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Il y a 3 ans et 259 jours

Expoprotection Sécurité 2021 : les solutions des Trophées de l'Innovation

Un jury de 10 experts : directeurs sécurité-sûreté, responsables incendie… de ces secteurs se réunira en septembre pour désigner les lauréats. Ces derniers seront dévoilés quelques jours avant l’ouverture du salon. Ainsi, les visiteurs pourront bénéficier d’un parcours de visite « spécial Trophées de l’Innovation » pour découvrir et voir lors de démonstration les solutions qui feront la sécurité de demain.Les 5 innovations de la semaine...à retrouver sur Expoprotection Sécurité2N® IP Style, L’interphone avec la meilleure caméra du marché by 2N TELEKOMUNIKACENous avons combiné le meilleur des interphones IP et des caméras IP dans le 2N® IP Style. Cet interphone de porte exceptionnel, au design étonnant et doté d’un écran 10″, complétera parfaitement les entrées de vos projets premium. Un processeur Axis Artpec fait office de cerveau de l’interphone. C’est exactement l’une des raisons pour lesquelles la caméra de la platine de rue peut rivaliser avec la plupart des caméras IP extérieures des principaux fabricants.XE MED TOUCH, Poste d’interphonie médicale entièrement antimicrobien by CASTELLe poste d’interphonie XE MED TOUCH est spécialement conçu pour les salles d’opérations, les salles stériles et salles blanches du milieu hospitalier, particulièrement exposées aux risques d’infection. De par sa conception, il est entièrement antimicrobien (coque, face avant, combiné).Desautel Connect’, Outil digital de gestion des équipements de protection incendie by DESAUTELDesautel connect’ est une application mobile qui permet de surveiller à distance et en temps réel, l’état de tous les équipements de protection incendie, d’établissements mono ou multi-sites. Sérénité assurée pour les responsables sécurité qui disposent en temps réel de l’état et du quantitatif de leur parc, de l’historique des incidents et interventions réalisées sur le matériel.DS-2DF8C442IXS-AELW(T2), Dôme motorisé intelligent pour villes et industrie by HIKVISIONLe dôme motorisé DS-2DF8C442IXS-AELW(T2) possède toutes les dernières technologiques Hikvision, comme:Zoom puissant x42 avec stabilisateur gyroscopiqueTrès haute sensibilité et infrarouges puissants 500mEssuie glace automatiqueMode trafic avec reconnaissance de plaques, classification de véhicules par types et couleursModes poursuite sur plaques inconnues ou personnes inconnuesSECUR ECOLE, Première solution numérique d’automatisation des alertes PPMS by MY KEEPERMY KEEPER réinvente la sécurité des collectivités et professionnels au travers d’une plateforme de service (PaaS) permettant de piloter sa flotte d’objets connectés (balises et sirènes PPMS Athéna). L’obligation qui incombe les communes de sécuriser les établissements recevant du public (PPMS) renforce leur volonté de s’orienter vers des solutions nouvelles que MY KEEPER est la seule à proposer.
Il y a 3 ans et 260 jours

La 5G et la réalité augmentée catalyseurs de la digitalisation des chantiers

Si l’intervention sur les réseaux enterrés, donc invisibles, peut parfois s’avérer complexe, il est primordial pour la bonne exécution des travaux de détenir les dernières informations ou documents à jour et ce, pendant toute la durée du chantier.Afin de répondre aux besoins métier des entreprises de travaux public, Syslor a développé une solution de réalité augmentée permettant de visualiser sur un smartphone les réseaux enfouis. Sur l’un des chantiers de Colas, l’utilisation de cette solution connectée en 5G a permis de réaliser les tracés, d’accélérer les travaux d’excavation mais aussi d’identifier clairement les zones à risque. En fin de chantier, une capture vidéo des travaux a permis d’assurer un récolement plus agile et de qualité pour mieux satisfaire aux obligations légales de la réglementation DT/DICT.L’ensemble des informations recueillies tout au long des travaux a également assuré la création du jumeau numérique du chantier pour la planification des futures interventions.Grâce à la 5G de Bouygues Telecom, les chefs de chantiers Colas sur site ont pu échanger avec leur mobile directement et plus rapidement des fichiers très volumineux pour un maximum d’efficacité et de qualité. Ce gain de temps permet un plus grand confort de travail en optimisant la synchronisation des données garantissant ainsi une mise à jour rapide des dernières versions du projet.« Ce projet concrétise notre vision de la Construction 4.0. Les technologies numériques clefs (AR/VR/computer vision, big data, et Ia Blockchain) vont nous apporter une grande efficience par l’exploitation des données, au service de la qualité, de la sécurité et de l’environnement. Le haut-débit sur les chantiers va donc être essentiel. Nous pensons que la faible latence permettra la téléopération des engins et la mise en œuvre de systèmes intelligents de sécurité active », souligne David Lerouge, directeur Innovation du Groupe Colas.« La vision de Syslor est de permettre la capture en 3D, la cartographie et la visualisation en réalité augmentée de l’environnement avec un smartphone et une antenne GNSS apportant la précision centimétrique. La 5G démultiplie les bénéfices de notre innovation : les échanges chantier-bureau sont simplifiés, la remontée d’information se fait quasi-instantanément… tout devient encore plus fluide et plus simple pour le chef de chantier », déclare Sébastien Graziotin, directeur Commercial Syslor.« Grâce aux capacités de la 5G, nous permettons aux entreprises comme Colas d’exploiter dès à présent le potentiel de la 5G pour améliorer concrètement leur efficacité opérationnelle et entrer dans l’ère des chantiers 4.0 », souligne Stéphane Allaire, directeur du Programme 5G de Bouygues Telecom.
Il y a 3 ans et 261 jours

Le Gouvernement lance une campagne sur l’accès au très haut débit pour tous et partout en France

Lancé dès 2013, le Plan France Très Haut Débit a été mené par l’État et les collectivités territoriales pour faire de la transformation numérique une des priorités de l’aménagement du territoire. Avec un soutien financier de l’État à hauteur de 3,57 milliards d’euros, le plan représente un investissement massif de long terme à destination des infrastructures numériques en France. La généralisation de la fibre optique jusqu’à l’abonné et d’une couverture mobile de qualité pour l’ensemble des Français constituent en effet le socle indispensable pour résorber les fractures numériques. Aujourd’hui, les résultats sont au rendez-vous : au 31 mars 2021, plus de 60% des locaux français, soit 25,6 millions de foyers et entreprises étaient éligibles aux offres de fibre optique et l’ambition est claire : d’ici fin 2025, l’ensemble du territoire sera raccordable à la fibre optique. Selon les récents classements européens, la France monte sur la première marche du podium par rapport à ses voisins (étude de l’IDATE Digiworld 2020). La dynamique de déploiement est telle que sur l’année 2020, malgré la crise sanitaire, ce sont près de 6 millions de nouveaux locaux qui ont été rendus raccordables à la fibre optique, soit, par comparaison, un rythme de déploiement quatre fois plus élevé qu’en 2015.En parallèle du déploiement de la fibre optique, le New Deal mobile, signé en janvier 2018 par l’État et les opérateurs de la téléphonie mobile, permet désormais de compter près de 3 000 nouveaux sites mobiles à déployer par les opérateurs et plus de 1 000 nouveaux pylônes déjà en service dans des zones en souffrance. C’est plus de 99% de la population française qui est aujourd’hui couverte en 4G (source : Arcep, T1 2021).Afin de valoriser l’action menée par l’État et les collectivités depuis plusieurs années, une grande campagne de communication est lancée par le Ministère de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et le Secrétariat d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques.Elle illustre l’étendue et les bénéfices du développement des infrastructures numériques partout et pour chacun d’entre nous avec un dispositif en deux temps : de l’affichage, de la radio et une opération spéciale en partenariat avec l’application de navigation Waze dès juillet et à la rentrée un film diffusé à la télévision et des insertions dans la presse régionale.Par un dispositif ambitieux et une idée « le très haut débit pour tous et partout arrive plus vite que l’on ne l’imagine », la campagne #TresHautDebit met à l’honneur la transformation que le numérique amène dans le quotidien des Français, tout en soulignant qu’il est un vecteur essentiel de lien social pour tous et sur tout le territoire. Plus qu’une fin en soi, le numérique renforce nos connexions et réinvente notre quotidien.
Il y a 3 ans et 262 jours

Chronique du Geek – Les applications d’août 2021

Pendant que certains savourent leurs derniers jours de vacances, le Geek propose cinq applications pour la rentrée pour bien s’organiser, esquisser simplement, photographier en pose longue et découvrir la ville en réalité augmentée.  L’équipe gérée monday.com Éditeur : monday.com Ltd. Captures d’écrans Description Organiser le travail d’équipe L’application mobile monday.com permet de gérer vos projets […] L’article Chronique du Geek – Les applications d’août 2021 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 266 jours

Bénéfice net de 408 millions d'euros pour Bouygues au 1er semestre qui relève ses perspectives pour 2021

Le groupe avait subi une perte nette de 244 millions d'euros lors des six premiers mois de l'année passée, fortement perturbés par le Covid-19.Au premier semestre 2021, le bénéfice net est largement supérieur à son niveau de 2019, où il s'était établi à 225 millions d'euros. Le chiffre d'affaires est également remonté à hauteur de son niveau d'avant-crise, avec 17,4 milliards d'euros, en hausse de 18% par rapport à l'année passée.Les activités "n'ont pas été remises en cause par la pandémie, [les] perspectives de marché sont porteuses à moyen-long terme" a assuré Olivier Roussat, directeur général, cité dans le communiqué.Le groupe met en avant d'"excellents résultats semestriels" dans un environnement encore affecté par la pandémie.Tous les secteurs du groupe ont profité du rebond de l'activité économique en 2021.La croissances des activités de construction a été porté par la France (+35%) pour s'établir à 12,8 milliards d'euros.Pour TF1, les revenus ont augmenté de 28% sur un an. Concernant le projet de fusion entre la chaîne et M6, "les groupes Bouygues et RTL ont signé début juillet les accords relatifs au projet de rapprochement", une "première étape".Bouygues précise également que "la contribution d'Alstom au résultat net du premier semestre 2021 du groupe s'élève à 219 millions d'euros".En 2019 et 2020, la contribution d'Alstom aux résultats était respectivement de 33 et 35 millions d'euros. Bouygues ne possède désormais plus que "0,16% du capital social" du constructeur ferroviaire, contre 15% en février 2020.Au titre des perspectives, le groupe estime désormais que "le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel courant devraient être très proches du niveau de 2019", seuil qu'il ne pensait pas atteindre en début d'année.Alstom et les télécoms construisent le rebond de Bouygues au premier semestreLe géant français du BTP Bouygues a connu un haut niveau de bénéfices au premier semestre, à 408 millions d'euros, porté par ses performances dans les télécoms ainsi que par la vente de l'essentiel de ses parts d'Alstom, a-t-il annoncé jeudi.Le groupe avait subi une perte nette de 244 millions d'euros lors des six premiers mois de l'année passée, fortement perturbés par le Covid-19.En 2021, son chiffre d'affaires, à 17,4 milliards d'euros, et sa marge opérationnelle, à 2,7%, sont revenus autour de leur niveau de 2019.Le groupe a également revu à la hausse ses perspectives 2021, estimant désormais que "le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel courant devraient être très proches du niveau de 2019", seuil qu'il ne pensait pas atteindre en début d'année.Cadeau de départ d'AlstomLe niveau des bénéfices est même largement supérieur à celui de 2019 (225 millions), grâce à Alstom.Bouygues a finalisé au cours du premier semestre la vente de ses actions dans le constructeur ferroviaire, en mars puis juin. Ces opérations ont permis une contribution de 219 millions d'euros dans les résultats nets du semestre, contre 33 millions en 2019.Bouygues ne possède désormais plus que "0,16% du capital social" d'Alstom, contre 15% en février 2020.Les télécoms ont aussi confirmé leur bonne dynamique commerciale. La contribution de la filiale Bouygues Telecom au résultat net s'est élevée à 199 millions d'euros.L'opérateur a confirmé vouloir atteindre une "couverture nationale", c'est-à-dire "au moins 60% de la population" sur la 5G, même si "pour l'instant, il n'y a pas de grand engouement comme il y a eu pour la 4G", a affirmé Olivier Roussat, directeur général du groupe Bouygues au cours d'une conférence de presse.Bouygues Telecom continue d'accentuer ses efforts dans la fibre et dans l'expansion de la 4G à des zones rurales pas encore desservies.Il compte désormais 14,5 millions de clients abonnés au mobile, avec 258.000 nouveaux clients sur le trimestre, et 1,9 million d'abonnés à la fibre de bout en bout, soit un gain de 346.000 nouveaux clients sur le semestre.La construction repasse dans le vertLes activités de construction reviennent, elles, timidement dans le vert, avec une contribution de cinq millions au bénéfice net de l'ensemble du groupe. En 2020, la pandémie et l'arrêt de l'économie avaient engendré une perte de 384 millions d'euros dans cette branche.L'entreprise a confirmé ses perspectives dans la branche construction, mais prévoit désormais "une croissance plus limitée" sur l'immobilier.A l'inverse, sa filiale Colas, spécialiste des travaux routiers et troisième branche des activités "construction", reste nettement dans le rouge, sa contribution plombant les résultats du groupe de 108 millions d'euros.Colas a annoncé jeudi sa volonté d'acquérir Destia, leader du marché des infrastructures routières en Finlande, prévoyant de concrétiser l'opération pour la fin de l'année. "Cela correspond à la stratégie de développement géographique, en Europe du Nord, Etats-Unis et Allemagne", a détaillé M. Roussat.Des finances "très solides"Bouygues a également fait part d'un niveau d'endettement net à la fin juin "historiquement faible", à 2,8 milliards d'euros, une amélioration de plus de 1,1 milliard en un an."La trésorerie disponible atteint un niveau record pour une fin de premier semestre", à 11,8 milliards d'euros, précise aussi le communiqué du groupe.Par ailleurs, concernant le projet de fusion entre TF1 et M6, "les groupes Bouygues et RTL ont signé début juillet les accords relatifs au projet de rapprochement", une "première étape" dans l'opération. Le calendrier de la fusion est inchangé, avec une conclusion prévue fin 2022, sous réserve de l'accord du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et de l'Autorité française de la concurrence.
Il y a 3 ans et 267 jours

Le tunnelier Gaïa du chantier de construction de la centrale hydroélectrique CNR de la Sarenne (Isère) est baptisé

En raison d’une situation géographique complexe pour accéder au puit d’entrée située sur le village de La-Garde-en-Oisans, le tunnelier est arrivé en plusieurs pièces distinctes sur plusieurs jours du mois de juillet.Trois semaines ont été nécessaires à son assemblage avant d’entrer en fonction mi-aout.L’emploi du tunnelier Gaïa intervient dans le cadre d’un chantier de 36 mois relatif à la réalisation par CNR d’un nouvel aménagement hydroélectrique sur la rivière de la Sarenne, situé au milieu des montagnes iséroises. Il s’agit d’un tunnelier à roche dur, long de 170 m et de 4m20 de diamètre, équipé de gripper et de ski pour faciliter son avancement dans une pente à 23%.Une livraison en plusieurs phases due à un environnement contraintSon acheminement a nécessité plusieurs semaines d’organisation compte-tenu des contraintes d’accès du bourg de La Garde-en-Oisans, et s’est opéré sur plusieurs dates par convoi exceptionnel, équipé de 4 essieux directionnels pour s’assurer d’une bonne tenue de route :Le corps du tunnelier est arrivé jusqu’à la zone tampon de la base vie de Spie batignolles génie civil depuis l’Italie. Celui-ci a été déchargé le 16 juillet dernier à l’aide d’une grue de 200 tonnes.Le 19 juillet, les équipes ont réceptionné sur le chantier la grue mobile de 200 tonnes. Elle permettra d’assembler les pièces constituant l’avant du tunnelier. Au cours de la même journée, le corps du tunnelier a été acheminé jusqu’au chantier de La Garde, soit un colis de 63 tonnes sur une longueur de 12 m.Le 20 juillet, les équipes ont fait grimper deux grippers du Bourg-d’Oisans jusqu’à la plateforme de la Garde, pour un poids de 24 tonnes sur 4 m de long.Le 21 juillet, un convoi exceptionnel a transporté le convoyeur (13 m de longueur) et du matériel jusque sur la plateforme.Le 22 juillet, la roue de coupe du tunnelier, de 25 tonnes, est arrivée sur le chantier de façon quelque peu originale pour conserver un gabarit routier quasi classique. Celle-ci était tenue sur l’intégralité de sa longueur sur un attelage métallique, de façon semi-verticale. Au cours de la semaine 29, les pièces constituant l’avant du tunnelier sont arrivées en plusieurs colis directement jusqu’au site d’assemblage.Les équipes assemblent la première partie du tunnelier, à l’aide de la grue de 200 tonnes, correspondant à 110 mètres linéaires, qui sera ensuite lancée en galerie pour débuter le creusement en mode dégradé. Cette première étape devrait s’étendre sur 3 semaines (semaines 33 à 35). Lorsque le tunnelier aura atteint 80 ml, les équipes rajouteront les 7 dernières remorques et le convoyeur tunnel. L’assemblage nécessitera 3 autres semaines.Le creusement du tunnelier correspond au marché du lot 2 (sur les deux lots pilotés par Spie batignolles génie civil). Il évoluera sur un tracé de 2.3 km avec une pente de 23 %, depuis une galerie de 70 ml préalablement réalisée à l’explosif par les équipes de Spie batignolles génie civil.En fonction des caractéristiques de la roche, le soutènement sera adapté avec simple ou double boulonnage. Des voussoirs radier d’1m20 de diamètre seront positionnées au fur et à mesure de l’avancement du tunnelier. En raison de la présence de zones amiantifères, le tunnelier a été adapté pour garantir la sécurité des équipes (cabine de décontamination, etc). Les équipes de Spie batignolles génie civil ont prévu de faire fonctionner le tunnelier en condition amiante dès les premiers mètres creusés, pour s’assurer que les mesures de sécurité mises en place soient bien respectées. Fin de creusement prévue en avril 2022, sur la commune d’Huez.Un nouvel aménagement hydroélectrique pour accélérer la transition énergétique des territoiresCNR a lancé en mars 2021 le chantier de construction de la centrale hydroélectrique de la Sarenne (Isère), qui alimentera dès 2024 en électricité renouvelable l’équivalent de la consommation électrique de 16.000 habitants. La chute d’eau naturelle constituée par la cascade de la Sarenne représente un site de choix pour cet aménagement hydroélectrique dit de « haute chute » (735 m) et d’une puissance installée de 11 MW. Cet aménagement porte une attention particulière au respect de la biodiversité et à la prise en compte d’un environnement montagnard sensible.Il s’inscrit pleinement dans la stratégie de développement des activités hydroélectriques de CNR au-delà du fleuve Rhône, et représente, pour l’Isère, un nouvel actif de production d’énergie verte pour accélérer la transition énergétique du territoire.
Il y a 3 ans et 267 jours

