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Résultats de recherche pour maisons

(4053 résultats)
Il y a 2 ans et 186 jours

Hexaom maintient son chiffre d'affaires, mais les commandes sont en baisse

RÉSULTATS. Le premier constructeur français de maisons individuelles affiche un CA en hausse au troisième trimestre et sur les neuf premiers mois de l'année. Les prises de commande pâtissent, en revanche, du contexte économique.
Il y a 2 ans et 191 jours

Où les Français veulent-ils vivre ? Les résultats de la 2e édition du baromètre Kantar Public­­

Alors que la crise climatique devient plus que jamais concrète aux yeux des Français, cette deuxième édition s’intéresse plus particulièrement à leurs perceptions et attentes en matière de lutte contre l’artificialisation des sols dans les territoires, mais aussi de réindustrialisation du pays.Des grandes agglomérations en crise : la revanche des petites villes et villes moyennesLa deuxième vague du baromètre confirme l’aspiration des Français à un idéal de vie au calme, dans un environnement naturel et préservé, loin de la grande ville et de ses désagréments : promiscuité, coût de la vie et insécurité… Comme nous l’observions fin 2020, l’attractivité d’un territoire est inversement proportionnelle à sa densité : l’agglomération parisienne fait figure de repoussoir (seuls 11% des Français aimeraient y vivre), tandis que 58% des Français aspirent à vivre dans un village ou un hameau.En deux ans, l’attrait des petites villes et agglomérations (moins de 20.000 habitants) se renforce encore : elles constituent un lieu de vie aspirationnel pour un Français sur deux (en progression de plus de 10 points), quel que soit leur âge. 30% de leurs habitants disent d’ailleurs davantage envisager qu’avant le Covid-19 de quitter leur lieu de vie, contre 23% des habitants des villes moyennes et seulement 13% des petites villes et zones rurales.En tête des attentes : sécurité, proximité avec la nature et accès aux services de santéLa petite ville répond aux facteurs jugés les plus importants par les Français dans le choix de leur lieu de vie : le sentiment de sécurité (cité comme déterminant par 61 %), suivi de l’accès à la santé et aux soins (57%) puis de trois dimensions proches évoquées par plus d’un Français sur deux : la proximité avec la nature (55%), la qualité de l’air (55%) et la présence d’espaces verts (54%). Sur chacune de ces dimensions (à l’exception de l’accès aux soins de santé), les habitants des zones rurales ou des petites villes se montrent davantage satisfaits que ceux des villes moyennes, eux-mêmes plus satisfaits que les habitants des grandes villes.Les petites villes sont perçues comme le territoire le plus adapté pour élever ses enfants… mais aussi pour y passer sa retraite. Selon les Français, c’est également l’échelle qui favorise le plus la qualité des relations sociales, offre des logements de meilleure qualité et où le coût de la vie est plus accessible. Ainsi, avec le village, les petites agglomérations sont pour les Français le territoire qui offre la meilleure qualité de vie. En revanche, l’emploi apparaît comme la faiblesse des petites villes et des zones rurales pour les Français, qui estiment majoritairement que les grandes et moyennes agglomérations sont les territoires qui offrent le plus d’opportunités d’emploi.Services publics, commerces et mobilité : les arguments des villes moyennesLes agglomérations moyennes (de 20 à 200.000 habitants) semblent offrir à leurs habitants un équilibre apprécié entre la qualité de vie et le calme propres aux villes à taille humaine et les services qu’elles proposent. Ainsi, six dimensions sont à la fois jugées très importantes pour les habitants des villes moyennes et suscitent une large satisfaction : la présence d’espaces verts, la proximité avec la nature et la qualité de l’air, mais aussi l’accessibilité et la variété des commerces et enfin la possibilité de se déplacer facilement à pied ou en voiture.La nécessité écologique face aux imaginaires88% des Français estiment que préserver les sols naturels et lutter contre l’artificialisation des sols est quelque chose d’important, 59% l’estiment même prioritaire. Toutefois, derrière ce consensus, les moyens pour y parvenir font l’objet d’appréciations diverses de la part des Français. En cohérence avec leurs aspirations de proximité à la nature, les Français sont avant tout favorables à la renaturation des sols artificialisés (84%). Ils soutiennent également largement l’idée de renoncer aux nouveaux projets d’infrastructures (60%) ou encore d’être incités à la rénovation de logements anciens (78%).En revanche, ils se montrent plus partagés quand il s’agit de limiter très fortement la construction de maisons isolées et de lotissements (53% y sont favorables et 31% opposés) voire de renoncer à la maison individuelle : 46% des répondants sont opposés à des incitations à vivre en appartement ou en maison mitoyenne (contre 33% qui y sont favorables). Une opposition qui grimpe à 51% chez ceux qui habitent en maison individuelle. Les Français se montrent en effet profondément attachés à l’habitat individuel : pour 79% d’entre eux, la maison est le logement idéal. Cette aspiration existe dans toutes les catégories de population, mais davantage encore chez les ménages employés et ouvriers (81%) que chez les cadres (73%).Parmi les autres actions pour lutter contre l’artificialisation des sols, la très forte limitation de la construction de nouvelles zones commerciales est majoritairement soutenue par les Français (72%). Une majorité relative de Français (46%) estime d’ailleurs que dans les années à venir il faut en priorité encourager le développement de commerces de centres-villes. Toutefois, à l’heure actuelle, 57% d’entre eux disent privilégier les zones commerciales pour leurs achats contre 27% qui préfèrent les commerces de centres-villes. Si les commerces de centres-villes sont perçus comme plus conviviaux et agréables, les zones commerciales cumulent les avantages suivants : facilement accessibles, bon marché, adaptés à des courses en famille et répondant à tous les besoins.Une réindustrialisation sous conditions : le syndrome Nimby n’est jamais loinL’idée de réindustrialiser la France est perçue positivement par les Français, et d’abord comme un moyen de créer des emplois et de garantir l’indépendance économique du pays. Ils ne sont toutefois que 4% à envisager l’installation d’une nouvelle usine près de chez eux sans condition. Les préoccupations sont nombreuses : nuisances diverses (bruits, odeurs, poussières et mauvaise qualité de l’air), sont redoutées par 1 Français sur 2. L’intégration paysagère de l’usine, la création d’emplois qu’elle génère et l’encadrement des risques industriels sont aussi des conditions souhaitées par environ 4 Français sur 10 dans la perspective d’une installation d’usine près de chez eux.Sur la question de la réindustrialisation, comme sur celle de la lutte contre l’artificialisation des sols, on observe une forte tension non-résolue entre l’aspiration des Français à vivre dans un environnement préservé et la perception d’une réindustrialisation bénéfique pour l’emploi et l’économie.Les résultats en infographie.
Il y a 2 ans et 192 jours

Vendée : bientôt un nouveau cheminement piéton entre la place des Droits-de-l’Homme et l’hypercentre aux Herbiers

Trois maisons de la cour de la Mission vont laisser place à un cheminement piéton qui reliera le cœur de ville et la place des...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 192 jours

Nouveau brise-soleil en kit

BLUETEK propose KOMETE, son nouveau brise-soleil en kit pour les installateurs et les Cmistes. Commercialisé via le négoce ou livré directement sur les chantiers de maisons individuelles neuves ou en rénovation, KOMETE est disponible en deux largeurs et deux longueurs standard, mais également sur-mesure. Posé “en casquette” il permet de maîtriser les apports solaires sans réduire les apports lumineux. En été, KOMETE réduit ainsi de 75% la chaleur générée par le rayonnement solaire tout en conservant 77% de la luminosité extérieure à l’intérieur de la maison. A l’inverse, en hiver, il n’empêche pas l’apport de calories du rayonnement solaire à travers les ouvertures vitrées lorsque que l’orbite du soleil est plus basse.
Il y a 2 ans et 192 jours

Nouveau brise-soleil en kit

BLUETEK propose KOMETE, son nouveau brise-soleil en kit pour les installateurs et les Cmistes. Commercialisé via le négoce ou livré directement sur les chantiers de maisons individuelles neuves ou en rénovation, KOMETE est disponible en deux largeurs et deux longueurs standard, mais également sur-mesure. Posé “en casquette” il permet de maîtriser les apports solaires sans réduire les apports lumineux. En été, KOMETE réduit ainsi de 75% la chaleur générée par le rayonnement solaire tout en conservant 77% de la luminosité extérieure à l’intérieur de la maison. A l’inverse, en hiver, il n’empêche pas l’apport de calories du rayonnement solaire à travers les ouvertures vitrées lorsque que l’orbite du soleil est plus basse. Cet article Nouveau brise-soleil en kit est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 192 jours

Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République

Dans le cadre de la discussion du projet de loi « Production d’énergies renouvelables » actuellement en première lecture au Sénat, et en raison de l’amendement proposé par la commission Développement durable du Sénat, visant à la suppression de l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les opérations d’installations photovoltaïques et d’installations thermiques dans les secteurs protégés et les Sites Patrimoniaux Remarquables, Martin Malvy, Stéphane Bern et plusieurs présidents d’associations patrimoniales ont co-signé une lettre à l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron. Monsieur le Président de la République, Revient avec force la perspective d’un amendement parlementaire au texte du Projet de loi « Production d’énergies renouvelables » aboutissant à supprimer l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les implantations d’équipements producteurs d’électricité, en centres historiques. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables. Comment ne le serait-on pas ? Mais les secteurs qui sont placés sous contrôle des Services de l’Etat et par l’entremise des Architectes des Bâtiments de France ne représentent que 6% de l’espace national. Portion infime sur laquelle ne pourraient être exposés que des équipements mineurs. Si la perspective qui consiste à fournir, à partir du patrimoine national, une vitrine aux producteurs d’électricité est effrayante, elle est donc – énergétiquement – purement symbolique et culturellement, esthétiquement, dramatique. Reprenons toutes et tous le discours de Malraux en 1962, défendant sa loi. Il a marqué l’histoire de notre Patrimoine et allons au passage où il imagine les quais de la Seine, en face de Notre-Dame, livrés sans règles aux promoteurs. Qu’il soit nécessaire d’engager le dialogue et de rechercher collectivement des solutions à l’adaptation de l’environnement – d’une manière générale – aux contraintes qui sont désormais les nôtres, bien sûr. Passer en force déboucherait sur une situation critique. Nous demandons avec insistance et détermination l’abandon pur et simple d’un tel projet à celles et ceux dont nous partageons le souci du développement durable mais dont l’adhésion à cette malheureuse idée nous ramènerait à une époque où la presse parlait de ” la France défigurée”. Elle aurait vite fait de renouer avec cette virulente critique. Monsieur le Président de la République, nous sommes convaincus que vous partagez ce sentiment et nous comptons sur votre soutien. Croyez Monsieur le Président de la République à l’assurance de nos sentiments les plus respectueux. Les Premiers signataires : Martin MALVY, Président de Sites & Cités remarquables de France, ancien Ministre Stéphane BERN, Chargé de mission pour le patrimoine en péril Gilles ALGLAVE, Président de Maisons Paysannes de France Jean-François CARON, Président des Biens Français du Patrimoine Mondial Yves DAUGE, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France, ancien sénateur et maire de Chinon, ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Alain DI STEFANO, Président des Plus Beaux Villages de France Françoise GATEL, Présidente des Petites Cités de caractère Philippe HUPPE, Président de Ville et Métiers d’Art Maître Alain de LA BRETESCHE, Président de Patrimoine-Environnement Julien LACAZE, Président de Sites et Monuments Christian LAPORTE, Président des Architectes du Patrimoine Christine LECONTE, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de Grasse et ancien sénateur des Alpes- Maritimes, Ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Olivier de LORGERIL, Président de la Demeure Historique Hervé MARITON, ancien Ministre, maire de Crest et Président des Plus Beaux Détours de France Marie-Georges PAGEL-BROUSSE, Présidente de REMPART Jean ROUGER, ancien député, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France Fabien SENECHAL, Président des Architectes des Bâtiments de France Philippe TOUSSAINT, Président de Vieilles Maisons Françaises Louis VILLARET, Président du Réseau des Grands Sites de France
Il y a 2 ans et 192 jours

Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République

Dans le cadre de la discussion du projet de loi « Production d’énergies renouvelables » actuellement en première lecture au Sénat, et en raison de l’amendement proposé par la commission Développement durable du Sénat, visant à la suppression de l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les opérations d’installations photovoltaïques et d’installations thermiques dans les secteurs protégés et les Sites Patrimoniaux Remarquables, Martin Malvy, Stéphane Bern et plusieurs présidents d’associations patrimoniales ont co-signé une lettre à l’attention du Président de la République, Emmanuel Macron. Monsieur le Président de la République, Revient avec force la perspective d’un amendement parlementaire au texte du Projet de loi « Production d’énergies renouvelables » aboutissant à supprimer l’accord (avis conforme) de l’Architecte des Bâtiments de France sur les implantations d’équipements producteurs d’électricité, en centres historiques. Nous sommes favorables au développement des énergies renouvelables. Comment ne le serait-on pas ? Mais les secteurs qui sont placés sous contrôle des Services de l’Etat et par l’entremise des Architectes des Bâtiments de France ne représentent que 6% de l’espace national. Portion infime sur laquelle ne pourraient être exposés que des équipements mineurs. Si la perspective qui consiste à fournir, à partir du patrimoine national, une vitrine aux producteurs d’électricité est effrayante, elle est donc – énergétiquement – purement symbolique et culturellement, esthétiquement, dramatique. Reprenons toutes et tous le discours de Malraux en 1962, défendant sa loi. Il a marqué l’histoire de notre Patrimoine et allons au passage où il imagine les quais de la Seine, en face de Notre-Dame, livrés sans règles aux promoteurs. Qu’il soit nécessaire d’engager le dialogue et de rechercher collectivement des solutions à l’adaptation de l’environnement – d’une manière générale – aux contraintes qui sont désormais les nôtres, bien sûr. Passer en force déboucherait sur une situation critique. Nous demandons avec insistance et détermination l’abandon pur et simple d’un tel projet à celles et ceux dont nous partageons le souci du développement durable mais dont l’adhésion à cette malheureuse idée nous ramènerait à une époque où la presse parlait de ” la France défigurée”. Elle aurait vite fait de renouer avec cette virulente critique. Monsieur le Président de la République, nous sommes convaincus que vous partagez ce sentiment et nous comptons sur votre soutien. Croyez Monsieur le Président de la République à l’assurance de nos sentiments les plus respectueux. Les Premiers signataires : Martin MALVY, Président de Sites & Cités remarquables de France, ancien Ministre Stéphane BERN, Chargé de mission pour le patrimoine en péril Gilles ALGLAVE, Président de Maisons Paysannes de France Jean-François CARON, Président des Biens Français du Patrimoine Mondial Yves DAUGE, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France, ancien sénateur et maire de Chinon, ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Alain DI STEFANO, Président des Plus Beaux Villages de France Françoise GATEL, Présidente des Petites Cités de caractère Philippe HUPPE, Président de Ville et Métiers d’Art Maître Alain de LA BRETESCHE, Président de Patrimoine-Environnement Julien LACAZE, Président de Sites et Monuments Christian LAPORTE, Président des Architectes du Patrimoine Christine LECONTE, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de Grasse et ancien sénateur des Alpes- Maritimes, Ancien président de la “Commission Nationale de l’Architecture et du Patrimoine” Olivier de LORGERIL, Président de la Demeure Historique Hervé MARITON, ancien Ministre, maire de Crest et Président des Plus Beaux Détours de France Marie-Georges PAGEL-BROUSSE, Présidente de REMPART Jean ROUGER, ancien député, membre fondateur de Sites & Cités remarquables de France Fabien SENECHAL, Président des Architectes des Bâtiments de France Philippe TOUSSAINT, Président de Vieilles Maisons Françaises Louis VILLARET, Président du Réseau des Grands Sites de France Cet article Des panneaux photovoltaïques dans les centres anciens : lettre ouverte au Président de la République est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 192 jours

De nouvelles applications pour le traitement des bois par la chaleur

Début 2020, l’Institut technologique FCBA, en collaboration avec les professionnels certifiés CTB A+ et le laboratoire de recherche en biologie BioForBois, formalisait une technique innovante de traitement préventif et curatif des bois contre les insectes à larve xylophage. Depuis, la méthodologie pour cette typologie spécifique de traitement s’est développée et de nouveaux travaux de Recherche & Développement ont été engagés pour évaluer son efficacité sur d’autres types de pathologies du bois. De nouvelles applications ont ainsi été testées et formalisées (traitement contre les termites de bois sec) ou sont en cours d’étude (traitement contre la mérule). Traitement des bois infestés par les termites de bois sec En lien avec l’émergence des termites de bois sec dans les bâtiments en Europe et le fort impact économique induit par les dégâts dont ils sont responsables dans les territoires ultra-marins tropicaux, FCBA a souhaité évaluer l’efficacité de la technologie de traitement des bois par la chaleur sur ce type d’infestation. Les chercheurs ont réalisé leurs essais sur l’espèce Cryptotermes dudleyi, particulièrement nuisible en Guyane et à la Réunion. Ils ont ainsi déterminé les conditions létales, toujours fondées sur le couplage durée / température, à atteindre au cœur des bois infestés pour détruire cette espèce. L’application de cette technologie dans le traitement des infestations du bois par les termites de bois secs est aujourd’hui formalisée et décrite dans le référentiel CTB A+, mis à disposition des professionnels en mars 2021. Elle a été déployée sur toutes les zones géographiques concernées par cette pathologie. Toutes les entreprises certifiées CTB A+ peuvent proposer ce type de traitement. Traitement des bois infestés par la mérule On constate un nombre croissant de dégradations causées par la mérule dans le bâtiment. FCBA a analysé la viabilité du traitement par la chaleur sur cette pathologie. Les chercheurs se sont concentrés sur le mycélium de Serpula lacrymans, plus communément appelé « mérule pleureuse » ou « mérule des maisons », parmi les champignons lignivores les plus destructeurs. Ils ont tout d’abord déterminé les couples durée / température efficaces sur le mycélium de mérule des maisons. Sur cette base, ils ont ensuite prolongé ces tests sur des prototypes de maçonneries (1 mur moellons de 50 cm d’épaisseur et 1 mur briques pleines de 32 cm d’épaisseur). L’objectif était de déterminer la température à régler sur un générateur d’air chaud pour atteindre 40°C au cœur des 2 murs testés, à l’intérieur desquels avaient été placés des échantillons de bois préalablement contaminés par du mycélium de mérule de maison. Ils ont ainsi pu déterminer les protocoles les plus efficaces : – Pour le mur briques pleines : avec une température extérieure comprise entre 18°C et 20°C, il faut 24 à 29 heures, avec un générateur d’air chaud réglé à 62°C, pour atteindre 40°C au cœur du mur. Pour éradiquer le mycélium de mérule, il faut ensuite maintenir cette température pendant 8 heures. Soit 2 jours de traitement au total. – Pour le mur en moellons : avec une température extérieure comprise entre 18°C et 20°C, il faut 36 à 44 heures, avec un générateur d’air chaud réglé à 70°C, pour atteindre 40°C au cœur du mur. Comme pour le mur en briques pleines, pour éradiquer le mycélium de mérule, il faut ensuite maintenir cette température pendant 8 heures. Soit 2 à 3 jours de traitement au total. Ces résultats marquent une première étape cruciale dans la mise au point d’une méthode fiabilisée de traitement de la mérule par la chaleur : ils démontrent les conditions d’efficacité fongicide de la technologie sur le mycélium de Serpula lacrymans. Les protocoles qu’ils vont permettre d’établir seront testés sur chantiers afin de valider leur efficacité en conditions réelles. Une attention particulière sera notamment portée sur les performances des appareils de chauffe, et leurs alternatives possibles, afin d’optimiser les durées de traitement. Visuels : FCBA
Il y a 2 ans et 192 jours

Rénover l'ensemble des bâtiments, combien ça coûte ?

