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Il y a 4 ans et 74 jours

Restaurons Notre-Dame dévoile ses premières études pour la restitution de la charpente et de la flèche

Mobilisant de nombreux experts et dans un premier temps 30 jeunes architectes et ingénieurs en Master II Génie Civil « Architecture Bois Construction » de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Nancy (ENSAN) et de l'École Nationale Supérieure des Technologies et des Industries du Bois d'Épinal (ENSTIB), Restaurons Notre-Dame (rND) s'est constitué en un véritable « PÔLE BOIS » avec l'ambition de contribuer à la restitution optimale de la charpente, de la flèche et de la toiture de Notre-Dame de Paris. rND dévoile aujourd'hui la phase 1 de son programme menée par ces étudiants de nos Grandes Écoles.Les équipes ont établi une série de propositions en s'inscrivant dans la forme, la géométrie et l'aspect extérieur d'origine de la toiture tout en restant dans le champ de la conservation du patrimoine. Bien que ces scénarios puissent s'éloigner parfois d'une restauration « à l'identique » comme l'entendrait un néophyte, il s'agit ici, avant tout, de mettre en lumière la problématique complexe de la charpente et flèche de Notre-Dame de Paris dont on ne peut faire l'économie.Les propositions pour la charpente, flèche et toiture de Notre-Dame prennent en compte différents critères comme le nombre de points d'appui, la conservation ou la réduction du poids propre de l'ensemble de la charpente, le choix du matériau de couverture, la maintenance de la charpente et de la couverture, la sécurité incendie, etc.Ces scénarios utilisent judicieusement des modules paramétriques qui permettent d'adapter toute solution à la pathologie de la maçonnerie de la Cathédrale sérieusement affectée par l'incendie.Les propositions s'intéressent également aux moyens de production actuels, aux enjeux environnementaux, aux questions de salubrité des matériaux employés, au développement de la filière bois, de ses métiers et des bénéfices qui pourraient en résulter, en particulier pour la formation des jeunes en leur ouvrant de nouvelles perspectives d'emploi.Deux articles complètent ce communiqué et donnent de plus amples précisions sur ce programme :« Les Grandes Écoles se mobilisent pour La charpente et la flèche de Notre-Dame de Paris » (par Alain Hays)« Un programme ambitieux pour la restauration de la toiture de Notre-Dame de Paris : Charpente - Flèche - Couverture » (par Pascal Jacob)
Il y a 4 ans et 74 jours

Kramer candidat à la reprise d’une usine Jacob Delafon

Le spécialiste lorrain de la robinetterie s’est porté acquéreur du site de production de céramique sanitaire de Jacob Delafon à Damparis auprès du groupe Kohler.
Il y a 4 ans et 74 jours

TraceParts & BIM&CO proposent aux fabricants la création et la publication unifiées des données CAO & BIM

Les fabricants pourront dorénavant publier sur la plateforme TraceParts, directement depuis les outils développés par BIM&CO, sans coûts supplémentaires.   Saint-Romain, France – le 10 février 2021 Les fabricants de la construction doivent aujourd’hui fournir de nombreuses données aux différents métiers du BTP. La multitude de formats géométriques et de données produits demandée rendent la phase de création et de maintenabilité de ces éléments complexes. Pour faire face à ces besoins, les processus sont souvent dupliqués et engendrent alors des coûts de gestion de projets et de services supplémentaires. Les délais de mise sur le marché des données produits se voient rallongés et il devient difficile de les maintenir dans le temps. C’est pour répondre à ces difficultés que TraceParts et BIM&CO ont choisi d’unir leurs forces dans le but de rendre cette transition plus facile pour leurs clients actuels et à venir. Ce partenariat TraceParts/BIM&CO permet en effet aux fabricants qui le souhaitent de faire modéliser leurs produits et de les diffuser dans une multitude de formats BIM et CAO (STEP, SOLIDWORKS, CATIA, AutoCAD 3D, Revit, Inventor…) en s’appuyant sur un processus unique et en bénéficiant d’une visibilité accrue. Les objets CAO sont automatiquement transformés à partir des données BIM et publiés sur la plateforme de contenu CAO TraceParts. Cela permet au fabricant d’avoir une plus grande diffusion de ses produits, mais aussi de réduire les coûts de création et de maintenance de ses données dans le temps. Un concept qui séduit déjà puisque de nombreux fabricants étaient en attente d’une solution qui leur permette de gérer plus aisément l’ensemble de leurs données à partir d’un seul et unique outil. Le fabricant de solutions HVAC France Air voit en cette solution un réel gain de productivité. Juliette FORTE, Expert Support Technique, précise :  « Il nous est déjà arrivé d’être confrontés à un litige sur un chantier, en raison d’une référence obsolète du modèle CAO utilisé par le client. Cette expérience nous a prouvé à quel point la mise à jour régulière de nos fichiers était cruciale. La solution de gestion de contenu proposée par BIM&CO se révèle être un véritable PIM pour notre quotidien et permet à nos équipes d’être plus efficaces sur la qualité des données tout en simplifiant le workflow de diffusion ! »   Antoine PIGEON, Directeur Commercial de TraceParts commente : « En publiant leurs catalogues depuis les outils BIM&CO, les fabricants ont également la possibilité de les rendre disponibles sur TraceParts.com, dans plus de 60 formats. Ils profitent par la même occasion de nos 30 ans d’expérience et d’une diffusion auprès d’une audience de plus de 29 millions d’ingénieurs et de concepteurs sur TraceParts et son réseau de sites partenaires TraceParts Publishing Network – c’est-à-dire autant de prescripteurs potentiels ! ». Les outils d’analyse et de statistique fournis par TraceParts et BIM&CO permettent en effet aux fabricants d’analyser les performances de leurs catalogues BIM ou CAO, mais également d’accéder aux profils des ingénieurs et concepteurs. Un moyen malin pour eux d’étendre le nombre de leurs prospects, d’identifier de nouveaux prescripteurs, ainsi que des pays prometteurs en matière de ventes. La diffusion des produits sur TraceParts et leur analyse statistique sous forme de rapport sera gratuite. Cependant la mise à disposition des données utilisateurs sera elle soumise à un abonnement annuel. Baptiste MULLIE, CEO de BIM&CO complète : « Les solutions de gestion de contenu BIM&CO permettent de convertir les modèles BIM en CA0 à la volée, et ce, en toute facilité, puisque le processus sera complètement transparent. Les fabricants pourront centraliser leur bibliothèque et structurer la publication digitale de l’ensemble de leurs produits au sein d’un seul et même workflow. Au-delà de l’aspect pratique, cette solution simplifiée représente un gain de temps, mais surtout d’argent puisque la diffusion sur TraceParts.com est totalement gratuite pour nos clients actuels et futurs ! » Pour en savoir plus sur les modalités de diffusion de catalogues CAO & BIM rendez-vous sur TraceParts.com ou bimandco.com.     À propos de TraceParts TraceParts est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de contenu numérique 3D pour l’ingénierie. Appartenant au groupe Trace fondé en 1990, l’entreprise fournit de puissantes solutions web, telles que des bibliothèques de composants CAO, des catalogues électroniques et des configurateurs de produits. TraceParts propose des services de marketing numérique pour aider les fabricants de composants, les fournisseurs d’impression 3D, les éditeurs de logiciels et les fournisseurs de matériel informatique à promouvoir leurs produits et services et à générer des prospects B2B de grande qualité. Le portail TraceParts est accessible gratuitement à des millions d’utilisateurs CAO dans le monde entier. Il donne accès à des centaines de catalogues de fournisseurs et à plus de 100 millions de modèles CAO et fiches techniques qui répondent parfaitement aux besoins spécifiques des processus et des opérations de conception, d’achat, de fabrication et de maintenance.   À propos de BIM&CO – bimandco.com/fr – @bimandco BIM&CO évolue dans le monde de la digitalisation de la construction, en particulier dans le BIM, Building Information Modeling.   BIM&CO est un éditeur de logiciels SaaS qui propose aux acteurs de la construction et aux fabricants, des solutions de gestion et partage de leurs objets BIM. BIM&CO apporte un vrai gain opérationnel, en gérant l’ensemble des objets BIM constituant la maquette numérique, telle une base de données, et en assurant leur compatibilité avec les standards et logiciels du marché.   Son positionnement « au-delà des standards », s’appuie sur sa technologie d’harmonisation des données et permet aux clients de bénéficier pleinement de la valeur du BIM : réduire les erreurs, réaliser des calculs rapidement, connecter et documenter pour mieux exploiter, accélérer et automatiser les échanges avec les fournisseurs, ou encore mieux choisir les produits dont le projet a besoin.   BIM&CO est un acteur global, présent à Paris, Bologne, Madrid et en Asie. BIM&CO s’appuie sur son réseau de partenaires pour construire une communauté de spécialistes.   Contact Presse BIM&CO : press@bimandco.com
Il y a 4 ans et 74 jours

Anhydritec : « L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+ »

Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Francis Augustin, directeur marketing et commercial Europe d’Anhydritec. [©Anhydritec]    Anhydritec existe depuis 7 années. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ? Et le futur ? Francis Augustin : Anhydritec s’inscrit dans la continuité de La Chape Liquide, marque née il y a 30 ans. Marque forte aussi, qui s’est “générisée” au fil du temps. Pour beaucoup, Chape Liquide et chape fluide sont des synonymes. Aujourd’hui, notre politique est de mettre en avant le nom Anhydritec et d’estomper La Chape Liquide, au profit des marques que sont Thermio+, Excelio, Initio Classic… En rejoignant le groupe espagnol Minersa, en 2013, nous nous sommes enrichis, réciproquement. Tout en réalisant une intégration verticale, aboutissant à une meilleure maîtrise de nos matières premières. Avec Minersa, nous sommes passés d’une approche par pays à une stratégie transversale. Chaque marché se nourrit des expériences de tous. Ainsi, Excelio en est un exemple emblématique : l’expérience sur les chapes adhérentes, répandues aux Pays-Bas, a été le point de départ du développement d’Excelio. A commencer par le Royaume-Uni, marché où ce type de solutions n’existait pas. Nous allons continuer notre stratégie d’innovation et de différenciation en Europe. La Slovaquie est le prochain pays sur notre liste. En revanche, en Allemagne, l’adoption de l’innovation est plus lente, car ce marché est très réglementé et apparaît plus conservateur. Pourtant, c’est là que sont nées les chapes fluides anhydrite, il y a plus de 50 ans. Enfin, en France, nous restons n° 1, dans notre domaine d’activité. Quelque 230 centrales à béton proposent nos solutions et près de 600 entreprises applicatrices sont agréées Anhydritec. Vous lancez des technologies additionnelles. En quoi consistent-elles ? SP ou “Sans pellicule/sans ponçage” est la première technologie additionnelle que nous avons lancée. C’est une solution intéressante, en termes de gain de temps pour les entreprises applicatrices. Ce principe est demandé ou attendu, en particulier par des pays matures, comme la France ou le Royaume-Uni. Nous en poursuivons le développement avec deux nouvelles technologies. Tout d’abord, la solution SA ou “Séchage accéléré”. Son développement a nécessité 3 années de travail, dont 2 ans de tests sur le terrain. SA est commercialisée depuis 2 ans maintenant. Son action : faire sécher la chape plus vite, en provoquant une évacuation plus rapide de l’humidité. Le processus se fait, entre autres, via une modification de la structure interne de la chape. L’autre technologie additionnelle s’appelle R+R ou “Recouvrement plus rapide”. Cette fois-ci, il s’agit de permettre de recouvrir la chape plus tôt, malgré une humidité résiduelle plus importante : 2 % dans le cas du carrelage contre 1 % pour les autres chapes anhydrite sans R+R. Cette solution est sous Avis technique depuis le printemps 2019. SA et R+R sont des complémentaires. Elles sont proposées avec les chapes fluides Classic et Thermio+. D’autres technologies additionnelles verront le jour dans le futur… Au-delà de ces “compléments”, Anhydritec prépare-t-il le lancement de nouvelles chapes fluides ? L’année 2021 sera celle de l’évolution majeure de la Thermio+. Cette chape fluide anhydrite avait été lancée à l’occasion de la mise en application de la RT 2012. Avec l’arrivée de la RE 2020, elle sera disponible dans une nouvelle génération. D’autres chapes sont aussi au programme, mais pour plus tard. Beaucoup de choses nouvelles sont proposées depuis quelques mois. Une innovation majeure par an est un bon rythme. Une nouveauté, c’est 50 % de recherche en laboratoire, 50 % de tests sur chantiers. A quoi il faut ajouter 50 % à 100 % de temps additionnels pour accompagner le déploiement sur le terrain ! Cet article est à retrouver dans le n° 92 de Béton[s] le Magazine. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 92
Il y a 4 ans et 74 jours

Comment l'Aire des vents compte profiter de l'élan donné par les Jeux olympiques

PARIS 2024. La commune de Dugny, en Seine-Saint-Denis, accueillera le village des médias lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Il occupera une partie d'un terrain appelé l'Aire des vents, et sera transformé après l'événement en un écoquartier et en un parc accessible aux habitants.
Il y a 4 ans et 74 jours

Grand Paris Express : Atos, Axione et Siemens réaliseront le réseau multi-services des lignes 15, 16 et 17

Le groupement a remporté le marché d'un montant de 153 M€ pour la fourniture, la mise en oeuvre et la maintenance des infrastructures réseaux, datacenters, technologies de contrôle d’accès et de détection intrusion, solutions de téléphonie, surveillance de la qualité de l’air et de vidéosurveillance intelligente des trois lignes.
Il y a 4 ans et 74 jours

Domaine d’Adèle: des maisons passives en bois construites par un promoteur hyperactif

Maxime Brard d’Ecolocost a réussi son pari : loger 26 familles de primo-accédants dans son lotissement de maisons passives à Villeneuve-Saint-Georges, en banlieue sud de Paris.
Il y a 4 ans et 74 jours

Icade choisit les interphones avec ou sans fil Urmet

Le contrat de partenariat référence une liste de produits de fabrication française : les plaques de rue, claviers codés connectés, kits de gestion à distance (modem), boutons poussoirs, badges, télécommandes et moniteurs vidéo.Urmet recommande aussi les partenaires installateurs Urmet Premium partout en France pour mettre en œuvre les solutions sur les projets Icade.La Direction Technique et Achats d’Icade Promotion explique l’importance d’un tel contrat : « Nous tendons vers la simplification de la conception et l’anticipation des usages de demain. L’harmonisation des choix de matériaux et d’équipements des halls et des parties communes des programmes de logement s’inscrivent dans cette démarche. La proposition d’Urmet France répond au triptyque du concept « hall by Icade » : être fonctionnel, sensoriel et connecté avec un niveau de prestation évolutif selon la gamme choisie pour chaque programme. Ce que nous avons retenu dans l’offre d’Urmet c’est l’ouverture et l’évolutivité de la solution Tel2Voice afin de pouvoir répondre à des usages d’aujourd’hui, mais aussi à ceux de demain avec un système pouvant s’interfacer avec nos smartphones si besoin ».Cyril Roumier, responsable prescription nationale pour Urmet France ajoute : « nous avons pu nouer une relation privilégiée avec lcade qui perçoit tout l’intérêt de notre interphone hybride. Dans le logement, les résidents peuvent, suivant leur mode de vie, répondre avec un poste audio ou vidéo ou avec un smartphone. Notre offre Tel2Voice préserve le choix de chacun, sans contraindre au seul smartphone qui n’est parfois pas adapté, faute de réseau suffisant par exemple, ou pour les jeunes enfants, les amis, les locataires fréquents. Grâce à la plateforme en ligne Visiosoftweb, le gestionnaire peut entre autres administrer en temps réel et à distance, ses contrôles d’accès, changer des codes claviers ou communiquer une information sur l’écran de la platine. Ce gain de temps génère moins de charges pour la copropriété. Urmet rejoint la vision d’Icade d’un logement durable et connecté qui est à l’écoute des besoins des résidents. »Icade est un opérateur immobilier intégré, qui conçoit des produits et des services immobiliers. Société cotée (SIIC) sur Euronext Paris. Ses actionnaires de référence sont le Groupe Caisse des Dépôts et Crédit Agricole Assurances. C’est à la fois une foncière, un développeur et un promoteur, 6è acteur en France pour plus de 6.000 logements par an et 1er acteur sur le tertiaire, avec 100.000 m² de surface de bureau par an. Plaçant la RSE et l’innovation au cœur de sa stratégie, Icade est au plus près des acteurs qui font la ville et allie l’investissement en immobilier tertiaire et de santé à la promotion pour contribuer à l’émergence des villes de demain, vertes, intelligentes et responsables.
Il y a 4 ans et 74 jours

ZAD du Triangle de Gonesse: les travaux ne concernent pas la gare

Les travaux que veulent empêcher des militants hostiles à l'urbanisation du Triangle de Gonesse ne concernent pas une future gare du métro du Grand Paris, mais les voies du métro lui-même,..
Il y a 4 ans et 75 jours

Le maire de Cormeilles-en-Parisis fait le point sur les projets attendus dans la commune

La commune de Cormeilles-en-Parisis se dotera d’ici peu de plusieurs nouvelles infrastructures.
Il y a 4 ans et 75 jours

Fin de grève à la raffinerie Total de Grandpuits

Le mouvement de grève, entamé le 4 janvier dernier, "sur la plate-forme de Grandpuits a pris fin aujourd'hui à 14h00", a indiqué une porte-parole de Total à l'AFP.Selon la direction, les derniers jours ont été marqués par l'aboutissement du processus social prévu dans le cadre du projet de reconversion du site et la signature des mesures sociales d'accompagnement (MSA) pour les employés du site, "votées par la majorité des organisations syndicales"."Après l'AG d'hier, la CFDT s'est prononcée pour la signature d'un accord. FO et la CFE-CGC ont indiqué qu'ils seront signataires aussi donc l'accord sera applicable. La suspension de la grève a été votée", a confirmé Geoffrey Caillon, de la CFDT (1er syndicat chez Total) pour le raffinage-pétrochimie.Total avait annoncé en septembre que le raffinage à Grandpuits cesserait "fin 2023". Il doit laisser place à un projet de reconversion centré sur la production de biocarburants et de bioplastiques, et à l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques, selon le géant pétrolier et gazier.D'un budget de 500 millions d'euros, ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes, avait-il affirmé.Le groupe avait assuré que 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plate-forme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville seraient maintenus."Les entretiens individuels vont pouvoir commencer afin que chaque collaborateur puisse exprimer ses souhaits d'évolution professionnelle et bénéficier d'une solution adaptée à sa situation", a indiqué la direction vendredi.De son côté, la CGT, qui fustige la destruction programmée de "700 emplois" directs et indirects, a estimé que "signer les MSA dans ce contexte revient à valider l'ensemble du plan de sauvegarde de l'emploi".La "majorité" des grévistes reste "opposée à la future organisation", selon ce syndicat, qui a indiqué qu'une nouvelle AG se tiendrait lundi pour "décider des suites du mouvement".
Il y a 4 ans et 75 jours

Malgré la crise, 2020 confirme l'attractivité de la Cité de l'architecture & du patrimoine

Avec 182 jours d'ouverture au public en 2020, la Cité a accueilli en moyenne près de 1 100 visites par jour, soit un repli journalier de seulement 37%.Des expositions qui rencontrent leurs publicsBien que soumises à des jauges sévères, les expositions temporaires de la Cité ont démontré une très bonne dynamique. Tout d'abord, la Saison Viennoise, qui s'est déroulée de novembre 2019 à mars 2020, dans un contexte de mouvements sociaux, a totalisé près de 70 000 visites autour des expositions Otto Wagner, maitre de l'art nouveau viennois et Trésors de l'Albertina. Dessins d'architecture.Les expositions inaugurées à l'automne 2020, Paris 1910-1937. Promenades dans les collections Albert-Kahn et Kinshasa Chroniques ont connu, dès leur ouverture, une excellente dynamique de fréquentation, malgré le contexte sanitaire.Paris 1910-1937 a accueilli près de 20 000 visites en 40 jours et Kinshasa Chroniques, près de 9 000 visites en deux semaines. Ces deux expositions seront prolongées jusqu'au 5 juillet 2021, pour permettre à tous de venir les découvrir.Une présentation exceptionnelle des sculptures de la flèche de Notre-DameLa Cité est fière d'accueillir les sculptures originales de la flèche de Notre-Dame de Paris. En sus du Coq qui surplombait la flèche, les 12 apôtres et les symboles des quatre évangélistes, au fur et à mesure de leur restauration, viennent progressivement enrichir le parcours permanent du musée et renouveler le regard du public sur nos collections. Les visiteurs individuels ou en groupe viennent nombreux découvrir cette présentation exceptionnelle qui durera toute l'année 2021.Une offre numérique renouvelée et densifiéeL'accroissement de la notoriété de la Cité est aussi visible à travers son offre numérique. Afin d'entretenir le lien avec les publics, durant la fermeture physique du Palais de Chaillot, les équipes de la Cité ont créé une offre numérique inédite en puisant dans les contenus riches et divers de sa programmation culturelle et de ses collections. Sa mission fondamentale - donner à voir et comprendre l'histoire de l'architecture et de la ville - s'est ainsi développée avec des vidéos en ligne, - conférences, cours public, capsules – dont les vues ont augmenté de 43%, des expositions virtuelles dont la visibilité a progressé de 325%, et des documents numérisés de la Bibliothèque d'architecture contemporaine mis à disposition à la demande.Les périodes de fermeture ont aussi permis à l'établissement d'expérimenter de nouvelles formes de médiation plébiscitées par le public (familles, jeunes, enseignants...), à travers des visites-conférences en ligne et la mise à disposition de contenus pédagogiques gratuits.L'adaptabilité de nos missions de formationL'École de Chaillot a préservé l'excellence de ses cursus en adaptant sans délai l'ensemble de ses formations à l'enseignement à distance.Le bilan 2020 présente donc des éléments positifs prouvant que la Cité a renforcé sa notoriété et ses liens avec ses différents publics. Elle offrira dès sa réouverture une programmation attractive tout au long de l'année.
Il y a 4 ans et 75 jours

