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Il y a 4 ans et 66 jours

La ligne 16 du métro du Grand Paris sera terminée dès 2028

Longue de 29 km, la ligne 16 du Grand Paris Express doit irriguer toute la Seine-Saint-Denis, de Saint-Denis à Noisy-Champs, en désenclavant notamment les quartiers défavorisés de Clichy-Montfermeil.Le marché, qui concerne le tronçon terminal entre Clichy-Montfermeil et Noisy-Champs a été attribué à un groupement d'entreprises constitué de Razel-Bec, Sefi-Intrafor et Fayat Metal pour à 325 millions d'euros, a précisé la SGP dans un communiqué.Les travaux doivent commencer en septembre 2021 et durer sept ans, selon la SGP."La signature de ce troisième marché de génie civil de la ligne 16 permettra de boucler la ligne avec un objectif de mise en service amélioré à 2028 au lieu de 2030 initialement" a relevé Thierry Dallard, président du directoire de la SGP, cité dans le communiqué.Le groupe Eiffage a parallèlement indiqué lundi avoir remporté des contrats de la SGP pour les travaux d'aménagement des gares La Courneuve Six-Routes et Le Blanc-Mesnil sur cette même ligne, ainsi que de plusieurs ouvrages de service, pour un montant de près de 97 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 66 jours

Parrot choisi par la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour la fourniture de micro-drones ANAFI USA

Parrot, le premier Groupe européen de micro-drones, a été choisi par la DGA pour fournir son micro-drone ANAFI USA en vue d’équiper les 3 armées françaises (Air, Mer et Terre), dans le cadre de son appel d'offre lancé en février dernier.Ce succès est le fruit de deux années de travail pour développer, sécuriser et produire un micro-drone spécifiquement conçu pour répondre aux besoins des forces armées. Le drone ANAFI USA, spécialement adapté pour les Forces armées du monde entier, offre aux soldats un micro-drone quadricoptère de 500 g disposant de capacités d’observation de jour et de nuit. Avec 32 minutes de vol, il détient la meilleure performance de sa catégorie. Le contrat-cadre d’une durée de 5 ans s’entend pour plusieurs centaines de systèmes de drones, des équipements complémentaires, le développement d'adaptations et la formation de pilotes référents. Les premiers systèmes seront livrés dans les prochains mois. ANAFI USA permet d’étendre les capacités de reconnaissance des forces françaises. Grâce à son puissant zoom 32x, articulé autour de deux caméras 4K 21 mégapixels, la détection de cibles de taille humaine est possible jusqu’à 2 km de distance avec une précision de 13 cm de détail. Les images du zoom sont fusionnées avec celles obtenues par la caméra thermique FLIR Boson. Cette dernière permet de repérer les points chauds de jour comme de nuit. Déployable en 55 secondes, il est également très discret : avec une signature sonore de 79 dB à une distance de 1 m, il est inaudible dès 130 m.Grâce aux partenariats de développement logiciels mis en œuvre par Parrot avec des acteurs à la pointe dans leurs domaines, les utilisateurs peuvent également bénéficier de l'écosystème grandissant de logiciels compatibles. Ceux-ci permettent par exemple de gérer des flottes de drones en temps réel (Skyward, A Verizon company, DroneSense), de générer des photos/vidéos visibles et thermiques (Survae) et des cartographies tactiques (Pix4Dreact). Des prestations de R&D sont également prévues pour adapter ANAFI USA aux besoins des armées françaises. ANAFI USA est une révolution pour les organisations de Défense, issu de l’expertise développée par Parrot dans le grand public. Celles-ci cherchent désormais à mettre rapidement à disposition de leurs Hommes des technologies récentes, à la performance éprouvée, à un coût maitrisé.La technologie de la plateforme ANAFI, basée sur la banque de composants de la téléphonie mobile, atteint un niveau de fiabilité renforcée par les centaines de milliers d’heures de vol des drones grand public. Les choix technologiques de ANAFI USA offrent un coût d’acquisition et des performances sans commune mesure avec ceux de produits traditionnellement développés pour les forces armées.ANAFI USA a aussi répondu aux exigences de la DGA en termes de sécurité. Sécurisation de la liaison, sécurisation des données, sécurisation du firmware : il répond aux normes de cybersécurité les plus exigeantes. Une signature numérique protège de tentatives de modification malveillante du logiciel du drone.Le drone permet d’enregistrer les données de la mission uniquement sur le segment sol, et non dans le vecteur aérien, puis de les extraire pour analyse, par connexion physique. Le drone dispose d’une connexion WPA2 sécurisée et de protocoles ouverts qui garantissent la confiance dans l’interopérabilité des données enregistrées pour des missions sensibles.ANAFI USA est entièrement développé en France et produit aux États-Unis. Aucun composant essentiel n’est produit en Chine. Le drone et son application de pilotage fonctionnent sans nécessiter d'accès à Internet.Les traitements de données sont soumis aux normes les plus strictes du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Toutes les données du drone sont entièrement sous la maîtrise de l’utilisateur. Lorsqu'elles sont partagées, les données sont stockées sur des serveurs sécurisés en Europe.L’application de pilotage FreeFlight 6 auditée par l’entreprise privée Bishop Fox mondialement réputée pour ses services de sécurité offensive, confirme également la sécurité offerte aux utilisateurs et la protection de leurs données.ANAFI USA a aussi été sélectionné par des organisations partenaires du gouvernement fédéral américain dans le cadre du projet Blue sUAS. Il s’agit du seul drone d’une entreprise non américaine à être commercialisé sur la plateforme d’achat de l’armée, des agences gouvernementales et des forces de sécurité américaine : le « GSA Schedule ». Il est déjà commandé et utilisé par de nombreux policiers, agences fédérales et pompiers aux États-Unis et dans d’autres pays du monde.Le prototype de Parrot a également été finaliste dans la première tranche du programme SRR du ministère de la défense américain. Celui-ci continuera d’être évalué de manière indépendante par le gouvernement dans le cadre des mesures de réussites de l’« Other Transaction Agreement » (OTA). Le gouvernement américain fournira une notification séparée pour permettre à d'autres agences du DoD ou du gouvernement fédéral de passer d'éventuelles futures commandes.Parrot, pionnier et leader de l’industrie du drone en Europe, avec une R&D à Paris de 200 ingénieurs, se réjouit d’avoir été sélectionné par la DGA. Le Groupe qui s’appuie sur un total de plus 350 ingénieurs avec ses filiales en Europe et aux États-Unis, considère le marché de la Défense et de la Sécurité comme l’un des plus prometteurs.Le savoir-faire du Groupe Parrot s’articule principalement autour des micro-drones professionnels à marque Parrot, d’ailes volantes dédiées aux professionnels pour réaliser des missions plus longues (senseFly) et de solutions logiciels d’analyses et de mesures d’images (Pix4D) adaptées à un grand nombre de drones de toutes marques.Au-delà de la Défense et de la Sécurité, les autres domaines d’applications du Groupe Parrot sont la gestion et l’inspection des infrastructures d’énergie et de communication (lignes haute tension, tours de réseaux cellulaires, fermes solaires, centrales nucléaires et éoliennes, mines et carrières), la gestion et le suivi de chantiers (immobilier, routes, rails, ouvrage d’art), l’agriculture de précision (santé des cultures, hydrométrie, contrôles des parasites).Henri Seydoux, Président Directeur général, fondateur et principal actionnaire de Parrot conclut : « Nous sommes très fiers d’avoir gagné cet appel d’offre de la DGA et de continuer à travailler sur de nouvelles opportunités avec les États-Unis. C’est le fruit du travail minutieux accompli par nos équipes en France depuis plus de 2 ans, et celui de 10 ans d’expertises. En faisant le pari de développer la plateforme ANAFI, conçue pour le grand public, robustifiée pour les besoins des professionnels, et sécurisée pour les exigences des forces armées, nous avons franchi une étape importante pour le Groupe. Dans le monde actuel, Parrot est convaincu qu'il est clé pour les forces de sécurité, et les armées, de s’appuyer sur les puissants équipements issus de la high-tech grand public, et hautement sécurisés. ».
Il y a 4 ans et 67 jours

La Zad du Triangle de Gonesse a été évacuée

CONTESTATION. La trentaine de personnes qui occupaient le terrain appartenant à l'Epfif et sur lequel devait être installée la gare de la ligne 17 du Grand Paris Express a été évacuée lors d'une opération qui s'est déroulée dans le calme.
Il y a 4 ans et 67 jours

A Saint-Paul de La Réunion, Cimendef esclave d’Ubu ?

Comment un bâtiment peut-il se retrouver au cœur de batailles politiques locales et en sortir sans dommage ? Leçon de résilience, avec le désormais conservatoire à rayonnement régional de Saint-Paul à La Réunion, imaginé sous forme de médiathèque par l’agence parisienne Périphériques il y a plus de dix ans. Faire appel au concept de résilience en […] L’article A Saint-Paul de La Réunion, Cimendef esclave d’Ubu ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 67 jours

Le "bien-être" des Français, un facteur désormais clé dans les politiques publiques

Le ministre de la Santé Olivier Véran évoque "mal être, ras-le-bol, stress, anxiété, déprime" et une "santé mentale des Français significativement dégradée", le Premier ministre Jean Castex relève des "mesures de restriction qui se succèdent et dont l'impact est de plus en plus difficile à supporter" (Jean Castex), tandis qu'Emmanuel Macron nous en conjure: "il faut tenir".Depuis plusieurs mois, l'exécutif semble fonder de plus en plus ses décisions sur l'appréciation du moral des Français, mesurée notamment par l'enquête CoviPrev lancée par Santé publique France dès mars 2020, souligne Claudia Senik, professeure à la Paris School of Economics.Signe de cette attention nouvelle à la détresse psychologique dont souffrent certains Français, l'annonce mi-janvier d'un "chèque psy" que les étudiants pourront utiliser pour consulter un psychologue et suivre des soins."Jusque-là, le gouvernement était dans un dilemme entre santé et économie.Maintenant on s'est rendu compte qu'il y a une troisième dimension qui influe sur les deux: la santé mentale et le bien-être. C'est pour cela qu'on ne ferme pas les écoles par exemple", explique Claudia Senik, coauteur du rapport 2020 sur le "Bien-être en France" publié par le Centre pour la recherche économique et ses applications (Cepremap).Bien avant le Covid-19, des économistes appelaient déjà à prendre en compte de nouveaux indicateurs pour mesurer la qualité de vie et le bien-être des habitants.En 2009, le président Nicolas Sarkozy commande au prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz un rapport pour améliorer la mesure de la performance économique et du progrès social, qui reste cependant dans les cartons. En 2018, l'OCDE publie un rapport intitulé "Au-delà du PIB", appelant à forger de nouveaux indicateurs pour mesurer "les performances économiques et sociales".Après la crise des "gilets jaunes", le sujet revient sur la table. "Il est urgent que les politiques publiques territoriales changent d'objectif pour viser plus le bien-être et la qualité de vie" des citoyens, affirment, dans une étude qui leur est consacrée et publiée par le Conseil d'analyse économique (CAE), Claudia Senik et Yann Algan.Dans d'autres pays, cette notion de "bien-être" fait partie de la panoplie des indicateurs économiques. Ainsi, l'Office national des statistiques britannique (ONS) réalise depuis 2012 des enquêtes. Les degrés de bonheur, de sentiment d'accomplissement et d'anxiété des Britanniques y sont évalués une fois par an.Claudia Senik note que cela "se répand dans plein de pays. Le bien-être va devenir un indicateur de réussite des politiques publiques, au-delà des indicateurs classiques comme le retour à l'emploi. Il est plus intéressant que des mesures agrégées comme le bonheur intérieur brut".
Il y a 4 ans et 67 jours

Le record mondial du plus long coffrage glissant est attribué à...

