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Il y a 3 ans et 237 jours

Tubesca-Comabi et FMS Ringue déploient leur savoir-faire pour la rénovation du Palais Chaillot à Paris

Des problématiques d’étanchéité des sols sont apparues impliquant d’engager une restauration. TUBESCA-COMABI, leader français dans la fabrication et la commercialisation des solutions d'accès et de travail en hauteur, et FMS Ringue, spécialiste de la location, de la pose et dépose d'échafaudages, en partenariat avec Degaine (Groupe Vinci) vont mener de concert ce chantier emblématique.De renommée internationale, ce monument majeur des années 30 fait l’objet de vastes rénovations des terrasses et du parvis du Trocadéro. TUBESCA-COMABI et FMS RINGUE ont uni leur savoir-faire pour concevoir un échafaudage épousant les contours de la structure et répondant à toutes les contraintes liées aux travaux et aux interventions des différents corps de métier. Ainsi les deux entreprises assureront la fourniture, le montage et démontage des échafaudages et parapluies de protection et Degaine interviendra dans la restauration du parvis côté Passy (en maçonnerie et pierre de taille). Ce chantier d’une durée de 16 mois se déploiera sur4 zones et l’ensemble sera monté, puis démonté et basculé de zone en zone en 4 étapes.La zone 1 : une installation unique dans sa conception et son installationLe chantier a débuté en mai dans la zone 1 pour une durée de 4 mois. La zone d’entrée et d’approvisionnement de cette zone représente 18 m de hauteur au total et par conséquent trois niveaux d’escaliers ont été conçus et construits. Pour assurer la jonction entre ces deux parties, une passerelle a été mise en place afin de faciliter la circulation du matériel et des intervenants du point le plus bas au point le plus haut pour les différents corps d’État. De même, un ascenseur de chantier a été installé afin de fluidifier et accélérer la manutention et les déplacements des matériaux et des hommes. La structure se compose d’un échafaudage de classe 5 (le M368 multidirectionnel, hors élévateur) dimensionné et calculé pour rependre les efforts engendrés par l’ascenseur.En complément, une seconde passerelle de liaison de 16 m de haut et 20 m de long est mise en œuvre pour faciliter l’accès et la circulation entre la zone de stockage et la zone de travail. Par ailleurs, le restaurant Café del’Homme restera ouvert au public pendant toute la période de travaux, ainsi des solutions de stockage occultant ont été prévues afin de ne pas gêner la clientèle.Une application atypique de parapluie pour garantir confort et protectionUn parapluie de 700 m² d’échafaudage a été conçu par le bureau d’étude de TUBESCA-COMABI afin de garantir la mise en œuvre facile et rapide du montage au démontage. La première tranche de travaux a consisté à effectuer la dépose des dalles afin que l’échafaudage de protection repose en périphérie de la zone d’intervention et soit ensuite directement ancré au sol. L’exécution des travaux sur dalle impose une hauteur libre sous parapluie de 3 m. Les fermes sont réalisées avec des poutres en aluminium permettant un montage simple et rapide sans outil, sur lesquelles sont positionnées des glissières permettant d’accueillir les bâches de protection. Cette installation a mobilisé 6 personnes pendant 3 semaines pour la zone 1 et la passerelle.« Nous sommes très fiers d’intervenir sur ce chantier qui représente l’un des lieux les plus connus de la capitale.Ces derniers mois, toutes les équipes de TUBESCA-COMABI et de FMS RINGUE se sont mobilisées pour concevoir et mettre en œuvre des structures adaptées aux contraintes fortes de chantiers emblématiques comme celui duCentre Georges Pompidou en début d’année et de l’hôtel de ville de Pantin récemment. Ce nouveau lieu est une nouvelle fois, la reconnaissance d’un travail collectif de qualité réalisé avec les équipes et nos partenaires. » précise Jean-Baptiste Spinicci, directeur général chez FMS RINGUE & directeur technique et commercial chez Tubesca-Comabi.
Il y a 3 ans et 239 jours

Lorenove propose une  » super rentrée zen  » avec une offre promotionnelle pour une isolation renforcée

La période estivale décline doucement pour laisser place aux fraicheurs automnales ; mais c’est encore une période propice pour penser à la rénovation de ses menuiseries et au confort d’isolation. Lorenove a choisi d’accompagner les particuliers dans leurs projets avec une nouvelle et dernière offre promotionnelle avant la fin de cette année. Ainsi, du 11 au 25 septembre, les particuliers se verront offrir 15 % de remise pour leur projet de rénovation de fenêtre, porte-fenêtre et coulissant*. Cette offre est réservée aux particuliers, non cumulable avec d’autres offres en cours et valable sur toutes les gammes et tous les matériaux, pour tout devis signé entre le 11 et le 25 septembre 2021, à partir de 3 000 € d’achat TTC. Pour rappel, que l’on soit propriétaire occupant, propriétaire de résidence secondaire, propriétaire bailleur (dans la limite de 3 logements en location) ou copropriétaire, on peut bénéficier mutuellement des offres Lorenove et du dispositif MaPrimeRénov’. En effet, toutes les fenêtres Lorenove sont éligibles au dispositif si le concessionnaire du réseau est un artisan qualifié RGE Qualibat. A noter que le montant de la prime peut aller jusqu’à 100 euros par fenêtre. Il est possible de se renseigner via le simulateur en ligne Simul’Aid€s pour le calcul de sa prime. Ce dispositif est également cumulable avec les Certificats d’Economie d’Energie. *selon points de vente participants.   POURQUOI CHOISIR LE HPC AVEC LOMNIA ? LOMNIA est conçue en HPC composite, un matériau innovant qui façonne la menuiserie de manière à ce qu’elle allie confort thermique, design, économies d’énergie et sécurité. Dans un design épuré, LOMNIA se dessine sous des lignes élégantes et raffinées avec des parcloses droites et modernes et des finitions soignées dans les angles. Pour isoler son habitat et apporter un maximum de confort thermique, cette menuiserie est optimale. Elle offre un excellent confort thermique (Coefficient de transmissions thermique de 1,2W/m².K) mais aussi des économies d’énergies avec 15% de lumière en plus par rapport à une fenêtre PVC classique, grâce au profilé plus fin et donc une baisse considérable des coûts de chauffage. La sécurité n’est pas en reste avec le système de châssis renforcé en fibre de verre qui allonge la durée de résistance de la fenêtre lors d’une ouverture forcée. Un ouvrant semi-masqué rend également la fenêtre moins accessible depuis l’extérieur. Une campagne de notoriété sera diffusée en parallèle à cette offre promotionnelle, avec un spot publicitaire en pré-roll sur YouTube® dès le début du mois de septembre et durant 6 semaines. Cette offre promotionnelle sera très certainement une belle opportunité pour les particuliers en quête de rénovation. Car, on le voit, avec la COVID, la rénovation de l’habitat est devenue une source de confort et de bien-être. Celle des menuiseries, au-delà de l’efficacité énergétique et de l’apport solaire, impacte aussi bien d’autres aspects comme l’amélioration du confort de vie par la suppression de courant d’air ou de l’effet paroi froide, l’amélioration de l’isolation phonique, ou encore la valorisation du bien immobilier. Et, pour d’autres, cette offre sera peut-être l’occasion de se faire plaisir et utiliser cette économie pour choisir des options ou un coloris spécifiques. Partager la publication « Lorenove propose une  » super rentrée zen » avec une offre promotionnelle pour une isolation renforcée »
Il y a 3 ans et 243 jours

Les travaux souterrains en plein boom en France

"L'activité tunnel se porte bien. Elle est portée par un certain nombre de chantiers à Paris", se réjouit Michel Deffayet, le président de l'Association française des tunnels et de l'espace sous-terrain (AFTES), qui tient son congrès triennal cette semaine dans la capitale.Le chiffre d'affaires du secteur tournait en temps normal autour de 500 millions d'euros par an en moyenne en France. "On tourne depuis déjà deux ans autour de 1,8 milliard. Autrement dit, il y a eu une multiplication par plus de trois de l'activité", calcule M. Deffayet.Paris et sa région concentrent notamment les travaux du futur métro automatique d'Île-de-France. Ce "Grand Paris Express" reliera sur plus de 200 km des dizaines de communes de banlieue, les centres de recherche du plateau de Saclay ou encore les deux aéroports parisiens de Roissy au nord et d'Orly au sud."Il y a au moins 150 chantiers en cours dans la région (parisienne). On avait l'an dernier 20 ou 22 tunneliers", détaille Philippe Millard, qui préside le congrès. "En France, on n'a jamais connu ça".L'activité va toutefois diminuer avec l'achèvement de certains tronçons, avant de repartir à la hausse, prévoient les professionnels. "Ça baisse un peu dans les deux années qui viennent et ensuite ça va remonter puisqu'il y a d'autres projets à venir", anticipe Michel Deffayet.Outre l'achèvement des chantiers franciliens, se profilent en effet les projets de troisième ligne de métro à Toulouse ou de traversée ferroviaire de Marseille.Surtout, le secteur attend beaucoup du tunnel ferroviaire du Lyon-Turin, le plus long du monde avec 57,5 km de long, qui doit relier d'ici 2030 la France à l'Italie en passant sous les Alpes. Trois contrats d'un montant de plus de 3 milliards d'euros ont été attribués en juillet, marquant une étape décisive.À plus long terme, les professionnels attendent aussi le lancement du projet Cigéo à Bure (Meuse), où des déchets fortement radioactifs doivent être stockés à 500 mètres sous terre à partir de 2035.Si la France connaît une phase exceptionnelle, l'essor des travaux souterrains concerne aussi le reste du monde. Selon l'Association internationale des tunnels et de l'espace souterrain (AITES), le chiffre d'affaires mondial du secteur est passé de 86 milliards d'euros en 2016 à 125 milliards en 2019."On peut remarquer que le chiffre d'affaires total de l'Europe a doublé entre 2016 (année relativement creuse) et 2019 (année sûrement exceptionnelle)", souligne-t-on à l'AITES."Plus les métropoles se développent, plus l'utilité des tunnels - notamment pour des questions de transports - est bien réelle", résume Michel Deffayet.
Il y a 3 ans et 244 jours

La réforme de l'assurance chômage est "absolument indispensable", affirme Castex

A l'issue du séminaire de rentrée du gouvernement à l'Elysée, le Premier ministre a présenté cette réforme comme l'une des réponses "aux difficultés de recrutement", en visant "à remettre de l'ordre dans un régime fondamentalement utile, mais dont les règles avaient progressivement dérivé"."J'ai également, face aux craintes exprimées par les syndicats et que vous connaissez, indiqué que nous mettrions en place un dispositif de suivi et d'évaluation", a indiqué le Premier ministre.L'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chômage a été plusieurs fois reportée en raison de la crise.Les nouvelles règles de calcul du montant de l'allocation chômage devaient entrer en vigueur au 1er juillet, mais le Conseil d'Etat les a suspendues, arguant des "incertitudes sur la situation économique".Le gouvernement compte soumettre un nouveau décret au Conseil d'Etat dans les prochaines semaines. Il met en avant l'amélioration de la situation économique dans l'exposé des motifs, pour permettre l'entrée en vigueur au 1er octobre du nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR, base de l'allocation), très contesté par les syndicats.La date du 1er décembre devrait correspondre à l'entrée en vigueur du durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit.Celles-ci sont en effet liées au constat d'un "retour à meilleure fortune" avec des indicateurs pour mesurer une amélioration du marché de l'emploi.Concrètement, le durcissement des conditions d'éligibilité passera de 4 à 6 mois lorsqu'il y aura à la fois une baisse d'"au moins 130.000" demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A "au cours des six derniers mois" et 2,7 millions de déclarations préalables à l'embauche de plus d'un mois sur quatre mois consécutifs. Le tout calculé à partir du mois d'avril.En fonction des mêmes critères, la durée d'indemnisation avant application de la dégressivité aux demandeurs d'emploi dont l'allocation est supérieure à environ 4.500 euros de salaire brut mensuel sera ramenée de 8 à 6 mois.
Il y a 3 ans et 245 jours

Construire mieux, rénover plus: le bâtiment face au défi du bas carbone

Le bâtiment "est le secteur le plus mauvais" dans ses impacts sur l'environnement, en prenant en compte sa construction et ses usages, estime Hélène Chartier, directrice du développement urbain zéro carbone du C40, un réseau de métropoles mondiales.En France, il pèse près de 45% de la consommation d'énergie finale et génère plus de 25% des émissions de gaz à effets de serre, rappelle l'Observatoire de l'immobilier durable (OID).Son poids est même plus important à l'échelle des seules villes. "Il représente 50% en moyenne des émissions, et ça peut monter à 70% dans des métropoles comme New York", développe Mme Chartier."L'enjeu est d'abord colossal sur le parc immobilier existant", assure Walid Goudiard, directeur du département conseil et assistance à maîtrise d'ouvrage au cabinet de conseils JLL.Lisser le bilan carbone passe par "le réemploi" des matériaux, notamment dans la période de rénovation, "plus vertueux que le recyclage" assure-t-il."Aujourd'hui, la filière (du réemploi) fait perdre de l'argent", notamment car les circuits de stockage et de logistique sont encore balbutiants mais, "quand elle aura atteint une taille suffisante, ce ne sera plus le cas", selon lui.Par exemple, "sur une tour de la Défense, on a constaté que les réseaux de chaleur et de froid étaient en bon état, on a prolongé leur durée de vie, alors qu'on a retiré tous les ascenseurs, qui étaient obsolètes. Ce n'est pas un grand effet de manche, mais c'est une approche globale qu'on a besoin de rendre plus visible", décrit-il."Faisable et déjà fait"Les efforts sont plus quantifiables lors de la phase de construction. "Quand on regarde le cycle de vie d'un bâtiment, les émissions de carbone connaissent un pic lors de la construction, puis sont lissées lors de l'usage. Face à l'urgence, c'est le meilleur moyen d'aller vite", défend Mme Chartier.En France, la construction représente 25% des émissions émises par un bâtiment sur l'ensemble de son cycle de vie, selon l'OID.Dans ce domaine, "le matériel le moins carboné est celui qu'on n'a pas besoin de mettre", a déclaré lors du salon de l'immobilier Mipim Loïc Daniel, directeur général délégué sur l'immobilier d'entreprise du promoteur Nexity.Une bonne construction permet également de réduire les émissions pendant la phase d'utilisation. "On est capable de créer un immeuble de bureau qui peut se passer pratiquement de chauffage, de ventilation mécanique. C'est faisable et déjà fait", avec une première réalisation sortie de terre en Autriche, a souligné M. Daniel.Reste à le développer à plus large échelle. Devant les acteurs de l'immobilier français, la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, a défendu une "législation exigeante", dans le domaine de la construction durable.Le ministère a publié durant l'été les très attendus et maintes fois repoussés décrets pour la réglementation écologique (RE 2020) dans la construction de logements. Ces nouvelles règles sont applicables pour les permis de construire à usage d'habitation à partir du 1er janvier 2022, avant un élargissement des bâtiments concernés, comprenant les bureaux, l'année suivante.Les constructeurs vont donc systématiquement devoir calculer les impacts environnementaux des ouvrages et vérifier qu'ils atteignent les objectifs en termes de performance énergétique et environnementale, de qualité sanitaire ou de confort thermique."En principe, les promoteurs réfléchissaient sur deux dimensions: les mètres carrés et le coût. On a besoin d'en intégrer une troisième, la notation carbone", assure M. Goudiard.Les habitations existantes vont aussi être concernées par des durcissements de la règlementation, avec l'interdiction de location des logements ayant la pire performance énergétique à partir de 2028.
Il y a 3 ans et 247 jours

Label Bas Carbone en rénovation : une méthode à maîtriser

Le Label Bas Carbone est étendu à la rénovation et repose sur une méthode développée par le CSTB. Il est utilisable dès cette semaine, mais la méthode de calcul est particulièrement complexe.
Il y a 3 ans et 250 jours

Couper moins et laisser reposer : une nouvelle gestion des forêts tropicales s’impose

