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Il y a 2 ans et 127 jours

Normes et réglementations BTP

Normes et réglementations BTP Quelles sont les nouvelles normes de construction 2022 ? 
 
 Il est difficile de donner une réponse eredit dim 08/01/2023 - 15:45 En savoir plus sur Normes et réglementations BTP Partager
Il y a 2 ans et 129 jours

Lancement du constat Legalpreuve de conformité locative pour protéger les propriétaires et locataires d'un bien

Il voit le jour dans un contexte locatif ultra-tendu en France, régi par de très nombreuses lois, réglementations et spécificités locales face auxquelles les propriétaires (et parfois les agences immobilières) ne parviennent à se repérer et préfèrent alors ne pas prendre le risque de louer leur bien. C'est dans ce contexte que la Chambre nationale des commissaires de justice lance le nouveau constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute légalité et sérénité. 3 millions de logements vacants en France, 500.000 bientôt interdits à la location En France, le marché locatif est tendu et encadré par de multiples lois et réglementations ainsi que des caractéristiques locales spécifiques difficiles à comprendre. Certains propriétaires ayant vécu de mauvaises expériences locatives hésitent à louer leur bien et on recense ainsi plus de 3 millions de logements vacants. On dénombre également près de 500.000 logements très énergivores actuellement loués, susceptibles de quitter le marché locatif d'ici à six ans (sources Insee / Fnaim). Les obligations, avant et pendant toute la durée du bail, d’un propriétaire qui souhaite louer un logement sont de plus en plus nombreuses et parfois difficiles à appréhender. Le propriétaire bailleur doit fournir un logement décent et en bon état, répondant à différents critères de surfaces habitables, sécurité et santé des locataires (gros oeuvre, retenue des personnes, ventilation, éclairement, réseaux et branchements), diagnostics techniques (énergétique, plomb, amiante...), réglementation locale (permis de louer, règlement sanitaire départemental ...). Le non-respect de ces obligations peut engendrer un risque accru de litige entre le locataire et son propriétaire, engageant la responsabilité du propriétaire et impliquant des conséquences financières importantes (travaux de mise en conformité, suspension de l’allocation logement, condamnation judiciaire). Le constat par commissaire de justice pour rassurer les locataires et propriétaires À la fois juristes (leur permettant d'avoir une connaissance parfaite des réglementations en vigueur), hommes de terrain (permettant de se rendre au domicile) et spécialistes historiques de la preuve (permettant de dresser des constat à forte valeur probante), les commissaires de justice étoffent leur offre de constat à destination des secteurs immobilier, logement, avec le lancement du constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce nouveau constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute sérénité. Ce constat est réalisé par le commissaire de justice soit à la demande du bailleur (lui permettant de se prémunir en cas de réclamation ou litige, de valoriser son bien et rassurer les futurs locataires sur la fiabilité des informations constatées par Officier Public et Ministériel) soit à la demande du locataire (qui souhaite faire constater des manquements), soit à la demande du professionnel de l'immobilier (agence de location, notaire) qui souhaite déléguer cette partie fastidieuse et ne pas prendre le risque de passer à côté d'une obligation légale. Pour rappel, le constat par commissaire de justice est l’acte le plus abouti pour matérialiser une preuve. Il a force probante devant les tribunaux, établissant la vérité d’un moment et d’un lieu précis, coupant court à toute interprétation non fondée. Le constat Legalpreuve conformité locative en trois étapes : 1/ Checklist préalable et personnalisée au bien Selon un protocole complet, élaboré par la Chambre nationale des commissaires de justice, en collaboration avec les acteurs institutionnels du logement, le commissaire de justice pourra procéder au contrôle de conformité de tous les critères légaux de mise en location. À partir d'un outil numérique évolutif et personnalisable en fonction du logement (appartement, maison, copropriété, jardin, piscine...), il dresse une véritable check-list préalable à la location, vérifiant que le logement répond à tous les critères de : surface habitable, salubrité, décence, sécurité, confort et que toutes les obligations spécifiques et locales sont respectées (diagnostiques techniques, amiante, plomb, électricité, gaz, NF, Etat des risques et pollutions, DPE, loi ALUR...). Il élabore ce constat grâce à des constatations visuelles et la consultation des rapports d’expertise et diagnostiques. 2/ Point sur l'état du bien et sa conformité Le commissaire de justice revient ensuite avec le propriétaire sur l'état de son bien, le conseille sur les éléments à corriger ou, en cas de manquement grave, exige la mise en conformité avant toute location. Le constat Legalpreuve de conformité locative est dressé et la signature visuelle peut être apposée sur les documents afin d'attester de la conformité du logement validée par officier public et ministériel. Cette certification va augmenter l’attractivité d’un bien sur le marché locatif, rassurer les locataires sur la qualité du logement et faciliter le règlement d’un litige ultérieur avec le locataire. Lors de la signature du bail, le constat de conformité locative pourra être confirmé et combiné à un constat d’état des lieux d’entrée, réalisé avec le locataire. 3/ Consultation juridique sur la rénovation énergétique du bien Enfin, le commissaire de justice va également accompagner le propriétaire et l'orienter dans les méandres de la réglementation en vigueur, en lui expliquant ses obligations mais aussi toutes les aides gouvernementales ou locales auxquelles il peut prétendre pour la rénovation énergétique et l'amélioration de son habitat. Près de 10 aides gouvernementales existent à cet effet et méritent l'accompagnement d'un juriste qui pourra établir celles auxquelles le logement, foyer, propriétaire, peut prétendre au cas par cas. Cette consultation juridique est essentielle lorsque l'on sait que depuis juillet la loi prévoit une interdiction progressive de mettre en location des logements mal notés, dit « passoires thermiques ». Dès 2025 les logements étiquetés G seront interdits à la mise en location, ceux notés F le seront dès 2028. Or, les logements F et G représentent 25% des logements en France. Les catégories E, F et G représentent à elles trois plus de la moitié des logements français, 54% exactement.
Il y a 2 ans et 129 jours

Brico Fenêtre double son CA en 18 mois et annonce son lancement en Espagne

Pari réussi pour Brico-Fenêtre.com qui dépasse les 21 M€ de chiffre d’affairesBrico Fenêtre annonçait, il y a 18 mois, un objectif ambitieux : doubler son chiffre d’affaires d’ici fin 2022. Un challenge annoncé peu de temps avant que la conjoncture et le contexte actuel fassent terriblement bouger les lignes du secteur de l’industrie et du bâtiment. Et pourtant, Brico Fenêtre a gardé le cap et a relevé le défi avec un chiffre d’affaires qui s’élève aujourd’hui à plus de 21 M€.La recette du succès ? Une stratégie de plus en plus tournée vers l’aluminium et le développement de ses ventes auprès des professionnels artisans.Brico Fenêtre suit et analyse de près les tendances de consommation pour toujours s’adapter aux attentes des Français. Consciente que la tendance du marché est à l’aluminium, l’entreprise a misé sur ce matériau pour accélérer son développement. Pour cela, fin 2021, le fabricant inaugurait son nouvel outil industriel dédié à l’aluminium. Une usine de pointe qui lui a permis de faire grimper sa capacité de production de 200 à 400 menuiseries/jour et ainsi répondre à une demande croissante. En 2022, l’aluminium représente 25% des quantités vendues par la plateforme (vs. 21% en 2021).Les professionnels du bâtiment font face à l’explosion des rénovations énergétiques des logements, notamment boostée par la RE2020 et la hausse des coûts de l’énergie. De fait, conscient que les artisans sont un véritable levier de croissance, Brico Fenêtre a choisi, cette année, d’en faire un axe de développement prioritaire. Les services (livraison sur chantier par exemple) et la flexibilité (comme la possibilité de commander à toute heure) proposés par le e-commerçant séduisent les artisans. La preuve :la plateforme a doublé son chiffre d’affaires réalisé auprès des professionnels en deux ans (5 M€ en 2022 vs. 2,5 M€ en 2020).Pour Thierry Rambert, fondateur et dirigeant de Brico Fenêtre : "Malgré la complexité du marché dans lequel nous évoluons depuis plus d’un an, nous affichons une croissance exceptionnelle dans l’histoire de Brico Fenêtre. C’est une vraie fierté. Pour les prochains mois, notre priorité en France est de consolider durablement cette belle dynamique de développement."Le e-commerçant duplique son modèle en Espagne et lance brico-ventana.esLa croissance remarquable qu’a connu Brico Fenêtre cette dernière année adossée à la demande exponentielle qu’il rencontre en Europe, en dehors du territoire français (soit 4% de son chiffre d’affaires), amènent l’entreprise à miser sur une nouvelle stratégie de développement : l’internationalisation. Elle se lance ainsi le challenge de s’imposer sur le marché européen.Afin d’être au plus proche des besoins des consommateurs et rester fidèle à son concept basé sur le direct-usine en circuit court, Brico Fenêtre a choisi de dupliquer son modèle dans d’autres pays européens, plutôt que de simplement exporter ses produits en dehors de ses frontières. Une stratégie qui lui permet également de s’adapter aux spécificités de chaque territoire (en termes d’architecture, de réglementations, de méthodes de construction et d’isolation…) en fabricant des produits appropriés à chaque marché.C’est l’Espagne qui a ouvert le bal avec le lancement de brico-ventana.es en mars 2022. Pour la production de ses menuiseries, Brico Ventana s’appuie sur l’usine du groupe Biason de 7.000 m2 située à Sant-Celoni et dédiée au PVC avec une capacité de production de 300 menuiseries/jour. En parallèle, l’entreprise a sélectionné des partenaires espagnols et portugais pour venir compléter son offre et proposer une plus large gamme de produits (volets, portes d’entrée, accessoires...).Pour Thierry Rambert : "Neuf mois après notre lancement en Espagne, Brico Ventana se développe jour après jour. On observe d’ailleurs un bond de son chiffre d’affaires ces trois derniers mois. Une donnée prometteuse qui nous conforte dans notre stratégie de développement au-delà de nos frontières d’origines. Maintenant, le défi est de faire de cette première implantation européenne un succès et, pourquoi pas, commencer à réfléchir à de nouveaux ancrages."
Il y a 2 ans et 130 jours

En 2022, le marché immobilier a commencé à refluer

"Tout le monde sait que le marché s'est retourné à l'été", a assuré mardi Charles Marinakis, président de Century 21 France.Sur l'ensemble de 2022, le prix moyen au mètre carré a grimpé à des niveaux record, d'après les données annuelles de ce réseau d'agences. Des chiffres qui cachent cependant une cassure au mitan de l'année, moment où les prix ont commencé à baisser.D'autres professionnels observent des tendances comparables. Laforêt constate "un marché de l'immobilier ancien en deux temps", avec de fortes hausses jusqu'en juillet puis un marché plus calme ensuite. Orpi enregistre "un léger ralentissement de la hausse des prix, notamment depuis septembre, qui agit directement sur la signature des compromis". Et selon Meilleurs Agents, les prix au mètre carré ont augmenté de 3,6% entre janvier et juin, mais seulement de 1% entre juillet et décembre.Première cause: la remontée rapide des taux d'intérêt et la réglementation française sur le taux d'usure, qui ont réduit l'accès au crédit."Le moteur du moment qui cale, c'est le crédit", a expliqué à l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Il y a "des répercussions sur le marché immobilier, notamment là où il est le plus dépendant du crédit, donc dans les grandes villes".Dans plusieurs métropoles, les prix, devenus très élevés, ont ainsi reculé, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, où les acquéreurs ne peuvent plus suivre. "Quand c'est trop cher, c'est trop cher!", a résumé Charles Marinakis, qui voit cette tendance se poursuivre en 2023.Adieu prime au vert ?Tous voient s'estomper la ruée vers les maisons individuelles avec jardin, entamée à la sortie des confinements en 2020."Il y a toujours une surperformance des prix des maisons par rapport aux appartements, mais qui tend à se réduire", analyse Thomas Lefebvre.Laforêt parle même d'un "retour à la ville", poussé par des familles, des séniors ou des jeunes actifs qui se sont trop éloignés des services ou de l'emploi."On avait vu les prix des maisons en environnement rural flamber parce que tout le monde voulait son jardin et sa maison individuelle, mais il n'y avait pas de raison, comme une gare TGV sortie de terre ou un bassin d'emploi qui a fleuri", juge auprès de l'AFP le président de Laforêt, Yann Jéhanno.La montée des prix de l'énergie et des carburants a aussi, dit-il, pu faire réfléchir des familles: une maison plus grande est plus chère à chauffer et un bien éloigné de la ville augmente la dépendance à la voiture.Century 21 prédit ainsi que pour calculer les moyens d'un ménage, il faudra bientôt estimer non seulement les mensualités de crédit, les charges et les taxes, mais aussi les coûts de l'énergie et des déplacements !Mais, relève Thomas Lefebvre, "on a toujours, mine de rien, des zones rurales qui continuent à surperformer, ce qui s'explique par le fait que les prix restent relativement abordables dans ces territoires-là".Lui estime que le retour en ville de familles échaudées par les coûts énergétiques n'est pas un phénomène massif, car ce sont avant tout les ménages modestes qui achètent en périphérie.Une tendance qui s'aggrave, au risque de creuser encore les inégalités."Si dans certaines villes périphériques, le prix au mètre carré est en hausse continue, il est surtout soutenu par les transactions sur des typologies de biens plus grands et souvent plus prestigieux", note Corinne Bérec, vice-présidente d'Orpi."On observe le phénomène très nettement en Île-de-France : alors que les premières et deuxièmes couronnes présentaient de belles opportunités pour les ménages moins aisés, il n'y aura bientôt plus de biens répondant aux besoins du plus grand nombre", craint-elle.
Il y a 2 ans et 131 jours

Viser 10% d'économies d'énergie dans les bâtiments tertiaires, c'est facile et c'est rentable

