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Résultats de recherche pour diagnostic

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Il y a 4 ans et 125 jours

Diagnostic de performance énergétique : où en est la réforme ?

ÉTIQUETTE ÉNERGÉTIQUE. Initialement prévue au 1er janvier, l'opposabilité du DPE a été repoussée au 1er juillet prochain. Mais de quel DPE parle-t-on ? Si on en connait les contours, grâce aux décrets du 17 décembre dernier, les arrêtés fixant les barèmes sont toujours attendus. La réforme n'en est encore qu'à mi-parcours.
Il y a 4 ans et 125 jours

SPIE France dynamise sa politique RH au bénéfice de ses collaborateurs

La démarche concerne la valorisation des évolutions de carrière dans un groupe ambitieux et en pleine transformation. Chaque collaborateur a les moyens de construire sa trajectoire et de se projeter au sein des différentes filiales de SPIE France. Tous ont désormais une vision globale de leur fonction, ils visualisent précisément les compétences attendues et évaluent mieux celles qu’ils doivent développer et comment le faire.Lancée en février 2019, cette démarche permet d’optimiser la gestion des compétences, de préparer les évolutions professionnelles et organisationnelles. Marqueur de la transformation de SPIE France, le projet s’est tout d’abord constitué sur un socle de 5 communautés professionnelles : Offres et actions commerciales – Management de Centres de profits / Gestion des affaires et projets – Chantiers Opérations (travaux, maintenance et management de chantiers) – Etudes – Experts.L’ensemble de ces communautés représente 10 filières et 62 fonctions. 80% des métiers opérationnels de SPIE France ont été étudiés et ont donné lieu à la réalisation d’un référentiel commun.Chaque fonction a fait l’objet d’une présentation en 5 parties créant un référentiel commun pour la description de la fonction, les compétences transverses et métiers nécessaires, les perspectives d’évolution au sein de chaque filière, les passerelles inter-métiers au sein de chaque filiale et de SPIE France et les parcours de formation.Les objectifs de la démarche sont les suivants :Mettre en adéquation les ressources humaines d’aujourd’hui et les besoins en compétences de demain en lien avec le plan stratégique de SPIE France et de ses filialesRendre plus lisibles les métiers et les évolutions possibles au sein des filiales et des filières de SPIE FranceOptimiser le recrutement des équipes opérationnelles et managérialesRendre les collaborateurs les acteurs de leur évolution en leur permettant d’évaluer les opportunités qui leur sont offertesCartographier les compétences attendues pour chaque fonction, tracer la progression pour chacune d’entre ellePromouvoir la mobilité interne entre les filiales et les filièresLe référentiel des fonctions et des compétences désormais déployé pour les 62 fonctions opérationnelles, en cours de réalisation pour 45 fonctions supports, est accessible via le Système d'Information Ressources Humaines (SIRH) pour l’ensemble des collaborateurs et managers. Tous disposent d’un socle commun particulièrement utile lors des entretiens annuels d’évaluation, des entretiens professionnels ou de l’intégration des nouveaux collaborateurs.Pour construire ce dispositif, SPIE France a choisi le mode collaboratif et s’est inscrit dès le début des travaux dans une démarche très opérationnelle en appui sur 13 ateliers, chacun composé d’un sponsor membre d’une filiale, d’un pilote RH et de 4 à 5 opérationnels issus de différents métiers et filiales. Au total, une centaine de collaborateurs ont conduit un diagnostic pertinent des métiers et des compétences.Les responsables des ateliers se sont régulièrement réunis pour partager les avancées de leurs travaux et formaliser leurs contributions respectives. Les résultats ont été recueillis et synthétisés dans le « book GDC » présenté aux dirigeants de SPIE France, à l’occasion d’un séminaire de direction.Ce livrable est destiné aux collaborateurs, aux managers, aux futurs candidats et aux représentants de la filière RH. Il est aussi utilisé en externe par les futurs candidats et les ambassadeurs Ecoles pour mieux maîtriser les métiers des filiales et promouvoir les besoins en compétences au sein des 34 écoles partenaires de SPIE France.« L’implication des opérationnels dans la démarche a été déterminante. L’adhésion a dépassé nos attentes et a permis une contribution collective d’une grande utilité pour qualifier les compétences et explorer de manière très concrète le périmètre de chacune des fonctions », indique Patricia Léné, responsable développement ressources humaines et diversité chez SPIE France et chef de projet GDC. « L’ensemble de cette démarche valorise la mobilité interne des collaborateurs au niveau national ou au sein d’un même bassin d’emploi. Le contexte économique actuel, très complexe, qui nécessite une grande agilité a révélé l’efficacité de la démarche qui nous a permis d’accompagner les collaborateurs et de répondre rapidement aux enjeux d’adaptation des compétences aux besoins du marché », conclut Olga Martin-Jarousse, directrice des ressources humaines de SPIE France.
Il y a 4 ans et 126 jours

La nef de la cathédrale de Montauban fissurée

Le 30 octobre 2020, les agents de l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP) du Tarn-et-Garonne ont noté, à l’occasion d’une visite de contrôle, l’apparition d’importantes fissures à l’extrémité occidentale de la nef de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Montauban. Les agents ont immédiatement informé la Conservation régionale des monuments historiques de la Drac Occitanie. Au regard des lézardes constatées, particulièrement visibles entre les fenêtres hautes et les grandes arcades de la première travée du monument, il semble que le massif occidental – comprenant la façade, la tribune d’orgue et les deux clochers – a connu très récemment un important mouvement structurel qui l’a désolidarisé du reste de l’édifice. L’entreprise Relano, missionnée par l’architecte des bâtiments de France, a commencé à poser une dizaine de témoins en plâtre pour vérifier si les désordres sont stabilisés ou s’ils sont toujours actifs. La CRMH a commandé une mission en urgence à l’architecte en chef des Monuments historiques, maître d’œuvre afin que la cathédrale soit appareillée (capteurs, fissuromètres, etc.), qu’un système d’alerte soit mis en œuvre et qu’un diagnostic structurel soit établi. En fonction de l’analyse de l’ACMH, une stabilisation en urgence pourrait être prescrite. Photo : Drac Occitanie  
Il y a 4 ans et 127 jours

Une cinquantaine de mal-logés à Grenoble réclament à la ville un "logement décent"

Les occupants ont investi le 9 décembre un bâtiment promis à la réhabilitation du quartier de l'Abbaye, situé à l'est de la ville, pour réclamer des relogements "dignes et stables".Après avoir obtenu de la mairie qu'il n'y ait pas d'expulsion immédiate, ils ont refusé d'être redirigés vers les places vacantes du dispositif d'hébergement hivernal, jugeant cette proposition "dégradante"."On ne squatte pas pour le plaisir, mais pour obtenir des solutions décentes. Ils préfèrent se mettre à la rue plutôt que d'intégrer le dispositif hivernal, par lequel certains sont déjà passés", souligne Raphaël Beth, militant du collectif Droit au logement (DAL).Ce dernier accuse la municipalité d'avoir sciemment fait couper l'électricité, l'eau et le chauffage collectif du bâtiment pour "punir" les associations et les occupants "car elle estime qu'on est de mauvaise foi sur le relogement", ajoute le militant.Il déplore "l'écart" entre "l'ambition présidentielle très marquée à gauche" du maire écologiste Éric Piolle et son "manque d'efforts sur le terrain".De son côté, la municipalité regrette que "seule une délégation du DAL 38" se soit présentée vendredi devant les travailleurs sociaux lorsque ceux-ci se sont rendus sur place pour "procéder au diagnostic social des ménages et faire le point sur l'ensemble de leurs dossiers".Elle rappelle que les coupures qui devaient être effectuées "avant la fin de l'année" et la cession du bâtiment à son nouveau gestionnaire "interviendront", dans la mesure où la ville n'a "aucune visibilité sur la réalité des situations".La mairie alerte également "sur l'importance de libérer rapidement les lieux, 100% des coûts liés à cette occupation pesant sur le bailleur social" qui gère le bâtiment, "alors que, dans le même temps, des places sont disponibles dans les hébergements d'urgence mis en place par l'État".
Il y a 4 ans et 131 jours

Top 10 des actualités les plus lues sur Batinfo en 2020

10 - Le Gouvernement valide les préconisations sanitaires proposées par les entreprises du BTP pour la reprise des chantiersLe Gouvernement et les organisations professionnelles des entreprises du BTP s’étaient engagés le 21 mars dernier à réunir les conditions d’une poursuite de l’activité du bâtiment et des travaux publics en sécurité pour les salariés. Cet engagement se concrétise par un guide de bonnes pratiques destinées aux entreprises du BTP diffusé depuis le 2 avril.Lire l'article9 - Le catalogue Collections d'extérieurs 2020 Bradstone et Carré d'Arc vient de paraîtrePaysagistes et particuliers accueillent toujours avec la même curiosité créatrice le catalogue annuel Collections d’extérieurs édité par Fabemi, richement fourni en dallages, pavages et accessoires des marques BRADSTONE et CARRÉ D’ARC. Sans oublier les produits de finition IDÉAL JARDIN qui déclinent leurs qualités et fonctions en fin d’ouvrage, suivis du Cahier technique dédié à la pose et à l’entretien.Lire l'article8 - Mise à jour des préconisations de sécurité sanitaire concernant le port de masques sur les chantiersLe Ministère du Travail vient d'informer l'OPPBTP de l'avis suivant de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur les conditions d'utilisation des masques alternatifs.Lire l'article7 - Coronavirus : Le bâtiment et le gouvernement proches d'un accord pour les chantiersLe ton se calmait vendredi entre le gouvernement et le secteur du bâtiment, après plusieurs jours de désaccord sur la nécessité ou non d'interrompre les chantiers face à la crise du coronavirus, les deux parties se disant proches d'un accord.Lire l'article6 - Coronavirus : Le BTP et le gouvernement trouvent un accord pour la poursuite des chantiersLe gouvernement et les professionnels du bâtiment et travaux publics ont annoncé samedi avoir trouvé un terrain d'entente afin de maintenir l'activité de la plupart des chantiers malgré l'épidémie de coronavirus.Lire l'article5 - Quelles sont les attentes des Français en matière de logement et d'aménagement intérieur ?L'Association QUALITEL publie la quatrième édition de son Baromètre annuel consacré à la Qualité du logement, en partenariat avec Ipsos. Cette étude de grande ampleur – 2600 personnes interrogées – mesure les attentes des Français en matière de logement et d'aménagement intérieur.Lire l'article4 - Les professionnels sidérés par les nouvelles règles d'urbanisme qui menacent la construction de logementPlusieurs ordonnances prises en application de la loi sur les mesures d'urgence liées à la crise du Coronavirus, adoptée le 22 mars dernier, viennent d'être publiées. La LCA-FFB alerte sur certaines d'entre elles qui menacent de porter un coup d'arrêt brutal à la filière bâtiment pour les six prochains mois.Lire l'article3 - Covid-19 : Les PME alertent sur les refus de chômage partiel malgré les promesses du gouvernementLa Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a alerté mercredi sur l'augmentation des cas de refus de chômage partiel, malgré l'élargissement de ce dispositif par le gouvernement pour préserver l'emploi face à la crise actuelle induite par le coronavirus.Lire l'article2 - Le secteur du bâtiment s'insurge contre la décision du gouvernement de poursuivre les chantiersFace à la crise du coronavirus, le conflit s'aggrave depuis plusieurs jours entre le secteur du bâtiment et le gouvernement: les professionnels veulent arrêter leurs chantiers, mais les autorités insistent pour maintenir une activité économique jugée essentielle.Lire l'article1 - En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?Auparavant un diagnostic destiné à informer sur la performance énergétique du bien, voire à encourager le potentiel acquéreur à réaliser des travaux de rénovation énergétique, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) deviendra le 1er juillet 2021 l'outil de référence dans la lutte contre les logements les plus énergivores et les plus polluants. Qu’est-ce qui va changer et quel sera l’impact sur le secteur de l’immobilier ?Lire l'article
Il y a 4 ans et 133 jours

Une proposition de loi sur la santé au travail déposée à l'Assemblée

Le texte, dont l'AFP a obtenu copie, reprend les dispositions de l'ANI conclu le 10 novembre par les partenaires sociaux sur la santé au travail. Il s'agit d'une "première transposition d'un ANI dans un texte d'initiative parlementaire", a souligné auprès de l'AFP Mme Parmentier-Lecocq, coautrice de la proposition avec la députée LREM Carole Grandjean.Ce texte, qui entend développer "les politiques préventives de santé publique dans le milieu professionnel", réaffirme la possibilité de "campagnes vaccinales", notamment "contre le Sars-Cov-2", a précisé Mme Parmentier-Lecocq, en soulignant que cette mesure "qui existait déjà pour la grippe" est envisagée avec "le maintien indiscutable du volontariat du salarié".Outre la collaboration avec les généralistes, actée dans l'ANI pour lutter contre la pénurie de médecins du travail, le texte propose l'accès au dossier médical en santé au travail (DMST) aux médecins du travail et professionnels de santé en charge du diagnostic et du soin, avec le consentement du salarié.Il propose également l'intégration des médecins du travail dans les dispositifs de coordination de santé au travail, et leur accès élargi aux outils de la télémédecine, selon Mme Parmentier-Lecocq.Il prévoit aussi "l'exploitation scientifique des données médicales anonymisées du DMST".Est reprise l'"offre socle" des services de santé au travail (SST), qui deviennent des services de prévention et de santé au travail (SPST), leur "meilleure lisibilité et homogénéité". Ils sont axés sur trois missions: la prévention, le suivi médical et la prévention de la désinsertion professionnelle, c'est-à-dire le maintien en emploi des salariés ayant été touchés par des problèmes de santé.Cette proposition de loi sera soumise prochainement au Conseil d'Etat, pour "un examen à l'Assemblée nationale en février prochain et au Sénat en avril", selon Mme Parmentier-Lecocq.Elle "permet de transposer les dispositions d'ordre législatif" de l'ANI trouvé le 10 décembre "au terme d'un travail approfondi de plusieurs mois", s'est félicité dans un communiqué Laurent Pietraszewski, secrétaire d'Etat chargé de la Santé au travail.
Il y a 4 ans et 140 jours

Smurfit Kappa : Bluebac Pneu Reno et Smoke Fix

L'entreprise Aquitaine Sécurité Incendie aux manœuvresCette réalisation de mise en conformité à été finalisée tout début mars 2020. L'entreprise Aquitaine Sécurité Incendie (A.S.I.), située à 25 km du chantier, a œuvré en moins d'une semaine afin de réaliser les travaux. Une équipe de 5 personnes s'est rendue sur le site. Ces derniers ont travaillé afin de rendre un ouvrage parfaitement équipé tout en procédant à une réhabilitation globlale du système de désenfumage. L'équipe a également installé un nouvel écran de cantonnement.Bluetek : l'assurance de la sécurité et du confortYvan Texier, gérant de l'entreprise Aquitaine Sécurité Incendie, a l'habitude de travailler avec des produits et prestations Bluetek, tout comme il a l'habitude de traiter avec son contact régional privilégié : Julien Santos. Au regard des critères du maître d'ouvrage et de la configuration du bâtiment, les échanges ont rapidement porté sur des produits de la gamme Bluetek, soit des lanterneaux de type DENFC spécifiques à la rénovation fibro, des appareils à amélioration thermique pour toiture avec étanchéité, des asservissements et un écran de cantonnement. Cette association permet, d'une part, la garantie d'un système de désenfumage efficace, et d'autre part, un confort assuré par la réduction des déperditions thermiques et par la diffusion d'une nouvelle lumière naturelle de qualité à l'intérieur des bâtiments.Bluebac, Bluesteel et Bluecoif : des lanterneaux adaptésLa rénovation a été portée en grande partie par des appareils spécialement conçus pour toitures fibro ciment. 15 lanterneaux DENFC modèle Bluebac Pneu Reno pneumatique 110/240 profil 6 1/2 Ondes (teinte extérieure gris étain RAL 7035) ont été livrés sur palettes. Ils ont été posés exclusivement par l'intérieur du bâtiment. En effet, l'avantage ergonomique Bluetek est que le lanterneau peut être posé intégralement par l'intérieur, sans monter ou intervenir sur la toiture (attention néanmoins à réaliser un diagnostic de repérage avant travaux afin de confirmer l'absence d'amiante). Cette organisation permet de sécuriser au maximum le personnel. De plus, l'appareil est livré partiellement démonté et le travail de pose pour un DENFC de ce type peut être réalisé en 1h30.Suivant les supports, d'autres lanterneaux ont complétés ce panel, soit :1 lanterneau Bluecoif Therm Treuil + Accès 100/100 (permettant d'accéder en toiture),4 lanterneaux Bluesteel Treuil 100/100.La pose des commandes à distance : un package global Concernant le bâtiment de recyclage, l'asservissement a été réalisé par 2 boîtiers CO² bi-zone de type Clip. La partie bureaux est équipée de treuils BT130 avec commande d'ouverture CO². La partie locaux sociaux de treuils BT130 couplés à un boîtier CO².Risque d'incendie et écran de cantonnementLa mise en conformité a été complétée par la pose d'un écran de cantonnement. Le modèle Smoke Fix Bluetek garantit une grande résistance au feu et présente une solution idéale pour les bâtiments de grandes dimensions. Le produit posé (de couleur grise) fait une longueur de 20,83 ml, pour deux hauteurs distinctes, soit 1 ml et 3,06 ml, pour une surface globale de 43,48 m². Il est composé de 2 parties comprenant un recouvrement de 600 mm.La satisfaction d'un clientSpécialisée en désenfumage, mais aussi en sécurisation liée aux risques incendie dans les bâtiments d'une façon plus générale, les sociétés Aquitaine Sécurité Incendie et Bluetek font donc état d'un résultat gagnant/gagnant dans ce type de prestation, l'une des entreprises en tant que poseur, l'autre en tant que fournisseur. Cette collaboration de qualité permet la satisfaction du maître d'ouvrage, mais aussi celle des occupants du bâtiment. L'objectif est donc atteint. Maître d'ouvrage : Smurfit Kappa - Cestas (FR-33)Pose : Aquitaine Sécurité Incendie - Cenon (FR-33) Contact : Yvan Texier, Gérant.Fourniture : Bluetek - Luynes (FR-35) Contact : Julien Santos, Responsable Régional.Plus d'information sur Bluebac Pneu réno et sur Bluetek
Il y a 4 ans et 141 jours

