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Il y a 3 ans et 144 jours

Ce qui change au 1er janvier 2022 pour accélérer la transition écologique

Économie circulaireInterdiction d’éliminer les invendus non alimentairesInterdiction d'élimination des invendus non alimentaires pour les produits couverts par les filières REP (autrement appelées filières « pollueurs payeurs »), les produits d’hygiène et de puériculture, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et fournitures scolaires, les équipements de conservation et de cuisson des aliments. L’élimination, autrement dit la mise en décharge et l’incinération, de ces produits invendus sera ainsi interdite. Les entreprises devront désormais les donner ou les recycler.Lutte contre le plastique à usage uniqueFin des emballages plastiques autour de certains fruits et légumes. Dès le 1er janvier 2022, c’est une trentaine de fruits et légumes frais non transformés qui seront vendus sans plastique dont une quinzaine de légumes : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carottes, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines. Du côté des fruits, ce sont notamment les pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, etc. que l’on retrouvera sur les étals sans emballage plastique dès 2022.Interdiction des jouets en plastique offerts dans certains menus : les restaurants qui souhaitent poursuivre la distribution gratuite de jouets avec leurs menus enfants devront en proposer dans d'autres matériaux, comme le bois ou le carton.Fin de la livraison sous plastique des journaux, magazines et publicités, qui devront être livrés sans emballage ou avec un emballage fabriqué avec un autre matériau, comme par exemple le papier.Dans le secteur de l'achat public : l'Etat ne pourra plus acheter de produits en plastique à usage unique pour une utilisation sur les lieux de travail ou lors des événements qu'il organise.Information du consommateur sur les émissions de gaz à effets de serre liées à ses consommations internet et mobilesLes fournisseurs d'accès internet et opérateurs mobiles devront communiquer à leurs abonnés les émissions de gaz à effets de serre liées à leurs consommations internet et mobiles. Cette information permettra de sensibiliser les consommateurs à l'impact de leur consommation numérique sur l’environnement et le climat.EnergieGel des prix du gazLe gel des prix du gaz en 2022 est étendu aux entreprises locales de distribution (ELD). L’instauration de ce bouclier tarifaire vise à protéger le pouvoir d’achat des ménages face à la flambée de prix de l’énergie.Modification de la réglementation relative aux installations d'éoliennes terrestresDeux nouveaux arrêtés ministériels modifient la réglementation relative aux installations éoliennes terrestres à compter du 1er janvier 2022 en introduisant :un contrôle acoustique systématique à réception pour les parcs éoliens ;un nouveau critère d’appréciation de l’impact sur les radars Météo France ;la possibilité de réutiliser les postes de livraison, les câbles et les fondations en cas de renouvellement ;une augmentation du montant des garanties financières, cohérente avec l’évolution technologique de la filière.Logement et bâtimentLancement de France Rénov', le service public pour rénover son logementFrance Rénov' est le nouveau nom du service public de la rénovation de l'habitat piloté par l’ANAH. Les Espaces Conseil FAIRE et les Points rénovation information service de l'Anah (PRIS) deviennent les Espaces Conseil France Rénov' dès le 1er janvier 2022 le point d'entrée unique pour guider les Français dans leurs travaux de rénovation. Ce service de référence délivre des informations et conseils neutres, gratuits et indépendants. Il accompagne également les ménages tout au long de leur parcours à travers l'offre spécifique « Mon accompagnateur Rénov' ».Le réseau France Rénov' est présent sur l'ensemble du territoire avec près de 450 guichets et est disponible via la plateforme france-renov.gouv.fr et au 0808.800.700.Lancement d'Eco Energie Tertiaire pour déclarer des données bâtimentaires et de consommationÉco Énergie Tertiaire est une obligation réglementaire qui impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire (surface de 1.000 m² ou plus) afin de lutter contre le changement climatique. À partir du 1er janvier 2022, les assujettis doivent déclarer leurs données bâtimentaires et de consommation d’énergie sur la plateforme Operat (Observatoire de la performance énergétique de la rénovation et des actions du tertiaire) de l’Ademe.Possibilité de déposer un permis de construire par voie électroniqueÀ partir du 1er janvier 2022, les usagers pourront choisir de déposer leur permis de construire et plus largement leur demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis d’aménager, permis de démolir…) par voie électronique pour la réalisation de leurs travaux (construction/extension, ravalement, clôture, abris de jardin, fenêtres, panneaux solaires, …). Pour accompagner cette transformation d’ampleur et l’ensemble des communes, l’État en concertation avec les associations d’élus (AMF et AdCF) déploie un vaste programme de transformation numérique de l’application du droit des sols, appelé Permis de construire en ligne. Jusqu’à présent, l’usager était dans l’obligation :soit d’envoyer son dossier papier en de multiples exemplaires par voie postale en recommandé avec accusé de réception,soit de se déplacer aux horaires d’ouverture du guichet en mairie.Le dépôt et l’instruction en ligne des demandes d’autorisation d’urbanisme répondent ainsi aux enjeux de simplification et de modernisation des services publics, à l’heure où la très grande majorité de services est accessible en ligne.Mise en application de la RE2020, nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufsLa réglementation environnementale des bâtiments neufs, appelée RE2020, va remplacer l'actuelle réglementation thermique, la RT2012. Elle s'appliquera aux maisons individuelles et logements collectifs pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er janvier 2022 et aux bâtiments de bureau et d'enseignement pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er juillet 2022.Les trois objectifs principaux poursuivis à travers la RE2020 sont :donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie ;diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments ;en garantir le confort en cas de forte chaleur.Ainsi, en plus de renforcer les exigences en matière de performance énergétique des bâtiments neufs par rapport à la RT2012, la RE2020 améliore la prise en compte du confort d'été et introduit la dimension environnementale en établissant des exigences relatives à l'impact carbone du bâtiment sur son cycle de vie dès sa construction. Afin de fixer une trajectoire de réduction de l'impact environnemental de la construction de bâtiments, les exigences seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.Santé-environnementMise en application du nouveau règlement bio européenDe nouvelles règles vont s’appliquer au 1er janvier 2022 pour la production biologique. Elles sont inscrites dans le règlement de base adopté en 2018 qui définit les principes généraux et les règles principales de l’agriculture biologique. Ce nouveau règlement est complété par une quinzaine de textes réglementaires sur des sujets souvent techniques. Plusieurs changements importants entreront en vigueur au 1er janvier 2022 :de nouvelles catégories de semences disponibles pour l’agriculture biologique ont été définies pour offrir aux agriculteurs bio du matériel plus adapté à leurs besoins et au service de la biodiversité agricole ;un certain nombre de nouvelles mesures visant à augmenter le bien-être des animaux sont également à l’ordre du jour, comme par exemple l’interdiction de mutilations (ébecquage, taille des dents) ;des produits qui n'étaient pas couverts par le règlement européen pourront à l’avenir bénéficier du label bio : il s'agit notamment des animaux de ferme comme les lapins et les cervidés, des huiles essentielles, du sel, etc. ;le règlement contient enfin de nouvelles règles concernant l’utilisation d’arômes et d’additifs mais aussi les importations, faisant de la conformité au cahier des charges européen la règle d’échange avec les pays tiers.TransportsProposée par la Convention citoyenne pour le climat, la taxe sur la masse en ordre de marche (malus poids) entrera en vigueur au 1er janvier. Elle s’appliquera aux véhicules de tourisme neufs pesant plus de 1,8 tonne (1.800 kg), avec un tarif unitaire de 10 € par kilogramme excédentaire. Pour tenir compte de situations personnelles particulières (familles nombreuses, personnes invalides, etc.) d’une part ; des spécificités techniques liées aux véhicules les plus performants sur le plan environnemental (véhicules électriques, hydrogène ou hybrides rechargeables d’une autonomie suffisante) d’autre part, des abattements ou des exonérations, suivant les cas, ont été intégrés au dispositif. Les véhicules utilitaires, quant à eux, ne sont pas concernés par la taxe.Renforcement du malus lié aux émissions de CO2 des véhicules et prolongation du barème actuel du bonus pour aider à l’acquisition de véhicules propresA partir du 1er janvier 2022, un nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des automobiles s'appliquera aux véhicules neufs. Cette évolution avait été prévue dès fin 2020 par l'article 55 de la loi de finances pour 2021. Il s'appliquera à partir de de 128 grammes de CO2/km au lieu de 133 grammes de CO2/km en 2021. Pour ce niveau de pollution, la taxation sera de 50 €. Le seuil de 1000 € sera atteint dès 151 grammes de CO2/km (1.074 €), au lieu de 156 grammes de CO2/km en 2021. La dernière tranche du barème s'élèvera à 40.000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 223 grammes de CO2/km (au lieu de 30.000 € en 2021 pour les plus de 218 grammes de CO2/km).En contrepartie de ces évolutions, et dans un contexte de forte hausse récente des prix des carburants, le barème du bonus écologique, subventionnant l’acquisition de véhicules propres, qui devait initialement diminuer d’un montant de 1.000 € au 1er janvier 2022, est finalement maintenu à son niveau actuel pour une durée supplémentaire de 6 mois. Les particuliers pourront ainsi continuer de bénéficier au 1er janvier 2022, par exemple, d’une aide de 6.000€ pour l’acquisition d’une voiture électrique ou hydrogène neuve de moins de 45.000€.Risques industrielsObligation de tenue à jour d’un état des matières stockéesL’obligation de tenue à jour d’un état des matières stockées entre en vigueur pour les entrepôts de stockage de matières combustibles, de liquides inflammables, les installations de tri transit déchets et les installations Seveso. Cet état devra être disponible sous deux formats, le premier format destiné à être utilisé par les services de l’État pour la gestion d’un évènement accidentel, le second pour répondre aux besoins d’information de la population dans ce même cadre.Les arrêtés encadrant les sites de liquides inflammables classés à enregistrement ou à déclaration entrent également en vigueur, achevant ainsi la mise en œuvre du plan d’action sur le volet de la réglementation relative aux liquides inflammables.Pour les entrepôts à autorisation, c’est la disposition visant l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident qui entre en vigueur. Par ailleurs, pour les entrepôts dotés d’un plan d’opération interne, il devient obligatoire d’y définir les dispositions à mettre en œuvre pour le nettoyage et la remise en état du site, ainsi que l’organisation pour lutter contre un incendie de plus de 2 heures.
Il y a 3 ans et 148 jours

Réaménagement du site Tour Eiffel: ces points à revoir

La mairie de Paris s'est engagée à revoir certains points du projet de réaménagement estimé à 107 M€, portant notamment sur le mobilier, l'utilisation de matériaux perméables, ou encore, les liaisons automobiles entre arrondissements.
Il y a 3 ans et 148 jours

Bilan du Projet SEREINE : une méthode simple et rapide pour évaluer la performance énergétique d'une maison individuelle

Alors que les recherches vont se poursuivre jusqu’en 2024, dans le cadre de SEREINE 2, au sein du programme PROFEEL 2, l’équipe projet a réuni toute la filière de la construction et de la rénovation, le 16 décembre 2021, pour présenter son bilan final. Plus de 100 professionnels du bâtiment, bureaux d’études, maîtres d’ouvrage et opérateurs ont été conviés, à distance, aux 2 présentations et 2 tables rondes sur ces outils inédits, leurs enjeux, leur apport, leur mise en œuvre et leur avenir.Deux solutions inédites pour évaluer la performance énergétique réelle d’un bâtimentUn enjeu, deux outils et objectif atteintsPour objectiver la qualité des travaux de rénovation ou de construction et les gains en efficacité énergétique, le projet SEREINE a développé avec succès deux solutions inédites pour la maison individuelle neuve ou rénovée : une méthode pour mesurer la performance thermique de l’enveloppe de la construction dans des délais records et une application pour évaluer la performance énergétique de tous ses systèmes de chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, ventilation et éclairage.Pour Philippe Estingoy, Directeur général de l’Agence Qualité Construction : « Malgré la crise sanitaire qui a fortement ralenti les expérimentations sur le terrain, nous avons atteint nos objectifs. La mesure de la performance de l’enveloppe peut se faire aujourd’hui en 24 h, ce qui est unique au monde et les outils de mesure ont été optimisés pour que les opérateurs puissent les utiliser facilement. Quant à l’application interactive qui permet d’évaluer tous les systèmes, elle est aujourd’hui accessible à tous, en téléchargement, et les non-qualités y sont listées par ordre de gravité, ce qui permet de les corriger. Nous avons ainsi relevé plusieurs grands défis scientifiques et nous allons pouvoir développer encore plus cette performance avec SEREINE 2 ».Pour Pierre Oberlé, Responsable de tâches, contributeur technique de SEREINE et Expert Performance énergétique du bâtiment à l’INES : « Au vu des enjeux climatiques inédits, nous avons la responsabilité de faire des bâtiments réellement performants : le projet SEREINE y a contribué et va continuer à le faire, en apportant aux professionnels du bâtiment de nouveaux outils de caractérisation de la performance réelle de l’enveloppe comme des systèmes ».C’est à ce titre que SEREINE a été le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d’innovation PROFEEL. Doté d’un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il a embarqué toute la filière de la rénovation énergétique, c’est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d’études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maîtres d’ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.SEREINE enveloppe : une gamme simple et fiable pour mesurer la performance thermique d'une maison en 24h ou 48hUne mesure en 24 h ou 48 h selon le type d’isolationSEREINE est une gamme simple de méthodes opérationnelles permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d’une maison neuve ou rénovée dans des délais acceptables. Les travaux conduits par l’équipe projets ont permis de réduire ce délai à 24 h pour les maisons isolées par l’intérieur et 48 h pour celles isolées par l’extérieur. Lorsque la température extérieure est inférieure à 8 °C. Au-delà, les durées sont multipliées par deux. La mesure reste bien entendu impossible en cas de canicule ou de vents importants.Pour Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Directrice adjointe de la direction Énergie Environnement au CSTB : « SEREINE propose aujourd’hui une gamme complète de protocoles pour la mesure du niveau d’isolation thermique des maisons individuelles. Une gamme qui se décline en fonction du type d’isolation et de la saison. La mesure est ainsi accessible à une très large part des marchés de l’habitat individuel, qu’il soit neuf ou rénové. »Une mise en œuvre simple et rapide grâce à du matériel optimiséLe déroulement d’une mesure SEREINE est simple. L’opérateur, préalablement formé, doit dans un premier temps préparer sa campagne en ligne. Pour ce faire, il documente les caractéristiques du logement et définit l’emplacement des capteurs. Une fois sur place, dans la maison vidée de ses occupants, il obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme très élaboré génère alors des modèles numériques adaptés à chaque type de bâti, et calcule à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique.Pour que tous les opérateurs puissent s’approprier rapidement ce protocole, le kit de mesure a été optimisé et son volume réduit. Il suffit désormais d’un smartphone pour préparer, lancer et suivre la mesure à distance.À l’extérieur, le nombre de capteurs a été réduit de 10 à 3 et la sonde d’irradiation a été supprimée au profit de données météorologiques, récupérées automatiquement. À l’intérieur, pour chaque pièce de la maison, l’opérateur dispose désormais d’un module de 13 x 20 x 30 cm contenant un chauffage avec ventilateur intégré et une sonde de température sur perche télescopique. Le nombre de ces modules a été porté de 7 à 10 pour pouvoir équiper toutes les pièces de certaines grandes maisons.Pour Rémi BOUCHIE, Contributeur technique de SEREINE, Chef de division au CSTB : « Notre priorité était de faciliter l’utilisation du kit et de la rendre la plus fluide possible, pour que les opérateurs se l’approprient intuitivement. Grâce à leurs retours d’expérience, nous avons pu à la fois réduire son encombrement et simplifier sa mise en place, tout en préservant la fiabilité de la mesure. Son installation se fait aujourd’hui beaucoup plus rapidement, ce qui réduit le coût humain d’intervention sur site. »Des indicateurs visuels accessibles à tousQu’il s’agisse d’une maison neuve ou rénovée, le résultat de la mesure est exprimé en Watt/Kelvin, accompagné d’un intervalle de confiance. Mais pour être plus concret et accessible à tous, il est interprété de façon graphique. En cas de rénovation, SEREINE positionne la maison par rapport à l’échelle isolation du nouveau DPE avec le même code couleur. Pour le neuf, SEREINE affiche un feu tricolore qui matérialise l’écart entre la performance mesurée et la performance calculée lors de la conception. Lorsque le feu est vert, la performance attendue a été atteinte. S’il est rouge, c’est qu’elle n’est pas au rendez-vous.SEREINE systèmes : une application interactive pour évaluer la performance énergétique de tous les systèmes de la maisonUne application mobile pour évaluer tous les systèmesContrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, les systèmes font l’objet d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents. Pour ce faire, l’équipe SEREINE, a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Cette solution est aujourd’hui la seule qui couvre tous les systèmes énergétiques d’un bâtiment de façon exhaustive.Une évaluation en deux tempsRépartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel il met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures.Téléchargeable depuis le 16 décembre, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ils peuvent réaliser l’audit à leur rythme et dans l’ordre qu’ils veulent, sur tablette, smartphone ou ordinateur et ce même sans être connectés à un réseau.Des indicateurs tournés vers l’actionUne fois l’audit terminé, l’application génère un rapport automatique avec une synthèse et des résultats détaillés. Parce que certaines informations peuvent manquer ou parce que certaines vérifications peuvent avoir été impossibles à effectuer, la synthèse présente tout d’abord un taux de complétude, exprimé en %. Ce taux indique le niveau de représentativité de l’évaluation.Tournés vers l’action, les indicateurs qui suivent se présentent sous la forme d’une liste de défauts, classés par ordre de gravité, comme dans un contrôle technique automobile. Avec des défauts dits critiques, des défauts majeurs et des défauts mineurs. Ce qui permet de visualiser les problèmes en un clin d’œil.Les résultats détaillés retracent quant à eux toutes les vérifications faites, qu’il y ait un défaut ou pas. Avec, à chaque fois, ce qui a été observé, la réponse de référence ainsi que les éventuels écarts, leur cause et leur incidence.SEREINE 2Compte tenu de ces résultats prometteurs et des nombreuses pistes qui se dessinent, SEREINE va être reconduit pour 3 ans (2022-2024). Doté d’un nouveau budget de 5 millions €, SEREINE 2 se déploiera toujours au sein du programme PROFEEL qui sera lui aussi prolongé.Pour Aurélien LOPES, porteur de projet SEREINE à l’AQC : « L’objectif est de massifier les expérimentations sur l’enveloppe comme sur les systèmes et, pour SEREINE Enveloppe, de réduire encore le temps de mesure, d’identifier les non-qualités et de finaliser la méthode pour le collectif. Pour SEREINE Systèmes, il s’agira de finaliser et nourrir la plateforme de données ouvertes ».
Il y a 3 ans et 149 jours

