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Résultats de recherche pour projet

(34227 résultats)
Il y a 2 ans et 325 jours

Yvelines : concertation publique pour le projet pôle d’échanges multimodal et du quartier de la gare d’Épône-Mézières

La Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise a lancé la procédure de concertation publique du projet de requalification du pôle d’échanges et du quartier de la gare d'Épône-Mézières.
Il y a 2 ans et 325 jours

Hauts-de-Seine : l’architecte Rudy Ricciotti lauréat du projet du musée du Grand Siècle à Saint-Cloud

En 2026, l’ancienne caserne Sully à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, laissera place à un musée dédié à la France du 17e siècle.
Il y a 2 ans et 325 jours

De plus en plus de franciliens choisissent de faire construire dans des départements limitrophes

En 2021, ce sont plus de 9 400 ménages franciliens qui ont demandé une autorisation de construire une maison neuve, soit une hausse de +34% par rapport à l’année précédente.Le Baromètre Domexpo souligne également une augmentation du nombre de franciliens choisissant de faire construire en dehors de leur région d’origine, notamment dans des départements limitrophes (passant de 23% en 2020 à 31% en 2021).Focus sur les résultats avec Domexpo...Projet de vie envisagé de longue date ou conséquences directes de la Covid-19 : en 2021, 9.409 ménages franciliens ont choisi de faire construire une maison individuelle et ont demandé une autorisation de construction, soit +34% par rapport à 2020 (et de +10% par rapport à 2019).Le dernier Baromètre Domexpo s’intéresse à la région choisie par ces particuliers, parmi lesquels :6.057 sont restés fidèles à l’Île-de-France, soit 64% (v/s 69% en 2020). Comme l’année dernière, les départements de prédilection sont la Seine-et-Marne (77) pour 34% d’entre eux, les Yvelines (78) pour 21% et l’Essonne (91) pour 19%.3.352 ont choisi de faire construire dans une autre région de France, soit 36% (v/s 31% en 2020).Focus sur les ménages qui font construire en dehors de l’Île-de-France...Parmi les 3 352 ménages franciliens qui ont souhaité faire construire une maison neuve en 2021 en dehors de l’Ile-de-France :35% ont choisi un département de la bordure Atlantique (v/s 33% en 2020), principalement en Vendée (85), dans le Morbihan (56) et en Gironde (33) ;31% l’ont fait sur un département limitrophe à la région francilienne (v/s 23% en 2020). Le trio de tête est composé de l’Oise (60), de l’Eure-et-Loir (28) et de l’Eure (27). Cette augmentation s’explique principalement par les envies / besoins des franciliens de s’éloigner des centres urbains, tout en conservant une activité professionnelle en région parisienne. Cette tendance a notamment été favorisée par la généralisation du télétravail ;7% ont opté pour la bordure Méditerranéenne (v/s 12% en 2020), essentiellement sur les départements du Var (83) et de l’Hérault (34).Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « L’achat de maisons individuelles neuves a commencé à augmenter dès l’automne 2020 et s’est intensifié en 2021, notamment en Île-de-France, avec une hausse de 34% des demandes d’autorisations de construire. Les semaines de confinement liées à la Covid-19 ont en effet renforcé la volonté des Français de vivre dans une maison avec un jardin, et parfois celle de s’éloigner des centres urbains... Pour cela, en raison notamment de la tension sur les prix des terrains en Île-de-France mais aussi de la raréfaction de ceux-ci, les franciliens choisissent, de plus en plus souvent, de faire construire en dehors de l’Île-de-France, tout y en restant à proximité. Ils n’ont aujourd’hui plus peur de s’éloigner de cette région et de passer plus de temps dans les transports pour se rendre sur leur lieu de travail. L’Oise (60), l’Eure-et-Loir (28) ou l’Eure (27) figurent ainsi parmi les départements de prédilection. Rappelons aussi que la généralisation du télétravail a aussi permis d’amplifier cette tendance. »
Il y a 2 ans et 325 jours

Paschal : Emballé, c’est coffré !

Les travaux de gros œuvre ont été achevés en cinq mois. [©Paschal] En Allemagne, près d’Europapark, se situe Ringsheim, une commune de 2 000 habitants. Là, un complexe hôtelier de style méditerranéen a été construit entièrement en béton. Les travaux de gros œuvre ont été achevés en cinq mois. L’ouverture de l’hôtel est prévue fin 2022. En forme de “L”, comptant cinq étages pour une hauteur totale de 16 m, il comprendra 110 chambres et un parking souterrain. Le bâtiment est entouré de bungalows à un ou deux étages, soit 40 logements supplémentaires. Malgré sa taille imposante, le complexe offrira aux visiteurs d’Europapark une nouvelle possibilité d’hébergement confortable de proximité. Pour la construction, l’entreprise Weisenburger Bau a fait confiance aux matériels de coffrage Paschal. Paschal assure le coffrage de l’hôtel La solution Logo.3 de l’industriel a pu démontrer tous ses avantages dans ce projet. Avec seulement 430 m2 de coffrages, les compagnons ont pu réaliser toutes les surfaces verticales. Y compris les trémies d’escalier et d’ascenseur, grâce aux panneaux d’une hauteur de 3,70 m. Mais pour les murs du rez-de-chaussée, des éléments de coffrage d’une hauteur de 1,35 m ont été utilisés, en complément, en tant que coffrage de rehausse. Pour la réalisation des dalles d’étages, environ 1 300 m2 du coffrages de dalles flexibles Paschal Deck avec des poutrelles primaires et secondaires ont été utilisés sur le chantier. Lire aussi : Rhône : Paschal, l’Ile O en symbiose avec le fleuve Par ailleurs, la voie d’accès arrondie du parking souterrain a été traitée avec 112 m2 de coffrages circulaires à poutres trapézoïdales d’une hauteur de 4,50 m. D’ailleurs, les banches de coffrage ont été pré-arrondies et livrées prêtes à l’emploi sur le chantier. Enfin, Paschal a veillé à ce que toutes les exigences soient satisfaites et que les délais soient respectés. Pour cela, le service technique d’application de Steinach, où est située l’usine, a élaboré un plan de coffrage sophistiqué pour les murs, les cages d’ascenseur, les dalles et la rampe. Permettant ainsi d’obtenir une structure uniforme en qualité apparente, avec une réalisation ordonnée des joints de bétonnage.
Il y a 2 ans et 325 jours

La Clôture Française réinvente la personnalisation des clôtures avec Virtuose

Pour offrir enfin plus de possibilités aux particuliers, La Clôture Française, fabricant de clôtures et portails en PVC, bouscule le marché avec le lancement de « Virtuose » de la gamme Signature : un modèle 100 % personnalisable qui permet à chacun de créer la clôture de ses rêves en choisissant et mixant les impressions dont il a envie : effet bois, bambou, corde, haie, cuir, ou toute autre impression… les possibilités sont multiples et sans fin pour personnaliser la face intérieure de sa clôture, tout en respectant les normes imposées éventuellement par votre commune pour l’extérieur. Ultra-résistante au soleil et au vent, Virtuose est la touche déco finale qui sublimera votre extérieur.La Clôture Française, un virtuose des brise-vues !La clôture d’un jardin permet non seulement de délimiter un territoire, mais également de se protéger des regards indiscrets. Une clôture bien entretenue et embellie selon nos goûts peut alors faire la différence et refléter notre personnalité.La Clôture Française s’intéresse à cette partie du jardin souvent délaissée, en créant un univers de couleurs et de textures où seule l’imagination peut imposer des limites.Parmi les impressions proposées on pourra opter au choix entre : textures du bois, aspect de la pierre, nuances de la rouille, relief d'une haie végétale… le client peut même imprimer ses propres photos ou un dessin de son choix. Avec une finition parfaitement réaliste et une texture aussi vraie que naturelle, les visuels s’adaptent à toute dimension choisie.Qu’en est-il avec les règles d’urbanisme ? Selon la commune, il y a parfois certains paramètres à respecter au niveau des couleurs ou matériaux utilisés pour la façade extérieure. Pas de panique ! La solution de La Clôture Française est très flexible. Il est possible de personnaliser uniquement la partie intérieure de la clôture, laissant la façade extérieure neutre, en respectant l’architecture imposée.Une installation simple et robusteLe choix du client ne se limite pas seulement aux impressions. Les poteaux de La Clôture Française supportant les panneaux sont proposés en PVC ou en aluminium. Quant aux chapeaux en aluminium qui couvrent les poteaux, ils sont disponibles en 5 coloris (blanc, gris souris, gris anthracite, noir, bleu). Le projet est entièrement personnalisé pour vivre une expérience unique de A à Z !Côté installation : Virtuose s'installe sur un muret ou sur des plots béton en pleine terre. Les panneaux imprimés s'emboîtent très facilement dans des poteaux en aluminium gris anthracite ou en PVC blanc, eux-mêmes fixés à l'aide de platine à boulonner ou de tubes à sceller en acier galvanisés. L'installation est simple et rapide. Tous les panneaux sont découpés sur-mesure et sont à agencer selon les envies du propriétaire.En respectant les règles fournies par la marque et en suivant les 6 pas indiqués sur la notice de montage, la clôture est posée en une matinée ! En utilisant les meilleurs matériaux et en réunissant les technologies les plus modernes d'impression numérique haute définition, chaque clôture est une œuvre d’art unique qui représente parfaitement le goût et style de son propriétaire.Les prix sont proposés sous devis, à partir de 123,44 € TTC le mètre.Plus d’informations sur le site : ICI
Il y a 2 ans et 326 jours

Menacée par la montée des eaux, New York se protège derrière un mur

L'ouragan Sandy en 2012 et les tempêtes Ida et Henri cet été ont provoqué la mort de dizaines d'habitants et des milliards de dollars de dégâts dans la plus grande ville des Etats-Unis. Avec sa géographie si particulière, la "grosse pomme" est extrêmement vulnérable aux intempéries et a fini par adopter ces dernières années un plan titanesque baptisé "résilience climatique" chiffré à 20 milliards de dollars.Il faut dire que des experts redoutent une montée des eaux de 20 à 75 cm à l'horizon 2050 qui menacerait New York de submersion, en particulier l'île de Manhattan, encadrée par l'océan Atlantique, l'East River et l'Hudson River.Au total, la mégapole de plus de 8,5 millions d'habitants compte 836 km de littoral.Chantier de 1,45 milliard de dollarsDans le sud-est de Manhattan, des travaux pour un budget de 1,45 milliard de dollars ont ainsi débuté pour ériger un mur et des digues contre les inondations.Sur le chantier, coincé entre l'East River et la voie rapide qui la longe, Tom Foley, directeur du département de la conception et de la construction de la ville de New York, explique à l'AFP avoir également projeté de "surélever le parc dans cette zone" au bord de l'eau, où vivent quelque 110.000 New-Yorkais.Sur quatre kilomètres, l'espace vert va être complètement surélevé de trois mètres et l'érection d'un mur anti-inondations doit permettre d'éviter les dégâts catastrophiques provoqués par les derniers ouragans et tempêtes qui se forment au-dessus de l'Atlantique.Ahmed Ibrahim, superviseur des travaux, montre sur place l'installation de "pylônes qui servent de fondations profondes" et des "parois de métal qui formeront un mur de séparation souterrain pour nous protéger des inondations".L'électrochoc SandyLa prise de conscience des autorités new-yorkaises date d'octobre 2012 après l'électrochoc de l'ouragan Sandy qui avait provoqué la mort d'au moins 44 personnes, des dégâts de 19 milliards de dollars et l'absence d'électricité pendant des semaines, rappelle Sara Nielsen, directrice de la planification des parcs de New York.Dans ce quartier hyper dense du sud-est de Manhattan, l'eau était montée à un niveau record de 2,7 mètres au-dessus du niveau de la mer.Pour Sara Nielsen, après l'ouragan Katrina qui avait frappé la Nouvelle-Orléans en 2005, "Sandy a été la première catastrophe qui a accéléré notre approche du changement climatique". L'experte se félicite qu'aujourd'hui la ville, aux infrastructures parfois délabrées, se dote de "projets très importants pour protéger les New-Yorkais".La ville "investit plus de 20 milliards de dollars (dans un plan pluriannuel de) +résilience climatique+ avec une stratégie à plusieurs niveaux pour la protection de notre littoral", explique à l'AFP Jainey Bavishi, directrice du bureau du maire de New York pour la "résilience climatique".Poumon vertPas vraiment une ville arborée - à l'exception du poumon vert géant de Central Park - Manhattan va également replanter des milliers d'arbres de différentes espèces autour du chantier et améliorer les réseaux souterrains d'égouts, d'évacuation des eaux usées et d'électricité.Les urbanistes cherchent aussi à améliorer l'habitat, l'un des talons d'Achille de New York, notamment en raison du nombre de logements en sous-sol exposés aux inondations et de la piètre qualité des constructions et des isolations thermique et phonique des logements."Il y a un million de bâtiments à New York. Nous les modernisons partout où c'est possible", assure Jainey Bavishi, vantant "l'un des codes de construction les plus résilients au monde".Reste que le projet de mur anti-inondations ne plaît pas à tout le monde. Des associations de riverains le contestent devant la justice et le chantier ne devrait pas être achevé avant 2026.Terry, résident du quartier qui refuse de donner son patronyme, reconnaît que c'est "une bonne idée" mais regrette que "les choses avancent lentement".Pour Jainey Bavishi, New York et son programme de "résilience climatique" peut s'inscrire dans le volet environnemental du plan de 1.200 milliards du président Joe Biden, voté au Congrès, pour investir massivement dans les infrastructures aux Etats-Unis.
Il y a 2 ans et 326 jours

