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Il y a 2 ans et 93 jours

Les Français & les énergies renouvelables : quelles perspectives face à la crise ?

Cette année, Qualit’EnR a souhaité proposer un éclairage spécifique sur la perception de la crise énergétique, les EnR sur le pouvoir d’achat des Français. Plus de 2.800 interviews ont été menées auprès des Français afin de disposer de résultats suffisants pour analyser l’évolution des comportements et opinions concernant la rénovation énergétique de leur foyer, leur confiance dans les solutions EnR de chauffage, d’eau chaude et d’électricité, leur connaissance des réseaux professionnels et labels de qualité. Il en ressort qu’une culture de la sobriété énergétique, de la consommation raisonnée est en train d’émerger chez les Français qui agissent par la force des choses. Cette culture passe par des écogestes et par la volonté d'un mix énergétique intégrant les énergies renouvelables dans les équipements de chauffage, d'eau et d'électricité. Mais les Français souhaitent s’y retrouver financièrement et demeurent pragmatiques.Crise énergétique et pouvoir d'achat : quelle perception des français ?45% des Français sont inquiets de leur capacité à faire face à la hausse des factures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité et 11% sont très inquiets de leur capacité à gérer l’augmentation (notamment les foyers avec personnes à charge, la Région Bourgogne-Franche-Comté). À contrario, 55% se déclarent confiants et 12% très confiants dans leur capacité à gérer l’augmentation des factures (notamment les jeunes, les seniors, les hommes, les Régions PACA et Île-de-France).Face à la crise, 55% des Français s’estiment incapables d’estimer la hausse de leur facture énergétique cette année. Sur les 45% qui s’estiment en capacité de l’évaluer, 26% pensent que l’augmentation sera supérieure à 500 € (parmi eux, les jeunes et les seniors, les CSP+ et les inactifs). 14% des Français estiment que les factures n’augmenteront pas (notamment les femmes, les 18-24 ans).Pour faire baisser les factures, les Français se montrent pragmatiques et pratiquent les écogestes : 96% déclarent avoir pris des mesures pour réduire leurs dépenses énergétiques. Ainsi, 92% privilégient les programmes éco, 90% économisent l’eau chaude, 89% diminuent sensiblement la température de leur chauffage (notamment en Bretagne), 89% repoussent la date d’allumage de leur chauffage.Dans ce contexte, 30% des Français se renseignent sur les solutions EnR pour le chauffage, l’électricité ou l’eau chaude et 36% l’envisagent.Crise et pouvoir d'achat : quelles énergies ont la confiance des français ?Pour 82% des Français, l’efficacité énergétique passe par un mix associant EnR et énergies conventionnelles (+2 points / moyenne nationale).Dans ce contexte, 98% des Français soutiennent le développement des filières EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité (+1 point / 2022). Notamment le solaire thermique (86%, +1 point / 2022), l’hydraulique (84%) et les panneaux photovoltaïques (83%, +2 points / 2022). À noter que la filière nucléaire connaît un soutien grandissant (65%, +5 points / 2022).Pour 88% des Français, les énergies renouvelables sont chères. L’aspect économique est essentiel à leurs yeux puisqu’ils affirment dans le même temps que les EnR permettent d’augmenter la valeur d’un bien immobilier (80%, +4 points / 2022) et qu’elles permettent de faire des économies et de gagner en pouvoir d’achat (73%, +2 points / 2022).En outre, les EnR sont respectueuses de l’environnement (84%, +5 points / 2022) et permettent de se sentir bien chez soi (83%, +1 point / 2022).Rénovation énergétique et EnR : quelles solutions de chauffage et eau chaude plébiscitées ?En 2023, 37% des Français ont pris la décision d’effectuer des travaux de rénovation énergétique. La progression est remarquable (+12 points / 2022). Idem pour ceux qui ont maintenu leurs projets de travaux dans ce contexte (26% ; +10 points / 2022). La décision de procéder à des travaux de rénovation énergétique reste conditionnée par l’aspect économique : 30% des consommateurs ayant décidé de ne pas faire de travaux estiment qu’ils sont trop chers (-4 points / 2022).Aujourd’hui, 45% des Français déclarent disposer d’au moins un équipement EnR (+1 point / 2022). En 2023, leur top 3 des solutions EnR et à haute performance énergétique installées talonne les équipements gaz et fioul (16%) : le chauffe-eau thermodynamique (15%, +2 points / 2022), le poêle à bois (14%, -1 point / 2022), la pompe à chaleur (13%, +2 points / 2022). Les panneaux solaires photovoltaïques connaissent une certaine progression (10%, +3 points / 2022). Les équipements électriques restent les plus installés (28%, -1 point / 2022).Rénovation énergétique et EnR : comment les français choisissent leur installateur ?71% des Français ont aujourd’hui confiance dans les installateurs de solutions de chauffage, d’eau-chaude et d’électricité : c’est un record (+2 points / 2022). Parmi les plus confiants, on trouve les catégories populaires (74%), les femmes (73%), les jeunes (80%), et la région des Pays de la Loire.Pour leurs travaux de rénovation énergétique, les Français réclament une installation technique de qualité (56%), une maintenance et un service après-vente de qualité (44%) et souhaitent que les délais d’intervention soient respectés (27%).Pour choisir leur installateur (plombier, chauffagiste, électricien, climaticien), les Français se tournent vers des professionnels disposant d’un label qualité ou d’une qualification (78%), disposant de la mention RGE (77%). Les professionnels de proximité implantés près de chez eux (72%, +25 points en 9 ans) et ceux présentant de bons avis sur internet (57%, +13 points sur 4 ans) progressent fortement.Pour cette édition du baromètre, 2.806 personnes de 18 ans et plus ont été interrogées par questionnaire selon la méthode des quotas et une approche par région.
Il y a 2 ans et 94 jours

solarwatt lance un panneau solaire certifie bas carbone

SOLARWATT, un des principaux fabricants de panneaux photovoltaïques et de batteries solaires, annonce le lancement d’un nouveau panneau photovoltaïque « SOLARWATT Panel classic » labellisé bas-carbone dont le processus de sélection des matières premières permet d’obtenir une note inférieure à 550 kg de CO2 par kWc. Spécifique et dédiée au marché français, cette innovation renforce l’engagement de SOLARWATT en faveur de la transition énergétique et la neutralité carbone.
Il y a 2 ans et 94 jours

Plus d'énergie solaire en France mais avec quels panneaux ?

La loi d'accélération des énergies renouvelables votée cette semaine au Parlement fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050, cinq fois plus qu'aujourd'hui: "c'est très bien du point de vue citoyen", "un bon signal", "de toute façon favorable", applaudissent les industriels interrogés par l'AFP."Mais la loi n'offre pas de différenciation pour les industriels locaux", redoute Paul Toulouse, directeur général de Systovi, fabricant de modules à Carquefou près de Nantes. Il résiste grâce à de l'innovation, des certifications et le soutien d'un actionnaire militant, le groupe Cetih. Il vient d'inaugurer une nouvelle ligne de production. Mais avec 90 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, il reste un nain en comparaison des sites chinois qui produisent en un jour ce qu'il fabrique en une année."Ce sont donc surtout les industriels asiatiques, en l'occurrence chinois, qui vont disposer d'opportunités de ventes additionnelles en France", dit-il.Marché totalement ouvertComme ses collègues, il espère voir arriver rapidement des règles et des aides pour s'affranchir de la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face aux Etats-Unis et à l'Inflation Reduction Act, le plan climat de Joe Biden aux mesures favorisant l'industrie américaine.La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.L'Asie, en général, réalise aussi la majeure partie de la première étape de fabrication des panneaux solaires, à savoir la production dans des fours très chauds du cristal de silicium qui, une fois épuré et découpé en fines tranches, donne naissance à des cellules capables de transformer des photons provenant de la lumière en électrons.La dernière étape de fabrication, l'assemblage du module dans lequel les cellules sont protégées par des couches de colles liquides, un verre de face et un cadre aluminium, est encore effectuée sur le sol européen. Avec les prix de l'électricité qui s'envolent, le marché européen n'a jamais été aussi porteur."On est sur une dynamique qui s'est redressée après les années noires 2015-2017", observe Ian Bard, directeur technique et commercial chez Solarwatt France, filiale d'un fabricant allemand qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022. Solarwatt produit à Dresde en Allemagne pour le haut de gamme, et en Asie.Il prévient: "Si les législateurs restent sur la position d'avoir un marché totalement ouvert, à l'inverse de ce que font les Etats-Unis, on restera sur le schéma d'aujourd'hui, avec des fabricants européens qui seront doublés sur les gros volumes par des fabricants plus attractifs en terme de prix".Derniers des MohicansCela se joue au centime près. Et pour le Lyonnais Pierre-Emmanuel Martin, qui porte avec des associés le projet Carbon d'une giga-usine de panneaux à 1,3 milliard d'euros, il y a également danger.Outre "la Chine qui domine outrageusement" et les Etats-Unis "qui émergent", il cite la concurrence de l'Inde, et dans une moindre mesure l'Indonésie et la Turquie."Installer des panneaux, ce n'est pas les fabriquer" et "la loi ne traite pas la question industrielle, c'est le prochain combat", dit-il en référence au projet de loi Industrie verte préparé par le gouvernement.Le texte "Industrie verte" est censé faire les beaux jours du "made in France" avec tout un arsenal de mécanismes fiscaux, réglementaires et de critères d'achat.Du protectionnisme à peine déguisé ? La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'en défend mais estime "loyal" de se passer des usines chinoises qui ont bénéficié d'aides d'Etat.A Carquefou, Paul Toulouse qui se décrit comme "l'un des derniers des Mohicans" a dans ses cartons un plan d'investissement de 17 millions d'euros. Cela permettrait de multiplier par huit les capacités de production de Systovi : "mais la visibilité n'est pas suffisante pour que ce soit un investissement prudent", juge-t-il pour l'instant.
Il y a 2 ans et 95 jours

OPÉRATION VISSERIE fischer : Une campagne qui donne vie aux différents projets bois

Que ce soit pour la construction en ossature bois (maison en bois, carport, charpente, abri de jardin…), la pose d’une terrasse, l’isolation de surtoiture, l’aménagement extérieur,… les vis fischer couvrent l’ensemble des besoins en matière d’assemblage bois. De grande qualité, elles permettent une fixation propre, sûre, rapide et facile, grâce à la combinaison de plusieurs innovations technologiques.Pour valoriser les performances, la polyvalence et la facilité d’utilisation de ses différentes vis auprès des bricoleurs comme des menuisiers, des charpentiers,… fischer lance au printemps une campagne dédiée à sa gamme visserie. À partir du 1er mars et jusqu’au 30 juin 2023, offres de remboursement, jeu-concours et outils de communication vont être déployés et relayés dans les points de vente partenaires et les réseaux sociaux de la marque pour offrir un maximum de visibilité aux vis terrasse, vis sarking, vis Power-Fast et vis de construction fischer. OPÉRATION VISSERIE – Faites le plein de visLa campagne de fischer se déroulera du 1er mars au 30 juin 2023 et s’adresse aussi bien à ses partenaires-revendeurs qu’à ses utilisateurs finaux. Pour booster les ventes de sa vis terrasse, fischer propose une offre de remboursement couplée à un jeu-concours. Des coupons détachables et des stop-rayons, disponibles dans les linéaires, permettront aux utilisateurs de découvrir l’offre. Pour chaque palier de 1000 vis terrasse fischer achetées, 20 euros TTC seront remboursés.De plus, les personnes ayant participé à l’offre de remboursement seront inscrites automatiquement pour le jeu-concours. Elles auront une chance de gagner par tirage au sort un four à pizza Ooni avec ses accessoires d’une valeur 1150 euros. fischer a également développé différents outils de communication tels que des affiches déclinées sous forme de saga. Didactiques, elles mettent en lumière les principales caractéristiques des vis terrasse, mais aussi des vis de construction, des vis sarking et des vis à bois.  Des outils promotionnels seront également proposés pour démarquer l’offre dans les rayons. Vis terrasse et Accessoires Terradec « 3765 jours plus tard, ma terrasse ne bouge toujours pas »Pour assurer la pérennité de sa terrasse en bois, et ainsi en profiter sur le très long terme, matériaux et mise en œuvre doivent être de grande qualité.  Pour garantir une fixation durable et simplifier la pose de terrasse en bois, fischer propose la vis terrasse FTS-ST A2P et la gamme d’accessoires Terradec.Et grâce à l’opération visserie, tous ceux qui ont un projet terrasse pourront profiter de l’offre de remboursement déployée.– Vis terrasse FTS-ST A2PExposées toute l’année aux aléas climatiques, les terrasses sont soumises à l’acide tannique du bois qui corrode l’acier des vis. En acier inoxydable, la vis terrasse FTS-ST A2P fischer assure une très grande résistance aux intempéries et garantit la durabilité des fixations.De diamètre 5,0 mm et 5,5 mm, elle allie rapidité et précision de mise en œuvre grâce à son filetage spécial et à la pointe tranchante qui évitent tout éclatement de la lame. Le filetage partiel permet de visser facilement mais fermement les lames à la structure, même dans les bois durs et exotiques.La vis de terrasse FTS-ST A2P offre une résistance plus élevée à la torsion et aux variations dimensionnelles du bois. Conforme au D.T.U 51.4, elle est idéale pour le vissage à fleur de la surface car la géométrie fine de la tête permet une finition de surface nette et sans éclats, même avec des fixations proches du bord.  Accessoires de terrasse TerradecAvec la gamme Terradec, fischer propose différents accessoires pour la protection des lambourdes, l’installation et la fixation des lames de terrasse.– Cale de réhausse caoutchouc FTA-UPPlacée entre le sol et la lambourde, la cale de réhausse FTA-UP fischer assure l’écoulement de l’eau, évite une stagnation qui dégradera le bois à moyen terme et assure une bonne isolation phonique. Imputrescible, elle protège le bois contre l’humidité.-Bande adhésive FTA-RT IILa bande de protection adhésive FTA-RT II fischer protège efficacement la lambourde contre l’humidité.Elle est plus résistante au déchirement (avec ses 1 mm d’épaisseur) que les autres produits du marché, mais aussi aux conditions atmosphériques, aux UV et à l’ozone.De 80 mm de largeur, elle adhère facilement aux lambourdes et recouvre la majeure partie de la surface.– Espaceur de lames FTA-SPPour faire face aux variations dimensionnelles du bois liées aux conditions climatiques, il est impératif de respecter un espacement entre les lames.Les espaceurs de lames terrasse FTA-SP fischer apportent un écartement uniforme entre les lames, quelle que soit la physionomie de la terrasse. Ils sont disponibles en 6 positions : de 3 à 8 mm.– Clip invisible FTA-IPWLe clip FTA-IPW fischer assure une installation rapide et invisible des lames car il n’y a pas de vis apparentes. Sa conception prend en compte le comportement de dilatation et de rétractation du bois. Doté d’ergots espaceurs, il convient à tous les types de platelages bois.Réglable de 120 à 150 mm, il s’adapte à toutes les largeurs de lame. Grâce à son effet réhausseur, il ventile la terrasse et assure un écartement automatique des lames. Il est proposé sous forme de kit de 50 clips avec les vis inox.– Espaceur réhausseur de la lame FTA-VL’espaceur réhausseur de la lame FTA-V fischer assure une bonne ventilation de la terrasse, évitant les effets de l’humidité lors du contact lame/lambourde, tout en permettant un écartement automatique entre les lames (ergot espaceur de 7 mm). Il se pose rapidement et sans outils.Découpable par simple pliage, il peut se positionner en 1ère lame contre une fondation pour apporter l’écartement nécessaire.– Foret fraisoir à butée FTA-CDWLe foret fraisoir à butée FTA-CDW permet de pré-percer les lames et d’effectuer un fraisage pour éviter l’éclatement du bois, et garantir un aspect visuel esthétique de la terrasse. Doté d’une butée ajustable, la profondeur de fraisage peut être définie selon le type de tête de vis utilisé.Il est conforme aux recommandations du D.T.U 51.4 « Platelages extérieurs en bois » qui préconise le pré-perçage et le fraisage des lames bois avant vissage.Vis Power-Fast II « 6 heures plus tard, mon cabanon de jardin est déjà installé »La vis à bois Power-Fast II fischer offre une accroche et une pénétration plus faciles et plus rapides, en un minimum d’efforts, grâce à son filetage spécial jusqu’à la pointe. Polyvalente, elle s’attaque à tous les bois (dur, tendre), agglomérés, contreplaqués… et couvre un large champ d’applications : assemblages bois sur bois, métal sur bois ou avec des chevilles nylon.Disposant du marquage CE et bénéficiant de l’Évaluation Technique Européenne (ETE), qui garantit un standard de qualité et des résistances en charge extrêmement élevées, la vis Power-Fast II offre d’excellentes performances et une grande sécurité d’utilisation.La tête de vis a été optimisée et son empreinte est profonde pour diminuer le risque de ripage. Les fraisoirs à facettes réduisent le fendage et n’altèrent pas les pièces métalliques.Grâce à la géométrie brevetée du filetage à angle asymétrique sans vrille de coupe, au moletage,  aux doubles filets sur les premiers pas de vis et au revêtement anti-frottement haute performance, le vissage est nettement plus rapide et sans effort.Par ailleurs, la Power-Fast II est parfaitement compatible avec des chevilles nylon telles que la Duopower.Enfin, son revêtement zingué blanc, sans chrome VI (Cr3) est plus respectueux de l’environnement et des utilisateurs. Vis Power Full ISO « 2 jours plus tard, l’isolation en sarking est déjà réalisée »L’isolation toiture en Sarking nécessite la fixation de l’isolant sur les chevrons. La vis Power Full ISO fischer évite l’écrasement de l’isolant (laine de verre, panneaux éco-isolants, polystyrène…) par la couverture. Elle empêche donc la détérioration de l’isolation et limite les ponts thermiques.Les charges agissant sur la couverture sont transmises par le filetage de la vis et non sur l’isolant.Le bon écartement entre la couverture et la charpente est maintenu par le double filetage de la vis. L’effet de soulèvement par le vent est également transféré sur la vis, qui est particulièrement résistante à l’arrachement.La vis Power Full ISO dispose d’une vrille de coupe sur chaque filet qui assure une bonne pénétration de la vis sans éclatement du bois, quelle que soit l‘essence. La géométrie de la pointe de vis permet un vissage sans pré-perçage.De haute qualité, elle détient une Evaluation Technique Européenne (ETE). Vis de construction « 5 jours plus tard, l’ossature bois est déjà montée »Les vis dédiées à la Construction Ossature Bois fischer sont faciles à visser. Dotées d’un filetage spécial jusqu’à la pointe, elles assurent une accroche rapide dans le bois et ne nécessitent pas de pré-perçage.– Vis de charpentier Power-Fast FPF-STIdéale pour les charpentes bois, elle dispose d’un filetage partiel qui permet de fixer solidement les éléments en bois les uns aux autres. La meule réduit la résistance au vissage, diminue les efforts pour l’utilisateur et protège les batteries. Sa tête autofraisante assure une finition parfaite. Son revêtement est sans chrome VI (Cr3). Elle bénéficie d’une Evaluation Technique Européenne (ETE).– Tirefond Power-Fast FPF-HT ZPPA tête hexagonal avec rondelle intégrée, il est une alternative au tirefond DIN 571. Son empreinte TX assure une transmission des forces maximale avec une grande stabilité de l’embout. Grâce à son filetage partiel, il peut relier solidement les éléments métalliques au bois. Il dispose d’une Evaluation Technique Européenne (ETE). – Vis Power-Fast spéciale connecteurs de charpenteElle remplace les pointes traditionnellement utilisées pour la fixation des connecteurs métalliques dans la construction bois tels que sabots et équerres métalliques. Sa tête cylindrique, avec renfort sous la tête, est adaptée aux perforations standards des connecteurs métalliques. Son empreinte TX permet une transmission des forces maximale et son filetage total offre une plus grande résistance à l’arrachement. Elle est dotée d’une Evaluation Technique Européenne (ETE 11/0027).– Vis de renfort PowerFull IIPour le renforcement des raccordements de poutres, d’entailles et d’appuis en compression, la vis de renfort PowerFull II garantit une mise en œuvre rapide et efficace, avec des reprises de charges très élevée et des distances aux bords et entraxes réduits. Sa géométrie spéciale permet un assemblage invisible et le renforcement des structures, sans avoir recourt à des connecteurs métalliques. La géométrie innovante de la pointe assure une pénétration rapide et sans éclats.Enfin, la PowerFull II dispose d’une Évaluation Technique Européenne ETA 21/0751. www.fischer.fr
Il y a 2 ans et 95 jours

