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Il y a 3 ans et 196 jours

Cheminées Poujoulat renforce son accompagnement auprès des distributeurs professionnels

C'est pourquoi Cheminées Poujoulat souhaite renforcer son maillage territorial par le recrutement de 5 Animateurs(trices) des Ventes Merchandiser (AVM) afin d'accompagner quotidiennement et travailler en proximité avec ses clients distributeurs. Les distributeurs et Cheminées Poujoulat, c'est une histoire qui dure depuis toujours et reste la base historique de l'activité du leader européen des conduits de fumées et sorties de toit métalliques.Des animateurs des ventes merchandiser pour former et animer les négocesPour Cheminées Poujoulat l'animateur des ventes merchandiser joue un rôle important en complément du commercial qui suit le client.Véritables ambassadeurs de la marque, les Animateurs des Ventes Merchandiser sont chargés de faire monter en compétences les distributeurs en assurant, en relais du commercial, le suivi des opérations, l'animation et la formation proposés par Cheminées Poujoulat. L'objectif est le développement du chiffre d'affaires des distributeurs quelle que soit leur activité.Structurés par région, les AVM viennent compléter l'action commerciale et assurent le relais commercial avec les enseignes.Un accompagnement humain complémentaire à la démarche d'e-merchandisingCheminées Poujoulat n'en délaisse pas pour autant l'e-merchandising. Depuis plusieurs années, l'entreprise déploie un éventail de services digitaux pour accompagner et faciliter le quotidien de ses clients distributeurs et installateurs :disponibilité des produits via l'Espace pro Cheminées Poujoulatdes bannières et bases de donnéesdes vidéos et tutoriels de montagedes outils numériques « CAT-TOOLS » :CAT-DRAW Pour le calcul du dimensionnement des conduitsCAT-CHECK Carnet de chauffage en ligneCAT-RANGE Catalogue en ligneCAT-DESIGN Configurateur de mise en situation de l'appareil, du conduit et de la sortie toit"Les points de vente et les sites Internet sont étroitement liés. Nous sensibilisons les enseignes à déployer des outils digitaux pour les installateurs qui vont souvent sur le web avant de se rendre au sein du point de vente. Nous les accompagnons dans leur démarche d'e-merchandising et de merchandising en leur fournissant du contenu produits, réglementaire, des photos, vidéos, et même des bannières si besoin", relève Stéphane Thomas, directeur de la stratégie et du développement de Cheminées Poujoulat.
Il y a 3 ans et 197 jours

Diagnostic de performance énergétique : le détail des dernières modifications techniques

RÉGLEMENTATION. L'Unis et la Fidi détaillent, dans une note, les modifications apportées par le décret du 14 octobre au mode de calcul de l'étiquette énergétique des logements, et apportent des précisions sur les modalités de la réédition des DPE "erronés" suite aux couacs de la première méthode mise en oeuvre cet l'été.
Il y a 3 ans et 197 jours

Les syndicats perdent une manche importante sur la réforme de l'assurance chômage devant le Conseil d'Etat

Le juge des référés estime que "la tendance générale du marché de l'emploi ne constitue plus un obstacle à la mise en place de la réforme", contrairement à ce qu'il avait décidé en juin lorsque le gouvernement voulait faire commencer au 1er juillet ces nouvelles règles de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage.Les syndicats gardent néanmoins un dernier espoir, même s'il est mince une fois la réforme devenue opérationnelle, leurs recours "au fond" devant encore être jugés dans les prochaines semaines.Sans remettre en cause le principe de la réforme, le Conseil d'État avait avancé en juin des "incertitudes sur la situation économique" pour suspendre l'application de ces nouvelles règles pénalisant l'indemnisation des demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité.Mais le gouvernement avait publié fin septembre un nouveau décret identique, décalant simplement sa date d'entrée au 1er octobre, suscitant la colère des syndicats qui estimaient cela illégal avant le jugement sur le fond.Dans sa décision vendredi, le juge observe "que la situation du marché de l'emploi et de l'activité économique s'est sensiblement améliorée au cours des derniers mois, et que cette situation ne fait donc plus obstacle à ce que la réforme puisse atteindre l'objectif poursuivi de réduction du recours aux contrats courts", reprenant l'argumentaire gouvernemental."C'est une réforme importante qui va encourager le travail au moment où notre économie repart très fort et où les entreprises ont des besoins de recrutement massifs", a commenté aussitôt la ministre du Travail, Élisabeth Borne."Le combat continue""Le Conseil change d'avis (sous la pression du gouvernement ?). Les allocations vont baisser en novembre. Le combat continue pour faire annuler cette réforme!", a réagi sur Twitter le négociateur de la CGT Denis Gravouil, d'autres organisations comme l'Unsa ou Solidaires assurant aussi vouloir poursuivre la bataille.Selon l'exécutif, il s'agit à travers ces nouvelles règles d'inciter les demandeurs d'emploi à accepter des contrats plus longs, d'autant plus que les employeurs seront également incités à en proposer par la mise en place d'un "bonus-malus" sur les cotisations chômage dans sept secteurs fortement consommateurs de contrats courts.La réforme "va également permettre de lutter contre le recours excessif aux contrats courts", assure Mme Borne.Les syndicats n'y croient pas du tout. "Une large majorité des emplois créés aujourd'hui sont des contrats de moins d'un mois", a réagi Yves Veyrier (FO), toujours "déterminé à obtenir l'abandon de la réforme".Lors de l'audience, les syndicats avaient principalement pointé le décalage entre l'entrée en vigueur du nouveau mode de calcul le 1er octobre et celle du bonus-malus qui ne sera appliqué sur les cotisations qu'en septembre 2022 et pour une durée très limitée, les règles d'assurance chômage devant être renégociées d'ici novembre 2022.Mais le juge a estimé cet argument "insuffisant", le ministère du Travail ayant rétorqué que "la période d'observation" des entreprises pour calculer cette modulation a démarré le 1er juillet 2021.Selon une évaluation de l'Unédic en avril, jusqu'à 1,15 million des personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme). Le ministère du Travail conteste ce chiffrage qui, selon lui, ne tient pas compte de l'amélioration de la conjoncture ni "des effets de comportement" espérés de la réforme.Le reste de la réforme contestée, à savoir le durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit, n'avait pas été remis en cause par le Conseil d'Etat, et devrait entrer en vigueur le 1er décembre.
Il y a 3 ans et 198 jours

Le béton : matériau d’avenir au service de la construction

Le béton, matériau d’avenir au service de la construction. [©Techni Prefa] Pourquoi le béton n’a pas une bonne image L’utilisation massive, intensive du béton lors des cinq dernières décennies a pu générer un désenchantement vis-à-vis de ce matériau. En effet, l’employer de façon quasi-systématique dans les aménagements urbains (ronds-points, troittoirs…), privés (terrasses, mobilier de jardin…) ou de vouloir en faire le matériau de prédilection pour la construction, y compris pour les éléments non porteurs, a pu conduire à une utilisation abusive du béton, aujourd’hui décriée. En cause, la vision d’espaces totalement entourés de béton, alors que depuis de nombreuses années déjà il existe des solutions alternatives éprouvées, mettant en œuvre des matériaux plus adaptés sur les plans esthétique et écologique. « Le bois, matériau de construction écologique » : une fausse bonne idée L’engouement contemporain pour les matériaux à base de bois semble à l’inverse nous faire oublier l’importance de sa source : l’arbre. Le bois est souvent traité, collé, usiné, transporté (et parfois sur des milliers de kilomètres) pour être utilisé, quand bien même l’environnement lui serait défavorable. Mais utiliser le bois de façon intensive et non adaptée, c’est oublier l’importance de l’arbre et de nos forêts, qui, dans certains pays, sont exploités de manière de plus en plus sinistre. Or la forêt est une ressource indispensable qui abrite plus de la moitié de la biodiversité terrestre et assure la subsistance de 2 Md de personnes à travers le monde. Source majeure d’oxygène, d’eau, actrice de la dépollution et de la lutte contre le réchauffement climatique, la forêt doit être préservée. Comme pour le béton (et les autres matériaux comme l’acier et le PVC), il s’agit de bien de réfléchir à l’usage du bois, pour s’en servir en bonne quantité et là où il le faut. Vers la construction composée Face aux enjeux économiques et écologiques du XXIe siècle, il est urgent d’utiliser les matériaux de façon complémentaire en fonction de leurs spécificités propres, en faisant preuve de bon sens. Ainsi seulement, nous participerons à protéger chaque ressource sans que l’une ne soit favorisée au détriment de l’autre. « Chez Techni Prefa, explique Richard Poupart, directeur général, nous pensons que le béton armé est le matériau le plus économiquement adapté pour la structure des bâtiments et qu’il est l’un des meilleurs pour ses qualités de résistance aux chocs, au feu, à l’eau, aux agressions chimiques. Il est aussi un très bon isolant acoustique lors de son utilisation dite de « loi de masse ». Mais d’autres matériaux peuvent être employés autour de la structure d’une construction ! il faut donc savoir utiliser « le bon béton » là où il le faut, et en quantité optimisée. » Le béton, engagé dans une démarche environnementale Les producteurs de ciment se sont engagés à baisser le bilan carbone des bétons à hauteur de 30 % d’ici à 2030 avec un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050. Pour cela, de nombreux chantiers d’envergure pour la modernisation ou la reconstruction des usines voient actuellement le jour. À l’instar des cimentiers qui se sont engagés dans cette démarche volontariste, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’en récolter les fruits, en nous félicitant d’utiliser des ciments bas carbone. A notre niveau, il nous faut réfléchir à la place qu’occupe notre métier dans la filière et proposer des solutions que nous devons nous imposer, en termes de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050 « Nous pensons aussi qu’il est de notre responsabilité de faire évoluer l’utilisation du béton armé, en optimisant les calculs, la conception des modules et leurs assemblages, afin de permettre une industrialisation de la fabrication, ajoute Richard Poupart. Il ne faut pas omettre dans la démarche environnementale tout ce qui a trait à la mise en œuvre du matériau. Nous sommes soucieux de la réutilisation des moules, de la réduction des déchets et de tout composant servant à la fabrication des éléments. » Cette démarche sera longue, car elle demande de convaincre toute la filière de la construction d’un projet, de sa conception jusqu’à sa livraison, dans une logique de standardisation ou semi-standardisation de la fabrication. À terme, la production de modules de construction hors-site devrait bénéficier à l’ensemble de la profession, sous réserve d’une prise de conscience de chaque acteur dans son rôle pour des chantiers optimisés et conséquemment plus responsables. EN SAVOIR PLUS SUR TECHNI PREFA Fort de notre vision globale du secteur de la construction et de notre maîtrise totale de la fabrication hors-site, nous concevons et fabriquons en usine des éléments de structure béton pour fournir nos clients dans les secteurs du bâtiment, des TP et du génie civil. Nous imaginons des solutions techniques innovantes et investissons très largement dans la modernisation de notre outil industriel. Techni Prefa est également engagé dans une démarche de recherche et développement, que ce soit sur le plan de nos méthodes de travail (planification, pilotage, augmentation de la qualité des processus et des produits) pour utiliser de manière optimale les moyens de production et limiter les gaspillages des outils, tant sur le plan constructif (optimisation et rationalisation des profilés, études d’assemblage, outils de calculs performants…) que sur le plan de l’impact environnemental (gestion des déchets et de l’empreinte carbone…). En mettant l’accent sur l’industrialisation de notre organisation, ainsi que sur l’hygiène, la sécurité et le bien-être au travail, nous favorisons un environnement stimulant pour la montée en compétence des collaborateurs, tout en diminuant les facteurs de pénibilité. En intégrant nos partenaires dans une collaboration gagnant-gagnant et en accentuant nos efforts visant à réduire notre impact environnemental, nous entendons devenir le spécialiste de l’industrialisation de bâtiment le plus à même de répondre aux exigences du marché et de ses évolutions. TECHNI PREFA – Rue du Champ de l’Ormeau – 79 100 Thouars Tél. : 05 49 66 27 82 – beton-prefabrique.fr
Il y a 3 ans et 202 jours

Les produits de la gamme R&D de PRB

PRB sous enduit R&D :Sous enduit monocouche semi allégé éco conçu à grain fin EN 998-1 Type OC2Classe CSII Wc1Les avantages du produit :Empreinte carbone réduite de 52% *Garanti sans cimentImperméabilisation des murs de type Rt2, Rt3 et murs intérieurs Disponible en sac papier de 25 kgCouleur roséConservation : 18 mois*Calcul réalisé en comparaison d’un produit de la même catégorie et sur une même unité fonctionnelle et une même durée de vie de référence (consulter la FDES sur le site INIES).Voir la fiche produit : cliquez ici PRB monouche semi allégé R&DEnduit monocouche semi allégé éco conçu à grain finEN 998-1 Type OC2Classe CSII Wc2Les avantages du produit :Empreinte carbone réduite de 48% *Garanti sans cimentImperméabilisation et décoration des murs extérieurs de type RT1, RT2 et RT3 (voir conditions) et murs intérieursTous types de finitions (grattée fin, talochée, écrasée, et brut de projection…)Enterrable (voir conditions)Disponible en sac papier de 25 kgDisponible en 98 teintes (hors blanc de la côte et blanc de Noirmoutier)Conservation 18 mois*Calcul réalisé en comparaison d’un produit de la même catégorie et sur une même unité fonctionnelle et une même durée de vie de référence (consulter la FDES sur le site INIES).Voir la fiche produit : cliquez ici
Il y a 3 ans et 203 jours

La question des énergies renouvelables et de la fin du nucléaire, s'invite dans le débat présidentiel

Le réseau d'experts, pionnier dans la réalisation de ce genre d'exercice prospectif, avance son nouveau scénario à horizon 2050 quelques jours avant que le gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE présente les siens, très attendus par les pouvoirs publics.NégaWatt constate d'abord que l'on pourrait réduire nettement les besoins énergétiques en rénovant efficacement les bâtiments : en passant de 30.000 à 800.000 rénovations thermiques globales par an d'ici 2030, avec des travaux globaux et pas par morceaux.L'électrification des voitures, complétée par de l'hybride biogaz (pour limiter le recours au lithium), le report modal, ainsi qu'une redevance pour les transports routiers permettant de financer le ferroviaire ("l'idée n'étant pas de moins partir en vacances") forment l'autre levier d'action sur la demande pour sortir des fossiles, sources du réchauffement.In fine, la consommation d'énergie se trouve divisée par deux en 2050 par rapport à aujourd'hui.L'approvisionnement, lui, repose sur les éoliennes dont il faudra doubler le nombre, à 18.500, quand l'Allemagne en compte déjà 30.000. "Ce n'est pas une invasion comme certains veulent le faire croire", commente Marc Jedliczka, un porte-parole.Mais aussi le photovoltaïque, en doublant la croissance annuelle actuelle. Le scénario table aussi sur une forte hausse du biogaz agricole.Corollaire : nul besoin de construire de réacteurs nucléaires, ni même de démarrer l'EPR de Flamanville, qualifié d'"échec industriel majeur".Et "en fermant les anciens réacteurs entre leur 40e et 50e année, le système électrique peut se passer de l'atome tout en assurant la sécurité d'approvisionnement via le stockage et le pilotage des flexibilités électriques" générées par les renouvelables, a calculé l'association."Loin du renoncement ou de l'illusion de solutions faciles", ces propositions s'ancrent dans "un réalisme opérationnel", dit le porte-parole de négaWatt, Yves Marignac.Selon l'association, la neutralité carbone du pays pourrait être atteinte dès 2047, avec des puits de carbone permis par l'agroécologie et "zéro artificialisation nette"."Une feuille de route""À rebours des injonctions à produire et consommer toujours davantage, au mépris des limites planétaires", le scénario, qui se veut "une feuille de route pour le quinquennat" à venir, prône aussi une relance industrielle "vertueuse" combinant filières d'avenir (éolien offshore, batteries, électrolyseurs...) et optimisation des ressources (recyclage, matières biosourcées, écoconception...).Cette publication quinquennale, prenant aussi en compte les besoins en minerais et les émissions de nos importations, intervient en plein débat sur l'avenir énergétique de la France, qui s'est engagée à la neutralité carbone en 2050. Comment y parvenir ?À la demande du gouvernement, RTE a travaillé plus de deux ans à imaginer la production électrique de demain, mais aussi la demande, qui pourrait être soutenue avec l'essor du véhicule électrique et de l'hydrogène.Plusieurs scénarios devraient ainsi être présentés lundi, pointant tous le nécessaire essor des renouvelables : des hypothèses allant du 100% jusqu'au renouvelable-nucléaire à 50-50.L'atome produit aujourd'hui plus de 70% du courant en France, un record mondial. Le gouvernement a choisi de le ramener à 50% d'ici 2035 pour diversifier son bouquet, mais la suite fait l'objet de rugueux débats, ravivés dans le contexte électoral.L'État devait se prononcer sur la poursuite du programme de construction d'EPR au plus tard en 2023, lorsque Flamanville aura normalement démarré.Dans l'immédiat, le président Emmanuel Macron a déjà acté du soutien à la fabrication de prototypes de "petits réacteurs" SMR, via le plan d'investissement "France 2030"."Le futur électrique de la France est-il une affaire déjà conclue?", s'est inquiété mercredi le Réseau action climat. "L'étude de RTE et les autres scénarios récents doivent permettre un débat démocratique", réclame la fédération d'ONG, pour qui l'option de nouveaux réacteurs sera "trop lente pour agir sur le climat dans la décennie".Les écologistes, avec Yannick Jadot et Matthieu Orphelin, doivent aussi tenir un point presse, accusant Emmanuel Macron de sortir "l'artillerie lourde pour tenter de démontrer que le lancement d'un nouveau programme d'EPR s'impose d'urgence".
Il y a 3 ans et 204 jours

