anti-retour : machine à laver, lave-vaisselle, poste de nettoyage de voiture, abattant W.-C. équipé de jet... L'arrêté du 10 septembre 2021, dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2023, définit les opérations de vérification des équipements permettant de s'assurer du bon état de fonctionnement de ces dispositifs antipollution. Les produits standards peuvent déjà faire l'objet de la certification NF 045 pour justifier de leur conformité à cet arrêté. Le CSTB a complété son offre de services pour les produits non standards en développant l'Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE). Basé sur les exigences de la norme NF EN 1717, ce marquage atteste, après analyse par un groupe d'experts, que l'équipement satisfait aux exigences de la réglementation relative à la protection du réseau d'eau potable. En savoir plus : Règles d'attribution d'un Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE) Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 232 jours

Mise à jour de la directive européenne « eau potable » 2020/2184

La mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) a été publiée le 23 décembre 2020. Elle introduit notamment de nouveaux paramètres de qualité des EDCH, permettant ainsi une meilleure protection de la santé des consommateurs. Elle prévoit également le renforcement des exigences sur les matériaux au contact de l'eau. En conséquence, plusieurs arrêtés concernant la sécurité sanitaire de l'eau au regard des légionelles et du plomb dans les bâtiments, ainsi que l'obligation réglementaire de réaliser une analyse des risques liés aux installations privées de distribution d'EDCH, seront publiés début 2023. Une conséquence majeure est la modification du système d'Attestation de Conformité Sanitaire (ACS) qui évalue l'aptitude d'un produit à entrer en contact avec les EDCH pour sa mise sur le marché, laquelle passe d'un système d'essais de type initiaux à une certification. Pratiquant les audits depuis plusieurs décennies dans le domaine des réseaux de distribution d'EDCH intérieurs, le CSTB maîtrise l'ensemble du processus de certification de niveau 1+ exigé par la directive. Il s'organise donc pour être en mesure d'élargir le périmètre de ses inspections en usine et d'intégrer ces nouvelles dispositions sanitaires sur les matériaux afin de proposer un accompagnement global à ses partenaires industriels. Mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable Un nouvel arrêté daté du 10 septembre 2021 définit les exigences en matière de protection des réseaux d'adduction et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine contre les pollutions par « retour d'eau ». Phénomène dû à l'inversion du sens de circulation de l'eau dans un réseau d'eau causée par un siphonnage (rupture de canalisation, puisage important...) ou par un refoulement (mise sous pression d'une installation interne par exemple), le retour d'eau constitue un risque sanitaire majeur pour les usagers. L'eau provenant d'un réseau « contaminé » peut en effet polluer un réseau destiné à la consommation humaine et provoquer des intoxications. Il est donc essentiel que chaque équipement raccordé au réseau d'eau potable comporte un dispositif de protection anti-retour : machine à laver, lave-vaisselle, poste de nettoyage de voiture, abattant W.-C. équipé de jet... L'arrêté du 10 septembre 2021, dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2023, définit les opérations de vérification des équipements permettant de s'assurer du bon état de fonctionnement de ces dispositifs antipollution. Les produits standards peuvent déjà faire l'objet de la certification NF 045 pour justifier de leur conformité à cet arrêté. Le CSTB a complété son offre de services pour les produits non standards en développant l'Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE). Basé sur les exigences de la norme NF EN 1717, ce marquage atteste, après analyse par un groupe d'experts, que l'équipement satisfait aux exigences de la réglementation relative à la protection du réseau d'eau potable. En savoir plus : Règles d'attribution d'un Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE) Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 233 jours

La crise de l’énergie accélère-t-elle la transition énergétique des logements des particuliers ?

