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Il y a 2 ans et 181 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 182 jours

Les Français se sont détournés du Livret A en octobre

Malgré ce changement de tendance, après plusieurs mois de collecte record provoquée par la hausse du taux à 2% au 1er août, ce mois d'octobre reste historiquement plutôt bon.A titre de comparaison, les Français avaient décaissé 2,8 milliards en octobre 2021 et 2,1 milliards en 2019. En 2020, année très atypique avec l'irruption du Covid-19, les retraits n'avaient excédé les dépôts que de 900 millions d'euros.Octobre est un mois traditionnellement défavorable pour l'épargne et d'autant plus pour le Livret A, très liquide, notamment du fait des impôts locaux. Il faut ainsi remonter à 2012 pour avoir un mois d'octobre où les dépôts ont excédé les retraits.Si la taxe d'habitation a pratiquement disparu en 2022, la taxe foncière a de son côté vu son coût s'accroitre pour de nombreux ménages.Chose relativement rare, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a cependant connu une tendance contraire, avec une collecte nette positive le mois dernier, à 290 millions d'euros.L'encours cumulé des deux livrets réglementés se situe à 499,4 milliards d'euros, soit une hausse de 6,5% sur un an.
Il y a 2 ans et 182 jours

Lancement d’Action cœur de ville 2 par Christophe Béchu et Caroline Cayeux

Depuis 2017, la première phase du programme national Action cœur de ville a permis de renforcer l’attractivité et de soutenir le développement durable de 234 villes « moyennes » qui exercent une fonction de centralité, en investissant à hauteur de 5 milliards d’euros prioritairement dans la redynamisation de leur centre-ville afin de les rendre plus attractifs et résilients. Cinq ans après, les résultats sont là : plus de 6500 actions engagées, la fréquentation de ces communes a augmenté de 15% depuis 2018 et 91% des élus se déclarent satisfaits ou très satisfaits du programme.Un an après l’annonce du président de la République de prolonger le programme, et afin de poursuivre et renforcer l’attractivité des villes moyennes, les ministres annoncent en détaillent les mesures jusqu’à 2026. Au moins 5 milliards d’euros, sur 4 ans, permis grâce à l’engagement de l’État et de ses partenaires financiers (Banque des territoires, Anah et Action logement), permettront de continuer à revitaliser les 234 communes identiques à celles du premier volet. L’État poursuivra son rôle de facilitateur pour permettre aux territoires de développer leurs propres projets.L’adaptation au changement climatique et la promotion de la sobriété énergétique et foncière vont devenir les fils conducteurs de cette seconde phase (lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches…).Si les interventions en centre-ville demeurent la priorité du programme, une attention particulière sera portée aux quartiers de gare et aux entrées de ville, qui constituent des secteurs clés pour assurer la transition écologique dans les villes moyennes.En ce sens, les ministres ont demandé aux préfets, en accord avec le maire, de suspendre davantage les projets d’installation de commerces en périphérie lorsque ces derniers sont préjudiciables à la revitalisation commerciale de leur centre-ville.Aussi, les ministres proposeront un dispositif dédié visant à redonner vie à des bâtiments historiques et emblématiques aujourd’hui laissés en friche.Enfin, les ministres souhaitent proposer aux maires de communes ACV un accompagnement renforcé dans leur stratégie globale d’adaptation au changement climatique. Celles-ci pourront par ailleurs avoir recours à un «conseiller en énergie partagée» pour aider la commune à identifier de nouveaux leviers de maîtrise d’énergie.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Action Cœur de ville a produit des résultats concrets dans la vie quotidienne des Françaises et des Français : revitalisation des commerces, rénovation des logements, valorisation du patrimoine bâti, renforcement des transports...A l'appel du Président de la République, l'Etat et ses partenaires ont engagé 5Md€, et ce sont autant de projets qui sont sortis de terre ! Action Cœur de ville, c'est aussi une nouvelle façon de travailler avec les territoires pour répondre aux besoins concrets de nos concitoyens, et nous voulons donc continuer en faisant de la transition écologique le fil vert de cet acte 2 ! Nous avons 234 villes moyennes qui peuvent incarner la réussite de la transition écologique des actes et du quotidien, et nous voulons porter haut l'exemple qu'elles donnent en faisant de la France la première Nation verte. »Pour Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales : « Quand le programme fonctionne bien, on va plus loin ! Depuis cinq ans, Action cœur de ville apporte une réponse politique forte pour renforcer l’attractivité des centres-villes et leur redonner un rôle de moteur de développement pour leurs territoires. Plus de 6500 actions ont permis d’améliorer de façon significative la qualité de vie des habitants, avec la restauration du patrimoine, la réfection du bâti, la réimplantation de commerces, la renaturation des espaces, ou encore le réaménagement des mobilités. Aujourd’hui, je suis fière d’annoncer que nous renforçons les moyens consacrés au volet 2, avec un budget supplémentaire – au moins cinq milliards d’euros sur quatre ans – en faveur de 234 villes moyennes. Nous allons faire de la transition écologique le fil conducteur de ce volet 2 !. Nous allons également intégrer entrées de villes et dans le périmètre des interventions possibles. Et ce, afin de placer les villes moyennes au cœur de l’aménagement de notre pays, au cœur de son développement durable ! »
Il y a 2 ans et 183 jours

Les maires bientôt formés à la transition écologique, annonce Christophe Béchu

"Un temps de formation, de sensibilisation" sera organisé par les agences du ministère, "Météo France, l'Ademe, l'Office français de la biodiversité" dans les préfectures ou les sous-préfectures, "près de l'endroit où chaque maire exerce sa fonction", a annoncé M. Béchu sur RTL.Ces formations, gratuites pour les élus, seront lancées "dès le premier trimestre" 2023, a précisé le ministre à l'AFP.Au-delà de la compréhension de la situation à l'échelle nationale ou mondiale, ces sessions permettront de "regarder, territoire par territoire, ce que sont déjà les conséquences du dérèglement climatique et les manières dont on peut prendre des mesures pour les atténuer et s'y adapter", a indiqué le ministre.La formation ne sera pas obligatoire pour les édiles. Mais de telles sessions ont déjà été organisées dans le département de l'Indre, qui compte 241 communes. La formation "a réuni 251 élus", selon M. Béchu. "Des maires ont décliné car ils ont déjà suivi des formations, en ont déjà organisé", mais d'autres ont souhaité y assister accompagnés d'un adjoint.La formation, d'une durée de trois heures, constitue "le modèle que nous allons généraliser", a ajouté le ministre, souhaitant que dans les deux ans à venir, "30.000 maires" soient formés.Au congrès de l'Association des maires de France, dans la matinée, le ministre lancera également une plateforme internet baptisée "La France des solutions".Quelque 2 milliards d'euros "pour les actions favorables au climat" ont été débloqués pour 2023. Le fonds vert permettra, selon le gouvernement, à toutes les communes "de financer des rénovations de bâtiments, (...) des mesures de protection contre les incendies".
Il y a 2 ans et 183 jours

Le cœur des villes moyennes battra plus vite jusqu’en 2026

Avec cinq milliards d’euros dans les quatre prochaines années, la seconde phase d’Action cœur de ville mobilisera le même budget que la...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 184 jours

Le gouvernement dévoile les futures règles d'indemnisation de l'assurance chômage

Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d'indemnisation dans le système actuel n'aura plus droit qu'à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera préservé. Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, espère "100.000 à 150.000 retours à l'emploi" supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. "Nous allons garder un des systèmes les plus généreux d'Europe", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.Mais les syndicats sont furieux. "Tout le monde voit ses droits baisser", "c'est un scandale", a dénoncé Michel Beaugas (FO) après une ultime réunion au ministère du Travail.Aujourd'hui, la durée d'indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans, 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus. Les seniors "vont payer le plus cher", passant d'un maximum de 36 mois à 27, a réagi Denis Gravouil (CGT), craignant qu'ils ne basculent vers le RSA. C'est "une trappe à précarisation", a renchéri Eric Courpotin (CFTC). Le leitmotiv de l'exécutif est que l'assurance chômage soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé".Rouge ou vertDes "compléments de droits" des demandeurs d'emploi sont ainsi prévus en cas de mauvaise conjoncture.Lorsque les demandeurs d'emploi arriveront en fin de droits, si l'état du marché du travail est "rouge" - un taux de chômage au-dessus de 9% ou en progression de 0,8 point sur un trimestre, alors leur durée d'indemnisation reviendra au niveau d'aujourd'hui.Le taux de chômage est actuellement de 7,3% et le ministre s'attend à ce qu'il soit "assez identique" en février.Mais si, pendant trois trimestres de suite, le taux de chômage revient sous les 9%, la situation repassera au "vert" et la durée sera de nouveau réduite de 25%.L'exécutif justifie sa réforme par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux d'environ 5%.Côté patronal, Hubert Mongon (Medef) a salué une réforme qui permet "d'aller dans le bon sens" vers le retour à l'emploi. Pour Éric Chevée (CPME), les dispositions annoncées "complètent utilement" les dispositifs d'assurance chômage.Après des réticences initiales, Michel Picon (U2P, artisans et commerçant) s'est dit "somme toute favorable" à la réforme car "plus on reste au chômage, moins on a de chance de retourner à l'emploi".Pour la CFDT, cette modulation "n'est pas une solution pour atteindre le plein emploi". "Ce sont les bas salaires, les horaires décalés, les contrats courts, l'accès difficile au transport et au logement qui sont à l'origine des difficultés de recrutement", a-t-elle estimé dans un communiqué.Lors de l'entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement "s'était engagé à ne pas toucher au capital de droits", a-t-elle rappelé. L'indemnisation avait été réduite pour certains demandeurs mais en contrepartie la durée allongée."Les mesures prises sous un discours de pseudo rationalité incitative au retour à l'emploi cachent en fait une volonté forcenée (...) de faire des économies", a jugé la CFE-CGC. L'Unédic les a évaluées à 4 milliards d'euros par an.Le gouvernement prendra ensuite un décret. Cela a été rendu possible par le projet de loi "marché du travail", adopté jeudi par le Parlement, qui donne la main à l'exécutif pour décider des règles jusque fin 2023 à la place des partenaires sociaux.Mais le ministre a déjà assuré que cette modulation serait présente dans la "lettre de cadrage" qui sera transmise aux partenaires sociaux courant 2023 afin de négocier de nouvelles règles pour le 1er janvier 2024.Le gouvernement souhaite aussi que patronat et syndicats, qui gèrent l'Unédic, planchent début 2023 sur une nouvelle gouvernance du régime.
Il y a 2 ans et 184 jours

Action coeur de ville : un deuxième volet à 5 milliards d'euros annoncé

VILLES MOYENNES. C'est officiel : Action coeur de ville 2 s'étalera sur 2023-2026 et bénéficiera de 5 milliards d'euros. Si les partenaires restent les mêmes, les thématiques sont élargies et les modalités d'intervention devraient nécessairement évoluer.
Il y a 2 ans et 184 jours

COP27 : La France salue des avancées mais regrette un manque d'ambition face à l'urgence climatique

Si l’accord de la COP27 n’est pas à la hauteur des ambitions que portaient la France et l’Union européenne, il préserve toutefois l’essentiel : il rappelle l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et appelle les pays à des efforts supplémentaires dès 2023. Réaffirmer cet objectif était essentiel, dans un contexte mondial de crise climatique et énergétique.Grâce à la France et à l’Union européenne qui ont porté une position exigeante et volontariste durant des négociations difficiles, la COP27 enregistre plusieurs avancées majeures :Pertes et préjudicesA la demande de la France et de l’Union européenne, l’accord répond aux attentes des pays les plus vulnérables, avec une décision forte : la création de nouveaux outils de financement sur les pertes et préjudices, qui ne se réduisent pas à un fonds, mais comprend une mosaïque de solutions concrètes qui ont vocation à répondre aux besoins des pays les plus vulnérables impactés par des événements climatiques. L’accord prévoit ainsi la mobilisation de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des banques de développement. Il recommande la mise en oeuvre de financements innovants auxquels tous les pays peuvent contribuer. Plus largement, la France promeut la refonte en profondeur du système financier international sur cet enjeu des pertes et dommages.Les discussions ont été conclusives sur le réseau de Santiago, l’une des priorités de la France et de l’Union européenne pour cette COP27. Le texte agréé a permis d’opérationnaliser ce réseau, créé lors de la COP25 à Madrid afin de catalyser l’assistance technique pour éviter, réduire et faire face aux pertes et préjudices.Le G7 et le V20 ont lancé un bouclier global contre les risques climatiques pour améliorer la protection financière des pays les plus touchés. La France prévoit de soutenir le bouclier global par une contribution de 20 millions d’euros en 2023, aux côtés de l’Allemagne et d’autres contributeurs membres du G7 et de l’Union européenne.AdaptationLes financements français sur l’adaptation représentent 2,2 milliards d’euros en 2021, soit 10% des financements mondiaux.Plusieurs pays, dont la France, ont annoncé une contribution financière supplémentaire au fonds d’adaptation. La France versera 10 millions d’euros supplémentaires pour 2022-2023. Lancé en 2007 pour aider les pays en développement les plus vulnérables aux changements climatiques, le fonds d'adaptation présente l’avantage d’une gouvernance plus favorable aux pays en développement et leur permet un accès simplifié aux ressources financières.Atténuation des émissionsUn groupe varié de pays ambitieux développés - dont la France et l’UE - et en développement ont marqué leur volonté d’inscrire dans la décision de couverture de la COP l’appel à réduire la consommation de combustibles fossiles. Cette proposition n’a pu faire l’objet d’un consensus. De la même manière, l’UE avec de nombreux pays ont appelé à atteindre le pic des émissions globales avant 2025 conformément aux recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), mais n’ont pu obtenir le consensus.Les Parties ont établi un Programme de travail sur l’atténuation pour maintenir atteignable l'objectif de 1,5°C de réchauffement climatique. Mandatée par la COP26, cette série de dialogues ouverts aux Parties et aux acteurs non-étatiques visera à rehausser l’ambition et la mise en œuvre. Ce format permettra aux experts d’échanger sur des questions transversales fondées sur les travaux du GIEC.La France s’est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer la lutte contre le changement climatique :Réserves vitales de carbone et de biodiversitéÀ l’initiative du président de la République, et en coopération avec les États-Unis et la Chine, un événement One Planet consacré aux réserves vitales de carbone et de biodiversité s’est tenu le 7 novembre à la COP27. Ces espaces, comme les forêts anciennes, les tourbières ou les mangroves, sont à la fois des stocks naturels de carbone et des espaces riches en biodiversité. Pour les préserver, les dirigeants internationaux ont annoncé leur volonté de travailler ensemble à la constitution de Partenariats pour la conservation positive (Positive Conservation Partnerships – PCP). La tenue d’un sommet One Planet sur les enjeux forestiers à Libreville (Gabon) en mars 2023 a également été annoncée.Fonds marinsLe 7 novembre, le président de la République a annoncé que la France soutenait l’interdiction de toute exploitation des grands fonds marins et qu’elle entendait porter cette position dans les enceintes internationales. La France rejoint ainsi les pays (Allemagne, Espagne, Nouvelle-Zélande, Panama, Costa Rica, Chili, États insulaires du Pacifique…) souhaitant un moratoire de précaution sur l’exploitation des fonds océaniques.Energies fossilesLa France, qui accompagne, déjà les pays émergents dans une «transition climatique juste», a rappelé le 7 novembre qu’elle mobilisera 1 milliard d’euros pour aider l’Afrique du Sud à sortir du charbon. Un partenariat avec l’Indonésie et les membres du G7 a été finalisé à Sharm el-Sheikh et signé au G20 à Bali. D’autres partenairaits ont en préparation, avec le Vietnam, le Sénégal et l’Inde.BâtimentsLors de la COP26 à Glasgow, le Royaume-Uni avait lancé le « Breakthrough Agenda », initiative soutenue par la France et visant à décarboner les principaux secteurs émetteurs (acier, électricité, hydrogène, transport routier et agriculture). Le secteur du bâtiment, qui représente 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ne figurait pas dans cet agenda. Afin de créer un nouvel élan entre gouvernements, la France et le Maroc ont lancé le jeudi 17 novembre un appel à la création d’un « Buildings Breakthrough ». Plus de 30 pays ont exprimé leur intérêt pour cette coopération intergouvernementale renforcée, qui fixe l’objectif de zéro émission d’ici 2030 pour le secteur du bâtiment.Par ailleurs, la France a rejoint quatre des initiatives lancées par la présidence égyptienne de la COP27 : l'initiative FAST (Food and Agriculture for Sustainable Transformation Initiative), destinée à renforcer la place et le rôle de l'agriculture dans la lutte contre le changement climatique, SURGe (Sustainable Urban Resilience for the next Generation), qui a vocation à réduire l'impact climatique des villes et améliorer leur résilience, CRSP (Climate Responses for Sustaining Peace), visant à garantir des réponses climatiques intégrées pour un développement durable et ENACT (Enhancing Nature-based Solutions for Climate Transformation), sur les Solutions fondées sur la Nature.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « L’accord de la COP27 n’est pas aussi ambitieux que nous, Français et Européens, l’aurions souhaité. En particulier, aucune avancée n’a été obtenue sur la nécessité de faire des efforts supplémentaires de réduction des gaz à effet de serre et sur la sortie des énergies fossiles. C’est une vraie déception. Sur ces deux points durs, nos appels à aller plus loin n’ont pas été entendus. Cependant, cet accord préserve l’essentiel : l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Par ailleurs, à la demande de la France et de l’Union européenne, il répond aux attentes des pays les plus vulnérables avec une avancée forte : la création de nouveaux outils de financement pour les pertes et dommages liées aux catastrophes climatiques. »
Il y a 2 ans et 186 jours

