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Il y a 4 ans et 109 jours

Des logements collectifs en bois à l'abri des regards dans le 15e arrondissement de Paris

RÉALISATION. En octobre 2020, un programme de logements collectifs signé par l'Atelier Kapaa et ATLM a été livré rue de la Croix Nivert, dans le 15e arrondissement de Paris. Le projet mêle différents matériaux, avec une place importante accordée au bois. L'enjeu était aussi de préserver l'esthétique du quartier tout en lui apportant une touche de verdure. Diaporama.
Il y a 4 ans et 109 jours

Les aides à l'embauche d'apprentis seront payées d'ici au 5 février, déclare Borne

Au 2 janvier, l'Agence de services et de paiement (ASP) de l'Etat a reçu 350.000 demandes d'aide au recrutement - décidées cet été dans le plan +un jeune, une solution+ (5.000 euros pour un apprenti mineur, 8.000 pour un majeur) - dont "250.000 ont été validées et 105.000 payées", a précisé Mme Borne.Mais, "près de 57.000 dossiers validés sont aujourd'hui en attente d'un RIB et ne peuvent donc pas être payés", a-t-elle expliqué.Il y a donc un stock d'environ 90.000 dossiers validés et complets mais non payés (les 100.000 dossiers non validés étant encore en cours d'examen pour la plupart)."On a recruté 200 personnes de plus à l'ASP depuis la mi-novembre pour rattraper le retard d'ici à la fin de la première semaine de février", a-t-elle expliqué.Cela est notamment dû "au succès plus fort qu'envisagé de cette prime", a-t-elle ajouté, soulignant qu'en outre 250.000 des 350.000 demandes d'aides ont été déposées depuis la mi-novembre, donc sur "un rythme en accélération"."J'ai donné instruction à l'ASP de payer en priorité les TPE/PME, plus sensibles à la trésorerie", a-t-elle ajouté.Dans Le Parisien lundi, la CPME a jugé ce retard "fort dommageable" vu la situation financière des petites entreprises.Pour les entreprises de plus de 250 salariés, l'aide n'est réservée qu'aux entreprises ayant 5% de leurs effectifs en contrats d'apprentissage en 2021, ou en ayant au moins 3% avec une hausse de plus de 10% cette année.Alors que la crise faisait craindre une chute de l'apprentissage, la prime a soutenu les embauches: 440.000 contrats ont été signés mi-décembre, contre 353.000 en 2019 (368.000 en incluant le public).Par ailleurs, pour les aides à l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans avec un contrat d'au moins trois mois, l'ASP a reçu 230.000 dossiers mais seulement 50.000 ont été validés et 6.000 payés."Beaucoup de dossiers n'étaient pas éligibles", a expliqué Mme Borne, que ce soit sur la date d'embauche (à partir du 1er août), la durée minimale du contrat, etc. En outre, le paiement (1.000 euros chaque trimestre du contrat pendant un an) n'intervient qu'à l'échéance du trimestre.L'aide à l'embauche de jeunes, qui devait s'arrêter fin janvier, a été prolongée jusque fin mars tout comme l'aide à l'apprentissage. Elle pourrait l'être plus longuement en fonction de l'évolution de la crise.Le ministère du Travail a également annoncé lundi le lancement d'une campagne de communication à destination des jeunes et des entreprises autour de sa plateforme "1jeune1solution.gouv.fr", qui recense les différents dispositifs d'emploi, de formation ou d'accompagnement.Selon le ministère, 60.000 offres d'emploi et d'alternance et 8.000 missions de service civique sont actuellement disponibles sur le site. Et 3.000 jeunes ont été rappelés par leur mission locale depuis le lancement de cette plateforme fin novembre.
Il y a 4 ans et 110 jours

Portrait de Julien Brisebourg, référent bois et biosourcés chez Bouygues Immobilier

Dans la série Les mousquetaires de l’ingénierie bois, voici Julien Brisebourg, 38 ans, charpentier de formation : il a rejoint le promoteur Bouygues Immobilier lors des travaux de l’immeuble Enjoy Green Office à Paris.
Il y a 4 ans et 110 jours

Grand Paris Express : le ministre Djebbari croit en l'ouverture de la ligne 16 pour 2024

TRANSPORTS. Selon le ministre des Transports, "l'ambition" reste toujours une mise en service du premier tronçon de la ligne 16 du futur réseau de métro francilien avant le lancement des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Il y a 4 ans et 110 jours

Stream Building : une structure mixte en bois/béton

Lauréat de l’Appel à Projets Urbains Innovants « Réinventer Paris », lancé par la Mairie de Paris en 2015, Stream Building est un projet manifeste adapté aux nouveaux modes de travail et de vie contemporains, développé par l’agence d’architecture PCA-STREAM, qui propose un programme évolutif offrant des espaces modulables et réversibles. Il est le fruit d’un travail de co-conception inédit engageant de nombreux acteurs publics et privés, aménageurs, investisseurs, concepteurs et associations de riverains. Situé au sein du quartier des Batignolles, le bâtiment s’insère dans un projet plus large, celui du Grand Paris. Conformément aux ambitions de l’appel à projets, la conception du Stream Building met en œuvre plusieurs innovations environnementales, à commencer par la construction d’une structure mixte en bois/béton. Il existera deux types de structure : – Jusqu’au R+5 : structure mixte avec charpente bois et plancher béton. Le noyau central sera réalisé en béton et toute la périphérie en poteaux poutres bois. – En R+6 et R+7 : plancher CLT en bois avec d’imposants panneaux de bois massif. Il s’agit d’un choix constructif bien maîtrisé par Spie batignolles Ile-de-France, qui est à l’origine de la construction du siège social de l’INPI réalisé entièrement en bois, entre autres opérations menées avec le même type de matériaux. Le bilan carbone très positif du bois comme élément structurant a été déterminant dans le choix des matériaux utilisés. Cette structure mixte bois/béton présente également l’avantage d’être plus rapidement exécutée qu’une construction tout béton. Le groupement s’appuie également sur la maquette numérique grâce à l’utilisation du BIM, que le groupe Spie batignolles déploie de plus en plus fréquemment concernant les opérations d’envergure. Pour valider tous les choix de matériaux et de décoration intérieure, les partenaires du groupement ont aménagé un témoin déporté à Meudon, comparable à une maison. Celui-ci accueille, sur une surface de 200 m², une zone de bureaux, un palier ascenseur, un sanitaire de bureaux, un espace tisanerie et une chambre d’hôtel de 25 m². Cette opération vise l’obtention des certifications suivantes pour la partie bureaux : – La certification « NF Bâtiments Tertiaires Démarche HQE » (Version Millésime 2015). Cette certification devrait être assortie d’un « Passeport » délivré par CERTIVEA au niveau « Exceptionnel HQE ». – La labellisation « EFFINERGIE + ». – La certification BREEAM International New Construction 2016 recherchée au niveau « Excellent » (score >70%). – La labellisation BBCA et E+ C-. Pour cette opération, Covivio accompagné des Assurances du Crédit Mutuel (co-investisseur) et Hines (co-promoteur), maîtres d’ouvrage, ont renouvelé leur confiance en Spie batignolles ile-de-france à la suite de plusieurs chantiers menés en étroit partenariat, engagé en tant que mandataire solidaire au sein d’un groupement d’entreprises.
Il y a 4 ans et 110 jours

Le Maire accuse Hidalgo de "mentir" sur les aides à la relance reçues par Paris

"Les ambitions présidentielles de madame Hidalgo ne l'autorisent pas à mentir, à mentir aux Français", a fustigé Bruno Le Maire sur France Inter."En ce qui concerne le plan de relance, nous n'en avons pas vu la couleur à Paris. Les entreprises en bénéficient sans doute à travers le chômage partiel ou les baisses d'impôt, mais les collectivités locales, qui portent 70% de l'investissement public en France, n'ont pas reçu un euro", avait affirmé la veille la maire de Paris dans un entretien au Journal du dimanche."Elle en a vu environ 1 milliard d'euros", a rétorqué le ministre de l'Économie. "Nous avons mis 670 millions d'euros pour les transports en commun franciliens, 238 millions d'euros pour la rénovation des bâtiments publics de Paris, 5 millions d'euros pour les pistes cyclables dont elle nous parle, 10 millions pour le logement social", a-t-il ensuite énuméré.Le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans prévoit notamment des baisses d'impôts pour les entreprises (20 milliards sur deux ans), ainsi que des investissements dans les transports propres (train, vélo, véhicules électriques, etc.) comme dans la rénovation énergétique des bâtiments.Un programme visant la rénovation de 4.000 bâtiments publics pour près de 3 milliards d'euros a par exemple été lancé fin 2020 et 60 projets ont été identifiés à Paris, selon le tableau de bord du ministère de l'Économie. Mais ces bâtiments n'appartiennent pas forcément à la ville de Paris.
Il y a 4 ans et 111 jours

Ferroviaire: des crédits pour moderniser la ligne Paris-Toulouse

L'Etat va engager des travaux de modernisation qui permettront de réduire les temps de parcours sur la ligne de chemin de fer classique reliant Paris à Toulouse via Orléans et Limoges (POLT).
Il y a 4 ans et 112 jours

Un bar mythique de la bossa nova à Rio victime du Covid

Mais cet établissement mythique fondé en 1953 a dû fermer ses portes en raison du Covid-19, les clients ayant délaissé ce quartier d'affaires où le télétravail a vidé la plupart des bureaux."Le centre de Rio ressemble à une ville fantôme. Normalement, on sert 80 à 100 couverts par jour. Le jour où on a fermé (le 16 novembre), il n'y a eu qu'un seul client", déplore la propriétaire, Rita Nava, veuve d'Antonio Vazquez, l'un des associés espagnols qui géraient ce bar depuis quasiment sa fondation.Très fréquenté par les intellectuels, les artistes et les hommes politiques dans les années 50 du siècle passé, il conserve le carrelage, les tables de marbre et les chaises rouges en cuir de l'époque, qui lui donnent un air de troquet parisien figé dans le temps.Le poète Vinicius de Moraes était un client assidu depuis la période où il était diplomate: à peine arrivé à l'aéroport Santos Dumont tout proche, il s'y rendait directement et s'installait à une table qui lui était réservée, dans un coin.C'est là qu'il a été présenté en 1956 à un jeune pianiste, "Tom" Jobim, pour mettre en musique son oeuvre "Orfeu da Conceiçao", raconte Mme Nava, qui a décoré les lieux avec de nombreuses photos de l'époque.Cette collaboration a donné lieu à des tubes mondiaux de la bossa nova, tels "la fille d'Ipanema".Urbanisme obsolèteCapitale du Brésil jusqu'en 1960, année de l'inauguration de Brasilia, Rio abrite dans son centre-ville quantité d'édifices d'une grande valeur historique et architecturale, pour la plupart délabrés aujourd'hui.Mais cela fait plusieurs décennies que le centre n'est fréquenté que pendant la journée, par les employés des bureaux, notamment des entreprises publiques comme Petrobras, avant de se vider presque totalement le soir ou le week-end. Alors il devient dangereux.Avec la pandémie de coronavirus, le centre est déserté et on a l'impression que tous les jours sont fériés.Les panneaux "à louer" fleurissent devant les commerces fermés dans toutes les rues, que seuls de nombreux sans-abris, des drogués et des vendeurs ambulants continuent de fréquenter."C'était déjà un problème avant, un problème que la pandémie n'a fait qu'aggraver", explique à l'AFP Claudio Hermolin, président de l'Association de dirigeants du Marché immobilier (Ademi).Un rapport de cette association montre que le centre de Rio comptait déjà 8.000 biens immobiliers vides, abandonnés ou très peu utilisés. Avec le coronavirus, ce chiffre a presque doublé (14.000).Pour M. Hermolin, le carcan administratif qui complique les démarches pour transformer des bureaux en logements est le principal obstacle à tout projet de repeuplement du centre."Les villes qui ont su se moderniser possèdent plusieurs centres, tous composés d'immeubles résidentiels, de bureaux, de commerces, de pôles de divertissement, de santé et d'éducation", estime ce spécialiste, qui juge le modèle d'urbanisme de Rio totalement obsolète.La mairie avait bien tenté de revitaliser le centre avec de grands travaux autour de la zone portuaire liés aux jeux Olympiques de Rio-2016, mais seules quelques grandes entreprises, comme l'Oreal, s'y étaient installées."L'économie s'est arrêtée"Le maire de l'époque, Eduardo Paes (2008-2016), élu pour un troisième mandat fin novembre, a promis d'attirer des investisseurs privés pour sauver "l'âme de la ville".Marchand de journaux sur l'emblématique place Cinelandia depuis 20 ans, Derisvaldo Pereira a dû fermer son kiosque pendant trois mois. Quand il a rouvert, son chiffre d'affaires a baissé de 60%."Ici, l'économie s'est arrêtée. On reçoit des aides du gouvernement, mais c'est trop peu", soupire-t-il.Selon l'Association brésilienne des Bars et Restaurants, 30% des établissements du pays ont fermé depuis l'arrivée du virus, qui y a fait près de 180.000 morts.Quand le bar Casa Villarino a annoncé qu'il baisserait le rideau "pour une durée indéterminée", des clients et sympathisants du monde entier ont envoyé des messages de soutien sur les réseaux sociaux.À bientôt 80 ans, Rita Nava espère pouvoir rouvrir un jour, et voir le centre de Rio "revenir à la normale" quand la population sera vaccinée en masse contre le Covid-19.
Il y a 4 ans et 113 jours

Enquête après l'octroi douteux de 30 millions d'euros de prêts immobiliers par une agence bancaire de Strasbourg

