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Résultats de recherche pour construction logements

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Il y a 3 ans et 161 jours

Castex vante l'extension du "plan friches" sur l'ancienne manufacture Cosserat à Amiens

Le plan friches, dont le gouvernement a annoncé vendredi une rallonge de 100 millions d'euros avec un nouvel appel à projets, "marche très bien", s'est réjoui M. Castex.Selon le chef du gouvernement, la dotation initiale du fonds, créé en 2020 dans le cadre du plan de relance, est partie "comme des petits pains".Désormais porté à 750 millions, le fonds a permis la "reconstruction ou réhabilitation de 100.000 logements"."Il faut faire du recyclage à tous les étages: les logements [abandonnés], les friches (...) il faut optimiser tout", a martelé M. Castex, rappelant que "l'artificialisation (des sols) progresse quatre fois plus vite que la population"."C'est en général plus long, plus compliqué et plus cher de construire sur des friches", a rappelé la ministre chargée du logement, Emmanuelle Wargon.Le chef du gouvernement veut notamment "favoriser l'intervention de l'initiative privée" dans ces opérations.Le programme de transformation de la friche Cosserat, qu'il a visitée, doit bénéficier d'une aide de 300.000 euros pour transformer l'ancienne manufacture textile spécialisée dans le velours, emblématique d'Amiens.Abandonnés au début des années 2000, ses bâtiments du XIXe siècle ont accueilli jusqu'à 500 métiers à tisser et 1.000 salariés.Le projet prévoit la réhabilitation de 8.000 m³ de bâtiments, pour 34.000 m³ de construction neuves. Y seront créés 400 logements à l'horizon 2025, ainsi que 9.000 m2 de bureaux et 500 m² de commerces.Sur place, François Ruffin, député de la Somme, a dénoncé "l'hypocrisie" du discours dans un vif échange avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili."Aujourd'hui, ce qui est en train de s'installer ici, c'est un renouveau économique", a mis en avant la ministre.Ce projet "je le prends, mais ça représente 5 ha", et "à côté de ça, on va bétonner des dizaines d'hectares à l'entrée d'Amiens, et agrandir la zone (d'activités) autour d'Amazon", a objecté l'élu LFI.La reconversion des friches est l'un des leviers actionnés par le gouvernement pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette" à l'horizon 2050.En France, 20.000 à 30.000 ha d'espaces naturels sont artificialisés chaque année, une des causes premières du changement climatique, de l'érosion et de la perte de biodiversité.
Il y a 3 ans et 161 jours

Anniversaire de l'OQAI : 20 ans d’actions et d'avancées pour une meilleure qualité de l’air intérieur

Au fil des tables rondes, mobilisant un grand nombre d’acteurs français et européens de la communauté scientifique, du monde de la santé, du logement, etc., plus de 500 participants ont pu découvrir ou approfondir leur connaissance des travaux menés par l’Observatoire, depuis 2001. Ainsi par exemple, les grandes campagnes nationales réalisées dans les différents lieux de vie pour déterminer l’exposition des populations à la pollution de l'air intérieur, via une approche anthropocentrée et pluridisciplinaire.Au-delà des actions menées, cette journée aura aussi été l’occasion de comprendre comment les connaissances ainsi acquises et enrichies éclairent les politiques publiques et accompagnent la prise en compte de ce défi parles acteurs de la construction et de l’immobilier. La parole a été donnée à différentes personnalités scientifiques et publiques européennes, mettant ces connaissances en perspective avec les dynamiques observées dans les pays voisins, les projets de recherche communs et les résultats obtenus.Retour sur 20 ans d’actions de l’OQAI, à travers quelques temps forts du colloque.Le regard d’Andrée Buchmann, Présidente de l’OQAIEn 2001, les ministères en charge du Logement, de l’Écologie et de la Santé, avec le concours du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et de l’Agence de la transition écologique (ADEME), créent l’OQAI. Sa mission : évaluer l’exposition des populations à la pollution de l’air intérieur dans les lieux de vie (logements, écoles, immeubles de bureaux et établissements sanitaires et médicosociaux).Le CSTB est alors chargé d’assurer la coordination scientifique et technique de l’Observatoire. Il mobilise une équipe d’une dizaine de chercheurs spécialistes en métrologie, statistiques et systèmes du bâtiment, pour concevoir et mettre en œuvre les campagnes nationales et les projets spécifiques indispensables pour faire avancer les connaissances, avec l’appui d’un réseau de partenaires à travers toute la France.Une gouvernance originale est également mise en place avec un conseil scientifique, un conseil de surveillance réunissant les fondateurs et un comité consultatif rassemblant les acteurs économiques et associatifs, qui font part de leurs besoins et attentes et avec lesquels sont régulièrement partagés les résultats.Depuis, précise Andrée Buchmann, Présidente de l’OQAI, en introduction du colloque « fort de cette organisation, l’Observatoire s’est rapidement imposé comme une référence nationale et internationale ». Et de poursuivre : « En 2001, la qualité de l’air intérieur n’était pas encore perçue et traitée comme l’enjeu sanitaire majeur qu’elle est aujourd’hui. L’OQAI a largement contribué à cette évolution. Il a en cela pleinement joué son rôle, apportant des réponses fiables et objectives aux questions posées par la société. »À travers des campagnes de mesures ambitieuses, menées dans des conditions réelles d’occupation des lieux de vie, l’Observatoire a permis de livrer un panorama précis, à l’échelle du pays, de la qualité de l’air dans les espaces clos. Ces données accompagnent l’évaluation des risques sanitaires et constituent des éléments d’aide à la décision pour la définition des politiques publiques.Plusieurs actions majeures ont ainsi pu s’appuyer sur ces données et connaissances. Par exemple, l’étiquetage réglementaire des produits de construction et de décoration au regard de l’émission de Composés Organiques Volatils (COV), mis en œuvre en 2012, ou la publication des premières valeurs limites réglementaires pour l’air intérieur, pour le formaldéhyde et le benzène, en 2011.Le logement, un déterminant de notre santé En moyenne, les Français passent 67% de leur temps dans leur logement, lieu de vie où ils sont généralement le plus en attente de confort. Or, la qualité de l’air intérieur est une composante essentielle de la santé et du confort. Cet enjeu est d’ailleurs largement reconnu au niveau international, comme l’a notamment souligné le Docteur Maria Neira, directrice du département Santé publique et environnement à l'OMS, lors de la table ronde dédiée à la thématique logement et qualité de l’air intérieur.C’est dans ce contexte que, dès 2003, l’OQAI lançait la 1ère Campagne nationale Logements, dans 567 logements représentatifs du parc métropolitain. Une seconde campagne a démarré fin 2020, afin de mettre à jour les connaissances, tenant compte de l’évolution des réglementations, des modes de vie, de l’apparition de nouveaux polluants, etc. La pollution de l’air intérieur de 600 maisons et appartements sera ainsi décrite d’ici fin 2022. L’impact de cette pollution sur la santé sera aussi analysé.Habiter dans des bâtiments sobres en énergieEn lien avec les transitions énergétique et environnementale, les bâtiments sont de plus en plus performants. Ces évolutions et améliorations techniques peuvent avoir une incidence sur la qualité de l’air intérieur.C’est sur ce double enjeu que portait l’étude « Bâtiments performants en énergie », menée par l’OQAI entre 2012 et 2018, dans 128 logements occupés. Étaient notamment mesurés les concentrations en dioxyde de carbone (CO2), particules, aldéhydes et COV, la température et les débits / pressions aux bouches des systèmes mécaniques de ventilation. La présence de moisissures était également documentée par inspection visuelle et via l’indice de développement fongique. Apprendre dans un environnement sain et confortable À l’échelle européenne, les enfants passent en moyenne, chaque jour de semaine, 27 % de leur temps à l’école. Or, on le sait, au-delà du confort et de la santé, la qualité de l’air intérieur a aussi une incidence sur les capacités d’apprentissage et de concentration, a fortiori chez les plus jeunes. La qualité de l’air intérieur dans les lieux d’enseignement est donc fondamentale.La Campagne nationale Écoles, menée par l’OQAI entre 2013 et 2017, a permis de dresser un état des lieux de la pollution de l’air et des poussières déposées au sol dans 600 salles de classes élémentaires et maternelles, réparties dans 300 établissements en France métropolitaine.4 points de vigilance ont alors été soulignés :Les particules fines observées dans des concentrations supérieures à la valeur guide proposée par l’OMS pour l’air extérieur en 2021 ;Les Composés Organiques Semi-Volatils (COSV) omniprésents pour la plupart ; La présence de plomb dans des peintures à l’état dégradé dans 15 % des écoles ; Un niveau de confinement de l’air intérieur (qualité du renouvellement de l’air) très élevé dans 40 % des écoles. En conclusion de cette table ronde, les experts ont fait le point sur les enjeux de la qualité de l’air dans les écoles aujourd’hui, en lien avec la crise sanitaire et ses enseignements en la matière : nécessité de disposer de données affinées en fonction des territoires, renforcement des bonnes pratiques en matière de ventilation, renouvellement de l’air, choix des matériaux, suivi des concentrations intérieures via des capteurs connectés, etc.
Il y a 3 ans et 161 jours

La construction de logements dépasse de peu ses niveaux d'avant-crise

Le nombre d'autorisations délivrées pour la construction de logements a baissé de 1% sur la période septembre-novembre par rapport aux trois mois précédents, mais reste au-dessus de son niveau d'avant-crise.
Il y a 3 ans et 162 jours

La Libye tente de contenir son urbanisation anarchique

Des terrains agricoles non aménagés divisés à la hâte pour accueillir des logements, des quartiers entiers sortis de terre sans autorisation et des villes confrontées à une forte tension immobilière.La Libye est aujourd'hui "incapable de suivre le rythme" de son urbanisation galopante et anarchique, concède à l'AFP le ministre du Logement et de la Construction du gouvernement intérimaire, Aboubakr al-Ghawi.A Benghazi (est), la superficie construite a doublé depuis 2009, passant de 32.000 à 64.000 hectares, selon le directeur du Bureau des projets de la ville, Oussama Al-Kazza. Et la moitié de la deuxième ville du pays a été construite "en dehors du schéma directeur", indique-t-il.A 1.000 km à l'ouest, dans la capitale Tripoli, des quartiers entiers ont aussi vu le jour sans la moindre autorisation.Alors que la Libye commence à retrouver un semblant de stabilité, le ministère du Logement s'apprête à accélérer l'achèvement de la "troisième phase des plans d'urbanisme, en collaboration avec des bureaux d'études locaux et internationaux pour revoir les schémas aléatoires élaborés ces dix dernières années", affirme M. al-Ghawi.Le premier plan d'urbanisme a été adopté en 1966, le deuxième en 1980 et le dernier en 2009. Mais celui-ci n'a jamais été mis en oeuvre en raison du chaos et de l'instabilité."Maisons détruites"A l'insu des autorités, des milliers d'hectares de terres agricoles en périphérie de Benghazi ont été divisés en parcelles de 500 mètres carrés, vendues pour abriter des logements, sans planification ni aménagement.Les autorités locales peinent à contenir le phénomène et à réaménager les secteurs endommagés par la guerre, ce qui favorise la création de quartiers entiers non autorisés où se sont installées des familles déplacées depuis 2014.Plusieurs faubourgs de la ville ont été entièrement détruits lors des violents combats menés ces dernières années pour en chasser les groupes jihadistes qui s'y sont retranchés après 2011.Leurs habitants ont dû trouver des solutions dans l'urgence, pas toujours dans les règles, pour ne pas finir à la rue."Nous avons quitté nos maisons du centre-ville à cause de la guerre", confie Jallal al-Gotrani, un fonctionnaire de 48 ans qui a construit une maison dans un nouveau quartier de cette ville orientale, berceau de la révolte de 2011."A la fin des combats, nous avons découvert nos maisons détruites, inhabitables. Nous n'étions plus en mesure de payer le loyer, nous avons donc été obligés de construire une petite maison dans un secteur créé par des habitants de manière aléatoire, en l'absence d'un nouveau plan de l'Etat ou d'une aide pour réhabiliter les secteurs détruits", raconte-t-il.A la rueSelon M. al-Kazza, plus de 50.000 unités de logement échappent au plan général de la ville et ne répondent pas aux normes de planification en matière de routes, d'espaces verts, d'écoles ou de centres de santé, mais surtout de réseaux d'eau et d'égouts.La Garde municipale s'efforce de contenir le phénomène. "Arrêtez la construction et contactez la direction" du plan urbain, peut-on lire en lettres rouges sur des clôtures de chantiers non autorisés à Benghazi.Le chef du département de l'urbanisme, Abdulhakim Amer, appelle à passer outre la "bureaucratie administrative" pour contrecarrer cette urbanisation qui échappe à tout contrôle.A Tripoli, les besoins en logement sont particulièrement criants. Les affrontements autour de la capitale l'an dernier et les violences sanglantes dans l'Est ont mis sous pression la plus grande ville du pays, qui a vu affluer des dizaines de milliers de familles affectées par la guerre, provoquant une crise du logement combinée à une flambée des prix.Depuis quelques semaines, les autorités locales mènent une importante campagne contre les constructions sans permis qui ont poussé dans la capitale pendant la période de chaos post-révolte, notamment le long de la corniche où ont prospéré des dizaines de cafés, fast-foods et habitations.Des dizaines de commerces mais aussi des logements non autorisés ont ainsi été rasés. Une reprise en main qui n'est pas sans conséquences pour les occupants, sommés de vider les lieux sans préavis et sans leur offrir d'alternatives.
Il y a 3 ans et 166 jours

Les mesures et conséquences positives du projet de loi de finances 2022 pour les investisseurs dans le neuf

Le cabinet de conseil en investissement immobilier Amberstone fait le point sur les principales mesures de ce nouveau Projet de loi de finances 2022 et revient sur leurs conséquences positives pour les investisseurs dans le neuf.Une baisse de l'impôt sur le revenuLes différentes tranches du barème de l'impôt sur le revenu seront rehaussées de 1,4% en 2022. La revalorisation concernera l'imposition des revenus des ménages français pour 2021. Cette mesure est née en raison de l'augmentation des prix à la consommation et son objectif est de contrebalancer les effets de l'inflation. Le barème du taux neutre (prélèvement à la source) sera également revalorisé. “Cet avantage fiscal sert directement à maintenir un niveau de consommation et d'investissement des français”, déclare la fondatrice du cabinet d'Amberstone Béatrice Dossou-Yovo.Une exonération progressive de la taxe d'habitationDéjà réduite en 2021, la taxe d'habitation sera de nouveau abaissée de 65% pour les contribuables encore soumis à cet impôt local en 2022. La taxe d'habitation pour les résidences principales sera définitivement abrogée à compter de 2023, sauf pour les logements vacants et les résidences secondaires.Une augmentation du budget alloué au logementL'enveloppe attribuée au ministère du Logement augmentera de 7% et sera évaluée à 17,1 milliards d'euros pour 2022. Ceci représente une évolution de +6% en comparaison au budget de 2020. Ce montant intègre les aides à l'accès au logement (APL), l'hébergement d'urgence, l'urbanisme et les territoires de l'habitat. Le projet de loi de finances 2022 met également l'accent sur la rénovation du parc immobilier ancien et pour les constructions neuves, le ministère assure la continuité du dispositif fiscal Censi-Bouvard.Ma PrimeRenov' prolongéeAfin de continuer à promouvoir la rénovation énergétique des logements, le dispositif MaPrimeRenov' sera prolongé en 2022 avec un budget de 2 milliards d'euros. En septembre 2020, le gouvernement a initié cette mesure avec pour objectif de réduire les passoires thermiques du marché immobilier français. Accessible aux propriétaires occupants comme aux propriétaires bailleurs et copropriétés, l'ambition pour 2021 était d'engager 400 000 dossiers. C'est le double qui est espéré pour 2022.Le dispositif Pinel + en 2022La nouvelle loi de finances prévoit la prolongation du dispositif Pinel dans les mêmes conditions jusqu'à fin 2022. Cette prolongation s'inscrit en parallèle du plan de relance énergétique de l'Etat et affirme sa volonté d'améliorer l'efficacité énergétique des logements. Ces critères de performance correspondent à la norme environnementale RE2020 pour les logements neufs.Évolutions du marché immobilier au regard de ces nouvelles mesures pharesToutes ces mesures budgétaires du Projet de loi de finances 2022 contribuent à maintenir le pouvoir d'achat et l'investissement, dans une tendance inflationniste, notamment sur le marché immobilier.Pour Béatrice Dossou-Yovo : “le maintien de la Loi Pinel (Pinel +) prouve la volonté du gouvernement de maintenir la demande sur le marché de l'immobilier neuf et donc de maintenir ce marché attractif. En effet, le Prêt à Taux Zéro ainsi que la loi Censi-Bouvard complètent le tableau des mesures incitatives. Les particuliers deviennent eux-mêmes bailleurs : ils créent leur patrimoine privé transmissible, se constituent des revenus complémentaires à la retraite. D'un autre côté, l'Etat se soulage d'une production de logement qu'il ne peut assumer seul.”
Il y a 3 ans et 167 jours

