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Il y a 2 ans et 305 jours

Paschal : Emballé, c’est coffré !

Les travaux de gros œuvre ont été achevés en cinq mois. [©Paschal] En Allemagne, près d’Europapark, se situe Ringsheim, une commune de 2 000 habitants. Là, un complexe hôtelier de style méditerranéen a été construit entièrement en béton. Les travaux de gros œuvre ont été achevés en cinq mois. L’ouverture de l’hôtel est prévue fin 2022. En forme de “L”, comptant cinq étages pour une hauteur totale de 16 m, il comprendra 110 chambres et un parking souterrain. Le bâtiment est entouré de bungalows à un ou deux étages, soit 40 logements supplémentaires. Malgré sa taille imposante, le complexe offrira aux visiteurs d’Europapark une nouvelle possibilité d’hébergement confortable de proximité. Pour la construction, l’entreprise Weisenburger Bau a fait confiance aux matériels de coffrage Paschal. Paschal assure le coffrage de l’hôtel La solution Logo.3 de l’industriel a pu démontrer tous ses avantages dans ce projet. Avec seulement 430 m2 de coffrages, les compagnons ont pu réaliser toutes les surfaces verticales. Y compris les trémies d’escalier et d’ascenseur, grâce aux panneaux d’une hauteur de 3,70 m. Mais pour les murs du rez-de-chaussée, des éléments de coffrage d’une hauteur de 1,35 m ont été utilisés, en complément, en tant que coffrage de rehausse. Pour la réalisation des dalles d’étages, environ 1 300 m2 du coffrages de dalles flexibles Paschal Deck avec des poutrelles primaires et secondaires ont été utilisés sur le chantier. Lire aussi : Rhône : Paschal, l’Ile O en symbiose avec le fleuve Par ailleurs, la voie d’accès arrondie du parking souterrain a été traitée avec 112 m2 de coffrages circulaires à poutres trapézoïdales d’une hauteur de 4,50 m. D’ailleurs, les banches de coffrage ont été pré-arrondies et livrées prêtes à l’emploi sur le chantier. Enfin, Paschal a veillé à ce que toutes les exigences soient satisfaites et que les délais soient respectés. Pour cela, le service technique d’application de Steinach, où est située l’usine, a élaboré un plan de coffrage sophistiqué pour les murs, les cages d’ascenseur, les dalles et la rampe. Permettant ainsi d’obtenir une structure uniforme en qualité apparente, avec une réalisation ordonnée des joints de bétonnage.
Il y a 2 ans et 306 jours

Les ministres constituent leur cabinet

POLITIQUE. Les nominations au sein des cabinets ministériels se sont enchaînées depuis quelques jours. Cette fois, ce sont notamment un architecte et des spécialistes des transports qui ont rejoint la rue de Valois d'une part, l'Hôtel de Roquelaure d'autre part.
Il y a 2 ans et 309 jours

JO-2024 : top départ pour la construction de la marina olympique à Marseille

C'était un geste symbolique, réalisé devant cinq anneaux olympiques provisoires et face à la rade: jeudi, les élus locaux, accompagnés du comité d'organisation de Paris 2024, ont posé la première pierre de la construction de ce nouvel équipement nautique dont les travaux devront avoir "fortement avancé" d'ici à un an, une épreuve test ayant lieu en juillet 2023.7.000 mètres carrés de construction, 17.000 m2 de réorganisation d'espaces extérieurs, réaménagement du plan d'eau: le stade nautique du Roucas-Blanc sera métamorphosé afin d'être en capacité, dans 24 mois, d'accueillir plus de 380 athlètes à Marseille.Tony Estanguet s'est dit "serein" de l'avancée des travaux et de l'organisation locale de ces jeux. "Des hôtels et un périmètre ont déjà été définis" pour héberger les sportifs, a-t-il notamment souligné devant de nombreux élus, dont le président de la région Paca Renaud Muselier et la présidente du département des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence Martine Vassal.Jusque-là, le plan d'eau était déjà utilisé par plusieurs dizaines d'athlètes de l'équipe de France de voile, mais aussi des kayakistes. "Repensée, durable", la future marina aura vocation à offrir à Marseille un centre nautique "préservant (la) biodiversité", a souligné le maire de Marseille Benoît Payan.Marseille tient à l'"héritage" des jeux et à la pérennisation de ces nouvelles infrastructures qui doivent permettre à "tous les Marseillais" de s'initier à la voile et de "retrouver ce qui leur appartient, la mer", a ajouté M. Payan.Marseille avait été choisie en 2015 par le comité d'organisation des Jeux de Paris 2024, parmi six villes candidates. "C'était une sacrée décision et toute l'équipe de Paris 2024 en est fière", a répété M. Estanguet.
Il y a 2 ans et 309 jours

L’abri conique de Villenoy : Du béton armé contre les bombes

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine En France, l’abri en béton armé de Villenoy est unique. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Au fond du parc de l’Hôtel de ville de Villenoy (77) subsiste un abri anti-aérien en forme de cône. Haut de 18 m pour une circonférence de 40 m, il a été réalisé entre 1938 et 1940, pour protéger des attaques aériennes le personnel de la sucrerie de la ville, située près des voies ferrées, et les habitants du quartier. Un choix technique lié à la proximité de la Marne et du Rutel, son affluent, qui empêchait une construction en sous-sol. Les qualités aérodynamiques de la forme conique permettaient de résister à l’effet de souffle en cas d’explosion d’une bombe. Racheté en 2004-2005 par la commune, cet abri appartenait auparavant à l’ancienne sucrerie Béghin Say. Agé de plus de 80 ans, il a subi les aléas du temps. La campagne de financement participatif de l’opération “Sauvons nos monuments 2021” a permis de lancer une série de travaux de rénovation. A savoir, ravaler l’extérieur qui s’effrite par endroits et retirer la mousse qui pousse le long de la paroi. Il est aussi nécessaire de rénover les supports en bois du cheminement qui mène à la sortie de cet abri. Ravaler l’extérieur et combler les fissures « Il faut refaire l’étanchéité du réservoir situé tout en haut, qui met en péril le reste du bâtiment. Après tout ce temps, la rouille touche les armatures. La tranchée d’accès depuis la sucrerie nécessite aussi d’être consolidée », insiste François Daveau, ancien professeur documentaliste au lycée de Meaux, sans qui rien n’aurait été possible. Depuis qu’il est à la retraite, il a remis le lieu en état, autant qu’il le pouvait. « Déjà, c’était une jungle autour de l’abri. Il a fallu beaucoup de travail physique. En même temps, cela a ressemblé à un mini-travail archéologique. Il faut de la finesse pour comprendre à quoi sert un bout de ferraille que l’on trouve. Comme les contrepoids qui servent à fermer rapidement les portes. » L’abri mesure 18 m de haut pour une circonférence de 40 m. Construits en béton armé d’anciens rails de chemin de fer réutilisés, les murs sont épais de plus de 55 cm. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021]François Daveau, ancien professeur documentaliste au lycée de Meaux, sans qui rien n’aurait été possible. Depuis qu’il est à la retraite, il a remis le lieu en état, autant qu’il le pouvait. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Durant la guerre, le bâtiment a permis par deux fois, à une centaine de personnes de se protéger des bombardements alliés en 1944. En s’installant au rez-de-chaussée doté d’une infirmerie et d’une douche de décontamination, au sous-sol ou dans les trois étages. Les quatre autres niveaux étant techniques. Comble du confort, chaque étage comporte des toilettes et est éclairé à l’électricité. Pour respirer, un ingénieux système de tuyauterie diffuse de l’air pompé grâce à un vélo actionné par un volontaire. Ce dispositif a, lui aussi, été réparé par François Daveau. Grâce à François Daveau Des travaux d’urgence ont pourtant débutés dès septembre 2011, à l’initiative de ce retraité. Financés par la commune, ils se sont poursuivis tout au long de l’année 2013. Mais ils n’ont pas suffi. Grâce à l’intervention des cordistes de la société chelloise Altissur, les parois externes du cône ont retrouvé un aspect presque neuf. La maçonnerie des trois entrées du sous-sol a été reprise. Un éclairage sur batterie de cinq pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol a été réalisé. Et, comme en 1944, chaises et bancs de bois provenant de salles de ventes permettent aux visiteurs de s’imaginer attendre la fin d’une alerte aérienne. « C’est un beau projet municipal », insiste Valérie Perrin, chargée du patrimoine culturel de la mairie de Villenoy. Durant la guerre, le bâtiment a permis par deux fois, à une centaine de personnes de se protéger des bombardements alliés en 1944. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Construits en béton armé d’anciens rails de chemin de fer réutilisés (du recyclage avant l’heure), les murs sont épais de plus de 55 cm. Les petites ouvertures triangulaires de chacun des étages sont protégées intérieurement des éclats de bombes et du souffle de l’explosion par un lourd bouclier de fer. Que l’on pouvait mettre ou enlever à la main. Un volet métallique pivote et ferme l’ouverture.Bientôt, l’abri de Villenoy, après travaux de rénovation, sera ouvert au public. A découvrir. Un musée est aussi en cours de création dans les écuries, à 40 m de là. Ces deux dernières réalisations ont été reconnues comme ayant un intérêt patrimonial d’intérêt régional Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 310 jours

A Cuba, la peur de mourir dans l'effondrement de son logement

Elisa et Lesyanis, sa fille de 12 ans, vivent dans un immeuble de la vieille ville. Il fait partie des 700 immeubles de la capitale cubaine recensés comme étant dans un état critique. Selon des chiffres officiels, 37% des 3,9 millions de logements du pays étaient fin 2020 en mauvais ou en très mauvais état."J'ai déjà perdu un enfant" de maladie, "je ne veux pas perdre ma fille", raconte à l'AFP Elisa, qui habite à "Résidence Cuba", un immeuble de 1940 situé dans le quartier de "Habana Vieja".L'immeuble de six étages, propriété de l'Etat, comme la majorité des édifices sur l'île communiste, compte 114 chambrettes et abrite 92 familles qui n'ont pas à payer de loyer.Selon les habitants du quartier, le bâtiment fut jadis un hôtel élégant. Aujourd'hui, les planchers s'effondrent, les plafonds et les coursives montrent leur squelette métallique rouillé, des fissures et des fuites sont visibles partout sur les murs.Les enfants "ne peuvent même pas jouer, parce qu'ici, de temps en temps, un morceau (du bâtiment) se détache", se désole Elisa Bacyan, les larmes aux yeux. Des immeubles s'effondrent régulièrement dans certains quartiers de La Havane. En 2020, la chute d'un balcon d'un immeuble de la vielle ville a provoqué la mort de trois fillettes, suscitant une vive émotion dans le pays.D'autres édifices continuent de résister malgré leur état déplorable. Une "esthétique miraculeuse", ironise auprès de l'AFP un expert en bâtiment ayant requis l'anonymat."Résidence Cuba" a des "défauts structurels du sol au plafond" et "il n'est pas recommandé que des gens y vivent", souligne ce spécialiste qui prédit que "des effondrements partiels vont continuer à s'y produire".Dans cet immeuble comme dans de nombreux autres, la construction de mezzanines, de salles de bains et de citernes augmentent considérablement le poids reposant sur les bâtiments.Toute habilléeLes écroulements sont aussi plus nombreux pendant la saison des ouragans de juin à novembre. Les premières pluies de juin ont provoqué 146 effondrements partiels d'immeubles et deux en totalité dans la capitale, provoquant la mort d'un sexagénaire, selon les médias officiels.Cary Suarez, 57 ans, est arrivée à "Résidence Cuba" en 1997 après que l'immeuble où elle vivait s'est écroulé. Elle amenait ses enfants à l'école mais sa mère est morte dans la catastrophe."Vivre tout ça et être sur le point de revivre un nouvel (effondrement) c'est très difficile", se désole-t-elle."Nous avons épuisé toutes les voies possibles et nous n'avons pas de réponse", explique à l'AFP Francisca Peña, 54 ans, chargée de contacter les autorités au nom des habitants. Elle reconnaît que la "crise économique que traverse le pays rend tout plus difficile".La quinquagénaire raconte qu'elle dort toute habillée au cas où elle devrait "sortir en courant" du bâtiment et qu'il est arrivé plusieurs fois que tous les locataires se précipitent dehors après avoir entendu un "bruit" suspect."J'ai des cernes sous les yeux, je ne dors pas, je vis dans l'attente qu'un pan (de l'immeuble) se détache", raconte Luvia Diaz, une assistante sociale de 50 ans qui vit entassée au dernier étage avec son compagnon, ses trois filles et un petit-fils.Les fortes pluies de début juin ont provoqué l'effondrement partiel du plafond de sa chambre, tombé sur un lit. "Si ma fille avait été en train de dormir, il y aurait eu une tragédie".Tous les habitants partagent leurs peurs mais l'histoire de "Pumpa", 31 ans, qui a refusé de révéler son identité, est la plus terrible.A deux ans, assise dans le couloir du premier étage, elle a reçu un bout de plafond sur la tête et a dû subir une opération de reconstruction crânienne."J'ai peur de vivre ici (...) parce que la deuxième fois, je ne survivrai pas", dit-elle, en nettoyant son logement.
Il y a 2 ans et 312 jours