Depuis plusieurs décennies, les équipes du Cirad et leurs partenaires effectuent un suivi des forêts tropicales humides pour observer leur dynamique après exploitation. Les différents types de forêts dans le monde. Cirad Les forêts tropicales humides couvrent actuellement 1070 millions d’hectares (Mha) dans le monde ; plus de 90 % d’entre elles se situent dans trois régions : en Afrique centrale, dans le bassin du Congo (200 millions ha) ; en Amérique du Sud, Amazonie principalement (582 Mha) ; en Asie du Sud-Est, en Indonésie, Malaisie et Papouasie (190 Mha). On estime que 400 millions d’hectares de ces forêts sont officiellement attribués à la production de bois d’œuvre – on désigne ainsi le bois utilisé comme matériau de construction ou pour fabriquer une multiplicité de produits – par les États. Une gestion « durable » qui ne l’est pas assez Or il apparaît aujourd’hui que les règles d’exploitation de ce bois d’œuvre – règles fixées actuellement par la plupart des législations forestières sur des critères d’intensité de coupe et durée des rotations – ne permettent pas une reconstitution durable sur le long terme du stock de bois prélevé dans ces écosystèmes. Ce constat remet en question les fondements de la gestion dite « durable » qui prévaut aujourd’hui… et annonce une dégradation accrue des dernières forêts tropicales humides de production. Il devient ainsi urgent d’anticiper de nouvelles sources de bois d’œuvre : les forêts naturelles ne pourront pas, à elles seules, répondre à la demande actuelle et future. Les principes de la sylviculture tropicale et la place des forêts naturelles tropicales de production sont également à revoir complètement. Dans ce contexte, les programmes de restauration constituent une opportunité à saisir. Des rotations pour reconstituer les stocks Contrairement aux idées reçues, l’exploitation de bois d’œuvre en forêt tropicale ne concerne qu’un très faible nombre d’arbres d’intérêt commercial : un à trois arbres par hectare en Afrique, cinq à sept en Amazonie, plus de huit en Asie du Sud-est. Elle est d’ailleurs dite « sélective » : seules quelques espèces – comme l’ipé ou le cumaru en Amazonie, les mérantis en Asie du Sud-Est ou encore l’okoumé et le sapelli en Afrique centrale – sont exploitées. En pratique, seuls les arbres les plus imposants – de plus de 50 à 80 cm de diamètre – sont abattus et récoltés. La forêt est alors laissée en repos, en général entre 25 et 35 ans selon la législation du pays. Ces périodes de repos appelées « rotation » doivent théoriquement permettre à la forêt de reconstituer le stock de bois exploité. Les données de suivis de la reconstitution de ce stock montrent qu’en réalité ces périodes fixées par les législations forestières sont largement sous-estimées et dépendent essentiellement de l’intensité de prélèvement et du nombre d’espèces considérées comme commerciales (c’est-à-dire pour lesquelles il y a un marché porteur). Des temps de récupération trop courts Dès le début des années 1980, le Cirad et ses partenaires ont mis en place des dispositifs de suivi de la dynamique forestière tropicale, afin d’évaluer les effets de l’exploitation sélective sur la reconstitution du stock de bois. La plupart de ces dispositifs sont aujourd’hui réunis au sein de l’observatoire TmFO (Tropical managed Forest Observatory). Accumulées depuis plus de trente ans, ces informations permettent aujourd’hui de simuler les trajectoires des forêts tropicales humides exploitées selon l’intensité d’exploitation, mais aussi d’autres variables – comme la pluviométrie ou le type de sol. Il a été ainsi possible de calculer la reconstitution de la biomasse, du volume commercial et l’évolution de la biodiversité à l’échelle du bassin amazonien et de mettre en évidence des différences notables au sein d’une même région. Forêts de colline à Bornéo (Indonésie). Plinio Sist Ces données montrent, d’une façon générale, que les durées de rotation de 25-35 ans en vigueur dans la plupart des pays tropicaux sont largement insuffisantes pour reconstituer totalement le volume de bois prélevé, et que la reconstitution du stock de bois prélevé ne dépasse pas 50 %, 30 ans après la première exploitation. En revanche, la biodiversité et la biomasse semblent se reconstituer assez rapidement, en 20-25 ans ; la biodiversité demeure, à plus de 80 %, celle d’avant exploitation. Au Brésil, diviser la récolte par deux En Amazonie brésilienne, la législation actuelle repose sur un cycle de 35 ans, avec une intensité d’exploitation située entre 15 et 20 m3 par hectare et une proportion initiale d’espèces commerciales de 20 %. À ce rythme, et en considérant une surface d’exploitation de 35 millions d’hectares, le niveau de production ne pourra pas se maintenir au-delà d’un cycle d’exploitation, soit 35 ans, puis déclinera chaque année jusqu’à déplétion des ressources. Seule une réduction de moitié de l’intensité d’exploitation et un cycle de rotation de 65 ans permettrait une production durable et constante de bois d’œuvre ; dans cette situation toutefois, seuls 31 % de la demande actuelle pourraient être satisfaits… 40 % du stock reconstitué après 25 ans En Asie du Sud-Est, la durée de rotation est de 20 à 30 ans et les intensités d’exploitation en forêt primaire, en moyenne de 80m3/ha, peuvent dépasser 100m3/ha. Or, les données du suivi de la dynamique forestière indiquent que seule une intensité de 60m3/ha tous les 40 ans assurerait une production durable et constante au cours du temps. Enfin, en Afrique centrale, la reconstitution du stock de bois prélevé 25 ans après exploitation est de seulement 40 %, laissant présager une reconstitution d’à peine 50 % sur une durée de rotation de 30 ans. Baisser l’intensité d’exploitation, prolonger les rotations Le principal dogme de la sylviculture tropicale, bâtie il y a plus d’un demi-siècle, laisse à penser que les forêts naturelles tropicales seraient capables de produire de façon soutenue et durable du bois d’œuvre ; à la lumière de nos résultats, cette position doit être totalement révisée. En effet, le suivi des forêts tropicales après exploitation montre que celles-ci ne pourront pas à elles seules répondre à la demande de bois croissante du marché d’ici 30 ans, selon les règles établies par la plupart des législations forestières des pays tropicaux. Dans la grande majorité des cas, la durabilité exige de réduire considérablement l’intensité d’exploitation et d’augmenter significativement la durée des rotations ; ce qui compromet malheureusement, dans le système actuel, la durabilité économique de l’exploitation sélective. Valoriser les services rendus par les forêts Les forêts naturelles tropicales ne peuvent plus être perçues comme une simple source de bois d’œuvre : les services environnementaux qu’elles produisent méritent d’être également pris en compte. On pourrait, par exemple, envisager de fixer un prix du bois d’œuvre issu de forêts naturelles plus élevé que celui issu de plantations, avec des utilisations adaptées à la qualité supérieure de leur bois en comparaison avec les bois produits en plantations – et pouvant donc faire l’objet d’usages moins nobles. Ce prix plus élevé permettrait alors d’accroître la rentabilité économique de l’exploitation de bois d’œuvre en forêt naturelle. Il est ainsi urgent de mettre en œuvre dès maintenant une sylviculture tropicale diversifiée, alliant production de bois d’œuvre issue de forêts naturelles, de plantations mixtes, d’agroforêts (terme désignant des systèmes forestiers complexes créés par les humains, dotés d’une structure multistrate de la végétation et d’un fonctionnement écologique similaire aux forêts naturelles) et de forêts secondaires (se régénérant sur des zones déboisées laissées à l’abandon). Le récent engouement pour la restauration forestière dans le cadre du défi de Bonn, ou la toute récente proclamation de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030), sont autant d’opportunités à saisir pour mettre en œuvre cette nouvelle approche sylvicole en région tropicale. Cependant, aucun nouveau système de sylviculture visant une production de bois durable ne saurait être mis en place avec succès sans le déploiement de politiques volontaires et efficaces de lutte contre l’exploitation illégale et la déforestation, qui continuent à fournir le marché du bois à moindres coûts et concurrencent tout système d’exploitation visant la durabilité à long terme. Plinio Sist, Écologue des forêts tropicales, Cirad Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Photo en-tête : Transport de grumes en Amazonie brésilienne. Plinio Sist, Author provided
Il y a 3 ans et 251 jours

RE2020 : la méthode de calcul est publiée

L’arrêté Méthode de Calcul de la RE2020 est paru au mois d’Août. Toutes les dispositions de la RE2020 sur le logement sont désormais connues. Le tertiaire est renvoyé à 2022.
Il y a 3 ans et 253 jours

Armacell alerte sur la pénurie de matières premières qui continue de s'aggraver

Les raisons de la pénurie actuelle de matières premières et des goulots d'étranglement de l'approvisionnement sont multiples. La demande de nombreuses matières premières a considérablement augmenté dans le monde entier, ce qui a conduit à l'augmentation des prix et à la constitution de stocks de précaution.« Une pandémie de cette ampleur a des conséquences incalculables sur la circulation mondiale des marchandises et présente des défis extraordinaires pour notre monde étroitement interconnecté. Le secteur de la construction dans son ensemble et nous-mêmes, en tant que fabricants de matériaux isolants, sommes soumis à une pression énorme sur les prix. Nous vivons actuellement une explosion sans précédent des prix en ce qui concerne nos coûts matériels et nos coûts d'exploitation. Tous les types de plastique sont affectés par ces sauts de prix drastiques », explique Guillerme Huguen, Chief Strategic Development Officer et Chief Purchasing Officer d'Armacell.Malte Witt, Vice-Président EMEA et Chief Marketing Officer d'Armacell, ajoute : « Ces derniers mois, nous avons fait d'énormes efforts pour minimiser les risques résultant de la situation difficile actuelle pour nos partenaires commerciaux. Cependant, avec les prix des matières premières, des coûts d'exploitation, de l'énergie et de la logistique qui continuent d'augmenter, nos options dans cette situation extrêmement tendue sur le marché sont limitées. Conscients que dans cette période, il est crucial que nos clients soient en mesure d'avoir de la visibilité, nous informons les distributeurs et les installateurs des évolutions en temps utile. Nous voulons éviter au mieux que les installateurs aient à supporter des coûts plus élevés difficiles à répercuter et nous recommandons qu'ils incluent des conditions pour couvrir des augmentations de prix dans leurs devis. En ces temps difficiles pour nous tous, les partenariats solides et fiables sont plus importants que jamais. »
Il y a 3 ans et 257 jours

Le gouvernement veut étendre le label bas carbone pour favoriser les projets

Lancé fin 2018, ce label concerne par exemple aujourd'hui une centaine d'initiatives forestières (boisement ou reboisement), ainsi financées par des entreprises ou encore des collectivités souhaitant soutenir ce type de projets, financer une compensation carbone à leurs activités, l'inclure dans leurs plans de RSE etc.Ce label repose sur des méthodes de réduction d'émissions et de calcul d'impact validées par les pouvoirs publics, permettant de guider les porteurs de projets mais aussi les acteurs publics ou privés désireux d'investir.C'est "un bon dispositif pour développer les projets" favorables au climat, selon le ministère, qui veut "ouvrir ce label à un maximum de domaines d'application", a-t-on expliqué mercredi: aux grandes cultures (couverture des sols, inter-cultures), amélioration de l'alimentation des bovins laitiers, moindre recours aux intrants (les intrants azotés étant très émetteurs).Le label concernerait aussi le bâtiment pour valoriser l'utilisation de matériaux issus du réemploi, bas-carbone ou biosourcés dans des projets de rénovation énergétique.Une plateforme doit être mise en place présentant projets labellisés ou en cours, permettant une mise en relation avec les candidats au financement.L'Etat ira aussi chercher des entreprises ou autres acteurs volontaires afin de lancer un "fonds d'amorce" de 30 millions d'euros, ajoute le ministère: "la ministre Barbara Pompili va rencontrer tout un panel d'entreprises pour leur expliquer".Elle doit dans l'immédiat se déplacer jeudi en Ardèche, où une forêt a ainsi pu être reboisée après deux incendies successifs.
Il y a 3 ans et 258 jours

Les solutions Rector en Maisons Individuelles pour des planchers RE2020

Applicable dès janvier 2022, la RE2020 a pour but de diminuer l’empreinte carbone des bâtiments neufs et d’en améliorer leurs performances thermiques. Cette nouvelle réglementation va engager une transformation profonde dans la manière de produire, de concevoir et de construire les bâtiments. Spécialiste de la fabrication d’éléments de plancher en béton précontraint et béton armé, RECTOR s’engage aux côtés de ses clients dans la réduction de l’impact environnemental en proposant, dès à présent, des solutions pensées pour répondre aux exigences de la RE2020. Ces dernières seront présentées sur le stand de RECTOR au salon ARTIBAT qui se tiendra à Rennes du 13 au 15 octobre 2021. Des solutions concrètes pour répondre aux principaux enjeux de la RE2020 en maisons individuelles Partenaire privilégié des Cmistes (Constructeurs de Maisons Individuelles) et leader sur ce marché depuis près de 70 ans, Rector propose la gamme la plus complète de solutions préfabriquées innovantes et optimisées, du soubassement aux toitures terrasse. Grâce à la pertinence de ses systèmes préfabriqués, Rector répond d’ores et déjà aux trois principaux enjeux de la RE2020 : • Isolation et traitement des ponts thermiques pour chaque niveau de la maison Avec sa gamme de planchers Equatio avec entrevous isolants (vide sanitaire, sous-sol, étage, toitures terrasses) associée à ses Box de rupteurs de ponts thermiques et leurs accessoires, Rector est l’un des seuls industriels à être capable de traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100% intégrée. Pour le vide sanitaire, Rector propose des combinaisons (planchers Equatio VS et entrevous isolants Rectosten) pour être au plus juste du PSI conforme à la réglementation RE2020, quelle que soit la zone climatique. Le département Recherche et Développement Rector a ainsi revu l’ensemble des calculs pour ajuster les performances des planchers aux nouvelles exigences de Bbio et proposer une gamme élargie d’entrevous à languette allant de l’up 40 à l’up 11. Les systèmes de planchers bas et à étage Rector avec isolation intégrée sont à privilégier par rapport à ceux avec isolation rapportée. En effet, en plus du gain de temps et de surface, ce type d’isolation permet l’application d’un revêtement directement sur la table de compression ou encore l’intégration d’un plancher chauffant/rafraîchissant directement sans chape. « Parce que nous avons pris en compte toutes les zones climatiques de France lors de nos études, nous sommes en capacité d’apporter des solutions pertinentes et standardisées, et d’accompagner tous nos clients lors de leur mise en œuvre pour des maisons conformes. Grâce à l’ajustement de nos solutions calculées au juste psi, l’atteinte des performances thermiques des planchers selon les seuils envisagés de la RE2020 est beaucoup plus simple », explique Côme Lesage, Responsable Marketing Stratégique. • Maîtrise du bilan carbone Nécessitant moins de béton pour leur fabrication et moins de transport pour les livrer sur les chantiers, les planchers préfabriqués Rector sont naturellement plus sobres en matière et bénéficient d’un impact environnemental réduit. Ils sont, en plus, dotés d’une durée de vie quasi-illimitée. Pour obtenir un bon bilan carbone, un plancher constitué de poutrelles précontraintes et d’hourdis Rector est une solution optimisée comparée à d’autres solutions telles que le dallage porté ou la dalle sur terre-plein. Enfin, Rector commercialise une gamme d’entrevous légers, en plastique 100% recyclé, en bois, pour le vide sanitaire ou les planchers en étage dont les formulations ont été pensées pour réduire l’impact carbone sur les chantiers. « Nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers : Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier », ajoute Côme Lesage. Au-delà de la composition de ses produits, Rector met au cœur de sa démarche l’économie circulaire, l’optimisation des transports, la gestion des ressources et des déchets en usine comme sur les chantiers de ses clients. Enfin, toutes les solutions de planchers préfabriqués Rector font l’objet de Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) pour assurer aux constructeurs et bureaux d’étude la qualité et les performances de systèmes. • Prise en compte du confort d’été Rector lance une nouvelle gamme de plancher Equatio® chauffant rafraîchissant, issue de son partenariat avec Rehau. Tout en préservant l’inertie thermique du plancher, ce système, intégré dans la dalle, permet aux constructeurs de maisons individuelles d’offrir le confort à leurs clients, été comme hiver, tout en répondant à la RE2020. Avec l’ensemble de toutes ces solutions durables de planchers préfabriqués Rector, les professionnels de la maison individuelle ont l’assurance de faire le choix de la performance à coûts maîtrisés et de la conformité à la nouvelle réglementation. http://www.rector.fr
Il y a 3 ans et 259 jours

Guide « Solutions Planchers » Fabemi Gros Œuvre 2021 – Un précieux outil d’information pour les professionnels

Le Groupe Fabemi, industriel français, vient de faire paraître l’édition 2021 du guide Solutions Planchers dédié à la mise en œuvre de ses poutrelles, entrevous et accessoires. Spécialisé dans la fabrication d’éléments de planchers préfabriqués, Fabemi compte parmi les leaders sur le marché de la poutrelle. Véritable outil de travail, le catalogue réunit toutes les informations sur les produits Fabemi et les conseils de pose nécessaires aux professionnels, des prescripteurs aux poseurs. Chaque type d’ouvrage (maison individuelle, petit collectif, ERP…) trouve dans cette édition sa solution Fabemi détaillée, illustrée de schémas clairs et de tableaux explicites, les produits employés et les accessoires. Le guide Solutions Planchers 2021 apporte toutes les informations nécessaires à la conception et à la mise en œuvre de nombreux types de montages, classés par catégories : plancher toiture-terrasse, plancher intermédiaire, plancher vide-sanitaire et plancher haut de sous-sol. Dès les premières pages, il met en avant, sous forme de croquis en 3D avec coupes verticales, différents bâtiments correspondant à un projet de montage précis. Chaque partie de l’édifice est référencée, avec un renvoi aux pages consacrées aux produits et accessoires Fabemi préconisés.   Les montages planchers : une présentation efficace Trois grandes familles de montages planchers – Raidtherm®, Tradiraid® et Optiraid® – sont déclinées dans leurs différentes configurations et domaines d’emploi (Raidtherm® plancher isolant, Raidtherm® Duo plancher isolant sous chape flottante, Raidtherm® Décor plancher isolant finition décor…). Chaque montage est structuré de la même façon : photo en 3D, avec focus sur les avantages symbolisés par des pictos (thermique, économique, résistance au feu, facilité de pose…). Puis sont cités les domaines d’emploi du montage, auxquels succèdent les photos légendées de chacun des éléments employés, avec renvois de pages au chapitre « Les produits ». Les produits : poutrelles et entrevous suivent un ordre logique Ici encore, la maquette du guide Fabemi 2021 vise l’efficacité et adopte les mêmes grandes lignes de présentation que dans le chapitre précédent : photo de chaque élément, pictos, avantages, caractéristiques, avec l’accent mis sur les performances du produit. Les conseils de mise en œuvre sont illustrés par des schémas et des photos. Les accessoires De la poutre aux rupteurs thermiques en passant par les planelles et les suspentes, les nombreux accessoires Fabemi sont ici détaillés un par un, dans la continuité d’une présentation générale qui sert véritablement de fil conducteur. Les photos, schémas et conseils de mise en œuvre occupent une place importante, car la réussite du projet en dépend.   Cahier technique : exigences et préconisations de pose Dans ce chapitre, tout est dit sur les réglementations thermiques, acoustiques et incendies en vigueur. Calculs, mesures et cotes sont expliqués par des schémas pour chaque type de plancher et de bâtiment. Les préconisations de pose Poutrelles et Entrevous se réfèrent au stockage, à la manutention, à la préparation du plancher, à la mise en place des éléments, à l’étaiement et au coulage du béton. Les dernières pages de Solutions Planchers  fournissent des informations sur le logiciel Raid®, développé par le Bureaux d’Études Fabemi, qui permet de réaliser des plans de pose conformes aux réglementations en vigueur, en précisant le quantitatif complet des produits nécessaires à la réalisation du plancher.
Il y a 3 ans et 260 jours

RE2020 : le décret exigences et méthodes publié

Comme annoncé, le décret exigences et méthodes de la future RE 2020 est paru cet été. Il est complété par un arrêté qui détaille la méthode de calcul des performances énergétiques et environnementales des constructions.
Il y a 3 ans et 267 jours

La vis de fondation pour les chantiers de terrasse bois

Pour vos chantiers de terrasse en bois avec des sols meubles, la vis de fondation vous permet de créer une structure stable prête à accueillir les lambourdes de la terrasse bois. On vous dit tout sur ce produit innovant et très pratique. Qu’est-ce qu’une vis de fondation ? C’est une grosse vis en acier galvanisé de 80 à 120 cm de hauteur qui s’enfonce dans le sol grâce à sa pointe harpon et qui a pour but de remplacer une dalle en béton. Elle va remplacer la structure de la terrasse en bois. Les avantages d’une vis de fondation La vis de fondation est révolutionnaire dans le sens où elle va vous permettre d’économiser un temps précieux sur vos chantiers de terrasse en bois. Grâce aux vis de fondation, il ne faudra plus attendre le séchage de la dalle en béton. De plus, vous éviterez cette étape fastidieuse qu’est la pose d’une dalle en béton avec toute la manutention et logistique qu’elle comporte. Vous diminuerez par deux le temps nécessaire à vos chantiers terrasse et vous pourrez directement enchainer la pose de slames de terrasse bois après la pose des vis de fondation. Ainsi, au lieu de diviser le chantier en deux temps, vous pourrez le finaliser d’une traite. Chaque vis de fondation peut supporter une charge allant jusqu’à 450 kg ! Comment calculer le nombre de vis de fondation nécessaire ? Comptez environ 1,5 vis de fondation par mètre carré de terrasse bois posée. Soit 3 vis de fondation pour 2 mètre carré de terrasse. Le poids d’une vis de fondation est d’environ 5kg. La hauteur est réglable avec une hauteur hors sol entre 25 et 55 cm. Comment poser une vis de fondation ? Deux types de pose sont possibles, la pose manuelle ou avec une boulonneuse : La pose avec outil manuel : une barre de vissage réglable et un mat pré-percé vous permettent de régler l’outil et d’enfoncer la vis de fondation manuellement. 2 personnes sont nécessaires pour la pose manuelle (une personne de chaque côté de la barre de vissage). Comptez 5 minutes par vis de fondation avec ce type de pose. La pose avec boulonneuse : un adaptateur à douille est disponible à fixer sur une boulonneuse. Cet adaptateur de 41 mm de diamètre est spécialement conçu pour les vis de fondation. La boulonneuse doit avoir une puissance minimale de 700 watts. Un kit est fourni avec l’adaptateur pour la fixation. Avec ce type de pose, une seule personne est nécessaire. Comptez également 5 minutes par vis. Combien coûte une vis de fondation ? Comptez entre 40 et 50€ HT par vis de fondation. Bien que plus chères qu’une dalle béton, le temps de pose pour vos chantiers de terrasse bois sera grandement diminué et vous vous y retrouverez rapidement. Différentes utilisations possibles Pour utiliser la vis de fondation comme structure de lambourdes, un support en L est fourni avec les vis. Il existe également un support carré pour pouvoir y fixer d’autres structures comme des poteaux de caports ou de clôtures…
Il y a 3 ans et 288 jours

