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Résultats de recherche pour diagnostic

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Il y a 4 ans et 50 jours

Sereine, une méthode inédite et fiable pour mesurer la performance thermique d'un bâtiment

Fruit de recherches initiées il y a plusieurs années, cette méthode permet de mesurer en moins de 24 h la performance thermique réelle d'un bâtiment rénové ou neuf, de façon aussi fiable et simple que la mesure d'étanchéité à l'air, aujourd'hui généralisée. Issu d'une collaboration entre 7 organismes partenaires, ce projet représente un défi scientifique majeur.Un levier pour en finir avec les « passoires énergétiques »Parce qu'elle objective la qualité des travaux de rénovation et les gains en efficacité énergétique, la mesure SEREINE est à la fois un élément de référence et un outil de pilotage.« Elle permet de valoriser les entreprises qui travaillent bien, d'améliorer la qualité des travaux en corrigeant d'éventuels problèmes et donc de restaurer la confiance avec les maîtres d'ouvrage. Une confiance indispensable pour massifier les travaux de rénovation énergétique. Sans oublier le pilotage des politiques publiques. Quand on investit plusieurs milliards d'euros dans un plan de relance pour la rénovation énergétique, il est essentiel de pouvoir en mesurer les retombées en s'appuyant sur un indicateur fiable »Philippe Estingoy, Directeur général de l'Agence Qualité ConstructionC'est à ce titre que SEREINE est le projet le plus stratégique des 9 projets du Programme d'innovation PROFEEL. Doté d'un budget de 5 millions, sur 3 ans (2019-2021), il concerne toute la filière de la rénovation énergétique, c'est-à-dire ceux qui conçoivent et font les travaux (entreprises, artisans, bureaux d'études et architectes) mais aussi ceux qui leur passent commande, à savoir les maitres d'ouvrage (bailleurs sociaux, copropriétés et particuliers) et enfin les opérateurs de mesure qui les évaluent.Une méthode inédite pour objectiver l'efficacité d'une rénovation énergétiqueSEREINE est aujourd'hui la seule méthode opérationnelle permettant de mesurer de façon fiable la performance thermique réelle d'un bâtiment dans des délais acceptables. C'est-à-dire en moins de 24 h. Complémentaire au diagnostic de performance énergétique (DPE) qui donne une estimation de consommations, elle mesure la performance réelle de l'enveloppe de façon précise et indépendamment des usages. Ce qui en fait un outil précieux pour objectiver l'apport des travaux, en toute confiance.Une mesure simple à mettre en œuvrePour mettre en œuvre SEREINE, il suffit d'un opérateur formé et d'un kit de mesure, composé de capteurs intérieurs et extérieurs, d'appareils de chauffage et de ventilateurs, ainsi que d'un ordinateur. Le bâtiment doit être vide de ses occupants. L'opérateur en obstrue toutes les ouvertures, éteint les systèmes énergétiques à demeure, installe le matériel, puis lance le chauffage et la mesure. Un algorithme complexe génère alors des modèles numériques adapté à chaque type de bâti, et calcule alors à partir des mesures réalisées le coefficient de déperdition énergétique en Watt/Kelvin, accompagné d'un intervalle de confiance.Une mesure en moins de 24 h d'ici a fin 2021Opérationnelle dans l'habitat individuel depuis juin 2020, SEREINE donne aujourd'hui un résultat fiable en 48 h pour les maisons rénovées par l'intérieur. L'objectif est de pouvoir le faire en moins de 24 h, d'ici à fin 2021. 20 opérateurs ont été formés dans ce but. Ce sont eux qui réalisent les mesures sur le terrain depuis plusieurs mois. Ces résultats sont le fruit des recherches entamées il y a 10 ans, continuées au sein du programme PACTE et intégrées au programme PROFEEL depuis 2019. Elles ont donné lieu à plusieurs milliers de simulations numériques, une centaine de mesures sur des maisons expérimentales, ainsi que plusieurs dizaines de mesures terrain sur des maisons neuves et rénovées. L'objectif d'ici à fin 2021, est de passer du stade de prototype à un usage courant dans l'habitat individuel, avec un matériel de mesure et un coût optimisé pour pouvoir être déployés à grande échelle.« Avec SEREINE, nous disposons aujourd'hui d'une méthode opérationnelle, fiable, simple à mettre en œuvre et déployable par des opérateurs formés. Notre consortium, qui associe les principaux acteurs de la recherche publique en France, est donc au rendez-vous de ses objectifs à mi-parcours. Et il met tout en œuvre pour réduire au maximum la durée de la mesure d'ici à la fin du programme ».Stéphanie Derouineau, coordinatrice scientifique et technique de SEREINE, Cheffe de division au CSTBDans l'habitat collectif, les travaux de réplication sont en cours, en tenant compte de tous les paramètres qui peuvent perturber la mesure : murs mitoyens, conditions thermiques des appartements voisins, etc. Le but étant d'arriver à de premiers protocoles de mesure, puis un dispositif opérationnel en 2024.Une équipe de 40 chercheurs pilotés par l'AQC20 chercheurs et techniciens de la mesure travaillent sur le projet SEREINE depuis 2019, répartis au sein de 7 organismes de recherche publics et privés. Pilotée par l'Agence Qualité Construction (AQC) et coordonnée par le CSTB, cette équipe travaille en lien étroit avec des représentants de toute la filière de rénovation : entreprises et artisans, mais aussi bureaux d'études, architectes, maîtres d'ouvrages et opérateurs de mesure. Leurs objectifs : s'assurer que la méthode répond bien à leurs besoins et la confronter aux exigences du terrain. Le projet s'est adjoint l'expertise d'un partenaire européen, le Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) de Belgique. Son rôle est de stimuler les équipes grâce à une expertise extérieure et un regard neutre.« La France est un des pays les plus avancés sur ce sujet. Aussi, au démarrage de Profeel, il y avait de multiples pistes à explorer pour espérer arriver à une mesure fiable en moins de 24 h. Ayant travaillé sur des projets comparables en Belgique comme en Europe, le CSTC a aidé les équipes à y voir clair dans ces choix. C'est ce type de soutien technique que nous apportons à chaque étape du projet, en organisant des workshops ou en relisant des livrables, etc. »Jade Deltour, Cheffe de projet au CSTCLes 7 organismes partenaires de SEREINEL'Association de recherche de l'école des Mines (ARMINES), le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA), le Comité scientifique et technique des industries climatiques (COSTIC), le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), l'Institut national de l'énergie solaire (INES), l'Institut national pour la Transition Énergétique et environnementale du bâtiment (NOBATEK/INEF4) et l'Université Savoie Mont-Blanc (USMB).
Il y a 4 ans et 54 jours

La France maintient une attitude de prudence sur le crédit face à des risques élevés

Le Haut Conseil de stabilité financière, qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, juge que "les risques pour la stabilité financière restent à un niveau élevé, en raison de l'impact de la crise sur les comptes des acteurs financiers et non financiers", selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion de cette instance.Plus particulièrement, le Haut Conseil note que les entreprises "ont fortement accru leur endettement en 2020, même si cela s'est accompagné, au niveau agrégé, par une hausse quasi équivalente de leur trésorerie".Dans ce contexte, il a été décidé de maintenir une mesure dite "grands risques" consistant à imposer aux banques une retenue vis-à-vis des grandes entreprises endettées: il s'agit de limiter leur exposition à ces entreprises à un niveau maximum de 5% de leurs fonds propres éligibles.Cette mesure, en vigueur depuis le 1er juillet 2018, avait été renouvelée pour un an en juin 2020 et "reste pertinente aujourd'hui", souligne le communiqué.Il continuera par ailleurs à exonérer les banques de devoir constituer un matelas supplémentaire de capitaux, et ce au moins jusqu'en 2022, afin de permettre aux établissements de crédit de continuer à accompagner la reprise économique.Du coté des nouvelles rassurantes, en revanche, la dérive des conditions d'octroi des crédits immobiliers semble s'être interrompue.Cette question avait suscité des inquiétudes l'an passé, poussant le Haut Conseil lors d'une précédente réunion à imposer des restrictions en la matière aux établissements bancaires.Il avait toutefois assoupli ces restrictions fin décembre, tout en rendant leur suivi obligatoire pour les banques, prenant acte d'une amélioration sur ce front."Les dernières données confortent le diagnostic établi par le Haut Conseil en décembre : le marché du crédit immobilier reste dynamique tout en reposant sur des bases plus saines", même si "le volume de production de crédit est à un niveau historiquement élevé et les taux proches des plus bas atteints fin 2019", détaille le communiqué.Le Haut Conseil précise vouloir adopter à l'été une mesure permettant de donner à ses dernières recommandations un caractère juridiquement contraignant.
Il y a 4 ans et 55 jours

Un "accompagnateur" proposé pour lever les freins à la rénovation des passoires thermiques

La mission, menée par le directeur général délégué de la Caisse des dépôts et directeur de la Banque des Territoires Olivier Sichel, est partie du constat que "trop peu de personnes s'engagent dans le parcours de réhabilitation globale de leur logement alors que des aides existent".Il y a donc "absolument" besoin d'un "accompagnement" dès le diagnostic thermique en passant par le montage financier, l'identification des aides possibles et le déroulement des travaux, a expliqué M. Sichel auteur du rapport réalisé à la demande des ministre de l'Économie, Bruno Le Maire et du Logement Emmanuelle Wargon.Cet accompagnement, réalisé par un acteur agréé issu du service public ou privé, serait obligatoire pour toute rénovation dépassant 5.000 euros et financé par la puissance publique, propose le rapport.L'opérateur aura une convention avec les collectivités pour tenir compte des spécificités locales, a précisé M. Sichel citant les villes de Strasbourg où les élus sont attentifs à l'utilisation de "matériaux bio-sourcés comme la laine de chanvre" ou Dunkerque où l'approche est "plutôt par quartier".Par ailleurs, une plateforme numérique unique permettrait au propriétaire de suivre l'évolution de son dossier, aux intervenants (artisans, banques, collectivités...) de l'instruire et offrirait un espace sécurisé pour les transactions financières.Le rapport propose également l'avance d'aides pour les ménages modestes. Pour ceux n'ayant pas accès au crédit bancaire, comme les retraités, le rapport préconise un "prêt avance mutation" remboursé à la revente ou lors de la succession.Un peu plus de 2 millions des ménages résidant dans des passoires thermiques -soit près de la moitié- ont des revenus modestes et 62% ont plus de 60 ans.Le coût moyen de rénovation d'une passoire énergétique est de 38.000 euros, selon le rapport.En France, 4,8 millions logements sont classées dans les catégories F et G du Diagnostic de performance énergétique (DPE) avec une consommation qui dépasse les 331 kWh par m2 et par an. Soit près de 17% du parc résidentiel.Les députés se sont prononcés dimanche en commission pour l'interdiction de leur location en 2028, comme prévu par le projet de loi Climat.
Il y a 4 ans et 55 jours

Point chantier de Notre-Dame de Paris

Le 4 mars 2021, la Fondation du patrimoine et Total, mécène du chantier de Notre-Dame de Paris ont eu l’occasion de visiter le chantier. Patrick Pouyanné, Président-Directeur Général de Total, Guillaume Poitrinal, Président de la Fondation du patrimoine et quelques membres de leurs équipes ont été guidés par le Général Georgelin pour découvrir les avancées du chantier. Le 6 novembre 2019, le Groupe Total a signé une convention de 100 millions d’euros avec la Fondation du patrimoine pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Le versement de cette somme sera échelonné tout au long des travaux. La phase de consolidation et de sécurisation se poursuit et devrait s’achever à l’été 2021. Des opérations particulièrement délicates ont été réalisées et attestent aujourd’hui que la cathédrale est stabilisée et les dommages bien maîtrisés. Grâce à cet important travail, la programmation de la restauration peut être lancée. Les études de diagnostic, essentielles pour lancer la phase de restauration de la cathédrale, permettent d’établir un calendrier afin de respecter l’objectif de la réouverture de la cathédrale en avril 2024. Après le démontage de l’échafaudage sinistré, la pose d’un parapluie provisoire au-dessus de la croisée du transept devrait prendre fin ce mois-ci. L’enjeu sera de mettre hors d’eau le fossé situé à la croisée du transept à la suite de la chute de la flèche. Parallèlement, l’installation des échafaudages à l’intérieur de la cathédrale se poursuit afin de sécuriser les voûtes. Photo : © Jérémie Patrier-Leitus – Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris Source : Fondation du patrimoine  
Il y a 4 ans et 56 jours

Le projet de DPE a été tancé en conseil supérieur de l'énergie

CRITIQUES. Le projet de diagnostic de performance énergétique (DPE) est passé, ce 11 mars 2021, devant le conseil supérieur de l'énergie (CSE). Plusieurs amendements importants ont été adoptés par l'instance, même si l'administration gardera la main sur la version finale du texte.
Il y a 4 ans et 56 jours

L’OPPBTP agit contre le bruit

L’OPPBTP lance une campagne de sensibilisation contre le bruit, afin de prévenir les professionnels du BTP des risques. [©OPPBTP] Afin de sensibiliser les professionnels du secteur du BTP face au risque du bruit, l’OPPBTP1 lance une campagne nationale intitulée “Contre le bruit, j’agis”. Cette dernière vise à rappeler l’importance de la prévention collective et présente les solutions existantes à adopter. A travers ce projet, l’OPPBTP tient à valoriser les protections individuelles contre le bruit (PICB) les plus efficaces et à faciliter leur acquisition. Dans le secteur du BTP, le bruit est omniprésent et constitue une nuisance majeure. Une exposition trop importante peut entraîner une perte auditive irrémédiable. Ainsi que d’autres risques associés, tels que la fatigue, le stress ou encore des troubles de l’équilibre. « Le bruit est parfois négligé dans le secteur du BTP, car les salariés sont déjà très exposés à de nombreux autres risques, souvent perçus comme prioritaires, déclare Antoine Hauter, médecin du travail. Par ailleurs, les professionnels ont tendance à minimiser le risque lié au bruit, car ses conséquences sur la santé n’ont pas d’effets immédiats. Malheureusement, la perte auditive est déjà réelle et irrémédiable. Ceci, dès lors que les personnes touchées commencent à se rendre compte des difficultés qu’ils rencontrent. D’où l’importance de mettre en place des mesures préventives. » D’autant plus que l’enquête Sumer2 a démontré que plus de 64 % des salariés interrogés déclarent être concernés par les nuisances sonores. Réalisée en 2017, elle a été conduite, afin d’étudier l’évolution des expositions face aux risques professionnels. Réaliser une évaluation interne des risques sur le terrain Consciente du danger, la profession tient à rappeler les grands principes de prévention à mettre en œuvre. Les entreprises doivent avoir recours à une évaluation de ces risques sur le terrain. Dans un premier temps, chaque employeur peut identifier les postes de travail les plus exposés et les équipements représentant les principales sources de pollution sonore. Par la suite, il est primordial qu’il distingue les bruits continus des bruits impulsifs. Qu’il réalise des tests à l’aide d’un sonomètre et qu’il prenne en compte la durée moyenne des travaux concernés par les nuisances. Ce diagnostic constitue le point de départ de la démarche de prévention. Une fois les dangers détectés, les entreprises disposent de diverses mesures de protection collective afin d’éviter aux employés une exposition nocive. La première action à mettre en place est d’intégrer les nuisances du bruit parmi les critères d’achats lors de l’investissement matériel. L’OPPBTP recommande de s’équiper des outils ayant de meilleures performances acoustiques. Ceci, en tenant compte des indications données par le fabricant, qui sont à retrouver sur la notice et sur l’étiquetage du matériel. Pour l’Organisme, certains types d’équipements restent à privilégier. Il conseille de favoriser des machines électriques, moins bruyantes que les thermiques ou pneumatiques. Le recours à des équipements de protection Une organisation de travail peut être mise en place, afin de réduire le temps d’exposition au bruit des opérations. Pour ce faire, il faut distinguer physiquement sur le chantier les opérations les plus bruyantes.  Une planification des tâches alternée peut permettre aux salariés d’intervertir entre activités bruyantes et calmes. Enfin, si les opérateurs sont toujours soumis des bruits supérieurs au seuil de nocivité de 81 dB, ils doivent avoir accès à des EPI de protection. En France, environ 8 M de personnes utilisent des vêtements professionnels. Il est indispensable d’avoir une tenue adéquate pour travailler en toute sécurité. Toutefois, l’OPPBTP insiste sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de recourir à une surprotection. Celle-ci doit être adaptée à chaque utilisateur. « Il est important de déterminer l’atténuation acoustique adéquate, en fonction de la tâche effectuée et de l’environnement de travail dans lequel évolue l’opérateur, précise Mohamed Trabelsi, responsable du domaine EPI à la direction technique de l’OPPBTP. Dans le cas contraire, celui-ci risque de ne plus rien entendre autour de lui et de ne plus pouvoir communiquer avec ses collègues, ce qui le dissuaderait de porter l’EPI. » Pour en savoir davantage sur les nombreux EPI existants, découvrez notre dossier spécial. Se mobiliser face aux risques qu’engendre le bruit La campagne “Contre le bruit, j’agis” vise à accompagner les professionnels dans leur choix d’équipement de protection. Ainsi, 9 fabricants et distributeurs se sont associés à ce projet. Parmi eux, 3M, Cotral, Earsonic, Auditech-Innovation, Interson, Uvex, Selta Plus et le groupe RG. Grâce à cette collaboration, les entreprises peuvent bénéficier d’offres promotionnelles exclusives. « En nous associant aux fabricants et fournisseurs de protections individuelles contre le bruit, nous souhaitons faciliter tous ensemble l’acquisition de ces protections, explique Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP. Et faire un pas de plus vers une protection optimale des professionnels. » L’Organisme et ses partenaires ont choisi de mettre en avant 3 équipements de protection, considérés comme les plus efficaces. En premier, les bouchons personnalisés, qui permettent de filtrer seulement les bruits agressant l’oreille. Tout en conservant une communication classique. En second lieu, les coquilles anti-bruits, qui ont l’avantage d’être résistantes et de s’ajuster facilement. Et enfin, les casques anti-bruits électroniques, offrant une meilleure restitution du son en dehors du bruit environnant. Les organisations professionnelles et salariales, ainsi que les services de santé se mobilisent pour soutenir cette campagne. 1Organisme professionnel de prévention bâtiment et des travaux publics.2Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels.
Il y a 4 ans et 56 jours

