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Il y a 5 ans et 118 jours

Partenariat entre Stradal et Hydro International

De gauche à droite : Christian Jacob, directeur marketing Stradal, et Phil Collins, directeur commercial Europe Hydro International lors de la signature du partenariat, fin janvier dernier. [©Stradal] A l’occasion du Carrefour des gestions locales de l’eau, Stradal et Hydro International ont signé une convention de partenariat exclusif. L’objectif est d’apporter au marché français First Defense, la première solution brevetée de traitement des eaux pluviales par décantation hydrodynamique intégrée à une enveloppe béton haute résistance. Stradal devenant le représentant officiel en France de la solution développée par Hydro International. First Defense pour dépolluer les eaux fluviales En effet, First Defense permet de dépolluer les eaux pluviales et d’en améliorer la qualité. Une première phase d’expérimentation en 2019 a été menée pour valider la fabrication des éléments circulaires en béton selon les dimensions (diamètres de 1,20 m et 2 m). Les chantiers réalisés ont permis de mesurer l’efficience de la technologie embarquée dans le produit fini en béton. Mais aussi de vérifier les différentes possibilités de raccordements. Et in fine, de peaufiner et de finaliser l’offre technologique globale.  Hydro International va ainsi pouvoir s’appuyer sur le savoir-faire de Stradal pour pré-fabriquer les enveloppes en béton. Et sur son maillage commercial et industriel pour développer cette technologie sur tout le territoire. Cette nouvelle solution va permettre à Stradal d’élargir son offre. Ainsi que de la mixer à d’autres solutions en béton préfabriqué que l’industriel développe en faveur de la gestion durable et de la collecte des eaux de ruissellement. Comme les caniveaux hydrauliques et les regards de visite. Par effet vortex First Defense s’appuie sur le principe de la séparation par effet vortex. Ceci, en combinant la décantation gravitaire et les effets de la force centrifuge pour séparer et capter les matières en suspension et leurs polluants associés (métaux lourds, hydrocarbures). Cet équipement est composé d’une chambre circulaire préfabriquée en béton dans laquelle un mouvement de rotation est exercé par le simple fait de l‘introduction tangentielle de l’effluent. Le temps de séjour augmente et l’action de séparation des polluants est ainsi renforcée. Le First Defense offre un stockage des liquides légers, un bypass intégré et une accessibilité aisée pour un entretien par simple curage aspiration. Sa conception compacte, son encombrement réduit, sa mise œuvre rapide en font un produit économique. 
Il y a 5 ans et 120 jours

Solution de paroi bas carbone pour le marché des bâtiments à étage

Premier fabricant français indépendant de produits préfabriqués en béton, Alkern propose une solution constructive packagée totalement optimisée, à base de blocs en béton de granulats courants rectifiés pour un calepinage…Cet article Solution de paroi bas carbone pour le marché des bâtiments à étage est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 126 jours

A6A : H-eva

L’équipe de l’agence A6A – Atelier 6 Architecture – imagine un concept innovant : une microarchitecture préfabriquée et mobile, durable et écologique, qu’elle baptise H-eva. Cette petite maison en bois, à installer partout, est un espace de vie réduit à l’essentiel. Retour sur la genèse et les enjeux de ce concept innovant. La maison H-eva est née de la rencontre entre le développeur d’idées Michel Calliau, l’artisan Nicolas Laveau et l’architecte Michel Hardoin. En 2014, Michel Calliau et Christine Tanguy confient à A6A la construction d’un pavillon en bois accolé à leur maison familiale. Séduit par l’habitation en bois réalisée par Michel Hardoin, le commanditaire souhaite aller plus loin et développer une cabane mobile et autonome. L’idée initiale finit par prendre forme fin 2016 lorsque le duo rencontre le constructeur Nicolas Laveau, qui réfléchit depuis plusieurs années à la fabrication d’une habitation préfabriquée et écologique. H-eva est une cabane contemporaine, de 20 mètres carrés, qui contient tout le nécessaire pour y vivre de manière autosuffisante : un espace principal, un coin privé pouvant accueillir jusqu’à deux lits doubles, une cuisine, un bloc sanitaire – douche et toilettes sèches –, ainsi qu’un poêle à bois et un cellier technique abritant le dispositif d’assainissement des eaux et les batteries électriques alimentées par les panneaux photovoltaïques du toit. Chauffée et éclairée ainsi, H-eva est aussi confortable qu’une habitation classique et produit sa propre énergie, sans gaspillage ni pollution. Construite avec des matériaux durables et locaux – pin des Landes ou bois de de Nouvelle-Aquitaine –, la cabane se pare de planches bois du sol au plafond, laissées brutes à l’intérieur et brûlées à l’extérieur. Egalement ouvert sur le paysage, ce petit pavillon est doté de larges baies vitrées, parfois donnant sur une terrasse. Aujourd’hui, H-eva est commercialisée sur le site dédié au projet. L’acquisition de cette habitation, dont le prix varie entre 30 000 et 60 000 euros en fonction des options choisies, est suivie de près par l’équipe de l’atelier et dépend de quatre étapes préalables : être certain du site, définir son module selon ses besoins et son budget, obtenir les autorisations nécessaires à la construction et valider le devis. Après sa fabrication artisanale en atelier, la maison est transportée jusqu’à l’emplacement choisi par camion plateau, puis installée avec une grue sur le site sans altérer la terre. En plus d’être une solution de logement à moindre coût, H-eva offre à ses habitants une expérience spatiale atypique. Alliant confort et prise de conscience écologique, la cabane leurs propose de retourner aux sources. Le premier modèle accessible à la location est niché au Pays Basque (64) et disponible sur la plateforme Airbnb. Difficile de ne pas être séduit par ce petit module, qui ouvre le champ des possibles en termes d’habitat et permet aussi de penser la maison de demain. Pour en savoir plus, visitez les sites de l’Atelier 6 Architecture et du projet H-eva Photographies : Agnès Clotis Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 131 jours

En Chine, dix jours pour construire un hôpital

Touché par le coronavirus, le pays va construire en urgence un hôpital préfabriqué pour accueillir, dès le 3 février, un millier de patients.
Il y a 5 ans et 133 jours

Trophée Béton Ecoles : Les résultats

Revalorisation du quartier des Chiffonniers au Caire. [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Pour cette nouvelle édition, le Trophée Béton Ecoles a récompensé quatre lauréats. Organisé par Bétocib et le Cimbéton, le concours permet de mettre en avant les jeunes talents des écoles d’architecture françaises. Cette année, une nouvelle catégorie “Studio” a invité les étudiants en 1er et 2e cycle à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton. Le choix du moyen d’expression était libre pour les candidats. Près de 140 postulants se sont inscrits de manière individuelle ou en groupe (mixant architectes et ingénieurs). Sur ce grand nombre de dossiers, 11 ont été sélectionnés pour défendre leur projet devant un jury de professionnels. Ce dernier était présidé par Jean-François Briand, architecte et directeur de l’école d’architecture de Strasbourg. A la maison de l’architecture Ile-de-France, les membres du jury ont pu départager les candidats et ainsi désigner 3 lauréats dans la catégorie “Classique” et 1 dans la “Studio”. Les prix ont été remis le 9 janvier dernier. L’occasion aussi de lancer la 9e édition du Trophée Béton Ecoles. La version “Pro” sera, quant à elle, de retour en octobre 2020. Les gagnants sont : – 1er prix : Alexandra Kienlen & Tom HirtzlinRevalorisation du quartier des Chiffonniers – Le Caire (Egypte)Ensa Strasbourg – Sous la direction de Dominique Coulon [©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin][©Alexandra Kienlen/Tom Hirtzlin] Les deux lauréats ont imaginé au Caire, en Egypte, un dispositif de télécabines. Il répond à la question de la mobilité urbaine, tout en étant écologique, peu coûteux et rapide d’installation. Pour le concours, ils ont transposé leurs travaux dans le secteur de Mokattam, connu pour être habité par les chiffonniers et éboueurs de la ville. Installé dans une ancienne carrière de pierre, le projet peut utiliser les matières premières sur place. La structure peut se remplir de briques en béton de mâchefer. Un système de poteaux poutres en béton préfabriqué est utilisé, afin de laisser une grande flexibilité et d’appréhender les futures constructions. – 2e prix : Ophélie DozatLe Mur (de soutènement) comme paradigme du territoireEnsa Versailles – Sous la direction de Cédric Libert et Philippe Potié [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] [©Ophélie Dozat] A travers son projet : “Le Mur comme paradigme du territoire”, Ophélie Dozat se questionne sur la construction du territoire à partir d’un mur de soutènement. Pour ses travaux, la jeune architecte s’est intéressée au massif des monts du Cantal, en Auvergne. Une zone modelée par des phénomènes d’érosion et des coulées de laves il y a 13 M d’années. Ici, les murs de soutènement et à contreforts protègent ou constituent une porte. Dans tous les cas, ils trouvent leur place dans l’équilibre du lieu. – 3e prix : Paul de CathelineauTemple urbain : se déconnecter de la frénésie de Tokyo (Japon)Ensa Normandie – Sous la direction de Laurent Salomon [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] [©Paul de Cathelineau] Paul de Cathelineau a imaginé un temple urbain au cœur du quartier de Shinjuku, à Tokyo. Ici, près de 1,3 Md de personnes transitent tous les ans. Dans ce lieu en perpétuel mouvement, le jeune architecte a donc voulu créer un espace de pause. Le programme de Paul s’organise autour d’espaces publics suspendus, proposant différentes expériences spatiales et nouveaux points de vue sur le paysage urbain de Tokyo. Le béton prend sa place dans la structure principale et accueille le bois en structure secondaire éphémère. – 1er prix catégorie Studio : Frédéric Livar Chapelle Saint-Pierre / Paulo Mendes Da RochaEnsa Lyon – Sous la direction de Laurent Mayoud [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] [©Frédéric Livar] Dans cette toute nouvelle catégorie, Frédéric Livar s’est inspiré de l’œuvre de l’architecte brésilien Paulo Mendes da Rocha. Et de son approche brutaliste de la construction, avec une utilisation du béton brut de décoffrage. Pour cela, l’étudiant a réalisé une maquette en béton au 1:200 de la chapelle Saint-Pierre. Construit en 1989 à Sao Paulo, cet ouvrage a entièrement été réalisé en béton. Il comporte quatre éléments structurels significatifs : le pilier cylindrique central, le toit, la dalle intermédiaire accueillant la nef et l’autel, et enfin, le balcon pour le chœur.
Il y a 5 ans et 139 jours