Notre-Dame-des-Neiges, le projet de la discorde au cœur de la montagne ardéchoise

"Stop béton, non à la construction d'une basilique à St-Pierre-de-Colombier".La pancarte plantée au bord de la route donne le ton dès le panneau d'entrée de cette commune des Monts d'Ardèche, 430 habitants.En contre-bas coule la Bourges, jolie rivière qui alimenta les usines de moulinage de soie. Quelques bâtiments à l'abandon en disent encore l'histoire.Une passerelle flambant neuve mène, plus haut, d'une aire de retournement de bus, en cours d'aménagement, vers un terrain où stationne un tractopelle.C'est ici que la Famille missionnaire de Notre-Dame-des-Neiges (FMND) entend finaliser son "complexe religieux" financé par des dons: une chapelle dotée de deux flèches de 50 mètres et un bâtiment d'accueil de 40 chambres pour les pèlerins attirés par la procession annuelle vers la blanche statue de la Vierge qui domine les lieux.Le projet est loin de faire l'unanimité. La mairie a délivré le permis de construire en 2018, les travaux ont débuté en 2019 puis ont été suspendus en octobre 2020 par la préfecture en vue d'une étude environnementale plus poussée. En mars 2021, l'évêque de Viviers (Ardèche) interdisait aussi la construction de la chapelle vu "l'aspect démesuré du projet (3.500 places, 18 millions d'euros)".L'affaire rebondit fin novembre 2022 lorsque le préfet autorise la reprise des travaux après une nouvelle étude d'impact. Un arrêté que l'association "Pour la sauvegarde de la vallée de la Bourges" (95 membres) contestera le 20 février devant le tribunal administratif de Lyon.En cause: "l'insincérité" et la "partialité" de l'étude, selon Pierrot Pantel, cheville ouvrière de l'Association nationale pour la biodiversité.La nouvelle mouture conclut, en effet, à un impact "négligeable" pour les espèces et l'habitat protégés. Neuf mois plus tôt, elle évoquait un impact réel, quoique "faible". La nuance a son importance: elle dispense la FMND d'une demande de dérogation, accordée seulement en cas de raison impérative d'intérêt public majeur - difficile à justifier dans ce cas précis... Le cabinet d'études Naturalia n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.Mais pour la congrégation, aucun doute: "Derrière le motif environnemental des opposants, se cache un motif idéologique", assure Frère Clément-Marie, dans l'ancienne cure, en belles pierres de pays, où la FMND a son siège. Quatre autres bâtiments abritent cette communauté de 50 personnes – 30 sœurs, 20 frères-, que l'on croise inévitablement dans les rues, où les façades de maisons acquises par les "amis" portent des signes religieux."Chape de plomb"Daniel Calichon, instituteur retraité et membre de l'association des opposants, dénonce "une chape de plomb sur le village" et "un problème de démocratie".Il relève le poids de la FMND dans les listes électorales - 115 inscrits, sur un total de 397 électeurs, selon les chiffres de la communauté. La loi autorise, en effet, l'inscription de religieux vivant dans des foyers épars - la FMND en compte 17 - au siège de leur congrégation. "Légal, mais pas moral...", grince M. Calichon."Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone, j'habite ici depuis 25 ans!", réplique Frère Clément-Marie.Le maire Gérard Fargier, reconduit en 2020 pour un quatrième mandat, réfute, lui, toute "soumission" à un "lobby" religieux. Il retient surtout "l'impact économique" de la communauté, même s'il ne peut que "faire le constat d'un village divisé".Un retraité des télécoms opposé au chantier, Jean-Claude Audigier, raconte par exemple qu'il a dû quitter avec sa femme l'association de randonnée locale "car on se détournait de nous"."Cette situation nous peine, nous sommes pour la paix du village, nous ne nuisons absolument pas à sa tranquillité, je ne comprends pas cet acharnement...", regrette Frère Bernard, le chef de la communauté fondée le 15 décembre 1946.Au fond, cette histoire "est celle d'une crispation culturelle entre deux visions du monde", conclut Sylvain Herenguel, de l'association.A l'origine de la fondation de la communauté, la statue de Notre-Dame des Neiges a été édifiée à la demande de paroissiennes du village: Saint-Pierre-de-Colombier ayant été épargné par les Allemands pendant la Guerre, il fallait remercier cette grâce.
Il y a 2 ans et 96 jours

Beige et Anthracite : 2 nouvelles couleurs pour la Poly Max Fix & Seal Express

Grâce à sa formulation unique sans solvant à prise rapide « express », Poly Max Fix & Seal Express offre une résistance finale après seulement 4 heures. De plus, sa facilité d’extrusion permet une application plus précise et aisée, idéale pour de grandes surfaces à coller ou à étanchéifier.Pour répondre aux attentes des professionnels et apporter une finition soignée qui se fond à la couleur des supports, Griffon lance 2 nouvelles versions Beige et Anthracite (RAL 7016) de sa désormais célèbre Poly Max Fix & Seal Express. Adaptées aux exigences de chaque chantier, ces nouveautés complètent les 6 couleurs déjà existantes : blanc, noir, crystal clear, gris, gris transparent et terracotta.Coller des appuis de fenêtre, réaliser des raccordements entre de la maçonnerie et des menuiseries, coller des panneaux d’isolation, des plinthes, des installations sanitaires (receveurs de douche, éviers, baignoires...), la Poly Max Fix & Seal Express Griffon est un indispensable pour les travaux de construction, d’aménagements et de rénovation, en intérieur comme en extérieur.Une excellente adhérence quel que soit le matériauUltra-puissantes et polyvalentes, les nouvelles Poly Max Fix & Seal Express Beige et Anthracite Griffon sont idéales pour coller et assurer une excellente étanchéité sur différents matériaux : verre, bois, pierre naturelle, mousse rigide, béton cellulaire et certains plastiques*. Leur elasticité élevée et leur forte adhérence permettent de fixer solidement les surfaces même humides. Leurs champs d’applications intérieures et extérieures sont très nombreux : fixation de panneaux isolants, appuis de fenêtres, travaux de lattage, plinthes, frises, étanchéité des joints, bordures de toit, gouttières, dômes vitrés et cheminées, lavabos, parois de douche, bardages, portails, clôtures...Sa formule unique « express » à élasticité élevée permet à la Poly Max Fix & Seal Express Griffon d’épouser à la perfection les formes pour une pose harmonieuse. De plus, elle ne se retracte pas, supporte de forts écarts de températures (de - 40 °C à + 100 °C) et elle est particulièrement résistante aux moisissures et au vieillissement.Un résultat propre et esthétiqueLes Poly Max Fix & Seal Beige ou Anthracite Griffon offrent une finition soignée pour réaliser un collage propre et des joints d’étanchéité parfaits. La Poly Max Fix & Seal Express existe également en blanc, noir, crystal clear, gris, gris transparent et terracota pour s’adapter aux couleurs des supports. Il peut aussi être peint pour se fondre entièrement au décor.*À noter : la Poly Max Fix & Seal Express ne convient généralement pas pour les matières plastiques PE, PP, PTFE, le plâtre pur et le bitume. Dans le cas des autres plastiques, il faudra d’abord effectuer un test d’adhérence afin de s’assurer de l’efficacité du produit sur la matière synthétique à assembler ou jointoyer
Il y a 2 ans et 98 jours

Plattard et Samse se diversifient dans le bois

Plattard et Samse rachètent le spécialiste de l’exploitation forestière Provvedi. [©Plattard] Le groupe Plattard, spécialiste de l’industrie du béton et distributeur de matériaux en Rhône-Alpes, et Samse, lui-aussi distributeur de matériaux sur le territoire national viennent, d’acquérir Provvedi, un acteur de l’industrie du bois. Les deux groupes renforcent ainsi leur stratégie de diversification. Et affirment leur ambition dans la filière industrielle du bois. Il n’est pour autant pas question pour Plattard de délaisser sa filière béton, mais plutôt de proposer des combinaisons alternatives de construction. « La mixité des matériaux constitue quelque chose de très pertinent. Nous nous devons de mettre en avant des variantes, des solutions constructives inédites », précise Edouard Plattard, directeur général de Plattard. Lire aussi : Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit Plattard mise sur la mixité de matériaux « L’avènement d’une règlementation environnementale en lieu et place des précédentes règlementations thermiques montre une nouvelle fois la volonté des pouvoirs publics de décarboner les systèmes constructifs. Et propulse les matériaux biosourcés sur le devant de la scène. Ce marché en pleine mutation incite donc les industriels et distributeurs de matériaux à ajuster leur offre. Le bois trouve ainsi naturellement sa place pour répondre à ces nouveaux enjeux », expliquent Plattard et Samse. Conscients de ces évolutions, les deux groupes souhaitent désormais intervenir en amont de la filière bois. Filière dans laquelle ils sont déjà acteurs avec la création de Fibopan en 2022, un réseau d’experts bois panneaux regroupant les enseignes Henry Timber, Mauris Bois, Socobois et Ollier Bois. En somme, ce rachat constitue un vecteur de croissance certain pour demain, compte tenu de la montée en puissance de ce matériau dans le domaine de la construction. C’est Pascal Gasparian qui a été choisi par le directoire de Plattard pour diriger cette nouvelle filiale industrielle détenue à 55 % par Plattard et, à 45 %, par Henry Timber, filiale bois de Samse. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 98 jours