Ehret lance la motorisation Voletronic io et fait entrer les volets battants dans la maison connectée

Cette nouvelle offre de motorisation, en partenariat avec Somfy, est une innovation majeure qui permet à EHRET de propulser sa gamme de volets battants dans le monde de la maison connectée !EHRET signe l'union du traditionnel et de la modernitéTout à la fois emblème de la tradition, de l’esthétique et de la sécurité, le volet battant est un classique indémodable. Caractère dominant d’une maison, il habille ses façades, leur donne du cachet et valorise l’esthétisme de l’ensemble. Sa robustesse en a toujours fait un atout sécuritaire indéniable, et ses aptitudes thermiques sont connues de tous.Avec la nouvelle motorisation VOLETRONIC io, EHRET propose à ses clients un volet battant traditionnel doté de toute la modernité qu’offre la maison connectée, grâce à un protocole radio domotique bidirectionnel. Une innovation majeure qui intègre toutes les fonctionnalités domotiques et notamment le retour d’information de la part du moteur.C’est-à-dire qu’avec la connectivité le volet peut être actionné (ouverture et/ou fermeture) de n’importe quel lieu et que simultanément, l’utilisateur obtient la confirmation que l’ordre a bien été réalisé ou qu’au contraire il y a eu une anomalie.Côté design, si la question de l’esthétique et du clair de jour est souvent perplexe dans le choix du volet roulant, elle ne se pose pas avec le volet battant. Là encore, EHRET assure esthétique et discrétion. Le clair de jour est optimisé grâce à un carter profilé etune intégration discrète à la façade. Côté coloris, en tout, ce sont plus de 4.000 coloris qui sont proposés à la vente dont un nuancier de 213 coloris RAL et 3 coloris AkzoNobel -2100, 2700 et 2900- disponibles sans plus-value.Des variantes design avec des formes spécifiques (cintre, triangle...) sont également possibles pour répondre à des demandes personnalisées et s’adapter à l’esthétique de la maison.Une utilisation au doigt et à la voixSelon le nombre de vantaux à manipuler, il est possible de concevoir et d’actionner des installations pour des volets battants de 1 à 4 vantaux (de 440 à 2400 mm de largeur).La manipulation est aisée via 3 modes de pilotage (commande murale tactile, télécommande ou smartphone) et le retour d’information en temps réel assure que la commande soit bien réalisée, même à distance.La motorisation VOLETRONIC io d’EHRET offre de nombreux bénéfices en termes de confort. Cette motorisation intègre le protocole radio domotique bidirectionnel io deSomfy, assurant ainsi une compatibilité des volets battants avec la solution domotiqueTahoma.Il est donc possible de créer des scénarios pour prévoir à l’avance les heures d’ouverture ou de fermeture des volets, comme par exemple l’ouverture automatique des volets du lundi au vendredi à 7h30 et une fermeture à 19h. Il est aussi possible de prévoir des horaires décalés lors des congés par exemple, pour simuler une présence à la maison et ainsi décourager des cambrioleurs.À tout moment, l’utilisateur garde la main sur ses volets et peut modifier, compléter ou annuler des ordres préprogrammés. Tahoma étant compatible avec les assistants vocaux, ces différentes actions pourront même être déclenchées par la voix, en le demandant simplement à Alexa, Google ouSiri.Un volet battant intelligentEquipée du protocole io Somfy la motorisation VOLETRONIC io est l’une des plus intelligentes et assure fiabilité et performance en matière de sécurité. Elle est notamment équipée d’une sécurité en cas de gel et est capable de détecter des obstacles afin que le moteur ne force pas, protégeant ainsi tout le système. Chaque bras est doté d’un moteur indépendant réalisant une action coordonnée avec l’autre bras pour une fermeture toute en douceur. La motorisation exécute également une pause avant la fermeture, évitant ainsi tout risque de pincement des doigts.Le système est pourvu d’une protection contre le vent avec un anémomètre et une position de sécurité indépendante pour chaque ventail en cas de vent. Chaque bras est muni d’un système de fusible. Par ailleurs, une autonomie est assurée en cas de coupure de courant (une batterie de secours est disponible en option). Lorsque les volets sont fermés, les moteurs les maintiennent bloqués, ainsi ils favorisent le retard à l’effraction.L’atout connectivité des professionnelsS’il est vrai que le protocole io existait déjà depuis plusieurs années dans le monde du volet roulant ou de la porte de garage, c’est une nouveauté dans le monde du volet battant et un nouvel atout de vente pour les installateurs professionnels. Le nombre de volets motorisés est toujours en croissance mais concerne principalement les volets roulants offrant déjà de la connectivité. Les professionnels peuvent désormais accroître leur offre et proposer à leurs clients des volets battants connectés en neuf comme en rénovation. De quoi susciter un nouvel engouement.Par ailleurs la motorisation VOLETRONIC io d’EHRET s’installe facilement. Dotée d’un moteur à réglage de fin de course automatique, l’installation ne nécessite aucun paramétrage du volet.Il n’est plus nécessaire d’ouvrir le carter pour programmer le moteur, la programmation s’effectue depuis le point de commande. Ainsi tous les paramètres de base pour l’installation sont accessibles depuis la télécommande.Pour finir, l’outil de diagnostic et maintenance connecté, Serv-e-Go®, va permettre à l’installateur de réaliser un diagnostic de l’installation à distance, il pourra également reconfigurer une installation. Un service qui viendra compléter la satisfaction client pour une intervention rapide et efficace.Solution universelle, la motorisation VOLETRONIC io est idéale pour motoriser et connecter des volets battants neufs ou existants. 100 % personnalisable, elle s’adapte à tous les types de pose et est compatible avec tous types de fenêtres, cintrées ou avec feuillures et volets précadre.Alors nul besoin de sortir de sa maison ou d’ouvrir ses fenêtres pour fermer ses volets, avec EHRET il est désormais possible de garder l’esthétique et l’élégance de ses volets battants et de profiter de tout le confort et de la sécurité de la maison connectée.
Il y a 4 ans et 57 jours

Comment procéder à l’isolation des murs intérieurs ?

Le sentiment de confort à l’intérieur de l’habitat est majoritairement dû à sa température ambiante. En effet, une température adaptée à la saison, chaud en hiver et frais en été, permet à ses locataires de s’y sentir à l’aise. Afin d’éviter des écarts voire des baisses de températures, il est primordial de choisir une bonne isolation. De plus, une isolation de qualité réduira votre facture d’énergie et par conséquent engendrera peu de coûts supplémentaires. Alors, quoi de mieux que l’isolation thermo-acoustique ? Ce procédé d’isolation possède de nombreuses qualités qui lui permettent de s’imposer de plus en plus au sein des foyers de manière durable. Choisir le bon isolant Le plus dur dans les travaux d’isolation est de choisir le parfait isolant. Vous avez l’embarras du choix en la matière, mais tout dépend des caractéristiques de votre maison. Dans bien des cas, utiliser un isolant thermo-acoustique peut être une bonne idée. Comme son nom l’indique, ce type d’isolation permet à la fois de bien vous chauffer (isolation thermique) et d’atténuer le bruit de l’extérieur et de l’intérieur (isolation phonique) pour vous garantir un confort maximum. Si vous avez une maison en bordure de route que vous souhaitez chauffer, n’hésitez plus ! À installer dans les murs, et disponible pour quelques centaines d’euros le m2, c’est le must des isolants proposés par les grandes marques. Cette isolation vous permettra d’améliorer votre confort de vie, de réduire votre impact environnemental mais aussi d’effectuer des économies sur vos factures d’énergie. Pour les petits budget, la laine de verre ou bien la ouate de celluloses peuvent également être de bonnes alternatives. Cependant, ces techniques possèdent quelques points négatifs, le principal étant l’apparition de ponts thermiques. Au fil des années, la laine ou la ouate va s’affaisser, ce qui créera un espace dans vos murs qui laissera passer le froid. A contrario, le procédé de l’isolation projetée permet de répandre la matière de manière uniforme et ainsi éviter les ponts thermiques. Pour ceux qui ont un petit budget, un isolant en laine de verre, en chanvre ou en celluloses, voire en fibre de bois peut également être une bonne idée. Ce sont les classiques de l’isolation. Il s’adapte à toutes les pièces et est facile à installer. Depuis plusieurs années, ils ont prouvé leur valeur. Pour l’isolation des murs, la mousse polyuréthane est également une alternative très en vogue. C’est une technique efficace et rapide qui consiste à verser de la mousse isolante dans les murs. L’isolant coûte assez cher, mais est très efficace pour couvrir chaque cm2 de vos murs. Cette isolation peut s’adapter à des combles aménagés. Mais si vous avez des combles perdus à isoler, on vous recommande le soufflage. C’est non seulement moins cher, efficace, mais c’est aussi plus rapide. Un Professionnel RGE pour vous aider Pour profiter des avantages du pacte d’isolation solidaire et garantir la réussite de votre projet d’aménagement, on vous conseille de faire appel à un professionnel RGE. Mais qu’est-ce que le label RGE ? Il s’agit d’un label que seuls les prestataires reconnus par l’État peuvent porter. Il est synonyme de compétence et de fiabilité. Il est important de vérifier que l’artisan engagé possède ce label avant les travaux, afin de s’assurer qu’ils soient éligibles aux aides. Il vous faut maintenant chercher votre artisan. Il existe plusieurs moyens de le trouver. Tout d’abord, sur Internet, mais veillez à choisir le prestataire qui aura la meilleure réputation. Vous pouvez également vous faire accompagner par l’agence nationale de l’habitat (Anah) ou encore avoir recours au bouche-à-oreille. L’isolation thermo-acoustique : des travaux qui prennent du temps mais qui sont bénéfiques. Cette isolation à base de polyuréthane projeté est un processus qui requiert du temps. Il faudra en effet démonter les murs avant de procéder à la mise en place des isolants. Vous devez donc prendre des dispositions pour votre hébergement. Tout le temps des travaux, votre maison sera inhabitable. Après la mise en place des isolants, ce qui peut prendre quelques jours en fonction de l’importance des travaux à faire, l’artisan procédera à la remise en état des lieux, à savoir la fixation des murs et aux colmatages des éventuels trous. Néanmoins, le jeu en vaut la chandelle ! Cette technique possède de nombreux avantages. Elle jouit d’une résistance optimale aux moisissures et d’une résistance thermique élevée. Cette technique est également capable de s’adapter aux imperfections de toutes les surfaces, ce qui n’est pas le cas de tous les isolants. En outre, il s’agit d’un procédé à la certification QB, gage de qualité et de sécurité. L’isolation polyuréthane est une solution durable avec un faible impact carbone. Quand rénover l’isolation de votre maison ? Contrairement à certaines informations, il n’est pas nécessaire de rénover votre isolation tous les ans. Il vous suffit de bien choisir votre isolant et votre prestataire. Mais alors, comment savoir si vous devez procéder à cette rénovation ou non ? Quand la performance énergétique de votre résidence commence à défaillir, il est temps de faire quelques changements. Si vous avez poussé votre appareil de chauffage dans ses retranchements, mais que vous sentez tout de même un courant d’air, c’est également le moment pour d’engager un professionnel de l’isolation pour vous accompagner dans la rénovation de votre habitation. Vous devez contacter un professionnel qui procèdera à un bilan thermique. Il s’agit d’un diagnostic d’isolation sur votre logement. Cela vous permettra de savoir s’il faut rénover ou non. En ce qui concerne la laine de verre, elle est assez économique et fait partie de l’un des isolant les plus performants. Pour ce qui est de l’isolation de polyuréthane, son atout majeur est sa longévité. En effet, contrairement aux isolation à la laine de verre ou ouate de celluloses, celle-ci a une plus grande durabilité dans le temps. Son installation par projection empêche l’apparition de ponts thermiques, et par conséquent perdure dans le temps. De plus, tout comme la liane de verre, elle est l’une des isolation les plus performante. De quelles aides pouvez-vous bénéficier ? Dans le cadre de la réduction de la consommation d’énergie, l’État français va l’inciter grâce à différentes stratégies. L’une d’elles consistant à financer les travaux d’économies d’énergie des habitations. La rénovation de l’isolation d’un habitat peut être une action onéreuse. Cependant, l’isolation projetée est moins coûteuse que dans l’imaginaire collectif. Il existe plusieurs aides, auxquelles elle est éligible, qui faciliteront le financement de ces travaux de rénovation. Depuis le 1er janvier 2020, l’État a mis en place une nouvelle aide : Ma Prime Rénov’. Il s’agit d’une aide financière reversée à la fin des travaux de rénovation énergétique. Cette prime varie, de 2000 à 20 000 euros, en fonction des revenus du propriétaire du futur logement rénové et des travaux engagés. Ces travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE afin de pouvoir avoir recours à la prime. En 2021, quatre catégories de revenus seront créées afin de déterminer le montant de la prime. C’est une prime cumulable avec d’autres, sous certaines conditions. On peut également avoir recours à la prime CEE si les travaux sont réalisés par un artisan RGE. Il s’agit d’un dispositif mis en place en 2006 qui oblige les fournisseurs d’énergie à financer partiellement les travaux de rénovation énergétique faits par les particuliers. Il est intéressant de noter que cette prime est cumulable avec « Ma Prime Rénov’ » tout comme avec le crédit d’impôt. Le montant de cette prime dépend de la zone géographique mais aussi des caractéristiques de l’installation. Elle peut également donner lieu à une prime bonifiée si les revenus sont modestes. Certains artisans, comme Syneris par exemple, propose aux particuliers de leur monter le dossier de demande de CEE ou d’autres démarches administratives liées aux travaux d’isolation , afin de faciliter leur changement énergétique.
Il y a 4 ans et 60 jours

AC Environnement lance son offre hygiène industrielle diversifiant ainsi ses activités