ACV dynamique : ça ne passe toujours pas pour le syndicat de la construction métallique

Le nouveau mode de calcul pour l'analyse du cycle de vie des bâtiment dans le cadre de la RE2020 fait flotter un nuage sombre au-dessus d'un secteur qui se remet à la fois du Covid et de la flambée des prix de l'acier.
Il y a 3 ans et 206 jours

La Chine a les capacités pour "amortir le choc" Evergrande, affirme l'OCDE

"Nous pensons que les autorités chinoises ont la capacité budgétaire et monétaire pour amortir le choc", a affirmé mardi Mme Boone au cours d'une conférence de presse sur les prévisions économiques mondiales de l'organisation internationale pour 2021 et 2022.Le plus gros promoteur immobilier du pays, en termes de chiffre d'affaires, est perclus de dettes et pourrait faire faillite.Cette semaine, certains ont commencé à agiter le spectre d'un "Lehman chinois", en référence à la chute en 2008, durant la crise du "subprime", de la banque américaine et l'onde de choc qui avait suivi pour le système financier mondial.Sur les risques de contagion à l'étranger, "nous devons observer la sphère réelle (consommation, croissance, etc. NDLR) et la sphère financière", a déclaré Mme Boone."Concernant la sphère réelle, quand la demande chinoise diminue, il peut y avoir un impact", a-t-elle poursuivi, la Chine représentant une locomotive de croissance mondiale avec une progression anticipée de son PIB de 8,5% cette année selon les prévisions de l'OCDE.L'organisation économique internationale a notamment calculé qu'une baisse de la demande chinoise de 2% durant deux années, ce qui n'est pour l'heure pas le cas, pouvait avoir pour effet de réduire l'activité économique mondiale de l'ordre de 0,5%.Le secteur de l'immobilier est un moteur essentiel de l'économie de la Chine. Il représente environ un quart de son PIB et a joué un rôle déterminant dans la reprise après la pandémie.Concernant la sphère financière et les craintes de contagion, "la connexion entre les marchés financiers chinois et les autres est moins grande que ce que nous voyons dans le monde occidental", souligne Mme Boone. "Donc l'impact serait relativement limité, mis à part pour certaines entreprises."Dans un rapport rendu il y a quelques jours, l'agence de notation S&P a affirmé que les autorités interviendraient probablement dans le cas où elles redoutent que la crise entraîne des risques à une large échelle.
Il y a 3 ans et 208 jours

Le gouvernement veut une aide unique pour l'adaptation des logements au vieillissement

"On souhaite initier ça début 2022, un peu comme sur le sujet de la rénovation énergétique. On avait avant plusieurs dispositifs cherchant à remplir le même objectif, c'est-à-dire accompagner l'adaptation au vieillissement", a déclaré Mme Wargon à l'occasion de la restitution d'une consultation citoyenne et d'une série de tables rondes sur le thème "Habiter la France Demain".L'objectif est "d'unifier" les aides existantes afin de simplifier la démarche, a-t-elle ajouté.MaPrimeAdapt' devrait être cumulable avec MaPrimeRénov', une aide calculée en fonction des revenus et du gain écologique des travaux effectués, et pour laquelle une enveloppe de deux milliards d'euros a été annoncée pour 2022.Dans un rapport remis en mai au gouvernement, Luc Broussy, spécialiste de l'économie des séniors, proposait 80 mesures pour accompagner le vieillissement sans forcément recourir aux Ehpad, dont la création d'une aide unique aux travaux d'adaptation des logements (douches à l'italienne, rampes, poignées, etc.)Le Premier ministre Jean Castex a ensuite chargé Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l'Autonomie, et Emmanuel Wargon de plancher sur le sujet.Cette dernière a affirmé jeudi que le dispositif serait précisé en janvier, mais qu'il faudrait "quelques mois, avec des étapes successives", pour qu'il se généralise et "trouve son public".La ministre a par ailleurs précisé un peu plus les critères du futur dispositif "Pinel+".Le dispositif "Pinel" actuel permet des avantages fiscaux pour l'acquéreur d'un logement neuf, à condition qu'il le loue en respectant un niveau maximum de loyer.S'il souhaite conserver ces avantages, l'acquéreur devra s'assurer que le logement dispose d'une surface minimum (fixée en fonction du nombre de pièces), d'un espace extérieur privatif et d'une double orientation pour les logements d'au moins trois pièces, a annoncé la ministre jeudi.Mme Wargon proposera dans les prochains jour un décret, qui sera ensuite soumis à consultation pour une mise en place en 2023.
Il y a 3 ans et 208 jours

L'apprentissage des étudiants est un investissement rentable, selon une étude

"Un apprenti rapporte directement entre 2.000 et 5.000 euros de plus à la collectivité" qu'un jeune entrant sur le marché du travail sans apprentissage après une formation initiale "en raison d'un taux d'insertion et de salaires plus élevés à la sortie des études", d'après l'étude.En se basant sur les données du gouvernement et de l'Insee, Astérès a calculé que "sur quatre années, l'apprentissage génère 425.000 emplois supplémentaires, 41 milliards d'euros de valeur ajoutée et rapporte 11 milliards d'euros aux finances publiques".Le cabinet arrive à la conclusion que "pour chaque euro investi dans l'apprentissage plutôt que dans la formation initiale et dans les aides aux jeunes n'ayant pas trouvé d'emploi, la valeur ajoutée augmente de 17% et les recettes publiques de 30%".Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, l'apprentissage dans le cadre d'une formation post-bac a concerné 203.800 jeunes durant l'année scolaire 2019-2020, soit 7,5% des étudiants de l'enseignement supérieur.Le ministère du Travail a pour sa part dénombré 353.000 contrats d'apprentissage signés dans le secteur privé en 2019 et 495.000 en 2020, soit une hausse de 40% en un an.En 2020, les trois quarts des contrats signés concernaient des jeunes ayant au moins le niveau du bac.Ces chiffres montrent qu'il faut continuer à engager des dépenses publiques pour l'apprentissage même si pour autant "on ne peut pas extrapoler et considérer qu'il faudrait mettre tous les étudiants en apprentissage", prévient Pierre Bentata, économiste chez Astérès.Marc-François Mignot Mahon, le président du groupe d'enseignement privé Galileo Global Education, commanditaire de l'étude d'Astérès, croit néanmoins possible de former à terme en alternance de 20% à 30% des étudiants grâce aux possibilités offertes par les nouveaux outils numériques.Pour cela, il faut selon lui instaurer, "un droit universel à l'emploi-formation pour les 17-25 ans", reposant d'une part sur une flexibilisation des contrats d'apprentissage qui pourraient débuter tout au long de l'année, et de l'autre sur des formations en ligne.
Il y a 3 ans et 209 jours

Diagnostics de performance énergétique : le nouvel arrêté méthode est paru

RÉGLEMENTATION. Les pouvoirs publics ont modifié la méthode de calcul du nouveau diagnostic de performance énergétique, entré en vigueur le 1er juillet. Les remontées de terrains montraient une explosion du nombre de logements classés F et G, du fait de paramètres défectueux.
Il y a 3 ans et 210 jours

Bâtiment passif : l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas

Exemple pour le gaz : chauffage et l'eau chaude d'un appartement entre 70 et 80 m²La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a estimé, à partir du calculateur Wattissime (cité dans la revue Capital), qu'un couple vivant dans un appartement de 80 m² à Lyon allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 93,50 € par mois à 144,65 €, soit une augmentation de 51,15 € entre janvier 2021 et octobre 2021 (+54,7%). Dans un bâtiment passif : Le faible appoint de chaleur nécessaire pour chauffer les appartements passifs est souvent apporté par une mini-chaufferie collective alimentée au gaz. Pour un appartement passif de 70 m², une enquête récente[1] portant sur 700 logements passifs construits entre 2010 et 2018 montre que la dépense moyenne des ménages pour leur chauffage et l'eau chaude est seulement de 20,83 € par mois. Avec le même taux d'augmentation, cette dépense pourrait passer à 32,30 €, soit une augmentation de 11,47 € par mois…Exemple pour le chauffage et l'eau chaude d'une maison individuelleLa Commission de régulation de l'énergie (CRE) a aussi estimé qu'un ménage avec deux enfants vivant dans une maison de 120 m² à Rennes allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 136,88 € par mois à 217,38 €, soit une augmentation de 80,50 € (+58,8%).La facture moyenne d'énergie dans le logement des français est de 134 € par mois (source Ministère de la Transition Ecologique) pour une surface moyenne de 101,8 m² (source Eurostat), soit 1 608 € par an, ce qui revient à 15,8 € par m² habitable et par an, soit 2,8 fois plus élevé que pour une maison passive !En effet, pour les maisons passives : La plupart des maisons passives recourent à l'électricité et n'ont pas besoin de gaz, lequel demande un abonnement supplémentaire puisque l'électricité est de toute façon incontournable. Aussi les maisons individuelles passives se chauffent avec à un appoint électrique associé parfois à un poêle à bois.La consommation moyenne des maisons individuelles passives est de 3 950 kWh pour une surface de 142 m² (échantillon de 61 maisons individuelles passives)[2]. Cette consommation comprend l'ensemble des usages de la maison (y compris les appareils audiovisuels, informatiques, électroménagers) et représente une dépense de 67 € par mois (52,7 € de consommation et 14,3 € d'abonnement), soit 804 € par an, ce qui revient à 5,7 € par m² habitable et par an.Si l'on ne considère que le chauffage, la dépense réelle de chauffage d'une maison passive de 100 m² est en moyenne de 220 € par an et on a rencontré beaucoup de propriétaires de maisons individuelles passives qui ne dépensent en chauffage que 1 euro par m² et par an, soit seulement 100 € par an !!! (à comparer aux 15,8 € par an pour la moyenne nationale).Les bâtiments passifs : le vrai bouclier tarifaire pour l'énergie, avec en plus une garantie de confort et de qualité de l'air intérieurSelon le gouvernement, le prix de l'électricité devrait augmenter de 4% en février 2022. Les hausses du prix de l'énergie ne vont impacter les occupants de maisons passives que de façon très marginale, moins de 3 € par mois tous usages compris !!Les bâtiments passifs (appartements, maisons mais aussi bureaux, écoles…) sont des bâtiments très sobres au plan énergétique : ils consomment deux à trois fois moins en moyenne qu'un bâtiment récent et sont beaucoup moins sujets aux évolutions des prix de l'énergie.Leur performance énergétique est garantie par une ingénierie qui conçoit des bâtiments très bien isolés, supprimant la quasi-totalité des ponts thermiques et assurant une étanchéité à l'air optimale (4 à 6 fois meilleure que les bâtiments conventionnels les plus récents) tout en respectant les principes hygiéniques (renouvellement d'air)[3]. La ventilation double flux assure une bonne qualité de l'air intérieur (particulièrement importante pour un bon apprentissage dans les écoles).C'est pourquoi les bâtiments passifs assurent un confort (qui surprend parfois les visiteurs) tant dans les logements que dans le tertiaire (école, bureau, maison de retraite, etc.) avec une absence de paroi froide et de courant d'air (la température est quasi constante à tous les endroits du logement) et une stabilité de la température, y compris l'été (avec une bonne gestion des protections solaires lors des périodes estivales). Le bâtiment passif permet d'éviter les besoins de climatisation (ou les réduit fortement dans les bâtiments tertiaires).Sa principale contrainte est qu'il ne supporte pas les malfaçons et les erreurs de conception, faute de quoi, il perd en efficacité et il faut alors compenser par des consommations d'énergie supplémentaires (ce qui est aussi le lot des bâtiments conventionnels !).En France, ce sont plusieurs milliers de bâtiments qui atteignent le standard passif (labellisé ou non) et contribuent aux engagements de l'Etat de réduire de 50% la consommations d'énergie des bâtiments et de 84% les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments à l'horizon 2050.Les bâtiments labellisés passifs représentent une surface construite de 274 000 m² dont la moitié environ sont des logements et l'autre moitié des bâtiments tertiaires, publics ou privés, pour un ensemble de 380 opérations. 160 757 m² sont en cours de labellisation par La Maison Passive France.Si le passif est maintenant bien connu dans la construction neuve, il a aussi sa place dans les stratégies de rénovation[4]. Les opérations de rénovation énergétique poursuivent deux objectifs majeurs : la préservation de l'environnement et la maîtrise des dépenses énergétiques (ou des charges). La rénovation passive consiste à « épuiser le gisement », c'est-à-dire à optimiser les niveaux d'isolation de l'enveloppe des bâtiments, à valoriser les apports internes et solaires et à garantir un bon niveau d'étanchéité à l'air du bâtiment. Et, comme l'exprime si bien l'US Passive House, « We have the tools. We have the knowhow. We have the passion. We can do this ! »Les caractéristiques du Label Bâtiment Passif « classique »Besoin de chaleur pour le chauffage≤ 15 kWh par m² de surface de référence (proche de la surface habitable)Consommation d’énergie tous usages (chauffage, eau chaude, ventilation, appareils électriques)≤ 120 kWhep/m² exprimé en énergie primaire (ep)Étanchéité à l’air sous 50 PaN50 ≤ 0,60 volume/heureDe nouveaux labels ont été récemment mis en place pour privilégier le choix des énergies renouvelables des bâtiments passifs (Labels Bâtiment Passif PLUS et PREMIUM), dans la perspective de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique.[1] Philippe Outrequin, Charges locatives des logements sociaux passifs, mars 2021[2] Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, Maisons individuelles passives, édition Le Moniteur, 2019[3] Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, les collectivités locales font placer dans les écoles des capteurs de CO2 pour avertir des besoins d'aération. Dans les bâtiments passifs, la VMC double flux est fréquemment associée à un capteur de CO2 afin d'optimiser la qualité de l'air intérieur.[4] Voir Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, La réhabilitation énergétique des logements, édition Le Moniteur, septembre 2018, 330 pages
Il y a 3 ans et 212 jours

DPE : les nouvelles méthodes de calcul bientôt précisées pour pallier les anomalies

L’entrée en vigueur du nouveau DPE depuis le 1er juillet a poussé un trop grand nombre de logements en classes E, F et G. Deux arrêtés rectificatifs seront signés avant le 8 octobre.
Il y a 3 ans et 212 jours

Le calcul des diagnostics énergétiques de logements anciens va être corrigé

Les diagnostics de performance énergétique des logements construits avant 1975 pourront reprendre le 1er novembre après correction des "anomalies" dans la méthode de calcul.
Il y a 3 ans et 216 jours