Dexamenes Seaside Hotel, de K-studio

Le numéro 449 d'AA « Architectures Méditerranéennes » présente une multitude de projets méditerranéens, d'un spa ...More about Cet article Dexamenes Seaside Hotel, de K-studio est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 313 jours

Balsan enrichit sa collection de LVT Symbiance

LOOSE LAY, collection Symbiance, un système plombant amovible idéal pour la rénovationLa pose plombante amovible proposée par les lames et dalles modulaires nouvelle génération LVT Loose Lay, est adaptée à la rénovation de tous les locaux du logement, du bâtiment et de l'hôtellerie. Elles sont faciles à poser par dessus un sol existant ou peuvent être remplacées sans engendrer de lourds travaux.La collection de LVT Symbiance se définit par la chaleur du bois et le caractère de la pierre, venant se mesurer à la douceur intrinsèque de la moquette. Une alliance unique qui se conjugue à merveille avec des ambiances contemporaines, chics et tendances. Deux décors sont proposés dans la collection Symbiance : Wood (11 coloris) et Stone (5 coloris), qui se jouent en contrastes ou ton sur ton avec la moquette. La collection s'enrichit de nouvelles finitions : 4 finitions bois (merisier, chêne brut, châtaigner et épicéa) et 2 finitions pierre très tendances (Granito et Terrazzo).Textures et couleurs composent ainsi une dualité complémentaire pour une atmosphère sophistiquée très actuelle. Les dalles et les lames Loose Lay se mixent parfaitement aux moquettes Balsan.Symbiance LVT Rigid Clic AcousticBalsan lance une solution acoustique intégrée, LVT Rigid Clic Acoustic qui complète la gamme SYMBIANCE. La sous-couche acoustique intégrée, sous les lames et dalles vinyles de la collection Symbiance amortit naturellement les bruits d'impacts gênants tels que ceux provoqués par des talons, des chaises qui crissent, des valises à roulettes ...Elle est idéale dans tous les immeubles de logements ou à étages pour réduire la transmission de bruits (18dB).Les aspects pierre et bois de ces lames LVT se mêlent au textile pour un jeu de matières et de formats résolument unique. Cette lame LVT Rigid Clic acoustique offre de nombreux avantages pour tous les espaces de bureaux et hôteliers. Le système Clipsable « Unipush » est adapté aux grandes surfaces tertiaires et hôtelières.
Il y a 2 ans et 314 jours

Avec Concord Colossal, Sylvania offre une nouvelle dimension à l’éclairage architectural

L’éclairage architectural est un art dans lequel Concord de Sylvania s’efforce depuis toujours de développer des solutions qui répondent aux exigences des prescripteurs et concepteurs lumière. Aujourd’hui, la marque illustre une nouvelle fois son expertise et va encore plus loin. Elle les invite à entrer dans une nouvelle dimension et lance Concord Colossal, une large gamme de luminaires qui associent un design moderne et élégant à une qualité d’éclairage premium, ADN de la marque. Un design tout en finesse et élégance Idéale pour des applications décoratives dans le secteur tertiaire, l’hôtellerie, la restauration et les commerces, Concord Colossal se distingue par sa forme circulaire qui lui confère une apparence moderne. Son style minimaliste est renforcé par le design uniforme et sans soudure de l’anneau en aluminium. Fabriquée en France à Saint-Etienne, la gamme Colossal se décline dans quatre diamètres (400, 600, 900, 1200 mm) dont les plus grands modèles, de par la forme tout en douceur du luminaire, apportent un véritable parti pris esthétique aux pièces dans lesquels ils trouvent leur place. Une flexibilité d’installation pour structurer les espaces Grâce à ses différentes options de mise en œuvre (saillie, suspendue, murale pour les versions 400 et 600 mm), Concord Colossal donne la possibilité aux architectes et maîtres-d’œuvre de jouer avec le produit tant au niveau de ses dimensions que de son installation. En les plaçant à diverses hauteurs dans le cadre d’une pose suspendue pour créer un nuage de luminaires, ou en les positionnant de manière plus ou moins aléatoire sur un mur, les prescripteurs peuvent structurer les espaces de façon élégante et esthétique. Ils leur redonnent ainsi une dimension plus humaine, sans jamais compromettre la qualité de la lumière. La qualité d’éclairage premium signée Concord Au-delà de son design élégant, Concord Colossal dispose de deux types de distribution lumineuse : directe et directe/indirecte (halo indirect). Cette dernière présente, là encore, un véritable intérêt esthétique dans le cadre d’une installation en saillie, au mur ou au plafond pour donner, grâce à ce halo de lumière projeté à l’arrière, une dimension supplémentaire au luminaire. A l’instar de toutes les solutions d’éclairage développées par Concord by Sylvania, Colossal garantit un excellent confort visuel dans sa version prismatique en réduisant l’éblouissement (UGR90, primastique/opalisée…) pour répondre à tous les besoins quelles que soient les applications décoratives, Concord Colossal est proposé en version DALI et, sur demande, avec les solutions de gestion d’éclairage sans fil SylSmart Standalone et SylSmart Connected Building. Alliant une grande variété de dimensions et d’intensités lumineuses à un design inédit, la gamme de luminaires architecturaux circulaires Concord Colossal offre un éventail de possibilités aux prescripteurs et concepteurs lumière pour scénographier des installations d’éclairage uniques.  
Il y a 2 ans et 314 jours

Studios Architecture signe le nouveau siège Les Résidences Yvelines-Essonne

Sobriété vivante Le dernier projet de STUDIOS en architecture intérieure, développé pour Les Résidences Yvelines-Essonne, prône le retour aux fondamentaux qui créent la personnalité et l’équilibre des lieux. Dans l’esprit de la culture d’entreprise de l’ESH, les architectes ont développé une écriture sobre et efficace. Les espaces s’activent au travers de détails simples mais très soignés, dans les aménagements, les matériaux et le choix des couleurs. En témoigne le remarquable desk d’accueil aux allures courbées, qui se pare de fines lames de bois à la partition rythmée. D’emblée, le ton est donné pour partir à la découverte de ces touches subtiles ici et là déposées dans les différents espaces. L’ensemble, qui s’érige sur 5 étages, déploie un style feutré, au caractère intemporel. L’atmosphère est chaleureuse et apaisante, propice au bien-être et aux échanges. Aux étages, les plateaux ouverts offrent une grande fluidité dans l’expérience des utilisateurs. Les architectes ont souhaité casser la froideur de bureaux traditionnellement juxtaposés pour créer du relief en composant, à partir d’une diagonale, le mouvement de zones de travail assemblées en îlots dynamiques. De multiples espaces de collaboration viennent enrichir les zones de productivité. Ils sont tantôt ludiques comme le « cirque » aux gradins de bois recomposé et aux cubes colorés. Ou inspirée des halls d’hôtels avec fauteuils vintage et chaises de bar face aux grandes baies vitrées. La cafétéria invite au calme dans un esprit « salon ». Au dernier étage, la terrasse accessible à tous offre une vue 360 dégagée, avec des assises confortables pour s’y attarder. L’aménagement intérieur joue la carte de la simplicité. Le mobilier, qui privilégie les matériaux bruts comme le bois, est rehaussé de couleurs chaudes et apaisantes qui s’activent sur les murs et les tissus des fauteuils.Pour Hidékazu Moritani, Architecte Associé chez STUDIOS Architecture : « Le rôle de l’architecte est dans le détail. L’efficacité de matériaux travaillés avec finesse, et la cohérence des aménagements signent l’intemporalité d’un lieu. A travers ce projet, nous proposons un retour à la sobriété vivante et lumineuse, où les choix simples créent l’équilibre et l’harmonie. »
Il y a 2 ans et 316 jours

Inauguration d'HLM sur un ancien terrain de la famille al-Assad à Paris

Dans un communiqué, la Ville de Paris s'est félicitée d'avoir pu acquérir ce bien "mal-acquis" par Rifaat Al-Assad, suite à une décision de justice, en 2015."C'est un immeuble qui a une histoire particulière. Nous sommes devenus propriétaire de cette friche par expropriation", a déclaré sur place Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement.Sur une parcelle de 780m³, dans le très chic XVIe arrondissement, 34 logements sociaux et une crèche ont été édifiés sur l'ancienne friche. La mairie de Paris avait versé 9,5 millions d'euros d'indemnités d'expropriation à la Caisse des Dépôts. Le montant global des travaux s'élève à 6 millions d'euros, a indiqué Ian Brossat.Ces logements sociaux ont été livrés aux bénéficiaires fin mars 2022. La plupart d'entre eux attendaient depuis des années l'accès à un logement social."J'attendais depuis 26 ans. Je suis contente mais on doit se faire à l'endroit", a témoigné anonymement une locataire interrogée par l'AFP, ajoutant : "on a l'impression que nous sommes des intrus. Les gens nous regardent bizarrement"."L'objectif de ce projet était d'intégrer et de mixer plusieurs milieux et catégories sociales", a souligné M. Brossat, selon lequel le pourcentage du logement social dans le XVIe arrondissement "est passé de 1% en 2001 à 6% en 2022".En septembre 2021, l'ancien vice-président de Syrie Rifaat al-Assad, âgé de 84 ans, avait été reconnu coupable par la cour d'appel de Paris de blanchiment en bande organisée et de détournement de fonds publics syriens entre 1996 et 2016.La cour avait ordonné la confiscation de l'ensemble de ses biens immobiliers frauduleusement acquis, évalués à 90 millions d'euros, et l'avait en outre condamné pour blanchiment de fraude fiscale aggravée et pour le travail dissimulé d'employés de maison. La Cour de cassation examinera le 7 septembre le pourvoi formé par Rifaat al-Assad.Dans cette affaire, deux hôtels particuliers, des dizaines d'appartements, un domaine avec château et haras ainsi que des bureaux avaient notamment été saisis.
Il y a 2 ans et 316 jours