Paris La Défense lance la métamorphose en profondeur de la Place de La Défense

Véritable centre névralgique du premier quartier d'affaires européen, la Place de La Défense fait le lien entre le Parvis, au pied de la Grande Arche, et l'Esplanade du Général de Gaulle qui mène vers Paris (cf. plans de situation ci-après). Conçue au début des années 70 et dans sa configuration actuelle depuis 1981, la Place se devait de retrouver un nouveau souffle. Au-delà de la résolution de points techniques (étanchéité et revêtements de sol notamment), Paris La Défense souhaite réaffirmer l'identité de la Place en la dotant d'une dimension plus végétale, plus arborée et plus fluide, tout en maintenant son aspect convivial et attractif, et en s'appuyant notamment sur deux œuvres d'art, pièces maîtresses du décor de la Place : l'Araignée rouge de Calder et les Personnages fantastiques de Miró.« 2021 sera riche en changements pour trois lieux emblématiques du territoire : le Parc, les espaces sous-dalle et, plus particulièrement, la Place de La Défense. Point central du grand paysage urbain de La Défense, c'est aussi notre « place du village », lieu de vie et de rencontres, théâtre de nombreux rendez-vous festifs comme le festival Jazz à La Défense. Il était urgent de lui redonner un nouvel éclat, tout en misant sur son adaptabilité, à l'image d'un quartier qui se renouvelle en permanence. »Pierre-Yves Guice, Directeur Général de Paris La DéfenseEn tant que maître d'ouvrage, Paris La Défense a confié au paysagiste Base la reconfiguration de la Place de La Défense. Rappelons que cette place n'est pas un espace public traditionnel. Sa transformation a impliqué l'intégration de contraintes nombreuses et complexes, l'ensemble étant édifié au-dessus d'infrastructures situées sous la dalle (parking, voies souterraines, réseaux de transports...).« Nous reconfigurons l'espace dans sa totalité en menant un travail d'ensemblier visant à intégrer les éléments sculpturaux existants, tout en conservant ses fondamentaux en matière de circulations et d'usages. Nous souhaitons offrir à la Place de La Défense une dimension sensuelle et organique. » ajoute Adrien Fourès, paysagiste de l'agence BASE, en charge de la recomposition de la Place.Une Place événement et quatre espaces à vivreLa Place offre un espace carré de 20 000 m² bordé par le centre commercial Westfield Les 4 Temps d'un côté, et la Maison de La Défense de l'autre (cf. plans de situation ci-après).Voici les 5 espaces de la future Place : La Place centrale de 4 000 m² offrira un sol nivelé au revêtement plus adapté et unifié, rythmé de lignes, en écho à celles du Parvis. Le béton coulé en place, puis poncé, révélera des détails colorés et des étoiles incrustées en laiton. Les accès au parking seront, quant à eux, améliorés avec la rehausse des ascenseurs. Des failles de brumisation rafraîchiront les passants l'été. Régulièrement théâtre de nombreux événements et festivités, hors contexte sanitaire actuel, la Place disposera de tous les atouts pour renforcer sa vocation première : être le cœur battant du territoire.Recadrée et entièrement refaite, la grande pelouse de près 2 000 m² plongera les visiteurs dans une ambiance plus végétale.L'espace à vivre autour de l'Araignée rouge de Calder : l'œuvre d'art va s'élever au milieu d'un espace vert, caractérisé par une végétation de grande hauteur dont la plantation est possible à cet endroit. L'espace sera ainsi planté d'essences colorées aux teintes chaudes (Érables de Montpellier, Charmes et Sorbiers), en écho à la sculpture et de nouvelles assises, plus nombreuses, seront installées.L'espace à vivre autour de l'œuvre de Miró : les Personnages fantastiques vont se retrouver au cœur d'un jardin tout en courbes, à leur image. Conservé, l'emmarchement sera intégré à l'ensemble, en partie planté et agrémenté d'essences fleuries et colorées (Amélanchiers, Sorbiers, Cerisiers d'ornement).L'espace à vivre du côté de la verrière (verrière située au-dessus de la gare Cœur Transport) sera agrémenté de nouveaux arbustes (Arbres de Judée, Érables champêtres, Cerisiers d'ornement), créant un encadrement végétalisé. Un système de brumisation complétera les nouveaux aménagements.Entièrement reconfiguré, l'éclairage de la Place va simplifier et fluidifier les circulations piétonnes ainsi que celles des personnes à mobilité réduite, en particulier à la sortie des transports en commun. Les 18 mâts seront remplacés par 8 projecteurs de 14 et 18 mètres de haut, ils permettront ainsi d'éclairer jusqu'au centre de la Place.Les premiers travaux vont s'effectuer par phases et par secteurs en commençant par les zones périphériques de la Place pour s'achever par la partie centrale. Les circulations seront donc maintenues tout au long du chantier. La première étape, de mars à septembre 2021, concerne la recomposition de l'espace nord, du côté de la Maison de La Défense et de l'Araignée rouge de Calder, ainsi qu'une zone autour de la verrière RATP, avec des travaux de nuit pour ne pas interrompre l'accès à Cœur Transport la journée. Les phases se succéderont ensuite pour une livraison au printemps 2023.Les travaux sont réalisés en trois étapes :La démolition des revêtements existants et des sous-couches (remblai et étanchéité)La mise en place d'un nouveau complexe d'étanchéitéLa réalisation sur place des dalles en béton coulé (ce ne seront pas des éléments préfabriqués)
Il y a 4 ans et 75 jours

Le trafic dans les aéroports d'Europe a régressé de 25 ans

Les aéroports du Vieux Continent ont vu passer 728 millions de voyageurs l'année dernière, contre 2,4 milliards en 2019, a précisé le Conseil international des aéroports (ACI Europe) qui les fédère."Les aéroports européens sont revenus à leurs niveaux de trafic de 1995. Aucun secteur ne peut supporter seul un tel choc", a estimé le directeur général de l'organisation Olivier Jankovec, en renouvelant son appel à davantage d'aides d'État, étant donné "les baisses de trafic supplémentaires ces dernières semaines et l'absence de perspectives de reprise".Ce sont les aéroports situés dans l'Union européenne qui ont le plus souffert, avec un trafic en chute de 73% sur un an, tandis que les pays hors UE mais situés dans le périmètre d'ACI Europe ont légèrement mieux résisté avec un recul de 61,9%, une tendance tirée par la Russie et la Turquie, moins touchées par des restrictions de déplacement.Côté aéroports, le classement des principales plates-formes de correspondances du continent par nombre de passagers a été bouleversé: Londres-Heathrow, Paris-Charles-de-Gaulle, Amsterdam-Schiphol et Francfort, les quatre premiers "hubs" en 2019, ont disparu du "Top 5", au profit d'Istanbul, passé de la cinquième à la première place.Un autre aéroport turc, Istanbul-Sabiha Gocken, pointait à la deuxième place, suivi des trois principaux aéroports moscovites (Cheremetievo, Domodedovo et Vnoukovo).
Il y a 4 ans et 75 jours

Election du président de l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes

Jérôme Montané, nouveau président élu à l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes. [©Unicem] L’élection de Jérôme Montané a eu lieu le 2 février dernier. Il devient le nouveau président de l’Unicem Auvergne – Rhône-Alpes. Et succède à Alain Boisson, devenue président de l’Unicem nationale. Il sera à la tête de l’antenne régionale durant 3 ans. Dans la même ligne que son prédécesseur, Jérôme Montané compte continuer les actions du syndicat. Il entreprend aussi d’améliorer la communication et la collaboration avec les différents acteurs de la filière carrières et matériaux. Il a pour mission de fédérer les adhérents et de défendre les intérêts des entreprises de la filière.  Jérôme Montané souhaite aussi fait entendre les acteurs du marché sur certaines problématiques. Telles que la préservation des ressources, les évolutions normatives, ainsi que les solutions constructives. De plus, il encourage tous les acteurs de la filière à prendre en compte les évolutions liées à la société, ainsi qu’aux changements climatiques et écologiques. « L’Unicem a été créée sur une volonté de s’unir pour défendre les intérêts que chacun ne pourrait faire individuellement, souligne Jérôme Montané.Nous irons toujours plus loin en travaillant collectivement ! Nous devrons aussi travailler de façon prospective pour être encore plus associés aux débats sociétaux. Et expliquer que nos matériaux ne sont pas un problème, mais font partie des solutions. » Son parcours Avec l’obtention d’un premier diplôme d’ingénieur en 1998 et d’un second en 2008 à HEC Paris, Jérôme Montané est un expert dans son domaine. Depuis 2017, il était le vice-président de l’Unicem régionale en charge de la commission territoriale BPE. A ce poste, il a initié de nouveaux projets dans la région. En parallèle de son activité syndicale, Jérôme Montané est directeur du secteur matériaux (granulats et béton) de Cemex  région Rhône – Ain – Loire. Il a occupé différent poste au sein du groupe, dans l’industrie du béton et des carrières. Charline David
Il y a 4 ans et 75 jours

Grand Paris des entreprises : action coordonnée pour la relance du secteur de la construction