TECHNIQUE. Dans le cadre d'un chantier situé à Ivry/Paris XIIIème, les sociétés Eiffage génie civil et Chantiers modernes construction (Vinci construction France) viennent de se voir décerner le record du plus long coffrage glissant réalisé en une fois.
Il y a 4 ans et 67 jours

Le Grand Paris affine ses infrastructures

Patrick ollier et Thierry Ollier lors de la signature du partenariat.[©DR] Le 16 février 2021, Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Et Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP). Ont signé une convention de partenariat pour l’aménagement du territoire métropolitain. Sur la base des données dont dispose la SGP, ce partenariat va permettre à la MGP d’être associée à l’aménagement des futurs quartiers de gare. Qui est l’un des trois thèmes du prochain concours “Inventons la Métropole du Grand Paris”. La MGP examinera aussi les modalités de sa participation opérationnelle. Et financière aux pôles d’échange de ces gares, en lien avec les collectivités pilotes des pôles. Enfin, les deux entités ont convenu d’initier les réflexions préalables au lancement de nouveaux projets urbains exemplaires, tant sur le plan environnemental que sociétal, dans les quartiers de gare.
Il y a 4 ans et 67 jours

Total ouvre la plus grande station de GNV de France

Total a ouvert la plus grande station de GNV de France, à Gennevilliers (92). [©Total] Total vient d’inaugurer la plus grande station de France dédiée au gaz naturel pour véhicules (GNV) et au bioGNV. Ceci, à l’occasion de la visite sur site de Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports. Située en plein cœur de la plate-forme logistique du port fluvial de Gennevilliers (92), cette station est désormais ouverte 24 h/24 et accessible aux professionnels comme aux particuliers. Elle sera exploitée par Total durant les dix prochaines années. Attribuée par Sigeif Mobilités (société d’économie mixte locale créée par le Sigeif et la Caisse des Dépôts) à l’issue d’un appel d’offres, cette concession accompagne le développement des nouvelles mobilités en Ile-de-France. Et va devenir ainsi un point stratégique de ravitaillement en GNV et bioGNV, pour le Grand Paris et au-delà. Cette station distribue du GNV sous forme de gaz naturel comprimé. Et est alimentée par le réseau de transport de GRTgaz en gaz haute pression. Ce qui est une première en France. Elle est en mesure de distribuer jusqu’à 100 % de bioGNV. Les utilisateurs ayant la possibilité de choisir, directement à la pompe et par contrat pour les professionnels, parmi plusieurs taux d’incorporation de biométhane. Cette station permettra aux toupies sur porteurs gaz, évoluant sur les chantiers du Grand Paris, de faire le plein.
Il y a 4 ans et 67 jours

L'AP-HP vend un hôtel particulier pour payer la rénovation de l'Hôtel-Dieu

L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé la vente d'un hôtel particulier pour plus de 60 millions d'euros, dont une partie servira à financer les travaux de rénovation de l'Hôtel-Dieu.
Il y a 4 ans et 67 jours

OBOH - Portrait

Séverine Savigny et Merril Sinéus ont créé Oboh pour le projet de 30 « habitations de transition » qu'elles viennent de livrer à Stains (Seine-Saint-Denis). Respectivement diplômées de l'Ensa Paris Val de Seine (2005) et de l'Ensa Nantes (2003), elles envisagent leur métier comme un acte de résistance […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 68 jours

aqma : Appartement Ourcq

À Paris, à deux pas du canal de l’Ourcq (19ème arrondissement), l’agence d’architecture aqma a entièrement repensé l’intérieur d’un appartement de 70 mètres carrées. Visite. À la demande des nouveaux propriétaires, un couple avec les deux enfants, les architectes de l’agence aqma, Amandine Quillent et Matthias Aguilar, ont conçu un appartement familial accueillant, dont l’agencement singulier retient l’attention. Réparti sur deux niveaux, l’appartement fonctionne désormais comme un espace convivial qui est adapté à la vie de famille, mais aussi à la tranquillité de chacun. Au rez-de-chaussée, chaque pièce est astucieusement agencée et décorée de meubles dessinés sur mesure de sorte que les espaces partagés soient chaleureux et faciles à vivre. Couvert par une verrière, le balcon s’ouvre sur la salle à manger, conférant à la pièce son identité propre. La mezzanine, quant à elle, est plus intime. Réservé aux enfants, cet étage comprend une salle de bain et une grande chambre. Dotée d’une grande verrière, celle-ci est baignée de lumière naturelle tout au long de la journée. La cuisine se devait d’être plus intime, à l’abri des regards, pour passer du temps en famille.Derrière une arche semi-ouverte, la chambre parentale a volontairement été déplacée près du salon et de l’entrée pour s’ouvrir sur les pièces de vie. Une manière de casser la séparation usuelle des pièces de jour et de nuit.C’est un appartement minimal et fonctionnel dans lequel parents et enfants peuvent vivre en harmonie. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence aqma. Visuels : © Nobuyoshi TakagiLa rédaction
Il y a 4 ans et 68 jours

Triangle de Gonesse: la justice ordonne l'évacuation de la Zad

CONTESTATION. Le tribunal de Pontoise a ordonné vendredi l'évacuation de la zone à défendre (Zad) du Triangle de Gonesse, que des militants occupent depuis treize jours, pour s'opposer notamment au projet d'installation d'une gare du Grand Paris Express.
Il y a 4 ans et 68 jours

L’ancien siège de la MAF rénové et révélé

Le siège historique de la MAF, rue de l’Amiral-Hamelin à Paris, a fait peau neuve lorsque la mutuelle a quitté... Cet article L’ancien siège de la MAF rénové et révélé est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 68 jours

Face aux crises environnementales, l'ONU plaide pour une "nouvelle économie"

Ce rapport, produit par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), synthétise les connaissances les plus récentes sur l'état du climat, avec les rapport du GIEC, de la biodiversité avec l'IPBES et sur l'émergence de nouvelles zoonoses comme le Covid-19.Il faut "faire face à trois menaces planétaires simultanément" et parvenir à "la restauration des écosystèmes et l'amélioration de la santé des populations, ainsi que par la stabilité du climat", indique le PNUE dans un communiqué.Sont menacées "la sécurité alimentaire, la sécurité en eau et la santé humaine", complète Bob Watson, ancien dirigeant de l'IPBES et du GIEC dans un entretien à l'AFP.Le monde n'est pas sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique bien en-dessous de 2°C, si possible à 1,5°C, et se dirige vers un réchauffement d'au moins 3°C, avec son cortège de catastrophes naturelles, rappelle le PNUE.Aucun des 20 objectifs de protection de la biodiversité pour la période 2010-2020 n'a été pleinement atteint et les objectifs de développement durable (ODD), destinés notamment à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir la paix sont menacés par la crise du Covid-19, la faim et la pauvreté dans le monde repartant à la hausse.Comment en sommes-nous arrivés là? "Au cours des 50 dernières années, la richesse mondiale a presque quintuplé, en grande partie due au triplement des extractions de ressources naturelles et d'énergie qui ont alimenté la croissance de la production et de la consommation. La population mondiale a été multipliée par deux, à 7,8 milliards", dont 1,3 milliard restent pauvres et 700 millions souffrent de la faim, résume le rapport.Repenser l'économie"La croissance économique a apporté des bénéfices inégaux en termes de prospérité", rappelle le PNUE. Mais "la dégradation de l'environnement entrave les progrès réalisés pour mettre fin à la pauvreté et à la faim, réduire les inégalités et promouvoir une croissance économique durable", avertit-il."Notre guerre contre la nature a brisé la planète", s'alarme le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, cité dans le communiqué. "En transformant notre façon de voir la nature, nous pouvons reconnaître sa véritable valeur" et la traduire "dans les politiques, les plans et les systèmes économiques (pour) canaliser les investissements vers des activités qui restaurent la nature et en sont récompensés".L'activité économique ne peut pas être guidée par la seule mesure du produit intérieur brut (PIB), souligne le rapport. "Le PIB est un concept très limité. Il ne prend pas en compte la valeur de la nature, ni le coût environnemental de la pollution", souligne Bob Watson.Le rapport suggère aussi "d'éliminer les subventions nocives" pour les réinvestir dans des solutions propres.Ces subventions aux énergies fossiles, à des pratiques agricoles non durables ou à des transports polluants "dépassent les 5.000 milliards de dollars annuels", souligne le co-auteur du rapport, Ivar Baste."En démontrant à quel point la santé des personnes et la nature sont liées, la crise de la COVID-19 a mis en évidence la nécessité d'un changement radical dans notre façon de voir et de valoriser la nature", relève Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, citée dans le communiqué."Les plans de relance verte pour les économies frappées par la pandémie sont une occasion à ne pas manquer pour accélérer la transformation", poursuit-elle."Nous ne demandons pas aux gens de renoncer à des tonnes de choses, nous disons que nous pouvons être plus viables et avoir une vie agréable d'une manière légèrement différente", assure Bob Watson.
Il y a 4 ans et 68 jours

Le dernier marché de génie civil de la ligne 16 du Grand Paris Express a été attribué

RÉSEAUX. La Société du Grand Paris annonce ce 22 février 2021 avoir attribué le troisième et dernier marché de génie civil de la ligne 16 du Grand Paris Express, qui concerne la réalisation du tronçon reliant la gare de Clichy-Montfermeil à l'arrière-gare de Noisy-Champs. Le groupement lauréat décroche ainsi un contrat à 325 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 68 jours