LafargeHolcim débouté face à Cem’In’Eu

Usine Aliénor Ciments à Tonneins (47). [©ACPresse] LafargeHolcim a été débouté par le tribunal de commerce de Saint-Nazaire suite à un litige avec la société Cem’In’Eu. En juillet 2019, l’industriel suisse assignait la start-up spécialisée dans la fabrication et la distribution de ciment pour concurrence déloyale. LafargeHolcim s’est ainsi basé sur le motif d’une communication trompeuse et dénigrante. « Si le but apparent était pour LafargeHolcim de mettre fin à une concurrence déloyale, le but réel était de freiner notre développement », déclare Cem’In’Eu dans un communiqué de presse. Lire aussi : Cem’In’Eu : Conteneur, train ou barge : Le clinker voyage propre Finalement, le 28 avril 2021, le tribunal a débouté LafargeHolcim Ciments et LafargeHolcim Distribution de toutes ses demandes. Le groupe est même condamné à verser une indemnisation à hauteur de 54 500 € pour dommages et intérêts et frais “article 700”1 à Aliénor Ciments, filiale de Cem’In’Eu. Par la suite, LafargeHolcim n’a pas fait appel au jugement dans les délais de recours autorisés. Une concurrence déloyale ? « Le tribunal de commerce de Saint-Nazaire juge que la présentation positive par Cem’In’Eu de ses concepts comme étant innovants n’est pas de la concurrence déloyale. Tel que la communication sur la proximité du lieu d’ensachage du ciment, sur des petits sites proches des chantiers de ses clients. Mais aussi, la communication sur les avantages environnementaux du transport maritime, ferroviaire ou fluvial. Ou encore, le fait de vanter son procédé d’ensachage et son procédé de broyage de clinker qui sont localement moins émetteurs. » En effet, Cem’In’Eu met en avant l’aspect bas carbone de ses ciments. Un calcul possible par l’optimisation du processus de fabrication, en substituant une partie du clinker ou en travaillant sur la sobriété énergétique, par exemple, et de la logistique. Mais aussi, parce que le clinker qu’utilise la start-up, matériau de base du ciment très émissif en CO2, n’est pas produit en France. Ainsi, son poids carbone ne rentre pas dans l’impact environnemental des produits commercialisés par l’industriel. 1Remboursement des frais irrépétibles
Il y a 3 ans et 217 jours

Julien Bagnard, responsable du développement Myral : « Anticiper les points réglementaires est primordial pour des solutions adaptées à tous les projets »

Quel est le rôle du bureau d'études Myral ?Julien Bagnard : Il est essentiel. Nous sommes la courroie de transmission entre le service commercial et le service technique. Le bureau d'études s'enrichit de l'expérience terrain des commerciaux, qui nous font remonter au quotidien les besoins techniques et réglementaires des clients. Les équipes Myral échangent énormément. A chaque opportunité de développement, nous cherchons le cadre technique le plus adapté pour déployer nos solutions. Pour cela, nous nous appuyons sur divers documents techniques reconnus permettant d'atteindre l'étape de pose. Cet enrichissement mutuel est fondamental : il contribue au succès des solutions Myral.Comment parvenez-vous à rendre réalistes les projets de vos clients ?Julien Bagnard : Chez Myral, nous plaçons l'innovation au cœur de l'ensemble de nos processus. D'un point de vue technique, nous nous appuyons sur deux leviers pour innover. D'abord sur l'ATEx (Appréciation Technique d'Expérimentation) de cas a et b, sur les Enquêtes de Techniques Nouvelles (ENT) et les Avis Techniques. L'objectif, c'est que les projets de nos clients architectes, maîtres d'œuvre ou entreprises de pose deviennent réalité. Ce premier levier apporte ainsi une assurance majeure aux projets singuliers. Quant au second, il consolide l'approche initiale et permet un domaine d'emploi plus étendu dans le temps. Nous travaillons sans relâche sur des études, des essais et des analyses pour faire de ces contraintes normatives des avantages inspirants. La réglementation incendie en est une parfaite illustration.« Faire de la complexité notre alliée au service des maîtres d'œuvre »C'est un travail de fond qui nécessite une vision technique et réglementaire globale…Julien Bagnard : Oui, c'est notre force. Myral met un point d'honneur à anticiper, accompagner et coordonner son action. Ainsi nous déployons minutieusement notre expertise. Dès qu'une problématique se présente, nous pouvons être très réactifs. En adaptant notre couteau-suisse de solutions, le bureau d'étude fait tout pour rendre le contexte de pose favorable. La complexité est notre alliée !Comment relevez-vous ce défi ? Julien Bagnard : Cela passe par des plans 2D, 3D, des plans de principe, des notes de calcul sur la partie sismique, hygrothermique ou environnementale pour garantir la durabilité des parements Myral, leur résistance aux chocs ou aux intempéries. Notre but est de couvrir l'ensemble des domaines techniques en interaction avec l'ITE.Pour plus d'information sur Myral, visitez leur site internet : https://www.myral-pro.com/
Il y a 3 ans et 217 jours

Entre climat et densité, les villes de plus en plus menacées par les chaleurs extrêmes

"En Afrique et en Asie du Sud, où vivent déjà des centaines de millions de pauvres en milieu urbain (...) sans investissements suffisants, sans intervention humanitaire et sans soutien des gouvernements, la chaleur extrême peut limiter de manière décisive la capacité des populations pauvres à réaliser les gains économiques associés à l'urbanisation", écrivent les auteurs de l'étude, parue dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences".En cause, les "îlots de chaleur" dus à la densité des villes, où le béton, l'asphalte et la moindre végétation tendent à enfermer la chaleur.Pour parvenir à leurs résultats, les chercheurs ont étudié plus de 13.000 villes, en fixant un seuil de chaleur extrême à 30°C en température au thermomètre-globe mouillé ("Wet Bulb Globe Temperature"), un indice qui prend en compte la chaleur et l'humidité.A partir de ce seuil, "même les personnes les plus saines ont du mal à rester longtemps à l'extérieur, et les personnes en mauvaise santé peuvent tomber très malades ou même mourir", explique l'Institut de la Terre de l'université de Columbia (New York), associé à l'étude.Sur 13.115 villes étudiées, le nombre de personnes/jours (le nombre de personnes concernées multiplié par le nombre de jours) est passé de 40 milliards en 1983 à 119 milliards en 2016, calculent les scientifiques des universités de Californie Santa Barbara, Minnesota Twin Cities, Arizona et Columbia.Parmi les villes les plus touchées figure Dacca, la capitale du Bangladesh, qui a connu une augmentation de 575 millions de personnes-jours de chaleur extrême pendant la période étudiée (1983-2016), une exposition accrue due à 80% à l'explosion de sa population (de quatre à 22 millions), selon l'Institut de la Terre.En 2016, 1,7 milliard de personnes ont été exposées à ces températures plus d'un jour par an, ajoute cet institut.La majorité des villes concernées sont "concentrées dans les basses latitudes", notamment en Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh) et en Afrique subsaharienne (Nigeria), "mais couvrent une large gamme de climats", écrivent les auteurs de l'étude.
Il y a 3 ans et 219 jours

Les diagnostics énergétiques des logements anciens reprendront en novembre

Le DPE permet de détecter les logements très énergivores, qui doivent être progressivement interdits à la location à partir de 2025. Son édition avait été suspendue fin septembre en raison de "résultats anormaux" pour certains types de logements.La ministre déléguée chargée du logement, Emmanuelle Wargon, doit rencontrer lundi les représentants des professionnels du secteur, avant la publication vendredi d'un arrêté sur la méthode de calcul."Cette nouvelle méthode pourra être mise en oeuvre à partir du 1er novembre prochain, le temps que les corrections soient apportées aux logiciels utilisés par les diagnostiqueurs", indique le ministère dans un communiqué.Les DPE réalisés pour les logements les plus énergivores (classés F ou G) depuis le 1er juillet seront automatiquement réédités, sans frais pour les propriétaires, est-il ajouté.Les propriétaires de logements classés D ou E pourront aussi demander un nouveau calcul. Les diagnostiqueurs seront indemnisés pour la réédition de ces DPE.Le 1er juillet, le mode de calcul avait été modifié pour ne plus se baser sur les factures d'énergie, mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Le ministère recommande d'attendre le 1er novembre avant d'effectuer de nouveaux diagnostics.Au total, le gouvernement estime à 4,8 millions le nombre de "passoires thermiques", classées F et G. Un tiers seraient occupées par des propriétaires à faibles revenus.
Il y a 3 ans et 219 jours

Suspension DPE : point de vue de Thierry Marchand, président de la CDI-FNAIM

Rarement une simple réforme technique aura soulevé un tel tollé : le nouveau diagnostic de performances énergétique, indicateur de vertu des logements à la vente et à la location -privés et HLM- devenu populaire, a fait l'objet d'une refonte radicale. Sa version évoluée est entrée en vigueur au 1er juillet 2021.Pour fiabiliser cet outil et lui permettre de s'imposer comme « opposable », c'est-à-dire pouvant permettre d'engager la responsabilité du propriétaire, le ministère en charge du logement a travaillé depuis un an à un moteur de calcul intégrant plus de données, en vue de fournir aux acquéreurs et aux locataires des informations objectives.Ainsi, en lieu et place des factures de consommation d'énergie du précédent occupant, au demeurant parfois difficiles à obtenir et entraînant l'impossibilité de calculer la performance, ce diagnostic se fonde désormais sur des caractéristiques physiques du bien. Il associe aussi à la performance pure, classée sur une échelle de A à G, l'émission de gaz à effet de serre et des simulations de dépenses énergétiques.Enfin, il comporte des préconisations de travaux pour faire accéder à un degré de performance correct, dans les trois premiers barreaux de l'échelle, A, B ou C, les logements énergivores. En somme, le nouveau DPE avait vocation à gagner en exactitude et en complétude pour prendre, à ce titre, valeur contractuelle. Le ministère avait fourni une étude d'impact qui anticipait une situation équilibrée : de l'ordre de 800.000 logements allaient mécaniquement progresser dans le classement environnemental et autant seraient au contraire affectés d'une note dégradée.À l'épreuve des faits, rien ne s'est passé comme les pouvoirs publics l'attendaient. Des anomalies en grand nombre ont été constatées, conduisant à une proportion élevée de logements disqualifiés, jugés passoires énergétiques par le nouveau crible, avec à la clé une dévalorisation considérable, voire une perte de liquidité. Pour les logements les plus anciens, de type haussmannien notamment, et de plus petite superficie, l'impossibilité de proposer des travaux entraînant un redressement de note à des niveaux satisfaisants a également été pointée.A aussi été minimisée la difficulté pour les diagnostiqueurs de collecter les informations techniques sur le bien nécessaires à l'établissement du DPE, le cas échéant avec le concours de l'agent immobilier ou de l'administrateur de biens mandataire. Le résultat a aussi consisté à faire figurer dans les documents des simulations de facture très nettement supérieures à la réalité constatée, jusqu'à des excès aberrants.Le bilan de cette situation a de quoi inquiéter : sur les quelques 300.000 DPE établis depuis juillet, la moitié a concerné des logements construits avant 1975, dont une fraction majeure a comporté d'évidentes anomalies. Dans ce contexte, Emmanuelle Wargon, ministre en charge du logement, vient de prendre la décision à la fois sage et courageuse de surseoir à l'obligation de réaliser le DPE pour les biens édifiés avant cette date de 1975 -sauf en cas de transaction urgente- tant que le moteur et les logiciels qui calculent les DPE de nouvelle génération ne seront pas nettoyés des scories qui les affectent. Les diagnostiqueurs œuvrent bien sûr avec les spécialistes du ministère du logement pour parvenir à ce résultat dans les meilleurs délais. Concrètement, les biens pour lesquels a été réalisé un DPE fautif bénéficieront d'un nouveau diagnostic, qui corrigera et annulera le précédent, sans frais. Une négociation va s'ouvrir avec le gouvernement pour que soit effectivement neutralisé le coût pour la communauté des diagnostiqueurs de cette vaste opération de rappel. On entend des critiques acerbes adressées au gouvernement, montrant d'un doigt accusateur son impéritie. Elles sont infondées. Il fallait la lumière de l'expérience pour identifier finement les dysfonctionnements qui pouvait compromettre la justesse du DPE. La plupart des défauts ne pouvaient être prévus a priori et il faut avoir la modestie de le dire. Les polémiques, que certains peuvent trouver avantage à alimenter, ne sont pas à la hauteur des enjeux. Oui, moderniser le DPE et lui donner plus de force pour conduire à la rénovation environnementale des logements était vital. Oui, il était indispensable que cet indicateur, qui constitue une aide à la décision de louer ou d'acheter, soit plus qu'indicatif et qu'il acquière une force juridique majorée. L'heure n'est plus à la légèreté en matière d'appréciation du besoin de mettre à niveau notre parc de logements -maisons individuelles comme immeubles collectifs, à destination locative comme pour occupation en propre. L'empreinte carbone liée à l'immobilier doit d'urgence être réduite. La loi Climat et résilience du 22 août 2021 a fixé un cap exigeant pour le parc locatif comme pour les copropriétés faisant suite à la loi Énergie climat du 8 novembre 2019.Tout au plus la séquence qui s'achève, marquée par le besoin d'ajuster un DPE conçu à marche forcée, doit-elle faire réfléchir sur la méthode d'adoption des réformes techniques. L'expérimentation devrait à l'avenir être préférée à la généralisation hâtive, fût-elle dictée par l'urgence climatique. Elle devrait en particulier inspirer la mise en place de l'audit énergétique, instrument de mesure plus précis et complet encore que le DPE. La loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience contre ses effets » le rend obligatoire dès le 1er janvier 2022 pour les logements les plus énergivores. Il est appelé à s'imposer comme l'outil de référence d'évaluation et d'aide à l'amélioration de la performance environnementale. Il importe de se garder des faux pas, qui risquent de dissuader les ménages d'aller vers la vertu énergétique.Tribune de Thierry Marchand, président de la CDI-FNAIM (Linkedin)
Il y a 3 ans et 222 jours

5 choses à savoir sur la réforme de l'assurance chômage qui entre en vigueur

Un long chemin de croixAprès l'échec de près de quatre mois de négociation entre partenaires sociaux, placés selon eux devant une mission impossible par l'exécutif qui leur demandait trop d'économies, le gouvernement présente en juin 2019 une vaste réforme dont les premières mesures entreront en vigueur en novembre.Mais, à partir de mars 2020, la crise sanitaire pousse l'exécutif à suspendre la réforme à plusieurs reprises. En outre la principale mesure, la modification du calcul de l'allocation chômage, est annulée par le Conseil d'Etat en novembre 2020.Dans l'intervalle, une concertation sociale est engagée pour aménager la réforme. En mars 2021, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, en dévoile les arbitrages, avec une nouvelle date fixée au 1er juillet.Mais, saisi par les syndicats, le Conseil d'Etat suspend fin juin le décret comportant les nouvelles règles de calcul, contraignant le gouvernement à repousser une nouvelle fois sa réforme au 1er octobre.Un bilan de réformateur à défendre pour MacronA sept mois de la présidentielle, le chef de l'Etat table sur l'assurance chômage pour corser son bilan social. D'autant plus que la "mère des réformes", celle des retraites, est dans les limbes depuis 18 mois, que la loi "Grand âge" a été abandonnée, et que le "revenu d'engagement" pour les jeunes tarde à se concrétiser.Dans les rangs syndicaux, on reproche au président de vouloir "cocher" la réforme pour des raisons politiques et de faire preuve d'"entêtement", en observant qu'elle est source de "moins de remous" que celle des retraites, qui a provoqué des semaines de contestation dans la rue.Les syndicats reconnaissent qu'il est difficile de mobiliser sur l'assurance chômage, mais l'opposition à la réforme sera l'un des mots d'ordre de la journée de mobilisation du 5 octobre à l'appel d'une intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires.Une bataille juridique pas finieTous les syndicats ont déjà annoncé qu'ils ressaisiraient le Conseil d'État sur le nouveau décret. "Notre recours va être déposé en tout début de semaine, nous avons encore le temps puisque les premiers versements arriveront début novembre", a indiqué vendredi Yves Veyrier (FO) sur France 2.Le Conseil d'Etat avait suspendu en référé en juin la modification du calcul de l'allocation chômage, arguant des "incertitudes sur la situation économique". Le gouvernement estime que l'argument n'est plus valable avec l'amélioration nette ces derniers mois de la situation de l'emploi.Mais la plus haute juridiction administrative n'a toujours pas tenu son audience sur le fond - dont la date n'est pas connue - et les syndicats disent avoir d'autres arguments. Notamment le décalage entre la date d'entrée en vigueur des mesures s'appliquant aux demandeurs d'emploi (1er octobre) et celle du "bonus-malus" pour pénaliser les entreprises abusant des contrats courts (septembre 2022).Un impact conséquentSelon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, et pas caduque d'après l'organisme paritaire, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Elisabeth Borne a jugé cette étude "pas très crédible" en faisant valoir qu'elle ne tient pas compte de l'amélioration nette de la situation de l'emploi depuis le printemps, vendredi sur LCI.Côté finances, l'Unédic a estimé que la réforme conduirait à de moindres dépenses de 2,3 milliards par an, une fois "l'ensemble des mesures montées en charge".D'autres mesures le 1er décembreLe reste de la réforme, à savoir le durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit, devrait entrer en vigueur au 1er décembre.Ces mesures sont en effet liées à des conditions d'amélioration du marché de l'emploi qui devraient être remplies à cette date.Les conditions d'éligibilité passeront alors de 4 à 6 mois. Et la dégressivité de 30% pour les allocataires de moins de 57 ans ayant eu un salaire de plus de 4.500 euros brut mensuel s'appliquera au 7e mois d'indemnisation et non plus au 9e.
Il y a 3 ans et 222 jours