Les terrains pour habitats légers avec domiciliation

Comment gérer collectivement un terrain qui a vocation à intégrer un collectif d’habitats légers (type village tiny house ou hameau léger) sur un terrain dit familial ?  Les terrains familiaux pour résidences mobiles constituant l’habitat permanent des gens du voyage. Le décret n°2015-482 du 27 avril 2015 pris en application de la loi n°2014-366 du […]
Il y a 3 ans et 150 jours

Les gares font de la place pour l'arrivée de la concurrence

Le gestionnaire des gares doit trouver des mètres carrés dans ses bâtiments pour caser des guichets, des automates, des locaux techniques et des espaces de repos pour les employés. Il faut aussi adapter la signalétique.En l'occurrence, Trenitalia va installer, comme en Italie, des petits kiosques mobiles où les clients peuvent acheter des billets. Gare de Lyon à Paris, la compagnie italienne garde la petite boutique qu'avait Thello (sa filiale française, rebaptisée depuis Trenitalia France) du temps des trains de nuit.L'information des voyageurs doit aussi être adaptée. "En situation perturbée, on va parler en italien. On a dû former des agents", relève la patronne des gares."Ils paient le même péage que les autres, puisque le Document de référence des gares est le même pour tous les transporteurs ferroviaires", insiste Mme Dolveck."C'est le même prix au mètre carré. On n'a pas le droit de favoriser un opérateur au détriment d'un autre, et on est contrôlés par le régulateur", ajoute-t-elle, notant que la SNCF "paie, et beaucoup plus cher" pour ses vastes espaces Gare de Lyon."Le sujet dans la durée, ça va être l'espace. Si on se projette dans dix ans, avec plusieurs transporteurs, est-ce qu'il ne faudra pas mutualiser les espaces de vente, comme dans les aéroports?", s'interroge-t-elle.Après Trenitalia, d'autres compagnies ont annoncé leur intention de défier la SNCF sur les rails français ces prochaines années, comme la coopérative Railcoop, Midnight Trains, des trains de nuit haut de gamme, ou l'espagnole Renfe.Le retour en vogue des trains de nuit, aussi, devrait amener les gares à s'adapter. En installant des douches comme à Paris-Austerlitz, ou prosaïquement en s'arrangeant pour offrir des services de restauration disponibles aux heures de départ des trains."Nos services devront être adaptés", insiste Mme Dolveck."Bienvenue aux nouveaux opérateurs", a lancé mercredi au Sénat le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, dont la "double casquette" comprend à la fois la tutelle de la compagnie ferroviaire désormais défiée (SNCF Voyageurs) et celle de SNCF Réseaux et Gares & Connexions, dont le rôle est d'accueillir tout le monde."Je dois veiller à ce qu'ils soient accueillis avec la plus grande équité. Ils doivent avoir accès au réseau et accès aux gares de la même manière que la SNCF-transporteur a accès à ces facilités essentielles. J'y fais très attention, et on y arrive", a-t-il dit.
Il y a 3 ans et 150 jours

L’application Matterport Capture est désormais disponible gratuitement pour les appareils Android

Matterport, Inc., l’entreprise de données spatiales à la tête de la transformation digitale du monde bâti, a annoncé aujourd'hui que Matterport for Mobile permet désormais aux utilisateurs d'Android du monde entier de créer instantanément le jumeau numérique précis d’un bâtiment ou d'un espace, seulement avec leur smartphone. Désormais disponible dans 175 pays sur Google Play store, l'application Matterport Capture, révolutionnaire en matière de capture 3D, passe à l’échelle supérieure. Avec à ce jour plus de 6 milliards de smartphones actifs dans le monde, Matterport vise à accélérer fortement sa progression dans la numérisation du monde bâti. « L'avenir du monde bâti est littéralement entre nos mains. Matterport for Mobile apporte une grande performance dans un petit format, augmentant la productivité avec chaque espace que nous numérisons », a déclaré RJ Pittman, président et PDG de Matterport. « Il suffit de télécharger l’app et c’est parti. Notre abonnement gratuit permet à chacun de numériser une maison, un bureau ou un hôtel avec n'importe quel appareil Android ou iOS compatible et de bénéficier de Matterport à 100 %, totalement gratuitement. Rien de plus simple pour démarrer ! »3D Capture pour tous : Les clients de divers secteurs d'activité utilisent Matterport pour mesurer, documenter, gérer et promouvoir leurs biens en ligne. En voici quelques exemples : Les propriétaires peuvent créer une évaluation numérique précise et complète de leur propriété et de tout ce qu'elle contient à des fins d'assurance, d'aménagement de l'espace ou tout simplement de tranquillité d'esprit.Les constructeurs peuvent planifier et gérer un projet de construction en ligne et collaborer à l'intérieur du jumeau numérique avec les concepteurs, les entrepreneurs et leur clientèle.Les agents immobiliers et les gestionnaires de biens locatifs peuvent rapidement capturer et publier en ligne une visite virtuelle en 3D époustouflante et la partager sur des sites Web et des réseaux professionnels et sociaux.Satisfaction immédiate Une fois l'application installée, un jumeau numérique peut être créé en quelques minutes seulement. L'installation est rapide et des tutoriels sont disponibles à chaque étape du processus. Le logiciel de capture de précision de Matterport, renforcé par l'IA, est conçu pour rendre la capture 3D rapide, facile et fiable pour tous.Mobiliser son équipe Les petites et grandes entreprises du monde entier peuvent instantanément découvrir la puissance de Matterport grâce à cette offre gratuite et complète qui est la meilleure du secteur. Les équipes peuvent créer un ensemble de jumeaux numériques pour plusieurs propriétés, simplement en téléchargeant l'application sur l'appareil de chaque membre de l'équipe. Il n'a jamais été aussi facile et rentable de capturer plusieurs espaces avec la commodité de Matterport for Mobile.Pour Japjit Tusli, CTO de Matterport : « Nous sommes ravis de présenter la puissance de Matterport aux utilisateurs d'Android à travers le monde, et de fournir à nos clients une alternative pour mettre leurs propriétés en ligne avec les appareils qu'ils possèdent déjà. Dès aujourd'hui, ils peuvent l'essayer gratuitement avec leurs équipes et augmenter instantanément leur capacité de numérisation 3D. » Matterport for Mobile accélère l'expansion internationale de l'entreprise en Asie-Pacifique, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, où la part de marché d'Android est particulièrement concentrée. Comme la version iOS, la nouvelle application Android de la société prend en charge la capture 3D à l'aide de toutes les autres options de caméra compatibles, notamment la caméra performante 3D Matterport Pro2, la caméra Lidar Leica BLK360 et six caméras 360 différentes d'Insta360 et de Ricoh.
Il y a 3 ans et 154 jours

Près de 2 Français sur 3 baissent le chauffage pour réduire leur facture

LeLynx.fr, comparateur en ligne d’offres énergie, a interrogé les consommateurs et décrypte les éco-gestes les plus couramment adoptés.62% des Français limitent la température du chauffage pour payer moins cherDans une étude réalisée par YouGov, LeLynx.fr s’intéresse aux comportements des Français pour réduire leurs dépenses d’énergie à leur domicile. L’étude révèle que la grande majorité des ménages ont adopté des éco-gestes concrets pour faire des économies d’énergie. Seuls 4% d’entre eux déclarent ne rien faire pour réduire leur consommation. A l’heure où le froid hivernal s’installe à l’extérieur, près de 2 Français sur 3 (62%) reconnaissent baisser la température du chauffage pour réduire le montant de leur facture. Un geste auquel ont davantage recours les habitants des zones rurales (63%) et des petites et moyennes villes (65%). Dans les grandes villes, c’est 1 habitant sur 2 (55%) qui réduit la température des radiateurs pour économiser sur sa facture de chauffage. D’autres éco-gestes font désormais aussi partie du quotidien des Français. 65% d’entre eux ont déjà remplacé leurs ampoules par des LED, plus économes et 64% affirment privilégier les douches aux bains. Certains réflexes font également leur apparition : 38% des consommateurs pensent à comparer les étiquettes énergie quand ils achètent un appareil électrique et 23% utilisent l’application mobile de leur fournisseur d’énergie pour contrôler leur consommation. Près d’un quart d’entre eux (27%) ont d’ailleurs souscrit à une offre énergie plus avantageuse auprès de leur fournisseur d’énergie, comme une option heures creuses.Pour Itzal Arbide, Directrice générale de LeLynx.fr : « Les Français ont bien compris que changer quelques gestes au quotidien peut réduire la facture d’énergie : en passant le chauffage de son logement de 20° à 19°, un foyer peut réduire sa consommation de près de 7%. Privilégier les heures creuses pour faire fonctionner ses appareils électriques permet également de bénéficier d’un tarif réduit de 40%. »En revanche, seuls 16% des Français déclarent avoir entrepris des travaux de rénovation pour réduire la consommation énergétique de leur logement.Le chauffage représente 71% de la consommation d’énergie des Français Selon le Centre d’Etudes et de Recherches Économiques sur l’Énergie (CEREN), 71% de la consommation énergétique annuelle des ménages français sont dévolus au chauffage, toutes énergies confondues. Viennent ensuite les appareils électriques (17%), l’eau chaude sanitaire et la cuisson, à égalité à 6%. Dans le palmarès des appareils électriques qui consomment le plus, le combiné réfrigérateur/congélateur arrive en tête (346 kWh/an), talonné par le sèche-linge (301 kWh/an) et le congélateur (288 kWh/an). La télévision est au pied du podium (187 kWh/an), suivi du réfrigérateur (166 kWh/an) et du lave-vaisselle (162 kWh/an). Surprise du classement : la console de jeux vidéos consomme 103 kWh/an en moyenne, soit presque autant d’une machine à laver !
Il y a 3 ans et 154 jours

Les acteurs du cadre de vie présentent leur rapport "Pour une vision renouvelée de l’habitat individuel"

Cette démarche collective réunissant les principaux acteurs du secteur : Fédération des SCoT, Union Nationale des Aménageurs, Conseil National de l'Ordre des Architectes, Office Professionnel de Qualification des Urbanistes, Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment, Fédération des Promoteurs Immobiliers, Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles, a abouti ce 16 décembre, à la remise à Emmanuelle WARGON, Ministre déléguée auprès de la Ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, d’un rapport inédit compilant diagnostics et propositions afin de repenser puis faire évoluer l’habitat individuel. La Ministre a accueilli les propositions formulées avec la plus grande attention.Un groupe de travail pluridisciplinaire pour une approche à 360°Autour de l’Ordre des géomètres-experts, l’objectif du groupe de travail était de concilier trois impératifs : la trajectoire de sobriété foncière souhaitée par le Gouvernement pour répondre aux enjeux environnementaux, les besoins en matière de logements face à une tension croissante sur le marché résidentiel, et le souhait des Français voulant très majoritairement résider dans des logements individuels.Le rapport qui résulte des travaux, disponible via ce lien, articule un diagnostic de la production neuve d’habitat individuel, du parc existant et des aspirations résidentielles des Français, ainsi que des propositions portant autant sur l’intensification urbaine douce que sur le développement d’une offre nouvelle intégrant les enjeux de sobriété foncière.Vers une vision renouvelée du cadre de vieLes crises se succèdent mais les besoins fondamentaux de nos concitoyens restent. Les modes de fabrication des espaces urbains et des territoires doivent être renouvelés pour inventer de nouveaux modèles de développement.Les métropoles portent une vision de la croissance et de la densité, qui ne saurait obérer le choix de vivre dans des villes petites ou moyennes, ni le choix de s'installer dans les communes les moins denses qui occupent les trois-quarts du territoire.Enfin la complémentarité des typologies d’habitat (collectif, individuel, groupé, maisons de villes) des modes de financements (accession et locatif, libre et social), des services, des emplois et des équipements souligne toujours plus le besoin d’une vision transversale et prospective.Dans un contexte de doute sur le modèle dominant, de graves crises de production du logement, et de crises énergétiques et environnementales, les professions réunies rappellent comment ils peuvent, avec des outils de production du logement renouvelés, concourir à faire émerger des solutions politiques, économiques et environnementales. Avec ce rapport, ils flèchent vers des réformes possibles et souhaitables.Conjuguer intensification du tissu existant et développement d’une offre nouvelle plus sobre en foncier : des solutions sont possiblesLes professions réunies font le constat que l’habitat individuel, par sa souplesse d'organisation spatiale, permet d'utiliser des emprises foncières de petite taille ou de configuration complexe et représente une réponse pertinente pour fabriquer une densité de proximité heureuse, traiter les discontinuités urbaines et territoriales, et recycler les friches urbaines et périurbaines des bourgs, petites villes et villes moyennes qui maillent notre territoire.Il constitue également un moyen de conforter la place des pôles urbains secondaires et tertiaires, à l’heure où la réduction des déplacements pendulaires doit être une priorité pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.Pour le tissu d’habitat individuel existant, une double opportunité d’amélioration et d’intensification ressort dès lors qu’il peut proposer des formes urbaines adaptées plus économes en foncier. Trois axes de travail porteurs de solutions ont ainsi été identifiés :Améliorer la qualité de l’existant avec des approches mutualisées à l’échelle du territoire ou du quartierLever les freins, notamment réglementaires, à la densification et créer une incitation fiscaleRenforcer l’approche opérationnelle et professionnelle de la densification, en favorisant l’innovation et acculturant les collectivités à un urbanisme de projetEn complément, et pour répondre notamment à l’attractivité renouvelée de territoires jusqu’alors détendus, le groupe de travail a également identifié trois champs d’intervention prioritaires pour le développement d’une offre nouvelle d’habitat individuel sobre en foncier :Agir sur la fiscalité pour lutter contre la rétention foncière et encourager le développement de l’offre nouvelle à proximité des bassins d’emplois, de services et de transports et en secteur urbain constituéPromouvoir le développement de formes plus denses, en redéfinissant la notion d’habitat individuel, groupé ou organiséRenforcer la qualité de la planification et des documents d’urbanisme, et lutter contre les règles contraires à l’objectif de sobriété foncièreLa nécessité de bien prendre en compte les diversités des habitats, des besoins et des territoires« Ce qu’il faut retenir, c’est un écueil, celui qui voudrait nous voir mettre en concurrence l’habitat individuel face à l’habitat collectif. » Joseph Pascual, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts, l’a rappelé lors de la présentation du rapport : « Un parcours résidentiel serein et répondant aux besoins des Français ne peut se bâtir qu’en intégrant la diversité des typologies d’habitat proposées : on n’habite pas de la même façon pendant ses études, à l’arrivée du 3ème enfant, ou en vieillissant lorsque l’on devient moins mobile. Toutes les offres résidentielles doivent être adaptées, contextualisées au regard des attentes des Français et des besoins spécifiques des territoires. Cette territorialisation de la trajectoire nationale de sobriété foncière sera nécessairement accompagnée par les experts du foncier que sont les géomètres-experts, les acteurs de l’aménagement, de la construction et du cadre de vie. »
Il y a 3 ans et 160 jours

Un bâtiment au design automobile

A Sofia en Bulgarie, le bâtiment B73 offre une façade futuriste. Cet immeuble de huit étages a été conçu par le cabinet d’architecture STARH. La façade est revêtue d’un motif horizontal noir et blanc réalisé en Corian® Exteriors, et son impact visuel est soutenu par les fuselages profilés en prolongement des fenêtres. Cette mise en forme additionnée aux angles arrondis du bâtiment, n’est possible que grâce à la thermoformabilité du Corian. Les reliefs complexes de la façade ont été fabriqués par l’entreprise bulgare Soliform Ltd. Le Corian® blanc immaculé couleur Glacier White a été utilisé sur 1.000 mètres carrés avec en contraste la couleur sombre Deep Titanium sur 350 mètres carrés. Photo : Dian Stanchev – Corian
Il y a 3 ans et 160 jours

RSE : Lafarge Béton et Lafarge Granulats labellisées

Le label RSE “Exemplarité” a été attribué à Lafarge Béton, Lafarge Granulats a obtenu, quant à elle, le label RSE “Maturité”. Depuis 2018, Lafarge France est adhérente de la charte RSE de l’UNICEM qui a pour thématique principale : le capital humain, l’environnement, l’ancrage local, les relations avec les clients et fournisseurs et la gouvernance. Les entreprises sont évaluées par des organismes tiers-indépendants sur leurs pratiques et leurs performances. La note globale permet d’obtenir un label valable pour une période de trois ans : label RSE Engagement, label RSE Progrès, label RSE Maturité, label RSE Exemplarité. Lafarge Granulats et Lafarge Bétons ont décidé d’engager l’ensemble de leurs sites sur le territoire français, soit 300 sites pour le béton et 149 pour le granulat. Au terme de la campagne d’audits qui a duré plusieurs mois, le Comité d’évaluation UNICEM ENTREPRISES ENGAGEES a validé les labels des deux branches de l’industriel. Pour Lafarge Bétons, les auditeurs ont tenu à souligner la forte implication des collaborateurs dans la démarche RSE, la qualité des formations en la matière et particulièrement celles de l’École Mobile des Centralistes. La cohérence de la démarche “Lafarge 360”, notamment sur les bétons bas carbone a également retenu leur attention. Pour Lafarge Granulats, ils ont salué les efforts entrepris pour faire valoir et reconnaître l’empreinte socio-économique des sites et l’avancement des démarches environnementales engagées. La qualité des formations, du dialogue social et des conditions de travail également. Enfin, la promotion par Lafarge Granulats du développement durable dans ses relations avec ses clients, ses fournisseurs et les prescripteurs a également fait forte impression.
Il y a 3 ans et 164 jours

Décarboner les autoroutes, un impératif pour Vinci qui présente ses perspectives

Lutter contre l'"autosolisme" (le fait d'être seul dans son automobile), multiplier les bornes pour voitures et camions électriques, produire de l'énergie verte: Vinci a présenté des solutions.
Il y a 3 ans et 165 jours

Sereine Systèmes : une application innovante pour évaluer la performance des systèmes énergétiques à la réception des travaux