Pourtant la question du budget ralentit encore la transformation des logements. HomeServe, spécialiste des réparations et des travaux de la maison, a interrogé les ménages sur leur vision quant à l’habitat durable, en collaboration avec Odoxa. L’étude décrypte les habitudes des Français en matière d’écologie à la maison, leurs intentions pour réduire leur facture et révèle les principaux freins pour passer à l’habitat durable.Comment les Français s’adaptent-ils à ce contexte de crise énergétique ?La conscience écologique et les enjeux de sobriété énergétique gagnent du terrain dans les foyers : 88% des Français ont à cœur d’habiter un logement durable plus respectueux de l’environnement et ils sont même près d’un quart (22%) à y être déjà convertis.Parmi les facteurs moteurs en faveur du logement durable, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, la maîtrise des coûts reste centrale : 57% des Français comptent même réaliser des travaux pour optimiser leur budget mensuel, dont 40% pour réduire leur facture d’énergie quand 27% des répondants le font pour des motivations écologiques. Dans le même sens, 53% des répondants se disent prêts à réaliser des travaux d’isolation si ceux-ci ont un impact sur leur consommation d’énergie.À la maison, certains gestes ont d’ailleurs déjà trouvé leur place : 60% des répondants ont déjà réduit leur consommation d’eau et d’électricité et plus de 20% déclarent y être de plus en plus vigilants. La performance énergétique et l’isolation des biens, qui sont les facteurs prédominants dans la détermination d’un logement dit durable, font désormais parties des points de vigilance des Français dans le choix d’un futur logement : encouragés par les récentes mesures, l’étude révèle que 79% des répondants jugent important le DPE dans le choix de leur logement.…Des Français encore frileux à réaliser des travaux en faveur d’un logement plus durableAvec une place prépondérante du logement dans la vie des Français, plus de la moitié des répondants (55%) ont l’intention d’effectuer des travaux ces 12 prochains mois. En moyenne, ils comptent allouer un budget de 3 403 € pour l’entretien et la rénovation de leur habitat.Alors qu’ils pourraient avoir de vrais impacts sur leur confort et leur facture et malgré une prise de conscience des Français, parmi ceux qui ont l’intention de réaliser des travaux : seulement 16% d’entre eux privilégieront des travaux pour optimiser l’isolation de leur logement et 10% des travaux sur leur système de chauffage alors que près de 40% des Français qui ont l’intention de réaliser des travaux comptent privilégier la peinture des murs.Aujourd’hui, les Français sont seulement 1 tiers à avoir déjà réalisé des travaux d’isolation pour optimiser leur consommation d’énergie (33%), 31% à faire le choix d’un fournisseur d’énergies vertes et 28% à installer des appareils pour limiter sa consommation d’eau.Les obstacles qui freinent la conversion des Français au logement durableLe facteur prix ralentit l’enthousiasme des Français en faveur d’un habitat plus vert. En effet, pour plus de 8 Français sur 10 (84%), avoir un logement respectueux de l’environnement coûte cher.L’étude révèle par exemple que si 50% des Français seraient favorables à l’installation d’une pompe à chaleur, pour ses qualités écologiques et économiques, seulement 20% ont déjà sauté le pas, quand les 30% restants hésitent encore, en majorité car ils ne disposent pas du budget suffisant. Par ailleurs, pour 81% des répondants, avoir un logement respectueux de l’environnement demande de faire beaucoup de travaux, impliquant parfois un investissement initial significatif.Parmi les autres freins des Français pour accélérer la performance énergétique de leur habitat : la méconnaissance des démarches. En effet, 6 répondants sur 10 souhaiteraient avoir un logement respectueux de l’environnement mais ne savent pas par où commencer.Un manque de connaissance qui s’applique aussi sur les aides mises en place pour soutenir le logement durable. Parmi les Français qui envisagent des travaux de rénovation, 2 tiers ne savent pas de quelles aides publiques ils peuvent bénéficier.
Il y a 2 ans et 233 jours

