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Il y a 2 ans et 269 jours

J-11 avant l’ouverture du SIBCA

Plus que quelques jours avant l’ouverture du SIBCA, le 1er salon de l’Immobilier Bas Carbone qui se tiendra du 22 au 24 septembre au Grand Palais Ephémère de Paris. Sous le Haut Patronage d’Emmanuel Macron, Président de la République et organisé conjointement par l’Association BBCA et France Conventions, le Sibca sera le 1er rendez-vous des professionnels de l’immobilier dans un écosystème en mutation, pour concevoir, construire et rénover les grands projets urbains et les bâtiments de demain. Au programme :  Les Grands Débats – Organisés par l’Association BBCA, les Grands Débats du Sibca vont couvrir les enjeux clés de l’immobilier bas carbone avec des keynotes, en abordant plusieurs thématiques, le financement bas carbone, l’architecture bas carbone, le Shift Project, l’exploitation des forêts, la neutralité carbone des bâtiments… La remise des trophées BBCA – L’Association BBCA dévoilera deux nouveaux labels : le label BBCA Quartier et le label BBCA Exploitation. L’Association remettra également les Trophées BBCA pendant l’événement. Les Conférences – Elles accueilleront une trentaine de prises de parole organisées par les exposants du Sibca, pour présenter auprès de leur écosystème et des médias, leurs actualités, réalisations exemplaires et solutions bas carbone. > Découvrez le programme des Grands Débats et Conférences Bati-Journal et Planète Bâtiment, partenaires de l’événement, ont le plaisir de vous inviter gratuitement à découvrir cette première édition du Sibca. Participez dès maintenant, en commandant votre badge d’accès ! Cet article J-11 avant l’ouverture du SIBCA est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 270 jours

Une coentreprise d'Engie va construire et gérer deux parcs éoliens au large de l'Ecosse

Ocean Winds, coentreprise du français Engie et du portugais EDPR, a remporté deux appels d'offres pour construire et opérer des projets de parcs éoliens en mer en Écosse, a indiqué Engie le 23 août.
Il y a 2 ans et 270 jours

Une nouvelle pompe à chaleur air/eau Daikin pour préparer l'hiver sans énergie fossile

Cette gamme présente la particularité d'être compacte, performante et silencieuse.Venant remplacer la gamme Daikin Altherma M en taille 5 et 7, cette solution est idéale pour les projets de construction neuve (notamment pour les petites tailles) comme pour les programmes de rénovation lors du remplacement/relève des chaudières non condensation (gaz ou fioul) et le remplacement d'une ancienne PAC Air/Eau Monobloc.Groupe Monobloc tout en unLe groupe extérieur de la nouvelle gamme Daikin Altherma 3 M disponible de la taille 4 à 8 dispose d'une grille de ventilation avec un habillage blanc.La pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Moyenne Température à 55°C est disponible en chauffage seul ou en version réversible (chauffage et rafraîchissement), uniquement en version monophasée. La gamme dispose aussi d'un appoint électrique 3kW integré de série.Elle peut être connectée à des radiateurs basse et moyenne température, à un plancher chauffant ou chauffant/rafraîchissant (en cas de solution réversible) ou à des ventilo-convecteurs (qui fonctionnent en chauffage et en rafraîchissement).Tous les composants nécessaires au fonctionnement de ce système sont intégrés dans le groupe extérieur, libérant l'espace intérieur de toute installation, à l'exception d'un ballon d'eau chaude sanitaire ou d'un chauffe-eau thermodynamique ou solaire si cette option est retenue.Daikin offre la possibilité d'installer le groupe extérieur en-dessous d'une fenêtre pour gagner encore davantage en discrétion. Grâce à son monoventilateur dissimulé et ses couleurs sobres, l'appareil se fond aisément dans le décor, et se fait également oublier sur le plan acoustique avec une pression sonore à partir de 36 dB(A) à 5 m.Compact et discret, il présente aussi l'avantage de faciliter les opérations de maintenance des installateurs grâce à l'intégration d'une plaque rotative sur le devant du groupe afin de simplifier l'accès à la platine électronique.Réponds aux objectifs de neutralité carboneEn fonctionnant en mode chauffage l'hiver comme en mode rafraîchissement l'été, la nouvelle série de la gamme Daikin Altherma 3 M est proposée avec le label énergétique allant jusqu'à A+++ (fonctionnement à 35°C). Le confort est aussi assuré en hiver, avec une température de sortie d'eau à 55°C jusqu'à des températures extérieures de -15°C, et un fonctionnement garanti jusqu'à -25°C.Le système fonctionne au réfrigérant R-32, fluide ayant un potentiel de réchauffement planétaire 3 fois plus faible que le R-410a (ancien fluide équipant les PAC Daikin Altherma) et favorisant la décarbonisation de nos équipements de chauffage. De plus, le R-32 permet également de réduire la quantité de fluide nécessaire au fonctionnement du système, comparativement au R-410a.De tels atouts permettent à la gamme Daikin Altherma 3 M de correspondre en tous points aux exigences de la Règlementation Environnementale 2020 pour favoriser les constructions bas carbone. De plus, le système est éligible aux aides en faveur de la rénovation énergétique, qui sont cumulables et fonction des revenus des foyers (Ma Prime Renov' – CEE – des aides régionales…).Contrôle et connectivitéComme pour l'ensemble de sa gamme de pompes à chaleur air/eau Daikin Altherma de 3 ème génération, la solution monobloc bénéficie des mêmes avantages grâce à sa connectivité au Cloud Résidentiel Daikin. Grâce à une carte WLAN (livrée de série) et une connexion sans fil sécurisée, l'utilisateur final à un accès simplifié à différents services connectés.Il peut aisément piloter sa pompe à chaleur Daikin Altherma 3 M Monobloc depuis son smartphone ou sa tablette, à domicile ou à distance, au moyen de l'application « Onecta ». Elle permet de faire fonctionner le système de chauffage, de définir des programmations, de commander les températures en temps réel et de suivre les consommations.Un des services connectés permet aussi le pilotage par la voix via les assistants vocaux « Amazon Alexa » et « Google Assistant » grâce à des consignes claires telles que « OK Google, allume la pompe à chaleur ».Daikin s'est associé avec Somfy, Niko et Sowee afin de renforcer son eco-système de maison connectée. Le contrôle et le pilotage du système de chauffage (marche/arrêt – fonction mode boost ECS…) s'effectuent très facilement.Avec l'achat de la PAC Daikin Altherma 3 M, le particulier est invité à s'inscrire sur la plateforme standbyme.daikin.fr (http://standbyme.daikin.fr/), développée par Daikin, pour lui offrir la possibilité de souscrire à la garantie 10 ans pièces.L'installateur peut, quant à lui, souscrire à un nouveau service : DCS Residential. Une fois l'installation du client utilisateur reliée au cloud résidentiel Daikin et l'enregistrement de l'unité sur Stand By Me, l'installateur peut, par la suite modifier les paramètres à distance (fonction Marche/Arrêt, activation du mode boost ou alors réglage de la température de sortie d'eau).A l'intérieur du logement, la télécommande design « Madoka » (disponible en blanc, gris ou noir) se fixera facilement et discrètement au mur (85 x 85 mm) et permettra de contrôler un large nombre de fonctionnalités.
Il y a 2 ans et 270 jours

Le centre pédiatrique des Côtes, un joyau patrimonial en reconstruction

SÉRIE PATRIMOINE (2/5). A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, Batiactu met l'accent sur des projets patrimoniaux français. Reportage au centre pédiatrique des Côtes, un ancien château d'Ile-de-France devenu un établissement de santé pour enfants.
Il y a 2 ans et 270 jours

Archiplan

 Parce que chaque projet est unique, chaque plan est différent, chaque attente est essentielle, la collection ARCHIPLAN – design studio VitrA – apporte des solutions intelligentes. 50 meubles pour architecturer librement 1 matériau durable : le bois contreplaqué 3 coloris finition mat : blanc, noir, taupe 4 largeurs : 45, 60, 90 et 120 cm  […]
Il y a 2 ans et 270 jours

Réalités sécurise le projet de rénovation du mythique stade Bauer et démarre la construction de la Bauer Box

Le stade Bauer, qui reste ouvert tout au long du chantier, accueillera le premier match du Red Star FC lundi 12 septembre 2022. Le chiffre d’affaires prévisionnel du projet est supérieur à 250 M€, dont 45 M€ consacrés à la rénovation du stade Bauer. Un lieu mythique depuis 1924... et pour les années à venir Lieu emblématique du football francilien, le stade Bauer va permettre au Red Star FC, au fil de sa réhabilitation, de bénéficier d’un nouvel équipement sportif plus adapté à ses ambitions. Durant l’été 2022, une nouvelle pelouse hybridée a ainsi été posée et la rénovation des tribunes, qui débute en septembre 2022, permettra à terme d’accueillir 9.700 personnes. En 2024, 100 ans après les derniers Jeux Olympiques de Paris, le stade Bauer accueillera à nouveau les Jeux en tant que terrain d’entraînement officiel. Bauer Box : une nouvelle destination attractive pour Saint-Ouen En 2026, Bauer sera bien plus qu’un stade ! Le projet de REALITES prévoit en effet la construction de la Bauer Box, une nouvelle destination expérientielle, dont les travaux démarrent également en septembre 2022. Sur plus de 30.000 m2, ce nouveau lieu dont la programmation est toujours en cours entremêlera sport, éducation, cultures urbaines et de nombreux services de proximité pour toutes les Audoniennes et les Audoniens. La Bauer Box prévoit notamment d’accueillir une offre de coliving, des bureaux réversibles en établissement d’enseignement supérieur, un pôle médical ainsi que plusieurs restaurants et boutiques. La livraison de la Bauer Box est prévue pour début 2026.
Il y a 2 ans et 271 jours

Au Caire, une île vent debout contre sa transformation en "Manhattan"

Manifestations, affrontements et arrestations ont commencé mi-août "quand les autorités ont donné quatre jours aux habitants de zones préemptées par le gouvernement pour partir", affirme à l'AFP un habitant quinquagénaire souhaitant conserver l'anonymat.Sur cette île du nord du Caire, dans un coude du Nil, 100.000 Egyptiens vivent dans des maisons en briques ocres entre champs verdoyants, canaux d'irrigation et bétail. Chaque jour, par milliers, ils vont travailler en ferry dans les autres quartiers du Caire.Pour le ministre du Logement Assem el-Gazzar, ces logements sont "insalubres". Et ceux qui contestent sont "des forces du mal" qui "s'opposent systématiquement aux projets de développement".En 2017 déjà, des affrontements entre habitants et forces de sécurité avaient fait un mort.A l'époque, le gouvernement accusait les habitants d'avoir construit "illégalement depuis plus de 15 ans" des maisons sur des terres agricoles. Faux, répondait alors l'avocat Khaled Ali en partageant sur Facebook des actes de propriété ainsi que l'acte de naissance d'une habitante née sur l'île "il y a 100 ans"."Ce n'est pas Manhattan"Deux ans plus tard, la justice administrative tranchait, justifiant les expulsions par "l'intérêt public".Le père de famille de 50 ans, travailleur indépendant dans le secteur agricole, se dit prêt à partir, mais pas à n'importe quel prix."On nous propose 70 euros par m2, mais avec ça, on ne peut rien acheter hors de l'île", se lamente-t-il, alors même que Le Caire ne cesse de dire que réaménager Warraq peut rapporter gros.Déjà, l'ancien président Hosni Moubarak, renversé en 2011 par la rue, voulait transformer la plus grande île de la capitale --six km2-- en quartier d'affaires.Le président actuel, Abdel Fattah al-Sissi, un ancien maréchal, a réactivé ce plan et l'a confié au génie militaire."Ce n'est pas Manhattan mais Warraq", fanfaronnait le gouvernement en publiant fin juillet les plans d'"Horus City", du nom du dieu du soleil de l'Egypte ancienne.Gratte-ciel scintillants, héliports et marinas cohabiteront avec des espaces verts pour près d'un milliard d'euros.Les habitants pourraient y trouver leur place, assure à l'AFP un autre résident, trentenaire, qui refuse aussi de donner son nom."Nous voulons seulement que 1,26 km2 soit laissé aux habitants –même derrière un mur", plaide-t-il.Et si l'Etat refuse, "on ne partira pas", menace-t-il, assurant posséder tous les documents prouvant qu'il occupe légalement les lieux. "On paye nos impôts, l'eau et l'électricité, pourquoi ne pourrait-on pas bénéficier du développement de notre île ?"Au-delà de Warraq, d'autres îles craignent de subir le même sort, comme Dahab, plus au sud.Cette année, 17 d'entre elles, dont Warraq, ont perdu leur statut de réserves naturelles après avoir été confiées à l'armée."Vider les pauvres"Mais s'opposer au remodelage du Caire peut coûter cher : en 2019, le militant Ramy Kamel a été détenu pendant plus de deux ans pour "terrorisme", parce qu'il "avait dénoncé des déplacements forcés de chrétiens, notamment à Warraq", explique à l'AFP l'historienne Amy Fallas.Si les quartiers plus cossus ne sont pas épargnés par la politique du bulldozer, les secteurs informels défavorisés sont les premiers visés, assure l'urbaniste Ahmed Zaazaa.Le gouvernement veut "entièrement vider le cœur de la capitale des pauvres", dit-il à l'AFP, dans un pays où deux tiers des habitants vivent autour du seuil de pauvreté.Pour l'urbaniste, l'Etat cherche "à pourvoir aux besoins de la nouvelle capitale" qui se construit à 50 kilomètres de là.Selon lui, "pour que la main-d’œuvre puisse y accéder, (l'Etat) construit des logements sociaux et des axes de transport qui modifient la géographie du Caire" et "détruisent les quartiers historiques du centre" et leur tissu social.A Warraq aussi, les habitants disent redouter de se retrouver déracinés et isolés dans des quartiers où la solidarité entre voisins qui leur permet actuellement de survivre aura disparu.Depuis la prise de pouvoir de M. Sissi en 2013, M. Zaazaa compile rapports officiels, coupures de presse et images satellitaires.Selon lui, environ "15.000 bâtiments ont été démolis au Caire" --un chiffre énorme car "Beyrouth, par exemple, compte 18.000 bâtiments".A Warraq, "les non-résidents ne peuvent pas entrer", explique l'habitant trentenaire.Et les experts en sont réduits à consulter des images satellitaires pour constater l'avancement des destructions.
Il y a 2 ans et 272 jours