Les difficultés de recrutement mettent les patrons sous pression pour augmenter les salaires

"Je suis très frappé: tous les patrons que j'ai vus cet été, même avant l'été, leur sujet numéro un, ça n'est plus la pandémie, c'est le recrutement", a rapporté mercredi matin sur Franceinfo Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef.Certes, les indicateurs économiques reviennent au vert: l'activité en France a rebondi pour frôler son niveau d'avant-crise, après une chute historique en 2020. Mais les difficultés de recrutement, ainsi que les problèmes d'approvisionnement particulièrement dans l'industrie et l'automobile, constituent des freins à la croissance.Même si pour certains secteurs la pandémie reste au cœur des préoccupations, ces tensions sur le marché du travail renvoient les patrons à la situation de février 2020, rappelait M. Roux de Bézieux il y a quelques jours à l'AFP.Le sujet a été abordé par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lundi, interrogé sur France 2, qui avait invité à "se reposer la question de la meilleure rémunération" afin que la croissance "profite à tout le monde, sans exception, même les plus faibles, même les moins qualifiés, tous ceux qui ont été aux avant-postes de la crise"."Ca peut passer par les salaires, ça peut passer par les primes, ça peut passer par l'intéressement, la participation, l'actionnariat salarié que nous avons défendu massivement depuis le début de ce quinquennat", avait avancé le ministre.M. Le Maire est attendu d'ailleurs à la conférence de rentrée du Medef, la REF, dans l'après-midi à l'hippodrome parisien de Longchamp.Au vu des difficultés de recrutement, particulièrement fortes dans les services, dont la restauration, l'hôtellerie et le bâtiment, Geoffroy Roux de Bézieux estime pour sa part qu'"il y aura forcément des augmentations (de salaires) assez significatives l'année prochaine", alors que les négociations salariales se déroulent en général en début d'année."Changement de discours"Du côté du syndicat Force Ouvrière, le secrétaire général Yves Veyrier s'est félicité de voir le sujet s'imposer."La question des salaires va être une question que l'on va mettre au centre de cette rentrée", a-t-il prévenu, interrogé sur RMC.M. Veyrier a noté "un changement de discours", qui "va dans le bon sens", alors qu'"on nous disait tout le temps le salaire est l'ennemi de l'emploi".Pour lui "deux moyens d'agir": le Smic d'une part, qui "a le mérite d'augmenter immédiatement les bas salaires et de donner une dynamique aux négociations de salaires dans les branches", et "l'indice de la rémunération de base des fonctionnaires, gelé depuis plus de dix ans", d'autre part.De son côté, Geoffroy Roux de Bézieux souligne néanmoins que le pouvoir d'achat des Français a augmenté, et avertit qu'avec une hausse des salaires "derrière ce sont les prix qui vont augmenter".En écho, le numéro 2 du Medef Patrick Martin, invité sur RFI mercredi matin, notait que "les salaires les plus faibles sont dans des secteurs qui dégagent des marges qui sont elles-mêmes très faibles, dans certains métiers de services en particulier"."Les consommateurs ne sont pas prêts à payer plus cher" et "la marge de manœuvre des entreprises concernées est extrêmement réduite", a-t-il observé.En conséquence, argumente M. Martin, une hausse des salaires nets "doit passer par des réductions de charges sans pour autant creuser les déficits des régimes sociaux".Dans cet objectif, le Medef soutient la réforme de l'assurance-chômage, dont il demande l'application prévue le 1er octobre.Celle-ci "devrait faire revenir vers l'emploi un certain nombre de salariés et à partir de là réduire le déficit de l'assurance-chômage", a souligné Patrick Martin.
Il y a 3 ans et 269 jours

Promulgation de la loi Climat & Résilience

Ce texte marque un tournant pour une société pleinement engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique et la surconsommation de ressources, au bénéfice des Français. La loi permettra notamment d'améliorer la qualité de l'air des grandes villes, de massifier les rénovations de logements en accompagnant les ménages, de lutter contre la bétonisation des sols, ou encore d'intégrer davantage de menus végétariens dans les cantines.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « Nous y sommes ! Après deux années de travail intense, la transformation écologique de notre société va s'accélérer grâce à la loi Climat & Résilience. Riche de près de 300 articles, c'est un texte complet et ambitieux qui ancre durablement l'écologie dans notre modèle de développement. Ce texte s'inscrit dans une action globale menée depuis le début du quinquennat pour être à la hauteur du défi écologique et qui a permis de réorienter notre façon de nous déplacer, de nous chauffer, de gérer nos déchets et d'investir massivement pour décarboner notre économie. Elle fait également écho à l'action internationale de la France pour faire respecter partout l'Accord de Paris. Cette loi est l'aboutissement du travail inédit des membres de la Convention citoyenne pour le climat, du Gouvernement et des parlementaires qui ont enrichi le texte au cours des différents examens. L'ensemble de mon ministère et moi-même sommes désormais concentrés sur la prochaine étape : prendre les décrets d'application au plus vite pour traduire concrètement les mesures du texte dans le quotidien des Français. »Des citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisÀ l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. À eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820.000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40.000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150.000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissionsUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électriqueIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électriqueMoins d'avion plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isolés4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à chargeTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10.000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3.000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesÀ la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250.000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.
Il y a 3 ans et 272 jours

Grand Paris : un deuxième tour piéton en quête de nature

En partenariat avec la Société du Grand Paris (SGP), Enlarge Your Paris propose de découvrir à pied les "grands espaces naturels" à proximité du GPE, un réseau de 200 km de lignes automatiques autour de la capitale dont la mise en service totale est prévue en 2030.En 11 étapes de 13 à 19 km, les randonneurs relieront chaque jour des gares déjà en service à travers le parc Valbon en Seine-Saint-Denis, l'Yvette ou la Bièvre renaissantes, le Bois de Bondy ou la forêt de Fausses-Reposes...Depuis le début de ces promenades urbaines, plus de 3.000 marcheurs ont parcouru près de 1.000 km, selon les deux organisateurs.Pour la deuxième édition du "tour piéton du Grand Paris", le journal culturel valorisant notamment les événements en banlieue veut amener les "Grands-Parisiens" à "dessiner une ceinture verte de parcs, de jardins, de rivières et de forêts accessible en transports en commun, à pied et à vélo"."Ces grands paysages, le GPE va nous les rendre accessibles", explique à l'AFP Vianney Delourme, directeur de la publication qui estime qu'avec les nouvelles lignes les Franciliens vont pouvoir "se réapproprier tous les paysages fracturés au XXe siècle" par les autoroutes, lignes ferroviaires ou autres zones industrielles.Les randonneurs visiteront aussi des lieux culturels et agricoles "qui font le Grand Paris", comme les Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois, la friche des Groues à Nanterre ou le potager du Roi à Versailles...Ainsi, à Saclay (Essonne), où la future ligne 18 va "faire baisser la pression automobile sur le plateau", estime M. Delourme, les marcheurs seront reçus par des agriculteurs qui expliqueront "comment faire de l'élevage à 15 km de Paris".Chargée de l'aménagement du GPE, la SGP a officialisé mi-juillet les retards de plusieurs lignes du futur métro automatique d'Ile-de-France et notamment des tronçons qui devaient relier des sites des jeux Olympiques de 2024.Le nouveau calendrier prévoit des mises en service progressives entre 2025 et 2030.
Il y a 3 ans et 274 jours

La France reçoit un premier versement de 5,1 milliards d'euros du plan d'aide européen pour la relance

"Ce jeudi, nous toucherons 5,1 milliards d'euros de subventions du plan de soutien européen", a déclaré le ministre de l'Economie dans une interview au quotidien Sud Ouest.Il s'est félicité que "près de la moitié" du plan de relance français de 100 milliards d'euros soit quant à lui déjà engagé, ajoutant que "70 milliards le seront à la fin de l'année".Ce plan sera subventionné à hauteur de 39,4 milliards d'euros jusqu'en 2026 par la Commission européenne, qui a approuvé le plan de relance français en juin.Un second décaissement de l'aide européenne va être demandé par le gouvernement français à l'automne et devrait être versé début 2022 pour un montant d'environ à nouveau 5 milliards d'euros, a indiqué le ministère de l'Economie à l'AFP.Cette aide est financée pour la première fois par de la dette levée en commun, pour un montant total au niveau communautaire d'environ 750 milliards d'euros, sous forme de subventions et de prêts, âprement négocié dans le cadre plan intitulé "NextGenerationEU".Mardi, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et le Portugal ont eux aussi touché des premiers financements, allant jusqu'à 9 milliards d'euros pour l'Espagne.Grâce au plan de relance, la France devrait retrouver son niveau d'activité d'avant la crise dès la "fin 2021 et non pas début 2022", selon Bruno Le Maire. Cet horizon est également celui prévu par l'Insee depuis début juillet.Le ministre doit visiter jeudi à Bayonne une PME qui bénéficie du plan de relance.Akira Technologies conçoit et fabrique des machines d'essais utilisées notamment dans l'aéronautique et l'automobile, et son projet d'investissement va lui permettre de créer un nouvel atelier pour des composants critiques, explique Bercy dans un communiqué.L'économie "à 99%"Près de la moitié de l'aide européenne perçue par la France sera dédiée à la transition écologique, avec 5,8 milliards d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour moderniser le réseau ferroviaire et 1,9 milliard pour développer l'hydrogène décarboné.Un peu plus de 8 milliards d'euros seront consacrés à la numérisation des entreprises, des écoles et administrations, tandis que le reste de l'enveloppe doit financer notamment des dépenses en faveur de l'emploi et de l'apprentissage des jeunes, la modernisation du système de santé et des programmes de formation professionnelle.Bruno Le Maire s'est dit "confiant" pour les mois qui viennent, car "l'économie française tourne désormais à 99% de ses capacités par rapport à 2019".Il en veut pour preuve que "pour la première semaine d'août 2021, les achats en carte bleue sont supérieurs de 17% à la même semaine de 2019", même si cette semaine précédait la mise en place du pass sanitaire, qui pourrait freiner la consommation.Le ministre organisera le 30 août une réunion à Bercy avec les représentants d'organisations professionnelles dont certaines demandent la prolongation des aides aux entreprises qui arrivent à échéance fin août.Si Bruno le Maire avertit qu'en "régime de croisière normal, l'Etat n'a pas vocation à diriger l'économie", il assure que "nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin".
Il y a 3 ans et 275 jours

Monter un hangar agricole sans permis de construire

Lorsque les récoltes deviennent abondantes, il est impératif d’accroître votre capacité de stockage. Ainsi, la construction d’un hangar agricole s’avère nécessaire. A l’image de toute construction, cela doit respecter les règles établies par la loi avec une demande de permis de construire. Toutefois, il est possible de construire un hangar agricole sans permis. Découvrez les contours de cette alternative à travers cet article. Quelles sont les conditions requises pour construire un hangar sans permis de construire ? Vous avez besoin d’un petit espace de plus pour mieux contenir vos récoltes ou stocker l’alimentation de vos bêtes (foin, céréales etc..) ? Cependant, vous avez en horreur de devoir reprendre toutes les formalités administratives d’obtention d’un permis de construire. Dans le respect strict de certaines dispositions, vous serez épargné de cette corvée. En effet, selon les articles R 421-1 et le code de l’urbanisme  (en vigueur depuis le 1er janvier 2016), certains types de constructions sont exempts de permis de construire. C’est le cas d’un hangar agricole dont l’emprise au sol est inférieure à 20 m2. Si l’emprise en revanche est supérieure à 20 m² il vous faudra vous affranchir d’une déclaration au PLU et d’un permis de construire. Il est de même pour des serres de production de moins de quatre mètres de hauteur et d’une surface au sol inférieure à 2000 m2. Dans ce dernier cas et pour un hangar de moins de 800 m2 de surface du plancher, le recours à un architecte n’est nullement nécessaire (tout comme le permis). Quelles sont les dispositions légales en vigueur pour la construction de hangar agricole ? Toute nouvelle construction doit s’inscrire dans la dynamique de l’urbanisme et de la sécurité. Il existe pour cela des directives administratives à suivre et des règles de sécurité à respecter pour la construction de vos hangars agricoles. Les directives administratives Elles varient considérablement selon la superficie occupée au sol par votre hangar. Pour une surface au sol de moins de 20 m2, l’obligation avant construction se résume à une simple déclaration. Par contre, l’acquisition d’un permis de conduire s’avère indispensable pour la construction d’une surface de plus de 20 m2. Il peut être ainsi judicieux de juxtaposer plusieurs petits hangars plutôt qu’un gros. Les règles de sécurité dans un hangar agricole La question de sécurité doit faire partie intégrante de votre projet de construction. Outre le côté prudence, il est plus judicieux de l’inclure au départ que d’y penser plus tard. Pour un hangar agricole répondant aux normes de sécurité et d’hygiène, il vous faut des dispositifs adaptés. Principalement dans la prévention des incendies et le respect d’un certain nombre de mesures recommandées. Afin d’éviter l’accumulation des matières susceptibles d’interagir entre elles, il est conseillé de disposer distinctement vos unités de stockage. Il est fortement recommandé de respecter une distance d’au moins 20 m entre de hangars adjacents, ce qui permettra d’éviter la propagations des incendies. L’objectif est de circonscrire au plus vite un éventuel foyer incendiaire. En fonction de la direction et de la force des vents dits dominants, les hangars de grandes hauteurs sont plus éloignés que la marge de 20 m. Il est également conseillé d’utiliser les revêtements de murs, de plafonds, de plancher et de toitures en matière non-combustibles. Avant la mise en service de votre hangar, vous devez faire contrôler l’installation électrique par un autre professionnel. Cela permet de lutter contre les incendies dues à un sous ou surtension électrique. Comme tout bâtiment, le système de ventilation de votre hangar doit être optimal. La construction d’un hangar agricole sans permis de construire est bien possible lorsqu’il respecte les normes en matière d’urbanisme. Solutions mobiles et structures légères pour vos hangars agricoles La société Polplan est spécialisée depuis de nombreuses années dans la construction de hangars et structures mobiles de stockage. Vous pouvez consulter leur catalogue pour vous faire une idées des possibilités offerts par ces constructions légères et pratiques. Les bâtiments agricoles fournis par Polpan peut notamment faire office de : abris pour l’élevage des animaux (étables, poulaillers, porcheries) entrepôts de récoltes (chambres froides, salles de congélation) salle de tris de fruits et légumes garages d’équipement agricole Les possibilités sont multiples et de nombreuses exploitations agricoles se tournent aujourd’hui vers ce type de structures.
Il y a 3 ans et 276 jours

L'activité en France retrouve presque son niveau d'avant-crise

En juillet, la perte de produit intérieur brut (PIB) par rapport aux deux premiers mois de 2020, juste avant l'irruption de l'épidémie de Covid-19, n'était plus comprise qu'entre 1% et 1,5%, selon la note de conjoncture de la banque centrale.Un retour à la normale est-il donc à portée de main, ou en tout cas prévu pour la fin 2021 ?"C'est tout à fait possible", a déclaré à l'AFP le directeur général adjoint des études de la Banque de France, Bruno Cabrillac, ajoutant "la réponse définitive sera donnée par nos prévisions du mois de septembre"."On peut y arriver avant la fin de l'année", notamment "grâce à la très forte dynamique de l'emploi constatée depuis le début" de 2020, estime également Philippe Waechter, économiste chez Ostrum Asset Management.Selon lui, les créations d'emploi se traduiront par "un fort rebond des revenus des ménages" et il est "probable qu'au dernier trimestre 2021 le PIB français soit au moins celui de la fin 2019".Le rattrapage est rapide puisqu'au deuxième trimestre, le PIB français, qui a chuté de 8% en 2020, était encore de 3,3% inférieur au deuxième trimestre par rapport à l'avant-crise, selon l'Insee.On constate aujourd'hui "une grande vigueur de la reprise et une grande adaptation des entreprises à la crise sanitaire et aux mesures de restriction qui ont été prises en juillet", explique Bruno Cabrillac.Le mois dernier, l'amélioration relevée par la Banque de France est venue d'un fort redressement de l'hôtellerie - restauration.En dehors de ce secteur, l'activité est "globalement stable dans de nombreux secteurs de l'industrie, du bâtiment et des services marchands", selon la note.Mais des difficultés d'approvisionnement freinent la reprise, notamment dans l'automobile, les machines et équipements et les équipements électriques, ainsi que dans le bâtiment.Les difficultés de recrutement, encore en augmentation le mois dernier, constituent un autre frein.Malgré ces vents contraires, certains secteurs comme l'agro-alimentaire, la chimie ou le second œuvre du bâtiment "sont au-dessus de leur niveau d'avant-crise" et devraient continuer à progresser, estime M. Cabrillac.Aussi, "pour le mois d'août, les chefs d'entreprise anticipent globalement une stabilité de l'activité", d'après la note.
Il y a 3 ans et 290 jours