Concevoir autrement les enceintes de centrales nucléaires

Toujours en construction, l’EPR de Flamanville fait partie des centrales nucléaires dites “de nouvelle génération”. Ici, réalisation de la double enceinte du réacteur, encore avant la pose du dôme de couverture. [©ACPresse] La sécurité des enceintes de centrales nucléaires est un objectif sociétal des plus importants, qui fait l’objet de nombreuses polémiques. De manière très schématique, il existe deux grandes approches dans la conception de ces enceintes :• L’enceinte constituée d’une paroi unique de grande épaisseur en béton armé. Et revêtue sur sa face interne d’une fine paroi métallique (appelée “liner” en anglais) • L’enceinte dite “à double paroi”. L’une, interne, est coulée en béton fortement armé et précontraint dans les deux directions (verticale et horizontale). L’autre, externe, est constituée d’un béton armé classique. Une lame d’air d’une épaisseur de l’ordre de 2 m séparent l’une de l’autre les deux parois . L’espace annulaire séparant les enceintes externe (à gauche) et interne (à droite) présente une épaisseur de l’ordre de 2 m. [©ACPresse] I – Qu’est-ce qu’une enceinte simple paroi munie d’un liner métallique ? Cette conception est la plus ancienne. Elle repose sur une vision très simple du rôle de l’enceinte. La paroi en béton armé est dimensionnée pour reprendre toutes les sollicitations extérieures accidentelles ou non. De son côté, le “liner” métallique assure l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis de gaz radioactifs. Qui susceptibles de s’échapper du cœur du réacteur, en cas d’accident. A priori pertinente et performante, cette conception a malgré tout été remise en cause. Il y a plusieurs dizaines d’années, notamment par l’ingénierie française. La principale critique reposait sur l’utilisation du liner métallique. Les reproches formulés étaient de deux ordres. Tout d’abord, la mise en place du liner était considérée comme longue et coûteuse. Car il fallait exécuter, avec le plus grand soin les soudures des plaques métalliques le constituant.  Dans les centrales nucléaires de nouvelle génération, la paroi intérieure de l’enceinte interne est doublée d’un liner métallique pour assurer une parfaite étanchéité. [©LNG Dunkerque] Ensuite, le risque de corrosion était potentiellement important, en particulier au niveau des soudures (zones propices à ce type de dégradations). Il générait des inspections fréquentes, longues et coûteuses de l’enceinte. Aussi, l’ingénierie française a décidé de développer un autre concept : celui de l’enceinte dite “ double paroi en béton”. II – Qu’est-ce qu’une enceinte à double paroi en béton ?  De conception plus récente, l’enceinte à double paroi repose sur plusieurs idées fortes. En premier lieu, la paroi dite “interne” doit être fortement armée et précontrainte (dans les deux directions). Ce choix a pour objectif d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des pressions internes. Résultant de la rupture accidentelle du circuit primaire de réfrigération du cœur du réacteur (taux d’armatures important). Et l’étanchéité de l’enceinte vis-à-vis des fuites accidentelles de particules radioactives. Dans cette conception, la précontrainte bi-directionnelle est censée refermer toutes les fissures éventuelles générées lors du processus de durcissement du béton.  De son côté, la seconde paroi, dite “externe”, a pour rôle unique d’assurer la résistance de l’enceinte vis-à-vis des sollicitations extérieures (séisme, tempête, explosion, chute d’avion…). Enfin, la lame d’air présente entre les deux parois, aussi appelée espace annulaire. Elle est mise en dépression par un système de ventilation et filtration. Elle est conçue pour confiner, en cas d’accident, les particules radioactives de l’air, puis de permettre leur extraction.   Le diamètre et la densité d’armatures passives nécessaires à la construction des parois des enceintes nucléaires restent très importants… [©ACPresse] Toutefois, un problème subsiste. Un certain nombre d’enceintes conçues de cette façon ont présenté une fissuration traversante (sur toute l’épaisseur de la paroi interne). Cette dernière a été mise en évidence lors des épreuves décennales qui consistent à mettre sous pression gazeuse l’enceinte interne. Cette fissuration devrait être colmatée. Opération coûteuse qui posait, en plus, la question de la fiabilité de ces enceintes nucléaires… En conséquence, l’ingénierie française a pris une décision, pour les centrales à venir, dites “nouvelle génération”. Les enceintes de confinement adopteront “la ceinture et les bretelles” ! C’est-à-dire la double enceinte en béton avec, côté paroi interne, la présence d’un liner métallique. Il va sans dire qu’une telle solution a des conséquences économiques importantes. Avec une augmentation substantielle du coût de ces enceintes. Tout d’abord lié à leur construction (temps de construction accru). Ensuite à leur stratégie de contrôle (il faut suivre avec beaucoup d’attention l’évolution des soudures du liner métallique). Toutefois, cumuler “ceinture et des bretelles” ne s’avère pas si sécure qu’on pourrait le penser. En effet, la fissuration traversante de la paroi interne n’est pas annulée. Et une corrosion des soudures peut toujours survenir. Sans compter que l’acier se comporte assez mal, quand il est soumis à de fortes températures…  III – Y a-t-il de nouvelles solutions ?  Aujourd’hui, il n’est pas déraisonnable de penser que cette solution coûteuse pourrait être concurrencée par d’autres conceptions plus innovantes. Ces dernières passent, principalement, par l’analyse critique de la conception française initiale. C’est-à-dire celle d’une paroi fortement armée et précontrainte bi-directionnelle. En effet, ce choix technique a conduit à l’existence de fissures traversantes. Il est peut-être fondé sur une approche abusive quant à l’utilisation de la précontrainte. D’un point de vue historique, le béton précontraint a été inventée au début du siècle dernier par l’ingénieur Eugène Freyssinet. De manière très schématique, il s’agit d’éliminer les contraintes de traction au sein de la structure. En introduisant une compression (due à la précontrainte) dans la zone tendue d’une structure fléchie (poutre, dalle, voussoir…). Ce sont ces contraintes de traction que le béton n’apprécie guère, car à l’origine des fissures créées. Cette technique permet de construire des structures en béton ayant de grandes portées (la portée est la distance entre deux appuis). En général, la précontrainte remplace toutes les armatures de flexion. Dans le cas d’une précontrainte totale ou une grande partie de ces armatures ou dans le cas d’une précontrainte partielle. Ce qui est peut-être abusif, dans le cas des enceintes de confinement “à la française”, est d’appliquer une précontrainte bidirectionnelle sur un béton déjà fortement armé dans deux directions ! “Le mieux est l’ennemi du bien” dit le dicton. Serait-ce le cas pour les enceintes ? Même en utilisant un béton auto-plaçant, assurer le coulage des parois des enceintes nucléaires est un exercice délicat. Et peut conduire à des faiblesses structurelles. Que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. [©ACPresse] Une structure fortement armée dans deux directions est une structure composite à fort degré d’hétérogénéité mécanique. Le module de Young des aciers est cinq fois supérieur à celui du béton. Lors du durcissement du béton (accompagné de mécanismes physico-chimiques), cette hétérogénéité mécanique induit l’apparition de microfissures dans le voisinage des aciers de renfort. On applique la précontrainte bi-directionnelle sur cette structure hétérogène micro-fissurée. Celle-ci ne va pas refermer les micro-fissures, mais, au contraire, les propager : création de fissures plus longues et plus ouvertes. Ceci, d’autant plus que les câbles de précontrainte ne peuvent pas, être parfaitement alignés, induisent des moments locaux.  Enfin, il est utile de signaler qu’il est toujours difficile de bétonner correctement une structure. Dans laquelle les armatures passives (aciers de béton armé) et actives (précontrainte) s’entremêlent. Même en utilisant un béton auto-plaçant. Cette difficulté peut conduire à des faiblesses que l’application de la précontrainte peut transformer en fissures. Par ailleurs, la mise en pression de l’enceinte. Une pression d’un peu plus de 3 bar peut être appliquée à l’enceinte. Soit un peu plus que dans le pneumatique d’une voiture. Une possible fissuration pourrait générer les macro-fissures traversantes (par propagation des fissures préexistantes.  IV – Et si on abandonnait la précontrainte au profit des fibres métalliques ? Les conceptions innovantes, ou pouvant l’être, reposent sur l’abandon de la précontrainte dans la paroi interne de l’enceinte. Elles s’appuient sur l’acceptation de l’existence potentielle de fissures, qui seront contrôlées de telle manière qu’elles ne seront jamais traversantes. La seule façon d’atteindre cet objectif est d’utiliser des bétons de fibres et, plus particulièrement, des bétons de fibres métalliques. Ceci en combinaison avec les armatures traditionnelles. Les fibres métalliques sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau. [©ACPresse] Les bétons de fibres métalliques ont une cinquantaine d’années d’existence. Ils sont aujourd’hui parfaitement connus et maîtrisés du point de vue technico-scientifique. De manière très schématique, les fibres jouent le même rôle que les armatures traditionnelles de béton armé vis-à-vis de la fissuration avec. Cependant, deux différences principales qui les distinguent :  • Les fibres sont mises en œuvre dans la structure de la même façon que les autres constituants du béton. Elles font partie de la composition du matériau ;• Les fibres métalliques sont efficaces vis-à-vis de fissures plus fines que celles contrôlées par les armatures. Ainsi, les fibres métalliques sont plus pertinentes que les armatures. Vis-à-vis des fissures liées au comportement en service de la structure. Les voussoirs des tunnels des lignes du Grand Paris utilisent maintenant des bétons sans armatures, mais additionnés de fibres métalliques. Ces bétons spécifiques ont une cinquantaine d’années d’existence. [©ACPresse] Associer armatures et fibres conduit donc à concevoir une structure à renforcement multi-échelles. En l’occurrence celle des fibres et celle des armatures. Un procédé très efficace vis-à-vis de la maîtrise de la fissuration : depuis les fissures les plus fines jusqu’aux fissures beaucoup plus ouvertes. La littérature internationale montre que le comportement mécanique du béton armé fibré est supérieur à celui du béton armé seul. D’autre part, l’utilisation des fibres (à un pourcentage élevé, nécessaire dans le cas des enceintes de centrales nucléaires) conduit à un réseau de fissures fines très souvent non connectées. Ce constat favorise l’apparition du phénomène de cicatrisation. Dans le temps, des fissures qui n’advient que pour des fissures très fines.  V – L’innovation passera aussi par l’emploi du Bfup La conception et le dimensionnement de la paroi interne de l’enceinte en béton armé fibré en remplacement de celle en béton armé précontraint pourraient constituer une première étape dans l’innovation. Une étape d’innovation n° 2 (qui se cumule à la première étape) serait l’utilisation de “coffrages”. Collaborants en bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup). Ces composites cimentaires sont à la mode et de plus en plus utilisés à l’international depuis plus de 20 ans. Ce sont des bétons de fibres qui ont des propriétés mécaniques. Et une durabilité très accrues par rapport aux bétons de fibres classiques. Un phénomène lié à la très grande compacité de la matrice cimentaire et à l’utilisation d’un pourcentage très important de fibres. Elément fin, durable et hautement résistant, les panneaux en Bfup peuvent constituer un coffrage perdu collaborant, en mesure de remplacer le liner métallique. [©DR] L’idée du coffrage collaborant en Bfup a une triple conséquence positive :– Un gain important de temps de construction, car le coffrage de l’enceinte reste en place ;– Un apport mécanique significatif, du fait d’un coffrage collaboratif aux propriétés mécaniques accrues ;– Un gain important en durabilité de la paroi, car le coffrage constituera une “peau” très étanche vis-à-vis du transfert de substances radioactives. D’une certaine manière, il remplacera en même temps le liner métallique interne.  Bien évidemment, il reste à évaluer la pertinence de ces deux étapes d’innovation possible. Ces dernières constituent un champ de mises en œuvre des connaissances acquises dans le domaine de la recherche et des développements technologiques. Ne pas évaluer leur intérêt pour les enceintes de centrales nucléaires serait dommage du point de vue socio-économique et de la sécurité.   Pierre RossiDirecteur de rechercheDépartement Mast-EMCGU (Matériaux et structures – Expérimentation et modélisation pour le génie civil urbain) et l’Université Gustave Eiffel – Ifsttar
Il y a 4 ans et 68 jours

Le projet de gare du Triangle de Gonesse, un "totem" en plein champ

Inhabitable, bordé par une autoroute, survolé - hors crise sanitaire - par les avions du Bourget et de Roissy, mais stratégiquement placé à 20 km au nord de Paris et à l'Est du Val-d'Oise, le Triangle de Gonesse et ses 280 hectares de terres agricoles nourrissent depuis longtemps l'appétit des pouvoirs publics.Mais les grands projets, onéreux, ont perdu l'adhésion d'une partie de la population qui les juge contraires aux défis environnementaux.Dans la foulée de l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), Emmanuel Macron a décidé en novembre 2019 de renoncer au méga-complexe commercial et de loisirs Europacity, dont le gigantisme hérissait autant défenseurs de l'environnement que petits commerçants.Faute de ce grand projet vecteur d'emplois, les élus locaux s'attachent désormais mordicus à la réalisation d'une gare du métro de la future ligne 17, censée relier en 2030 Saint-Denis à l'aéroport de Roissy, et d'une zone d'activités aux contours encore flous."Remettre en question la gare du Triangle de Gonesse est impensable", fulmine Pascal Doll, président (DVD) de la communauté d'agglomération Roissy-Pays de France, estimant que la ligne est un besoin "vital" pour dynamiser l'activité économique, essentiellement tournée vers l'aéroportuaire."La seule gare du Grand Paris Express dans le Val-d'Oise" désaturerait le réseau routier et le RER B en convoyant "environ 15.000 voyageurs" par jour, calcule Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du conseil départemental, soutenue par la présidente (Libres!) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.En décembre, le préfet du Val-d'Oise Amaury de Saint-Quentin a remis à Matignon un rapport contenant une liste éclectique de projets envisageables autour de la gare, sur 110 hectares: une "cité scolaire à vocation internationale", un "centre de conservation" de la Bibliothèque nationale de France, un relais du marché de Rungis...Les arbitrages seront rendus par Jean Castex qui doit dévoiler, "a priori fin mars" selon Matignon, un "plan" pour ce département francilien qui compte quelque 123.000 personnes pauvres."Risque irréversible"Mais les opposants refusent tout aménagement et veulent conserver ces "terres fertiles" grâce à un projet alternatif agricole basé sur les circuits courts."Depuis quarante ans, ils ont toujours eu envie, essayé, de bétonner" le site, maugrée Bernard Loup, infatigable président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).Ce projet est "complètement inutile par rapport aux besoins des habitants du territoire qui réclament que les centaines de millions fléchés sur la desserte du Triangle soient réorientés vers l'amélioration de leurs transports du quotidien", conspue le CPTG.Le coût de la ligne 17 est évalué à près de 3 milliards d'euros.Le collectif - appuyé par certains élus- soutient une "zone à défendre" (ZAD) qui occupe depuis le 7 février une partie du site, d'où doit partir un tunnelier."C'est un risque majeur, irréversible, que de voir ces terres artificialisées alors que l'Accord de Paris (sur le climat de la COP21, ndlr) a été signé à quelques kilomètres de là au Bourget (...) et alors même que tout le monde, la main sur le coeur, multiplie les discours verts", tacle Julien Bayou, le secrétaire national d'EELV.La Fédération nationale des usagers de transports (Fnaut), qui conteste depuis longtemps l'intérêt de cette ligne, demande le gel du chantier.La Société du Grand Paris (SGP), chargée de construire le supermétro, a pourtant entamé des travaux préparatoires sur site. "La ligne 17 garde son utilité" car elle est "un vrai itinéraire des transports du quotidien", affirme son président Thierry Dallard.La gare, "c'est devenu le totem de la gauche: si vous êtes pour l'urbanisation du Triangle, vous êtes pour siphonner la planète", déplore l'élu régional socialiste Ali Soumaré, convaincu que des projets agricoles et d'autres, "structurants et raisonnables", peuvent "cohabiter".Sous de tels auspices, la mise en service de la gare a déjà été repoussée à 2028.
Il y a 4 ans et 69 jours

Entretien croisé : élections ordinales, architectes mobilisez-vous !

La fin du premier tour des élections ordinales régionales s’est déroulée le 2 février pour élire les représentants du Conseil Régional de l’Ordre des architectes d’Île-de-France (CROAIF). En région parisienne, seulement 16 % de votants se sont mobilisés lors de ce premier tour. Deux listes se présentent : Mouvement des Architectes et Défense profession architecte. Nous avons effectué un entretien croisé avec trois personnes impliquées dans ces élections ordinales de la région...
Il y a 4 ans et 70 jours

Ecoles Saint-Exupéry et Weissenburger, à Noyon, signées Vallet de Martinis

L’agence parisienne Vallet de Martinis (Antoine Vallet et Guillaume de Martinis) a livré en 2020 à Noyon (Oise), en même temps et quasiment au même endroit, les deux groupes scolaires Weissenburger (15 classes, 2 171 m² SU, 4,3 M€ HT) et Saint-Exupéry (18 classes, 4,7 M€ HT, 2 413 m² SU). La mission aménagement de […] L’article Ecoles Saint-Exupéry et Weissenburger, à Noyon, signées Vallet de Martinis est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 71 jours

Locations touristiques de type Airbnb : les règles de la Ville de Paris validées par la justice française