Rénovation du cours Napoléon à Ajaccio en Corse du Sud

Le cours Napoléon est l'axe routier principal reliant la partie Est et Ouest d'Ajaccio. Pour la Ville, ce chantier a valeur de symbole, à plusieurs titres. Outre l'opportunité de moderniser et d'embellir la principale artère commerciale du centre-ville et d'améliorer le cadre de vie de ses habitants, sa rénovation s'inscrit dans le cadre du dispositif national « Action Cœur de Ville », outil en faveur de la redynamisation et de l'attractivité du centre-ville.« Ce projet a vu le jour grâce à une demande de financement de la Ville d'Ajaccio auprès de l'ex conseil général de la Corse-du-Sud. Cette démarche s'inscrit dans une réflexion plus large, autour de la problématique de l'interconnexion des quartiers, la réorganisation que l'on souhaite autour de la mobilité en centre-ville dans le cadre du Plan de Déplacement Urbain, l'étude de l'offre commerciale et culturelle ou encore la question du stationnement… Ce projet est une des étapes clé pour repositionner l'hyper-centre ajaccien » précise Stéphane Sbraggia, premier adjoint en charge du projet urbain et de la redynamisation du commerce et de l'artisanat.Ce chantier fait l'objet d'un permis d'aménager avec avis conforme de l'architecte des Bâtiment de France (ABF).Axe névralgique d'Ajaccio, le cours s'étend sur une distance de 875 mètres de linéaire allant de la place Abbatucci au carrefour du Diamant. Le secteur n'avait pas bénéficié de travaux de requalification depuis près de quarante ans. Avec le temps, il a accumulé des contraintes en matière de circulation et de stationnement et des problématiques de réseaux vieillissants.Les différentes études et diagnostics de terrain ont conduit la Ville à se positionner sur « un renouvellement de l'existant en matière de revêtement, d'éclairage public et de mobilier, mais aussi une meilleure adaptabilité du projet vis-à-vis de ses usages futurs » souligne la Direction Générale des Services Techniques.Parmi eux, la création d'une voix de bus dédiés aux véhicules de transport en commun à gabarit réduit et aux cyclos5 secteurs remarquables identifiésLes aménagements prévoient l'adaptation des voies de circulation, le réaménagement des trottoirs, un important plan de végétalisation (arbres, jardinières…) ainsi que le changement du mobilier urbain et la modernisation de l'éclairage public.Cinq zones bénéficieront d'un traitement particulier en raison de l'intérêt patrimonial qui a été relevé. Ainsi, il sera aménagé de nombreux plateaux traversants, dans le but d'améliorer la sécurité des piétons.Concertation et adaptabilité des travauxDès la phase de diagnostic, les grands principes d'aménagement ont été menés dans une concertation avec tous les acteurs impliqués, élus, directeurs, associations de commerçants, riverains etc… La première phase de ce grand chantier s'est achevée durant l'hiver 2019/2020, avec la réhabilitation de l'Église Saint-Roch. Le projet comprenait notamment sa mise en lumière et la restauration de sa façade, le renouvellement du revêtement de son parvis et la création d'un plateau piéton traversant et surélevé. Ce secteur préfigure de l'ensemble du programme une fois celui-ci achevé. Pour s'intégrer parfaitement au cadre patrimonial du quartier, c'est un dallage en granit beige qui a été privilégié, ainsi qu'un nouvel éclairage public LED aux décors floraux et d'inspiration « rétro », et des mobiliers urbains en pierre ou en acier Corten.La deuxième phase de l'opération concerne le parvis de la Préfecture et se concentre dans un premier temps sur la reprise du réseau pluvial souterrain. Elle se poursuivra d'ailleurs sur le secteur Lantivy et sur la zone remarquable Beverini/avenue Pascal Paoli. Le calendrier des travaux, traités par secteurs, est soumis à des adaptations conjoncturelles régulières, dans le but de limiter les conflits d'usage et l'impact sur le tissu commercial déjà particulièrement malmené.La municipalité envisage de mettre en place différents outils pour favoriser la concertation avec les usagers du Cours, comme la création d'une commission de proximité et la rédaction d'une charte mobilière et paysagère. « L'acceptabilité du projet est une des clés de sa réussite. Les outils de concertation sont là pour aider les usagers, la population et le citoyen plus largement à se l'approprier et à visualiser sous un nouvel angle la ville de demain. C'est aussi une opportunité de repenser les usages du domaine public avec les commerçants » poursuit l'élu.Un cours « plus végétal »Si le plan d'aménagement prévoit de préserver au maximum l'insertion paysagère actuelle la Ville souhaite vivement renforcer la présence du végétal sur cette artère principale.La place de l'arbre est au cœur des politiques environnementales d'aujourd'hui et l'espace urbain a vocation à évoluer dans ce sens. La requalification du cours Napoléon concernera donc également l'aspect végétal. Au total c'est près de 20% d'arbres en plus qui sont prévus sur le cours Napoléon, noblesse oblige. Les services finalisent un cahier des charges qui permettra de choisir, en tenant compte des contraintes d'usage appréhendées et de leur adaptation au changement climatique, les essences à planter, soit en plus des arbres existants, soit en remplacement de ceux qui, en raison de leur état de santé, ne pourront être conservés.Aussi, la parole des commerçants et des riverains sera prise en compte afin dans la définition de ce qui constituera leur nouveau cadre de vie.Indépendamment des arbres dits « d'alignement », des zones dédiées au végétal sont également envisagées là où l'espace public le permet, participant ainsi à la densification du tissu végétal et contribuant à la résorption des îlots de chaleur et à l'amélioration de la qualité de l'air.
Il y a 4 ans et 147 jours

Restauration du décor sculpté de la rose occidentale de la cathédrale de Soissons

Suite à la tempête Egon de 2017, des éléments anthropomorphes authentiques ont été mis à jour à l’occasion de la restauration de la rose occidentale de la cathédrale de Soissons. La maîtrise d’œuvre a pu, dans le cadre de son étude de diagnostic, bénéficier de moyens d’accès exceptionnels pour réaliser les relevés d’état sanitaire au niveau des décors sculptés de l’arc brisé de la façade. Des petites têtes anthropomorphes du XIIIe ont été distinguées de la plupart des fleurons à motifs végétaux. Celles-ci sont discrètement dissimulées : les personnages se trouvent au centre de la composition, à la place des stigmates des fleurons. D’autres visages sculptés présents sur l’arc brisé datent clairement des travaux de la reconstruction après-guerre. En raison de leur exposition aux intempéries et de la nature de la pierre locale mise en œuvre, ces décors présentaient pour la plupart un épiderme fragilisé. Des petites fenêtres d’essais réalisées au début du chantier par la société TOLLIS, attributaire du marché de restauration du décor sculpté, ont permis de confirmer le choix de l’architecte d’utiliser le laser. Après avoir réalisé un micro-gommage fin et délicat, ces crochets anthropomorphes ont fait l’objet d’un nettoyage complémentaire à l’aide d’une machine, à exemplaire unique, fruit du développement de la société TOLLIS dans le but d’élaborer un laser de nouvelle génération. Une diode laser à haut rendement (et non plus une lampe flash) au rayonnement ultra-précis permet une désintégration photonique des encroûtements noirs qui sont littéralement pulvérisés. La pierre sous-jacente, de couleur claire, ne peut accumuler l’énergie lumineuse et se retrouve ainsi protégée, assurant ainsi la très grande sélectivité du nettoyage. L’énergie du faisceau est systématiquement calibrée.   Photo : Ville de Soissons – Frédéric Sartiaux
Il y a 4 ans et 152 jours

Qu’est-ce que la conciergerie d’appartement?

Bon nombre de propriétaires se font un peu d’argent en mettant en location leurs appartements. Toutefois, la gestion d’une location saisonnière n’est pas de tout repos. Le mieux est de faire appel à une société de conciergerie. Les multiples missions de cette dernière sont énoncées dans cet article. Le minimum à savoir sur la conciergerie d’appartement Posséder plusieurs appartements et les proposer en location saisonnière peuvent prendre beaucoup de temps. Il faut rédiger les annonces, choisir des images attirantes, fixer un tarif concurrentiel, diffuser l’offre sur des sites spécialisés, estimer la part des charges, sélectionner le locataire, préparer le contrat de bail, etc. Toutefois, il y a une solution « zéro contrainte ». Le propriétaire peut recourir à  une société de conciergerie d’appartement. À ne pas confondre avec les concierges à domicile. Ces spécialistes soulagent leurs clients de toutes les obligations et les tâches fastidieuses associées à la mise en location à courte durée de leurs biens. Faire confiance à une conciergerie, c’est déléguer tout le travail. Ce prestataire se charge d’optimiser l’annonce en ligne et les photos relatives au logement concerné. Il peut organiser les visites et aider dans le choix des locataires. Par la suite, il accueille les intéressés et leur remet les clés en main. Sa mission ne s’arrête pas là. Effectivement, il prend également en main le check-in au début du séjour, le ménage, le linge, la fourniture des consommables. Au terme du séjour des invités, il se charge de la vérification et de la remise en état de la maison. De suite, il traite les éventuelles nouvelles demandes de location pour le bien en question. Dans tout cela, le propriétaire n’aura qu’à attendre un compte-rendu détaillé et percevoir son dû. Comment choisir une société de conciergerie d’appartement ? Comme principal inconvénient, le recours à une telle société peut s’avérer assez cher. Néanmoins, il y a des agences qui facturent leurs services sur-mesure à un juste prix. Le tout est donc de bien choisir le prestataire à qui l’on confie la mise en location et la gestion temporaire de son bien. Afin d’éviter les profiteurs, mieux vaut bien s’informer avant de signer tel ou tel contrat. D’ailleurs, sur internet, on ne compte plus le nombre d’entreprises qui se disent spécialisées dans ce domaine et qui garantissent une bonne gestion des biens. Mais toutes ne se valent pas. Afin de distinguer les meilleures conciergeries, l’astuce est de s’intéresser aux détails importants. En premier lieu, il ne faut pas manquer de vérifier les références de la société (code NAF ou APE, existence légale…). Après, il convient de s’assurer que le prestataire en question propose une tarification claire. Les coûts de chaque service offert doivent être précisés. Ensuite, il faut lire et comprendre les conditions générales liées aux prestations proposées. Enfin, on peut prendre en compte les avis des anciens clients qui se trouvent dans le livre d’or. À noter qu’il est également conseillé de demander l’avis des autres propriétaires en allant sur des sites ou des groupes de discussions abordant le sujet.
Il y a 4 ans et 153 jours

Johnson Controls lance OpenBlue, une plateforme numérique pour les bâtiments intelligents

Intégrée aux équipements des bâtiments fournis par Johnson Controls, et enrichie par des partenariats technologiques avec des entreprises leaders issues du classement Fortune 100, cette plateforme numérique ouverte rendra les espaces partagés plus sûrs, plus agiles et plus durables.Johnson Controls OpenBlue est l'aboutissement d'années de recherche et de développement menées par les ingénieurs et les scientifiques de la société dans le monde entier, pour créer "l’architecture du futur" et imaginer des bâtiments plus intelligents, plus sûrs et plus durables. La nouvelle suite de solutions connectées permet une expérience totalement innovante pour les occupants des bâtiments, une sécurité respectueuse et une durabilité impactante, grâce à une technologie numérique de pointe.La connectivité est essentielle pour atteindre cet objectif : les systèmes du bâtiment doivent fonctionner ensemble et communiquer pour être plus efficaces. OpenBlue a été conçu dans un souci d'agilité, de flexibilité et d'évolutivité, pour permettre aux bâtiments de devenir des espaces dynamiques. En exploitant la plateforme OpenBlue, les clients pourront gérer les opérations de manière plus systématique, en créant des bâtiments qui ont de la mémoire, de l'intelligence et une identité unique. La plateforme et les solutions et services OpenBlue bénéficie d’une technologie d’intelligence artificielle (IA) primée, combinant des données provenant à la fois de l'intérieur et de l'extérieur des bâtiments."La manière dont nous interagissons avec notre environnement et dont les bâtiments et les espaces communs sont gérés dans un souci de sécurité et de durabilité est partout en tête des préoccupations, et nous reconnaissons plus que jamais la complexité de ces systèmes. Johnson Controls rend les bâtiments efficaces et sûrs depuis 135 ans, et cette année, notre obligation de fournir à nos clients des solutions complètes et de premier ordre n'a jamais été aussi importante", a déclaré George Oliver, président et directeur général de Johnson Controls. "Le lancement d'OpenBlue reflète la façon dont nous pensons que les bâtiments évoluent, passant d'actifs rigides à des ressources dynamiques. C'est donc un élément essentiel de notre stratégie, qui nous permet d'orienter nos clients du monde entier vers les solutions et les services nécessaires pour transformer leurs espaces à long terme".Les solutions OpenBlueEn combinant des systèmes traditionnellement indépendants, OpenBlue permettra de connecter chaque partie d'un bâtiment pour créer de nouvelles possibilités d'espaces plus intelligents, plus efficaces et plus durables.Les clients d'OpenBlue pourront notamment :Bénéficier d’une flexibilité dynamique. OpenBlue permettra aux bâtiments de fonctionner suivants différents modes, pour répondre à diverses situations critiques. Ces modes pourront inclure la gestion de l'accès au bâtiment, la circulation de l'air, le mouvement des ascenseurs, le verrouillage des portes, l'éclairage et la collaboration ouverte, ainsi que d'autres paramètres environnementaux et de sécurité.Déployer des solutions en réponse à la pandémie. OpenBlue connecte les produits, la technologie et les services de Johnson Controls pour aider les clients à reprendre le travail de la manière la plus sûre et la plus efficace possible. Ces solutions et services comprennent la recherche de contacts, la surveillance de la distanciation sociale, les caméras thermiques, l’amélioration de la qualité de l’air, les environnements sans contact, la gestion de la conformité et des rapports, l'optimisation de l'énergie, la surveillance avancée de la sécurité, etc.Choisir parmi des services à plusieurs niveaux pour répondre à leurs besoins. OpenBlue contiendra une suite de services à plusieurs niveaux, dotés d’intelligence artificielle, et offrant des capacités avancées telles que le diagnostic à distance, la maintenance prédictive, les évaluations de risque avancées, le contrôle de conformité et bien plus encore.Mettre la sécurité au cœur des solutions. OpenBlue a été conçu avec la sécurité au cœur de son fonctionnement, et permettra aux clients d'accéder à des solutions sécurisées dès leur conception. Chacune des offres OpenBlue est développée avec des protocoles de conception robustes pour la sécurité et les processus de confidentialité.Augmenter les économies d'énergie et améliorer la qualité de l'air intérieur. En connectant les équipements de CVC aux nouvelles données et à l'IA, les utilisateurs de la plateforme peuvent s'attendre à des économies de 20 à 60 % en optimisant les performances du système complet de CVC sur les coûts énergétiques et les paramètres de qualité de l’air.Plateforme numérique et partenariatsLa plateforme OpenBlue de Johnson Controls agrège les technologies opérationnelles traditionnelles, les systèmes informatiques existants avec les applications cloud infusées par l'IA et les technologies de pointe telles que les jumeaux numériques, ce qui rend possible la compréhension, l'intégration et la collaboration. OpenBlue permettra aux technologies d'exploitation de communiquer et de s'intégrer de manière transparente à travers un large éventail de systèmes."La connectivité est la clé qui nous permet de faire mieux travailler les bâtiments", a déclaré Mike Ellis, vice-président exécutif, Chief Customer & Digital Officer chez Johnson Controls. "Cette nouvelle suite de solutions permettra d'obtenir des résultats inimaginables auparavant pour nos clients en connectant les bâtiments à des fonctionnalités logicielles uniques, ce qui permettra d'offrir une grande valeur ajoutée aux clients. Nous nous sommes associés à un certain nombre de sociétés technologiques de premier plan et de leaders d'opinion dans divers secteurs pour déployer des solutions sur mesure dans les mois à venir".Une nouvelle marque de Johnson Controls"Le lancement d'OpenBlue est une approche radicale des espaces dynamiques", a déclaré Phil Clement, vice-président et Chief Marketing Officer de Johnson Controls. "L'identité de la marque a été créée en tenant compte d'un certain nombre de facteurs : Open fait référence à notre vision d’un avenir optimiste mais aussi à l'architecture ouverte de la plateforme pour permettre aux produits de fonctionner avec différentes solutions. La couleur bleue est au cœur de la marque Johnson Controls depuis 135 ans et donne un clin d'œil à notre fort héritage dans l'espace des bâtiments".Les experts de la technologie OpenBlue animeront des ateliers clients exclusifs "OpenBlue – l’architecture du futur", des webinaires de réflexion et des séances de réflexion pour aider les clients à réimaginer les possibilités des environnements construits et à redéfinir les capacités des espaces et des lieux pour faciliter la mission de leurs occupants.Johnson Controls s'associe à des entreprises mondiales du Fortune 100 pour réunir une expertise de pointe en matière de plates-formes de données ouvertes, d'applications logicielles et d'IA de pointe, de systèmes de construction et de dispositifs de pointe intelligents. Le nouvel écosystème technologique offre une nouvelle vision, tout en réimaginant l'avenir des lieux de travail, notamment les hôpitaux, les bureaux, les datacenters, les villes et bien d'autres encore.Pour en savoir plus sur OpenBlue, cliquez ici
Il y a 4 ans et 154 jours

Le gisant de la reine Berengère de retour dans l’Abbaye royale de l’Epau (72)

Après des années de recherche et des mois de travaux de restauration, le gisant de la reine Berengère a retrouvé sa place d’origine au sein de l’église abbatiale de l’Abbaye royale de l’Epau. Les travaux ont été́ pilotés par le Département, en délégation de maîtrise d’ouvrage de la DRAC des Pays de la Loire sous maitrise d’œuvre du Cabinet ARCHITRAV et de son responsable François Jeanneau (architecte en chef des Monuments Historiques). L’opération de restauration a démarré́ fin septembre et s’est achevée le 30 novembre. Ce chantier de restauration a été labellisé « Chantier de France » et a mobilisé les savoirs faire et l’expertise de véritables métiers d’arts ancestraux, tout en y intégrant les techniques d’investigation innovantes d’aujourd’hui. En 2018, le gisant a fait l’objet d’une étude historique et architecturale générale intégrant des relevés de polychromie et un diagnostic sanitaire complet. Grâce à cette étude, le gisant de la reine a pu être déplacé au chœur de l’église abbatiale. L’objectif de ce déplacement était d’améliorer les conditions de conservation et de présentation du gisant. Sculpté dans la seconde moitié du XIIIème siècle, le gisant de la reine est en pierre calcaire, type cliquart. La représentation de Bérengère, sans doute idéalisée, porte la couronne, signe distinctif d’une reine. Au Moyen Âge, le gisant était entièrement peint : bleu azurite pour la robe, rouge clair pour le manteau, bleu-vert pour le voile, ocre-jaune pour le lion. Le coût de ce déplacement s’élève à 218 000 €, soit 36% pris en charge par la DRAC des Pays de la Loire. Source et photo : Drac Pays de la Loire  
Il y a 4 ans et 154 jours