L'enquête préliminaire a été ouverte à la suite de "nombreux crédits (...) accordés par la Caisse locale du Crédit Mutuel Strasbourg-Gutenberg à plusieurs dizaines de sociétés civiles créées par des membres de (...) familles d'origine étrangère, en vue de l'acquisition de biens immobiliers", indique dans un communiqué la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy, confirmant des informations du quotidien régional Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).L'enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Strasbourg, devra notamment déterminer "si de faux documents ou des manoeuvres frauduleuses ont été utilisées pour permettre l'octroi de ces prêts par l'établissement bancaire", ajoute la Jirs.Le Crédit Mutuel "a déposé plainte contre X au mois de novembre", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'établissement mutualiste. Le groupe bancaire "ne fait pas d'autres commentaires en raison de l'enquête en cours".C'est lors d'une enquête interne à la banque que "des flux anormaux" ont été décelés, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.Selon cette même source, les prêts litigieux octroyés par l'agence s'élèvent à 30 millions d'euros.L'enquête interne a notamment permis de déterminer que plusieurs individus qui avaient obtenu des crédits étaient en réalité liés par "une communauté d'intérêts", évoquant un possible "réseau de blanchiment d'argent", selon cette même source.L'agence strasbourgeoise mise en cause aurait ainsi "accordé 80 crédits sur la base de documents frauduleux via un intermédiaire strasbourgeois", écrivent les DNA, journal par ailleurs détenu par le Crédit Mutuel.Tous les clients qui ont obtenu ces prêts venaient de ce "même porteur d'affaire", sorte de courtier qui apportait les dossiers de demandes de prêt "clé en main" et qui "avait contractualisé avec la caisse" mise en cause, a confirmé la source proche du dossier.L'enquête interne a ainsi mis en évidence que des ressortissants roumains d'une même famille "installés en France (...) auraient utilisé des faux documents pour monter" des dossiers de crédit portant "sur des projets immobiliers, notamment en région parisienne", écrivent encore les DNA, selon lesquelles des "poursuites disciplinaires" ont été diligentées "à l'encontre du directeur et des administrateurs de la caisse".La gouvernance de la caisse incriminée a depuis été entièrement "renouvelée", selon la source proche du dossier.
Il y a 4 ans et 113 jours

Après un effondrement en 2020, le marché des bureaux s'attend à une année 2021 très difficile

"Pour 2021, on ne va pas s'attendre à un retour à la normale", a résumé à l'AFP Virginie Houzé, du cabinet immobilier JLL, qui participe au bilan de référence sur le secteur, publié vendredi.Pour l'heure, le marché des bureaux s'est effondré en 2020, selon ce bilan dit Immostat, qui se concentre sur la région parisienne, soit le très gros du secteur français.La quantité de bureaux loués y a chuté de près de moitié (-45%) à 1,32 million de mètres carrés. Résultat, le nombre de bureaux vacants a, lui, bondi de plus d'un tiers.Comme de nombreux secteurs économiques, l'immobilier a subi les effets de la crise, l'activité ayant notamment été bloquée au printemps par un strict confinement décrété contre la propagation du virus.Reste que la déprime des bureaux contraste avec la résistance du marché des logements, du moins anciens. Pour ces derniers, les visites avaient fortement rebondi à l'été, même s'il reste à évaluer pleinement les conséquences du reconfinement plus relâché de la fin 2020.Par rapport aux logements, les bureaux font généralement l'objet d'opérations plus lourdes et leur attrait reflète plus directement la situation économique."C'est un contexte qui est incertain et pousse les entreprises à attendre de voir ce qui se passer", admet Mme Houzé, soulignant que la crise sanitaire est partie pour durer encore.Le Premier ministre, Jean Castex, évoque une sortie de crise d'ici à l'été, sur fond de critiques sur la lenteur de la vaccination en France et de la diffusion d'un variant beaucoup plus contagieux du virus, venu du Royaume-Uni.Pour les bureaux, "on peut espérer que l'activité se libère un peu en deuxième moitié d'année si les nouvelles sont positives", avance Mme Houzé.Seulement, le virus risque d'avoir des conséquences bien au-delà de cette prudence, finalement classique en période de crise économique avant que l'activité reprenne.Les confinements et, plus généralement, la situation sanitaire ont forcé les entreprises à faire travailler les employés à distance.Moins d'investissement"En France, on est un pays où, traditionnellement, on n'est pas grands supporters du télétravail, et le confinement du printemps a libéré les choses", observe Mme Houzé. "Ca aura probablement un impact à long terme."Une opération emblématique symbolise cette tendance. Pour son futur siège, commandé au promoteur Nexity, le géant de l'énergie Engie prévoyait un gigantesque ensemble de six bâtiments.Mais il a changé d'avis au dernier moment et les bâtiments ne seront que quatre. C'est, selon le groupe, la conséquence directe de la montée du télétravail: "ce redimensionnement est lié aux évolutions des modes de travail", a expliqué Engie en décembre à l'AFP.Il n'y a, certes, guère d'observateurs pour prédire une généralisation massive du travail à distance, qui se traduirait par un effondrement du marché des bureaux.Mais nombre d'entreprises pourraient généraliser un ou deux jours de télétravail par semaine et, donc, avoir besoin d'un peu moins d'espace.Face à ces incertitudes, le marché des bureaux n'a pas seulement subi une chute des locations l'an dernier. Il a aussi attiré beaucoup moins les investisseurs qui achètent ces espaces pour les louer ensuite."L'incertitude liée aux nouveaux modes de travail, ainsi que le manque de perspectives économiques ont conduit à un certain attentisme des investisseurs", remarque dans un communiqué Nicolas Verdillon, expert chez CBRE, autre contributeur au bilan.L'an dernier, 26,3 milliards d'euros ont été investis en immobilier d'entreprise - sur toute la France et non seulement la région parisienne -, soit un déclin de 36%."A noter (...) cette année, le recul des investisseurs étrangers et particulièrement les investisseurs asiatiques", souligne dans un communiqué la filiale immobilière de BNP Paribas, membre d'Immostat.
Il y a 4 ans et 114 jours

JO-2024 : des opposants à la vente d'une partie d'un parc saisissent la justice

"Ces parcelles, affectées depuis des dizaines d'années aux loisirs et sports, fêtes, ces espaces verts et boisés avec leur biodiversité, leur faune et flore seront détruits et cédés par lots à des bétonneurs et promoteurs", ont dénoncé les requérants dans un communiqué.La section départementale du Mouvement national de lutte pour l'environnement (MNLE 93), le Collectif pour le Triangle de Gonesse et une dizaine d'usagers du parc ont annoncé avoir déposé le 28 décembre un recours en référé contre la décision du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.La vente d'une partie de l'Aire des Vents, située sur la commune de Dugny, a été votée le 10 décembre, au profit de la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) pour 6,9 millions d'euros.La zone, en partie bétonnée et qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, doit se transformer en vue des Jeux olympiques. Le projet prévoit d'y construire le village des médias, qui sera ensuite transformé en écoquartier de 1.300 logements et commerces.Les opposants dénoncent une "artificialisation définitive" et "l'amputation" du parc, poumon vert de cet département très densément peuplé."On peut faire autrement. On n'est pas du tout opposés à ce qu'un 'cluster des médias' en provisoire soit construit comme au moment de la COP21", a estimé Jean-Marie Baty, président du MNLE 93.Le référé-suspension devra être étudié par la cour administrative d'appel de Paris, compétente pour les contentieux liés aux JO-2024."Toutes les procédures ont été faites dans les règles et dans la transparence", a réagi auprès de l'AFP le conseil départemental. Un argumentaire repris par la société Solideo, sollicitée par l'AFP."Si on avait fait du provisoire, l'impact environnemental aurait été très discutable et personne n'aurait compris qu'on ne profite pas des Jeux pour laisser un héritage et avoir davantage de logements", a-t-il ajouté, rappelant que "100.000 demandeurs de logements sociaux en Seine-Saint-Denis" patientent faute d'offre suffisante.En parallèle 13 hectares de terrain, inaccessibles car pollués par des hydrocarbures, sont en cours de dépollution et seront intégrés au parc. Au total, "on va agrandir le parc", a souligné le département, qui indique que l'association à l'initiative de la requête sera reçue dans les semaines à venir.
Il y a 4 ans et 114 jours

Jacques Bouillot, nouveau président de l’ESB

Jacques Bouillot, Directeur Filière sèche & solutions bas carbone chez Eiffage Construction succède à Jean-Luc Ansel, à la tête du Conseil d’Administration de l’école d’ingénieurs ESB à Nantes, depuis 2017. Tout d’abord membre du Conseil d’Administration, Jacques Bouillot a rejoint le Bureau de l’ESB en 2017 en tant que Vice-Président chargé de la formation. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Ecole spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment & de l’Industrie (1986), d’un Master en sciences économique et commerciale de l’ESSEC (1988) et d’un Master en Développement Durable de l’Université Paris Dauphine (2008), il cultive son appétence pour les enjeux climatiques tout au long d’une carrière orientée vers l’industrie et la construction. Directeur Filière sèche & solutions bas carbone chez Eiffage Construction, il est à l’origine de la structuration du service bois qui permet aujourd’hui à l’entreprise de se positionner sur des projets tels que Jean Jouzel (La Rochelle), la Tour Hyperion (Bordeaux), la tour Sensations (Strasbourg) ou le Village des athlètes, en vue des JO 2024 (Seine-Saint-Denis). Convaincu du potentiel du bois et des matériaux biosourcés dans la construction bas carbone, il est membre actif de la commission feu d’ADIVbois, l’association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois, à laquelle il apporte sa vision de l’entrepreneuriat général.
Il y a 4 ans et 114 jours

A Clichy-Batignolles, le projet Stream Building prend ses quartiers

EN IMAGES. Au pied du tribunal de Paris, un nouveau bâtiment lauréat de l'appel à projets "Réinventer Paris" est en cours de construction. Un chantier innovant et technique, car en milieu dense et au-dessus de deux lignes de métro.
Il y a 4 ans et 115 jours

Les espaces communs : appel à projets

Deuxième appel à projets de la Fondation Paris Habitat. Le thème de cette année : Les espaces communs : espaces et temps partagés. Jusqu’au 31 janvier. La Fondation Paris Habitat lance son deuxième appel à projets pour soutenir des projets de recherche-action ou des expérimentations sur le thème « les espaces communs : espaces et temps partagés » […] L’article Les espaces communs : appel à projets est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 115 jours

Jérôme Nérot, nommé Directeur Commercial & Marketing du CSTB

Jérôme Nérot, une double expertise commerciale & marketing, développée dans le secteur de la constructionTitulaire d'un Master II en marketing international (ISEC Paris) et d'un Executive MBA (EDHEC Business School), Jérôme Nérot démarre sa carrière dans le domaine du management commercial en 1996, dans une filiale du groupe Total.En 2000, il poursuit son parcours dans le secteur de la construction et devient contrôleur de gestion chez Leroy-Merlin. Par la suite, il renforce son expertise dans les domaines de la stratégie commerciale, du marketing et de l'accompagnement des organisations en phase de transformation, au sein de différentes structures :Le Ministère du Travail, de 2004 à 2007 - Consultant en conduite du changement.Wilo Group, fabricant européen de pompes et circulateurs pour les secteurs du bâtiment, de l'eau et de l'industrie, de 2008 à 2017 - Successivement Responsable des Grands Comptes et de l'équipe statistiques, puis Sales Manager.Lahyer France, spécialiste des systèmes d'échafaudages, de 2017 à 2020 - Directeur Commercial & Marketing France.Jérôme Nérot maitrise ainsi l'ensemble des fonctions marketing & commerciales fondamentales dans le développement des organisations, et connait parfaitement les marchés et enjeux du BTP.C'est dans ce contexte qu'il rejoint aujourd'hui le CSTB, prenant la responsabilité de la Direction Commerciale & Marketing, sous la responsabilité de son Président, Etienne Crépon.Il devient par ailleurs membre du Comité Exécutif du CSTB.« La double expertise de Jérôme Nérot dans les domaines complémentaires de la stratégie commerciale et du marketing, associée à sa parfaite connaissance de l'écosystème de la construction, constituent des atouts-clés pour optimiser les services développés par le CSTB et répondre aux besoins actuels et futurs de nos clients et du marché en constante évolution. »Étienne Crépon, Président du CSTBUne Direction Commerciale & Marketing en appui au déploiement du projet d'entreprise du CSTBLieu d'expertise et d'écoute, le CSTB, qui anticipe les bâtiments, quartiers et villes de demain, place ses clients et partenaires, acteurs publics ou privés, grands groupes ou TPE/PME, au cœur de toutes ses actions et orientations.Cet engagement fort, gage de qualité de services et de réponses opérationnelles novatrices aux attentes du marché, constitue le fil conducteur du projet d'entreprise qui formalise la dynamique d'évolution et de modernisation du CSTB.Pour accompagner son déploiement, le CSTB renforce son organisation avec une Direction Commerciale & Marketing dédiée, intégrant l'actuelle Direction Marketing. Pilotée par Jérôme Nérot, cette Direction aura pour mission de proposer aux acteurs, clients et partenaires une offre simplifiée et accessible, dans une logique de pluridisciplinarité.Organisée autour de 5 activités-clés (recherche et expertise, évaluation, essais, certification et diffusion des connaissances), couvrant l'ensemble des composantes de la construction, à l'échelle des matériaux et procédés, du bâtiment et de la ville, s'appuyant sur des compétences multiples et des équipements de pointe, cette offre est aujourd'hui inégalée en France.L'enjeu, pour la Direction Commerciale & Marketing, est de permettre aux acteurs d'appréhender plus facilement cette diversité de services et de prestations proposés. Pour ce faire, elle agira à la fois :En amont pour analyser et comprendre les évolutions du marché de la construction, aujourd'hui et demain ;En aval pour définir des offres en phase avec ces évolutions, répondant aux grands enjeux et tendances du secteur, en lien avec les transitions environnementale, énergétique et numérique.Elle travaillera en synergie avec toutes les Directions opérationnelles et s'appuiera sur l'ensemble des compétences complémentaires portées par les équipes du CSTB.« Le CSTB est un acteur incontournable de la construction, avec des expertises et des savoir-faire techniques reconnus. Intégrer ses équipes, structurer et déployer la stratégie et le plan d'actions commercial et marketing qui vont contribuer à renforcer la place centrale du client, au cœur de tous les projets et orientations, est particulièrement enthousiasmant. »Jérôme Nérot, Directeur Commercial & Marketing du CSTB
Il y a 4 ans et 115 jours