Le système RTK.42, l'allié sécurité des opérations de levage sur les chantiers du Grand Paris Express

Les cadences de production des chantiers du Grand Paris Express sont très soutenues. L’utilisation des Grues Mobiles en complément des Grues à Tour sont la norme pour assurer les délais ou pour réaliser des opérations spéciales. Néanmoins, les dangers de collision entre Grues Mobiles et Grue à Tour sont importants et peuvent impacter significativement la production du chantier. Les Grues Mobiles peuvent aussi être amenées à évoluer dans des environnements contraints en termes de risque, par exemple à proximité de voies ferrées en exploitation. Fort de ce constat, la quasi-totalité des lignes du Grand Paris Express comptent au moins un chantier qui utilise le système RTK.42 pour la sécurité des biens ou des personnes pendant les opérations de levage avec des Grues Mobiles :Ligne 14 : Gare du Kremlin Bicêtre Hôpital - NGE GC et Demathieu BardLigne 15 : Gare de Bagneux - Bouygues ConstructionLigne 16 et 17 : Chantiers SMI et SMR du Centre d’Exploitation d’Aulnay - BrézillonCDG Express : Zone F - NGE fondations et Eiffage infrastructuresRER Eole, prolongement du RER E : Gare Porte Maillot - Bouygues TPRTK.42RTK.42, acronyme de Real-Time Kinematics, désigne le nouveau dispositif de CAD.42 permettant d’aider les grutiers à travailler en toute sécurité. Le dispositif sur batterie (8 jours d’autonomie) s’aimante sur un moufle de grue ou une tête de flèche de grue mobile en quelques secondes et permet de géolocaliser à 10cm de précision en 3 dimensions. Aucune infrastructure sur site n’est nécessaire. Les données sont envoyées en 3G ou 4G en temps réel au calculateur en ligne Unifield qui va alerter les grutiers en cas de danger par une la tablette fixée en cabine qui elle aussi est connectée en 3G / 4G.
Il y a 3 ans et 289 jours

Le crowdfunding immobilier retrouve au premier semestre 2021 un rythme d'avant crise

« Si on se réfère aux principaux chiffres et enseignements de ce nouveau baromètre, le secteur du crowdfunding immobilier a connu une belle dynamique durant ce premier semestre, retrouvant celle qui était la sienne avant la crise sanitaire. Au-delà de la forte croissance de la collecte, les principaux indicateurs financiers montrent une stabilité de la durée moyenne de placement et un rendement annuel moyen toujours au-dessus de 9%. Le projet moyen financé est en hausse et se rapproche peu à peu du million d'euros, une progression qui va dans le sens de l'histoire.Les plateformes ont démontré leur capacité à lever d'importantes sommes dans des délais très courts, en phase avec les attentes d'acteurs immobiliers de taille plus conséquente et portant des projets de plus grande ampleur. Autre signe positif, cette augmentation de la taille des projets s'accompagne également d'un nombre d'opérations financées plus important, témoignant de l'installation du crowdfunding immobilier dans le paysage des outils de financement de projets immobiliers pour les professionnels. Ce semestre a également été marqué par le rapprochement entre de grandes banques et des plateformes de financement participatif pour déployer des offres de financement communes. Un nouveau signal très encourageant sur la reconnaissance du crowdfunding immobilier comme une solution de financement complémentaire aux prêts bancaires traditionnels. Si les grands indicateurs du marché sont positifs, il convient toutefois de rester prudent dans l'analyse de l'ensemble des chiffres. Le second semestre apportera des réponses à quelques questions, et notamment la durabilité de cette reprise alors que la crise sanitaire n'est pas encore totalement derrière nous. Les promoteurs ont encore parfois certaines difficultés à lancer de nouvelles opérations, avec un foncier rare et cher dans certaines zones et des collectivités qui peinent parfois à accorder les autorisations nécessaires. Il sera également intéressant de surveiller dans les mois et années qui viennent les impacts de la crise sur la nature des opérations financées, que ce soit en termes de localisation ou de prise en compte des critères environnementaux toujours prégnants pour toutes les parties prenantes du marché » analyse Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo.Les records de collecte et de remboursements à nouveau battus408,1 millions d'euros collectés sur les 6 premiers mois de l'année 2021, soit plus du double des sommes investies en crowdfunding immobilier par rapport à la même période l'an dernier (184 millions d'euros). Ce montant record illustre le dynamisme du secteur durant le premier semestre, tout comme la très forte croissance du nombre d'opérations immobilières financées (468 au total, en hausse de +104%).Les montants remboursés sont également en hausse : 115,2 millions d'euros au S1 2021 contre 76,6 millions d'euros au S1 2020, soit une hausse de 50%. Le nombre de projets remboursés est également en hausse, passant de 139 au S1 2020 à 188 en au S1 2021 (+35%).Un produit qui poursuit sa démocratisationLe montant moyen financé par projet au S1 2021 était de 872 074 euros, contre 803 570 euros au S1 2020. Cette augmentation de 8,5% s'explique par un recours grandissant au crowdfunding immobilier par des opérateurs de taille plus importante, avec des projets de plus grande ampleur. Les projets compris entre 5 et 8 millions d'euros représentent 17% de la collecte total au premier semestre 2021, contre 15% sur l'année 2020.La durée moyenne de placement reste quant à elle globalement stable, 20,5 mois au S1 2021 contre 21 mois au S1 2020.En se basant sur les données publiées par 40 plateformes*, on constate que les investisseurs sont en moyenne 302 par collecte, avec un placement moyen de 2.888 euros.Le taux de rendement moyen reste globalement stable (9,2% par an contre 9,4% au S1 2020).*sur les 40 plateformes étudiées, 11 d'entre elles n'ont pas collecté d'argent et ont uniquement procédé à des remboursementsIle-de-France, Région Sud, Auvergne-Rhône-Alpes : toujours orienté sur le résidentiel, la concentration du marché se confirme dans trois régionsSi l'Ile-de-France est toujours en tête des régions ayant enregistré les plus fortes collectes (179 millions d'euros, en hausse de +101% par rapport au S1 2020), c'est bien un trio qui se détache assez nettement dans ce classement. La Région Sud (77,9 millions d'euros) se retrouve en deuxième position du classement grâce à une croissance de +419%, doublant la région Auvergne-Rhône-Alpes (65,2 millions d'euros, +179%). La hausse importante enregistrée dans la région Sud s'explique notamment par le financement de plusieurs grosses opérations concernant des villas de luxe sur la côte méditerranéenne.Si elles sont plus loin dans le classement, d'autres régions ont enregistré des hausses de collecte assez spectaculaires par rapport au premier semestre 2020. C'est notamment le cas du Centre-Val-de-Loire (collecte multipliée par 15), de la Bretagne (+136%) ou encore de la Bourgogne-Franche-Comté qui passe de 0 au S1 2020 à 3,6 millions d'euros sur les 6 premiers mois de 2021. Parmi les 468 projets financés au S1 2021, 76,6% étaient des projets orientés sur le résidentiel, loin devant les bureaux (8,5%), les commerces (6,3%), les hôtels (3,9%), les projets d'aménagement (2,8%), et la logistique/activité (1,5%).Les opérations de marchands de biens (achat de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value) continuent leur montée en puissance : elles représentent 52,1% de la collecte totale sur le premier semestre 2021, contre 38,8% en 2020, et 23% en 2019.En 2020, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 43 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d'affaires d'environ 11 millions d'euros.Une solution pour permettre aux professionnels de l'immobilier de continuer à développer leur activitéDans une période marquée par un allongement de la durée des opérations immobilières en lien avec la crise sanitaire, la capacité des plateformes de crowdfunding immobilier à lever des sommes importantes sur des durées très courtes séduit de plus en plus de professionnels de l'immobilier. Avantages perçus : la capacité à dégager de nouveaux fonds propres nécessaires au lancement de chaque nouvelle opération, et continuer à développer leur activité sans peser sur leur trésorerie. C'est ainsi que 961 opérateurs se sont laissé convaincre par ce mode de financement depuis la création du marché, dont 181 nouveaux sur ce premier semestre 2021.Le marché du financement participatif de l'immobilier reste à date concentré autour de 3 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent plus de la moitié de la collecte totale du marché. Suivent ensuite 5 plateformes de taille intermédiaire qui en représentent environ 1/3. 13 plateformes représentent 15% de part de marché, et 3 plateformes moins de 1%. Les plateformes restantes n'ont pas fait de collecte sur le semestre, uniquement des remboursements.Légère hausse des retards de remboursements, stabilité du taux de défaut moyenComme anticipé, à la suite des confinements et ralentissements du marché, le taux de retard augmente de façon significative pour les retards de moins de 6 mois passant de 4,4% pour l'année 2020 à 7,1% sur ce premier semestre et de façon plus maitrisée pour les retards de plus de 6 mois (de 5,7 à 6,2%). Il s'agit toutefois de moyennes qui recouvrent des disparités significatives, dans le détail quelques acteurs concentrent des retards conséquents. Rappelons que les investisseurs qui subissent ces retards bénéficient des intérêts additionnels correspondants.Le taux de défaut moyen, calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012, est évalué à 0,10%, est en baisse de 0,06 point par rapport à l'année 2020. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.*Plateformes ouvertes ou ayant financé des projets immobiliers, et immatriculées auprès de l'AMF ou de l'ACPR (données analysées sur la période de janvier à juin 2021) : Anaxago, Axymo, Baltis Capital, Beefordeal, Citesia, Clubfunding, Credit.fr, Crowdstone, Euroraiser, Feedelios, Find_and_Fund, Finple, Fundimmo, Gwenneg, Hexagone, Homunity, Immocratie, Immovesting, Inidev, Koregraf, La_première_brique, Lendopolis, Les entrepreteurs, Lita.co, Look_and_fin, Lymo, Monego, My_capital_immo, October, Pretup, Proximea, Raizers, Stoneraise, Tributile, Tylia, Upstone, Vatel_direct, Weeximmo, Wesharebonds, Wiseed.
Il y a 3 ans et 292 jours

Premier bilan de la réforme des APL

Plus réactif, ce nouveau système permet désormais de verser le juste droit aux ménages qui en ont le plus besoin et de s'ajuster plus rapidement aux situations réelles. Les paramètres de calcul des APL sont inchangés.La réforme des APL en temps réel est entrée en application au mois de janvier 2021. Sa mise en œuvre opérationnelle a été permise par la mobilisation et l'engagement des agents des Caisses d'Allocations Familiales. Les incidents techniques rencontrés ces derniers mois sont progressivement résolus. Le ministère du Logement est désormais en capacité, sur la base des données CNAF, de tirer un premier bilan de son impact sur les allocataires des aides au logement. La réforme consiste à calculer les APL sur la base des 12 derniers mois de revenus, avec une actualisation tous les 3 mois, contre les revenus de l'année N-2 auparavant. Le montant d'APL qui a été versé au 1er trimestre 2021 a ainsi été basé sur les revenus de décembre 2019 à novembre 2020. A l'occasion de cette réforme, aucun des paramètres du calcul des APL n'a été modifié.L'objectif de cette réforme est de s'assurer de verser le juste droit, en prenant en compte la situation réelle des ménages. Les APL sont désormais vraiment ciblées sur les ménages qui en ont besoin, quand ils en ont besoin.A ce stade de l'année, la CNAF estime que la mise en œuvre de la réforme conduit à un montant total d'APL versées inférieur de 1100 M€ à ce qu'il aurait été sans réforme, toutes choses égales par ailleurs. La loi de finances 2021, élaborée à l'été 2020, reposait sur un écart de 750 M€ tenant compte d'éventuelles conséquences de la crise sanitaire sur l'activité en 2021. La révision à la hausse de la prévision de l'impact de la réforme est directement liée au maintien des ressources des ménages du fait des mesures gouvernementales de soutien à l'économie et à l'emploi prises en 2020 et 2021.Par ailleurs, la dépense budgétaire pour les APL en 2021 devrait être quasiment identique à celle prévue en loi de finances, soit de l'ordre de 15,6 Md€. Le tendanciel de dépenses en matière d'APL, hors mise en œuvre de la réforme, s'avère en effet plus élevé que ce qui était anticipé lors de la préparation de la loi de Finances 2021.La mise en œuvre de la réforme a accentué les effets de la réévaluation annuelle habituelle des droitsChaque année, avant la mise en œuvre de la réforme, la majorité des allocataires voyaient leur montant d'APL évoluer, à la hausse ou à la baisse, du fait du changement d'année de référence pour la prise en compte des ressources. Au 1er janvier 2021, s'est ajouté l'effet spécifique de la réforme des APL en temps réel, sans modifier fondamentalement la proportion d'allocataires connaissant des évolutions. Le tableau ci-dessous compare les évolutions au 1er janvier 2020 et 1er janvier 2021.Source : FR2-Janvier 2020 et 2021, sur la base de données CNAF neutralisant l'effet de la réduction de loyer de solidarité. Champ : allocataires hors résidents en foyer-logement et APL accession. Périmètre 2020 : allocataires de décembre 2019 + nouveaux allocataires en janvier 2020. Périmètre 2021: allocataires de décembre 2020 + nouveaux allocataires en janvier 2021 + ménages qui seraient devenus allocataires en 2021 si la réforme n'avait pas eu lieu.Ainsi 38,2% des allocataires ont vu leur niveau d'APL diminuer au 1er janvier 2021 - contre 35,2% au 1er janvier 2020. Pour ces allocataires, le montant moyen de la baisse est passé de 98 € à 110 €.Inversement, 25 % des allocataires ont vu leur niveau d'APL augmenter au 1er janvier 2021 - contre 23,8% au 1er janvier 2020. Pour ces allocataires, le montant moyen de la hausse est passé de 62 € à 57 €.L'effet spécifique de la réforme a conduit à augmenter les droits de janvier pour 18,2% des allocataires, à les diminuer pour 29,6% d'entre eux, et à les maintenir à l'identique pour 52,2%.Le tableau suivant présente les variations de droit liées spécifiquement à la réforme, hors effet usuel du changement de l'année de référence.Source : FR2-Janvier 2021, sur la base de données CNAF. Champ : allocataires hors résidents en foyer-logement et APL accession. Périmètre : allocataires de décembre 2020 + nouveaux allocataires en janvier 2021 + ménages qui seraient devenus allocataires en 2021 si la réforme n'avait pas eu lieu.Ainsi, en janvier 2021 :pour 52,2% des allocataires, la réforme des APL en temps réel est sans impact sur le montant de leur allocation ;pour 29,6% d'entre eux, la réforme conduit à une baisse des APL d'un montant moyen de 73€. Parmi eux, 6,6 % perdent leur droit aux APL ;pour 18,2% d'entre eux, la réforme conduit à une hausse de leur montant d'APL de 49 € en moyenne. Parmi eux, 115 000 allocataires n'auraient pas bénéficié d'APL en 2021 sans la réforme.La réforme des APL en temps réel ne modifiant pas le barème de calcul des aides au logement, toute évolution du niveau d'APL versé est liée à une évolution de revenus. C'est notamment le cas des allocataires qui bénéficient d'une augmentation de revenu et dont le montant d'APL baisse en conséquence, en particulier ceux qui entrent dans la vie active. A noter que les personnes en formation bénéficient d'un traitement particulier :les ressources des étudiants sont prises en compte sur la base d'un forfait, de sorte que la réforme ne modifie pas leur APL à situation inchangée, et améliore l'APL des étudiants salariés (quel que soit le montant de leur rémunération, leur APL ne varie pas contrairement au système précédent).les apprentis bénéficient d'un abattement sur leurs ressources ; les titulaires d'un contrat de professionnalisation bénéficieront également de cet abattement en septembre, avec effet rétroactif pour les nouveaux allocataires. D'ici là, les allocataires bénéficient du maintien de leur droit de décembre 2020.La réforme des APL est plus juste en tenant compte des ressources contemporaines des allocataires, et plus réactive car elle s'ajuste plus vite aux évolutions de leurs revenus grâce à l'actualisation trimestrielle des droits des allocataires.
Il y a 3 ans et 293 jours

Plusieurs filières du bâtiment et de l'énergie toujours en désaccord avec le gouvernement sur le vrai impact carbone de l'électricité

Pendant des années, le calcul du contenu carbone de l'électricité a reposé sur une méthode saisonnalisée par usage conduisant à un facteur d'émission dont la dernière valeur au lancement du label E+C- était de 210gCO2/kWh. Cette méthode reconnait le caractère saisonnier de l'usage chauffage et son impact sur le facteur d'émission Carbone de l'électricité produite durant l'hiver qui nécessite le recours à des moyens pilotables utilisant des sources carbonées (les centrales à fioul, à charbon ou les cycles combinés à gaz naturel).Utilisée comme référence réglementaire dans le label E+C-, cette méthode a fait l'objet de travaux de mise à jour en 2020 au sein du GT électricité de la base carbone de l'ADEME et une nouvelle formule de calcul a été entérinée. Le facteur d'émission carbone du kWh d'électricité consommé pour l'usage chauffage passe ainsi de 210g à 132gCO2/kWh (référentiel année 2020). Invoquant l'absence de consensus sur l'ancienne méthode saisonnalisée et bien qu'elle soit le fruit d'un compromis entre les acteurs en 2016 dans le cadre des travaux d'élaboration du label E+C-, l'administration a, sans concertation avec les professionnels, imposé une méthode qui ne reconnaît plus le caractère saisonnier de l'usage chauffage. Cette méthode conduit à un facteur d'émission carbone du kWh de chauffage électrique de 79gCO2/kWh (encore en attente d'intégration dans la base carbone), valeur réglementaire qui s'appliquera pour l'instant à la RE2020 et au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Désormais deux méthodes de calcul vont donc coexister au sein de la Base Carbone de l'ADEME : la méthode mensuelle par usage retenue à dessein par les pouvoirs publics - pour servir l'objectif de décarbonation par la seule électricité et la méthode saisonnalisée par usage reconnue par la grande majorité des acteurs du GT électricité de l'ADEME comme la formule la plus représentative de l'impact réel des systèmes de chauffage électrique sur les émissions de CO2 du mix électrique en hiver pour l'usage chauffage. Tel est donc le paradoxe de la Base Carbone : la réglementation va désormais s'appuyer sur une méthode qui ne fait consensus que dans la seule filière électrique et l'administration.En fixant unilatéralement le contenu carbone de l'électricité à 79gCO2/kWh, les pouvoirs publics font le choix de la décarbonation par la seule électricité alors que l'électrification massive va mobiliser de nouveaux moyens de production et imposer le renforcement des réseaux ainsi que des moyens de production pilotables pour satisfaire la pointe hivernale. Pour le Président de Coénove, Bernard Aulagne, « Cette électrification massive ainsi poussée ne saurait pourtant constituer la seule voie vers la neutralité carbone. Ainsi que l'a déjà montré Coénove, une autre voie est possible, celle qui conjugue l'efficacité énergétique et le verdissement du gaz dont le facteur d'émission carbone du biométhane est de 44gCO2/kWh. »« Toutes les filières ont un rôle à jouer pour réussir la transition énergétique. » Conclut Bernard Aulagne.
Il y a 3 ans et 303 jours