Depuis un an, l’activité du secteur de la construction en Ile-de-France s’est dégradée. Même si ce secteur semble mieux résister que d’autres à la crise actuelle, ce résultat est en trompe-l’œil. En effet, en excluant les grands projets et les glissements de chantiers, le manque de perspectives est criant, surtout pour les TPE et PME. Autour de la CCI Paris Ile-de-France, les professionnels du secteur expriment trois vœux pour rebondir et construire la ville de demain.  Relancer la commande publique  Aujourd’hui, les professionnels s’accordent à dire qu’il est temps de lancer les marchés, de libérer les projets et de garantir l’approvisionnement des chantiers en accélérant les autorisations d’exploitation de carrières et d’acceptation de déblais. Les programmes de construction et de rénovation sont nécessaires au développement du territoire et doivent être engagés dès à présent pour contribuer durablement à la croissance des entreprises locales.  Répondre à la forte demande de logement  La production de logements est au ralenti : ces derniers mois, les autorisations sont inférieures aux mises en chantier en Ile-de-France. Pourtant la crise a renforcé les aspirations des franciliens vers le mieux-habiter. Il faut donc rapidement répondre à ces attentes de construction neuve et durable. Plusieurs leviers existent : accélérer réellement l’instruction des autorisations d’urbanisme (-25% en 2020, un trimestre de délivrance en moins), mobiliser le foncier public (près de 150 ha fléchés en Île-de-France), développer le segment intermédiaire (près de 7 000 logements locatifs intermédiaires ont été agréés en 2019 et l’objectif est de 100 000 à l’horizon 2030) et transformer des bureaux vacants en logements (en relevant le bonus de constructibilité).  Choisir le bon tempo pour avancer  Malgré l’absence de visibilité à moyen-terme et la stagnation, voire la baisse, des prix des marchés de travaux, les entreprises maintiennent leurs effectifs et remplissent leurs objectifs élevés en matière d’apprentissage. A ce titre, la FFB reconduit son opération « 15 000 bâtisseurs » et la FRTP IDF œuvre en faveur de l’attractivité des métiers avec son opération #DirectionTravauxPublics qui promeut les métiers et formations de la filière.  Pour tenir le cap, le remboursement du PGE qui pourra être différé d’une année supplémentaire, voire plus, est une bonne nouvelle. Mais en cette période d’incertitudes, ce n’est pas le bon moment pour ajouter du flottement. La règlementation environnementale (RE 2020) va perturber la filière construction dans le choix des matériaux et équipements. Les professionnels du secteur demandent à jouer la carte de la complémentarité des différents modes constructifs. De plus, il faut miser sur le recyclage et la valorisation des déchets de chantier en circuits-courts et des ouvrages démonstrateurs.  Source : CCI Paris Ile-de-France
Il y a 4 ans et 78 jours

Pour la 1ère fois, Eclisse France s'adresse plus spécifiquement aux architectes et décorateurs d'intérieur

Les produits Eclisse sont bien connus des architectes et décorateurs d'intérieur…« Ouvrir sur l'avenir », Eclisse France en a fait son crédo depuis 25 ans, que ce soit en terme d'innovation technique, d'optimisation des performances, de durabilité, d'esthétique et de design ou encore de confort d'utilisation.Unique 95, Collection Syntesis®, ECLISSE 40… sont autant de produits phares largement inspirés de l'écoute des besoins des architectes et des décorateurs d'intérieur, pour conserver un temps d'avance.Maryline Guillou, Responsable marketing d'Eclisse France, explique la relation de la marque avec les prescripteurs « Nous accompagnons les professionnels de l'aménagement intérieur depuis 25 ans. Ils connaissent Eclisse à travers les produits. Régulièrement nous mettons à leur disposition de nouveaux outils pour les aider dans leurs projets et réalisations ».Sur son site Internet ou sa chaîne Youtube, Eclisse propose :Les produits au format BIM / DWG ;Les fiches techniques ;Ainsi que des vidéos explicatives.La marque a également en place :Un suivi personnalisé de la commande au SAV ;Une présence aux salons Architect@Work, depuis deux ans déjà, en France et au Luxembourg.Aujourd'hui, Eclisse France va plus loin dans l'aventure de la création avec les architectes et décorateurs d'intérieur et renforce la relation.…c'est pourquoi en 2021, la marque Eclisse met en place de nouvelles actions vers ces prescripteurs« Pour les 25 ans d'Eclisse France, nous souhaitons développer notre relation avec les architectes et décorateurs d'intérieur et nous affirmer en tant que marque. C'est pourquoi nous avons décidé de développer des outils de communication qui leur sont spécifiquement dédiés, tout en maintenant nos liens avec les artisans-poseurs, négoces... ; et ce tout au long de l'année, que ce soit auprès des étudiants en architecture que des professionnels installés » poursuit Maryline Guillou.Une présence dans les écoles d'architectureDepuis le 1er janvier, Eclisse est présent dans 30 écoles d'architecture. Environ 25.000 étudiants peuvent s'exercer dans leurs projets avec les portes intérieures de la marque grâce à une matériauthèque digitale.Un catalogue exclusif "prescripteurs" : VisionsLe catalogue Visions met en avant le savoir-faire et les créations des architectes et décorateurs d'intérieur. Réalisé au départ par l'Italie, Eclisse France l'adapte pour l'hexagone.Dès mars 2021, les réalisations des professionnels intégrant les produits Eclisse, adaptés au marché français, seront mises en avant. Une façon pour la marque de les remercier avec ce catalogue d'inspirations de décorations intérieures et de designs.Visions sera à disposition des professionnels sur le site Internet et en version papier sur demande.Sans oublier...Eclisse France développera d'autres outils en 2021 :Une action de marketing direct à Paris, Nantes, Lyon & Nice (en mars)La création d'une médiathèque en ligne (au cours du 1er semestre)
Il y a 4 ans et 78 jours

Economie circulaire : un éco-lieu inédit

Acteur associatif majeur de l’économie circulaire et de l’insertion, le réseau Envie s’apprête à ouvrir « Envie Le Labo », un éco-lieu solidaire et associatif, à Paris 20e. Sa vocation : apporter des solutions concrètes aux citoyens pour les accompagner vers des modes de vie et de production durables, au sein d’une construction exemplaire. Envie Le Labo, ce sont 560m2 de bâtiment écologique et frugal. Pour la construction, tout en respectant un budget limité, Envie a privilégié le recours à des matériaux durables. Pour la structure du bâtiment, des matériaux naturels, principalement le bois sur 70% de la surface du bâtiment. Pour l’aménagement intérieur du bâtiment, des matériaux de construction et équipements de réemploi (façade en bois de réemploi, équipements de plomberie et sanitaires, portes, mobilier, etc) ainsi que des matériaux récupérés (bois, verre, hublots de lave-linge) pour fabriquer des cloisons et du mobilier sur mesure. Les finitions du bâtiment sont en matériaux bruts. Envie Le Labo dispose aussi d’une toiture végétalisée permettant de retenir l’eau de pluie pour éviter de saturer le réseau d’égout, de baisser la température en période de canicule (ilot de fraicheur) et de favoriser la biodiversité. Envie Le Labo a pu éviter d’avoir recours à 20 tonnes d’éléments neufs, soit 45% en masse de la totalité des matériaux et objets destinés à son aménagement intérieur. Envie a souhaité confronter son approche empirique du réemploi, et plus largement de la circularité dans le bâtiment à des experts à travers la conduite d’un bilan de circularité, dans l’objectif d’évaluer ses résultats et de partager son retour d’expérience.  photo : Tarik YAÏCI Prochainement : Envie Le Labo
Il y a 4 ans et 78 jours

Désormais jugée "obsolète", l'extension de l'aéroport de Roissy abandonnée

La validité de ce projet était déjà mise en doute à l'heure de la lutte contre le réchauffement climatique et au moment où les perspectives de croissance sans relâche du trafic de passagers ont volé en éclats sous l'effet de la pandémie. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a officialisé sa fin dans un entretien au journal Le Monde.Le gouvernement a demandé au gestionnaire des aéroports de Paris, Groupe ADP, dont l'Etat est l'actionnaire majoritaire, "d'abandonner son projet et de lui en présenter un nouveau, plus cohérent avec ses objectifs de lutte contre le changement climatique et de protection de l'environnement", a déclaré Mme Pompili au quotidien."Le Groupe ADP prend acte de cette demande qui est l'une des conséquences de la crise du Covid-19", a indiqué le gestionnaire. L'entreprise "engage un temps de réflexion sur les enjeux d'avenir de l'aéroport", selon son PDG Augustin de Romanet.Ce projet de 7 à 9 milliards d'euros passait par la construction à l'horizon 2037 d'un quatrième terminal à l'aéroport Charles de Gaulle afin d'augmenter la capacité d'accueil de 40 millions de passagers par an."C'est un projet obsolète, qui ne correspondait plus à la politique environnementale du gouvernement et aux exigences d'un secteur en pleine mutation, tourné vers l'avion vert de demain", a estimé Mme Pompili.Selon Le Monde, "le gouvernement demande désormais à Groupe ADP de proposer un tout autre projet, qui ne sera pas centré sur l'accroissement des capacités de Roissy", deuxième aéroport d'Europe derrière Londres-Heathrow avant la crise."Nous aurons toujours besoin des avions, mais il s'agit d'être dans une utilisation plus raisonnée de l'aérien, et d'atteindre une baisse des émissions de gaz à effet de serre du secteur", selon Mme Pompili.Cette annonce intervient au lendemain de la présentation par le gouvernement de son projet de loi issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, un texte vivement critiqué pour son "manque de muscle" par une partie de la gauche et des ONG."Victoire écologiste"Ce texte "encadre le développement des capacités aéroportuaires pour les rendre compatibles avec nos objectifs de lutte contre le changement climatique" mais souligne que "les adaptations et aménagements nécessaires aux aéroports à l'intérieur de leurs emprises restent possibles".L'association de défense de l'environnement Greenpeace a jugé ambiguë l'annonce de jeudi et souligné sur Twitter que "quel que soit le projet, il n'est pas acceptable d'augmenter encore le trafic aérien".Les élus du Groupe alternative écologiste et sociale de la Région, tout en disant rester "vigilant(s)", ont estimé que l'abandon du projet actuel constituait "une victoire écologiste pour l'Ile-de-France. Il aura fallu une pandémie pour faire tomber un projet qui n'a pourtant jamais été soutenable, ni compatible avec les engagements de la France sur le climat".Le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a estimé "un peu prématuré" d'avoir décidé de tirer un trait sur un terminal supplémentaire. "J'aurais compris la suspension. Parce que objectivement, le trafic aérien, on le voit tous (...) ce n'est plus les croissances qu'on imaginait il y a encore deux ans ou quelques années", a-t-il déclaré sur France Inter.La crise sanitaire mondiale, qui a réduit le trafic aérien à la portion congrue, en particulier les déplacements en long-courrier, a en effet jeté le doute sur un l'accroissement continu des flux de voyageurs et donc la nécessité d'adapter les infrastructures.Le projet du nouveau terminal "T4" avait déjà subi un revers en juillet 2020 lorsque l'Autorité environnementale avait constaté que "l'équation à résoudre" entre l'augmentation des vols, de la circulation routière et le respect des objectifs internationaux de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre n'était "pas décrite ni posée de manière complète".En janvier 2020, 62 maires d'Ile-de-France avaient pris position contre l'extension de Roissy.Les ONG dubitativesUn collectif d'ONG opposées à la construction d'un quatrième terminal à l'aéroport de Roissy a réclamé jeudi des "garanties" au gouvernement après l'annonce de l'abandon du projet, s'inquiétant d'une augmentation possible malgré tout des capacités de l'aéroport.Dans un entretien au journal Le Monde jeudi, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé que le gouvernement a demandé au gestionnaire des aéroports de Paris, ADP Groupe, dont l'Etat est actionnaire majoritaire, "d'abandonner son projet et de lui en présenter un nouveau, plus cohérent avec ses objectifs de lutte contre le changement climatique et de protection de l'environnement"."Les associations prennent acte de cette déclaration, mais s'inquiètent de l'effet d'annonce et s'interrogent sur la teneur du +nouveau projet+, ainsi que sur les garanties juridiques apportées pour qu'il n'y ait pas d'augmentation des capacités d'accueil de Roissy, alors que le gouvernement se déclare ouvert à cette possibilité", ont réagi dans un communiqué le collectif Non au Terminal 4, Greenpeace France, Notre affaire à tous, Alternatiba Paris ou encore le Réseau Action Climat."La question de l'extension des capacités de l'aéroport de Roissy reste posée", poursuivent les organisations, qui estiment que le nouveau projet de loi Climat jugé pas assez ambitieux par les ONG n'apporte pas de garanties suffisantes pour empêcher les extensions d'aéroports de manière générale.Dans une réaction séparée sur Twitter, Greenpeace va plus loin. "Cette fausse annonce sur Roissy orchestrée par le gouvernement, au moment où le texte au rabais de la Loi Climat est présenté, est scandaleuse !", a estimé l'ONG, dénonçant un ""chiffon vert" agité par Barbara Pompili "pour nous forcer à regarder ailleurs et tenter de muscler un texte ras les pâquerettes".ANV-COP 21 s'est de son côté félicité d'une "victoire". Mais "la bataille contre les grands projets aéroportuaires, y compris à Roissy, n'est pas terminée", a ajouté l'ONG sur Twitter.
Il y a 4 ans et 79 jours