Le sujet n’a sans doute jamais été aussi prégnant et la sobriété autant d’actualité. La hausse inédite des prix de l’énergie s’inscrit dans un contexte d’optimisation au sein de structures déjà soumises à la réglementation, aux certifications et aux trajectoires de transition énergétique (1). Mais si l’enjeu est de long terme, la question relève aujourd’hui de la gestion de crise. Le changement de paradigme est là et nous sommes bien dans un momentum à la fois économique, environnemental et politique.Optimiser l’existant : le premier levier d’économies d’énergieL’inflation exponentielle des tarifs de l’électricité engage les gestionnaires de bâtiments privés et publics dans une démarche, parfois à marche forcée, de réduction de leur consommation énergétique. Rappelons que le prix de l’énergie en France reste bien inférieur à celui appliqué dans les autres pays européens. Réaliser des économies d’énergie repose sur trois leviers : l’optimisation du fonctionnement des systèmes existants grâce à la mesure et à l’analyse, la mise en place de systèmes d’automatisme et de contrôle des équipements, le dimensionnement et la réalisation de travaux pour accroître l’efficacité des équipements et la thermique du bâtiment.Or, l’optimisation des systèmes en place permet à elle seule de cibler de 10 à 15% d’économies en moins d’un an. En témoigne l’étude conduite au sein de quelque 2500 bâtiments qui ont ciblé une économie d’énergie de 15% en moyenne à partir de l’analyse de leurs usages énergétiques et sans recours à des travaux de rénovation (2).Viser 10% d’économies d’énergie est un objectif à la fois réaliste et accessible. La démarche est d’autant plus rentable que l’augmentation des prix va s’accompagner d’un retour sur investissement de quelques mois. Le parc tertiaire consomme autour de 220 TWh d’énergie par an (3) : en diminuant sa consommation ne serait-ce que de 10%, il est possible d’économiser jusqu’à 22 TWh, l’équivalent de quatre tranches nucléaires moyennes. La marge de manœuvre est importante et la première marche à portée de main. En effet, il s’agit de viser l’efficacité énergétique en chassant les gaspillages, sans même parler à ce stade de la sobriété qui suppose de réduire le confort ou le niveau de service.Jouer collectif !Malgré l’ambition politique, les objectifs affichés sur le court terme restent fondés sur le volontariat et non sur la base de mesures contraignantes. Dans le bâtiment tertiaire, les économies d’énergie dépendent de systèmes de contrôle des équipements complexes au sein d’une chaîne d’action humaine également complexe. Par ailleurs, les opérateurs et les usagers ne sont pas toujours formés à l’utilisation optimale des installations et les responsabilités sont souvent diffuses. Qui de l’occupant, de l’entreprise en charge de la maintenance ou du propriétaire doit « manager » la réduction des consommations d’énergie? Tous à la fois ! Faire des économies d’énergie dans le bâtiment s’apparente à un sport collectif qui repose sur un objectif partagé, un périmètre et des rôles définis, un alignement des actions sur les objectifs et une coordination dans le déploiement de la feuille de route. Plus facile à dire qu’à faire quand on parle d’énergie, une grandeur intangible…Exploiter les données énergétiques pour comprendre et mieux consommerResponsabiliser les acteurs est une priorité. Pour cela, il faut pouvoir mobiliser les parties prenantes autour de données sur les usages énergétiques simples, fiables et partagées. Celles-ci permettent d’identifier les postes énergivores et d’optimiser le fonctionnement de chaque équipement, tout comme le tableau de bord est indispensable pour réguler la vitesse d’un véhicule. Avec le déploiement de l’intelligence artificielle et des objets connectés ces dix dernières années, il est aujourd’hui possible de recueillir facilement des données de qualité sur les usages énergétiques avec un nombre minimum de capteurs non-intrusifs.L’adoption de ces technologies devrait réaffirmer le leadership des startups françaises, à la pointe dans le domaine de la donnée énergétique, et ainsi doter la France d’un avantage compétitif. Aujourd’hui, l’incitation économique et l’ambition politique sont là : gageons que ce soit suffisant pour mobiliser les acteurs autour de cet objectif de 10%, le premier pas vers la sobriété. Pourquoi ne pas profiter de cette impulsion pour se donner les outils pour une maitrise durable des consommations d’énergie ? Ne serait-ce pas l’opportunité de se projeter concrètement dans un nouveau modèle énergétique plus sobre face aux enjeux d’approvisionnement, aux évolutions des prix et à l’urgence environnementale ?(1) Le Dispositif Eco Efficacité Tertiaire (DEET) ou Décret Tertiaire, issu de la Loi Elan, impose une réduction progressive des consommations énergétiques pour les bâtiments tertiaires dont la surface est supérieure ou égale à 1000 m² : 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050 (par rapport à 2010).(2) Analyse conduite en novembre 2022 par Smart Impulse auprès de ses clients, représentant 2500 bâtiments, soit 20 millions de m² dans 40 pays.(3) Ministère de la Transition Écologique, « Scénarios de rénovation énergétique des bâtiments tertiaires, décembre 2020. »Tribune de Charles Gourio, Président et co-fondateur de Smart Impulse (Linkedin).
Il y a 2 ans et 131 jours

le batiment modulaire n est plus une solution constructive emergente portakabin

Entretien avec Cyril Petit-Masquelier, président de Portakabin France, spécialiste de la construction modulaire, qui note un gain en performance, économie et légitimité de ce procédé, tiré par la nouvelle réglementation.
Il y a 2 ans et 131 jours

Comment fonctionne le nouveau "carnet de santé" des logements ?

Qu'est-ce que ce carnet ?Prévu par la loi Climat et résilience de 2021, le "carnet d'information du logement" (CIL) est entré en vigueur au 1er janvier.Il vient s'ajouter aux diagnostics obligatoires à la mise en vente, ou en location, d'un logement, dont le DPE pour la performance énergétique.Il devra être établi à la construction d'un logement neuf, ou, dans l'ancien, aux premiers travaux "ayant une incidence significative sur la performance énergétique", selon le décret du 27 décembre précisant ses modalités d'application.Sa forme est "libre", précise-t-on au ministère du Logement. "Ca peut être un dossier papier, une clé USB, une plateforme...".Qu'est-ce que l'on y consigne ?Pour un logement neuf, les plans du logement, les caractéristiques des équipements de chauffage, refroidissement, ventilation et production d'eau chaude et les matériaux utilisés pour l'isolation de la toiture, des murs, des portes et fenêtres et des planchers.Dans l'ancien, des travaux sur l'un de ces éléments, comme des travaux d'isolation ou un changement de chaudière, doivent y être intégrés au fur et à mesure.Dans les départements d'outre-mer, où l'ennemi principal est la chaleur, on y inclut aussi les travaux visant à protéger le bâti du soleil, comme une surtoiture ventilée ou un pare-soleil.Le DPE, ainsi que les audits énergétiques et certifications environnementales du bâtiment, y sont également consignés.Pour quoi faire ?"Son grand intérêt, c'est d'abord de transmettre des informations associées au logement, et deuxièmement, de faciliter et d'accompagner des travaux de performance énergétique du logement à l'avenir", explique-t-on au ministère. "Puisqu'une fois qu'on a une connaissance de certains éléments du logement, c'est plus facile de penser, à l'avenir, une rénovation."Comme le carnet de santé des enfants, qui consigne croissance, vaccins, traitements... "C'est quelque chose de bien pour les locataires, pour les gens qui achètent, mais c'est bien aussi pour nous, les entreprises", juge David Morales, vice-président de la Confédération de l'artisanat du bâtiment (Capeb)."Ce n'est pas toujours évident, une fois que l'intérieur est habité, de voir ce qui a été fait ou pas sans faire de trous partout", dit-il. Dans la construction neuve, l'exhaustivité des informations fournies permet d'avoir une connaissance très fine des caractéristiques du logement. "Là, on est sur l'entretien et sur une étape suivante qui est la réutilisation, le réemploi" des matériaux de construction, juge Norbert Fanchon, président du groupe Gambetta, un promoteur immobilier."Je vois ça comme une réglementation qui est en avance sur l'évolution des moeurs", dit-il.Il émet cependant des doutes sur la facilité des démarches pour le créer et l'entretenir dans l'immobilier ancien."Quand vous êtes particulier, que vous rénovez votre appartement, les entreprises sont petites et pas forcément structurées (...) et c'est là que je ne pense pas que ce soit très facile à mettre en oeuvre", craint-il."Il va falloir qu'on aie quelque chose d'un peu coordonné et qu'on ait des choses identiques, que ce soit simple, pas en faire des usines à gaz", prévient aussi David Morales.
Il y a 2 ans et 132 jours

Comment les opérateurs de télécommunications peuvent mettre la gestion de l’énergie au premier plan et lutter contre le dérèglement climatique

C’est un point important mais la 5G n’est qu’un élément dans la liste des sujets qui motivent les opérateurs de télécommunication à se focaliser de plus en plus sur la réduction de leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. Jusqu’ici engagés dans un cycle continu de mises à niveau de leurs réseaux, ils se focalisent désormais sur les coûts et l’empreinte carbone liés à ces évolutions. Selon les experts, il s’agira d’ailleurs de leur priorité absolue pour les années à venir.La bonne nouvelle, c’est que les opérateurs ont déjà fait de grands progrès vers la réduction de leur consommation d’énergie. Ils déploient des systèmes énergétiques hybrides depuis des décennies et sont parmi les premiers à avoir adopté l’énergie solaire, bien que ces applications soient restées limitées et spécifiques.Mais quelles stratégies à court et à long terme ces entreprises peuvent-elles déployer pour accroître leur efficacité énergétique et progresser sur le plan du développement durable ?Remplacer les anciens systèmes d’alimentation en courant continuSoyons clairs : il n’y a pas de solution miracle pour réduire la consommation brute d’énergie des réseaux des opérateurs. Cependant, différentes mesures immédiates peuvent être prises pour soutenir leur transition vers des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire.Déjà massivement adoptée, la stratégie la plus évidente est d’opter pour des redresseurs à haut rendement dans les systèmes d’alimentation DC présents sur chaque site d’accès. Le remplacement de ces anciens systèmes par des modèles plus récents et affichant un meilleur rendement peut augmenter leur efficacité énergétique de 5-6%.De plus, les équipements modernes disposent souvent de modes et fonctions d’économie d’énergie qui sont trop souvent ignorés. Les systèmes d’alimentation DC actuels, par exemple, sont plus intelligents et assurent une gestion de l’énergie plus évoluée que celle de leurs prédécesseurs. Adapter les stratégies énergétiques aux sites d’accès S’il est exagéré d’affirmer que chaque site est unique, lorsque l’on tient compte des facteurs de différentiation (région, climat, fiabilité du réseau, disponibilité de l’eau ou réglementations), il est clair qu’aucune stratégie ne saurait convenir à tous les sites d’accès.Les stratégies de gestion énergétique et des émissions doivent être liées aux efforts de planification et à l’immobilier disponible et les opérateurs doivent adapter leur approche aux conditions sur l’ensemble de leurs réseaux. Par exemple, les systèmes hybrides, utilisant l’énergie solaire comme un complément aux réseaux non fiables ou surtaxés, sont bien plus fréquents dans une grande partie de l’Afrique, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et dans certaines contrées d’Asie qu’aux États-Unis, où le réseau est généralement fiable et abordable.Utiliser des contrôleurs intelligents pour la gestion de la charge Aujourd’hui, il est possible de superviser en temps réel les infrastructures d’alimentation en courant continu.Grâce aux contrôleurs intelligents dotés de fonctionnalités avancées de gestion de la charge, les opérateurs visualisent l’emplacement de la charge, la performance énergétique et les problèmes de répartition de charge, afin d’optimiser l’alimentation en courant continu, de maximiser l’utilisation de systèmes de refroidissement, et d’éviter toute surcharge. Avec des outils efficaces, il est possible d’atteindre une haute disponibilité et d’optimiser le rendement et en réduisant les coûts.Avec une gestion de charge proactive, les opérateurs peuvent identifier l’emplacement et le profil d’alimentation de chaque rack, , visualiser les points chauds potentiels, et repérer les problèmes de répartition de charge. Après avoir cartographiée la distribution d’énergie et la puissance de refroidissement du site, ils pourront déplacer la charge d’un rack à un autre pour améliorer la circulation d’air et son refroidissement.Adopter une vision à long termeAujourd’hui , les opérateurs doivent également adopter une vision à long terme et des approches créatives et ambitieuses pour gérer leur consommation. Par exemple, l’abandon des groupes électrogènes au diesel au profit de technologies de piles à combustible hydrogène.Parmi les autres innovations pourraient figurer des technologies émergentes (ex. : batteries au sodium-ion), qui offriraient des opportunités supplémentaires pour un fonctionnement hors réseau et pour la gestion de l’énergie. Enfin, , les réseaux sont susceptibles de se transformer en micro-réseaux générant, partageant leur propre énergie en interne et avec les fournisseurs d’électricité.Bien que nombre de ces nouvelles technologies ne soient pas des alternatives viables sur les réseaux d’accès d’aujourd’hui, il est certain que ce secteur innovant continuera à servir de moteur du progrès et à promouvoir un avenir plus efficient et plus vert pour l’industrie.Tribune de Séverine Hanauer, Directrice Segments Stratégiques Telco & Déploiement Edge, Europe du Sud chez Vertiv (Linkedin).
Il y a 2 ans et 133 jours

quelles mesures et reglementations dans le btp en 2023

Logement, transition énergétique, gestion des déchets, aménagement territorial… Beaucoup de nouvelles mesures et réglementations entrant en vigueur dès 2023 concernent le BTP.
Il y a 2 ans et 133 jours

Droit social et vie des entreprises : ce qui a changé au 1er janvier 2023

Des aides pour les employeurs d'apprentis, pour les véhicules propres et pour la rénovation énergétique des locaux des PME ; des...-Réglementation
Il y a 2 ans et 133 jours

LFI 2023 : le détail du texte concernant le logement et l’urbanisme

Près de 18 milliards d’euros sont alloués à la mission Cohésion des territoires dans la loi de finances initiale (LFI) 2023, promulguée...-Réglementation
Il y a 2 ans et 136 jours

Wienerberger fait une offre pour l’acquisition de Terreal

Terreal : Fournisseur européen de premier plan dans le domaine des produits de couverture dédiés à la rénovation et à la réparationLe périmètre de l'opération comprendrait les activités de Terreal en France, en Italie, en Espagne et aux États-Unis, ainsi que les activités allemandes et du Benelux de Creaton, acquises par Terreal en 2020, qui emploient près de 3 000 personnes. À l'issue de cette opération, Wienerberger agrandirait son empreinte opérationnelle de 29 sites. L'acquisition des activités de Terreal, qui devraient générer un chiffre d'affaires annuel d'environ 740 millions d'euros en 2022, constituerait un complément important aux activités de Wienerberger, en particulier dans le contexte de la nouvelle Réglementation Environnementale française (RE 2020) relative à l'efficacité thermique et à la sobriété des matériaux utilisés pour la construction, adoptée parallèlement aux réglementations européennes portant sur la réduction de consommation énergétique. Par ailleurs, Terreal exploite des installations de pointe, notamment en France, dont le centre de recherche et de développement de Castelnaudary, et en Allemagne.L'étape idéale dans la stratégie de croissance créatrice de valeur de WienerbergerPour Wienerberger, l'acquisition de Terreal viendrait en complément des activités existantes, offrirait des opportunités de croissance uniques, notamment sur les marchés français et allemand, et permettrait à l'entreprise de renforcer encore sa position de pionnier de l'innovation et de la décarbonisation dans le secteur.Pour Heimo Scheuch, Président Directeur Général du Groupe Wienerberger : « La rénovation du parc immobilier vieillissant en l'Europe est une étape essentielle pour atteindre la neutralité climatique. Pour Wienerberger, ce domaine d'activité recèle un énorme potentiel de croissance à exploiter dans les années à venir, notamment dans le segment des toitures, y compris les solutions solaires et de gestion de l'eau. L'acquisition de Terreal doublerait nos ventes de toiture. En les faisant passer à 75 millions m2, elle constituerait une étape importante dans la mise en œuvre de notre stratégie de croissance créatrice de valeur. Avec les activités de Terreal qui complètent parfaitement notre propre gamme de produits, nous renforcerions notre capacité à fournir des solutions de premier ordre, surtout sur les marchés stratégiquement importants que sont la France et l'Allemagne. Dans le même temps, notre position dans le secteur de la rénovation et de la réparation s'améliorerait considérablement. Grâce à l'importance commune que nous accordons à la durabilité, aux solutions innovantes et aux modèles commerciaux digitalisés, l'installation de nos solutions permettra de réduire les émissions de CO2 de 225.000 tonnes par an. En outre, nous dégagerons des synergies durables en combinant nos installations de production et nos technologies et en élargissant notre gamme de produits en ce qui concerne le toit en pente, y compris les accessoires et l'isolation. En créant le premier véritable expert européen en matière de toits en pente qui intègre des solutions pour l'énergie solaire, l'eau et d'autres solutions pour le toit, Wienerberger construit une plate-forme solide pour la poursuite de sa croissance. »Pour Laurent Musy, Président Directeur Général du groupe Terreal : « Ces dernières années, Terreal a mis en œuvre avec succès une stratégie de croissance durable, grâce au engagement de nos équipes, au soutien de nos clients, de nos communautés et de nos actionnaires que je tiens à remercier tout particulièrement. L'acquisition et l'intégration réussies de Creaton en Allemagne et en Europe de l'Est ont été un point fort très positif. A l'heure où des défis sans précédent liés aux prix élevés de l'énergie et des besoins toujours plus urgents de décarbonisation de notre industrie et du bâtiment nous assaillent, unir nos forces avec Wienerberger nous permettrait d'accélérer notre feuille de route actuelle grâce au partage des meilleures pratiques, aux investissements, à l'innovation et à la digitalisation. Wienerberger est une entreprise européenne très réputée qui possède une grande expertise dans le secteur des tuiles et des briques en terre cuite dans le monde entier. Elle bénéficierait clairement de la complémentarité de notre empreinte industrielle et de l'ajout des marques, des actifs et des capacités de Terreal/Creaton, notamment en France et en Allemagne, dans le domaine des toits en pente et du solaire. Wienerberger a un projet industriel et commercial ambitieux qui assurera la croissance durable de nos activités. Nos collègues autrichiens, polonais et hongrois, qui connaissent un grand succès, resteraient sous le contrôle de nos actionnaires actuels. Nous continuerons à les soutenir dans la phase de transition. »En achetant Terreal, Wienerberger franchirait sa plus grande étape à ce jour dans le cadre de sa stratégie de croissance créatrice de valeur, qui repose sur des critères ESG ambitieux et se concentre sur le développement de produits et de solutions durables. À cette fin, l'entreprise s'est complètement repositionnée stratégiquement au cours des dix dernières années et est devenue un fournisseur complet de solutions efficaces de rénovation, de construction neuve et de la gestion de l'eau. La combinaison de produits innovants, de savoir-faire industriel et de modèles de distribution basés sur un partenariat dans toute l'Europe renforce le réseau commercial de Wienerberger et, dans le même temps, accélère l'avancée dans les objectifs environnementaux ambitieux de l'entreprise.
Il y a 2 ans et 137 jours