Hoffmann Cement valide son brevet H-Eva aux Etats-Unis

Hoffmann Cement franchit une nouvelle étape dans la protection de sa propriété intellectuelle. Ceci, avec la validation de son brevet H-Eva aux Etats-Unis. [©ACPresse] Hoffmann Cement franchit une nouvelle étape dans la protection de sa propriété intellectuelle. En effet, le producteur de liants décarbonés vendéen vient de voir la validation de son brevet H-Eva aux Etats-Unis. L’instruction a duré près de 3 ans pour voir cette reconnaissance par le Bureau américain des brevets. Et ce, sous le numéro US 2021/0179492 A1.  Ainsi, l’H-Eva est le second ciment de la marque à être ainsi breveté outre-Atlantique une année après H-P2A. Il s’appuie sur une technologie à base d’argile flashée (métakaolin) permettant de formuler des ciments décarbonés utilisés pour les mortiers, les enduits et le béton prêt à l’emploi (BPE). Cette technologie suscite beaucoup d’attente à l’international, étant donné que sa matière première principale, l’argile, est disponible en très grande quantité sur l’ensemble des continents.  Lire aussi :Hoffmann Cement lance son calculateur carbone Phare Une étape importante pour Hoffmann Cement « La validation du brevet H-Eva aux Etats-Unis marque le franchissement d’un nouveau jalon de notre feuille de route en Recherche et Développement, indiquent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Cement. Cette délivrance nous permet de protéger davantage notre propriété intellectuelle et donc de renforcer les barrières à l’entrée sur nos marchés. Elle vient récompenser les investissements d’Hoffmann Cement et le travail effectué par nos équipes depuis la création de la société. L’obtention de ce brevet est aussi une étape importante dans le cadre du développement futur de la société à l’international. Et en particulier aux Etats-Unis. » Dans le détail, l’H-Eva est un ciment ettringitique par voie alcaline, sans clinker (8 %). Il se présente sous la forme d’une poudre stockable en silo, à l’identique d’un ciment traditionnel. Il est tout à fait compatible avec les processus de fabrication existants. Et ne change donc pas les habitudes de chantier. L’H-Eva est destiné au marché des mortiers et enduits, et à celui du béton prêt à l’emploi. 
Il y a 3 ans et 303 jours

Eiffel Investment Group présente son rapport d’impact 2020 et une stratégie Climat & ESG ambitieuse

Articulé autour d’objectifs ambitieux et d’outils innovants, tels que le « Pack Eiffel », ce nouveau plan réaffirme la vocation d’investisseur responsable d’Eiffel au service des entreprises et de la société. Pour renforcer la contribution positive de ses investissements à la transition environnementale, Eiffel s’engage notamment à déployer dès 2022 la mesure de l’empreinte carbone sur l’ensemble de ses portefeuilles et à annoncer un objectif d’alignement bas carbone à horizon 2030. Enfin, Eiffel effectuera une mesure de la part verte de ses fonds, alignée avec la taxonomie européenne et correspondant aux exigences des Articles 8 et 9 du SFDR, et intégrera les enjeux de biodiversité dans le processus d’investissement de certains de ses fonds.Pour Fabrice Dumonteil, président et fondateur d’Eiffel : « Notre mission est d’investir pour un monde durable. En apportant aux entreprises les ressources financières nécessaires à leur croissance, notre responsabilité est de faire en sorte que cette croissance ait des impacts positifs sur l’environnement et la société. C’est pourquoi nous avons décidé de proposer un « Pack Eiffel » à toute nouvelle entreprise financée par Eiffel, comportant un ensemble d’outils permettant à l’entreprise de se former aux enjeuxESG, de piloter sa performance extra-financière et d’intégrer les impacts sociaux et environnementaux dans la considération de sa performance. Cet engagement majeur et très concret est au cœur de la nouvelle stratégie Climat & ESG dont nous nous dotons aujourd’hui et qui renouvelle notre ambition d’être un leader sur les stratégies d’investissement à fort impact. »Une stratégie Climat & ESG dédiée pour ancrer notre approche et jalonner nos ambitionsEiffel Investment Group est un investisseur responsable par nature dont la mission est de financer un monde durable : le groupe a toujours fait de la prise en compte des enjeux ESG l’une des composantes capitales de son métier d’investisseur. Fort de son ADN entrepreneurial qui le pousse à mettre en place des solutions pragmatiques et innovantes produisant des résultats concrets, Eiffel est notamment le premier acteur européen à avoir mis en place dans un fonds de dette privée des covenants d’impact : la performance extra financière est placée au même niveau que la performance financière, les entreprises financées sont encouragées à avoir un impact positif sur l’environnement, sur l’emploi, sur la santé...Au regard de l’ampleur des besoins et plus que jamais convaincu par la pertinence de ses stratégies d’investissement à fort impact social et environnemental, synonymes de création de valeur ajoutée forte et durable, Eiffel Investment Group a aujourd’hui choisi de se doter d’une stratégie Climat & ESG dédiée qui lui permet d’ancrer son approche et de jalonner ses ambitions. Cette stratégie se décline en trois volets :Accompagner les sociétés investies dans leurs transitions, pour renforcer la contribution positive de nos investissements à la transition environnementale et nous positionner dès 2022 sur un objectif d’alignement bas carbone à horizon 2030 ;Poursuivre le développement de stratégies innovantes à impact selon une démarche renforcée et alignée sur les exigences des travaux de place et leur définition de l’investissement d’impact ;Renforcer l’intégration des enjeux ESG en interne, en termes de gouvernance, de formation des collaborateurs, de mesure et de pilotage de l’exposition du Groupe aux risques ESG ou enfin de déclinaison des pratiques ESG à chacune de nos classes d’actifs.Un engagement fort et pratique : proposer à chaque entreprise nouvellement investie un « Pack Eiffel » pour l’aider à transitionner vers un modèle bas carbone Pour soutenir ses ambitions et en ligne avec sa conviction selon laquelle l’investissement responsable est aujourd’hui une affaire d’actions concrètes, Eiffel Investment Group s’engage à proposer à chaque entreprise nouvellement investie un « Pack Eiffel ». La mise à disposition de ce « Pack Eiffel » vise à offrir à l’entreprise un ensemble d’outils pour l’accompagner dans le pilotage de sa performance extra financière et ses impacts sociaux et environnementaux, afin que le travail de collecte de données extra financières ne s’inscrive pas uniquement dans une exigence de reporting. Concrètement, le « Pack Eiffel » intègre la prise en charge ou l’accompagnement dans la réalisation d’un bilan d’émission de Gaz à Effet de Serre (BEGES) pour les entreprises aux enjeux matériels, un tableau de bord comprenant les principaux indicateurs ESG, le calcul d’indicateurs plus complexes comme l’empreinte emploi, un business plan d’impact, des ressources documentaires et des formations sur les enjeux extra-financiers.Le déploiement de ce pack d’outils permettra à Eiffel d’ancrer l’accompagnement de ses investissements dans un alignement progressif avec les objectifs de l’Accord de Paris, permettant ainsi aux entreprises investies de transitionner vers des modèles d’affaires bas carbone. Dès 2021, Eiffel fera le choix d’une méthodologie d’alignement bas carbone et l’appliquera sur un périmètre pilote comprenant les fonds les plus en pointe dans ce domaine. A la vue des résultats en 2022, Eiffel s’engage à annoncer un objectif d’alignement bas carbone à horizon 2030, sur l’ensemble de ses portefeuilles, avec des déclinaisons par stratégie d’investissement.Elargir notre couverture des enjeux climatiques : mesurer la part verte et intégrer les enjeux liés à la biodiversitéDès 2021, Eiffel effectuera une mesure de la part verte, alignée avec la taxonomie européenne, de ses fonds correspondant aux exigences des Articles 8 et 9 du SFDR. En 2021, Eiffel formalisera un système de collecte et de mesure de l’exposition de ses actifs d’infrastructures aux enjeux liés à la biodiversité. Cet outil fera partie intégrante des processus d’investissement des fonds infrastructures et aura vocation à s’étendre aux autres stratégies d’Eiffel, en particulier le private equity. L’objectif est d’aider les participations à se familiariser avec les enjeux liés à la biodiversité, les impacts qu’elles peuvent avoir et les actions concrètes à engager.Une année 2020 déterminante, illustrée par un nouveau rapport d’impactL’année 2020 aura été une année déterminante dans le parcours d’Eiffel puisqu’elle aura été marquée par une collecte record de plus d’1 milliard d’euros portant les actifs du groupe nettement au-delà des 3milliards sous gestion. Ces nouveaux engagements se sont portés principalement sur 5 nouveaux fonds ; Eiffel Gaz Vert, Eiffel Energy Transition II, Eiffel Impact Debt, Eiffel Essentiel, Nov Santé Dette Privée. Ces fonds partagent des caractéristiques communes propres à Eiffel : ils sont innovants, la plupart du temps sans équivalent, et placent la recherche d’impact positif au cœur de leur stratégie d’investissement en s’appuyant sur des expertises sectorielles très fortes et reconnues.Ces créations ont fourni une matière riche au rapport d’impact d’Eiffel, élaboré concomitamment à la stratégie ESG-Climat dont il a vocation, dans les prochaines années, à rendre compte de manière claire et transparente. Ce rapport est publié aujourd’hui et disponible sur le site.
Il y a 3 ans et 306 jours

Le bois prend la vague du Curve

C'est la première fois qu'un immeuble tertiaire de huit niveaux à structure bois épouse des formes aussi sinueuses. Un pari risqué, qui a repoussé les limites des méthodes de calcul des ouvrages en CLT.
Il y a 3 ans et 308 jours

La méthode de calcul du nouveau DPE va modifier les résultats d'environ 75% des diagnostics

A cette occasion, l'agence de location en ligne Flatlooker, a analysé plus de 2.000 Diagnostics de Performance Énergétique effectués ces derniers mois dans le cadre des mises en location des logements pour comprendre l'impact de ces nouveautés sur les propriétaires bailleurs. En pratique, est-ce que cette mesure changera beaucoup de DPE ? En analysant plus de 2.000 DPE, l'agence Flatlooker a réalisé que seulement 25% d'entre eux sont fait selon la méthode de calcul désormais acceptée (3CL). 18% d'entre eux sont vierges, et 57% sont fait avec une autre méthode (Factures, Th-BCE ou autre). C'est donc 75% des DPE qui seraient fait différemment, avec un résultat probablement différent, à compter du 1er juillet 2021. Pour rappel selon la dernière étude[1] de Flatlooker effectuée en janvier 2021, 25% des logements à Paris sont des passoires thermiques (DPE >E). Le DPE sera-t-il mutualisable entre la location et la vente ? Entre un immeuble et un appartement ? Les nouveaux DPE seront bien mutualisés entre la location et la vente. L'utilisation d'un DPE d'immeuble pour un logement ne sera pas possible mais on pourra réaliser un DPE d'appartement facilement à partir d'un DPE d'immeuble. Pour les immeubles avec chauffage collectif une extrapolation sera effectuée depuis un DPE d'immeuble pour qualifier celui du logement. On devrait donc constater une hausse de la demande de réalisation des DPE pour les immeubles afin de faciliter la réalisation des diagnostics pour les logements. « L'utilisation du DPE se simplifie avec ce nouveau diagnostic. En effet, au delà d'être utilisable pour la vente comme pour la location du logement, il sera possible de réaliser le DPE du logement à partir d'un DPE d'immeuble dans le cas d'un immeuble avec chauffage collectif par exemple ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Le DPE devient désormais opposable. Qu'est-ce que ça signifie en pratique ? « L'ancien DPE était informatif, le nouveau DPE, quant à lui, sera opposable c'est à dire que le propriétaire bailleur ou le vendeur engage sa responsabilité dans l'information donnée au locataire ou à l'acquéreur. Si une erreur est commise et que l'information communiquée n'est pas correcte, il sera possible d'attaquer en justice le propriétaire afin d'obtenir un dédommagement. ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Quelle sera la durée de validité du nouveau DPE ? D'un ancien DPE ? La durée de validité du nouveau DPE reste de 10 ans, mais la date de validité des anciens DPE est modifiée. Les DPE les plus anciens (réalisés entre 2013 et 2017) deviennent ainsi caduques au plus tard au 31/12/2022. Les DPE les plus récents (réalisés depuis 2018 et jusqu'au 30/06/2021) demeurent valable jusqu'au 31/12/2024. « Les propriétaires bailleurs ou vendeurs pourront donc encore utiliser les DPE en cours de validité mais devront s'assurer de les faire réaliser à nouveau dès que ce sera nécessaire pour obtenir le nouveau DPE, et informer parfaitement le locataire ou acquéreur ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Comment sera calculé le nouveau DPE ?Seule la méthode 3CL est maintenant acceptée et se fie au bâti. On ne peut plus se baser sur les factures pour réaliser un DPE. « Le fait de ne pas analyser les factures de l'habitant permettra d'avoir une idée plus générale de la consommation du bien et non pas liée à l'usage précis d'un habitant (chacun chauffe son logement différemment par exemple). On devrait donc avoir un résultat plus fiable et certains logements devraient voir leur notation augmenter à priori. Par ailleurs le nouveau DPE entrainera également une modification des valeurs pour chaque classe énergétique ! ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker Est-ce que les DPE vierges seront acceptés ? Les DPE vierges ne sont désormais plus acceptés et chaque DPE devra fournir un chiffre de performance énergétique. Selon Flatlooker, c'est aujourd'hui environ 18% des DPEs des logements loués qui sont vierges. « Les informations nécessaires au diagnostiqueur devront obligatoirement être fournies, faute de quoi, le DPE ne pourra plus être réalisé. C'est donc la disparition des DPE « vierges » ». Thomas Alazet - Expert Immobilier chez Flatlooker
Il y a 3 ans et 313 jours

