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Il y a 4 ans et 45 jours

Le métro du Grand Paris sera construit, assure le futur patron de la SGP

Le projet du métro Grand Paris, en construction autour de la capitale, "ira au bout", a assuré Jean-François Monteils, candidat désigné par l'exécutif pour diriger la Société du Grand Paris (SGP).
Il y a 4 ans et 46 jours

Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, architectes du bien-être bon marché, lauréats du Pritzker

"Leur travail, qui répond aux urgences climatiques et écologiques de notre temps autant qu'à ses urgences sociales, en particulier dans le domaine du logement urbain, redonne de la vigueur aux espoirs et aux rêves modernistes d'amélioration de la vie du plus grand nombre", a estimé le jury de ce prix fondé en 1979, doté de 100.000 dollars de récompense."Ils y parviennent grâce à un sens aigu de l'espace et des matériaux qui engendre une architecture aussi solide dans ses formes que dans ses convictions, aussi transparente dans son esthétique que dans son éthique", a ajouté le jury dans un communiqué.Le duo d'architectes parisiens, déjà récompensé en France par le Grand Prix national d'architecture en 2008, s'est fait connaître avec la "maison Latapie", maison individuelle réalisée en 1993 pour une famille de deux enfants, dans une rue banale de Floirac, tout près de Bordeaux, devenue emblématique d'un logement à la fois spacieux, autonome et bon marché.Loin du traditionnel pavillon de banlieue, l'arrière de la maison a des allures de hangar: des panneaux de polycarbonate - escamotables et transparents - baignent le logement de lumière naturelle, agrandissant les espaces communs intérieurs et facilitant la maîtrise du climat.C'est avec ce projet qu'ils appliquèrent pour la première fois les technologies de serre à l'installation d'un jardin d'hiver de 60 m2, qui devait devenir l'espace le plus utilisé de la maison.Le couple - ils se sont connus à l'école d'architecture de Bordeaux, dont ils sont sortis en 1980 - est aussi récompensé pour avoir "redéfini la profession d'architecte", en privilégiant la transformation et l'amélioration de logements existants en milieu urbain, au détriment du neuf."Arrêter de démolir"Là où d'autres rêvent de faire table rase, dynamitent des grands ensembles jugés vétustes, eux voudraient convaincre d'"arrêter de démolir", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Vassal, 67 ans."C'est tellement violent, tellement affreux d'habiter quelque part depuis 10 ans et soudain de voir disparaître un logement dans lequel un ami, un voisin a existé", dit-il. "Alors qu'on peut garder les gens-là, et à partir de l'existant, produire des logements que le standard est incapable de produire au même niveau de qualité - en dépensant deux fois moins d'argent."Un principe que le duo a appliqué en 2011 à la Tour Bois Le Prêtre, ensemble de quelque 100 logements construit au début des années 1960, dans le 17e arrondissement de Paris.En collaboration avec Frédéric Druot, Jean-Philippe Vassal et Anne Lacaton augmentèrent la superficie et améliorèrent le confort des appartements en retirant la façade de béton d'origine et en ajoutant extensions chauffées, jardins d'hiver et balcons bioclimatiques.Fini les petites fenêtres éclairant timidement des pièces étriquées, les locataires - présents durant les travaux - bénéficiaient d'espaces agrandis et modulables, avec grandes baies vitrées et vue sur la ville. Un travail qu'ils reprendront à plus grande échelle à la Cité du Grand Parc de Bordeaux. Face aux promoteurs qui visent à capitaliser sur la flambée des prix du mètre carré, "on essaie de défendre cette idée que l'espace est aussi un facteur de qualité de vie, de paix sociale à l'intérieur des familles ou avec ses voisins", explique Anne Lacaton, 65 ans.La pandémie est venue conforter leur démarche, disent-ils. "L'année passée a montré notre extrême fragilité", dit-elle, "ça encourage à se dire que l'espace doit être beaucoup plus accueillant". Pritzker plus fémininCette idée d'agrandir l'espace pour gagner en liberté et bien-être, les deux architectes, qui ont créé leur cabinet en 1987, ne l'appliquent pas qu'aux logements. Elle vaut aussi pour leurs projets dédiés à l'enseignement - comme l’École nationale d'architecture de Nantes, réalisée en 2009 - ou à l'art.Dans ce domaine, leur réalisation phare est la rénovation du Palais de Tokyo, achevée en 2012, qui aura transformé le musée parisien érigé pour l'Exposition universelle de 1937 en immense Centre d'art contemporain.Là aussi, il s'agissait d'agrandir considérablement l'espace accessible aux visiteurs. Et de donner plus de liberté aux artistes et aux conservateurs, délaissant les murs blancs typiques des musées d'art contemporain pour de grands espaces inachevés, où tout le décor peut être inventé. Avec Anne Lacaton, le jury du Pritzker inscrit une sixième femme à un palmarès longtemps exclusivement masculin.L'anglo-irakienne Zaha Hadid a été la première lauréate en 2004, suivie par la Japonaise Kazuyo Sejima, co-lauréate en 2010, l'Espagnole Carme Pigem, co-lauréate en 2017, et les Irlandaises Yvonne Farrell et Shelley McNamara en 2020.Les précédents lauréats français du Pritzker sont Jean Nouvel, en 2008, et Christian de Portzamparc, en 1994.
Il y a 4 ans et 46 jours

Esthétique parisienne : habitants vs professionnels, exercice périlleux

Qu’attendre de contributions citoyennes sur une plateforme internet au regard de la demande d’expertise que requiert le développement urbain ? Vox populi, vox dei ? Mercredi 10 mars 2021, Emmanuel Grégoire, adjoint à l’urbanisme et l’architecture de la mairie de Paris et premier adjoint, via une vidéo publiée sur le compte Youtube de la mairie […] L’article Esthétique parisienne : habitants vs professionnels, exercice périlleux est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 46 jours

Envie Le Labo, un éco-lieu inédit et une construction exemplaire à Paris 20e

Acteur associatif majeur de l’économie circulaire et de l’insertion, le réseau Envie ouvre « Envie Le Labo », un éco-lieu solidaire et associatif, au 10 rue Julien Lacroix à Paris 20e (Ménilmontant). Sa vocation : apporter des solutions concrètes aux citoyens pour les accompagner vers des modes de vie et de production durables, au sein d’une construction exemplaire. Envie Le Labo est désormais la première vitrine d’Envie à Paris, permettant notamment de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis.Œuvrant pour une société plus durable et solidaire au travers de l’inclusion et de l’allongement de la durée de vie des produits, Envie souhaite aujourd’hui franchir une nouvelle étape à travers Envie Le Labo, un éco-lieu inédit, pour affirmer cet engagement en faveur des citoyens, à l’échelle locale, régionale et nationale.A travers ses 560m², Envie Le Labo veut aussi prouver qu’il est possible de construire et d’aménager des bâtiments respectueux de l’environnement, et ce avec un budget resserré. En limitant ses besoins fonctionnels et esthétiques à l’essentiel (finitions brutes avec peu de peinture, par exemple) et en privilégiant autant que possible les matériaux récupérés, Envie Le Labo a pu éviter d’avoir recours à 20 tonnes d’éléments neufs.Les activités d’Envie Le Labo :Des activités en faveur d’une société plus durable et solidaire.Réparer ses équipements électroménagers :Des services de réparation de petits appareils sur place et de dépannage à domicile pour le gros électroménager seront proposés.Donner ses anciens appareils :Des collectes de proximité seront organisées mensuellement dans le quartier.Acheter reconditionné :La première vitrine d’Envie à Paris permettra de s’équiper en appareils électroménagers rénovés et garantis dans les ateliers d’Envie Trappes.Apprendre à agir :Des ateliers pratiques gratuits autour de la lutte contre le gaspillage (électroménager, textile, alimentaire), pensés pour les habitants, seront animés par les équipes d’Envie et par une communauté de professionnels.Des visites guidées gratuites d’Envie Le Labo, en tant que démonstrateur des possibles en matière d’économie circulaire et solidaire, seront proposées.Envie Le Labo ambitionne d’être un lieu au service de l’intérêt général. Dès la première année, l’activité de vente de produits rénovés garantis et de services de réparation va permettre :la création de 14 emplois franciliens, dont 8 en insertion à Paris et au sein d’Envie Trappes,la collecte de 500 tonnes de déchets supplémentaires issus d'équipements électriques et électroniques et la distribution de 2 650 appareils,de faciliter l’accès économique à des appareils électriques et électroniques pour des populations à bas revenus.Cette «maison de l'économie circulaire», de par sa forme et ses activités, sera une vitrine des savoir-faire locaux et nationaux du réseau Envie.
Il y a 4 ans et 46 jours

Partenariat entre la Régie immobilière de la Ville de Paris et le CSTB

Dans la continuité d’une première collaboration engagée en 2018, la Régie immobilière de la Ville de Paris et le CSTB renouvellent leur partenariat de recherche pour 3 ans. Cette nouvelle…Cet article Partenariat entre la Régie immobilière de la Ville de Paris et le CSTB est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 46 jours

L'architecte et historien Pierre Pinon est décédé

“Un grand passeur de l’histoire de l’architecture française vient de nous quitter”. L’école d'architecture de Paris-Belleville, à travers un texte de son directeur François Brouat, a annoncé le décès de l’architecte, historien et professeur Pierre Pinon, le 7 mars à l’âge de 84 ans. Pierre […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 46 jours

