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Il y a 4 ans et 58 jours

Décryptage d'expert : Le BIM, un levier pour améliorer le bilan carbone des bâtiments

Plus qu'une technologie, il s'agit d'une méthode de travail reposant sur le partage d'informations fiables tout au long de la durée de vie d'un bâtiment ou d'infrastructures, autour d'une maquette numérique en 3D.Parmi ses nombreux atouts, le BIM devrait aussi permettre d'améliorer le bilan carbone des bâtiments et de favoriser la rénovation énergétique. Le point sur ces enjeux avec Matthieu FERRUA, directeur de la BIM Factory chez ENGIE Solutions.Pouvez-vous rappeler en quoi consiste concrètement le BIM ?Le BIM est une technologie de maquette 3D qui intègre des données sur tout le cycle de vie du bâtiment, de la conception jusqu'à la déconstruction, en passant par la construction, l'exploitation et la maintenance.Conceptualisé depuis les années 70/80, le BIM a pris son essor dans les années 2000 dans le domaine de la construction industrielle et via certains architectes novateurs comme Frank Gehry, pour faciliter la création de formes architecturales complexes. Ce type de modélisation existait déjà dans l'industrie aéronautique et automobile, mais n'a été utilisé que tardivement dans le secteur du bâtiment, où il s'impose progressivement depuis le milieu des années 2010.Le principal avantage du BIM est qu'il permet de coordonner les données de différents corps de métiers intervenant sur un même bâtiment, qu'il s'agisse de l'architecture, de la plomberie, du génie climatique, de l'électricité...C'est tout l'enjeu du « BIM Management » de s'assurer que ces données, géométriques et d'informations, soient cohérentes, bien ordonnées et partagées le plus en amont possible. Cette mise en commun permet d'anticiper, de mieux visualiser et de s'approprier les ouvrages.Pour le secteur du bâtiment, le BIM est la porte d'entrée dans l'ère de la digitalisation. Il s'agit de rattraper un certain retard car, en comparaison à d'autres secteurs industriels, le monde du bâtiment s'est peu transformé depuis les années 1950. Le BIM est en effet un immense atout pour améliorer la rapidité, la qualité et la modularité des constructions. C'est aussi une composante clé des jumeaux numériques de demain. Nous commençons seulement à en mesurer les bénéfices.En quoi le BIM peut-il améliorer le bilan carbone d'un bâtiment ?Le BIM est un formidable outil pour calculer le bilan carbone d'un projet.Concrètement, la technologie BIM permet de modéliser des « objets BIM », comme une prise, une vanne ou un pan de mur, en y intégrant de l'information, notamment la quantité de carbone associée.Chez ENGIE Solutions, nous avons commencé à utiliser cette technique, au travers de l'offre ValoBIM©, pour optimiser le potentiel de réemploi des composants de bâtiments existants et enrichir les écosystèmes d'économie circulaire.En amont de la phase de déconstruction, un diagnostic des ressources est effectué et intégré dans un modèle BIM, ce qui nous permet de réaliser un rapport exhaustif incluant une mesure du bilan carbone de chaque objet/ressource, afin les valoriser au mieux : réemploi, recyclage, ou récupération d'énergie par incinération. Cette qualification des composants, localisés et quantifiés, nous permet d'élaborer des scénarios de réemploi et d'optimiser le bilan carbone total du projet. Par exemple, sur le projet ENGIE Campus, des économies de 41 tonnes de CO2, soit 304 allers-retours entre Paris et New York, ont été identifiées sur une partie de la phase déconstruction, et plus de 7 372 tonnes d'économies potentielles sur le projet futur, soit 28 424 allers-retours Paris-Londres en avion.Nous utilisons également cette technologie en phase de conception des ouvrages, pour déterminer les gains carbone liés au choix des composants (béton bas carbone plutôt que béton classique, par exemple), de manière à la fois rapide et précise. Pour le dire autrement, le BIM nous aide à identifier les gisements d'économies carbone possibles et donc à faire les choix les plus pertinents d'un point de vue économique et environnemental.Tout ceci est encore très récent. Nous travaillons actuellement avec le SERCE[1] sur l'intégration de cette donnée carbone à l'ensemble de la chaîne BIM. Doit-on calculer le carbone du composant tel qu'il est vendu par le fournisseur ? après transport ? Quid de sa mise en œuvre, de son cycle de vie et de son potentiel de recyclage ? Autant de questions qui méritent des réponses harmonisées entre les différents acteurs du bâtiment.Qu'en est-il de la rénovation énergétique ?C'est un autre atout du modèle BIM pour la transition énergétique du bâtiment. Il permet de réaliser de manière très précise le bilan thermique d'un bâtiment existant ou projeté, à partir de calculs thermiques dynamiques alimentés par le modèle. En les intégrant à la maquette 3D, nous pouvons identifier facilement les travaux les plus pertinents pour améliorer les performances d'un bâtiment. Il s'agit par exemple d'identifier une zone de défaillance thermique ou bien une pièce où l'isolant est mal réparti.Cette méthode d'optimisation énergétique est encore en phase de recherche et développement. Nous l'avons pour le moment testée sur des bâtiments tertiaires d'ENGIE Solutions et les résultats sont prometteurs. Le développement de cette technologie à grande échelle devra prendre en compte les contraintes et spécificités propres à chaque bâtiment et la nouvelle réglementation thermique. Le BIM ouvre de belles perspectives pour l'avenir de la rénovation énergétique !
Il y a 4 ans et 58 jours

Jean-Philippe Ndobo-Epoy, nouveau Directeur technique chez Sto France

Jean-Philippe Ndobo-Epoy occupe désormais le poste de Directeur technique de Sto France, en remplacement de Dominique Girard, parti à la retraite.Il est en charge de l'équipe support technique composée de 8 personnes, des relations avec le CSTB (avis techniques) et les laboratoires externes, des développements techniques avec les architectes, les maîtres d’œuvre et les maîtres d'ouvrage.« Ce qui m'a plus chez Sto France, c'est la grande diversité des projets et des systèmes de façade proposés, que ce soit pour l'ITE, le ravalement et le bardage. Il n'y a pas de routine quotidienne, chaque jour, je découvre un nouveau projet, il faut savoir être réactif ! ».Fort d'une expérience de 20 ans en R&D et marketing dans la construction, Jean-Philippe se passionne dès le début de ses études pour les matériaux. Son diplôme d'ingénieur de l'ESPCI Paris en poche, il débute sa carrière chez Lafarge où il restera 6 ans. Il y réalise sa thèse sur l'hydratation du ciment avant d'occuper le poste d'ingénieur R&D.En 2008, il rejoint le groupe Saint Gobain où il y restera 13 ans. Successivement ingénieur R&D, chef produits internationaux, chef de groupe R&D et directeur international stratégie & innovation – Isolation, Jean-Philippe a l'occasion de participer au développement de nouvelles solutions d'isolation en France mais aussi aux Etats-Unis. Cette expatriation lui permet de découvrir un mode de travail différent avec une approche plus rationnelle de la valorisation des essais sur le terrain.Il envisage la fin de son aventure chez Saint Gobain comme une opportunité de retrouver un poste plus opérationnel.« J'ai passé beaucoup d'années en R&D et marketing stratégique, le terrain commençait à me manquer. Je souhaitais revenir sur des missions plus concrètes et retrouver le contact avec les clients. Le poste chez Sto France était parfait ! »Habitué des outils digitaux collaboratifs, Jean-Philippe a su prendre ses marques au sein de Sto France sereinement, malgré le contexte actuel inédit de crise sanitaire, et créer du lien avec ses équipes. Son seul regret : ne pas encore pouvoir partager de moments de convivialité avec ses collègues.Âgé de 44 ans, ce sportif passionné de randonnées en montagne s'implique volontiers dans le sujet des JO 2024, véritable laboratoire des constructions bois de grande hauteur, pour lesquelles Sto France dispose déjà d'une solide expérience.
Il y a 4 ans et 59 jours

Remingtonstyle - Portrait

Diplômés de l'Ensa Bretagne en 1999, Pierre Frinault et David Jouquand fondent Remingtonstyle à Paris en 2007, un an après avoir été désignés lauréats d'Europan 8. En 2011, leur gymnase de la ZAC du Beau-Marais à Calais est nommé au prix de la Première Œuvre, tandis que leurs 20 logements BBC à […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 61 jours

Fenêtres Lorenove, deux offres promotionnelles pour booster le printemps et préparer l’été !