En Inde, les défis de l'explosion de la population urbaine à venir

La population de Bombay, l'une des plus grandes villes de l'Inde, a augmenté de 8 millions d'habitants ces trente dernières années, soit l'équivalent de New York. La mégapole abrite aujourd'hui 20 millions d'habitants et devrait en compter sept millions de plus d'ici 2035.À l'instar d'autres mégapoles indiennes, le parc de logements, les réseaux routiers et les transports, la gestion de l'approvisionnement en eau et celle des déchets ne se sont pas suffisamment développés pour répondre aux véritables besoins.Ainsi, 40% environ de la population vit dans des bidonvilles. Surpeuplées, constituées de baraquements de fortune, ces zones de misère sont pour la plupart dépourvues d'eau courante, d'électricité et de sanitaires, dont jouissent les quartiers les plus riches de l'Inde qui, par endroit, les jouxtent.Les banlieusards passent plusieurs heures dans les transports pour se rendre au travail à Bombay. Accrochés aux portes des trains bondés, à bord de bus pleins à craquer, de voitures ou à moto pour les plus aisés, la circulation est une épreuve de tous les instants sur de mauvaises routes embouteillées."Une fourmilière"Mohammed Sartaj Khan, originaire d'un village de l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), est arrivé à l'âge de 16 ou 17 ans à Bombay et s'est installé dans le plus grand bidonville, Dharavi, filmé dans "Slumdog Millionaire", où s'entassent un million d'habitants."En arrivant ici, les gens m'ont fait l'effet de fourmis (...) comme dans une fourmilière, personne ne se soucie des autres", fait-il remarquer.Il se souvient d'une "enfance merveilleuse passée au village" où "règne une atmosphère paisible, tout le contraire du chaos d'ici". Et d'ajouter : "la population n'a pas d'argent".Agé de 35 ans aujourd'hui, il vit toujours à Dharavi et travaille dans une tannerie.A ses débuts, il gagnait 6.000 roupies (70 euros) par mois, mais aujourd'hui, devenu technicien, son salaire est quatre fois plus élevé. Il en destine l'essentiel à sa femme et à ses enfants qui vivent au village, regrettant d'y retourner si rarement, faute de moyens.Eaux usées non traitéesLa population mondiale atteindra huit milliards d'habitants ce mois-ci. L'ONU prévoit que celle de l'Inde s'élèvera à 1,7 milliard à partir des années 2060, avant de diminuer à 1,5 milliard en 2100.Le nombre de citadins augmentera de 270 millions d'ici 2040, mais plus de la moitié des Indiens vivront encore en zone rurale, selon l'Agence internationale de l'énergie.Le développement urbain entraînera une augmentation de la production d'électricité, des matériaux de sidérurgie et de construction, provoquant en conséquence davantage d'émissions de carbone.Selon un rapport du gouvernement indien datant de 2021, environ 70% des milliards de litres d'eaux usées produites chaque jour dans les villes ne sont pas traités.Bangalore, qui connaît certains des pires embouteillages de l'Inde, a subi en septembre de graves inondations, imputées au développement d'immeubles du pôle technologique, sans plan d'urbanisme.De nombreuses villes sont victimes d'inondations, y compris Madras qui a également été frappée de sécheresse à l'été 2019. Ce genre de crise est imputé à l'insuffisance des pluies et à l'expansion urbaine sur des zones humides de l'écosystème."Lorsque la croissance n'est pas planifiée, de nombreuses villes connaissent des inondations", déclare à l'AFP le professeur Sayeed Unisa de l'Institut international des sciences de la population à Bombay.Planification urgenteDes millions de citadins indiens ne bénéficient pas de l'eau courante et dépendent de livraisons par camion ou par train.Partout, y compris à Delhi, la population fore des puits, de plus en plus profonds, à mesure que le niveau des nappes phréatiques baisse.Selon les scientifiques, il est probable que le réchauffement climatique rende les cyclones plus intenses et plus fréquents, les moussons plus irrégulières et puissantes, et provoque davantage d'épisodes de sécheresse. Bombay et Calcutta sont particulièrement exposées, et menacées aussi par la montée du niveau de la mer.Les étés indiens sont de plus en plus torrides, notamment dans les zones urbaines bétonnées qui retiennent la chaleur. Cette année, l'Inde a connu le mois de mars le plus chaud.La surpopulation urbaine fait davantage courir le risque de voir se propager à grande échelle les virus comme le Covid.Selon Poonam Muttreja, de la Fondation indienne pour la population, il faudrait que l'Inde investisse dans l'économie rurale pour endiguer l'exode vers les villes et encourage la population à opter pour des centres urbains plus petits."Les pauvres, en particulier les migrants, dans les grandes villes, sont les plus vulnérables" aux catastrophes naturelles, rappelle M. Muttreja."L'Inde doit opérer un changement de paradigme. Et au lieu de se plaindre, nous devons commencer à agir. Il n'est pas encore trop tard pour lancer la planification".
Il y a 2 ans et 187 jours

Coupe du monde 2022 : quel héritage pour les stades du Qatar ?

L'organisation de la Coupe du monde au Qatar a nécessité des investissements hors-normes, évalués par certaines sources à près de 200 milliards...-International
Il y a 2 ans et 187 jours

Siemens Gamesa annonce des pertes annuelles record avant son retrait de la Bourse

Le groupe énergétique, filiale à 67% de l'allemand Siemens Energy et que ce dernier souhaite retirer de la Bourse en rachetant les 33% qu'il ne détient pas encore, a perdu 940 millions d'euros sur son exercice décalé, clos le 30 septembre.Ce résultat, enregistré malgré d'importantes ventes d'actifs dans le sud de l'Europe et un portefeuille de projets évalué à 35 milliards d'euros, traduit une nette dégradation par rapport à l'exercice précédent, déjà marqué par de fortes pertes (621 millions d'euros).L'exercice écoulé "a été sans aucun doute une année compliquée", en raison de "l'inflation élevée", des "ruptures dans la chaîne d'approvisionnement" et des "risques géopolitiques" liés à la guerre en Ukraine, a souligné dans un communiqué le PDG de Siemens Gamesa, Jochen Eickholt."Ces problèmes touchent toute la filière et pourraient mettre en péril la transition énergétique en l'absence d'engagement clair des autorités pour faire de l'éolien une filière stratégique", a ajouté M. Eickholt, qui estime néanmoins que Siemens Gamesa a "posé les bases" pour redevenir "rentable".Siemens Energy a lancé au printemps un vaste plan stratégique baptisé Mistral, qui doit se traduire par le rachat au cours des prochaines semaines du solde du capital de Siemens Gamesa qu'il ne détient pas encore, afin de simplifier la structure d'actionnariat de cette société.Ce rachat a été autorisé lundi par l'autorité boursière espagnole (CNMV).Cette réorganisation doit entrer en vigueur au 1er janvier. Elle entraînera la suppression de 2.900 postes dans le monde, soit près de 11% des effectifs de Siemens Gamesa, avec notamment 800 emplois supprimés au Danemark, 475 en Espagne et 300 en Allemagne.Ce plan de restructuration a été dénoncé par l'un des principaux syndicats espagnols, Commissions ouvrières (CCOO), qui a accusé fin octobre Siemens Energy de "détruire le tissu productif" du groupe.Siemens Gamesa, issu de la fusion en 2017 de l'espagnol Gamesa et de la division énergie éolienne de Siemens, est confronté depuis des années à de fortes difficultés liées à l'envolée des cours des matières premières et à une concurrence accrue d'acteurs à bas prix, notamment chinois.
Il y a 2 ans et 188 jours

Bouygues confirme ses objectifs de croissance et accueille Equans

Le géant français des BTP, des médias et des télécoms a vu ses revenus croître de 8% pour ces neuf premiers mois, à 29,677 milliards d'euros, selon ses résultats publiés mercredi.Son bénéfice net s'établit à 537 millions d'euros, soit -33% comparé à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data centers et des cessions d'actions d'Alstom. En revanche son résultat opérationnel courant est en amélioration de 66 millions d'euros, à 1,207 milliard.La quasi totalité des métiers du groupe montrent une hausse de l'activité (toujours réalisée pour les trois quarts par la construction et les services, à 22,4 milliards d'euros sur neuf mois).En particulier Colas, la branche infrastructures de transport, est à +18%. Principaux facteurs, l'apport de Destia (leader du marché finlandais), le dynamisme des contrats routiers notamment en Amérique du nord et en Europe, un contrat ferroviaire important (le tramway de Birmingham, pour 192 millions d'euros), mais aussi l'impact des prix (énergie, bitume).Ce renchérissement des coûts pénalise aussi la rentabilité de Colas, mais le groupe se veut rassurant, et évoque des "mécanismes de protection" pour préserver sa marge.Pour Bouygues Immobilier, pas d'inquiétude outre mesure quant à l'inflation, "compensée" par la hausse des prix à la vente, a indiqué à des journalistes Pascal Grangé, le directeur financier. En revanche, le carnet de commandes est en repli de 16% par rapport à fin septembre 2021, le contexte inflationniste allongeant les délais de négociation des appels d'offres dans le résidentiel et le marché du tertiaire restant "attentiste".TF1 voit quant à lui son chiffre d'affaires croître de 5%, à 1,74 milliard d'euros, avec au troisième trimestre un repli du bénéfice net en raison d'une baisse des recettes publicitaires.Quant à Bouygues Telecom, le chiffre d'affaires facturé aux clients ressort à 4,2 milliards d'euros, en hausse de 6%, avec l'essor de la clientèle mobile et fixe. Le directeur financier du groupe d'électricité jusqu'en 2024.Plus gros rachat de son histoirePour la suite, le groupe Bouygues, présent dans plus de 80 pays et riche de 200.000 collaborateurs, observe une "dynamique commerciale solide dans les télécoms et un carnet de commande dans la construction et les services offrant une bonne visibilité sur l'activité". Il confirme ainsi ses objectifs pour 2022, en l'occurrence "une nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant".Pour autant, il "reste très vigilant quant aux évolutions macroéconomiques et à leurs répercussions sur les activités et les résultats". Qu'il s'agisse de crise sanitaire, d'inflation, de mouvements des taux d'intérêt... "tous ces sujets sont facteurs d'incertitude", souligne Pascal Grangé. Géographiquement, les régions les plus incertaines sont "peut-être les pays jouxtant l'Ukraine", où les taux d'inflation dépassent 20%, dit-il, ajoutant que Colas n'y réalise "que" 600 millions d'euros de revenus annuels.Mercredi à la Bourse de Paris, le titre reculait de 4,63% à 29,06 euros l'action peu après 11H00, dans un marché en baisse de 0,46%. Une note d'analystes d'Oddo évoque notamment "les perspectives dégradées des marges (chez Colas)".Pour le dernier trimestre 2022, Bouygues aura intégré dans ses comptes Equans, dont il a finalisé début octobre l'acquisition auprès d'Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952. Ce rachat à 6,5 milliards d'euros doit lui permettre d'accélérer sur les services de la transition énergétique et numérique.Equans "va participer à la résilience du groupe", souligne Pascal Grangé, grâce à "une tendance naturelle à la croissance de ces activités, à une très forte dispersion des contrats en nombre et en géographies, et avec des clients assez fidèles. C'est aussi un métier ne nécessitant pas de grands cycles d'investissement".Le nouvel ensemble, qui intègrera en janvier le pôle Energies & Services de Bouygues, représentera environ 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Il y a 2 ans et 188 jours

28 mds d'euros par an demandé par Unlock pour la rénovation énergétique des bâtiments

Cette coalition qui compte plusieurs ONG appelle l'État français et les banques à investir 28 milliards d'euros par an pour accélérer la rénovation énergétique des logements et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Il y a 2 ans et 189 jours

Pour son 100e anniversaire Häfele annonce la nomination d'un nouveau président et met le cap sur un nouveau siècle