Avec cette décision, un appartement ne pourra plus être loué légalement plus de 120 jours par an sur une plateforme comme Airbnb, sans être déclaré comme un "local commercial", un changement d'usage très contraignant et, de facto, dissuasif.Le feuilleton est très suivi par les métropoles européennes, confrontées comme Paris à une pénurie de logements, et qui veulent mieux réguler les plateformes comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel/Homeaway.Dans différents arrêts rendus jeudi dans des affaires opposant des bailleurs à la municipalité, la Cour de cassation a jugé que ce dispositif d'autorisation préalable visant les résidences secondaires était clair, adapté à la nécessité de lutter contre la pénurie de logements et n'était ni "arbitraire", ni "disproportionné".Les juges ont estimé qu'un bailleur désirant louer un logement pour "une durée inférieure à un an", à "la nuitée, la semaine ou au mois, à une clientèle de passage", devait procéder à un "changement d'usage": il devient un local commercial, sous réserve d'une autorisation municipale.Seules trois exceptions sont tolérées: les locations de résidences principales de moins de 120 jours par an, le bail mobilité (pour les personnes en contrats de travail courts), et les locations de 9 mois aux étudiants.La Cour a ainsi validé le mécanisme très contraignant dit de "compensation": une autorisation n'est délivrée au propriétaire souhaitant dédier une résidence secondaire à la location touristique de courte durée, que s'il achète un local commercial de surface équivalente -voire double dans certaines zones-, pour le transformer en habitation, afin de compenser la "perte de logement"."C'est une victoire très importante pour la Ville de Paris qui se bat depuis de nombreuses années pour réguler ces locations touristiques, mais aussi pour les autres villes françaises: de nombreux maires de tous bords politiques qui souhaitent réguler ce secteur vont pouvoir s'appuyer sur cette décision pour mettre en place des mécanismes de compensation similaires", s'est réjoui l'adjoint au logement (PCF) d'Anne Hidalgo, Ian Brossat.21 millions d'euros"C'est aussi une victoire pour le droit au logement" qui a souffert du développement de ces locations. De fait, avec la crise sanitaire qui a fait chuter la fréquentation touristique, "de nombreux logements" ont rebasculé vers des locations classiques, selon lui.Cette décision favorable va permettre à la capitale française de reprendre les poursuites judiciaires -suspendues depuis 2019 dans l'attente de cette clarification de la Cour de cassation- contre 420 bailleurs auxquels elle réclame en moyenne 50.000 euros, soit jusqu'à 21 millions d'euros d'amendes potentielles au total.De 2016 à 2019, la ville, qui attaque "en priorité les loueurs ayant de nombreuses propriétés" et emploie 35 agents dédiés aux contrôles, a empoché 5 millions d'euros d'amendes, a précisé M. Brossat.Pour Airbnb, qui rappelle n'être "pas partie prenante de cette affaire", cette décision ne concerne qu'"une minorité d'hôtes louant leur résidence secondaire en meublé touristique", alors que la plupart louent leur résidence principale. "95% des logements entiers loués l'an dernier l'ont été moins de 120 jours", dit-elle."En disant cela, Airbnb donne l'impression que 95% des logements loués sur sa plateforme sont en conformité avec la loi, mais c'est loin d'être le cas: plus de 60% des annonces n'ont pas de numéro d'enregistrement et beaucoup de logements loués moins de 120 jours mais qui ne sont pas des résidences principales, n'ont pas demandé de changement d'usage, et sont donc en infraction", ont précisé les services de la ville.Cinq mois plus tôt la Cour de justice de l'Union européenne basée à Luxembourg avait déjà estimé que la législation française encadrant la location de résidences secondaires sur Airbnb était conforme à la réglementation européenne, tout en renvoyant aux juridictions françaises le soin d'examiner les mécanismes de compensation créés par les villes.
Il y a 4 ans et 71 jours

La crise sanitaire pousse 1 français sur 2 à faire évoluer son projet immobilier

Les français sont toujours aussi nombreux à avoir un projet immobilierMalgré le contexte sanitaire actuel, les français ont toujours à cœur d'investir dans la pierre : près d'1 français sur 6 a toujours un projet immobilier dans les 12 mois (17%). Ce chiffre vient confirmer que la crise ne semble pas avoir d'impacts manifestes, qu'ils soient positifs ou négatifs, sur le désir et l'intention d'achat immobilier des français. Cette envie est, une nouvelle fois, partagée par les jeunes, de 25 à 34 ans, qui sont toujours 30% à déclarer avoir un projet immobilier dans les 12 mois à venir. Cette intention est également plus marquée chez les personnes appartenant aux catégories socio- professionnelles supérieures (26%) et ayant des enfants (27%). Et, sur le plan géographique, on constate que la part des personnes ayant un projet immobilier dans les 12 mois est légèrement plus importante en région parisienne avec 19% d'entre eux.Des projets immobiliers modifiés à cause de la crise sanitaireParmi les Français qui ont un projet immobilier, 1 sur 2 déclare l'avoir fait évoluer en raison de la crise sanitaire que nous traversons.De manière générale, c'est le type de logement recherché (22%) et le lieu de l'achat (21%) qui ont le plus évolué. 32% des Franciliens ayant un projet immobilier ont choisi de modifier le lieu de leur achat, tout comme 24% des personnes appartenant aux catégories socio-professionnelles supérieures.Nous pouvons également expliquer cette tendance par un besoin d'espace et de nature qui amène certains répondants à revoir la localisation du logement ou le type de logement (prestation, extérieur, etc) qu'ils souhaitent acquérir.Le prix maximal alloué a également été source de nouvelle réflexion pour 18% des Français ayant un projet immobilier, tout comme la taille du logement pour 15% d'entre eux.La volonté d'acheter des maisons secondaires en hausse13% des répondants ont l'intention d'acquérir une résidence secondaire au cours des 12 prochains mois. C'est notamment le cas pour 14% des Franciliens ayant un projet immobilier. Cette hausse peut s'expliquer par le besoin d'évasion lié à la situation sanitaire actuelle.A contrario, le souhait de changer de logement diminue de 5 points et retombe à 27%, tout comme le désir d'acheter un bien pour le louer ensuite, qui passe de 22% en novembre 2020 à 18% en février 2021.L'espoir est de retour pour les primo-accédantsEn baisse continue au cours de l'année 2020, les intentions d'acquérir son premier logement repartent à la hausse en ce début d'année. En effet, parmi les personnes qui ont un projet immobilier, 40% envisagent d'acheter leur premier logement dans les 12 prochains mois. Ils étaient 35% en novembre 2020.Les plus jeunes (25-34 ans) restent les plus nombreux. 60%, d'entre eux, ont comme projet d'achat, leur premier bien immobilier au cours de l'année. Il en va de même pour les personnes ayant les revenus les plus modestes (< 2500€) puisque 52% d'entre eux souhaitent acheter leur premier bien immobilier.Après avoir connu un certain “blues” en fin d'année, les primo-accédants semblent avoir retrouvé de l'espoir concernant leur projet immobilier. Cette évolution positive peut s'expliquer par un assouplissement des conditions d'emprunts ( augmentation de la durée et du taux d'endettement ) mises en place au début de l'année.*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 3 février au 4 février sur un échantillon de 900 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1002 personnes représentatif de la société française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 4 ans et 71 jours

Notre-Dame de Paris : des études pour reconstruire charpente et flèche en bois dévoilées

PATRIMOINE. L'association Restaurons Notre-Dame vient de dévoiler ses premières études pour la restitution de la charpente et de la flèche de la cathédrale parisienne en recourant au matériau sylvestre. Ces propositions s'inscrivent dans un programme d'études scientifiques et universitaires en trois phases, et font office d'aide à la décision.
Il y a 4 ans et 72 jours

Tours Duo : une livraison prévue à la fin de l'année 2021

Con&ccedil;ues par Ateliers Jean Nouvel pour l&rsquo;investisseur Ivanho&eacute; Cambridge et construites par Bateg, une filiale de Vinci Construction France, les deux tours Duo transforment d&eacute;j&agrave; la skyline de l&rsquo;Est Parisien
Il y a 4 ans et 72 jours

Roselyne Bachelot nomme un nouveau patron pour diriger le patrimoine

Comme nouveau directeur général des Patrimoines et de l'Architecture, "il s'attachera à mettre en œuvre la nouvelle organisation de cette direction, à accompagner les acteurs publics et privés du secteur confrontés à la crise sanitaire et à donner sa pleine efficacité au plan de relance en faveur du patrimoine qui atteint le niveau historique de 614 millions d'euros", a précisé le communiqué de la rue de Valois.Avec l'incendie de Notre-Dame de Paris en avril 2019 et les pertes d'emploi générées dans les territoires par la crise du Covid, le sujet du patrimoine, plébiscité par une majorité de Français, est devenu plus qu'avant un enjeu économique, politique et social. Jean-François Hébert dirigeait depuis 2009 l'établissement public de Fontainebleau, dont l'histoire récente a été marquée par une forte hausse de la fréquentation, des travaux de restauration, l'ouverture du théâtre de Napoléon III et la création du festival de l'histoire de l'art.Il remplace Philippe Barbat, "aux fonctions duquel il a été mis fin, à sa demande", précise le communiqué. M. Barbat a eu à gérer les chantiers législatifs de la souscription nationale pour Notre-Dame de Paris et de la restitution de biens culturels au Bénin et au Sénégal.
Il y a 4 ans et 72 jours

Le gouvernement annonce un report de 6 mois de la RE2020 et détaille les conditions d'entrée en vigueur

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du Logement, a réuni par visioconférence ce jeudi 18 février les principaux représentants du monde de la construction afin d'annoncer les dernières décisions concernant la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, la RE2020.Après l'annonce des principales orientations par Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon le 24 novembre dernier, ces dernières décisions viennent clore une phase de consultation riche et intense, au cours de laquelle le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) a rendu un avis et ses recommandations. Les ministres remercient l'ensemble des acteurs pour leurs contributions, qui ont permis de procéder à plusieurs ajustements du projet de réglementation afin d'en assurer sa mise en œuvre et son succès, tout en conservant son ambition initiale.En particulier, l'entrée en vigueur de la RE2020 sera finalement fixée au 1er janvier 2022, après une publication des textes d'ici la fin du premier semestre. Conservant un calendrier rapide de mise en œuvre, cette date laisse les quelques mois nécessaires à l'ensemble de la filière et notamment aux concepteurs et promoteurs pour mettre leurs projets à venir en conformité avec les nouvelles exigences. La mise en œuvre de la RE2020 sera par ailleurs l'occasion de simplifier les formalités administratives au moment du dépôt du permis de construire.De la même manière et afin d'assurer que la trajectoire fixée par la RE2020 permet aux innovations et développements industriels nécessaires de se déployer à temps, les autres jalons prévus par la RE2020 sont décalés d'un an (les dates de 2024, 2027 et 2030 devenant 2025, 2028 et 2031).Globalement, les exigences fixées par la RE2020, reflet des orientations du Gouvernement pour la transition écologique dans le secteur du bâtiment, demeurent inchangées, qu'il s'agisse de sobriété énergétique, de sortie des énergies fossiles, d'amélioration du confort d'été ou de décarbonation de la construction tout le long du cycle de vie. La concertation a permis de procéder à plusieurs ajustements.En matière d'énergiePour ménager la transition prévue à l'entrée en vigueur, des permis de construire pour des maisons individuelles chauffées au gaz pourront encore être obtenus jusqu'à fin 2023 lorsqu'un permis d'aménager prévoyant une desserte en gaz a déjà été délivré. Un régime spécifique sera également prévu pour encourager le développement des réseaux de chaleur, qui constitue un enjeu stratégique de la politique nationale de décarbonation du chauffage des bâtiments.En parallèle, la réflexion sur des mécanismes spécifiques de développement du biométhane pour les projets de construction se poursuivra.En matière de constructionLes ministres ont pu, lors des annonces du 24 novembre dernier, souligner la place croissante que seront amenés à prendre le bois et les matériaux biosourcés dans le futur de la construction. Emmanuelle Wargon a cependant tenu à souligner devant les acteurs réunis ce jour que la réglementation repose sur une exigence de résultat et non de moyens, permettra de faire place à la diversité des modes constructifs et favorisera la mixité des matériaux. Au-delà de l'usage de matériaux qui stockent le carbone (bois et biosourcés), cette nouvelle réglementation encouragera le recours aux matériaux géosourcés (comme la pierre de taille ou la terre crue) et aux matériaux plus usuels (brique et béton notamment) qui se seront décarbonnés, ainsi que l'introduction de davantage de mixité des matériaux.A cet égard, des ajustements concernant les seuils de l'impact carbone de la construction ont été présentés, qui, tout en conservant une pleine cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone, permettent d'assurer qu'à l'horizon 2031 (dernier jalon fixé par la RE2020), des modes constructifs variés auront leur place et que, sous réserve de leurs engagements de décarbonation, tous les matériaux continueront d'être utilisés, selon leurs atouts respectifs.Des travaux de normalisation au niveau français et européen seront par ailleurs engagés sur la méthode d' « analyse en cycle de vie dynamique » retenue pour la réglementation pour décompter les émissions carbone tout au long de la durée de vie du bâtiment et prendre en compte le stockage temporaire du carbone.Afin d'accompagner la trajectoire ambitieuse que fixe la RE2020 et d'encourager l'innovation constructive, Emmanuelle Wargon annonce également l'ouverture d'un Appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié à la mixité des matériaux, financé par le Programme d'investissements d'avenir (PIA 4).Enfin, la réunion avec les parties prenantes a également été l'occasion d'échanger sur les enjeux d'industrialisation des processus et modes constructifs et des questions de compétitivité de la filière, à partir de la présentation par Robin Rivaton et Bernard Michel de leur rapport le sujet.Les professionnels du bâtiment vigilantsPour la FFB, les derniers arbitrages du gouvernement sur la règlementation environnementale 2020 (RE2020) vont dans le bon sens.De fait, affichant des ambitions qui restent très élevées, cette règlementation viendra renforcer la qualité environnementale des logements neufs et incitera les filières à innover. Elle constitue toutefois un pari sur l’avenir : certaines exigences à horizon 2028 / 2031 restent inatteignables avec les technologies actuelles et nécessitent de fortes évolutions de tous les métiers du bâtiment et dans l’industrie.Devant cette incertitude, la FFB se félicite de la mise en place d’une clause de revoyure « au fil de l’eau ». Elle permettra, en fonction des retours terrain recensés dans un observatoire ad hoc, d’adapter les exigences, à la hausse comme à la baisse.En revanche, la FFB regrette la stigmatisation du gaz et souhaite que les travaux pour la prise en compte du gaz vert se poursuivent.Pour Olivier Salleron, président de la FFB,« Dans sa nouvelle version, la RE2020 reste très ambitieuse et la FFB se félicite que la clause de revoyure permette, dans les prochaines années, d’adapter les exigences 2028 et 2031 à l’aune du retour d’expérience. Nous allons nous engager pour relever le challenge. Il faudra toutefois s’assurer de mesures d’accompagnement suffisantes pour permettre à nos clients de supporter les surcoûts associés à cette nouvelle marche et à nos entreprises de se structurer, se former et s’équiper en conséquence. »Historique de la réglementation thermique (RT)La première réglementation thermique a vu le jour en 1974, à la suite du choc pétrolier, avec pour objectif de fixer des limites de consommation énergétique pour les bâtiments résidentiels neufs. Au rythme d'environ une par décennie, les réglementations thermiques se sont succédé jusqu'à la réglementation thermique 2012 (RT2012), en application depuis le 1er janvier 2013 et aujourd'hui toujours en vigueur. Ces réglementations sont devenues plus exigeantes avec le temps et ont couvert des champs de plus en plus vastes. Chauffage, surface vitrée, ventilation ou encore isolation, elles ont néanmoins toujours gardé pour objectif quasi exclusif de réduire les consommations énergétiques. En signant l'Accord de Paris en 2015, la France a pris un engagement important dans la lutte contre le changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer et l'effort se répartir parmi les différents secteurs. Cette ambition a été réaffirmée dans la loi énergie-climat qui prévoit d'atteindre la neutralité carbone en 2050. C'est un défi pour l'ensemble des secteurs et notamment celui du bâtiment, qui, représente plus de 25 % des émissions nationales en 2019, (en 2e position après les transports). Aussi, l'État, avec l'aide des acteurs du secteur, a lancé un projet inédit pour prendre en compte dans la réglementation non seulement les consommations d'énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles liées à la phase de construction du bâtiment : la réglementation environnementale 2020 (RE2020). Cette nouvelle réglementation, qui viendra remplacer la RT2012, émerge de la volonté de l'État et du dialogue avec les acteurs qui ont décidé d'agir collectivement pour réduire les émissions du bâtiment. La RT2012 s'était grandement inspirée d'une expérimentation qui l'a précédée, à travers le label bâtiment basse consommation (BBC). De la même manière, l'État a lancé en 2017 l'expérimentation E+/C-, pour caractériser les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone, servant ainsi de point de départ pour élaborer la RE2020.Pour la première fois, les acteurs de la construction ont pu travailler sur un indicateur carbone en cycle de vie, ce qui a permis de calibrer la réglementation environnementale. La RE2020 est désormais prête pour entrer en vigueur au 1er janvier 2022.
Il y a 4 ans et 72 jours