Ce printemps, l’enseigne Fenêtres Lorenove du Groupe Lorillard, lance 2 campagnes promotionnelles. La première aura lieu du 3 au 15 mai 2021. Intitulé « Les Moving Days » cette campagne est une opération locale en Ile-de-France qui concernera 15 points de vente, agences intégrées et concessions1. Comme son nom l’indique c’est une campagne qui évoque le dynamisme, le retour des beaux jours, et l’envie de faire entrer le soleil, la luminosité et le printemps dans son habitat. Le visuel ensoleillé, support de la campagne promotionnelle, illustre d’ailleurs bien ces idées. Aussi, durant les 15 premiers jours de mai, les 15 points de vente franciliens offriront la pose des fenêtres, volets, portes d’entrée, portails, portes de garage, aux particuliers qui signeront un devis de 4000 euros TTC d’achat ou plus – entre le 3 et le 15 mai 2021. Cette offre est non cumulable avec d’autres offres en cours. En outre, à l’occasion de cette promotion, les particuliers peuvent également bénéficier de conditions de financement très avantageuses. (1 Paris intra-muros Daumesnil, Paris Sud Ivry sur Seine, Paris Est Fontenay sous bois, Paris Ouest Gennevilliers, Herblay, Versailles, Antony, Gargenville, Etampes, Coignières, Ste Geneviève des Bois, Orgeval, St Germain en Laye, Pontault Combault, Moissy Cramayel.)   Puis du 29/05 au 12/06, c’est l’ensemble du réseau national Lorenove qui lancera la campagne promotionnelle « Un été en mouvement ». Elle propose pour tout projet de remplacement de fenêtres, portes-fenêtres et coulissants, à partir de 3 menuiseries (hors fenêtre 1 vantail, châssis et soufflet), une reprise de 150 € par fenêtre. Cette offre est réservée aux particuliers, non cumulable avec d’autres offres en cours et valable pour tout devis signé entre le 29 mai et 12 juin 2021. Cette offre nationale peut être capitalisée avec le dispositif MaPrimeRénov’. Ainsi, que l’on soit propriétaire occupant, propriétaire bailleur (dans la limite de 3 logements en location) ou copropriétaire, on peut bénéficier mutuellement de l’offre Lorenove et du dispositif MaPrimeRénov’. En effet, toutes les fenêtres Lorenove sont éligibles au dispositif si elles sont installées par un artisan qualifié RGE Qualibat2. A noter que le montant de la prime peut aller jusqu’à 100 euros par fenêtre. Il est possible de se renseigner via le simulateur en ligne Simul’Aid€s pour le calcul de sa prime. Ce dispositif est également cumulable avec les Certificats d’Economie d’Energie. (2 Renseignez-vous auprès du point de vente le plus proche.)   GAGNER EN LUMINOSITÉ Ces opérations commerciales vont permettre aux clients de rénover leurs menuiseries et de bénéficier de l’excellence de fabrication du Groupe Lorillard. Pour parfaire l’arrivée de l’été, on peut opter sur la nouveau coulissant Twinea 2, en HPC composite fibre, extrêmement isolant, aux profilés très fins, pour des lignes élégantes et raffinées. En effet, l’esthétique du coulissant a été travaillé dans le sens d’un design très contemporain, adapté aux dernières tendances, avec une offre de 4 coloris résolument déco. À l’image des influences et évolutions architecturales actuelles, les profils de Twinéa 2 ont été pensés et dessinés rectilignes et minimalistes : la finesse des profils joue en faveur d’une silhouette épurée et lisse. La question esthétique a même été poussée jusqu’au seuil extra plat pour un rendu harmonieux tout en discrétion, intégré à l’environnement. Outre l’amélioration esthétique, cette finesse des profilés « ultra-fins » permet de laisser rentrer beaucoup plus de lumière à l’intérieur du logement. S’appuyant sur un montant central ultra fin (45 mm), Twinéa 2 joue la carte d’un clair de vitrage maximum. Equipé du seuil extra-plat, le coulissant Twinéa 2 réduit au maximum la « présence » de la baie coulissante au profit de la vue sur l’extérieur. L’ouverture sur le dehors est optimisée, la surface vitrée maximisée laisse pénétrer la lumière. Par beau temps, le coulissant ouvert donne l’impression que le logement empiète sur l’extérieur, créant ainsi l’impression d’une augmentation de la surface habitable… quoi de mieux pour cet été ? Cependant parmi le large choix de menuiseries Lorenove, de matériaux et de finitions, chacun pourra choisir ses fenêtres sur-mesure, en toute sérénité, pour profiter pleinement de la luminosité estivale et des offres promotionnelles Lorenove !
Il y a 4 ans et 61 jours

Rénovation énergétique : "S'impliquer dans cette filière, c'est sauver la planète"

ÉNERGIE. La députée Marjolaine Meynier-Millefert a tenu une conférence sur le thème de la décarbonation du bâtiment à l'École des Ponts ParisTech. Elle a appelé les acteurs du bâtiment à se rassembler et à favoriser la formation, alors que la demande de rénovation explose.
Il y a 4 ans et 61 jours

La fille de l'architecte du théâtre national de Nice s'oppose à sa destruction

"Bien sûr, rien n'est éternel, mais c'est une œuvre assez récente et il y a des façons de faire!", proteste Martine Bayard, 58 ans, seule ayant-droit d'Yves Bayard, un architecte de renommée internationale décédé en 2008 après de nombreuses réalisations sur la Côte d'Azur.Nice lui doit notamment la première et unique sculpture monumentale habitée, "La Tête carrée", un cube dont l'une des façades forme un visage inspiré d'un modèle de son ami sculpteur Sacha Sosno. Elle abrite les bureaux de la bibliothèque municipale.Parisienne, Mme Bayard, qui dit avoir été informée par la presse, a écrit fin mars à la municipalité. "La suggestion de la mairie est de trouver un accord, mais je ne vois pas comment trouver un accord, hormis de ne pas supprimer le bâtiment", dit-elle en espérant "un miracle" et en affirmant vouloir "éviter un bras de fer": "On ne peut pas détruire un bâtiment comme ça pour y faire passer de la pelouse!"Pour la mairie, "le droit au respect de l'intégrité d'une œuvre architecturale n'est pas intangible et absolu" et "un ouvrage public peut évoluer ou être démoli en raison de l'intérêt public". La ville affirme démontrer son attachement à l'œuvre d'Yves Bayard en conservant "la partie centrale et significative" qu'est le bâtiment du Musée d'art moderne et contemporain (Mamac), "insuffisamment mis en valeur" actuellement.Pour Mme Bayard, le bâtiment octogonal aux façades de marbre gris pourrait s'intégrer au projet de "forêt urbaine" par l'ajout de passerelles, prévues dès la conception de l'ensemble de la "Promenade des Arts" en 1988-1992: "Il y a une totale possibilité d'évolution du bâtiment", assure-t-elle.M. Estrosi doit rencontrer "ces prochains jours" Mme Bayard, avec son adjoint au patrimoine et avocat Me Gérard Baudoux.Annonce surprise de la campagne municipale 2020, le projet choc de M. Estrosi de prolonger la "coulée verte" sur huit hectares en rasant le TNN et le palais des congrès Acropolis est sur les rails depuis janvier, et l'appel d'offres a été lancé pour 75,6 millions d'euros, contre 33 millions annoncés avant le scrutin.Initialement M. Estrosi avait également annoncé la démolition de deux hôtels, sans les prévenir, mais leurs baux emphytéotiques étant trop chers à résilier ils seront finalement intégrés au nouveau paysage.
Il y a 4 ans et 62 jours

A Paris, Novaxia, un AMI qui ne vous veut que du bien

Réinventer le bureau ? Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour une occupation temporaire dans un lieu d’innovation extraordinaire au cœur de Paris. Jusqu’au 25 mai 2021. Réinventer le bureau : A Paris, dans le XVe arrondissement, Novaxia met à disposition le rez-de-chaussée de son siège social afin de créer un lieu dédié à l’innovation. L’appel à […] L’article A Paris, Novaxia, un AMI qui ne vous veut que du bien est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 62 jours

CDG Express et RER B: Valérie Pécresse menace SNCF Réseau

"Le conseil d'administration a mandaté ce matin le directeur général d'Ile-de-France Mobilités pour suspendre les péages payés à SNCF Réseau pour les (trains) du faisceau nord, c'est-à-dire les RER B et D notamment, si SNCF Réseau ne réalisait pas en temps et en heure (...) les études qui lui ont été demandées sur la désimbrication des travaux du RER B et CDG Express ", a déclaré Mme Pécresse à des journalistes.La dirigeante a accusé SNCF Réseau de "procrastiner", alors que l'étude est selon elle "indispensable".Les travaux de rénovation du RER B au nord de Paris sont en effet liés au chantier du CDG Express, une liaison rapide qui doit relier en 2025 la capitale à l'aéroport de Roissy, mais celui-ci est toujours menacé par une procédure judiciaire qui doit encore prendre plusieurs mois.Un jugement du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a en effet stoppé les travaux début novembre 2020 en annulant une dérogation à l'autorisation environnementale permettant de traverser des zones où vivent des espèces protégées.La Cour administrative d'appel de Paris a autorisé la reprise du chantier en mars, mais elle doit encore se prononcer sur le fond."On ne peut pas avoir de plan B", a lancé Valérie Pécresse, rappelant que le projet du CDG Express comprend 500 millions d'euros (sur 2,2 milliards) destinés à l'amélioration du RER B.Elle a dit ne pas vouloir " prendre le risque que dans six mois, la Cour administrative d'appel annule l'autorisation environnementale de 500 millions de travaux de régénération du RER B " ."Il faut absolument qu'on ait plan B si jamais le juge confirmait l'annulation de l'autorisation environnementale, parce que ça voudrait dire repartir pour deux ans de procédure", a-t-elle poursuivi. "Et ça le RER B ne peut pas supporter!""Il faut que SNCF Réseau envisage ce scénario du pire", a insisté Mme Pécresse.Interrogé par l'AFP, SNCF Réseau s'est refusé à tout commentaire.
Il y a 4 ans et 62 jours

La métropole Nice-Côte d’Azur pose les premiers jalons de son contrat de relance et de transition écologique

Ce jeudi 15 avril à Paris, le Premier ministre Jean Castex et le président de la Métropole Nice-Côte d’Azur Christian Estrosi ont signé le protocole d’intention du contrat de relance et de transition écologique (CRTE). Il acte l’engagement de l’Etat à cofinancer à hauteur de 50 % la réalisation d’une quarantaine des projets « prêts à démarrer » en 2021 et 2022. Sur le mandat, la métropole a prévu d’investir 2,5 milliards d’euros.
Il y a 4 ans et 62 jours