Ainsi, le groupe Häfele profite de son 100e anniversaire non seulement pour faire le point sur ce qui a été réalisé jusqu'à présent, mais aussi pour se repositionner sous la devise « Prêt pour l'avenir ».« Confiants, nous affirmons avec ce changement à la tête de l'entreprise notre engagement dans le prochain siècle de Häfele » explique la directrice sortante de l'entreprise. En déclarant : « Il ne s'agit pas de poursuivre comme avant, il s'agit de continuer à faire évoluer le secteur », elle reste fidèle à sa devise : « S'arrêter c'est reculer ».Sibylle Thierer reste présidente du Conseil d'administration. Elle continuera ainsi à faire entendre sa voix lors des futures décisions du groupe. Avec ce changement de génération, les familles actionnaires appliquent au 1er janvier 2023 un règlement de succession bien préparé et planifié de longue date. Celui-ci s'intègre parfaitement dans les autres actes visant à entamer sereinement les 100 prochaines années de Häfele. Dans ce contexte, le changement de raison sociale en 2020 en une société européenne avec la désignation SE dans le nom de l'entreprise et la nouvelle structure de direction et de contrôle qui en découle sont tout aussi importants que la réorientation internationale avec la création de régions.Cap sur l'avenirUn tournant doit maintenant marquer le prochain chapitre de l'histoire de Häfele : avec la nomination de Gregor Riekena comme cinquième directeur de l'entreprise de l'histoire de Häfele, celle-ci renoue avec les bonnes expériences du passé. Le premier directeur général non issu des familles Häfele et Thierer, Hans Nock (1982-2003), avait su faire preuve de clairvoyance en permettant à l'entreprise de devenir un acteur mondial. Monsieur Riekena devient maintenant le deuxième président directeur général (CEO) du groupe Häfele qui n'est pas un membre familial.Gregor Riekena, diplômé en gestion, a débuté en 2011 chez Häfele en tant que directeur marketing et depuis 2015 il fait partie de l'équipe de direction comme Chief Marketing Officer (CMO). Sur son chemin de successeur désigné de Sibylle Thierer, il a appris à parfaitement connaître l'entreprise au niveau national et international. Il a notamment dirigé la stratégie de marque du groupe Häfele et la mise en place d'une plateforme globale de commerce électronique. Depuis peu, l'accent est mis sur le passage au siècle prochain avec le projet « Stratégie d'entreprise 2030 ».« Nous y avons posé ensemble les fondations de la structuration de l'avenir. Au cours de cette période de collaboration intensive, il est devenu évident que le moment était venu de passer le relais à Gregor Riekena. Il possède les meilleures qualités pour cette mission et a toute ma confiance », déclare Sibylle Thierer.« Nous sommes et restons une entreprise familiale »Häfele, souligne Sibylle Thierer, est bien préparée aux changements à venir avec sa recette traditionnelle et efficace de continuité et d'innovation.Pour Madame Thierer, la continuité réside avant tout dans la pérennité de l'entreprise familiale et dans le maintien de ce fameux esprit de famille du groupe qui compte aujourd'hui plus de 8 000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires annuel de près de 2 milliards d'euros. Mais aussi dans son caractère international vivant, associé à une réelle ouverture sur le monde. Les familles actionnaires Thierer et Häfele sont les garantes de cette vision. Elles vivent sur deux continents, en Amérique et en Europe.« Sans ferrures, les meubles ne sont rien de plus qu’un tas de planches »Alors que le directeur général de Häfele, Walther Thierer (1949-1982), mettait en place avec succès la logistique Häfele, toujours très appréciée dans la branche ; inventait le catalogue « Le Grand Häfele », aujourd’hui disponible dans le monde entier en plus de 20 langues ; et se consacrait à la politique des marques, le nom de sa fille sera probablement associé au plus grand changement dans l’histoire de la technique de ferrures.Elle a donné un coeur et une âme aux ferrures de meubles, ces pièces métalliques longtemps considérées comme des accessoires purement techniques dans les magasins de meubles, et les a mises en lumière. Le credo de Sibylle Thierer : la technique des ferrures est la véritable clé de l’émotion et de l’individualisation des meubles et des aménagements. « Sans ferrures, les meubles ne sont rien de plus qu’un tas de planches », ce slogan qu’elle a lancé dès 2007 a été immédiatement compris par tout le monde. À une époque où la fonctionnalité des meubles et de l’aménagement devient de plus en plus importante, ce slogan a fait passer les ferrures de meubles du second plan au premier plan auprès des planificateurs, des designers et des fabricants de meubles.Puis une autre découverte s’y est ajoutée, celle de l’importance primordiale de la lumière dans les meubles et les pièces, qui a permis à Häfele de créer un tout nouveau champ d’activité avec Loox et Nimbus et qui ne cesse de passionner le secteur, du menuisier à l’architecte en passant par l’aménageur d’intérieur.La mise en réseau numérique de toutes ces possibilités s’est également imposée à Häfele sous l’ère de Madame Thierer en équipant par exemple des chaînes d’hôtels dans le monde entier avec son système d’accès électronique Dialock.« Dans tout ce que j’ai entrepris, j'ai toujours eu à coeur de rendre les pièces de vie plus agréables à vivre », explique Sibylle Thierer. « Mais cela n’est possible qu’en étudiant les meubles et les équipements dans leur ensemble. Ainsi, Häfele a pu évoluer, sous la direction de Sibylle Thierer, du statut de vendeur et de producteur de ferrures à celui de spécialiste et de conseiller demandé dans le monde entier pour l’aménagement de tous types de pièces. »
Il y a 2 ans et 190 jours

La France franchit le cap des 6 milliards d'euros de financements pour le climat dans les pays en développement et dépasse ses engagements

En 2009, les pays développés s’étaient collectivement engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an de financements climat pour les pays en développement à partir de 2020. Cet engagement a été confirmé en 2015 à la COP21, jusqu’en 2025.Les analyses de l’OCDE indiquent que les financements publics et privés mobilisés par les pays développés ont atteint 83,3 milliards de dollars en 2020, dont 68,3 milliards de dollars de financements publics et 13,1 milliards de dollars de financements privés mobilisés par des interventions publiques. Ces financements n’ont augmenté que de 4% par rapport à 2019, une faible hausse portée par les financements d’origine publique et limitée par la diminution des financements privés mobilisés par des interventions publiques.A l’occasion de la publication de ce rapport, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, réaffirment l’engagement de la France en faveur du financement de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement.En 2020, la France avait mobilisé 5,08 milliards d’euros, dont 1,96 milliard d’euros pour l’adaptation au changement climatique.En décembre 2020, le président de la République avait annoncé un relèvement de l’engagement financier de la France, le portant à 6 milliards d’euros par an pour les années 2021 à 2025, dont un tiers dédié à l’adaptation.La finance climat internationale mobilisée par la France a donc fortement augmenté en 2021, pour atteindre 6,1 milliards d’euros, dont 2,2 milliards d’euros en faveur de l’adaptation. Malgré la crise de la Covid-19, la France a donc une nouvelle fois tenu et dépassé ses engagements.A l'occasion de la COP27 à Charm-el-Cheikh, la France appelle les pays développés qui ne l’ont pas encore fait à se doter de cibles de finance climat ambitieuses et à les mettre en œuvre de toute urgence afin d’atteindre collectivement la cible de 100 milliards de dollars.Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « En termes de financement publics, la France joue pleinement son rôle et honore ses engagements, tant en termes de volume global de finance climat que de fléchage vers l’adaptation, dont le doublement collectif est attendu en 2025. Mais il faut aller plus loin et plus vite en mobilisant davantage les acteurs privés : le ministère de l’Economie et des Finances portera donc ce combat vers l’alignement de l’ensemble des flux financiers, publics comme privés. En effet, c’est à cette échelle et à cette échelle seulement que nous pourrons couvrir l’ensemble du coût de la transition climatique. Concrètement, il s’agit de mobiliser les autres sources de financement international telles que les banques de développement, et surtout mobiliser tous les acteurs financiers du secteur privé, comme nous le faisons en France et en Europe en nous dotant d’un cadre de déclaration et de suivi des flux extrêmement précis et exigeant. »Pour Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : « Le financement de la lutte contre le changement climatique et de l'adaptation à ses effets sont au cœur de la politique de développement solidaire de la France. La France prend sa juste part de l’effort collectif, comme l’ont souligné plusieurs rapports de la société civile, avec un objectif clair et ambitieux : 6 milliards d’euros chaque année jusqu’en 2025. Avec 2,2 milliards d’euros annuels consacrés à l’adaptation, soit plus du tiers du montant, la France se montre également à l’écoute des besoins prioritaires des pays en développement, dont la plupart sont faiblement émetteurs de gaz à effet de serre tout en étant les premiers affectés par les impacts du changement climatique. Nous avons tenu parole, et nous continuerons de le faire. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Lutter contre le dérèglement climatique exige la mise en œuvre de moyens ambitieux. A ce titre, la France a tenu ses engagements de finance climat en apportant 6 milliards par an. Néanmoins, le rapport de l’OCDE sur l’engagement collectif de 100 milliards de la part des pays développés fait état de progrès insuffisants. Dans un esprit de solidarité et avec l’intention de rehausser l’ambition climatique globale, nous devons continuer à engager tous les acteurs, privés et publics, français et internationaux, à participer à cet effort. En tenant sa promesse d’engagement financier et en concrétisant dans la loi européenne notre ambition climatique lors de notre présidence de l’Union européenne, la France est prête à relever le défi d’une COP27 réussie en appelant tous les pays à relever l’ambition de leurs actions climatiques. »Pour Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : « Derrière ces chiffres, la France appuie des projets concrets et co-construits avec les pays bénéficiaires : « partenariat pour une transition énergétique juste » avec l’Afrique du Sud pour accélérer la sortie du charbon, développement d’une agriculture résiliente au changement climatique au Sahel à travers la Grande Muraille Verte, ou encore préservation des puits de carbone naturels des forêts du bassin du Congo. »
Il y a 2 ans et 191 jours

L'Allemagne va à son tour sortir du Traité de la Charte de l'Energie

"Nous orientons de manière conséquente notre politique commerciale sur la protection du climat et en conséquence, nous nous retirons du Traité sur la Charte de l'Energie", indique la secrétaire d'Etat au ministère de l'Economie et de la Protection du climat, Franziska Brantner, dans un communiqué."C'est un signe important envoyé à la conférence des Nations unies sur le climat", la COP 27 réunie actuellement à Charm el-Cheikh (Egypte), ajoute-t-elle.Les groupes parlementaires des partis membres de la coalition au pouvoir, les sociaux-démocrates, les Verts et les Libéraux, ont donné vendredi leur feu vert à cette sortie, proposée par le gouvernement.Ils ont dans le même temps donné leur accord à la ratification de l'accord commercial CETA avec le Canada.Le Traité sur la charte de l'énergie (TCE) a été signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS.Réunissant l'UE et une cinquantaine de pays, il permet à des entreprises de réclamer, devant un tribunal d'arbitrage privé, des dédommagements à un Etat dont les décisions et l'environnement réglementaire affectent la rentabilité de leurs investissements –même lorsqu'il s'agit de politiques pro-climat.Cas emblématique: après l'adoption d'une loi néerlandaise bannissant le charbon d'ici 2030, l'énergéticien allemand RWE réclame 1,4 milliard d'euros à La Haye pour compenser ses pertes sur une centrale thermique.En septembre, l'Italie a été condamnée à verser une compensation de 180 millions d'euros à la compagnie pétrolière britannique Rockhopper, pour lui avoir refusé un permis de forage offshore. Des poursuites ont également été entamées contre la France par l'entreprise allemande Encavis AG à la suite de la modification des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque en 2020. Plusieurs pays, - l'Espagne, les Pays Bas et la France - ont annoncé récemment leur sortie du Traité.
Il y a 2 ans et 191 jours

Comment produire et utiliser l'énergie sans affecter le climat ?

1. La production et l’utilisation de l'énergie sont au cœur de la crise climatique à cause des émissions de gaz à effet de serre qui en résultent et nécessitent une action efficace dans deux directions principales. Celles-ci comprennent :La recherche d’une plus grande efficacité énergétique et la limitation de l’utilisation de l’énergie, de la production à la consommation. Il est essentiel de découpler la croissance économique, source d’élévation du niveau de vie, de la consommation d’énergie : tous les scénarios concluent à la nécessité d’une rupture dans l’évolution de l’intensité énergétique mondiale, qui doit passer d’un taux de croissance annuel de - 1 à - 1,5%, observé historiquement, à un taux de - 4 ou - 5%.La décarbonation des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, en favorisant les technologies à faibles émissions de carbone.Ces deux niveaux peuvent être activés par des choix technologiques et des changements de comportement, parfois encouragés par les politiques énergétiques.2. Les énergies renouvelables (principalement le solaire, l’éolien, la biomasse et l’hydroélectricité) doivent être appliquées et davantage développées. Aucune d’entre elles n’est sans conséquences sur l’environnement, parfois moins apparentes que pour d’autres formes d’énergie. Si l’intégration de certaines d’entre elles (énergie éolienne ou photovoltaïque) dans les réseaux électriques peut être source de difficultés en raison de leur variabilité, d’autres, au contraire, sont vertueuses en termes de stabilisation du système (hydroélectricité avec réservoirs). La plupart d’entre elles ne sont pas très denses, leur forte emprise au sol est source d’opposition locale, mais elles ont toutes l’avantage d’avoir une faible empreinte carbone.3. L’énergie nucléaire a une très faible empreinte carbone et son fonctionnement est stable et fiable. Comme l’hydroélectricité, elle peut produire des quantités massives d’électricité décarbonée et contribuer à la décarbonation des systèmes énergétiques. L’énergie nucléaire est essentielle dans la lutte contre le changement climatique. Bien que la sécurité et la gestion des déchets radioactifs soient souvent citées comme des préoccupations, ces préoccupations peuvent être gérées aujourd’hui de manière adéquate, notamment par la réutilisation de certains déchets à longue demi-vie. Le principal défi pour les responsables des politiques énergétiques et les ingénieurs est de redonner au nucléaire la place qui lui revient par l’information et le débat.4. Les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), qui sont responsables d’une grande partie des émissions de CO2, représentent toujours la plus grande part du bouquet énergétique mondial. S’il ne semble pas possible de les éliminer rapidement et complètement, notamment dans certains secteurs comme les transports, ou dans certains pays, ils pourraient constituer une énergie de transition en étant associés aux technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone.5. L’électrification est certainement l’un des principaux moteurs de la transition énergétique. Une attention particulière doit être accordée aux systèmes électriques, notamment pour assurer la production de base. Le déclassement des centrales thermiques fossiles et le développement massif des énergies renouvelables variables peuvent poser des problèmes de continuité et de qualité de l’approvisionnement en électricité. Des centrales électriques de secours, des technologies de stockage d’énergie rentables et efficaces, le développement de la flexibilité de la demande et le développement des réseaux électriques seront nécessaires pour surmonter le problème de variabilité des énergies renouvelables. La question de l’accès à l'énergie en général et à l’électricité en particulier reste, dans de nombreuses régions du monde, un défi majeur auquel il faudra probablement apporter des réponses différentes, que ce soit pour l’approvisionnement des grandes mégalopoles en développement ou pour les sites isolés et hors réseau.6. La recherche d’une plus grande résilience des systèmes énergétiques soulève des questions sur l’utilisation des terres, la rareté de l’eau ou l’utilisation de matières premières (cuivre, lithium, nickel, cobalt, zirconium, métaux du groupe du platine et terres rares) qui pourraient conduire à leur épuisement précoce. Le passage de la dépendance des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, des combustibles fossiles à certaines matières premières, composants et équipements constitue un nouveau défi auquel il faut apporter des réponses, notamment en termes d’économie circulaire et de développement industriel.7. Des politiques énergétiques nationales efficaces et une coopération internationale seront essentielles pour mettre en œuvre les politiques les plus efficaces pour atteindre l’objectif net zéro émissions. S’il est indéniable que les pays développés représentent encore une part importante des émissions (33% en 2021 contre 40% en 2011), les tendances démographiques mettent en évidence le rôle majeur des pays en développement : en 2050, la planète comptera probablement près de 10 milliards d’habitants, contre environ 8 milliards aujourd’hui, et cette croissance s’observera principalement dans les pays en développement, qui représenteront 87% de la population mondiale. La recherche de solutions doit s’appuyer sur une vision prospective de la consommation d’énergie - marquée par le vieillissement de la population et l’urbanisation croissante (55% de la population mondiale vit en ville en 2022, 70% en 2050) et par les émissions associées. Les choix de politique climatique - y compris le soutien des économies développées aux économies en développement - ne peuvent se concevoir en dehors d’un cadre et d’un effort globaux.8. Le choix de se concentrer sur les solutions qui contribuent efficacement et immédiatement à la lutte contre le changement climatique ne doit pas nous faire oublier :L’effort de recherche indispensable pour développer des solutions à moyen ou long terme qui trouveront leur place dans le futur, comme les installations utilisant de l’hydrogène décarboné, d’autres carburants zéro carbone, l’amélioration de l’efficacité de la mobilité électrique et des bâtiments, les technologies de stockage y compris l’utilisation de l’électricité du réseau en dehors des heures de pointe, les tours solaires, les petits réacteurs nucléaires modulaires et la fusion nucléaire. En ce qui concerne l’hydrogène à très faible teneur en carbone ou les carburants synthétiques, il convient de poursuivre la recherche et le développement pour faire face aux difficultés d’utilisation, y compris la sécurité du stockage et le risque d’inflammabilité, avant de pouvoir exploiter pleinement leurs potentialités ;Le besoin croissant d’adapter les économies, et en particulier les systèmes énergétiques, au changement climatique afin de protéger les installations de production d’énergie de la menace de l’élévation du niveau de la mer et des conditions climatiques extrêmes. Les conséquences du changement climatique se font déjà sentir sur la navigation fluviale, l’irrigation, l’hydroélectricité et le refroidissement des centrales thermiques ;Le lien entre l’énergie et les Objectifs de Développement Durable ; la recherche de solutions fournies par les ingénieurs conduit parfois à des choix énergétiques qui entrent en conflit avec d’autres exigences de durabilité telles que la biodiversité ou la protection des habitats des populations autochtones.9. Les trajectoires vers des systèmes énergétiques durables nécessiteront une méthode rationnelle et rigoureuse pour faire des choix, loin de tout rêve ou idéologie, et devraient être fondées sur les principes suivants :Adopter une approche systémique ;Exploiter les meilleures technologies matures et le développement des compétences associées, tout en encourageant également l’innovation et le développement de nouvelles technologies ;Mettre l’accent sur le potentiel réel de toute nouvelle technologie, sur son adaptabilité et sur la facilité de son transfert ;Donner plus d’importance à l’efficacité économique alors que la crise économique et sociale mondiale provoquée par des situations imprévues laisse tous les acteurs sous contraintes financières ;Mettre en œuvre une plus grande coopération internationale entre les pays développés et les pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.10. Il est essentiel d’avoir une approche équilibrée entre le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement qui est fondamentale pour la sécurité énergétique d’un pays. C’est la condition sine qua non de l’acceptation par ses citoyens de la mise en œuvre de politiques énergétiques.
Il y a 2 ans et 191 jours