Tours jumelles à La Défense : Hermitage menace l'établissement public de poursuites

Suite à la décision lundi du conseil d'administration de l'établissement public local Paris La Défense de ne pas approuver les promesses de vente avec Hermitage, notamment à cause de « l'absence de garanties financières et techniques fournies par le porteur de projet », Hermitage met en demeure Paris La Défense de signer sous peine de demander un milliard d'euros de dommages et intérêts.Le projet en question, appelé "Hermitage Plaza", est initié par le promoteur russe EminIskenderov et prévoyait la construction de deux gratte-ciels de 320 mètresde haut avec des résidences de luxe, des bureaux, des hôtels et des commerces pour remplacer des immeubles de logements construits en 1974.Hermitage a fait savoir dans un communiqué le 4 janvier qu'il était « stupéfait de constater que Paris La Défense n'a pas respecté son engagement en arguant d'éléments fallacieux de signer la promesse de vente avant le 31 décembre 2021 telle que prévue par le protocole du 24 mars 2021 qui découlait d'une médiation judiciaire ».Ce refus de la part de l'établissement public est également vu comme « incompréhensible et troublant », « un revirement troublant » par la société du promoteur russe qui « rappelle avoir travaillé pendant 13 ans et avoir investi 350 millions d'euros pour un projet emblématique et sur la base d'un accord de partenariat pris par un établissement public de l'État repris depuis par Paris La Défense ».Des informations mensongères à l'origine du refus selon HermitageDans ce même communiqué du 4 janvier, Hermitage déclare que « des informations mensongères ont apparemment été diffusées en interne lors du conseil » d'administration de Paris La Défense le 28 décembre « portant sur la réalité des engagements et la qualité des partenaires du projet » sans avancer toutefois de preuves.La société affirme notamment avoir « produit la preuve de l'engagement ferme d'un établissement financier international de premier plan de fournir le financement nécessaire pour qu'[il] s'acquitte de ses obligations au titre de la promesse de vente, soit un montant de 280 millions d'euros, offrant ainsi les garanties financières exigées ».Paris La Défens est donc mis en demeure de signer la promesses de vente par Hermitage, sans quoi Hermitage reprendra sa procédure de demande d'un milliard d'euros de dommages et intérêts « nonobstant une demande en exécution forcée et d'autres procédures pour rupture abusive et déloyauté » à laquelle l'entreprise avait renoncé lors d'une médiation.
Il y a 3 ans et 167 jours

Impression 3D béton : “Home sweet home”

Icon s’est associé à Lennar pour imprimer en 3D béton un quartier entier aux Etats-Unis. [©Icon] Spécialiste de l’impression 3D béton, Icon voit les choses en grand. L’industriel américain s’est associé à Lennar pour imprimer un quartier entier aux Etats-Unis. C’est près de la ville d’Austin, au Texas, qu’une centaine de maisons seront construites. Ce projet devrait être inauguré dans le courant de l’année 2022. Il sera d’ailleurs le plus grand regroupement de maisons en béton imprimées en 3D au monde. Pour élaborer ce quartier, Icon et Lennar ont collaboré avec le cabinet d’architecture Bjarke Ingels Group. « La fabrication additive a le potentiel de révolutionner l’environnement bâti. A mesure qu’elle est adoptée par l’industrie à grande échelle, explique Martin Voelkle, architecte chez Bjarke Ingels Group. En nous associant à Icon et à Lennar, nous sommes en mesure de voir cette nouvelle technologie se déployer autour du public le plus large possible. » Une réponse aux enjeux de la construction La technologie d’impression 3D béton d’Icon permet de produire des maisons éco-énergétiques et plus rapidement qu’avec les méthodes de construction conventionnelle. Elle permet aussi de réduire le nombre de déchets et offre plus de liberté dans la conception des habitations. C’est pourquoi allier le béton et l’impression 3D se démocratise dans ce secteur. Lire aussi : Impression 3D béton pour le logement social En effet, cette technologie pourrait répondre à une problématique majeure : la crise du logement. « Icon existe en réponse à la crise mondiale du logement et pour mettre notre savoir au service du monde », déclare Jason Ballard, Pdg d’Icon. Et d’ajouter : « Les Etats-Unis sont confrontés à un déficit d’environ 5 M de nouveaux logements. Il y a donc un besoin profond d’augmenter rapidement l’offre, sans compromettre la qualité, la beauté ou la durabilité des bâtiments. C’est là, la force de notre technologie. »
Il y a 3 ans et 167 jours

Le GIP remet le prix de l'innovation industrielle à la 18ème Pyramides d'Or

Autant de sujets essentiels à la Fédération qui sont mis à l’honneur lors de cet événement. Cette année, le concours était présidé par Marc Pigeon, Président Build Europe et ancien Président de la FPI. La cérémonie de remise des Pyramides s’est tenue le 15 décembre 2021 en web live TV. Le GIP, partenaire de la FPI depuis de longues années, parraine depuis la création du concours le prix de l’innovation industrielle. En décernant ce trophée, le GIP souhaite valoriser l’innovation dans les matériaux utilisés, dans le procédé de construction et en matière de service client. Pour Véronique Lenail, Présidente du GIP : « Pour nous La pyramide de l’innovation industrielle doit promouvoir deux aspects dans la construction : l’innovation(des matériaux, dans les modes constructifs ou dans les techniques de commercialisation) et la qualité. C’est le meilleur moyen d’éviter toutes les malfaçons qui engendrent des surcoûts ou une perte de temps pour les promoteurs et une insatisfaction de la part des clients. » Cette année, le GIP a récompensé le projet "Les Jardins d’Embruns" de Quartus Résidentiel Aquitaine Cette résidence située à Biganos (33), est un projet novateur en termes de conception et d’utilisation de matériaux géo-sourcés pour Quartus en Nouvelle Aquitaine. Entre mer et forêt, ce programme constitué de 83 logements répartis en 7 bâtiments est le premier projet de régénération de la ZAC Nouvelle R portée par Aquitanis. Le projet Nouvelle R pour le quartier Facture s’inscrit dans cette dynamique de croissance et transcrit un engagement fort de la collectivité à maîtriser le développement en offrant des logements pour tous, durables et portant les valeurs d’un nouveau quartier construit pour demain. A terme, la zone d’aménagement concerté (de 14 hectares), offrira environ 700 logements, des espaces publics (dont le parc du Pin livré en juillet 2019), des locaux commerciaux, un hôtel et même un complexe cinématographique. Pensé autour de la nature, Les Jardins d’Embruns se dote d’une construction en matériaux renouvelé : la terre crue qui affiche un excellent bilan carbone. C’est une ressource abondante locale et dénuée de composés organiques volatiles qui sont la première source de pollution des espaces habités. La terre crue procure un confort de vie : en effet elle régule naturellement l’humidité et maintient une température idéale en restituant la nuit la chaleur accumulée pendant la journée.3 lauréats sur le podium Bretagne: programme "LA MANUFACTURE" de Bati-Armor - Paumier Architectes Associés Île de France: programme "MONTEVRAIN" Horizon Nature de Immobel France - Agence Laurent Fournet Architectes Nouvelle Aquitaine : programme "LES JARDINS D’EMBRUNS" de Qaerus Résidentiel Aquitaine - Joly & Loiret Originalité des principes constructifs, utilisation de matériaux ou équipements innovants, modes de mise en œuvre, organisation générale du chantier, mode de commercialisation, services proposés aux clients… À travers ce Prix, le GIP souhaite valoriser les promoteurs qui placent l’innovation au cœur de leurs réalisations. Par sa démarche Qualité Globale, le GIP offre aux promoteurs un dispositif complet avec un objectif commun de prévention de toute réserve et de satisfaction de l’utilisateur.
Il y a 3 ans et 168 jours

La Défense refuse le projet de tours jumelles Hermitage

Le protocole transactionnel, établi à l'issue d'une procédure de médiation menée sous l'égide du tribunal judiciaire de Nanterre, donnait jusqu'au 31 décembre au promoteur russe à l'origine du projet, Emin Iskenderov, pour faire signer les promesses de vente. Après s'être réuni le 28 décembre, le conseil d'administration de Paris La Défense a estimé que la situation ne permettait pas de conclure une transaction "dans des conditions acceptables pour l'établissement public, eu égard notamment à l'absence de garanties financières et techniques fournies par le porteur de projet", a-t-il expliqué dans un communiqué. Le projet, nommé "Hermitage Plaza", consistait en la construction de deux gratte-ciels de 320 mètres de haut avec des résidences de luxe, des bureaux, des hôtels et des commerces, en lieu et place d'immeubles de logements construits en 1974. Il devait être livré d'ici aux Jeux olympiques de 2024 à Paris. Mais, depuis 2007 et la signature d'une promesse de vente entre le bailleur social Logis Transports, propriétaire des murs, et la société Hermitage, l'opération fait l'objet d'une bataille judiciaire avec des habitants de l'immeuble existant, qui refusent de laisser leur logement. Le projet, évalué à 2,8 milliards d'euros, laissait aussi certains observateurs perplexes. A l'image de l'ancien patron de Paris La Défense Patrick Devedjian, décédé en mars 2020, qui avait émis en juin 2018 dans un entretien aux Echos "de sérieux doutes sur la capacité du groupe à financer et réaliser un projet aussi ambitieux".
Il y a 3 ans et 175 jours

Ce qui change au 1er janvier 2022 pour accélérer la transition écologique

Économie circulaireInterdiction d’éliminer les invendus non alimentairesInterdiction d'élimination des invendus non alimentaires pour les produits couverts par les filières REP (autrement appelées filières « pollueurs payeurs »), les produits d’hygiène et de puériculture, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et fournitures scolaires, les équipements de conservation et de cuisson des aliments. L’élimination, autrement dit la mise en décharge et l’incinération, de ces produits invendus sera ainsi interdite. Les entreprises devront désormais les donner ou les recycler.Lutte contre le plastique à usage uniqueFin des emballages plastiques autour de certains fruits et légumes. Dès le 1er janvier 2022, c’est une trentaine de fruits et légumes frais non transformés qui seront vendus sans plastique dont une quinzaine de légumes : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carottes, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines. Du côté des fruits, ce sont notamment les pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion, kakis, etc. que l’on retrouvera sur les étals sans emballage plastique dès 2022.Interdiction des jouets en plastique offerts dans certains menus : les restaurants qui souhaitent poursuivre la distribution gratuite de jouets avec leurs menus enfants devront en proposer dans d'autres matériaux, comme le bois ou le carton.Fin de la livraison sous plastique des journaux, magazines et publicités, qui devront être livrés sans emballage ou avec un emballage fabriqué avec un autre matériau, comme par exemple le papier.Dans le secteur de l'achat public : l'Etat ne pourra plus acheter de produits en plastique à usage unique pour une utilisation sur les lieux de travail ou lors des événements qu'il organise.Information du consommateur sur les émissions de gaz à effets de serre liées à ses consommations internet et mobilesLes fournisseurs d'accès internet et opérateurs mobiles devront communiquer à leurs abonnés les émissions de gaz à effets de serre liées à leurs consommations internet et mobiles. Cette information permettra de sensibiliser les consommateurs à l'impact de leur consommation numérique sur l’environnement et le climat.EnergieGel des prix du gazLe gel des prix du gaz en 2022 est étendu aux entreprises locales de distribution (ELD). L’instauration de ce bouclier tarifaire vise à protéger le pouvoir d’achat des ménages face à la flambée de prix de l’énergie.Modification de la réglementation relative aux installations d'éoliennes terrestresDeux nouveaux arrêtés ministériels modifient la réglementation relative aux installations éoliennes terrestres à compter du 1er janvier 2022 en introduisant :un contrôle acoustique systématique à réception pour les parcs éoliens ;un nouveau critère d’appréciation de l’impact sur les radars Météo France ;la possibilité de réutiliser les postes de livraison, les câbles et les fondations en cas de renouvellement ;une augmentation du montant des garanties financières, cohérente avec l’évolution technologique de la filière.Logement et bâtimentLancement de France Rénov', le service public pour rénover son logementFrance Rénov' est le nouveau nom du service public de la rénovation de l'habitat piloté par l’ANAH. Les Espaces Conseil FAIRE et les Points rénovation information service de l'Anah (PRIS) deviennent les Espaces Conseil France Rénov' dès le 1er janvier 2022 le point d'entrée unique pour guider les Français dans leurs travaux de rénovation. Ce service de référence délivre des informations et conseils neutres, gratuits et indépendants. Il accompagne également les ménages tout au long de leur parcours à travers l'offre spécifique « Mon accompagnateur Rénov' ».Le réseau France Rénov' est présent sur l'ensemble du territoire avec près de 450 guichets et est disponible via la plateforme france-renov.gouv.fr et au 0808.800.700.Lancement d'Eco Energie Tertiaire pour déclarer des données bâtimentaires et de consommationÉco Énergie Tertiaire est une obligation réglementaire qui impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire (surface de 1.000 m² ou plus) afin de lutter contre le changement climatique. À partir du 1er janvier 2022, les assujettis doivent déclarer leurs données bâtimentaires et de consommation d’énergie sur la plateforme Operat (Observatoire de la performance énergétique de la rénovation et des actions du tertiaire) de l’Ademe.Possibilité de déposer un permis de construire par voie électroniqueÀ partir du 1er janvier 2022, les usagers pourront choisir de déposer leur permis de construire et plus largement leur demande d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis d’aménager, permis de démolir…) par voie électronique pour la réalisation de leurs travaux (construction/extension, ravalement, clôture, abris de jardin, fenêtres, panneaux solaires, …). Pour accompagner cette transformation d’ampleur et l’ensemble des communes, l’État en concertation avec les associations d’élus (AMF et AdCF) déploie un vaste programme de transformation numérique de l’application du droit des sols, appelé Permis de construire en ligne. Jusqu’à présent, l’usager était dans l’obligation :soit d’envoyer son dossier papier en de multiples exemplaires par voie postale en recommandé avec accusé de réception,soit de se déplacer aux horaires d’ouverture du guichet en mairie.Le dépôt et l’instruction en ligne des demandes d’autorisation d’urbanisme répondent ainsi aux enjeux de simplification et de modernisation des services publics, à l’heure où la très grande majorité de services est accessible en ligne.Mise en application de la RE2020, nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufsLa réglementation environnementale des bâtiments neufs, appelée RE2020, va remplacer l'actuelle réglementation thermique, la RT2012. Elle s'appliquera aux maisons individuelles et logements collectifs pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er janvier 2022 et aux bâtiments de bureau et d'enseignement pour lesquels le permis de construire est déposé à partir du 1er juillet 2022.Les trois objectifs principaux poursuivis à travers la RE2020 sont :donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie ;diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments ;en garantir le confort en cas de forte chaleur.Ainsi, en plus de renforcer les exigences en matière de performance énergétique des bâtiments neufs par rapport à la RT2012, la RE2020 améliore la prise en compte du confort d'été et introduit la dimension environnementale en établissant des exigences relatives à l'impact carbone du bâtiment sur son cycle de vie dès sa construction. Afin de fixer une trajectoire de réduction de l'impact environnemental de la construction de bâtiments, les exigences seront progressivement renforcées tous les trois ans jusqu’en 2031.Santé-environnementMise en application du nouveau règlement bio européenDe nouvelles règles vont s’appliquer au 1er janvier 2022 pour la production biologique. Elles sont inscrites dans le règlement de base adopté en 2018 qui définit les principes généraux et les règles principales de l’agriculture biologique. Ce nouveau règlement est complété par une quinzaine de textes réglementaires sur des sujets souvent techniques. Plusieurs changements importants entreront en vigueur au 1er janvier 2022 :de nouvelles catégories de semences disponibles pour l’agriculture biologique ont été définies pour offrir aux agriculteurs bio du matériel plus adapté à leurs besoins et au service de la biodiversité agricole ;un certain nombre de nouvelles mesures visant à augmenter le bien-être des animaux sont également à l’ordre du jour, comme par exemple l’interdiction de mutilations (ébecquage, taille des dents) ;des produits qui n'étaient pas couverts par le règlement européen pourront à l’avenir bénéficier du label bio : il s'agit notamment des animaux de ferme comme les lapins et les cervidés, des huiles essentielles, du sel, etc. ;le règlement contient enfin de nouvelles règles concernant l’utilisation d’arômes et d’additifs mais aussi les importations, faisant de la conformité au cahier des charges européen la règle d’échange avec les pays tiers.TransportsProposée par la Convention citoyenne pour le climat, la taxe sur la masse en ordre de marche (malus poids) entrera en vigueur au 1er janvier. Elle s’appliquera aux véhicules de tourisme neufs pesant plus de 1,8 tonne (1.800 kg), avec un tarif unitaire de 10 € par kilogramme excédentaire. Pour tenir compte de situations personnelles particulières (familles nombreuses, personnes invalides, etc.) d’une part ; des spécificités techniques liées aux véhicules les plus performants sur le plan environnemental (véhicules électriques, hydrogène ou hybrides rechargeables d’une autonomie suffisante) d’autre part, des abattements ou des exonérations, suivant les cas, ont été intégrés au dispositif. Les véhicules utilitaires, quant à eux, ne sont pas concernés par la taxe.Renforcement du malus lié aux émissions de CO2 des véhicules et prolongation du barème actuel du bonus pour aider à l’acquisition de véhicules propresA partir du 1er janvier 2022, un nouveau barème du malus sur les émissions de CO2 des automobiles s'appliquera aux véhicules neufs. Cette évolution avait été prévue dès fin 2020 par l'article 55 de la loi de finances pour 2021. Il s'appliquera à partir de de 128 grammes de CO2/km au lieu de 133 grammes de CO2/km en 2021. Pour ce niveau de pollution, la taxation sera de 50 €. Le seuil de 1000 € sera atteint dès 151 grammes de CO2/km (1.074 €), au lieu de 156 grammes de CO2/km en 2021. La dernière tranche du barème s'élèvera à 40.000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 223 grammes de CO2/km (au lieu de 30.000 € en 2021 pour les plus de 218 grammes de CO2/km).En contrepartie de ces évolutions, et dans un contexte de forte hausse récente des prix des carburants, le barème du bonus écologique, subventionnant l’acquisition de véhicules propres, qui devait initialement diminuer d’un montant de 1.000 € au 1er janvier 2022, est finalement maintenu à son niveau actuel pour une durée supplémentaire de 6 mois. Les particuliers pourront ainsi continuer de bénéficier au 1er janvier 2022, par exemple, d’une aide de 6.000€ pour l’acquisition d’une voiture électrique ou hydrogène neuve de moins de 45.000€.Risques industrielsObligation de tenue à jour d’un état des matières stockéesL’obligation de tenue à jour d’un état des matières stockées entre en vigueur pour les entrepôts de stockage de matières combustibles, de liquides inflammables, les installations de tri transit déchets et les installations Seveso. Cet état devra être disponible sous deux formats, le premier format destiné à être utilisé par les services de l’État pour la gestion d’un évènement accidentel, le second pour répondre aux besoins d’information de la population dans ce même cadre.Les arrêtés encadrant les sites de liquides inflammables classés à enregistrement ou à déclaration entrent également en vigueur, achevant ainsi la mise en œuvre du plan d’action sur le volet de la réglementation relative aux liquides inflammables.Pour les entrepôts à autorisation, c’est la disposition visant l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident qui entre en vigueur. Par ailleurs, pour les entrepôts dotés d’un plan d’opération interne, il devient obligatoire d’y définir les dispositions à mettre en œuvre pour le nettoyage et la remise en état du site, ainsi que l’organisation pour lutter contre un incendie de plus de 2 heures.
Il y a 3 ans et 179 jours