Paris devrait annoncer prochainement un plan de sobriété énergétique

"La sobriété énergétique, la protection des Parisiens et l'accélération de la transition énergétique" sont les trois priorités actées par la maire et sa majorité de gauche lors d'un séminaire de rentrée lundi, a résumé Dan Lert (EELV) en inaugurant dans le XIIe arrondissement des panneaux solaires permettant de couvrir la consommation annuelle d'une douzaine de foyers."C'est peu, pour Paris, mais c'est déjà ça", a résumé Patrick Gèze, président d'Enercitif, une "coopérative citoyenne d'énergies renouvelables" avec laquelle la ville a réalisé ces dernières années 15 projets de panneaux photovoltaïques sur les toits de ses bâtiments publics.En tout, Paris compte actuellement environ 500 installations photovoltaïques, dont un quart sur des bâtiments de la mairie.Selon Dan Lert, la capitale est actuellement alimentée à 21% par les énergies renouvelables, dont 7% qu'elle produit elle-même. "Notre objectif, c'est 45% en 2030, dont 10% produits localement", rappelle-t-il."La marche est très haute, il ne faut pas se le cacher", concède l'élu, qui appelle le gouvernement à faire un "choix clair" en stabilisant un environnement juridique jusqu'ici "mouvant" et en facilitant les "contrats directs avec les producteurs d'énergies renouvelables" et "la massification de l'auto-consommation", soit une production solaire directe pour les habitants ou usagers de l'immeuble.A travers un nouveau programme, la Ville va lancer sur 12.000 m2 de surface 15 autres centrales d'énergie solaire, dont 3 en 2023, a-t-il annoncé.Sur la rénovation énergétique, M. Lert a rappelé que la ville avait "triplé les budgets" pour la rénovation énergétique des bâtiments, à travers un nouveau plan de près de 60 millions d'euros pour un objectif ambitieux de 40.000 logements rénovés par an à l'horizon 2030.Le deuxième Plan Climat parisien voté en 2018 vise à faire de la capitale une ville neutre en carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 272 jours

Les écologistes critiquent vertement Anne Hidalgo et sa gestion très décevante de Paris

"Pour l'instant, on nous propose simplement un budget de récession. Ce n'est pas admissible." Fatoumata Koné, la présidente du groupe écologiste au Conseil de Paris, n'a pas mâché ses mots vis-à-vis de l'exécutif parisien après un séminaire pendant lequel, selon elle, "rien n'a été conclusif".Les Verts, alliés indociles qui comptent désormais 28 conseillers (sur 163) et 7 adjoints (sur 32) avec les ex-Génération.s, n'ont toujours pas obtenu le programme d'investissement de la mandature (PIM) qu'ils réclament depuis des mois pour financer, en priorité notamment, la transition écologique de la ville. Pomme de discorde supplémentaire: forcée de trouver des solutions pour boucler un budget plombé par la crise sanitaire puis la crise énergétique, Anne Hidalgo "a annoncé la nécessité de faire une économie de 250 millions d'euros" dans les finances de la ville, a indiqué Mme Koné."On ne va pas couper dans le gras comme ça, à l'aveugle, ce n'est pas responsable", a-t-elle fustigé.D'autant que ce montant, souligne à l'AFP Jérôme Gleizes, l'un des vice-présidents du nouveau groupe, "sera sans doute à réévaluer en fonction des prix de l'énergie".Même si écologistes et socialistes sont d'accord sur deux priorités, "le climat et le social", "pour le moment cette confiance, elle n'est pas là", a asséné Fatoumata Koné qui a également repositionné son groupe comme étant frontalement opposé au projet de rénovation de la porte de Montreuil (XXe), acté lors de la précédente mandature.Attribué au promoteur Nexity, ce projet, qui prévoit la transformation d'un grand rond-point inhospitalier en place végétalisée, et l'édification d'un immeuble au-dessus du périphérique, est un "non-sens" pour Mme Koné et les écologistes, opposés aux constructions aux abords de l'anneau routier."Pourquoi détruire des arbres sur de la pleine terre pour mettre de faux arbres ?", s'est interrogé Jérôme Gleizes, en référence aux 76 arbres déjà abattus pour les travaux. L'élu a également jugé "assez bizarre de vendre à 83 euros le m2" la surface de l'hôtel prévu dans l'immeuble-pont contesté.Comme contre-projet, les écologistes portent désormais "un projet sobre" pour des "habitants qui demandent surtout de traverser en toute sécurité", et plutôt qu'un immeuble pour loger les puciers, "une structure légère comme une halle ou un auvent", a détaillé Nathalie Maquoi, ex-présidente des élus Génération.s.
Il y a 2 ans et 272 jours

Kardham se renforce dans le smart building

ACQUISITION. Le groupe Kardham, spécialisé dans l'accompagnement de projets immobiliers, muscle encore un peu plus sa filiale Kardham Digital avec le rachat Tévolys, expert de la gestion de données des bâtiments.
Il y a 2 ans et 272 jours

Socotec acquiert Ascaudit

Le groupe Socotec a racheté l’intégralité du bureau d’études d’Ascaudit [©Socotec] Le groupe Socotec a racheté l’intégralité du bureau d’études d’Ascaudit. Ceci, via sa filiale Socotec Smart Solutions. Présent sur toute la France avec 10 implantations, Ascaudit est composé de 135 experts techniques et réalise plus de 12 M€ de chiffre d’affaires. Il travaille en direct sur de grands projets tertiaires, ainsi qu’avec les bailleurs sociaux, les grandes copropriétés et les collectivités territoriales.   « Rejoindre le groupe Socotec et sa filiale Smart Solutions permet à nos équipes de passer une nouvelle étape favorable au dimensionnement de nos activités, déclare Hervé Lasseigne, dirigeant historique d’Ascaudit. Nous obtenons une présence renforcée sur le territoire français, une base de clients plus large et un partage des expertises qui vient accélérer le développement de prestations. En particulier sur les enjeux de la sobriété énergétique, de l’adaptation et de la rénovation des bâtiments. » Une culture similaire Grâce à cet achat, une nouvelle offre complète de solutions d’ingénierie de spécialités est ainsi proposée. Elle accompagne les acteurs publics et privés sur la performance énergétique de leurs bâtiments, leur accessibilité et leur sécurité.  « Nos positionnements se combinent avec d’un côté, Socotec Smart Solutions qui œuvre déjà sur ce marché auprès des propriétaires fonciers et industriels. Puis de l’autre, avec Ascaudit très bien implanté auprès des bailleurs sociaux et des collectivités, précise Hervé Montjotin, directeur général du groupe Socotec. Notre culture est proche, puisque les deux entreprises sont composées d’ingénieurs de la construction avec des compétences fortes et recherchées et une culture du service clients, qui ne transige pas et qui apporte une qualité de service forte et reconnue à ses clients et partenaires. » Avec cette acquisition, le groupe devient n°3 sur le marché français de la transition énergétique et de de la performance du patrimoine immobilier. Son panel de prestations s’étend aussi aux attestations d’effets équivalents dans le cade la loi Essoc sur tout projet d’innovation.
Il y a 2 ans et 272 jours

Architecture, écologie, patrimoine : les passions de Charles

ArchitectureDans les années 1980, Charles a lancé une croisade contre une architecture moderne qu'il jugeait "laide", comparant même à une "monstrueuse verrue" un projet d'extension de la National Gallery sur Trafalgar Square à Londres, finalement abandonné. Il a mis ses idées en pratique en soutenant la construction d'un village modèle appelé Poundbury sur ses terres du Dorset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, au début des années 1990.Le lotissement, construit dans un style géorgien néoclassique, a été jugé "sans âme" par certains critiques, mais a suscité l'intérêt des acheteurs.Charles a également aidé à revitaliser Nansledan, une extension de la ville de Newquay, dans une région pauvre, anciennement minière des Cornouailles, avec des logements colorés respectueux de l'environnement et des équipements locaux.Ecologie et agriculture bioSensible de longue date à la cause environnementale, Charles a créé un jardin et une ferme entièrement biologiques dans son domaine de Highgrove dans le Gloucestershire, dans l'ouest de l'Angleterre. Il a également lancé la gamme d'aliments et de boissons issu de l'agriculture biologique Duchy Originals, commercialisée par les supermarchés haut de gamme Waitrose.Passionné de jardinage, Charles a révélé dans une interview en 1986 qu'il parlait aux plantes, s'attirant des moqueries. Mais ses opinions en matière de défense de l'environnement sont devenues plus partagées au fil des ans.Lors du sommet du climat COP26 à Glasgow en novembre 2021, il a exhorté les responsables politiques à redoubler d'efforts dans la lutte contre le réchauffement.Sa voiture, une Aston Martin qu'il possède depuis plus de 50 ans, a été modifiée pour pouvoir rouler avec du surplus de vin blanc anglais et du lactosérum provenant du processus de fabrication du fromage. Elle fonctionne avec un mélange de 85% de bioéthanol et 15% d'essence sans plomb.TransylvanieCharles a acheté plusieurs maisons en Transylvanie, une région du centre-ouest de la Roumanie surtout connue comme terre d'origine de Dracula. Il les a restaurées en utilisant des méthodes et des meubles traditionnels. L'une a été transformée en maison d'hôtes.En 2015, il a lancé sa propre fondation caritative en Roumanie, qui vise à protéger le patrimoine culturel et naturel du pays et de promouvoir le développement durable.Charles se targue d'être un parent éloigné d'un prince du XVe siècle connu sous le nom de Vlad l'Empaleur ou Dracula et aurait, selon ses propres dires, "la Transylvanie dans (son) sang".
Il y a 2 ans et 272 jours

Rhône : Wake Up, une nouvelle résidence au cœur de Lyon Confluence

À Lyon (Rhône), les projets immobiliers se multiplient dans le secteur de la Confluence. Le programme Wake Up vient d’accueillir ses premiers...
Il y a 2 ans et 272 jours

Recours déposé auprès du Conseil d'Etat contre le projet Cigéo, à Bure

JUSTICE. Des associations et des habitants opposés au projet d'enfouissement de déchets radioactifs, à Bure, dans la Meuse, ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat, le 7 septembre 2022, contre deux décrets publiés durant l'été.
Il y a 2 ans et 272 jours