Lundi, les députés ont adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement écologiste ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments.Soutenu mordicus par le collectif adepte des actions coup-de-poing Dernière Rénovation, qui a manifesté mercredi avec d'autres associations devant l'Assemblée nationale, l'amendement a cependant été écarté dans la version finale du texte.Combien dépense-t-on actuellement ?Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a grimpé à 19,9 milliards d'euros.Du côté de l'Etat, la principale aide, MaPrimeRénov', va voir son budget augmenter à 2,6 milliards d'euros. D'autres aides, moins importantes (certificats d'économies d'énergie, aides aux entreprises...), viennent le compléter.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.Combien cela va-t-il coûter ?Selon l'I4CE, il faudrait 33,4 milliards par an jusqu'en 2050, pour être dans les clous de la Stratégie nationale bas-carbone.Cette stratégie, dont une nouvelle mouture actualisée doit être publiée dans les prochains mois, prévoit qu'en 2050, l'ensemble du bâti devra atteindre la norme BBC (bâtiment basse consommation), soit une consommation de 50 kilowattheures par mètre carré par an. A peu près l'équivalent d'une étiquette énergétique B sur une échelle allant de A à G.Or, pour l'heure, la seule incitation présente dans la loi consiste à interdire progressivement à la location les biens les plus mal classés : les G en 2025, les F en 2028 et les E en 2034.Selon les calculs de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), extirper l'ensemble du parc des classes E, F et G coûterait déjà 258 milliards d'euros.L'essentiel du coût (70%), pointe son président Jean-Marc Torrollion, vient des maisons individuelles... mais elles sont peu concernées par l'interdiction de louer puisque la majorité de leurs occupants sont propriétaires.Pourquoi est-ce difficile de compter ?Derrière ces estimations, la facture reste cependant très difficile à établir.D'abord parce qu'il est compliqué d'établir un coût "standard" pour une rénovation, le terme englobant mille réalités différentes.Certains travaux simples coûtent 200 euros le mètre carré, mais une rénovation lourde peut vite chiffrer au-delà des 1.000 euros le mètre carré, note Laurent Arnaud, directeur du département Bâtiment durable au Cerema (Centre d'étude et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement)."En fonction de la nature des matériaux, de l'ampleur de la tâche... ça peut monter très rapidement, les petits espaces demandant plus de moyens que les grands espaces. Le caractère patrimonial d'un immeuble peut aussi entraîner une augmentation des coûts", dit-il.Et les prix des matériaux de construction ont explosé depuis 2020, sous l'effet des confinements puis de la guerre en Ukraine.Dernière difficulté : les travaux sont plus efficaces, et moins coûteux, s'ils sont tous faits en une seule fois. Mais cette solution est trop rarement utilisée, pointe Maxime Ledez de l'I4CE, car "souvent, le ménage doit quitter son logement ; alors que quand on fait une rénovation par gestes (étape par étape, NDLR), le ménage peut continuer à vivre dans son logement. C'est aussi la praticité, le coût social", qui entre en jeu.Est-ce que ce n'est qu'un problème d'argent ?Non, comme l'a souligné la Première ministre Elisabeth Borne, pour justifier son rejet des 12 milliards supplémentaires."La rénovation énergétique, ce sont aussi des salariés du BTP, que des milliards d'euros dans le PLF (projet de loi de finances, NDLR) ne permettront pas de former ou de rendre disponibles d'un coup de baguette magique", a-t-elle affirmé mercredi devant l'hémicycle.
Il y a 2 ans et 192 jours

Nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15 : Le mur isolant le moins épais du marché ! 

Ytong Compact 15 Pour relever le défi de la réglementation RE2020 et apporter le meilleur rapport qualité / prix / performances thermiques et énergétiques, Xella lance sur le marché le nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15.Dédiée à la construction de maisons individuelles de plain pied, cette nouvelle solution constructive répond bien au délà des exigences de la RE2020 et présente un véritable intérêt économique. En plus d’offrir une maison durable et confortable, le bloc Ytong Compact 15 est 10 % plus isolant et 21 % moins épais qu’une maçonnerie traditionnelle. Résultat, il permet de réduire considérablement les factures liées au chauffage ou à la climatisation, et d’augmenter la surface habitable pour la même emprise au sol ! Aujourd’hui, sur le marché de la construction de la maison individuelle, le nouveau bloc en béton cellulaire Ytong Compact 15 est certainement l’une des meilleures alternatives aux maçonneries traditionnelles. Sa faible empreinte carbone et ses qualités intrinsèques permettent de répondre aux enjeux économiques, énergétiques et environnementaux. À ce titre, Franck Boissel, dirigeant de l’entreprise Quercy Habitat, spécialisée dans la construction de maisons basse consommation, qui a réalisé la première maison en Ytong Compact 15 à Belfort-du-Quercy (Lot), le confirme « Aujourd’hui avec la RE2020, on nous demande d’avoir des produits qui consomment encore moins d’énergie. Avec l’Ytong Compact 15, je pense avoir trouvé le produit idéal pour la conception de maisons moins énergivores ». Nouveau bloc Ytong Compact 15  Xella peut désormais répondre à tous les projets de maisons individuelles en béton cellulaire. Pour les maisons à étage et en zones sismiques, le bloc Ytong Compact 20 est idéal. Et pour faire davantage d’économies sur la construction de maisons individuelles de plain pied, hors zones sismiques, Xella a dévéloppé le bloc Ytong Compact 15. – Des surfaces habitables gagnéespour la même emprise au sol 21 % moins épais qu’une maçonnerie traditionnelle, les murs en Ytong Compact 15 permettent d’augmenter la surface habitable (SHAB) d’une construction jusqu’à 2,8 m² pour une maison de 100 m2, tout en étant 10 % plus isolants*. Pour Franck Boissel, dirigeant de l’entreprise Quercy Habitat et adepte depuis de nombreuses années des solutions constructives en béton cellulaire, le bloc Ytong Compact 15 permet clairement d’optimiser les surfaces habitables. « J’ai été séduit par le produit car nous avons des épaisseurs de blocs réduites qui vont nous permettre d’optimiser les surfaces habitables. Sur ce premier chantier, nous sommes restés sur la même emprise au sol mais grâce à cette maçonnerie nous avons pu augmenter la superficie de la maison ! » *10 % avec 120 mm isolant ITI Th32 – Un confort d’été conforme à la RE2020100 % minéral, le béton cellulaire Ytong Compact 15 est une véritable membrane hygrothermique. Son excellente inertie thermique et son très bon déphasage (10h) forment une barrière optimale contre les changements de températures.  Régulants, les murs Ytong Compact 15 améliorent le confort d’été en protégeant la maison de la chaleur en été et en la préservant de la rigueur hivernale, un atout non négligeable avec les périodes de canicules de plus en plus fréquentes. « Etant dans une région chaude, quand je propose le béton cellulaire, je promets à mes clients de gagner en confort d’été, un point particulièrement présent dans la nouvelle réglementation. Ils en sont très satisfaits. » ajoute Franck Boissel. « Le fait de proposer un produit qui a une forte inertie et un temps de déphasage plus important que d’autres matériaux nous permet de gagner en confort d’été. »– Des performances énergétiques supérieures aux exigences de la RE2020Plein et massif, le bloc Ytong Compact 15 offre une excellente isolation thermique. Avec ses 15 cm d’épaisseur, il est le plus performant pour atteindre le Bbio -30 % avec un R* de 1,36.Parfaitement étanche à l’air, il garantit des murs isolants qui ne nécessitent pas de matériaux d’isolation supplémentaire. Et une maison mieux isolée permet de réduire considérablement les factures de chauffage et de climatisation, un argument important face à la crise énergétique. Associé à 120 mm d’isolant ITI, le bloc Ytong Compact 15 est la seule solution constructive dont les performances thermiques permettent d’obtenir une maison individuelle 10 % plus isolée que les autres solutions du marché.Enfin, perspirant, il favorise l’évacuation de l’humidité, offrant une maison saine et un meilleur confort de vie pour les occupants.Avec le bloc Ytong Compact 15, 26 % de l’isolation des murs est garanti à vie.*R : Résistance thermique (m2.K/W)  – Un matériau économique…Composé à 80 % d’air, le béton cellulaire permet de profiter de constructions plus légères qu’avec un matériau classique.L’ergonomie, la légèreté et l’épaisseur réduite des blocs Ytong Compact 15 simplifient la mise en œuvre, limitent la pénibilité et facilitent les rénovations. Le béton cellulaire offre une meilleure maîtrise des coûts de construction par rapport à une construction maçonnée traditionnelle. … Avec de bonnes performances environnementales Le béton cellulaire est un matériau durable, fabriqué à partir de matières premières naturelles et minérales, et dont 25 % sont issues de matières premières recyclées. Sa production industrielle est peu énergivore et sa mise en œuvre produit moins de déchets et utilise moins de ressources (matériaux et eau). Résultat, le bloc Ytong Compact 15 offre un bon bilan carbone et ne représente que 5 % seulement de l’impact CO2 total d’une maison. www.xella.fr
Il y a 2 ans et 201 jours

Land on Water : un système modulaire durable pour des constructions flottantes

Le studio danois d’architecture maritime MAST a développé le projet « Land on Water« , un système qui fournit une solution adaptable pour construire presque n’importe quoi sur l’eau : maisons flottantes, campings, même de petits parcs et centres communautaires. Le projet répond au risque de l’élévation du niveau de la mer et des probables inondations urbaines qui s’en […]
Il y a 2 ans et 201 jours

Les châteaux de la Loire face à l'augmentation du coût de l'énergie

A l'approche de l'hiver, le propriétaire du château de Meung-sur-Loire (Loiret) Xavier Lelevé s'inquiète pour sa facture de chauffage, gaz et électricité, qui tourne d'habitude autour de 15.000 à 20.000 euros. Mais pas cette année..."Ca va être multiplié entre cinq et dix. Ce n'est pas envisageable d'exploser le budget énergétique de cette manière", se désole-t-il.Des hausses qui, comme dans beaucoup d'entreprises, "impactent immédiatement le fonctionnement" et freinent les investissements dans la conservation. Tout comme le dialogue parfois compliqué avec les services publics du patrimoine, comme la Direction régionale des affaires culturelles (Drac).Dans une partie interdite au public de ce château classé aux Monuments historiques, Xavier Lelevé détaille les fenêtres. Certaines sont en très mauvais état et le ruban adhésif sur les boiseries n'offre qu'un rempart très limité face aux assauts du froid. Mais d'autres sont neuves. Fruits d'intenses tractations avec la Drac, elles ont été fabriquées avec un cahier des charges ultra précis pour respecter l'esthétique du bâtiment."Une fenêtre coûte à peu près 10.000 euros, on en a 148, donc vous voyez ce que le budget fenêtres peut représenter", explique-t-il.Loin des obstacles administratifs, Charles-Antoine de Vibraye a choisi de ne rien faire. Et tant pis si la facture grimpe, le succès du château de Cheverny (Loir-et-Cher), inspiration du Moulinsart d'Hergé, lui permet d'absorber l'augmentation du fioul, dont il consomme 30.000 à 40.000 litres par an.Le châtelain n'envisage pas non plus d'isolation: "Si vous emprisonnez la chaleur, vous faites du bien aux champignons potentiels et aux insectes qui vont vous bouffer votre bois. Je crois qu'il faut limiter le chauffage au strict minimum pour ne pas contrarier ce cycle sain d'échanges thermiques à l'intérieur d'un monument."Reste que les meubles d'époque se conservent mieux dans une atmosphère contrôlée: "C'est un peu la limite de mon raisonnement. Il faut faire en sorte d'avoir une chaleur minimale. Le château est chauffé sur les deux tiers de sa superficie, mais en particulier dans les pièces visitées, avec mobilier historique.""Chauffage la nuit à 8°C"Non loin de là, Chambord allume ses cheminées. Au pied de l'escalier de Léonard de Vinci, quatre grosses bûches alimentent doucement l'âtre, seule source de chaleur pour le visiteur.Mais les bureaux, boutiques, la quarantaine de maisons du domaine, ainsi que les pavillons forestiers sont chauffés."La facture a doublé en deux ans. On est passé de 260.000 euros à plus de 600.000 dans le budget prévisionnel 2023", regrette le directeur du Domaine national Jean d'Haussonville. Sur un budget de 30 millions d'euros par an, cette somme représente l'équivalent de deux expositions temporaires et d'un festival.Pour le directeur, la montée des prix ne fait qu'accélérer "la réflexion sur les sources vertueuses d'énergie". Chambord a donc rapidement lancé deux études pour se verdir: une sur l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des hangars techniques, l'autre sur la géothermie et le chauffage par biomasse, histoire de profiter de la forêt.Dès les prochains mois, le domaine entend investir dans sa forêt de 50 km2 en installant une scierie, ouvrant la possibilité à plus long terme d'utiliser son bois pour se chauffer.En attendant, le château appartenant à l'Etat tente dès aujourd'hui de réduire la facture grâce à un système informatique de gestion technique des bâtiments."C'est un logiciel qui permet par exemple d'éteindre les lumières s'il n'y a plus d'occupant dans une pièce et de réduire le chauffage la nuit à 8°C", apprécie le directeur."Nous n'avons aucun doute sur notre capacité à faire 10% de réduction d'énergie dès 2023", assure-t-il.
Il y a 2 ans et 202 jours

ONDULINE renforce sa présence à l’international et élargit son offre pour protéger les bâtiments et leurs occupants par tous les temps

