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Il y a 4 ans et 33 jours

Forte mobilisation partout en France pour dénoncer le manque d'ambition du projet de Loi Climat

Le dimanche 28 mars, ce sont plus de 110.000 personnes selon les organisateurs et 44.000 selon le ministère de l'intérieur, qui se sont rassemblées partout en France, dont 55.000 à Paris et 10.000 à Lyon (12.000 à Paris et 4.000 à Lyon selon la Police), pour exiger une vraie Loi Climat, répondant à l'appel de plus de 684 organisations. Malgré le contexte sanitaire, les participants se sont rassemblés par milliers, pressés par l'urgence à agir.Car c'est ce lundi 29 mars que commencent les débats à l'Assemblée Nationale : les députés seront appelés à voter une loi “Climat et Résilience” qui manque cruellement d'ambition selon ces organisations. De très nombreux amendements ont été déclarés irrecevables, comme ceux concernant l'éco-responsabilité des entreprises, l'accompagnement des salariés en reconversion ou le renforcement du transport ferroviaire. Le gouvernement a laissé très peu de chances aux propositions de la majorité comme de l'opposition, quand il n'a pas dégradé l'ambition du texte, comme en matière de rénovation énergétique des bâtiments. On est très loin des mesures de la Convention citoyenne pour le Climat que le projet de loi était pourtant censé reprendre.“Qu'un président de la République trahisse sa parole auprès des citoyens c'est très grave pour notre démocratie, mais c'est plus grave encore que le gouvernement décide sciemment de ne pas faire ce qui est nécessaire. On ne négocie pas avec le climat, c'est une course contre la montre que nous devons gagner.”rappelle Cyril Dion, garant de la Convention citoyenne pour le Climat et présent en tête de cortège. A Paris, 55.000 personnes selon les organisateurs, 12.000 selon la Police, se sont rassemblées derrière la banderole “Pour une vraie Loi Climat, Stop au blabla” dénonçant l'écart entre les beaux discours d'Emmanuel Macron et de son gouvernement sur les enjeux climatiques et une loi Climat qui n'est pas du tout à la hauteur de ces ambitions. Dans le cortège festif, a été déplié un 2,5/10 géant sur une copie d'écolier, en référence à la note attribuée par la Convention Citoyenne pour le Climat à l'action gouvernementale en réponse à leurs propositions, et des pancartes représentant le Président de la République affublé d'un bonnet d'âne.“Avec ce projet de loi “Climat et Résilience”, Emmanuel Macron nous ment une fois de plus : celui qui se prétend le champion de la Terre est en réalité un véritable cancre du climat. Après la forte mobilisation de ce dimanche, nous nous assurerons que les députés aient bien en tête l'enjeu d'une loi ambitieuse pendant tous les débats sur la loi et nous nous donnons rendez-vous le dimanche 9 mai pour faire le bilan !“ annonce Elodie Nace, porte-parole du mouvement Alternatiba, organisateur de la Marche à Paris. Dès lundi et le lancement des débats en séance plénière, les mobilisations continuent pour maintenir la pression sur les députés. “C'est ce passage de relais entre les 150 membres de la Convention et les milliers de personnes qui veulent défendre leur travail qui marque le retour des Marches pour le Climat” souligne Anne-Sophie Lahaye, coordinatrice de Maintenant Ou Jamais, un réseau d'activistes en ligne mobilisés sur le projet de loi.Les organisations donnent déjà rendez-vous : si la loi est votée en l'état, elles seront de retour dans la rue le dimanche 9 mai pour juger du bilan d'Emmanuel Macron en matière d'environnement.
Il y a 4 ans et 33 jours

Immobilier : Malgré la crise, des ventes en hausse en Île-de-France

VENTES. L'immobilier ne connaît pas la crise. Les notaires du Grand Paris remarquent de fortes hausses dans les ventes de maisons depuis un an. Avec le télétravail devenu habituel pour de nombreux Français, cette tendance démontre leur besoin d'acquérir plus d'espace.
Il y a 4 ans et 33 jours

Redynamiser les territoires ruraux par le design

L’Ecole des Arts Décoratifs de Paris lance un programme post-master dédié au design des... Cet article Redynamiser les territoires ruraux par le design est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 33 jours

La justice autorise la reprise du chantier du CDG Express

La Cour administrative d'appel de Paris a autorisé, en attendant de statuer sur le fond, la reprise des travaux du futur train rapide CDG Express, qui doit relier Paris à l'aéroport de Roissy.
Il y a 4 ans et 33 jours

Natixis jugée à partir de lundi pour sa communication au début de la crise des subprimes

C'est la première fois qu'une banque française sera jugée en France pour des faits liés à la crise de 2008.En novembre 2007, dans un communiqué sur ses résultats du troisième trimestre de l'année, Natixis indiquait que les risques portés par la banque sur les "subprime", un type de crédit hypothécaire distribué aux États-Unis, étaient "limités".La crise coûtera finalement cher à la jeune banque, qui verra son cours s'effondrer, passant de 19,55 euros lors de son introduction en Bourse fin 2006, à moins d'un euro par action en 2009.C'est à cette époque que de petits actionnaires emmenés entre autres par l'Association pour la défense des actionnaires minoritaires (Adam) saisissent la justice. L'organisation porte plainte pour "diffusion d'informations trompeuses" et "présentation de comptes inexacts".Seuls deux communiqués de 2007 ont finalement fait l'objet d'une mise en examen en 2017, soit dix ans après les faits. Le renvoi devant le tribunal ne concerne que l'un des deux, celui portant sur les résultats du troisième trimestre, l'autre ayant abouti à un non-lieu du juge d'instruction.Les audiences s'étendront sur six demi-journées, entre le 29 et le 31 mars, puis du 6 au 8 avril, au tribunal judiciaire de Paris.Si la justice juge que Natixis a volontairement sous-estimé son exposition pour tromper le marché, la banque risque une amende pouvant aller jusqu'à 7,5 millions d'euros, un montant faible au regard du bénéfice net de l'établissement qui s'est élevé à 100 millions d'euros en 2020, et à deux milliards en 2019.A cette amende, pourraient s'ajouter les demandes des parties civiles.Lors de l'annonce du renvoi devant le tribunal en 2019, la filiale cotée du groupe BPCE avait rappelé que "l'émergence de cette crise constituait alors pour elle, comme pour toutes les banques de la place, une situation sans précédent dont il était impossible d'anticiper les conséquences en chaîne"."Dans ce contexte, Natixis considère avoir fourni au public, en toute sincérité, les informations dont elle disposait sur ses expositions, au fur et à mesure de l'identification de leurs risques sous-jacents", avait ajouté la banque.L'Autorité des marchés financiers (AMF), qui s'était penchée sur cette communication, avait décidé qu'il n'y avait pas lieu d'engager des poursuites.La crise des "subprime" a fait basculer les États-Unis dans ce qui était alors la pire récession depuis la Grande Dépression de 1929 et a eu des répercussions mondiales.Natixis avait été sévèrement touchée, accusant une perte nette de 2,8 milliards d'euros en 2008 et de 1,7 milliard d'euros en 2009 avant d'entamer un redressement.Mais le cours de la banque n'est, lui, jamais revenu à ses niveaux d'avant-crise. Aujourd'hui, l'action Natixis vaut environ 4 euros, soit le prix annoncé en février par la maison mère BPCE, qui souhaite racheter la totalité des titres du marché et sortir sa filiale de la Bourse.Lors de son introduction en 2006, 2,8 millions de particuliers avaient acheté des titres Natixis et l'opération avait été à l'époque qualifiée de succès."Ils n'ont pas arrêté de faire de la communication pour nourrir leur cours de Bourse, mais les gens n'ont pas été informés qu'ils détenaient un titre qui en réalité avait un fort potentiel de baisse", avait critiqué en 2017 la présidente de l'Adam, Colette Neuville.
Il y a 4 ans et 35 jours

Intervention artistique et culturelle pour l’EPA Paris-Saclay

Lancement d’un marché d’urbanisme transitoire pour une intervention artistique et culturelle dans le Domaine de Corbeville à Paris-Saclay. Jusqu’au 12 avril 2021. Dans le cadre de sa stratégie d’urbanisme transitoire Paris-Saclay Version Bêta, l’EPA Paris-Saclay lance un nouveau marché pour une mission courte d’intervention artistique et culturelle d’activation des espaces extérieurs du Domaine de Corbeville […] L’article Intervention artistique et culturelle pour l’EPA Paris-Saclay est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 36 jours

Feu vert au projet de restauration de la charpente de Notre-Dame de Paris

PATRIMOINE. Le projet de restauration de la charpente de la nef et du choeur de la cathédrale Notre-Dame de Paris a été validé par la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture. L'avancement des études de restauration a permis de présenter le dessin qui est envisagé pour la reconstruction de cet élément en chêne massif incontournable de l'édifice.
Il y a 4 ans et 36 jours

Découvrez les lauréats des trophées CoachCopro 2021

EN IMAGES. Trois copropriétés ayant subi une rénovation particulièrement ambitieuse ont été désignées dans le cadre des trophées organisés par CoachCopro, l'outil d'aide et d'accompagnement de l'Agence parisienne du climat pour les copropriétés de toute la métropole du Grand Paris.
Il y a 4 ans et 36 jours