Evolution de la facture d’électricité des Français

Le prix de l’électricité en hausseLe prix de l’électricité sur les marchés a beaucoup augmenté, obligeant le Gouvernement à mettre en place un bouclier tarifaire. Les causes de ces augmentations sont multiples :Forte hausse de la demande en lien avec la reprise économique mondialeHausse du prix de l’électricité indexée sur une hausse du prix du gaz liée à la guerre en UkraineFaible production nucléaire liée à des problèmes de corrosion sur plusieurs centrales[1] INSEE, Les dépenses des Français en électricité depuis 1960 [2] Commission de Régulation de l’ÉnergieMalgré l’augmentation, les Français restent bien lotis en EuropeEvolution de la facture d’électricitéVoici l'impact sur la facture de 3 ménages types suite à la hausse du prix de l’électricité de 15% TTC en février 2023.La hausse de 15% résulte d'une hausse du prix de l'abonnement de 3 à 5% selon la puissance, et d'une hausse du prix du kWh de 18,5% en moyenne. Ainsi, un ménage consommant beaucoup d'électricité pourra constater une hausse supérieure à 15%. A contrario, les ménages consommant très peu pourront connaître des hausses inférieures à 15%.[1] Simulation pour une consommation annuelle de 2400 kWh, compteur 6 kVA, option Base [2] Simulation pour une consommation annuelle de 8500 kWh, compteur 9 kVA, option Base [3] Simulation pour une consommation annuelle de 14.000 kWh, compteur 9 kVA, option heures pleines / heures creuses Comment réduire sa facture d’électricité ?-277 €[3] (-9%) Choisir un fournisseur alternatif compétitif, avec une offre à prix fixe ou bloquée.-416 €[4] (-14%) Suivre sa consommation en ligne, par exemple depuis l application Hello Watt, fondé sur les données de Linky.-500 €[5] (-17%) Isoler son logement, en commençant par ses combles perdus et ses murs grâce aux aides de l’État.-833 €[6] (-28%) Passer à l’autoconsommation grâce à l installation de panneaux solaires photovoltaïques.-833 €[7] (-28%) Installer une pompe à chaleur air/air en remplacement du chauffage électrique.[1] Estimation Hello Watt pour une maison de 100 m² tout électrique occupée par une famille type de 4 personnes. Prix de l électricité au TRV d'EDF (tarifs de février 2023). [2] Appareils électriques, électroménagers et éclairage. [3] Estimation pour une offre de marché avec une remise de 10% par rapport au prix HT du tarif réglementé de vente. [4] Source : Étude Hello Watt sur 170.000 utilisateurs de l application [5] Estimation pour une réduction de 30% sur la consommation de chauffage. [6] Estimation pour une maison dans le Centre de la France et répondant au critère définis en (1), avec une installation solaire de 6 kWc, soit 16 panneaux, 30 m² . [7] Estimation pour une réduction de 50% sur la consommation de chauffage.
Il y a 2 ans et 99 jours

“Avec l’Industrie”, une campagne de communication fédératrice

Grosse campagne de communication de l’industrie à destination des jeunes, des demandeurs d’emploi et des salariés en reconversion. [©Opco 2i] Réunies au sein d’Opco 2i, les 32 branches de l’industrie ont pris l’initiative de parler d’une seule et même voix pour valoriser leurs métiers. Consciente de l’urgence de dessiner un nouveau projet de société, l’industrie prend la parole pour expliquer sa contribution à l’avenir. Et pour communiquer sur ses métiers, en particulier auprès des jeunes, desc demandeurs d’emploi et des salariés en reconversion. Dans cet objectif, la campagne de communication d’Opco 2i lance « “Avec l’Industrie”. Une marque courte, simple, percutante et facilement identifiable pour rendre visible et mémorisable l’ensemble des actions de l’industrie. “Avec l’Industrie” porte un ensemble fédérateur et engagé. Qui permet de représenter une variété de métiers industriels sous une bannière commune », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’Opco 2i La campagne “Avec Industrie” débutera le 19 février 2023 C’est ainsi qu’une campagne de communication multimédia et multicanal s’installera à partir du 19 février 2023, à la télévision, au cinéma, en affichage et en numérique. Elle sera complétée par un dispositif événementiel qui prendra place dans plusieurs grandes villes de France, sur 2023 et 2024. Au cœur du dispositif, un film publicitaire décliné en 45, 30 et 20 secondes. Il sera diffusé sur les grandes chaînes nationales de télévision, relayé sur les plates-formes de replay et dans 500 salles de cinéma. « Ce film a été entièrement conçu, tourné et réalisé en France. Il met en avant des acteurs de la transformation de l’industrie (soudeurs, designers, créateurs, ingénieurs R&D, agents de laboratoire…), dont le métier va au-delà de la simple production d’un bien manufacturé. Son existence même projette les spectateurs dans l’imaginaire de tous leurs instants de vie avec une réelle force émotionnelle. » Le film sera accompagné d’une campagne d’affichage, qui se déploiera dans 65 villes avec plus de 6 000 panneaux. Une déclinaison des messages sera aussi diffusée sur les plates-formes numériques et les réseaux sociaux. Que ne ferait-on pas pour mettre en avant ces beaux métiers ? Quelque 15 M€ seront dépensés sur trois ans. Il faut espérer que le message passera, en particulier auprès des jeunes… Et redorera le blason de l’industrie, en général et de l’industrie des matériaux de construction, en particulier. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 100 jours

A Rouen, les énergies renouvelables s'installent sur un HLM

Sur cet immeuble d'un quartier populaire, géré par l'office HLM Rouen Habitat, huit éoliennes de toit sont en phase de test, avec une promesse : produire 20 à 30% de la consommation électrique des parties communes des 84 logements grâce à une énergie verte et (ultra) locale, selon WMR, qui commercialise ces "windbox".On ne voit rien depuis la rue, de ces huit cubes en tôle d'une tonne et six mètres-cube surmontés de panneaux solaires, installés à trente mètres du sol, à la jointure entre la façade et le toit plat de l'immeuble de 10 étages, "parce que c'est là que l'accélération du flux d'air est la plus importante", assure M. Maacha.L'ingénieur explique que "le flux d'air arrive sur la façade du bâtiment, est contraint de remonter jusqu'au toit, le vent horizontal qui souffle au sommet le guide alors vers la windbox pour faire tourner l'éolienne".A savoir un rotor horizontal, avec des pales en aluminium, relié par courroie à un générateur qui produit 1.500 watts. Les deux panneaux solaires sur le toit du cube produisent eux 750 watts, pour une emprise au sol de 4 m2. Multiplié par huit, le dispositif permettrait de produire l'équivalent de 20% à 30% de la consommation annuelle des deux ascenseurs, de l'éclairage et des VMC.C'est en moyenne 14MWh par an, "trois fois plus que la même surface occupée uniquement par des panneaux photovoltaïques", selon Yanis Maacha. Mais ces énergies sont intermittentes. "En hiver, les panneaux cessent de produire à 17h", reconnaît l'ingénieur. Toit platLes éoliennes produisent en moyenne 15 à 25% de leur capacité maximale (facteur de charge) et "quand elles produisent, le compteur de l'immeuble tire moins sur le réseau extérieur", selon lui.Pour pouvoir implanter ses windbox, WMR a un cahier des charges précis: une zone venteuse, la hauteur (8 à 10 mètres en plaine, 20 à 30 en ville), un toit plat pour cumuler vents horizontaux et ascendants, et aucun bâtiment de la même hauteur à moins de 100 mètres.Et une bonne isolation : "la toiture vient d'être refaite, nous avons veillé à l'étanchéité et l'absorption acoustique" du toit, détaille Paul Bernstein, 34 ans, chef de projet exploitation chez Rouen Habitat, le seul risque de nuisance étant les potentielles vibrations qui pourraient se transmettre au bâtiment.La start-up se veut aussi locale: "Toute l'éolienne est sourcée en France et assemblée à Saint-Nazaire, sauf le générateur, la Chine ayant le monopole des aimants permanents, les panneaux solaires viennent de Lituanie", précise M. Maacha.Fondée avec un ami rencontré à l'école des Ponts et Chaussées, sa start-up parisienne est arrivée à Rouen après une rencontre fortuite entre son associé et le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, également à la tête de la métropole, et de Rouen Habitat, qui a supporté le coût total de l'opération de 53.000 euros."C'est extrêmement important comme projet, très innovant et je crois, unique en France", a déclaré le maire à l'AFP."Nous cherchions des moyens de faire baisser les factures d'électricité avec des énergies renouvelables", se remémore l'élu, qui entend "répondre aux enjeux +fin du monde+ et +fin du mois+" avec ce projet "bon pour l'écologie et pour le pouvoir d'achat des locataires".Installées depuis novembre 2022, les windbox restent en test pendant un an, en cas de succès, quatre nouveaux bâtiments potentiels aux alentours sont sur la liste d'attente pour produire leur propre énergie renouvelable.
Il y a 2 ans et 100 jours

Éocène lance la construction du 1er programme de villas bois hors-site de la Métropole de Montpellier

De gauche à droite, Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, fondateurs d'EOCENE, et Eric PENSO, maire de la commune et Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à la Culture et Patrimoine historique - Photo : Antoine CAUPERT.Organisé en présence des élus de la Ville et de la Métropole, cet événement marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la construction d’habitations individuelles groupées plus durables et qualitatives pour un coût maîtrisé.“A l’heure où les défis liés au développement durable et à l’accès au logement sont les plus grands, nous sommes heureux d’initier aujourd’hui la construction du premier ensemble de maisons bois hors-site en partenariat avec la Ville de Clapiers et la Métropole de Montpellier.” expliquent Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, associés et co-fondateurs de la société de promotion immobilière ÉOCÈNE. “Avec une première maison témoin déjà construite et 16 autres unités à venir, nous allons prouver que la démarche industrielle innovante d’ÉOCÈNE est capable de répondre efficacement à des cahiers des charges exigeants en termes de qualité, de maîtrise des prix et de respect de l’environnement”.Au cœur du futur écoquartier du Castelet à Clapiers, les 17 maisons individuelles ossature bois construites en usine répondront en effet aux contraintes particulièrement exigeantes de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020. Elles seront assemblées en un temps record - 3 fois plus vite que la moyenne pour une livraison fin septembre 2023 - grâce au système constructif hors-site innovant PANOMUR® développé dans la région montpelliéraine depuis une dizaine d’années.La première villa de l'ensemble Mile Davis en cours de construction - Photo : Antoine CAUPERT.Un système constructif innovant, qualitatif et durableConçus à partir de matériaux biosourcés et locaux, comme l’ossature en bois français en circuit court, équipées de panneaux solaires et de bornes de recharges pour véhicules électriques, les villas Miles Davis sont construites à 80% dans l’usine ÉVOLUSUD située à Miramas (13). En plus de conditions de travail améliorées pour les professionnels du bâtiment à l’abri des caprices de la météo, cette approche industrielle offre de très nombreux avantages : optimisation des process, meilleure coordination du travail entre les corps de métiers, recyclage des chutes de matériaux, limitation des nuisances pour le voisinage. En complément du système constructif, un logiciel a été créé pour faciliter les échanges d’information entre professionnels du bâtiment (plan, bilan, études, notices descriptives, contrats d’assurance, fiches techniques…) et offrir une traçabilité totale sur les matériaux utilisés, l'empreinte carbone, les intervenants et leur historique d’interventions sur le chantier.Vue d'un lot de villas Miles Davis au coeur de l'écoquartier du Castelet (34). © EOCENEUn écoquartier vert et équipéUnique dans la région, l’ensemble de villas Miles Davis comprendra 17 maisons individuelles du T4 au T5 (de 90 à 140 m²) réparties en 3 îlots au cœur de l’écoquartier du Castelet (Clapiers) pour un prix de vente inférieur à celui du marché sur la commune (autour de 3.800 €/m²). “A ce jour 16 unités sur 17 ont déjà trouvé preneur !” soulignent les fondateurs d’ÉOCÈNE. En plus d’une grande aire de jeux pour enfants, de nombreux espaces verts ainsi que des jardins familiaux prévus sur ce nouvel espace de vie de 14 ha, les habitants des villas “Miles Davis” profiteront de la proximité de nombreux équipements collectifs préexistants (crèche, centre de loisirs municipal, école maternelle et élémentaire, collège...) et à partir de 2025 de la future ligne 5 de tramway.
Il y a 2 ans et 100 jours

Les panneaux muraux Kinewall Design de Kinedo

Les panneaux muraux Kinewall Design de Kinedo Un engouement qui ne se dément pas grâce à une panoplie exhaustive d’avantages, dont la rapidité et schilling jeu 09/02/2023 - 10:25 En savoir plus sur Les panneaux muraux Kinewall Design de Kinedo Partager
Il y a 2 ans et 100 jours

Loi Energies renouvelables : les supermarchés veulent être aidés pour pouvoir s'adapter

Rassemblant l'ensemble des acteurs de la distribution (comme Carrefour, Decathlon, E. Leclerc, Intermarché, Ikea, Metro ou Picard) pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux, Perifem alerte sur les "conséquences économiques lourdes" de la loi ENR, qui a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Mais la fédération n'en conteste pas le fond.Dans le détail, elle note que "l'installation d'ombrières photovoltaïques" pourrait concerner "l'intégralité des places de stationnement pour les parkings de plus de 1.500 mètres carrés", contre 2.500 prévus dans le texte avant le débat parlementaire. Ce qui a pour conséquence d'élargir le dispositif à 21.000 magasins concernés par l'obligation."Les obligations sur les sites neufs sont aussi devenues plus exigeantes avec une obligation de couvrir 50% de la toiture en panneaux photovoltaïques d'ici 2027 (contre 30% précédemment), et ce de façon rétroactive pour l'ensemble des toitures existantes", dit encore Perifem.Selon les professionnels, ces mesures coûteront au secteur 2 d'euros chaque année, un montant qui, pour les plus petits, pourrait être rédhibitoire. Perifem demande donc "des mesures d'incitation", comme l'aide à l'emprunt, "un dispositif de suramortissement" ou encore "le recours à des certificats d'économie d'énergie".En outre, l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques sur certains parkings de supermarchés "excéderont les besoins propres des sites", la production dépassant parfois "le seuil d'obligation d'achat", au-delà duquel "les conditions de vente des surplus d'énergie produites ne sont pas claires et difficiles à mettre en œuvre".Dernier point, la "mise en œuvre difficile de certains aspects de la loi" selon Perifem, qui évoque "des contraintes techniques s'appliquant aux parkings ou aux toitures" qui ne sont pas prises en compte. La fédération rappelle aussi que l'obligation de couverture des parkings doit "cohabiter avec les obligations de diversité et de végétalisation des parkings, mais aussi d'infiltration de l'eau dans les sols".La loi ENR entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.
Il y a 2 ans et 100 jours

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables

En pleine crise énergétique et sous la pression de l'urgence climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard en la matière.Le vote a été acquis par 300 voix "pour" et 13 voix "contre" (10 sénateurs LR - dont le président du groupe Bruno Retailleau - et trois centristes).Le projet de loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW."L'enjeu de ce texte est de lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets, ni plus ni moins", a déclaré la ministre de la Transition énergétique, qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche.Avec des résultats parfois surprenants: le texte qui a fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs a été voté par la grande majorité des sénateurs LR, alors que les députés du même parti avaient, eux, voté contre. Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.Mais l'écologiste Ronan Dantec dit craindre un dispositif "bloquant et ralentissant". Son groupe, comme le groupe CRCE à majorité communiste, s'est abstenu."Usine à gaz"Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a indiqué qu'il "attendait de l'État une très forte mobilisation des services". Engie s'est pour sa part félicité que le texte "prévoie notamment des délais d'instruction et de développement raccourcis dans les zones d'accélération dédiées".En revanche, des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz"."Si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre", estime Greenpeace France, tandis que le WWF appelle les maires, "au cœur du dispositif", à se mobiliser "pour donner un véritable coup d'accélérateur".Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie."Avec cette loi, l'agrivoltaïsme devient une filière à part entière de l'énergie solaire", a salué France Agrivoltaïsme qui estime qu'il pourrait représenter "près de 60% des volumes de panneaux photovoltaïques déployés d'ici 2050".Fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Et le pays ne devrait pas atteindre les objectifs qu'il s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023, selon une étude publiée fin janvier.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 GW de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note le baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...), le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie, dont le nucléaire.
Il y a 2 ans et 101 jours

