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Résultats de recherche pour construction logements

(2474 résultats)
Il y a 3 ans et 97 jours

Les lauréats du programme "Engagés pour la qualité du logement de demain" dévoilés

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements.Un comité de sélection composé de 24 membres, parmi lesquels 13 femmes et 11 hommes, a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises.Ces 97 projets marqués du sceau d’excellence « Engagés pour la qualité du logement de demain » bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi ces projets, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme.Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les 97 projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023.La liste complète des lauréats est à retrouver sur cette page.
Il y a 3 ans et 98 jours

Bâtiment et travaux publics en bonne place des secteurs qui recruteront à terme

EMPLOI. Ouvriers comme cadres de la construction devraient voir leurs effectifs progresser à l'horizon 2030, selon un rapport commun de France Stratégie et de la Dares. La rénovation énergétique des logements ainsi que les besoins en infrastructures expliqueraient cette tendance.
Il y a 3 ans et 98 jours

L’Alliance HQE-GBC : Un guide pour la réalisation de quartiers durables

L’alliance HQE-GBC complète son cadre de référence “HQE Aménagement” pour la réalisation de quartiers durables. [©Alliance HQE-GBC] L’Alliance HQE-GBC poursuit son engagement dans la construction durable. L’association complète son cadre de référence “HQE Aménagement” avec un nouveau guide pratique pour accompagner les professionnels du secteur dans la réalisation de quartiers durables. La première partie de l’ouvrage rappelle l’outil de gestion de projet “HQE Aménagement”. Ce dernier repose sur un système qualité et une méthode générique pouvant s’adapter à tout type d’opérations d’aménagement. Sur cette base, l’association a introduit 4 fondamentaux pour construire et faire vivre un dispositif d’évaluation dans le cadre d’un projet durable. Ces fondamentaux constituent un langage commun, une structure de conduite d’opération et une évaluation permanente. L’Alliance HQE-GBC propose 19 indicateurs En parallèle, HQE-GBC lançait, entre 2018 et 2019, un “test HQE performance quartier” sur une dizaine d’opérations d’aménagement. Cela, dans l’objectif de constituer une base commune de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multi-critères des projets. Ces grandes lignes constituent la seconde partie du guide pratique. Lire aussi : L’Alliance HQE-GBC livre les résultats du programme NZC Rénovation Présentés sous forme de fiches détaillées, ces indicateurs permettent de retrouver toutes les informations nécessaires pour un projet de quartier durable. Ils rassemblent les 3 grands engagements de l’alliance HQE-GBC. A savoir, la performance économique, la qualité de vie et le respect de l’environnement. Parmi les indicateurs figurent le renouvellement urbain, et les logements et espaces de travail sans nuisances. Ou encore la performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public. Pour télécharger le guide complet et découvrir tous les indicateurs, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 98 jours

97 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Culture, et Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée chargée du Logement, ont dévoilé les 97 lauréats du programme Engagés pour la qualité du logement de demain à la Cité de l’Architecture et du patrimoine, en présence de représentants du New European Bauhaus et des directions de l’architecture des pays membres de l’Union européenne. Cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements. Un comité de sélection composé de 24 membres a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises. Ces 97 projets bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi eux, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme. Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023. https://www.engages-pour-la-qualite-du-logement-de-demain.archi.fr/actus/les-laureats-de-lami-engages-pour-la-qualite-du-logement-de-demain   Cet article 97 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 102 jours

Le “4/5/10”, la solution d'Isover pour répondre aux exigences de la RE 2020

La solution ISOVERUn renforcement de l’isolation de l’enveloppe des bâtiments de 20 %, sans aucune perte de surface habitable grâce à l’association de la triple résistance thermique “4/5/10”.Cette préconisation donne la priorité à la sobriété énergétique des nouvelles constructions, tout en garantissant le confort des habitants été comme hiver !Une réponse aux exigences en matière de performances énergétiquesL’association de la triple résistance thermique “4/5/10” de l’isolation aide à bâtir des logements à faible empreinte carbone, ainsi que des maisons passives qui dépensent très peu d’énergie.Une réponse aux exigences sur le cycle de vie du bâtiment depuis sa construction jusqu’à sa destructionProduit éco-conçu et recyclable à 100 % et à l’infini, la laine de verre ISOVER est fabriquée en France à partir de matières minérales entre 40 % et 80 % de verre recyclé (calcin). Chaque étape de son cycle de vie est optimisée pour avoir un impact le plus faible possible sur l’environnement. Sont pris en considération : la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la génération de déchets, l’intégration de laines de verre usagées dans le process de recyclage pour en refaire du calcin réinjecté ensuite dans le process de production. Les produits et systèmes ISOVER bénéficient de FDES, permettant un calcul aisé des impacts carbone via une ACV dynamique du bâtiment, nouveauté demandée dans le cadre de la RE 2020.Concernant l’isolation en fibre de bois, Isonat fabrique ses matériaux à partir du bois de résineux issus de la région forestière des plaines de la Loire, dans un rayon maximal de 60 km autour de son usine de Mably (42).Une réponse aux exigences en matière de confort thermique été comme hiver, sans perdre de surface habitableLa RE 2020 vise à améliorer le confort de vie des occupants. Le système “4/5/10” préconisé par ISOVER participe activement au renforcement de l’isolation thermique et phonique de l’enveloppe des bâtiments. Les panneaux en laine de verre de type GR 30 permettent, à performance thermique équivalente, de regagner de la surface habitable.Partenaire expert, ISOVER s’engage à accompagner les acteurs de la constructionISOVER, engagé dans la réduction de l'empreinte environnementale des bâtiments et l’habitat durable, accompagne les professionnels du bâtiment, maîtres d’ouvrage, constructeurs et bureaux d’études thermiques avec une offre évolutive et des formations adaptées. Son objectif : les aider à répondre aux exigences de réduction de l’impact environnemental de la construction, dont les conditions pour les bâtiments neufs seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.
Il y a 3 ans et 103 jours

Le ministère du Logement et l'Ademe lancent une campagne pour encourager le recrutement

Cependant, la construction fait aujourd’hui face à un déficit de main d’œuvre, n’attirant pas assez les jeunes générations notamment. Afin de répondre aux besoins du secteur pour relever le défi de la transition écologique, en éradiquant les passoires thermiques et en permettant une rénovation efficace de l’ordre de 800 000 logements par an, l’ADEME et le ministère délégué au Logement lancent une campagne de valorisation des métiers de la rénovation énergétique, sous l'égide de France Rénov', avec pour objectif de faciliter 150 000 recrutements nécessaires au marché de la rénovation d’ici à 2023.Une campagne qui casse les codes La campagne, menée sous l'impulsion du ministère délégué au Logement et conçue en concertation avec les filières professionnelles du bâtiment et de la formation, est financée par « France Relance » afin d’accélérer la transition écologique dans le secteur du bâtiment. L'opération porte la bannière de France Rénov', la marque du service public de la rénovation de l’habitat. France Rénov facilite l'accès des particuliers à une information, un conseil et un accompagnement neutres et indépendants pour leur projet de rénovation énergétique.Cette campagne entend mobiliser les professionnels en place et susciter des vocations nouvelles, en nombre suffisant pour répondre à une demande croissante, pour réaliser des travaux de rénovation de qualité. Le secteur du BTP offre de nombreuses opportunités, pour toutes et tous. La campagne vise à déconstruire les clichés, les préjugés asssociés au secteur du bâtiment, par méconnaissance des enjeux et des possibilités qu’offrent aujourd’hui ses entreprises. Cette campagne s’adresse prioritairement : aux jeunes, afin de susciter des vocations en grand nombre. La campagne s’inscrit dans la dynamique équivalente au dispositif gouvernemental « Un jeune, une solution ». aux professionnels du bâtiments, aux artisans en particulier, afin de les inciter à se former, à acquérir des spécialisations en rénovation énergétique des bâtiments. aux publics en voie de reconversion professionnelle et aux demandeurs d’emplois. La campagne France Renov’ comporte : Une campagne média avec : Des annonces « Sortons des clichés », dans la presse professionnelle et PQR, qui seront également déclinées sur les réseaux sociaux Deux spots radio Une activation minecraft -jeu vidéo- pour montrer le fonctionnement des chantiers d’une manière pédagogique sur la plateforme Twitch Un filtre Tiktok conçu pour l’occasion afin de permettre à tous de vivre une expérience et de s’intéresser au secteur. Une websérie « Les reconstucteurs » pour valoriser les métiers du BTP et de la rénovation, construite en partenariat avec le CCCA BTP La participation à des salons professionnels liés au recrutement et à la formation (Be Positive, Jeunes d’Avenir, Mondial du Bâtiment…) Une participation active au Big Tour initié par BPI France, afin de sillonner l'ensemble des territoires français Un Mooc pour démêler les clichés sur le secteur du bâtiment, présenter les différents métiers et inciter à la formation.Attirer les talents pour relever le défi écologique et le défi des compétencesLes professionnels du BTP ont un rôle clé dans la transition écologique : ils participeront à la mise en œuvre de la stratégie nationale bas carbone, tant pour la construction neuve que pour la rénovation des bâtiments existants. Le cadre national étant fixé, la traduction du niveau d’ambition de sobriété énergétique envisagé doit aboutir à un nombre de travaux de rénovation énergétique inédit, de l'ordre de 800 000 rénovations par an.La campagne a ainsi pour ambition d’attirer, former et développer des nouveaux entrants à un rythme deux fois supérieur au rythme actuel. A travers cette campagne, il s’agit aussi de donner une image et un sens nouveaux aux métiers du BTP. En effet, être professionnel du BTP, c’est une employabilité assurée au service du défi environnemental en participant à l’effort de rénovation et de relance verte souhaitée par une majorité de citoyens. Chiffres clés1 million de dossiers MaPrimeRénov’ déposés depuis 2020Une pénurie de main d’œuvre d’environ 150 000 recrutements d’ici à 2023, et de 300 000 pour le secteur du BTP dans son ensembleEn 2019, le secteur de la construction a vu ses recrutements baisser de 10% avec près de 252 000 salariés recrutés dont 126 000 nouveaux entrantsSeulement 32 000 jeunes de moins de 25 ans ont intégré le BTP en premier emploi en 2019.
Il y a 3 ans et 104 jours

Build Europe exhorte les ministres européens à agir pour éviter une crise majeure du logement

Un accès au logement des classes modestes et moyennes européennes entravé par la pénurie et la flambée des prixLes prix de vente des logements neufs explosent dans l’Union Européenne et affichent une hausse en 2021 de près de 10%, signe d’une tension considérable entre une offre de plus en plus rare et une demande toujours aussi soutenue.« Les ménages modestes et les classes moyennes sont progressivement exclus de l’accession à la propriété et de la location, les logements abordables deviennent… inabordables » a commenté Marc Pigeon, Président de Build Europe. « Sans décision politique puissante et rapide, la situation actuelle ne peut qu’empirer compte tenu des évolutions récentes » a-t-il poursuivi.Pour Build Europe, le diagnostic est clair :Encore marginal il y a quelques années, le malthusianisme des élus locaux, alimenté par l’opposition toujours plus vive des populations les mieux logées à la construction de nouveaux logements, tend à devenir la règle.Même si l’objectif de sobriété foncière est partagé par l’ensemble des opérateurs, une mise en œuvre trop radicale du zéro artificialisation nette (ZAN) entrainera inévitablement une réduction de l’offre et une inflation du prix des terrains, donc des logements.Enfin, la volonté des pouvoirs publics de lutter vigoureusement contre les passoires thermiques se heurte à la capacité de faire des propriétaires et aboutira, sans plan massif, au retrait de la location et de la vente des millions de logements en Europe.Quatre leviers doivent être actionnés en urgence pour prévenir la crisePour éviter une crise brutale et généralisée du logement, les promoteurs immobiliers, aménageurs et constructeurs européens, proposent aux ministres des États-membres d’agir sur quatre leviers essentiels afin de redonner du souffle à la production et la rénovation de logements.La programmation et la planification : il est naturel d’exiger des responsables politiques de programmer et de planifier l’offre de terrains pour faire face aux besoins actuels et futurs. Ainsi, en complément de l’ouverture maîtrisée à l’urbanisation de nouvelles zones, les friches urbaines sont des espaces dont la reconquête devrait être accélérée par des dispositifs exceptionnels. Comme tout nouveau logement coûte aux collectivités locales en équipements publics, les élus locaux doivent être soutenus pour lever les freins à la délivrance de nouveaux permis de construire.La politique fiscale : la fiscalité appliquée à l’immobilier, de sa conception jusqu'à sa transmission, est écrasante et renchérit lourdement le coût du logement. Il faut réduire le poids de la fiscalité pour ce service de première nécessité et, par exemple, développer des taux réduits de TVA ou des aides ciblées pour aider au développement d’une offre de logements abordables tant en accession qu’à la location.Les réglementations : les membres de Build Europe partagent l’ambition environnementale, à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de la satisfaction des besoins de nos concitoyens. Ces dernières années ont été particulièrement productives en normes toujours plus restrictives (zéro artificialisation nette), coûteuses (nouvelles règlementations thermiques, taxonomie. .) et parfois inutiles. Il est indispensable de prévoir une pause normative pour les cinq années à venir pour permettre à l’ensemble de la filière construction de s’adapter aux évolutions récentes.L’écoute et le partenariat : d’un côté, l’écoute des citoyens qui voient leur pouvoir d’achat se dégrader inlassablement et qui aspirent à être logés dignement. De l’autre, le partenariat avec des professionnels publics ou privés responsables et engagés pour accélérer la transition vers une économie décarbonée. La présidence française de l’Union européenne doit devenir un moment clé pour relancer la construction neuve et la réhabilitation à prix abordable partout en Europe.« Ensemble, faisons du logement une grande cause Européenne ! » conclut Marc Pigeon, Président de Build Europe.
Il y a 3 ans et 104 jours

Augmentation de la construction de locaux non résidentiels entre novembre 2021 et janvier 2022

Le Service des données et études statistiques (SDES) a révélé ce 1er mars les statistiques de construction de logements et de locaux non résidentiels pour la période novembre 2021 - janvier 2022.
Il y a 3 ans et 108 jours

Les représentants de 5 candidats à l’élection présidentielle se positionnent sur les grands enjeux en matière de dérèglement climatique et de logement

Les représentants suivants étaient présents lors de la table-ronde : David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l'espace public et des transports, représentant de Yannick Jadot (EELV) ; Geoffroy Didier, député européen et secrétaire général délégué des Républicains, représentant de Valérie Pécresse (LR) ; Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, ancienne secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville, représentante d'Anne Hidalgo (PS) ; Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois, président de l'ANRU, relais pour la Majorité présidentielle et Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, représentante de Jean-Luc Mélenchon (LFI). Les représentants de ces équipes de campagne ont échangé pendant deux heures de débat animées par Thomas Legrand. Cette rencontre exceptionnelle, enregistrée en direct et suivie en ligne par plusieurs milliers de personnes, était centrée sur deux enjeux essentiels autour desquels les architectes, qui portent une mission « d’intérêt public », s’engagent au quotidien et portent des solutions concrètes :Faire face au changement climatique : à l’heure où la planète connaît une phase de réchauffement climatique sans précédent, comment adapter les villes, les méthodes de construction et de rénovation à cette nouvelle donne ? Comment limiter l’impact de la construction sur l’environnement, pour éviter de subir davantage ce réchauffement ?Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat : 12 millions de personnes sont fragilisées par le logement, qui reste le premier poste de dépenses des ménages. Comment répondre à la demande de logements autrement qu’en proposant de « construire toujours plus et plus vite », au détriment de la qualité ? Au cours de ce débat, Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes, a pu montrer le rôle de l’architecte en tant que partenaire-expert « transversal » au service de la transition écologique et sociale, garant d’une meilleure qualité d’habitat et de vie.Pour Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes : « Nous avons souhaité entendre les candidats autour de ces enjeux clés pour les français en matière de cadres de vie car nous sommes convaincus que les politiques publiques des dernières décennies ont été trop souvent contreproductives. Il ne faut pas que les erreurs du passé se répètent en la matière, c’est la demande que nous avons formulée aux équipes des candidats. Nous devons par exemple avancer pour avoir une meilleure maîtrise des coûts du logement, à l’heure où les coûts du portage vont jusqu’à 30% sur le neuf ».
Il y a 3 ans et 109 jours

Val-de-Marne : des travaux sur la rue de Paris à Villeneuve-Saint-Georges

Les travaux de construction et de réhabilitation de logements, entrepris au niveau de la rue de Paris à Villeneuve-Saint-Georges, ne prendront fin qu’en septembre 2023.
Il y a 3 ans et 110 jours