Rencontre avec Dominique Rey, Directeur de Solarlux France

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de Solarlux France ?Dominique Rey : SOLARLUX GmbH a été fondée il y a 39 ans en Allemagne. Cette entreprise a eu une stratégie de développement inédite en choisissant de se développer, dès sa création, autour d’un produit atypique : la baie accordéon. Elle en est devenue l’acteur incontournable en Europe. A ce produit iconique, est venu s’ajouter une gamme riche de systèmes en mouvement qui ont fait des termes de transparence, de technicité et d’ouverture, les maîtres mots de la vision de l’entreprise. J’ai créé la filiale française en 2017 afin de distribuer ces solutions innovantes sur le marché français. D’ailleurs, nous allons fêter les 5 ans de SOLARLUX France lors du salon Batimat avec les acteurs majeurs qui nous accompagnent dans notre croissance depuis cette date.Nous connaissons grâce au caractère unique et singulier des produits SOLARLUX, une dynamique constante de notre présence marquée par l’ouverture de notre second showroom sur Paris et le recrutement chaque année de nouveaux collaborateurs afin d’apporter un accompagnement toujours plus efficace à nos partenaires.Cette dynamique se caractérise également par un réseau de distributeurs toujours plus large sur le territoire français. Une des clés de cette réussite est notre positionnement, sur un marché déjà occupé par des acteurs connus, avec des produits innovants et différenciants.Nous sommes le spécialiste des menuiseries de grandes dimensions. La baie accordéon Solarlux en est l’illustration. Notre expertise technique nous permet de proposer une solution avec une ouverture totale vers l’extérieur, une hauteur allant jusqu’à 4.5m sans aucune contrainte de largeur. Une prouesse technique, validée par de nombreux brevets déposés, que nous sommes les seuls à pouvoir proposer avec les profils les plus fins du marché. La baie accordéon est disponible en différents matériaux, en aluminium (Ecoline, Highline et Megaline), en bois (Woodline) et en bois capotage-aluminium (Combiline). Cela est possible car nous maitrisons l’ensemble du process de fabrication grâce à nos ateliers d’aluminium et de bois intégrés. Nous disposons également de notre propre unité de thermolaquage pour l’aluminium avec 30 couleurs RAL standards et une unité de peinture pour le bois afin d’offrir une expérience client personnalisée sur-mesure.A contre-courant de ce qui se fait sur le marché, nous avons opté pour une pergola bioclimatique vitrée parfaitement étanche que nous pouvons doter d’un store pour la protection solaire. Nos utilisateurs peuvent ainsi profiter de la lumière du soleil tout en étant protégés de la pluie. Batinfo : Pourquoi avoir choisi cette différenciation et ce secteur de niche ?Dominique Rey : L’entreprise est née du concept de la baie accordéon, c’est l’ADN de SOLARLUX. L’idée même de différenciation est au cœur de la culture de notre société. Le choix a été fait dès le départ de proposer, sur un marché fortement compétitif, des solutions décalées avec une grande exigence de qualité et d’esthétique. L’axe de développement repose sur la synergie entre la parfaite maitrise technique et une envie de toujours dépasser les limites du conventionnel.Cette stratégie nous place dans un marché de niche en pleine croissance à l’abri de la concurrence que connait le marché de la menuiserie classique. SOLARLUX vient compléter la gamme de produits chez les distributeurs, et leur permet de proposer une offre différenciante atypique et audacieuse.C’est ce qui m’a motivé à développer la baie accordéon en France, où la solution n’est pas très connue du grand public. Il y’a tout à faire et à construire, le challenge est passionnant et les projet que nous réalisons sont tout aussi extraordinaires !SOLARLUX, c’est avant tout du prêt à poser sur mesure, chaque projet est unique. L’envergure de nos réalisations demande de l’exigence et nous accordons une grande importance à l’accompagnement, la formation et au savoir-faire de nos partenaires distributeurs-installateurs.C’est la compilation de ces expertises qui a permis, dernièrement, la réalisation d’une baie accordéon de 14 vantaux sur 3 mètres de hauteur, pour l’école Badinter à Asnière-sur-Seine. Notre offre compte également le coulissant minimaliste CERO, un profilé minimaliste allié à une technologie breveté qui permet de proposer des menuiseries jusqu’à 6 mètres de haut, avec un vantail pouvant atteindre une tonne. Pour ce type de projet, le directeur technique de SOLARLUX travaille en étroite collaboration avec tous les intervenants du projet, de l’architecte, en passant par le maçon et l’installateur. La combinaison de ces critères : innovation, produit atypique, exigence et accompagnement nous permet d’avancer sereinement dans ce marché de niche, avec un réel succès quant à la satisfaction de nos clients et des utilisateurs finaux.Batinfo : Quels sont vos projets à venir ?Dominique Rey : À l’occasion du prochain Salon Batimat, nous allons présenter notre nouvelle gamme de baie accordéon : « Megaline », avec une hauteur jusqu’à 4.5m , lancé au début de l’année 2022. C’est un nouveau produit, aux dimensions XXL tout en maintenant une exigence extrêmement élevée quant aux performances thermiques, qui n’a aucun équivalent sur le marché.SOLARLUX, c’est également des récompenses reçues par les professionnels du secteur qui reconnaissent à la fois nos innovations techniques avec le SL 23, un système de fermeture de balcon testé à 7.000 Pa, et notre travail sur le design avec le SDL Avalis. SDL Avalis pour lequel, nous avons reçu l’ « Award de l’Innovation » cette année. Il s’agit d’une toiture plate en lamellé collé croisé, respectant la RE2020, avec une parfaite intégration de puits de lumière ou encore de nos coulissants minimalistes grandes dimensions.Ces solutions incroyables seront présentées, parmi de nombreux autres systèmes de SOLARLUX, lors du salon Batimat 2022 . Nous allons par ailleurs continuer notre développement avec l’agrandissement de notre showroom d’Aix-en-Provence afin de présenter les nouvelles solutions SOLARLUX et en avant-première les innovations 2023. Et continuer à renforcer nos équipes afin d’accompagner nos partenaires dans leur développement à travers une présence encore plus complète et de nombreuses formations sur nos produits et les outils que nous mettons à disposition de nos clients dont l’application de réalité augmentée.
Il y a 2 ans et 233 jours

