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Il y a 4 ans et 83 jours

Un musée d'art moderne livré à l'Abbaye royale de Fontevraud

"Ce mélange d'époques, ce mélange de styles, ce voyage à travers tous les continents, il va y en avoir pour tous les goûts", s'enthousiasme Bruno Retailleau qui a initié le projet lorsqu'il était président de la région Pays de la Loire."Cet éclectisme est un atout", fait valoir l'homme politique au sujet de la collection de Martine et Léon Cligman. Le couple, qui vit à Paris, a rassemblé au fil des ans plus de 500 oeuvres, datant de 2.000 ans avant JC pour les plus anciennes et produites dans les années 1960 pour les plus récentes."Les biens immatériels, les oeuvres de l'esprit sont essentiels à notre vie sociale", souligne M. Retailleau. Les visiteurs, précise-t-il, ne pourront pas venir à partir du 19 décembre, comme prévu initialement, mais seront les bienvenus à Fontevraud dès que la situation sanitaire le permettra.Le musée rassemble des peintures, dessins et sculptures. Il permet également de découvrir l'histoire de l'Abbaye royale inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, ainsi que la vie des époux Cligman, un industriel et une artiste qui ont donné leur collection privée à l'Etat et à la région."C'est une abbaye qui dans sa dimension est assez exceptionnelle à l'échelle européenne; ensuite, c'est une nécropole des souverains anglais; donc, de fait, on a un public ici qui est à forte connotation britannique", résume Christophe Batard, architecte en chef des Monuments historiques qui a réhabilité les lieux.Construite à partir du XIIe siècle, l'abbaye a été transformée en prison en 1814 et l'univers carcéral est très présent dans l'architecture du musée où le choix du mobilier et de l'éclairage a été étudié avec beaucoup de soin.Rodin, Delaunay et jumeaux ibejiLe bâtiment du musée a "un côté très austère, très brut, qui était très intéressant à exploiter pour nous", explique Christophe Batard. Près de l'édifice se trouvent l'église où repose Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, et sa mère, Aliénor d'Aquitaine, ainsi qu'un restaurant étoilé.Le musée n'est organisé ni en fonction des époques ni de la géographie car les oeuvres viennent des cinq continents, mais, au fil des salles, de magnifiques pièces sont mises en valeur.On peut notamment admirer un autoportrait d'Henri de Toulouse-Lautrec, peint en 1884, un buste de Balzac réalisé par Auguste Rodin, une toile de Robert Delaunay et des antiquités trouvées sur l'île de Chypre comme dans l'archipel des Cyclades.Les amateurs d'Egypte ancienne et d'art premier seront fascinés par plusieurs masques funéraires qui sont exposés non loin de statuettes de jumeaux ibeji du Nigeria."Né de la générosité de Martine et Léon Cligman,(...) ce nouveau musée est un remarquable témoignage de l'enrichissement des collections publiques par une collection privée", souligne la ministre de la culture, Roselyne Bachelot-Narquin, dans la brochure présentant le projet.Aujourd'hui âgés de 100 ans et 88 ans et mariés depuis six décennies, Martine et Léon Cligman ont expliqué avoir "voulu rendre à la France ce qu'elle nous a donné".Lui a fait fortune dans le domaine du textile avec des usines implantées à Tours, Angers ou Cholet. Elle est artiste et fille d'un couple de collectionneurs: Pierre et Denise Lévy qui sont à l'origine du musée d'Art moderne de Troyes (Aube).
Il y a 4 ans et 83 jours

Saclay : 3 sélectionnées pour la réalisation de 181 logements sociaux et une maison médicale

Les trois équipes d’architectes ont été désignées pour les trois lots situés dans le quartier du Moulon de la commune de Gif-sur-Yvette. L’EPA (l’établissement public d’aménagement) de Paris-Saclay développe des réalisations innovantes qui intègrent des espaces flexibles et partagés, tout en étant environnementales. Les trois équipes d’architectures lauréates sont : Badia Berger Architectes, 88 logements collectifs et intermédiaires sociaux (lot NE3.1), Jean et...
Il y a 4 ans et 85 jours

Inquiétudes pour une péniche rénovée par Le Corbusier menacée par la crue de la Seine

Amarrée près du viaduc d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement, le chaland en béton armé, classé au patrimoine culturel, a été racheté en octobre 2020 par l'Association japonaise de conception architecturale (Adan), qui se bat pour une réouverture en 2023 comme musée."Comme c'est un chaland en béton armé, si ça cogne contre le quai, c'est la péniche qui cède", a averti Junko Koga, secrétaire générale de l'Adan, interrogé par l'AFP.En 2018, la péniche avait déjà coulé en l'espace de vingt minutes après avoir heurté le quai pendant une crue spectaculaire."Pour les Français, c'est un patrimoine très riche en histoire. Ca servait pendant 65 ans pour accueillir les sans-abris. Ici, vraiment en plein coeur de Paris", a souligné M. Koga."On essaie de faire appel à des dons et des subventions. On essaie de contacter la Fondation de France. On aimerait bien avoir des partenariats ou bien des mécénats qui nous aident ou bien qui veulent travailler ensemble sur ce projet", a-t-il ajouté.La Louise-Catherine, construite en 1915, a été utilisée jusqu'en 1994, après son réaménagement par Le Corbusier en 1929, comme asile flottant, avec un restaurant social et 160 lits lors des périodes hivernales, sous la gestion de l'Armée du salut. Elle avait pris le nom de "Louise-Catherine" en hommage à la peintre suisse Louise-Catherine Breslau.
Il y a 4 ans et 85 jours

DOD Architecte optimise chaque recoin de cet appartement parisien

DOD Architecte réalise un projet d’aménagement sur-mesure, qui optimise le moindre recoin, comme en témoigne... Cet article DOD Architecte optimise chaque recoin de cet appartement parisien est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 86 jours

JO de Paris : dans les jardins ouvriers d'Aubervilliers, on veut "des potirons, pas du béton"

Ces lopins avec cabanons et arbres fruitiers forment une enclave de verdure de 2,25 hectares d'où s'échappe parfois le chant d'un coq, tranchant avec les tours en arrière-plan et le parking attenant, dépotoir à ciel ouvert.C'est sur ce parking que doit pousser le futur centre aquatique de la ville, utilisé comme centre d'entraînement pour les JO. S'ajouteront des équipements de loisirs, dont un "solarium minéral et végétal", sur 4.000 m2 de jardins ouvriers."Un solarium minéral, en gros c'est une terrasse pour bronzer", grince Viviane Griveau-Genest, qui préfère "avoir les mains dans la terre" et récolter ses légumes.Comme cette trentenaire, certains jardiniers et défenseurs de l'environnement n'entendent pas abandonner si vite leurs 18 parcelles fin avril. "Des potirons, pas du béton", scandent-ils régulièrement.Ils doivent plaider leur cause mercredi devant Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JO-2024, lors d'une réunion qui traduit la fébrilité planant sur ce dossier.Virus de la "bétonnerie""On avait pas besoin de ça, on a déjà la pandémie, je dirai qu'on a un virus supplémentaire qui s'appelle la +bétonnerie+. Elle gagne partout", grogne Gérard Muller, vice-président de l'association des Jardins ouvriers des Vertus, qui existe depuis 85 ans.Rabotés au gré de l'urbanisation de cette ville populaire de 90.000 habitants au nord de Paris, les jardins actuels seront amputés d'un hectare au total. Après le centre aquatique, 6.000 m2 doivent être supprimés après 2024 pour une gare du Grand Paris Express.Ces opérations s'inscrivent plus largement dans l'aménagement du fort qui jouxtent les Vertus et d'autres jardins ouvriers voisins."Dans ce projet on a le maintien de ce patrimoine notamment des sept hectares de jardins, c'est un engagement de longue date", assure Camille Vienne-Thery, directrice de projet à Grand Paris Aménagement, détenteur du terrain.Les jardiniers délogés seront d'abord accueillis dans ces jardins voisins, puis disposeront d'un autre site, "un terrain de foot qui est en friche sur lequel on propose de reconstituer les jardins", explique-t-elle."Le sol, je ne vais pas le récupérer à l'endroit où on va me mettre et les lombrics ils ne vont pas partir dans mes poches. Je n'ai pas de camion de déménagement à lombrics", lance Mme Griveau-Genest."La destruction de ces jardins n'est pas utile" car il suffirait de "mettre le solarium sur le toit", plaide aussi Yvan Fouquet, architecte et soutien des jardiniers."Compromis""Trop tard", répond Karine Franclet, la maire (UDI) d'Aubervilliers, qui estime que casser le marché public signifierait "4,7 millions d'euros" de pénalités. Modifier le projet signiferait aussi du retard, "et là on est déjà très juste dans les délais", souligne-t-elle."Si cet équipement est réalisé dans le calendrier, on sera ravi de l'utiliser", expliquent d'ailleurs à l'AFP les organisateurs des JO, qui rappellent qu'ils seront "l'un de utilisateurs ponctuels" de cet équipement public.Karine Franclet, qui dit avoir hérité d'un "dossier compliqué" initié par sa prédécesseure communiste, loue toutefois un équipement "essentiel", pour "faire partie de l'aventure" olympique et à visée pédagogique, dans un département où un enfant sur deux ne sait pas nager à son entrée en sixième.Pour bâtir le centre aquatique - 33,6 millions d'euros - la Ville, maître d'ouvrage, bénéficiera de subventions, dont environ 10 millions d'euros de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques.Plusieurs défenseurs des jardins ont formulé le 16 décembre un recours gracieux de demande d'abrogation du Plan local d'urbanisme de Plaine Commune."Il faut arriver à une position de compromis" mais "il ne faut pas perdre de temps", glisse Mathieu Hanotin, président socialiste de l'intercommunalité.Aux yeux de Gérard Muller, qui continue de guetter l'apparition d'une mésange ou d'un hérisson dans son jardin, ce projet reste "une aberration qui est à contre-sens de l'histoire car on a besoin d'arbres, on a besoin de nature, écoutez on entend les oiseaux, c'est magnifique !"
Il y a 4 ans et 86 jours

Notre-Dame de Paris : les premiers chênes en cours de sélection pour la reconstruction

PATRIMOINE. Des spécialistes forestiers ont commencé ce 3 février 2021 à sélectionner les chênes nécessaires pour le chantier de reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, et notamment de l'emblématique flèche. Les professionnels établissent leur choix en fonction d'un certain nombre de critères physiques.
Il y a 4 ans et 87 jours

Les lauréats du Trophée Béton Ecoles sont…

Ce premier prix met en avant la réappropriation du Barrage de Vezins. [©Arthur Dalloni] Depuis 2012, l’association Bétocib organise le Trophée Béton Ecoles. En partenariat avec Cimbéton et la fondation Ecole française du béton (EFB), sous le parrainage du ministère de la Culture. En effet, ce trophée a pour objectif de révéler les jeunes talents des écoles d’architecture et de leur offrir une visibilité. Le concours se décline en deux catégories.  La première récompense les jeunes diplômés et leur projet de fin d’études. Celui-ci se base sur la valorisation des qualités esthétiques, environnementales et des techniques du béton. La seconde catégorie, dite “Studio”, prend en compte les étudiants de première et de deuxième année. Cette catégorie les invite à réinterpréter une œuvre architecturale en béton. Parmi les inscrits, onze projets ont été retenus. Afin de respecter les mesures de sécurité, les candidats retenus ont défendu leur projet en visio-conférence. Ainsi, les résultats ont été proclamés au terme des délibérations.  Outre la distinction du Trophée, les lauréats vont bénéficier d’une gratification non négligeable de 5 000 € pour le 1er prix, 4 000 € pour le 2e et 3 000 € pour le 3e. Quant à la catégorie “Studio”, elle permet d’obtenir une récompense de 2 000 €. Les onze projets retenus seront publiés dans les revues des associations, ainsi que dans le mensuel AMC.  La cérémonie de remise des prix La cérémonie de remise des prix s’est déroulée, le 14 janvier dernier, en comité restreint… Mais elle était retransmise en direct sur Internet et sur les réseaux sociaux. Les noms des gagnants ont donc été annoncés pendant cette soirée :  La tour Dallée met en avant les difficultés de logements dans les grandes villes urbaines. [©Myriem Rhmari Tlemcani] 1er prix : Arthur Dalloni, étudiant de l’Insa Strasbourg, avec la réappropriation du barrage de Vezins, en Normandie.  2e prix : Yannick Sürmely et Olena Dziuna, étudiants à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, avec la reconversion de sites industriels, notamment celui de Charleroi, en Belgique.  3e prix : Tanguy Guyot, étudiant à l’Ecole nationale d’architecture de Clermont-Ferrand, avec une maison de santé augmentée à Manchester, au Royaume-Uni.  Catégorie “Studio” : Myriem Rhmari Tlemcani, étudiante à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, avec la tour Dallée (création originale inspiré d’une création de Félix Candela Outeriño), autour du logement collectif. 
Il y a 4 ans et 87 jours