Un rapport sur le réchauffement climatique pointe la nécessité de rénover et adapter les bâtiments

Au chapitre des villes et infrastructures, le rapport dresse un tableau alarmant de l’intensification des sécheresses et vagues de chaleur et de l’impact sur la population et le confort thermique, si les bâtiments ne sont pas rénovés. Les vagues de chaleur deviendront une menace majeure en France, avec des vagues de sécheresse récurrentes sur le littoral méditerranéen. Selon le rapport : « si le niveau de réchauffement planétaire est de 2 °C et que la trajectoire socio-économique commune n° 3 (SSP3) est respectée, la moitié de la population européenne sera exposée à un risque très élevé de stress thermique en été. »« Les bâtiments très isolés, conformes aux normes de construction actuelles, seront vulnérables à la surchauffe, notamment en cas de réchauffement climatique élevé, à moins que des mesures d’adaptation adéquates ne soient appliquées. ». En effet, le rapport poursuit que les pays d’Europe occidentale sont d’autant plus vulnérables car les installations de protections solaires restent encore limitées.Un constat que partage le Groupement Actibaie, syndicat affilié à la FFB notamment sur les métiers de la protection solaire. « Les stores et volets ne sont pas valorisés dans les dispositifs d’aide à la rénovation alors qu’ils permettent de réduire la température intérieure d’un bâtiment de 3 à 5°C, voire plus si le système est automatisé », précise Hervé Lamy Délégué Général du Groupement Actibaie. En effet, face aux vagues de chaleur, le rapport alerte sur l’augmentation de la consommation d’énergie de refroidissement dans les bâtiments, estimée pour les bâtiments d’Europe du nord de 31 à 73 % d’ici 2050 et de 165 à 323 % d’ici 2100 par rapport à 1996-2005.Pour Hervé Lamy, Délégué Général du Groupement Actibaie : « En France, le recours à la climatisation dans les logements est passé de 14 % en 2016 à 25 % en 2020 selon l’ADEME. La climatisation est aujourd’hui responsable de près de 5 % des émissions d’équivalent CO2 du secteur bâtiment. Le rapport du GIEC ne fait que confirmer que cette tendance va s’accentuer si nous n’adaptons pas l’architecture de nos bâtiments. Il est urgent d’intégrer systématiquement ces solutions vertueuses à la rénovation des bâtiments comme ils le sont déjà dans le neuf »
Il y a 3 ans et 111 jours

Transformer le bâti pour "ne pas faire de ghettos de vieux"

Francis Rambert est le commissaire de ce focus sur des projets pensés pour maintenir les anciens au cœur de la ville ou du village.Question : En 2060, plus de 17% de la population en France aura plus de 75 ans, contre 9,5% actuellement selon l'Ined. Comment répondre au défi du vieillissement de la population et de la gérontocroissance ?Réponse : Chez les plus de 80 ans, 83% sont autonomes, et dans les 17% restants, seuls la moitié sont dans des Ehpad. Avec cette exposition, nous défendons la thèse qu'il est possible de rester chez soi le plus tard possible dans un bon logement, quelle que soit sa taille.La question du bien vieillir ensemble pose celle de l'insertion des anciens dans la ville. Comment ne pas faire de ghettos de vieux ? Il s'agit de réfléchir autrement la question du logement.Les architectes savent justement élaborer des projets de vie avec un espace qui soit le plus vivable possible et soit autre chose qu'un couloir qui distribue des chambres.A Barcelone, à 300 mètres de la cathédrale gothique, il existe une résidence pour personnes âgées conçue dans le cadre de la transformation d'un marché, un projet qui illustre la détermination d'une ville à dire : nos personnes âgées méritent encore plus d'attention".Q- L'urbanisme des grands ensembles en France permet-il cette adaptation au 4e âge ?R- Dans les Trente Glorieuses, il fallait rééquiper la France, il y avait une demande de logements énorme et donc on a construit très vite. L'entretien de ces grands ensemble peut poser question, de même l'espace public parfois un peu oublié ou mal traité. Mais certains ensembles marchent très bien, comme le prouve la réhabilitation du quartier du Grand Parc à Bordeaux. Une structure a été bâtie en plus devant le bâtiment existant, ce qui a agrandi les logements. Il y reste des personnes âgées déjà présentes au moment de la construction dans les années 60. Il n'est pas besoin de mettre ces personnes dehors au motif que leurs logements sont soit-disant devenus obsolètes. Le fait de ne pas démolir fait que vous pouvez hériter d'une situation que vous améliorez. On peut reconquérir dans un paysage bâti un espace pour créer des conditions sociales du vivre ensemble. Le patrimoine existant est transformable, ce qui a également été le cas par exemple de la Grande poste à Strasbourg (réhabilitée notamment en bureaux et résidence pour seniors).Q- Le logement collectif est-il la solution ?R- Certains ne veulent pas vivre seuls ou n'ont plus envie de vivre dans des grands appartements. L'architecture doit s'adapter à cela. A Maisons-Alfort, la ville a décidé d'implanter un équipement pour les anciens au cœur de la ville, au milieu d'un parc lui-même entouré d'un urbanisme des années 60, fait de tours et de barres. Dans le bâtiment, les parties communes sont dilatées pour que les couloirs deviennent des lieux où vous avez envie de vous asseoir et discuter avec les voisins.Il est possible aussi d'adapter des sites parfois très urbanisés. Ainsi dans le XVe arrondissement, à Paris, dans une ancienne friche industrielle avec des tas de logements autour, trois programmes différents s'articulent : une résidence sociale pour des femmes battues, un équipement pour la petite enfance et un Ehpad. Chacun vit dans des temporalités différentes mais ils peuvent se rencontrer. Cela fait aussi vivre le quartier. La mixité est de mélanger les générations à toutes les échelles, comme à Nancy où, dans un petit bourg, un bâtiment existant et délaissé a été transformé en trois appartements pour des personnes âgées et deux pour des familles plus jeunes. La mixité générationnelle et le dialogue sont donc tout à fait possibles.
Il y a 3 ans et 111 jours

Légère augmentation des constructions de logements par rapport à la pré-crise sanitaire

CONSTRUCTION. Les chiffres mensuels de la construction de logements et de locaux viennent d'être publiés par le ministère de la Transition écologique. Zoom sur le mois de janvier 2022.
Il y a 3 ans et 111 jours

Var : un programme immobilier de 45 logements verra le jour en 2024 à Six-Fours

Logirem étend son parc immobilier avec la construction de 45 logements dans la commune de Six-Fours.
Il y a 3 ans et 112 jours

Rénovation énergétique : Hellio alerte sur le reste à charge des familles en situation de précarité

Entre 600.000 et 900.000 : c'est le nombre de logements insalubres estimés en France. Selon ce rapport, en 2020, les rénovations subventionnées par l'Anah via le programme Habiter Mieux sérénité à destination des ménages modestes et très modestes, avec au moins 35 % de gain énergétique, n'ont augmenté que de 7 %, passant de 41.000 rénovations en 2019 à 52.000 en 2020, et stagnent en 2021. Après la mobilisation de toutes les aides possibles, les propriétaires très modestes en maisons individuelles subissent un reste à charge en moyenne de 39 % au lieu de 10 % du montant des travaux. Pour les ménages modestes, c'est 56 %.De plus, ces Français, qui vivent avec moins de 800 euros par mois, ont perdu 0,5 % de pouvoir d'achat, soit 39 euros par an. Cela se manifeste notamment par la difficulté à payer ses factures d'électricité. Engagé dans la lutte contre la précarité énergétique et membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, milite et agit pour éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. En ce sens, le groupe apporte son soutien à la démarche exemplaire menée par Réseau Éco Habitat. Lancé en 2019, le programme “1DigneToit!” rassemble Réseau Éco Habitat, structure fondée sur une logique associative et coopérative dans le Nord de la France, le Secours Catholique et Hellio. Son but ? Aider les ménages en situation de précarité énergétique à retrouver un logement décent grâce aux travaux de rénovation énergétique et d'adaptabilité en les accompagnant tout au long du processus. Depuis sa création, ce programme conventionné est venu en aide à une cinquantaine de familles. Grâce à une dotation de 45.000 € allouée par Hellio, 13 d'entre elles ont pu bénéficier d'une aide au financement de leur reste à charge. L'objectif de Réseau Éco Habitat pour 2022 est de réaliser 40 chantiers, avec une progression visée de 10 chantiers supplémentaires par an.Les ménages précaires moins enclins à réaliser des travaux de rénovation énergétique Pour sortir de la précarité énergétique les 3,5 millions de ménages qui connaissent des difficultés à payer leurs factures d'énergie, tous les acteurs de la rénovation énergétique des bâtiments doivent se mobiliser. Même si le soutien financier de l'État s'est incontestablement fait plus massif ces cinq dernières années, notamment avec la montée en puissance du rôle de l'Anah et de la distribution de l'aide MaPrimeRénov', celui-ci n'a cependant pas permis aux ménages les plus modestes de bénéficier de travaux de rénovation énergétique globale. Le “reste à charge“ qui s'élève en moyenne à 10 % du coût des travaux selon l'État, et à 39 % selon la fondation Abbé Pierre dans son rapport sur le mal logement de 2022, rend en effet inaccessible la possibilité de sortir de la précarité énergétique pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 € par jour. L'aide Habiter Mieux Sérénité dédiée à la rénovation globale pour ces ménages est, elle, peu lisible et moins facile d'accès. Transformée en MaPrimeRénov' Sérénité au 1er janvier 2022, ses modalités de distribution sont certainement encore à éclaircir au regard de son évolution en juillet prochain Sans compter que depuis 2021, les ménages précaires doivent faire face à plusieurs baisses successives des aides à la rénovation énergétique. Mais pour Hellio, la lutte contre la précarité énergétique n'est pas simplement qu'une question de financement. La difficulté première consiste à identifier et localiser les personnes en situation d'exclusion énergétique, parfois “invisibles” des services sociaux, car cette forme de précarité ne se voit pas de l'extérieur. De plus, 2/3 des logements insalubres appartiennent à des propriétaires occupants. Une fois identifiées, la prise de contact avec ces personnes a plus de chances d'aboutir avec des tiers de confiance. Pourtant, des solutions financières et opérationnelles existent. En combinant la relance de la construction de logements performants énergétiquement avec des aides sociales immédiates revalorisées pour alléger les factures d'énergie, et des solutions systémiques comme la rénovation globale et performante des logements, il est possible d'éradiquer la précarité énergétique d'ici 2030. Preuve, en est l'action menée par Réseau Éco Habitat.Une dotation de Hellio de 45.000 euros pour aider au financement du reste à charge de 13 familles Toutes deux membres du collectif STOP Exclusion Énergétique, Réseau Éco Habitat et Hellio ont décidé d'unir leurs forces. Via Hellio Care dédié au soutien d'actions RSE, l'acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, a souhaité ajouter une pierre à l'édifice en donnant un coup de pouce à plusieurs familles accompagnées par Réseau Éco Habitat pour le financement de leur reste à charge. Un sujet qui tient beaucoup à coeur à l'entreprise, consciente que la massification de la rénovation énergétique ne pourra se faire qu'avec des solutions de financement innovantes et pérennes. Hellio a ainsi mis à disposition de Réseau Éco Habitat une enveloppe de 45.000 €.Pour Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio : « Chez Hellio, la responsabilité environnementale est au coeur de notre ADN : nous sommes engagés dans les économies d'énergie en France depuis 2008. Notre mission est d'intensifier nos actions de terrain avec les entreprises de travaux, les artisans pour créer de l'emploi, des filières de formations adaptées aux nouveaux métiers, et d'accompagner le plus grand nombre de sociétés privées et publiques, des collectivités et bien entendu les particuliers. Nous voulons mettre notre expérience à disposition du collectif STOP Exclusion Énergétique et de ses engagements. C'est pourquoi nous sommes profondément engagés dans l'action menée conjointement avec Réseau Éco Habitat dans le financement du reste à charge des ménages en situation de précarité pour leurs travaux de rénovation énergétique. »La démarche exemplaire de Réseau Éco HabitatLes bénévoles du Secours Catholique sont la clé d'entrée de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat car ils sont souvent sollicités par des personnes qui rencontrent des difficultés pour payer leurs factures d'énergie. Celles-ci habitent la plupart du temps dans des passoires thermiques. Face à l'envolée des prix de l'énergie, certaines se chauffent à peine et vivent dans des logements où le thermomètre affiche seulement 14°.Les bénévoles ont ainsi pris conscience que le chèque énergie n'était pas suffisant et que les travaux de rénovation énergétique seraient bien plus efficaces. Pour Franck Billeau, fondateur et directeur de Réseau Éco Habitat : « Les bénévoles sont la passerelle avec les familles. Ils jouent un rôle de repérage et sont présents du début à la fin, lors du passage des artisans jusqu'à la livraison du chantier. Ils rassurent les familles qui ont peur d'être arnaquées. Sans eux, on n'existe pas ! » La première étape consiste à étudier en détail le profil des ménages – leur composition, leurs revenus – afin d'aller chercher le maximum de subventions possibles pour limiter le reste à charge. C'est ensuite au tour du logement d'être passé à la loupe. Un audit est alors réalisé par un bureau d'études pour évaluer les travaux de rénovation énergétique à réaliser, mais aussi d'accessibilité. Place aux travaux qui consistent généralement à isoler, changer le système de chauffage et les menuiseries, pour passer par exemple d'une étiquette G à D. Les travaux durent en général entre 6 et 8 semaines, avec, si possible, une organisation en milieu occupé car le relogement des personnes n'est pas toujours possible. Réseau Éco Habitat s'entoure au maximum d'entreprises générales afin de limiter le nombre d'interlocuteurs pour les familles et ainsi simplifier la démarche. L'association compte sur l'appui de plusieurs entreprises fidèles : « Nos valeurs se fondent sur notre capacité à créer des liens de coopération et d'entraide entre tous les acteurs membres du réseau. Il y a une volonté commune de réduire les marges pour trouver le juste prix dans tout l'écosystème », précise Franck Billeau. Réseau Éco Habitat se charge de toutes les démarches pour demander l'ensemble des aides qu'il est possible de mobiliser : Anah, aides régionales, départementales, etc. L'association a même constitué une caisse pour pouvoir avancer les aides. « Avec l'ensemble des aides, on arrive à atteindre 90 % de prise en charge. On demande toujours une petite participation aux familles pour les impliquer dans le projet », précise Franck Billeau. TémoignagesArtiste peintre, Erlina élève seule ses 3 enfants. Après sa séparation, n'ayant pas accès à un logement HLM du fait de son statut de propriétaire, elle achète une petite maison, avec pour seul moyen de chauffage une cheminée. Mais au moment du ramonage, c'est la douche froide : la cheminée n'ayant jamais été entretenue, elle ne peut être utilisée en l'état. Pendant 2 ans, la famille vit dans le froid, elle ne se chauffe qu'à l'aide d'un convecteur électrique prêté par des amis, et voit ses factures d'électricité s'envoler pour atteindre 600 € pour 2 mois en période hivernale. L'assistante sociale qui l'accompagne la met alors en relation avec Réseau Eco Habitat en 2019. Les démarches ont été longues pour démarrer les travaux, le temps de constituer le dossier, réaliser les devis, les refaire en abandonnant certains travaux car le reste à charge était trop important. Les travaux sont réalisée entre mars et juin 2021 : isolation haute, isolation des murs périphériques intérieurs, pose de radiateurs électriques et d'un poêle à bois, renforcement du plancher de la cuisine, suppression de la tuyauterie en plomb (arrivée d'eau), remplacement des fenêtres de toit, pose de menuiseries en PVC, électricité et VMC. Le montant total des travaux s'élève à 41 636 €, pour un reste à charge de plus de 7 687 € financé par la dotation Hellio et un prêt de la CAF.« Avant, il faisait 14° dans notre maison car on ne chauffait pas beaucoup. En hiver, mes enfants dormaient dans les combles avec des manteaux tellement il faisait froid, et en été, il y faisait une chaleur étouffante. Maintenant, la maison est très bien isolée, on utilise principalement le poêle à bois pour se chauffer, on allume les radiateurs seulement lorsqu'il fait très froid. Mes enfants vivent désormais dans des conditions correctes et je travaille aussi dans un meilleur environnement. Je peux également de nouveau recevoir chez moi », raconte Erlina. « C'est un très beau projet pour Erlina ! Les travaux lui ont permis de valoriser son patrimoine et de lui redonner une dignité. Elle a été très impliquée dans la démarche, très conciliante, et elle entretient bien cette maison. Ça fait plaisir de voir que les travaux sont appréciés et qu'ils permettent un redémarrage dans la vie »”, se réjouit Catherine, bénévole au Secours Catholique.Alexandre est agriculteur dans les céréales. Avant de bénéficier de l'accompagnement de Réseau Éco Habitat, il occupait un logement sans isolation et payait 1 600 € d'électricité par an, une fortune ! Membre du CCAS (centre communal d'action sociale) de Compiègne, mandaté par le Secours Catholique et président de Réseau Éco Habitat, Pierre Chevillotte a accompagné Alexandre dans les démarches. Les demandes de subventions ont été un véritable parcours du combattant, entre l'identification des aides de l'Anah, de la région, du département et de la communauté de communes !Après un an pour boucler le dossier, les travaux d'un montant de 52 000 € peuvent enfin être réalisés en février 2021 : isolation des murs intérieurs et des combles, changement de menuiseries et du système de chauffage, adaptation de la salle d'eau.« Aujourd'hui, mon logement est confortable, je chauffe à 19° sans problème grâce à une meilleure isolation et une nouvelle chaudière gaz », constate Alexandre.« Avant ma retraite, je n'avais aucune notion de ce qu'était la précarité énergétique. Je me suis rendu compte que les personnes en situation de précarité énergétique étaient “indivisibles”. Quand on passait devant la maison d'Alexandre, on ne pouvait pas deviner les conditions dans lesquelles il vivait. Ces personnes ne se plaignent jamais, leur repérage est lié à un concours de circonstances. Mon devoir est que les communes arrivent à identifier ces personnes en situation de précarité », confie Pierre Chevillotte.
Il y a 3 ans et 116 jours