Crise énergétique : l’isolation des bâtiments doit rester une priorité sociale, énergétique et climatique

PARIS, 27 septembre 2022 – A l’occasion d’une table ronde organisée sur la thématique de la rénovation énergétique, en présence de parlementaires et experts du secteur du bâtiment*, le Syndicat national des Fabricants d’Isolants en Laines Minérales Manufacturées (le FILMM) appelle le Gouvernement à renforcer les mesures pour massifier les travaux de rénovation et lutter plus efficacement contre les passoires thermiques. L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments est un levier majeur pour réduire nos consommations et accélérer la transition du secteur. Dans un contexte marqué par l’envolée des prix de l’énergie, l’amélioration de la qualité thermique des logements joue également un rôle social : c’est l’outil le plus efficace pour lutter contre la précarité énergétique qui touche encore 12 millions de personnes en France.Si l’ambition est consensuelle, des débats subsistent sur la nature et le calibrage des dispositifs à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs climatiques et sociaux définis par la nouvelle mandature. Le constat : les 700 000 gestes de rénovation par an ne permettront pas d’éradiquer les passoires thermiques L’accélération de la rénovation énergétique des bâtiments est une priorité du Gouvernement, avec une ambition affichée de 500 000 rénovations globales par an jusqu’en 2030 puis 700 000 par an de 2030 à 2050 pour atteindre les objectifs de la SNBC.Malgré la réussite du dispositif MaPrimeRénov’ (MPR), les aides ont été majoritairement mobilisées pour changer le système de chauffage**. Or, pour mener une rénovation énergétique efficace, il est préférable de favoriser une rénovation globale de l’enveloppe comprenant des gestes d’isolation thermique. En effet, l’isolation de toute l’enveloppe d’une passoire thermique permet de réduire sa consommation et donc la facture énergétique de 70 à 80%. « L’isolation des bâtiments conduit non seulement à réduire les émissions de CO2, mais aussi les factures énergétiques des ménages, tout en contribuant directement à réduire la dépendance énergétique de la France », explique Pierre-Emmanuel Thiard, Président du FILMM. « En France, 7,2 millions de logements sont qualifiés de passoires thermiques. Sans travaux d’isolation, ces logements resteront des passoires, indépendamment du système de chauffage installé. L’isolation des bâtiments doit être confortée comme priorité de ce début de mandature », poursuit-il. L’urgence : corriger les dysfonctionnements des dispositifs de financement pour réussir le défi de la rénovation Le marché de la rénovation thermique est largement orienté par les dispositifs publics d’incitation, en particulier les Certificats d’Economie d’Energie (CEE) et MPR. Or, des dysfonctionnements majeurs déstabilisent l’ensemble de la filière depuis le début de l’année. L’effondrement des prix de valorisation des CEE a notamment causé une chute brutale des travaux d’isolation avec -83% sur l’isolation des combles entre le T1 2021 et le T1 2022. Le correctif de +25%*** du niveau de l’obligation annoncé par le Gouvernement pour la 5ème période est jugé insuffisant par la filière pour relancer rapidement et massivement le dispositif. La filière appelle le Gouvernement à prendre les mesures correctives nécessaires, notamment en renforçant les objectifs des CEE précarité. La filière propose de faire porter cette augmentation sur les fournisseurs d’énergie fossile carbonée, notamment ceux ayant réalisé des profits exceptionnels en 2022, et fléchée en priorité sur les ménages précaires.La filière alerte également le Gouvernement sur les limites actuelles du dispositif MPR et la nécessité de rétablir les aides pour l’isolation des combles et des planchers, afin de compenser l’arrêt du Coup de pouce isolation dans le cadre des CEE. En effet, les travaux d’isolation des combles perdus et des planchers sont les seuls gestes d’isolation à ne pas être intégrés aux aides financières, ce qui était initialement justifié par l’existence du Coup de pouce isolation. « Il est impératif que les dispositifs d’aides s’intègrent dans une stratégie cohérente et ambitieuse de rénovation énergétique, en mettant l’accent sur les travaux d’isolation en tant que principal levier de sobriété et de maitrise de consommation d’énergie, pour une indépendance énergétique renforcée. L’urgence est tant écologique que sociale, dans un contexte d’explosion de la précarité énergétique. », constate Pierre-Emmanuel Thiard. *Sont intervenus aux côtés du Président du FILMM à la table ronde du 27 septembre 2022 : Simon HUFFETEAU, coordinateur gouvernemental du plan de rénovation énergétique des bâtiments.Jean-François LONGEOT, sénateur du Doubs.Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT, députée de l’Isère.Danyel DUBREUIL, coordinateur de l’Initiative Rénovons.**72% selon le rapport de la Cour des comptes de septembre 2021.*** Correction des objectifs de la 5ème période de 600 TWhc (passage de 2500 à 3100 TWhc d’objectifs sur les 4 ans).
Il y a 2 ans et 233 jours