Depuis sa création en 1944, Onduline n’a cessé d’évoluer et d’étoffer ses gammes de produits. Son expertise et ses nombreuses innovations lui ont permis de devenir le leader mondial des solutions de toitures légères avec un éventail de produits performants : éléments de toiture, bardages, sous-toitures, écrans de sous-toitures, panneaux en polycarbonate… Qu’il s’agisse de maisons individuelles, de petits immeubles collectifs, de bâtiments publics ou privés, industriels ou agricoles, partout dans le monde, Onduline offre aux professionnels du bâtiment et aux bricoleurs un résultat de haute qualité avec des produits innovants, robustes et fiables très simples à mettre en œuvre. Autour d’Onduline, Ondura accélère sa croissance et son développement international Onduline France appartient au groupe international Ondura crée en 2021. Propriétaire d’alwitra, spécialisé dans les membranes hautes performances pour les toits plats et de l’entreprise polonaise CB, l’un des leaders européens des écrans de sous-toiture et d’accessoires de couverture pour toits en pente, Ondura dispose d’une grande expertise dans l’étanchéité à l’eau et à l’air des bâtiments et développe ses activités sur les cinq continents. Dirigé par Patrick Destang, Ondura est présent dans plus de 100 pays et emploie 1 600 personnes.S’appuyant sur la puissance d’Onduline sur les cinq continents, l’objectif du groupe est de renforcer sa présence à l’international. Ces 3 entités opèrent de manière indépendante tout en profitant des synergies commerciales et de l’accès aux gammes de leurs sociétés sœurs. En France, Flatline, la société française nouvellement créée par le groupe Ondura assure la distribution des solutions alwitra. Avec les solutions de toitures légères Onduline, les écrans de sous-toitures COROTOP® et ONDUTISS®, les membranes d’étanchéité alwitra, et les solutions d’éclairement en polycarbonate d’ONDUCLAIR®, Ondura maîtrise les technologies nécessaires aux toits en pente ou plats et elle apporte aux distributeurs une réponse unique à destination d’une clientèle de particuliers et de professionnels. Son offre de produits permet de toucher des applications en DIY et des applications professionnelles avec une plus forte composante technique, où elle s’appuie sur des couvreurs et des étancheurs via le réseau des négociants en matériaux et distributeurs spécialisés couverture.Ondura aborde aujourd’hui une nouvelle étape en rejoignant le groupe Kingspan, leader mondial de solutions hautes performances pour l’isolation et l’enveloppe du bâtiment. Le rapprochement, annoncé en février 2022 , vient en effet de recevoir la validation des autorités réglementaires. Le groupe entend accélérer les plans de croissance et d’investissement dans les pays à fort potentiel, et renforcer l’innovation des produits et services. Onduline : Une approche environnementale forte et visibleLes produits Onduline contiennent environ 50 % de matières premières recyclées et leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Certaines usines de production Onduline, dont ONDUCLAIR® à Comines, sont certifiées ISO 14001, avec une gestion environnementale claire et un système de production propre : matières premières recyclées, circuit d’eau fermé, faible consommation d’énergie, pas de déchets dangereux, système de traitement des émissions gazeuses… De plus, les émissions de CO2 sont considérablement réduites grâce au poids allégé des matériaux, qui limite l’impact lors du transport.Pour limiter son bilan carbone et développer une production respectueuse de l’environnement, Onduline a mis en place un processus de recyclage de haute technologie qui permet de récupérer 80 000 tonnes de fibres de cellulose chaque année.La cellulose est une ressource naturelle végétale et non fossile. La transformation de cette fibre est connue pour sa faible empreinte carbone, produisant ainsi 4 à 6 fois moins d’émissions de CO2 que le métal ou le plastique. C’est pourquoi Onduline a fait le choix de cette matière première pour la base de ses tôles et tuiles. Toutes ces initiatives ont permis à l’entreprise de réduire l’empreinte carbone à 4 066 g de CO2/m2, soit bien moins que tout autre fournisseur de solutions de toiture selon Pure Projet, une entreprise française spécialisée dans les questions environnementales, en particulier dans la lutte contre la déforestation.Onduline a également développé des Déclarations Environnementales de Produit (EPD) – ISO14025 & EN15804. L’EPD fournit des données quantifiées et requises pour réaliser l’ACV (analyse du cycle de vie) des produits et ainsi quantifier l’impact du produit sur l’environnement depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la sortie des usines.
Il y a 2 ans et 203 jours

Les solutions chauffage de Cheminées Poujoulat pour toutes les énergies et tous les bâtiments, en neuf comme en rénovation

Elle visent à donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie, tout en diminuant l’impact carbone de la construction des bâtiments, avec en ligne de mire la disparition progressive des énergies fossiles.Innovation, performance, personnalisation, c’est sur ce triptyque que Cheminées Poujoulat s’appuie pour développer ses produits afin d’offrir des solutions de qualité en adéquation avec les besoins du marché.Le leader européen des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques place la mixité énergétique au cœur de sa stratégie et propose un éventail complet de solutions de chauffage pour toutes les énergies – bois, gaz, électricité - et tous les bâtiments - maisons individuelles, habitat collectif - en neuf comme en rénovation.L’ensemble des produits mis au point par Cheminées Poujoulat bénéfi cient du CÉRIC Label délivré par le Laboratoire CÉRIC, référent en Europe dans les domaines de la cheminée et des énergies durables.Preuve de la reconnaissance de son expertise, Cheminées Poujoulat vient d’être récompensée par un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 pour sa toute dernière solution unique sur le marché RÉNO VMC-GAZ.Au-delà de la performance énergétique, Cheminées Poujoulat a également à cœur de proposer des équipements personnalisables qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des bâtiments.À chaque projet de fumisterie ou problématique de chauffage correspond une solution de chauffage Poujoulat ! Tour d’horizon.Des solutions bas carbone pour la maison individuelleLa récupération et la distribution d’air chaud avec AIRWOODLa dernière version d’AIRWOOD avec un nouveau système d’appoint électrique breveté, BOOSTY, offre, pour la première fois, la possibilité de faire de l’énergie bois la seule source de chauffage principal. Le système AIRWOOD récupère l’air ambiant de la pièce de vie, puis réchauffe cet air dans le conduit échangeur et le redistribue dans toute la maison de façon homogène et efficace, par des bouches de soufflage. Lorsque l’appareil de chauffage au bois n’est plus alimenté, BOOSTY prend le relais.La gamme AIRWOOD permet de réaliser jusqu’à 25% d’économies sur la facture selon l’énergie de chauffage, comparée aux énergies fossiles (fi oul, gaz, électricité) et se décline en 2 solutions pour répondre à toutes les configurations : AIRWOOD Confort+ compatible avec tous les appareils de chauffage au bois en neuf et en rénovation : foyer fermé, poêle à bois bûches ou poêle à granulés, AIRWOOD Alliance en neuf pour les poêles à granulés et la VMC double-fl ux. La gamme est valorisable dans les calculs réglementaires grâce au TITRE V Système-Conduit échangeur.EFFICIENCE, le conduit de cheminée nouvelle générationPour répondre aux exigences thermiques actuelles et à venir, et accompagner les performances des appareils labellisés Flamme Verte, Cheminées Poujoulat a innové en développant EFFICIENCE, un conduit de cheminée triple paroi « nouvelle génération » isolé en laine de roche.Solution inédite sur le marché, EFFICIENCE optimise la circulation des flux en assurant l’amenée d’air nécessaire à la combustion et l’évacuation des fumées sur un même conduit.À l’intérieur de son conduit, EFFICIENCE possède une isolation de 20 mm en laine de roche haute densité et haute température. Grâce à cette isolation, EFFICIENCE peut réchauffer l’air prélevé à l’extérieur, nécessaire pour la combustion, et optimise ainsi le rendement de l’appareil de chauffage bois. L’isolant en laine de roche favorise également l’évacuation des fumées par tirage naturel.De plus, en prélevant l’air comburant dans la partie supérieure du conduit, EFFICIENCE évite de percer le mur où est installé le poêle pour aller chercher l’air. Grâce à cette propriété, EFFICIENCE est la solution idoine pour participer à l’étanchéité à l’air de la maison neuve mais également en rénovation lorsque l’installation ne permet pas de percement ou de dépassement de faîtage.EFFICIENCE offre ainsi une grande souplesse d’installation pour tout appareil de chauffage à bois, poêle à bois bûches, poêle à granulés, insert ou foyer fermé. Il peut être installé à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison et s’adapte à toutes les configurationsEFFICIENCE permet ainsi un positionnement sur le toit en fonction de l’emplacement de l’appareil sans avoir nécessairement à dépasser le faîtage (en principe, la loi prévoit un dépassement de 40 cm au-dessus de la ligne la plus haute de la toiture).PGI, un conduit spécifiquement développé pour les poêles à granulésLe système PGI a spécialement été développé par Cheminées Poujoulat pour l’installation des poêles à granulés. Le marché des poêles à granulés ne cessant de progresser, PGI rencontre un vif succès.Le système PGI est un conduit de fumée double paroi inox. Ce conduit haute technologie optimise la performance de l’appareil de chauffage et s’intègre parfaitement dans un habitat neuf ou existant.Sa technologie concentrique (deux tubes l’un dans l’autre) crée une lame d’air qui permet l’arrivée de l’air comburant et l’évacuation des fumées dans un même conduit.La gamme PGI offre une solution pour toutes les situations de raccordement du poêle. Le système peut être installé en conduit vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison.Ce système a été conçu avec les plus grands fabricants de poêles européens pour s’adapter à tous les appareils à granulés et assurer un fonctionnement simple en toute sécurité.Opter pour ce système unique permet de réaliser jusqu’à 10% d’économies d’énergie, soit 200 à 400 kg de granulés de bois par an (selon les régions).Le plein d’accessoires pour la personnalisation des conduitsAutre marque de fabrique de Cheminées Poujoulat, l’esthétique et la personnalisation avec des conduits de cheminée et sorties de toit qui s’intègrent parfaitement à l’architecture des maisons et à la décoration intérieure des pièces de vie.Pour répondre aux attentes des consommateurs en quête de personnalisation, Cheminées Poujoulat a déjà franchi une étape en permettant aux particuliers de personnaliser leur conduit de cheminée avec des couleurs (tous les RAL), des finitions (mate ou satinée), des colliers de raccordement colorés, un régulateur de tirage design (RÉGUL’ART), une pièce de départ pour une jonction parfaite et esthétique entre le conduit THERMINOX et la buse du poêle à bois (DÉCO’START).Dernière innovation en date, la collection d’habillages ventilés DESIGN’UP combine sécurité, récupération de calories, esthétique et facilité d’installation. DESIGN’UP a été spécialement conçu pour permettre au consommateur de monter lui-même l’habillage sur son conduit de raccordement existant sans démontage préalable par simple emboîtement, au gré de ses envies et des aménagements décoratifs de son intérieur.La gamme se décline en 9 couleurs avec DESIGN’UP COLOR et en 3 décors avec DESIGN’UP DÉCO, pour satisfaire toutes les envies. Et pour un effet encore plus prononcé, ces nouveaux habillages ventilés se combinent avec des plaques de finition murales.La qualité de l’air avec VENTÉLIAAvec l’entrée en vigueur de la RE2020 depuis le 1er janvier 2022, la ventilation est devenue un élément-clé pour assurer le confort thermique été comme hiver ainsi qu’une bonne qualité de l’air intérieur.La sortie de toit spéciale ventilation VENTÉLIA se distingue par ses performances aérauliques exceptionnelles de 4 Pa qui favorisent la qualité de l’air intérieur Solution universelle, elle peut être raccordée à une VMC, une hotte de cuisine, un chauffe-eau thermodynamique, un sèche-linge...Disponible dans plusieurs fi nitions pour s’adapter à tous les types de toits et de pentes (tuiles, ardoises, toit terrasse, bac acier et toitures ondulées), VENTÉLIA s’intègre aisément dans son décor et s’installe avec la plus grande simplicité.Design d’extérieur : l’intégration parfaite des pompes à chaleur et climatisationOUTSTEEL : la solution de personnalisation des unités extérieures de pompes à chaleur et climatisationAvec sa nouvelle marque OUTSTEEL, lancée en mai 2021, Cheminées Poujoulat a étendu son terrain de jeu au marché de la pompe à chaleur et de la climatisation, plus précisément à son habillage et à sa protection.Reconnue depuis 70 ans pour son savoir-faire dans les conduits de fumée et sorties de toit métalliques, l’entreprise a mis à profit ses compétences pour proposer des solutions innovantes avec une nouvelle gamme complète de caches pompe à chaleur et climatisation en acier galvanisé, afin de protéger et dissimuler de manière esthétique ces unités techniques extérieures.Cache intégral, partiel ou simple « casquette », le produit s’ajuste à chaque modèle de pompe à chaleur ou climatisation, quel que soit le fabricant.Déjà composée de 5 modèles (Brousse, Bubbles, Colors, Cap et Cover), la gamme s’enrichit d’un tout nouveau design « Vénitian » lancé en septembre 2022.Des systèmes de raccordement pour la chaudière biomasse en maison individuelle et logement collectifDUALIS EI : une solution adaptée à tous types de chaudières à granulés étanchesParticulièrement adapté pour le remplacement de chaudière fioul, DUALIS EI est un conduit concentrique en inox polyvalent associant l’amenée d’air comburant et l’évacuation de fumée des chaudières à granulés étanches.Équipé de joints, l’assemblage se fait par emboîtement sécurisé par un collier de jonction entre chaque élément. Simple à mettre en œuvre, il s’intègre dans l’habitat neuf comme dans l’existant.Sous avis technique, le système a fait l’objet d’une série d’essais fonctionnels pour valider toute la connectique en fonction des différentes marques de chaudières étanches sous avis technique proposées sur le marché. Il optimise le rendement des chaudières basse température ou à condensation.THERMINOX pour les chaudières à bois bûches et granulés de boisTHERMINOX est un conduit double paroi isolé polycombustible adapté à tous les appareils de chauffage bois bûches ou granulés.À la fois performant et esthétique, le conduit de fumée THERMINOX convient aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur des bâtiments, en maison individuelle et logements collectifs, en création comme en rénovation.Côté performance énergétique, THERMINOX garantit un fonctionnement optimal en toute sécurité, optimise le rendement de l’appareil de chauffage et réduit ainsi la consommation d’énergie. Conçu pour la traversée des murs et des planchers, il permet tous les types de montages.Les équipements pour le raccordement en habitat collectif3CE THERMO-D pour le raccordement des chauffe-eaux thermodynamiques dans le logement collectifParfaitement adaptés à la RE2020, les chauffe-eaux thermodynamiques sont en plein essor. Cet équipement destiné à produire de l’eau chaude sanitaire grâce à une pompe à chaleur complétée par une résistance électrique d’appoint permet de réduire jusqu’à 3 fois la consommation électrique en comparaison d’un chauffe-eau électrique classique.Pour permettre leur raccordement, Cheminées Poujoulat a développé le système concentrique étanche 3CE THERMO-D sous ATEx spécialement adapté aux immeubles de logements.Cette solution, rapide et facile à installer, assure l’amenée et l’évacuation d’air et optimise les performances de 1 à 6 appareils.3CE P Multi + Intérieur, le conduit collectif pour le raccordement des chaudières gaz individuelles étanchesLe 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR est un conduit concentrique collectif permettant l’amenée d’air et l’évacuation des produits de combustion de 2 à 20 chaudières gaz individuelles étanches. Ce système allie performance, sécurité (étanchéité du système, résistance au feu et aux condensations) et installation rapide (simple emboîtement).L’étanchéité du système, assurée par des joints à lèvres, permet l’évacuation des fumées en légère pression, ce qui réduit considérablement l’encombrement du conduit (plus de 50%).Le conduit collectif est installé à l’intérieur des bâtiments, dans une gaine technique générale, regroupant également les autres réseaux.Le 3CE P MULTI+ INTÉRIEUR peut être équipé de deux terminaux verticaux différents : un terminal circulaire ou une sortie de toit, assurant ainsi une finition soignée et personnalisée en toiture.Les chaudières compatibles sont de type C4p, équipées d’un clapet antiretour sur le circuit air-fumée.RÉNO VMC-GAZ : pour le remplacement d’un appareil VMC-Gaz par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifsLauréat bronze d’un Award de l’Innovation du Mondial du Bâtiment 2022 dans la catégorie « Génie climatique » et récompensé par une mention spéciale dans la catégorie transversale « Bien Vivre dans la Ville en 2050 », RÉNO VMC-GAZ est la dernière innovation signée Cheminées Poujoulat.Ce système, unique en son genre à ce jour, permet de remplacer un appareil VMCGaz peu performant par une chaudière THPE à condensation dans les logements collectifs, en vue de réaliser des économies d’énergie.Il est constitué de conduits de fumée individuels en acier inoxydable et d’un terminal monté en toiture sur chaque colonne d’évacuation pour évacuer les produits de combustion et fournir l’extraction d’air nécessaire à la ventilation des logements. RÉNO VMC-GAZ est une solution brevetée (validation d’ATEx en cours). Elle sera disponible à partir de fi n 2022.Cette innovation vient compléter l’éventail de solutions permettant la rénovation et l’adaptation des conduits collectifs et individuels, qu’il s’agisse de l’évacuation des produits de combustion ou de la ventilation (AIRFLUE RÉNOVATION, RÉNOSHUNT, 3CE P MULTI+).RÉNOSHUNT pour la rénovation des conduits Shunt ou AlsaceLa solution RÉNOSHUNT présente de nombreux avantages pour la rénovation du système de chauffage dans le bâti ancien en permettant d’installer facilement, rapidement et en toute sécurité, des chaudières à condensation sur les conduits de fumée existants.Ce conduit collectif concentrique, réalisé grâce à la mise en œuvre d’un tubage dans le conduit de fumée existant, permet la rénovation et la réutilisation de conduits Shunt, lorsque ceux-ci n’assurent que l’évacuation des fumées. Jusqu’à 6 chaudières gaz à condensation peuvent être raccordées. L’air comburant circule, depuis l’extérieur, dans l’espace annulaire résiduel.Le tubage permet de canaliser les fumées vers l’extérieur, en préservant le conduit existant des condensats auxquels il ne résisterait pas. Fabriqué en acier inoxydable, RÉNOSHUNT répond à la réglementation incendie dans les immeubles de logements collectifs.Le système RÉNOSHUNT est facile à mettre en œuvre et, de ce fait, particulièrement adapté à une rénovation aux délais serrés. Le système mis au point par Cheminées Poujoulat limite les travaux par la réutilisation du conduit existant.L’action se fait par un simple tubage, réalisé essentiellement depuis la toiture, limitant de manière considérable l’intervention dans les logements.DUALIS RENODENS : une solution de rénovation pour individualiser l’évacuation des fumées en logements collectifsPour un meilleur confort thermique, des économies et un moindre impact environnemental, de plus en plus de chaudières gaz, souvent vieillissantes, doivent être remplacées par des chaudières gaz à condensation.Offre alternative à sa solution collective RENOSHUNT, le dernier né de la famille DUALIS, RENODENS est une nouvelle solution de rénovation individuelle des conduits collectifs maçonnés existants de type Shunt ou Alsace.Ce système, qui permet une évacuation individualisée des fumées pour chaque chaudière gaz à condensation, est performant et simple à mettre en œuvre grâce au « plus » Cheminées Poujoulat : le petit diamètre de son flexible en polypropylène (Ø 50 cm). Conscient que la place disponible dans un conduit maçonné de type SHUNT ou ALSACE est assez limitée, Cheminées Poujoulat a privilégié un diamètre étroit. Une différence notable en comparaison des autres flexibles disponibles sur le marché, plus gros.Ainsi, grâce à ses tubages individuels qui canalisent les fumées vers l’extérieur, DUALIS RENODENS permet à chaque chaudière gaz à condensation de fonctionner de façon indépendante. L’air comburant circule alors, depuis l’extérieur, dans l’espace résiduel. Une solution de plus en plus plébiscitée par les bailleurs sociaux notamment, pour supprimer toute interaction entre les chaudières grâce au circuit de combustions séparé.Le conduit de fumée flexible DUALIS RENODENS offre la possibilité de raccorder jusqu’à 6 chaudières individuelles gaz à condensation.Côté pratique, l’installation de DUALIS RENODENS se fait par un simple tubage réalisé essentiellement depuis la toiture. Très rapide, elle limite fortement l’intervention dans les logements et donc la gêne occasionnée auprès des occupants.Les conduits d’évacuation des produits de combustion éligibles à l’aide financière des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) est un dispositif mis en place par l’État. Il oblige les fournisseurs d’énergie (Engie, EDF, Total, etc.) à inciter leurs clients à réaliser des travaux de rénovation énergétique de manière à réduire leurs dépenses énergétiques.Plus concrètement, les CEE se traduisent sous forme de primes qui permettent de réduire le montant des travaux.Cette prime est notamment octroyée pour remplacer, dans un bâtiment résidentiel collectif, un conduit d’évacuation des produits de combustion « incompatible avec des chaudières individuelles au gaz à condensation ». Il est en effet difficile de remplacer une chaudière ancienne par une à condensation si le conduit de fumée n’est pas adapté.Elle relève de la fiche d’opération standardisée CEE « BAR-TH-163 » (Conduit d’évacuation des produits de combustion). Plusieurs familles de conduits peuvent bénéficier de l’aide des CEE, selon certains critères :Dans le cas de la mise en place d’un conduit individuel, sa longueur doit être supérieure ou égale à 10 mètres ;Dans le cas de la mise en place d’un conduit collectif, ce dernier remplace un ou plusieurs conduits de fumée collectifs de type Shunt, Alsace, alvéole technique gaz pour chaudières non étanches, ou remplace des conduits collectifs pour chaudières étanches à tirage naturel (type 3CE).
Il y a 2 ans et 203 jours