Rehau annonce un partenariat qui révolutionne l'univers des portes d'entrée

REHAU Window Solutions s'engage dans une coopération de développement et de vente avec VOLMA et VITRUMGLASS. Cette alliance constitue une nouvelle étape stratégique pour REHAU Window Solutions sur le marché français en pleine croissance. Cela crée la base parfaite pour un partenariat très réussi entre trois leaders de l'innovation.Zoom sur la porte d’entrée du futur À BATIMAT, la 4 octobre 2022, REHAU Window Solutions, VOLMA et VITRUMGLASS ont franchits une étape stratégique dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes et tournées vers l'avenir pour les portes d’entrée à vitrage opacifiant et vitrage chauffant. Le savoir-faire combiné des trois partenaires dans les domaines des systèmes de profilé PVC, des systèmes de portes d’entrée et du verre isolant SMART est synonyme de développement et de commercialisation réussis de solutions particulièrement remarquables en termes d'efficacité énergétique, de confort et de durabilité.La combinaison des solutions REHAU pour les profilés de portes, de VOLMA pour les panneaux de portes d’entrée ainsi que du verre opacifiant et chauffant couplé au système de pilotage VITRUMBOX Door de VITRUMGLASS, offre ainsi des réponses décisives aux tendances et défis mondiaux.Une solution pérenne qui répond aux attentes du marché et aux prochains défis« Nous sommes impatients de travailler avec deux partenaires solides. Cette coopération stratégique de développement et de vente est la base parfaite pour une collaboration fructueuse entre trois leaders de l'innovation. REHAU Window Solutions franchit ainsi une nouvelle étape cohérente sur le chemin de la croissance que nous poursuivons résolument avec nos clients et nos partenaires. Osez la différence. Boostez votre business.», Bruno Bednaczyk, Directeur France de la division Window Solutions. Cette coopération se traduit par de nombreux avantages évidents pour les fabricants : les composants coordonnés les uns aux autres donnent lieu à des solutions complètes qui peuvent être traitées de manière rationnelle et sûre. « Nous sommes très enthousiastes à l'idée de cette coopération avec VOLMA et VITRUMGLASS. Ce codéveloppement propose des solutions qui répondent pleinement aux attentes du marché grâce à des produits innovants, économes en énergie et durables ». Maxime Boileau, Responsable Marketing France de la division Window Solutions.« Nous sommes ravis d’être associé à ce projet qui prend son sens plus que jamais dans le contexte actuel. Le retour terrain de nos partenaires est une demande grandissante pour les économies d’énergie et le souhait de disposer de solutions modernes qui marquent la différence. La combinaison des produits REHAU, VOLMA et VITRUMGLASS permet d’aboutir à un produit à hautes performances thermiques, que ce soit en périphérie par ses profils ouvrant et dormant, sur sa surface par son épaisseur et sa structure innovante et par son vitrage avec cette technologie chauffante qui limite les déperditions de chaleur. La qualité des composants utilisés associés à ces solutions chauffantes et opacifiantes apportent un réel gain en termes d’économie d’énergie et de confort d’utilisation ». Franck Serrure Président de VOLMA. « Nous sommes très heureux d’officialiser notre collaboration avec REHAU et VOLMA et de proposer ensemble un produit unique qui répond à des besoins exprimés par nos clients tant sur la performance thermique, énergétique, que sur le confort et le design. La porte d’entrée du futur est le maillage du chauffage grâce au vitrage chauffant à faible consommation et de l’opacification commandée. Ces deux fonctions pilotées par le système VITRUMBox Door, dédiée à la porte d’entrée permet d’assurer le contrôle de la chaleur et de l’opacité du vitrage. C’est le résultat de plusieurs années de recherche pour aboutir à un produit fini et clé en main ». Estelle CHOLLET, Directrice Générale de VITRUMGLASS.« La réussite de cette collaboration est le fruit d’une belle rencontre avec les groupes REHAU et VOLMA. Nos ambitions, nos stratégies, nos idées sont très convergentes et permettent d’aboutir en quelques mois au développement d’un concept très prometteur et évolutif qui répond aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. La porte d’entrée du futur est un produit qui nous tient à coeur depuis des années et je suis ravi de coopérer avec REHAU et VOLMA pour son développement et sa commercialisation ». Manuel DARIOSECQ, Président de VITRUMGLASS.VOLMA, un leader Français de la porte d’entrée moderne Depuis plus de 30 ans, les collections de panneaux de porte et de verres décoratifs VOLMA reflètent un sens de l’innovation et un savoir-faire qui caractérisent cette signature qui a fait sa renommée. Principalement dédiée à la fabrication des entrées PVC, Aluminium et Verre, VOLMA complète ses gammes avec des panneaux plates-bandes pour menuiseries et vérandas et en distribuant des accessoires divers. Implanté sur un site de 20000 m², VOLMA réalise un chiffre d’affaires annuel de 17 millions d’euros et produit 11000 monoblocs et 45000 panneaux décoratifs par an. De rencontres décisives en prises de décisions stratégiques, le concepteur fabricant s’est construit une solide réputation à la hauteur de ses engagements. Il poursuit aujourd’hui ses ambitions, ses objectifs, avec cette passion du métier qu’il s’efforce de partager. VITRUMGlass, un leader innovant de l’intégration et du pilotage de vitrage technique et intelligent Pionniers dans l’intégration et le pilotage du vitrage intelligent en France, VITRUMGLASS en a fait un métier et sa spécialité depuis plus de 10 ans. Motivés autant par la passion du vitrage chauffant, opacifiant et du vitrage technique que par l’utilité de ces produits, VITRUMGLASS est convaincu de son engagement : responsable, écologique et durable, le vitrage chauffant est plus qu’une alternative aux solutions traditionnelles de chauffage, il est une solution d’avenir. C’est une réalité qui a fait ses preuves. La performance du vitrage chauffant est au rendez-vous, 100 % de ceux qui ont essayé en sont satisfaits. Il revient à tous de le promouvoir à l’heure du bas carbone et de la maitrise de l’énergie. Et pour être à la hauteur des enjeux, VITRUMGLASS a tenu à développer une expertise, un système de pilotage VITRUMBox et un service complet de l’étude à la mise en oeuvre des produits verriers pour accompagner aussi bien les professionnels que les particuliers. Plus d’infos sur www.vitrumglass.comREHAU : Des avancées technologiques. Votre confort au quotidienLa division Window Solutions de REHAU Industries réinvente les fenêtres, portes et volets chaque jour. Pour une vie meilleure. Leur approche unique du recyclage labélisée EcoPuls représente un concept de durabilité inégalé dans l'industrie. En tant que pionnier et moteur de solutions industrielles orientées vers l'avenir, REHAU Window Solutions créé des fenêtres, portes et volets en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur : Vos fenêtres réinventées pour la vie d’aujourd’hui.Le groupe REHAU réalise un chiffre d'affaires annuel de plus de quatre milliards d'euros avec des solutions à base de polymères. Il regroupe sous le même toit plusieurs sociétés : REHAU Industries, Meraxis, New Ventures, RAUMEDIC et REHAU Automotive. REHAU Industries est une entreprise indépendante et regroupe les divisions Building Solutions, Window Solutions, Furniture Solutions et Industrial Solutions. Plus de 12 000 employés répartis sur plus de 150 sites dans le monde dont deux en France travaillent ensemble pour améliorer continuellement la vie des usagers grâce à l'utilisation de technologies innovantes et durables pour les secteurs de la construction, des fenêtres, du mobilier et de l'industrie.
Il y a 2 ans et 194 jours

Vinci remporte 4 milliards d'euros de contrat pour le nouveau métro de Toronto

Vinci Construction Grands Projets (50%) en groupement avec Ferrovial (50%) ont été retenus par Metrolinx, l'autorité responsable des transports dans la région de Toronto, "pour réaliser en conception-construction-financement une section significative du nouveau métro Ontario Line", a dévoilé le groupe dans un communiqué."Le contrat, d'une valeur de 6 milliards de dollars canadiens (4,4 milliards d'euros), porte sur le financement, la conception et la construction du génie civil - hors équipements ferroviaires - d'un tunnel bitube de 2 x 6 km, et la réalisation tous corps d'état de 7 nouvelles stations", détaille Vinci, selon le communiqué.Vinci annonce "plus de 1.500 emplois directs créés pendant la construction", prévue pour durer 89 mois avec une réception de l'ouvrage en 2030.Le financement sera "pour partie mobilisé par le constructeur" grâce notamment à une "facilité bancaire mobilisant un pool international de onze banques, dont trois canadiennes".Selon Vinci, "227.000 habitants se retrouveront à proximité du métro, qui accueillera 388.000 usagers quotidiens en 2041" et permettra d'éviter 28.000 véhicules chaque jour, assure le groupe."Vinci Construction confirme son ancrage au Canada", se félicite le groupe, qui exécute déjà un "contrat de conception-construction-financement en cours à Ottawa, pour l'extension de la ligne de la Confédération, couvrant 27,5 km de voies nouvelles, 16 gares et les ouvrages associés".
Il y a 2 ans et 195 jours

Solaire, pompes à chaleur : l'UE veut simplifier et accélérer les autorisations

Dans le cadre de l'ambitieux plan climat européen, un projet législatif visant à renforcer le déploiement des énergies renouvelables avait déjà été présenté par la Commission en juillet 2021, et fait actuellement l'objet de négociations serrées entre les eurodéputés et les Etats membres.En attendant l'accord final sur ce texte et sa transposition dans les droits nationaux, Bruxelles propose donc des mesures provisoires applicables dès leur approbation par les Etats et sans consultation du Parlement européen, en vue de "remédier au +goulet d'étranglement+ des procédures d'autorisation qui entravent le déploiement accéléré des projets".L'objectif est de cibler "les technologies spécifiques et projets qui ont le plus grand potentiel de déploiement rapide et le moins d'impact sur l'environnement, pour contribuer à notre sécurité énergétique" à l'heure où l'UE cherche tous azimuts à réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.L'exécutif européen propose que les infrastructures d'énergies renouvelables soient "présumées d'intérêt public supérieur", permettant aux nouvelles procédures d'autorisation de bénéficier d'une "évaluation simplifiée" et des dérogations prévues dans les réglementations environnementales.Par ailleurs, afin d'accélérer le déploiement des pompes à chaleur, Bruxelles veut accélérer les procédures d'octroi de permis, qui ne pourront plus excéder trois mois. Les connexions au réseau seront automatiquement autorisées pour les pompes jusqu'à 12 kW.La Commission propose également de restreindre à un délai maximum d'un mois le processus d'autorisation pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments ou structures existantes, et pour leur connexion au réseau. Ces installations solaires seraient exemptées d'évaluation d'impact environnemental. Et pour les petites installations, Bruxelles suggère même que l'approbation soit tacite, via la notion de "silence administratif positif".Enfin, pour toute augmentation de la puissance des infrastructures d'énergies renouvelables existantes (solaire, parcs éoliens, géothermie...), l'octroi du permis devra prendre au maximum six mois, en incluant les évaluations environnementales, lesquelles seraient restreintes.Dans ce cadre, la procédure d'autorisation pour des raccordements aux réseaux d'électricité de toutes les infrastructures d'énergies renouvelables sera limitée à un mois et drastiquement simplifiée, dans les cas où l'augmentation de la capacité totale ne dépasse pas 15%.Gonfler la puissance des sites existants "offre un potentiel important pour augmenter rapidement la production d'électricité à partir de toutes les sources renouvelables", selon la Commission.D'ici juillet 2023, Bruxelles pourra proposer de prolonger l'application de ces mesures d'urgence si elle le juge nécessaire, notamment "en fonction de l'évolution de la sécurité d'approvisionnement et des prix de l'énergie".Avec cette proposition, "d'une durée et d'une portée limitées", "nous pourrons débloquer une myriade de projets d'énergies renouvelables dès les douze prochains mois", a fait valoir la présidente de la Commission Ursula von der Leyen devant le Parlement européen."D'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), nous pourrions déjà remplacer 14 milliards de m3 de gaz l'an prochain (...) rien qu'en accélérant les procédures d'autorisation de ces projets", a-t-elle indiqué.Les capacités des énergies renouvelables dans l'UE devraient gonfler de plus de 50 GW en 2022, une année record, dont un accroissement de 40 GW pour les seules installations solaires photovoltaïques, principalement des panneaux sur toiture, selon la Commission. Mais le déploiement du solaire doit s'accélérer à 60 nouveaux GW/an pour atteindre les objectifs de renouvelables pour 2030, avertit-elle.
Il y a 2 ans et 195 jours