Bandol : 49 nouveaux logements sur l’avenue du 11-Novembre d’ici à 2023

Le projet immobilier Rivage prévoit la construction de 49 logements sur l’avenue du 11-Novembre.
Il y a 3 ans et 179 jours

L'agence qualité construction (AQC) publie le rapport Réversibilité des bâtiments

Destiné à tous les professionnels, ce rapport s'accompagne de la plaquette Réversibilité des bâtiments – Bonnes pratiques qui synthétise de manière pédagogique les principaux points sensibles relevés dans le rapport.Ces documents sont téléchargeables sur le site Internet de l'AQC.Au regard des enjeux environnementaux du domaine de la construction et de l'évolution des usages urbains, de plus en plus de programmes immobiliers envisagent la réversibilité de leurs bâtiments. Un des exemples les plus emblématiques est le village des athlètes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 : il accueillera des logements pour les sportifs pendant les compétitions avant de laisser place en phase héritage à un quartier durable avec des bureaux, des logements, des commerces et des équipements publics. Une étude menée sur la base d'une analyse bibliographique et d'enquêtes auprès de professionnels déjà parties prenantes d'opérations réversibles a permis de tirer de nombreux enseignements. Parmi les points majeurs :les réglementations (acoustique, sécurité incendie, accessibilité…) ne sont pas les mêmes selon la destination de l'ouvrage, ce qui peut représenter un frein. Pour garantir la réversibilité d'un bâtiment, il est donc important de prendre des mesures conservatoires afin d'assurer une mise à niveau ultérieure possible,le caractère innovant de la construction de bâtiments réversibles implique de procéder à une réorganisation des rôles et des méthodes de travail pour se prémunir de non-qualités,il est essentiel d'étudier les assemblages des éléments constitutifs du bâtiment en veillant à l'indépendance des couches et systèmes (trame de bâtiment, démontabilité, systèmes constructifs poteaux poutres…).Enfin, le rapport insiste également sur l'importance d'avoir une documentation qualitative, précise et exploitable pendant toute la durée de vie du bâtiment et sur le risque de chevauchement de responsabilités et garanties.Cette étude a été réalisée par l'AQC, accompagnée par Ville Aménagement Durable (VAD), avec le soutien du ministère de la Transition écologique.
Il y a 3 ans et 180 jours

Bilan des agréments de logements sociaux en 2021 : un protocole pour rien ou presque

Ce mauvais résultat n’est pas une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui attendent un logement HLM.Ce bilan était prévisible, tant les conditions économiques n’étaient, ne sont pas, réunies pour créer un vrai choc de l’offre : la baisse des recettes des organismes d’HLM à cause de la RLS, l’augmentation des coûts de construction, la rareté et le coût du foncier… autant de freins à une hausse de la construction.La Fédération des Offices Publics de l’Habitat n’a pas signé ce protocole sur la production de logements. Parce qu’il affiche des ambitions irréalistes et parce qu’il ne prend pas en compte les autres priorités fixées également par le gouvernement : la rénovation urbaine et la réhabilitation thermique, avec des objectifs très forts puisqu’il faut aller vers la neutralité carbone tout en éliminant dès 2025 les étiquettes G, les F en 2028 et enfin les E en 2034.Pour parvenir à conjuguer ces trois priorités qui concernent tous les organismes du logement social, il est indispensable selon la Fédération, d’avoir une vision de long terme partagée avec les Pouvoirs publics, pas d’accords circonstanciels qui ne contribuent pas à créer un choc de confiance.En revanche, pour les offices, les chiffres* de la réhabilitation thermique seront très bons en 2021 : le nombre de logements concernés augmente de 57 %, passant ainsi de 71.000 à 108.000 (comprenant 49.000 puis 62.000 changements d’étiquette énergétique).Plus de 10.000 logements ont également été démolis sur un total de 16.500 pour l’ensemble du secteur HLM, participant ainsi à la recomposition du patrimoine en zone détendue et dans les périmètres de renouvellement urbain.Enfin, les derniers chiffres connus montrent que le nombre d’agréments déposés par les offices a crû de 3 % (hors production « ANRU »), comme pour l’autre grande famille HLM. Il est même en hausse de 7 % pour atteindre 30.000 en incluant la production dans les secteurs « ANRU » (contre 4 % pour les ESH), et ce malgré un nombre d’offices en diminution.Selon Marcel Rogemont, Président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat : « Il faut amplifier et inscrire dans la durée ces résultats encourageants mais insuffisants. C’est pour cela, j’insiste, qu’il faut rediscuter, principalement, de l’impact négatif de la RLS et de la baisse du taux de TVA à 5,5 % sur l’ensemble des investissements HLM. »*Les données sont issues de l’Observatoire de la Production Locative, à fin septembre 2021.
Il y a 3 ans et 181 jours

Destruction controversée d'un îlot de maisons menaçant de s'effondrer à Perpignan

"L'Aspahr s'élève avec force contre cette destruction. Le quartier Saint-Jacques a une valeur d'ensemble qui, au fil des démolitions, disparaît", souligne cette association pour la sauvegarde du patrimoine roussillonnais.De son côté, la mairie dirigée par le RN Louis Aliot met en avant "deux rapports d'experts (qui) ont démontré que les fortes pluies de fin novembre ont sérieusement endommagé les derniers bâtiments de l'îlot Puig"."Cette évolution entraîne de facto un risque imminent d'effondrement", explique-t-elle dans un communiqué.Jean-Bernard Mathon, spécialiste du patrimoine de la région et membre de l'Aspahr, affirme ne "pas avoir connaissance de ces expertises" citées par la municipalité."Peut-être qu'il y a un risque avéré d'effondrement, mais le vrai problème c'est que ni l'ancienne municipalité, ni l'actuelle, n'ont fait le nécessaire pour éviter d'en arriver là", dit-il à l'AFP."Si on veut préserver le patrimoine architectural de Saint-Jacques, il faut y mettre les moyens", soutient-il.La démolition de cet îlot avait déjà été ordonnée par le précédent maire de Perpignan Jean-Marc Pujol (LR) mais une mobilisation inédite des habitants du quartier en 2018 avait permis de stopper net la pelleteuse.Nick Gimenez, l'un des patriarches de la communauté gitane, y avait participé, craignant qu'à long terme les gitans ne soient chassés de ce quartier du centre-ville. Il affirme aujourd'hui à l'AFP que "la violence ne mènera à rien", et prône le dialogue avec la mairie.Cette dernière a promis dans son communiqué "un projet de construction de logements en concertation avec les habitants"."Les constructions qui remplaceront celles que l'on rase aujourd'hui n'auront jamais le caractère ancien, ni les qualités de celles qui sont détruites. La ville va vers la banalité et la perte de mémoire", accuse pour sa part l'Aspahr.Peuplé d'environ 4.000 personnes, le quartier historique de Saint-Jacques, construit à partir du 13e siècle à l'initiative des rois de Majorque, possède une identité singulière car y cohabitent l'une des plus importantes communautés gitanes sédentarisées d'Europe, une population d'origine maghrébine et d'autres familles catalanes.
Il y a 3 ans et 182 jours

L’impact de la sécheresse sur les bâtiments en forte augmentation avec un coût de 14 milliards d’euros en 30 ans

Leur coût annuel moyen a quadruplé entre la période 2001-2015 et 2016-2020 et ils représentent sur les 30 dernières années plus du tiers des sinistres tous périls. Le cabinet d’expertise Saretec livre une radiographie inédite de ce phénomène reposant sur l’analyse de plusieurs milliers de rapports et de déclarations de sinistres.Ces dernières années, la France a connu plusieurs épisodes exceptionnels de sécheresse avec des périodes estivales capitalisant des déficits de précipitation et de fortes chaleurs. L’alternance de ces périodes très sèches en été et de réhydratation des sols le reste de l’année entraine des phénomènes de retrait-gonflement des argiles (RGA) jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. Le manque d’eau induit le retrait des argiles et cette perte de volume provoque des mouvements différentiels entrainant des affaissements de sol sous les fondations et les dallages des bâtiments. De nombreux désordres apparaissent, avec notamment des fissures sur les murs et sur les sols, ou encore des affaissements de dallage. D’autres dommages indirects peuvent également apparaitre à la suite de ruptures de canalisations enterrées.Des sinistres coûteux et croissants, amplifiés pour le réchauffement climatiqueDeuxième poste d’indemnisation après les inondations, ces phénomènes sont passés d’un coût annuel moyen de 231 millions d’euros sur la période 2001-2015 à 885 millions d’euros sur la période 2016-2020. En cumulé, sur la période allant de 1982 à 2019, 8.000 communes françaises ont été reconnues au moins une fois en état de catastrophe naturelle pour le phénomène de sécheresse, pour un coût représentant 13,8 milliards d’euros, soit 36% des sinistres tous périls.Les données de Saretec font ressortir que, sur ces 5 dernières années, les arrétés sécheresses ont majoritairement touché les territoires centraux (Puy-de-Dôme, Cher) et l’est de la France (Moselle, Meurthe-et-Moselle). En 2016 et 2017, les sinistres ont par contre majoritairement été localisés dans le sud (pourtour méditerranéen, Gironde, Dordogne).85% des désordres non imputables à la sécheresseLes désordres liés à la sécheresse sont majoritairement des fissures et des affaissements. Selon les données de Saretec, ces désordres apparaissent principalement sur les façades (à 45%) à l’extérieur d’un bâtiment et sur les murs (34%) et sols (24%) à l’intérieur. Les façades est et sud, plus exposées au soleil et aux variations de températures, sont également les plus touchées. Les fissures en escalier ou en forme de sifflet sont les plus symptomatiques d’un retrait-gonflement des argiles.Ces désordres peuvent néanmoins être provoqués par d’autres phénomènes non garantis : des fortes chaleurs provoquant des déformations des matériaux de construction (ossatures métalliques ou charpentes en bois par exemple), des fuites de canalisation provoquant un mouvement de tassement différentiel non imputable à la sécheresse, une transformation du bâtiment impliquant de nouvelles charges mal supportées par la structure… Ainsi, 85% des fissures ou affaissements ne sont pas imputables à la sécheresses et ne relèvent pas du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.Pour les missions garanties, les fissures sont traitées dans 54% des cas, dans 23% il y a réparation des fondations ou des structures aériennes et dans 21% des cas des fondations spéciales sont créées pour stabiliser les sols.Les maisons individuelles principalement concernéesReprésentant 56 % des résidences principales françaises, les maisons sont sur- représentées selon les données de Saretec. 90 % des bâtiments concernés par la sécheresse sont en effet des logements individuels. Les désordres observés sur ce type d’habitation nécessitent entre 4.000 et 5.000 € de réparation et de mise en place de mesures conservatoires, loin derrière les corps de ferme et granges représentant un coût moyen de 12.000 €.Par ailleurs, dans plus de la moitié des cas de sécheresse (55%), les désordres provoqués par le phénomène de retrait-gonflement des argiles sont observables dans le voisinage immédiat ou plus lointain.
Il y a 3 ans et 185 jours

Elisabeth Bardet prend la tête de la Direction de la Business Unit Isolation France & Export de Rockwool France

Innovation, digitalisation, déploiement des services, comme l’offre de recyclage RockCycle ou encore la plateforme RockCommerce, participeront de sa dynamique d’accompagnement des acteurs du marché. Une mission stratégique à l’heure où la transition énergétique devient cruciale et qui témoigne de la volonté pour ROCKWOOL de consolider son engagement en faveur du développement durable.Diplômée de l’ESPCI à Paris, Elisabeth Bardet enregistre plus de quinze années d’expériences de direction d’organisation, dans des sociétés de renommée internationale. Elle a occupé successivement différentes fonctions marketing stratégique et commerciales, puis direction de filiale dans les Matériaux de Construction et le Génie Climatique.Depuis octobre 2021, Elisabeth a pris la tête de la Business Unit Isolation de ROCKWOOL France où elle a pour mission de consolider et poursuivre le déploiement commercial en France et à l’export. Elle rapporte à Rafael Rodriguez, Directeur Général de ROCKWOOL France et Europe du sud.Cette nomination intervient à un moment clé pour le groupe. A l’heure où les enjeux climatiques mettent en lumière l’importance de la rénovation énergétique des bâtiments. La France compte encore 4,8 millions de logements considérés comme trop énergivores. Ces passoires thermiques représentent 45% des consommations d’énergie du pays et sont responsables de 25% des émissions de gaz à effet de serre de la France.Face à une demande de plus en plus forte du marché boostée par les politiques publiques d’incitation à la rénovation, le groupe ROCKWOOL réaffirme ses priorités vers une croissance durable pour accompagner le chantier de la rénovation énergétique en France. ROCKWOOL mise d’une part, sur l’innovation, avec des produits énergétiquement plus performants, et d’autre part, sur le conseil avec des services adaptés et digitalisés pour guider tant les particuliers, entreprises et artisans que les distributeurs dans cette transition. A cette dynamique de rénovation, s’ajoute une volonté de mener une stratégie de décarbonation ambitieuse, comme en témoigne les évolutions technologiques sur notre site de Saint-Eloy les Mines et plus récemment le projet d’usine à Soissons"Nous nous réjouissons d'accueillir d’Elisabeth Bardet au sein des équipes ROCKWOOL ! Son excellente connaissance des secteurs de l’industrie et de la construction va nous permettre de renforcer notre leadership sur le marché français et notre investissement fort dans la transition énergétique et le développement durable", déclare Rafael Rodriguez, Directeur général de ROCKWOOL Europe du sud.Elisabeth Bardet, directrice de la Business Unit Isolation France & Export de Rockwool France : "Je suis ravie de retrouver le Groupe ROCKWOOL après 10 ans d'une étape de carrière riche d'expériences et de réalisations. Après quelques semaines, je trouve ROCKWOOL encore plus centré sur sa mission et déterminé sur ses priorités. La démarche de responsabilité toujours au cœur de la culture d'entreprise est plus que jamais partagée par les équipes en France, au siège à Paris et à l'usine à Saint-Eloy les Mines. C'est assurément ce qui nous distingue comme un industriel de valeur, pilier de la qualité de notre relation client et de nos échanges avec le marché."
Il y a 3 ans et 187 jours