Notre-Dame de Paris : une convention de R&D signée entre l'Établissement public et le BRGM

PATRIMOINE. L'Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris vient de signer une convention de Recherche & développement avec le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Le partenariat prévoit, entre autres, des investigations en carrières et des essais en laboratoires sur des échantillons de pierres, dans l'optique de trouver des gisements capables de fournir le chantier.
Il y a 4 ans et 87 jours

Nacarat réalise les Villas Saint Jean, un programme de 10 logements haut de gamme

10 logements d'une surface comprise entre 80 et 150 m² verront le jour au 1er trimestre 2023 au sein d'un ensemble de 3 villas, avenue Saint-Jean. Nacarat affirme ainsi sa présence sur la Côte d'Opale et témoigne de son savoir-faire dans la conduite de projet de standing à l'architecture audacieuse.Développées par Nacarat et conçues avec l'atelier Gasnier Gossart Architecture, les Villas Saint-Jean s'inscrivent dans le prolongement de la rue Saint-Jean et viennent combler une « dent creuse » au sein de ce paysage urbain. Elles se composent ainsi de 3 villas réparties sur un socle commun, abritant un total de 10 logements, de 3 à 4 pièces, ainsi qu'une surface commerciale en rez-de-chaussée, de 300 m² environ. Cette dernière permet de créer une jonction commerciale avec la rue Saint-Jean et d'en terminer la promenade. Côté logement, l'accès se fait par l'allée du Verger. Une localisation idéale, au cœur du Triangle d'Or du Touquet–Paris-Plage, qui permettra aux futurs habitants de profiter d'une vie de quartier dynamique et d'une grande proximité avec le front de mer.Sur le plan architectural, les Villas Saint-Jean se démarquent de l'architecture classique des maisons touquettoises, en proposant une architecture contemporaine mettant en exergue des matériaux nobles et naturels tels que la brique, le grès cérame, le zinc ou encore la pierre. La singularité du programme réside dans le jeu de façades qui confère à chaque villa une identité propre. Un aspect premium que l'on retrouve à l'intérieur des logements. Nacarat a, en effet, fait appel au cabinet Mayelle pour l'accompagner sur l'aménagement intérieur et ainsi proposer une qualité de vie et d'usage avec des lieux de vie conviviaux, alliant modernité et confort. Chaque logement est également doté d'un espace extérieur (jardin, balcon, terrasse ou solarium).« Nous sommes ravis de développer ce nouveau programme sur le Touquet–Paris-Plage. C'est une réalisation de standing avec un projet architectural ambitieux, qui marque notre savoir-faire et notre volonté de développer des projets uniques et esthétiques. Cette réalisation nous permettra par ailleurs d'accroître notre visibilité sur la Côte d'Opale, un territoire propice au développement de projets d'exception. »Sébastien Beurel, Directeur de l'Agence Nacarat Hauts-de-FranceFiche techniquePromoteur : NacaratArchitecte : Atelier Gasnier GossartArchitecte d'intérieur : Agence MayelleComposition : 1 bâtiment composé de 3 villas en R+3 de 10 logements entre 80m² et 150m² + 1 surface commerciale en rez-de-chaussée d'environ 300m², divisible en 4.Typologie : du 3 au 4 piècesPerformances environnementales : RT 2012Parking : parking en sous-solLivraison : 1er trimestre 2023
Il y a 4 ans et 87 jours

Béton Solutions Mobiles accélère son développement

Béton Solutions Mobiles compte bien accélérer son développement. [©BSM] InnovaFonds et Capza Expansion entrent dans le capital de Béton Solutions Mobiles (BSM). Une façon pour l’industriel aux toupies fuchsia d’accélérer sa croissance et de poursuivre son développement dans un contexte sanitaire et économique plus que tendu. Ce nouvel investissement, qui comprend divers montages financiers, permettra à BSM de miser sur l’expansion de ses moyens de production et sur son offre produits. Cette opération permet ainsi à l’industriel de bénéficier d’un apport de 70 M€. Dont plus de 30 M€ sont dédiés à des investissements à concrétiser sur 12 mois. Ceux-ci sont déjà matérialisés en 2020, par l’ouverture de trois centrales à béton. De nouvelles entrées au capital En 2020, BSM a réalisé un chiffre d’affaires de 110 M€. Avec ce programme d’investissements, l’industriel ambitionne d’atteindre les 200 M€ d’ici 3 à 4 ans. En effet, depuis 5 ans, le groupe affiche une croissance annuelle de 50 % ! En grande partie, grâce à ses 14 centrales fixes et à ses 9 centrales mobiles, alimentant pour la plupart les chantiers de l’Ile-de-France. Mais aussi, à l’étendue de son offre “béton”, notamment bas carbone. Un axe d’évolution majeur dans ce plan d’investissement, tout comme celui d’arriver à une trentaine de centrales. « Béton Solutions Mobiles est bien positionné pour gagner des parts de marché sur un secteur en croissance, porté par l’essor du Grand Paris, mais aussi en province », explique Philippe Tibère-Inglesse, fondateur et président de BSM. Vers plus de béton bas carbone Par ailleurs, BSM emploie 150 collaborateurs et pourrait en compter 200  fin 2021. La société détient 18 % des parts du marché francilien et est le premier fournisseur du Grand Paris Express. Ce marché représente 20 à 25 % de son chiffre d’affaires. D’ailleurs, à ce jour, BSM est le 4e producteur régional de BPE en France et le 1er indépendant d’Ile-de-France [Lire notre article à ce sujet]. Pour information, Entrepreneur Invest, investisseur de première date continuera de conserver une part significative du capital de BSM.
Il y a 4 ans et 88 jours

La trêve hivernale des expulsions prolongée jusqu'au 1er juin

"Cette décision de prolonger entraîne aussi une trêve sur les coupures d'énergie suite à des factures de chauffage impayées", a précisé la ministre dans une interview au Parisien, évoquant la nécessité de donner "une nouvelle chance aux foyers en difficulté".En 2020 déjà, à cause de la pandémie, la trêve avait été repoussée de plus de trois mois.Cette annonce intervient au moment où la fondation Abbé Pierre publie un rapport alarmant: la pandémie de coronavirus a non seulement créé de nouvelles situations de précarité mais aussi aggravé la situation des millions de personnes déjà pauvres et mal-logées en France."D'une crise sanitaire devenue économique, on risque de basculer vers une crise sociale. Nous sommes aujourd'hui face à un risque réel de décrochage de ménages en difficulté", a ajouté la ministre."Il me paraît indispensable de prioriser et d'échelonner les expulsions tout en veillant à ne pas expulser sans solution de relogement ou au moins d'hébergement".Cette dernière a également reconnu qu'il fallait "mieux indemniser les bailleurs dont on n'expulse pas le locataire parce qu'on veut lui donner une seconde chance" précisant qu'elle était pour une automatisation de cette indemnisation.En 2020, 3.500 personnes ont été expulsées de leur logement, selon un rapport parlementaire publié dimanche, une baisse de 79% par rapport à 2019 due à l'extension de la trêve hivernale jusqu'au 10 juillet pour cause de crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 88 jours

La pression toujours forte sur les prix du logement neuf malgré la crise sanitaire

La plupart des villes concernées par l'augmentation des prix du neufDepuis un an, les prix de l'immobilier neuf, sur le prix d'un appartement de trois-pièces, surface de référence dans la promotion immobilière, ont augmenté quasiment partout dans l'hexagone. Parmi les quelque 150 villes ayant au moins 5 programmes neufs en commercialisation, 6 villes sur 7 enregistrent des prix en hausse sur un an. Du jamais vu ! Seules 21 localités voient leur prix du neuf diminuer en un an.Hausse bien au-delà de l'inflationLe prix moyen d'un trois-pièces a ainsi augmenté de 5,4% en un an, soit bien au-delà de l'inflation, que l'Insee annonce à 0,5% pour 2020. En ce début 2021, il faut donc compter en moyenne 295 887 € pour acheter un trois-pièces dans le neuf en France.« La pénurie de logements neufs disponibles et la forte baisse des permis de construire délivrés avant même l'épidémie de coronavirus et que l'épidémie a accentué, sans oublier le statuquo imposé par le report du second tour des élections municipales expliquent cette pression sur les prix du neuf en 2020 », indique Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com. A ces différentes raisons, s'ajoute aussi l'attrait nouveau pour certaines villes moyennes.Pression sur les prix des villes moyennesUne année après le début de la crise du Covid, après avoir testé le télétravail à très grande échelle, après plusieurs périodes de confinement, les envies de vie au vert sont fortes et cela semble se confirmer par l'évolution des prix de l'immobilier neuf dans les villes moyennes, observée par Trouver-un-logement-neuf.com.Parmi les 10 localités enregistrant la plus forte augmentation des prix de l'immobilier neuf depuis un an, on voit des villes moyennes recherchées comme Reims : +19% à une heure de Paris en TGV ; mais aussi de nombreuses villes du grand ouest : Dinard, Vannes, Arras, Brest… « Une hausse qui peut aussi s'expliquer par la fin du Pinel dans ces villes de zone B2 où l'on a en quelque sorte créé la pénurie en freinant le lancement de nouveaux programmes immobiliers, faute de dispositif de défiscalisation », analyse Céline Coletto.A l'inverse, trois grandes métropoles enregistrent une baisse des prix sur le trois-pièces et cela parmi les 10 plus fortes baisses sur un an : Nice : -4,25%, Lille : -3,32% et même Paris : -3,19%. Reste que la capitale est toujours la ville la plus chère de France. Dans l'un de ses arrondissements, le 15e, il faut même débourser en moyenne 1 116 800 € pour acquérir un 3 pièces.Les tops 5 des prix du neufParmi les villes les plus chères de France, on trouve aussi, sans surprise, Issy-les-Moulineaux. En revanche, trois nouvelles localités font leur entrée dans le Top 5 des villes avec les prix du neuf les plus chers : Le Vésinet à 514 200 € après une hausse annuelle de +12% ou encore Clichy à 496 800 €, +14%. Divonne-les-Bains, dans le Genevois français, fait aussi partie de ce Top 5 avec un prix moyen de 451 000 € pour un trois-pièces neuf.A l'inverse, parmi les villes les plus abordables, malgré des prix tous en hausse sur un an, devenir propriétaire d'un trois-pièces à Liffré dans la seconde couronne rennaise est possible à partir de 172 500 €, comme à Saran au nord d'Orléans à 175 400 €. D'autres localités comme Perpignan, Tourcoing, Thionville, présents dans ce Top 5 des prix les plus accessibles ou même Mulhouse, malgré la plus forte hausse annuelle des prix : +33%, pourraient aussi tirer leur épingle du jeu dans cette recherche de villes moyennes à prix abordable.ConclusionEn dépit de la crise sanitaire et économique suite à la pandémie de coronavirus, malgré un recul des ventes aux particuliers de 30% selon les promoteurs de la FPI, les prix de l'immobilier neuf ont continué de grimper en France en 2020, comme le montre les données recueillies et analysées par le site dédié à l'habitat neuf : Trouver-un-logement-neuf.com. L'arrivée de nouvelles équipes municipales ou métropolitaines dans de nombreuses grandes villes a aussi freiné certains projets immobiliers. A voir maintenant si 2021 permettra de relancer la délivrance des permis de construire et surtout, à quel prix ?Les plus fortes évolutions de prix du neuf en France sur un anConsulter ici le prix de l'immobilier neuf ville par villeMéthodologie : une méthode de calcul en temps réelLe prix moyen actuel de l'immobilier neuf en France a été calculé le lundi 25 janvier 2021 pour un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 5 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 4 ans et 88 jours

LafargeHolcim croît en France et en Italie

LafargeHolcim vient de reprendre 24 centrales à béton Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. [©Cemex] LafargeHolcim a annoncé l’acquisition simultanée d’Edile Commercial, en Italie, et le rachat de l’outil industriel de Cemex en Rhône-Alpes – Auvergne. Ces deux transactions concernent, en premier lieu, des unités de production de béton prêt à l’emploi. Pour ce qui est de Cemex, l’accord signé voit la cession de 24 centrales à béton et d’une carrière. Toutefois, Cemex conserve ses activités situées dans la métropole lyonnaise… L’industriel prévoit de finaliser la transaction d’ici début avril, une fois les conditions de clôture remplies. Et précise que « le produit de cette transaction sera affecté dans des projets de croissance sur des marchés clefs… » Côté italien, Edile Commerciale apporte à LafargeHolcim 11 centrales à béton, toutes situées sur le secteur de Milan. Ainsi, ce sont 35 unités de production de BPE qui viennent enrichir le parc des équipements du groupe franco-suisse.  Le béton vert EcoPact Ainsi, ces opérations renforcent la position de LafargeHolcim dans deux des zones les plus dynamiques et les plus attractives d’Europe. Des acquisitions complémentaires qui s’ajoutent à 8 initiatives similaires réalisées en 2020…  Ceci, en Australie, au Canada, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Suisse. « Je suis enthousiasmé par les perspectives de croissance à venir avec Edile Commerciale et Cemex Rhône-Alpes,souligne Jan Jenisch, directeur général de LafargeHolcim. Ces deux acquisitions s’inscrivent dans notre stratégie de croissance […]. Elles confirment notre ambition de revitaliser des villes de premier plan comme Milan et Lyon. Et notre vision de faire de l’Europe une région zéro net carbone d’ici 2050. Pour être un partenaire clef dans ce voyage, nous avons lancé le béton vert EcoPact l’année dernière. Je m’engage à assurer son déploiement rapide dans le monde entier. Cette année, nous avons une occasion unique d’accélérer la transition vers la construction durable. Ceci, avec une vague sans précédent de plans de relance gouvernementaux, axés sur les infrastructures, avec l’Europe en tête. »
Il y a 4 ans et 88 jours