Christophe Possémé, élu président du CCCA-BTP

Christophe Possémé est président de l’entreprise Le Bâtiment Associé à Muizon (51), qui compte 155 collaborateurs : maçonnerie, taille de pierre, charpente, ossature bois, restauration du patrimoine, travaux de déplombage et désamiantage, travaux publics.Après un CQP (certificat de qualification professionnelle) de briqueteur et un baccalauréat professionnel Construction bâtiment gros œuvre, Christophe Possémé a obtenu un diplôme de chef d’équipe gros œuvre puis un DUT (diplôme universitaire de technologie) de Conducteur de travaux. Il a également suivi le cycle de direction d’entreprise de l’Aproba et il est titulaire du certificat supérieur Développement durable et Qualité environnementale de l’IFRB. Après plusieurs années passées dans différentes entreprises du bâtiment, Christophe Possémé a rejoint en 2000 l’entreprise Le Bâtiment Associé en qualité de conducteur de travaux. Directeur de travaux de 2005 à 2009, puis directeur général adjoint de 2009 à 2010, il est depuis 2011 le président de l’entreprise.Son engagement professionnelChristophe Possémé a été président du NF DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs de 2010 à 2013 et président de Constructys Champagne-Ardenne de 2011 à 2013.Il a également été vice-président de 2013 à 2019 de l’UMGO-FFB**, dont il est aujourd’hui le président. Depuis 2020, Christophe Possémé est membre du comité exécutif de la FFB (Fédération française du bâtiment) et président de la commission marché de la FFB. Un engagement de longue date dans la formation professionnelle aux métiers du BTPChristophe Possémé est de longue date investi dans la formation professionnelle aux métiers de son entreprise, notamment des jeunes par la voie de l’apprentissage. À ce titre, Le Bâtiment Associé, qui forme chaque année une vingtaine d’alternants et dont la formation et la montée en compétence permanente des salariés constitue une valeur forte de l’entreprise, a reçu en 2021 le Trophée de l’alternance.Le conseil d’administration du CCCA-BTP du 5 juillet 2022 a également élu :Éric Routier (FNCB-CFDT), vice-président,Ludovick Lefebvre (FNSCBA-CGT), trésorierLaure Vial (CAPEB), secrétairePour Christophe Possémé, président du CCCA-BTP : « Dans un environnement où les mutations sont désormais permanentes et s’accélèrent, les entreprises de nos secteurs du BTP doivent relever de nombreux et forts enjeux, qu’il s’agisse de performance environnementale, de transitions écologique, technologique et numérique, mais aussi de compétences professionnelles. Il est ainsi plus que jamais essentiel de former des jeunes à nos métiers, mais aussi d’assurer la montée en compétences des salariés de notre secteur. C’est le cœur de la mission du CCCA-BTP que j’ai désormais l’honneur de présider.Avec l’ensemble de notre conseil d’administration à gouvernance paritaire, pleinement mobilisé et déterminé pour relever ces défis d’avenir, je m’attacherai à porter, promouvoir et déployer une politique volontariste et innovante de formation professionnelle, en particulier par la voie de l’apprentissage. C’est le rôle du CCCA-BTP et ce que les partenaires sociaux du BTP attendent de nous, en déclinaison de leurs orientations. C’est d’ailleurs tout le sens de l’offre de services que le CCCA-BTP propose à l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP. En cette année anniversaire pour le CCCA-BTP, qui fête ses 80 ans, notre action doit permettre d’être toujours aux avant-postes des défis d’avenir que nous devons relever. Cela passe par l’anticipation et l’innovation, qui sont des marqueurs singuliers des initiatives que nous prenons et des projets que nous menons. Ma volonté est d’agir de façon transversale avec l’ensemble des acteurs de notre environnement, pour impulser et conduire des projets ambitieux et à fort impact, pour garantir la performance de notre activité et une haute qualité pédagogique dans la formation professionnelle à nos métiers du BTP. »* Le CCCA-BTP, outil des branches du bâtiment et des travaux publics à gouvernance paritaire, est dirigé à la fois par les fédérations professionnelles d’employeurs (CAPEB, FFB, Fédération des SCOP du BTP et FNTP) et les organisations syndicales de salariés (BATI-MAT-TP CFTC, CFE-CGC BTP, FNSCBA-CGT, FGFO Construction et FNCB-CFDT).** UMGO-FFB : Union de la maçonnerie et du gros œuvre - Fédération française du bâtiment.
Il y a 2 ans et 326 jours

Réhabilitation du quartier Baltiss à Voiron (38)

La loi énergie-climat, qui fixe l'objectif de neutralité carbone des bâtiments d'ici 2050, accélère la rénovation des logements énergivores en France. De nombreuses communes, comme Voiron dans l'Isère, engagent des travaux de réhabilitation de certains quartiers vieillissants en modifiant l'enveloppe thermique des bâtiments. Pour la rénovation des 5 bâtiments du quartier Baltiss à Voiron, le bailleur social Pluralis Habitat a mené des travaux d'envergure dans l'objectif de donner un meilleur cadre de vie aux habitants, tout en apportant des solutions durables répondant aux enjeux environnementaux. Parce que les solutions constructives Ytong offrent de véritables atouts dans les projets de réhabilitation de l'enveloppe des bâtiments, le béton cellulaire a été choisi pour reconstituer les allèges et les trumeaux sous ITE des 140 logements sociaux du quartier Baltiss.
Il y a 2 ans et 327 jours

Pouvoir d'achat : pour les syndicats, les salaires restent "le sujet prioritaire"

"Une succession de mesures ponctuelles et majoritairement financées par l'Etat ne peut constituer un ensemble suffisant pour répondre à l'urgence", écrivent dans un texte commun assez rare les centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa) et les organisations d'étudiants et de lycéens (Unef, Fidl, Mnl, Vl)."Le salaire doit demeurer la base d'un partage des richesses rééquilibré en faveur des salariés. La prise en charge de mesures de pouvoir d'achat est aussi de la responsabilité des employeurs privés comme publics", jugent-elles.Elles affirment que le Smic "doit demeurer un salaire d'embauche et qu'il ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés au Smic toute leur carrière professionnelle".A cette fin, elles jugent que "la conditionnalité des aides aux entreprises est aujourd'hui un impératif"."Le futur débat parlementaire doit permettre d'avancer notamment sur cette conditionnalité des aides aux entreprises qui ne jouent pas le jeu en matière salariale", estiment-elles.Implicitement, les syndicats visent les exonérations de cotisations patronales "Fillon" qui s'appliquent jusque 1,6 Smic.Selon le dernier pointage du gouvernement, avec les hausses successives du Smic (octobre, janvier, mai) du fait de l'inflation, 112 des 171 branches de plus de 5.000 salariés ont au moins un coefficient salarial en dessous du Smic.Plus généralement, alors que le projet de loi prévoit le triplement du plafond de la prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée, dite prime Macron, les signataires rappellent que "ces exonérations et allègements de cotisations mettent à mal notre système de protection sociale collective".Réunies au siège de Force Ouvrière lundi soir, les organisations s'étaient mises d'accord sur les grandes lignes de ce texte commun. D'autres réunions sont prévues sur d'autres thèmes à la rentrée, la première à la CFDT le 5 septembre.
Il y a 2 ans et 327 jours

Materrup et Duhalde BTP s’associent pour l’utilisation de ciment bas carbone

Jean Duhalde, président de Duhalde BTP et Mathieu Neuville, président de Materrup signent le partenariat pour l’utilisation de ciment bas carbone. [©Materrup] Materrup a mis au point le ciment local Materrup Clay Cement (MCC1) bas carbone à base d’argile crue. Ce matériau réduit de moitié les émissions de CO2 (350 kgeqCO2/t). Sans compromettre la performance ou la qualité du béton. Il constitue une réponse aux enjeux de la filière en quête de matériaux moins énergivores et moins nocifs au niveau mondial. Quant à Duhalde BTP, il est spécialisé dans des solutions optimisées pour des projets de construction. L’entreprise souhaite s’inscrire dans une dynamique visant à réduire son impact carbone. Et à faire évoluer le secteur vers des modes constructifs plus respectueux de l’environnement. L’argile comme atout pour le ciment « L’expertise du béton et de la construction de Duhalde BTP, associée à notre technologie MCC1, permet ainsi de décarboner dès aujourd’hui l’industrie de la construction, en s’appuyant sur un matériau local et abondant, à savoir l’argile », déclare Mathieu Neuville, président de Materrup. En effet, cette matière première est l’atout du ciment. Elle est facilement disponible et accessible sur l’ensemble de la planète. Ainsi, le MCC1 est déployé dans la première cimenterie de Materrup, située dans le Sud des Landes. Lire aussi : Les bétons se mettent au vert Et sera aussi utilisé dans les unités de production de béton Duhalde BTP pour proposer une gamme de produits locaux et vertueux. Au niveau de la mise en œuvre, le MCC1 requiert les mêmes conditions que le ciment traditionnel. Inutile de changer d’outils ou de matériels. Dès septembre 2022, de nombreux éléments préfabriqués pour des projets d’aménagement extérieurs seront disponibles (bancs, dalles gazon, jardinières…). D’autres applications de BPE seront aussi proposées comme des bétons pour pistes cyclables ou des bétons décoratifs.
Il y a 2 ans et 327 jours

Construire plus performant avec les systèmes de chauffage et de rafraîchissement Wavin

