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Il y a 2 ans et 209 jours

12 acteurs du bâtiment demandent à l’État d'agir pour lutter contre la surchauffe des bâtiments

La problématique de la surchauffe des bâtiments n’étant pas suffisamment prise en compte dans les politiques publiques, ces acteurs alertent les décideurs sur l’urgence de mettre en place des mesures rapidement, afin d’anticiper des étés à venir de plus en plus chaud, menaçant la santé des plus fragiles en période caniculaire.« Madame la Première ministre,La chaleur est tout aussi redoutable que le froid : l’été est devenu synonyme de souffrance thermique pour de nombreux Français. En effet, ils sont 69% à souffrir des températures trop élevées dans leur logement [1]. Une situation qui ne manquera pas de s’aggraver avec le réchauffement climatique et de s’étendre à des périodes autrefois plus clémentes. Rappelons qu’en 2022, la première canicule a eu lieu au printemps. Or, aucune mesure politique n’est prise aujourd’hui pour limiter durablement, efficacement et sans surconsommation excessive d’énergie la surchauffe des logements. Nous, acteurs de la construction, avons des solutions à apporter en adéquation avec les enjeux climatiques et sociétaux. À vous, acteurs politiques, de vous en saisir pour répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, d’écologie et de santé publique.Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 est un objectif ambitieux et nous ne pouvons que le saluer. D’aucuns diront cependant qu’il est inaccessible au regard des récentes trajectoires de réduction. Or, il s’agit d’une condition sine qua non pour espérer contenir le réchauffement climatique à +1,5°C, selon le Giec. Malheureusement, l’action climatique de la France est insuffisante. Les experts du Haut Conseil pour le Climat l’ont encore rappelé récemment : la dynamique tricolore reste insuffisante pour tenir les objectifs du Pacte Vert et impose un sursaut de l’action climatique [2].Ne négligez pas le potentiel de rénovation énergétique liée au réchauffement des bâtimentsLa France doit accélérer sa mutation écologique. Si la lutte contre le réchauffement climatique se joue sur tous les fronts, la décarbonisation du secteur du bâtiment constitue un levier essentiel. Responsable de 17% [3] des émissions de gaz à effet de serre en France, le bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus gros consommateur d’énergie [4]. Rénover l’existant se positionne comme une piste indispensable, si tant est qu’elle soit envisagée dans sa globalité. Le sujet du chauffage a en effet tendance à éclipser les enjeux estivaux. Or, la hausse des températures et les vagues de chaleur, qui se font plus régulières et plus extrêmes, contribuent à l’accroissement de l’inconfort thermique et des inégalités sociales. Le confort d’été, expression communément utilisée dans la réglementation thermique, n’apparaît plus adapté à la situation ; il serait plus juste de parler de souffrance thermique, au vu de l’impact sanitaire que les canicules peuvent avoir sur les Français.Neuf Français sur dix estiment qu’il est capital de trouver des solutions pour réduire le réchauffement de leur habitation [1]. Pour faire baisser la température, les Français ferment les stores et volets (82%), aèrent les pièces la nuit (77%), ferment les fenêtres (62%), utilisent un ventilateur (41%) et/ou un climatiseur (21%). Et près d’un Français sur cinq qui n’en dispose pas déjà à l’intention d’investir dans un système de rafraichissement bien souvent sans avoir recours à un professionnel qui saura l’aiguiller vers des solutions appropriées et efficaces.Le recours à la climatisation doit être raisonné et adaptéEn France, la consommation associée au refroidissement des bâtiments s’élevait en 2020 à 4,9 TWh dans le secteur résidentiel et à 10,6 TWh pour le secteur tertiaire [5].Le recours à la climatisation dans les logements a augmenté de 78% entre 2016 et 2020. Cette technologie est aujourd’hui la source de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment [5].Selon le Giec, la hausse de consommation d’énergie liée au refroidissement dans les bâtiments est estimée de 31 à 73% en Europe du Nord d’ici 2050 et de 165 à 323% d’ici 2100 par rapport à 1996-2005 [6].Un recours non raisonné à la climatisation contribue à alimenter un cercle vicieux : plus il fait chaud, plus la climatisation est utilisée, plus les émissions de gaz à effet de serre augmentent, plus il faut chaud, etc. Les systèmes les moins performants – par exemple les équipements mobiles – participent directement au réchauffement des villes. À titre d’exemple, si la chaleur émise par les climatiseurs double d’ici à 2030, la température pourrait augmenter de 2°C dans Paris [7].Il est urgent d’associer sobriété énergétique et confort des ménages…Dans un contexte de tension énergétique et de contraction du pouvoir d’achat, rappelons que l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas. La sobriété énergétique impose que toutes les pistes soient prises en compte. Si le recours à des systèmes de rafraîchissement actif est un besoin légitime auquel il est important de répondre, celui-ci doit être fait en utilisant des technologies performantes, de manière raisonnée et en combinaison avec les mesures passives, non consommatrices d'énergie, qui permettent d’en limiter l’impact énergétique. La consommation liée au refroidissement en sera ainsi réduite au strict nécessaire. Il est également essentiel de faire appel à un professionnel pour le bon dimensionnement et la bonne installation de l’équipement de rafraichissement.La sobriété énergétique est un objectif accessible grâce aux mesures passivesTout comme une bonne isolation permet de limiter les consommations de chauffage, de nombreuses solutions existent pour réduire la surchauffe des bâtiments de manière durable. Peu ou pas consommateurs en énergie, ces équipements et solutions techniques permettent de réconcilier habitabilité des bâtiments en période de fortes chaleurs et sobriété énergétique lorsque des systèmes de rafraîchissement sont présents.Installer des protections solaires motorisées ou automatiséesLimiter la hausse de la température intérieure de 2°C à 5°C en été est possible simplement en s’équipant de stores ou volets. Quant au pilotage automatique des protections solaires, il est loin d’être un gadget de confort : il permet une gestion optimale de ces équipements en fonction des températures et du rayonnement solaire, y compris en l’absence d’occupants.L’utilisation de protections solaires pourrait réduire la consommation d'énergie liée au refroidissement des locaux jusqu'à 60% d'ici 2050. Elle permettrait d'éviter l'émission de 100 millions de tonnes de CO2 et d'économiser 285 milliards d'euros en Europe [8].Un exemple concret avec la ville de Poissy : elle va équiper 15 établissements scolaires de protections solaires. Sur les 6 groupements scolaires déjà rénovés, les résultats sont très encourageants : en période caniculaire, la température intérieure enregistrée est inférieure de 10°C par rapport à l’extérieur et de 5°C par rapport à la même salle de classe non équipée de stores. Une installation qui permettra d’économiser environ 300.000 kWh/an, soit l’équivalent d’une facture d’électricité annuelle de 50.000 €.Améliorer l’inertie thermique des bâtimentsL'inertie thermique correspond à la capacité des matériaux des murs, toitures et isolants à absorber la chaleur ou le froid, puis à restituer le flux thermique en phase de déphasage. Plus un bâtiment a une inertie élevée, plus il sera confortable en période caniculaire. La température intérieure dans le bâtiment peut ainsi être réduite jusqu’à 3°C [9].Par ailleurs, une isolation adaptée de l’enveloppe extérieure du bâtiment contribue également, non seulement à l’efficacité en hiver, mais également à une protection en été.Automatiser l’ouverture des fenêtresComme les volets et les stores, l’ouverture des ouvrants peut être automatisée afin de rafraîchir son habitation au moment où les températures extérieures sont les plus fraîches, en soirée ou la nuit. Le potentiel de rafraichissement activable par le pilotage intelligent de l’ouverture des fenêtres en période estivale a ainsi été mesuré entre 4°C et 5°C [10], [11].D’une manière générale, une attention toute particulière doit être portée à la ventilation du bâtiment afin d’assurer la qualité de l’air intérieur.Végétaliser les bâtimentsLa végétalisation du bâti, toitures et façades végétalisées, participe doublement à l'adaptation contre le réchauffement climatique. Elle permet d’une part d'apporter de la fraîcheur à l'échelle du quartier grâce à l'évapotranspiration des végétaux qui permet de diminuer jusqu'à 3 °C la température ambiante. Ainsi, sur un toit-terrasse non végétalisé, la température de surface, sous l’effet du rayonnement solaire, peut atteindre 60°C ou 70 °C. Elle sera de 35°C voire de 32 °C s'il est végétalisé. Pour les façades, le phénomène est équivalent, avec des réductions de température mesurées de 3 à 10°C. La nuit, la végétalisation du bâti limite les effets d’ilots de chaleur [12].D’autre part, la végétalisation des toitures et façades permet davantage de confort thermique au sein même du bâtiment, notamment pour les locaux intérieurs sous-jacents.Mettre en œuvre de revêtements d’étanchéité réfléchissants sur les toitures terrassesLes revêtements d’étanchéité de couleur claire disposent d’un fort pouvoir de réflectivité et d’émissivité. Ils permettent de réfléchir le rayonnement solaire incident sans augmenter significativement la température de surface. Celle-ci dépassant rarement les 40 °C, ces revêtements contribuent à lutter contre les îlots de chaleur urbains et peuvent améliorer le confort thermique dans les lieux de vie sous la toiture [13].Valorisez (enfin) les solutions passives peu consommatrices d’énergie dans les politiques d’incitation à la rénovationPourquoi ces solutions sont-elles les grandes absentes des politiques publiques françaises de rénovation énergétique ? Pourquoi ne pas étendre les dispositifs de soutien actuellement limités à l’audit et à la réduction de consommation de chauffage ?Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 30 ans, la France n’a pas le luxe de se priver de leviers efficaces qui sont à sa portée. D’autres pays, comme l’Italie et l’Allemagne, l’ont compris et intègre déjà des dispositifs de soutien pour l’installation de volets et stores par exemple. Des mesures fortes doivent être prises au plus vite pour adapter notre pays aux enjeux climatiques.Or, une fenêtre de tir idéale se présente devant nous pour que nous nous donnions les moyens de nos ambitions avec l’adoption avant le 1er semestre 2023 de la 1re loi de programmation quinquennale sur l'énergie et le climat (LPEC), puis avec, l’année suivante, la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie, de la 3e Stratégie nationale bas-carbone et du 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Les deux ans à venir vont être décisifs : vous allez dessiner les contours précis de la Stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC) et engager notre pays et les générations futures pour les prochaines décennies.Ces législations doivent être le vecteur d’espoirs et de solutions pour les Français qui souffrent de la surchauffe de leur logement. Nous vous demandons donc d’intégrer au plus vite les moyens passifs d’amélioration de la performance thermique d’été dans les dispositifs d’aides à la rénovation.L’occasion est historique d’être à la hauteur du plus grand défi de l'histoire de l'Humanité. Ne la ratons pas ! » Signataires :Yannick Michon, Président du Groupement ActibaieMohamed Abdelmoumene, Président du comité technique AICVF (Association des Ingénieurs et Techniciens en Climatique, Ventilation et Froid)Jean-Pascal Roche, Président d’ICO (Ingénierie du Confort Objectif 2050)Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Cercle Promodul INEF4Damien Racle, Président de CINOV (Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique),Pascal Bresso, Président de la Fédération Française de la Construction PassiveAnne-Sophie Perrissin-Fabert, Déléguée Générale de IGNESPascal Coppens, Président du SFJF (Syndicat Français de Joints et Façades)Bruno Léger, Président du SNFAChristophe Bieber, Elu de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois)Pascal Housset, Président de l’UMGCCP (Union des Métiers du Génie Climatique, de la Couverture et de la Plomberie)Yannick Hervé, Président de l’UMPI-FFB (Union des Métiers du Plâtre et de l’Isolation). [1] Source : étude Ifop pour le Groupement Actibaie – juillet 2022[2] Source : Haut Conseil pour le Climat. Communiqué de presse – Rapport Annuel 2022 diffusé le 29 juin 2022 [3] Source : Citepa [4] Source : SDES, Bilan énergétique de la France [5] Source : Etude Ademe « La climatisation de confort dans les bâtiments résidentiels et tertiaires » - juin 2021 [6] Source : Rapport GIEC - 2022 [7] Source : Centre national de recherches météorologiques [8] Source : étude menée par Guidehouse pour le syndicat européen ES-SO - 2022 [9] Source : Cercle Promodul / INEF4 [10] Source : étude Armines ParisTech, janvier 2013 [11] Source : Rapport Technique DTS/RT/2016/ COMEPOS VELUX [12] Source : "Aménager avec la nature en ville" - Ademe - 2018, "Etude VEgDUD - Rôle du végétal dans le développement urbain durable - Impacts du végétal en ville" - Plante&Cité - 2014, Bouchie - "Rapport d'étude du CSTB pour la RT 2012" – 2011[13] Source : CWA 17890 « Guide to the implementation of cool surfaces for buildings’ envelope to mitigate the Urban Heat Island effects »
Il y a 2 ans et 210 jours