Jean Tschumi, l’architecte suisse de l’ombre

L’architecte et enseignant suisse, Jean Tschumi, a principalement œuvré après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950. [©Wiki Commons] A la suite d’une donation exceptionnelle, la Cité de l’architecture et du patrimoine consacre sa première rétrospective à l’architecte suisse Jean Tschumi. Cette dernière aura lieu, du 12 mai au 19 septembre 2021, dans le XVIe arrondissement de Paris. Près de 150 dessins, maquettes, photographies, pièces de mobiliers, films historiques, œuvres d’art seront disponibles le temps d’une évasion culturelle. De ses débuts de décorateur, au concours pour le siège de l’Organisation mondiale de la santé, l’exposition permet de (re)découvrir toute l’ampleur d’une œuvre. Bien que peu connu du public français, l’art de Jean Tschumi se partage entre la France et la Suisse. Spécialiste des sièges sociaux d’entreprises, son nom est rattaché à une architecture de prestige, fonctionnelle et moderne. Dans cette première rétrospective française, une douzaine de projets de l’architecte seront présentés. Elle s’articule autour d’une série de thèmes architecturaux, dont l’urbanisme souterrain, l’architecture d’entreprise, l’artisanat du dessin ou encore l’importance du mobilier. Des débuts prometteurs, de Lausanne à Paris Né en 1904, dans le canton de Genève, en Suisse, Jean Tschumi est initié, dès son plus jeune âge, au dessin et au travail du bois. Dans les années 1920, il s’installe en France, afin de suivre une formation à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il y étudie notamment au côté de l’architecte français Emmanuel Pontremoli. Simultanément, il s’inscrit à l’Institut d’urbanisme de l’université de Paris. Par la suite, l’architecte commence à travailler avec le designer de meubles et d’intérieur Emile-Jacques Ruhlmann. Puis, il conçoit l’aménagement intérieur de l’usine d’armement et de ferronnerie d’art Edgar Brandt, à Châtillon-sous-Bagneux (92). Il y occupe le poste de directeur artistique. Jean Tschumi collabore aussi à l’aménagement intérieur des cabines de luxe du paquebot Normandie. Les années 1930 et 1940 marquent un tournant significatif dans la carrière de l’architecte. Il fonde, à Paris son agence “Tschumi et Vermeil décorateurs” avec l’architecte suisse Henri Vermeil. Par la suite, Jean Tschumi rencontre Edouard-Marcel Sandoz, sculpteur, entrepreneur et mécène, avec lequel il se lie d’amitié et collabore sur plusieurs projets. L’entreprise de produits pharmaceutiques Sandoz devient le principal commanditaire de Jean Tschumi, multipliant ainsi les chantiers. Jean Tschumi et Edouard-Marcel Sandoz, une histoire d’amitié De 1951 à 1956, Jean Tschumi a réalisé le siège de la Mutuelle vaudoise à Lausanne. Le bâtiment est une mise en application du thème de la “corporate identity” voulu par son créateur. [©Christian-Richters]L’immeuble se compose de deux ailes et présente des façades de verre, reposant sur une série de piliers de béton. [©Christian-Richters] Après différents projets de décoration intérieure pour les sièges bâlois et parisiens, l’architecte réalise plusieurs laboratoires industriels et bureaux aux sorties de la Seconde Guerre mondiale. Dont ceux d’Orléans, entre 1945 et 1953, où il associe pilotis, claustras et brise-soleil. Cette réalisation structurelle en béton lui vaut une première reconnaissance dans la presse architecturale. Au cours de l’année 1943, sur recommandation de Sandoz, il est appelé à Lausanne pour former et prendre la direction de la nouvelle Ecole d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Lausanne. Il occupe ce poste durant près de 18 ans, jusqu’en 1961. Grâce aux efforts qu’il a fournis sans relâche et à ses compétences inéluctables, l’école a acquis un rayonnement international. Parallèlement à sa charge d’enseignant et de directeur à Lausanne, l’architecte n’oublie pas son agence à Paris. Il continue d’y travailler sur plusieurs programmes. A partir de 1950, de grandes sociétés, telles que l’Assurance Mutuelle vaudoise, Nestlé et André Graines lui font confiance pour réaliser leurs sièges sociaux. Modernité, fonctionnalité et confort sont les maîtres-mots de ces projets. L’architecture de Jean Tschumi puise dans les leçons du classicisme structurel du spécialiste du béton armé, l’architecte Auguste Perret. Une carrière ayant marqué le Mouvement moderne Le siège de Nestlé, à Vevey, a été élaboré entre 1956 et 1960 par l’architecte suisse. Pour ce faire, Jean Tschumi s’est inspiré des œuvres de Le Corbusier. [©Christian-Richters] Au cours d’un voyage aux Etats-Unis, en 1952, Jean Tschumi s’inspire des nouveaux modèles américains et de leurs façades-rideaux diaphanes en métal et en verre. L’architecte les introduit notamment pour les sièges de la Mutuelle vaudoise accidents (1951-1956), à Lausanne, et de Nestlé, à Vevey (1956-1960). Tous deux ouverts sur le panorama du lac Léman. Jean Tschumi réalise d’autres projets tout aussi importants, à l’image de la construction de L’Aula-des-Cèdres, fine coque en béton précontraint. Cette dernière tient alors lieu d’amphithéâtre pour l’Ecole polytechnique et universitaire de Lausanne, où Jean Tschumi est responsable de l’enseignement de l’architecture. Il élabore cet édifice avec l’ingénieur François Panchaud, lui-même y enseignant le béton armé. De 1961 à 1962, Jean Tschumi construit, en partenariat avec l’ingénieur François Panchaud, l’Aula-des-Cèdres à Lausanne. Cette collaboration entre les deux hommes est à l’origine d’immenses voiles de béton reflétant le bâtiment. [©Christian-Richters] Mais aussi, des bâtiments pour la société Sandoz à Orléans (45), Noisy-le-Sec (93) et Saint-Pierre-la-Garenne (27) et des Laboratoires Choay. Ou encore de l’exposition nationale suisse de Lausanne, pour laquelle il imagine une spectaculaire tour en béton et aluminium de 325 m de haut. Malheureusement, cette dernière ne vit jamais le jour. En effet, la carrière de l’architecte suisse, loin d’être à son terme, s’achève brusquement à l’aube du 25 janvier 1962. Jean Tschumi, alors âgé de 57 ans, s’éteint au cours d’un énième voyage à bord du train Paris-Lausanne, terrassé par une crise cardiaque. Tout au long de sa vie, Jean Tschumi, tant par son exemple que par son influence de pédagogue, s’est efforcé de remettre Lausanne sur le droit chemin. Il a œuvré pour la renommée de sa profession et nul doute que ses œuvres resteront pendant encore de nombreuses années comme une démonstration du Mouvement moderne. « Il a su, dans une œuvre prématurément interrompue, allier ce qui est de notre temps – les matériaux, les techniques. Et ce qui est de tous les temps : le respect du cadre, du site, des besoins et des aspirations des hommes », a déclaré, peu de temps après sa disparition, son ami de longue date l’architecte français, Pierre Vago.
Il y a 4 ans et 37 jours

Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP

Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine. ACPresse – Pierre Richard – Raconté par Sivagami Casimir Rendons à César ce qui appartient à César ! Il aura fallu l’association des travaux du physicien Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007) sur les mélanges granulaires et ceux de Pierre Richard (1927-2002), pour propulser le béton des Romains au rang de matériau High Tech. Qui se souvient de l’homme à l’origine des bétons à hautes performances (BHP) ou des bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup) ? S’est-on réellement penché sur l’un des pères de ces développements “révolutionnaires” pour le monde de la construction ? Remettons-nous dans le contexte. Celui qui nous intéresse se nomme Pierre Richard. Dès 1967, il est directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Et dans ce cadre, cet ingénieur de l’Ensais (Ecole nationale supérieure des arts et d’industrie de Strasbourg, actuelle Insa) se penche sur les bétons. ACPresse · Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP Convaincu que l’évolution d’une structure ne peut se faire sans celle des éléments, qui la constituent, Pierre Richard va consacrer sa carrière à la recherche de nouveaux matériaux utilisables, notamment en génie civil. Il commence par développer la réalisation d’éléments préfabriqués en béton précontraint, notamment, pour la construction du Parc des Princes, à Paris (1972). « Pierre Richard avait un sens intuitif des structures. Et cela au premier regard. Il comprenait instantanément leur fonctionnement, sans même faire de calculs. Et “voyait” transiter leurs efforts, se souvient Bernard Raspaud, l’un de ses proches collaborateurs, puis son successeur chez Bouygues. Il était très rigoureux dans ses raisonnements. Son mot d’ordre : “il ne faut rien mettre d’inutile ! C’est ainsi qu’un jour, il m’a confié : “j’ai trouvé ce qu’il faut enlever au béton !” » Combler les “vides” dans la matière Pierre Richard (1927 – 2002) est le père des BHP et des futurs Bfup. [©DR] Les recherches sur ce qui allait devenir les bétons à hautes performances (BHP), mais aussi les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), démarrent au Danemark sous la direction du professeur H.H. Bache. Elles sont menées dans le cadre des technologies CRC (Compact Reinforced Composition), plutôt orientée vers la production d’éléments préfabriqués, et CCC (Compact Cement Concrete). Alliés à la précontrainte, ces derniers engendrent des ouvrages d’art plus fins, plus élancés et plus durables. Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Il se tourne vers l’emploi de superplastifiants. Puis, afin de combler les fameux “vides” présents dans la structure des bétons, il teste l’utilisation de la fumée de silice. Francis Bouygues et tout le groupe sont alors très concernés par ses recherches. « Il apportait toujours des solutions aux difficultés rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages, comme au Koweït, en 1981, avec le pont de Bubiyan. Je n’étais pas d’accord avec lui sur ce pont. J’avais même rejeté sa solution, car ce n’était pas assez économique. Il m’a alors demandé de le rejoindre et il a argumenté pendant 4 h, dont 2 h passées en voiture. Le lendemain, il présentait un projet qu’il avait réalisé dans la nuit… A 20 % moins cher ! Autant dire que Bouygues a foncé ! Pierre était capable de solutionner les problématiques les plus complexes », commente Bernard Raspaud. Sans le BHP, pas de Pont de Normandie La Grande Arche de La Défense a fait la part belle au BHP. [©Bouygues] L’emploi des fumées de silice en association avec un superplastifiant améliore la maniabilité des bétons. Comme sur le chantier de Grande Arche de la Défense, à Paris, avec la mise en œuvre d’un BHP, qui apporte à la fois une haute résistance aux jeunes âges et une meilleure ouvrabilité rendue nécessaire pour un pompage sur une hauteur de plus de 100 m. « Dans les années 1980-1990, Bouygues a su s’entourer de chercheurs d’une incroyable qualité scientifique, il n’y a jamais eu d’équivalence depuis », insiste Yves Malier, ingénieur conseil, ancien directeur de la division “Ouvrages d’art – matériaux et structures” du LCPC (actuel Isfftar), créateur de l’Ecole française du béton… Les deux hommes se sont rencontrés, dans les années 1970, lors de la reconstruction du Louvre des Antiquaires, à Paris. Ils se sont s’influencés l’un l’autre. « Sans le BHP de Pierre, il n’y aurait pas eu le pont de Normandie et ses pylônes de 214 m de hauteur », reprend Yves Malier. Ni le pont de l’île de Ré, premier grand ouvrage d’art en BHP et inauguré en 1988… Une officialisation en 1982 Le pont de l’île de Ré a pu être réalisé, en combinant BHP et préfabrication foraine. [©Bouygues] Secrètement, ces deux ingénieurs ont fait coulé du BHP sur une partie du périphérique de Paris, sans que ni le maître d’œuvre et ni le maître d’ouvrage ne soient au courant ! L’officialisation de ce fameux béton ne se fait qu’en 1982, lors des Assises nationales de la recherche organisées par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche. Ses nouvelles propriétés en terme de délais d’exécution, de facilité de mise en œuvre, d’allègement de formes, d’étanchéité aux gaz et, peut-être et surtout, pour Bouygues à l’époque, de gains sur le coût des fondations ! Donc économiquement plus rentable, et par voie de conséquence, préférable… pour l’ensemble des acteurs de la construction.Une grande diversité dans les ouvrages réalisés en BHP (notamment par Bouygues en France et dans le monde), de toutes natures et de toutes dimensions, a été d’autant plus remarquable que, dans cette même décennie (période allant de 1985 à 1995), Américains, Finlandais, Japonais, Norvégiens… se limitaient respectivement aux immeubles de grandes hauteurs (IGH), aux plates-formes offshore, aux ouvrages maritimes et à la préfabrication en grandes séries de petits composants. Un nouveau matériau appelé BPR La passerelle piétonne de Sherbrooke, au Canada, constitue la première utilisation au monde du Bfup pour ce type de constructions. [©DR] Et puis, « Pierre Richard s’est intéressé avant l’heure au développement durable et à l’analyse systémique des ouvrages, en optimisant ces derniers par rapport aux propositions des maîtres d’ouvrages et en les projetant dans l’avenir, dans leurs futures fonctions, reprend Yves Malier. En intégrant le dimensionnement de la structure mais aussi les gains de délais, de main-d’œuvre, de matériels et de maintenance future. Notamment sur le pont expérimental de Joigny dans l’Yonne, à 200 km de Paris, avec un BHP prévu pour 300 ans. Avec pour la première fois en France, l’utilisation de la précontrainte extérieure. L’esthétique y a gagné, la durabilité aussi ». Mais l’appétit scientifique… vorace de Pierre Richard ne s’est pas arrêté là. Il a fini par inventer, en 1990, un nouveau type de matériau à très haute performance : le béton à poudres réactives (BPR), à teneur élevée en fumée de silice, qui possède une exceptionnelle résistance à la compression et une résistance traction/flexion suffisante pour pouvoir s’affranchir des armatures passives. Sans compter une ductilité très élevée. Son concept est alors optimisé grâce à l’association avec Lafarge et Rhodia, qui donnera naissance à un Bfup (béton fibré à ultra hautes performances), connu sous le nom de Ductal. Sa première utilisation se fait au Québec, en 1997, avec la passerelle piétonne de Sherbrooke. Cet ouvrage de franchissement de 60 m de long est composé de 6 segments de treillis post-tendus. Le tablier ne fait que 30 mm d’épaisseur. « Cet exploit architectural n’aurait pas été possible sans son invention », s’exclame Bernard Raspaud. Depuis, le Ductal et nombre d’autres Bfup ont pris leur envol… Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 37 jours