Convaincus de la nécessité d’améliorer l’efficacité des bâtiments pour réduire la consommation d’énergie, les services Recherche et Développement de Wavin ont développé des systèmes complets de planchers chauffants rafraîchissants basse température et de plafonds climatiques très peu énergivores adaptés à l’habitat résidentiel, collectif et au tertiaire. Pré-études avant-projet, études techniques, conception, assistance chantier... Wavin accompagne ses clients à chaque étape du projet avec une offre sur-mesure. Elle inclut l’ensemble des composants et accessoires nécessaires à la pose des planchers chauffants : dalles isolantes, tubes caloporteurs, système de régulation...Durables, efficaces et invisibles, les solutions de chauffage et de rafraîchissement par rayonnement Wavin diffusent une température homogène et constituent un moyen simple d’optimiser la performance énergétique des bâtiments. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin. Ce système comprend des unités de contrôle central et d’extension, des thermostats et des sondes, qui rendent ces solutions de chauffage particulièrement simples d’utilisation et d’installation. Les solutions de chauffage et rafraîchissement Wavin offrent ainsi aux occupants une qualité de confort inégalée, tout en assurant des performances énergétiques éprouvées.Plancher chauffant rafraîchissant basse température WavinPerformant et invisible, le plancher chauffant rafraîchissant basse température Wavin garantit une répartition uniforme de la chaleur dans toutes les pièces et permet de profiter d’une température idéale du sol. Cette solution s’intègre facilement à l’habitat résidentiel, collectif et aux bâtiments tertiaires grâce à sa discrétion et sa conception sur-mesure. Ce dispositif de chauffage et de rafraîchissement par rayonnement est particulièrement adapté pour apporter un confort thermique homogène et agréable à ses occupants et ce même dans les grands espaces. L’association d’une pompe à chaleur, économe en énergie, avec une solution PCRBT* équipé d’un système de régulation, est idéale pour améliorer la performance globale du système de chauffage et rafraîchissement. Cette combinaison offre de très bons rendements et répond aux très hautes exigences en termes de performance énergétique des bâtiments.Le système complet de planchers chauffants/rafraîchissants Wavin bénéficie à ce titre de la reconnaissance CERTHITERM, la première marque de qualité en France à garantir le niveau de performances thermiques globales des systèmes complets de planchers, murs ou plafonds chauffants/rafraichissants hydrauliques basse température.*plancher chauffant rafraîchissant basse températureDalles isolantes à plots Phonixx Grande performance acoustiqueÉléments de base de tout projet de plancher chauffant basse température, les dalles isolantes ont un rôle primordial pour assurer la bonne isolation du sol, limiter les pertes de chaleur et assurer la durabilité du système de chauffage. Avec des résistances thermiques élevées allant de 0,75 à 5,55 m2K/W, les dalles isolantes Wavin certifiées QB ou ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) comptent parmi les plus performantes du marché.Parmi elles, les nouvelles dalles isolantes Phonixx Wavin qui réduisent significativement la transmission des bruits de chocs. En effet, pour un excellent confort acoustique, elles offrent une réduction des nuisances sonores et des bruits d’impacts entre étages allant jusqu’à 21 dB, une valeur record ! Elles permettent ainsi d’obtenir une meilleure efficacité sans avoir recours à une sous-couche acoustique complémentaire.Légères et faciles à manipuler, ces dalles s’installent rapidement et sans difficulté pour gagner un temps considérable sur les chantiers. De plus, leur qualité et leur rigidité permettent la circulation des personnes lors de leur installation.Enfin, la composition mono-matière des dalles isolantes à plots Phonixx facilite leur recyclage tant lors de leur mise en oeuvre (chutes de chantier) qu’en fin de vie.Une barrière anti-oxygène protectrice au coeur de la structureFiable et durable, la nouvelle génération de tubes en Polybutylène Wavin Flexius BAO intègre désormais une Barrière Anti-Oxygène. Elle permet d’éviter le développement de boues dans les circuits fermés de plancher chauffant garantissant ainsi un bon fonctionnement sur le long terme. Ordinairement placée en périphérie extérieure des tubes, la BAO est ici intégrée au coeur de la structure du tube, la protégeant de tout endommagement lié aux aléas de chantier et garantissant sa performance. Ainsi, il n’y a aucun risque de dégradation de la BAO lors de la mise en oeuvre, lui garantissant une durée de vie optimale.Disponibles en plusieurs longueurs, les couronnes de nouveaux tubes Wavin Flexius BAO répondent aux besoins de toutes les tailles de chantiers de plancher chauffant et rafraîchissant. Leur grande flexibilité a inspiré le nom de cette nouvelle génération de tubes Wavin Flexius BAO qui facilite la réalisation des boucles au sol, quelles que soient les conditions de pose : froid, espaces restreints, pas de pose serrée etc.Très résistants à l’épreuve du temps, ces tubes caloporteurs sont naturellement inertes à la corrosion, aux impacts et à l’écrasement. Ils bénéficient d’un Avis Technique et de la certification Qualité pour le Bâtiment (QB) du CSTB. Par ailleurs, dans une logique de développement durable, Wavin travaille sur un programme pour réutiliser les chutes de mise en oeuvre des tubes Flexius BAO afin de les réintégrer dans la production d’autres produits de son catalogue.Une installation intelligente, connectée et sur-mesureUne bonne maîtrise des températures est indispensable pour optimiser la performance énergétique du bâtiment. En neuf comme en rénovation, les solutions de plancher chauffant et rafraîchissant Wavin distribuent la chaleur de manière uniforme et réduisent la consommation d’énergie. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile intuitif ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin qui comprend des unités de contrôle central et d’extension, des thermostats et des sondes. Véritable « cerveau » de l’installation, cette solution très simple d’installation puis d’utilisation au quotidien permet un pilotage précis du confort climatique pièce par pièce, tout en limitant la consommation énergétique : jusqu’à 15% d’économies d’énergie de chauffage*.Avec sa programmation très précise, les températures sont ajustées en fonction des heures d’utilisation des pièces et du confort souhaité, des apports extérieurs… Sentio bénéficie par ailleurs d’une certification Eu.Bac qui valide sa capacité à maintenir précisément une température cible malgré l’inertie inhérente à un système de plancher chauffant : valeur de CA = 0,5 K.Enfin, Sentio de Wavin peut également optimiser le rendement énergétique de l’installation en adaptant la température du fluide caloporteur en fonction des conditions climatiques extérieures, grâce à une unité de mélange et une sonde extérieure proposées en option. Il offre ainsi aux occupants une qualité de confort inégalée et des économies d’énergie significatives puisque le générateur ne produit que ce qui est nécessaire en maximisant l’utilisation des calories.*Source Ademe 2022
Il y a 2 ans et 327 jours

Suspension d'un projet immobilier contesté dans un ancien couvent parisien

Petit coin de campagne dans une impasse proche du parc de Montsouris (XIVe, sud), le couvent des soeurs franciscaines, avec sa chapelle et son large jardin boisé, devait être partiellement rasé pour faire place à un projet de 135 logements porté par le groupe Action Logement, premier bailleur social de France.Mais le premier adjoint Emmanuel Grégoire, bras droit de la maire PS Anne Hidalgo, a annoncé jeudi en Conseil de Paris un sursis à statuer sur l'examen du permis de construire pour "que ce projet réponde à notre objectif de produire du logement à Paris" tout en assurant "la protection des espaces verts protégés" et en évitant "les densifications en coeur d'îlot".La maire (Générations) du XIVe arrondissement Carine Petit, membre de la majorité de gauche, a rappelé son opposition aux différentes moutures du projet et salué une décision "très importante par rapport au changement climatique". "Il n'est plus possible de faire la ville comme on la faisait il y a dix ans ou encore cinq ans", a-t-elle estimé.Une première demande de permis de construire, établie en 2019, avait été retoquée, et c'est l'instruction de la deuxième version qui fait l'objet d'un sursis à statuer, rendu possible par l'actuelle révision du PLU "bioclimatique" qui doit être adopté début 2023.Ce sursis à statuer est donc à la fois une mise en "attente" et une "invitation à poursuivre le dialogue", a estimé Emmanuel Grégoire, adjoint à l'urbanisme.Cette suspension lui était réclamée par l'élu écologiste Emile Meunier, pour qui le projet "détruit une partie de l'espace vert protégé", comporte "une part de logements privés trop importante et pas assez de logements sociaux", et reste de surcroît "beaucoup trop dense".En janvier, l'association France Nature Environnement (FNE) Paris, qui dénonce régulièrement les projets urbains de la mairie, avait réclamé un sursis à statuer et la "sanctuarisation du site" pour mettre un terme au projet.Une partie des riverains se sont aussi mobilisés contre ce projet immobilier.
Il y a 2 ans et 327 jours

EHRET fournit les protections solaires du nouveau quartier urbain Turley à Mannheim.

Des volets coulissants pliables en aluminium pour de remarquables constructions monolithiques en briques. Le projet de construction planifié par l’architecte Max Dudler à la demande du maître d’ouvrage Sebastian Wipfler sur l’ancien site de la caserne Turley Barracks à Mannheim est maintenant terminé. Deux immeubles d’habitation, une crèche et un bâtiment déjà existants, reliés par des allées, s’articulent autour d’une place centrale pour donner à cette nouvelle zone le caractère d’une ville fonctionnant en autarcie. Pour ce nouveau quartier, dont l’aspect est largement influencé par une caserne de l’époque impériale classée monument historique, l’architecte Max Dudler, plusieurs fois récompensé, convainc également par un langage architectural sobre et inspiré par les lieux. Le jeu des trois nouveaux bâtiments monolithiques ainsi que le choix délibéré des matériaux et des couleurs ont donné naissance à un ensemble fascinant d’architecture ancienne et nouvelle. Crédits EHRET Le crépi extérieur grossier, qui s’inspire du grès avec une précision chromatique, et le socle fin en grès dur rouge taillé et originaire de la vallée du Neckar, témoignent de détails parfaitement coordonnés en amont. Le choix de quelques matériaux simples, comme les briques crépies, le béton armé porteur, le bois et l’acier, renforce également l’architecture monolithique qui, en renonçant aux matériaux isolants, s’inscrit pleinement dans le cadre d’un mode de construction à la fois prometteur et traditionnel, et qui s’avère aussi judicieux sur le plan énergétique. Crédits EHRET Un design de façade charismatique souligné par les éléments en acier Les dormants circonférentiels et les volets coulissants pliables EHRET en aluminium, des ouvertures de fenêtres placées librement dans les façades, se détachent par contraste des murs massifs en briques de Poroton. Ils confèrent à la façade, en tant qu’élément de conception dominant, un caractère personnel indéniable. Le projet d’intégrer des huisseries circonférentielles sur 4 côtés avec des éléments coulissants et pliables modernes en aluminium représentait un grand défi. Le maître d’ouvrage a pu se convaincre de la longue expérience et de la compétence de la société EHRET par sa participation déterminante et son soutien dans la phase de planification. Les protections solaires EHRET pour vivre confortablement Les volets en aluminium EHRET, solution moderne de protection contre le vent, les intempéries et le soleil, ont été conçu dans un ton cuivre – couleur spéciale IGP- classic 591T – pour s’harmoniser parfaitement aux coloris des bâtiments. Ils s’ouvrent et se ferment aisément, comme un accordéon, avec un faible rayon d’ouverture et permettent un pliage extrêmement peu encombrant dans l’embrasure. Crédits EHRET ton cuivre – couleur spéciale IGP- classic 591T – pour s’harmoniser parfaitement aux coloris des bâtiments. Crédits EHRET ouverture et fermeture aisée, à la manière d’un accordéon, avec un faible rayon d’ouverture, permettant un pliage extrêmement peu encombrant dans l’embrasure. Au total, 502 volets coulissants et pliables EHRET ont été installés, avec un mélange réussi entre le modèle MATRICO-SL12, qui offre une transparence agréable en forme de filet, et le modèle PLANO-SL12, en tôle pleine et lisse, qui assure un obscurcissement complet, spécialement pour les chambres à coucher. Crédits EHRET Crédits EHRET Crédits EHRET. Au-delà des exigences esthétiques pointue, ces volets ont été choisis notamment pour les fines mailles des grilles de 62 x 25 x 9,0 x 2,0 mm du panneau « Matrico »qui assurent non seulement un climat intérieur optimal, mais créent en outre des conditions d’éclairage d’ambiance qui soulignent avec raffinement l’atmosphère des pièces intérieures. Les parquets en chevrons, les fenêtres en bois, les murs en briques lisses et les plafonds en béton armé toujours visibles créent des espaces de bien-être à l’architecture parfaite. Crédits EHRET Crédits EHRET EHRET signe une réalisation répondant en tout point au cahier des charges de l’architecte Suisse de renommée internationale, Max Dudler. Un projet à nouveau exemplaire qui marie à merveille esthétique, qualité, fonctionnalité et confort. N°1 des volets aluminium en Europe, la marque condense design et compétence pour concevoir un style de vie mouvant entre tradition et modernité. Depuis plus de 50 ans, la marque EHRET est synonyme de qualité supérieure et d’idées innovantes qui inspirent et émeuvent.    
Il y a 2 ans et 327 jours

Étudiants en archi en Île-de-France, candidatez au prix des diplômes et des mémoires de la Maison de l'architecture

La Maison de l’architecture Île-de-France récompensera en novembre 2022, dix projets de fin d’études des écoles d’architecture franciliennes, ainsi que dix mémoires. Les étudiantes et les étudiants sont invités à envoyer leur dossier de candidature avant le 9 octobre 2022. En distinguant chaque année […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 327 jours

Référence : Oriol Bohigas (1925-2021), un urbanisme prospectif au-delà de Barcelone

La Maison de l’architecture Île-de-France récompensera en novembre 2022, dix projets de fin d’études des écoles d’architecture franciliennes, ainsi que dix mémoires. Les étudiantes et les étudiants sont invités à envoyer leur dossier de candidature avant le 9 octobre 2022. En distinguant chaque année […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 327 jours