Près d’un logement francilien sur deux bientôt interdit à la location

Selon une étude publiée par l’Institut Paris Région, 2,3 millions de résidences principales ont un diagnostic de performance énergétique classé E, F ou G, soit 45 % du parc francilien de résidences principales. Ces logements, directement concernés par la loi Climat et résilience, pourraient être soumis à des interdictions quant à leur location, sans rénovation. Ces interdictions entreront progressivement en vigueur, en fonction de l’étiquette énergétique du logement, entre 2025 et 2034. Plusieurs facteurs caractérisent le parc de logements étiquetés E, F ou G. La période d’achèvement du logement joue un rôle prépondérant, en lien avec l’introduction progressive de réglementation thermique pour la construction des bâtiments. Avant 1974, année de la première réglementation de ce type, aucune norme n’encadrait la performance énergétique des logements construits. Ainsi, 55 % des logements achevés avant cette date sont étiquetés E, F ou G, contre 16 % pour ceux construits depuis 2000. Cet article Près d’un logement francilien sur deux bientôt interdit à la location est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 210 jours

RE2020 et coûts de construction : "une montée en cloche puis un retour à la normale"

ÉCONOMIE. Lancé à l'occasion du 50e congrès de l'Union nationale des économistes de la construction (Untec) à La Rochelle, l'Observatoire permanent des coûts de la construction a consacré sa première étude à l'impact de la Réglementation environnementale 2020 sur l'équilibre économique du secteur et des opérations. Le vice-président de l'Untec chargé de la Recherche et du Développement, Ludovic Jean, détaille la raison d'être et le fonctionnement de cette nouvelle structure.
Il y a 2 ans et 210 jours

Logement, Conso, Energie : portrait-robot des pires passoires thermiques classées G+