Béton[s] le Magazine n° 92 saura vous rendre service !

Couverture de Béton[s] le Magazine n° 92 – Janvier/Février 2021. [©ACPresse] Retrouvez le n° 92 dans la boutique acpresse.fr. Ces dernières années, l’innovation touchant le béton a surtout été technique. Ainsi, entre Bap, BHP, Bis ou Bfup, le matériau est devenu pluriel. A présent, c’est le vocable “bas carbone” qui supervise ses évolutions. En revanche, côté services, les choses sont longtemps restées figées. Pour accéder au produit, chacun continue de téléphoner, d’envoyer une télécopie, parfois un mail. Puis, commence l’attente de la toupie. Mais où est-elle&nbsp;? Elle est partie&#8230; Il y a longtemps&nbsp;? &#8230; Il doit y avoir des embouteillages&nbsp;! Et qu’en est-il de celui – particulier, artisan ou entrepreneur spécialisé &#8211; qui n’a besoin que de quelques dizaines de litres, à récupérer sous centrale&nbsp;? Pas vraiment prévu dans l’organisation, car complexe à gérer. Le dossier “En Couverture” du Béton[s] le Magazine n° 92 a décidé de s’intéresser au sujet. Ainsi, pour répondre à la première attente, on voit que les industriels du BPE ont commencé à intégrer les innovations qu’offrent les nouvelles technologies. S’il est possible de commander un hamburger ou un jeans avec son smartphone, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir le faire pour son béton. Puis, de suivre la progression de la toupie via une application dédiée. Pour ce qui est des petits volumes, l’idée a aussi fait son chemin. On commence à parler “distribution automatique du béton”. Des mini-centrales autonomes font peu à peu leur apparition dans le paysage. Une borne permet de sélectionner son béton et de payer par carte bancaire. Avant de réceptionner sa commande. Tout est bon dans Béton[s] Retrouvez le n° 92 dans la boutique acpresse.fr. Côté “Acteurs”, Eqiom comme LafargeHolcim parlent “bas carbone”. Tandis qu’Anhydritec dévoile ses ambitions pour 2021. Mais l’occasion est surtout donné de découvrir Audemard, qui “rend possible l’impossible”. En effet, le groupe niçois vient de reprendre Teralta à l’Irlandais CRH&nbsp;! La rubrique “Techniques & Architecture” nous emmène sur les bords du Rhône voir la rénovation des piles du viaduc autoroutier de Roquemaure. Puis, en Alsace, à la découverte d’un “lieu caché”&nbsp;: la maison de la jeunesse et des sports de Kintzheim. Un petit complexe imaginé par l’agence strasbourgeoise RHB Architectes. Dans le “Laboratoire de la Matière”, Paul Acker poursuit l’exploration de la fissuration des bétons, à travers l’exemple d’une dalle réalisée sur l&rsquo;un des chantiers du Grand Paris. La partie “A la loupe” fait deux zooms produits&nbsp;: les logiciels pour les bétons et les rupteurs de ponts thermiques. Enfin, en cette période de crise sanitaire qui se poursuit, certains peuvent être amenés à s’interroger sur les responsabilités en cas de retard de chantier. Cette fois, c’est notre partenaire, le cabinet 1792 Avocats, qui apporte les bonnes réponses. Bonne lecture de ce nouveau numéro de Béton[s] le Magazine&nbsp;!&nbsp;
Il y a 4 ans et 72 jours

Covid-19 : les bureaux fantômes sont-ils nos futurs logements ?

Le mouvement est en marche depuis quelques années déjà mais "l'essor significatif du télétravail incite à changer d'échelle", a indiqué récemment la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui veut accélérer la dynamique de la transformation des immeubles de bureaux en logements pour répondre à la pénurie et limiter l'étalement urbain.Dans un scénario post-Covid où 41% des entreprises passeraient à deux jours de télétravail par semaine, le gain de surface envisagé serait de 27% soit 3,3 millions de m2 de bureaux dans les 10 prochaines années en Ile-de-France, estime l'Institut d'épargne immobilière (IEIF) dans une étude publiée en janvier.Le marché des bureaux, prisé par les investisseurs car moins contraignant à gérer - notamment en terme de turn-over des locataires ou d'impayés -, était déjà excédentaire avant la crise mais les confinements successifs ont encore fait gonfler le stock.A fin décembre, le taux de bureaux vacants en région parisienne était de 6,6%, selon l'IEIF.Où va s'arrêter le balancier ?"La transformation de bureaux en logements, c'est une espèce de serpent de mer", explique à l'AFP Christian de Karangal, directeur général de l'IEIF.Pourtant pour la première fois, il voit un "alignement des planètes en ce moment" qui pourrait conduire à un développement plus significatif.S'il est compliqué de dire aujourd'hui "où le balancier va s'arrêter" quant à l'impact sur l'immobilier de bureaux du télétravail et de la crise du coronavirus, M. de Karangal voit plusieurs facteurs qui poussent à la mutation: l'obsolescence de certains immeubles pour une occupation en bureaux, l'intérêt des investisseurs institutionnels et l'encouragement des pouvoirs publics.Mais la transformation n'est pas si évidente: "Tous les immeubles ne sont pas transformables" et "seulement environ 20% des actifs étudiés montrent un réel potentiel de transformation", commente Sébastien Lorrain, directeur résidentiel du groupe de services et d'investissement immobilier commercial CBRE France.L'un des écueils est l'apport de lumière, la largeur des immeubles de bureaux étant beaucoup plus importante que celle des immeubles de logements, indique à l'AFP Carlos Alvarez, chef de projet au cabinet d'architecture Moatti-Rivière, lauréat avec Immobilière 3F en 2019 du premier prix de la transformation de bureaux en logements."La plupart du temps, ça passe par des démolitions", selon M. Alvarez.Des coûts importantsEn outre, les immeubles des années 70 - les plus nombreux à la vente - doivent parfois subir des travaux de désamiantage qui se chiffrent en millions d'euros.Pour Norbert Fanchon, président du directoire du bailleur social Groupe Gambetta, l'idée de transformer des bureaux en logements est "un fantasme vieux comme les promoteurs".D'après lui, pour créer des logements, la balle est dans le camp des maires qui doivent délivrer des permis de construire et de l'État qui doit permettre de "lever les contraintes techniques et administratives" d'une conversion dont les coûts "sont particulièrement importants".En tout état de cause, prévient l'IEIF, l'"impact déflationniste sur le parc de bureaux franciliens prendra du temps". Les entreprises devront d'abord définir une nouvelle organisation du travail puis ses déclinaisons immobilières et tenir compte des dates de sortie possible des baux en cours, qui peuvent s'étaler jusqu'à 9 ans, voire plus."Il y a un temps d'inertie des marchés" mais "les flux vont s'accélérer", confirme Alexandre Chirier, président de la Foncière immobilière d'Action logement, l'organisation paritaire du logement social et intermédiaire.Créée en 2020, la Foncière prévoit d'investir 1,5 milliard d'euros en 3 ou 4 ans pour acquérir des immeubles à transformer et produire 20.000 logements.Mais selon M. Chirier, il faudra veiller à "construire un équilibre où l'accessibilité, les espaces verts, les espaces de respiration et la qualité de l'usage du logement fassent que les gens s'y sentent bien".
Il y a 4 ans et 72 jours

Comment colmater une fissure qui traverse une dalle en béton ?

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Lorsque son retrait est empêché ou fortement gêné, une dalle ou un dallage fissure. En général, ce type de fissures traverse toute l’épaisseur de l’élément. Un traitement, qui génère une véritable cicatrisation des fissures, est étudié par deux groupes de travail européens [1][2]. Il a pu être appliqué sur un chantier du Grand Paris. Pourquoi les dalles et les dallages fissurent ? Tous les bétons présentent des retraits au jeune âge. Ceux-ci ont trois composantes, qui s’ajoutent les unes aux autres : • Un retrait chimique (ou retrait endogène) dû au fait que les produits formés par les réactions d’hydratation ont tous un volume inférieur à la somme des volumes consommés par la réaction ; • Un retrait thermique, parce que toutes Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 72 jours

Peri : structuration et perspectives

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. En février 2020, Peri a ouvert un point de vente à Bordeaux (33). [©Peri] SEINE-ET-MARNE. Pour le coffreur Peri, installé à Meaux, l’année 2020 a été celle de la concrétisation de grands chantiers. Les tours Duo, dans le XIIIe arrondissement de Paris notamment. Des chantiers majeurs qui ont permis à l’entreprise de traverser sans trop d’encombres cette année de crise sanitaire. «&nbsp;Les perspectives pour 2021 restent dans la continuité du deuxième semestre 2020, avec une légère croissance de l’activité, explique Jean-Michel Gueguen, directeur général de Peri France. L’année 2021 sera sans doute l’année du Grand Paris, avec la mise en route de nouveaux ouvrages.&nbsp;» Peri participe en particulier au génie civil intérieur de la gare Villejuif &#8211; Louis Aragon et au tunnel Eole de La Défense. «&nbsp;En termes de produits, Peri France va continuer à proposer sur le marché ses produits phares comme le coffrage de dalles Gridflex et le coffrage manuportable universel Duo. Et va accélérer le lancement du nouveau coffrage de dalles Skymax. Nous avons pu le voir sur quelques chantiers cette année et les clients en sont très satisfaits.&nbsp;» Ce fut par exemple le cas sur le chantier des Groues, à Nanterre et de l’école de Design, à Nantes. Peri a aussi ouvert deux nouveaux points de vente à Lyon, chez Ecotra Logistics, et à Nantes, chez Leroy Logistique. Les deux sites proposent du contreplaqué et des poutrelles bois, le coffrage Duo. Et des accessoires de chantiers sont aussi disponibles à Nantes. Après l’ouverture en février 2020 d’un autre point de vente à Bordeaux, cela porte les infrastructures de la marque à deux parcs matériels vente et location, trois dépôts de vente et trois agences. Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 72 jours