"Sourcer" les jeunes sans emploi ni formation, un vrai travail

Le nombre de jeunes hors des radars institutionnels est par définition difficile à évaluer. Selon une étude de la Dares de 2020, un tiers des Neet (acronyme anglais de "ni en études, ni en emploi, ni en formation") ne seraient pas en contact avec le service public de l'emploi ou un autre organisme d'insertion."En Ile-de-France, chaque année, il y a près de 10.000 décrocheurs scolaires injoignables. Il existe pourtant une cinquantaine de dispositifs d'insertion, mais il y a des jeunes qui ne sont nulle part", explique à l'AFP Matthieu Piton, chef de la mission ville à la préfecture de région.Pour les repérer et les accompagner, la préfecture finance 200 postes de "référent de parcours" dans 200 quartiers de politique de la ville, "chevilles ouvrières" de son plan régional d'insertion jeunesse (PRIJ).Educateurs spécialisés, médiateurs sociaux, conseillers de missions locales... leurs profils sont variés mais ils font du "hors les murs, en allant dans les lieux où sont les jeunes, le soir, le week-end..."En s'appuyant sur les listes de décrocheurs - transmises par des groupes réunissant Education nationale, ville, mission locale, etc. - et leur réseau de proximité, ces référents ont repéré, remobilisé et accompagné 12.300 jeunes, dont 5.000 ont trouvé une sortie positive en formation ou en emploi."Leur atout principal, c'est la capacité à entrer en contact avec les jeunes", résume M. Piton.Référente à Vigneux-sur-Seine (Essonne), Muriel Buffet travaille pour une association de quartier qui s'occupe plutôt des familles, mais "les mamans lui permettent d'entrer en contact avec ces jeunes". "Je me promène beaucoup dans le quartier, j'ai mon réseau et ensuite le bouche-à-oreille fonctionne", témoigne Mme Buffet qui accompagne en permanence une vingtaine de décrocheurs vers l'insertion, notamment via l'apprentissage."Il faut d'abord montrer patte blanche, dire que vous n'êtes ni de l'Education nationale, ni de la police, ni de la justice, ces jeunes vous testent énormément", souligne-t-elle.'le lien', valeur cléCes "sourceurs" doivent avant tout "maîtriser les codes des quartiers", confirme Imane Kajiou, formatrice pour un programme d'inclusion baptisé "La Conquête des possibles", lancé par le groupe de formation IGS début 2021.Ce programme vise à ramener sur trois ans 850 jeunes Franciliens vers l'insertion, principalement par des contrats de professionnalisation avec des entreprises partenaires, après un "sas de remobilisation" intensif de 23 jours sur le campus du groupe pour les aider à reprendre confiance et définir un projet professionnel.Pour trouver 40 à 60 jeunes par mois, elle a recruté six "ambassadeurs" sur l'Ile-de-France dans son réseau d'éducateurs et de travailleurs sociaux."Dans les quartiers, les jeunes ne font confiance qu'à des gens avec qui ils ont un lien. Le bien est dans le lien", martèle-t-elle."Au début du programme, j'ai fait l'expérience d'une campagne de communication sur les réseaux sociaux, ça ne marche pas. J'ai eu 250 inscrits mais un seul est venu. Alors que sur 50 jeunes inscrits par un ambassadeur, 46 viennent", témoigne-t-elle.Educateur sportif à Grigny (Essonne), Aziz Ndiaye, ambassadeur, repère ces jeunes via "les activités de proximité" et notamment le club de foot où il officie."Quand je les connais à 10-15 ans, ça crée du lien. Ils reviennent me voir plus grands quand ils sont un peu perdus, ils me considèrent comme un coach pas seulement sportif", raconte-t-il.Pour éviter que ces décrocheurs rattrapés ne... redécrochent, "on reste en lien avec eux tout le temps, par les réseaux sociaux. S'ils sont absents un jour du programme, les ambassadeurs doivent aller voir ce qui se passe", explique Mme Kajiou.Ensuite, "le jeune communique avec beaucoup de jeunes. S'il est content de son expérience chez nous, il devient lui-même ambassadeur de sa réussite", souligne-t-elle.
Il y a 2 ans et 328 jours

Lancement du manifeste Unisson(s) : vers une architecture bas carbone et du vivant

Avec son manifeste, le mouvement UNISSON(S), porté par A4MT et l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB), souhaite réunir les acteurs de la construction, de l’aménagement, du paysage et de l’industrie afin d’encourager l’émergence d’une nouvelle architecture, socle de l’évolution des nouveaux enjeux.Alors que la France met en place une Réglementation Environnementale de la construction en 2022, relevant le défi environnemental qu’est le réchauffement climatique en contraignant le contenu carbone des ouvrages, le mouvement UNISSON(S) s’engage à fédérer, encourager et promouvoir les acteurs de la filière prenant part à l’élaboration d’une nouvelle écriture architecturale. Pour y parvenir, UNISSON(S) souhaite recenser et donner à voir les expériences concrètes de ces parties-prenantes, en décryptant avec eux leurs réussites et leurs écueils comme le précisent les initiateurs du mouvement.Le but : « susciter le débat entre les spécialistes et créer le dialogue avec la société à travers une itinérance dans les différentes régions de France permettant ainsi le développement d’un regard critique et avisé des concitoyens non experts », explique Laurent Morel, Président de l’IFPEB, associé de A4MT et Carbone 4, et membre du Comité d'organisation d'UNISSON(S).« Créer une nouvelle culture ensemble qui permette de préserver les ressources autant que faire se peut. Que toutes les parties prenantes, les architectes, les ingénieurs, soient autour de la table pour réaliser la ou les transitions en s’amusant parce qu’il y a matière à s’enchanter, en prenant même de l’avance sur les prescriptions », déclare Laëtitia George, Présidente de Contrast-e et membre du Comité d'organisation d'UNISSON(S), à propos du mouvement.Cette dynamique, se voulant représentante d’une « école française » au sein du Nouveau Bauhaus Européen initié en 2020 par la Commission européenne, va permettre aux architectes de montrer un nouvel imaginaire des possibles de la ville et du paysage de demain à travers une architecture bas carbone et du vivant.Pour Anne Rouzée, architecte, associée d'ATELIERS 2/3/4 et membre du Comité scientifique d'UNISSON(S) : « Construire autrement signifie concevoir autrement avec la recherche d’une nouvelle esthétique. Comme pour le textile ou le mobilier qui connaissent le boom de la seconde main, le secteur de la ville et du bâti doit vivre encore plus vite la transition. »Pour Guillaume Mangeot, architecte, directeur de l’Agence PCA et membre du Comité scientifique d'UNISSON(S) : « L’architecture est le reflet d’une culture qui est elle-même le reflet de la société. Nous devons reconstruire un nouveau récit lequel se dans projeter et vivre ensemble. C’est cela qui me motive dans l’initiative d’UNISSON(S). »Le mouvement UNISSON(S) réunit ainsi des acteurs reconnus du secteur. Premiers grands parrains et signataires du Manifeste, BNP Paribas Real Estate, Bouygues Immobilier, Bureau Veritas France, Celsius Energy, Cabinet Malaquin, Espaces Ferroviaires, Nexity, Société de la Tour Eiffel et Sogelym Dixence, partenaires et sponsors s’engagent aux côtés d’architectes, paysagistes, maîtres d’ouvrages, concepteurs, élus, écoles et tous métiers de l’aménagement et de la ville.Accompagné de ses parrains et partenaires, l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB), Action for Market Transformation (A4MT), Contrast-e, Construction21 et le Nouveau Bauhaus Européen, le mouvement UNISSON(S) invite tous les acteurs de la filière à signer son Manifeste en faveur d'une architecture bas carbone et du vivant pour dessiner, ensemble, la ville de demain.Pour Dominique Boré, Présidente d’honneur de la Maison de l’Architecture Ile-de-France et Commissaire générale d’UNISSON(S) : « Il faut que l’architecte soit le garant, le primus inter pares de la transition écologique du bâtiment. La nouvelle réglementation environnementale (RE2020) va conduire à se réunir avec toutes les parties prenantes et travailler autrement, dès l’amont des projets. »Pour son lancement officiel, le mouvement UNISSON(S) sera présent au Salon de l’Immobilier Bas Carbone (SIBCA) le 23 septembre prochain au Grand Palais Ephémère.Découvrir le Manifeste.Signer le Manifeste.Site Internet.Comité scientifique et technique d’Unisson(s) Dominique BORE l Cédric BOREL l Maud CAUBET l Claire CHABROL l Pierre DARMET l Laëtitia GEORGE | Annabelle LEDOUX l Guillaume MANGEOT l Laurent MOREL l Véronique PAPPE l Thierry PAQUOT l Christophe RODRIGUEZ l Anne ROUZEE
Il y a 2 ans et 328 jours

Trois promotions au sein de SNCF Réseau

CARNET/NOMINATION. Le groupe SNCF Réseau a annoncé, au 1er juillet 2022, trois nominations : l'une à la tête de la direction Ile-de-France, une autre à la direction Projets, maintenance et exploitation, la dernière au pôle Opérations et production.
Il y a 2 ans et 328 jours

Paris-2024 : l'Adidas Arena validée malgré l'opposition des alliés d'Hidalgo

Le débat autour de ce "naming" a illustré la fracture sur cette pratique entre les socialistes, qui y sont favorables, et leurs alliés de gauche avec lesquels ils dirigent la ville.L'adjoint (PS et apparentés) aux Sports et aux JO, Pierre Rabadan, n'a vu son projet adopté que grâce à l'abstention de l'opposition de droite et du centre (33 voix pour, 17 contre et 26 abstentions).La future enceinte de 7.800 places située porte de La Chapelle, dans le 18e arrondissement, accueillera les épreuves de badminton et de gymnastique pendant les JO de 2024 et portera donc le nom "Adidas Arena" pour cinq ans aux termes du contrat conclu avec la firme allemande et renouvelable pour sept années supplémentaires.En échange, la marque aux trois bandes versera à la ville près de 2,8 millions d'euros par an, dont 180.000 iront à des projets sportifs liés à ce quartier populaire du nord de Paris."Nous devons tous les jours faire les moins mauvais choix", a défendu l'élue socialiste de l'arrondissement Maya Akkari, pour qui les "recettes engrangées par ce +naming+ permettront d'améliorer notre action publique au service des Parisiens en général, et des habitants du quartier".Emmanuel Coblence, autre élu PS, a souligné le "montant sans équivalent en France, ni même en Europe" de ce contrat.Un argumentaire qui n'a pas convaincu les communistes, qui réclamaient depuis des années que le futur équipement porte le nom d'Alice Milliat, une pionnière du sport féminin à qui la ville attribuera en compensation le nom du parvis de l'Arena."Aujourd'hui, plus un bout de terrain ne doit échapper au sceau d'une marque", a déploré Nicolas Bonnet-Oulaldj (PCF), pour qui la Ville passe "à côté de l'Histoire" avec ce naming "sorti tout droit des pratiques du libéralisme".Autre poil à gratter de l'exécutif d'Anne Hidalgo, Emile Meunier (EELV) a regretté cette "publicité massive à une grande marque" à qui la ville "déroule le tapis rouge".Le groupe LR et apparentés, qui a hésité à faire capoter le projet, s'est finalement abstenu en raison notamment de "l'état catastrophique des finances de la ville", a expliqué Rudolph Granier, autre élu du 18e arrondissement.
Il y a 2 ans et 328 jours

Ouvrages olympiques : deux guides d'accompagnement à l'innovation

Village des athlètes ©SOLIDEO / Nexity Eiffage Immobilier_CDC Habitat_EDF_Groupama - Tous droits réservésLe CSTB et la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) ont élaboré deux guides pour faciliter l'évaluation de procédés innovants dans le cadre de la conception du Village des Athlètes qui accueillera les sportifs durant l'été 2024. Le projet, qui doit être réalisé en structure porteuse en bois, conduit l'ensemble des acteurs de la construction à imaginer de nouvelles réponses aux enjeux que pose ce type d'ouvrage. Face à ces défis et aux innovations qu'ils suscitent, la SOLIDEO a demandé au CSTB de rédiger deux guides d'aide à la conception de techniques non traditionnelles d'isolation thermique par l'extérieur mises en œuvre sur des constructions en bois. Ces deux guides permettent aux équipes de maîtrise d'ouvrage de s'approprier ces techniques non normalisées, et faciliteront ainsi l'obtention d'Appréciations Techniques d'Expérimentation (ATEx) ou d'Avis Techniques (ATec) portés par les acteurs de la construction et de l'aménagement qui réalisent les ouvrages du Village des Athlètes. Lire la suite Consulter les guides En savoir plus sur l'Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx)
Il y a 2 ans et 328 jours

La fenêtre se dévoile…

Esthétique, personnalisable, performante, durable, la fenêtre en bois a bien des atouts pour séduire les projets les plus ambitieux. Mais, la connaît-on vraiment ? N’a-t-on pas des idées préconçues ? Pour le savoir, la fenêtre en bois se raconte en 5 histoires actuelles, une saga pleine d’inspiration… La fenêtre en bois en appartement ancien « Du […]
Il y a 2 ans et 328 jours

Une nouvelle usine de semi-conducteurs sera construite près de Grenoble, un projet à 5,7 milliards d'euros