Logement G+, ça veut dire quoi ?La performance énergétique d’un logement est exprimée par une lettre, obtenue grâce au DPE. Les logements les plus efficaces et performants portent la lettre A et les pires la lettre G. D’ailleurs, tous les logements classés F et G sont considérés comme des passoires thermiques et sont les premiers ciblés par les interdictions de location dans la loi Climat et Résilience.511.000 logement classés G+ en France dont 191.000 en location actuellementUne majorité de maisons, construites avant 1948 et chauffées au gazLa Creuse, le Cantal, la Nièvre et l'Allier, départements avec la plus forte densité de "pires" passoires thermiquesPour Audrey Zermati, directrice stratégie du groupe Effy : « À partir de janvier 2023, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location**. Une interdiction qui concerne 191.000 logements (dont 140.000 en parc locatif privé). Pour les propriétaires-bailleurs, vendre leur bien n’est pourtant pas incontournable. Car au même titre que les propriétaires-occupants, ils ont accès à un panel d’aides financières pour rénover leur logement et ainsi changer rapidement de classe énergétique. À l’issue des travaux, le logement pourra ainsi rapidement être remis en location, en apportant aux occupants locataires un niveau de confort plus acceptable et des factures moins importantes. »Des maisons construites avant 1948 et majoritairement chauffées au gazOn dénombre à l'heure actuelle en France 511.000 logements classés G+. Parmi eux, 63% sont des maisons. Leur surface est le plus souvent comprise entre 60 et 100m2.La plupart de ces habitations ont été construites avant 1948 (60%). Il s’agit de bâtiments qui ne respectent pas les réglementations thermiques actuelles (RT 2012 voire RE 2020) et n’ont jamais été rénovés.Cela se ressent directement au niveau des énergies de chauffage utilisées, avec une surreprésentation de logements dotés d'installations à énergies fossiles. Ainsi, les passoires thermiques notées G+ sont majoritairement chauffées au gaz (46%) ou au fioul (33%).37% des logements G+ sont actuellement en location. A partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de mettre ce type de bien sur le marché locatif ou de renouveler un bail sans faire de travauxSi la majorité des logements classés G+ sont occupées par leur propriétaire (63%), 37% sont aujourd’hui en location.Ces derniers sont concernés directement dès janvier 2023 par l’interdiction de location. A partir de cette date, il ne sera plus possible de proposer de nouveaux biens de ce type à la location ou de renouveler le bail d'un bien classé G+ déjà loué.Une proportion de logements G+ plus élevée dans la Creuse, le Cantal, l’Allier et la NièvreLes logements énergivores sont répartis de manière plutôt homogène entre les agglomérations urbaines et les zones rurales.Certains départements ruraux se distinguent toutefois par leur proportion importante de logements G+ : c’est le cas de la Creuse, du Cantal, de la Nièvre et de l'Allier. À l’inverse, les passoires thermiques notées G+ sont peu nombreuses dans les Bouches-du-Rhône, la Corse du Sud, la Haute-Corse, le Gard et l’Hérault.Sources*Observatoire National de la Rénovation Énergétique - Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022*Fidéli 2020, base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe***Au 1er janvier 2023, les dispositions ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date et en France métropolitaine pour les logements consommant plus de 450 kWh/m² en énergie finale
Il y a 2 ans et 210 jours

Logement, Conso, Energie : portrait robot des pires passoires thermiques classée G+

511.000 logement classés G+ en France dont 191.000 en location actuellementUne majorité de maisons, construites avant 1948 et chauffées au gazLa Creuse, le Cantal, la Nièvre et l'Allier, départements avec la plus forte densité de "pires" passoires thermiquesPour Audrey Zermati, directrice stratégie du groupe Effy : « À partir de janvier 2023, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location**. Une interdiction qui concerne 191.000 logements (dont 140.000 en parc locatif privé). Pour les propriétaires-bailleurs, vendre leur bien n’est pourtant pas incontournable. Car au même titre que les propriétaires-occupants, ils ont accès à un panel d’aides financières pour rénover leur logement et ainsi changer rapidement de classe énergétique. À l’issue des travaux, le logement pourra ainsi rapidement être remis en location, en apportant aux occupants locataires un niveau de confort plus acceptable et des factures moins importantes. »Des maisons construites avant 1948 et majoritairement chauffées au gazOn dénombre à l'heure actuelle en France 511.000 logements classés G+. Parmi eux, 63% sont des maisons. Leur surface est le plus souvent comprise entre 60 et 100m2.La plupart de ces habitations ont été construites avant 1948 (60%). Il s’agit de bâtiments qui ne respectent pas les réglementations thermiques actuelles (RT 2012 voire RE 2020) et n’ont jamais été rénovés.Cela se ressent directement au niveau des énergies de chauffage utilisées, avec une surreprésentation de logements dotés d'installations à énergies fossiles. Ainsi, les passoires thermiques notées G+ sont majoritairement chauffées au gaz (46%) ou au fioul (33%).37% des logements G+ sont actuellement en location. A partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de mettre ce type de bien sur le marché locatif ou de renouveler un bail sans faire de travauxSi la majorité des logements classés G+ sont occupées par leur propriétaire (63%), 37% sont aujourd’hui en location.Ces derniers sont concernés directement dès janvier 2023 par l’interdiction de location. A partir de cette date, il ne sera plus possible de proposer de nouveaux biens de ce type à la location ou de renouveler le bail d'un bien classé G+ déjà loué.Une proportion de logements G+ plus élevée dans la Creuse, le Cantal, l’Allier et la NièvreLes logements énergivores sont répartis de manière plutôt homogène entre les agglomérations urbaines et les zones rurales.Certains départements ruraux se distinguent toutefois par leur proportion importante de logements G+ : c’est le cas de la Creuse, du Cantal, de la Nièvre et de l'Allier. À l’inverse, les passoires thermiques notées G+ sont peu nombreuses dans les Bouches-du-Rhône, la Corse du Sud, la Haute-Corse, le Gard et l’Hérault.Sources*Observatoire National de la Rénovation Énergétique - Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022*Fidéli 2020, base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe***Au 1er janvier 2023, les dispositions ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date et en France métropolitaine pour les logements consommant plus de 450 kWh/m² en énergie finale
Il y a 2 ans et 212 jours

Aux Etats-Unis, les normes de reconstruction après un ouragan sont celles du "climat du passé"

Gavin Smith, professeur de planification environnementale à l'université de Caroline du Nord, a travaillé pour plusieurs Etats américains après le passage d'ouragans, dont Katrina au Mississippi et Matthew en Caroline du Nord.Selon lui, les normes de reconstruction actuelles ne sont pas à la hauteur des défis posés par le changement climatique, mais les corriger réclamera une réelle "volonté politique".Question : Quelles sont les règles pour reconstruire après un ouragan, et sont-elles adaptées au changement climatique ?Réponse : Les villes doivent respecter les normes en place localement avant que la tempête ne frappe.Aux Etats-Unis, nous avons un programme national d'assurance pour les inondations (géré par l'agence fédérale chargée des catastrophes naturelles, la Fema, NDLR). Pour qu'une localité rejoigne le programme, elle doit adopter certaines normes de réduction des risques d'inondation. Cela inclut des normes de construction et d'aménagement du territoire.Ensuite, si une maison est endommagée par une tempête à plus de 50% de sa valeur, elle doit être reconstruite en respectant ces codes.La norme est de reconstruire dans l'optique d'une inondation tous les 100 ans, soit un risque de 1% par an. Mais à l'ère du changement climatique, cette "inondation centenaire" arrive de plus en plus souvent. La plupart des normes de réduction des risques reflètent souvent le climat du passé.Par exemple, nous avons dépensé 14 milliards de dollars pour reconstruire le système de digues à La Nouvelle-Orléans (en Louisiane, NDLR) après l'ouragan Katrina. Il a été reconstruit selon le risque d'inondation de 1% par an. Donc on pourrait dire, à l'ère du changement climatique, que ces digues sont déjà obsolètes.Q : Qu'attendez-vous des responsables politiques ?R : Les désastres peuvent représenter des opportunités pour reconstruire de façon plus sûre.Si nous continuons à dépenser des centaines de millions de dollars pour reconstruire ces villes, nous devons réclamer qu'elles adoptent de meilleures normes. Mais cela demande de la volonté politique, à la fois chez les membres du Congrès et chez les responsables locaux.Ce sont des questions difficiles, se chiffrant à des milliers de milliards de dollars.Vous aurez le secteur privé qui dira: "Il faut éviter ces réglementations, car nous devons reconstruire vite". Cela demande du courage politique pour un maire ou un gouverneur de dire: "Non, nous devons faire ce qui est judicieux sur le long terme".Malheureusement, les gens ne sont pas élus en disant: "Je vais imposer des standards plus contraignants". Ce n'est pas un slogan gagnant. Il faut la volonté politique pour dire, ça suffit, nous devons adopter de meilleures normes, cela va prendre du temps, coûter plus cher, et les gens pourraient avoir à mettre la main au porte-monnaie.Cela dit, nous devons aussi inclure de l'équité dans le développement de ces normes. Les pêcheurs de crabes, qui vivent dans de modestes maisons sur l'eau, si on adopte des normes plus contraignantes, pourront-ils payer ?Q : A quoi ressembleraient de meilleures normes ?R : Un moyen simple de réfléchir à cela est de parler du "où" et du "comment" construire face aux catastrophes naturelles, y compris celles exacerbées par le changement climatique.Le "comment" inclut l'élévation des structures, des normes plus strictes de résistance au vent, comme de meilleures tuiles, le renforcement d'infrastructures --systèmes de communication, ponts, routes, digues... On peut aussi protéger les dunes naturelles.Le "où" est ce que l'on appelle l'aménagement du territoire. Doit-on construire un hôpital ou une école dans une zone sujette à la montée des eaux ? Probablement pas.Une ville peut choisir d'interdire de construire à moins de 200 mètres de la plage. Ou adopter une stratégie de désinvestissement dans les zones à fort risque. C'est très difficile politiquement, mais cela se fait à petite échelle. La résilience, c'est une série de mesures protectrices. Si une digue est votre seule protection et qu'elle échoue, pour moi ce n'est pas de la résilience.
Il y a 2 ans et 213 jours