Le chauffage électrique parfaitement adapté pour la rénovation énergétique des logements selon une étude des fabricants

Dans ce contexte, le Groupement des marques d'appareils pour la maison (Gifam) dévoile les résultats d'une étude inédite sur « la perception de l'électricité en tant qu'énergie de chauffage » qui montre à quel point le chauffage électrique est une énergie légitime et appréciée par ses utilisateurs.Les Français perçoivent positivement l'électricité en tant qu'énergie de chauffageAvec 1/3 des foyers équipés, représentant un total de 70 millions d'appareils, l'étude réalisée par le Gifam* montre que les radiateurs électriques constituent la 2e solution principale de chauffage la plus utilisée par les Français (29%) après le gaz (39%). D'ailleurs, les ¾ des Français ont déjà connu un logement avec des radiateurs électriques.En termes de perception, les Français plébiscitent avant tout le chauffage électrique pour sa facilité d'utilisation, sa fiabilité et le confort qu'il apporte pour favoriser une meilleure qualité de vie. Les équipements actuels représentent en effet un levier puissant pour améliorer la performance énergétique de nos logements. Par ailleurs, 70% des détenteurs de chauffe-eau thermodynamiques ont une image très positive de cet appareil, dont le fonctionnement permet de réduire ses émissions de CO2.Ce panorama démontre également que l'électricité comme énergie de chauffage est mieux perçue par les personnes équipées. En outre, la satisfaction augmente mécaniquement auprès des possesseurs d'appareils de nouvelle génération. Avec encore 14 millions d'appareils vétustes dans les logements, le renouvellement du parc d'appareils non performants de chauffage domestique fait partie des enjeux de demain. La maison connectée devient enfin le territoire d'expression clé pour l'avenir du chauffage électrique. D'ailleurs, 6 propriétaires de logements chauffés à l'électricité sur 10 souhaitent s'équiper d'un système de chauffage connecté et plus de 4 sur 10 d'un système d'eau chaude sanitaire connecté. Le confort thermique est en effet la sphère où les bénéfices les plus concrets (économies, régulation optimale de la température des pièces...) peuvent être apportés quand beaucoup d'autres objets connectés n'auront qu'un impact limité sur nos modes de vie.Le nouveau DPE incite à adopter des solutions électriquesSi la RE2020 a marginalisé le recours aux radiateurs électriques et chauffe-eau thermodynamiques dans la construction neuve, le nouveau DPE incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de l'ensemble des solutions électriques, peu émettrices CO2.Alors que la nouvelle réglementation en matière de construction neuve (RE2020) écarte définitivement le recours aux radiateurs électriques et aux chauffe-eau thermodynamiques dans les logements collectifs, au profit de solutions émettrices de CO2, le nouveau Diagnostic de Performance Energétique (DPE), quant à lui prend en considération l'ensemble des solutions électriques.L'introduction de l'incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE (de A à G), constitue un élément essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et permet de rappeler que les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93%.En ce sens, le nouveau DPE, entré en vigueur le 1er juillet, permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques dans un contexte d'accélération de la rénovation énergétique des bâtiments. Véritable pivot du volet logement de la loi Climat et résilience, le DPE perd son caractère informatif pour devenir pleinement opposable.L'estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE apporte une information très concrète des performances environnementales du logement, allant dans le sens de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. « Contrairement à la récente règlementation environnementale (dite RE2020), le DPE prend véritablement la mesure de l'urgence climatique face à la déficience du parc sur le plan de l'efficacité énergétique et environnementale. La nouvelle méthode de calcul introduite dans le DPE conforte le radiateur électrique comme la solution d'avenir pour contribuer à réduire nos émissions de CO2. », commente Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Le chauffage électrique est parfaitement adapté pour les personnes qui souhaitent réaliser des travaux de rénovationFace aux enjeux de rénovation, il est important de rappeler que le meilleur équipement est celui qui limite naturellement la consommation énergétique. En préambule, il faut donc avant tout que l'habitat soit bien isolé thermiquement en hiver (pour limiter les consommations de chauffage) et protégé du soleil en été (pour limiter l'utilisation de la climatisation).Couplé à des travaux d'isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années.En effet, l'intégration de nouvelles technologies permet des économies d'énergie conséquentes : lors du remplacement d'un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d'énergie sont de l'ordre de 30%, en fonction de l'usage et des caractéristiques de l'appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d'autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et de réduire de manière significative sa facture d'électricité. *Étude Gifam Insights menée en avril 2021 auprès de 927 Français.
Il y a 3 ans et 223 jours

La réforme du 1er octobre de l'Assurance chômage publiée au Journal officiel

Ces nouvelles règles controversées devaient entrer en vigueur au 1er juillet mais le Conseil d'État les avait suspendues en juin, arguant des "incertitudes sur la situation économique".La juridiction avait été saisie en référé par les syndicats dont les recours doivent encore être examinés sur le fond.Mais, sans attendre, le gouvernement publie ce nouveau décret, inchangé sur le fond, en mettant en avant "le vif rebond de l'emploi depuis mai"."La situation économique est bonne et pourtant nous sommes face à un paradoxe: des entreprises qui n'arrivent pas à recruter et des chômeurs qui ne trouvent pas d'emploi. C'est donc le bon moment pour faire cette réforme. La nouvelle formule s'appliquera à partir de vendredi à tous les nouveaux inscrits à Pôle Emploi", insiste-t-on au ministère du travail.La CGT, FO, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont déjà fait savoir qu'ils allaient attaquer le nouveau texte.Les syndicats estiment que le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation, va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".Selon une évaluation en avril de l'Unédic, jusque 1,15 million des personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Le ministère du Travail conteste ce chiffrage en soulignant qu'il ne tient pas compte de l'amélioration de la conjoncture depuis ni "des effets de comportement" espérés de la réforme.Décidée en juillet 2019, la réforme avait été suspendue à l'aune de la crise du Covid-19, puis amendée.Le reste de la réforme, à savoir le durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit, devrait lui entrer en vigueur au 1er décembre.Celles-ci sont en effet liées à des conditions d'amélioration du marché de l'emploi qui devraient être remplies à cette date.Les conditions d'éligibilité passeront alors de 4 à 6 mois. Et la dégressivité de 30% pour les allocataires de moins de 57 ans ayant perdu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut mensuel s'appliquera au 7e mois d'indemnisation et non plus au 9e mois.La période d'observation du comportement des entreprises pour le "bonus-malus" sur la cotisation chômage dans sept secteurs grands consommateurs de contrats courts a elle commencé le 1er juillet, pour une application sur les cotisations en septembre 2022.
Il y a 3 ans et 223 jours

Suspension DPE : point de vue de Denis Mora, président du groupe AC Environnement

Une annonce brutale du Gouvernement en contradiction avec sa volonté au début de l’été de déployer coûte que coûte le nouveau DPE dès le 1er juillet dernier alors que pour la majorité des professionnels du diagnostic immobilier, les logiciels de calcul n’étaient pas fiables. AC Environnement était d’ailleurs favorable au report sine die de l’application de la loi au 1er juillet, estimant qu’il fallait plus de temps à la filière et surtout aux développeurs de logiciels pour mettre en place la nouvelle méthode de calcul.La décision de ce début d’automne prise par le Gouvernement pénalise ouvertement les vendeurs de logements d’avant 1975, à commencer par tous ceux qui ont mené des transactions depuis le 1er juillet. Qu’en sera-t-il de leur vente ? Verront-ils les acquéreurs la contester si le DPE ne correspond pas à la réalité des performances énergétiques du logement ?Elle démontre sa méconnaissance du métier de diagnostiqueur et de la profession qui se trouve elle aussi pénalisée. En effet, les conséquences sont colossales sur les plans juridiques (recrudescence de litiges potentiels), financières (pertes de chiffres d’affaires et de rentabilité) et économiques d’un arrêt de la production de DPE pour les biens d’avant 1975.Une fois encore, les diagnostiqueurs se retrouvent entre le marteau (le Ministère de la Transition Ecologique) et l’enclume (les clients), alors même qu’ils subissent depuis plusieurs semaines les approximations de la réforme du DPE 2021… Au cours des derniers mois, les diagnostiqueurs, les entreprises et leurs collaborateurs ont investi un temps considérable en formation, en adaptation de leur système de calcul des DPE et ont mené leurs missions de manière très professionnelle, respectant scrupuleusement toutes les directives qui leur ont été imposées, pour satisfaire au mieux leurs clients.Sur la forme, AC Environnement déplore le manque de communication et d’écoute. La profession a été prise au dépourvu et mise devant le fait accompli par cette annonce en catimini en fin de semaine, sans concertation avec les diagnostiqueurs. Or, tous les professionnels le savent : nous ne pouvons pas arrêter du jour au lendemain la production de nos rapports sous peine de mettre en difficulté nos clients, nos hommes et notre réputation. Quant à nos partenaires notaires, comment pourraient-ils suivre cette recommandation alors que cette décision n’a pas force de loi ? Nous partageons pleinement leur analyse et leur posture.Dans ce contexte, AC Environnent décide de poursuivre la production de ses DPE et proposera à ses clients une réactualisation gratuite le cas échéant.La méthode 3CL, et plus particulièrement le moteur de calcul DPE fourni par le gouvernement aux éditeurs de logiciel depuis le 1er juillet dernier, a subi de très nombreuses modifications, changeant en profondeur les résultats pour certains cas. A chaque évolution, AC environnement a su maintenir la continuité et la fiabilité du calcul malgré les évolutions. AC environnement a même actualisé les DPE réalisés antérieurement à la date du 1er juillet 2021, au prix d’efforts douloureux pour nos équipes. Chez AC environnement, nous sommes donc capables de continuer à produire des DPE, même sur les biens d’avant 1975 et de garantir au client que son DPE pourra être réactualisé gratuitement, sans déplacement, en cas d’évolution de méthode à venir (sous réserve que l’évolution de la méthode ne contienne pas de nouvelles valeurs non relevées lors de notre intervention initiale). Nous allons intégrer au plus vite dans nos rapports une phrase de réserve indiquant que, du fait de la position du Ministère de la Transition Ecologique dans son communiqué de presse, notre DPE perd son caractère opposable et n’a qu’une valeur informative. Son utilisation dans le cadre d’une vente ou d’une mise en location est de la seule responsabilité du propriétaire et/ou du notaire. Nous ajouterons aussi que nous nous tenons à disposition du client pour modifier son DPE en cas d’évolution de la méthode 3CL. Nous avons conscience que la question du DPE est une source de tensions et d’incertitudes pour l’ensemble des professionnels du diagnostic immobilier. AC Environnement et la filière du diagnostic en entier, sont déterminés à sortir rapidement de cette période instable pour tous les professionnels : diagnostiqueurs, agents immobiliers, notaires… et exploitants du bâtiment.Tribune de Denis Mora, Président du groupe AC Environnement (Linkedin)
Il y a 3 ans et 223 jours

Les solutions Rector en Maisons Individuelles pour des planchers RE 2020

Spécialiste de la fabrication d’éléments de plancher en béton précontraint et béton armé, RECTOR s’engage aux côtés de ses clients dans la réduction de l’impact environnemental en proposant, dès à présent, des solutions pensées pour répondre aux exigences de la RE2020. Ces dernières seront présentées sur le stand de RECTOR au salon ARTIBAT qui se tiendra à Rennes du 13 au 15 octobre 2021.Des solutions concrètes pour répondre aux principaux enjeux de la RE2020 en maisons individuellesPartenaire privilégié des Cmistes (Constructeurs de Maisons Individuelles) et leader sur ce marché depuis près de 70 ans, Rector propose la gamme la plus complète de solutions préfabriquées innovantes et optimisées, du soubassement aux toitures terrasse.Grâce à la pertinence de ses systèmes préfabriqués, Rector répond d’ores et déjà aux trois principaux enjeux de la RE2020 :Isolation et traitement des ponts thermiques pour chaque niveau de la maisonAvec sa gamme de planchers Equatio avec entrevous isolants (vide sanitaire, sous-sol, étage, toitures terrasses) associée à ses Box de rupteurs de ponts thermiques et leurs accessoires, Rector est l’un des seuls industriels à être capable de traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100% intégrée.Pour le vide sanitaire, Rector propose des combinaisons (planchers Equatio VS et entrevous isolants Rectosten) pour être au plus juste du PSI conforme à la réglementation RE2020, quelle que soit la zone climatique. Le département Recherche et Développement Rector a ainsi revu l’ensemble des calculs pour ajuster les performances des planchers aux nouvelles exigences de Bbio et proposer une gamme élargie d’entrevous à languette allant de l’up 40 à l’up 11.Les systèmes de planchers bas et à étage Rector avec isolation intégrée sont à privilégier par rapport à ceux avec isolation rapportée. En effet, en plus du gain de temps et de surface, ce type d’isolation permet l’application d’un revêtement directement sur la table de compression ou encore l’intégration d’un plancher chauffant/rafraîchissant directement sans chape.«Parce que nous avons pris en compte toutes les zones climatiques de France lors de nos études, nous sommes en capacité d’apporter des solutions pertinentes et standardisées, et d’accompagner tous nos clients lors de leur mise en œuvre pour des maisons conformes. Grâce à l’ajustement de nos solutions calculées au juste psi, l’atteinte des performances thermiques des planchers selon les seuils envisagés de la RE2020 est beaucoup plus simple», explique Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique.Maîtrise du bilan carboneNécessitant moins de béton pour leur fabrication et moins de transport pour les livrer sur les chantiers, les planchers préfabriqués Rector sont naturellement plus sobres en matière et bénéficient d’un impact environnemental réduit. Ils sont, en plus, dotés d’une durée de vie quasi-illimitée.Pour obtenir un bon bilan carbone, un plancher constitué de poutrelles précontraintes et d’hourdis Rector est une solution optimisée comparée à d’autres solutions telles que le dallage porté ou la dalle sur terre-plein.Enfin, Rector commercialise une gamme d’entrevous légers, en plastique 100% recyclé, en bois, pour le vide sanitaire ou les planchers en étage dont les formulations ont été pensées pour réduire l’impact carbone sur les chantiers. « Nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers : Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier », ajoute Côme Lesage.Au-delà de la composition de ses produits, Rector met au cœur de sa démarche l’économie circulaire, l’optimisation des transports, la gestion des ressources et des déchets en usine comme sur les chantiers de ses clients.Enfin, toutes les solutions de planchers préfabriqués Rector font l’objet de Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour assurer aux constructeurs et bureaux d’étude la qualité et les performances de systèmes.Prise en compte du confort d’étéRector lance une nouvelle gamme de plancher Equatio® chauffant rafraîchissant, issue de son partenariat avec Rehau.Tout en préservant l’inertie thermique du plancher, ce système, intégré dans la dalle, permet aux constructeurs de maisons individuelles d’offrir le confort à leurs clients, été comme hiver, tout en répondant à la RE2020.Avec l’ensemble de toutes ces solutions durables de planchers préfabriqués Rector, les professionnels de la maison individuelle ont l’assurance de faire le choix de la performance à coûts maîtrisés et de la conformité à la nouvelle réglementation.Pour en savoir consultez la page Rector sur Batinfo ou le site internet.
Il y a 3 ans et 223 jours