Bilan 2020 et perspectives 2021 du Groupe Mercure, spécialiste de l'immobilier de prestige

« Passion et expertise constituent l'ADN du Groupe Mercure, un ADN enrichi par l'alliance avec Forbes Global Properties permettant à toujours plus de clients de s'offrir l'exception et de réaliser leurs rêves » déclare Olivier de Chabot-Tramecourt, Directeur général du Groupe Mercure.Le Groupe Mercure a entamé 2020 dans la dynamique amorcée fin 2019, enregistrant un volume de transactions représentant 30% du volume total de 2019. Le premier confinement a interrompu cet excellent démarrage même si la digitalisation des conseils et des services a permis de maintenir la relation avec la clientèle. Le déconfinement s'est accompagné d'un rebond spectaculaire avec des biens vendus sans négociation et avec très peu de conditions suspensives. Le 2ème confinement intervenu au mois de novembre a entrainé un nouveau repli, avec des acquéreurs en moins grand nombre mais aux projets plus aboutis contribuant ainsi au rééquilibrage entre l'offre et la demande.Au total le Groupe Mercure a réalisé plus de 250 000 000 euros de transactions en 2020. Le Groupe détient toujours 80% de l'offre de châteaux en France avec 474 biens en portefeuille (+10% par rapport à 2019) et vend 1 château sur 3 dans l'hexagone, ce qui représente pas moins de 4755 châteaux vendus en 2020.Le Groupe Mercure touche essentiellement une clientèle CSP+ dont les 2/3 sont assujettis à l'IFI. Le fait marquant de 2020, c'est le décrochage de la clientèle étrangère. Dans le Groupe, les investisseurs étrangers ont représenté 22% du chiffre d'affaires contre 31% en 2019 et 17% des ventes contre 22% en 2019. A l'inverse,les restrictions de circulation imposées par le Covid, ont poussé la clientèle française qui faisait auparavant le choix de l'étranger pour l'achat d'une résidence secondaire,à se reporter sur le marché français. 2020 ou le rééquilibrage vers le rural sous toutes ses formesCrise sanitaire, développement du télétravail et quête d'authenticité ont fait repartir le marché rural après 12 années délicates. Conséquence du premier confinement, les centre villes ont perdu de leur superbe au profit de la périphérie, moyen de gagner de la surface et un extérieur (terrasse ou jardin).Alors que les transactions pour un usage touristique ont subi un coup d'arrêt, le marché de la résidence secondaire connait un regain d'activité avec une augmentation d'acquisitions de 6% pour le Groupe Mercure en 2020. Cet attrait pour les résidences secondaires s'accompagne d'une évolution des usages du strictement secondaire (vacances et week-end) au semi principal. Facilitée par le développement du télétravail, cette nouvelle manière d'investir le secondaire reste néanmoins conditionnée à la localisation (moins de 2h du lieu de travail) et à l'accès aux services (commerces, moyens de transport etc...).Sur le marché des biens de prestige et de caractère, les zones situées dans un cercle de 200km autour de Paris et de 100km autour de Lyon ont vu leur cote augmenter. Normandie et Centre Val de Loire ont ainsi bénéficié de l'effet Covid et de leur relative proximité avec la capitale. La Nouvelle Aquitaine attire aussi bien les bénéficiaires du télétravail que les nouveaux retraités tandis que l'Occitanie attire pour sa douceur de vivre à des prix inférieurs à ceux de la Côte d'Azur. Enfin les zones situées à proximité des axes TGV, Bordeaux, Nantes, Rennes et Vannes sont très recherchées.Et un marché urbain plus contrastéLes centres-villes des grandes villes (Lyon, Toulouse, Bordeaux) souffrent toujours d'une pénurie de biens à vendre. Néanmoins,en provoquant une forme d'attentisme chez les acquéreurs la crise sanitaire a rendu les vendeurs plus réticents et davantage enclins à revoir à la baisse leurs prétentions.A Paris, le marché reste dynamique et l'écart se réduit entre l'offre et la demande (6% contre 10 à 15% auparavant).Le marché des châteaux reprend des couleurs tout en restant qualitatifFort de sa qualité de leader sur ce marché de niche, le Groupe Mercure a constaté l'attrait créé parle confinement et l'appel du large sur ce type de biens.Sur un marché qui avait été très impacté en 2008, les prix se sont tenus. Le rapport de force s'est même parfois inversé du côté des vendeurs et la cote des châteaux à proximité des métropoles a augmenté. (15km des grandes villes, 100km de Paris).En 2021, les perspectives s'annoncent encourageantes mais fragiles compte tenu du contexte sanitaireEn 2020, la pierre a plus que jamais montré qu'elle conservait sa valeur refuge et la tendance ne devrait pas s'inverser cette année, soutenue par des taux toujours bas et un regain d'intérêt pour les investissements en France.Le marché devrait se maintenir au premier trimestre dans le prolongement de la fin d'année 2020. Cependant les doutes sur la situation économique et la perte de confiance dans l'avenir pourraient à terme ralentir le marché tout comme la pression fiscale sur le foncier liée aux réformes de la fiscalité locale mais aussi au « quoi qu'il en coûte » qu'il faudra bien financer. En outre les incertitudes sur la clientèle étrangère si elles devaient perdurer, auront des conséquences sur les prix de certains biens. Enfin la frilosité des vendeurs en diminuant l'offre de biens pourrait bien contribuer à gripper le marché.
Il y a 4 ans et 72 jours

Abandon du projet d'extension de l'aéroport parisien de Roissy

Le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; d&#39;abandonner le projet controvers&eacute; d&#39;extension de l&#39;a&eacute;roport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, "obsol&egrave;te", a annonc&eacute;&nbsp;Barbara Pompili au journal Le Monde.&nbsp;
Il y a 4 ans et 72 jours

Construire un cinéma en pleins crise sanitaire comme un pied de nez au Covid

La France compte un parc de 2.000 cinémas unique au monde par sa densité, et en 2020, 22 cinémas ont ouvert leurs portes, malgré les mois de rideau baissé.Cette année, en dépit du manque de perspective après plus de 100 jours de fermeture des salles, des projets de rénovation ou de construction se poursuivent un peu partout, du Lavandou (Var) au quartier de l'Opéra à Paris en passant par Givors (Rhône).A Romorantin, c'est l'effervescence sur le chantier du Ciné Sologne: ballet des chariots élévateurs, montage de cloisons... le futur complexe doit être prêt pour la fin mars. Il viendra prendre le relais du Palace, la salle historique du centre-ville.Avec le centre culturel ou l'escape game qui a ouvert en centre-ville, le cinéma, classé art et essai et qui programme blockbusters comme films plus pointus, est l'un des pôles d'animation de cette sous-préfecture de 17.000 habitants, sur les rives paisibles de la Sauldre.A une heure de voiture de Tours, de Bourges ou d'Orléans, la ville a connu "trois tsunamis", depuis les années 2000, retrace le maire Jeanny Lorgeoux: la fermeture de l'usine automobile Matra, qui employait 2.200 personnes, une grande crue avec plus de 500 évacuations, et maintenant le Covid...Dans ce contexte, "le cinéma, c'est un bien culturel fantastique" nécessaire "pour que la ville se perpétue", ajoute l'édile, aux commandes depuis 1985 et qui a tout fait pour favoriser l'installation du nouveau complexe."Dans les petites sous-préfectures, le cinéma c'est le lien intergénérationnel parfait", ajoute l'élu, et c'est aussi là que se croisent ce qu'il reste de la classe ouvrière, dans cette ancienne terre industrielle, et les plus aisés, qui vivent de "l'économie de château" et de la chasse, spécialité de la zone.Pour la ville, c'est aussi "un levier économique et d'attractivité. Si on s'en privait, ce serait catastrophique"."Repartir de zéro"Pourtant, le Palace, qui attirait chaque année 70.000 spectateurs, "n'était plus vraiment aux normes de confort actuelles", reconnaît le patron des lieux, Francis Fourneau.L'ancien cinéma, construit dans les années 1970 et resté dans son jus avec ses murs jaunes pastels, est promis à la fermeture. Le Palace était de toute façon à l'étroit dans son bâtiment historique du centre-ville."Après cette pandémie, il faudra retrouver les spectateurs un par un", anticipe cet exploitant, et "ce ne sera pas plus mal de repartir de zéro", avec un lieu flambant neuf. Tant pis pour le cachet des ruelles médiévales qu'a parcouru jadis François 1er, c'est à côté d'un ancien hypermarché, dans la zone commerciale accessible en voiture, que se construit le nouveau projet.Et pour rivaliser avec les multiplexes des grandes villes ou le streaming, il faut investir dans des fauteuils de plus en plus confortables et des écrans géants, 16 mètres de long pour la plus grande des cinq salles du futur Ciné Sologne.Le chef d'orchestre de ces travaux à 2,8 millions d'euros, c'est Cédric Aubry, qui s'est fait une spécialité de construire des cinémas dans de petites villes, considérées comme pas assez rentables par les gros réseaux.La pandémie ? "Ce n'est pas une raison de renoncer", tranche-t-il sur le chantier de Romorantin, tout en traquant sur le chantier les défauts d'étanchéité de la structure de métal et de béton, avant l'installation des 600 fauteuils."Il faut créer du public, attirer les gens qui se disent +j'irais bien au cinéma+, mais qui voient le petit ciné local et se disent +je laisse tomber+" explique M. Aubry.Une façon, selon lui aussi, de répondre "modestement" au message "sur l'abandon des territoires" formulé pendant la crise des "gilets jaunes". Et à l'en croire la recette a tout pour réussir: le cinéma qu'il a refait à Varennes (Meuse) est passé en quelques années de 80.000 à 200.000 spectateurs, et celui de Sens (Yonne) de 100.000 à 300.000 spectateurs.
Il y a 4 ans et 72 jours