Connaître les principaux problèmes de la toiture pour y remédier rapidement

Le toit reste un élément important qui permet de protéger l’intérieur d’une maison des intempéries et du soleil. En plus de ces rôles, il assure également l’étanchéité et l’isolation du logement. Sachant que le toit est souvent exposé aux différentes agressions extérieures, il arrive qu’à un certain moment, il présente de nombreux dégâts. À ce stade, il est obligatoire de procéder à des réparations très rapidement pour éviter que les choses n’empirent. Pour pouvoir surmonter les problèmes, il faut connaître les éventuels problèmes qu’il est possible de rencontrer. Les problèmes d’étanchéité L’exposition au quotidien de la toiture aux conditions météorologiques et aux intempéries peuvent causer des problèmes au fur et à mesure que le temps passe. Souvent, une erreur de pose ou de fabrication des matériaux ou encore la dégradation de certains composants peuvent engendrer l’infiltration d’eau. En cas de problème similaire, il est nécessaire d’agir vite, notamment en procédant à une vérification des zones touchées et isoler ou réparer rapidement. Pour ce faire, il est vivement conseillé de faire appel à une entreprise de couverture comme celle qui se trouve sur https://www.sos-toiture-31.fr/entreprise-couverture-saint-medard-31360 pour la réalisation des travaux. Généralement, si l’humidité persiste au niveau de la toiture, les dégradations peuvent s’empirer. Les dommages peuvent atteindre les différents composants de la toiture et même la structure de la maison. Au niveau de la toiture, elle peut s’attaquer à la couverture du toit, les matériaux constituant l’isolation thermique du toit, la charpente… Les bardeaux peuvent également être pourris si aucune action de réparation n’est pas mise en œuvre. Pour éviter ces problèmes, l’idéal serait de vérifier régulièrement la toiture afin de déterminer les éventuelles infiltrations ou encore la présence d’autres signes inquiétante. Les problèmes d’isolation thermique Lorsqu’il s’agit d’éventuels problèmes d’isolation, les causes viennent souvent de la nature même de l’isolant. Les dégradations s’appliquent très souvent à l’isolation extérieure. La pose des matériaux peut également engendrer des soucis. En cas de mauvais agencement ou d’un défaut de matériau, il y a souvent l’apparition d’humidité entre les plaques isolantes. Ce qui cause en effet la diminution des performances de l’isolant. En ce qui concerne l’isolation sous rampant, les soucis apparaissent très souvent au niveau de la toiture. Si elle n’est pas étanche, on peut s’attendre à une infiltration d’eau du côté du système d’isolation qui a tendance à pourrir petit à petit. Si les éléments de l’isolation sont installés directement sous le toit, il faudra envisager un diagnostic de l’isolation du comble avec la réparation de l’étanchéité. Autres informations à tenir en compte Généralement, les problèmes ci-dessus peuvent engendrer à leur tour d’autres soucis comme l’apparition de moisissures. L’humidité régulière et le manque de ventilation favorisent l’apparition de moisissures notamment le long des murs, du sol, des fenêtres et du plafond. Or, les moisissures peuvent causer diverses maladies comme les allergies… C’est pour cela qu’il est souvent important de faire appel à un artisan qualifié pour faire vérifier ces problèmes. Parmi les autres solutions à adopter afin d’éviter les problèmes, il peut être intéressant de parfaire l’évacuation de l’eau de pluie, notamment par l’installation de gouttières. Cela évitera la stagnation de l’eau sur les toits qui est susceptible de s’infiltrer. La ventilation doit également être revue pour éviter les moisissures. La solution la plus commune reste sans aucun doute la mise en place d’une petite sorte d’entrée d’air dans le grenier.
Il y a 4 ans et 160 jours

La restauration du chemin de ronde des remparts de Carcassonne va être bouclée

Grâce à la dotation exceptionnelle prévue par le ministère de la Culture dans le cadre du plan de relance, le CMN peut envisager plus tôt la restauration du rempart médiéval de Carcassonne, de la porte Saint-Nazaire à la porte Narbonnaise. Ce sera l’achèvement d’un projet de grande ampleur mené depuis plusieurs années pour la restauration du monument, la modernisation des espaces d’accueil des publics et l’extension du parcours de visite. A la suite de la restauration de 2014 à 2015 du rempart médiéval ouest, le circuit de visite avait pu être enrichi à l’été 2015 d’un second circuit de remparts à l’ouest, du château comtal à la porte Saint-Nazaire, complétant le circuit des remparts gallo-romains, situés au nord, du château comtal à la porte Narbonnaise et restaurés en 2008. Le plan de relance vient contribuer par l’intermédiaire du ministère de la Culture à la restauration de la dernière partie du chemin de ronde des remparts, située à l’est et constituée de six tours et 300 mètres de courtines. Elle sera restaurée et sécurisée afin de répondre à un double enjeu de conservation et d’ouverture au public. Ce chantier sous la maîtrise d’œuvre d’Olivier Weets, architecte en chef des monuments historiques, comprendra la reprise des sols, la sécurisation du parcours et des escaliers par la mise en place de mains courantes, ainsi que l’aménagement des six tours. A l’issue de ces travaux les visiteurs auront la possibilité de parcourir la totalité du rempart intérieur (rempart gallo-romain, rempart médiéval ouest et rempart médiéval est) soit plus de 1500 mètres. L’important travail préparatoire a commencé, le diagnostic ayant déjà été réalisé. Le début des travaux est ainsi prévu dès octobre 2021 pour une livraison fin 2023. Visuel : CMN  
Il y a 4 ans et 162 jours

L'OPPBTP s'associe au Pôle Habitat FFB pour améliorer la prévention sur les chantiers de construction de maisons individuelles

Conscients que la prévention des risques professionnels constitue un levier de performance globale des entreprises, les partenaires poursuivent désormais au niveau de chaque région le travail initié au plan national, grâce à des conventions destinées à mettre en place des actions concrètes.La prévention des risques, un enjeu multiple pour les constructeurs de maisons individuellesAvec 173.565 mises en chantiers en 2019, la construction de maisons individuelles représente à elle seule 42 % des chantiers de construction de logements neufs.Des progrès incontestables dans la prévention des accidents du travail et l’amélioration des conditions de travail ont été réalisés au cours des dernières décennies sur les chantiers de BTP, entraînant une baisse significative de la sinistralité. Pour autant, l’indice de gravité des accidents du travail sur les chantiers de construction de maisons individuelles reste supérieur à celui du BTP (43,2 pour 1.000, contre 34 pour 1.000). Cela s’explique notamment par la nature de leurs opérations, la typologie des entreprises impliquées, souvent de petite taille, ainsi que la gestion de la coactivité sur ces chantiers dont le maître d’ouvrage est souvent un particulier.Pourtant, l’implication des constructeurs de maisons individuelles dans une démarche de prévention des risques professionnels permet de faire évoluer favorablement les conditions de travail sur les chantiers, de lutter efficacement contre les accidents et les maladies professionnelles et par voie de conséquence, d’accroître la performance globale de ces opérations au bénéfice de chacun des opérateurs impliqués. La mise en place d’une telle démarche permet par ailleurs de renforcer une image positive du savoir-faire des constructeurs de maisons individuelles, que ce soit vis-à-vis de leurs clients, de leurs entreprises sous-traitantes ou de leurs collaborateurs.Un guide pragmatique pour servir de socle national en prévention à toute la professionEn accord avec ces constats, les constructeurs de maisons individuelles adhérents au Pôle Habitat FFB, la Cnam et l’OPPBTP, soutenus par la FFB et la Fédération des SCOP BTP, ont élaboré un Guide de bonnes pratiques en prévention des risques professionnels dédié à la construction de maisons individuelles. Celui-ci apporte un éclairage pratique et des conseils simples pour traiter prioritairement les risques de chutes, les questions d’hygiène, les troubles musculosquelettiques et la coactivité.Elaboré dans le cadre spécifique du maître d’ouvrage particulier qui construit pour son usage personnel en relation avec un constructeur de maisons individuelles, il représente une base commune solide de bonnes pratiques afin d’aider les constructeurs de maisons individuelles et leurs entreprises sous-traitantes à progresser en prévention tout en répondant à leurs obligations en matière de prévention des risques.Ainsi, le guide détaille les différentes phases d’une opération de construction de maison individuelle, revient sur la mission de la coordination SPS et les documents supports qui lui sont utiles et donne des exemples de solutions opérationnelles et faciles à mettre en œuvre sur les chantiers.Poursuivre le déploiement des actions au plus près des territoires grâce à des conventions de partenariat régionalesAlors que le Guide vient tout juste d’être édité, la mobilisation des partenaires se poursuit grâce à un plan d’action en régions. En effet, le Pôle Habitat FFB, l’OPPBTP, la FFB, la Fédération des SCOP BTP et la Cnam encouragent désormais leurs réseaux respectifs à se rapprocher pour s’approprier et déployer les bonnes pratiques de façon concrète sur les chantiers.Pour cela, les partenaires vont dans les prochaines semaines mettre en place des conventions opérationnelles signées, animées et pilotées par leurs représentations locales et les engageant à définir un plan d’action adapté aux ambitions, aux ressources et au niveau de maturité de chacun sur la question de la prévention.Chaque plan d’action s’articulera autour de trois objectifs communs :Mettre en œuvre les bonnes pratiques en favorisant l’engagement des constructeurs de maisons individuelles et de leurs sous-traitants. Cela passe en premier lieu par une large diffusion du guide, tant auprès des 1.040 adhérents de Pôle Habitat FFB qu’auprès du plus grand nombre de constructeurs de maisons individuelles, d’entreprises et de salariés du BTP intervenants sur ces opérations, ainsi que par la mise en place d’actions locales permettant de présenter les thèmes de prévention abordés dans ce guideDévelopper la culture prévention de l’ensemble des acteurs d’une opération deconstruction de maisons individuelles. Les partenaires pourront mettre en place diverses actions de formation, d’information et de conseil pour améliorer les pratiques relatives à l’évaluation des risques et développer une approche positive de la prévention au sein des opérations de constructionMesurer les apports en prévention des actions réalisées, auprès de chaque cible ousur chaque thème traité. Des visites de chantier pourront être organisées afin d’évaluer les bénéfices obtenus par la mise en place des pratiques, à l’aide d’un outil de diagnostic conçu spécifiquement à cet effetLe Guide de bonnes pratiques en prévention des risques professionnels dédié à la construction de maisons individuelles est disponible ici.
Il y a 4 ans et 166 jours

Election du président de la filière BTP de la Federec

Olivier Ponti remplace Erwan Le Meur, en tant que président de la filière BTP de la Federec. [©Federec] A la suite de l’assemblée générale de la filière BTP de la Federec, un nouveau président a été élu à l’unanimité. Olivier Ponti remplace donc Erwan Le Meur, qui a œuvré à la création de cette filière. En effet, cette dernière était à l’origine un simple groupe de travail. Entouré du conseil d’administration, Erwan Le Meur a de beaucoup amélioré la vision des entreprises par rapport à la collecte et le recyclage des déchets du BTP. Et ce, au moment même où des lois entraient en vigueur. Grâce à sa persévérance et aux différentes actions qu’il a menées, ces deux thèmes ont pris place au sein des débats. « J’ai fait entendre ma voix, dès qu’il a fallu, pour rendre visibles nos métiers, défendre nos savoir-faire et nos capacités à apporter des solutions », explique Erwan Le Meur. Rappelons que la Federec est la fédération professionnelle des entreprises du recyclage. Elle comprend 12 filières et 8 syndicats régionaux.   Le mandat d’Olivier Ponti Olivier Ponti devient aujourd’hui le président de cette filière pour un mandat de 3 ans. Déjà acteur majeur au sein de la Federec comme vice-président, il saura persévérer et faire valoir les démarches engagées par son prédécesseur. Il aura aussi pour mission de promouvoir le développement des techniques de recyclage (fiabilisation du diagnostic déchets, tri à la source…).« Ce qui m’attire le plus dans ce mandat, c’est de participer à l’aventure de la mutation de notre métier, qui est un défi “bouleversifiant” »,témoigne Olivier Ponti.  Le parcours du nouveau président Tout droit sorti d’une école d’ingénieur en génie civil, Olivier Ponti gère aujourd’hui 5 sociétés, dont Corudo. Une entreprise créée en 2005, spécialisée dans le recyclage des déchets de chantier, qui récupère et recycle aussi les métaux ferreux et non ferreux. En 2012, il est à l’origine de la création du bureau d’études Ambiente. Ce dernier se consacre à toutes les thématiques, touchant à l’environnement et à la démolition de bâtiment amianté. En 2017, il créé également Diagonale, une entreprise de désamiantage. 
Il y a 4 ans et 166 jours

Voirie Réseaux Divers (VRD) au sommaire de Solutions & Performances n°4

Pour son numéro du mois de novembre, Solutions & Performances s'intéresse à la VRD (Voirie-Réseaux-Divers). La préservation, la collecte, le traitement, la gestion, la distribution de l'eau, et les enjeux liés aux réseaux sont donc traités dans les différentes rubriques de la lettre du CSTB dédiée aux produits et système constructifs. Enjeux dresse un état des lieux de la ressource en eau et des réseaux de l'Hexagone qui doivent être optimisés pour préserver la ressource, tout en maintenant une distribution d'eau de qualité en France. La rubrique Actualités vous fournit les dernières informations sur la Révision des Cahiers des clauses techniques générales éditées par l'ASTEE, applicables aux marchés publics de travaux de génie civil. Malfaçons se concentre sur les eaux parasites qui infiltrent les réseaux d'assainissement, avec des conséquences sur l'environnement, l'entretien et la gestion des réseaux. Le chemisage pour la rénovation des réseaux d'eaux est au menu de Parole d'expert, découvrez cette technique en vidéo. Les châteaux d'eau s'érigent dans nos paysages depuis le milieu du 20ème s., il existe désormais des procédés sous Avis Techniques pour établir un diagnostic et déclencher une réhabilitation si nécessaire. C'est à lire dans la rubrique Innovations. Tendances est dans cette édition consacrée aux Structures Alvéolaires Ultra Légères, les SAUL, procédés innovants qui permettent de capter des eaux de pluies, pour une restitution optimisée au milieu récepteur. Dans la rubrique Le CSTB'Lab & les Start-up, découvrez RESO 3D, application innovante de géoréférencement des réseaux souterrains, sur smartphone, qui bénéficie de l'accompagnement de l'accélérateur de jeunes pousses du CSTB. Et toujours la rubrique Certificats – sur les procédés d'adduction et d'évacuation des eaux -, un décryptage dans Process et les Éditions-Formations du CSTB en lien avec la VRD. Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 166 jours

Derniers Avis Techniques pour les réseaux

Réhabilitation de réservoirs d'eau potable de châteaux d'eau - Photo : VerticalLes innovations des procédés de construction VRD sont évaluées par le Groupe Spécialisé « Réseaux et Épuration », placé sous la responsabilité de la CCFAT. Elles donnent lieu à des Avis Techniques (ATec) ou des Documents Techniques d'Application (DTA). La durabilité des châteaux d'eau : Le GS 17.2 a formulé un Avis Technique sur une nouvelle famille de produits consistant à réhabiliter les châteaux d'eau par panneaux. La durée de vie est ainsi prolongée grâce à la technique de réhabilitation de réservoirs d'eau potable par plaques d'acier inoxydable. Partie intégrante de nos paysages depuis le milieu du XXe siècle, on estime le nombre de châteaux d'eau à 16 000 sur le territoire national. Les châteaux sont soumis aux dégradations du temps. Les désordres sont essentiellement structurels nécessitant un diagnostic avant toute réhabilitation éventuelle. Le stockage et le traitement des boues à l'échelle d'une station d'épuration : une nouvelle famille de produits permet de réaliser, à partir de bobines métalliques assemblées entre elles in situ par pliage, des stockages de volumes allant jusqu'à 10 000 m³ pour les silos de stockage de boues, et 7 000 m3 pour les digesteurs. Les diamètres varient entre 5 et 25 m, pour des hauteurs comprises entre 3 et 25 m. Les ouvrages construits assurent les fonctions de stockage ou épaississement et les fonctions de digestion anaérobie (méthanisation) permettant de réduire le pouvoir fermentescible des boues. En savoir plus : Tous les Avis Techniques valides du GS 17 Solutions & Performances - Numéro 4 : « Voiries Réseaux Divers (VRD) » PDF 1.19 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 4 ans et 168 jours