Les fenêtres, éléments clés au service de la transition environnementale

La RE2020, réglementation environnementale appliquée aux bâtiments neufs qui entrera en vigueur début 2022, vise à améliorer la performance énergétique et abaisser les consommations des bâtiments neufs. Elle introduit notamment la dimension de « performance environnementale », en proposant de nouveaux indicateurs pour évaluer les impacts – en particulier le carbone – du bâtiment sur l'environnement, durant tout son cycle de vie. Elle intègre aussi la notion de « confort d'été » dans les logements et prévoit pour cela une unité de mesure dédiée, les degrés-heures d'inconfort (DH), qui repose sur une méthode de calcul incluant les effets du changement climatique sur les bâtiments. S'inscrivant dans le même calendrier, la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) va renforcer les exigences de valorisation des produits, équipements, matériaux et déchets (PEMD) issus du bâtiment et celles concernant la circularité des produits neufs. La mise en place d'une filière de Responsabilité Élargie des Producteurs (REP) pour produits et matériaux de construction du bâtiment, va quant à elle introduire une prise en charge des PEMD, par des éco-organismes financés par les acteurs qui mettent les produits sur le marché. Pour fédérer les industriels autour de cette logique vertueuse, la Responsabilité Élargie des Producteurs prévoit également une réduction des contributions pour ceux qui proposent des produits écoconçus. Ces évolutions accompagnent la transition environnementale et s'inscrivent dans le paysage législatif et règlementaire issu de la COP 21, qui va structurer les activités de construction et de rénovation dans les années à venir. La filière se mobilise Les menuiseries extérieures et les produits de la baie sont directement concernés, parce qu'ils participent à la bonne isolation thermique des bâtiments, synonyme d'une plus grande sobriété énergétique. Mais aussi parce que les ressources naturelles utilisées pour leur fabrication sont à gérer dans un souci d'économie. Ainsi, pour répondre à ces exigences renforcées, il sera nécessaire, de développer une approche du « système fenêtre » en analyse de cycle de vie, ce qui signifie prendre en compte le carbone émis pour le produire et le déconstruire. L'usage des matériaux recyclés et la recyclabilité du produit en fin vie contribuent pleinement à cet objectif. La performance de la fenêtre elle-même pendant la vie du bâtiment reste bien évidemment un enjeu clé. La filière des menuiseries en PVC et en aluminium s'inscrit déjà dans cette logique, en proposant depuis quelques années des matériaux plus respectueux de l'environnement. Aidée par le développement accéléré de la filière de collecte et de revalorisation, qui permet de mieux prendre en compte les problématiques de recyclage et d'économie circulaire en incorporant plus de matière recyclée dans ses produits, cela l'amène actuellement à une proportion moyenne de 40%. En lien avec ces enjeux environnementaux, les épisodes récurrents de forte chaleur, même si 2021 a été atypique, font du confort d'été un objectif clé. Le changement climatique viendra renforcer cet enjeu et le placera probablement bientôt au même niveau que celui du confort thermique d'hiver. Les protections solaires – brise-soleil, persiennes coulissantes, fermetures, stores vénitiens extérieurs – constituent déjà une réponse efficace. Par ailleurs, on note l'émergence des verres « thermochromes », innovation qui permettra de conserver la transparence du vitrage tout en régulant les apports thermiques solaires, et donc de diminuer l'usage de la climatisation en été et du chauffage en hiver. Face au défi du changement climatique et de l'économie de ressources, le secteur de la fenêtre se mobilise en adaptant la conception de ses produits dans une dynamique soutenue autour de l'innovation qui sans aucun doute se poursuivra dans les années à venir. Solutions & Performances - Numéro 5 : « Menuiseries extérieures » PDF 1.56 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 223 jours

Réglementation Environnementale : état des lieux

La réglementation environnementale (RE2020) va profondément modifier les exigences environnementales que doivent respecter les nouvelles constructions en France métropolitaine. Si l'actuelle réglementation thermique (RT2012) imposait déjà l'optimisation de la conception énergétique du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre et la limitation de la consommation d'énergie primaire (totale et non renouvelable), la réglementation environnementale ajoute la limitation de l'impact sur le changement climatique associé aux consommations énergétiques (les émissions de gaz à effet de serre en exploitation) et de l'impact des composants du bâtiment sur le changement climatique (les émissions de gaz à effet de serre des composants du bâtiments, de sa construction et de sa déconstruction), ainsi que la limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale plus connu sous le terme de « confort d'été ». Cette nouvelle réglementation environnementale constitue donc une étape essentielle dans la mobilisation de la filière du bâtiment contre le réchauffement climatique. Elle s'appliquera à compter du 1er janvier 2022 pour la construction de bâtiments à usage d'habitation, et à partir du 1er juillet 2022 pour la construction des bâtiments de bureaux, ou d'enseignement primaire ou secondaire. Dans le calcul, concernant les baies, sont prises en compte les performances thermiques (conductivité thermique de la baie, facteur solaire), et les caractéristiques lumineuses (transmission lumineuse). Ces caractéristiques et performances auront une incidence sur le volume en besoins énergétiques du bâtiment, et ses consommations, notamment sur les postes chauffage, refroidissement, et éclairage. Par ailleurs, la RE2020 conserve des exigences de moyens sur les baies : Des facteurs solaires à ne pas dépasser en fonction de la zone climatique, de l'orientation de la baie et de son exposition au bruit Une surface de baies minimale en logement (1/6 de la surface de référence) ou alors le respect d'un niveau d'éclairement minimal selon les locaux Une surface minimale d'ouverture des baies au sein d'un même local. C'est le concepteur qui devra faire des choix éclairés en fonction des contraintes du projet. Pour cela, il pourra se référer aux déclarations environnementales des industriels, les FDES pour les produits de construction, répertoriées dans la base de données INIES. Une quarantaine de fiches « Fenêtres », soit près de 10 000 références « Produits » sont recensées sur les 3 905 fiches « Produits de construction » disponibles dans la base. Si le produit ne dispose pas de FDES, son impact environnemental sera pris en compte par une donnée environnementale définie par défaut. Impact environnemental des fenêtres Issu des données de référence Fiches de déclaration environnementales du site INIES.fr, représentatives du marché de la construction en France. 40% c'est le taux de matière recyclée ou renouvelable moyen dans les menuiseries (profilés, vitrages, joints, éléments de quincaillerie, hors emballages)1 Environ 40% des matières présentes dans les menuiseries déclarées dans la base INIES sont issues du recyclage ou sont d'origine renouvelable, illustrant les importants efforts de recyclage réalisés par cette filière et le potentiel d'intégration de matière recyclée dans les nouveaux produits. Le CSTB accompagne les industriels dans le développement de produits innovants prenant en compte cinq performances clés : sobriété carbone, contenu en matière recyclée ou renouvelable, démontabilité, recyclabilité, réemployabilité. Source : base INIES – Produits commercialisés sur le marché français - export 13/06/2021 Solutions & Performances - Numéro 5 : « Menuiseries extérieures » PDF 1.56 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 224 jours

Le mode de calcul de l'assurance chômage au cœur de la contestation

Le SJR, quézaco ?Le salaire journalier de référence est la base de calcul de l'allocation chômage. Il était jusqu'alors obtenu en divisant les salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois par le nombre de jours travaillés sur cette "période de référence".Pôle emploi calcule ensuite l'allocation journalière: il utilise deux formules et retient comme montant le résultat le plus élevé entre 40,4% du SJR +12,05 euros Ou 57% du SJR."La définition du salaire de référence est fondamentale car elle pose la question du revenu que l'assurance chômage doit remplacer", explique à l'AFP l'expert Bruno Coquet.Pourquoi y toucher ?"Définir le revenu à remplacer, c'était facile quand tout le monde sortait d'un CDI à temps plein ou même à temps partiel. Il n'y avait pas de trous dans les historiques d'emplois", ajoute l'économiste. Mais l'explosion des contrats courts (de moins d'un mois) "a engendré de fortes inégalités entre les chômeurs ayant eu des contrats fractionnés et ceux ayant travaillé tous les jours".Comme seuls les jours travaillés sont pris en compte, le SJR est plus élevé pour les premiers (qui ont eu moins de jours travaillés). Par exemple, entre deux salariés travaillant le même nombre d'heures au même salaire, celui qui travaille 15 jours par mois aura une allocation mensuelle deux fois plus élevée que celui en CDI à mi-temps.Muriel Pénicaud, alors ministre du Travail, jugeait cela "inéquitable" et peu incitatif. D'autant, assurait-elle, "qu'un chômeur sur cinq" pouvait théoriquement toucher par ce biais une allocation mensuelle supérieure à son ancien salaire moyen.Mais l'Unédic avait répondu que cela arrivait rarement car beaucoup de ces chômeurs, aux petits revenus, retravaillent après leur admission ("activité réduite"), ce qui diminue leur allocation, et continuent d'alterner contrats courts et chômage de la même façon.Une étude de la Dares montre aussi que, du fait de la complexité des règles, ces "permittents" sont peu en mesure "d'optimiser" l'indemnisation chômage. Enfin, Michel Beaugas (FO) rappelle que ce sont les employeurs qui choisissent ces contrats courts et "facturent leur flexibilité à l'Unédic". Selon lui, ce n'est pas le SJR qu'il faut corriger mais le marché du travail à travers un "bonus-malus" sur les cotisations plus fort que ce qui a été décidé.Quel impact ?La réforme de 2019 prévoyait que le SJR soit calculé en divisant les salaires perçus au cours des 24 mois précédant la situation de chômage, par l'ensemble des jours - travaillés ou non - entre le premier et le dernier jour d'emploi de cette période de 24 mois.Mécaniquement, cela baisse fortement le montant de l'allocation (puisqu'on divise le même salaire par plus de jours) de ceux qui ne travaillent pas en continu. En contrepartie, leur durée d'indemnisation est prolongée (les jours non travaillés donnant aussi lieu à un jour d'indemnisation).Mais le Conseil d'État a invalidé, en novembre 2020, cette mesure au motif qu'elle entraînait "une différence de traitement manifestement disproportionnée" entre chômeurs.Pour l'atténuer, l'exécutif a plafonné le nombre de jours non travaillés pris en compte, ce qui donne l'effet suivant sur une personne ayant travaillé au Smic huit mois sur les 24 derniers. Elle aurait bénéficié d'une allocation de 985 euros pendant huit mois avec les règles de 2017. Avec la réforme de 2019, elle aurait perçu 389 euros pendant 24 mois. Avec le plafonnement, l'allocation serait de 667 euros pendant 14 mois, sachant que les chômeurs n'utilisent pas en général l'intégrité de leurs droits.Un château de cartes ?Au printemps l'Unédic avait estimé que jusque 1,15 million de personnes qui ouvriraient des droits dans l'année suivant la mise en oeuvre du nouveau mode de calcul toucheraient une allocation mensuelle plus faible de 17% en moyenne, même si elle pourrait être compensée en partie par des prestations de solidarité type prime d'activité.La réforme du SJR va aussi abaisser le plafond du cumul chômage-salaire. "Il faut voir ce qui l'emporte entre l'incitation à reprendre un emploi parce que l'allocation est plus faible et le moindre intérêt de cumuler un emploi et une allocation", souligne M. Coquet.La CGT juge que la réforme accentuera certaines inégalités, simplement en fonction de la date d'un contrat de travail. Pour M. Coquet, "l'assurance chômage est un château de cartes dont on ne peut bouger une carte (le SJR) isolément des autres (conditions d'éligibilité, durée des droits, taux de remplacement, règles de cumul...)."Pour que les chômeurs touchent une même allocation au regard des revenus qu'ils ont assuré, il faudra une nouvelle réforme", plaide-t-il.
Il y a 3 ans et 224 jours

Face au réchauffement climatique, la résilience des infrastructures remise en cause

Alors que les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient, les experts intervenus au cours du colloque le Pont, à Toulouse, ont reconnu qu’il était nécessaire de revoir dès à présent les règles de calculs et le dimensionnement des ouvrages afin de répondre à l'urgence climatique.
Il y a 3 ans et 224 jours

Avec son nouveau bloc-baie Chrono One, Soprofen repousse les limites de la performance

Produit de référence en logement neuf individuel et collectif, le bloc-baie représente 44 % des volets roulants installés en France. Marqué par l’évolution constante des normes, parmi lesquelles la future RE 2020, ce marché de la construction voit les exigences de performances des bâtiments renforcées. Concepteur gammiste depuis 1984 et titulaire du 1er avis technique sur le bloc-baie, Soprofen conçoit en permanence des solutions inédites qui répondent aux directives réglementaires. Aujourd’hui, l’expert du volet roulant innove une nouvelle fois et présente Chrono One, un coffre intégré qui concentre tous les avantages attendus par les menuisiers. Plus de performances pour encore plus de confort Plaçant le client au cœur de sa stratégie d’innovation, Soprofen a consulté une vingtaine de menuisiers industriels référents dans toute la France pour recueillir leurs attentes quant à la conception d’un nouveau bloc-baie. Résultat de 3 ans de Recherche & Développement, le Chrono One additionne ainsi tous les avantages en termes de performance, fiabilité, simplicité et rapport qualité-prix. De quoi répondre aux exigences des chantiers de construction neuve et de rénovation ! Dans une volonté de proposer une solution aux performances exceptionnelles, Soprofen a équipé le Chrono One d’une sous-face en nid d’abeilles obtenue grâce à une technologie exclusive brevetée. Complétée par l’ajout d’isolants en polystyrène situés dans les joues et le coffre ainsi que par un joint sur la première lame, le Chrono One offre ainsi une excellente isolation thermique (jusqu’à Uc < 0,7 W/m2K selon calcul interne) et phonique (jusqu’à 57 dB Dne Atr). Un important travail a également été réalisé au niveau de : • la perméabilité à l’air afin d’atteindre une certification classe 4* par l’intégration de joints co-extrudés au niveau de la trappe et d’un joint mousse sur la périphérie de la joue, • l’étanchéité entre le coffre et la menuiserie par l’ajout d’un joint d’étanchéité au niveau du profilé alvéolé et d’un profil de finition doté d’un joint côté intérieur et d’un double face sur l’adaptateur. Bénéficiant de l’innovation Goodnight qui offre une occultation optimale, le nouveau bloc-baie de Soprofen est en plus réalisable dans de grandes dimensions. En effet, la mise en place de crochets pare-tempête permet d’aller jusqu’à 3 mètres ou 3,50 mètres en un seul tablier, selon les lames (ALU de 37 ou 50 mm), quelle que soit la taille du coffre (200 ou 230 mm). Plus facile à installer pour un véritable gain de temps Le nouveau bloc-baie Chrono One réunit tous les ingrédients pour offrir jusqu’à 40% de gain de temps à l’assemblage du volet en atelier, grâce à : • une étanchéité facilitée par la présence de joints réduisant l’utilisation du silicone, • un adaptateur en aluminium rigide pré-percé vissé dans le dormant qui facilite la fixation, • deux modes de montage possibles (sur dormant monobloc ou avec tapées rapportées) pour s’adapter à toutes les configurations (ITI neuf, rénovation, ITE, ossature bois, brique isolante), • une large gamme de coulisses ALU et PVC, avec plaquette d’étanchéité en partie basse, faciles et rapides à positionner grâce à un support d’indexation au niveau de la tulipe, • des brides de fixation latérales surmoulées dans la joue qui réduisent les opérations au niveau du coffre et du dormant et permettent d’avoir une surface parfaitement plane, Autant d’éléments qui permettent une rapidité de montage du coffre sur la fenêtre en moins de 8 minutes top chrono ! Ainsi qu’une grande simplicité de mise en œuvre sur le chantier grâce à : • des embouts de trappe fixes, pensés pour les poses en tunnel sous dalle, qui laissent accessible la trappe de visite après enduisage, • une possibilité de croquage du coffre pour s’adapter à toutes les poses. Une grande robustesse pour une fiabilité à toute épreuve En complément, au niveau de la liaison mécanique entre le coffre et la menuiserie, le Chrono One dispose d’un adaptateur en aluminium, de renforts d’inertie complémentaires à la traverse haute et, en option, de brides de reprise au linteau pour faciliter la fixation du coffre sur les grandes largeurs. Autant d’éléments qui, en plus d’une excellente inertie, assurent à l’ensemble une plus grande rigidité, stabilité et durabilité. Un bloc-baie éco-conçu et esthétique « Made in France » Fabriqué en France en PVC recyclé (à hauteur de 60 %), le Chrono One joue la carte de la discrétion d’un point de vue esthétique. Avec sa trappe de visite au design rectiligne et sa large palette de finitions plaxées, dont près de 50 sous Avis Technique, il s’intègre harmonieusement dans tous les intérieurs. Pour répondre aux demandes les plus courantes, le nouveau bloc-baie de Soprofen est également disponible, en option, avec un thermolaquage       « bord de mer » du coffre, des coulisses, de la lame finale et de la face extérieure en aluminium du tablier. Spécialement développé pour les régions les plus exposées, il assure ainsi une haute résistance anti-corrosion à l’ensemble qui bénéficie alors de 5 ans de garantie pour les habitations situées de 0 à 10 km du bord de mer et jusqu’à 7 ans au-delà de 10 km**. Avec Chrono One, Soprofen propose aux professionnels le meilleur du bloc-baie en alliant hautes performances, facilité de montage, adaptabilité et esthétique. Le fabricant prend ainsi une longueur d’avance qui devrait lui permettre d’être fidèle à son ambition : rester le leader français de la fermeture. *essai interne, certification en cours **selon les conditions précisées dans le carnet d’assistance et de garanties Soprofen
Il y a 3 ans et 224 jours