Rencontre avec : Cutwork

Depuis sa création en 2016, le studio d'architecture et de design Cutwork propose des solutions flexibles et fonctionnelles adaptées à la réalité de nos modes de vie contemporains. À l'occasion du lancement de leur projet social Cortex Shelter – un prototype d’abri durable pour les réfugiés –, la rédaction de Muuuz a rencontré les deux fondateurs de la start-up : l'architecte franco-japonais Antonin Yuji Maeno et l'entrepreneuse américaine Kelsea Crawford. Muuuz : Quelle est la genèse de Cutwork ? Antonin Yuji Maeno : Cutwork est né de la rencontre entre trois personnalités, un architecte, une entrepreneuse, Kelsea Crawford, et un investisseur, le designer graphique Robert Nakata. Avec Kelsea, nous avons fondé notre studio en 2016 autour d’une réflexion sur les nouvelles manières de vivre – la fin de la famille mononucléaire et la grande fragmentation des liens sociaux –, de travailler – la croissance exponentielle des travailleurs indépendants – et de produire – le début de l’économie collaborative, l’essor des technologies de pointe et la fabrication digitale –, car nous avons réalisé que le monde avait beaucoup évolué depuis trois décennies. Depuis 2016, on a réalisé des projets clés : une partie de la Station F, le mobilier des espaces de coliving Flatmates (ajouter le lien vers notre article) et l’abri pour les réfugiés Cortex Shelter. Tous ces projets s’appuient sur une analyse des nouveaux usages de la ville et de l’espace causés par l’arrivée des nouvelles technologies. Nous nous sommes spécialisés dans la conception et l’aménagement d’espaces de coworking et de coliving, car nous avons observé les changements profonds de notre société. Grâce à l’ordinateur portable, la fonction de la pièce n’est plus préétablie : on peut travailler partout, dans le salon, la salle à manger ou encore la chambre. La destination des pièces et des lieux n’est plus standardisée. L’enjeu de notre studio est donc de rendre les espaces plus souples. Kelsea Crawford : Aujourd’hui, nous souhaitons embaucher afin d’agrandir notre équipe de six architectes et designers pour faire face aux projets d’ampleur qui nous tombent dessus, notamment le premier coliving de Russie et la fondation de l’artiste Takesada Matsutani à Paris. Quels ont été vos parcours respectifs ? En quoi vos profils sont-ils complémentaires ? Antonin Yuji Maeno : J’ai d’abord étudié l’architecture à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris Belleville, puis celle de Paris La Villette. Ensuite, je suis partie un an en Inde pour travailler avec l’architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, qui a reçu le prix Pritzker en 2018. A mon retour, j’ai suivi une formation d’entreprenariat dans les domaines de l’ingénierie, des matériaux et des techniques à l’École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers pour développer mon procédé breveté de métal pliable. Ce produit a d’ailleurs été le point de départ de notre studio et lui a donné son nom. Kelsea Crawford : J’ai fait des études de communication et de journalisme à l’Université de Géorgie (Etats-Unis), mais mon parcours d’entrepreneur a commencé dès ma plus tendre enfance. Mon père m’a toujours poussée à entreprendre. A vingt ans, j’ai fondé ma première entreprise de marketing digital en Géorgie. Puis je l’ai vendue, avant de venir m’installer en France où j’ai rencontré Antonin. Pour Cutwork, je m’occupe surtout de la communication, du marketing, des budgets et du business plan, tandis qu’Antonin se charge de la partie créative. Il est aussi très doué pour l’entreprenariat et l’innovation, ce qui est rare. Avec votre mobilier modulable réalisé pour les appartements Flatmates, vous vous êtes référés à la conception japonaise de l’espace. Qu’en est-il de l’utilisation de ces notions architecturales nippones dans votre travail ?Antonin Yuji Maeno : Nous nous inspirons constamment de la conception japonaise de l’espace. Notre idée est de rendre les espaces plus flexibles, plus modulables, et donc plus proches de la manière dont nous vivons réellement dans les villes. Les Japonais sont les maîtres du design compact et des intérieurs modulables. Kelsea Crawford : En France, on utilise un mot pour désigner l’espace, alors qu’au Japon plusieurs termes le définissent. Les notions WA, BA et MA désignent l’espace et ce qui s’y passe. WA nomme l’harmonie, l’espace de concentration, BA signifie l’espace de collaboration, le lieu où il se passe quelque chose, et la notion MA est synonyme d’interstice, l’espace de liberté dans lequel l’inattendu peut se produire. La combinaison de ces trois notions nous permet de repenser et de réévaluer notre conception occidentale de l’espace. Cutwork est né de l’invention de votre procédé innovant de pliage de métal. Quel est son intérêt écologique ? Antonin Yuji Maeno : Notre procédé permet de fabriquer uniquement à la demande. Produire des éléments d’architecture et des pièces de mobilier à la demande est une réponse concrète au contexte de crise écologique actuelle, car ce mode de fabrication évite la délocalisation de la production, la surproduction et le stockage inutile de marchandises invendues. Kelsea Crawford : Cette technologie a l’avantage d’être très efficace. Les pièces métalliques sont produites grâce à des machines de découpe laser à partir de fichiers digitaux. Les pièces de mobilier peuvent donc être fabriquées à proximité du lieu où elles seront montées, puis installées. Le contexte politique et la crise écologique actuels influencent donc votre travail et vos projets. Quel avenir pour le design ? Dans quelle mesure peut-il être une réponse à ces problématiques-là ? Antonin Yuji Maeno : Les changements actuels justifient l’existence de Cutwork. Au niveau environnemental, nous sommes conscients de l’importance du choix des matériaux et des modes de production. C’est pourquoi, nous refusons la production de masse, ainsi que les projets qui ne préservent pas l’environnement et la dignité humaine. Cutwork a d’ailleurs été référencée par l'EIT Climate-KIC parmi les trente premières start-up CleanTech d'Europe.Kelsea Crawford : Notre approche est politique, car nous réfléchissons à la manière d’habiter la ville en tenant compte de la crise environnementale et des enjeux sociaux actuels. Notre conception du design et de l’architecture lutte contre la précarité et l’isolement. La promesse de notre coliving réside dans l’aménagement d’espaces partagés modulables. Avec Cortex Shelter, vous vous tournez vers une architecture sociale. Pourquoi ce projet ? Est-ce également une façon de parler d’un sujet politique extrêmement actuel à travers un dispositif concret ? Antonin Yuji Maeno : Nous avons travaillé avec la société Cortex Composites, qui a inventé et développé le béton roulé, un béton textile mobile sur lequel il suffit d'ajouter de l'eau pour fabriquer des canaux d’irrigation agricole et des murs de rétention durables. Kelsea a rencontré son dirigeant à une conférence Hello Tomorrow qui réunit les acteurs de l’innovation. Suite à cet événement, Cortex Composites nous a missionné pour réfléchir à des applications architecturales de son produit. De cette collaboration est née cette idée de logements abordables, à la fois faciles à fabriquer et durables. Constitué d’une structure de tubes en métal pliables et de pans de ciment, Cortex Shelter est une solution d’habitat pour les réfugiés installés dans des camps. Kelsea Crawford : L’abri Cortex Shelter peut être construit par deux personnes en moins d’une journée. Conçu pour être assemblé facilement à la main avec des matériaux trouvés sur place, la construction du logement ne nécessite aucune compétence technique et aucun équipement. Cortex Shelter permet d’améliorer les conditions de vie des réfugiés, en leur offrant une certaine stabilité et une plus grande sécurité. L’intérêt de ce nouvel abri est de prendre en compte la réalité concrète des camps de réfugiés, car les solutions actuelles destinées à abriter des réfugiés comme les tentes n’offrent pas des conditions de vie décentes. Aujourd’hui, les camps ne sont plus des espaces transitoires, mais sont bâtis comme des villes. Certains réfugiés vivent plusieurs décennies dans le même camp. Si vous aviez un budget illimité et zéro contrainte, quel serait votre projet rêvé ? Antonin Yuji Maeno : Notre projet rêvé pourrait être la conquête de l’espace… Réaliser le premier coliving du futur sur une autre planète, la Lune ou Mars. J’aimerais aussi concevoir une petite cabine préfabriquée à installer sur les toits des immeubles déjà existants. Kelsea Crawford : Nous aimerions également travailler sur des projets urbains de grande ampleur qui ont un véritable impact social sur le long terme. La réalisation d’un coliving intergénérationnel, où cohabiteraient des jeunes et des seniors, serait une belle avancée sociale. Pour en savoir plus, visitez le site de Cutwork Photographies : © Ladegaine Léa Pagnier
Il y a 5 ans et 141 jours

La Thermoprédalle BA 0,45 de Rector

La Thermoprédalle BA 0,45 est une solution de plancher préfabriqué universelle, qui garantit une performance thermique optimale de tous les logements collectifs et bâtiments tertiaires, sans exception.
Il y a 5 ans et 152 jours

Achères Seine-Aval : Le festival des bétons

L’usine d’épuration d’Achères Seine-Aval (78) constitue un lieu expérimental formidable, en termes de béton et d’esthétisme architectural. [©ACPresse] L’usine d’épuration d’Achères Seine-Aval, dans les Yvelines, n’en finit pas de s’étendre, de se transformer. Aujourd’hui, ce sont les unités de traitement de la file biologique des eaux, qui parachèvent la refonte du site. Elles se divisent en deux zones : les ouvrages de traitement par biofiltration, réalisés dans un premier temps, puis l’ensemble du traitement membranaire. Cette partie s’organise comme un quartier urbain, avec ses rues, ses allées et ses bâtiments. L’identité visuelle y joue un rôle primordial. Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), maître d’ouvrage de l’opération, ayant le souci de donner une représentation positive de l’activité de traitement des eaux. Quelque 46 panneaux traversés d’ogives de verre ont été préfabriqués par l’industriel du béton Naullet. [©ACPresse] D’où un important travail architectural de la par de Dominique et Giovanni Lelli, et de Luc Weizmann, qui souligne : « Achères est un lieu plutôt expérimental, en termes de béton. Il est un fil rouge pour ce matériau, un véritable festival des bétons ». Et Giovanni Lelli, de renchérir : « Nous avons essayé de pousser le béton dans ses retranchements, mais pas uniquement au niveau de sa résistance. Nous avons beaucoup travaillé le plastique. Toutefois, nous n’en sommes qu’aux prémices dans ce domaine. Pour réussir une opération de ce type, il est indispensable d’avoir un maître d’ouvrage, un maître d’œuvre et une entreprise, engagés. Ici, nous avons eu les trois… » Miroir, mon beau miroir… De manière détaillée, trois esthétiques fonctionnelles principales ont été mises en œuvre sur la partie “membranaire”. Tout d’abord, des panneaux en Bfup traversés d’ogives de verre, installés sur le long des passages couverts des bâtiments de production d’air. Puis, des garde-corps intégrant des fragments de miroirs en tant que granulats de parement sur les bassins d’aération. Et enfin, les panneaux en Bfup sensibles à la chaleur, positionnés en partie supérieure des mêmes bâtiments de production d’air. « Des gabions en partie réalisés avec des pierres et des fragments de béton recyclé habillent aussi les ouvrages propres au traitement membranaire, reprend Giovanni Lelli. Comme quoi, il existe mille manières de réutiliser le béton. » Les ogives de verre traversant les panneaux présentent une excroissance en forme de demi-sphère, donnant l’impression de gouttes d’eau à la surface du béton. [©ACPresse] Garde-corps et panneaux ont tous été préfabriqués par l’industriel vendéen Naullet (qui a rejoint le groupe Soriba en tout début de cette année). « Nous avons tout d’abord lancé la production des garde-corps », souligne Didier Gazeau, directeur de Naullet. C’est le mortier à ultra hautes performances i.design Effix Architecture de Ciments Calcia, qui a été mis en œuvre pour cette opération. Un Effix modifié pour pallier les éventuelles incompatibilités avec la silice du verre des miroirs (d’une épaisseur de 2 mm). Naullet a travaillé avec une matrice blanche additionnée d’oxydes de fer pour obtenir la teinte sombre attendue par les architectes. Des ogives de verre « Pour nous, la plus grande difficulté est venue de la mise en place des fragments de miroirs. Nous devions veiller à ce qu’ils se positionnent dans le bon sens sur la table de bétonnage », précise Didier Gazeau. Quel a été le “truc” pour y arriver ? L’industriel ne le dira pas… Après démoulage de chaque panneau, la surface vue était lavée avec un jet d’eau moyenne pression pour éliminer l’huile de décoffrage et la laitance présente sur les miroirs. Au total, Naullet a réalisé 80 garde-corps de 2,50 m de long, 1 m de haut et 5 cm d’épaisseur. Ceux-ci ont ensuite été fixés sur leur support, à l’aide de douilles Halfen et de tiges traversantes. Sans doute, les plus impressionnants par leur esthétique, les panneaux traversés d’ogives de verre ont nécessité une grande précision de réalisation. L’envers du décor… Les ogives de verre laissent filtrer la lumière, éclairant de manière naturelle les passages couverts. [©ACPresse] « Là, nous avons utilisé le Bfup BSI d’Eiffage. Normal, le client était… Eiffage TP. C’est la deuxième fois que nous assurons une préfabrication avec ce matériau. » De teinte blanche, celui-ci était additionné de fibres polypropylène. D’une épaisseur totale de 7 cm, ces panneaux de 6 m de haut pour 2,50 m de large sont traversés par des ogives en verre de 12 cm pour un diamètre de 80 mm. On en dénombre 160 par panneaux, qui compte comprend 46 unités, soit un cumul de 7 360 ogives. Toutes ont été coulées à la main par le maître verrier Olivier Juteau, dans son atelier de Gommecourt (78). Ces éléments ont été sertis dans la matrice en Bfup. « Nous avons entouré chaque ogive d’un matériau résilient de 1 mm d’épaisseur pour contrecarrer les effets de la dilatation et du fluage du béton », précise Didier Gazeau. Deux ans de R&D Le dernier type de panneaux préfabriqués en Vendée ne paie pas de mine, de prime abord. Il est de teinte claire et lisse, présentant un fini architectonique. Quelque chose d’assez classique, en résumé. Mais ce n’est qu’une façade : ces panneaux ont demandé deux année de R&D… « Prenant place en partie supérieure des bâtiments de production d’air, ces panneaux sont sensibles à la chaleur, ou plutôt au froid », dévoile Didier Gazeau. L’idée de ces panneaux thermo-chromiques vient de Giovanni Lelli. Ainsi, en été, lorsque la température extérieure est supérieure à 25 °C, ils sont blancs. Mais quand la température baisse, ils prennent une teinte plus chaude : brune, orangée ou rosée. « La nuance reste légère, mais elle est présente. » L’intensité maximale est atteinte aux alentours de 10 °C et reste stable en deçà. Toutefois, la réaction reste lente et plusieurs jours sont nécessaires pour voir les couleurs changer. Le travail en R&D a principalement consisté à faire évoluer l’addition thermo-chromique pour la rendre compatible avec le pH basique du béton. Garde-corps incrustrés de fragments de miroir. [©ACPresse] « En principe, elle ne marche pas à pH supérieur à 8… » En parallèle, la matrice cimentaire – l’i.design Effix Architecture de Ciments Calcia, là encore – a été modifiée pour l’occasion. Lors de cette dernière phase de préfabrication, Naullet a réalisé une soixantaine de panneaux de 6 cm d’épaisseur pour 7 m de haut et 2,50 m de large pour les plus imposants. Ceci, dans des formes trapézoïdales et rectangulaires. « Au totalité, l’ensemble de cette commande a nécessité près de dix-huit mois de travail en atelier », indique en conclusion Didier Gazeau. Frédéric Gluzicki Repères– Maître d’ouvrage : Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap)– Architectes : LWA – Luc Weizmann Architectes (mandataire) et Lelli Architectes– Groupement “génie civil” : Eiffage TP – GTM TP et Sobea Environnement– Préfabricant : Naullet (groupe Soriba)– Montant du marché : 777 M€– Délai : 2012 – 2017
Il y a 5 ans et 154 jours