Le Groupe Lorillard acquiert la société Menuiserie Meslin

Expert de la menuiserie industrielle sur-mesure, le Groupe Lorillard, présidé par Monsieur Thierry LUCE, vient d’acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin à Glatigny (50). La société Menuiserie Meslin est spécialisée dans la fabrication de menuiseries bois personnalisées et sur mesures. Entreprise familiale, dirigée par Monsieur et Madame Le Roy, elle rassemble 48 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros (2020). S’adressant exclusivement aux artisans, la commercialisation en B to B n’implique que la fourniture de menuiseries. Ainsi l’entreprise, qui n’a pas encore de commerciaux, réalise 80 % de son chiffre d’affaires sur Paris et la région parisienne, à la faveur de sa notoriété, de ses produits atypiques (portes cochères, menuiseries cintrées en plan et en élévation pour bâtiment haussmanniens, etc.) et de son savoir-faire spécifique dans la menuiserie bois. Au regard de l’histoire, du caractère familial et de la forte implantation régionale de l’entreprise, la société susceptible de les racheter se devait de partager les mêmes valeurs. C’est le Groupe Lorillard qui a donc été choisi par les dirigeants. Initialement ce rachat aurait dû se faire au mois de juillet dernier mais la crise sanitaire actuelle a bloqué l’avancement de l’acquisition. Et ce n’est qu’en novembre que le protocole d’accord fut signé. Comme l’évoquait Thierry Luce début 2020 « Il est aujourd’hui nécessaire de continuer à investir pour résister à une pression concurrentielle nationale et internationale toujours plus importante » ; l’objectif du Groupe Lorillard est d’acquérir une taille critique qui se situe entre 200 et 250 M€ de chiffre d’affaires. L’acquisition de la Menuiserie Meslin porte le chiffre d’affaires du Groupe à près de 190 M€ à fin 2020, rapprochant le Groupe de l’objectif critique souhaité. Autres ambitions du N°1 sur le bois en France : renforcer sa position de leader sur ce marché par l’élargissement de son offre et porter la capacité de production bois du Groupe à plus de 25 % d’ici 2022.
Il y a 4 ans et 115 jours

Il y a 300 ans, un gigantesque incendie ravageait Rennes

En ce dimanche 22 décembre 1720, tout est calme à Rennes. La ville, l'une des plus importantes du royaume de France avec ses 40.000 habitants, grâce notamment à l'implantation du Parlement de Bretagne au XVIe, présente une architecture en pans de bois avec des ruelles denses et tortueuses.Rue Tristin, une artère en plein centre-ville désormais disparue, un feu part de l'atelier d'un menuisier. Rapidement, l'incendie devient incontrôlable. Mais pourquoi n'a-t-il pas été contenu comme cela a été le cas ailleurs ?"On a préparé la période hivernale: dans les maisons, il y a beaucoup de bois de chauffage mais aussi des denrées alimentaires hautement inflammables comme des matières grasses, du saindoux, du suif...", avance Gilles Brohan, animateur du patrimoine à l'office de tourisme de Rennes.La nuit est tombée et on est dimanche, un jour chômé où l'on a parfois l'habitude de boire plus que de raison... Aucune véritable aide n'est à attendre des secours, le corps des pompiers n'existant pas encore.Attisée par un fort vent, une "mer de feu", selon les témoignages, consume la cité. Au bout de quelques jours, l'intendant, ancêtre du préfet, ordonne même de... détruire des maisons pour créer des pare-feux.Fin décembre, la pluie, tant attendue, tombe enfin. Le feu est maîtrisé le 30. Si le bilan humain se limite à une dizaine de victimes - la plupart des habitants ayant eu le temps de s'échapper -, le centre n'est plus qu'un amas de ruines fumantes: un millier de maisons détruites, soit 40% de la ville, tandis qu'une trentaine de rues sont rayées de la carte."En Europe, à l'époque moderne, l'incendie de Rennes fut un événement exceptionnel. Si les incendies urbains étaient loin d'être rares, très peu amenèrent une destruction aussi importante", relève l'historien australien David Garrioch, cité dans "Rennes 1720. l'incendie" (PUR).1720, annus horribilisPlace désormais à la reconstruction de la ville. Après avoir dépêché pour s'y atteler un militaire en la personne d'Isaac Robelin, une nomination qui peut faire écho à celle du général Jean-Louis Georgelin pour la restauration de Notre-Dame de Paris, c'est finalement l'architecte du roi Jacques Gabriel qui est nommé, une décision qui flatte l'ego des notables bretons.La reconstruction, qui va durer jusqu'en 1760, s'appuie sur un plan orthogonal, "avec des îlots qui se coupent à angle droit", formant "une ville rationnelle qui tranche avec l'imbrication médiévale", souligne M. Brohan."Le tour de force de Gabriel est qu'il va densifier tout en aérant la ville, qui va gagner en salubrité, en lumière, en espaces publics, avec deux places royales, conçues dans l'esprit des Lumières du XVIIIe", ajoute-t-il.Pour ne pas revivre le traumatisme du feu, les Rennais, très pieux dans cette ville où couvents et congrégations sont en nombre, vont se protéger symboliquement: les niches à vierge, dont beaucoup sont encore visibles, se multiplient.Mais Rennes n'en a pas pour autant totalement fini avec les flammes. En 1994, à la suite d'une manifestation de marins-pêcheurs, le Parlement de Bretagne, monument le plus emblématique de la capitale bretonne, brûle... alors qu'il avait été presque miraculeusement épargné en 1720.Et là où à Londres, "The monument", une impressionnante colonne dorique, rappelle le terrible incendie de 1666, il a fallu attendre 1993 pour qu'un monument commémoratif soit inauguré à Rennes: la fontaine de l'artiste italien Claudio Parmiggiani, installée sur une place où le feu a été stoppé.Reste que cet incendie ponctue une "année 1720 absolument épouvantable", rappelle l'historien Georges Provost, avec en plus une crise financière majeure et la peste en Provence. Une "annus horribilis" 300 ans avant celle de 2020 marquée par une épidémie mondiale, une crise économique et des attentats islamistes.
Il y a 4 ans et 115 jours

Depuis le premier confinement, des maires testent l'extinction de l'éclairage public la nuit

Depuis le premier confinement instauré en mars dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, sa commune de 16.000 habitants, située au sud de Paris, expérimente l'extinction de l'éclairage public de minuit à 5H00. Seule la zone autour l'hôpital reste éclairée toute la nuit."On a profité du fait qu'il n'y avait personne dans les rues pour procéder à l'extinction", explique l'élu socialiste, dont le programme contenait cette mesure qui, passée l'inquiétude de certains, est plutôt "globalement bien acceptée et comprise".Depuis son instauration, "entre 15 et 20.000 euros" d'économies ont été réalisées et permettront "de moderniser l'éclairage pour qu'on puisse rajouter des capteurs et avoir petit à petit un éclairage intelligent".Éteindre la lumière pour préserver la biodiversité et la faune nocturne, réduire l'impact écologique et la facture énergétique : la lutte contre la pollution lumineuse la nuit ne date pas d'hier mais les arguments de ses partisans ont trouvé un nouvel écho avec les rues désertées par le confinement et la crise économique qui menace de gréver les finances locales."Chauve-souris"Certains maires avaient déjà "une réflexion préalable sur la question" et le confinement leur a donné "un prétexte pour agir", confirme Anne-Marie Ducroux, présidente de l'association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN).D'autres, qui n'étaient pas forcément sensibilisés à la question, "se sont posé de nouvelles questions et prolongeront peut-être cette expérience ponctuelle au-delà du confinement", espère-t-elle.Converties temporairement, ces villes, pourraient venir gonfler les rangs des 12.000 communes sur 35.000 qui éteignent depuis plusieurs années déjà l'interrupteur pendant la nuit.Situé dans la banlieue de Dijon (Côte-d'Or), le village de Magny-sur-Tille, fait partie des précurseurs : ses 900 habitants vivent sans éclairage public de minuit à 5H30 depuis un référendum, en 2009, où le "oui" l'a emporté aux deux tiers.Au-delà des économies réalisées - "de 30 à 40%, soit environ 4.000 euros" par an-, l'extinction a surtout permis de "respecter le cycle naturel et la vie animale", rapporte le maire sans étiquette Nicolas Bourny. "C'est bon pour la biodiversité, pour les chauves-souris par exemple, qui mangent les moustiques, mais c'est aussi bon pour les personnes car l'obscurité, qui évite les perturbations endocriniennes, fait partie du bien vivre".Quant à l'argument sécuritaire, brandi par certains maires qui hésitent à sauter le pas, l'élu indique n'avoir "vu ni de hausse ni de baisse du nombre de cambriolages" et assure avoir "gagné en tranquillité publique"."Les rassemblements de jeunes, qui duraient jusqu'à 2-3h du matin ont disparu : désormais, dès que ça s'éteint, ils disparaissent", note-t-il, tout en concédant que cette mesure n'est pas forcément applicable aux plus grandes villes où les "enjeux de sécurité sont complètement différents"."Pas des ayatollahs"A Bordeaux justement, la nouvelle équipe municipale pilotée par l'écologiste Pierre Hurmic "souhaiterait proposer une extinction des éclairages de 1H00 à 5H00 sur les zones peu fréquentées, non utilisées".Le centre-ville ne sera pas concerné ni les zones "dites sensibles" d'un point de vue de sécurité, précise à l'AFP Laurent Guillemin, adjoint au maire chargé de la "sobriété dans la gestion des ressources naturelles"."On n'aura pas d'état d'âme à éteindre un grand axe s'il est très peu fréquenté" mais "il est hors de question de faire de l'extinction d'éclairage pour le principe de faire de l'extinction, on n'est pas des ayatollahs".Pour Anne-Marie Ducroux, l'objectif n'est "évidemment pas d'éteindre partout" mais bien "de changer d'optique" en partant "des vrais besoins des gens : est-ce que ce lampadaire est vraiment utile? Est-ce qu'il pourrait être supprimé ou être éteint plus tôt?"En "seulement vingt ans", la quantité de lumière émise la nuit a augmenté de 94%, c'est "absolument colossal", martèle-t-elle. Il est donc temps "au XXIe siècle de se poser des questions sur ce sujet", à l'image des Français qui selon un sondage publié en 2018 sont désormais à 79% favorables à la réduction de l'éclairage public la nuit, contre 48% en 2012.
Il y a 4 ans et 115 jours