Unicem : Un espoir dans la crise

« Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions », explique l’Unicem. [©ACPresse] Le secteur de la construction reprend du service. Ainsi, Alain Boisselon, président de l’Unicem, et Carole Deneuve, responsable du service économique, viennent de dresser le bilan de 2021 et les prévisions pour 2022. Après une année 2020 « atypique », 2021 le fut tout autant. « Nous sommes dans une situation consensuelle, avec une tendance positive, détaille Carole Deneuve. De manière générale, nos activités ont progressé de + 1 % par rapport à 2019. Il y a un effet post-crise sanitaire, mais pas que. La conjoncture est bien orientée. » Fin décembre, la production de granulats devrait augmenter de + 12,3 % (soit 360 Mt en global) par rapport à l’année passée. De même pour le BPE qui enregistre une hausse de + 13 ,1 % (40,7 Mm3 attendus sur l’année). Et malgré les tensions et les pénuries sur les matières premières, la profession semble avoir assuré les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers. Lire aussi :Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem « Il y a du caillou et du BPE partout, explique Alain Boisselon. Ils sont comme les tireuses à bières… Ils ne s’arrêtent jamais ! L’Unicem se bat pour conserver son maillage de proximité, en prônant une exploitation rationnelle et respectueuse de l’environnement. La France a un besoin structurel d’infrastructures et de logements, nous devons y répondre. » Mais si les permis de construire sont à la hausse, l’Unicem reste prudente. « Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions, reprend Carole Deneuve. Le non résidentiel est à la traîne et les travaux publics sont en train de se réveiller. Toutefois, nous sommes loin de retrouver une activité d’avant-crise. » Le BTP : Une année en demi-teinte De plus, les professionnels du BTP sont soumis aux tensions actuelles liées aux difficultés de recrutement et aux hausses des coûts de production. Cependant, grâce aux projets du Plan de relance, aux appels d’offres des municipalités ou encore au maintien de l’activité dans le logement, l’année 2022 reste synonyme d’espoir. « En production, le BPE et le granulat devraient être proches de 2021, poursuit Alain Boisselon. Nous avons compris que 2022 serait l’année de la stabilisation. Cela va nous permettre de nous concentrer sur d’autres sujets. » Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE En effet, l’Unicem met en avant des défis majeurs à venir : la Rep, la RE 2020, l’emploi et le label RSE sectoriel. « Nous avons pour objectif le recyclage de 90 % de nos matériaux, en 2028. C’est bien, mais insuffisant pour répondre aux futurs besoins de la construction. Les matériaux recyclés ne subviendront qu’à 30 % des nouveaux besoins à venir. Il y aura alors deux sources : les matériaux secondaires et les primaires. » Enfin, pour l’Unicem, le recrutement est un sujet très important. « Nous voulons attirer les jeunes talents et les femmes… »
Il y a 3 ans et 188 jours

OBM Construction : les clés du succès d’un constructeur métal bois

Groupe familial et atypique, OBM Construction (42 millions d’euros de CA) est bien campé sur le marché scolaire en filière sèche et envisage une croissance nationale en pariant aussi sur les Logements.
Il y a 3 ans et 188 jours

Covivio s’engage pour la diminution de ses émissions de gaz à effet de serre

Pour Christophe Kullmann, Directeur Général, Covivio : « Le développement durable fait partie intégrante de l’ADN et de la stratégie de Covivio depuis plus de 10 ans et nos performances RSE sont largement saluées par les agences de notation extra-financière. Face à des enjeux environnementaux et climatiques toujours plus cruciaux, nous mettons en œuvre une trajectoire carbone ambitieuse, qui a pour objectif de faire de Covivio une référence en matière d’immobilier bas carbone. »Covivio a très tôt initié une démarche volontariste de réduction de son empreinte carbone. Dès 2018, une 1ère trajectoire, compatible avec le scénario 2°C de l’Accord de Paris, avait été approuvée par l’initiative Science Based Target (SBTi). A fin 2020, Covivio avait déjà diminué ses émissions de -20% par rapport à 2010. En avance sur ses objectifs, l’entreprise accélère sa transition et relève le niveau de ses ambitions pour atteindre -40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (objectif précédemment fixé à -34%).Cet objectif, qui concerne l’ensemble des scopes 1, 2 et 3, couvre l’intégralité des activités de Covivio en Europe (bureaux, résidentiel, hôtels) et la totalité du cycle de vie des actifs : matériaux, construction, restructuration et exploitation. De surcroît, Covivio vise le Net Zero Carbon dès 2030 sur ses scopes 1 et 2.Pour Jean-Eric Fournier, Directeur du Développement Durable, Covivio : « Cette trajectoire carbone repose sur un plan d’actions pertinent intégrant l’ensemble des scopes : nous avons mis un point d’honneur à ce qu’elle englobe tous nos pays d’implantation et tous nos produits, et prenne en compte la partie construction et matériaux. Nous allons utiliser tous les leviers possibles afin de relever les défis que nous nous sommes fixés. »Comment atteindre ces objectifs ?Privilégier la rénovation et lutter contre l’étalement urbain : aujourd’hui, plus de 50% des nouvelles opérations de Covivio portent sur des restructurations d’immeubles existants, avec un objectif de « zéro artificialisation nette », voire de désartificialisation, pour favoriser la biodiversité, séquestrer du carbone, et lutter contre l’effet d’ilot de chaleur urbain (100% des nouveaux projets bureaux bénéficient d’espaces verts). En couplant la réutilisation du bâti, et l’économie circulaire, l’utilisation de matériaux durables et l’installation d’équipements performants pour une gestion efficiente des bâtiments, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites sur tout le cycle de vie de l’actif.S’engager pour la construction bas-carbone à l’échelle européenne : Covivio a fait rédiger par le CSTB un cahier des charges ACV (Analyse du Cycle de Vie) qui permet de favoriser la démarche de construction bas carbone au sein du groupe, en s’appuyant sur l’expérience française de réalisations labellisées BBCA. L’immeuble Thaïs à Levallois-Perret a ainsi été le premier immeuble Covivio labelisé, dès 2017. Fiabiliser la mesure de l’empreinte carbone des opérations est une étape clé qui permettra d’atteindre la trajectoire 1,5°C.Se doter de nouveaux outils : deux outils développés en 2020 avec le concours du CSTB permettent de suivre les performances réelles du portefeuille par rapport à la trajectoire 2°C. Le premier porte sur la construction et la rénovation, sous la forme d’une « ACV Express » qui permet de mesurer les impacts du choix des matériaux et techniques constructives sur le bilan carbone d’une opération, en phase amont du projet. Le second couvre la phase exploitation et permet de calculer l’impact financier et carbone des actions d’efficacité énergétique conduites sur le portefeuille.Promouvoir le recours aux énergies renouvelables : Covivio installe des équipements adaptés sur les projets de développement (photovoltaïque, géothermie, etc.) et vise d’ici 2030 un approvisionnement en électricité renouvelable pour 100% de ses actifs tertiaires directement gérés (61% à fin 2020), en plus de sensibiliser ses locataires à cet enjeu pour les parties privatives.Avec une politique d’achats responsables déployée à partir de 2011 auprès de ses fournisseurs et une stratégie partenariale forte avec ses locataires, Covivio mobilise l’ensemble de la chaîne d’acteurs pour réussir, ensemble, la transition climatique.Enfin, en s’impliquant dans des initiatives telles que l’Alliance HQE-GBC, BBCA, SEKOYA ou le Hub des Prescripteurs bas carbone, Covivio renforce son expertise en matière de construction et de gestion bas carbone, lui permettant de conforter sa vision à 10 ans.Applications concrètes sur le développement de nos projetsStream Building – Paris 17ème :Un immeuble de 15 700 m² sur 8 étages avec bureaux, hôtel, commerces et un rooftop Un projet réversible conçu pour un écosystème constructif recyclable et durableUne architecture signée PCA-Stream et en co-promotion avec HinesoUn immeuble référence en matière d’innovations environnementale :Une construction bois/béton, qui optimise son empreinte carbone et soutient les filières économiques localesUn volume de bois de 3 500 m3 permettant de stocker environ 3 500 tonnes de CO2Un coût énergétique pour l’ensemble de son cycle de vie inférieur à tous les autres matériaux de construction : 2 fois inférieur au béton, 5 fois inférieur au ciment et 130 fois inférieur à l’acier500 m² de panneaux photovoltaïques en toiture, à haute efficacité, permettant de produire environ 60MWh d’électricité par anTerrasse et murs végétalisésLabels et certifications : BBCA, Effinergie+, HQE tertiaire Exceptionnel, BREEAM Excellent, CPEDD, E+C-Noème – Bordeaux Lac :Redéveloppement de l’ancien siège d’IBM en un quartier urbain de 45 000 m²Une mixité d’usages résidentiels répartie en 6 îlots aux modes d’habitats différents (700 logements) : résidence service seniors, résidence de coliving et logements familiauxPlus de 33 000 m² d’espaces paysagers : 60% d’espaces extérieurs et 40% en pleine terre > reconquête des espaces après déconstruction de l’existant et plantation de 240 arbresAmplification de la biodiversité : plantes indigènes, valorisation des déchets verts, compost, ruches…Un projet aux modes constructifs vertueux : béton décarbonné sur l’ensemble du quartier, constructions mixte bois, espaces extérieurs ou bardage en bois, construction en terre crueRéemploi des matériaux de la démolition dans les futures constructionsRecours à des matériaux biosourcés et géosourcés : isolant de façade en fibre de bois, cloisons intérieures du socle actif en brique de terre crue, façades en Mur à Ossature Bois…Matérialité en circuit court : cheminements collectifs en granit du Tarn, terrasses collectives en cale bordelaise, parvis des commerces en grès de Gascogne, terrasses privatives platelage bois, pin des LandesAu-delà de la trajectoire carbone, la stratégie RSE de Covivio dans son ensemble est reconnue par les principales agences de notation, accédez ici au dernier communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 193 jours

Le bâtiment espère retrouver en 2022 son niveau d'activité d'avant-crise

Pour la FFB le contexte est incertain en raison des multiples inconnues crées par la pandémie de Covid-19 mais quelques hypothèses fortes permettent d'espérer un quasi retour à la normale pour 2022. Ainsi, un sursaut de 4,3% de l'activité est attendu pour 2022 mais la Fédération Française du Bâtiment prévoit malgré tout une baisse de 0,9% par rapport à 2019.La FFB s'attend également à une progression inégale selon les secteurs, avec par exemple le logement neuf qui devrait connaître une augmentation de 7,3% dans la mesure où les permis de construire délivrés et les ventes "ont progressé de 15% entre 2019 et 2021", lui faisant même dépasser son niveau d'avant-crise.À l'inverse, le secteur du bâtiment risque de voir baisser le nombre d'autorisations décernées de 9,1% dans le logement individuel et de 6,7% dans le collectif.Pour expliquer cette baisse, la FFB met en avant le surcoût important de nombreuses matières premières telles que les matières plastiques et leurs dérivés, certains produits métalliques mais aussi le béton, pouvant afficher jusqu'à 15% d'augmentation. En cause, la hausse du prix de l'énergie augmentant par extension le prix de production et de transport des matériaux.La fédération s'inquiète aussi de l'application au 1er janvier 2022 de la RE2020 (réglementation environnementale des bâtiments neufs) qui va engendrer des surcoûts de 5 à 10% du prix de la construction dans l'individuel.Concernant le logement collectif, la FFB met en avant la difficulté d'obtention des permis de construire dans les zones denses de la part des mairies mais également les résultats des mises en ventes et ventes d'appartements en 2021 en net recul par rapport à la même période en 2019.L'une des gagnantes serait en revanche la filière Amélioration-Rénovation qui, grâce à MaPrimeRénov', devrait atteindre les +2,7%.Enfin, pour assurer la reprise du bâtiment, la FFB demande au gouvernement :le versement immédiat des créances de carry-back,de régler la panne du neuf en zone tendue notamment avec des propositions Rebsamen,la majoration du Pinel à partir de 2023 pour les logements qui respecteraient les critères extra réglementaires promus par la ministre en charge du logement,une aide pour compenser les effets négatifs de la RE2020 et de l'objectif ZAN (Zéro Artificialisation Nette).Le secteur estime malgré tout pouvoir continuer à créer de l'emploi en 2022 avec 25.000 nouveaux postes.
Il y a 3 ans et 195 jours

EnergieSprong choisit BePOSITIVE

Pour sa deuxième édition le concours EnergieSprong aura lieu au salon BePOSITIVE. Ce temps fort de la massification de la rénovation énergétique durera 3 jours et rassemblera 20 groupements d’entreprises en compétition dans 3 catégories. Il sera accompagné d’un cycle de conférences sur l’industrialisation de la construction et de la rénovation au service de la transition écologique, en lien avec le mouvement hors site. Après une première saison en 2020 qui a permis de développer de premières solutions hors-site indispensables à la massification des rénovations (façades isolantes, toitures isolantes avec production d’énergie, modules de production et pilotage énergétique), cette deuxième saison se concentre sur 3 types de solutions essentielles à explorer pour optimiser les rénovations à énergie zéro, qu’il s’agisse de logements ou de bâtiments éducatifs. 3 catégories pour concourir : le développement de solutions complètes de rénovation intégrées pour les maisons individuelles, le développement de solutions permettant aux occupants de logements collectifs d’optimiser leurs habitudes de consommation énergétique, le développement de solutions de façades isolées intégrées améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments éducatifs et les conditions de travail des élèves. Différents temps forts viendront rythmer et compléter le concours. L’ensemble des groupements présenteront sur le salon leurs prototypes et maquettes qui seront exposés sur un espace dédié de plus de 600 m2. L’ensemble des partenaires du concours seront présents sur le salon dans une zone qui leur sera dédiée.
Il y a 3 ans et 199 jours

Construire sans artificialiser les sols, le nouveau dilemme des zones commerciales

Sur le principe, tout le monde ou presque est d'accord qu'il faut arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. "D'un point de vue citoyen, on sait qu'il faut bien se calmer un peu", assure auprès de l'AFP Jean-Michel Pacaud, président du conseil de surveillance du promoteur JMP Expansion.Avec l'abandon de grands projets comme Europacity en banlieue parisienne ou Val Tolosa près de Toulouse, après de longs recours en justice, les promoteurs ont aussi bien compris que ce type d'installations risquait d'être mal accueilli par le public.Il n'empêche que la loi Climat est restée en travers de la gorge de nombreux professionnels de l'immobilier commercial. Pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette d'ici 2050", elle a interdit la construction de nouveaux ensembles commerciaux de plus de 10.000 mètres carrés et soumis à une dérogation du préfet les constructions de plus de 3.000 mètres carrés.En pratique, il devient donc difficile de construire de nouveaux centres commerciaux sur des terres non-artificialisées.Est-ce vraiment si grave, dans un pays où la plupart des villes moyennes ont déjà au moins un centre commercial ?Pour les professionnels de l'immobilier commercial, la réponse est oui. D'abord parce que le marché des "retail parks", les espaces commerciaux à ciel ouvert, est en pleine expansion: c'est un modèle qui fonctionne bien en périphérie des villes. Mais surtout parce que jusqu'à présent, beaucoup de centres commerciaux finançaient leurs rénovations par des agrandissements: en mettant plus de magasins, on s'assurait d'une rentrée d'argent pour les travaux de modernisation du bâtiment existant.Construire sur des lieux déjà artificialisésPour continuer sur ce modèle, les promoteurs doivent se tourner vers d'autres solutions. Certains construisent par exemple sur leurs parkings. Mais supprimer le parking comprend un risque, estime Pierre Rochard, du cabinet Arthur Lloyd: celui de voir la fréquentation chuter.Une autre solution consiste à s'implanter sur des friches, à l'image par exemple du Shopping Promenade d'Arles: un centre commercial d'environ 20.000 mètres carrés ouvert en octobre 2019 et géré par Frey, qui s'est installé sur le site d'une ancienne usine de pâtes Lustucru."Sur les friches industrielles, il y a quand même une grosse problématique liée à la dépollution. Il y a plus de potentiel aujourd'hui sur la restructuration de zones commerciales", commente auprès de l'AFP Antoine Frey, PDG de la foncière du même nom, qui développe aussi un projet de ce type à Strasbourg.Avec l'étalement urbain, de nombreux centres commerciaux de périphérie ont notamment été rattrapés par la ville et peuvent être transformés en y ajoutant des logements collectifs, des bureaux ou des espaces de loisirs, qui permettent de financer le projet. Altarea construit par exemple un écoquartier à Bobigny, avec une trentaine de commerces, sur le site de l'ancien centre Bobigny 2, démoli cette année."Ce type de projet ne peut se faire que dans de grandes agglomérations", nuance Pierre Rochard.Car dans des zones moins denses, les habitants ne verront pas forcément l'intérêt à s'installer en périphérie dans des logements collectifs, alors que des maisons individuelles ou des logements plus proches des villes sont disponibles.Malgré ces solutions, un sentiment d'injustice demeure pour de nombreux professionnels de l'immobilier commercial qui estiment que les entrepôts d'e-commerce auraient aussi dû être visés par la loi.
Il y a 3 ans et 200 jours

Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii

L’Ademe propose quatre scénarii pour la neutralité carbone. [©Ademe] La question de la transition environnementale est plus que d’actualité et bien des secteurs doivent s’en saisir. Malgré la crise du Covid et les bouleversements économiques actuels, l’écologie fait partie des premières préoccupations des Français. Et ce, depuis plusieurs années. Surtout que selon le dernier rapport du Giec, nous n’allons pas dans la bonne direction pour juguler le réchauffement climatique. Sachant qu’à ce rythme, ce dernier pourrait atteindre les + 4°C en 2100. A l’aube d’une nouvelle échéance électorale, la trajectoire climatique que la France va emprunter peut évoluer et pèsera, si la question n’est pas trop éclipsée par d’autres thématiques dans les futurs débats. Pour accompagner la réflexion collective, l’Ademe vient de mettre en ligne le rapport “Transitions 2050 – Choisir maintenant, agir pour le climat”. Ce document de 687 pages dresse 4 scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (il existe bien sûr des notes de synthèse plus digestes pour les moins courageux !). Et ce, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) établis suite aux Accords de Paris et inscrits dans la loi française en 2019. Les quatre scénarii (S1, S2, S3 et S4) vont du plus ambitieux au moins contraignant. En effet, le S4 suit une trajectoire tendancielle, relative aux ambitions actuelles. Ils mettent en exergue des situations et des solutions concrètes. Et l’Ademe compte bien compléter son travail avec de nouveaux éléments sur le mix énergétique fin janvier 2022 et sur les impacts macro-économiques, fin mars prochain. L’écologie, une préoccupation majeure Dans ce rapport, aux côtés de l’alimentation, le mode de vie ou encore la mobilité et l’industrie, le bâtiment tient une place importante. En effet, ce secteur est un grand consommateur d’énergie (40 %) et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Le S1, baptisé “génération frugale” mise sur une frugalité choisie, mais aussi contrainte. Ici, place à la préférence locale et à la sanctuarisation de la nature. « Les grandes villes sont délaissées pour les moyennes et les zones rurales pour plus de proximité, explique Valérie Quiniou, directrice exécutive, prospective et recherche à l’Ademe. Le bâti existant est optimisé. » Dans ce scénario, les logements vacants sont investis, les résidences secondaires sont converties en principales, et les locaux et anciens bureaux sont transformés en logements. Lire aussi :Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales « De fait, la construction neuve chute. Mais quand en 2015, il y a moins de 1 % de rénovations BBC, elles sont de l’ordre de 80 % en 2050. Et ce, en une seule étape, c’est-à-dire, un chantier. » Ici, la rénovation énergétique tient une place importante. Elle est massive et rapide. Côté industrie, une politique d’emploi devra être menée pour répondre à la notion de proximité. Le “made in France” et la low tech seront les axes d’investissement. Ce S1 permettrait, de façon générale, de diviser par plus de deux la demande énergétique. En développement les puits naturels (ou puits biologiques comprenant des espaces de biodiversités, de forêts…), la France atteindrait ainsi – 42 MteqCO2 en 2050. Et avec de nouveaux indicateurs, comme la qualité de vie et la prospérité prendraient le pas sur la notion de croissance. Le bâtiment et la rénovation énergétique au cœur de la transition environnementale Pour le S2, nommé “coopérations territoriales”, les villes moyennes sont à l’honneur et transformées de façon radicale. « Nous parlons de ville du “quart d’heure”, où l’usage du vélo et de la marche se fait facilement. Il y a un changement d’usage du bâti et une accélération de la rénovation énergétique pour atteindre 80 % de BBC, mais cette fois-ci par geste. C’est-à-dire, plus adaptée au rythme des ménages. » Aussi, les équipements sont mutualisés au sein des logements. Par exemple, l’électroménager est partagé entre les voisins. A l’échelle industrielle, ce scénario prévoit un fort accompagnement dans la décarbonation des sites, mais aussi pour le recyclage et la revalorisation des matériaux. Il y a ainsi moins de transport de marchandises. « Dans ce cas de figure, 80 % de l’acier, du plastique, du verre et du papier-carton viennent du recyclage. Il y a aussi un effort de réindustrialisation ciblée en lien avec les territoires. » Le S2 permettrait une réduction de 50 % des consommations énergétiques. Et en mixant, puits biologiques et technologie de captage de CO2 pour certaines industries, comme celle du ciment, la France atteindrait – 28 MteqCO2 en 2050. Entre frugalité et innovations technologiques Dans tous les secteurs, le S3 “technologies vertes” s’appuie plutôt sur de nouvelles technologies, le numérique et les innovations que sur un changement de vie. La biomasse est davantage exploitée pour la méthanisation, le bois énergie ou encore pour la fabrication de biocarburant. L’industrie a plus recours aux énergies décarbonées comme l’hydrogène en grande partie importé. Et 60 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques viennent du recyclage. Au niveau de l’habitat, les Français favorisent les métropoles. « Nous sommes dans une logique haussmannienne de déconstruction/reconstruction à grande échelle. » Lire aussi :Dossier : Comment les industriels s’emparent du bas carbone ? L’accent est mis sur la rénovation énergétique, mais de façon moins ambitieuse. Seuls 50 % des chantiers sont équivalents à un BBC. Avec cette trajectoire, la consommation énergétique diminuerait de 40 %. L’aspect numérique étant ainsi plus important et donc plus gourmand en énergie. En 2050, comme les puits biologiques sont plus sollicités, la France atteindrait – 9 MteqCO2. Le S4, “pari réparateur” est un prolongement de notre mode de vie actuel. « Dans l’habitat, la rénovation énergétique est industrialisée par la préfabrication quand cela est possible. La moitié atteindrait des niveaux BBC ou passifs. » Le recours aux nouvelles technologies et à la domotique sert à la diminution de l’impact environnemental du bâti et la construction neuve est maintenue, tout comme l’étalement urbain. La décarbonation de l’industrie passe par le captage et le stockage de CO2 (CCS). Quel degré de désirabilité ? Ainsi, ce scénario mise tout sur ces technologies plus que sur les puits biologiques et la sobriété pour réparer l’impact environnemental. Selon les estimations de l’Ademe, elles consommeraient près de 6 % de l’énergie. En termes de ressources, 45 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques sont issus du recyclage. Dans cet équilibre, en 2050, la France serait autour des 1MteqCO2. Avec ces différents “plans d’attaque”, plusieurs questions se posent. Dans les scénarii les plus en rupture, quel est le degré d’acceptabilité, voire de désirabilité de la société ? Comment articuler la transition écologique et la justice sociale ? Pour les S3 et S4, quel coût engendrent ces transitions technologiques ? Quand seront-elles assez matures ? Quid des émissions cumulées entre le moment où ces innovations sont démocratisées et aujourd’hui ? Chaque scénario comporte son lot de risques. Qu’ils soient sociétaux ou d’ordre environnemental. Mais suite à ces deux ans de travaux qui ont mobilisé plus de 100 personnes, l’Ademe rappelle qu’il y a des incontournables : la nécessaire accélération des choses. « Nous avons encore le choix, mais il faut choisir vite », explique Valérie Quiniou. Et Arnaud Leroy, Pdg de l’Ademe de conclure : « Plus nous prendrons des mesures tardives, plus elles coûteront cher. Les années 2020-2030 seront cruciales et la France doit rester à l’avant-garde de la question climatique ».
Il y a 3 ans et 200 jours

La Réunion : Cap sur l’océan Indien

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Centrale à béton Imer BTK 1500 E sur le chantier du multiplexe de Saint-Pierre. [©Imer] C’est bien loin de sa base iséroise de Vif qu’Imer livre ses centrales à béton. A quelque 10 000 km de distance ! « Nous avons un distributeur sur le secteur de l’océan Indien, explique William Merger, directeur de la division béton d’Imer France. Il s’agit de Grue Levage Investissement ou GLI, qui assure la commercialisation des produits Potain et de nos centrales à béton. » Presque coup sur coup, trois unités de la marque italienne ont trouvé preneur. Tout d’abord, une BTK 1500 E, acquise par SBTPC (groupe Vinci), pour permettre la construction d’un multiplexe sur la commune de Saint-Pierre. « Cette centrale est 100 % électrique et fournie dans une version à rayons raclants » Lire aussi les autres actualités en région La seconde unité est identique, utilisée par GTOI (filiale locale de Colas). Elle est installée sur le chantier de construction d’un hôpital, à Bras-Panon, dans l’Est de l’île. Enfin, la troisième centrale Imer récemment livrée est une BKT 1008. Un investissement de l’entreprise de construction locale DLC, qui l’emploie, pour l’heure, à la construction de logements, sur Saint-Denis.  « Nous avons aussi acheminé une très belle centrale chez Trans Invest, une filiale Colas installée sur l’île Maurice, reprend William Merger. Le client a souhaité une BTK 1008 équipée de trémies à granulats. L’outil assure la fourniture des bétons du terminus du tram-train à Port-Louis. » Enfin, Imer est très présent à Mayotte, travaillant aussi bien avec des groupes de BTP nationaux que des entreprises locales. Une vingtaine de centrales de chantier y sont aujourd’hui en activité… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 202 jours

Le chantier de l’ancien siège d’Airbus met l’accent sur l’économie circulaire

Acquis par Vilogia en 2019, l’ancien siège du Groupe Airbus à Suresnes est en train de devenir un bâtiment multi-usage qui accueillera une résidence étudiante de 270 logements, des commerces, des services et des entrepôts de stockage. Réalisés en conception-réalisation par un groupement piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France Habitat Social, les travaux mettent l’accent sur l’économie circulaire. L’opération s’inscrit dans les objectifs environnementaux de Vilogia. En privilégiant la transformation de l’existant, Vilogia permet de réaliser une économie de 1 700 tonnes de CO2 par rapport à une opération de démolition/reconstruction classique. Les objectifs en termes de performance énergétique sont ambitieux : les logements seront labellisés NF Habitat HQE – QUALITEL (intégrant notamment la RT 2012 améliorée de 10%), malgré les contraintes que représentent une construction existante dans les bilans thermiques. La biodiversité n’est pas en reste, puisqu’un travail sera mené avec un paysagiste pour la création d’espaces verts en rez-de-chaussée et en terrasse. Enfin, les matériaux et produits présents in situ seront prioritairement réutilisés dans des filières de l’économie circulaire. A défaut de filière, les autres produits et matériaux seront recyclés. Plus de 85% des matériaux seront ainsi réemployés ou recyclés comme 1000 m² de pierre de façades récupérées sur site, et réemployées dans le nouveau projet, 150 mètres de linaire de cloisons vitrées réemployées dans un centre de formation, 1 000 m² de faux plafonds réemployés, 110 stores réemployés…   Photo : Tecnova Architecture  
Il y a 3 ans et 202 jours

Logements : le nombre des autorisations est plus élevé qu'avant la crise sanitaire

CONSTRUCTION. Le ministère de la Transition écologique a mis en ligne les chiffres de la construction de logements et de locaux à fin octobre 2021.
Il y a 3 ans et 202 jours

La construction de logements reste au-dessus de ses niveaux d'avant-crise

La plus forte baisse de permis de construire accordés a concerné les logements collectifs ou en résidence (-6%), qui avaient connu une belle progression entre mai et juillet, tandis que les logements individuels ont vu leur croissance se confirmer (+2,5%).Les mises en chantier ont de leur côté augmenté de 6% sur la période par rapport aux trois mois précédents, portées par les logements collectifs ou en résidence, qui ont observé "un rebond plus marqué que les logements individuels", précise le ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement, dans un communiqué.De manière générale, les autorisations de construction délivrées et les mises en chantier au cours des trois derniers mois sont supérieures à la moyenne d'avant-crise (respectivement +1,9% et +6,5%).Les données sur les douze derniers mois confirment cette reprise avec une progression de 2% pour les autorisations et une stabilité des mises en chantier par rapport à la moyenne des douze mois qui ont précédé le premier confinement.Entre novembre 2020 et octobre 2021, 468.000 logements ont été autorisés à la construction, soit 71.200 de plus qu'au cours des douze mois précédents - période qui inclut le premier confinement. Dans le même temps, environ 388.000 logements ont été mis en chantier, soit 31.600 de plus (+ 8,8 %) qu'au cours des douze mois précédents.Ces chiffres confirment un retour aux niveaux d'avant-crise du secteur mais les promoteurs immobiliers avaient jugé le mois dernier que la tendance actuelle était "en trompe l'oeil", puisqu'elle ne démontrait pas d'effet de rattrapage marqué des permis de construire perdus pendant la crise et ne revenait pas encore au niveau des bonnes années, notamment 2017. Les promoteurs dénoncent la frilosité des maires à délivrer des permis de construire.
Il y a 3 ans et 209 jours