La construction de logements en léger déclin par rapport à l'avant-crise

Entre juin et août, 82.800 logements ont commencé à être construits en France et 120.800 permis ont été délivrés pour de futurs logements, selon les données du ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement.Au cours des trois derniers mois, les logements autorisés sont stables (+0,4%) par rapport aux trois mois précédents, où les constructions avaient progressé de 3,4%. Sur la même période, les mises en chantier de logements sont en repli de 4,4% après avoir fortement augmenté (+11,6%).Au cours des 12 derniers mois, de septembre 2020 à août 2021, la construction a augmenté de 7,4% par rapport aux 12 mois précédents et les autorisations de mise en chantier atteignent +13,5%.Il faut noter que ces progressions sont calculées par rapport à la période allant de septembre 2019 à août 2020 qui inclut le premier confinement, où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n'avaient pas pu démarrer à cause de la crise sanitaire.Les nombres de logements autorisés et commencés au cours des douze derniers mois sont encore légèrement inférieurs (respectivement de -0,9% et -0,4%) à leurs niveaux des douze mois précédant le premier confinement (mars 2019 à février 2020).Pour soutenir la construction de logements dans les zones tendues (où le nombre de logements disponibles est inférieur à la demande), le gouvernement va verser en novembre 130 millions d'euros aux communes, prévus dans le cadre du plan de relance au titre de la "densification et du renouvellement urbain" et de "l'aide à la relance de la construction durable".Son montant sera calculé sur la base des permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021.
Il y a 3 ans et 225 jours

Le gouvernement présente un plan pour lutter contre les tensions de recrutement

Réduire les tensions dans les recrutementsJean Castex a évoqué, en présentant ce plan depuis un centre de formation à Châtellerault (Vienne), le "problème extrêmement sérieux" des tensions sur le marché du travail.A ses côtés, Élisabeth Borne a pointé "la situation paradoxale" consistant à avoir des entreprises "qui ne parviennent pas à recruter" et "des chômeurs qui ne parviennent pas à retrouver un emploi".Le gouvernement table notamment sur la réforme de l'assurance chômage pour "encourager le travail, le retour à l'emploi et ce, sur des contrats moins précaires", a souligné M. Castex, le nouveau mode de calcul des allocations entrant en vigueur au 1er octobre.L'exécutif mise aussi sur un renforcement de l'"attractivité des métiers" qui passe par des négociations de branche, pour certaines déjà engagées.La troisième réponse, le "coeur des mesures nouvelles" présentées lundi, selon M. Castex, est "l'investissement dans les compétences" qui vise à former salariés et demandeurs d'emploi, notamment de longue durée. Le gouvernement entend mobiliser 1,4 milliard d'euros supplémentaires sur 2021 et 2022, dont 900 millions dès cette année pour la formation professionnelle, avec l'objectif de former 1,4 million de demandeurs d'emploi en 2022. Pour cette année, le plan est financé par redéploiement, notamment via des crédits d'urgence budgétés pour la crise sanitaire.Pour les salariésL'État va débloquer 600 millions d'euros pour "booster" la formation des salariés par les PME. Il s'agit de permettre aux PME de moins de 300 salariés de former 350.000 personnes supplémentaires (300.000 formations "courtes" de 40 heures en moyenne et 50.000 formations longues de 400 heures en moyenne).Le gouvernement entend aussi favoriser les reconversions professionnelles grâce au dispositif des "transitions collectives", pour que des salariés dont l'emploi est menacé se tournent vers des métiers qui recrutent.Ce dispositif, lancé début 2021, et qui "a tardé à décoller" selon le Premier ministre, doit être plus accessible aux PME. Il pourra aussi être utilisé dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective (RCC).Pour les demandeurs d'emploiDans le cadre du Plan d'investissement dans les compétences (PIC), lancé au début du quinquennat, 560 millions d'euros supplémentaires seront fléchés pour former 1,4 million de demandeurs d'emploi en 2022.Selon le gouvernement, actuellement "dplus d'1 million de personnes en recherche d'emploi sont formées chaque année, contre 600.000 avant le +PIC+".Le gouvernement entend encore "muscler" ces formations. L'idée est de permettre de financer de nouvelles actions "ciblées vers les métiers en tension, largement basées sur la formation en entreprise, en situation de travail, qui présente les taux de retour à l'emploi les plus importants (jusqu'à 85 %)".Volet spécifique demandeurs d'emploi longue duréePour accompagner plus spécifiquement les demandeurs d'emploi de longue durée (plus d'un inscrit sur deux à Pôle emploi), le gouvernement table sur des actions de "remobilisation" et une aide à l'embauche.Ainsi, 240 millions d'euros seront consacrés à étendre les aides à l'embauche de 8.000 euros dans le cadre des contrats de professionnalisation, pendant toute l'année 2022. Mme Borne a affirmé que l'"objectif est d'augmenter d'un tiers le nombre de ces contrats signés avec des demandeurs d'emploi de longue durée".Pôle emploi s'est également engagé à recontacter tous les demandeurs d'emploi de longue durée d'ici fin 2021 et les orienter vers les nouvelles mesures du plan.Pour les demandeurs d'emploi de très longue durée (inscrits depuis plus de deux ans), l'opérateur proposera en outre un "parcours de remobilisation" plus intensif. Testé dans 12 agences jusqu'en décembre, ce parcours sera ensuite généralisé de façon progressive. L'ensemble des demandeurs d'emploi de très longue durée se verront proposer ces parcours d'ici fin 2022. Pour cela, un millier d'agents recrutés à l'automne 2020 en prévision d'une explosion du chômage qui n'a pas eu lieu seront redéployés.Lors d'un déplacement dans une agence Pôle emploi à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Elisabeth Borne a enfin annoncé le déblocage de 70 millions d'euros pour une nouvelle prestation d'accompagnement social et psychologique pour lever "les freins", comme la santé, qui peuvent bloquer le retour à l'emploi. Le budget d'innovation de Pôle emploi sera renforcé de 20 millions d'euros pour soutenir les meilleures initiatives locales en agence pour remobiliser ces chômeurs.
Il y a 3 ans et 225 jours

130 millions d'euros seront versés aux communes en novembre pour soutenir la construction de logements

Cette aide était prévue dans le cadre du plan de relance au titre de la "densification et du renouvellement urbain" et de "l'aide à la relance de la construction durable".Son montant sera calculé sur la base des permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021.La subvention est de 100 euros par mètre carré bâti au-delà du seuil de densité moyen de la commune, a précisé le ministère à l'AFP.De même source, on indique que le Premier ministre Jean Castex présentera mardi les mesures retenues par le gouvernement au sein des propositions du rapport de la commission Rebsamen pour favoriser la construction de logements dans les zones qui en manquent.Le rapport propose notamment d'accélérer la cession de foncier public pour le logement, ainsi que la pérennisation du fonds friches, visant à rentabiliser des opérations d'aménagement sinon déficitaires.Cette dernière proposition est reprise par la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon qui a déclaré au journal Les Echos que le fonds friches serait "pérennisé pour aider les maires".La commission Rebsamen défend en outre "le besoin d'une réforme fiscale structurelle permettant de lutter contre la rétention foncière", en taxant moins les achats et les ventes de terrains et davantage leur détention.
Il y a 3 ans et 226 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers et d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements. Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. « Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain. » s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. « Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler. ». L’UNPI, la FNAIM et l’association Plurience rappellent ensemble que leurs alertes n’aient pas été entendues lors de l’examen de la Loi Climat. Voter le calendrier sans connaitre la réalité du parc, c’était jouer avec le logement des Français. « La Loi a été votée : elle lance un compte à rebours inéluctable, qui impacte directement tous les Français locataires. Sans changement à très court terme, 1 ménage sur 4 verra son logement frappé d’une interdiction de location de son logement d’ici 2034 ! » observe Christophe DEMERSON, Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Du côté des diagnostiqueurs, la sonnette d&rsquo;alarme avait, aussi, été tirée. Forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet, l&rsquo;Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI) ont dressé un constat identique d’insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du nouveau DPE par rapport à la réalité terrain et à la version précédente. Ces éléments ont fait l’objet d’un échange récent avec la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP). Deux causes sont probables. Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l’erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh. Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l’estimation des consommations mais aussi la note du DPE. En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note. En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu’il y ait un problème sur le calcul des débits d’infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente. Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS). En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation. Pour l&rsquo;estimation du confort d’été, si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l’estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres. Après avoir entendu l&rsquo;ensemble des remarques, le ministère du Logement vint de demander aux diagnostiqueurs de suspendre la réalisation du DPE pour les biens construits avant 1975. Seuls les DPE règlementaires vont être produits pour ne pas stopper les ventes et mises en location urgentes de biens d’avant 1975. Cette consigne du ministère n’exonère pas le propriétaire / bailleur de son obligation de produire un DPE, qui doit être établi depuis le 1er juillet en V3. Mais il faudra vraisemblablement le rééditer après correction du logiciel. Les diagnostiqueurs peuvent continuer à aller collecter des données pour éviter un effet « bouchon » dans quelques semaines, mais ils doivent attendre une V3 corrigée pour effectuer les calculs et fournir le rapport. Il faut se préparer à rééditer les DPE V3 réalisés depuis le 1er juillet après correction des logiciels, dans l’esprit de service qui caractérise les diagnostiqueurs. Les modalités pratiques de cette réédition sont en cours de négociation avec le ministère.
Il y a 3 ans et 226 jours

Juridique/Loi Elan : seuils, critères et mise en œuvre de la RE 2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La RE 2020 s’appliquera aux permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2022 et concernera aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. [©ACPresse] La loi pour l’Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (loi Elan) n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a créé la réglementation environnementale RE 2020. Pour la filière de la construction, il s’agit d’une approche bien plus exigeante que la réglementation thermique RT 2012&#8230; D’une manière concrète, tous les bâtiments construits vont devoir produire de l’énergie, dans une quantité&nbsp;a minima égale à celle consommée (dépense énergétique de 0 kWh/m2/an). L’application de la RE 2020 ayant été reportée, cette nouvelle réglementation concernera&nbsp;in fine les permis de construire déposés à partir du 1erjanvier 2022. C’est-à-dire aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. La RE 2020 se fonde sur deux mécanismes principaux&nbsp;: l’analyse de cycle de vie dynamique (I) et la mise en place de seuils maximaux d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie (II).&nbsp; I &#8211; Analyse de cycle de vie dynamique et intégration des degrés-heures A &#8211; Analyse du cycle de vie dynamique La RE 2020 introduit le calcul de l’analyse du cycle de vie dynamique1, qui additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans un bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées au chantier lui-même sont aussi prises en compte dans le calcul (engins de chantier comme bases de vie). Il s’agit donc d’une forte incitation à utiliser des matériaux, techniques et équipements alternatifs. Mais aussi à préférer les industriels engagés dans la décarbonation de leurs processus, à recourir à des matériaux géo-sourcés (qui nécessitent peu d’étapes de transformation et bénéficient d’un fort taux de réemploi ou de recyclage), et d’innover par la mixité des matériaux. B &#8211; Seuil maximal de degrés-heures Afin de prendre en compte les effets du changement climatique, un indicateur de confort d’été exprimé en degrés-heures (DH)2doit de plus être calculé lors de la conception du bâtiment. La RE 2020 fixe une fourchette de 350 à 1 250 DH, sous peine de pénalités de calcul de la performance énergétique du bâtiment. Les solutions de climatisation passive sont ainsi fortement encouragées.&nbsp; II &#8211; Création de seuils maximaux pour les constructions A &#8211; Seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre et réduction du Bbio Par rapport aux exigences de la RT 2012, le seuil maximal pour le besoin bioclimatique des logements est abaissé de 30 %. Néanmoins, le seuil de Bbio n’est abaissé que de 20 % pour les maisons d’une surface inférieure ou égale à 70 m2. Et pour les logements collectifs dont la surface totale est inférieure ou égale à 500 m2. Un seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre est aussi fixé. Pour les maisons individuelles, il est limité à 4 kgCO2/m2/an et exclut ainsi les systèmes exclusivement au gaz. Pour les logements collectifs, il ne doit pas dépasser 14 kgCO2/an/m2dès 2022, puis à 6,5 kgCO2/m2/an dès 2025. B- Seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable Par ailleurs, la RE 2020 systématise le recours à la chaleur renouvelable par la mise en place d’un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. L’idée est d’empêcher un retour massif du radiateur électrique au plus fort de l’hiver. Ainsi, ce seuil est de 55 kWhep/m2/an dans le logement résidentiel individuel, et de 70 kWhep/m2/an en collectif. Le cas des réseaux de chaleur fait néanmoins l’objet d’un régime particulier, afin de leur donner le temps de réaliser les investissements nécessaires à leur décarbonation. Ainsi, pour les logements collectifs chauffés via un réseau de chaleur existant, le seuil est abaissé à 8 kgCO2/an/m2 à compter de 2025, puis à 6,5 kgCO2/an/m2à partir de 2028. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1Label E+C&#8211;avec pondération des matériaux en fonction de l’année réelle d’émission des gaz (coefficient variant de 1 pour l’année de livraison à 0,59 pour la 50eannée postérieure). 2Nombre d’heures par an durant lesquelles le bâtiment dépasse le seuil de 28 °C le jour et 26 °C la nuit, multiplié par la différence entre la température simulée et l’écart avec la limite de 28 °C ou 26 °C.&nbsp; Retrouvez aussi le dossier sur le bas carbone et la RE 2020 dans Béton[s] le Magazine n°96 Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 226 jours

Cérib : « La RE 2020 n’est pas une réglementation figée »