1er chantier réalisé en France avec la nouvelle membrane d'étanchéité auto-adhésive Rubbergard EDPM SA d'Elevate

Cette solution innovante, conjuguant les performances de la membrane traditionnelle à la technologie Secure Bond brevetée, regorge d’atouts sur les chantiers : gain de temps multiplié par 2,5 en moyenne, qualité de mise en œuvre, confort de pose, durabilité...Autant d’avantages qui ont séduit la SARL HABIT-TOIT, spécialisée dans les travaux de couverture et de bardage. Son dirigeant Cyril Lebeury travaillait déjà depuis plusieurs années avec les membranes d’étanchéité ELEVATE (RUBBERCOVER EPDM et RUBBERGARD EPDM). Il a testé et approuvé cette nouvelle version auto-adhésive sur le toit de son propre bâtiment de 750 m2 devant accueillir ses bureaux, son atelier et une zone de stockage à Lessay (50), dans le Parc d’activité de Gaslonde.La mise en œuvre des 750 m2 de nappes RUBBERGARD EPDM SA a été réalisée le 12 octobre dernier par le dirigeant de la SARL HABIT-TOIT. S’agissant du premier chantier français avec cette membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive, trois experts techniques ELEVATE étaient présents ainsi que trois chez SVET, le distributeur agréé de la marque dans l’Ouest, pour les accompagner à chaque étape. En une seule journée, le bâtiment sur charpente bois était ainsi mis hors d’eau.Pour Jean-Luc ROUDAUT, Responsable Technique et Prescription des membranes ELEVATE chez Holcim Solutions and Products : « La formation a été effectuée directement sur le chantier. Les experts techniques d’ELEVATE ont montré une première fois la nouvelle technique de pose. L’entreprise, connaissant déjà bien les systèmes ELEVATE, a très vite pris ses marques. Cette solution auto-adhésive ouvre des possibilités pour les couvreurs, qui font face, comme beaucoup, à une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Elle permet de traiter les chantiers plus efficacement tout en garantissant une qualité optimale. »* Depuis le 3 octobre 2022, le nom de la société FIRESTONE BUILDING PRODUCTS a changé pour Holcim Solutions and Products, et la marque de son offre de produits change et devient ELEVATE.Pose simplifiée, confort maximiséUne fois la membrane de 3m de large déroulée et placée au bon endroit sur le toit, en suivant le plan de calepinage, il suffisait aux deux couvreurs de décoller le film protecteur et de maroufler la nappe, repositionnable si besoin. Plus d’application de colle même en liaison, plus de temps d’attente entre la couche sur le produit et celle sur le support et plus d’émanations de solvants ! La colle étant directement intégrée à la membrane EPDM, nul besoin de déplacer des seaux d’adhésifs. Un confort supplémentaire pour le professionnel !Adhérence uniforme et pérenneL’adhésif Secure Bond est appliqué en usine sur toute la membrane RUBBERGARD EPDM SA. Le grammage est identique jusqu’aux extrémités pour une adhérence parfaite. Un gage de sécurité pour l’entreprise et les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, qui ne craignent plus les vents violents. Sur ce chantier, il faisait environ 10°C mais RUBBERGARD EPDM SA peut être installée même si les températures sont négatives (jusqu’à -7°C). Un réel avantage pour les professionnels qui souhaitent pouvoir poser toute l’année. Cette membrane, d’1,5 mm d’épaisseur, conserve les mêmes performances que la version classique. Grâce à une haute résistance à l’ozone, au rayonnement UV et aux températures extrêmes, elle jouit d’une durée de vie de plus de 50 ans.Pour Cyril Lebeury, Dirigeant de la SARL HABIT-TOIT : « Cette solution nouvelle génération constitue un vrai gain de temps sur chantier. La plupart des projets que nous réalisons sont résidentiels mais nous avons parfois du tertiaire ou des toitures de maisons individuelles de plus de 100 m2. Si nous avons un impératif de temps par exemple, on sait qu’on pourra prescrire les yeux fermés ce produit auto-adhésif. Pour le reste, on poursuivra avec la version EPDM classique d’ELEVATE. Cela fait 4 ans qu’on installe cette membrane d’étanchéité et nous en sommes plus que satisfaits. Elle est 3 fois plus légère que le bitume, limitant ainsi le poids en charpente. Elle est également plus facile à travailler et plus pérenne. »Fiche chantierChantier : Construction de bureaux, d’un atelier et d’une zone de stockageMaître d'ouvrage et entreprise de pose :SARL HABIT-TOIT - Zone d’activités de Gaslonde - 50430 – LessayCyril Lebeury, Dirigeant - 06 85 28 26 57 - lebeurycyril@orange.frTaille de l’entreprise : 2 salariésDistributeur agréé des systèmes Elevat :SVET - ZI Le Petit Bourbon - 85170 BellevignyAlexis Raison, Technico-commercial - 02 51 24 52 49 - alexis.raison@svet.frDescriptif du chantier : Construction d’un bâtiment de 750 m2 sur structure bois. Faux plafond avec une isolation laine de verre en intérieur.Pourquoi ces travaux ? Création de ses propres bureaux alors qu’auparavant l’entreprise était dans un bâtiment en location.Produits Elevate : 750 m2 de membranes d’étanchéité auto-adhésives RUBBERGARD EPDM SA (sur support bois - possible également sur panneaux de recouvrement ISOGARD HD 12,7 mm). Gain de temps multiplié par 2,5 en comparaison d’une solution EPDM classiqueAdhérence uniforme pour une qualité de mise en œuvre et une pérennitéConfort de pose : pas de colle, pas d’odeurs...Durabilité de plus de 50 ans de la membrane : anti-ultraviolets et anti-racineépaisseur d’1,5 mm pour une résistance maximale au poinçonnementélasticité de plus de 300% absorbant les mouvements de l’ossature boisnappes d’une largeur de 3 mFormation sur chantierDébut et fin du chantier : Mise en œuvre de l’EPDM le 12 octobre 2022 Début du chantier : Août 2022Fin du chantier : Janvier 2023
Il y a 2 ans et 101 jours

IKO INSULATIONS, prêt pour la REP PMCB, adhère à VALOBAT et entend participer à l’avancée de l’économie circulaire

IKO Insulations, fabricant de panneaux d’isolation en mousse rigide de polyuréthane, prépare la rentrée 2023. En tant qu’industriel et « metteur sur le marché », selon la loi AGEC et l’article L541-10-1(4°) du Code de l’environnement, il est prêt pour répondre aux exigences de la Responsabilité Élargie du Producteur des Produits et Matériaux de Construction […]
Il y a 2 ans et 101 jours

Agrivoltaïsme : "le tout début" d'une filière mondiale, assure un chercheur

Ces installations, répandues au Japon ou en Corée du Sud, suscitent un engouement croissant dans le monde mais des réticences du monde agricole qui redoute ses conséquences sur les prix du foncier et pour la productivité des exploitations.Fervent partisan, Christian Dupraz, 64 ans, chercheur à Montpellier à l'Institut national de recherche pour l'agriculture et l'environnement (INRAE) et ex-élu régional EELV, assure au contraire que cela apporte de "vrais outils agricoles au même titre que les systèmes d'irrigation".QUESTION : Pourquoi des panneaux solaires dans les champs et pas ailleurs ?REPONSE : "L'idée nous est venue car on constate, comme agronomes, que les plantes n'utilisent qu'une faible fraction du rayonnement du soleil: elles ne capturent en gros que 30% du rayonnement solaire.Donc, à condition de laisser la lumière aux plantes au moment où elles en ont besoin, il y a là un gisement très important d'énergie solaire sans pénaliser l'agriculture.Les simulations montrent qu'avec moins de 2% de la surface agricole utilisée en France (30 millions d'hectares), on pourrait produire autant d'électricité que le parc nucléaire français actuel, ce n'est donc pas anecdotique et à mon avis, ce sera un des composants majeurs du mix énergétique du futur.J'insiste: aujourd'hui, il y a un million d'hectares consacrés aux agrocarburants et qui sont en compétition avec la production alimentaire. Si on remplace ça par de l'électricité agrivoltaïque, on prendra moins de surface et ce sera plus efficace."Q : Ces installations font-elles débat ? R : "Aujourd'hui, il y a des débats techniques sur où on l'autorise, comment on l'autorise et comment on évite que cela crée de la spéculation sur les terres agricoles.La loi est très intéressante en ce qu'elle interdit les panneaux photovoltaïques au sol sur les terrains agricoles, sauf pour des friches de très longue durée, à savoir des terrains agricoles qui seraient abandonnés depuis très longtemps. C'est très important.La loi n'autorise que l'agrivoltaïsme qui est défini comme un outil au service de la production agricole pour la protéger contre le changement climatique.C'est quasiment imperceptible dans le paysage. C'est pour cela qu'il n'y avait pas de raison de restreindre l'implantation des centrales agrivoltaïques à des +zones d'accélération+ définies par les maires comme le fait la loi. C'est la porte ouverte à toutes les embrouilles."Q : Quel est l'intérêt agricole de ces installations ? R : "Dans un vrai projet agrivoltaïque, la culture produit autant qu'avant voire mieux.C'est une activité à la fois commerciale (NDLR : portée par des industriels comme EDF Renouvelables, Engie Green, TSE, Valeco, Valorem, Solar Cloth, Urbasolar, Technique Solaire, etc.) et en faveur des cultures.Cela permet jusqu'à 30% de réduction d'évapotranspiration sous les panneaux selon leur densité, leur orientation, leur pilotage, et une protection contre le gel en mettant les panneaux horizontaux la nuit. L'été, la baisse de température au sol peut aller jusqu'à 20°C degrés.On peut faire pousser des arbres fruitiers sous les panneaux, avec du maraîchage, et entourer les projets de haie.Donc c'est vraiment agricole, au même titre que des filets contre la grêle, des systèmes d'irrigations ou des ombrières.Il y a plein d'innovations: des panneaux qui bougent, se plient, se déplacent, servent de haies, s'adaptent aux serres ou à la culture en plein champ, ou qui ne laissent passer que la longueur d'onde de la photosynthèse et transforment le reste en électricité.Il existe déjà une cinquantaine de centrales agrivoltaïques en France en service ou en construction, et qui font en général deux à trois hectares. Ca reste une installation coûteuse, la loi donne un coup de fouet, c'est le tout tout début."
Il y a 2 ans et 101 jours

La mairie de Paris va installer 6.000m² de panneaux solaires sur ses bâtiments publics

ÉNERGIE. La Ville de Paris lance son programme "Energiculteurs", pour dynamiser l'installation de panneaux solaires sur les toits de bâtiments publics municipaux. La municipalité compte ainsi accélérer le développement des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 101 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 101 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 102 jours

Ondutiss, écrans de sous-toiture, pare-vapeur et pare-pluie

L'écran de sous-toiture protège tous les éléments se trouvant sous la couverture contre les intempéries, les variations climatiques et les changements de température. Il empêche l'infiltration de la neige et de la pluie et évite le soulèvement des tuiles si le vent souffle trop fort. L'écran de sous-toiture limite également le dépôt des poussières ainsi que des risques d'incendie. De plus, il prévient l'invasion des nuisibles tels que les insectes ou oiseaux et évite ainsi une rapide dégradation des matériaux isolants, de la charpente ainsi que du parement intérieur. La pose de cet équipement est recommandée quel que soit le type de couverture choisie pour prévenir les défauts d'étanchéité qui peuvent survenir au fil des années à cause des conditions climatiques ou de la formation des mousses.Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESISTLes écrans de sous-toiture ONDUTISS® AIR HDV RESIST d'Onduline sont constitués d'une feuille en polypropylène, comprise entre deux voiles de polypropylène non-tissé. Certifiés QB par le CSTB (R2/150 gr/m2 et R3/190 gr/m2), ils sont hautement perméables à la vapeur d'eau (HPV) et offrent une respiration continue de la toiture, pour une protection permanente contre l'humidité, le vent et la condensation. Ils peuvent s'installer en neuf comme en rénovation : toitures de maisons, immeubles, bâtiments publics...Écran de sous-toiture ONDUTISS® AIR REFLEX R3 et R3 TTHautement réfléchissant (jusqu'à 60% de la chaleur transmise par les rayons infrarouges), les écrans ONDUTISS® AIR REFLEX Onduline sont constitués d'une couche supérieure en aluminium pour abaisser la température dans les combles et améliorer le confort d'été. Fabriquée par collage thermique, cette membrane respirante quatre couches dispose d'une haute résistance mécanique et elle est très résistante aux déchirures.Écran de sous-toiture ONDUTISS®AIR SOLAR TTAvec sa résistance aux températures élevées allant jusqu'à 120°C, ONDUTISS®AIR SOLAR TT est idéal pour une application sous panneaux photovoltaïques et s'adapte aux conditions climatiques extrêmes. Cette membrane respirante trois couches (200 g/m2) est dotée d'un film TPU hautement perméable à l'eau et d'une double bande adhésive.Pare-vapeur ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18Le pare-vapeur quant à lui est une couche isolante qui limite la pénétration de la vapeur d'eau dans l'isolant thermique évitant ainsi l'accumulation d'humidité. Il protège l'intérieur du toit contre la pénétration de la vapeur d'eau qui pourrait se condenser dans l'isolant thermique et la structure en bois d'un toit.La membrane respirante 3 couches ONDUTISS® VAP CONTROL 100 Sd 18 régule l'humidité et limite la transmission de la vapeur d'eau à travers la paroi (murs et plafonds). Posée en intérieur pour l'étanchéité à l'air en sous-face de l'isolant thermique, elle prévient des dommages liés à la condensation et améliore de l'efficacité énergétique du bâtiment.Pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3BLe pare-pluie limite les risques d'humidité et de champignons dans l'isolation thermique et protège la structure en bois de la maison. La vapeur d'eau qui pénètre dans le mur "glisse" le long du pare-pluie dans la cloison sans l'infiltrer.Étanche à l'eau, le pare-pluie ONDUTISS® FACADE OPEN UV3B Onduline préserve la façade des bardages à claire-voie de l'humidité extérieure en l'évacuant de l'intérieur vers l'extérieur du bâtiment. Très résistant aux UV, il protège la structure et l'isolation thermique des murs contre l'eau, la neige et les courants d'air à l'intérieur du bâtiment.
Il y a 2 ans et 102 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 103 jours