La filière bois présente son « Plan Ambition Bois-Construction 2030 »

Cette règlementation doit permettre au secteur du bâtiment, qui compte parmi les plus émissifs du pays, de prendre sa part à la décarbonation de l'économie. Dans ce cadre, les professionnels alertent sur le fait qu'un arbitrage qui consisterait à renoncer ou affaiblir l'ACV dynamique serait catastrophique. En effet, si l'ACV dynamique, pilier incontournable de la RE2020, devenait facultative (renvoyée à un label) et non réglementaire en 2021, pour n'être ensuite qu'hypothétiquement reconsidérée en 2024, alors la France ne tiendrait pas ses engagements pris lors des Accords de Paris pour le secteur du bâtiment.Consciente de l'enjeu historique auquel doit impérativement répondre la RE2020, la Filière Bois Construction se mobilise pour apporter sa contribution à l'effort collectif nécessaire à la décarbonation de la construction française. C'est pourquoi les acteurs de la forêt et du bois-construction s'engagent aujourd'hui solennellement auprès des élus, du Gouvernement et de leurs partenaires en lançant le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 ».Ils prennent 10 engagements concrets pour faciliter la transition du secteur du bâtiment vers la neutralité carbone, du renouvellement des arbres à la fin du cycle de vie du bois de construction. Ces engagements stratégiques portent sur la formation, l'emploi, l'investissement, la recherche et le développement, le développement de l'offre en bois français, l'implantation dans les territoires, la mixité des matériaux, la gestion durable de la forêt, la réduction des coûts et enfin le recyclage du bois en fin de vie.La filière bois construction, convaincue que l'enjeu de la décarbonation réunira l'ensemble des métiers de la construction autour d'une vision durable et circulaire de la vie du bâtiment, démontre ainsi qu'elle sera au rendez-vous de la RE2020 et apportera tout son concours à l'avènement d'un secteur de la construction exemplaire. La mixité assumée des solutions constructives et des matériaux ainsi qu'une accélération des mises en chantier dès que l'incertitude sur les arbitrages de la RE2020 sera levée, profiteront économiquement à l'ensemble de la construction. Pour la seule filière bois, ce marché de la construction mixte représente déjà plus de 10 milliards d'euros de valeur ajoutée créée annuellement et 205 000 emplois directs sur les marchés finaux de la construction durable et bas carbone.Le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 » : une réponse à la RE 2020La RE2020 doit permettre au secteur du bâtiment d'accélérer sa transition vers la neutralité carbone et de participer à l'effort collectif de décarbonation complète de l'économie. Cette transition et cet objectif ambitieux constituent un remarquable accélérateur d'innovation et de mixité des matériaux, synonyme de valeur ajoutée supplémentaire pour les métiers et l'économie de la construction.L'enjeu est de taille pour le secteur du bâtiment, toujours régi par une norme antérieure aux Accords de Paris sur le Climat – la RT2012 - et frappé par la crise sanitaire et économique. La réussite de cette transition passe donc à travers la RE2020 par l'innovation et une mixité accrue des matériaux. Dans ce contexte la part du bois et des matériaux bio-sourcés est inévitablement appelée à rapidement s'accroitre.10 engagements pour accélérer la transition écologiqueAucun matériau n'est aussi vertueux que le bois et les matériaux biosourcés pour réduire rapidement et durablement l'empreinte carbone du bâtiment. Le « Plan Ambition Bois-Construction 2030 » témoigne de la capacité de la filière bois-construction à répondre à la hausse de l'utilisation des matériaux bois et biosourcés. Il rassemble ses 10 engagements pour accompagner l'ensemble des professionnels de la construction dans la transition qui s'annonce :Former : « Nous nous engageons à accompagner, dans l'acte de construire, les opérateurs de la famille des bâtisseurs en lien avec les organismes de formation. Nous nous engageons également dans un effort de formation continue de nos professionnels, de l'amont à l'aval. »Développer l'emploi : « Nous nous engageons, en augmentant nos capacités de production, à développer l'emploi et à produire de la valeur ajoutée. »Mobiliser les volumes : « Nous nous engageons à favoriser les investissements liés au développement des usines de première et de deuxième transformation vers des produits mixtes, combinant le bois à d'autres matériaux, afin de répondre aux exigences du marché en termes de volume. »Investir en recherche et développement : « Nous nous engageons vers un effort constant en matière de recherche et développement, allant de l'ingénierie à la conception de produits et systèmes constructifs novateurs, afin de favoriser l'essor des marchés de la construction bois et biosourcée. »Développer l'offre en bois français : « Nous nous engageons à favoriser la construction de logements bas-carbone avec une priorité donnée au bois français. »Soutenir l'économie des territoires : « Nous nous engageons à développer des acteurs industriels de référence et des capacités de transformation au cœur des territoires français. »Favoriser la mixité des matériaux : « Nous nous engageons à relever le défi de l'accroissement de la mixité des matériaux auprès des entreprises de la construction, forts de tous les acquis des programmes démonstrateurs menés depuis plusieurs années. »Planter et replanter : « Nous nous engageons à maintenir un effort constant afin de garantir le renouvellement de la forêt française. »Réduire les coûts : « Nous nous engageons à maintenir un effort constant afin de massifier l'utilisation du bois et investir dans des outils de production pour diminuer les coûts. »Recycler le bois en fin de vie : « Nous nous engageons à investir dans les usines biomasse et à optimiser l'utilisation des produits bois en fin de vie. »
Il y a 4 ans et 88 jours

Plainte contre Century 21, accusé d'enfreindre le plafonnement des loyers

Le groupe immobilier Century 21 est visé par une plainte de l'association CLCV, qui accuse le réseau d'agences de diffuser des annonces ne respectant pas le plafonnement des loyers à Paris.
Il y a 4 ans et 89 jours

Bouygues retenu pour le chantier de rénovation de la gare du Nord

"Au terme d'un appel d'offres, nous avons retenu Bouygues Bâtiment Ile-de-France comme attributaire pressenti des travaux de rénovation qui représentent 600 millions sur les 900 millions du projet au total pour StatioNord, en y incluant l'aménagement des abords de la gare, les frais financiers, les taxes etc..", déclare Aude Landy-Berkowtiz, présidente du directoire de StatioNord.En ajoutant une passerelle piétonne et cyclable devant surplomber les voies qui ne relève pas du même budget, un parking souterrain et un nouveau bâtiment SNCF, le projet total dépassera la barre du milliard d'euros.Les travaux qui devraient être lancés d'ici juin, "sans attendre la délivrance du permis modificatif et la purge des recours, comme le droit de l'urbanisme nous le permet", dureront quatre ans, puis StatioNord exploitera les espaces commerciaux jusqu'en 2065, indique la dirigeante.Selon Mme Landy-Berkowitz, les travaux vont générer 450 emplois, puis 1.800 emplois directs permanents pour les diverses activités de la gare, hors SNCF.Un accord avait été conclu fin 2020 avec la mairie de Paris sur la forme finale de la gare qui devrait avoir un peu moins de surfaces commerciales et un peu plus de parkings à vélos qu'initialement prévu.Le Terminal TransManche, d'où part l'Eurostar, devrait être livré "à temps pour la Coupe du monde de rugby de 2023" et "tous les ouvrages ferroviaires seront opérationnels pour les Jeux Olympiques de 2024" prévus à Paris, ajoute-t-elle.Le projet comporte peu de démolitions, et le principe d'une construction en métal et verre, qui ne nécessite qu'un assemblage d'éléments, a été retenu pour accélérer le chantier et minimiser les nuances.Plus de 700.000 personnes transitent chaque jour dans cette gare aujourd'hui "et 900.000 sont prévus en 2030", selon Mme Landy-Berkowitz.
Il y a 4 ans et 89 jours

Vicat créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire

Vicat a créé sa filiale dédiée à l’économie circulaire : CIRCULère. Elle permet d’apporter des solutions concrètes aux entreprises des territoires pour la valorisation de leurs déchets. Cette entité emploie une douzaine de collaborateurs (ingénieurs et scientifiques), elle compte deux plateformes de traitement des déchets en collaboration avec le groupe Serfim : Terenvie, dépollution des friches industrielles (69) et Bioval, production de combustibles solides de récupération (73). Cette filière est née d’une double ambition : accompagner l’élimination des énergies fossiles carbonées et importées dans les cimenteries du groupe Vicat et contribuer au développement économique des territoires, principalement dans les régions où l’entreprise est implantée (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand Est et Grand Paris). Elle s’articule autour de 3 axes : la valorisation des terres excavées (dépollution des sols), le recyclage des matériaux issus de la déconstruction et la substitution des combustibles fossiles par des combustibles secondaires (pneux broyés, CSR…), avec pour ambition d’atteindre 0% d’énergie fossile dans le processus cimentier en France d’ici à 2025. En 2019, l’utilisation de combustibles et matières de substitution a permis de valoriser près de 450 kt de déchets dans les 5 cimenteries françaises du Groupe et d’éviter la consommation de plus de 625 kt de charbon. Cette démarche contribue également aux objectifs de réduction des émissions de CO2 du groupe Vicat.
Il y a 4 ans et 89 jours

Les « Rues aux Écoles » d’AREP au cœur du Paris de demain ?

L’agence AREP concevra les prototypes de rues aux écoles de certains arrondissements parisiens en partenariat avec l’anthropologue Sonia Lavadinho/Bfluid et le créateur d’aires de jeux Playgones. L’appel d’offres de la Ville de Paris consistait à concevoir un nouveau vocabulaire de l’espace urbain faisant office de signal pour les écoles parisiennes, tout en soulignant les engagements post-carbone […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 89 jours

A Reims, l’extension de l’EHPAD Roederer-Boisseau signée Ameller Dubois

L’agence parisienne Ameller Dubois a livré en 2020, pour le CHU de Reims (Marne), maître d’ouvrage, l’extension (4 740 m² SDP) de l’EHPAD Roederer-Boisseau. Créée au XIXe siècle, cette maison de retraite est la plus ancienne des résidences pour personnes âgées de la ville. Communiqué. L’extension, réalisée avec un budget de 8,3M€, accueille 90 lits […] L’article A Reims, l’extension de l’EHPAD Roederer-Boisseau signée Ameller Dubois est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 89 jours

A Reims, l’extension de l’EHPAD Roederer-Boisseau signée Ameller Dubois

L’agence parisienne Ameller Dubois a livré en 2020, pour le CHU de Reims (Marne), maître d’ouvrage, l’extension (4 740 m² SDP) de l’EHPAD Roederer-Boisseau. Créée au XIXe siècle, cette maison de retraite est la plus ancienne des résidences pour personnes âgées de la ville. Communiqué. L’extension, réalisée avec un budget de 8,3M€, accueille 90 lits […] L’article A Reims, l’extension de l’EHPAD Roederer-Boisseau signée Ameller Dubois est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 89 jours

Un futur écoquartier autour de la gare d’Arceuil-Cachan

La mairie de Cachan et la Société du Grand Paris (SGP) s’unissent pour la réalisation d’un écoquartier autour de la gare.
Il y a 4 ans et 89 jours

De nouveaux marchés attribués sur le Grand Paris Express

CONTRATS. La Société du Grand Paris a récemment notifié plusieurs marchés. L'un concerne le réseau multi-services et les systèmes de surveillance sur les lignes 15, 16 et 17. L'autre porte sur les ouvrages de service sur le tronçon sud-est de la ligne 15.
Il y a 4 ans et 89 jours