Toitures d’exception pour la 17ème édition des Trophées Aléonard

Organisés chaque année par la Tuilerie Aléonard, les Trophées Aléonard valorisent le savoir-faire d’exception des maîtres-artisans couvreurs dans la mise en œuvre des traditionnelles tuiles plates en terre cuite. Premier chantier La couverture d’une maison individuelle en Saône-et-Loire, a été primée pour le premier chantier en tuile Aléonard pour l’entreprise Vercelli située à Sennecey-le-Grand (71). Cette catégorie récompense les entreprises réalisant pour la première fois une couverture en tuiles Aléonard. Composée de tuiles « Esprit Patrimoine » 16×27 rectangulaire Lune Cendrée, Ocre Lichen et Rouge de Mars, la qualité du panachage régulier de cette toiture de 834m2 est remarquable. Le couvreur a décidé de réaliser le panachage en atelier pour un rendu très élaboré. Les tuiles ont ensuite été réparties sur le toit en attraits. Ls faîtières ont été scellées à la chaux avec des crêtes et des embarrures. Ecornées en pieds et en tête, les tuiles de rive ont été scellées à la chaux sur le chevron de rive habillé en cuivre. Demeure Aléonard Cette catégorie récompense la réalisation d’une toiture Aléonard sur maison individuelle, maisons en bande, ou bâtiment d’habitation, neuf ou ancien. Dans cette catégorie, le lauréat est l’entreprise Nicolas Romain situé à Albon (14), pour la réalisation de la toiture d’une maison individuelle neuve construite dans l’Eure (27). Si le jury a souligné l’harmonie du mélange de quatre couleurs, il a particulièrement été séduit par la qualité technique nécessaire pour la réalisation de cette toiture de 320m2. Parmi les points singuliers, on note la qualité du faîtage scellé à crête de coq avec embarrures, les arêtiers corniers encastrés et les rives scellées (tuiles épaulées et écornées) ainsi que les lucarnes avec noues fermées permettant à cette maison neuve de s’intégrer parfaitement dans le paysage traditionnel de la region. Projet réalisé en Tuile Esprit Patrimoine 16×27. Teinte : Lune Cendrée, Rouge de mars, Vert de Lichen et Ocre Lichen Edifice & Patrimoine Cette catégorie récompense la réalisation en tuiles Aléonard d’un chantier de rénovation ou d’un bâtiment neuf, participant au Patrimoine régional ou national. C’est l’excellence du travail de Geneste-Naillier située à Clermont- Ferrand qui a été primée pour la réalisation de la toiture du Château de Montfort (63). L’ouvrage réalisé en tuiles « Saint Vincent » 16×27 Rouge Ardent, représente une surface de 500m2 dont 250 m2 ont été réalisés en tuile gironnées. Il comprend une tour octogonale et trois tours gironnées avec coyau. Le jury a salué la prouesse technique de ce chantier caractérisée par la continuité des tuiles dans les différents pans de toiture notamment au niveau des tours. Monument Historique Le lauréat dans cette catégorie est l’entreprise Pateu Robert située à Besançon (25) associée à l’Architecte Gaël Robin de l’atelier Archipat à Lyon (69) pour la rénovation du Château de Ray-sur- Saône (70). La qualité, l’harmonie et l’homogénéité du panachage en deux formats de tuiles a véritablement conquis le jury. La maîtrise technique nécessaire à la bonne réalisation de ce projet est impressionnante : le scellage de l’arêtier, le faîtage en crête de coq ainsi la noue à tranchis. C’est la continuité entre le deux pans de toiture qui a particulièrement attiré l’œil du jury. Seule une étroite collaboration entre l’architecte des Monuments Historiques et le couvreur, combiné à un savoir-faire exceptionnel des équipes, pouvaient permettre une telle qualité de mise en œuvre pour ce projet d’exception. Projet réalisé en tuiles M.H 17×27 Ocre Lichen 34%, Noir de Vigne 6%, Tuiles M.H 17×28 Noir de vigne 18%, Vert de Lichen 40%, Tuiles émaillées 2%. International La réalisation d’une maison individuelle en Belgique par l’entreprise H.E.M.B.V, accompagnée par l’agence d’architecture Rove Arcitecten a été élue par le jury qui a souligné la mise en œuvre moderne de la toiture et de la façade avec un panachage de 5 tuiles différentes. Le couvreur a réalisé divers points singuliers tel que l’angle de façade en arêtiers tranché, les rives avec des tuiles en demie ainsi que la gouttière encaissée. Le jury a salué la qualité de pose des tuiles en toiture, en bardage, ainsi que l’habillage en sous-face de débord, une technique peu utilisé en France car non encadré par les DTU. Le tout pour une architecture très moderne. Projet en tuiles Pontigny 16×27 : Rouge naturel 20%, Rouge flammé 20%, Brun flammé 20%, Vieilli naturel 20%, Ocre rose 20% Coup de cœur de l’internaute En parallèle des Trophées Aléonard, depuis 2017, les internautes passionnés du Patrimoine sont invités à désigner leur projet préféré. Du 05 septembre au 10 octobre inclus, les photos des réalisations dans les catégories Premier chantier, Demeure Aléonard, Edifice & Patrimoine et International ont été soumises à leur vote. Cette année, le « Coup de cœur » Aléonard a récompensé l’entreprise Geneste-Naillier située à Clermont-Ferrand (63), pour la réalisation pour la réalisation de la toiture du Château de Montfort dans le Puy-de-Dôme. Avec plus de 11 500 votes, cette réalisation a conquis le cœur et l’œil des internautes amoureux du patrimoine. Projet en tuiles « Saint Vincent » 16×27 Rouge Ardent, représentant une surface de 500 m2 dont 250 m2 en tuiles gironnées.
Il y a 2 ans et 203 jours

[Livre] Des maisons pour sauver le monde par Courtenay Smith et Sean Topham

Cet ouvrage consacré à l’adaptation de l’habitat aux menaces qui pèsent sur notre planète est une combinaison des genres. Beau livre par ses dimensions et sa mise en valeur visuelle, il s’adresse aussi bien aux acteurs du bâtiment qui souhaitent adopter une démarche plus écologique qu’au grand public en quête d’idées inspirantes qui font envie […]
Il y a 2 ans et 206 jours

Oise : de nouvelles maisons locatives à Rivecourt.

L’OPAC de l’Oise a réalisé la construction de 18 maisons locatives à Rivecourt...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 206 jours

PAP.fr lance un nouvel outil gratuit d’estimation immobilière qui se veut être le plus fiable du marché français

Il permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement, pour une adresse, une ville, un quartier, un département et une région à l’aide de tableaux, d’une cartographie dynamique (allant jusqu’à la vue satellite) avec des exemples de ventes réalisées dans les trois dernières années. Il est complété par un outil d’estimation personnalisé pour les appartements et les maisons.Il s’appuie sur des millions de données issues de la base DVF du ministère des Finances qui sont retraitées grâce à l’intelligence artificielle et des algorithmes ayant nécessité près de deux ans de développement et le recrutement d’une data-scientist.Le retraitement des données permet d’intégrer l’ensemble de la data de PAP.fr grâce au contenu des 180.000 annonces de ventes publiées annuellement. Parallèlement, les données issues des recherches des acheteurs (alertes mail, recherches, demandes de contacts) permettent d’analyser les dynamiques de marché et d’actualiser mensuellement le niveau des prix pour coller à la réalité.Un nouveau service, simple à utiliser, extrêmement complet et… transparent !Le nouvel outil d’estimation immobilière en ligne, accessible gratuitement, via l’onglet « Prix immo » du site PAP.fr permet de connaître les prix de l’immobilier actualisés mensuellement de tout type de bien partout en France (sauf dans les départements d’Alsace et en Moselle), y compris en Corse et dans les Dom-Tom.Les données sont accessibles sous plusieurs formes (cartographie dynamique et tableaux) et couvrent tous les types de logements. Les périmètres géographiques vont du quartier, selon la norme IRIS de l’INSEE, à la région en passant bien entendu par la commune et le département.Pour chaque commune, les prix sont également consultables par type de bien avec les surfaces moyennes et le poids respectif de chaque type dans le total.Particularité du service proposé par PAP, la transparence, puisqu’il est possible de consulter, à une adresse donnée, des ventes réelles réalisées, dans les trois dernières années, à proximité, avec les caractéristiques suivantes : adresse exacte, date de la transaction, type de bien, surface et prix.Chaque point bleu sur la carte représente une vente réelle. Les points rouges identifient des annonces publiées sur PAP.fr.Enfin, un outil d’estimation personnalisé accessible en un clic permet de connaître la valeur d’un bien immobilier en intégrant ses caractéristiques.Des données complémentaires sont également accessibles pour éclairer sur la structure d’habitat d’une commune ou d’un quartier : nombre de logements, taux de propriétaires et de locataires, part de logements sociaux.L’outil permet également de suivre l’évolution des prix sur 5 ans pour chaque commune française (hors départements d’Alsace et de Moselle) avec des indicateurs intermédiaires à 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans.DVF : une base exhaustive, mais dont l’exploitation ne permet pas d’obtenir des données fiables et actualiséesLes données publiées par PAP.fr utilisent, après un puissant retraitement algorithmique, les données brutes contenues dans la base de données DVF du ministère des Finances. Cette base, disponible en open data, se distingue par son exhaustivité puisqu’elle recense l’ensemble des transactions immobilières enregistrées sur le territoire national (à l’exception notable des deux départements alsaciens et de la Moselle), soit plusieurs millions de transactions.Mais son exploitation brute se révèle délicate en raison de plusieurs écueils :Les données disponibles sont assez sommaires et ne permettent pas, par exemple, de connaître l’état d’un bien immobilier.Les données souffrent d’un décalage temporel de 6 à 9 mois, du fait qu’elles sont publiées à deux reprises chaque année et qu’elles sont basées sur les actes authentiques de vente, qui surviennent en moyenne trois mois après le compromis de vente. Or, c’est au compromis de vente que les parties s’entendent sur la chose et sur le prix.Les données ne tiennent pas compte, lorsque c’est le cas, des éléments meubles qui pourraient être cédés (cuisines équipées, etc..) et qui ne rentrent pas dans l’assiette des droits d’enregistrement.Pour l’ensemble de ces raisons, cette excellente base par son exhaustivité nécessite d’être retraitée et complétée avec rigueur pour coller davantage à la réalité.Ajouter la précision à l’exhaustivité : l’art du retraitement des données par PAPPubliant en moyenne 180.000 annonces de vente par an, PAP dispose parallèlement d’une base de données. Contrairement à la base DVF, celle-ci n’est pas exhaustive mais dispose de nombreuses informations issues du contenu des annonces, des modifications de prix opérées par les particuliers vendeurs, des délais de parution en ligne, du texte descriptif des biens et des photos qui les agrémentent. Toutes ces variables permettent d’avoir des informations d’une précision dont ne dispose par la base DVF.Grâce à un algorithme permettant des recoupements de précision, toutes les annonces publiées sur PAP.fr sont réidentifiées a posteriori au sein de la base DVF qui est ainsi enrichie des données issues de PAP, telle que :L’état du bien, son étiquette énergie et de nombreuses autres variables (jusqu’aux charges de copropriété). Mais également la présence d’équipements pouvant être cédés hors droits d’enregistrement (cuisine équipée, etc. ) grâce notamment aux contenus des annonces.Les délais moyens de publication des annonces ainsi que les variations de prix pendant la parution.L’ensemble de ces retraitements procure, in fine, une base combinant exhaustivité et précision. Elle permet également, sur des redondances de caractéristiques par type de bien et/ou par zone géographique, d’extrapoler des données manquantes dans la base DVF pour des biens qui n’auraient pas transité par la plateforme PAP.fr.Les acheteurs font les prix…La base DVF, enrichie des données issues de PAP et des retraitements algorithmiques, en dépit de sa précision, souffre d’un décalage temporel puisqu’elle est basée sur des données ayant entre 6 et 9 mois d’ancienneté. Elle est donc extrêmement fiable, mais à un instant T qui n’est pas le moment présent.Il est donc nécessaire de réactualiser toutes ces données en tenant compte des dynamiques de marché insufflées par les acheteurs. Pour ce faire, PAP.fr, qui enregistre entre 8 et 9 millions de visites chaque mois, utilise les données relatives des candidats à l’achat issues des alertes mail, des visites du site, mais également des contacts générés par chaque annonce sur le site.Pour chaque type et caractéristique de bien, mais aussi chaque territoire, en compilant les données issues de l’appétence des acheteurs, il est possible d’établir des dynamiques du marché qui permettent de réactualiser les prix en fonction de la demande sur le dernier mois écoulé. Ces données actualisées, qui tiennent compte de l’état actuel du marché, sont disponibles :Dans la base actualisée qui permet d’obtenir l’évaluation personnalisée d’un bien immobilier.Sous forme de tableaux de prix par commune et par quartier.Sous forme de cartes dynamiques à l’échelle nationale ou départementale.
Il y a 2 ans et 207 jours