Énergies renouvelables : solaire photovoltaïque, les solutions d’avenir mises en lumière sur Batimat

Pour cela, BATIMAT a choisi de mettre en avant, pour son édition 2022 qui se tient du 3 au 6 octobre à Paris-Porte de Versailles, les solutions émergentes qui concourent à la préservation du climat et de l’environnement. Parmi celles-ci, le photovoltaïque sera présent sur un espace dédié. Il fera aussi l’objet d’ateliers pratiques ainsi que d’une session Experts’Corner dédiée.En fort développement en France depuis 2009, la filière solaire photovoltaïque enregistre une hausse de 11,1% en 2020 (13,6 TWh) par rapport à 2019. L’autoconsommation photovoltaïque est, de son côté, en plein essor. En 2019, elle s’est élevée à 116 Gwh*.Vitrine des enjeux du secteur et des solutions innovantes, BATIMAT ne pouvait que mettre en avant cette thématique phare. Avec ses partenaires, Enerplan et le GMPV-FFB (Le Groupement des Métiers du Photovoltaïque de la Fédération Française du Bâtiment), BATIMAT a imaginé un nouvel espace dédié de 400 m2 au cœur du Pavillon 1 sur lequel seront réunis 12 exposants français et internationaux : ALBIOMA, ALEXIS ASSURANCE, APEM ENERGIE, CREAWATT FABRICK, DUALSUN, ENERPLAN, GMPV, GSE INTEGRATION, K2 SYSTEMS, SYSTOVI, VALENERGIES, GOODWE.* Ministère de la Transition Ecologique - Chiffres clés des énergies renouvelables - Édition 2021Un espace de conférences sera aussi disponible où des animations sont prévues chaque jour.Les événementsLes visiteurs pourront assister, chaque jour à des conférences et des pitchs, animés par les exposants sur l’espace Photovoltaïque :Les Ateliers photovoltaïquesLes idées reçues sur le photovoltaïque (INES : Institut National du Solaire), lundi 3 octobre : 14h30-15h15Le photovoltaïque citoyen, mardi 4 octobre : 10h30-11h15La promotion des métiers auprès des jeunes (FFB), mardi 4 octobre : 14h30-15h15Mieux travailler ensemble pour l’installation d’un projet photovoltaïque (GMPV-FFB), mercredi 5 octobre: 10h30-11h15Le B-A BA de l’autoconsommation (Enerplan), mercredi 5 octobre : 14h30-15h15Comment bien penser un projet en autoconsommation (Atlansun), jeudi 6 octobre : 10h30-11h15Assemblée Générale du GMPV le jeudi 6 octobre de 12h à 15h30 (salle Océanie, Pavillon 4). Possibilité pour les journalistes d’y assister, sur inscription auprès du GMPV.Une session Experts’Corner se tiendra le jeudi 6 octobre de 16h à 17h30 sur l’Agora 1 du Pavillon 1 sur la thématique « Relever le défi européen de la solarisation de nos bâtiments et parkings » - En partenariat avec Enerplan et GMPV-FFB (Espace Photovoltaïque).Une session Experts’Corner se tiendra le jeudi 6 octobre de 16h à 17h30 sur l’Agora 1 du Pavillon 1 sur la thématique « Relever le défi européen de la solarisation de nos bâtiments et parkings » - En partenariat avec Enerplan et GMPV-FFB (Espace Photovoltaïque).
Il y a 2 ans et 273 jours

Croix-Rouge habitat à l'aube d'une forte montée en charge

LOGEMENT ACCOMPAGNÉ. Cinq ans après sa création, la co-entreprise sociale pour l'habitat veut multiplier les projets de résidences sociales à destination de tous les publics fragiles. 69 projets doivent être lancés d'ici 2026.
Il y a 2 ans et 273 jours

Le groupe Muller change de nom et engage un "tournant historique"

STRATÉGIE. Le groupe Muller vient d'annoncer engager un travail de refondation afin de se projeter sur un chemin de croissance courant sur les trente prochaines années.
Il y a 2 ans et 273 jours

CoBe pour une nouvelle séquence de Lyon-Confluence

En juillet 2022, la SPL Lyon-Confluence a sélectionné l’agence CoBe, en tant qu’urbaniste opérationnel, pour la poursuite du méga projet d’aménagement du territoire, entre Rhône et Saône à Lyon (Rhône). Les écologistes veulent aussi laisser leur empreinte sur la presqu’île. Communiqué. L’agence succède aux Suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron, qui ont œuvré à […] L’article CoBe pour une nouvelle séquence de Lyon-Confluence est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 273 jours

Le campus connect et son parc paysagé se développent sur un site de plus de 2 hectares

Maîtrise d’ouvrage : Groupe GA Smart BuidingMaîtrise d’œuvre : Studio MontazamiLocalisation : Parc D’innovation d’Illkirch, Illkirch-Graffenstaden, FranceProgramme : Bureaux, Restaurant inter-entrepriseNature : Construction neuveLivraison : Novembre 2021Surfaces : Site 20.000 m2, Bureaux 6.750m2, Restaurant 550m2Durée de chantier : 13 moisEnvironnement : Produits béton GA hors site, Modules bois hors site, Label HQE, Centrale solaire SEE YOU SUNL’ensemble immobilier s’inscrit dans le plan directeur du parc d’innovation d’Illkirch qui comporte aujourd’hui plus de 15 bâtiments construits par GA Smart Building.Le projet architectural est pensé comme un ensemble paysager qui s’articule autour de deux bâtiments reliés par un lobby central. La disposition des bâtiments A et B donne des vus l’extérieur, et laisse traverser les perspectives sur les promenades autour desquelles sont aménagés des espaces de quiétudes, une prairie sauvage et des lieux d’échanges et de convivialités.L’architecture se compose de volumes sculptés, dont le rythme associé à des mouvements valsants, créée un dynamisme permanent.Les façades vibrent et créent des jeux d’ombres, discrètement ornementées de poinçonnements aléatoires faisant référence aux cartes perforées informatiques. Cette composition architecturale personnalisée permet ici d’identifier l’ADN du secteur technologie et informatique de l’utilisateur, mais aussi des entreprises du parc d’innovation d’Illkirch, tout en permettant les prises et rejets d’air des modules de traitements d’air intégrés en façades. Les larges baies s’ouvrent vers les espaces environnants.Les plateaux de bureaux bénéficient de grandes baies toute hauteur qui offrent des vues généreuses vers les espaces végétalisés extérieurs. Le forum d’accueil s’implante à l’intersection des 2 bâtiments, permettant l’articulation entre les deux ensembles. Les utilisateurs et visiteurs traversent ce lieu de vie.Le pavillon d’accueil aux façades de verres et d’inox brossé crée une transparence entre les parkings et le cœur de site végétalisé, tout en articulant au rez-de-chaussée et au premier étage les flux et usages des deux bâtiments de bureaux.Ce « forum Alcatel-Lucent Enterprise » s’implante entre les deux bâtiments : il accueille le public depuis les deux parvis d’entrée. C’est un espace hybride de convivialité et d’accueil où est également présenté l’histoire d’Alcatel-Lucent Enterprise. Au premier niveau de ce bâtiment d’accueil, une passerelle permet une liaison à l’air libre entre les deux bâtiments autour d’une vaste terrasse extérieure.Le site se compose également d’un restaurant de plain pied en cœur d’îlot et marquant l’entrée du campus Alcatel-Lucent Enterprise. Les façades vitrées et de bardage inox brossé s’intègrent à l’architecture du Campus et à l’environnent paysager avec harmonie, reflets et transparence.Architecte mandataire : Orash Montazami - Studio MontazamiBET Structure (GA) : OMEGABET Façade (GA) : Paquet FontaineCuisiniste : CETPEcologue : OGELandscape design : Studio MontazamiSpace planning et intérieurs : Studio Montazami / L'atelier Des DemoisellesEntreprise générale : GA Smart BuildingBureau de contrôle : SOCOTEC
Il y a 2 ans et 273 jours

Maël Lagarde devient le nouveau Directeur Général de VSB énergies nouvelles

Diplômé de Sciences Po Grenoble avec un Master « Technique, Science et Démocratie » et de Grenoble INP-ENSE3 en « Systèmes énergétiques et marchés » Maël Lagarde a intégré VSB énergies nouvelles en 2013. Chez VSB, Maël a occupé successivement les postes d'ingénieur vent et exploitation, et responsable exploitation et valorisation avant de prendre la Direction Nouveaux Marchés, poste qu'il occupe depuis janvier 2021. Maël est également, à ce titre, membre du Comité de Direction (CoDir) de VSB énergies nouvelles.Comme Directeur Général / Gérant de VSB énergies nouvelles, Maël sera responsable de la réalisation des objectifs annuels ainsi que de l'élaboration, la planification et le déploiement de la stratégie à court, moyen et long terme de l'entreprise. Représentant de VSB énergies nouvelles auprès des différentes parties prenantes, il sera également garant du budget et du suivi quotidien des activités. Maël Lagarde aura enfin la charge du management des 140 collaborateurs de VSB énergies nouvelles répartis sur ses 6 agences et pilotera le CODIR et le Comité de Pilotage, instances de gouvernance de VSB énergies nouvelles.« Devenir Directeur Général / Gérant de VSB énergies nouvelles est une grande fierté », explique Maël Lagarde. « Travailler dans le secteur des énergies renouvelables est un choix et le fruit de la conviction qu'il s'agit de l'une des clefs pour construire un avenir énergétique durable, responsable et accessible à tous.VSB énergies nouvelles est plus qu'une simple entreprise. C'est une grande famille de 140 personnes engagées avec détermination, envie et passion dans la transition énergétique. Cette prise de poste est une opportunité extraordinaire pour moi de poursuivre la très belle dynamique insufflée depuis plus de 20 ans en France et plus que jamais de travailler à accroitre la part des électrons verts sur le réseau. »VSB énergies nouvellesInstallée à Nîmes et filiale du Groupe VSB, VSB énergies nouvelles s'affiche depuis 20 ans comme un des acteurs majeurs du secteur de l'énergie renouvelable en France. Reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses projets, VSB énergies nouvelles couvre l'intégralité de la chaîne de valeur : du développement à la valorisation et la production d'énergies renouvelables en passant par le financement, la construction, l'exploitation, la maintenance, et la gestion administrative.Forte de plus de 140 collaborateurs répartis sur 6 agences couvrant tout le territoire, VSB énergies nouvelles a réalisé un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros en 2021 et gère pour plus de 900 MW d'actifs éoliens et solaires produisant l'équivalent de la consommation de plus de 900 000 habitants.
Il y a 2 ans et 273 jours

AMI pour les projets urbains et immobiliers autour du Grand-Paris Express

La Société du Grand-Paris a lancé un AMI pour référencer les architectes et les paysagistes désirants participer aux futurs projets urbains et immobiliers autour du Grand-Paris Express (Ile-de-France) portés par l’établissement public. Jusqu’au 14 octobre 2022. L’arrivée du nouveau métro offre l’occasion de repenser la ville dans les quartiers des futures gares. Elle est le […] L’article AMI pour les projets urbains et immobiliers autour du Grand-Paris Express est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 273 jours