Xella: Une réorganisation stratégique pour mieux construire l’avenir

En 2017, Cellumat a intégré la société Xella France, réunissant ainsi les 2 acteurs français du béton cellulaire. Bénéficier des synergies des outils de production et améliorer le maillage géographique du groupe sur le territoire français, tels étaient les objectifs affichés de cette union pour soutenir le développement commercial du béton cellulaire en France. Xella France, disposant d’unités de fabrication à Saint-Savin près de Lyon et à Mios en Gironde, bénéficie désormais de l’implantation de Cellumat dans le nord de la France grâce à son site de fabrication de Saint-Saulve près de Valenciennes. Une intégration structurée en 3 grandes étapes L’entrée de Cellumat au sein de la société Xella fait l’objet d’une intégration progressive et structurée selon 3 grands axes : l’intégration industrielle, l’intégration commerciale et l’intégration des produits Cellumat au catalogue des solutions proposées par Xella France. L’intégration industrielle Dès 2018, les équipes ont oeuvré à l’intégration du site de Saint-Saulve comme unité industrielle à part entière du groupe. Le site, qui fabrique désormais les produits des 2 marques Ytong et Cellumat, a fait l’objet d’investissements, lesquels se poursuivront à l’avenir, afin que son unité de fabrication réponde aux standards du groupe Xella en termes de sécurité, de qualité et d’organisation. Cette intégration industrielle a été conduite par Pierre Helvig, CTO de Xella France. Pierre Helvig, qui a été nommé CEO de Xella France le 1er janvier 2019, a notamment pour mission de poursuivre et de piloter l’ensemble de l’intégration de Cellumat.   L’intégration commerciale Après une période de cohabitation des 2 équipes commerciales, leur fusion a été décidée et opérée depuis le 1er juin 2019. Cette force de vente nouvellement constituée est dirigée par Dominique Granseigne, nouveau Directeur Commercial depuis mars 2019. Elle commercialise aussi bien les solutions constructives Ytong que les produits Cellumat. Ce regroupement des équipes commerciales doit permettre de gagner en efficacité à court terme en simplifiant la collaboration avec les négoces et en facilitant la relation client grâce à la création de postes de Responsables Ventes Affaires, dits RVA, au sein de Xella France. Ces Responsables Ventes Affaires sont répartis sur les secteurs commerciaux à fort potentiel et leur mission de responsables grands comptes régionaux a pour objectif le développement des ventes auprès des CMIstes et sur les projets collectifs et tertiaires.   L’intégration de l’offre Au cours de l’année 2019, la marque Cellumat est devenue une marque de produits et a intégré le portefeuille de Xella France. Elle regroupe aujourd’hui les produits phares et différenciés de Cellumat tels que le Celluforce, le Passifbloc, l’Energiebloc ou le Gigabloc. Certains de ces produits viendront enrichir l’offre Ytong au cours de l’année 2020. Par exemple, dès janvier 2020, la gamme Ytong Energie sera créée pour regrouper les solutions pour mur porteur en 20 et 25 cm avec isolation rapportée et assurant une haute performance thermique grâce à des coefficients R de 2,22 et 2,87. Les solutions Maxi et Gigabloc seront proposées en complément des produits Modulbloc pour constituer une offre étendue permettant de répondre spécifiquement à la construction de murs coupe-feu. Cette gamme de grands blocs sera complétée au cours du 2nd semestre 2020 par des éléments préfabriqués de grandes tailles en silico-calcaire puis en béton cellulaire début 2021.   Ces évolutions permettront à Xella France de proposer une offre enrichie et cohérente pour mettre à la disposition des acteurs du bâtiment des solutions constructives alliant performance, polyvalence et économie d’énergie, et répondant aux exigences de la future réglementation RE2020. Cette nouvelle offre, progressivement réorganisée au cours de l’année 2020, restera articulée autour des 4 grands métiers de Xella France : – Cloison et aménagement intérieur, – Construction/Gros OEuvre (murs extérieurs, porteurs ou remplissage, avec ou sans isolation rapportée) – Protection incendie (murs coupe-feu) – Isolation thermique Elle répondra aux besoins des 4 marchés ciblés : – Maison individuelle – Logements collectifs – Tertiaire et industriel – Rénovation
Il y a 5 ans et 170 jours

L’INTERNAT DE CHELLES PAR LORILLARD, UNE CONCEPTION TECHNIQUE REMARQUABLE POUR UN GESTE ARCHITECTURAL D’EXCEPTION

  À CHARTRES, 12/2019 Construire un internat n’est jamais chose banale, ce type de bâtiment s’inscrivant dans la catégorie des ERP à savoir des établissements recevant du public et soumis, pour la sécurité de chacun, à des contraintes réglementaires très strictes, s’imposant au moment de la construction et au cours de l’exploitation. Dans le cas spécifique de l’internat de Chelles, la complexité du chantier dépasse le cadre de cette seule réglementation et s’exprime autant dans la conception architecturale que dans la conception-fabrication et conduite du chantier. Retour sur un chantier qui a commencé en mai 2018 ! Un projet d’internat unique et magnifié par le geste architectural Démarrés en mai 2018, les travaux de construction de l’internat seront finalisés en mars 2020. Le chantier pourrait sembler long, à qui pense l’internat sous sa forme classique : un bâtiment accueillant à dimension fonctionnelle et courante. Mais c’est sans compter l’intervention de l’architecte Pascale GUEDOT (équerre d’argent 2010) qui, en la matière, a fait le choix d’un parti pris rare et singulier. Sa conception porte l’empreinte d’un design aux influences nord européennes, tenant plus du bâtiment de luxe que de l’internat fonctionnel, soit, un geste architectural d’ampleur. Construit en 1965, le lycée Gaston-Bachelard occupe un terrain de 90 000 m² accueillant également le lycée Louis-Lumière.   Vue d’ensemble des 3 bâtiments de l’internat formant un U   Il se compose de 3 espaces articulés autour du noyau des accès, et de 2 patios rectangulaires formant ainsi un U. Relié par des passerelles créant jonction entre les 2 bâtiments, l’internat a donc été conçu comme un ensemble de 3 bâtiments connectés. L’objectif initial était d’accroître le nombre de places pour accueillir au total 150 lits. A cela, s’ajoutait la contrainte supplémentaire, propre aux établissements de sommeil, intégrant la cohabitation d’enfants mineurs et d’enfants majeurs devant être séparés. L’internat a donc été pensé comme scindé en deux parties : 3 bâtiments dont un à deux niveaux (RDC + 1er étage) et 2 bâtiments (RDC + 2 étages). Répartis dans des chambres à 1 ou 3 lits (une chambre individuelle pour les majeurs et une chambre jusqu’à 3 lits pour les mineurs), chaque interne disposera d’un espace de couchage et d’un espace de travail. Six chambres sont prévues pour les surveillants ainsi qu’un logement de fonction. Les chambres seront équipées de châssis bois et de stores extérieurs afin d’assurer une continuité avec les façades du bâtiment d’enseignement.   Store extérieur occultant et châssis bois. Parties pleines des ouvrants en mélèze et parties vitrées intégrées au béton.   Lorsque façade en béton et fenêtres masquent la complexité Atteindre l’épure n’est pas simple. Quand on regarde le bâtiment finalisé, on ne perçoit pas la complexité technique, car tout a été soigneusement dissimulé. Les difficultés répondant aux normes ERP – traitement de réactions au feu – s’effacent derrière l’aspect homogène et harmonieux du bâtiment : face à cette façade épurée, l’interrogation du complexe n’émerge pas, face aux parties vitrées et panneaux, on se demande où sont les ouvrants ? Ainsi, en posant les yeux sur la façade de l’internat de Chelles, l’impression première est celle de lignes pures et d’une seule surface mêlant 3 matériaux, le béton, le bois et le verre, qui semblent se fondre. La façade en béton et les fenêtres constituent donc l’élément architectural principal du bâtiment. La partie pleine en mélèze et la partie vitrée, intégrées au béton, indiquent le code architectural qui joue sur une inversion.     Ici, pas de garde-corps, puisque c’est le vitrage qui se fait garde-corps plein et entier, un vitrage fixe tout en hauteur et qui touche le sol, pour donner une impression de vide. L’habillage des façades se compose de panneaux préfabriqués en béton architectonique de teinte gris clair et de bardage en bois de mélèze. Cette construction a nécessité une surface de menuiserie très conséquente à haute isolation thermique. De l’extérieur, la façade porte une couleur béton brut et un veinage de coffrages de dimensions différentes, le tout rythmé par des bandeaux horizontaux filant tout autour, à chaque niveau. Entre béton et coffrages se déploient de petits poteaux béton (370 en vertical).   La partie ouvrante n’est pas la partie vitrée : les ouvrants sont pleins.   De l’intérieur, un ébrasement en bois vient encadrer la menuiserie et tout recouvrir. Le tout, menuisé, présente donc le même aspect esthétique harmonieux : ventilations, stores, milliers de coffres étanches à dimension variée, tout est caché, au service d’une esthétique épurée.   Coffre, ventilation, store, etc. tout sera caché dans le doublage.   Cette épure esthétique relève pourtant d’un caractère complexe d’ouvrages composés, longuement conceptualisés en bureau d’études : un temps d’étude incompressible pour une finition parfaite et assurer une sécurité optimum des internes. Ainsi, de l’intérieur, ne perçoit-on que la partie vitrée ou la partie qui s’ouvre, mais rien d’autre : tout le reste est dissimulé par du placo et aucun store n’est visible. Pour réaliser cette prouesse technique, il a fallu penser les menuiseries pour que les parties pleines ouvrantes et fixes se confondent. Dans ce cas précis, la partie ouvrante n’est pas la partie vitrée : les parties ouvrantes sont pleines et les parties vitrées sont fixes. Panneau et découpe sont réalisés dans la même plaque, seul est perceptible le trait de la scie. La partie ouvrante (découpée dans le panneau) et le veinage s’alignent parfaitement pour que le tout paraisse plein et fixe. Tous les bois sont en mélèze naturel et l’ébrasement, de même teinte, vient récupérer le doublage.     Au-dessus de cet ébrasement, le coffre (portant propriétés aérauliques) et la ventilation, sont cachés dans le doublage. De même, le store descendant devant la partie fixe côté intérieur, est rendu invisible. Une technicité dépassant le sur-mesure Toute la difficulté posée au bureau d’étude de Lorillard était donc de cacher la complexité technique et de rendre invisible le savoir-faire : pas d’habillage ni champ plat, ajout de joints creux, placo rencontrant la menuiserie avec une infinie précision, construction spécifique de porte bois, couronnes ERP particulières, châssis coulissants sur mesure atteignant des dimensions de 10 mètres de long pour correspondre aux plans hors standard, conception de profils spécifiques et d’assemblage, création d’ouvrants pompiers plus larges avec des systèmes de poignée ouvrant dans les deux sens, et systèmes de libération instantanée des serrures en cas d’alarme incendie etc.…   Usinage des menuiseries   Chaque pièce, de dimension différente, a été minutieusement pensée et dessinée en bureau d’étude, travaillée au millimètre près : un défi pour le bureau d’études et l’atelier de produire des menuiseries hors standard signées Lorillard ! Tout ce travail préparatif colossal représente des mois d’étude et de phasage avec l’architecte, pour arriver à ce que tout s’assemble à la perfection, en respectant les plans originaux.   Production de menuiseries hors-standard.     Pour les équipes de Lorillard, il ne s’agissait pas seulement de réaliser de simples fenêtres mais plutôt de répondre aux exigences singulières de Pascale Guédot. Chaque fenêtre standard a donc été totalement rhabillée en usine, pour que tout soit à fleur et paraisse aligné comme le voulait l’architecte : un préfabriqué d’usine à simplement déposer sur le chantier et s’emboîtant au millimètre sur place. Ces réalisations multiples dépassent l’idée que l’on peut se faire du sur-mesure. Cloison en béton pour ouvrage de 160/180, cloisons différenciées pour que l’ébrasement s’ajuste au bâtiment, pré-construction des poteaux, calcul thermique de panneaux, laine de roche, tasseaux servant aux alignements, bavettes aluminium, créments particuliers, systèmes à levage, tout a été assemblé ou découpé en usine.   De même, tous les produits annexes propres à la fenêtre (quincaillerie, systèmes de verrouillage, bardage…) ont été répertoriés et assemblés en atelier afin que celle-ci puisse être livrée préassemblée. Conçus en usine, les panneaux de bois préfabriqués ont également permis un gain de temps considérable au moment de la pose. Car ces créations ont aussi nécessité une mise en œuvre particulière, complexe et délicate, ajustement et finition ne pouvant se faire que sur place.   Croquis du B.E. Lorillard pour la conception des échaffaudages et chariots.   De la prouesse technique en atelier à la prouesse technique de la pose Tous les éléments réalisés pour ce chantier s’avérant hors standard, le bureau d’étude a dû développer un système industriel spécifique pour l’approvisionnement et le montage dans la conduite des travaux soit : un concept industriel unique et propre à ce chantier, s’adaptant aux dimensions des ouvrages prémontés en atelier et ce, pour éviter la création d’un atelier sur place.   Pose des menuiseries à l’aide du chariot à vérins   Pour acheminer ces ensembles inhabituels par leur dimension et leur poids (exp : fenêtre de 2m30 par 2m30 pour 250 à 300 kilos), et permettre leur installation dans les meilleures conditions tout en assurant un nombre maximum de poses en une seule et même journée, le bureau d’étude a conçu et fabriqué des échafaudages et un chariot, spécifiquement adaptés au chantier. Les ensembles-fenêtres, non manœuvrables à la main, furent préalablement parés d’anneaux en acier, afin d’être livrés à l’aide d’une grue. Par ailleurs, ne pouvant pas passer par les entrées en béton, les fenêtres étaient transportées sur le chariot qui permettait de les incliner à 45 degrés, afin d’être passées en diagonale par les ouvertures. Puis elles étaient acheminées à l’intérieur du bâtiment, et descendues le long d’une rampe en bois, au bon niveau, en face de leur baie.     Les fenêtres étaient alors redressées, par le biais d’un vérin préalablement fixé sur le chariot, permettant une pose avec des réglages en hauteur différenciés. La fenêtre n’avait plus alors qu’à être vissée ! Avec ce chantier, Lorillard est allé au-delà du sur-mesure, en livrant une réponse industrielle technique parfaite à un geste architectural créatif et exigent. C’est le propre du génie des choses simples en apparence, qui sont vues comme simples car leur complexité est masquée. Les élèves de l’internat du lycée Gaston Bachelard pourront dormir sur leurs deux oreilles !   Patiot Internat Chelles   L’internat en quelques chiffres … Fiche technique En l’état actuel (soit à 80% de la réalisation du chantier – à fin octobre 2019). 137 plans ou carnets de plan mobilisant le bureau d’études pendant 3100 heures . 1700 heures de travail pour le conducteur des travaux. 450 heures pour le chef de chantier. 3 736 heures pour la société de pose.   Projet fini Internat Chelles – Architecte Pascale Guédot   Au final : 287 ensembles menuisés. 17 blocs portes extérieures. Un ensemble de hall mur rideau en bois mélèze. 172m² de plafond bois. 125 m² de bardage vertical en tasseaux de bois mélèze. Ensemble blocs intérieurs et toisons vitrées coupe-feu et pare flamme. 144 stores occultant électriques radio pour les chambres. 51 stores solaires pour les parties communes (salles communes, foyers, salles de travail etc.). 100m² d’habillage mural de hall en mélèze. 1300 mètres linéaires d’ébrasements intérieurs en périphérie des fenêtres. Financement : région Ile de France. Architecte : Pascale Guédot (équerre d’argent 2010) Montant des travaux : 1 million 609 euros HT A propos du Groupe Lorillard : Fondé en 1936 à Chartres et présidé par Thierry Luce, le Groupe LORILLARD figure parmi les leaders français de la menuiserie industrielle sur-mesure. Première entreprise indépendante du secteur, LORILLARD couvre l’ensemble du marché de la fenêtre et maîtrise la fabrication de ses produits grâce à un pôle industriel intégré. Elle est actuellement l’une des seules entreprises à décliner son offre dans quatre matériaux : bois, PVC, aluminium et mixte. Chiffres-clés : 940 collaborateurs – chiffre d’affaires 2018 : 160 millions d’euros – production annuelle : 1 100 menuiseries par jour – 200 logements équipés ou rénovés par jour. www.lorillard.fr
Il y a 5 ans et 173 jours