Réalisation référente : Eclisse équipe un loft « perché » sur les toits de Paris

Paris, 18e, quartier des Abesses : un nouvel habitat est né en 2020 sur le toit d’un immeuble existant. Dans le cadre d’un chantier de réhabilitation, un loft sur-mesure et sa terrasse végétalisée sont apparus mêlant confort intérieur & extérieur. Le cabinet ACG et l’agence Mariebey ont réalisé ce nouveau cocon selon le concept Oh Perché! Rooftop. Il associe verdure et vie citadine. Le fabricant de porte d’intérieur, Eclisse, équipe cet appartement parisien avec les portes de la collection Syntesis®. Sobriété, design et sur-mesure sont au rendez-vous. Visite et explications. Plus qu’un habitat, un art de vivre La signature d’Oh Perché! Rooftop c’est de concevoir des habitats avec de grandes ouvertures et des espaces à vivre intégrant toujours un espace extérieur végétalisé. Durant 7 mois, de juin à décembre 2020, le cabinet ACG et l’agence Mariebey ont ainsi créé de toutes pièces et pensé dans les moindres détails cet appartement de 113m2 (hors terrasses). Il est composé de deux chambres avec chacune une salle d’eau attenante, d’un espace de vie ouvert sur la cuisine et d’une terrasse végétalisée. Les acquéreurs, arrivés en cours de chantier, ont apprécié l’accompagnement des architectes dans la personnalisation de leur future résidence principale. Leur qualité de vie est une priorité. Ils souhaitent un appartement connecté et moderne avec un espace extérieur. Ayant un rythme de vie plutôt soutenu, mêlant vies professionnelle et familiale, le couple ressent le besoin d’apaisement en rentrant chez lui ; d’où un espace ouvert, aéré, clair, associant espaces végétalisés et panorama exceptionnel sur la cité urbaine. Chantier Paris 18e – Plan 3D ©Agence Mariebey « Cet appartement est une vraie bulle d’oxygène dont nous avons redécouvert l’attrait avec le confinement » confient les propriétaires. Design, technologie & végétal Terrasses en bois, vue dégagée, plantes vertes, mobilier sobre et minimaliste définissent l’extérieur. Grande baie vitrée, puits de lumière, meubles (Philippe Hurel & Marine Peyre) et matériaux nobles (bois, parquet, grès de cérame finition marbre) sont les marqueurs de l’intérieur. La cuisine ouvre sur l’espace de vie, véritable ode à l’art de vivre à la française. Dans cet appartement traversant, l’ouverture du salon donne sur le couloir où se trouvent les espaces privatifs des propriétaires. « La technologie connectée est placée au cœur de ce projet.Un système domotique centralise la gestion énergétique et l’automatisation des équipements (contrôle des volets, de la lumière, de la température) » explique Coralie Palaise, architecte d’intérieur en charge du projet. Chantier Paris 18e – Vue extérieure ©Alexandre Tabaste Eclisse, solution d’architecture intérieure « Nous recherchions des portes invisibles, à fleur de cloison et modernes.
Objectif : garder l’esprit design et sobre du lieu, même dans une pièce « perdue » qu’est le couloir. Nous voulions une impression d’infini. Les portes intérieures Eclisse remplissent le contrat » commente Coralie Palaise. Six bloc-portes affleurant, modèles Syntesis® Battant d’Eclisse, habillent le couloir desservant les pièces personnelles (chambres, salles de bain, toilettes, buanderie…). Elles tiennent la promesse de créer l’illusion d’un mur sans fin. Chantier Paris 18e – Couloir ©Oh Perché ! Rooftop   Fiche d’identité du projet Lieu : Paris 18e Durée des travaux : 7 mois – 2020 Promoteur : François Gaucher Designer : Mariebey Architecte : Agence AGC Photographe : Alexandre Tabaste
Il y a 4 ans et 62 jours

Deux ans après l'incendie, Macron sur le toit éventré de Notre-Dame

De 47 m de hauteur, sous un ciel bleu parsemé de nuages, le président contemple le trou béant au milieu de la splendeur gothique, résultat de l'effondrement de la flèche sous l'action des flammes, le 15 avril 2019.Il loue "l'immense travail accompli" en deux ans et la "fierté collective" de voir la "Grande Dame" reprendre corps, mais insiste-t-il: "il va falloir tenir nos objectifs".Casque blanc sur la tête, combinaison grise et masque noir, c'est la première fois que le chef de l'État, accompagné de la maire de Paris Anne Hidalgo, revient officiellement sur les lieux depuis que la toiture et la flèche sont parties en fumée. Mais cette fois, il a pu observer au plus près l'ampleur de la tâche, à laquelle 35 entreprises sont dévolues, pour tenir l'objectif de 2024.L'échafaudage préexistant déformé par l'incendie a été enlevé à l'automne et une plateforme installée autour du toit du transept éventré. Acheminés par un ascenseur, entre 80 et 200 charpentiers, échafaudeurs, cordistes, suivant les tâches à effectuer, se hissent chaque jour sur le célèbre monument.Pierres instablesEn ce moment, ils sont 130, dirigés par une vingtaine d'architectes, à s'atteler avec prudence. "Il y a des endroits très fragiles, comme là où la flèche s'est fracassée et a fracassé la voûte", explique l'architecte en chef Philippe Villeneuve.De la plateforme, des cordistes s'élancent en rappel pour maçonner les pierres instables des voûtes du chœur. Une phase de sécurisation indispensable "pour éviter que les échafaudeurs ne prennent des risques lorsqu'ils vont démonter ces bouts de voûte", explique M. Villeneuve.C'est là même que s'érigera la nouvelle flèche, reconstruite à l'identique de celle ajoutée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Dès 2024? "Tous les matins, je me lève dans cet objectif-là", veut croire M. Villeneuve, son successeur. "Viollet-le-Duc l'a montée rapidement. Il n'y a pas de raison qu'avec nos moyens modernes, on n'y arrive pas."Après être redescendu du toit et passé par le chœur, Emmanuel Macron, son représentant spécial pour la reconstruction, le général Jean-Louis Georgelin et Anne Hidalgo ont repris un ascenseur pour arriver sous les voûtes.A la croisée des transepts, l'un des charpentiers à l'œuvre sur les voûtes temporaires formule un vœu. "J'espère que ce sera, comme le veut la tradition, le plus jeune ouvrier de la société qui posera le coq" sur la flèche de la cathédrale.2024, objectif maintenu"Nous tiendrons le délai" de rendre Notre-Dame au culte et à la visite en 2024, a affirmé plus tôt sur France Inter le général Georgelin, "ce qui ne veut pas dire que tout sera terminé". La restauration de certaines chapelles sera "peut-être" encore en cours "et, bien sûr à l'extérieur il y aura des travaux", a-t-il prévenu.Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale qui a rassemblé 340.000 donateurs.Si Mme Hidalgo, qui s'est dite "optimiste" sur les délais, et M. Macron mettent de côté leurs différends quand il s'agit de Notre-Dame, deux adversaires politiques, les leaders du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de Debout la France!, Nicolas Dupont-Aignan, ont demandé sur Twitter: "Où en est l'enquête?"Deux ans après, les enquêteurs ont terminé leurs investigations dans les décombres, mais une longue phase d'analyse des prélèvements doit encore s'étendre sur plusieurs mois pour essayer de déterminer l'origine du sinistre.Des politiques saluent la reconstruction de Notre-DamePlusieurs responsables politiques essentiellement de droite et la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo ont salué jeudi la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée il y a deux ans par un incendie. Marine Le Pen a demandé où en était l'enquête.La maire PS de Paris, Anne Hidalgo"Il y a 2 ans, #NotreDame était frappée par un terrible incendie. Alors que la restauration se poursuit, Paris lance un projet de valorisation patrimoniale et d'embellissement des abords de la cathédrale, afin de révéler toute la richesse du site et mieux accueillir les visiteurs" (Twitter).Sur le chantier, elle s'est dite "très impressionnée à la fois sur la partie technique de ce chantier monumental mais aussi par cette ferveur, cet engouement autour de ce défi regardé dans le monde entier". La présidente du RN et candidate à l'Élysée Marine Le Pen (Twitter) "Il y a deux ans, un violent incendie ravageait le cœur de la cathédrale #NotreDameDeParis. Nous gardons tous en mémoire ces images terribles qui nous ont affligés, mais aussi l'héroïsme des pompiers de Paris qui ont sauvé l'édifice. Où en est l'enquête ?" Le président des Hauts-de-France et candidat à l'Élysée Xavier Bertrand (Twitter) "Reconnaissance aux @PompiersParis qui sont intervenus à #NotreDameDeParis et à ceux qui ont contribué pour la reconstruction de ce joyau de notre patrimoine. #NotreDame est une part de l'âme française, merci aux artisans et aux métiers d'art qui permettront sa renaissance". La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse (Twitter) "Aujourd'hui 15 avril 2021, deux ans après le terrible incendie de #NotreDame, l'agence des espaces verts régionale offre 60 chênes de qualité exceptionnelle pour la rénovation de sa charpente. Déjà 10MEUR d'aides versées par l'Ile-de-France #EnsembleReconstruireNotreDame" Le chef de file des députés LR Damien Abad (Twitter) "Il y a 2 ans, un monument majeur de notre histoire prenait feu, un des plus éclatants témoignages de notre culture et de notre civilisation. Mais, comme un symbole, #NotreDameDeParis a su triompher des flammes ! #Reconstruction" Le numéro deux du RN Jordan Bardella (Twitter) "Le 15 avril 2019, nous avons dit qu'être Français est avoir eu le cœur qui saigne en voyant brûler Notre-Dame. Merci aux sapeurs-pompiers de Paris d'avoir sauvé l'une des plus belles créations de l'humanité, cette œuvre si française que nous saurons reconstruire et transmettre" Le maire LR de Nice Christian Estrosi (Twitter) "Il y a deux ans, l'incendie de #NotreDame de Paris a suscité un traumatisme et engendré une unité extraordinaire. Je veux rendre hommage aux pompiers engagés ce jour et porte l'espoir que cet édifice renaisse dans le respect de son histoire et son architecture". Le député et candidat à l'Élysée Nicolas Dupont-Aignan (Twitter) "Notre-Dame a tenu. Pas la patience des Français : où en est l'enquête deux ans après ? Nous voulons connaître la cause du brasier qui aurait pu détruire le symbole de nos racines, courageusement sauvé par nos pompiers. Au bout de deux ans, aucune piste... Que nous cache-t-on ?"
Il y a 4 ans et 62 jours

Notre-Dame de Paris : deux ans après l'incendie, E. Macron maintient l'objectif de 2024

CHANTIER. En visite sur le chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris deux ans jour pour jour après l'incendie qui a détruit une partie de l'édifice, le président de la République a félicité les compagnons et artisans s'activant sur le site. Tout en réaffirmant son "engagement" de rouvrir le symbole parisien au culte d'ici 2024.
Il y a 4 ans et 62 jours