Brexit : RSHP, l’agence fondée par Richard Rogers, contrainte d’ouvrir une antenne à Paris

L’ouverture à Paris d’une agence de RSHP (Rogers Stirk Harbour + Partners) suite au Brexit montre l’impact de la fermeture des frontières des deux côtés de la Manche en architecture. Le 1er Janvier 2021 a sonné la fin d’une période de transition entre l’Europe et la Grande-Bretagne. À cette date, l’accord de commerce et de coopération prend fin suite au référendum du 23 juin 2016 qui s’est conclu par une majorité favorable au « Leave » (quitter). Cela met fin à la...
Il y a 4 ans et 79 jours

Affaire du Siècle : l’Etat reconnu responsable de manquements dans la lutte contre le réchauffement

Le tribunal administratif de Paris reconnaît l’existence d’un préjudice écologique lié au changement climatique et, engage la responsabilité de l’Etat.
Il y a 4 ans et 79 jours

Valérie Pécresse réclame l'évacuation de la ZAD du Triangle de Gonesse

"Le sujet est simple: c'est une occupation illégale du domaine public qui bloque la réalisation d'un métro qui est attendu par 1,5 million d'habitants dans le Val-d'Oise", a-t-elle fait valoir sur Cnews.Elle a réclamé "qu'on fasse respecter la loi, qu'on évacue cette ZAD et surtout qu'on fasse cette ligne 17, la seule ligne du Grand Paris Express du Val-d'Oise".L'occupation par, "à ce stade, une centaine" de militants, "bloque l'intégralité de la construction" de cette ligne car elle empêche un tunnelier de descendre dans un puits pour creuser, a-t-elle expliqué. Elle a souligné que les habitants de ce territoire pauvre "attendent ces transports en commun pour aller travailler".Ce chiffre est très éloigné du comptage effectué par le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), qui a indiqué à l'AFP ne pas être à l'origine de l'occupation mais "soutenir" cette action.Une "dizaine" de militants se relaient sur le site, a indiqué le CPTG à l'AFP mardi soir. "Nous, on demande l'abandon de la gare : si la gare est abandonnée, tout le monde partira", a affirmé Bernard Loup, le président du collectif.Cette zone de 280 hectares de terres agricoles, voisines de l'aéroport de Roissy-CDG, avait échappé à l'artificialisation par une décision Emmanuel Macron. Le président avait en effet abandonné le projet de méga-complexe commercial et de loisirs Europacity, en novembre 2019.Les militants, installés depuis le 7 février sur une partie d'un terrain, propriété de l'établissement public foncier d'Île-de-France (EPFIF), défendent un projet agricole alternatif, au lieu de la future gare."Ces militants extrémistes ont une conception très limitée du débat démocratique et du respect de l'autorité dans notre pays", a dénoncé Marie-Christine Cavecchi, la présidente (LR) du département du Val-d'Oise. Elle aussi demande "à l'État de faire évacuer immédiatement ces terrains".La Fnaut (usagers) ne veut pas de la ligne 17La Fédération nationale des usagers de transports (Fnaut) a demandé le gel des travaux de la ligne 17 du futur métro du Grand Paris, qu'elle juge prématurés tant que l'État n'aura pas décidé ce qu'il veut construire sur le Triangle de Gonesse.Notant que "les perspectives d'urbanisation du triangle de Gonesse restent totalement incertaines" après l'abandon du projet de complexe immobilier Europacity, "rien ne permettant à l'heure actuelle d'affirmer que des constructions justifiant une gare seront réalisées dans ce secteur", a écrit la Fnaut au Premier ministre.Une gare qui resterait isolée "au milieu des champs", "constituerait un gâchis d'agent public sans précédent", ajoute-t-elle dans sa lettre à Jean Castex."Nous demandons donc le gel de tous les travaux de la ligne 17 au nord de l'aéroport du Bourget et notamment ceux de la gare du Triangle de Gonesse, tant que l'avenir de cette zone n'a pas été totalement défini, d'autant que cette urbanisation est de plus en plus contestée", ajoute la Fnaut.Plus généralement, la Fnaut demande un débat public sur les besoins d'aménagement et de transports dans ce secteur.Plus de 40% de la fréquentation de la ligne 17, qui doit relier en 2030 Saint-Denis à l'aéroport de Roissy via le parc des expositions de Villepinte, devaient en effet venir d'Europacity, relève-t-elle."Cumulée avec l'incertitude sur le terminal 4 de Roissy, la rentabilité socio-économique de la ligne 17 n'est plus du tout établie", d'autant que la zone n'est pas très peuplée, assure-t-elle.Les 3 milliards d'euros que doit coûter la ligne devraient être réaffectés à d'autres projets de transports publics de la banlieue nord de Paris en manque de financement, plaide la Fnaut."Qu'on fasse ou qu'on ne fasse pas Europacity, la ligne 17 garde son utilité" car elle est "un vrai itinéraire des transports du quotidien", a récemment affirmé Thierry Dallard, le président de la Société du Grand Paris (SGP) chargée de construire le supermétro autour de la capitale.Il attend néanmoins de savoir ce que l'État compte construire, ou non, sur le site pour reconfigurer la gare prévue au Triangle de Gonesse, désormais annoncée pour 2028.
Il y a 4 ans et 79 jours

Réinventer Paris : une nouvelle édition pour transformer des bureaux en logements

La mairie de Paris a lancé, mardi 9 février, la nouvelle édition de son appel à projets Réinventer Paris, consacré cette année à la transformation de bureaux en logements. Parmi les premiers sites proposés, d’anciens garages automobiles et l'immeuble des magasins Tati, à Barbès. Sept ans après la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 79 jours

Le projet de nouveau terminal de Roissy-Charles-de-Gaulle abandonné

Le gouvernement a décidé d'abandonner le projet d'extension de l'aéroport parisien jugé "obsolète" à l'heure de la lutte contre le réchauffement climatique, a annoncé jeudi 11 février la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au journal Le Monde.
Il y a 4 ans et 79 jours

Le tunnel du Lyon-Turin entre dans sa phase de travaux définitifs

Après une longue phase d'études et des atermoiements côté italien sur l'utilité du projet, "on est rentré dans ce qu'on appelle les travaux définitifs, c'est-à-dire dans le creusement du tunnel principal" de 57 km, a-t-il expliqué."On est en train de préparer les appels d'offres pour attribuer les marchés de réalisation du tunnel", lesquels "représentent un engagement de l'ordre de 4 milliards d'euros", a-t-il relevé devant la commission de l'Aménagement du territoire du Sénat."Nous restons sur 2030" pour la mise en service du tunnel, quand bien même "le calendrier est tendu" en raison "des difficultés" créées par la crise sanitaire, a-t-il estimé, alors que la ministre italienne des Transports Paola De Micheli a évoqué une échéance pour 2032.Le calendrier pourrait être renégocié à la fin de l'année quand sera discuté le nouveau contrat de financement avec la Commission européenne, a ajouté Hubert du Mesnil, notant qu'il y aura alors "un arbitrage à faire" entre la tenue des délais et les coûts.Quant au prix du tunnel, il est toujours, selon le patron de la société Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT), de 8,3 milliards d'euros (valeur 2015)."Il n'est pas juste de dire que le (coût du) projet a flambé, nous en sommes toujours au même niveau d'estimations", a-t-il assuré, démentant l'augmentation de 85% pointée en juin par la Cour des comptes européenne.Le coût doit être pris en charge à 40% par l'Europe, 35% par l'Italie et 25% par la France, mais Bruxelles pourrait monter à 50 ou 55%M. du Mesnil a, à cet égard, regretté que les financements ne soient pas assurés sur le long terme tant du côté français que du côté européen.Il a par ailleurs rappelé que le projet était "à dominante fret", destiné à encourager le report modal des camions sur les trains pour traverser les Alpes, et que l'axe promu par l'Europe allait d'Espagne en Italie, et non de Paris vers l'Italie.Il faut donc régler les accès au futur tunnel et particulièrement "prendre à bras-le-corps" le contournement ferroviaire de Lyon, a-t-il insisté."Si ce projet (de Lyon-Turin) est réservé aux voyageurs, il n'a pas d'intérêt, il faut l'arrêter", a relevé M. du Mesnil.
Il y a 4 ans et 80 jours

Baromètre du Grand Paris des entreprises : Une action coordonnée est nécessaire à la relance du secteur de la construction