Pour 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima se réinventent

En proposant un format AUGMENTÉ grâce au digital, Reed Expositions France, l'Afisb[1] et Uniclima[2] entendent également accompagner les professionnels toute l'année pour les aider à saisir l'ensemble des opportunités du secteur et découvrir les innovations.Plus de convivialité : le Mondial du Bâtiment revient à ParisDepuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens : faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C'est chose faite pour l'édition 2022 qui réintègre donc le parc d'exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6% des exposants et 97,9% des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons[3].Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m² d'exposition.En un seul et même lieu, tous les professionnels auront accès aux innovations, conseils et démonstrations pour expérimenter et appréhender toutes les évolutions de leur secteur. Mais audelà de ces 4 jours, le Mondial du Bâtiment souhaite également animer la communauté des professionnels et créer du lien tout au long de l'année grâce à une stratégie qui mise sur la complémentarité du digital et de la présence physique.Plus économiques : les salons apportent un meilleur retour sur investissement pour les exposants Sur les six pavillons qu'occuperont les salons Batimat, Idéobain et Interclima, le nouveau format d'exposition limite la taille des stands à 99 m² par société, avec la possibilité d'inclure un étage. Il simplifie également l'implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s'échelonnent ainsi de 9 à 99 m² soit 9 m², 18 m², 36 m², 54 m² et 99 m².Cette refonte de l'implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l'emplacement dès l'inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d'exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons.Par ailleurs, les stands de 9, 18 et 36 m² seront proposés avec une gamme d'aménagement clés en main à personnaliser. Cette nouveauté répond à une demande des exposants de simplifier la préparation des salons, et permettra d'améliorer les flux logistiques autour de la porte de Versailles.Plus hybrides : les salons se digitalisent pour devenir des salons augmentésDepuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons Batimat, Idéobain et Interclima sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d'acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus.Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l'Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l'usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d'outils adaptés à leurs besoins :Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ;Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ;Des show-rooms virtuels ;Des vidéos démos ;Des contenus sur les métiers qu'ils retrouveront sur les salons physiques.Toujours en amont des salons physiques, Batimat, Idéobain et Interclima initient une matinale, « Les rendez-vous du Mondial du Bâtiment ». Diffusée sur Batiradio en podcasts et en format vidéo, elle décryptera les grandes tendances de la construction pour animer les communautés et favoriser les échanges entre professionnels face aux enjeux du secteur.Enfin, durant les 4 jours de l'édition 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima proposeront une expérience digitale permettant d'assister à distance à une grande partie des contenus des salons physiques.Les rendez-vous du Mondial du BâtimentÀ retrouver une fois par mois, chaque premier vendredi à partir du 2 avril de 9h00 à 12h30. Cette matinée, destinée à toute la communauté des professionnels du bâtiment, décrypte les sujets phares du secteur en présence des plus grands experts. Ces rendez-vous fédérateurs, préparés en partenariat avec l'Afisb, l'ACIM, CCCA-BTP, Construction 21, Hors-Site, Plan Bâtiment Durable, Uniclima.Chaque mois des thématiques récurrentes : Le rendez-vous France Relance ; Le Grand Dossier du Mondial du Bâtiment ; La rénovation énergétique dans les territoires ; Le décryptage RE2020 ; Les métiers ; La Construction 4.0 ; Les Tendances et le Design. Ce programme LIVE s'accompagne de vidéos de pitchs Innovation et d'un programme de replays.Les thématiques 2021 :2 avril : En quoi la RE2020 va-t-elle permettre de construire durable ?7 mai : REP : quels enjeux pour le secteur du bâtiment ?4 juin : Accessibilité : pourquoi le zéro ressaut en salle de bains impacte-t-il tout le bâtiment ?2 juillet : Quelles solutions pour réduire l'empreinte carbone des chantiers ?3 septembre : Énergies renouvelables1er octobre : Rénovation5 novembre : Industrialisation du bâtiment3 décembre : Qualité de l'air.Ce programme est conçu pour répondre aux souhaits des professionnels de disposer d'un rendez-vous périodique et synthétique pour suivre de manière régulière les toutes thématiques fortes de transformation du secteur.Plus engagés : les salons deviennent plus sobresL'arrivée à Porte de Versailles et les nouvelles attentes des visiteurs et des exposants sont aussi l'occasion pour le Mondial du Bâtiment de lancer une démarche d'amélioration sur des sujets RSE fondamentaux. Batimat, Idéobain et Interclima prennent leurs responsabilités et s'engagent sur 4 ambitions prioritaires pour faire de l'édition 2022 une édition exemplaire :Réduire l'empreinte carbone : dès 2022, les organisateurs du Mondial du Bâtiment mesureront l'empreinte carbone des salons et mettront en œuvre une série d'actions concrètes dont l'optimisation des process logistiques et de transport, l'accès au site privilégiant les mobilités écologiques, et l'écoconception des aménagements, des zones communes et des stands packagés.Améliorer la gestion des déchets : avec pour ambition d'atteindre à terme le zéro déchet, les organisateurs du Mondial du Bâtiment ont pour objectif de réduire les déchets des salons d'au moins 10% en 2022, d'accroître la circularité des matériaux utilisés, d'améliorer le dispositif de tri et de mieux gérer les déchets grâce à des systèmes d'analyse, de traçabilité et de pilotage.Mettre en place une offre de restauration responsable en luttant contre le gaspillage et en gérant les surplus, en valorisant les bio déchets et en adoptant des conditionnements et une alimentation responsables.Privilégier les achats responsables en favorisant les achats auprès du secteur du travail protégé et adapté (STPA), en intégrant des critères RSE aux politiques d'achats et notamment dans le choix des fournisseurs et en privilégiant des produits et des services écoconçus et respectueux de l'environnement.« Nous sommes convaincus que le bâtiment, la ville et les territoires seront au centre des transformations sociétales des dix prochaines années. Et nous sommes intimement persuadés que notre rôle est d'une part d'anticiper ces changements et d'autre part d'accompagner les professionnels chaque jour pour les aider à saisir toutes les opportunités qui peuvent s'offrir à eux. C'est avec cette ambition que nous avons repensé le Mondial du Bâtiment et ses 3 salons. »Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du BâtimentAvec cette stratégie innovante combinant physique et digital, les salons Batimat, Idéobain et Interclima souhaitent fédérer l'ensemble des professionnels du secteur du bâtiment et accroître le nombre d'exposants de 15% pour l'édition 2022.[1] Afisb, Association Française des Industries de la Salle de Bains, propriétaire du salon IDÉOBAIN.[2] Uniclima, Syndicat des industries Thermiques, Aérauliques et Frigorifiques, propriétaire du salon INTERCLIMA.[3] Sondage réalisé entre le 19 et le 26 janvier 2021. Bases contacts 2017 et 2019. Répondants : 141 exposants et 3507.
Il y a 4 ans et 89 jours

Le changement de cap de LD Contrôles

Fabrice Lapié est le gérant de LD Contrôles. [©LD Contrôles] La question devient un peu traditionnelle : comment avez-vous traversé cette très particulière année 2020 ? Plutôt bien, grâce à nos partenaires et à nos clients. Nous avons trouvé avec eux et nos équipes des protocoles sanitaires, qui nous ont permis de maintenir une activité certaine. Il faut ici remercier nos collaborateurs, qui ont pris conscience de l’enjeu et se sont adaptés à ce moment compliqué. Je les remercie très sincèrement. Beaucoup d’entreprises redoutent l’année 2021. Est-ce aussi votre cas ? Il y a une inquiétude de la profession pour le 2e semestre de l’année prochaine. Il faut que l’Etat joue le jeu, en comprenant que le meilleur soutien qui peut être apporté au secteur, c’est de nous faire travailler. Il faut donc des investissements structurels, qui apportent des chantiers. Mais il faut savoir sortir par le haut de ces phases compliquées. Chacun devra être prêt pour le redémarrage et savoir faire fructifier les 5 à 10 % de positif qu’il y a à tirer de cette période. Chez nous, l’année 2021 avait été programmée pour être une année d’évolution, elle le sera d’autant plus. Pouvez-vous nous en dire plus ? Vous investissez notamment au sein de votre siège social d’Aurillac… Oui, nous allons passer notre site d’Aurillac à environ 600 m2. Nous avons aussi maintenu tous nos investissements prévus sur nos différents sites, sur des véhicules hybrides et sur des rectifieuses automatiques. L’année 2021 sera la concrétisation d’un travail de fond entamé il y a bientôt 3 ans. Nous avons formé nos collaborateurs à de nouveaux métiers et accueilli de nouvelles compétences. Nous avons aujourd’hui des capacités en tirants d’ancrage et en maturométrie, mais aussi en métrologie et en formations. Nous pouvons proposer désormais ces services. Dans le même temps, nous sommes en train de revoir nos outils de communication, notre site Internet, notre logo… Pour nous, l’année 2021 sera un nouveau cap, que nous concrétiserons avec l’inauguration de notre nouveau siège, avec une très belle surprise. LD Contrôles évolue aussi, de plus en plus, vers des services aux entreprises, et ne se limite plus à la seule analyse de laboratoire… Mon mentor disait qu’il fallait faire comprendre que nous ne sommes pas que des “casseurs d’éprouvettes”, même si l’essai de compression est la base de notre métier, et nous permet d’être auprès de nos clients pour toutes les autres études. Aujourd’hui, c’est plus que jamais vrai. A la création de l’entreprise, les essais courants constituaient 80 % de notre chiffre d’affaires. A l’heure actuelle, ils ne représentent plus que 35 %, dans une activité en croissance continue. Notre approche de plus en plus environnementale nous permet d’accompagner et d’encadrer les opérations de nos clients. Ceci, en matière de bétons bas carbone, de gestion des eaux, des poussières et des boues dans les carrières, ou encore sur des questions de réutilisation de matériaux. Cela vous permet de travailler plus en amont avec les industriels ? Tout à fait. Je suis assez fier de pouvoir dire que nous sommes désormais reconnus sur nos domaines de compétence et d’accréditation ou certification (Cofrac, Afnor). Ceci, grâce à l’expertise de nos équipes et le travail de fond sur les questions techniques mené par Laurent Dujols1. Nous sommes maintenant souvent consultés dans la phase de développement des solutions. Ce qui nous ouvre de nouvelles perspectives de travail. Est-ce que les investissements pour ce nouveau cap concernent aussi l’ouverture de nouvelles agences ? Avez-vous des ambitions internationales ? Nous nous installons dans des zones où nous estimons que nous ne sommes pas à la hauteur de nos ambitions de qualité de service. C’est pourquoi, début 2021, nous allons ouvrir un laboratoire LD Contrôles à Poitiers. Nous allons aussi concrétiser, sur cette nouvelle année, notre projet parisien, sur sa façade Ouest. Avec cela, nous couvririons nos besoins sur le territoire national. Nous répondons déjà à des besoins internationaux, en recréant dans nos locaux d’Aurillac, les conditions climatiques voulues, afin de réaliser des tests spécifiques. Cela permet de suivre nos clients dans leurs interventions en dehors des frontières. Mais ouvrir un laboratoire hors Hexagone n’est pas d’actualité. 1Laurent Dujols est le directeur technique de LD Contrôles.
Il y a 4 ans et 89 jours

Bouygues choisi pour la rénovation de la gare du Nord

GRANDS PROJETS. C'est Bouygues qui devrait réaliser la modernisation de la gare du Nord, à Paris, a annoncé la société en charge du projet. Un chantier à 600 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 89 jours

Figure de proue boulevard Brune à Paris, un conservatoire signé Bruno Mader

Bruno Mader a livré en novembre 2019 le nouveau conservatoire du XIVe arrondissement de Paris. L’ouvrage de quatre étages sur rez-de-chaussée – surface 4056 m² / 2410 m² SU ; montant des travaux : 13.9 M€ HT – compte, outre un Grand Studio, un studio d’art dramatique et une salle d’orchestre, tous les équipements associés à sa […] L’article Figure de proue boulevard Brune à Paris, un conservatoire signé Bruno Mader est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 90 jours

La métamorphose du Mondial du Bâtiment

Depuis 2013, toutes les demandes allaient dans ce sens, faire revenir le Mondial du Bâtiment au cœur de Paris. C’est chose faite pour l’édition 2022 qui réintègre le parc d’exposition rénové de la Porte de Versailles. Ce retour est largement plébiscité puisque 93,6 % des exposants et 97,9 % des visiteurs ont exprimé leur intention de venir à la prochaine édition des salons. Programmés du 3 au 6 octobre 2022, les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA occuperont 6 pavillons, soit plus de 140 000 m2 d’exposition. le nouveau format d’exposition limite la taille des stands à 99 m2 par société, avec la possibilité d’inclure un étage. Il simplifie également l’implantation des pavillons avec des modules de stand multiples de 9. Les surfaces prévues pour chaque stand s’échelonnent ainsi de 9 à 99 m2 soit 9 m2, 18 m2, 36 m2, 54 m2 et 99 m2. Cette refonte de l’implantation apporte de multiples avantages aux exposants : choix de l’emplacement dès l’inscription, augmentation significative du retour sur investissement (ROI) par une réduction des coûts d’exposition et du passage à 4 jours pour tous les salons. Les salons se digitalisent pour devenir des salons AUGMENTÉS Depuis plusieurs années, le Mondial du Bâtiment et les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA sont engagés dans une démarche qui vise à animer la communauté des professionnels entre deux éditions et pas uniquement sur 4 jours de présence physique. Cette anticipation a notamment permis d’acquérir une forte expertise en matière de référencement sur les moteurs de recherche comme Google que les professionnels du secteur utilisent de plus en plus. Fort de cet acquis, Reed Expositions France, l’Afisb et Uniclima proposeront à partir de mai 2021, des salons « AUGMENTÉS » grâce à un blog unique. Celui-ci complètera l’usage des sites internet dédiés aux salons physiques en regroupant les univers métiers des 3 salons du Mondial du Bâtiment. Les professionnels pourront y entrer en contact avec les marques, donner leur avis ou leurs appréciations et ils disposeront d’outils adaptés à leurs besoins : – Des fiches produits conçues avec les codes du e-commerce ; – Un annuaire de fournisseurs, avec les produits/services proposés ; – Des show-rooms virtuels ; – Des vidéos démos ; – Des contenus sur les métiers qu’ils retrouveront sur les salons physiques.
Il y a 4 ans et 92 jours