Les permis de construire de logements en baisse sur les trois derniers mois mais en légère hausse sur un an

Un nombre "exceptionnel" de demandes de permis avaient été déposé en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020, ainsi qu'en août 2022 "avant la date limite d'éligibilité à l'aide à la relance de la construction durable", a précisé le ministère."Ces hausses exceptionnelles, liées à des comportements d'anticipation, ont eu pour contrepartie de fortes baisses des autorisations dans les mois qui ont suivi", a-t-il ajouté.La RE2020 a pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre de la construction neuve. Elle incite à construire en utilisant des matériaux dits "biosourcés", comme le bois, plutôt que les plus classiques béton ou acier, dont la fabrication est polluante et oblige les nouveaux logements à être mieux isolés et à avoir un impact modéré sur le climat.Toutefois le nombre de permis de construire délivrés entre décembre 2021 et novembre 2022 a augmenté de 5,6% par rapport à la même période il y a un an.Ces 12 derniers mois, "491.200 logements ont été autorisés à la construction, soit 25.900 de plus qu'au cours des 12 mois précédents", a souligné le ministère.Le nombre d'autorisations de logements en résidence a connu "la plus forte progression" des différentes catégories de logements avec une augmentation de 16,6% sur un an. Celles des logements collectifs ordinaires affichent une hausse de 13,6%, et celles des logements individuels groupés de 11,9%. Les logements individuels purs, déjà en baisse sur la période novembre 2021 à octobre 2022, ont continué de décroître (-10,4%).
Il y a 2 ans et 138 jours

Le carnet d'information du logement entre en vigueur

RÉGLEMENTATION. Un décret daté du 27 décembre détaille le fonctionnement du très attendu Carnet d'information du logement, notamment les travaux réalisés qui doivent y figurer, ainsi que les matériaux utilisés à mentionner.
Il y a 2 ans et 139 jours

Dans l'immobilier de bureaux, la chasse au gaspillage est ouverte

Les achats d'énergie par les entreprises n'étant généralement pas couverts par le bouclier tarifaire, celles-ci subissent de plein fouet l'explosion des prix du fait de la guerre en Ukraine et de l'arrêt d'une partie du parc nucléaire français."Depuis que ça flambe, il y a une prise de conscience qui a été très marquée", rapporte Eric Donnet, directeur général de Groupama Immobilier.Au SIMI, il porte comme ses collègues une doudoune bordeaux, offerte aux salariés du groupe pour les inciter à travailler dans des bureaux chauffés à 19 degrés, la température de consigne nationale.Et il énumère les actions mises en place par la filiale de l'assureur, qui gère plusieurs immeubles de bureaux à Paris: réduction des horaires des cantines, détecteurs de présence pour limiter l'éclairage..."Créatifs sur les solutions""On a eu une multiplication des coûts de l'énergie entre 4 et 10 sur les derniers mois", souligne Ella Etienne-Denoy, directrice ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez le géant de l'immobilier d'entreprise CBRE."L'appel du gouvernement à la sobriété, relayé par le Medef, a joué sur le fait que les entreprises utilisatrices ressentent une urgence à agir sur la question des économies d'énergie, parce qu'on leur a expliqué que ce qui auparavant était insignifiant sur le coût allait devenir particulièrement prégnant", explique-t-elle.Elle observe, par exemple, davantage de demandes pour la production d'énergie sur site, avec des panneaux solaires ou la géothermie peu profonde."Quand ça commence à devenir une contrainte, on commence à redevenir créatifs sur les solutions", relève-t-elle.D'autres sociétés foncières, comme BNP Paribas Real Estate, ont opté pour l'intégration de l'intelligence artificielle dans la gestion technique des bâtiments, afin de gagner en efficacité.La filiale de la banque française a aussi recours au système Ecowatt, mis en place par le gestionnaire du réseau électrique RTE, qui avertit des moments de tension. Si le signal passe à l'orange ou au rouge, il est possible de désactiver automatiquement des fonctionnalités non essentielles: des salles de sport, certains ascenseurs..."Les crises font mal à court terme, mais à long terme sont très bénéfiques", juge le directeur de la gestion immobilière du groupe, Csongor Csukas."La panique"Et les entreprises demandeuses sont de plus en plus nombreuses."Les locataires qui, jusqu'à présent, s'intéressaient à la question le faisaient soit parce que ça représentait déjà un gros poste de dépense pour eux, soit parce qu'ils avaient une fibre environnementale. Là, tous types de locataires confondus se mettent sérieusement à s'y intéresser", témoigne Vincent Bryant, président de Deepki, société technologique spécialisée dans la transition énergétique de l'immobilier d'entreprise."Les entreprises ont toutes répondu à cet appel à la sobriété, mais je pense que plus qu'un mouvement d'obéissance, c'est plutôt une inquiétude face au coût", estime Odile Batsere, directrice RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de la foncière Société de la Tour Eiffel.C'est particulièrement vrai pour les PME, qui ont moins anticipé que les grands groupes l'évolution de la réglementation.Le décret tertiaire, publié en 2019, impose en effet aux entreprises d'avoir réduit de 40%, en 2030, leur consommation d'énergie par rapport à 2010 dans leurs bureaux de plus de 1.000 m2; puis de 50% en 2040 et 60% en 2050. Et dès cette année, elles doivent déclarer leurs données de consommation énergétique."Quand on a indiqué, au sortir de l'été, que les locataires avaient la responsabilité de déclarer eux-mêmes les consommations sur leurs parties privatives, c'était la panique", se souvient Anne-Claire Barberi, directrice RSE du gestionnaire d'actifs immobiliers Perial.Pour les propriétaires des bâtiments, l'enjeu est aussi financier: l'inaction risque de rendre les bureaux moins attractifs et donc de leur faire perdre de leur valeur.Et "si un utilisateur est dans un bureau où il a une facture délirante", note Ella Etienne-Denoy, "ça précipite aussi les décisions de déménagement".
Il y a 2 ans et 144 jours

Les normes à vérifier avant de louer un entrepôt

De nombreuses normes entourent la construction des entrepôts afin de garantir la sécurité des personnes qui y travaillent, le bon fonctionnement des installations et la protection de l’environnement. Ainsi, avant de louer un entrepôt, il est primordial de vérifier que celui-ci est aux normes. Pour cela, nous vous résumons les normes les plus importantes qui régissent la construction des entrepôts. Normes générales De nombreuses normes ont été mises en place dans le but de protéger les employés tout en gérant facilement le stockage. Ces normes strictes entourent la construction et l’aménagement de l’entrepôt. Effectivement, sa situation, sa qualité de construction et sa dimension obligent de respecter certaines règles. Parmi elles, se trouvent les normes concernant la résistance au feu qui est attendue dans les différentes parties de l’entrepôt. Il est essentiel de les respecter pour obtenir la validation des Services Départementaux d’Incendie et de Secours. Il est possible de citer la règle R15 qui exige la résistance au feu de certaines parties de l’entrepôt grâce à une séparation coupe-feu. Parmi ces normes générales, il y a la norme NF EN 1998 qui concerne la résistance de l’entrepôt aux séismes, notamment en expliquant les calculs de structure attendus. D’autres normes se rapportent à la façade des bâtiments industriels, toutefois, elles ne sont pas spécifiques aux entrepôts. Normes sur la dalle Si des normes entourent la réalisation de la dalle, c’est parce que le moindre défaut entraînerait des complications importantes au niveau des rayonnages. En effet, la dalle assure la solidité et l’efficacité de la mise en place des rayonnages. Pour cela, plusieurs normes ont été mises en place : DTU 13.3 Partie 1 (norme NF P 11-313-1) : précise la réglementation générale autour du dallage et notamment sur sa planéité et son isolation ; Normes FEM 9.831 et FEM 9.841 : sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précisent la planéité et la rigidité du dallage. Vérifier la planéité, la rigidité, l’isolation, etc. va permettre d’éviter les déformations et donc, des sollicitations supplémentaires dans les rayonnages qui risquent de s’incliner. Normes sur le rayonnage Les normes sur le rayonnage sont plus nombreuses, car la sécurité de l’entrepôt repose en grande partie sur la conformité et la résistance des racks de rangement qui sont des éléments indispensables pour un entreposage sécurisé. Norme NF EN 1090-02 : vérifie toutes les exigences techniques pour les structures en acier ; Norme NF EN 15512 : contient les indications pour le calcul, le traitement et les tolérances dans le montage des structures des rayonnages métalliques ; Norme NF EN 15620 : contient des indications sur les tolérances du sol et du montage des rayonnages, sur les déformations maximales pour les structures ainsi que sur les jeux à respecter dans les emplacements ; Norme NF EN 15629 : définit l’aménagement des allées et contient des indications pour le calcul des rayonnages en prévoyant notamment la technique de conception, de pose et d’utilisation selon la température d’utilisation, les risques d’incendie, l’emplacement, etc.  Norme NF EN 15635 : définit les conditions d’utilisation et de maintenance des structures pour minimiser les risques et éviter les dommages humains et matériels ; Norme NF EN 1993 : vérifie la sécurité des structures de rayonnages. D’autres normes existent concernant les racks et les rayonnages et stipulent notamment leur capacité à supporter des charges importantes, de garantir une longue durée de vie et d’assurer la sécurité des employés. Normes sur les machines Enfin, il existe plusieurs normes relatives au bon fonctionnement et la sécurité des machines. Ces machines peuvent être des engins motorisés, des convoyeurs automatiques, des robots de palettisation, mais aussi des échelles fixes et des garde-corps. Chacune d’entre elles doit obéir à des normes sur les propriétés générales, le comportement sous charges, les effets du temps, etc. La norme FEM 9.831 est à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précise les attentes quant aux rails de roulement et de guidage supérieur, aux unités de charges et aux monte-charges. Les normes FEM 9.832 et NF EN 528 sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et contiennent des indications pour le calcul du stockage avec mini transtockeurs et des prescriptions de sécurité sur les transtockeurs. La norme NF EN ISO 14122 définit les exigences pour les escaliers et échelles des installations. Ainsi, avant d’acheter ou de louer un entrepôt, certaines normes sont à vérifier afin d’éviter les mauvaises surprises dans l’avenir.
Il y a 2 ans et 144 jours

Management de l’Énergie : la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas

Que ce soit pour gagner en compétitivité ou pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, les acteurs industriels ou tertiaires ont tout intérêt à s’appuyer sur un système de Management de l’Énergie optimisé.Qu’est-ce que le Management de l’Énergie ?Le Management de l’Énergie, ou Energy Management, est une démarche qui fait partie des actions concrètes qu’une entreprise peut mettre en place pour réaliser un projet d’efficacité énergétique.Cette démarche appelle à une expertise liée à la gestion de la donnée et à un ensemble d’expertises métiers en maîtrise de l’énergie appliqué au bâtiment. C’est cette synergie entre les deux métiers, couplée à un puissant outil de pilotage des consommations énergétiques, qui forme le Management de l’Énergie.Aucune réglementation n’oblige les entreprises à initier ce type de démarche : Le Management de l’Énergie est une démarche volontaire et proactive des organisations. Seules les organisations soumises au Décret Eco Energie Tertiaire (appelé également Décret Tertiaire, qui découle d’une directive européenne) se verront obligées de réduire leurs consommations énergétiques avec un objectif à 2030, 2040 et 2050. Pour autant, toute entreprise est concernée par le Management de l’Énergie.Les 3 étapes clés pour entamer une démarche de Management de l’ÉnergieToute démarche de Management de l’Énergie repose avant tout sur une gestion rigoureuse de la donnée. La première étape consiste donc à la collecter correctement via plusieurs sources, de la plus accessible à la plus complexe. Pour collecter des données plus précises, il est nécessaire de systématiser l'instrumentation de la collecte de manière à avoir une vision plus fine et plus fidèle du fonctionnement du bâtiment, mais également d'identifier les postes de consommations les plus énergivores.Pour une analyse efficace et pertinente, les facteurs d’influence, également appelés facteurs d’intensité d’usage, ne doivent pas être négligés lors de la collecte des données de l’activité. Cela consiste à prendre en compte toutes les données qui influent sur l’activité de l’entreprise : la météo, les horaires d’ouverture, le niveau de production, l’occupation des sites, etc. Un suivi de la consommation rapporté aux facteurs d’influence permet ainsi de repérer rapidement les dérives énergétiques (production lumineuse énergivore, fuite d’eau, mauvaise isolation thermique…).La deuxième étape clé consiste à traiter la donnée. Un logiciel de management de l’énergie, aussi appelé EMS pour Energy Management Software, permet le traitement et la mise à disposition de l’information récoltée. L’entreprise peut ainsi mettre en place des tableaux de bord de suivi des KPI sur son patrimoine, mais également des alertes. Au-delà du traitement de la donnée, l’EMS rend visible les anomalies, permet d’en analyser les causes et facilite la planification des tâches et actions de performance énergétique.Une fois la donnée collectée, centralisée, fiabilisée et rendue visible, il est nécessaire de l’exploiter, l’analyser et la valoriser. C’est le rôle de l’Energy Manager. L’expert se base sur l’outil pour réaliser les analyses et conseiller le client quant aux actions à mener pour atteindre ses objectifs de réduction de consommation énergétique. Ce n’est réellement que, lors de la phase d’analyse, que les premières économies sont générées et que le client commence à voir un retour sur investissement.Un cycle d’amélioration continue se met ainsi en place au sein de l’organisation du client afin de pérenniser les actions de performance énergétique mises en place et ainsi constamment trouver des leviers d’optimisation.Réconcilier réduction de la facture d’énergie et accélération de la décarbonation de l’entrepriseLes démarches de Management de l’Énergie ont un coût à la fois matériel, logiciel et humain.Elles nécessitent l'installation d'équipements intelligents (GTB, plan de comptage, etc) permettant la collecte des données, l'utilisation d'un logiciel de pilotage pour centraliser et mesurer le profil de consommation de l'entreprise, ainsi que la mise à disposition d'un Energy Manager permettant d'exploiter les données collectées.Quel intérêt dès lors pour une entreprise de se lancer dans l’aventure ?D’abord, le Management de l’Énergie est un très fort levier d’économies. Combiné à la Gestion Technique du Bâtiment, l’Energy Management permet :d’optimiser au maximum les dépenses énergétiques,de mettre en place des actions concrètes qui aboutissent à de véritables économies financières,et donc à l’entreprise de gagner en compétitivité.En moyenne, déployer une démarche de management de l’énergie permet de réaliser 5% d’économies d’énergie, ces économies pouvant atteindre les 15% dans le cadre d’un bâtiment vétuste et n’utilisant pas de GTB.La mise en place d’un système de Management de l’Énergie répond aussi à des préoccupations environnementales. Les entreprises font l’objet d’une double pression pour réduire leur empreinte énergétique. D’un côté, les entreprises sont soumises à de nouvelles obligations réglementaires en termes d’émission de gaz à effet de serre et de décarbonation. De l’autre côté, les consommateurs prennent de plus en plus en compte les enjeux environnementaux lors de leurs décisions d’achats et valorisent les entreprises éco-responsables.Avoir une vision globale de la consommation énergétique de son activité permet d’avoir un suivi de son empreinte environnementale et de suivre une trajectoire énergétique précise. Ainsi, l’entreprise réduit son empreinte énergétique tout en renforçant ses engagements RSE.Ces engagements peuvent être partagés via des rapports, des communications externes et des tableaux de bord diffusés en interne avec une estimation des économies d’énergie réalisées.Aujourd’hui le Management de l’Énergie s’adresse aux collectivités, PME et aux grands groupes, sans distinction de secteur d’activité. Tout réside en réalité dans la capacité des organisations à fédérer, autour d’une ambition claire, toutes les parties prenantes dans le but d’agir dans la même direction. Il ne faut pas non plus négliger l’apport d’un accompagnement externe qui pourra s’engager sur des objectifs contractuels. Il est grand temps de prendre des engagements concrets et forts, à la hauteur du défi à relever.Tribune de Christophe Constant, Directeur Général d’Helexia France (Linkedin).
Il y a 2 ans et 145 jours