Binder: la meilleure référence en connecteurs

Binder est le numéro un des producteurs de connecteurs sur le marché européen. Les magazines internationaux en technologie en font l’éloge. Leurs clients sont nombreux à solliciter les produits haut-de-gamme de ce groupe. Mais qu’est-ce que Binder a de si spécial? Les produits Cette compagnie allemande dispose d’une variété de connecteurs allant des micro-connecteurs aux connecteurs pour les machines industrielles. Choses très essentielles dans de nombreuses filières comme la médecine, le commerce, le BTP, la construction automobile ou bien la conception d’appareils multimédia. Les connecteurs subminiatures Comme son nom l’indique, il s’agit du plus petit modèle de connecteur. Il a été conçu pour les tâches incombant à la taille et l’intégrité du signal. Cette variante de connecteur dispose de 2 à 8 pôles selon son type. Il est également disponible dans deux versions distinctes: coudée et droite. Par ailleurs, ce connecteur nano-miniature dispose d’une protection IP40 et IP67, ce qui le rend résistant. Enfin et pour sa sécurité ainsi que celle de son utilisateur, ce dispositif offre le choix d’une multitude de verrouillages: par encliquetage, par vis M9, par baïonnette et par push-pull. Les connecteurs miniatures A l’instar du modèle énoncé précédemment, ce connecteur sert pour la transmission de signal limité. Toutefois, la seule différence réside au niveau du nombre de pôles. Ce modèle dispose en effet de 2 à 24 pôles. Il est également disponible en version câble ou bride et offre au client un éventail de systèmes de protection. Les degrés de protection proposés par ce dispositif varient du modèle de verrouillage. Dans ce sens, l’utilisateur a le choix entre un verrouillage par M16, par baïonnette, par encliquetage ou bien par poussée. Par conséquent, le client pourra choisir entre une protection IP 40, IP67, IP67 blindé et IP68. Les connecteurs d’alimentation Il s’agit là d’un des plus puissants connecteurs offerts par la compagnie. Cet appareil est compatible avec tous les dispositifs et peut servir dans tous les secteurs d’activités en rapport avec l’automatisation. En outre, ce dispositif est utilisé pour n’importe quelle tâche. A cet effet, il est utile dans des actions minimes comme l’alimentation de systèmes de sécurité, de télévisions ou d’Ethernet. Par-dessus le marché, ce dispositif servira à faire fonctionner des appareils d’envergure comme les machines industrielles. En guise de bonus, cette variante de connecteur est écologique. Confectionné en faisant attention à l’environnement, cet appareil ne porte en aucun cas préjudice à l’écosystème. Les connecteurs pour application médicales Ces connecteurs sont exclusivement réservés pour le domaine sanitaire. De par sa composition, cet outil est très résistant. De même qu’il dispose de 3 à 12 pôles et que son niveau de protection varie entre l’IP54 et l’IP 67. Pour ce qui est de son système de verrouillage, l’utilisateur a librement le choix entre un verrouillage par encliquetage et un verrouillage par baïonnette. Quant à son cycle d’accouplement, il varie de 500 à 5000. De nouvelles gammes de ces connecteurs sont en cours de confection. Pour en apprendre davantage, n’hésitez pas à consulter régulièrement le site https://www.binder-connector.com/fr/.   Pourquoi acheter chez Binder ? Une gamme de marchandises fiable et performante Binder figure parmi les plus grosses sociétés d’automatisation dans le monde. Chaque année, des millions de consommateurs viennent frapper à sa porte pour se procurer quelques-uns de ses outils. Les acheteurs apprécient en effet la performance des produits. Mais à quoi doit-on ce prodige? Les ingénieurs qualifiés ne vont pas de main morte pour confectionner les produits à partir de la technologie de pointe. Ces maîtres en la matière n’hésitent pas non plus à tester les marchandises en laboratoire avant de les mettre sur le marché. De même que les matériaux de confection sont très rares et authentiques. Une expertise inégalée Depuis des décennies, Binder s’évertue à rendre service à ses clients en leur proposant une gamme de produits sur-mesure. Ce faisant, il souhaite obtenir le maximum de satisfaction-client et ambitionne de conquérir la première place sur le marché des produits automatisés. En mettant votre confiance dans l’expertise de cette compagnie, vous bénéficierez d’un travail de qualité doublé de fiabilité. Leur empathie-client ainsi que leur savoir-faire vont de pair.  
Il y a 3 ans et 297 jours

Le système RTK.42, l'allié sécurité des opérations de levage sur les chantiers du Grand Paris Express

Les cadences de production des chantiers du Grand Paris Express sont très soutenues. L’utilisation des Grues Mobiles en complément des Grues à Tour sont la norme pour assurer les délais ou pour réaliser des opérations spéciales. Néanmoins, les dangers de collision entre Grues Mobiles et Grue à Tour sont importants et peuvent impacter significativement la production du chantier. Les Grues Mobiles peuvent aussi être amenées à évoluer dans des environnements contraints en termes de risque, par exemple à proximité de voies ferrées en exploitation. Fort de ce constat, la quasi-totalité des lignes du Grand Paris Express comptent au moins un chantier qui utilise le système RTK.42 pour la sécurité des biens ou des personnes pendant les opérations de levage avec des Grues Mobiles :Ligne 14 : Gare du Kremlin Bicêtre Hôpital - NGE GC et Demathieu BardLigne 15 : Gare de Bagneux - Bouygues ConstructionLigne 16 et 17 : Chantiers SMI et SMR du Centre d’Exploitation d’Aulnay - BrézillonCDG Express : Zone F - NGE fondations et Eiffage infrastructuresRER Eole, prolongement du RER E : Gare Porte Maillot - Bouygues TPRTK.42RTK.42, acronyme de Real-Time Kinematics, désigne le nouveau dispositif de CAD.42 permettant d’aider les grutiers à travailler en toute sécurité. Le dispositif sur batterie (8 jours d’autonomie) s’aimante sur un moufle de grue ou une tête de flèche de grue mobile en quelques secondes et permet de géolocaliser à 10cm de précision en 3 dimensions. Aucune infrastructure sur site n’est nécessaire. Les données sont envoyées en 3G ou 4G en temps réel au calculateur en ligne Unifield qui va alerter les grutiers en cas de danger par une la tablette fixée en cabine qui elle aussi est connectée en 3G / 4G.
Il y a 3 ans et 301 jours

Paris La Défense expérimente deux « Oasis de fraîcheur » pendant la période estivale

Conséquences du réchauffement climatique, les récentes et fréquentes périodes de canicule nécessitent de doter les territoires urbains d'espaces rafraîchissants. Les caractéristiques du quartier d'affaires imposent de chercher des dispositifs réversibles et alternatifs à des solutions de végétalisation. Afin d'éviter un échauffement des surfaces et une accumulation de chaleur sur son espace urbain, Paris La Défense installe deux Oasis de fraîcheur expérimentales, pour une durée d'environ trois mois. Déployées sous des formats différents, ces deux solutions vont ainsi être évaluées, tout l'été, par les habitants, salariés, commerçants, étudiants et touristes fréquentant Paris La Défense. Si elles se révèlent concluantes, notamment en matière d'impact environnemental, elles pourront être pérennisées et multipliées à grande échelle. Améliorer le confort thermique extérieur sur l'espace public est un enjeu majeur pour Paris La Défense.Pour Pierre-Yves Guice, Directeur Général de Paris La Défense, « La hausse des températures est un vrai défi pour un quartier urbain et minéral tel que Paris La Défense. La réflexion menée aux côtés d'Efficacity nous conduit à imaginer de nouvelles solutions permettant d'améliorer le confort urbain. Les propositions développées sont intéressantes car elles sont facilement duplicables sur le territoire ».Améliorer le confort d'usage, entre ombrage et fraîcheurUne estrade rafraîchissante et auto-suffisante, une proposition signée SeurecaInstallé sur le parvis de La Défense, le dispositif de rafraîchissement urbain proposé par Seureca (Pôle Ingénierie Conseil de Veolia) en partenariat avec les sociétés Alkern (leader dans l'univers des produits préfabriqués en béton) et Vertuo (fabricant de modules végétalisés urbains), est composé d'une estrade pavée de 200 m² posée au sol et de plusieurs solutions de rafraîchissement basées sur la végétation elle-même (ombrage et évapotranspiration des végétaux), des pavés rafraîchissants et du mobilier urbain permettant le stockage de l'eau pluviale. Cette installation mobile repose sur le concept d'économie circulaire en offrant un rafraîchissement autonome en eau et en énergie. Collectées via un réseau sous la dalle, les eaux pluviales sont stockées puis acheminées jusqu'à l'îlot, permettant d'humidifier la zone pavée et d'alimenter les végétaux par un système de goutte-à-goutte. La station météo installée au cœur du dispositif permet de déclencher ou d'arrêter la demande de rafraîchissement. Ainsi assemblé, l'îlot crée un espace de détente frais, confortable et facilement accessible pour les usagers.L'îlot frais Skycooling, une proposition signée ENGIE SolutionsInstallé sur la place Carpeaux, l'îlot frais Skycooling est un dispositif de mobilier urbain innovant. Doté de quatre assises et alimenté en froid de façon autonome, ce qui constitue une première mondiale, l'ensemble propose une halte fraîche aux usagers, grâce à la technologie de panneaux Skycooling développée par le centre de recherche ENGIE Lab CRIGEN, en collaboration avec ENGIE Solutions.Coiffé d'une canopée en bois de 25 m², l'îlot génère une ombre bienfaitrice pour les personnes installées en-dessous. Chaque assise est équipée d'un système de diffusion d'air rafraîchi, grâce à un ensemble de ventilateurs et d'échangeurs air/eau alimentés par la technologie de refroidissement Skycooling, un système ne générant pas de réchauffement local, et respectueux de l'environnement.Des îlots de fraîcheur conçus en partenariatCes Oasis de fraîcheur s'inscrivent dans la continuité de la réflexion et des recherches menées avec Efficacity, l'institut pour la transition énergétique des villes. Rappelons que Paris La Défense a récemment expérimenté quatre Oasis énergétiques sur son territoire pour produire, stocker et proposer gracieusement aux usagers du quartier de se fournir en énergies renouvelables locales (d'origine solaire, éolienne...). Ces expérimentations énergétiques ou thermiques constituent aussi un moyen de tester des technologies et des innovations qui pourraient, demain, occuper une place à part entière dans le quotidien de Paris La Défense.
Il y a 3 ans et 301 jours

Humidistop prend le virage du 100% digital et poursuit sa croissance malgré la crise

L’exemple du spécialiste français des produits contre l’humidité, Humidistop France, est particulièrement flagrant.Face à la crise sanitaire, la société toulousaine a immédiatement décidé de réagir en transformant toute son organisation sanitaire.William COIGNARD, le fondateur, souligne : Nous avons délibérément choisi d’abandonner les visites au domicile des particuliers, qui étaient pourtant jusque-là notre principal vecteur de vente. A la place, nous avons opté pour un modèle 100% digital reposant sur un diagnostic par téléphone et des commandes en ligne.Cette stratégie s’est avérée gagnante : aujourd’hui Humidistop est en pleine croissance malgré la crise et continue son expansion à l’international. Le digital, un véritable accélérateur de croissance à l’ère de la Covid-19Alors qu’une troisième vague épidémique contraint le Gouvernement à reconfiner davantage de départements et à adopter de nouvelles contraintes sanitaires, Humidistop a développé une stratégie qui permet d’intégrer les règles de distanciations sociales.Son approche en ligne est également en phase avec le “monde d’après”, dans la mesure où les Français utilisent désormais massivement Internet et les téléphones mobiles.Cette société française dynamique s’est donc dotée d’un nouveau site internet qui lui a permis d’étendre son offre à l’ensemble de la France et aux pays voisins.Humidistop propose ainsi :Un diagnostic à distance gratuit, pour identifier le problème et trouver la solution adaptée : Tâches & moisissures, Inondation & dégâts des eaux, Buée & condensation excessive, Salpêtre et mur humide, Façade, sous-sol ou cave humide.Des prix “direct usine” ultra-compétitifs afin de démocratiser l’accès aux produits contre les remontées capillaires et l’humidité dans les murs dans tous les types de bâtiments (églises, bureaux, appartements et maisons) pour résoudre définitivement les problèmes d’humidité.Une boutique en ligne intuitive et performante pour commander des appareils anti-humidité d’une redoutable efficacité.La fabrication française des inverseurs de polarité contre l’humidité dans les murs.Pour les pros : des solutions alternatives pour tous les travaux de rénovation via Help HumiditéDepuis février dernier, Humidistop a confié la distribution de ses produits aux professionnels à la société Help Humidité, qui dispose également d’une boutique en ligne.Cette démarche leur permet d’élargir leur offre en proposant des alternatives complémentaires aux travaux de rénovation. Les inverseurs de polarité STOP ONE (électromagnétique) et GEOSTOP (géomagnétique) conviennent en effet à tous les types d’habitation et à tous les budgets.William COIGNARD précise : Nos produits sont appréciés par les particuliers pour leur faible coût, leur rapidité d’installation et leur efficacité. En ce sens elles représentent une forte valeur ajoutée pour tous les professionnels de l’habitat.Zoom sur les produits phares HumidistopSTOP ONE : l’inverseur de polarité électromagnétiquePour lutter contre l’humidité dans les murs, cet appareil simple et efficace se branche à une prise de terre, à poser ou à fixer dans la zone humide, sans toucher à la maçonnerie.Le ratio d’émission de STOP-ONE s’étend de 30m2 à plusieurs centaines de mètres carrés selon la version installée et fonctionne à travers les murs et cloisons.L’assèchement des murs s’effectue ensuite par évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et le suivi des recommandations).STOP-ONE est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1 100 € (selon le modèle choisi).GEOSTOP : l’inverseur de polarité géomagnétiqueLa centrale géomagnétique GEOSTOP ne nécessite aucun travaux, ni batterie, ni branchement sur secteur. Ce boitier cylindrique fonctionne uniquement avec l’énergie des champs électromagnétiques.Complètement autonome, il permet d’assécher les murs grâce à l’évaporation naturelle de l’humidité (entre 12 et 24 mois selon les spécificités du bâtiment et du suivi des recommandations).GEOSTOP est disponible en 2 coloris. Prix : à partir de 1100 € selon le modèle choisi.Humidistop : plus de 10 ans d’expertise dans le traitement de l’humiditéWilliam Coignard crée sa société Humidistop France en février 2012.Constatant que plus d’un foyer sur deux connaît des problèmes d’humidité et que les solutions existantes semblent toujours inaccessibles ou trop coûteuses, il choisit d’investir ses compétences dans ce domaine encore mal développé. Il participe activement au traitement de l’humidité dans les bâtiments : infiltrations, remontées capillaires, moisissures, salpêtre, humidité de l’air, dégât des eaux…Au fil des années, des interventions et des progrès de la science, il élargit l’éventail de ses possibilités et connaît rapidement une forte croissance. Plus que sa motivation commerciale, c’est aussi ses convictions qui le pousse à se dépasser.William Coignard précise : Entrepreneur militant, je suis en lutte contre les phénomènes d’humidité et je souhaite rendre le traitement contre l’humidité accessible à tous. Je vais au-delà d’une simple démarche commerciale de vente de produits.Entreprise certifiée QUALIBAT, Humidistop intervient auprès des particuliers, des maîtres d’ouvrages, DGS, des assureurs, des syndics, mais aussi directement auprès des médias. William Coignard intervient régulièrement dans les médias pour toutes les questions relatives aux problèmes d’humidité.
Il y a 3 ans et 301 jours

Dossier détails : cloisons mobiles

    Lourds ou légers, les cloisonnements mobiles ne cessent de se réinventer. En ville, pour redistribuer des logements devenus exigus. Dans les bureaux, pour réorganiser l'espace de travail face à la suppression des postes attitrés, au coworking, au management collaboratif, etc. L'usage prend le pas sur la fonction et l'espace doit […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 301 jours

Une vie en mille-feuille

Ex-restaurateur - De la concession automobile en Turquie à la création d'un groupe de BTP en France, Adem Beyazit a suivi une trajectoire sinueuse vers… le succès.
Il y a 3 ans et 302 jours

La loi Climat-Résilience facilite la recharge des véhicules électriques dans les immeubles collectifs

Il lève ainsi une contrainte forte au développement de l'automobile zéro émission et s'inscrit pleinement dans la concrétisation du plan de relance évoqué par le président de la République dans son allocution aux Français le 12 juillet dernier.Pour Brice Lalonde, président de l’association Équilibre des Énergies et ancien ministre de l’Environnement: « C’est une très bonne nouvelle, aujourd’hui, la majeure partie des freins à la recharge des véhicules électriques dans les logements est levée. Maintenant, il faut penser au coup d’après et inciter sans plus attendre les Français à s’équiper de bornes de recharge intelligentes ». Vers un équipement des immeubles en bornes de rechargeAvec près de 45% des Français vivant en logement résidentiel collectif, et la moitié d’entre eux disposant d’un parking, la question de l’équipement en bornes de recharge est essentielle pour assurer le développement du véhicule électrique. Or, malgré les lois environnementales votées ces dernières années, installer une borne de recharge dans un immeuble collectif restait un processus complexe, long et coûteux pour ceux qui souhaitaient exercer leur droit à la prise.Dans ce contexte, Équilibre des Énergies se réjouit de l’article 26 bis qui crée un mécanisme de financement pour copropriétés qui choisiront d’installer une infrastructure collective de recharge. Grâce à cette dernière, chaque occupant pourra alimenter sa borne de recharge individuelle, rapidement et quand il le souhaite. Du côté de la copropriété, le mécanisme de financement permettra d’éviter d’avancer les frais et de faire contribuer ceux qui n’ont pas besoin de borne de recharge.La recharge intelligente : un gagnant-gagnant à encouragerL’accélération sensible du déploiement de la mobilité électrique que notre pays connait depuis le premier déconfinement amènera de plus en plus de Français à acquérir une borne de recharge.Désormais, cette dernière peut être intelligente, c’est-à-dire qu’elle est en capacité d’opérer la recharge du véhicule au meilleur moment dans l’intérêt du consommateur et du système électrique. Généralement, la recharge se fera au moment du pic de production d’électricité renouvelable ou la nuit lorsque la demande est au plus bas. Ainsi, en plus de diminuer les factures des consommateurs, la recharge intelligente permet valoriser les énergies renouvelables et de réduire la puissance appelée sur le réseau.Équilibre des Énergies invite les pouvoirs publics à encourager l’équipement des Français en bornes de recharge intelligentes en augmentant, dans la prochaine loi de finances (PLF 2022), le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) alloué à ce type d’équipement.
Il y a 3 ans et 302 jours