Béton, bois et verre pour l’internat de Chelles

La complexité du chantier de l’internat de Chelles (77) dépasse le cadre des contraintes réglementaires très strictes, elle s’exprime autant dans la conception architecturale que dans la conception-fabrication et conduite du chantier. L’architecte Pascale GUEDOT (équerre d’argent 2010) a fait le choix d’un parti pris rare et singulier, sa conception porte l’empreinte d’un design aux influences nord européennes, tenant plus du bâtiment de luxe que de l’internat fonctionnel, soit, un geste architectural d’ampleur. En posant les yeux sur la façade de l’internat de Chelles, l’impression première est celle de lignes pures et d’une seule surface mêlant 3 matériaux, le béton, le bois et le verre, qui semblent se fondre. La façade en béton et les fenêtres constituent donc l’élément architectural principal du bâtiment. La partie pleine en mélèze et la partie vitrée, intégrées au béton, indiquent le code architectural qui joue sur une inversion. Ici, pas de garde-corps, puisque c’est le vitrage qui se fait garde-corps plein et entier, un vitrage fixe tout en hauteur et qui touche le sol, pour donner une impression de vide. L’habillage des façades se compose de panneaux préfabriqués en béton architectonique de teinte gris clair et de bardage en bois de mélèze. Cette construction a nécessité une surface de menuiserie très conséquente à haute isolation thermique. De l’extérieur, la façade porte une couleur béton brut et un veinage de coffrages de dimensions différentes, le tout rythmé par des bandeaux horizontaux filant tout autour, à chaque niveau. Entre béton et coffrages se déploient de petits poteaux béton (370 en vertical). De l’intérieur, un ébrasement en bois vient encadrer la menuiserie et tout recouvrir. Le tout, menuisé, présente donc le même aspect esthétique harmonieux : ventilations, stores, milliers de coffres étanches à dimension variée, tout est caché, au service d’une esthétique épurée. Cette épure esthétique relève pourtant d’un caractère complexe d’ouvrages composés, longuement conceptualisés en bureau d’études : un temps d’étude incompressible pour une finition parfaite et assurer une sécurité optimum des internes. Ainsi, de l’intérieur, ne perçoit-on que la partie vitrée ou la partie qui s’ouvre, mais rien d’autre : tout le reste est dissimulé par du placo et aucun store n’est visible. Pour réaliser cette prouesse technique, il a fallu penser les menuiseries pour que les parties pleines ouvrantes et fixes se confondent. Dans ce cas précis, la partie ouvrante n’est pas la partie vitrée : les parties ouvrantes sont pleines et les parties vitrées sont fixes. Panneau et découpe sont réalisés dans la même plaque, seul est perceptible le trait de la scie. La partie ouvrante (découpée dans le panneau) et le veinage s’alignent parfaitement pour que le tout paraisse plein et fixe. Tous les bois sont en mélèze naturel et l’ébrasement, de même teinte, vient récupérer le doublage. Au-dessus de cet ébrasement, le coffre (portant propriétés aérauliques) et la ventilation, sont cachés dans le doublage. De même, le store descendant devant la partie fixe côté intérieur, est rendu invisible. Toute la difficulté posée au bureau d’étude de Lorillard était de cacher la complexité technique et de rendre invisible le savoir-faire : pas d’habillage ni champ plat, ajout de joints creux, placo rencontrant la menuiserie avec une infinie précision, construction spécifique de porte bois, couronnes ERP particulières, châssis coulissants sur mesure atteignant des dimensions de 10 mètres de long pour correspondre aux plans hors standard, conception de profils spécifiques et d’assemblage, création d’ouvrants pompiers plus larges avec des systèmes de poignée ouvrant dans les deux sens, et systèmes de libération instantanée des serrures en cas d’alarme incendie etc. … Chaque pièce, de dimension différente, a été minutieusement pensée et dessinée en bureau d’étude, travaillée au millimètre près. Tous les éléments réalisés pour ce chantier s’avérant hors standard, le bureau d’étude a dû développer un système industriel spécifique pour l’approvisionnement et le montage dans la conduite des travaux.
Il y a 5 ans et 174 jours

Bétons & Architectures : Les traducteurs de rêves

Le dernier Hors Série “Béton & Architectures” va bientôt paraître. [©ACPresse] Comment émergent les rêves ? Lorsque l’on parle d’architecture, la part d’imaginaire a une place prééminente. Du coup de crayon abstrait, à l’image de ceux de Frank Gehry, aux projections globales d’un idéal d’urbanisation, comme l’a fait en son temps Le Corbusier, chaque architecte a son propre univers. Une démarche particulière. Certains, comme Tadao Ando, vont s’intéresser aux formes. D’autres s’imprègnent du climat social et urbain du lieu d’accueil. Une philosophie qu’applique Manuelle Gautrand, par exemple. Comment traduire les rêves ? Dans le cadre d’une commande, l’architecte va coucher ses idées sous la forme d’un plan ou d’un dessin, et d’une note explicative. Une façon de traduire ses intentions. Et surtout de partager ses idées. Au-delà du beau, la question de la faisabilité est tout aussi importante. Tout l’objet de ce hors-série “Béton & Architectures” réside en ce point de convergence. Cette phase où le rêve rencontre la technique. Et plus précisément celle du béton. Quelles sont les possibilités ou les limites de ce matériau caméléon ? Comment donner vie aux rêves ? Dans ce numéro spécial, nous souhaitions engager une discussion entre deux métiers, éloignés et, en même temps, intimement liés : architecte et industriel. Réaliser le béton bleu de l’immeuble Trait d’Union (Paris, XIVe), imaginé par Charles-Henri Tachon, ou encore créer des éléments préfabriqués de 12 m de haut en une seule pièce pour l’agence Narcisse, demande un réel savoir-faire. Ce hors-série “Béton & Architecture” met en parallèle les rêves des architectes et la réponse des industriels. Une façon de voir le béton pour ses qualités esthétiques et aussi techniques. L’ouvrage sortira la semaine du 23 décembre. Il est déjà disponible en pré-commande –> ici. Sivagami Casimir
Il y a 5 ans et 178 jours

Ecoearthwalz développe des murs de terre préfabriqués

Ecoearthwalz a mis au point un nouveau matériau de construction innovant, totalement écologique, qui pour répondre aux enjeux environnementaux qui nous attendent. Cette jeune entreprise basée en Georgie (Athens, Etats-Unis) vient de  lancer l’ensemble du processus de production automatisée pour fabriquer des murs de terre préfabriqués. La terre, un matériau gratuit La terre est le […]
Il y a 5 ans et 180 jours

Rieder : Terrazzo black

Depuis 1958, l’entreprise familiale Rieder s’est spécialisée dans la fabrication de produits en béton, avant de s’imposer comme un leader dans le secteur. Avec sa dernière nouveauté concrete skin terrazzo black, des panneaux de façade en béton armé de fibres de verre, Rieder rafraîchit le terrazzo. Une tendance, ici déclinée en béton, qui insuffle un esprit graphique à toute sorte d’architectures. Pour séduire une clientèle d’architectes et d’esthètes, la marque Rieder se réinvente constamment. Travaillant sur les textures et les échelles, Rieder se prête souvent au jeu de l’expérimentation. Les panneaux concrete skin terrazzo black, par exemple, offrent aux façades un rendu texturé créatif. Terrazzo black est une texture spéciale conçue pour les panneaux de façade FibreC concrete skin de Rieder. Produits remarquables de la marque, ces panneaux garantissent une grande résistance au feu et à l’eau, une stabilité thermique et une longévité de plus de cinquante ans. Les plaques fabriquées en béton armé de fibres de verre, concrete skin terrazzo black, avec une épaisseur de seulement treize millimètres, se déclinent en plusieurs formats, qui sont plus grands que ceux habituellement utilisés, pour convenir à tout type de bâtiment. Le discret motif terrazzo, quant à lui, donne un aspect moucheté et une teinte originale au produit. Les nuances foncées des granulés, qui contrastent particulièrement avec les teintes claires, confère en effet à la surface son style éminemment graphique. L’effet terrazzo est également disponible pour toutes les couleurs de la gamme, proposant ainsi une vaste palette de coloris aux architectes intéressés. Un produit original qui ne cesse de conquérir la sphère architecturale. A propos de RiederLa société Rieder, bien établie dans le domaine du béton depuis 1958, comprend différentes branches respectivement spécialisées dans la production de béton pour gros œuvre, la confection de pièces préfabriquées et la fabrication d’éléments architecturaux. Pour en savoir plus, visitez le site de Rieder Photographies : Rieder  
Il y a 5 ans et 180 jours

Charles-Henri Besnard : Les débuts de la préfabrication

Né en 1881, Charles-Henri Besnard a été élève à l’Ecole des Beaux Arts de Paris dans l’atelier André et dans le cabinet de Paul Gout (1852-1923). [©Fonds Besnard. CNAM/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] En 1919, à l’occasion de la Foire de Paris, Charles-Henri Besnard présente, pour la première fois au grand public, une maison préfabriquée en ciment armé. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] On voit ici les premiers panneaux préfabriqués d’une maison. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] La carrière de Charles-Henri Besnard est avant tout marquée par sa formation rationaliste auprès d’Anatole de Baudot. Après la Première Guerre mondiale, il est, en collaboration avec l’ingénieur Julien-Pierre-Bertrand Bessonneau, le précurseur de la construction préfabriquée. C’est en 1917 qu’il dépose au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) un brevet d’invention relatif au “procédé de construction rapide d’habitations par l’emploi de matériaux en ciment armé préalablement préparés en série”. En 1919, à l’occasion de la Foire de Paris, Charles-Henri Besnard présente, pour la première fois au grand public, une maison en ciment armé. Montée en 11 jours sur l’Esplanade des Invalides, cette maison est la première habitation préfabriquée. Un procédé au service d’une église C’est l’édification de l’église Saint-Christophe-de-Javel qui permet à l’architecte de faire la démonstration marquante de son nouveau système de construction. [©Commons.wikimedia] Entièrement en béton armé, l’église Saint-Christophe-de-Javel est constituée d’éléments fabriqués et moulés à pied d’œuvre. [©Fonds Besnard. Cnam/SIAF/Cité de l’architecture et du patrimoine/Archives d’architecture du XXe siècle] C’est pourtant l’édification, en 1926, de l’église Saint-Christophe-de-Javel qui lui permet de faire la démonstration marquante de son nouveau système de construction. Entièrement en béton armé, l’édifice est constitué d’éléments fabriqués, moulés à pied d’œuvre et montés par l’entreprise Fourré et Rhodes. Occupant l’emplacement d’une chapelle en bois élevée en 1864 et détruite en 1920, les plans de l’église datent de 1921-1922 et le chantier de construction et de décoration s’échelonne de 1926 à 1934. En raison de la proximité des usines de construction automobile Citroën à Javel, l’église est placée sous la protection du Saint-patron des voyageurs. Son fronton est orné d’une statue de Saint-Christophe réalisée en béton par le sculpteur Pierre Vigoureux.  Charles-Henri Besnard mène également une carrière active en tant qu’architecte en chef des Monuments historiques, à partir de 1920. Débutant dans le cabinet de Paul Gout, il est chargé des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, de la Dordogne, de l’arrondissement de Rambouillet, de l’Ecole militaire à Paris (en 1937), du Cher, de Carentan et de Saint-Côme-du-Mont (Manche) en 1945. Il restaure ainsi et construit de nombreux édifices, publics et privés et applique ses procédés dans la construction de nombreux ouvrages, parmi lesquels l’hôpital de Saint-Quentin, l’office national du tourisme sur les Champs Elysées ou la chocolaterie Poulain à Blois (actuelle Ecole nationale du paysage de Blois). Un legs, un mécénat Après la Première guerre mondiale, l’architecte se marie à Germaine de Quelen (1885-1977), issue d’une grande famille. Via un legs universel à sa mort, cette dernière décide de confier ses biens au Cnam, dans le but de créer une fondation qui honore la mémoire de son époux et qui aide l’innovation dans la construction. Une fondation intitulée “Fondation Germaine et Charles Henri Besnard de Quelen pour l’innovation dans la construction” est créée en 1980. Fin 2012, une équipe est ensuite nommée sous la présidence de Francis Guillemard, afin de donner une dynamique nouvelle, en lançant un Grand Prix de l’Innovation du “Mécénat Besnard de Quelen. L’innovation dans l’art de bâtir”. Muriel Carbonnet
Il y a 5 ans et 198 jours