Historiquement spécialiste du diagnostic amiante, le groupe AC Environnement a engagé en 2020, une démarche de diversification de son offre globale afin de poursuivre son développement. L’année a été consacrée entre-autre à la structuration de son offre « polluants de l’air » dont fait partie l’hygiène industrielle. En effet, après la mesure amiante dans l’air, la qualité de l’air intérieur et le radon, le groupe complète son expertise avec le lancement de l’activité hygiène industrielle pour laquelle il est accrédité COFRAC (Comité français d’accréditation)[1]. Désormais il propose de réaliser des campagnes de mesure dans les entreprises dont les salariés peuvent être exposés à des agents chimiques dangereux.Des réglementations de plus en plus fortes pour protéger la santé des salariésParmi les polluants présents dans le bâti se trouvent les composés chimiques dangereux dans l’air des lieux de travail. Selon le code du travail (articles…), l’employeur est tenu d’effectuer des mesures de prévention dès lors qu’il y a un risque d’exposition des salariés à un ou plusieurs agents chimiques dangereux. Il se doit de protéger ses salariés et de vérifier le respect des valeurs limites d’exposition professionnelle. Au regard de l’arrêté du 15 décembre 2009, qui encadre techniquement ces mesures, AC Environnement est accrédité hygiène industrielle sur une centaine de composés dans laquelle se trouve les polluants qui disposent d’une valeur limite réglementaire et qui en général sont les plus dangereux : le plomb, les poussières de bois, la silice cristalline ou des composés gazeux comme le benzène, le xylène, etc.Cette accréditation permet ainsi à AC Environnement d’effectuer des prestations de mesure de l’exposition professionnelle des salariés sur les lieux de travail et la comparer aux valeurs limites établies dans le code du travail, afin de statuer s’il y a un risque sur la santé.L’hygiène industrielle est un marché porteur qui touche tous les secteurs dans lesquels on peut retrouver des composés chimiques et un risque d’exposition des salariés : industrie, bâtiment, cosmétologie, pressing… Ces dernières années, le législateur s’est penché sur la qualité de l’air jusqu’ici peu prise en compte en durcissant la règlementation et en imposant des obligations plus fortes aux employeurs. Pour preuve, depuis le 1er janvier 2021, si l’entreprise a recours à des substances, préparations ou procédés classés Cancérogène Mutagène Reprotoxique (CMR) tel que la silice cristalline, il y a obligation de contrôle périodique annuel.AC Environnement intervient dès-à-présent auprès d’acteurs historiques du bâtiment tels que les désamianteurs, les démolisseurs… et prévoient à l’avenir de développer ses prestations en direction de l’industrie, des laboratoires d’analyse et des responsables HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) des entreprises.« Il était important de se positionner sur les polluants atmosphériques, l’hygiène industrielle est une diversification essentielle pour continuer d’avancer dans ce métier. La réglementation a tendance à se durcir, les contraintes réglementaires d’aujourd’hui pour l’employeur seront forcément renforcées demain. Nous avons des dizaines d’années devant nous pour garantir à nos travailleurs des conditions de travail satisfaisantes. » explique Julien GUILBAUD, directeur polluants FranceUne prestation sur-mesureDepuis sa création, les équipes d’AC Environnement se sont employés à proposer des prestations alliant qualité technique, respect des délais, réactivité et relation humaine. Et l’offre hygiène industrielle s’inscrit dans cette continuité. Accrédité COFRAC, le groupe déploie une offre en 4 étapes :La stratégie d’échantillonnage : analyse de l’évaluation du risque et établissement d’un protocole de mesure ;Les prélèvements sur site ;L’analyse, qui peut être sous-traitée à un laboratoire accrédité. Dans ce cas, AC Environnement sous-traite cette étape à 3 laboratoires partenaires accrédités ;Le diagnostic et le rapport final.La durée de la prestation varie selon l’activité du site qui peut impliquer de réaliser une campagne de mesures dans les conditions réelles sur le terrain et s’échelonner sur plusieurs mois. La durée s’en trouvant impacter pouvant aller d’un mois à plusieurs mois (entre la prise de contact et le rendu du rapport final).Au cours de l’année 2020, le groupe a formé des équipes et investit dans du matériel pour répondre au déploiement de l’offre. 3 personnes sont aujourd’hui formées sur cette partie hygiène industrielle et pourront à l‘avenir superviser et habiliter le personnel sur d’autres projets. Le groupe a pour objectif de former 15 collaborateurs d’ici la fin de l’année. Pour dispenser cette prestation, AC Environnement s’est équipé de 20 pompes pour tout type de prélèvement ; 15 pompes spécialisées pour la mesure de la silice cristalline ; 5 débitmètres qui sont suivis de manière centralisée par un responsable métrologue.« Notre réactivité, notre suivi d’une année sur l’autre et notre accompagnement personnalisé sont de véritables atouts pour nos clients quant à ce type de prestation. Cette diversification hygiène industrielle fait partie d’une offre globale pouvant répondre à l’intégralité des problématiques que les agents du bâtiment par exemple peuvent rencontrer. » rappelle Julien GUILBAUD[1]Accréditation Cofrac Essai n°1-6001. Portées disponibles sur www.Cofrac.fr
Il y a 4 ans et 60 jours

Dans quelles mesures faut-il changer les gouttières de sa maison?

Au cours de la construction d’une maison ou d’un immeuble, l’installation des gouttières est incontournable. Ces dispositifs assurent l’évacuation des eaux de pluie qui tombent sur la toiture. Ils contribuent également à la protection de la structure, car ils acheminent les eaux de pluie le plus loin possible des fondations et de la façade. Vu leur importance, il est crucial d’entretenir régulièrement les gouttières. Cependant, il peut arriver qu’on soit obligé de les remplacer. Justement, nous allons voir dans quelles mesures procéder à leur changement. Remplacer ses gouttières : un diagnostic préalable s’impose À la fin de la saison hivernale ou après un épisode de grêle, il est toujours conseillé d’inspecter ses gouttières, car celles-ci peuvent être endommagées ou fissurées. Idéalement, on effectue cette opération durant les beaux temps. D’ailleurs, elle nécessite quelques préparations comme les travaux d’inspection seront exécutés en hauteur. Il faudra donc bien s’équiper pour éviter les accidents. Ainsi, l’opérateur doit impérativement porter un casque de protection, des chaussures antidérapantes, des harnais, etc. Avant de diagnostiquer les gouttières, il faudra éliminer les résidus de végétaux et tous les éléments qui sont logés dans leurs parois. Ce nettoyage permet d’avoir une meilleure visibilité sur les défauts de celles-ci. Pour l’ensemble de ces opérations, vous pouvez solliciter les services d’un couvreur professionnel comme https://www.artisan-couvreur-86.fr/ . Quels sont les signes de détérioration des gouttières ? Certains symptômes témoignent de la détérioration des gouttières. Il s’agit entre autres de : La stagnation d’eau Des fuites d’eau au niveau des joints Des trous et des fissures Des crochets endommagés ou fragilisés. Dans la mesure où vous constatez l’un ou plusieurs de ces signes, cela signifie que vos gouttières sont endommagées. Toutefois, il faut savoir qu’un tel phénomène empêche la bonne évacuation des eaux de pluie. Des travaux de réparation s’imposent alors s’il est impossible de remplacer uniquement les portions de gouttières percées. Ici encore, nous vous encourageons à contacter un couvreur professionnel. Un diagnostic approfondi de vos gouttières lui permettra de déterminer les différentes réparations à opérer. À qui faire appel pour le remplacement de ces gouttières ? Comme vous l’aurez compris, le remplacement des gouttières nécessite absolument l’intervention d’un professionnel. En effet, les travaux ne sont pas aussi faciles qu’ils paraissent. Outre le démontage des conduits, il faudra également emboiter les unes aux autres différentes parties des gouttières et les installer convenablement. D’ailleurs, le choix du matériau et la réussite de leur pose sont les garanties d’une bonne évacuation des eaux. Par conséquent, n’hésitez pas à contacter un couvreur-zingueur, car c’est le spécialiste en travaux des gouttières. Pour trouver un bon artisan, vous pouvez demander conseil à vos proches ou faire des recherches sur internet. Dans tous les cas, pensez à demander une demande de devis pour vos travaux auprès de 3 ou 4 entreprises spécialisées. Cela vous donnera une idée du budget que vous devez préparer. Vous saurez également ce qui se fait sur le marché. Pour terminer, sachez que ce professionnel peut également se charger de l’entretien et de la réparation de vos gouttières en plus de leur installation.
Il y a 4 ans et 60 jours

Nouveau DPE : "L'avis favorable du CSCEE n'est pas un blanc-seing" (Christian Cardonnel)

INTERVIEW. Alors que le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique a rendu un avis favorable à la nouvelle mouture du diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements, l'expert Christian Cardonnel, défenseur de la méthode finalement choisie, détaille les améliorations demandées par le Conseil.
Il y a 4 ans et 62 jours

Que faut-il retenir sur les travaux de ravalement de façade?

Nous décidons de ravaler la façade de notre habitation pour diverses raisons. Le ravalement de façade se définit comme la remise en bon état des murs extérieurs d’une maison ou d’un immeuble. À ce titre, il n’a pas pour vocation de modifier l’aspect originel de ceux-ci. Malgré cela, leur réalisation doit obéir à certaines règles. Justement, nous allons partager avec vous dans cet article tout ce que vous devez retenir sur ce procédé. Pourquoi procéder au ravalement de la façade de son logement ? La façade est une pièce maitresse de l’habitation. Elle supporte l’ensemble de la toiture et met les habitants à l’abri des intempéries. Pourtant, elle est constamment exposée aux différentes agressions. Des travaux de ravalement sont donc entrepris afin de la maintenir en bon état. Ils impliquent la réparation des imperfections des murs (fissures, décollement de la peinture, joints endommagés, etc.). Parfois, les travaux sont exécutés dans un but purement esthétique. Grâce à ceux-ci, nous procurons une nouvelle jeunesse à notre bâtisse. Dans tous les cas, il est conseillé de solliciter les services d’un façadier pour avoir un résultat irréprochable. En outre, il faut savoir que le ravalement de façade est une obligation légale. Aux termes de l’article L132-1 du Code de la construction et de l’habitation, tout propriétaire d’immeuble doit réaliser des travaux une fois au moins tous les 10 ans. Cette loi vise particulièrement à préserver la sécurité d’autrui. Effectivement, une façade en mauvais état peut s’effondrer à tout moment. Par conséquent, l’omission à cette obligation est punissable d’une peine pécuniaire qui s’élève à 3 750 €. Faut-il obtenir une autorisation préalable avant de ravaler sa façade ? Généralement, aucune autorisation préalable n’est requise pour remettre à neuf une façade. Pour éviter les mauvaises surprises, il est cependant plus prudent de s’informer sur les démarches administratives à suivre. Dans la majorité des cas, une déclaration préalable des travaux devra être déposée en mairie avant le ravalement de la façade. C’est surtout le cas si votre commune est assujettie à un Plan Local d’Urbanisme (PLU). Il est essentiel de consulter ce document. Il est fréquent qu’il impose ou interdise l’utilisation de certains matériaux de construction. Par ailleurs, si votre immeuble se trouve dans un espace protégé ou s’il a été classifié parmi les monuments historiques, il faudra obtenir un permis de construire. La même règle s’applique en cas de changement significatif de l’aspect extérieur du bâtiment ou de création d’une ouverture. Comment s’opèrent les travaux de ravalement de façade ? En raison de leur complexité, ces travaux ne peuvent être pris à la légère. C’est pourquoi il est préférable de les confier à un façadier professionnel comme https://www.facadier-93.fr/  . Le recours aux services de cet artisan constitue d’ailleurs une garantie de la solidité et de la durabilité de la structure. Pour ce qui est de leur déroulement, ils sont impérativement précédés d’un diagnostic approfondi de la façade. Ceci permet de détecter ses éventuels problèmes et de définir, par conséquent, la solution à adopter pour y remédier. À l’issue de cette première intervention, le façadier procède au nettoyage de la façade. C’est ce qui va lui donner un meilleur aperçu des défauts du mur dissimulés par les souillures. Pour ce faire, il peut choisir entre différentes techniques de nettoyage. Le plus courant demeure néanmoins le nettoyage à haute pression. Une fois bien propres, il passe à la réparation des murs. On peut également appliquer un traitement spécial sur leur surface afin de lutter contre le développement des algues et des mousses. Il réalise enfin les travaux de finition. Ces derniers se matérialisent par l’habillage des murs, en l’occurrence la pose d’un bardage, l’application d’une peinture ou d’un crépi. En plus d’enjoliver la façade, ces travaux offrent une protection optimale à celle-ci.
Il y a 4 ans et 63 jours

Le CSCEE vote un avis favorable sur le projet de DPE

VOTE. Le conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) s'est prononcé, ce 9 mars 2021, au sujet du projet de réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE).
Il y a 4 ans et 64 jours

Le Groupe Coulidoor relève le défi d'une fabrication plus responsable

Fort de ses 3 centres de fabrication disposant d’une logistique intégrée, le groupe assure une couverture nationale. Chaque jour, 500 panneaux, 40 à 50 îlots blocs tiroirs et 1.000 vantaux sont fabriqués. Tous ces composants sont ensuite acheminés auprès des clients du groupe : 900 agenceurs en aménagement intérieur pour la marque premium Ambiance Dressing et tous les négoces en matériaux pour la marque Coulidoor.Chaque année, pas moins de 350.000 portes de placards sortent des ateliers du groupe, lequel réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 40 millions d’euros. Conscient des impacts de son activité sur l’environnement, le groupe Coulidoor veille à agir, en recyclant les déchets, en privilégiant les circuits courts et en adoptant une politique d’achat responsable pour 90 % des produits. L’objectif est d’atteindre les 100 %. Ainsi, à son niveau, le groupe maintient l’activité locale et évite la fuite des savoir-faire sous d’autres latitudes.Afin d’aller encore plus loin dans cette démarche, Coulidoor a recruté le 11 janvier 2021 Nicolas Gicquère en tant que responsable performance durable. Cette création de poste s’est imposée naturellement après le diagnostic réalisé par ce dernier en tant que consultant pendant les 6 derniers mois. La pérennité de Coulidoor sera assurée en partie grâce à une solution : l’innovation environnementale.Une fabrication qui a du sens...Nicolas Gicquère, responsable performance durable "C’est un défi en trois phases : Diagnostiquer, Agir et Innover. Diagnostiquer l’empreinte environnementale à partir d’outils tels que les bilans d’émissions carbone et les analyses de cycles de vie, nous permet de hiérarchiser les leviers à activer pour inscrire le groupe sur une trajectoire toujours plus vertueuse. Agir en exploitant ces données dans notre fonctionnement et développer l’écono-mie circulaire pour réduire nos besoins en ressources. Innover pour accompagner à long terme, le mouvement vers une société toujours plus sobre qui modifiera en profondeur les attentes de nos clients et de toutes nos parties prenantes. »Les entreprises ont une force plus impactante…En termes d’échelle, et comparé avec ce que les particuliers et associations peuvent mettre en place, les entreprises possèdent, à l’évidence, un pouvoir d’action beaucoup plus impactant sur l’environnement. En intégrant structurellement la question environnementale dans sa vision à long terme, Coulidoor maximise les effets de leviers pour améliorer sa performance durable tout en veillant à saisir les opportunités d’améliorations dans son fonctionnement quotidien. Si une telle ambition peut sembler longue à atteindre, l’un des préalables pour y parvenir est d’établir un guide méthodologique de sensibilisation et d’actions quotidiennes. Et c’est très exactement ce que le groupe Coulidoor a fait. Ainsi, en agissant de manière collective pour relever le défi permanent de la préservation de l’environnement, Coulidoor contribue, à son niveau, au mieux vivre ensemble et au bien-être individuel.La Charte des Achats ResponsablesDans la continuité de la démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise initiée par le groupe, Coulidoor a mis en place une Charte des Achats Responsables qui a pour ambition de partager son engagement avec ses fournisseurs, sous-traitants et partenaires majeurs de son développement. Elle décrit les engagements sociaux, sociétaux et environnementaux demandés à ses partenaires mais également les engagements que Coulidoor prend vis-à-vis de ces derniers. Ils s’engagent à signer la Charte et collaborer avec Coulidoorpour la mettre en oeuvre et à prendre toute mesure corrective appropriée si nécessaire.Le groupe Coulidoor déploie les moyens et les ressources pour atteindre ses objectifs RSE. Outre les motivations environnementales, les futures obligations réglementaires suite aux Accords de Paris en 2015 à la COP 21* sont un bon moteur pour innover. A terme, les entreprises et les produits afficheront fièrement leur bilan carbone. On connaissait la compta analytique, la compta des bilans carbone s’imposera.
Il y a 4 ans et 67 jours

Quelles sont les exigences d’une isolation par l’extérieur ?