Construction Days : Les 3 J du matériel

Comexposium en partenariat avec le Seimat lancent les Construction Days. [©Comexposium] Comexposium vient d’annoncer le lancement d’un nouveau salon dédié au matériel de construction. Ainsi, les Construction Days se dérouleront sur 3 jours, du 14 au 16 septembre à Lyon (69). « C’est un mois propice pour se rassembler. Et Lyon est un territoire clef, dans la deuxième région économique française », explique Isabelle Alfano, directrice du pôle construction et agro-équipements chez Comexposium. Et Pascal Guillemain, président du Seimat, de poursuivre : « L’année 2020 a été plutôt bonne pour les fabricants d’équipements et de matériels de construction. Une tendance qui devrait aller à la hausse pour 2021. Il y a une vraie demande chez nos adhérents de rencontres et de rendez-vous. D’avoir un espace de visibilité. Nous sommes fiers et heureux de participer avec Comexposium à la création de ce nouveau rendez-vous professionnel dans notre univers. » Les Construction Days tourneront autour de 3 grands axes : les démonstrations, l’innovation et business. Une formule qui rappelle largement un autre salon de la marque… Un salon outdoor Les 3 jours du matériel se dérouleront principalement en extérieur. Laissant ainsi la place aux matériels de grandes tailles pour se déployer. Au total, 5 secteurs seront représentés : “terrassement démolition & transport”, “route, industries des matériaux & fondations”, “bâtiment & filière du béton”. Et enfin, “levage & manutention” et “nouvelles technologies”. « Après l’annulation d’Intermat, il fallait un rendez-vous pour remettre une dynamique dans nos secteurs et “pointer” les nouveautés, déclare Davy Guillemard, vice-président du Seimat. Les 3 jours constituent un format idéal qui nous permet aussi de cibler le Sud de la France, qui est difficile à amener en région parisienne. » Le nouveau salon sera aussi doté d’un village start-up et d’une zone d’expression. « Le cycle de conférences n’est pas encore établi, mais il abordera les enjeux actuels autour des matériaux décarbonés, des matériels hybrides ou électriques, de l’économie circulaire ou de la digitalisation », détaille Isabelle Alfano. Un rendez-vous en développement La commercialisation des Construction Days vient tout juste de commencer ce 3 février 2021. Les organisateurs estiment déjà que le salon accueillera près de 300 exposants et 10 000 visiteurs. Quelques marques ont déjà témoigné leur engagement à l’image d’Amman, Cifa, ou encore Imer et Putzmeister. Reste à savoir si les Construction Days seront un nouvel évènement qui perdurera dans le temps. Pour le moment, aucune périodicité n’a été annoncée.
Il y a 4 ans et 37 jours

Wizzcad remporte l'appel à projets d'Elogie-Siemp mené en partenariat avec Impulse partner

Elogie-Siemp, 3ème bailleur social de la Ville de Paris, gère un patrimoine de près de 29.000 logements à Paris et en banlieue. Dans le cadre de son Plan Climat, Elogie-Siemp a lancé en partenariat avec Impulse Partners, accélérateur de start-up, un appel à solutions destiné à identifier des innovations permettant de meilleurs échanges, une meilleure conception, puis une meilleure gestion des chantiers en milieu occupé dans les logements de son parc immobilier.Wizzcad a rempli tous les critères pour convaincre Elogie-Siemp et remporter l'appel d'offres. En effet, Wizzcad est aujourd'hui le seul acteur disposant d'une technologie permettant la gestion des relations locataires lors de la rénovation de logements occupés. Dans un premier temps, un projet pilote va être mis en place sur une opération de réhabilitation globale avant une éventuelle utilisation plus large de la solution au sein de la société.« En France, 31% des locataires sont insatisfaits de la prise en compte de leurs demandes pour les réparations, questions et aménagement par leur bailleur. Une bonne communication entre les différentes parties-prenantes et essentielle tout au long des opérations de réhabilitation. Et aujourd'hui, Wizzcad est la seule solution à offrir un module dédié à la communication et à la satisfaction des locataires. Remporter cet appel à projets auprès d'un bailleur de référence en France est une belle reconnaissance pour notre plateforme collaborative et nous en sommes ravis ! »Cyril Perrin, CEO & Co-Founder de WizzcadL'attribution de l'appel à projets à Wizzcad prouve une nouvelle fois l'intérêt de sa technologie sur le marché du Smart Building, et en particulier pour les bailleurs. A ce jour, et en l'espace de trois ans seulement, Wizzcad a déjà opéré sur une centaine de chantiers différents de réhabilitation de milieux occupés et plus de 30 000 logements. Confrontés aux impératifs de lutte contre les logements énergivores (« passoires thermiques »), les bailleurs sont de plus en plus demandeurs de solutions fluidifiant et simplifiant l'ensemble des collaborations propriétaires - locataires - entreprises sur les chantiers de rénovation.
Il y a 4 ans et 38 jours

Près de 400 organisations se mobiliseront pour une vraie Loi Climat le dimanche 28 mars

Alors que le projet de loi est très loin d'atteindre l'objectif de 40% de réduction d'émissions de gaz à effet de serre inscrit dans la feuille de route de la Convention Citoyenne pour le Climat, et encore moins le nouvel objectif européen de -55%, plus de 400 organisations (un record) se mobilisent pour dénoncer un projet de loi qui n'est pas à la hauteur de l'Histoire. D'Alternatiba à la CFDT, de Greenpeace à Makesense, en passant par de nombreuses personnalités comme Cyril Dion, Yann Arthus-Bertrand, ou encore l'actrice Lucie Lucas, les appels à mobilisation s'intensifient.“Chaque jour qui passe sans que nous ne faisons rien aggrave le dérèglement climatique et nos conditions de vie sur Terre : malgré la pandémie mondiale, 2020 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Aucune mesure ambitieuse n'a été prise sous le quinquennat d'Emmanuel. Macron, et ce dernier texte législatif concernant l'environnement le confirme une fois de plus.” explique Elodie Nace, porte-parole d'Alternatiba.Tous les observateurs sont unanimes : les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat, d'abord, qui ont attribué une note de 2,5/10 à l'action gouvernementale en réponse à leurs propositions. De nombreuses organisations ensuite, tout comme le Conseil national de la transition écologique, le Conseil économique, social et environnemental ou encore le Haut Conseil pour le Climat, ce dernier jugeant que l'Etat s'engage dans des délais “manifestement incompatibles avec le rythme attendu de l'action contre le changement climatique”.“J'ai traversé cette Convention avec, à l'esprit, l'amour pour mes enfants et petits-enfants, leur avenir dans un monde habitable, sûr, et socialement juste. Rejoignez-nous dans la rue pour réclamer un projet de loi à la hauteur de la crise climatique qui s'annonce, et donner ainsi un avenir à ceux qui viennent après nous”, rappelle Guy Kulitza, membre tiré au sort de la Convention citoyenne pour le ClimatLe gouvernement, qui a pourtant été reconnu coupable d'inaction climatique à deux reprises récemment, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre. En ce sens, Emmanuel Macron a trahi sa parole donnée aux citoyen·nes de la Convention Citoyenne pour le Climat, et confirme le bilan très faible de son quinquennat sur le plan environnemental.“La Convention Citoyenne pour le Climat est un exercice démocratique inédit qui a permis à 150 citoyens, représentatifs de la société française, de se former et de trouver des consensus pour proposer un socle minimum pour une autre société plus résiliente et respectueuse du vivant. Ne pas respecter leur travail aujourd'hui est un déni de démocratie.” rappelle Magali Payen, d'Onestprêt.Car le gouvernement a usé de tous les stratagèmes possibles pour empêcher les députés d'améliorer le texte : passage en procédure accélérée, temps législatif programmé réduisant les débats au maximum, article 45 de la Constitution interprété de manière stricte (44% des amendements déposés ont été déclarés irrecevables, le plus haut taux de tout le quinquennat). Les lobbys, qui n'avaient pas pu agir directement sur le processus de la CCC, ont également tout mis en oeuvre pour affaiblir le texte, menant à des situations ubuesques comme le débat sur l'aide à l'achat de véhicules neufs pour les ménages précaires évacué en 10 minutes après une heure et demi de débats sur l'admission des voitures de collection dans les Zones à Faibles Emissions.Dans le cadre des nouvelles mesures sanitaires, il est à noter que les mobilisations sont bien maintenues partout en France, les rassemblements en extérieur demeurant autorisés. A Paris, le rendez-vous est donné place de l'Opéra à 14h. Le cortège festif se dirigera jusqu'à la Place de la République.
Il y a 4 ans et 38 jours

Amiante: la Cour de cassation valide la reprise de l'enquête sur l'entreprise Everite

Les familles de victimes se battent pour obtenir un procès contre les responsables de cette entreprise de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne).Dans une ordonnance datée du 8 mars, consultée par l'AFP, le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation a décidé qu'il n'y avait "lieu d'admettre, en l'état, le pourvoi du procureur général près la cour d'appel de Paris" dans le dossier du site d'Everite à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). Il a estimé que "ni l'intérêt de l'ordre public, ni celui d'une bonne administration de la justice" ne commandait l'examen de ce dernier pour l'instant. Avec ce pourvoi, le parquet général s'opposait à un arrêt de la cour d'appel de Paris du 20 janvier infirmant le non-lieu rendu en décembre 2018 par les juges chargés de l'enquête sur cette filiale de Saint-Gobain. Dans cet arrêt, la cour d'appel avait en effet renvoyé le dossier aux magistrats instructeurs pour qu'ils reprennent leurs investigations en vue d'éventuelles mises en examen de responsables de l'entreprise. S'appuyant sur une interprétation juridique inédite dans l'histoire de ce scandale sanitaire vieux de plus de vingt ans, la cour d'appel estimait que l'exposition de ces salariés à l'amiante pouvait être imputée à ces responsables. Elle prenait le contrepied d'une analyse établie en 2017 par les juges d'instruction et le parquet du pôle santé publique du tribunal de Paris, selon laquelle il serait impossible de déduire avec précision le moment de l'exposition des salariés à cette fibre cancérogène, et celui de leur contamination, et par conséquent d'établir les responsabilités pénales de tel ou tel dirigeant. Depuis lors, une quinzaine d'affaires, liées au scandale de l'exposition à ce matériau interdit en France en 1997, avaient pris ou devaient prendre le chemin d'un non-lieu. Dans un communiqué, l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) se réjouit de cette "nouvelle victoire pour les victimes", et demande aux juges du pôle santé publique du tribunal de Paris "de reprendre sans délai l'instruction du dossier pénal de l'entreprise Everite", soulignant que beaucoup de responsables avaient déjà disparu. Elle a aussi demandé que la cour d'appel de Paris examine au plus vite les appels formés dans d'autres dossiers liés à l'amiante qui s'étaient aussi conclus par des non-lieux des juges d'instruction. Michel Parigot, un responsable d'une autre association de défense des victimes de l'amiante, l'AVA, a toutefois estimé que cette décision ne permettrait pas d'avoir un grand procès sur "l'affaire de l'amiante". "Ce que l'on pourra juger, ce sont de simples affaires d'hygiène et de sécurité, mais pas des responsables nationaux" de ce scandale, a-t-il déclaré à l'AFP. La raison pour laquelle l'AVA veut déposer une citation directe visant les responsables nationaux de la catastrophe sanitaire de l'amiante. Cette procédure, annoncée depuis deux ans mais toujours pas engagée, permet de saisir directement le tribunal sans passer par une instruction pénale, à charge pour les plaignants de collecter et de présenter les éléments de preuve à l'audience.
Il y a 4 ans et 38 jours