Ardoise en toiture et en façade

A Ville-sur-Lumes, dans les Ardennes, le cabinet Lecomte Perez Architectes a rendu hommage à la tradition ardoisière du territoire, dans le cadre d’un projet qui fait la part belle au schiste : 280 m2 en toiture et 80 m2 enfaçade. Anne Pérez, en charge de la conception de cette maison, témoigne. Quelle était la commande ? Comment avez-vous construit ce projet ? Nous avions un challenge à relever, celui de créer une maison entièrement accessible à un handicap physique lourd. Les dimensions des pièces sont donc beaucoup plus grandes que celles d’une maison “traditionnelle”. Pour concevoir cette bâtisse sans effet massif, avec des pièces orientées idéalement, et qui puisse intégrer l’ensemble des surfaces souhaitées par le maitre d’ouvrage, nous avons choisi de répartir les pièces dans plusieurs ailes : celle des pièces de vie, celle du couple et celle des enfants. A l’étage, une grande mezzanine, vouée aux loisirs (jeux et bibliothèque) est tournée vers le grand paysage. D’autre part, le terrain présentait un fort dénivelé ce qui nous a amenés logiquement à le traiter grâce aux différents niveaux de la maison. Les pièces principales sont au niveau de la rue et ont un accès sur une grande terrasse et sur une partie du jardin. Les pièces techniques, comme le garage et la salle de remise en forme, sont au niveau du jardin le plus bas. Cela nous a permis de faire le moins de mouvement de terrain possible et de limiter l’impact de cette maison, aux dimensions conséquentes, sur son environnement proche et sur le paysage. En effet, elle se trouve dans un lotissement de maisons de constructeurs, qui ont toutes des dimensions plus modestes. Quels étaient les objectifs énergétiques attendus ? Au-delà de l’obligation à la règlementation thermique, nous sommes très sensibles dans notre agence à la question environnementale. Un grand soin a été apporté à l’isolation et à l’étanchéité à l’air. L’orientation générale de la maison a été pensée au plus près de la logique du bio climatisme et nous avons proposé un système de chauffage et de production d’eau chaude durable, avec une pompe à chaleur et des panneaux solaires. L’orientation de la maison permettait de mettre en place 8 panneaux solaires orientés plein sud. Pourquoi avoir choisi l’ardoise ? La maison étant très grande, il fallait qu’elle ait un caractère à la hauteur de ses volumes : l’ardoise s’est rapidement imposée. D’une part car l’Ardenne est l’une des plus grandes provinces ardoisières européennes, et nous souhaitions que cette maison aux lignes contemporaines affirmées garde un lien symbolique fort avec le patrimoine local. D’autre part, car l’ardoise est un matériau noble, qui impose un caractère affirmé. Le choix de l’ardoise en façade a été fait pour créer de la profondeur et amener un effet de texture que nous n’aurions jamais eu avec de l’enduit. Pour que l’ensemble ne soit pas trop sombre, et faire la transition entre l’ardoise et l’enduit clair, nous avons choisi de revêtir une partie des façades avec de la pierre aux tons nuancés gris. C’est la première fois que nous proposions de l’ardoise en façade et nous sommes pleinement satisfaites, car le rendu répond tout à fait à la création architecturale que nous avions imaginée. 80 m2 ont été posés grâce au système de bardage rapporté CUPACLAD® 101 LOGIC. Leader mondial de l’ardoise naturelle, Cupa Pizarras exporte chaque année 80 000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur au monde. Fendue à la main, l’ardoise naturelle Cupa Pizarras est un matériau totalement inerte : elle ne subit aucune modification chimique durant sa transformation. Elle se distingue également par sa longévité de 100 ans qui en fait le matériau de couverture le plus durable.
Il y a 2 ans et 273 jours

Comprendre les usages pour mieux maîtriser les charges énergétiques des logements

Le programme Ecco Dom vise à réduire les consommations d'énergie dans les logements sociaux d'outre-mer. Renoptim a pour objectif d'optimiser le confort d'été tout en limitant le recours à la climatisation dans les appartements de la métropole. Les travaux du projet Ecco Dom alimenteront Renoptim, tant au niveau de la méthodologie développée que par certains résultats qui pourront être transposés en France métropolitaine. Les bénéfices croisés des deux projets profiteront aux usagers des bâtiments d'habitation collectifs. Le retour d'expérience de l'Union Sociale pour l'Habitat (USH), partenaire de ce programme, sera également une source d'information pour envisager de nouvelles pistes d'amélioration du confort d'été, au-delà des expériences déjà menées. Lire la suite En savoir plus : Ecco Dom Renoptim Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 273 jours

Plan climat : malgré l'inflation, les entreprises continuent d'investir pour se verdir

Avec 43% de cette somme déployés au bout de deux ans, la banque publique d'investissement Bpifrance et la Banque des Territoires, filiale du groupe Caisse des dépôts, sont sur la bonne trajectoire pour remplir leur objectif d'ici à septembre 2024."Les entreprises savent très bien qu'il n'y a pas de problème de financement de la transition climatique en France aujourd'hui", a affirmé lors d'une présentation à la presse Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.Et en dépit du contexte inflationniste qui réduit les moyens des collectivités, "les prix de l'énergie progressent tellement plus vite que les coûts de construction qu'il y a urgence" à investir dans la rénovation énergétique des bâtiments, a expliqué Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires.La répartition des prêts et subventions accordés par Bpifrance, d'un montant total de 20 milliards d'euros, a été profondément modifiée en raison de la révision à la baisse en 2021 des prix de rachat de l'électricité d'origine renouvelable par l'Etat, précise M. Dufourcq.Alors que Bpifrance prévoyait de doubler en quatre ans le financement de ces énergies en accordant 13,6 milliards d'euros de prêts, l'objectif a été ramené à 8,6 milliards pour ce secteur.La raison en est qu'"en mai 2021, Bercy a décidé de revoir à la baisse les prix garantis par l'Etat d'achat d'électricité" pour le photovoltaïque et l'éolien, a rappelé le directeur de Bpifrance.Après cette révision tarifaire, les développeurs de ces énergies propres ont "posé le sac" car ils "ont considéré qu'il y avait une instabilité de l'environnement réglementaire français", a-t-il ajouté.M. Dufourcq espère que la loi en préparation pour simplifier les autorisations administratives pour ces projets permettra de les relancer."Emballement décisionnel"Parallèlement, Bpifrance a augmenté sensiblement le financement de projets pour aider les entreprises à verdir leur production, l'Etat ayant revu à la hausse le cautionnement de ces prêts verts (1,5 milliard d'euros distribués en deux ans).La transition écologique des entreprises, qui comprend aussi des diagnostics de sobriété et pour 850 millions d'euros des rénovations thermiques d'actifs immobiliers, passe ainsi de 3,8 milliards d'euros prévus initialement à 7 milliards, tandis que le financement de l'innovation accélère aussi, passant de 2,5 milliards à 4,2 milliards d'euros.Pour sa part, la Banque des Territoires a déployé 8,3 milliards sur les 20 milliards d'euros qui lui reviennent dans le plan climat. Le poste le plus important concerne la rénovation thermique de 210.000 logements sociaux, financés grâce à 4,5 milliards d'euros de prêts."Les logements sociaux en France sont très performants thermiquement et très rénovés par rapport au parc privé", affirme M. Sichel, ajoutant qu'il y a une accélération du nombre de projets pour les bâtiments publics.La prise de conscience du changement climatique et les projets qui en découlent ont également évolué."Il y a deux ans, on était partis avec l'objectif de lutter contre le réchauffement climatique, d'éviter l'ingérable", se remémore M. Sichel, selon lequel il faut désormais "gérer l'inévitable". Exemple : les projets d'espaces verts pour éviter les îlots de chaleur dans les villes.Dans l'industrie, face à la multiplicité de projets de transformation écologique, M. Dufourcq craint un "emballement décisionnel" avec de grands groupes donneurs d'ordre "qui vont courir de plus en plus vite" et des PME qui, "si elles ne sont pas préparées, vont au devant de surprises importantes qui peuvent conduire à des risques de désindustrialisation". Il y a donc "urgence" à les accompagner, souligne-t-il.
Il y a 2 ans et 273 jours

Spie batignolles acquiert Le Foll TP

Entreprise fondée dans l'Eure il y a 100 ans, Le Foll TP est un acteur reconnu des projets autoroutiers auprès de donneurs d’ordre publics (Etat, Conseil Général) et privés (SAPN, SANEF), qui s’est progressivement diversifié vers des travaux d’aménagement urbain et de génie civil, auprès d’acteurs locaux.
Il y a 2 ans et 274 jours

Ideal Standard célèbre sa victoire après avoir remporté 4 prix aux Red Dot Design Awards 2022

Ideal Standard a été récompensé par les très convoités Red Dot Awards for Product Design 2022, qui lui ont décerné quatre prix, pour trois gammes de la collection Atelier d’Ideal Standard (Joy Neo, Linda-X et Tipo Z) et pour son nouveau mitigeur Ceraplan iX qui sera commercialisé en France début 2023. Chaque année, ces prix récompensent les produits qui sont esthétiquement attrayants, fonctionnels, intelligents et innovants – tous avec un design exceptionnel. Joy Neo Dernier né des collections Atelier, Joy Neo, gamme de robinets à la fois classique et contemporaine, est le premier de ces produits récompensés. L’esthétique néoclassique des produits allie parfaitement extravagance et modestie, tandis que les formes géométriques simples et le design symétrique de ces pièces offrent une élégance luxueuse et discrète. Disponible en deux finitions différentes, une variété de modèles et deux styles de poignée, Joy Neo encourage l’expression créative. Linda-X Le jury a également récompensé la collection Linda-X – une gamme intemporelle et élégante de vasques, de lavabos et d’une baignoire, qui rend hommage à la collection Linda, lancée pour la première fois en 1977. Les lignes fines et courbes de la gamme Linda-X sont réalisées en Diamatec®, un matériau innovant qui repousse les limites de la céramique pour offrir des pièces fines, mais extrêmement solides et durables. Le résultat : une collection qui répond parfaitement aux besoins de la vie contemporaine. Tipo-Z La saisissante vasque Tipo-Z d’Atelier Collections a été le troisième produit lauréat. Sculptée avec soin en une seule pièce fluide de céramique fine, cette vasque unique présente une silhouette monolithique et des surfaces fluides et lisses, ce qui en fait un élément élégant et remarquable dans toutes les salles de bains. Les trois collections ont été conçues en partenariat avec le célèbre studio de design italien Palomba Serafini Associati. Ceraplan iX Enfin, derniers à être distingués, les mitigeurs de lavabo hybrides innovants Ceraplan iX d’Ideal Standard, ce qui porte le total à quatre récompenses pour l’année la plus réussie de la marque aux Red Dot Awards. La technologie avancée de ce robinet combine la flexibilité et le contrôle d’un mitigeur de lavabo à levier unique avec les avantages en matière d’hygiène et d’économie d’eau d’un robinet sans contact. Spécialement conçue pour apporter la technologie sans contact aux secteurs de l’habitat et de l’hôtellerie, la collection Ceraplan iX atteint un bel équilibre entre technologie innovante et design élégant, répondant ainsi aux besoins de la vie moderne. La nouvelle gamme a été présentée en avant-première à la dernière édition du Salone del Mobile de Milan et sera commercialisée en France début 2023. Les pièces primées peuvent être facilement associées à des produits d’autres gammes Ideal Standard pour offrir une solution complète à toute salle de bains grâce à l’approche SingularTM de la marque. Développée spécifiquement pour simplifier le processus de sélection, tout en inspirant la créativité, SingularTM rationalise la conception des salles de bains pour les architectes, les designers, les détaillants, les commerçants et les utilisateurs finaux. Avec des milliers de candidatures provenant du monde entier, le prix Red Dot est l’un des plus grands concours mondial de design. Jan-Peter Tewes, co-PDG d’Ideal Standard, a déclaré : « Nous sommes ravis que l’excellence du design d’Ideal Standard ait été une nouvelle fois reconnue par Red Dot. Nos collections Atelier, en particulier, visent à encourager le processus de création en associant une technologie performante et un design innovant pour permettre la réalisation de projets intemporels. C’est un honneur que nos produits aient impressionné un jury aussi estimé. Remporter quatre prix est une réussite exceptionnelle ». http://www.idealstandard.fr
Il y a 2 ans et 274 jours

Loire-Atlantique : île de Nantes, livraison des logements du programme Loire en Scène d’ici à 2023

Sur l’île de Nantes (Loire-Atlantique), le projet Loire en Scène proposera au total plus de 170 logements.
Il y a 2 ans et 274 jours

Pour construire demain, ensemble, France Matériaux fait monter en compétence ses adhérents