Depuis plusieurs années, l’isolation thermique constitue un élément important dans la lutte contre le réchauffement climatique et la réduction des factures énergétiques. De ce fait, il existe un grand nombre de procédés, notamment l’isolation par l’extérieur (ITE) qui devient la grande tendance depuis une décennie. Cependant, pour les professionnels qui réalisent ses travaux, ces derniers doivent être faits dans les règles de l’art en respectant certaines exigences établies par la réglementation. Un procédé d’évaluation Avant toute chose, il faut s’assurer que la technique utilisée relève d’un procédé courant. Plus précisément, elle doit disposer d’une norme NF DTU ou obéir aux règles professionnelles de la Commission Prévention Produits (C2P). À défaut, le système installé doit faire l’objet d’une procédure d’évaluation du type Avis technique (Atec) ou Agrément Technique Européen avec approbation de la C2P. Il faut s’assurer que le procédé choisi convient au travail à réaliser. Vous pouvez par exemple utiliser le polyuréthane comme isolant lors de travaux de rénovation d’une maison. Résistante et fine, cette matière répond parfaitement à la réglementation. Aussi, vous devez requérir du fournisseur de l’ITE un rapport écrit relatif à l’analyse et à la confirmation du support, du type d’isolant et de finition. La gestion des interfaces Si l’isolant thermique doit être posé sur une construction neuve, celui-ci sera réalisé en prenant en compte les interfaces et les éléments concernés par la façade. Si par exemple vous travaillez sur un support en béton, vous devez opérer dans le respect des normes NF DTU relatives à la planéité. Pour cela, vous devez bien vérifier les caractéristiques préconisées dans le cahier de charge avant de vous lancer dans votre tâche. Selon le type du support, il est important de veiller à l’épaisseur de l’isolant pour ne pas causer des problèmes d’étanchéité ou d’aération. Pour une exécution sans difficulté, vous pouvez exploiter le guide de conception de bâtiments neufs isolés par une ITE. La rénovation d’enduits sur un isolant Les travaux de rénovation sur une isolation thermique extérieure avec enduit sur isolant sont encore plus délicats. Pour cette catégorie d’opérations, vous pouvez vous référer aux règles professionnelles « ETICS » pour l’entretien et la réfection des systèmes ITE. En général, vous devez avant toute chose établir un diagnostic de l’ancienne installation. Cette étape vous permettra de mieux définir les tâches à réaliser et leur ampleur. Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez consulter un blog pour conseils sur les travaux et le bricolage. Gardez à l’esprit que vous devez toujours respecter les normes relatives au procédé utilisé et à son installation.
Il y a 4 ans et 68 jours

Objectifs de la loi AGEC et RE 2020, quelle est la place de la santé ?

Certes, la RE 2020 impose enfin, pour seulement le résidentiel neuf, une obligation de vérification du fonctionnement correct du système de ventilation aux bouches, déterminant important d'une bonne qualité de l'air des bâtiments. Une approche sanitaire plus globale sera-t-elle reportée dans un label réglementaire, incitatif mais non obligatoire, comme si on ne construisait que pour l'environnement et pas encore pour l'Homme ?En février 2020, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, dite loi AGEC, inscrit, dans son article 51, la priorité du réemploi des produits et matériaux lors de travaux de démolition ou réhabilitation significative. À défaut, leur valorisation par les filières de recyclage recommandées doit s'assurer de leur caractère réutilisable, mais les critères d'évaluation ne sont pas précisés. Peut-on espérer que leur impact sanitaire soit considéré ?La pression est donc forte pour favoriser le réemploi, la réutilisation, le recyclage, le local… Comme toute démarche nouvelle, l'économie circulaire soulève des enjeux économiques, de structuration de la filière, de compétences. Lorsqu'on évoque les questions du recyclage ou du réemploi, les freins le plus souvent cités par les professionnels du bâtiment et maîtres d'ouvrage sont le manque de connaissances des concepts et des modalités de mise en œuvre de ces matériaux ainsi que le problème d'assurabilité et les contraintes réglementaires. Outre ces diverses problématiques, la question sanitaire est rarement évoquée. Leur éventuel impact sur la qualité de l'air des bâtiments où ils seront utilisés n'est même pas abordé et ne fait donc pas l'objet de recommandations dans les labels et certifications des bâtiments.C'est pour aborder toutes ces questions que le prochain colloque LES DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ (24 juin 2021) centré sur « ÉCONOMIE CIRCUL'AIR, LA SANTÉ DANS LA BOUCLE » fera le point sur les actions, les innovations et les réalisations qui intègrent une réflexion sanitaire dans les opérations de recyclage, de réemploi et de réutilisation, dans le secteur des produits et équipements du bâtiment. Les matériaux bas carbone qu'ils soient biosourcés, recyclés, réemployés, réutilisés vont connaître un développement accéléré. Comment garantir qu'ils soient sains pour l'homme ?Économie circulaire, des matériaux plus sains ?"Au sein de la RE 2020, réduire l'impact environnemental des bâtiments neufs, en contrôlant leur empreinte carbone dès leur construction, tracer les matériaux qui seront utilisés ou encore améliorer le confort des habitants, en adaptant les logements au nouveau climat, comme les épisodes de forte canicule, sont des façons transversales de porter attention à la santé des usagers" témoigne Corinne Langlois, Architecte et urbaniste en chef de l'État, Sous-directrice de l'architecture, de la qualité de la construction et du cadre de vie Ministère de la Culture.À la différence des produits de construction ou de décoration, qu'ils contiennent ou non une fraction de matières premières secondaires, les matériaux issus du réemploi ne sont pas soumis à l'étiquetage obligatoire des émissions de polluants volatils (instauré par le décret n° 2011-321 du 23 mars 2011) ainsi qu'à la réglementation relative aux composés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques de catégories 1 et 2 (arrêtés des 30 avril et 28 mai 2009)."Lors des opérations de réemploi de matériaux, la santé doit être prise en compte : c'est d'ailleurs une exigence réglementaire de supprimer les produits contenant de l'amiante ou du plomb... Parmi les développements nécessaires et selon la date de mise en œuvre des produits, il faut notamment travailler sur l'évaluation des émissions de biocides, de composés volatils notamment du formaldéhyde" précise Stéphane Le Guirriec, Directeur général d'Agyre, hub d'accélération nationale de l'économie circulaire dans la construction, créé début 2020."Dans la loi AGEC, seuls les articles 13 et 14 abordent un aspect sanitaire", souligne Suzanne Déoux, docteur en médecine, initiatrice de l'ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain et des DÉFIS BÂTIMENT SANTÉ. "En effet, afin d'informer les consommateurs, notamment les femmes enceintes, un article est inséré dans le code de la santé publique qui oblige d'apposer un pictogramme ou d'avoir recours à un autre moyen de marquage, d'étiquetage ou d'affichage sur certaines catégories de produits contenant des substances à caractère perturbateur endocrinien. Néanmoins cela ne concerne pas directement les produits issus du réemploi ou du recyclage. Cet aspect est cependant évoqué dans une des actions de la 2ème Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens (SNPE2) : ne pas recycler et remettre sur le marché des produits contenant des perturbateurs endocriniens et développer des filières d'élimination des déchets contenant des perturbateurs endocriniens".Certains supposent que les matériaux issus du réemploi sont favorables à la qualité de l'air et considèrent que les émissions de substances volatiles sont faibles car survenues lors de leur première utilisation. Or, Suzanne Déoux attire l'attention sur la nécessité d'une évaluation sanitaire lors du réemploi de certains produits : "Les panneaux à base de bois retenus dans une démarche de réemploi pourront entraîner des niveaux d'émission significatifs en formaldéhyde, d'abord selon le type de colle utilisé (c'est-dire-dire sa capacité à résister à l'hydrolyse), ensuite s'ils sont réemployés sous leur forme brute, et enfin, si le revêtement appliqué ne crée pas d'effet barrière. Des mesures des émissions, comme pour les produits neufs, doivent donc être réalisées et mentionnées dans les FDES des panneaux de bois de réemploi".Un défi collaboratif déjà engagéDans moins d'un an, un cadre réglementaire sera mis en place : la réglementation environnementale 2020 (RE 2020) pour prioriser la réduction de l'empreinte carbone des projets neufs. Ensuite, le décret d'application du diagnostic Produits-Matériaux-Déchets (PMD) prévoit d'estimer la nature et la quantité des éléments réemployables sur les opérations de démolition ou de réhabilitation lourde (plus de 1 000 m²).La filière s'organise donc concrètement et certains acteurs n'ont pas attendu : "les architectes travaillent depuis longtemps pour limiter les déchets. Il ne faut pas oublier que le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas ! Ils travaillent donc d'abord à transformer l'existant, l'adapter et éviter de le démolir. On retrouve la notion de bâtiment évolutif en fonction des besoins et des étapes de vie" précise Corinne Langlois, "pour construire, ils font souvent appel à des circuits courts. Beaucoup utilisent le chanvre, le bois, la terre, la paille… dans une logique de proximité. Bien sûr, ils peuvent utiliser aussi des matériaux recyclés, mais il ne faut pas oublier : les architectes engagent fortement leur responsabilité professionnelle sur les projets qu'ils conduisent. Ils sont donc très sensibles à la qualité des matériaux qu'ils utilisent. Les contrats d'assurance les encouragent à la prudence, et ce, aussi sur les risques sanitaires".Pour Nicolas Masson, Directeur général d'Evertree, une société spécialisée en chimie végétale, qui conçoit des résines biosourcées à destination des panneaux de bois, sans formaldéhyde et sans isocyanate, "l'initiative passe par le maître d'ouvrage public ou privé. Il est l'acteur-clé car à l'origine du projet et arbitre des financements. Mais il faut embarquer tous les acteurs ! Et pour cela, il y a deux volets complémentaires : la communication, qui passe par la sensibilisation, et la formation… Et puis, espérons que la prochaine réglementation, à l'horizon 2025, intègre la qualité de l'air intérieur dans les exigences !".
Il y a 4 ans et 70 jours

DPE : pour Équilibre des Énergies, le gouvernement doit admettre que la meilleure énergie est celle qui n’émet pas de CO²

« Le nouveau DPE considère enfin les émissions de CO², c’est une avancée importante. Mais le compte n’y est pas. La nouvelle échelle du DPE n’est pas en ligne avec l’objectif de neutralité carbone et des logements pourront continuer à sortir du statut de passoire thermique en passant de l’électricité au gaz ».Brice Lalonde, président de l’organisation Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement Le diagnostic de performance énergétique prend enfin en compte les émissions de CO² des logementsAvec le nouveau DPE, le gouvernement met fin aux errements de la politique suivie depuis des années consistant à évaluer la performance des logements en fonction de leur seule consommation d’énergie primaire. La prise en compte dans la nouvelle échelle de performance des émissions de CO² est une avancée qu’Équilibre des Énergies préconisait depuis des années et qu’il faut saluer.Théoriquement, si un propriétaire souhaite que son logement soit bien classé dans le DPE, il devra faire en sorte qu’il ait à la fois de faibles émissions de CO² et consomme peu d’énergie. Mais le gouvernement reste très laxiste sur l’échelle climatParadoxalement, alors que le gouvernement veut prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre le dérèglement climatique, la nouvelle échelle proposée pour les émissions de CO² est assouplie d’environ 30% par rapport à l’échelle actuelle. Elle a été calée pour conforter le positionnement des logements chauffés au gaz dans le DPE et institue ainsi une sorte de droit à émettre à leur profit.Au lieu d’inciter tous les logements à progresser vers la neutralité carbone, l’échelle Climat n’aura qu’un effet illusoire et n’invitera pas les Français à s’orienter vers des solutions bas-carbone. C’est donc à un recalage de l’ensemble de l’échelle carbone auquel il faut procéder sur la base des considérations suivantes : L’étiquette A devrait être réservée aux logements très performants, c’est-à-dire aux logements neufs qui en 2050, permettront d’assurer la neutralité carbone. Le seuil carbone ne devrait pas excéder 3 kg de CO²/m².an L’étiquette B devrait représenter l’objectif à atteindre par les logements existants après rénovation complète et servir de base à l’octroi du label BBC Rénovation. Pour les autres étiquettes, l’ambition climatique doit aussi être revue à la hausse afin d’éviter les rénovations à contre-courant de la volonté de décarbonation et de sobriété. Ainsi, avec le nouveau DPE, un logement chauffé à l’électricité peut sortir de la catégorie des passoires thermiques, étiquette F ou G, avec la simple installation d’une chaudière à gaz. Cette pratique récurrente, qui dégrade les émissions de CO² et n’amène pas à un renforcement de l’isolation, doit impérativement cesser. Équilibre des Énergies estime qu’entre le discours tenu par le gouvernement en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et les modalités effectives de ce nouveau DPE, le fossé doit impérativement être comblé. Équilibre des Énergies formule quatre propositions :Revoir les échelles de changement d’étiquette carbone de façon à leur donner une signification réelle. En particlier la fixation des seuils de passge dans la catégorie des « passoires thermqies » à 350 kWhep/m².an (dont 20 kWh au titre des usages non pris en compte antérieurement) et 60 kg CO²eq/m².an serait un pas dans la bonne direction et éviterait d’avoir des étiquettes Climat vides de sens. Redéfinir le label BBC Rénovation sur la base de l’étiquette B du nouveau DPE, complétée une exigence de consommation d’énergie finale < 60 kWhef/m².an ; Instaurer une clause de non-augmentation des émissions de CO² comme préalable à l’octroi de tout soutien public à la réhabilitation thermique des logements ainsi qu’à la sortie du statut de passoire thermique ; Mettre en harmonie les exigences de la RE2020 avec l’étiquette A du nouveau DPE en introduisant dans la RE 2020, pour tous les logements neufs y compris les logements collectifs, une cible d’émission de 4 kg CO²eq/m². an1, au plus tard à l’horizon 2028.1 Les m² sont calculés différemment entre la RE 2020 et le DPE
Il y a 4 ans et 70 jours

Roland Le Roux, Président de BTP Consultants, parie sur le diagnostic immobilier

N&eacute; en 1996, le Groupe BTP Consultants s&rsquo;appuie sur une nouvelle gouvernance &agrave; compter du 1er mars 2021. Roland Le Roux, nouveau pr&eacute;sident, nourrit une forte ambition sur le diagnostic immobilier.
Il y a 4 ans et 76 jours

Deux riches maisons romaines à décors remarquables à Nîmes

A Nîmes, une fouille préventive, réalisée par l&rsquo;Inrap, a été prescrite par le service régional de l’archéologie (Drac Occitanie), dans le cadre du programme immobilier prévoyant une cinquantaine d’appartements mené par le groupe Cogedim (« Écrin des arts »). L’objectif de cette opération d’archéologie préventive qui s’est achevée le 12 février 2021, est de sauvegarder, par l’étude scientifique, les vestiges romains qui avaient été identifiés lors d’un diagnostic réalisé précédemment par l’Inrap. Le plan complet des domus dépasse les limites de la fouille et des parcelles du programme d’aménagement. Néanmoins, l’un de ces deux bâtiments se signale par la présence d’une pièce de réception reconnue dans sa presque totalité. Fait rare dans le contexte archéologique nîmois, les enduits peints ornant les parois de cette salle ont été découverts effondrés au sol. Les traces visibles au revers de ces enduits montrent qu’ils étaient initialement posés sur un édifice en terre et incisé en chevrons pour assurer leur bonne adhérence. Sur leur face peinte, ces enduits présentent un décor classique à grands panneaux rouges et inter-panneaux noirs accueillant des candélabres raffinés. Ce type de composition correspond à une mode très présente en Gaule romaine au Ier siècle de notre ère. Le béton de sol associé aux enduits peints présente un décor géométrique en nid d’abeille fait de tesselles noires. Dans le grand axe de la pièce, ce pavement comprend un tapis en opus sectile (« appareil découpé ») :  des plaquettes de plusieurs variétés de marbres provenant de différentes provinces de l’Empire sont découpées et assemblées de façon à constituer un dessin, ici un damier. Le choix du marbre pour enrichir le décor incite à attribuer cette domus à un notable de la cité antique de Nîmes. D’autres vestiges reflètent également le niveau de luxe, comme des pièces avec système de chauffage par le sol avec hypocauste et tuyaux de chaleur. Dans une des cours, se trouvait un bassin à abside semi-circulaire et revêtement de marbre blanc du type Carrare. La seconde cour était agrémentée de plantations, certaines étant représentées par des pots horticoles trouvés en place. Source : Inrap Photo : Tapis en opus sectile d’une pièce de réception d’une domus datée des Ier/IIe siècles de notre ère. B Houix, Inrap
Il y a 4 ans et 76 jours

Une enquête inédite s'intéresse à la place de la santé dans les projets de construction

CRITÈRES SANITAIRES. Lancée début février, une enquête inédite baptisée "Diagnostic bâtiment santé" demande aux industriels, maîtres d'ouvrage, architectes et autres bureaux d'études d'indiquer quelle place occupe la santé dans leurs projets de construction. L'objectif est de mieux cerner ces enjeux et de les mettre en perspective par rapport aux autres évolutions réglementaires, comme le facteur carbone.
Il y a 4 ans et 76 jours

Hager enrichit son offre KNX avec une passerelle de communication pour compteurs d’énergie