Unilin Insulation obtient la certification Qualiopi pour sa formation Exterio Pro

Elle atteste de la qualité des prestations proposées par l’entreprise et permet aux chefs d’agences et commerciaux des négoces auxquels les sessions sont destinées de bénéficier de leurs prises en charge par les OPCO / Opérateurs de Compétence.Certification Qualiopi, gage de qualité des formationsUnilin Insulation a obtenu la certification Qualiopi, d’une durée de validité de 3 ans, pour sa formation Exterio Pro dispensée dans son centre Expert Lab, à l’issue d’un audit strict basé sur sept critères principaux :Information au public des formations proposées,Identification précise des objectifs,Adaptation aux publics bénéficiaires des prestations et modalités d’accueil, d’accompagnement, de suivi et d’évaluation mises en œuvre,Adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement,Qualification des formateurs,Investissement du prestataire dans son environnement professionnel,Recueil et prise en compte des appréciations et des réclamations formulées par les parties prenantes.Une formation certifiée pour devenir expert en isolation par l’extérieur de la toiture en penteRéservées pour l’instant à son réseau de partenaires négoces Exterio Pro pour développer leurs compétences techniques en lien avec l’isolation de la toiture en pente, les sessions sont dispensées par les experts Unilin Insulation au centre de formation Expert Lab de Desselgem (Belgique). Elles portent sur la gamme de panneaux de toiture Usystem Roof et sur la gamme sarking Utherm.Alliant théorie et pratique, elles sont réparties en trois modules spécifiques :les fondamentaux pour connaître la terminologie de la charpente, relever les cotes sur un chantier et aborder toute l’offre d’Unilin Insulation,l’approche commerciale pour savoir argumenter sur les avantages de ces solutions d’isolation et maîtriser les outils de chiffrage,la mise en œuvre en atelier afin de réaliser la pose de ces produits selon les règles de l’art, et de choisir la bonne technique en fonction du point singulier à traiter.Les sessions, qui accueillent 8 participants maximum par module, sont organisées une fois par mois. Elles ont déjà réuni plus de 100 stagiaires depuis leur création. Unilin Insulation ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise réfléchit déjà à compléter son catalogue de formation avec des modules s’adressant plus particulièrement aux charpentiers et couvreurs.Les chefs d’agences et commerciaux des négoces de matériaux bois peuvent d’ores et déjà s’inscrire en ligne aux prochaines sessions programmées sur le dernier trimestre 2022 sur le site ou auprès du commercial Unilin Insulation de leur secteur.
Il y a 2 ans et 233 jours