Au Caire, les maisons flottantes menacées de disparition

"J'ai réalisé un rêve en achetant cette péniche, je l'ai aménagée pour accueillir mes petits-enfants et y passer mes derniers jours", raconte à l'AFP l'écrivaine Ahdaf Soueif.Mais bientôt le Nil pourrait ne plus bercer ces maisons perchées sur des caissons en métal le long du quartier populaire d'Imbaba face à la très chic île de Zamalek.Déjà, certaines ont été emportées car les habitants ont reçu le 20 juin un ordre d'expulsion sous deux semaines --sans proposition de relogement ou de dédommagement.Elles pourraient être remplacées par cafés, hôtels et restaurants bien plus rentables pour l'armée, toujours aux commandes en Egypte depuis la fin de la monarchie et en position dominante dans les domaines de l'aménagement et des infrastructures."J'ai vendu mon appartement, mon père sa voiture et nous avons utilisé les indemnités de départ de mes deux parents retraités", raconte à l'AFP Manar, ingénieure de 35 ans, qui a ainsi pu acheter sa péniche il y a quatre ans.Aujourd'hui, elle a l'impression d'avoir tout perdu : "les gens des bidonvilles ont été relogés, l'Etat a déplacé des tombes quand il a construit une route à travers un cimetière et pour nous, rien".Son sort et celui de ses voisins a ému et, fait surprenant en Egypte, les talk-shows habituellement fervents partisans du président Abdel Fattah al-Sissi, ont pris leur parti.Ces bateaux sont surtout depuis les années 1950 le décor de la sérénade du crooner égyptien Abdel Halim Hafez dans le film "Ayam wa Layali" ou des discussions enfumées des "Dérives sur le Nil" du Nobel de littérature Naguib Mahfouz.Politique du bulldozerL'alarme est donnée en 2020 quand le gouverneur du Caire annonce "suspendre les autorisations de stationner des péniches".Depuis, les habitants sont restés sans nouvelles. Jusqu'à l'ordre d'éviction qui ne leur laisse, dit l'un d'eux, "pas le temps de déposer un recours en justice".Et surtout, l'Etat leur réclame des arriérés pour le stationnement, la concession du dock et l'immatriculation entre 40.000 et 50.000 euros, soit 20 fois plus que ce qu'ils payaient.Aymane Anouar, patron de l'Autorité du Nil au Caire, assure qu'ils ont été prévenus : "en 2020, l'Etat a interdit l'utilisation de péniches comme habitations car elles ne donnent pas une image civilisée et polluent le Nil", affirme le haut fonctionnaire dans un talk-show."Nous n'avons pas été assez informés, c'est en écoutant M. Anouar à la télévision" que Mme Soueif déclare avoir compris son unique alternative : transformer la péniche en local commercial."A mon âge, me reconvertir en gérante de café ? C'est une expulsion qui ne dit pas son nom", répond-elle.Les militants dénoncent un manque de concertation avec les habitants comme lors de démolitions précédentes, à Boulaq et Maspero, près du centre-ville.Si la politique du bulldozer a commencé dans ces quartiers informels pauvres, avec les péniches ce sont des familles plus aisées qui font les frais des grands travaux d'aménagement."Perdu d'avance"Auparavant parsemée de cafés où toutes les classes sociales venaient siroter un thé pour quelques livres, la corniche du Nil est un des rares espaces publics où échapper au vacarme de la mégalopole de 20 millions d'habitants.Sur l'autre rive, la "promenade du peuple égyptien" compte, aux côtés de la "nouvelle capitale" qui sort des sables à 50km du Caire, parmi les "méga-projets" voulus par l'ancien maréchal Sissi et pilotés par l'armée."C'est une catastrophe : chaque centimètre carré doit être rentable, il n'y a plus d'espace public, les gens ne peuvent plus être dehors sans payer", déplore Mme Soueif.Le gouvernement assure pourtant que cette promenade --avec "marina, théâtre à ciel ouvert, cafés et restaurants"-- va "garantir l'accès du public au Nil".Pour Awad, sur sa péniche avec femme et enfants depuis 25 ans, "un mètre carré de berge en location commerciale, c'est 1.000 livres, donc ils préfèrent louer à des cafés qu'à nous, pour gagner plus d'argent"."C'est dramatique car c'est un morceau du patrimoine du Caire qui a vu passer le roi Farouq, Oum Kalsoum et Mounira Mahdia", la plus grande chanteuse d'Egypte de l'entre-deux guerres, déplore le sexagénaire."C'est perdu d'avance : même devant le Conseil d'Etat, c'est l'Etat donc on ne peut rien faire, on nous dit que c'est une décision venue de tout en haut", dit-il en pointant le ciel.
Il y a 2 ans et 318 jours

Les vieux palais de la région de Chettinad en Inde, derniers témoins de sa splendeur passée

Les magnats de Chettinad, dans l'Etat du Tamil Nadu, avaient fait fortune dans le commerce de pierres précieuses et d'épices à l'époque de la colonie britannique et leurs empires commerciaux s'étendaient jusqu'à la Malaisie et Singapour. Ils consacraient une part de leur richesse à la construction de demeures resplendissantes, ornées de figurines en stuc, de fenêtres de verre coloré et de corniches. Selon les historiens, ils faisaient venir des luminaires de Venise, d'immenses miroirs aux cadres d'acajou de Belgique et des carreaux en émail de Birmingham, en Angleterre. "A cette époque, les Chettiars rivalisaient avec un frère, un cousin, un voisin, qu'importe pourvu de donner jour au plus bel édifice", explique à l'AFP Bernard Dragon, un architecte français travaillant dans la région.Mais parmi les quelque 11.000 palais bâtis dans la région, nombre d'entre eux sont aujourd'hui délabrés, dévorés par la végétation. Les propriétaires actuels n'ont pas les moyens de financer leur entretien ou sont enlisés dans des conflits de propriété.Palais à l'abandon"Nous nous inquiétons de l'état de conservation", déclare M. Dragon, qui a conduit la restauration d'une de ces propriétés pour en faire un hôtel de charme, "dans certains villages, les propriétaires sont plus présents et plus engagés. Dans d'autres, on arrive (...) pour découvrir que personne ne s'occupe de ces demeures".Les habitants de Chettinad appartenaient à une caste de marchands tamouls.La région se prêtait à merveille à l'établissement d'un commerce fructueux grâce à l'accès à la mer facilitant les échanges avec les Britanniques pour acheminer le thé, le café, les épices ou encore le caoutchouc en Europe.Puis, leurs avoirs ont été mis à mal avec les mouvements d'indépendance qui, après la Seconde Guerre mondiale, se sont développés. Aussi, les politiques économiques d'inspiration socialiste ont limité les prêts d'argent et le commerce extérieur. Nombre de fortunes ont périclité, des familles ont dû déménager et confier leurs palais aux gardiens et, à défaut, n'ont eu d'autre choix que de les abandonner.Aujourd'hui, Chennai (l'ancienne Madras) est le coeur commercial du sud de l'Inde, devenue son centre financier et plateforme de l'industrie automobile.La région de Chettinad est désormais bien à l'écart de ces ères de fortune, avec l'aéroport le plus proche situé à plus de deux heures de route.L'entretien, la rénovation ou la restauration de ses palais, qui pour certains comptent jusqu'à cent pièces, exigent des sommes astronomiques et le marché de l'immobilier local ne suscite guère d'engouement.Espoir d'un renouveauL'attachement sentimental des descendants des bâtisseurs et la passion des architectes qui louent leur savoir-faire et leur vision contribuent à nourrir certains efforts pour préserver ces anciennes merveilles. "La nouvelle génération gagne beaucoup d'argent et s'intéresse à ces propriétés", assure A. Chandramouli, le vieux propriétaire du Chettinadu Mansion, domaine qui s'étend sur 3.700 mètres carrés. Il a été rénové en centre de villégiature patrimonial et sert parfois de décor aux films de Bollywood."Je compte sur un renouveau prochain", ajoute-t-il, assis sur une chaise antique dans une cour carrelée, inondée de soleil, certain qu'il existe une volonté "de préserver ce patrimoine unique pour les générations futures". D'autres propriétés ont réussi à conserver des sols en marbre, des lustres en cristal et des miroirs sculptés, auxquels ont été ajoutés des équipements modernes pour accueillir des touristes argentés séduits par l'idée de cette grandeur passée."Ces maisons doivent être restaurées pour que les générations futures sachent comment les gens vivaient ici", estime auprès de l'AFP, Malini Bharathy, une touriste installée dans la propriété de M. Chandramouli, "je veux que mon fils (et) le fils de mon fils viennent ici, profitent et savourent tout cela".
Il y a 2 ans et 318 jours

"L'enjeu des TPE-PME est de piloter leur consommation d'énergie", Agnès Pannier-Runacher

FOCUS. Les ministres de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et du Travail, Olivier Dussopt, ont réuni ce matin à l'hôtel de Roquelaure les parties prenantes du groupe de travail consacré à la sobriété énergétique dans les entreprises. Les premiers jalons ont été posés, en attendant les propositions concrètes des organisations professionnelles ainsi que des "packs de mesures" concernant les énergies renouvelables qui devraient bientôt être annoncés.
Il y a 2 ans et 318 jours

335 chambres, Manuelle Gautrand en partance à Roissy

A Roissy-Charles-de-Gaulle, l’agence Manuelle Gautrand Architecture a livré en mai 2022 un ensemble de deux hôtels 4* : un Residence Inn de 106 chambres et un Courtyard de 229 chambres partageant des équipements mutualisés (deux restaurants, un bar, un centre d’affaires, un centre de fitness, un parking souterrain de 50 places). Surface : 14 000 […] L’article 335 chambres, Manuelle Gautrand en partance à Roissy est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 319 jours

A Marseille, le projet Valmer trébuche à nouveau

La Ville de Marseille a voté, ce mercredi 29 juin, la résiliation du bail emphytéotique qui la lie à la SAS Villa Valmer, porteuse du projet de transformation en hôtel de luxe d’une bastide du XIXe siècle.
Il y a 2 ans et 325 jours

Cumul RSA et BTP : l’essai dans certaines régions !

Certains départements ont mis en place le dispositif permettant de cumuler le revenu de solidarité active (RSA) avec un emploi. L’objectif : favoriser l’insertion ou le retour à l’emploi tout en répondant aux besoins de main-d’œuvre des métiers sous tension. Après le travail saisonnier agricole en 2020 et l’hôtellerie-restauration en 2021, le BTP et les services à la personne sont désormais éligibles.
Il y a 2 ans et 326 jours

Architectures Méditerranéennes

Équipement hôtelier creusé dans la roche à la manière, ancestrale, de murs de soutènement, dans le ...More about Cet article Architectures Méditerranéennes est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 327 jours

Dans le Marais, une nouvelle place piétonne, concentré du Paris voulu par la mairie

L'entrée de métro Guimard, les trois bancs Davioud, la fontaine Wallace et les pavés, tous neufs ou restaurés, donnent une allure Second Empire à cette portion de la rue du Temple, à deux pas de l'Hôtel de Ville.Sur cette rue autrefois ouverte à la circulation, voitures, motos et scooters sont désormais interdits, vélos et trottinettes doivent mettre pied à terre, un arbre et de larges jardinières offrent un brin de végétalisation.La place Albert-Memmi, un intellectuel juif franco-tunisien mort en 2020, est un "démonstrateur de ce que nous voulons faire à Paris", a déclaré Emmanuel Grégoire, premier adjoint (PS) de la maire Anne Hidalgo, critiquée depuis 2021 par des opposants non politisés réunis derrière le mot-clé SaccageParis.Ces derniers accusent la majorité de gauche de délaisser le mobilier historique et dénoncent les aménagements modernes, photos à l'appui. Un collectif a même racheté un banc Davioud pour l'offrir à la ville, pour souligner l'urgence de les protéger.C'est l'un des bancs qui garnit désormais la place, a indiqué le maire PS de Paris Centre Ariel Weil, mettant en avant une "reconfiguration de tout le quartier", qui fait "place aux usages du futur" sans oublier le passé.SaccageParis "n'est pas le guide de notre action", a soutenu M. Grégoire, interrogé par l'AFP."En revanche, c'est notre souhait de montrer qu'on peut faire une transformation de Paris - plus de piétonnisation, plus de végétalisation - avec un haut niveau d'exigence", a ajouté l'adjoint à l'urbanisme, favori d'Anne Hidalgo pour sa succession en 2026.Une semaine auparavant, l'élu socialiste avait reconnu dans les critiques de SaccageParis des "irritants de bon sens", qui avaient "stimulé" ses services pour la rédaction de son "manifeste pour la beauté", référentiel du mobilier urbain dans lequel il réaffirme sa volonté de protéger le mobilier historique sans pour autant "figer" la ville.
Il y a 2 ans et 328 jours