Le 3ème Challenge Start-ups Construction Tech® dévoile ses lauréats

Les membres du jury, qui se sont exceptionnellement réunis de manière virtuelle, ont sélectionné 5 lauréats. Et pour la première fois, 3 mentions spéciales ont été décernées. Les start-ups retenues l'ont été pour la qualité de leurs solutions et pour la réelle valeur ajoutée qu'elles apportent au secteur. À noter que parmi ces lauréats et mentions spéciales, Rebartek AS est originaire de Norvège et Weavair du Canada.Pour cette nouvelle édition, les membres du jury ont tenu à saluer « la mobilisation des start-ups qui ont présenté des dossiers de qualité et des solutions très concrètes. ». Ils ont aussi noté la présence de plus en plus importante de solutions prenant en compte les préoccupations environnementales.Prochaine étape : webinaire le 15 janvier 2021 de 9h00 à 11H00Les tendances des candidatures au 3ème Challenge Start-ups Construction Tech seront décryptées.Les 5 lauréats et les 3 mentions spéciales pitcheront leur solution.Le jury annoncera le Grand Lauréat du 3ème Challenge Start-ups Construction Tech®Pour vous y inscrire : cliquez iciLes lauréatsART & FACT INNOVATION (Catégorie : Impression 3D)Art & Fact Innovation conçoit des pylônes destinés à accueillir les opérateurs de téléphonie mobile, en impression 3D en béton ultra haute performance. Ces derniers sont désignés et architecturaux, et s'intègrent aux paysages. Ils sont personnalisables et adaptables, et bénéficient d'une empreinte carbone plus faible que les mâts traditionnels. Ils peuvent être végétalisés ou peints.Les partenaires de Art & Fact Innovation sont des structures spécialistes dans leur domaine : Ingénierie : Lamoureux et Ricciotti / Impression 3D : XtreeE / Montage : FreyssinetFondateur : Denis WEHRLÉAnnée de création : 2018Site internet : artetfact.euKEYCLIC(Catégorie : Smart Building)Keyclic est une plateforme collaborative qui simplifie la gestion d'incidents au quotidien. 100 % digitale cette plateforme permet de gérer les services post livraison d'un programme immobilier répondant à 3 enjeux majeurs de ces périodes :La clarté et la simplicité des demandesL'efficacité dans le traitementLa satisfaction des clientsFondateurs : Baptiste YVENAT et Julien BOYÉAnnée de création : 2014Site internet : keyclic.comPANGA(Catégorie : Smart City)Actuellement, la plupart des données sont envoyées et traitées dans le Cloud, avant d'être renvoyées et utilisées à leur point de départ : c'est ce qu'on appelle le Cloud Computing. Panga est convaincu que l'avenir de l'IoT passe par l'Edge Computing : traiter la donnée là où elle est produite. Panga développe une solution pour Smart Building et Smart City basée sur une architecture réseau locale unifiée pour les bâtiments et les quartiers, construite sur des systèmes distribués, sécurisés et résilients (Grid & Edge computing) afin de délivrer des services aux usagers.Fondateur : Patrick SIMONAnnée de création : 2015Site internet : panga.frQARNOT BUILDINGS(Catégorie : Énergie renouvelable)Qarnot a été fondé il y a près de dix ans autour d'une idée écologique et de bon sens : valoriser la chaleur perdue des serveurs informatiques pour chauffer des bâtiments, dans une logique d'économie circulaire numérique : la chaleur, déchet des uns dans l'informatique devient la ressource précieuse des autres dans le bâtiment. Ainsi, Qarnot a créé des datacenters à placer directement dans les bâtiments, sous forme de radiateurs (pour chauffer les pièces) et de chaudières (pour chauffer l'eau) pour chauffer écologiquement grâce à la chaleur dégagée par le calcul informatique. Dans cette logique d'écologie et d'économie, Qarnot a aussi développé un logiciel de gestion énergétique pour le bâtiment.Fondateurs : Paul BENOIT et Miroslav SVIEZENYAnnée de création : 2010Site internet : qarnot.comREBARTEK AS(Catégorie : Robotique)Rebartek est une startup qui conçoit et préfabrique des barres d'armatures automatiques. Rebartek est spécialisé dans le domaine de la robotique. La solution est construite en deux temps : premièrement, un robot permet de construire la structure des barres d'armatures, qui est ensuite installée sur le chantier. À défaut d'assembler chaque barre à la main, le robot peut-lui-même les assembler et construire « l'armature ». Cette solution permet de gagner en temps et en main d'œuvre. La deuxième partie de la solution est un logiciel automatisé. Cela permet de personnaliser complètement les plans des structures des « armatures » et de donner les instructions au robot. Grâce à ce logiciel automatisé, Rebartek économise 20 % des matériaux.Fondateur : Max TROMMERAnnée de création : 2018Site internet : rebartek.comMentions spécialesBIOXEGYmention spéciale « Green tech »Le bio mimétisme est une approche R&D / R&I inédite qui consiste à s'inspirer de l'ingéniosité des mécanismes du vivant. Bioxegy est un bureau d'études et d'ingénierie spécialiste du bio mimétisme. Il intervient auprès de grands groupes, ETI et PME, tous secteurs confondus, en France et en Europe.Fondateurs : Sidney ROSTAN et Simon de MYTTENAEREAnnée de création : 2018Site internet : bioxegy.comCUEILLETTE URBAINEmention spéciale « Agriculture urbaine »Cueillette Urbaine propose la vente et l'exploitation de fermes urbaines productives et écologiques clés en main, l'installation de potagers participatifs en entreprise et l'animation d'ateliers sur la sensibilisation à l'écologie et la cuisine de saison.Fondateurs : Paul ROUSSELIN et Pierre-Frédéric BOUVETAnnée de création : 2016Site internet : cueilletteurbaine.comWEAVAIRmention spéciale « Qualité de l'air »La solution de Weavair est un dispositif de capteurs intelligents, ainsi qu'un logiciel de prédiction pour les systèmes de distribution de l'air permettant de réduire le risque de transmission des maladies et participer à la baisse des coûts.Fondateur : Natalia MYKHAYLOVAAnnée de création : 2018Site internet : weavair.comProchaines étapes :15 janvier 2021 : Pitch des lauréats et élection du Grand Lauréat ;Mise en ligne de tous les candidats dans l'Annuaire Digital Construction Tech® ;3 au 6 octobre 2022 : Présence du Grand Lauréat sur le secteur Construction Tech® à BATIMAT.Le Jury du Challenge Start-ups Construction Tech®Stéphanie Bigeon-Bienvenu : Directrice de la communication et du digital, OPPBTP (l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) ;Solène Bordenave : Senior consultant, Impulse Partners ;Delphine Eyraud-Galant : Déléguée Smart Up Bâtiments, Gimélec;Emilie Garcia : Responsable financement innovation, BPI France ;Emmanuel Natchitz : Directeur du développement, ESITC Paris ;Franck Le Nuellec : Directeur marketing, développement et innovation stratégique, CCCA-BTP ;Guillaume Sever : Responsable suivi des participations, BPI France ;Ara Shahnazaryan : Conseiller en stratégie et transformation numérique, S.H. Conseil ;Thomas Volpi : Directeur, Houzz ;Bénédicte Winter : Senior Manager Energy, Building & Environmental Technologies, GTAI (Germany Trade & Invest).
Il y a 4 ans et 115 jours

Un projet de norme pour définir la neutralité carbone

Si l'expression « mal nommer les choses, c'est apporter du malheur au monde » devait trouver une nouvelle illustration, c'est bien sur la question de la neutralité carbone. L'urgence climatique impose aujourd'hui de partager un même langage pour ce type de déclaration environnementale et c'est tout l'enjeu d'un projet de norme en cours à l'Organisation internationale de normalisation (ISO), à l'initiative du Royaume-Uni. La future norme volontaire ISO 14068 porte une ambition : favoriser une compréhension commune de la neutralité carbone et des méthodes pour y contribuer, à l'échelle des organisations publiques et privées.Participer à l'influence françaiseAFNOR héberge déjà un groupe d'experts « atténuation et adaptation au changement climatique » animé par l'ADEME. Tout expert de la question est appelé à rejoindre ce groupe, dont les ONG de défense de l'environnement, aujourd'hui absentes au plan français. « Plus nos propositions seront étayées et soutenues lors des sessions plénières, plus la vision française de la question aura des chances d'emporter l'adhésion des autres pays », résume Xuan-Hoa Nguyen, cheffe de projet en normalisation.Une organisation peut-elle être neutre en carbone ? Dans quelles conditions peut-elle l'indiquer ? Doit-on parler d'émissions nettes, évitées, ou compensées ? Autant d'exemples de questions aujourd'hui sur la table et sur lesquelles un consensus doit être trouvé. La commission AFNOR est aujourd'hui en phase de découverte des positions de chacun des 60 pays engagés, afin d'identifier des alliés éventuels. La norme ISO 14068 sera publiée en 2023.Le 26 janvier, AFNOR présentera le projet à l'occasion d'une conférence en ligne (inscriptions ouvertes). Trois experts interviendront :Fanny Fleuriot, animatrice comptabilité carbone - Pôle Trajectoires Bas Carbone, ADEMECatherine Chevauché, responsable climat et économie circulaire, SuezCésar Dugast, consultant senior, Carbone 4Rappel du contexte réglementaireUrgence climatique, stratégie bas-carbone, neutralité carbone… Ces trois concepts apparaissent de plus en plus dans le corpus législatif et réglementaire français et européen. La Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le changement climatique. Il s'agit de mettre en œuvre la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable, à l'horizon 2050. Elle prend le relais du Facteur 4, stratégie qui a longtemps irrigué les politiques publiques en ambitionnant de diviser les émissions de gaz à effet de serre nationale par 4 en 2050 par rapport à 1990. L'Accord de Paris sur le climat, fin 2015, demande de passer la vitesse supérieure.Normaliser : une action d'influenceAFNOR accompagne au plan international les stratégies des organisations françaises en les aidant à conjuguer innovation et normalisation. Cela a par exemple été le cas en 2019 sur la question de l'économie circulaire et en 2020 concernant la préservation de la biodiversité.L'édition 2020 du baromètre international de la normalisation fait apparaître la France à la 2e place sur la scène européenne (CEN-CENELEC) et à la 3e place sur la scène internationale (ISO-IEC). A l'ISO, la France a repris la 5e place du classement, à égalité avec le Japon, avec 76 secrétariats, un chiffre qu'elle n'avait pas atteint depuis 2008.
Il y a 4 ans et 116 jours

Le nouveau siège du groupe Le Monde imprimé dans le tissu urbain parisien

En décembre 2020, le groupe de presse Le Monde inaugure son nouveau siège lors d’une conférence de presse virtuelle... Cet article Le nouveau siège du groupe Le Monde imprimé dans le tissu urbain parisien est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 116 jours

Château de la Belle au Bois Dormant, en rénovation à partir de janvier 2021

Disneyland Paris prévoit de grands travaux sur le château de la Belle au Bois Dormant. Le chantier débutera au mois de janvier.
Il y a 4 ans et 116 jours

Dossier : Petits espaces, grandes idées

Difficiles à aménager, les petits espaces inspirent les architectes et décorateurs les plus aguerris. Cette semaine, la rédaction vous dévoile quatre petits intérieurs fonctionnels, confortables et tendance. Un studio d’étudiant par StudiokokumiDe l'art de ne modifier que l'essentiel. Ainsi pourrait être résumée l'œuvre du Studiokokumi, qui signe la restructuration d'un petit appartement parisien de 25 mètres carrés dans le 4ème arrondissement de Paris. Le principe ? N'intervenir que sur la moitié de la surface pour optimiser l'intégralité du bien. . Un petit appartement par Ubalt ArchitectesÀ Paris, dans le 20ème arrondissement, les architectes Mylène Vasse et Nastasia Potel ont réinventé un appartement de 62 mètres carrés avec fantaisie. Attentives au potentiel de ce petit espace, les architectes ont valorisé sa distribution, sa luminosité et sa vue sur la ville, en créant transparences, reflets et perspectives. . Une garçonnière par eliiÀ Madrid (Espagne), l'agence elii transforme un studio de 34 mètres carrés en un petit appartement convivial et contemporain. Une garçonnière entièrement réaménagée, en plan et en coupe, comme son nom l'indique « Yojigen Poketto », littéralement « poche en quatre dimensions » en japonais. Un qualificatif tout trouvé... . Un penthouse par AMOOÀ Barcelone (Espagne), dans le quartier de Gràcia, l’agence d’architecture AMOO vient de rénover un penthouse de 60 mètres carrés. Niché au dernier étage d’un édifice historique, le penthouse Providència, rénové par Aureli Mora et Omar Ornaque, est un rectangle divisé en deux espaces distincts : la salle de séjour et les espaces de vie intime. La rédaction
Il y a 4 ans et 116 jours

Dati tient la "majorité incompétente" d'Hidalgo pour responsable du déclin démographique de Paris

L'ex-ministre de la Justice attaque dans un tweet la maire de Paris et "sa majorité incompétente et opportuniste" qui, selon elle, "sont en train de tuer Paris" en relayant un article du Parisien qui présente les résultats d'une étude démographique publiée mardi par l'Insee portant sur la période 2013-2018.Cette étude montre notamment que Paris est le seul département francilien qui voit sa population baisser. Selon l'Insee, la capitale, avec 2.175.601 habitants au 1er janvier 2021, perd en moyenne 10.800 habitants par an soit 0,5% de sa population. Une tendance qui n'est pas nouvelle puisqu'elle apparaissait déjà dans les chiffres 2012-2017 de l'institut.Selon la maire LR du VIIe, ce "déclin continu" est dû à la mauvaise gestion de l'équipe de la maire PS Anne Hidalgo "depuis 2014". "Les familles fuient une ville devenue sale, compliquée, dangereuse", s'insurge-t-elle.David Assouline, sénateur PS de Paris, a répondu en rappelant à Rachida Dati, candidate malheureuse à la mairie de Paris aux municipales 2020, que "la campagne électorale est finie". Il l'a également invitée à arrêter de "voter contre la construction de logements sociaux ds le VIIe" afin que son arrondissement devienne "autre chose qu'un ghetto pour riches".Rachida Dati, qui avait proposé pendant la campagne des mesures pour aider les familles des classes moyennes, était arrivée deuxième du second tour des municipales en juin, avec 34% contre 49% des voix pour son adversaire socialiste. Depuis, les deux femmes ont posé des jalons en vue de 2022 en disant vouloir prendre leur part à la prochaine présidentielle.
Il y a 4 ans et 116 jours