Palmarès du concours Les Génies de la construction

Les équipes d’élèves et d’étudiants des collèges, lycées et établissements du supérieur, encadrées par leur professeur, étaient réparties en quatre catégories (collège, pro, lycée, supérieur), pour réaliser un projet collectif et collaboratif de construction ou d’aménagement projeté vers un futur des territoires intelligents, durables et connectés, au travers des thématiques suivantes : le logement, la mobilité au sein des territoires et les déplacements, les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs), la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets, les énergies locales et renouvelables. Autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants étaient invités à travailler.Le concours, qui a pour objectif de mieux refléter la richesse et la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics dans toutes leurs dimensions, incarne les enjeux auxquels les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire doivent répondre, notamment en termes de transition numérique, technologique et environnementale. « Les Génies de la Construction ! » répondent aussi aux priorités du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et des professionnels de la construction, pour favoriser la promotion des voies de formation générale et professionnelle, qui sont toutes les deux des voies d’excellence et de réussite, et ainsi contribuer à une meilleure orientation scolaire et professionnelles des jeunes, donner du sens et concrétiser les enseignements.Une 17e édition « phygitale »La 17e édition des « Génies de la Construction ! » s’est de nouveau adaptée avec agilité au contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, avec la mise en place d’un dispositif exceptionnel, pour permettre aux équipes inscrites dans le concours d’aller au bout de leur projet.Afin de remplacer l’habituelle soutenance des projets devant un jury, à l’occasion d’une finale organisée en présentiel, les équipes projets ont été invitées à réaliser une vidéo de présentation de leur projet. Les dossiers ont été déposés sur une plateforme dédiée, afin que les jurys des différentes catégories du concours puissent évaluer les travaux à distance et sélectionner parmi les projets les lauréats du concours. Pour la deuxième année consécutive, des open badges ont été attribués aux lauréats et participants des catégories « lycée » et « sup ». Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Pour les organisateurs du concours, il était important de promouvoir et de reconnaître l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits. 3.000 élèves engagés dans le concoursPour cette 17e édition du concours et malgré un contexte de crise sanitaire, 22 académies ont participé. Au total, ce sont 3 000 élèves et étudiants concernés, avec 104 classes dans 57 collèges, 15 lycées, 9 SEGPA et 23 équipes dans le supérieur.Comme à chacune des éditions, les projets ont été appréciés sur leur créativité, leur faisabilité et l’interdisciplinarité, ainsi que sur leur capacité à se transposer sous une forme réalisable pour être appliqués concrètement et sur leur aptitude à répondre aux problématiques suscitées par l’évolution des territoires.Le palmarès : huit projets lauréatsPrix catégorie « Collège »Le mot du jury : « Les projets étaient particulièrement variés et aboutis. Certaines équipes ont travaillé à distance, malgré les contraintes matérielles liées à la réalisation de maquettes réelles. La richesse des projets présentés repose sur une interdisciplinarité remarquable, ainsi que sur l’intervention de professionnels du BTP. Ces derniers ont permis aux élèves d’avoir une meilleure connaissance des métiers et des solutions techniques mises en œuvre aujourd’hui. »1er prix : collège Capouchine (Nîmes, 30) | Académie de MontpellierProjet « La maison bioclimatique »Le projet a été mené à la suite de la visite d’un lieu de vie alternatif. Il présente l’optimisation de l’espace pour une maison, comprenant trois chambres et une grande pièce de vie, en l’adaptant au climat méditerranéen pour avoir un très faible besoin en énergie et en s’appuyant sur différents systèmes bioclimatiques. Les élèves ont fait appel à une élève architecte, au responsable d’Alter Éco et aux « petits débrouillards ». Le choix des solutions techniques et des matériaux mis en œuvre repose sur une démarche scientifique, qui a conduit à la réalisation d’une maquette en respectant les étapes de construction et à une modélisation 3D.2e prix : collège Pierre Hyacinthe Cazeaux (Morez, 39) | Académie de BesançonProjet « La restauration du château de Buclans »À partir d’une étude historique et littéraire du château de Buclans (Jura), détruit par un incendie, ce projet en prévoit la restauration et la réhabilitation des locaux, en vue d’en faire, notamment, un lieu d’accueil d’une colonie et un espace culturel. Charpente, agencement, accessibilité, conception d’un escalier automatisé, gestion de l’éclairage et modélisation 3D ont été appréhendés par les élèves, en partie grâce à l’intervention de professionnels du bâtiment. L’exposé des élèves a entièrement été traduit en langue anglaise.3e prix : collège Joseph Julien Souhait (Saint-Dié-des-Vosges, 88) | Académie de NancyProjet « Le plan incliné d’Arzviller »À partir d’une étude historique et géographique, le besoin sociétal d’un plan incliné a été défini, ainsi que les fonctions auxquelles l’objet technique doit répondre. L’étude scientifique et mathématique a débouché sur la réalisation d’une maquette automatisée, intelligente et pilotée à distance, prenant notamment en compte les contraintes de fonctionnement et de sécurité.Prix catégorie « Pro » (Élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa pro)Le mot du jury :« Dans tous les projets présentés, la dimension interdisciplinaire apparaît nettement. De nombreuses solutions techniques présentes dans le secteur du bâtiment et des travaux publics ont été exploitées et mises en œuvre. »1er prix : collège Lubet Barbon (Saint-Pierre-du-Mont, 40) | Académie de BordeauxProjet « Extension d’un studio en éco-matériaux »Un petit studio a été réalisé il y a plusieurs années avec des matériaux adaptés pour l’époque. Le projet consiste à réaliser une extension, en s’appuyant sur l’éco-construction. C’est aussi l’occasion pour les élèves d’analyser l’ancienne construction, d’en identifier les points faibles et de découvrir plusieurs métiers et activités du champ professionnel « habitat », tout en étant acteurs de la réalisation de cette extension. Différents matériaux sont utilisés à bon escient et de nombreuses technologies actuelles du bâtiment sont abordées.Mention des « Meilleures interdisciplinarités et pédagogies »Collège Jean Moulin (Marseille, 13) | Académie Aix-MarseilleProjet « Réalisation d’une cabine téléphonique anglaise »Mention des « Meilleures dimensions chantier et environnementales »Collège de Grazailles (Carcassonne, 11) | Académie de MontpellierProjet « Projet KOKODO pour état d'urgence en cas de séisme »Prix catégorie « Lycée »Le mot du jury :« Les différentes équipes ont présenté des projets et des études particulièrement abouties. La thématique des territoires intelligents durables et connectés, ainsi que les enjeux sociétaux et environnementaux qui s’y réfèrent ont été très bien pris en compte. »1er prix : lycée Livet (Nantes, 44) | Académie de NantesProjet « Résidence étudiante »Le projet s’appuie sur la construction d’une résidence universitaire à partir de « containers » maritimes recyclés. De l’étude du problème sociétal de logement des étudiants à l’identification du terrain, ce projet a débouché sur la conception architecturale, les calculs de structure, les choix de matériaux, des simulations (notamment thermiques), ainsi que sur la modélisation de l’ensemble du projet. Les maquettes et simulations dévoilées sont en cours de réalisation voire de finalisation. La dernière étape, qui consiste au prototypage et à l’expérimentation sera menée, par la suite.2e prix : lycée Gustave Eiffel (Armentières, 59) | Académie de LilleProjet « Réhabilitation d’un château d’eau »À partir d’une contextualisation historique, ce projet concerne la réhabilitation du château d’eau du lycée, reposant sur la préservation de la ressource en eau. Les solutions de captage, filtrage, stockage et gestion de l’eau ont été envisagées, pour aboutir à la réalisation d’une maquette didactique fonctionnelle pilotée à distance.3e prix : lycée Saint-Nicolas (Paris, 75) | Académie de ParisProjet « Incubateur rue du Lac »Ce projet concerne la création d’un incubateur ou espace de co-working. Cet espace, prévu dans un immeuble neuf, occupe les deux derniers étages débouchant sur un toit terrasse. La fonctionnalité des espaces, l’étude des façades, la simulation thermique, le choix des matériaux et les solutions pour l’éclairage ont permis la réalisation d’une maquette immotique.Mention de la « Meilleure démarche pédagogique »Lycée Aragon Picasso (Givors, 69) | Académie de LyonPrix catégorie « Sup »(Étudiants de l’enseignement supérieur : STS, IUT, université, écoles d’ingénieur, écoles d’architecture...)Le mot du jury : « Les trois projets primés répondent parfaitement aux attendus du concours : mixité, interdisciplinarité, prise en compte de problématiques environnementales liées aux enjeux de la construction et de l’aménagement des territoires. Chacune des équipes primées a su réaliser un travail collaboratif dans une approche professionnelle, avec l’utilisation d’outils numériques maîtrisés et mettant en jeux des compétences pluridisciplinaires, qui ont permis de justifier les solutions constructives proposées. »1er prix ex aequo : université Cergy (Cergy, 95) | Académie de VersaillesProjet « Bâtiment à usage aéronautique »Le projet est celui d’un bâtiment à usage aéronautique, dont la conception porte sur deux grands halls, l’un destiné au stockage de pièces, le second à l’assemblage d’avions légers, complétés par un étage de bureaux. La recherche architecturale originale a été traduite par une maquette numérique a donné lieu à une étude structurelle, complétée par un phasage des travaux détaillé ainsi qu’une simulation thermique dynamique. Le projet est articulé autour de deux axes principaux : le développement durable avec la contrainte d’auto-suffisance du bâtiment et l’innovation avec l’utilisation au maximum du BIM.1er prix ex aequo : université Technologie Compiègne (Compiègne, 60) | Académie d’AmiensProjet « Smart ville »Le projet s'appuie sur le déploiement du « Métrocâble » à Grenoble, intégrant la notion de durabilité, de connectivité et d’intelligence. Il comprend une gare avec un réaménagement des voies de circulation, dont la création d'une piste cyclable, des quais multimodaux pour bus et tramways, un parking relais, des bassins végétalisés, un mobilier urbain (installations sportives, aires de jeux, « MétroVélo box »). La recherche documentaire, l’étude géotechnique, la modélisation, l’étude des matériaux et l’analyse de leur comportement mécanique ont été particulièrement appréciées. 3e prix : IUT Chambéry (Le Bourget-du-Lac, 73) | Académie de GrenobleProjet « Le prieuré de Bourget-du-Lac »Le projet a pour objectif la rénovation d’une des trois ailes du bâtiment du Prieuré du Bourget du Lac qui fut construit au Moyen-Âge. À partir de la réalisation de scans 3D de l'intérieur du bâtiment et de l’assemblage des nuages de points, un modèle numérique a été obtenu. C’est à partir de ce modèle que les plans nécessaires au permis de construire ont été réalisés. L’étude structurelle a permis la détermination des charges et la prise en compte des actions climatiques. L’étude thermique a permis une analyse au regard de la RT 2012. L’accès aux PMR a été envisagé. Cet ensemble se complète par la production de documents exploitables dans la perspective de travaux futurs envisagés par la Municipalité.Mention de la « Meilleure implication de l’établissement »IUT Belfort Montbéliard (Belfort, 90) | Académie de Besançon* Le concours Les Génies de la Construction ! est organisé en partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, l’EFB (fondation École Française du Béton (EFB), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), le CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics) et en coopération avec l’ASCO-TP (Association pour la connaissance des travaux publics), ainsi qu’avec l’ASSETEC (Association nationale pour l’enseignement de la technologie), l’APMBTP (Association des professeurs des métiers du bâtiment et des travaux publics) et l’AUGC (Association universitaire de génie civil).
Il y a 3 ans et 313 jours

Le Forum Bois Construction, laboratoires de la neutralité carbone de la construction

Cette année, le Forum International Bois Construction porte à Paris le message de la construction biosourcée. Il présente aux professionnels et au Grand Public une exposition : « La forêt, le bois, la construction bois et l’aménagement bio-sourcé: tout un écosystème ». Il le fait avec une démarche citoyenne qui interroge sur l’émissivité des nombreux événements dont Paris et l’Ile-de-France sont le théâtre (Paris et l’Ile-de-France représentent la première destination événementielle du monde avec plus de 700 000 m2 d’espaces couverts, 400 salons, 1000 congrès et 3000 événements organisés) : Le congrès se tient dans un bâtiment en bois éphémère, modulaire et réutilisable ; Les séances plénières se déroulent dans un auditorium également biosourcé, éphémère et réutilisable ; Les stands de l’exposition ont été développés spécifiquement à base de bois français et pour des usages multiples ; Les tables sont issues du recyclage des portes de l’Hôpital St Vincent à Paris ainsi que les chaises Batik désignées par Eric Jourdan pour le salon 1° vision de 2010 à 2017. Une démarche inédite de calcul de l’ACV (analyse de cycle de vie) de la manifestation a été engagée ; Les participants sont invités à acheter un arbre pour replanter une parcelle «10e Forum International Bois Construction» situé sur la commune de Belleau au nord de Nancy, afin de reconstituer les forêts qui viennent d’être décimées par la sécheresse et les attaques de scolytes. 10e Forum International Bois Construction Grand Palais Éphémère, Le Champ-de-Mars, Paris 15 ―17 juillet 2021 Photo : Swatch – Prix International Architecture bois 2020 – Shigeru Ban Architects Europe – ©Didier Boy de la Tour
Il y a 3 ans et 314 jours

Le nouveau diagnostic de performance énergétique entre en vigueur le 1er juillet

Fruit d'une large concertation ayant associé toutes les parties prenantes, professionnels de l'immobilier, acteurs de la rénovation énergétique et associations de consommateurs, la refonte du DPE permet d'atteindre trois résultats :Un DPE dont la méthode de calcul est unifiée et fiabilisée et qui voit sa valeur juridique renforcée en devenant pleinement opposable.Un DPE plus lisible, plus simple à comprendre et plus complet, qui permet de mieux informer les Français quant à la qualité énergétique des logementsUn DPE qui prend mieux en compte l'enjeu de lutte contre le dérèglement climatique dans la notation du logement, avec un double-seuil énergie-carbone pour déterminer l'étiquette énergétique.Accompagnant la pleine opposabilité des diagnostics de performance énergétique (DPE) prévue par la loi ELAN promulguée en 2018, la refonte du dispositif entre en vigueur le 1er juillet 2021.
Il y a 3 ans et 316 jours

Samedi 3 juillet. Etape 8 : OYONNAX > LE GRAND BORNAND (150 km)

Première grande étape de montage avec au programme trois cols de 1ère catégorie toujours plus hauts au fur et à mesure que le peloton se rapproche de l’arrivée. Les cadors ne vont évidemment pas encore dévoiler leur jeu, juste montrer un peu leurs muscles. Mais, quand les sprinteurs calculeront les délais pour finir au chaud […] L’article Samedi 3 juillet. Etape 8 : OYONNAX > LE GRAND BORNAND (150 km) est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 317 jours

Les règles actuelles d'indemnisation de l'assurance chômage prolongées jusqu'à fin septembre

Le document, transmis jeudi soir aux partenaires sociaux, "a pour objet de tirer les conséquences de la décision" du Conseil d'Etat qui a suspendu mardi les dispositions "relatives aux nouvelles modalités de calcul de l'allocation d'aide au retour à l'emploi" dans le cadre de la réforme controversée de l'assurance chômage, indique le ministère du Travail."Afin de permettre le calcul de l'allocation des salariés privés d'emploi à compter du 1er juillet 2021, le décret maintient jusqu'au 30 septembre 2021 l'application des dispositions correspondantes de la convention d'assurance chômage du 14 avril 2017", indique le ministère dans la fiche de présentation du décret.Sitôt la décision du Conseil d'Etat annoncée, la ministre du Travail Elisabeth Borne avait fait savoir qu'elle comptait publier "en urgence" un tel décret pour que les règles actuelles puissent continuer à s'appliquer "au-delà du 1er juillet".Saisie par les syndicats, la plus haute juridiction administrative a jugé que "les incertitudes sur la situation économique ne permettent pas de mettre en place" les nouvelles règles prévues par la réforme, "qui sont censées favoriser la stabilité de l'emploi en rendant moins favorable l'indemnisation du chômage des salariés ayant alterné contrats courts et inactivité".Le ministère du Travail assure que "l'ambition du gouvernement reste inchangée", et fait valoir que le Conseil d'Etat ne "remet pas en cause le principe de la réforme", alors que les recours "au fond" des syndicats seront jugés "d'ici quelques mois", selon la juridiction administrative.Arguant que l'activité repart, Mme Borne a affirmé que le gouvernement compte s'efforcer de "rassurer davantage sur la situation économique sur le marché de l'emploi, et comment donc on peut répondre aux inquiétudes" du Conseil d'Etat et "chercher le meilleur chemin pour une mise en oeuvre rapide de la réforme". Le gouvernement a fait savoir qu'il préciserait prochainement "les modalités d'une mise en oeuvre rapide de la réforme", sans plus de précisions à ce stade."L'objectif, c'est qu'elle s'applique dans les prochains mois", "avant la fin de l'année", a affirmé mercredi sur BFM le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Il y a 3 ans et 317 jours

RE2020 : vers une procédure Titre V systèmes inapplicable ?

La dernière version du projet de texte détaillant la procédure Titre V pour la RE2020 inquiète fortement les professionnels qui demandent à la Direction de l’habitat de l’urbanisme et des paysages une concertation en urgence. Rappelons que la procédure dite « Titre V » ouvre des possibilités d’agrément complémentaire afin d’intégrer les spécificités d’un système innovant dans les modes de calcul liés à la Réglementation environnementale.Afin de préparer la RE2020, un groupe dédié de quinze experts (le GE 14) s’était déjà penché sur le sujet de la prise en compte des innovations et, à partir des retours d’expérience de la RE2012, avait soulevé un certain nombre de critiques, mais surtout avait avancé des propositions dont le texte qui se profile ne tient pas compte.Un alourdissement procédural trop importantPremier sujet d’inquiétude la faisabilité de la nouvelle procédure. Le texte semble indiquer qu’il serait nécessaire de fournir une déclaration environnementale pour les innovations. S’il est évidemment essentiel de justifier de l’impact environnemental de l’ensemble d’une solution, en revanche l’exigence d’une déclaration environnementale ( PEP) pour chaque innovation reviendrait, de fait, à empêcher leur prise en compte dans la RE2020. Cela serait encore plus problématique pour les équipements (grands pourvoyeurs de Titre V), pour lesquels un grand nombre de PEP sont issus de démarches collective s concernant des produits types. Sur ce point, le groupe d’experts GE14 avait proposé plusieurs pistes dont le recours à des données environnementales par défaut.Des délais et des coûts supplémentaires considérablesAutre sujet d’inquiétude la nouvelle procédure ajoute par rapport à la RE2012 une exigence « d’au moins 10 projets de construction », soit 10 Titres V Opérations pour obtenir un Titre V Système. Cette exigence alourdit considérablement le processus en temps et en coûts, sans parler de sa discutable pertinence. En effet, la réalisation de 10 Titres V Opérations et leur exploitation prendraient au minimum 4 ans, à ajouter au délai de traitement du Titre V Système (en moyenne 15 mois selon le GE14). Ce risque est d’autant plus important qu’il est question d’instaurer un monopole de l’analyse et de la gestion des dossiers de demande de Titres V au profit d’un seul opérateur. Ce monopole ajouterait un risque de manque de réactivité et de transparence. Là encore, parmi les propositions du GE14 figuraient la reprise des Titres V de la RE2012 dans la RE2020, ainsi que la possibilité d’obtenir un Titre V a priori, à valider dans les mois suivant la mise en œuvre. Les huit organisations* signataires d’un courrier à la Direction de l’habitat de l’urbanisme et des paysages participent depuis toujours à l’élaboration des RT et accompagnent leur application sur le terrain. Elles ont très largement contribué à l’élaboration de la RE2020. Aujourd’hui, elles demandent expressément que le texte ne soit pas publié en l’état et qu’une concertation soit lancée sur la base des propositions du GE14.* AICVF ; AIMCC ; CINOV INGENIERIE ; Effinergie ; FIEEC ; IGNES ; SER ; Uniclima
Il y a 3 ans et 317 jours

Décret tertiaire – Comment définir son année de référence ?

Le décret tertiaire oblige les locataires et/ou propriétaires de bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² à réduire leur consommation d’énergie finale.  Afin de diminuer leurs consommations, les obligés ont le choix entre deux objectifs.   Objectif relatif : il s’agit de diminuer les consommations d’énergie du bâtiment de –40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050.  Objectif absolu : l’objectif est d’atteindre un seuil de consommation exprimé en valeur absolue. Ce seuil est fixé selon le type d’activité exercé dans le bâtiment, sa zone géographique et son altitude. Pour trouver quel est son seuil de consommation selon l’activité, différents arrêtés sur les valeurs absolues sont en cours de publication.  Il est important d’évaluer ses possibilités en termes d’objectif, afin de définir lequel sera le plus atteignable en matière de réduction énergétique.   Afin d’atteindre cet objectif, l’entreprise doit définir, au préalable, son année de référence.   Il s’agit de l’année sur laquelle on se basera pour analyser l’évolution des efforts fournis par l’entreprise et vérifier l’atteinte de l’objectif.  Quelle méthode pour définir son année de référence ?  Ce qu’il faut savoir :   L’année de référence doit se situer entre 2010 et 2019.  Elle doit correspondre à une année pleine d’exploitation soit, 12 mois consécutifs.  L’année de référence peut d’ores et déjà être déclarée sur la plateforme OPERAT, jusqu’au 30 septembre 2022.  Si, dans les années passées, vous avez mis en place une stratégie de réduction des consommations, n’hésitez pas à choisir une année de référence antérieure à vos améliorations.  Cette année de référence sera ajustée en fonction des variations climatiques, de l’activité et d’autres éléments.  Par exemple, vous possédez un bâtiment commercial d’une superficie de 2 500 m². Après compilation de vos données de consommation, analyse des factures, il en ressort que l’année la plus consommatrice correspond à 587 500 kWh/an (soit 235kWh/m²/an). Vous devrez donc réduire vos consommations à :  352 500 kWh (–40 %) en 2030  293 750 kWh (–50 %) en 2040  235 000 kWh (–60 %) en 2050  L’ADEME vérifiera l’atteinte de ces objectifs en fonction de votre année de référence.   Comment Green Systèmes vous aide à définir votre année de référence ?  Pour définir l’année de référence :  Compilation de vos données de consommations. A savoir, si vous n’avez pas toutes vos factures sur les années passées ou sur 12 mois consécutifs, nous pouvons en récupérer pour vous.  Analyse des données par notre Ingénieur en efficacité énergétique pour définir l’année la plus consommatrice avec un calcul d’ajustement selon le climat, l’activité…  Définition de l’année de référence.  Dépôt de l’année de référence sur la plateforme de l’ADEME, OPERAT.  Proposition de travaux, actions d’amélioration pouvant participer à l’atteinte des objectifs.  Nous accompagnons tous les acteurs tertiaires pour répondre à ce décret que ce soit sur la définition de l’année de référence, sur la mise en place de notre Système de Management Energétique ou encore sur l’élaboration d’un plan d’action.  Pour échanger avec un Energy Manager sur votre stratégie pour répondre au décret tertiaire, contactez-nous → Prendre contact.
Il y a 3 ans et 318 jours

Travaux de rénovation : pourquoi utiliser un scanner laser?