A la Part-Dieu, le campus Orange joue de sa volumétrie pliée et collinaire

    Lourds ou légers, les cloisonnements mobiles ne cessent de se réinventer. En ville, pour redistribuer des logements devenus exigus. Dans les bureaux, pour réorganiser l'espace de travail face à la suppression des postes attitrés, au coworking, au management collaboratif, etc. L'usage prend le pas sur la fonction et l'espace doit […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 302 jours

Venise 2021, le top 10 de la rédac #3 : La grande charpente américaine

    Lourds ou légers, les cloisonnements mobiles ne cessent de se réinventer. En ville, pour redistribuer des logements devenus exigus. Dans les bureaux, pour réorganiser l'espace de travail face à la suppression des postes attitrés, au coworking, au management collaboratif, etc. L'usage prend le pas sur la fonction et l'espace doit […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 303 jours

Le Projet de loi Climat & Résilience voté à l'Assemblée nationale et au Sénat : l'écologie dans nos vies

Le Gouvernement salue le vote de cette loi qui a vocation à entrainer une transformation écologique profonde de la société française, en engageant des changements structurels par exemple en matière d'artificialisation des sols ; tout comme des mesures d'accélération de la décarbonation des logements et des transports ; ou encore des mesures d'évolutions culturelles à travers l'encadrement de la publicité, l'information pour une consommation plus responsable, l'éducation à l'environnement, le soutien à une alimentation moins carnée.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Nous faisons aujourd'hui entrer l'écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d'action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement, en passant par les déplacements, il s'agit de la plus grande loi écologique du quinquennat. Je suis fière d'avoir porté ce texte transformateur, et je tiens à remercier les parlementaires pour leur travail intense et exigeant, qui a permis d'enrichir le texte. Le ministère de la Transition écologique sera au rendez-vous pour mettre en œuvre au plus vite toutes les mesures du texte. »Rappel de quelques mesures clés qui font entrer l'écologie dans nos viesDes citoyens mieux informésLa question environnementale est un enjeu de société central qui implique d'en comprendre et d'en maîtriser les fondamentaux dès l'école. 78 % des Français disent par ailleurs ne pas avoir assez d'informations écologiques sur ce qu'ils consomment.Affirmation du rôle fondamental et continu de l'éducation au développement durable, du primaire jusqu'au lycéeUn comité dédié dans chaque établissement programmera des activités de sensibilisation à l'environnement, qui renforceront les projets des éco-délégués et les sorties découvertes en pleine nature, par exemple.Création d'un éco-score pour afficher l'impact sur l'environnement des biens et services consommés par les FrançaisA l'issue une phase d'expérimentation, l'affichage de l'impact sur l'environnement, en particulier sur le climat, des produits et services sera uniformisé et obligatoire.Une publicité mieux encadréeL'incitation à la surconsommation de produits polluants est contradictoire avec les objectifs de transition écologique de la société.Possibilité pour le maire de réglementer les dispositifs publicitaires lumineux en vitrine via le règlement local de publicitéLes maires pourront réglementer les publicités lumineuses situées à l'intérieur des vitrines, et visibles depuis la rue (réglementation de la taille, de l'espace alloué, des horaires d'utilisation...).Expérimentation du « Oui pub » dans les collectivités territoriales volontairesFace au gaspillage massif de papier, jusqu'à 15 collectivités territoriales volontaires expérimenteront pendant 36 mois le dispositif « Oui pub » : seuls les foyers ayant affiché sur leur boîte aux lettres cette étiquette recevront des imprimés.Fin de la publicité pour les énergies fossilesLa publicité pour les énergies fossiles sera interdite dès le second semestre 2022. Dès 2028, ce sera la publicité pour les véhicules les plus polluants qui sera également interdite, deux ans avant la fin de leur mise en vente.Inscription obligatoire de l'impact climatique sur les publicitésIl sera obligatoire d'indiquer l'impact climatique des produits dans les publicités, avec une application immédiate dans les secteurs de l'automobile et de l'électroménager.Moins d'emballages dans la vie des françaisOn estime que l'équivalent d'un camion de déchets plastique se déverse chaque minute dans la mer. A eux seuls, les emballages alimentaires représentent 820 000 tonnes de déchets par an, soit plus de 12 kilos par Français.20% de la surface de vente consacrée à la vente en vrac d'ici 2030 dans les grandes et moyennes surfaces (commerces de plus de 400 m² de vente)En 10 ans, les supermarchés vont devoir s'organiser pour qu'un cinquième de leur surface soit dédiée au vrac. Cette ambition va mécaniquement fortement diminuer les déchets de plastiques et modifier en profondeur les habitudes des Français.Un soutien aux énergies renouvelablesEn 2020, les énergies renouvelables ont représenté plus de 25% de l'électricité produite. La France vise 40% en 2030.Développement des communautés citoyennes d'énergies renouvelablesLa prochaine PPE définira formellement des objectifs de production d'énergies renouvelables par des communautés citoyennes. L'État devra ainsi mettre en œuvre les outils nécessaires pour soutenir cette production d'énergie verte par et pour tous.Extension de l'obligation de végétalisation ou d'installation de photovoltaïque sur les toits et les parkingsL'obligation d'installation de photovoltaïque ou de toits végétalisés lors d'une construction, d'une extension ou d'une rénovation lourde sera étendue aux surfaces commerciales avec une baisse du seuil à 500 m² de création de surface. Elle est aussi étendue aux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m² et aux parkings de plus de 500m2.Un nouveau cadre de soutien au biogazLes fournisseurs de gaz naturel devront obligatoirement intégrer une part de biogaz dans le gaz qu'ils commercialisent.Des villes moins polluéesLa pollution de l'air, principalement liée aux particules d'oxyde d'azote, générées à 70% par la circulation des voitures et en particulier des vieux véhicules diesels, est responsable de 40 000 morts par an.Mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants d'ici le 31 décembre 2024L'ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants devront mettre en place une ZFE-m, soit 33 nouvelles ZFE-m. Dans les 10 métropoles qui enregistrent des dépassements réguliers des valeurs limites de qualité de l'air, des interdictions de circulation pour les véhicules Crit'air 5 en 2023, Crit'air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025 seront automatiquement prévues.Une expérimentation d'un prêt à taux zéro pour les ménages les plus modestes qui vivent dans des zones à faibles émissions – Nouvel article voté par les sénateursUn prêt à taux zéro sera expérimenté pendant deux ans, à partir de 2023, pour aider les ménages les plus modestes qui vivent dans des ZFE à financer leur changement de véhicule, en complément des aides (prime à la conversion, bonus écologique, etc.) déjà prévues.Fin de vente des véhicules émettant plus de 95 gCO2/km en 2030La vente des voitures émettant plus de 95 gCO2/km de sera interdite en 2030, fixant ainsi une trajectoire vers 2040. Pour être pleinement efficace, cette mesure est également proposée par la Commission européenne dans le cadre du Fit for 55.Élargissement de la prime à la conversion aux vélos à assistance électrique – Nouvel article voté par les députésIl sera désormais possible de mettre un vieux véhicule thermique à la casse et de bénéficier d'une aide pour l'achat d'un vélo à assistance électrique.Moins d'avion, plus de trainOn prend parfois l'avion pour de courtes distances, même lorsqu'une alternative en train, moins polluante et parfois plus rapide, existe.Interdiction des vols intérieurs lorsqu'un trajet en train existe en moins de 2h30Les vols seront interdits quand il existe une alternative en train en moins de 2h30, à l'exception des vols majoritairement empruntés par des passagers en correspondance vers une destination plus lointaine. Les correspondances train-avion dans les aéroports seront facilitées, comme les récents billets combinés proposés par la SNCF et AirFrance.Des logements mieux isoles4,8 millions de foyers vivent dans des logements mal isolés et le bâtiment est responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays.Gel du loyer des passoires énergétiquesDès 2023, les propriétaires de passoires thermiques seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique s'ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement en location. Il s'agit d'un premier signal important avant l'entrée en vigueur des interdictions de mise en location des logements les plus consommateurs d'énergie.Interdiction de mise en location des logements les moins bien isolésDès 2025, il sera interdit de louer les passoires thermiques les moins bien isolées (classées étiquette G), et dès 2028 pour le reste des passoires (classées F). Et à partir de 2034, ce sont les logements classés E (ajout voté par les députés) qui seront interdits à la location. Ces logements seront ainsi progressivement considérés comme indécents au regard de la loi. Le locataire pourra alors exiger de son propriétaire qu'il effectue des travaux et plusieurs mécanismes d'information, d'incitation et de contrôle viendront renforcer ce droit pour le locataire.Financement du reste à charge – nouvel article voté par les députésTous les ménages, même ceux dont les revenus sont les plus modestes, auront accès à un mécanisme de financement pour régler le reste à charge de leurs travaux de rénovation. Cela pourra notamment passer par des prêts garantis par l'État.Moins de bétonisation des terresTous les 10 ans, l'équivalent d'un département de la taille des Yvelines disparaît sous le béton. L'artificialisation accélère la perte de biodiversité, amplifie les risques d'inondations, renforce la dépendance à la voiture individuelle.Division par 2 du rythme d'artificialisation des solsLe rythme d'artificialisation devra être divisé par deux d'ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d'ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l'ensemble des collectivités territoriales.Principe général d'interdiction de création de nouvelles surfaces commerciales qui entraînerait une artificialisation des solsL'interdiction de construction de nouveaux centres commerciaux, qui artificialiseraient des terres sans démontrer leur nécessité selon une série de critères précis et contraignants, sera la norme. Aucune exception ne pourra être faite pour les surfaces de vente de plus de 10 000 m2 et les demandes de dérogation pour tous les projets d'une surface de vente supérieure à 3 000 m2 seront examinées par le préfet.Une alimentation plus durableL'élevage cause 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et l'importation de viande contribue à la déforestation de pays comme le Brésil.Choix quotidien d'un menu végétarien dans les cantines de l'État et des universités, menu hebdomadaire dans les cantines scolaires et expérimentation pour les collectivités volontairesA la suite de l'expérimentation prévue par la loi Egalim, les cantines scolaires devront désormais obligatoirement proposer un menu végétarien au moins une fois par semaine.Les cantines de l'État et des universités qui proposent déjà plusieurs menus devront pour leur part proposer une option végétarienne dès le 1er janvier 2023.Les collectivités volontaires pourront expérimenter le menu végétarien quotidien et ainsi venir enrichir l'évaluation qui sera conduite par l'État.Un renforcement de la protection judiciaire de l'environnementMieux protéger nos écosystèmes demande d'avoir une justice environnementale plus forte et mieux armée face aux dégradations que subit la natureCréation d'un délit de mise en danger de l'environnementDésormais, le fait d'avoir exposé l'environnement à un risque de dégradation durable de la faune, de la flore ou de l'eau en violant une obligation de sécurité ou de prudence pourra être sanctionné de 3 ans de prison et 250 000 € d'amende. Contrairement au délit général de pollution, les sanctions pourront s'appliquer si le comportement est dangereux et que la pollution n'a pas eu lieu.Délit général de pollution des milieux (flore, faune et qualité de l'air, du sol ou de l'eau) et délit d'écocide pour les cas les plus gravesLes atteintes les plus graves commises intentionnellement à l'environnement seront passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende (22,5 millions d'euros pour les personnes morales), voire une amende allant jusqu'à dix fois le bénéfice obtenu par l'auteur du dommage commis à l'environnement.Calendrier d'application (non-exhaustif)Dès la promulgation de la loi Éducation à l'environnement dans tous les établissements scolaires.Menus végétariens hebdomadaires dans tous les établissements scolaires.Pouvoir donné aux maires d'encadrer les écrans publicitaires dans les vitrines.Renforcement des sanctions pour les atteintes au droit de l'environnement.Fin des centres commerciaux sur des territoires naturels ou agricoles.…Mars 2022 Fin des chauffages sur les terrasses.Fermetures des lignes aériennes lorsqu'il existe une alternative en train de moins de 2h30.Premiers affichages environnementaux sur les publicités de voitures et d'électroménager.Un an après la promulgation (second semestre 2022)Fin de la pub sur les énergies fossiles.Gel des loyers dans les passoires thermiques (classées G et F) et audit énergétique obligatoire2022 / 2023Premiers affichages environnementaux pour les produits alimentaires et textiles.2023Interdiction de louer des logements classés G (600000 logements).Début de l'application des interdictions de circulation des véhicules polluants dans la dizaine d'agglomérations en dépassement des seuils de pollution de l'air : crit'air 5 en 2023, 4 en 2024, 5 en 2025.Ouverture de l'expérimentation pour des prêts à taux zéro pour acheter des véhicules électriques ou hybrides dans les ZFE,Option végétarienne quotidienne dans les cantines gérées par l'État (cantines universitaires notamment).2025 Création des ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants.Audit énergétique obligatoire pour les logements classés E2028 Interdiction de louer des logements classés F (1,2 millions de logements).Interdiction de publicité sur les véhicules les plus polluants.2030 20% des surfaces des centres commerciaux dédiées au vrac.Interdiction de vente de véhicules émettant plus de 95 gCO2/km.2034 Interdiction de louer des logements classés E (2,6 millions de logements).
Il y a 3 ans et 308 jours

L'activité économique des ingénieristes redémarre au 1er trimestre 2021 avec +25% de commandes

Vers une sortie de crise ? Après avoir perdu 11% de leur chiffre d’affaires en 2020, les entreprises d’ingénierie s’accordent à saluer une dynamique de reprise globale sur l’ensemble des secteurs économiques au premier trimestre 2021. Côté construction, les marchés publics d’ingénierie ont augmenté de 17% en volume. Côté industrie, les ingénieristes voient leurs prises de commandes croître de 15% environ. Des tendances qui devraient impacter à moyen terme toute l’économie, les ingénieristes intervenant aux origines des projets, dès leur conception. Syntec-Ingénierie, la fédération professionnelle de l’ingénierie, revient sur les enseignements de son dernier baromètre ainsi que sur ceux d’une étude réalisée avec Vecteur Plus sur la commande publique dans l’ingénierie et les travaux.« Pour la première fois depuis le début de la crise liée à la Covid-19, la prise de commandes des ingénieristes augmente et le taux nominal d’occupation des équipes repasse la barre des 50%. C’est une excellente nouvelle pour notre profession, bien sûr, mais aussi un signal fort pour l’économie tout entière. Les ingénieristes sont aux avant-postes de tous les projets. Ils étudient et conçoivent les écoles, gares, hôpitaux, voitures autonomes, usines intelligentes, etc. qui seront construits demain. Le redémarrage actuel de leur activité annonce donc le redémarrage à court et moyen terme de l’ensemble de leurs partenaires économiques. Pour que la reprise soit effective, il est crucial que donneurs d’ordres publics et privés poursuivent cette dynamique et qu’une attention particulière soit portée aux filières automobile et aéronautique qui restent bouleversées par la crise. » Pierre Verzat, président de Syntec-IngénierieConstruction : une reprise qui touche tous les secteurs, dynamisée par le plan de relanceAlors que l’on prédisait une crise économique durable, 2021 pourrait déjà être l’année de la reprise. Au premier trimestre 2021, les appels d’offres d’ingénierie publiés par les acteurs publics ont augmenté de 17%. Une augmentation qui confirme la tendance déjà enclenchée au dernier trimestre 2020, où les marchés d’ingénierie avaient connu une hausse de 21% en volume. Entre 2019 et 2020, ils avaient enregistré une baisse globale de 17%. Si tous les secteurs de la construction sont concernés, c’est dans le bâtiment et les infrastructures que la reprise est la plus marquée, avec respectivement +49% et +35% du nombre de lots publiés au premier trimestre 2021. A noter : tous les secteurs tendent à revenir à leur niveau de référence de début 2019, voire plus pour l’énergie.Selon l’étude réalisée par Vecteur Plus, la baisse des appels d’offres observée entre 2019 et 2020 résulte de deux phénomènes combinés. L’effet pré-électoral, tout d’abord. Avec -9% en volume, la commande publique diminue dès le premier trimestre 2020. Le report des élections municipales et les confinements successifs aggravent la tendance, avec de nouveau -6% au 2e trimestre et -6% au 3e. Alors que les élections se tiennent en juin, la reprise est patente dès octobre, avec +21% de marchés publics d’ingénierie.Si la commande publique semble avoir retrouvé son niveau du 2e trimestre 2019, Syntec-Ingénierie appelle les pouvoirs publics à confirmer la dynamique enclenchée à la fin du dernier trimestre 2020 afin que les effets de la reprise soient confortés, aussi bien pour les ingénieristes qui sont en début de chaîne que pour tous leurs partenaires économiques : entreprises des travaux publics, fournisseurs, etc.L’ingénierie de la construction, qu’est-ce que c’est ?Les entreprises d’ingénierie interviennent en amont des différents projets, dès la phase d’étude. Elles accompagnent les acteurs publics (collectivités territoriales, État, établissements publics, ...etc.) dans la conception et la réalisation d’aménagements urbains, numériques, d’équipements sportifs, de transports, de bureaux, d’écoles, de gares, de centres culturels, d’espaces verts, ou encore pour préserver la biodiversité.Industrie : des prises de commandes à la hausse dans tous les secteurs, hormis l’automobile et l’aéronautiqueDe la même façon, les ingénieristes qui interviennent auprès des décideurs industriels font preuve d’optimisme, pour la première fois depuis le début de la crise. Alors qu’il y a trois mois à peine, seuls 20% d’entre eux déclaraient une hausse de leurs prises de commandes par rapport à la même période en 2019, ils sont désormais 78% à voir leur activité redémarrer, selon le dernier baromètre de la profession publié par Syntec-Ingénierie. Une reprise qui fait dire à 82% des sondés que la pérennité de leur entreprise n’est pas menacée. En novembre dernier, 1 entreprise sur 2 avait encore peur de l’avenir.Si les perspectives s’améliorent, l’activité des ingénieristes de l’industrie tourne encore au ralenti. Seul 1/4 d’entre eux ont des équipes occupées à 100%. Par ailleurs, les entreprises d’ingénierie qui interviennent de manière majoritaire dans les secteurs automobile et aéronautique restent fragilisés par la crise et estiment que la reprise n’a pas encore eu lieu.Pour soutenir les entreprises d’ingénierie du conseil en technologies, Syntec-Ingénierie appelle les pouvoirs publics à prolonger les différentes mesures de soutien et à systématiquement prendre en compte les services à l’industrie dans tous les plans à destination des filières industrielles.L’ingénierie industrielle, qu’est-ce que c’est ?Les entreprises d’ingénierie industrielle et du conseil en technologies interviennent en amont des projets, dès la phase d’étude. Elles accompagnent les entreprises industrielles, grands groupes comme PME et ETI sur l’industrie du futur, les objets connectés, les smart grids, les énergies renouvelables, les véhicules autonomes, la traçabilité, la smart city, l’e-santé ou encore la digitalisation des process.Les données sont issues de :Étude de la commande publique dans l’ingénierie et les travaux. Baromètre Syntec Ingénierie 2019-2020-2021 réalisé par Vecteur Plus. Marchés passés entre le 1er janvier 2019 et le 31 mars 2021 - Consulter l’étudeBaromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents la semaine du 1er juin 2021. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l’industrie et la construction et dans tous les secteurs d’activité d’ingénierie. - Consulter l’étude
Il y a 3 ans et 311 jours