Big Bag’n Go devient EndLess

Le changement de marque et d’identité était une évidence à l’heure où tout évolue. [©EndLess] Septembre 2022 marque un nouveau tournant pour le groupe Big Bag’n Go qui devient EndLess1. Cette appellation « incarne bien sa mission : rendre accessible l’économie circulaire, en alliant pragmatisme et technologie. Ceci, pour faciliter la valorisation des déchets. Représentant un processus continu sans point final, telle la boucle vertueuse de l’économie circulaire. C’est aussi le reflet de la persévérance de ce groupe », peut-on lire dans le communiqué de presse de la marque. Un changement d’identité évident  Ce changement d’identité était une évidence à l’heure où tout évolue. Tant au niveau de l’entreprise, qui a fait l’acquisition, en 2021, de SOS Bennes et propose désormais une nouvelle offre globale. Qu’au point de vue du secteur, en pleine transformation, porté par de nouvelles règlementations et de nouvelles pratiques. Le groupe EndLess est une société française spécialisée dans la collecte, le tri et la valorisation de déchets de chantier. Son siège est situé à Montreuil-sous-Bois (93). Le groupe est co-dirigé par Arnaud Rongier et Thibaut D’Hau Décuypère. EndLess gère la collecte de plus de 155 000 m3/an de déchets (données 2021), en bennes ou en big bags. Et aussi les flux de déchets non dangereux et dangereux produits par les chantiers. Afin d’optimiser les flux logistiques et la chaîne de traitement, EndLess s’est doté d’un système propriétaire d’optimisation et de traçabilité des déchets. Qui permet des gains de productivité. Une démarche vertueuse qui contribue à la décarbonation des circuits de collecte. 1Qui signifie “sans fin”.
Il y a 2 ans et 214 jours

Le renforcement du contrôle des règles de construction fait l'objet d'un projet de loi

RÉGLEMENTATION. Le Gouvernement vient de présenter le projet de loi ratifiant l'ordonnance du 29 juillet 2022, qui consolide le régime de police administrative sur le contrôle des règles de construction. "Plusieurs décrets d'application" devraient maintenant être pris au cours des prochains mois.
Il y a 2 ans et 214 jours

Moins de logements à louer : à qui la faute ?

Que se passe-t-il ?Plusieurs réseaux d'agences interrogés par l'AFP estiment que le nombre de biens mis en location a diminué depuis un an.Foncia, spécialiste de la gestion locative, évalue cette baisse à 10%, le réseau d'agences Nestenn à 11%, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) à près de 15% et le portail d'annonces Bien'ici à 5% au troisième trimestre."Les grandes villes sont très affectées, mais ce ne sont plus les seules", affirme Olivier Alonso, président de Nestenn.Et la demande flambe encore davantage. Le promoteur Nexity a ainsi constaté "beaucoup plus de contacts supplémentaires par annonce. Au premier trimestre, on avait un tiers de demandes de location de plus que l'année dernière", a affirmé la directrice générale Véronique Bédague devant des investisseurs fin septembre. Selon Bien'ici, le nombre de demandes par annonce a même grimpé de 80% au troisième trimestre, encore davantage dans le Sud-Est.La chaîne se grippeL'assèchement de l'offre locative vient d'abord... des locataires eux-mêmes. Ils restent en effet de plus en plus longtemps dans leur logement."On a eu moins de départs de locataires, pour une raison qui est qu'il y a un attentisme dans la chaîne globale du parcours des Français", explique à l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim.En cause : la difficulté accrue pour devenir propriétaire, avec la hausse rapide des taux d'intérêt, et le taux d'usure, au-delà duquel il est légalement interdit de prêter, qui exclut les emprunteurs les moins aisés."Environnement économique, instabilité, incertitude, taux d'usure qui ne monte pas aussi vite que l'inflation et donc les banques refusent des prêts (...) tout ça, de manière indirecte, contribue à ralentir le marché de la location", liste Laurence Batlle, présidente de Foncia ADB.Le neuf en panneLe ralentissement de la construction neuve commence également à peser.C'est un grief récurrent des promoteurs : depuis quelques années, les maires sont plus réticents à autoriser des constructions.Si les permis de construire atteignent actuellement des niveaux record, c'est une hausse en trompe-l'oeil, consécutive à un afflux de demandes en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur d'une règlementation environnementale plus stricte.Et le nombre de chantiers commencés ne suit pas, avec une pénurie de matériaux et la flambée des prix de l'énergie qui freinent le secteur du bâtiment."Cette offre en moins, elle contribue à figer le marché", explique Mme Batlle."On ne peut pas acheter là où on veut aller, mais on a besoin d'y habiter, on a besoin d'un logement, et donc, ça se transforme en demande de location", selon Mme Bédague.Passoires thermiquesDepuis le mois d'août, les propriétaires de logements à étiquette énergétique F ou G, les plus énergivores, ne peuvent plus augmenter leur loyer.Et à partir du 1er janvier prochain, les logements "indécents" par leur consommation seront interdits à la location. Suivront, en 2025, l'ensemble des G de métropole, puis les F en 2028 et les E en 2034.Si la mesure est censée inciter les propriétaires-bailleurs à rénover leurs logements, des professionnels craignent que certains les retirent du marché.Selon un sondage auprès de professionnels commandé par la Fnaim, seulement 32% des propriétaires de logements F et G choisissent pour l'instant de le rénover ; et 26% de le vendre."Je pense qu'on n'a pas mesuré l'impact que ça pourrait avoir sur l'offre disponible dans le parc privé locatif", craint son président."On ne le voit pas encore, nuance Laurence Batlle. Mais c'est une tendance qui va forcément prendre du poids dans les années à venir."Locations saisonnièresDernier danger : la transformation d'appartements en locations touristiques de courte durée. Selon le sondage commandé par la Fnaim, 6% des propriétaires de passoires thermiques envisagent cette solution."Dans beaucoup de villes, la location saisonnière a pris le pas sur la location traditionnelle", témoigne Olivier Alonso, voyant une clientèle professionnelle se détourner de l'hôtellerie traditionnelle à son profit.
Il y a 2 ans et 215 jours