Palmarès des secteurs du BTP et de l'immobilier qui emploient les ingénieurs des Arts et Métiers

Cet outil interne, édité semestriellement, permet d’apporter aux Alumni des Arts et Métiers, mais aussi aux élèves et à leurs enseignants, une information objective et prospective sur l’emploi dans 12 secteurs industriels où les ingénieurs Arts & Métiers sont présents et reconnus (Aéronautique, Agroalimentaire, BTP, Conseil, Défense, Énergies renouvelables, Logistique, Luxe, Nucléaire, Informatique, Santé, Transports.)Fruit du travail des Groupes Professionnels de la Soce, réalisé en partenariat avec la Junior-Entreprise AMJE Paris, cet observatoire réunit des données sur l’actualité économique et technologique, les perspectives de croissance et l'évolution des indicateurs généraux d’employabilité, accompagnés de points de vue d’ingénieurs des Arts et Métiers, experts dans leurs différents secteurs.Afin de rendre compte rapidement de l’attractivité des secteurs étudiés, les Groupes Professionnels ont créé un indice global d’attractivité se définissant comme suit :Secteur BTP - immobilier1. AttractivitéSi le secteur connaît des difficultés conjoncturelles liées au COVID ou à la guerre en Ukraine, l’impulsion donnée par le gouvernement pour verdir le bâtiment, développer de nouvelles infrastructures dans les énergies ou développer l’industrie permet d’être optimiste quant à son avenir.Les entreprises du BTP connaissent de profonds bouleversements organisationnels avec la transition numérique, qui sera source de nombreuses opportunités d’emplois. Le besoin d’ingénieurs étant croissant dans le secteur, les salaires et le nombre d’emplois suivront.Par ailleurs, la présence des groupes français Vinci, Bouygues et Eiffage dans le top 6 européen du BTP témoigne du rayonnement et du savoir-faire français dans le domaine de la construction.Au premier semestre de 2022, le secteur du BTP est classé à la 4e place sur le critère de l’attractivité parmi les 12 secteurs analysés.2. Le point de vue d’un acteur du secteurJean-Marie DOLO - Directeur technique et de l’innovation - Eiffage« De très belles perspectives se présentent pour les travaux publics en France et à l’international, notamment grâce aux projets comme le Grand Paris ou les nouveaux programmes nucléaires. Les industriels du BTP, comme la construction ou l’entretien des routes auront des difficultés de rentabilité à cause d’un volume d’affaires insuffisant. Le bâtiment est lui porté par la construction de logements et non plus par le tertiaire. La réglementation de la RE2020 incite à diminuer l’utilisation de béton et à s’orienter vers des matériaux plus chers et qui sont en difficulté d’approvisionnement, à cause d’une offre insuffisante.Le digital va révolutionner le secteur en faisant évoluer les manières de construire, vers un mode de fonctionnement plus coopératif et avec l’apparition de nouveaux métiers autour de la transition numérique. Le domaine est aujourd’hui à la pointe de la technologie et propose de beaux métiers d’avenir. Il n’y a plus aujourd’hui de parcours type pour réaliser une belle carrière dans le secteur.La hausse des prix à cause de la guerre en Ukraine ou les retards de dépôts de permis de construire n’auront qu’un effet passager. La nécessité de réindustrialiser la France, le rayonnement des majors français du BTP à l’international, ainsi que l’impossibilité de délocaliser les métiers du secteur permettent d’être confiant sur son avenir en France. »3. Le point de vue du Président du Groupe Professionnel BTP - ImmobilierJean-Yves GABON, Président du Groupes Professionnels 28 - Chef de service - Bouygues Construction« Le secteur du BTP est attractif et vaste, avec un fort besoin d’ingénieurs et de nombreuses possibilités.Le VIE (Volontariat International en Entreprise) est la voie royale pour démarrer une carrière dans le secteur, il permet d’évoluer rapidement et de découvrir de grands chantiers à l’étranger. Pour ceux qui souhaitent rester en France, le métier de la conduite de travaux est formateur et est une bonne école de management, spécialement sur les ouvrages importants. Le besoin d’ingénieurs dans ces métiers-là est stimulé par les grands projets nationaux comme les chantiers du Grand Paris, des Jeux Olympiques ou encore du canal Seine Nord Europe.Les grands groupes de BTP s’implantent de plus en plus sur le marché des énergies renouvelables, ce qui crée un besoin d’ingénieurs dans les domaines de l’éolien, du nucléaire ou encore de l’hydrogène. De même pour les ingénieurs matériaux qui travaillent dans la valorisation des déchets de chantiers.Le bilan carbone des chantiers étant un critère de plus en plus déterminant dans les appels d’offre, les entreprises du secteur recherchent des ingénieurs dans ce domaine qui est réellement un métier d’avenir. »
Il y a 2 ans et 145 jours

Nouvelle gamme éco-performante de foyers vitrés

L’attribution de la toute nouvelle mention spéciale « durabilité » décernée fin 2021 au Gyrofocus Vitré lors des Archiproducts Design Awards (ADA) est la reconnaissance de la démarche engagée par Focus depuis des années dans la transformation de ses foyers à bois, avec un triple objectif de performances énergétiques, d’écoresponsabilité et ce sans jamais toucher au design.Au-delà du design, les performances énergétiques !Focus présente une sélection de trois modèles certifiés Ecodesign. Ces trois modèles iconiques de la marque, désormais disponibles en version vitrée dans le respect des réglementations environnementales en vigueur, sont protégés par un Brevet. Le Gyrofocus et le Domofocus affichent également une notation 4 étoiles (4 stelle) dans la réglementation italienne parmi les plus exigeantes au monde.Absolument rien du design de l’Ergofocus et du Domofocus n’a été modifié. La forme pure et ergonomique de l’un et l’épanouissement des courbes du second, petit frère du Gyrofocus, ont été parfaitement préservés ainsi que leur pivotement à 360°. Comme sur le Gyrofocus, des parois vitrées, dépourvues de montants et coulissant latéralement, offrent une vue intacte sur le feu sans risque de projection d’étincelles.Au-delà du design, les défis technologiques !Focus est l’unique entreprise du secteur à contraindre la chambre de combustion de ses cheminées à leur design. Ce challenge déjà difficile s’est largement complexifié avec l’ambition de fermer ses foyers et de les doter de réelles performances énergétiques… les formes organiques de ces modèles iconiques n’étant initialement pas adaptées à ce double défi technologique !Il y a une dizaine d’années, Focus a engagé une véritable transformation de son processus industriel en créant un service R&D et en y investissant plus de 6 millions d’euros. Afin d’accélérer et fluidifier encore les processus de certification, Focus s’est également dotée d’un banc de test identique à celui utilisé par les laboratoires européens qui décernent l’agrément Ecodesign. C’est grâce à cette forte composante technologique, à une culture très spécifique à ses propres produits et à une production en série limitée que Focus relève ces défis.Performances énergétiques Gyrofocus et Domofocus :• Rendement : 81%• CO à 13% de O2 : 0,09% (1102 mg/Nm3)• NOx aà 13% de O2 : 151 mg/Nm3• OGC à 13% de O2 : 34 mg/Nm3• Émissions de poussières : 19 mg/Nm3• Puissance : 18 kWPerformances énergétiques Ergofocus :• Rendement : 80%• CO à 13% de O2 : 0,09 % (1187 mg/Nm3)• NOx aà 13% de O2 : 93 mg/Nm3• OGC à 13% de O2 : 33 mg/Nm3• Émissions de poussières : 16 mg/Nm3• Puissance : de 6 à 10 kWLe Gyrofocus vitré couronné lors des Archiproducts Design Awards [ADA] 2021Depuis l’automne 2021 déjà, l’emblématique Gyrofocus, première cheminée suspendue et pivotante au monde, existe dans une version vitrée qui ne trahit en rien son statut d’icône du design international.Preuve que les modèles Focus ne sont pas seulement beaux, mais aussi intelligents, la première reconnaissance officielle est arrivée fin novembre 2021 pour l’engagement dont l’entreprise a fait preuve dans la création de produits écoresponsables. Parmi les lauréats de la catégorie « Finitions », le Gyrofocus vitré s’est également vu décerner la toute nouvelle mention spéciale durabilité.Le jury, composé d’experts en environnement d’écoconception et de durabilité, issus du monde de l’architecture et du design, a récompensé les produits capables de se distinguer par l’utilisation de matériaux recyclables et biodégradables, les techniques de production à faibles émissions polluantes, leur engagement à garantir un impact environnemental minimal pendant tout le cycle de vie du produit.Il y avait plus de 100 nominés venant du monde entier pour la mention spéciale sur le développement durable. Le Gyrofocus Vitré s’est démarqué par sa capacité d’innovation, sa haute technologie et surtout par son design légendaire, désormais aussi éthique que durable.A ses côtés désormais dans la gamme des foyers à bois vitrés, son frère cadet, le Domofocus et l’intemporel Ergofocus.
Il y a 2 ans et 146 jours

Cartographie du photovoltaïque en 2022 : La France accélère le déploiement avec une disparité des ressources en région

Alors qu’elle accusait un important retard comparé à ses voisins européens, l’Hexagone accélère sur le déploiement de l’énergie solaire, avec une montée en puissance de l’autoconsommation. L’analyse réalisée par Dome Solar révèle que les acteurs les plus énergivores, tels que les secteurs de l’industrie ou du résidentiel, ne sont pas forcément ceux qui investissent le plus. On observe une appétence particulière pour le solaire du côté des bâtiments agricoles, mais sur un marché en pleine bascule, les tendances sont appelées à changer complètement.Pour Jean-Philippe Leray, Président de Dome Solar : « L’actualité de ces six derniers mois a créé une vraie bascule pour le marché du photovoltaïque. La hausse du coût de l’énergie globale a directement impacté le secteur du solaire, faisant passer le prix du MWh de moins de 50 € à plus de 1.000 € en seulement quelques mois ! Mais la photographie que l’on observe aujourd’hui ne reflète pas encore l’impact de ces changements et pourrait radicalement changer dans les deux années à venir. Disponibilité des ressources en régions, besoins en matières premières, rigueur administrative, autant de freins qui conditionnent encore la vitesse de déploiement du photovoltaïque. Pour autant, la donne a complètement changé et la demande - portée par les obligations réglementaires - vient désormais de tous les secteurs, partout en France. »Le photovoltaïque en hausse dans toutes les régions: la Nouvelle-Aquitaine, championne en termes de capacité solaire installéeToutes les régions enregistrent une hausse de la capacité solaire installée entre 2020 et 2021, même si la répartition reste assez inégale.La région Nouvelle-Aquitaine compte la plus forte densité d’énergie solaire [1] , suivie de la région Occitanie, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région Auvergne Rhône-Alpes et la région Grand Est.À noter, la région Auvergne Rhône-Alpes est le premier producteur d’énergie renouvelable en France.[1] Classement des régions en fonction de la puissance installée (au 30/04/2022) – Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)L’industrie et le résidentiel arrivent en tête des secteurs les plus énergivores, alors qu’une tendance se dessine dans l'équipement en panneaux solaires des bâtiments agricolesCette cartographie révèle qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de corrélation entre besoins en énergie et dynamique d’investissement en faveur du photovoltaïque.En effet, si l’industrie et le résidentiel sont les deux premiers « secteurs » les plus énergivores, on retrouve la plus forte densité de panneaux installés dans le secteur agricole. Premières causes : une rentabilité financière rapide, des conditions d’installations plus souples, etc.Pour Jean Philippe Leray : « La tendance de la demande est amenée à être profondément bouleversée, portée notamment par la nouvelle règlementation émanant de la Loi Climat & Résilience. Depuis le 1er janvier, toutes les toitures de bâtiments tertiaires de plus de 1.000m2 doivent être végétalisées ou équipées de panneaux photovoltaïques. Au 1er janvier 2024, la règle s’appliquera à toutes les toitures de plus de 500 m2, un gisement absolument immense pour le développement du solaire dans notre pays. »L'autoconsommation, un phénomène récent, favorisé par une réglementation simplifiéeFlambée des prix de l’énergie, indépendance énergétique, recours aux énergies renouvelables, le contexte actuel pourrait inciter de plus en plus d’entreprises à envisager d’opter pour l’autoconsommation. A noter que cette pratique est en réalité un phénomène très nouveau dans le tertiaire, il date de fin 2021 avec la publication d'un décret en octobre 2021 [3] qui simplifie notamment les démarches liées aux demandes de raccordement.Pour Jean-Philippe Leray : « Les prochains mois seront décisifs pour évaluer comment les entreprises pourraient arbitrer entre différentes pratiques – autoconsommation, autoconsommation & revente du surplus ou revente directe – sachant qu’au moment d’installer leurs panneaux, elles doivent faire un choix entre ces pratiques et ne peuvent pas revenir sur leur décision. »[2] Source : ODRE (Open Data Réseaux-Énergies)[3] Arrêté du 6 octobre 2021
Il y a 2 ans et 146 jours

À l'approche de 2023, la confiance des artisans du bâtiment dans l'avenir s'étiole

ANALYSE. Seulement un peu plus de la moitié des chefs d'entreprises artisanales du bâtiment se disent confiants dans le maintien de leur activité en 2023, d'après la dernière édition du baromètre conjoint de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment et de Batiactu. Leur principal source d'inquiétude reste l'accumulation des réglementations.
Il y a 2 ans et 146 jours