Pour certains salariés le télétravail n'est plus tenable

"Cinq jours sur cinq, c'est plus tenable!", tant physiquement, avec "des douleurs qui arrivent de partout" faute d'exercice, que psychologiquement, rapporte à l'AFP Claude (prénom modifié), salariée chez EDF dans la région lyonnaise. "J'ai l'impression d'être au bord de la dépression alors que j'ai jamais été comme ça. Je suis chez moi, je me mets à pleurer devant mon ordinateur", confie cette femme de 51 ans.Depuis la fin octobre, le protocole sanitaire en entreprise impose le télétravail comme une règle, précisant qu'il doit être "porté à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l'ensemble de leurs tâches à distance".A compter de jeudi, ce protocole sera adapté pour permettre aux salariés qui en éprouvent le besoin de revenir sur site, avec l'accord de leur employeur, une journée par semaine, la ministre du Travail Elisabeth Borne y voyant "un enjeu de santé publique", alors que beaucoup souffrent d'isolement.C'est le cas de Claude qui affirme qu'elle "ne peut pas continuer à vivre comme ça", n'ayant "plus aucune vie". "On prend l'image à l'heure actuelle d'un prisonnier: on a le droit de sortie, mais on vit la même vie que le prisonnier tout seul dans sa pièce", dit-elle, plaidant pour qu'on "laisse le choix" à ceux qui veulent retourner au bureau.Si le télétravail, que beaucoup ont découvert avec le Covid, a fait des adeptes, le 100% fait beaucoup moins recette: selon un sondage Ifop publié début décembre et portant sur les salariés de Paris et sa petite couronne, ils ne sont que 8% à vouloir travailler exclusivement à distance."Je me marche dessus""Je n'aime pas travailler chez moi", confirme à l'AFP Romain Berger, 28 ans, employé d'un groupe de communication parisien qui a pu revenir un peu sur site comme Claude entre les deux confinements. "Chez moi je me repose et on travaille au bureau", "je n'aime pas trop mélanger les deux", dit-il.Pour ce salarié qui aimerait bien revenir plus qu'un jour par semaine, ce sentiment est "renforcé" par le fait qu'il vit dans un petit espace de 15 m2: "Je me marche un peu dessus", dit-il."A la maison on n'a que des problèmes, on n'a pas les bons côtés du boulot, les côtés où on rigole, on parle de tout et de rien", rapporte de son côté James. "Du coup, le soir, ça monte, ça monte, ça monte (...), il n'y a pas de soupape de décompression", ajoute ce quadragénaire actif dans l'horlogerie.Sophie (prénom modifié), dans un bureau d'études en région lyonnaise, met aussi en avant le manque d'interactions sociales. "On a toujours à gagner à échanger avec nos collègues", constate la jeune femme de 33 ans, pour qui il y avait "plus de légèreté à travailler à plusieurs", à faire ses pauses ensemble. Elle compte "sauter sur l'occasion" d'un assouplissement car "on se perd un peu" dans ce mode de travail.En apprentissage dans le marketing-communication dans une compagnie d'assurance en Île-de-France, Alexandre, 25 ans, à distance depuis novembre, a aussi "hâte" de retourner sur site. "J'ai pu constater que je ralentissais en compréhension et en formation, ça m'énerve un peu", dit le jeune homme, tout en se disant conscient que le télétravail est "un mal pour un bien" face à l'épidémie.Après le premier assouplissement attendu, Mme Borne avait fait état d'"un deuxième jalon au 20 janvier", consistant à laisser la main aux partenaires sociaux, qui viennent de conclure un accord national, "pour définir dans le dialogue social un nombre minimal de jours de travail". Mais la ministre a laissé entendre lundi soir aux partenaires sociaux que cette échéance serait repoussée, en raison de la situation sanitaire.Un numéro vert (0800.13.00.00) a aussi été lancé mi-novembre pour accompagner les salariés qui vivent difficilement la situation.
Il y a 4 ans et 116 jours

Malgré la crise, le marché du logement ancien entame 2021 sans chamboulement

"Étonnamment, l'immobilier résiste envers et contre tout", a résumé lundi Laurent Vimont, président de Century 21, l'un des principaux réseaux français d'agences, lors d'un bilan de l'année 2020.M. Vimont évoque un marché "miraculé", ironisant au passage sur "un tas de gens qui nous avaient expliqué que les prix allaient s'effondrer".Comme tous les autres secteurs économiques, le monde du logement a subi en 2020 deux épisodes de confinement, l'un strict au printemps ets l'autre plus relâché en fin d'année, décrétés par les autorités contre la propagation du coronavirus.Les visites de logements ont donc été interrompues pendant des semaines. Plus largement, de nombreux citadins se sont exilés pour travailler à distance, poussant certains observateurs à s'interroger sur un bouleversement durable du marché en faveur des campagnes et des petites villes.Mais pour l'heure, la donne n'a guère changé, selon les principaux réseaux français: Century 21, son plus gros concurrent Orpi et le plus petit Laforêt.Leurs chiffres pour 2020 sont très parcellaires, car ils ne représentent qu'un petit nombre des agences françaises, mais ils donnent une première tendance, plusieurs semaines avant les chiffres de référence des notaires.Que décrivent-ils? Une baisse des ventes, certes, mais relativement limitée (entre -6% pour Laforêt et -12% pour Century 21) au regard de l'arrêt contraint de l'activité des agences.Surtout, les prix, qui progressent depuis des années, ont continué à monter avec une hausse au mètre carré comprise entre 2% et 4% selon les différents réseaux.Car les grands facteurs de cette hausse sont toujours là. D'un côté, les taux des crédits immobiliers restent extrêmement bas, malgré quelques restrictions par les autorités financières, et stimulent la demande.De l'autre, le nombre de logements disponibles apparaît toujours limité par rapport à cette demande, poussant donc les prix vers le haut.Attrait pour les maisons"Pour 2021, l'offre restera nettement insuffisante", souligne dans un communiqué Yann Jéhanno, à la tête de Laforêt.Faut-il pour autant croire à un déplacement de cette demande, qui délaisserait les grandes villes comme Paris, au profit de petites villes, voire des campagnes? Aucun réseau ne l'observe."Les prédictions d'exode vers la province ou d'envie d'une résidence secondaire ne se sont pas traduites dans les faits", remarque Laforêt. "Certes, les intentions sont là, mais à ce jour, rien n'est encore flagrant."Il y a bien quelques frémissements. Les trois réseaux ont tous observé que les maisons avaient suscité plus d'attrait que les appartements, témoignant a priori d'une envie d'espace et de verdure parmi les acheteurs.Et "les villes moyennes ont fait figure de locomotives pour le marché en 2020", remarque dans un communiqué Christine Fumagalli, présidente d'Orpi, notant de nouvelles marques d'intérêt pour des villes comme La Rochelle ou Limoges.Mais cela n'annonce pas pour autant un déclin du marché dans les métropoles françaises. A l'exception d'une stabilisation à Bordeaux, Orpi fait état d'une hausse des prix dans toutes les grandes villes du pays."Les métropoles restent attractives et la demande est toujours supérieure à l'offre, bien qu'on constate un léger réajustement des prix, notamment sur les biens avec défauts ou travaux et une plus grande exigence des futurs acheteurs", remarque le réseau.Dans ces conditions, difficile d'imaginer pour l'instant un changement massif du marché cette année, que ce soit sur les prix globaux ou l'attrait des villes, même si se pose la question des effets à long terme d'une récession d'une ampleur historique."Si les taux restent bas en 2021 et qu'on ne reste pas confinés trop longtemps, on devrait retrouver des conditions de marché identiques", estime M. Vimont.
Il y a 4 ans et 117 jours

Une nouvelle présidente pour le groupe BMI France, leader des solutions de toitures

Après une carrière qui l'a amenée à opérer chez Hewlett Packard et Philips Lighting, Viola Ferrario a rejoint il y 4 ans Ariston Thermo Group, acteur du confort thermique et de l'efficacité énergétique avec des marques mondiales, une référence dans le secteur du bâtiment. En 2018 elle a été promue Directrice Générale pour la France et de la Belgique, poste basé à Paris et a ainsi eu la responsabilité de développer, avec succès, le plus grand marché d'Ariston Thermo.Forte de son background commercial et marketing, la nouvelle Présidente de BMI France a pour mission de renforcer le groupe dans sa position de acteur des solutions de couverture et d'étanchéité.Il s'agit pour Viola Ferrario d'incarner au quotidien la philosophie de BMI « Bien plus qu'un toit ».« L'ambition de BMI Group est de révéler le potentiel de chaque toit. C'est véritablement une nouvelle approche de la cinquième façade qui est proposée à travers un vaste choix de produits et systèmes. Le bâtiment et l'architecture connaissent une évolution remarquable avec notamment de nouvelles fonctionnalités pour les toitures : esthétiques, conviviales, responsables, techniques ; le champ des possibles s'élargit avec de nouveaux enjeux de développement et de communication. Au-delà des solutions produits, chez BMI nous avons à cœur de constamment développer de nouveaux services pour accompagner nos clients. »déclare Viola Ferrario.Très appréciée pour ses qualités humaines et sa capacité à manager des équipes pluridisciplinaires, Viola Ferrario a été séduite par la dimension relationnelle propre au groupe.« Chez BMI, les orientations se prennent à partir des retours terrain des clients et d'une réflexion de fond menée de manière collégiale. Les équipes sont soudées et très expérimentées sur leur secteur. C'est d'ailleurs un point fort que nous remontent nos clients B2B. » commente la nouvelle Présidente.D'origine italienne, Viola Ferrario vit à Paris depuis trois ans avec sa famille. Elle est mère de deux enfants. Trilingue, elle parle couramment italien, anglais et français.
Il y a 4 ans et 117 jours

Le Groupe Lorillard assoit sa position de leader sur le marché de la menuiserie bois avec l’acquisition de la société Menuiserie Meslin

Expert de la menuiserie industrielle sur-mesure, le Groupe Lorillard, présidé par Monsieur Thierry LUCE, vient d’acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin à Glatigny (50). Cette acquisition concède au Groupe Lorillard de nouvelles parts de marché et vise à renforcer sa position de leader dans la menuiserie bois, avec l’offre bois la plus large et la plus complète du marché. Elle permet également au Groupe d’intégrer des produits bois et aluminium spécifiques. De gauche à droite : Pierre Lorillard Directeur Général délégué au commerce, Madame et Monsieur Le Roy Dirigeants de la Menuiserie Meslin et Thierry Luce Président du Groupe Lorillard   DES VALEURS PARTAGÉES Créée en 1961, la société Menuiserie Meslin est spécialisée dans la fabrication de menuiseries bois personnalisées et sur mesures. Entreprise familiale, dirigée par Monsieur et Madame Le Roy, elle rassemble 48 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros (2020). S’adressant exclusivement aux artisans, la commercialisation en B to B n’implique que la fourniture de menuiseries. Ainsi l’entreprise, qui n’a pas encore de commerciaux, réalise 80 % de son chiffre d’affaires sur Paris et la région parisienne, à la faveur de sa notoriété, de ses produits atypiques (portes cochères, menuiseries cintrées en plan et en élévation pour bâtiment haussmanniens, etc.) et de son savoir-faire spécifique dans la menuiserie bois. Forte d’une activité saine et croissante, la Menuiserie Meslin a cependant besoin de s’adosser à un groupe afin de bénéficier d’une structure puissante pour développer son savoir-faire sur l’ensemble du territoire et faire croître la commercialisation de ses menuiseries. Au regard de l’histoire, du caractère familial et de la forte implantation régionale de l’entreprise, la société susceptible de les racheter se devait de partager les mêmes valeurs. C’est le Groupe Lorillard qui a donc été choisi par les dirigeants pour acquérir l’entreprise Menuiserie Meslin. Initialement ce rachat aurait dû se faire au mois de juillet dernier mais la crise sanitaire actuelle a bloqué l’avancement de l’acquisition. Et ce n’est qu’en novembre que le protocole d’accord fut signé. Site de production et siège social de la Menuiserie Meslin à Glatigny (50).   ENRICHIR LES ACQUIS C’est toute son expérience industrielle et commerciale que le Groupe Lorillard va mettre à la disposition de la Menuiserie Meslin. Le Groupe a défini un plan industriel avec des investissements à court, moyen et plus long terme, afin d’augmenter les capacités de production, d’améliorer la performance de l’entreprise et d’accroître son chiffre d’affaires. Ainsi, une campagne de recrutement va être menée pour intégrer du personnel de chiffrage et renforcer le Bureau d’Etudes, ainsi que des opérateurs et menuisiers dans les ateliers. Des évolutions et des investissements vont également être menés pour l’outil de production. La société Menuiserie Meslin conçoit des menuiseries bois (80 % de l’activité), des menuiseries aluminium (20% de l’activité) et produit quelques menuiseries PVC. La production PVC va être rapatriée à Chartres afin de laisser plus de place pour l’agrandissement de la production aluminium qui représente 1,5 M€ du chiffre d’affaires actuel de la société Menuiserie Meslin. Ainsi, plusieurs équipements aluminium du Groupe vont être transférés chez Meslin afin de renforcer la production de produits aluminium spécifiques. Une plus-value pour le Groupe qui ne proposait pas encore ce type de produits : portes repliables, portes basculantes, verrières, coulissants d’angle réalisés à partir de la gamme Technal, partenaire historique de la Menuiserie Meslin. Parallèlement, l’outil de production bois va bénéficier de nouvelles machines visant à améliorer la performance d’usinage ainsi que d’une nouvelle cabine de laquage pour la garantie 10 ans des finitions bois, courant 2021. L’objectif est clair : densifier l’activité B to B avec la vente aux artisans, en augmentant la production bois de près de 30% et l’ambition de porter le chiffre d’affaires à 8,5 M€ en 2021 et 12 M€ à 3 ans. Atelier bois de Glatigny (50) de la Menuiserie Meslin   CHRONIQUE D’UNE CROISSANCE ANNONCÉE Comme l’évoquait Thierry Luce début 2020 « Il est aujourd’hui nécessaire de continuer à investir pour résister à une pression concurrentielle nationale et internationale toujours plus importante » ; l’objectif du Groupe Lorillard est d’acquérir une taille critique qui se situe entre 200 et 250 M€ de chiffre d’affaires. L’acquisition de la Menuiserie Meslin porte le chiffre d’affaires du Groupe à près de 190 M€ à fin 2020, rapprochant le Groupe de l’objectif critique souhaité. Autres ambitions du N°1 sur le bois en France : renforcer sa position de leader sur ce marché par l’élargissement de son offre et porter la capacité de production bois du Groupe à plus de 25 % d’ici 2022. Avec la société Menuiserie Meslin, le Groupe Lorillard se dote d’une 4ème usine de production bois (avec son site chartrain, Molénat à Decazeville et Bourneuf à Parigné-L’Evêque), mais acquiert également des produits inédits au sein du Groupe et une complémentarité commerciale avec les marques Molénat et Bourneuf. En effet, Lorillard dispose désormais d’une commercialisation multicanale (BtoB, BtoC, chantier) ; Molénat distribue spécifiquement aux négoces, et Bourneuf se consacre à la fourniture et la pose de chantier haut de gamme ; quant à Meslin, elle vient renforcer le mode de fourniture directe aux artisans.   Aujourd’hui, le Groupe Lorillard figure parmi les plus grands fabricants de menuiseries industrielles en France avec ses 7 sites de production répartis à travers le pays : Chartres (28), Saint-Doulchard (18), Pralong (42), Parigné-l’Evêque (72), Decazeville (12), Saint-Martin-de-Seignanx (40) et Glatigny (50) dont 4 ateliers bois, 4 ateliers PVC, 3 ateliers aluminium et 1 atelier pour les volets roulants. Et, l’acquisition de ce 7ème site de production oeuvre pour une stratégie de maillage du territoire, avec l’objectif de minimiser les coûts de transports en produisant toujours au plus près des clients et des chantiers. In fine, avec l’acquisition de la société Menuiserie Meslin, la représentativité de l’activité bois au sein du Groupe Lorillard se chiffre à 45 M€ (fourniture et pose et fourniture seule), soit un quart du chiffre d’affaires du Groupe.
Il y a 4 ans et 118 jours