Cloisons - Actualités

Photo : ShutterStockConformité des contre-cloisons et doublages pour limiter la propagation du feu dans les bâtiments d'habitation Deux arrêtés du 7 août 2019 complètent le décret n° 2019-461 du 16 mai 2019 introduisant la notion d'immeuble de moyenne hauteur (IMH) dans le Code de la construction et de l'habitation. Le premier modifie l'article 16 de l'arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation ; le second précise les solutions constructives acceptables pour les rénovations de façade. Ce dernier définit ainsi les exigences en termes de limitation de propagation du feu par les systèmes de façade incluant des doublages ou des contre-cloisons, que la source de l'incendie soit interne ou non. Dans le cadre d'un Avis Technique ou d'un Document Technique d'Application, leur analyse vis-à-vis du risque incendie doit désormais se faire sous le prisme des dispositions de cet arrêté.  » L'arrêté est consultable sur le site de Légifrance QB52 Systèmes de cloisons en plaques de plâtre La nouvelle certification QB52 accompagne la révision de la norme NF DTU 25.41. Elle concerne les procédés de cloisons distributives utilisées pour la partition d'un local dans les bâtiments destinés aux logements, hôtels, bâtiments scolaires et hospitaliers ainsi que dans les immeubles de bureaux. Ces systèmes de cloisons sont constitués d'un parement en plaques de plâtre à faces cartonnées, d'une ossature métallique et de produits de jointoiement, dont les composants bénéficient des certifications suivantes : NF 081 ou équivalent (plaques de plâtre), NF 411 ou équivalent (profilés) et QB06 ou équivalent (systèmes de traitement des joints). La certification QB52 implique des modifications sur la mise en œuvre de ces systèmes de cloisons, dont les hauteurs peuvent excéder celles mentionnées dans le DTU 25.41 sans que soient altérées les performances réelles de module d'élasticité. Elle atteste la performance de résistance aux chocs pour leur domaine d'application. En cours d'approbation, le référentiel sera opérationnel et applicable début avril 2022. QB WallPEC (QB50) : carreaux céramiques pour revêtements muraux De nouvelles règles professionnelles sur la pose collée des revêtements céramiques de grand format, très grand format et format oblong, en murs intérieurs pour des travaux neufs, ont été publiées en février 2021. La nouvelle certification QB WallPEC permet d'attester la conformité des carreaux céramiques aux exigences de ce nouveau référentiel. En application du NF DTU 52.2 (pose collée des revêtements céramiques et assimilés – pierres naturelles), la surface des carreaux céramiques ne peut actuellement dépasser 2 200 cm² (bientôt 3 600 cm² avec la révision du NF DTU 52.2) sur les ouvrages traditionnels en plaques de parement en plâtre. Ces nouvelles règles professionnelles permettent le collage de carreaux céramiques de surfaces plus importantes, comprises entre 3 600 et 36 000 cm². Applicables aux ouvrages à base de plaques de plâtre sur ossature métallique, conformes au NF DTU 25.41, elles concernent les locaux classés EA (locaux secs ou faiblement humides), EB (locaux moyennement humides) et EB+ privatifs (locaux humides à usage privatif), selon le classement des locaux du cahier du CSTB n° 3567).  » Lien QB WallPEC Révision du NF DTU 25.41 relatif aux ouvrages en plaques de plâtre, plaques à faces cartonnées La norme NF DTU 25.41, qui constitue la référence en matière de travaux d'exécution d'ouvrages verticaux et horizontaux réalisés avec des plaques de plâtre, est en cours de révision. La nouvelle version concerne l'intégration des plaques de plâtre BA18 et BA25 de largeur 900 mm, passées dans le domaine traditionnel. Celle-ci intègre également l'utilisation des plaques de plâtre hydrofuges (H1) en EB+ collectifs (classement des locaux suivant le cahier du CSTB n° 3567) moyennant une mise en œuvre protégeant les plaques, incluant un SPEC (système de protection à l'eau sous carrelage) et un revêtement céramique dans les zones exposées à l'eau. La sortie du document est prévue en 2022. Solutions & Performances - Numéro 6 : « Systèmes de cloisons » Le numéro 6 de Solutions & Performances est consacré aux cloisons, dont le domaine d'emploi s'est élargi ces dernières années. PDF 2.49 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 3 ans et 117 jours

Quel regard portent les français sur la maison individuelle et l'accès à la propriété ?

Chiffres clés de l’étude :80 % des sondés préfèreraient vivre en maison individuelle24% des répondants associent avant tout la propriété immobilière à un privilège, 11% à un endettement, 9% à un signe de richesse ;60% pensent la propriété immobilière réservée à l’élite ;80% considèrent que l’accès à la propriété devrait davantage être encouragé par des aides financières de l’État ;Seuls 14% pensent que la maison individuelle à des conséquences négatives sur l’environnement et la biodiversité (par rapport au fait de vivre en logement collectif).71% sont prêts à avoir une maison individuelle sur un terrain plus petit pour limiter l'étalement urbainL'accès à la propriétéLa propriété immobilière aux yeux du grand public est une garantie de sécurité et un sentiment de réussite... qui reste toutefois limitée à la capacité d'investissement.Pour les Français, le logement tient une bonne place comme critère d’une bonne qualité de vie, après être en bonne santé (72%), être bien entourés (47%). Ils sont en effet 34% à choisir comme critère déterminant pour une bonne qualité de vie de « se sentir bien chez soi ».La propriété immobilière est perçue comme une forme de sécurité (57%) et d'investissement (51%). D'ailleurs, un large consensus se fait jour autour de l'affirmation « la propriété immobilière est une bonne façon de sécuriser son avenir » (88%).Le fait qu'elle soit « synonyme d'accomplissement » est également tout à fait reconnu (81% des Français adhèrent à cette idée).Pour autant, une partie des Français questionne sa capacité à accéder à la propriété puisque 60% déclarent « qu'elle sera bientôt réservée à une élite » et un quart l'associe avant tout à un privilège (24%). En conséquence de quoi, 8 Français sur 10 considèrent qu'elle devrait être davantage encouragée par des aides de l'État.L'attrait pour les maisons individuellesLes Français font montre d'une préférence particulièrement prononcée pour vivre en maison individuelle (80%) plutôt qu'en appartement (20%) et notamment ceux issus des communes rurales (94%), vivant dans un foyer de 3 personnes et plus (86%) et ayant des enfants de moins de 14 ans (87%).La vie en maison individuelle présente comme premier bénéfice le fait de « profiter d'un jardin » pour presque un tiers des sondés (28%). La liberté (absence de copropriété, moins de nuisance des voisins, etc.) et la tranquillité qu'elle offre sont des atouts bien identifiés également (respectivement 22% et 21%).Seuls 52% des Français ont le sentiment que la vie en maison individuelle a des répercussions sur l’environnement et la biodiversité, et pour la plupart d’entre eux les conséquences sont positives. Au final en effet, seuls 14% des Français entrevoient des répercussions négatives.Focus sur l'étalement urbainLa maison individuelle demeurant le modèle d'habitation idéale des Français (80% vs 20% pour l'appartement), seul un tiers d'entre eux pourrait y renoncer pour limiter l'agrandissement des villes (30%).Toutefois, dans l'optique de réduire l'étalement urbain, les personnes interrogées soutiendraient certaines actions des pouvoirs publics et notamment l'encouragement à la construction de maison sur des petits terrains (71%). Comparativement, l'incitation à la construction de maisons mitoyennes (qui nécessitent moins de surface de terrain) et à l'accès à la propriété pour les logements collectifs plutôt que les logements individuels partagent beaucoup plus les interviewés (55% dans les deux cas).Assez logiquement, la hiérarchie des concessions individuelles les plus envisageables pour limiter l'étalement urbain est similaire : le fait de construire sur un terrain plus petit serait accepté par 7 Français sur 10 (71%) mais bien moins la vie dans une maison mitoyenne (50%).Ainsi, conscients que la construction de maisons individuelles doit aussi tenir compte de la préservation des espaces naturels, 71% seraient susceptibles d'accepter la construction d'un autre logement à proximité de chez eux pour limiter l'étalement urbain.Toutefois, si 65% l'acceptent pour une maison, seuls 20% le toléreraient s'il s'agissait d'un immeuble.Relevons enfin que les différentes concessions admises pour limiter l'étalement urbain sont corrélées à l'âge et au niveau de vie : les 18-24 ans et les ménages très modestes étant plus favorables au compromis que les autres.
Il y a 3 ans et 118 jours

Résultats annuels 2021 de Kaufman & Broad

Nordine Hachemi, Président-Directeur Général de Kaufman & Broad, a notamment déclaré : « Les résultats de l’exercice 2021 sont en ligne avec les guidances, et mieux qu’anticipé en termes de génération de trésorerie avec un excédent de 35,9 millions d’euros de trésorerie nette (hors dette IFRS 16) et une capacité financière de 439,5 millions d’euros. La demande de Logement, que ce soit de la part des particuliers ou des investisseurs institutionnels, est toujours soutenue. La croissance (+4,8 % des réservations en volume) est toujours limitée par la difficulté d’obtenir des permis de construire dont le rythme de délivrance reste encore lent même si une reprise a été constatée en 2021. Les engagements liés à la transition énergétique, associés aux tendances démographiques et sociologiques, continueront à soutenir la demande de logement. En effet, seul le logement neuf permet d’atteindre la neutralité carbone alors qu’une partie du marché locatif existant ne pourra plus répondre à terme, aux objectifs de performances énergétiques. La réserve foncière Logement s’établit à plus de 35 000 lots à fin novembre, soit environ 8,2 milliards d’euros TTC d’activité potentielle. A cela s’ajoutent les projets de réhabilitation de friches industrielles et tertiaires en cours de développement par notre filiale Aménagement et Territoires, qui représentent environ 700.000 m2 de projets soit un potentiel d’environ 10.000 logements. Kaufman & Broad a acquis 60 % du capital de la société Neoresid, gestionnaire de 13 résidences étudiants dans 11 villes représentant plus de 1 400 logements. La démarche RSE de Kaufman & Broad intégrée au cycle de production des projets est évaluée annuellement par des organismes indépendants (Vigeo, Gaia, CDP,…). Kaufman & Broad s'est engagé à réduire ses émissions de CO2d’ici à 2030, en alignement avec les accords de Paris. Cet engagement est soumis à évaluation et suivi par le SBTi (Science Based Targets initiative). En Immobilier d’entreprise, Kaufman & Broad a été désigné lauréat par le groupe EDF pour la réalisation de son campus tertiaire à Marseille pour une surface d’environ 26 000 m2, à laquelle viennent s’ajouter des surfaces commerciales pour STELLANTIS. Par ailleurs, trois opérations ont fait l’objet d’une vente en VEFA pour un total d’environ 18 000 m2 (Silva à Bordeaux, Wilton à Nantes et Prism à Montpellier). Ces projets démontrent la nécessité de concevoir des opérations adaptées aux nouveaux usages et d’une qualité environnementale élevée. Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %. Le pourvoi devant le Conseil d'Etat sur le projet de réaménagement de friches du quartier de la gare d’Austerlitz a pour seule conséquence, à ce jour, le décalage du démarrage des travaux à la date du jugement définitif. Les résultats de 2021, la solidité de la structure financière de Kaufman & Broad ainsi que le niveau historiquement élevé de son Backlog ont conduit le Conseil d’Administration à proposer à l’Assemblée Générale des Actionnaires qui se réunira le 5 mai prochain, un dividende de 1,95 euro par action au titre de l’exercice 2021. L’ensemble de ces perspectives repose sur une stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle. »Activité commercialePôle Logement En 2021, les réservations de logements en volume s’établissent à 6 609 logements, en hausse de 4,8 % par rapport à la même période de 2020 (6 305 logements). En valeur, elles s’élèvent à 1 404,5 millions d’euros (TTC), à comparer à 1 490,8 millions d’euros (TTC) en 2020.Répartition de la clientèle En 2021, les réservations en valeur (TTC) des accédants ont progressé de 83 % (primo-accédants) et de 72 % (secundo accédants). Les accédants représentent 20 % des ventes contre 11 % pour la même période de 2020. Les réservations en valeur réalisées auprès des investisseurs représentent 34 % des ventes (26 % pour le seul dispositif Pinel), en augmentation de 41 % par rapport à novembre 2020 où ils représentaient 22 % des ventes. La part des ventes en bloc a représenté 46 % des réservations de logements, soit 651 M€. Elles représentaient 67 % des réservations en 2020.Délai d’écoulement et offre commerciale Le délai d’écoulement des programmes s’est établi à 3,7 mois sur l’année 2021, contre 3,8 mois l’année précédente. L’offre commerciale s’élève à 2 011 logements à fin novembre 2021 (1 999 logements à fin novembre 2020). 93 % de logements concernent des programmes situés en zones tendues (A, Abis et B1).Pôle Tertiaire En 2021, le pôle tertiaire a enregistré des réservations nettes de 53,7 millions d’euros (TTC). Kaufman et Broad a actuellement en commercialisation ou à l’étude environ 342 900 m² de projets tertiaires dont plus de 205 400 m² de surfaces de bureaux et environ 137 500 m² de surfaces logistiques.Par ailleurs, près de 93 000 m² de surfaces de bureaux sont actuellement en construction ainsi que plus de 42 100 m² de surfaces logistiques. Enfin, il reste environ de 100 800 m² de surfaces de bureaux dont les contrats sont en attentes de mise en vigueur. À fin novembre 2021, le backlog Tertiaire s’élève à 1 133,4 millions d’euros.Indicateurs avancés de l’activité commerciale et développement Au 30 novembre 2021, le Backlog Logement s’établit à 2 385,3 millions d’euros (HT), soit 25,8 mois d’activité. À la même date, Kaufman & Broad compte 146 programmes de logements en cours de commercialisation, représentant 2 011 logements (147 programmes pour 1 999 logements à fin 2020). Le Backlog total du groupe s’élève à près de 3,5 Mds€, dont 36,3 % du chiffre d’affaires restant à reconnaître est basé sur des terrains déjà acquis. Dans la part des opérations dont le terrain reste à acquérir, le projet de la gare d’Austerlitz A7/A8 représente à lui seul près de 28,6 % du Backlog global du groupe au 30 novembre 2021. Le portefeuille foncier Logement représente 35 149 lots. Il est stable par rapport à celui de fin novembre 2020 et correspond à un chiffre d’affaires potentiel de près de cinq années d’activité. Résultats financiersActivité Le chiffre d’affaires global s’établit à 1.281,8 millions d’euros (HT), en progression de 10,2 % par rapport à la même période de 2020 (soit 1.163,1 millions d’euros (HT)). Le chiffre d’affaires Logement s’élève à 1.109,1 millions d’euros (HT), contre 963,3 millions d’euros (HT) en 2020 (+15,1 %). Il représente 86,5 % du chiffre d’affaires du groupe. Le chiffre d'affaires de l’activité Appartements augmente de 20,2 % et s’établit à 1.054,7 millions d’euros (HT) à comparer à 877,1 millions d’euros (HT) à la même période de 2020. Le chiffre d’affaires de l’activité Maisons individuelles en village s’établit à 54,4 millions d’euros (HT) contre 86,1 millions d’euros (HT) sur la même période de 2020. Le chiffre d'affaires du pôle Tertiaire s’établit à 165,5 millions d'euros (HT), à comparer à 194,4 millions d’euros sur la même période de 2020.Eléments de rentabilité Au 30 novembre 2021, la marge brute s’élève à 222,6 millions d’euros, à comparer à 207,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 7,5 %. Le taux de marge brute s’établit à 17,4 %, à comparer à 17,8 % en 2020. Les charges opérationnelles courantes s’élèvent à 124,2 millions d’euros (9,7 % du chiffre d’affaires), contre 127,0 millions d’euros pour la même période en 2020 (10,9 % du chiffre d’affaires). Le résultat opérationnel courant s’établit à 98,4 millions d’euros, à comparer à 80,1 millions d’euros en 2020. Le taux de marge opérationnelle courante s’élève à 7,7 % contre 6,9 % à la même période en 2020. En 2021, le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 66,3 millions d'euros (à comparer à 56,5 millions en 2020). Les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts des minoritaires) s'élèvent à 22,5 millions d’euros contre 16,4 millions d’euros en 2020. Le résultat net - part du groupe ressort à 43,9 millions d’euros (vs 40,1 millions d’euros sur l’année 2020).Structure financière et liquidité La trésorerie nette (hors impact dette IFRS 16) s’établit à 35,9 millions d’euros au 30 novembre 2021, à comparer à une trésorerie nette de 62,5 millions d’euros à fin 2020.La trésorerie active (disponibilités et valeurs mobilières de placement) s’établit à 189,5 millions d’euros, à comparer à 215,2 millions d’euros au 30 novembre 2020.La capacité financière s’élève à 439,5 millions d’euros (465,2 millions d’euros au 30 novembre 2020). Le besoin en fonds de roulement au 30 novembre 2021 s’établit à 113,7 millions d’euros, soit 8,9 % du chiffre d’affaires sur 12 mois glissants, à comparer à 122,1 millions d’euros au 30 novembre 2020 (10,5 % du chiffre d’affaires). Dividendes Le Conseil d’Administration de Kaufman & Broad SA proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires du 5 mai 2022 la mise en paiement d’un dividende de 1,95 € par action. Réduction de capital par l’annulation de titres autodétenus Dans le cadre de l’autorisation conférée lors de l’Assemblée Générale du 6 mai 2021, le Conseil d’Administration du 26 janvier 2022 a procédé à une réduction de son capital par l’annulation de 400 000 titres autodétenus, portant ainsi le nombre de titres composant le capital social de la société de 21.713.023 à 21.313.023 actions. Perspectives 2022 Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le chiffre d’affaires devrait progresser d’au moins 5 %, l’activité Logement présentant des perspectives plus dynamiques. Le taux de Résultat opérationnel courant (MOP) ou d’EBIT devrait être supérieur à 7 %.
Il y a 3 ans et 118 jours