Un 49.3 qui balaye l'espoir de 12 milliards d'euros en plus pour la rénovation énergétique

Avec un nouveau 49.3, la Première ministre Élisabeth Borne a engagé sa responsabilité devant l'Assemblée nationale hier afin de faire adopter la seconde partie du Projet de loi de finances 2023.
Il y a 2 ans et 196 jours

Les énergies renouvelables vont apporter 31 milliards d'euros à l'Etat en 2022 et 2023

Le gendarme de l'énergie, qui en juillet estimait ce montant à 8,6 milliards d'euros, a revu ses prévisions à la hausse, à la faveur de la montée des prix de marchés de l'électricité. "La CRE prévoit, dans les conditions actuelles de prix de gros, que toutes les filières d'énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l'Etat", note-t-elle.Dans cet ensemble, l'éolien apporte l'essentiel des recettes, à hauteur de 21,7 milliards d'euros, la filière photovoltaïque pour 3,5 milliards,la filière hydraulique pour 1,7 milliard, et le biométhane injecté dans les réseaux de gaz pour 0,9 milliard.La France doit cette situation favorable à l'existence depuis 2003 d'un mécanisme de soutien aux renouvelables particulier: l'Etat garantit un certain niveau de prix d'achat de l'électricité aux opérateurs d'énergies renouvelables, qui en revanche reversent la différence quand les prix du marché dépassent ce prix garanti - ce qui est le cas aujourd'hui.A ce rythme, le secteur des énergies renouvelables devrait ainsi avoir remboursé prochainement tout ce qu'il a reçu depuis vingt ans. Ces recettes pour le budget de l'Etat contribueront à financer les boucliers tarifaires et amortisseurs destinés à protéger consommateurs et entreprises de la flambée des prix de l'énergie, rappelle la CRE.Mais alors que le contexte des prix de marchés est plus favorable aux producteurs, la CRE alerte aussi mardi sur les résiliations anticipées de ces contrats de soutien par certains producteurs d'EnR: en juillet, ces demandes de résiliation concernaient une puissance installée cumulée de 1,3 gigawatt (GW) ; à fin septembre, ce volume dépassait 3,7 GW.Ces annulations entraîneront une perte cumulée de 6 à 7 milliards d'euros pour l'Etat sur 2022 et 2023, estime à ce stade la CRE."Ces installations n'ont pu être développées que grâce au soutien financier de l'Etat dont elles ont bénéficié sur des durées généralement supérieures à 10 ans. Il est tout à fait anormal que les producteurs concernés sortent des contrats garantis par l'Etat à quelques années de leur échéance pour profiter des prix de gros élevés", ajoute la commission, qui recommande de renforcer la taxation des rentes infra-marginales prévues par l'UE pour ces installations.
Il y a 2 ans et 196 jours

Macron propose un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France

"Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée.Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière".Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2, dont le Pdg de TotalEnergies Patrick Pouyanné, ont été reçus dans la salle des fêtes de l'Elysée.A eux seuls, ces 50 sites représentent 30.000 emplois et la moitié des émissions de l'industrie, soit 10% des émissions du pays. "Le but c'est de diminuer par deux les émissions de gaz à effet de serre de ces sites en dix ans, donc d'enlever 5% des émissions françaises", explique-t-on à l'Elysée. Ce sont les sites sidérurgiques d'Arcelor Mittal à Dunkerque ou Fos-sur-Mer, les cimenteries de Vicat, Lafarge ou Calcia, des usines chimiques du Grand Est, de l'étang de Berre ou de Normandie, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arcques, les raffineries d'ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en région PACA, ou les sites de production de sucre de Tereos et Cristal Union dans le nord de la France.Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté d'accélérer la lutte contre le changement climatique, après un premier quinquennat jugé trop timoré en la matière par les spécialistes de l'environnement. Mais aussi de réindustrialiser."La décarbonation c'est un des éléments qui doivent nous permettre à continuer de créer de l'emploi industriel", a-t-il souligné."Pas amical"Le chef de l'Etat a surtout pointé la concurrence exacerbée de puissances économiques comme les Etats-Unis qui promettent des subventions publiques massives pour la décarbonation, avec un risque de désindustrialisation si les Européens ne suivent pas."Les Etats-Unis sont producteurs d'un gaz peu cher qu'ils vendent cher, et en plus ont pris des dispositifs d'aides massives sur certains secteurs", a-t-il dit."Ce n'est pas conforme aux règles de l'OMC et ce n'est pas amical", a-t-il insisté en promettant de mettre le sujet sur la table lors de sa visite d'Etat début décembre à Washington.S'adressant aux industriels, il a demandé que des "contrats de transition écologique" soient signés pour graver dans le marbre les efforts promis, site par site, et filière par filière aussi, sous l'égide du ministre de l'Industrie."Nous mettrons en ligne la carte de France des 50 sites" les plus émetteurs de CO2 pour suivre les progrès, a-t-il promis devant une carte de France géante montrant les émissions, où se distinguent le nord de la France avec 12 millions de tonnes de CO2 émises, suivie par le bassin de Marseille-Fos avec un peu plus de 10 millions de tonnes de CO2, et l'embouchure de la Seine en Normandie.Les cinq milliards d'euros supplémentaires annoncés mardi s'ajoutent aux 5 milliards déjà prévus dans le plan France Relance pour la décarbonation de l'industrie. Par ailleurs, la France a aussi prévu neuf milliards d'euros d'investissement pour le développement de l'hydrogène, qui est un des vecteurs puissants de la décarbonation de l'industrie.Il faut "sous six mois que le gouvernement puisse présenter un plan pour intégrer" ces montants "dans les travaux de programmation pluriannuelle de l'énergie", a précisé le président.La planification devra se faire "par technologie", a-t-il dit en évoquant aussi bien l'hydrogène - qui sera utilisé notamment par la sidérurgie en remplacement du charbon -, le développement de la biomasse pour remplacer le gaz, l'électrification des ports maritimes et fluviaux pour l'acheminement des marchandises, ou la capture et la réutilisation du co2.Lors de différentes présentations, les industriels présents ont de leur côté beaucoup insisté pour avoir accès à une source d'électricité "stable" et "massive", alors que les déboires techniques d'EDF dans ses centrales nucléaires sont encore loin d'être résolus.
Il y a 2 ans et 197 jours

Coupe du monde du Qatar : une étude réévalue son impact carbone à la hausse

D’après son rapport, la FIFA estime que le bilan carbone total de la Coupe du monde au Qatar s'élèvera à 3,6 M de tonnes équivalent CO2. C’est peu ou prou ce que produit un pays comme l’Islande sur une année complète. C’est aussi le bilan carbone des JO de Rio en 2016. Pour Greenly, spécialiste du bilan carbone, ce chiffre est cependant largement sous-estimé.Le bilan carbone sous-estimé des infrastructuresAu total, huit enceintes ont été prévues pour la Coupe du monde, dont une seule existait auparavant : le Khalifa International Stadium, construit en 1976 - seul stade non climatisé de la compétition. Une autre infrastructure, elle, sera entièrement démontée à l'issue de la compétition. La construction des 6 nouveaux stades permanents aurait ainsi généré une empreinte carbone 8 fois supérieure aux annonces de la FIFA, selon Carbon Market Watch. Au total, 1,6 millions de tonnes de CO2e contre les 200.000 établis en partant du principe que les stades seraient exploités sur 60 ans de compétitions sportives. Même si le système de climatisation mis en place s’avère 40% moins énergivore - car alimenté via l’énergie solaire - ces stades à ciel ouvert ne pourront par ailleurs être refroidis qu'au prix d'une dépense énergétique considérable (difficilement chiffrable, elle aussi). En tout état de cause, le système de climatisation a sauté dès le jour du match test, le 9 septembre dernier.En outre, pour accompagner cet essor, de multiples chantiers périphériques, tels que des axes routiers, de nouveaux hôtels (dont plusieurs de luxe), des complexes commerciaux et des parcs d’attraction ont vu le jour. S’il est difficile de quantifier l’empreinte carbone de ces chantiers et de la dépense énergétique liée à leur exploitation en l'absence de données précises, on sait en revanche que le secteur de la construction est l'un des plus polluants. En 2014, il pesait à lui seul 6% de l'empreinte carbone mondiale.Le poids carboné du transport et de l’hébergementD'après les calculs réalisés par Greenly, le transport aérien des 1,2 millions de supporters jusqu'aux pays du Golfe Arabo-persique pourrait peser aux alentours de 2,4 millions de tonnes équivalent CO2. Ce à quoi s'ajouteraient les 160 navettes quotidiennes par avion entre Doha et ses voisins - soit 1 avion toutes les 10 minutes.En admettant que ces vols soient effectués avec des Airbus A320 dotés d’une capacité de 150 passagers et remplis à 75% de leur capacité (la moyenne d’un vol traditionnel), 160 allers-retours entre Doha et Dubaï équivaudraient à 2160 tonnes de CO2e. Remplis à 100%, ils pèseraient 2880 tonnes, soit 83.520 tonnes équivalent CO2 sur les 29 jours que compte la compétition.Par ailleurs, qu’en est-il précisément du transport aller-retour des 32 délégations attendues pour cette Coupe du monde, notamment si ces dernières privilégient l'usage des jets privés plutôt que des avions de ligne "classiques" ? Pour rappel, un jet privé émet en moyenne 5 à 14 fois plus de CO2 qu’un avion de ligne “classique”.L’invisible pollution numériqueLa Coupe au Qatar réunira environ 3,2 milliards de téléspectateurs, un chiffre du même ordre de grandeur que celui de la précédente Coupe du monde en Russie en 2018.Selon le rapport de la FIFA, cette dernière avait alors comptabilisé plus de 34,66 milliards d’heures de visionnage. Or, il est important de souligner que la production électrique nécessaire au fonctionnement des téléviseurs est elle aussi source d'émissions de CO2, lorsqu'elle implique le recours aux énergies fossiles.Selon Total Energies, la consommation électrique moyenne d’une télévision LCD est de 0,1 kWh par heure de visionnage, quand la moyenne mondiale de l’intensité carbone de l’électricité, elle, est de 475 gCO2e/kWh. Greenly estime ainsi que l’empreinte carbone de la retransmission des matchs se situera aux alentours de 1 à 2 millions de tonnes équivalent CO2 à elle seule.Pour Alexis Normand, CEO et co-fondateur de Greenly : « L’ensemble de ces estimations n’est pas à prendre au pied de la lettre. Leur ordre de grandeur nous permet cependant de constater à quel point les chiffres annoncés par le Qatar sont en-deçà de la réalité. »Une Coupe du monde loin d’être neutre en carboneCette Coupe du monde est présentée comme la première neutre en carbone. Quand bien même le montant des émissions de CO2 annoncées est supérieur à ceux des éditions russes et brésiliennes - respectivement de 2 millions de tonnes de CO2 chacune. Le Qatar compte ainsi compenser ses émissions en achetant des crédits carbone. Or, à un mois de la compétition, seuls trois projets de compensation carbone ont été validés. Autrement dit, 5% de l’objectif affiché. Pour faire valider la crédibilité des projets, le Qatar a eu recours au Global Carbon Council, une instance non indépendante et non reconnue à l’international, ayant des critères différents de ceux des autres systèmes existants. Quoiqu’il en soit, même si le Qatar achète 3,6 millions de crédits carbone, cela sera a priori insuffisant puisque le bilan carbone de cet événement demeure largement sous-estimé.Pour Alexis Normand : « Il est impossible d'estimer précisément l'empreinte carbone de la Coupe du monde au Qatar. Pourtant, avec nos seules estimations "au bas mot", nous avoisinons d'ores et déjà les 6 millions de tonnes de CO2e, soit presque le double des émissions annoncées par le Qatar. Sur le volet écologique, le principal reproche que l’on peut formuler réside dans l’irrationalité de la tenue d’un tel événement dans un pays dont le climat est inadapté, qui ne disposait pas des infrastructures requises - car inutiles en temps normal - ni de la capacité d’accueil nécessaire à un tel afflux de spectateurs. »
Il y a 2 ans et 197 jours

Rénovation énergétique : des ONG appellent l'Etat et les banques à investir 28 milliards d'euros par an