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Lionel Monfront, directeur produits et marchés du Cérib. [©Stefan Meyer] Quelles sont les principales évolutions qu’amènent la RE 2020 en comparaison à la RT 2012&nbsp;? Lionel Monfront&nbsp;: La future RE 2020 s’articule autour de trois piliers&nbsp;: l’énergie, le carbone et le confort d’été.&nbsp; Le volet “énergie” est celui qui ressemble le plus à ce qu’est la RT 2012, toutefois dans une version amplifiée. Les modes de calcul des indices sont différents, en particulier celui du Bbio. Il devient donc difficile de comparer. Mais pour donner une idée des évolutions, on pourrait dire que le nouveau Bbio RE 2020 correspondrait à celui de la RT 2012 &#8211; 30 %&#8230; Le volet “carbone” est une notion nouvelle. Cette dernière est le fruit de ce qu’a été l’expérimentation E+C&#8211;. Mais dans la RE 2020, on s’oriente vers deux indices distincts. Tout d’abord, le “carbone construction”, exprimé en kg CO2/m2Shab. Cet indice comptabilise tous les éléments permettant la construction. Aussi bien les matériaux et équipements que les travaux réalisés. Il est calculé sur une durée de vie conventionnelle du bâtiment de 50 ans. A ce niveau, la Fédération de l’industrie du béton a déjà édité les Fdes de près de 90 % des produits préfabriqués à destination du bâtiment, pour simplifier le travail des constructeurs. Le “carbone énergie” est le second indice et concerne les émissions liées à la vie en œuvre de la construction. Il est comptabilisé sur la même durée. Petit point particulier, les “carbone construction” et “carbone énergie” sont abordés de manière individuelle dans la RE 2020, en fixant deux seuils réglementaires distincts. Ainsi, chacun doit donc faire des efforts de son côté. Par ailleurs, vient s’appliquer sur ces deux indices l’ACV dynamique simplifiée. Celle-ci minore les émissions de gaz à effet de serre ayant lieu à long terme. Le coefficient est de 1 lors de la construction du bâtiment, pour atteindre 0 au bout d’un siècle, en passant par 0,58 à 50 ans&nbsp;! De fait, les émissions ayant lieu après 100 ans sont considérées comme n’ayant plus d’incidence sur le réchauffement climatique [Lire encadré]&#8230; De fait, un matériau libérant son carbone en fin de vie, tel le bois, est favorisé par rapport à un matériau ayant un cycle qui voit l’émission du carbone au moment de sa fabrication, tel le ciment. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l&rsquo;ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 226 jours

Pathologies des bétons fluides #1 : Comment contrer le risque de ségrégation ?

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Photo 1 : Cheminées de ressuage (“channelling”, en anglais) observées sur une paroi moulée de 6 m de hauteur. Par la suite, on a appris que les compagnons avaient vu, après la fin des opérations de bétonnage, des geysers de 50 à 60 cm de hauteur à la surface de l’ouvrage. [©DR] I &#8211; Le risque de ségrégation Tous ceux qui ont fait un peu de cuisine savent qu’un bon malaxage permet d’obtenir, en quelques minutes, un mélange homogène, même si les ingrédients sont très hétérogènes et granuleux au départ. On sait aujourd’hui qu’il y a des forces importantes qui agissent au sein du mélange&nbsp;: les tensions de surface. Ces forces poussent vers l’homogénéité, qui est la configuration la plus stable. Les pales du malaxeur à béton, comme la cuiller du cuisinier, cassent les frottements (ou la thixotropie) qui freinent la marche vers l’homogénéité. Dès qu’on arrête le malaxage d’un béton fluide, cependant, les forces de gravité (la poussée d’Archimède sur les grains) peuvent détruire cette homogénéité. Soit parce que les granulats ont une densité (autour de 2,7 en général) supérieure à celle du mortier qui les entoure (2,1 à 2,2). Soit l’inverse, comme les granulats légers qui remontent parfois en surface. Dans les cas les plus spectaculaires [Photo 1], cette instabilité se traduit par des geysers en surface et des cheminées de ressuage (“channelling”,en anglais). Sur des dalles ou des dallages de faible épaisseur, le ressuage peut se produire aussi par des chenaux [Photo 2]. Cependant, ce type de ségrégations peut être évité, en corrigeant la distribution granulométrique du matériau. L’idée est de faire en sorte que la sédimentation d’une classe granulaire puisse être bloquée par la classe de taille inférieure. Ce qui renvoie au calcul de la distance entre les grains d’une classe [Figure 3]. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 229 jours

L’État recommande de suspendre l'édition des DPE de certains logements anciens en raison d'anomalies

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) permet de détecter les "passoires thermiques", des logements très énergivores, qui doivent être interdits progressivement à la location à partir de 2025. Le 1er juillet, son mode de calcul a été modifié pour ne plus se baser sur les factures d'énergie, mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Dans un communiqué publié vendredi, le ministère du Logement indique que des "résultats anormaux" des diagnostics ont été détectés pour "certains types de logements, parmi ceux construits avant 1975", après des remontées des professionnels du secteur.Il ajoute que "des analyses sont en cours" pour mieux comprendre et corriger ces "anomalies", mais qu'en l'attente de leurs résultats, la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature "recommande aux diagnostiqueurs de suspendre l'édition des diagnostics de performance énergétique pour les logements datant d'avant 1975, hormis dans les cas rendus nécessaires par des transactions urgentes".En pratique, les diagnostiqueurs sont invités à continuer les visites de logements construits avant 1975 et les mesures de performances énergétiques, mais à attendre avant d'établir le DPE.La suspension des diagnostics ne devrait durer que quelques jours: le ministère du Logement réunira le 4 octobre les professionnels du secteur et présentera à cette occasion un bilan des DPE réalisés, "détaillant les anomalies constatées et précisant les mesures correctrices".Le 17 septembre, la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) et l'association Plurience avaient alerté sur le nombre de "passoires thermiques" détectées lors des diagnostics, qui était bien plus important que prévu.Elles estimaient ainsi entre 800.000 et un million le nombre de logements du parc locatif privé classés G - la catégorie de ceux qui consomment le plus d'énergie - par le nouveau DPE, alors que le gouvernement misait plutôt sur 500.000 logements dans cette catégorie."C'est un soulagement de voir qu'on a été entendus", a déclaré vendredi à l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM. "On attend la réunion du 4 octobre avec impatience", a-t-il poursuivi, en se disant confiant que les anomalies seraient corrigées d'ici là.Au total, le gouvernement estime à 4,8 millions le nombre de "passoires thermiques", classées F et G. Un tiers seraient occupées par des propriétaires à faibles revenus.
Il y a 3 ans et 230 jours

2021, une année exceptionnelle pour le crédit et le marché immobilier

L'environnement de financement reste favorable et l'augmentation du taux maximal d'endettement à 35 % profite à tous les ménages, en particulier les moins aisés. Néanmoins, l'obligation de le respecter pousse à augmenter l'apport et la durée d'emprunt afin d'accéder au marché."Le marché immobilier en 2021 connait un très fort dynamisme. Après le premier confinement, les emprunteurs ont revu leurs projets d'achat : il est question d'acheter plus grand, plus loin, voire de changer de vie" analyse Pierre Chapon, président de Pretto.En effet, la crise sanitaire a fortement impacté les intentions d'achat. Avec l'essor du télétravail, une partie des Français s'est tournée vers les villes moyennes ou a pris la décision de s'éloigner pour devenir propriétaire. C'est le cas des Parisiens par exemple, dont les recherches hors Ile-de-France ont doublé post-confinement (de 7 à 13 %).Les investissements locatifs sont aussi concernés : de plus en plus désintéressés par la capitale aux prix élevés - et l'apport conséquent - les locataires parisiens se tournent vers les régions, leur intérêt ayant bondi de 6 %. Enfin, le marché des résidences secondaires est resté très dynamique, les Français étant toujours intéressés par ce type de biens. La demande est ainsi supérieure de 42 % à 2019."Ces mutations constatées sur le marché immobilier ont participé à son intense activité cette année. Cela se constate sur les prix qui sont en hausse; mais aussi par le nombre de transactions qui a dépassé le million sur les 12 derniers mois. 2021 pourrait bien être une nouvelle année record" déclare Pierre Chapon.Un marché dynamique propulsé par une nette amélioration des conditions d'empruntLa bonne santé du marché immobilier s'explique aussi par des conditions de financement favorables aux emprunteurs. Les taux immobiliers ont ainsi connu de nouveaux planchers historiques et ce, dès le mois de février 2021 (0,84 % sur 15 ans, 1,01 % sur 20 ans et de 1,26 % sur 25 ans selon les données Pretto). Leur baisse s'est poursuivie, jusqu'à atteindre 0,83 % sur 15 ans, 0,98 % sur 20 ans et 1,16 % sur 25 ans début septembre.Une situation favorisée par un surplus d'épargne en banque de 157 milliards d'euros depuis le premier trimestre 2020 (chiffres Banque de France). Tous les ménages profitent de cette baisse des taux, qui est de 25 % entre novembre 2019 et août 2021."Sans la politique accommodante des banques, de nombreux acheteurs n'auraient pas pu accéder à la propriété. Ce facteur a grandement contribué au dynamisme du marché immobilier cette année" explique Pierre Chapon, président de Pretto.Les assouplissements du HCSF, un avantage pour les ménages les moins aisésLa décision du Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) de déterminer un taux d'endettement de 35 % maximum, contre 33 % en 2020, a également bénéficié aux ménages français. Depuis janvier 2021, la part des dossiers entre 33 et 35 % d'endettement a doublé. Les ménages les moins aisés connaissent l'augmentation la plus forte : 20 % des profils de moins de 40 000 € sont entre 33 % et 35 % de taux d’endettement."Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce sont bien les profils les moins avantagés financièrement qui ont profité de cet assouplissement du HCSF. Ce qui a eu, par ailleurs, un impact non-négligeable sur leur capacité d'emprunt, en hausse de 6 %" déclare Pierre Chapon.En effet, un foyer aux revenus mensuels nets de 3000 € pouvait emprunter jusqu'à 254 345€ en 2020 avec un taux d'endettement à 33 %. En 2021, le budget maximum est de 269 982€. Si, au début de l'année 2021, les recommandations du HCSF n'étaient pas encore contraignantes, l'approche de l'été et les discussions autour d'un cadre réglementaire ont poussé les banques à harmoniser leurs pratiques (notamment sous le contrôle de l'ACPR). Toujours désireuses de prêter, elles ont alors plus recours à des montages alternatifs, comme le prêt palier ou lissage de prêt afin de faciliter l’accès à l’emprunt de certains emprunteurs (internes en médecine ou détenteurs de plusieurs prêts).Dans ce contexte, la finançabilité mesurée par Pretto, sur la base de toutes les simulations réalisées sur Pretto.fr et jugées réalisables, est en nette amélioration, avec un gain de 6 points depuis 2020 (68 points contre 74 en 2021). Et, au total, ce sont ainsi plus de 63 000 ménages qui ont pu revenir sur le marché immobilier."Tous ces éléments combinés favorisent une production de crédit record au 1er semestre 2021, supérieure à la même période en 2019, année record. 2021 se démarque des années précédentes" déclare Pierre Chapon, président de Pretto.Au 1er semestre 2021, la production de crédit (hors renégociations) a atteint 110,7 milliards d'euros, soit +27 % par rapport à la même période en 2020. Si l'on compare avec le 1er semestre de l'année 2019, année record, c'est +22 %. L'apport, un facteur de plus en plus discriminantBien que le taux d'endettement maximum à 35 % ait favorisé le retour des emprunteurs, les acheteurs voient leur durée d'emprunt et leur apport augmenter.Ainsi, la durée moyenne d'emprunt est passée de 21 ans en 2020 à 21,8 années en 2021. De même, l'apport est en hausse constante (+ 9000 € en 2020, + 11 360 € en 2021) pour atteindre près de 70 000 € cette année (+42 % entre 2019 et 2021).En parallèle, la finançabilité des profils avec un apport inférieur à 5 000 € reste inférieure à la finançabilité générale (62 contre 75 points), malgré une légère amélioration depuis 2020 (57 points contre 68 points)."L'apport est un élément de plus en plus discriminant pour les emprunteurs. Les banques ne financent à 110% que sous conditions, notamment pour les profils jeunes, avec une situation et revenus stables" analyse Pierre Chapon.Le financement des investissements locatifs toujours à la peineEn 2020, seul un projet d'investissement locatif sur 2 pouvait être financé. Le respect du taux d'endettement, mais aussi la fin du calcul différentiel, ont impacté ce type de projet. La tendance se poursuit cette année avec une finançabilité qui ne retrouve pas des niveaux de 2019 : 51 points en novembre 2019 contre 52 points en août 2021. A l'inverse, la finançabilité des résidences principales gagne 2 points. De forts écarts perdurent entre les différents profils malgré l'amélioration généraleMalgré la reprise de l'économie dans de nombreux secteurs, la distance entre les profils plus facilement finançables (salariés du privé, professions libérales) et difficilement finançables (indépendants, intermittents, artisans) se maintient. L'écart de finançabilité en 2021 étant identique à celui de 2020 (26 points), reflet d'une amélioration similaire pour les deux catégories (+6 points sur l'indice de finançabilité)."Le chômage partiel peut constituer un véritable frein à l'accès au crédit en particulier si l'épargne est faible ou les perspectives d'embauche compromises. Les banques regardent les dossiers au cas par cas pour les profils travaillant dans les secteurs les plus fragilisés par la crise" analyse Pierre Chapon, président de Pretto.A de nombreux titres, 2021 apparait comme une année exceptionnelle après une année 2020 perturbée par une crise sanitaire et un resserrement des conditions d'octroi. Pour Pierre Chapon, "l'année est très certainement propice à l'achat immobilier. Le seul point d'attention concerne l'activité économique, et la fin progressive des aides d'Etat, qui pourraient impacter l'emploi pour certains ménages, et donc leur accès au crédit".Consulter et télécharger la présentation complète
Il y a 3 ans et 231 jours

Nouveau DPE : le secteur HLM "navigue à vue" et s'inquiète de l'interdiction de louer

RÉNOVATIONS LOURDES. A quelques jours du Congrès HLM, Emmanuelle Cosse, présidente de l'USH, a fait part de son inquiétude sur la capacité des bailleurs sociaux à rénover, d'ici 2025, les HLM de classe G, avant qu'entre en vigueur l'interdiction de les louer. Aujourd'hui évalué à 75.000, leur nombre pourrait être bien plus important, suite au changement de mode de calcul du diagnostic de performance énergétique.
Il y a 3 ans et 231 jours

Les professionnels de l'immobilier et du diagnostic demandent une amélioration rapide du nouveau DPE