L’UE réforme son marché et instaure une taxe carbone

Les importations de clinker et de ciment vont être taxées par l’UE. [©ACPresse] Cette semaine, l’Union européenne (UE) a dansé une valse à deux temps qui pourrait modifier en profondeur l’industrie du continent, dans les années à venir. C’est en tout cas l’ambition affichée. Et cela concerne beaucoup l’industrie cimentière. Rembobinons pour en comprendre les enjeux. Mardi 13 décembre au matin. Les Eurodéputés ont adopté le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Déjà connu sous le nom de taxe carbone aux frontières. Et qui – n’ayons pas peur des mots – est unique au monde. Il s’agit de taxer les importations de marchandise depuis des pays ayant des normes moins strictes en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Une taxe qui concerne les secteurs les plus polluants, comme l’acier, les engrais, l’électricité, le fer, l’aluminium et… le ciment. Lire aussi : Le cimentier 2170 fait évoluer la norme européenne prEN 197-6 Ce dispositif permet d’éviter la fuite carbone, qui verrait les industriels délocaliser hors d’Europe des sites soumis à une réglementation écologique stricte. Tout en espérant servir d’exemple, en poussant les pays à aligner leur législation écologique, afin de pouvoir exporter leurs marchandises vers le marché européen. Réunie en trilogue (Commission, Etats membres et Parlement), l’UE espère ainsi tenir ses objectifs climatiques. En réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 (par rapport à 1990). Et atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette taxe s’inscrit dans un paquet législatif en cours de négociation, nommé “Fit for 55”. Une entrée en vigueur en 2026 Une partie du mécanisme d’application de cette taxe est déjà établi. Pour importer une marchandise d’un pays tiers, l’importateur devra acheter des certificats pour couvrir les émissions de CO2 directes engendrées par le produit. Les émissions indirectes seront aussi prises en compte dans un cadre qui sera défini en Commission en 2026. En effet, si le mécanisme entre en vigueur en octobre 2023. Il ne sera que déclaratif jusqu’en 2026, sans achat de certificat associé. Si le pays d’importation dispose déjà d’un prix carbone (comme la Chine, par exemple), l’importateur ne devra payer que la différence de tarification. Ce mécanisme veut rétablir une concurrence équitable entre les entreprises productrices européennes, qui doivent acheter des droits à polluer et les entreprises non européennes du même secteur. Pour le moment, environ 60 % des émissions européennes sont couvertes. Mais la liste des matières concernées par la taxe pourrait s’allonger, en fonction des risques de fuite carbone des entreprises. Un an avant l’entrée en vigueur du paiement de la taxe, une nouvelle proposition législative établira la liste des marchandises concernées. Et comblera les failles. Par exemple, le dispositif taxerait aujourd’hui l’importation d’acier turc, mais pas l’importation d’un camion fabriqué en acier turc L’épineuse réforme du marché carbone Mais les industriels disposant d’un certain (gros) nombre de quotas gratuits à polluer, le dispositif pouvait enfreindre les règles de l’OMC. Il aurait pu être qualifié de subvention directe déguisée. A l’image de l’Inflaction Reduction Act américain, qui évolue en dehors des clous de l’OMC. C’est pourquoi, le trilogue européen s’est à nouveau réuni et a trouvé un accord ce dimanche 18 décembre, afin de réformer son marché carbone. C’est le pilier du plan climat européen. Et c’est notre deuxième danse. Cette réforme part d’un constat : le marché carbone est, pour le moment, un échec. Il devait inciter les industriels à réduire leur impact carbone, ils ne l’ont que très peu fait… Ou alors pas assez. La faute, semble-t-il à des millions de quotas gratuits accordés pour éviter les délocalisations, à l’issue d’un bras de fer et de lobbying. Avec l’arrivée de la taxe carbone aux frontières, le rapport de force ne tient plus. Le marché carbone va donc être réformé, pour le mettre sous tension. Un prix du carbone réévalué Stockage de clinker issu de l’importation extra-européenne. [©ACPresse] Le nombre de droits à polluer, qu’ils soient gratuits ou pas, va être peu à peu réduit, pour atteindre un prix établi autour des 100 €. Il est aujourd’hui de 85 € la tonne de CO2. Ce prix vise à pousser à la réduction des émissions, en augmentant le coût d’une manière drastique. Au passage, le marché est étendu au secteur maritime et aux vols aériens intra-européens. Les sites d’incinération des déchets devraient aussi y être soumis. Un second marché carbone (ETS 2) est aussi créé. Il concerne les carburants du transport routier et le chauffage des bâtiments. Avec une série de garde-fous visant à protéger les ménages. Ces recettes constitueront un fonds social pour le climat. Visant à aider à la transition énergétique les ménages les plus modestes et les TPE. Des quotas en question Restait l’enjeu le plus épineux : les quotas gratuits. Ils seront supprimés entre 2026 et 2034, avec un objectif de 48,5 % de suppression d’ici 2030. Les plus âpres conversations ayant été au sujet du rythme de cette suppression. La taxe carbone aux frontières montera en puissance au même rythme, sur le principe des vases communicants. Le rythme de suppression des quotas reste une forte déception pour les ONG climatiques. Estimant que cela financera les activités polluantes à hauteur de 200 Md€ entre 2026 et 2032, au prix actuel du carbone. Les différentes fédérations de l’industrie ne se sont pas encore exprimées sur le sujet. En contrepartie, le fonds européen d’innovation qui accompagne les entreprises dans leur transition énergétique est gonflé à hauteur de 50 Md€. Charge maintenant à l’UE de bâtir un plan d’investissement dans le temps pour transformer l’industrie européenne. Suivez-nous sur nos réseaux
Il y a 2 ans et 146 jours

VM (re)devient VM Matériaux

L’identité visuelle du logo évolue subtilement. La forme clairement identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies. [©VM Matériaux] En 2015, VM Matériaux (groupe Herige) devenait VM. L’objectif ? Renforcer la marque VM comme la référence incontournable auprès des professionnels du bâtiment et des particuliers. Dans un contexte où tout évolue rapidement, VM change à nouveau et s’adapte aux transformations du marché, des règlementations, des technologies, des habitudes de travailler, de consommer, d’habiter… Ses équipes sont formées et mobilisées autour des enjeux de la rénovation énergétique et de la réduction de l’empreinte carbone de la construction. Et sélectionnent les produits les plus performants pour des chantiers éco-responsables. Une vision et des changements que l’enseigne accompagne à travers une nouvelle identité. Lire aussi : VM mise sur le biosourcé pour renforcer son offre “Eco-solutions” Une nouvelle identité En effet, VM (re)devient VM Matériaux, afin de (re)mettre en avant son cœur de métier. Et appose sous son logo une nouvelle signature : “Construire demain, Construire durable”. L’industriel, qui a retravaillé ses fondamentaux depuis plus de deux ans, se réaffirme, par l’image et les mots, au cœur de son marché. Celui de la construction et des matériaux. Cette nouvelle signature appuie son positionnement engagé, aux côtés de ses clients, pour une construction et une rénovation durables. Facile à mémoriser, elle constitue une véritable promesse, celle de l’avenir. Son esprit optimiste et visionnaire se lit à travers les expressions “demain” et “durable”. Fédératrice, la signature invite à se réunir autour d’engagements forts pour l’ensemble des parties prenantes : les collaborateurs, les clients professionnels et particuliers, les fournisseurs… Elle symbolise aussi un marqueur fort pour le recrutement de nouveaux talents. Evolution subtile du logo « Le VM Matériaux de demain ne sera jamais le VM Matériaux d’hier. Tout en préservant notre ADN, nous portons d’autres ambitions, totalement intégrées dans la stratégie. Nous nous fixons pour mission d’accompagner tous nos clients dans l’avenir, avec une volonté forte de modernisation digitale, sociétale, comportementale. La mise en avant de demain s’effectuera sur le faible impact carbone plutôt que sur le prix. C’est cela le nouveau VM Matériaux », rappelle Eric Rouet, directeur général de VM Matériaux. Dans un esprit de préservation de l’esprit de proximité, VM Matériaux constitue un marqueur fort de l’ancrage local de l’enseigne. L’évolution visuelle est repensée pour l’ensemble du territoire au-delà de la Vendée, son berceau historique, pour des secteurs où le maillage de VM est plus récent, tel que la Normandie. Elle se développe de manière subtile. La forme identifiable du carré reste intacte, ainsi que les codes couleurs. Les lettres sont adoucies par des formes souples et arrondies. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 147 jours

Politique RSE : où en est la mise en pratique du développement durable au sein des entreprises du BTP ?

Le terme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise reste encore assez peu répandu au sein des plus petites entreprises, qui composent la grande majorité des entreprises du BTP. Cependant, bien qu’un certain nombre d’actions ne soient pas directement rattachées ou valorisées dans le cadre d’une démarche RSE, elles sont nombreuses à être mises en œuvre par les entreprises de ces deux secteurs.« La Responsabilité sociétale des Entreprises est définie comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable » [1], pouvant s’articuler autour de grandes thématiques : gouvernance, droits de l’Homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux clients, communauté et développement local [2]. Elle se traduit concrètement par la mise en place d’engagements et d’un plan d’actions pour progresser (ex : tri des déchets, politique de santé et de sécurité au travail, promotion de la diversité au sein des collaborateurs, transparence des pratiques…).Si la RSE a été tout d’abord destinée à des entreprises de taille importante, concernées par un cadre règlementaire, « toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quel que soit leur taille, leur statut, leur secteur d’activité » [3].Les enjeux et les thématiques RSE majeurs dans les entreprises du Bâtiment et des Travaux PublicsSur la base d’une enquête en ligne réalisée auprès d’un panel représentatif de 716 entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics, trois grands positionnements face aux thématiques « RSE » ont pu être analysés :Dans une logique d’amélioration continue, certaines entreprises déclarent juger importantes ou mènent des actions sur les thématiques relatives à la santé-sécurité, les conditions de vie au travail, la gestion des déchets et l’économie circulaire.Certaines thématiques sont intégrées aux pratiques des entreprises, comme la formation des salariés, l’amélioration de la performance énergétique du bâti, et le recours à des matériaux locaux, comme en témoignent certains résultats de l’enquête.Enfin, d’autres thématiques sont traitées en fonction des besoins. Elles ont été identifiées selon les caractéristiques propres des entreprises, et concernent principalement :Des items généralement moins accessibles ou pertinents, pour des TPE en particulier, comme la définition d’indicateurs de pilotage ;Des items ne relevant pas d’action formalisée mais intégrées aux démarches de ressources humaines (diversité, mixité, insertion des publics fragiles…) ;Des items plus spécifiques comme l’intervention sur des chantiers relevant du patrimoine, l’accessibilité, qui ne concernent pas toutes les entreprises.Différents niveaux de pratiques et de formalisation d’une démarche de responsabilité sociétaleAu travers des entretiens et de l’enquête quantitative, 3 niveaux de pratiques ont pu être identifiés :Actions mises en œuvre sans formalisation (84% des répondants à l’enquête quantitative).Formalisation et proactivité (15,7% des répondants à l’enquête quantitative). Les entreprises formalisent une démarche structurée et se distinguent par un niveau d’engagement élevéAbsence de démarche de Responsabilité sociétale (0,3% des répondants à l’enquête quantitative). Cette catégorie d’entreprises est très minoritaire et tend à disparaître du fait de la pression croissante des réglementations et des différentes parties prenantes (clients, collectivités, etc.) et de la sensibilisation sociétale aux enjeux sociaux et environnementaux.Évolution des compétences métiers et développement durable dans les formations BTPLa transition écologique amène à des évolutions des compétences dans le Bâtiment et les Travaux Publics :Par exemple, en amont du chantier, les profils de conception nécessitent de mieux connaître les matériaux, leurs interactions, la maîtrise du cycle de vie du bâtiment.Sur les gestes métiers également dont, notamment, ceux en lien avec des techniques de construction et d’isolation supposant d’intégrer de nouveaux savoir-faire et connaissances.Enfin, sur l’organisation du travail sur le chantier, appelant à une transversalité et un décloisonnement entre les corps de métier renforcés, afin d’assurer un niveau maximum de performance énergétique.L’offre de formation s’est adaptée à ces nouvelles exigences et propose désormais des modules de formation en lien avec la « transition énergétique » ou l’« écoconstruction ».Dans la formation continue, on note notamment le dispositif FEEBAT (Formations aux Économies d’Énergie dans le Bâtiment), et différentes formations concernant les énergies renouvelables, l’enveloppe « bâti », ou encore les éco-matériaux.Concernant la formation initiale, les rénovations et créations de diplôme prennent en compte une multiplicité de concepts liés à la transition énergétique : diagnostic et mesure de l’efficacité énergétique, gestion active du bâtiment, ; sources renouvelables et mix énergétique, etc. De plus, pratiquement toutes les grandes écoles d’ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics intègrent des options ou proposent des diplômes liés aux spécificités de la transition énergétique.Comment accompagner le déploiement de la RSE au sein des secteurs du BTP ?Si la majorité des entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics considèrent la RSE et le développement durable bénéfiques (79 % des répondants à l’enquête), le manque de temps et la complexité du sujet notamment, peuvent constituer des freins à la mise en place d’une démarche pertinente à long terme.5 grands axes ont été identifiés à l’appui des résultats de l’étude, afin de favoriser le déploiement ou la valorisation d’actions déjà mises en œuvre :Une démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise adaptée aux TPE et PME Une aide à la prise de recul et la recherche de sens dans les enjeux et les démarches RSE Comprendre et valoriser les bénéfices d’une démarche RSE Favoriser l’engagement des salariés dans les démarches RSEValoriser les progrès liés à la mise en œuvre de la réglementation[1] https://www.economie.gouv.fr/entreprises/responsabilite-societale-entreprises-rse[2] Thématiques définies par la norme ISO 26000[3] Ministère de l’Économie, Bercy Infos, Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
Il y a 2 ans et 147 jours

5 solutions pour digitaliser vos projets de construction

En quête de solutions pour numériser vos projets de BTP? Que vous soyez fabricant, architecte, ingénieur, constructeur, il existe des solutions pour chaque profil des acteurs de la construction. Découvrons quelles solutions vous pouvez implémenter pour digitaliser vos projets de construction! 1) Implémenter le Building Information Modeling La méthodologie du BIM permet une représentation virtuelle des produits et des matériaux des fabricants, utilisés dans la construction. Composés de caractéristiques techniques et de modélisation 3D, les concepteurs, architectes et ingénieurs téléchargent les objets BIM pour remplir leurs maquettes numériques. Nombreux sont les avantages de cette méthodologie ! Le BIM est l’outil idéal pour anticiper la viabilité d’un bâtiment et avoir un suivi plus rigoureux d’un chantier. Cela permet aussi de réduire les erreurs de conception, ainsi que d’améliorer la productivité et la communication lors de travaux. En ayant recours au BIM, il est également plus facile de déterminer les rôles des différents acteurs d’un projet de construction. Le BIM permet d’autre part l’utilisation de données structurées et précises afin de garantir des échanges sans perte d’informations. Ces bénéfices multiplient d’ailleurs les politiques et réglementations mises en œuvre par de plus en plus de gouvernements dans le monde pour le déploiement de solutions BIM dans la construction. D’après Allied Market Research, nos voisins européens que sont le Danemark, l’Espagne et l’Italie, rendent le BIM obligatoire à respectivement 100 %, 93 % et 82 %. Maintenant que nous avons en tête les différents bénéfices de cette méthodologie, découvrons en quoi le BIM est plus particulièrement avantageux pour les fabricants. 2) Assurer la digitalisation des catalogues produits des fabricants via une plateforme publique et Cloud Les fabricants peinent parfois à digitaliser leurs produits. Et pourtant, ils ont beaucoup à y gagner ! Pourquoi ? Parce que le BIM gravite autour des données d’un bâtiment. Et ces bâtiments dépendent en grande partie des caractéristiques des produits installés.  Donc pour construire des bâtiments toujours plus performants en utilisant le BIM,  les acteurs AEC qui collaborent dans ce processus, à savoir les architectes, ingénieurs et entreprises de la construction, nécessitent grandement de l’information des produits… des fabricants.  D’après Harvard Business Review (2020), 73% des organisations du secteur de l’AEC affirment qu’avoir une relation très collaborative avec les fabricants est extrêmement ou très important pour la réussite de leurs projets de construction. Le rôle des fabricants dans ce processus est donc essentiel. Étant les plus aptes à fournir des données fiables et de qualité pour les bureaux d’études et cabinets d’architecture. C’est pourquoi en digitalisant leurs catalogues produits sous format BIM, les fabricants seront davantage susceptibles d’être contactés pour faire partie des projets d’ingénierie et d’architecture. C’est gagnant-gagnant !  Mais comment digitaliser ses produits ? Avec la plateforme publique et Cloud bimandco.com, les fabricants de tous types peuvent publier leurs produits en format 3D. De cette manière, ils sont visibles et téléchargeables gratuitement par des acteurs du bâtiment qui en ont besoin pour alimenter leurs maquettes numériques.   Découvrez en davantage sur les bénéfices du BIM pour les fabricants dans notre article : “Le BIM pour les fabricants : Une transformation numérique nécessaire pour se démarquer et vendre plus” Découvrez les autres solutions pour digitaliser vos projets de construction dans notre article complet.
Il y a 2 ans et 147 jours