Voies ferrées, villas, plages... En Californie, l'océan avale la côte

"Tous les jours, je viens ici et ça me donne envie de pleurer", confie à l'AFP ce surfeur de 68 ans, aux premières loges depuis sa luxueuse maison avec vue sur l'océan à San Clemente.Dans cette ville du sud de la Californie, l'océan gagne inexorablement du terrain. Devant la digue ferrée où passe notamment le "Pacific Surfliner", ce train réputé pour son panorama exceptionnel, la plage qui s'étendait sur une centaine de mètres il y a encore quelques années s'est évaporée.Sans ce tampon naturel, les vagues de la tempête tropicale Kay en septembre ont fait bouger le sol sous les rails. La voie, qui permet chaque année à 8,3 millions de passagers de circuler entre San Diego et San Luis Obispo, est désormais fermée pour des travaux d'urgence.Changement climatiqueEn surplomb, l'inquiétude règne au sein de la résidence "Cyprus Shore", enclave sécurisée d'une centaine de villas cossues, où l'ex-président américain Richard Nixon a longtemps possédé un manoir. Car sans la plage pour soutenir le quartier, le glissement de terrain sur lequel il a été construit pousse lentement certaines maisons dans la mer. Le parking en bord de falaise s'effondre et deux villas aux murs fissurés sont désormais officiellement inhabitables."Elles valaient au moins 10 millions chacune", soupire M. Lang. "Cela fait des années que nous sonnons l'alarme, en vain."La zone constitue un véritable "microcosme" des enjeux à venir le long des 2.000 kilomètres de côtes californiennes, résume le maire adjoint de San Clemente, Chris Duncan. "Toute la côte en Californie est menacée par le changement climatique et l'érosion."Ce phénomène naturel est aggravé par la montée des eaux, provoquée par la fonte des glaciers, et l'augmentation de la puissance des vagues due au réchauffement des océans."Bataille perdue d'avance"D'ici 2050, entre 8 et 10 milliards de dollars d'infrastructures pourraient se retrouver sous l'eau en Californie, et d'autres constructions évaluées entre 6 et 10 milliards seront en zone de risque à marée haute, selon une étude publiée fin 2019 par le bureau de l'Assemblée de l'Etat.A San Clemente, les autorités de transport locales tentent de stabiliser les rails. Chaque jour, des tonnes de rochers sont déversées pour renforcer la digue sous la voie ferrée. Ces travaux doivent durer 45 jours et coûter 12 millions de dollars.Mais "c'est une bataille perdue d'avance", soupire M. Duncan. La ligne a déjà fermé en septembre 2021 pour ajouter 18.000 tonnes de rochers, sans résoudre le problème. "Ils aident à stabiliser la voie temporairement, mais provoquent une perte exponentielle de sable", selon lui, lorsque les vagues rebondissent violemment dessus.L'élu démocrate réclame l'aide des autorités fédérales pour ravitailler massivement sa ville en sable."Nous avons besoin d'un réapprovisionnement en sable et de techniques de rétention du sable pour s'assurer de reconstruire nos plages", martèle-t-il. "Il nous faut des digues, des récifs vivants, des épis là où cela pourrait être approprié."Reculer, un défi immenseA long terme, "la meilleure solution serait de reculer (les rails) loin de la côte", explique à l'AFP Joseph Street, géologue de la California Coastal Commission. "Mais cela représente évidemment un énorme effort, très cher", sans régler le sort des habitations."Beaucoup de nos décideurs ont traîné des pieds", déplore Stefanie Sekich-Quinn, de Surfrider Foundation. L'ONG de défense de l'environnement milite pour éloigner la ligne de la côte, une option préconisée dès 2009 dans un rapport fédéral.Mais ce concept de "retraite supervisée" reste très polémique. "Les gens ne veulent pas en entendre parler", admet la militante. La Californie ne compte qu'une poignée d'initiatives de ce genre. Sur la même voie ferrée que San Clemente, les autorités de San Diego, à une centaine de kilomètres au sud, viennent ainsi d'annoncer en juillet un vaste projet à 300 millions de dollars, pour relocaliser la portion des rails sous leur contrôle à l'intérieur des terres.Mais à San Clemente, pas question d'en débattre."Cela ne peut être qu'une option de dernier recours", lance M. Duncan, le maire adjoint. "Les gens attendent des élus comme moi qu'ils travaillent pour sauver nos maisons et notre voie ferrée, pas qu'ils abandonnent."
Il y a 2 ans et 207 jours

Les matériaux de construction dans la tourmente des incertitudes en ce début d’automne

Sur fond de climat social troublé (grève des raffineries, réforme des retraites...), le risque d’une récession s’accroît pour 2023. Pour le moment, le secteur du bâtiment bénéficie d’un stock de permis conséquent qui soutient son activité mais du côté des travaux publics, les carnets de commandes sont sans relief. Dans ce contexte de dynamique constructive contrastée, ralentie et contrainte, la demande de BPE et de granulats reculera en 2022. L’impact sur les chantiers de la forte hausse des coûts et des devis (report, retard, annulation, révision des projets...) conjuguée aux tensions géopolitiques et énergétiques devrait sans nul doute affecter de nouveau la demande de matériaux en 2023, dans des proportions encore difficiles à définir à ce jour compte tenu de l’étendue des incertitudes qui entourent les scénarios.Chiffres clés :En 2022, la production de matériaux reculerait de :-3% pour le BPE-4% pour les granulatsEn 2023, un nouveau repli est attendu.En août, le repli des matériaux se modère un peuD’après les résultats encore provisoires pour le mois d’août, la production de BPE et de granulats aurait de nouveau fléchi au regard de l’an passé, mais plus modestement. Côté granulats, l’activité se serait certes redressée de +4,5% par rapport au mois de juillet (données CVS-CJO) mais les volumes demeurent -3,3% en dessous de ceux d’août 2021. Sur les trois derniers mois connus, les productions de granulats cèdent encore -5,5% par rapport aux trois mois précédents et -6,2% sur un an. En cumul sur les douze derniers mois glissants, la tendance s’inscrit en repli de -2,7% tandis qu’elle atteint -3,3% en cumul sur les huit premiers mois de l’année. S’agissant du BPE, l’activité du mois d’août a enregistré un recul de -1,4% sur juillet (données CVS-CJO) pour des volumes inférieurs de -1% à ceux d’août 2021. Sur le dernier trimestre connu, les livraisons ont perdu -1,5% par rapport aux trois mois précédents (mars-avril-mai) et reculent de -3,1% par rapport à la même période de l’an passé. En cumul depuis janvier, les livraisons de BPE fléchissent de -2,3% comparé aux huit mêmes mois de 2021 tandis que le cumul glissant des douze derniers mois affiche une baisse de -2%. Le mouvement de repli de l’activité, un peu plus marqué pour les granulats que pour le BPE, même s’il se confirme, aurait donc plutôt cessé de s’amplifier cet été. Du côté des autres matériaux, l'indicateur de l'UNICEM traduit le même mouvement. Après un premier trimestre en hausse de +1,5% sur un an et un deuxième trimestre en net repli (-5,1%), l’activité matériaux stabilise son recul autour de -2,5% sur un an au cours des huit premiers mois de 2022.Des permis logements a un point haut... Mais après ?La dernière enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment en septembre confirme que le climat des affaires est stabilisé à un point haut. Dans le gros œuvre, l’activité prévue comme l’activité passée demeurent haussières et les carnets de commandes restent ancrés à un haut niveau (9,5 mois d’activité). Le solde d’opinion sur les prix prévus rebondit, conséquence de l’inflation du coût des intrants et de l’énergie. S’il est vrai que les difficultés d’approvisionnement et d’embauche se modèrent un peu (48% des entreprises du gros œuvre ne peuvent produire plus contre près de 62% en janvier), elles restent néanmoins à un niveau très élevé au regard du passé (34% en moyenne). En revanche, l’évolution prévue des effectifs se contracte et l’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes s’émousse un peu, signe sans doute d’une moins bonne visibilité à moyen terme et que le point haut de leur activité a sans doute été atteint. Il est vrai que les dernières données en termes de ventes de logements traduisent un repli sensible, aussi bien du côté des promoteurs que des constructeurs de maisons individuelles.Chez ces derniers, les ventes ont accusé un recul de -21% en août sur un an, laissant le glissement annuel des huit premiers mois de l’année en baisse de -27% environ (et inférieur de 17,3% à sa moyenne de long terme selon Markemétron), soit la tendance attendue pour 2022 avec un total de 102.000 unités. Le durcissement des conditions d’octroi de crédits (critères HCSF), le relèvement des taux d’intérêt et des prix immobiliers, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’inflation et la crise énergétique ont érodé le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Même si la hausse des taux demeure limitée et que la mise en place du bouclier tarifaire a permis de limiter la ponction sur leur revenu disponible, les conditions financières et psychologiques ne semblent plus réunies pour mettre en place des projets d’investissement.Après une année 2021 particulièrement dynamique, le nombre de permis logements devrait plonger en 2023, augurant d’une chute à venir de la construction.Pour l’heure, le nombre de logements autorisés continue de croître, atteignant un point haut à 523.000 unités sur un an à fin août (soit +14% sur un an). Les effets d’anticipation (entrée en vigueur des normes RE2020, hausse des coûts, loi ZAN...) ont d’abord suscité un rebond des dépôts de permis dans l’individuel en début d’année, depuis relayé par le collectif. Mais côté mises en chantier, le rythme ne suit pas : avec 384.900 logements commencés à fin août sur un an, la tendance est stable sur un an (+0,5%) et se replie de -5,6% sur les trois derniers mois connus. Les difficultés rencontrées par les entreprises pour répondre à la demande, conjuguées à la complexité de résoudre l’équation « client » pour ajuster les coûts aux devis et prix finaux, peuvent expliquer cet écart croissant entre le nombre des permis d’une part et le démarrage (effectif ou pas !) des travaux de l’autre. Dans ce contexte logistique et financier tendu, un allongement sensible des délais de mise en chantier (retards, reports) ainsi que des durées de réalisation des travaux, voire leur annulation, ne sont pas exclus. Ce faisant, la prévision de demande de matériaux pour 2023 apparaît plus que jamais un exercice périlleux. Si 2022 pourrait au final se solder par un repli de la production de BPE proche de -3% (en brut) et de -4% pour les granulats, la tendance de l’an prochain est soumise à des aléas et incertitudes majeurs, y compris sur un plan géopolitique, avec des actions et décisions gouvernementales encore en cours (sujet énergétique au niveau européen, arbitrages PLF23...). Un nouveau recul des productions de matériaux pour 2023 apparaît cependant pour l’heure l’hypothèse la plus probable.TP : un rebond des marchés conclus... à confirmerCe d’autant que la conjoncture des travaux publics demeure morose et sans dynamique comme en atteste le volume d’heures travaillées, en repli de - 2,5% sur les douze derniers mois glissants. En août, selon la FNTP, les facturations ont certes progressé en valeur sur un an, mais en gommant l’effet des hausses de prix (déflateur index TP01 à 11,4% fin juillet), elles restent en recul de - 2,8% et de - 8,5% sur un an en cumul depuis janvier. Les prises de commandes ont toutefois rebondi en août (+ 20% en volume) mais ce sursaut ne permettra sans doute pas de sauver l’année (- 7,6% en volume sur douze mois glissants) alors même que 2022 marque l’étape du mi-chemin électoral, traditionnellement caractérisé par le retour en force des projets des municipalités. Et cette frilosité des collectivités locales ne saurait se justifier par la hausse des dépenses de fonctionnement (+4,9% prévus en 2022) plus rapide que celle des recettes (+3,2%), le solde de ces deux blocs dégageant une épargne brute de 43 milliards d’euros...
Il y a 2 ans et 208 jours

SWAO, la menuiserie multi-matériaux, la liberté de tout choisir

Le positionnement marchéChoix, conseil, pose des menuiseries, SWAO se positionne comme un facilitateur pour le client qu’elle accompagne de bout en bout. Celui-ci est principalement orienté vers le professionnel : artisans, constructeurs de maisons individuelles. SWAO touche aussi bien les besoins des primo accédants que le segment haut de gamme. Ses portes et fenêtres standards ou sur mesure sont conçues pour s’intégrer en neuf comme en rénovation. Engagée, SWAO défend l’innovation et la qualité française de ses produits, comme le démontrent les labels Origine France Garantie et label fenêtre alu. Swao est également le mécène de l’association Toit à moi qui défend l’accès au logement pour les personnes les plus défavorisées. La marque contribue au fonctionnement de l’association en reversant 50 cts d’euros à cette dernière pour chaque menuiserie vendue ainsi que des participations à la rénovation des appartements...Les points fortsComme un « couteau suisse » de la menuiserie, SWAO couvre tous les besoins en menuiseries extérieures. Pour cela, la marque mise sur une offre de portes d’entrées en multiples matériaux : Acier, Aluminium, Mixte, PVC (intérieur bois/extérieur aluminium) et Bois.Pour une offre vraiment complète, SWAO propose aussi des portes de garage coordonnées. Côté fenêtres, 3 gammes PVC et les volants roulants associés (traditionnels, à lames orientables, solaire) et 2 aluminium (Optimoalu et Ouvrant discret) composent le catalogue.Parmi ses innovations, SWAO fait évoluer sa gamme aluminium Ouvrant discret en 2022 pour gagner en clair de vitrage, design et qualités thermiques (présenté sur le salon), une solution qui combine les avantages de l’ouvrant visible et l’ouvrant caché. Cette exclusivité optimise l’apport lumineux tout en offrant un produit esthétique. SWAO a également conçu un coulissant ALU doté d’une chicane au design exclusif et d’une poignée ergonomique.Facile à poser, elle est également totalement compatible avec I-Secure, le système de maison connectée développé par Swao.Les chiffres clésSWAO, des modèles qui font consensusAnthony DURAND, Design manager du groupe CETIH : « SWAO est une marque située dans une forme de neutralité. Elle est très orientée sur le service et la technologie. Ses modèles de portes ont une tonalité organique, les formes tout en rondeur. Les produits sont consensuels, faciles à comprendre et à identifier ».Les nouveautés 2022Pour accompagner la progression des besoins sur le marché des produits connectés et répondre aux questions de confort et de sécurité, SWAO propose I-SECURE. Ce capteur de position autonome et invisible est intégré dans l’ouvrant de la menuiserie et permet ainsi d’en connaître en permanence la position : verrouillé, en aération, ventilé. I-SECURE a été développé en partenariat avec FERCO, fabricant de ferrures et serrures et avec Delta Dore.Le capteur est aussi compatible avec la box TYDOM pour contrôler les accès et sécuriser le domicile à distance.À compter du 1er/01/2022 une nouvelle filière « Responsabilité Elargie du Producteur » (REP) sera créée pour les produits et matériaux de construction du Bâtiment. Elle vise à responsabiliser les émetteurs sur le marché de produits ou matériaux de construction sur la gestion des déchets en versant une éco contribution.Dès 2019, CETIH pour sa marque SWAO a signé la charte d'engagement volontaire pour le recyclage des menuiseries en fin de vie et s'engage dans la marque FERVAM (Filière Engagée pour le Recyclage et la Valorisation des menuiseries).Cette charte vise à promouvoir les bonnes pratiques nécessaires à la maitrise de la qualité de collecte et de traitement des déchets de menuiseries, et à informer sur les moyens existants pour une valorisation la plus vertueuse que possible.
Il y a 2 ans et 208 jours

Raukantex scratch.protect, la nouvelle bande de chant au design mat de Rehau

Conscient des changements constants dans la production de meubles, REHAU présente RAUKANTEX scratch.protect qui, avec un niveau de brillance de 3 à 12 points, garantit un aspect mat permanent sans effet de brillance. Un autre des nombreux avantages de cette nouvelle finition est qu'elle offre une résistance particulièrement élevée aux rayures et empêche les traces de doigts.La tendance à délaisser les surfaces brillantes au profit de designs nobles et extra mats s'observe dans toute l'industrie du meuble - dans les maisons, les bureaux, les salles de bains et les cuisines, ainsi que dans les magasins et l'hôtellerie.Les bords des meubles sont souvent exposés à une usure particulièrement importante : du plaquage de la bande de chant aux contraintes et tensions auxquelles ils sont soumis dans la vie quotidienne, le risque d’usure est toujours présent.RAUKANTEX scratch.protect se distingue par sa haute qualité tout au long du cycle de vie du produit, ainsi que par sa résistance extrêmement élevée aux rayures. En termes d'entretien, il s'agit d'une solution particulièrement facile à nettoyer et résiste également aux particules de saleté.Grâce à l’évolution technologique de cette gamme, RAUKANTEX scratch.protect impressionne par sa texture lisse et son aspect mat permanent, sans aucun effet visuel d’usure ou de vieillissement. Par ailleurs, l'effet anti-fingerprint offre une finition sans jamais marquer les traces de doigt et le système anti-reflet empêche la surface de briller.Il convient de noter que grâce au procédé de fabrication de RAUKANTEX scratch.protect, aucun film protecteur n’est nécessaire ce qui permet un processus de production simplifié et stable. Tous les chants en polypropylène (PP) et en ABS dans les gammes de couleurs unies, décoratives et designo sont disponibles avec la finition scratch.protect.Avec RAUKANTEX scratch.protect, REHAU établit un nouveau standard de qualité et offre un aspect noble et mat pour les surfaces et meubles avec un effet durable. Élégantes, esthétiques et fonctionnelles, telles sont les solutions proposées par REHAU pour les meubles et l'aménagement intérieur.
Il y a 2 ans et 208 jours

Le prix et l'espace extérieur, premiers critères des acquéreurs de logements, selon un sondage

"On sent la marque, bien évidemment, de la pandémie, du confinement", a analysé Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos, lors de la présentation de l'étude.59% des Français interrogés ayant acquis un bien dans les cinq dernières années ont cité le prix comme critère indispensable et sans compromis possible, et autant pour l'espace extérieur (jardin, terrasse ou balcon).Le type de logement (maison ou appartement) vient juste derrière, avec 56% des acquéreurs jugeant ce critère non négociable. Un chiffre qui grimpe à 69% pour les acheteurs de maisons, dont c'est le critère le plus important."La maison reste l'aspiration majoritaire des Français", a estimé Brice Teinturier. "Il y a un imaginaire autour de la maison", pas nécessairement lié à un critère précis, a-t-il ajouté.Le sondage, réalisé sur un échantillon de 3.056 personnes dont 1.664 ayant changé de logement (propriétaires ou locataires) dans les cinq dernières années, a été réalisé en avril, dans les premiers mois de la crise ayant entraîné une flambée des coûts de l'énergie.Signe d'un attachement toujours fort à la voiture, un acquéreur sur deux (47%) a considéré le parking comme un critère indispensable.Et seulement un sur trois (34%) dit s'être préoccupé de la classe énergétique de son futur logement lors de ses visites précédant l'achat.De nombreux acquéreurs ont aussi eu de mauvaises surprises après leur achat : deux sur trois (68%) ont déclaré avoir été gênés par des aspects qu'ils n'avaient pas remarqués; et un sur deux (52%) déclare avoir identifié des travaux indispensables après son emménagement.Les principales mauvaises surprises identifiées après coup concernent l'inconfort thermique et acoustique : le froid (17%), le chaud (13%), le bruit des voisins (16%) et de la rue (12%). L'ampleur des charges et des dépenses vient ensuite (11%).
Il y a 2 ans et 209 jours