La construction du Grand Palais Ephémère touche à sa fin

Le Grand Palais Ephémère, bâtiment provisoire de 10 000 m2 sur le Champs-de-Mars, sera notamment utilisé pour le 10e Forum International Bois Construction du 15 au 17 juillet prochain. Série Paris éphémère (1)
Il y a 4 ans et 38 jours

Pose de la flèche des Grands Moulins de Paris

Depuis plus d’un an, les équipes du groupe MAES Architectes Urbanistes et d’Histoire & Patrimoine associées à Rabot Dutilleul Construction, s’affairent à la réhabilitation des Grands Moulins de Paris, minoterie datant de 1921, Iaissée à I’abandon depuis 1989. Ce château industriel, fleuron régional du Patrimoine du 20ème siècle, inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 2001, a retrouvé, le 19 mars 2021, Ia flèche en bois de son ancien moulin, dans sa forme et sa volumétrie originelle. A I’époque, se trouvait dans cette flèche un réservoir d’eau en béton destiné à servir en cas d’incendie. Demain, eIIe accueillera des nichoirs des pipistrelles et un nid pour Ie faucon crécelle dans Ie but de conserver Ia biodiversité du site, où la nature a repris ses droits depuis 30 ans. L’installation de la flèche a nécessité plusieurs semaines de montage et une dizaine de personnes pour assurer la pose à plus de 40 mètres de haut. Réalisée et prémontée dans les ateliers de CPS BOIS, la flèche d’une hauteur de 16 mètres, pèse environ 10 tonnes et a été levée au moyen d’une grue rehaussée pour l’occasion. MOA : Histoire & Patrimoine, Vilogia et Sigla Neuf MAES Architectes Urbanistes MODUO BET TCE Photo : MAES Architectes Urbanistes  
Il y a 4 ans et 38 jours

Quels sont en moyenne les prix et les surfaces des maisons neuves ?

Faire construire sa maison est souvent le rêve d'une vie. La première question des ménages qui se lancent dans l'aventure est de savoir combien ça coûte ? La seconde sera comment trouver un terrain ? Et pour quelle surface ?Pour se faire une idée, Domexpo, acteur des villages de maisons d'exposition, présente son Baromètre annuel, mené avec Caron Marketing[1], dédié au prix moyen des maisons et des terrains en France et en Île-de-France. Focus sur les dernières données…En 2019, 124.085 permis de construire ont été accordés pour la construction d'une maison neuve (dont 6.269 pour l'Île-de-France, région dans laquelle sont basés les villages Domexpo). Quel a été le prix moyen de ces maisons ? Pour quelle surface moyenne ? Pour y répondre, Domexpo a mené l'enquête avec son partenaire Caron Marketing :Pour une maison :Pour un terrain :« Cette année encore, les résultats confirment la particularité de l'Île-de-France par rapport au reste de la France : les maisons sont plus spacieuses et les terrains plus petits. On remarque aussi que le budget pour faire construire dans cette région est plus important, s'expliquant notamment par le niveau de revenus des franciliens qui est plus élevé.La crise sanitaire que nous traversons actuellement, avec pour conséquence la généralisation du télétravail, pourrait prochainement avoir un impact sur le marché en Île-de-France. On constate en effet que de nombreux franciliens n'ont plus peur de s'éloigner de Paris et souhaitent faire construire sur des départements limitrophes comme l'Eure ou l'Oise. Dans cette zone, les prix des terrains sont moins élevés, ce qui permet ainsi d'avoir une maison un peu plus grande, avec un espace de télétravail dédié. C'est d'ailleurs une demande de plus en plus courante.Rendez-vous pour l'édition 2022 du Baromètre Domexpo annuel consacré au prix des terrains et des maisons, pour confirmer ou pas ces tendances. »Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo[1]Étude menée sur la base des prix des terrains à bâtir 2019 – Ministère de la Transition Écologique
Il y a 4 ans et 39 jours

Brutalité architecturale, comment résister au naufrage ?

La beauté n’existe plus, seul le matériau dit la vérité, pourquoi chercher ailleurs ? Il faut accepter l’idée que la modernité a fait des dégâts. Il est temps d’envisager la rupture, elle est peut-être en marche. L’espoir du nouveau Prizker Prize comme modèle ? Il y a de la brutalité dans l’air et, en même […] L’article Brutalité architecturale, comment résister au naufrage ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 39 jours

Kone équipera en escaliers mécaniques les gares de la ligne 16 du Grand Paris Express

La Société du Grand Paris (SGP) a retenu l'industriel finlandais pour la fourniture et l’installation de plus de 152 escalators. Le début de l’installation est prévu dès 2022, pour un projet qui se terminera courant 2024.
Il y a 4 ans et 39 jours

Bpifrance et la Banque des Territoires lancent la première promotion de l'Accélérateur Construction

Avec le soutien de Batimat, du pôle de compétitivité Fibres Energivie, des Canaux/ ESS2024 et de CCCABTP, 31 PME à fort potentiel de croissance, implantées sur tout le territoire français, bénéficieront d’un accompagnement durant 12 mois.Lancé par la Banque des Territoires et Bpifrance, l’Accélérateur Construction est un programme d’accompagnement qui s’adresse aux entreprises de 10 salariés à 250 employés réalisant un chiffre d’affaires compris entre 2 et 20 millions d’euros. Ce programme est accessible aux entrepreneurs dont l’entreprise fait partie de la filière de construction au sens large : industriels de la construction, entreprises du BTP et entreprises de services adressant le secteur. Il intègre aussi des entreprises ayant répondu aux grands appels d’offres (projet de transformation des Territoires, grands projets urbains, Village des athlètes 2024, etc.) et des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Les dirigeants bénéficieront d’un accompagnement intensif adapté aux enjeux spécifiques de croissance et de structuration des petites et moyennes entreprises, alliant conseil, formation et mise en relation avec notamment : Conseil : réalisation par un consultant d’un diagnostic 360° pour identifier les axes prioritaires de croissance et accès à des modules de conseil dédiés ; Formation : participation à cinq séminaires coconstruits avec CentraleSupélec et CCCABTP sur des thématiques ciblées, à des ateliers permettant aux entreprises de renforcer leurs compétences et nourrir leurs réflexions stratégiques ainsi que des formations en e-learning, des autodiagnostics et des webinaires réunissant des experts de la filière ; Mise en relation : accès privilégié aux réseaux d’entrepreneurs et de partenaires de Bpifrance, événements de mise en relation et organisation de journée dédiées aux dirigeants accélérés de la Filière Construction. « Nous sommes ravis de lancer ce premier programme à destination des entreprises de la filière de la Construction. Avec cet Accélérateur, nous avons la volonté d’accompagner de façon dédiée cette cible d’entreprises dans leurs problématiques de développement, en tenant compte des grands défis que la filière doit relever. L’Accélérateur s’inscrit pleinement dans la stratégie de Bpifrance d’accompagner toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles, dans leur croissance et leur rebond. »Guillaume Mortelier, Directeur exécutif en charge de l’Accompagnement chez Bpifrance« La croissance des petites entreprises est essentielle au développement économique, à la création d’emplois et à la prospérité des territoires. Cette 1ère promotion d’entrepreneurs de l’Accélérateur Construction démontre que la Banque des Territoires et Bpifrance sont engagées, aux côtés des entreprises vers une construction plus numérique, plus proche des territoires et plus durable. »Antoine Troesch, Directeur de l’investissement à la Banque des Territoires« Le Pôle Fibres-Energivie s’implique avec beaucoup d’enthousiasme dans cet accélérateur qui arrive à point nommé au moment du plan de relance pour accompagner l’innovation indispensable à notre filière sur les 3 axes de la matrice Demain réalisée en 2019 par Bpifrance pour la filière construction : numérisation, construction hors site et bâtiment vert, modulable et connecté. »Jean-Luc Sadorge, Directeur Général du Pôle de compétitivité Fibres Energivie« Pour faire face aux défis imposés par l’évolution radicale des enjeux sociétaux et environnementaux, les petites et moyennes entreprises du secteur de la construction doivent être agiles pour répondre aux besoins de leurs marchés. Le CCCA-BTP se réjouit de contribuer à cette première édition de l’accélérateur et d’accompagner ces entrepreneurs dans le développement de leurs compétences et pour leur permettre de s’approprier les nouveaux usages dans la construction, au service de leur performance et de leur croissance. »Franck Le Nuellec, Directeur du marketing, du développement et de l’innovation stratégique du CCCA-BTP« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Les Canaux participent à l’accélérateur « Construction Durable » aux côtés de Bpifrance et de l’ensemble des partenaires. Nous y apporterons notre expertise en matière d’apport d’affaires, notamment sur les grands marchés des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et de mise en relation avec des entreprises de l’ESS. Nous sommes convaincus que cette 1ère promotion contribuera avec réussite à la structuration d’une filière exemplaire à l’échelle nationale, qui saura répondre avec exigence et innovations aux besoins des donneurs d’ordre. »Christophe Divi, Directeur ESS 2024 et Achats Solidaires« Nous sommes heureux de pouvoir contribuer au lancement de l’accélérateur, dispositif innovant pensé pour les patrons de PME qui souhaitent s’inscrire dans le futur du secteur. Cette 1ère promotion montre une très belle diversité et promet des échanges constructifs et de l’enrichissement mutuel. Batimat s’est engagé dans cette initiative pour permettre à ces dirigeants d’appréhender les grands défis du secteur du bâtiment. »Guillaume Loizeaud, Directeur Division Construction, Reed ExpositionsUn dispositif qui fait suite à la Matrice Demain Bpifrance :Lancé en mars 2021, la première promotion de l’Accélérateur Construction vient s’inscrire dans la continuité d’une étude menée par Bpifrance en 2019 sur la filière : la Matrice Demain. Cette Matrice avait permis de relever les grands axes de transformation auxquels allaient devoir faire face la filière : La transformation numérique, avec le BIM ; L’industrialisation de la filière, avec le Hors Site ; Le Bâtiment de demain, vert, modulable et connecté. Ces trois axes constitueront le fil rouge du programme d’accélération cette année, que les dirigeants accélérés auront l’occasion d’étudier cette année avec les intervenants de notre école partenaire CentraleSupélec et CCCABTP.Avec ce dispositif la Banque des Territoires et Bpifrance soutiennent le secteur de la construction dans un contexte de reprise consécutif à la crise COVID-19. Elles se mobilisent pour que la filière construction s’inscrive dans une trajectoire zéro carbone à horizon 2050 et dans l’objectif d’imperméabilisation nette zéro des sols. La Banque des Territoires et Bpifrance souhaitent appuyer le développement des entreprises sur une vision renouvelée de la filière : le bâtiment de demain sera numérisé, durable, inclusif ; en particulier, dans le cadre de ce premier accélérateur.
Il y a 4 ans et 39 jours