Résultats de la 17ème édition des Pyramides d'Or de la FPI

Entièrement rénovées en 2016, sous l'impulsion d'Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI, les Pyramides sont centrées sur les sujets essentiels de la Fédération : innovation, qualité, performances techniques, esthétique, responsabilité dans la conduite des opérations, relation-client et émergence de nouveaux talents. Cette année le concours était présidé par Jean-Louis Borloo, ancien Ministre d'Etat. La cérémonie nationale de remise de prix de la 17ème édition du concours s'est tenue le 16 décembre 2020, en Web Live TV et a été ouverte par Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée au Logement.« En se portant candidat au concours le plus exigeant du secteur, les promoteurs immobiliers adhérents de la FPI ont témoigné de leur engagement à mettre leurs méthodes et programmes en cohérence avec les transformations sociétales, numériques et environnementales, les mutations des usages et les attentes de leurs clients. Face à un contexte exceptionnel, nous avons tout fait pour maintenir ce concours, dans les régions et au niveau national, envers et contre tout...Nous avons pu nous appuyer sur nos partenaires fidèles, sponsors de chacun des prix, nos chambres régionales et nos adhérents. »Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI FranceLa Pyramide d'Or - Grand prix national - parrainé par SOCFIMLe lauréat est : « Asnières SO HO » de COGEDIM et COFFIM à AsnièresArchitecte : Yann FranconiePrix de l'immobilier d'entreprise - parrainé par SMABTPLe lauréat est : « MA.AT » de DEMATHIEU-BARD à ArcachonArchitecte : Laurent Portejoie – atelier d'architecture King Kong FivePrix de l'innovation industrielle - parrainé par le Groupement des Industriels de la Prescription (GIP)Le lauréat est : « Brazza – Les volumes capables » de EDEN PROMOTION à BordeauxArchitecte : Michel Hardoin- Atelier 6 ArchitecturePrix de la mixité urbaine - parrainé par Chevreuse CourtageLe lauréat est : « L'Etoffe » de NACARAT et NODI à Villeneuve d'AscqArchitecte : De Alzua ArchitectesPrix de la conduite responsable des opérations - parrainé par ApaveLe lauréat est : « Novadiem » de BOUYGUES IMMOBILIER à ToulouseArchitecte : Cobe ArchitecturePrix du bâtiment bas-carbone – parrainé par EDFLe lauréat est : « Origine » du Groupe CISN à Saint-NazaireArchitecte : Asa GimbertPrix des premières réalisations - parrainé par les Banques PopulairesLe lauréat est : « L'Eveil » de NEOPROMOTION à Castelnau-le-LezArchitecte : IPC Laurent BesnierPrix du grand public - parrainé par GRDFElection du lauréat en direct lors de l'émission en Web Live TV. Les participants de la cérémonie de remise de prix ont voté, en direct, parmi les 3 programmes suivants, sélectionnés par le jury national des Pyramides d'Or : « Paris Kyoto Babylone » de BOUYGUES IMMOBILIER, à Aix-les-Bains, architecte Chambre et Vibert « Le Bird » de KIC au Touquet, maître d'œuvre Projex Ingénierie « Lucinia », LE CREDIT AGRICOLE IMMOBILIER à Couëron, maître d'œuvre : Huca Architectes.Le lauréat est : « Le Bird » de KIC au Touquet,Maître d'œuvre : Projex IngénieriePrix BIM & Data – parrainé par SOCOTECLe lauréat est : « Les Terrasses de Jade » de LP Promotion à ToulouseArchitecte : Taillandier architectes Associés
Il y a 4 ans et 118 jours

Réglementation environnementale : le béton bas carbone bientôt obligatoire ?

Les professionnels du béton souhaitent un dialogue constructif concernant les arbitrages de la future réglementation environnementale 2020 (RE 2020). Ils mettent en avant les atouts de ce matériau pour réduire l’empreinte carbone dans le secteur du bâtiment. Le béton bas carbone pourrait devenir, à terme, une obligation. Une perspective qui ne satisfait pas tous les acteurs industriels. Les professionnels du béton souhaitent un dialogue éclairé Depuis les ultimes arbitrages relatifs à la future RE 2020, qui devrait entrer en vigueur à partir de l’été prochain, les discussions sont assez houleuses. Les débats ont vite opposé deux catégories d’industriels. La division est assez marquée entre les représentants de l’électricité et des matériaux biosourcés (comme le bois) d’une part et le secteur du gaz et des matériaux tels que le béton et l’acier d’autre part. Les représentants de la filière du béton considèrent qu’un « dialogue documenté » est nécessaire sur les différents enjeux de la réglementation environnementale 2020, et souligne que ce matériau contribuera fortement à la baisse de l’empreinte carbone dans le domaine de la construction. Il est vrai que différents paramètres peuvent faire varier les émissions, c’est le cas des matériaux, mais aussi des moyens de transport utilisés. Sur un chantier, le ciment est transporté par les véhicules poids-lourds. Ils se doivent d’être parfaitement entretenus. La batterie poids-lourds par exemple doit être parfaitement opérationnelle, tout comme les autres équipements du camion. Quoi qu’il en soit jusqu’à présent la question de définition d’un béton bas carbone reste épineuse. Qu’est-ce qu’un béton bas carbone ? Il n’y a pas de définition précise d’un béton considéré comme bas carbone. Toutefois, le poids carbone moyen du béton est d’à peu près 210 kgCO2e/m3 et la norme européenne indique un palier pour un ciment vert qui se situe à 174 kgCO2e/m3 de béton. Les professionnels du secteur ont travaillé pour se mettre d’accord sur ce que pourrait être une définition d’un béton bas carbone. À horizon 2030, un béton conforme aux exigences environnementales pourrait afficher une intensité carbone à hauteur de 135 kgCO2e/m3. D’ici 2050, de nouveaux matériaux devront être conçus pour parvenir à une neutralité carbone. Quels sont les ciments alternatifs ? Différents ciments constituent déjà de belles alternatives et correspondent à ces nouvelles normes comme ceux à base de métakaolins ou ceux qui emploient la géopolymérisation. Cette dernière technique permet de limiter la consommation d’énergie au cours de la production et les émissions de CO2. Ce ciment est très résistant et peut fixer des métaux lourds. Au sujet des ciments à base de métakaolins, une nouvelle norme devrait être fixée dès l’année prochaine pour augmenter le seuil de substitution de ciment. D’ailleurs, la société du Grand Paris a démarré plusieurs chantiers en intégrant les études réalisées avec le métakaolin. Le conseil supérieur de la construction appelle à une co-construction des normes De son côté, le Conseil supérieur de la construction souhaite des ajustements notables et appelle de ses vœux une co-construction des normes sur l’ensemble des règlementations à venir. En effet, la RE 2020 envisagée par le gouvernement, inquiète une part des professionnels qui redoutent une baisse des constructions neuves dès 2021.
Il y a 4 ans et 121 jours

Rencontre avec : Friedmann & Versace

Virginie Friedmann et Delphine Versace se sont fait remarquer il y a deux ans en réinventant l’intérieur du Bistrot Rougemont. Avec de nombreuses réalisations à leur actif, elles ont réussi à s’imposer rapidement dans le paysage architectural français. Rencontre. Avant de se tourner vers l’architecture d’intérieur, Delphine Versace a fait ses armes comme scénographe dans le milieu de l’art contemporain et Virginie Friedmann s’est formée auprès de marques de luxe. Elles se rencontrent dans l’agence de Michael Malapert en 2017, puis décident de fonder le studio Friedmann & Versace en 2019. C’est ensemble qu’elles se consacre depuis à la création d’intérieurs élégants : le club Baby Doll, les restaurant La Riviera, Matilda et Ferona, entre autres. Muuuz : Chacun de vos intérieurs est inspiré par un ou plusieurs récits. Pourquoi ? Friedmann & Versace : Dès la création de l'agence, nous avons voulu raconter des histoires en multipliant des sources d’inspiration. La narration vient toujours nourrir nos concepts décoratifs et nos projets. Dans le club Baby Doll, plusieurs récits se croisent. L’univers de Serge Gainsbourg est distillé un peu partout. Celui-ci est mixé avec les histoires du Studio 54 et du Palace. L’idée était de recréer l’effervescence, la fête et la joie de vivre des nuits parisiennes des années 1970 et 1980 en injectant des références à cette époque. Vos projets sont divers : villas, appartements, restaurants, boutiques, hôtel. Qu’est-ce qui les lie ? Avez-vous l’impression de diffuser un style personnel ? Nous travaillons toujours sur mesure, avec des matériaux nobles et un nouveau concept, en collaborant avec des artisans. Nous voulons mixer les époques et créer une certaine intemporalité, sans imposer une patte Friedmann & Versace. Nous voulons sortir des cadres et combiner des éléments très différents. En ce moment, nous travaillons sur un projet où s’entremêlent des styles années 1950 et 1960 et des objets résolument contemporains. Nous aimons les intérieurs intemporels, qui ne s’inscrivent pas dans leur époque. Pour le restaurant La Riviera, nous avons porté notre attention sur l’ambiance solaire de l’établissement, sans chercher à l’inscrire dans une tendance. Quelles sont vos sources d'inspiration ? Pour créer, nous explorons l’architecture et la décoration, mais aussi d’autres disciplines. Nous sommes influencées par les univers très différents de personnalités du monde de l’art. Artistes, musiciens, écrivains… Nous aimons David Bowie, Virginia Woolf et Madeleine Castaing, par exemple. Yves Saint Laurent compte aussi beaucoup pour nous car il a accompagné l’émancipation des femmes avec audace. Vous aimez jouer sur différents registres et mêler les références. Quelle ambiance cherchez-vous à insuffler à un intérieur ?Nous essayons de créer des lieux habités, avec de la personnalité et une force narrative. Nous aimons faire cohabiter les styles et créer des distorsions temporelles, tout en essayant de rendre l’histoire cohérente et perceptible dans chaque détail.Quelle est la place des matériaux dans vos réalisations ?Le travail de composition, d’association des matières est très important dans notre démarche. Nous sommes sensibles aux matières nobles comme le bronze et l'onyx. Nous aimons associer ces beaux matériaux avec des matières naturelles comme le sisal, la paille… Cette alliance renforce la présence de chacune d’elle et apporte une vraie richesse.Quels projets rêveriez-vous de réaliser ? Nous aimerions faire revivre un hôtel désuet de style Belle Époque, qui est installé face à la mer Ligurienne, à Rapallo. Quelles sont vos chantiers en cours ? Nous travaillons sur trois restaurants, à Paris, Megève et Doha, ainsi que sur deux résidences privées. Pour en savoir plus, visitez le site du studio Friedmann & Versace.Visuels : © Hervé GoluzaLa rédaction
Il y a 4 ans et 121 jours

Rose fuchsia à Noisy-le-Sec, école Jean Renoir signée Valero Gadan

Le programme comptait la reconstruction d’un groupe scolaire de 22 classes, d’un centre de loisirs, d’un restaurant scolaire et de logements de fonction à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Groupe scolaire Jean Renoir signé de l’agence parisienne Valero Gadan Architectes & associés (VGA) et livré en 2019 pour un coût des travaux de 12,2M€. Communiqué. Une école républicaine […] L’article Rose fuchsia à Noisy-le-Sec, école Jean Renoir signée Valero Gadan est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 123 jours

Construction du poste de sécurité de l'hôpital de Montreuil (93) : un cube de bois habillé de verre rouge