« GoBuild! » : une application web pour simplifier la phase d'esquisse d'un projet de construction

Quantifier un projet de construction et prendre en compte son bilan économique et environnemental dès sa phase de conception est devenu possible en quelques clics avec l’application GoBuild!Les fondateurs de la start-up lyonnaise Go Décision ont mis au point un outil dédié aux professionnels de la construction de bâtiments pour modéliser leurs projets en un temps record.Une application web puissante et intuitive pour accompagner les professionnels de la constructionGoBuild! s’adresse aux professionnels de la construction de logements collectifs (bureaux d’études, architectes, promoteurs...). L’application promet d’apporter une précision et une méthodologie dans la modélisation des projets par leurs volumétries et de les modifier à l’infini. GoBuild! recalcule instantanément chaque changement de paramètre. L’utilisation de béta données et de l’intelligence artificielle permet autant de simulations souhaitées.Type de logement, nombre de sous-sols, nombre de niveaux, surface type par logement, adaptation au sol, livrable Poids Carbone… et une multitude d’autres critères disponibles.Elle contribue ainsi à la prise de décision en fonction des besoins et objectifs : coût, bilan promoteur, impact environnemental… Rapide, intuitive, ludique, précise, exhaustive, personnalisable, l’application GoBuild! a été pensée et réalisée par des techniciens experts utilisateurs.Un outil d’aide à la décision multicritère : économique, technique et environnementalDans une logique prospective, GoBuild! assiste les utilisateurs à la genèse du projet, en amont de toute décision d’engagement de fonds (investissement foncier, métrage, maquette numérique…). L’outil permet de tester des hypothèses et de les quantifier afin de faciliter la prise de décision. Il devient ainsi possible de simuler un projet dès sa phase esquisse et de maîtriser le cahier des charges initial en fonction de nombreux critères économiques, techniques et environnementaux : un atout majeur dans un contexte mouvant d’une part de la mise en place de la nouvelle règlementation environnementale RE2020, et d’autre part de la pénurie et de coûts très volatiles de certaines matières premières.GoBuild ! fonctionne sous forme de licence. Elle vient challenger les compétences sur une même plateforme et les démocratise. Elle s’ajoute aux domaines de compétences des professionnels. Son principal objectif est d’accompagner et de faciliter les réflexions et prises de décisions des professionnels.L’application web est disponible dès maintenant sur www.gobuild.fr/presentation
Il y a 2 ans et 150 jours

maisons passive et energie positive

Une maison passive a une déperdition d’énergie très faible et ne nécessite pas de la chauffer ou seulement à de rare et brève occasion. Tandis qu’une maison positive produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Le « bâtiment à énergie positive », soit BEPOS est la référence de la prochaine Réglementation Environnementale 2020.
Il y a 2 ans et 151 jours

Le CSTB lance Cible, projet d’éco-conception du bâtiment

Fort de son expérience sur les outils d’évaluation de la performance du bâtiment, le CSTB lance le projet Cible. [©ACPresse] Depuis 1974, les règlementations ont permis d’encadrer la consommation énergétique des bâtiments neufs ou rénovés. Elles garantissent aussi le confort thermique de leurs occupants. Mais aujourd’hui, les outils de calculs sont hétérogènes et souvent incomplets. Les indicateurs carbone pour les produits de construction dans l’existant ne sont pas affichés. Quant à la mesure en phase d’exploitation pour s’approcher des performances réelles, elle n’est pas prise en compte… Face à ce constat, le CSTB lance le projet Cible, en partenariat avec l’Alliance HQE-GBC et le collectif Effinergie. Lire aussi : Valérie Gourvès, nouvelle directrice opérationnelle du CSTB Rassembler l’ensemble des acteurs du bâtiment Cible consiste à mener une réflexion sur l’outil de demain concernant le calcul de la performance environnementale du bâtiment. Afin d’atteindre ce but, l’ensemble des acteurs de la construction seront mis à contribution pour définir une solution numérique. Un cahier des prescriptions sera ainsi établi. Porté sur la structure technique et organisation, il fera le lien entre les différents outils et applications (BIM). Le lancement du projet doit avoir lieu le 4 janvier 2023, au siège du CSTB, à Paris. Cet évènement sera ouvert aux professionnels de la construction qui souhaitent y contribuer. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 152 jours

1 Français sur 6 déclare avoir un projet immobilier pour 2023

Les investisseurs reviennent en force tandis que les primo-accédants sont moins nombreux et reportent leur projet immobilier. Quant aux principales raisons de ne pas s'engager dans un projet immobilier d'ici un an : les prix trop élevés des logements et le manque d'apport personnel sont les deux principales raisons. Ce sont là quelques-uns des enseignements de la 11e vague de l'indicateur DRIMKI, spécialiste de l'estimation immobilière, et BVA, société d'études et de conseils, réalisée en novembre auprès des Français, afin de connaître leurs projets immobiliers dans les 12 prochains mois.1 Français sur 6 déclare avoir un projet immobilierMalgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16 % d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois. Une décision davantage marquée chez les moins de 35 ans qui sont près d'un quart à se projeter dans une telle démarche dans les 12 prochains mois (25%). Cependant seulement 19% des cadres ont un projet immobilier durant l'année à venir contre 34% des cadres en mars 2022.Alors qu'elle était de 20% en mars 2022, la part des Franciliens ayant déclaré avoir un projet immobilier a baissé de 8 points et atteint seulement 12% (16% dans le reste de la France).La chute des primo-accédantsAlors qu'elle atteignait, en mars dernier 44%, la part des Français ayant pour projet d'acheter leur premier logement, parmi les Français ayant un projet immobilier, est en recul 8 mois plus tard (33% ; - 11 points vs. mars 2022). Après l'incertitude liée à la crise sanitaire, l'environnement économique actuel semble donc, lui aussi, impacter négativement les aspirations des primo-accédants qui préfèrent différer leur projet.La remontada de l'investissementA contrario, la proportion de Français souhaitant investir, en achetant un bien pour le louer, est en hausse ! C'est désormais le désir d'un quart des Français ayant un projet immobilier dans les 12 prochains mois (24% ; + 9 points vs. mars 2022). C'est le cas notamment des CSP+ (32%) et des Franciliens (51%). L'émergence d'opportunités financières, liées aux périodes de ralentissements économiques, pourrait être à la source de cet accroissement.Pour les autres types de projets immobiliers envisagés, l'intention de vendre son logement pour en racheter un autre (30%), la volonté de vendre son logement sans en racheter un (7%) et le désir d'acquérir une résidence secondaire (6%) gardent la même proportion qu'en mars 2022.Coût de l'immobilier élevé et difficultés d'obtention d'un prêtParmi les raisons de ne pas s'engager dans un projet immobilier sur les 12 prochains mois, les aspects extérieurs et notamment économiques ont leur importance. 24% des Français n'ayant pas de projet immobilier dans l'année à venir déplorent les prix trop élevés des logements (34% pour les 25-34 ans), 11% les difficultés d'obtention des prêts et 9% le coût excessif des matériaux pour les travaux.Les autres freins possibles à la mise en œuvre d'un projet immobilier paraissent moins paralysants à leurs yeux : 7% mentionnent l'augmentation des charges, 3% le durcissement des règlementations énergétiques, notamment via le DPE. Ces dernières ne semblent pas être encore une réelle barrière, notamment pour les investisseurs, bien qu'il sera interdit à partir de 2025 de mettre en location des logements évalués G.L'aspect personnel dans l'absence de projet immobilierLes questions financières constituent aussi un obstacle non négligeable : 21% des individus n'ayant pas de projet immobilier aujourd'hui le justifient par l'absence d'apport personnel ; une situation plus fréquente chez les personnes aux plus faibles revenus (28%) et les moins de 35 ans (22%), possiblement amplifiée par la baisse du pouvoir d'achat engendrée par l'inflation initiée ces derniers mois.Deux tiers des Français n'ayant pas de projet immobilier pour l'année à venir l'expliquent par l'inexistence d'un tel besoin ou le manque d'envie (65%). Les plus âgés sont, assez logiquement, davantage concernés (81%), mais c'est également le cas des personnes les plus aisées (71%). Pour ces derniers, une part d'entre eux est probablement déjà propriétaire mais cela traduit également des blocages moins importants liés à leur situation financière malgré la situation actuelle.“Si une chose est bien certaine, c'est le désir des Français pour la pierre qui résiste aux vents et marées ! La hausse des prix et des taux d'intérêt ainsi que l'inflation impactent bien entendu les Français, mais davantage sur le type de projet que sur l'intention d'avoir un projet immobilier les 12 prochains mois. Les primo-accédants sont moins nombreux à être engagés dans un projet et préfèrent repousser leur projet tandis que ceux qui souhaitent investir reviennent sur le devant de la scène en profitant du ralentissement économique pour trouver des opportunités financières dans la pierre.” analyse Olivier Colcombet, Président de Digit RE Group et porte-parole de DRIMKI.*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 2 ans et 153 jours

L'enseigne Bricoman rejoint l'éco-organisme Valobat

Actuellement, le gisement de déchets du bâtiment représente environ 46 millions de tonnes de déchets par an en France soit l’équivalent de la quantité totale des déchets annuelle des ménages français. Par comparaison, la filière REP ou Responsabilité Élargie du Producteur des emballages ménagers représente environ 5 millions de tonnes de déchets produits annuellement.L’entrée en vigueur à partir du 1er janvier 2023 de la REP impose à toutes les entités responsables de la mise sur le marché français de produits ou matériaux du bâtiment de financer ou d’organiser la prévention et la gestion des déchets issus de leurs produits et matériaux en fin de vie.Chaque année, c’est environ 2 millions de tonnes de CO2 qui pourraient être évitées grâce à une meilleure gestion des déchets du bâtiment tout en participant à la diminution des dépôts sauvages.Ainsi et conformément à la réglementation qui vise à accélérer l’économie circulaire dans le secteur du bâtiment, Bricoman à fait le choix de s’associer à Valobat, l’éco-organisme créé par et pour les acteurs du bâtiment et pour assurer toute la chaîne de collecte, traitement et recyclage des déchets.Ce service de reprise des déchets sera mis en place courant 2023 dans 23 des 38 magasins Bricoman pouvant accueillir les bennes de collectes. Les 15 magasins1 ne pouvant pas installer de dispositif sur leur site proposeront un partenaire de collecte à moins d’un kilomètre.Comment est financé ce nouveau service ?La collecte est financée par une éco-contribution payée par les industriels fabricants, distributeurs ou importateurs de produits et matériaux de construction. Les Clients et non clients de l’enseigne, qu’ils soient professionnels du bâtiment ou particuliers pourront se rendre chez Bricoman pour déposer gratuitement leurs déchets triés du bâtiment.Des zones de tri seront ainsi implantées sur les parkings de nos magasins pour collecter les déchets suivants : métal, plastique, verre, gravats, bois, fractions minérales et de plâtre. Les modalités d’accès et horaires d’accueil de ces zones de reprise des déchets restent à définir pour proposer le service le plus utile et adapté à nos clients.1Selon faisabilité des magasins : surface de vente, implantation sur une zone commerciale avec parking mutualisé.
Il y a 2 ans et 157 jours

A l'approche des fêtes, les villes tentent de conjuguer magie et sobriété

Alors que le scénario de coupures d'électricité inquiète l'Hexagone, l'ambiance n'est plus à l'orgie lumineuse dans l'espace public.Principale illustration, la plupart des communes ont réduit l'amplitude horaire et la durée de leurs illuminations, qui s'éteindront juste après le Nouvel An.A Rennes, la mairie a installé 2 kilomètres de guirlandes mais a réduit "de 34%" le périmètre de ses illuminations."Tous les maires à qui je parle font un effort de sobriété pour que ce soit moins coûteux pour la collectivité, sans pour autant renoncer à ce que ces fêtes soient des moments de joie collective", observe Guy Geoffroy, président de l'association des Eco-Maires de France.Mi-novembre, l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) a publié un guide des bonnes pratiques à destination des collectivités, rappelant qu'en 2017 "la puissance électrique appelée pour les décorations de fin d'année était de 1.300 MW, soit l'équivalent d'une tranche de centrale nucléaire"."Globalement, la sobriété progresse, même si la compréhension de l'enjeu varie beaucoup selon les équipes municipales", commente Anne-Marie Ducroux, la porte-parole de l'association, "nous avons tous vu des décorations lumineuses installées dès le début de novembre".Parmi les conseils prodigués, celui d'"inventer des décors à base de végétaux, petits miroirs, papiers et rubans, sans avoir systématiquement recours à la lumière artificielle".Si les LED permettent d'importantes économies, elles ne doivent toutefois "pas servir de prétexte pour multiplier la quantité de lumière artificielle émise", prévient en revanche l'ANPCEN.A Tours, Lille, Avignon, La Baule ou Vincennes, c'est la patinoire en glace artificielle, jugée trop consommatrice en eau et en électricité, qui a fait les frais de l'austérité énergétique."On a conservé le plaisir de la glisse en installant une piste de rollers", explique à l'AFP Charlotte Libert-Albanel, la maire UDI de Vincennes (Val-de-Marne), qui refuse "de sacrifier la jeune génération, qui a déjà souffert du covid, sur l'autel de la sobriété".TransparenceCertaines communes, comme Rochefort ou Royan (Charente-Maritime) ont elles renoncé à leur patinoire, tandis que d'autres se tournent vers le synthétique.Izifun, société spécialisée dans la location de ce type de patinoires, a ainsi enregistré cette année une hausse de 25% de la demande des collectivités.Lanternes géantes alimentées par quatorze panneaux photovoltaïques, avec générateurs de secours alimentés à l'huile de friture, à Bordeaux, sapin géant offert par des particuliers à Tours, grande roue moins rapide pour moins consommer à Lille... les initiatives en matière de sobriété ne manquent pas.Les consommations des marchés de Noël sont également scrutées de près comme à Lille, où le cahier des charges requiert 100% d'illuminations en LED et "pas de chauffages individuels", en application de la loi Climat.A Strasbourg, "capitale de Noël", l'équipe municipale vise une baisse de 10% de la consommation électrique de son emblématique marché.A Lyon, le maire EELV Grégory Doucet a maintenu la traditionnelle Fête des Lumières, en expliquant que l'enveloppe électrique ne représentait que 3.500 euros sur les près de 3 millions dépensés pour la fête.Si la réglementation oblige depuis 2018 les commerces à éteindre leurs vitrines au plus tard à 1h00 du matin, "il y a très peu de contrôles", souligne l'ANPCEN. Il n'existe en outre aucune réglementation nationale spécifique à l'éclairage de voirie.Résultat, il y a une "très grande disparité d'une commune à l'autre" et les villes "jouent rarement la transparence sur leurs coûts", reconnaît Nicolas Nace, de Greenpeace France."Celles qui ont le plus de moyens peuvent se permettre de gaspiller l'énergie mais plus on consomme, plus les prix vont augmenter, et plus il va y avoir de tension sur les réseaux et des risques de coupures", prévient M. Nace, qui réclame "des règles communes partout en France".
Il y a 2 ans et 157 jours