FRANCE MATÉRIAUX s’appuie sur son centre de formation certifié Qualiopi pour faire monter en compétence ses adhérents afin de les préparer à relever les défis d’aujourd’hui et de demain. L’objectif : assurer, ensemble, la pérennité du groupement de négoces en matériaux indépendants. « MANAGER D’UN CENTRE DE PROFIT », PRÉPARER L’AVENIR DES ADHÉRENTS L’organisme de formation certifié Qualiopi de FRANCE MATÉRIAUX a élaboré avec l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Lyon le parcours de formation « Manager d’un centre de profit » pour aider ses adhérents à développer les compétences de leurs collaborateurs susceptibles de reprendre leur entreprise. D’une durée de 9 mois, la première promotion, qui a accueilli 9 stagiaires, a été dispensée, de Septembre 2021 à Juin 2022, par une équipe pédagogique composée d’intervenants extérieurs de l’IAE. En présentiel et à distance, les sessions sont réparties en 7 modules spécifiques pour donner toutes les clés aux futurs dirigeants : • gestion de projet, • pilotage d’un budget et de son activité, • marketing, • achats, • commercial, • stratégie digitale, • management des équipes. A l’issue de ce parcours, chaque apprenant soutient son projet professionnel devant un jury au sein du centre de formation de FRANCE MATÉRIAUX à Chambéry afin d’obtenir son certificat. Répondant à un réel besoin, la prochaine session, qui débutera en Septembre 2002, a d’ores et déjà réuni 9 inscriptions. DES FORMATIONS TECHNIQUES POUR RELEVER LES DÉFIS D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN En parallèle, FRANCE MATÉRIAUX a mis en place une dizaine de sessions de formations techniques sur la RE2020 et les Certificats d’Économie d’Énergie depuis le début de l’année. Animées par des prestataires extérieurs, elles ont pour objectif de renforcer l’expertise et la capacité de conseils des participants. Ces dernières se sont déroulées dans différentes villes (Lyon, Toulouse, Nancy, …) pour être au plus proche des adhérents du groupement ou en distanciel. Bénéficiant de la certification Qualiopi, le centre de formation de FRANCE MATÉRIAUX constitue une véritable aide pour les adhérents du groupement puisqu’il s’occupe non seulement de la prise en charge des formations par les OPCO (Opérateurs de Compétence) mais aussi parce qu’il les aide à construire demain, ensemble. Accueil
Il y a 2 ans et 274 jours

Neuf nouveaux lauréats pour l'appel à projets Routes et Rues

INNOVATION. C'est durant l'été 2022 que le ministère des Transports a dévoilé les lauréats de l'édition 2022 de l'appel à projets Routes et Rues. Les grands groupes de BTP français y sont une fois de plus bien représentés.
Il y a 2 ans et 274 jours

EDILIANS publie son premier rapport RSE

Pour la première fois en 2022, le groupe Edilians, leader français des tuiles terre cuite, affirme publiquement ses ambitions, ses objectifs et ses réalisations en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises dans un rapport inédit. Articulés autour de 4 piliers structurants, la stratégie et les engagements du Groupe s’illustrent notamment par des objectifs de progrès ambitieux et quantifiables pour 2025 et 2030. Engagé déjà depuis de nombreuses années dans une démarche de responsabilité sociétale, le groupe Edilians a formalisé officiellement en 2021 sa politique RSE pour orienter sa démarche et structurer ses actions. L’engagement du Groupe se déploie ainsi autour de 4 piliers structurants dévoilés dans ce premier rapport : l’environnement, l’humain, l’ancrage local et la gouvernance. Entre ambitions stratégiques, objectifs chiffrés et réalisations concrètes, les principaux chantiers en cours et à venir illustrés dans ce document visent à construire l’avenir du Groupe, et ainsi perpétuer son expertise et ses capacités d’innovation pour l’avenir. Des objectifs et engagements dévoilés Réduire de 30% nos émissions directes de CO2 par tonne produite d’ici 2030 en France : le plan de décarbonation des activités industrielles d’Edilians est sans conteste l’engagement phare que le Groupe affirme dans ce premier rapport. L’entreprise entend innover et investir pour optimiser ses procédés industriels et déploie une démarche d’amélioration continue de sa sobriété énergétique qui vise à réduire en particulier ses consommations de gaz naturel. Elle vise également à substituer les énergies fossiles par des énergies décarbonées. La certification ISO 50001 de trois de ses sites industriels en 2021 est une première concrétisation des efforts déjà initiés. Par ailleurs, la mise en service prévue en septembre 2022 d’une nouvelle centrale photovoltaïque de 27ha sur l’ancien site de Gilardoni confirme l’ambition autoconsommation du Groupe et vient s’ajouter aux autres actifs de production d’électricité verte et non polluante de l’entreprise. Côté humain, Edilians entend palier au déficit d’attractivité de la filière en poursuivant ses efforts pour améliorer les conditions de travail avec une politique santé-sécurité renforcée, mais également en investissant dans la formation et la montée en compétence de ses collaborateurs, clients et partenaires au travers notamment de l’Académie Edilians, en particulier sur les questions d’avenir telles que l’économie circulaire ou le photovoltaïque. Le Groupe s’appuie également sur sa politique d’égalité et de diversité pour attirer de nouveaux publics, notamment les femmes. Dans la continuité de son héritage historique, Edilians affirme également sa responsabilité territoriale en agissant pour le développement économique et social de ses territoires d’implantation. Avec sa présence sur 16 bassins d’emploi répartis sur le territoire, le groupe continue de recruter au plus près de ses sites industriels. Forte de son ancrage multi-local historique, l’entreprise capitalise sur son maillage unique pour offrir un modèle de développement en circuit court. En s’appuyant sur ses 12 marques au cœur des terroirs et sur ses 96 modèles de tuiles, Edilians s’engage à soutenir des projets de valorisation architecturaux, en neuf comme en rénovation, avec notamment la création depuis 2016 du Fonds de dotation « Terre, Nature et Solidarité ». Enfin, avec notamment la publication en 2020 de son code éthique et d’intégrité des affaires, s’appliquant aux collaborateurs comme aux partenaires d’affaires, Edilians entend également renforcer sa politique globale de conformité. 4 piliers, 8 engagements – Environnement : • Réduire significativement notre intensité carbone par l’amélioration continue, l’innovation et la rupture technologique • Maîtriser l’impact environnemental sur l’ensemble de la chaîne de valeur • Préserver les écosystèmes et la biodiversité – Ancrage local : • Être un industriel de référence pour le développement vertueux des territoires – Humain : • Continuer à améliorer les conditions de travail et le bien-être des collaborateurs et partenaires • S’engager pour le développement des compétences des collaborateurs • Poursuivre les efforts en faveur de la diversité et de l’égalité – Gouvernance : • Être exemplaire dans une conduite transparente et éthique des affaires Des certifications gages d’amélioration et de transparence Edilians s’est également engagé dans une démarche d’évaluation et de certification externe, l’opportunité pour le Groupe de se positionner vis-à-vis des bonnes pratiques du secteur et d’identifier les leviers de progression, tout en étant capable de fournir, à la demande de ses parties prenantes, une évaluation objective de ses actions et de ses progrès. http://www.edilians.com
Il y a 2 ans et 274 jours

Cembureau soutient l’industrie du ciment face à l’inflation

Cembureau délivre ses intentions pour aider l’industrie du ciment. [©ACPresse] Coup de massue dans le secteur cimentier… Les marchés européens de l’énergie connaissent actuellement, une flambée des prix de l’électricité. Dans certains Etats-membres de l’Union européenne, ces tarifs ont été multipliés par dix par rapport à l’année dernière. Par conséquent, les coûts de production du ciment au sein de l’UE ont triplé. Cela s’ajoute à la hausse déjà significative des prix d’autres secteurs énergétiques. Et constitue, à court terme, une menace directe pour les activités de l’industrie cimentière européenne. C’est dans ce contexte que Cembureau, fédération européenne des industries cimentières, propose des mesures immédiates. Réduire les coûts des entreprises cimentières Ainsi, Cembureau souhaite que l’UE se projette dans un avenir proche et intervienne sur les règles d’organisation du marché de l’électricité. En particulier, sur le mécanisme de fixation des prix marginaux qui devraient être modifiés, afin d’éviter de nouvelles envolées. Adopté fin mars 2022, le cadre temporaire des aides d’Etat de l’UE doit permettre à toutes les industries énergivores d’avoir accès à un soutien financier. Ces dernières couvrent 70 à 80 % des coûts éligibles. Hélas, le secteur du ciment n’est, lui, éligible que jusqu’à 50 %. Pour la fédération, cette différence de traitement n’est en aucune manière justifiée. Des précautions en faveur de l’environnement Concernant la transition écologique, Cembureau sollicite l’UE sur l’importance d’appliquer des mesures ciblées au sujet du co-traitement dans les fours à ciment.  L’utilisation de déchets non recyclables et de biomasse permet de réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés. Cela aide aussi à décarboner la production de ciment. Au niveau local et national, Cembureau appelle ainsi les autorités à rediriger les déchets non recyclables et les déchets de biomasse vers ces fours plutôt que vers la mise en décharge ou l’incinération.   Face aux importations De plus, les données d’Eurostat1 montrent que les importations de ciment de l’UE ont augmenté de façon significative (+ 300 % en cinq ans, + 54 % rien qu’en 2021).  Une tendance qui s’est poursuivie au cours des trois premiers mois de 2022 (+ 47 % par rapport à la même période en 2021). Cembureau souligne la nécessité de mettre en œuvre un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières suite à l’accroissement des importations de ciment. Face à la flambée des prix, Cembureau se dit prêt à continuer à travailler avec les décideurs politiques pour remédier rapidement aux difficultés que rencontre l’industrie du ciment. Si aucune mesure n’est trouvée, de nombreuses usines risquent d’être à l’arrêt dans toute l’UE. Un cercle vicieux qui entraînera par la suite une crise dans la chaîne d’approvisionnement de la construction. 1Direction générale de la Commission européenne, chargée de l’information statistique à l’échelle communautaire.
Il y a 2 ans et 274 jours

En Alsace, une "maison solaire" en réponse à l'urgence climatique

La façade, orientée plein sud, est une gigantesque verrière de 160 m2 et 10 mètres de haut, quadrillée de métal. Inclinée vers le sol, elle évoque, au choix, une toile d'araignée ou un diamant.Le toit, plat, est lui aussi incliné. A l'intérieur, un élégant escalier donne sur trois vastes niveaux, d'une superficie totale de 200 m2. Béton et bois, l'ensemble est épuré. Un piano trône au rez-de-chaussée où règne une étonnante fraîcheur pour cette fin juillet en Alsace, où le mercure tutoie les 30°.Fraîche en été, agréable en hiver, le tout sans climatisation ni chauffage, ou presque : "ça m'arrive parfois de faire une petite flambée" dans un poêle d'appoint, confie le concepteur de l'Heliodome (littéralement "maison solaire"), Eric Wasser, ébéniste et designer de 65 ans.Le chauffe-eau, lui, est alimenté par les panneaux solaires sur le haut de la charpente."Déclic"L'hiver, l'Heliodome couvre jusqu'à 80% les besoins thermiques, explique M. Wasser.Le secret? Une bonne isolation (laine de bois et liège), une orientation plein sud, une bonne inertie et, surtout, la verrière et son étonnante inclinaison, pensées pour tirer le maximum du soleil en fonction de sa trajectoire, quotidienne et annuelle.Lorsqu'il est bas en hiver, ses rayons frappent directement le verre qui profite au maximum de leur chaleur. Haut en été, ils ne peuvent directement l'atteindre, laissant la verrière dans l'ombre.Autre paramètre crucial : la latitude, déterminante pour calculer le degré d'inclinaison de la façade. Un Heliodome en Europe du nord aura une verrière plus inclinée que dans le sud tandis qu'à l'équateur, elle sera droite, explique cet ancien meilleur ouvrier de France qui a consacré plusieurs décennies à peaufiner un concept dont il a déposé le brevet et qui lui a valu le concours Lépine en 2003.M. Wasser ne construira son premier Heliodome qu'une dizaine d'années plus tard, sur le terrain familial de Cosswiller, à l'ouest de Strasbourg où il vit avec son épouse Caty, artiste-verrier.Le couple y accueille les nombreux visiteurs intrigués par cet ovni architectural qui jouit d'une belle couverture médiatique, mais a longtemps peiné à conquérir un plus large public : pour l'heure, seule une dizaine d'Heliodome ont vu le jour, en France, en Suisse et en Allemagne.Herbert Lötscher, lui, a tout de suite été emballé. "L'architecte, c'est le soleil!", s'enthousiasme cet ébéniste-designer suisse qui a fait construire il y a une dizaine d'années à Erschmatt, dans le Valais, un Heliodome de 80 m2."J'ai été séduit par la forme, l'idée de prendre la ligne du soleil", confie M. Lötscher, qui reconnaît que la nouveauté presque avant-gardiste de l'Heliodome peut effrayer : "quand quelqu'un vient avec une autre forme, ça prend toujours du temps pour que les gens aient un déclic".Autre facteur qui a pu ralentir son développement : la crédibilité technique d'un produit radicalement nouveau.Crédibilité techniqueIl était crucial de "traduire scientifiquement" les qualités thermiques de la maison avant d'engager des projets d'ampleur, explique Rémi Mammosser, qui assure depuis quelques années la promotion de l'Heliodome.Le promoteur a récemment recruté un ingénieur chargé de concevoir des "algorithmes de calcul" et va en embaucher un autre pour les questions liées à la structure du bâtiment.Ca a pris du temps mais "c'était impératif" pour assoir la solidité du concept face aux "contraintes administratives et techniques" et assurer une promotion efficace, insiste M. Mammosser.Les projets, d'ailleurs, se concrétisent : outre trois maisons et l'agrandissement d'un bâtiment existant, une dizaine de lodges ainsi qu'une vaste salle de réception vont voir le jour en Savoie. Un projet d'immeuble de quatre étages pour une banque est également dans les cartons. L'Heliodome est sur une "très bonne voie", se félicite Rémy Mammosser, convaincu que sa conception architecturale, qui ne nécessite quasiment aucun ajout "technologique" comme la climatisation, est "l'une des meilleures réponses" à l'urgence climatique.L'Heliodome "nous montre exactement les accords qu'il faut trouver pour pouvoir profiter de ce que la nature" offre, résume M. Wasser. "Si on veut bien essayer de construire dans ce sens, je pense qu'on arrivera à faire des bâtiments économes dans la durée".
Il y a 2 ans et 274 jours