Nouvelle collection OUVELLE COLLECTION FLOTEX HÔTELLERIE et LOISIRS : faire de tous les espaces un endroit unique

Si  » l’instagrammabilité  » des lieux de villégiature s’impose comme LA grande tendance, gageons que Forbo Flooring va en moduler les codes avec sa nouvelle collection Flotex Hôtellerie & Loisirs. Il ne s’agira plus seulement, pour les accros aux photos, de poster sur les réseaux les plus beaux paysages, mais de capturer l’esthétique et l’inventivité des […]
Il y a 2 ans et 331 jours

En Albanie, la bataille perdue des bunkers anti-atomiques face à la mer

Selon les scientifiques, les rivages du petit pays des Balkans figurent parmi les plus touchés d'Europe par l'érosion due au changement climatique et à l'urbanisation sauvage.Sur les côtes de Seman, en Albanie centrale, les bunkers d'Enver Hoxha, défunt tyran qui s'était fâché avec l'Occident, l'ex-URSS, l'ex-Yougoslavie, la Chine et se préparait à être attaqué de toutes parts, sont sous l'eau.Idem pour le poste de police, les terrains de sport, le puits de pétrole.Sur les plages, des troncs d'arbres arrachés et des toits effondrés témoignent de l'impuissance face à l'avancée inexorable de la mer."Les bunkers étaient censés résister à tout mais ils ont échoué dans leur seule et unique bataille - contre la mer", dit à l'AFP Ilir Zani, 80 ans.Selon les habitants, l'Adriatique a avancé ici de 800 mètres en trois décennies. Izmir Mernica, 47 ans, a peur de voir disparaître son petit bar qui fait vivre sa famille. Il montre l'ancien château d'eau partiellement submergé. "Nous sommes inquiets, la mer est en train de tout engloutir. Regardez cette tour devant laquelle on garait jadis les voitures"."Deux mètres par an"En 2009, les autorités avaient tiré sur la plage sept bunkers submergés avec des chars T-59, après la mort de vacanciers noyés dans les tourbillons créés par le courant autour des structures. Las, la mer "les a pris à nouveau", poursuit Izmir, amer.D'après des rapports des experts du changement climatique pour le programme de l'ONU pour le développement (PNUD), "plus d'un tiers" des 427 kilomètres de côtes sont "touchés par l'érosion, à un rythme d'un à deux mètres par an".D'après Abdulla Diku, spécialiste de l'environnement, pour chaque hectare, environ 27 tonnes de terre partent à la mer chaque année, soit environ onze fois plus que la moyenne des pays européens.A Qerret, vers le nord, Vlash Moçi, 64 ans, a toujours son bunker, qui abritait autrefois des canons anti-aériens.Il l'a transformé en bar qui attire les touristes étrangers curieux d'en savoir plus sur le règne paranoïaque d'Hoxha, qui avait fait construire plus de 170.000 bunkers et de nombreux tunnels souterrains anti-atomiques.Mais il est angoissé. Le bunker voisin, structure vert pâle aux allures de soucoupe volante, a les pieds dans l'eau."Nous avons peur qu'un jour les grosses vagues nous avalent, c'est terrible", déclare-t-il à l'AFP.Pour tenter de lutter, les propriétaires de villas et d'hôtels de Qerret ont construit illégalement des jetées de rochers perpendiculaires à la mer. Mais elles modifient les courants et empirent la situation, selon les spécialistes. Egoïsme"Il s'agit de solutions individuelles qui aggravent le problème et nuisent à la biodiversité et aux écosystèmes marins", avertit Mirela Kamberi, spécialiste pour le PNUD.Tout se ligue pour favoriser la conquête de la mer. Il y a le changement climatique, avec l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et l'élévation des températures et du niveau de la mer. Les experts prévoient en Albanie une augmentation du niveau des eaux de 40 à 105 cm d'ici 2100 par rapport aux années 1986-2005.Il y a aussi la déforestation, l'extraction du sable des rivières qui en accélère le cours, l'urbanisme sauvage sur le littoral."Le problème, c'est que les gens ont coupé presque tous les sapins pour construire des immeubles, endommageant les systèmes de la nature", peste Besnik Zara, 66 ans, en lançant sa canne à pêche dans l'eau. "Ici, même les poissons ont disparu".Sur la montagne de Shupal, près de Tirana, il est facile de constater les dégâts de l'érosion, la dégradation des terres et de l'eau des rivières qui finissent dans le lac de Bovilla.Ce lac, qui alimente la capitale en eau potable, "est déjà considéré comme un point chaud de l'érosion", souligne Abdulla Diku.Pour faire face, les autorités ont interdit en 2016 l'exploitation des ressources forestières et adopté les engagements des conférences de l'ONU sur le climat de Paris puis Glasgow.Tirana vient aussi de renforcer la législation. "Le crime environnemental sera traité par le code pénal comme un crime contre la vie, la propriété ou en bande organisée", a averti le ministre de l'Intérieur Blendi Cuçi.
Il y a 2 ans et 332 jours

Bientôt des bornes de recharge pour voitures électriques dans les hôtels des enseignes Accor

A partir de fin 2022, seront progressivement équipés en "bornes de recharge rapide et ultrarapides", 68 établissements "principalement situés en zones urbaines", - soit un total de 362 points de charge- "en commençant par Paris et Lyon", précise un communiqué commun jeudi.Ces stations de recharge, "intégralement alimentées en énergie verte, seront accessibles à tous", "clients des hôtels, particuliers en itinérance ou encore flottes professionnelles (taxis, VTC, logistique, autopartage...)Les parkings des hôtels seront accessibles 24 heures sur 24 et 7jours sur 7 et les automobilistes "pourront bénéficier des services des hôtels pendant la charge de leur véhicule", précisent les partenaires. "Notre réseau d'hôtels offre un maillage territorial unique, qui doit être mis au service des utilisateurs de voitures électriques", estime Franck Bermond, directeur technique d'ESG AccorInvest, cité par le communiqué."Cet engagement vise à faciliter la mise en place des zones à faibles émissions dans toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants, à la suite de l'adoption de la loi Climat et résilience", rappellent les deux entreprises.Electra sera chargée de l'installation et de l'exploitation des stations, et pourra ainsi s'"ancrer plus encore dans les principales métropoles de France autour des grands axes routiers, des gares et des aéroports", affirme Aurélien de Meaux, co-fondateur en 2021 de la société au côté Augustin Derville et Julien Belliato.Autrefois pôle immobilier d'Accor, qui n'en possède plus que 30%, la société AccorInvest est propriétaire et exploitante d'un parc de 800 hôtels sous différentes marques du géant français de l'hôtellerie (Ibis, Novotel, Mercure...) dans 27 pays, en Europe, en Amérique Latine et en Asie.
Il y a 2 ans et 334 jours

Vaucluse : restructuration de l’Hôtel des Monnaies et de l’Hôtel Niel

Le groupe èhôtels rachète l’Hôtel des Monnaies, l’Hôtel Niel et l’immeuble au 33, place des Corps-Saints, pour en faire un haut lieu du tourisme d’affaires et de loisirs.
Il y a 2 ans et 334 jours

Val-d’Oise : l’esplanade de l’hôtel de ville de Saint-Ouen-l’Aumône fera peau neuve d’ici à fin juin 2022

L’esplanade de l’hôtel de ville de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) se réorganise afin de devenir un lieu central de la commune.
Il y a 2 ans et 334 jours

Fontaines, bancs : la "bible" de la Mairie de Paris pour le mobilier urbain

Destiné aux agents de la ville comme aux prestataires (Decaux, La Poste, Enedis), le "manifeste pour la beauté" est un référentiel d'aménagement en quatre tomes qui vise à clarifier "qui est propriétaire, qui s'en occupe, qui entretient", a expliqué l'adjoint à l'urbanisme lors d'un point presse.Emmanuel Grégoire, qui avait lancé fin 2020 cette démarche, s'était retrouvé début 2021 débordé par SaccageParis: des opposants dénonçant sur Twitter, photos à l'appui, le manque d'entretien du mobilier historique ou les choix de mobilier urbain moderne contestés.Ces critiques "ont aiguillonné plus qu'inspiré" le manifeste, a affirmé le bras droit d'Anne Hidalgo. "Les irritants remontés par SaccageParis sont des irritants de bon sens, ça nous a stimulés pour aller plus vite."Pour cette "remise à plat", l'exécutif parisien a mis en place une commission de régulation de l'espace public, qui aura la charge de superviser l'usage et l'entretien des nouveaux mobiliers urbains.Priorité de M. Grégoire, la protection du mobilier historique se matérialisera par un logo, synonyme d'interdiction de retrait, a-t-il indiqué.Cibles favorites de SaccageParis, les bancs en bois dits Mikado ont majoritairement été remplacés et 7.000 pieds d'arbres seront repris d'ici 2024, a indiqué M. Grégoire, qui privilégie une "grande bande de végétalisation" sur un alignement d'arbres.Certaines fontaines décriées vont disparaître, tout comme les modèles de jardinières en pots colorés ou les bacs en bois, "très mal entretenus" selon lui."On ne va pas tout changer du jour au lendemain", prévient M. Grégoire.Déployées en 2013 et 2016, les poubelles Bagatelle, proies des rats et des corneilles car ouvertes sur le côté, et facilement tordues, vont progressivement disparaître au profit des modèles Cybel, déployés depuis 2019."Les agents de la Ville sont très attachés aux bancs Davioud", a souligné le dauphin d'Anne Hidalgo pour les municipales de 2026, qui inaugurera le 21 juin, près de l'Hôtel de Ville, celui racheté aux enchères par des habitants qui l'ont offert à la Ville pour alerter sur sa protection.M. Grégoire veut aussi poursuivre un travail de retrait des panneaux directionnels devenus obsolètes, appelant à "libérer l'espace public" d'une partie du 1,3 million d'objets présents dans les rues parisiennes.
Il y a 2 ans et 334 jours

La Banque de France relève légèrement sa prévision de croissance au 2e trimestre

"Après le repli du premier trimestre (-0,2%, ndlr), l'activité du deuxième trimestre ferait preuve de résilience, c'est-à-dire que clairement on n'aurait pas de récession dans l'économie française", a affirmé Olivier Garnier, directeur général des statistiques et des études de la banque centrale française en présentant son enquête mensuelle de conjoncture."En avril, (...) on avait un début d'amélioration et la bonne nouvelle c'est que pour le mois de mai, l'enquête tend à montrer qu'il y a une amélioration assez nette dans l'ensemble des grands secteurs c'est-à-dire l'industrie, le bâtiment et les services", a détaillé M. Garnier."Cette amélioration se poursuivrait en juin même si ce serait un peu plus modéré", avec notamment un léger repli dans le bâtiment, a-t-il ajouté.Selon les retours des 8.500 entreprises interrogées par la Banque de France, les capacités de production dans l'industrie étaient ainsi utilisées en mai à 79%, se situant désormais au dessus de la moyenne des 15 dernières années dans la quasi totalité des secteurs.Dans les services, les secteurs pénalisés par l'épidémie de Covid-19 continuent eux de tirer l'activité, en particulier l'hôtellerie-restauration avec le retour des touristes étrangers en France.Les difficultés d'approvisionnement dans l'industrie et le bâtiment nées de la reprise post-Covid et de la hausse des prix des matières premières restent toutefois élevées, mais se tassent.En parallèle, moins d'entreprises envisagent d'augmenter leurs prix de vente en juin par rapport au mois précédent, du fait "d'une augmentation moins forte des prix des matières premières", souligne la Banque de France.Elles sont 35% dans l'industrie (après 42% en mai), 24% dans les services (après 25%) et 53% dans le bâtiment (après 58%).En revanche, les difficultés de recrutement se sont encore accrues en mai, sans doute en lien avec la reprise de l'activité, selon M. Garnier.La Banque de France actualisera mardi prochain sa prévision de croissance pour 2022, ainsi qu'à horizon 2024. Dans son précédent scénario, datant de mi-mars, elle tablait sur une croissance comprise entre 2,8 et 3,4% cette année en fonction de l'évolution des prix du pétrole.
Il y a 2 ans et 334 jours