Stéphane Galerneau nouveau Président d’Ateliers d’Art de France

Stéphane Galerneau devient, à 58 ans, Président d’Ateliers d’Art de France, le syndicat professionnel des métiers d’art. Il succède à Aude Tahon à la tête du syndicat ces six dernières années. Stéphane Galerneau entend renforcer les partenariats et les actions avec les acteurs des territoires, développer la notoriété et l’image des métiers d’art ainsi que la reconnaissance du secteur. Fondeur, Stéphane Galerneau crée et fabrique des objets de décoration en étain doré à l’or fin. Architecte d’intérieur et designer de formation, il acquiert notamment son savoir-faire par une formation à l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs. Basé sur Paris pendant 22 ans, il a collaboré comme directeur artistique avec les plus grandes maisons des arts de table. En 2018, Stéphane Galerneau devient Administrateur d’Ateliers d’Art de France avant de prendre la tête du syndicat le 12 octobre 2022.
Il y a 2 ans et 209 jours

Logement, Conso, Energie : portrait-robot des pires passoires thermiques classées G+

Logement G+, ça veut dire quoi ?La performance énergétique d’un logement est exprimée par une lettre, obtenue grâce au DPE. Les logements les plus efficaces et performants portent la lettre A et les pires la lettre G. D’ailleurs, tous les logements classés F et G sont considérés comme des passoires thermiques et sont les premiers ciblés par les interdictions de location dans la loi Climat et Résilience.511.000 logement classés G+ en France dont 191.000 en location actuellementUne majorité de maisons, construites avant 1948 et chauffées au gazLa Creuse, le Cantal, la Nièvre et l'Allier, départements avec la plus forte densité de "pires" passoires thermiquesPour Audrey Zermati, directrice stratégie du groupe Effy : « À partir de janvier 2023, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location**. Une interdiction qui concerne 191.000 logements (dont 140.000 en parc locatif privé). Pour les propriétaires-bailleurs, vendre leur bien n’est pourtant pas incontournable. Car au même titre que les propriétaires-occupants, ils ont accès à un panel d’aides financières pour rénover leur logement et ainsi changer rapidement de classe énergétique. À l’issue des travaux, le logement pourra ainsi rapidement être remis en location, en apportant aux occupants locataires un niveau de confort plus acceptable et des factures moins importantes. »Des maisons construites avant 1948 et majoritairement chauffées au gazOn dénombre à l'heure actuelle en France 511.000 logements classés G+. Parmi eux, 63% sont des maisons. Leur surface est le plus souvent comprise entre 60 et 100m2.La plupart de ces habitations ont été construites avant 1948 (60%). Il s’agit de bâtiments qui ne respectent pas les réglementations thermiques actuelles (RT 2012 voire RE 2020) et n’ont jamais été rénovés.Cela se ressent directement au niveau des énergies de chauffage utilisées, avec une surreprésentation de logements dotés d'installations à énergies fossiles. Ainsi, les passoires thermiques notées G+ sont majoritairement chauffées au gaz (46%) ou au fioul (33%).37% des logements G+ sont actuellement en location. A partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de mettre ce type de bien sur le marché locatif ou de renouveler un bail sans faire de travauxSi la majorité des logements classés G+ sont occupées par leur propriétaire (63%), 37% sont aujourd’hui en location.Ces derniers sont concernés directement dès janvier 2023 par l’interdiction de location. A partir de cette date, il ne sera plus possible de proposer de nouveaux biens de ce type à la location ou de renouveler le bail d'un bien classé G+ déjà loué.Une proportion de logements G+ plus élevée dans la Creuse, le Cantal, l’Allier et la NièvreLes logements énergivores sont répartis de manière plutôt homogène entre les agglomérations urbaines et les zones rurales.Certains départements ruraux se distinguent toutefois par leur proportion importante de logements G+ : c’est le cas de la Creuse, du Cantal, de la Nièvre et de l'Allier. À l’inverse, les passoires thermiques notées G+ sont peu nombreuses dans les Bouches-du-Rhône, la Corse du Sud, la Haute-Corse, le Gard et l’Hérault.Sources*Observatoire National de la Rénovation Énergétique - Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022*Fidéli 2020, base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe***Au 1er janvier 2023, les dispositions ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date et en France métropolitaine pour les logements consommant plus de 450 kWh/m² en énergie finale
Il y a 2 ans et 209 jours

Logement, Conso, Energie : portrait robot des pires passoires thermiques classée G+

511.000 logement classés G+ en France dont 191.000 en location actuellementUne majorité de maisons, construites avant 1948 et chauffées au gazLa Creuse, le Cantal, la Nièvre et l'Allier, départements avec la plus forte densité de "pires" passoires thermiquesPour Audrey Zermati, directrice stratégie du groupe Effy : « À partir de janvier 2023, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location**. Une interdiction qui concerne 191.000 logements (dont 140.000 en parc locatif privé). Pour les propriétaires-bailleurs, vendre leur bien n’est pourtant pas incontournable. Car au même titre que les propriétaires-occupants, ils ont accès à un panel d’aides financières pour rénover leur logement et ainsi changer rapidement de classe énergétique. À l’issue des travaux, le logement pourra ainsi rapidement être remis en location, en apportant aux occupants locataires un niveau de confort plus acceptable et des factures moins importantes. »Des maisons construites avant 1948 et majoritairement chauffées au gazOn dénombre à l'heure actuelle en France 511.000 logements classés G+. Parmi eux, 63% sont des maisons. Leur surface est le plus souvent comprise entre 60 et 100m2.La plupart de ces habitations ont été construites avant 1948 (60%). Il s’agit de bâtiments qui ne respectent pas les réglementations thermiques actuelles (RT 2012 voire RE 2020) et n’ont jamais été rénovés.Cela se ressent directement au niveau des énergies de chauffage utilisées, avec une surreprésentation de logements dotés d'installations à énergies fossiles. Ainsi, les passoires thermiques notées G+ sont majoritairement chauffées au gaz (46%) ou au fioul (33%).37% des logements G+ sont actuellement en location. A partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de mettre ce type de bien sur le marché locatif ou de renouveler un bail sans faire de travauxSi la majorité des logements classés G+ sont occupées par leur propriétaire (63%), 37% sont aujourd’hui en location.Ces derniers sont concernés directement dès janvier 2023 par l’interdiction de location. A partir de cette date, il ne sera plus possible de proposer de nouveaux biens de ce type à la location ou de renouveler le bail d'un bien classé G+ déjà loué.Une proportion de logements G+ plus élevée dans la Creuse, le Cantal, l’Allier et la NièvreLes logements énergivores sont répartis de manière plutôt homogène entre les agglomérations urbaines et les zones rurales.Certains départements ruraux se distinguent toutefois par leur proportion importante de logements G+ : c’est le cas de la Creuse, du Cantal, de la Nièvre et de l'Allier. À l’inverse, les passoires thermiques notées G+ sont peu nombreuses dans les Bouches-du-Rhône, la Corse du Sud, la Haute-Corse, le Gard et l’Hérault.Sources*Observatoire National de la Rénovation Énergétique - Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022*Fidéli 2020, base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe***Au 1er janvier 2023, les dispositions ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date et en France métropolitaine pour les logements consommant plus de 450 kWh/m² en énergie finale
Il y a 2 ans et 212 jours

Aux Etats-Unis, les normes de reconstruction après un ouragan sont celles du "climat du passé"

Gavin Smith, professeur de planification environnementale à l'université de Caroline du Nord, a travaillé pour plusieurs Etats américains après le passage d'ouragans, dont Katrina au Mississippi et Matthew en Caroline du Nord.Selon lui, les normes de reconstruction actuelles ne sont pas à la hauteur des défis posés par le changement climatique, mais les corriger réclamera une réelle "volonté politique".Question : Quelles sont les règles pour reconstruire après un ouragan, et sont-elles adaptées au changement climatique ?Réponse : Les villes doivent respecter les normes en place localement avant que la tempête ne frappe.Aux Etats-Unis, nous avons un programme national d'assurance pour les inondations (géré par l'agence fédérale chargée des catastrophes naturelles, la Fema, NDLR). Pour qu'une localité rejoigne le programme, elle doit adopter certaines normes de réduction des risques d'inondation. Cela inclut des normes de construction et d'aménagement du territoire.Ensuite, si une maison est endommagée par une tempête à plus de 50% de sa valeur, elle doit être reconstruite en respectant ces codes.La norme est de reconstruire dans l'optique d'une inondation tous les 100 ans, soit un risque de 1% par an. Mais à l'ère du changement climatique, cette "inondation centenaire" arrive de plus en plus souvent. La plupart des normes de réduction des risques reflètent souvent le climat du passé.Par exemple, nous avons dépensé 14 milliards de dollars pour reconstruire le système de digues à La Nouvelle-Orléans (en Louisiane, NDLR) après l'ouragan Katrina. Il a été reconstruit selon le risque d'inondation de 1% par an. Donc on pourrait dire, à l'ère du changement climatique, que ces digues sont déjà obsolètes.Q : Qu'attendez-vous des responsables politiques ?R : Les désastres peuvent représenter des opportunités pour reconstruire de façon plus sûre.Si nous continuons à dépenser des centaines de millions de dollars pour reconstruire ces villes, nous devons réclamer qu'elles adoptent de meilleures normes. Mais cela demande de la volonté politique, à la fois chez les membres du Congrès et chez les responsables locaux.Ce sont des questions difficiles, se chiffrant à des milliers de milliards de dollars.Vous aurez le secteur privé qui dira: "Il faut éviter ces réglementations, car nous devons reconstruire vite". Cela demande du courage politique pour un maire ou un gouverneur de dire: "Non, nous devons faire ce qui est judicieux sur le long terme".Malheureusement, les gens ne sont pas élus en disant: "Je vais imposer des standards plus contraignants". Ce n'est pas un slogan gagnant. Il faut la volonté politique pour dire, ça suffit, nous devons adopter de meilleures normes, cela va prendre du temps, coûter plus cher, et les gens pourraient avoir à mettre la main au porte-monnaie.Cela dit, nous devons aussi inclure de l'équité dans le développement de ces normes. Les pêcheurs de crabes, qui vivent dans de modestes maisons sur l'eau, si on adopte des normes plus contraignantes, pourront-ils payer ?Q : A quoi ressembleraient de meilleures normes ?R : Un moyen simple de réfléchir à cela est de parler du "où" et du "comment" construire face aux catastrophes naturelles, y compris celles exacerbées par le changement climatique.Le "comment" inclut l'élévation des structures, des normes plus strictes de résistance au vent, comme de meilleures tuiles, le renforcement d'infrastructures --systèmes de communication, ponts, routes, digues... On peut aussi protéger les dunes naturelles.Le "où" est ce que l'on appelle l'aménagement du territoire. Doit-on construire un hôpital ou une école dans une zone sujette à la montée des eaux ? Probablement pas.Une ville peut choisir d'interdire de construire à moins de 200 mètres de la plage. Ou adopter une stratégie de désinvestissement dans les zones à fort risque. C'est très difficile politiquement, mais cela se fait à petite échelle. La résilience, c'est une série de mesures protectrices. Si une digue est votre seule protection et qu'elle échoue, pour moi ce n'est pas de la résilience.
Il y a 2 ans et 213 jours

Près d'un logement francilien sur deux est énergivore, selon une étude

En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores, sous le seuil de l'indécence énergétique, ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2023. Suivront, en métropole, l'ensemble des logements de classe énergétique G en 2025, puis les F en 2028 et les E en 2034.Selon l'étude, 45% des résidences principales d'Ile-de-France entraient, en 2018, dans l'une de ces trois classes énergétiques. Un chiffre qui monte à 55% pour les logements locatifs privés, et à 48% pour les logements occupés par leur propriétaire.Les logements sociaux, gérés de façon plus centralisée, sont les meilleurs élèves avec seulement 29% d'étiquettes E, F ou G.L'étude a été réalisée avec les anciennes étiquettes énergétiques, basées sur les factures des utilisateurs. Le mode d'établissement des diagnostics a été réformé à la mi-2021 pour davantage tenir compte des caractéristiques objectives des bâtiments, et intégrer les émissions de gaz à effet de serre.Mais "les ordres de grandeur sont les bons, et s'ils doivent être ajustés, c'est plutôt à la hausse", assure Martin Omhovère, directeur du département Habitat à l'Institut Paris Région.Les logements privés font face à des difficultés particulières: ils sont souvent dans des copropriétés, où engager des travaux de rénovation peut être très fastidieux, et sont plus souvent occupés par des ménages modestes, qui n'ont pas les moyens de financer une rénovation ou d'absorber la hausse de loyer qu'elle entraînerait."Que ce soit dans le parc en propriété ou dans le parc locatif privé, il y a systématiquement un écart entre le niveau de vie des ménages qui occupent le parc énergivore et les autres", détaille Franziska Barnhusen, cheffe de projet à l'Institut Paris Région. "Ça montre que les personnes qui occupent ces passoires thermiques sont plus vulnérables", dit-elle.Les travaux de rénovation menés jusque-là sont peu efficaces et peu ciblés sur les logements qui en auraient le plus besoin, notent en outre également les auteurs.En cause, les dysfonctionnements des copropriétés, mais aussi le fait que les propriétaires de maisons individuelles mettent rarement les gains énergétiques au coeur de leurs projets de travaux.
Il y a 2 ans et 214 jours

Les travaux de rénovation énergétique envisagés par 76% des ménages pour contrer la hausse des prix de l'énergie

Deux enquêtes successives réalisées en ligne par Hellio, acteur de la maîtrise de l'énergie, auprès de ménages propriétaires et locataires de maisons individuelles et logements collectifs, la première entre le 1er février et le 11 mars 2022 et la seconde entre le 1er juin et le 31 août 2022, apportent des éclairages sur l'impact financier de la hausse des prix de l'énergie, les solutions envisagées et la nécessité de déployer des solutions de financement du reste à charge.MéthodologieDeux enquêtes réalisées en ligne auprès de ménages propriétaires (94%) et locataires (6%) de maisons individuelles (91%) et logement collectif (9%) répartis sur toute la France :1ère enquête réalisée entre le 1er février et le 11 mars 2022 à laquelle 371 personnes ont répondu.2e enquête réalisée entre le 1er juin et le 31 août 2022 à laquelle 769 personnes ont répondu.Plus de 100€ d'augmentation annuelle pour 60% des ménages malgré le bouclier tarifairePrès de 9 répondants sur 10 constatent une hausse des prix de l'énergie sur leurs factures de chauffage. En effet, en 2021, avant la mise en place du bouclier tarifaire, le prix du gaz a augmenté de 57% entre janvier et octobre 2021 (pour les tarifs réglementés de vente) et celui du fioul a bondi de 53% en un an.Quant au coût de l'électricité, il a augmenté de 4% le 1er février 2022.Cette hausse des prix se ressent nettement sur les factures : plus de la moitié des répondants (60%) déclarent constater une hausse d'au moins 100€ par an. La part de ceux qui payent plus de 200€ a bondi de 9% entre le début et le milieu d'année : elle représente désormais 34% des sondés (vs 25% en début d'année). En 2022, sans le gel des prix du gaz et la hausse plafonnée à 4% pour l'électricité, les tarifs réglementés de vente auraient respectivement dû augmenter de 60% et 40%. Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la prolongation et les nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie pour 2023. La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15%, une limitation supérieure à celle de 2022 pour l'électricité. Cette mesure implique :une augmentation moyenne des factures de l'ordre de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. L'augmentation serait d'environ 200€ par mois sans bouclier tarifaire;une augmentation moyenne de l'ordre de 20€ par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180€ sans bouclier tarifaire. Au-delà des travaux de rénovation énergétique, cœur de métier de Hellio, l'acteur prône la sobriété énergétique comme levier complémentaire à actionner. Le spécialiste en économies d'énergie préconise par exemple, dans la mesure du possible, de baisser d'un degré son chauffage pour réduire la facture de 5 à 10%.Des postes de travaux de rénovation énergétique plus efficaces envisagésDans ce contexte, à la question « Envisagez-vous de réaliser des travaux de rénovation énergétique ? », 64% des répondants ont répondu oui en début d'année et 76% en milieu d'année ! Cette progression de 12% laisse entrevoir une prise de conscience certainement liée à la crainte de l'explosion des prix de l'énergie une fois l'arrêt des boucliers tarifaires, avec en ligne de mire un risque de coupure cet hiver. Alors que ces dernières années, il était davantage question de « petits » gestes, comme le changement de fenêtres ou l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique, les ménages semblent désormais davantage s'orienter vers des travaux plus efficaces en termes d'économies d'énergie. Ainsi, l'isolation de l'enveloppe (murs et combles) est le type de travaux le plus plébiscité, suivie de la pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Preuve que la chasse aux déperditions énergétiques, les énergies renouvelables et l'autoconsommation sont des solutions envisagées par les ménages français face à la hausse des prix de l'énergie.À noter, la progression de certains modes de chauffage entre le début et le milieu d'année : la pompe à chaleur a bondi de 11% (32%), la chaudière biomasse de 5% (19%). Des résultats probablement liés au bonus Coup de pouce Chauffage de 1.000 € instauré le 15 avril 2022 en faveur des énergies renouvelables. La chaudière gaz est encore plus délaissée (- 4%), conséquence du conflit ukrainien, avec la restriction des approvisionnements pour cet hiver.La nécessité de financer le reste à charge Force est de constater que les nombreuses primes existantes (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie, aides locales, etc.) ne suffisent pas toujours à convaincre tous les Français de rénover. Le reste à charge demeure parfois trop élevé, sans solution pour obtenir la somme suffisante.Au regard des travaux assez conséquents majoritairement envisagés par les répondants (isolation des murs, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur), le recours aux solutions de financement (prêt, facilité de paiement) s'avère incontournable pour 52% des ménages en début d'année et pour 62% en milieu d'année.L'éco-PTZ, dont les plafonds ont été relevés en 2022 à 50.000 € pour les travaux de rénovation performante (30.000 € pour les autres types de travaux), semble représenter la meilleure solution de financement aux yeux d'un grand nombre de répondants (plus de 1 répondant sur 2). Ce type de prêt bénéficie d'une communication du Gouvernement et d'une simplification administrative du cumul désormais possible avec MaPrimeRénov' depuis le 1er juillet 2022.Sont ensuite plébiscitées les facilités de paiement (39%), qui permettent de pouvoir régler le coût des travaux en plusieurs mensualités.Pour Pierre Maillard, PDG du groupe Hellio : « Accompagner nos clients tout au long de leur projet pour un triptyque économies d'énergie (et donc réduction des dépenses), valorisation patrimoniale et amélioration du confort, tel est notre ADN. Si nous souhaitons massifier la rénovation énergétique dans l' intérêt de tous, il faut impérativement que les institutions financières puissent être plus agiles et réactives. Chacun des maillons de cette chaîne de valeur sera gagnant : le ménage, l'entreprise de travaux, l'établissement financier, l'État et l'environnement. »
Il y a 2 ans et 215 jours