Le Medef veut lancer la réforme des retraites "à l'automne"

"Il faut faire la réforme de l'assurance chômage", qui sera abordée dans la matinée en Conseil des ministres, a-t-il soutenu sur France 2."Dès qu'elle aura été terminée, c'est-à-dire à l'automne, il faudra engager les concertations sur la retraite", a insisté le dirigeant de la première organisation patronale sur France 2."On est un pays qui a des protections sociales fortes, qui doit investir dans l'école, l'armée, la santé... La seule manière de financer (ces investissements), c'est la quantité de travail", a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, qui "assume" un "gros désaccord" avec les syndicats, opposés à la réforme des retraites.Si le Mouvement des entreprises de France (Medef) défend de longue date une réforme des retraites, le calendrier de sa mise en œuvre est moins évident. Geoffroy Roux de Bézieux avait lui-même jugé fin août qu'un tel chantier n'était "pas ce qu'il faut faire le 1er septembre".Au gouvernement, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète régulièrement sa volonté de faire entrer la réforme en vigueur à l'été 2023 mais le sujet était absent du séminaire gouvernemental de rentrée la semaine dernière.Pour autant, "nous souhaitons avancer" a assuré début septembre la Première ministre Élisabeth Borne."Il est impossible de ne pas traiter la question des retraites" et "je pense que le gouvernement a l'intention d'assumer cette responsabilité suffisamment rapidement pour que ce soit efficace", a abondé mercredi sur LCI le haut-commissaire au Plan François Bayrou."La réforme des retraites sera un des éléments du débat du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)", a indiqué pour sa part sur France Inter le président du Sénat Gérard Larcher, qui a rappelé la proposition de LR : "passer progressivement de 62 à 64 ans, 43 années de cotisations à partir de la génération 1966"."C'est un des éléments clés de la trajectoire que la France a proposé à l'Europe pour retrouver les équilibres financiers, il est temps de dire la vérité aux Français", a-t-il ajouté.Le gouvernement a mis sur la table dès 2019 un premier projet de réforme, qui avait engendré des grèves massives et une paralysie des transports en commun.Après deux années marquées par la pandémie de Covid-19, le sujet est revenu dans l'actualité à la faveur de la campagne présidentielle.En dehors des retraites, Geoffroy Roux de Bézieux a jugé "pas impossible" l'objectif gouvernemental de réduction de 10% en deux ans de la consommation énergétique des entreprises.Le secteur de "la chimie a déjà baissé sa consommation depuis le début de l'année de 8%", a-t-il avancé.Le patron du Medef s'est montré beaucoup plus réservé sur les vertus du télétravail en matière de sobriété énergétique."Je ne crois pas que le télétravail permette d'économiser, contrairement à ce qu'on croit", a-t-il affirmé. "Les bilans énergétiques complets du télétravail ne sont pas du tout évidents."
Il y a 2 ans et 274 jours

Les "dark stores" sont bien des entrepôts, tranche le gouvernement

Le gouvernement, au terme d'une concertation avec les élus locaux, va prendre un arrêté dans les prochains jours pour mettre fin au "flou" sur les "dark stores".Dans cet arrêté à venir, "les dark stores sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait", a indiqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire à l'issue d'une réunion avec les élus concernés à Paris.En devenant des entrepôts, et non plus des commerces, ces lieux pourront être contraints de fermer si le Plan local d'urbanisme (PLU) interdit ce type d'activité à leur adresse.Concernant une autre activité, les "dark kitchens" qui préparent des repas qui seront ensuite livrés à domicile, "il a été acté avec les élus de créer une nouvelle catégorie spécifique", a précisé le gouvernement dans un communiqué.Fermetures administratives en vue ?Le texte devra être un "outil pour que les collectivités locales et maires puissent réguler, les interdire ou pas en fonction de leurs souhaits", a résumé Olivia Grégoire qui assure que "ce n'est pas la fin des dark stores" pour autant.Le "quick commerce", dont les grands acteurs sont Cajoo, Gorillas, Getir, Flink ou encore Gopuff, a émergé à la faveur des confinements et de l'épidémie de Covid-19 depuis 2020 et propose la livraison de produits du quotidien, semblables à ceux à la vente dans une supérette de centre-ville, en quelques minutes.Mais cette activité est critiquée par de nombreux élus à travers le monde, qui dénoncent pêle-mêle, l'arrivée de "villes-entrepôts", les nuisances pour les riverains, voire "l'économie de la flemme".En mars dernier, la mairie de Paris avait demandé la fermeture de 45 "dark stores" qui ont été "créés illégalement" dans la capitale, les services de l'urbanisme les considérant comme des entrepôts alors qu'ils s'étaient installés dans des locaux commerciaux.Mi-août, elle avait dénoncé un projet d'arrêté ministériel qui leur aurait permis d'être considérés comme des lieux de commerce ou de restauration, pour peu qu'ils disposent d'un point de collecte pour le public.Finalement, ils sont bien des entrepôts et les entreprises qui n'auront pas effectué les changements de destination des locaux seront en infraction et devront "très probablement" fermer au terme de la procédure judiciaire, selon Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement. Des procédures qui peuvent toutefois prendre un certain temps.Les mauvais élèves "n'ont plus aucune échappatoire aujourd'hui", s'est réjoui l'adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, très critique aussi vis-à-vis de leur modèle social.Activité en progressionEn France, l'activité du "quick commerce" est en progression, explique à l'AFP Emily Mayer, experte en produits de grande consommation chez IRI, avec un chiffre d'affaires global de 224 millions d'euros sur la période août 2021-juillet 2022, contre 146 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année civile 2021.A noter toutefois que sur ces 224 millions d'euros de ventes, 125 sont, selon la spécialiste, réalisés par Frichti, qui fait également de la livraison de repas, mais qui a été racheté par Gorillas en mars dernier. Le Turc Getir, lui, a publié sur l'année 2021 un chiffre d'affaires de 2,4 millions d'euros, pour des pertes de 22,5 millions d'euros, comme l'avait révélé début août le média spécialisé LSA.Malgré ces chiffres peu spectaculaires - l'ensemble du secteur vendant en France l'équivalent d'un seul gros hypermarché, estimait un autre média spécialisé, Linéaires -, et malgré une difficulté nouvelle à lever des fonds auprès d'investisseurs privilégiant désormais des activités rentables à plus court terme, les spécialistes se montrent plutôt optimistes quant au fait qu'une demande existe.Dans un communiqué mardi soir à l'AFP, Gorillas préfère attendre de connaître "la teneur des arrêtés" et entend "poursuivre les échanges avec le ministère", "avant de prendre toutes décisions sur une éventuelle évolution de son modèle".
Il y a 2 ans et 274 jours

Coup d'envoi d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage contestée

Ouvrant la voie à la première réforme sociale du second quinquennat, le projet de loi vise paradoxalement dans un premier temps à pouvoir prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage. Issues d'une réforme déjà controversée du premier quinquennat, elles arrivent à échéance le 31 octobre. Il s'agit d'éviter "une rupture d'indemnisation" d'environ 2,5 millions de demandeurs d'emplois, a souligné le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres. Plus que le contenu du texte, qui sera discuté dès le début de la rentrée parlementaire d'octobre, le débat porte sur la séquence qu'il enclenche "dans la logique de la double temporalité de l'urgence et des réformes profondes" selon M. Véran. "A très court terme", d'ici "quelques semaines", selon M. Véran, le gouvernement va saisir les partenaires sociaux de la question d'une modulation de l'assurance chômage afin qu'elle soit, selon les mots d'Emmanuel Macron, "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé". Cela se fera "dans le cadre d'une concertation" et non d'une négociation, a précisé mercredi sur franceinfo le ministre du Travail Olivier Dussopt, ajoutant que dans ce cas, "c'est un échange, c'est une discussion, ce sont des propositions, des contre-propositions (..) et à la fin le gouvernement prend les décisions qu'il doit prendre" par décret. L'objectif est d'aboutir à des critères --le taux de chômage par exemple--, dont l'évolution à la hausse ou à la baisse pourrait déterminer le nombre de mois de travail requis pour accéder à l'indemnisation (6 mois actuellement sur les 24 derniers) ou encore la durée de celle-ci. L'exécutif martèle, à l'image d'Olivier Dussopt, qu'il y a urgence face aux difficultés de recrutement et fait de cette réforme une des conditions pour atteindre l'objectif de plein emploi (un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement) en 2027. Cette réforme est réclamée par les organisations patronales, la CPME (petites et moyennes entreprises) la jugeant "urgente" car certaines entreprises doivent, faute de personnel, "renoncer à des marchés ou réduire leur activité". "Avant la fin de l'année" Selon l'économiste et député Renaissance (ex-LREM) Marc Ferracci, un des inspirateurs de la réforme de 2019, "des dizaines d'études prouvent que les règles de l'assurance chômage, notamment la durée et les seuils d'éligibilité, ont un effet sur le niveau de l'emploi", notamment pour les chômeurs les plus autonomes dans leur recherche. Faux, rétorquent les syndicats pour qui les difficultés de recrutement sont d'abord liées à la formation et à l'attractivité des métiers (salaires, conditions de travail, mobilité, etc.). Réunis lundi au siège de la CFDT, les syndicats se sont mis d'accord sur leur opposition à négocier une telle mesure "contracyclique" et devraient publier la semaine prochaine un texte commun en ce sens. Il portera "sur la problématique actuelle de l'emploi et des difficultés de recrutement qui ne trouveront pas de réponse efficace avec une réforme qui réduit encore les droits des chômeurs", a précisé Marylise Léon (CFDT). "On veut négocier une nouvelle convention d'assurance chômage, mais à condition qu'on nous laisse la main", renchérit Michel Beaugas (FO). "La réalité, c'est que l'exécutif donne des gages au Medef qui n'a donc aucun intérêt à négocier avec les syndicats", déplore François Hommeril (CFE-CGC). De fait, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a déjà jugé qu'"ouvrir une négociation ne servira à rien vu qu'elle n'aboutira pas faute de diagnostic partagé avec les syndicats". En faisant le choix d'une concertation, le gouvernement, qui veut aller vite, semble avoir acté ce manque d'appétence des partenaires sociaux à négocier. Il souhaite une mise en oeuvre "avant la fin de l'année" selon M. Dussopt.A plus long terme, le gouvernement compte ouvrir un autre chantier sur la gouvernance de l'Unédic, le régime paritaire de l'assurance chômage, en lien avec la réforme de l'accompagnement du RSA et la création de France Travail, qui doit succéder à Pôle emploi et mieux coordonner les acteurs intervenant sur l'emploi. Sur ce dernier point, "je souhaite que la mise en place soit possible progressivement à partir de 2024", a-t-il indiqué mercredi sur BFM Business.
Il y a 2 ans et 274 jours