"C'est le plus grand investissement industriel des dernières décennies hors nucléaire et un grand pas pour notre souveraineté industrielle : c'est 1.000 emplois à la clé", a commenté le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, sur Twitter.Les projets d'investissements industriels, qui seront présentés lundi après-midi à Versailles (6,7 milliards d'euros d'investissements, "plus de 4.000 emplois créés"), tombent à point nommé pour le gouvernement, pressé par l'inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat. La future usine de semi-conducteurs bénéficiera d'un "soutien financier important de l'Etat français", ont précisé le groupe franco-italien STMicroelectronics et l'américain GlobalFoundries.Elle s'inscrit dans le cadre du "Chips Act", le programme de l'Union européenne pour retrouver une place aux côtés de l'Asie et de l'Amérique dans la production mondiale de semi-conducteurs. Marquée par la pénurie de ces précieux composants, à la suite de la crise du Covid-19, l'Europe veut remonter sa part à 20% de la production mondiale, contre moins de 10% aujourd'hui.Les semi-conducteurs produits à Crolles, près de Grenoble, serviront notamment des marchés finaux "tels que l'automobile, l'industriel, l'internet des objets et les infrastructures de communication".Les premières productions devraient être lancées à partir de la fin 2023, avec une montée en charge progressive jusqu'à 2025/2026, selon l'Elysée. La production sera pour environ 58% destinée à GlobalFoundries, le reste étant pour STMicroelectronics, ont indiqué les deux entreprises.M. Macron se rendra mardi sur place pour présenter ce projet d'usine, qui sera à terme "le plus important site de production de puces français et l'un des plus importants d'Europe".Ces annonces surviennent dans un climat tendu, après des révélations dimanche soir par le journal Le Monde des liens qui ont uni Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie (2014-2016), et la société Uber. S'appuyant sur différents témoignages et documents, ces "Uber Files" concluent à l'existence d'un "deal" secret, visant à aider la plateforme à consolider ses positions en France, ce qu'ont vivement dénoncé des élus de gauche.AttractivitéPour l'Elysée, la participation record de patrons étrangers à "Choose France" - ils étaient 120 à 130 lors des précédentes éditions - montre un "très fort intérêt des patrons étrangers, suite à la réélection du président".Malgré la perte de la majorité absolue par le gouvernement, "il n'y a pas d'inquiétude des grands patrons" sur la poursuite d'un programme favorable aux investissements industriels en France, assure l'entourage du chef de l'Etat.Les dirigeants de Coca-Cola, Disney, Siemens, Merck Allemagne, des banques américaines Citi, JP Morgan, Morgan Stanley, du conglomérat chinois Fosun ou du groupe australien de services financiers Macquarie se retrouveront sous les ors de Versailles.M. Macron rencontrera aussi les "grands fonds souverains", comme ceux des Emirats, d'Arabie saoudite, du Koweït, du Qatar et de Corée, ainsi que des fonds canadiens.Parmi les autres projets annoncés dans le cadre de "Choose France", le spécialiste des colis express FedEx va créer 1.000 emplois permanents à Roissy (Val-d'Oise). L'espagnol Amadeus (gestion de réservations touristiques) 800 emplois, notamment à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), le cabinet de conseil Accenture 500 en Bretagne et le vietnamien Vinfast (automobile) 350 à 400 dans des showrooms et ateliers, selon l'Elysée.Le géant britannique du médicament GlaxoSmithKline (GSK) va investir dans des essais cliniques, l'américain Collins Aerospace (avionique, systèmes d'information - groupe Raytheon) dans la recherche-développement et l'allemand Vorwerk se doter d'une deuxième usine Thermomix, en Eure-et-Loir.Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad va recruter par ailleurs 7.000 collaborateurs en CDI intérimaire d'ici la fin 2022. La France s'enorgueillit d'être le pays le plus attractif en Europe pour les investisseurs étrangers par le nombre de projets - 1.222 en 2021 -, leur taille étant en revanche généralement plus petite, selon le baromètre du cabinet EY.Près de 80 projets d'investissements, représentant 12 milliards d'euros et 21.000 emplois, ont été annoncés dans le cadre des sommets "Choose France" depuis 2018 : 25 ont été réalisés, 50 sont en cours et cinq ont été abandonnés ou reportés.
Il y a 2 ans et 329 jours

A Bure, le projet Cigéo déclaré d'utilité publique et d'intérêt national

NUCLEAIRE. Deux décrets datés du 7 juillet 2022 déclarent la construction du controversé centre de stockage enterré de déchets radioactifs à Bure non seulement d'utilité publique, mais aussi d'intérêt national. Une avancée majeure pour la poursuite du projet.
Il y a 2 ans et 329 jours

La pénurie de main d'œuvre, deuxième urgence après le pouvoir d'achat

"Il n'y a rien de plus révoltant ou rien de plus +schadockien+, choisissez le mot qui convient, que d'avoir encore autant de chômage, parce qu'on n'est pas au plein emploi, et autant d'entreprises qui cherchent des salariés", a affirmé le ministre aux Rencontres économiques qui se tiennent dans la cité provençale."Donc il faut traiter à la rentrée ce problème en priorité absolue. La pénurie de main d’œuvre est le problème urgent à traiter dans les semaines qui viennent", a martelé Bruno Le Maire.Il a estimé que "c'est la deuxième urgence" pour le gouvernement. "Elle vient juste après le pouvoir d'achat", sujet sur lequel un projet de loi a été présenté la semaine dernière en conseil des ministres.Une réforme durcissant les conditions d'accès et de maintien des prestations de l'assurance chômage est entrée en vigueur à l'automne dernier mais le décret qui l'a réformée n'est valable que jusqu'au 31 octobre. Ce décret plafonne le nombre de jours non travaillés pris en compte dans le calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation chômage, afin que les demandeurs d'emploi alternant périodes de travail et d'inactivité soient moins pénalisés.Le ministre de l'Économie a par ailleurs fait un geste d'ouverture en direction des députés LR dont il pourrait avoir besoin pour l'adoption du projet sur le pouvoir d'achat, la majorité du camp présidentiel n'étant que relative à l'Assemblée."Nous allons revaloriser la prime d'activité, nous allons défiscaliser les heures supplémentaires et je dis à tous les amis de la droite que nous pouvons nous retrouver sur la valorisation du travail, sur la défiscalisation des heures supplémentaires, sur la possibilité de mieux cumuler emploi et retraites: je leur tends la main", a encore affirmé Bruno Le Maire.
Il y a 2 ans et 329 jours

JO-2024 : touchée mais pas coulée, la piscine d'entraînement d'Aubervilliers validée par la justice

"Le projet sur lequel la Cour s'est prononcée avait très nettement évolué par rapport au projet initial", a estimé la cour administrative d'appel de Paris dans un communiqué."Deux permis modificatifs sont intervenus, qui ont profondément modifié le projet d'origine en supprimant d'abord le restaurant initialement prévu, puis les équipements qui devaient empiéter sur le périmètre des jardins ouvriers", a-t-elle justifié.Pour obtenir ce feu vert, la ville d'Aubervilliers, sommée de revoir sa copie, a présenté au juge une nouvelle version du projet, délesté de certains équipements annexes.Elle a pour cela exclu l'objet central des crispations: la construction d'un "solarium", sorte de terrasse minérale grignotant 4.000 m2 de parcelles vivrières sur les 2,5 hectares (25.000 m2) des Jardins des Vertus.Les opposants voyaient dans cet équipement un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie davantage les villes, à rebours selon eux de l'urgence écologique.Les travaux auraient causé "des conséquences difficilement réversibles" dans ce "noyau primaire de biodiversité", avait estimé le juge des référés en mars, sommant la ville d'arrêter cette partie du chantier.Les jardins concernés avaient déjà été détruits par les tractopelles."Le projet a été abandonné. Le solarium ne se fera pas", a affirmé jeudi la Ville d'Aubervilliers à l'AFP.Des engins de chantiers sont toujours présents sur site, a constaté l'AFP."Conformément à la décision du juge, il y a eu une remise en état pour éviter l'effondrement" du secteur, impliquant le comblement de fontis, des effondrements du sol en surface, a expliqué la Ville.Il reviendra à Grand Paris Aménagement, propriétaire du lieu, de décider de l'utilisation de ce terrain, accolé à d'autres parcelles de verdure demeurées intactes, a-t-elle ajouté."Cette décision est une victoire car elle prend acte du fait que les jardins sont sanctuarisés, le permis ne touche plus à ces espaces verts", a réagi auprès de l'AFP Ziad Maalouf, un des jardiniers à l'origine des recours, aux côtés de deux associations de défense de l'environnement."J'appelle Grand Paris Aménagement à pendre acte de cette décision et à reconstituer ces jardins détruits", a-t-il ajouté.Calendrier serréAprès deux interruptions par la justice, le chantier va donc pouvoir reprendre sur la partie autorisée."Deux grues se sont installées courant juin pour préparer la reprise des travaux", a d'ailleurs dévoilé la Ville. Le terrassement est "en cours d'achèvement" et le gros-oeuvre doit démarrer "d'ici fin juillet".La livraison de l'équipement est prévue en "avril 2024", juste à temps pour les Jeux (26 juillet-11 août).La tenue du calendrier est d'autant plus cruciale que le comité d'organisation de Paris-2024, sollicité à maintes reprises sur ce projet, a indiqué qu'il trouverait un autre site pour l'entraînement des nageurs si la piscine d'Aubervilliers ne voyait pas le jour dans les temps.Aubervilliers, qui rêve d'un bassin olympique depuis longtemps, bénéficie d'une enveloppe de 10 millions d'euros de la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Soit environ un tiers du budget total de la piscine, réévalué à 32 millions d'euros, la nouvelle version sans solarium faisant baisser la facture d'un million d'euros, a indiqué la Ville.A deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Seine-Saint-Denis tente d'engranger le maximum d'infrastructures pérennes qu'elle veut constituer en "héritage".La carte des sites a encore bougé fin juin, puisque les épreuves de tir quittent le département, qui accueillera en échange les phases de qualifications du tournoi de boxe.
Il y a 2 ans et 329 jours

JO : les travaux d'une marina lancés, une piscine d'entraînement confirmée

PARIS 2024. Tandis qu'à Aubervilliers, les travaux de la piscine d'entraînement des athlètes pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024 vont pouvoir reprendre, pour mener un projet remanié, à Marseille, le chantier de la Marina a lui été officiellement lancé.
Il y a 2 ans et 329 jours

Ouvrage maritime : Les éoliennes de Fécamp

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Une véritable forêt minérale est née au cœur de la zone portuaire du Havre. [©ACPresse] C’est une véritable forêt minérale qui remplit l’horizon havrais, du moins celui de sa zone portuaire. Une fois passée la chaussée de l’Amiral Bonnivet, elle apparaît, impressionnante. Là, quai de Bougainville, s’achève la construction des 71 fondations gravitaires du futur parc éolien de Fécamp. Des éléments majestueux en forme de cône inversé surmonté d’un fût circulaire, d’une hauteur totale oscillant entre 48 et 54 m, pour un poids unitaire maximum de 4 818 t. Une contrainte stricte, car, au-delà, les opérations de levage deviennent trop complexes. Car, oui, chacune de ces fondations devra être levée, posée sur des chariots multi-roues et transférée vers un cargo-barge. A vrai dire, trois fondations gravitaires voyageront ensemble depuis Le Havre jusqu’au large de Fécamp. C’est entre 13 et 22 km des côtes qu’est localisé le parc. Il se développe sur une aire de l’ordre de 60 km2 (total de la superficie concédée par l’Etat pour une durée de 40 ans). 30 000 m3 de ballast Au large, on ne touche pas au fond marin : il convient à l’usage attendu. La seule opération préparatoire voit la mise en place d’une couche d’assise d’une épaisseur minimale de 70 cm, avec des granulats d’une dimension allant de 25 à 100 mm. Chaque trio de fondations arrivé à destination, une grue maritime très haute capacité Saipem 7000, en position dynamique, les reprend une à une. Puis, les pose sur le fond marin. « Le transfert par flottaison avait été envisagé, mais au final n’a pas été retenu pour des questions de planning », explique directeur technique du projet pour Bouygues Travaux Publics. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 330 jours

Hè viva #2022 : la Citadelle retrouvée à Ajaccio

Davantage qu’une préfiguration de site, Hè Viva #2022, vise à inscrire la citadelle d’Ajaccio (Corse du Sud) dans la vie citoyenne et à faire rayonner le projet de réhabilitation du site à l’échelle de l’île et du bassin méditerranéen grâce à une programmation culturelle et festive. Tout l’été 2022. La SPL Ametarra offre au projet […] L’article Hè viva #2022 : la Citadelle retrouvée à Ajaccio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 330 jours