En effet, en excluant les grands projets et les glissements de chantiers, le manque de perspectives est criant, surtout pour les TPE et PME. Autour de la CCI Paris Ile-de-France, les professionnels du secteur expriment trois vœux pour rebondir et construire la ville de demain.Relancer la commande publiqueTout est réuni pour que la construction puisse redémarrer. Les professionnels du secteur ont su s'adapter et s'organiser pour reprendre au plus vite les travaux malgré les contraintes imposées. Les projets du Grand Paris ne sont pas une finalité, ils révèlent des opportunités d'aménagement. La nouvelle offre de transports approche et enclenche une nouvelle réflexion sur la stratégie urbaine.Pourtant, en 2020, les mises en chantier de logements ont baissé de 17%. Pour les bâtiments non résidentiels, le recul atteint 30%. Concernant les Travaux Publics du quotidien, hors grands projets, le repli est de 20%.Aujourd'hui, les professionnels s'accordent à dire qu'il est temps de lancer les marchés, de libérer les projets et de garantir l'approvisionnement des chantiers en accélérant les autorisations d'exploitation de carrières et d'acceptation de déblais. Les programmes de construction et de rénovation sont nécessaires au développement du territoire et doivent être engagés dès à présent pour contribuer durablement à la croissance des entreprises locales.Répondre à la forte demande de logementLa production de logements est au ralenti : ces derniers mois, les autorisations sont inférieures aux mises en chantier en Ile-de-France. Même le segment du logement social ne joue pas son rôle habituel d'amortisseur : seuls 21 300 agréments financiers ont été délivrés en 2020 (-30%). Côté promoteurs, les mises en vente de logements neufs ont chuté de 45% (15 300 contre 34 000 en 2018). Pour y remédier, l'effort du plan France Relance en matière de rénovation thermique et de recyclage du foncier est louable mais il ne suffit pas. Et pourtant la crise a renforcé les aspirations des franciliens vers le mieux-habiter. Il faut donc rapidement répondre à ces attentes de construction neuve et durable.D'ailleurs plusieurs leviers existent : accélérer réellement l'instruction des autorisations d'urbanisme (-25% en 2020, un trimestre de délivrance en moins), mobiliser le foncier public (près de 150 ha fléchés en Île-de-France), développer le segment intermédiaire (près de 7 000 logements locatifs intermédiaires ont été agréés en 2019 et l'objectif est de 100 000 à l'horizon 2030) et transformer des bureaux vacants en logements (en relevant le bonus de constructibilité). Les investisseurs institutionnels reviennent s'engager sur le résidentiel, il ne reste donc plus qu'à agir.Choisir le bon tempo pour avancerMalgré l'absence de visibilité à moyen-terme et la stagnation, voire la baisse, des prix des marchés de travaux, les entreprises maintiennent leurs effectifs et remplissent leurs objectifs élevés en matière d'apprentissage. A ce titre, la FFB reconduit son opération « 15 000 bâtisseurs » et la FRTP IDF œuvre en faveur de l'attractivité des métiers avec son opération #DirectionTravauxPublics qui promeut les métiers et formations de la filière.Pour tenir le cap, le remboursement du PGE qui pourra être différé d'une année supplémentaire, voire plus, est une bonne nouvelle. Mais en cette période d'incertitudes, ce n'est pas le bon moment pour ajouter du flottement. La règlementation environnementale (RE 2020) va perturber la filière construction dans le choix des matériaux et équipements. Les professionnels du secteur demandent à jouer la carte de la complémentarité des différents modes constructifs. De plus, il faut miser sur le recyclage et la valorisation des déchets de chantier en circuits-courts et des ouvrages démonstrateurs.Crise, période électorale à rallonge, instabilité, depuis plus d'un an l'activité est bridée. Pourtant les besoins des habitants et des salariés se font pressants. Il faut accélérer la commande publique et les autorisations de logements et d'équipements publics. Les professionnels appellent à relever ensemble, et de manière coordonnée, le défi de la transition écologique urbaine, pour construire une ville plus résiliente. « Développement économique et transition écologique sont compatibles, choisissons le bon tempo » insiste Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 80 jours

Paris-Saclay : trois lots attribués dans la Zac de Moulon

CONCOURS. Trois équipes d'architectes ont été choisies pour réaliser, pour Seqens, un programme de 181 logements sociaux, et une maison médicale, sur le quartier de Moulon, au sein du Campus urbain de Paris-Saclay.
Il y a 4 ans et 80 jours

A Nice, la justice suspend l'arrêté municipal interdisant les locations saisonnières

"L'arrêté attaqué portait une atteinte immédiate au droit pour les citoyens d'user, de jouir et de disposer de l'intégralité de leurs biens et à la liberté du commerce et de l'industrie des professionnels dont l'activité porte sur la location saisonnière", a indiqué le tribunal dans un communiqué.Les requérants, représentant les propriétaires d'appartements loués sur des plateformes type Airbnb, parfois multi-propriétaires, estimaient l'arrêté "infondé et discriminatoire" notamment vis-à-vis des quelques hôtels encore ouverts.Les hôtels sont "soumis, à la différence des locations saisonnières, à des règles strictes qui dépassent assez largement la seule question de la rédaction d'un protocole informatif à destination des voyageurs", soutenait au contraire la municipalité.Le maire Christian Estrosi (LR) a annoncé dans la soirée sur RTL son intention de saisir "le Conseil d'Etat". "J'ai toute confiance", a-t-il ajouté.Pour prononcer la suspension, le juge des référés a souligné que la situation sanitaire préoccupante dans les Alpes-Maritimes n'avait pas conduit à des mesures supplémentaires d'interdiction par la préfecture ou par les mairies voisines. Ce qui était interdit à Nice ne l'a jamais été sur le reste du littoral."Il n'a pas été démontré en quoi les mesures contestées, qui comportent des exceptions jugées difficilement compréhensibles par les acteurs économiques locaux et qui ont des incidences dans de nombreux domaines autres que sanitaires, seraient actuellement indispensables à Nice alors que la responsabilisation civique de citoyens suivant librement les recommandations sanitaires qui leur paraissent justifiées et légitimes est prônée actuellement au niveau national", ajoute-t-il.En outre, l'afflux massif de touristes invoqué sur la Côte d'Azur en période hivernale n'est pas démontré alors que le carnaval de Nice 2021 a été reporté à 2022 et que tous les voyages non essentiels ont été fortement déconseillés.Nice a été en 2014 parmi les premières villes à tenter de réguler l'essor des meublés touristiques et ses dérives au détriment du logement des actifs, des hôteliers et des riverains subissant des nuisances. La réglementation a été encore musclée en 2019, sans être aussi sévère que celle de Paris ou Bordeaux.Il y avait 12.500 annonces au plus fort de la saison rien que sur Airbnb, indiquait la mairie juste avant le premier confinement.
Il y a 4 ans et 80 jours

Le magasin Tati de Barbès à Paris transformé en logements sociaux

La première vague de l'appel à projets, lancé dans le cadre de l'opération "Réinventer Paris" et dont l'objectif est de transformer des bureaux vacants en logements, concerne six sites, dont deux appartiennent à la Ville.Le plus emblématique est assurément l'immeuble haussmannien situé à l'angle des boulevards Barbès et de Rochechouart, coiffé de l'enseigne vichy rose Tati depuis 1948. Un magasin populaire dont le groupe GPG, qui l'avait repris en 2017, avait annoncé en juillet 2020 la fermeture, sa fréquentation ayant été fortement affectée par la crise liée à l'épidémie de Covid-19.Ses 6.500 m² de surface vont être partiellement transformés en logements, "notamment" sociaux, mais la mairie reste ouverte aux possibilités d'utilisation commerciale du rez-de-chaussée, afin de "garder une ouverture sur le quartier", a souligné Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, lors d'une conférence de presse.La municipalité veut associer pleinement le propriétaire, le groupe GPG, et les héritiers de la famille Ouaki à l'appel à projets.Le siège historique de l'Assistance-Publique - Hôpitaux de Paris, situé avenue Victoria, en face de l'Hôtel de Ville, verra la moitié de ses 25.000 m² maximum affectée à des surfaces de bureaux, et 30% à des logements sociaux. L'AP-HP transfère son siège au sein de l'hôpital Saint-Antoine (XIIe), a indiqué M. Grégoire, adjoint chargé de l'urbanisme.Parmi les quatre autres sites inscrits dans cette première vague de réhabilitation figurent deux garages automobiles, l'un appartenant à Renault dans le XVe, l'autre à PSA dans le XIe. Le premier, édifié en 1954 et qui comprend neuf niveaux pour 10.000 m², offre une vue directe sur la Tour Eiffel et la Seine.Les six sites totalisent 60.000 m² de surface à réhabiliter, mais "beaucoup plus avec le potentiel à construire", a souligné Emmanuel Grégoire selon lequel la crise sanitaire et économique pourrait engendrer "une baisse de demandes de bureaux entre 15 et 25%".L'objectif de Ian Brossat, l'adjoint PCF au logement, est "d'aller beaucoup plus loin et faire davantage dans la mandature qui s'ouvre" que les 350.000 m² de bureaux transformés en logements pendant le premier mandat d'Anne Hidalgo (2014-2020). Un rythme qui avait déjà doublé par rapport aux deux mandatures de son prédécesseur Bertrand Delanoë (2001-2014).
Il y a 4 ans et 80 jours

Triangle de Gonesse : dans l'attente de l'évacuation de la Zad

CONTESTATION. Depuis le 7 février 2021, des militants ont investi une "zone à défendre" dans le Triangle de Gonesse, pour demander l'abandon du projet de gare du Grand Paris Express. Une occupation qui pourrait les travaux pour la construction de la ligne, non de la gare elle-même.
Il y a 4 ans et 80 jours

Helioz s’associe à BIM&CO en tant que content partner pour la modélisation d’objets BIM

Helioz Technologies est une entreprise croate, développant des solutions de configuration de produits pour les fabricants de produits architecturaux et mécaniques. La société propose du contenu BIM facilement utilisable par toutes les entreprises, contenant un grand nombre d’informations avec des propriétés spécifiques. C’est en février 2020 que la société Helioz est devenue partenaire de BIM&CO. Mia Velikanović, créatrice de contenu chez Helioz Technologies explique son parcours. « Je travaille chez Helioz depuis l’automne 2019. J’ai commencé à travailler avec des outils BIM à l’université. Cela m’a beaucoup intéressé  car le BIM aide à améliorer les processus, la communication et permet de faire le travail de manière plus rapide et plus efficace. » Les systèmes BIM sont pour elle le moteur de l’architecture et du génie civil. « Les outils BIM&CO sont simples et intuitifs dans leur utilisation, tout en étant très puissants et c’est ce que j’aime vraiment chez eux. » ajoute-t-elle. Les équipes d’Helioz Technologies sont également intervenues sur la création de contenu fabricant : les produits du fabricant Aiphone, spécialiste dans la fabrication de systèmes d’interphone, ont été modélisés au format BIM par leurs équipes.  La content creator d’Helioz, Mia Velikanović précise : « Les équipes de BIM&CO nous fournissent la donnée fabricant par le biais d’Onfly, ce qui représente un gain de temps significatif pour les deux parties concernées. Nous importons ensuite la donnée dans Revit par le biais du plugin BIM&CO, et créons la géométrie. Puis, les objets sont publiés au format Revit ou IFC sur bimandco.com ». Avant leur publication, les objets sont contrôlés par les BIM Content Specialists de BIM&CO et soumis à la validation finale du client. « Les technologies mises à notre disposition pour la création d’objets génériques ou fabricant nous permettent de réaliser un gain de temps, mais aussi de générer des objets à la qualité éprouvée », complète Mia Velikanović. Helioz profite d’autre part d’une visibilité accrue grâce à une page entreprise « Content Partner » dédiée, disponible en sept langues. Actuellement, plus de 120 objets génériques répondant à divers besoins (matériel médical, objets méthodes, éléments d’extérieur…) ont été publiés par Helioz sur bimandco.com : Voir les objets Helioz À propos d’Helioz – helioztechnologies.com – @HeliozMT Helioz Technologies développe et met en œuvre des solutions de configuration de produits pour les fabricants de produits mécaniques et architecturaux. Ils s’associent avec les meilleurs fournisseurs de technologie du monde pour le développement de contenu BIM 2D/3D et de produits mécaniques, afin de fournir la meilleure expérience digitale à leurs clients. Helioz Technologies crée des objets BIM simplifiés et riches en informations, utilisables par tous les groupes d’entreprises et contenant des informations et des propriétés spécifiques aux produits. À propos de BIM&CO – bimandco.com/fr – @bimandco Filiale du groupe Trace, BIM&CO est née en 2015 et bénéficie de plus de 30 ans d’héritage technologique dans le calcul, le traitement et la redistribution de la donnée technique. BIM&CO a pour mission de connecter tout corps d’état aux pouvoirs de la data, pour bâtir ensemble le monde de demain. BIM&CO met en place des solutions de gestion des données pour les ingénieries et fabricant, au-delà des barrières de langues, standards et formats. Pour répondre aux enjeux de la digitalisation des métiers de l’industrie, BIM&CO préconise une approche ingénieuse et maîtrisée du BIM, basée sur l’usage optimisé de la donnée partagée. Sa technologie d’harmonisation et de synchronisation s’enrichit quotidiennement pour permettre à tout corps d’état de disposer d’objets validés et de données connectées qualifiées, exploitables sur toute plateforme (dans tous standards ou formats). BIM&CO est un acteur global, présent à Paris, Bologne, Madrid et Montréal. BIM&CO s’appuie sur son réseau de partenaires pour construire une communauté de spécialistes. Contact Presse BIM&CO : press@bimandco.com
Il y a 4 ans et 81 jours