Avec Greenwich West, Françoise Raynaud fait la tour de New York

Greenwich West, la toute première tour de New York conçue par une architecte française, Françoise Raynaud, a été livrée en 2021. Elle compte 30 étages et 170 logements de type loft aménagés par l’architecte d’intérieur parisien Sébastien Segers. Communiqué du (fier) maître d’ouvrage. Situé au 110 Charlton Street dans le quartier en plein essor d’Hudson […] L’article Avec Greenwich West, Françoise Raynaud fait la tour de New York est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 47 jours

La campagne de peinture de la Tour Eiffel suspendue à cause du plomb

"Malgré toutes les précautions prises dès la conception du chantier (protections collectives et individuelles, procédures renforcées de séparation des espaces, mesures permanentes), la Sete a constaté le 3 février une récurrence de prélèvements indiquant une augmentation des taux de plomb présents en surface, dans l'enceinte du monument, et a ordonné, à titre de précaution, aux entreprises en charge des travaux de suspendre le chantier de peinture", a indiqué la Sete à l'issue de son conseil d'administration.Actuellement en train de "réétudier le mode opératoire, les mécanismes de protection individuelle et collective, les techniques d'entretien et de peinture", l'exploitant n'a pas encore fixé de calendrier de reprise des travaux.La Sete a augmenté le nombre de points de contrôle - 70 au lieu de 50 auparavant - ainsi que leur fréquence, désormais hebdomadaire. Suivant l'exemple de Notre-Dame, elle a demandé que "les résultats de ses prélèvements aux abords du monument soient publiés en open data sur le site de l'Agence régionale de santé (ARS)".Pour la 20e campagne de peinture de la célèbre dame de fer, l'un des monuments les plus fréquentés au monde dans l'ère pré-Covid, il a été choisi de retirer les couches de peinture détériorées de près de 30% de la surface de l'édifice, là où les campagnes précédentes n'en prévoyaient que 5%, afin "d'améliorer l'adhérence de la peinture sur la structure". C'est ce décapage qui a fait ressortir la présence de plomb présent dans les couches précédentes.Débutée en 2019 pour une fin initialement programmée en novembre 2022, l'opération, chiffrée à l'origine à 50 millions d'euros, vise à redonner pour les Jeux olympiques de 2024 la couleur "jaune-brun" voulue par Gustave Eiffel en 1907. Mais la suspension des travaux aura un impact sur leur durée et leur coût, prévient l'exploitant sans pouvoir encore les quantifier.En raison de la crise sanitaire, la Sete a par ailleurs annoncé un déficit de 52 millions d'euros au titre de l'année 2020.Fermée lors des deux confinements, de mi-mars à fin juin puis à partir de fin octobre, la Tour Eiffel, inaugurée il y a 132 ans, n'a été accessible que la moitié de l'année. Le site, qui compte environ 340 salariés, a recours à l'activité partielle.
Il y a 4 ans et 47 jours

La loi SRU qui impose un minimum de logements sociaux sera pérennisée au-delà de 2025

"L'obligation d'avoir 25% de logements sociaux ne s'arrêtera pas en 2025, elle deviendra permanente. Certaines communes se disaient qu'il suffirait d'attendre quelques années pour diminuer l'ambition... Désormais, elles ne pourront plus jouer la montre, elles devront poursuivre leurs efforts jusqu'à atteindre l'objectif", a déclaré Mme Wargon.La ministre a ajouté que cette mesure serait "inscrite dans le projet de loi 4D (sur la décentralisation, NDLR) qui sera présenté en mai en conseil des ministres".Depuis 2000, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) impose aux communes de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France) de disposer d'ici à 2025 de 20% de logements sociaux, un taux relevé à 25% en 2014, sauf pour des communes qui justifient d'une situation locale particulière.Selon Mme Wargon, à l'avenir, "il sera possible de moduler légèrement, à la hausse ou à la baisse, le rythme de constructions", mais en cas de non respect des engagements "les sanctions seront plus automatiques et plus dissuasives" avec "des sanctions-planchers" qui seront "rehaussées en cas de récidive".Quant au manque de mixité sociale, dénoncé récemment dans un rapport de la Cour des Comptes, Mme Wargon indique que "demain (...) les préfets pourront reprendre la main sur les attributions si les quotas ne sont pas respectés".Interrogée sur la volonté de l'écologiste Yannick Jadot de relever l'objectif à 30% de logements sociaux, elle a estimé qu'il s'agissait de "politique politicienne", pointant un problème de "cohérence au sein d'EELV: pendant que Yannick Jadot propose ça, la majorité des maires écologistes élus l'an dernier, à Bordeaux par exemple, sont en train de refuser tous les permis de construire, y compris de logements sociaux".Quant à la construction de logements sociaux, elle a indiqué qu'un accord serait signé la semaine prochaine pour faire 250.000 logement en deux ans, après une année 2020 avec un nombre de projets de logements sociaux "très inférieur aux besoins, avec moins de 90.000 logements agréés", du fait de la crise du Covid-19.Concernant par ailleurs la baisse des aides personnelles au logement (APL), Mme Wargon reconnaît que "la réforme a pu entraîner une baisse pour les 130.000 jeunes en contrat de professionnalisation". Cette situation sera, selon elle, corrigée avec "un abattement sur leur revenu, équivalent au smic" qui "permettra de les traiter comme les apprentis".Le Sénat lance une consultation des maires sur son site internetL’article 55 de la loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU) du 13 décembre 2000 impose l’obligation pour certaines communes de disposer d’un taux minimum de 20 ou 25 % de logements sociaux, selon des critères définis par le Code de la construction et de l’habitation (CCH). Cette loi, adoptée il y a 20 ans, va arriver à échéance en 2025. Le Gouvernement souhaite à la fois la prolonger et la réformer, ce serait l’un des objets du projet de loi 4D, actuellement soumis au Conseil d’État et qui pourrait être examiné à l’été prochain.Pour Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, « Si les principes qui fondent la loi SRU sont désormais largement partagés : développer le logement abordable sur tout le territoire et promouvoir la mixité sociale, son application trop rigide crispe et décourage. Il faut écouter les maires pour trouver des solutions concrètes et si possible consensuelles ».Afin de préparer l’examen de ce futur texte et de formuler des propositions s’appuyant sur l’expérience du terrain, la commission des affaires économiques du Sénat a confié une mission d’évaluation de l’article 55 de la loi SRU à Dominique Estrosi Sassone, vice‑présidente de la commission, sénateur des Alpes‑Maritimes et membre du groupe Les Républicains, et Valérie Létard, vice‑présidente du Sénat, sénatrice du Nord et membre du groupe Union Centriste.Dans ce cadre, elles ont décidé d’interroger les maires des communes entrant dans le champ de l’article 55 de la loi SRU pour recueillir leur vécu, mieux comprendre leur situation et relayer leurs besoins et propositions. « Des chercheurs, la Commission nationale SRU et la Cour des comptes ont publié des rapports techniques. Mais qui a recueilli les propositions issues de l’expérience des maires ? C’est tout l’objet de notre démarche. L’héritage du passé, les contraintes d’urbanisme ou les réticences face au logement social doivent être pris en compte. Souvent les décisions parisiennes suscitent l’incompréhension », souligne Dominique Estrosi Sassone.Ainsi que l’explique Valérie Létard, « le logement des salariés et la rénovation de l’habitat sont des enjeux essentiels pour notre pays. C’est nécessaire mais très exigeant pour les communes. Il convient de bien mesurer leurs contraintes pour atteindre les objectifs fixés. C’est la condition de la réussite ».La consultation en ligne est ouverte du 15 mars 2021 au 15 avril 2021. Les maires peuvent répondre au questionnaire en suivant ce lien
Il y a 4 ans et 47 jours

Anne Billat, conductrice de travaux sur les chantiers du Grand Paris Express

Depuis 4 ans, Anne Billat, 29 ans, conductrice de travaux chez Spie Batignolles dirige les chantiers des sous-sols de la capitale qui accueilleront les gares du Grand Paris Express.
Il y a 4 ans et 47 jours

Spie annonce un bénéfice 2020 divisé par trois sous l'effet de la crise sanitaire

Son chiffre d'affaires a reculé de 4,7% à 6,6 milliards d'euros, pour un bénéfice net de 53 millions (-64,7%).Il avait fait un plongeon de 17,1% au deuxième trimestre lié aux mesures de confinement en particulier en France, Belgique et Royaume-Uni, tandis que l'Allemagne et l'Europe du nord-ouest (Pays-Bas) résistaient mieux. L'activité a repris ensuite, malgré un durcissement des restrictions en fin de période dans la plupart des pays d'implantation du groupe (Europe).Le bénéfice opérationnel (Ebita) est à 339 millions d'euros, en repli de 18,9%. La marge est in fine maintenue à 5,1% de l'activité (6% en 2019), grâce à des mesures de réduction des coûts et la progressive répercussion sur les clients des dépenses engendrées par la situation sanitaire, indique Spie.Le PDG Gauthier Louette met en avant "la remarquable résilience" des résultats, grâce aux "atouts du modèle": "le caractère essentiel de nos services, l'équilibre de notre répartition géographique, notre gestion rigoureuse en matière de santé et sécurité, et l'engagement sans faille de nos équipes"."Spie ressort de 2020 avec des fondamentaux intacts, une situation financière renforcée, des relations encore plus solides avec ses clients, et est bien positionnée pour accompagner la transition énergétique et la transformation numérique. Nous abordons 2021 avec confiance", a ajouté le patron lors d'une conférence de presse.Après cette "année très chahutée", Spie prévoit en 2021 un "fort rebond" du chiffre d'affaires et de la marge d'Ebita, attendus "très proches des niveaux de 2019".Le groupe va aussi "renouer avec les acquisitions", en particulier en Allemagne où il se développe depuis 2013 et où il occupe désormais la 2e place dans son secteur, selon le PDG: il fallait "avoir une présence forte dans la première économie d'Europe. L'industrie allemande c'est trois fois l'industrie française, donc le champ des possibles y est considérable. On a encore la place pour y doubler notre activité"Selon M. Louette, globalement, "les acquisitions, petites et moyennes, ont contribué chaque année depuis 2006 à environ 3,5% de croissance du chiffre d'affaires".Ce groupe de 45.000 salariés fournit des services de génie électrique et mécanique, notamment dans l'efficacité énergétique, la mobilité verte, les technologies de la communication: raccordement de parcs éoliens ou photovoltaïques, équipement de centres de données, éclairage public...Spie s'estime notamment "bien positionné pour bénéficier des futurs investissements de relance" verts.Du côté des collectivités, le groupe constate une forte demande notamment pour l'installation de la fibre optique, de bornes de recharge des véhicules électriques (Spie a remporté un contrat auprès du Grand Paris, pour rééquiper l'ancien réseau Autolib), ou encore d'équipement informatique de collèges-lycées.Selon la taxonomie européenne des activités durables, la part verte de son activité est de 41%.
Il y a 4 ans et 47 jours