Les opérateurs d’audit mais aussi les installateurs ou les concepteurs pourront y accéder gratuitement via leur tablette, leur ordinateur ou leur smartphone et procéder à leurs évaluations en seulement deux demi-journées. Innovante et intuitive, elle est actuellement testée en conditions réelles pour améliorer sa pertinence technique et son ergonomie. Pour finaliser cette campagne l’équipe projet lance un appel aux maîtres d’ouvrage. Ils peuvent proposer leur(s) maison(s) et bénéficier ainsi d’une évaluation gratuite.Une évaluation en 2 temps grâce à une application mobilePour évaluer la performance énergétique des systèmes d’un bâtiment, l’équipe SEREINE a conçu une application mobile couvrant les principaux équipements de chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, rafraîchissement et éclairage. Contrairement à l’enveloppe, dont la performance peut être mesurée, il s’agit d’une évaluation qualitative qui consiste à vérifier que les bonnes pratiques de conception, de mise en œuvre et de réglage ont été respectées, à travers près de 200 vérifications sur 60 systèmes différents.Répartie sur deux demi-journées, cette évaluation se déroule en 2 étapes. Un audit documentaire au cours duquel l’opérateur recueille les documents, précise la configuration et vérifie des éléments de conception, à partir des informations disponibles. Et un audit sur site, avec ou sans occupants, durant lequel l’opérateur met à jour la configuration à partir de ce qu’il constate sur place, puis vérifie la bonne installation et le réglage des équipements. Cette étape passe par des constats visuels et des mesures. Une fois l’évaluation terminée, l’application génère automatiquement un rapport qui comprend une synthèse visuelle et les résultats détaillés, avec les éléments relevés, les éventuels défauts, ainsi que des recommandations de correction.Une application innovante et intuitive, à télécharger dès fin 2021Disponible dès la fin de l’année, l’application SEREINE Systèmes a été conçue pour être la plus intuitive possible et faciliter la vie des opérateurs. Pour ce faire, l’équipe projet s’est projetée dans un maximum d’utilisations possible, afin de concevoir un outil flexible qui s’adapte aux différents modes opératoires des auditeurs. Ainsi, l’application est utilisable sur tablette, comme sur smartphone ou ordinateur et peut fonctionner hors ligne. Les vérifications peuvent être réalisées dans n’importe quel ordre. L’opérateur dispose d’une aide intégrée sous forme de textes et d’illustrations pour chaque vérification. Il peut s’interrompre quand il veut et revenir en arrière ; l’application lui indique en permanence où il en est et ce qu’il lui reste à faire. Le rapport est généré automatiquement.Pour Jean-Jacques Grain, opérateur d’audit chez C.réf Bâti-Contrôle : "Maître d’œuvre depuis 30 ans, j’attends un outil comme SEREINE Systèmes depuis longtemps. Cette application, à la fois exhaustive et ciblée, que j’ai eu la chance d’utiliser, vous guide de bout en bout pour procéder aux évaluations à votre rythme et dans l’ordre que vous souhaitez. Il est impossible de passer à côté de quoi que ce soit. A l’heure où les DPE vont devenir opposables, elle va vite devenir indispensable à toute la filière. Pour la 1ère fois, elle inscrit la profession dans une obligation de résultats.»Une solution éprouvée sur le terrainPour mettre au point l’application SEREINE Systèmes, améliorer sa pertinence technique et ajuster son ergonomie, l’équipe projet l’a confrontée au terrain. Avec des tests internes mais aussi des expérimentations sur site. Des opérateurs de mesure, sélectionnés et formés, l’ont utilisée et ont formalisé des retours d’expérience. Ils seront les premiers ambassadeurs de son déploiement. Ces tests se poursuivent jusqu’à fin 2021. Les maîtres d’ouvrages qui souhaitent y participer peuvent candidater en contactant : sereine@qualiteconstruction.com.De multiples usages possiblesLes premiers utilisateurs de SEREINE Systèmes sont bien entendu les opérateurs d’audits qui évaluent la performance énergétique du bâtiment au moment de la réception des travaux. Mais l’application s’adresse aussi aux concepteurs, artisans installateurs ou metteurs au point qui peuvent en l’utiliser en autocontrôle. Enfin, la solution SEREINE Systèmes déploiera également une plateforme de données ouvertes afin de collecter les résultats anonymisés des audits, pour aider les professionnels du bâtiment et de l’énergie en faisant progresser la connaissance en matière de configurations rencontrées, de qualité et de sinistralité.Plus d'informations sur SEREINE et le programme Profeel sur le site web : programmeprofeel.fr
Il y a 3 ans et 168 jours

Nouvelle application mobile JOUPLAST

Acteur majeur sur le marché des plots de terrasse, JOUPLAST®, marque de la société française TMP CONVERT, propose une nouvelle application de conception de terrasse simple et intuitive. Après avoir guidé l'utilisateur dans la définition de son projet, l'application gratuite JOUPLAST® pour Smartphones iOs, tablettes ou PC, fournit une liste complète de matériaux (dalles, lames bois ou composite, lambourdes, vis…) et de produits JOUPLAST® (plots, cales, fixations invisibles, support d'habillage…) nécessaires à sa réalisation. De plus, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose renseignent l'utilisateur avec un maximum de réalisme.
Il y a 3 ans et 168 jours

Lampes torches ABUS

Sur un chantier, certains travaux demandent un éclairage mobile pour permettre au professionnel de travailler en toute sécurité. Ergonomiques et équipées de LEDS de haute qualité, les nouvelles lampes torches SecLight ABUS (de 31,5 cm, 25,9 cm ou 17,9 cm de long) offrent un éclairage puissant, sur une distance qui varie en fonction du modèle (jusqu'à 300 mètres).
Il y a 3 ans et 168 jours

Conjoncture et activité de la construction métallique française en 2021

La progression de l’activité est largement soutenue par la croissance des commandes issues du secteur privé pour la réalisation de bâtiments industriels, agroalimentaires, commerciaux, logistiques et de distributions. Les constructeurs métalliques réalisent 61,1 % du marché de la construction de bâtiments industriels. Précisons que, depuis quelques années, du fait de l’évolution du e-commerce, la construction métallique répond en effet à une forte demande de constructions d’entrepôts logistiques. Si la solution métallique n’est pas toujours retenue pour la réalisation des très grands entrepôts, notons qu’elle s’avère très compétitive pour les entrepôts de 2.000 à 5.000 m2.Côté commande publique (plus rare), celle-ci soutient aussi la tendance sectorielle, grâce notamment aux lignes 16 et 17 du Grand Paris, aux installations des Jeux Olympiques Paris 2024, ainsi qu’aux nombreuses gares réalisées en constructions métalliques. Cependant, pour Roger Briand, « Force est de constater qu’aujourd’hui, si le volume d’activité est présent, les marges sont impactées par les augmentations de prix de l’acier ». En effet, avec cette augmentation, les marchés conclus ont été impactés par une perte de marge. Pour les marchés publics, les interventions du SCMF auprès du ministère de l’industrie ont ainsi permis la publication d’une circulaire de recommandations de bienveillance des acheteurs publics à l’égard des réclamations des entreprises. Certaines entreprises ont obtenu des actualisations de prix et des suppressions de pénalités de retard. « Pour les marchés privés, nous avons fait valoir auprès de nos clients l’existence de l’article 1195 du code civil relatif à la clause de l’imprévision. Dans quelques cas, cela a permis d’ouvrir la discussion avec les maîtres d’ouvrage et d’obtenir de petites compensations » explique Roger Briand avant de conclure « En ce qui concerne l’évolution des prix, nous sommes tous dans l’expectative et dans l’attente d’une baisse. »Rappelons que les entreprises de construction métallique sont, pour l’essentiel, des PME, des ETI à structures familiales et qu’elles investissent de manière régulière et conséquente dans leurs outils de production afin de maintenir leur compétitivité. Et Roger Briand de mentionner : « Les constructeurs métalliques envisagent l’avenir avec sérénité pour les six premiers mois de 2022 et ce grâce à des carnets de commandes bien remplis et des consultations nombreuses en cette fin d’année. Il reste à espérer que les prix des matières premières se stabilisent, pour permettre la reconstitution des marges des entreprises. »Conjoncture et activité des constructeurs métalliquesLa productionAprès une année 2020 fortement impactée par la pandémie, la production annuelle 2021 devrait atteindre les 780.000 tonnes, soit une croissance d’un peu plus de 8 % (marché intérieur) par rapport à 2020. « Une croissance qui va permettre d'atteindre les niveaux d'avant crise » (+ 2 % vs 2019), selon Roger Briand.Rappelons que, lorsque ce taux atteint 80 %, les industriels investissent dans leur outil de travail et construisent de nouveaux bâtiments afin d’augmenter leur capacité de production. L’activité de la profession se veut ainsi étroitement liée à ce taux d’utilisation des capacités de productions françaises. Pour Roger Briand : « Ce taux, qui avoisine 80 %, confirme la bonne situation des carnets de commandes ».Prises de position et préoccupations du SCMFRE2020 :Cette nouvelle réglementation environnementale indispensable et nécessaire pour diminuer l’émission des gaz à effet de serre dans l’acte de construire est soutenue par la profession.À ce titre, Roger Briand déclare : « Nous sommes en accord avec la nécessité d’améliorer nos bilans carbone mais nous nous heurtons à un parti pris non justifié en faveur du matériau bois. L’analyse de cycle de vie dynamique, l’ACV Dynamique retenue par le ministère de la transition écologique pour déterminer le bilan carbone du bois apporte à ce matériau un avantage inéquitable et inexplicable scientifiquement. En fin de vie par combustion ou enfouissement, le matériau bois ne conservera pas le CO2 qu’il a emmagasiné contrairement aux hypothèses de l’ACV dynamique. Le SCMF accompagné par le CTICM est intervenu à de nombreuses reprises pour dénoncer près des instances gouvernementales (DHUP, Ministère de la transition écologique) cette situation inexplicable scientifiquement. Lors de la publication de l’arrêté RE 2020 le 4 août dernier, nous avons constaté que l’ACV statique et l’ACV dynamique étaient présentés avec la même importance dans les textes.Nous en avions déduit bien logiquement que les deux méthodes de calcul reconnues dans l’arrêté étaient utilisables pour déterminer le bilan carbone de chaque matériau. L’ACV Dynamique pour avantager les matériaux biosourcés. L’ACV Statique éventuellement pour les autres matériaux. En fait, il semblerait que ce ne sera pas le cas. Seuls les règlements français vont imposer l’ACV dynamique pour tous les matériaux alors que les autres pays européens vont utiliser l’ACV Statique. L’ACV dynamique atténuera les émissions de fin de vie du bois… (par la magie, des émissions de CO2 vont disparaître), plus exactement ces émissions vont être reléguées aux générations futures (dans 50 ans). La prise en compte de ces réductions d’émission du bois va avoir pour conséquence la réduction de production de matériau recyclé.Un autre point nous interpelle : l’introduction du module D, le Module de la déconstruction enfin retenu, module qui valorise l’effet du recyclage en termes d’évitement de matière produite, mais il est raboté de 43 % par l’usage exclusif de l’ACV dynamique. Il s’agit d’une double peine pour notre filière. Ce parti pris réduit d’autant les vertus de recyclage en termes d’émission, alors que notre filière est très investie dans cette démarche et souhaite les amplifier. Le gouvernement a-t-il compris qu’en rendant exclusif l’ACV dynamique, il freine les solutions de recyclage auxquelles la filière est très attachée car elle dispose du matériau le plus circulaire de tous. Par ailleurs, nous avons bien noté dans la RE 2020 que lors de sa seconde vie un produit issu du réemploi est considéré sans impact carbone. L’éco-conception de nos structures acier vont nous permettre de développer le recyclage et surtout le réemploi de l’acier dans une seconde vie pour la réalisation de bâtiments mixtes acier, bois, béton à bilan bas carbone, en utilisant le bon matériau au bon endroit. Les ingénieurs de nos bureaux d’études et du CTICM sont déjà à l’œuvre pour définir les constructions de demain. »« REP Bâtiment » :Si l’objectif de la REP est de favoriser le recyclage et d’éviter les dépôts sauvages de déchets de démolition du bâtiment, la profession des constructeurs métalliques s’étonne là-encore par la voix de son président. Roger Briand précise en effet : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer fort et clair que si les constructions étaient toutes métalliques, cette REP n’aurait jamais vu le jour car nous recyclons déjà notre matériau l’acier à plus de 90 % ». Et d’interroger : « Pourquoi sommes-nous assujettis à cette éco-contribution qui va nous conduire à financer en partie les structures et dispositifs pour traiter les autres matériaux » ?Rappelons que l’un des atouts de l’acier réside dans le fait que la filière de recyclage est déjà organisée. Dès 1856, les sidérurgistes ont mis sur le marché des aciers fabriqués à partir du recyclage des aciers utilisés, grâce à la mise au point du procédé du convertisseur Martin-Siemens. Ce recyclage à l’infini de l’acier permet de diminuer le recours au minerai de fer et de protéger les réserves en ressources naturelles. Et Roger Briand de préciser : « Ce recyclage est une donnée culturelle de la filière acier particulièrement bien rodée après plus d’un siècle d’existence. La récupération des chutes d’acier provenant de nos usinages et des aciers des décharges se fait par l’intermédiaire des ferrailleurs. D’ailleurs, il existe depuis plus d’un siècle un marché et un cours de la ferraille (actuellement de 300 € /T) très suivi par les constructeurs. Nous ne pouvons pas croire que notre profession, exemplaire en matière de recyclage, en supportera les coûts ! »En effet, les métaux sont les matériaux les plus recyclés au monde. Selon Arcelor Mital, plus de 650 MT d’acier sont recyclés chaque année. Pour la Word Steel également, l’acier constitue le matériau d’excellence, puisqu’une étude gratifie déjà l’acier du taux de 85 % de recyclabilité lors d’une déconstruction/destruction de bâtiment industriel (contre 20 % pour le béton et 13 % pour le bois). Précision faite que les qualités magnétiques de l’acier facilitent sa récupération surtout les aciers du béton, beaucoup plus difficiles à récupérer. Toutefois, malgré la situation, la profession a fait le choix d’être actrice dans un éco-organisme en cours de création (Valobat, animé par Saint-Gobain) pour témoigner des atouts de matériau acier. Et Roger Briand d’indiquer : « Nos seuls objectifs d’amélioration concernent la traçabilité des aciers récupérés sur les chantiers suite à une démolition. Notre profession a décidé de se déclarer « metteur sur le marché » car nous sommes des producteurs en fabricant dans nos ateliers les pièces de la structure que nous assemblons sur les chantiers comme l’assemblage pièce par pièce d’un mécano géant. Ce choix est aussi une manière de participer à la gouvernance de l’éco-organisme et de mieux défendre notre singularité. » Et de conclure : « Un point de vigilance pour nous concerne la fabrication étrangère qui devra être soumise, comme la fabrication française, à l’éco contribution pour nous éviter une concurrence déloyale. Nous veillerons aussi sur le fait que les montants de cette éco-contribution soient visibles sur les facturations pour en permettre une vérification ou éviter des surfacturations en cascade ».Le recrutement :Autre sujet d’importance pour le SCMF et les professionnels de la construction métallique, le recrutement. La profession se heurte en effet depuis des années à des difficultés sur l’ensemble des postes de la filière. Pour Roger Briand : « Pas assez connu et reconnu, notre métier souffre d’une image dégradée qui n’attire pas suffisamment l’intérêt des chercheurs d’emplois et des jeunes étudiants. Notre image doit devenir celle de la réalité pour attirer plus encore les jeunes vers nos métiers. »Si le SCMF va reprendre et intensifier ses actions auprès des collèges et lycées, il est conscient qu’il doit faire preuve de pédagogie pour former ses futurs ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs sur machines à commande numérique, conducteurs de travaux…En effet, trop souvent encore, les métiers de la construction métallique sont associés à ceux de la sidérurgie, ce qui est bien loin de la réalité. Aujourd’hui, les ateliers des constructeurs disposent de lignes de fabrication automatisées résolument très performantes, ainsi que des sites industriels orientés vers la numérisation et la robotisation, comparables à celles des unités de montage d’automobiles ou des ateliers de mécanique. Et le SCMF tient à le faire savoir notamment au travers de l’APK (association pour le développement des formations de la construction métallique) qui tient un rôle majeur pour la formation et le recrutement des professionnels de la construction métallique.Construction métallique et gares : mise en lumière de 3 référencesLa gare de Rennes :Pierre Raymond, Directeur général GAGNE-Groupe BRIANDPour accueillir un flux de voyageurs toujours plus nombreux (30 millions prévus d’ici 2040), SNCF Gares & Connexions a lancé entre 2015 et 2019 une vaste opération de restructuration de la Gare de Rennes. Ce projet prend notamment en compte l’accueil de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire avec l’adaptation des ouvrages liés à l’augmentation des flux des voyageurs grande ligne et en correspondance mais aussi la mise en place d’une intermodalité globale entre les différents modes de transports : le train, les lignes de métro, les flux automobiles et piétons, les modes doux et les transports de bus urbains et interurbains.Il aura fallu presque dix ans, dont la moitié d’études, pour achever la métamorphose de la gare de Rennes. Ainsi, les architectes se sont inspirés de l’emblématique forêt de Brocéliande pour récréer une nappe de brume au-dessus d’un bois jonché d’arbres. Cette transformation s’inscrit dans un projet urbain de paysage construit reliant le nord et le sud de la gare, enjambant les voies ferrées.Une toiture en ETFE fournit un apport de lumière naturelle important sur l’ensemble des niveaux avec, à la clé, une ambiance lumineuse assurant une transition entre les espaces souterrains et la gare haute.La société Gagne a réalisé la charpente métallique, la couverture, les façades, ainsi que les structures de passerelles. Cela représente la mise en œuvre d’une ossature métallique de près de 1 000 tonnes, l’installation de 2 000 m2 de façades vitrées et de 300 m2 de toiture ETFE.Maître d’ouvrage : SNCF Gares & ConnexionsMaîtrise d’œuvre et conception : SNCF G&C et ArepArchitectes : J-M. Duthilleul, E. Tricaud, F. Bonnefille, R. RicoteBureau d’études structures : MaP3Constructeur métallique : GagneAménagement des gares de Pont de Rungis et Maison BlancheJulien FRACCAROLI (FAYAT METAL Grands Projets)Réfléchies dans une logique d’optimisation de l’espace, ces deux gares combinent une architecture métallique, de grandes portées et même des voûtes pour celle de Pont de Rungis. Leur réalisation requiert toute l’expertise technique de FAYAT METAL GRANDS PROJETS à travers les 6 500 heures prévues sur les études d’exécution mais également pour répondre aux exigences BIM du projet. L’ambition architecturale sur la gare de Pont de Rungis se décline par la mise en œuvre d’arches en PRS de 35 mètres de portée sur lesquelles viennent se reposer les poutres treillis de 25 mètres supportant la toiture. Les 500 tonnes de charpente métallique seront pourvues de traitement anticorrosion galvanisé et de peinture intumescente afin de répondre aux critères de tenue au feu de l’ouvrage.Le faux-plafond architecturé et vouté de cette gare représente une surface de 2 000 m2 où toute l’expertise en verre et métal de l’entreprise ACML – Division Fayat Metal – s’est démontrée. Les 3 000 m2 d’habillage intérieurs en inox, les façades en murs rideaux et les 3 000 m2 de couverture en Riverclack viennent compléter les prestations confiées à FMGP comme entreprise générale du métal. Le défi est de taille : le montage du clos-couvert est prévu au printemps 2022 avec en ligne de mire l’ouverture de ce tronçon pour les jeux olympiques de Paris de 2024.Maître d’Ouvrage : Société du Grand Paris (SGP)Maître d’Ouvrage Délégué : RATPMaîtrise d’œuvre : ELIOS groupement Setec et SystraArchitecte Gare de Maison Blanche : Groupe 6Architecte Gare de Pont de Rungis : Valode & PistreEntreprise générale : Razel BecCharpente métallique, façades, plafond voûté, couverture : Fayat Metal Grands Projets, ACML.Gare de Corbeil-EssonnesGuillaume ALBAN (Société Legrand)Entreprise familiale fondée en 1956 par René LEGRAND et son épouse, LEGRAND se développe rapidement dans le domaine du génie civil ferroviaire, de la signalisation et de la serrurerie. Elle participe ainsi à de nombreux travaux d’aménagements pour la SNCF (construction et levage de pylônes, éclairage, pose de câbles, électrification, …) et choisit de diversifier sa clientèle (PTT, devenu France Télécom, dès 1970, EDF depuis 1992, opérateurs de télécommunications à la fin des années 1990) comme ses activités (Département Construction Métallique en 1981, Bureau d’Etudes de piquetage en 1990, pose de fibres optiques dès 1992, ingénierie de réseaux de télécommunication depuis 2000). La société LEGRAND est d’ailleurs associée directement au développement des grandes infrastructures ferroviaires qui ont marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe : rénovation et modernisation du réseau ferroviaire (électrification, signalisation, …), construction des lignes nouvelles TGV (en France depuis la LGV Paris Lyon jusqu’aux LGV Est et Tours-Bordeaux, mais aussi en Angleterre), construction et aménagement des gares (couvertures métalliques, passerelles piétonnes, vidéosurveillance, éclairage, …). Elle est ainsi devenue pour RFF et la SNCF le leader incontesté de la pose d’artères câbles ferroviaires, un acteur majeur en signalisation ferroviaire et construction métallique. L’innovation dans de nombreux domaines a toujours été une préoccupation majeure de l’entreprise LEGRAND : informatisation en 1973, création de machines de pose mécanisée de câbles en 1978, conception et dépôt de brevets de chambres de tirage préfabriquées en 1985, robotisation de la production en métallerie en 1991, création d’une structure spatiale pour des nappes métalliques de grande portée en 2001… En 1996, la société LEGRAND a franchi une nouvelle étape de son développement lorsque les principaux cadres se sont réunis pour en assurer la pérennité, préférant ainsi conserver leur indépendance au lieu de voir leur outil de travail se fondre au sein de l’anonymat d’un groupe.L’ouvrage réalisé à la Gare de Corbeil-Essonnes est une passerelle métallique droite en plan et de profil en long horizontal, d’une longueur totale de 49,79 mètres composée en 4 travées (9,18 m, 13,27 m, 12,83 m, 14,51 m). Chacun des 5 appuis (P0, P1, P2, P3 et P4) est constitué d’un escalier et de poteaux, et comprend une tour d’ascenseur. L’accès à la passerelle s’opère depuis les quais et la gare routière Emile Zola par les 5 escaliers et 5 ascenseurs. Le tablier de la passerelle (largeur utile de 3 mètres) est une structure continue à section constante, avec caisson métallique à intrados courbe de hauteur maximale 0,80 m et de largeur 3,60 m. Il repose sur deux appareils d’appui sur chaque appui, disposés au droit des âmes intérieures du caisson, avec un point fixe sur l’appui P2 réalisé à l’aide de deux appareils d’appui fixes permettant le blocage longitudinal de l’ouvrage.Notons que le tablier repose sur deux appareils d’appui libres sur les autres appuis de la structure, permettant un déplacement dans le sens longitudinal et que les structures métalliques des tours d’ascenseurs sont indépendantes de la structure porteuse de la passerelle. Précisons aussi que les tours d’ascenseurs et les poteaux de la structure porteuse du tablier prennent appui sur une fondation commune qui prend la forme d’une semelle fondée sur neuf micropieux et que les pieds d’escaliers reposent également sur une semelle fondée sur quatre micropieux. Sur le tablier et les paliers d’ascenseurs, la hauteur des protections caténaires et anti-vandalisme est de 2,50 m.Mentionnons que ces protections sont composées d’une partie supérieure en maille tissée inox, et d’une partie inférieure en tôle inox martelé sur tablier et en maille tissée inox sur paliers d’ascenseurs. La pente transversale unique à 1.5 % du platelage supérieur assure, quant à elle, l’écoulement des eaux vers la rive côté ascenseurs, dans un caniveau fil d’eau. Les eaux, récoltées par des avaloirs, sont ensuite évacuées par gravitation dans des conduites logées le long des poteaux structurels et raccordées au réseau d’assainissement des quais.Les marches d’escalier et les paliers (d’escaliers et d’ascenseurs) sont exécutés en béton, avec des bandes antidérapantes sur les nez de marches et les bandes podotactiles incrustées en haut de chaque volée de marches. Si les marches présentent un recouvrement de 5 cm, notons que les premières et dernières de chaque volée sont pourvues d’une contremarche. Le montant hors taxe des travaux s’élève à environ 5,6 M€ (génie civil + passerelle métallique). Concernant la passerelle métallique seule, elle a nécessité un peu plus de 1 500 heures d’étude (dimensionnement et dessin), 1 200 heures d’encadrement travaux et, enfin, 12 000 heures de fabrication atelier. Gestion de flux de circulation oblige, la pose s’est opérée lors de deux week-end « coup de poing », sous consignation caténaire avec un délai d’exécution de 22 mois à compter de la date T0 fixée par l’ordre de service.Maître d’ouvrage (MOA) :SNCF Réseau - Direction Régionale Île-de-France - Plateau commun SDAMaître d’ouvrage Mandaté (MOAD) : SYSTRA - Pôle des Mandats deMaîtrise d’ouvrage Maître d’œuvre général (MOEG) : Groupement EGIS Rail / Strates OAMandataire du groupement : Razel Bec /Lang TPCo-traitant/Constructeur métallique : Legrand S.A.
Il y a 3 ans et 168 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Opération de transport d’un caisson à l’aide de barges submersibles BOA33 en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km [©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim… Ce n’est pas le nom d’une nouvelle espèce de chéloniens ou de tortues, mais celui d’un vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer. Opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, ce port se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique. La première étape de sa réalisation est la mise en place d’un brise-lame protecteur de 1 150 m. Celui-ci prend appui sur une couche en enrochements sur laquelle sont déposés d’immenses caissons préfabriqués.  Ce port est créé pour permettre l’exploitation de champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim. Projet binational, sa construction est partagée entre la Mauritanie et le Sénégal. A la première, la fourniture des enrochements. Au second, la préfabrication des caissons en béton armé. L’ensemble de la réalisation est confié au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem, dans le cadre d’un contrat de conception, fourniture, construction et installation.  Une piste de 36 km pour contourner Nouakchott Deux remorqueurs de haute mer acheminant un caisson vers le site de Grand Tortue, situé à 220 km au Nord de Dakar. [©bp-Eiffage] La carrière Hajar Dakhen permettant l’extraction des enrochements se situe à Akjoujt, à 275 km au Nord-Est de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Elle assure la production de trois “coupures”. Un tout-venant 1/500 kg destiné à la couche de fondation. Puis, un ballast 40/80 mm (126 000 t), constituant la couche d’assise. Enfin, un 500/1 500 t (206 000 t), pour créer la carapace de protection du pied des caissons et de la pente du talus sous-marin. En totalité, les enrochements représentent un poids cumulé de 2,14 Mt ou un peu moins de 1,1 Mm3de matériaux.  Quelque 150 poids lourds ont été affectés au transport entre la carrière et le port. « Nous avons construit une piste de 36 km permettant de contourner, par le Nord, le centre-ville de Nouakchott, explique Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. C’était une exigence du maître d’ouvrage, pour des questions évidentes de sécurité. Cette route sera rétrocédée gracieusement à l’Etat mauritanien, une fois les opérations logistiques achevées. » Un port construit en haute mer Transfert d’un caisson de la station n° 7 sur la barge submersible BOA 33. [©bp-Eiffage] Une fois livrés, les matériaux sont stockés à proximité du Port autonome de Nouakchott – Port de l’Amitié, sur une aire aménagée à cet effet. A quoi s’ajoute une zone-tampon en bord à quai pour permettre le remplissage des bateaux sans temps d’attente. Pour ce faire, le fond marin a dû être approfondi à – 12,50 m, au niveau des postes de chargement. La première opération sur le site de construction du terminal en haute mer consiste au dragage du fond marin, de faible portance. Quelque 185 000 m3de matériaux sont ainsi évacués, remplacés par des enrochements transportés par des navires de forte capacité. Ceux-ci sont pourvus d’un tube plongeur pour assurer une mise en place précise de la couche de ballast. Des pelles hydrauliques embarquées assurent, elles, la dépose des autres matériaux. En coupe verticale, l’assise du brise-lame prend la forme d’un trapèze, d’une hauteur de 10 m et dont la base inférieure mesure 75 m de large. Quant à la base supérieure – celle sur laquelle sont posés les caissons -, elle est large de 39 m.  A 220 km au Sud de la zone de construction du futur terminal gazier est implantée l’aire de préfabrication des caissons [à découvrir en exclusivité dans le prochain Béton[s] le Magazine n° 98 – Janvier/février 2022]. Une zone accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 16 ha et comporte un quai de 200 ml et un tirant d’eau de 7,50 m. La station n° 7 constitue la dernière position de la ligne de construction des caissons. C’est aussi et surtout une zone de stockage provisoire avant leur mise à l’eau. Ou plutôt avant le transfert sur la barge submersible BOA 33. Mouillage dans la baie de Dakar L’assise sous-marine de la digue protectrice est constituée d’enrochements. [©bp-Eiffage] « Cette barge n’a pas été construite pour nous, mais a été customisée en Norvège pour répondre à nos besoins,explique Antoine Bidault. Elle a été élargie et munie de colonnes stabilisatrices. »La mission de la barge BOA33 est de transporter chaque caisson en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km, dans un secteur présentant une profondeur minimale de 30 m. Celle-ci est indispensable pour la mise en flottaison autonome du caisson. Une fois l’opération effectuée, la barge peut retourner au port et le caisson, être acheminé vers un des sept mouillages temporaires identifiés au cœur de la baie. Ces positions permettent d’attendre les fenêtres météorologiques propices au remorquage jusqu’à la zone d’installation finale. Le jour venu, deux remorqueurs de haute mer prennent le relai et assurent le transfert du caisson vers le site de Grand Tortue, à 220 km au Nord. Sur place, trois positions de stockage sont de nouveau disponibles pour attendre les conditions météorologiques idéales pour l’installation finale. La pose des caissons débute par l’élément central pour offrir deux fronts de pose potentiels. Pour cette opération, le caisson est maintenu et guidé par six lignes de mouillage reliées à des treuils et/ou des remorqueurs de haute mer. Une fois sécurisé sur ces lignes et positionné, le caisson est rempli d’eau de mer pour le faire reposer sur son assise en enrochements.  Une digue protectrice pour le terminal C’est à l’abri de la digue protectrice que prend place le terminal gazier en tant que tel. [©bp-Eiffage] La dernière étape de la construction du dispositif brise-lame voit le remplacement de l’eau de mer présente dans le caisson par du sable. Dragué à proximité (635 000 m3en totalité), celui-ci apporte une importante charge pondérale pour stabiliser le caisson de manière définitive et lui permettre de résister à la houle et aux tempêtes qu’il pourra rencontrer tout au long de sa vie. C’est à l’abri de cette digue protectrice que doit être érigé le terminal gazier en tant que tel. Ce hub permettra en premier lieu l’appontement permanent de l’unité flottante de gaz naturel liquide (GNL), c’est-à-dire le navire “FLNG”. Ce dernier recevra le GNL à partir d’une plate-forme flottante d’extraction, de stockage et de déchargement – le navire FPSO – positionnée en haute mer, à environ 125 km du site d’extraction de Grand Tortue, situé à 2 850 m de profondeur. Le second rôle du hub est d’accueillir les méthaniers assurant l’enlèvement des cargaisons de GNL. La construction du terminal débutera par la pose de pieux métalliques, à partir d’une plate-forme. Quelque 286 unités de 1,52 cm (60’’), de 1,83 m (72’’) et de 2,18 m (86’’) de diamètre devront être fichées dans le fond marin. S’en suivra l’installation de toute la superstructure, réalisée à partir de sous-ensembles préfabriqués en Asie. Un total de 84 caissons treillis en acier, d’un poids unitaire de 210 t, seront ainsi mis en place. Les équipements techniques et une base-vie achèveront cette installation, dont la mise en service se fera entre 2022 et 2023.  Frédéric Gluzicki Repère Maître d'ouvrage : BP, Kosmos, Petrosen et SMHPM Groupement d’entreprises : Eiffage Génie Civil Marine - Saipem Bétons :   - Conception et mise en œuvre : Eiffage Génie Civil Marine - Production : Eiffage Infrastructuras Mobile Equipment Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 168 jours