La France est en retard sur la rénovation énergétique des bâtiments

Avec 18% des émissions en 2017 (28% en ajoutant la production de la chaleur et de l'électricité) en France, le bâtiment est un des quatre grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre, avec les transports, l'agriculture et l'industrie.Et ce secteur "doit être complètement décarboné pour que la France atteigne son objectif de neutralité carbone en 2050", a souligné Corinne Le Quéré, présidente du HCC, organisme indépendant.Mais la trajectoire n'est pas là. Selon le rapport publié mardi, "la France a déjà accumulé un retard important sur la trajectoire de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) dans ce secteur"."Le rythme de baisse des émissions doit passer d'une pente douce, entre 2 et 3% en ce moment, à une pente plus rapide de 5% par an dans ce secteur d'ici quelques années", a noté Corinne Le Quéré.Alors le HCC insiste pour une "massification" de la rénovation des logements, bâtiments publics et tertiaires.L'investissement annuel public et privé, environ 13 milliards d'euros actuellement, "devra être multiplié au moins par deux en quelques années" et les dispositifs de soutien public, "actuellement de l'ordre de 4 milliards d'euros, devront être quadruplés", selon le Haut Conseil.Dans ce cadre, le plan de relance "va dans le bon sens", a estimé Corinne Le Quéré, insistant toutefois sur le besoin d'une stratégie "à long terme".Un long terme qui est bien "le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments", a réagi le ministère de la Transition écologique, assurant de la "détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action".Au delà des montants, le HCC s'interroge sur l'efficacité des investissements.Le rapport met en cause la prédominance de "la logique par gestes": des actes isolés de rénovation, comme le changement d'une chaudière ou l'isolation d'un toit, ne permettent "généralement pas de gains énergétiques majeurs".Aides "conditionnées"Résultat, le taux de rénovations globales et performantes - avec un "bouquet" de travaux, de l'isolation complète du bâtiment au système de chauffage - "stagne, avec un rythme de 0,2% par an en moyenne".Entre 2012 et 2016, environ 87.000 maisons individuelles (qui représentent plus de la moitié du parc résidentiel) ont fait un saut d'au moins deux classes énergétiques (dans le classement de A à G), alors que la SNBC, qui prévoit 500.000 rénovations par an pendant ce quinquennat, vise un objectif minimal de 370.000 rénovations complètes par an en 2022, 700.000 à plus long terme.Pour encourager la logique de rénovations globales, le Haut Conseil soutient la Convention citoyenne sur le climat qui s'est prononcée pour une rénovation énergétique obligatoire d'ici à 2040.Le Haut Conseil plaide en plus pour la suppression d'ici à trois ans des aides aux gestes individuels dans le dispositif "MaPrimeRénov", pour lequel le gouvernement a prévu 2 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans.Il recommande au contraire de ne proposer "que des aides conditionnées à l'atteinte d'un niveau de performance".Le rapport plaide aussi pour relever à 10% le taux réduit de TVA à 5,5% sur la rénovation énergétique, à l'efficacité "contestée", et pour une augmentation du montant et de la durée de l'éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) "en s'inspirant de l'exemple allemand" (jusqu'à 120.000 euros sur 30 ans, contre 30.000 euros sur 15 ans en France).Pour ce rapport, le HCC a passé en revue les politiques allemandes, suédoises, néerlandaises et britanniques. Et la France est "en queue de peloton" avec les logements les plus "énergivores".Or la rénovation est également importante pour l'emploi et la "réduction des vulnérabilités".En 2017, 6,7 millions de personnes vivaient dans des logements en précarité énergétique, classés F ou G, souvent appelés "passoires thermiques". Le Haut Conseil recommande qu'à partir de 2025, ils soient classés "indécents" et ne puissent ainsi plus être loués.La Suède, qui a réussi à quasiment décarboné le secteur, montre d'autre part la réussite d'un modèle qui a misé dès les années 1970 sur des normes d'isolation importante pour le neuf.Ce qui plaide pour une règlementation environnementale des bâtiments neufs "ambitieuse", a noté le ministère, qui doit présenter ces futures règles mardi.Le gouvernement réaffirme sa détermination sans failleBarbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée en charge du Logement, saluent le riche et instructif travail mené par le Haut Conseil, qui offre une vision panoramique du défi de la rénovation énergétique tel qu’il se présente chez nos voisins européens.Les réussites et les difficultés éprouvées par d’autres pays, notamment sur le volet des aides financières ou des obligations de rénovation offrent des enseignements précieux, alors que la France qui s’est précocement engagée pour la rénovation énergétique a décidé d’accélérer dans cette voie, en se situant ainsi à la pointe des pays européens.Tout en pointant des axes d’amélioration, le Haut Conseil reconnait que les récentes orientations du gouvernement français au travers du plan de relance, vont dans le bons sens. En particulier, le Haut Conseil salue positivement l’évolution récente des aides afin d’encourager les opérations de rénovations les plus qualitatives, qu’il s’agisse de MaPrimeRenov’ ou des Certificats d’économie d’énergie.Les ministres notent également la priorité affichée par le Haut Conseil à la décarbonation de l’énergie tout autant qu’à l’isolation thermique des bâtiments, les deux apparaissant comme nécessaires à la tenue de la trajectoire climatique nationale. C’est cette même priorité à la décarbonation que le Gouvernement a endossée à travers des mesures telles que le « Coup de pouce » des Certificats d'économies d'énergie (CEE) visant à accompagner le remplacement des chaudières au fioul. La prochaine refonte du Diagnostic de performance énergétique (DPE) devrait également offrir une opportunité de mieux tenir compte de l’impact de chaque logement en termes d’émissions de gaz à effet de serre.Le rapport souligne par ailleurs que le défi majeur de la performance énergétique des bâtiments est affaire de long-terme. Il distingue l’exemplarité du modèle de la Suède, dont le succès repose notamment sur l’adoption dès les années 1970 d’une réglementation thermique très ambitieuse des constructions neuves. Ce constat ne peut plaider qu’en faveur d’une future RE2020 ambitieuse, à la fois en matière d’efficacité énergétique et de diminution de l’empreinte carbone des bâtiments.Les analyses comparatives et les recommandations formulées dans ce rapport sont autant d’éclairages utiles aux futures décisions à prendre en France en matière de rénovation énergétique des bâtiments. Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon en prennent acte et réaffirment à cette occasion la détermination sans faille du gouvernement à accélérer son action dans cette voie, à laquelle sont consacrés près de 7 milliards d’euros dans le plan France Relance.
Il y a 4 ans et 174 jours

Fabrication du premier ordinateur quantique finlandais – VTT s’associe à la start-up du secteur quantique IQM

/ins  VTT et IQM ont conclu un partenariat d’innovation pour la construction du premier ordinateur quantique finlandais. L’union des expertises de ces deux entreprises de pointe des technologies quantiques constitue un véritable bond des capacités quantiques de la Finlande. Le gouvernement a d’ailleurs alloué 20,7 millions d’euros au projet. L’ordinateur sera construit en Finlande, à Espoo, dans le centre de recherche commun de VTT et de l’université Aalto, Micronova, qui possède la salle blanche nécessaire à la fabrication des composants quantiques. Les travaux commenceront dès 2020. « La Finlande a le potentiel d’être le leader européen des technologies quantiques. Je suis impatient de voir les opportunités que l’informatique quantique créera pour les entreprises finlandaises et européennes ainsi que pour la compétitivité de toute la région. » a déclaré le Ministre finlandais de l’économie, Mika Lintilä. Le projet comprend trois phases Le partenaire d’innovation, IQM, a été sélectionné suite à un appel d’offres international. IQM est le leader européen de la construction d’ordinateurs quantiques.  La société IQM a d’ores et déjà annoncé ce mois-ci le succès d’une nouvelle levée de fonds amenant sa capacité de financement totale à 71 millions d’euros. « Nous sommes fiers de participer à cette coopération et impatients de collaborer avec les experts de VTT. Ce projet est extrêmement prestigieux pour nous. Nous allons pouvoir travailler ensemble aux meilleures façons de bâtir l’avenir des technologies quantiques. » a indiqué Jan Goetz, PDG d’IQM. Le projet se déroulera en trois phases. La première doit  aboutir,   d’ici un an environ, à un ordinateur quantique fonctionnel de cinq qubits qui démontrera l’expertise de la Finlande en matière de construction d’ordinateurs quantiques. L’objectif ultime du projet étant de fabriquer un ordinateur de 50 qubits d’ici 2024. Les technologies quantiques  ouvrent de nouvelles opportunités pour la Finlande Parallèlement à l’ordinateur quantique, VTT poursuivra ses travaux dans d’autres domaines d’application – tels que les capteurs quantiques, qui prennent de l’importance en imagerie et en diagnostics médicaux, et les algorithmes de cryptage quantique, qui peuvent servir à protéger les réseaux informatiques.  Ces applications, parmi tant d’autres, sont aussi des occasions pour les entreprises finlandaises et européennes  d’exploiter tout le potentiel des technologies quantiques. Selon le PDG de VTT, Antti Vasara, « En investissant dans des technologies innovantes comme l’informatique quantique, nous investissons dans notre capacité future à régler des problèmes mondiaux et à générer une croissance durable ». Ce matin, le Ministre Lintilä a révélé le partenaire d’innovation choisi lors d’un petit déjeuner virtuel organisé par le Ministère des Affaires économiques et de l’emploi et par VTT. Outre des représentants du Ministère, de VTT et d’IQM, l’événement accueillait également l’ambassadeur d’Allemagne en Finlande, Konrad Helmut Arz von Straussenburg, le président du comité d’orientation du programme « Intelligence artificielle 4.0 », Jussi Herlin, et le directeur exécutif et directeur national de Pfizer Oy, Deb Mangone, qui ont participé à une table ronde sur l’importance des technologies quantiques pour l’industrie européenne. Enfin,  des attachés de presse ainsi que des représentants du corps universitaire  et entrepreneuriales avaient aussi été conviés à se joindre virtuellement à l’événement. Informations complémentaires Antti Vasara, PDG, VTT, tél. : +358 20 7224000 Himadri Majumdar, directeur, Programmes quantiques, VTT, tél. : +358 40 658 9596 Jenny Hasu, conseillère spéciale du Ministre des Affaires économiques, TEM, tél. : +358 29 504 7213 Petri Räsänen, directeur développement, TEM, tél. : +358 29 504 7287 Jan Goetz, PDG et cofondateur, IQM, tél. : +358 (0)50 566 6483  Raghunath Koduvayur, responsable marketing et communications, IQM, tél. : +358 (0)50 487 6509
Il y a 4 ans et 179 jours

Eclairage modernisé, plus d'espaces verts: Paris planche sur son urbanisme

La mairie de Paris, qui a lancé une large consultation dès la rentrée, a ainsi réuni du 26 septembre au 17 octobre 100 personnes (70 Parisiens et 30 métropolitains), en conférence citoyenne, pour évoquer les nouvelles mesures de matériaux, d'architecture, de propreté ou de mobilité.Se sont ajoutées 1.084 contributions formulées par les internautes du 26 septembre au 17 octobre, outre les courriers ou les votes en ligne.Parmi les préconisations, les citoyens ont suggéré de "mettre des emplacements vélos dans les parkings souterrains et à proximité de station RER métro", de "couvrir le périphérique avec des espaces verts", de "réhabiliter des immeubles de bureaux et construire des résidences étudiantes", d'"augmenter la surface agricole urbaine" en créant notamment "des jardins partagés dans les écoles" ou "des parcelles agricoles dans les parcs et bois parisiens".Pour 94% des participants au vote, il faut "contraindre à l'utilisation de matériaux éco-responsable dans l'infrastructure urbaine" pour réduire "pollutions sonore, visuelle, environnementale et lumineuse". Ils plaident ainsi pour l'usage de "matériaux locaux qui s'adaptent au climat" lorsqu'il s'agit de constructions neuves.Pour lutter contre les nuisances sonores, nombre des sondés demandent l'interdiction des deux roues à moteur thermique dans la capitale. "C'est la contribution la plus votée par les citoyens", a relevé Emmanuel Grégoire, le Premier adjoint à la maire de Paris, en charge de l'Urbanisme.Lors du Conseil de Paris prévu en décembre, les élus lanceront officiellement la révision du PLU, avant "la phase de diagnostic prévu en 2021, une phase réglementaire en 2022 et une adoption par l'exécutif parisien fin 2023, début 2024", selon M. Grégoire.
Il y a 4 ans et 180 jours

L’accessibilité des handicapés aux bâtiments

Dans divers contextes, les personnes handicapées font face à de nombreux problèmes. En raison de leur mobilité réduite due à un handicap, elles ne peuvent pas se déplacer facilement. Pour faciliter l’accessibilité et les déplacements, des lois sont en vigueur et applicables selon le type de bâtiment. En effet, ces lois allègent les handicapés de certaines tâches, relativement faciles, mais qui ne le sont pas pour ces derniers. Ce que dit la loi La loi handicap du 11 février 2005 est celle la plus claire sur le sujet depuis la dernière loi de 1975. Celle-ci prévoit une partie sur l’accessibilité pour les personnes handicapées. Elle prône ainsi à ce que les personnes en situation d’handicap puissent jouir d’accessibilité peu importe la source du handicap. Cette loi détaille ainsi les normes à appliquer pour une mise en application. Rendre les bâtiments accessibles L’accessibilité des handicapés aux bâtiments  concerne tous les bâtiments allant des logements privatifs jusqu’aux établissements recevant du public. Les bâtiments doivent répondre à des normes spécifiques. Les normes en vigueur sont réparties selon les situations. Le cas premier est lors de l’évacuation des bâtiments : balisage, systèmes, etc. Le second est l’accessibilité et les déplacements sur la voirie : circulation, voiture, stationnement. Le dernier concerne les équipements et aménagements adéquats comme une monte escalier par exemple ou encore un fauteuil monte escalier. Une réglementation variable selon le bâtiment Les réglementations et normes ne sont pas les mêmes d’un bâtiment à un autre. Il faut les catégoriser selon le type de bâtiment : Les bâtiments neufs : dans le cas des nouvelles constructions, des contrôles techniques sont effectués. Une attestation d’accessibilité est délivrée par le maître d’ouvrage à l’issu du contrôle. Ce dernier est tenu de prendre en compte toutes les obligations relatives à l’accessibilité des handicapés. Les bâtiments anciens : ce sont aussi les bâtiments dits existants. Un mis à jour est obligatoire pour être conforme à la loi stipulée. Un diagnostic d’accessibilité est effectué. Les Établissements recevant du public (ERP)  La loi de 2005 prévoit à ce que les ERP répondent à une certaine norme pour l’accessibilité des handicapés. On doit retrouver ainsi les prestations fournies par le bâtiment, la liste des pièces techniques pour l’accueil des personnes en situation d’handicap ainsi qu’un descriptif sur les formations dispensées pour les personnels. Ces derniers devant jouir d’un justificatif attestant leur fonction pour l’accessibilité des personnes handicapées dans les ERP. Quelles sanctions pour les bâtiments non conformes ? Les acteurs du cadre du bâtiment sont dans l’obligation de suivre les normes imposées. Dans le cas où la loi n’est pas respectée, des sanctions sont appliquées. Le premier cas est une sanction de 45 000 euros d’amende. Le second est une amende de 75 000 euros suivi d’un emprisonnement de 6 mois si la personne est récidiviste. S’ajoute à tout cela une interdiction d’exercer allant de 5 ans jusqu’à titre définitif. La personne n’aura plus alors le droit d’exercer dans le métier. Aide sur l’équipement des bâtiments Équiper un bâtiment pour que des personnes handicapées y aient accès revient relativement cher. Des aides et financements sont octroyés afin de parfaire ces équipements. Parmi les aides, on retrouve l’Anah délivrant des subventions pour les propriétaires afin d’équiper leur bien. Il y a également le PCH ou prestation de compensation du handicap logement pour les personnes handicapées. L’allocation personnalisée d’autonomie pour les personnes handicapées hébergées dans un établissement. Le crédit impôt pour ceux qui veulent réaliser des travaux sur l’accessibilité des logements. Ces aides sont soumis à des conditions afin de faire bénéficier toutes les personnes actrices dans le bâtiment.
Il y a 4 ans et 181 jours

Infiltrations d’eau en façade: comment y remédier?

La façade est un terme employé pour désigner les murs extérieurs d’une maison. À l’instar de la toiture, elle fait partie des éléments les plus exposés aux intempéries et à la pollution. En effet, les mousses, les lichens et les algues élisent domicile sur celle-ci lorsqu’elle manque d’entretien. Pourtant, ces éléments peuvent occasionner de graves problèmes tels que les infiltrations d’eau en façade. Il s’agit là d’un souci à aborder avec beaucoup d’attention. En effet, lorsqu’elle s’infiltre l’eau peut faire des ravages. Le décollement des revêtements des murs ou le ramollissement de ceux-ci figurent parmi ses conséquences néfastes et les symptômes qui la caractérisent. Justement, nous allons voir dans cet article comment remédier aux infiltrations d’eau en façade. D’où les problèmes d’infiltration d’eau tiennent-ils leur source ? Pour remédier efficacement à un problème, il convient de déterminer ses origines au préalable. Pour avoir une idée précise de la provenance des infiltrations d’eau, un diagnostic approfondi de la façade est nécessaire. Pour cette tâche, l’idéal est de contacter un façadier professionnel comme https://www.facadier-peintre-77.fr/ . Ces problèmes sont tout d’abord dus à la porosité de la façade. En effet, les matériaux utilisés pour sa construction deviennent plus poreux avec les intempéries répétitives, les champignons parasitaires, ainsi que les fréquentes variations de température. Ces phénomènes altèrent aussi bien la peinture que l’enduit. Ce qui laisse l’occasion aux eaux de pluie de s’installer entre le revêtement et le mur. Ensuite, le mauvais état des murs extérieurs explique les problèmes d’humidité. Dans une telle situation, il importe donc de vous demander s’il n’est pas temps d’exécuter des travaux de ravalement de façade. Au fil des années, les végétaux parasites, notamment les mousses, les lichens et les algues se développent sur la façade. Les joints de cette dernière peuvent également être abimés. Tous ces éléments ne font que favoriser son manque d’étanchéité. Pour poursuivre, le mauvais état de la toiture, notamment les gouttières, engendre de tels problèmes. C’est le cas lorsqu’elles sont percées par endroit ou lorsqu’elles ne permettent pas une bonne évacuation des eaux de pluie. En conséquence, ces dernières ruisselleront donc le long des murs. Une inspection régulière des gouttières devra ainsi être réalisée. Si besoin est, des travaux de réparation sont de mise. Enfin, la malfaçon de l’ouvrage peut être à l’origine des infiltrations d’eau en façade. Elle est principalement due à l’utilisation de matériaux inadéquats ou peu adaptés au moment de la construction des murs. Pour mettre fin à ces soucis, le recours aux services d’un professionnel en travaux de ravalement est incontournable. Quelles solutions adopter face aux infiltrations d’eau en façade ? Comme susmentionnés, les problèmes d’infiltration d’eau sont à prendre au sérieux. En effet, ils peuvent occasionner de grands dégâts à l’exemple du ramollissement des murs ou de l’altération des isolants.  S’ils persistent, l’humidité peut atteindre l’intérieur de la maison. D’où la formation des moisissures et des traces incommodantes sur les murs. Néanmoins, il existe différentes façons de remédier à ces problèmes. On peut agir en amont par le biais des traitements préventifs, ou en amont avec des traitements curatifs. Les traitements préventifs Seules les façades en bon état pourront faire l’objet d’un traitement préventif. Pour ce faire, on peut procéder, d’une part, à leur « hydrofugation ».  Cette opération consiste à imprégner les murs extérieurs du logement d’un liquide hydrofuge. En pénétrant au cœur des matériaux, ce produit va leur conférer ses vertus imperméabilisantes. Il forme également à leur surface une couche protectrice impénétrable pour l’eau. Malgré cela, les murs pourront respirer convenablement. Sachez que l’hydrofugation des murs présente d’innombrables avantages. En plus d’imperméabiliser les murs, elle les rend moins vulnérables à l’encrassement, aux intempéries, surtout au développement des mousses et des algues. D’autre part, ces problèmes peuvent être résolus grâce à l’entretien régulier de la façade. En effet, une séance de nettoyage des murs est à effectuer une fois au moins tous les ans. Retenez qu’il existe différentes techniques de nettoyage de façade (la nébulisation, le nettoyage à haute pression, le gommage, etc.). Leur mise en œuvre sera toutefois tributaire de l’état des murs. Ainsi, nous vous conseillons de laisser au ravaleur professionnel le soin de déterminer le type de traitement qu’exigent vos murs. Les traitements curatifs Si la façade se trouve dans un piètre état, son hydrofugation ne suffira pas à mettre fin aux problèmes d’infiltration d’eau. Dans ce cas de figure, l’exécution des travaux de ravalement de façade est de mise. En raison de la complexité et de la lourdeur des opérations, le recours aux services d’une entreprise spécialisée est incontournable. Les travaux en question ne visent pas uniquement à améliorer l’aspect extérieur de la bâtisse. En général, ils s’accompagnent des travaux d’isolation thermique qui rendent cette dernière plus confortable.
Il y a 4 ans et 188 jours