Décès du célèbre architecte français Henri Gaudin

L'architecte français Henri Gaudin, à qui l'on doit notamment le stade Charléty, le théatre de Lorient et le réaménagement du musée Guimet à Paris, est décédé à l'âge de 87 ans,.
Il y a 4 ans et 47 jours

"Le rapport au politique a été notre obsession pendant 40 ans", rencontre avec les fondateurs d'Arc en Rêve

“Un grand passeur de l’histoire de l’architecture française vient de nous quitter”. L’école d'architecture de Paris-Belleville, à travers un texte de son directeur François Brouat, a annoncé le décès de l’architecte, historien et professeur Pierre Pinon, le 7 mars à l’âge de 84 ans. Pierre […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 48 jours

Futur Hôpital de Saint-Ouen Grand Paris-Nord – Le film

Depuis le 5 mars 2021, le groupement Renzo Piano Building Workshop est lauréat du concours d’architecture du futur Campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris-Nord (Seine-Saint-Denis), l’AP-HP maître d’ouvrage. Forêt urbaine ?* A découvrir en vidéo. *Voir notre article Hôpital Grand Paris-Nord de Renzo Piano : une forêt pour cacher l’architecture ? L’article Futur Hôpital de Saint-Ouen Grand Paris-Nord – Le film est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 50 jours

Construire en pierre structurelle 2021

Construire en pierre structurelle ? Habiter la pierre ? Pour les étudiants. Jusqu’au 17 mai 2021. Le concours Construire en pierre structurelle est organisé par l’École nationale supérieure d’architecture Paris-Val de Seine en partenariat avec Alphapierre et SETP. Il a pour vocation de sensibiliser les étudiants à l’utilisation de la pierre dans les domaines contemporains de la […] L’article Construire en pierre structurelle 2021 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 50 jours

Seine-Saint-Denis : le gagnant du dernier marché de génie civil de la ligne 16 du Grand Paris Express dévoilé

Le dernier marché de génie civil de la ligne 16 du Grand Paris Express est confié au groupement d’entreprises formé par Razel-Bec, Fayat Metal et Sefi-Intrafor.
Il y a 4 ans et 50 jours

Logement social et durabilité : le CSTB et la RIVP renouvellent leur partenariat

INNOVATION. Le centre scientifique et technique du bâtiment et la régie immobilière de la Ville de Paris renforcent leur collaboration, actée en 2018. Les deux entités souhaitent faire avancer la recherche sur la rénovation des bâtiments, dans une logique de durabilité.
Il y a 4 ans et 50 jours

Le CSTB et la RIVP renouvellent leur partenariat autour des grands enjeux du logement social et du bâtiment durable

Étienne Crépon, Président du CSTB et Serge Contat, Directeur général de la RIVPDans la continuité d'une première collaboration engagée en 2018, la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris) et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) renouvellent leur partenariat de recherche pour 3 ans. Cette nouvelle étape s'inscrit dans la stratégie de gestion de patrimoine de la RIVP et permet d'explorer et approfondir différents sujets en lien avec des thématiques clés du bâtiment et de la ville durables : matériaux biosourcés, rénovation thermique & industrialisation, trajectoire carbone, confort d'été à l'échelle quartier (ICU), Qualité de l'Air intérieur et Linked Data. S'appuyant sur l'expertise pluridisciplinaire du CSTB appliquée aux projets de la RIVP, ces travaux permettront de renforcer la convergence entre Recherche et réalité de la construction, réhabilitation et exploitation des immeubles. En savoir plus : Lire le communiqué de presse
Il y a 4 ans et 50 jours

Le CSTB et la RIVP renouvellent leur partenariat pour faire avancer la recherche

Dans la continuité d'une première collaboration engagée en 2018, la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris) et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) renouvellent leur partenariat de recherche pour 3 ans.Cette nouvelle étape s'inscrit dans la stratégie de gestion de patrimoine de la RIVP et permet d'explorer et approfondir différents sujets en lien avec des thématiques clés du bâtiment et de la ville durables : matériaux biosourcés, rénovation thermique & industrialisation, trajectoire carbone, confort d'été à l'échelle quartier (ICU), Qualité de l'Air intérieur et Linked Data.S'appuyant sur l'expertise pluridisciplinaire du CSTB appliquée aux projets de la RIVP, ces travaux permettront de renforcer la convergence entre Recherche et réalité de la construction, réhabilitation et exploitation des immeubles.Déployer l'innovation en confiance : une priorité pour le CSTB comme pour la RIVPÉtablissement public, le CSTB structure ses activités de recherche et expertise, évaluation, essais, certification et diffusion des connaissances, pour répondre aux enjeux des transitions environnementale, énergétique et numérique dans le monde de la construction et de l'aménagement urbain. L'objectif est d'anticiper le bâtiment et la ville de demain, en accompagnant l'innovation dans une approche systémique. Une vision pleinement partagée avec la RIVP, bailleur social innovant, solidaire et éthique.« Notre partenariat avec le CSTB, basé sur du long terme, permet de nouer des relations de confiance sur des domaines d'innovation au service du logement social, qui bénéficient plus largement aux domaines de la construction et de l'environnement. Cette année encore, nous poursuivons notre collaboration et nos expérimentations sur des problématiques concrètes non résolues par les règles de l'art actuelles, afin d'accompagner la transition dans le bâtiment de demain, mais aussi l'évolution des usages pour les habitants. Et je suis fier de pouvoir signer cet accord afin de contribuer à une meilleure qualité de vie de nos locataires et relever les défis environnementaux », s'exprime Serge Contat, directeur général de la RIVP, acteur majeur du logement à Paris avec plus de 62.000 logements sociaux.Forts de cette ambition commune, les deux acteurs avaient noué un premier partenariat de recherche en 2018, autour du numérique, de l'énergie & carbone, de l'amiante et de la sécurité incendie. Un partenariat aujourd'hui renouvelé pour approfondir certains de ces sujets et en explorer de nouveaux.« Les échanges entre nos équipes au cours de la première collaboration ont prouvé l'utilité et l'intérêt réel de travailler en commun pour faire avancer la recherche sur de nombreux sujets. Et les résultats sont concrets puisque des avancées significatives ont été faites sur des sujets comme les punaises de lit, le confort d'été ou bien la sécurité incendie. Il reste encore d'importants sujets sur lesquels travailler de concert, il était donc tout naturel de poursuivre ce travail avec le CSTB. »Serge Contat, Directeur général de la RIVP« La première phase de notre partenariat avec la RIVP a permis au CSTB d'expérimenter, en situation réelle, de nombreuses approches et outils, au service des bâtiments dans toute la diversité de leurs fonctions et usages. Je suis heureux de poursuivre cette collaboration, d'approfondir les connaissances déjà mobilisées et d'élargir les domaines explorés, en lien avec les grands enjeux du logement social, et plus largement du bâtiment et de la ville de demain. »Etienne Crépon, Président du CSTBNouvelle période de collaboration : programmation & thématiquesLes matériaux biosourcés : pour réduire l'empreinte carbone des bâtiments, le recours aux matériaux biosourcés est un levier pertinent, à organiser, structurer et renforcer, dans une approche systémique. Dans le cadre du partenariat RIVP - CSTB, une recherche sera menée pour explorer des méthodes d'analyse multicritère de ces matériaux combinant les enjeux de durabilité, pathologie(s), thermique, sécurité, etc.La rénovation / industrialisation : l'industrialisation des process, via l'usage de la maquette numérique à toutes les étapes des projets, permet de massifier, sécuriser et optimiser les opérations de rénovation performante, contribuant à réduire l'empreinte carbone des bâtiments et diminuer les charges des locataires. Les équipes du CSTB et de la RIVP travailleront sur cet enjeu associant rénovation thermique et maquette numérique. Des procédés industrialisables et duplicables, mais néanmoins « sur-mesure », seront ainsi étudiés, notamment dans le domaine de l'ITE.Trajectoire Carbone : pour réduire le bilan carbone de son parc, en partie lié à la consommation énergétique des immeubles, la RIVP souhaite développer son recours à des énergies moins carbonées. Pour accélérer la démarche et nourrir les process de décision, le partenariat de recherche avec le CSTB intègrera une série de travaux dédiés à cet enjeu.Confort d'été à l'échelle quartier (ICU) : la RIVP et le CSTB ont récemment mené des travaux sur le confort d'été des logements, à l'échelle des bâtiments. L'objectif est aujourd'hui d'élargir cette réflexion à l'échelle des espaces extérieurs, en abordant plus particulièrement la question des îlots de chaleur urbains.Qualité de l'Air Intérieur : thématique majeure en termes de santé publique et de confort, la qualité de l'air intérieur fera l'objet de travaux plus exploratoires et complémentaires aux programmes nationaux déjà engagés. Il s'agira notamment, au-delà des obligations règlementaires, de définir des prescriptions spécifiques aux opérations de construction.Linked Data : permettant de constituer un entrepôt unique de multiples données, connectées à des outils métier, la technologie Linked Data pourrait être mobilisée pour optimiser la gestion et le traitement des données patrimoniales et techniques intégrées dans le BIM Gestion Exploitation Maintenance. En collaboration avec d'autres partenaires bailleurs et des éditeurs de logiciel de gestion patrimoniale, des travaux seront menés pour étudier le recours à une telle technologie dans les systèmes d'information techniques.
Il y a 4 ans et 50 jours