PLASTOR récompense les plus beaux chantiers en vitrification 2021

Comme chaque année, les professionnels du parquet, partenaires de Plastor, ont l’occasion de participer aux Trophées de la Vitrification. Cet évènement permet de distinguer des chantiers d’exception, en valorisant leur aspect technique et décoratif, mais également la qualité du travail et le savoir-faire des artisans participants. Les parquets des chantiers primés ont bénéficié d’une protection et des performances des produits et systèmes Plastor.Les lauréats primés pour cette 13ème édition sont :– 1er Prix : La mairie de Rosheim (67), réalisée par l’entreprise Seb le Parqueteur (67).– 2ème Prix : Le Café de la Tour à Ploërmel (56), réalisé par l’entreprise Essentiel Parquet (56).– 3ème Prix : L’école de Bischoffsheim (67), réalisée par l’entreprise Seb le Parqueteur (67). Plastor – Mairie de Rosheim 1er PRIX : MAIRIE DE ROSHEIM (67) – Entreprise Seb le Parqueteur (67) Sébastien Jariel – Dirigeant de l’entreprise« Après plus de 20 ans d’expérience dans la rénovation, le ponçage et la vitrification des parquets, en mars 2020 j’ai décidé de créer ma société Seb Le Parqueteur à Hersbach. Je prépare, pose, répare et rénove tous types de parquets, quelle que soit leur essence. J’interviens aussi bien chez les particuliers, les commerçants que dans des lieux collectifs. » « La mairie de Rosheim souhaitait réaliser des travaux de réhabilitation et de réaménagement. L’entreprise Menuiserie Hoffbeck et fils a répondu à l’appel d’offre et a été retenue pour participer au chantier. Le gérant de cette entreprise fait souvent appel à mes services et ce fut le cas pour ce chantier. J’ai travaillé en sous-traitance pour la rénovation du parquet en chêne à bâton rompu de la salle de réception et de la salle de mariage, d’une surface totale de 250 m2, ainsi que la salle du patrimoine de 30 m2 située au rez-de-chaussée.J’ai utilisé plusieurs grains pour les différentes phases de ponçage (40, 60, 80 et 120). Après avoir passé une couche de fond dur PRIM’SO Plastor, j’ai appliqué une première couche de vitrificateur PUR-T®3 DUO satiné incolore, conseillé par ma commerciale Plastor. J’ai procédé à un léger égrenage avant de passer la seconde couche.Je préfère cette finition car elle atténue les rayures et offre un aspect chaleureux au bois. De plus, ce vitrificateur en phase aqueuse est plus agréable à appliquer car il ne dégage pas d’odeur. Pour réaliser la finition, j’ai utilisé un rouleau de 50. Très pratique, il permet de gagner du temps sur de grandes surfaces. Je suis très satisfait du résultat obtenu.Avec Plastor, je suis sûr du résultat, je travaille avec eux depuis 2011. Je connais bien la qualité de leurs produits et les équipes Plastor sont à l’écoute et très réactives. Lorsque j’ai un doute, j’appelle sans hésiter ma commerciale ou le service technique. » Seb le Parqueteur134 Grande Rue – 67130 Hersbach – Tél : 06 42 00 69 09 – www.sebleparqueteur.fr Plastor – Café de la Tour à Ploërmel 2ème PRIX : CAFÉ DE LA TOUR À PLOËMEL (56) – Entreprise Essentiel Parquet (56)Christophe CHESNAIS – Dirigeant de l’entreprise« En 2019, j’ai créé mon entreprise Essentiel Parquet à Néant-sur-Yvel. Nous sommes spécialisés dans le ponçage et la rénovation de parquets, d’escaliers… pour les particuliers, les professionnels et les collectivités. » « Le propriétaire du restaurant Le Café de la Tour, situé au cœur du centre-ville de Ploërmel, a fait de nombreux travaux de rénovation et d’aménagement et c’est par le bouche-à-oreille qu’il a fait appel à nos services. Il souhaitait rénover le parquet en châtaignier présent au rez-de-chaussée et à l’étage, dans la salle de restauration, ce qui représentait 160 m2 de surface.Pour redonner une nouvelle jeunesse au parquet, j’ai entièrement poncé les surfaces avant d’appliquer une couche de fond dur PRIM’SO Plastor. J’ai ensuite passé 2 couches de vitrificateur PUR-T®3 DUO satiné incolore. Cette finition satinée permet de faire ressortir le veinage naturel du bois.Pendant ma formation au métier du bois, j’ai utilisé les produits Plastor. Lorsque j’ai lancé mon activité, j’ai donc continué à travailler avec la marque. Je connais bien les produits, leur qualité et le résultat que l’on peut obtenir. De plus, j’ai un très bon relationnel avec mon commercial. Il est toujours de très bons conseils et réactif pour répondre à mes besoins. Lorsque je passe une commande, elle est traitée dans les meilleurs délais. » ESSENTIEL PARQUET27 Grande Touche – 56430 Néant-sur-Yvel – Tél : 06 43 35 10 12 – www.e-parquet.fr Plastor – Ecole de Bischoffsheim 3ème PRIX : ÉCOLE DE BISCHOFFSHEIM (67) – Entreprise Seb le Parqueteur (67)Sébastien Jariel – Dirigeant de l’entreprise « L’école de Bischoffsheim a été récemment rénovée. Une extension a été créée pour relier les 2 bâtiments principaux. J’ai réalisé la pose et la vitrification du parquet sur chant en chêne dans 8 salles (4 salles dans chaque bâtiment).Le parquet était tout neuf. Les travaux ont été effectués en 2 phases avec une surface de 250 m2 puis une autre de 350 m2. Pendant la première phase, j’ai cohabité avec le carreleur et le peintre, également présents sur le chantier.Pour le parquet sur chant, les lames étaient assemblées et scotchées en format standard en usine. J’ai commencé par un ponçage très fort avec du grain 40 en diagonale pour enlever les désaffleurs des lames de parquet afin d’obtenir une surface lisse. Les ponçages suivants ont été réalisés dans le sens du bois avec du grain 60 et 80, puis les bords ont été faits avec du grain 80. J’ai utilisé du liant de rebouchage Plastor, mélangé à de la sciure de bois très fine obtenue lors du ponçage au grain 80, pour reboucher les imperfections et les interstices entre les lames. Un léger égrenage au grain 80 a été nécessaire avant l’application de la couche de fond dur Prim’So Plastor.Pour l’application de la première couche de vitrificateur PUR-T®3 DUO satinée incolore, j’ai utilisé un rouleau de 50, très pratique pour vitrifier de grandes surfaces et il fallait que le chantier avance vite.Entre 2 couches de vitrification, j’ai légèrement égrené la surface pour enlever les impuretés et les fibres de bois relevées. Je voulais une surface parfaitement propre. Ensuite, j’ai passé une seconde couche pour obtenir une surface lisse et une finition parfaite. » Seb le Parqueteur134 Grande Rue – 67130 Hersbach – Tél : 06 42 00 69 09 – www.sebleparqueteur.fr Les produits PLASTOR utilisés par les lauréats Liant de rebouchage Le liant de rebouchage est une résine synthétique à mélanger à la sciure de ponçage, la plus fine possible. Il est destiné au rebouchage des joints et des imperfections du bois. Il convient également pour le surfaçage des parquets en bois sur chant, bois de bout, parquets en lames ou en panneaux, quelle que soit l’essence. Il est compatible avec toutes les teintes et finitions de la gamme Plastor. Fond dur PRIM’SO Doté d’un haut pouvoir pénétrant qui lui permet de former une base d’accrochage idéale pour la finition, le fond dur universel PRIM’SO est compatible avec tous les vitrificateurs Plastor (en phase aqueuse et en phase solvant). Sa fonction bouche-pores neutralise les anti-oxydants pour assurer le parfait séchage de tous les vitrificateurs parquet.D’un grand confort d’utilisation, PRIM’SO sèche rapidement et est sans odeur gênante. Par ailleurs, il donne une légère couleur miel au parquet et convient pour tous types d’essences, aussi bien sur bois neufs que sur bois anciens. Vitrificateur PUR-T®3 DUO Le PUR-T®3 DUO Plastor est un vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour les pièces à fortes contraintes et lieux publics. Constitué d’un mélange 90/10, il est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il permet de conserver la tonalité claire des bois lorsqu’il est utilisé directement sur bois brut. Il est parfaitement adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences.Enfin, il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant.
Il y a 2 ans et 103 jours

Paschal : Extensions et améliorations de gamme

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Le coffrage léger NeoR a rejoint l’offre Pachal en 2022. [©Paschal] Chez Paschal, en 2022, le coffrage léger NeoR s’enrichit de nouvelles dimensions de panneaux (60 cm x 90 cm ou 150 cm) dédiés à la réalisation de poteaux. Donc pour une utilisation en coffrage en aile de moulin. Le Logo.3, lui, a vu l’arrivée d’un élément de 3,40 m de haut, parfait Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 103 jours

Hussor : Du modulaire, à présent

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Les panneaux Modhussor sont compatibles avec les gammes de banches-outils H10 et H12. [©ACPresse] Une banche “TP” légère, c’est ainsi qu’Hussor définit sa nouvelle gamme de coffrages modulaires Modhussor. Affichant un poids de 100 kg/m2, la version acier est reconnaissable à ses deux raidisseurs verticaux, autorisant une pression de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 104 jours

Doka : Universalité coffrance

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Panelife de Doka est un panneau de coffrage universel. [©Doka] C’est le panneau de coffrage universel Panelife qui fait l’actualité Doka. Léger, souple et lisse, il est proposé en deux épaisseurs (15 ou 18 mm) Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 104 jours

Initiales BB par A2C Matériaux

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Pose d’une Dalle BB d’A2C Matériaux sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris. [©ACPresse] C’est un futur décarboné que propose A2C Matériaux avec sa Dalle BB. Cette solution constructive inédite utilise le meilleur du béton et du bois. D’où ses initiales BB ! Le premier argument est de permettre aux utilisateurs de profiter de la construction hors site. En effet, la Dalle BB est préfabriquée en usine. Elle s’articule autour d’une dalle nervurée réalisée sur mesure. Pour réduire au maximum l’empreinte carbone, l’industriel met en œuvre une formulation de béton bas carbone et des armatures en acier recyclé. Entre les nervures prend place un isolant biosourcé à base de fibres de bois : le panneau Pavawall GF d’une capacité de 130 kg/m3, issu de l’offre Pavatex (groupe Soprema). En plus d’alléger et d’isoler l’ensemble de la structure, les panneaux autorisent l’intégration de réseaux (électricité, eau…). En usine, toutes les réservations sont pré-découpées dans l’isolant. Sur chantier, il ne reste plus qu’à positionner les câbles et autres conduites, et à les connecter les uns aux autres. La Dalle BB est livrée sur camion. Il suffit juste de la reprendre et de venir la positionner à son emplacement définitif dans le bâtiment. Comme on le ferait avec m’importe quelle prédalle classique. L’opération finale est le coulage de la dalle de compression, d’une épaisseur de 5 cm. Le béton préconisé est, ici encore, une formulation bas carbone. Mais un béton standard reste aussi utilisable. Une marque sous licence L’offre de Dalles BB se décline en une gamme complète d’épaisseurs oscillant entre 20 et 35 cm (dalle de compression incluse). Sous DTA depuis juillet 2022, elle affiche un bilan carbone final intéressant, de l’ordre de 27 kg.éqCO2/m2. A comparer aux 53,5 kg d’un plancher béton de référence… D’un poids de 350 kg/m2, la Dalle BB offre une portée allant de 6 à 10 m. L’année 2022 a été un excellent cru pour son développement. Pas moins de 33 000 m2 ont été préfabriqués et posés. Dont 7 000 m2 prévus sur e chantier de construction de la tour Wood’Up, dans le quartier Massena, à Paris. Une opération à découvrir en détail dans Béton[s] le Magazine n° 105 – Mars/Avril 2023 Enfin, Dalle BB est aussi une marque, dont A2C Matériaux propose des licences. A ce jour, les industriels Capremib, Rector et Techni Préfa ont signé un accord pour en assurer la préfabrication et la commercialisation. Des offres qui devraient être opérationnelles dans les mois qui viennent, le temps d’adapter les outils de production. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 105 jours

Le Mexique invite "tous les pays" à investir dans sa transition énergétique

Plusieurs dizaines d'ambassadeurs ont été invités sur le site de Puerto Peñasco, dans un paysage désertique au bord du golfe de Californie, pour voir le déploiement de milliers de panneaux solaires fabriqués en Chine."Nous voulons inviter tous les pays du monde, toutes les entreprises du monde" à "participer, investir, faire partie de l'avenir du Mexique" a déclaré Marcelo Ebrard devant, entre autres, les représentants des États-Unis, de l'Union européenne, de la France, de l'Italie et de la Suisse.La première partie de la centrale solaire doit être inaugurée en avril par président Andres Manuel Lopez Obrador, d'après les autorités mexicaines. "Dans son étape finale" le parc aura une capacité de 1.000 mégawatts", d'après la Comission fédérale d'électricité (CFE, publique). Une fois terminée, la centrale pourra alimenter 1,6 millions d'usagers, et la CFE chiffre cet investissement à un total de 1,6 milliard de dollars.M. Ebrard et l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat John Kerry ont avaient fait des annonces communes lors de la dernière COP27 en Égypte. Le Mexique partage avec les Etats-Unis l'objectif de décarboner son économie d'ici 2035.Lors de la COP le gouvernement mexicain a présenté un "plan d'investissement préliminaire" en faveur des énergies renouvelables à hauteur de "48 milliards de dollars d'investissements".Mais les les Etats-Unis, principal partenaire du Mexique, s'opposent publiquement à la nouvelle politique énergétique du Mexique, qui prévoit de renforcer la part des entreprises publiques dans la production électrique. Cette réforme menace des milliards d'investissements privés étrangers selon les États-Unis, qui ont appelé à des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d'Amérique du Nord.
Il y a 2 ans et 105 jours

Secatol : « Innover est dans notre ADN »

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, l’équipe dirigeante de Secatol : Pierre-André Gilles, directeur général, Guillaume Gilles, directeur commercial, et Bertrand Gilles, directeur général et technique. [©ACPresse] Trois quarts de siècle. Voici le cap que vient de franchir Secatol. Fondée en 1947 à Poitiers (86), l’entreprise est aujourd’hui dirigée par la 3e génération de Gilles : Bertrand, Guillaume et Pierre-André. L’anniversaire est pourtant resté discret. « La situation géopolitique, la crise des matières premières, celle de l’énergie ne constituaient pas un contexte favorable pour organiser une fête », explique Pierre-André Gilles, directeur général de Secatol. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a misé sur des journées techniques. De quoi permettre aux utilisateurs invités de découvrir les nouveautés du moment, et même un show-room inédit. Rien de tel que de pouvoir toucher le matériel. Un anniversaire est aussi l’occasion de faire un bilan sur le chemin parcouru. « Dans le fond, nous sommes fiers de ce que nous ont transmis nos aînés. Et nous avons su conserver l’ADN d’origine, témoigne Bertrand Gilles, directeur général et technique de Secatol. En même temps, nous avons réussi à saisir les nouvelles opportunités pour continuer à faire évoluer l’entreprise. » Il est vrai que les frères Gilles investissent en permanence dans leur outil de production. 3 500 m2 de panneaux photovoltaïques Située à Saint-Benoît, juste à côté de Poitier, l’usine Secatol se développe sur une superficie couverte de l’ordre de 10 000 m2. [©ACPresse]Secatol a beaucoup renouvelé son outil industriel : ici, une plieuse à commande numérique. [©ACPresse]La découpe laser est aujourd’hui la norme dans l’usine Secatol. [©ACPresse] Ainsi, 2021 a vu l’arrivée de deux Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

Les Emirats s'apprêtent à démarrer l'une des plus grandes centrales solaires au monde