La centrale à béton, autrement

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine D’un point de vue technique, le malaxeur mobile à matériaux constitue une véritable petite centrale autonome sur porteur. Celle-ci intègre l’ensemble des équipements et les matières premières nécessaires à la production du béton. Un certain nombre de producteurs de BPE ont vu l’intérêt d’un tel système pour proposer des bétons en petite quantité, sur site. Ceci, de quelques litres à 10 m3environ, voire plus, après réapprovisionnement. Aujourd’hui, une nouvelle tendance se dessine dans le monde des centrales avec l’apparition d’unités ultra compactes délivrant des bétons en libre-service. Dans ce jeu, le malaxeur mobile à matériaux a sans doute une belle carte à jouer, car il peut être sédentarisé sans aucune difficulté… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 169 jours

Europ’Equipement inaugure son 3e site de production

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Stéphane di Rocco, président d’Europ’Equipement.[©ACPresse] Europ’Equipement intègre aujourd’hui un nouvel outil de production. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Stéphane di Rocco :En effet, nous venons d’acquérir un bâtiment couvert, d’une superficie de 10 800 m2, implanté sur un terrain de 3 ha, sis sur la commune de Loué, dans la Sarthe. Cette halle vient compléter notre dispositif industriel qui comprend déjà notre usine historique de Guérande, en Loire-Atlantique, et celle d’Argentan, dans l’Orne.   Le nouveau bâtiment se divise en trois travées, avec une hauteur libre de 15 m, et intègre une dizaine de ponts roulants, d’une capacité allant de 10 à 25 t. Mais surtout, il permet à Europ’Equipement de bénéficier d’une cabine de peinture, qui lui manquait. Celle-ci présente une longueur de 16 m, pour une largeur et une hauteur de 6 m. Parfaite pour traiter certains sous-ensembles de nos centrales à béton.  Pourquoi avoir voulu cette acquisition ? Quels nouveaux services souhaitez-vous proposer à vos clients ?  En premier lieu, nous allons profiter d’une importante surface de stockage couverte. Aussi bien pour nos équipements neufs en attente de livraison, que pour les matériels en retour de chantier. Mais cette acquisition va nous permettre de lancer une activité connexe : celle du rétrofit sur nos centrales mobiles, comme sur celles de marques tierces. De quoi permettre de donner une seconde jeunesse à des équipements qui seront proposés en occasion… Ceci offre aussi la possibilité de nous ouvrir à la location de matériels.  L’ouverture de ce 3e site Europ’Equipement ne verra pas le déplacement d’outils de production déjà en place à Argentan ou Guérande. Nous avons fait le choix d’acquérir de nouveaux équipements comme des rouleuses, des presses plieuses, des cintreuses ou encore des postes à souder. Nous allons en particulier renforcer la production de silos et de trémies de stockage à granulats.  Par ailleurs, nous avons embauché une dizaine de nouveaux collaborateurs. Un effectif qui devrait être doublé dans les mois qui viennent. Y aura-t-il aussi des développements sur d’autres secteurs d’activité que la centrale à béton ? Lesquels ? Nous y réfléchissons, mais il est encore un peu tôt pour en dévoiler les contours… En attendant, la centrale à béton demeure notre marché cible. C’est pourquoi Europ’Equipement propose nombre d’équipements connexes, tels les doseurs à fibres. Nous savons aussi répondre aux demandes particulières – le fameux mouton à cinq pattes – ou construire des unités hors standards. Avec l’usine de Loué et son importante surface couverte disponible, les choses vont devenir plus simples.  Prévoyez-vous une augmentation générale de la production et/ou de la réduction des délais ?  Cela fait bien entendu partie des objectifs. Nous stockons déjà beaucoup de composants et sous-ensembles standards, ce qui joue sur les délais de livraison finaux. Mais cette nouvelle unité nous permettra d’aller plus loin. Par contre, l’idée d’augmenter la production sur un marché tendu en termes d’accès aux matières premières reste quelque peu compliquée en ce moment.  Peut-on imaginer une expansion en dehors des frontières nationales ? Europ’Equipement accompagne très souvent des grands groupes de BTP à l’international. A travers ce mode de fonctionnement, la part “export” a généré, certaines années, près de 50 % de notre chiffre d’affaires. Par contre, tenter l’aventure tout seul et en direct reste une affaire complexe, en particulier sur des marchés comme l’Espagne ou l’Italie, qui bénéficient d’une offre locale très diversifiée. Mais tout reste possible… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 169 jours

Seine-Maritime : Matrice et béton apparent pour un collège

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Voile matricé sur le futur collège Romain Rolland, au Havre. [©BSM] Dans le quartier d’Aplemont, au Havre, le collège Romain Rolland a été rasé pour être reconstruit à neuf, sur une superficie de 5 470 m2. Commencé en début d’année, le chantier s’étirera jusqu’en février 2023. Elément distinctif des lieux, des voiles texturés conçus par le cabinet d’architecte CBA et dont l’Allemand Noe a produit les matrices. Celles-ci répètent une forme géométrique précise et sont réutilisables cinq à six fois. Quant au béton nécessaire à la réalisation, il est sorti de la nouvelle centrale d’Axe Seine Béton. « Notre travail consistait à proposer un béton permettant de respecter cette matrice,explique Marc Perdereau, directeur général de la filiale de Béton Solutions Mobiles. Nous avons mis au point une formule qui se rapproche d’un Bap, même si ce béton a été vibré sur chantier. C’est une recette que nous maîtrisons au sein du groupe, mais que nous avons dû adapter aux granulats, dont disposait la centrale du Havre. » Lire aussi les autres actualités en région Pour ce faire, Axe Seine Béton a d’abord réalisé des tests en laboratoire, avant d’utiliser une matrice pour des essais en grandeur réelle. Des essais concluants dès la première tentative, même si, in fine, trois voiles tests ont été coulés.  « Au total, nous aurons produit 3 500 m3de béton, en comptant ceux destinés aux fondations. Le tout mis en œuvre par l’entreprise Gagneraud », reprend Marc Perdereau. Et de conclure : « C’est un chantier que nous avons préparé longtemps en amont, ce qui nous a permis d’avoir une formule adaptée et des plannings de coulage sans surprise ». Pour ce qui est du béton, il est laissé apparent et sera lasuré dans une teinte marron mat.   Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 172 jours