L’arrivée des scanners laser 3D dans le secteur du bâtiment et des travaux publics a changé radicalement les méthodes de travail. Si ces outils sont utilisés dans la construction, ils sont également bénéfiques pour réaliser différents travaux, comme la rénovation de façades. Zoom sur le fonctionnement d’un scanner laser 3D pour bâtiment Un scanner laser 3D pour bâtiment est un outil qui utilise les technologies, telles que la lasergrammétrie et la photogrammétrie. On s’en sert dans plusieurs domaines, comme l’architecture, l’arpentage ou encore l’archéologie. Dans le BTP, il a été conçu afin de scanner un terrain ou une bâtisse. Grâce à un système de numérisation 3D, on obtient une représentation numérique d’un objet scanné. Pour cela, on place le scanner sur un emplacement fixe. En réalité, l’outil envoie des lumières à grande vitesse dans toutes les directions. Pour la photogrammétrie, l’appareil prend des photos d’un bâtiment, et cela, sous différents angles. L’image virtuelle obtenue est représentée par des nuages de points. D’habitude, le laser scanning 3D est placé sur un trépied. Mais il est possible de l’installer sur un drone ou une voiture. L’objectif ici est d’obtenir différentes portées. L’outil est fourni avec un logiciel. Ensuite, il traite de manière basique les données capturées. Cependant, les professionnels utilisent des logiciels spécifiques pour exploiter les données au maximum. On utilise le plus souvent cet appareil pour préparer un terrain avant la réalisation des travaux de grande envergure. Pour des bâtiments existants, le scanner permet de réaliser une maquette BIM à partir des nuages de points. Ainsi, on transmet plus facilement les plans à l’ensemble des acteurs d’un projet. Concernant les travaux de rénovation, l’utilisation du scanner laser 3D peut être salutaire. Projet de rénovation : pourquoi utiliser un scanner laser 3D ? Avant tout, l’usage d’un scanner laser est inutile pour certains travaux. C’est notamment pour une seule pièce à rénover. Cet engin est surtout utilisé dans le cadre des travaux de réhabilitation majeure. Dans ce cas, l’utilisation d’un scanner 3D facilite le contrôle géométrique en cours de chantier. Effectivement, les relevées 3D montrent la dimension, l’orientation, la surface d’un objet scanné. Cela facilite grandement le travail des chefs de chantier. Il permet également d’identifier rapidement les structures fragiles d’une ancienne construction. Les accidents et les risques sont ainsi minimisés afin de garantir la sécurité des ouvriers. Les maquettes BIM sont essentielles pour réhabiliter un bâtiment. Le scanner laser permet d’en créer une rapidement, surtout pour les bâtisses qui n’en disposent pas. Les ingénieurs se basent donc sur le modèle numérique pour finaliser les plans de construction. Mais le plus grand avantage de cet outil, c’est le gain de temps et l’efficacité. Il permet d’obtenir des mesures précises. Cela réduit grandement le temps de traitement et les erreurs de calcul. Pendant la réalisation des travaux, le scan 3D est un excellent moyen de suivre l’avancée en comparant les plans et les relevées obtenus. En outre, il permet également de prévenir les malfaçons. Pour bien utiliser le scanner laser 3D, il est préférable de suivre des formations spécifiques ou recourir à un professionnel pour effectuer le scan.
Il y a 3 ans et 320 jours

Teksial dévoile ses propositions pour lever les freins à la rénovation énergétique multi-travaux

Et il y a encore beaucoup de chemin à faire avec encore près de 5 millions de logements considérés comme passoires thermiques. En tant qu’acteur de la transition énergétique depuis plus de 30 ans qui œuvre aux côtés des pouvoirs publics pour rendre le marché des certificats d’économies d’énergie (CEE) plus efficace et robuste, TEKSIAL salue ces perspectives, mais y apporte aussi quelques bémols et propositions pour que les foyers Français, y compris les plus modestes, ne soient pas les laissés-pour-compte de ce grand chantier.Afin d’atteindre cet objectif, il est nécessaire de simplifier et de faciliter la maîtrise de l’énergie pour contrôler l’impact sur le budget des ménages, en particulier les précaires énergétiques, ainsi que sur la compétitivité des entreprises, des industries et des collectivités. Si dans ce contexte, 45% des Français considèrent la rénovation énergétique comme nécessaire dans leur logement*, cet intérêt ne se traduit pourtant pas par des actions concrètes. Quels sont donc les freins à la rénovation multi-travaux ?Des freins budgétaires, la complexité de la démarche, la peur des éco-délinquantsBudget, complexité de la démarche, peur des éco-délinquants ? Ce sont trois freins à la fois. Avec un budget moyen de 3 071 euros, c’est un montant encore insuffisant pour effectuer des travaux efficaces lorsque le coût d’un chantier est compris entre 35.000 et 70.000 euros.« Prenons pour exemple, un logement de 100m² classé F qui devra réaliser 6 opérations de travaux, ce projet aura un coût de 56.000€. Pour un ménage dit modeste, le reste à charge peut atteindre plus de 40.000€. Or ce reste à charge dépasse les revenus annuels de cette famille de 4 personnes » présente Alice Monnet, Responsable des Affaires Publiques de TEKSIAL. Si 56% des Français disposent de plus de 1.000 euros pour les financer, 37% déclarent disposer de moins de 1.000 euros pour les financer et même 18% ne disposent d’aucune enveloppe budgétaire. Le corolaire de cette situation est la nécessité absolue de réduire, une fois les aides existantes déduites, le reste à charge des ménages, en particulier pour les plus modestes.Deuxième frein aux travaux de rénovation, la complexité des démarches et des travaux. Côté complexité, rappelons que 71% des Français méconnaissent encore les aides* et 87% pointent du doigt la lourdeur des démarches administratives. Sur la lourdeur des travaux, 63% des Français estiment que ces chantiers prennent trop de temps et même 74% jugent les travaux de rénovation énergétique anxiogènes. **Alors que 85% des Français sont convaincus de l’intérêt de la rénovation énergétique pour réduire la facture et l’impact environnemental, 23% d’entre eux ont été confrontés à des malfaçons lors de la réalisation de leurs travaux d’efficacité énergétique. Des malfaçons qui conduisent 25% des Français à ne pas avoir confiance envers les artisans pour réaliser des travaux de qualité.Des solutions pour une rénovation massive à la portée de tousPour atteindre l’objectif de la neutralité carbone d’ici à 2050, la rénovation doit être réalisée massivement et par tous. A ce titre, Teksial souhaite encourager les ménages à réaliser des travaux de rénovation énergétique en impliquant du pragmatisme plus que des grandes idées : à chacun selon sa situation et ses ressources. « Il ne s’agit donc ni de rendre les aides pour les « opérations uniques » trop faibles, ni de rendre inapplicable la rénovation multi travaux, mais de rendre possible une rénovation pour tous. » explique Jean-Baptiste Devalland DG de Teksial.Objectifs : des résultats et un nombre de postes à la cartePour éviter de se retrouver face à un mur, Teksial propose que les ambitions d’une rénovation multi-travaux s’en tiennent aux conditions de résultat :Avançons en étape avec un premier objectif en 2028 soit l’éradication totale des passoires thermiques. Puis 2050 pour atteindre un niveau de performance BBC. Soyons pragmatique pour inclure le plus grand nombre de Français dans cette démarche de performance dans les 28 années à venir, sans nécessairement imposer un nombre incalculable de postes de travaux à réaliser.Pour les logements ne pouvant atteindre un niveau BBC, nombreux sont les foyers qui ne pourront pas se permettre de réaliser une opération à 70 000€. Pour avoir des foyers moins énergivores demain et réduire les émissions de gaz à effet de serre, il faut donc favoriser les résultats en arrêtant cette course à l’ambition qui est au détriment de la faisabilité sur le terrain.D’autre part, en imposant 6 postes de travaux obligatoires, ceux qui ont d’ores et déjà réalisé quelques travaux ponctuels d’économies d’énergie se trouveraient exclus de fait des aides à la rénovation multi-travaux, car certaines opérations obligatoires ont déjà été réalisées. Une isolation qui a été faite il y a 2 ou 3 ans ne va pas être réalisée de nouveau. Teksial préconise ainsi de permettre un nombre de postes de travaux à la carte.Des aides libérées à chaque étapeLes aides n’intervenant majoritairement qu’à la fin du chantier, contraignant ainsi les particuliers à libérer les fonds nécessaires au préalable, Teksial préconise que la réalisation de bouquets de travaux soit étalée sur une période suffisamment longue, avec, pourquoi pas, des aides libérées à chaque étape. Une solution qui permettrait d’aider les particuliers à payer les artisans et donc à ne pas abandonner à mi-chemin, car tout le monde ne peut pas se passer de sa résidence plusieurs semaines, voire plusieurs mois.Une charte professionnelle d’engagement pour renforcer la lutte contre la fraude et des garanties pour une meilleure qualité des chantiersDans ce contexte, afin de sécuriser et d’accompagner ces objectifs massifs de rénovation, Teksial dévoile une nouvelle charte professionnelle d’engagement inédite, la première dans le secteur des CEE, à destination de ses partenaires professionnels du bâtiment. Un contrat moral et administratif pensé pour sécuriser toutes les étapes du projet des travaux de rénovation énergétique et ainsi lever les freins des Français encore inquiets à l’idée de se lancer dans des travaux.*source : baromètre Monexpert-Rénovation-Energie / OpinionWay 2020**Source : IFOP-Quelenergie.fr – 2021
Il y a 3 ans et 321 jours

Une installation électrique communicante Hager pour le Crédit Agricole Brie-Picardie

Au-delà de la réponse technique, Hager a mis les compétences de ses équipes au service des différents acteurs, EIE, tableautier, bureau d'études, pour que ce projet remarquable soit un succès.L'objectif est réussi, avec ce programme mixte de 14 000 m2, intégrant un bâtiment de bureaux de 9 000 m2, qui visait à réunir l'ensemble du personnel du Crédit agricole Brie-Picardie sur un même site, à proximité immédiate des transports. Certifié HQE excellent, l'ensemble, inauguré fin 2020, est situé à Chessy (77), dans le nouveau quartier de la ZAC des Studios et Congrès, à proximité du parc Disneyland Paris.Pour ce bâtiment très lumineux conçu comme un jardin urbain, le maître d'ouvrage avait des exigences fortes quant à l'installation électrique : « Qu'elle soit fiable, sécurisée, de haute technologie, qu'elle nous permette de réaliser des économies d'énergie et d'optimiser les performances de nos équipements », détaille Vincent Baron, responsable de département IML CA Brie Picardie.Une installation communicanteL'installation proprement dite comprend un TGBT (tableau général basse tension) et 53 armoires réparties sur l'ensemble du site. Ces équipements bénéficient des dernières avancées technologiques, telles que les boîtiers moulés H3+ energy communicants, disjoncteurs débrochables de tête (ACB) de 2000 ampères, compteurs Modbus et serveurs de surveillance de l'énergie agardio.manager. Ces serveurs détectent les passerelles et compteurs présents sur la boucle et en remontent automatiquement les informations. Ces systèmes performants mesurent, comptent, centralisent les informations de consommation d'énergie, tout en surveillant l'état physique de l'installation : le moindre défaut ou problème remonte aussitôt, ce qui permet d'analyser les données du site.L'enjeu majeur du chantier fut sans doute l'implantation du TGBT connecté dans un local exigu. Là encore, l'expertise de Hager fut au rendez-vous pour déterminer, avec le tableautier et l'entreprise, les solutions techniques permettant un gain de place et l'installation d'un TGBT adapté.CitationsVincent Baron, responsable de département IML CA Brie Picardie« Hager fait partie des majors dans son domaine. C'est un leader au niveau tertiaire, et c'est donc un gage de qualité et l'assurance d'un matériel à la pointe. »Damien Dollé, responsable d'affaires EEP« En phase travaux, nous avons eu l'aide d'Hager pour les plans, les schémas, les notes de calcul, et celle du tableautier pour les implantations. Bien sûr, c'est nous qui avons pris en charge la réalisation sur site et l'accompagnement. Il y a donc vraiment un fil conducteur, c'est un travail d'équipe qu'on ne retrouve pas sur tous les dossiers. ».Christophe Delique, gérant Etablissement Delique« Un véritable partenariat entre Hager, EEP et nous-mêmes. Tout s'est vraiment bien passé et nous étions tous contents. C'est important de le souligner. Ce n'est pas tous les jours qu'il y a une telle entente sur chantier. »Fiche techniqueMaître d'ouvrage : Crédit agricole Brie PicardieMaître d'œuvre : PCA-Stream Philippe Chiambaretta ArchitectePromoteur constructeur : Legendre ImmobilierInstallateur : EEP VinciTableautier : ETS Delique
Il y a 3 ans et 322 jours

Le Conseil d'État suspend la réforme controversée de l'assurance chômage

Saisie par les syndicats, opposés depuis le départ à cette réforme qu'ils jugent pénalisante pour les demandeurs d'emploi, la juge des référés de la plus haute juridiction administrative a suspendu les règles de calcul du montant de l'allocation chômage qui devaient entrer en vigueur dans dix jours."Les incertitudes sur la situation économique ne permettent pas de mettre en place" au 1er juillet les nouvelles règles, "qui sont censées favoriser la stabilité de l'emploi en rendant moins favorable l'indemnisation du chômage des salariés ayant alterné contrats courts et inactivité. En revanche, la juge ne remet pas en cause le principe de la réforme elle-même", indique le Conseil d'Etat dans un communiqué."Après cette ordonnance rendue en urgence, les recours +au fond+ des syndicats contre le décret réformant l'assurance chômage seront jugés par le Conseil d'État d'ici quelques mois", précise la juridiction administrative.Pour la ministre du Travail Elisabeth Borne, "le Conseil d'Etat nous demande d'attendre encore un peu" et "censure uniquement la date d'entrée en vigueur" de la réforme."C'est donc la temporalité finalement qui est censurée", le Conseil "estimant qu'il faut avoir plus de visibilité sur la conjoncture économique", a-t-elle déclaré à l'AFP."On va regarder précisément comment on intègre les observations du Conseil d'Etat. On prend en compte tous les éléments qu'on peut avoir sur la conjoncture économique et le marché de l'emploi. A partir de là, on va agir pour permettre une application la plus rapide (possible) de la réforme", a-t-elle poursuivi.Interviewée sur RTL mardi soir, Mme Borne a précisé que son ministère prendrait dans les jours qui viennent un décret pour que les règles actuelles puissent continuer à s'appliquer "au-delà du 1er juillet".Décidée en juillet 2019 dans un marché de l'emploi alors dynamique, la réforme avait déjà été suspendue à plusieurs reprises par le gouvernement à l'aune de la crise du Covid-19 et a été amendée au vu du contexte."Camouflet"Toutes les grandes centrales - sauf la CFTC pour des motifs juridiques - avaient déposé en mai des recours contre le décret du 30 mars qui réforme les règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi.Devant le Conseil d'Etat, le 10 juin, les syndicats avaient plaidé "des effets graves et immédiats" pour obtenir la suspension, lors d'une audience de plus de trois heures où le gouvernement s'était retrouvé souvent sur la défensive face à une juge des référés "dubitative".Sitôt la suspension annoncée, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a salué "une victoire pour les demandeurs d'emploi", qui "sonne comme un désaveu pour une réforme mal calibrée"."C'est un camouflet pour le gouvernement et pour Emmanuel Macron qui n'ont eu de cesse de saccager les droits des chômeurs", a estimé la CGT dans un communiqué, tandis que pour FO, Michel Beaugas y a vu "un nouveau revers pour le gouvernement". Solidaires a pointé "une défaite pour ce gouvernement antisocial".Même tonalité dans les rangs de la gauche où le PS et des élus LFI ont également évoqué "une victoire", tandis que Fabien Roussel (PCF) a appelé à mettre la réforme "définitivement à la poubelle".Les syndicats dénoncent principalement sa mesure phare: le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation, qui va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".L'exécutif défend un "enjeu d'équité", le système actuel étant plus favorable à ceux qui alternent contrats courts et inactivité qu'à ceux qui travaillent en continu.Selon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant le 1er juillet auraient touché une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).
Il y a 3 ans et 322 jours

Eirich : Bien mesurer la consistance et la rhéologie dans les malaxeurs

Malaxeur Eirich installé au sein d’usines de production de liants et de ciments. [©ACPresse] La consistance du béton frais est une mesure de sa rigidité et de sa maniabilité. Dans les normes européennes, elle est divisée selon plusieurs classes : très rigide, rigide, plastique, souple, très souple, fluide et très fluide. Ces classes dites de “consistance” sont décrites en utilisant les classifications indiquant le degré de compactabilité C ou F. Dans le premier cas, il va de C0 (très rigide) à C3 (souple). Dans le second cas, on parle de classes d&rsquo;étalement, qui vont de F1 (rigide, étalement < 340 mm) à F6 (très fluide, étalement ≥ 630 mm). Aujourd’hui, F6 est suivie par la classe SCC (béton auto-plaçant), qui a un étalement > 700 mm.&nbsp; Lorsque le béton est produit au sein d’une usine de préfabrication, il est essentiel que la consistance spécifique à la recette reste constante sur une longue période. Mais lorsqu’il s’agit de mettre au point de nouveaux types de bétons, il est aussi important de comprendre l’impact relatif des additifs et des adjuvants sur le béton, par exemple. Le constructeur de malaxeurs Eirich dispose de solutions parfaites pour les deux scénarios. Evaluer les imprécisions du dosage en eau Dans un malaxeur Eirich, la cuve tourne pour ramener la matière première vers le rotor de mélange qui tourne à grande vitesse. [©ACPresse] Dans le cas de la préparation du béton dans la production de pièces préfabriquées, une consistance constante joue un rôle prépondérant. Les variations de la teneur en humidité n’affectent pas seulement l&rsquo;ouvrabilité, mais aussi l’intensité de la couleur des surfaces. Les granulats apportent souvent des quantités d’eau différentes et changeantes. Les analyseurs d’humidité peuvent être utilisés dans les systèmes de transport et les malaxeurs pour garantir que la teneur en eau du béton préparé est toujours constante. Or, cela ne peut pas compenser en totalité les variations des propriétés des granulats ou les imprécisions dans le dosage des constituants. En conséquence, le béton peut sembler avoir la bonne teneur en eau, tout en affichant une “mauvaise” consistance. C’est pourquoi, de nombreux industriels du béton utilisent la consommation d’énergie du malaxeur comme paramètre indicateur de la consistance du béton.&nbsp; Toutefois, cette méthode est très imprécise, lorsqu’elle est utilisée avec des turbo-malaxeurs (à cuve annulaire), des malaxeurs planétaires ou des malaxeurs à doubles arbres horizontaux. En effet, les outils de mélange de ce ces types de malaxeurs fonctionnent à proximité de la paroi ou du fond de la cuve. Tout matériau piégé génère un frottement et une partie de la puissance absorbée est donc perdue.&nbsp; Des analyseurs de consistance externes Avec le temps, les outils de mélange s’usent et les distances par rapport à la paroi ou au fond augmentent, ce qui modifie la proportion de la puissance absorbée perdue par frottement. Cela signifie qu’il n’est pas possible d’obtenir une consistance constante du béton à long terme, en analysant la consommation d’énergie du malaxeur. Consistance d’autant plus importante pour le béton à hautes performances&#8230; C’est pourquoi, dans des cas isolés, certains malaxeurs sont équipés d’analyseurs de consistance, tel un bras de sonde. Toutefois, ce type d’équipements ne peut être utilisé que dans les turbo-malaxeurs ou les malaxeurs planétaires. Et ne sont pas compatibles avec les malaxeurs à doubles arbres horizontaux. Les préfabricants qui travaillent avec les malaxeurs Eirich n’ont pas besoin d’installer des composants supplémentaires dans la cuve de mélange pour mesurer la consistance de leur béton. Le système de malaxage de la marque est une évolution du malaxeur annulaire et planétaire. Mais contrairement à ces outils, une cuve rotative transporte le matériau traité vers la turbine de mélange, appelée rotor. En combinaison avec un déflecteur de matériau fixe positionné le long de la paroi de la cuve, un flux de matériau tridimensionnel intensif s’établit dans la chambre de mélange. Le rotor n’a besoin que de deux petites pales de nettoyage du fond pour éviter toute accumulation de dépôts.  Les exigences particulières des mélangeurs de R&D Cela permet de minimiser la friction et l’usure par rapport aux autres systèmes de mélange. Par conséquent, il est possible d’établir une équivalence approximative entre la puissance absorbée et le travail de mélange effectué. Les zones mortes du type de celles qui peuvent se produire sur d’autres systèmes de mélange sont évitées, car chaque volume partiel de la matière à mélanger est acheminé vers le rotor. Par conséquent, sur les mélangeurs Eirich, la consommation d’énergie peut être considérée comme un paramètre de consistance, ce qui exclut la nécessité d’un équipement de mesure supplémentaire dans la cuve de mélange. Cet aspect n’est pas seulement important pour l’industrie du béton&nbsp;: il existe bien d’autres industries où les processus de mélange sont contrôlés par l’intermédiaire de la puissance absorbée.&nbsp; Les mélangeurs utilisés dans la recherche et le développement ont des exigences particulières. Ici, l’uniformité de la consistance n’est pas le seul point intéressant.&nbsp;&nbsp;Il est tout aussi important de comprendre l’impact des différents agents de liaison, des granulats et des régimes de mélange sur la consistance et la maniabilité. C’est pourquoi, des échantillons sont prélevés après le mélange afin que les données rhéologiques puissent être déterminées dans des rhéomètres à béton. Il est souvent instructif de voir ce qui se passe sur une plus longue période. Le béton est brièvement mélangé à nouveau, après un certain temps, et un autre échantillon est prélevé pour le rhéomètre. Rotor de mélange d’un malaxeur Eirich. [©Eirich] Développé avec les chercheurs des universités En 2005, Eirich a développé le “mélangeur avec automatisation des séquences et contrôle des données de processus” pour l’utiliser dans la recherche et le développement. Ce système de contrôle est actuellement proposé sous le nom de Premium Touch Control. Il enregistre, non seulement, le travail de mélange effectué, mais permet de pré-sélectionner les tâches de malaxage. Quant au “système de contrôle universitaire”, il a été développé en étroite collaboration entre les ingénieurs Eirich et les chercheurs des universités. Ce système enregistre tous les paramètres de la machine (vitesse de rotation de la cuve, du rotor, consommation d&rsquo;énergie de la cuve, du rotor, et températures du mélange). Et, en parallèle, il détermine la puissance absorbée pertinente dans le mélange. La procédure de mélange est ainsi documentée et reproductible à 100 %. En surveillant la courbe de puissance caractéristique, il est possible de savoir, visuellement, quand le béton est “prêt”. Pour les versions “Premium Touch” des mélangeurs R05, R08&nbsp;&nbsp;et R09 (de 40 à 150 l de capacité), une nouvelle mise à niveau de la commande est maintenant disponible. Cette extension du système existant facilite la collecte et l’enregistrement des données rhéologiques. En termes de conception, le mélangeur Eirich est similaire aux rhéomètres rotatifs basés sur le principe de Searle, sur lequel le récipient de mesure est fixe et l’outil de mesure tourne. Ainsi, dans le mélangeur Eirich, il est possible de déterminer la contrainte de cisaillement, via le couple d’entraînement du rotor, et le taux de cisaillement, via la vitesse circonférentielle du rotor.&nbsp; Des paramètres pertinents calculés automatiquement Malaxeur de laboratoire Eirich. [©Eirich] Les mesures sont effectuées suivant un profil en escalier ou en rampe, les charges ascendantes et descendantes étant déterminées pour chacun. La visualisation montre les paramètres rhéologiques du matériau pour les modèles rhéologiques pertinents selon Bingham et Herschel-Bulkley. Ici, le modèle de Bingham montre les valeurs caractéristiques pour la limite d&rsquo;élasticité dynamique, ainsi que pour la viscosité dynamique à partir du profil descendant. En outre, en tenant compte du profil ascendant avec le modèle Herschel-Bulkley, il est possible de tirer des conclusions sur la composition structurelle du béton et sa limite d’élasticité statique. Une évaluation combinée des profils ascendants et descendants permet une analyse de la thixotropie. Tous les paramètres pertinents sont automatiquement calculés et édités par le système de contrôle. Cela signifie qu’aucune évaluation manuelle compliquée de grands volumes de données n’est nécessaire. Dans le processus, les propriétés rhéologiques ne sont pas déterminées en valeurs absolues. Les valeurs relatives obtenues permettent cependant de tirer des conclusions sur les propriétés rhéologiques du mélange. La nouvelle technologie est déjà utilisée dans les laboratoires de R&D pour les matériaux de construction. On peut supposer que les mesures de consistance dans le mélangeur seront également intéressantes pour de nombreuses autres industries, ainsi que pour le béton.
Il y a 3 ans et 323 jours