Atelier Ordinaire : Maison à Beaune

Connu pour son travail du bois, l’Atelier Ordinaire signe un nouvel ouvrage familial en Bourgogne. C’est plus précisément à Beaune que l’agence alsacienne conçoit une maison préfabriquée dialoguant avec le paysage sylvestre et destinée à un couple de viticulteurs. Une cabane des plus contemporaines construite hors site qui laisse entrer la lumière grâce à de larges ouvertures savamment placées. Minimaliste n’est pas nécessairement synonyme de simple. La preuve avec cette Maison à Beaune réalisée par l’Atelier Ordinaire. Spécialistes de la construction bois, les architectes conçoivent pour Camille, Guillaume et leurs trois enfants leur maison idéale toute de bois vêtue sur une parcelle isolée proche d’ateliers et d’un séchoir à tabac où la nature semble reprendre ses droits. La maison préfabriquée est construite à partir de panneaux de bois teintés posés sur une dalle de fondation en béton. La silhouette s’inspire des cabanes dans les bois traditionnelles et est caractérisée par une toiture à deux pans asymétrique. La façade dont la teinte varie du brun au gris rappelle les arbres entourant la demeure et se fond élégamment dans le paysage. Le rapport entre le foyer et l’extérieur est floutée grâce à la large présence d’ouvertures généreuses encadrant les vues sur la nature verdoyante. L’intérieur bénéficie ainsi d’un éclairage naturel optimal. Du pin naturel du sol au plafond, tel est le parti pris des concepteurs pour les espaces de vie situés au rez-de-chaussée. L’étage, où les chambres mansardées sont installées, reprend cette utilisation du bois clair sur les planchers et les encadrements des fenêtres. L’ensemble est complété de mobilier Stattmann Neue Moebel, également produit en bois. Où quand quotidien architecturé et espaces verts ne font plus qu’un. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Atelier Ordinaire Photographies : Julien Renault Zoé Térouinard
Il y a 5 ans et 211 jours

La FIB annonce que 90% des produits en béton pour le bâtiment disposent d'une FDES collective

90% des produits et systèmes préfabriqués en béton destinés au bâtiment disposent d’une Fiche de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) collective, établie par le CERIB à la demande de la FIB (Fédération de l’Industrie du Béton) afin d'anticiper sur la RE2020.
Il y a 5 ans et 224 jours

Voiles de béton blanc matricé aux fines ondulations horizontales

Conçu par l’architecte Emile Aillaud à la fin des années 60, le quartier de La Grande Borne, à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et de Grigny, fait l’objet d’un important programme de rénovation urbaine dans lequel vient s’inscrire l’opération très attendue de l’Accroche Nord. Conduite selon une démarche de conception-réalisation, la construction de cet ensemble compte plusieurs bâtiments à usage mixte comprenant 32 logements, 4000 m² de bureaux ainsi que des locaux à vocation sociale. Associés au projet dès la phase concours, l’architecte Thomas Bourdon et l’entreprise CIBETEC ont étudié les meilleurs choix techniques pour la réalisation des panneaux destinés à habiller les quatre bâtiments. Pour répondre au parti architectural, la solution a consisté à préfabriquer des panneaux en béton blanc matricé et lisse pour les parties inter-fenêtres d’une part et, d’autre part, des panneaux aux fines ondes horizontales (vibration de la lumière) pour la vêture générale, avec l’exigence d’un entretien facile. Ce sont au total 211 panneaux matricés en béton blanc brut C30/37, soit 1700 m², qui ont été fabriqués sur mesure par Cibetec. Leur réalisation a dû relever plusieurs défis : – Respecter le départ des ondes sur 3 moules différents pour que les panneaux fabriqués puissent s’aligner. – Des panneaux lisses de différents formats s’intercalent entre les parties vitrées, en rive ou en pied de panneau. Leur fabrication a nécessité de nombreux ajustements au niveau des moules. – Chaque panneau, d’une épaisseur de 20 cm, a été fixé sur les façades porteuses avec rupteurs thermiques. Toutefois, ces rupteurs thermiques ont constitué une réelle contrainte tant au niveau de leur positionnement, que par la gestion des différents modèles, même si un plan spécifique avait été fourni pour leur implantation. – Une attention particulière a été portée au positionnement des inserts car les joints verticaux de l’ensemble des panneaux ne sont jamais superposés. Au niveau des murs, la conception architecturale a multiplié la diversité des angles : 45°/51°/66°/69°/79°/84°/102°. Pour respecter cette particularité chaque angle a été numéroté et leur réalisation a nécessité l’utilisation de coffrages métalliques pour obtenir des arêtes parfaitement rectilignes.
Il y a 5 ans et 224 jours

By Béton : et si on parlait béton sur Batimat ?

Une petite partie d’échecs en béton connecté ? [©ACPresse] La filière béton prend position sur Batimat à travers l’entité By Béton. Au programme, un cycle d’une quarantaine d’interventions sur les sujets, qui animent les professionnels de la construction. La réduction de l’empreinte carbone, la digitalisation, l’économie circulaire, le recyclage des bétons, la construction de la ville de demain, la formation et l’apprentissage sont autant de sujets abordés (voir le programme complet plus bas, dans la page). Architectes, bureaux d’études, enseignants, collectivités, entreprises, industriels, start-up du CementLab et associations professionnelles assurent ces interventions, pendant toute la durée du salon. Ces prises de parole ne dépassent pas les 30 mn et se présentent comme un dialogue.  Le stand By Béton est aménagé au sein d’un espace “vintage” de 100 m2. Un lieu qui se veut à la fois zone d’exposition et aire d’accueil et d’échange. By Béton l’a voulu éco-conçu, avec une large place laissée au réemploi. D’où aussi le choix de l’association Emmaüs pour en assurer l’habillage et la décoration… Au-delà des mini-conférences, By Béton invite enfin les visiteurs à vivre deux expériences fortes. Tout d’abord, la découverte d’un échiquier en béton connecté. Ensuite, l’impression 3D d’une forme complexe dans du gel avec la start-up du Soliquid. Rendez-vous hall 6, stand G 108 du lundi 4 novembre au vendredi 8 novembre. Programme de la Filière Béton sur Batimat • Lundi 4 novembre - Les enjeux bas carbone • Mardi 5 novembre - Economie circulaire et innovation • Mercredi 6 novembre - Architecture et logement • Jeudi 7 novembre - La ville de demain • Vendredi 8 novembre - Apprentissage et formation 11 h 00 à 12 h 00 - Temps fort - Future réglementation environnementale, confort d’été du bâtiment. Où en sommes-nous ?Le collectif “Isolons la Terre contre le CO2” et les professionnels du bâtiment se regroupent pour étudier les pistes visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre par les bâtimentIntervenants : Olivier Servant (Isolons la Terre contre le CO2), Amandine Debrand (Bastide Bondoux) et Rodrigue Leclech (Pouget Consultants) 12 h 30 à 13 h 00Airium : l’isolation minérale au service de la construction bas carboneIntervenant : Julien Guiganti (directeur Airium chez LafargeHolcim) Injection de mousse isolante minérale Airium de LafargeHolcim, dans un bloc béton. [©LafargeHolcim] 13 h 00 à 13 h 30Le bon béton au bon endroitIntervenant : Alain Birault (ByBéton) 15 h 00 à 15 h 30Bétons à faible impact environnemental dans l’industrie du bétonIntervenant : François Jacquemot (Cérib) 15 h 30 à 16 h 00Lafarge 360 - concevoir et construire des bâtiments bas carbone et circulaires. La preuve par l’exemple.Intervenants : Florent Dubois (ingénieur Développement & Construction durable de LafargeHolcim) et Amor Frigui (chef de marché gros œuvre de LafargeHolcim) 10 h 00 à 12 h 00 - Temps fort -Workshop du CementLab : l’industrialisation et la digitalisation du chantier.Des start-ups - Hiboo, Révolubat, DCbrain, Ermeo, WizzCad, AOS, Dispatcher,  Clovis et Matières grises - communiquer sur le chantier du futur. En même temps, le CementLab accueille la Chaire Construction 4.0 de Centrale Lille dans sa session. 12 h 00 à 12 h 30 Réaménagement du parc urbain de Chanteraines (92)Un projet pensé “économie circulaire”, avec une réflexion urbanistique au service de l'usagerIntervenants : Joseph Abdo (Cimbéton) Farid Chikh (département des Hauts-de-Seine) 12 h 30 à 13 h 00Réhabilitation des friches industrielles : exemple d’économie circulaire dans les territoiresIntervenant : Stéphane Rutkowski (directeur de Vicat Circulère) 13 h 00 à 13 h 30Projet Agrobloc : intérêt des constituants agro-sourcés pour les produits en bétonIntervenante : Suzanne Le Thierry (Cérib) 13 h 30 à 14 h 00Résidence “Le Onze” à Chartres (28) : économie circulaire et écologie Industrielle territoriale - Le recyclage des bétons de déconstructionIntervenants : Patricia Festivi (présidente de Procivis 28) et Fabio Mastroianni (directeur du développement de Procivis 28) La résidence Le Onze, à Chartres, mixe les matériaux : béton, terre cuite et bois. [©ACPresse] 14 h 00 à 14 h 30 Comment anticiper la déconstruction d’un bâtiment et évaluer le potentiel de réemploi et réutilisation des matériaux ?Intervenante : Marie-Dominique Bogo (Batirim) 14 h 30 à 15 h 00Le béton recyclé : un puits de carbone ? Retour sur le Projet National FastCarbIntervenants : Xavier Guillot, (Irex) et Laurent Izoret (Atilh) 15 h 00 à 15 h 30La valorisation des déblaisIntervenante : Camille Neuville (Eqiom) 15 h 30 à 16 h 00Economie circulaire : l’industrie du béton s’engage sur les territoiresIntervenants : Marjorie Petitpain (Cérib) ou Philippe Francisco (Cérib) 16 h 00 à 16 h 30Les objets BIM et les besoins de sémantique - Le projet Boost Construction, soutenu par le CSF IPCIntervenant : Rémy Lannoy (Cérib) 16 h 30 à 17 h 00Chantier pilote de déconstruction intelligente avec réutilisation des bétons recyclés : La Maillerie (Hauts-de-France)Intervenante : Guillaume Cremoux (Eqiom) 10h à 10 h 30Le projet Janus et sa conception de la ville, dans une approche “Cradle to cradle”Intervenante : Jamila Bentrar (Métropole de Lille) 10 h 30 à 11 h 00Viliaprint : projet de 5 maisons en impression 3D béton, à Reims (51)Intervenant : Alain Guillen (XtreeE) 11 h 00 à 11 h 30Eco-construction les avantages du béton bio-sourcéIntervenant : Marco Cappelari (Vicat) 11 h 30 à 12 h 00Un béton performant, double peau avec isolation intégrée en BretagneIntervenant : Pierre Chomette (architecte/Chomette Lupi & Associés Architectes, membre de Betocib) 12 h 00 à 12 h 30Construction hors site : résidence étudiante Aziyadé, à La Rochelle (17)Intervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 12 h 30 à 13 h 00La maison abordableIntervenants : Pascal Navaud (président du réseau La Maison Abordable) et Mélanie Shink (Ciments Calcia) Module préfabriqué en béton du système La Maison Abordable. [©La Maison Abordable] 13 h 00 à 13 h 30Béton et impacts environnementaux : les outils pour anticiper la future RE 2020.Intervenant : Audrey Lapouge (Cérib) 13 h 30 à 14 h 00ABC Premier Bâtiment Démonstrateur Autonome de France : une réponse à des enjeux concretsUne approche globale de l’habitat durable, une amélioration concrète de la vie des utilisateurs et des méthodes et techniques de construction.Intervenant : Thierry Juif (Bouygues Construction) 14 h 00 à 14 h 30Construction hors site en logement social : projet Emmaüs, à Agen (47)Intervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 14 h 30 à 15 h 00 - Temps fort -Transformation de bureaux en logements : retour d’expérience avec le projet de la rue Mouzaïa, à ParisIntervenant : Patrick Rubin (Canal Architecture) 15 h 30 à 16 h 00Conception et réalisation de 200 logements sociaux Adoma CCD HabitatIntervenants : Frédérik Dain (Hobo Architecture) et Patrick Soubiran (Cir) 16 h 00 à 16 h 30Maison bas carbone : solutions mises en œuvre au regard du label E+C- Exemple de la maison témoin de Guipavas (29)Intervenants : Samir Guerouali (Point P) et Régis Croguennoc (Trécobat) 10 h 30 à 11 h 00Ville de demain : les sous-sols de la Place d’Italie, à ParisIntervenants : Alien Coussot et Enzo Sessini (architectes, et lauréats du Trophée Béton Ecole 2018)  11 h 00 à 11 h 30 - Temps fort - Requalification architecturale : la réhabilitation de la Tour Montparnasse, à ParisIntervenant : François Pellegrin (architecte) 11 h 30 à 12 h 00Les routes du futur du Grand Paris : résultats des travaux sur les visions prospectives de l’ArepIntervenant : Etienne Tricaud (architecte-ingénieur) 12 h 00 à 12 h 30Végétaliser le bâtiment : pour une ville plus vertueuseIntervenante : Association des toitures végétales (Adivet) Toit végétalisé sur le collège Ada Lovelace, à Nîmes. A Plus Architectes. [©ACPresse] 12 h 30 à 13 h 00Présentation du “Guide des prescriptions techniques du béton apparent”Intervenant : Roland Merling (Bétocib) 13 h 30 à 14 h 00Le bon béton au bon endroitIntervenant : Alain Birault (By Béton) 14 h 00 à 14 h 30Surélévation de bâtiments : une solution de rénovation énergétique et construire la ville de demainIntervenant : Didier Mignery (Up Factor) 15 h 00 à 15 h 30Reconvertir un bâtiment pour réduire l'empreinte environnementaleIntervenant : Philippe Osset (Solinnen) 15 h 30 à 16 h 00Présentation du dernier “Guide de gros œuvre du béton”Intervenants : Yannick Ondo (Cogeci) et Cimbéton 16 h 00 à 16 h 30Et si la construction en béton pouvait dépolluer nos villes ?Intervenant : Roland Merling (Ciments Calcia) 16 h 30 à 17 h 00Euroméditerranée à Marseille : quelle démarche environnementale ?Intervenant : Axelle Aimard (Euroméditerranée) et Jérémy Joubert (Envirobat) 17 h 00 à 17 h 30Bâtiment, santé, qualité de l’air intérieurIntervenante : Claire-Sophie Coeurdevez (Medieco) 10 h 00 à 10 h 30L’écologie urbaine, un nouveau paradigme et un enjeu pour les industries de la constructionFace à la croissance démographique et l'urbanisation, le retour de la nature en ville est une piste favorisant le bien-être de l’homme dans son environnement. Comment les industries de la construction s’y préparent-elles ?Intervenante : Sandrine Mansoutre (directeur de l’Ecole Française du Béton) 11 h 00 à 12 h 00 - Temps fort - Orientation professionnelleDes professionnels répondront aux questions des jeunes et des élèves en quête de leur avenir. Ils viendront parler de leur métier, de la formation et surtout de la façon d’arriver au métier qui les passionnent tant. Quelle orientation pour… - Etre maçon ?Intervenant : Clément Lelièvre (Les Compagnons du Devoir- Etre chercheur ? Intervenante : Laure Ducoulombier (Chaire Construction 4.0) - Etre ingénieur dans un bureau d’études ?Intervenant : Dominique Vié (directeur du Centre des Hautes Etudes de la Construction)- Etre ingénieur dans l’industrie ? Intervenante : Sandrine Manoutre (chaire Ingénierie des bétons)- Etre conducteur de travaux ? Intervenante : Dominika Gond (ESTP) 12 h 00 à 12 h 30Chaire Construction 4.0L’acte de construire et les métiers qui vont avec sont en pleine transformation : l'industrie 4.0 inscrit la digitalisation dans toute la chaîne de valeur de l’acte de construire.Intervenante : Laure Ducoulombie (Bouygues Construction) 12 h 30 à 13 h 00Do it Yourself ! Construis et utilise ton imprimante 3D Béton La construction du futur, elle se prépare aujourd’hui, avec les jeunes et les enseignants. Retour sur l’expérience des lycées Livet et Appert, qui proposent à leurs élèves de construire une imprimante 3D béton.Intervenants : Marianne Mobèche (enseignante en BTS Génie Civil au Lycée Livet, à Nantes), Denis Le Roux (enseignant en BTS CRSA au Lycée Appert, à Nantes). Témoignage d’un élève de BTS CRSA (Conception réalisation de systèmes automatiques) 13 h 00 à 13 h 30Qu'est-ce qu'un bâtisseur maçon ?La tête, la main et le cœur ! Voilà qui résume le métier de bâtisseur maçon. Venez découvrir ce métier, tout à la fois ancré dans les traditions et dans la modernité. Intervenant : Clément Lelièvre (Les Compagnons du Devoir)  13 h 30 à 14 h 00 Les Olympiades des métiersLes Olympiades des métiers reste le plus grand concours des métiers au monde. Il met en valeur les métiers de la construction. Intervenant : Vincent Simon (secrétaire générale adjoint UMGO) Les Olympiades des métiers reste le plus grand concours des métiers au monde. [©DR]    
Il y a 5 ans et 225 jours