Construction bas carbone et RE2020 : Knauf facilite l’accès aux données

Avec des cahiers thématiques commandables gratuitement en ligne et un mini-site web dédié : bas-carbone-re2020.knauf.fr, Knauf souhaite faciliter l’accès aux données environnementales, donner des repères en proposant un tour d’horizon des réponses les plus adaptées pour la construction bas carbone et la RE2020. Originale et pragmatique, cette approche par type de bâtiment ou mode constructif pointe les solutions les plus adaptées par zone du bâti (sols, murs, toitures, aménagement intérieur…) en mettant en exergue un « best of » de 6 à 8 systèmes Knauf. Chaque solution mise en avant est ainsi présentée sous un angle environnemental avec son impact carbone (kg.CO2), sa contribution à certains objectifs de la RE2020, comme la réduction du BBio ou encore l’optimisation du confort d’été. Pour chacune de ces solutions Knauf, des renvois vers les diverses ressources s’avèrent disponibles (QR codes vers la fiche du produit, vers l’une des 128 FDES Knauf disponibles et le descriptif type pour les CCTP). Ces supports sont déjà disponibles. Ils seront complétés dès avril 2022 par les préconisations pour les « Logements collectifs », et la « Construction bois », en juin par celles relatives aux « Bâtiments non-résidentiels ». https://bas-carbone-re2020.knauf.fr   Cet article Construction bas carbone et RE2020 : Knauf facilite l’accès aux données est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 119 jours

Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété

Côté magazine Côté magazine Coop Strasbourg : la programmation au service de la sobriété C’est en 2015 que l’architecte Alexandre Chemetoff a été missionné pour la réhabilitation du site de la friche industrielle de la Coop à Strasbourg. Neuf hectares dépoussiérés avec comme maître mot le réemploi poussé à l’extrême. Car si les usages ont bien changé, les bâtiments, eux, sont restés. Par Lucien Brenet L’histoire a débuté au début du siècle dernier, en 1902, date de naissance de la coopérative commerciale d’Alsace (Coop) à Strasbourg. L’objectif de ce grand ensemble, imaginé par des ouvriers, était de regrouper une multitude d’acteurs en un seul et même lieu afin d’acheter ensemble des produits alimentaires et de les distribuer au prix le plus juste. Forte de son succès, l’initiative n’a cessé de se développer. À son apogée, elle comptera plus de 100 000 sociétaires et 500 supermarchés coopératifs dans le Bas-Rhin. Une expansion qui s’est traduite physiquement, par la construction de nombreux bâtiments. Mais toutes les histoires ont une fin, et la Coop d’Alsace finira par être liquidée en 2015. Mais cette fin n’était pas un point final, car une question restait en suspens. Que faire de tous ces bâtiments, très anciens pour la plupart, et qui se dégradaient à grande vitesse ? « Nous avions sur le site des bâtiments de 1902, 1930, 1950, 1960 et des années 1970. Cette diversité devait être préservée », raconte Karim Tounounti, directeur opérationnel chez le maître d’ouvrage SPL Deux-Rives Strasbourg. Le projet Coop Culture était né.     Photo : Pierre Frigeni pour la SPL Deux-Rives Sur le site de l’ancienne Coop d’Alsace,  pas moins de 45 000 m2 de bâtiments ont été réhabilités. Photo : A-Chemetoff-et-associés S’appuyer sur l’existant Le programme de sauvetage a été présenté au congrès Bâtiment durable qui s’est tenu en octobre dernier. Et pour cause : sur le site de la Coop, il n’était pas question de détruire pour reconstruire. Cap était mis sur le réemploi. Pour préserver au maximum ce patrimoine immatériel strasbourgeois, il a été décidé de réemployer non pas les matériaux, mais bien les bâtiments. Pour ce faire, la SPL choisit pour maître d’œuvre l’architecte urbaniste paysagiste Alexandre Chemetoff en 2015. Dans la réhabilitation de cette friche industrielle, sobriété était le maître mot, et la sauvegarde des bâtiments a été lancée pour un coût de moins de 1 000 €/m2. Coût total de l’opération ? Un peu plus de 23 millions d’euros. « L’économie vient de la démarche programmatique et de l’intelligence situationnelle. C’est cette programmation qui nous a permis de rester sobres en travaux », assure Karim Tounounti. Sur le site, il restait à désenfumer et désamianter les bâtiments, avant de les mettre aux normes actuelles, de les isoler et de les adapter à leurs futurs usages. Cette photo présente le bâtiment de l’Union sociale avant réfection. Photo : A-Chemetoff-et-associes Réaffectation plutôt que destruction En effet, à la base, le programme était défini comme une opération publique de bâtiment culturel. « Mais nous avons convenu [avec la ville de Strasbourg] d’établir une programmation adaptable et de lancer les travaux tout en finalisant la programmation. » Une réaffectation avec pour ambition de faire de ce quartier un centre névralgique, et de conserver cet esprit de coopération et de proximité qui y a régné pendant plus d’un siècle. « Nous avons aussi défendu l’importance d’en faire un quartier de vie et que soient donc intégrés au programme entre 400 et 500 logements poussés par des promoteurs immobiliers. » Certains logements s’organisent et s’organiseront autour de places et de jardins partagés, principalement autour de l’ancien siège de l’administration de la Coop et de la maison des syndicats. Les premiers habitants, eux, arriveront l’année prochaine. Le quartier, situé entre un port industriel et des infrastructures ferroviaires, « fait figure de parc, où les équipements et les espaces publics sont mis à disposition de tous », développe Karim Tounounti. Pour ce qui est des équipements justement, les anciens bâtiments accueillent des ateliers d’artistes, une salle d’exposition dans la salle hypostyle et une brasserie dans la salle d’embouteillage de la cave à vin, une maison du projet, les réserves des musées de la ville de Strasbourg, des espaces de coworking… Circulez, il n’y a rien à voir Un lieu de vie décontracté (plutôt qu’apaisé), où les voitures sont acceptées, mais ne sont plus les bienvenues. L’ensemble de la voirie est réservé à la rencontre, aux piétons et aux cycles. Et si la circulation automobile n’est pas interdite à proprement parler, le quartier ne compte aucune place de stationnement en surface. Le stationnement se polarise aux abords du quartier, dans un parking public mutualisé. Le quartier est accessible par le réseau métropolitain de pistes cyclables, le tramway D StarCoop-Petit Rhin ou la gare régionale de Kehl-am-Rhein. L’espace public reste globalement très minéral, car, pour ce qui est de planter de nouveaux arbres, les contraintes sont nombreuses en raison de parcelles déjà largement occupées par le bâti. Pour autant, le quartier renferme un réseau de petites places publiques et de jardins partagés qui structurent la vie de quartier permettant l’installation de tables communes, de barbecues, voire d’aires de jeux. En mars 2023, un nouveau parc urbain de 5,6 hectares verra le jour à proximité du quartier. Agrémenté d’une grande noue de collecte des eaux pluviales et d’équipements sportifs, il fera office de bol d’air frais, dans un quartier déjà bien rafraîchi. Les anciens ateliers de la Coop ont été rénovés et accueillent désormais des artistes. Photo : Alex Flores Pour éviter d’importants coûts d’exploitation, ce bâtiment de 12 000 m2 destiné à recevoir du public a été divisé en sept espaces indépendants les uns des autres. Photo : Pierre Frigen Ce bâtiment autrefois destiné à la logistique a été entièrement rénové pour accueillir les réserves muséales de la ville de Strasbourg. Photo : Pierre Frigeni 1 / La Virgule, l’atelier des coopérateurs À l’époque, ce site accueillait l’ensemble des bâtiments liés à la maintenance, et tout ce qui servait au bon fonctionnement de la Coop (garage, menuiserie, etc.). « La programmation a saisi l’occasion de relocaliser certains artistes dans ces bâtiments à des tarifs très avantageux. » C’était tout trouvé. Cette multitude de petits ateliers s’est transformée en pépinière d’artistes. Le petit œuvre a consisté en une mise en conformité des lieux, en des travaux d’isolation et d’électricité. 2 / L’Union sociale Bâtiment central du quartier, cet ensemble logistique de 8 200 m2 répartis sur cinq niveaux accueille désormais la réserve muséale de Strasbourg. « À l’origine, les réserves de Strasbourg étaient réparties en différents sites, et étaient donc très éclatées. Ce qui entraînait des difficultés dans l’organisation des cycles et des rotations des expositions. » Le bâtiment de l’Union sociale, en plus de centraliser l’ensemble grâce à ses grandes surfaces, répond aussi à un besoin d’inertie thermique, essentielle pour la conservation des œuvres. À l’origine, la ville de Strasbourg souhaitait que ces réserves soient accessibles aux visiteurs, ce qui aurait impliqué une mise aux normes coûteuse. « Nous avons trouvé un compromis en transformant les portes de quais d’origine en baies vitrées sécurisées. En notre qualité d’aménageur, nous avons rendu visible l’intérieur du bâtiment depuis l’espace public sans que le bâtiment ne soit accessible au public pour autant », détaille Karim Tounounti. 3/ La cave à vin C’est un peu le cœur du quartier. Ce bâtiment de 12 000 m2, destiné à accueillir du public, risquait d’entraîner d’importants coûts d’exploitation. La parade ? Elle est toute simple. Alexandre Chemetoff a simplement divisé le bâtiment en sept espaces indépendants les uns des autres. L’ensemble renferme désormais une cave à vin donc, mais aussi une salle d’exposition, des bureaux, une halle alimentaire, d’anciennes cuves à vin, comme un ultime témoignage des usages d’antan…   Fiche technique • Maître d’ouvrage : SPL Deux-Rives Strasbourg • Maître d’œuvre : Alexandre Chemetoff & Associés • 1 000 habitants • 50 000 m2 d’activités socioculturelles et économiques • 45 000 m2 de bâtiments réhabilités Cet article est extrait de Planète Bâtiment n°67 > Consulter la version numérique 
Il y a 3 ans et 123 jours

Une résidence pour étudiants et travailleurs à Paris, par Tank

    Pisé, bauge, torchis, adobe… les constructions en terre crue sont présentes dans toutes les régions du globe. Car cette ressource inépuisable, utilisée depuis la nuit des temps, présente de nombreuses qualités. Naturelle et saine, elle affiche un faible bilan carbone et se recycle. Elle est endurante au feu, offre une […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 124 jours

Pyrénées-Atlantiques : le projet Amarra prévoit la construction de 12 nouveaux logements

La mairie de Ciboure projette de construire 12 nouveaux logements sociaux. Ils seront livrés en 2025.
Il y a 3 ans et 126 jours

Procès du balcon d'Angers : les recommandations ministérielles doivent être mises en œuvre selon l'AFCAB

Le rapport d’expertise sur lequel s’est appuyée l’instruction a d’ores et déjà souligné de nombreuses malfaçons dans la construction des balcons du bâtiment, notamment relatives aux armatures du béton.Depuis de nombreuses années, l’AFCAB (Association Française de Certification des Armatures du Béton) sensibilise les professionnels du BTP et les pouvoirs publics à la nécessité de recourir à la certification des armatures et des entreprises de pose de ces produits, de façon à contribuer à la sécurité des constructions en béton, qu’il s’agisse de logements ou d’ouvrage de génie civil.Le drame d’Angers s’inscrit dans une série plus large d’effondrements de balcons, intervenus en France (Bordeaux, Nanterre, ...) comme à l’étranger (Allemagne, Suisse, Etats-Unis, ...). Dans ce cadre, l’AFCAB avait attiré l’attention des pouvoirs publics sur cette épidémie, de sorte que le Ministre en charge du Logement avait commandé une étude sur le sujet à l’Agence Qualité Construction (AQC), suite notamment à l’intervention de la Sénatrice du Maine-et-Loire Catherine Deroche.Publiée en novembre 2019, l’étude « Balcons : points de vigilance » avait ainsi mis en lumière de nombreuses pathologies affectant les balcons en béton, causées notamment par des insuffisances dans la pose des armatures. Elle recommandait en conséquence de systématiser les contrôles et auto-contrôles relatifs à la pose des armatures sur ce type de constructions.L’AFCAB s’est depuis mobilisée pour que ces recommandations soient suivies d’effets. Elle attend notamment que les pouvoirs publics prennent des dispositions leur conférant une véritable portée normative. Une systématisation du recours aux certifications des armatures et des entreprises de pose d’armatures pourrait faire partie de ces dispositions.
Il y a 3 ans et 126 jours