Réaménagement du rez-de chaussée de la Tour Cristal à Paris

Dans cette nouvelle configuration de l'espace d'accueil, largement ouvert et qui gagne en luminosité, Agent M propose deux gestes architecturaux qui apportent une identité esthétique forte. Le premier, un très bel ouvrage de ferronnerie, avec l'escalier à double révolution autoportante et d'un seul tenant. La deuxième pièce maitresse étant le bas-relief lumineux, une large fresque réalisée tout en staff, qui revisite ici le concept du lustre dans un hall d'accueil.Le lustre sous forme de bas-relief lumineux est réalisé à partir de différentes lames de staff juxtaposées les unes aux autres. Les différentes lames sont individuellement moulées en plusieurs pièces et rejointées sur place lors de la mise en place finale.Un dispositif électrique complexe est installé à l'arrière des plaques pour une diffusion uniforme de la lumière. Ce bas-relief de 15 m de long par 3m de haut, grand fond lumineux en arrière-plan de la façade, sera visible de l'autre côté de la seine.Le rez-de-chaussée est complété par la création d'un espace en mezzanine et de différents espaces de bureaux, vitrés et isolés, conçus et équipés selon une approche envisageant différentes postures de travail.Le projet concernant la modernisation et la remise au standard de la Tour Cristal, bâtiment emblématique des années 90 sur les quais de Grenelle, est traité à la fois par le rebranding architectural et une nouvelle identité visuelle. La conception du logo pour cet immeuble de bureau haut de gamme, rebaptisé Cristal Paris, s'inspire de la forme architecturale de la Tour, monolithe à facettes qui devient le monogramme de la nouvelle identité.La trame graphique est déclinée à plusieurs niveaux et ces éléments se retrouvent aussi dans différents détails de l'architecture intérieure du bâtiment. On retrouve ces détails dans le calepinage du sol en pierre marbrière, ou sur la trame des parois en verre de la nouvelle façade. La colorimétrie se décline sur le minéral, le cristallin et le cuivre, harmonisée à l'ensemble des supports, dont l'application smartphone dédiée à la réservation de services et accès aux différents espaces. Un mur numérique au centre du hall d'entrée présente les différents services et occupants de la Tour.
Il y a 4 ans et 62 jours

Réaménagement du rez-de chaussée de la Tour Cristal

Dans cette nouvelle configuration de l'espace d'accueil, largement ouvert et qui gagne en luminosité, Agent M propose deux gestes architecturaux qui apportent une identité esthétique forte. Le premier, un très bel ouvrage de ferronnerie, avec l'escalier à double révolution autoportante et d'un seul tenant. La deuxième pièce maitresse étant le bas-relief lumineux, une large fresque réalisée tout en staff, qui revisite ici le concept du lustre dans un hall d'accueil.Le lustre sous forme de bas-relief lumineux est réalisé à partir de différentes lames de staff juxtaposées les unes aux autres. Les différentes lames sont individuellement moulées en plusieurs pièces et rejointées sur place lors de la mise en place finale.Un dispositif électrique complexe est installé à l'arrière des plaques pour une diffusion uniforme de la lumière. Ce bas-relief de 15 m de long par 3m de haut, grand fond lumineux en arrière-plan de la façade, sera visible de l'autre côté de la seine.Le rez-de-chaussée est complété par la création d'un espace en mezzanine et de différents espaces de bureaux, vitrés et isolés, conçus et équipés selon une approche envisageant différentes postures de travail.Le projet concernant la modernisation et la remise au standard de la Tour Cristal, bâtiment emblématique des années 90 sur les quais de Grenelle, est traité à la fois par le rebranding architectural et une nouvelle identité visuelle. La conception du logo pour cet immeuble de bureau haut de gamme, rebaptisé Cristal Paris, s'inspire de la forme architecturale de la Tour, monolithe à facettes qui devient le monogramme de la nouvelle identité.La trame graphique est déclinée à plusieurs niveaux et ces éléments se retrouvent aussi dans différents détails de l'architecture intérieure du bâtiment. On retrouve ces détails dans le calepinage du sol en pierre marbrière, ou sur la trame des parois en verre de la nouvelle façade. La colorimétrie se décline sur le minéral, le cristallin et le cuivre, harmonisée à l'ensemble des supports, dont l'application smartphone dédiée à la réservation de services et accès aux différents espaces. Un mur numérique au centre du hall d'entrée présente les différents services et occupants de la Tour.
Il y a 4 ans et 63 jours

Meublés touristiques: la Ville de Paris veut étudier des quotas par zone

La mairie de Paris veut étudier la faisabilité de quota de meublés touristiques, voire leur interdiction, "dans les zones tendues" de la capitale, dans un voeu qui sera présenté au Conseil de Paris.
Il y a 4 ans et 63 jours

Emmanuel Macron visitera le chantier de Notre-Dame jeudi, deux ans après l'incendie

"Cette visite sera l'occasion pour le chef de l'État de remercier à nouveau tous ceux qui ont permis de sauver la cathédrale des flammes, tous ceux qui œuvrent à sa reconstruction (charpentiers, échafaudeurs, cordistes, grutiers, facteurs d'orgue, maîtres-verriers, restaurateurs en peinture et sculpture, tailleurs de pierre, archéologues et chercheurs), ainsi que les 340.000 donateurs du monde entier qui rendent ce chantier possible", précise la présidence.Peu après la destruction de la toiture et de la flèche par les flammes le 15 avril 2019, le président Macron avait annoncé vouloir la reconstruire en cinq ans. Un an plus tard, dans un message vidéo, il avait renouvelé cette promesse malgré l'interruption du chantier pendant le premier confinement.Ce jour-là, le gros bourdon "Emmanuel" de la Tour Sud avait résonné à 20H00, comme un symbole de résilience.Le chef de l'État se rendra jeudi sur les planchers hauts de Notre-Dame et dans les voûtes du chœur avant de rencontrer les équipes mobilisées sur la phase de sécurisation, préalable indispensable à sa reconstruction à l'identique.Il sera accompagné de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, de la maire de Paris Anne Hidalgo, de son représentant spécial pour la reconstruction le général Jean-Louis Georgelin, de l'architecte en chef des monuments historiques Philippe Villeneuve, de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, de Mgr Eric Aumonier, représentant le diocèse de Paris et du recteur de la cathédrale Mgr Patrick Chauvet.Mais le chantier ne sera pas achevé en cinq ans. En revanche le monument doit être rendu au culte pour le 16 avril 2024, jour où doit être de nouveau célébrée une première messe dans la nef, a annoncé en décembre 2020 le général Georgelin.Quelque 833 millions d'euros ont été recueillis pour cette restauration grâce à une collecte nationale et internationale.
Il y a 4 ans et 63 jours

JO-2024: les travaux du village des médias suspendus par la justice

La justice administrative a suspendu en référé les travaux du village des médias des Jeux olympiques de Paris-2024, prévu sur une partie du parc départemental Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis.
Il y a 4 ans et 63 jours

Val-d'Oise : un réseau de travail dissimulé et de blanchiment dans le BTP démantelé

POLICE-JUSTICE. Huit personnes ont été mises en examen, dont sept écrouées, dans le cadre du démantèlement d'un réseau de travail dissimulé dans le BTP qui sévissait en région parisienne et dans les Hauts-de-France. Il aura fallu neuf mois d'enquête préliminaire aux forces de l'ordre et services judiciaires pour interpeller les individus, également soupçonnés de blanchiment en bande organisée et d'escroqueries.
Il y a 4 ans et 63 jours

Le tunnelier Sofia est arrivé à la future station Place Carnot pour le prolongement de la ligne 11 aux Lilas (93)

Le tunnelier Sofia a débuté son parcours début d’année 2020 à la station La Dhuys. Il a depuis traversé les futures stations de Montreuil-Hôpital et Place Carnot. La prochaine étape est l’opération de ripage, puis la poursuite du creusement jusqu’à la future station Serge Gainsbourg, dernière station avant d’atteindre Mairie des Lilas.Porté par Île-de-France Mobilités et la RATP, maitres d’ouvrage conjoints du projet, le prolongement de la ligne 11 jusqu’à Rosny Bois-Perrier fait partie des nombreux projets engagés pour moderniser et développer le réseau de transport francilien.Le Saviez-vous ?Selon la tradition des travaux en souterrain, un tunnelier doit être baptisé avant de commencer à creuser. Le tunnelier de la ligne 11 du métro a ainsi été prénommé Sofia, en hommage à Sofia Amalou, Agent Animatrice mobile RATP qui accueille en station les voyageurs de la ligne 11 au quotidien.Sofia mesure 106 mètres et pèse 1.450 tonnes. Son utilisation permet d’optimiser la sécurité et la rapidité de réalisation du tunnel nécessaire à la jonction des différentes stations. Cela participe également à la réduction des nuisances associées à la réalisation de travaux à ciel ouvert (bruit, encombrement en surface...), d’où leur utilisation privilégiée pour les chantiers urbains.Le prolongement de la ligne 11Le prolongement de la ligne 11 s’étend sur 6 km et reliera le terminus actuel, Mairie des Lilas, au futur pôle multimodal de Rosny-Bois-Perrier, actuellement desservi par le RER E. Le projet, mené conjointement par la RATP et Île-de-France Mobilités, intègre l’adaptation et la modernisation de la ligne existante pour une mise en service à l’horizon 2023. D’un montant global de 1,3 milliard d’euros (aux conditions économiques de 2014), il est financé par l’Etat, la Région Île-de-France, la Société du Grand Paris, le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, la RATP et la Ville de Paris. Il prévoit la création de 6 nouvelles stations (Serge Gainsbourg, Place Carnot, Montreuil-Hôpital, La Dhuys, Coteaux-Beauclair, Rosny-Bois-Perrier), dont une en viaduc. Un atelier de maintenance ainsi qu’un nouveau poste de contrôle centralisé de la ligne sont également programmés.En chiffres12 minutes entre Mairie des Lilas et Rosny-Bois-Perrier6 nouvelles stations1 min 45 entre chaque métro en heure de pointe31 000 voyageurs à l’heure de pointe du matin5 voitures par rame, contre 4 actuellement
Il y a 4 ans et 64 jours

Projet national FastCarb : On peut réabsorber 40 kg de CO2/t de granulats recyclés

Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93 Sécheur à lit fluidisé installé sur le site de la cimenterie LafargeHolcim de Val d’Azergues (69). [©ACPresse] Labélisé par l’Irex (Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil), le Projet national FastCarb vise à étudier les modalités permettant de stocker du CO2dans des granulats issus des bétons de démolition. L’objectif est double. D’une part, réduire l’impact CO2du secteur de la construction. D’autre part, améliorer la qualité physico-chimique des granulats recyclés. « Le processus permet de boucher les pores présents dans les granulats grâce à la carbonatation », explique Jean-Michel Torrenti, directeur du PN FastCarb. Ceci, de manière accélérée.  La carbonatation reste un phénomène naturel. Dans un bâtiment ou un ouvrage d’art, le béton réabsorbe le CO2“perdu” au moment de la production du ciment. Toutefois, cette action est lente. Au final, le ciment du béton – car c’est lui qui réabsorbe de CO2– redevient ce qu’il était au départ : du calcaire.  Mais quelle quantité de CO2peut-on envisager de stocker ? Durant l’année 2020, plusieurs solutions ont été testées pour en vérifier la viabilité et l’efficacité. Ainsi, deux carbonateurs ont été installés sur les sites des cimenteries LafargeHolcim de Val d’Azergues (69)et Vicat de Créchy (03). Trois équipements testés A cela s’est ajouté un conteneur de carbonation implanté chez Clamens, à Villeparisis (77). Ce dernier équipement a permis de réaliser un premier test, en y introduisant des big bags remplis de granulats et soumis à une atmosphère carbonée. Le résultat n’a pas été concluant… Un second test a donc été conduit. Cette fois-ci, avec une couche de granulats étalée sur toute la surface intérieure du conteneur, pour un résultat plus probant.  Chez LafargeHolcim, comme chez Vicat, les équipements permettaient de soumettre les granulats à une atmosphère carbonée, de manière continue : sécheur à lit fluidisé pour le premier et tambour rotatif pour le second. « Au total, chaque cimentier a produit 50 t de granulats carbonatés », précise Jean-Michel Torrenti. Les analyses de ces matériaux ont déterminé que, grâce à ces méthodes, il est possible d’arriver à un stockage de 40 kg CO2/t de granulats recyclés. « En laboratoire, nous avons testé des concentrations à 100 % de CO2. Les rendements sont certes meilleurs, mais sans être proportionnels. »  Adapté au circuit court Une autre observation a montré que l’utilisation de gaz chauds, ce qui est le cas en cimenterie, améliore le rendement. Toutefois, la filière de production des ciments n’est pas la seule à être émettrice de CO2. De fait, les systèmes testés peuvent être adaptés à d’autres secteurs industriels. En fait, la problématique viendra de l’acheminement des granulats. Il ne faut pas que le CO2généré par ce transport supplémentaire soit supérieur au volume de CO2absorbé par les granulats. « La démarche doit donc être locale, réalisée dans le cadre d’un circuit court », insiste Jean-Michel Torrenti.  Jean-Michel Torrenti est le directeur du Projet national FastCarb. [©DR] Aujourd’hui, le PN FastCarb se poursuit. L’industriel Cemex réalise des bétons avec les granulats recyclés carbonatés, mais aussi avec des granulats recyclés simples. Il s’agit de vérifier la durabilité et les résistances des différents bétons ainsi formulés. Le Cérib et le SNBPE pilotent la partie “préfabrication”, avec la réalisation d’escaliers, de bordures de trottoirs ou encore de blocs béton.  L’ensemble des travaux doit s’achever au mois d’octobre 2021, pour une publication des résultats au début de l’année prochaine.« FastCarb a été prolongé de douze mois environ, compte tenu des différents retards accumulés, largement accentués par la crise sanitaire », conclut Jean-Michel Torrenti.  Frédéric Gluzicki Retrouvez cet article dans le Process Industriel 950, supplément de Béton[s] le Magazine n° 93
Il y a 4 ans et 64 jours

Axe Seine Béton dévoile ses ambitions normandes

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Axe Seine Béton prend peu à peu pied en Normandie. [©BSM] SEINE-MARITIME. Les toupies fuchsia de Béton Solutions Mobiles (BSM), bien connues sur les chantiers d’Ile-de-France, circulent dorénavant en Normandie et bientôt sur tout l’axe Seine, reliant Le Havre à Paris. Mais c’est une nouvelle entité qui les exploite : Axe Seine Béton (ASB), filiale de BSM. Une première centrale à béton est déjà opérationnelle depuis septembre, implantée à Gonfreville-l’Orcher (76). Et ce n’est qu’un début. « L’objectif est d’ouvrir à court terme 7 à 8 unités de production fixes le long de la Seine », explique Philippe Tibère, président de BSM. Et de développer : « Le Grand port maritime de l’axe Seine, qui naîtra de la fusion des ports du Havre, de Rouen et de Gennevilliers, en 2021, présente un fort potentiel de développement économique. Il nous semblait stratégique de nous y positionner ».  Pour ce projet d’envergure d’ouverture de centrales à béton, ASB prévoit un investissement de 10 M€. Et la création d’une cinquantaine d’emplois directs, dans les deux ans à venir. A ceci s’ajoutera la mise en circulation de 40 toupies pour acheminer le béton sur les chantiers de la région normande. Ainsi, d’ici la fin du premier semestre 2021, deux unités de production fixes doivent être mises en service, toujours dans la périphérie du Havre et de Rouen. Aussi, des postes de commerciaux et d’agents techniques sont à pourvoir. A bon entendeur… Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 64 jours

Les innovations matériels fleurissent au printemps

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Le Covid aura empoisonné la vie de bien des secteurs d’activité. Celui de l’évènementiel aura payé un lourd tribut à la pandémie. Côté construction, la victime s’appelle Intermat – World of Concrete Europe, qui a jeté l’éponge dans les derniers jours de l’année 2020. Rendez-vous est déjà pris pour avril 2024, un peu avant les Jeux olympiques de Paris. Mais à la demande de nombreux industriels, un rendez-vous plus modeste a été annoncé. Baptisé “Construction Days”, il se tiendra du 14 au 16 septembre prochain, en plein air, au parc Eurexpo Lyon. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 65 jours

La Ville de Paris offre ses premiers logements en accession sous bail réel solidaire

La Ville de Paris offre ses premiers logements en accession à 5.000 euros du m2, soit moitié moins cher que les prix du marché, grâce au dispositif du bail réel solidaire (BRS).
Il y a 4 ans et 65 jours

La Smart Buildings Alliance for Smart Cities se dote d’un conseil d’orientation stratégique

11 personnalités reconnues dans leur environnement professionnel ont été choisies pour faire partie du nouveau conseil d’orientation stratégique de la Smart Buildings Alliance for Smart Cities (SBA). Un important travail de réflexion a été conduit par Emmanuel François, Président de la Smart Buildings Alliance et Marc Daumas, Directeur général d’Aire Nouvelle chez ENGIE, pour choisir le groupe le plus diversifié et représentatif possible. L’idée étant d’élargir le champ d’actions de la SBA à toutes les sphères de l’immobilier et de la ville. Elles se sont réunies pour la première fois le 27 janvier dernier, afin de se rencontrer et partager les leviers et les freins à cette ambition. Les 11 membres : Dominique Alba, Directrice générale de l’Atelier Parisien d’Urbanisme APUR William Bouygues, Directeur du Développement chez Linkcity Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat Etienne Crepon, Président du CSTB Laurent Girometti, Directeur général d’EpaMarne – EpaFrance Christel Heydemann, Présidente de Schneider Electric France Soo-Jin Kim, Chef de l’Unité des politiques et des études urbaines de l’OCDE Béatrice Lièvre-Théry, Directrice des Activités immobilières de la Société Générale Yann Rolland, Directeur général d’ENGIE SOLUTIONS Villes & Collectivités Denis Thuriot, Maire de la ville de Nevers et Président de l’Agglomération, Olivier Wigniolle, Directeur général d’ICADE
Il y a 4 ans et 65 jours

Le BIM pour la restauration de Notre-Dame de Paris

L’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et Autodesk France ont signé une convention de mécénat technologique et de compétences mettant à la disposition des acteurs du chantier de restauration de la cathédrale la technologie BIM et les logiciels associés. Cette méthode de travail collaborative et intelligente permet aux acteurs du chantier de bénéficier en temps réel d’une base de données 3D partagée et évolutive qui regroupe des informations riches et nécessaires au bon déroulement de ces opérations. Le BIM s’appuie sur un modèle pré-incendie numérique 3D de la cathédrale dont le développement avait été initié dès juin 2019 par Autodesk grâce à l’utilisation d’un processus de scan de l’édifice d’une précision millimétrique. Cette maquette BIM a été enrichie grâce à des relevés 3D réalisés après l’incendie. Visuel : Modèle BIM de la cathédrale Notre-Dame de Paris © Autodesk France  
Il y a 4 ans et 65 jours

Le BIM pour la restauration de Notre-Dame de Paris

L’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et Autodesk France ont signé une convention de mécénat technologique et de compétences mettant…Cet article Le BIM pour la restauration de Notre-Dame de Paris est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 65 jours

A Beyrouth, la Tour Aya, signée SOA

Après 36 mois de travaux, l’agence parisienne SOA architectes (Augustin Rosenstiehl) a livré en janvier 2021 à Beyrouth (Liban) la Tour Aya, un immeuble de 7 254 m² SDP. L’ouvrage, édifié pour HAR Properties maître d’ouvrage pour 25 M€ HT compte 45 logements, bureaux et commerces. Dans le quartier historique de Mar Mikhael, une tour […] L’article A Beyrouth, la Tour Aya, signée SOA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 65 jours

Propreté à Paris : "le premier geste écologique, c'est une ville propre", selon Valérie Pécresse