Fdes collective pour les produits et systèmes préfabriqués en béton

Quelque 90 % des produits et systèmes préfabriqués en béton disposent d’une Fdes collective vérifiée pour anticiper la future RE 2020. [©Fib] Quelque 90 % des produits et systèmes préfabriqués en béton, destinés au bâtiment disposent d’une Fiche de déclaration environnementales et sanitaires (Fdes) collective. Et ce, établie par le Cérib, à la demande de la Fédération de l’industrie du béton (Fib). C’est un enjeu majeur pour anticiper la future Réglementation environnementale (RE 2020).  Les Fdes vérifiées de la plupart des éléments de maçonnerie en béton étaient déjà disponibles dans la base Inies. Neuf nouvelles Fdes collectives ont été approuvées. Elles couvrent les principaux produits destinés au secteur du bâtiment dans différentes conditions de mise en œuvre. A savoir, les murs à coffrage intégré (MCI), les murs à coffrage et isolation intégrée (MC2I), les prédalles en béton armé et précontraint. Puis, les dalles alvéolées, les poteaux en béton armé et les poutres en béton précontraint. D’autres Fdes vérifiées seront mises en ligne sur la base Inies dans les semaines qui viennent. Et ce, pour quatre types d’escaliers préfabriqués en béton, pour les panneaux architecturaux pleins et à isolation intégrée, pour les poutrelles en béton. Ainsi que pour les tuiles en béton. Le configurateur Environnement IB L’ensemble des Fdes collectives a été établi sur la base des unités fonctionnelles les plus représentatives des solutions constructives préfabriquées en béton. Afin de permettre leur ajustement en fonction des projets, Environnement IB (le configurateur des Fdes collectives de l’industrie du béton) a été développé par le Cérib. Et ce, pour les murs à coffrage intégré (MCI). Puis, les prédalles en béton armé et précontraint, les dalles alvéolées, les poteaux en béton armé et les poutres en béton précontraint. Il est conçu pour permettre des évaluations environnementales des bâtiments aisées, rapides et adaptées par les bureaux d’études. Il permet de produire des Fdes configurées au format PDF, des fichiers Excel reprenant les indicateurs environnementaux par modules et paramètres de configuration. Ainsi que des fichiers XML standardisés pour importer les résultats des configurations dans les logiciels d’ACV bâtiments agréés.  Environnement IB, comme les Fdes des produits préfabriqués en béton, seront accessibles directement sur la base nationale Inies. Consulter les Fdes établies par le Cérib ici.
Il y a 5 ans et 227 jours

90 % des produits et systèmes préfabriqués en béton ont une FDES

90 % des produits et systèmes préfabriqués en béton destinés au bâtiment disposent d’une Fiche de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) collective, établie par le CERIB à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton. Les FDES vérifiées de la plupart des éléments de maçonnerie en béton de granulats courants étaient déjà disponibles dans la base INIES : blocs de granulats courants posés à joint épais ou à joint mince, blocs de coffrage ainsi que les entrevous en béton. Neuf nouvelles FDES collectives ont été approuvées. Elles couvrent les principaux produits destinés au secteur du bâtiment dans différentes conditions de mise en œuvre : murs à coffrage intégré (MCI), murs à coffrage et isolation intégrée (MCII), prédalles en béton armé et précontraint, dalles alvéolées, poteaux en béton armé, poutres en béton précontraint. D’autres FDES vérifiées seront mises en ligne sur la base INIES dans les semaines qui viennent pour quatre types d’escaliers préfabriqués en béton, pour les panneaux architecturaux pleins et à isolation intégrée, pour les poutrelles en béton ainsi que pour les tuiles en béton. Disposer d’une FDES vérifiée représentative des produits mis sur le marché est devenu un enjeu majeur pour les acteurs de la construction afin de répondre à la nouvelle réglementation environnementale, d’enrichir l’expérimentation E+C- et d’anticiper la future RE2020.
Il y a 5 ans et 244 jours

Décès de Roger Taillibert, l’architecte du stade olympique de Montréal

Pour accueillir les Jeux olympiques d’été de 1976, la ville de Montréal confie la réalisation du parc olympique à l’architecte français Roger Taillibert. Ce dernier édifia un stade omnisport ellipsoïdal couvert, en béton préfabriqué, de 65 000 places. Ouvert au centre, ce stade est surmonté d’une tour inclinée de 175 m de hauteur. La plus haute au monde. [©Wikipédia] L’architecte français Roger Taillibert (1926-2019) est décédé le 3 octobre dernier, à Paris. Il était surtout connu pour ses grands équipements sportifs. On lui doit, entre autres, le Parc des Princes (France), les installations olympiques de Montréal (Canada) ou le Khalifa Stadium (Qatar). Elu à l’Académie des beaux-arts en 1983, président de l’Académie en 2004 et 2010, président de l’Institut de France en 2010, il était aussi membre de l’Académie des sports. Roger Taillibert avait étudié l’art égyptien à l’Ecole du Louvre. Puis, avait fait l’École des Beaux-Arts, avant de devenir un spécialiste de constructions dédiées au sport. Tout d’abord, il fut architecte en chef et conservateur du Grand Palais. Ensuite, architecte en chef et conservateur du Palais de Chaillot. Enfin, architecte-conseil des Emirats Arabes Unis et de la Ville de Tripoli, au Liban. Retrouvez l’article hommage dans Béton[s] le Magazine n° 86, à paraître en janvier 2020.
Il y a 5 ans et 254 jours

KP1 accélère sur les prémurs pour livrer les chantiers du Grand Paris

Le spécialiste des systèmes constructifs préfabriqués à base de béton vient d’ouvrir sa 21e usine, à Vernouillet. Dédiée à la fabrication de prémurs, cette unité ultramoderne, qui a coûté 15 millions d’euros, va permettre 0 l'industriel de répondre à la demande croissante des chantiers du Grand Paris et, bientôt, des Jeux olympiques.
Il y a 5 ans et 254 jours

Le Vivre Bois au salon ARCHITECT@WORK

Retrouvez le Vivre Bois les 26 et 27 septembre au salon Architect@Work. Au programme, une exposition, une table ronde et le lancement du Club des Industriels ADIVbois. 1/ L’exposition Vivre Bois : Solutions pour le Cadre de Vie des Immeubles à Vivre Bois (Intersection Hall A et B – Zone d’exposition Vivre Bois) Lancée en 2019 à la Galerie au Roi à Paris L’exposition Vivre Bois retrace la démarche du projet « Cadre de vie des Immeubles à Vivre Bois » et l’état d’avancement de prototypes à l’échelle 1 sur une scénographie originale, imaginée par l’agence « Appelle moi papa ». L’exposition sera présentée au salon Architect@Work autour de deux prototypes issus des projets lauréats du concours ADIVBOIS/PUCA : la capsule Capable / Prête à habiter et du macro-meuble à réversibilité. « Le parcours de l’exposition présente les besoins exprimés par les habitants, la préfabrication du macro-lot/cadre de vie, les relations entre la construction bois et l’aménagement, l’allotissement entre la structure et le cadre de vie. L’expérience de collaboration entre agenceur, architecte et designer augmente les lieux de vie, les personnalise et les optimise sur la base de solutions préfabriquées, flexibles et réversibles, avec le bois comme point d’orgue. » 2/ La table ronde Vivre Bois : perspectives de développement des lieux de vie augmentés  (Salle de conférences – Hall B) Animé par Marie-Cécile Pinson de  MyWoodenlife et Charles-Henri Mathis de  Lavibois  ; les invités partageront leurs retours d’expériences et perspectives de développement. 3/Lancement le 27 septembre à 12 h du Club des Industriels ADIVbois (Salle de conférences – Hall B) ADIVbois lance son club des Industriels avec France Bois 2014 et l’ensemble de la filière construction et aménagement en bois. Toutes les informations sur https://www.adivbois.org/vivre-bois/
Il y a 5 ans et 254 jours

KP1 inaugure une usine de prémurs pour le marché francilien

Pour fournir les chantiers du Grand Paris et des Jeux olympiques de 2024, le leader français des systèmes constructifs préfabriqués s’est doté d’un nouveau site de production semi-automatisée. Coût de l’investissement 15 M€.
Il y a 5 ans et 255 jours

En ex-RDA, l'art illumine et humanise les tours de grands ensembles

Héritage de l'architecture massive de la RDA communiste, les ensembles en préfabriqué demeurent en Allemagne des foyers de pauvreté et de tensions. A Halle, des artistes éclairent pourtant le quotidien en transformant ces immeubles en œuvres d'art.
Il y a 5 ans et 314 jours

Une maison chilienne préfabriquée sur piliers et bardeaux de bois

Cette maison unifamiliale en bardeaux de bois a été conçue par SAA Arquitectura à Puerto Rio Tranquilo, une ville en Chili, près des rives du lac Lago General Carrera dans la région d’Aysen en Patagonie chilienne. [De l’architecte] Dès le début, compte tenu des conditions du site, la conception de la maison devait résoudre deux […]
Il y a 5 ans et 324 jours

Le premier Village Alzheimer isolé avec des laines minérales à liant à base végétale

Le premier Village Alzheimer de France, inspiré du modèle néerlandais, est implanté sur la commune de Dax dans les Landes. L’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise Champagnat & Grégoire et Nord Architects a imaginé un village alliant démarche environnementale et confort des usagers. Pour l’isolation des maisonnées de 300 m2, les laines minérales de verre issues du procédé ECOSE Technology de Knauf Insulation, avec liant à base végétale, ont été choisies. Pour les murs à ossature bois préfabriqués, l’entreprise LAMECOL a mis en œuvre un total de 2 500 m2 d’isolants en laine minérale de verre KI FIT 035 en 150 mm, complété sur site pour l’isolation intérieure des murs, par la laine de verre KI FIT 035 en 100 mm. Réalisées sur site par l’entreprise HOUEYE ET FILS, les charpentes traditionnelles des différents bâtiments ont, quant à elles, été isolées par 7 000 m2 de laine de verre KI FIT 035 en 160 mm. L’entreprise mandataire des lots plâtrerie Bubola en cotraitance avec Garcia et Fils et Jean Goyty a utilisé ULTRACOUSTIC en 45 et 70 mm pour l’isolation des 7 000 m2 de cloisons et faux-plafonds.
Il y a 5 ans et 324 jours