Oscar Niemeyer en France

Oscar Niemeyer est considéré comme l’un des derniers grands architectes modernes du XXe siècle. [©ACPresse] Décédé en 2012 à la veille de ses 105 ans, l’architecte brésilien Oscar Niemeyer est mondialement connu grâce à la notoriété de ses projets, Brasília en tête de liste. Il est considéré comme l’un des derniers grands architectes modernes du XXe siècle. Toutefois en dehors du Brésil, c’est en France – qui a très tôt reconnu son génie – que se trouvent nombre de ses réalisations. En effet, dans les années 1960, la dictature militaire de son pays le contraint à un “exil volontaire”. Et la France devient sa principale terre d’accueil. Il y fonde une agence sur les Champs-Elysées et développe dans l’Hexagone une œuvre majeure. Une éclosion de fleurs exotiques Proche du parti communiste, il en réalise le siège social de la place du colonel Fabien à Paris, celui du journal L’Humanité à Saint-Denis (93), la Bourse du travail de Bobigny (93), la maison de la culture dite “Le Volcan” du Havre (76)… Ces réalisations sont facilitées par de nombreux soutiens et réseaux, dont l’importance est mise en évidence dans “Oscar Niemeyer en France : Un exil créatif”. Cet ouvrage est l’occasion de mieux connaître ces projets. Et d’en découvrir d’autres moins connus, comme les résidences dans le midi (villa Nara Mondadori, Saint-Jean-Cap-Ferrat). Mais aussi les logements collectifs (Grasse, Dieppe ou Villejuif). Ou encore les immeubles de bureaux (Renault à Boulogne-Billancourt, La Défense). En présentant croquis, plans, maquettes, photos et documents jamais publiés, l’ouvrage jette un éclairage unique sur son œuvre. Il montre comment les réalisations françaises d’Oscar Niemeyer ont marqué le développement de ses réseaux internationaux. Son œuvre française, tantôt célébrée, tantôt critiquée, demeure assez méconnue. Ce livre est une invitation à la redécouvrir. Editeur : Editions du PatrimoineAuteurs : Vanessa Grossman et Benoit PouvreauPrix : 25 €TTChttp://www.editions-du-patrimoine.fr
Il y a 4 ans et 39 jours

Une prime Covid pour les bas salaires aux contours incertains selon deux économistes

"Il y a un large consensus pour admettre que ces travailleurs devraient être payés plus mais au moment de sortir la somme individuellement, on risque de relativiser le travail qui est fait", juge François-Xavier Devetter, qui vient de cosigner avec Julie Valentin un livre sur "l'avenir des métiers du nettoyage dans une société juste" (Deux millions de travailleurs et des poussières, Les petits matins, 2021).Le gouvernement a annoncé lundi que les entreprises pourraient, comme en 2019 et 2020, à nouveau verser en 2021 une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales d'un montant maximum de 1.000 euros à tous les salariés. Sont visés en priorité ceux dits de deuxième ligne qui touchent les plus bas salaires et dont la présence sur le terrain est indispensable en plein reconfinement dans seize départements dont l'Ile-de-France.Selon M. Devetter, ils représentent "de 3 à 5 millions de salariés" parmi lesquels les travailleurs du bâtiment et les chauffeurs-livreurs, "des métiers très masculins", ceux du commerce et l'ensemble des métiers liés au nettoyage et à l'aide à domicile, "qui sont féminisés". "Tous ces métiers sont à des niveaux de rémunération faibles, le plus souvent en-dessous de 1,2 SMIC mensuel. Les métiers féminisés ont en outre des temps de travail réduits.""Rien ne se fait sans eux"L'épidémie de Covid-19 a révélé que "rien ne se fait sans eux" et "jeté un éclairage très fort sur la faiblesse de leur rémunération. Non seulement, ils sont exposés mais ils sont à moins de 1.000 euros mensuels: c'était flagrant pour les aides à domicile"."La crise a montré aussi la dilution des employeurs, des donneurs d'ordre. Avec l'externalisation, il y a de plus en plus d'intermédiaires entre la personne qui travaille et tout le reste. Avec le Covid, cela se voit quand on cherche qui doit procurer par exemple les équipements de protection."Pour cette enseignante-chercheuse à Paris-1, la prime annoncée lundi et laissée à l'appréciation des employeurs pose problème. "Des gens pourraient ne pas en avoir du tout. Ceux qui sont multi-employeurs, à qui vont-ils la demander ? L'employeur renverra vers le donneur d'ordre".Pour Julie Valentin, "c'est une prime pensée pour des travailleurs à plein temps avec un employeur unique, pensée pour un travail typique qui n'est pas celui des salariés auxquels elle s'adresse".Parmi les pistes de revalorisation de ces professions, "il faut repenser le décompte du temps de travail", insiste-t-elle. "Il n'y a pas de prise en compte du passage d'une mission à une autre, du temps de récupération, du temps de concertation pour les aides à domicile.""Le temps d'intervention des aides à domicile chez les personnes est qualifié de +temps productif+. Comme la tarification est majoritairement horaire, ce sont ces temps productifs qui sont payés, les autres temps non, ou très peu", explique François-Xavier Devetter, de l'université de Lille. "Une demi-journée commencée doit être une demi-journée payée. Cela existe dans certaines conventions collectives un peu plus protectrices (arts et spectacles, audiovisuel)."Pour M. Devetter, "on fait venir quelqu'un pour faire un travail et c'est ce travail global qui doit être payé. C'est une manière de remettre l'employeur face à ses responsabilités". "Il faut aller vers une reconfiguration plus large de ces professions pour les déspécialiser."
Il y a 4 ans et 40 jours

Le litige entre Jean Nouvel et la Philharmonie de Paris entre les mains d'un juge d'instruction

L'architecte avait déposé une plainte en octobre 2019 contre la Philharmonie de Paris, qui lui réclame 170 millions d'euros pour les surcoûts survenus lors du chantier.Une information judiciaire, reprenant les infractions visées dans la plainte, a été ouverte pour "favoritisme, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics, concussion, faux et usage de faux" le 12 février et un juge d'instruction a été désigné pour mener les investigations, a confirmé à l'AFP le Parquet national financier (PNF).Sollicitée par l'AFP, la Philharmonie de Paris n'a pas souhaité faire de commentaire."Nous avons pleine confiance dans le fait que le magistrat instructeur identifiera les responsables des infractions commises à la Philharmonie au préjudice de Jean Nouvel et des Ateliers Jean Nouvel" (AJN), ont réagi de leur côté Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, les avocats de l'architecte mondialement connu pour ses réalisations, dont le Quai Branly et le Louvre Abou Dhabi."Ces infractions sont la conséquence directe d'une politique délibérée de diabolisation de l'architecte, de faveurs accordées aux entreprises et d'une réclamation ahurissante à l'AJN de sommes parfaitement indues", ont-ils ajouté.Chiffrés à 173 millions d'euros au lancement du projet en 2006, les travaux de construction ont atteint 386 millions d'euros.Pour les Ateliers Jean Nouvel, ce dépassement s'explique par la gestion défaillante de la Philharmonie. Pour cette dernière, il est imputable à l'architecte, accusé d'avoir fortement sous-évalué les coûts et d'avoir effectué des "modifications permanentes".En avril 2017, l'établissement public chargé de gérer la salle avait adressé une facture de 170,6 millions d'euros à l'architecte, dont 110 millions d'euros de pénalités de retard.Lors du dépôt de plainte par l'architecte, la Philharmonie avait dénoncé des "accusations dépourvues de tout fondement" et "les prétentions contraires des Ateliers Jean Nouvel qui demandent plus de 105 millions d'euros de rémunérations complémentaires et indemnités".L'architecte multirécompensé avait refusé de participer à l'inauguration de la salle de concert, située dans le nord de la capitale, le 14 janvier 2015.
Il y a 4 ans et 40 jours

Philharmonie de Paris vs Jean Nouvel : un juge d'instruction a été désigné

JUSTICE. Nouvel épisode dans le feuilleton juridique opposant l'architecte Jean Nouvel et la philharmonie de Paris : une information a été ouverte pour "favoritisme, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics, concussion, faux et usage de faux".
Il y a 4 ans et 40 jours

La Petite fabrique d'Ivry-Levassor, un bâtiment modèle durable à Paris

ÉCOLOGIE. La ville de Paris a accueilli en novembre dernier un nouveau bâtiment du centre scolaire d'Ivry-Levassor. Cette construction durable, qui répond à de nombreux critères bas-carbone, fait figure de symbole dans la volonté de la ville à devenir résiliente. Batiactu a interviewé Delphine Paillard, cheffe de projet en maîtrise d'oeuvre interne à la direction des construction publiques et de l'architecture de la ville de Paris.
Il y a 4 ans et 40 jours

Face aux fuites de carbone, l’Europe mise sur le ciment et l’acier

Le colmatage des fuites de carbone aux frontières s’impose à l’agenda français, européen et mondial. Le 23 mars à l’initiative conjointe des ministères de l’Economie, de la Transition écologique et des Affaires étrangères, une conférence internationale se réunit sur le sujet à Paris. Elle vise à préparer les esprits aux décisions que l’Union européenne prendra en juin, avant la conférence mondiale de Glasgow en novembre – la Cop 26, consacrée aux politiques climatiques.
Il y a 4 ans et 40 jours

HGCT renforce ses équipes en Ile-de-France

De gauche à droite, François Simon et Aysel Noksan, nouvellement recrutés chez HGCT Ile-de-France. [©HGCT] Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) annonce les nominations de François Simon au poste de prescripteur technique et commercial Ile-de-France. Ceci, auprès des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et bureaux d’études. Et Aysel Noksan, à celui de directrice de la coordination de projets pour la même région. Cela coïncide avec l’ouverture de bureaux, à Paris, dans le XIVe arrondissement. « Nous sommes très heureux d’accueillir François et Aysel au sein de notre équipe. Ces recrutements vont permettre à la société d’accélérer son développement en Ile-de-France. En étant au plus proche de ses clients. C’est une nouvelle étape pour l’implantation de l’entreprise au cœur d’une des régions les plus dynamiques en matière de construction. Et ainsi participer de manière active au rayonnement d’une économie décarbonée dans le secteur de la construction », ont déclaré Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT. La mission et le parcours de François Simon François Simon, 37 ans, aura pour mission le référencement dans la région Ile-de-France des ciments HGCT. Son action portera sur le démarchage des principaux acteurs de la construction de la région. Et sur la coordination des études techniques et de prix. Et ce, en vue de répondre aux demandes des futurs partenaires et clients. François Simon a toujours travaillé dans le secteur du bâtiment et du génie civil, il a débuté chez Razel-Bec, avant d’intégrer en 2008, LafargeHolcim. Depuis 2014, il était responsable du département d’essais au Cérib. Puis, a été directeur d’agence LD Contrôles, avec un bref passage d’une année chez Alkern.   La mission et le parcours d’Aysel Noksan Aysel Noksan, 36 ans, aura en charge l’accompagnement des professionnels de la construction pour la bonne mise en œuvre des bétons HGCT. Elle a travaillé au sein de différentes entreprises spécialisées dans le domaine des bétons et mortiers industriels (Italcementi et Cantillanna). « Son expertise vient renforcer notre politique qualité et d’accompagnement de nos clients sur les chantiers directement », conclut Julien Blanchard et David Hoffmann.
Il y a 4 ans et 40 jours