Modifier le périphérique parisien : pas question pour les usagers

MOBILITÉ. Une étude menée par la Ville de Paris met en évidence le rejet des mesures envisagées pour transformer le périphérique en boulevard plus apaisé.
Il y a 4 ans et 81 jours

Le chauffage au granulé de bois a-t-il sa place dans le collectif ?

Grâce à sa densité énergétique, son homogénéité, son coût, son excellent bilan carbone et sa combustion propre et sa flexibilité d'utilisation, ce type de chauffage répond à des besoins spécifiques qui le rendent incontournable dans le mix énergétique français.Avec plus de 1.100 chaufferies au granulé de bois en France, les retours d'expérience sont nombreux et très satisfaisants : écoles, lycées, bureaux, mairies, gymnases, lotissements …Pour identifier au mieux le marché et évaluer les zones de pertinence économique de ces installations, Propellet a mené l'enquête. Cette étude rendue en novembre 2020 « Articulation des usages entre granulé et plaquette » a été financée par l'ADEME, l'interprofession France Bois Forêt (FBF) et coréalisée avec le Comité Interprofessionnel du Bois Energie (CIBE) et le Syndicat National des Producteurs de Granulé de Bois (SNPGB).Le marché du granulé domestique représente aujourd'hui 95%. Un potentiel très significatif pour le marché du collectif et industrielAujourd'hui, le marché du domestique (poêles et chaudières) représente 95%. Et, en 2019, la consommation cumulée de granulé pour le secteur collectif et industriel s'élevait à 70 000 t/an, soit moins de 5% de la consommation de granulé de bois en France !Hors CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), le granulé représente seulement 2% de l'énergie dans les chaufferies collectives et industrielles au bois (alors que le nombre de chaufferies « bois » représente près de 20% de l'ensemble). La très large majorité d'entre elles est fournie par le bois déchiqueté (plaquettes forestières, connexes des industries du bois, broyats de bois en fin de vie…).Le paysage français dans le chauffage collectif et industriel au granulé est marqué par la prédominance des chaudières de petites et moyennes puissances. En effet, Dans le secteur collectif / industriel, le CIBE recense, pour 2018, un parc de 1 156 chaufferies au granulé de bois de plus de 50 kW pour une puissance cumulée de 178 MW. Plus de 90% des chaudières au granulé ont une puissance inférieure à 300 kW.Pertinence du granulé et capacité de la filièreLes récentes annonces du gouvernement concernant l'interdiction d'utiliser du gaz dans les logements collectifs neufs à partir de 2022 (RE2020) vont permettre d'accélérer le développement de ce marché. La filière bois énergie est prête pour aborder ce virage.Le bois énergie est un cercle vertueux, puisque l'utilisation du bois dans la construction permet à la fois de stocker du CO² dans le bâtiment et de générer des coproduits de bois qui sont utilisés pour fabriquer du granulé.En 2019, la France a produit 1.6 million de tonnes de granulés bois. Grâce à de nouveaux projets d'usine, la capacité devrait atteindre les 2 millions de tonnes d'ici 2 à 3 ans. Au-delà du passage obligatoire à la sobriété énergétique qui diminuera les besoins, les perspectives sont rassurantes puisque la ressource issue de la forêt est abondante. L'accroissement naturel de la forêt est de 10% par an en volume et il n'est prélevé pour tous les usages (bois d'œuvre, bois d'industrie, bois d'énergie) que la moitié de cette progression.Logique de décision des prescripteurs en faveur d'une solution boisÉtudier la valeur ajoutée du granulé par rapport à la plaquette facilite la logique de décision.Le choix se fait en fonction d'études de faisabilités et de préconisations de maîtres d'œuvre et d'experts. La volonté d'un maître d'ouvrage de valoriser une ressource locale de bois afin de dynamiser le territoire peut souvent orienter la décision en faveur de la plaquette ; en particulier dans le cas de communes disposant de forêts.Comparaison plaquette / granulé = les facteurs de décisionQuand le choix de l'énergie bois est acté, l'arbitrage se fait entre plaquette et granulé. Les premières questions que vont se poser le maitre d'ouvrage concernent :Des éléments techniquesLes contraintes techniques ou foncières liées à la superficie du site de la chaufferie = la densité énergétique du granulé fait que 3 à 4 fois moins d'espace est nécessaire pour le stockage que pour la plaquette.L'accessibilité du site aux camions de livraison = conditions de déchargement. Le granulé nécessite donc aussi 3 à 4 fois moins de livraisons que la plaquette.Les moyens pour assurer l'exploitation de l'installation = les plaquettes nécessitent plus de compétences et de surveillance (personnel en interne ou contrat d'exploitation).À noter : Le fractionnement de la puissance en plusieurs chaudières est courant pour les installations au granulé. Du fait d'une puissance minimale autorisée plus faible que pour une chaudière unique, cette configuration permet de couvrir une plus grande part des besoins thermiques par le bois (y compris les besoins d'eau chaude sanitaire l'été), éventuellement jusqu'à 100% c'est-à-dire sans recourir à une énergie fossile en appoint.Des éléments financiersL'analyse en coûts différenciés investissement / fonctionnement pour les maîtres d'ouvrage (situation assez rare).L'analyse économique en coût global = décisif pour le choix du maître d'ouvrage. C'est ici que se pose la question de l'intermittence d'usage de la chaleur. La souplesse d'une installation au granulé est un avantage dans le cas de cette intermittence mais, surtout, à puissance égale installée, l'intermittence entraînera une moindre consommation d'énergie qui rendra économique l'utilisation du granulé.Dans le milieu industriel, les projets s'évaluent généralement en temps de retour brut sur investissement plutôt qu'en coût global de l'énergie. Une installation au granulé présentera un meilleur temps de retour brut sur investissement qu'un projet plaquettes, (si faibles variations des prix des 2 combustibles), et pour des besoins énergétiques faibles.Analyse de l'intérêt économique des solutionsL'analyse de l'intérêt économique d'un projet s'effectue généralement par la comparaison des factures énergétiques en coût global pour chacune des solutions.Ce graphique montre que lorsqu'on décompose le coût global :La part d'énergie est inférieur pour le granulé face aux énergies fossilesLa part de l'appareil au granulé (maintenance inclus) est moins importante face à la plaquetteLes grandes tendances d'un point de vue financier après analyseFace au fioul domestique (95 €TTC/MWhPCI), les chaufferies dédiées au bois sont systématiquement compétitives.Face au gaz naturel (55€TTC/MWhPCI), à contrario, les chaufferies dédiées au bois ne sont compétitives que dans de rares cas : établissements scolaires, sanitaires et sociaux ou résidentiels collectifs par exemple. Suivre l'impact de la RE 2020.Lorsque les deux solutions bois sont comparées entre elles, la solution « granulé » devient plus pertinente lorsque l'intermittence augmente ou pour satisfaire de faibles besoins thermiques.Plus le prix de l'énergie fossile utilisée en appoint est élevé, plus importante est la zone de pertinence de la solution granulé : avec le granulé, seuls 10% des besoins sont couverts par l'énergie d'appoint contre 15% pour la solution plaquette. Ce qui représente une réduction de 33% du recours à cette énergie d'appoint.Une réflexion globale à mener sur les réseaux de chaleur bois dans les territoires rurauxLes récentes décision gouvernementales (fioul et gaz) nécessitent d'engager une réflexion d'ensemble et des actions pour développer le bois-énergie dans les territoires ruraux. Des centaines de milliers de familles, de bâtiments publics et commerciaux seront concernés et devront trouver une alternative.Mais les solutions individuelles ne sont pas souhaitables. Il faudra éviter le passage au propane (dérivé du pétrole fossile) ou au chauffage électrique sous toutes ces formes (par effet joule ou de manière plus vertueuse par pompe à chaleur) qui aggraverait le pic d'appel de puissance électrique en hiver.Une réflexion collective est primordiale. Les petits réseaux de chaleur renouvelables dans les territoires ruraux ont toute leur place.
Il y a 4 ans et 81 jours

Réinventer Paris 3 : une nouvelle méthode et six premiers sites dévoilés

APPEL A PROJETS. Profitant d'un contexte favorable avec la baisse anticipée de la demande de bureaux, la Ville de Paris lance un appel à projet spécifiquement dédiés à la transformation de bureaux en logements.
Il y a 4 ans et 81 jours