Projet de Loi de Finances : alerte à la crise du logement

Le texte débattu en première lecture à l’Assemblée Nationale risque de venir aggraver et accélérer, après amendements, la crise du logement déjà en germe. S’appuyant sur les travaux de la « task force [pour] repenser en profondeur la dépense publique », pilotée par le parlementaire de Touraine, Daniel Labaronne, deux amendements s’avèrent lourds de menaces. Le premier anticipe l’extinction du dispositif « Pinel » à fin 2022 (sauf exception) au lieu du 31 décembre 2024. Pourquoi précipiter ce terme alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une concertation sur le sujet ? D’autant que le marché du logement collectif neuf s’effondre déjà (les mises en vente ont chuté de plus de 15 % au premier semestre 2022 par rapport au même semestre de 2021 selon l’observatoire FPI) et que les investisseurs institutionnels se retirent également (-33 % pour les ventes en bloc sur la même période selon les données officielles) ? Faut-il rappeler que les ménages gèrent 98 % du parc locatif privé ? Faut-il rappeler que, par le passé, la disparition des dispositifs de soutien s’est immédiatement traduite en division par deux des flux du neuf, ce qui menacerait demain 45 000 emplois dans la filière construction ? Devant tant d’instabilité, nous réitérons notre demande de remplacer, fin 2024, le « Pinel » par un « statut du bailleur professionnel », régime général fondé sur le principe de l’amortissement, comme cela existe en Allemagne depuis près de 60 ans. Cette piste sérieuse mérite une étude conjointe avec le gouvernement. Le second amendement propose de raboter une nouvelle fois le PTZ, et notamment (vieille antienne) de le supprimer en zones B2 et C, alors même que la primo-accession se trouve percutée de plein fouet par les surcoûts RE2020 et la hausse des prix des matériaux comme de celui du foncier (du fait de l’anticipation du ZAN), ainsi que par la règlementation du HCSF sur les prêts immobiliers, voire par la barrière du taux de l’usure. Résultat : les ventes de maisons s’effondrent déjà de 27% en glissement annuel sur les huit premiers mois de 2022 selon le Markemétron et les ventes nettes de logement collectif aux accédants reculent de 7% au premier semestre 2022. À cela s’ajoute un troisième amendement qui fragiliserait la rénovation énergétique s’il était voté, puisqu’il prévoit la suppression de l’éligibilité à la TVA à 5,5 % des travaux induits, pourtant indispensables à la performance attendue des travaux principaux… au moment où entrent en vigueur les exigences de la loi Climat & Résilience ! Et ce n’est ni le projet de majoration de la taxe sur les logements vacants, situés pour moitié dans des territoires qui perdent structurellement de la population, ni le plafonnement de l’IRL à 3,5 %, qui favoriseront l’engagement de tels travaux. Face à ces perspectives mortifères pour l’accès au logement et les parcours résidentiels des Français, nous tirons collectivement la sonnette d’alarme. Si ces amendements étaient adoptés, une grave et profonde crise du logement serait alors sciemment provoquée. Nous appelons donc solennellement à la responsabilité. D’autant qu’en 2021, comme le montre le très officiel Compte du logement, le solde net de la fiscalité et des aides sur le logement s’élève à 50 milliards d’euros de rentrées dans les caisses de la Nation. Pouvons-nous aujourd’hui nous en passer ? Communiqué de la Fédération Française du Bâtiment, la Fédération Nationale de l’immobilier, la Fédération Promoteurs Immobiliers de France, le Pôle Habitat FFB, l’Union Nationale des Aménageurs et de l’UNSFA.   Cet article Projet de Loi de Finances : alerte à la crise du logement est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 216 jours

PLF 2023 : les organisations professionnelles du logement dénoncent plusieurs amendements dangereux

Le premier anticipe l’extinction du dispositif « Pinel » à fin 2022 (sauf exception) au lieu du 31 décembre 2024. Pourquoi précipiter ce terme alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une concertation sur le sujet ? D’autant que le marché du logement collectif neuf s’effondre déjà (les mises en vente ont chuté de plus de 15% au premier semestre 2022 par rapport au même semestre de 2021 selon l’observatoire FPI) et que les investisseurs institutionnels se retirent également (-33% pour les ventes en bloc sur la même période selon les données officielles) ? Faut-il rappeler que les ménages gèrent 98% du parc locatif privé ? Faut-il rappeler que, par le passé, la disparition des dispositifs de soutien s’est immédiatement traduite en division par deux des flux du neuf, ce qui menacerait demain 45.000 emplois dans la filière construction ? Devant tant d’instabilité, la FFB réitère sa demande de remplacer, fin 2024, le « Pinel » par un « statut du bailleur professionnel », régime général fondé sur le principe de l’amortissement, comme cela existe en Allemagne depuis près de 60 ans. Cette piste sérieuse mérite une étude conjointe avec le gouvernement.Le second amendement propose de raboter une nouvelle fois le PTZ, et notamment (vieille antienne) de le supprimer en zones B2 et C, alors même que la primo-accession se trouve percutée de plein fouet par les surcoûts RE2020 et la hausse des prix des matériaux comme de celui du foncier (du fait de l’anticipation du ZAN), ainsi que par la règlementation du HCSF sur les prêts immobiliers, voire par la barrière du taux de l’usure. Résultat : les ventes de maisons s’effondrent déjà de 27% en glissement annuel sur les huit premiers mois de 2022 selon le Markemétron et les ventes nettes de logement collectif aux accédants reculent de 7% au premier semestre 2022.À cela s’ajoute un troisième amendement qui fragiliserait la rénovation énergétique s’il était voté, puisqu’il prévoit la suppression de l’éligibilité à la TVA à 5,5% des travaux induits, pourtant indispensables à la performance attendue des travaux principaux… au moment où entrent en vigueur les exigences de la loi Climat & Résilience ! Et ce n’est ni le projet de majoration de la taxe sur les logements vacants, situés pour moitié dans des territoires qui perdent structurellement de la population, ni le plafonnement de l’IRL à 3,5 %, qui favoriseront l’engagement de tels travaux.Face à ces perspectives mortifères pour l’accès au logement et les parcours résidentiels des Français, la FFB, la FNAIM, la FPI, l'UNAM et l'UNSFA tirent collectivement la sonnette d’alarme. Si ces amendements étaient adoptés, une grave et profonde crise du logement serait alors sciemment provoquée. Les acteurs du secteur appellent donc solennellement à la responsabilité.D’autant qu’en 2021, comme le montre le très officiel Compte du logement, le solde net de la fiscalité et des aides sur le logement s’élève à 50 milliards d’euros de rentrées dans les caisses de la Nation. Pouvons-nous aujourd’hui nous en passer ?
Il y a 2 ans et 217 jours

Un premier centre de réemploi de panneaux solaires lancé près de Bordeaux

Sur 4.000 tonnes de panneaux réceptionnés chaque année, l'entreprise de l'économie sociale et solidaire Envie 2E, gérant de ce site qui va démarrer "dans quelques semaines", estime pouvoir en revendre 5%, après des tests de fonctionnement, à des particuliers, des entreprises et des collectivités.À la tonne, ces panneaux de seconde main rapportent environ "cinq fois plus" que la revente des matériaux recyclés, a expliqué Frédéric Seguin, le directeur du centre de traitement.Autre nouveauté, pour l'activité de recyclage, l'entreprise s'est dotée d'une technologie de "délamination" importée du Japon qui permet de découper le panneau photovoltaïque en séparant la couche de verre de ses composants métalliques, à la différence du processus de "broyage" général utilisé jusqu'ici dans cette filière naissante.Les matières premières retirées - 70 % de verre mais aussi argent, silicium, cuivre et aluminium - seront destinées à des fonderies et des entreprises de transformation verrière, a ajouté M. Seguin, estimant à 95% le taux de valorisation des panneaux traités par l'entreprise.Pour Nicolas Defrenne, directeur général de l'éco-organisme Soren, chargé d'organiser la filière de recyclage des déchets de l'énergie solaire en France, l'unité girondine est "avant-gardiste" car sa technologie est la seule en Europe à recycler l'argent, "un matériau critique" et "indispensable à la transition énergétique".Le site de Saint-Loubès est le troisième grand centre de recyclage de panneaux solaires construit en France après celui de Haluin (Nord), toujours opérationnel, et de Rousset (Bouches-du-Rhône), géré par Veolia de son lancement en 2018 à sa fermeture il y a quelques mois.La réglementation européenne oblige tout importateur ou fabriquant de panneaux à énergie solaire établi sur le territoire européen à les collecter et à les traiter lorsqu'ils arrivent en fin de vie.D'après l'éco-organisme Soren, 1,245 million de tonnes de panneaux solaires, d'une durée de vie de 20 à 30 ans, sont actuellement installées en France. À la mi-2022, la puissance totale des installations photovoltaïques atteignait 15,2 GW, dont un quart en Nouvelle-Aquitaine, selon des données provisoires du ministère de la Transition énergétique.
Il y a 2 ans et 217 jours

La loi du député Richard Ramos votée à l'unanimité dans l'hémicycle met fin à 30 ans de combat contre l'engrillagement