Knauf Insulation participe à la démarche environnementale du premier village Alzheimer de France

A l’initiative d’Henri Emmanuelli, ancien Président du Conseil départemental des Landes, le premier Village Alzheimer de France, inspiré du modèle néerlandais, est implanté sur la commune de Dax. L’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise Champagnat & Grégoire et Nord Architects a imaginé un village alliant démarche environnementale et confort des usagers. Pour atteindre ces objectifs et garantir une bonne isolation des toitures et des murs des différents bâtiments à ossature bois, les entreprises mandataires LAMECOL et BUBOLA mais aussi leurs cotraitants ont choisi les laines minérales de verre issues du procédé ECOSE® Technology de Knauf Insulation. VILLAGE ALZHEIMER, UNE PREMIÈRE EN FRANCE Expérimentation unique en France inspiré du modèle néerlandais de Weesp créé en 2009, près d’Amsterdam, le Village landais Alzheimer répond à une ambition nationale et européenne en matière de vie sociale, de santé et de recherche pour améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et de leurs aidants. Organisé autour d’une bastide, place centrale qui offre des lieux de vie et de services (médiathèque, coiffeurs, supérette, cabinet médical, pharmacie,…) créant un véritable village ouvert, le projet se déploie dans un environnement arboré de plus de 5 hectares sur la commune de Dax. Il s’organise en 4 quartiers de 4 maisonnées permettant d’accueillir les futurs 120 résidents. Les formes, les matériaux et les équipements du Village ont été choisis pour privilégier l’éclairement naturel, pour assurer la pérennité des espaces et garantir une exploitation simple, évolutive et économique. Le projet vise une très haute performance environnementale et le maintien de celle-ci à long terme que ce soit en matière d’économie d’énergie et de confort hygrothermique des usagers. UN SYSTÈME CONSTRUCTIF « HORS-SITE » ET DES ISOLANTS KNAUF INSULATION POUR RÉDUIRE L’IMPACT CARBONE DU CHANTIER Pensées pour respecter l’autonomie et l’intimité des résidents, les 16 maisonnées de 300 m2 ainsi que la Bastide s’inspirent de l’architecture traditionnelle landaise. Le bois s’est ainsi imposé avec un procédé de préfabrication « hors-site » pour optimiser le temps de réalisation et réduire l’impact carbone du chantier. Les laines minérales de verre issues du procédé ECOSE® Technology de Knauf Insulation ont été choisies par les entreprises intervenant sur le chantier pour leurs performances et leur qualités environnementales. Pour l’isolation des murs à ossature bois préfabriqués dans son usine de Canéjan (33), l’entreprise LAMECOL a mis en œuvre un total de 2.500 m2 d’isolants en laine minérale de verre KI FIT 035 en 150 mm, complété sur site pour l’isolation intérieure des murs, par la laine de verre KI FIT 035 en 100 mm. Réalisées sur site par l’entreprise HOUEYE ET FILS, les charpentes traditionnelles des différents bâtiments ont, quant à elles, été isolées par 7000 m2 de laine de verre KI FIT 035 en 160 mm. Enfin, grâce à la qualité de l’air intérieur et au confort de pose qu’offrent les laines minérales de verre Knauf Insulation avec liant à base végétale ECOSE® Technology (moins irritante, sans odeur, moins de poussières), l’entreprise mandataire des lots plâtrerie Bubola en cotraitance avec Garcia et Fils et Jean Goyty a retenu pour l’isolation des 7.000 m2 de cloisons et faux-plafonds ULTRACOUSTIC en 45 et 70 mm. En participant à l’isolation du Village Alzheimer avec ses laines minérales de verre avec liant breveté depuis 10 ans ECOSE® Technology, Knauf Insulation démontre son engagement pour l’environnement et la qualité de l’air, enjeu central du bâtiment de demain. www.knaufinsulation.fr
Il y a 5 ans et 324 jours

A San Francisco, Autodesk et Citi investissent dans une start-up de construction modulaire

Factory_OS, une entreprise qui construit des maisons préfabriquées, a reçu des investissements stratégiques de Autodesk et Citi pour faire face à la crise du logement à San Francisco.
Il y a 5 ans et 336 jours

Coffrages Schöck ASE : Prêts à monter

Livré depuis l’usine dans une longueur maximale de 2,70 ml, il suffit de couper le coffrage Schöck ASE pour obtenir la dimension et l’angle souhaités. [©Schöck] Schöck élargit son panel de solutions et services, à destination des préfabricants, avec les coffrages Schöck ASE, prêts à monter. Ces éléments de coffrage de rives s’adaptent aux lignes de production pour optimiser le processus de préfabrication. Grâce à ces coffrages, tous les éléments préfabriqués bénéficient d’un aspect lisse et d’un parement impeccable. On parle ici de rives de prédalles, prémurs, balcons, rives de poutres ou encore de coffrages de rive dans une configuration de pose avec rupteurs. Schöck ASE se destine à la réalisation d’éléments de construction en béton apparent, dont la surface homogène (en béton fibré extrudé C40/50), sans bulles ni aspérités, s’avère un véritable atout esthétique. Livré depuis l’usine dans une longueur maximale de 2,70 ml, il suffit de couper ce coffrage pour obtenir la dimension et l’angle souhaités. Son assemblage est aussi facilité grâce aux clips de jonction droits et d’angles, qui assurent un alignement parfait, les queues d’arondes créant une liaison mécanique avec le béton frais. L’innovation Schöck ASE décline 4 usages distincts : • Schöck ASE DW0 s’utilise pour les rives de poutres et de prédalles, les réservations de portes, fenêtres ou encore les trémies d’escaliers. Dépourvu de joint d’étanchéité, son profil chanfreiné assure une finition irréprochable ;  • Schöck ASE DW1, pour les balcons, dispose d’un joint caoutchouc efficace, qui permet d’une part, d’assurer l’étanchéité lors du coulage du béton. Et d’autre part, d’obtenir une goutte d’eau parfaite, en retirant le joint après coulage ; • Schöck ASE DW2, dédié aux MCI/MC2I avec ou sans réservations, se dote de deux joints caoutchouc, garantissant dans le même temps son positionnement vertical, lors du coffrage et l’étanchéité, lors du coulage du béton ; • Enfin, Schöck ASE P, extrudé en usine, affiche un profilé chanfreiné, utilisé dans le cas de trémies, qui s’insère dans les prédalles.  L’article Coffrages Schöck ASE : Prêts à monter est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 5 ans et 336 jours

Taillandier Architectes Associés et Scalène Architectes : Parking Victor Hugo

À proximité de la place du Capitole de Toulouse (31), un nouvel édifice tout de blanc vêtu et aux courbes évoquant les Rotondes et autres arènes antiques semble venir d'un autre temps. Entre guerres puniques et science-fiction, ce « marché parking » signé Taillandier Architectes Associés et Scalène Architectes combine besoin important des habitants du quartier et geste architectural fort. Roulez jeunesse ! Placé sur l'ancien marché au bois – rebaptisé Place Victor Hugo en 1886 –, le « Marché Parking », conçu par le maître d'œuvre local Pierre Laffitte et l'agence Génard en 1959, était jusqu'alors le symbole du modernisme de la Ville Rose, ayant même été capturé par le photographe français Dieuzade dans une composition graphique en noir et blanc. Iconique certes, mais devenu obsolète, le Parking Victor Hugo fait l'objet d'une grande réhabilitation de la part de l'agence locale Taillandier Architectes Associés et de Scalène Architectes. L'ensemble de 10 000 mètres carrés en béton préfabriqué blanc est composé de trois parties : un système de rampe à double hélices, un parc de stationnement de 419 places et un marché au rez-de-chaussée. Une juxtaposition étonnante qui sous-entend une large fréquentation. C'est pourquoi, l'urbaniste Joan Busquets a retravaillé les avoisinants, proposant une homogénéité des sols à l'échelle de la ville et offrant une place de choix aux piétons. Un espace au flux important certes, mais surtout au dynamisme unique ! Le premier point d'intervention des architectes concerne les coursives verticales des piétons dénaturées par de nombreux ajouts au fil des ans, les rendant ainsi trop étroites et incommodes. Sous la houlette de Taillandier et de Scalène, les circulations sont désencombrées et mises aux normes PMR. Caractérisé par ses brises vues en zigzag verticaux, le projet de Laffite se transforme 60 ans plus tard tout en conservant son âme moderne et se dote de garde-corps reprenant le même motif, mais cette fois ci à l'horizontale. Un bâtiment qui traverse les âges (presque) sans prendre une ride ! Pour en savoir plus, visitez le site de Taillandier Architectes Associés Photographies : Roland Halbe
Il y a 5 ans et 342 jours

Atelier Oslo : House on an Island

Nichée dans une nature sauvage sur l'île de Skåtøy en Norvège, House on an Island est la nouvelle réalisation architecturale signée Atelier Oslo. Véritable lieu de quiétude, la maison fait face à la mer du Nord et invite à la contemplation. Fondée en 2006, l'agence norvégienne Atelier Oslo conçoit chaque projet en développant un langage architectural original dans lequel la structure, la matérialité, la lumière et l'espace sont mis en évidence afin de répondre au mieux aux enjeux architecturaux actuels, des projets monumentaux aux habitations privées. A cet égard, leur réalisation House on an Island – littéralement « Maison sur une île » – fait figure d'exemple. Habitée aujourd'hui par un couple d'artistes à la recherche d'inspiration, elle a été réalisée en cohérence avec le site dans lequel elle s'insère. Installée dans une nature abrupte au sud de la Norvège, la maison est un repaire isolé, sorte de refuge intimiste et moderne s'étendant sur 70 mètres carrés. Une façade originale préfabriquée en bois gris traité thermiquement enveloppe une structure principale en béton répartie sur deux niveaux et intégralement vitrée. L'accès à la résidence est particulièrement original : un escalier donne sur le toit, l'entrée de la cabane. La maison est ainsi ouverte sur l'horizon et l'environnement. La nature s'impose comme la source d'inspiration majeure du lieu. L'influence du paysage sur les choix de la structure, des matériaux et de l'organisation de l'espace est en effet notable. D'une part, la construction de la façade, ajourée et vitrée, crée des jeux de contrastes singuliers. La journée, la lumière naturelle s'introduit subtilement dans les espaces intérieures de l'édifice, alors que la nuit l'éclairage artificiel vient illuminer les alentours de la maison. D'autre part, les caractéristiques du site s'intègrent à l'architecture même. Le béton, par exemple, se retrouve à l'intérieur et à l'extérieur. Ainsi la House on an Island et le site ne cessent de dialoguer. Pour en savoir plus, visitez le site d'Atelier Oslo  Photographies : IVAR KVAAL
Il y a 5 ans et 344 jours

2A DESIGN : Maison du Projet

Prévue dans le but de renseigner les habitants de la région de Rennes (35) sur les aménagements en cours de la ZAC du Blosne, la Maison du Projet est caractérisée par un choix architectural fort de ses maîtres d'œuvre, l'agence locale 2A DESIGN. En effet, loin des préfabriqués moroses habituels, les concepteurs installent le centre de documentation dans... des containers évidés. Résultat ? Un édifice aussi attractif que les projets qu'il présente. Pensée pour pouvoir être déplacée, la structure de 120 mètres carrés est composée de trois containers maritimes et de neuf demi containers, tous évidés et jouant avec les différentes hauteurs qu'ils proposent. Le visiteur accède à l'accueil vitré, situé au centre, via une pente PMR. Cet espace mène également à une galerie présentant les différents projets d'urbanisme ainsi qu'à une salle de réunion, située à l'est. Surplombé d'un container auquel on a supprimé le plancher, l'espace bénéficie d'un volume double hauteur aux poutres apparentes. Des superpositions à l'ouest ont également été effectuées par les architectes. Plus question ici d'ôter les sols mais les façades, qui sont remplacées par des câbles formant un triangle au premier niveau, quand elles demeurent libres au dernier étage, laissant apparaître l'intérieur tout de bleu turquoise vêtu. Un revêtement monochrome qui égaille ainsi l'ensemble jusqu'alors caractérisé par la quasi-omniprésence du gris.Complétant le tout, un UPN relie les différentes étapes de la construction et est astucieusement transformé en support pour la signalétique et l'identité visuelle du lieu. Contrastant avec le caractère industriel des matériaux de base, l'intérieur est quant à lui très chaleureux, grâce notamment à la présence de bois et de revêtement muraux clairs en plaque de plâtres. Les nombreuses ouvertures, dotées de voilages discrets, baignent les différentes zones dans une lumière naturelle, diffuse et agréable. Une réalisation qui annonce les changements de l'Ille-et-Vilaine avec caractère ! Pour en savoir plus, visitez le site de 2A DESIGN Photographies : 2A DESIGN
Il y a 5 ans et 351 jours

Le Centre An-Nour, plébiscité par nos abonnés

Centre An-Nour de Mulhouse (68) [©DR] A la rentrée prochaine sortira le hors-série numéro 23 de Béton[s] le Magazine, dédié à l’architecture en béton. Dans ce cadre, nous avons soumis aux votes de nos lecteurs treize réalisations pour désigner celle qui sera mise à l’honneur. A une large majorité, c’est le Centre An-Nour, qui a été plébiscité. Sise à Mulhouse, cette mosquée-cathédrale a été imaginée par les architectes de l’agence AMRS Architectes. Elle s’articule autour d’éléments préfabriqués en béton blanc, dont l’industriel BCS – Gherardi Construction a assuré la réalisation. Tous les détails de ce projet d’exception seront donc développés dans notre numéro spécial.  Le centre administratif d’Etterbeek, en Belgique, et le centre de soins psychiatriques de Metz occupent respectivement la deuxième et la troisième place du podium. Le projet belge est signé du cabinet d’architecture Jaspers-Eyers et Baeb. Et Vicat assure la fourniture du Bfup blanc pour la préfabrication des éléments d’habillage réalisés par la Manufacture des Bétons. Quant au centre psychiatrique, il se caractérise par des façades en béton brut de couleur verte, dont Eqiom fut le fournisseur. Le cabinet d’architecture Richter Architectes et Associés en est à l’origine.  Ces deux projets particuliers et l’ensemble des autres réalisations soumises à notre concours seront aussi présentés plus en détail, sur notre site Internet, au moment de la sortie du HS 23.  L’article Le Centre An-Nour, plébiscité par nos abonnés est apparu en premier sur ACPresse.
Il y a 6 ans et 60 jours