Les Green Solutions Awards 2020-2021

Les « Green Solutions Awards » ont mis en lumière plus de vingt projets venant de 9 pays différents. Ce concours se révèle être un outil très efficace pour pouvoir identifier des projets exemplaires. 192 bâtiments au départ mais seulement 24 ont été remarqués au niveau international.  Ils ont été remarqués grâce à la mise en oeuvre des enjeux clés de la construction durable qui sont : la sobriété des matériaux, l’efficacité énergétique, le confort et la santé des usagers, la fabrication hors-site, la préservation de la biodiversité et l’économie circulaire. Les lauréats ont également été choisis pour leur potentiel d’inspiration des professionnels et de réplicabilité à grande échelle. Grand Prix Construction Durable Lauréat : Turo de la Peira (en photo) Barcelone, Espagne Maîtres d’ouvrage : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Maîtres d’œuvre : Institut Barcelona Esports (IBE) ; Ajuntament de Barcelona Architectes : Anna Noguera ; Javier Fernández Responsable du site : Dídac Dalmau Mesures et budgets : Salvador Segura ; Cristina Carmona (Ardèvols Consultors Associats) Architectes paysagers : Anna Zahonero, Pepa Morán, Víctor Adorno Bureau d’études structures : Manel Fernández ; Ton Coll (Bernuz-Fernández-SLP) Bureau d’études environnement : Xavier Saltó. Caba Sostenibilidad ; Oliver Style Bureau d’études thermiques : Micheel Wassouf – Energiehaus Arquitectos ©Eric Duch Mention ex-aequo : Centre de Service Client de la State Grid Corporation de Chine Tianjin, Chine Maître d’œuvre : Customer Service Center of State Grid Corporation of China Maître d’ouvrage : Tianjin Scientific Academy of Residential Building Mention ex-aequo : Écocampus Provence Sainte-Tulle (04), France Maître d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération (DLVA) Maîtres d’œuvre : R+4 Architectes Forcalquier ; Leteissier Corriol Architecture & Urbanisme associé Marseille Bureau d’études thermiques : ADRET Embrun Bureau d’études structures : Gaujard Technologie Scop Avignon Entreprise : ARBONIS Certificateur : Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM) Exploitant : Ecocampus Provence Mention ex-aequo : Humanscapes Habitat Auroville, Inde Maître d’ouvrage : Auropriya construction Maître d’oeuvre : Auroville Design Consultants Concepteur : Auroville Design Consultants Bureau d’études autres : Sunlit future Promoteur : Auroville Housing Service   Grand Prix Rénovation Durable Lauréat : Green Factory Lyon (69), France Maître d’ouvrage : Arioste Maître d’œuvre : Diagonale Concept – design global Assistance à Maîtrise d’ouvrage : Ressources Green Building RGB Bureaux d’études thermiques : Sequoia ; Emcon Architecte du patrimoine : Cecile Rémond Entreprises : Industherm ; JLC Menuiserie ; DDSG ; CJL Electricité ; AS Plomberie ; Mimenta Joao Mention ex-aequo : Triple Space Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Anomalia Business Design Maître d’œuvre : sAtt Triple Balance Bureau d’études thermiques : Alter Technica Ingenieros Bureau d’études environnement : Fundacion para la Salud Geoambiental Conception de l’éclairage : María Gil de Montes Mention ex-aequo : Rénovation Verte du Kunshan Civic Ethics Hall Kunshan, China Maître d’œuvre : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Maître d’ouvrage : Kunshan City Construction Investment & Development Group Co., Ltd. Bureau d’études thermiques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd Mention : Lycée Bréquigny Rennes (35), France Maître d’ouvrage : Région Bretagne Maître d’œuvre : Egis Architecte : Anthracite Architecture Constructeur : Legendre Construction Entreprise : CCL Constructions Maitre d’ouvrage délégué : Sembreizh AMO : Alterea   Grand Prix Quartier Durable Lauréat : Nanterre Cœur Université Nanterre (92), France Porteurs de projet : Bouygues Immobilier / Urban Era Aménageur : EPA Paris La Défense Opérateur du double Smart Grid : Dalkia Smart Building Initiateur du projet : Ville de Nanterre Mention : Parc Industriel de Suzhou Suqian Suqian, Chine Porteur de projet : Suzhou Sugian Industrial Park Planning and Construction Bureau Bureaux d’études techniques : Jiangsu Research Institute of Building Science Co., Ltd.   Grand Prix Infrastructure Durable Lauréat : Mehr.Wert.Pavillon Heilbronn, Allemagne Porteur de projet : Regionalverwaltung Planning d’exécution : 2hs architects and engineer PartGmbB Hebel Heisel Schlesier with Lisa Krämer and Simon Sommer Concept et design : Lisa Krämer ; Simon Sommer ; Philipp Staab ; Sophie Welter ; Katna Wiese ; Karsten Schlesier ; Felix Heisel ; Dirk E. Hebel ; Professorship for Sustainable Building ; KIT Karlsruhe Recherche de formes structurelles : Prof. Rosemarie Wagner ; Professorship of Building Technology ; KIT Karlsruhe Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Maîtres d’œuvre : AMF Theaterbauten GmbH ; Udo Rehm / FC -planung GmbH ; Gebr. A. & F. Hinderthür GmbH ; Kaufmann carpentry and joinery GmbH ; GrünRaum GmbH Ingénieur chargé des essais : Prof. Matthias Pfeifer, Karlsruhe Parrains du projet : Waste Management Companies of the City of Heilbronn ; Ministry for the Environment ; Climate Protection and Energy Sector Baden-Württemberg ; Bundesgartenschau Heilbronn 2019 Gmb Partenaires du projet : AMF Theaterbauten GmbH ; Deutsche Foamglas GmbH ; Glas Trösch GmbH ; Hagedorn GmbH ; Heinrich Feess GmbH & Co. KG ; Magna Naturstein GmbH ; Schröder Bauzentrum GmbH ; DeFries ; Smile Plastics ; SPITZER-Rohstoffhandelsgesellschaft ; StoneCycling ; Studio Dirk van der Kooij Financement : GreenCycle GmbH ; Der Grüne Punkt – Duales System Deutschland GmbH (DSD) ; SER GmbH Mention ex-aequo : Ferme Urbaine de l’Arche Végétale Paris XXe (75), France Porteur de projet : Cueillette Urbaine ; Cuisine mode d’emploi ; Urban Leaf Entreprises : Cueillette Urbaine ; Urban Leaf Gestionnaire/Concessionnaire : Cueillette Urbaine Mention ex-aequo : Plan Lumières 4.0 Wallonie, Belgique Porteur de projet : Entreprise publique régionale SOFICO Assistance technique : Public Service of Wallonia Mobility and Infrastructures (SPW MI) Autre : Consortium LuWa (Citelum, DIF, Luminus, CFE)   Prix Énergie & Climats Tempérés Lauréat : Antonio Brancati Middle School Pesaro, Italie Maître d’ouvrage : Pesaro Municipality Maître d’œuvre : Architecte Margherita Finamore Certificateur : MDS MacroDesignStudio Entreprises de construction : CONSCOOP – Formula Servizi ; Forlì ; Idrotermica Coop ; Siem Impianti ; Cesena (FC) Mention ex-aequo : ArroyoFresno nZEB Passivhaus Plus Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Landevel S.L. Maître d’œuvre : Construcciones Amenabar S.A. Architectes : Daniel Diedrich + Talia Dombriz Arquitectos. Estudio DMDV Arquitectos SLP Bureau d’études thermiques : Daniel Diedrich Certificateur : Energiehaus arquitectos SLP (Micheel Wassouf) Mention ex-aequo : Bâtiments Neutres en Carbone Männedorf, Suisse Maîtres d’ouvrage : René Schmid AG ; Solaxess Maître d’œuvre : Umweltarena Mention ex-aequo : Rénovation Biosourcée de 24 Logements Sociaux Raon-l’Étape (88), France Maître d’ouvrage : Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Entreprises : Bielhmann ; Sertelet ; Isoleco ; MCV ; Watt Automation ; Eury ; PPE ; Laugel et Renouard ; Lenoir ; Captespace   Prix Énergie & Climats Chauds Lauréat : Centre Médico-Social de Rivière-Salée Nouméa (988), Nouvelle-Calédonie (France) Maître d’ouvrage : CAFAT Maître d’œuvre : Atelier d’architecture KASO Maître d’ouvrage délégué : SECAL Architecte : LAB Réunion Bureaux d’études : Laboratoire d’Écologie Urbaine ; ECEP ; SIGMA ; ES2 Autre : LFJ design paysage   Prix Bas Carbone Lauréat : 4 Logements Sociaux Passifs en Bois-Paille Plainfaing (88), France Maître d’ouvrage : SA HLM Le Toit Vosgien Maître d’œuvre : ASP Architecture Bureau d’études thermiques : Terranergie Mention : Entrepatios Las Carolinas Madrid, Espagne Maître d’ouvrage : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Maître d’œuvre : GEOH Architecte : sAtt Arquitectura Triple Balance Bureau d’études structures : enmadera Facility manager: danielpascual.com Bureau d’études environnement : Técnica ECO Promoteur : Entrepatios. Promoción Las Carolinas Mention : Erweiterung Eisbärhaus, Neubau Bauteil C Kirchheim unter Teck, Allemagne Maître d’œuvre : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH Maître d’ouvrage : BANKWITZ beraten planen bauen GmbH   Prix Santé & Confort Lauréat : Schroeder 2020 Kockelscheuer, Luxembourg Maître d’ouvrage : Schroeder & Associés Maître d’œuvre : AU21 Architecte : Architecture & Urbanisme 21 Bureau d’études autres : Goblet Lavandier & Associés Autres : BCR ; NEOBUILD ; äResto ; ERNST & PARTNER ; BIM CONSULT ; SECOLUX ; Service Incendie de Roeser ; SL – Sandra Leidner ; Virtual Rangers Mention : Passive House for the Elderly Camarzana de Tera, Espagne > Maître d’œuvre : Construcciones P. Sanchez Rodríguez S.L. Maître d’ouvrage : Cajimir, S.L. Architecte : CSO Arquitectura Bureau d’études structures : Fernando San Hipólito Certificateur : Energiehaus SLP Chef de projet : Javier Vega de Paz Mention : Bord’Ha Bordeaux (33), France Maître d’ouvrage : SCI BORD’HA Maîtres d’œuvre : Brachard De Tourdonnet (phase PC), Hobo (phase PRO et chantier) Bureau d’études thermiques : CAP INGELEC Bureaux d’études structures : AEC Ingénierie ; C.E.S.M.A Entreprises : DL Océan ; CIR PREFA ; Abside
Il y a 3 ans et 210 jours

La construction Hors-Site poursuit son développement en France mais reste en retard par rapport aux principaux pays européens

Ce baromètre[1], qui a pour ambition de devenir annuel, fait le point sur l’état d’avancement des connaissances et de l’utilisation de cette tendance constructive prometteuse. En interrogeant à la fois des utilisateurs du Hors-Site et des non-utilisateurs, ce baromètre entend mesurer l’évolution des pratiques autour de cette méthode qui a déjà conquis un certain nombre d’acteurs mais qui reste encore à déployer plus largement.Sujet aujourd’hui incontournable dans le domaine de la construction, le Hors-Site poursuit son développement en France mais reste encore loin des performances enregistrées dans les principaux pays européens. L’ACIM (Association des Construction Industrialisées et Modulaires) estime ainsi que le marché français représente en 2019 un chiffre d’affaires de 854 M€ et un effectif de 3 688 salariés pour un volume de 439 000 m² d’unités implantées. Le baromètre Hors-Site de BATIMAT, Campus Hors-Site et TBC Innovations fait le point sur le degré d’avancée des professionnels sur ce sujet.Hervé Rebollo, délégué général de l’ACIM et Pascal Chazal, CEO Campus Hors-Site étaient présents le 5 novembre dernier sur le plateau des Rendez-vous du Mondial du Bâtiment pour commenter ces résultats et présenter toutes les opportunités qu’offre le Hors-Site.Près de la moitié des professionnels interrogés ont mis en place le hors-site dans leurs projets47% des professionnels qui ont répondu à l’étude ont déjà eu recours au Hors-Site pour leur chantier. Ils privilégient, à 71%, les éléments de gros-œuvre et des projets de taille modeste (moins de 1 000 m2 pour 35% des projets).Les professionnels expérimentent le Hors-Site plutôt dans le neuf et pour les projets de logements, notamment pour du petit collectif et pour des maisons individuelles avant d’envisager de le généraliser pour leurs chantiers.« Ces chiffres sont très positifs, même si nous devons reconnaître que la France a un véritable retard à rattraper sur ce sujet comparativement aux pays anglo-saxons. » précise Hervé Rebollo.Certaines difficultés à résoudre mais des bénéfices multiples58 % des utilisateurs du Hors-Site déclarent avoir rencontré des difficultés pour mettre en place une bonne collaboration dans leur projet. 42% ont même rencontré des problèmes dans leur projet Hors-Site le plus réussi.« La difficulté provient essentiellement du fait que les projets n’incluent pas le Hors-Site dès leur conception. Cela crée des difficultés organisationnelles et de communication entre les différents intervenants. » selon Pascal Chazal.La plupart des bénéfices attendus par les professionnels utilisateurs du Hors-Site ont été dépassés par les résultats obtenus. Il est à noter toutefois que les attentes sur la baisse des coûts ne sont pas au rendez-vous pour une part des professionnels.« L’effet volume ne joue pas encore à plein sur la réduction des coûts. C’est la généralisation de son utilisation qui rendra l’usage du Hors-Site financièrement avantageux.» indique Pascal Chazal.Pour finir, 76% des utilisateurs du Hors-Site sont convaincus que la construction Hors-Site va augmenter dans les prochaines années, essentiellement dans le résidentiel et le scolaire.Le hors-site : un procédé d’avenir même pour les non-utilisateurs82% des non-utilisateurs de cette méthode pensent y avoir recours dans le futur et 71% que la part de la construction Hors-Site va augmenter dans les 12 prochains mois. Toutefois, le manque de connaissance sur les procédés (65%) et sur l’écosystème des acteurs présents sur le marché (51%) restent des freins pour un passage à l’acte.Hervé Rebollo conclut : « Il reste un important travail à faire sur la formation et la sensibilisation des différents acteurs, notamment des architectes, aux avantages du Hors-Site. Il est aussi primordial de bien faire comprendre que passer à une approche industrielle n’empêchera pas de réaliser de très beaux projets de qualité. »« Ce premier baromètre nous démontre bien que le Hors-Site est largement connu des professionnels, qu’ils soient utilisateurs ou non, et qu’ils éprouvent finalement beaucoup d’intérêt pour cette méthode constructive » indique de son côté Guillaume Loizeaud, Directeur de Batimat. Il ajoute : « S’il existe des attentes qui n’ont pas encore été comblées, il ne fait aucun doute que les avantages identifiés feront largement pencher la balance en faveur du Hors-Site. Rendez-vous est pris sur Batimat en 2022 pour découvrir les résultats de la seconde étude ainsi que les acteurs du Hors-Site. »Le hors-site sur Batimat 2022 : un dispositif d’envergureLa construction Hors-Site sera une nouvelle fois mise en lumière lors de la prochaine édition de BATIMAT, qui se déroulera du 3 au 6 octobre 2022. Un espace, trois fois plus important qu’en 2019, lui sera totalement dédié au sein du Pavillon 1 du Parc Paris Expo de la Porte de Versailles.Un nouveau "Grand Colloque" et des ateliers spécifiques seront également proposés pendant les jours du salon aux acteurs de la construction.Par ailleurs, un nouveau baromètre sera édité et les résultats dévoilés durant BATIMAT.Retrouvez l’intégralité du Baromètre Hors-Site iciRevoir l’émission « Quelles perspectives pour le secteur Hors-Site ? » ici[1] 200 répondants en juin 2021 – 42 % maîtrise d’œuvre, 41 % maîtrise d’ouvrage, 17 % fabricants.
Il y a 3 ans et 213 jours

De plus en plus d’avantages pour le logement intermédiaire, de plus en plus de contraintes sur le logement social

Il ne s’agit pas de remettre en cause l’utilité du logement intermédiaire comme l’a rappelé à la tribune du congrès HLM Marcel Rogemont, président de la FOPH mais seulement de comparer les avantages des uns et des autres.Rappelons que le logement intermédiaire échappe à la RLS (réduction de loyer de solidarité qui pèse lourdement sur les bailleurs sociaux) et au contrôle de la surcompensation des aides d’État aux organismes HLM qui entraînera un prélèvement supplémentaire sur les bailleurs. En outre, il y a lieu de craindre l’éviction du logement social de certains territoires au bénéfice du LLI avec la suppression de la contrainte d’intégrer au moins 25% de LLS dans chaque ensemble immobilier comprenant des logements intermédiaires, amendement adopté par l’Assemblée nationale le 10 novembre 2021. Enfin, soulignons que les loyers du LLI sont deux fois supérieurs à ceux du PLUS.Le Gouvernement, par la voix du Premier ministre lors du congrès HLM, a annoncé vouloir transformer l’exonération de 20 ans de la TFPB à la charge des collectivités locales en crédit d’impôt équivalent à la charge de l’État. Alors même que l’État accepte de baisser ses rentrées fiscales pour dynamiser la production de logements intermédiaires, pourquoi refuse-t-il de baisser ses rentrées fiscales pour favoriser la construction de logements sociaux en revenant à une TVA à 5,5% sur le PLUS, voire le PLS, lorsque nous comptons plus de 2 millions de personnes en attente d’un logement HLM en France.« Pourquoi les aides de l’État au LLI sont-elles supérieures à celles du PLUS alors que les loyers y sont deux fois supérieurs ? Que doit-on en conclure sur la politique actuelle ? Le logement HLM est-il toujours une priorité ? Il est permis d’en douter fortement » s’interroge Marcel Rogemont, président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat.
Il y a 3 ans et 216 jours

Après un repli au 3e trimestre, l’activité des matériaux de construction se maintient autour des niveaux de 2019

En effet, le léger rebond du mois de septembre suggère que l’atterrissage pourrait se poursuivre en douceur, les tendances ne s’éloignant guère des niveaux de production enregistrés avant le début de la pandémie. Au-delà des difficultés persistantes d’approvisionnement et des tensions sur les prix des matières premières, le climat des affaires reste très favorable dans le secteur du bâtiment et la demande ne faiblit pas. Du côté des travaux publics, l’activité a également marqué le pas au cours de l’été mais, en octobre, les professionnels se montrent plutôt confiants pour les mois à venir, même si un vrai rebond des prises de commandes se fait encore attendre.Septembre, meilleur que l’étéSelon les premiers résultats (provisoires) de l’enquête mensuelle de septembre, la production de matériaux aurait observé un rebond au regard du mois d’août (+1,1% pour les granulats et +6,5% pour le BPE, données CVS-CJO). Côté granulats, l’activité de septembre demeure toutefois un peu en dessous de celle de 2020 (-1,2%) mais aussi de 2019 (-1,4%). Sur les trois derniers mois connus (juillet à septembre), la production de granulats cède encore -3,1% au regard des trois mois précédents, “boostés” par la dynamique du premier semestre. Elle s’inscrit également en repli de -4% au regard de la même période de 2020, marquée par la sortie du premier confinement, et de -2,5% comparé aux trois mêmes mois de 2019. Au total, de janvier à septembre, l’activité des granulats se situe +13,3% au-dessus de ses niveaux d’il y a un an, mais reste proche de ceux de 2019 (-0,4%). Côté BPE, le rebond plus marqué a permis de ramener les volumes à leur niveau de septembre 2019 (+0,4%), les laissant toutefois encore un peu en-deçà de ceux de l’an dernier (-2,3%).Tout comme pour les granulats, la tendance sur les trois derniers mois demeure en repli au regard des trois mois précédents (-3,5%) mais aussi comparée aux trois mêmes mois de 2020 (-7,8%) en pleine reprise des chantiers en sortie de confinement. En cumul sur les neuf premiers mois de l’année, les livraisons de BPE se situent bien sûr nettement au-dessus de leur niveau de 2020 (+14,1%) sans trop s’éloigner de celui de 2019 (-0,9%). L’indicateur du marché des matériaux minéraux a observé le même repli d’activité au cours de l’été. En recul de -8,2% sur un an au troisième trimestre (données CJO), la tendance reste cependant très favorable puisque l’indicateur progresse de +12,5% sur les neuf premiers mois de 2021 par rapport à 2020, mais affiche aussi une hausse de +1,1% comparée à 2019.Bâtiment : les tensions persistentEn octobre, selon l’enquête menée par l’INSEE auprès des professionnels du bâtiment, le climat des affaires demeure favorable : bien qu’en léger retrait au regard des mois précédents, la confiance des chefs d’entreprise sur leur activité future se maintient bien au dessus de sa moyenne de long terme. Dans le gros œuvre, les carnets de commandes plafonnent à 9,7 mois, tandis que les tensions sont toujours aussi prégnantes. En effet, avec des capacités de production utilisées à un niveau quasi-maximal (93,1% contre 88% en moyenne sur longue période), plus de la moitié des entreprises du gros œuvre (58,9%) ne peuvent produire plus, et 71,8% d’entre elles éprouvent des difficultés à recruter. Dans le bâtiment, 15% des entreprises sont ainsi concernées par des difficultés d’approvisionnement (soit huit fois plus qu’en moyenne) et les difficultés d’offre affectent plus de la moitié d’entre elles. Cette situation impacte donc les délais de réalisation des chantiers ainsi que leurs coûts : en octobre, les chefs d’entreprise sont bien plus nombreux que les mois précédents à annoncer qu’ils vont augmenter leurs prix. Côté construction, il est vrai que l’activité reste soutenue dans le segment du résidentiel où les mises en chantier ont renoué avec leurs niveaux d’avant crise. A la fin septembre, en cumul sur douze mois, on dénombrait 387 600 logements commencés (387 800 à fin février 2020), avec une progression de +1,6% sur les trois derniers mois connus comparés aux trois mois précédents (CVSCJO), dont +0,8% pour l’individuel et +2,1% pour le collectif.Côté permis, les dépôts ont largement dépassé ceux précédant la pandémie avec un total de 464 000 unités sur douze mois à fin septembre (contre 458 200 à fin février 2020). La dynamique reste enclenchée puisque sur le troisième trimestre, les autorisations progressent encore de +1,3%, comparé au trimestre précédent, avec cette fois un segment de l’individuel plus vigoureux que le collectif (+2% et +0,8% respectivement). Il est vrai que le marché de l’individuel fait preuve d’une étonnante santé. Selon Markemétron, à fin septembre et sur douze mois, 140 300 maisons ont été vendues (+22,8% en glissement annuel), un volume bien supérieur à celui d’avant crise. Le bas niveau des taux d’intérêt, l’expérience du confinement et une offre de crédit bancaire adaptée au resserrement des critères d’octroi (apport, durée, etc.) ont soutenu la demande immobilière des ménages et primo-accédants. La perspective de la mise en œuvre de la RE2020 (dès 2022), couplée à une hausse des prix et de moins bonnes conditions de crédit qui se profilent, contribuent aussi à doper le marché. Ce contexte, conjugué aux récentes mesures inspirées du rapport Rebsamen et à la prolongation du Pinel et du PTZ annoncée début octobre, devrait inciter les promoteurs, acquéreurs privés et bailleurs sociaux à accélérer les demandes de permis, alimentant ainsi l’activité constructive pour 2022. En revanche, la construction non résidentielle demeure en retrait. La surface totale sur douze mois des locaux commencés à fin septembre atteint 25,2 millions de m², certes en hausse de +2% par rapport aux douze mois précédents, mais bien loin des niveaux d’avant crise (28,7 Mm² à fin février 2020). Même constat du côté des surfaces autorisées qui, avec 37,3 Mm² et une hausse de +4,8% sur la même période, se situent -9,3% en dessous des niveaux observés avant le premier confinement.Travaux publics : redressement graduel et tenduSelon les dernières enquêtes menées auprès des professionnels des travaux publics, l’activité aurait subi un net freinage au cours du troisième trimestre laissant le niveau des travaux réalisés bien en dessous de celui constaté au troisième trimestre 2019 (-12,4%, en volume CVS-CJO). En cumul sur les neuf mois de 2021, l’activité cède encore -2,9% par rapport à 2019 même si elle affiche une hausse de +13,5% au regard de 2020. Côté “prises de commandes”, le rebond se fait encore attendre. En septembre, les chefs d’entreprise se montrent plus optimistes sur leur activité future et jugent leurs carnets bien mieux garnis mais on est encore loin des niveaux d’avant crise tandis que, dans le même temps, les difficultés de recrutement et les coûts de production continuent de se tendre : 37% des entreprises sont confrontées à des besoins de main-d’œuvre et leurs coûts de production ont grimpé de +3,3% sur un an depuis janvier (indice TP01).
Il y a 3 ans et 217 jours