A Longchamp, Dominique Perrault fait cavalier seul

La tribune de l’hippodrome Paris Longchamp – France GALOP maître d’ouvrage – réalisée par Dominique Perrault Architecte est lauréate des Trophées Eiffel 2020 dans la Catégorie « Architecture & Ingénierie ». En béton et en acier, les gradins recouverts de bois, un ouvrage scintillant ? Le projet du nouvel hippodrome Paris Longchamp consistait en la […] L’article A Longchamp, Dominique Perrault fait cavalier seul est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 92 jours

Les lieux emblématiques en béton du cinéma

Le cinéma regorge de décors inoubliables et intemporels. Dans certains, le béton s’y fond parfaitement… Et laisse ainsi transparaître à l’écran un cadre sensationnel… Vous n’avez plus qu’à vous laisser embarquer à travers ces œuvres, devenues cultes, et à découvrir les lieux emblématiques en béton du 7e art. Le plus tragique : l’île d’Ha-Shima L’île japonaise d’Ha-Shima a abrité le tournage de Skyfall, réalisé par Sam Mendes [©BY 2.0] Quoi de mieux pour le méchant de James Bond, dans le film Skyfall, qu’un lieu fantomatique pour installer un repaire secret à l’abri des regards ? Raoul Silva, cyber-terroriste de son état (Javier Bardem), peut enfin préparer sa vengeance contre la directrice du M16 alias “M”. C’est à la 68e mn que le spectateur peut apercevoir l’île japonaise d’Ha-Shima, une “dalle de béton” flottant au milieu de l’océan. James Bond s’est fait capturer. Interprété par Daniel Craig, l’agent 007 est emmené sur ce navire de guerre en béton. D’un point de vue panoramique, ses sinistres gratte-ciels semblent tout droit sortis de nulle part. Une fois arrivé à bon port, on découvre une île en ruine. Les maisons sont fissurées, les rues cassées, les murs effondrés. Difficile d’imaginer qu’autrefois, les immeubles étaient occupés, les rues bondées, et que les rires des enfants jouant dans les parcs rythmaient les journées… En effet, l’île japonaise d’Ha-Shima cache bien des mystères. Découverte en 1887, les hommes ne mirent guère longtemps à explorer le trésor des lieux : une mine de charbon. Ne pouvant passer à côté de ce joyau inestimable, ils s’y installèrent. Une “ville collective” se bâtit sur les 6 ha et les habitants partagèrent toilettes, salles de bains et cuisines. Ha-Shima devient alors le lieu le plus densément peuplé du monde. En 1916, pour répondre à cette population en expansion, le premier bloc de construction résidentiel en béton armé sort de terre. Durant cette période, l’île n’abritait pas moins de 30 blocs résidentiels en béton. Malheureusement dans les années 1960, le pétrole fait son entrée sur le marché japonais. Et à partir de 1974, faute d’activité minière, les derniers habitants quittèrent les lieux précipitamment, laissant derrière eux, l’île déserte et abandonnée. Nul doute que la musique éponyme du film de Sam Mendes retentit dans les sombres allées de l’île oubliée… Le plus surprenant : les Espaces d’Abraxas Bande-annonce du film Hunger Games : La Révolte Partie II. Savez-vous qu’un lieu mythique de films hollywoodiens se trouve à seulement quelques kilomètres de Paris ? Non, ce n’est pas un rêve. L’illusion est bien réelle. A Noisy-le-Grand (93), plongez dans l’arène de Hunger Games et aidez Katniss Everdeen à vaincre le président Snow. En effet, les Espaces d’Abraxas ont accueilli le tournage du dernier volet de la saga, intitulée Hunger Games, la révolte – partie II. A partir de la 47e mn, celle que l’on surnomme le “Geai moqueur” fait son entrée dans ce lieu hors du temps accompagnée de son équipe. S’ensuit une scène époustouflante où plusieurs de ses alliés finiront par trouver la mort. L’apparence à la fois grandiose et futuriste de cet espace collait parfaitement à l’univers de la ville imaginaire de Panem. Un palacio massif de 18 étages contenant 600 logements, un théâtre en arc de cercle, une arche démesurée et des cages d’escaliers à ne plus en finir… Les Espaces d’Abraxas impressionnent, fascinent, mais effrayent. Construits entre 1978 et 1983 par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, cet ensemble rétro-futuriste est pour l’essentiel construit en béton architectonique. La couleur ocre rosé se perd dans des reflets bleus et violets. Ce résultat est obtenu grâce à un mélange de sables, de ciments gris et blanc et de différents oxydes. Bien que l’architecture soit unique, une ambiance anxiogène et oppressante règne en maître. En effet, l’omniprésence du béton ne permet pas à la lumière du jour de traverser. Accusé d’être insécurisé, une menace de démolition plane au-dessus du Palacio d’Abraxas. Ces espaces sont aussi connus grâce au film de science-fiction dystopique Brazil, de Terry Gilliam, sorti en 1985. Ainsi qu’au long-métrage français, Mais qui a tué Pamela Rose, réalisé par Eric Lartigau et sorti en 2003. Alors plutôt team utopie architecturale ou échec social ? Le plus célèbre : l’Ennis House L’Ennis House a été construite en 1924, l’architecte Franck Lloyd Wright. [©Wikimedia Commons]Depuis sa création, la célèbre Ennis House a accueilli plusieurs tournages, dont Blade Runner, sorti en 1982. [©Wikimedia Commons]Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. [©Wikimedia Commons] On ne présente plus l’Ennis House. Quoi de mieux que cette somptueuse villa de l’architecte Franck Lloyd Wright pour tourner son film hollywoodien ? Sans le savoir, vous la connaissez forcément. L’Ennis House, située à Los Angeles, a accueilli près de 80 projets audiovisuels depuis sa création en 1924. Parmi eux, les séries à succès Twin Peaks, Buffy contre les vampires et Westworld. Ainsi que les films La Nuit de tous les mystères (1959), Karaté Kid 3 (1989), Black Rain (1989), Grand Canyon (1991). Et, bien évidemment, Blade Runner, sorti en salles en 1982. Troisième long métrage de l’incontournable Ridley Scott, ce film a permis à l’Ennis House de connaître la gloire. L’intérieur de la demeure sert “d’appartement” au personnage d’Harisson Ford, Rick Deckard. L’univers du film se déroule en novembre 2019. La faune a disparu, les animaux sont devenus artificiels. La population se voit émigrer vers d’autres planètes pour sa protection. La technologie a bien progressé avec l’arrivée des “réplicants”, des androïdes créés et utilisés par les humains. Ceci ne vous rappelle rien ? A l’époque, Ridley Scott sentait déjà le vent tourné pour notre civilisation… Le film est un véritable succès et propulse l’Ennis House au rang de villa iconique. Ridley Scott y tournera un second film en 1989 : Black Rain. Construite dans le quartier de Los Feliz, dans la “ville des anges”, l’Ennis House est considérée comme l’une des plus belles maisons au monde. Icône architecturale, elle est inspirée des anciens temples mayas. Et a été bâtie avec 27 000 blocs de béton, sculptés de motifs en relief. Alors à votre avis, quel sera le prochain tournage à choisir l’Ennis House ? Ouvrez les yeux… Le plus sombre : la prison d’Alcatraz La prison d’Alcatraz, surnommée “The Rock” a connu bien des mystères. Le plus important restera sans doute celui concernant l’évasion de Franck Morris… [©Wikimedia Commons]La prison d’Alcatraz a été construite entre 1890 et 1914. [©Wikimedia Commons]L’île d’Alcatraz en 1895. [©Wikimedia Commons] Sorti en 1979, le film L’Evadé d’Alcatraz a été réalisé par Don Siegel, avec Clint Eastwood dans le rôle-titre. Ce long métrage met en scène la folle évasion de plusieurs prisonniers : Franck Lee Morris et les frères John et Clarence Anglin. En 1960, Franck Morris, criminel américain multi-récidiviste est transféré dans une prison de haute sécurité sur l’Ile d’Alcatraz. Dès lors, il planifie minutieusement sa fuite avec l’aide de plusieurs co-détenus. Ils parviendront à s’évader en 1962 et ne seront jamais retrouvés par les autorités… L’île d’Alcatraz se situe dans la baie de San Francisco, à 1,92 km de son port. En 1854, un phare en béton de 26 m de haut sort de terre. Il s’agit du premier phare construit sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les lieux deviennent tour à tour une prison militaire, puis une prison de haute sécurité. “The Rock” est né. De célèbres détenus prennent place dans la forteresse, tel Al Capone. Durant 30 ans, la prison d’Alcatraz connaît de nombreuses tentatives d’évasion. Mais seuls, Franck Lee Morris et sa bande réussiront ce pari risqué. En 1963, Robert Kennedy décide de fermer l’établissement pénitentiaire. L’île d’Alcatraz devient alors une attraction touristique où le mystère de Franck Lee Morris plane toujours dans les esprits. En 1996, Michael Bay sort un film d’action intitulé Rock, dont le tournage se passe aussi sur l’île d’Alcatraz. Le réalisateur de la saga des Transformers s’offre un casting de rêve : Sean Connery, Nicolas Cage et Ed Harris. Le long-métrage est produit par “M. Blockbuster” en personne : Jerry Bruckheimer. Le plus luxueux : l’Elrod House Bande-annonce du 7ème James Bond : Les diamants sont éternels. Il y a de ces décors de cinéma qui marquent à jamais les esprits, aussi bien que des villas qui rentrent dans l’histoire de l’architecture. Parfois les deux ne font qu’un. Construite en 1968 par John Lautner, l’Elrod House se situe à Palm Springs, en Californie. Au regard du maître architecte et du sublime quartier, on pouvait déjà deviner qu’un brillant avenir lui était réservé. Et ce fut le cas. En effet, seulement 3 ans après son édification, la résidence a servi de décor au 7e James Bond. Les diamants sont éternels, un film de Guy Hamilton, mettant en scène Sean Connery dans le rôle phare, Jill St John dans celui de la James Bond girl et Charles Gray en anti-héros. Vue de l’extérieur, l’Elrod House est un ovni, où se mêlent grandeur et artifice. Elle est un véritable palace de 827 m2. Et même si elle semble perdue au milieu de nulle part, elle offre une vue spectaculaire sur la vallée de Coachella. Mais aussi sur le désert qui l’entoure. Mais derrière ce fascinant bijou se cache… du béton. En effet, la plus grande pièce est un mélange de béton et de verre. Et la fameuse terrasse composée d’une piscine est abritée par un toit de béton ajouré. Considérée comme une “sculpture résidentielle”, l’Elrod House a aussi servi de lieu de fêtes, où notamment Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Steve McQueen s’y sont mêlés. Une villa prisée tout droit sortie d’un film hollywoodien… Le plus grandiose : la capitale Brasilia Le tournage de L’homme de Rio a eu lieu durant la construction de la ville en béton, Brasilia. [©Pixabay] En 1956, le président Juscelino Kubitsckek décide de concrétiser le projet d’une nouvelle capitale pour le Brésil. A l’époque, le but était de mieux répartir la population dans le pays, qui était essentiellement concentrée sur les côtes. Mais derrière cette idée se cache aussi l’envie de mettre fin à la concurrence entre les deux métropoles : Rio de Janeiro et Sao Paulo. Cette ambition est menée par deux disciples de Le Corbusier, les architectes Oscar Niemeyer et Lucio Costa. Selon Niemeyer, « le palais de Brasilia exprime les espoirs et la foi d’un pays jeune par des formes dynamiques et élancées ». Pour construire le Congrès national, Oscar Niemeyer va mélanger des lignes droites et des courbes à la géométrie logique. Le béton y est omniprésent. En seulement 1 000 j, les premières infrastructures sont inaugurées. Nous sommes en 1960 et Oscar Niemeyer est loin de penser que cette réalisation va le mener à son apogée. Cette construction va donner de l’imagination au réalisateur Philippe de Broca, qui, avec la collaboration de 3 autres scénaristes, crée une comédie d’aventure autour de Brasilia. En 1964, il sort son film intitulé L’Homme de Rio, avec notamment le talentueux Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal. C’est l’histoire d’Adrien Dufourquet, un Français, qui profite d’une permission pour aller rendre visite à sa fiancée (Françoise Dorléac). Malheureusement, cette dernière se fait kidnapper, sous ses yeux. Il part donc à sa recherche. Ce périple l’emmène au Brésil, dans la “ville-chantier”, Brasilia. Là-bas, il mettra au jour un trafic de statuettes indiennes… Le plus haut : le gratte-ciel Burj Khalifa La tour Burj Khalifa est un gratte-ciel situé à Dubaï, devenue en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. [©Pexel]Lors du tournage du film Mission Impossible : Protocole Fantôme, l’acteur Tom Cruise a escaladé une dizaine d’étages de la tour Burj Khalifa. [©FreePik] Le quatrième opus de la saga Mission Impossible est sorti en 2011. Intitulé Protocole Fantôme, l’indestructible Ethan Hunt, incarné par Tom Cruise, doit récupérer des codes, afin d’empêcher une guerre nucléaire. Dirigé par Brad Bird, le film nous emmène, le temps d’une scène sensationnelle, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Nous retrouvons l’acteur-star Tom Cruise en haut de la tour Burj Khalifa. A mains nues, mais solidement harnaché, il va escalader une dizaine d’étages, glisser, puis remonter en rappel. Tom Cruise effectue lui-même ses cascades, l’acteur faisant rarement appel à une doublure. Heureusement qu’il n’a pas le vertige…, car la Burj Khalifa est le gratte-ciel le plus haut du monde, culminant à 828 m. Construit entre 2004 et 2009, il a nécessité quelque 1,24 Md€ d’investissement et 300 000 m3 de béton pour sortir de terre. Ce béton a été pompé jusqu’à 605 m de hauteur, un record mondial. Une façade en verre et en acier recouvre le matériau. Comme quoi, Tom Cruise nous prouve une nouvelle fois que rien n’est impossible… pas même d’escalader le gratte-ciel le plus haut du monde en béton ! Le plus important : le siège des Nations Unies Le siège des Nations Unies, construit entre 1947 et 1952, est situé dans le quartier de Manhattan, à New York. [©DR] Comment rédiger un tel article sans évoquer le siège des Nations Unies ? Situé à New York, au bord de l’East River, le complexe accueille l’essentiel des institutions de l’Organisation des Nations Unies. De l’Assemblée générale au Conseil de sécurité en passant par le Secrétariat, le bâtiment constitue un des hauts lieux des Etats-Unis. Inauguré en 1951, il aura fallu quatre années et une dizaine d’architectes pour le construire. Dont le duo de “choc” Le Corbusier et Oscar Niemeyer. Le concept original de l’architecte brésilien était constitué de trois structures bien indépendantes. Incluant une quatrième plus basse derrière elles. Cette composition a nécessité de diviser les Conseils de la Salle de l’Assemblée. L’idée était de créer un grand espace public entre les deux zones et d’obtenir une construction ouverte. Mais le Suisse Le Corbusier n’était pas convaincu par cette ambition. Il proposa alors à Niemeyer de repositionner la salle de l’Assemblée au centre du site. Ce dernier accepta et les deux architectes proposèrent un plan commun, qui est le complexe actuellement en place. C’est grâce au film La Mort aux trousses (1959) d’Alfred Hitchcock que le monde va pouvoir découvrir cette œuvre magistrale. En effet, à l’époque le célèbre réalisateur n’avait pas eu l’autorisation de tourner à l’intérieur du bâtiment. Celui que l’on dénomme “le Maître du suspense” utilise alors une caméra dissimulée… De l’autre de côté de la rue, Alfred Hitchcock effectue un plan de l’entrée de son personnage principal, Roger Tornhill (Cary Grant), dans l’immeuble. Lors de cette scène, il est d’ailleurs possible d’apercevoir un individu se retourner sur l’acteur… Probablement l’avait-il reconnu ? L’édifice le plus reconnaissable abrite le Secrétariat. L’immeuble haut et étroit est devenu l’emblème des Nations Unies. Symbolisant en particulier la gloire de l’acier, du verre et de la transparence des futures relations internationales. Dans le film L’Interprète de Sidney Pollack, le spectateur peut être subjugué par l’intérieur du bâtiment. Le réalisateur ayant était le seul à avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le vrai décor… Le béton se dissimule sous toutes les formes et est omniprésent. Alors plus que jamais, n’oubliez pas de scruter l’horizon, car le béton est caméléon…
Il y a 4 ans et 92 jours