Logement : L'Institut Montaigne appelle à rebâtir nos ambitions

Pourtant, cette intervention importante de la puissance publique peine à répondre à la demande croissante de logements, notamment dans les zones tendues. Le prochain quinquennat doit être l’occasion de repenser cette politique afin d’en faire une grande cause nationale. Les constats que l’Institut Montaigne a établi dans son précédent rapport Politique du logement : faire sauter les verrous (2015) sont toujours d’actualité et méritent une attention renouvelée, en particulier la territorialisation de la politique de logement et la question de l’efficacité des dépenses publiques. À ces constats s’ajoutent de nouvelles évolutions : les réformes à l'œuvre dans le champ du logement social, la prise en compte croissante des enjeux environnementaux et les modes de vie changeants nés de la crise sanitaire et amènent à repenser l’aménagement de nos territoires. Autant d’enjeux que l’Institut Montaigne souhaite positionner au cœur du débat pour que la question du logement (re)devienne centrale dans les politiques publiques.Des besoins de logements différenciés…La France connaît une demande en logement croissante, reflétée par une hausse importante des prix de l’immobilier partout en France au cours des vingt dernières années. Entre 2005 et 2020, le prix au mètre carré des appartements neufs est passé de 2.757 € à 4.318 €, soit une augmentation de 57 % en quinze ans. Cependant, les besoins de logements et les tensions sur l’offre liées à ces derniers sont hétérogènes en fonction des territoires. L’indice de tension immobilière, qui mesure le rapport entre le nombre d’acheteurs et le nombre de biens à vendre, atteint 16 % dans les Hauts-de-Seine alors qu’il s’établit à - 1 % dans les Landes et dans le Gers. Les écarts de prix peuvent également être très significatifs au sein d’un même département : dans le Nord par exemple, il faut débourser en moyenne 3.500 € à Lille contre à peine 1.000 € à Maubeuge.…qui plaident pour la territorialisation de la politique du logementAujourd’hui, la politique du logement en France repose sur la logique d’une stratégie nationale pour des décisions locales : l’État définit l’objectif de construction de logements à échelle nationale et l’acte de construire résulte en premier lieu des compétences dévolues aux maires. Fixer des d’objectifs de construction à l’échelle du pays entier semble pourtant inadapté aux dynamiques territoriales et aux besoins qui en résultent. La baisse constante du nombre de permis de construire accordés et le décrochage de la France en la matière par rapport à ses voisins européens sont des indicateurs des ambivalences de ce système.Si l’on regarde cela d’encore plus près on constate que la politique du logement s’articule autour de nombreux acteurs sur plusieurs échelons :l’État définit la stratégie de la politique du logement au niveau national, et fixe des règles générales (aides financières, fiscales et personnelles au logement ; attribution des aides au logement social…) et les objectifs nationaux de la politique du logement (notamment en termes de construction de logements) ;la Région établit le SRADDET (schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) ;les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent définir les plans locaux d’urbanisme intercommunaux. L’exercice de cette compétence est aujourd’hui assurée par seulement 51,5 % des EPCI ;les Communes définissent des plans locaux d’urbanisme et délivrent les permis de construire. Ces deux compétences peuvent être déléguées à l’EPCI, même si dans les faits cela n’arrive que très rarement.Nos propositions pour territorialiser la politique du logementLa réponse aux enjeux de chaque territoire doit passer par le renforcement de la territorialisation des politiques de logement, tout en l’adaptant aux besoins de chacun. Donner plus de poids au local permettrait la constitution d’un véritable projet de territoire associant l’ensemble des acteurs concernés (services de l’État, collectivités territoriales, bailleurs sociaux, investisseurs institutionnels, etc.).Proposition n°1 : Accorder aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) un rôle de "chef de file" en matière de logement.Proposition n°2 : Mettre en place un mécanisme de contractualisation entre l’État et les intercommunalités en vue notamment de définir le cadre de la politique du logement à l’échelle du bassin de vie.Proposition n°3 : Rendre obligatoire les plans locaux d’urbanisme à l’échelle intercommunale.Proposition n°4 : Transférer la délivrance des permis de construire aux intercommunalités.Proposition n°5 : Faire du schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires un outil de planification de la politique du logement à l’échelle de chaque région. Le rôle de la Région gagnerait à être renforcé comme échelon de concertation et de pilotage de la politique du logement à échelle locale. En effet, la région est compétente en matière d’aménagement du territoire (en matière d’infrastructures de transport ou de prévention et de gestion des déchets par exemple) et elle pourrait se voir reconnaître un rôle effectif de planification et d’évaluation des besoins à satisfaire.Une forte demande en logements que la dépense publique ne parvient pas à satisfaireLes dépenses publiques liées au logement, qui représentent 1,6 % de notre PIB (contre 0,7 % au sein de l’Union européenne), ne consistent pas seulement à soutenir la construction de logements.Ces dépenses doivent être distinguées entre les dépenses pour le "hard" bâti, la construction, et celles pour le "soft", c’est-à-dire le soutien à la consommation de logement par les ménages. En réalité, c’est surtout ce deuxième type de dépenses qui sont les plus importantes, elles correspondent en effet à 22,1 milliards d’euros, tandis que les aides pour le "hard" représentent un montant d’environ 15,2 milliards d’euros. L’existence d’aides directes au profit des ménages permet de solvabiliser la demande, notamment des plus vulnérables. Rappelons que le taux d’effort des ménages - c’est-à-dire le pourcentage des revenus des ménages dédiés au logement - est globalement plus faible que dans le reste de l’Union Européenne, l’intervention de l’État reste donc nécessaire.Néanmoins, il existe toujours une demande sociale forte que la dépense publique ne parvient pas à satisfaire : pour ceux dont les ressources sont inférieures à 60 % du revenu médian, le taux d’effort s’établit à 36,3 % contre 14,7 % pour les autres alors que les dépenses publiques en faveur du logement sont près de deux fois supérieures à celles de nos voisins. À l’heure où le redressement des comptes nationaux est nécessaire, la faible efficacité de cette intervention publique massive doit nous pousser vers de nouvelles pistes de solutions.Nos propositions pour mettre en place une politique du logement plus efficaceProposition n°6 : Acter l’extinction du dispositif Pinel après 2024.Proposition n°7 : D’ici 2024 et la fin du dispositif Pinel, initier une réflexion sur l’opportunité de définir un régime pérenne pour les investisseurs particuliers, à l’image d’un "statut" du bailleur privé.Proposition n°8 : Simplifier le cadre juridique en limitant le recours à de nouveaux textes législatifs et en instituant une procédure de déclassement des dispositions de nature réglementaire dans la partie législative du code de la construction et de l’habitation.Proposition n°9 : Mettre fin aux dispositifs d’encadrement des loyers à tout le moins lors de la conclusion d’un nouveau bail.Une nouvelle réflexion sur le logement social semble nécessaireLe modèle français de logement social se distingue par son caractère "généraliste", c’est-à-dire qu’il ne cible pas seulement les plus démunis mais l’ensemble des ménages disposant de faibles revenus : dans les faits, c’est deux tiers des ménages qui sont susceptibles d’être éligibles au logement social. Cette conception, qui constitue le fondement de notre politique en matière de logement social, poursuit trois grands objectifs : favoriser la mixité sociale, accompagner l’ensemble des ménages modestes et influer sur le niveau global des prix. Pourtant, la demande exprimée par les plus vulnérables n’est qu’imparfaitement satisfaite. Selon les données de l’ANCOLS, les ménages devaient patienter un an et deux mois en 2019 avant de bénéficier d’un logement social. Dans Paris et sa proche couronne, l’attente atteignait plus de trois ans.Une réflexion d’ensemble sur ce qu’est le logement social en France, sa vocation et les publics auxquels il doit s’adresser doit permettre de s’interroger sur ce qu’est la mixité sociale et les parcours résidentiels qu’il faut encourager, la mobilité résidentielle - c’est-à-dire la possibilité d’évoluer au sein du parc social ou du parc social au logement libre - étant une problématique majeure dans le champ du logement social.Nos propositions pour faire évoluer le logement socialProposition n°10 : Initier en début de quinquennat une réflexion d’ensemble sur ce qu’est le logement social en France, sa vocation et les publics auxquels il doit s’adresser.Proposition n°11 : Évaluer, au moins dans les zones tendues, l’opportunité de recourir à des contrats de bail à durée déterminée dans le parc social afin d’accroître la mobilité résidentielle.Proposition n°12 : Évaluer l’opportunité de recourir largement au bail réel solidaire dans les zones tendues au-delà du seul champ du logement social.Poursuivre et massifier la rénovation énergétique : un impératif pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050La question de la rénovation énergétique des bâtiments est devenue indissociable de la politique du logement. Selon les estimations réalisées par le Haut conseil pour le climat (HCC), l’investissement annuel public et privé en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments est estimé à 13 milliards d’euros. Bien que conséquent, ce montant devra être multiplié au moins par deux dans les prochaines années pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050. Pour y parvenir, de nombreux dispositifs ont été mis en place par les pouvoirs publics : "MaPrimeRénov" (2 milliards d’euros en 2022), de l’éco-prêt à taux zéro ou encore du taux réduit de TVA à 5,5 % pour certains travaux de rénovation, (1,5 milliard d’euros en 2022). De même, le prêt avance mutation (PAM +) et le prêt viager hypothécaire sont des dispositifs prometteurs.Si ces dispositifs semblent aller dans le bon sens, trois axes pourraient utilement guider l’action de l’État dans les prochaines années : viser la massification de la rénovation énergétique, simplifier l’accès aux dispositifs existants en créant par exemple un guichet unique et se garder de toute mise à contribution excessive des finances publiques.
Il y a 3 ans et 130 jours

Effondrement mortel d'un balcon à Angers : le procès des constructeurs s'est ouvert

Ce soir-là, une crémaillère organisée par deux soeurs et réunissant une trentaine de copains de fac et de tennis se transforme en cauchemar. La soirée se déroulait calmement au 4ème étage de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque vers 23H00, le balcon se décroche et bascule dans le vide, entraînant 18 jeunes dans sa chute de plus de 8 mètres.Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, Lou, 18 ans, et Baptiste, 25 ans, y laissent la vie, tandis que quatorze autres sont conduits en urgence à l'hôpital.Cinq prévenus comparaissent depuis mercredi matin devant le tribunal correctionnel d'Angers pour homicides et blessures involontaires: l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, maître d'oeuvre du chantier, dont le cabinet a pignon sur rue à Angers, le constructeur Patrick Bonnel, 72 ans, gérant d'une entreprise de gros oeuvre, et deux de ses salariés, Eric Morand, conducteur de travaux, 53 ans, et Jean-Marcel Moreau, 63 ans, chef de chantier. Le dernier prévenu, André de Douvan, 84 ans, était chargé du contrôle du chantier pour le groupe Apave. Ils encourent jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.Les débats de la matinée ont porté sur une question procédurale soulevée par les avocats de Frédéric Rolland. Cette demande de nullité aurait pu conduire à l'exclusion de 43 parties civiles et entraîner un renvoi du procès.Les échanges ont été particulièrement houleux entre le procureur Eric Bouillard et Me Patrick Descamps. "Dans un procès normal on s'en prend rarement aux victimes. Ca s'appelle montrer les pectoraux. Si ce procès doit être serein, ne commencez pas par me donner une leçon de droit", a lancé le procureur à l'adresse de Me Descamps."Ce qui est demandé d'évacuer 43 victimes de ce procès donne une impression de lâcheté, c'est une attitude très décevante", a déclaré Me Bertrand Salquain, avocat des parties civiles."Irresponsabilité"Les conclusions des enquêteurs ont été sans appel. Ecartant toute responsabilité des invités qui se trouvaient sur le balcon, et l'hypothèse d'un défaut d'entretien, elles incriminent en revanche les constructeurs.Béton gorgé d'eau, supervision désinvolte du chantier, arrangements avec les règles de construction, mauvais positionnement des armatures en acier... Surtout, les balcons qui devaient initialement être préfabriqués en usine ont finalement été coulés sur place sans que de nouveaux plans ne soient réalisés.Au total, 83 personnes se sont constituées parties civiles.Durant l'instruction, le conducteur de travaux Eric Morand est le seul à avoir reconnu une part de responsabilité, expliquant que le changement de mode de construction des balcons avait permis de gagner 14 semaines sur le calendrier des travaux."L'objectif était de gagner toujours plus d'argent. On n'utilise pas la bonne qualité de béton parce que c'est moins cher, on construit sur place pour éviter de payer des pénalités, on envoie un simple salarié suivre un chantier pour économiser sur des honoraires et on oublie le coeur même du métier", observe Me Louis-René Penneau, avocat de 32 parties civiles, dénonçant "l'irresponsabilité et l'inconscience totales" des constructeurs."L'architecte a une part de responsabilité indéniable comme le constructeur et l'Apave. Pour moi ce sont les trois principaux responsables", a réagi avant l'audience Me Laurence Couvreux, avocate des parties civiles.De son côté, l'avocat de Patrick Bonnel, Thierry Fillion, assure que son client, qui fut copropriétaire d'un appartement dans l'immeuble, "reconnaît des erreurs". "Il est extrêmement affecté. Il ne peut que reconnaître qu'il y a eu manifestement des malfaçons dont la société Bonnel est au moins en partie responsable".Frédéric Rolland est lui poursuivi pour son contrôle déficient du chantier.Le procès doit durer jusqu'au 4 mars.L'architecte affirme qu'il "ignorait" tout du chantierL'architecte et maître d'oeuvre de la résidence "Le Surcouf" à Angers, dont l'effondrement d'un balcon a tué quatre étudiants et blessé quatorze autres en 2016, a affirmé jeudi qu'il "ignorait tout du déroulé et du contenu" de la construction du bâtiment.Au deuxième jour du procès en correctionnelle, pour lequel 88 personnes se sont constituées parties civiles, les débats ont porté sur les contrats passés par les différentes entreprises intervenant sur le chantier et l'étendue de leurs missions.Construite à partir de 1997 et livrée en octobre 1998 avec une réception "sans réserve", la résidence "Le Surcouf", située dans le centre-ville d'Angers, compte 20 logements d'habitations, un ensemble "relativement petit", a commenté la présidente du tribunal, Catherine Ménardais.En mars 1997, l'entreprise Comine, maître d'ouvrage, a passé un contrat avec le cabinet d'architecte Rolland afin d'assurer la maîtrise d'oeuvre complète du projet, pour huit millions d'euros.Cette mission complète "comporte toutes les phases de la construction, les études préliminaires, l'obtention du permis de construire, les avant-projets, les appels d'offres et le contrôle, la surveillance et la réception des travaux", a rappelé Mme Ménardais.L'architecte Frédéric Rolland, l'un des cinq prévenus, qui exerçait alors en entreprise individuelle et non sous la forme juridique d'une société, a expliqué qu'il s'agissait d'un bâtiment sans "complexité architecturale particulière"."Le contrat a été signé par le secrétaire général (du cabinet Rolland, décédé depuis, ndlr) avec le tampon de l'atelier Rolland et sa signature", a expliqué M. Rolland, qui a repris en 1989 l'affaire de son père."L'atelier s'appelle Frédéric Rolland, je suis l'architecte de l'agence (...) C'est un projet dont j'ignore tout le déroulé et le contenu. Je suis le titulaire d'un contrat que je n'ai pas signé, comme les contrats précédents", a déclaré M. Rolland.
Il y a 3 ans et 130 jours

Top départ pour le chantier du premier immeuble d'habitation bois R+6, en Bretagne

Le premier immeuble d'habitation bois de 6 étages Dans le cadre de la dernière tranche opérationnelle de la ZAC Beauregard-Quincé, l'aménageur Territoires a lancé une consultation en 2018 pour la réalisation de logements en accession libre intégrant une démarche de développement de la filière locale de construction bois. L'appel à manifestation d'intérêt (AMI) « Construction Bois pour Tous » initié par Rennes Métropole, avec Fibois Bretagne (la filière bois en Bretagne), a retenu ATARAXIA Promotion pour le plus ambitieux des 11 programmes immobiliers. Premier immeuble d'habitation de cette hauteur en Bretagne, il se compose de 111 logements en accession à la propriété, 72 en collectif (R+6, soit 25m de haut) et 39 maisons individuelles. Tout en construction à ossature bois (poteaux, poutres, planchers, refends, façades) ils sont répartis sur trois îlots fonciers distincts, qui feront l'objet de trois copropriétés.Un engagement précurseur pour la construction bois en BretagneConscient que la construction est un élément qui pèse dans l'activité carbonée, la volonté d'ATARAXIA Promotion est d'être le plus éco responsable possible dans son rôle de promoteur et acteur de la ville. Avec la construction bois, de plus en plus plébiscitée par les citoyens et encouragée par Rennes Métropole, il s'agit de démontrer qu'une nouvelle voie est possible. Le projet impose de penser « bas carbone » et d'apporter des solutions pertinentes pour produire les logements de demain, à coûts maîtrisés. Avec Île Ô Bois, ATARAXIA Promotion souhaite ouvrir la voie au développement de la construction bois en Bretagne en se donnant les moyens d'être au rendez-vous de cette expérimentation. « Ce projet pionnier s'inscrit dans une vision urbaine ambitieuse et responsable de la Ville de Rennes, souligne Philippe Clément, chef de projet chez Territoires. Ce type de construction demande un engagement et un investissement humain, financier très fort. Tout est encore à construire avec la filière bois. L'idée est d'avancer collectivement dans une démarche de pédagogie et de reproductibilité. »L'écosystème, un réseau d'experts performantPour relever ce challenge, ATARAXIA Promotion s'est entourée de partenaires expérimentés dans la construction bois : architectes, constructeur, bureaux d'études spécialisés (bois, acoustique, environnement) et paysagiste, accompagnée par Fibois Bretagne, cette équipe pluridisciplinaire a consacré plus de 3 ans à la conception du projet dans une approche ouverte et transparente. Malgré les aléas et les contraintes dus au contexte sanitaire, l'ensemble des équipes a gardé le cap ! Une opération qui permet à ATARAXIA Promotion d'acquérir une grande connaissance sur ce type de construction, de plus en plus demandé par les collectivités, et d'avoir un temps d'avance pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.« Nous cherchons à être audacieux et responsables, dans une démarche environnementale que l'on se doit d'adopter, explique Dominique Feuvrier, directeur agence Bretagne ATARAXIA Promotion. Notre société évolue très vite : alimentation, mobilités, qualité de l'habitat sont des enjeux majeurs… Il était important d'être pionnier en s'entourant de partenaires, qui comme nous s'engagent, dans une voie nouvelle avec des savoir-faire et des compétences complémentaires. »Un projet bas carbone qui répond aux enjeux de santé environnementaleÎle Ô Bois a été conçu comme un projet résolument bas carbone. En réponse aux problématiques climatiques, environnementales et de santé, et aux nouvelles normes réglementaires telles que la RE 2020 qui s'impose depuis janvier, ATARAXIA Promotion a mis au coeur de ses priorités les enjeux de transition énergétique et de qualité sanitaire, en faisant la part belle aux matériaux biosourcés. « C'est pour ATARAXIA Promotion une opportunité d'innover sur les modes de vie, sur l'habitat et sur les procédés constructifs pour diminuer l'impact environnemental de la construction » souligne Dominique Feuvrier.Le bois et tous les matériaux biosourcés répondent aux attentes d'un habitat sain : ils régulent naturellement la température et l'humidité intérieures des bâtiments, permettant ainsi de conserver une atmosphère saine, sans développement de moisissures, de bactéries ou de virus.Le bois, matériau-roiPour Île Ô Bois, l'ossature et la structure primaire de l'ensemble des constructions sont intégralement en bois. Matériau isolant, il émet peu de carbone pour sa transformation contrairement au béton et à l'acier. Le bois stocke le carbone absorbé durant la croissance de l'arbre : 1 m3 de bois séquestre 1 tonne équivalent CO2 alors que la fabrication de 1m3 de béton en émet 471 kg ! « Pour Île Ô Bois, on a utilisé le bois lamellé croisé (CLT) qui offre de nombreux avantages comme sa flexibilité, sa légèreté et son aspect naturel très esthétique. Il permet également une rapidité incomparable d'exécution en matière d'assemblage et de construction qui réduit le temps de chantier. Les panneaux sont découpés et préassemblés directement chez le constructeur, Belliard. C'est un chantier sec, plus propre, moins bruyant. » précisent les architectes Christine Tanguy et Patrick Liard, du cabinet Liard et Tanguy à Rennes.
Il y a 3 ans et 132 jours