La répression des fraudes épingle sévèrement les agents immobiliers

Sur un millier de professionnels de l'entremise immobilière (agents, mandataires...) contrôlés, 62,5% ne respectaient pas au moins une de leurs obligations professionnelles, un chiffre en léger retrait par rapport aux 64% relevés en 2019.Les professionnels contrôlés ne le sont pas au hasard mais suite à des plaintes et des signalements de consommateurs, ou parce qu'ils n'ont pas été inspectés auparavant."Plus de 50% des manquements relevés par les services de la DGCCRF portaient sur l'information du consommateur et sur les pratiques commerciales des professionnels", explique-t-elle.De nombreux défauts d'information portaient sur l'affichage des honoraires des agents, peu visibles ou mal indiqués.Selon l'enquête, 21% des professionnels avaient en outre recours à des pratiques commerciales trompeuses, comme laisser affichées des annonces pour des biens déjà vendus ou alors que le mandat de vente a expiré.Certains professionnels ont également tenté d'obtenir des honoraires même quand la vente n'avait pas été conclue de leur fait, note-t-elle.La DGCCRF mentionne également des pratiques douteuses dans la location, avec un état des lieux d'entrée établi "succinctement" et celui de sortie "exhaustif" et beaucoup plus détaillé. "Le formalisme des deux documents doit pourtant être similaire afin de pouvoir les comparer", est-il rappelé.Les annonces locatives sont trop souvent incomplètes, avec d'importants détails (surface, montant des charges ou de la caution...) parfois manquants, ajoute l'administration."Compte tenu du taux d'anomalies élevé, la pression de contrôle sera donc maintenue dans ce secteur, d'autant que la réglementation a évolué en 2022 avec la mise en place de l'affichage obligatoire des barèmes en prix maximums, l'information sur l'encadrement des loyers et sur le diagnostic de performance énergétique", prévient la DGCCRF.
Il y a 2 ans et 158 jours

Un an après, premiers retours d’expérience sur la RE2020

La RE2020 pose les bases d’une réglementation environnementale de plus en plus ambitieuse et exigeante tant en termes de conception et de construction. Décryptage et premiers retours d’expérience, un an après sa mise en application, avec la visio-formation « RE2020 », proposée par BuildingLab.fr à partir du 13 janvier 2023. La RE2020 encadre la conception de bâtiments […] L’article Un an après, premiers retours d’expérience sur la RE2020 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 158 jours

Lampes fluocompactes, tubes fluorescents et capsules halogènes disparaissent en 2023

Les règlementations européennes SLR et ELR entraînent la disparition de plusieurs types de sources lumineuses en 2023. Les LEDs sont prêtes pour prendre la relève.
Il y a 2 ans et 158 jours

Z'Tower, le tout nouvel échafaudage roulant télescopique pour le bâtiment et l'industrie

Garantir plus de sécurité et répondre aux besoins des utilisateurs : les axes de développement majeurs pour TUBESCA-COMABITubesca-Comabi travaille sur l'amélioration continue de ses gammes, toujours à l'écoute des distributeurs et utilisateurs. De nouvelles technologies sont constamment mises en oeuvre afin de concevoir de nouvelles solutions et le Z'TOWER en est le résultat.Substitut du NANO'TOWER, il offre 7 niveaux de plancher (de 0,30 m à 1,80 m), soit 7 réglages de hauteur possibles tous les 25 cm, au lieu des 4 réglages précédemment et permet de travailler à une hauteur de travail maxi de 1,80 m contre 1 m. Comme le précise David Flour, Chef de projets BE de Tubesca-Comabi : "Il fallait faire un produit plus haut que le NANO'TOWER, tout en apportant des améliorations conséquentes. Il fallait un produit compact qui puisse s'utiliser à plusieurs hauteurs de travail." Facile à manipuler grâce à sa légèreté (50 kg - hors plinthes), il peut être déplacé facilement par une seule personne, permettant ainsi un gain de temps et de productivité considérable. Il a été ainsi pensé comme le compagnon de tous les chantiers.Conforme au décret 2004-924, relatif à l'utilisation des équipements de travail mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur, il est également conforme à la norme en 1004-1. Équipé d'un plancher anti-dérapant intégré, de garde-corps et de stabilisateurs rétractables, proposant un montage rapide et facile depuis le sol sans outil, il garantit un travail conforme aux exigences du MDS (Montage et Démontage en Sécurité).La parole à Richard Perrin, responsable marketing de Tubesca-ComabiRetour sur les atouts du Z'TOWER :Conception "monobloc" : pas de perte ni d'oubli d'éléments sur les chantiersMontage facile et rapide en 2 minutes seulement !Sans vis ni outils, par une seule personne7 réglages de hauteur possibles : de 30 cm à 1,80 m plancherExcellente compacité : se transporte dans un petit utilitaireStabilisateurs rétractables pour franchir aisément les portesUltra mobile : roues à frein orientables à 360° anti-trace Ø125 mmDimensions repliées : 0,69 x 0,95 x 1,65Conforme aux réglementations Décret FR et EN 1004-1Conçu et fabriqué en FranceToutes les pièces de rechange sont disponibles en cas de besoin et peuvent être directement commandées en ligne : https://boutique.tubesca-comabi.com
Il y a 2 ans et 159 jours

Le portail du patrimoine : un outil au service des porteurs de projets patrimoniaux

Il s’adresse tout particulièrement aux élus locaux, aux responsables des collectivités territoriales et aux gestionnaires de biens d’intérêt patrimonial.Chaque année, des milliers de projets de restauration sont conduits partout en France. Le Portail du patrimoine a pour objectif de donner à ceux qui les portent toutes les clés pour leur permettre de les mener à bien. Il fournit un panorama de la réglementation et des aides existantes, des conseils pour identifier les interlocuteurs adéquats, des exemples de projets réussis, un accès aux ressources utiles disponibles sur Internet.Des contenus pédagogiques permettent d’aborder les grandes thématiques de la conduite d’un projet de restauration grâce à des guides pratiques, des vidéos, des données et des retours d’expériences : connaissance du patrimoine et de ses acteurs publics et privés, aides et financement, constitution de dossier, mobilisation autour d’une collecte de dons, communication, projet de valorisation…De nombreux autres partenaires contribuent au développement de ses contenus : la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, notamment au titre du programme Petites villes de demain, la Fédération nationale des CAUE, l’association Petites Cités de Caractère, l’Ecole d'Avignon (Centre de formation à la réhabilitation du patrimoine ancien), l’Union Rempart et ActaVista.Avec la création du prix « Engagés pour le Patrimoine » et le programme d’’attribution de labels de la Fondation du patrimoine dans des « Petites villes de demain », le Portail du patrimoine constitue le troisième volet réalisé dans le cadre du partenariat conclu en juillet 2021 entre le ministère de la Culture, le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et la Fondation du patrimoine.Le portail est accessible à cette adresse.
Il y a 2 ans et 160 jours

L’hiver du logement neuf : un marché sans offre et sans demande

La vente aux propriétaires occupants, qui jusqu’à présent était le dernier segment à résister, fléchit fortement depuis la rentréeAu 3ème trimestre 2022, les ventes totales des promoteurs baissent de 29,3% par rapport au 3ème trimestre 2021. Tous les postes de ventes reculent sans exception ce trimestre. Les réservations aux particuliers sont touchées de plein fouet par la détérioration du climat économique (inflation et hausse des taux). Les ventes aux investisseurs particuliers baissent de 24,7% tandis que les ventes aux propriétaires occupants, qui avaient résisté jusqu’à présent, se contractent de 19,7%.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « La dernière digue, la vente aux propriétaires occupants, vient elle aussi de céder. Hausse des coût de construction, taux d’usure, inquiétude des ménages, tout contribue à éloigner les Français de l’acte d’achat d’un bien immobilier. C’est d’autant plus regrettable qu’un logement collectif neuf est sobre en énergie et répond parfaitement aux exigences de la transition écologique. »La chute des ventes en bloc se confirme. Sauf sursaut de fin d’année, l’offre nouvelle de logements sociaux devrait être en forte baisse par rapport aux années précédentes À la baisse importante des ventes aux particuliers s’ajoute celle encore plus conséquente des ventes en bloc puisque la chute atteint 54,6%. Là aussi, tous les postes de ventes sont concernés : la baisse des ventes aux bailleurs sociaux laisse craindre une offre nouvelle très faible de logements locatifs sociaux. Il en est de même pour les ventes en bloc aux investisseurs institutionnels, loin d’être en mesure de prendre le relais des dispositifs d’investissement locatif destinés aux particuliers comme le Pinel.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « La stratégie de Bercy consistant à privilégier les investisseurs institutionnels (LLI) au détriment des particuliers (Pinel) est anéantie. Les investisseurs institutionnels désertent, au moins temporairement, le secteur résidentiel, les taux de rendement étant en forte baisse avec la hausse des taux d’intérêts et des coûts de construction. »Une stagnation de l’offre commercialeBien qu’ils ne se traduisent pas encore en mises en chantier, les plus de 500.000 logements autorisés sur 12 mois pourraient paraître réjouissants pour les acteurs de la construction neuve. Cependant, ce constat positif, en particulier sur les logements collectifs, ne se retrouve pas dans les chiffres des mises en vente qui baissent de 12,4% ce trimestre. Depuis le début 2022, la baisse atteint 10,2%. Résultat : l’offre commerciale stagne sur un an, et même augmente depuis deux trimestres consécutifs en raison de la chute des ventes.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « La mise en œuvre, au 1er janvier 2022, de la réglementation environnementale 2020, a eu un fort effet accélérateur de dépôt de permis de construire dont le montage des dossiers était déjà bien avancé, par ailleurs accentué par la fin, en septembre 2022, des aides financières octroyées dans le cadre des contrats locaux de relance de la construction durable privilégiant les opérations denses en zones tendues. Il s’agit d’un résultat en trompe-l’œil dont l’effet rebond va s’estomper très prochainement. »
Il y a 2 ans et 160 jours

Sonepar et Bureau Veritas s'allient pour répondre aux enjeux énergétiques des bâtiments tertiaires

Alors que les questions liées à la sobriété énergétique occupent une place centrale dans le débat public, de nombreuses entreprises réfléchissent à la manière de se conformer aux nouvelles obligations en la matière avec le décret tertiaire (« dispositif éco-énergie tertiaire ») qui concerne tous les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1000 m2. Après avoir défini une année de référence pour leur consommation énergétique, les propriétaires et exploitants devront réduire cette consommation de 40% en 2030, et jusqu'à 60% d'ici à 2050.Pour accompagner ses clients dans cette démarche, Sonepar a fait le choix de mettre à disposition, une plateforme omnicanale, sur laquelle toutes les solutions Bureau Veritas liées au enjeux énergétiques seront présentées.« Grâce à cette plate-forme, les clients de Sonepar pourront commander des audits énergétiques, de l'accompagnement à la mise en oeuvre de plans de sobriété, ou encore avoir accès à des financements via les Certificats d'économie d'énergie. Par ailleurs, nous ouvrirons plus largement notre offre de services pour ces utilisateurs en y ajoutant des missions de vérifications électriques et des formations ad hoc. C'est avec fierté et engagement que Sonepar et Bureau Veritas allient leurs forces et leur expertise pour contribuer efficacement aux efforts de sobriété énergétique nécessaires aujourd'hui et essentiels sur le long terme pour répondre à l'enjeu climatique » explique Jacques Pommeraud, Directeur général Afrique, France et Services aux Gouvernements de Bureau Veritas.Et Jérôme Malassigne, Président Sonepar France de poursuivre : « Les structures concernées sont nombreuses : plateaux de bureau, établissements de santé, établissements scolaires, équipements sportifs ou encore monuments historiques… En France, ce sont plus de 940 millions de mètres carrés qui sont concernés par le décret tertiaire. Notre volonté : accompagner nos clients installateurs et les utilisateurs des bâtiments dans leurs démarches de réduction de consommation d'énergie, et faire de cette réglementation une opportunité de business au service des enjeux énergétiques de demain. C'est ainsi une couverture de l'ensemble de l'écosystème électrique qui sera proposée aux professionnels du marché afin de leur apporter, partout en France, des réponses adaptées à leurs besoins de sécurité, de qualité et de conformité. »
Il y a 2 ans et 160 jours

Formats XXL, lames, esthétique : les revêtements de surfaces face à de nouvelles exigences

Le nouveau numéro de Solutions&Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré aux revêtements de surfaces. Agrandissement de format, évolution des techniques de pose et des règles professionnelles : le secteur fait face à de nouvelles exigences. Ainsi, la rubrique Tendances aborde l'évolution des textes de pose et des certifications produits induite par ces changements et qui permettent aux fabricants et aux entreprises de mise en œuvre de répondre aux attentes du marché. La rubrique Règlementation évoque notamment la sortie du guide de mise en œuvre des douches accessibles « zéro ressaut » et la révision des NF DTU 53.12, relatif à la préparation du support et revêtements de sol souples, et NF DTU 52.2, relatif aux revêtements de sol céramiques en pose collée en travaux neufs. La rubrique Parole d'expert vous permettra de tout savoir sur la nouvelle certification QB46 Chapes fluides créée par le CSTB. La parole aux professionnels recueille les témoignages de représentants d'industriels et d'artisans de la filière. Ils nous parlent notamment de leur collaboration avec le CSTB, de son expertise et des marques de qualité qu'il délivre. Avec Pathologies, proposée par notre partenaire l'Agence Qualité Construction, vous saurez tout sur les sinistres rencontrés sur les chapes fluides à base de sulfate de calcium et à base de ciment. La nouvelle rubrique Prévention, proposée par notre partenaire l'OPPBTP, présente pour sa part des solutions innovantes pour améliorer les conditions de travail des artisans devant manipuler des carreaux grand format. Enfin, les rubriques Innovations, qui regroupe les tendances en matière d'Avis Techniques, et Focus pour aller plus loin sur le projet SIPP Certification – Database, nouveau site de publication des certificats délivrés par le CSTB. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 160 jours

Sortie d'un guide de mise en œuvre des douches accessibles « zéro ressaut »