Vinci – Leonard : La marche en avant

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Promotion 2021 programme IA. [©Leonard] Depuis près de quatre ans, l’incubateur Leonard du groupe Vinci explore et contribue à l’émergence de nouveaux marchés et innovations. Que ce soit dans le domaine de la construction, de la mobilité ou encore de l’énergie et de l’immobilier. Il propose quatre programmes ouverts aux start-up, aux entreprises et aux entités et collaborateurs de Vinci. Il fonctionne de manière autonome, tout en stimulant les synergies apportées par ces acteurs avec les activités du groupe. «&nbsp;Le programme Seed est inspiré de Y Combinator1, explique Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Le programme est ouvert aux start-up et entreprises en phase de prototypage.&nbsp;» Seed comprend un accompagnement d’experts Vinci, une certification de l’université de Stanford, un apport en capital à hauteur de 30&nbsp;000 € et une mise en relation avec des investisseurs. Mais aussi, un hébergement dans les locaux parisiens de Leonard. Soit 1&nbsp;500 m2 de coworking et 3&nbsp;000 m2 de bureaux. «&nbsp;Pour Seed, nous avons plusieurs missions qui s’enchevêtrent. Nous souhaitons être la marche manquante dans l’accompagnement de ces start-up. Et même si c’est un risque d’investir dans ce type d’entreprises, nous nous y retrouvons en étendant nos savoir-faire. En 2020, 150 start-up ont postulé au programme.&nbsp;» De son côté, le rôle du programme Catalyst est de repérer des entreprises innovantes en hyper-croissance, mais qui ne sont pas encore déployées à grande échelle. «&nbsp;L’idée est de les accompagner vers le haut et de maximiser les chances de collaboration avec les entités de Vinci. » Des programmes spécifiques Le parcours Intrapreneurs s’intéresse au développement de projets à l’initiative des collaborateurs du groupe. Il permet de faire émerger de nouvelles activités. Enfin, le programme IA se concentre, comme son nom l’indique, sur l’intelligence artificielle. Et a pour ambition d’accélérer l’utilisation de cette technologie dans les métiers de la construction, des opérations des bâtiments et des infrastructures. «&nbsp;Nous contribuons à une multitude d’initiatives pour partager notre voix et faciliter le recrutement à nos programmes.&nbsp;» Par exemple, Leonard co-organise avec Cemex Ventures la plus grosse compétition de start-up au monde. L’incubateur travaille aussi avec les incubateurs des écoles, un réseau de partenaires ou organise des échanges… Cette année, Leonard accueille donc une nouvelle promotion d’acteurs pour chacun de ses programmes. Promo 2021 Pour cette promotion 2021, Leonard a sélectionné 44 nouvelles entreprises. «&nbsp;Les trois grandes thématiques choisies pour cette année, sont l’environnement, la sécurité et la mobilité&nbsp;», détaille Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Parmi les entreprises sélectionnées, la start-up SustainEcho intègre Seed. Elle propose une solution d’automatisation du bilan carbone. Le Canadien Carbon Upcycling Technologies rejoint, quant à lui, Catalyst. L’industriel développe une technologie d&rsquo;utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2… En résumé, les entreprises participantes aux différents programmes rassemblent des projets autour de&nbsp;: &#8211; L’automatisation des opérations de construction et d’exploitation (robotique, cobotique), &#8211; Du monitoring à distance des chantiers et des infrastructures (drones, satellites), &#8211; La maintenance prédictive, mais aussi d’aide à la conception et au pilotage de projets (design paramétrique, échéancier&#8230;), &#8211; Des plates-formes collaboratives de gestion de projets et de sourcing de matériaux, &#8211; L’optimisation de l’efficacité énergétique et de réduction de l’impact environnemental des projets. 1Entreprise californienne qui apporte un capital de base, du conseil et de la mise en relation aux start-up durant ses premières phases. Les lauréats du programme Seed : PaintUp robotise les tâches pénibles et dangereuses liées au traitement de façade. Les premières applications commercialisées sont le nettoyage et la peinture jusqu'à 30 m de hauteur. Les solutions d’Orok se concentrent sur l’automatisation des opérations sur le tarmac des aéroports. Et ce, grâce à un système complet, composé d’une flotte de véhicules autonomes et d’un serveur de supervision. SustainEcho accompagne les organisations et les projets qui veulent engager ou renforcer leur démarche environnementale, en proposant une solution d’automatisation du bilan carbone. Tellux développe des solutions d'analyse et de détection rapide de la pollution dans les sols et sédiments par imagerie hyper-spectrale. Roomies réalise une plate-forme SaaS de collaboration et de gestion de projets à destination des architectes. Caeli Energie conçoit et fabrique de climatiseurs à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte carbone pour les bâtiments résidentiels et le petit tertiaire. Rockease est une plate-forme en ligne, permettant de trouver la meilleure offre, de commander et de gérer la livraison de granulats sur chantier. Lokimo analyse et centralise des millions de données grâce à l'Intelligence artificielle, afin d'aider les professionnels de l'immobilier à identifier rapidement des zones à haut potentiel. Neoratceh développe des équipements de protection individuelle connectés pour les techniciens intervenant sur les réseaux électriques. Les lauréats du programme Catalyst : AI clearing (Pologne) travaille sur une plate-forme de suivi d’avancement de travaux d’infrastructures, basée sur des données géospatiales et alimentée par l’intelligence artificielle. Voyage Control (Royaume-Uni) est une solution logicielle destinée à améliorer la logistique de la construction et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Elle permet de rationaliser les processus, de renforcer la sécurité et de protéger l'environnement. vHive (Israël) est un logiciel qui permet aux entreprises de déployer des essaims de drones autonomes pour numériser leurs actifs et leurs opérations sur le terrain. Notamment pour l’inspection des tours télécoms, des grues, des façades et plus largement de tout type de constructions ou d’ouvrages d’art. Eave (Royaume-Uni) a développé un système complet de protection auditive pour les travailleurs de la construction, composé de protecteurs auditifs intelligents. Ils favorisent la conscience de leur environnement immédiat. Le système est renforcé d’une plate-forme en ligne pour surveiller les niveaux de bruit du chantier et l'exposition individuelle des travailleurs. Carbon Upcycling Technologies (Canada) développe une technologie d'utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2. Viibe (France) est une technologie d'assistance audio/vidéo sans téléchargement, dédiée aux centres de support technique assurant un diagnostic expert à distance. Infogrid (Royaume-Uni) combine les plus petits capteurs IoT du monde et la puissance de l’intelligence artificielle. Le tout dans le but d’optimiser et d’automatiser la gestion des bâtiments. Offrant ainsi un gain de temps, d’argent, de protection de l'environnement, tout en améliorant la sécurité. nPlan (Royaume-Uni) aide les entrepreneurs à identifier, prévenir et anticiper les retards dans les grands projets de construction, en s’appuyant sur l’analyse de plus de 500 000 plannings de construction. La solution permet ainsi d’identifier les risques de retard sur les projets pendant l'appel d'offres et l'exécution, en formulant des recommandations pour les livrer dans les délais. Utilis (Israël) offre des solutions d'évaluation et de surveillance des infrastructures, basées sur l'analyse satellite “L-band Sar.”. Plus spécifiquement dans les secteurs de l’approvisionnement en eau et des infrastructures de transport. Omniflow (Portugal) est un lampadaire IoT intelligent alimenté par l'énergie éolienne et solaire, qui propose des solutions durables pour les villes intelligentes. Ils alimentent des services à forte valeur ajoutée, tels que des cellules 5G, des caméras de sécurité ou des capteurs IoT. Les lauréats du parcours intrapreneurs : Carapace (France) développe des solutions de monitoring des digues. Aval Portal (Allemagne) conçoit une plate-forme Saas qui numérise le processus d'élimination des déchets, en facilitant l'échange de données entre les entreprises industrielles et les sociétés de gestion des déchets. Digital Ummspannwerk (Allemagne) travaille sur des solutions de numérisation des sous-stations pour améliorer la sécurité. Patou Data (France) développe un outil de prévention du risque environnemental, en collectant et en analysant les données en temps réel sur les sites de construction. H2 Free (France) imagine des solutions de construction d'infrastructures pour la production et le stockage d'hydrogène. CO2 Footprint App (Allemagne) est une application de calcul d'empreinte CO2 pour les employés. Greenwatt (France) propose une offre de travaux d'amélioration de la performance énergétique pour l'industrie. Visco (Allemagne) collecte de données sur les rues et l'environnement pour la gestion de la ville, en utilisant des caméras installées dans les véhicules de gestion des déchets. Renov'ON (France) se positionne sur les rénovations thermiques de bâtiments résidentiels. PureNest (France) développe des solutions de captation et de traitement des déchets plastiques dans les fleuves. Recy'Peru (Pérou) est une marketplace pour la gestion des déchets au Pérou et en Amérique latine. On Again (France) est une plate-forme consolidant les différentes sources de matériaux issus du réemploi à destination des grands acteurs de la construction. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 73 jours

L'encadrement des loyers entraine une baisse moyenne de 3% à Paris au second semestre 2019

Cette mesure avait été réintroduite à Paris en juillet 2019 et a eu "un effet indéniable, mais limité, de resserrement des loyers de relocation des logements non meublés autour de la fourchette légale", selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap).L'encadrement des loyers est en vigueur depuis 2015 dans la capitale mais a été suspendue pendant plus d'un an autour de 2018. Le loyer de relocation est le loyer appliqué au nouveau locataire après le départ du locataire précédent.Au premier semestre 2019, les loyers de relocation supérieurs au plafond avaient progressé de 2,6% avec un dépassement moyen de 12% du loyer hors charges, soit 168 euros par mois, pour plus d'un quart des logements, selon l'Olap.A partir de juillet, le retour de l'encadrement s'est traduit "par une baisse moyenne de 3% des loyers de relocation initialement supérieurs au loyer de l'ancien locataire".La part des dépassements était "de 28% des relocations" soit "un peu plus que pendant la précédente période d'encadrement (26% en 2015, 23% en 2016 et 21% en 2017)", précise l'Observatoire.Ils concernaient en particulier les logements de moins de 20 m², où ils représentaient sept cas sur dix.Les données pour l'année 2020 ne sont pas encore disponibles.
Il y a 4 ans et 73 jours

Avec le télétravail, de plus en plus d'entreprises tentées par le "flex-office"

Avec ce mode d'organisation qui se veut plus collaboratif, le salarié n'a en principe pas de place réservée. Un casier lui permet en général de stocker ses affaires personnelles et des espaces dédiés (salles de réunion, "bulles"...) de s'isoler.Déjà pratiqué - surtout en Île-de-France - depuis des années, le "flex-office" va souvent de pair avec le télétravail et un nombre de places inférieur au nombre de salariés.Avec l'essor du travail à distance pour cause de Covid-19 et sachant que l'immobilier est le deuxième poste de dépense après la masse salariale, certains ont décidé de sauter le pas.Une PME parisienne dans la communication vient ainsi d'annoncer le regroupement de tous ses sites avec le "flex-office", rapporte un représentant du personnel à l'AFP.En contrepartie est négocié un nouvel accord de télétravail prévoyant des indemnités pour ceux qui ne viendraient plus au bureau. La direction met en avant une "modernisation" de l'organisation du travail, mais elle est "la grande gagnante" car "seul un tiers" des économies seront réinjectées dans l'entreprise, dit-il.Suez a signé de son côté après le premier confinement un accord télétravail à hauteur de deux jours par semaine pour les métiers éligibles. "On s'est dit +bien évidemment, on ne peut pas conserver des mètres carrés très chers (...) inoccupés deux jours par semaine+", explique à l'AFP la DRH, Isabelle Calvez.Le groupe a donc décidé de passer les 26 étages du siège à la Défense en "flex-office", pas pratiqué jusque-là. Il a rendu deux bâtiments loués, et la tour va passer de 2.200 à 3.000 personnes, avec 0,7 poste de travail par personne, un ratio "assez large", selon la DRH.L'idée est que les gens viennent au bureau "pour être ensemble", pas se "mettre dans un coin", dit-elle, mettant en avant l'aspect "collaboratif, convivial". Elle assure que les salariés ont réagi positivement car c'est "la contrepartie d'un accord télétravail qu'ils attendaient"."Horrible"D'autres groupes qui pratiquaient déjà le "flex", devraient poursuivre le déploiement avec le renforcement du travail à distance, à l'instar de la Société Générale ou Stellantis (ex-PSA).Sur la base d'une étude menée en octobre, Flore Pradere du cabinet immobilier JLL estime qu'"aujourd'hui, deux tiers des entreprises veulent accélérer leur recours au flex-office ou l'adopter".Avant-crise, "les pics moyens d'occupation dans les bureaux étaient de l'ordre de 60%" et avec un à deux jours de télétravail, "on va arriver à moins de 50%", estime Rémi Calvayrac du même cabinet. Il note que dans les projets flex actuellement, le ratio est en moyenne de 0,6 poste par salarié contre 0,8 avant crise ce qui n'est "pas très agressif", les entreprises étant "prudentes" alors que "les forces vives sont fatiguées".Mais alors que l'engouement pour le télétravail s'est érodé après des mois de crise, certains mettent en garde.Pour la députée LREM Carole Grandjean, le télétravail ne doit pas devenir un moyen de "réduire les coûts de l'immobilier pour des chefs d'entreprise", au risque d'une "perte de sens" pour les salariés.Mais pour Fabrice Angei (CGT), les entreprises ne se priveront pas, ayant "toujours une arrière-pensée de faire des économies" avec le télétravail. Malgré le principe de réversibilité, il anticipe qu'elles feront du "surbooking".Du côté des salariés, le flex-office n'a pas que des adeptes. Sophie (prénom modifié), cadre dans le conseil, trouve "horrible" ce système qu'elle expérimente depuis décembre.Avant, "j'avais ma cafetière, plein de posters, une superbe plante" dans un bureau individuel, rapporte-t-elle. Désormais, elle a un casier où stocker essentiellement "un mug avec notre nom dessus" et à la fin de la journée, c'est le "clean desk", il faut tout enlever.Elle déplore surtout la dépersonnalisation: symboliquement "ça veut dire qu'on est interchangeables", "on est juste un casier". Résultat, elle est "la plupart du temps" en télétravail.
Il y a 4 ans et 73 jours

100.000 œuvres transférées du Louvre au nouveau centre de conservation de Liévin de 18.500 m²

Le transfert d'un total de 250.000 œuvres et objets de toutes tailles devrait être achevé en 2024.Ce bâtiment de 18.500 mètres carrés traversé d'une grande nef avait été inauguré début octobre 2019. Il avoisine le Louvre-Lens, inauguré sept ans plus tôt, formant avec lui le deuxième pôle du premier musée français."Liévin est un outil au service du Louvre-Lens. Il y a une volonté que les collections nationales ne soient pas toutes à Paris", a expliqué le président-directeur du Louvre Jean-Luc Martinez lors d'une visite de presse dans le centre.Eclairés par des baies vitrées, 1.300 mètres carrés sont réservés aux chercheurs pour la consultation des œuvres. Fin mars, les collections auront été mises en ligne à plus de 80%, soit 480.000 notices d'œuvres sur un total de 550.000.Après avoir remarqué une œuvre sur le site, avec la documentation qui s'y rattache, "un chercheur d'Oxford ou un étudiant en thèse pourra demander à venir l'étudier". Cet outil est "un pas de géant dans la connaissance des collections", a souligné le patron du Louvre.9.600 mètres carrés sont dédiés à la conservation, dans des espaces adaptés aux différents formats, tapis, lapidaires, peintures, cadres, etc... Certains tableaux ou tapisseries de par leur taille n'ont jamais été déroulés depuis des décennies.La peur des inondations des réserves après les grandes crues de la Seine comme en 1910, et, dans une moindre mesure en 2016, avait conduit à cette décision d'externalisation.Une réserve dite "tampon" de 1.700 œuvres reste dans le sous-sol du Louvre, répondant aux besoins des conservateurs pour renouveler les accrochages.35.000 œuvres sont exposées à Paris et 35.000 autres en province.Le Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg a procédé de la même façon à une externalisation de ses collections, et plusieurs musées des Pays-Bas sont en train de le faire.
Il y a 4 ans et 73 jours