La Fédération Française du Bâtiment alerte sur la flambée des prix des matériaux qui menace la relance du secteur

"La relance est bien là. En revanche, à cause de ce déséquilibre mondial sur les matériaux, les +11% (d'activité) sont menacés", a alerté Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), lors d'une conférence de presse.L'activité du secteur a en effet progressé, comme anticipé, d'environ 11% sur un an au cours du premier semestre, mais elle reste encore inférieure de 5% à son niveau de début 2019.Les chiffres sont ainsi dans le vert pour les mises en chantier de logements individuels et collectifs (+4,2% par rapport au premier quadrimestre 2019) et pour les autorisations de permis (+1%)."L'emploi tient", a par ailleurs indiqué la FFB, précisant que 48.100 postes avaient été créés au premier trimestre 2021, dont 43.200 salariés.Toutefois, cette dynamique ne pourra se poursuivre que "si les difficultés d'approvisionnement croissantes auxquelles sont confrontées les entreprises de bâtiment se règlent rapidement", a mis en garde l'organisation.Selon la fédération, la sortie de crise est attendue pour fin 2021, voire début 2022, "alors qu'on espérait l'été 2021".Pour limiter les conséquences de la hausse des prix et des pénuries sur le secteur, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé la semaine dernière le gel des pénalités en cas de retard de livraison sur les marchés publics.Une annonce jugée "totalement insuffisante" par la FFB, qui propose une extension du gel des pénalités de retard sur tous les marchés (publics et privés) ainsi qu'une prise en charge intégrale par l'Etat de l'activité partielle des salariés, "comme ça s'est passé l'année dernière pour le Covid".Elle réclame également la mise en place de deux crédits d'impôts afin d'amortir les éventuelles pertes subies en 2021 et de contrebalancer la hausse des prix des matériaux."Aujourd'hui, on a besoin d'amortir ce choc qui est peut-être plus grave que le Covid", a affirmé M. Salleron."Certains chantiers peuvent être non commencés ou abandonnés parce que les pénalités coûteront moins cher que de mener le chantier à son terme", a-t-il expliqué.Entreprises : carnets de commandes et emploi se redressent, pas les margesPour autant, cette relance reste indéniable au regard des carnets de commandes, qui atteignent des niveaux records, toutes tailles d’entreprises confondues. Et cela vaut aussi pour l’emploi, puisque fin mars, le bâtiment affichait 48.000 postes de plus qu’au premier trimestre 2020, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein et que les perspectives d’embauche restent bien orientées.Il faut toutefois signaler que l’amélioration globale côté activité et emploi ne se traduit pas franchement dans la rentabilité des entreprises. De fait, les Comptes nationaux trimestriels révèlent qu’après l’effondrement du printemps 2020, le relèvement des marges opérationnelles a cessé à la fin du troisième trimestre 2020 dans la construction, les maintenant bien en-deçà de leur niveau d’avant crise. Cela distingue d’ailleurs nettement le secteur des autres, notamment de l’industrie manufacturière qui a peu ou prou subi les mêmes contraintes.Une analyse fine des données permet d’expliquer cela principalement par la reprise de l’emploi dans la construction. Il faut sans doute y lire aussi le début des effets de la crise des matériaux.Deux menaces : sur la DFS et sur les matériauxCe sont deux sujets lourds aujourd’hui. Le premier, l’emploi, parce que de nouvelles menaces se dessinent sur la Déduction forfaitaire spécifique (DFS). Il s’agit d’un abattement de 10% de l’assiette des cotisations de sécurité sociale pour les employeurs et les salariés, en contrepartie des frais supplémentaires liés à la mobilité de leur lieu de travail. On estime qu’elle bénéficie à 45% d’ouvriers, 10% d’Etam et 5% des cadres du bâtiment. Pour mémoire, le gouvernement envisageait de la supprimer en 2019 et de récupérer ainsi près d’un milliard d’euros auprès des entreprises et de leurs salariés, mais nous avions réussi à limiter la casse. Il revient à la charge de façon plus insidieuse, avec la mise en ligne le 1er avril dernier du Bulletin officiel de la sécurité sociale (Boss), qui répertorie toute la doctrine administrative en matière de cotisations sociales. Or, ce Boss remet en cause plusieurs curseurs concernant la DFS, qui devient ainsi beaucoup plus complexe à mettre en œuvre, ce qui poussera nombre d’entreprises à y renoncer. La FFB demande instamment le retour au mode de calcul ex ante.Le second sujet très lourd du moment reste le choc sur les matériaux. La FFB s’est déjà largement exprimée sur ce sujet, depuis les premières alertes du début février. On peut signaler que l’Insee confirme maintenant les hausses de prix. Dans ce contexte, certaines entreprises dénoncent des contrats signés car la perte qu’elles subiraient en réalisant le chantier sans révision de prix s’avèrerait plus forte que la pénalité qu’elles encourent en y renonçant. D’autres entreprises mettent réellement des salariés en congés ou en activité partielle, faute de matériaux pour réaliser les chantiers.La situation ressort très tendue, dans la plupart des métiers et sur tout le territoire. Nous ne ne connaissons pas le terme de cette crise, mais savons qu’elle menace de stopper net l’amorce de relance constatée. D’où l’appel à la responsabilité de tous que nous avons diffusé très largement et les chartes que nous avons signées avec certains donneurs d’ordres.Pour passer cette crise, la FFB demande la mise en œuvre de la théorie de l’imprévision ainsi que la réactivation de l’ordonnance qui avait gelé les pénalités de retard sur tous les marchés et tout au long de la filière au printemps 2020. Elle demande aussi un accompagnement plus fort aux fournisseurs, afin de partager le risque et le choc sur les marges. Enfin, la FFB demande au gouvernement la possibilité de recevoir immédiatement la créance d’impôt généré par un carry back, un crédit d’impôt proportionnel au poste « achat de matériaux » des entreprises et la prise en charge intégrale par l’État des coûts d’activité partielle en cas de rupture d’approvisionnement.
Il y a 3 ans et 323 jours

Chryso : Pour bétons bas carbone

Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Chryso lance les ChrysoXel EMX ULC pour bétons bas carbone. [©ACPresse] Bas carbone et économie circulaire constituent les deux grandes attentes du secteur de la construction. Chryso accompagne ainsi les industriels pour leur permettre de répondre à ces tendances de fond. Ainsi, il a lancé sur le marché, il y a une dizaine d’années, les premières solutions EnvironMix, pour bétons formulés avec des faibles quantités de ciments. Aujourd’hui, deux nouvelles gammes d’adjuvants sur mesure sont proposées. A savoir, les Chryso EnviroMix et EnviroMix ULC, pour “Ultra Low Carbon” (ultra bas carbone). «&nbsp;Nous visons les bétons permettant une réduction de plus de 50 % de l’empreinte carbone, en comparaison à des bétons classiques&nbsp;», explique&nbsp;Marc Plançon, directeur adjoint de la BU Béton de Chryso. Cette nouvelle offre est à la fois destinées au BPE et à la préfabrication. Elle devrait permettre d’élargir les possibilités d’emploi des nouveaux ciments bas carbone et des nouveaux liants, en garantissant de bonnes résistances à jeune âge, un maintien d’ouvrabilité et une rhéologie en phase avec les besoins de mise en œuvre. Lire aussi : Quoi de neuf dans l’adjuvantation ? L’arrivée des nouveaux EnviroMix est aussi l’occasion de proposer des outils digitaux d’accompagnement : Chryso EnviroMix Impact. « Cet outil permet un calcul de l’ICV spécifique du béton du client, en prenant en ligne de compte différents paramètres liés aux matières premières, à leur distance de transport ou à la formulation », conclut Marc Plançon. Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 323 jours

Une application web pour esquisser les projets de construction

GoBuild! Est une application web intuitive pour faciliter, accompagner et industrialiser la phase esquisse d’un projet de construction. Elle s’adresse aux professionnels de la construction de logements collectifs (bureaux d’études, architectes, promoteurs&#8230;). L’application promet d’apporter une précision et une méthodologie dans la modélisation des projets par leurs volumétries et de les modifier à l’infini. GoBuild! recalcule instantanément chaque changement de paramètre. L’utilisation de béta données et de l’intelligence artificielle permet autant de simulations souhaitées. Type de logement, nombre de sous-sols, nombre de niveaux, surface type par logement, adaptation au sol, livrable Poids Carbone&#8230; et une multitude d’autres critères disponibles. Elle contribue à la prise de décision en fonction des besoins et objectifs : coût, bilan promoteur, impact environnemental&#8230; Rapide, intuitive, ludique, précise, exhaustive, personnalisable, l’application a été pensée et réalisée par des techniciens experts utilisateurs.
Il y a 3 ans et 327 jours

Données environnementales produits : nouvelle levée de fonds pour Vizcab

START-UP. Le spécialiste des solutions numériques pour calculer l'empreinte carbone du secteur de la construction, Vizcab annonce une nouvelle levée de fonds. Celle-ci servira au lancement d'une plateforme autour des données environnementales produits.
Il y a 3 ans et 334 jours

Bataille juridique sur la réforme de l'assurance chômage devant le Conseil d'État

A l'issue de l'audience de plus de trois heures, la juge des référés n'a pas fixé de date sur la décision, attendue en fin de semaine prochaine. Si le Conseil d'Etat décide de suspendre la réforme, son entrée en vigueur prévue le 1er juillet serait à nouveau reportée, une première victoire pour les syndicats. L'instance devrait en parallèle examiner les recours sur le fond, mais cela pourrait prendre plusieurs mois.Dans l'ambiance feutrée du Conseil d'Etat, les avocats ont plaidé "l'urgence" de la suspension du décret du 30 mars qui réforme le mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation.Cela va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents" mais le gouvernement affirme que le nouveau calcul, couplé à l'instauration d'un bonus-malus sur les cotisations chômage dans certains secteurs, incitera à lutter contre les recours abusifs aux contrats courts.Les avocats de FO et de l'Unsa ont plaidé l'urgence comme une "évidence" car "il ne semble pas concevable qu'une décision sur le fond soit rendue avant la fin de l'été". Or, le Conseil d'Etat rechigne à remettre en question des dispositions déjà en vigueur, car cela créerait des recalculés."On sait reconstituer des situations", a répondu le représentant du ministère du Travail, contestant une suspension car "il y a un intérêt à ne pas maintenir l'incertitude" sur "une réforme annoncée depuis plusieurs mois".Sur le fond, les avocats ont contesté que "l'objectif d'intérêt général du gouvernement" - réduire le nombre de contrats courts -, puisse être atteint."Les employeurs ne sont pas en mesure de fournir des contrats longs en cette période, c'est un premier fantasme. Deuxième fantasme, le contrat court est un choix des salariés, c'est à la marge", pour l'avocat de la CFDT.La juge "dubitative"Sur la défensive, le ministère du Travail a été questionné à plusieurs reprises par la juge sur la possibilité "réaliste" de lutter contre les contrats précaires en sortie de crise, dans des secteurs qui fonctionnent structurellement avec des contrats courts comme les guides conférenciers. "Le découplage" entre l'entrée en vigueur du nouveau mode de calcul et le bonus-malus sur les cotisations de certains employeurs en septembre 2022 a aussi fait débat."Procès d'intention et inexactitudes. Il n'y a pas de découplage. La période d'observation des entreprises démarre aussi le 1er juillet", a répondu le représentant du ministère, pour qui "il y a au contraire intérêt à lutter contre la permittence en sortie de crise".L'exécutif défend aussi un "enjeu d'équité", le système actuel étant plus favorable à ceux qui alternent contrats courts et inactivité qu'à ceux qui travaillent en continu.Avocats et ministère du Travail se sont opposés également sur les études d'impact de l'Unédic.Selon l'organisme paritaire, jusque 1,15 million de personnes qui ouvriront des droits dans l'année suivant le 1er juillet toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne) avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).En touchant au SJR, "la mécanique a échappé aux mécaniciens", ont résumé les avocats."On a une divergence d'analyse avec l'Unédic", n'a pas caché le ministère du Travail. Là encore, la juge s'est dite "dubitative" sur les réponses du gouvernement.Le Conseil d'Etat avait annulé un premier décret en novembre, en estimant que la réforme pouvait créer une "différence de traitement disproportionnée" entre deux demandeurs d'emploi ayant travaillé une même durée mais selon un rythme différent.Le gouvernement a en conséquence revu sa copie en plafonnant les jours non travaillés pris en compte, ce qui limite la baisse de l'allocation. Et il a aussi rédigé un décret rectificatif, paru mercredi au Journal officiel, pour corriger des "effets non voulus" en défaveur des personnes ayant connu des périodes de rémunérations inhabituelles (activité partielle, congés maternité, maladie...).Autant de "rustines", aux yeux des avocats des syndicats.
Il y a 3 ans et 334 jours

La révision des tarifs solaires met la filière photovoltaïque "en danger"

POLÉMIQUE. Décidément remontés à bloc, les professionnels de l'énergie solaire sonnent la mobilisation générale contre le projet de décret du Gouvernement revoyant à la baisse les tarifs de rachat de l'électricité d'origine photovoltaïque pour les contrats antérieurs à 2011. Dans une tribune, ils dénoncent un "paradoxe" basé sur "des calculs complètement déconnectés de la réalité économique" de leur filière.
Il y a 3 ans et 334 jours

Pour le climat mondial, il faut soutenir le déploiement des EnR dans les pays en développement selon l'AIE

L'investissement dans les énergies vertes recule depuis quelques années dans les pays émergents et en développement (hors Chine), et la crise du Covid n'a rien arrangé: il faudrait en multiplier le montant actuel par sept, pour le faire passer de 150 milliards de dollars par an à plus de 1.000 milliards annuels d'ici 2030 et ainsi mettre le globe sur la voie de la neutralité carbone à 2050, a calculé l'AIE dans un rapport publié mercredi."Nous sommes engagés dans une course à la neutralité carbone: ce n'est pas une course entre pays, mais contre le temps", dit à l'AFP son directeur, Fatih Birol: "il n'y aura pas de vainqueur si tout le monde ne franchit pas la ligne d'arrivée".Or "les régions en développement, qui abritent deux tiers de la population mondiale, génèrent 90% de la croissance des émissions mais reçoivent 20% des financements consacrés aux énergies propres", ajoute-t-il. "Si nous n'agissons pas rapidement pour accélérer ces investissements, ce sujet deviendra la ligne de faille la plus critique dans la lutte contre le réchauffement".Appel au G7A ce stade des plans énergétiques connus, les émissions de CO2 de ces économies d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique latine devraient croître ces 20 prochaines années, quand celles des économies avancées baisseront et celles de la Chine se stabiliseront.Industrialisation et urbanisation rapide vont entraîner un boom de la demande de construction, transports, climatisation... Et 760 millions de personnes sont encore sans électricité.Le rapport de l'AIE, produit avec la Banque mondiale et le Forum économique mondial, souligne l'importance des financements privés pour ces investissements intensifs en capital.Mais action internationale et fonds publics devront jouer le rôle de catalyseurs, ajoute-t-il, dans des environnements peu favorables, où le capital est cher (sept fois plus qu'en Amérique du nord): finances nationales réduites, système bancaire déficient, instabilité monétaire, manque de visibilité..."L'argent ne manque pas dans le monde, mais il ne va pas là où il est le plus nécessaire" souligne M. Birol. "Les gouvernements doivent donner à toutes les institutions financières internationales le mandat stratégique consistant à financer les transitions énergétiques dans les pays en développement".L'économiste appelle les dirigeants du G7, qui entament vendredi un sommet de trois jours, à s'en saisir: "le G7 peut en donner le coup d'envoi, envoyer un signal".Quant aux 100 milliards de dollars annuels de financements climatiques, que les pays du Nord se sont engagés à verser au Sud dans le cadre des négociations climat de l'ONU et de l'accord de Paris, c'est "un plancher", souligne l'AIE.Moins cher au Sud qu'au NordIl y a un avantage économique, insiste l'AIE : réduire les émissions depuis un pays développé coûte deux fois plus cher que dans une région en développement, où souvent il n'est pas nécessaire d'en passer par la transformation de secteurs entiers.Le prix des renouvelables a aussi chuté. Le coût d'installation a reculé de 40-55% entre 2015 et 2019 pour le photovoltaïque, au Brésil, Mexique, en Inde et Afrique du Sud, de 15-30% pour l'éolien. Il reste malgré tout élevé pour d'autres, Afrique sub-saharienne ou Indonésie -- même si les frais au démarrage se trouvent ensuite compensés par de moindres charges opérationnelles ou économies de combustible."L'Asie et l'Afrique sont critiques, et les doter en électricité propre, renouvelable, est une priorité", dit Fatih Birol.Car l'Asie en particulier a tout un programme charbon, pour alimenter d'immenses centrales électriques dont la moyenne d'âge a juste 15 ans (contre 40 pour les centrales américaines)."Ces centrales génèrent de l'argent pour les gouvernements et sociétés de services: il nous faut donc trouver des incitations financières innovantes pour leur mise à la retraite anticipée".Innovations pour réformer les marchés bancaires, donner plus de pouvoir aux PME... les sujets sont multiples."La collaboration public-privé doit être renforcée", a appelé Borge Brende, du Forum économique mondial, annonçant la création de "coalitions" pour favoriser investissements, financements novateurs, partenariats directs entre énergéticiens et clients privés...
Il y a 3 ans et 335 jours