Projet de Loi de Finances : alerte à la crise du logement

Le texte débattu en première lecture à l’Assemblée Nationale risque de venir aggraver et accélérer, après amendements, la crise du logement déjà en germe. S’appuyant sur les travaux de la « task force [pour] repenser en profondeur la dépense publique », pilotée par le parlementaire de Touraine, Daniel Labaronne, deux amendements s’avèrent lourds de menaces. Le premier anticipe l’extinction du dispositif « Pinel » à fin 2022 (sauf exception) au lieu du 31 décembre 2024. Pourquoi précipiter ce terme alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une concertation sur le sujet ? D’autant que le marché du logement collectif neuf s’effondre déjà (les mises en vente ont chuté de plus de 15 % au premier semestre 2022 par rapport au même semestre de 2021 selon l’observatoire FPI) et que les investisseurs institutionnels se retirent également (-33 % pour les ventes en bloc sur la même période selon les données officielles) ? Faut-il rappeler que les ménages gèrent 98 % du parc locatif privé ? Faut-il rappeler que, par le passé, la disparition des dispositifs de soutien s’est immédiatement traduite en division par deux des flux du neuf, ce qui menacerait demain 45 000 emplois dans la filière construction ? Devant tant d’instabilité, nous réitérons notre demande de remplacer, fin 2024, le « Pinel » par un « statut du bailleur professionnel », régime général fondé sur le principe de l’amortissement, comme cela existe en Allemagne depuis près de 60 ans. Cette piste sérieuse mérite une étude conjointe avec le gouvernement. Le second amendement propose de raboter une nouvelle fois le PTZ, et notamment (vieille antienne) de le supprimer en zones B2 et C, alors même que la primo-accession se trouve percutée de plein fouet par les surcoûts RE2020 et la hausse des prix des matériaux comme de celui du foncier (du fait de l’anticipation du ZAN), ainsi que par la règlementation du HCSF sur les prêts immobiliers, voire par la barrière du taux de l’usure. Résultat : les ventes de maisons s’effondrent déjà de 27% en glissement annuel sur les huit premiers mois de 2022 selon le Markemétron et les ventes nettes de logement collectif aux accédants reculent de 7% au premier semestre 2022. À cela s’ajoute un troisième amendement qui fragiliserait la rénovation énergétique s’il était voté, puisqu’il prévoit la suppression de l’éligibilité à la TVA à 5,5 % des travaux induits, pourtant indispensables à la performance attendue des travaux principaux… au moment où entrent en vigueur les exigences de la loi Climat & Résilience ! Et ce n’est ni le projet de majoration de la taxe sur les logements vacants, situés pour moitié dans des territoires qui perdent structurellement de la population, ni le plafonnement de l’IRL à 3,5 %, qui favoriseront l’engagement de tels travaux. Face à ces perspectives mortifères pour l’accès au logement et les parcours résidentiels des Français, nous tirons collectivement la sonnette d’alarme. Si ces amendements étaient adoptés, une grave et profonde crise du logement serait alors sciemment provoquée. Nous appelons donc solennellement à la responsabilité. D’autant qu’en 2021, comme le montre le très officiel Compte du logement, le solde net de la fiscalité et des aides sur le logement s’élève à 50 milliards d’euros de rentrées dans les caisses de la Nation. Pouvons-nous aujourd’hui nous en passer ? Communiqué de la Fédération Française du Bâtiment, la Fédération Nationale de l’immobilier, la Fédération Promoteurs Immobiliers de France, le Pôle Habitat FFB, l’Union Nationale des Aménageurs et de l’UNSFA.   Cet article Projet de Loi de Finances : alerte à la crise du logement est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 215 jours

seacoustic vs pour une alternative a la dalle portee

Cette solution bas carbone (litrage béton maîtrisé) répond aussi bien à la loi Elan qu’à la RE 2020. Le plancher Seacoustic VS est un système constructif qui permet de gérer le Thermique et l’Acoustique des planchers bas des maisons individuelles groupées ou des bâtiments collectifs.
Il y a 2 ans et 215 jours

PLF 2023 : les organisations professionnelles du logement dénoncent plusieurs amendements dangereux

Le premier anticipe l’extinction du dispositif « Pinel » à fin 2022 (sauf exception) au lieu du 31 décembre 2024. Pourquoi précipiter ce terme alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une concertation sur le sujet ? D’autant que le marché du logement collectif neuf s’effondre déjà (les mises en vente ont chuté de plus de 15% au premier semestre 2022 par rapport au même semestre de 2021 selon l’observatoire FPI) et que les investisseurs institutionnels se retirent également (-33% pour les ventes en bloc sur la même période selon les données officielles) ? Faut-il rappeler que les ménages gèrent 98% du parc locatif privé ? Faut-il rappeler que, par le passé, la disparition des dispositifs de soutien s’est immédiatement traduite en division par deux des flux du neuf, ce qui menacerait demain 45.000 emplois dans la filière construction ? Devant tant d’instabilité, la FFB réitère sa demande de remplacer, fin 2024, le « Pinel » par un « statut du bailleur professionnel », régime général fondé sur le principe de l’amortissement, comme cela existe en Allemagne depuis près de 60 ans. Cette piste sérieuse mérite une étude conjointe avec le gouvernement.Le second amendement propose de raboter une nouvelle fois le PTZ, et notamment (vieille antienne) de le supprimer en zones B2 et C, alors même que la primo-accession se trouve percutée de plein fouet par les surcoûts RE2020 et la hausse des prix des matériaux comme de celui du foncier (du fait de l’anticipation du ZAN), ainsi que par la règlementation du HCSF sur les prêts immobiliers, voire par la barrière du taux de l’usure. Résultat : les ventes de maisons s’effondrent déjà de 27% en glissement annuel sur les huit premiers mois de 2022 selon le Markemétron et les ventes nettes de logement collectif aux accédants reculent de 7% au premier semestre 2022.À cela s’ajoute un troisième amendement qui fragiliserait la rénovation énergétique s’il était voté, puisqu’il prévoit la suppression de l’éligibilité à la TVA à 5,5% des travaux induits, pourtant indispensables à la performance attendue des travaux principaux… au moment où entrent en vigueur les exigences de la loi Climat & Résilience ! Et ce n’est ni le projet de majoration de la taxe sur les logements vacants, situés pour moitié dans des territoires qui perdent structurellement de la population, ni le plafonnement de l’IRL à 3,5 %, qui favoriseront l’engagement de tels travaux.Face à ces perspectives mortifères pour l’accès au logement et les parcours résidentiels des Français, la FFB, la FNAIM, la FPI, l'UNAM et l'UNSFA tirent collectivement la sonnette d’alarme. Si ces amendements étaient adoptés, une grave et profonde crise du logement serait alors sciemment provoquée. Les acteurs du secteur appellent donc solennellement à la responsabilité.D’autant qu’en 2021, comme le montre le très officiel Compte du logement, le solde net de la fiscalité et des aides sur le logement s’élève à 50 milliards d’euros de rentrées dans les caisses de la Nation. Pouvons-nous aujourd’hui nous en passer ?
Il y a 2 ans et 222 jours

Les Coulisses du Bâtiment, les 13 et 14 octobre 2022

D’habitude interdits au public, les sites de toutes sortes et de toutes tailles (hôpitaux, maisons de retraite, musées, lycées, stades, immeuble de bureaux...) dévoileront leurs coulisses à différentes étapes d’avancement des travaux.Les Coulisses du Bâtiment ?Chaque année, la FFB organise Les Coulisses du bâtiment, une opération portes ouvertes de chantiers, ateliers et CFA. C’est une occasion unique de :découvrir le secteur du bâtiment de façon concrète, en visitant des chantiers et ateliers «en vrai» ;rencontrer des hommes et femmes bâtisseurs et fiers de l’être ;s’informer sur des métiers porteurs, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.Depuis 2003, l’ambition des Coulisses du bâtiment est, d’une part de faire découvrir aux jeunes et au grand public ce qui se cache derrière les palissades de chantier. En d’autres termes, révéler les techniques de construction à travers les métiers du secteur. D’autre part, la FFB souhaite susciter des vocations auprès des jeunes et attirer des professionnels en reconversion. Chaque site propose ainsi un circuit de visite, une présentation des différents métiers, des informations sur l’ouvrage en construction, des perspectives de carrières et des adresses utiles.Les Coulisses du bâtiment en chiffres :Près de 1.480.000 visiteurs sur 4.500 sites depuis 2003Un live pour visiter un chantier comme si vous y étiez!L’an dernier, près de 100.000 élèves ont participé aux Coulisses du Bâtiment en se rendant sur un chantier grâce à un live sur YouTube.Forte de ce succès, la FFB propose à nouveau de suivre, le 13 octobre à partir de 10h, une version digitale des Coulisses du Bâtiment en direct sur YouTube mais aussi sur LinkedIn.D’une durée de 45 minutes, ce dispositif comprendra une visite de chantier et des ateliers de démonstration afin de partir à la découverte des métiers et également des nouvelles technologies.Les Coulisses du bâtiment sont à retrouver dès à présent sur les réseaux sociaux :Un site Internet dédiéLa page dédiée à cette opération sur le site www.lebatiment.fr indique en temps réel les sites ouverts dans chaque département avec les informations essentielles comme le type d’ouvrage présenté, les corps de métiers représentés, l’adresse, les jours et horaires d’ouverture.Elle permet également d’avoir une présentation détaillée du secteur, des Coulisses du bâtiment et des métiers.Information pratiquesOù sont les sites à visiterLa page https://lebatiment.fr/nos-evenements/coulisses-du-batiment donne tous les détails sur les chantiers, atelier et CFA à visiter.Quelle tenue porter ? Une tenue pratique et des chaussures plates sont vivement conseillées. L’équipe organisatrice remet à chaque visiteur un casque (obligatoire) à son arrivée. Il faut éviter les chaussures à talons, les tongs, les robes, peu adaptées aux visites. Et oui, les chantiers et ateliers sont des lieux de travail où des règles de sécurité doivent être respectées !Et les règles de sécurité ?Les visites seront organisées dans le strict respect des consignes de sécurité et de prévention en vigueur et appliquées en étroite collaboration avec l’OPPBTP (Organisme de prévention du bâtiment et des travaux publics).Les visites sont-elles payantes ?Non, l’accès aux visites est totalement gratuit.
Il y a 2 ans et 225 jours

A Maisons-Alfort, le nouveau siège de l’ONF par VLAU et WOA

A Maisons-Alfort (Val-de-Marne), VLAU (Vincent Lavergne Architecture Urbaniste) et l’Atelier WOA ont signé le nouveau siège de l’Office National des Forêts en 2022. L’institution également maître d’ouvrage occupe désormais un bâtiment (24,5 M€ – 7650 m²) logiquement tout de bois conçu. Communiqué. Le nouveau siège de l’Office national des forêts à Maisons-Alfort, conçu par les […] L’article A Maisons-Alfort, le nouveau siège de l’ONF par VLAU et WOA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 227 jours

Les Coulisses du bâtiment 2022

Chaque année, la FFB organise Les Coulisses du bâtiment, une opération portes ouvertes de chantiers, ateliers et CFA. Les 13 et 14 octobre prochain, près de 170 chantiers, ateliers et CFA seront exceptionnellement ouverts dans toute la France. Les scolaires et leurs enseignants vont pouvoir découvrir l’envers du décor d’un chantier ou assister aux démonstrations des professionnels dans les ateliers. Ils partageront le quotidien d’hommes et de femmes passionnés. D’habitude interdits au public, les sites de toutes sortes et de toutes tailles (hôpitaux, maisons de retraite, musées, lycées, stades, immeuble de bureaux…) dévoileront leurs coulisses à différentes étapes d’avancement des travaux. https://www.lebatiment.fr/nos-evenements/coulisses-du-batiment  
Il y a 2 ans et 227 jours

Malgré la crise, les professionnels spécialisés en travaux de rénovation énergétique font preuve d'optimisme

Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et helloArtisan, plateforme de mise en relation entre particuliers et professionnels du bâtiment, ont souhaité prendre le pouls de l'activité des professionnels.Analyse des grandes tendances qui se dégagent : baisse du chiffre d'affaires, pénurie de matériaux, prix des devis, diversification de leur activité et besoins pour pérenniser leur activité… Méthodologie de l'enquête Enquête réalisée en ligne entre le 1er juillet et le 9 septembre 2022 auprès de professionnels du bâtiment répartis sur toute la France à laquelle 122 personnes ont répondu.Le profil des répondants concerne une majorité de TPE qualifiées RGE spécialisées dans les travaux de rénovation énergétique.L'activité des professionnels du bâtiment bouleversée par la conjoncture énergétique et géopolitiquePremier constat : 70% des répondants déclarent constater une baisse de leur chiffre d'affaires, celle-ci atteignant même 44% pour certains artisans ! Une dégradation économique qui s'explique notamment par l'augmentation des devis pour les ménages, considérée comme un frein à leur signature par 73% des artisans.La majorité des artisans (78%) ont en effet été contraints d'augmenter leurs prix, répercutant la baisse des primes des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) au 1er semestre 2022 couplée à l'inflation qui touche le secteur du bâtiment, conséquence du Covid-19 et du conflit russo-ukrainien : hausse du coût des matières premières, problèmes d'approvisionnement, etc.La réévaluation des devis reste cependant mesurée, majoritairement comprise entre 5% et 15%, soit légèrement en deçà de la tendance actuelle : selon la FFB, au 28 juillet 2022, la hausse des moyennes subies est de 15% à 25% sur l'ensemble des métiers du bâtiment.78% des artisans subissent la pénurie des matériaux : rupture de la chaîne d'approvisionnement des composants chinois pendant la crise sanitaire, amplifiée par la guerre en Ukraine impactant la production de menuiseries, métal, zinc, alliages en aluminium. Les aides de l'État délaissées par les artisansHormis la difficulté d'approvisionnement en matériaux que la crise sanitaire a engendrée, celle-ci a eu très peu d'impact sur l'activité des professionnels, bien au contraire ! Seulement 24% des artisans ont eu recours au Prêt Garanti par l'État (24%). Pour ceux y ayant eu recours, la somme représente moins de 15% de leur chiffre d'affaires (55%).En effet, le Covid-19 a permis aux ménages de révéler leurs besoins en termes de réalisation de travaux, avec pour conséquence une activité soutenue.Des artisans confiants dans l'avenir : 1/3 des artisans constatent une hausse des demandes de travauxEn dépit de ce contexte morose, les artisans restent optimistes.Malgré la crise en Ukraine, ils sont près de 1/3 des répondants à constater une hausse de la demande des travaux, effet boomerang d'une prise de conscience par les particuliers de prendre le pas de la transition énergétique ?Pour Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel et les professionnels du bâtiment : « La rénovation et l'efficacité énergétique sont des solutions durables pour de réelles économies d'énergie. Hellio encourage et accompagne les ménages dans cette voie et apporte son soutien à ses artisans partenaires, maillons indispensables de la rénovation énergétique. Nous jouons un rôle d'accompagnant pour les entreprises du bâtiment que nous aidons à se mettre en conformité, ainsi qu'à détecter les gisements, les nouveaux marchés et les opportunités intéressantes pour un professionnel. Hellio avance également les aides auprès des particuliers, un frein au démarrage des travaux pour beaucoup d'entre eux. »Autre enseignement intéressant : la rénovation globale semble enfin devenir un choix prioritaire chez les ménages (55%), une nouvelle positive au regard des économies qu'elle permet de générer. Les autres types de travaux les plus souvent demandés concernent les technologies de chauffage bénéficiant actuellement d'un Coup de pouce de l'État de 1.000 euros supplémentaires (MaPrimeRénov') : pompe à chaleur (42%) et chaudière à granulés de bois (24%).La fin de MaPrimeRénov' pour le remplacement d'une chaudière gaz le 31 décembre 2022 n'a pas suscité de sursaut des demandes chez les consommateurs. Le contexte géopolitique et la hausse des prix de l'énergie défavorables au gaz ont sans doute contribué à transférer les demandes vers d'autres modes de chauffage.Les nombreux changements réglementaires ne semblent pas être perçus comme un frein pour les artisans, ils représentent plutôt une opportunité : près de 40% des artisans déclarent vouloir faire évoluer leurs métiers, gage de la volonté de pérenniser la bonne santé de leur activité, et ce malgré un effort d'investissement financier et un besoin de formation. Les artisans plébiscitent la pompe à chaleur (53%) et la rénovation globale (47%). Un résultat en adéquation avec les demandes des particuliers.Autre signal positif : la diversification de l'activité de l'entreprise est la solution privilégiée par 45% des artisans pour faire face à la baisse de leur chiffre d'affaires, devant le licenciement du personnel (31%).Pour pérenniser leur activité, les professionnels du bâtiment expriment plusieurs besoins. En tête du classement, 55% d'entre eux attendent plus de clients. Conséquence logique : 42% souhaitent davantage d'aides pour financer les travaux de rénovation énergétique, dont le coût du chantier est un frein à sa signature.Le besoin de solutions de financement est également plébiscité par 37% des artisans, d'où l'intérêt pour les professionnels d'être accompagnés par des partenaires avec une solidité financière pour pouvoir avancer les aides à la rénovation énergétique.L'expérimentation du tiers financement de la rénovation globale à l'étude chez HellioLes équipes R&D Hellio travaillent sur une expérimentation d'un nouveau modèle économique pour financer les rénovations globales à grande échelle : le tiers financement de la rénovation globale.Sur la base d'une note d'octobre 2020 de France Stratégie[1], il s'agirait de déployer “des opérateurs ensembliers”, soient des structures capables de préfinancer l'ensemble des travaux permettant de diminuer la consommation d'énergie. Une fois le chantier terminé, le gain réalisé sur la facture d'énergie sera récupéré par l'opérateur mensuellement, jusqu'au remboursement complet des avances sur les travaux d'économies d'énergie réalisés.Un modèle économique qui permet ainsi de lever le frein financier du reste à charge et celui de l'inefficacité des travaux financés. Deux projets d'expérimentation, tant en maisons individuelles qu'en copropriétés, sont sur le point d'être lancés par Hellio en 2022.[1] https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na95-renovation-energetique-logements-octobre_0.pdf
Il y a 2 ans et 227 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 227 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 229 jours