La marque franco-allemande confirme ainsi sa présence dans l’univers KNX, et sa volonté de proposer aux intégrateurs, aux bureaux d’études et aux installateurs des solutions de comptage toujours plus simples à installer et à connecter.Compatible avec la majorité des compteurs d’énergie Hager[1] et tous les modes de communication (impulsionnel, Modbus, M-bus), la passerelle de comptage KNX TXF121 se connecte automatiquement grâce à une cellule infrarouge, dès lors qu’elle est positionnée à gauche d’un compteur d’énergie Hager. Elle se distingue aussi par son encombrement réduit : un seul module. Elle s’intègre facilement sur le rail DIN d’un tableau électrique.Avec la passerelle TXF121, il est désormais possible de rendre les compteurs d’énergie communicants et de transmettre sur le bus KNX les données mesurées sur les réseaux monophasés jusqu’à 80A et sur les réseaux triphasés jusqu’à 125A en lecture directe. Il est également possible de renvoyer les données des compteurs triphasés utilisant des transformateurs de courant.Dans le cadre d’installations tertiaires (commerces, centres commerciaux hôtels etc.) ou résidentielles (villa, multi-résidentiel), la passerelle TFX121 permet notamment de connaître l’état du réseau électrique, la qualité d’énergie, les consommations par zone ou par usage.C’est une nécessité, voire une obligation dans le cadre normatif de la RT2012 ainsi que les mesures environnementales de l’IEC 60 364-8-1 et de l’ISO 50 001, qui exigent que les constructions soient équipées d’instruments de mesure de la consommation par zone ou par usage.Auto-alimentée par le bus KNX, le TXF121 permet de renvoyer l’ensemble des données de mesure sur n’importe quel superviseur KNX. Il est alors possible de cibler les consommations, d’établir un diagnostic pour mettre en place des actions correctives et d’anticiper les dérives afin d’éviter une surconsommation.Disponible en programmation sous ETS pour les grands projets, la passerelle de comptage KNX Hager est également paramétrable en mode Easy, afin de permettre des installations simples et rapides dans un environnement produit Hager. Grâce à la nouvelle passerelle de comptage KNX TXF121, il est désormais possible de renvoyer sur un superviseur Hager domovea paramétré en Easy des données de comptage électrique.Grâce à la nouvelle passerelle de communication TXF121, les professionnels de la filière ont accès à une solution simple à installer, à encombrement réduit, avec une référence unique adaptée à la majorité des compteurs de la gamme Hager.[1] Sauf ECM140D et ECR140D.
Il y a 4 ans et 77 jours

Inquiets pour leur avenir, les BE et ingénieurs conseils appellent à un renforcement des mesures de soutien

Alors que le retour à un niveau d'activité comparable à celui de 2019 ne devrait pas intervenir avant la mi-2022, la Fédération CINOV émet plusieurs propositions pour soutenir ces petites et moyennes entreprises.Les principaux enseignements de l'étude :Seules 43% des entreprises de moins de 10 salariés ont eu recours à l'activité partielle, contre 78% des entreprises de plus de 250 salariésPour les TPE PME de la branche, le retour à une activité comparable à celle de 2019 ne devrait avoir lieu avant – au mieux – la mi-202255% des petites entreprises du numérique, de l'ingénierie, du conseil et de l'événement identifient la gestion de leur trésorerie comme une difficulté majeure36% des TPE PME de la branche ont eu recours au PGE30% des entreprises de la branche ont mis ou vont mettre en place des formations pour répondre à la crise sanitaireLes recommandations de la Fédération CINOV :Pérenniser l'information sur les dispositifs de soutien existants et le soutien à la transformation des TPE PME de la brancheMettre en place des diagnostics stratégiques et des prestations d'accompagnement RH, en les élargissant à d'autres thématiques (transition numérique et transition écologique notamment)Miser sur les TPE PME de la branche BETIC pour un meilleur accompagnement des entreprises des autres secteurs qui ont besoin des expertises de la branche pour traverser la crise et favoriser la relance de l'économie.L'étude OPIIEC révèle notamment que, si les TPE PME de la branche sont celles qui souffrent le plus de la crise sanitaire, et qu'elles devraient retrouver une activité normale plus tardivement que les grandes entreprises, elles sont aussi celles qui font le moins appel aux dispositifs de soutien mis en place par l'Etat. Ainsi, seules 43% des entreprises de moins de 10 salariés ont eu recours à l'activité partielle, contre 78% des entreprises de plus de 250 salariés. Aussi, alors que les grandes entreprises devraient retrouver un niveau d'activité comparable à celui de 2019 d'ici la fin de l'année 2021, cela ne sera vraisemblablement pas le cas pour les TPE PME de la branche pour lesquelles un retour au statu quo ante ne devrait avoir lieu avant – au mieux – la mi-2022.Plus inquiétant encore : les petites entreprises du numérique, de l'ingénierie, du conseil et de l'événement identifient la gestion de leur trésorerie comme une difficulté majeure. C'est le cas pour 55% d'entre elles, contre seulement 29% des entreprises de plus de 250 salariés.Un recours mesuré aux dispositifs de soutien et à la formationBien que fragilisées par la crise et inquiètes pour leur avenir, les TPE PME de la branche ont su faire preuve de résilience et solliciter un dispositif de soutien en particulier : le prêt garanti par l'Etat (PGE). Elles sont ainsi 36% à y avoir eu recours, contre seulement 16% des entreprises de plus de 250 salariés. Ce recours au PGE, s'il n'est pas massif, concerne toutefois plus du tiers des TPE PME de la branche, et n'est pas sans risque pour ces entreprises. Celles-ci manquent en effet parfois de visibilité dans leur activité, et certaines doutent de leur capacité à rembourser leur dette.Outre l'utilisation du Prêt garanti par l'Etat, les TPE PME du numérique, de l'ingénierie, du conseil et de l'événement ont également développé des stratégies résilientes et innovantes pour faire face à la crise à laquelle elles sont confrontées. Elles ont notamment renforcé la formation de leurs effectifs, afin de développer l'expertise technique de leurs salariés pour les accompagner dans leur transformation tant digitale qu'organisationnelle. Ce sont ainsi près de 30% des entreprises de la branche qui ont mis ou vont mettre en place des formations pour répondre à la crise sanitaire.La Fédération CINOV appelle ainsi à renforcer le soutien à la transformation des TPE PME de la branche. Selon Frédéric LAFAGE, Président de CINOV, « si les petites et moyennes entreprises ne sont pas soutenues dans cette transformation, seules les entreprises possédant la trésorerie nécessaire prendront ce virage plus qu'essentiel », au risque de mettre en difficulté l'ensemble des autres secteurs pour lesquels ces TPE PME fournissent des services de prestation intellectuelle.De l'urgence de renforcer les dispositifs de soutien aux entreprises et de mieux informer à leur sujetFace à ces constats alarmants et au recours encore parcellaire aux dispositifs de soutien existants, CINOV appelle d'abord à renforcer l'information sur ces derniers. « La fédération a déjà mis en place une plateforme d'information juridique liée à la crise sanitaire consultable par toutes les entreprises », précise Frédéric LAFAGE, qui rappelle que de nombreux webinars thématiques liés à la crise sanitaire sont dispensés régulièrement par la Fédération.CINOV propose également de mettre en place des diagnostics stratégiques et des prestations d'accompagnement RH, en les élargissant à d'autres thématiques (transition numérique et transition écologique notamment). « De tels dispositifs auraient pour effet d'accélérer considérablement la relance de l'économie », considère Frédéric LAFAGE, pour qui les TPE PME du numérique, de l'ingénierie, du conseil et de l'événement disposent de nombreux atouts pour accompagner ces transformations : « Le secteur du conseil est riche de compétences, notamment dans la gestion commerciale et financière d'une crise. »Enfin, la Fédération CINOV tient à rappeler son rôle sociétal dans cette période difficile en s'engageant à accompagner ses adhérents dans leur activité, mais également à être penseurs et acteurs des transitions en cours et à venir. « C'est là le cœur de notre ambition », précise Frédéric LAFAGE, qui considère que la promotion des savoir-faire des entreprises de la branche est indispensable à la relance de l'activité économique globale. « En effet, un recours plus large aux services de la branche permettrait d'une part une relance de l'activité des entreprises proposant de tels services et, d'autre part, un meilleur accompagnement des entreprises des autres secteurs qui ont besoin des expertises de la branche pour traverser la crise », parmi lesquelles celles des coachs professionnels ou du conseil en management.
Il y a 4 ans et 78 jours

Séismes, pollution des sols...: un site public pour évaluer les risques immobiliers

L'état des risques est l'un des diagnostics immobiliers obligatoires devant figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé, selon le cas, à la promesse de vente, à l'acte authentique de vente ou au contrat de location et informe sur les risques naturels, technologiques ou miniers, les pollutions et nuisances sonores (aéroports).Cette information est désormais accessible à partir de l'adresse du bien, sur le site: https://errial.georisques.gouv.frElle est complétée par des messages et conseils de prévention pour se protéger face aux risques, a indiqué le ministère dans un communiqué.Ce nouvel outil numérique, "au-delà des simplifications administratives qu'il offre aux vendeurs et aux bailleurs, permettra de développer une meilleure compréhension des risques sur l'ensemble du territoire national", a indiqué le ministère.Il donne également des informations sur d'autres risques, non couverts par une obligation d'information des acquéreurs et locataires (IAL), comme les sols argileux, auxquels la parcelle est exposée.Par ailleurs, le ministère a annoncé une augmentation de 50% des moyens consacrés à la prévention des risques naturels en 2021, avec 205 millions d'euros par an.Ces fonds doivent permettre "de financer les travaux de réduction de vulnérabilité des habitations des particuliers à hauteur de 80% pour tous les risques naturels (inondations, mouvements de terrain, cavités naturelles, séismes...)" et, après les crues du 2 octobre 2020 dans les Alpes-Maritimes, "à titre expérimental, de financer les travaux nécessaires" pour reconstruire les habitations touchées "de façon plus résiliente (construction d'une pièce refuge, rehaussement des compteurs électriques...)".
Il y a 4 ans et 78 jours

Le nouveau DPE, mis en consultation, fait entrer le CO2 dans l'équation

RÉACTIONS. Les pouvoirs publics viennent de mettre en consultation les projets de textes sur le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE). Batiactu a sollicité les réaction de Coénove (gaz) et de l'union française de l'électricité (UFE) par rapport à cette réforme.
Il y a 4 ans et 82 jours

Vinci – Leonard : La marche en avant

Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine. Promotion 2021 programme IA. [©Leonard] Depuis près de quatre ans, l’incubateur Leonard du groupe Vinci explore et contribue à l’émergence de nouveaux marchés et innovations. Que ce soit dans le domaine de la construction, de la mobilité ou encore de l’énergie et de l’immobilier. Il propose quatre programmes ouverts aux start-up, aux entreprises et aux entités et collaborateurs de Vinci. Il fonctionne de manière autonome, tout en stimulant les synergies apportées par ces acteurs avec les activités du groupe. «&nbsp;Le programme Seed est inspiré de Y Combinator1, explique Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Le programme est ouvert aux start-up et entreprises en phase de prototypage.&nbsp;» Seed comprend un accompagnement d’experts Vinci, une certification de l’université de Stanford, un apport en capital à hauteur de 30&nbsp;000 € et une mise en relation avec des investisseurs. Mais aussi, un hébergement dans les locaux parisiens de Leonard. Soit 1&nbsp;500 m2 de coworking et 3&nbsp;000 m2 de bureaux. «&nbsp;Pour Seed, nous avons plusieurs missions qui s’enchevêtrent. Nous souhaitons être la marche manquante dans l’accompagnement de ces start-up. Et même si c’est un risque d’investir dans ce type d’entreprises, nous nous y retrouvons en étendant nos savoir-faire. En 2020, 150 start-up ont postulé au programme.&nbsp;» De son côté, le rôle du programme Catalyst est de repérer des entreprises innovantes en hyper-croissance, mais qui ne sont pas encore déployées à grande échelle. «&nbsp;L’idée est de les accompagner vers le haut et de maximiser les chances de collaboration avec les entités de Vinci. » Des programmes spécifiques Le parcours Intrapreneurs s’intéresse au développement de projets à l’initiative des collaborateurs du groupe. Il permet de faire émerger de nouvelles activités. Enfin, le programme IA se concentre, comme son nom l’indique, sur l’intelligence artificielle. Et a pour ambition d’accélérer l’utilisation de cette technologie dans les métiers de la construction, des opérations des bâtiments et des infrastructures. «&nbsp;Nous contribuons à une multitude d’initiatives pour partager notre voix et faciliter le recrutement à nos programmes.&nbsp;» Par exemple, Leonard co-organise avec Cemex Ventures la plus grosse compétition de start-up au monde. L’incubateur travaille aussi avec les incubateurs des écoles, un réseau de partenaires ou organise des échanges… Cette année, Leonard accueille donc une nouvelle promotion d’acteurs pour chacun de ses programmes. Promo 2021 Pour cette promotion 2021, Leonard a sélectionné 44 nouvelles entreprises. «&nbsp;Les trois grandes thématiques choisies pour cette année, sont l’environnement, la sécurité et la mobilité&nbsp;», détaille Guillaume Bazouin, responsable de l’accélération chez Leonard. Parmi les entreprises sélectionnées, la start-up SustainEcho intègre Seed. Elle propose une solution d’automatisation du bilan carbone. Le Canadien Carbon Upcycling Technologies rejoint, quant à lui, Catalyst. L’industriel développe une technologie d&rsquo;utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2… En résumé, les entreprises participantes aux différents programmes rassemblent des projets autour de&nbsp;: &#8211; L’automatisation des opérations de construction et d’exploitation (robotique, cobotique), &#8211; Du monitoring à distance des chantiers et des infrastructures (drones, satellites), &#8211; La maintenance prédictive, mais aussi d’aide à la conception et au pilotage de projets (design paramétrique, échéancier&#8230;), &#8211; Des plates-formes collaboratives de gestion de projets et de sourcing de matériaux, &#8211; L’optimisation de l’efficacité énergétique et de réduction de l’impact environnemental des projets. 1Entreprise californienne qui apporte un capital de base, du conseil et de la mise en relation aux start-up durant ses premières phases. Les lauréats du programme Seed : PaintUp robotise les tâches pénibles et dangereuses liées au traitement de façade. Les premières applications commercialisées sont le nettoyage et la peinture jusqu'à 30 m de hauteur. Les solutions d’Orok se concentrent sur l’automatisation des opérations sur le tarmac des aéroports. Et ce, grâce à un système complet, composé d’une flotte de véhicules autonomes et d’un serveur de supervision. SustainEcho accompagne les organisations et les projets qui veulent engager ou renforcer leur démarche environnementale, en proposant une solution d’automatisation du bilan carbone. Tellux développe des solutions d'analyse et de détection rapide de la pollution dans les sols et sédiments par imagerie hyper-spectrale. Roomies réalise une plate-forme SaaS de collaboration et de gestion de projets à destination des architectes. Caeli Energie conçoit et fabrique de climatiseurs à forte efficacité énergétique et à très faible empreinte carbone pour les bâtiments résidentiels et le petit tertiaire. Rockease est une plate-forme en ligne, permettant de trouver la meilleure offre, de commander et de gérer la livraison de granulats sur chantier. Lokimo analyse et centralise des millions de données grâce à l'Intelligence artificielle, afin d'aider les professionnels de l'immobilier à identifier rapidement des zones à haut potentiel. Neoratceh développe des équipements de protection individuelle connectés pour les techniciens intervenant sur les réseaux électriques. Les lauréats du programme Catalyst : AI clearing (Pologne) travaille sur une plate-forme de suivi d’avancement de travaux d’infrastructures, basée sur des données géospatiales et alimentée par l’intelligence artificielle. Voyage Control (Royaume-Uni) est une solution logicielle destinée à améliorer la logistique de la construction et la gestion de la chaîne d'approvisionnement. Elle permet de rationaliser les processus, de renforcer la sécurité et de protéger l'environnement. vHive (Israël) est un logiciel qui permet aux entreprises de déployer des essaims de drones autonomes pour numériser leurs actifs et leurs opérations sur le terrain. Notamment pour l’inspection des tours télécoms, des grues, des façades et plus largement de tout type de constructions ou d’ouvrages d’art. Eave (Royaume-Uni) a développé un système complet de protection auditive pour les travailleurs de la construction, composé de protecteurs auditifs intelligents. Ils favorisent la conscience de leur environnement immédiat. Le système est renforcé d’une plate-forme en ligne pour surveiller les niveaux de bruit du chantier et l'exposition individuelle des travailleurs. Carbon Upcycling Technologies (Canada) développe une technologie d'utilisation du carbone, qui permet de créer des additifs innovants pour le béton à partir des émissions de gaz CO2. Viibe (France) est une technologie d'assistance audio/vidéo sans téléchargement, dédiée aux centres de support technique assurant un diagnostic expert à distance. Infogrid (Royaume-Uni) combine les plus petits capteurs IoT du monde et la puissance de l’intelligence artificielle. Le tout dans le but d’optimiser et d’automatiser la gestion des bâtiments. Offrant ainsi un gain de temps, d’argent, de protection de l'environnement, tout en améliorant la sécurité. nPlan (Royaume-Uni) aide les entrepreneurs à identifier, prévenir et anticiper les retards dans les grands projets de construction, en s’appuyant sur l’analyse de plus de 500 000 plannings de construction. La solution permet ainsi d’identifier les risques de retard sur les projets pendant l'appel d'offres et l'exécution, en formulant des recommandations pour les livrer dans les délais. Utilis (Israël) offre des solutions d'évaluation et de surveillance des infrastructures, basées sur l'analyse satellite “L-band Sar.”. Plus spécifiquement dans les secteurs de l’approvisionnement en eau et des infrastructures de transport. Omniflow (Portugal) est un lampadaire IoT intelligent alimenté par l'énergie éolienne et solaire, qui propose des solutions durables pour les villes intelligentes. Ils alimentent des services à forte valeur ajoutée, tels que des cellules 5G, des caméras de sécurité ou des capteurs IoT. Les lauréats du parcours intrapreneurs : Carapace (France) développe des solutions de monitoring des digues. Aval Portal (Allemagne) conçoit une plate-forme Saas qui numérise le processus d'élimination des déchets, en facilitant l'échange de données entre les entreprises industrielles et les sociétés de gestion des déchets. Digital Ummspannwerk (Allemagne) travaille sur des solutions de numérisation des sous-stations pour améliorer la sécurité. Patou Data (France) développe un outil de prévention du risque environnemental, en collectant et en analysant les données en temps réel sur les sites de construction. H2 Free (France) imagine des solutions de construction d'infrastructures pour la production et le stockage d'hydrogène. CO2 Footprint App (Allemagne) est une application de calcul d'empreinte CO2 pour les employés. Greenwatt (France) propose une offre de travaux d'amélioration de la performance énergétique pour l'industrie. Visco (Allemagne) collecte de données sur les rues et l'environnement pour la gestion de la ville, en utilisant des caméras installées dans les véhicules de gestion des déchets. Renov'ON (France) se positionne sur les rénovations thermiques de bâtiments résidentiels. PureNest (France) développe des solutions de captation et de traitement des déchets plastiques dans les fleuves. Recy'Peru (Pérou) est une marketplace pour la gestion des déchets au Pérou et en Amérique latine. On Again (France) est une plate-forme consolidant les différentes sources de matériaux issus du réemploi à destination des grands acteurs de la construction. Cet article est à retrouver dans le n°92 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 83 jours