Neandertal aux portes de Paris

À Clichy-la-Garenne, sous plus de quatre mètres de remblais modernes, l’Inrap étudie les anciennes alluvions de la Seine. Dans les niveaux les plus anciens, ont été mis au jour plusieurs silex taillés (« méthode Levallois ») révélant la présence de Neandertal, ainsi que les vestiges d’un éléphantidé. En milieu très urbanisé, dans un espace contraint, les archéologues ont mis en œuvre une méthodologie peu courante, conjuguant une large tranchée (généralement pratiquée durant les diagnostics) et des décapages successifs. Dans les niveaux les plus anciens, la découverte de plusieurs silex taillés, notamment des outils, associés à des restes de faune, révèle la présence de Neandertal sur les rives du fleuve. Ces éclats tranchants, dans un silex local débité selon la « méthode Levallois », sont typiques du Paléolithique moyen. Cette méthode consiste à contrôler le volume du nucléus (matrice dont on extrait des produits de débitage) pour obtenir des éclats prédéterminés (éclats Levallois) pouvant être (ou non) par la suite transformés en outils. Les carrières et sablières de la boucle de la Seine, entre Clichy et Levallois, sont bien connues des préhistoriens et des géologues du Quaternaire. Entre 1860 et 1870, à l’occasion de l’aménagement du Paris haussmannien, de nombreuses découvertes y sont faites : industries lithiques, faunes mais aussi rares fossiles attestant de la présence de l’Homme dans le Bassin parisien durant la Préhistoire ancienne. Parallèlement, c’est à partir des silex taillés et retrouvés dans des carrières de Levallois-Perret que fut identifiée, à cette époque, une méthode de débitage, désormais reconnue à l’échelle internationale et appelée « la méthode Levallois ». Clin d’œil de l’Histoire, c’est aujourd’hui également dans un contexte de réaménagement péri-urbain du Grand Paris que de nouveaux « outils Levallois » ont été découverts. Source : Inrap Photo : Amas n°1 de silex taillés méthode Levallois © Inrap
Il y a 4 ans et 190 jours

Le diagnostiqueur immobilier, pivot de la relance

Une démarche dont le diagnostiqueur devient le pivot incontournable pour évaluer les chantiers, optimiser leurs coûts et aboutir aux meilleures performances. Mais le diagnostiqueur immobilier est-il un métier de rappel à l'ordre, de sanction, de contrainte ou bien un allié de la transformation des bâtis et des mentalités de leurs occupants ?En première ligne de tout chantier de rénovation, le diagnostiqueur immobilier doit être considéré comme un « passeur » vers la transition énergétique. Moteur, facilitateur et conseil, il n'est pas régulateur, encore moins redresseur de tort. Son travail consiste à produire pour ses clients une information technique et objective quant à l'état de santé d'un logement ou d'un bâtiment. Une telle information sert à éclairer les décisions prises par les ménages, les bailleurs privés ou publics, les syndics de copropriété s'agissant des chantiers de rénovation notamment. À ce titre, le diagnostiqueur doit endosser et assumer la responsabilité d'orienter les travaux de rénovation énergétique vers une meilleure performance et durabilité. Ce qui permettra d'éviter les effets d'aubaine financiers et in fine de proposer aux ménages comme aux gros bailleurs, un accompagnement positif et concret, faisant de chaque contrainte réglementaire (en cours ou à venir) une opportunité d'améliorer ses factures mais aussi son confort et sa qualité de vie.Une alerte en provenance d'AllemagneDans ce domaine, d'ailleurs, s'oriente-t-on dans la bonne direction en privilégiant les travaux d'amélioration de la seule performance énergétique ? Ne devrait-on pas aussi destiner ces travaux à limiter des émissions des gaz à effet de serre des bâtiments et logements et lutter ainsi contre le dérèglement climatique ? L'expérience et le recul de ce qui a été mené en Allemagne depuis 2010 devraient nous interpeller : la rénovation énergétique massive des bâtiments, à grands renforts d'aides publiques, n'a pas fait diminuer la consommation d'énergie. Elle a incité une partie de la population à consommer plus, à coûts constants, pour satisfaire un plus grand confort. Seuls les ménages les plus modestes ont réellement subi la facture des rénovations dans l'alourdissement de leurs charges locatives, sans disposer ensuite du revenu disponible pour ajuster leurs consommations à leur confort. Des inégalités sociales concrètes ont été générées par une politique pourtant généreuse et innovante.Adopter une approche globaleNous devons rester mobiliser fortement pour réussir ce plan de relance via la rénovation énergétique du bâtiment et ceci en appréhendant systématiquement ces rénovations selon une approche globale. Considérer conjointement les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre d'un bâtiment permet d'aboutir à une stratégie de rénovation durablement efficace et rentable. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de bâtiments anciens, conçus en leur temps en mode ouvert, avec des systèmes d'aération naturelle ou construits avec des matériaux, tels de vieux granits, qui ont besoin de respirer pour durer et sur lesquels il serait inepte de plaquer un isolant extérieur. Le remède peut s'avérer être pire que le mal !Cette démarche globale, qu'il nous faut insuffler, va au-delà du seul diagnostic technique sur le bâti. Elle passe aussi par l'écoute des occupants et des ménages pour comprendre leurs attentes contemporaines et anticiper celles de demain, dans 25 ans, si on les met à l'échelle du cycle de vie d'un bâtiment. À quoi bon modifier les éléments d'isolation, de chauffage et tout autre levier de performance énergétique sans tenir compte des évolutions des normes de confort des habitants qui évoluent avec leur environnement, leur mode de vie, leur génération ? L'exemple allemand démontre cependant que cette équation n'est pas si simple à résoudre…Compréhension, écoute, conseil et accompagnement sont les rôles du diagnostiqueur moderne, par le décryptage des enjeux, des techniques et des solutions techniques disponibles tout en conservant une dimension humaine et sociale. Apporter au propriétaire (actuel ou futur), au bailleur privé ou social, au syndic de copropriété une information qualifiée, fiable, experte, intégrée dans le rapport de diagnostic, c'est oser s'engager et se projeter grâce à un Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) plus complet. Le DPE de demain doit préciser de quelle manière et avec quelle ampleur les travaux envisagés amélioreront la performance énergétique mais aussi indiquer ses émissions de gaz à effet de serre. C'est ouvrir de nouveaux champs au métier de diagnostiqueur immobilier qui deviendrait ainsi un « assistant à maitrise d'usage » (AMU).Penser local et renforcer la filièrePour réussir, premièrement, adaptons nos pratiques au sein de nos filières lorsque l'on évalue un projet de rénovation d'un bâtiment ou d'un logement.Sur des chantiers complexes et coûteux, le retour sur investissement se mesure aujourd'hui sur le temps long grâce à des calculs d'amortissement tenant compte quasi-exclusivement de la soutenabilité des travaux, même aidés. Ne faut-il pas aller plus loin en intégrant mieux les gains de performance réalisés en termes économiques, énergétiques, climatiques et même sociaux ? Mieux penser son investissement et comment le répartir, avant même le début du chantier, peut s'avérer plus efficace sur le moyen et long terme tant individuellement que collectivement.La relance économique par la performance énergétique est œuvre de salut public et climatique. À condition toutefois que sa mise en œuvre nationale permette de considérer toutes les particularités : le type et la nature des bâtiments, et des logements, leur localisation, leur emplacement, leur orientation, leurs matériaux de construction, etc. Cet esprit planificateur et centralisé ne doit pas entraver l'expertise, le bon sens, l'analyse et par conséquent l'élaboration concertée de solutions sur mesure, issues du terrain. Nous devons pour ce faire, prendre le temps nécessaire.Deuxième condition du succès, la qualité des analyses et des expertises produites par les diagnostiqueurs immobiliers est centrale. Le nombre de DPE réalisé chaque semaine en France s'élève à 35.000 : un chiffre énorme, pourtant loin de satisfaire les besoins. Une insuffisance qui n'est pas vouée à se résorber malgré sa réforme prévue pour 2021. D'où l'impérieuse nécessité d'accélérer la professionnalisation et l'extension du métier : en développant des formations initiales de bac +2 à bac +5 ; avec des passerelles entre les filières de l'immobilier et du BTP pour devenir diagnostiqueur en validant ses acquis professionnels ; en ouvrant des formations croisées avec les métiers de l'ingénierie du BTP, de la data, de l'informatique et des nouvelles technologies. Une professionnalisation d'autant plus indispensable lorsque l'on a conscience des millions de données traitées par les diagnostiqueurs à l'année. Des données qui peuvent aujourd'hui être modélisées, stockées et partagées avec tous dans le cadre du carnet numérique du bâti et grâce aux technologies du BIM appliquées en gestion-exploitation maintenance.Cette pluridisciplinarité mérite que nous tous, acteurs du diagnostic immobilier, du logement, de l'énergie, du BTP et pouvoirs publics, travaillions de concert à rendre concret ce plan de relance gouvernementale et à le traduire rapidement en résultats tangibles. Nous le devons à nos concitoyens, pour leur santé, pour leur qualité de vie, leur droit à un logement décent et enfin pour transmettre aux générations futures un avenir plus radieux et plus apaisé.
Il y a 4 ans et 197 jours

RE2020 : la Fédération CINOV s’inquiète

La nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs (RE 2020), prévue par la loi ELAN (« Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique »), entrera en vigueur à partir de l’été 2021. Si la Fédération CINOV, représentative des métiers de la prestation de services intellectuels du conseil, de l’ingénierie et du numérique, salue certains éléments positifs de la démarche, elle s’inquiète néanmoins de certaines mesures. La Fédération s’inquiète plus particulièrement du choix de la méthode de l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) dynamique, qui consiste à réaliser un bilan environnemental multicritère et multi-étape d’un système sur l’ensemble de son cycle de vie, tout en pondérant les émissions de gaz à effet de serre en fonction de l’année de l’émission. Cette méthode marque également une rupture avec la pratique E+C- susmentionnée, et présente une complexité additionnelle à la RT 2012 – déjà perçue comme particulièrement complexe par l’ensemble des acteurs. A l’ACV dynamique, la Fédération CINOV aurait préféré l’adoption de la méthode de l’ACV statique complétée d’un indicateur sur le stockage carbone. CINOV regrette également l’abandon du Bilan-BEPOS dans la nouvelle réglementation. La majorité des acteurs s’était pourtant prononcée pour le maintien de cet outil qui permet d’évaluer le bilan énergétique global d’un bâtiment, et de valoriser les « Bâtiments à Energie POSitive » (BEPOS) qui produisent davantage d’énergie (thermique ou électrique) qu’ils n’en consomment. Par ailleurs, la Fédération CINOV déplore l’absence d’exigence de compétences dans la RE 2020. « L’administration semble miser sur le fait que les bureaux d’études non-compétents seront de facto exclus par le marché. Nous considérons quant à nous que la mise en place d’exigences de compétences est essentielle compte tenu de la complexification des calculs et du risque de captation du marché par les bureaux d’études « low cost » ou hors-sol par effet de prix, au détriment des références et de l’investissement en temps dans la formation et la qualification » explique Damien Racle, Président de CINOV Ingénierie. Ce risque est bien réel et a pu être constaté lors de la mise en œuvre de la RT 2012, pour laquelle aucune exigence de compétences n’a été imposée et qui a permis à nombre de prestations « low cost » (études ou permis) de se développer. Par ailleurs, la Fédération CINOV s’étonne que le diagnostic de performance énergétique (DPE) soit quant à lui soumis à une certification alors que les enjeux sont parfaitement identiques : il s’agit en effet d’établir un diagnostic conforme pour lequel il convient d’être particulièrement vigilant lors des phases d’étude et de conception.
Il y a 4 ans et 197 jours

Certaines mesures de la future RE 2020 inquiètent les bureaux d’études et ingénieurs conseils

Des éléments qui méritent d'être salués…La Fédération CINOV est parfaitement en phase avec l'ambition initiale de préparer et d'anticiper la mise en place de la prochaine réglementation et le principe de l'Expérimentation Energie-Carbone, qui consiste à favoriser la construction de bâtiments à énergie positive et à faible empreinte carbone (E+C-).CINOV se réjouit donc de la prise en compte du carbone dans la RE 2020 et aussi du « Confort d'été » ainsi que de la « Qualité de l'air intérieur » (QAI).CINOV salue par ailleurs la présence d'éléments qu'elle juge positifs dans cette nouvelle réglementation, parmi lesquels le principe de progressivité des seuils carbone (en cohérence avec l'évolution de la décarbonation de l'activité de construction et de ses produits, ainsi que de l'énergie), le souhait d'un accompagnement des filières et d'une acculturation progressive des acteurs à la RE 2020, et la préfiguration de labels qui permettraient de distinguer certaines opérations.… mais qui ne parviennent pas à compenser les inquiétudes de la FédérationMalgré ces éléments positifs, la Fédération CINOV regrette que l'administration n'ait pas fait davantage confiance aux acteurs de terrain dans l'élaboration de cette nouvelle réglementation, alors que ces derniers possèdent une connaissance approfondie des sujets qui aurait mérité une meilleure considération. CINOV regrette que certaines propositions qui ont recueilli un grand nombre d'avis défavorables lors de la phase de concertation aient été malgré tout maintenues. A contrario, d'autres éléments – dont les retours d'expériences sur la mise en œuvre de la RT 2012 – n'ont été que trop peu intégrés à la démarche RE 2020 alors qu'ils y auraient eu toute leur place.La Fédération s'inquiète plus particulièrement du choix de la méthode de l'Analyse de Cycle de Vie (ACV) dynamique, qui consiste à réaliser un bilan environnemental multicritère et multi-étape d'un système sur l'ensemble de son cycle de vie, tout en pondérant les émissions de gaz à effet de serre en fonction de l'année de l'émission.« L'imposition de cette méthode est difficilement compréhensible, et son intérêt discutable. Nous nous opposons, comme la majorité des acteurs concernés, à cette méthode dont nous considérons qu'elle manque de pédagogie, qu'elle est difficile à comprendre et qu'elle ne repose sur aucun fondement scientifique » souligne Damien Racle, Président de CINOV Ingénierie.Cette méthode marque également une rupture avec la pratique E+C- susmentionnée, et présente une complexité additionnelle à la RT 2012 – déjà perçue comme particulièrement complexe par l'ensemble des acteurs. A l'ACV dynamique, la Fédération CINOV aurait préféré l'adoption de la méthode de l'ACV statique complétée d'un indicateur sur le stockage carbone.CINOV regrette également l'abandon du Bilan-BEPOS dans la nouvelle réglementation. La majorité des acteurs s'était pourtant prononcée pour le maintien de cet outil qui permet d'évaluer le bilan énergétique global d'un bâtiment, et de valoriser les « Bâtiments à Energie POSitive » (BEPOS) qui produisent davantage d'énergie (thermique ou électrique) qu'ils n'en consomment.Par ailleurs, la Fédération CINOV déplore l'absence d'exigence de compétences dans la RE 2020. « L'administration semble miser sur le fait que les bureaux d'études non-compétents seront de facto exclus par le marché. Nous considérons quant à nous que la mise en place d'exigences de compétences est essentielle compte tenu de la complexification des calculs et du risque de captation du marché par les bureaux d'études « low cost » ou hors-sol par effet de prix, au détriment des références et de l'investissement en temps dans la formation et la qualification » explique Damien Racle, Président de CINOV Ingénierie.Ce risque est bien réel et a pu être constaté lors de la mise en œuvre de la RT 2012, pour laquelle aucune exigence de compétences n'a été imposée et qui a permis à nombre de prestations « low cost » (études ou permis) de se développer. Par ailleurs, la Fédération CINOV s'étonne que le diagnostic de performance énergétique (DPE) soit quant à lui soumis à une certification alors que les enjeux sont parfaitement identiques : il s'agit en effet d'établir un diagnostic conforme pour lequel il convient d'être particulièrement vigilant lors des phases d'étude et de conception.
Il y a 4 ans et 197 jours