Le Pavillon Bleu retrouve son architecture d’origine

Situé au cœur du Zoo d’Amiens, Le Pavillon Bleu a entièrement été réhabilité en respectant l’architecture d’origine grâce à la tuile à onde douce Vieille Panne 451 rouge de la marque Koramic. Cette ancienne laiterie devenue, après extension, une guinguette en 1898 puis une discothèque jusque dans les années 2000 était désaffectée depuis lors. Propriété de la Métropole, il a fait l’objet d’un appel d’offres pour sa réhabilitation et la création d’un espace de restauration. C’est l’agence Socréa, architectes du patrimoine, qui a été chargée du projet. Pour Florent Basset, l’un des associés, « il a fallu sortir des chantiers habituels des bâtiments anciens, toucher à tous les corps de métier, et retrouver les traces du projet d’origine d’Anatole Bienaimé pour s’en rapprocher le plus possible ». Cet architecte réputé dans la région à la fin du XIXème siècle est notamment connu pour ses villas de bord de mer au Touquet-Paris-Plage ou à Berck-sur-Mer dont certaines sont classées monuments historiques. Florent Basset s’est servi d’une ancienne carte postale pour trouver la bonne référence de tuile. « Je souhaitais restituer une ondulation avec un effet d’écaille en diagonale. Le modèle de tuile à onde douce Vieille Panne 451 de Koramic correspondait parfaitement. Il n’y a pas eu d’hésitation ». Le toit est agrémenté de figurines en terre cuite et de galeries de faîtage, décorations typiques de la région à la Belle Époque. Les épis de faîtage en forme d’animaux (héron, écureuil, hibou) composent un bestiaire rappelant la présence du zoo tout autour. Florent Basset précise que la pose des tuiles a été facilitée par les accessoires disponibles, et souligne que « le dialogue entre couvreurs et charpentiers a été essentiel pour optimiser la pose, surtout pour les endroits les plus délicats » Architecte : SOCREA, Architectes du patrimoine – Florent Basset à Compiègne (60) Maître d’ouvrage : Amiens Métropole Entreprise de pose : Emmanuel Delaforge à Sommereux (60)
Il y a 2 ans et 274 jours

Prix Art Graphique & Patrimoine

Le Prix Art Graphique & Patrimoine, organisé en partenariat avec la fondation Sauvegarde de l’art français, récompense un porteur de projet de restauration patrimoniale avec une prestation de numérisation 3D ou de mise en valeur via les nouvelles technologies numériques. Le lauréat bénéficie d’une mission qui relève du savoir-faire d’AGP. il est destiné aux collectivités, aux institutions, aux musées, aux fondations mais également aux associations gestionnaires et aux propriétaires privés, le prix AGP a pour but de soutenir des initiatives de préservation et transmission du patrimoine français en fournissant un appui scientifique et technique aux projets via un mécénat de compétences. Le dossier de candidature est à envoyer à l’adresse : prixartgp@sauvegardeartfrancais.fr avant le 25 septembre à minuit.
Il y a 2 ans et 274 jours

L'Ilot fertile, un quartier "zéro carbone en exploitation" à Paris

PROJETS URBAINS. C'est un quartier "zéro carbone en exploitation" qui a été livré, dans le Nord-est de Paris. L'Ilot fertile, remporté par Linkcity avec les architectes de TVK, prend place sur le Triangle Eole-Evangile, et est issu de Réinventer Paris.
Il y a 2 ans et 274 jours

Un impératif : bâtiments et villes face au changement climatique

Alexandra Lebert - Photo : Raphaël DautignyFace au changement climatique, ce domaine d'action stratégique est structuré autour de deux axes : l'atténuation et l'adaptation. L'urgence est de décarboner le secteur de la construction dans ses phases de construction, d'exploitation et de rénovation. Comprendre précisément notre responsabilité collective en termes d'émissions de gaz à effet de serre, quantifier les solutions de décarbonation ainsi que les besoins d'investissements pour les prioriser et construire des scénarios à l'échelle de parcs ou de territoires seront nos axes de travail. Concernant l'axe Adaptation aux effets du changement climatique, nous avons fait le choix de mettre l'accent sur la lutte contre les îlots de chaleur urbains (ICU) et la disponibilité de la ressource en eau. La recherche du CSTB est à ce croisement : une exigence de rigueur scientifique couplée à une volonté d'"opérationnalité" et de mise en application rapide et partagée. Alexandra Lebert - Directrice de Domaine d'Action Stratégique Recherche En savoir plus : Consultez les Feuilles de route scientifiques et techniques, vision 2030 Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises & Activité 2021 Dans la continuité de son premier rapport RSE, le CSTB souhaite, cette année encore, partager son engagement sociétal pour l'année 2021 au travers de ses projets phares et de ses actions en interne.
Il y a 2 ans et 274 jours

Haute-Garonne : l’autoroute A66 entre Pamiers et Toulouse en cours de travaux

À Pamiers (Haute-Garonne), le projet de rénovation de l’A66 a commencé
Il y a 2 ans et 274 jours

Seine-et-Marne : les remparts gallo-romains de Meaux sélectionnés pour le loto du patrimoine

Les remparts gallo-romains de Meaux (Seine-et-Marne) vont changer d’apparence. Ce projet sera en partie financé par la dotation du loto du patrimoine.
Il y a 2 ans et 275 jours

Les bailleurs sociaux vont rater leurs objectifs de construction

Pour 2021 et 2022, l'Etat et les bailleurs sociaux s'étaient fixé un objectif de 250.000 nouveaux logements sociaux. Mais sur ces deux années, moins de 180.000 devraient sortir de terre, projette la Banque des territoires.L'institution, premier financeur du logement social à travers l'épargne des Français, notamment via le Livret A, étudie chaque année les comptes des bailleurs sociaux pour évaluer leur santé économique et faire des prévisions à plus long terme.Dans une étude prospective à très long terme, faisant des projections jusqu'en 2060, la Banque des territoires estime que les bailleurs sociaux devraient pouvoir concilier leurs objectifs de rénovation énergétique et de construction de nouveaux logements sociaux, mais au prix d'un fort alourdissement de leur dette.Cette étude a été "réalisée dans un contexte d'incertitudes extrêmement élevées", soulignent ses auteurs. Elle ne tient pas compte des bouleversements intervenus après mars 2022 sur le marché de l'énergie, l'inflation ou les taux d'intérêt.Mais cela ne devrait pas changer le fond de leurs calculs, explique à l'AFP Kosta Kastrinidis, directeur des prêts de la Banque des territoires. "C'est parce que c'est sur une période aussi longue qu'on est sereins sur les projections réalisées", dit-il.Concrètement, les bailleurs sociaux devraient pouvoir atteindre un pic de 125.000 rénovations par an en 2026 et 2027, avant de se stabiliser à un rythme avoisinant les 100.000 par an. A partir de 2028, ils devraient tenir le rythme de 100.000 nouveaux logements sociaux par an.Les logements les plus énergivores, y compris les HLM, vont être progressivement interdits à la location à partir de janvier 2023, pour inciter leurs propriétaires à les rénover.En revanche, "certains bailleurs vont avoir plus de passoires énergétiques à traiter et vont avoir des problématiques d'investissement accrues dans les prochaines années", craint Kosta Kastrinidis."On peut penser que ces bailleurs-là pourraient avoir un arbitrage entre réhabiliter leur parc et construire des logements nouveaux. Donc (on a) une situation globale pour le secteur qui n'est pas critique mais qui va venir réduire sa capacité à investir sur un nouveau cycle, sur le social et sur le vert", dit-il.D'éventuelles nouvelles politiques publiques de soutien au logement social changeraient cependant la donne, souligne la Banque des territoires.
Il y a 2 ans et 275 jours

Plafonds et habillages bois haut de gamme pour la rénovation de plusieurs Halls de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle

Chaque solution, par son design et son aspect technique, a permis de répondre aux exigences qui étaient extrêmement élevées. Retour sur les enjeux de ces projets et sur les solutions livrées. Des transformations impressionnantes, pour une hospitalité aéroportuaire améliorée L'aéroport Paris-Charles vient d'être élu meilleur aéroport européen par l'organisme anglo-saxon Skytrax, en matière de qualité de l’offre de produits et de services axée sur le client. C’est donc sans surprise que le premier aéroport d’Europe fasse régulièrement l’objet de projets d’amélioration. Karine Droit-Mijoule, Architecte responsable d'agence au sein du Groupe ADP, explique : « Un aéroport est un organisme vivant : ses usages, les attentes de ses usagers et les normes auxquelles il est soumis évoluent sans cesse. Son architecture ne cesse donc d’être interrogée. » Aussi, deux des halls du Terminal 2E ont dernièrement été complètement revisités : les Hall L et K ont en effet fait l’objet de divers travaux d’aménagement, à quelques années d’intervalle. Lorsque les études pour la réhabilitation du Hall L ont été lancées en 2016, les objectifs étaient clairs : il s’agissait de gagner en satisfaction client, grâce à la qualité de l’offre globale pour les passagers. Karine Droit-Mijoule détaille : « Le but était en fait d’offrir à nos clients un espace plus en adéquation avec des standards nouveaux et avec une vision globale pour la prochaine décennie. » Les modifications qui ont été entreprises, ont donné lieu à une véritable transformation : amélioration de la lisibilité du parcours, revitalisation et désencombrement de la zone d’embarquement et amélioration de l’expérience des passagers étaient les priorités. En effet, le Terminal 2E Hall L porte les ambitions du Groupe ADP en matière d’hospitalité aéroportuaire : « Il a été réalisé avec un objectif très spécifique : celui de créer un lieu unique. Le Groupe ADP fait d’ailleurs régulièrement appel à des designers extérieurs renommés, pour mettre certains de ses espaces en valeur. » Les travaux ont été lancés en 2018. En 2016, la zone de commerce du Hall K a été l’objet d’une réhabilitation complète : « La volonté était de développer et de renouveler l’offre. De plus, l’image était obsolète : elle n’était pas en relation avec les concessionnaires luxe que l’on souhaitait attirer », explique Marc Angély, Architecte d’intérieur directeur d’agence chez le Groupe ADP. « Il y a eu un travail de recomposition de l’espace et de l’ambiance pour créer un écrin permettant aux marques de luxe, telles que Cartier, Hermès, Chanel, Dior, Tiffany ou Gucci, de s’exprimer dans le respect de leurs propres concepts. » Des solutions qui répondent aux exigences esthétiques Après trois années de travaux de réhabilitation, le Terminal 2E Hall L affiche un tout nouvel aspect : le mobilier, le sol, les murs, les éclairages et le plafond sont bien différents de ceux d’autrefois. Côté plafond, le changement est stupéfiant : d’un acier sombre, on passe à des lames blanches en bois. Conçu et fabriqué par Hunter Douglas, le nouveau plafond est en effet composé de 8.000 m2 de grilles en bois massif, avec un laquage blanc mat sélectionné parmi plusieurs échantillons de blanc proposés par le fabricant. Bien qu’étant ouvert à 50%, le défilement des lames donne l’illusion d’un plafond fermé lorsque le regard se porte au loin. Magnifiquement complété par un sol fait de béton coulé avec agrégat de marbre blanc, il permet à la zone d’embarquement d’être plus visible. Karine Droit-Mijoule commente : « Avant, cette zone était sombre : en plus du plafond acier, tout le sol était en moquette de couleur foncée. À présent, l’association du sol et du plafond crée une ligne directrice claire. » Côté mur, le bois s’exprime dans toute sa splendeur. 1.000 m 2 de lames en bois de noyer blanc, délimitées et nano-perforées, avec vernis incolore, ont été installées en remplacement de murs équipés de miroirs ; une réalisation « remarquable graphiquement parlant » pour Marc Angély. Pour compléter les nouveaux aménagements du Hall, des luminaires installés au plafond mettent en valeur les nouveaux éléments : en plus de créer un éclairage transversal, ils soulignent la ligne directrice. Une partie d’entre eux visent aussi à mettre en valeur les murs tout en harmonisant la visibilité des zones, en évitant une alternance de zones lumineuses (écrans led et enseignes) et de zones sombres (murs sans écrans). Pour Karine Droit-Mijoule, les travaux ont porté leurs fruits : « Toute l’ambiance a été refaite : entre l’agencement intérieur et les nouveaux matériaux, on a redonné de l’éclat. » Le Hall K, rénové quelques années plus tôt, bénéficie de solutions similaires : Hunter Douglas a livré 1.200 m2 de grille de plafond en bois massif à lames, dont les couleurs, blanc et marron, ont été sélectionnées parmi des échantillons réalisés pour le projet ; les lames sont superbement soulignées par un placage bois installé tel un système de nervation. Le fabricant a également fourni 650 m2 de parements muraux en bois de noyer d’Amérique ramageux avec nano-perforations. « Le système de nervation finit et accompagne le plafond ; il le rend solidaire avec l’habillage de bois qui vient draper le mail. » précise Marc Angély. Pour l’architecte d’intérieur, l’ambiance est incontestablement améliorée, le design réussi : « Auparavant, la zone était peu lumineuse ; le plafond métallique n’était plus aux standards. Pour ce qui est de l’habillage, il y a un vrai sujet de finition et une parfaite réussite à ce niveau-là : un jeu graphique est créé par les panneaux qui ne sont jamais les mêmes, et cette différence donne la vérité à l’ambiance et au matériau. » Des solutions pratiques, pour répondre aux contraintes techniques Si l’aspect esthétique était primordial pour le choix des nouveaux éléments, l’aspect pratique était également essentiel. En effet, pour les deux Halls, il était notamment nécessaire de mettre en place un faux plafond qui allait pouvoir permettre un accès aisé au plénum, pour des besoins de sécurité et de maintenance. Karine Droit-Mijoule commente : « Dans le Hall L par exemple, l’ancien plafond suspendu était composé de grilles en acier et permettait l’accès au plénum. Nous avons privilégié un nouveau plafond avec une ouverture à 50%, tout comme l’ancien ; c’est une nécessité, en particulier pour le désenfumage. » Pour ces projets, Hunter Douglas a su livrer des solutions adaptées aux contraintes techniques existantes. Compte tenu des délais stricts et de l’exploitation continue du site, le fabricant a notamment dû réutiliser la structure primaire existante avec un format de cadre spécifique, pour supporter le nouveau faux plafond du Hall L. Par ailleurs, la solution conçue permet également de remédier à une problématique posée par les trappes du projet initial. « Elles étaient trop lourdes et donc difficilement manipulables », explique Karine Droit-Mijoule, « le défi était donc de conserver des trappes ouvrantes et de les alléger. » Hunter Douglas a réalisé près de 2.500 m2 de trappes, alignées sur plusieurs rangées pour permettre à un intervenant de faire aisément l’entretien. Olivier Tordjman, Responsable Grands Comptes chez Hunter Douglas Architectural France, précise : « Pour réaliser cela, nos ingénieurs ont dû retravailler les cadres des trappes habituelles. De plus, nous avons habillé les grilles en bois sur les trappes avant livraison. » Dans le Hall K, la solution de plafond installée comprend également des trappes et répond donc aussi aux enjeux de démontabilité et d’accès. Côté revêtement mural, les solutions ont été sélectionnées pour leurs excellentes propriétés acoustiques. Olivier Tordjman précise : « Avec les nano-perforations, on atteint une valeur d’absorption acoustique de 0,90 à 0,95. » Pour Karine Droit-Mijoule les parements nano-perforés du fabricant permettent indiscutablement d’assurer un confort acoustique, elle souligne : « Dans le Hall L, bien que l’on soit passés de la moquette au sol dur, le confort acoustique s’est sensiblement amélioré. » Pour le Hall K, Marc Angély fait le même constat : « Il était nécessaire de garantir un confort acoustique d’un excellent niveau, digne d’un espace intérieur. La technologie et la capacité d’Hunter Douglas à répondre à cette problématique a été extrêmement déterminante dans le choix du produit. » Pour le Hall K, un défi supplémentaire, selon Olivier Tordjman, était posé par les hublots des façades de l’isthme : « Il fallait être extrêmement précis pour fabriquer des parements qui puissent habiller les hublots de façon parfaite. » Le bois, matériau mis à l’honneur Pour ces deux projets, Hunter Douglas a livré des solutions de plafond et de revêtement mural en bois. Pour les architectes du Groupe ADP, ce matériau représente en effet des avantages indéniables. En matière d’esthétique tout d’abord. Le bois est réputé pour la chaleur qu’il dégage. « Il s’agit d’un matériau très enveloppant qui fait sens dans un intérieur», affirme Marc Angély, « de plus, historiquement le Terminal 2E travaille énormément avec le bois ; nous avons un fil conducteur avec l’utilisation du noyer, une essence un peu signature du Groupe ADP, aussi employé dans le Hall M. » En matière de propriétés mécaniques ensuite. L’architecte Responsable d’agence souligne notamment la résistance du matériau : « Nous savions que le plafond allait être soumis à plusieurs opérations d’entretien, ce qui signifiait donc des démontages et remontages réguliers. Or, le bois est un matériau plus résistant que l’aluminium, il n’y a donc pas de risque de déformation. » L’enjeu environnemental a également joué un rôle dans le choix des solutions. Karine Droit-Mijoule explique : « C’est le gros défi lancé par la RE2020. Nous prenons tout cela très au sérieux depuis plusieurs années déjà, mais il est certain que l’enjeu environnemental est de plus en plus important. » Marc Angély confirme : « Le Groupe ADP a pour ambition un objectif 2050 à 0 émissions carbone. Les normes environnementales, dans le traitement du placage, des colles, etc., tout cela entre en compte. Il faut donc que nos fournisseurs proposent des solutions adaptées. » Hunter Douglas Architectural : des services et une offre de qualité Pour les deux architectes, l’accompagnement de l’entreprise sur ces projets était extrêmement important. Un prérequis pour permettre de développer rapidement des solutions optimales : « La collaboration étroite avec Hunter Douglas nous a permis de visualiser non seulement les aspects esthétiques, mais aussi les aspects techniques », explique Karine Droit-Mijoule, « et ce, via des prototypes et échantillons. Ceci nous a permis de très vite valider notre choix. » Marc Angély confirme : « La collaboration a été extrêmement fructueuse car Hunter Douglas nous a permis d’aller au bout des ambitions en termes de qualité. On a eu la possibilité de choisir ce qui nous convenait. Le fabricant a en effet organisé une visite aux Pays-Bas, pour permettre au designer de faire son choix parmi différents lots, puis d’en réserver le nombre nécessaire. Pour Karine Droit-Mijoule et Marc Angély, l’entreprise a pu démontrer son savoir-faire sur ces projets. L’architecte d’intérieur explique : « L’offre de produits nous a permis de trouver des solutions et de réaliser des aménagements et ambiances intérieurs de très grande qualité. » Pour la façade notamment, Hunter Douglas a su développer un produit permettant de balayer les craintes du designer : « Étant quasi invisible, la nano-perforation ne remet absolument pas en cause la vérité du bois, de la veine. Tout cela m’a beaucoup satisfait. » C’est justement la qualité des produits mis en place dans le Hall K qui a orienté le choix de Karine Droit-Mijoule : « Le retour positif du projet avec Hunter Douglas développé dans ce Hall a permis de s'orienter vers la même gamme de produit, même si les concepts étaient différents. » La capacité du fabricant à proposer des solutions capables de remédier à des problématiques techniques est également fortement appréciée. « Il y a une réelle expertise technique qui mérite d’être saluée », conclut Marc Angély. En fournissant des systèmes de plafonds et de revêtements muraux en bois pour l’aéroport Paris-Charles de Gaulles, Hunter Douglas Architectural démontre une fois de plus sa capacité à concevoir et fabriquer des solutions capables de répondre aux exigences les plus élevées. Pour Marc Angély comme pour Karine Droit-Mijoule, les projets menés avec le fabricant sont une réussite. Marc Angély précise : « Pour la Direction client, le Hall K du Terminal 2E est la référence en matière de qualité. Luis Vuitton vient d’y installer une boutique ; la première dans un aéroport du Groupe ADP. C’est une preuve de la réussite de ce projet et de la qualité qu’il véhicule. » Karine Droit-Mijoule conclut : « Le résultat pour les deux projets est tout à fait à la hauteur des enjeux qualitatifs que nous attendions. »
Il y a 2 ans et 275 jours

Bas Smets, le paysagiste belge qui veut verdir les villes et Notre-Dame de Paris

A Hong Kong, Bahreïn, en Amérique, au Portugal, à Bordeaux ou à Arles en France; son cabinet fondé en 2007 à Bruxelles était déjà sollicité partout dans le monde avant d'être sélectionné fin juin par la Ville de Paris pour concevoir le futur parvis de Notre-Dame, à l'horizon 2027.Mais l'architecte paysagiste de 47 ans voit dans ce projet l'opportunité rêvée pour accroître encore la visibilité de son travail, qu'il envisage comme "un laboratoire d'expériences" pour "inventer une sorte d'écologie urbaine", et végétaliser l'espace public bien au-delà de quelques squares."Notre ambition est de transformer la ville pour la rendre résiliente, habitable, agréable", explique Bas Smets à l'AFP."Et si on arrive à le faire sur l'île de la Cité, autour de Notre-Dame, on peut le faire partout", poursuit-il lors d'une rencontre à son cabinet, dans un openspace avec vue panoramique sur Bruxelles où il emploie une vingtaine de jeunes collaborateurs.A Paris, sur un site fréquenté par des touristes du monde entier, Bas Smets veut développer les pelouses arborées de part et d'autre de la cathédrale, et "imaginer le parvis comme une clairière", au milieu de laquelle de l'eau de pluie récupérée dans une cuve ruissellerait au sol par forte chaleur, sur une pente très légèrement inclinée."Il y aura des réflexions éphémères à photographier, et cela produira l'effet d'une averse d'été qui rafraîchit l'air", poursuit ce Belge néerlandophone, diplômé de l'université de Louvain."On peut aussi imaginer que ce ruissellement devienne un rendez-vous quotidien de quelques minutes, comme le scintillement de la tour Eiffel", ajoute-t-il.Le chantier doit commencer en 2024 après les Jeux olympiques et l'achèvement de la rénovation de l'édifice lui-même, gravement endommagé par un spectaculaire incendie en 2019.Inspiré par Central ParkCôté sources d'inspiration, Bas Smets cite le New-Yorkais Frederick Law Olmsted, qui a conçu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe quantité de parcs urbains aux Etats-Unis, dont le célèbre Central Park de sa ville natale."Il a réfléchi au stockage de l'eau pour amener la nature en ville, organisait les espaces verts en réseau en les reliant entre eux. Il pensait presque déjà au climat avant le global warming (réchauffement climatique)", sourit celui qui aime se décrire en "architecte de paysages".Pour ses projets à travers le monde, le bureau de Bas Smets s'appuie sur des collaborations locales, et le Bruxellois bénéficie pour la botanique des conseils de spécialistes dont ceux du neurobiologiste italien Stefano Mancuso (auteur de "L'intelligence des plantes"), rencontré il y a six ans à Florence.La réflexion avec eux porte notamment sur la nécessité de choisir une végétation adaptée à la nature du sol, au climat. Et qui sans doute devra se montrer plus résistante à la chaleur et aux épisodes de sécheresse susceptibles de se multiplier à l'avenir.Pour la "promenade plantée" créée sur une place du centre-ville de Waregem, en Belgique, Bas Smets a choisi des micocouliers, une espèce méridionale. "J'ai dû me battre parce qu'on sortait de la liste des plantes indigènes", raconte-t-il, "mais dans 50 ans un micocoulier a plus de chances d'avoir survécu qu'un arbre d'ici".Il classe cette réalisation parmi "les projets exemplaires qui montrent qu'on peut réfléchir autrement"... sa formule pour définir tout ce qu'il entreprend. Bas Smets doit aussi transformer et verdir dans les années à venir le quartier de la Gare centrale à Bruxelles, où il déplore le manque d'avenues arborées."Envisager une réponse au changement climatique est très difficile tellement il semble inévitable. Mon espoir est que les villes agissent toutes en même temps pour créer ces réservoirs écologiques, fait-il valoir."Mais il faut le faire maintenant, pas dans dix ans".