Valérie Pécresse veut "une France de propriétaires" avec 500.000 constructions par an

"Il faudrait 500.000 constructions de logements par an au bas mot" car "si la tendance continue, nous nous dirigeons tout droit vers l'une des plus graves crises du logement depuis 1954", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse à Champigny-sur-Marne.Accusant le président Emmanuel Macron d'avoir "fragilisé le secteur", elle a dénoncé son "mépris" vis-à-vis de la propriété privée. "Je veux bâtir une France de propriétaires, ne pas contrecarrer leur envie mais puissamment l'aider" et pour cela il faut "que le prêt à taux zéro soit généralisé à l'ensemble du territoire et notamment aux zones rurales", a-t-elle ajouté.Il faut aussi "libérer les contraintes", avec "un grand choc de simplification": abaissement général "de 10 à 5,5%" de la TVA sur la construction de logements sociaux, transformation de bureaux en logements..."Nous allons lever les entraves à la construction dans ces bourgs et villes" où les Français aspirent à habiter depuis la crise du Covid et pour cela "je ferai confiance aux maires", a-t-elle dit, qualifiant d'"absurdité dans un territoire rural" la règle "zéro artificialisation nette" des sols.Elle a aussi promis "une grande loi sur le droit des propriétaires" avec une "tolérance zéro pour les squatteurs", pouvant "être expulsés en 48 heures".Mme Pécresse veut également "aider les travailleurs exclus du prêt bancaire" en instituant "une caution solidaire" de l'Etat.Sur le logement social, elle a plaidé pour un "principe cardinal du respect" autorisant les bailleurs à "expulser les locataires condamnés pour trafic ou violence". Le logement social ne doit pas être "un droit à vie", a-t-elle ajouté, prônant un bail "de six ans renouvelable" des nouveaux entrants.Elle a aussi plaidé pour que les maires puissent attribuer 60% des logements sociaux de leur commune, afin que "ceux qui iront travailler aient un droit prioritaire" au logement.Appelant à "une politique de peuplement" avec une "vraie politique de mixité sociale", elle a répété son projet de limiter à 30% la proportion de logements très sociaux. Il faut "desserrer l'étau de la loi SRU" pour y intégrer "toutes les formes de logements intermédiaire" ainsi que "l'accession sociale à la propriété", selon elle.
Il y a 3 ans et 133 jours

Xella dévoile son nouveau site internet

Historiquement, Xella fabriquait et commercialisait des murs et des cloisons en béton cellulaire via la marque Ytong, et les outils de communication arboraient essentiellement les couleurs de la marque. Au fil des décennies, l’offre produits Xella s’est diversifiée et étoffée pour couvrir l’ensemble des besoins du marché en matière de solutions constructives, saines et durables. De nombreuses marques, dont les solutions sont complémentaires, sont ainsi venues renforcer le portefeuille du groupe :Ytong : Mur gros œuvre et coupe-feu passif en béton cellulaireSiporex : Aménagement intérieur et cloison en béton cellulaireSilka : Mur silico-calcaireHebel : Dalle en béton cellulaire arméMultipor : Isolation minérale thermique et coupe-feu Au travers de ses 5 marques, Xella peut répondre à toutes les demandes que ce soient pour des projets de constructions neuves, en rénovation ou réhabilitation, en maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments industriels et tertiaires ou établissements recevant du public. C’est dans l’objectif de valoriser l’offre du groupe dans sa globalité, les champs d’application et de mise en œuvre de chaque solution constructive, et de proposer une expérience utilisateur optimale que Xella lance son nouveau site internet www.xella.fr. Un site riche qui présente tous les avantages de construire durable et sainement Arborant la charte graphique et la couleur bleue du groupe, le nouveau site corporate www.xella.fr est une véritable vitrine du savoir-faire Xella, des services et produits proposés. Destiné aux professionnels de la construction, ce site responsive a été développé pour offrir une expérience utilisateur agréable et fonctionnelle. La navigation est particulièrement fluide et agréable, les pages sont épurées et le contenu aéré, que ce soit sur un ordinateur, un Smartphone ou une tablette. Une homepage défilante permet de visualiser, d’un seul coup d’œil et de manière intuitive, l’ensemble du portefeuille des marques Xella. Plusieurs « entrées » sont proposées pour que chaque visiteur puisse trouver la ou les solutions constructives Xella les mieux adaptées à leur projet, accompagnées de vidéos et des avantages produits :Par projets : regroupe l’offre produits selon que le projet soit une maison individuelle, des logements collectifs, des bâtiments industriels et logistiques, des établissements recevant du public, de la rénovation ou réhabilitation.Par solutions : permet de trouver le produit selon l’application souhaitée - mur porteur, coupe-feu, isolation, traitement de ponts thermiques... ou les bénéfices recherchés : résistance au feu, confort de vie...Par produits : présente les principales caractéristiques de chaque solution constructive.Par marques : met en avant les particularités de chacune des marques. D’autres rubriques sont également rapidement accessibles pour accompagner au mieux les visiteurs : Documentations : rassemble l’ensemble de la documentation technique et commerciale de chaque marque, Services : présente les services Xella mis à disposition des partenaires distributeurs et des professionnels de la construction,Entreprise : met en avant l’histoire, les valeurs, le savoir-faire de l’entreprise Xella France et du groupe.www.carriere.xella.fr : un site internet pour attirer de nouveaux talents Le lancement du site corporate s’accompage du nouveau site www.carriere.xella.fr. Cette plateforme permet de valoriser la politique sociale et environnementale engagée par le groupe, de présenter les différents métiers exercés au sein de l’entreprise, de faire connaître les avantages dont bénéficient les collaborateurs, et de diffuser les offres d’emplois. Enfin, ce site permet de repositionner Xella France au sein de Xella Group, un groupe international, le plus gros producteur mondial de béton cellulaire. Cet outil entend attirer ainsi de nombreux talents pour étoffer les équipes Xella.
Il y a 3 ans et 136 jours

Logement : "Je suis du côté des maires bâtisseurs", promet la candidate Anne Hidalgo

PRÉSIDENTIELLE 2022. Construction, logements sociaux, encadrement des loyers... la maire PS de Paris et candidate à l'élection présidentielle Anne Hidalgo a longuement dévoilé son programme sur le logement, dans un entretien donné à la fondation abbé Pierre.
Il y a 3 ans et 137 jours

Bilan 2020/2021 de l’activité d’ARPEJ

Entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, ARPEJ a ainsi ouvert 7 résidences (824 nouveaux logements). L’association continue de s’agrandir et proposera en juin 2024 11.500 logements dans 75 résidences. 75% des logements sont consacrés aux étudiants, 25% aux jeunes actifs et chercheurs. 18% des résidents sont boursiers, soit 2% de plus au regard de l’exercice précédent.Pendant l’exercice 2020-2021, pour favoriser la socialisation des résidents et les accompagner économiquement, ARPEJ a développé de nombreux partenariats avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Un engagement reconnu : l’enquête menée auprès des locataires montre que 91% des résidents sont satisfaits. Pour Anne Gobin, DG d’ARPEJ : « Notre activité 2020-2021 est un succès et ce malgré les contraintes sanitaires. À l'heure où la population étudiante augmente, et où globalement la population jeune peine à se loger, l’accès à un logement est un enjeu social primordial qui nous tient à cœur. Nous nous sommes donc engagés à ouvrir, d’ici 2025, 2500 logements supplémentaires dans 15 nouvelles résidences en Ile-de-France, à Roubaix, à Metz, à Villeneuve d’Ascq et une extension à Meylan. J’ajoute que l’accès au logement n’est pas tout : chez ARPEJ, nous sommes convaincus qu’il existe un lien fort entre habitat et accomplissement des jeunes. Une résidence n’est pas seulement un logement mais un habitat qui met à disposition des outils d’épanouissement pour ses locataires. Dans ce but, nous continuons à développer nombre de services qui favorisent le lien social et le bien-être de nos résidents. » Lien social et enjeux environnementauxConsidérant que l’initiation à la biodiversité favorise le lien social et agit sur le bien-être de ses locataires, ARPEJ a noué des partenariats avec des associations pour installer des jardins partagés dans ses résidences : 5 nouveaux jardins ont ainsi été mis à la disposition des locataires en 2020-2021. ARPEJ déploiera progressivement dans toutes ses résidences ce dispositif qui connait beaucoup de succès, en créant de nouveaux jardins partagés et des bacs hors sols chaque année. Pour développer les liens sociaux tout en permettant aux résidents d’avoir un complément de revenu mensuel, ARPEJ a noué un partenariat avec Welco, une start-up qui met en relation les voisins pour faciliter la récupération des colis, contre une petite rémunération. Ce système permet aussi de faire un geste pour la planète : en évitant les multiples passages des livreurs, il limite les trajets. A l’heure où les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations, il est aussi important pour ARPEJ de s’impliquer dans des partenariats qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2. L’Association a ainsi contractualisé un autre partenariat avec Wever, une plateforme de mobilité participative qui permet d’optimiser les trajets quotidiens afin de les rendre plus économiques et plus verts. Wever élaborera un plan mobilité pour les salariés d’ARPEJ et pour les locataires de certaines résidences. Accompagnement social et économiqueDans les résidences ARPEJ, le locataire paie un forfait mensuel à bas coût qui comprend le loyer, les charges et l’accès à de nombreux services communs : wash and go, life place, bike place, work place, etc. Les jeunes bénéficient de conseils et d’accompagnement de la part des équipes dans leurs démarches administratives et sur des thématiques spécifiques, telles que l'emploi, la santé ou la nutrition. Si nécessaire, des travailleurs sociaux sont à leur disposition pour les orienter selon leur problématique. Du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021, ARPEJ a distribué 6.990 dons alimentaires et 3.000 € d’aides alimentaires et a concédé 6.200 € de remises de loyer aux locataires en difficulté. Résidences ARPEJ, un atout pour les collectivitésARPEJ est reconnue par les collectivités comme un atout particulièrement fiable. En accueillant une résidence ARPEJ, les collectivités bénéficient du dynamisme d’étudiants et jeunes actifs prêts à s’impliquer dans la vie de leur ville, via du bénévolat par exemple. Les résidences apportant tous les services nécessaires aux jeunes, les collectivités n’ont pas besoin d’installer des équipements supplémentaires. Certaines collectivités s’étant portées garantes des prêts à la construction des résidences, elles bénéficient de réservation de logements pour les jeunes de leur commune. ARPEJ contribue aussi à la tranquillité en s’engageant avec d’acteurs locaux pour lutter contre les troubles de toutes sortes. A Montreuil par exemple, ARPEJ mène un projet qui mobilise les jeunes pour peindre une fresque à la place de tags. Ce projet a créé des échanges entre les résidents ARPEJ et les jeunes du quartier, facilitant le respect du travail effectué. Cette fresque a été réalisée sur des bacs dans lesquels, en 2022, des fleurs seront plantées à la place des arbustes abîmés. Autre exemple, dans le quartier des Choux à Créteil, ARPEJ encourage ses résidents à s’investir auprès d’enfants ou de jeunes (5 à 18 ans) pour du soutien scolaire, deux heures par semaine tout au long de l’année. Enfin les nombreux investissements financiers d’ARPEJ pour le bien-être des locataires (entretien et travaux de rénovation réalisés dans les résidences) lui permettent de bénéficier d’une image positive auprès des bailleurs sociaux.
Il y a 3 ans et 138 jours

Logement social : E.Macron défend son bilan, les acteurs du secteur lui répondent

CONSTRUCTION. Lors d'un entretien donné à la fondation abbé Pierre, le président de la République a fait le point sur sa politique en matière de logements sociaux et de logement d'urgence. Il a notamment taclé les offices publics de l'habitat (OPH). Marcel Rogemont, président de la fédération des OPH, réagit pour Batiactu.
Il y a 3 ans et 138 jours

Rhône : transformation urbaine du quartier de la Gare à Brignais

La phase actuelle du projet du quartier de la Gare à Brignais porte sur la construction de 150 logements et de 5 locaux commerciaux.
Il y a 3 ans et 140 jours

Hausse de 8 % de la production de logements sociaux en 2021

Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, a annoncé que 104 800 logements locatifs sociaux avaient été financés en 2021 tous modes de financement compris.
Il y a 3 ans et 140 jours

471 000 logements ont été autorisés en 2021

En 2021, 471 000 logements ont été autorisés à la construction, soit 74 700 de plus qu’en 2020 selon les statistiques du ministère de la Transition écologique sur la construction de logements. Dans le même temps, 386 700 logements ont été mis en chantier, soit 37 500 de plus qu’en 2020. En 2020, les autorisations avaient fortement reculé et de nombreux chantiers n’avaient pas pu démarrer du fait du premier confinement. Si on prend comme point de comparaison les douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020), le nombre de logements autorisés au cours des douze derniers mois reste un peu supérieur de 3 %, mais l’estimation du nombre de logements commencés est légèrement inférieure (- 0,4 %). Durant l’année 2021, les autorisations de logements individuels ont progressé de 43 400 logements (+ 25,8 %) pour atteindre 211 800 unités. Les logements individuels purs (+ 26,3 %) ont davantage augmenté que les logements individuels groupés (+ 24,3 %). Dans le secteur des logements collectifs ou en résidence, 31 400 logements de plus (+ 13,7 %) ont été autorisés pendant l’année 2021 qu’au cours de l’année précédente. Les autorisations de logements en résidence (+ 9,8 %) ont moins augmenté que celles de logements collectifs ordinaires (+ 14,6 %). Graphique : SDES, Sit@del2, estimations à fin décembre 2021  
Il y a 3 ans et 143 jours

Les logements neufs repartent nettement à la hausse tirés par les pavillons et lotissements