Quand Caracas était la capitale de l'architecture des années 1950

En une décennie magique, la capitale vénézuélienne a vu naître des joyaux : l'Université centrale du Venezuela, classé au Patrimoine mondial, "l'oeuvre totale" de la Villa Planchart du designer italien Gio Ponti, ou encore l'hôtel Humboldt, bijou Bauhaus.A l'époque, le pétrole et l'argent coulent à flots. Surfant sur un budget florissant, le dictateur Marcos Perez Jimenez (1953-1958) lance le pays dans une politique de grands travaux, construisant ponts, autoroutes, ministères, logements..."Indépendamment des critiques légitimes qu'on peut lui faire" sur les droits humains et la démocratie, "Perez Jimenez était un excellent gestionnaire de travaux publics", explique à l'AFP l'architecte et professeur Oscar Rodriguez Barradas. "Il y avait aussi une dimension nationaliste avec +Nous on peut le faire+".La période coïncide aussi "avec l'arrivée d'immigrés européens et d'une main d'oeuvre très qualifiée capable de mener à terme les projets", souligne-t-il.NuagesA tout seigneur, tout honneur : l'hôtel Humboldt, "notre Corcovado" s'enthousiasme M. Rodriguez, domine Caracas à 2.150 mètres d'altitude, sur la ligne de crête de l'Avila, le massif séparant Caracas de la mer.Il a été construit en 1956 pour des raisons inavouables : Perez Jimenez voulait un téléphérique pouvant transporter "800 militaires par heure" du port jusqu'au centre en cas de troubles, rappelle Carlos Salas, le directeur de l'hôtel.On décide alors d'un "espace de détente" au sommet pour justifier le téléphérique et le dictateur passe commande à un jeune architecte à la mode, Tomas Sanabria.Elève du fondateur du Bauhaus, Walter Gropius, à l'université d'Harvard, Sanabria réussit un des plus beaux bâtiments de ce style du continent.Encore aujourd'hui, l'hôtel n'est accessible que par téléphérique ou par une piste réservée aux 4X4. De la ville, seule sa tour est visible mais à l'approche, c'est sa base qui impressionne avec ses lignes pures et ses voûtes ressemblant à des vagues."L'hôtel flotte entre les nuages", résume le directeur. L'intérieur du bâtiment, parfaitement restauré par l'Etat vénézuélien après des années d'abandon, est composé de grands espaces lumineux que les nuages, poussés par des vents puissants, semblent traverser. Rouvert à une clientèle huppée (340 dollars la nuit), l'hôtel espère devenir Patrimoine mondial en 2022.L'héritage de Perez Jimenez s'observe aussi au coeur de la ville avec notamment le Centre Simon Bolivar (1954): deux tours jumelles et de longs bâtiments ministériels, signés par l'architecte vénézuélien Cipriano Dominguez et qui témoignent d'"un langage à la Le Corbusier avec des aspirations qui vont au-delà de leur fonction" de bureaux pour canaliser l'activité du centre ville, souligne Oscar Rodriguez.Avec ses immenses parkings et "cascades d'escaliers", il était aussi l'expression de la civilisation de l'automobile, alors signe de modernité et de richesse.PapillonLe Vénézuélien Armando Planchart fait justement fortune avec ses concessions de voitures américaines vendues à une classe moyenne émergente.Son épouse Anala le convainc de faire construire une maison sur les hauteurs de Caracas. Abonné à la prestigieuse revue Domus du designer et architecte italien Gio Ponti, ils décident de l'embaucher : ce sera la Villa Planchart (1957).Les Planchart donnent carte blanche à Ponti qui ébauche la maison de ses rêves pour créer ce "papillon sur la colline", selon son expression."Ponti n'a presque pas eu de limites quant aux ressources et aux volontés des commanditaires", souligne leur nièce Carolina Figueredo, qui gère la fondation Planchart.Inondée de lumière par un patio intérieur et des fenêtres "traversantes", la maison ne comprend presque aucune porte, mais des séparations claires entre les espaces. Ponti a pratiquement tout dessiné : charnières, poignées de portes, vaisselle, lampes, chaises.... C'est "+l'oeuvre totale+ parce qu'en plus de l'architecture et du design, il a prévu le placement des collections ou des oeuvres" signées Calder, Leger, Buffet, Cabré ou Reveron, explique Carolina.Ponti a positionné les fenêtres qui fonctionnent comme des tableaux pour offrir des vues sur l'Avila.Seul désaccord, la bibliothèque où le propriétaire veut exposer ses trophées de chasse africains peu appréciés par le designer. Ponti résout le problème avec une coquetterie : un mur tournant digne d'un James Bond, qui permet d'occulter ou d'exhiber les têtes de buffles et d'antilopes !"Ponti était enchanté par le résultat, mais aussi par Caracas" pour laquelle il a dessiné un vaste projet urbain qui n'a jamais vu le jour, explique Carolina Figueredo.AirLe grand architecte vénézuélien de l'époque est sans aucun doute Carlos Raul Villanueva, qui a excellé dans les rares maisons d'habitation qu'il a dessinées, mais surtout comme architecte de bâtiments publics.Son chef-d'oeuvre reste l'Université centrale du Venezuela (UCV)."C'est une utopie construite", résume sa fille Paulina Villanueva, architecte. Au total, une quarantaine de bâtiments, dont un hôpital, des salles de cours, de conférence, des bibliothèques, des esplanades.S'y promener est un émerveillement avec des édifices différents mais qui forment une unité. Les espaces intérieur et extérieur s'entremêlent. Les passages couverts, avec des toits paraissant suspendus dans l'air, sont une des trouvailles de l'architecte."Ce sont des lieux de vie et d'échange, tu te promènes sans jamais perdre le contact avec l'extérieur, l'air, la lumière", détaille Paulina Villanueva. "Mon père pensait que l'architecture était la construction du lieu de vie de l'homme. Le lieu ne s'impose pas, mais accompagne, stimule", explique-t-elle.Véritable "chef d'orchestre", Villanueva y a intégré des oeuvres d'artistes de renom, Vasarely, Arp, Lam, Leger ou Narvaez.Point d'orgue : la "Aula magna", vaste auditorium orné des "Nuages" d'Alexander Calder.Mais avec la crise économique sans pareille qui frappe le Venezuela depuis 2013, l'université se dégrade. Trous dans les murs et les plafonds, fresques abimées, fenêtres cassées, végétation et infiltrations d'eau... En 2020, un pan d'un passage couvert s'est écroulé."Nous parlons de 25 ans d'abandon. Ca fait mal ! Les professeurs ne gagnent pas 10 dollars par mois. Il n'y a pas d'ampoules, les étudiants en achètent et les enlèvent quand ils partent pour pas qu'on les vole", s'écrie Paulina, tantôt les larmes aux yeux, tantôt en colère."Pour mon père l'université était sa seconde maison, son oeuvre la plus chère, il n'aurait pas compris son état actuel", dit-elle.A l'image de l'UCV, de nombreux bâtiments de cette époque dorée sont en mauvais état. D'autres ont été dévoyés comme "L'Hélicoide" (1958), centre commercial transformé en prison, ou tout simplement rasés (Villa Diamantina de Ponti)."C'était une génération d'architectes, d'intellectuels qui avaient une vision d'avenir", résume Paulina Villanueva. "Ils pensaient que cet avenir était possible. Malheureusement, cela ne l'a pas été".
Il y a 3 ans et 174 jours

Le Groupe Lorillard se pare d’un nouveau site. Illustration digitale d’une expertise plurielle.

A l’aune de ses 85 ans le Groupe Lorillard est loin d’être une entreprise vieillissante et, bien au contraire, dynamise sa présence digitale avec la refonte totale de son site Internet. L’entreprise octogénaire qui cumule aussi les marques et les sites de production – forte d’une présence nationale et pluriactivités – a choisi de remanier la conception globale de son site afin de permettre une visibilité à 360°du Groupe. Ainsi, les différentes activités du Groupe, les valeurs, les 12 marques commerciales et l’identité de chacune ont été mises en lumière autour d’une arborescence agile, plus complète et de contenus enrichis. CONSIDÉRER LE GROUPE La première étape de la construction de ce nouveau site Internet a été de considérer digitalement le Groupe. Fort de 12 marques et d’autant de publics cibles, allant du particulier aux bailleurs sociaux en passant par les artisans, le Groupe Lorillard a choisi de donner plus de visibilité et de force à l’ensemble des entités. Pour ce faire, une arborescence plus structurée a été créée, le design tendance des pages et la sémantique ont été adaptés. Ainsi le nouveau site s’adresse en grande partie aux professionnels : artisans, architectes, bureaux d’études, bailleurs sociaux, collectivités et institutionnels, promoteurs, copropriétaires, etc. Les 12 marques du Groupe sont mises en lumière et accessibles via l’onglet «Toutes nos Marques». La notion de Groupe a inspiré toute la conception du site, son design, sa sémantique. Un formulaire de contact a notamment été créé pour qualifier chaque typologie de client. Il permet de diriger précisément les demandes afin qu’elles soient traitées plus rapidement par le service concerné. La notion de visibilité a été particulièrement étudiée pour bien différencier chaque marque et chaque site de production. Cette différenciation a trouvé sa solution avec la création d’une page dédiée pour chacun. Directement accessibles depuis le menu principal, ces pages sont des écosystèmes propres à chaque entité avec différents types de contenus qui peuvent leur être rattachés, comme des réalisations, des actualités, le détail de leurs activités ou des offres d’emplois. Cette arborescence permet également au Groupe de travailler avec plus de pertinence son référencement naturel à l’aide de requêtes locales et thématiques. Un formulaire de contact a été créé pour qualifier chaque typologie de client.   DES CONTENUS ENRICHIS Les contenus ont été travaillés de manière à répondre aux besoins spécifiques de chaque cible. Une réflexion a été menée pour apporter toutes les informations nécessaires de façon claire et structurée pour que les utilisateurs puissent avoir une vision complète des métiers et expertises du Groupe. Les contenus du nouveau site ont été rassemblés sous 6 grandes thématiques : la découverte du Groupe, les marques, les expertises, les produits, les réalisations et le recrutement. Les contenus ont été travaillés de manière à répondre aux besoins spécifiques de chaque cible, et apporter toutes les informations de façon claire et structurée.   Les pages sur l’histoire du Groupe, les valeurs, les sites de production ont particulièrement été travaillées pour souligner la notion de « Groupe ». Identiquement, les divers savoir-faire ont été catégorisés en 4 grandes expertises : Pose de menuiserie-Conduite de projet, Fabrication de menuiserie sur mesure et fourniture seule, Rénovation-Isolation des façades, Désamiantage-Déplombage des menuiseries. Deux autres rubriques à forte valeur ajoutée ont été pensées pour mettre en évidence le savoir-faire, la notion de sur-mesure et la capacité d’adaptation du Groupe aux contraintes et natures des divers chantiers. Ainsi, la rubrique dédiée aux réalisations du Groupe fera la part belle aux chantiers des différentes entités et mettra en exergue les expertises développées. La rubrique des dossiers conseils offrira quant à elle, des articles de fond, à la manière d’un blog, pour aider les utilisateurs sur diverses problématiques qu’ils peuvent rencontrer. La rubrique présentant les réalisations du Groupe fait la part belle aux chantiers des différentes entités et met en exergue les expertises développées. Ce nouveau site web, en accord avec les valeurs et l’identité du Groupe lui offre une présence digitale optimisée. Les contenus enrichis, l’expérience utilisateur perfectionnée avec une navigation simplifiée et l’arborescence retravaillée en font un site optimisé, sur mobile également ! La stratégie SEO, les actions marketing et digitales, les vidéos implémentées, les billets du blog vont offrir des contenus plus riches et de qualité permettant d’informer les utilisateurs, d’améliorer la visibilité et la notoriété du Groupe et de ses marques. Partager la publication « Le Groupe Lorillard se pare d’un nouveau site. Illustration digitale d’une expertise plurielle. »
Il y a 3 ans et 174 jours

Vers des hausses modérées des tarifs d'assurances auto et habitation en 2022

Facts & Figures, cabinet de conseil indépendant, spécialiste de l'assurance, a fait une hypothèse de hausse de 0,5% à 1% des tarifs de l'assurance auto dans son baromètre 2021 des assurances dommages."On parie plutôt sur une stabilisation des prix en automobile, marché très concurrentiel", affirme quant à lui Olivier Moustacakis, co-fondateur d'Assurland, leader de la comparaison d'assurance en ligne."Ce n'est pas la vache à lait des assureurs, c'est un produit d'appel, avec lequel ils font l'acquisition de nouveaux clients, donc la bataille est assez rude sur l'automobile", rappelle-t-il.La Maif a annoncé dès juin le gel de ses tarifs d'assurance auto pour 2022 pour la deuxième année consécutive, "malgré une hausse de la sinistralité et des coûts de réparation auto", avait-elle indiqué dans un communiqué.En assurance habitation, la Maif souhaite contenir l'augmentation de ses tarifs à 2,5% en moyenne, à l'exception des contrats habitation jeunes, également gelés.Du côté de l'assureur mutualiste Covéa, qui comprend les marques MMA, MAAF et GMF, le directeur général adjoint Paul Esmein a mentionné une tendance à l'"augmentation plus conséquente en habitation qu'en auto" devant des journalistes.Les évolutions tarifaires d'Allianz France "sont encore en discussion" et ont habituellement lieu en avril ou mai, a affirmé l'assureur de son côté. AXA France a également fait savoir qu'il était encore prématuré pour dégager une tendance. La Macif n'a quant à elle pas souhaité répondre aux sollicitations de l'AFP."Les assureurs sont aujourd'hui très discrets, mais ils ont fait des économies de sinistralité automobile grâce au troisième confinement. Annoncer des hausses de tarifs dans ce contexte là, ça fait débat", assure Cyrille Chartier-Kastler, président et fondateur de Facts & Figures.En comparaison avec l'année 2019 -l'année 2020 ayant été trop atypique en matière de sinistralité avec les deux confinements- le nombre de personnes décédées sur les routes depuis janvier est en recul de 15% et le nombre de blessés de 7%, selon l'observatoire national interministériel de la sécurité routière.Accélération en 2023En parallèle, le prix des pièces détachées a explosé (+4,4% en 2020, après une hausse de 6% en 2019, selon Facts & Figures), en raison de l'intégration croissante d'électronique. Concrètement, s'il y a moins d'accidents de voitures, les réparations coûtent plus cher.Facts & Figures évoque d'ailleurs dans son baromètre un probable retour, à compter de l'échéance 2023, d'une dynamique annuelle de hausse des tarifs de l'assurance automobile de l'ordre de 2 à 3%, pour absorber la dérive des coûts de la réparation automobile.Mais pour 2022, les facteurs inflationnistes se compensent encore avec "l'économie réalisée avec le troisième confinement et la baisse de fréquence de sinistres", indique M. Chartier-Kastler.Il évoque également un "contexte très schizophrénique" à l'approche de l'élection présidentielle de 2022. "Il y a beaucoup de débats sur le pouvoir d'achat des Français, le gouvernement fait pression pour éviter une hausse de tarif [de l'assurance]. Tous ceux qui voudraient annoncer des hausses seront très discrets."Pour Assurland, la stabilité des prix pour les assurances habitation devrait se poursuivre. Facts & Figures prévoit quant à lui une hausse des tarifs "assez raisonnable", de 1 à 1,5%, proche de l'inflation."La sinistralité a un peu baissé avec la mise en place de jours de télétravail", observe Olivier Moustacakis. Les Français étant plus présents à leur domicile, le risque de cambriolage a été réduit et les dégâts des eaux ou potentiels incendies ont été détectés plus tôt, causant ainsi des dommages moins importants, donc moins coûteux.Cyrille Chartier-Kastler met cependant en garde sur la dérive du risque climatique, facteur d'augmentation des prix pour les années à venir.
Il y a 3 ans et 175 jours

Les trottinettes limitées à 10 km/h dans tout Paris avant Noël

Dans toutes les "rues adjacentes", les trottinettes seront bridées automatiquement à 10 km/h, tandis que les axes majeurs, notamment ceux disposant de pistes cyclables sécurisées, conserveront leur limitation à 20 km/h, a indiqué à l'AFP l'écologiste David Belliard, adjoint à la maire Anne Hidalgo (PS) en charge notamment des mobilités.Outre les pistes cyclables, les voies "structurantes inter-quartiers" seront également exemptées de limitation, tout comme les rues où la circulation automobile reste autorisée à 50 km/h, et les voies de bus où les vélos sont autorisés.Cette "commande" a été passée mercredi par la Ville aux trois opérateurs présents dans la capitale, qui avaient annoncé il y a quelques jours la mise en place dans 700 zones de limitation de la vitesse à Paris.Pour M. Belliard, un tel zonage ne serait pas satisfaisant car il crée "un Paris dalmatien", et serait difficilement compréhensible des usagers de trottinettes.Concernant les trottinettes personnelles, David Belliard a souligné lors d'une conférence de presse que la mairie n'avait "pas de moyens coercitifs d'agir" puisqu'elles n'étaient pas régies par les opérateurs.En simplifiant les règles, la mairie souhaite assurer une "meilleure régulation de l'espace public", décrit par les élus comme "tendu".Les trottinettes ont été responsables de 298 accidents depuis le début de l'année, causant deux décès et 329 blessés. 375 accidents avaient été recensés en 2020, dont un mortel.Fin juin, après la mort d'une Italienne de 32 ans, percutée par une trottinette électrique sur une allée piétonne, la mairie de Paris avait menacé les trois opérateurs privés autorisés de ne pas renouveler leur contrat s'ils ne faisaient pas des progrès sur la limitation de la vitesse et le stationnement.A ce jour, M. Belliard confirme la prolongation "de cinq mois" de ces contrats.Réguler les scooters aussiLa "promesse de liberté totale" des usagers des trottinettes en libre-service "n'est pas tenable", souligne David Belliard qui affirme sa volonté "d'apaiser" le partage de l'espace public à l'approche des fêtes de fin d'année, où les rues de la capitale s'emplissent.Les Parisiens rencontrés jeudi par l'AFP sont partagés. "Cela ne suffit toujours pas", déplore une retraitée, qui estime que les trottinettes sont "hyper dangereuses" pour les piétons, "les rues sont déjà remplies, avec les vélos et les voitures électriques silencieuses".Marjorie, employée d'une maison de luxe, estime quant à elle que cette décision est "une bonne nouvelle pour la sécurité des piétons".Côté opposition municipale, le maire LR du XVe arrondissement, Philippe Goujon, salue auprès de l'AFP la mise en place de cette nouvelle limitation, qu'il affirme avoir proposé il y a plusieurs semaines. "Je ne souhaitais pas découper le XVe en tronçons", explique l'élu.Il souhaite néanmoins aller plus loin, "que la Ville travaille avec les opérateurs", à la création notamment d'un "Code de la rue, ou code du piéton" et que ces derniers, particulièrement vulnérables, "soient protégés".Dans cette même volonté de réguler les moyens de transport en libre-service, la Mairie a également annoncé réaliser un appel à concurrence auprès des opérateurs de deux-roues motorisés, à partir du 13 décembre. L'idée est d'"anticiper", avant que la situation ne devienne ingérable, comme elle l'a été pour les trottinettes.Cinq opérateurs sont actuellement présents dans la capitale, mais l'appel d'offres n'en retiendra que deux ou trois. Les lauréats seront annoncés en juin, pour un début de contrat en septembre.Les critères de sélection seront divers, et liés "aux types d'engins, au respect de leurs critères environnementaux", à la qualité des services, leur capacité à se déployer "et à assurer le service", résume M. Belliard, tout en précisant le souhait de la municipalité de travailler avec des entreprises suivant une démarche "d'amélioration sociale" du cadre de travail de ses salariés.Ce modèle a déjà été suivi en 2020, pour réduire le nombre d'opérateurs de trottinettes à trois dans la capitale (Dott, Lime et Tier).
Il y a 3 ans et 175 jours