Le dispositif de mobilité durable mis en place sur le Tour de France tient ses promesses

Objectif : 100% des véhicules légers en motorisation alternative d’ici à 2024Afin de recharger la flotte de l’organisation de véhicules électriques ou hybrides rechargeables ainsi que celles de la caravane et des partenaires, une station de recharge mobile est mise en place par Enedis avec la start up bretonne Drop’n Plug sur l’ensemble du Tour de France. Celle-ci est alimentée quotidiennement grâce au réseau de distribution électrique opéré par Enedis et recharge les véhicules à la permanence de l’organisation et sur le parking de la Caravane, au plus près des besoins des utilisateurs. Pour répondre à la demande très forte des suiveurs du Tour de France, Enedis, ŠKODA et A.S.O. se sont adaptés pour ajouter un superchargeur afin de recharger les véhicules jusqu’à 80% en 40 minutes. Enedis met également à disposition de la caravane les 1 500 bornes de charge situées sur ses sites à proximité des différentes étapes du Tour de France. Le partenaire du Tour de France Logis Hôtels a renforcé l’équipement des hôtels situés sur le parcours en bornes électriques pour recharger les véhicules.De plus en plus de partenaires roulent en électrique ou en GPL et sont rejoints par des médias comme France Télévisions et Radio France qui roulent en partie en hybride cette année.Le test sur des nouveaux groupes électrogènes alimentés au carburant B100 et qui alimentent les Bus VIP de l’arrivée, se révèle concluant :-50% d’émission de CO2Carburant biodégradable, durable et composé d’huiles recycléesUn groupe électrogène fonctionnant également à l’hydrogène valide un test sur la zone de sprint intermédiaire.Un camion du transporteur officiel XPO Logistics fonctionne également au biocarburant Oleo100, carburant 100% colza français produit par Saipol, une filiale du groupe Avril :Minimum -60% CO2Jusqu’à -80% de particules100% biodégradableLa réduction de l’empreinte énergétique s’exprime également d’autres façons D’autres structures autonomes en énergie ont également été mises en place de façon tout aussi concluante : à titre d’exemple, Senseo®, partenaire officiel et engagé, peut servir jusqu’à 1 700 cafés par jour grâce à une structure 100% autonome en énergie fabriquée par la start-up Picnic. Senseo® utilise en outre des dosettes compostables industriellement et participe à un programme de compensation de ses émissions carbone ayant pour objectif une empreinte neutre.Les équipes prennent aussi des initiatives avec un bus équipe présentant des panneaux photovoltaïques lui permettant d’être autonome toute la journée et d’autres sponsorisant des programmes de compensation carbone comme le Tour de France notamment.Avec la participation de tous ses acteurs, le Tour de France poursuit avec succès la diminution de son empreinte environnementale.
Il y a 3 ans et 316 jours

Le rebond de l'économie française plus important qu'anticipé au deuxième trimestre

Même si elle constate une augmentation des difficultés d'approvisionnement et de recrutement des entreprises, la banque centrale a maintenu sa prévision de croissance pour l'ensemble de l'année 2021 à 5,75%, jugeant l'économie française plutôt résiliente face à une éventuelle quatrième vague de l'épidémie.La Commission européenne a elle relevé mercredi sa prévision de croissance pour la France à 6% pour 2021, comme l'Insee la semaine dernière. Le gouvernement français reste, lui, sur une prévision de 5% à ce stade.La prévision de la Banque de France pour l'ensemble de l'année est "plutôt une prévision prudente", donc resterait adaptée en cas de nouvelle vague, a expliqué Olivier Garnier, le directeur général de la banque centrale française, en présentant à la presse la dernière enquête mensuelle de conjoncture de l'institution.D'autre part, "on a vu au fil des vagues épidémiques que l'impact économique était de moins en moins marqué, à la fois parce que l'économie sait mieux s'adapter (...) et puis surtout, aujourd'hui il y a la vaccination", a-t-il détaillé.En ce qui concerne le deuxième trimestre, "le mois de juin est meilleur que ce qu'attendaient les entreprises", a-t-il souligné."L'activité s'améliore dans la plupart des secteurs de l'industrie et progresse fortement dans les services marchands, avec le rebond très marqué enregistré dans l'hébergement et la restauration. Dans le secteur du bâtiment, l'activité reste bien orientée", détaille l'enquête.Dans le bâtiment, situation plus critiqueEn juin, l'activité serait ainsi 2% en dessous de son niveau d'avant crise, contre 3% prévu auparavant, et -4% en mai.Dans les services marchands, le rebond est très net, grâce à l'allègement des restrictions sanitaires.Dans la restauration, le niveau d'activité est passé de 25% de son niveau d'avant crise en mai, à près de 70% en juin, et dans l'hébergement il a augmenté de 20 points à 53%.La situation est plus contrastée dans l'industrie, avec des secteurs qui restent à la peine, comme l'aéronautique et l'automobile qui tournent aux trois quarts de leur niveau normal.La production est notamment pénalisée par les tensions sur les approvisionnements qui ont continué d'augmenter en juin, et qui s'accompagnent d'augmentations de prix des matières premières.Dans l'industrie, 47% des dirigeants déclarent avoir subi des difficultés, contre 44% en mai, et la situation est encore plus critique dans le bâtiment, où ils sont 60% à faire remonter des problèmes, après 50% en mai.Le secteur automobile est le plus pénalisé, avec 80% des entreprises concernées, selon l'enquête.Autre difficulté des entreprises: le recrutement. 44% estiment avoir des difficultés à recruter, surtout dans le bâtiment et les services, et notamment dans le secteur du travail temporaire.Pour le mois de juillet, la situation devrait s'améliorer très légèrement, prévoit la Banque de France, les chefs d'entreprise anticipant un statu quo dans l'industrie et le bâtiment, tandis que les services continueraient de progresser.
Il y a 3 ans et 317 jours

DMO – NOUVEAU – Récupérateur d’air chaud RUBIS : une meilleure répartition de la chaleur, des économies garanties

Source d’énergie renouvelable au prix stable, le bois constitue une solution économiquement avantageuse comparée au fioul, à l’électricité et au gaz, dont les coûts augmentent régulièrement. Les foyers fermés ou inserts permettent d’obtenir un rendement jusqu’à 5 fois supérieur à celui des cheminées d’antan à foyer ouvert. Grâce à la pose d’un récupérateur d’air chaud couplé à un réseau de distribution, ce rendement peut être optimisé. Forte de plus de 30 ans d’expertise dans les domaines du ramonage et de la distribution d’air chaud, la société DMO a conçu le nouveau système de récupération d’air chaud RUBIS 550 m3/h. Fabriqué en France, ce système améliore les performances énergétiques des foyers fermés et inserts en récupérant la chaleur produite, et permet ainsi de réaliser des économies d’énergie et financières. Équipé d’un caisson qui filtre l’air chaud avant d’être diffusé dans les pièces, il garantit une bonne qualité de l’air intérieur et une température homogène dans la maison. Peu coûteux, le groupe d’air chaud RUBIS de DMO est facile à installer et s’adapte à diverses configurations de logement individuel.   RUBIS – récupération, filtration, distribution de l’air chaud Principe de fonctionnement L’air chaud est capté dans la hotte de la cheminée à l’aide d’une gaine de puisage alu semi-rigide de classe M0 raccordée à un groupe de distribution motorisé. Après quelques minutes de fonctionnement de la cheminée, le groupe de distribution s’enclenche automatiquement,, l’air chaud est filtré dans un caisson G4 puis acheminé via un réseau de gaines isolées aux niveaux thermique et phonique jusqu’aux bouches de soufflage qui diffusent l’air chaud assaini dans les pièces de vie. Un système performant et une consommation raisonnée Installé dans les combles, le groupe air chaud RUBIS 550 m3/h DMO est très silencieux. Il démarre automatiquement quelques minutes après l’activation du foyer. La vitesse du moteur s’adapte en fonction de la température ambiante souhaitée. Un récepteur radiofréquence – raccordé au groupe RUBIS et à une alimentation électrique (230V-50Hz) – et un thermostat d’ambiance radiofréquence mobile programmable permettent de gérer la température dans la pièce où est installé le thermostat. Par ailleurs, un caisson filtrant G4 peut être raccordé au RAC RUBIS afin de filtrer l’air chaud avant d’être diffusé dans les pièces. Il garantit ainsi une bonne qualité de l’air intérieur. Le RAC RUBIS convient pour un réseau de gaines de 2 à 8 bouches d’insufflation et ses 6 vitesses lui permettent de s’adapter à l’installation requise. En fonction de la vitesse du moteur, la consommation électrique varie entre 30 et 117 W et le débit moyen de chaque bouche oscille entre 50 à 70 m3/h selon la configuration choisie.   LES AVANTAGES DU RAC RUBIS 550 m3/h Economies : L’optimisation de la diffusion de la chaleur permet de réduire la facture de chauffage. Air sain : L’air chaud filtré garantit une meilleure qualité de l’air intérieur. Température idéale : Le thermostat d’ambiance radiofréquence sans-fil offre la température désirée dans la pièce où il est installé.   Le kit air chaud 550 m3/h comprend : 1 caisson RAC 550 m3/h 1 caisson filtrant G4 1 thermostat radiofréquence Prix de vente indicatif : 549 euros HT Points de vente : Grandes Surfaces de Bricolage
Il y a 3 ans et 319 jours

Watts améliore le confort sanitaire et la sécurité des vacanciers du camping du Camp du Domaine de Bormes-les-Mimosas

Camping 5* situé à Bormes-les-Mimosas (Var), le Camp du Domaine a profité de la fermeture hivernale pour commencer à équiper ses blocs sanitaires de vannes d’équilibrage statiques iDROSET® et de clapets anti-retour Watts pour améliorer le confort et la sécurité des vacanciers. Situé en bord de mer, le Camp du Domaine de Bormes-les-Mimosas s’étend sur 45 hectares. Pour accueillir les vacanciers, il comprend 240 bungalows (chalets et mobiles homes) et 1.080 places pour les tentes, caravanes et camping-cars. Dix blocs sanitaires, avec une centaine de points d’eau par bloc, sont répartis sur le camping. Ils sont composés de cabines de douche, de vasques avec robinets électroniques, de WC, ainsi que de bacs à linge et vaisselle. De l’eau chaude pour tous, à toute heure Afin d’améliorer le confort sanitaire et la sécurité des estivants, M. Thierry Morlot, Responsable Technique du camping, et son équipe, qui assurent l’entretien et la maintenance des équipements, ont débuté la rénovation de deux des 10 blocs sanitaires durant la fermeture hivernale.« Lorsque le camping affichait un taux d’occupation élevé, certains points de puisage manquaient d’eau chaude. Les anciennes vannes mélangeuses mécaniques ne nous permettaient pas d’obtenir une bonne régulation de la température de l’eau chaude sanitaire. Nous avions des écarts de température de l’ordre de 6 à 8 degrés entre la température voulue et celle obtenue en fin de réseau durant les pics d’utilisation des sanitaires. Pour remédier à cette problématique, j’ai cherché un système beaucoup plus précis et nous avons opté pour les vannes d’équilibrage iDROSET® de Watts », explique Thierry Morlot. Dans le premier bloc sanitaire, deux ballons d’eau chaude électriques de 3000 litres, auparavant en dérivation, sont aujourd’hui montés avec un retour de boucle au niveau du recyclage pour accélérer le débit de l’eau et diminuer les pertes de calories. En sortie du second ballon, le réseau de distribution d’eau chaude sanitaire est composé de 7 sous- boucles équipées d’autant de vannes d’équilibrage iDROSET® qui régulent le débit de celles-ci à une température de 60°C. Chaque sous-boucle alimente 7 à 8 robinets. « En ajustant et réglant avec précision le débit d’eau dans le réseau, les vannes d’équilibrage iDROSET® assurent une répartition homogène et un bon équilibrage de celui-ci en fonction des besoins. Elles garantissent aux campeurs de l’eau chaude à toute heure de la journée, même durant les pics d’utilisation des douches, le matin et en fin de journée. Faciles à installer, ces vannes statiques d’équilibrage ont également un autre avantage : leur cadran intégré qui facilite la lecture et le réglage », conclut Thierry Morlot. « Sur les deux blocs sanitaires rénovés, 32 vannes d’équilibrage iDROSET® sont installées » ajoute Eric Ployon, Responsable Technico-Commercial de Watts. Un suivi sanitaire de l’installation avec le mitigeur thermostatique programmable e-ULTRAMIX® de Watts Dans le second bloc sanitaire rénové, deux ballons électriques, montés en série, produisent de l’eau chaude sanitaire à une température de 50°C à 60°C. Il n’y a pas de problème d’équilibrage de la boucle dans ce bloc. Cependant, pour maîtriser la température du bouclage à un régime de 45/47°C, prévenir tout risque de légionellose et disposer d’un véritable suivi sanitaire de l’installation, Thierry Morlot a choisi de remplacer les vannes mélangeuses par un mitigeur thermostatique programmable e-ULTRAMIX® de Watts. Il est installé en amont des sous-boucles et en sortie du second ballon d’ECS pour assurer la livraison d’une eau mitigée à température constante, quels que soient le débit ou les variations de pression. Il permet également d’obtenir des relevés de températures fiables justifiant le bon fonctionnement de l’installation. Pour un véritable suivi sanitaire, l’ensemble des données est en effet stocké sur une carte micro-SD intégrée à la centrale afin de récupérer à tout moment l’historique sur un an et l’exploiter sur un ordinateur au format CSV. Un réseau d’eau chaude sanitaire sûr Enfin, conformément au règlement sanitaire, l’ensemble du réseau d’eau chaude sanitaire du camping est doté d’un clapet anti-pollution Watts à l’arrivée de l’eau de la ville. Des clapets anti- pollution de la gamme EA de la même marque sont installés à l’arrière de chaque point d’eau pour éviter tout risque d’impuretés dans le circuit de distribution. Avec l’ensemble des solutions Watts installées, les résidents du Camp du Domaine de Bormes- les-Mimosas ont l’assurance de passer des vacances agréables en toute sécurité. http://www.wattswater.fr
Il y a 3 ans et 319 jours

Le secteur du bâtiment entre relance économique et pénurie de matières premières

Quand le bâtiment va, tout va ! « Lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité » : cet adage de Mardin Nadaud (maçon puis député au XIXème siècle), aujourd’hui popularisé sous la forme « quand le bâtiment va, tout va », pose la construction comme un indicateur fiable de vitalité économique. Cette expression prend encore aujourd’hui tout son sens. En effet, comme après chaque crise, le secteur du bâtiment amorce la reprise économique, et ce grâce aux investissements des acheteurs publics en faveur des travaux de construction et de rénovation. Ainsi, plus que jamais en France, la commande publique (cf. marchés publics) constitue un moteur de la relance économique. Malgré les mesures et les investissements importants, le secteur du bâtiment est cependant confronté à plusieurs obstacles, entravant la reprise du secteur et plus largement du pays. La pénurie des matériaux Avec la crise sanitaire du Covid-19 et les confinements successifs, le monde entier est resté figé pendant de longs mois. La production de matières premières a donc diminué, entraînant une pénurie sans précédent à l’instar du bois, des métaux, du verre, du plastique. Ces pénuries touchent ainsi de nombreux secteurs : le bâtiment, mais aussi l’agroalimentaire, la santé, l’automobile… Alors que la production des matières peine à reprendre, le secteur du bâtiment reste très sollicité, aussi bien par les particuliers que par les acheteurs publics. Conséquences : Les prix des matériaux explosent : une hausse de 30 % à 80 % pour l’acier et l’aluminium et jusqu’à 250 % pour le bois par exemple, et ce en quelques mois seulement ; Les délais d’approvisionnement s’allongent, de plusieurs semaines à plusieurs mois pour toute nouvelle commande, engendrant des retards importants dans la construction. Les acheteurs publics face aux retards des chantiers Dans les marchés publics, les acheteurs déterminent généralement des délais d’exécution ou de livraison. Le non-respect de ces délais par les titulaires est passible de pénalités de retard, sanctions pécuniaires forfaitaires à visée dissuasive et réparatrice. Quid de l’application de pénalités dans ce contexte particulier ? A l’issue d’une réunion avec les organisations et fédérations du BTP organisée le 15 juin dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé que l’État n’appliquerait aucune pénalité de retard aux entreprises du bâtiment qui seraient en retard de livraison en raison de l’actuelle pénurie de matériaux de construction. La circulaire, adressée aux acheteurs d’État, ne concerne cependant pas les collectivités locales et les établissements publics : les pouvoirs publics tentent donc de sensibiliser les maîtres d’ouvrage publics aux problèmes de pénurie, et les invitent à adopter une posture de soutien envers les entreprises titulaires des marchés : Éviter d’appliquer une pénalité de retard lorsque les retards de livraison ou d’exécution sont liés aux envolées des prix des matières premières ou de pénuries d’approvisionnement ; Accorder, si possible, des reports de délais ; Renégocier le contrat en prenant en compte l’augmentation des prix des matériaux ou un retard de livraison ; « Réfléchir, au cas par cas, aux autres mesures d’exécution qui permettraient d’apporter une réponse à cette situation » selon les recommandations du ministère de l’Économie. Le recyclage et l’économie circulaire comme solutions aux pénuries ? La R&D devient indispensable aujourd’hui pour trouver des solutions aux pénuries, et pour s’émanciper autant que possible des pays producteurs de matières premières comme la Chine. Le recyclage et l’économie circulaire semblent ainsi être des leviers pertinents pour éviter les inflations et l’interruption de la production, et donc de la construction. Il s’agit de réduire, réemployer et recycler (règle des 3 R), à savoir : Produire des biens entièrement recyclables à partir d’intrants eux-mêmes recyclés selon le modèle « du berceau au berceau » ; Valoriser les sous-produits de l’industrie, résidus issus de la production, de la transformation ou du traitement des matières. La Ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher entend d’ailleurs développer les filières de recyclage en France pour relocaliser les secteurs les plus critiques. Le Gouvernement a ainsi déjà financé 279 projets, à hauteur de 462 millions d’euros. Finalement, appliquée au secteur du bâtiment, cette crise aura permis de révéler les failles de tout un système et d’en dégager des solutions d’avenir, tournées vers la transition écologique et l’indépendance énergétique.
Il y a 3 ans et 319 jours