Paris-2024, métro du Grand Paris : la Seine-Saint-Denis en chantier

"La Seine-Saint-Denis va être en chantier dans les dix années qui viennent", glissait récemment à la presse Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental.Les travaux de gros oeuvre ont déjà démarré tambour battant sur plusieurs sites.Dans le secteur de l'immense tour Pleyel à Saint-Denis, elle-même en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel haut de gamme, des dizaines de grues zèbrent le ciel.A quelques encablures, pelleteuses et camions s'affairent dans la fourmilière du chantier de la gare Saint-Denis-Pleyel, future plus grosse gare du Grand Paris Express. Elle devrait voir défiler environ 250.000 voyageurs par jour via quatre lignes de métro (opérationnelles entre 2024 et 2030), et d'autres connexions.A ses pieds apparaissent les prémices du franchissement urbain, une enjambée de béton longue de 300 mètres par-dessus les 42 voies du faisceau ferroviaire, conçue pour relier, par les mobilités douces, la gare à un quartier proche du Stade de France.Non loin de ces chantiers liés au transport, des projets-phares des Jeux olympiques de Paris-2024 prennent forme.Quelque 4.000 personnes s'affairent sur celui du village des athlètes, à cheval sur Saint-Ouen, l'Ile-Saint-Denis et Saint-Denis, non sans susciter des nuisances dénoncées par les riverains. A Saint-Denis, le terrain du futur centre aquatique olympique, seul équipement sportif construit pour les Jeux, est en phase de dépollution.Sur les plus de 1,5 milliard d'euros d'investissements publics nécessaires aux JO, "près de 80%" sont situées en Seine-Saint-Denis, "car les Jeux ont été avant tout pensés en termes d'héritage territorial pour les populations qui en avaient le plus besoin", a souligné le Premier ministre Jean Castex en septembre."Désenclaver des villes"Les JO doivent également se traduire par d'autres constructions comme des piscines et le village des médias à Dugny, convert après la compétition en 1.300 logements dont 20% de logements sociaux. Ces projets font toutefois l'objet de contestations locales voire d'actions en justice.Ces travaux sont "liés à une forme de rattrapage en termes de construction de logements" pour répondre aux besoins de la population, souligne Paul Lecroart, urbaniste à l'Institut Paris Région.Le métro va également "désenclaver des villes et permettre aux habitants d'accéder plus facilement aux emplois", ajoute-il en citant l'exemple de la ligne 16 qui passera par Sevran et Montfermeil."On considère que les JO vont être un accélérateur, sur des sujets sur lesquels on n'était pas en panne mais on aurait mis beaucoup de temps à intervenir", estime Emmanuel Constant, vice-président du conseil départemental chargé de l'éducation et des Jeux olympiques.Le département entend "maximiser les retombées économiques" des Jeux, notamment via une charte signée par l'ensemble des acteurs. Ainsi, 164 millions d'euros de marchés publics ont déjà été attribués à des PME du département (un tiers de l'objectif global), indiquait-il le mois dernier."La Seine-Saint-Denis profite des grands travaux engagés actuellement, ça se note dans les chiffres d'affaires dans la construction et dans l'emploi", rebondit Mickaël Le Priol, économiste à la chambre de commerce et d'industrie Paris-Ile-de-France.L'emploi dans le département est supérieur de 0,7% (+ 4.000 emplois) au niveau d'avant-crise, note cet expert, pour qui ce rebond s'explique aussi par d'autres domaines porteurs comme la livraison.Le chômage reste par ailleurs fort, à 10,9% au deuxième trimestre 2021 selon l'Insee.Ces projets d'envergure ne doivent pas masquer les maux chroniques du département, relevés en 2019 dans un rapport parlementaire. "Les inégalités de traitement de l'État vis-à-vis du département perdurent, notamment en termes de service public", nuance M. Constant.La Seine-Saint-Denis n'est d'ailleurs pas le seul département francilien à se transformer, "la première couronne de l'agglomération parisienne est vraiment dans une effervescence en ce moment", nuance aussi M. Lecroart, mettant en garde contre un effet de gentrification dû à cette transformation.
Il y a 3 ans et 220 jours

Vent d'opposition contre des projets de carrières de sable dans les campagnes

A Saint-Colomban, deux carrières appartenant à GSM et Lafarge extraient 700.000 tonnes de sable alluvionnaire par an sur plus de 100 hectares. Les industriels envisagent d'exploiter 70 ha supplémentaires sur des terres classées "espaces agricoles pérennes", suscitant l'opposition locale."Les sablières sont éloignées de trois kilomètres, mais elles se rejoindront probablement à terme, ce qui représenterait 300 ha exploités, car il y a une forte demande en béton dans la région", s'inquiète Benjamin Boileau, membre du collectif La tête dans le sable (LTDS).Consommation de terres agricoles, assèchement des ressources en eau, hausse du prix du foncier, perte de biodiversité, paysages constellés de "gigantesques trous d'eau" entourés de merlons de terre: les griefs ne manquent pas contre les carrières. La France consomme 350 millions de tonnes de granulats par an pour la construction.Jean-Claude Camus, riverain, redoute notamment une baisse du niveau des nappes phréatiques. "Quand vous creusez un trou à 18 mètres, vous pompez l'eau environnante. GSM est déjà venu chez moi six fois pour remplir mon étang", raconte le retraité.Interrogé par l'AFP, l'industriel répond que "tout est mis en oeuvre pour maîtriser les éventuelles incidences". Lafarge assure, lui, surveiller "de près l'effet potentiel de [ses] activités sur (...) le niveau des nappes et des plans d'eau"."Davantage qu'une +consommation+ des terrains, nous considérons notre exploitation comme un +emprunt+", plaide Loïc Leuliette, directeur de la communication de Lafarge France. Une fois exploités, "les terrains sont rapidement remis en état pour leur redonner une vocation agricole à chaque fois que c'est possible", précise-t-il.Mais pour les opposants, "retrouver une terre agricole avec les qualités d'origine est illusoire"."bétonisation"Face à cette contestation, le maire de Saint-Colomban Patrick Bertin prévoit de consulter la population le 9 janvier."Si le sable vient de plus loin, on multiplie les camions. S'il est extrait en mer, on détruit l'écosystème marin. Or dans le Pays de Retz, on a programmé la construction de 1.600 logements par an, et un logement, c'est 200 à 300 tonnes de sable. Qu'on me dise comment on fait des logements sans sable?", interroge-t-il.Des collectifs anti-carrières, "contre la bétonisation", voient le jour partout en France: en Savoie, dans le Var, les Yvelines, la Loire, l'Eure, l'Ardèche... "Il y a de plus en plus d'opposants à l'ouverture de nouvelles carrières, mais c'est souvent par méconnaissance", estime Sébastien Colin, géologue au Bureau de recherches géologiques et minières.Dans son Livre blanc présenté en 2017, l'Union nationale des producteurs de granulats, qui représente la profession, en appelle à "plus de transparence et de participation du public pour améliorer l'acceptabilité de l'activité".Deuxième ressource naturelle la plus exploitée en volume après l'eau, avec une demande qui a triplé en vingt ans, selon l'ONU, le sable entre dans la composition du béton, du verre, des microprocesseurs, routes, engrais, pneus, peintures, cosmétiques, etc...En France, qui compte 2.300 carrières de granulats, il n'y a "pas de pénurie" mais "une problématique d'accès à la ressource", explique Sébastien Colin. "Certaines régions sont sous tension en raison d'un déficit de carrières, d'un épuisement des gisements ou de leur inaccessibilité avec l'urbanisation".En Loire-Atlantique, le sablage des cultures maraîchères pour favoriser la pousse et le ramassage mécanique, suscite aussi beaucoup de questionnements. Interrogée, la Fédération des maraîchers nantais évoque une consommation "ancestrale indispensable, stable et hyper optimisée" d'environ 500.000 tonnes annuelles."On consomme trop de sable dans le monde", avertit Eric Chaumillon, professeur de géologie marine joint par l'AFP. "Ce n'est pas durable pour une ressource non renouvelable qui met au minimum plusieurs millénaires à se former", poursuit-il.Pour préparer l'avenir, les carriers assurent économiser la ressource et développer le recyclage des bétons de démolition.Mais pour Jean-Christophe Gavallet, président de la FNE des Pays de la Loire, "le sable est encore trop peu coûteux pour justifier des politiques innovantes de recherche de matériaux alternatifs".
Il y a 3 ans et 224 jours

La construction de logements renoue avec son niveau d'avant-crise

Les constructions de logements entre juillet et septembre ont légèrement augmenté par rapport au trimestre précédent et ont retrouvé leur niveau d'avant-crise sanitaire.
Il y a 3 ans et 228 jours

L'artisanat du bâtiment dépasse son niveau d'avant-crise porté par MaPrimeRénov' et la rénovation énergétique

L'artisanat du bâtiment, un secteur qui va de la construction de maisons à la rénovation énergétique, a vu son activité progresser de 4% par rapport au troisième trimestre 2020 et de 2,2% par rapport à celui de 2019, renouant avec son niveau d'avant-crise, selon la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).C'est dans les travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements qu'il réalise son meilleur score avec une croissance de 5,5%, suivi de l'activité entretien-rénovation (+5%).Par ailleurs, l'activité bénéficie d'une "demande forte des ménages et d'un stock important de chantiers à réaliser, notamment soutenue par le dispositif MaPrimeRenov", indique la Capeb.Les carnets de commandes représentent 103 jours de travail au 3e trimestre 2021, soit une progression de 31 jours par rapport à la même période l'an dernier.Le secteur a créé 54.200 emplois supplémentaires sur les douze derniers mois, un chiffre en hausse de 3,8%. La Capeb ajoute que "14% des entreprises artisanales pensent embaucher des salariés supplémentaires", contre 4% auparavant.Malgré tout, le secteur est rattrapé par la conjoncture économique: les prix ont augmenté de 3,8% au deuxième trimestre par rapport à l'année précédente et les coûts de 4,8%.
Il y a 3 ans et 229 jours

Creil : 179 nouveaux logements seront construits à partir de 2022

À Creil, la construction de 179 logements commencera l’année prochaine.
Il y a 3 ans et 229 jours

Le diagnostic de performance énergétique immobilier est relancé

Murs "déperditifs" (qui donnent sur l'extérieur ou un local non chauffé), huisseries, chauffage, ventilation... rien ne doit échapper à l'oeil du diagnostiqueur lorsqu'il entre dans un logement, ni l'orientation, les matériaux de construction ou l'épaisseur de la lame d'air dans le double vitrage. Les données sont ensuite condensées et pondérées par des coefficients.Au final, une note entre A et G sur la performance énergétique du logement: c'est le DPE, qui n'est plus informatif mais opposable depuis le 1er juillet, et avec un mode de calcul non plus basé sur les factures d'énergie mais plutôt sur les caractéristiques du bâtiment.Toutefois, le signal d'alarme a été rapidement tiré par les professionnels du diagnostic comme par les propriétaires. En raison d'"anomalies" remarquées dans les premiers diagnostics effectués durant l'été, l'édition de DPE pour les logements construits avant 1975 (année des premières réglementations thermiques) avait été suspendue fin septembre. Depuis le 1er novembre, elle a repris avec des correctifs au logiciel.Ainsi, un appartement de 80 mètres carré dans un immeuble haussmanien du 18e arrondissement, au nord de Paris, avait reçu à la rentrée la note G. Quelques semaines plus tard, avec le logiciel corrigé, le diagnostiqueur Karim Rebah, gérant d'Adeka Expertises, observe avec les mêmes données la remontée d'une catégorie.L'estimation de coûts annuels d'énergie du logement, une information qui accompagne le DPE et ne manque jamais de faire réagir les propriétaires selon le diagnostiqueur, a quant à elle chuté de 500 euros environ."On va être très vigilant, parce que derrière il y a quand même des enjeux importants d'obligations, des questions de rénovation, d'interdiction de louer. Ce n'est pas anodin", prévient Jean-Marc Torrollion, président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM).Chasse aux passoires thermiquesLe DPE est devenu "un des piliers" de la transition énergétique avec la loi climat et résilience, souligne Lionel Janot, le président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (Fidi)."Du coup, il fallait que le DPE soit fiable", ajoute-t-il, "satisfait" du correctif apporté.La loi fait en effet la chasse aux "passoires thermiques", ces logements énergivores qui seront progressivement interdits à la location à partir de 2025."La transition énergétique, il va falloir la faire, et le bâtiment ne peut pas y échapper", observe Karim Rebah. "Il n'y a pas 36 solutions: on isole si on veut consommer moins".Le nouveau DPE, c'est une dizaine de pages avec des codes couleurs et des schémas didactiques, notamment pour montrer la part en pourcentage de chaque élément dans les déperditions. Il inclut des recommandations, et selon les travaux réalisés, précise dans quelle catégorie de note le logement rénové se situerait.Le ministère du Logement estime à 80.000 le nombre de DPE portant sur des logements construits avant 1975 ayant reçu la note de F ou G au cours de l'été, qui seraient donc "refaits de manière automatique", sans frais pour les propriétaires -- le coût sera pris en charge via une indemnisation des diagnostiqueurs par l'Etat. Dans le cas d'une note D ou E, le propriétaire pourra demander une réédition, "sans frais supplémentaire non plus", avait-il annoncé dans un communiqué début octobre.L'impact de ce nouveau DPE est très attendu, même si pour l'instant dans "l'euphorie" des ventes cet été, "il n'y a pas eu d'effet", note Jean-Marc Torrollion. Avec une nuance importante: "on a quand même des banques qui ont refusé des financements de (logements classés) G".Et du côté des bailleurs? "La prise de conscience arrive", constate M. Torrollion, tout de même "étonné de l'ignorance des conséquences de la loi climat et résilience, par exemple des élus locaux".
Il y a 3 ans et 230 jours