La centrale Al Dhafra "a commencé à produire ses premiers kilowattheures en fin d'année dernière et devrait être mise en service avant l'été", a affirmé à l'AFP Olivier Bordes, à la tête de l'entreprise pour le Moyen-Orient.Situé en plein désert, à 35 kilomètres au sud d'Abou Dhabi, le projet présenté comme "la plus grande centrale solaire à site unique au monde" est détenu à 60% par les compagnies publiques émiraties, TAQA et Masdar, le chinois Jinko Power Technologie et le français EDF se partageant les 40% restant.Les panneaux photovoltaïques, installés sur une surface totale de 20 kilomètres carrés --soit un cinquième de la superficie de Paris-- auront à terme la capacité de produire 2,1 gigawatts (GW) et pourront "proposer de l'énergie décarbonée à 160.000" foyers, a affirmé à l'AFP Olivier Bordes.En visite mardi sur le site, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire s'est félicité de la "coopération extrêmement étroite" entre la France et les Emirats arabes unis dans le domaine des énergies renouvelables.Le pays du Golfe, qui est l'un des plus grands exportateurs de pétrole au monde, accueillera fin novembre une conférence de l'ONU sur le climat, d'ores et déjà controversée.Le président de sa compagnie pétrolière nationale, désigné président de la COP28, Sultan Al Jaber, ne manque pas une occasion de souligner l'importance des hydrocarbures pour l'économie mondiale.Mais les Emirats investissent aussi massivement dans les énergies propres, avec l'ambition d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Selon un communiqué publié mardi par Masdar, l'entreprise émiratie d'énergies renouvelables, les projets franco-émiratis ont permis d'installer plus de 6,2 GW de capacité de production d'énergies propres aux Emirats et ailleurs dans le monde, pour un montant de plus de 6 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros).Bruno Le Maire, qui s'est rendu aussi en Arabie saoudite et au Qatar, a dit vouloir "accompagner" les pays pétroliers de la région dans la voie de la "décarbonation", en développant des projets dans les énergies renouvelables, le nucléaire, notamment en Arabie saoudite, et l'hydrogène vert.
Il y a 2 ans et 106 jours

A Saint-Ouen, une rénovation urbaine à plusieurs millions d'euros suscite des questions

Sous un ciel gris, les barres d'immeubles HLM rose défraîchi du Vieux Saint-Ouen voient défiler à leurs pieds un aréopage en costume."Là, c'était mon école !", indique fièrement le maire (PS) Karim Bouamrane à Catherine Vautrin, la présidente de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), avant de la mener vers la Seine, à deux pas.La promenade préfigurait la signature mardi après-midi d'une convention pour métamorphoser deux quartiers dégradés, le Vieux Saint-Ouen et la cité Cordon-La Motte-Taupin.En décrochant une enveloppe de l'ANRU à 100 millions d'euros, la Ville a bouclé ce projet de plus de 350 millions d'euros. Une première pour cette commune populaire d'environ 50.000 habitants aux portes nord de Paris.Quelque 500 logements seront détruits et environ 1.200 autres réhabilités, de nouveaux bâtiments sortiront de terre, les espaces publics seront repensés et végétalisés, avance la municipalité."Nous on met le paquet sur le beau, c'est la réhabilitation par le beau", s'extasie M. Bouamrane.L'opération vise aussi à instiller davantage de mixité là où le taux de logement social grimpe jusqu'à 80%."L'objectif c'est de redescendre un petit peu le nombre de logements sociaux mais d'avoir aussi une mixité. Ce qui va être reconstruit à la place, c'est souvent des logements dédiés aux salariés, les catégories socio-professionnelles intermédiaires, infirmiers, enseignants", détaille Adel Ziane, adjoint délégué à l'aménagement.Ces mutations s'inscrivent dans une montée en gamme de la ville, sous la pression de l'immobilier parisien."Sacrifiés"La majorité des habitants concernés vivent ici depuis plus de dix ans, selon les chiffres de la ville. Pour certains d'entre eux, rencontrés par l'AFP, un futur déménagement suscite l'inquiétude, voire le rejet."J'aime le quartier et je ne veux pas déménager ça c'est sûr", confie Maryam Niane, 68 ans.Son immeuble, au numéro 5 des tours Taupin, doit être rasé. Ses 16 logements lumineux, ses parties communes propres et sa vue dégagée sur la tour Eiffel lui confèrent pourtant un meilleur statut que son voisin, le numéro 4 à l'allure fatiguée, avec ses guetteurs dans le hall. Lui sera simplement rénové. Par sa localisation, le numéro 5 "crée une espèce d'enclave où le trafic de drogue peut se déployer", explique M. Ziane. L'idée est d'ouvrir cette cité aux allures de "souricière" pour faciliter les interventions policières, affirme-t-il."On a tout à y perdre", estime au contraire Djaouiba Mazef, enseignante, qui vit dans un 76 m2 avec ses filles. "Je n'accepte pas que pour des raisons de désenclavement et de trafic on fasse tomber un immeuble."Les habitants ont découvert par hasard le sort réservé à leur bâtiment alors que d'autres options existent, soutient Mme Mazef, qui dénonce une absence de concertation et une opération foncière visant à "gentrifier de plus en plus" à l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024.A ses yeux, les habitants de son immeuble sont "sacrifiés sur l'autel des intérêts financiers", avec "le consentement de l'Etat".La Ville a promis le "relogement sans exception de toutes les personnes concernées à Saint-Ouen et ce sans augmentation de loyer", notamment aux docks et dans les futurs logements du Village des athlètes des JO.A ce stade des négociations prévues sur plusieurs années, "une trentaine de relogements ont été effectués", comptabilise M. Ziane, plébiscitant "un travail d'accompagnement".Mais les opposants craignent d'être relégués dans des logements plus petits, aux charges plus importantes et excentrés."Ils veulent faire un truc beau et joli, mais pas pour nous. Nous on dégage", lance de son côté Leïla, assistante maternelle. Un voisin âgé, qui refuse de donner son nom, conclut la conversation: "s'ils détruisent le bâtiment, ce sera avec moi dedans !"
Il y a 2 ans et 107 jours

PLANEO 28,les nouveaux volets battants PVC FRANCIAFLEX qui donnent le ton

Etanchéité, isolation, acoustique, sécurité et esthétique, le volet PLANEO 28 cumule les performances et s’adapte à toutes les tailles de fenêtres. Ses atouts sont nombreux qu’ils soient techniques ou décoratifs. Sur tous les points, Franciaflex a opté pour la qualité : panneaux isolants, assemblage avec U périphérique de finition, ou encore ferrage et accessoires aluminium. […]
Il y a 2 ans et 107 jours

Recticel Simfocor® reçoit le label d'efficience environnementale Solar Impulse

Ce label est attribué à des produits, services ou procédés alliant des performances environnementales et économiques. Cela signifie également que Simfocor® rejoint la liste de la Fondation Solar Impulse des #1000+ Solutions sélectionnées pour leur contribution à une croissance économique durable.Simfocor® fait partie de la gamme innovante d'isolation « Recticel Silence » qui est actuellement commercialisé en France et en Espagne.Un isolant thermo-acoustique recyclé pour les cloisonsEn France, le coût social des nuisances sonores s'élève à 147 milliards d'euros en 2021, soit près du double du coût relevé en 2016*. Le problème est accentué par une tendance générale vers des logements plus petits et des bâtiments collectifs. Simfocor® relève ce défi avec une solution thermo-acoustique conçue pour les cloisons. Facile à poser soi-même, les panneaux Simfocor® se glissent entre les montants métalliques de la cloison et sont recouverts par une plaque de plâtre d'une épaisseur minimum de 12,5 mm. Ainsi, Simfocor réduit l'intensité sonore d’une pièce à l’autre jusqu'à 84 %, ce qui représente une amélioration de 8 dB ΔRw, tout en offrant de bonnes performances thermiques. Simfocor® est également une innovation respectueuse de l’environnement. Il est composé de mousses PU recyclées provenant d’anciens matelas, leur offrant ainsi une seconde vie en tant que matériau de construction.La Fondation Solar ImpulseLe label Solar Impulse a été initié par l'explorateur visionnaire Bertrand Piccard, qui a réalisé en 2016 le premier tour du monde en avion électrique à énergie solaire. La Fondation cherche à relever les défis du développement durable tout en assurant la viabilité économique.Simfocor® apparaît désormais dans le « Solutions Explorer de la Fondation », un moteur de recherche unique qui présente des solutions climatiques viables.Cette certification reflète la quête continue de Recticel en matière d'innovation durable et son engagement vers un objectif global de zéro émission nette d'ici 2050.*CNB-Ademe sondages publiés en 2021 et 2016
Il y a 2 ans et 108 jours

ASCA solarise la façade en verre d'un bâtiment administratif

Ainsi, la ville de Gronau (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) en Allemagne dévoile en 2023 la façade solaire de son nouveau bâtiment administratif. Les modules photovoltaïques organiques (OPV) d'ASCA sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en collaboration avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à l'un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché.Une façade en verre photovoltaïque de grande dimensionImaginé en collaboration avec le cabinet d'architectes H III S (harder stumpfl schramm freie Architekten de Stuttgart), la ville de Gronau en Allemagne dévoile en 2023 son nouveau bâtiment administratif pourvue d'une façade en verre double peau capable de produire de l'électricité grâce aux modules OPV d'ASCA, une entreprise d'ARMOR GROUP. Ces derniers sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en partenariat avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché. D'une hauteur de 3,66 m et d'une largeur de 2,25 m, chaque vitrage solarisé est installé sur la façade sud du bâtiment d'une surface totale de 222 m2, en alternance avec du vitrage traditionnel. L'énergie solaire produite par les modules ASCA est directement injectée dans le réseau électrique du bâtiment.« Nous sommes fiers d'avoir réalisé, en collaboration avec BGT, les plus grands modules de verre transparent capables de générer de l'énergie grâce à notre technologie solaire. D'autant plus que leur production est simple, approchante de celle des vitrages feuilletés standards, permettant ainsi de répondre aux attentes des architectes et des designers sans pour autant représenter un obstacle technique pour les intégrateurs. Ce projet est une étape importante pour l'intégration du photovoltaïque dans l'enveloppe des bâtiments (BIPV) » explique Hermann Issa, Senior Vice President Business Development et Project Management d'ASCA.Une façade solaire multifonction intégrée à son environnementEn accord avec l'esthétique du paysage urbain, ASCA a mis au point des modules solaires de couleur verte au design sur-mesure inspiré des façades en brique du bâtiment. En outre, si les vitres solaires sont transparentes de l'intérieur, elles sont translucides de l'extérieur, garantissant ainsi aux employés un environnement de travail à la fois lumineux et intime.« Nous sommes ravis d'avoir pu collaborer avec ASCA sur ce projet architectural et nous avons été impressionnés par les grandes possibilités de design qu'offre le film ASCA®. Avec cette solution solaire, nous avons pu donner vie à une façade désormais vitrine de la durabilité » commente le cabinet d'architectes H III S.Accélérer le déploiement des énergies renouvelablesAlors que l'objectif du plan REPowerEU publié en mai 2022 vise à atteindre 600 GW de capacité solaire en Europe d'ici 20301, la France peine à atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables2. Pour autant, l'Assemblée nationale a voté le 10 janvier 2023 un projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables comprenant plusieurs amendements directement liés à l'intégration au bâti de solutions solaires innovantes, alternatives aux panneaux solaires traditionnels.3« Il est urgent de réduire la consommation énergétique du secteur du bâtiment qui représente 44% de l'énergie consommée en France et qui émet chaque année sur le territoire plus de 123 millions de tonnes de CO24. Avec l'objectif national de 10% de réduction de consommation d'énergie d'ici 2024, le bâtiment fait partie des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Or la réglementation française ne prend pas en compte le concept de BIPV (photovoltaïque intégré au bâtiment) permettant d'intégrer de manière fonctionnelle des solutions solaires en combinaison ou en remplacement de matériaux de construction conventionnels. Pourtant nos solutions solaires bas-carbone, compatibles avec une multitude de matériaux, permettent de solariser des surfaces jusqu'alors inexploitées par les solutions solaires existantes comme les façades, les toitures légères, les vitrages ou encore les garde-corps. À l'heure où les administrations sont appelées à l'exemplarité en matière de sobriété énergétique, ce projet avec la ville de Gronau en Allemagne illustre notamment le champ des possibles qu'offre le solaire pour basculer enfin vers des bâtiments publics bas-carbone » conclut Moïra Asses, Directrice stratégie et marketing d'ASCA.1 https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green-deal/repowereu-affordable-secure-and-sustainable-energy-europe_fr2 Saisine rectificative au projet de loi relatif à l'accélération des énergies renouvelables (NOR : ENR2223572L/Rose-2)3 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements?dossier_legislatif=DLR5L16N46539&examen=EXANR5L16PO419610B0443P0D14 https://www.ecologie.gouv.fr/energie-dans-batiments
Il y a 2 ans et 108 jours

En France, le vitrail craint d'avoir du plomb dans l'aile

Sous un arc-en-ciel de morceaux de verre colorés, quatorze personnes travaillent dans cet atelier familial du 15e arrondissement de Paris, dont Emmanuelle Andrieux, maître-verrier, tient désormais les rênes.Un temple du vitrail où l'on restaure autant que l'on crée."Du petit au monumental, d'un morceau de verre dans une cage d'escalier à la coupole des Galeries Lafayette", précise-t-elle. Et, comme du temps des bâtisseurs de cathédrales, "toujours dans les règles de l'art".Autant de techniques ancestrales que sont les maquettes à l'aquarelle, la découpe des plaques de verre, la peinture et cuisson à 630°C... et le sertissage des pièces qui consiste à les assembler sur des baguettes de plomb. "Le plomb a des propriétés extraordinaires. Il est à la fois très solide et très flexible, et peut tenir des années, voire des siècles sans se détériorer", indique Emmanuelle Andrieux.Pourtant, son utilisation pourrait à terme être interdite, s'il est intégré parmi les substances dangereuses pour la santé et l'environnement que l'UE souhaite bannir à horizon 2030, listées par le règlement "Reach"."Dommage collatéral"Selon l'OMS, "il n'existe pas de seuil au-dessous duquel l'exposition au plomb n'aurait pas d'effets nocifs". L'intoxication au plomb, le saturnisme, fait chaque année près d'un million de morts dans le monde.Dans le viseur de l'UE: l'industrie des batteries pour véhicules, à laquelle plus des trois quarts du tonnage mondial de plomb est destiné. Mais les métiers du patrimoine, des vitraillistes aux fabricants d'orgues, ne seraient pas épargnés."On nous a clairement dit que nous étions un dommage collatéral", regrette Emmanuelle Andrieux. Ce "manque à gagner énorme" aurait des conséquences "affreuses" pour les quelque 450 ateliers indépendants du vitrail en France, prévient-elle, qui sont déjà soumis à des prises de sang annuelles et portent des protections pour prévenir des maladies professionnelles."Cela signerait la mort de notre métier, notamment pour ceux qui se sont consacrés à la restauration", laquelle ne connaît encore "aucune alternative".De Notre-Dame de Paris à la Sainte-Chapelle, en passant par nombre de monuments historiques, la France abrite la plus grande surface de vitraux au monde, et 60% du patrimoine vitrail européen. Selon Emmanuelle Andrieux, seulement 15 à 20% ont jusqu'ici été restaurés.Dans son atelier, les anciens vitraux abîmés sont minutieusement opérés, dans un silence de cathédrale, sur une table rétro-éclairée qui fait ressortir couleurs et détails. Une rue plus loin, en sous-sol, un stock de 18.000 m2 de panneaux de verre attend de trouver preneur.ExceptionPour la création, il existe bien une autre méthode: la "Tiffany". Dégageant un petit vitrail contemporain bleu aux joints plus fins que d'ordinaire, la maître-verrier de 42 ans indique toutefois que "cette technique est moins solide, moins architecturale, et qu'elle n'est pas étanche".Un ruban de cuivre, une soudure à 60% d'étain... et 40% de plomb. "Passer au 100% étain nous coûterait au moins trois fois plus cher. Comment, ensuite, vendre nos vitraux ?", questionne-t-elle, lorsqu'un client débourse déjà entre 1.000 et 4.500 euros du mètre carré.Depuis plusieurs mois, certains politiques comme Catherine Dumas, présidente du groupe d'études Métiers d'art au Sénat, tentent de "sensibiliser" sur le sujet, auprès du gouvernement comme au Parlement européen.Objectif ? Que les métiers dotés d'un "vrai savoir-faire et d'un fonds patrimonial important bénéficient d'une exemption", soutient la sénatrice LR, qui parle d'une "affaire de mois" avant que la Commission européenne ne rende sa proposition de révision, initialement prévue pour fin 2022."Qu'on nous donne aussi les moyens de faire des recherches pour trouver une alternative", plaide Emmanuelle Andrieux, dont la revendication première est avant tout de "continuer à vivre de (notre) passion".
Il y a 2 ans et 109 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d’isolants en fibre de bois, validées par une ETN