Apax Partners et Bpifrance en négociations exclusives pour entrer au capital du Groupe BTP Consultants

L'équipe de management emmenée par Roland Le Roux, nommé Président du groupe et Jean-François Baron, Président de l'entité BTP Consultants, investit significativement dans cette opération. La finalisation de l'opération reste soumise à l'approbation des autorités de la concurrence.Fort du soutien d'Apax Partners et de Bpifrance, le Groupe BTP Consultants ambitionne de poursuivre sa croissance organique et de déployer une stratégie d'acquisitions ciblées. Pour ce faire, l'entreprise entend appuyer son développement en régions et sur des segments à fort potentiel de croissance tels que le BIM (« Building Information Modeling »), l'industrialisation de la construction, la rénovation énergétique, le diagnostic immobilier ainsi que d'autres activités complémentaires. Apax Partners, l'un des leaders du private equity en Europe, accompagne actuellement 22 entreprises et dispose de 4 milliards d'actifs sous gestion, pour un savoir-faire reconnu d'excellence qui sera mis au profit de l'expansion du Groupe BTP Consultants, dès son entrée au capital de la société.Spécialiste du secteur des TIC (« Testing, Inspection et Certification »), le Groupe BTP Consultants s'est imposé comme référent technique des acteurs du bâtiment et de la conception des projets de rénovation. Créé en 1996, le Groupe BTP Consultants propose une offre complète de services de contrôle technique pour la construction, la coordination SPS (« Sécurité et Protection de la Santé »), les diagnostics immobiliers et l'assistance à maîtrise d'ouvrage, ainsi que des prestations liées au BIM.Le Groupe BTP Consultants emploie plus de 500 collaborateurs à travers un réseau de 24 agences en France. Avec près de 60 millions d'euros de chiffre d'affaires et plus de 6000 clients au sein de son portefeuille, le groupe est un acteur national majeur et détient une position de leader en Île-deFrance sur ses cœurs de métier. « Nous franchissons une étape importante dans la transmission progressive du Groupe à son management. Je suis fier du travail accompli par l'ensemble des collaborateurs du Groupe BTP Consultants et certain que le savoir-faire des investisseurs et de la nouvelle équipe dirigeante lui permettra de poursuivre sa croissance basée sur la culture client et l'innovation. » souligne Patrick Vrignon, fondateur et Président du conseil de surveillance du Groupe BTP Consultants.Roland Le Roux, nouveau Président du Groupe BTP Consultants, Jean-François Baron et Rony Chebib, respectivement Président et Directeur Général de BTP Consultants, se félicitent de cette opération: « Avec l'entrée au capital de nouveaux actionnaires, nous nous donnons les moyens de renforcer la stratégie de développement du Groupe. Apax Partners et Bpifrance partagent avec nous une véritable ambition de leader sur nos marchés ainsi qu'un socle de valeurs communes qui confère au Groupe BTP Consultants toute sa singularité. »Isabelle Hermetet et Raphaël Bazin, Associée et Directeur chez Apax Partners, précisent : « Dans un secteur que nous connaissons bien, le Groupe BTP Consultants a bâti une position d'acteur majeur en s'appuyant sur la compétence de ses collaborateurs et la qualité de ses prestations. Nous sommes ravis d'accompagner Roland Le Roux et ses équipes dans cette transmission qui s'inscrit dans une continuité très entrepreneuriale et sommes impatients d'apporter notre expertise pour contribuer à la poursuite du développement du groupe. »Francis Estellat, Directeur d'investissement sénior chez Bpifrance, ajoute : « Nous sommes impressionnés par la trajectoire de croissance du Groupe BTP Consultants, son équipe de management et sa forte culture entrepreneuriale et d'innovation. Fort d'une solide réputation, le groupe bénéficie d'un excellent savoir-faire construit au fil des années par ses équipes. Nous sommes très heureux de pouvoir accompagner le management dans sa stratégie ambitieuse de croissance et de consolidation. »Intervenants de l'opération :Apax Partners Development : Isabelle Hermetet, Raphaël Bazin, Paul CarrincazeauxBpifrance Investissement : Francis Estellat, Quentin AudibertConseils Acquéreur :Avocat Corporate : Hogan Lovells (Stéphane Huten, Arnaud Deparday, Alexandre Giacobbi, Pierre Faure)Avocat Financement : Hogan Lovells (Alexander Premont, Luc Bontoux)Avocat Fiscaliste : Hogan Lovells (Ludovic Geneston, Thomas Claudel)Avocat Social : Chassany Watrelot & Associés (Julien Boucaud-Maitre)M&A: Capitalmind (Michel Degryck, Christopher Martin)Due diligence financière : Odéris (Aurélien Vion, Eddy Chagué, César Mullet, Matthieu Cocciantelli)Due diligence commerciale : EY-Parthénon (Gianluigi Indino, Adrian Bocher, Elhoussein El Beghdadi)Due diligence assurance : Marsh (Margaux Rocher, Audrey Levy-Corcos, Charline Bretagne)Conseils Cédants :M&A : Sodica Corporate Finance (Thomas Lafont, Bastien Robert, Guillaume Queyrat)Conseil juridique : Coblence Avocats (Alexandre Brugière et Barbara Chapron)Conseil juridique managers : Jeausserand Audouard (Elodie Cavazza et Maxime Aps)Conseil financier managers : Natixis Wealth Management (Benjamin Lobel)Dette :Idinvest Partners (Nicolas Nedelec, Olivier Sesbouë, Audrey Silber)
Il y a 4 ans et 84 jours

Une nouvelle formule du DPE dès juillet pour lutter contre les passoires énergétiques

Le DPE, créé en 2006, renseigne sur une échelle de A à G sur la performance énergétique d'un logement et oriente notamment les choix en termes de travaux de rénovation.La méthode de calcul du DPE élimine désormais la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer "sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage", précise le ministère.Cette modification apportera "plus de fiabilité" et évitera des "DPE vierges" en l'absence de facture disponible qui représentent près de 20% des DPE réalisés, selon la même source.A partir du 1er juillet, ce nouveau DPE deviendra "opposable juridiquement" au même titre que les autres diagnostics du bâtiment, comme ceux relatifs à l'état des installations électriques ou la présence d'amiante ou de plomb, précise le ministère.Les étiquettes F et G de ce nouveau DPE désigneront dès son entrée en application les logements qualifiés de "passoires énergétiques". Leur nombre est évalué à 4,8 millions par la dernière étude du ministère de la Transition écologique.Ces deux catégories de logements devront être rénovées sous peine d'être exclues du marché locatif d'ici 2028, avec deux étapes intermédiaires: la première en 2023 avec une interdiction pour les logements les plus énergivores (plus de 450kWh au m2 par an) et une deuxième en 2025 pour les logements classés G.La nouvelle étiquette "énergie" tiendra compte "à la fois de la consommation d'énergie primaire et des émissions de gaz à effet de serre", précise le ministère.Le DPE comportera en outre des recommandations, qu'il s'agisse de travaux de rénovation ou de bons usages du logement et donnera une estimation du coût des travaux à entreprendre.Les DPE réalisés avant le 1er juillet et dans la limite de leur validité actuelle (10 ans) pourront néanmoins encore être utilisés pour conclure des ventes ou des baux immobiliers pendant une phase transitoire qui durera jusqu'au 31 décembre 2024, précise le ministère.Cette refonte du DPE était prévue dans la loi Elan (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) de 2018.
Il y a 4 ans et 84 jours

BTP Consultants change de gouvernance et d’actionnaires

De gauche à droite, Roland Le Roux, nouveau président du groupe BTP Consultants, et Jean-François Baron, nouveau président de BTP Consultants. [©BTP Consultants] Pour accélérer son développement, le groupe BTP Consultants (BTP Consultants, Citae et MBAcity) s’appuie sur une nouvelle gouvernance. Ainsi que sur de nouveaux actionnaires à compter du 1ermars 2021. Ainsi, Roland Le Roux en devient le nouveau président. Et succède à Patrick Vrignon, fondateur du groupe. Ce dernier est nommé président du conseil de surveillance auprès des investisseurs. Jean-François Baron, actuel directeur opérationnel, est, quant à lui, le nouveau président de BTP Consultants. Rony Chebib reste directeur général de cette entité et aidera Jean-François Baron dans ses nouvelles fonctions. Vers une croissance organique De plus, le groupe BTP Consultants fait entrer les fonds d’investissement Apax Partners et Bpifrance. Fort de ce soutien, il ambitionne de poursuivre sa croissance organique et de déployer une stratégie d’acquisitions ciblées.&nbsp;« L’arrivée d’Apax et de BpiFrance et l’entrée au capital de plus de 20 managers vont nous permettre d’aller plus loin encore. De précurseur dans nos métiers, nous nous donnons les moyens de devenir acteur de référence de la transformation complète des secteurs de l’immobilier et de la construction, explique Roland Le Roux, nouveau président du groupe. Et de poursuivre&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;Fort de ce soutien, le groupe BTP Consultants vise à poursuivre sa croissance annuelle supérieure à 10 %. Et à déployer une stratégie d’acquisitions ciblées. A horizon 2025, nous avons pour ambition de doubler notre chiffre d’affaires en régions. Ainsi que de renforcer notre présence sur des segments à fort potentiel de croissance. Industrialisation et digitalisation de la conception et de la construction, rénovation énergétique et impact carbone. Mais aussi mise à disposition et gestion des données sont autant de thématiques sur lesquelles nous nous positionnons comme leader pour nos professions. Ainsi que pour l’ensemble du secteur d’activité&nbsp;». Près de 60 M€ de chiffre d’affaires Spécialiste du secteur des Tic (Testing, Inspection et Certification), le groupe BTP Consultants s’est imposé comme référent technique des acteurs du bâtiment et de la conception des projets de rénovation. Créé en 1996, il propose une offre complète de services de contrôle technique pour la construction, la coordination SPS (Sécurité et Protection de la Santé), les diagnostics immobiliers et l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Ainsi que des prestations liées au BIM. Il emploie plus de 500 collaborateurs à travers un réseau de 24 agences en France. De plus, il réalise un chiffre d’affaires de près de 60 M€. Et compte plus de 6 000 clients au sein de son portefeuille. « Nous franchissons une étape importante dans la transmission progressive du groupe à son management. Je suis fier du travail accompli par l’ensemble des collaborateurs du de BTP Consultants. Et certain que le savoir-faire des investisseurs et de la nouvelle équipe dirigeante lui permettra de poursuivre sa croissance basée sur la culture clients et l’innovation »,conclut Patrick Vrignon, fondateur et président du conseil de surveillance.
Il y a 4 ans et 85 jours

Réforme du DPE : 600.000 logements chauffés à l'électricité sortent du statut de passoire

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE. La future étiquette énergétique issue de la réforme du diagnostic de performance énergétique a été dévoilée le 15 février. Malgré le maintien du calcul en énergie primaire, elle va permettre la sortie du statut de passoire énergétique de 600.000 logements chauffés à l'électricité. Le nombre global de passoires ne va pas évoluer.
Il y a 4 ans et 85 jours

Que comporte le projet de loi Climat et Résilience ?

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. [/DR] Mercredi 10 février 2021, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a présenté en conseil des ministres le projet de loi Climat et Résilience. Le texte, qui reprend en partie des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), tourne autour de six grandes thématiques : consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger, se nourrir et renforcer la protection judiciaire de l&rsquo;environnement. « Il ne s’agit pas seulement de changer les moteurs de nos voitures ou les machines de nos usines, déclare Barbara Pompili. Il s’agit de changer de civilisation, de culture et de mode de vie. C’est un texte qui mettra un coup d’arrêt à l’étalement urbain sans fin […] et qui permettra de mettre en location des logements décents sur le plan énergétique. » Le projet de loi impacte à différents niveaux l’industrie de la construction. Une nouvelle façon de se déplacer Tout un chapitre du projet de loi est consacré à l’optimisation du transport routier de marchandises et la réduction de ses émissions. Ainsi, l’article 30 propose la suppression progressive de l’avantage fiscal sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (Ticpe) entre 2023 et 2030. Le texte prévoit une formation à l’éco-conduite, l’intégration des émissions des transports de marchandises dans la déclaration de performance extra-financière (Dpef). Il compte aussi instaurer la mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus 150 000 habitants, d’ici le 31 décembre 2024. Rénover les passoires thermiques Une série d’articles du projet de loi Climat et Résilience s’intéresse à la rénovation énergétique des bâtiments. Dont la réforme du Diagnostic de performance énergétique (DPE) ou encore, le gel des loyers des bâtiments passoires énergétiques. Si la proposition de la Convention citoyenne pour le climat d’obliger les propriétaires à les rénover d’ici à 2040 n’a pas été retenue, le texte entend interdire la location de passoires thermiques (actuelles étiquettes F et G) dès le 1er janvier 2028. Outre ces mesures, la loi prévoit la mise en place d’un service public de la performance énergétique de l’habitat. C’est-à-dire, la création d’un guichet unique et gratuit de conseils décliné sur tout le territoire autour de la rénovation. Lutte contre l’artificialisation des sols La loi Climat et Résilience fixe comme objectif la réduction par deux du rythme d’artificialisation des sols sur les deux prochaines années par rapport à la décennie précédente. Elle en inclut aussi une définition. «&nbsp;L’objectif sera décliné dans les territoires, précise le gouvernement. Un principe général d’interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraîneraient une artificialisation des sols est posé [Ndlr&nbsp;: dans la loi].&nbsp;» De plus, des mesures seront prises par ordonnance, permettant aux collectivités locales d’adapter leurs territoires côtiers au recul du trait de côtes. Transformer au lieu de démolir Dans le texte, le gouvernement entend donc impacter l’aménagement du territoire. Cela inclut les schémas régionaux de planification et les documents d’urbanisme. Mais aussi, la requalification des friches existantes avec le frein au développement de zones commerciales en périphérie des villes. Le projet de loi comprend aussi un potentiel de réversibilité. Ainsi, la requalification d’un bâtiment avant démolition doit être prise en compte. Selon un rapport de Boston Consulting Group, commandé par le ministère de la Transition écologique, les émissions en France sont en baisse tendancielle. Ces dernières sont de l’ordre de 445 MtCO2e émises en 2018 contre 548 MtCO2e en 1990 (année de référence dans la Stratégie nationale bas carbone). L’objectif à atteindre est à hauteur de 330 MtCO2e d’ici 2030. Pour le cabinet de conseils, «&nbsp;le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre visé par l’ensemble des mesures déjà prises au cours du quinquennat et proposées dans le projet de loi Climat et Résilience est globalement à la hauteur de l’objectif de 2030. Sous réserve de leur exécution intégrale et volontariste&nbsp;».
Il y a 4 ans et 89 jours

Comment éviter la déformation de la charpente?