L’importance d’une isolation des combles

Une isolation des combles sert à garder l’air chaud dans l’habitation par des matériaux isolants afin d’éviter la déperdition de la chaleur et d’économiser de l’énergie. Cette méthode est la plus efficace pour réduire la consommation de l’énergie des climatiseurs ou des ventilateurs tout en stabilisant la température dans le logement. L’isolation de comble se fait par l’intérieur de la toiture. Plusieurs méthodes sont appliquées pour rendre les combles étanches et confinés. À quoi sert une isolation de combles ? Une isolation des combles  est utile pour réduire les échanges de chaleur entre l’intérieur du bâtiment et l’environnement extérieur. Elle permet de diminuer les besoins énergiques du chauffage pour améliorer la température à l’intérieur d’une maison. D’après l’opinion des spécialistes, une isolation des combles sert à mieux conserver la chaleur à l’intérieur en hiver et à garder la fraicheur de l’air en été. De ce fait, une meilleure isolation des combles réduit la consommation d’énergie qui est actuellement très onéreuse. Elle permet aussi en même temps de contribuer à la lutte contre le gaspillage énergétique et à la lutte contre le réchauffement climatique. En réalité, le comble se trouve sous la toiture délimité par le dernier plancher et les versants du toit. En étant le soutien de la charpente et des poutres, il peut garantir la sécurité de la maison. Il peut être aménagé ou non. Pour éviter la déperdition de la chaleur, il est utile de bien l’isoler pour faire face aux intempéries et aux contraintes climatiques existantes. Ce genre de travaux permet d’empêcher l’air chaud d’échapper dans cet espace et de stabiliser la température dans le logement. Il permet aussi de garantir le confort thermique de chaque chambre. En outre, l’isolation des combles perdus ou aménagés est une bonne initiative pour améliorer la performance énergétique du logement. Une maison bien isolée diminue exponentiellement sa consommation énergétique et fait baisser ses charges en électricité. On participerait également à la protection de l’environnement. Une consommation énergétique très élevée engendre une énorme émission de gaz à effet de serre qui pollue l’écosystème.   Principe d’isolation de combles Il existe différentes façons pour isoler un comble notamment l’isolation par le plancher où on installe des couches de laines minérales, des rouleaux ou des panneaux afin d’encloisonner les combles et de ne laisser aucun échange d’air dans la toiture. Mais avant d’effectuer les travaux, il faut considérer les problèmes de la toiture et s’assurer que l’endroit est totalement en bon état. Dans le cas où il existe une fissure au niveau des tuiles, il faudrait remplacer le toit par un nouveau. Tout type d’anomalie sur la toiture serait un obstacle au mauvais fonctionnement des isolants. Effectivement, il peut y avoir des fuites d’eau, des problèmes d’étanchéité ou encore des ponts thermiques si l’isolation n’est pas très bien réalisée. Il existe trois types de toiture notamment le toit-terrasse, la toiture sur combles aménagés et les combles perdus. Pour ces derniers, les isolants comme la laine minérale et les panneaux de polystyrène sont utilisés pour l’isolation. En ce qui concerne les combles aménageables, les rouleaux de laine minérale sont aussi adaptés ainsi que les isolants synthétiques et les plaques de plâtres. Les isolants adaptés à ce type de combles sont les rouleaux de laine végétale qui peuvent être installés au-dessous de la toiture, le pare-vapeur qui limite la transmission de vapeur d’eau, les isolants synthétiques comme le polystyrène, le polyuréthane ou simplement les couches de plâtre et crépis. Pour les combles perdus, les laines minérales et les panneaux de polystyrène peuvent faire l’affaire en les posant simplement sur le plancher. Pour l’isolation de comble par les murs, elle se fait sur la façade en améliorant l’étanchéité de la toiture et en débouchant la gouttière si nécessaire. Cette technique d’isolation des combles nécessite l’imperméabilité de la couverture afin d’éviter toute infiltration et fuite d’eau venant de l’extérieur vers l’intérieur. Avantages d’une isolation des combles Une isolation des combles de qualité est très avantageuse pour une maison parce qu’elle peut offrir un confort optimal. Elle apporte aussi d’autres potentialités comme la réduction de la consommation énergétique. Actuellement, le coût de l’énergie ne cesse d’augmenter et l’isolation thermique se présente comme une solution à long terme pour économiser de l’énergie consommée par la climatisation ou la ventilation. Les isolants permettent ainsi de garder l’air frais durant l’été et de conserver l’air chaud pendant l’hiver. Ce qui apporte une efficacité éco énergétique d’une habitation et une réduction des dépenses en énergie. L’isolation des combles offre également une excellente isolation sonore. Les isolants pour intérieur comme l’isolation des murs et des fenêtres contribuent à une isolation thermique, mais en même temps à l’absorption du son qui vient de l’extérieur. Ils réduisent la propagation du son à l’intérieur de la maison et offrent une certaine intimité et tranquillité de la demeure. Par ailleurs, une isolation des combles performante supprime les risques de condensation qui est souvent responsable de la dégradation prématurée du bâtiment. En effet, un comble isolé est plus résistant et bénéficie en même temps d’une performance thermique. Comparaison d’une maison avec et sans isolation des combles Comme cité au-dessus, l’isolation des combles permet de réduire les déperditions de chaleur à travers les parois et les isolants. Durant la saison d’été, elle fait obstacle à la chaleur extérieure et en hiver, elle apporte un excellent confort à l’intérieur de chaque pièce de la maison. Si une maison est bien isolée principalement au niveau des combles, les occupants peuvent donc être sûrs de vivre sereinement. Ils n’auront pas besoin d’installer un nouveau système de chauffage qui peut être très coûteux au niveau de la facture. Ensuite, un comble bien isolé permet également de profiter d’un excellent classement sur l’étiquette du Diagnostic de Performance énergétique. Une maison avec isolation des combles dépense moins d’énergie électrique pour le chauffage. Elle économise jusqu’à 30 %. Ce n’est pas tout, les propriétaires qui décident de faire ce genre de travaux bénéficient d’une aide financière venant de l’État. On peut donc dire qu’une maison bien isolée au niveau des combles offre un excellent confort et une performance énergétique par rapport à la maison non isolée.
Il y a 4 ans et 204 jours

Tuile Solaire Max : Devenez autonome, passez au solaire ! – Publi-information

Découvrez la Tuile Solaire Max d’EDILIANS, une solution photovoltaïque innovante et design pour un habitat plus écologique et une réduction de votre consommation d’énergie. Optez pour un investissement rentable, qui vous permet de faire jusqu’à 30 % d’économie sur votre facture énergétique annuelle et améliore drastiquement le diagnostic de performance énergétique (DPE) à la vente de votre bien. La Tuile Solaire Max, c’est : Une durabilité optimale. Imputrescible, anti-corrosion et résistante aux intempéries, la solaire max est garanti 30 ans. Une imperméabilité sans failles depuis plus de 18 ans. Universelle, grâce à son châssis unique elle s’intègre parfaitement avec tous les modèles de tuiles de couverture. Une pose en plein carré ou à l’égout d’une simplicité déconcertante. Discrète et adaptable, elle préserve le charme de l’ancien et sublime les architectures modernes.   www.edilians.com
Il y a 4 ans et 209 jours

Bâtiments professionnels : pourquoi faire un audit de sa toiture ?

Très tendance de nos jours, les artisans couvreurs proposent désormais un audit de toiture aux propriétaires de bâtiments professionnels. Il s’agit d’une prestation à part entière avant l’entretien, la rénovation ou le remplacement de votre couverture de maison. Et elle a une importance capitale pour assurer justement la réussite de vos prochains travaux. Un diagnostic de l’état de votre toiture de maison Dit simplement, l’audit de toiture est un diagnostic général de l’état de votre couverture.  Pour ce faire, les artisans utilisent différents appareils pour vérifier à la fois l’étanchéité de votre toit, sa performance énergétique, la bonne santé de la charpente, etc. Il y a un certain nombre de détails à prendre en compte notamment pour l’établissement de l’audit de toiture. On peut citer par exemple l’âge de votre bâtiment, les différents matériaux utilisés pour sa fabrication, la durée de vie possible du toit, les éléments défectueux à vue d’œil de votre toiture, mais aussi les résultats des différentes analyses des échantillons prélevés sur votre toiture, etc. Une meilleure gestion de vos travaux Notamment si vous avez un petit budget pour la rénovation de votre couverture, passer par cette évaluation est de mise. Et pour cause, cela vous permettra de mieux gérer vos travaux, de trouver les priorités à avoir et les chantiers qui peuvent encore attendre. Si par exemple, la charpente est encore en bon état, vous pouvez vous contenter de remplacer les tuiles et de refaire l’isolation. Attention toutefois, l’audit de toiture est, comme susmentionné, une prestation à part entière. À ce titre, elle est sujette à un devis distinct. Ce dernier varie en fonction de l’importance de l’espace à couvrir et des couvreurs. Prenez donc toujours le temps de comparer les différentes propositions du marché avant de souscrire. Un devis plus modique pour vos travaux Non seulement l’audit de toiture peut vous permettre de mieux gérer vos travaux, mais également, de réduire le devis de vos travaux de rénovation. En effet, selon les résultats de votre diagnostic, vous pouvez garder certains éléments de votre toiture qui sont encore en bon état. Ce qui devrait impacter sur vos dépenses. Par exemple, rien ne sert de changer les tuiles qui sont encore étanches et qui peuvent encore faire des années. Il suffit de remplacer celles qui sont en mauvais état. De même, cet audit peut vous aider à trouver la source d’un problème d’infiltration d’air ou d’eau. Ce qui aidera à cibler mieux les travaux. De quoi impacter sur la rapidité de réalisation des travaux. À savoir toutefois que la durée d’un audit de toiture peut varier en fonction de la surface à couvrir. L’audit de toiture est une estimation en générale de la bonne santé de votre toit. Il concerne aussi bien l’étanchéité, l’isolation phonique, l’isolation acoustique,  l’humidité, etc. C’est utile aussi bien quand vous comptez aménager l’espace sous toit ou simplement faire des travaux de rénovation dans votre bien.
Il y a 4 ans et 209 jours

L’Etat soutient les travaux de restauration de l’Abbaye de Saint Wandrille

L’abbaye de Saint-Wandrille est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesnes, située dans le vallon de Fontenelle, en bordure de Seine, sur la commune de Saint-Wandrille-Rançon (désormais Rives en Seine). Fondée en 649, l’abbaye a connu une longue histoire marquée par trois grandes périodes de saccages et de destructions. A ce jour, subsistent les vestiges de l’abbatiale, les bâtiments conventuels reconstruits lors de la réforme mauriste (XVIIe et XVIIIe siècle) à l’exception du réfectoire médiéval, et le cloître gothique élevé du XIVe au XVe. L’église actuelle occupe une grange transférée sur le site dans les années 1970. L’abbaye a été classée monument historique en 1862, et l’enclos monastique et le système hydraulique par arrêté du 10 juillet 1995. L’Etat soutient de manière exemplaire les projets de restauration de l’abbaye au plan scientifique et financier depuis de nombreuses années : Fouilles archéologiques Différentes interventions archéologiques supervisées par le service archéologique de la DRAC Normandie ont été ou sont menées à l’abbaye de Saint-Wandrille. Suite à un diagnostic réalisé en 2015, une fouille préventive a eu lieu, prenant la forme d’ouvertures restreintes placées stratégiquement, afin de recueillir le maximum d’informations sur les fondations subsistantes ainsi sur les constructions antérieures. Une densité très importante de substructions datant majoritairement des XIVe et XVe siècles a été révélée et des solutions techniques pour concilier leur préservation avec la restauration ont été retrouvées. Les découvertes les plus remarquables sont un caveau voûté datant du XIe siècle, dans lequel avaient été déposés les restes d’un défunt dans une niche murale, et le lavobo du cloître, dispositif caractéristique des cloîtres cisterciens. Travaux de restauration Cet édifice fait régulièrement l’objet de travaux d’entretien, sous le contrôle scientifique et technique de la DRAC Normandie et le soutien financier de l’État (145 000 € de subvention en 2018-2019). Par ailleurs, l’État participe financièrement à l’ensemble des opérations de restauration lourdes, comme entre autres, la réparation du portail de Jarente (145 000 €). Mais aussi, la restitution des réseaux de pierre de la galerie Sud du cloître (250 000 € de subvention), l’assainissement du cloître et la restauration des sols (67 000 € d subvention) ou la restauration des vestiges de l’abbatiale (318 130 € de subvention). Pour la restauration de la galerie Est du cloître inaugurée le 09 octobre 2020, la subvention de l’État s’est élevé en 2018 à 310 683 €.   Source et photo : DRAC NORMANDIE En présence de monsieur le préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-Maritime, Pierre-André Durand ; le président du Conseil départemental, monsieur Bertrand Bellanger ; madame Catherine Morin-Desailly, sénatrice ; monsieur Hervé Morin, président de la Région Normandie ; François Xavier Bellamy, député européen.
Il y a 4 ans et 210 jours

Saint-Gobain double sa production de matériaux biosourcés d'isolation

Le directeur général France du groupe, Guillaume Texier, a salué dans le plan de relance "un effort sans précédent pour pousser la rénovation énergétique", qui arrive à "un moment propice".Saint-Gobain veut "aider à aller plus vite et à lever certains freins" pour soutenir cet effort, a-t-il déclaré lors d'un point-presse.Saint-Gobain a présenté une série d'actions en ce sens, dont une formation RGE en ligne pour les artisans du secteur, l'information du grand public sur les solutions techniques d'isolation ou encore un dispositif de "mécénat d'entreprise" par lequel des salariés du groupe pourront aider des associations.Le groupe, qui est un fabricant de matériaux isolants, va aussi mettre l'accent sur ses innovations, comme des solutions biosourcées à base de laine de bois, à côté des matériaux plus classiques comme la laine de verre et la laine de roche.Un investissement de 5 millions d'euros va permettre, d'ici 2023, de doubler la capacité de l'usine de fibre de bois de Mably, avec la création de 30 à 40 emplois à la clé.Les matériaux biosourcés ne représentent encore que 3 à 4% du marché de l'isolation, mais leur croissance annuelle est de 15%, selon Saint-Gobain.L'enseigne de distribution pour le bâtiment, Point.P, a lancé il y a quelques mois un catalogue de 1.500 références de produits biosourcés.Le groupe va d'autre part utiliser la start-up qu'il a développée, Kandu, pour proposer aux acteurs publics un diagnostic gratuit du confort de leurs bâtiments, prenant en compte les conforts thermique et acoustique, la qualité de l'air et la lumière, en vue d'une rénovation.Selon Saint-Gobain, la rénovation énergétique a un potentiel important, avec en France 7 à 8 millions de logements très énergivores (classes F et G), dont près de 5 millions de "passoires thermiques"."Le secteur du bâtiment est bien reparti au cours de l'été, mais il y a quand même de grosses incertitudes sur ce qui se passe derrière", a indiqué M. Texier. "Donc il y a un besoin de mettre de la relance économique et (...) la rénovation, c'est la manière la plus rapide de mettre en place de la relance", a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 212 jours

Tout savoir sur le ravalement de façade en copropriété

Quand on est propriétaire d’une maison individuelle, on est libre de choisir le moment pour ravaler la façade de celle-ci. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on habite un immeuble en copropriété. En effet, la décision d’exécuter des travaux de ravalement de façade appartient aux copropriétaires. Elle est prise en assemblée générale de copropriété. Justement, nous allons aborder les points essentiels à savoir sur le ravalement de façade en copropriété. Le ravalement de façade, c’est une obligation légale ! Les murs extérieurs de votre bâtiment sont constamment exposés aux diverses agressions. À côté des intempéries répétitives, les variations de température et la présence des champignons à leur surface ébranlent leur solidité. C’est effectivement dans cette optique que la loi a fait du ravalement de façade une obligation qui incombe aux copropriétaires. Elle est régie par le Code de la construction et de l’habitation en ses articles L132-1 à L132-5. En effet, des travaux devront être entrepris tous les 10 ans au moins afin de préserver le bon état de la façade. Ces dispositions légales visent principalement les immeubles localisés à Paris et dans certaines communes figurant dans une liste établie par le Préfet communal après avis du conseil municipal. Toutefois, sachez que ce délai peut varier d’une localité à une autre. Pensez donc à vous renseigner auprès de votre mairie pour en savoir plus. Si aucun ravalement n’a été opéré dans ce délai, les autorités communales peuvent, par voie d’injonction, contraindre les copropriétaires à engager des travaux. En cas de refus de leur part, une peine pécuniaire est prévue à cet effet. En outre, vous pouvez contacter un ravaleur professionnel comme celui qui se trouve sur https://www.peinture-maconnerie-59.fr/ qui vous mettra au fait des règles applicables dans votre région. Il peut aussi se charger de vos travaux de ravalement. Le ravalement de façade en copropriété : comment se déroule la prise de décision ? Comme susmentionnée, la décision de ravaler ou non la façade d’immeuble en copropriété appartient conjointement aux copropriétaires. Tout se décide dans le cadre d’une assemblée générale. Cette décision sera soumise au vote. Mais avant cela, la façade en question devra faire l’objet d’un diagnostic. L’intervention d’un façadier professionnel est requise pour cela. À l’issue du diagnostic, le devis qu’il délivrera sera annexé à la convocation des copropriétaires. En effet, le syndic présentera plusieurs devis en assemblée générale. Le vote se fera alors sur la base de ces documents. Sachez toutefois qu’il existe différentes modalités de vote. Les règlementations en vigueur ont prévu trois cas : Si le ravalement de façade est entrepris à titre de travaux d’entretien régulier, la majorité simple est nécessaire. Si des travaux de gros œuvres comme l’installation d’un nouveau système d’isolation ou des travaux d’embellissement sont en cause, une majorité absolue est requise. Si les travaux de ravalement de façade ont été exigés par la mairie, aucune décision n’est à prendre. Seules les modalités d’exécution des travaux seront discutées en assemblée générale. Dans ce cas, la majorité simple suffit. Le ravalement de façade en copropriété : qui paie la facture ? La réponse est évidente. Les dépenses engendrées par les travaux seront supportées par les copropriétaires. Cette règle s’applique également en cas de location. Les charges seront partagées à parts égales entre eux. Si un copropriétaire met en vente son appartement alors qu’une décision a été déjà prise en assemblée générale, il sera toujours contraint au paiement de la facture. En effet, l’obligation de payer le façadier appartient au vendeur et non à l’acheteur. En général, le syndic lance les appels aux fonds sur un certain laps de temps. Les copropriétaires pourront alors mieux se préparer financièrement aux travaux.
Il y a 4 ans et 215 jours

"Il faudra pérenniser le fonds friche" (M-N. Battistel, députée)

RÉHABILITATION DE FRICHES. La députée de l'Isère, qui préside la mission d'information sur la réhabilitation des friches, fait part à Batiactu de quelques éléments de diagnostic et des pistes à explorer pour lever les freins à la réutilisation des espaces déjà artificialisés mais inutilisés.
Il y a 4 ans et 215 jours

Pourquoi faire un audit de sa toiture ?

Très tendance de nos jours, les artisans couvreurs proposent désormais un audit de toiture aux propriétaires et aux simples particuliers. Il s’agit d’une prestation à part entière avant l’entretien, la rénovation ou le remplacement de votre couverture de maison. Et elle a une importance capitale pour assurer justement la réussite de vos prochains travaux. Un diagnostic de l’état de votre toiture de maison Dit simplement, l’audit de toiture est un diagnostic général de l’état de votre couverture maison.  Pour ce faire, les artisans utilisent différents appareils pour vérifier à la fois l’étanchéité de votre toit, sa performance énergétique, la bonne santé de la charpente, etc. Il y a un certain nombre de détails à prendre en compte notamment pour l’établissement de l’audit de toiture. On peut citer par exemple l’âge de votre bien, les différents matériaux utilisés pour sa fabrication, la durée de vie possible du toit, les éléments défectueux à vue d’œil de votre toiture, mais aussi les résultats des différentes analyses des échantillons prélevés sur votre toiture, etc. Une meilleure gestion de vos travaux Notamment si vous avez un petit budget pour la rénovation de votre couverture maison, passer par cette évaluation est de mise. Et pour cause, cela vous permettra de mieux gérer vos travaux, de trouver les priorités à avoir et les chantiers qui peuvent encore attendre. Si par exemple, la charpente est encore en bon état, vous pouvez vous contenter de remplacer les tuiles et de refaire l’isolation. Attention toutefois, l’audit de toiture est, comme susmentionné, une prestation à part entière. À ce titre, elle est sujette à un devis distinct. Ce dernier varie en fonction de l’importance de l’espace à couvrir et des couvreurs. Prenez donc toujours le temps de comparer les différentes propositions du marché avant de souscrire. Un devis plus intéressant pour vos travaux Non seulement l’audit de toiture peut vous permettre de mieux gérer vos travaux, mais également, de réduire le devis de vos travaux de rénovation. En effet, selon les résultats de votre diagnostic, vous pouvez garder certains éléments de votre toiture qui sont encore en bon état. Ce qui devrait avoir un impact positif sur les dépenses à prévoir. Par exemple, rien ne sert de changer les tuiles qui sont encore étanches et qui peuvent encore durer plusieurs années. Il suffit de remplacer celles qui sont en mauvais état. De même, cet audit peut vous aider à trouver la source d’un problème d’infiltration d’air ou d’eau. Ce qui aidera à cibler au mieux les travaux. De quoi impacter sur la rapidité de réalisation des travaux. À savoir toutefois que la durée d’un audit de toiture peut varier en fonction de la surface à couvrir. L’audit de toiture est une estimation générale de la bonne santé de votre toit. Il concerne aussi bien l’étanchéité, l’isolation phonique, l’isolation acoustique, l’humidité, etc. C’est utile aussi bien quand vous comptez aménager l’espace sous toit ou simplement faire des travaux de rénovation dans votre bien.
Il y a 4 ans et 217 jours

Resolving, Partenaire Exécutif du salon BIM World, présente son édition spéciale totalement virtuelle

Ce choix d'un événement digital à l'occasion du BIM WORLD, dont RESOLVING est un sponsor historique (Partenaire Exécutif), permet de partager et échanger en toute quiétude en évitant les aléas organisationnels, et les risques entourant les réunions publiques depuis la pandémie.« La situation sanitaire oblige toutes les entreprises à revoir leurs modes opératoires et la circulation de leurs collaborateurs et clients. Pour le BIM World, nous avons choisi de faire un saut complet dans le digital en portant sur le Web un programme d'animations qui reproduit ce que nous aurions pu présenter sur notre stand. Nos consultants, clients et partenaires invités, ne seront pas présents physiquement sur le salon à la Porte de Versailles, mais connectés à leurs écrans pour animer des prises de paroles et répondre aux questions individuelles de nos visiteurs pendant 2 jours », explique Hakim Fagoul, Directeur France de RESOLVING.RESOLVING a porté sur le Web dans un environnement graphique dédié un programme permanent de conférences, d'ateliers FAQ et de démonstrations, et introduit toutes les possibilités d'interactions et de rendez-vous avec les speakers et les équipes RESOLVING.Cet événement virtuel se déroule avec l'appui et en présence des clients et partenaires de RESOLVING : BatiRIM®, ENGIE Solutions, Nexity, Paris-Ouest Construction, Rabot Dutilleul Construction et Spie batignolles.Au programme pendant les 2 jours, retrouvez nos experts autour de 5 thématiques :Innovations RESOLVINGDigitalisation des processus internes d'entrepriseDigitalisation des projets d'une entreprise généraleDigitalisation des projets d'une maîtrise d'ouvrageDigitalisation du diagnostic Ressource et de la déconstruction sélectivePour suivre le live les 7 et 8 octobre de 9H à 18H :https://www.resolving-bim-world-digital.com/
Il y a 4 ans et 225 jours

En quoi le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique est-il inédit ?