Cette ETN (Enquête de Technique Nouvelle) valide une large gamme de solutions d’isolation des toitures par l’extérieur, aussi appelé Sarking, en utilisant les panneaux en fibre de bois Multisol et Duoprotect d’Isonat. Elle est également la première certification à être attribuée à une solution sarking avec une isolation biosourcée. Qu’est-ce qu’une ETN ? Une Enquête […]
Il y a 2 ans et 109 jours

Lancement d'un projet d'habitat participatif en hyper centre de Lorient

Au cœur d’un quartier en plein renouvellement urbain, le programme « Le Contrepoint » accueillera environ 60 logements, dont 50 en Accession Coopérative éligibles au dispositif d’habitat participatif et 10 en Bail Réel Solidaire (BRS). Le groupe d’habitants est en cours de construction* pour imaginer la future résidence. Les éventuels intéressés peuvent contacter les équipes imoja pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet.L’habitat participatif, ou co-construire son habitatComposée, à terme, d’environ 60 logements dont 50 éligibles à l’habitat participatif, la résidence « Le Contrepoint » est née de la volonté d’associer les futurs habitants à la conception de leur lieu de vie. imoja, en lien avec l’atelier d’architecture TLPA, propose une démarche de co-conception des habitations.« Dans la limite de l’occupation de ces espaces et volumes prédéfinis, nous dessinerons chaque logements avec ses futurs habitants. Nous les rencontrons en rendez-vous individuel, durant deux heures environ, pour le découpage/dessin de leur logement. » explique Tristan la Prairie, architecte urbaniste. « Moins de 25% des français vivent au sein d’une famille de 4 personnes avec parents et enfants, les typologies habituelles ne reflètent donc pas vraiment la diversité des habitants. Cette méthode va permettre aux acquéreurs de dimensionner leur logement librement, là où la méthode habituelle prédéfinit des typologies aux surfaces standardisées (un T2 fait 45m2, un T3 65, et un T4 85…) ». Les futurs voisins pourront aussi imaginer ensemble les espaces communs qui leur ressemblent, par le biais de rendez-vous trimestriels (visites de chantier, ateliers participatifs), organisés jusqu’à la fin des travaux.Une construction certifiée HQE**Côté architecture, l’atelier TLPA a imaginé la résidence comme un village vertical, sur 6 niveaux. L’architecte souhaite laisser la part belle au bois, par un choix de système constructif novateur composé d’un bardage et d’une structure bois. L’accès aux logements se fera par des coursives extérieures, conférant indépendance et intimité à chaque appartement. Des maisons en bois et en paille seront érigées sur le toit et viendront couronner la résidence. Un lieu de vie entièrement tourné vers un cœur d’îlot accessible à tous, qui laissera place à la végétation, agrémenté de cheminements piétons. Labellisée Haute Qualité Environnementale, la résidence bénéficiera d’un niveau de performance énergétique supérieur à la règlementation « RE2020 » (niveau visé : E3C2) et du niveau 1 du label bâtiment biosourcé (isolation thermique de qualité, panneaux photovoltaïques, chaufferie collective au bois plus économe…).Permettre l’accession à la propriété au plus grand nombre« imoja est très investie dans sa mission d’utilité sociale, en défendant l’idée que chacun, quels que soient ses revenus, peut prétendre à son « premier chez soi ». L’accession à la propriété s’intègre pleinement dans cette mission » souligne Franck Gauthier, directeur territorial Aiguillon du Morbihan. « Le Contrepoint » propose une soixantaine de logements intégralement destinés à de la résidence principale, en Accession Coopérative et en Bail Réel Solidaire (BRS), des dispositifs d’aide à l’achat, adressés à des ménages sous conditions de ressources.L’Accession Coopérative est un dispositif d’accession à la propriété destiné aux foyers respectant certains plafonds de ressources. Ce dispositif permet de bénéficier d’un prix de vente encadré (avec une TVA à 20 %), ainsi que des garanties complémentaires des coopératives pour sécuriser l’achat.Le Bail Réel Solidaire a pour objectif de faciliter l’accession à la propriété pour tous, afin de permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire. L’acquéreur est propriétaire de son logement et verse une redevance mensuelle à un Organisme Foncier Solidaire (OFS) pour la partie foncière (le terrain) sur lequel la résidence est construite.* Vous êtes intéressé par ce projet d’habitat participatif ? Contactez Mathilde Jego, conseillère commerciale imoja, pour obtenir des renseignements et rejoindre le projet : par téléphone au 02 56 37 71 06. Sur rendez-vous, imoja à lorient - 52B cours de Chazelles** Haute Qualité Environnementale
Il y a 2 ans et 109 jours

Enel accélère dans les énergies renouvelables

Malgré une année marquée par des "conflits géopolitiques", Enel Green Power "poursuit sa croissance avec l'objectif ambitieux d'atteindre 75 gigawatts de capacité d'énergies renouvelables" d'ici 2025, a commenté Salvatore Bernabei, patron de cette filiale d'Enel spécialisée dans les énergies renouvelables.Cette augmentation des capacités devrait permettre d'éviter chaque année le rejet d'environ 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et l'achat de 2,9 milliards de m3 de gaz, selon les calculs d'Enel Green Power.Enel compte également multiplier par 15 la capacité de production annuelle de son usine de panneaux photovoltaïques à Catane en Sicile. D'ici juillet 2024, l'usine devrait voir ainsi passer sa capacité de production à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement.Enel, l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable, compte atteindre l'objectif de "zéro émission nette" en 2040, "aussi bien pour les émissions directes qu'indirectes".Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de la production d'Enel, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Enel Green Power, qui est présent dans les domaines de l'énergie éolienne, solaire ou encore hydroélectrique, revendique la place de numéro un mondial des opérateurs privés dans le secteur des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 109 jours

WICONA équipe l’Office cantonal de l’Environnement et de l’Energie à Bâle de fenêtres insonorisées à cavité fermée

Si le nouveau bâtiment de l’Office cantonal de l’environnement et de l’énergie (OEE) situé sur la Spiegelgasse de Bâle (Suisse) s’est fait remarquer avec sa façade photovoltaïque dorée mettant en œuvre pour la première fois au monde un système de verre fusionné 3D, il sera réducteur de résumer cet ouvrage à cette prouesse. Le bâtiment hybride bois-béton de huit étages relève en effet d’une conception unique en son genre à laquelle le concepteur-gammiste WICONA a eu l’honneur de participer. Retour sur une réalisation simplement étincelante © mediashots Forte alliance entre efficacité énergétique, construction écologique et architecture Le bâtiment existant de l’OEE ne satisfaisant plus aux besoins actuels, la décision a été prise de construire un nouvel immeuble au centre-ville historique de Bâle. Il importait que le nouveau bâtiment pour l’administration en charge des projets de construction éco-énergétiques dans le canton de Bâle-Ville serve aussi de modèle en termes d’efficacité énergétique, de construction écologique et d’architecture. À cet effet, la société d’architecture jessenvollenweider architektur ag (Bâle) a conçu un bâtiment administratif qui répond à toutes les exigences d’une construction tournée vers l’avenir tout en s’intégrant au contexte d’un site classé. Ainsi, ce bâtiment à huit étages a été élaboré comme une construction à ossature filigrane avec une charpente en bois de hêtre et d’épicéa régional. En combinaison avec ses plafonds en béton recyclé, cela permet d’obtenir une grande capacité de stockage de la chaleur et favorise le refroidissement nocturne en été. Ce principe de ventilation constante des pièces fait partie du concept énergétique global, au même titre que le haut niveau de récupération de chaleur, le recours au chauffage urbain, l’utilisation de l’eau de pluie, le haut niveau de récupération d’énergie par la façade et l’en-veloppe du bâtiment à forte isolation thermique, grâce au système à cavité fermée et l’utilisation optimale de la lumière du jour qui y est associée. « Nous avons utilisé des matériaux de construction non toxiques et naturels afin de répondre aux exigences de l’écologie de la construction. De plus, la construction des composants a été optimisée en termes d’énergie grise. » Sven Kowalewsky, architecte du projet À l’intérieur, les quelques 80 employés bénéficient d’un environnement convivial avec un mobilier moderne. Les bureaux ouverts, avec des postes de travail en îlot, sont complétés par des espaces ouverts flexibles. Une salle de conférence, une pièce de service et une salle d’archives sont situées sur cinq des huit étages. Le dernier étage accueille une cafétéria avec une petite terrasse, et le rez-de-chaussée comporte, entre autres, une zone visiteurs à côté de la réception. Solution de façade innovante avec production d’énergie © mediashots Vu de loin, le bâtiment brille d’un éclat doré. Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que ce reflet doré est dû à des milliers de points encastrés dans les panneaux solaires. En outre, les panneaux solaires en façade révèlent trois dimensions. Ils sont composés d’un verre arrière, d’une couche d’encapsulation, de cellules solaires, d’une nouvelle couche d’encapsulation et d’un verre frontal 3D. Ces composants sont ensuite assemblés en une unité dans un laminateur. Chaque panneau solaire développé spécifiquement pour un projet nécessite des adaptations, voire de nouveaux développements des processus de production.  Le nouveau bâtiment est entièrement enveloppé par la façade solaire, qui couvre une surface totale de 1140 m² pour une puissance totale de 45 000 kWc/an. Le bâtiment peut ainsi reverser ses excédents énergétiques dans le réseau électrique. Ainsi, chacune des façades du bâtiment apporte une contribution à la production d’énergie annuelle, avec une meilleure répartition sur la journée et sur l’année grâce aux différentes orientations. Fenêtre à cavité fermée signées WICONA © mediashots Le système innovant à cavité fermée, WICTEC Modul air de WICONA, représente une sorte de fenêtre à caisson intégrée dans la façade. Dans cette construction double peau spéciale, le système de profilés accueille le vitrage intérieur et le cadre extérieur de la paroi d’impact. La technologie du vitrage est conçue de manière à créer une cavité étanche à l’environnement. Piloté par un système de gestion « cloud », de l’air conditionné est introduit avec une surpression minimale dans cet espace intermédiaire. Cela empêche l’humidité de l’extérieur ou de l’intérieur de pénétrer dans la cavité. Installée au sein de la cavité, la protection solaire de type store vénitien y reste propre et à l’abri. Elle peut être ajustée pour répondre aux besoins individuels de l’utilisateur grâce à un concept de contrôle intelligent. Cela garantit à tout moment un climat ambiant agréable, une transparence optimale, une protection efficace contre l’éblouissement et une efficacité énergétique maximale. Dans le cadre du concept de ventilation, le bâtiment est refroidi de manière passive par des volets d’aération étroits intégrés dans les fenêtres. Ils s’ouvrent automatiquement lorsqu’il fait plus frais à l’extérieur qu’à l’intérieur. Par conséquent, le système à cavité fermée réduit les pertes de chaleur en hiver et, en combinaison avec la protection solaire et le refroidissement nocturne automatisé, offre une très bonne protection thermique en été. Marco Theisinger, directeur de projet de WICONA expose que le projet OEE est proche des limites physiques actuelles de la construction en termes d’isolation thermique, de transmission d’énergie totale et d’insonorisation. De cette manière, la façade à cavité fermée offre un confort maximal à l’utilisateur tout au long de son cycle de vie, avec des coûts d’entretien comparativement très faibles pour l’investisseur. Aluminium recyclé en fin de vie pour des économies durables de CO2 Les exigences élevées en matière de durabilité imposées au nouveau bâtiment se reflètent également dans le matériau utilisé pour la façade à cavités fermées. Les profilés des éléments WICTEC Modul air sont fabriqués en aluminium recyclé en fin de vie Hydro CIRCAL. Ce matériau provenant d’anciens produits en aluminium mis en recyclage, sa production ne nécessite que 5 % de l’énergie requise pour de l’aluminium primaire. Marco Leusciatti, Directeur de Hydro Building Systems Switzerland AG et responsable pour la marque WICONA, souligne avec fierté que Hydro CIRCAL a l’une des empreintes carbone les plus faibles au monde, à savoir tout juste 2,3 kg de CO2 par kilo d’aluminium. Ceci est 4,5 fois moins que la moyenne mondiale pour l’aluminium primaire conventionnel et signifie que cette solution de façade représente une contribution significative à l’optimisation de l’empreinte écologique. Intervenants du projet Projet : Nouveau bâtiment pour l’Office de l’énergie et de l’environnement (en allemand : Amt für Umwelt und Energie (AUE)) Lieu : Bâle, Suisse Propriétaire : Immobilien Basel-Stadt Client : Basel-Stadt Structural Engineering Office Architectes : jessenvollenweider architektur ag Planificateurs de façade : gkp fassadentechnik ag Façades par : Meyer Josef Stahl & Metall AG Solutions WICONA : WICTEC Modul air (CCF) Completion : 2021 Photographe : mediashots
Il y a 2 ans et 109 jours

Comment la hausse des prix et la crise énergétique influent-elles sur la nature de la demande des propriétaires français ?