Le prolongement vers l'est de la ligne 11 de métro parisien constitue un atout pour le Centre Hospitalier Intercommunal André Grégoire de Montreuil (93) qui se verra desservi par une nouvelle station, juste devant l'établissement. Mais, parmi les contreparties, avant le lancement des travaux du métro mi-2016, l'hôpital a dû notamment déplacer son poste de sécurité incendie et anti-malveillance situé dans l'emprise du chantier et en construire un nouveau.Lauréate du concours d'architecture lancé au cours du premier trimestre 2014, l'agence SCP Truelle Architectes est rompue aux projets de construction et de rénovation dans le secteur médico-social dont elle a fait sa spécialité : l'essentiel de son activité porte sur le logement social, les établissements hospitaliers, les maisons de retraite…Construire en filière sèche« Pour ce petit bâtiment d'environ 150 m2 nous avons choisi la forme simple d'un cube, décrit Elisa Bellec, architecte associée de l'agence Truelle. Ce qui a guidé nos réflexions, outre de répondre du mieux possible aux attentes de l'hôpital, a été de penser un bâtiment d'accès bien visible, repérable de loin, identifiant clairement l'entrée de l'hôpital. Ce cube est prolongé par un portique qui vient se raccorder à un bâtiment existant. » La nouvelle construction se rend encore plus visible en se teintant de rouge.Dès la phase du concours, l'option de construire en filière sèche est privilégiée afin de réduire la durée d'intervention sur le site ainsi que les nuisances de chantier. Le choix se porte sur une ossature bois à faible empreinte carbone en panneaux de bois lamellé croisé (CLT cross laminated timber). Cette structure préfabriquée de deux niveaux sera posée sur les fondations en béton par l'entreprise Paris Charpente en seulement trois jours, à l'aide d'une grue mobile.La façade sera revêtue d'un matériau brillant, robuste et de qualité. Dès la conception, Elisa Bellec s'adresse à Sto, dont elle apprécie le système de façade StoVentec Glass. Ce bardage ventilé à fixations invisibles est constitué de panneaux de verre émaillé de 6 mm d'épaisseur collés sur une plaque en mortier de granulats composé de verre recyclé. Les panneaux sont mis en œuvre par emboîtement de rails agrafes en aluminium sur un réseau de rails horizontaux en aluminium.Pour animer la forme simple du bâtiment, l'architecte choisit dans la gamme de couleurs proposée par Sto trois teintes de rouges (RAL 3016, 3020, 3013) et un orange (RAL 2000) pour le portique. Les panneaux de tailles et de couleurs différentes sont répartis de façon aléatoire sur la façade. Au total, ce sont 227 panneaux tous différents qui seront livrés par Sto.Une première sur ossature boisLe titulaire du lot Bardage est Socateb, une entreprise expérimentée qui connaît bien les produits Sto. Une chance pour cette première mise en œuvre de StoVentec Glass sur un support en bois. En effet, l'Avis Technique du système n'admettait alors que des supports en maçonnerie ou en béton banché.« Pour adapter la mise en œuvre du StoVentec Glass sur une structure bois CLT, nous avons échangé avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), le bureau de contrôle et le service technique de Sto », explique Antoine Monnot, responsable du département bardage-vêture de Socateb.La technique mise au point sur ce chantier est désormais intégrée dans l'Avis Technique du système.A partir d'un échafaudage tubulaire autostable, qui ne présente aucune fixation sur la structure bois, est d'abord mis en place un pare-pluie qui enveloppe tout le bâtiment. Il évite la migration de l'humidité dans le bois. Des chevrons de 188 mm x 75 mm sont ensuite fixés verticalement avec un entraxe de 60 cm à l'aide de vis traversantes.« Ces dimensions imposantes sont nécessaires pour respecter une lame d'air de 2 cm », justifie Antoine Monnot.En effet, des panneaux de laine de verre de 16 cm d'épaisseur sont glissés entre ces montants et maintenus à l'aide de griffes Dentifix (Etanco), évitant ainsi de perforer le pare-pluie. La face avant des chevrons est protégée par une bande EPDM.Les rails en aluminium supports du parement peuvent alors être vissés sur la structure verticale en chevrons, selon l'entraxe défini par Sto en fonction des spécificités du chantier. Il reste enfin à agrafer les 227 panneaux de verre émaillé en respectant scrupuleusement le calepinage et en réservant des joints ouverts de 8 mm entre panneaux. Après le réglage de l'horizontalité du rail support, chaque panneau est ajusté par des vis de réglage et est bloqué à l'aide de goupilles.« Le plus compliqué a été le réglage des panneaux dans le plan, car les montants en bois fixés directement sur l'ossature en OSB ne laissent aucune marge, observe Antoine Monnot. Nous avons dû parfois raboter ou caler pour assurer un alignement parfait. »Les encadrements des fenêtres sont habillés de tôle d'aluminium laquée rouge ou orange, comme les couvertines des acrotères.Les 295 m2 de façade ont été réalisés en un mois par trois compagnons de l'entreprise Socateb.Après quatre ans, les occupants du poste de sécurité se disent très satisfaits du confort thermique de leur nouveau lieu de travail. Le couple construction bois – bardage StoVentec Glass se montre efficace.
Il y a 4 ans et 124 jours

La Métropole du Grand Paris intègre la gouvernance de l'EPTB Seine Grands Lacs et engage des travaux pour prévenir les inondations

Cette modification statutaire est le fruit de plusieurs années de travail partenarial entre Seine Grands Lacs et la Métropole du Grand Paris, mais aussi avec l'ensemble des membres historiques. Elle est également le résultat des évolutions institutionnelles et de l'exercice des compétences et missions en matière de prévention des inondations par les intercommunalités comme spécifiquement la Métropole du Grand Paris.Dans ce cadre, 9 conseiller(e)s métropolitain(e)s ont été désigné(e)s pour siéger au sein de la gouvernance de l'EPTB. La Ville de Paris aura 6 représentants, les Départements des Hauts-de-Seine, de Seine Saint-Denis et du Val-de-Marne en auront respectivement 3, 4 et 4. Les communautés d'agglomération de Meaux, de Troyes-Champagne Métropole et de Saint-Dizier, et la Région Grand Est siégeront également à l'EPTB.« Le syndicat EPTB Seine Grands Lacs accueille la Métropole du Grand Paris au sein de sa gouvernance. Acteur important de la politique de l'eau à l'échelle du périmètre métropolitain, la MGP va pouvoir mieux inter agir avec l'ensemble des autres territoires du bassin versant de la Seine. C'est une gouvernance équilibrée qui fera la pertinence de l'action renforcée du syndicat. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette arrivée porteuse d'espoir », souligne Frédéric MOLOSSI, Président de l'EPTB Seine Grands Lacs« Après ces 4 ans de négociations, je remercie le Président Frédéric MOLOSSI pour son engagement et sa persévérance. Je me réjouis de cette adhésion qui témoigne du fait que la Métropole est un acteur majeur de la prévention des inondations, tant dans les syndicats de nos rivières locales qu'à l'échelle du bassin versant de la Seine et de la Marne. Nous allons pouvoir œuvrer, avec la Ville de Paris et les 3 Départements de petite couronne, au sein de Seine Grands Lacs et avec l'État, à la réalisation d'un projet majeur, attendu et utile pour les habitants », indique Patrick OLLIER, Président de la Métropole du Grand ParisLe casier pilote de la Bassée : un projet majeur qui devient réalitéLe vote intervenu le 1e décembre 2020 permet également de sécuriser le financement des travaux d'un projet majeur pour améliorer la protection du territoire des crues débordantes de la Seine, réduire les dommages prévisibles et valoriser un écosystème unique porté depuis de nombreuses années par Seine Grands Lacs dans le secteur de la Bassée (Seine-et-Marne).En cas de crue de la Seine, le casier pilote permettra de stocker par pompage 10 millions de m3 d'eau lors du passage du pic de crue et de réduire les hauteurs d'eau en aval. En accompagnement de la création de cet espace endigué et en concertation avec les acteurs locaux, les habitats typiques de la vallée alluviale de la Bassée seront reconstitués. À ce titre, plus de 12% du budget total de l'opération sont dédiés à l'amélioration de la biodiversité de ce territoire.Ce projet déclaré d'utilité publique, sera financé à hauteur de 48M€ par l'État au titre du Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs, la Métropole du Grand Paris pour 31M€ eu total et l'EPTB (22M€). Les travaux seront réalisés entre 2021 et 2024.Le projet global pourrait prévoir d'endiguer au total 9 espaces répartis sur 2 300 hectares dans la vallée de la Bassée, afin de pouvoir stocker 55 millions de m3 d'eau en cas de crue majeure. L'engagement de cette réalisation dépendra du succès de l'opération de site pilote.Une nouvelle page de l'histoire de l'EPTB Seine Grands LacsL'Établissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs est un syndicat mixte ouvert dont le périmètre d'intervention est délimité au Nord par celui de l'EPTB Oise-Aisne, à l'Est et au Sud, par les limites du district Seine-Normandie, et à l'aval par les limites du SAGE Mauldre et de l'unité hydrographique de la Seine Mantoise. Il a pour objet, en tant qu'Établissement public territorial de bassin, à l'intérieur de son périmètre d'intervention, de faciliter la prévention des inondations, la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, ainsi que la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité des écosystèmes aquatiques et des zones humides. Il permettra donc à la Métropole du Grand Paris de participer, en complément son action sur le territoire métropolitain, aux actions sur les bassins amont de la Seine et la Marne, et contribuer ainsi à la solidarité aval/amont et milieu urbain/milieu rural en matière d'inondation. Avec cette adhésion, la métropole contribuera notamment à la gestion des quatre grands lacs réservoirs qui permettent de stocker près de 800 millions de m3 d'eau d'octobre à juin.
Il y a 4 ans et 124 jours

Dossier : Les expositions qui ont marqué 2020

Compte tenu de la crise sanitaire, les lieux culturels sont actuellement fermés. En cette fin d’année bien particulière, Muuuz revient sur cinq expositions qui ont marqué 2020. Christo et Jeanne-Claude. Paris ! au Centre PompidouEn 2020, le Centre Pompidou a consacré une rétrospective au couple formé par Christo Vladimiroff Javacheff (1935-2020) et Jeanne-Claude Denat de Guillebon (1935-2009), mettant à l’honneur les œuvres les plus emblématiques de leur période parisienne. . Le Milieu est bleu au Palais de TokyoAu Palais de Tokyo, l’artiste plasticienne allemande Ulla von Brandenburg (née en 1974) a créé des mondes fictionnels marins et ruraux où elle accorde une grande place à l’imaginaire. Orchestrée par Ulla von Brandenburg en collaboration avec le commissaire Yoann Gourmel, l’exposition invitait les visiteurs à plonger dans l’univers onirique si particulier de la plasticienne. . Dimensions of Reality : Female Minimal à la Galerie Thaddaeus Ropac de PantinÀ la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin, l’exposition Dimensions of Reality : Female Minimal mettait à l’honneur quatorze artistes femmes pionnières de l'abstraction géométrique, longtemps restées dans l’ombre de leurs confrères masculins. Replacer ces artistes femmes dans l’histoire de l’art abstrait, et plus largement dans l’histoire de l’art, tel était l’objet de cet événement inédit. . Erwin Wurm, photographs à la Maison Européenne de la PhotographieÀ la Maison Européenne de la Photographie, l’exposition Erwin Wurm, photographs, la première grande rétrospective consacrée au travail photographique de l’artiste autrichien Erwin Wurm (né en 1954), invitait à découvrir en images son univers absurde, et ses sculptures aussi drôles que réflexives. . Nocturnes à la Fondation Henri Cartier BressonConçue en collaboration avec la galerie kamel mennour, l’exposition Nocturnes à la Fondation Henri Cartier Bresson présentait un corpus inédit d’œuvres de l’artiste espagnole Marie Bovo (née en 1967) : des photographies issues de cinq séries différentes, toutes prises à la tombée de la nuit, magnifiant des villes désertées et des espaces faussement dépeuplés. La rédaction
Il y a 4 ans et 124 jours

Paris lance des initiatives contre le réchauffement climatique

"Nous sommes convaincus que c'est par l'action très concrète, à l'échelle locale qu'on fait bouger et qu'on trouve des solutions pour réduire l'élévation de la température", a plaidé vendredi la maire PS de Paris Anne Hidalgo, au cours d'un forum sur le climat à Paris.Il faut porter de "nouvelles propositions" pour "la préservation de notre planète" et répondre ainsi à "l'espoir de la jeunesse", a poursuivi l'édile en clôture du forum, convaincue que "c'est un nouvel élan qu'il faut donner à l'Accord de Paris".Ainsi, la Ville de Paris va lancer son GIEC, "une instance scientifique qui va regrouper experts en sciences sociales et chercheurs indépendants, de très haut niveau. Jean Jouzel [climatologue français et proche d'Anne Hidalgo] participera à sa création et à la définition de sa composition", a annoncé à l'AFP l'adjoint EELV chargé du Plan Climat, Dan Lert, évoquant un "GIEC Paris" inspiré, à l'échelle de la capitale, du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat mis en place à l'initiative de l'ONU.Cette instance, qui pourra être saisie "par les élus, les associations, les citoyens", "permettra d'éclairer les décisions de la Ville de Paris", a précisé M. Lert."Quels sont les quartiers de la capitale qui sont les plus impactés par le réchauffement climatique?", "quelles sont les rues à végétaliser en priorité?", "quels sont les quartiers où on doit accélérer la transition parce qu'il n'y a pas assez d'espaces verts, qu'il y a des noeuds routiers?", sont autant de questions auxquelles le GIEC devra répondre."A Paris, entre 2004 et 2018, nos émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 25%. Désormais, notre défi, c'est l'accélération des politiques de transition écologique. On doit réussir en dix ans ce qu'on a fait en quinze ans", rappelle Dan Lert.Autre nouveauté: sur le modèle de La Rochelle, Paris va créer son "opérateur de compensation carbone". Concrètement, "je suis Parisien et demain je dois prendre l'avion. Je pourrai grâce à cet opérateur de la Ville compenser les émissions causées par mon voyage en finançant des projets bas-carbone à Paris ou dans le bassin parisien", suggère un cadre de la mairie.Des volets aux fenêtresCes annonces surviennent à la veille du cinquième anniversaire de l'Accord de Paris, dans lequel les pays s'engageaient à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C, si possible 1,5°C.Or "la France a un retard net sur sa trajectoire: en 2019, la température moyenne du globe est déjà à +1°C et à Paris, elle est à +2,2 par rapport à 1880. Il faut accélérer!", insiste l'élu.Ainsi, l'Hôtel de Ville a décidé de mettre en place une nouvelle "stratégie d'adaptation" face aux événements climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, en assurant une "végétalisation" de la ville, "la réouverture d'un tronçon de la Bièvre (un ruisseau enterré il y a plus d'un siècle) au cours du mandat", en multipliant "les parcours ombragés" dans les rues, en mettant "en place une centaine de fontaines à boire dès l'an prochain" ou encore en proposant un plan pour poser des volets aux fenêtres des logements.En outre, "nous allons lancer un plan solaire avec installation de panneaux sur nos bâtiments publics (écoles, collèges, équipement sportifs et stades)", ajoute Dan Lert.Annoncée il y a plusieurs mois, l'Académie du climat (lieu de formation, de rencontres entre les associations, d'ateliers...) ouvrira ses portes "en septembre dans la mairie du IVe arrondissement et accueillera des jeunes de 9 à 25 ans", a indiqué l'adjoint à l'Education Patrick Bloche.
Il y a 4 ans et 124 jours