Avec le compteur Linky, Enedis estime que la "sobriété est à portée de main"

Le consommateur pourra notamment adapter sa consommation si besoin pendant les pics de demande cet hiver, selon un communiqué diffusé jeudi 22 septembre. Les clients équipés du compteur communicant Linky, soit 35 millions de foyers en France, peuvent en effet suivre leurs données effectives de consommation jusqu'à la demi-heure près en se rendant sur leur compte client particulier à partir de la plateforme internet Enedis, rappelle le gestionnaire."Au moment où le gouvernement s'apprête à lancer une campagne de mobilisation +Chaque geste compte+ (le 10 octobre, ndlr), et où l'ensemble des acteurs concernés appellent à une sobriété énergétique individuelle et collective, Linky est plus que jamais un outil essentiel au service d'une consommation électrique plus responsable", déclare Enedis dans un communiqué transmis à l'AFP.Selon Éric Salomon, directeur clients d'Enedis, le gestionnaire entend "apporter sa pierre à l'édifice de la sobriété" en permettant au consommateur d'avoir grâce à son compteur "une meilleure connaissance de sa consommation", par mois, par semaine et par jour.La plateforme Enedis sur internet, qui recueille les données du compteur, propose plusieurs services : identifier ses pics de consommation dans la journée, comparer sa consommation d'une journée, comparer sa consommation avec celle de foyers possédant le même type de logement et les mêmes caractéristiques de puissance.À la lumière de ces données, le client peut maîtriser sa consommation en identifiant "des surconsommations anormales", ce qui l'amènera à modifier un appareil trop gourmand voire à choisir une offre tarifaire et une puissance plus adaptées à ses besoins.Alors que 90% des énergies renouvelables sont raccordées au réseau électrique public géré par Enedis, le gestionnaire souligne aussi le rôle du compteur dans "l'autoconsommation" photovoltaïque, puisqu'il permet "une vision fine des données de production d'énergie locale et de consommation entre les habitants".Dans un avis rendu en 2018, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) avait estimé que "l'utilisation par les ménages d'afficheurs dédiés avec des services très complets" permettant de visualiser les historiques de consommation, pourrait engendrer des "'économies d'énergie allant jusqu'à environ 8% en moyenne, et même 10% pour les gros consommateurs". Outre la plateforme d'Enedis, d'autres dispositifs de suivi de consommations existent chez les fournisseurs d'électricité.
Il y a 2 ans et 233 jours