Après des années de lutte contre l’engrillagement des propriétés privées, les habitants des territoires touchés par ce phénomène peuvent enfin crier victoire car la proposition de loi du député Richard Ramos a été adoptée ce jour dans la niche Modem, les députés présents ont salué un texte de qualité et qui protège véritablement la biodiversité.Pour le député Richard Ramos : « Les clôtures des domaines privés vont enfin être règlementées, les animaux sauvages pourront circuler librement, passer au-dessous ou au-dessus des grillages sans s’y prendre les pattes, s’y éventrer, c’est un soulagement. Je suis heureux que ce texte ait fait l’unanimité dans l’hémicycle, c’est une loi de bon sens, qui permet à la fois de rendre toute sa beauté aux territoires touchés, notamment la Sologne, mais qui protège également la propriété privée, car les propriétaires auront toujours la possibilité de poser des clôtures moins hautes et hors du sol, ou des haies végétales. »Le député Richard Ramos a fait adopter plusieurs de ses amendements en séance, notamment le retrait de toutes les clôtures de moins de 30 ans, une grande avancée ! Également, toutes les clôtures de plus de 30 ans et en réfection devront répondre à la nouvelle règlementation, ainsi elles ne pourront pas faire plus de 1.20 mètres et seront installées à 30 centimètres au-dessus du sol. « Il reste encore une lecture du texte entre le Sénat et l’Assemblée nationale, je suis confiant, les mesures adoptées font consensus, le texte ne changera pas profondément. »
Il y a 2 ans et 217 jours

PLF 2023 : trois députés Renaissance, risquent d’accentuer la crise actuelle du logement

Dont acte ! Cette légitime réflexion aurait dû s’accompagner d’un intérêt tout aussi important porté aux entreprises impactées par chacune des décisions fiscales qui pourraient être proposées.Pour mémoire, la FPI rappelle que produire des logements collectifs neufs en PINEL présente les avantages suivants :Les logements PINEL produits à compter de janvier 2022 respectent la réglementation environnementale RE 2020 la plus exigeante au niveau européen voire mondial ;La construction de logements PINEL est pourvoyeuse d’emplois locaux (120.000 emplois par an) non délocalisables ;La vente des logements PINEL génère des ressources importantes de TVA pour l’Etat ;En accroissant le parc de logements locatifs, la production de logements PINEL participe à la mobilité nécessaire des salariés ;Être propriétaire d’un logement PINEL procure un complément de revenus non négligeable pour de nombreux ménages lors de la retraite.Or, un amendement a été déposé par les 3 députés de cette task force en vue de son examen en séance publique : il prévoit la fin du dispositif d’investissement locatif PINEL au 31 décembre 2023 au lieu du 31 décembre 2024, alors même que les évolutions apportées à ce dispositif par la précédente loi de finances pour 2022 ne sont pas encore entrées en vigueur et que les dernières modifications, par décret, datent de mars 2022.La FPI alerte sur cette initiative, qui prise sans concertation avec les professionnels du secteur et sur la base d’a priori déconnectés de la réalité, pourrait être lourde de conséquences :Elle introduit, une fois de plus, une insécurité fiscale préjudiciable au bon fonctionnement des entreprises qui ont besoin de stabilité : lancer un programme immobilier demande du temps et, en conséquence, de la visibilité que ne permet plus l’agitation fiscale actuelle.Cette insécurité fiscale est également pénalisante pour les particuliers, qui ont prévu, parfois de longue date, d’investir dans un bien de ce type en vue de le louer à un ascendant ou un descendant, faculté supprimée par l’amendement.Elle intervient au plus mauvais moment : sur le premier trimestre 2022, le nombre de logements proposés à la vente a chuté de 15% par rapport à 2021. L’effondrement que l’on constate depuis 2019 ne fait que s’accentuer en 2022. L’offre de logements neufs collectifs, aux performances énergétiques élevées, sobres en foncier et répondant aux attentes de nos concitoyens, va se réduire encore plus et amplifier une crise du logement annoncée sur l’ensemble du parcours résidentiel.Pour qu’un pays puisse se développer, il faut qu’une frange de la population soit mobile. Une offre satisfaisante sur le marché locatif permet d’y répondre et le dispositif PINEL y contribue fortement avec des logements de qualité. A l’heure où l’on parle de la réforme des retraites, la majorité des investisseurs en PINEL bénéficient d’un accroissement de revenus le jour de la retraite. Alors même que nos concitoyens peinent à se loger avec des loyers adaptés à leur budget, ce sont ainsi près de 60.000 logements destinés à être loués, sous plafonds de ressources et de loyers, par exemple à des jeunes actifs ou à des ménages à revenus intermédiaires aux activités professionnelles pourtant essentielles (infirmiers, enseignants, policiers...) qui ne verraient pas le jour si cet amendement était adopté.Outre les investisseurs et locataires directement concernés par les logements « PINEL », l’impact de cet amendement, s’il était adopté, serait encore plus massif : aujourd’hui, on retrouve en effet dans un même programme immobilier des logements PINEL, des logements en accession, des logements sociaux. Faire disparaître prématurément le dispositif PINEL empêcherait, par effet collatéral, la réalisation des programmes prévus et donc les autres logements, tels les logements sociaux que nous produisons massivement et ceux destinés au parcours résidentiel des Français.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « cet amendement va à l’encontre de la stabilité fiscale tant souhaitée par tous les acteurs économiques. Je rappelle que le dispositif actuel a été modifié il y a à peine un peu plus de six mois. Comment voulez-vous que nos entreprises s’organisent dans de telles conditions et que les Français conservent leur confiance dans le pouvoir politique ? Le logement mérite mieux que de sombres tentatives de rabotage fiscal, dont les conséquences, non évaluées sur le plan économique et social, aggraveront le pouvoir d’habiter de nos concitoyens. »
Il y a 2 ans et 217 jours

Un guide complet et très illustré sur les escaliers en bois, métal, verre, maçonnerie et pierre naturelle

Dans un domaine où la réglementation est dense et différenciée selon la destination du bâtiment (maison individuelle, habitations collectives, ERP immeubles de bureaux, locaux industriels, etc.), ce guide fait le point sur les principaux textes et rappelle les exigences en la matière.Cette nouvelle édition intègre la mise à jour des règles de conception et de dimensionnement sur la base des règles communes du NF DTU 36.3 « Travaux de bâtiment - Escaliers en bois et garde-corps associés », l'ajout des classements UPEC des revêtements des marches en fonction des locaux visés conformément au cahier 3782_V2 du CSTB et des points de contrôle à réaliser sur le support et sur l'escalier lui-même.Auteur(s)Ce guide a été rédigé par Ménad CHENAF, ingénieur en chef au CSTB, directeur-adjoint de la Direction Sécurité Structure et Feu et mis à jour par Angel JUNES, ingénieur d'évaluation et expertise au sein de la Direction Sécurité Structure et Feu, et Loïc PAYET, responsable du pôle Structure au sein de la Direction Sécurité Structure et Feu.SommaireIntroduction Dispositions communesDifférents types d'escalier Dimensions et proportionsStabilité d'un escalierCharges appliquées à un escalier Dimensionnements et dispositionsEscaliers extérieurs Garde-corps et mains courantesContrôles de mise en œuvre GlossaireRéglementation, normes et autres documents de référenceIndex
Il y a 2 ans et 220 jours