L’abri conique de Villenoy : Du béton armé contre les bombes

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine En France, l’abri en béton armé de Villenoy est unique. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Au fond du parc de l’Hôtel de ville de Villenoy (77) subsiste un abri anti-aérien en forme de cône. Haut de 18 m pour une circonférence de 40 m, il a été réalisé entre 1938 et 1940, pour protéger des attaques aériennes le personnel de la sucrerie de la ville, située près des voies ferrées, et les habitants du quartier. Un choix technique lié à la proximité de la Marne et du Rutel, son affluent, qui empêchait une construction en sous-sol. Les qualités aérodynamiques de la forme conique permettaient de résister à l’effet de souffle en cas d’explosion d’une bombe. Racheté en 2004-2005 par la commune, cet abri appartenait auparavant à l’ancienne sucrerie Béghin Say. Agé de plus de 80 ans, il a subi les aléas du temps. La campagne de financement participatif de l’opération “Sauvons nos monuments 2021” a permis de lancer une série de travaux de rénovation. A savoir, ravaler l’extérieur qui s’effrite par endroits et retirer la mousse qui pousse le long de la paroi. Il est aussi nécessaire de rénover les supports en bois du cheminement qui mène à la sortie de cet abri. Ravaler l’extérieur et combler les fissures « Il faut refaire l’étanchéité du réservoir situé tout en haut, qui met en péril le reste du bâtiment. Après tout ce temps, la rouille touche les armatures. La tranchée d’accès depuis la sucrerie nécessite aussi d’être consolidée », insiste François Daveau, ancien professeur documentaliste au lycée de Meaux, sans qui rien n’aurait été possible. Depuis qu’il est à la retraite, il a remis le lieu en état, autant qu’il le pouvait. « Déjà, c’était une jungle autour de l’abri. Il a fallu beaucoup de travail physique. En même temps, cela a ressemblé à un mini-travail archéologique. Il faut de la finesse pour comprendre à quoi sert un bout de ferraille que l’on trouve. Comme les contrepoids qui servent à fermer rapidement les portes. » L’abri mesure 18 m de haut pour une circonférence de 40 m. Construits en béton armé d’anciens rails de chemin de fer réutilisés, les murs sont épais de plus de 55 cm. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021]François Daveau, ancien professeur documentaliste au lycée de Meaux, sans qui rien n’aurait été possible. Depuis qu’il est à la retraite, il a remis le lieu en état, autant qu’il le pouvait. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Durant la guerre, le bâtiment a permis par deux fois, à une centaine de personnes de se protéger des bombardements alliés en 1944. En s’installant au rez-de-chaussée doté d’une infirmerie et d’une douche de décontamination, au sous-sol ou dans les trois étages. Les quatre autres niveaux étant techniques. Comble du confort, chaque étage comporte des toilettes et est éclairé à l’électricité. Pour respirer, un ingénieux système de tuyauterie diffuse de l’air pompé grâce à un vélo actionné par un volontaire. Ce dispositif a, lui aussi, été réparé par François Daveau. Grâce à François Daveau Des travaux d’urgence ont pourtant débutés dès septembre 2011, à l’initiative de ce retraité. Financés par la commune, ils se sont poursuivis tout au long de l’année 2013. Mais ils n’ont pas suffi. Grâce à l’intervention des cordistes de la société chelloise Altissur, les parois externes du cône ont retrouvé un aspect presque neuf. La maçonnerie des trois entrées du sous-sol a été reprise. Un éclairage sur batterie de cinq pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol a été réalisé. Et, comme en 1944, chaises et bancs de bois provenant de salles de ventes permettent aux visiteurs de s’imaginer attendre la fin d’une alerte aérienne. « C’est un beau projet municipal », insiste Valérie Perrin, chargée du patrimoine culturel de la mairie de Villenoy. Durant la guerre, le bâtiment a permis par deux fois, à une centaine de personnes de se protéger des bombardements alliés en 1944. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Construits en béton armé d’anciens rails de chemin de fer réutilisés (du recyclage avant l’heure), les murs sont épais de plus de 55 cm. Les petites ouvertures triangulaires de chacun des étages sont protégées intérieurement des éclats de bombes et du souffle de l’explosion par un lourd bouclier de fer. Que l’on pouvait mettre ou enlever à la main. Un volet métallique pivote et ferme l’ouverture.Bientôt, l’abri de Villenoy, après travaux de rénovation, sera ouvert au public. A découvrir. Un musée est aussi en cours de création dans les écuries, à 40 m de là. Ces deux dernières réalisations ont été reconnues comme ayant un intérêt patrimonial d’intérêt régional Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 331 jours

Gard : KP1 installe des planchers chauffants/rafraîchissants

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine La solution Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant développée par KP1 et ThermAK a été mise en œuvre dans la réalisation de 66 villas à Laudun-l’Ardoise. [©KP1] Dans le cadre d’un programme social à Laudun-l’Ardoise, le maître d’œuvre Sud Ingénierie et le maître d’ouvrage Sud Invest ont opté pour une solution innovante. Le Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant a ainsi été utilisé pour la réalisation de 66 villas. Développé par KP1 et ThermAK1, ce plancher structurel isolant intègre un système de chauffages réversibles. Et il répond aux exigences de la RE 2020. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Occitanie Au-delà du plancher en béton préfabriqué, livré prêt à poser avec l’isolant, le Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant dispose de rupteurs de pont thermique. Assurant une bonne continuité de l’isolation. Car ce système “4-en-1” se compose d’un kit “chauffage et rafraîchissement” intégré, d’entrevous et de rupteurs. Le plancher structural bénéficie d’une dalle de compression très fine de 56 mm. Répondre aux exigences de la RE 2020 Sur le chantier, environ 3 personnes étaient en charge de la pose de 15 à 20 planchers de 45 m2 . Et ce, sur 3 à 4 j de travail. « Les tuyaux étant directement intégrés dans la dalle de compression, ce qui évitait aussi de couler la chape flottante. Laquelle est requise pour les planchers chauffants traditionnels et qui peut mettre plusieurs semaines à sécher », explique Grégory Dieudonné, maître d’œuvre du projet. Et de poursuivre : « Au-delà du confort de marcher pieds nus l’hiver et de ne pas souffrir de la chaleur l’été, le bilan économique est très intéressant ». En effet, pour une maison individuelle de 115 m2 de surface habitable, la facture d’électricité atteint une moyenne de 70 €/mois. Avec en hiver une température intérieure de 21 °C et, en été, une consigne de rafraîchissement à 26 °C. 1Société issue de l’association de KP1 et de Thermacome Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 331 jours

Alkern : Coquillages et pavés

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Alkern propose des pavés drainants en coquilles Saint-Jacques, issus d’un projet développé et breveté par l’Esitc de Caen. [©Alkern] A l’horizon 2024, Alkern s’est fixé comme objectif de développer des solutions plus responsables pour l’environnement. En prévoyant des investissements nécessaires. Mais l’industriel dispose déjà dans ses gammes des produits préfabriqués au service de la ville durable. Si l’activité du groupe se tourne majoritairement vers le bâtiment (50 % de l’activité), l’aménagement extérieur occupe tout de même 25 % de son chiffre d’affaires (les 25 % qui restent concernent les travaux publics). « Avec nos 55 usines réparties en France, dont deux en Belgique, nous sommes au plus proche des chantiers, explique Mathilde Bru, cheffe de produit aménagement extérieur et mobiliers urbains d’Alkern. Les solutions d’aménagement voyagent très peu, environ 80 km, le but étant de produire en local. Nous avons d’ailleurs des catalogues régionaux. Ils ont un tronc commun et des spécificités de coloris ou de formes en fonction du territoire. » Bordures, murets de séparation, dalles classiques ou à engazonner, jardinières, fontaines, bancs ou encore tables de ping-pong… Alkern s’est développé dans différents domaines. « Les solutions drainantes prennent de plus en plus de place », précise Mathilde Bru. Et Eric Colmard, prescripteur chez Alkern, de confirmer : « Depuis quelques années, il y a une vraie émergence des produits drainants, même s’ils existent depuis longtemps. Toutes les collectivités et autres acteurs de l’aménagement s’arment aussi contre des îlots de chaleur ». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 331 jours

La Saline royale : Le Cercle immense de la biodiversité

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine La Saline royale forme désormais un Cercle immense. [©Léo Guyot] La Franche-Comté produit du sel depuis le Haut Moyen-Age. Dans la région, la ville de Salins-les-Bains a su tirer profit de cet or blanc durant près de 1 200 ans. Au XVIIIe siècle, Louis XV, alors roi de France, demande l’édification d’une nouvelle saline. Et ce, à quelques kilomètres de là, à Arc-et-Senans. Le projet concerne ainsi la création d’un saumoduc, reliant les deux villes jurassiennes, et une toute nouvelle manufacture. Un chantier qui durera de 1775 à 1779. Louis XV confie l’opération à Claude-Nicolas Ledoux. Très ancré dans la philosophie des Lumières, l’architecte rêve d’une ville idéale. Ici, urbanisme et architecture seraient des remèdes aux maux de la société. Lire aussi : Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil Même s’il n’a pas pu réaliser sa cité utopique, Claude-Nicolas Ledoux met toute sa vision moderne dans la Saline royale d’Arc-et-Senans. Il imagine un demi-cercle parfait où les bâtiments de la manufacture et les quartiers de la direction prennent une place centrale. Ici, pratiquement tous les travailleurs habitent sur place. Espaces de vie, potagers, ateliers pour les différents corps de métier… Les constructions et les circulations sont faites de telle manière que les ouvriers puissent vivre en harmonie sur le principe de la collectivité. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 332 jours

Près d'Amsterdam, un quartier pionnier "rend la terre aux gens"

Chacun construit à son rythme et selon ses envies à Oosterwold, un espace vert de 43 kilomètres carrés près d'Amsterdam. A condition de respecter certaines règles, comme dédier au moins la moitié de son terrain à l'agriculture urbaine."On peut tout construire nous-même et tout décider", explique Barbara van Schaick, 45 ans, au milieu de sa parcelle où pommes de terres, oignons et arbres fruitiers poussent à proximité de sa maison toujours en construction."C'est très agréable", "surtout combiné avec la promotion de l'agriculture urbaine", ajoute-t-elle auprès de l'AFP. Cette bio-informaticienne passionnée de jardinage a quitté la capitale néerlandaise pour se lancer dans "l'expérience Oosterwold" il y a près de deux ans.Le terrain, situé sur des "polders", ces zones gagnées sur la mer, était longtemps dédié à l'agriculture biologique, avant que la terre ne soit "rendue aux gens" en 2016 pour cette initiative imaginée par la firme MVRDV et un politicien néerlandais."Image romantique"Leur parcelle achetée, les résidents ont quartier libre pour construire logement et infrastructures, sous certaines conditions.Les habitations doivent être bien isolées et les habitants doivent privilégier les énergies renouvelables et pompes à chaleur. La moitié du terrain doit être consacré à l'agriculture urbaine et il doit y avoir des espaces de vie et de circulation publiques.Oosterwold est "unique", affirment fièrement ses habitants, même si tout n'est pas si simple, concèdent-ils.Devant une élégante bâtisse qui semble se fondre dans son vaste terrain vert, construite à l'aide d'un architecte et d'un entrepreneur, Nadine Alsaz, 55 ans, dit vivre dans un "paradis".Arrivée à Oosterwold en 2017, elle souligne que l'initiative permet aussi des échanges fondamentalement différents de ceux en ville, "où on se connait à peine".Les gens ont toutefois souvent une "image romantique" du projet, et peuvent sous-estimer la flexibilité nécessaire à sa mise en oeuvre, explique-t-elle.La construction des routes, qui se définit entre associations d'habitants, fait par exemple l'objet de discussions houleuses, que ce soit sur les matériaux à utiliser, la façon de procéder et ou la division des coûts."On aurait pu croire que construire une route serait plus facile", explique Barbara, alors que le chemin de terre cahoteux menant à sa parcelle attend toujours que les voisins se mettent d'accord.La construction coûte "beaucoup d'énergie", explique-t-elle, surtout pour ceux qui, comme elle, construisent tout de A à Z. Certaines parcelles sont abandonnées et laissées en friche.Et pour ceux qui n'ont pas d'expérience dans le domaine, l'agriculture urbaine est "un défi", ajoute Jeroen Dobber, 39 ans, qui a surtout choisi Oosterwold pour s'éloigner des contraintes dans les villes traditionnelles."Bonne pour le monde"De nombreux terrains proposés par l'initiative ont été achetés par des développeurs de projets immobiliers, et leurs locataires ne sont pas toujours aussi conscients de ce qui est attendu d'eux, observe-t-on.Certains déplorent également l'absence de services publics et d'école à proximité, mais selon M. Dobber, "ça va venir".Les habitants sont de tout âge, et de différentes opinions politiques, selon M. Dobber, mais la plupart ont un niveau d'études élevé, note-t-il.Et si des logements sociaux sont également en construction, l'augmentation des prix de la terre ne favorise pas la diversité.L'endroit est très populaire. Une deuxième phase du projet doit commencer en 2025 et tirera des leçons des premières années de l'expérience, en rendant par exemple la charge de l'évacuation des eaux et la construction de certaines routes à la municipalité d'Almere, à proximité.Oosterwold comptera 15.000 lots, dont un dixième a déjà été vendu, mais ne grandira pas plus que ça, garantit Nadine. Elle espère néanmoins que l'initiative, "bonne pour le monde", sera imitée ailleurs.
Il y a 2 ans et 332 jours