Des jouets pour les grands

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. [©ACPresse] Il y a toujours deux écoles&nbsp;: OM ou PSG, Rolling Stones ou Beatles, Serpentard ou Gryffondor, Playmobil ou Lego. L’idée n’est pas de débattre pour savoir qui a raison ou qui a tort car, à vrai dire, il n’y a pas de bonne réponse. Dans ce contexte, ne reste qu’une chose à faire&nbsp;: s’intéresser aux Lego&nbsp;! Mais pas à n’importe lesquels, ceux “réservés” aux grands. En effet, le fabricant danois, inventeur de ces petites briques colorées, a su capter l’air du temps, en ramenant à lui, les adultes nostalgiques. Une bonne excuse pour certains de se remettre à jouer. Et si, en plus, c’est avec un camion, le bonheur peut être total. Au début de l’automne 2020, Lego a ainsi sorti ce qu’il appelle “le camion bétonnière”. Autrement dit, une toupie. La maquette n’est pas anodine, puisque la boîte contient quelque 1&nbsp;163 pièces. De quoi s’occuper pendant plusieurs soirées&#8230; Une fois achevée, le véhicule tient un peu de place&nbsp;: 40 cm de long pour 20 cm. Il est pleinement fonctionnel&nbsp;: la cuve tourne, entraînée par le mouvement des roues et via une petite manivelle. On peut ainsi vidanger son contenu. Saisissant de réalisme, même si cette maquette n’est pas en mesure de transporter 8 m3 de béton&nbsp;! Côté BTP, Lego ne s’est pas arrêté à la toupie, proposant aussi un dumper articulé 6 x 6 Volvo A60H. Ou la très imposante pelle minière Liebherr R 9800 (et ses 4 108 pièces). Enfin, il y a aussi la magnifique ligne “Architecture”, qui passe en revue les réalisations emblématiques à travers le monde. Tels l’Empire State Building, la Burj Khalifa. Ou enfin, les reproductions de villes comme Paris, Londres, Tokyo, San Francisco. A chacun de faire son choix. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 73 jours

Paris: le magasin Tati de Barbès transformé en logements sociaux

Le c&eacute;l&egrave;bre magasin Tati du quartier Barb&egrave;s &agrave; Paris, victime de la crise sanitaire du Covid-19, va &ecirc;tre transform&eacute; en logements sociaux, comme le si&egrave;ge historique de l&#39;AP-HP situ&eacute; en plein coeur de la capitale.
Il y a 4 ans et 73 jours

Le BRGM recherche les meilleures pierres pour restaurer Notre-Dame de Paris

La restauration de Notre-Dame de Paris, suite à l’incendie, réclame des pierres neuves, compatibles avec le monument, dans des quantités importantes par rapport à ce qu’entraînent les travaux ordinaires d’entretien et de restauration des monuments historiques. Pour répondre à ce besoin, l’établissement public et le BRGM ont défini un programme de recherche et développement portant sur l’identification, la caractérisation et la sélection de nouvelles pierres esthétiquement et physiquement compatibles avec les pierres endommagées. Ce programme débouchera sur un guide méthodologique de référence applicable à la cathédrale mais aussi à d’autres édifices de la région parisienne. La méthodologie de recherche prévoit notamment des investigations géologiques en carrières et des essais en laboratoire sur échantillons de pierres. Lancé en juillet 2020, le programme fait intervenir des géologues, des sédimentologues, des géomaticiens et des techniciens de laboratoire du BRGM. Il associe le Laboratoire de recherches des monuments historiques (LRMH) du ministère de la Culture pour sa connaissance approfondie des pierres de la cathédrale. Les pierres d’origine ont été initialement extraites du sous-sol de Paris. Il s’agit de roches calcaires d’âge lutétien, une couche géologique qui s’est formée il y a 41 à 48 millions d’années. De tels terrains affleurent en de nombreux secteurs du « bassin parisien » &#8211; plus grand des trois bassins sédimentaires français, qui couvre la majorité de la moitié Nord de la France avec une superficie de 110 000 km2 environ &#8211; et se trouvent encore exploités aujourd’hui pour la fourniture de pierres de construction dans une dizaine de carrières au nord de Paris, dans les départements de l’Oise et de l’Aisne. Ces calcaires lutétiens sont le fruit d’un processus complexe de sédimentation, que le programme signé entre l’établissement public et le BRGM prévoit d’étudier afin d’identifier les caractéristiques de pierres adaptées à la restauration de la cathédrale. Prévu pour s’achever mi-2021, ce programme d’études s’intéressera en priorité aux carrières en activité, puis aux gisements non exploités susceptibles si nécessaire de fournir au chantier les pierres compatibles avec celles de l’édifice. Photo : Front de taille d&rsquo;une carrière extrayant de la pierre calcaire. © BRGM &#8211; S.Andrieu &nbsp;
Il y a 4 ans et 73 jours

#LESCOUVREURSALUNESCO ?

Les toits de Paris, mais plus particulièrement les toits en zinc. Ils recouvrent plus de 70 % des immeubles de la capitale et donnent à Paris ces mille nuances de gris qui inspirent les peintres, les photographes, les cinéastes, les publicitaires… des savoir-faire et des métiers qui confèrent à la capitale française son identité visuelle. Cette année 2020-2021, le GCCP a souhaité relancer pour la seconde fois, une candidature au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Tous les couvreurs sont concernés, dans toute la France. Mais un éclairage particulier a été mis sur les couvreurs zingueurs parisiens et les ornemanistes car, pour prétendre concourir au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, il faut, au préalable, avoir été inscrit au Patrimoine national : « Les savoir-faire des couvreurs zingueurs » y sont entrés, le 27 Juin 2017. Cette inscription a ouvert la voie vers l’UNESCO. L’organisation internationale impose des critères spécifiques pour recevoir un dossier de candidature : défendre un « savoir-faire » lié à un lieu, à une histoire, à un matériau, à une technicité particulière et protégé par une communauté, à travers des mesures de sauvegarde. Les couvreurs-zingueurs parisiens et les ornemanistes représentent l’ensemble de la profession de couvreur. Le GCCP est l’initiateur et le coordinateur de cette candidature, mais c’est l’ensemble de la profession de couvreur qui la porte et la soutient. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot tranchera mi-mars entre les toits de zinc de Paris, la baguette de pain et une fête vinicole en Arbois, pour savoir lequel sera présenté cette année au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Il y a 4 ans et 74 jours

A la ZAD de Gonesse, comme un petit air de Notre-Dame-des-Landes

Leur combat n'a débuté que depuis une semaine, mais les militants qui l'occupent se rêvent déjà en héritiers de ceux de Notre-Dame-des-Landes. Après des années d'occupation de ce bocage nantais, le gouvernement avait fini en 2018 par renoncer à y construire un nouvel aéroport."On a toujours dit qu'on s'inspirait de Notre-Dame-des-Landes mais on ne fera pas du copier-coller", prévient toutefois Bernard Loup, le président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).Dans la nouvelle ZAD de Gonesse (Val-d'Oise), la contestation vise le projet de construction d'une gare du Grand Paris Express, qui doit relier en 2030 Saint-Denis à l'aéroport Charles-de-Gaulle, et d'une zone d'activités sur une partie des 280 hectares de terres agricoles du site.Le secteur avait déjà échappé à l'artificialisation en novembre 2019, quand Emmanuel Macron avait annoncé l'abandon du projet de mégacomplexe commercial et de loisirs Europacity.Aujourd'hui, les militants jugent que la future gare contraire aux enjeux écologiques actuels et défendent un projet alternatif agricole.Par roulement, une trentaine de personnes assurent une présence permanente sur le site, où se dressent quelques cabanes en bois, palettes et tôles qui font office de dortoirs ou salle de bain. En journée, les effectifs grimpent jusqu'à une centaine de personnes qui se retrouvent à la "bibliothèque", au "saloon" ou pour construire au plus vite de nouveaux abris."En se rassemblant en nombre avec juste de la récup', de l'énergie et beaucoup de courage, on peut s'opposer à ce genre de projets immenses que sont des aéroports, des grands centres commerciaux, des pistes de skis, des gares...", confie près d'un dortoir de fortune Malal (prénom d'emprunt), un militant du mouvement Extinction Rebellion."Tenir""Ça donne du courage Notre-Dame-des-Landes, ça prouve que ces combats peuvent être gagnés", ajoute ce technicien audiovisuel de 22 ans avant de céder sa place à la relève après deux nuits glaciales sur place.Face à la mobilisation, le propriétaire du terrain, l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France (EPFIF), a fait constater son occupation illégale. Le litige doit être étudié par le tribunal de Pontoise mercredi matin.D'ici à une éventuelle évacuation, "notre but est de tenir la ZAD le plus longtemps possible. On ne perturbe en rien l'ordre public", assure Bernard Loup. "On n'a pas d'agriculteurs avec des tracteurs pour venir bloquer les camions de CRS", ajoute-t-il, assurant que le collectif "reste dans la non-violence".L'occupation de Notre-Dame-des-Landes a donné lieu à de nombreuses violences entre forces de l'ordre et "zadistes", jusqu'à une grande opération d'évacuation en avril 2018, trois mois après l'abandon du projet d'aéroport."Ici, c'est pas le bocage. La mobilisation n'est pas du même ordre, on est proche de Paris", confie Aline Pires, sympathisante du CPTG et occupante de la ZAD, "c'est aussi une force pour nous car ça veut dire que les lieux de pouvoir sont proches et les forces militantes aussi".Les autorités locales, elles, fulminent. Marie-Christine Cavecchi, la présidente (LR) du département du Val-d'Oise, fustige des "militants extrémistes" qu'elle accuse de "prendre en otage l'avenir de tout un territoire" défavorisé.Quant à la présidente (Libres!) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, elle a dénoncé "une occupation illégale du domaine public qui bloque la réalisation d'un métro qui est attendu par 1,5 million d'habitants dans le Val-d'Oise."Samedi, quelques dizaines d'habitants de Villiers-le-Bel et Gonesse se sont rassemblés pour réclamer plutôt la modernisation des transports existants.Usagère du RER D, Ilham Sehhouli peste contre les "complications" régulières sur cette ligne, une problématique plus urgente selon elle que de construire une gare sur le Triangle de Gonesse, "trop éloigné de la ville". "Pourquoi supprimer la verdure ?", ajoute-t-elle, "c'est le peu qu'il nous reste ici."
Il y a 4 ans et 74 jours

L'AP-HP vend un hôtel particulier 60 millions d'euros pour payer la rénovation de l'Hôtel-Dieu

Les pièces jaunes vont changer de tirelire: l'hôtel Scipion, dans le Ve arrondissement, qui héberge entre autres la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, a été vendu vendredi au groupe français GDG Investissements, sélectionné "à l'issue d'une procédure de consultation publique lancée en 2019", précise l'AP-HP dans un communiqué.Bâtie au XVIe siècle, l'ancienne demeure du banquier de Catherine de Médicis, transformée en hospice au XVIIe, puis en boulangerie centrale des hôpitaux parisiens après la Révolution, avait été reconvertie en bureaux et logements au début des années 1980.Le nouveau propriétaire prévoit d'y ouvrir "pour la rentrée universitaire 2023" un "campus international d'exception" doté d'une "résidence sociale réservée aux étudiants".L'opération rapporte 60,5 millions d'euros à l'AP-HP qui "affectera une partie du produit de cette vente au financement du projet hospitalier de l'Hôtel-Dieu".Le plus vieil hôpital parisien, sur l'île de la Cité, doit regrouper ses activités médicales (urgences, consultations, psychiatrie, recherche) sur deux-tiers de sa surface après une rénovation en profondeur.Un chantier à 100 millions d'euros, qui doit être financé par "des cessions de bâtiments" et "sans recourir à l'emprunt ni à des financements qui auraient pu bénéficier à d'autre hôpitaux", selon l'institution.Le tiers restant, dont l'aile donnant sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, a été cédé en 2019 au promoteur Novaxia, via un bail de 80 ans d'une valeur totale de 241 millions d'euros.Une somme censée "équilibrer le plan de financement global de la transformation de l'Hôtel-Dieu", mais pas seulement: 30 millions sont déjà fléchés vers un fonds "consacré à l'amélioration des conditions de travail et aux prises en charges innovantes des patients".
Il y a 4 ans et 74 jours

Réinventer Paris 3, j’y pense, je baille et puis j’oublie

Parmi les initiatives pour résorber la crise de l’habitat, voici Réinventer Paris 3, qui «&#160;s&#8217;attaque&#160;» vaillamment aux bureaux vacants de la capitale pour les convertir en logements. Depuis le 9 février 2021 en effet, les propriétaires, concepteurs et architectes sont invités à «&#160;imaginer à quoi ressembleront les habitations de demain grâce aux locaux vides d&#8217;aujourd&#8217;hui&#160;». [&#8230;] L’article Réinventer Paris 3, j’y pense, je baille et puis j’oublie est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 74 jours

L’illibéralisme en ville, les promoteurs (p)osent de nouveaux jalons

Une tribune de Véronique Bédague, directrice générale de Nexity, publiée dans Le Monde le 12 février 2021 ne promeut rien moins, mètre carré par mètre carré, qu’un accaparement de l’espace public. Les communs à la sauce promoteur, une dystopie ? Vendredi 11 février 2021 commençait mal, Patrick Bouchain était l’invité sur France Culture de la chronique [&#8230;] L’article L’illibéralisme en ville, les promoteurs (p)osent de nouveaux jalons est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.