A l'occasion d'une rencontre avec la DHUP le jeudi 16 septembre, la FIDI se félicite d'avoir été entendue sur les difficultés de mise en place du nouveau DPE et reste raisonnablement optimiste sur la prise en compte de ses propositions d'améliorations d'ici à quelques semaines.L'Union des Syndicats de l'Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI), entendent cumuler leurs compétences et leurs forces pour décrypter « LE NOUVEAU DPE », fiabilisé, opposable et visant à l'éradication des passoires énergétiques et à la limitation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).La version actuellement en vigueur (DPE version v.3) a révélé ses limites :En effet, forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet dernier, la FIDI et l'UNIS ont dressé un constat identique d'insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du DPE V3 par rapport à la réalité terrain et à la V2 du DPE. Ces éléments ont fait l'objet d'un échange récent avec la Direction de l'Habitat, de l'urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP).Une première analyse retient deux causes probables :Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l'erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh !Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l'estimation des consommations mais aussi la note du DPE.En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note (pour rappel, de A à G, G étant la plus défavorable) :En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu'il y ait un problème sur le calcul des débits d'infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente.Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS !).En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation.Un autre point a été soulevé, qui ne joue pas sur la note :Estimation du confort d'été : si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l'estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres.Si les pouvoirs publics ne souhaitent pas revenir sur certains choix, il est impératif qu'ils expliquent clairement aux professionnels de l'immobilier les paramètres retenus et les raisons de leurs choix.D'autres difficultés ont aussi été soulevées pendant cet échange et continuent d'être discutées lors des groupes de travail hebdomadaires auxquels la FIDI participe depuis près de deux années, et de façon intensive depuis début mai 2021.Les constats des diagnostiqueurs rejoignent ceux des professionnels de l'Unis qui soulignent ainsi :L'incompréhension des clients qui voient leur bien déclassé sans avoir saisi en quoi leur bien immobilier nuit aux objectifs d'économie d'énergie et de réduction des GES ;Les difficultés d'accès aux locaux techniques de l'immeuble dans le temps imparti ;La difficulté de disposer des références techniques des isolants utilisés il y a plus de 10 ans ;La classement comme chaudière « fuel » des chaudières « gaz » dont les caractéristiques (type, puissance etc.) n'ont pas été indiquées, entrainant automatiquement un déclassement pénalisant.Des écarts entre les ratios de surfaces habitables des appartements et les tantièmes de copropriété ;L'allongement des délais de commercialisation (mise en location) en attente des DPE.Pour Danielle Dubrac, la présidente de l'Unis : « L'Unis avait conseillé aux copropriétés et aux bailleurs d' établir un nouveau DPE ; pour chacun, l'atterrissage est donc très rude. Dans ce contexte, la question de l'opposabilité pèse trop lourdement. Les pouvoirs publics sont allés trop vite. L'impact sur le parc est significatif. Comment envisager sereinement le calendrier de la loi Climat (interdiction de louer des DPE-G dès 2023) ? Nous espérons un remède rapide, étant résolument engagés dans la rénovation énergétique et dans l'accompagnement de nos clients ».Pour Lionel Janot, président de la FIDI et Stéphane Prouzeau, vice-président, les échanges avec la DHUP ont été très productifs et efficaces. A ce jour, ils ne doutent pas que des ajustements seront pris en compte rapidement pour améliorer la fiabilité des DPE V3 et les rendre réellement efficients.En attendant la rencontre avec la Ministre Chargée du Logement, Mme Emmanuelle WARGON, le 4 octobre prochain, où seront bien certainement évoqués les différentes problématiques concernant le DPE, mais aussi l'Audit énergétique, dans le cadre de la fluidité du marché de l'immobilier, les diagnostiqueurs poursuivent bien entendu la réalisation des DPE.Stéphane Prouzeau précise : « Pour l'instant, il faut laisser le temps aux responsables de la DHUP de bien prendre en compte les réalités du terrain énoncées par nos soins. Nous restons très attentifs et ouverts, mais nous ne manquerons pas de nous manifester avec plus d'insistance, si le DPE n'évolue pas rapidement. »Pour Danielle Dubrac, Présidente de l'UNIS : « L'UNIS a travaillé avec les diagnostiqueurs de la FIDI pour mieux maîtriser ce nouvel outil, afin que les professionnels remplissent parfaitement leur devoir de conseil auprès de leurs clients. Travailler en filière est un atout pour tous dans l'objectif de la rénovation. »Et Lionel Janot, Président de la FIDI, de conclure : « L'UNIS et la FIDI travaillent ensemble pour accompagner, informer et expliquer à l'ensemble des acteurs de l'immobilier le nouveau DPE et son impact sur le quotidien de demain. Les métiers de la FIDI et de l'UNIS sont indispensables dans le cycle de vie d'un bien immobilier, c'est pourquoi il est essentiel que nos professions poursuivent ces échanges et cette collaboration pour construire des relations etroites afin d'apporter un maximum de service et d'information. »
Il y a 3 ans et 232 jours

RE2020 : le calcul environnemental sera la partie la plus compliquée

Le calcul de l&rsquo;empreinte environnementale est tout &agrave; fait nouveau, relativement complexe et les donn&eacute;es environnementales disponibles sont encore tr&egrave;s loin de couvrir tous les ouvrages du b&acirc;timent.
Il y a 3 ans et 236 jours

L'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chômage au 1er octobre confirmée dans le projet de décret

Les nouvelles règles controversées de calcul du montant de l'allocation chômage, mesure phare de la réforme, devaient entrer en vigueur au 1er juillet, mais le Conseil d'Etat les avait suspendues en juin, arguant des "incertitudes sur la situation économique".La juridiction avait été saisie en référé par les syndicats, opposés depuis le départ à cette réforme qu'ils jugent pénalisante pour les demandeurs d'emploi. Leurs recours doivent aussi être examinés sur le fond.Mais, sans attendre ce jugement sur le fond, le gouvernement répond à la critique du Conseil d'Etat en mettant en avant dans son exposé des motifs "le vif rebond de l'emploi depuis mai", comme l'illustre le fait que "fin juin l'emploi salarié privé a d'ores et déjà dépassé son niveau d'avant-crise".Certains syndicats, à l'instar de la CGT et FO, ont fait savoir dernièrement qu'ils étaient prêts à attaquer le nouveau texte.Les syndicats estiment que le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation, va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".Selon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).L'exécutif défend un "enjeu d'équité", le système actuel étant plus favorable à ceux qui alternent contrats courts et inactivité qu'à ceux qui travaillent en continu."La forte reprise observée sur le marché du travail, associée à des difficultés de recrutement en particulier dans les secteurs ayant recours aux contrats courts, invitent à ne pas différer davantage la mise en oeuvre des nouvelles règles de calcul des indemnités chômage", conclut le gouvernement.Emmanuel Macron a encore défendu jeudi sa mise en oeuvre. "Il faut s'assurer qu'il n'est jamais plus rentable de ne pas travailler que de travailler", a-t-il lancé.Décidée en juillet 2019 dans un marché de l'emploi alors dynamique, la réforme avait été suspendue à l'aune de la crise du Covid-19, puis amendée.Les syndicats risquent d'avoir un nouveau motif de colère au 1er décembre, date qui devrait correspondre à l'entrée en vigueur du durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit.Celles-ci sont en effet liées au constat d'un "retour à meilleure fortune".Concrètement, les conditions d'éligibilité passeront de 4 à 6 mois lorsqu'il y aura à la fois une baisse d'"au moins 130.000" demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A "au cours des six derniers mois" et 2,7 millions de déclarations préalables à l'embauche de plus d'un mois sur quatre mois consécutifs. Le tout calculé à partir du mois d'avril.En fonction des mêmes critères, la durée d'indemnisation avant application de la dégressivité aux demandeurs d'emploi dont l'allocation est supérieure à environ 4.500 euros de salaire brut mensuel sera ramenée de 8 à 6 mois.La période d'observation du comportement des entreprises pour le "bonus-malus" sur la cotisation chômage dans sept secteurs grands consommateurs de contrats courts a elle commencé le 1er juillet, pour une application sur les cotisations à partir de septembre 2022.
Il y a 3 ans et 236 jours

Le plan pour les indépendants annoncé par Macron risque-t-il d'aggraver le déséquilibre entre artisans et microentreprises ?

Pour la FFB, ce plan accroit le déséquilibre en faveur de la microentrepriseLa FFB, première organisation représentative du secteur en matière artisanale, prend acte d’un certain nombre d’avancées en faveur des indépendants formulées dans le projet de loi « indépendants » dévoilé ce matin par le gouvernement.Ainsi la modulation des cotisations en temps réel, l’absence de pénalité en cas de revenu sous-estimé ou la neutralisation des effets de la crise sur le calcul des indemnités journalières sont incontestablement des mesures à saluer.Néanmoins, dans sa contribution fournie au ministre Griset en mars, la FFB appelait à un plus grand équilibre entre artisan et microentrepreneur afin d’éviter les dérives concurrentielles constatées ces dernières années. La FFB prônait notamment l’encadrement dans le temps du régime de la microentreprise pour renouer avec l’esprit initial du dispositif, celui d’un « tremplin » vers l’artisanat.Non seulement le projet présenté n’apporte aucune solution pour rétablir cet équilibre mais, pire, il accroît le déséquilibre au désavantage des artisans. Ainsi par exemple, alors qu’aucun contrôle et garde-fou réel n’est apporté, le texte prévoit un accès à l’ensemble des droits sociaux pour les microentrepreneurs, dès leur inscription au régime. Là où auparavant, un délai de 90 jours était nécessaire.Il paraît pourtant indispensable d’encourager la création d’entreprises artisanales dans cette période de relance. En 2020, la création d’entreprise a augmenté de 4% en dépit de la crise. Mais dans le détail, les microentreprises ont connu une croissance de 9% alors que dans le même temps la création d’entreprise artisanale chutait de 13%. Or ce sont les entreprises artisanales qui créent de l’emploi, forment des apprentis et alimentent les comptes sociaux du pays.La FFB appelle les parlementaires à rétablir cet équilibre lors de l’examen du texte.Une étape historique pour l'U2PLes mesures annoncées par le président de la République lors des Rencontres de l'U2P répondent aux attentes formulées par l'U2P, qui soulignait la nécessité d'apporter plusieurs axes d'amélioration pour les travailleurs indépendants :Une meilleure sécurisation des travailleurs indépendants, avec la protection de leur patrimoine personnel en cas de faillite de l'entreprise. Sur ce point, l'extension de l'insaisissabilité à l'ensemble du patrimoine personnel en cas de défaillance est un excellente nouvelle pour les travailleurs indépendants.Une réduction de la fiscalité lors de la transmission de l'entreprise : le nouveau plan acte à la fois pour les repreneurs d'entreprise la déduction fiscale de l'amortissement du montant de la reprise, et pour les cédants, l'augmentation des plafonds d'exonération partielle et totale des plus-values.Des mesures visant à développer l'accès à la formation continue des travailleurs indépendants, tant il est vrai que se former est souvent la condition nécessaire au développement de leur activité professionnelle. Le plan prévoit ainsi de doubler le crédit d'impôts pour la formation des dirigeants d'entreprise de moins de 10 salariés.« Les mesures annoncées sont ambitieuses et de bon sens. Elles répondent à nos demandes et nous donnent confiance en l'avenir. Depuis 27 ans et la loi "Madelin" du 11 février 1994 relative à l'initiative et à l'entreprise individuelle, il n'y avait pas eu de texte dédié à tous les travailleurs indépendants. Ce plan constitue donc une étape historique ! », salue Dominique Métayer, Président de l'U2P.Le réseau des CMA accueille très positivement le plan en faveur des indépendants, présenté par le Président de la République Le Président de la République a dévoilé aujourd’hui les grandes orientations du plan indépendants, tant attendu par les artisans. Le réseau des CMA est satisfait car, tout en reconnaissant les vertus de l’entrepreneuriat et le rôle essentiel dans notre société des TPE qui créent de la richesse et de la vitalité dans les territoires, elles répondent aux problématiques soulevées par les artisans. Ce plan en faveur des indépendants vient renforcer les bonnes perspectives de sortie de crise et pourra contribuer à la relance durable de l’économie de proximité et à l’avenir des entreprises artisanales. La plupart des propositions du réseau des CMA transmises dans le cadre des nombreuses consultations organisées par les ministres Bruno Le Maire et Alain Griset ont été reprises que ce soit, en matière de transmission d’entreprise, de protection du patrimoine, de protection sociale ou encore de formation continue. Avec la fin progressive des aides et la mise en place du sur-mesure, le réseau des CMA multiplie ses interventions et propose de nouveaux outils pour accompagner chaque entreprise et être au plus proche de ses besoins. L’annonce du plan en faveur des indépendants participe à une plus grande justice économique et sociale. Ce que nous souhaitons tous : inciter les Français, notamment les jeunes, les salariés, toute personne en reconversion professionnelle à entreprendre ! Placer la reprise d’entreprise et la transmission comme un enjeu prioritaire pour l’avenir de l’Économie de Proximité, c’est partager les efforts du réseau des CMA et de ses conseillers d’entreprises, qui agissent chaque jour, pour la sauvegarde et le maintien de l’emploi dans tous les territoires. Les CMA estiment à 300.000, le nombre d’entreprises artisanales à reprendre dans les 10 ans à venir, soit entre 30 et 40.000 chaque année. Par ailleurs, la reprise d’entreprise donne plus de chance à l’artisan de réussir (plus de 80%), comparée à la création d’entreprise (60%). C’est pour ces raisons que le réseau des CMA se mobilise pour encourager la reprise par des salariés mais aussi pour faciliter la transmission familiale, qui donnent de très bons résultats. Élargir la protection du patrimoine des indépendants à l’ensemble de leurs biens personnels, c’est répondre à l’enjeu de sécurisation et de protection de la création d’entreprise, et garantir une égalité de traitement entre tous les entrepreneurs. Assouplir les conditions d’accès, aujourd’hui trop strictes, à l’assurance-chômage constitue également un signal important pour les artisans indépendants. Enfin, traiter le sujet de la formation, c’est vouloir pérenniser le secteur de l’artisanat. Le réseau des CMA est favorable à cet objectif de sécuriser et simplifier l’accès au financement de la formation des travailleurs indépendants qui répond notamment aux problématiques de reconversion professionnelle mais aussi à celles du développement économique de l’activité. Joël Fourny a déclaré : « En tant que Président de CMA France et représentant des 1,7 million d’artisans, j’accueille très positivement ces annonces et je me réjouis de l’orientation donnée à ce plan indépendants. Si les artisans se portent plutôt bien et sont confiants en l’avenir, ils ont la volonté de profiter pleinement de la relance, et ont besoin de mesures adaptées. S’emparer du sujet de la protection du patrimoine, de la transmission, de la formation et de la protection sociale, c’est se saisir des vrais sujets. ».
Il y a 3 ans et 237 jours

RE 2020 : Rector obtient les FDES pour ses Prémurs et Prédalles en béton armé bas carbone

Pour répondre aux enjeux environnementaux de la RE 2020 en matière de réduction des émissions de CO2, le recours à des produits et systèmes décarbonés dans le secteur de la construction devient indispensable. Rector, spécialiste de la fabrication d’éléments en béton précontraint et béton armé, s’est très tôt engagé dans la réduction de l’impact environnemental de ses systèmes préfabriqués. En 2021, l’entreprise a ainsi enrichi son offre de Prémurs et Prédalles en béton armé bas carbone. Aujourd’hui, les performances de ces produits, qui ont dépassé l’objectif initial de Rector, sont confirmées par l’obtention de Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) individuelles, disponibles sur la base INIES. FDES Prémurs et Prédalles BA bas carbone : une démarche volontaire de Rector Outils indispensables au service de la sobriété carbone des bâtiments, les FDES sont des documents normalisés qui présentent l’Analyse de Cycle de Vie d’un produit, de l’extraction des matières premières à leur fin de vie. Les FDES apportent des informations sur l’impact carbone des produits de construction, vérifiées par un auditeur indépendant et validées par le comité technique de la base INIES. Elles permettent ainsi aux Bureaux d’Etudes spécialisés de calculer l’empreinte carbone globale des nouvelles constructions. Afin de démontrer et valoriser les performances carbone de ses Prémurs et Prédalles en béton armé, le Service Recherche & Développement de Rector a souhaité s’engager dans l’élaboration de FDES individuelles. Pour cela, il a pris en compte les valeurs relatives à l’analyse du cycle de vie de ses propres produits. Grâce à ces FDES individuelles, les Bureaux d’Etudes se basent ainsi sur les données précises des performances des systèmes de Rector plutôt que sur des FDES communes établies à partir de valeurs génériques. Prémurs et Prédalles BA bas carbone Rector : des réductions qui dépassent les attentes ! Fruit de la recherche interne de Rector sur les formulations béton à l’intensité carbone limitée et sur un approvisionnement des armatures constituées d’acier recyclé, les performances des Prémurs et Prédalles en béton armé bas carbone dépassent les objectifs que s’était fixé Rector. Ils affichent une réduction carbone de plus de 50% sur la totalité de leurs cycles de vie par rapport aux FDES collectives des Prémurs et Prédalles BA classiques du marché. Les Prédalles BA et Prémurs bas carbone garantissent, par ailleurs, le même niveau d’exigence en matière d’efficacité structurelle de l’ouvrage que les produits standards de Rector. Avec l’offre de Prédalles en béton armé et de Prémurs bas carbone Rector, les acteurs de la construction ont la garantie de mettre en œuvre des systèmes préfabriqués performants pour atteindre les exigences de la RE2020. http://www.rector.fr/