Nouvelle application mobile Jouplast® pour réaliser son projet de terrasse en quelques clics

Après avoir guidé l’utilisateur dans la définition de son projet, l’application gratuite JOUPLAST® pour Smartphones iOs, tablettes ou PC, fournit une liste complète de matériaux (dalles, lames bois ou composite, lambourdes, vis…) et de produits JOUPLAST® (plots, cales, fixations invisibles, support d’habillage…) nécessaires à sa réalisation. De plus, un dessin 2D, un dessin 3D et un dessin de pose renseignent l’utilisateur avec un maximum de réalisme.Facile à utiliser et très ergonomique, la nouvelle application JOUPLAST® permet de mieux appréhender la conception de sa terrasse et de concevoir en quelques clics un projet abouti.Un outil complet toujours à dispositionNomade et accessible partout, l'application JOUPLAST® est destinée aux particuliers comme aux artisans et aux distributeurs. Elle permet à ces derniers d'avoir constamment sous la main un outil performant d'aide à la vente. L'application mobile JOUPLAST® simplifie l'estimation des produits nécessaires à la réalisation de la terrasse, et facilite la prise de décision finale. Avec cette application, une multitude de fonctions sont à la disposition de l'utilisateur. Celui-ci peut choisir la forme, la taille et l'emplacement de sa terrasse, les matériaux (dalles, lames bois ou composite), configurer une pente, intégrer des éléments (jardinières, piscines…), faire des interruptions – pour contourner un poteau par exemple – définir le type et le sens de pose, ajouter un support d'habillage latéral, sauvegarder son projet…Les étapes pour définir son ouvrageLa configuration du projet de terrasse tient compte de plusieurs paramètres : type de sol (plan régulier ou irrégulier), forme de base (carrée, rectangulaire, en L…), avec la possibilité d'additionner plusieurs espaces de terrasse de formes différentes, pente et hauteur, présence d'une piscine, de jardinières, de poteaux… L'utilisateur peut également intégrer une maison, pour un rendu encore plus réaliste.Vient ensuite le choix du revêtement – dalles, lames, lames composites – et des dimensions. Le type de pose – droite ou décalée – et le sens de pose sont alors déterminés.L’intérêt de l’application JOUPLAST® réside également dans le fait que, pour une terrasse en dalles, l’utilisateur a la possibilité de définir le point de calepinage en cliquant sur le schéma. Ainsi, il peut modifier avec précision la position du point de calepinage et obtenir un projet idéal qui limite les coupes de dalles. De plus, le calculateur adapte en temps réel le dessin et la liste de course.Les dernières étapes consistent à définir les dimensions des lambourdes, dans le cas d’une terrasse en lames, les finitions et l’habillage latéral. À l’issue de toutes ces opérations, apparaissent une liste de courses, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose avec indication de la position des plots. Le projet ainsi défini peut alors être téléchargé, sauvegardé ou partagé via un code.À noter que, pour chaque phase du projet, des alertes sont prévues si les dimensions fournies ne sont pas correctes.Pendant les étapes de la configuration, l’utilisateur de l’application JOUPLAST® peut également avoir accès à des vidéos, par exemple sur le système de fixation des plots JOUPLAST® 100 % invisible pour lames de terrasse en bois.
Il y a 3 ans et 175 jours

Nouvelle application mobile JOUPLAST pour réaliser son projet de terrasse en quelques clics !

Acteur majeur sur le marché des plots de terrasse, JOUPLAST®, marque de la société française TMP CONVERT, propose une nouvelle application de conception de terrasse simple et intuitive. Après avoir guidé l’utilisateur dans la définition de son projet, l’application gratuite JOUPLAST® pour Smartphones iOs, tablettes ou PC, fournit une liste complète de matériaux (dalles, lames bois ou composite, lambourdes, vis…) et de produits JOUPLAST® (plots, cales, fixations invisibles, support d’habillage…) nécessaires à sa réalisation. De plus, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose renseignent l’utilisateur avec un maximum de réalisme. Facile à utiliser et très ergonomique, la nouvelle application JOUPLAST® permet de mieux appréhender la conception de sa terrasse et de concevoir en quelques clics un projet abouti.   Un outil complet toujours à disposition Nomade et accessible partout, l’application JOUPLAST® est destinée aux particuliers comme aux artisans et aux distributeurs. Elle permet à ces derniers d’avoir constamment sous la main un outil performant d’aide à la vente. L’application mobile JOUPLAST® simplifie l’estimation des produits nécessaires à la réalisation de la terrasse, et facilite la prise de décision finale. Avec cette application, une multitude de fonctions sont à la disposition de l’utilisateur. Celui-ci peut choisir la forme, la taille et l’emplacement de sa terrasse, les matériaux (dalles, lames bois ou composite), configurer une pente, intégrer des éléments (jardinières, piscines…), faire des interruptions – pour contourner un poteau par exemple – définir le type et le sens de pose, ajouter un support d’habillage latéral, sauvegarder son projet… Les étapes pour définir son ouvrage La configuration du projet de terrasse tient compte de plusieurs paramètres : type de sol (plan régulier ou irrégulier), forme de base (carrée, rectangulaire, en L…), avec la possibilité d’additionner plusieurs espaces de terrasse de formes différentes, pente et hauteur, présence d’une piscine, de jardinières, de poteaux… L’utilisateur peut également intégrer une maison, pour un rendu encore plus réaliste. Vient ensuite le choix du revêtement – dalles, lames, lames composites – et des dimensions. Le type de pose – droite ou décalée – et le sens de pose sont alors déterminés. L’intérêt de l’application JOUPLAST® réside également dans le fait que, pour une terrasse en dalles, l’utilisateur a la possibilité de définir le point de calepinage en cliquant sur le schéma. Ainsi, il peut modifier avec précision la position du point de calepinage et obtenir un projet idéal qui limite les coupes de dalles. De plus, le calculateur adapte en temps réel le dessin et la liste de course. Les dernières étapes consistent à définir les dimensions des lambourdes, dans le cas d’une terrasse en lames, les finitions et l’habillage latéral. À l’issue de toutes ces opérations, apparaissent une liste de courses, un dessin 2 D, un dessin 3 D et un dessin de pose avec indication de la position des plots. Le projet ainsi défini peut alors être téléchargé, sauvegardé ou partagé via un code. À noter que, pour chaque phase du projet, des alertes sont prévues si les dimensions fournies ne sont pas correctes. Pendant les étapes de la configuration, l’utilisateur de l’application JOUPLAST® peut également avoir accès à des vidéos, par exemple sur le système de fixation des plots JOUPLAST® 100 % invisible pour lames de terrasse en bois.
Il y a 3 ans et 176 jours

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction. [©Case] Le fabricant de machines, Case a été choisi comme fournisseur d’équipements par Cemex. Cet accord permet au cimentier de renforcer la coopération entre les deux marques à l’échelle européenne. La France a déjà reçu la première série de machines. Case a ainsi fourni deux bouteurs 1650M ou encore deux chargeuses-pelleteuses 580ST. D’ailleurs, ces véhicules offrent une faible consommation de carburant. Limitant ainsi les émissions de carbone.  Lire aussi : Cemex et la LPO : un renouvellement pour la biodiversité « Les véhicules que nous utilisons dans le cadre de notre travail sont un élément clef, déclare Craig Hooper, responsable des équipements mobiles pour Cemex. Ce contrat avec la société américaine apportera un avantage significatif en matière de durabilité aux opérations européennes de Cemex. Ces équipements intègrent une technologie avancée et une consommation de carburant réduite grâce à un meilleur rapport poids/puissance. » Et Andrea Rapali, directeur des grands comptes pour l’Europe chez Case, de poursuivre : « Cemex est une entreprise mondiale qui construit un avenir meilleur grâce à des produits et des solutions durables. Nous sommes heureux qu’ils aient choisi Case et nous nous réjouissons de travailler en collaboration avec eux ».
Il y a 3 ans et 177 jours

L'île grecque de Chalki se met au vert: objectif zéro émission carbone

La petite île grecque de Chalki se met à l'énergie verte, après ses voisines de Tilos et d'Astypaléa, et passe à une circulation automobile électrique en partenariat avec Citroën.
Il y a 3 ans et 177 jours

Contre le réchauffement, l'agriculture française expérimente des "parasols" mobiles

"Une ombrière c'est comme quand un humain a chaud et qu'il prend un parasol pour s'abriter de la chaleur. Donc la vigne on la protège d'une grosse partie des gros coups de chaud" pour garder le même cycle de mâturation du raisin qu'il y a dix ans, explique Gautier Hugues au milieu de ses vignes, dans la terre rouge des collines provençales, à Rians (Var)."Depuis dix ans, chaque année est pire. Aussi bien au niveau du froid de printemps que des périodes de forte chaleur sans pluie", raconte ce fils d'agriculteur.Le constat du vigneron rejoint celui des scientifiques. Le bassin méditerranéen dans son ensemble se réchauffe 20% plus vite que le reste du monde, selon un rapport du réseau des experts méditerranéens sur le climat et le changement environnemental (MedECC)."Les extrêmes climatiques sont une menace pour le secteur agricole. Le rendement des récoltes devrait baisser dans les décennies à venir dans la plupart des zones actuelles de production (...) si aucune adaptation n'a lieu", souligne le rapport.Gautier Hugues a donc décidé de placer des panneaux photovoltaïques coulissants au-dessus d'une petite parcelle de vigne et s'en montre satisfait. A côté, une parcelle témoin sans ombrière montre une vigne moins vigoureuse.L'électricité produite par les panneaux est revendue au réseau, ce qui assure le paiement de l'installation. L'équilibre à trouver est complexe car une plante a besoin du soleil pour produire fleurs et fruits."Si vous donnez de l'ombre à une plante qui n'en n'a pas besoin c'est la catastrophe", relève Christian Davico-Pahin, un horticulteur qui a fondé Ombrea fin 2016 après avoir perdu un quart de sa récolte sur un "coup de chaud".L'entreprise, qui emploie une quarantaine de salariés à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a placé des capteurs dans la vigne pour mesurer humidité, vitesse du vent, luminosité, état du sol... Toutes les 15 à 20 secondes, ces masses de données - 16 millions sur un an - sont transmises à un logiciel "qui, en les analysant, va piloter à distance les panneaux de manière à recréer un microclimat idéal", affirme M. Davico-Pahin.Raisins, pommes et tomatesToujours en Provence, au coeur d'un des principaux bassins de production de pommes et poires en France, la station d'expérimentation agricole La Pugère teste depuis 2019 des ombrières mobiles sur un verger de pommiers de 700 m2 avec la société de production d'énergie Sun'R."Lors des périodes caniculaires, on a jusqu'à quatre degrés de moins sur le feuillage, donc on réduit le risque de brûlure sur la feuille et le fruit", relève Vincent Lesniak, chargé d'étude à La Pugère."On étudie d'abord le comportement que ça peut avoir sur le végétal avant de se dire que ça devient un modèle économique viable, aussi bien pour le producteur d'énergie que pour le producteur agricole", souligne M. Lesniak.Car si les ombrières mobiles permettent de limiter l'évaporation des eaux de pluie et de réduire les besoins en irrigation, l'humidité supplémentaire peut aussi parfois augmenter les risques de champignons.Sur la dizaine d'expérimentations actuellement menées en France, pays dans "le peloton de tête sur les ombrières mobiles, il y a encore des inconnues et nous ne sommes pas sûrs de tous les bénéfices", relève Nicolas Tonnet, spécialiste énergie et innovation à l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'établissement public encadrant ces développements.D'où le lancement de quelque 70 nouveaux projets qui devraient être suivis sur plusieurs années par l'Ademe."Dans des zones où l'ensoleillement est de plus en plus fort, cet ombrage peut être intéressant pour la vigne, pour les tomates ou en arboriculture", relève Nicolas Tonnet, mais dans d'autres, manquant de luminosité, cela peut avoir des conséquences "négatives".D'où la vigilance de l'Ademe pour que la course à l'énergie renouvelable ne grignote pas des terrains agricoles, déjà mités par l'urbanisation.
Il y a 3 ans et 178 jours

Cette année encore, Würth France frappe fort avec sa Black Week

Outillage, machines, systèmes de rangement, c'est l'occasion de se faire plaisir avant les fêtes de fin d'année. Retrouvez par exemple :La servante d'atelier Collector « Black Edition » 8.4. Art. N° 5581 613 700 : 279 € H.T.Très pratique pour une utilisation mobile, cette servante d'atelier en tôle d'acier possède 7 tiroirs à extraction totale montés sur roulements à billes pour un fonctionnement précis, silencieux et stable. Cette servante est adaptée aux systèmes de dimensions Sysko Würth.Le coffret 108 outils avec visseuse-perceuse à batterie 12V ABS 12 Compact M-CUBE® - Art. N°0695 93 142 : 579 € H.T.Cette valise à outils très complète permettra aux professionnels d'intervenir partout !Lampe de travail Ergopower Dual 25W - Art. N° 0981 509 125 : 129 € H .T.En aluminium, cette nouvelle lampe de travail, très résistante et puissante, facile à transporter grâce à sa poignée est dotée du System Dual qui lui permet d'être utilisée même pendant la charge de la batterie. La poignée du support est orientable afin de gérer l'inclinaison. Dotée d'une batterie Li-Ion, son autonomie peut aller jusqu'à 6h. Ces offres exceptionnelles seront disponibles dans la limite des stocks auprès des conseillers commerciaux Würth, dans l'un de ses 185 PROXI Shops ou sur son e-shop.
Il y a 3 ans et 182 jours

BSM ouvre le plus grand BPE de France

BSM vient de mettre en service son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. [©ACPresse] Avec un chiffre d’affaires attendu pour 2021 de 150 M€, quelque 185 collaborateurs et une production de béton supérieure à 1 Mm3/an, Béton Solutions Mobiles (BSM) poursuit son développement d’une manière plus que soutenue. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un réseau de 31 centrales à béton, dont 12 mobiles », indique Philippe Tibère-Inglesse, président de BSM. Et de dévoiler : « 7 permis de construire sont déposés ou en cours de dépôt pour l’installation d’autant d’unités fixes supplémentaires ».  Dans le détail, BSM a prévu l’ouverture de 3 nouvelles centrales en Normandie et de 2 dans l’Oise, dont une en cours de montage à Beauvais. A cela s’ajouteront 2 unités en Ile-de-France : une au Sud et une à l’Ouest, à Lognes, siège de l’entreprise. Mais l’actualité immédiate pour l’industriel est l’ouverture de son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. Pour BSM, la genèse de cette installation est sa volonté de pouvoir maximiser ses flux par voie d’eau. C’était aussi le souhait du Port Autonome de Paris, propriétaire du site, que de favoriser le trafic fluvial.  Un investissement de 4 M€ De l’extérieur, peu de choses laissent deviner que la présence de la plus importante centrale à béton de France. « Ici, nous sommes en capacité de produire quelque 200 000 m3/an de BPE ! », affirme Philippe-Inglesse. Comme à Lognes, siège de BSM, toute l’installation est construite à l’intérieur d’un bâtiment fermé. La surface totale disponible est de 8 500 m2 (210 m de long pour 40 m de large), avec une hauteur maximale sous faîtage de 13 m. Ici, ce ne sont pas une, ni 2, mais bien 3 centrales à béton complètes et autonomes qui occupent les lieux. Et ce, depuis le 1ernovembre dernier. Un ensemble construit, livré et assemblé par Arcen en un temps record, puisque le site était accessible à partir du 4 janvier 2021… Pour BSM, l’investissement représente un montant de 4 M€ en matériels et équipements. A quoi s’ajoutent les fonds nécessaires à toutes les mises en conformité du bâtiment existant. 
Il y a 3 ans et 182 jours

Milliken fournit le revêtement de sol des différentes salles de réunion d'Otterbox