"Le premier geste écologique, c'est d'avoir une ville propre, c'est la propreté, c'est de nettoyer sa ville", a déclaré la présidente divers droite de la région, favorite pour conserver son poste aux prochaines régionales selon un sondage Ipsos diffusé samedi.Alors que l'exécutif municipal accuse la droite et l'extrême-droite d'être derrière une "campagne de dénigrement", Mme Pécresse répond qu'"à l'origine du mouvement #saccageParis, les journalistes de TF1 ont trouvé des citoyens, des citoyens qui ont posté un hashtag sur Internet. Alors bien évidemment, l'opposition parisienne s'en est saisie".Jeudi sur RTL, Anne Hidalgo a accusé Pierre Liscia, candidat divers droite aux dernières municipales dans le XVIIIe arrondissement et porte-parole dans la capitale de Libres!, le mouvement de Valérie Pécresse, d'être "derrière beaucoup" des comptes Twitter à l'origine de cette "campagne très orchestrée".Pierre Liscia "défend les Parisiens, il défend ces citoyens qui aimeraient tellement que leur ville soit propre", lui objecte Mme Pécresse qui affirme que Paris est "la seule ville qui n'a pas demandé à bénéficier du fonds propreté de la région Île-de-France", doté de 4 millions d'euros. "Et bien, elle devrait le faire."Anne Hidalgo a promis d'engager "avant l'été" la décentralisation de certaines compétences, dont la propreté, de la mairie centrale vers les 17 mairies d'arrondissement. Elle a aussi maintenu vouloir doubler, au cours de son second mandat, de 500 millions à 1 milliard d'euros le budget dédié à l'entretien et à la rénovation des rues de la capitale."Il ne saurait y avoir un transfert de compétences sans un transfert des moyens et des effectifs!", rétorque dans un communiqué publié lundi le groupe d'opposition LR. Pour ce faire, le groupe Changer Paris réclame "une réorganisation de la direction de la propreté" et "une modernisation des outils".
Il y a 4 ans et 65 jours

Plaine Commune a obtenu l'encadrement des loyers sur son territoire

LOGEMENT. Le Territoire situé au nord de Paris s'est inscrit dans l'expérimentation sur la base du volontariat qui lui permet d'appliquer le plafonnement des loyers. La CLCV demande sa généralisation à toute l'agglomération parisienne.
Il y a 4 ans et 65 jours

L’EFB et l’ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning”

L’EFB et l’ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning”. [©ESTP Paris] Pour la rentrée 2021, l’Ecole française du béton (EFB) et l’ESTP Paris lancent un nouveau parcours de formation : l’ACV Digital Learning. Dès septembre prochain, les élèves ingénieurs de l’ESTP Paris seront formés à une approche éco-responsable, globale, multi-critères et multi-échelles. Couvrant tout le cycle de vie d’un ouvrage depuis sa construction jusqu’à sa fin de vie. Cette innovation pédagogique sera aussi accessible à tous sur la plate-forme de l’EFB.  La formation permettra à celles et ceux qui la suivront de se familiariser avec les règlementations en vigueur. Ou celles à venir. Et de manipuler sur une étude de cas concrète l’outil ACV (analyse du cycle de vie) des produits en béton. Il est aujourd’hui indispensable pour les acteurs du secteur de pouvoir mesurer leurs impacts. Et d’éco-concevoir le mieux possible le monde de demain. En utilisant les meilleurs outils à disposition, en intégrant toutes les composantes environnementales sociétales et économiques. Et en impliquant tous les acteurs. Au travers de vidéos et témoignages, cette formation permettra de découvrir dans un contexte de RSE, quels sont les enjeux des acteurs de la construction : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, industriels en France et dans le monde. Qu’est-ce que l’ACV ? L’ACV est l’outil le plus abouti en matière d’évaluation globale des impacts environnementaux. Cette méthode normalisée permet de mesurer les effets quantifiables de produits ou de services sur l’environnement. L’ACV recense et quantifie, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines. Elle en évalue les impacts potentiels. Puis, interprète les résultats obtenus en fonction de ses objectifs initiaux. La création de cette nouvelle formation s’inscrit dans un contexte. Où les acteurs du béton cherchent à diminuer toujours plus l’impact des nouveaux produits développés sur l’environnement. Et ce, dans l’optique de la future RE 2020. Depuis de nombreuses années, les chercheurs mettent au point de nouveaux bétons bas carbone. Et valorisent le réemploi avec le recyclage de granulats de béton issus de la déconstruction. « Le béton est un matériau clef de la construction, que ce soit pour les logements, les équipements, les infrastructures ou encore les ouvrages du génie civil. Loin de l’image de produit dépassé et producteur de CO2que certains lui prêtent, le béton est à même de faire face aux enjeux du XXIesiècle. Construire en béton aujourd’hui, c’est utiliser le bon matériau au bon endroit », rappelle l’EFB. Depuis le 29 mars dernier, seize vidéos de témoignages concernant le béton et la transition écologique sont diffusées sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn et Twitter) de l’EFB. Le lien de la bande annonce du parcours ici.
Il y a 4 ans et 65 jours

Deux ans après l'incendie de Notre-Dame de Paris, où en est le chantier de restauration ?

PATRIMOINE. Le mois d'avril 2021 sera marqué par le triste "anniversaire" de l'incendie qui a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris : il y a deux ans, les flammes emportaient de nombreux et précieux éléments structurels de l'un des symboles de la capitale et de l'histoire de France. Retour sur les travaux qui ont été accomplis depuis, et sur ce qui reste encore à faire.
Il y a 4 ans et 65 jours

Laurent Tirot rejoint le développeur européen Equilis en tant que CEO de sa filiale française

L'arrivée de l'ex-Directeur Général Adjoint Groupe de Bouygues Immobilier à la tête de la filiale française traduit la volonté d'Equilis Europe d'accélérer son développement en France – et notamment le marché résidentiel et les opérations mixtes, et d'en faire l'un des piliers de sa croissance européenne. Le parcours du nouveau CEO, tant en France qu'à l'international, lui confère en effet l'expertise pour donner à Equilis France l'impulsion nécessaire à son rayonnement sur le marché français.‘'Nous sommes ravis d'accueillir Laurent à la tête d'Equilis France, il sera un atout majeur pour faire de la France un pays stratégique du groupe. Au-delà du professionnel, c'est l'homme et ses valeurs qui m'inspirent'' a déclaré Carl Mestdagh, Executive Chairman Equilis Europe."Sa carrière immobilière et son regard constitueront des forces-clés pour appuyer la phase de croissance dans laquelle la société s'est inscrite" a complété Olivier Beguin, CEO Equilis Europe.Laurent Tirot a pour mission d'accélérer le développement de l'activité d'Equilis France créée en 2016, historiquement ancrée sur la région PACA. A côté de son implantation dans le Sud Est, le nouveau CEO vise un déploiement en Ile-deFrance, en région bordelaise/Bassin d'Arcachon et en région lyonnaise/Pays de Gex. Ces nouvelles ambitions sont portées par l'expertise du groupe dans l'ensemble des métiers de la promotion immobilière (commerce, résidentiel et bureaux), et dans un savoir-faire spécifique en termes de réhabilitation de friches industrielles. Un savoir-faire qui permet à Equilis France de porter l'un des projets les plus ambitieux de la technopole Sophia Antipolis, La Canopée, un vaste projet mixte de quelque 25.000 m² qui va redonner vie à l'ancien site des Terrasses de Sophia.“Je connais Carl Mestdagh et le groupe Equilis depuis de nombreuses années, nous avons pleinement confiance l'un envers l'autre. C'est pourquoi j'ai accepté de rejoindre le groupe, ses valeurs, ses expertises dans les différents métiers de l'immobilier, son ouverture européenne, et relever ce fabuleux challenge de développement sur la France ”, commente Laurent Tirot.“C'est une aventure passionnante à plus d'un titre. D'abord pour la liberté d'action et de développement accordée à chaque filiale, une autonomie sans pareil qui permet d'innover et de se dépasser. Ensuite pour l'expertise du groupe, sa capacité à innover et s'adapter à des marchés immobiliers en pleine mutation. Cette expérience nous permet de travailler sur des projets intégrant la mixité d'usage, qui répondent aux nouveaux modes de vie, d'habitat, de travail et de consommation et qui tiennent compte, aussi, des enjeux du développement durable. C'est justement parce que les besoins sociétaux évoluent et que notre métier est en train de bouger, que je me lance dans cette nouvelle aventure pour le bonheur d'être sur le terrain, à l'écoute des collectivités, de leurs attentes, et pour pouvoir faire preuve d'agilité, de flexibilité et d'esprit d'innovation”, conclut-il.Il s'appuiera sur la structure déjà mise en place par Jean-Jacques Ballester à Sophia Antipolis, un bureau créé à Paris et deux implantations à Bordeaux et Lyon. Jean-Jacques Ballester prend la Direction régionale Sud Est avec pour objectif de poursuivre le développement de ce territoire. Un plan de recrutement est prévu pour étoffer, dans un premier temps, l'équipe Ile-de-France. Laurent Tirot vise une activité multipliée par trois d'ici quatre ans.
Il y a 4 ans et 65 jours

Cemex : « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir »

Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine Jean-Marie Modica est le directeur général activité matériaux de Cemex France Sud. [©Cemex] Dossier : Le portrait du pompage du béton en France Le Top Dix du pompage Les nouveaux entrants de la pompe Quali Parts & Services : « Nous avons l’exclusivité de distribution de la marque sud-coréenne Dy » Les pompes nouvelles sont arrivées SoPump veut digitaliser le pompage du béton Le pompage en France, c’est une centaine de sociétés présentes sur l’ensemble du territoire. Ce sont quelque 1 800 machines en service. C’est la mise en place de 25 % du BPE transporté. Et c’est le travail en sécurité comme leitmotiv. Le pompage du béton est un métier de proximité. Si quatre entreprises agissent à l’échelle nationale, l’essentiel des prestations intervient à un niveau plus local. Mais qui occupe le Top Dix du pompage ? Sur un marché pesant tout juste 70 machines pour l’année 2020, les acteurs de la pompe à béton se bousculent. Aux marques iconiques et historiques viennent s’ajouter de nouveaux entrants A partir de sa base toulousaine, Quali Parts & Services rayonne sur l’ensemble du territoire, proposant ses services d’entretien et de réparation. Mais surtout, l’entreprise assure la distribution exclusive des pompes sud-coréennes Dy. Explications avec Nelson Morgado, président de QPS. La crise sanitaire a, certes, ralenti l’activité, mais pas bridé l’innovation. Le secteur du pompage du béton en profite bien, avec une large offre de nouveautés qui arrivent sur le marché ou ont été lancées il y a peu de temps. Pour ainsi dire, il n’est pas d’industriel qui ne présente pas au moins une nouvelle machine en ce début d’année 2021. SoPump est la petite application qui monte dans le domaine du pompage du béton. La start-up est en action depuis une année maintenant. Producteur de BPE à l’échelle nationale, Cemex est en réalité présent sur deux secteurs. D’abord, au Nord d’une courbe reliant Rennes à Valenciennes via Paris. Puis, au Sud d’une autre courbe, dont La Rochelle est l’origine et Mâcon le point d’arrivée, mais en passant par Montauban. De longue date, l’industriel a fait le choix d’intégrer le pompage au cœur de son activité. « Le pompage est un service que le BPE se doit d’offrir,souligneJean-Marie Modica, directeur général activité matériaux Cemex France Sud. Connaître les caractéristiques du béton et savoir proposer sa mise en œuvre efficace est un véritable plus. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 66 jours