Yanis Ourabah : Alors on danse…

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine « J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » [©Yanis Ourabah] Photographe professionnel à Lyon, Yanis Ourabah officie surtout dans la construction, l’architecture et l’industrie. Et plus précisément sur le chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis 3 ans, pour le compte de Demathieu Bard. Il participe à immortaliser les suivis des chantiers à destination des architectes et des promoteurs immobiliers. « Je suis l’évolution du chantier depuis ses débuts et ça tombe bien, j’ai grandi dans le coin et je suis fasciné par ce chantier ! » A côté de cela, « en 2012, j’ai créé un projet qui s’appelle “Dance in Lyon”. Et qui a pour but de sortir la danse classique et contemporaine des studios et de faire découvrir la ville de Lyon grâce à cet art. Demathieu Bard a été enchanté par l’idée de réaliser une séance dans le tunnel du prolongement du métro B ! » Pleins-feux sur le chantier Ouverte en 1978, la ligne B dessert l’agglomération lyonnaise sur 8 km entre Villeurbanne et Oullins. Jusqu’alors doté de dix stations, le parcours a été prolongé de presque 2,5 km avec la construction en sous-sol de deux nouvelles stations : Oullins Centre et le terminus Saint-Genis-Laval – Hôpitaux Sud. Les travaux de génie civil ont comporté la réalisation d’un tunnel de 2,4 km et la construction de deux gares. Mais aussi, la création d’un puits d’attaque au niveau des hôpitaux Lyon Sud, un rameau de raccordement au puits du Grand Revoyet. Et enfin, l’adaptation du puits Orsel existant, situé derrière l’ancien terminus d’Oullins, pour évacuer le tunnelier et, en phase d’exploitation, ventiler les espaces souterrains. De la danse en sous-sol… Yanis Ourabah sublime le prolongement de la ligne B du métro de Lyon. [©Yanis Ourabah]Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. [©Yanis Ourabah]Le photographe Yanis Ourabah suit l’évolution du chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis ses débuts. [©Yanis Ourabah]« J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. » [©Yanis Ourabah]« J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. » [©Yanis Ourabah] « J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. Ce tunnel était parfait pour cela… Mon objectif est d’amener de la légèreté et de l’élégance dans un environnement dur, froid, industriel et bétonné ! Montrer qu’un chantier peut être photogénique. Avec les deux danseuses et le danseur professionnels, nous sommes restés dans cet environnement poussiéreux et bruyant pendant 3 h. J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » Yanis Ourabah sublime ainsi ce prolongement de la ligne B du métro de Lyon. Une démarche artistique double Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. « J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. J’arpente les rues, je repère des monuments…Si j’amène la danse hors de studios, je la mets en scène dans des hôtels 5* comme l’Intercontinental, dans des rooftop d’une clinique par exemple, dans des musées, ceux de Confluence ou le musée gallo-romain… Je fais à la fois découvrir la danse, mais aussi d’autres visages architecturaux de Lyon aux Lyonnais et aux touristes. Je me promène tel un globetrotter d’endroits en endroits toujours plus étonnants, comme les petites ruelles du quartier de La Guillotière, dans les IIIe et VIIe arrondissements… Je m’intéresse aux quartiers qui ont bougé ces dernières années comme La Confluence ou La Guillotière. » Yanis Ourabah vient de la photographie des sports extrêmes. En 2012, il a un déclic avec une série de photos sur une jeune danseuse. L’aventure avec ce médium commence : « Cette photographie est un substitut à celle de sports extrêmes. C’est une photo d’action. Il faut composer avec la lumière naturelle et l’environnement. Et surtout transmettre et retranscrire le style des artistes qui posent ». Une belle réussite… Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 340 jours

La France, 2e pays d'investissement en Europe pour le Qatar, avec 7,1 milliards dans l'immobilier

Sur ce total, 7,1 milliards sont investis dans l'immobilier (hors hôtellerie et investissements de particuliers).Dans le détail, l'étude réalisée avec le "Junior Conseil" de l'école de commerce française qui dispose également d'un campus au Qatar, précise que les actifs du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde de football sont valorisés à 5,3 milliards d'euros dans les secteurs de l'industrie et de la construction avec "des participations importantes dans des fleurons nationaux" comme Vinci, Total, Suez ou Airbus.Selon cette même source, les participations du Qatar dans le commerce de détail pèsent pour 4,2 milliards d'euros, celles dans le transport et le tourisme pour 3,4 milliards d'euros, celles dans les télécoms et médias pour 2,3 milliards d'euros.Le chiffre de 7,1 milliards d'euros pour l'actif immobilier correspond aux "activités immobilières et (à) la valeur totale de l'actif net immobilier détenu par des sociétés qataries ou affiliées". "Les investissements immobiliers résultant de personnes physiques ne sont pas comptés", précisent les auteurs de l'étude, selon qui "la valorisation des titres des entreprises et participations qataries en France fin 2021 est semblable à celle de 2019."Les échanges commerciaux entre les deux pays, tirés "par les exportations françaises de biens d'équipement" et le matériel militaire, "et les exportations qataries de gaz et produits dérivés des hydrocarbures", ont cru en moyenne de 16% par an depuis 2000.Le président de ce cercle économique créé en 2015, Omer Acar, a dit dans un communiqué s'attendre "à ce que cette dynamique se poursuive et s'intensifie dans les années à venir, notamment grâce à l'impulsion donnée par les nouveaux partenariats initiés entre nos entreprises dans le cadre de la Coupe du Monde".
Il y a 2 ans et 341 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires

INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des bâtiments tertiairesD’abord réservé aux logements collectifs neufs et maisons individuelles neuves en bandes, INTAIRIEUR®, étendait en mai 2021, le champ de son référentiel aux maisons individuelles diffuses, permettant ainsi aux futurs acheteurs de connaître la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) du bien qu’ils acquièrent et aux acteurs de l’immobilier neuf de valoriser leur engagement en matière environnementale et de santé publique.En cette année 2022, l’outil évolue pour permettre de valoriser la QAI des bâtiments réservés aux activités du tertiaire. Destinés à recevoir du public (bureaux, établissements de petite enfance, enseignement, hôtellerie, centres médico-sociaux) ces immeubles sont soumis à des normes strictes en matières de sécurité et d’environnement.Avec le label INTAIRIEUR®, les constructeurs, promoteurs du secteur peuvent désormais offrir à l’acquéreur professionnel le gage supplémentaire d’une démarche responsable et de qualité innovante de leur construction.La QAI résulte d’un équilibre fragile entres différents facteurs, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aérations, des systèmes de ventilation…Afin de pouvoir afficher la labellisation INTAIRIEUR®, les promoteurs et constructeurs doivent tenir compte de l’ensemble de ces facteurs en s’inscrivant dans une véritable démarche vertueuse, et ce, dès la conception du projet jusqu’à sa livraison.Une exigence partagée par tous les acteurs impliquésParce qu’il répond parfaitement à une problématique incontournable de notre société, le label INTAIRIEUR® fédère unanimement les grands acteurs du bâtiment.Maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage privés et publics, entreprises du bâtiment, institutions et professionnels de santé publique œuvrent ensemble pour l’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.Le label permet maintenant :aux maîtres d’ouvrage de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer,aux AMO, d’accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations,aux institutionnels, collectivités et aménageurs de mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur,aux architectes de se démarquer à travers des projets innovants et responsables,aux particuliers de choisir leur logement en exigeant un air intérieur de qualité pour leur famille,INTAIRIEUR®, un outils de référenceAvec presque 5 années d’existence, le label INTAIRIEUR® a su s’imposer comme une référence en matière de valorisation et de contrôle de QAI sur l’ensemble du territoire.Aujourd’hui de nombreux maîtres d’ouvrage ont obtenu la labellisation pour leurs projets (ou sont en cours d’obtention) : Bouygues Immobilier, CDC Habitat, Cogedim, Coop Immo, Covivio,, Coop Immo, Crédit Agricole Immobilier, Elgea Habitat, Franco Suisse, Green City Immobilier, Groupe Arcade, Groupe Duval, Habitalys, Icade Promotion, Immobilière 3F, Kermarrec Promotion, La Cité Jardins, Linkcity, Mairie de Courbevoie, Marignan, Nacarat, Nodi, Pitch Immo, Promeo, Promologis, Promomidi, Saint-Georges Promotion, Searim, Toulouse Métropole Habitat, Vinci Immobilier.En 2019 le label a obtenu une récompense à l’ESSEC Business School aux Trophées de la Transformation et de l’Innovation.La Qualité de l’Air Intérieur, une préoccupation de santé publiqueLes français passent en moyenne 90% de leur temps dans des espaces clos dont l’air est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. La Covid et les confinements qui ont suivi n’ont guère inversé la tendance et ont pour effet une véritable prise de conscience des dangers liés à la qualité de l’air intérieur. Irritations, nausées, céphalées, pathologies respiratoires…Chaque année en France, cette pollution est responsable de près de 20 000 décès prématurés et on estime à 19 milliards d’euros son coût socio-économique (prise en charge des soins, perte de productivité...).L’ensemble de la population est concerné par le problème et plus que jamais, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est devenue un enjeu majeur de santé publique.Fruit d’une réflexion collective menée depuis plusieurs années entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label INTAIRIEUR® permet au grand public de pouvoir choisir son logement en toute connaissance, avec la certitude que tout a été mis en oeuvre pour préserver la qualité de l’air intérieur de leur logement. Désormais, les usagers, gestionnaires et investisseurs pourront eux aussi choisir leurs locaux tout en tenant compte de ce paramètre.Le label INTAIRIEUR® propose un référentiel simple et fiable qui à l’image des autres certifications environnementales, permet de mettre en place un affichage clair et facilement reconnaissable par tous.
Il y a 2 ans et 341 jours

La justice rejette le recours d'opposants à un projet de gratte-ciel à Toulouse

Le permis de construire de cette tour de 40 étages, qui serait une première dans la 4e ville de France dépourvue de hauts immeubles, avait été délivré par la mairie de Toulouse en 2019.Quatre associations, dont France nature environnement (FNE) et Non au gratte-ciel de Toulouse, ainsi que trois particuliers, avaient estimé que le projet était disproportionné, pas abouti et polluant.Dans un communiqué jeudi, le tribunal administratif de Toulouse a considéré que les "incidences potentielles" de la Tour Occitanie avaient déjà été mesurées à l'échelle d'un ensemble urbain plus large dénommé "Grand Matabiau-quais d'Oc", soumis à une évaluation environnementale.Il a par ailleurs souligné l'absence d'infractions aux règles d'urbanisme, notamment en matière de hauteur, de places de stationnement et de logements sociaux "qui correspondent au parti pris d'urbanisme retenu dans cette zone".Ainsi, selon la justice, l'absence de places de stationnement pour les véhicules motorisés n'est "pas entachée d'erreur manifeste d'appréciation". Le tribunal a mis en avant "l'offre de transports en commun disponible à proximité du projet" ainsi que des "possibilités de stationnement dans des parcs de stationnement privés".Enfin, il a considéré que le risque induit par des transports réguliers de matières dangereuses à la gare Matabiau, à proximité immédiate du projet, fait l'objet de "mesures de sécurité spécifiques" et est "suffisamment pris en compte".Pour le président de l'association Non au gratte-ciel de Toulouse, Richard Mébaoudj, cette décision "comporte des erreurs de droit", notamment au sujet de l'absence de stationnement pour les personnes handicapées."On reste mobilisés et on se donne le temps de la réflexion avec les autres associations" pour éventuellement saisir le conseil d'Etat, a-t-il indiqué à l'AFP.Ce projet de l'architecte américain Daniel Libeskind est un bâtiment végétalisé de haut en bas, avec des façades de verre en spirale. La tour doit abriter 11.000 m2 de bureaux, des commerces, une centaine de logements, un restaurant-bar panoramique, un hôtel et des locaux SNCF dans le socle du bâtiment.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) voit dans la Tour Occitanie une "signature architecturale à la hauteur de l'ambition d'une métropole européenne". L'agglomération toulousaine, où se trouve le siège du géant européen Airbus, est en forte expansion démographique grâce au secteur de l'aéronautique.
Il y a 2 ans et 343 jours