Suite à la parution de l'arrêté du 11 septembre 2020 qui supprime le ressaut maximal de 2 cm entre le sol de la salle d'eau et l'espace douche, jusqu'alors autorisé, le CSTB, sollicité par la DHUP, a publié un Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible « zéro ressaut » dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs sur support béton. L'évolution de cette réglementation doit permettre l'accessibilité de l'espace douche aux personnes restreintes dans leurs déplacements, quel que soit le type de handicap. Elle favorise également le maintien à domicile des personnes âgées. Pour en savoir plus : Douches « zéro ressaut » : un guide de mise en œuvre conçu par le CSTB Télécharger le guide : Guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible “zéro ressaut” dans les salles d'eau à usage individuel en travaux neufs Révision du NF DTU 52.2 relatif aux revêtements de sol céramiques en pose collée en travaux neufs Cette nouvelle version fait évoluer le format des carreaux céramiques admis. En pose murale, la surface des carreaux céramiques est étendue à 3 600 cm² sur les différents supports admis. En pose en sols intérieurs, leur surface est augmentée à 10 000 cm², et les formats oblongs (lames dont l'élancement est compris entre 3 et 10) sont visés. Ce NF DTU introduit également la mise en œuvre de certains Systèmes de Protection à l'Eau sous Carrelage (SPEC), jusque-là sous Avis Technique, selon les prescriptions de la nouvelle partie P1-1-4 « Cahier des clauses techniques types pour les systèmes de protection à l'eau sous carrelage ». Ces systèmes sont constitués principalement de résines pour les murs intérieurs. Pour en savoir plus : NF DTU 52.2 Pose collée des revêtements céramiques et assimilés - Pierres naturelles Nouveau NF DTU 53.12 relatif à la préparation du support et revêtements de sol souples Ce DTU regroupe les travaux de mise en œuvre des sols souples en construction neuve et rénovation. Il annule et remplace les NF DTU 53.1 et 53.2 sur les revêtements de sol textiles et résilients. Il intègre dorénavant la préparation des supports avec la mise en œuvre des enduits de sol, mais aussi les linoleums, qui ne relèvent plus de la procédure d'Avis Technique depuis le 1er juillet 2021. L'extension de la certification QB30 « Revêtements de sol résilients » à la famille des linoleums accompagne la révision de ce DTU. Pour en savoir plus : NF DTU 53.12 Préparation du support et revêtements de sol souples Révision du DTU 13.3 relatif aux travaux de dallages La révision porte notamment sur la réorganisation de ce document qui définit les règles de conception, de calcul et d'exécution des dallages en béton. La partie 1-2 de cette norme DTU introduit des critères d'aptitude à l'emploi des produits de couches d'usure incorporées qui sont en lien avec le classement P/MC de ces produits. Pour en savoir plus : NF DTU 13.3 Travaux de dallages - Conception, calcul et exécution Revêtements de sol céramiques : révision des spécifications techniques pour le classement UPEC Le Cahier 3778_V5 2022 annule et remplace le Cahier 3778_V4 2020. Il précise dorénavant le nombre d'éprouvettes dans le cas d'un contre-essai, intègre un module de rupture minimal pour le classement P3 et ouvre, pour une revendication P4s, à une légère décoration. Télécharger le cahier 3778_V5 Nouvelles règles professionnelles pour les chapes fluides Suite au passage des chapes fluides à base de ciment et de sulfate de calcium dans le domaine traditionnel, de nouvelles règles professionnelles pour leur mise en œuvre ont été rédigées. Elles précisent les conditions générales d'emploi et de mise en œuvre des chapes fluides à base de ciment et de sulfate de calcium disposant d'un certificat QB46 du CSTB. Elles visent les ouvrages en France métropolitaine, à l'intérieur des bâtiments, pour les travaux neufs et de rénovation, sans changement de destination des locaux. Pour en savoir plus : Règles Professionnelles - Pour la mise en œuvre des chapes fluides à base de ciment ou de sulfate de calcium Solutions & Performances - Numéro 10 : « Revêtements de surfaces » Le numéro 10 de Solutions & Performances est consacré aux revêtements de surfaces, un secteur qui fait face à de nouvelles exigences. PDF 1.06 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 160 jours

Communes rurales : une proposition de loi pour déroger à la participation minimale du maître d'ouvrage

Le texte déposé mi-novembre vise, selon son auteur, à débloquer de nombreux projets mis à l'arrêt par des capacités financières trop...-Réglementation
Il y a 2 ans et 161 jours

Le classement énergétique des stations de ski françaises : une avalanche de passoires énergétiques sous la menace de l’interdiction de louer

Les résultats sont éloquents : avec en moyenne près de 50% de logements considérés comme des passoires énergétiques, contre 16,9% en moyenne nationale - et jusqu’à 90% dans certaines d’entre elles - la plupart des stations de ski vont être touchées de plein fouet par l’interdiction de louer dès 2023 mais surtout en 2028. Etat des lieux de la situation. Jusqu’à 90% de logements F ou G dans certaines stations de ski ! Au moment où la saison hivernale va commencer, Heero, fintech spécialisée dans l’accompagnement à la rénovation énergétique et l’analyse des données du territoire a étudié la performance énergétique des logements dans 70 stations de skis, aussi bien des Alpes, du Massif central, des Vosges, du Jura et des Pyrénées (classement intégral en pièce jointe). Le constat est alarmant. Alors qu’en France, 16,9% des logements sont considérés comme des passoires énergétiques, les stations de ski étudiées comptent en moyenne 50% de logements avec un diagnostic de performance énergétique F ou G ! Et dans 30 stations sur 70, plus de la moitié des logements sont des passoires énergétiques, avec des écarts élevés selon les massifs et les stations : la part des logements énergivores va ainsi de 15% à Bellefontaine dans le Jura, station la plus économe du classement, à 90% de logements considérés comme des passoires énergétiques à Isola 2000, pourtant dans les Alpes du Sud!Pour Romain Villain, directeur général de heero : « Les stations de ski les plus énergivores, celles qui comptent plus de la moitié de passoires énergétiques au sein de leur parc de logements, se situent majoritairement dans les Pyrénées et les Alpes, alors qu’au contraire celles qui ont la plus faible part de logements F ou G, inférieure à un tiers du parc, se trouvent plutôt dans les Vosges, le Jura et le Massif central. Plusieurs facteurs sont en cause : l’altitude, la zone géographique, l’âge de construction des bâtiments, avec un impact écologique et économique à prévoir dans les années à venir très différent selon les stations et les massifs. »D’importants écarts liés à différents facteurs climatiques, architecturaux…Les stations de skis françaises, tant dans les Alpes que les Pyrénées ont commencé à émerger dès les années 20, notamment la station de Megève dans les Alpes ou Barèges et la Mongie dans les Pyrénées, puis dans les années 45.Courchevel 1850 est la 1ère station d’altitude construite sur un site vierge en 1946. La grande phase de développement des stations de ski s’est ensuite effectué dans les années 60-70 avec le plan Neige et la construction de stations toujours plus hautes en altitude - comme la Plagne, les Menuires, les Arcs - composées majoritairement d’appartements dans des résidences construites rapidement, avant la 1ère règlementation thermique, soumises à des températures plus rudes, avec une isolation parfois insuffisante et des systèmes de chauffage pas toujours performants. Ce n’est en effet qu’à partir de 1974 que la 1ère règlementation thermique fixe l’objectif de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments neufs en limitant les déperditions de chaleur, avec notamment l’imposition de la mise en place d'une fine couche d'isolation thermique et l'installation de thermostat de chauffages.Pour Romain Villain : « L’histoire des stations de sports d’hiver françaises s’est faite en plusieurs étapes. D’abord nées à partir d’un village existant, les stations de ski se sont progressivement industrialisées pour s’implanter sur des sites vierges à la fois pour être au plus près du domaine skiable mais aussi pour pouvoir construire plus de bâtiments, avec une problématique davantage pratique et esthétique qu’énergétique à cette époque-là. Aujourd’hui beaucoup de stations construites dans les années 70 se retrouvent donc confrontées à la nécessité d’entretenir, voire de rénover massivement, leur parc de logements devenu vieillissant sous peine de ne plus pouvoir le louer. »C'est à partir des années 80 qu'on commence à construire des stations plus basses, mieux intégrées dans le paysage avec des chalets divisés en appartement, souvent de meilleure qualité, et peu énergivores comparés aux stations de skis des années 70.Mais au-delà des époques de construction et d'urbanisation des massifs, les écarts selon les massifs sont probablement liés aux altitudes. Le Jura, les Vosges et le Massif Central sont globalement moins soumis à des conditions extrêmes - à la fois en termes de climat actuellement utilisé dans le DPE mais aussi au moment de la construction, qui est ainsi plus facilitée que dans les Hautes Pyrénées par exemple, avec potentiellement des coûts moins élevés et donc des constructions ou des matériaux de meilleure qualité. Les conditions et matériaux de constructions ont donc un fort impact au-delà de l’âge des stations.A noter : le mode de calcul du DPE peut également avoir un impact non négligeable sur les mauvaises performances énergétiques des stations de ski. En effet, le DPE mesure une consommation d’énergie par m2. Les studios et petits appartements, très répandus en montagne, sont donc plus fortement pénalisés que les grands appartements, car ils consomment proportionnellement plus d’énergie par rapport à leur surface, avec les mêmes équipements de chauffage par exemple.Bientôt moins de biens à louer dans les stations de sports d’hiver : une autre difficulté économique à laquelle elles vont devoir faire faceDès cette saison, certaines stations de ski pourraient être impactées par la Loi climat compte tenu de l’état de leur parc de logements. En effet, dès le 1er janvier 2023, les logements G avec un DPE indiquant une consommation supérieure à 450 kWh par m2 seront interdits à la location. A partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés G seront concernés, puis à partir du 1er janvier 2028, les logements classés F seront sortis du parc locatif puis ceux classés E à partir du 1er janvier 2034.Pour Romain Villain : « A la base, la Loi Climat ne concernait que les locations longue durée, mais récemment le Ministre du Logement, Olivier Klein, a indiqué que les locations de vacances et meublés touristiques seront également concernés, ce qui va avoir un impact très négatif pour les stations de ski qui risquent de voir leur parc locatif diminuer en moyenne de moitié dès 2028, soit dans 5 ans seulement ! Car pour certaines d’entre elles, il sera matériellement impossible de rénover l’ensemble des logements concernés d’ici là… »Fort heureusement, d’ores et déjà certaines régions lancent des initiatives et aides pour améliorer la performance des stations. En Auvergne Rhône Alpes par exemple, Laurent Wauquiez, le président de la Région, a mis en place un nouveau plan pour la montagne de 100 millions d’euros, dont 10 millions d’euros consacrés pour la rénovation immobilière de loisirs et des centres de vacances notamment…Rénover son bien, un coût pour les propriétaires de résidences secondaires ou bailleurs, mais la possibilité d’obtenir des aides !Contrairement aux idées reçues selon lesquelles les aides sont souvent réservées aux acheteurs de résidence principale, il existe des dispositifs pour les résidences secondaires ou investissements mais ils sont bien sûr insuffisants, alors même que ceux-ci sont les plus contraints par la Loi Climat et sont en première ligne pour rénover les biens ces prochaines années.Le certificat d’économie d’énergie (CEE) : le logement doit avoir plus de 2 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le montant dépend des travaux réalisés et de la zone géographique. Exemple : jusqu’à 25 € d’aide par m² pour l’isolation des comblesMaPrimeRénov’ : le logement doit avoir plus de 15 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le dispositif est éligible pour jusqu’à 3 logements par propriétaire bailleur. Le montant est calculé selon les revenus et le gain écologique des travaux, avec des bonus possibles de 500 € à 1500 € si les travaux permettent de sortir du statut de passoire thermique. Sur la base de connaissance de plus de 150.000 travaux de rénovation énergétique, Heero estime à 450 € par m2 le budget moyen d’une rénovation énergétique pour gagner une ou deux classes de DPE. Quelques exemples de devis : Installation d’une VMC double flux : entre 4.000 € et 5.000 € Isolation des murs par l’intérieur : entre 60 et 120 € / m² Isolation des murs par l’extérieur : entre 80 et 120 € / m²Pour Romain Villain : « Il est certain qu’effectuer des travaux de rénovation a un coût, et que dans les stations de ski certains travaux peuvent être compliqués par l’altitude, par l’architecture existante ou par la taille des appartements souvent déjà réduites ne permettant pas forcément une isolation par l’intérieur. Certains travaux devront également être effectués au niveau des copropriétés notamment en ce qui concerne le système de chauffage, et pour cela, un audit énergétique des immeubles est un préalable indispensable. »
Il y a 2 ans et 164 jours

TomTom et Webfleet Solutions lancent une solution mobile intégrée

Les deux entreprises ont combiné leur expertise pour créer une application unique dédiée aux gestionnaires de flotte et aux conducteurs leur permettant de relever les défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement, notamment la conformité des itinéraires, le respect des délais de livraison et les problématiques de sécurité.WEBFLEET Work App permet aux conducteurs professionnels de réaliser leur travail facilement et efficacement grâce à leurs appareils mobiles Android uniquement. Les gestionnaires de flotte et leurs conducteurs, ont accès à un large éventail de fonctionnalités de gestion de la main-d'œuvre sans avoir besoin de matériel supplémentaire. Cette application comprend la localisation des véhicules, l'enregistrement des temps de travail, l’identification des conducteurs, la gestion des missions et des plannings et une communication bidirectionnelle avec le back-office. L'application TomTom GO Fleet y est parfaitement intégrée, et permet aux conducteurs de toujours disposer des cartes les plus à jour, ainsi que les infos trafic et la navigation dans un outil unique. Ils peuvent démarrer automatiquement leur itinéraire vers la destination de leur choix depuis WEBFLEET Work App, et les gestionnaires de flotte bénéficient d'une visibilité en temps réel sur les heures d’arrivée estimées et la destination en cours. La combinaison de WEBFLEET Work App et TomTom GO Fleet, permettent aux conducteurs de bénéficier d'une navigation professionnelle pour tous les types de véhicules. Une navigation dédiée aux poids lourds est également disponible en fonction des caractéristiques du véhicule, du type de cargaison, des réglementations locales et des caractéristiques de la route empruntée. De plus, TomTom GO Fleet assiste les chauffeurs routiers en localisant des points d'intérêt (POIs) dédiés aux poids lourds tels que les parkings et les stations-service, et offre les cartes les plus à jour, même en l'absence de connectivité. L'application propose également les heures d'arrivée estimées fiables et des informations sur le trafic en temps réel, ce qui permet aux conducteurs de respecter aisément les délais et de réduire les coûts de carburant en empruntant les meilleurs itinéraires.Pour Paul Verheijen, Vice President Product Management chez Bridgestone Mobility Solutions : « WEBFLEET Work App est la solution idéale pour les entreprises et les conducteurs qui souhaitent profiter de leurs appareils mobiles existants pour gérer efficacement les tâches quotidiennes. La configuration et l'intégration sont rapides et faciles à réaliser, avec une interface utilisateur intuitive, ce qui en fait une combinaison parfaite avec l'application TomTom GO Fleet. Ensemble, nous pouvons offrir encore plus de valeur à nos clients en leur fournissant une solution intégrée. »Pour Mike Schoofs, Vice President Product Management chez TomTom Enterprise : « Simplifier la technologie de localisation et aider à résoudre les problèmes des conducteurs ont toujours été au cœur des priorités de TomTom. C'est enrichissant de travailler avec des partenaires comme Webfleet Solutions, qui ont les mêmes objectifs que nous. Cette collaboration permet aux deux entreprises d'intégrer ce qu'elles font le mieux dans une seule solution dédiée aux conducteurs professionnels. » WEBFLEET Work App est désormais disponible pour tous les clients Webfleet Solutions disposant d'un dispositif de suivi LINK 740/710/530/510/410 installé. L'option de suivi mobile - sans aucune installation matérielle nécessaire - sera disponible dans les mois à venir.
Il y a 2 ans et 165 jours

Le marché des applications individuelles solaires en pleine croissance en 2021

En métropole le marché décolle enfinLa crise énergétique, l'augmentation des prix de l'électricité ou du gaz et la volonté d'autonomie toujours plus affirmée de la part des consommateurs sont les moteurs de cette reprise. Les acteurs saluent également le rôle de MaPrimeRénov' qui a permis d'élargir les profils de consommateurs en proposant des aides financières bonifiées pour les revenus les plus modestes. En revanche, les professionnels estiment que la nouvelle réglementation RE2020 ne valorise pas correctement les solutions solaires, prolongeant ainsi un biais déjà dénoncé dans la précédente réglementation (RT2012).Dans les territoires d'outre-mer, l'activité enregistre certes un recul en 2021 (89.050 m2 contre 101.285 en 2020) mais reste à un niveau largement supérieur à celui de la métropole. Portés par des subventions qui financent une large part des équipements, les chauffe-eaux solaires individuels équipent une bonne partie des particuliers des DROM.Dans leur ensemble, les professionnels du secteur des applications solaires thermiques individuelles affichent leur optimisme pour les deux années à venir, estimant que les tensions sur les prix des énergies électriques, gaz et fioul, jouent en leur faveur. Les bons retours des ventes du premier semestre 2022 viennent confirmer ce ressenti.Ces constats sont issus des deux études qu'Observ'ER (Observatoire des énergies renouvelables) vient de publier sur le marché des applications individuelles solaires thermiques. Une étude quantitative couvre les volumes de marché et l'évolution des prix. Une seconde, qualitative, analyse la position des acteurs sur l'actualité des 12 derniers mois.Les deux études sont disponibles en téléchargement avec les liens suivants :observer-marche-2021-solaire-thermique-individuelrdobserver-quali-2022-st-individuelrd/