Le groupe Kramer à nouveau candidat au rachat du site industriel Jacob Delafon de Damparis dans le Jura

Le groupe Kramer s'était officiellement positionné comme un éventuel repreneur le 5 février dernier et avait retiré son offre le 26 février suivant. Dans un contexte social tendu, le groupe Kramer ne souhaitait pas être tenu responsable d'un report du PSE (fixé au 3 mars), tout en étant dans l'impossibilité de répondre aux conditions et délais imposés par le groupe Kohler, au regard de l'opacité dont faisait preuve le groupe Kohler en matière d'informations.Avec le soutien de l'État, de la Région, de ses partenaires commerciaux, le groupe Kramer réaffirme son implication dans la sauvegarde d'un site historique et dans la préservation d'emplois. Il a désormais la confiance du personnel du site de Damparis.Dans un contexte aujourd'hui différent et après signature du PSE, le projet du groupe Kramer repose sur une nouvelle activité qui ne dépend plus du groupe Kohler, avec un programme de progression d'embauches dans lequel les futurs ex-salariés seront les bienvenus.Par cette acquisition, le groupe Kramer entend toujours diversifier ses activités, étoffer logiquement son offre sur l'ensemble du marché sanitaire (céramique et robinetterie) au niveau national et à l'export, selon les valeurs du Made in France.« Il ne s'agit pas de stratégie mais de philosophie d'entreprise, inscrire l'humain au cœur de notre écosystème » exprime en ce sens Manuel Rodriguez, Président du groupe Kramer.
Il y a 4 ans et 51 jours

Le Conseil de Paris vote une place Claude-Goasguen après un échange houleux

La délibération a été adoptée par 82 voix pour, dont celle de la maire PS Anne Hidalgo et de son adjoint Patrick Bloche qui présidait la séance, 34 contre et 2 abstentions.La future place Claude-Goasguen se situe dans le quartier de La Muette, au coeur du XVIe arrondissement dont il fut maire de 2008 à 2017.Au nom du groupe EELV, l'élue Alice Coffin s'est opposée à un tel hommage "en raison de multiples comportements et déclarations relevant du racisme, du sexisme, de l'homophobie, du classisme".Le conseiller LR Francis Szpiner a alors accusé la militante féministe et des droits LGBT de "cracher sur la mémoire de Claude Goasguen" et cité le poète René Char: "il existe une sorte d'homme qui sont toujours en avance sur leurs excréments".Fatoumata Koné, présidente du groupe EELV, a accusé M. Szpiner d'être "insultant", lui demandant des excuses ainsi qu'un scrutin public et une interruption de séance. "Je persiste et signe", a répondu M. Szpiner."C'est vous qui êtes insultante", a répliqué Aurélie Pirillo, élue LR qui avait auparavant fait l'éloge de Claude Goasguen, "un homme de valeur", "très ouvert d'esprit" mais qui "comme tout homme de convictions, pouvait être clivant".L'adjointe PCF à la mémoire, Laurence Patrice, a soutenu l'hommage à "un élu républicain, là où il fut maire", et souligné que cette dénomination "n'avait pas porté à discussion" lors de son passage en commission.Figure de la droite parisienne, Claude Goasguen est décédé d'un arrêt cardiaque fin mai 2020, à l'âge de 75 ans, alors qu'il se rétablissait du coronavirus.Le président de la République Emmanuel Macron avait salué "une grande voix politique qui manquera au débat républicain". Mais pour ses détracteurs, Claude Goasguen fut dans sa jeunesse partisan de l'Algérie française et dirigeant de la Corpo d'Assas, syndicat étudiant proche d'Occident, ainsi qu'un opposant au Pacs et au mariage pour tous."On vit déjà dans une société où l'égalité des droits est loin d'être effective pour en plus honorer la mémoire d'un sinistre personnage qui s'est distingué par son homophobie, son racisme et son sexisme crasses", a notamment protesté sur Twitter Aurélien Beaucamp, président de l'association Aides.
Il y a 4 ans et 51 jours

Quelle évolution des taux et du pouvoir d'achat de biens immobiliers depuis 20 ans ?

CREDIXIA a calculé l'évolution de la capacité d'emprunt au cours des 20 dernières années. Et, grâce à la baisse des taux, elle a progressé de + de 68% en 20 ans. En revanche, dans certaines villes d'Ile-de-France, les prix immobiliers, eux, se sont envolés. En 20 ans, a-t-on gagné en pouvoir d'achat immobilier ?2001, début d'un nouveau millénaireSi l'euphorie des années 2000 et l'arrivée de l'euro ont entrainé une hausse du pouvoir d'achat en 2001 (+ 1,6% de pouvoir d'achat / an de 2000 à 2008), l'emprunt n'est pas favorisé à cette période. En effet, les taux sont très élevés (7% pour un prêt sur 20 ans) et la France connait une inflation des prix de l'immobilier. En 2001, les banques ont accordé seulement 66.182 millions d'Euros de crédits aux particuliers.2011, sortie de criseLa crise financière de 2008 marque un coup d'arrêt brutal dans l'économie et impact de plein fouet le secteur de l'immobilier. On assiste à un « retournement du marché », les taux et les prix dégringolent. Si la situation se stabilise aux alentours de 2011, la baisse des taux reste constante et dure notamment jusqu'en 2014. En 2011, les taux s'affichent aux alentours de 4,20% en moyenne sur 20 ans, et au mois de mars 2011 ils atteignent un taux record de 3,60% (selon l'Observatoire Crédit Logement). Malgré la chute des taux, l'année 2011 enregistre une baisse de - 6,1% des ventes immobilières par rapport à 2010.2021, les séquelles de la COVID 19Depuis 2014, le marché de l'immobilier connait de belles années, on relève notamment le cap du million de transactions immobilières dépassé en 2019 qui témoigne de son état favorable. Néanmoins, la crise sanitaire vécue en 2020 a fait baisser le pouvoir d'achat (-0,5%) et a entrainé une légère augmentation des taux d'intérêt sur une courte période (février à mai 2020). Le nombre de transactions immobilières annulées à cause de la COVID19 s'élève à 250.000. Heureusement, 2021 connait une augmentation de +10% des demandes de prêt par rapport à 2020, cette hausse se justifie en partie par des taux exceptionnellement bas : le taux moyen relevé en février 2021 est de 1,03% pour un emprunt sur 20 ans, CREDIXIA annonce même un taux record à 0,70% sur la même durée.Évolution des taux des crédits immobilier de 2001 à 2021Force est de constater que depuis 20 ans, les taux des crédits immobiliers sont à la baisse avec une dégringolade depuis 2015 comme le démontre le graphique ci-joint.En 20 ans, la capacité d'emprunt a grimpé de plus de 68%Prenons l'exemple d'un couple qui souhaite acheter un appartement ancien en Ile-de-France. Ils gagnent 60.000€ net par an et détiennent 10% d'apport. Afin de respecter les normes du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), leur mensualité s'élève à 1713€ (33% d'endettement hors assurance).Le constat est clair, en 20 ans, la capacité d'emprunt de ce ménage a augmenté de + 68%. Entre 2001 et 2021, les taux d'intérêt ont énormément baissé, passant de 7% en moyenne à 1,03% sur 20 ans. Néanmoins, sur cette même période, les prix de l'immobilier ont flambé en Ile-de-France. Afin de calculer l'évolution réelle du pouvoir d'achat, CREDIXIA a comparé la surface achetable de ce couple par décennie.En 20 ans, un parisien a perdu 50% de sa surface habitable lors d'un achat immobilierCREDIXIA a choisi 3 villes où sont implantées ses agences pour calculer l'évolution des prix au m².A Paris et Versailles, si la capacité d'emprunt a augmenté grâce à la baisse des taux, le prix au m² a connu une telle inflation que la surface achetable s'est considérablement réduite en 2021 par rapport à 2001.A Versailles, le couple perd 94,78 m² de surface habitable, et à Paris, il perd 37,77 m² soit une perte respective d'environ 67% et 51% de la surface habitable.Même constat pour la ville de Chelles, malgré une capacité d'emprunt qui a doublé et une hausse du prix du m² moins important le couple perd 77,87 m² soit une perte d'environ 41% de la surface habitable.
Il y a 4 ans et 51 jours