Juridique : Les garanties d’un ouvrage livré

Cet article est à retrouver dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine. Un ouvrage construit et livré bénéficie de différentes garanties couvrant le bon achèvement, le fonctionnement, les vices cachées ou encore de droit commun… [©ACPresse] Il existe trois garanties spécifiques au droit de la construction et deux garanties de droit commun, qui s’appliquent aux ouvrages livrés. Il peut être délicat de les distinguer. Les voici en conséquence détaillées. Ces dernières ne couvrent pas nécessairement les mêmes désordres, et le régime de preuve en découlant varie. La garantie de parfait achèvement (1 an) La garantie de parfait achèvement est prévue par l’article 1792-6 du Code civil et concerne uniquement les désordres signalés par le maître d’ouvrage par des réserves mentionnées par écrit sur le procès-verbal de réception. Ou signalés par écrit postérieurement à la réception, dans le cas où ils seraient apparus à postériori. Pour mémoire, la réception peut être tacite, par prise de possession des lieux et paiement de l’intégralité du prix. Lire aussi : Juridique : L’obligation de sécurité-résultat de l’employeur Cette garantie court pendant un délai de 1 an à compter de la réception. Elle est soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. C’est à lui que reviendra d’apporter la preuve, si des désordres apparaissent, qu’ils ne proviennent pas d’une mauvaise réalisation. La garantie de bon fonctionnement (2 ans) La garantie de bon fonctionnement est prévue par l’article 1792-3 du Code civil. Et concerne les éléments d’équipement qui peuvent être enlevés, démontés ou remplacés sans détériorer l’ouvrage ou lui enlever de la matière : par exemple, un ballon d’eau chaude, des volets, un interphone ou des cloisons mobiles. Elle court pendant un délai de 2 ans à compter de la réception des travaux. Elle aussi, est soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. La garantie décennale (10 ans) La garantie décennale est prévue par les articles 1792 à 1792-2 du Code civil. Elle concerne :• Les dommages qui compromettent la solidité de l’ouvrage construit ou réalisé : par exemple, des effondrements partiels ou totaux, des fissures importantes.• Les dommages qui rendent l’ouvrage construit ou réalisé impropre à sa destination, en l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement. Par exemple, des : défauts d’étanchéité ou des fuites de canalisations encastrées. • Les dommages qui affectent la solidité des éléments d’équipement d’un bâtiment, lorsque ceux-ci font indissociablement corps avec les ouvrages de viabilité (eau, électricité, gaz, eaux usées), de fondation, d’ossature, de clos ou de couvert. Il s’agit donc des cas où la dépose, le démontage ou le remplacement d’un élément d’équipement ne peut s’effectuer sans détérioration ou enlèvement de matière de l’ouvrage : par exemple, une installation électrique non conforme ou une pompe à chaleur défaillante. Cette garantie court pendant 10 années à compter de la réception des travaux. Elle est aussi soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. La garantie de droit commun (5 ans) La garantie de droit commun est prévue par les articles 1221 et 1231-1 du Code civil. Elle est de droit commun en ce qu’elle est applicable à toutes les situations contractuelles où les trois garanties précitées ne peuvent être appliquées. Elle n’est donc pas spécifique aux opérations de BTP. Lire aussi : Juridique : La gestion environnementale des chantiers Elle couvre les désordres non apparents à la réception (ou apparents, mais non-signalés dans un délai d’un an), qui ne portent atteinte ni à la solidité, ni à la destination de l’ouvrage. Elle ne concerne pas les éléments d’équipement pouvant être enlevés, démontés ou remplacés. Et ce, sans détériorer l’ouvrage, comme par exemple, des fissures ponctuelles et des infiltrations mineures. Il s’agit d’une responsabilité pour faute. Ce qui signifie que ce sera au commanditaire – maître de l’ouvrage, maître d’œuvre dans certains cas, entreprise ayant sous-traité – de démontrer en quoi les travaux ont été mal réalisés. Elle court pendant 5 années, à compter de la réception des travaux, comme toute action de droit commun portant sur un bien. La garantie au titre de l’obligation de conseil et d’information (5 ans) L’obligation de conseil et d’information est une création jurisprudentielle qui impose à de nombreux professionnels, y compris les maîtres d’œuvre ou les intervenants, de conseiller leur client quant à la prestation demandée. Ceci notamment sur sa faisabilité, sa solidité, ses potentiels effets sur l’existant, sur le choix des matériaux et sur les techniques de soin et d’entretien auxquelles il faudra avoir recours. Comme la garantie de droit commun, cette responsabilité relève des articles 1221 et 1231-1 du Code civil. Elle constitue néanmoins une source autonome de responsabilité, de sorte que l’échec d’une action en réparation des désordres de construction ne préjuge aucunement de celui de la demande formée du fait d’un manquement à l’obligation de conseil et d’information. C’est la personne sur qui pèse cette obligation qui doit démontrer qu’il y a bien satisfait. Et le fait que le commanditaire ou le maître de l’ouvrage soient des professionnels ne la dispense pas de son obligation. Cette garantie court pendant 5 années à compter de la réception des travaux. Pierre LacoinAvocat à la Cour Cabinet 1792 Avocats Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 321 jours

Quand les petites îles "vertes" de Grèce veulent donner l'exemple sur l'autonomie énergétique

"C'est l'avenir de ne plus dépendre du pétrole", s'exclame Vassilis Oikonomou, dans son café bar du port. Comme la plupart des 780 habitants de Tilos, le quadragénaire se félicite que son "île soit autonome" pour ne plus "dépendre des îles alentours" en énergie.Dans l'archipel du Dodécanèse, face aux côtes turques, cette terre reculée de 65 km2 est la première de Méditerranée à produire la quasi-totalité de son électricité à partir d'énergies renouvelables, grâce à 11 millions d'euros de fonds européens et 4 d'investisseurs privés grecs.Tilos a remporté cette semaine le 3e prix européen de la meilleure transition énergétique après des îles danoise et espagnole."Tilos a donné l'exemple et c'est la solution pour les petites îles de notre pays", s'enorgueillit la maire de Tilos, Maria Kamma. "Tous les habitants sont gagnants, le coût de l'énergie est réduit et il y a moins de coupures électriques qu'avant", dit-elle à l'AFP.Reliée par un câble sous-marin à l'île voisine de Kos, Tilos est "100% indépendante énergétiquement la majorité du temps, mais au pic de la saison touristique, on est plutôt à 70%", reconnaît l'édile.Bénéficiant du soleil et du vent, Tilos, dotée "officiellement de la première centrale électrique hybride" de Grèce, "produit et stocke l'énergie", se félicite Spyros Aliferis, ingénieur d'Eunice Energy, spécialiste grec des renouvelables qui a fourni l'éolienne et les panneaux solaires.Avec ses panneaux d'une capacité de 400 kilowatts et son éolienne d'une puissance de 800 kW, "le projet fonctionne parfaitement depuis deux ans", estime l'ingénieur, en désignant les batteries de stockage."C'est l'exemple qu'une petite île peut fonctionner uniquement avec des énergies renouvelables", dit-il à l'AFP.Astypaléa et bientôt ChalkiA une centaine de km à l'ouest, l'île d'Astypaléa a relevé le défi, espérant atteindre "70% de ses besoins énergétiques d'ici 3 à 4 ans", explique à l'AFP le vice-ministre grec des Affaires étrangères Kostas Fragkogiannis, initiateur du projet gouvernemental.Sur cette terre en forme de papillon, à cheval entre l'archipel du Dodécanèse et celui des Cyclades, les quelque 1.300 insulaires doivent à terme être débarassés des générateurs diesel qui alimentent encore leurs foyers, et être dotés d'éoliennes et de panneaux solaires.Mais à la différence de Tilos, le projet de 10 millions d'euros, dont 6 de fonds gouvernementaux, prévoit de passer à une circulation automobile tout électrique, en partenariat avec l'allemand Volkswagen.Au pied de la citadelle vénitienne et des petites maisons blanches qui dévalent vers le port, on trouve déjà des bornes de rechargement pour les premières voitures électriques."Un modèle pour le monde"L'ensemble du projet prévoit une réduction des émissions de CO2 de 70% et une baisse des coûts d'énergie de 25%. "A nos yeux, c'est un modèle pour le monde", renchérit M. Fragkogiannis.Le parti d'opposition Syriza a critiqué cette "campagne publicitaire" de Volkswagen sur la "scène exotique" d'Astypalea."Ce n'est pas une île Volkswagen", insiste le vice-ministre, "tous les constructeurs automobiles peuvent s'impliquer et vendre leurs propres véhicules". L'homme politique assure qu'"il n'y aura pas d'exclusivité, ni à Astypaléa ni à Chalki".Car la prochaine étape du plan vert du gouvernement grec se situe sur la minuscule île de Chalki, à l'ouest de Rhodes, avec des fonds européens, en collaboration cette fois avec le constructeur automobile français Citroën, selon des sources au ministère grec de l'Energie et de l'Environnement.Volkswagen comme Citroën cherchent à tourner la page du scandale des moteurs diesel truqués.Le français Vinci Energie et le grec Akuo Energy doivent également participer à l'installation d'une centrale hybride sur l'île de 26 km2 bordée de maisons aux couleurs de l'arc en ciel.L'accord franco-grec à Chalki doit être dévoilé vendredi prochain mais "l'idée est de suivre les pas de Tilos et Astypaléa", selon les mêmes sources.Objectif ici aussi: devenir autonome en énergies renouvelables.Même si pour l'instant, les îles qui se mettent au vert n'ont guère de recul.Pour Prodromos Trikilis, un cafetier de Tilos, "c'est un peu tôt pour juger de cette tentative de rendre l'île énergétiquement indépendante". "Il faut être patient", dit-il à l'AFP, "cela finira par avoir des résultats".
Il y a 3 ans et 324 jours

Wizzcad accélère la digitalisation des PME du BTP

Cette percée illustre à la fois le besoin grandissant de digitalisation du secteur mais aussi la capacité de l'éditeur à proposer une offre Plug and Play à des catégories d'entreprises encore insuffisamment digitalisées mais très agiles et en capacité de le faire.Depuis son lancement en 2013, la supériorité technologique de la suite WIZZCAD a déjà été reconnue par les grandes majors du secteur du BTP. Vinci Construction, Bouygues Construction, Colas, Eiffage, Engie Axima,Gecina,... ont ainsi adopté la technologie WIZZCAD sur plus de 13.000 projets en France et à l'international. Toutefois, dans le secteur du BTP, le marché le plus important est celui des petites et moyennes entreprises, très en attentes en matière de digitalisation. Ces entreprises ont besoin de solutions pour améliorer leur productivité et leur rentabilité, notamment par le suivi des process sur les chantiers, et répondre à des besoins en constructions de plus en plus importants. Fort de ce constat, WIZZCAD a développé une évolution de sa plateforme qui la rend encore plus adaptée aux spécificités et exigences des PME : plus mobile, plus intuitive, plus ergonomique, et surtout plus « Plug and Play ». La solution WIZZCAD améliore considérablement leurs performances en leur permettant de centraliser, simplifier et optimiser la gestion du personnel et des plannings, et de suivre l'évolution des opérations sur les chantiers. Grâce à ses derniers développements, la solution WIZZCAD a séduit une vingtaine de nouvelles PME du BTP depuis sa mise à jour. Cyril Perrin, co-fondateur de WIZZCAD, se félicite de ces nouvelles avancées : « Les attentes des PME du BTP ne sont pas exactement les mêmes que celles des grands groupes de la construction. Si notre technologie répondait déjà à leurs cahiers des charges techniques, elle n'était pas encore pleinement ajustée à leur fonctionnement. Les évolutions de WIZZCAD sont ainsi l'aboutissement de plusieurs années de R&D durant lesquelles nous avons essentiellement travaillé à concilier richesse fonctionnelle et simplicité d'utilisation et de mise en place. Notre solution permet aujourd'hui à tous les acteurs du BTP, quel que soit leur taille, de profiter pleinement des atouts du digital. »
Il y a 3 ans et 325 jours

Chronique du Geek – Les applications de juin 2021 : spécial voyage

En ce mois de juin, le Geek se détourne de l’architecture et passe en « mode estival » pour proposer à tous une sélection d’applications mobiles destinées à vous aider à passer de belles vacances.  L’addition partagée Splid Éditeur : Nicolas Jersch   Captures d’écrans   Description Gestion de partage de dépenses L’application mobile Split […] L’article Chronique du Geek – Les applications de juin 2021 : spécial voyage est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 325 jours

Otis dévoile une nouvelle génération d’ascenseurs connectés 100% digitalement intégrés

Otis lance mondialement les nouvelles solutions de mobilité Gen360 et Gen3. Elles embarquent nativement la solution IoT Otis ONETM, qui fournit en temps réel des informations sur l’état des équipements. Otis ONETM peut également apporter des scenarios prédictifs permettant une maintenance plus proactive – ainsi que la possibilité de réaliser des diagnostics et des interventions à distance.Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), leader mondial de la mobilité verticale, a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle génération d’ascenseurs digitalement intégrés, à l’image du monde ultra-connecté d’aujourd’hui. Lors de l’évènement virtuel international Welcome to Tomorrow - qui a rassemblé clients, collaborateurs et acteurs de l’industrie de la mobilité, de plus d’une centaine de pays – Otis a ainsi présenté ses nouvelles solutions de mobilité Gen360TM et Gen3.En France, c’est l’écosystème Gen360 qui est proposé au marché. Il a été conçu pour répondre aux attentes actuelles et futures d’un monde de plus en plus connecté, celles des passagers, architectes, promoteurs immobiliers, en passant par les propriétaires et les gestionnaires de parcs.Il s’appuie sur les 20 ans d’expertise technologique et design développée sur de la gamme Gen2® à courroies plates pour amener de nouveaux standards en termes de sécurité, de performance et de confort.La solution IoT (Internet des Objets) Otis ONETM est nativement intégrée dans le Gen360TM. En collectant et en analysant les données transmises par les capteurs intelligents positionnées sur les ascenseurs, Otis ONE procure des données de performance en temps réel, un flux proactif d’informations et des aperçus prédictifs. La technologie Otis ONE permet également de résoudre de nombreux problèmes à distance et en toute sécurité. Grâce aux API (Application Programming Interface) intégrées au cloud, l’écosystème Gen360TM peut être connecté à d’autres systèmes de bâtiments intelligents, apportant ainsi une réelle valeur ajoutée aux gestionnaires de parcs et comme aux passagers.« L’ascenseur connecté représente l’avenir et incarne notre vision d’une mobilité urbaine intégrée et fluide » déclare Judy Marks, Présidente et CEO Monde d’Otis. « Il crée de la valeur pour nos clients en augmentant la disponibilité des équipements. Il améliore la productivité de nos propres équipes, et il s’intègre au cœur de l’écosystème de tout bâtiment intelligent. »Gen360 : l’ascenseur complètement réinventéL’écosystème Gen360, conçu autour d’une toute nouvelle architecture électronique, établit de nouveaux standards en matière d’expérience digitale et proactive. Ses technologies de pointe permettent d’améliorer le design, la sécurité, la maintenance, l’expérience et l’accompagnement.Avec l’écosystème Gen360, les architectes sont libres de concevoir des bâtiments avec des toits plats plus simples et plus attrayants, car il n’est plus nécessaire de prévoir d’édicule sur le toit ou d’espace refuge en haut de gaine. Une plateforme pliable, encastrée dans le plafond de la cabine, permet en effet d’effectuer la plupart des opérations de maintenance en toute sécurité depuis l’intérieur de la cabine et non plus sur le toit de celle-ci.De nombreux composants mécaniques de sécurité ont été remplacés par une technologie électronique « drive by wire », inspirée des industries automobile et aérospatiale, permettant une surveillance à distance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ceci permet d’augmenter la fiabilité globale de l’équipement et de libérer de l’espace dans la gaine pour accueillir des cabines plus grandes. La nouvelle architecture électronique réduit également de manière significative les risques d’immobilisation. Dans de nombreux cas, le nouveau système de sécurité électronique est capable de ramener en douceur la cabine à l’étage le plus proche.L’écosystème Gen360 utilise des capteurs sophistiqués pour détecter et prévenir les incidents potentiels, ce qui permet de réduire au minimum les temps d’immobilisation. Les experts d’Otis accèdent à une vue directe à 360° en gaine pour diagnostiquer visuellement et précisément et résoudre de nombreux problèmes à distance sans interrompre le service.L’écosystème Gen360 embarque également un nouvel écran eViewTM plus grand qui permet une connexion vidéo avec le centre d’assistance Otis Line (en plus de la connexion vocale). Il propose des ambiances sonores immersives exclusives qui agrandissent la perception de l’espace, des nouvelles signalisations palières primées et plus de 400 000 combinaisons de design intérieur – ainsi qu’une suite d’outils en ligne pour un accompagnement complet des projets, de la conception au service en passant par l’intégration d’API.Conçu pour les bâtiments résidentiels et commerciaux, neufs ou anciens, l’écosystème Gen360 est actuellement déjà en service dans six pays européens. Il est disponible en Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse. Gen3 est disponible en Amérique du Nord, en Australie, en Chine et dans d’autres régions d’Asie.
Il y a 3 ans et 330 jours