Houzz.fr offre des outils permettant aux propriétaires de trouver les bons prestataires et artisans pour leurs travaux et une solution tout-en-un destinée aux professionnels de la rénovation et dispose d’une forte communauté passionnée de l’habitat.Les 7 grandes tendances pour 2023 :1. Des logements moins énergivores. Poussés par la nécessité de moins dépenser pour la consommation en énergie de leurs intérieurs, les propriétaires sur Houzz sont plus enclins à s’engager dans la rénovation énergétique de leurs logements. Les professionnels remarquent aussi que leurs clients cherchent de plus en plus à investir dans l’isolation, les nouveaux systèmes de chauffage ou encore les panneaux solaires. Sur Houzz, un plus grand intérêt pour les poêles à bois est également observé. Les recherches de la communauté à ce propos, réalisées entre janvier et octobre 2022, ont en effet augmenté de 67% par rapport à la même période l’an 2021.2. Conserver, réutiliser et recycler. Limiter les dépenses énergétiques passe aussi par une consommation plus raisonnée, et les propriétaires sur Houzz en prennent de plus en plus conscience. En 2023, les particuliers devraient se tourner davantage vers l’utilisation de matériaux recyclés, de meubles anciens, et aussi vers la réutilisation des matériaux bas de gamme, comme le plastique ou le carton, pour en faire des objets, mobiliers et meubles sur mesure haut de gamme. Pour les professionnels, cela passe aussi par l’engagement des marques qui mettent en place des procédés de fabrication plus économes en énergie et en eau.3. Le bien-être avant tout. Dans la continuité de cette tendance plus slow, la place du bien-être dans les intérieurs se renforce au fil des ans et elle sera encore plus évidente l’année prochaine. Les particuliers sur Houzz souhaitent avant tout trouver du réconfort, un espace intime où se reconnecter. Cela passe par des intérieurs douillets, chaleureux, et des matières très douces, comme la bouclette et le velours.4. La rénovation de petites surfaces s’accélère. Le contexte actuel pousse les propriétaires à remettre leurs biens en état, notamment, les petites surfaces. Les professionnels sur Houzz enregistrent une forte demande pour la rénovation de ces espaces depuis le début de l’année 2022, avec une accélération au mois d’octobre et qui devraient se poursuivre en 2023. Les particuliers souhaitent aménager leurs combles pour créer une chambre et/ou améliorer les volumes de l’appartement. Sur Houzz, le même constat est fait : les recherches pour l’aménagement de studios ont presque doublé en 2022 (+95%), avec des requêtes ciblées sur des problématiques particulières comme l’agencement de cuisines (+234%) et de salles de bains dans ces espaces (+67%).5. Toujours plus de fonctions. La problématique de l’espace amène à décupler les fonctions dans une même pièce. Une tendance qui ne cesse de se renforcer depuis la pandémie et les évolutions sociétales qui ont suivi, comme le télétravail, poussant à passer plus de temps en intérieur. En 2023, les espaces se réinventent et deviennent plus flexibles pour offrir des nouvelles fonctions, de travail, détente et réunion familiale, et éviter de déménager.6. De vastes pièces ouvertes et polyvalentes. Multiplier les fonctions passe aussi par la création de vastes espaces ouverts pouvant accueillir diverses activités selon les moments de la journée. En 2023, la demande pour des cuisines majoritairement ouvertes sur les pièces à vivre, pour plus de convivialité au quotidien et recevoir, devrait ainsi se renforcer. Si la tendance des cuisines ouvertes n’est pas vraiment nouvelle, elle ne semble pas faiblir auprès de la communauté Houzz : entre janvier et octobre 2022, les recherches sur le sujet ont augmenté de 17% par rapport à l’an dernier, alors que celles pour les salons/salles à manger ont bondi de 128%. De ce fait, les solutions pour séparer les espaces sans cloisonner sont tout aussi populaires sur Houzz. Les professionnels confirment cette demande croissante avec l’installation de verrières, mais aussi avec des solutions plus simples comme les claustra qui permettent de réaliser de beaux espaces ouverts tout en les intimisant.7. Du sur-mesure oui, mais personnalisé. Toujours pour répondre aux problématiques d’espace et d’optimisation, le sur-mesure restera très demandé en 2023 par les particuliers. Les professionnels sur Houzz le confirment : leurs clients demandent de plus en plus de solutions sur-mesure dans les chambres ou dans les salons, par exemple, afin de créer un espace bien rangé et organisé. Certains aménagements sur-mesure semblent particulièrement intéresser la communauté Houzz, comme les ponts de lit. Les requêtes enregistrées sur la plateforme au cours des neuf premiers mois de 2022 ont en effet connu une hausse spectaculaire de 261% par rapport à l’an dernier.
Il y a 2 ans et 110 jours

Crise énergétique dans la construction : comment le secteur de la brique contribue à apporter des solutions

Celui-ci se doit pourtant de continuer d’évoluer et d’innover, notamment dans le cadre de la directive européenne EPBD*, qui instaure l’obligation pour tout bâtiment neuf construit à partir de 2021 d’être quasiment neutre d’un point de vue énergétique. Du point de vue des consommateurs, cette tendance est la même : 63% des Français souhaitent rénover leur habitat en 2023**. Le secteur doit donc répondre à cette demande, et ce d’une manière durable. Tout le monde sait que les briques sont cuites dans un four, ce qui nécessite évidemment beaucoup d’énergie. Une brique est fabriquée avec des matières premières naturelles (souvent recyclables), et si sa production ne produit pratiquement pas de déchets, elle rejette du CO2. Nous nous efforçons d’optimiser notre consommation d’énergie, par exemple en utilisant la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher également les briques. Mais il ne faut pas la minimaliser pour autant. Nous voulons contribuer à un présent et un avenir durables.La brique au régimeAlors, la brique va-t-elle bientôt entrer en hibernation à cause de la crise énergétique ? Une chose est d’ores et déjà claire : nous ne sommes pas (encore) prêts à abandonner la brique. Mais nous pouvons la mettre au régime. Nous fabriquons des briques minces depuis des années déjà. Aujourd’hui, les façades sont encore souvent recouvertes d’une couche de 10 cm de briques de parement. Cette époque est bientôt révolue. Car nous allons « dématérialiser » la brique. Nous évoluons vers une brique de 7 cm qui présente exactement les mêmes propriétés et avantages. Mais qui nécessite entre 20 et 25% de matières premières en moins - et donc moins d’énergie. Mieux encore, cette nouvelle brique est environ 10% moins chère. Nous produisons déjà des briques minces et nous nous apprêtons à en étendre la production à toutes nos usines. Une cure d’amaigrissement qui va plus loin Cela fait plusieurs années déjà que nous fabriquons des plaquettes de parement de 1,8 cm. Ces plaquettes de parement s’obtiennent en sciant des briques entières en plaquettes. Cependant, en 2017, Vandersanden a été le premier fabricant de briques à passer à la production de plaquettes de parement ECO directement formées dans des moules de 1,8 cm. Cela permettait d’économiser 70% de matières premières et 50% d’énergie par rapport à une brique traditionnelle. L’utilisation de briques plus minces et/ou de plaquettes de parement laisse en outre plus d’espace pour l’isolation dans vos murs.Et comme nous faisons le pari de la dématérialisation dans l’ensemble de nos activités, nous avons également mis les pavés au régime. Le nouveau standard de l’ensemble de la gamme produite sur notre site de Kessel est désormais de 6 cm au lieu de 6,7 cm. Cela représente une réduction de plus de 10%. Nous recherchons également en permanence des moyens de dématérialiser encore plus nos produits, par exemple en utilisant des pavés perforés. Cette solution permet une réduction du volume allant jusqu’à 40%. Ce pavé est particulièrement adapté aux parkings, aux jardins ou aux allées, possède une grande perméabilité à l’eau et son poids allégé facilite la pose.La dématérialisation permet de réduire la consommation de matériaux, et donc non seulement d’économiser de l’énergie et des matières premières, mais aussi de rendre les transports plus durables. Together to zeroIl est clair que le secteur de la brique, et par extension tout le secteur de la construction, est appelé à changer profondément. La brique plus mince ne constitue qu’une évolution parmi bien d’autres. Chez Vandersanden, nous ne réfléchissons pas en années, mais en générations, et nous avons pris le taureau par les cornes pour rendre le secteur de la brique plus durable. Notre objectif est clair : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce n’est d’ailleurs pas une ambition, c’est une promesse. Together to Zero est un but que nous entendons concrétiser.Mais nous ne pouvons pas rendre le secteur de la brique profondément durable seuls. Nous ne le voulons pas, d’ailleurs. Nous avons récemment lancé notre programme de développement durable Together to Zero, qui invite nos parties prenantes à relever ensemble le défi qui consiste à effacer entièrement l’empreinte carbone de notre exploitation et notre production à l’avenir. Fidèles à notre philosophie selon laquelle « le plus beau se construit ensemble », nous voulons donner à tous les acteurs de notre secteur la possibilité de rejoindre ce mouvement.Nous avons défini huit domaines pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 : dématérialisation, gestion de l’eau, faible consommation d’énergie sur les sites de production, automatisation intelligente, mobilité sans énergies fossiles, matériaux et applications circulaires, énergies renouvelables et produits à empreinte carbone faible ou nulle. Nous avons déjà de très nombreuses réalisations à notre actif dans ces huit domaines. Ainsi, nous utilisons des fours à briques peu énergivores, nous récupérons la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher les briques, nous possédons plus de 35 000 panneaux solaires et, depuis peu, notre propre éolienne. Et ce n’est pas tout, puisque notre flotte de véhicules (y compris les chariots élévateurs à fourche) va être entièrement électrifiée, tandis que nous déployons un service de reprise des palettes en bois et que nous n’utilisons que des emballages composés d’au moins 30% de matériaux recyclés. Nous sommes d’ailleurs loin d’être seuls pour cela. Nous collaborons en effet avec les communes pour déployer des solutions adaptées au climat, et unissons nos forces à des collègues/concurrents et des fédérations sectorielles pour la dématérialisation des briques. Mais nous ne nous voulons pas nous arrêter en si bon chemin. « Together to Zero » est un mouvement que nous voulons mener et une promesse que nous allons tenir. Nous sommes bien décidés à ne pas attendre et avons déjà bien progressé, et nous encourageons chacun à prendre le train en marche. Joignons nos efforts, en tant qu’industrie, en tant qu’entreprise et en tant que société. Tribune de Nathali Donatz, Group Marketing Director chez Vandersanden (Linkedin)*Energy performance of buidlings directive**Chiffre issu de l’étude SeLoger, dévoilée par le Journal du Dimanche
Il y a 2 ans et 112 jours

des panneaux photovoltaiques sur le toit des usines ursa

L’entreprise URSA s’apprête à installer près de 7 000 panneaux photovoltaïques sur les toits de ses deux usines de Tarragone. La mise en service de ces panneaux est prévue pour le premier trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 113 jours

Avec l’acquisition de Sys ENR, le groupe Butagaz développe ses offres solaires photovoltaïques

Le groupe Butagaz, un acteur incontournable des solutions d’énergie solaire et de services durables disponibles partout sur le territoire français.Ancré dans les territoires français depuis 90 ans, le groupe Butagaz a entrepris un virage stratégique, en 2017, pour devenir un Groupe multi-énergies et multi-services. Avec l’acquisition majoritaire de Soltéa et Solewa, entreprises françaises régionales leaders et expertes dans l’installation et la maintenance de centrales solaires photovoltaïques, le Groupe renforce son déploiement dans la transition énergétique de proximité et offre, depuis 2021, des solutions solaires photovoltaïques aux professionnels.Aujourd’hui, le groupe Butagaz confirme son ambition en faveur de la décarbonation des entreprises par le déploiement à l’échelle nationale de ses nouveaux services. Avec l’acquisition de l’entreprise française, Sys EnR, qui propose des services de conception, de construction et de maintenance d'installations solaires photovoltaïques et solaires thermiques, le groupe Butagaz consolide son expertise en combinant un savoir-faire de haut niveau en tant que spécialiste de l’énergie solaire et une expérience de longue date pour accompagner la transition énergétique de ses clients.Le rachat de Sys EnR entérine le développement de la stratégie du groupe Butagaz vers des énergies plus vertueuses et durables. Elle s’inscrit également dans la continuité de la stratégie du groupe Butagaz de proposer des offres multi-énergies associées à des offres multi-services. Le Groupe offre déjà depuis plusieurs années un service de conseil et d’assistance à l’installation de panneaux solaires.Ces solutions énergétiques d’avenir, économiques et décarbonées, s’ajoutent aux autres services (neutralisation de cuve fioul, gestion de l’énergie dans le tertiaire, installation de bornes de recharge électriques, etc.) et énergies (biopropane, biométhane, électricité verte, granulés de bois, ...) que développe le groupe Butagaz pour aider ses clients à consommer moins et mieux.Pour Emmanuel Trivin, Président du groupe Butagaz : « Nous sommes fiers d’accueillir cette société spécialisée dans les énergies renouvelables au sein du groupe Butagaz pour répondre aux différents usages et besoins de nos clients partout en France. Plus que jamais, nous souhaitons accélérer nos engagements en faveur de la décarbonation des entreprises et orienter notre stratégie de développement ainsi que notre expertise vers une énergie plus compétitive et respectueuse de l’environnement, sur l’ensemble du territoire français. »Une synergie d’expertises au service de la décarbonationDans un contexte de double crise énergétique et climatique, le développement de solutions d’énergies et services durables est une priorité. Grâce à la mutualisation de leurs expertises, le groupe Butagaz, ses filiales solaires Soltéa, Solewa et Sys EnR entendent accroître leur présence auprès des clients professionnels et faciliter leur transition énergétique. Avec 49 employés et 10 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2022, Sys EnR occupe une place de leader sur le segment commercial et industriel et sur des projets d’autoconsommation à travers la France. Depuis sa création en 2007, Sys Enr a réalisé plus de 500 installations pour un total installé supérieur à 300MW. Parmi ses références, les grands groupes tels que Lidl (distributeur) ou encore Spirit (promoteur) ou Argan (développeur bâtiments logistiques) ont fait appel à l’expertise des équipes.Pour Franc Raffalli, Directeur Général de Sys EnR : « Nous sommes heureux de rejoindre un groupe d’envergure comme Butagaz et de participer à son positionnement sur le marché français du solaire photovoltaïque. Pour l’heure, notre engagement commun va permettre de délivrer les nouveaux chantiers plus vite, avec la compétence technique des équipes historiques et la robustesse du Groupe. Nous allons ancrer nos engagements fondamentaux en faveur de la technicité et de la sécurité des installations dans le contexte d'une croissance forte. »* Étude BVA réalisée auprès de 4 655 clients Butagaz du 1er février au 4 mars 2022.** Dans les catégories gaz en bouteille et en citerne (Kantar Profiles. Octobre 2021)
Il y a 2 ans et 115 jours

Transition énergétique : un marché en plein essor et des chaînes à diversifier (AIE)

Le marché mondial des grandes technologies liées aux énergies bas-carbone (panneaux solaires, éoliennes, batteries, électrolyseurs pour produire de l'hydrogène, pompes à chaleur...) devrait représenter environ 650 milliards de dollars annuels d'ici 2030, soit plus de trois fois son montant actuel, si les pays respectent leurs engagements, estime l'AIE.Les emplois industriels du secteur devraient passer de 6 millions aujourd'hui à près de 14 millions.Le monde de l'énergie est "à l'aube d'une ère industrielle nouvelle", et cet essor devrait s'accélérer au fur et à mesure que la transition avance, juge ce rapport, qui analyse marchés et chaînes d'approvisionnement et la manière dont ils risquent d'évoluer.Aujourd'hui les ressources minières (extraction et raffinage) tout comme la production sont déjà très fortement concentrées, avec une domination marquée de la Chine dans la production manufacturière.Du côté des ressources minières, la République démocratique du Congo par exemple produit plus de 70% du cobalt mondial, quand Australie, Chili et Chine fournissent plus de 90% du lithium.Ces dernières années ont déjà vu les tensions sur les chaînes d'approvisionnement tirer les prix de nombreuses technologies: en 2022, le renchérissement du cobalt, du lithium et du nickel a entraîné, pour la première fois, une hausse des prix des batteries des véhicules électriques (+10%).Le coût des turbines éoliennes hors de Chine et des panneaux photovoltaïques a également crû, après des années de baisse.La "nouvelle économie mondiale de l'énergie" est rapidement devenue "un pilier des stratégies économiques. Chaque pays doit aujourd'hui identifier comment il peut au mieux en profiter et aussi en gérer les défis", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol.Selon lui, "si tout ce qui a été annoncé est mis en oeuvre, cet investissement permettra de faire les deux tiers du chemin nécessaire pour arriver à la neutralité carbone" en 2050.Mais, avec l'exemple du gaz russe en tête, "le monde profiterait de chaînes d'approvisionnement plus diversifiées", met-il en garde, appelant aussi à "un certain degré de collaboration internationale, aucun pays n'étant une île en matière d'énergie".A ce jour, seuls 25% des sites industriels annoncés dans le solaire photovoltaïque sont en construction, note le rapport, 35% des sites de batteries de véhicules et moins de 10% pour les électrolyseurs.