nouveau generateur air e nanoe tm x de panasonic disponible en version autonome

Panasonic solutions chauffage et refroidissement présente l’air-e, son premier générateur nanoe™X autonome de type plafonnier. Unique en son genre, ce nouveau générateur consomme peu d’énergie et convient à une grande variété d’applications pour lesquelles la qualité de l’air intérieur est une priorité comme les établissements hôteliers, les écoles, les maisons de retraite, les hôpitaux, les bureaux, les restaurants, les maisons et plus encore. Premier équipement de ce type pour Panasonic, air-e sera visible sur le salon Interclima et le stand Panasonic (F106, Hall 3), du 3 au 6 octobre 2022.
Il y a 2 ans et 229 jours

nouveau generateur air e nanoe tm x de panasonic disponible en version autonome

Panasonic solutions chauffage et refroidissement présente l’air-e, son premier générateur nanoe™X autonome de type plafonnier. Unique en son genre, ce nouveau générateur consomme peu d’énergie et convient à une grande variété d’applications pour lesquelles la qualité de l’air intérieur est une priorité comme les établissements hôteliers, les écoles, les maisons de retraite, les hôpitaux, les bureaux, les restaurants, les maisons et plus encore. Premier équipement de ce type pour Panasonic, air-e sera visible sur le salon Interclima et le stand Panasonic (F106, Hall 3), du 3 au 6 octobre 2022.
Il y a 2 ans et 229 jours

Le projet Maison Performante en vidéo

Située dans un éco-quartier et affichant des performances optimisées carbone et énergie, la maison reste accessible grâce à des coûts maîtrisés. La réflexion menée par Maisons Demeurance et Lafarge a contribué à réduire l’empreinte carbone du projet dans sa phase de construction, et ainsi à atteindre les seuils de Ia construction de la nouvelle RE2020.Cette performance est devenue possible grâce notamment à l’optimisation carbone du gros œuvre, avec l’utilisation de nos bétons ECOPact A+ : les bétons innovants à faible empreinte carbone (-50%), et pouvant intégrer des granulats recyclés.
Il y a 2 ans et 231 jours

Isotex : Total Green

Isotex intègre désormais un isolant issu de matières premières renouvelables. [©Isotex] Depuis 1985, Isotex a réalisé près de 400 000 logements éco-soutenables dans toute l’Europe. « Depuis 30 ans, nous sommes leader dans le secteur du bois béton, point de référence pour la réalisation de bâtiments et maisons parasismiques, en éco-construction et en accord avec les nouvelles règles de bâtiment », indique la marque. La nouvelle gamme de blocs éco-durables avec insert isolant thermique Isotex Total Green (100 % dérivé des ressources renouvelables) est une innovation qui permet de réduire les émissions de CO2 de 42 %. Et de remplacer jusqu’à 100 % des sources primaires par des matières premières renouvelables, durables et certifiées. Mais aussi d’obtenir un excellent niveau d’éco-efficacité. Et enfin, d’encourager l’économie circulaire. L’insert Isotex Total Green est fabriqué avec une isolation Made of Neopor BMBcert de BASF, dérivé des sources renouvelables, et qui caractérise la gamme Isotex de produits bois-béton (blocs et planchers). Neopor BMBcert est la version Biomass Balance du polystyrène expansible graphité Neopor de BASF. Batimat – Hall 1 – Stand T107 Lire le dossier complet ici
Il y a 2 ans et 231 jours

Festival : Béton ? Ca se passe au Havre !

Un festival pas comme les autres, qui mêle la découverte architecturale de la cité havraise, la musique électro et rap, et aussi la gastronomie. [©Béton Le Havre] Trois jours et deux nuits pour découvrir le festival Béton Le Havre. Le soleil s’est invité tout le week-end. La ville était en pleine effervescence ce vendredi 26 août. Date de l’ouverture du festival. Et pas de Covid à l’horizon… Un festival pas comme les autres, qui mêle la découverte architecturale de la cité havraise, la musique électro et rap, et aussi la gastronomie. Né en 2019, l’évènement est porté par l’agence Bon Esprit (Emmanuel Brochec) et le collectif Intro (Julien Burel). Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. Et un rendez-vous désormais incontournable, le dimanche au Marché aux poissons pour la “Criée Béton”. L’église Saint-Joseph et sa tour-lanterne, qui culmine à… 107 m. Si le bâtiment affiche la teinte brute du béton armé, c’est une symphonie de couleurs à l’intérieur… [©ACPresse]Quand le maire de la ville, Raoul Dautry, lui confie le projet de reconstruction de la ville, c’est une consécration pour Auguste Perret. Il déclare : « Je vois “un front de mer” qui regrouperait tous les monuments de la cité et escorterait les navires jusqu’à leur entrée au port. De hautes tours abriteraient les bureaux des grandes compagnies de navigation, des négociants, des industriels. Elles s’élèveraient bien au-dessus des maisons, qui ne dépasseraient pas 5 ou 6 étages ». [©ACPresse]Prouesse architecturale d’Oscar Niemeyer, l’ensemble monumental de 22 m de hauteur pour le grand Volcan et de plus de 12 000 m² au total, séduit par le dialogue instauré entre ses courbes audacieuses et le cadre urbain orthogonal d’Auguste Perret. [©ACPresse]L’homme derrière le renouveau du Havre dans les années 1950, c’est Auguste Perret (1874-1954), brillant architecte, visionnaire et avant-gardiste. Ici, la tour de la mairie du Havre qui s’élève à 72 m. [©ACPresse]L’église Saint-Joseph et sa tour-lanterne, qui culmine à… 107 m. Si le bâtiment affiche la teinte brute du béton armé, c’est une symphonie de couleurs à l’intérieur… [©ACPresse]L’homme derrière le renouveau du Havre dans les années 1950, c’est Auguste Perret (1874-1954), brillant architecte, visionnaire et avant-gardiste. Ici, la tour de la mairie du Havre qui s’élève à 72 m. [©ACPresse] Un duo à la tête du festival Rappelons que Le Havre a été, en grande partie, détruite à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est l’architecte Auguste Perret qui a planifié sa reconstruction avec l’idée de faire table rase du passé et d’appliquer les codes de l’architecture moderne, somme toute classique ici, avec, comme matériau de prédilection, le béton. « Je suis Havrais pure souche. Je suis un amoureux de ma ville depuis longtemps. Quand j’étais ado, autour de moi, les gens n’aimaient pas leur ville, qui était décriée. Il fallait y remédier de façon ludique et pédagogique. En 2005, Le Havre est reconnu au patrimoine de l’Unesco (la partie reconstruite d’Auguste Perret, le Volcan d’Oscar Niemeyer…) et là, le regard des habitants a changé. Par la suite, j’ai créé l’évènement I love LH, qui a duré dix ans et qui détectait les talents locaux (musiciens, peintres, sculpteurs….). En parallèle, Emmanuel Brochec a fondé Hello Birds, à Etretat, qui fait partie de la communauté urbaine du Havre. Toujours dans le but de promouvoir le territoire. Et finalement, nous avons monté ensemble Béton Le Havre en 2019. La Ville a adhéré assez rapidement au projet », raconte Julien Burel, co-fondateur du festival. Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. On voit encore l’empreinte des coffrages. [©Ville du Havre]Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. On peut encore voir l’empreinte des coffrages. [©Ville du Havre]Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. Le petit Volcan est transformé par Dominique Deshoulières en bibliothèque moderne, baignée d’une lumière zénithale.[©Ville du Havre]Au début des années 2000, la redynamisation de l’espace du Volcan s’engage avec l’accord d’Oscar Niemeyer. Le petit Volcan est transformé par Dominique Deshoulières en bibliothèque moderne, baignée d’une lumière zénithale.[©ACPresse]Lors du festival Béton Le Havre, on peut découvrir lors d’une visite guidée un appartement témoin des îlots Perret, logement typique des années 1950. Dès l’entrée, vous allez trouver un espace de vie où tout a été conçu pour optimiser la lumière naturelle. [©Ville du Havre]Prouesse architecturale, l’ensemble monumental de 22 m de hauteur pour le grand Volcan et de plus de 12 000 m² au total, séduit par le dialogue instauré entre ses courbes audacieuses et le cadre urbain orthogonal d’Auguste Perret. [©ACPresse] La grande salle de spectacle du Volcan a fait peau neuve dans les années 2000. Une excellente acoustique.[©Ville du Havre] Découvrir Le Havre autrement… C’est ainsi que les concerts ont pris place au pied de la sculpture “Catène” de Vincent Ganivet. Située près de l’entrée du port du Havre, cette installation a été créée, en 2017, pour marquer le 500e anniversaire du site. Elle se compose de conteneurs maritimes colorés disposés en deux arches.C’est une vraie volonté de faire connaître le territoire et découvrir la ville sous un regard nouveau lors de visites guidées, soit par un photographe, un graffeur, un géologue, un guide touristique… On entre ainsi dans le Volcan d’Oscar Niemeyer, depuis le parvis jusqu’aux coulisses de la salle de spectacle, en passant par la bibliothèque. Au fil de la visite se dévoilent toute la sensualité du langage du maître brésilien de l’architecture et les apports de la récente restructuration. On peut aussi découvrir un appartement témoin des îlots Perret, logement typique des années 1950. Dès l’entrée, vous allez trouver un espace de vie où tout a été conçu pour optimiser la lumière naturelle. L’architecture de Perret va vous apparaître résolument “moderne”. Ou l’église Saint-Joseph et sa tour-lanterne, qui culmine à… 107 m. Si le bâtiment affiche la teinte brute du béton armé, c’est une symphonie de couleurs à l’intérieur… Ces balades architecturales permettent d’entrer dans l’intimité du Havre, et de son visage et de ses antres en béton, loin de tout cliché. Pour la future édition en août 2023, Julien Burel et Emmanuel Brochec cherchent de nouveaux partenaires. Une idée séduisante pour vous, chers amis du béton… Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. [©Aske]Le festival Béton Le Havre, c’est un format pluriel et une trentaine de concerts et DJs sets, des balades et ateliers axés sur l’architecture de la ville. [©Aske]Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. [©Aske]Au programme, une trentaine de concerts et DJs sets, des balades axées sur l’architecture de la ville, des ateliers ouverts à tous, notamment avec l’équipe des French Vikings. [©Aske] Plus d’information ici. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 233 jours

A Shanghai, un quartier historique disparaît sous les pelleteuses

Laoximen ("la Vieille Porte de l'Ouest"), ainsi nommé en raison de sa localisation au niveau des anciens murs d'enceinte du 16e siècle, était jadis le centre culturel de la ville.Construits autour d'un temple confucéen, les bâtiments de deux voire trois niveaux, en pierre ou en bois, semblent anachroniques au milieu des immeubles modernes et étincelants de Shanghai.Le quartier est habité par de vieilles familles shanghaïennes ou des travailleurs migrants venus des campagnes et attirés par les loyers bas. Tous avaient reçu l'ordre de quitter leur logement d'ici la fin 2017.Mais plusieurs années après l'échéance, certains s'accrochent encore à leurs maisons malgré les indemnisations offertes par la municipalité pour déménager ailleurs.Monsieur Yang, qui ne souhaite pas révéler son prénom, est l'un d'eux. Pour lui, pas question de quitter son logement de Laoximen, labyrinthe humide de longs couloirs encombrés de vieux meubles et appareils électroménagers."Ce terrain, c'est mon grand-père qui l'a acheté", explique à l'AFP M. Yang, dont la famille vit ici depuis plusieurs décennies, avant même l'arrivée au pouvoir du Parti communiste en 1949.La plupart de ses voisins ont accepté de déménager. Mais lui dit attendre une compensation à la hauteur de "la valeur de la maison".BanderoleSelon la municipalité, les habitants peuvent recevoir au moins 20.000 yuans (2.900 euros) par mètre carré.Le prix moyen d'un appartement d'occasion à Shanghai dépasse toutefois les 55.000 yuans (8.000 euros) par mètre carré, avec évidement de grandes variations suivant les quartiers, selon le groupe d'agences immobilières Anjuke. La dernière phase de démolition avait été reportée en raison de la pandémie. Mais les pelleteuses ont repris leur travail après la fin, début juin, du long confinement de Shanghai.A l'endroit où de populaires petits restaurants accueillaient les clients du quartier, de larges bannières appellent les derniers récalcitrants à coopérer."Transparente, juste, équitable : promouvons la rénovation de la vieille ville", exhorte l'une d'entre elles, en caractères blancs sur fond rouge. Dans les rues sinueuses du quartier, encombrées de vieilles chaises et de planches, des portes et des fenêtres sont déjà scellées.Laoximen est l'un des milliers de quartiers vieillissants du pays, où les habitants sont progressivement expropriés afin de laisser la place à des bâtiments plus modernes et plus grands.De nombreux logements de ce quartier de Shanghai sont vétustes et ne disposent par exemple pas de système de chauffage.Dans une Chine en développement constant, les expropriations sont monnaie courante. Les habitants se voient généralement proposer de nouveaux appartements ou de l'argent afin de quitter les lieux."Feux d'artifice"Les compensations parfois trop faibles, peuvent susciter la colère des personnes délogées voire des affrontements avec les autorités locales.Ancien habitant de Laoximen, Wu Weigang a déjà déménagé dans un autre district de Shanghai. Mais ce retraité retourne régulièrement dans le quartier, où il a passé son enfance et garde un souvenir ému des fêtes d'antan."Tout le monde allumait des feux d'artifice et accrochait des lanternes en forme de lapin pendant la Fête des lanternes", qui clôt les festivités du Nouvel an chinois, raconte-t-il à l'AFP.La plupart des bâtiments de Laoximen ont été construits au 20e siècle dans le style "shikumen" : c'est-à-dire des maisons mêlant éléments chinois et occidentaux, édifiées en rangées dans des venelles de Shanghai.La nuit, la lueur jaune des réverbères enveloppe les ruelles presque vides du quartier, tandis que la "Perle de l'Orient", la tour de télévision emblématique de la ville, resplendit au loin.Cette zone de Laoximen est réaménagée afin de répondre à "l'intérêt public", a indiqué la municipalité.Mais Wu Weigang espère que le charme de l'ancien quartier survivra aux travaux."Ils m'ont dit que ma maison sera conservée", se félicite-t-il, avant d'ajouter : "Si elle n'était plus là, je ne viendrais pas la voir. Et ça me ferait mal au cœur".