Hibernian House est un bâtiment emblématique de South Mall, construit dans les années 1970 et qui conserve encore aujourd’hui sa façade victorienne italianisante datant d’environ 1825. Lorsqu’il a fallu réaménager les deux derniers étages de ce grand entrepôt, les responsables en ont confié la réalisation à Abbeyside & Co, spécialiste primé de l’aménagement de bureaux.Approche conceptuelleEn guise de clin d’œil et d’hommage à l’héritage industriel brut du bâtiment, l’équipe de design d’Abbeyside a proposé d’habiller l’intérieur d’une ambiance rétro épurée. En travaillant avec une palette de couleurs monochromes simples et des touches de jaune vif, ils ont créé un espace merveilleusement accueillant qui reflète véritablement la culture d’Otterbox et son engagement à créer des lieux de travail agréables.Pour le revêtement de sol des spacieux couloirs et du grand espace de travail ouvert, l’équipe design a choisi le Laid Bare de la collection de moquettes modulaires Comfortable Concrete 2.0 de Milliken. L’aspect saisissant des grandes dalles offrait l’esthétique urbaine recherchée par les concepteurs. Son aspect à la fois brut et raffiné répond aux verrières de style industriel des salles de réunion adjacentes, créant ainsi un concept de design cohérent et solide.La moquette Laid Bare, dans les tons gris pâles Whisper, s’harmonie avec les murs blanc neige et le plafond à plenum apparent, inspirant un sentiment d’ouverture et de modernité et contribuant à illuminer l’espace.Pour le revêtement de sol des différentes salles de réunion d’Otterbox, l’équipe de conception a choisi la moquette modulaire Comfortable Concrete 2.0 en version Urban Drama, jaune moutarde. Les éclaboussures de couleur aléatoires ajoutent un aspect organique à cet espace et se coordonnent avec les touches de couleur jaune des dessins muraux et de certains meubles.Les dalles Laid Bare se poursuivent à l’étage supérieur, pourvu de fenêtres en angle sur un côté, lesquelles lui donnent un aspect de loft décontracté. Cette zone a été astucieusement divisée par des portes grillagées en verre de roseau, tandis qu’un mélange éclectique de chaises mobiles crée une série de zones de réunion flexibles et informelles.Des performances en termes de confortSi Comfortable Concrete 2.0 offre clairement les qualités esthétiques recherchées par l’équipe de conception, ses performances n’en restaient pas moins cruciales dans le cahier des charges. Avec ses grands espaces ouverts et ses plafonds exposés, la gestion de l’acoustique était une considération importante pour cet environnement de travail studieux. Le Comfort Plus® de Comfortable Concrete, le dossier de dalles haut de gamme de Milliken, offre à l’espace des performances acoustiques supérieures, absorbant jusqu’à 37 dB de bruit d’impact. Pour Otterbox, ceci est synonyme d’un lieu de travail dans lequel les employés peuvent travailler plus efficacement et se concentrer plus facilement.Pour une entreprise qui s’enorgueillit d’attirer les meilleurs talents et de prendre soin de ses employés, il était également essentiel de créer des bureaux aussi bien confortables et attrayants qu’esthétiques. Comfortable Concrete répond à ces attentes grâce à sa texture de surface de haute qualité et au confort luxueux du dossier Comfort Plus®. Otterbox peut également être rassuré : ses revêtements de sol sont respectueux de l’environnement. Tandis que le support est fabriqué à partir de 90% de matières recyclées, le revêtement bénéficie également d’accréditations environnementales, notamment les certifications EPD et BRE, ainsi que GuT et CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur.
Il y a 3 ans et 183 jours

Prévenir les risques d’accident : lampes torches ABUS

Sur un chantier, certains travaux demandent un éclairage mobile pour permettre au professionnel de travailler en toute sécurité. Ergonomiques et équipées de LEDS de haute qualité, les nouvelles lampes torches SecLight ABUS (de 31,5 cm, 25,9 cm ou 17,9 cm de long) offrent un éclairage puissant, sur une distance qui varie en fonction du modèle (jusqu’à 300 mètres). Le modèle SecLight TL-530 ABUS, de 31,5 cm de long, dispose d’un mode puissance élevée de 900 lm, puissance moyenne de 500 lm et éco de 200 lm. Sa fonction stroboscope s’active en appuyant deux ou trois secondes sur le bouton. Avec son flux lumineux de 300 m de portée maximum, et sa fonction zoom permettant de passer en continu d’un faisceau étroit à un faisceau large, et vice versa, la lampe torche SecLight TL-530 ABUS s’adapte aux différentes contraintes des chantiers. Ce modèle en aluminium avec poignée en plastique est protégé contre les petites projections d’eau (IP44), et sa surface rainurée assure une bonne prise en main. Prix généralement constaté : à partir de 99,90 euros TTC (piles incluses)   Dotée des mêmes caractéristiques que sa grande sœur (excepté le mode éco), la lampe torche SecLight TL-525 ABUS, de 25,9 cm de long, génère un éclairage de 500 lm (puissance élevée) ou 250 lm (puissance moyenne). La portée maximale d’éclairage atteint 200 m. Elle se distingue par sa fonction de lumière rouge intégrée, repérable de loin. Prix généralement constaté : à partir de 89,90 euros TTC Compact et léger, le petit modèle SecLight TL-517 ABUS ne mesure que 17,9 cm. Avec ses deux niveaux de luminosité, sa lumière rouge, ses fonctions zoom et stroboscope, et sa portée de 200 m, cette lampe de haute qualité se glisse aisément dans un sac ou la boîte à gants d’un véhicule. Prix généralement constaté : à partir de 69,90 euros TTC Points de vente : quincailleries professionnelles, négoces
Il y a 3 ans et 183 jours

Bouygues annonce un chiffre d'affaires sur neuf mois "à son niveau d'avant-crise"

Le chiffre d'affaires s'est élevé à 27,5 milliards d'euros sur la période, contre 27,6 mds EUR sur les neuf premiers de mois de 2019. Il s'affiche en progression de 10% par rapport à 2020.Le chiffre d'affaires des activités de construction est de 20,6 milliards d'euros sur les neuf premiers mois 2021, en hausse de 9% sur un an et tiré par la France (+16% sur un an), mais reste inférieur au niveau de 2019 (-5%).Le résultat opérationnel courant a atteint 1,141 milliard d'euros, en hausse de 23 millions d'euros par rapport aux neuf premiers mois 2019, "grâce à l'amélioration de la profitabilité de TF1 et Colas, et à la hausse des volumes" et des revenus chez Bouygues Telecom.La marge opérationnelle courante retrouve ainsi son niveau de fin septembre 2019 à 4,1%.Le bénéfice net à fin septembre a quant à lui atteint 807 millions d'euros, contre 848 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2019 (-4,8%). Il intègre une contribution d'Alstom de 219 millions d'euros.Par rapport aux neuf premiers mois de 2020, où il s'était élevé à 283 M EUR, il s'envole en revanche de 185%.Le niveau élevé du carnet de commandes "offre une bonne visibilité sur l'activité future", assure Bouygues.Avec ces résultats "en forte amélioration sur un an", le groupe a confirmé ses perspectives pour 2021, soit un chiffre d'affaires et un résultat opérationnel courant "très proches du niveau de 2019" et une marge opérationnelle courante "à son niveau d'avant-crise".Dans le détail, sur les neuf mois premiers mois de 2021, la contribution de Bouygues Telecom au bénéfice net part du groupe s'est élevé à 325 millions d'euros. Sur le mobile, l'opérateur compte désormais 14,6 millions de clients abonnés.Bouygues vient d'annoncer le rachat d'Equans, entité de services techniques dans l'énergie d'Engie, pour 7,1 milliard d'euros (sur la base d'une valeur d'entreprise de 6,7 milliards d'euros).Ce rachat changera le visage du groupe puisque la nouvelle entité combinée deviendrait son premier métier en termes de chiffre d'affaires et de salariés. La finalisation est attendue au deuxième semestre 2022.
Il y a 3 ans et 184 jours

Franciaflex présente ses solution de pilotage des ouvertures de la maison

Un gain de confort sans grands travaux Développés en partenariat avec Delta Dore, leader français de l'électronique embarquée dans les systèmes d'alarme et de régulation de chauffage, le service Well'com® propose des scénarios multiples qui permettent aux produits de communiquer entre eux grâce à divers capteurs. Avec la nouvelle technologie sans fil X3D (protocole radio conçu par Delta Dore), l'offre de solutions de pilotage des équipements de la baie du programme Well'com® permet de moderniser facilement un logement sans grands travaux. Il suffit de relier les équipements filaires existants (éclairage, volets, stores, portes de garage…) à de simples micro-récepteurs pour les rendre pilotables à partir de l'ensemble des points de commande Wellcom®.L'utilisateur a alors toute la liberté de personnaliser son installation : nommer chaque produit ou groupe de produits et scénariser les actions aux heures désirées. Le système est évolutif, et peut s'adapter à de nouveaux besoins (un store qui vient d'être installé, une porte de garage que l'on souhaite désormais automatiser…). Les installations obéissent au doigt et à l'œil pour un confort optimiséUne solution qui participe activement à la sécurité du foyerCôté sécurité des personnes, en cas d'incendie, le détecteur de fumée autonome siffle et ouvre les volets pour préserver les issues et laisser entrer les secours. Concernant la sécurité des biens, les volets s'allient au système d'alarme en se fermant lorsque l'alarme est activée, s'ouvrant en cas d'intrusion pour exposer le cambrioleur à la vue des passants. Avec la technologie Well'com®, il est possible de :Visualiser sur sa télécommande si les ordres de fermetures envoyés sont bien exécutés,Superviser à distance les différents accès de la maison.Simuler une présence en programmant des ouvertures / fermetures des volets, idéal lorsque l'on part en week-end ou en vacances quelques temps.Avec Well'com®, Franciaflex contribue à réduire la facture énergétique de la maisonEn fonction des scenarios en mémoire, les capteurs d'ensoleillement et de température agissent sur l'installation pour déployer les stores avant la surchauffe ou baisser les volets en hiver pour éviter les déperditions de chaleur en interaction avec les consignes de chauffage. Ainsi, l'utilisateur fait des économies d'énergie en toute simplicité.Qwidi, le service connecté dédié aux installateursDans le déploiement de ces nouvelles technologies, Franciaflex a aussi pensé aux installateurs, en lançant « Qwidi » ! Ce service permet de réaliser toutes les opérations de réglage et de maintenance des volets et protections solaires motorisés Well'Com depuis un smartphone ou une tablette. La mise en service de Qwidi s'effectue sans branchement grâce à une application mobile et un boîtier de connexion. L'installateur peut télécharger gratuitement l'application Qwidi sur l'App Store ou Google Play. Une fois le boîtier sous tension, Qwidi se connecte automatiquement à l'application via Bluetooth de manière sécurisée.
Il y a 3 ans et 184 jours

Trois mois de concertation pour un projet controversé de télécabine à Lyon

Ce projet de "téléphérique urbain" entre la commune de Francheville et Lyon suscite l'opposition de municipalités limitrophes concernées par certains des quatre tracés définis par des études de faisabilité, telles que les mairies LR de La Mulatière ou Sainte-Foy-lès-Lyon, ainsi que de plusieurs collectifs d'habitants.Mais le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) veut mettre en avant les atouts du projet, tels que la possibilité de franchir le Rhône, la Saône et le "relief contrasté" de l'ouest lyonnais pour désenclaver une voirie saturée par le trafic automobile.Le Sytral et son président Bruno Bernard, également président écologiste de la métropole de Lyon, jugent ce mode de transport électrique comme "le plus adapté" à répondre aux besoins de ces communes et aux impératifs d'apaisement et de transition écologique, même s'il reconnaît des "obstacles" tels que la présence d'imposants pylônes et un survol qui peut poser problème pour les riverains.A terme, ce transport par câble d'un coût de 150 à 165 millions d'euros est censé assurer 59.000 déplacements quotidiens entre Francheville et le sud de Lyon pour un temps de trajet de 25 à 30 minutes d'un bout à l'autre de la ligne.La concertation annoncée lundi prévoit jusqu'à mi-février 2022 de recueillir l'avis des citoyens sur l'opportunité du projet, les hypothèses de tracés, les différentes technologies envisagées, les principes d'insertion des stations et pylônes, mais aussi sur les alternatives éventuelles, tel que le bus à haut niveau de service (BHNS), aussi appelé trolleybus électrique.Devant la presse, M. Bernard a assuré lundi que sa "conviction que ce projet (de transport par câble) est le bon ne vaut pas décision", et que sa réalisation dépendrait des résultats de la concertation.Sur internet et en mairie, des registres ont été mis en place pour recueillir observations, avis ou contributions et des réunions publiques seront également organisées à Sainte-Foy-lès-Lyon, Francheville, La Mulatière, Lyon 2 et Lyon 7, précise le Sytral.Les résultats des échanges menés sous la surveillance de deux garants nommés par la Commission nationale du débat public (CNDP) seront ensuite transmis à l'Autorité organisatrice des mobilités des territoires Lyonnais (AOMTL), qui remplacera le Sytral au 1er janvier 2022. Celle-ci décidera au printemps de la suite du projet.
Il y a 3 ans et 184 jours

Deltamod livre 1.700 m² de bureaux modulaires reconditionnés en Ile de France

L’objectif de ce projet était de mettre en place une capacité d’accueil dans les meilleurs délais, avec une forte valeur ajoutée quant aux besoins d’usage et une approche constructive responsable. 1.700 m² issus du reconditionnement de 2 bâtiments modulairesPrécurseur sur ce métier émergent du réemploi immobilier, l’entreprise nantaise Deltamod, spécialiste du rachat, reconditionnement et transfert de bâtiments hors-site modulaire en France depuis 2013, s’appuie sur sa nouvelle usine de 3.000m², unique en France, parce que conçue et dédiée au reconditionnement de constructions industrialisées, et les 30.000 m² de surface de stockage pour accueillir des bâtiments modulaires disponibles afin de répondre immédiatement aux demandes des clients mais pas seulement.DELTAMOD assure un "sourcing" permanent des opportunités et disponibilités de bâtiments modulaires inexploités afin de proposer des solutions de valorisation à toutes les parties prenantes. C’est le cas de ce projet de reconditionnement pour lequel Deltamod a recensé 2 bâtiments modulaires disponibles auprès de deux grandes entreprises françaises, PSA (Peugeot, Citroën) et SANOFI."Ce projet reflète l’excellence et le savoir-faire de notre entreprise." évoque Pierre VISONNEAU, Directeur général de Deltamod, sourcing, valorisation, transformation autour de process constructifs hors site et une approche globale bas carbone. "Nous avons créé un seul et même bâtiment de 1 700 m² de surfaces à partir de 2 structures existantes que nous avons reconditionné sur site pour une grande partie intégrant toute la gestion de maîtrise d’ouvrage dans le but de répondre au nouvel usage de notre client. Nous avons ainsi diminué les coûts d’installation ainsi que l’impact carbone sans oublier le temps d’installation réduit à son maximum par rapport à du neuf" ajoute Pierre Visonneau.1.700 m² transférés, reconditionnés, achevés en 10 moisDeltamod a ainsi transféré du groupe PSA Sochaux (25), 1.270 m² de bureaux jusque-là utilisés au développement de la marque Citroën DS sur le nouveau site pour engager le reconditionnement et le nouvel agencement sous la direction des équipes Deltamod et l’assistance de partenaires/prestataires.En ce qui concerne les 430 m² suivants, Deltamod s’est tournée vers SANOFI (60) qui n’avait plus l’usage d’un bâtiment administratif. Ce programme a été entièrement "retrofité" dans l’usine de reconditionnement Deltamod avant de rejoindre le site final pour compléter les besoins en un seul corps.Résultat, deux sources distinctes mais un seul bâtiment final avec un niveau de finitions intérieures proche d’une opération neuve, sur 3 niveaux (R+2) en un temps record de 5 mois pour la partie opérationnelle et de 10 mois intégrant la période d’étude.L'économie circulaire et le hors-site ouvrent le champ des possiblesLes enjeux environnementaux font du réemploi une priorité et permet le développement d’un nouveau modèle, plus économique, plus vertueux parce que plus sobre. Le choix d’utiliser le reconditionné devient une marque d’engagement autant que d’être une opportunité économique. Il gagne désormais tous les secteurs d’activité (téléphonie, automobile) et la construction hors-site ouvre aussi le secteur immobilier et de la construction à ce potentiel.Tout le potentiel du réemploi immobilierUn bénéfice environnementalLes systèmes constructifs hors site ont la même durée de vie qu’une construction traditionnelle, c’est à dire environ 50 ans. Les systèmes modulaires parce qu’assemblables, démontables, transférables et transformables, représentent un potentiel unique de réemploi et d’économie de ressources naturelles. Modernisables, réalisés à partir de matériaux recyclables, ils accompagnent aussi l’approche bas carbone en devenant, comme toute construction, de moins en moins énergivore.A qualité égale, la construction hors-site est toujours plus rapideEn combinant les atouts de la construction hors site modulaire et le reconditionnement de cette typologie constructive, on arrive à des délais de mise en œuvre incomparables quand la réactivité devient clé.Économiser du temps, de l’argent et préserver l’avenirA usage comparable, la réponse constructive hors-site devient plus compétitive grâce à l’économie d’échelle industrielle et au gain de temps. Dans le secteur modulaire, la logique de réemploi accélère encore le champ des possibles et des délais ! Sans compter le bénéfice économique en valorisant une structure existante et l’économie environnementale par la préservation de ressources naturelles (matériaux de construction). Avec une durée de vie structurelle de 50 ans en moyenne, c’est 50 ans de valorisation immobilière possible parce que modifiable, optimisable, transformable.Deltamod, l'industrialisation d'un nouveau service immobilierA cette échelle programmatique et au regard des normes constructives en vigueur, Deltamod propose une solution globale à partir d’une organisation et des moyens industriels en phase. Ingénierie et transfert sont gérés par le bureau d’études intégré et le service logistique. La capacité à reconditionner près de 400 m² dans une unité industrielle dédiée montre la pertinence de l’offre technique et industrielle de Deltamod. C’est la prestation complète du projet qui apporte la cohérence finale à la solution de réemploi de la société Deltamod.Une gestion globale pour une maîtrise technique, économique et calendaireDeltamod assure la totalité des opérations du projet, du terrassement en passant par le transport jusqu’à la mise en service final des bâtiments reconditionnés sur-mesure."Maîtriser la chaîne globale du réemploi est notre force. Référent sur ce marché depuis 2013, nous avons bâti des relations de confiance avec des prestataires sur tous les domaines périphériques au reconditionnement du bâtiment modulaire hors-site. Nous sommes l’interlocuteur principal de notre client et nous gérons l’ensemble du chantier et des corps d’état nécessaires. Expertise, réactivité, maitrise, économie et développement durable sont donc au rendez-vous" conclut Pierre Visonneau.Des bâtiments modulaires réutilisés dans 6 ansSi l’utilisation du bâtiment modulaire est actée par notre client pour une durée de 6 ans, la vie du programme immobilier perdure… En effet, il est fort à parier que ces 1.700 m² de bureaux reconditionnés et modernisés seront disponibles à un nouvel usage sur un nouveau site, grâce à l’offre Deltamod.
Il y a 3 ans et 185 jours