Jeux olympiques: le projet de piscine de Noisy-le-Sec, tombe à l'eau

Le projet de piscine olympique de Noisy-le-Sec (93), qui devait être l'un des bassins d'entraînement des Jeux olympiques de Paris 2024, a été abandonné, selon la Solideo.
Il y a 4 ans et 51 jours

Construction d'un campus de formation écologique à Saint-Priest

Un complexe multiusageEn 2015, la SNCF a lancé un programme visant à remplacer plusieurs centres de formation vieillissants et ne répondant plus aux besoins actuels répartis sur l'ensemble du territoire par trois nouveaux campus implantés dans les agglomérations de Paris, Lyon et Bordeaux. Sur une surface de 12.900 m², l'aménagement du campus lyonnais consiste à construire trois bâtiments à usages différents : industriel, tertiaire, hébergement et restauration. On y trouve des espaces de formation théorique, un atelier pour la formation pratique, des locaux administratifs, des locaux d'hébergement (273 chambres) et de restauration, un espace événementiel pouvant accueillir jusqu'à 200 personnes ainsi qu'un showroom digital de 100 m². Un parking de 80 places de stationnement ainsi qu'un aménagement paysager complètent l'ensemble.Réduire l'empreinte carbone des bâtimentsDès la phase de conception, SNCF Réseau a placé la performance environementale au coeur du projet, visant pour les bâtiments la certification HQE. Pour répondre à cette ambition, Eiffage Construction, en charge des travaux, a fait appel à CEMEX pour la fourniture d'un béton Vertua®, une gamme de bétons bas carbone éprouvés depuis plusieurs années. Ici, pour les fondations, voiles et planchers des bâtiments, c'est un béton Vertua® classic qui a été choisi, présentant une diminution de l'empreinte carbone de 20 à 35%. La formulation du béton conçu à partir de matières premières locales et de co-produits issus de processus industriels a été validée par le bureau d'études Inddigo spécialisé dans le développement durable. Les premiers coulages ont démarré en septembre dernier et devraient s'achever au printemps 2021, à la fin des travaux de gros œuvre. Au total, 6.500 m³ de Vertua® classic auront été livrés depuis les unités de production CEMEX de Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-ChandieuFaciliter le travail des équipes de constructionSéduites par la présentation de CEMEX Go, une solution 100 % digitale spécialisée dans la gestion des commandes de matériaux de A à Z et le suivi des livraisons en temps réel, les équipes d'Eiffage Construction ont fait le choix de passer et de suivre l'intégralité de leurs commandes de bétons en utilisant cette plateforme créée par CEMEX en 2018 pour accompagner l'évolution du secteur de la construction. Ainsi Eiffage Construction a pu doter son chantier d'un nouvel élément de performance environnementale et sécuritaire, en évitant par exemple l'impression, le transfert et la manipulation de documents papier. Sans oublier le gain de temps et l'efficacité engendrés, un vrai plus pour le major du BTP.Les intervenantsMaître d'ouvrage : SNCF RéseauMaître d'œuvre : Eiffage ConstructionArchitecte : Reichen et Robet & AssociésBureau d'études environnental : InddigoUnités de production : Lyon Herriot, Mions et Saint-Pierre-de-Chandieu
Il y a 4 ans et 51 jours

Bouygues annonce vendre la moitié de sa participation dans Alstom pour plus de 500 millions d'euros

Bouygues, qui détient 6,35% du capital d'Alstom, "annonce son intention de céder 12.000.000 d'actions Alstom dans le cadre d'un placement auprès d'investisseurs", a indiqué le géant français du BTP et des télécoms dans un communiqué, précisant qu'à l'issue du placement, Bouygues conserverait 3,12% du capital social d'Alstom.La vente de 12 millions d'actions représente 516,840 millions d'euros au cours de l'action Alstom qui atteignait mardi 43,07 euros à la clôture de la Bourse de Paris.Bouygues indique s'être engagé envers les banques en charge du placement à conserver le solde de sa participation dans Alstom "pendant une période de 60 jours à compter de la date de règlement livraison du placement, sous réserve des exceptions usuelles".Le géant du CAC 40 a annoncé le 18 février une chute de son bénéfice net de plus de 40% en 2020 dans le contexte de la crise sanitaire avec 696 millions d'euros contre 1,184 milliard en 2019.La contribution d'Alstom au bénéfice du groupe s'est élevée en 2020 à 169 millions d'euros, contre 238 millions 2019, avait précisé Bouygues dans son communiqué.
Il y a 4 ans et 52 jours

A Senlis, un bâtiment aux teintes bronze signé Transform

L’agence parisienne Transform architecture (Benoit Imbert et Francesco Iaccarino Idelson) a livré en 2021 le vaste projet de restructuration de la Direction de la SANEF à Senlis (Oise). La teinte développée par Adapta Color pour le bâtiment neuf a permis de répondre aux exigences de l’ABF. Sur le site de la SANEF (Société des autoroutes […] L’article A Senlis, un bâtiment aux teintes bronze signé Transform est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 52 jours

effeff France renforce sa présence dans l’environnement de la fermeture et du bâtiment

Proximité et modernitéPour répondre à de tels enjeux, à partir du 1er avril 2021, la société effeff, basée en Alsace va renforcer sa présence en France et sa proximité géographique, en disposant d’un ESPACE SHOWROOM implanté à PARIS.Cet espace d’exposition permanent, destiné à promouvoir les solutions de fermeture sera intégré dans un espace coworking spacieux, moderne et connecté, sur deux niveaux, pouvant accueillir les clients, les donneurs d’ordres, les prescripteurs et les partenaires sécurité de la société.Collaboration et innovationSitué dans le 11ème arrondissement de Paris, dans un environnement où les métiers de l’architecture sont très présents, cet ESPACE COWORKING facilitera les rencontres avec les partenaires sur le territoire national et contribuera à augmenter les manifestions et rencontres.Un espace collaboratif avec des espaces dédiés, des salles de réunions, un espace d’exposition permanente sur les solutions de fermeture, permettra de vous faire bénéficier de l’expertise d’effeff France mais aussi des compétences des spécialistes de la fermeture et de l’enveloppe du bâtiment dans un lieu unique et dans un environnement collaboratif agréable.En effet, la synergie et l’expérience apportée par la présence d’autres acteurs importants et reconnus dans l’univers du bâtiment : FORSTER, REYNAERS ALUMINIUM, sera porteur de nouveaux projets ambitieux et de nouvelles solutions globales de sécurité.Rencontre et échangesCet espace ouvert est un lieu de vie agréable et pouvant accueillir tous types d’évènements (formations, réunions, petit déjeuner, afterworks…) dans une ambiance conviviale et chaleureuse.Ces rencontres seront également facilitées par la proximité des transports en commun, un parking visiteurs et la proximité des restaurants, hôtels et bars…Si vous souhaitez découvrir CE SHOWROOM et les dernières innovations produits de effeff France, n’hésitez pas à prendre contact avec un interlocuteur pour convenir d’une date de rencontre sur PARIS en suivant ce lien.
Il y a 4 ans et 52 jours

Grand Paris Express : le nouveau patron de la SGP affirme que le projet "ira au bout"

INFRASTRUCTURES. Le très probable nouveau président de la Société du Grand Paris, Jean-François Monteils, a reconnu que le chantier tentaculaire du Grand Paris Express subirait encore "de nombreuses vicissitudes" mais qu'il serait conduit à terme. Le candidat désigné par l'exécutif ne s'est toutefois pas prononcé sur des prévisions d'ouverture de lignes.
Il y a 4 ans et 52 jours

La lutte contre l’artificialisation des sols en ville progresse

De plus en plus sensibles aux inconvénients liés à l’artificialisation des sols, les grandes villes s’engagent pour limiter ce processus, notamment par des actions de « verdissement » des cours de récréation.
Il y a 4 ans et 52 jours

Des ormes pour replanter la Grande Allée des Tuileries

Grâce à la mobilisation et la générosité de plus de 4 500 donateurs, le musée du Louvre a rassemblé 1 million d’euros pour restaurer la Grande Allée des Tuileries. L’objectif de la campagne « Tous mécènes ! » est une nouvelle fois atteint. 92 ormes vont être plantés et 26 bancs rénovés, redonnant toute sa splendeur au joyau des jardins « à la française ». En 1665, André Le Nôtre, créateur des jardins de Louis XIV, conçoit cette perspective exceptionnelle, qui s’étend du palais des Tuileries jusqu’à la future avenue des Champs-Elysées. Or l’abattage des arbres sous la Révolution a dénaturé son dessin originel et transformé ce chemin arboré en un large espace minéral, peu propice à la promenade. Le musée du Louvre a donc conçu un ambitieux projet de rénovation de la Grande Allée, pour magnifier le grand axe historique de Paris. La replantation de deux alignements d’ormes permettra de retrouver les dispositions du jardin du 17e siècle. En apportant plus de fraîcheur et de nature, ce projet permettra d’améliorer le confort du public tout en favorisant la biodiversité. Le choix de l’orme s’est fait sur la base d’une abondante documentation historique, scientifique et paysagère. Il s’agit d’une essence présente au jardin des Tuileries depuis l’époque de Le Nôtre mais qui a presque disparu aujourd’hui. Les ormes ont en effet été décimés par une maladie, la graphiose, dans les années 1970. Depuis lors, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a mis au point une nouvelle variété résistante à la graphiose, Ulmus minor Vada ® ‘Wanoux’, qui a été choisie pour la Grande Allée.  Cet arbre est adapté au sol du jardin des Tuileries et à l’évolution des conditions climatiques. Le musée du Louvre remercie chaleureusement les 4 500 généreux donateurs, la Société des Amis du Louvre, Parfums Christian Dior, Moët Hennessy ainsi que Stéphane Marie, présentateur de l’émission « Silence, ça pousse ! » sur France 5 et ambassadeur de cette 11e campagne « Tous mécènes ! ».
Il y a 4 ans et 52 jours