Calendrier des projets de transports publics en Ile-de-France

Voici les dates de mise en service actuellement envisagées pour les projets de RER, métro, tramways et bus en site propre TZen en Ile-de-France."Plus on s'éloigne de 2023, plus la date est indicative", indique-t-on chez Ile-de-France Mobilités, où l'on rappelle que les travaux ont subi plusieurs mois de retards lors du premier confinement.Le calendrier est parallèlement en cours de révision pour le métro du Grand Paris (lignes 15 à 18).14 décembre 2020M14: Saint-Lazare - Mairie de Saint-OuenAvril 2021T9: Porte de Choisy - OrlyFin 2021M4: Mairie de Montrouge - BagneuxAvril 2022M12: Front Populaire - Mairie d'AubervilliersMi-2022 (sans doute plus tard)T13: Saint-Cyr - Saint-Germain-en-LayeFin 2022RER E: Haussmann Saint-Lazare - Nanterre-La Folie2023T3b: Porte d'Asnières - Porte MaillotT10: Croix de Berny - Clamart Jardin-ParisienT12: Massy - EvryM11: Mairie des Lilas - Rosny Bois-PerrierTZen 4: Viry-Châtillon - Corbeil-Essonnes2024M14: Mairie de Saint-Ouen - Saint-Denis PleyelM14: Olympiades - Aéroport d'OrlyRER E: Nanterre-La Folie - Mantes-la-JolieTZen 3: Porte de Pantin - GarganCâble A (téléphérique): Créteil - Villeneuve-Saint-Georges2025T1: Noisy-le-Sec - MontreuilTZen 5: Bibliothèque François-Mitterrand - Choisy-le-Roi2026T1: Montreuil - Val-de-FontenayT1: Quatre-Routes - ColombesEnsuiteT1: Colombes - RueilT7: Athis-Mons - JuvisyT8: Saint-Denis - Rosa ParksT10: Achèvement au nord (le tracé n'est pas défini)T11: Sartrouville - Epinay-sur-Seine et Le Bourget - Noisy-le-SecT12: Massy - VersaillesT13: Saint-Germain-en-Laye - AchèresM1: Château de Vincennes - Val-de-FontenayTZen 2: Sénart - MelunLa Société du Grand Paris estime parallèlement que la crise sanitaire a entraîné "entre trois et huit mois de retard suivant les lignes" pour le Grand Paris Express en construction autour de la capitale.Elle dit s'attacher à "limiter les retards" et annoncera des dates "réalistes" de mise en service "quand la crise sanitaire sera derrière nous", a priori au printemps.Les premiers tronçons des lignes 16 et 17 de Saint-Denis Pleyel au Bourget, annoncés à temps pour les Jeux olympiques de 2024, auraient ainsi pour l'instant entre trois et huit mois de retard, de même que le tronçon suivant de la 16 entre Le Bourget et Clichy-Montfermeil.Idem pour la ligne 15 au sud de Paris, de Pont de Sèvres à Noisy-Champs, prévue avant la pandémie pour l'été 2025.La 18 entre Orly, Massy-Palaiseau et Saclay aurait de trois à cinq mois de retard par rapport à une ouverture prévue de 2026/27.Le dernier tronçon de la 16 entre Clichy-Montfermeil et Noisy-Champs, prévu pour 2028, aurait également entre trois et cinq mois de retard, tandis que celui de la 17 entre Le Bourget et le triangle de Gonesse, suspendu par une décision judiciaire, est pour l'instant annoncé pour 2028.Le reste des 200 kilomètres du métro du Grand Paris est envisagé à l'horizon 2030.
Il y a 4 ans et 125 jours

L’État va débloquer des crédits pour moderniser la ligne ferroviaire Paris-Toulouse

L'État va concrètement consacrer 257 millions d'euros, sur un total de 385 millions, le solde devant être apporté par les collectivités locales, pour des travaux de modernisation qui permettront "de gagner 22 minutes de temps de trajet, afin de mettre Limoges à 2 heures 49 de Paris en 2025", selon le ministère.Cette enveloppe s'ajoute aux 2,2 milliards d'euros qui "ont déjà été sanctuarisés afin de régénérer la ligne et réaliser de premières améliorations", a-t-il noté dans un communiqué.Il s'agit notamment de régénérer les voies d'ici 2025 (1,6 milliard), d'acheter de nouveaux trains au groupe espagnol CAF (450 millions) et d'améliorer la fiabilité et la sécurité de la ligne (140 millions)."Malgré la crise et le contexte sanitaire, le planning des travaux est tenu et les nouvelles rames seront bien disponibles dès 2023", a assuré le ministère.Un plan de modernisation similaire a été lancé pour la ligne reliant Paris à Clermont-Ferrand.
Il y a 4 ans et 125 jours

Rockcomble Evolution et Rockcommerce remportent deux prix des Trophées du Négoce

Lors de la 13ème édition des Trophées du Négoce qui s’est déroulée le 15 décembre à Paris, Rockcomble Evolution a été lauréat de la catégorie Performance thermique. Cette distinction récompense la politique d’innovation de ROCKWOOL et sa solution d’isolation en laine de roche pour faciliter l’isolation des combles aménagés, augmenter le confort de pose et améliorer les performances thermiques et acoustiques. Rockcommerce, a quant à lui été primé dans la catégorie « Services aux négoces/clients ». Lancé en juin dernier, ce service digital sur mesure permet de faciliter la gestion de l’ensemble des services proposés par ROCKWOOL à ses clients.Organisé par Le Moniteur Events, ce concours récompense les meilleures initiatives et innovations de la distribution dans le secteur du bâtiment. Matthieu BIENS, directeur marketing et développement produit de ROCKWOOL,déclare : « Ces deux trophées sont très importants à nos yeux. C’est la reconnaissance de notre transformation digitale avec Rockcommerce et de notre démarche d’innovation continue avec Rockcomble Evolution. Ce sont 2 piliers essentiels de notre stratégie qui sont récompensés ici. »Rockcomble Evolution est commercialisé depuis le mois de juillet 2019. Dans la lignée de Rockplus Premium, ce produit « premium » permet un gain de temps pendant l’installation et un gain de place intérieure une fois installé. C’est une innovation 100 % laine de roche avec un système breveté monocouche et une suspente RC EVO ; un seul panneau pour bénéficier du crédit d’impôt R=6 (m². K/W).Les caractéristiques à retenir de Rockcomble Evolution sont les suivantes :Rapide à installerDoux au toucher et facile à poserAssure un grand confort thermique été et hiver (λ33)Et un confort acoustiquePour Matthieu Biens, « Rockcomble Evolution, c’est toute notre démarche d’innovation continue en 1 système. On trouve dans ce produit aussi bien les bénéfices de nos derniers investissements technologiques à Saint Eloy les Mines avec une laine plus douce et avec de meilleures performances thermiques, que l’approche client avec un système innovant breveté et développé avec notre partenaire SPP PAI pour les suspentes. Le résultat : un gain de temps lors de la pose pour les artisans et pour le particulier une isolation sans compromis – sécurité incendie, confort d’été, acoustique, durabilité et recyclabilité. » Ce produit avait déjà gagné le prix du « produit innovant » au concours Sageret 2020.Rockcommerce, accessible via ordinateur, tablette ou smartphone, est avant tout une plateforme simple et intuitive permettant d’harmoniser et d’optimiser la réalisation des démarches, le tout de manière autonome. Développée et conçue spécialement pour simplifier le quotidien des clients et des commerciaux de ROCKWOOL, la plateforme digitale offre une toute nouvelle expérience en matière d’approvisionnement.En quelques clics, il est désormais possible de consulter l’ensemble des fiches produits, de passer une commande de manière simplifiée, 7 jours sur 7 et 24h sur 24, d’effectuer un tracking en temps réel sur ses livraisons mais aussi de visualiser et d’archiver ses factures. La plateforme propose également de trier les commandes par critères, les modifier ou même les annuler. Elle est accessible sur shop.rockwool.com« Nos métiers, les besoins de nos clients et nos interactions sont voués à évoluer et nous devrons utiliser tous les outils digitaux à notre disposition pour que nos clients bénéficient d’un service exemplaire et à la pointe de la technologie. C’est ce que nous avons voulu avec Rockcommerce : un service multi plateforme, smartphone, tablette ou ordinateur avec une multitude de services dont la prise de commande mais aussi le suivi des commandes et la géolocalisation. », explique Matthieu Biens.
Il y a 4 ans et 128 jours

Les défenseurs de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry dénoncent sa "destruction programmée"

Construite à partir des années 30 dans un style minimaliste Bauhaus pour loger les ouvriers de Paris, la Butte Rouge, dans les Hauts-de-Seine, fait l'objet d'un vaste plan de réhabilitation contesté depuis dix ans par les urbanistes."Aujourd'hui, il y a un passage à l'acte. Une modification du PLU (plan local d'urbanisme) vient d'être soumise à l'enquête publique, sans concertation préalable avec la population" a dénoncé l'association Châtenay Patrimoine Environnement."Nous demandons à la ministre de la Culture que la Butte Rouge soit classée comme site patrimonial remarquable", a déclaré à l'AFP Julien Lacaze, président de l'association Sites et Monuments, selon lequel cette décision est attendue d'urgence. Selon les défenseurs de ce site emblématique de l'habitat ouvrier, seulement 15 % de la Butte Rouge (17 bâtiments sur 233) sera préservé à terme si le projet de réhabilitation promu par le maire Carl Segaud (LR) est entériné début janvier par l'Établissement public territorial.Dans une volonté de densification, certaines maisons seront détruites, d'autres surélevées, agrandies à l'arrière, reliées aux maisons voisines, des bâtiments et parkings seront construits, "rompant l'équilibre actuel entre habitat et parc arboré qui fait le charme du site", a expliqué Julien Lacaze.L'ancien maire LR de Châtenay, Georges Siffredi (LR), devenu président du Conseil général des Hauts-de-Seine, avait lancé ce projet afin d'édifier "une cité-jardin du 21e siècle". Selon M. Siffredi et son successeur Carl Segaud, les normes des années 30 ne correspondent plus à celles d'aujourd'hui, des appartements sont trop exigus pour loger les familles nombreuses. Et le quartier, actuellement réservé à 100% de logements sociaux où vivent 10.000 personnes, doit s'ouvrir au secteur privé.Selon l'association Châtenay Patrimoine Environnement, la Butte Rouge va devenir "un quartier de promotion immobilière classique". Il est urgent, pour stopper le projet, que la proposition de classement de la Butte Rouge comme "site patrimonial remarquable" soit acceptée par Roselyne Bachelot, souligne-t-elle.
Il y a 4 ans et 128 jours

Les premiers logements étudiants en bois lancés à Paris-Saclay

CONSTRUCTION BOIS. L'EPA Paris-Saclay a signé un acte de vente avec le groupement mené par Demathieu Bard Immobilier, promoteur immobilier en charge de la maîtrise d'ouvrage du projet de résidence étudiante privée située sur le lot S1.2, au sein de la Zac du quartier de l'Ecole polytechnique. Il s'agit de la première résidence étudiante en bois du campus.
Il y a 4 ans et 128 jours

JO 2024 : le coup d'envoi à la construction du village des médias peut être donné

SIGNATURE. Après avoir été chargé de réaliser une partie du village des médias en octobre, en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le groupement Sogeprom / Demathieu Bard Immobilier vient de signer la promesse de vente sur ses secteurs.
Il y a 4 ans et 129 jours

Ligne Paris-Toulouse : l’Etat financera les deux tiers des travaux de modernisation

Ces travaux permettront de réduire les temps de parcours sur la ligne de chemin de fer classique reliant Paris à Toulouse via Orléans et Limoges (POLT).
Il y a 4 ans et 129 jours

Un ouvrier perd la vie sur le chantier de la ligne 16 du Grand Paris Express

ACCIDENT. Le 22 décembre 2020, un compagnon de l'entreprise Eiffage a trouvé la mort sur un site du futur métro à la frontière entre La Courneuve et Le Bourget. Une information confirmée à Batiactu par le groupe Eiffage et la Société du Grand Paris.