Fruit des accords de Kyoto et de la retranscription dans les lois françaises des engagements européens, le Diagnostic de Performance Énergétique (D.P.E.) existe depuis 2007. Au-delà des défaillances très médiatisées qui ont jalonné son existence, le D.P.E. demeure l'un des diagnostics les plus réalisés dans l'immobilier. Aujourd'hui près de 10 millions de D.P.E. ont été enregistrés auprès de l'Ademe en 7 ans. Ce diagnostic joue aujourd'hui un rôle informatif auprès des locataires et des acquéreurs, mais très bientôt, cela va changer en allant vers un durcissement très significatif du D.P.E.Premier serrage de vis : à compter du 1er juillet 2021 (et non comme c’était prévu initialement le 1er janvier 2020, Covid oblige !), le D.P.E. deviendra juridiquement opposable en application de la loi dite ELAN du 23 novembre 2018 portant sur l’évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, visant à réformer en profondeur le droit immobilier. Concrètement, à partir de cette date, le locataire ou le nouvel acquéreur d’un bien pourra se retourner contre le diagnostiqueur en cas d’écart significatif entre les performances constatées à l’usage et les évaluations du D.P.E. fourni lors de l'achat ou de la location d'un bien.Autre tour de vis, le gel d’augmentation du loyer d'un logement qui serait une « passoire énergétique » étiquetée F ou G ; déjà initié dans les zones tendues avec le décret n° 2019-802 du 26 juillet 2019 relatif à l'évolution de certains loyers dans le cadre d'une nouvelle location ou d'un renouvellement de bail.Principaux resserrages conséquents à venir, enfin, ceux instaurés par la Loi énergie-climat du 8 novembre 2019, qui renforceront progressivement les contraintes auprès des propriétaires, des bailleurs ou des acquéreurs de biens étiquetés F ou G. Ces exigences renforcées iront crescendo jusqu'en 2028, avec l'obligation de travaux consécutifs à l'achat d'un bien consommant plus de 331 kWh EP/m².an : un article contraignant de juri les acquéreurs ou propriétaires à rénover les biens les plus énergivores.Une étape nécessaire mais encore très éloignée de la généralisation voulue des Bâtiments Basse Consommation (BBC) à l'horizon 2050(80kWh/m².an en rénovation) pour les bâtiment neufs comme pour les bâtiments anciens. Pour rappel, les logements neufs contribuent à un renouvellement moyen du parc immobilier de 1%/an…Au départ incitatif mais peu écouté, le D.P.E devient un dispositif au centre d'obligations conséquentesRendue nécessaire par le poids pris par ce diagnostic, la réforme du D.P.E permettra de le crédibiliser encore plus. Sa méthode de calcul sera désormais unique et transposable pour tous les types de bâtiments de logement, quel que soit leur âge ; plus question notamment de calcul à partir des factures d'énergie qui permettaient pour un même bien d'aboutir à deux classes énergétiques éloignées selon que ce bien était habité par une personne seule ou par une famille de 6 personnes.La prise en compte des matériaux du bâti, de l'exposition de l'immeuble, des ponts thermiques, etc. font partie des éléments majeurs du D.P.E. depuis sa principale évolution de 2013. Demain, la détermination des parois anciennes exigera des connaissances et une attention plus poussées du diagnostiqueur. L'ajout des consommations d'auxiliaires et d'éclairage, transparent quant à lui, améliorera la compréhension et la qualité de l'information sur le bien, avec une prise en compte des mêmes usages que ceux de la réglementation thermique des constructions neuves ou existantes. Enfin, quelques simplifications vont concerner les masques solaires ainsi que les locaux non chauffés. Pouvant sembler anecdotique, une clarification bienvenue voit le jour quant aux vérandas. Ainsi une véranda chauffée sera désormais incluse dans la surface habitable prise en compte pour le calcul de l'étiquette énergie du D.P.E. et les apports solaires d'une véranda, même non chauffée, seront valorisés.Permettant de recueillir des données plus précises sur le bien, notamment ancien, le nouveau D.P.E. au propriétaire du bien de gagner en lisibilité, en clarté et en utilité. La présentation et l'organisation des informations les rendent plus transparentes : outre une fourchette tarifaire de la consommation rigoureuse, d'autres critères qualitatifs globaux font leur apparition tels que le niveau d'isolation générale, la qualité de la ventilation et le confort d'été… Il y a d'ailleurs fort à parier que la prochaine canicule valorisera encore plus ce dernier critère. Ces éléments permettant une connaissance plus approfondie d'un bien doivent nourrir les échanges sur la consommation énergétique et le confort entre les acteurs de l'immobilier (propriétaires, bailleurs, locataires, acquéreurs, agents immobiliers, notaires…). Elles doivent ainsi encourager la prise en considération des enjeux énergétiques et climatiques dans la valorisation du bien.Une dernière intention louable et souhaitable du point de vue de la transition énergétique. Mais dans bien des métropoles où pourtant les défis climatiques et environnementaux sont plus que jamais d'actualité, rien n'est moins sûr. La flambée continue des prix de l'immobilier et la rareté des biens disponibles rendent les négociations de prix impossibles ou seulement à la marge. Loin d'apaiser le marché immobilier, la crise sanitaire actuelle pourrait au contraire renforcer le rôle de valeur-refuge qu'est la pierre. Toutefois, et dans l'hypothèse d'un exode urbain vers le péri-urbain, l'étiquette énergétique jouera un critère d'attraction prévalent sur un marché soumis à moins de pression.
Il y a 4 ans et 228 jours

Sigma Béton : Analyser les caractéristiques du béton a posteriori

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Sigma Béton a de plus en plus de demandes d’analyses et d’interventions sur des ouvrages déjà construits. [©Sigma Béton] Sigma Béton dispose d’un large panel de prestations. Toujours en focus sur le matériau, il s’intéresse aussi au domaine de l’entretien, de la réparation et du diagnostic des réalisations en béton. « Nous ne sommes pas forcément ceux que l’on attend dans ce domaine, souligne Damien Rogat, directeur de Sigma Béton. Mais nous avons de plus en plus de demandes pour des analyses et des interventions sur des ouvrages en cours de construction ou réalisés depuis quelques années. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 236 jours

Restauration de Notre-Dame : rND lance le projet d'étude de la charpente, flèche et toiture avec 4 grandes écoles

Au cours du premier semestre 2020, l'Association Restaurons Notre-Dame (rND) s'est dotée d'une « Commission de coopération scientifique, technique et universitaire » chargée de concevoir une nouvelle charpente en bois pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.L'objectif de cette Commission est de porter le projet d'étude de la restauration de la charpente bois, de la flèche et de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris en s'appuyant d'une part sur des acteurs universitaires nationaux et internationaux ainsi qu'un groupe de trente étudiants dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » et de PFE (Projet de fin d'études d'ingénieurs) et, d'autre part, sur un Comité d'Experts composés de professionnels des charpentes, des toitures et du patrimoine.Un prototype de charpente bois paramétrableL'ensemble de ces hypothèses encore imprécises, voire inconnues à ce jour, conduira la commission de coopération scientifique, technique et universitaire à concevoir un prototype de charpente en bois paramétrable, évolutif et adaptable en fonction des connaissances et réponses qui résulteront des études et diagnostics en cours. Toutes les options, quant aux types de matériaux bois, à la modélisation géométrique, aux fonctionnalités et l'adaptabilité pourront donc être envisagées. Les conclusions de ce projet d'études sont attendues pour le 1er trimestre de l'année 2021.Les acteurs du projet d'étudeLe projet d'étude, piloté par Franck BESANÇON, Président de la Commission Technique, Scientifique et Universitaire de Restaurons Notre-Dame et Gilles DUCHANOIS (ENSA Nancy), s'organisera en collaboration avec plusieurs grandes écoles, universités et laboratoire de recherches :ENSA Nancy : École Nationale Supérieure d'Architecture de NancyENSTIB d'Épinal : École Nationale Supérieure des Technologies et des Industries du BoisESB à Nantes : École Supérieure du Bois de NantesHTW SAAR : École Supérieure de Sarrebruck (Allemagne)MAP-CRAI : Centre de recherche en architecture et ingénierieLe LHAC : Laboratoire d'histoire de l'architecture contemporaineUne trentaine d'étudiants issus de ces établissements participeront au projet d'études soit dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » soit dans le cadre de PFE (projet de fin d'études). Le lancement de ces cycles est prévu le 17 septembre prochain à l'ENSTIB d'Épinal (Amphithéâtre - 11h00) en présence des élèves, de Pascal JACOB, Président de Restaurons Notre-Dame, Franck BESANÇON et Gilles DUCHANOIS.Le « Comité d'Experts »Ce comité est composé de personnalités reconnues pour leurs compétences dans les domaines de l'histoire des patrimoines, des monuments historiques et de leur restauration, des études scientifiques et techniques, des métiers de la charpente, de la pierre et des toitures : Artisans et responsables d'entreprises, compagnons, ingénieurs.Le rôle des experts sera de donner de la crédibilité aux résultats des études. Ils pourront enrichir, préciser et limiter les sujets d'étude avant d'être engagés. Ils suivront également l'évolution des travaux et répondront aux sollicitations qui leur seront adressées. Ils apporteront dans leur domaine de compétences un regard libre et indépendant sur les études engagées. (conception et modélisation, fabrication, chantier, économie, numérique, patrimoine, filière métiers ...). Des experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent ce comité et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Les thèmes (sujets d'études) et affectationCe projet d'études se répartira en six thèmes d'études distincts qui permettront d'élaborer les différents scénarios de restauration attendus en fin de projet. Il s'agira également de travailler sur des modules paramétriques qui permettront de s'adapter à l'inconnu et aux aléas du diagnostic de l'état de la maçonnerie de Notre-Dame. Cela va concerner principalement : les points d'appui de la charpente et de la flèche, le choix d'une ou de plusieurs essences, de la forme et de la géométrie de la charpente, du poids total de la toiture, du choix du matériau de couverture ...L'idée est de « fouiller » parmi de multiples possibilités de restaurer en bois la charpente, la flèche ainsi que la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.Les élèves, les membres du Comité d'Experts et des autres commissions de l'association Restaurons Notre-Dame sont affectés à un ou plusieurs thèmes ci-dessous : Thème 1 : Assemblages bois de la charpente de Notre-Dame de Paris Thème 2 : Les effets gravitaires et climatiques sur la charpente de Notre-Dame Thème 3 : La fabrication de la nouvelle charpente de Notre-Dame (intégrant notamment la qualité des bois) Thème 4 : L'impact environnemental de la toiture de Notre-Dame de Paris Thème 5 : Exploration des possibles pour la charpente, la flèche et la couverture de Notre-Dame de Paris Thème 6 : Restauration d'édifices patrimoniaux, études de cas comparéesDes experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent le Comité d'Experts et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Un point d'étape est prévu le vendredi 18 décembre 2020 à l'ENSA de Nancy
Il y a 4 ans et 237 jours

Comment bien appréhender les travaux de rénovation de maison ?

Nombreuses sont les raisons qui nous poussent à rénover notre maison. Il peut en effet s’agir d’une rénovation en vue d’une revente ou d’une location, ou tout simplement pour garantir la solidité de la structure et le confort des résidents. Toutefois, la rénovation d’un logement est une tâche souvent pénible qui demande à la fois du temps, de l’énergie, mais encore un matériel adapté au chantier. Ainsi, il est primordial de se préparer à l’avance afin d’optimiser les travaux et obtenir un résultat à la hauteur de nos attentes. Retrouvez dans cet article nos conseils pratiques pour bien les appréhender. Organiser les travaux Une bonne organisation des travaux permet de bien les entamer, peu importe leur ampleur. Procéder ainsi vous évitera également d’être submergé par le stress et les émotions au point de rater la rénovation de la maison ou de faire marche arrière. En effet, il est conseillé de visualiser la maison avant et après les travaux. Établissez un plan pour avoir un aperçu sur les différentes modifications à apporter. Cela vous permettra également de déterminer le budget que vous souhaitez injecter dans les travaux. Pensez également à définir la durée éventuelle du chantier et à la gestion des déchets et des gravats. Faire un bilan Avant d’entamer la moindre chose, le logement sujet à la rénovation devra faire l’objet d’un diagnostic approfondi. Cette opération doit être réalisée scrupuleusement puisqu’elle permettra de déterminer l’ordre dans lequel les travaux seront exécutés. En d’autres termes, elle permet de déterminer avec exactitude les opérations à prioriser et celles qui peuvent attendre. En outre, l’évaluation de l’état d’une habitation est vivement recommandée avant de procéder à son achat. Lors de cette inspection, il faudra vérifier si le système d’isolation est efficace, si les installations électriques et la plomberie sont aux normes et si les revêtements muraux et sols sont toujours en bon état. Pour faire le bilan, nous vous conseillons de faire appel à une entreprise de renovation comme sur ce site. Établir un budget Comme susmentionné, le diagnostic permet de déterminer l’ampleur que vont prendre les travaux. Grâce à celui-ci, on pourra ainsi obtenir une liste des différentes réparations nécessaires, des matériaux indispensables à leur réalisation, des outils et des matériels essentiels à la bonne exécution du chantier. Il permet ainsi de mieux se préparer financièrement aux travaux. Toutefois, il convient de remarquer qu’il n’est pas toujours aisé de déterminer exactement le coût total des différentes interventions. Pour éviter les mauvaises surprises, il est donc conseillé de prévoir un budget assez large. En outre, attaquez les travaux dans l’ordre de priorité que vous vous êtes fixée. Choisir une entreprise de rénovation de maison Pour garantir la pérennité et la solidité du bâtiment, il est préférable de laisser sa rénovation entre les mains d’un professionnel. En revanche, il n’est pas toujours aisé de trouver un prestataire en qui on peut totalement se fier. Vous avez par exemple cette entreprise qui dispose de plusieurs années d’expérience dans le domaine des travaux de rénovation de maison. Pour mettre la main sur la bonne entreprise, nous vous conseillons donc de privilégier le bouche-à-oreille. Référez-vous aux avis que les anciens clients d’une société donnée se sont faits d’elle. Par ailleurs, pensez à comparer les prix qui vous seront proposés. Ainsi, vous pourriez vous diriger vers le professionnel qui vous fera bénéficier d’un bon rapport qualité/prix, tout en tenant compte de son niveau de compétence.
Il y a 4 ans et 239 jours

« Air Sense », solution innovante pour mesurer la qualité de l’air intérieur

SGS France, spécialiste de l’inspection, du contrôle et de la certification, déploie sa solution de surveillance continue plug&play Air Sense grâce au réseau du groupe EX’IM, spécialistes en contrôle et diagnostics de bâtiments. Ce boîtier, de la taille d’une box wifi, contrôle la qualité de l’air intérieur en mesurant le taux de CO², de particules (PM 2.5), d’humidité relative, de COV et de température, mais pas que ! Il permet également d’agir sur le renouvellement d’air, donc la propagation d’un virus par aérosolisation. Il détermine aussi le niveau de bruit et de lumière d’un espace. Un atout indéniable pour garantir le bien-être et le confort dans les entreprises, ERP et logements.
Il y a 4 ans et 244 jours

[Livre] Maison écologique : construire ou rénover ? par Claude Lefrançois alias Papy Claude

Avant de se lancer dans un projet immobilier, il faut se poser les bonnes questions, à commencer par le choix du neuf ou de l’ancien. Si vous avez des aspirations écologiques, et s’il n’en fallait, voici le livre qu’il vous faut pour vous lancer dans votre projet d’habitat. Ce livre est un outil de diagnostic […]
Il y a 4 ans et 244 jours

La Banque des Territoires et Bpifrance lancent un Plan Climat de 40 milliards d'euros