Assurance chômage: la réforme à l'épreuve du Conseil d'Etat

Toutes les grandes centrales ont déposé des recours contre le décret du 30 mars qui réforme les règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi, à l'exception de la CFTC, qui tout en étant opposée à la réforme, a estimé qu'il n'y avait pas de "fondement juridique".Les syndicats sont déterminés à obtenir l'annulation de cette réforme qu'ils ne cessent de dénoncer comme "injuste" et "anachronique". Décidée en 2019 dans un marché de l'emploi alors dynamique, elle a déjà été plusieurs fois repoussée avec la crise liée au Covid-19 et "adaptée" au contexte. L'audience en référé sur les demandes de suspension du décret, prévue à 14h30, pourrait durer plusieurs heures. Et la décision devrait intervenir quelques jours après.Si le Conseil d'État décide de suspendre la réforme, son entrée en vigueur serait à nouveau reportée, une première victoire pour les syndicats. L'instance devrait en parallèle examiner les recours sur le fond, avec une décision attendue à l'automne, de source syndicale, se rapprochant ainsi encore davantage de l'élection présidentielle."S'il ne suspend pas, on sait que tout n'est pas perdu", observe un responsable syndical, tout en soulignant que dans un tel scénario, "on peut être un peu plus pessimistes" car l'instance administrative rechigne à remettre en question des dispositions déjà en vigueur, car cela créerait des recalculés.Au gouvernement, on se veut serein, convaincu que la réforme "tient la route" et déplorant que les discussions aient "quitté le champ du débat rationnel".L'exécutif défend un "enjeu d'équité", le système actuel étant plus favorable à ceux qui alternent contrats courts et inactivité qu'à ceux qui travaillent en continu.Interpellée mardi à l'Assemblée par Boris Vallaud (PS) sur cette réforme dénoncée comme "brutale", la ministre du Travail, Elisabeth Borne, s'est étonnée de la défense d'un "système injuste qui enferme des centaines de milliers de travailleurs dans la précarité"."Ignominie"Selon l'Unédic, jusque 1,15 million de personnes qui ouvriront des droits dans l'année suivant le 1er juillet toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne) avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Les syndicats attaquent principalement la mesure phare de la réforme: le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation. Ce nouveau mode va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".Le Conseil d'Etat avait annulé un premier décret en novembre, en estimant que cela pouvait créer une "différence de traitement disproportionnée" entre deux demandeurs d'emploi ayant travaillé une même durée mais selon un rythme différent.Le gouvernement a en conséquence revu sa copie en plafonnant les jours non travaillés pris en compte, ce qui limite la baisse de l'allocation. Il affirme que le nouveau calcul, couplé à l'instauration d'un bonus-malus sur les cotisations chômage dans certains secteurs, sera plus équitable et limitera les recours abusifs aux contrats courts.Et il a aussi rédigé un décret rectificatif, paru mercredi au Journal officiel, pour corriger des "effets non voulus" en défaveur des personnes ayant connu des périodes de rémunérations inhabituelles (activité partielle, congés maternité, maladie...).Mais les syndicats estiment que les inégalités de traitement persistent malgré ce décret correctif, jugé fragile juridiquement par l'Unédic, et dénoncent, à l'instar de la CFDT, une réforme qui "va engendrer un nombre colossal de perdants", ou "une ignominie en pleine crise de l'emploi" pour la CGT.Ils ont multiplié les "cas-types" de "ruptures d'égalité" entre demandeurs d'emploi, l'Unédic montrant ainsi dernièrement, à la demande de FO, que les salariés qui travaillent pour des employeurs multiples, comme les assistantes maternelles, pourraient aussi y perdre.Ils contestent en outre d'autres mesures, désormais soumises à une clause de "retour à meilleure fortune", dont le durcissement de 4 à 6 mois de travail pour l'ouverture et le rechargement des droits.
Il y a 3 ans et 336 jours

L’OPPBTP édite un nouveau guide pour réduire l’exposition des salariés aux poussières de bois

Les engagements pris prévoyaient, notamment, la réalisation d'une étude (PROPOBOIS) visant à aider les entreprises à réduire l'exposition des salariés aux poussières de bois dans le secteur du bois-construction et de l'ameublement. Cette étude menée durant 18 mois a permis d'élaborer le guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier » qui propose une série de solutions et de recommandations pratiques à mettre en place pour améliorer les conditions de travail.Un guide pédagogique pour une meilleure préventionLe guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier » élaboré conjointement par l'OPPBTP et FCBA a pour ambition d'accompagner les chefs d'entreprise dans l'évaluation de la situation de leur entreprise par rapport au risque poussières de bois et surtout d'identifier les points majeurs d'amélioration et les actions concrètes à mener.La méthode décrite dans cet ouvrage de 71 pages propose un moyen pratique de mieux cerner les enjeux propres à chaque entreprise. Elle s'applique pas à pas et est étayée par un outil établi sur Excel facilitant la saisie des données et les calculs, et grâce auquel il est possible, en toute autonomie :d'identifier les zones de risque majeur d'exposition aux poussières de bois au sein de l'atelier ;de déterminer et de hiérarchiser les actions à mettre en oeuvre ;de participer à la définition des groupes d'exposition similaire dans le cadre du contrôle réglementaire de la valeur limite d'exposition professionnelle (VLEP).Au sommaire de ce guide :Les enjeux d'une bonne maîtrise de l'exposition : des informations relatives aux effets des poussières de bois et l'importance des bonnes pratiques minimales à mettre en oeuvre afin de fixer le cadre pour les entreprises.Les étapes de l'autodiagnostic : ce chapitre traite, étape par étape, de la méthode d'évaluation pour déterminer de manière autonome la situation face au risque de poussières de bois.Les actions correctives après l'autodiagnostic : cette partie aborde l'analyse des résultats de l'autodiagnostic et propose des pistes d'actions correctives pouvant être mises en place afin de réduire le niveau d'exposition des salariés.Annexe 1 : Les appareils de protection respiratoire.Annexe 2 : Quiz d'auto-évaluation des bonnes pratiques.Annexe 3 : Exemples de cas d'application de la méthode.Tout au long de l'élaboration de ce guide, ces éléments ont été validés avec le Copil « Poussières de bois » comprenant des organisations professionnelles de la seconde transformation du bois (l'Ameublement français, CAPEB, UMB de la FFB, UFME, UIPC, UICB SCOP BTP).Le guide est disponible sur les sites de l'OPPBTP et du FCBALes poussières de bois, un enjeu majeur pour la filièreEnviron 444 200 salariés déclarent être exposés aux poussières de bois dans le cadre de leur travail (selon l'enquête SUMER 2010). Or, ces particules peuvent être à l'origine de problèmes de santé allant de la simple atteinte cutanée au développement de cancers des sinus ou des fosses nasales.Réduire l'exposition des salariés aux poussières de bois est donc un enjeu majeur que l'OPPBTP et l'institut FCBA ont souhaité traiter à travers la mise en place d'actions concrètes.La collaboration entre l'OPPBTP et FCBA a été initiée dans le cadre de la convention « Poussières de bois » (2012/2015) signée avec le Ministère du travail, l'INRS, la CNAMTS et les organisations professionnelles des secteurs bois et ameublement. Elle s'est prolongée en 2017 par la réalisation d'une étude (PROPOBOIS) afin de définir une démarche de diagnostic, facilement applicable par les entreprises, pour la détermination des « Groupes d'Exposition Similaire » (GES).Cette étude, menée durant 18 mois auprès de 8 entreprises volontaires du secteur bois-construction et ameublement représentatives de la profession, a permis d'analyser différentes situations d'exposition des salariés en lien avec la nature des procédés mis en oeuvre et à élaborer une série de solutions qui sont aujourd'hui détaillées dans le guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier ».Webinaire (en replay) : prévenir les risques d'exposition aux poussières de bois du Mercredi 19 maiFCBA, avec l'OPPBTP, a organisé un webinaire à destination des entreprises de la filière autour de la méthodologie d'autoévaluation pour prévenir les risques d'exposition aux poussières de bois.Vincent Quint, Responsable Environnement Industriel (FCBA) et Isabelle Monnerais, Responsable de domaine – Risque chimique – Services aux entreprises (OPPBTP) donneront les clés pour réussir son auto-évaluation et présenteront les bénéfices pour les entreprises.Programme de la matinée :Exposition aux poussières de bois et réglementation,Présentation de la méthode d'autoévaluation,Comprendre et maitriser l'exposition des salariés : comment définir un plan d'amélioration ?Questions / Réponses.Pour voir ou revoir ce webinaire, cliquez ici
Il y a 3 ans et 336 jours

Le nouveau siège social d’Orange révèle tout le potentiel du bambou MOSO®

Aucune parcelle architecturale du nouveau siège social d’Orange n’échappe aux solutions bambou de MOSO® International. Installées du sol au plafond en passant par les murs, la prééminence du bambou caractérise ce chantier d’envergure situé à Issy-les-Moulineaux. Idéalement placé dans la ville, le bâtiment est prêt à accueillir 3000 salariés de l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde. Ce projet aussi ambitieux que novateur est signé par l’agence VIGUIER, promu par Altarea Cogedim. Un bâtiment marqué par une identité architecturale forte mixant le minéral et le végétal Étendu sur 56 000 m², le nouveau siège d’Orange appelé « Bridge » peut difficilement passer inaperçu à Issy-les-Moulineaux. Son emplacement stratégique, à la fois proche du centre-ville, bien desservi par les transports et en bord de Seine offre une promesse de confort aux futurs occupants des lieux. Pour ce projet fortement symbolique, le cabinet d’architecture VIGUIER a tenu à sélectionner un faible nombre de matériaux afin d’aboutir à un ensemble harmonieux et cohérent entre l’architecture extérieure et intérieure. Le choix du bambou, du métal et du minéral a ainsi permis d’atteindre le résultat attendu, c’est-à-dire un ensemble unifié et clair. Le projet d’architecture d’intérieur a consisté à revêtir de bambou les zones largement ouvertes au public et aux événements, le rez-de-chaussée ou encore les lieux de passage. Découlant de ces zones prédéfinies qui constituent le cœur du projet, le cabinet a assuré une continuité du revêtement en bambou à travers les ascenseurs, leurs paliers, les sanitaires et les terrasses intérieures situées dans les étages. Dans la même logique, cette démarche a été déclinée sur les espaces paysagers extérieurs, c’est-à-dire sur la terrasse du toit, sur les balcons et le parvis. Un accompagnement sur-mesure opéré par un partenaire de confiance Le choix du matériau végétal ne s’est pas porté immédiatement sur le bambou, et ne devait concerner au départ que le parquet. L’architecte prônait initialement le chêne dont l’option semblait pertinente au vu du déploiement prévu sur des espaces larges, variés et particulièrement sollicités par les passages. Le promoteur investisseur était surtout soucieux de la pérennité que pouvait offrir le matériau choisi, considéré comme le point essentiel du projet. En premier lieu, le bambou a séduit par ses qualités techniques. Ce matériau remplissait toutes les contraintes en matière de résistance au poinçonnement, et il présentait de forts atouts en matière de durabilité et de flexibilité. Ainsi, sa souplesse autorisait toutes les audaces créatives. Il restait toutefois un dernier point à satisfaire : la tonalité du bambou devrait se rapprocher de celle du chêne. Soucieux de répondre à cette exigence esthétique, MOSO® a su faire preuve d’écoute et d’adaptabilité. La société a mobilisé les équipes de son site de production, situé en Chine, pour contretyper la teinte du revêtement sol jusqu’à l’obtention de la finition souhaitée. Convaincue, l’agence d’architecture décide alors de décliner le bambou non seulement sur les sols, mais également sur les murs et plafonds. Possibilités illimitées avec les solutions MOSO® Bambou Le bambou est un matériau flexible offrant des possibilités illimitées en termes d’application. Selon le mode de fabrication, il peut tout aussi bien être installé à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les architectes en charge du projet Bridge Pont d’Issy l’ont bien compris ; le matériau est décliné sous plusieurs formes, ajoutant dans chaque espace une touche naturelle, qualitative et chaleureuse. Des sols en bambou– intérieur et extérieur Au total, 8 600 m2 de sol BambooPlex sont installés à l’intérieur de l’édifice, dans des zones de passage et des marches d’escalier. Le sol BambooPlex, muni d’une couche d’usure en bambou Density® de 4,5 mm d’épaisseur, assure une résistance au trafic intense. MOSO® BambooPlex dispose d’une haute stabilité permettant également une installation sur sol chauffant. Enfin, il a été livré avec une certification FSC afin de répondre aux exigences environnementales du projet. En extérieur, 1 200 m2 de terrasse Bamboo X-treme® habillent le toit et les balcons, créant une continuité entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. MOSO® Bamboo X-treme® est une lame de terrasse combinant un thermo-traitement avec une compression à haute densité des lamelles de bambou. Grâce à ce procédé, la solution bénéficie de la plus haute durabilité. Elle est certifiée Classe 1 en termes de durabilité biologique (selon EN 350 / CEN/TS 15083-2, test de bois enterrés Classe 1 EN 350 / CEN/TS 15083-1) et une classe d’usage Classe 4 (selon EN 335). Panneaux, placages et carrelets en bambou L’auditorium est revêtu en extérieur et intérieur de placages en bambou et de rouleaux flexibles Flexbamboo s’adaptant parfaitement aux courbes de cet espace. Pour répondre aux exigences de performances acoustiques, le placage en bambou est appliqué sur des panneaux acoustiques. Les dossiers et tablettes des assises sont également recouverts de placage en bambou. Les carrelets MOSO® Bambou ornent les faux plafond et mur rideaux. Les industriels ont eux-mêmes opéré le travail de finition dans le même esprit que la réalisation du parquet, à partir des solutions MOSO® fournies à l’état brut. Ainsi, les teintes ont subi la variation de couleurs attendue à chaque itération. Les panneaux massifs MOSO® Bambou permettent de créer d’élégantes mains courantes, portes et huisseries. Les 3 atouts majeurs des produits MOSO® Bambou La dureté favorise la pérennité des revêtements Les produits MOSO® Bambou offrent de nombreux avantages, tels qu’une dureté exceptionnelle, grâce à un procédé de compression à haute densité des lamelles de bambou.  Celui-ci permet d’obtenir une résistance Brinell supérieure à 9.5kg/mm2 selon la norme EN1534 pour les solutions Density® et Bamboo X-treme®. Les solutions sont déclinables sans fin Les produits MOSO® Bambou se démarquent également par leur stabilité dimensionnelle considérable avec des coefficients de dilatation très faibles, comparés à toutes les essences de bois. Ils sont ainsi tout à fait adaptés à des environnements à fortes contraintes et à fort trafic. Il répond à de nombreuses applications, telles que les sols, murs, extérieurs couverts, bardage…. Le bambou possède des caractéristiques mécaniques proches des bois tropicaux, ce qui favorise sa dureté et sa résistance, y compris au feu. La durabilité en faveur des enjeux environnementaux Le bambou MOSO® est un matériau durable. Ce n’est pas un bois, mais une graminée. Cette plante présente la croissance la plus rapide au monde, pouvant aller jusqu’à 1 mètre par jour. Grâce à son système de rhizomes permettant un renouvellement des cannes de bambou très élevé, sa production n’occasionne pas de déforestation. Cet aspect essentiel participe à réduire l’impact environnemental. Les produits MOSO® Bambou permettent d’obtenir de nombreux crédits de différents écolabels comme HQE, BREEAM et LEED. L’analyse du cycle de vie des produits MOSO® Bambou, réalisée de manière indépendante par l’Université de Delft aux Pays-Bas, démontre l’empreinte carbone neutre des produits MOSO®. Plus récemment, MOSO® offre la possibilité de calculer les émissions carbone retenues dans un projet selon les produits employés. L’étroite collaboration avec MOSO® International a permis de répondre aux attentes techniques et esthétiques de ce projet architectural ambitieux. La présence du bambou a finalement donné du contraste à la tonalité blanche de l’architecture et a apporté une note chaleureuse à l’ensemble. Détails du projet Orange – Siège social Lieu : Issy-les-Moulineaux (92) Architecte : Agence VIGUIER Promoteur investisseur : Altarea Cogedim. Applications en bambou : 8600m2 sol BambooPlex Density® Naturel, certifié FSC installation sur sol chauffant (produit sur-mesure conçu pour le projet) ; Installateur : INTERSOL 3000m2 placages fins vertical pour panneaux acoustiques ; Industriel : Topakoustic ; Installateur : BOISTECH 80m3 carrelets vertical (section 20X55mm) pour plafonds acoustiques ; Industriel : Laudescher Installateur : CERTAC 20m3 carrelets Bamboo N-Finity pour murs rideaux ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) &#8212; Panneaux massifs (Vertical Caramel) et mains courantes et portes ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) &#8212; Placage fin (Vertical Caramel) pour portes ; Industriel et installateur : BOISTECH 1200m2 Terrasse Bamboo X-treme® (toit terrasse) ; Installateur : SPORTS ET PAYSAGES Légende photo : Daniel Osso et MOSO® Bambou  À propos de Moso Avec une expérience de plus de 20 ans, MOSO® international est le pionnier des solutions innovatrices en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur et le seul producteur de bambou à intervenir mondialement. Basé aux Pays-Bas, MOSO® international possède des bureaux en Espagne, en Italie, en Afrique du Sud, en Chine, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis et compte 75 collaborateurs au total. www.moso-bamboo.com/fr/