Le Musée de Mossoul renaît progressivement

Six ans après l’attaque de Daech, le Musée de Mossoul renaît progressivement grâce à l’engagement des autorités irakiennes et d’un consortium international du patrimoine. Depuis 2018, les membres fondateurs de ce consortium ont stabilisé le bâtiment et la collection qu’il abritait, formé et équipé ses équipes, et contribué à préparer sa réhabilitation complète. En 2020, ils ont été rejoints par le WMF, qui va définir le programme de restauration et de réhabilitation du musée. L’objectif est de rendre le plus rapidement possible cette institution culturelle importante aux citoyens de Mossoul, et de permettre de présenter à nouveau la richesse de la culture irakienne. Première étape de la préservation de la collection, les fragments des artefacts ont été minutieusement triés, documentés, nettoyés et stockés par l’équipe du Musée de Mossoul, avec l’appui des experts du Musée du Louvre. Pour préparer la restauration de cette collection, le musée parisien, en étroite collaboration avec l’équipe du Musée de Mossoul, a livré du matériel et des produits de conservation. La Smithsonian Institution et l’équipe de Mossoul ont ensuite mis en place un laboratoire de conservation de première urgence, afin de pouvoir restaurer les objets sur place. Malgré les défis posés par la pandémie, les équipes locales ont poursuivi leur travail tout en respectant les consignes sanitaires. Ainsi, en juillet 2020, du matériel informatique a été livré au personnel du musée, en vue notamment de pouvoir suivre le programme complet d’études muséales préparé par le Musée du Louvre, et dont la première composante était dédiée à la conservation à distance. L’équipe du Louvre a en effet enregistré 18 vidéos de formation appliquée à la restauration de la pierre. Celles-ci proposent des conseils de restauration en arabe, étape par étape, illustrés par des exemples concrets, et complétés par des documents écrits et des exercices pratiques. Les futurs cours de formation du Musée du Louvre porteront sur des sujets tels que les techniques de restauration des métaux et du bois, ainsi que la gestion des collections. Ils incluront également des sessions avec des experts sur la conduite d’un projet de restauration de cette ampleur. Au second semestre 2020, la Smithsonian Institution a fourni du matériel au personnel du musée et a soutenu d’autres mesures de stabilisation du bâtiment, notamment relatives à la tombe assyrienne située à l’extérieur, ainsi que le déblaiement du sous-sol de l’aile administrative, la réparation des sanitaires ou encore le nettoyage des jardins, afin de garantir une meilleure sécurité, y compris contre les incendies. Le personnel de la Smithsonian Institution a par ailleurs dispensé des formations complémentaires de celles du Louvre. Cette formation professionnelle du personnel du musée va se poursuivre dans les mois à venir. Enfin, en 2020, le WMF a rejoint le consortium et s’est vu confier la tâche de définir le programme de restauration et de réhabilitation du bâtiment du musée et de ses abords. Une mission d’expertise a ainsi été menée sur le terrain en février 2021, qui va permettre d’ouvrir la voie à une nouvelle étape de cet effort collectif : la reconstruction et le développement du futur musée, qui devrait rouvrir au public d’ici quelques années. Photo : Musée de Mossoul ©Smithsonian Institution  
Il y a 4 ans et 52 jours

Rose-Marie Mousseaux, nouvelle Directrice du musée d’Archéologie national et domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Rose-Marie Mousseaux est nommée Directrice du musée d’archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye. Elle est conservatrice en chef du patrimoine, spécialiste d’archéologie classique. Elle a successivement été responsable scientifique des collections préhistoriques, protohistoriques et antiques des réserves archéologiques de la Ville de Paris et de la crypte archéologique du Parvis Notre-Dame, puis directrice du musée Cognacq-Jay après avoir participé à la préfiguration de l’établissement public Paris Musées. Depuis 2018, Rose-Marie Mousseaux était conservatrice au sein de l’équipe du Louvre Abu Dhabi. Son expertise scientifique reconnue, son expérience internationale et ses compétences d’encadrement lui permettront de fédérer toutes les équipes et les partenaires de l’établissement autour de projets scientifiques, culturels et éducatifs qui renforceront le rayonnement du musée et son insertion dans son territoire ainsi qu’au niveau national et européen. Rose-Marie Mousseaux aura également pour mission de mener à bien les travaux en cours au sein du château et sur le domaine et de prolonger les actions entreprises pour porter le thème de l’archéologie vers le grand public mais aussi vers les professionnels et les institutions du réseau ArchéoMuse. Rose-Marie Mousseaux succède à Hilaire Multon qui a été nommé DRAC Hauts-de-France. Photo : Meule dormante et broyon – RMN Grand Palais
Il y a 4 ans et 52 jours

Valoriser le patrimoine culturel à travers la réalité augmentée : quels obstacles juridiques ?

La réalité augmentée (RA) est un outil de développement stratégique qui permet de développer certaines initiatives culturelles et éducatives, et offre nombre d’opportunités commerciales. Le droit d’auteur génère toutefois des obstacles juridiques qui peuvent compromettre la viabilité des initiatives fondées sur la RA. La RA consiste à superposer des éléments calculés par un système informatique à la réalité en temps réel. Cette technologie permet ainsi de voir, à l’aide d’un dispositif – tel qu’un smartphone – des images élaborées par un logiciel dans un contexte réel. Un exemple célèbre est le jeu des Pokemons, où les images en mouvement de ces personnages de fantaisie apparaissent aux joueurs munis d’un smartphone doué d’une application spécifique en des lieux spécifiques. Elle s’applique à différents secteurs, dont le patrimoine culturel. La RA peut jouer un rôle dans l’éducation à l’histoire et à l’art d’une communauté. Ces éléments sont fondamentaux pour mieux développer une identité, aussi bien au niveau individuel que communautaire. À travers la RA, il est possible de valoriser les sites où se trouvent des biens culturels, ainsi que les collections des musées ou des archives qui hébergent ces biens. Ainsi, une RA sur un ou plusieurs tableaux du Louvre pourrait valoriser non seulement le tableau, mais également la collection du musée. À travers des reproductions et représentations d’objets culturels, un public large peut alors accéder non seulement aux objets qui composent actuellement le patrimoine culturel, mais aussi à des informations sur l’histoire de ce bien, les techniques qui ont permis de l’élaborer, ou le contexte historique de sa création. L’expérience de visite devient ainsi plus exhaustive, interactive, enrichissante ; en un mot, plus attrayante. On peut émettre l’hypothèse que tout cela peut avoir des retombées positives sur le développement culturel, ainsi que de façon plus indirecte, sur d’autres éléments, tels que l’évolution du secteur touristique alentour, mais aussi un intérêt croissant des opérateurs du marché qui développent des solutions RA. Les exemples de RA appliquée aux biens culturels se multiplient en France et ailleurs : citons le pont d’Avignon), l’Ara Pacis Augustae à Rome), des pièces du musée d’art Islamique à Berlin), les tableaux du musée Van Gogh à Amsterdam, ainsi que quelques tableaux de la Tate à Londres, ou de la Art Gallery of Ontario à Toronto ; ou encore les dinosaures exposés au musée de Trento. À travers ces exemples, on note que les objets concernés par la RA sont plutôt anciens ; ou bien il s’agit d’objets qui présentent un intérêt scientifique, mais pas artistique. Cette précision factuelle permet de comprendre qu’il est plus simple de développer une application RA sur des objets anciens ou de caractère scientifique que sur des objets à caractère artistique et ce en raison de l’absence de droit d’auteur sur les premiers. S’agissant des biens culturels à caractère artistique, ils incorporent une œuvre de l’esprit, c’est-à-dire la forme expressive d’une idée. C’est le cas pour la sculpture, la peinture, la littérature. Ce type d’œuvre peut faire l’objet d’un droit d’auteur. Ce droit couvre les œuvres originales, c’est-à-dire découlant de l’effort intellectuel d’une personne physique ; ainsi les œuvres générées par une machine, par un logiciel, ne pourraient pas être protégées. La protection concerne les œuvres qui ne sont pas particulièrement anciennes. En France et en UE, ainsi qu’aux États-Unis, les œuvres originales sont protégeables jusqu’à soixante-dix ans après la mort de l’auteur ou du dernier auteur. Ainsi, un bien culturel artistique peut être protégé par le droit d’auteur si son créateur est décédé il y a moins de soixante-dix ans. C’est le cas, par exemple, des tableaux de Jackson Pollock. La protection offerte par le droit d’auteur permet de jouir d’un droit exclusif sur les œuvres de l’esprit, ce qui confère une position sur le marché plutôt forte à son titulaire. En effet, en principe la présence du droit exclusif empêche d’exploiter une œuvre en l’absence du consentement de son titulaire. La protection des bases de données D’autre part, les collections des instituts du patrimoine culturel, c’est-à-dire les musées, bibliothèques, archives et instituts de dépôt légal pour le matériel audiovisuel ou radiophonique peuvent être qualifiés en tant que bases de données, c’est-à-dire comme recueils de données, informations, contenus et autres matériels, organisés de façon méthodologique et systématique et au sein desquels on peut accéder aux éléments individuellement. À certaines conditions, les bases de données dans l’UE peuvent jouir d’une protection qui limite l’extraction et l’exploitation des données les composant : il s’agit du droit sui generis sur les bases de données, une forme de protection juridique supplémentaire par rapport à celle offerte – éventuellement – par le droit d’auteur. En sa présence, il sera nécessaire d’obtenir l’autorisation du titulaire du droit avant de pouvoir copier et coller des éléments de la base de données dans un autre contexte. Cette forme de protection sur les bases de données peut venir se rajouter à celle couvrant les éléments qu’une telle base de données contient. Ainsi, une collection d’archives est une base de données et les documents contenus dans la collection peuvent être des œuvres de l’esprit protégées par le droit d’auteur. À titre d’exemple, la collection du musée George Pompidou peut être qualifiée en tant que base de données et elle est protégeable par le droit d’auteur de façon globale, ainsi que par le droit sui generis sur les bases de données, tout comme les œuvres de Pollock qui y sont contenues et exposées sont protégées par le droit d’auteur. Comment faire si on veut développer une application RA autour des œuvres de Pollock, Koons et d’autres auteurs contemporains ou de l’histoire récente exposés au centre Pompidou ? Il faut alors obtenir l’autorisation d’exploitation des droits d’auteur et sui generis auprès des titulaires, tout en étant attentif au respect de la paternité et de l’intégrité des œuvres exploitées, si l’autorisation est donnée. Globalement, le droit d’auteur peut faire obstacle à des exploitations telles que les reproductions et représentations nécessaires à des applications en RA. En effet, il s’agit d’un droit exclusif, et donc en l’absence d’autorisation l’œuvre ne peut pas être exploitée. Le consentement doit être fourni par le titulaire des droits patrimoniaux, c’est-à-dire des droits qui peuvent faire l’objet d’un contrat et qui couvrent les activités de reproduction et de représentation. Or, en raison des règles d’attribution de ces droits, il n’est pas toujours facile d’identifier qui détient les prérogatives et peut donc contrôler toute reproduction ou représentation. De plus, le créateur de l’œuvre – qui parfois ne détient plus les droits patrimoniaux en raison de la possibilité de les céder pour les monétiser – a toujours le droit d’être reconnu comme « père » de l’œuvre, ainsi que le droit au respect de la forme et de l’esprit de l’œuvre : c’est ce qu’on appelle les droits moraux, qui ne peuvent pas être cédés par contrat et qui durent au-delà des soixante-dix ans après la mort de l’auteur. De même, le droit sur les bases de données étant exclusif et se cumulant à la protection sur les éléments individuels composant la base de données peut vraisemblablement constituer une limite au développement de telles initiatives. Comment procéder alors ? Exceptions au droit d’auteur Les réponses sur la viabilité d’application RA peuvent être cherchées dans certaines exceptions au droit d’auteur, c’est-à-dire dans les règles qui permettent une exploitation des œuvres de l’esprit – ainsi que des bases de données – protégées même en l’absence d’une autorisation. On songe notamment à l’exception de citation, mais également à l’exception pédagogique, ainsi qu’à celles moins mentionnées par la presse et les œuvres de divulgation, telles que les exceptions sur les œuvres orphelines, et, plus récemment, sur les œuvres hors commerce, ou sur le data mining. Les exceptions sont expressément listées par le code de propriété intellectuelle français – à l’art. 122-5 notamment – et par les textes nationaux homologues au sein de l’UE. Une lecture creusée de ces dispositions révélant que seules certaines activités de reproduction et représentation pourraient être justifiées en l’absence du consentement du titulaire des droits, cette solution ne saurait être que partielle. D’autres solutions semblent par ailleurs pouvoir découler des normes exogènes aux droits de propriété littéraires et artistiques. On songe notamment aux règles sur la réutilisation des données publiques, qui peuvent s’appliquer également aux informations gérées par les instituts du patrimoine culturel et par les administrations et établissements publics voués à la gestion du patrimoine culturel. Mais là encore, il ne s’agit que de solutions partielles, puisque les conditions pour que ces normes interviennent ne sont pas toujours remplies. Il est possible que la pratique bien intégrée par le système français des accords collectifs entre les instituts du patrimoine culturel, les administrations gérant les biens culturels et les sociétés de gestion collectives (telle que l’ADAGP par exemple) fournisse, à terme, une solution plus exhaustive et vienne soutenir le développement de la RA. Cristiana Sappa, Professeur associé en droit des affaires, IÉSEG School of Management Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Photo : A la Conciergerie, la réalité augmentée permet de découvrir les lieux sous un autre oeil. La Conciergerie, Paris
Il y a 4 ans et 52 jours