Paris veut rénover 40.000 logements privés par an d'ici 2030

De 2.000 par an au début de l'actuelle mandature de la maire PS Anne Hidalgo, à 6.000 en 2026 puis 40.000 à l'horizon 2030 : la mairie de Paris entend "accélérer très fortement, car il y a urgence pour le climat", a affirmé l'adjoint (PCF) à la transition écologique du bâti, Jacques Baudrier.Le deuxième Plan Climat parisien voté en 2018 vise à faire de la capitale une ville neutre en carbone en 2050. Pour cela, "il faudrait que nous rénovions 40.000 logements par an, et nous avons pour objectif d'y arriver à l'horizon 2030", a soutenu l'élu communiste, qui porte le plan "Éco-Rénovons 2" avec l'adjoint (EELV) à la transition écologique, Dan Lert.Élaboré en partenariat avec l'Agence nationale de l'habitat (Anah), ce programme d'aide aux travaux sur quatre ans se donne pour premier objectif "la multiplication par trois en rythme annuel" du nombre de logements privés rénovés, a souligné M. Baudrier qui met en avant "l'effort majeur" de la Ville avec 59 millions d'euros de budget.Il servira à "financer les copropriétés avec des aides plus importantes en faveur des propriétaires les plus modestes, ceci afin de garantir la soutenabilité financière des projets pour les plus fragiles", avance la ville dans le projet de délibération.La mairie estime que ces investissements pourraient générer "près de 320 millions de travaux dans les copropriétés parisiennes, 180 gigawattheures par an d'économie d'énergie et 33.000 tonnes équivalent CO2 par an de réduction d'émission de gaz à effet de serre".Le gain énergétique moyen de ces rénovations énergétiques est de 34%, a souligné l'élue écologiste Fatoumata Koné.Paris compte environ un million de logements privés et 47.000 copropriétés, pour 250.000 logements sociaux, a indiqué M. Baudrier.
Il y a 2 ans et 332 jours

Saint-Gobain Glass innove avec une première gamme de verre bas carbone

INNOVATION. Le fabricant français de produits de construction a lancé sa gamme de verre à faible empreinte carbone. Plusieurs grands acteurs du secteur de l'immobilier ont déjà affirmé qu'ils utiliseraient cette solution dans leurs projets.
Il y a 2 ans et 332 jours

“HQE Pour Tous”, un outil numérique pour la construction durable

L’outil “HQE Pour Tous” s’adapte aux connaissances de tous les professionnels pour mieux les accompagner dans leurs actions. [© Alliance HQE-GBC] Pour mieux faire connaître la Haute Qualité Environnementale (HQE) et la rendre plus accessible, l’Alliance HQE-GBC lance “HQE Pour Tous”. Cet outil numérique est destiné aux acteurs de la construction pour leur faire découvrir les 26 thématiques, les engagements et les objectifs que cette norme englobe. Il a pour objectif de faciliter la compréhension des cadres de références réunis autour de quatre engagements. A savoir, la qualité de vie, le respect de l’environnement, la performance économique et le management responsable. Pour rappel, l’alliance HQE-GBC a pour mission de piloter les travaux d’innovation collaborative en faveur de la construction durable. Dans ce cadre, elle a pour ambition de réunir les professionnels autour d’un langage commun. « Avec cet outil, nous avons l’ambition de vulgariser et de rendre lisible la HQE à travers l’utilisation d’un outil numérique didactique et ludique, déclare Marjolaine Meynier-Millefert, présidente de l’alliance HQE-GBC. » Un outil pour comprendre la HQE De plus, « cet outil s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et d’apport d’information sous la forme d’un concept encourageant et non culpabilisant pour l’utilisateur », poursuit Marjolaine Meynier-Millefert. Ainsi, “HQE Pour Tous” a été conçu selon le niveau de connaissance de l’utilisateur professionnel. Il propose deux parcours : Découverte pour dévoiler la HQE et Approfondissement, pour ceux qui la connaissent déjà et qui souhaitent savoir comment leur projet de bâtiment peut mieux prendre en compte les quatre engagements de la norme. Les détails de ces derniers seront d’ailleurs accessibles pour les professionnels via un socle d’information. Lire aussi : L’Alliance HQE-GBC publie le “Guide sur la richesse de l’ACV” Enfin, l’outil numérique permet de réaliser un auto-diagnostic pour un projet de bâtiment durable. Pour chacun des engagements et des thématiques, le professionnel renseigne par oui ou non les actions réalisées. Puis, il reçoit une synthèse qui permet d’identifier les leviers à actionner pour chaque thème de la HQE. A l’issue du diagnostic, l’outil propose des liens vers les certificateurs. Pour le moment, “HQE Pour Tous” a été imaginé pour le bâtiment. Cependant, l’Alliance HQE-GBC proposera prochainement une autre plate-forme digitale pour faciliter la prise en main des indicateurs dans le secteur de l’aménagement. Lien vers “HQE Pour Tous” ici
Il y a 2 ans et 332 jours

Contournement de Beynac : à nouveau condamné, le département de Dordogne ne désarme pas

JUSTICE. La cour administrative d'appel de Bordeaux a à nouveau condamné le département de la Dordogne à déconstruire le contournement de Beynac, partiellement construit. Surtout, si elle ne le fait pas et ne remet pas le site en état d'ici un an, la collectivité territoriale devra verser des indemnités pour chaque jour de retard. Elle ne semble pourtant pas encore prête à abandonner ce projet controversé.
Il y a 2 ans et 332 jours

Projet de loi Pouvoir d'achat : ce qui concerne le BTP

MESURES. Le Gouvernement vient de présenter le détail de son projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat. Le BTP et son tissu d'entreprises est concerné par plusieurs dispositifs.
Il y a 2 ans et 332 jours

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'inquiète du monopole de l'Asie sur la fabrication des panneaux photovoltaïques

Le rôle de la Chine aura été essentiel pour l'essor du solaire dans le monde, en faisant chuter le coût des panneaux de 80% en dix ans, et ce grâce à une politique industrielle très volontariste, souligne l'Agence dans un rapport inédit sur les chaînes d'approvisionnement du photovoltaïque."Mais l'importance de cette concentration crée des défis" et "de la vulnérabilité", a souligné le directeur de l'agence, Fatih Birol, devant la presse.Alors que ces dix dernières années les usines quittaient le Japon et les Etats-Unis, et que l'UE renonçait, la Chine a pris le relais, dans l'investissement comme dans l'innovation, au point de représenter aujourd'hui plus de 80% de part de marché.Et pour des éléments-clé tels que le polysilicium, cette part devrait passer à 95% au vu des projets d'usines connus, selon le rapport.Outre la Chine, l'Asie du Sud-est (Vietnam, Malaisie) est aussi un producteur important.Ainsi ces cinq dernières années, l'UE a importé 84% de ses modules photovoltaïques, les Etats-Unis 77%, l'Inde 75%."Un tel niveau de concentration sur n'importe quelle chaîne d'approvisionnement représenterait une vulnérabilité importante, et le solaire photovoltaïque n'échappe pas à la règle," dit M. Birol, pour qui "le mot magique, c'est +diversification+", source de sécurité d'approvisionnement comme d'emplois."Il peut se passer n'importe quoi, un feu, une catastrophe naturelle... c'est alors un problème," dit l'économiste.Pour l'AIE, le constat vaut aussi pour la Chine elle-même, où la province du Xinjiang concentre 40% de la fabrication mondiale de polysilicium.Pour atteindre la neutralité carbone en milieu de siècle, le monde devra installer chaque année d'ici 2030 quatre fois plus de capacités solaires qu'aujourd'hui, soit deux fois plus d'usines, selon l'AIE. Ce qui générerait dans les 10 ans un demi-million d'emplois durables.Mais cela ne viendra "pas tout seul", prévient l'agence: il faudra une volonté et une créativité -- fiscale ou autre -- des Etats pour soutenir le secteur face à l'Asie, compétitive en terme de coûts du travail ou de l'énergie.L'AIE observe d'ailleurs que nombre de pays et d'acteurs s'intéressent de nouveau à ce sujet, après une année 2021 marquée par une hausse générale des prix et des difficultés d'approvisionnement qui ont renchéri les prix des panneaux d'environ 20% l'an dernier.
Il y a 2 ans et 332 jours

L'objectif "zéro artificialisation nette" des sols face à toujours plus d'oppositions

Au début de l'été, deux coups ont successivement été portés à ce principe, qui vise à diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.Le premier par l'Association des maires de France (AMF), qui a annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application du ZAN.Le second par des sénateurs, qui ont étrillé dans un rapport son application par le gouvernement, assurant que "le modèle économique du ZAN reste à définir".L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.En dix ans, son rythme a diminué de près d'un tiers, passant de 31.589 hectares en 2009-2010 à 22.553 en 2018-2019, selon l'Observatoire de l'artificialisation des sols.Mais il reste trop important: selon les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience de 2021, il va encore devoir être réduit de moitié tous les dix ans pour atteindre zéro net en 2050.Ce qui braque, de longue date, des professionnels de la construction, sceptiques sur cette mesure qui menace des pans entiers de leur activité."Contre-productif"Pour la Fédération française du bâtiment (FFB), le ZAN risque "d'accentuer la pénurie foncière" et de renchérir encore les prix de l'immobilier. "Ça va avoir un double effet négatif, sur le prix et sur la qualité de vie", estime aussi François Rieussec, président de l'Union nationale des aménageurs.La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui tient à Strasbourg son congrès annuel où le sujet de la "sobriété foncière" a traversé les débats, n'y est pas opposée par principe, mais souligne que la première urgence est de produire des logements.Et désormais, ce sont des élus, majoritairement de droite, qui mènent la fronde."Le gouvernement n'a pas du tout prévu la suite de l'histoire. Il est allé très vite sur ce sujet (...) mais il n'a pas prévu son financement", soutient le sénateur (LR) du Vaucluse Jean-Baptiste Blanc, rapporteur spécial d'un texte sur le ZAN.Il y préconise, entre autres, d'établir un "fonds ZAN" pour financer les efforts des collectivités ou d'orienter les aides budgétaires et fiscales vers la sobriété foncière.Il craint également que cela n'accentue les déséquilibres territoriaux, entre les métropoles qui auraient les capacités d'élaborer des solutions innovantes et les petites collectivités, plus démunies.Du côté des maires, l'AMF a fustigé dans un communiqué "une approche de recentralisation rigide" et des décrets d'application qui "accentuent les fractures territoriales en opposant les projets entre eux, et sont contre-productifs car leur application arithmétique et indifférenciée va à rebours des aménagements vertueux en matière de lutte contre le changement climatique, mais aussi des aménagements indispensables à l'ambition de réindustrialisation du pays".Friches"Comment fait une commune qui a travaillé ces dix dernières années sur ses friches ?", s'interroge également Constance de Pélichy, maire (LR) de la Ferté Saint-Aubin (Loiret), qui réclame que l'Etat prenne en compte les efforts passés des communes en matière de sobriété foncière.Pourquoi cette opposition ?"C'est normal, parce que le logiciel qu'on donne aux élus depuis longtemps, c'est la construction sur le vide", réagit auprès de l'AFP Christine Leconte, présidente du Conseil national de l'ordre des architectes."Là où l'Etat doit avancer avec les territoires, c'est en leur permettant de voir leur potentiel, qui aujourd'hui n'est pas les terres agricoles mais les friches, les petites parcelles, les dents creuses, les bâtiments en ruine", ajoute-t-elle."La principale hypothèse, c'est qu'un certain nombre d'élus n'avaient pas été sensibilisés au problème, et n'ont pas vu cette mesure arriver", juge Vincent Le Rouzic, urbaniste et directeur adjoint des études à la Fabrique de la Cité, laboratoire d'idées du groupe Vinci."Le deuxième élément, c'est qu'on a certains territoires qui ont un mode de développement territorial principalement fondé sur de l'étalement urbain progressif, par du pavillon diffus, et de ce point de vue-là, l'objectif ZAN est un obstacle", détaille-t-il.Précisément ce modèle que la loi entend limiter.
Il y a 2 ans et 332 jours