Sécuriser échafaudages et conteneurs : antivol et serrure ABUS

Pour sécuriser un chantier de construction de manière efficace, il faut prendre en considération les vols d’échafaudage et la protection des containeurs. C’est ce que propose ABUS avec son antivol GRS2015, qui permet de sécuriser rapidement les échafaudages mobiles ou fixes, et sa serrure ConHasp 230/100 pour conteneurs de transports et de stockage, qui assure une protection optimale contre les intrusions et actes malveillants. L’antivol GRS2015 ABUS est capable de sécuriser rapidement les échafaudages mobiles ou fixes en rendant les pièces indémontables. Résistant aux coups de scie ou de marteau, il tient parfaitement son rôle. La tige en acier inoxydable (longueur 80 mm) de l’antivol GRS2015 ABUS vient remplacer, en plusieurs points de l’échafaudage, la goupille de blocage. Protection supplémentaire : la tige, en rotation libre, tourne pendant la tentative de sciage. Équipé d’un cylindre ABUS-Plus avec protection anti-crochetage, l’antivol GRS2015 ABUS offre une sécurité maximale sur les échafaudages. Il convient aux tubes mesurant jusqu’à 50 mm de diamètre. Prix généralement constaté : à partir de 70,05 euros TTC Points de vente : quincailleries professionnelles, négoces La serrure ConHasp 230/100 ABUS pour conteneurs de transports et de stockage, assure, quant à elle, une protection optimale contre les intrusions et actes malveillants. Fabriquée en acier extrêmement résistant, la serrure ConHasp 230/100 ABUS offre une protection fiable contre les intrusions illégales en apportant une sécurité supplémentaire sur les portes. Cet antivol est équipé d’une serrure à barre blindée ultra résistante. Toutes les pièces sont traitées contre la corrosion. Convenant aux conteneurs de transport et de stockage les plus courants, la serrure ConHasp 230/100 ABUS est conforme aux normes de la classe 5 SSF 1051. Prix généralement constaté : à partir de 779,90 euros TTC Points de vente : quincailleries professionnelles, négoces
Il y a 3 ans et 186 jours

Antivol et serrure ABUS

Pour sécuriser un chantier de construction de manière efficace, il faut prendre en considération les vols d'échafaudage et la protection des conteneurs. C'est ce que propose ABUS avec son antivol GRS2015, qui permet de sécuriser rapidement les échafaudages mobiles ou fixes, et sa serrure ConHasp 230/100 pour conteneurs de transports et de stockage, qui assure une protection optimale contre les intrusions et actes malveillants.
Il y a 3 ans et 189 jours

La buse de nottoyage PlusClean d’Alfa Laval PlusClean révolutionne le nettoyage des cuves avec une couverture à 100 %

Avec sa nouvelle buse de nettoyage PlusClean®, le portefeuille de produits de nettoyage de cuves d’Alfa Laval fait un pas de géant. La buse PlusClean offre une couverture de nettoyage à 100 % de la cuve, jusqu’à 80 % d’économies en eau et en produits de nettoyage, et garantit l’absence de contamination des produits. Associée à un dispositif de nettoyage monté sur le dessus et à un système de rinçage installé sur la paroi ou sur le fond de la cuve, PlusClean augmente la productivité tout en réduisant le coût total de possession. Pas de zones oubliées, pas de risque de contamination « Lors du processus de nettoyage de cuve, les buses PlusClean d’Alfa Laval ne laissent aucune chance aux contaminants », déclare Janne Pedersen, responsable du portefeuille international des équipements de nettoyage de cuves, Alfa Laval. « Maintenant, la promesse d’un nettoyage optimal des cuves est une promesse réaliste. Pas de zones oubliées et pas de risque de contamination du produit. C’est tout. » Facile à installer, simple à utiliser Grâce à son système de pulvérisation optimisé à fort impact, la buse PlusClean nettoie à 100 % les zones difficiles d’accès que les autres buses de nettoyage ne peuvent pas atteindre. Installée sur la paroi ou du fond de la cuve, la buse de nettoyage est dotée d’une fonction de réglage intégrée révolutionnaire qui facilite l’installation et l’utilisation, pour un nettoyage sans faille même dans les zonnes difficiles d’accès comme sous les pales de l’agitateur. Cela garantit un nettoyage de la cuve complet et inégalé par les autres dispositifs. Avantage concurrentiel Idéale pour les industries pharmaceutique, laitière, alimentaire, des boissons et des soins personnels à domicile, cette buse de nettoyage novatrice vous offre un résultat inégalé et améliore l’efficacité et la sécurité des process ainsi que la qualité des produits. Ceux qui choisissent d’intégrer la buse PlusClean à leurs processus de nettoyage de cuve bénéficient d’une productivité supérieure et d’un avantage concurrentiel. Notre priorité : la durabilité Le développement durable est au cœur des activités d’Alfa Laval, et c’est dans cette optique que la buse PlusClean a été conçue. Cette buse de nettoyage révolutionnaire vous permet de réaliser d’importantes économies d’eau et de produits de nettoyage, réduisant ainsi votre impact sur l’environnement. Pour les applications hygiéniques exigeantes La buse PlusClean d’Alfa Laval est vendue sous la forme d’une buse actionnée par ressort pour le nettoyage des cuves pour process hygiéniques. Une version spéciale à entraînement pneumatique est également disponible. Pour le nettoyage des cuves de process stériles et aseptiquess, nous proposons la buse PlusClean UltraPure d’Alfa Laval, qui est accompagné de la documentation Q-doc d’Alfa Laval pour assurer une traçabilité complète tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Découvrez comment la couverture de nettoyage à 100 % de la buse PlusClean d’Alfa Laval augmente le rendement tout en réduisant les coûts. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.alfalaval.com/plusclean. Pour plus d’informations, veuillez contacter les personnes suivantes : Janne Pedersen Responsable du portefeuille mondial, équipements de nettoyage de cuves, Alfa Laval Téléphone : +45 22 77 84 52 E-mail : janne.pedersen@alfalaval.com Marianne Hojby Responsable de la communication marketing chez Alfa Laval Mobile : +45 28 95 44 71 Adresse électronique : marianne.hojby@alfalaval.com Présentation d’Alfa Laval L’entreprise Alfa Laval est active dans les domaines de l’énergie, de la marine ainsi que dans celui de l’alimentation et de l’eau. Elle offre son expertise, ses produits et ses services à de nombreuses industries dans une centaine de pays. Elle s’est engagée à optimiser les processus, à créer une croissance responsable et à favoriser le progrès en allant toujours plus loin pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs commerciaux et de développement durable.  Les technologies innovantes d’Alfa Laval sont dédiées à la purification, au raffinage et à la réutilisation des matériaux, favorisant ainsi une utilisation plus responsable des ressources naturelles. Elles contribuent à améliorer l’efficacité énergétique, la récupération de chaleur et le traitement de l’eau ainsi qu’à réduire les émissions. Alfa Laval accélère ainsi non seulement le succès de ses clients, mais également celui des personnes et de la planète. Pour améliorer le monde, chaque jour. C’est tout cela, Advancing betterTM. Alfa Laval compte 16 700 employés. En 2020, ses ventes se sont élevées à environ 4 milliards d’euros. La société Alfa Laval est cotée en bourse au Nasdaq OMX. www.alfalaval.com
Il y a 3 ans et 190 jours

Arkema mise tout sur les matériaux de la transition écologique

Matériaux recyclables ou biosourcés, vitrage intelligent, batteries: sans abandonner le pétrole, le chimiste français Arkema, qui a confirmé mercredi 10 novembre l'élan de la reprise dans ses résultats du 3e trimestre, mise sur les "matériaux" de la transition énergétique, du bâtiment ou de l'automobile.
Il y a 3 ans et 192 jours

LumiNature de Sylvania, la plus naturelle des lumières artificielles

Depuis toujours, le soleil, qui rythme les journées de chacun, est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Pourtant, de l’enfance à l’âge adulte, l’être humain passe jusqu’à 90% de son temps en intérieur : écoles, bureaux, établissements de santé… Dans tous ces lieux de vie, il est le plus souvent soumis à un éclairage artificiel qui n’égale pas les bienfaits de la lumière naturelle sur la santé. Conscient que l’éclairage intérieur joue un rôle majeur sur le bien-être, le confort et la performance des usagers, Sylvania repousse les limites de l’innovation et lance à l’échelle européenne une véritable solution d’éclairage centrée sur l’humain : LumiNature, la plus naturelle des lumières artificielles. Une lumière au plus proche du spectre naturel du soleil La lumière naturelle impacte de façon significative les fonctions biologiques essentielles du corps humain. Au delà de ce qu’elle permet de percevoir, elle régule le rythme circadien qui regroupe l’ensemble des changements mentaux et comportementaux durant un cycle de 24 heures. Stimulée par la lumière du jour, cette horloge biologique interne influence les fonctions cognitives, la physiologie, l’humeur, le mode de vie mais aussi les cycles d’éveil et de sommeil. C’est durant ce dernier, en l’absence de lumière, qu’est sécrétée la mélatonine. Indispensable au bien-être, cette hormone du sommeil, dont le niveau varie en fonction de l’exposition à la lumière du jour, favorise l’endormissement. Trop de temps passé sous un éclairage artificiel peut donc perturber ce cycle. Même si les solutions d’éclairage LED « tunable white » actuelles reproduisent les différentes températures de couleur de la lumière naturelle, elles ne couvrent pas la totalité du spectre lumineux dont la courbe évolue en fonction du lieu et du moment. En début de soirée, un pic de lumière bleue, naturellement présent dans la lumière du soleil en 1ère partie de journée, persiste même dans les teintes chaudes, ce qui perturbe le rythme circadien. Cela entraîne alors une stimulation de l’organisme et retarde la sécrétion de la mélatonine. Une lumière artificielle plus naturelle peut préserver ce cycle. C’est pourquoi Sylvania, qui place le confort visuel et le bien-être des usagers au cœur de ses développements depuis plus de 100 ans, s’est intéressé à la qualité de l’éclairage artificiel, en particulier dans les lieux de vie (bureaux, crèches, EHPAD…) où le temps passé s’avère relativement long (en moyenne 8 à 10 heures par jour). Souhaitant proposer une solution qui va au-delà de la simple variation de température de couleur, Sylvania a mobilisé l’équipe Recherche & Développement de son site de production de Saint-Etienne pour travailler conjointement sur la source lumineuse et l’optique. Elle a conçu LumiNature qui reproduit au plus proche le spectre lumineux du soleil, sans ultra-violet (UV) ni infrarouge (IR), et supprime aussi le pic de lumière bleue des LED conventionnelles afin de respecter le rythme circadien. LumiNature offrant une distribution spectrale complète et équilibrée, toutes les couleurs de la lumière naturelle sont représentées de manière uniforme. Apportant la même qualité de lumière que le soleil, cette innovation centrée sur l’activité et les besoins de l’humain garantit en plus un confort optimal aux occupants grâce aux optiques anti-éblouissement (jusqu’à UGR97)(4) dans toutes les tonalités, y compris les rouges (R9>90), LumiNature offre la reproduction la plus fidèle des teintes de la lumière naturelle dans les espaces intérieurs. Idéale pour éclairer les pièces avec peu ou pas d’accès à la lumière naturelle, elle constitue la meilleure solution pour toutes les applications nécessitant une parfaite perception des nuances telles que la santé, le commerce ou encore l’industrie, dans le cadre de contrôles qualité. Une gestion d’éclairage dynamique 100% adaptée au rythme circadien Associée à la solution de gestion d’éclairage sans fil SylSmart Standalone, LumiNature reproduit à 100% l’évolution de la lumière naturelle pour accompagner au mieux les besoins du rythme circadien. De façon simultanée et en toute simplicité, grâce à une programmation qui s’effectue intégralement via l’application mobile dédiée, ce système intelligent combiné à LumiNature apporte : • la bonne lumière (contrôle personnalisé de la température de couleur et de l’intensité lumineuse, spectre complet et équilibré), • au bon endroit, grâce au réglage automatique zone par zone, • au bon moment, pour distribuer uniformément, uniquement si nécessaire, un éclairage adapté à chaque activité, au temps d’occupation et à l’ambiance recherchée. Offrant ainsi un maximum de bien-être et de confort visuel aux usagers, sa totale flexibilité lui permet de s’adapter à tous les environnements tels que : • les espaces de travail pour améliorer la productivité et la performance, • les lieux d’apprentissage pour favoriser la concentration et la créativité, • les établissements de santé pour faciliter la récupération des patients et stimuler l’humeur des occupants. Outre la version HCL SylSmart Standalone, les luminaires intégrant LumiNature se déclinent également avec une température de couleur fixe (3000K, 4000K DALI ou courant constant). Une innovation intégrée aux luminaires les plus performants Ascent 100, downlights décoratifs. Diamètres d’encastrement : 120 et 160 mm. Flux lumineux : de 1 100 à 2 650 lm. Fabriquée en Angleterre et 100 % personnalisable. Versions LumiNature disponibles : 3000 K fixe DALI, 4000 K fixe DALI, HCL SylSmart Standalone. Ratio mélanopique (MR) : 0,75 à 4 000 K ; >1,12 à 6 500 K OPTIX, un luminaire au confort visuel optimal. Disponible en version encastrée, linéaire, surface et suspendue. Dimensions : 600 x 600 et 1200 x 300 mm. Fabriquée en France et 100 % personnalisable. Versions LumiNature disponibles : 4 000 K fixe courant constant, 4 000 K fixe DALI, HCL SylSmart Standalone. Ratio mélanopique (MR) : 0,77 à 4 000 K ; >1,07 à 6 200 K. Très basse luminance : L
Il y a 3 ans et 192 jours

Noralsy lance la 1ère solution d’accès au hall d’entrée 100% digitale et main libre

Elle permet aux résidents d’accéder à leur immeuble les mains dans les poches grâce à leur smartphone. Une innovation d’usage pratique et ultra sécurisée compatible avec la nouvelle génération d’interphones sans fil 4G lancée par Noralsy.Un nouveau confort d’accès pour les résidentsCombien de fois avez-vous cherché vos clés « mystérieusement disparues » juste avant de rentrer chez vous ? Et en revenant des courses, pas toujours facile d’ouvrir la porte les mains pleines ? Conçue et développée pour améliorer l’expérience d’accès des résidents dans leur immeuble, Accès Mobile est une solution complète qui se décompose en 3 modes d’entrée :1. À l’approche de la porte et avec son téléphone en poche, le résident déverrouille sa porte de hall sans rien faire, comme par magie ! C’est l’accès main libre.2. Le résident peut également déverrouiller sa porte d’immeuble avec la clé virtuelle à tout moment, en en appuyant sur le bouton d’ouverture situé dans son appli Portaphone.3. Enfin, la fonction « Geste Actif » ouvrira la porte à la suite d’une action gestuelle avec le smartphone en le secouant par exemple. C’est le mode « shake shake ». Très utile pour les portes situées dans un passage à forte affluence.Bien plus flexible que les solutions traditionnelles, Accès Mobile confère aux bailleurs sociaux et aux syndics de copropriété une granularité de gestion incroyable en paramétrant à chaque porte le mode d’accès approprié.La délivrance des accès mobiles se fait en quelques clics et à distance en affectant via une feuille d’émargement virtuelle les badges digitaux aux résidents. Les futurs utilisateurs doivent télécharger l’application gratuite Portaphone de Noralsy, et grâce au sms reçu préalablement, s’identifier et activer le badge Accès Mobile. Le sésame est prêt à s’ouvrir.Des accès ultra sécurisés et une gestion des accès prestataires traçablesAccès Mobile dispose de fonctionnalités qui confèrent une réelle sûreté des accès pour les résidents grâce à sa crypto élaborée rendant le détournement des donnés quasi impossible et à la fonction « antipass back » qui ne maintient pas la porte ouverte de manière permanente même si le smartphone reste à proximité de la porte écartant toute risque d’utilisation malveillante.Les gestionnaires quant à eux pourront profiter des nombreux avantages du pass prestataire d’Accès Mobile en créant très facilement et à distance autant de clés virtuelles que souhaité. Et contrairement à un code d’accès ou un QR Code qui peut être transmis à un tiers, une clé virtuelle est liée au smartphone de l’intervenant et utilisable uniquement sur site avec l’application Portaphone. Le gestionnaire dispose de l’historique des accès de tous ses pass prestataires et peut être prévenu par e-mail de tout évènement d’accès de l’un de ses prestataires.La gamme 4G de Noralsy, une gamme compatible avec Accès MobileCréateur d’équipements decontrôle d’accès, Noralsy dispose d’une gamme complète d’interphones 4G compatibles avec Accès Mobile : 4G PRO, 4G Mini + et 4G Mini Touch +. Des interphones sans fil combinés à l’appli Portaphone qui permet aussi aux résidents de pouvoir gérer tous les appels de leurs visiteurs depuis leur smartphone : visualiser le visiteur, ouvrir l’accès depuis n’importe où, disposer de l’historique des visites...Une gamme d’interphones innovante qui apporte à chacun plus de confort et sécurité.
Il y a 3 ans et 193 jours

Paris alloue un budget de 100 millions d'euros pour effacer la frontière du périphérique porte de Montreuil

Ce chantier "en tiroirs", qui vient de débuter avec la destruction d'une station-service mais s'étalera principalement de 2023 à 2029, représente un "investissement majeur de la Ville" de Paris, a souligné le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire en présentant ce projet jeudi à la presse.La mue de cette porte "horrible, laide et extrêmement dangereuse" en ce qui concerne la circulation, selon l'adjoint (EELV) à la transformation de l'espace public David Belliard, en esplanade végétalisée de 3,5 hectares, réservée aux piétons et cyclistes, coûtera à la ville 77 millions d'euros, selon M. Grégoire. Environ 400 arbres supplémentaires seront plantés, pour un peu moins de 200 conservés et autant d'abattus.La circulation automobile restera possible sur deux voies, autour de la place devenue rectangulaire. Une grande part du budget servira à "combler en dalle toute la partie aujourd'hui ajourée" au milieu du rond-point, situé juste au-dessus du périphérique, a expliqué M. Grégoire.Sur le côté nord de l'actuel rond-point, un immeuble de 5 ou 6 étages, comprenant un hôtel-restaurant et un incubateur d'entreprises, va être construit au-dessus du boulevard périphérique pour séparer la place de l'axe routier.Connu notamment des amateurs de fripes, le marché des puces de Montreuil, l'un des plus anciens de Paris, va quitter un vaste parking extérieur pour emménager en 2027 dans une double halle construite au même endroit, un rez-de-chaussée surmonté de 5 étages de bureaux.Pour cela, la mairie de Paris va racheter pour 26 millions d'euros ce lot au porteur de projet désigné en 2018, un groupement dans lequel figure Nexity et auquel le terrain aura été préalablement revendu.Si avec cette couverture, censé le rendre "plus attractif", le marché aux puces va perdre un tiers de ses emplacements - de 350 à 240 -, il sera en contrepartie ouvert "5 ou 6 jours sur 7" au lieu de 3 aujourd'hui, a souligné le maire du XXe arrondissement Eric Pliez, qui entend "garder le côté populaire des puces".