LafargeHolcim entre au capital de XtreeE, dont il devient un des actionnaires de référence

Actionnaire d’XtreeE à hauteur de 20%, LafargeHolcim France devient administrateur et rejoint ainsi les Cofondateurs de l’entreprise, Vinci Construction Invest et le fonds d’investissement Shibumi International. Cette opération vise à renforcer l’association des savoir-faire techniques et de R&D entre les deux entreprises pour accélérer le développement et la commercialisation de solutions industrielles 4.0 pour la construction durable de bâtiments et d’infrastructures.L’impression 3D de matériaux pour la construction est en effet une des réponses à la nécessaire transition écologique de ce secteur économique. Elle permet de :limiter les quantités de matériaux utilisées grâce à la conception et à la fabrication numériques : jusqu’à moins 60% de béton en moins sur certaines réalisations ;mettre en œuvre de nouveaux matériaux imprimables structurels à empreinte CO2 réduite ; réaliser des éléments structurels complexes en béton imprimé à coûts et délais maîtrisés grâce à des solutions sur mesure ;réduire les nuisances des chantiers et d’améliorer la qualité des constructions, grâce à la fabrication hors-site.Ainsi, en prévision des Jeux Olympiques de 2024, le groupement Freyssinet / Lavigne & Cheron Architectes / Quadric / XtreeE / LafargeHolcim travaille déjà à la conception et la réalisation pour Plaine Commune Grand Paris d’une passerelle piétonne de 40 mètres franchissant le canal Saint Denis. Son tablier sera entièrement réalisé en béton imprimé 3D structurel, permettant ainsi de réduire de 60% les quantités de matière nécessaires et donc l’empreinte carbone de l’ouvrage.« La transformation écologique du secteur de la construction et plus particulièrement du béton passe aussi par la révolution numérique et les nouvelles performances environnementales qu’offre l’impression 3D. En renforçant notre partenariat stratégique avec XtreeE, un des leaders les plus innovants dans ce domaine, nous ouvrons un nouveau chapitre pour nos matériaux innovants et pour l’évolution des modes constructifs. »François Petry, directeur général de LafargeHolcim FranceXtreeE, développeur d’un réseau international pour l’impression 3D bétonXtreeE vise à accélérer en France et à l’international le développement d’un réseau d’unités industrielles d’impression 3D connectées.En effet, après son usine pilote de Rungis, un premier système opérationnel à l’École des Ponts ParisTech (France) et l’ouverture aux Emirats Arabes Unis en juin 2019 d’une deuxième unité de production, XtreeE a accéléré son déploiement en 2020 avec deux nouvelles unités, au Japon et aux États-Unis. Trois autres unités verront le jour en 2021. Ce réseau doit permettre à terme de produire efficacement, aux quatre coins du globe, des éléments de construction structurels sur mesure, sur la base de sa technologie.XtreeE pourra désormais bénéficier de la forte implantation internationale de LafargeHolcim, de ses capacités de R&D sur son site de L’Ile d’Abeau (France) et de la force de prescription d’un acteur leader dans les matériaux de construction innovants.« L’expertise de LafargeHolcim dans les bétons à haute performance, ainsi que ses savoir-faire sur toute la chaîne de valeur de la construction vont venir enrichir le développement national et international de notre réseau d’unités d’impression 3D connectées. Avec ce réseau, nos clients acquièrent non seulement la capacité de produire eux-mêmes, au plus proche de leur marché, mais aussi la maîtrise de la chaîne numérique, de la conception à la réalisation »Alban Mallet, CEO d’XtreeE
Il y a 4 ans et 40 jours

AFJ Architectes « chérit le matériau béton »

« Rude, avec empreintes, lisse… le béton est mis en avant dans notre travail », indique l’architecte Anne-Françoise Jumeau. [©Sergio Grazia] Depuis 24 ans, l’agence parisienne Anne-Françoise Jumeau Architectes (AFJA) met tout son savoir-faire au service d’une architecture intelligente et toujours en phase avec la réalité des contextes. Elle est particulièrement aguerrie aux projets riches et complexes. Chez elle, le matériau prend tout son sens. Son langage architectural tient pour beaucoup à une recherche constante d’optimisation des matériaux. En allant même jusqu’à la création de pièces uniques à partir des produits normalisés.  Le béton lisse se fait miroir à L’Atrium, sur le campus Pierre et Marie Curie, à Paris. [©Luc Boegly]Le béton est incrusté de lumières fluos à L’Autre Canal, à Nancy (54). [©Luc Boegly]Le béton brut s’anime d’empreintes aux motifs “camouflage” au Café Musiques, à Savigny-le-Temple (77). [©Nicolas Borel] Le béton mis en avant Ce processus de recherche se traduit dans l’attention portée aux états de surface des matériaux. « Rude, avec empreintes, lisse… le béton est mis en avant dans notre travail », indique Anne-Françoise Jumeau, architecte et fondatrice de l’agence éponyme. D’ailleurs, cette dernière vient de publier un petit fascicule dénommé “Matières”, richement illustré, qui revient sur le travail des matières poursuivi par AFJA. Ainsi, est décrit comment le béton brut s’anime d’empreintes aux motifs “camouflage” au Café Musiques, à Savigny-le-Temple (77). Ou d’une texture à la planchette, rehaussée par l’incrustation de tubes fluos sur variateur à L’Autre Canal, à Nancy (54). Ou encore comment le béton peut être anobli par un surfaçage très lisse, presque miroir, comme à L’Atrium, sur le campus Pierre et Marie Curie, à Paris. Par ailleurs, cette publication rend compte de la technicité d’un béton blanc auto-plaçant, qui a été exploitée pour la réalisation d’une façade d’une hauteur de 12 m, ponctuée d’une trame de contre-formes verticales, à la Médiathèque de Clamart (92). Enfin, l’agence met aussi en œuvre le bois. Notamment, à La Dynamo, à Pantin (93) ou dans 35 logements du boulevard de Grenelle, à Paris. Quant aux autres matériaux – la terre cuite -, ils n’en occupent pas une moindre place dans le travail de l’architecte. Une fois encore, l’adage “le bon matériau pour le bon usage” se vérifie… Anne-Françoise Jumeau, architecte et fondatrice de l’agence éponyme, vient de publier un petit fascicule dénommé “Matières”, richement illustré, qui revient sur le travail des matières poursuivi par AFJA. [©ACPresse] Le fascicule “Matières” est disponible sur demande à agence@afja-architecture.com Le fascicule “Matières” publié par Anne-Françoise Jumeau Architectes reflète le travail mené par l’agence ces dernières années. [©ACPresse]
Il y a 4 ans et 40 jours

Le chantier géant de "forêt urbaine" à Nice sur les rails

Candidat à un financement de l'Etat via le plan de relance, ce projet de végétalisation urbaine, très à la mode par temps de réchauffement climatique, a franchi une première étape avec la clôture de l'appel d'offres pour les cabinets d'architectes-paysagistes. Le lauréat sera désigné au dernier trimestre parmi cinq pré-sélectionnés.Coût des travaux: 75,6 millions d'euros, selon le montant donné à titre indicatif par l'appel d'offres qui regroupe plusieurs opérations pour prolonger sur huit hectares la "Promenade du Paillon", nom de la coulée verte existante, inaugurée en 2013 par M. Estrosi et plébiscitée par les Niçois.Le maire de droite avait créé la surprise en annonçant ce projet en janvier 2020, au début de la campagne ayant mené à sa réélection. En France, plusieurs municipalités écologistes ont lancé des programmes de végétalisation mais en privilégiant de "mini-forêts".A Nice, le projet est critiqué par l'opposition. Le Rassemblement national a dénoncé les "travaux répétitifs et massifs" qu'il entraînerait après le coûteux chantier tout juste achevé fin 2019 de la nouvelle ligne de tramway.La gauche, sans élu désormais au conseil municipal, a elle accusé M. Estrosi de ne s'intéresser "qu'à la façade de la ville et de déplacer le béton vers l'ouest"."Vos projets pharaoniques étaient déjà contestables avant la crise (sanitaire), maintenant alors que notre ville se désespère, ils ne sont plus acceptables! Ils nous endettent sur des décennies et contribuent au dérèglement climatique", a lancé l'élue d'Europe Ecologie les Verts au conseil municipal, Juliette Chesnel-Leroux.Vigilance"C'est très bien de planter des arbres, ça rafraîchit les villes, ça réduit la pollution. Sauf qu'il va falloir être très vigilant", notamment sur le choix des essences, prévient le géographe Philippe Rossello, membre du Groupe régional d'experts sur le climat en région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur (Grec-Sud)."Si la sécheresse en été s'accentue avec le changement climatique, à moins d'un arrosage massif, l'évapo-transpiration des arbres sera faible et le rafraîchissement aussi", prévient-il.Longeant le Vieux-Nice et construite sur une dalle enchâssant le fleuve Paillon, la Promenade du Paillon permet de déambuler de la mer au Théâtre national de Nice (TNN). Elle offre un pendant arboré à la Promenade des Anglais le long de la Méditerranée.Le prolongement de cet espace vert doit "offrir un espace de vie qualitatif et apaisé avec moins de nuisances sonores, moins de pollution, l'effacement d'équipements devenus inappropriés du fait de leur impact visuel et de leur positionnement --théâtre national et palais des congrès-- et des façades restaurées", souligne la mairie.M. Estrosi avait initialement annoncé la démolition de deux hôtels, pas prévenus du projet, qui finalement "feront tout pour s'intégrer au nouveau paysage", a précisé à l'AFP Pierre Messe, directeur du Novotel.Le bâtiment du TNN datant de 1989 sera démoli "début 2022", puis en "décembre 2022" le Palais des congrès Acropolis, 38.000 m2 rénovés il y a dix ans pour une capacité de 6.000 congressistes. Ce dernier sera reconstruit à l'entrée de la ville près de l'aéroport. La bibliothèque centrale et un parking seront maintenus sous le jardin, avec le Musée d'art moderne et contemporain (Mamac)."Ça se précipite", confirme à l'AFP le TNN, soutien au projet et amené à préparer deux saisons "hors les murs".Le Théâtre récupèrera une petite salle dans un ancien couvent en rénovation au Vieux-Nice où les travaux retardés par le Covid-19 doivent s'achever pour janvier-février 2022. Pour la grande salle, l'échéance est plus lointaine, 2024/2025.A Paris, l'éphémère candidat d'En Marche Benjamin Griveaux avait fait une proposition similaire pour créer un "Central Park parisien" et "planter une forêt" en dynamitant la gare de l'Est, avec une facture de 1,5 milliard d'euros à la clé. La mairie PS réélue préfère multiplier les mini-forêts urbaines.
Il y a 4 ans et 42 jours

A Paris, STUDIOS Architecture restructure pour Oreima

STUDIOS Architecture a livré en 2020 à Paris (IIe) un ensemble de bureaux de 5 600 m² pour Oreima maître d’ouvrage. L’enjeu était de repenser et revaloriser deux immeubles contigus, datant du XIXe siècle, afin de créer un ensemble tertiaire de 5 600 m²cohérent et respectueux de l’histoire des lieux. Communiqué. Tenant compte de contraintes […] L’article A Paris, STUDIOS Architecture restructure pour Oreima est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 43 jours