RenoDays : le nouveau salon de la rénovation énergétique des logements

Depuis 2007, le secteur du bâtiment s’est progressivement emparé du sujet de la rénovation énergétique. En 15 ans, un marché s’est créé grâce aux plans successifs des pouvoirs publics et à l’investissement des acteurs privés. Depuis 3 ans, les dispositifs d’aide aux travaux de rénovation a généré une forte augmentation de la demande et du volume de travaux.Désormais, la rénovation énergétique des logements s’impose comme l’une des priorités portées par la filière pour agir efficacement en faveur de la sobriété énergétique et de l’amélioration des conditions de vie de millions de Français. L’édition 2022 du Mondial du Bâtiment l’a démontré au travers des prises de positions publiques et privées, et par la présentation de nombreuses solutions.Pour lever les freins existants et accélérer la mise en oeuvre de travaux de rénovation efficaces, de multiples solutions existent déjà et doivent être adoptées plus largement.Afin de dynamiser le marché et donner les moyens aux professionnels de prendre ce chantier à bras le corps, le Pôle Construction de RX crée les RenoDays, le salon de la rénovation énergétique des logements.Avec l’ambition de rassembler toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique des logements, les RenoDays seront le 1er salon professionnel entièrement dédié à la rénovation énergétique.Ce nouvel événement proposera une expérience pour diversifier les opportunités de rencontre entre professionnels, favoriser le développement du marché et guider les acteurs de la filière.Ainsi, les RenoDays offriront un format innovant, construit sur une grande diversité de sessions de rencontres pour :échanger des conseils, des expertises et des bonnes pratiques ;s’informer sur les évolutions de la réglementation ;apprendre et se former, présenter ou découvrir les solutions les plus innovantes, et communiquer.Chaque visiteur aura la possibilité de construire son propre parcours personnalisé en fonction de ses besoins et de ses attentes.Guillaume Loizeaud, Directeur du Pôle Construction de RX affirme : "Avec le Mondial du Bâtiment, qui vient de fermer ses portes, les RenoDays 2023 seront le seul évènement à aborder de façon aussi complète le thème de la rénovation énergétique des logements, essentiel pour atteindre les objectifs de décarbonation. Aucun sujet ne sera écarté, tous les freins au développement du marché seront traités, les solutions les plus prometteuses sélectionnées, les collaborations encouragées. Cet événement sera un succès si la mobilisation de tous les acteurs du secteur permet de donner un réel élan à la rénovation énergétique des logements. Je donne rendez-vous à tous les acteurs engagés en faveur de la sobriété énergétique, aux RenoDays 2023, le salon de la rénovation énergétique des logements, les 3 et 4 octobre 2023 à Paris Expo Porte de Versailles."
Il y a 2 ans et 220 jours

Plan de sobriété énergétique : le gouvernement décrète une mobilisation générale

Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C'est le sens du plan de sobriété énergétique présenté ce jeudi 6 septembre, en présence de la Première ministre, Élisabeth Borne, des membres du Gouvernement, et des représentants des différents secteurs d'activité.Neufs groupes de travail sectoriels ont travaillé tout au long de l'été pour bâtir des plans d'action sobriété sur-mesure, à partir des propositions remontant du terrain. Chaque groupe a pu aboutir sur des mesures simples et opérationnelles, applicables à très court terme. Garant du plan sobriété énergétique, l’État doit être à la fois exemplaire et levier. Il prendra toute sa part afin d'impulser un engagement collectif et solidaire, qui nous permettra d'atteindre l'objectif de réduire de 10% nos consommations énergétiques au niveau national sur les deux prochaines années. Plan d'action pour une organisation du travail qui prend mieux en compte l'objectif de sobriété énergétiqueDans un contexte marqué par l'accélération du changement climatique, la raréfaction des ressources et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d'énergie d'ici 2050. Cela suppose notamment de transformer durablement nos habitudes et nos comportements.Vous souhaitez participer à cette transformation collective et engager votre entreprise dans une démarche de sobriété énergétique avec l'objectif de réduire de 10 % d'ici 2024 les consommations.L'État vous accompagne sur la plateforme Les entreprises s'engagent www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr/agir-pour/sobriete. Vous pouvez ainsi souscrire de manière volontaire à la mise en œuvre d'un plan en 15 actions de court ou moyen terme destinées à :économiser les consommations d'énergie dans le fonctionnement quotidien ;piloter les installations énergétiques ;soutenir et rationaliser toutes les mobilités durables liées à l'activité de l'entreprise ;animer vis-à-vis de toutes les parties prenantes internes (partenaires sociaux) et externes sur l'ensemble de la chaine de valeur (des prestataires aux clients) - cette démarche de sobriété énergétique qui devient incontournable dans tous les modèles d'affaires.Pour chaque action, l'engagement de l'entreprise, adapté à son contexte particulier, son activité et mobilisé dans le cadre du dialogue social, lui permet d'accéder à des ressources, guides, dispositifs d'appui et d'accompagnement, ainsi que d'être mise en relation avec des interlocuteurs conseils.La plateforme permet également de renseigner et d'actualiser périodiquement vos engagements en indiquant la trajectoire suivie pour chaque action à l'aide des indicateurs de référence proposés.La plateforme a également vocation à servir de centre de partage des bonnes pratiques que chaque entreprise est invitée à présenter et qui pourront servir d'exemples et de source d'inspiration à d'autres entreprises engagées dans cette démarche.Les actions anti-gaspillage1. J'applique les consignes de température dans mes locauxEn respectant des consignes strictes de température dans vos locaux et bâtiments professionnels et en démarrant au bon moment la période de chauffe, vous favorisez les économies d'énergie de votre entreprise : 19 °C pour le chauffage, 26 °C pour la climatisation, 16 °C pour un bâtiment inoccupé pendant 48 h (le week-end), 8 °C pour un bâtiment inoccupé plus de 48 h.2. J'agis sur l'éclairage de mes bâtimentsVous pouvez le faire de deux façons : en éteignant l'éclairage intérieur des bâtiments dès qu'ils sont inoccupés ; en réduisant l'éclairage extérieur (notamment publicitaire) et en l'éteignant au plus tard à 1 h conformément à la réglementation.3. Je réalise un diagnostic de performance énergétique de mes bâtimentsEn procédant ainsi, vous identifiez les postes où vous pouvez agir, comme l'isolation des infrastructures (sols, fenêtres, murs, etc.). Vous pouvez également installer des dispositifs de gestion technique de vos bâtiments.4. J'effectue un suivi précis de mes consommations d'énergieSi vous installez des outils de pilotage, de suivi, de mesure en temps réel des consommations énergétiques (eau chaude, gaz, électricité, etc.), vous en aurez une connaissance plus fine et vous pourrez faire le nécessaire pour les optimiser. Les actions en faveur de l 'efficacité énergétique5. Je favorise les solutions techniques moins énergivoresVous pouvez mettre en place des mesures à plusieurs niveaux : dans vos matériels (machines, équipements) ; pour vos télécommunications (terminaux, gestion des messageries) ; avec un éclairage basse consommation.6. Je développe des clauses de sobriété dans mes contrats avec toutes les parties prenantesVous pouvez engager vos fournisseurs, sous-traitants, clients dans des plans d'actions de sobriété énergétique via la contractualisation de clauses spécifiques.7. Je développe un système de chauffage autonomeVous pouvez mettre en place des dispositifs de chauffage autonome ou de récupération de la chaleur et installer, quand cela est possible, des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques sur les surfaces de toitures ou des éoliennes.TélétravailPour les situations de crise énergétique, prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail. Le télétravail pourrait être déclenché dans les situations d'urgence en cas de tension importante sur le réseau électrique, afin de maximiser les économies d'énergie liées à l'activité dans les bâtiments.Les actions en faveur de la mobilité durable8. J'encourage les mobilités doucesCette action peut se faire à plusieurs niveaux : en incitant en priorité à la négociation sur des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, à défaut en optimisant ou en créant avec les organisations syndicales un plan de mobilité employeur (PDME) ; en privilégiant les véhicules électriques à faibles émissions pour la flotte de votre entreprise ; en proposant des équipements de mobilité douce en alternative à la voiture ou en les mettant à disposition de vos salariés ; en prévoyant des installations nécessaires sur le lieu de votre entreprise et une formation à l’écoconduite pour les salariés, en les encourageant à réduire la vitesse lors de leurs déplacements professionnels ; en mettant en place des dispositifs de covoiturage et en encourageant le vélo.9. Je déploie les dispositifs d’incitation à la mobilité durable, en particulier le forfait mobilités durablesEn développant le forfait mobilités durables, vous pouvez inciter les salariés de votre entreprise à favoriser les moyens de transport en commun, le covoiturage, ou encore le vélo pour leurs déplacements domicile-travail. Vous pouvez aussi proposer aux salariés ayant droit à un véhicule de fonction un crédit mobilité leur permettant un usage professionnel et privé de modes de transport alternatifs (train, taxi, vélo).10. J’optimise tous les déplacements professionnelsVous pouvez regrouper les déplacements et supprimer ceux qui sont inutiles. Il est aussi fortement recommandé de donner des consignes claires de déplacement, comme de n’utiliser la voie aérienne que lorsque le temps de trajet par voie ferroviaire est supérieur à 4h pour un trajet simple ou 6h pour un aller-retour dans une même journée. Vous pouvez également privilégier les vols commerciaux à l’usage des avions privés.Les actions pour dynamiser la démarche de sobriété11. Je désigne un ambassadeur ou référent au sein de mon entreprise ou établissementDans chacun de vos établissements, vous pouvez nommer un ambassadeur ou une personne référente de la sobriété énergétique qui sera en charge de l’animation, du conseil, du contrôle des mesures décidées.12. Je sensibilise et forme les salariés aux écogestesPlusieurs actions peuvent être mises en place facilement, comme éteindre les appareils en veille, notamment les écrans ; optimiser les usages numériques pour limiter la consommation des appareils et des serveurs (privilégier l’audio à la vidéo lors des visio, l’archivage des messageries, la libération de l’espace sur les serveurs, dark mode, etc.) ; privilégier la recharge des appareils électriques en heures creuses.13. Je définis en concertation avec les partenaires sociaux une trajectoire de réduction de la consommation d’énergieL’objectif est de présenter une trajectoire de réduction de la consommation d’énergie de l’entreprise et le plan d’actions menées en faveur de la sobriété énergétique au comité social et économique ou aux délégués syndicaux. Vous pouvez prévoir une politique de sobriété sur les télécommunications, notamment avec des terminaux moins énergivores et une politique de gestion des messageries (éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte). Enfin, vous pouvez également engager l’entreprise de façon volontaire dans le dispositif ÉcoWatt.14. J’engage des plans d’actions pour réduire les pertes de matières par nature énergivoresCes pertes de matières sont une source de consommation d’énergie inutile. Elles sont également coûteuses dans le contexte actuel de hausse du prix des matières premières.
Il y a 2 ans et 221 jours