Batimat, Idéobain et Interclima préparent leur retour à Paris

ÉVÈNEMENTS. De retour au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris du 3 au 6 octobre 2022, les salons Batimat, Idéobain et Interclima ont décidé de communiquer largement dès 2021 sur les principales nouveautés de la prochaine édition. Les visiteurs pourront cette fois évoluer au sein de six pavillons, totalisant 140.000 m² d'exposition, avec de nouveaux outils digitaux à disposition.
Il y a 4 ans et 92 jours

La crise du coronavirus tuera-t-elle les grandes villes ?

"L'urbanisation généralisée du globe et sa métropolisation planétaire sont le creuset de la crise sanitaire", affirmait en avril l'urbaniste Guillaume Faburel dans une tribune au journal Marianne.C'étaient les premiers mois de la crise du coronavirus. Un strict confinement - le premier - venait d'être décrété en France et de nombreux citadins avaient fui à la campagne pour passer plus à l'aise cet enfermement à domicile.C'était aussi l'époque des premières analyses sur la crise et M. Faburel, porteur d'une vision radicale en faveur du retour à la campagne contre des métropoles jugées "barbares", regrettait que le rôle des villes ne soit pas assez dénoncé.Depuis, il l'a été. Les grandes villes ont d'abord été présentées comme un terreau idéal à l'essor du coronavirus, à commencer par la métropole chinoise de Wuhan où il est apparu."Par leur densité, (les) nouvelles configurations urbaines portent en germe des déflagrations écologiques à haut potentiel de vitalité", assuraient dans Le Monde l'épidémiologiste Didier Sicart et le maire de Neuilly Jean-Christophe Fromantin, peu avant l'été 2020.Mais les mois suivants ont nuancé ce type d'analyse. M. Fromantin, qui envisage un "monde débarrassé des métropoles", et M. Sicart, évoquaient ainsi la supposée transmission du virus du pangolin à l'homme, une hypothèse depuis largement écartée.Surtout, l'épidémie a fini par se développer à grande vitesse hors des métropoles, comme aux Etats-Unis où, après une première vague violente pour les grandes villes comme New York, des Etats très peu habités comme le Dakota du Nord ont connu un automne difficile.Contacts spontanésCette phobie des villes n'a en fait pas attendu la crise actuelle. Elle est aussi vieille que les villes elles-mêmes, comme le souligne l'historien britannique Ben Wilson qui, à rebours de cette tendance, vient de publier un livre vantant les cités comme la "plus belle invention" de l'humanité."A travers l'Histoire, les gens ont toujours prédit la destruction des villes, comme si elles étaient sur le point de s'effondrer parce qu'elles sont trop compliquées, pas assez hygiéniques, gangrenées par le crime...", souligne-t-il auprès de l'AFP, faisant remonter ces craintes jusqu'à la Bible."La Bible a largement été écrite par des prisonniers hébreux que l'on avait emmenés à Babylone, cette ville tentaculaire, et qui la voyaient comme une punition divine et vouée à la destruction", note-t-il.Bien plus récemment, au XIXe siècle, l'essor du Londres pauvre et pollué de la Révolution industrielle, immortalisé par les romans de Charles Dickens, a poussé nombre d'intellectuels de l'époque à imaginer de recouvrir l'Angleterre de "cités-jardins" verdoyantes et au nombre limité d'habitants.La crise actuelle n'est cependant pas sans une nouveauté de taille: l'essor des nouvelles technologies a permis de largement généraliser le travail à domicile pendant les époques de confinement.Faut-il pour autant imaginer, comme M. Fromantin, qu'en donnant à chacun la possibilité de (télé)travailler où il le souhaite, on fera perdre le lustre des immenses cités au profit des villes moyennes?Dans une telle vision, les villes n'ont de l'intérêt que parce qu'elles concentrent beaucoup de gens dans les mêmes bureaux.Mais pour l'urbaniste Alain Bertaud, c'est mal comprendre le véritable attrait des métropoles: elles multiplient par essence les rencontres spontanées."C'est très important dans le marché de l'emploi, cette éducation permanente qui vient de contacts imprévus", note-t-il auprès de l'AFP. "Et la ville y est plus propice.""Cette stimulation peut arriver sans qu'il y ait une très haute densité", nuance M. Bertaud. "Silicon Valley, c'est une banlieue pas très dense, comme la petite couronne parisienne. Mais il faut quand même que les gens se rencontrent face à face."L'urbaniste ne s'inquiète pas pour autant de l'essor des discours anti-villes, même aussi tranchés que chez M. Faburel, car il n'en attend guère d'influence majeure."En Asie, personne ne dit que les villes sont inutiles. Ils se rendent compte que l'urbanisation a créé des richesses extraordinaires", tranche M. Bertaud. "Ils se souviennent de ce qu'étaient l'Inde ou la Chine il y a cinquante ans."
Il y a 4 ans et 92 jours

A Voves, une Maison de santé, et son centre dentaire, signée Oglo

Pour Les Villages Vovéens (Eure-et-Loir), une commune nouvelle depuis le 1er janvier 2016, l’agence parisienne Oglo (Emmanuel de France, Arnaud Dambrine) a livré en 2019 une Maison de santé pluridisciplinaire et centre dentaire. Implant contemporain en zone pavillonnaire ? Communiqué. Principalement bordé par des habitations pavillonnaires et ancré dans un tissu urbain peu dense, le projet […] L’article A Voves, une Maison de santé, et son centre dentaire, signée Oglo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 93 jours

Avec Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Anne est au 7e ciel !

Anne et Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social, au sommet de la grue. [©Silver Alliance] « Je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » [©Silver Alliance]Elle l’a fait ! Anne, 66 ans, admire le tout Paris depuis la cabine de la grue à tour. [©Silver Alliance]C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » [©Silver Alliance] Le 16 décembre dernier, Anne Guichard, 66 ans, a grimpé à 58 m de hauteur avec Chérif, grutier et Compagnon du Minorange chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social. Et ce, grâce à “Rêves de Seniors”, une opération proposée par Silver Alliance, qui consiste à faire évoluer le regard du grand public sur la vieillesse.  D’aussi loin qu’elle se souvienne, Anne a toujours aimé l’altitude. Quand elle visite une ville, un pays, elle fait en sorte de monter sur le toit des plus hauts bâtiments. « Je rêve de monter au sommet d’une grue dans un site en travaux. » Voilà comment Anne a présenté son vœu lors de ses premiers échanges avec l’équipe de “Rêves de Seniors”. Le rendez-vous a donc donné, le 16 décembre dernier, à 12 h 30 sur l’îlot Fulton. Un chantier mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France – Habitat Social pour ICF Habitat La Sablière. Il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, situé dans le XIIIearrondissement parisien. Qui porte sur la construction de 235 logements, de commerces et d’une crèche (Anne-Françoise Jumeau et Ignacio Prego Architectes). Elle l’a fait ! Pour monter en haut de la grue et bénéficier d’un panorama inédit sur Paris, Anne a dû d’abord grimper à l’échelle sur environ 10 m. Et poursuivre ensuite dans l’ascenseur de la grue. Oui, mais voilà, l’ascenseur arrête sa course à 5 m en dessous de la cabine ! Les derniers mètres ont dû être fait à nouveau à l’échelle. Ce qui a été impressionnant, car le sommet de la grue se balance légèrement sous l’effet du vent ! Mais elle l’a fait ! Et là, Anne a vraiment eu conscience de vivre une expérience unique… « C’était vraiment génial. J’ai fait la connaissance de tout un univers. Celui de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Celui du logement social via ICF Habitat La Sablière. Au départ, j’étais fascinée par ce que je voyais. Puis, peu à peu, je me suis intéressée au travail de Chérif. C’est très méticuleux et très bien encadré. Les écrans aident à la conduite de la grue. C’est un travail beaucoup plus technique que ce que je pensais. C’est un métier fascinant ! » C’est avec une pointe de malice qu’Anne, tout juste redescendue sur la terre ferme, a lancé : « J’ai un nouveau rêve maintenant, devenir grutière ! » A bon entendeur… Découvrez la vidéo ici.
Il y a 4 ans et 93 jours

EMCI Group : « Nous avons relancé la centrale compacte Amazon »