"Un accroissement de l'investissement public et des prêts à taux zéro garantis par la BCE (Banque centrale européenne, NDLR) pour un montant total de 28 milliards d'euros par an" permettrait à la France de "tenir ses objectifs" en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, estime dans un communiqué publié lundi la coalition Unlock. Celle-ci réunit en France des organisations telles que Agir pour le climat, Reclaim Finance, ou la Fondation Abbé Pierre.Les objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment "requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu'en 2050", selon Unlock qui souligne que la France est "très en retard"."L'Etat français consacre environ 5 milliards d'euros par an à la rénovation énergétique des logements", poursuit la coalition d'ONG, mais "cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements".Pour atteindre ses objectifs, la France devrait réaffecter, selon Unlock, ces 5 milliards d'euros d'aide "aux seules rénovations énergétiques performantes" et l'investissement devrait être porté à 28 milliards d'euros par an grâce à des "subventions publiques" et à "des prêts à taux zéro garantis par la BCE".Le 1er novembre, les députés avaient adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments. Cet amendement avait cependant été écarté dans la version finale du texte.Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a atteint 19,9 milliards d'euros.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.La coalition Unlock appelle à une refonte du financement de la rénovation énergétique des logements à travers l’action conjointe de l’État, de la BCE et des banques commercialesLes systèmes de financement actuels n'incitent pas les ménages à engager des rénovations performantes : seuls 45.000 logements font l’objet d’une rénovation BBC chaque année.Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France devrait rénover 700.000 logements de manière performante tous les ans. Le rythme des rénovations globales doit donc être multiplié par plus de quinze.La campagne Unlock demande des subventions publiques et des prêts à taux zéro garantis par la BCE à hauteur de 28 milliards d’euros par an pour que la France atteigne ses objectifs. La campagne plaide pour une prise en charge intégrale des travaux pour les familles les plus précaires.Selon les estimations de la campagne Unlock, une rénovation performante permettrait à un ménage d’économiser en moyenne 760 euros par an sur ses factures d'énergie s’il habite dans un appartement, 1.250 euros s’il habite dans une maison.La France pourrait économiser l’équivalent des émissions de carbone de tout le pays pendant un an et demi si les objectifs de rénovations BBC des logements étaient tenus jusqu’en 2050.Avec la crise mondiale de l’énergie et des températures de plus en plus extrêmes, des millions de ménages français craignent de ne plus être en capacité de payer leurs factures et s’inquiètent pour leur avenir. Or la France est très en retard sur ses objectifs de neutralité carbone dans le bâtiment, qui requièrent la rénovation performante de 700.000 logements par an jusqu’en 2050.L’État français consacre environ 5 milliards d’euros par an à la rénovation énergétique des logements. Cette dépense publique ne parvient pas à stimuler la demande et à avoir un impact réel sur le taux de rénovation performante des logements. Si 13,3% des habitations font l’objet de “travaux” de rénovation énergétique tous les ans, seules 0,14% (45.000 habitations) font l’objet d’une rénovation BBC. Près des deux tiers (56%) des rénovations se traduisent par une économie d’énergie insignifiante, inférieure à 3%.Pourtant, grâce à une réaffectation des 5 milliards d’euros d’aides aux seules rénovations énergétiques performantes, à un accroissement de l'investissement public et à des prêts à taux zéro garantis par la BCE pour un montant total de 28 milliards d’euros par an, la France pourrait tenir ses objectifs.Unlock estime que la France économiserait ainsi au cours des trente prochaines années l’équivalent de l’ensemble de ses émissions de gaz à effet de serre sur 1 an et demi. Au niveau de chaque foyer, c’est l’équivalent d’un vol aller-retour entre Paris et San Francisco tous les ans.La campagne Unlock, qui regroupe en France Agir pour le climat, Reclaim Finance, l’Institut Rousseau, l’Association et l’Institut négaWatt, le Shift Project, Dorémi, la Fondation Abbé Pierre, le CLER-Réseau pour la transition, l’Institut Veblen, demande un accroissement des subventions publiques, une prise en charge intégrale pour les ménages les plus précaires et l’octroi de prêts à taux zéro garantis par la BCE pour que la France soit en capacité de rénover 700.000 logements par an et d’atteindre son objectif de neutralité carbone.La campagne appelle le gouvernement, la Banque centrale européenne et les banques commerciales françaises à travailler ensemble pour délivrer les 28 milliards d’euros de financement nécessaires chaque année aux rénovations énergétiques performantes de nos logements.Pour Lucas Chabalier, responsable plaidoyer au sein d’Agir pour le climat et chargé de partenariat et stratégie sur la campagne Unlock France : « Parce que nos dirigeants ne se sont pas donné les moyens de tenir leurs objectifs en matière de rénovation énergétique au cours des 15 dernières années, ils sont contraints aujourd'hui de dépenser des milliards pour nous protéger contre la hausse des prix de l'énergie. Pour ne plus être acculé demain à ces dépenses en pure perte, le gouvernement doit enfin engager un plan de transformation de notre parc de logements. Ce serait un chantier fondateur. »Pour Paul Schreiber, chargé régulation et banques centrales au sein de Reclaim Finance : « La colère monte face au coût de la vie qui explose. Si l'Etat est en première ligne pour y répondre, c'est le rôle de la BCE de contrôler l'inflation au sein de la zone Euro. Pour contribuer à la réduction de la demande en énergie et des factures des Européens, la Banque centrale peut lancer une facilité de financement permettant aux citoyens d'accéder à des prêts à taux zéro pour financer la rénovation des logements. Face à la crise, il est temps que ses dirigeants - dont le gouverneur de la Banque de France - prennent leurs responsabilités. »Comment cela va-t-il fonctionner ?Le coût moyen d’une rénovation performante est de 53.800 euros pour un logement individuel et 19.700 euros pour un logement collectif. Les propriétaires les plus modestes se verraient offrir une prise en charge intégrale. Les ménages moins vulnérables auraient accès à une combinaison de subventions et de prêts à taux zéro, selon un barème dégressif en fonction de leurs revenus.Ceci exige des subventions à hauteur de 13 milliards d’euros par an environ. Après avoir réaffecté les primes existantes, le taux de TVA réduit et les crédits d’impôt liés à l’écoPTZ (prêt à taux zéro pour les travaux de rénovations énergétiques), soit environ 5 milliards d’euros de dépenses annuelles, les pouvoirs publics français devraient investir 8 milliards d’euros supplémentaires par an. Cette somme représente environ 10% du budget annuel de l’Education nationale. L’État doit également veiller à ce que les 2 milliards d’euros dépensés chaque année au titre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) pour les logements soient consacrés à des rénovations performantes.La campagne demande à la BCE d’offrir aux banques commerciales des taux d’escompte verts pour les prêts à la rénovation afin d’encourager ces prêts et de réduire le coût des emprunts pour les ménages. Les banques seraient tenues de répercuter les avantages du taux d’escompte vert auprès des consommateurs sous la forme de prêts à taux zéro, à rembourser sur une période pouvant aller jusqu’à 30 ans.Une augmentation annuelle de 13 milliards de l’encours des banques pour financer la rénovation performante des logements correspondrait à une expansion du bilan de la BCE très modeste au regard des 450 milliards d’euros de TLTRO (opérations de refinancement ciblé à long terme) engagés en 3 mois lors de la crise Covid.Ces mesures permettraient aux ménages qui vivent dans des logements individuels d’économiser en moyenne 1.250 euros par an, 760 euros pour ceux qui vivent dans des logements collectifs, sur la base des prix moyens de l’énergie entre 2013 et 2021.Plus de 12 millions de personnes, soit 20% des ménages français, sont actuellement en situation de précarité énergétique. La hausse des prix de l’énergie, appelée à durer, risque d’aggraver ces chiffres.
Il y a 2 ans et 197 jours

Le chiffre d'affaires de Vinci augmente de 26% au 3T, tiré par l'international

Vinci a annoncé une hausse de 26% de son chiffre d'affaires au 3e trimestre, à 16,7 milliards d'euros, tiré par l'international qui représente plus de la moitié du total.
Il y a 2 ans et 198 jours

Gabriel Attal défend au Sénat une "rallonge" dans le budget rectificatif 2022 pour faire face à l'inflation

Une enveloppe de 2,4 milliards d'euros, qui s'ajoutent aux 20 milliards débloqués cet été pour le pouvoir d'achat, est dédiée dans le projet de deuxième loi de finances rectificative à soutenir les Français face à l'inflation (chèque énergie, remise carburant, aides aux universités, etc.).Quelque 5 milliards supplémentaires seront alloués à "un certain nombre d'ajustements de fin de gestion" (2 milliards pour renflouer France Compétences, 450 millions pour aider les agriculteurs, 1,1 milliard pour la défense dans le contexte de la guerre en Ukraine...) mais ces ouvertures de crédits sont "compensées par des annulations de crédits d'un montant identique", a précisé Gabriel Attal devant la Commission des finances du Sénat."C'est donc un texte d'équilibre budgétaire hors dépenses exceptionnelles liées à la crise de l'énergie", a-t-il ajouté, rappelant que des "recettes plus élevées" que prévu permettaient même de réduire la prévision de déficit à 4,9% du PIB contre 5% auparavant.Après avoir déjà resserré la vis sur le projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027 en votant dans la nuit des réductions de dépenses publiques plus ambitieuses que celles du gouvernement, plusieurs sénateurs ont interrogé M. Attal sur les pistes d'économies possibles.Le rapporteur général de la Commission des finances, Jean-François Husson (LR), s'est notamment insurgé contre le renflouement de France Compétences (le régulateur de l'alternance et de la formation professionnelle) qu'il considère comme "un puits sans fond" puisque des sommes similaires avaient déjà été débloquées pour l'organisme dans le cadre de la première loi de finances rectificative.Gabriel Attal a fait valoir que ce renflouement montrait "le succès dans la politique" du gouvernement pour favoriser l'apprentissage mais a reconnu que la situation de France Compétences n'était "pas satisfaisante".Pour faire des "économies structurelles", le ministre a notamment insisté sur la nécessité de "mieux réguler le compte personnel de formation" en "nettoyant le répertoire" des formations éligibles.
Il y a 2 ans et 198 jours

Activité en hausse pour Eiffage, dans la construction comme dans les concessions

Son chiffre d'affaires s'élève à 14,6 milliards d'euros sur cette période.L'activité Travaux (construction, infrastructures, énergie) a crû de 7,1%. Et le carnet de commandes, à 18,8 milliards d'euros, est en hausse de 15 % sur un an.Dans les infrastructures par exemple, l'activité en Europe bénéficie de la montée en puissance des travaux de la ligne à grande vitesse HS2 au Royaume-Uni et de l'autoroute E18 en Norvège.L'activité Concessions (autoroutes APRR, viaduc de Millau, aéroports de Lille et Toulouse...) est à 2,5 milliards d'euros, soit +13,3%, indique Eiffage, qui confirme ses perspectives pour 2022.Ce troisième trimestre, Eiffage est aussi devenu le premier actionnaire de Getlink, société concessionnaire du tunnel sous la Manche jusqu'en 2086, avec près de 19% du capital, pour "un investissement significatif" de 1,194 milliard d'euros.
Il y a 2 ans et 201 jours

Rénovation énergétique : l'Etat "ne saurait pas dépenser 12Mds€" d'aides supplémentaires

FINANCEMENT. Le ministre du Logement, Olivier Klein, a justifié chez nos confères de Sud radio pourquoi le gouvernement n'avait pas retenu des amendements proposés par l'opposition, prévoyant 12 milliards d'euros supplémentaires pour la rénovation énergétique. Une prise de position qui a fait tiquer plusieurs acteurs du secteur, dont la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).
Il y a 2 ans et 201 jours

Veolia signe un accord à Abu Dhabi pour traiter les déchets de l'industrie pétroliere

Aucun chiffre officiel n'a été dévoilé mais selon une estimation d'expert, le contrat représente un milliard d'euros de chiffre d'affaires sur 30 ans pour la société qui va exploiter deux centres de déchets dans ce complexe d'Al Ruways, d'une capacité annuelle cumulée d'environ 70.000 tonnes.Le groupe français, en consortium (à 50,1%) avec la holding saoudienne Vision Invest et la société d'investissement basée à Abu Dhabi ADQ (24,95% respectivement), a signé un contrat d'acquisition de ces deux usines de traitement des déchets auprès d'ADNOC Refining.A partir de 2023, il pilotera ainsi la gestion des déchets de la plus grande raffinerie du Moyen-Orient, et quatrième plus grande au monde, qui traite plus de 900.000 barils de brut et condensat chaque jour."Accompagnant ADNOC dans sa transformation écologique", le numéro un mondial des services à l'environnement doit notamment maximiser la récupération des ressources (eau et pétrole) à partir des déchets de l'industrie pétrolière et gazière, pour les réutiliser sur des sites industriels à proximité. Un programme d'énergies renouvelables (récupération de chaleur et photovoltaïque) est aussi prévu.Traiter ces déchets est "un facteur clé pour protéger la ressource en eau, et la qualité de l'air", souligne la directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff. Outre les déchets de la raffinerie, le site devrait aussi traiter les boues de forage issues des puits de pétrole, et Veolia espère peu à peu ouvrir son activité par exemple au port voisin.Pour le groupe, il s'agit d'un accord "historique", qui fera plus que doubler son activité de déchets dangereux au Moyen-Orient.Veolia affiche dans cette zone "des ambitions sur tous ses segments", qu'il s'agisse de dessalement de l'eau de mer, de traitement de déchets dangereux ou d'efficacité énergétique des bâtiments, explique à l'AFP Mme Brachlianoff. "Car cette région se donne des objectifs de transition écologique, elle a besoin de nos services, et d'ailleurs beaucoup de clients viennent nous voir", explique-t-elle.L'activité du traitement des déchets dangereux, à forte valeur ajoutée, est aussi un axe de développement de Veolia partout dans le monde. Le groupe devrait ainsi tenir son objectif de doubler en quatre ans son chiffre d'affaires sur ce segment, à 4 milliards d'euros à fin 2023.
Il y a 2 ans et 202 jours

"12 milliards pour la rénovation thermique" : des militants écolos mettent la pression devant l'Assemblée

Mais Elisabeth Borne a mis fin à leurs espoirs en engageant en fin de journée le 49.3 pour faire adopter sans vote l'ensemble du projet de budget 2023 de l'Etat en première lecture. Elle a expliqué qu'elle ne reprendrait pas les amendements EELV et PS sur le sujet: "On ne peut pas multiplier par sept du jour au lendemain les travaux de rénovation thermique", a-t-elle déclaré.Vêtus de gilets orange et entourés d'un important dispositif policier, les militants du collectif "Dernière rénovation" s'étaient assis boulevard Saint-Germain devant le Palais Bourbon à la mi-journée en réclamant le maintien de ces amendements.Certains se sont même collé les mains sur le bitume avec de la glu sur le quai de la Seine, a constaté un journaliste de l'AFP.Neuf personnes, selon la préfecture, ont été interpellées vers 15h00 après plus de deux heures et demie de blocage.Elles ont été placées en garde à vue pour "entrave à la circulation ou organisation d'une manifestation non déclarée", a indiqué le parquet de Paris."Dans les médias, vous avez entendu parler +d'écoterrorisme+ (mais) les jeunes sont anxieux, en colère pour les générations à venir. Nous avons le pouvoir de changer les choses", a exhorté l'un des orateurs.Plusieurs députés se sont joints au cortège, notamment les EELV Sandrine Rousseau, Julien Bayou et la présidente du groupe écolo à l'Assemblée Cyrielle Chatelain, ainsi que des LFI comme Alma Dufour, Charlotte Leduc et Maxime Laisney.Ancien N.1 d'EELV, Julien Bayou se "réjouit quand il y a comme ça un continuum entre la mobilisation sur le terrain, la désobéissance civile non-violente et l'action dans les institutions. C'est ça l'écologie".Sa collègue Eva Sas, à l'origine de l'un des amendements, estime que ces crédits représentent "un besoin de tous les Français pour être accompagnés pour des rénovations globales de leurs logements avec un reste à charge zéro"."Aller en garde à vue ou risquer un procès, pour moi, ce n'est rien par rapport à ce qui nous attend" à cause du réchauffement climatique, a souligné auprès de l'AFP Rachel, militante de 20 ans déjà interpellée lors d'une précédente action.Le collectif "Dernière rénovation", qui s'est illustré cet été en interrompant des étapes du Tour de France et un match à Roland Garros, a multiplié les actions "coup de poing" ces derniers jours: blocage de l'autoroute A6a et perturbation d'une représentation à l'Opéra de Paris vendredi, mise en berne du drapeau français au Panthéon lundi, tentative échouée mardi de s'accrocher devant Matignon...
Il y a 2 ans et 202 jours

Rénover l'ensemble des bâtiments, combien ça coûte ?