En Irak, réinventer les monumentaux palais en ruines de Saddam Hussein

Renversé en 2003 par l'invasion américaine, Saddam Hussein faisait construire à tour de bras palais et monuments publics, défiant allègrement l'embargo occidental des années 1990.Aux quatre coins de l'Irak, plus d'une centaine de villas, résidences et complexes présidentiels de toutes tailles affichent sans complexe sa mégalomanie et folie des grandeurs. Le plus souvent, Saddam ne s'y est rendu qu'une ou deux fois.Tel un empereur mésopotamien, son profil gravé sur les bas-reliefs, parfois au côté du roi Nabuchodonosor II, est toujours visible dans l'un de ces palais, à Babylone (centre)."Nous pourrions transformer ces palais en musées, du moins à Bagdad: un musée de la tapisserie par exemple, sur la famille royale ou l'art islamique", avance le directeur du Conseil irakien des Antiquités et du Patrimoine, Laith Majid Hussein.Mais il admet que la réhabilitation de certains "châteaux gigantesques" nécessiterait "des sommes astronomiques".Après 2003, ces sites ont été pillés, endommagés lors des conflits successifs ayant déchiré l'Irak ou servi de bases militaires aux forces étrangères.Aujourd'hui, les palais réhabilités demeurent l'exception. Les autres tombent en ruine ou ont été investis par des factions armées."La bureaucratie et la corruption entravent la restauration de ces palais pour en faire des complexes touristiques ou des centres du patrimoine", regrette un haut responsable gouvernemental, s'exprimant sous couvert d'anonymat."Symbole de la dictature"A Bagdad, trois palais construits par Saddam Hussein accueillent la présidence et les bureaux du Premier ministre.Après avoir servi un temps de base américaine, le somptueux complexe Al-Faw héberge lui depuis 2021 une très chic "Université américaine" sur les berges luxuriantes d'un lac artificiel, avec des amphithéâtres et même un "food court" dans des bâtiments en pierre et en marbre.Le directeur de l'université, Michael Mulnix, ne cache pas sa fierté. Si le palais principal était relativement préservé, "tous les autres bâtiments étaient endommagés. Les fenêtres étaient cassées, les oiseaux volaient à l'intérieur, il y avaient des serpents. C'était le désordre."Il désigne au plafond les initiales de l'ancien homme fort calligraphiées en arabe."On s'est demandé ce qu'il fallait en faire, les effacer ou les recouvrir", dit-il, louant la décision de les préserver dans ce "palais de dictateur (...) transformé en un établissement d'enseignement supérieur pour tous les Irakiens".A Bassora (sud), trois palais subsistent. Deux sont utilisés par le Hachd al-Chaabi, les paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces régulières.Quant au troisième, c'est depuis 2016 un prestigieux musée d'antiquités."Nous avons réussi à transformer ce symbole de la dictature en un symbole de la culture", s'enorgueillit Qahtan al-Obeid, responsable des Antiquités de Bassora."Centre récréatif"A ce jour, Bassora est "la seule province à avoir transformé un palais en un bâtiment du patrimoine", dit-il, estimant que le pays compterait 166 résidences, villas et autres complexes construits par le dictateur."Les gouvernements successifs (depuis 2003, NDLR) n'ont rien construit et n'ont pas pu égaler ce que Saddam a érigé", lâche amèrement -- et sous anonymat -- un architecte de l'ancien régime.Laith Majid Hussein assure toutefois que dans la province centrale de Babylone, les autorités vont transformer en musée un palais surplombant les ruines inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco.Juché sur une colline artificielle, l'imposant château ocre aux ouvertures béantes est déjà une attraction locale.Dans les salons d'apparat abandonnés où pendent des lustres brinquebalants, les murs sont couverts de graffitis.Les dépendances ont été transformées en complexe hôtelier. "Quand on est venu en 2007 pour la première fois, le site était dans un état déplorable. Les autorités locales ont décidé d'en faire un centre récréatif pour les. habitants", assure le directeur du complexe, Abdel Satar Naji.C'est peut-être à Tikrit, ville natale de Saddam, que le constat est le plus saisissant.Sur les bords du Tigre, une trentaine de villas et de résidences sont en ruines. Un ponton et une bâtisse adjacente y sont devenus un lieu de commémoration du massacre de "Speicher", du nom d'une ancienne base militaire américaine.En juin 2014, les jihadistes du groupe Etat islamique y avaient exécuté des centaines de jeunes recrues. Selon des estimations, ce massacre aurait fait jusqu'à 1.700 morts.
Il y a 2 ans et 346 jours

A Lyon, laboratoire de recherche de Nexans signé AFAA

AFAA Architecture (Marc Favaro, Anne-Sophie Rigal, Philippe Audart) a livré en 2021 à Lyon (Rhône) pour Bouygues Immobilier le nouveau laboratoire de recherche de Nexans, un ouvrage de 6 000 m² d’un coût 12 M€. Communiqué. L’écriture architecturale de ce laboratoire de recherche s’inspire des hôtels industriels historiques pour lui conférer une allure urbaine contemporaine. […] L’article A Lyon, laboratoire de recherche de Nexans signé AFAA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 350 jours

« M Avenue », comme Marrakech, comme Maroc, comme DL2A

« M Avenue », conçue à Marrakech (Maroc) par l’architecte français Didier Lefort (DL2A), a été inauguré en 2022. Ce prestigieux projet de 500 m de long, dont l’investissement avoisine le milliard de dirhams (92 M€), est porté par la société́ de développement immobilier « Downtown Hotel Corporation » (DHC). Communiqué. En 2013 est confié […] L’article « M Avenue », comme Marrakech, comme Maroc, comme DL2A est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 353 jours

Nouvelle implantation en Haute-Savoie pour l’architecte d’intérieur Caroline Tissier

Architecte d’intérieur plébiscitée par les hôteliers et les restaurateurs, Caroline Tissier s’associe à Charlotte Blanc-Paque pour développer ses activités sur ce territoire. Basée à Chamonix, la nouvelle implantation de Caroline Tissier Intérieurs va proposer aux propriétaires d'hôtels, de chalets de luxe et de restaurants une griffe design renommée et un accompagnement personnalisé. Depuis la création de sa société en 2013, Caroline Tissier multiplie les collaborations avec des hôtels prestigieux et des chefs réputés, de Jacky Ribault à Christophe Hay. L'univers Caroline Tissier Intérieurs poursuit son développement avec talent et générosité.Design au sommet Présent en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, le bureau Caroline Tissier Intérieurs s'installe donc désormais dans la vallée de Chamonix. Pour ouvrir cette nouvelle représentation, Caroline Tissier a choisi de s'associer avec Charlotte Blanc-Paque, architecte d'intérieur originaire de la région. Diplômée de l'Université de Montréal, Charlotte Blanc-Paque a choisi de revenir dans sa vallée savoyarde. Après une première expérience dans un cabinet d'architecture et un cabinet de maître d'œuvre sur Chamonix, elle décide de se consacrer à un projet familial. En collaboration avec son père, elle imagine, dessine et créé les chalets Grands Montets, trois bijoux 5 étoiles situés au pied des pistes. Main dans la main avec les artisans locaux, elle se spécialise dans la rénovation et la construction d'appartements et de chalets de montagne grand luxe, dans le plus pur respect des traditions architecturales locales. Fille d'hôtelier, Charlotte Blanc-Paque a toujours eu à cœur de développer son activité dans ce secteur. Admiratrice de longue date des créations de Caroline Tissier, elle n'a pas hésité lorsque cette dernière lui a proposé de s'associer pour ouvrir le nouveau bureau savoyard. Ensemble, les deux architectes d'intérieur vont pouvoir faire rayonner leur créativité sur les sommets.Un style unique et des réalisations remarquéesDepuis sa première collaboration avec le très médiatique chef Akrame Benallal en 2011, Caroline Tissier n'a cessé d'enchaîner des projets passionnants et créations remarquées.A la tête de sa propre agence d'architecture d'intérieur, elle décide de mettre ses inspirations design, sa qualité d’écoute et sa sensibilité au service des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Rapidement, elle multiplie les collaborations avec des chefs en pleine ascension. David Toutain, Christophe Hay, Jacky Ribault, Yohann Chapuis, Guillaume Sanchez, Thibault Sombardier… autant d’étoiles montantes de la cuisine qui ont compté parmi ses premiers clients et qu'elle continue d'accompagner, pour certains, sur de nouveaux projets.Métissage de styles, effets de matière, textures que l'on a envie de toucher, mises en scènes lumineuses ou plus tamisées, univers façonnés à l'image de ses clients et de leur personnalité… la "patte" Caroline Tissier est reconnaissable à ses ambiances uniques et à sa créativité. A ce jour, Caroline Tissier a imprimé sa griffe sur plus d’une trentaine de lieux réputés : hôtels stylés et restaurants de chefs renommés. Et son actualité 2022 s'annonce pour le moins chargée !2022 : nouvelles créations inspiréesEn février dernier, le restaurant doublement étoilé Anne de Bretagne a rouvert à la Plaine sur Mer, avec un relooking complet signé Caroline Tissier. Pour l'architecte d'intérieur, il s'agissait de sa toute première collaboration avec le jeune chef breton Mathieu Guibert. Un design minéral et subtilement épuré, parfait pour sublimer une cuisine aux saveurs iodées et une vue imprenable sur l’océan, à l’extrême-Ouest du pays de Retz. Les prochains mois devraient voir éclore plusieurs autres projets. A Paris, le jeune chef Clément Vergeat a choisi Caroline Tissier pour imaginer l'ambiance de son tout nouveau bébé : le restaurant Nellu. Dans le Jura, Aurélien Moutarlier, chef du restaurant Grain de Sel, a fait appel à elle pour la décoration intérieure de sa nouvelle implantation dans une superbe bâtisse rénovée qui va aussi accueillir un complexe hôtelier. Autre actualité et non des moindres : une collaboration renouvelée avec le chef doublement étoilé Christophe Hay pour la décoration intérieure de Fleur de Loire ; un projet hors normes qui va abriter deux restaurants dont un gastronomique, un hôtel 5 étoiles, un kiosque à pâtisserie et un spa en plein cœur de Blois dès le mois de juin.
Il y a 2 ans et 356 jours

A Montparnasse, l'hôtel Pullman veut se relancer pour les 50 prochaines années

RÉNOVATION. L'hôtel Pullman de Paris Montparnasse vise à entamer une seconde vie après avoir fait l'objet d'une rénovation du sol au plafond, durant plus de quatre ans. Une opération portée par Unibail Rodamco, imaginée par Cut architectures.
Il y a 2 ans et 356 jours