A gauche, Thibault Castillo, directeur général d’EMCI Group. A droite, Régis Castillo, le président. [©EMCI Group/ACPresse]. EMCI a procédé à l’intégration d’Acom et Atec, en 2016. Quel est le rôle de ces deux structures aujourd’hui au sein d’EMCI Group ? Thibault Castillo : Aujourd’hui Acom et Atec ont été placées sous la direction de Gilles Grosclaude, qui vient de nous rejoindre. Charge à lui de développer leur périmètre de compétences. Chacune de ces marques chapeaute une activité précise. Acom évolue dans la sphère des centrales mobiles et déplaçables standardisées. Des outils auxquels nous croyons beaucoup. Dans ce cadre, nous avons relancé la centrale Amazon, qui existait déjà chez Acom. De son côté, Atec est dédiée à la diffusion des pièces détachées et de rechange. En parallèle, elle assure la conception de petites centrales sur la base de sous-ensembles et d’équipements standards disponibles sur le marché. Pouvez-vous rappeler ce qu’est EMCI Group aujourd’hui ? Régis Castillo : EMCI est une entreprise née en 1990, dans l’Est de la France. Ainsi, elle fête son 30e anniversaire durant l’année 2020 ! EMCI compte six entités. Comme précisé, Acom et Atec constituent nos deux unités commerciales, qui viennent en appui d’EMCI. Ainsi, tous trois sont en mesure d’engager des affaires à confier à nos ateliers de production. L’historique est situé à Ennery, en Moselle, spécialisé en chaudronnerie et assemblage de grosses pièces. Le deuxième est basé à Chavigny, dans la Vienne. Il intervient en mécanique et en mécano-soudure. Il répond à la dénomination Lacelle EMCI. Enfin, notre dernier atelier – Sibi – est localisé à côté de Szczecin, au Nord-Ouest de la Pologne. Il assure la construction des principaux sous-modules de nos centrales. A cet ensemble technico-commercial s’ajoutent nos deux bureaux d’études : l’un rattaché à Acom/Atec et le principal, installé au Luxembourg. T. C. : Afin de fédérer tous ces marques et ateliers, nous venons de procéder à une harmonisation visuelle des logos, qui reprennent la charte graphique et les couleurs rouge, grise et blanche de celui d’EMCI Group. Il est important que chacun de nos collaborateurs sente son appartenance au groupe, en plus de son attachement à telle ou telle marque. EMCI Group, ce ne sont pas que les centrales à béton. Quelles sont ses autres activités ? Et vos ambitions ? Centrale à béton EMCI Amazon installée sur un site de préfabrication, dans le cadre des travaux du Grand Paris. [©EMCI Group] R. C. : Cette année, nous avons constaté un léger recul de notre chiffre d’affaires. Toutefois, nous ambitionnons un retour à une moyenne à 15 M€ dès 2022… Ceci, via notre activité de construction de centrales, qui pèse plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Vient ensuite le “retrofit”, c’est-à-dire l’entretien et la rénovation d’outils industriels existants, voire leur transfert. Là, nous réalisons 25 % de notre activité. Enfin, EMCI Group intervient dans le domaine des équipements mécanosoudés, tels les passerelles piétonnes ou les aménagements de quais ferroviaires. A ce titre, nous sommes agréés SNCF. Nous lançons aussi une nouvelle activité en 2021 : les équipements pour carrières. Une réponse à la demande de nombreux clients aussi bien présents dans le béton que dans le granulat. A terme, nous visons entre 3 et 5 M€ de chiffre d’affaires. C’est pourquoi nous cherchons dès aujourd’hui à étoffer nos équipes de chargés d’affaires, tout comme techniciens de bureaux d’études… Côté centrales, quelles sont les tendances actuelles ? T. C. : Depuis une grosse année, la demande s’oriente de plus en plus sur des outils plus mobiles, plus compacts. Notre centrale standardisée Amazon y répond. Nous venons d’en installer deux, avec malaxeur de 3 m3, en Ile-de-France. Et une 3e est en préparation pour le Sud de la France. Qu’est-ce qui fait la force d’EMCI Group ? R. C. : Nous avons une double culture de constructeur de centrales à béton sur mesure et standardisées. Notre expertise couvre toutes les étapes de la construction, depuis les esquisses préliminaires jusqu’à l’assemblage in situ. Ceci, en passant par toutes les études techniques et la construction en atelier, tout en assurant le suivi après-vente et l’entretien. Cette démarche impose une très grande flexibilité de nos équipes, donc de l’entreprise. Votre filiale polonaise Sibi vous permet-elle de vous développer sur ce territoire particulier, dans vos domaines de compétence ? R. C. : Jusqu’à présent, nous n’avons pas vraiment cherché à nous développer sur ce pays. En effet, notre offre de centrales fixes sur mesure de fortes capacités n’étaiement pas en phase avec les attentes locales. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer grâce à l’évolution de notre offre. La centrale Amazon, tout comme les petites unités Atec semblent bien ciblées. Aussi, nous nous préparons à partir à la conquête de ce territoire. Le salon ICCX Central Europe, fin juin prochain à Varsovie, pourrait être un bon point de départ, si l’événement a lieu… Nous devons aussi trouver un chargé d’affaires parlant polonais. D’une manière plus large, il n’est pas exclu que nous opérions un développement sur l’Europe centrale. Seul ou avec un partenaire industriel qui pourrait, pourquoi pas, entrer au capital d’EMCI Group ! Propos recueillis par Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 93 jours

La ligne 14 est arrivée Porte de Clichy

TRANSPORTS. Quelques semaines après l'ouverture des autres stations du prolongement de la ligne 14 du métro parisien vers Mairie de Saint-Ouen, la station Porte de Clichy, qui dessert notamment le tribunal de Paris, a été inaugurée le 28 janvier 2021.
Il y a 4 ans et 93 jours

«A la fin de l’année, nous devrions être en capacité de payer les entreprises jusqu’en 2027», Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris

Après un bref retour sur 2020, Thierry Dallard précise sa feuille de route pour l’année qui débute : sécurisation du financement du Grand Paris Express, lancement des derniers appels d’offres de génie civil, achèvement du creusement des tunnels sur les lignes 15 sud et 14 sud… En 2021, le « chantier du siècle » franchira de nouvelles étapes.
Il y a 4 ans et 93 jours

Le Mondial du Bâtiment se réinvente pour 2022

De retour à Paris intra-muros pour sa prochaine édition, le Mondial du Bâtiment se transforme pour répondre aux attentes des professionnels et redonner des perspectives de croissance aux trois salons Batimat, Idéobain et Interclima.
Il y a 4 ans et 93 jours

Attaqué par les embruns, le Mont-Saint-Michel en travaux pour trois ans

"Le Mont-Saint-Michel, dans toute son histoire, ça a toujours été une lutte incessante contre les effets météorologiques. Il y a toujours eu des infiltrations. On va essayer à nouveau de les limiter et puis dans 50 ans, dans 100 ans, il faudra recommencer parce que c'est un éternel recommencement pour conserver et transmettre ce magnifique édifice à nos générations futures", explique François Jeanneau, architecte en chef des Monuments historiques, interrogé par l'AFP sur l'échafaudage 46 mètres de haut.L'abbaye française classée au patrimoine mondial de l'Unesco ne perd rien de sa superbe quand on l'approche depuis la côte, l'essentiel des travaux ayant lieu au nord, côté mer, sur un échafaudage qui va se déplacer au fil du temps.Il s'agit avant tout de "nettoyer les façades très encrassées par les lichens, les mousses, les algues qui attaquent la pierre" et de "remplacer des blocs de pierre qui sont en mauvaise état et pourraient chuter", précise M. Jeanneau.Il était donc "urgent d'intervenir", résume le haut fonctionnaire, qui date les derniers travaux de restauration de la deuxième moitié du XIXe, entre 1862 et 1885.Leur lancement a été presque aussi pharaonique que dût l'être l'édification de l'abbaye sur un rocher qui redevient une île lors des grandes marées. Il a fallu déjà 600 allers-retours en hélicoptère entre la côte et le Mont pour acheminer, de début novembre à fin décembre, les 90 tonnes d'échafaudage."Gigantisme"Ces travaux "sont exceptionnels par leur gigantisme. On est sur un rocher. Sur ce rocher a été construite une abbaye et contre cette abbaye, on a un échafaudage de la hauteur de l'Arc de Triomphe", souligne Thomas Velter, administrateur du monument le plus visité de France, hors région parisienne.Au total près de 100 m3 de pierres seront remplacés et 8.500 m2 de façade nettoyés.Depuis deux semaines, les maçons-tailleurs de pierre ont en toute discrétion commencé à redonner au granit sa couleur sable d'origine. Mais dans les rues quasi désertes d'un Mont-Saint-Michel aux devantures closes en raison du Covid-19, le silence continue à dominer.Il faut prendre l'ascenseur monté dans l'échafaudage et s'élever jusqu'au quasi sommet de la Merveille pour commencer à percevoir le son des travaux."On passe l'Algimousse, un produit à la fois curatif et préventif. On laisse agir normalement 12h et après on amène de l'eau avec les brosses et on arrive à décaper. Après on rejointe", explique Philippe Besnard, chef du chantier de nettoyage mené par Degaine, filiale de Vinci.Les pierres les plus attaquées sont marquées d'une tache rouge avant d'être changées. "C'est au nettoyage qu'on voit si c'est vraiment sableux, s'il y a beaucoup de grain qui s'en va. Et quand on tape si ça sonne un peu creux", précise M. Besnard alors qu'une dizaine d'ouvriers s'affairent autour des hauteurs du monument. 25 pierres ont déjà été enlevées, dit-il."Ce n'est pas un granit très dur. Ce n'est pas un granit des profondeurs c'est un granit de surface, de décomposition, qui pour beaucoup venait des îles Chausey qui ne sont pas loin", précise François Jeanneau.Outre le nettoyage des pierres, des travaux de charpente sont également prévus. Des ardoises de l'une des dernières carrières d'ardoises françaises, à Travassac, seront acheminées de Corrèze. Et quelques vitraux seront aussi restaurés.Fermée depuis octobre en raison du Covid-19, l'abbaye sera ouverte au public pendant les travaux, dès que les mesures sanitaires liées à l'épidémie le permettront.
Il y a 4 ans et 93 jours

Après l'échec d'Europacity, Auchan promet de poursuivre ses grands projets

"On a beaucoup appris et on est heureux d'avoir eu cette expérience-là", a déclaré, à propos d'Europacity, Antoine Grolin, président de Ceetrus, la filiale immobilière du groupe Auchan.Le groupe, principal actionnaire de ce projet gigantesque de complexe commercial à une quinzaine de kilomètres de Paris, a pourtant été contraint fin 2019 par l'État à un abandon pur et simple après des années de contestation par des mouvements écologistes et certains responsables politiques.Tout en confirmant être en cours de procédure pour se faire indemniser par l'État, la filiale d'Auchan a manifesté sa volonté de poursuivre des projets ambitieux, à l'occasion de la création d'une nouvelle structure.Celle-ci, baptisée Nhood, vise à se concentrer sur la réalisation de projets immobiliers, tandis que Ceetrus gardera la propriété des principaux actifs d'Auchan. La nouvelle entité prévoit un milliard d'euros d'investissements lors des trois ans à venir."Il était important de créer une entreprise avec des racines nouvelles", a expliqué M. Grolin, même si la famille Mulliez restera seule actionnaire de l'entité à l'exception d'une ouverture possible aux salariés.Son ambition est de "s'enrichir du local pour écouter les habitants", a-t-il poursuivi, alors que Ceetrus a aussi rencontré des difficultés autour d'un autre projet emblématique, la rénovation de la Gare du Nord.Face à l'opposition de la mairie de Paris, pourtant initialement favorable au projet, celui-ci a dû voir fin 2020 son ambition réduite et ne pourra être achevé pleinement pour les Jeux olympiques de 2024, comme prévu à l'origine.
Il y a 4 ans et 94 jours

La mairie de Paris annonce des contrôles renforcés sur l'encadrement des loyers

"Encore trop d'abus" : les contrôles sur le respect de l'encadrement des loyers à Paris vont être renforcés à partir de février, a annoncé l'adjoint en charge du Logement à la mairie de Paris.
Il y a 4 ans et 94 jours

La Citadelle Miollis hébergera des animations durant sa transformation

Située en plein cœur d’Ajaccio, la Citadelle Miollis, dont la première pierre a été posée en 1492 et qui n’a cessé de se transformer jusqu’à nos jours, fait aujourd’hui l’objet d’un projet inédit d’aménagement et d’ouverture. Une démarche novatrice a été mise en place, consistant à « activer » le lieu dès 2021 : l’ouvrir avant et pendant sa transformation pour raconter le projet aux Ajacciens, tester des usages et lancer une dynamique artistique et créative autour du projet. Cette méthodologie, qui existe déjà sur la réhabilitation de friches à Paris, Rennes ou Marseille, est totalement adaptée au site de la Citadelle et au projet. Elle permet de restituer la Citadelle aux Ajacciens, de l’ouvrir au public et de l’animer tout au long de la durée du chantier et de sa transformation. Dès le premier été de son ouverture, la Citadelle sera animée régulièrement, de juin à septembre 2021. Dans ce cadre, la Citadelle accueillera des événements, de nature variée : concerts, performances, installations… Les différents événements et les acteurs partie prenante (artistes lauréats des appels à création, porteurs de projets événementiels, partenaires…) auront vocation à cohabiter les uns avec les autres et à fonctionner en synergie pendant toute la durée de l’été. Une maison du projet, baptisée « Maison de la Citadelle » et que la Ville d’Ajaccio souhaite permanente, sera par ailleurs implantée dans le site. Cette activation culturelle se poursuivra pendant toute la durée du chantier : chantiers de découvertes de la Citadelle au travers des fouilles archéologiques, de dépollution et d’accessibilité. Pour mener à bien ce projet, la Ville d’Ajaccio s’appuie sur son partenaire la SPL Ametarra, qui a en charge l’aménagement de ce site patrimonial. Elles sont également accompagnées par Manifesto dans la conception et la mise en œuvre de la stratégie culturelle et artistique de la transformation de la Citadelle et le cabinet d’architectes Mutatis qui accompagne le projet au niveau de la méthodologie et de sa mise en oeuvre. Elles proposent trois appels à création en janvier 2021 pour un lancement des premières actions dès le printemps 2021. www.ametarra.fr  
Il y a 4 ans et 94 jours