Le déambulatoire de la basilique Saint-Denis retrouve ses vitraux

Les vitraux du déambulatoire de la basilique cathédrale Saint-Denis, datant de la moitié du XIIe siècle, constituent un véritable jalon de l’histoire du vitrail et leur valeur est, à ce titre, exceptionnelle. Très fragiles, les plus anciens vitraux de la basilique (au nombre de 31) ont été déposés en 1997, mis en conservation au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), à Champs-sur-Marne, et remplacés par des fac-similés en polycarbonate. Depuis janvier 2022, la DRAC Île-de-France a entrepris une première opération de restauration de ces vitraux d’un an, accompagnée d’une remise en état du déambulatoire et des chapelles. Afin de remplacer les fac-similés, de redonner une harmonie à l’ensemble du déambulatoire et de consolider le reste des verrières, une première phase de restauration des verrières portant sur les cinq chapelles centrales (verrières 1 à 10) a été décidée par la DRAC d’Île-de-France, sous la maîtrise d’œuvre de Jacques MOULIN, architecte en chef des monuments historiques (ACMH). Les panneaux anciens déposés en 1997 au LRMH doivent être copiés strictement à l’identique. Cette décision a été motivée par la constatation de l’évolution permanente des connaissances et la temporalité des recherches sur les vitraux. Les panneaux encore en place, essentiellement du XIXe siècle, seront restaurés sans être modifiés et sans recomposition. La création de vitraux pour les baies 8 et 10 dans un esprit de reconstitution archéologique et sur la base de la documentation rassemblée. Des cartons d’exécution à l’échelle 1 et des prototypes des différents verres choisis seront fournis. Dans le cadre du contrôle scientifique et technique il a été mis en place un comité de suivi formé de personnalités spécialisées en histoire des vitraux, en histoire de l’art médiéval, de l’architecte en chef, d’un représentant de l’inspection des patrimoines et des personnes chargées du dossier à la DRAC Île-de-France. Vitrail France, localisés dans la Sarthe et dirigés par Monsieur Emmanuel PUTANIER, ont gagné l’appel d’offre et ont démontré leur savoir-faire lors de l’appel à candidature en réalisant une copie d’essai d’un panneau médiéval conservé au LRMH.Ces travaux de vitraux seront accompagnés d’une remise en état de l’ensemble des parements intérieurs du déambulatoire et des chapelles, d’un nettoyage des tabernacles des chapelles centrales et de la repose des grilles conçues par Eugène VIOLLET-LE-DUC pour la chapelle axiale. Photo : Dépose des vitraux de la baie 10 – verrière combinée – © DRAC Île-de-France/Nicolas THOUVENIN
Il y a 2 ans et 233 jours

Le déambulatoire de la basilique Saint-Denis retrouve ses vitraux

Les vitraux du déambulatoire de la basilique cathédrale Saint-Denis, datant de la moitié du XIIe siècle, constituent un véritable jalon de l’histoire du vitrail et leur valeur est, à ce titre, exceptionnelle. Très fragiles, les plus anciens vitraux de la basilique (au nombre de 31) ont été déposés en 1997, mis en conservation au laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), à Champs-sur-Marne, et remplacés par des fac-similés en polycarbonate. Depuis janvier 2022, la DRAC Île-de-France a entrepris une première opération de restauration de ces vitraux d’un an, accompagnée d’une remise en état du déambulatoire et des chapelles. Afin de remplacer les fac-similés, de redonner une harmonie à l’ensemble du déambulatoire et de consolider le reste des verrières, une première phase de restauration des verrières portant sur les cinq chapelles centrales (verrières 1 à 10) a été décidée par la DRAC d’Île-de-France, sous la maîtrise d’œuvre de Jacques MOULIN, architecte en chef des monuments historiques (ACMH). Les panneaux anciens déposés en 1997 au LRMH doivent être copiés strictement à l’identique. Cette décision a été motivée par la constatation de l’évolution permanente des connaissances et la temporalité des recherches sur les vitraux. Les panneaux encore en place, essentiellement du XIXe siècle, seront restaurés sans être modifiés et sans recomposition. La création de vitraux pour les baies 8 et 10 dans un esprit de reconstitution archéologique et sur la base de la documentation rassemblée. Des cartons d’exécution à l’échelle 1 et des prototypes des différents verres choisis seront fournis. Dans le cadre du contrôle scientifique et technique il a été mis en place un comité de suivi formé de personnalités spécialisées en histoire des vitraux, en histoire de l’art médiéval, de l’architecte en chef, d’un représentant de l’inspection des patrimoines et des personnes chargées du dossier à la DRAC Île-de-France. Vitrail France, localisés dans la Sarthe et dirigés par Monsieur Emmanuel PUTANIER, ont gagné l’appel d’offre et ont démontré leur savoir-faire lors de l’appel à candidature en réalisant une copie d’essai d’un panneau médiéval conservé au LRMH.Ces travaux de vitraux seront accompagnés d’une remise en état de l’ensemble des parements intérieurs du déambulatoire et des chapelles, d’un nettoyage des tabernacles des chapelles centrales et de la repose des grilles conçues par Eugène VIOLLET-LE-DUC pour la chapelle axiale. Photo : Dépose des vitraux de la baie 10 – verrière combinée – © DRAC Île-de-France/Nicolas THOUVENIN
Il y a 2 ans et 233 jours