Selon les estimations dévoilées vendredi par le ministère de la Transition écologique, il y a eu 471.000 logements autorisés l'année dernière.Non seulement c'est nettement plus (+18,9%) qu'en 2020, quand les confinements avaient mis un coup d'arrêt à l'activité, mais c'est aussi davantage (+4,6%) qu'en 2019, avant l'irruption du Covid.Il faut remonter à août 2018 pour trouver un chiffre supérieur sur 12 mois.Mais surtout, la hausse est très nettement tirée par les pavillons et lotissements : avec 211.800 permis de construire pour des logements individuels, soit 15,8% de plus qu'en 2019, ce secteur n'a pas été aussi dynamique depuis presque 10 ans.Ce qui confirme chez les Français une forte progression pour le vert et l'envie de jardin avec la sortie des confinements.Les logements collectifs (259.200 permis de construire), eux, sont sortis du trou de la crise sanitaire mais restent encore en-deçà de l'avant-Covid.Pas le sens de l'histoire "C'est tiré par les logements individuels, c'est vraiment un des faits marquants des chiffres qui viennent de sortir", commente pour l'AFP Clara Wolf, économiste chez Meilleursagents."Dans tous les sondages qu'on fait, il y a cette envie de vert, d'espace, un certain désattrait des métropoles en faveur des zones périurbaines", ajoute Clara Wolf.Une tendance qui "ne va pas trop dans le sens de l'histoire", commente-t-elle, puisqu'en contradiction avec les impératifs environnementaux.La loi Climat et résilience, promulguée en août, pose l'objectif d'éviter l'artificialisation des sols, qui contribue au réchauffement climatique et à la perte de biodiversité.Or, les programmes immobiliers peuvent être très gourmands en foncier, surtout les maisons individuelles. La ministre du Logement Emmanuelle Wargon les avait d'ailleurs qualifiées en octobre de "non sens écologique, économique et social", pointant aussi la dépendance à la voiture qu'elles entraînent. Ce qui lui avait attiré les foudres du milieu de la construction.Le BTP à la peineDu côté des professionnels de l'immobilier, la crainte de voir les prix s'envoler en 2022 est forte.Pour Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, "on est repartis vers une crise du logement" car trop peu de permis de construire sont octroyés.On est toujours, note-t-il, en-deçà de 2017, quand les permis de construire avaient atteint un pic en frôlant les 500.000 par an."Je n'arrête pas d'alerter les pouvoirs publics, les maires : attention, vous ne signez pas assez de permis de construire", dit-il.D'autant qu'à partir de 2023, les "passoires thermiques", soit les logements trop énergivores, commenceront à être exclus du marché locatif, lui faisant craindre une hausse des prix.Une autre préoccupation vient du secteur du bâtiment.Car selon les données du ministère, à prendre avec précaution en raison d'un changement de méthodologie en cours d'année, le bâtiment peine à suivre le rythme de la reprise.Avec 386.700 mises en chantier estimées en 2021, la France reste légèrement en-dessous de son niveau d'avant-crise.Les professionnels du BTP ont déjà souffert de la hausse des coûts des matériaux et des difficultés d'approvisionnement consécutives à la pandémie.Et certains ont dû retarder ou reporter leurs chantiers, alertait jeudi la Capeb, le syndicat patronal du secteur.L'entrée en vigueur, le 1er janvier, de la règlementation environnementale "RE2020", risque d'accentuer le phénomène.Elle impose en effet des bâtiments moins consommateurs d'énergie et mieux adaptés aux canicules, par exemple en posant des pompes à chaleur, et des constructions avec des matériaux plus écologiques, comme le bois.Ce qui risque de renchérir le coût des travaux, et donc de retarder des chantiers... ou d'augmenter le prix des maisons.
Il y a 3 ans et 143 jours

Lancement des deux premières consultations pour la réalisation de 270 logements familiaux dans la ZAC de Corbeville à Orsay

A l’horizon 2026, l’EPA Paris-Saclay ambitionne de constituer à Corbeville un quartier vivant, commerçant et animé, grâce notamment à la livraison de près de 1.000 logements familiaux dans le secteur Est de la ZAC sur la commune d’Orsay (91). Pour ce faire, l’EPA a annoncé un programme de consultations d’opérateurs tout au long de de l’année 2022.Deux premières consultations lancées en janvierElles ont pour objet de sélectionner les opérateurs des premiers logements familiaux de Corbeville, à réaliser dans le secteur Terrasse. Situé au sud-est de la ZAC, il se distingue par la grande qualité paysagère et patrimoniale que lui confère la proximité du coteau boisé et d’une châtaigneraie centenaire, du futur parc de Corbeville et de son château qui doit faire l’objet d’une occupation temporaire à vocation culturelle avant sa rénovation définitive. Ces deux consultations porteront sur trois lots de la ZAC pour un total d’environ 270 logements familiaux en très grande mixité : accession libre, accession sociale (dont BRS) et logements locatifs sociaux.L’EPA Paris-Saclay porte trois ambitions majeures pour ces programmes :l’attention portée à la qualité de l’habitat et des logements : générosité des surfaces intérieures et extérieures, conception soignée, attention portée aux usages, à l’évolutivité des espaces ;la recherche d’une exemplarité environnementale : construction bas-carbone, performance énergétique, maximisation de la végétalisation, notamment ;la maximisation de la part de familles des propriétaires occupants parmi les futurs acquéreurs, afin de constituer des quartiers mixtes et vivants.Corbeville, un démonstrateur de la ville-nature Au cœur du Campus urbain de Paris-Saclay, sur les communes d’Orsay et Saclay, le quartier de Corbeville occupe une position centrale entre les quartiers voisins de l’École polytechnique (Palaiseau, Saclay) et de Moulon (Gif-sur-Yvette, Orsay à l’ouest de la RN 118). La ZAC de Corbeville est un maillon stratégique du Campus urbain et de l’OIN Paris-Saclay, dont elle complète la programmation avec plus de 410 000 m² de surfaces de plancher constructibles et des équipements clés comme le futur hôpital Paris-Saclay, un complexe sportif universitaire, une caserne de pompiers… Plus de 40% de sa programmation est destinée au logement familial et étudiant. L’EPA Paris-Saclay place ainsi l’habitat au cœur de la conception urbaine du quartier de Corbeville. Les enjeux sont forts aujourd’hui sur la qualité des espaces du logement, en situation de crise sanitaire, qui doivent permettre de télétravailler, offrir des espaces extérieurs privatifs, des volumes généreux, modulables… Sur une emprise de 94 hectares au total, plus de 30% de la surface de la ZAC de Corbeville est dédiée à la création d’espaces naturels dont deux parcs boisés de plus de 9 hectares. Les logements seront ainsi en contact direct avec la nature, étendue jusqu’au cœur le plus dense du quartier.Le plan urbain du quartier est structuré autour de ces grands espaces verts majeurs à l’échelle du Campus urbain. Il s’agit de végétaliser la ville, mais avant tout de faire des espaces naturels la charpente du quartier, pour une urbanisation largement favorable au développement de la biodiversité et de la nature en ville.
Il y a 3 ans et 143 jours

Logements : davantage de constructions qu'avant la crise sanitaire

CONSTRUCTION. Les chiffres de la construction de logements et de locaux à fin décembre 2021 viennent d'être publiés par le ministère de la Transition écologique.
Il y a 3 ans et 146 jours

Partenariat pour l’économie circulaire dans la construction de logements sociaux

Agyre, hub d’accélération national pour une économie circulaire dans la construction, et Valor Promotion, spécialiste de la vente en bloc d’immeubles entiers à bailleurs et investisseurs, associent leurs expertises pour inscrire la démarche de l’économie circulaire le plus en amont des projets de construction de logements conventionnés. La construction de 28 logements sociaux (un bâtiment collectif en R+2 et 5 maisons individuelles) en hyper centre ville de Saran est une première opération commune estampillée économie circulaire. Elle est conduite comme un démonstrateur transposable à d’autres communes après exploitation des retours d’expérience. Agyre accompagne le projet pour répondre à l’objectif d’exemplarité environnementale de Valor Promotion, notamment en termes de ressources en matière, énergie et eaux, de suivi et de tri de déchets et pour satisfaire à ses ambitions environnementales et énergétiques : Certification Prestaterre Mention Label BEE+ (Bâtiment Énergie Environnement +), option Économie de charges et démarche de chantier propre.  Pour palier aux diverses contraintes du site, en particulier en termes de logistique, délais, budget, pollutions, Agyre réalisera un accompagnement méthodologique du chantier, dès son démarrage en janvier 2022 avec le désamiantage et la déconstruction des pavillons résidentiels du site datant des années 1970. Pour ce faire, Agyre attachera une attention particulière à la logistique, avec l’identification des filières locales et structurées et la prise en compte du transport, du stockage, du tri et de la traçabilité des ressources du site, dans l’objectif de réduire la production des déchets, d’optimiser la consommation des ressources et d’éviter les externalités carbone. Agyre assurera également la sensibilisation et la formation des différents acteurs du projet pour favoriser leur montée en compétences sur les questions d’économie circulaire et veillera au respect du planning des travaux et du budget pour une meilleure viabilité économique de l’offre.  Promoteur : Valor Promotion Maître d’ouvrage : SCCV La FontaineAssistance à maîtrise d’ouvrage économie circulaire : Agyre Maître d’œuvre de conception : CYM Architecture   Cet article Partenariat pour l’économie circulaire dans la construction de logements sociaux est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 147 jours

Un partenariat pour encourager l'économie circulaire dans le monde HLM

CONSTRUCTION. L'organisme Agyre et Valor promotion viennent de passer un partenariat visant à dynamiser le recours à l'économie circulaire dans la construction de logements sociaux.
Il y a 3 ans et 150 jours

Trois maisons R&D en construction à Saint-Nazaire pour expérimenter la maison du futur

En 2022, l’entreprise ira plus loin, avec la mise en application de son approche holistique du logement, lui permettant de tester ses recherches à travers un village R&D, pour cela, 3 maisons R&D seront construites à Saint-Nazaire en 2022.3 maisons R&D pour matérialiser l’innovation au plus près des habitantsPour Nicolas Descombes, PDG de la société : « Notre métier nous oblige à avoir une longueur d’avance et à nous projeter, sans jamais improviser. Cette longueur d’avance, nous l’avons toujours eue, par exemple en intégrant l’aluminium dans nos menuiseries dès 1985. En créant notre cellule R&D en 2019, constituée d’un bureau d’études regroupant différents métiers et d’une équipe travaux, (composée de binômes secrétaires techniques / conducteurs de travaux), l’objectif était de maintenir cette avance. »Aujourd’hui, Berthelot Constructions souhaite mettre en application les concepts innovants issus de sa cellule R&D, en les ancrant dans le quotidien des habitants pour analyser leurs utilisations. L’entreprise ligérienne annonce la construction, en 2022, de 3 maisons R&D, qui intégreront de nouvelles technologies et permettront à l’entreprise d’analyser la maîtrise des coûts de celles-ci, afin de pouvoir ensuite les dupliquer et les déployer à plus grande échelle. « Pour cela, le dialogue avec les habitants sera primordial. Nous prévoyons de mener une étude, pour comprendre et étudier l’acquisition de ces technologies pour leurs utilisateurs. » souligne le PDG.Apporter une réponse concrète aux crises du logement et écologiquePour Nicolas Descombes, PDG de la société : « Historiquement, nous développions des maisons témoins, afin de montrer aux futurs habitants à quoi pourrait ressembler leur future maison. Cela leur permettait de se projeter et de découvrir nos dernières innovations. Ce concept n’a plus de sens et n’est plus cohérent aujourd’hui, car dès la construction de cet “habitat vitrine”, il n’est plus à jour et la technologie est déjà dépassée. »L’entreprise est donc dans une autre logique, celle d’utiliser le foncier dont elle dispose, de construire des logements avec l’ensemble des innovations développées par sa cellule de R&D, pour ensuite mettre ces habitats en location. Ces maisons sont construites sur des terrains à la surface réduite, dans le but de répondre aux problématiques d’urbanisation de demain, entre autres, la densification urbaine. « Notre objectif est de répondre à deux crises majeures : la crise du logement, en permettant de construire plus et de manière plus responsable et durable, ainsi que la crise écologique, en préservant les terrains naturels et agricoles. » conclut Nicolas Descombes. L’entreprise fait un pas de plus vers le logement de demain, plus éthique, personnalisé et évolutif.3 « maisons R&D » à Saint-NazaireLa construction des 3 maisons commencera au premier trimestre 2022. Celles-ci auront une superficie comprise entre 84 et 109 m². Chaque Maison R&D est construite pour tester des éléments spécifiques.Maison Evolutia : optimiser durablement l’isolation et le chauffage des murs au plafondSurface habitable : 109.81 m².Plénum, descente de plafond au centre de la maison qui sert à desservir toutes les pièces en chauffage. Système par insufflation performant. Réversible clim/chauffage.Brique en matière première géosourcée et renouvelable exploitée uniquement en France permettant une meilleure qualité de l’air intérieur du logement.ECS (eau chaude thermo dynamique) : la PAC de cette maison ne produit pas d’eau chaude, 1 ballon d’eau chaude est donc suffisant.Isolation Knauff RT+ en accord avec la RE2020 permettant la perméabilité de l’air du bâtiment. La laine de verre utilisée est composée de liants issus de la culture de betterave.Maison Decoria : repenser la gestion des énergiesSurface habitable : 84.54 m².Laine de bois biosourcée offrant une meilleure résistance thermique à l’ensemble de la maison.VMC à simple flux Renson hygro réglable avec auto gérance du traitement de l’air et information sur la qualité de l’air intérieur via une commande tactile Touch Display.Plafond chauffant PLAFINO évitant la surconsommation et la surchauffe couplé à un puits rafraîchissant composé d’un circuit d’eau dans les fondations de la maison.Verre Planistar qui récupère les calories du soleil pour les restituer en journée dans la maison.Béton Hoffman dans les poutres, poteaux et le dallage de la maison. Ce béton est le plus neutre en carbone sur le marché.Maison Natura : lier innovation et qualité de vie en s’inspirant de la natureSurface habitable : 89.58 m².Laine de lin biosourcée.Pack Delta Dore : système de chauffage intégré avec volets roulants et modulation par pièces.VMI (Ventilation Mécanique Inversée) Ventilairsec : système avec boucles d’insufflations sur le toit de la maison et retraitement de l’air (élimine les excès polluants, filtre la pollution extérieure, ré-aspiration dans les pièces humides). Commande smartphone.Multi Splits : chauffage/clim au mur thermo dynamique.Peintures non polluantes aux algues.
Il y a 3 ans et 151 jours

Le crowdfunding immobilier poursuit sa forte croissance avec une collecte 2021 qui approche le milliard d'euros