142 M€ d’aide pour 1288 communes en faveur des logements durables

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a mis en place en septembre 2020 une aide à la relance de la construction durable, répondant au double objectif de production de logements et de lutte contre l’artificialisation des sols. Le dispositif prévoit le versement d’une aide forfaitaire de 100€ par m2 de surfaces de logement construit au-delà d’un seuil de densité pour les programmes d’au moins deux logements autorisés à la construction. En complément de ce forfait, les opérations de transformation de bureaux en logements et les opérations dans des opérations d’aménagement exemplaires bénéficient d’un bonus. Un arrêté du 25 octobre 2021 fixe les montants d’aide. Ce sont ainsi près de 142 M€ qui seront versés à 1288 communes pour les accompagner dans leur effort de construction de logement, en contribuant au financement des équipements publics, infrastructures et autres aménités urbaines favorables à l’accueil de nouveaux ménages et à l’amélioration du cadre de vie des habitants. L’aide sera versée aux communes avant la fin de l’année par les services des préfets de département. Au total, ces communes ont délivré 2499 permis de construire pour des opérations de logements dépassant les seuils de densité fixés. Ces permis ont autorisé la construction de 67 450 logements au total dont plus de 1,357 millions de m² construits au-delà des seuils, soit environ 19 500 logements.
Il y a 3 ans et 230 jours

142 M€ d’aide pour 1288 communes en faveur des logements durables

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a mis en place en septembre 2020 une aide à la relance de la construction durable, répondant au double objectif de…Cet article 142 M€ d’aide pour 1288 communes en faveur des logements durables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 234 jours

Relance de la construction : la commission Rebsamen publie le tome 2 de son rapport

LOGEMENT. Engagements réciproques avec sanctions dans les contrats de relance du logement, lutte contre les recours abusifs, assouplissement des règles dans les copropriétés et les Zac... la commission chargée de lever les freins à la construction de logements a dévoilé, le 28 octobre, le second volet de son rapport.
Il y a 3 ans et 234 jours

Logements : les constructions bondissent, retrouvant leur niveau d'avant-crise

CONSTRUCTION. Le ministère de la Transition écologique a rendu publics les chiffres de la construction de logements et de locaux à fin septembre 2021. Entre les autorisations de construction et les mises en chantier, des augmentations sont à noter de toute part.
Il y a 3 ans et 235 jours

Isover, Placo® et Isonat s'associent pour accompagner le développement de la construction bois

Les trois marques entendent les accompagner dans l'accélération de leurs projets de construction bois en développant des partenariats pour co-construire des solutions en réponse aux problématiques techniques de ce mode constructif.Des expertises métiers au service des enjeux de la construction boisForts de leurs connaissances techniques dans les domaines de l'efficacité énergétique, l'acoustique, la protection au feu et l'hygrométrie, quatre enjeux majeurs de la construction bois, ISOVER, Placo® et Isonat proposent une gamme complète de solutions fabriquées en France :ISOVER conçoit des solutions d'isolation durable pour répondre aux enjeux d'efficacité thermique, d'acoustique et de protection au feu. Le spécialiste s'inscrit dans une démarche continue d'optimisation de l'impact environnemental de ses produits, de l'efficacité énergétique, de la qualité de l'air intérieur et du bien-être.Placo® est engagé dans le développement de produits dédiés à l'habitat durable. Pionnier de la plaque de plâtre en France, l'expert innove en permanence afin de proposer des solutions techniques qui répondent aux exigences acoustiques, thermiques, décoratives, de qualité de l'air intérieur… des particuliers et des professionnels.Isonat, entreprise innovante, est spécialisée dans l'isolation biosourcée en fibres de bois. L'entreprise conçoit et s'approvisionne en France pour l'ensemble de ses gammes et panneaux isolants dédiés à l'isolation par l'intérieur et l'extérieur.Ces trois experts comptent à leur actif plusieurs références dans le domaine. En témoigne leur participation au projet Sensations à Strasbourg, premier programme de structure bois en France développé par l'Eurométropole de Strasbourg et réalisé par Bouygues Immobilier et KOZ Architecture. Plusieurs solutions ont été prescrites : Placoplatre BA 18S et Placoflam® qui participent à la protection feu, la laine de verre GR 32 pour la performance thermique, Placomarine® pour la résistance à l'humidité, Placo® Duo'Tech® 25 et Domisol LR pour optimiser l'acoustique, les plaques de plâtre Activ'Air® pour la qualité de l'air intérieur.Des partenariats forts pour apporter des solutions à la hauteur des attentes du marché« Nous avons pour ambition de créer des synergies avec les acteurs de la construction bois, afin de faire grandir ensemble la filière. Notre récent partenariat avec MATHIS, acteur majeur dans la conception, la fabrication et la construction de bâtiments à structure en bois, témoigne de cette volonté forte. La multiplication de ce type de synergies va nous permettre de nourrir mutuellement nos réflexions pour apporter des solutions à la hauteur des attentes du marché. ». Nicolas FERRY, Directeur Marketing ISOVER, Placo® et Isonat« ISOVER et Placo® possèdent une expertise très complémentaire à celle de MATHIS pour relever les défis liés à la construction bois, notamment en termes de feu et d'acoustique. Cela nous a permis, dans des délais courts, de développer en partenariat le système de plancher AZURTEC-Placo® qui apporte une solution haute performance au marché. Nous avons également pu nous appuyer sur les compétences de l'équipe Développement Durable d'ISOVER et de Placo® pour réaliser la FDES de ce système. ». Frank Mathis, Président Directeur Général MATHIS« Faciliter l'accélération de l'avènement de la ville durable, s'accompagne immanquablement de la démonstration massive de l'aptitude durable à l'emploi des solutions constructives bas carbone. La construction de cette démonstration par l'évaluation, permet la structuration plus rapide des filières associées, grâce à la reconnaissance de leurs procédés en technique courante. Que ce soit à l'échelle du développement des produits, comme à l'échelle de la ville, c'est le but pragmatique que nous nous sommes fixés et que nous poursuivons au travers de toutes les missions d'accompagnement à l'innovation assurées auprès des plus grands donneurs d'ordres. Les nombreuses démarches d'évaluations engagées par ISOVER, Placo® et Isonat, entrent parfaitement dans cette même stratégie. ». Eric DIBLING, Fondateur et Dirigeant d'INGENECO Technologies ; Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Ingénierie, Expertise, Recherche« ISOVER, Placo® et Isonat sont engagés depuis de nombreuses années pour promouvoir des solutions innovantes, tout en assurant l'ensemble de la filière de la qualité des solutions proposées et mises sur le marché. Ainsi, les nombreux avis techniques dont ISOVER, Placo® et Isonat disposent, validant le domaine d'emploi et la mise en oeuvre des solutions, les validations par des essais feu ou acoustiques, sont autant d'éléments de preuve à disposition de nos clients. Les concepteurs de bâtiments bois peuvent donc s'appuyer en toute confiance sur notre expertise conjointe pour les accompagner sur leurs projets. » Stéphanie ROCHE, Responsable Marketing - Pôle Marchés Bâtiments ISOVER, Placo® et IsonatDes apporteurs de solutions globales pour toutes les paroisInformer, accompagner, guider : un coffret en édition limitéeISOVER, Placo® et Isonat ont créé à l'occasion du Forum International Bois Construction un coffret en édition limitée, conçu tel un guide de la construction bois pour les logements collectifs. Il est introduit par une présentation des valeurs et des engagements des trois experts en matière de gestion durable des ressources naturelles, d'éco-innovation, de logistique et de l'analyse du cycle de vie.Cet outil didactique se compose de 43 fiches produits recto/verso couvrant les quatre parois :cloisons,façades,planchers,toitures.Pédagogiques, elles présentent les fondamentaux de chaque solution via une vue 3D, leurs champs d'application, leurs bénéfices, leurs performances une composition détaillée schématisée du système et un descriptif technique.Des engagements durables pour répondre aux enjeux de la construction boisGestion durable des ressources et des matières premièresISOVER, Placo® et Isonat ont pour valeur commune la gestion durable des ressources et des matières premières. Tout est mis en oeuvre pour respecter cet engagement majeur au coeur de leur ADN. Par exemple, les laines de verre ISOVER contiennent entre 40 % et 80 % de verre recyclé. 100 % biosourcé, le liant de sa nouvelle laine est élaboré à partir de matières premières issues des industries céréalières et sucrières. Les plaques de plâtre Placo® concernées intègrent en moyenne 20 % de matières recyclées. Le carton utilisé provient de forêts gérées de manière responsable ou de matière 100 % recyclée. Placo® réalise une exploitation responsable de ses carrières souterraines et aériennes avec suivi environnemental et remise en état. De son côté, Isonat utilise le Pin Douglas, certifié PEFC, pour la fabrication de ses isolants. Les plaquettes de bois qui composent ses produits proviennent de déchets de scieries du bassin roannais, sourcés dans un rayon maximum de 60 km autour de l'usine.Éco-innovationLes trois experts mettent tout en oeuvre pour répondre aux exigences des professionnels visant des démarches de labellisation HQE, E+C-, Bâtiment Biosourcé… Leurs produits et solutions disposent de FDES, disponibles sur la base de données INIES et calculées sur une durée de vie de 50 ans. ISOVER et Placo® sont les premiers fournisseurs de FDES en France. Autre service exemplaire : l'offre LEAN by Placo® qui permet de minimiser les déchets sur chantiers en livrant la bonne quantité prédécoupée au bon endroit.Gestion de fin de vie des produitsISOVER et Placo® n'ont pas attendu l'avènement de la loi AGEC pour s'engager dans la gestion de la fin de vie de leurs produits. La laine de verre ISOVER et les plaques de plâtre Placo® sont recyclables à 100 % et à l'infini. ISOVER a mis en place la première filière au monde de recyclage de déchets de laine de verre issus du BTP : ISOVER Recycling. Premier recycleur de plaques de plâtre en France, la filière Placo® Recycling permet depuis 13 ans un recyclage des déchets de plaques de plâtre, réintroduits dans la production de nouveaux produits.
Il y a 3 ans et 241 jours

Les propositions de plusieurs candidats à l’élection présidentielle pour résoudre la crise du logement

Anne Hidalgo veut décentraliser les investissements publics dans le logementLa candidate socialiste souhaite attribuer une partie des fonds du plan de relance au logement et miser sur la "décentralisation des investissements"."Si je suis présidente de la République, je reprends ce plan de relance et je mets le paquet sur l'investissement dans la construction de logements et dans la lutte contre les passoires thermiques à travers les collectivités locales", a affirmé la maire de Paris.Arnaud Montebourg: accompagner un "retour à la terre"Le candidat de la "Remontada" propose qu'un "préfet constructeur" puisse répondre, dans chaque département aux besoins en logement insatisfaits.Il souhaite également accompagner un "retour à la terre" pour "10 millions de Français qui rêvent de quitter les métropoles", d'après lui.Il propose que l'Etat acquière à faibles coûts des logements anciens pour les attribuer gratuitement à "ceux qui rêvent de quitter les métropoles", pour qu'ils puissent les rénover eux-même.Fabien Roussel: 10 milliards d'euros sur 5 ans pour la rénovation énergétiqueLe candidat du Parti communiste propose d'investir 10 milliards d'euros sur cinq ans pour engager un plan de rénovation énergétique des maisons et des logements collectifs.Il a affirmé le "droit de se loger pour tous" et notamment de construire des maisons individuelles, après une polémique en fin de semaine dernière autour de propos de la ministre du logement Emmanuelle Wargon - qui avait qualifié les maisons individuelles de "non sens écologique, économique et social"."Les mairies doivent avoir les moyens de donner des permis de construire; huit personnes sur 10 que je reçois dans ma permanence viennent pour des problèmes de logement", s'est justifié le candidat communiste pour expliquer pourquoi revenir sur l'objectif de zéro artificialisation nette des sols.Yannick Jadot: 10 milliards d'euros pour le logementLe candidat des écologistes a rappelé son programme prévoyant un plan d'investissement dont 10 milliards seraient consacrés au logement et au bâtiment.Il a également évoqué une "prise en charge globale des frais de rénovations de logements" pour 1,7 millions de familles les plus pauvres.Marine Le Pen: "priorité nationale" pour l'accès au logementLa candidate du Rassemblement national prévoit d'accorder la priorité nationale pour l'accès au logement social.Réduire la crise du logement passe par le "rétablissement de la sécurité" qui doit freiner la réticence des maires à construire des logements sociaux face au "risque de communautarisation", a-t-elle argumenté.Valérie Pécresse: "lutter contre l'enfer bureaucratique" dans le logementLa candidate à l'investiture Les Républicains a déclaré vouloir "lutter contre l'enfer bureaucratique" pour diminuer les contraintes administratives qui pèsent sur la construction."Je mettrai en place un comité de la hache qui devra réduire de moitié les codes juridiques" a-t-elle affirmé.La Présidente de la région Ile-de-France souhaite également généraliser les prêts à taux zéro pour les primo-accédants en fonction de leurs revenus et des prix de l'immobilier sur le territoire français.Xavier BertrandLe candidat à l'investiture Les Républicains souhaite revenir sur l'objectif de zéro artificialisation nette des sols et baisser les impôts sur la production.
Il y a 3 ans et 242 jours

A Noisy-le-Sec, réhabiliter les friches mais pour faire quoi?

Bientôt, d'anciens bâtiments inoccupés de la SNCF vont être rasés pour construire 77 logements privés, une place et prolonger une rue. Les travaux sont en partie financés par une subvention de 975.000 euros allouée par l'Etat via le "fonds friches".Ce fonds a été déployé dans le cadre du plan de relance économique du gouvernement. L'enveloppe, de 300 millions d'euros à l'origine, a été pérennisée début septembre et dotée de 350 millions supplémentaires.Anciennes stations services, locaux inoccupés, usines désaffectées... L'ambition est de donner une seconde vie aux friches industrielles et commerciales disséminées aux quatre coins de l'Hexagone, dont le nombre est toujours inconnu mais qui se comptent par milliers.A Noisy-le-Sec, cette manne est une bouffée d'air bienvenue. "Dans le domaine de l'aménagement, on court après toutes les subventions", soupire Olivier Sarrabeyrouse, maire communiste de la ville.Une aide néanmoins limitée, estime Laurent Chateau, chargé de mission à l'Ademe, l'agence de la transition écologique qui coordonne une partie des appels à projets. Mais il concède la difficulté de déterminer quel montant déployer et où."Des friches, il y en a partout, et il s'en crée malheureusement tous les jours", poursuit M. Chateau.Or reconvertir une friche induit parfois des coûts vertigineux, notamment pour des sites très pollués qu'il faut décontaminer.Pour tenter d'équilibrer les comptes, les élus penchent alors souvent pour la construction de logements privés, plus rentable. A Noisy, c'est ce qui soutient financièrement la transformation des abords du canal de l'Ourcq.Avec parfois à la clef des projets étonnants: 450 logements étudiants devaient ainsi voir le jour à 15 mètres de l'autoroute A86. Un projet stoppé par la nouvelle municipalité. "A la place, on veut un lieu d'activité, de loisirs, de culture. Mais ça ne fait pas rentrer d'argent dans les caisses", soupire M. Sarrabeyrouse.Densification intérieure, étalement extérieurEt pourtant, le besoin de logements est considérable dans des secteurs en tension comme la région parisienne. Pour concilier construction et écologie, l'Etat mise sur la densification du bâti, un objectif énoncé dans la loi Climat et Résilience qui prévoit "zéro artificialisation nette" de sols d'ici à 2050.Dans cette optique, le "fonds friches" permet de donner une seconde vie à des terrains ou des bâtiments inutilisés, souvent au coeur des villes."Jusqu'à présent, on étendait sur les territoires agricoles. Maintenant, il faut s'intéresser à ce qu'il y a au sein de la ville", explique M. Chateau.Guillaume Faburel, urbaniste et enseignant à SciencesPo Lyon, nuance pourtant: "Le processus de métropolisation que nous connaissons, c'est-à-dire le grossissement des grandes villes, est simultanément une densification intérieure et un étalement extérieur."Paradoxal? Non. "Parce que la ville devient trop dense, des populations fortunées choisissent aussi d'aller habiter en périphérie pour avoir plus d'espace", explique M. Faburel.Parallèlement, les populations les plus précaires doivent souvent quitter les quartiers réhabilités car les promoteurs répercutent sur le prix des logements les coûts parfois élevés engendrés par les travaux et l'acquisition des terrains.Dans la commune historiquement ouvrière et cheminote de Noisy, c'est donc toute une partie de la population qui risque de devoir déménager si la réhabilitation des friches fait bondir les loyers.Car ce ne sont pas les 975.000 euros reçus du fonds friches qui vont changer la donne dans la construction à Noisy, "l'une des trois communes de l'Est parisien les plus pauvres", souligne le maire de Noisy. L'élu regrette que cet argent "ne serve pas à construire du logement social", mais plutôt à développer le parc privé.Pour Guillaume Faburel, la solution de l'équation réside dans la mise en place d'une "politique de plafonnement des loyers" et de construction de logements sociaux "pour répondre aux besoins".Et ce, afin que les nouveaux éco-quartiers gagnés sur les anciennes friches ne soient pas réservés aux plus aisés.