L’agence l’AUC est lauréate du projet d’extension des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine

Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, sur la proposition du jury de concours qui s’est réuni le 17 juin 2022, a choisi le projet proposé par l‘agence l’AUC, Grand prix 2021 de l’urbanisme, pour réaliser l’extension du bâtiment des Archives nationales situé à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Le bâtiment actuel, conçu par Massimiliano Fuksas et ouvert en 2013, offre une capacité de conservation de plus de 350 km linéaires d’archives mais arrivera à saturation en 2027. Or, parallèlement à la collecte toujours plus importante d’archives nativement numériques, les Archives nationales continuent de recevoir chaque année plusieurs kilomètres d’archives sur support papier. L’extension de ce bâtiment, prévue dès l’opération initiale, a dû être anticipée en raison du transfert à Pierrefitte de plus de 70 kilomètres d’archives provenant du site de Fontainebleau des Archives nationales, qui fermera à la fin de l’année 2022. Avec une capacité de 100 km linéaires, le nouveau bâtiment permettra d’accueillir les nouvelles archives au moins jusqu’en 2050, mais aussi d’améliorer les fonctionnalités du site en offrant de nouveaux espaces de traitement, de restauration et de reproduction des documents. Parmi les 100 équipes ayant fait acte de candidature au concours de maîtrise d’œuvre, quatre équipes avaient été sélectionnées pour concourir avec, pour mandataires, les agences l’AUC, D3 Architectes, Max Dudler et Zigzag. Au-delà du signal à l’échelle urbaine que propose le projet de l’agence l’AUC, les membres du jury ont été sensibles à la dimension environnementale intégrée aux procédés constructifs et au souci de libérer l’emprise au sol pour préserver les espaces verts, dans la continuité des projets de valorisation des acteurs du territoire dans la ZAC des Tartres. Par ailleurs, cette extension permettra l’accès à une terrasse aménagée à 38 mètres de hauteur, offrant au public un point de vue inédit sur le paysage environnant ainsi que des espaces permettant de découvrir les métiers des archives. Visuel : © AUC
Il y a 2 ans et 233 jours

L’agence l’AUC est lauréate du projet d’extension des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine

Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, sur la proposition du jury de concours qui s’est réuni le 17 juin 2022, a choisi le projet proposé par l‘agence l’AUC, Grand prix 2021 de l’urbanisme, pour réaliser l’extension du bâtiment des Archives nationales situé à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Le bâtiment actuel, conçu par Massimiliano Fuksas et ouvert en 2013, offre une capacité de conservation de plus de 350 km linéaires d’archives mais arrivera à saturation en 2027. Or, parallèlement à la collecte toujours plus importante d’archives nativement numériques, les Archives nationales continuent de recevoir chaque année plusieurs kilomètres d’archives sur support papier. L’extension de ce bâtiment, prévue dès l’opération initiale, a dû être anticipée en raison du transfert à Pierrefitte de plus de 70 kilomètres d’archives provenant du site de Fontainebleau des Archives nationales, qui fermera à la fin de l’année 2022. Avec une capacité de 100 km linéaires, le nouveau bâtiment permettra d’accueillir les nouvelles archives au moins jusqu’en 2050, mais aussi d’améliorer les fonctionnalités du site en offrant de nouveaux espaces de traitement, de restauration et de reproduction des documents. Parmi les 100 équipes ayant fait acte de candidature au concours de maîtrise d’œuvre, quatre équipes avaient été sélectionnées pour concourir avec, pour mandataires, les agences l’AUC, D3 Architectes, Max Dudler et Zigzag. Au-delà du signal à l’échelle urbaine que propose le projet de l’agence l’AUC, les membres du jury ont été sensibles à la dimension environnementale intégrée aux procédés constructifs et au souci de libérer l’emprise au sol pour préserver les espaces verts, dans la continuité des projets de valorisation des acteurs du territoire dans la ZAC des Tartres. Par ailleurs, cette extension permettra l’accès à une terrasse aménagée à 38 mètres de hauteur, offrant au public un point de vue inédit sur le paysage environnant ainsi que des espaces permettant de découvrir les métiers des archives. Visuel : © AUC