Un projet de gratte-ciel à Toulouse contesté devant la justice

Le rapporteur public du tribunal administratif (TA) de Toulouse a rejeté les arguments des opposants au gratte-ciel. Le Tribunal devrait rendre sa décision avant l'été."La tour aujourd'hui ne peut pas être construite, on ne connaît pas sa consommation d'énergie, on ne connaît pas ses impacts réels sur l'environnement. Que fait-on d'un projet qui n'est pas abouti? Comment la population toulousaine peut comprendre qu'un permis de construire ait été accordé", s'étonne Alice Terrasse, l'avocate des plaignants.France nature environnement (FNE), Droit au logement (DAL) et des riverains ont saisi la justice administrative.La construction de cette tour, serait une première dans la 4e ville de France, dépourvue de hauts immeubles.Ce projet de l'architecte américain Daniel Libeskind est un bâtiment de 40 étages végétalisé de haut en bas, avec des façades de verre en spirale.La tour doit abriter 11.000 m2 de bureaux, des commerces, un peu plus d'une centaine de logements, un restaurant-bar panoramique, un hôtel et des locaux SNCF dans le socle du bâtiment, situé près de la gare."C'est un projet auquel on croit beaucoup. On ne va pas chercher des architectes internationaux, comme Daniel Libeskind, pour sortir un produit médiocre", tente de rassurer Eric Paillot, vice-président compagnie de Phalsbourg, qui mène le projet."Ce réflexe systématique de dire 'ils vont faire mal', me parait partisan. La verticalité, on l'aime ou on ne l'aime pas, mais c'est une réponse à notre problématique environnementale", souligne M. Paillot.Si le tribunal administratif rejette les recours, les associations peuvent encore faire appel devant le Conseil d'Etat.Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) voit dans la Tour Occitanie "la signature architecturale à la hauteur de l'ambition d'une métropole européenne". L'agglomération toulousaine, où se trouve le siège du géant européen Airbus, est en forte expansion démographique grâce au secteur de l'aéronautique.
Il y a 2 ans et 357 jours

DOM UNICO – La nouvelle gamme d’anti-panique 100% compatible

Obligatoires dans tous les types d’E.R.P. (Etablissements Recevant du Public tels que les centres commerciaux, les bureaux, les hôtels, les sites industriels…), les issues de secours sont soumises à une réglementation spécifique. Celle-ci exige, entre autres, que les portes dédiées à la sortie d’urgence soient équipées de dispositifs permettant d’assurer une évacuation fluide et sécurisée des […]
Il y a 2 ans et 357 jours

Louis-Emile Durandelle, photographe au service de l’architecture

Son premier chantier est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. [©Wikimedia Commons] Grâce à la thèse de Charlotte Leblanc réalisée à l’Ecole pratique des hautes études, l’immense corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle (1839-1917) est enfin remis à l’honneur. La docteure en histoire de l’art est par ailleurs chargée de la protection des Monuments historiques au ministère de la Culture. « C’est la conservatrice de la BnF, Sylvie Aubenas, qui m’a parlé de ce photographe. Il y avait beaucoup de fonds, de collections, mais son œuvre était peu étudiée », confie Charlotte Leblanc. On découvre ainsi dans son étude que, durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’amélioration des techniques photographiques offre de nouveaux outils aux architectes. Ainsi qu’au monde de la construction ou de la restauration d’édifices. Demande des architectes de l’époque La thèse de Charlotte Leblanc met en lumière le corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle. [©Kévin Bevelacqua] Dans ce contexte, Louis Emile Durandelle, actif à Paris entre 1860 et 1890, illustre cette adaptation de certains photographes à la demande des architectes de l’époque. « Son premier chantier important est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. Au XIXe siècle, la photographie était considérée comme une preuve irréfutable de la réalité. Je pense ainsi que les prescripteurs l’utilisaient pour régler des problèmes sur chantier. Ce fut peut-être le cas pour la tour Eiffel. Gustave Eiffel devait prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides en béton. Ainsi, le constructeur lui a commandé quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Hors de prix ! C’était de vrais documents de travail, pas destinés au grand public, qui sécurisaient, en quelque sorte, la pratique de Gustave Eiffel. Pour montrer tout le dispositif de chantier. Il y avait un véritable enjeu autour de ces photos. » Une photographie documentaire avant tout Né à Verdun en 1839, « on ne sait rien de sa formation. Probablement, un autodidacte ». Louis-Emile Durandelle commence sa carrière de photographe à Paris vers 1860. Et ce, en se spécialisant dans la « reproduction artistique industrielle et commerciale ». Il ne réalise pas seulement des portraits, mais utilise aussi la photographie pour mettre en valeur des objets d’art, des tableaux, des usines, des maisons ou des édifices publics. En se déplaçant sur les divers chantiers de construction grâce à une « voiture laboratoire », il enregistre les différentes étapes des constructions parisiennes du Second Empire et du début de la Troisième République. On lui doit ainsi de célèbres photographies de la construction du Sacré-Cœur de Montmartre, de la gare Saint-Lazare, du Comptoir d’Escompte, de l’Hôtel-Dieu ou encore des restaurations du Mont Saint-Michel. En effet, dans la thèse de Charlotte Leblanc, on découvre que la représentation architecturale de l’époque connaît alors elle-même une transition importante. Bouleversée notamment par la rapidité d’exécution des photographies. Plus de 10 00 photos « Louis-Emile Durandelle a réalisé plus de 10 000 photographies de reproductions d’objets d’art et d’architecture et un nombre difficile à évaluer de portraits-cartes. Il joue, par l’abondance de sa production et sa présence sur des chantiers parisiens majeurs, un rôle important dans l’évolution des usages de la photographie par le monde de la construction. » La docteure en histoire de l’art a ainsi mis en avant sa biographie, son activité de photographe de chantier, d’édifices achevés et de décors monumentaux. Ceci, depuis sa réalisation des clichés jusqu’à leurs usages variés faits par ses commanditaires. Sa thèse replace l’activité du photographe parmi celles de ses pairs, à une époque où le métier de photographe d’architecture nécessite une importante maîtrise technique. Notamment pour lutter contre la parallaxe1 et les distorsions de la perspective. Louis-Emile Durandelle effectuait presque toujours ses prises de vue en grand format, sur des plaques au collodion. Frappante de modernité Ce qui donne à ses photographies « une frappante modernité ». Ses épreuves étaient tirées sur papier albuminé qui fait ressortir « une beauté particulière ». Charlotte Leblanc analyse aussi la manière, dont certains architectes, certaines administrations ou certains entrepreneurs du bâtiment ont fait usage des clichés de Louis-Emile Durandelle pour servir leurs intérêts économiques et professionnels. Et ce, aussi bien lors de la conception architecturale qu’au cours du chantier de construction ou pour promouvoir leur réalisation, une fois l’édifice achevé. Gustave Eiffel a dû prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides. Ainsi, le constructeur a commandé à Louis-Emile Durancelle quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Etat des travaux en 1888. [©Wikimedia Commons]Construction de l’opéra Garnier. [©Wikimedia Commons] Photo de l’opéra Garnier en cours d’achèvement en 1866. [©Wikimedia Commons] 1La parallaxe est l’effet du changement de position de l’observateur sur ce qu’il perçoit. M. C.
Il y a 2 ans et 357 jours

Pour Elisabeth Borne, "le plein emploi est à portée de main"

"Je suis fière aujourd'hui de quitter ce ministère alors que le plein emploi est à portée de main, le taux de chômage est au plus bas depuis 15 ans, le taux de chômage des jeunes est au plus bas depuis 40 ans et jamais autant de Français n'avaient eu un travail", a déclaré Mme Borne en guise de bilan, en passant la main sur le perron de l'hôtel du Châtelet."Ces résultats, ce sont d'abord le fruit de réformes nécessaires, exigeantes", a-t-elle poursuivi, évoquant notamment celle de l'assurance-chômage, qu'elle a portée, et qui, a-t-elle dit, "accompagne mieux les Français tout en fixant une ligne claire: c'est toujours le travail qui doit payer".Le seuil du plein emploi est fixé à un taux de chômage entre 5% et 5,5%. Il était de 7,3% au premier trimestre 2022."Vous prenez vos fonctions dans un ministère au nom changé et aux ambitions encore rehaussées", puisqu'il est devenu le ministère du Travail, du Plein Emploi et de l'Insertion, a-t-elle souligné en s'adressant à M. Dussopt. Elle a également rappelé que 730.000 contrats d'apprentissage avaient été signés en 2021, soit deux fois plus qu'en 2017. "Votre mission, cher Olivier, sera de porter ce chiffre à un million de contrats signés", a-t-elle enjoint à son successeur.Les syndicats reçus cette semaineMme Borne a par ailleurs salué les partenaires sociaux, syndicats et patronat, qui "sont le coeur battant de notre vie sociale. Ils sont exigeants, c'est normal et chaque projet doit être discuté, étudié, construit avec eux", a-t-elle dit.De son côté, Olivier Dussopt, se décrivant comme "fils d'ouvriers" et "produit d'une trop rare ascension sociale que le travail doit permettre", a rappelé qu'il aurait la lourde tâche de mener la réforme "nécessaire des retraites" et qu'il entendait "dialoguer et concerter" avec les partenaires sociaux pour qu'elle "soit menée à bon port" et qu'elle soit "aussi juste que responsable".A propos des partenaires sociaux, M. Dussopt, qui était ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement Castex, a annoncé qu'il allait "les recevoir tous dès cette semaine afin d'évoquer avec eux leurs projets et leurs attentes", et de "nouer tout de suite une relation de travail et, je l'espère, une relation de confiance".Interrogé sur LCI lundi matin, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a réaffirmé que "l'urgence sociale, (ce ne sont) pas les retraites, c'est le pouvoir d'achat, l'emploi, l'évolution du travail et du rapport au travail"."Il n'y aura pas de discussion pendant l'été avec la CFDT" sur les retraites, a-t-il prévenu, estimant qu'"il n'y a pas à ce point une urgence qu'il faudrait une mesure au 1er septembre".Rappelant que le ministre de l'Economie reçoit lundi après-midi les organisations patronales, le patron du premier syndicat français a "invit(é)" Bruno Le Maire à réunir aussi les syndicats."On veut une vraie conférence sociale sur la question du pouvoir d'achat et des salaires", a-t-il dit.
Il y a 2 ans et 357 jours

Vinci Construction France mis en examen pour "corruption privée" dans un dossier lié au Qatar

Un juge d'instruction de Nanterre soupçonne Vinci Construction France, un des leaders du bâtiment dans le pays, d'avoir versé "plusieurs millions d'euros", notamment par l'intermédiaire de deux filiales, "à une société" appartenant à l'ex-gérante de fortune qatarie, Chadia Clot, explique à l'AFP une source proche de l'enquête.La contrepartie suspectée : obtenir certaines conventions "telles que la rénovation des salons de l'hôtel Ritz ou encore la réhabilitation de la Samaritaine à Paris", poursuit cette source.Selon la même source, "plusieurs millions d'euros" auraient été maquillés, entre 2008 et 2016, comme des "soi-disant travaux de décoration dans le cadre de chantiers" facturés par Vinci Construction France.La femme d'affaires d'origine palestinienne Chadia Clot a dirigé le fonds French Property Management (FPM), dédié aux investissements en France de l'ancien émir qatari, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, jusqu'en juin 2017.Elle et son compagnon ont été mis en examen, en janvier dernier, pour "corruption privée passive", soupçonnés d'être les bénéficiaires de cette corruption présumée, a confirmé le parquet de Nanterre. Contacté par l'AFP, l'avocat de Chadia Clot n'a pas souhaité s'exprimer.Un signalement Tracfin en 2015 avait provoqué l'ouverture d'une enquête préliminaire par le pôle éco-financier du parquet de Nanterre. L'enquête avait ensuite été confiée à un juge d'instruction en 2018.Outre Vinci Construction France, ses filiales Petit et GTM Bâtiment ont également été mises en examen, en février, pour "corruption privée" pour la même période de faits reprochés, de 2008 à 2016. Vinci Construction France et Petit sont aussi inquiétés pour "complicité de faux et usage de faux en écriture privée".Vinci Construction France et son avocate, ainsi que l'avocat de l'entreprise Petit, n'étaient pas joignables dans l'immédiat. Le conseil de GTM Bâtiment n'a pas souhaité réagir.Dans cette affaire, un décorateur est également mis en examen pour "corruption privée". Son avocate n'était pas immédiatement joignable.
Il y a 2 ans et 357 jours