RPBW et Brunet Saunier lauréats pour dessiner le campus Hospitalo-Universitaire Grand Paris-Nord à Saint-Ouen

Le jury a désigné, le 4 mars, à l’unanimité le projet des équipes de Renzo Piano associés à Brunet Saunier Architectes, Ingerop Conseil et Ingénierie et SLETEC pour le futur hôpital et centre universitaire à Saint-Ouen. Le concours lancé en juillet 2019 vise à créer un nouveau lieu associant soins médicaux, enseignement et centre de recherche pour l’AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) d’ici 2028. Renzo Piano Building Workshop s’est associé à l’agence Brunet...
Il y a 4 ans et 53 jours

Ken Follett reverse des droits d'auteur pour restaurer une cathédrale en France

Ken Follett, dont l'ouvrage s'était vendu à travers le monde à plus de 113.000 exemplaires, reverse l'intégralité de ses droits d'auteur à la Fondation du patrimoine (FdP), a annoncé lundi cette dernière."Ensemble, ils choisissent d'affecter ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une autre cathédrale, celle de Dol-de-Bretagne", poursuit le communiqué.La Fondation "reversera prochainement une somme d'un montant de 148.000 EUR à la commune", ajoute-t-il.Ken Follett est connu notamment pour "Les Piliers de la terre" (1989), qui relate la construction d'une cathédrale gothique à Kingsbride, ville fictive dans l'Angleterre du XIIe siècle. Pour cet ouvrage, il s'était inspiré de Notre-Dame de Paris, et une des scènes d'"Une colonne de feu", troisième volet de la trilogie, se déroule d'ailleurs dans la cathédrale parisienne.Dans "Notre-Dame", il revient sur l'émotion qui l'a submergé devant la vue de la cathédrale en flammes ainsi que sur son histoire.La cathédrale Saint-Samson à Dol-de-Bretagne est très dégradée. Des travaux, pour un montant de 2,4 millions d'euros, ont été engagés en 2019 et devraient s'achever en 2024.La couverture n'est plus étanche, les balustrades en granit sont abimées, certains parements doivent être remplacés ou consolidés, quatre verrières du XIIIe siècle, les plus anciens vitraux répertoriés en Bretagne, ne sont plus protégés.
Il y a 4 ans et 53 jours

Hôpital Grand Paris-Nord de Renzo Piano : une forêt pour cacher l’architecture ?

Le 5 mars 2021, l’AP-HP a révélé via un communiqué de presse que le groupement Renzo Piano Building Workshop est lauréat du concours d’architecture du futur Campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris-Nord (Seine-Saint-Denis), plus important projet de construction de l’AP-HP depuis vingt ans. Un communiqué qui ne laisse pas d’étonner. Trois images, trois perspectives dont une […] L’article Hôpital Grand Paris-Nord de Renzo Piano : une forêt pour cacher l’architecture ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 53 jours

Les multinationales françaises n'ont pas amélioré leur action pour le climat

Pour la deuxième édition de ce classement, Notre affaire à tous a voulu "évaluer la transparence et la suffisance des engagements des entreprises soumises à la loi relative au devoir de vigilance en matière climatique".Elle s'est intéressée à des multinationales dans les secteurs de l'énergie (Total, EDF...), financier (BNP Paribas, Société générale...), industriel (Air liquide, Suez...), des transports (Air France, ADP, Renault...), de la construction (Bouygues...) et agro-alimentaire (Carrefour, Danone...)"L'empreinte carbone cumulée des vingt-sept multinationales analysées s'élève à 1.854,82 Mt CO2e, soit plus de quatre fois les émissions territoriales de la France", selon Notre affaire à tous.La loi sur le devoir de vigilance du 27 mars 2017 oblige les entreprises de plus de 5.000 salariés en France à établir un plan de vigilance pour prévenir les risques en matière d'environnement, de droits humains et de corruption liées à leurs activités et chez leurs sous-traitants et fournisseurs."Le réchauffement climatique faisant peser des dangers considérables sur les humains et les écosystèmes, il peut être raisonnablement déduit des exigences de cette loi l'obligation pour les entreprises de réduire leur impact climatique", fait valoir l'association.Pour autant, "sept entreprises sur 27 n'intègrent toujours pas le climat à leur plan de vigilance: Engie, Suez, Eiffage Bouygues, Danone, Veolia et la Société Générale", selon un communiqué. Plus généralement, l'impact climatique des entreprises est "insuffisamment retracé" et "l'évaluation des émissions indirectes est souvent négligée". Ces émissions indirectes sont celles générées par la production des produits vendus par ces entreprises et leur utilisation."Il y a eu très peu de changement sur le fond" comparé à 2020, a indiqué Laure Barbé, de Notre affaire à tous, lors d'une conférence de presse. "Seulement cinq entreprises s'engagent sur une trajectoire 1,5°C" de limitation du réchauffement climatique, visé par l'Accord de Paris, a-t-elle souligné.Selon ce classement, qui repose sur un système de notes, aucune entreprise n'obtient la moyenne. Total, Natixis et Casino se classent parmi les plus mauvais élèves, tandis que Danone, EDF et Schneider Electric sont les mieux notées.
Il y a 4 ans et 53 jours