Lundi, les députés ont adopté, contre l'avis du gouvernement, un amendement écologiste ajoutant au projet de budget 2023 quelque 12 milliards de crédits pour la rénovation énergétique des bâtiments.Soutenu mordicus par le collectif adepte des actions coup-de-poing Dernière Rénovation, qui a manifesté mercredi avec d'autres associations devant l'Assemblée nationale, l'amendement a cependant été écarté dans la version finale du texte.Combien dépense-t-on actuellement ?Selon les estimations de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), l'ensemble des investissements, public et privé confondus, pour la rénovation des bâtiments en 2021 a grimpé à 19,9 milliards d'euros.Du côté de l'Etat, la principale aide, MaPrimeRénov', va voir son budget augmenter à 2,6 milliards d'euros. D'autres aides, moins importantes (certificats d'économies d'énergie, aides aux entreprises...), viennent le compléter.Ces investissements sont cruciaux pour respecter les engagements climatiques de la France, les bâtiments et leur usage représentant plus d'un quart de ses émissions.Combien cela va-t-il coûter ?Selon l'I4CE, il faudrait 33,4 milliards par an jusqu'en 2050, pour être dans les clous de la Stratégie nationale bas-carbone.Cette stratégie, dont une nouvelle mouture actualisée doit être publiée dans les prochains mois, prévoit qu'en 2050, l'ensemble du bâti devra atteindre la norme BBC (bâtiment basse consommation), soit une consommation de 50 kilowattheures par mètre carré par an. A peu près l'équivalent d'une étiquette énergétique B sur une échelle allant de A à G.Or, pour l'heure, la seule incitation présente dans la loi consiste à interdire progressivement à la location les biens les plus mal classés : les G en 2025, les F en 2028 et les E en 2034.Selon les calculs de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), extirper l'ensemble du parc des classes E, F et G coûterait déjà 258 milliards d'euros.L'essentiel du coût (70%), pointe son président Jean-Marc Torrollion, vient des maisons individuelles... mais elles sont peu concernées par l'interdiction de louer puisque la majorité de leurs occupants sont propriétaires.Pourquoi est-ce difficile de compter ?Derrière ces estimations, la facture reste cependant très difficile à établir.D'abord parce qu'il est compliqué d'établir un coût "standard" pour une rénovation, le terme englobant mille réalités différentes.Certains travaux simples coûtent 200 euros le mètre carré, mais une rénovation lourde peut vite chiffrer au-delà des 1.000 euros le mètre carré, note Laurent Arnaud, directeur du département Bâtiment durable au Cerema (Centre d'étude et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement)."En fonction de la nature des matériaux, de l'ampleur de la tâche... ça peut monter très rapidement, les petits espaces demandant plus de moyens que les grands espaces. Le caractère patrimonial d'un immeuble peut aussi entraîner une augmentation des coûts", dit-il.Et les prix des matériaux de construction ont explosé depuis 2020, sous l'effet des confinements puis de la guerre en Ukraine.Dernière difficulté : les travaux sont plus efficaces, et moins coûteux, s'ils sont tous faits en une seule fois. Mais cette solution est trop rarement utilisée, pointe Maxime Ledez de l'I4CE, car "souvent, le ménage doit quitter son logement ; alors que quand on fait une rénovation par gestes (étape par étape, NDLR), le ménage peut continuer à vivre dans son logement. C'est aussi la praticité, le coût social", qui entre en jeu.Est-ce que ce n'est qu'un problème d'argent ?Non, comme l'a souligné la Première ministre Elisabeth Borne, pour justifier son rejet des 12 milliards supplémentaires."La rénovation énergétique, ce sont aussi des salariés du BTP, que des milliards d'euros dans le PLF (projet de loi de finances, NDLR) ne permettront pas de former ou de rendre disponibles d'un coup de baguette magique", a-t-elle affirmé mercredi devant l'hémicycle.
Il y a 2 ans et 203 jours

Les effectifs de l'ONF ne baisseront pas en 2023, promet Christophe Béchu

"Pour la première fois depuis vingt ans, les effectifs ne baisseront pas en 2023", a répondu le ministre au quotidien bordelais Sud Ouest, interrogé sur l'évolution des effectifs de l'ONF."Ils seront stabilisés sur la totalité du pôle écologie (Ademe, Météo France, Office français de la biodiversité, etc.) et sur l'ONF", a-t-il ajouté.Les effectifs de l'Office, déficitaire, ont fondu ces vingt dernières années, passant de 12.800 personnes en 2000 à près de 8.000 actuellement, chargées de gérer les 11 millions d'hectares des forêts publiques françaises.Un nouveau contrat d'objectifs et de performances (2021-2025) prévoit la suppression de 475 postes supplémentaires, et cinq organisations syndicales ont déposé en juin un recours en justice pour demander son annulation.En août, un rapport sénatorial recommandait au gouvernement de "revenir sur les 500 suppressions de postes de l'ONF prévues": il faut pour les sénateurs "prévenir l'embrasement" des massifs et pour cela, de "rétablir les postes d'agents de protection de la forêt méditerranéenne supprimés ces dernières années" et "déployer plus de postes" hors région méditerranéenne.En juillet, la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), qui représente plus de 12.000 propriétaires de forêts, et une association de maires ruraux ont réclamé des "services publics forestiers forts" face aux feux monstres et à l'ampleur du défi climatique."L'Etat va s'appuyer sur son expertise, mais ce n'est pas seulement l'Etat, c'est toute la Nation qui est appelée à s'engager avec ses associations et ses professionnels dans les forêts publiques comme dans les forêts privées", a souligné Christophe Béchu à Sud Ouest."Nous devrons nous assurer qu'il n'y a pas d'espaces forestiers délaissés et, dans le cas contraire, réfléchir aux moyens de nous substituer aux propriétaires", a-t-il ajouté. "Le réchauffement climatique ne se préoccupe pas de savoir si un arbre est public ou privé."Il compte en particulier "définir la marche à suivre" d'ici l'été prochain pour obliger les propriétaires privés à débroussailler leurs parcelles.M. Béchu doit se rendre jeudi en Gironde, département dévasté par des incendies de forêts cet été. Le ministre doit notamment en dire plus sur le plan de plantation d'un milliard d'arbres d'ici dix ans -sur 11 milliards actuellement- annoncé vendredi par le président Emmanuel Macron.
Il y a 2 ans et 203 jours

Le Gouvernement retoque des amendements proposant 12 Mds€ pour la rénovation

BUDGET 2023. Les députés avaient voté, contre l'avis du gouvernement, deux amendements prévoyant d'ajouter 12 milliards d'euros au financement de la rénovation énergétique. Ceux-ci n'ont pas été conservés dans la version finale du texte, sur laquelle Élisabeth Borne a une nouvelle fois dégainé le 49.3.
Il y a 2 ans et 203 jours

Budget rectificatif 2022 : le déficit public un peu moins fort que prévu, à 4,9%

Des recettes fiscales meilleures qu'attendu, notamment de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt sur le revenu, ainsi que certaines dépenses en baisse permettent de réduire le déficit de 4,6 milliards d'euros."2022 n'est pas seulement l'année du combat contre la vie chère, c'est aussi l'année du combat pour des comptes bien tenus", a assuré le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans une déclaration transmise à la presse.Selon ses dernières prévisions macroéconomiques, le gouvernement table en 2022 sur une croissance de 2,7% du PIB et un taux d'inflation à 5,4%.Ce deuxième budget rectificatif pour 2022, trois mois après l'adoption du premier, baptisé alors "paquet pouvoir d'achat", "est vraiment dans le même esprit" et a comme "objectif principal de financer des mesures de pouvoir d'achat pour les Français", selon le ministère de l'Economie et des Finances."Ce texte, c'est la nouvelle étape du combat contre la vie chère que nous menons sans relâche depuis un an", a renchéri M. Attal.Il comprendra notamment les récentes annonces sur le versement d'un nouveau chèque énergie pour les plus modestes, d'un montant de 1,5 milliard d'euros, et le prolongement de la ristourne à la pompe jusqu'au 15 novembre, pour 440 millions d'euros.Le texte contiendra également l'enveloppe de 275 millions d'euros annoncée pour aider les universités et les organismes de recherche à faire face à la flambée des coûts de l'énergie, et celle de 200 millions d'euros pour les dépenses de carburant du ministère des Armées.France compétences (le régulateur de l'alternance et de la formation professionnelle) se voit également attribuer une rallonge de deux milliards d'euros pour la fin de l'année.Face à ces nouvelles dépenses, Bercy se réjouit de "quelques bonnes surprises sur certaines recettes", avec un impôt sur les sociétés et un impôt sur le revenu qui devraient chacun rapporter deux milliards d'euros de plus que ce qui avait été anticipé cet été.Le prélèvement sur recettes à destination de l'Union européenne sera en outre plus faible que prévu, de l'ordre de deux milliards d'euros également.Les comptes publics profiteront également de dépenses en baisse. Par exemple, du fait d'un nombre de défaut moins élevé qu'estimé des prêts garantis par l'Etat, octroyés au plus fort de la pandémie de Covid-19, le gouvernement pourra reprendre environ deux milliards d'euros qui étaient prévus pour faire face aux impayés.Le budget rectificatif doit être présenté mercredi en Conseil des ministres, puis le ministres de l'Economie Bruno Le Maire et Gabriel Attal seront auditionnés jeudi au Sénat sur le texte, le second étant en outre convié à s'exprimer mercredi en milieu de journée devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale.L'examen débutera ensuite à l'Assemblée nationale le 7 novembre, puis le 14 au Sénat.
Il y a 2 ans et 203 jours

L'Assemblée vote 12 milliards d'euros en plus pour la rénovation thermique des logements, contre le gouvernement

Le RN a apporté son soutien à ces amendements écologiste et PS. Même si le gouvernement ne les retiendra probablement pas dans la version finale du budget, c'est un nouveau revers pour le camp présidentiel privé de majorité absolue à l'Assemblée.Les oppositions ont étrillé le bilan de "MaPrimeRénov'", le mécanisme d'aide à la rénovation mis en place en 2020.Les députés ont adopté coup sur coup un amendement écologiste de 6,85 milliards de crédits, puis un autre socialiste de 5 milliards d'euros supplémentaires, malgré les appels des macronistes à la "responsabilité".La députée EELV Eva Sas a réclamé d'"aller beaucoup plus loin" en matière de "rénovation globale" des logements. "Vous n'êtes pas à la hauteur", a-t-elle lancé au gouvernement.Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a pointé un manque de "cohérence" des oppositions qui rajoutent des "milliards d'euros à un dispositif dont vous nous dites qu'il ne marche pas"."Vous jonglez avec des milliards", a critiqué à son tour sa collègue de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. "Aidez-nous plutôt à construire des filières de formation professionnelle" dans la rénovation thermique, car les "carnets de commandes" des entreprises spécialisées sont "remplis", a-t-elle insisté."Les montants sont justifiés", a répondu le RN Jean-Philippe Tanguy avant de traiter de "mauvais" les ministres Agnès Pannier-Runacher et Clément Beaune (Transports), et de provoquer un rappel au règlement.MaPrimeRenov' est "très loin des objectifs", avec seulement "2.500 passoires thermiques" rénovées, a pointé la LR Véronique Louwagie.Le rapporteur général du budget, Jean-René Cazeneuve (Renaissance), a reproché à la coalition de gauche Nupes et au RN de "voter ensemble": "vous vous applaudissez, je ne m'y ferai jamais".La Cour des comptes a récemment rendu un rapport très sévère sur la politique de rénovation énergétique des bâtiments: "il manque un pilotage fort et efficace et un service public de l'accompagnement efficient", a-t-elle déploré.Le gouvernement va très probablement de nouveau recourir à l'arme constitutionnelle du 49.3 sur cette partie du budget et aura la possibilité d'écarter ces amendements.
Il y a 2 ans et 205 jours

Les menuiseries : Quels sont les enjeux environnementaux pour les fabricants ?

Aujourd’hui la question des impacts environnementaux se pose plus que jamais dans le monde, y compris en France, douzième pays ayant émis le plus de CO2 globalement entre 1850 et 2021, soit 35,5 milliards de tonnes de CO2. Pour lutter en faveur du développement durable, tous sont concernés, mais surtout dans le monde de la construction. En France, le secteur du bâtiment est responsable de près de  3 tonnes de carbone. Cela représente 25% de l’impact de “L’Hexagone”. Pour répondre à cet enjeu de taille, c’est en 2020 que la France a passé d’une réglementation thermique à une réglementation environnementale : il s’agit de la RE2020. Cette nouvelle réglementation, mise en vigueur le 1er janvier 2022, a pour vocation d’améliorer la performance énergétique et de réduire la consommation des bâtiments neufs.  Alors, quels sont les objectifs de cette RE2020 ? Quelles solutions mettre en place lorsque l’on est fabricant, et plus particulièrement en menuiseries ? Découvrons-le dans cet article, avec pour illustration l’approche adoptée par Actibaie pour répondre à ces enjeux. Les objectifs de la RE2020 Dans ce but de réduction de l’impact environnemental, quels sont les objectifs des acteurs du bâtiment, pour respecter cette réglementation ? Le premier objectif de la RE2020 est la réduction de l’impact carbone qu’ont les bâtiments neufs sur l’environnement.   La RE2020 introduit la notion de «performance environnementale». Cela propose de nouveaux indicateurs pour évaluer les impacts environnementaux du bâtiment, durant l’intégralité de son cycle de vie. Le «confort d’été» dans les logements est également introduit. L’objectif est de s’assurer que les habitants de logements neufs supportent bien les conditions climatiques futures. Ces notions visent une amélioration de la conception bioclimatique des bâtiments. Sans oublier le renforcement de la performance de l’enveloppement du bâtiment. Une fois cet impact carbone réduit pour les bâtiments neufs, l’objectif suivant est de continuer d’améliorer cette performance énergétique et la baisse des consommations.  Fabricants en menuiserie : les solutions concrètes Pour atteindre ces objectifs et réaliser des menuiseries de qualité, quelles sont les solutions concrètes que les fabricants en menuiserie peuvent mettre en place? Optimiser la durée de vie des matériaux Le cas des fenêtres Les fenêtres jouent un rôle important dans l’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment. « Le changement de fenêtres permet à lui seul de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 27% », d’après une étude menée par Pouget Consultants.  D’après la FDES, Fiche Déclaration Environnementale et Sanitaire, leur durée de vie est de 30 ans, qu’il s’agisse de fenêtres en aluminium, PVC ou bois. Une solution pour les fabricants en menuiserie est ainsi d’optimiser cette durée de vie des matériaux. Par exemple les fenêtres, en les fabriquant avec des composants qui soient remplaçables, tels que des joints, vitrage.  Soigner la pose des menuiseries et mise en place de protections extérieurs  Utiliser des matériaux remplaçables n’est pas suffisant pour assurer une qualité et une performance énergétique aux menuiseries. Il s’agit également de soigner leur pose, notamment leurs liaisons vis à vis des parois verticales. Sinon, cela créera des ponts thermiques ou encore des défauts d’étanchéité, créant des pertes de chaleur dans une pièce. Pour pallier ce problème, le fabricant peut par exemple passer par des membranes ou des adhésifs spécifiques pour frein vapeur. Si les liaisons permettent d’éviter d’avoir trop froid, les protections extérieures telles que les bandeaux latéraux ou avancées de toiture, permettent de limiter une surchauffe.  L’utilisation de matériaux biosourcés De nouveaux matériaux devront voir le jour pour s’adapter à la demande environnementale. C’est l’avis de Vladimir LUZHBIN-ASSEEV, Responsable Technique du Groupement Actibaie. Actibaie est un syndicat membre de la Fédération Française du Bâtiment et un groupement professionnel des portes, portails volets et stores.  D’après Vladimir LUZHBIN-ASSEEV, la RE2020, via les exigences carbones, va favoriser l’émergence des matériaux biosourcés : “Ce ne sont pas vraiment des nouveaux matériaux mais plutôt des “anciens nouveaux matériaux”. Tout ce qui est bois, argile, chanvre va beaucoup se développer dans les années à venir.  Pour la menuiserie d’une manière générale, on verra beaucoup de produits mixtes, par exemple bois/aluminium pour les fenêtres ou bois/acier. Pour le secteur de la fermeture on a déjà beaucoup de volets en bois. Mais, on pourrait peut-être revoir des volets roulants en bois. Ce sont des choses qui ont disparu depuis un certain nombre d’années et qui pourraient peut-être refaire surface.” Le passage au BIM, solution pour réduire son impact environnemental Le BIM, Building Information Modeling, permet de coordonner la planification des coûts, la conception, la construction et la production dans un projet de construction. Ayant les données de leurs produits digitalisées avant de passer à leur fabrication, cette méthodologie permet aux fabricants de créer des éléments précis, et donc d’éviter les erreurs. Ainsi, la quantité de déchets est réduite, évitant les commandes de produits exagérés. Le BIM permet d’autre part aux fabricants en menuiserie d’obtenir une spécification de leurs produits. Si les équipes de conception d’un bâtiment en BIM connaissent les données et la géométrie des produits d’un fabricant, ils auront plus tendance à choisir les produits de ce fabricant dans ce projet BIM. BIM&CO, de par sa plateforme bimandco.com, permet aux fabricants en menuiserie de réduire leur impact environnemental. C’est le cas des fabricants en menuiserie adhérents de Actibaie : “BIM&CO nous permet de mettre en avant nos produits auprès des prescripteurs, de les rendre visibles. Les bureaux d’études qui utilisent le BIM pour leurs projets peuvent ainsi trouver facilement le produit idéal de fenêtres par exemple. Pour nos adhérents, cela leur permet de personnaliser les objets génériques que l’on a créé pour mettre leur logo et les paramètres techniques qu’il faut.” Découvrez-en plus sur l’approche proactive du groupement Actibaie, syndicat membre de la Fédération Française du Bâtiment, pour répondre aux enjeux environnementaux dans notre article de blog. Vous êtes fabricant en menuiserie et souhaitez passer au BIM pour réduire votre impact environnemental ? Nous nous ferons un plaisir de vous accompagner dans votre transition digitale. 
Il y a 2 ans et 205 jours