Covid-19 : La mutation de l’immobilier de bureau

Depuis le début de la crise sanitaire il y a maintenant un an, de nombreux secteurs ont connu des évolutions majeures. Et l’immobilier de bureau a en effet été impacté par la réalité des confinements et par l’essor du télétravail. Vers la fin du bureau traditionnel ? Le bureau est désormais au cœur de toutes les problématiques stratégiques des entreprises. Le rôle du bureau va en réalité au-delà de fournir un local pour effectuer une activité. Depuis la pandémie, sa fonction de hub social a été mise en valeur. En effet, la majorité des entreprises françaises ont adopté le télétravail. S’il a permis d’assurer la continuité de l’activité, il présente quand même quelques inconvénients, notamment au niveau des échanges et de la communication. Certains salariés ne sont pas favorables à un rythme de télétravail à 100%. Sur le long terme, les entreprises se dirigent vers un rythme hybride avec 2 ou 3 jours de télétravail par semaine. Contrairement aux idées reçues, le télétravail n’a pas tué le bureau. Au contraire, il a fait ressortir sa fonction essentielle qui est de réunir les collaborateurs. Télétravail et bureaux ne sont pas antonymiques. Les bureaux sont repensés par les entreprises, qui recherchent désormais des locaux agissant comme de véritables lieux de vie. Des lieux où seront favorisées les interactions sociales. Le bureau n’est donc pas mort, cependant les habitudes des salariés ont profondément changé. L’offre de bureaux a donc été complètement redessinée pour répondre aux nouveaux besoins des entreprises. Il ne s’agit plus d’offrir de nombreux mètres carrés, mais plutôt d’améliorer la vie des salariés au bureau. Cela se traduit par des bureaux moins grands, mais mieux équipés, plus verts et mieux placés. Quel avenir pour les espaces vides ? Le quartier d’affaires de La Défense à Paris, l’un des plus grands marchés de bureaux européen, affiche une baisse de fréquentation de 40%. Nombreuses surfaces de bureaux ont été désertées depuis l’apparition du Covid-19 et le développement du télétravail. La question que l’on se pose actuellement est : que va-t-on faire de ces surfaces de bureau inutilisées ? Selon Marie-Laure Leclercq de Sousa, porte-parole et directrice du département Conseils et Transactions locatives chez JLL France, le télétravail va avoir un impact sur 30% des surfaces occupées par les entreprises. Les surfaces de bureaux inoccupées ne devraient pas le rester très longtemps. Marie Laure Leclercq de Sousa indique que le taux de vacances sur le stock de bureaux en France est loin d’être catastrophique. La part de bureaux vides va permettre aux investisseurs de restructurer leurs immeubles et de prendre en compte le décret tertiaire pour diminuer leurs consommations énergétiques. Des réflexions autour des différents parcs de bureaux inoccupés, notamment dans les grandes métropoles, sont en œuvre. Certaines surfaces pourraient être transformées en logements ou en résidences étudiantes. Les professionnels de l’immobilier d’entreprise réfléchissent à quel va être le monde des bureaux de demain.
Il y a 4 ans et 43 jours

Quai de Jemmapes à Paris, un bâti industriel reconstruit sur lui-même par DL2A

L’agence DL2A (Didier Lefort) a livré en octobre 2019, pour SI Neuilly Château maître d’ouvrage, la rénovation totale des façades et la réhabilitation des parties communes d’un imposant immeuble industriel des années 30 d’une surface de 11 000 m², en bordure du canal Saint-Martin, quai de Jemmapes à Paris (Xe). Communiqué. Pour les parties communes […] L’article Quai de Jemmapes à Paris, un bâti industriel reconstruit sur lui-même par DL2A est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 44 jours

A Paris, une résidence étudiante novatrice a vu le jour dans le XXème arrondissement

LOGEMENT. La RIVP et la région Ile-de-France ont inauguré le 15 mars une nouvelle résidence étudiante dans le XXème arrondissement de Paris. Jardin partagé, étages qui communiquent les uns avec les autres, le bâtiment illustre le "bien vivre-ensemble" en rendant hommage aux paysages.
Il y a 4 ans et 44 jours

La société du Grand Paris a un nouveau président du directoire

NOMINATION. La Société du Grand Paris va accueillir dans quelques jours son prochain président du directoire. Il tiendra les rênes du chantier du super métro de la métropole, qui doit être livré d'ici 2030.
Il y a 4 ans et 44 jours

Valode & Pistre prime les jeunes architectes

Le 1er prix a été décerné à Assia Ghani et Mélina Ndoumbe avec leur projet “Maisons ouvrières”, à Roubaix. [©Archi Jeunes /Valode & Pistre] L’agence parisienne Valode & Pistre Architectes a lancé un grand concours autour de l’habitat durable. Celui-ci est dédié aux étudiants en école d’architecture et aux jeunes diplômés de moins d’un an. Les résultats viennent d’arriver… Cinq prix pour cinq visions de l’habitat collectif de demain. Le jury a ainsi récompensé les meilleures réponses à ce thème. La réflexion des candidats s’est portée à la fois sur la dimension sociale et les enjeux environnementaux de l’habitat.  De nouvelles formes d’habitat Les architectes Denis Valode et Jean Pistre, co-fondateurs de l’agence éponyme, pensent qu’il est nécessaire d’ouvrir le débat avec une nouvelle génération d’architectes. Ceci, pour imaginer de nouvelles formes d’habitats. « Conscients aussi des difficultés d’insertion professionnelle de cette jeune génération, directement impactée par les effets de la crise sanitaire, ils ont souhaité agir concrètement pour tendre la main aux talents de demain », peut-on lire dans le communiqué de presse. Le projet architectural attendu était une proposition d’habitats collectifs innovants. Apportant des réponses au constat d’inadaptation des logements et de leur environnement. Ainsi qu’aux aspirations apparues lors de la crise de la Covid et du confinement, en particulier. Le contexte, la localisation, les caractéristiques urbanistiques et le choix entre réhabilitation et construction neuve étaient laissés à l’appréciation des candidats. Les lauréats sont… • Le 1er prix a été décerné à Assia Ghani et Mélina Ndoumbe avec leur projet “Maisons ouvrières”, à Roubaix. Il s’agit d’un projet de régénération d’un quartier constitué de maisons ouvrières typiques des Flandres. L’objectif est de développer des extensions, de structurer des associations de volumes. Mais aussi de redévelopper l’usage des jardins pour définir un habitat adapté à de nouvelles conditions de vie. Le duo de filles gagne une bourse de 8 000 € et un stage de recherche rémunéré de 6 mois au sein de l’agence Valode & Pistre. • Le 2e prix récompense “au Kêr de demain”, un projet de développement d’un habitat urbain dans des quartiers très pauvres de Dakar, au Sénégal.Porté par Zineb Bennouna et Marylou Machecourt, ce projet est constitué de groupement de logements assemblés autour de la ressource en eau. Ceci, avec des préoccupations d’auto-suffisance et de convivialité. La mise en œuvre de la construction remet au goût du jour des techniques traditionnelles oubliées, comme la voûte nubienne en terre. Les lauréats remportent une bourse de 6 000 € et un stage de recherche rémunéré de 6 mois au sein de l’agence. • Le 3e projet récompensé propose “Prémalliance”, à Grenoble. Il s’agit de la réhabilitation/transformation d’un complexe tertiaire préfabriqué des années 1970. Les espaces sont reconfigurés pour créer des logements panoramiques disposant de loggias et d’un espace non affecté. Diaeddine Khaled remporte une bourse de 4 000 € et un stage de recherche rémunéré de 6 mois. • Telmo Escapil-Inchauspe remporte le 4e prix avec son projet “What goes up must come down – Vivre dehors”. Une construction de deux extensions en forme de tours transparentes dans l’espace inutilisé d’une résidence d’habitat social, à Paris. Le gagnant remporte une bourse de 3 000 €. • Enfin, pour le 5e et dernier prix, remporté par Louis Gibault, il récompense le projet “Tour circuit – Circuit court”. Une tour constituée d’un empilement de maisons individuelles. C’est comme une nouvelle typologie d’habitats qui associe mixité, flexibilité et qui est pensée comme un éco-système. Lui aussi bénéficie d’une bourse de 3 000 €. Par ailleurs, les projets des lauréats seront exposés pendant une période de deux mois au sein de l’agence (VIIe arrondissement parisien). Et seront visibles sur le site Internet de l’agence.
Il y a 4 ans et 44 jours

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal reçoivent le prix Pritzker 2021

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont reçu le prix Pritzker 2021. [©Lacaton & Vassal] Les architectes français Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal viennent de décrocher le prestigieux prix Pritzker 2021. Distinction suprême dans le domaine, ce prix récompense des années de travail. En effet, les deux architectes ont fondé Lacaton & Vassal, à Paris, en 1987. Diplômés de l’Ecole d’Architecture de Bordeaux, le duo a aussi bien conçu des logements privés que sociaux, des institutions culturelles ou encore des espaces publics et académiques. Leur travail est un plaidoyer pour la justice sociale et la durabilité. La maison Latapie réalisée à Floirac, près en Bordeaux en 1993. [©Philippe Ruault] Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal privilégient la générosité de l’espace et la liberté d’utilisation, grâce à des matériaux économiques et écologiques. Ils se sont d’ailleurs fait connaître grâce à la réalisation de la “maison Latapie” à Floirac, près de Bordeaux en 1993. Aux allures de hangar, la maison est à la fois spacieuse, autonome et économique. La préservation de l’existant tient aussi une place importante. Partant ainsi du principe qu’il vaut mieux réutiliser que démolir. L’usage plus que l’esthétique « L’existant a de la valeur, si vous prenez le temps et l’effort de l’examiner attentivement, explique Anne Lacaton. En fait, c’est une question d’observation, d’approcher un lieu avec un regard neuf, une attention et une précision… Pour comprendre les valeurs et les manques. Et voir comment on peut changer la situation, tout en gardant toutes les valeurs de ce qui est déjà là. » La réhabilitation de la Tour Bois-Le-Prêtre, un ensemble d’une centaine de logements datant des années 1960, à Paris, en est un bel exemple. Tout comme la rénovation du Palais de Tokyo, devenu depuis le temple de l’art contemporain. La Tour Bois Le Prêtre, un ensemble d’une centaine de logements datant des années 1960, à Paris. [©Philippe Ruault] Le duo regarde un projet de façon globale. Dans l’usage, un aspect prioritaire, son environnement et sa dimension économique. Leur sélection judicieuse de matériaux modestes permet aux architectes de construire de plus grands espaces de vie à un prix abordable. A l’image de la réalisation de 14 résidences pour un lotissement social (2005) et des 59 logements (2015) dans des immeubles de faible hauteur, à Mulhouse. « Une bonne architecture est un espace où quelque chose de spécial se produit, déclare Jean-Philippe Vassal. Où vous voulez sourire, simplement parce que vous êtes là. C’est aussi une relation avec la ville, une relation avec ce que l’on voit et un endroit où l’on est heureux. Où les gens se sentent bien et à l’aise. Un espace qui donne des émotions et des plaisirs. » La rénovation du Palais de Tokyo à Paris a pris fin en 2012. [©Philippe Ruault]
Il y a 4 ans et 45 jours

De Nantes au prolongement de la ligne 11, Frédérique Gouy ose tracer un chemin exemplaire