Un reconfinement causerait une perte d'activité entre 10% et 18%, selon Bercy

"Le confinement ne peut être que la toute dernière mesure quand toutes les autres ont été essayées", a estimé mercredi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur France Culture, en évoquant l'impact d'un troisième confinement.Selon l'évaluation de Bercy, dévoilée par Le Parisien et confirmée à l'AFP par le ministère, un confinement a minima, incluant une fermeture des collèges et lycées et des restaurants d'entreprises, entraînerait une perte d'activité de 10% par rapport au niveau d'avant-crise.Un confinement strict, avec fermetures de tous les établissements scolaires et des commerces non essentiels, causerait une perte d'activité de 18%, toujours selon le ministère. C'est moins qu'au printemps, où la perte avait atteint plus de 30%, car le gouvernement estime que certains secteurs comme l'industrie et le bâtiment continueraient de fonctionner.Enfin, un scénario intermédiaire, dans lequel les écoles et crèches resteraient ouvertes, mais avec une fermeture des collèges et lycées et des commerces non-essentiels, entraînerait une perte d'activité de 13%, soit à peine plus qu'en novembre dernier (-12%).Le ministère a précisé à l'AFP qu'actuellement, les fermetures administratives imposées aux cafés et restaurants, ainsi qu'aux activités culturelles et touristiques entraînent une chute d'activité de 7%, à laquelle vient s'ajouter 1% de perte supplémentaire due au couvre-feu à 18 heures.
Il y a 4 ans et 94 jours

Tadao Ando : « J’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée»

Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23 Tadao Ando, en compagnie de François Pinault, devant le bâtiment de la Bourse du Commerce, à Paris. [©Fred Marigaux, 2016. Courtesy Collection Pinault – Paris] Pouvez-vous nous présentez votre travail ? Tadao Ando : Ma recherche architecturale s’articule autour de formes simples : cercle, carré ou rectangle, avec une prédilection pour le béton brut, que je travaille, afin d’obtenir des aspects lisses, brossés ou vernis. J’aime le voir changer avec le temps et capter la lumière. Ce matériau symbolise l’époque moderne. Tout le monde peut s’en procurer. Il est accessible à tous. C’est pour cela que j’ai voulu concevoir une architecture comme personne n’en avait réalisée. Et ce, avec le béton. La lumière et le béton, un vaste programme. Ce sont deux matériaux que tout oppose et qui pourtant, une fois mis en scène par vous, viennent créer une poétique de l’espace, mettent en valeur des lieux ou au contraire dissimulent une partie des volumes ? Comment faites-vous pour les accorder ? Le béton vient cerner les espaces que j’imagine à l’aide de parois. Quant à la lumière, elle est changeante et revêt différentes apparences, en fonction de l’espace et du temps. J’utilise beaucoup les puits de lumière. L’un est donc le symbole de la permanence et de la stabilité, l’autre est plus dans le registre de l’impermanence et de la mobilité. Pourtant, le béton et la lumière s’accordent naturellement. La Bourse du Commerce, à Paris : esquisse de Tadao Ando. [©Tadao Ando. Courtesy Collection Pinault – Paris] Quelle est votre définition d’une belle réalisation en architecture ? Je pense que l’architecture est l’une des professions les plus bénéfiques pour la société. L’architecture consiste à créer des lieux pour la communauté. Je réalise mes structures, en me demandant comment je pourrais concevoir des choses, qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité. En plus, mes réalisations s’insèrent le plus possible avec harmonie dans le paysage. Au fil des ans, j’ai réalisé que la coordination et la collaboration avec de nombreux professionnels peuvent mener à la création de grandes choses. Il est toujours essentiel de collaborer avec le client, les ingénieurs, les sous-traitants, les consultants et d’autres personnes du secteur de l’architecture. Peu de professions comptent sur une seule personne pour coordonner ces types de projets importants pour la société. Les compétences de l’architecte sont bénéfiques à bien des égards, ce qui peut amener à réfléchir à la manière dont nos compétences en matière de créativité, de gestion et de coordination peuvent être appliquées à d’autres domaines. Qu’est-ce que le mot “béton” évoque pour vous ? Quel rôle joue-t-il concrètement dans votre travail ? Je suis connu pour utiliser du béton architectural dans mes conceptions, mais je suis plus intéressé par les espaces que le béton peut créer que par le béton lui-même. La collaboration et l’esprit de nombreuses personnes dévouées sont nécessaires à sa réalisation. J’ai beaucoup de respect pour la culture régionale où mes conceptions ont été construites. Le béton dépend des cultures, des histoires et des matériaux locaux disponibles. Dans toutes les régions du monde, il y a du béton. J’espère créer à la fois une architecture, qui peut être construite n’importe où, mais qui est unique à cet endroit. Image de synthèse de la Bourse du Commerce : le promenoir et l’oculus, au sommet du cylindre. [©Artefactory Lab – Tadao Ando Architect & Associates – NeM / Niney & Marca Architectes – Agence Pierre-Antoine Gatier. Courtesy Collection Pinault – Paris] Minéralité du béton et japonisme sont-ils liés dans vos réalisations ? Quels que soient les matériaux, je n’ai jamais pensé à incorporer des éléments japonais dans ma conception. Cependant, quand j’étais jeune, je me suis consacré à créer un béton lisse et délicat, afin d’obtenir une texture similaire à celle du bois utilisé dans l’architecture japonaise traditionnelle. Les éléments japonais que l’on trouve dans mon architecture sont involontaires et on peut dire que cette vision japonaise est le fruit de mon inconscient. Que pensez-vous des architectes du béton tels que Wright, Le Corbusier, Niemeyer, Ricciotti, Bofill, Meier ? Comment considérez-vous leurs œuvres ? La première fois que je suis entré en contact avec l’œuvre de Le  Corbusier, j’étais dans une ancienne librairie d’Osaka. A cette époque, je croquais la vie à pleine dent, mon destin n’était pas encore tracé. J’avais 20 ans et je travaillais à temps partiel dans un bureau d’architecture. J’ai d’abord posé mes yeux sur un portfolio de Le Corbusier dans la section Arts de la librairie. Immédiatement, j’ai senti dans ma chair :“Ça y est, c’est cela que je veux”.L’ouvrage étant trop cher pour moi, j’ai alors économisé et j’ai acheté le livre environ un mois plus tard. Ensuite, je l’ai lu, page par page, tous les soirs. Même si mes connaissances n’étaient pas assez approfondies pour comprendre les subtilités du Modernisme, le contenu du livre était absolument fascinant. Chaque page était joliment illustrée avec des photographies architecturales en gros plan et en grand angle, ainsi que des plans et des croquis. Je me suis dit : “Je veux être capable de concevoir comme ça”. J’ai appris et j’apprends encore des architectes historiques, tels que Frank Lloyd Wright, Oscar Niemeyer et bien d’autres. Située au Nord du Japon, la colline de Bouddha est un temple souterrain, à l’exception d’une immense statue de Bouddha, dont seule la tête dépasse du sol. [©Shigeo-Ogawa/Tadao Ando] Quelles sont vos réalisations préférées dans votre travail ? Je pense que l’architecture que j’aime le mieux est le projet sur lequel je travaille. Par exemple, je suis actuellement sur la préservation et la rénovation du projet de la Bourse de commerce, à Paris. Je préfère toujours regarder vers le présent et le futur. Ce n’est pas dans ma nature de m’attarder sur le passé. Propos recueillis par Muriel Carbonnet Retrouvez cet article dans le hors-série n° 23
Il y a 4 ans et 94 jours

3D Hubs, votre service d’impression 3D à Paris

3D Hubs est une plateforme de service en ligne spécialisée dans les technologies de l’impression 3D, l’usinage, le moulage par injection ou encore les pièces de tôleries. Sur Paris, elle réalise divers types de projets pour la fabrication d’objets spécifiques. La plateforme se focalise autant sur des réalisations de pièces simples que celles plus complexes. Le but étant d’arriver à des productions de qualité sur le long terme. Des projets sur mesure 3D Hubs se focalise surtout sur des réalisations sur mesure. La plateforme appuie des ingénieurs mécaniques dans la réalisation de pièces uniques sur mesure via impression 3D. Elle intervient dans de nombreux secteurs techniques comme l’automobile, l’automatisation industrielle, l’automobile ou encore la robotique. Pour autant, aucune limite sur les collaborations n’est imposée. Ainsi, dans la mesure du possible, la plateforme propose des impressions uniques d’autres pièces utiles dans d’autres secteurs d’activité. Via le procédé par usinage, il est parfois compliqué de prototyper certaines pièces à cause des formes complexes et des techniques à appliquer. Une raison pour laquelle l’impression 3D est utilisée comme alternative. A moindre coût, la plateforme propose ainsi des solutions efficaces pour les réalisations les plus complexes. Une impression 3d en ligne Il est possible d’effectuer une impression 3D en ligne, aucun déplacement n’est nécessaire. Tout est retrouvé directement en ligne. Avec une interface simple, il vous sera facile de télécharger vos fichiers CAO directement en ligne. Vous pouvez aussi obtenir un devis gratuit directement sur la plateforme peu importe le projet avancé et les types de formes demandés. Les commandes passées, les livraisons s’effectuent à partir de 4 jours après la date de la commande. En option vérifiable, la plateforme effectue un retour DfM pour chaque devis. De cette façon le client obtient un feedback de ses pièces et peut réaliser des modifications si nécessaire. Une fois que le client est satisfait du rendu, la commande ed prototypes ou pièces de série peut être lancée. Sur le respect des normes La plateforme, avec des équipes qualifiées, produit des pièces de qualité selon les normes imposées. Pour une production répondant aux attentes des clients, la plateforme se base sur des normes spécifiques en ce qui concerne la fabrication via impression 3D. Des évaluations sont également effectuées pour rassurer les clients. Pour les suivis, des rapports sont effectués pour rester dans la marge d’une excellente qualité. Des partenaires soumis à des contrôles Étant une plateforme, 3D Hubs est en collaboration avec d’autres entreprises pour les fabrications. Les intervenants professionnels subissent des contrôles rigoureux pour assurer la qualité des produits fabriqués. Ainsi, les contrôles se concentrent surtout sur les machines et la capacité de fabrication. S’en suivent des commandes testées par des équipes techniques. Des coûts adaptés à vos produits Pour le service d’impression 3D, les couts ne sont jamais aléatoires. La plateforme se base sur des algorithmes d’apprentissage automatique afin de connaitre le cout exact d’une impression 3D depuis le fichier CAO. Avec les expériences et les commandes anciennement réalisées, les calculs sont automatiques. En quelques secondes seulement, la plateforme affiche les détails du coup du projet. Connaitre le prix en avance reste ainsi un des avantages notables de l’impression 3D. Avant même de commander, le client a accès au prix exact de son projet. Si vous voulez générer un devis, il suffit tout simplement de télécharger un fichier CAO en ligne en créant un compte sur la plateforme. Une alternative très conseillée surtout pour les ingénieurs mécaniques afin de moins dépenser du temps sur des réalisations manuelles fastidieuses. D’autant plus qu’avoir un devis gratuit réduit considérablement les frais liés à la réalisation du projet. Un service complet Pour l’impression 3D à devis instantané, la plateforme offre d’autres services en accompagnement : Dépôt de fil fondu: disponibilité de plusieurs matières standard, de types et caractéristiques variables. Stéréolithographie: permettant de produire des prototypes de haute précision Multijet fusion: permettant la production de pièces fonctionnelles en plastiques à propriétés mécaniques isotropes. Frittage sélectif par laser: un procédé permettant de fabriquer des pièces fonctionnelles en construisant ces dernières, couche par couche. Fusion sélective par laser: permettant la fabrication de pièce en métal : aluminium et acier inoxydable 316 Sous la direction d’experts, ces services en plus permettent aux clients de connaitre la caractéristique de fabrication pour chaque type de pièce en prenant en compte les matériaux et les supports indispensables pour une production de qualité.