Eqiom lance l’application DigiBéton

L’application mobile Digibéton est téléchargeable par les clients Eqiom depuis Android et Apple. [©Eqiom] Spécialiste des matériaux de construction, Eqiom conforte sa stratégie digitale et lance sa nouvelle application mobile DigiBéton. Destinée aux chefs de chantier et aux utilisateurs de béton, cette application offre une ergonomie optimale sur tous les écrans, smartphones et tablettes. Ceci, afin de faciliter l’expérience utilisateur sur le terrain. Outre la possibilité de commander en ligne, elle intègre de multiples fonctionnalités. Telles que la géolocalisation des camions en temps réel, la visualisation globale des chantiers en cours ou encore la collecte de données instantanée. Véritable outil performant pour le monde du BPE, l’application DigiBéton simplifie la gestion quotidienne des chantiers. Et optimise le résultat opérationnel de ses utilisateurs professionnels. Complétant l’interface web existante, l’application mobile DigiBéton est téléchargeable par les clients Eqiom depuis les plates-formes Android et Apple. Quelques clics suffisent pour s’authentifier et naviguer sur les différentes fonctionnalités. Chacun peut ainsi se concentrer sur son cœur de métier, tout en optimisant ses relations avec les équipes d’Eqiom Bétons. Lire aussi :Eqiom Bétons annonce la mise en ligne de DigiBéton
Il y a 3 ans et 330 jours

Métrologie, une science souvent inconnue, une véritable chance pour votre entreprise

Le bien-fondé de la métrologie dans la mise en place d’un management efficace de la mesureCertes, il s’agit d’une prise de conscience tardive, mais depuis quelque temps, nombreuses sont les entreprises qui intègrent le management de la mesure dans leur manuel des procédures. À cet effet, une maîtrise de la métrologie et la manière de piloter le système de gestion de la mesure peuvent influencer positivement l’efficacité d’une entreprise, et permettre une réduction des coûts.À contrario, une négligence de la quantité des mesures effectuées, une mauvaise estimation des incertitudes de mesure, la non-maîtrise des intervalles d’étalonnage et la production des mesures erronées et non traçables sont quelques dysfonctionnements qui peuvent être constatés. Ceux-ci constituent autant de menaces pouvant être à l’origine de pertes financières pour l’entreprise.Sont concernés par ces risques aussi bien les laboratoires internes des entreprises que les laboratoires de prestation des mesures. Les secteurs d’activité dans lesquels cette problématique occupe une place de choix sont les suivants : le BTP, l’automobile, la défense, la santé, l’environnement, l’agroalimentaire, l’aéronautique, le nucléaire, la pharmacie, etc.Un changement de perception adossé sur une kyrielle de raisonsIl y a quelques années, l’on percevait la métrologie non comme une source de profit, mais davantage comme une poche de dépenses. Mais en raison des récentes évolutions, de plus en plus d’entreprises ont révisé leur point de vue sur la question. Il apparaît en effet après analyse que si elle est bien gérée, la métrologie peut permettre à votre entreprise de se créer de nouvelles opportunités.En évoluant, les normes ISO 9001 et 17025 emmènent les entreprises à plus de responsabilité et de flexibilité en matière de choix. L’objectif de ces avancées, c’est la validation des résultats de la mesure et une amélioration permanente au plan qualitatif. Il s’agit dès lors de piloter la fonction métrologie et non de la subir.D’un autre côté, la gestion des instruments de mesure par les entreprises n’est plus la même qu’auparavant. La prise de conscience s’est faite de façon progressive. Désormais, les raccordements métrologiques tiennent compte de trois critères essentiels : le moment, le niveau et le coût. La considération accordée à chaque opération ou décision doit tenir compte non seulement de son impact sur le résultat de la mesure, mais aussi sur la qualité du produit.À quelles difficultés la fonction métrologie est-elle confrontée ?Le constat fait dans la plupart des entreprises, c’est que très souvent le responsable en charge des questions métrologiques ne jouit pas vraiment d’une formation académique dans ce domaine. Bien entendu, les entreprises doivent faire face à ce paradoxe. Leur ardent désir de mettre en place un service métrologique digne de ce nom se heurte à l’absence de cadres formés pouvant occuper des postes de responsabilité dans ce département.La difficulté de trouver une main-d’œuvre spécialisée dans cette discipline est surtout inhérente à l’absence d’un véritable parcours de formation lié à ce domaine dans l’enseignement supérieur. Pour combler ce manque, ce sont les profils apparentés qui bien souvent sont désignés pour occuper les postes disponibles pour les managers. Généralement, c’est le responsable QHSE qui cumule ces fonctions.Il peut aussi s’agir d’un technicien avancé en métrologie ou d’un responsable de laboratoire. Ce sont donc de véritables autodidactes, formés dans le tas, qui sont chargés de piloter la fonction métrologie, tout un challenge. Les conséquences de ces insuffisances sont multiples tant pour les responsables de la métrologie appelés à faire preuve de compétence que pour l’entreprise.La formation, clé de voûte d’une meilleure performance des entreprises et des managersLa formation est le meilleur moyen pour vous d’occuper le poste de responsable métrologie et acquérir les compétences y relatives. Outre la maîtrise des processus de mesure, vous serez en mesure de piloter de façon optimale le système de management de la mesure. Pour y parvenir, un certain nombre d’objectifs doivent être atteints.Premièrement, vous devez fiabiliser les résultats de vos mesures. Être conforme aux exigences de la norme ISO 10012 et améliorer la prise des décisions, ce sont les principales attentes des entreprises par rapport aux résultats des mesures. C’est pourquoi les mesures que vous produisez doivent être non seulement exploitables mais sans aucune ambigüité.Deuxièmement, vous devez vulgariser et veiller à l’application des bonnes pratiques concernant le management de la mesure dans votre entreprise. Dans le cas d’espèce, le terme « bonnes pratiques » fait référence à la maîtrise du sujet, à la rigueur, à la capacité de transmission et enfin, à la maîtrise des bases de la métrologie.
Il y a 3 ans et 330 jours

Signes : lancement de l’aménagement du parc d’activités La Queue de Sartan par Faubourg Promotion

À Signes, Faubourg Promotion va développer un parc d’activités articulé autour de l’industrie automobile.
Il y a 3 ans et 332 jours

Le chiffre d'affaires de Nexans en hausse de 15,2% au premier trimestre

De janvier à mars, les ventes de Nexans ont atteint 1,756 milliard d'euros, contre 1,614 md EUR au 1er trimestre 2020, selon un communiqué diffusé jeudi. Sur une base comparable, hors effet de variation des cours des métaux, la hausse a été de 1,4%, à 1,5 milliard d'euros.Le cours du cuivre, qui frise les 10.000 dollars la tonne sur les marchés mondiaux, au plus haut depuis dix ans, n'a "aucun impact sur la rentabilité" car la hausse est intégralement répercutée aux clients, a indiqué le directeur général de Nexans Christopher Guérin au cours d'une présentation téléphonique, en soulignant néanmoins le "risque" constitué par la "rareté" du cuivre et de l'aluminium pour l'achèvement des contrats.Nexans qui a annoncé en février un virage stratégique, avec un recentrage sur ses activités liées à l'électrification - quitte à abandonner des secteurs comme les télécoms ou l'industrie afin d'améliorer sa rentabilité - a salué le "dynamisme de la demande" au 1er trimestre.Depuis le 4e trimestre 2020, l'ensemble des activités sont en croissance, sauf le secteur haute tension. Le secteur construction et territoires en particulier connaît un "fort rattrapage des commandes" après l'interruption des chantiers durant la pandémie. Le chiffre d'affaires progresse de 3% à 615 M EUR par rapport au 4e trimestre 2020. Mais recule de 2% sur un an, essentiellement à cause de la fermeture d'une usine à Chester aux Etats-Unis en juin 2020.Au 1er trimestre, le groupe a notamment électrifié 41 communautés rurales en Côte d'Ivoire. Le chiffre d'affaires du secteur construction a crû de 8% en Afrique sur un an.La division Industrie et Solutions progresse de 5,8% sur un an, à 344 M EUR à cours des métaux standard. Le bond est de +10,9% par rapport au dernier trimestre 2020, porté par un trimestre record dans le domaine des harnais automobiles pour habitacles, grâce à la croissance de la part de marché sur les véhicules électriques.Nexans a signé le trimestre dernier un contrat d'approvisionnement pluriannuel pour fournir les câbles aéronautiques d'Airbus et un autre contrat (de deux ans) avec la RATP pour des câbles ferroviaires.L'activité télécoms et données progresse de 2,2% par rapport au dernier trimestre 2020, mais recule de 4,2% sur un an, le segment infrastructures télécoms étant pénalisé par des retards de projets et la stabilité de la demande de fibre optique à domicile. Les télécommunications sous-marines sont en hausse de 12,1% par rapport au dernier trimestre 2020.Le secteur haute tension et projets, à 147 M EUR, baisse de 14,7% par rapport au 4e trimestre 2020, et de 24,7% par rapport au 1er trimestre 2020 qui était alors exceptionnellement élevé.Le groupe a souligné avoir été choisi comme fournisseur préférentiel pour l'électrification de l'Etat de New York par le raccordement des fermes éoliennes offshore Empire Wind au réseau terrestre.Enfin, les ventes de fil de cuivre ont affiché une hausse de 25,9% à 323 millions d'euros sur un an (hors effet de cours), reflétant surtout "la forte demande de fils de cuivre en Amérique du Nord".
Il y a 3 ans et 336 jours

Prix du stationnement à Paris: Pécresse accuse Hidalgo de "ségrégation sociale"

"Mme Hidalgo, avec son péage et la taxe sur les deux roues, est en train de faire de la ségrégation sociale et de fermer Paris", a-t-elle estimé sur Europe 1, à trois jours du premier tour des élections régionales.La hausse des tarifs de stationnement pour les visiteurs "c'est un nouveau péage, un péage urbain qui est en train d'être instauré par la mairie de Paris vis-à-vis des banlieusards qui vont devoir payer six euros de l'heure" (pour une automobile), a-t-elle dénoncé."C'est l'écologie punitive que je réprouve parce que je lutte contre la pollution mais avec une écologie positive qui va aider les automobilistes à changer de voiture. Je lutte contre la pollution, pas la bagnole", a-t-elle fait valoir.Elle voit aussi avec l'entrée en vigueur au 1er juin de la Zone à faibles émissions dans le grand Paris, à l'intérieur de l'A86, interdite aux véhicules les plus polluants, "une autre ségrégation sociale". "Le principe est bon, le problème c'est qu'aucune mesure sociale d'accompagnement n'a été prise ni par la mairie de Paris ni par personne", a-t-elle critiqué, en promettant "une aide de 6.000 euros pour que les automobilistes qui habitent ou travaillent dans la ZFE puissent changer leur voiture".L'équipe de la maire Anne Hidalgo a annoncé mardi des mesures fortes pour réduire la place des véhicules polluants dans la capitale: le stationnement payant pour les motos et scooters thermiques dès 2022 et une hausse du tarif visiteur automobile, en parallèle de la piétonnisation du centre de Paris.Les motos et les scooters à essence devront payer 50% des tarifs des voitures qui eux augmenteront au 1er août, de 4 à 6 euros pour le tarif visiteur ou de 2,4 à 4 euros l'heure suivant les arrondissements.
Il y a 3 ans et 337 jours

Une enquête annuelle interroge les professionnels du BTP sur leur perception des innovations et des nouvelles technologies du secteur

Spécialisé dans les recrutements temporaires et permanents des métiers du bâtiment et des travaux publics, le cabinet Fed Construction dédie son enquête emploi annuelle à l'innovation.140 professionnels dans le domaine de la maîtrise d'œuvre et des travaux ont confié leur perception à Fed Construction entre janvier et mars 2021. Ils abordent à la fois leur connaissance des nouvelles technologies liées au secteur et leurs regards sur leur utilisation actuelle et future. La majorité d'entre-eux (84%) considèrent que le secteur du BTP est innovant.À l'occasion de cette étude, on apprend aussi que les professionnels du BTP se montrent plutôt sereins quant à l'avenir du secteur : près d'un interrogé sur deux (42%) estime que le secteur saura rebondir à la suite de la COVID-19 et restera dans une dynamique positive.67% des répondants pratiquent le travail à distance Au centre de l'actualité depuis le début de la crise du COVID-19, le télétravail et la dématérialisation des postes de travail sont cités par une majorité de répondants lorsque leur est posée la question de l'utilisation de ces innovations.67% indiquent pratiquer le home-office (lorsque leur poste le leur permet) et/ou disposer d'un poste de travail mobile et disponible partout45% ont recours aux technologies liées à l'automatisation et à la dématérialisation des démarches administratives sur les chantiers, 41% disent utiliser régulièrement les technologies de BIMParmi les innovations, les professionnels du BTP identifient les outils d'imagerie et de visualisation graphique, ainsi que les technologies liées à la dématérialisation et à la mobilité des postes de travail et des démarches administratives.Contre toute attente, la robotisation et les technologies d'intelligence artificielle, dont on parle beaucoup dans l'actualité ne sont citées qu'à 17%.La crise accélère les innovationsPrès de 2/3 des répondants (59%) estiment que la crise va accélérer le développement de nouvelles technologies ou démocratiser certaines innovations déjà présentes dans le quotidien des sites de construction.Quant aux innovations qu'ils voient se démocratiser dans les 5 ans, les réponses sont plutôt homogènes et toutes les innovations sont concernées. Toutefois, les innovations liées au télétravail et à la dématérialisation des postes de travail sont en tête (65%).Fait intéressant, les équipements de chantier intelligents et/ou connectés utilisés au quotidien seulement par 14% des répondants, sont voués à se développer pour plus de la moitié des répondants (54%).Ces innovations très diverses telles que les exosquelettes ou les casques connectés représentant pour eux les types de technologies qui vont le plus se normaliser par rapport à aujourd'hui. Tout comme les technologies d'intelligence artificielle, citées à 23%. Des professionnels sereins face aux innovations futuresCe qu'attendent les professionnels de ces innovations est avant tout l'amélioration des conditions de travail sur les chantiers, la baisse de la pénibilité des tâches des ouvriers puis une meilleure conception des projets.L'arrivée de nouvelles technologies ou la démocratisation d'innovations déjà existantes dans le secteur sont vues comme étant une opportunité.Près des deux-tiers (63% ) se sentent prêts à évoluer professionnellement dans leur métier grâce à ces innovations22% restent mitigés en s'interrogeant sur l'impact de ces innovations sur leur travail
Il y a 3 ans et 338 jours

Pénurie et flambée des matériaux: l’État entend les alertes du BTP et annonce de nouvelles mesures

"Nous avons pris une circulaire adressée à tous les acteurs de l'État pour leur demander de ne pas appliquer des pénalités de retard en cas de retard de livraison sur les marchés publics" liés à des pénuries de matières premières, a déclaré M. Le Maire à l'issue d'une réunion avec l'ensemble des organisations patronales et des fédérations professionnelles de la construction et des matériaux.Il a souhaité que les collectivités locales fassent de même, regrettant "l'effet de ciseaux" dans lequel sont prises les entreprises du secteur, moteur de la reprise économique.Elle sont confrontées à la fois à l'abaissement de la production des matériaux pendant la période de la pandémie et à une reprise de la construction "plus rapide que prévue"."Pour une tonne d'acier, les prix sont passés de 500 euros à 1.500 euros" a-t-il expliqué.Le gel des pénalités de retard qui est dû à un "cas de force majeure", concerne toutes les entreprises de la construction, mais surtout les TPE et PME, a lancé le ministre, répondant ainsi à la Confédération des PME (CEPME) qui lui avait demandé cette mesure "à minima jusqu'à fin 2021".En revanche, M. Le Maire n'a pas souhaité maintenir les mesures d'indemnisation du chômage partiel utilisées pendant la crise sanitaire, alors que 30% des chantiers pourraient être menacés si les pénuries continuaient, selon une partie de la profession.Lundi matin, le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux s'était lui aussi ému des "arrêts de chantiers" de certains entrepreneurs du bâtiment, qui travaillent à perte en raison des augmentations de prix.Le ministre a simplement annoncé la mise en place d'un "comité de crise" chargé de faire "remonter les cas de comportements anormaux" au sein de la filière de la construction: "la règle doit être la solidarité" a-t-il dit.Le dispositif de médiation destiné à apaiser les tensions crées par les problèmes d'approvisionnement, annoncé le 20 mai par Bercy, devrait lui, être mis en place dans quelques semaines, selon lui.Il sera piloté, ainsi que le comité de crise, par Pierre Pélouzet, médiateur national inter-entreprises chargé de régler les différends entre entreprises avant de recourir à la voie juridique, a indiqué le ministre."Nous n'avons pas de préoccupations particulière sur la poussée d'inflation, qui est cohérente avec la reprise" a ajouté M. Le Maire.La flambée et pénurie de matières premières menacent la reprise, selon les organisations patronalesLundi, les organisations patronales françaises ont une nouvelle fois alerté sur les conséquences pour les entreprises du bâtiment de la flambée des prix de l'acier et de la pénurie de bois de construction, qui se retrouvent dans l'impossibilité de répercuter ces hausses sur leurs contrats déjà signés et de respecter les délais impartis.Pour le Medef, "il s'agit d'un risque systémique pour les entreprises du secteur, puisqu'il affecte l'ensemble de leurs chantiers et [survient] dans un contexte où les marges opérationnelles dans la construction s'affichent encore en net retrait par rapport à la situation d'avant-crise"."Ces tensions risquent de peser fortement sur la reprise économique", alors que "la filière du bâtiment, fer de lance de la reprise, a embauché 64.000 salariés supplémentaires au 1er trimestre 2021 par rapport à la moyenne de 2019", met en garde cette organisation dans un communiqué.La CPME craint que "les prix élevés et la pénurie des matières premières impactent de manière non négligeable bon nombre d'activités économiques".Après une réunion mardi au ministère de l'Économie avec le Medef, la CPME, l'U2P (artisans) et des fédérations du secteur (CAPEB, FFB...), le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé avoir "pris une circulaire adressée à tous les acteurs de l'État pour leur demander de ne pas appliquer des pénalités de retard en cas de retard de livraison sur les marchés publics" liés à des pénuries de matières premières.Il a souhaité que les collectivités locales fassent de même, regrettant "l'effet de ciseaux" dans lequel sont prises les entreprises du secteur, avec notamment un prix de l'acier multiplié par trois.Le ministre a aussi annoncé la mise en place d'un "comité de crise" chargé de faire "remonter les cas de comportements anormaux" au sein de la filière de la construction: "la règle doit être la solidarité", a-t-il dit.Le dispositif de médiation destiné à apaiser les tensions créées par les problèmes d'approvisionnement, annoncé le 20 mai par Bercy, devrait lui, être mis en place dans quelques semaines, selon lui.La FFB alerte depuis février 2021La FFB alerte depuis février 2021 sur le choc brutal qui affecte les matériaux de construction. Elle a fait des propositions pour palier l’urgence : versement immédiat du carry back et crédit d’impôt proportionnel au poste « achat de matériaux » pour limiter l’impact des hausses de prix ; gel des pénalités de retard et compensation intégrale du chômage partiel en cas de rupture d’approvisionnement.La FFB reste dans l’attente d’une réponse rapide aux propositions qu’elle a faites.Olivier Salleron, président de la FFB salue « la mise en place du comité de crise annoncée par Bruno Le Maire et espérée pour les prochains jours. Il y a maintenant urgence car de plus en plus d’artisans et entrepreneurs sont contraints d’arrêter les chantiers et de mettre des salariés au chômage partiel ».Pic dépasséBruno Le Maire n'a en revanche pas souhaité maintenir les mesures d'indemnisation du chômage partiel utilisées pendant la crise sanitaire, alors que 30% des chantiers pourraient être menacés si les pénuries continuaient, selon une partie de la profession.Pourtant, la situation "est bien une suite logique du Covid", a argumenté à la sortie de la réunion le président de la Capeb (artisans du bâtiment), Jean-Christophe Repon.Selon lui, "il faut continuer à accompagner" les entreprises en difficulté, qui, sinon vont être obligées de "licencier" des salariés qu'elles "ont mis un an et demi à recruter".Le problème dépasse le secteur de la construction, s'étendant à l'électronique, l'automobile et aux industries utilisant des métaux non-ferreux."La sortie de crise sanitaire a pour nous des conséquences compliquées", a expliqué à l'AFP Georges Devesa, directeur général de Nutrisens, une entreprise lyonnaise spécialisée dans l'alimentation des personnes âgées ou hospitalisées."Viande et légumes augmentent de près de 20%, plastiques, cartons de plus de 40%, avec des délais très importants. Nos marges sont en grand danger du fait de ces hausses d'une ampleur jamais vue", détaille ce dirigeant qui dit qu'il n'aura pas d'autre choix que d'augmenter ses prix.Cette flambée des cours sera-t-elle durable? La question inflationniste hante les esprits, alors que les cours mondiaux sont tirés par les reprises économiques plus vigoureuses et précoces en Chine et aux États-Unis qu'en Europe."Nous avons une augmentation considérable de la demande au moment où les capacités d'offre sont quand même encore un peu réduites", a expliqué à l'AFP Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières.Selon lui, "le pic est derrière nous" pour l'acier et le bois, ce qui soulagerait le secteur de la construction, mais les prix du cuivre pourraient rester élevés, ce métal étant "un des bénéficiaires de la transition énergétique".
Il y a 3 ans et 338 jours