Les chantiers des JO-2024 de Paris dans les starting-blocks

"On est à un moment de bascule", explique Nicolas Ferrand, directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qualifier l'année 2021 qui va voir débarquer des dizaines de grues et des milliers d'ouvriers.Tout doit être bouclé pour décembre 2023.Les travaux du village olympique, pièce maîtresse de 300.000 mètres carrés, situé à Saint-Denis, Saint-Ouen et l'Ile-Saint-Denis, vont débuter en mars. "Les 26 permis de construire ont été obtenus et les ventes ont été signées", s'est réjoui M. Ferrand, grand ordonnateur de la Solideo, lors d'une conférence de presse cette semaine.Miracle, le Covid et le premier confinement n'ont fait prendre qu'à peine un mois de retard.Parmi ce que Nicolas Ferrand qualifie néanmoins de "belle difficulté": un investisseur canadien partenaire de Vinci s'est envolé en cours de route. 50.000 mètres carrés de bureaux attendent preneurs en plein milieu du village olympique, qui deviendra un quartier résidentiel en 2025.Un "gros ministère" est sur les rangs pour y installer son administration centrale, une fois les athlètes partis. L'appel d'offre est en cours.Non loin du village olympique, la construction du tout nouveau centre aquatique olympique, dit "CAO" dans le jargon olympique, va être lancé au printemps."Une belle bête""Une belle bête!", commente Patrick Ollier, président LR de la Métropole du Grand Paris, maître d'ouvrage de cette piscine construite par Bouygues, qui recevra plongeon, natation synchronisée et water-polo.Au total, la Solideo, qui a un budget d'argent public de près d'1,4 milliard d'euros (sur 3,2 milliards environ), supervise 62 ouvrages. Autre chantier d'ampleur: le village des médias, au nord du département, près de l'aéroport du Bourget. Il sera construit en deux étapes, une partie sera réalisée après les Jeux, avec au total 1.300 logements.La justice rejette le recours déposé contre le village des médias La justice a rejeté vendredi le recours déposé par des opposants à la cession d'une partie du parc départemental Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis, qui doit accueillir le village des médias pour les Jeux olympiques de Paris-2024 puis être transformé en éco-quartier, selon une décision consultée samedi par l'AFP.Dans ce recours en référé (mesure d'urgence) déposé le 28 janvier devant la cour administrative d'appel de Paris, le Mouvement national de lutte pour l'environnement (MNLE 93), le Collectif pour le Triangle de Gonesse et une dizaine d'usagers de cet immense parc demandaient l'annulation de la cession du terrain par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis."Ces parcelles, affectées depuis des dizaines d'années aux loisirs et sports, fêtes, ces espaces verts et boisés avec leur biodiversité, leur faune et flore seront détruits et cédés par lots à des bétonneurs et promoteurs", dénonçaient ces opposants.La vente d'une partie de l'"Aire des Vents", située sur la commune de Dugny, avait été votée le 10 décembre, au profit de la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) pour 6,9 millions d'euros.La zone, en partie bétonnée et qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, doit se transformer en vue des Jeux olympiques. Le projet prévoit d'y construire le village des médias, qui deviendra ensuite un écoquartier de 1.300 logements et commerces.Les opposants dénoncent une "artificialisation définitive" et "l'amputation" de ce parc de 400 hectares, situé en majeure partie sur la commune de la Courneuve, poumon vert d'un département très densément peuplé, où "la population s'accroît chaque année de 15.000 nouveaux habitants".Le collectif d'associations va déposer un nouveau recours en justice, cette fois contre l'autorisation environnementale délivrée par le préfet de la Seine-Saint-Denis, a indiqué samedi à l'AFP Jean-Marie Baty, président du MNLE 93.Les opposants ne comptent pas rendre les armes : "Nous avons déjà mené le combat contre Europacity -projet de megacomplexe de loisirs et de commerce qui devait s'installer sur les terres du Triangle de Gonesse, dans le Val-d'Oise-, dont on disait que c'était David contre Goliath, et nous l'avons gagné", fait valoir Jean-Marie Baty.
Il y a 4 ans et 81 jours

Grand Paris Express : les travaux de la ligne 17 empêchés par une ZAD

Les travaux que veulent empêcher depuis le 7 février des militants hostiles à l'urbanisation du Triangle de Gonesse (Val d'Oise) ne concernent pas la future gare du métro du Grand Paris, mais les voies du métro lui-même.
Il y a 4 ans et 81 jours

Le granulé de bois se prépare à chauffer le collectif

Pour identifier au mieux le marché du chauffage avec les granulés de bois dans le collectif et évaluer les zones de pertinence économique des installations, Propellet a mené une étude. Aujourd’hui, le marché du granulé domestique (poêles et chaudières) représente 95 %. En 2019, la consommation cumulée de granulé pour le secteur collectif et industriel s’élevait à 70 000 t/an, soit moins de 5 % de la consommation de granulé de bois en France. Hors CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), le granulé représente seulement 2% de l’énergie dans les chaufferies collectives et industrielles au bois alors que le nombre de chaufferies « bois » représente près de 20% de l’ensemble. La très large majorité d’entre elles est fournie par le bois déchiqueté (plaquettes forestières, connexes des industries du bois, broyats de bois en fin de vie…). Le paysage français dans le chauffage collectif et industriel au granulé est marqué par la prédominance des chaudières de petites et moyennes puissances. Dans le secteur collectif / industriel, le CIBE recense, pour 2018, un parc de 1 156 chaufferies au granulé de bois de plus de 50 kW pour une puissance cumulée de 178 MW. Plus de 90% des chaudières au granulé ont une puissance inférieure à 300 kW. Les récentes annonces du gouvernement concernant l’interdiction d’utiliser du gaz dans les logements collectifs neufs à partir de 2022 (RE2020) vont permettre d’accélérer le développement de ce marché. La filière bois énergie est prête. En 2019, la France a produit 1.6 million de tonnes de granulés bois. Grâce à de nouveaux projets d’usine, la capacité devrait atteindre les 2 millions de tonnes d’ici 2 à 3 ans. Au-delà du passage obligatoire à la sobriété énergétique qui diminuera les besoins, les perspectives sont rassurantes puisque la ressource issue de la forêt est abondante. L’accroissement naturel de la forêt est de 10 % par an en volume et il n’est prélevé pour tous les usages (bois d’œuvre, bois d’industrie, bois d’énergie) que la moitié de cette progression. Les grandes tendances d’un point de vue financier après analyse Face au fioul domestique (95 €TTC/MWhPCI), les chaufferies dédiées au bois sont systématiquement compétitives. Face au gaz naturel (55€TTC/MWhPCI), à contrario, les chaufferies dédiées au bois ne sont compétitives que dans de rares cas : établissements scolaires, sanitaires et sociaux ou résidentiels collectifs par exemple. Lorsque les deux solutions bois sont comparées entre elles, la solution « granulé » devient plus pertinente lorsque l’intermittence augmente ou pour satisfaire de faibles besoins thermiques. Plus le prix de l’énergie fossile utilisée en appoint est élevé, plus importante est la zone de pertinence de la solution granulé : avec le granulé, seuls 10 % des besoins sont couverts par l’énergie d’appoint contre 15 % pour la solution plaquette. Ce qui représente une réduction de 33% du recours à cette énergie d’appoint. Une réflexion globale à mener sur les réseaux de chaleur bois dans les territoires ruraux. Photo : Froling Source : Propellet  
Il y a 4 ans et 81 jours

Les couvreurs zingueurs parisiens et les ornemanistes candidatent à l’Unesco

2021, c’est aussi l’année des Couvreurs à l’Unesco ! Une année cruciale pour la relance de ce beau métier, estiment les couvreurs zingueurs parisiens et les ornemanistes qui veulent faire reconnaître leur savoir-faire.
Il y a 4 ans et 81 jours

Bureaux à Paris par Lobjoy Bouvier Boisseau

Titulaire d'un master en architecture de l'université de Delft, Chris van Duijn est architecte partenaire d'OMA depuis 2014. Il y dirige les projets asiatiques tels que la galerie commerciale Hanwha de Séoul (2020) ou le Columbia Circle masterplan de Shanghaï, un projet de préservation patrimoniale de grande échelle. Ayant intégré OMA en […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 82 jours

Une poignée de militants débutent "l'occupation de la ZAD" du Triangle de Gonesse

Sauvés de l'artificialisation par Emmanuel Macron, qui a abandonné le méga-complexe commercial et de loisirs Europacity en novembre 2019, le sort des 280 hectares de terres agricoles situées à une quinzaine de kilomètres de Paris reste encore incertain."Nous revendiquons l'abandon du projet de gare et de ZAC, pour que le projet agricole alternatif que nous portons puisse commencer", a dit à l'AFP Bernard Loup, le président du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).Le militant associatif a expliqué qu'une douzaine de personnes, "des soutiens du collectif", ont décidé dimanche matin de "débuter l'occupation de la zone". Des tentes ont été installées, ainsi que l'eau et l'électricité, et "une douzaine de personnes vont dormir sur place", a-t-il précisé. Pour l'heure, il est prévu que cette zone, interdite à l'habitat car coincée entre les aéroports Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, accueille une gare de la ligne 17 du métro du Grand Paris Express d'ici 2027, et une ZAC avec bureaux.De son côté le CPTG soutient le projet agricole de l'association Carma, qui comprendrait notamment l'installation d'activités maraîchères et horticoles dans une dynamique de circuits courts.
Il y a 4 ans et 82 jours

En 2021, la Solideo passe en mode travaux

PARIS 2024. La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) entre dans "un moment de bascule" : après la conception des projets, place aux chantiers, notamment sur le village olympique.
Il y a 4 ans et 82 jours

La plateforme de location touristique Airbnb fait un pas vers la transparence demandée par les villes

Vendredi, le ministère du Logement avait appelé les plateformes et leurs fédérations à "s'engager sur la mise en œuvre" d'une "feuille de route" qui établit "les attentes de l'État et des collectivités", et fixe un "programme de travail commun" entre l'État, 7 associations de collectivités territoriales et 30 villes, agglomérations et métropoles.En conséquence, Airbnb annonce apporter des "garanties" partielles: ainsi la plateforme va veiller à ce que les annonces de "logements entiers loués en courte durée soient enregistrées auprès des autorités locales à "Paris, Lyon et Bordeaux" à partir d'avril ou juin, puis du second semestre à Lille, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse, indique un communiqué.Toutefois les locations de "moyenne et longue durée" pourront toujours être réservées, même si le logement est dépourvu de numéro d'enregistrement.La plateforme va aussi permettre aux villes de trouver sur un "guichet en ligne", "des données sur l'activité des locations meublées touristiques, la collecte de la taxe de séjour" et y signaler des annonces problématiques.Airbnb indique par ailleurs, sans engagement concret, son intention de "soutenir le gouvernement" dans sa volonté de permettre aux villes de pouvoir "comparer plus facilement les données partagées" par les plateformes.Si toutes les plateformes jouent le jeu, cela permettra aux autorités de vérifier que les propriétaires ne dépassent pas la limite des 120 jours de location par an imposée aux résidences principales.Enfin, une "nouvelle ligne téléphonique" permettant aux voisins de "signaler toute nuisance" sera lancée au second semestre.Selon la plateforme, les propriétaires ayant "accueilli leurs premiers voyageurs depuis le début de la pandémie" ont bénéficié d'un "complément de revenu de 125 millions d'euros".