Continuum de solutions opérationnelles d’accompagnement, transverse aux deux entités, il vise simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires. Ce Plan Climat repose sur trois piliers : Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement, Accompagner le développement des énergies renouvelables (ENR) et contribuer à la croissance de champions internationaux, Financer et accompagner massivement l’innovation dans les « greentechs » et dans les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE. Le déploiement du Plan Climat par Bpifrance et la Banque des Territoires renforce la dynamique engagée par le groupe Caisse des Dépôts suite à l’accord de Paris. Le Plan Climat rassemble de manière opérationnelle des solutions de financement et d’accompagnement à destination des collectivités locales et des entreprises des territoires. L’action conjointe de ces deux acteurs financiers publics complémentaires déclenchera un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi et contribuera ainsi à la relance.« Ce Plan Climat de 40 Md€ vient matérialiser l’engagement de notre Groupe en faveur de la transition écologique et énergétique de l’ensemble des territoires. En complément de financements aux conditions fortement améliorées pour soutenir spécifiquement les investissements des territoires en matière de TEE et de résilience, la Banque des Territoires les accompagnera dans le cadre d’une approche unique de bout en bout, avec des crédits d’ingénierie et des outils numériques pour faciliter la prise de décision des élus locaux. Nous avons l’ambition, par cette approche, de contribuer à créer un véritable effet déclencheur au niveau local sur la décision d’investissements en matière de TEE ».« L’exceptionnelle dotation du Plan Climat va permettre à Bpifrance d’être un agent de transformation et d’entrainement des entreprises vers les technologies de la transition environnementale et écologique. Celle-ci constitue une opportunité majeure de création de valeur et d’emplois. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Bpifrance, investi de longue date dans cette vaste transformation, va renforcer substantiellement son action en démultipliant les financements et l’accompagnement des entreprises vers cette transition. Amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments, accompagnement des développeurs d’énergies renouvelables, soutien à l’innovation, décarbonation de l’industrie… ; les entreprises trouveront dans ce Plan l’ensemble des réponses opérationnelles à leurs besoins, quel que soit leur niveau d’engagement actuel dans cette transition. »-Olivier Sichel, Directeur de la Banque des TerritoiresI. Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement Bpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront 20 Md€ pour aider les entreprises industrielles à se décarboner, développer la mobilité verte et améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments des entreprises et des collectivités dans les territoires. 14,9 Md€ seront déployés par la Banque des Territoires et Bpifrance, pour améliorer l’efficacité thermique de 22 millions de m2 de bâtiments d’entreprises, de collectivités locales ainsi que la rénovation de plus de 500 000 logements sociaux :La Banque des Territoires accordera, sur les 5 prochaines années, 10 Md€ de prêts à la rénovation, principalement énergétique, de logements sociaux.La rénovation thermique des bâtiments publics bénéficiera d’une enveloppe de 2Md€ de prêts de la Banque des Territoires (prêts GPI Ambre aux conditions améliorées avec en particulier un abaissement du taux (Livret A + 0,6 %) ou encore l’augmentation des quotités pouvant être servies) et de 500 M€ de fonds propres, avec un focus sur le bâti scolaire, et complétés par 250 M€ du PIA[1] pour la rénovation des Universités.Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux dans lesquels les entreprises exercent leur activité, Bpifrance déploiera une offre de crédit-bail immobilier pour un montant de 1 Md€, des prêts en faveur des travaux de rénovation énergétique avec une cible de 600 M€ et des financements de contrats de performance énergétique pour 150 M€, pour les bâtiments d’activité commerciale.3,5 Md€ pour développer la mobilité verte et résiliente, avec notamment le financement de 11 000 véhicules verts et 50 000 bornes de rechargeLa Banque des Territoires et Bpifrance vont combiner leurs efforts en matière de financements, en crédits ou en fonds propres, pour contribuer au développement de mobilités douces et de modes alternatifs d’alimentation en énergies (infrastructures de recharge électrique) ou encore pour la résilience des infrastructures de transport dans les territoires (pont et rail) : Bpifrance proposera aux entreprises de transports des conditions d’octroi de crédit-bail « matériel » avec une durée de 10 ans en cas d’achat de véhicules propres.La Banque des Territoires accompagnera ses clients publics dans leurs investissements en bornes de recharge de véhicules électriques pour soutenir l’essor de cette filière industrielle, mais également d’avitaillement en biogaz (près de 250 M€ de fonds propres y seront dédiés, avec un objectif de près de 400 M€ supplémentaires de prêts pour les bornes électriques et d’avitaillement hydrogène).Pour financer des flottes de matériel roulant propre (transport routier, fluvial ou ferroviaire…), la Banque des Territoires proposera également son concours en fonds propres avec une capacité globale d’action portée à plus de 350 M€ ainsi qu’un objectif de 300 M€ de prêts dédiés bénéficiant de l’amélioration des conditions de prêts aux mobilités durables (tarification ou encore quotités).En matière d’adaptation des mobilités post-Covid, la Banque des Territoires financera par ailleurs les plans de transformation des voieries des villes pour répondre aux enjeux des nouvelles mobilités (pistes cyclables, logistique urbaine durable …) et financera l’équipement en outils d’aide à la décision en temps réel. Elle dédiera 70 M€ de fonds propres à cet objectif mêlant adaptation au contexte sanitaire et ambitions de durabilité, avec un objectif de 350 M€ de prêts dédiés.La Banque des Territoires financera les investissements pour des mobilités durables et résilientes, selon des modalités améliorées, participant ainsi à la reprise dans les territoires par les chantiers locaux lancés. Elle se fixe un objectif de 1,3 Md€ de prêts pour financer l’accélération des travaux pour la durabilité et la résilience des infrastructures dans les territoires (notamment en matière de régénération du rail sur certains axes dans le cadre du Plan gouvernemental dédié ou encore la rénovation des ouvrages d’art routier et des ports). Plus globalement, et en supplément, la Banque des Territoires ambitionne d’investir 200 M€ en fonds propres dans des projets d’infrastructures régionales et locales, pour fluidifier et optimiser les flux et ainsi participer à l’ambition de réduction de l’empreinte globale. 1,5 Md€ mobilisé au bénéfice de la décarbonation de plus de 1300 entreprises industriellesBpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront toute leur gamme de financements, et d’outils d’accompagnement, au service de la décarbonation des entreprises industrielles. Bpifrance proposera aux entreprises industrielles le Prêt Vert, à hauteur de 1,5 Md€ via un dispositif de prêt sans garantie s’adressant aux PME et ETI qui investissent pour améliorer la performance environnementale de leur process industriel ou de leurs produits, notamment via des programmes faisant suite à des dispositifs d’accompagnement en partenariat avec l’ADEME, centrés sur la TEE. En complément, le prêt Economies d’Energie de 350 M€ viendra financer via un prêt sans garantie des opérations éligibles au Certificat Economie d’Energie des secteurs « Industrie » et « Bâtiments tertiaires ».La Banque des Territoires mobilisera 250 M€ de fonds propres pour investir dans des actifs nécessaires à la transition écologique et énergétique d’industriels : production d’énergie renouvelable et locale par ces industriels (centrale biomasse, production de chaleur, de froid, hydrogène vert…) ou encore recyclage de leurs déchets.Bpifrance complète sa gamme de dispositifs d’accompagnement, avec des outils dédiés aux entreprises désireuses d’initier ou d’accélérer leur transition écologique et environnementale :Le Climatomètre, en première approche : un autodiagnostic en ligne qui permet à l’entreprise d’établir un premier état des lieux de son empreinte écologique.Le « Diag Eco Flux », en partenariat avec l’ADEME, en dispositif plus intensif pour établir une photographie des flux en matières premières, eau, énergie et déchets afin d’identifier les pistes d’économies d’énergies pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.La création en partenariat avec l’ADEME, de deux nouveaux Accélérateurs d’entreprises. L’un destiné aux entreprises « offreuses de solutions » de la transition verte, et l’autre visant à regrouper les entreprises menant un ambitieux projet de transition de leur mode de production.La création du VTE vert (Volontariat Territorial en Entreprise) pour des jeunes diplômés ou apprentis, cherchant une première expérience professionnelle centrée sur des projets de transition verte au sein de PME et ETI. Le VTE vert permettra à 1000 étudiants et jeunes diplômés de s’engager au sein de PME et ETI françaises pour y mener des projets de transformation en lien avec leur spécialité.La Banque des territoires accompagnera 2 500 projets ou collectivités via un partage de bonnes pratiques (en collaboration avec l’ADEME), un appui en ingénierie des territoires Cœur de ville et Petites villes de demain ainsi que Quartiers Prioritaires de la Ville, l’intermédiation de financements européens et un accompagnement spécifique aux territoires fragiles.II. Doubler les financements dédiés aux ENR et contribuer à la croissance de champions internationaux14,5 Md€ seront déployés pour la croissance des développeurs d’énergies renouvelables (ENR) avec un objectif de 8,8 GW de puissance installée, en France et à l’export, et un soutien aux secteurs nécessaires à l’innovation dans ce domaine :La Banque des Territoires investit dans la production d’ENR à hauteur de 900 M€ d’investissements dans les infrastructures sur 5 ans, dont 40 M€ pour la production d’hydrogène vert dans les territoires.Bpifrance a développé un continuum de financement, d’investissement et d’accompagnement en conseil pour booster la croissance des entreprises de la filière de 2020 à 2024 :L’activité historique de Bpifrance sur le cofinancement[1] des ENR sera doublée et complétée avec la création d’une offre spécifique pour le préfinancement de projets pour un total de 12,7 Md€ sur la période.Bpifrance renouvellera son fonds d’investissement dédié aux développeurs d’ENR (Fonds France Investissement Energie Environnement – FIEE) à hauteur de 150 M€. Les développeurs d’ENR pourront par ailleurs solliciter des crédits export pour financer leur internationalisation sur une enveloppe cible de 275 M€ d’ici à 2024.Bpifrance accompagnera la structuration de la filière Biogaz avec une enveloppe de 350 M€ de prêts, financés par le ministère de l’Agriculture et l’ADEME. En complément, Bpifrance mettra à disposition des entreprises tous les dispositifs d’Accompagnement Bpifrance, notamment les missions de conseil et la possibilité de rejoindre l’accélérateur TEE, en partenariat avec l’ADEME, ainsi que les accélérateurs transverses.Enfin, le financement de solutions techniques visant à l’autoconsommation des collectivités et des entreprises bénéficiera également de financements à hauteur de 100 M€ de prêts. III. Financer massivement l’innovation dans les « greentechs » et les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE La France a tous les atouts nécessaires pour faire émerger un écosystème d’offreurs de solutions et devenir un des leaders mondiaux en la matière : recherche publique et privée de qualité dans les secteurs concernés, grands groupes leaders au niveau mondial, communauté entrepreneuriale dynamique, fonds de capital-risque de plus en plus puissants et financements publics importants.Pour contribuer à cette dynamique, Bpifrance et la Banque Territoires déploieront 5 Md€ :2,5 Md€ mobilisés par Bpifrance pour soutenir l’émergence et la croissance des « greentechs » (i.e. toute solution, principalement technologique, permettant de lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol et contribuant à la préservation des ressources naturelles). Près de 9 000 projets portés par des « greentechs » seront ainsi accompagnés, notamment via un continuum de financement renforcé à toutes les étapes de leur développement :Doublement des aides à l’innovation de Bpifrance, qui passent de 150 M€ par an en 2019, à 300 M€ par an à partir de 2021. Elles financeront davantage de « greentechs » et les aideront à franchir des étapes souvent plus capitalistiques de leur développement.Bpifrance va également doubler ses investissements en capital-risque (plus de 300 M€ de fonds propres injectés) et doubler ses prêts sans garantie innovation à destination des « greentechs ». Ceux-ci représenteront 600 M€ de financements sur la période.300 M€ seront confiés en gestion par Bpifrance à des fonds privés, pour créer de nouveaux véhicules d’investissements en capacité d’accompagner la montée en puissance d’offreurs de solutions favorisant la TEE.3 Md€ de soutien aux filières et aux dispositifs innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires seront engagés par la Banque des TerritoiresLa Banque des Territoires prend un engagement fort en faveur des dispositifs innovants locaux participant à l’émergence de nouveaux modèles pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Concrètement, ce sont près de 2,8 Md€ de prêts et 200 M€ de fonds propres qui sont prévus sur la période 2020-2024 pour financer :la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement avec l’Aqua Prêt,le traitement des déchets,les réseaux de chaleur,le portage foncier, qui le cas échéant permettrait notamment le recyclage de surfaces, dans le cadre par exemple de grandes opérations d’intérêt national, évitant ainsi de l’artificialisation supplémentaire,la préservation de la biodiversité, par exemple pour la promotion de Sites Naturels de Compensation.[1] Programme d’investissements d’avenir [2] Les prêts de Bpifrance sont réalisés en cofinancement avec les banques privées. Les montants indiqués s’entendent hors effet de levier.
Il y a 4 ans et 247 jours

Plan de relance : 6,7 millards pour les rénovations énergétiques et déjà de la méfiance

Jeudi 3 septembre 2020, le premier Ministre Jean Castex a annoncé un plan de relance de 100 millards d’euros en faveur de l’offre. Une ambition qui se justifie par l’origine de la crise économique née de l’arrêt brutal de l’activité d’une grande partie des entreprises en raison du confinement. Ce plan fait suite au plan d’urgence de 460 milliards d’euros mis en œuvre lors du confinement pour soutenir les entreprises et les ménages. 6,7 millards vont être consacrés à la rénovation énergétique de tous les types de bâtiments. Nous vous détaillons les propositions et les réactions de plusieurs organismes qui soulignent déjà des manquements. Rénovation énergétique des bâtiments privés En complément de l’achèvement de la transformation du CITE en prime contemporaine aux travaux (MaPrimeRénov’), et du rehaussement substantiel du budget de MaPrimeRénov’ pour s’adapter à la dynamique constatée en 2020, de nouvelles mesures seront engagées dans le cadre du plan de relance : renforcement du soutien à la rénovation globale, renforcement du soutien à la rénovation énergétique des logements pour les propriétaires bailleurs, renforcement du soutien à la rénovation énergétique des logements pour les copropriétés, renforcement du volet « logement », financé par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), des plans d’action gouvernementaux de soutien aux copropriétés dégradées (PIC) et à la réhabilitation- restructuration de l’habitat en centre-ville (programmes « action cœur de ville » – ACV – et « petite ville de demain » – PVD). Une mobilisation et communication autour des métiers de la rénovation : événements territoriaux est prévue : « Assises territoriales des métiers de la rénovation énergétique », campagne de communication médias et événementiels. 2 Md€ seront mobilisés pour renforcer la rénovation énergétique des ménages, répartis sur 2021 et 2022. Toutes les mesures seront mises en œuvre dès le 1er janvier 2021 mais demandent à être précisées. Rénovation des bâtiments publics Les bâtiments publics de l’Etat qui représentent 100 millions de mètre carrés prendront une part substantielle à l’effort national de rénovation énergétique des bâtiments. 4 Md€ seront investis par l’Etat dont 300M€ seront délégués aux Régions. Une enveloppe sera dédiée aux projets de rénovation thermique des bâtiments des collectivités locales, via les préfets. Le reste de l’enveloppe sera consacrée à la rénovation des bâtiments de l’État. Les financements devraient permettre la rénovation d’environ 15 millions de m2. L’ensemble des artisans et des entreprises du secteur du BTP seront concernés, permettant de redynamiser le tissu des PME et TPE locales. De premiers appels à projets seront publiés d’ici mi-septembre. Ainsi, les premiers chantiers de rénovation commenceront, pour les moins importants et ceux déjà prêts à être engagés dès le début de l’année 2021. L’ensemble des marchés publics devront être notifiés avant le 31 décembre 2021. Rénovation énergétique et réhabilitation lourde des logements sociaux Un accompagnement de la restructuration lourde de logements sociaux et de leur rénovation énergétique est envisagé avec l’ambition de faire émerger des solutions « industrielles » françaises de rénovation énergétique très performante. Le soutien à la restructuration lourde a vocation à s’adresser à l’ensemble des territoires, notamment les zones détendues et les quartiers prioritaires de la politique de la ville. A court terme, s’agissant d’Energiesprong, 1 600 logements pourraient faire l’objet d’un engagement de travaux d’ici à l’été 2021, en région Pays-de-la-Loire. De l’ordre de 4 000 à 5 000 logements sont d’ores et déjà identifiés sur la fin d’année 2021 et l’année 2022 sur le territoire national (régions Hauts-de-France, Ile-de-France, Auvergne- Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie). L’enveloppe envisagée pour la mesure est de 500 M€ pour les années 2021 et 2022, dont 40 M€ qui seraient réservés à un appel à projet visant à massifier les solutions industrielles pour un objectif de 10 000 logements rénovés. A ce stade, le nombre de logements pouvant être aidés sur le volet « restructuration-réhabilitation lourde » peut être estimé à environ 40 000. Rénovation énergétique des TPE/PME Dans le cadre du plan de relance, il est également proposé l’instauration d’un dispositif incitatif pour les investissements de rénovation des bâtiments des TPE-PME du secteur tertiaire, leur permettant pour certaines d’anticiper l’atteinte des objectifs du « décret tertiaire ». Sont notamment concernés les investissements d’isolation thermique des parois opaques et vitrées, des ouvrants et d’équipements composant des systèmes de chauffage, de refroidissement, de climatisation, de ventilation des locaux et de traitement de l’air, y compris pour les équipements de pilotage et de régulation. Les dispositifs existants aujourd’hui (CEE) sont en effet insuffisants en terme d’incitations pour que les entreprises fassent des travaux de rénovation une priorité. Il est prévu l’accélération de la transition écologique de 45 000 artisans, commerçants et indépendants par les CMA et CCI, par le financement de diagnostics et d’un accompagnement. L’enveloppe prévue est de 200M€. Lancement des actions dès le 1er janvier 2021. Des réactions mitigées Pour Olivier Salleron, Président de la FFB « La FFB reste très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans « France relance ». Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » La Capeb via la voix de Jean-Christophe Repon, son président, demande de lever les freins existants pour une relance efficace : « Nous accueillons bien sûr favorablement la hausse de financement de 2 Mds d’euros de MaPrimeRénov’, qui s’ouvrira à davantage de bénéficiaires, prévue dans le Plan de relance. Toutefois nous rappelons que pour atteindre cet objectif ambitieux de logements rénovés, il faudra également réunir plusieurs conditions, notamment simplifier le dispositif RGE, fluidifier le dispositif des CEE, accompagner les entreprises et informer les clients. Ce que nous demandons au Gouvernement, c’est de fluidifier ces dispositifs, de les rendre plus lisibles et plus stables. » La Fédération CINOV, fédération patronale représentative des métiers de la prestation de services intellectuels du conseil, de l’ingénierie et du numérique, salue les initiatives en matière soutien au secteur du BTP, notamment les efforts portant sur la rénovation thermique, mais déplore que ce plan soit centré uniquement sur les moyens et non pas les résultats. Le risque est grand que cette politique conduise à ne pas prendre en considération la montée en compétences des acteurs et le contrôle des performances réelles qui sont cruciales pour l’avenir du secteur. Certivéa, qui développe et commercialise l’offre HQE en France, salue l’ampleur inédite de ce plan et la volonté d’imprimer un « verdissement » de l’économie tant au niveau national qu’européen. Pour Patrick Nossent, son président, cette enveloppe appelle à structurer en urgence les moyens pour attester de l’efficacité des actions de rénovations des bâtiments publics.