Stationnement : 1.000 nouvelles places vont être réservées aux professionnels à Paris

MOBILITÉ. Les professionnels vont bénéficier de nouvelles places de stationnement à Paris, tout comme de la gratuité de la carte pro-mobile, au moins jusqu'en octobre prochain. La ville de Paris multiplie les annonces, dans le cadre de sa politique écologique et de la lutte contre le réchauffement climatique.
Il y a 3 ans et 340 jours

Bâtiments modulaires : dans quels cas privilégier l’achat à la location ?

Les bâtiments modulaires sont des modules préfabriqués qui sont ensuite assemblés pour former un bâtiment entier avec toutes les commodités et les équipements d’une construction classique. Ils peuvent s’empiler sur plusieurs niveaux ou s’étendre sur une grande surface selon les besoins. Ils sont surtout utilisés dans le secteur professionnel comme bureaux, salles de classe, de repos… Faciles à installer, plusieurs questions se posent quand ceux-ci ne sont plus utiles à leur commanditaire. Peuvent-ils être réutilisés à d’autres fins ? Peut-on acheter des modulaires d’occasion ? Faut-il préférer l’achat de préfabriqués de réemploi à la location ? Les deux catégories de bâtiments modulaires Certaines entreprises reposant sur le modèle de l’économie circulaire sont spécialisées dans la vente de bâtiments modulaires, en occasion ou alors reconditionnés. Si les préfabriqués neufs sont fabriqués dans une usine avant d’être amenés sur le site où ils seront érigés, les modules de réemploi peuvent être transférés directement de site à site pour être reconditionnés sur place. D’autre part, il existe plusieurs types de constructions modulaires, divisées en deux grandes catégories. Le bâtiment modulaire monobloc La première est dite monobloc. Il s’agit de modules constitués d’une seule unité, mais ayant à l’intérieur plusieurs pièces et toutes les commodités nécessaires. Les différentes structures sont fabriquées et assemblées hors site. Le module est ensuite livré, déjà constitué, sur son lieu de destination. Elles peuvent immédiatement servir. Il n’y a plus d’installation à faire. Le bâtiment modulaire assemblable La seconde catégorie concerne les bâtiments assemblables, constitués de différents éléments. Ils sont faciles à monter et à démonter, et sont souvent utilisés de manière ponctuelle, comme ce fut par exemple le cas durant la crise sanitaire, au cours de laquelle il a fallu construire des centres de santé d’urgence. Ils peuvent être également utilisés sur des chantiers pour servir de bureaux ou de lieux de stockages, sur une période limitée dans le temps. Souvent ces modules préfabriqués peuvent être superposés les uns sur les autres pour un gain de place optimal. Les usages du bâtiment préfabriqué dans différents secteurs Le type de module varie selon le secteur auquel il est destiné. Il y a ceux qui sont spécifiquement dédiés au secteur du bâtiment et du génie civil. Les bungalows ou les roulottes de chantier sont les plus connus. Les roulottes peuvent être déplacées sans difficulté. Pour le reste, le principe est le même. Ils abritent les bases de vie des ouvriers, le réfectoire ainsi que les toilettes. Les modules de stockage et d’emmagasinage font également partie des modules de chantier. Dans le secteur évènementiel, l’utilisation de constructions modulaires s’avère souvent nécessaire, car les événements sont éphémères par nature et se déroulent sur une durée limitée dans le temps. Les constructions sont donc provisoires et elles doivent pouvoir être montées et démontées rapidement. Dans l’évènementiel, les sanitaires sont très importants pour les lieux où se déroulent les manifestations. Il en est de même pour les salles d’accueil du public dans le cadre de conférences, de conventions ou de foires. Dans le secteur médical, les constructions modulaires sont surtout utilisées pour accueillir le public dans le cadre d’une campagne d’envergure, comme par exemple le dépistage du cancer, ou pour la mise en place de centres de vaccination, d’hôpitaux et de laboratoires provisoires… Les avantages des constructions modulaires Les constructions modulaires offrent de nombreux avantages, sur le plan économique en premier lieu, mais pas seulement. Un coût de construction moindre Si une entreprise ou l’administration publique préfère souvent la construction modulaire, c’est avant tout parce que cela revient beaucoup moins cher qu’une construction en dur. Les économies réalisées peuvent aller jusqu’à 30 %. La rapidité d’installation des différents modules est aussi un paramètre non négligeable, car le gain de temps est aussi synonyme d’économies. S’il s’agit de bâtiments modulaires à assembler, quelques jours suffisent pour sa construction. Si le choix de l’acquéreur porte sur un monobloc, la livraison et la pose sur site peuvent ne prendre que quelques jours. Construction de modulaires : moins de nuisances Outre la rapidité d’installation, un chantier de bâtiments modulaires est un chantier propre, car il ne génère ni poussière ni particules fines comme c’est souvent le cas sur un chantier classique (à cause du ciment, du sable, des va-et-vient…). Ici pas de bruit de moteur ou de marteau, les nuisances sonores sont très restreintes. Un délai de livraison raccourci pour les préfabriqués Selon la complexité des modules, la livraison est de 15 à 90 jours en moyenne. Les délais dépendent des personnalisations que le commanditaire souhaite apporter à son ou ses modules. À noter qu’il est désormais possible d’acquérir des bâtiments démontables respectant les normes thermiques et phoniques existantes. Une construction flexible et évolutive dans le temps La flexibilité des modules permet également les superpositions et les extensions. Les possibilités sont presque infinies. Il est en outre possible de personnaliser l’aspect intérieur comme extérieur : on peut par exemple y ajouter des baies vitrées, jouer avec les formes et l’équilibre des modules pour un design résolument contemporain. La flexibilité ne se situe pas uniquement au niveau des modules. Elle est aussi présente au niveau de l’ossature. En effet, il s’agit d’une structure acier autoportante qui lui confère plus de légèreté et une plus grande résistance aux aléas climatiques. Une durée de vie assez longue pour les bâtiments mobiles Une construction modulaire a une durée de vie d’environ 30 ans. L’acheter peut présenter un intérêt certain, si l’objectif n’est pas d’en faire un bâtiment provisoire qui sera ensuite démonté ou envoyé à la casse. De plus en plus de particuliers choisissent ce type de bâtiment pour construire leur maison d’habitation, le but étant de gagner du temps et de réaliser des économies conséquentes. Les normes en vigueur pour les bâtiments modulaires Pour les fabricants de bâtiments modulaires, le challenge est de taille, car ces modules doivent se conformer aux normes BBC pour les constructions neuves. La RT 2020, qui succède à la RT 2012, place la barre encore plus haut. En effet, un bâtiment modulaire doit privilégier au maximum les énergies renouvelables afin de réduire sa consommation énergétique. Aujourd’hui, la production des énergies renouvelables doit être supérieure à l’énergie dépensée. Par ailleurs, l’isolation thermique doit avoir un indice élevé. À noter que ces normes sont déjà appliquées dans les bâtiments publics depuis 2018. Ces derniers, même s’il s’agit de bâtiments modulaires, doivent également se plier à la norme ERT (établissement recevant des travailleurs) et ERP (établissement recevant du public), rendant obligatoire l’usage de matériaux résistants au feu afin de garantir la sécurité incendie. La norme PMR quant à elle s’adresse aux bâtiments destinés à accueillir du public, et inclut la mise en place d’une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite. Dans tous les cas, les bâtiments modulaires devront être dotés de blocs lumineux anti-panique, de systèmes d’alerte en cas de sinistre et d’issues de secours (deux a minima). Pourquoi jeter les modules quand on peut les réutiliser ? Au regard du caractère éphémère des bâtiments modulaires, la question était de savoir à quoi ils allaient servir une fois l' »événement » passé. Une députée de l’Assemblée Nationale a d’ailleurs pointé ce problème, rappelant que, dans l’administration publique, ces modules constituaient après la casse des tonnes de déchets qui avaient un impact énorme sur l’environnement. Il était étonnant, toujours selon cette députée, de devoir détruire ces bâtiments, alors qu’ils ont une durée de vie d’environ une trentaine d’années. Par ailleurs, leur conception démontable aurait dû permettre leur stockage ou leur transfert à un autre endroit pour un autre événement. Il aurait suffi de les désinfecter, les remettre à neufs et les repeindre, si nécessaire, pour qu’ils soient réutilisables. Faire le choix d’une construction modulaire de réemploi, c’est faire le choix de l’économie circulaire et du développement durable. Les modulaires d’occasion ou reconditionnés Le modulaire d’occasion a ainsi de belles perspectives. L’achat de modulaire d’occasion s’adresse aussi à ceux qui ne peuvent trop attendre pour disposer de leur commande. La fabrication de modulaire neuf prend en effet beaucoup plus de temps. Des coûts réduits à l’achat de modulaires d’occasion Le préfabriqué d’occasion ou de réemploi se caractérise également par son coût plus très abordable. En effet, la plupart des modulaires que l’on retrouve chez les vendeurs spécialisés n’ont été utilisés que pendant de très courtes durées. Ils sont donc en excellent état, et ce pour un prix très bon marché. Le reconditionnement consiste justement à remettre à neuf les modulaires ayant déjà servi pour qu’ils puissent de nouveau être utilisés. Moins de déchets à l’installation du modulaire Le reconditionnement est aussi un moyen de réduire la production de déchets. Cette démarche entre dans le cadre de l’économie circulaire. Cette solution vise en effet à réduire les distances parcourues par le module, diminuant ainsi l’empreinte environnementale liée au transport. De plus, les modules qui auraient dû être jetés sont réutilisés pour créer une nouvelle valeur. Une durée de vie rallongée pour la construction La durée de vie du modulaire est à la base assez longue grâce à des normes de fabrication strictes : elle est environ de 30 ans en moyenne. Grâce au reconditionnement, elle est rallongée et peut aller jusqu’à 50 ans. S’ils sont reconditionnés, la qualité ne se détériore pas. La durée de vie d’un modulaire de chantier dépend cependant de son utilisation. S’il est destiné à des entreprises de construction, il sera souvent transporté d’un chantier à l’autre. Ces déplacements fréquents auront un impact sur la longévité du module. Le démontage, le treuillage, le transport du modulaire, puis à nouveau son installation sont des opérations qui peuvent en effet éprouver la construction. Les différents éléments qui le composent peuvent subir des chocs, dans le cas des monoblocs notamment, les éléments reliés les uns aux autres peuvent bouger et fragiliser la structure. Pour autant, la durée de vie de ces modules reste d’une vingtaine d’années, ce qui laisse une marge pour en amortir le coût d’achat initial. Une mise aux normes pour s’adapter aux différentes utilisations du modulaire Comme pour les constructions modulaires neuves, le modulaire de seconde main permet potentiellement de réaliser toutes les combinaisons. Qu’il s’agisse d’un bureau de chantier, d’une base de vie, d’une salle de classe ou d’une crèche, les possibilités d’agencement sont vastes. Le bâtiment en effet est doté structurellement de tous les équipements et commodités qu’exigent les normes auxquelles sont soumis les bâtiments modulaires, qu’ils soient neufs ou d’occasion. Les modules d’occasion d’installation permanente Les modules d’occasion peuvent être installés de manière pérenne sur un site dédié. Ils devront alors subir un entretien régulier. Qu’ils soient destinés à des usages professionnels ou à une habitation, ils devront respecter la fréquence habituelle des ravalements de façade, du remplacement ou de la mise aux normes des équipements de chauffage et des aérations. La sécurisation des modules est une priorité lorsqu’ils sont dédiés à des chantiers de BTP ou si des personnes doivent travailler en hauteur. Le décret 2004-924 du Code du travail précise en effet que la sécurité des travailleurs est une priorité majeure. Pour ce faire, les modules seront dotés de garde-corps ou d’échelles à crinoline. Le but est d’éviter que les travailleurs ne chutent ou ne se blessent au cours des travaux sur le chantier. Aux mesures de sécurité provisoires s’ajoutent les mesures de sécurité permanentes qui seront appliquées aux installations techniques comprenant les locaux des machines ou les terrasses, comme le stipule la norme NF E 85-015. Lorsque des modules d’occasion sont installés de manière permanente, ils offrent les mêmes avantages qu’un bâtiment classique, il est alors plus intéressant d’acheter que de louer ces constructions. Les charges de location, lorsqu’on les cumule, sont en effet au final moins économiques. Le permis de construire est-il nécessaire dans le cadre d’une installation permanente ? Avant l’installation des modules, vous devez vous renseigner sur les règles d’urbanisme en vigueur dans votre préfecture concernant les structures provisoires, qui sont généralement exemptes de démarches administratives. Alors qu’il est normalement nécessaire d’effectuer une demande de permis de construire auprès de la préfecture, celui-ci est inutile si la durée d’implantation du bâtiment est inférieure à trois mois et si le site concerné n’est pas dans une zone protégée ou sauvegardée. En revanche, les modulaires permanents sont soumis au même régime que les constructions classiques. Un permis de construire est exigé pour tout modulaire dont la surface de plancher est supérieure à 20 m², s’il s’agit d’une nouvelle construction (et cela même si vous utilisez des modules de réemploi). Si le module est destiné à une extension et que sa superficie ne dépasse pas 40 m², le dépôt d’une déclaration préalable auprès de votre préfecture sera suffisant.
Il y a 3 ans et 344 jours

Un Palais de la découverte hors les murs et écolo pour les scientifiques en herbe

Reconnaissables à leurs chapiteaux pointus et colorés, "Les Étincelles", sises au cœur du parc André-Citroën (sud-ouest parisien), font écho à la salle d'exposition temporaire installée sur le Champ-de-Mars pendant les travaux du Grand Palais, dont le Palais de la découverte occupe une des ailes.Le bâtiment en bois --770 m2 entièrement démontables-- est 20 fois plus petit que le site historique, fermé au public depuis octobre 2020.Il regroupe quatre espaces de médiation scientifique (physique, chimie, biologie...), dont un petit planétarium, réservés aux scolaires en semaine, accessibles au public le mercredi et le week-end."Ça va faire le bonheur des enseignants et des enfants !", s'est félicitée la maire de Paris Anne Hidalgo, mardi lors de l'inauguration.En démarrant avec une jauge sanitaire à 65%, "Les Étincelles" ont été conçues pour accueillir "plusieurs dizaines de milliers de personnes par an", selon Bruno Maquart, président d'Universcience, l'établissement public regroupant le Palais de la découverte et la Cité des sciences.Il a salué un "beau geste" architectural signé Loïc Julienne, spécialisé dans les réalisations éphémères et durables, comme le Centre Pompidou mobile en 2011.Les travaux des "Étincelles" (2,8 millions d'euros) ont été réalisés sans polluer le site puisque sans emprise au sol (pas de coulée de ciment). La structure est appelée à être remontée ailleurs.Les six chapiteaux, que l'architecte a comparés à des "chapeaux de fées", ont été recouverts avec des membranes recouvrant les parois des piscines, usagées. A l'intérieur, de multiples éléments des murs du Palais ont été réutilisés, comme cette fresque historique représentant le nombre Pi.Fondé en 1937 par le physicien et prix Nobel Jean Perrin, le Palais de la découverte doit rouvrir en 2025, avec une nouvelle offre destinée à l'éveil et au partage des sciences fondamentales.