Création du groupe international Ondura suite à l’acquisition des entreprises Alwitra et CB

Le groupe Ondura réalise un chiffre d’affaires consolidé de 350 M€, avec 2.000 employés et 13 usines dans le monde et est dirigé par Patrick Destang, le CEO d’Onduline. C'est une des ETI Françaises parmi les plus internationales. Avec Ondura, le marché français bénéficie de toute l’expertise d’un groupe pouvant apporter une réponse complète en matière d’étanchéité des toitures et des bâtiments, à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels.Un groupe international, une réponse unique en matière d’étanchéité.Le nouveau groupe Ondura se positionne comme un acteur international majeur dans les matériaux de construction. Le socle historique du groupe est français, avec son siège mondial à Suresnes en région parisienne, un centre de R&D près de Rouen et une usine à Comines dans le Nord. Les trois entités Onduline, Alwitra et CB opéreront de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe assurera la distribution des solutions Alwitra. Pilotée par Patrick Destang, également CEO d’Onduline, Ondura distribue ses produits dans plus de 100 pays, à travers 32 filiales dans le monde, vers 20.000 clients dont les plus grandes chaînes de distribution professionnelle et grandes surfaces de bricolage. Elle dispose de 13 usines dans 9 pays différents, et d’un effectif de 2.000 salariés. Elle réalise 350 M€ de chiffre d’affaires.Avec les solutions de toitures légères Onduline, les écrans de sous-toitures Corotop et Ondutiss, les membranes d’étanchéité Alwitra, et les solutions d’éclairement en polycarbonate d’Onduclair, Ondura maîtrise les technologies nécessaires aux toits en pente ou plats et apporte aux distributeurs une réponse unique à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Son offre produit permet de toucher des applications en DIY et des applications professionnelles avec une plus forte composante technique, où elle s’appuie sur des couvreurs et des étancheurs, via le réseau des négociants en matériaux et distributeurs spécialisés couverture.Malgré le contexte difficile de 2020, le CA pro-forma a progressé de + 5% et de + 11% à taux de change constant. Ondura aborde l’année 2021 avec un optimisme raisonnable, grâce à son ancrage renforcé en Europe et son offre élargie, véritable relais de croissance. Fort de ces atouts, le groupe entend poursuivre son développement au cours des prochaines années, tant par la croissance du chiffre d’affaires que par des acquisitions ciblées, avec le soutien de ses actionnaires.Patrick Destang, CEO d’Onduline et d’Ondura, se réjouit : « Onduline est fière d’avoir été à l’origine de la création d’Ondura, un groupe international qui affiche haut et fort ses ambitions : développer des solutions d’étanchéité pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tout temps. Nous avons des positions uniques sur ce segment, qui nous ont permis de croître durant la crise sanitaire de 2020. Les particuliers veulent améliorer leur habitat et leur environnement extérieur, et les professionnels et collectivités rénover le bâti existant pour en augmenter la durée de vie... ».
Il y a 4 ans et 66 jours

À Paris, un immeuble restructuré en centre d’hébergement pour le Samu Social

L’agence CoBe Architecture et Paysage signe la restructuration et la surélévation de cet immeuble du... Cet article À Paris, un immeuble restructuré en centre d’hébergement pour le Samu Social est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 66 jours

Un éco-pavé dans la mare des Îlots de Chaleur

Le projet FRESH-ECOPAVERS piloté par l’ESITC Caen, en partenariat avec l’ESITC Paris, la ville d’Alençon dans l’Orne et l’Agence Parisienne du Climat, s’attaque au phénomène des « Îlots de Chaleur …Cet article Un éco-pavé dans la mare des Îlots de Chaleur est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 4 ans et 68 jours

Un homme d'affaires français acquitté à Hong Kong après des années de prison

Ancien trader, il s'était reconverti dans la construction de maisons de luxe à Bali, en Indonésie. A la suite d'un différend commercial, ses associés, parmi lesquels un Hongkongais, avaient engagé en 2012 et 2013 des poursuites civiles et pénales à son encontre à Hong Kong.Le Français, originaire de Rodez dans l'Aveyron, avait été condamné en mars 2015 - en son absence - par un tribunal de l'ex-colonie britannique à verser des indemnités de près de trois millions d'euros à ses ex-associés.Il avait ensuite été arrêté et incarcéré en juillet 2017 à Bali, avant d'être extradé en septembre 2019 vers Hong Kong.Très affaibli après une grève de la faim, il avait été remis en liberté sous caution en novembre 2020, quelques jours avant le début de son procès pour blanchiment.Son acquittement mercredi est "une magnifique victoire contre l'injustice et la calomnie", affirme à l'AFP l'une de ses avocates, Clémence Witt."L'innocence de Mathias Echène est enfin reconnue, au terme d'une procédure entachée de graves irrégularités, qui ont été sanctionnées tant par les Nations Unies que par la justice française", ajoute-t-elle."En août 2019, l'ONU avait condamné le caractère arbitraire de sa détention et exigé sa libération immédiate", rappelle son autre avocat, Victor Champey."Et le 17 mars 2021, la Cour de cassation française a définitivement rejeté les pourvois contre les arrêts de la Cour d'appel de Paris ayant interdit l'exécution des décisions de la justice de Hong Kong sur le territoire français", a-t-il précisé.Du côté de sa famille, c'est "l'explosion de bonheur". "L'attente ces derniers jours était affreuse. On est fous de joie", s'exclame Eléonore Echène, sa soeur.Joint par téléphone par l'AFP, Mathias Echène, 51 ans, dit être "aux anges", mais reste très affecté par les "dommages terribles" que cette affaire a eu sur sa famille."Ma priorité absolue est de retrouver mes trois enfants, de les serrer dans mes bras, et de reconstruire un noyau familial stable pour qu'ils puissent se reconstruire après toutes ces horreurs et calomnies autour desquelles ils ont gravité ces neuf dernières années", confie-t-il.L'entrepreneur espère "rentrer au plus vite en France, d'ici une semaine peut-être", une fois qu'il aura en sa possession les documents de voyage nécessaires, car son passeport a expiré.
Il y a 4 ans et 68 jours

Notre-Dame de Paris : les métiers d'art du chantier de restauration se dévoilent

PATRIMOINE. Les métiers d'art à l'oeuvre sur le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont mis à l'honneur à l'occasion des Journées européennes qui leur sont dédiées, du 6 au 11 avril 2021. Une visite exclusive de l'édifice ainsi que quatre vidéos mettant en avant ces compétences uniques sont proposées à cet effet sur les réseaux sociaux.
Il y a 4 ans et 68 jours

Loyers plafonnés dans neuf villes de Seine-Saint-Denis au 1er juin

S'inscrivant dans le cadre de la loi Elan de 2018, cet arrêté de la préfecture de la région d'Île-de-France définit les modalités de l'encadrement des loyers qui s'appliquera à titre expérimental sur le territoire de Plaine commune, qui en avait fait la demande.Cet établissement public territorial regroupe neuf villes du nord de Paris (Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L'Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains, Villetaneuse), soit une agglomération où vivent près de 430.000 personnes."L'accélération des mutations urbaines et le renforcement de l'attractivité du territoire de Plaine Commune (...) pourraient contribuer à alimenter des tensions inflationnistes sur les loyers du territoire", ont indiqué dans un communiqué les préfectures d'Île-de-France, de Seine-Saint-Denis et Plaine Commune, qui citent notamment les jeux Olympiques de 2024 et le Grand Paris Express.Le plafonnement s'appliquera à partir du 1er juin pour les nouveaux emménagements, les renouvellements de baux et les baux mobilité.Une carte interactive permet de connaître le loyer de référence d'un logement, en fonction notamment de son ancienneté et de son emplacement.Une marge de manoeuvre de 20% à la hausse et de 30% à la baisse par rapport au loyer de référence est autorisée.À fin 2020, seules Paris et Lille bénéficiaient d'un tel encadrement des loyers. Mais plusieurs métropoles - notamment Bordeaux, Lyon et Montpellier - et intercommunalités franciliennes ont déposé en fin d'année dernière leur candidature pour rejoindre le dispositif.
Il y a 4 ans et 68 jours

Le marché locatif des bureaux en France toujours en recul au premier trimestre

"Le démarrage poussif de la campagne de vaccination en France et les restrictions (...) dans un contexte sanitaire toujours difficile retardent la reprise" a résumé dans une communiqué le cabinet JLL, l'un des membres d'Immostat.Entre janvier et mars, la superficie totale de bureaux loués en région parisienne a reculé de 30%, à 327.400 mètres carrés, par rapport à la même période l'année précédente, indique le bilan trimestriel Immostat.Mais en écartant de la comparaison la "transaction" de Total au premier trimestre 2020 sur la tour "The Link" de "126.000 mètres carrés" dans le quartier d'affaires de la Défense, la baisse du marché locatif se maintient à -4%, nuance le cabinet JLL.Le bilan Immostat, effectué par plusieurs gros spécialistes du secteur dont JLL, concerne seulement l'Ile-de-France, où se concentre le gros du marché français.En plus de la chute des locations de bureaux, un autre chiffre témoigne des difficultés du marché depuis un an, celui de l'argent versé par les investisseurs pour devenir propriétaires d'immobilier d'entreprise.A 3,2 milliards d'euros investis au premier trimestre dans le secteur en région parisienne, il recule de près de 38% par rapport à un an plus tôt, mais reste "en accord avec la moyenne des 5 dernières années" note le cabinet JLL."Nous anticipons une reprise marquée de l'activité au second semestre qui devrait permettre d'atteindre un volume d'investissement relativement similaire à celui enregistré en 2020", estime Stéphan Von Barczy, du département investissement de JLL.Sur l'ensemble de l'année 2020, le marché locatif des bureaux en région parisienne avait reculé de près de moitié (-45%), dans un contexte marqué par la crise du coronavirus, le recours massif au télétravail et plusieurs épisodes de confinements.Par rapport aux logements, les bureaux font généralement l'objet d'opérations plus lourdes et leur attrait reflète plus directement la situation économique.
Il y a 4 ans et 68 jours