Les 10 commandements selon frère Grégoire

Le 02 mars 2021, Emmanuel Grégoire, premier adjoint parisien à l’urbanisme, entre autres, dévoilait sans sourciller son pacte pour la construction parisienne. Un vrai petit dico de la bien-pensance à la sauce verte. Mieux que rien quand on n’a pas d’idées à soi ? Grâce à la mairie de Paris, 2021 aura donc droit à son […] L’article Les 10 commandements selon frère Grégoire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 53 jours

Villeparisis : enquête publique conjointe sur le projet du futur Pôle lycée

À Villeparisis, le projet Pôle lycée est actuellement soumis à une enquête publique conjointe préalable à sa réalisation.
Il y a 4 ans et 54 jours

Paris : lancement des travaux du Grand Palais

MONUMENTS. Finis les foires, défilés et expositions: le Grand Palais, haut lieu des arts et des sciences depuis 120 ans au coeur de Paris, entame sa rénovation de fond en comble.
Il y a 4 ans et 54 jours

Pacte pour la construction : Paris veut une ville durable et solidaire

URBANISME. La municipalité a révélé ses objectifs pour une ville plus résiliente, et appelle tous les acteurs de l'immobilier et de la construction à respecter une charte environnementale. Un projet solidaire présenté avant la révision, en cours, du PLU bioclimatique.
Il y a 4 ans et 54 jours

Les premiers chênes destinés à reconstruire la flèche de Notre-Dame ont été sélectionnés

PATRIMOINE. C'est en compagnie de plusieurs ministres que les architectes en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve et Rémi Fromont ont sélectionné le 5 mars dernier les premiers chênes qui serviront à reconstruire la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les arbres en question proviennent de la forêt de Bercé, dans la Sarthe, mais c'est tout un écosystème qui se mobilise aux quatre coins du pays pour rebâtir l'édifice.
Il y a 4 ans et 54 jours

Nouveau logo Onfly : Modernité, adaptabilité & universalité

La communication d’Onfly fait peau neuve ! L’équipe BIM&CO est fière de dévoiler le nouveau logo de son outil phare, reflétant les valeurs qu’elle partage avec ses clients et partenaires. Tous les jours, c’est avec l’ensemble de ses 200 clients actifs sur Onfly que l’entreprise répond aux enjeux de la transformation digitale par le biais de ses outils. Intégralement pensée autour de sa marque, BIM&CO vous révèle ici les dessous de cette nouveauté. Paris, France – le 4 mars 2021 Déployée depuis plus d’un an et demi, la solution innovante de gestion de bibliothèque partagée  « Onfly » affirme son identité visuelle. Fruit d’un processus de réflexion s’écoulant sur plusieurs mois, Camille, UX/UI Designer chez BIM&CO témoigne : « Nous nous devions de raconter l’histoire de notre  produit, autour de laquelle nous construirons le reste, allant des besoins de nos utilisateurs jusqu’à la culture de notre entreprise ». Nouveau logo 2021 Une volonté de transmettre les valeurs de l’entreprise La composante du cercle bleu clair sur ce nouveau logo a été retenue pour sa symbolique vertueuse et universelle : celle d’un projet architectural, celle d’un projet BIM, et celle de la création d’un produit numérique. Il s’agissait de créer une forme simple, commune et parlant au monde entier, illustrant la facilité d’utilisation de l’outil Onfly. Lorsqu’il en vient à sa forme ronde et universelle, celle-ci invite plusieurs corps de métiers à utiliser l’outil, tels que les fabricants et bureaux d’études. De plus, ce cycle vertueux illustre le fait qu’Onfly permet de capitaliser sur les projets passés pour construire l’avenir. Les valeurs d’Onfly reflètent la vision de Baptiste Mullie, CEO de BIM&CO : «Nous sommes persuadés que c’est la réutilisabilité des données et des matériaux qui nous permettra de répondre aux enjeux environnementaux et économiques majeurs auxquels la construction est confrontée.» L’élément de la virgule bleue marine est quant à lui le prolongement de la « goutte » verte foncée du logo de BIM&CO, faisant de cette composante la première brique de la construction de cette nouvelle identité visuelle. Cette référence au logo de l’entreprise, créatrice de l’outil, permet de montrer la fierté de ses collaborateurs quant à leur héritage : « Pour savoir où tu vas, regarde d’où tu viens ». Cette goutte, s’étendant, symbolise l’équipe et les utilisateurs d’Onfly qui continuent d’écrire ensemble l’histoire de l’outil. L’élément représente ainsi un véritable connecteur entre plusieurs univers, là où se rencontrent les compétences et où la valeur se crée. Il s’agit d’un espace d’échange où tout le monde parle un langage commun et universel, reflétant par ailleurs la dimension internationale de BIM&CO. Selon Camille, cette goutte symbolise « la croisée des chemins, un espace commun de deux mondes qui se rencontrent : les fabricants et les bureaux d’études ». Un logo simplifié pour les clients et partenaires Ce logo, permettant de faciliter la transmission des principes moraux et sociétaux sur lesquels se base l’entreprise, a été simplifié. En effet, BIM&CO, priorisant toujours ses clients et partenaires, se devait également d’avoir un logo plus facile à lire pour eux quant à son produit. Grâce à ce nouveau design, le logo Onfly permet à la fois de transmettre une image corporate, tout en communiquant le dynamisme de l’entreprise BIM&CO et de son outil phare. À propos de Onfly Le produit Onfly, né en 2018, permet aux architectes, ingénieurs et constructeurs de partager et mettre à jour à la volée, les objets et données des différents projets, dans n’importe quel logiciel de conception. Grâce à cet outil, il est désormais possible de rationaliser les processus de construction avec des outils à la hauteur des ambitions de chacun. Admirez notre nouveau logo de plus près, en découvrant l’outil Onfly ici ! À propos de BIM&CO – bimandco.com/fr – @bimandco Filiale du groupe Trace, BIM&CO est née en 2015 et bénéficie de plus de 30 ans d’héritage technologique dans le calcul, le traitement et la redistribution de la donnée technique. L’entreprise a pour mission de connecter tout corps d’état aux pouvoirs de la data, pour bâtir ensemble le monde de demain. BIM&CO met en place des solutions de gestion des données pour les ingénieries et fabricants, au-delà des barrières de langues, standards et formats. Pour répondre aux enjeux de la digitalisation des métiers de l’industrie, l’éditeur de logiciel Saas préconise une approche ingénieuse et maîtrisée du BIM, basée sur l’usage optimisé de la donnée partagée.  Sa technologie d’harmonisation et de synchronisation s’enrichit quotidiennement pour permettre à tout corps d’état de disposer d’objets validés et de données connectées qualifiées, exploitables sur toute plateforme (dans tous standards ou formats). BIM&CO est un acteur global, présent à Paris, Bologne, Madrid et Montréal. BIM&CO s’appuie sur son réseau de partenaires pour construire une communauté de spécialistes. Contact Presse BIM&CO : press@bimandco.com
Il y a 4 ans et 54 jours

Le projet du bassin d'entraînement à Noisy-le-Sec pour les Jeux olympiques Paris 2024 est abandonné

"Suite aux conclusions d'un audit demandé en septembre dernier par la Solideo, le projet de piscine du Pont de Bondy, à Noisy-le-Sec, a été abandonné", a fait savoir la Solideo à l'issue d'un conseil d'administration, évoquant "des difficultés opérationnelles ne permettant pas de garantir la livraison de l'ouvrage dans les délais".Ce projet était subventionné à hauteur de 5 millions d'euros par la Solideo, organisme chargé de construire les ouvrages pérennes en lien avec Paris 2024.La piscine de Montreuil (Maurice Thorez) la remplacera comme site d'entraînement, avec à la clé un programme de rénovation (2,5 millions d'euros), a précisé la Solideo.A Aubervilliers, un autre projet de centre aquatique provoque actuellement des remous. Cette piscine qui doit aussi servir de bassin d'entraînement suscite la colère car il déloge et rabote une partie de jardins ouvriers.La Seine-Saint-Denis est très pauvre en infrastructures sportives. Elle "compte moins de 60 m2 de bassin de natation pour 10.000 habitants, contre plus de 160 m2 en moyenne en Ile-de-France", selon les acteurs des JO et le département.Outre le centre aquatique olympique (CAO) de Saint-Denis, plusieurs projets de piscines ont été actés, comme le futur centre aquatique de Marville, qui va remplacer l'actuelle piscine située dans le parc de la Courneuve, site d'entraînement pour le water-polo.Par ailleurs, trois bassins provisoires de natation de 50 mètres sont officiellement proposés aux collectivités de Seine-Saint-Denis.Deux de ces bassins (dont un d'échauffement) seront installés dans La Défense Arena à Nanterre pour les épreuves de natation, de para-natation, et la finale de water-polo des JO.Initialement ils devaient être accolés au CAO, mais ils ont migré dans l'ouest parisien pour des raisons d'économies. Le troisième bassin de 50 mètres est le bassin qui servira d'échauffement à proximité du CAO pour la natation synchronisée et le water-polo.Ces bassins peuvent être transformés et aménagés dans certaines limites, mais ces transformations seront à la charge de la collectivité qui le recevra, en plus du bâtiment en dur qui l'abritera lui aussi à la charge de la collectivité.Plusieurs collectivités ont déjà manifesté leur intérêt dont justement Noisy-le-Sec, Bagnolet et Bobigny via l'établissement public territorial Est Ensemble.