Le financement participatif de l’immobilier a poursuivi sa forte croissance en 2021 pour atteindre 958 millions d’euros collectés, soit une augmentation de 90% par rapport à 2020. Pour Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo : « L’année 2021 a fait entrer le crowdfunding immobilier dans une nouvelle ère. Avec une collecte qui a quasi doublé d’une année sur l’autre pour approcher le milliard d’euros, il s’est imposé comme un levier incontournable pour les promoteurs et marchands de biens qui ont vu leurs besoins de financement fortement augmenter en fin d’année avec la hausse des délivrances de permis de construire. Cette collecte 2021, qui représente à elle seule 42% de la collecte totale du crowdfunding immobilier depuis 2015 malgré les ralentissements liés à la pandémie, s’inscrit dans une logique de croissance depuis plusieurs années. Les professionnels sont désormais largement sensibilisés et les épargnants de plus en plus nombreux à se diriger vers ce produit pour diversifier leurs placements et faire fructifier leur patrimoine. Avec un investissement moyen de 2 871€ par collecte, la démocratisation du crowdfunding immobilier se poursuit, particulièrement en Ile-de-France, Région Sud et Auvergne-Rhône-Alpes qui concentrent ensemble près des trois quarts (74%) des investissements. Mais les autres régions décollent avec notamment des collectes en hausse en Nouvelle-Aquitaine (+ 93%) et région Grand Est (+ 97%). D’évidence, l’horizon de placement de moins de 2 ans en moyenne et le rendement moyen de 9,21% par an séduisent les investisseurs et les perspectives sont encourageantes : l’entrée en vigueur fin 2021 d’un nouveau statut du crowdfunding à l’échelle européenne va permettre d’innover et de proposer des investissements dans de nouveaux produits, plus alternatifs et plus internationaux. Sur cette nouvelle base, la période qui s’ouvre permettra certainement d’identifier de nouvelles tendances, qu’il s’agisse des préférences des investisseurs en matière de typologie de projets ou d’intégration des enjeux environnementaux. Les élections qui approchent seront sans doute aussi déterminantes suivant les futures politiques publiques pour la construction immobilière. »Collecte et remboursements inégalésÀ l’image des précédentes éditions du baromètre, les indicateurs de l’année 2021 sont à leur tour à des niveaux records : 958 millions d’euros ont été collectés, contre 505 millions en 2020, soit une hausse de 90%. Cette croissance annuelle est dans la lignée des taux de croissance d’avant crise. La progression des projets financés, 1.065 en 2021 contre 589 en 2020 (+81%), illustre également le fort dynamisme du secteur.Côté remboursements, là encore les chiffres sont à la hausse : 301 millions d’euros remboursés (+67% par rapport à l’an dernier), représentant 474 projets (contre 310 en 2020).Les indicateurs moyens de performance se maintiennentEn se basant sur les données publiées par 26 plateformes, la démocratisation du crowdfunding immobilier se traduit notamment dans le nombre d’investisseurs par collecte : ils étaient 313 en moyenne en 2021, contre 177 en 2020, avec un placement moyen de 2.871 € (contre 4.711€ en 2020).Le montant moyen financé par projet s’élève à 899.933 €, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. La durée moyenne de placement est quant à elle en très légère hausse, à 21,2 mois, contre 21 mois en 2020. Le taux de rendement annuel moyen quant à lui se maintient au-dessus de 9% : il est de 9,21%/an en 2021 contre 9,3%/an en 2020. Une rémunération qui reste particulièrement attractive pour les épargnants désireux de dynamiser leur patrimoine en investissant dans la pierre, dans un marché relativement stable. L’Ile-de-France reste en tête, le résidentiel se taille la part du lionLa région Ile-de-France reste en tête du classement avec une collecte de 419 millions d’euros (contre 225 millions d’euros en 2020, soit une augmentation de 86%), suivie par la Région Sud et ses 171 millions d’euros (+191%) en deuxième position, portée par les opérations de marchands de biens de luxe notamment sur la Côte d’Azur. En troisième place, l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 118 millions d’euros collectés (+87%). À elles seules, ces trois régions concentrent près des trois quarts de la collecte nationale. À quelques exceptions près, la collecte est en hausse dans la majorité des régions.On peut souligner la croissance de la collecte notamment dans le Grand Est (+100%), en Nouvelle-Aquitaine (+93%), dans les Pays de la Loire (+79%), ou encore en Occitanie (+42%). Le marché continue à être porté principalement par les opérations immobilières en résidentiel, qui représentent 81,7% des projets financés en 2021. Suivent ensuite les bureaux (9,8%), les commerces (9,7%), l’hôtellerie (3,8%), les projets d’aménagement (2,2%) et l’activité/la logistique (1%).Autre fait à souligner : la poursuite de la croissance des opérations de marchands de biens, c’est-à-dire des achats de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value. Elles deviennent majoritaires en 2021 (53% de la collecte contre près de 39% l’an passé). En 2021, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 45 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d’affaires d’environ 11,3 millions d’euros.Une solution de financement à part entière pour les professionnelsDans un contexte d’allongement de la durée des opérations immobilières, le recours au financement participatif est devenu l’un des principaux leviers d’ajustement et d’arbitrage des fonds propres pour les professionnels de l’immobilier. Séduits par la possibilité d’optimiser leur trésorerie rapidement pour poursuivre sereinement leur activité, 1.039 opérateurs se sont laissé convaincre par ce mode de financement depuis la création du marché, dont 259 nouveaux en 2021. À ce stade, le marché du crowdfunding immobilier reste concentré autour de 7 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent plus des trois quarts de la collecte totale du marché. Suivent ensuite 9 plateformes de taille intermédiaire qui en représentent moins de 20%. Puis 10 plateformes qui représentent un peu plus de 4% de part de marché. En 2021, seules 26 plateformes ont été actives.Baisse du taux de défaut, légère hausse des taux de retardsLe taux de défaut moyen est calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012. Il est évalué à 0,09%, contre 0,16% en 2020, soit une baisse de 0,07 point.Sans surprise en raison de la crise sanitaire, les taux de retard sont en légère augmentation. Le taux de retards de moins de 6 mois s’élève à 4,76% (contre 4,4% en 2020), et celui de plus de 6 mois de 6,61% (contre 5,7% en 2020), dont 3,9 % avec un retard de 6 à 12 mois. À noter cependant : il s’agit de moyennes qui recouvrent des disparités significatives. Les investisseurs qui subissent ces retards continuent à bénéficier des intérêts additionnels correspondants. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.
Il y a 3 ans et 152 jours

Le marché des matériaux de construction peu dynamique en novembre

Il est vrai que, entre les effets de rattrapage d’un côté, les effets de base de l’autre, l’impact des difficultés d’approvisionnement et autres tensions sur l’appareil productif, l’activité peine encore à stabiliser sa tendance dans ce contexte pandémique perturbé depuis près de deux ans.Pour autant, en 2021, les livraisons de granulats et de BPE devraient quasiment retrouver leur niveau d’avant crise à la faveur d’un contexte conjoncturel plutôt porteur côté Bâtiment. Dans ce secteur en effet, le climat des affaires demeure très favorable et la demande ne faiblit pas. Côté travaux publics, en revanche, l’activité n’a pas encore retrouvé le niveau de 2019 et les carnets de commandes, notamment de la clientèle publique, tardent à se regarnir.Novembre, meilleur pour le BPE que pour les granulatsSelon les dernières données, encore provisoires et disponibles pour le mois de novembre, l’activité de nos matériaux aurait connu un repli au regard de 2020. Ainsi, côté granulats, la production aurait reculé de - 1,9 % par rapport à octobre (données CVS-CJO) et de – 6,0 % comparé à novembre 2020, un mois il est vrai particulièrement dynamique (+ 5 % au-dessus d’un mois de novembre moyen sur longue période). Toutefois, au regard de novembre 2019, la production affiche aussi un retrait de - 3,7 % confirmant l’atonie relative de l’activité granulats pour ce mois de novembre. Sur le dernier trimestre allant de septembre à novembre, le niveau de production demeure en hausse au regard des trois mois précédents (+ 1,6 %) mais il s’inscrit en repli par rapport à la même période de 2020 (- 1,1 %) et de 2019 (- 2,2 %). En cumul sur les onze premiers mois de l’année, l’activité a ainsi accéléré de + 10,4% sur un an, ce qui laisse les niveaux produits juste un peu en-deçà de ceux de 2019 (- 0,8%). Du côté du BPE, les livraisons se sont quasiment stabilisées par rapport à octobre (- 0,2 %) mais ont cédé - 3,5 % au regard de novembre 2020 dont l’activité était, elle aussi, bien supérieure (+ 12,7 %) à un mois de novembre moyen. Au cours du dernier trimestre, les cubages ont gagné + 3,5 % par rapport au trimestre précédent, se stabilisant quasiment à leur niveau constaté sur les trois mois de septembre-novembre de l’an passé (- 0,3 %) et surpassant celui observé sur la même période de 2019 (+ 3,0 %). Sur les onze mois de l’année 2021, la production de BPE enregistre ainsi une hausse de + 11,3 % sur un an, retrouvant exactement son niveau de 2019.Après un repli de - 8,1 % sur un an au troisième trimestre, l’indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois de novembre, suggère une tendance de + 10 % sur un an pour les onze premiers mois de 2021. Comparé à 2019, l’activité du panier de matériaux minéraux ressort en hausse de + 1,5 % (donnée CJO).Climat des affaires au beau fixe dans le bâtimentLe moral des chefs d’entreprise du bâtiment ne faiblit pas. En effet, selon l’enquête menée en décembre par l’INSEE, le climat des affaires gagne encore deux points se situant 16 % au-dessus de sa moyenne de long terme. Encore plus optimistes sur l’évolution à venir de leur activité que le mois précédent, les entrepreneurs sont également plus nombreux à juger que le niveau de leurs carnets de commandes est supérieur à la normale. Dans le gros œuvre, avec 9,8 mois de travaux en stock, les carnets surpassent de 3,5 mois leur niveau moyen de long terme. En dépit d’une hausse des effectifs, les chefs d’entreprise sont toujours confrontés à un manque de personnel et les difficultés d’approvisionnement continuent de limiter leur production.Dans le segment du gros œuvre, plus de la moitié des entreprises (57,3 %) ne pourrait produire plus s’il en était besoin compte tenu de leurs moyens actuels (contre 33,7 % en moyenne sur longue période) et 71,8 % éprouvent des difficultés à recruter (contre 50,8 % en moyenne).Quant aux problèmes d’approvisionnement de matériaux, ils continuent de se durcir : près d’un tiers des entreprises du bâtiment y sont confrontées en décembre, contre un quart d’entre elles il y a 6 mois, soit beaucoup plus qu’en situation “normale” (moins de 5 %).Côté construction, l’activité de mise en chantier de logements a gagné + 0,6 % de septembre à novembre, sur le trimestre précédent, une hausse surtout liée à la dynamique de la maison individuelle (+ 4,4 % contre - 2,1 % pour le collectif, données CVS-CJO). En cumul depuis janvier, on enregistre une hausse de + 13,6 % sur un an des logements commencés (soit + 2,6 % comparé à 2019), la progression étant partagée entre l’individuel (+ 14,3 % et + 6,4 % comparé à 2019) et le collectif (+ 13,1 % et 0 % comparé à 2019).S’agissant des permis, leur nombre a reculé de - 1 % au cours de trois derniers mois (septembre à novembre) comparé aux trois mois précédents avec une dynamique contrastée entre le segment de l’individuel (- 4,2 %) et celui du collectif (+ 1,7 %) (données CVS-CJO). Au total, sur les onze mois de 2021, les autorisations de construire des logements augmentent de + 21,5 % sur un an (dont + 29 % pour l’individuel et + 15,9 % pour le collectif hors résidence) et affichent également une hausse au regard de 2019 (+ 5,9 % dont + 11 % pour l’individuel et- 0,6 % pour le collectif hors résidence).Cette dynamique devrait alimenter l’activité constructive en 2022 : dans son dernier scénario prévisionnel, la Fédération Française du Bâtiment table sur une hausse des mises en chantier de + 2,1 % en 2022 (à 398 000 unités).En revanche, côté non résidentiel, les surfaces de locaux commencés ne devraient guère évoluer en 2022 (- 0,2 % à 25,1 Millions de m2). À ce jour, ce segment demeure en crise avec des ouvertures de chantier, certes en hausse de + 10,2 % sur les onze mois de 2021 mais encore en recul de - 10,2 % au regard de 2019. Quant aux permis, malgré le rebond de + 14,5 % enregistré en 2021, leur niveau reste - 9,1 % en dessous de celui de 2019.Ces évolutions sont cependant assez peu cohérentes avec, d'une part, le jugement très favorable que portent les entreprises du bâtiment sur l’activité dans le non résidentiel (enquêtes INSEE) et, d’autre part, les budgets primitifs des collectivités locales qui annonçaient une forte progression des dépenses de bâtiment pour 2021.L’exercice annuel de révision des données sur l’activité constructive qui interviendra le mois prochain permettra peut-être de lever certaines interrogations.Travaux publics : en attendant le rebond des commandesAprès un troisième trimestre en repli, l’activité des travaux publics a réamorcé son redressement en octobre mais peine à renouer avec les niveaux d’avant crise. Sur les dix premiers mois de l’année, le niveau des facturations a augmenté de + 12,9 % sur un an mais demeure - 2,8 % en deçà de celui de 2019. Plus inquiétant encore, le niveau des prises de commandes (- 18,3 % comparé à 2019), notamment de la part de la clientèle publique dont on serait en droit d’attendre un réel rebond plus d’un an après les élections municipales et en réponse au Plan de relance.
Il y a 3 ans et 158 jours

Vinci Immobilier promet "zéro artificialisation nette" des sols d'ici 2030

L'artificialisation des sols, liée à l'extension urbaine et la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité."On a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050."Donc on a pris la décision de prendre 20 ans d'avance", annonce dans un entretien à l'AFP Olivier de la Roussière, président du comité exécutif de Vinci Immobilier."On prend la décision, à chaque fois, dans 8 ans, sur toute la France, que le mètre carré, quand on le prend sur une prairie, un champ, ce que vous voulez, on va la désartificialiser en France et en ville. (...) Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés", ajoute-t-il.Le groupe, filiale du géant du BTP Vinci, ne veut pas se fixer de limite d'artificialisation brute, mais préfère compenser les surfaces prises sur des espaces naturels, en végétalisant l'équivalent en ville.L'artificialisation et la désartificialisation seront calculées selon des critères fixés par l'entreprise. "Quand on dit: 'un mètre carré vs. un mètre carré', ce n'est pas toujours 'ce mètre carré était complètement naturel, il est devenu complètement artificiel'. Il était plutôt naturel et est devenu plutôt artificiel donc je le compte à telle part", a expliqué à l'AFP Diego Harari, directeur de l'innovation et du développement durable.La loi Climat et résilience, votée en 2021, pose d'autres restrictions à l'artificialisation des sols, qui grignote selon la Cour des comptes l'équivalent d'un département tous les dix ans en espaces naturels et a d'importances conséquences sur l'environnement et les paysages.Vinci Immobilier estime à huit hectares l'artificialisation nette qu'il cause chaque année à l'heure actuelle.Le groupe promet de consacrer, avant 2030, plus de 50% de son chiffre d'affaires à du recyclage urbain, soit la réhabilitation d'espaces désaffectés, comme des friches industrielles ou commerciales.Il cite comme exemples l'ancien Stade du Ray à Nice, démoli et transformé en éco-quartier, ou le chantier, en cours, d'une partie du futur Village des athlètes à Saint-Denis sur le site d'une ancienne centrale électrique.Vinci Immobilier refuse également, depuis début 2022, les projets qui artificialisent plus d'espace que la surface habitable créée.3 questions à Olivier de la Roussière, Président de VinciQUESTION : Quels engagements prenez-vous en matière environnementale ?RÉPONSE : "Il y a quelque chose dont on parle beaucoup qui est la neutralité en CO2, qui devrait avoir lieu - c'est ce qui est demandé aujourd'hui - en 2050. Mais c'est quelque chose qui est lancé, dont les gens se sont emparés, et qui concerne beaucoup de gens autres que nous : les industriels, les gens qui font du béton et une diversité assez forte de gens, en particulier les gens qui utilisent les logements, les bureaux... C'est quelque chose de très partagé. Nous, on a décidé de s'attaquer à quelque chose de différent : on a décidé d'être le premier promoteur national qui fait du zéro artificialisation nette, et ce dès 2030, alors que la loi Climat et résilience, elle, nous demande de le faire en 2050. Donc on a pris la décision de prendre vingt ans d'avance. (...) Le zéro artificialisation nette, c'est dire que dès qu'on artificialise un mètre carré sur un terrain naturel - une prairie, un champ, un bois - il faut qu'on retrouve un mètre carré qu'on va désartificialiser. Ce qui est important dans le zéro artificialisation nette, c'est le net. (...) On va le désartificialiser en France et en ville. On ne va pas le faire à l'autre bout du monde. Et on va renaturer l'équivalent en mètres carrés. Et pour ce faire, (...) la décision qu'on a prise, c'est que plus de 50% de notre chiffre d'affaires va être fait, avant 2030, sur du recyclage urbain."Q : Vous fixez-vous aussi un objectif d'artificialisation brute ou jouez-vous tout sur la compensation ?R : "D'abord, on essaie d'être économes sur l'artificialisation. Par exemple, aujourd'hui, on va renoncer à faire des opérations qui artificialisent trop pour ne pas faire suffisamment de mètres carrés. Ça veut dire qu'on va renoncer à faire des très grands lotissements de maisons individuelles parce qu'elles artificialisent plus de surface qu'elles font de mètres carrés SDP (surface de plancher, soit la surface habitable, NDLR). C'est aussi le problème de l'étalement urbain, et c'est pour ça qu'on a cet objectif de zéro artificialisation nette. Mais par contre, on ne peut pas vous dire +oui, on va se fixer un maximum de surface urbanisée brute+, parce qu'on ne veut surtout pas dire qu'on va renoncer à construire, ce n'est pas du tout ça ! On va continuer à construire, dans des milieux naturels mais on rendra cette nature dans les villes."Q : Pourquoi cette nouvelle orientation, au-delà des préoccupations environnementales ? Quels efforts économiques implique-t-elle pour vous ?R : "Nous les promoteurs, on détruit des milieux naturels : on fait partie du problème, et maintenant il faut qu'on fasse partie de la solution ! On préserve la biodiversité, on émet moins de CO2, ce qui est la priorité la plus importante, on garde les fonctions hydriques des terrains, c'est-à-dire qu'on empêche les inondations dont on sait que ce sont des phénomènes climatiques qui vont s'accentuer. Maintenant, on ne veut pas faire moins d'opérations, on veut les faire mieux. On n'est pas là pour perdre de l'argent, on est là pour en gagner, ce n'est pas un gros mot. Et donc on fera des opérations qui nous paraissent rentrer dans nos critères. On aura peut-être quelques efforts à faire au départ."
Il y a 3 ans et 158 jours

Orphée, un nouveau programme immobilier à Chantilly

Le projet porte sur la construction de 19 logements collectifs, au n° 37 avenue Joffre.