PORTRAIT. Frédérique Gouy est directrice du prolongement de la ligne 11 du métro parisien chez NGE. A 35 ans, et depuis ses premiers stages ouvrier à Nantes en 2007, elle a gravi les échelons en n'hésitant pas à affirmer ses envies, ses ambitions et ses choix, dans un secteur où peu de femmes s'imposent encore. Engagée pour faire évoluer les mentalités dans les TP, ainsi que la vision et les pratiques de ses métiers, elle espère que sa trajectoire puisse inspirer d'autres jeunes femmes. Et ne compte pas s'arrêter en si bonne route.
Il y a 4 ans et 45 jours

Point chantier de Notre-Dame de Paris

Le 4 mars 2021, la Fondation du patrimoine et Total, mécène du chantier de Notre-Dame de Paris ont eu l’occasion de visiter le chantier. Patrick Pouyanné, Président-Directeur Général de Total, Guillaume Poitrinal, Président de la Fondation du patrimoine et quelques membres de leurs équipes ont été guidés par le Général Georgelin pour découvrir les avancées du chantier. Le 6 novembre 2019, le Groupe Total a signé une convention de 100 millions d’euros avec la Fondation du patrimoine pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Le versement de cette somme sera échelonné tout au long des travaux. La phase de consolidation et de sécurisation se poursuit et devrait s’achever à l’été 2021. Des opérations particulièrement délicates ont été réalisées et attestent aujourd’hui que la cathédrale est stabilisée et les dommages bien maîtrisés. Grâce à cet important travail, la programmation de la restauration peut être lancée. Les études de diagnostic, essentielles pour lancer la phase de restauration de la cathédrale, permettent d’établir un calendrier afin de respecter l’objectif de la réouverture de la cathédrale en avril 2024. Après le démontage de l’échafaudage sinistré, la pose d’un parapluie provisoire au-dessus de la croisée du transept devrait prendre fin ce mois-ci. L’enjeu sera de mettre hors d’eau le fossé situé à la croisée du transept à la suite de la chute de la flèche. Parallèlement, l’installation des échafaudages à l’intérieur de la cathédrale se poursuit afin de sécuriser les voûtes. Photo : © Jérémie Patrier-Leitus – Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris Source : Fondation du patrimoine  
Il y a 4 ans et 45 jours

La SNCF rouvre la ligne Gisors-Serqueux, itinéraire fret vers Le Havre

"Les circulations fret reprennent aujourd'hui (vendredi) et les circulations voyageurs à la fin du mois", a indiqué une porte-parole de SNCF Réseau à l'AFP.La ligne longue de 50 km était fermée depuis décembre 2017. Elle a notamment été électrifiée, pour un budget annoncé de 260 millions d'euros.Elle doit permettre le passage de 25 trains de marchandises supplémentaires par jour, doublant l'itinéraire historique Paris-Rouen-Le Havre qui arrive à saturation."Concrètement, ça signifie plus de 6.000 camions par semaine en moins sur les routes", remarque SNCF Réseau dans un document récent.La réouverture de Gisors-Serqueux, initialement prévue en novembre, a été retardée de quatre mois à cause de la pandémie. Le bout de la ligne, jusqu'à Dieppe (Seine-Maritime), a été fermé en 1988.
Il y a 4 ans et 45 jours

Le métro du Grand Paris sera construit, assure le futur patron de la SGP

Le projet du métro Grand Paris, en construction autour de la capitale, "ira au bout", a assuré Jean-François Monteils, candidat désigné par l'exécutif pour diriger la Société du Grand Paris (SGP).
Il y a 4 ans et 46 jours

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, architectes du bien-être bon marché, lauréats du Pritzker

"Leur travail, qui répond aux urgences climatiques et écologiques de notre temps autant qu'à ses urgences sociales, en particulier dans le domaine du logement urbain, redonne de la vigueur aux espoirs et aux rêves modernistes d'amélioration de la vie du plus grand nombre", a estimé le jury de ce prix fondé en 1979, doté de 100.000 dollars de récompense."Ils y parviennent grâce à un sens aigu de l'espace et des matériaux qui engendre une architecture aussi solide dans ses formes que dans ses convictions, aussi transparente dans son esthétique que dans son éthique", a ajouté le jury dans un communiqué.Le duo d'architectes parisiens, déjà récompensé en France par le Grand Prix national d'architecture en 2008, s'est fait connaître avec la "maison Latapie", maison individuelle réalisée en 1993 pour une famille de deux enfants, dans une rue banale de Floirac, tout près de Bordeaux, devenue emblématique d'un logement à la fois spacieux, autonome et bon marché.Loin du traditionnel pavillon de banlieue, l'arrière de la maison a des allures de hangar: des panneaux de polycarbonate - escamotables et transparents - baignent le logement de lumière naturelle, agrandissant les espaces communs intérieurs et facilitant la maîtrise du climat.C'est avec ce projet qu'ils appliquèrent pour la première fois les technologies de serre à l'installation d'un jardin d'hiver de 60 m2, qui devait devenir l'espace le plus utilisé de la maison.Le couple - ils se sont connus à l'école d'architecture de Bordeaux, dont ils sont sortis en 1980 - est aussi récompensé pour avoir "redéfini la profession d'architecte", en privilégiant la transformation et l'amélioration de logements existants en milieu urbain, au détriment du neuf."Arrêter de démolir"Là où d'autres rêvent de faire table rase, dynamitent des grands ensembles jugés vétustes, eux voudraient convaincre d'"arrêter de démolir", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Vassal, 67 ans."C'est tellement violent, tellement affreux d'habiter quelque part depuis 10 ans et soudain de voir disparaître un logement dans lequel un ami, un voisin a existé", dit-il. "Alors qu'on peut garder les gens-là, et à partir de l'existant, produire des logements que le standard est incapable de produire au même niveau de qualité - en dépensant deux fois moins d'argent."Un principe que le duo a appliqué en 2011 à la Tour Bois Le Prêtre, ensemble de quelque 100 logements construit au début des années 1960, dans le 17e arrondissement de Paris.En collaboration avec Frédéric Druot, Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton augmentèrent la superficie et améliorèrent le confort des appartements en retirant la façade de béton d'origine et en ajoutant extensions chauffées, jardins d'hiver et balcons bioclimatiques.Fini les petites fenêtres éclairant timidement des pièces étriquées, les locataires - présents durant les travaux - bénéficiaient d'espaces agrandis et modulables, avec grandes baies vitrées et vue sur la ville. Un travail qu'ils reprendront à plus grande échelle à la Cité du Grand Parc de Bordeaux. Face aux promoteurs qui visent à capitaliser sur la flambée des prix du mètre carré, "on essaie de défendre cette idée que l'espace est aussi un facteur de qualité de vie, de paix sociale à l'intérieur des familles ou avec ses voisins", explique Anne Lacaton, 65 ans.La pandémie est venue conforter leur démarche, disent-ils. "L'année passée a montré notre extrême fragilité", dit-elle, "ça encourage à se dire que l'espace doit être beaucoup plus accueillant". Pritzker plus fémininCette idée d'agrandir l'espace pour gagner en liberté et bien-être, les deux architectes, qui ont créé leur cabinet en 1987, ne l'appliquent pas qu'aux logements. Elle vaut aussi pour leurs projets dédiés à l'enseignement - comme l’École nationale d'architecture de Nantes, réalisée en 2009 - ou à l'art.Dans ce domaine, leur réalisation phare est la rénovation du Palais de Tokyo, achevée en 2012, qui aura transformé le musée parisien érigé pour l'Exposition universelle de 1937 en immense Centre d'art contemporain.Là aussi, il s'agissait d'agrandir considérablement l'espace accessible aux visiteurs. Et de donner plus de liberté aux artistes et aux conservateurs, délaissant les murs blancs typiques des musées d'art contemporain pour de grands espaces inachevés, où tout le décor peut être inventé. Avec Anne Lacaton, le jury du Pritzker inscrit une sixième femme à un palmarès longtemps exclusivement masculin.L'anglo-irakienne Zaha Hadid a été la première lauréate en 2004, suivie par la Japonaise Kazuyo Sejima, co-lauréate en 2010, l'Espagnole Carme Pigem, co-lauréate en 2017, et les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara en 2020.Les précédents lauréats français du Pritzker sont Jean Nouvel, en 2008, et Christian de Portzamparc, en 1994.
Il y a 4 ans et 46 jours

Esthétique parisienne : habitants vs professionnels, exercice périlleux

Qu’attendre de contributions citoyennes sur une plateforme internet au regard de la demande d’expertise que requiert le développement urbain ? Vox populi, vox dei ? Mercredi 10 mars 2021, Emmanuel Grégoire, adjoint à l’urbanisme et l’architecture de la mairie de Paris et premier adjoint, via une vidéo publiée sur le compte Youtube de la mairie […] L’article Esthétique parisienne : habitants vs professionnels, exercice périlleux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 46 jours

Envie Le Labo, un éco-lieu inédit et une construction exemplaire à Paris 20e

Acteur associatif majeur de l’économie circulaire et de l’insertion, le réseau Envie ouvre « Envie Le Labo », un éco-lieu solidaire et associatif, au 10 rue Julien Lacroix à Paris 20e (Ménilmontant). Sa vocation : apporter des solutions concrètes aux citoyens pour les accompagner vers des modes de vie et de production durables, au sein d’une construction exemplaire. Envie Le Labo est désormais la première vitrine d’Envie à Paris, permettant notamment de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis.Œuvrant pour une société plus durable et solidaire au travers de l’inclusion et de l’allongement de la durée de vie des produits, Envie souhaite aujourd’hui franchir une nouvelle étape à travers Envie Le Labo, un éco-lieu inédit, pour affirmer cet engagement en faveur des citoyens, à l’échelle locale, régionale et nationale.A travers ses 560m², Envie Le Labo veut aussi prouver qu’il est possible de construire et d’aménager des bâtiments respectueux de l’environnement, et ce avec un budget resserré. En limitant ses besoins fonctionnels et esthétiques à l’essentiel (finitions brutes avec peu de peinture, par exemple) et en privilégiant autant que possible les matériaux récupérés, Envie Le Labo a pu éviter d’avoir recours à 20 tonnes d’éléments neufs.Les activités d’Envie Le Labo :Des activités en faveur d’une société plus durable et solidaire.Réparer ses équipements électroménagers :Des services de réparation de petits appareils sur place et de dépannage à domicile pour le gros électroménager seront proposés.Donner ses anciens appareils :Des collectes de proximité seront organisées mensuellement dans le quartier.Acheter reconditionné :La première vitrine d’Envie à Paris permettra de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis dans les ateliers d’Envie Trappes.Apprendre à agir :Des ateliers pratiques gratuits autour de la lutte contre le gaspillage (électroménager, textile, alimentaire), pensés pour les habitants, seront animés par les équipes d’Envie et par une communauté de professionnels.Des visites guidées gratuites d’Envie Le Labo, en tant que démonstrateur des possibles en matière d’économie circulaire et solidaire, seront proposées.Envie Le Labo ambitionne d’être un lieu au service de l’intérêt général. Dès la première année, l’activité de vente de produits rénovés garantis et de services de réparation va permettre :la création de 14 emplois franciliens, dont 8 en insertion à Paris et au sein d’Envie Trappes,la collecte de 500 tonnes de déchets supplémentaires issus d'équipements électriques et électroniques et la distribution de 2 650 appareils,de faciliter l’accès économique à des appareils électriques et électroniques pour des populations à bas revenus.Cette «maison de l'économie circulaire», de par sa forme et ses activités, sera une vitrine des savoir-faire locaux et nationaux du réseau Envie.