Eiffage monte à 18,79% du capital de Getlink et en devient le premier actionnaire

Eiffage, qui possédait déjà 5,08% des actions Getlink a conclu le rachat de 13,71% supplémentaires pour 1,194 milliard d'euros auprès du fonds britannique TCI, financés sur sa trésorerie, a-t-il précisé dans un communiqué."Eiffage soutient la stratégie actuelle de Getlink", a souligné le groupe français. Actionnaire de l'ex-groupe Eurotunnel depuis 2018, il dit avoir "l'intention d'être un investisseur de long terme", et "se réserve la possibilité de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché"."Toutefois, Eiffage indique qu'il n'envisage pas de déposer d'offre publique sur le solde du capital", a-t-il souligné."Ce renforcement de position est la poursuite de l'intérêt que porte le groupe Eiffage depuis 2018 pour Getlink, un actif de très grande qualité", a réagi jeudi Jacques Gounon, le président du concessionnaire du tunnel sous la Manche."Au nom du groupe Getlink, je suis heureux d'accueillir Eiffage comme actionnaire majeur", a-t-il ajouté dans un communiqué séparé, remerciant TCI "pour avoir été en phase avec (ses) objectifs stratégiques".Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'Eiffage de diversification de son portefeuille de concessions."Déjà fort de nombreuses concessions ou contrats de partenariat d'infrastructures de transport, Eiffage allonge, au travers de cette acquisition, la durée de son portefeuille tout en renforçant sa participation dans un acteur clé de la décarbonation des transports en Europe", selon le communiqué du groupe.Eiffage, qui détient de nombreuses concessions autoroutières, est aussi le concessionnaire de la ligne à grande vitesse Le Mans-Rennes.Très affecté par le Brexit et la pandémie, Getlink est en plein redressement, au rythme du retour des passagers traversant la Manche. L'entreprise a en outre trouvé une nouvelle source de revenus avec ElecLink, un câble électrique d'une capacité d'un gigawatt dans le tunnel entre la France et l'Angleterre, branché fin mai.Le groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia -qui est visé par une OPA lancée par la famille Benetton-, était depuis le printemps 2018 le premier actionnaire de Getlink, avec environ 16% du capital.
Il y a 2 ans et 205 jours

Le chiffre d'affaires de Saint-Gobain augmente avec les prix à 12,9 milliards d'euros

L'entreprise a réalisé 12,9 milliards d'euros de ventes entre juillet et septembre et confirmé dans un communiqué ses objectifs annuels d'une progression du résultat d'exploitation -- malgré une hausse anticipée des coûts de l'énergie et des matières premières, attendue "légèrement supérieure à 3 milliards d'euros en 2022", comparé à 2021.Avec une hausse des prix de 15% au troisième trimestre, Saint-Gobain a compensé la hausse des coûts des matières premières, de l'énergie et des transports, soutenant le chiffre d'affaires alors que les volumes sont en retrait de 1,6% au troisième trimestre.Le groupe se dit "confiant" de pouvoir continuer de "compenser" l'augmentation des coûts pour réaliser "une nouvelle progression du résultat d'exploitation en 2022 par rapport à 2021 à taux de change comparables".L'activité est notamment portée par "la rénovation en Europe" qui "reste résiliente", tandis que "le marché de la construction neuve ralentit". En France, la rénovation est "structurellement plus résiliente" grâce à "un contexte réglementaire favorable et des dispositifs de soutien aux ménages", explique l'entreprise du CAC 40.Sur le continent américain, le groupe a enregistré sa plus forte croissance trimestrielle "grâce à un bon niveau de prix" et "malgré un marché de la construction neuve qui commence à ralentir avec la hausse marquée des taux d'intérêt" dans le sillage des décisions de la Réserve fédérale (Fed): +39% du chiffre d'affaires, à 2,5 milliards d'euros.Saint-Gobain a gagné des parts de marché en Inde, qui contribue à la hausse de 31,5% du chiffre d'affaires en Asie-Pacifique, en plus d'une "croissance modérée" en Chine "tirée par les prix" et "malgré la situation sanitaire".Atteignant 588 millions d'euros, cette région reste toutefois le plus petit marché du groupe, loin derrière l'Europe du Nord, premier avec 4,2 milliards et la région Europe du Sud, Moyen Orient et Afrique (dont la France) avec 3,5 milliards et des croissances respectives de 8,9% et 10,8%.
Il y a 2 ans et 208 jours

La pollution de l'air, un "tueur silencieux" dans les villes africaines

"La pollution de l'air (dans les villes africaines) est élevée et en augmentation, elle augmente assez rapidement", a déclaré Desmond Appiah, le directeur ghanéen du Clean Air Fund, l'ONG britannique qui a publié l'étude. "C'est un tueur silencieux".La pollution urbaine a été largement négligée en Afrique, selon cette étude.La population africaine est majoritairement rurale et n'a connu que récemment l'exode vers des centres urbains.Des recherches antérieures parues dans la revue The Lancet Planetary Health sont arrivées à la conclusion que l'air toxique - en particulier les particules et les gaz industriels et des transports, mais aussi des poêles à bois - a provoqué la mort prématurée d'1,1 million de personnes en 2019. A titre de comparaison, 650.000 personnes ont perdu la vie à cause des maladies liées au VIH-sida dans le monde la même année, selon des chiffres de l'ONU.L'étude s'est penchée sur la situation dans quatre villes du continent africain qui connaissent une croissance rapide - la capitale du Ghana, Accra, Le Caire, Johannesburg et Lagos - pour évaluer les coûts sanitaires, environnementaux et économiques de la pollution.Elle compare les résultats entre une trajectoire "business-as-usual" jusqu'en 2040 avec un scénario écologique dans lequel les villes prendraient des mesures pour améliorer la qualité de l'air, comme la modernisation des transports publics et l'introduction de cuisinières plus propres.Adopter une approche écologique pourrait sauver 125.000 vies et permettrait d'économiser 20 milliards de dollars de coûts et réduire aussi les émissions dans ces villes d'environ 20% d'ici à 2040, d'après cette étude.Si rien ne change, la facture financière va être multipliée par six. "La croissance économique de l'Afrique sera poussée par des villes en expansion rapide", a déclaré Clean Air Fund. "Plus de 65% de la population du continent devrait vivre dans des zones urbaines d'ici à 2060"."D'ici à la fin du siècle, l'Afrique comptera cinq des 10 plus grandes mégalopoles du monde. La grande question est désormais de savoir à quel point cette croissance sera rapide, juste et durable", selon la même source.Par ailleurs, un groupe de recherche ayant son siège à Boston, le Health Effects Institute (HEI), a averti jeudi que le coût humain de la pollution atmosphérique en Afrique figurait parmi les plus élevés de la planète.En Afrique subsaharienne, le taux de mortalité liée à la pollution de l'air est de 155 décès pour 100.000 personnes, soit près du double de la moyenne mondiale qui est de 85,6 décès pour 100.000 personnes, a expliqué le HEI dans un rapport.
Il y a 2 ans et 210 jours

Le chiffre d'affaires d'Icade progresse ce trimestre, mais un ralentissement est en vue

Icade, filiale immobilière de la Caisse des dépôts, a dégagé au troisième trimestre 2022 un chiffre d'affaires de 1,17 milliard d'euros, en hausse de 3,4% sur un an, malgré un ralentissement de son activité de promoteur.
Il y a 2 ans et 210 jours

Le rôle économique de l'éolien terrestre serait loin d'être négligeable, selon une étude

FOCUS. Depuis 2012 et jusqu'en 2030, l'éolien terrestre devrait générer 2,2 milliards d'euros de valeur ajoutée et créer plus de 35.000 emplois en France, indique une étude réalisée par le cabinet Asteres pour le compte de CGN Europe Energy. L'importance économique de la filière résulte de plusieurs "effets de substitution" à d'autres sources de production d'énergie.
Il y a 2 ans et 212 jours

HDF Energy annonce un projet d'électricité solaire et hydrogène en Afrique du Sud

Ce projet, dont l'investissement total porte sur 3 milliards de dollars, est l'un des fers de lance de la transition énergétique du pays voué à abandonner à terme les centrales au charbon.Il a été attribué dans le cadre d'un appel d'offres public qui a également sélectionné les sociétés sud-africaines d'énergies renouvelables Red Rocket, Sola Group et Mainstream Renewable Power Developments.HDF Energy (Hydrogène de France) compte développer sur le site des centrales photovoltaïques capables de produire quelque 1.500 Megawatts d'électricité, avec plus de 3.500 MWh de stockage (pour la nuit lorsqu'il n'y a pas de soleil, NDLR) principalement sous forme d'hydrogène et de pile à combustible.Les centrales alimenteront ainsi en électricité stable et propre, de jour comme de nuit, toute l'année, plus de 1,4 million d'habitants, précise HDF Energy dans un communiqué.Eskom avait émis un appel à propositions en avril 2022, suivi d'un processus de sélection. Les sociétés retenues loueront au total plus de 6.000 hectares pour une période comprise entre 25 et 30 ans pour produire des énergies renouvelables."Les terrains appartiennent à Eskom et lui reviendront au bout de 30 ans, les projets recevront des financement des banques de développement qui portent des exigences sociétales et environnementales très poussées", a indiqué à l'AFP le patron de HDF Energy, Damien Havard.La province de Mpumalanga abrite 12 des 15 centrales à charbon de l'Afrique du Sud, qui fournissent plus de 80% de son électricité. Elle sont vouées au démantèlement dans le cadre d'un vaste plan de décarbonation du pays permis notamment par l'attribution de quelque 8,5 milliards de dollars de prêts et subventions reçus de pays riches via leurs banques de développement."En termes de puissance, notre projet remplacera une partie d'une des centrales à charbon", a commenté M. Havard.HDF Energy a également un projet en Namibie pour produire de l'électricité solaire, puis de l'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau dessalinisée. Le groupe, qui s'est introduit en Bourse en 2021 à Paris, mène aussi avec des investisseurs, comme le groupe Ruby ou le fonds Meridiam, des projets similaires en Guyane, à la Barbade, à Trinidad. Mercredi soir, il a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec le ministère de l'Energie indonésien.
Il y a 2 ans et 212 jours

Le plan Action cœur de ville a tenu ses engagements avec 5 milliards d’euros mobilisés en cinq ans

Elaboré en concertation avec les élus et les acteurs économiques des territoires dès 2017, le programme Action cœur de ville répond à une double ambition : améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire.Pour cela, cinq milliards d’euros ont été engagés à l’échelle nationale sur cinq ans grâce à la coopération de l’Etat, des élus locaux (par l’intermédiaire de l’association d’élus Villes de France) et des partenaires financeurs (Action Logement, Banque des territoires, Agence nationale de l’habitat), afin de faciliter le travail des collectivités, inciter les acteurs du logement et de l’urbanisme à réinvestir les centres-villes ou encore favoriser l’implantation d’activités en cœur de ville.Moins de cinq ans après, les cinq milliards d’euros ont déjà été mobilisés et les résultats sont concrets et nombreux. A titres d’exemples, 6.500 actions sont engagées, 79.000 logements ont été rénovés, et l’on constate par ailleurs une augmentation de 15% de fréquentation dans les villes bénéficiaires d’Action cœur de ville en 2021 par rapport à 2018.Le 7 octobre dernier, la ministre Caroline Cayeux a réuni les partenaires financeurs – un an après que le Président de la République ait confirmé la poursuite du programme jusqu’en 2026 – afin de préparer la seconde phase du programme. Les grandes orientations seront précisées dans les prochaines semaines.Pour Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales : « Grâce à Action cœur de ville, nos centres-villes sont plus attractifs ! Ce plan illustre la méthode et la vision que le Gouvernement souhaite accentuer lors de ce second quinquennat : celle d’un Etat accompagnateur et non prescripteur, pour permettre à chaque collectivité de développer ses propres projets. Action cœur de ville II nous permettra de poursuivre cette revitalisation, en intégrant cette fois les axes stratégiques des quartiers de gare et les entrées de ville dans la démarche. Il s’agira également de mettre l’accent sur la transition écologique, fil conducteur du quinquennat du Président de la République, afin d’accompagner les élus dans leurs démarches de sobriété foncière, de mobilité verte et de rénovation thermique. Poursuivons la dynamique ! »