Avec le temps, la toiture de notre demeure se dégrade. Elle peut se déformer, les tuiles finissent par ne plus s’aligner et des fissures apparaissent au niveau du plafond. Il s’agit là de signes apparents de la déformation de la charpente. Nombreuses sont les raisons qui expliquent ce phénomène. Mais dans une telle situation, l’intervention d’un professionnel est vivement recommandée. Grâce au diagnostic qu’il établit, il pourra déterminer la solution à adopter face à ce problème. Néanmoins, nous allons voir comment éviter la déformation de la charpente. Quelles sont les causes de la déformation de la charpente ? Les toitures des maisons disposent généralement d’une ossature en bois. Ce matériau est utilisé aussi bien pour la construction des charpentes traditionnelles que des charpentes industrielles ou fermettes. Bien que le bois soit traité au préalable, les intempéries, le temps ainsi que le poids des tuiles ont raison de lui. Outre ces éléments, il faut savoir que le bois est une matière vivante. En d’autres termes, il se gonfle et se rétracte en fonction du niveau d’humidité dans l’air. Comme les bois qui la composent sont constamment en mouvement, la charpente l’est donc également. Pourtant, la déformation de l’un de ses éléments vient déstabiliser l’ensemble de la toiture. Si vous faites face à une telle situation, nous vous préconisons de contacter rapidement un couvreur charpentier expérimenté comme https://www.couvreur-charpentier-64.fr/ . Quel type de déformation peut-on rencontrer sur les différentes sortes de charpentes ? La charpente traditionnelle se compose de gros bois dont l’assemblage ne nécessite aucun connecteur. Sa déformation est surtout due à la mauvaise qualité des bois. Elle a également lieu lorsqu’ils ne sont pas suffisamment secs au cours de leur pose. Cela peut, par conséquent, affecter la solidité de la charpente. Quant à la charpente industrielle, elle est composée de fermettes. Pour les assembler, des connecteurs sont utilisés. Cependant, il peut arriver qu’une section de bois soit trop courte. C’est ce qui entraine le flambage de la charpente. Concrètement, cette dernière va se déformer en courbe. À force, cette déformation peut engendrer sa rupture. Peu importe le type de charpente dont nous disposons, sa déformation peut être occasionnée par : L’aménagement des combles, notamment si les travaux nécessitent la modification de la charpente. Les problèmes apparaissent lorsqu’ils ne respectent pas les normes. Le défaut d’ancrage de la charpente sur le gros œuvre Le mauvais état des pièces en bois qui ébranle la stabilité de la structure. Comment prévenir et remédier à la déformation de la charpente ? Dans le cas où vous constatez que votre charpente s’est déformée, ne tardez pas à contacter un couvreur professionnel. Outre les raisons citées ci-dessus, sa déformation est due à différentes contraintes telles que le poids des tuiles, des lucarnes, de la neige ou du vent. Au cours de la mise en place de la charpente, il est donc essentiel de tenir compte de tous ces éléments. Si la déformation a été constatée alors que la garantie décennale est toujours valable, n’hésitez pas à faire appel à votre spécialiste en travaux de toiture pour qu’il constate les dégâts et pour qu’il les répare. Après avoir identifié les sources de cette déformation, il faut procéder à la consolidation et au renforcement des parties affaiblies. Pour cela, la mise en place de barres anti flambements est indispensable. Pour éviter les fléchissements, il faudra également prévoir la pose de contreventements et/ou d’entrecroises pour stabiliser l’ouvrage. En outre, la déformation de la charpente est due à une humidité excessive. De ce fait, il faudra réparer les fuites et assurer l’étanchéité de la toiture pour l’éviter. On peut également prévenir ce phénomène en utilisant des bois de bonne qualité pour la conception de la charpente, en appliquant des traitements préventifs contre l’humidité et les parasites sur celle-ci ou encore la fixant correctement aux gros œuvres.
Il y a 4 ans et 91 jours

Hager enrichit son offre KNX avec une passerelle KNX de communication pour compteurs d’énergie

©Hager &nbsp; Hager complète son offre KNX avec une nouvelle passerelle de communication KNX pour compteurs d’énergie électrique, adaptée à la majorité de ses compteurs. La marque franco-allemande confirme ainsi sa présence dans l’univers KNX, et sa volonté de proposer aux intégrateurs, aux bureaux d’études et aux installateurs des solutions de comptage toujours plus simples à installer et à connecter. Compatible avec la majorité des compteurs d’énergie Hager[1] et tous les modes de communication (impulsionnel, Modbus, M-bus), la passerelle de comptage KNX TXF121 se connecte automatiquement grâce à une cellule infrarouge, dès lors qu’elle est positionnée à gauche d’un compteur d’énergie Hager. Elle se distingue aussi par son encombrement réduit : un seul module. Elle s’intègre facilement sur le rail DIN d’un tableau électrique. Avec la passerelle TXF121, il est désormais possible de rendre les compteurs d’énergie communicants et de transmettre sur le bus KNX les données mesurées sur les réseaux monophasés jusqu’à 80A et sur les réseaux triphasés jusqu’à 125A en lecture directe. Il est également possible de renvoyer les données des compteurs triphasés utilisant des transformateurs de courant. [1] Sauf ECM140D et ECR140D. Dans le cadre d’installations tertiaires (commerces, centres commerciaux hôtels etc.) ou résidentielles (villa, multi-résidentiel), la passerelle TFX121 permet notamment de connaître l’état du réseau électrique, la qualité d’énergie, les consommations par zone ou par usage. C’est une nécessité, voire une obligation dans le cadre normatif de la RT2012 ainsi que les mesures environnementales de l’IEC 60 364-8-1 et de l’ISO 50 001, qui exigent que les constructions soient équipées d’instruments de mesure de la consommation par zone ou par usage. Auto-alimentée par le bus KNX, le TXF121 permet de renvoyer l’ensemble des données de mesure sur n’importe quel superviseur KNX. Il est alors possible de cibler les consommations,  d’établir un diagnostic pour mettre en place des actions correctives et d’anticiper les dérives afin d’éviter une surconsommation. Disponible en programmation sous ETS pour les grands projets, la passerelle de comptage KNX Hager est également paramétrable en mode Easy, afin de permettre des installations simples et rapides dans un environnement produit Hager. Grâce à la nouvelle passerelle de comptage KNX TXF121, il est désormais possible de renvoyer sur un superviseur Hager domovea paramétré en Easy des données de comptage électrique. Grâce à la nouvelle passerelle de communication TXF121, les professionnels de la filière ont accès à une solution simple à installer, à encombrement réduit, avec une référence unique adaptée à la majorité des compteurs de la gamme Hager. &nbsp;
Il y a 4 ans et 92 jours

Responsabilité Élargie du Producteur : le projet dénote d’une méconnaissance de la filière

Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d’unefilièrederepriseettraitementpermettantunevalorisationdesdéchetsàhauteurde76%. Un taux très élevé atteint grâce, notamment, aux 1 500 sites qui maillent l’ensemble du territoire auxquels s’ajoutent 471 usines d’enrobés qui recyclent 76% du stock des agrégats récupérés sur les chantiers routiers, et à une expertise reconnue. Malgré les excellents résultats obtenus par la filière de recyclage du secteur, le Gouvernement vise à soumettre les déchets inertes du bâtiment à la REP. Il prévoit, en particulier, la gratuité de la reprise des déchets de la construction et de la déconstruction sur les chantiers dont le financement serait assuré par le paiement d’une écocontribution par les metteurs sur le marché. L’UNICEM s’inquiète de la complexité et du coût du dispositif administratif à créer pour synchroniser la multitude de flux physiques (33 millions de tonnes de déchets) et financiers (près de 700 millions d’euros) et surtout de la déconnexion, du non-sens, de cette approche avec les réalités du terrain et des chantiers. Les conclusions de l’étude de préfiguration réalisée très récemment par l’ADEME ignorent le réseau de 1 500 points de collecte de déchets inertes, ce qui pourrait, en outre, menacer la pérennité de nombreux sites avec de graves conséquences sur des emplois, majoritairement situés en zones rurale et péri-urbaine. L’industrie des carrières et matériaux regrette profondément de ne pas être écoutée et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable. L’UNICEM et ses partenaires s’interrogent également sur le fondement même de cette REP et sur la vision du Gouvernement qui présente la reprise gratuite des déchets de produits et matériaux de construction comme la solution afin de réduire le nombre de dépôts sauvages. Un diagnostic erroné pour l’industrie des carrières et matériaux qui considère que les dépôts sauvages sont principalement le fait de particuliers ou d’entrepreneurs peu scrupuleux ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales (travail dissimulé) et non des professionnels du secteur. Par ailleurs, l’UNICEM met en place des actions concrètes pour lutter contre les décharges sauvages et elle se tient à la disposition des pouvoirs publics pour les rappeler au besoin. Au regard de ces différents points, l’UNICEM sollicite le Gouvernement pour la mise en place d’une concertation réelle et sérieuse avec tous les acteurs dont Routes de France et le SEDDRe et demande, en premier lieu, le retrait des déchets inertes du périmètre de la REP.
Il y a 4 ans et 95 jours

L'industrie des matériaux de construction demande au gouvernement une concertation réelle et sérieuse sur le recyclage des déchets inertes du bâtiment

Le projet d'application de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) ignore à la fois la qualité des résultats obtenus et la réalité du fonctionnement de la filière minérale en matière d'économie circulaire. Le risque est de créer un gigantesque et coûteux dispositif administratif, totalement éloigné du terrain et des réalités des chantiers.Conscients de leurs obligations et de leur rôle dans la préservation des ressources naturelles, les adhérents de l'UNICEM se sont engagés depuis de nombreuses années avec leurs partenaires, dont les entreprises de travaux publics routiers regroupées au sein de Routes de France et les entreprises de déconstruction affiliées au SEDDRe, dans des démarches responsables afin de gérer durablement et de façon raisonnée les ressources, dans une logique de circuit court et d'économie circulaire.Les déchets inertes du bâtiment issus des matériaux minéraux bénéficient ainsi, depuis plus de 25 ans, d'une filière de reprise et traitement permettant une valorisation des déchets à hauteur de 76%. Un taux très élevé atteint grâce, notamment, aux 1 500 sites qui maillent l'ensemble du territoire auxquels s'ajoutent 471 usines d'enrobés qui recyclent 76% du stock des agrégats récupérés sur les chantiers routiers, et à une expertise reconnue.Le risque de créer un dispositif très couteux et de désorganiser une filière qui a fait ses preuvesMalgré les excellents résultats obtenus par la filière de recyclage du secteur, le Gouvernement vise à soumettre les déchets inertes* du bâtiment à la REP. Il prévoit, en particulier, la gratuité de la reprise des déchets de la construction et de la déconstruction sur les chantiers dont le financement serait assuré par le paiement d'une écocontribution par les metteurs sur le marché.La menace est réelle de déstabiliser une filière parfaitement organisée et de conduire à une ponction économique très importante de ses acteurs. En effet, l'UNICEM s'inquiète de la complexité et du coût du dispositif administratif à créer pour synchroniser la multitude de flux physiques (33 millions de tonnes de déchets) et financiers (près de 700 millions d'euros) et surtout de la déconnexion, du non-sens, de cette approche avec les réalités du terrain et des chantiers.L'industrie des carrières et matériaux regrette profondément de ne pas être écoutée et déplore le manque de considération pour une filière mature et responsable.Les conclusions de l'ADEME ignorent le réseau de 1 500 points de collecte de déchets inertes, ce qui pourrait, en outre, menacer la pérennité de nombreux sites avec de graves conséquences sur des emplois, majoritairement situés en zones rurale et péri-urbaine.Une vision faussée de la resorbption des dépôts sauvages de déchetsL'UNICEM et ses partenaires s'interrogent également sur le fondement même de cette REP et sur la vision du Gouvernement qui présente la reprise gratuite des déchets de produits et matériaux de construction comme la solution afin de réduire le nombre de dépôts sauvages. Un diagnostic erroné pour l'industrie des carrières et matériaux qui considère que les dépôts sauvages sont principalement le fait de particuliers ou d'entrepreneurs peu scrupuleux ou exerçant leurs activités dans des conditions illégales (travail dissimulé) et non des professionnels du secteur. Par ailleurs, l'UNICEM met en place des actions concrètes pour lutter contre les décharges sauvages et elle se tient à la disposition des pouvoirs publics pour les rappeler au besoin.Au regard de ces différents points, l'UNICEM sollicite le Gouvernement pour la mise en place d'une concertation réelle et sérieuse avec tous les acteurs dont Routes de France et le SEDDRe et demande, en premier lieu, le retrait des déchets inertes du périmètre de la REP.« Tout changement dans le recyclage des déchets inertes du bâtiment mérite d'être étudié dans le détail et en concertation avec les entreprises concernées. En effet, la filière, qui permet aujourd'hui à la France d'atteindre une excellente performance environnementale en termes de recyclage des déchets inertes au-delà des objectifs fixés par l'Europe, s'est construite ces 25 dernières années grâce à la seule volonté de ses industriels, convaincus de la nécessité de préserver les ressources minérales naturelles non renouvelables. »Christophe Jozon, Président de la Commission Économie circulaire de l'UNICEM*Déchets minéraux issus des activités de construction et démolition.
Il y a 4 ans et 96 jours

Que faire face à la dégradation de la façade sa maison?

Plusieurs facteurs occasionnent la dégradation de la façade. Outre son vieillissement naturel, cette dernière tient sa source des intempéries répétitives, de la pollution ou encore des champignons parasitaires. Toutefois, il faut savoir que cet élément ne joue pas uniquement un rôle esthétique. Les murs de façade sont des structures sur lesquelles reposent la charpente et tous les autres éléments de la toiture. De ce fait, il est essentiel de garantir leur solidité et leur bon état. Ainsi, comment faut-il réagir face à la dégradation de la façade ? Retrouvez les réponses à cette problématique dans l’article. Quels sont les signes qui témoignent de la dégradation de sa façade ? Il est difficile d’évaluer l’état des murs extérieurs de son habitation sans les avoir diagnostiqués au préalable. Pour cette opération, l’idéal est de faire appel à un façadier professionnel comme celui qui se trouve sur https://www.facadier-peintre-02.fr/ qui exerce en Aisne. Une fois qu’elle a été diagnostiquée, il faudra la débarrasser des impuretés qui la recouvrent. Procéder ainsi permet d’avoir une meilleure visibilité sur les maux dont elle souffre. En effet, certains symptômes devront nous alarmer, car ils sont la preuve de l’altération de la façade. Entre autres, il s’agit de : La peinture qui s’effrite L’apparition des taches blanchâtres sur les murs La présence de fissures Les cloques qui s’étalent sur sa surface Si la majorité de ces problèmes ont été constatés, cela signifie que la façade manque d’étanchéité et permet les infiltrations de l’humidité. Pourtant, lorsque l’eau s’infiltre, elle peut causer des dégâts colossaux. Dans ce cas, le simple nettoyage ne suffit pas pour la remettre en état. Il faudra donc prévoir un ravalement de la façade. Quelles sont les mesures à prendre face à l’usure de la façade de sa maison ? Le type de travaux à entreprendre dépend entièrement de l’état général des murs extérieurs de la bâtisse. Pour qu’ils retrouvent leur beauté d’antan, une séance de nettoyage suffit parfois. Dans d’autres cas, des travaux de rénovation s’imposent. La remise en état de la façade commence nécessairement par le diagnostic. Ce dernier permet de déterminer l’ampleur des dégâts et de définir, en conséquence, la solution à adopter pour les corriger. C’est au cours de cette première intervention que le façadier professionnel dresse le devis des travaux. Ce document vous permettra de mieux vous préparer financièrement à leur exécution. Après le diagnostic vient le nettoyage des murs. Il est primordial de dégager les différentes souillures à leurs surfaces pour avoir un meilleur aperçu des problèmes qui les affectent. Pour ce faire, les professionnels en ravalement de façade ont recours à différentes techniques. Parmi celles-ci, il y a le nettoyage à haute pression, l’hydrogommage, la nébulisation, le ponçage, etc. C’est à ce stade qu’il faut également se débarrasser de la peinture de façade écaillée. Les travaux se poursuivent avec la réparation des défauts des murs. Cela implique le colmatage des fissures, la réparation des joints de la façade et les travaux d’isolation thermique si une rénovation complète est entreprise. La dernière étape se matérialise par la mise en place d’un nouveau revêtement de façade. Il peut s’agir d’une nouvelle peinture, d’un bardage de façade, d’un enduit ou d’un parement. Néanmoins, il faut veiller au respect des normes d’urbanisme applicables dans votre région. En outre, il est conseillé d’appliquer un traitement hydrofuge sur la façade pour l’étanchéifier et la protéger contre les intempéries.
Il y a 4 ans et 97 jours

Quelle est la place de la santé dans vos projets ?