Le projet de logements sociaux construit en impression 3D se concrétise

INNOVATION. Ce vendredi 5 avril 2019, le bailleur social Plurial Novilia, filiale d'ActionLogement, a déposé le permis de construire de son projet Viliaprint, qui allie murs en béton imprimés en 3D et éléments préfabriqués pour la construction de cinq logements sociaux à Reims (Marne).
Il y a 6 ans et 78 jours

L’avenir est aux planchers chauffants légers

Des circuits de tube de chauffage préfabriqués, agrafés aux hourdis polystyrène et noyés dans la dalle de compression : le plancher développé par Seac Clima est rapidement mis en oeuvre.
Il y a 6 ans et 91 jours

Nouveaux rupteurs thermiques KP1 aux performances renforcées pour planchers à poutrelles

En 2001, KP1 lançait les premiers rupteurs de ponts thermiques, baptisés les " Isorupteurs ". Acteur innovant, le leader français des systèmes constructifs préfabriqués n'a cessé de développer, au fil des années, des solutions performantes lui permettant de proposer l'offre la plus large du marché. Il confirme une nouvelle fois son rôle de précurseur en enrichissant sa gamme de rupteurs exclusifs.
Il y a 6 ans et 92 jours

Évènement : Haute Agora

La Haute Agora, c'est l'incarnation d'une prospection qui a duré un an. Une recherche prospective qui porte sur les potentialités d'une structure de grande dimension, sur ce qu'elle génère comme questionnements en termes d'économie, de performance technique et d'usages. L'étude ambitieuse, exposée au Pavillon de l'Arsenal, est menée par l'architecte Jean-Christophe Quinton et les ingénieurs Bollinger+Grohmann, et se concrétise dans un immeuble de grande hauteur culminant à 700 mètres de haut. Essentiel à la démocratisation de l'architecture, le Pavillon de l'Arsenal aspire à faire connaître la recherche par le projet, grâce aux expositions temporaires qu'il accueille. L'événement Haute Agora ne fait pas exception et tend, jusqu'au 31 mars prochain, à expliciter des enjeux complexes qui interrogent les formes générées par la création architecturale, dans un contexte d'économie de matériaux et de diversité d'usages. Un programme à priori peu accessible que les concepteurs ont su rendre aussi intéressant que ludique grâce à l'emploi de la réalité virtuelle, d'"uvres immersives ou de changements d'échelles impressionnants. L'ensemble se divise en trois temps : une phase reservée aux hypothèses de recherches et à la conception du projet, un deuxième moment qui reconstitue le cadavre exquis réalisé par les architectes, et pour finir une zone dédiée à l'immersion du visiteur dans l'espace du projet. Ainsi, le premier espace de l'exposition est consacré aux intentions de l'étude et aux termes qui émergent à l'aube de cette recherche. Il ouvre la réflexion sur la façon dont apparaissent les formes en architecture.Le projet formule des possibilités innovantes autour d'une problématique liée à la forme et à la structure : dans quelle mesure une architecture organique, paramétrée, est-elle adaptable à l'échelle d'un projet humain ? Comment révolutionne-t-elle son implantation?La manifestation rassemble ici les études, calculs et dessins techniques qui ont construit le projet, où les carnets de croquis soignés de Jean-Christophe Quinton se mêlent aux maquettes des différents modules l'ayant inspiré pour illustrer le débat. L'objet de la recherche prend alors la forme d'un cadavre exquis, visible dans le deuxième temps de Haute Agora. La tour, composée et ordonnancée par une centaine d'architectes, est exposée à même le sol sur une fresque en noir et blanc de 20 mètres que l'on parcoure à l'aide de chaussons. L'élévation renouvelle le rapport du visiteur à l'espace représenté : en parcourant le projet, il est confronté à un rapport singulier avec l'objet montré, se penchant pour observer des détails qui se diversifient à mesure qu'il avance.Celui-ci peut apprécier, au fil des 170 étages, un programme aussi mixte et complet que le nombre des architectes l'ayant constitué est grand. Quelques 96 concepteurs investissent les volumes, et travaillent à renégocier la façon dont s'articulent les usages dans les espaces. Ils formulent des nouvelles civilités, des relations décomposées et fictionnelles qui ponctuent, les différentes mécaniques d'habitation du bâtiment . Entre des parcs intérieurs, et jardins suspendus, l'ensemble respire autour d'espaces laissés vides, ce qui amoindrit la densité des propositions.Un édifice purement théorique, rassemblant des projets uniques qui, s'ils semblent déconnectés les uns des autres, jouent en la faveur d'une lecture harmonieuse du bâtiment. La composition de la tour est rythmée par d'immenses promenades, un peu à la manière d'un level-design où tous les niveaux concourent séparément à un but commun : une pratique décomplexée d'un type de construction depuis trop longtemps méprisé de la politique de la ville " et de ses habitants. La silhouette de la tour est constituée des modules indépendants, exposés grâce à des maquettes posées, suspendues ou dupliquées par des miroirs, et qui révèlent une composition à la géométrie variable, adaptable à l'infini. Le programme innovant de cet immeuble vise ainsi à dompter l'immense bâtiment par la morphogénèse, utilisant des modules fragmentés et imbriquées pour ne plus former qu'une multitude d'élément composites déployés à la verticale. Les ingénieurs exploitent des ressources matérielles limitées grâce à ce modèle, dupliqué autour d'un espace tubulaire pour former un amas de cellules habitables. Il ne leur a d'ailleurs fallu que 30 centimètres d'épaisseur pour constituer les voiles de béton qui soutiennent les premiers niveaux de la tour depuis le sol.L'épaisseur de ces voiles préfabriquées en béton varie selon les étages. Certains documents démontrent la diversité des facteurs étudiés pour la conception technique de ces éléments, tels que l' " écoulement du vent " autour de la tour ou la répartition de la lumières. Le tout est organisé dans des visuels graphiques attrayants, capables de communiquer les aspects du projet aux regards amateurs autant qu'experts, avec beaucoup de clarté et de simplicité. La présentation se conclue sur un dernier espace dédié à l'immersion du visiteur, par le biais de simulation informatique. Elle dispose trois plans isolés, affichés à même le sol, de façon similaire à l'élévation, dans lesquels le spectateur se plonge grâce aux casques de réalité virtuelle. Quant à la mise en forme de l'exposition, si le projet de recherche convoque des éléments divers dans une exposition visuellement aérée, la répartition de l'exposition en trois temps -mériterait d'être plus efficacement identifiable. Afin d'offrir une meilleure lecture des étapes qui ont encadré la recherche, elle gagnerait à être explicitée. La déambulation n'y est pas toujours évidente ni encadrée, ce qui pourrait rapidement égarer le visiteur autour d'un parcours qui ne répond pas à ces trois étapes. Par les moyens physiques employés, l'exhibition témoigne cependant énergiquement des paris relevés par une recherche très inspirante : elle aboutit à une proposition qui ose redéfinir les standards pour articuler autrement les activités humaines dans l'aménagement des immeubles de grande hauteur. Pour en savoir plus, visitez le site de Pavillon de l'Arsenal Photographies : DR
Il y a 6 ans et 98 jours

Alkern dévoile son catalogue Aménagement extérieur édition 2019 de 140 pages

Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, le Groupe Alkern impose son expertise en aménagement extérieur avec de nombreuses solutions en pierre reconstituée et béton pressé. Permettant d'aménager, structurer et décorer terrasse, plage de piscine, allée de jardin et même habiller ses murs intérieurs, les références Alkern séduisent grâce à la diversité d'aspects comme de coloris et de types de mise en "uvre.
Il y a 6 ans et 111 jours

BIG : 79 & Park

L'agence d'architecture BIG présente le 79&Park, une série de logements installée à Stockholm (Suède) aux pénates disposés en cascades, exposant les résidents à une vue dégagée sur le parc et sur la ville. Résultat ? Une construction rythmée, brillamment intégrée au tissu urbain. Dirigé par Bjarke Ingels, le studio BIG propose un ensemble de blocs d'appartements préfabriqués et organisés en terrasses dans un complexe généreux de 25 000 mètres carrés. Situées en bordure du parc Gärdet, à Stockholm, les résidences du 79&Park profitent d'une oasis de verdure en plein centre-ville dont les architectes tirent parti grâce à un concept de logements disposés en monts et vallées, comme à flanc de colline. Les appartements standardisés se superposent autour d'une cour intérieure et bénéficient d'un ancrage instinctif dans le site. Pensées directement en lien avec l'environnement dans lequel elles s'inscrivent, les 196 unités ont toutes accès à des terrasses végétalisées, qu'elles soient privatives ou communes. Les modules cubiques de 3,6 sur 3,6 mètres s'agencent ainsi jusqu'à atteindre le point culminant du bâtiment, soit 35 mètres de hauteur. L'unité du bâtiment qui correspond au niveau le plus bas est orientée sud-ouest et s'étend au plus près du parc, constituant une plateforme publique offrant une vue à 270 degrés sur le paysage. Ainsi, les différentes hauteurs du bâtiment répondent à celles de leurs voisins immédiats, faisant profiter les angles les moins bien lotis d'une vue plus élevée sur la ville et le port. Les logements, qui reçoivent ainsi un maximum de lumière diurne, bénéficient d'un aménagement intérieur doux, alternant textures et matériaux naturels comme la pierre ou le chêne blanc. L'ensemble est complété par des installations communautaires en rez-de-jardin : parking à vélo, garderie pour animaux ou encore jardin d'enfant. De quoi créer un microcosme fonctionnel et agréable. Grâce à une écriture organique et sensible, le 79&Park se façonne une inscription naturelle dans le paysage urbain. Pour en savoir plus, visitez le site de Bjarke Ingels Group : BIG Photographies : Laurian Ghinitoiu
Il y a 6 ans et 127 jours

Pascal Casanova, directeur du groupe Alkern

Après avoir passé une dizaine d'années dans le groupe Lafarge, Pascal Casanova est nommé directeur du groupe Alkern, spécialiste des produits préfabriqués en béton, début 2019.
Il y a 6 ans et 133 jours

Pascal Casanova prend la Direction Générale du Groupe Alkern

Le Groupe Alkern constitue le premier fabricant indépendant, en France, de produits préfabriqués en béton pour le bâtiment, l'aménagement extérieur et les travaux publics. Fort de 55 sites de production, plus de 1.000 collaborateurs pour un CA d'environ 200 millions d'euros, le Groupe vient de nommer Pascal Casanova au poste de Directeur Général.
Il y a 6 ans et 141 jours

CUPACLAD : Ardoise pour façade & design

Développé avec le concours d'architectes et installateurs danois, les nouveaux systèmes de bardage en ardoise CUPACLAD® par CUPA PIZARRAS ont révolutionné la pose de l'ardoise naturelle en façade. Les nouveaux systèmes de fixation et l'efficacité de la façade ventilée font de CUPACLAD® une alternative durable et compétitive pour tout type de façade. CUPACLAD est un ensemble de systèmes complets en ardoise naturelle pour le revêtement de façade. Le laboratoire de recherche et d'innovation Cupa Pizarras traduit de manière moderne et élégante le souhait que nous expriment les concepteurs de l'architecture de demain. L'ardoise, pour sa matière, sa couleur et son intemporalité, représente un matériau de premier rang pour envelopper la façade. Conçues à partir d'une pierre naturelle, les solutions CUPACLAD satisfont à toutes les contraintes et exigences techniques envisagées par les normes actuelles pour les constructions à venir. Intemporelles, légères et faciles à installer, elles s'adaptent à toutes les architectures, en neuf, comme en rénovation.L'ardoise naturelle, c'est l'assurance d'un matériau garanti sans changement d'aspect pour plus d'un siècle. Aucune peinture ni aucun entretien ne sont à prévoir. La pose traditionnelle d'ardoise à la verticale a été repensée pour devenir plus aisée. Cette facilité technique et ce gain de temps en font une opportunité idéale pour les chantiers d'Isolation Thermique par l'Extérieur. Grâce aux solutions CUPACLAD, la pose horizontale de l'ardoise est désormais possible. Une vaste gamme de possibilités s'ouvre alors et la façade s'inscrit dans une nouvelle ère de design. Pour cette pose à l'horizontal, des fixations spécifiques brevetées ont été mises au point par nos ingénieurs. L'ardoise est une pierre naturelle qui nous est offerte par la nature. Contrairement à d'autres matériaux préfabriqués, aucune substance ni aucun produit ne sont ajoutés pendant l'exfoliation des ardoises. Aucun traitement supplémentaire n'est nécessaire avant, pendant et après la mise en "uvre.Depuis des générations, le clivage de l'ardoise est le simple fruit du geste d'un artisan : toutes les ardoises CUPACLAD® sont en effet fendues, une par une, à la main. À propos de CUPA PIZARRASCUPA PIZARRAS est une entreprise espagnole spécialisée dans l'ardoise naturelle. Depuis 1892, elle produit une large gamme d'ardoise pour toitures et façades. 98% de leur production est exportée vers les cinq continents et la société bénéficie d'implantations commerciales directes en France, en Espagne au Royaume-Uni, aux États Unis et en Belgique. Pour en savoir plus, visitez le site de CUPA PIZARRAS Photographies : DR