La Ville de Paris veut étudier des quota par zone pour les meublés touristiques

L'exécutif parisien souhaite "expérimenter, en lien avec l'État, un système de quota ou d'interdiction par rue ou par quartier dans les zones tendues de Paris", selon le texte qui reprend l'une des propositions issues de la consultation de 26 citoyens, tirés au sort, menée entre janvier et février.Cet "avis citoyen" s'inspire de l'exemple de Barcelone, ville pionnière dans la régulation des plateformes de location comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel/Homeaway, et vise des quartiers très prisés des touristes, comme le centre de Paris, le Marais et Montmartre, et confrontés à une pénurie de logements."L'idée, c'est de lancer une étude sur le sujet pour voir à quoi un tel système pourrait ressembler à Paris et dans quelle mesure il serait utile", a tempéré M. Brossat à l'AFP."Si, à l'issue de cette étude, cela s'avère pertinent, il faudra de toute façon un changement législatif", souligne l'adjoint communiste de la maire PS Anne Hidalgo. "On a une petite fenêtre avec la loi 4D, la nouvelle loi de décentralisation, qui devrait passer à l'été."Dans le cadre de ce projet de loi, l'équipe de la maire PS Anne Hidalgo veut obtenir du législateur qu'il "autorise les communes le souhaitant à disposer de la possibilité d'adapter la régulation des meublés touristiques aux spécificités locales".S'il obtenait gain de cause, l'exécutif parisien envisage ainsi de "soumettre à autorisation toute mise en location touristique d'un logement", au lieu du système déclaratif actuellement en vigueur."La mise en place de quotas pour les locations saisonnières serait illégale", a réagi Airbnb, qui rappelle que "les municipalités n'ont pas les compétences légales pour mettre en place ce type de mesures, discriminatoires pour les locations saisonnières"."La grande majorité des hôtes sur Airbnb sont des habitants qui louent occasionnellement leur propre logement", souligne le site selon lequel 95% des logements entiers proposés sur la plateforme ont été loués en 2020 moins de 120 jours, plafond autorisé pour les résidences principales.La Ville de Paris a remporté en février une victoire juridique, la Cour de cassation jugeant sa réglementation conforme au droit européen, lui permettant ainsi de poursuivre des centaines de bailleurs indélicats.Avec cette décision, un appartement ne peut plus être loué légalement plus de 120 jours par an sur une plateforme comme Airbnb, sans avoir demandé un changement d'usage très contraignant et, de facto, dissuasif.La Cour a ainsi validé le mécanisme très contraignant dit de "compensation" qui va de pair: une autorisation n'est délivrée au propriétaire souhaitant dédier une résidence secondaire à la location touristique de courte durée, que s'il achète une surface équivalente -voire double dans certaines zones-, pour le transformer en habitation, afin de compenser la "perte de logement".
Il y a 4 ans et 68 jours

Ravagée par la crise, l'hôtellerie attire toujours les investisseurs

"2020 devait être une très belle année pour nous, mais nous avons dû fermer cinq mois et demi", dit à l'AFP Philippe Monnin, un ex-conseiller en gestion de patrimoine qui a fondé avec son épouse avocate d'affaires le groupe hôtelier Millésime, à la tête d'une dizaine d'établissements à Bordeaux, Reims, Montignac, La Baule, Porto, Megève... et de futurs qui ouvriront en 2022 et 2023.Depuis 2015, tous deux reprennent "des bâtiments plutôt à l'état de ruines, qui ont une âme, pour les restaurer dans les règles de l'art et y développer une activité tournée vers l'art de vivre", mêlant hôtellerie et restauration.Ces "maisons", qui emploient 200 salariés, sont codétenues avec des investisseurs: au départ une vingtaine de familles fortunées, aujourd'hui des acteurs institutionnels.Pour l'heure, la société de M. Monnin "tient le choc grâce aux aides de l'État" mais il s'attend à voir la fréquentation repartir en flèche, lorsque le tourisme de loisirs reprendra grâce à l'avancée des campagnes de vaccination.Beaucoup tablent sur une reprise vigoureuse du tourisme de loisirs alimenté par une clientèle de l'Hexagone et d'Europe, alors que le tourisme d'affaires devrait ne redémarrer que lentement, vers 2023 ou 2024, de concert avec l'activité de congrès et séminaires, tout comme les palaces parisiens ou de la Côte d'Azur à la fréquentation très internationale.L'an dernier les ventes d'hôtels en France n'ont représenté que "900 millions d'euros contre 2,1 milliards d'euros par an d'ordinaire", rapporte Gwenola Donet, responsable du secteur hôtelier au sein du cabinet immobilier JLL."Partager le gâteau"Mais "en France, grâce aux aides gouvernementales, les propriétaires n'ont pas été acculés à vendre", dit-elle. "Beaucoup d'investisseurs s'attendaient à ce grand soir, qui n'est pas venu", grâce aussi au "soutien des banques, qui n'ont pas dit 'Je veux mes intérêts, sinon c'est dehors !'"."Il y a eu une vraie pause de l'investissement, mais il y a cette conviction qu'on va repartir", poursuit Mme Donet. Du fait de l'abondance des capitaux disponibles sur les marchés et du "peu d'actifs à vendre" en France, "la correction sur les prix y a été limitée, de 7 à 12%".En 2020, onze ventes ont été conclues sur le marché hôtelier hexagonal par Christie & Co, la société de conseil en immobilier la plus active dans le secteur en Europe en 2020, selon Real Capital Analytics (RCA).Parmi elles, le rachat en novembre du plus grand Holiday Inn de France, un hôtel d'affaires milieu de gamme de 262 chambres, situé porte de Clichy à Paris, par les sociétés Extendam et Catella Hospitality Europe.Le montant de cette transaction, qui n'est pas connu, a subi "une correction de valeur liée à l'impact de la Covid-19", a fait savoir Catella, se disant confiant dans l'hôtellerie, qui "continuera à générer des rendements supérieurs à ceux du marché immobilier locatif classique"."Comme tout le monde, lors du premier confinement on s'est dit +L'année est fichue+... mais on s'est aperçu que, que les hôtels soient fermés ou qu'ils aient des résultats très bas, l'intérêt pour l'immobilier hôtelier n'a pas baissé. Dès le mois de mai on a recommencé à avoir des coups de fil", explique à l'AFP Philippe Bijaoui, directeur de Christie & Co France.Pour Mme Donet, "il y a certes un trou d'air à passer, mais la crise aura aussi à long terme, des effets positifs: en mode survie, les hôteliers ont repensé leur structure de coûts et se sont posé les bonnes questions".En 2022, "toute la clientèle ne sera pas encore de retour, il faudra partager le gâteau. Il faudra séduire, avoir un service impeccable, une équipe très avenante et des prix bien positionnés", conclut-elle. "Ce sera l'heure de vérité".
Il y a 4 ans et 68 jours

Rendez-vous au Low-Carbon et BIM World de Paris

Le salon national de la construction et de l’aménagement urbain est en cohérence avec la stratégie bas carbone de l’Etat. [©LowCarbonWorld] Du 23 au 24 juin prochain, Paris accueillera Low-Carbon World et BIM World, deux rendez-vous très attendus par tous les professionnels de la construction. Nouvel évènement : première du genre, le Low-Carbon World se veut être la vitrine de la transition bas carbone. En effet, l’Etat français s’est donné pour objectif de réduire la quantité de carbone de 49 % d’ici 2030 et d’atteindre une décarbonation totale pour 2050. Il faut savoir que le secteur de la construction représente 30 % des émissions de C02. La RE 2020 fait aussi partie des évolutions à prendre en compte. Ainsi, ce salon accompagnera les professionnels dans cette démarche durable et d’économie circulaire. Les collectivités territoriales, les acteurs de la construction, de l’immobilier et de l’énergie se donnent rendez-vous au Low-Carbon World. Les deux salons associés En parallèle du Low-Carbon World, se tient le BIM World, un évènement européen sur la transition numérique des marchés de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement urbain. Bien plus qu’un simple salon, le BIM World met en avant les utilisations et bienfaits du numérique pour les métiers, ainsi que pour des ouvrages plus durables et performants. Cette année, il aura pour objectif d’accélérer l’industrialisation et la transformation digitale. Mais aussi de développer les nouveaux services et usages numériques sur la Data.  Au-delà de leurs propres objectifs, les deux salons s’associent dans l’intérêt général, afin de favoriser l’innovation, les usages du numérique et la diffusion des solutions bas carbone. Ensemble, ils couvrent 6 grandes thématiques d’innovation et de réalisation tout au long du cycle de vie des ouvrages et des aménagements. La mise en place de la RE 2020 et de la stratégie nationale Bas Carbone permettra d’accélérer l’innovation sur toute la chaîne de valeur de la construction des bâtiments. Les fournisseurs et équipementiers les plus engagés sont déjà dans une démarche d’éco-conception. Ceci, afin de proposer des produits adaptés. Les opérateurs et promoteurs de la construction revoient, eux aussi, leurs exigences et leurs pratiques, afin de concevoir des ouvrages que respectent les nouvelles nomes. Aujourd’hui, le monde de la construction doit se mettre à jour et prendre en compte les attentes des différents acteurs.  Charline David
Il y a 4 ans et 68 jours

Centre de recherche Horiba, à Paris-Saclay, par Sérau Architectes

Sur le quartier ouest de Polytechnique à Palaiseau (Essonne), dans le cadre du Campus Paris-Saclay, le Centre de recherche en optique et siège européen du groupe Horiba, un ouvrage conçu par l’agence parisienne Sérau Architectes, est enveloppé de Métal Déployé pour de multiples raisons. La Société Horiba Jobin Yvon, fondée en 1819, est un acteur […] L’article Centre de recherche Horiba, à Paris-Saclay, par Sérau Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.