Pour contribuer à faire progresser ce sujet clé pour le bâtiment, une première enquête vient d’être lancée : « Diagnostic Bâtiment Santé » Une enquête inédite menée par l&rsquo;association Bâtiment Santé Plus en partenariat avec le Conseil National de l&rsquo;Ordre des Architectes, avec le soutien de l’ADEME et du Service de l&rsquo;Architecture du Ministère de la Culture. Il y a 10 ans, le Dr Suzanne Déoux, présidente de l’Association Bâtiment Santé Plus, lançait le 1er colloque « Défis Bâtiment Santé » avec les étudiants du Master RISEB destiné à former au nouveau métier d’ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain. L’objectif ? Encourager une meilleure prise en compte de la santé par les acteurs du bâtiment, tout en permettant aux étudiants de se confronter à la réalité des professionnels, dans un secteur où la formation est un enjeu clé. Chaque édition du colloque s’est attachée à croiser les actualités du secteur avec la santé, dans toutes ses dimensions – physiques et psychosociales – afin que celle-ci ne soit pas oubliée face à la montée en puissance des exigences environnementales, de maîtrise de l’énergie et de l’impact carbone. 2021 : 10 ans… de nombreuses connaissances accumulées, un vrai recul sur l’évolution de la prise en compte des critères sanitaires dans le bâtiment et un contexte tout particulier : la RE 2020 et la crise sanitaire. Certes, la santé est mise en lumière, mais les difficultés économiques freinent la capacité d’investissement des acteurs du secteur. Comment les acteurs du bâtiment intègrent-ils ces différents paramètres pour le mieux-être des occupants ? Quels sont les critères prioritaires qui guident leurs choix de matériaux, d’équipements ? Disposent-ils de toutes les informations nécessaires ? Associée au Conseil National de l&rsquo;Ordre des Architectes, avec le soutien de l’ADEME et du Service de l&rsquo;Architecture du Ministère de la Culture et les conseils de son comité scientifique, l’association Bâtiment Santé Plus a mis au point un questionnaire destiné à mieux cerner l’ensemble de ces enjeux et à les mettre en perspective avec la grande nouveauté réglementaire : la prise en compte du facteur carbone et le développement attendu de l’économie circulaire. &nbsp; Les acteurs de la construction sont appelés à contribuer, en 22 questions, à un état des lieux du secteur du bâtiment sur ces sujets d’actualité ! Largement diffusée jusqu’au 1er mars, l’enquête sera ensuite analysée par l’ENSAI Junior Consultant, junior entreprise de l’École Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Information, dont la tutelle technique est assurée par l’INSEE. Afin de couvrir un large domaine d&rsquo;activités et de compétences, l’enquête « Diagnostic Bâtiment Santé » interroge sur la prise en compte des enjeux de la santé dans le bâtiment par les différents acteurs, mais également sur les opérations de recyclage, de réemploi et de réutilisation dans le secteur des produits et équipements du bâtiment. Pour découvrir, participer ou relayer l’enquête « Diagnostic Bâtiment Santé » avant le 1er mars 2021 : Lien
Il y a 4 ans et 97 jours

Un sarcophage en plomb à Arras

Un sarcophage antique en plomb, mis au jour à l’occasion d’un diagnostic archéologique réalisé en juillet 2020 à Arras, a été ouvert mardi 19 janvier 2021 sous la surveillance d’un conservateur-restaurateur du métal du Centre de conservation et d’Étude (CCE) de Ribemont-sur-Ancre dans la Somme en présence de Luc Vallin et Laetitia Maggio, conservateurs du patrimoine au Service régional de l’archéologie (SRA) de la Drac Hauts-de-France. Le squelette est actuellement en cours de fouille et fera l’objet d’une étude anthropologique à la Direction de l’archéologie du Pas-de-Calais. Suite à la demande d’extension d’un supermarché rue Auphelle à Arras, le Service régional de l’archéologie de la Drac Hauts-de-France a prescrit un diagnostic archéologique afin de préciser le potentiel du terrain. A ce titre, seule une petite partie du terrain prévue pour l’aménagement a été ouverte, soit ici 6%. Une nécropole antique est partiellement connue dans ce secteur sud de la ville d’Arras par des attestations anciennes. Plusieurs sépultures ont déjà été mises au jour épisodiquement, depuis un siècle, au rythme de l’urbanisation du secteur. Par ailleurs, les nécropoles antiques sont traditionnellement installées en dehors des villes, or nous sommes en périphérie de Nemetacum, la ville d’Arras antique Le diagnostic a été réalisé par le service archéologique d’Arras, sous la responsabilité de Mathieu Béghin et sous le contrôle des services de l’État. Parmi les 43 sépultures à inhumation antiques repérées, seules quelques-unes ont été intégralement fouillées dont une contenait un sarcophage en plomb d’un poids de 400 kg. Une découverte rare dans le Pas-de-Calais, en effet 3 sarcophages en plomb ont été découverts antérieurement à Arras sans être conservés après leur découverte. A Amiens, une trentaine de sarcophages en plomb ont déjà été mis au jour et plusieurs autres dizaines dans le reste de la Gaule, en particulier dans les grandes villes antiques. Daté du IVe siècle après J.-C. (Bas-Empire romain), ce sarcophage en plomb témoigne du statut privilégié du défunt, car si le matériau est peu onéreux, la mise en forme et le décor sont plus coûteux. Les clous retrouvés autour du sarcophage prouvent que ce dernier était contenu dans un coffre en bois qui s’est décomposé avec le temps. Le poids des gravats en calcaire reposant sur le coffre après l’inhumation a donc porté à un moment uniquement sur le sarcophage en plomb, provoquant son affaissement et sa déformation. Ce type d’inhumation dans la région se rencontre uniquement entre la fin du IIe siècle et le IVe siècle ap. J.C. Le décor géométrique composé de 8 motifs de baguettes croisées par deux ou trois est assez courant sur les sarcophages en plomb de cette époque. Aucun matériel funéraire accompagnant le défunt n’a par ailleurs été retrouvé. &nbsp; Photo : Laetitia Maggio &#8211; Drac Hauts-de-France &nbsp;
Il y a 4 ans et 103 jours

Mageo : Développer de nouvelles techniques de diagnostic

Cédric Theuleau, responsable administratif et commercial chez Mageo. [©Mageo] Mageo intervient en tant que laboratoire indépendant depuis une douzaine d’années. «&nbsp;Plus de la moitié de notre activité est consacrée au diagnostic structure sur bâtiment existant et l’autre, à la géotechnique, au contrôle de béton frais/durci et au suivi de chantier », explique Cédric Theuleau, responsable administratif et commercial. En termes de diagnostic, le laboratoire intervient principalement sur des projets de réhabilitation. «&nbsp;Le reste se concentre sur l’expertise et des interventions sur chantier en cours de construction.&nbsp;» Mageo se compose de 9 collaborateurs, dont 3 ingénieurs et 4 techniciens qui se déplacent sur site. L’entreprise dispose de matériels de pointe, lui permettant de réaliser différentes typologies d’essais, des suivis de prise de béton par thermo-couples, ou des imageries et détections par radar… Investigations non destructives et méthodes prédictives Mageo développe de nouvelles techniques, afin de faire évoluer le diagnostic. «&nbsp;Lors d’une investigation, la phase d’auscultation peut être destructive, c’est le cas du carottage par exemple. C’est un problème. Nous travaillons en partenariat avec le Cérib sur des diagnostics non destructifs&nbsp;: Resipod1, utilisation du Pund-It2 et du scléromètre avec une méthodologie adaptée, matériels vibratoires… Nous les avons surtout expérimentés dans le cadre de réhabilitations de balcons.&nbsp;» Sur cet axe, le laboratoire est de plus en plus sollicité. «&nbsp;Non seulement il y a plus de rénovation, mais il a une hausse des demandes autour de l’investigation des balcons.&nbsp;» D’ailleurs, Mageo cherche à étoffer son équipe pour faire face à la demande. Toujours avec le centre d’études dédié au béton, Mageo teste des méthodes prédictives. Et ce, pour estimer l’évolution des phénomènes, qui peuvent conduire à la corrosion des armatures. Et donc à la dégradation des balcons. Parmi ses derniers projets en date, le laboratoire est intervenu sur des diagnostics pour le chantier d’une brasserie, à Lille, un ancien bâtiment de la Banque de France à Bourges. Ou encore pour un Ephad, à Luysnes. «&nbsp;Nous avons aussi participé au projet de réhabilitation des ateliers municipaux de la ville de Saint-Pierre-des-Corps, à côté de Tours. Nous ne faisons pas de calculs, qui sont réalisés par un bureau d’études. Mais nous déterminons dans quel état se trouvent les armatures, comment ont été construits les planchers, poteaux ou poutres… », conclut Cédric Theuleau. 1Le Resipod permet de mesurer la résistivité du béton et donne des indications sur le potentiel de corrosion des aciers et l’évolution possible. 2Le Pund-It mesure la vitesse d’impulsion ultrasonique, permettant d’examiner la qualité du béton.
Il y a 4 ans et 103 jours

L’activité de l’Inrap a progressé en 2020 malgré la crise sanitaire

Grâce à un protocole sanitaire rigoureux, l’Inrap a pu reprendre, dès la fin du premier confinement, l’ensemble de ses opérations interrompues le 16 mars 2020, en étroite concertation avec les services de l’État (Drac) et les aménageurs. Ce sont finalement plus de 2 300 opérations de diagnostics et de fouilles archéologiques qui ont été conduites en 2020 en phase terrain par l’Inrap, en France métropolitaine et en outre-mer, en progression par rapport à 2019. Un nombre équivalent de rapports d’opérations a été remis aux services de l’État, la période de confinement du 16 mars au 11 mai 2020 ayant été consacrée à la finalisation de plus de 300 études. Dans la même période, plusieurs dizaines de spécialistes sont venus renforcer les équipes scientifiques de l’établissement. Près de 90 conventions ont été signées ou renouvelées entre l’Inrap et ses partenaires (universités, UMR, collectivités territoriales, fondations, associations culturelles et scientifiques…). Les activités de recherche à l’Inrap ont également été maintenues avec 21 000 jours consacrés à ces missions, soit l’équivalent de 104 agents à temps complet, confirmant l’Inrap comme principal établissement de recherche en archéologie préventive en Europe. Les actions de développement culturel ont été fortement impactées par la situation sanitaire. Pour autant, d’autres formes de diffusion et de partage de la connaissance, s’appuyant sur le numérique, ont été développées par l’Inrap. Les Journées européennes de l’archéologie, organisées par l’établissement public pour le compte de l’État, ont ainsi évolué vers un format numérique #Archeorama avec 150 000 visiteurs sur le site journees-archeologie.fr. L’Inrap a également participé à l’opération du ministère de la Culture #culturecheznous en partageant 500 reportages, multimédias, jeux, dessins animés… Grâce au soutien exceptionnel de l’État pour le financement de ses missions non concurrentielles (diagnostics, recherche et valorisation) et grâce à la dynamique de ses activités concurrentielles (fouilles), l’Inrap équilibrera ses comptes en 2020 pour la 3e année consécutive. &nbsp; Photo : Fouille d&rsquo;un puits romains à Saintes, descente de Sarah Laurent de la Cellule d’intervention sur les structures archéologiques profondes de l’Inrap (Cisap) © Ch. Tardy (Cisap), Inrap &nbsp;
Il y a 4 ans et 110 jours

Le coût moyen du chauffage en maison individuelle existante atteint 1 684 € TTC en 2020

Effy, l&rsquo;agr&eacute;gateur de CEE et sp&eacute;cialiste de la r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique, a compil&eacute; le co&ucirc;t moyen du chauffage &agrave; partir de 10&nbsp;824 diagnostics r&eacute;alis&eacute;s sur son site en 2020.
Il y a 4 ans et 110 jours

Crise sanitaire et architecture : l’heure est au diagnostic

Une enquête réalisée par les organisations professionnelles de l’architecture fait état... Cet article Crise sanitaire et architecture : l’heure est au diagnostic est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 111 jours

Réunis pour leurs premières assises, les diagnostiqueurs attendent le nouveau DPE

MÉTIERS. Entre refonte du diagnostic de performance énergétique et ajout d'un critère de performance énergétique dans la définition de la décence des logements, les sujets de débat ne manquent pas pour les premières assises nationales du diagnostic immobilier, qui se tiennent le 20 janvier. La performance du logement n'arrive pourtant qu'en troisième place dans l'évaluation que font les Français de leur la décence de leur logement, selon une étude.
Il y a 4 ans et 118 jours

Les logements "pires passoires thermiques" ne pourront plus être loués dès 2023

Ce texte introduit le critère de "performance énergétique dans la définition de logement décent", et stipule que pour être loué, tout logement doit avoir "une consommation d'énergie inférieure à 450 kilowattheures d'énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an"."Nous assumons de démarrer doucement avec un seuil assez peu contraignant pour s'attaquer en priorité aux pires passoires thermiques et laisser un peu de visibilité aux autres propriétaires. Le but est de monter en puissance par la suite", explique la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon, dans un entretien mercredi dans le Figaro.Elle indique que des contrôles vont être menés concernant "les annonces d'agences immobilières, qui ne pourront pas proposer la location de telles passoires thermiques".Seuls 90.000 logements, soit 4% des "passoires thermiques", dont 70.000 logements privés, sont concernés par cette échéance, alors que le projet de loi issu de la Convention citoyenne sur le climat prévoit la fin de la location de 4,8 millions de logements énergivores d'ici à 2028.Par la suite, les seuils qui s'appliqueront pour exclure les logements trop énergivores du marché locatif "seront exprimés en s'appuyant sur les étiquettes du futur Diagnostic de Performance Energétique (DPE), actuellement en cours de redéfinition", précise un communiqué du ministère de la Transition écologique."Ainsi, au 1er janvier 2028, l'ensemble des passoires énergétiques désignées par les étiquettes F et G du futur DPE seront exclues du marché locatif".Avec 18% des émissions en 2017 (28% en ajoutant la production de la chaleur et de l'électricité) en France, le bâtiment est un des quatre grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, avec les transports, l'agriculture et l'industrie.
Il y a 4 ans et 118 jours

Le réseau de diagnostic immobilier EX'IM sort son épingle du jeu malgré la crise sanitaire

Le groupe EX'IM s'est ainsi donné pour objectif d'atteindre un CA de 39 millions fin 2020, avec l'ouverture de 8 nouvelles agences sous la franchise EX'IM et 10 sous la marque DEFIM ; et 45 millions fin 2021 avec 143 agences.Le secteur de la franchise fortement impactéLe groupe EX'IM réalise une performance pour le secteur de la franchise qui est aujourd'hui fortement impacté par le report du plus grand salon de la franchise (Franchise Expo). Afin d'y faire face, EX'IM a misé sur l'organisation de ses journées de présentation dédiées aux porteurs de projet, avec une version 100% digitalisée sous la forme de webinaires.Le secteur du diagnostic immobilier est aussi un secteur porteur puisque basé sur des obligations règlementaires qui continueront à structurer le marché.Qui sont ces entrepreneurs post COVID-19 ?Les entreprises spécialisées dans le diagnostic immobilier reconnaissent que l'appui d'un réseau est aujourd'hui essentiel pour développer le CA de leur entreprise et faire face à la crise économique actuelle. L'objectif pour eux est de rejoindre un réseau innovant qui pourra les épauler dans l'évolution du marché année après année.« J'ai souhaité rejoindre une franchise car le secteur du diagnostic immobilier est à présent mature et dans les années à venir il sera très compliqué de survivre sans être rattaché à un réseau. Je rejoins la franchise EX'IM car je cherchais un accompagnement à 360° : technique, commercial, digital, communication, logiciel. Le Plus d'EX'IM c'est son rapprochement il y a quelques mois de la CDI FNAIM dont je suis membre depuis plus de 10 ans. »Gilles Bontemps, nouveau franchisé