Tourisme, transports, logement... les orphelins du gouvernement Borne

"Pas de ministère des Transports!!!!" s'est étranglée sur Twitter, avec sept émoticônes rageurs, l'eurodéputée Karima Delli, présidente de la commission transports et tourisme au Parlement européen.Or, Elisabeth Borne connaît bien le secteur. Elle avait été une ministre des Transports remarquée entre 2017 et 2019, et nommée tout de suite, dès l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.Il n'est pas rare que les postes sectoriels, ministres délégués et secrétaires d'Etat, soient distribués dans un second temps, après les législatives, mais la liste communiquée vendredi comprend 27 personnes dont certaines chargées de la Mer, l'Enfance, l'Egalité entre les femmes et les hommes ou la Francophonie. D'où l'étonnement des oubliés."Il n'y a pas de ministre des Transports et y a un ministre des JO ?", a persiflé Thierry Douine, président de la CFTC Transports, parlant de la nouvelle ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra."Je pense qu'il va falloir réagir collectivement. (...) Ca montre encore une fois qu'on était des salariés indispensables pendant la crise sanitaire, mais depuis on nous oublie", a-t-il tonné dans un coup de fil à l'AFP."Nous félicitons Amélie de Montchalin", nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires qui garde la tutelle sur le secteur, "et nous attendons la nomination d'un ministre délégué aux Transports", a indiqué plus calmement une porte-parole de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).Autre orphelin, le Logement, qui va aussi rester sous la tutelle du grand ministère de Mme de Montchalin. "Heureux de savoir qu'il n'y a pas de problème de logement en France. Sinon, il y aurait un ministre du Logement", a raillé sur Twitter le maire (PS) de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat."C'est une belle claque!", a renchéri Damien Hereng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC).Pourtant, selon les fédération d'agents immobiliers et de professionnels de la gestion locative Fnaim, Unis et Plurience, "le pouvoir d'achat est une préoccupation centrale et partagée, comme la transition écologique". "Le logement est indéniablement au cœur de ces enjeux", ont-elles regretté.Qui commande ?Les sortants aux Transports et au Logement, Jean-Baptiste Djebbari et Emmanuelle Wargon, n'ont pas dit un mot vendredi soir lors de la passation de pouvoirs.Encore un secteur oublié de la déclaration du secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler, sur le perron de l'Elysée: le Tourisme."Nous sommes très déçus que le mot même de tourisme n'ait pas été prononcé", a déploré Didier Chenet, président du GNI, l'organisation patronale des indépendants de l'hôtellerie restauration.Roland Héguy, président de l'UMIH --la principale organisation patronale de l'hôtellerie restauration--, a fait part de sa "déception"."Nous osons espérer une prise en considération du tourisme après les législatives", dit aussi Jean-Virgile Crance, président du Groupement national des chaînes hôtelières (GNC).Le Numérique n'a plus de secrétaire d'Etat dédié, mais il est au moins cité dans les attributions du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.Les Anciens combattants ont été adoptés par le nouveau ministre des Armées Sébastien Lecornu. "Je deviens aussi le ministre de la mémoire des anciens combattants et si dans l'intitulé du ministère les anciens combattants ne figurent pas, néanmoins j'en suis pleinement le ministre", a-t-il déclaré en prenant ses fonctions.Quant à la Mer, sa rétrogradation d'un ministère à un secrétaire d'Etat en a froissé plus d'un."Nous nous rapprocherons de Mme Benin (la nouvelle secrétaire d'Etat à la Mer Justine Benin, députée MoDem) et certainement du Premier ministre pour comprendre le poids de la pêche et de la mer au sein du nouveau gouvernement", a prévenu le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins.Bien que regrettant cette disparition d'un ministère de plein exercice, un proche du cabinet de la sortante Annick Girardin a expliqué que la nouvelle formule permettrait peut-être de sortir d'une dichotomie parfois compliquée, entre le ministère et le secrétariat général de la Mer, rattaché au Premier ministre et qui coordonne les actions des préfets maritimes.La Ville, elle, n'est nulle part pour l'instant. Rendez-vous dans le Journal officiel dans les prochains jours, pour savoir quel ministre aura la main.La Fédération des Promoteurs immobiliers se demande où est le logement ?La FPI prend acte de la composition du Gouvernement annoncée ce jour. Elle adresse ses vœux de réussite aux ministres.Elle regrette fortement que le logement, premier poste de dépenses des ménages, ne bénéficie pas d’un ministère de plein exercice demandé par l’ensemble de la filière immobilière et la FPI en particulier. De plus, le logement n’apparaît dans aucun intitulé des ministères annoncés.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Après avoir été le grand oublié de la campagne électorale, nous refuserons fermement qu’il soit l’oublié du quinquennat ! Il s’agit d’un bien essentiel pour chacun de nos concitoyens. L’ajustement qui interviendra à l’issue des législatives devra impérativement corriger cette position. Nul ne pourra nous faire le reproche de ne pas avoir suffisamment alerté sur le risque majeur d’une véritable et profonde crise du logement. »Il y a un combat politique fondamental à mener pour les Français: permettre à chacun, à chaque étape de sa vie, de se loger dignement. Il est pour cela absolument indispensable de relancer rapidement et efficacement une offre de logements collectifs neufs, accessibles, sobres en consommation d’espace et aux performances environnementales remarquables, en complément de la nécessaire rénovation du parc ancien.Les élus locaux détenant le pouvoir de délivrer les autorisations de construire, la FPI attend de l’Etat qu’il porte un message politique fort auprès des maires :Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Le Ministre de l’Intérieur et son ministre délégué aux Collectivités territoriales, eux-mêmes issus des territoires, ont la capacité de mobiliser efficacement les élus locaux afin de relancer la construction de logements. Les maires ont besoin du soutien politique et financier de l’Etat pour agir. »L’Etat devra par ailleurs concilier deux impératifs, sociétal et environnemental : construire suffisamment, pour tous et abordable dans un contexte de sobriété foncière et de transition bas carbone :Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Les promoteurs immobiliers de la FPI, par la qualité de leurs réalisations et les innovations qu’ils mettent en œuvre au service de leurs acquéreurs, démontrent chaque jour les nombreux atouts du logement neuf pour relever les défis de sobriété foncière et transition bas carbone et répondre aux besoins des Français. »Il y a urgence à agir pour la FPI:Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « Déçue par l’absence du logement dans le 1er Gouvernement, la FPI sera vigilante, combative auprès du nouvel exécutif et porteuse de propositions audacieuses. Elle se tient dès à présent à la disposition des ministres pour apporter des solutions efficaces et rapides : le pouvoir d’habiter est une priorité non négociable pour les Français ! »Mise à jour : des portefeuilles pour le logement et les transports après les législativesLe gouvernement sera complété après les législatives avec l'attribution de portefeuilles dédiés au logement et aux transports, deux thématiques dans le périmètre de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a précisé lundi 23 mai la porte-parole Olivia Grégoire."Il y aura très certainement de nouvelles personnalités au sein du gouvernement spécifiquement dédiées par exemple aux transports, au logement, sous la supervision de la ministre Amélie de Montchalin (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ndlr) directement placée sous la Première ministre", a déclaré Mme Grégoire face à la presse à l'issue du premier Conseil des ministres du gouvernement d'Elisabeth Borne."Le gouvernement sera complété après les élections législatives" des 12 et 19 juin, avait-elle préalablement précisé.L'absence de portefeuilles dédiés spécifiquement aux dossiers du logement ou des transports lors de l'annonce du nouveau gouvernement vendredi avait suscité émotion et étonnement chez les acteurs de ces deux secteurs inquiets d'une hypothétique disparition de ministère ou secrétariat d'Etat consacrés à ces enjeux."La ministre Amélie de Montchalin a dans son portefeuille, dans son périmètre, les enjeux de transport, les enjeux de logement, vous savez qu'il y a de grandes administrations au service de ces enjeux, ils ont aujourd'hui une ministre", a voulu rassurer Mme Grégoire."Ce gouvernement est déjà opérationnel sur les enjeux de transport et de logement, il nous manque peut être quelques ministres et (...) le président de la République et la Première ministre auront loisir de compléter l'équipe gouvernementale", a-t-elle encore expliqué.Amélie de Montchalin est l'une des deux ministres avec Agnès Pannier-Runacher à épauler Elisabeth Borne pour mener la transition écologique et énergétique dans le nouveau gouvernement.
Il y a 2 ans et 357 jours

À Lille, Saison Menu offre une nouvelle vie à l'ilot des Galeries Lafayette

Jean-Mathieu de Lipowski, Alicia Orsini, Michel de Rocca Serra et François Tramoni sont diplômés de l'école d'architecture de Marseille en 2012 et 2014. Ils fondent Orma architettura à Corte (Haute-Corse), en 2014. Alicia Orsini est également architecte du patrimoine. Installés aux pieds du Monte Rotondo, le deuxième plus haut massif […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 361 jours

Les foncières cotées maintiennent le cap

LE RENDEZ-VOUS DE L'INVESTISSEUR. Après deux ans de crise sanitaire, les sociétés d'investissement immobilier cotées (SIIC) ont rendu leur copie en matière de résultats annuels pour l'exercice 2021. À cette occasion, la rédaction de Batiactu vous propose un tour d'horizon des performances des foncières cotées dans le bureau, le commerce, la logistique, la santé, le résidentiel et l'hôtellerie.
Il y a 2 ans et 361 jours

Morland, cité modèle d'Hidalgo à Paris avec vue imprenable sur la Seine

"Si cela avait été un immeuble vendu par un privé à un privé, l'exigence en matière de diversité et de multiplicité des usages n'aurait pas existé."Mardi lors d'une présentation à la presse venue consacrer "des années de travail", Laurent Dumas, le président du directoire d'Emerige, a souligné le rôle de la Ville dans l'orientation du projet Morland Mixité Capitale, ancienne préfecture de la Seine qui termine sa mue en "petite ville", selon Jean-Louis Missika.En lançant, fin 2014, la première édition de "Réinventer Paris", l'ancien adjoint à l'urbanisme d'Anne Hidalgo oblige les groupements candidats à proposer des projets mixtes, mêlant commerces, bureaux et logements, pour les 23 sites. Morland, un bâtiment massif de 44.000 m2 construit dans les années 1960, est le bâtiment le plus spectaculaire à recycler.Désigné lauréat début 2016, Emerige rachète l'ancienne préfecture pour 135 millions d'euros à la Ville et garantit que le futur ensemble sera "accessible à tous", rappelle M. Dumas.Six ans plus tard, 5.000 personnes s'apprêtent à cohabiter quotidiennement entre bureaux, marché couvert, crèche, piscine, salle de sport, hôtel cinq étoiles de 162 chambres, auberge de jeunesse de 400 lits avec un prix de départ à 29 euros, logements sociaux et privés, galerie d'art et toits dédiés à l'agriculture urbaine."L'immeuble mixte, c'est vraiment l'avenir de l'immobilier", se réjouit Jean-Louis Missika pour qui Morland est un "véritable prototype".L'ex-adjoint souligne également le "progrès considérable en matière d'accessibilité" que constitue l'ouverture du site au public, qui pourra admirer dans les cours le péristyle créé par l'architecte britannique David Chipperfield. Et du 15e étage, pré carré de l'hôtel, l'incroyable vue sur la capitale."C'est une forme de modèle de mixité et de transformation du patrimoine", abonde le maire (PS) de Paris Centre Ariel Weil, "pas choqué" que les 34 logements en accession libre puissent atteindre les 20.000 euros du m2 : "cela veut dire qu'il y a une vraie mixité sociale". Si les 80 logements sociaux ne sont pas assez pour satisfaire Danielle Simonnet, opposante LFI à Anne Hidalgo pour qui "15% (de l'ensemble de la surface), c'est dérisoire", l'opposante LR Valérie Montandon salue "un des rares projets positifs" en termes de mixité programmatique, avec des architectes qui "ont su maximiser l'utilisation des matériaux sur place".
Il y a 2 ans et 361 jours

Seine-et-Marne : inauguration de la nouvelle place de l’Hôtel-de-ville de Moret-sur-Loin

Le réaménagement de la place de l’Hôtel-de-ville de Moret-sur-Loing, en Seine-et-Marne, a nécessité environ 500 000 euros.