EUROBOIS 2022 : une édition réussie

L’ensemble des exposants et partenaires sont unanimes vis-à-vis de la dynamique de cette édition d’Eurobois. L’affluence le confirme avec 22 883 professionnels présents durant les 4 jours et l’augmentation de la part du visitorat national entre 2020 et 2022, qui représentait 50% cette année, en hausse de 5 points par rapport à 2020. Les visiteurs étaient majoritairement composés de porteurs de projets, acheteurs et décideurs, venus visiter le salon avec des objectifs concrets (lancement de nouvelles activités, investissements en équipements, recherches de partenaires…). Le Top 5 des activités visiteurs les plus représentées sur le salon sont : la décoration et de l’agencement intérieur, la menuiserie, la charpente, la scierie – l’affûtage – le séchage et enfin les fabricants de matériel et machines diverses. Dans un contexte de forte croissance liée aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Et même si la situation tend à s’améliorer (+2% de recrutements depuis 2 ans), les efforts doivent être maintenus. Alors que plus de 70 000 projets de recrutement sont prévus à l’échelle nationale cette année, le campus Eurobois soulignait l’engagement du salon aux côtés des professionnels. Plus de 100 offres d’emploi ont ainsi été proposées sur le Mur de l’Emploi, dans différentes spécialisations et 15 organismes de formation étaient présents sur le Campus Eurobois pour présenter leurs formations initiales et continues : Centre de Formation Forestière (Saugues) Centre de formation professionnelle du Pays des Bleuets CFPF DE CHATEAUNEUF DU RHONE – Centre de Formation Forestière de Châteauneuf du Rhône CFPPA REINACH FORMATIONS (Savoie) Compagnons du devoir L’Ecole Technique du Bois (01) ENSTIB (Lorraine) EPLEFPA Roanne Chervé, Site du Lycée Nature et Forêt ESB (Nantes) FIBOIS (Lyon) FORMABOIS (Québec) GRETA CFA Lyon métropole Institut des Métiers Lycée Claude Mercier (03) Master Sciences du Bois Faculté des Sciences – Université de Montpellier … Pôle Emploi était également présent sur 2 journées afin d’informer les visiteurs sur les offres d’emploi disponibles dans la filière En plus des animations historiques du salon, comme l’atelier de Fabrication de Panneaux MOB, le Plateau Batijournal TV ou encore les nombreuses démos sur le salon, de nouvelles animations sont venues enrichir cette édition 2022. Eurobois donne dès à présent rendez-vous du 6 au 9 février 2024 pour sa prochaine édition.
Il y a 2 ans et 332 jours

Changing models : smart buildings et smart finance

La rénovation énergétique des logements privés et des bâtiments publics est donc une cible privilégiée pour les initiatives d’efficacité énergétique, notamment le plan France Relance qui lui consacre 6,2 milliards d’euros sur deux ans[2], et contribuera largement à l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050.Afin d'atteindre ces objectifs, il convient d'accorder une plus grande attention au parc immobilier commercial et public existant. En Europe, par exemple, près de 75% du parc immobilier est inefficace sur le plan énergétique.[3] Cela signifie qu'une grande partie de l’énergie consommée est en fait gaspillée. La rénovation des bâtiments existants pourrait réduire la consommation totale d’énergie de l'UE de 5 à 6% et diminuer les émissions de dioxyde de carbone d'environ 5%. Pourtant, en moyenne, moins de 1% du parc immobilier national est rénove chaque année. Pour atteindre les objectifs en matière de climat et d’énergie, les experts affirment que les taux de rénovation actuels devraient au moins doubler.[4]Sur l'ensemble du territoire de l'UE, l’amendement de la directive sur la performance énergétique des bâtiments[5] encourage une accélération de la transition vers des bâtiments écoénergétiques. La politique gouvernementale commence à faire avancer la réforme des bâtiments publics.Par exemple, la directive sur l'efficacité énergétique exige un taux de rénovation annuel de 3% pour les bâtiments dont les administrations centrales nationales sont à la fois propriétaires et locataires. [6]Au niveau local, il existe également des exigences obligatoires pour mettre à niveau les systèmes de gestion des bâtiments. Parmi les exemples, citons la loi ELAN en France, qui oblige les bâtiments commerciaux à atteindre certains objectifs d'efficacité énergétique. De plus, depuis 2021, le décret tertiaire oblige les acteurs du tertiaire français (propriétaires et locataires de bâtiments hébergeant des activités tertiaires) à réduire progressivement la consommation énergétique de leurs bâtiments en trois échéances : une réduction de 40% d’ici 2030, de 50% d’ici 2040, et de 60% d’ici 2050.[7]L'Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que pour atteindre un parc immobilier zéro carbone d'ici à 2050, les émissions directes de CO2 des bâtiments doivent diminuer de 50% et les émissions indirectes du secteur du bâtiment de 60% d'ici à 2030.En particulier, une annonce de l'Alliance mondiale pour le bâtiment et la construction a note "Le rythme de la rénovation dans tous les pays concernes est insuffisant, restant bien en deca du potentiel. En effet, la rénovation annuelle doit passer dans les pays industrialisés a une moyenne de 2 % du parc existant par an d'ici 2025, et a 3% d'ici 2040."[8]Toutefois, une étude plus récente de Siemens Financial Services[9] calcule les volumes financiers de cet objectif d'investissement global jusqu'en 2040. La question émergente abordée dans cette étude consiste toutefois à estimer le déficit entre le taux actuel d'investissement dans les bâtiments intelligents à haute efficacité énergétique et le taux accéléré qui, selon les experts, doit être atteint pour respecter les objectifs de durabilité et de changement climatique. C'est dans ce déficit que la finance intelligente peut intervenir pour permettre l'investissement qui devrait être réalisé mais qui ne l'est pas encore.Pour combler le déficit d'investissement estimé dans cette étude, les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments doivent envisager de modifier le mode de fonctionnement de leurs bâtiments, leurs modèles économiques et la manière dont ils vont financer les mises à niveau nécessaires.En ce qui concerne la technologie opérationnelle, les bâtiments commerciaux et publics vont devoir devenir plus intelligents pour faire face à ces nouvelles demandes de décarbonation. Les bâtiments intelligents permettent de travailler de manière flexible, que ce soit du point de vue du bureau nomade (hot desking), des changements d'utilisation, de la sécurité et de la sûreté, d'une plus grande efficacité et flexibilité ou de l'adaptation à des circonstances volatiles. S'il existe un large consensus sur la nécessité de rendre les bâtiments plus intelligents, tous les pays et tous les secteurs ont besoin d'un moyen de rendre cette conversion financièrement viable. Mais comment le faire dans la pratique ? Le point de départ est l'utilisation de technologies intelligentes pour réduire la consommation d'énergie des bâtiments. Cela permet de réaliser des économies substantielles qui, grâce à des mécanismes de financement intelligents, peuvent être exploitées pour subventionner de manière significative la rénovation énergétique des bâtiments existants. Dans certains cas, les économies d'énergie peuvent même payer l'ensemble de la conversion. Cela peut se faire au niveau de l'entreprise ou par petites étapes progressives, chacune d'entre elles prouvant son retour sur investissement. Les économies typiques d'efficacité énergétique des bâtiments sont généralement d'au moins 20% [10] (souvent bien plus), ce qui représente des économies d'exploitation très importantes.De nouveaux modèles pour un financement intelligentLe financement intelligent prend diverses formes, en fonction des processus opérationnels qui doivent être activés. Au niveau des composants technologiques, des outils de financement sont disponibles pour aider les vendeurs et les distributeurs à ajouter de la valeur grâce à des capacités de trésorerie pour leurs acheteurs. Pour les installations ou les systèmes de plus grande envergure, des modalités de financement intelligentes peuvent être adaptées et ajustées afin d'aligner les coûts sur le taux de bénéfice tiré de la technologie d'efficacité énergétique. Au niveau le plus complexe, les bâtiments intelligents en tant que services (Smart Buildings as a Service) fournissent la solution de financement, les économies futures attendues de l'efficacité énergétique étant exploitées et utilisées pour payer l'investissement en capital et plus encore. ConclusionsLes projets de rénovation visant à décarboner les bâtiments en les transformant en environnements intelligents et économes en énergie prennent du retard par rapport aux objectifs climatiques établis par les gouvernements du monde entier. De nombreux experts ont déclaré que le taux d'investissement annuel devrait être multiplié par trois ou plus pour atteindre les objectifs fixés.Afin de combler le déficit entre les taux d'investissement actuels et les volumes requis, des méthodes de financement intelligentes sont proposées par le secteur privé. Elles cherchent toutes à rendre abordable pour les propriétaires la conversion vers des bâtiments décarbonés, économes en énergie et intelligents. Au minimum, ces outils de financement facilitent le flux de trésorerie et alignent les coûts sur le taux des avantages obtenus. Dans le meilleur des cas, le financement intelligent rend la transition vers la décarbonation neutre sur le plan budgétaire, en exploitant les économies futures pour payer les investissements actuels.Tribune de Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services France (LinkedIn).[1] Ministère de la Transition écologique, La Rénovation énergétique, 22 juin 2021[2] Ibid[3] European Commission, In focus: Energy efficiency in buildings, 17 Feb 2020[4] Ibid[5] Directive UE 2018/844/UE[6] Parlement Europeen, Boosting Building, 2016[7] Siemens Financial Services, Combler le déficit d'investissement: Le financement intelligent pour la décarbonation des bâtiments, Sept 2021[1] Global ABC, COVID-19 response: Global ABC is encouraging massive renovation wave, 24 Sep 2020[2] Siemens Financial Services, Batiments intelligents : piloter l’ajout de valeur dans l’adoption de la ≪nouvelle norme≫, 2020[3] IPF Research Programme, Costing Energy Efficiency Improvements in Existing Commercial Buildings, Oct 2017
Il y a 2 ans et 332 jours

Prime Macron, intéressement : les mesures RH du projet de loi pouvoir d’achat

Le gouvernement a présenté, le 7 juillet, son projet de loi « portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ». Le volet « social » du texte prévoit notamment un triplement de la prime « Macron », qui devrait être pérennisée, ainsi qu’un assouplissement des règles sur l’intéressement.
Il y a 2 ans et 332 jours

Croissance, inflation, déficit : le Haut Conseil des Finances publiques (HCFP) sceptique sur les prévisions du gouvernement

"Le Haut Conseil estime que la prévision de croissance pour 2022 du gouvernement n'est pas hors d'atteinte mais est un peu élevée", est-il résumé dans l'avis.La prévision de croissance, ramenée à 2,5% dans le projet de budget rectificatif (PLFR), est "fragilisée par plusieurs facteurs", estime le HCFP, à quelques heures de la présentation par le gouvernement du PLFR qui doit acter une salve de nouvelles dépenses pour soutenir le pouvoir d'achat rogné par l'inflation.Le gouvernement base sa prévision de croissance sur l'hypothèse d'une "forte progression" de son traditionnel moteur, à savoir la consommation, estime l'instance indépendante chargée d'évaluer la crédibilité des prévisions budgétaires.Or l'impact de la forte inflation (5,8% sur un an en juin selon l'Insee) sur le pouvoir d'achat des ménages devrait se traduire par une "consommation plus faible" que prévu, anticipe le HCFP.La faiblesse persistante de l'indicateur qui mesure la confiance des consommateurs "laisse penser qu'ils pourraient décider de différer leurs décisions d'achat au profit de l'épargne", pénalisant d'autant la consommation et donc la croissance.Du côté des entreprises, la diminution des marges et la remontée des taux d'intérêt devraient contraindre leur capacité d'investissement.Comme la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi matin sur la situation des finances publiques, le HCFP doute aussi de la crédibilité des 5% de déficit attendus fin 2022 par le gouvernement.La prévision de déficit "est entourée d'aléas importants, notamment "compte tenu des risques de moindre rendement de certains prélèvements obligatoires et des risques de dépassement sur certaines dépenses", tranche l'instance."5%, ce n'est pas inatteignable, mais pour que ce soit atteint il faudrait que tous les facteurs jouent dans le sens le plus favorable", a commenté le président du HCFP Pierre Moscovici jeudi lors d'une conférence de presse.Même scepticisme, enfin, sur la prévision d'inflation du gouvernement (5% pour l'année 2022), qui "suppose un tassement des pressions inflationnistes au second semestre".Or "ce ralentissement n'est pas acquis au vu des revalorisations salariales récentes et attendues", juge-t-il. Par conséquent, "le Haut Conseil estime que l'inflation prévue pour 2022 paraît un peu sous-estimée."