RE2020, réglementation incendie, REP, actualités de la construction bois – Bati Journal TV sur Batimat 2022

avec Dominique Cottineau, Délégué Général – Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB)     Cet article RE2020, réglementation incendie, REP, actualités de la construction bois – Bati Journal TV sur Batimat 2022 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 221 jours

Précarité énergétique : ENGIE lance un service gratuit pour suivre ses consommations d’électricité.

ENGIE renforce le soutien à ses clients en électricité bénéficiaires du chèque énergie en mettant gratuitement à leur disposition Mon Elec en Direct. Ce service permet de suivre sa consommation d’électricité en temps réel et en euros, à tout moment depuis un smartphone ou une tablette, partout en France. Concrétisation de la règlementation sur la […]
Il y a 2 ans et 222 jours

Batimat : Cougnaud se lance dans l’ossature bois

Cougnaud, industriel spécialisé dans la conception et la fabrication de bâtiments hors-site, a présenté sur Batimat un prototype de ses futurs ouvrages à ossature bois.   Historiquement, Cougnaud est connu pour ses bâtiments hors-site appliquant la célèbre formule : mettre le bon matériau au bon endroit. « De base nos produits se présentent comme suit : une structure métallique, avec plancher bois ou béton, une toiture en bac acier ou EPDM, avec remplissage en mur ossature », explique un animateur Cougnaud. Et à partir du 1er janvier 2023, l’entreprise proposera une ossature bois dans ses process de construction.  16% de bois en plus  Et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, pour être dans les clous de la RE2020 qui fait la part belle au bois. A ce titre, l’industriel assure qu’Ossature bois répond aux exigences de performances 2031 en matière du bilan carbone dans le cadre de cette même réglementation.  Deuxièmement, « c’est aussi pour répondre à tous types de marchés. Aujourd’hui, sur les appels d’offres de marchés publics, le bois a le vent en poupe et les maîtrises d’ouvrage demandent de plus en plus d’ossature bois afin d’améliorer le bilan carbone de leur programme. Et nous, nous ne pouvions pas répondre à ce type de marché jusqu’à maintenant ».  Le système constructif lui ne change pas. 3D, fabrication en usine… Mais au total, ce sont 16% des matériaux de la structure qui ont cédés leur place au bois. Cougnaud assure que les forêts éco-gérées PEFC sont privilégiées pour concevoir son ossature bois.
Il y a 2 ans et 222 jours

"Diminuer drastiquement l'usage du béton" dans la construction pour sauver le climat

La construction est responsable de près de 40% des émissions de gaz à effet de serre mondiales selon l'Onu, dont 28% liées à l'utilisation de l'énergie (lumière, chauffage, climatisation), et 11% aux matériaux.Pour Lina Ghotmeh, qui a accordé un entretien à l'AFP avant la conférence des Nations unies sur le climat COP27 de Charm-El-Cheikh en Egypte, la "première étape" pour réduire l'empreinte carbone de la construction est de "conserver l'existant, ne pas démolir" et "travailler sur la rénovation énergétique pour réduire la consommation des bâtiments et les rendre plus bioclimatiques".Mais difficile selon elle d'"arrêter de construire" du neuf vu les besoins en logements: "ce serait comme dire d'arrêter de se nourrir"."Ce qu'il faut, c'est changer notre système de valeur", ajoute Mme Ghotmeh, qui a enseigné à l'université de Yale aux Etats-Unis, copréside une association pour l'architecture en milieu extrême, et vient d'être nommée au conseil d'administration du géant des matériaux Saint Gobain en tant que directrice indépendante.Pour la manufacture de maroquinerie et sellerie d'un grand groupe de luxe qu'elle construit en France, l'architecte a choisi de construire avec de la brique, fabriquée à partir de la terre d'excavation du site, renforçant ainsi l'inertie du bâtiment - sa capacité à stabiliser sa température et réduire ses besoins en énergie-. Pas de matériaux venant du bout du monde. Retour à des techniques ancestrales, associées à de la production d'électricité propre. Et au final un bâtiment "passif" qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. L'inauguration est prévue début 2023.Matériaux bio ou géosourcésPour elle, le défi des constructeurs face au réchauffement est double: réduire les émissions de CO2 et réduire les consommations. "Comment choisir des matériaux produits avec le moins d'impact carbone possible et dessiner une architecture bioclimatique, c'est-à-dire qui a besoin de moins d'énergie?" résume-t-elle. Auquel s'ajoute un troisième: Comment bâtir plus léger avec moins de matière?L'architecte doit très en amont "réfléchir de manière circulaire, se dire que le matériau choisi sera capable un jour de revenir à la terre ou être réutilisé", et privilégier des origines bio ou géosourcées: bois, chanvre, lin ou pierre, et locales."Au Canada, on construit des tours en bois, au Japon aussi, c'est un matériau qui est tout à fait capable d'être utilisé pour des constructions hautes" même en s'adaptant à des réglementations qui "changent constamment" (hauteur, règlements anti-incendies..), dit l'architecte, qui s'apprête à construire une tour en bois à Paris en 2023."Dans ma démarche de projet, je regarde de façon scrupuleuse les étiquettes des matériaux", ajoute-t-elle, en "bannissant" par exemple ceux qui ont "trop de plastique, ou trop de colle", ou des étiquettes "pas assez transparentes" sur les composantes.Beyrouth, terrain "précurseur"Par ailleurs, "il faut diminuer drastiquement l'usage du béton", dit-elle, et réserver son utilisation aux chantiers pour lesquels il restera irremplaçable, par exemple pour les fondations et constructions en zone sismique.Exactement ce qu'elle a fait à Beyrouth, la ville "éventrée", défigurée par la guerre où elle a grandi, et qui a suscité sa vocation de "construire". Sa tour de logements baptisée "stone garden" (jardin de pierre) en béton couvert d'un enduit peigné issu d'un savoir-faire artisanal local, a résisté à l'explosion du port le 4 août 2020.Sans dramatiser, elle envisage Beyrouth, ville "du collapse" (effondrement) comme un possible terrain "précurseur", un "avant-goût" de ce qui pourrait attendre nos sociétés pas encore sevrées de pétrole si elles s'effondraient à leur tour sous l'effet des canicules, sécheresses ou inondations liées au changement climatique. "Est-ce que nos systèmes sont résilients, est ce qu'ils sont capables de se transformer, de changer de systèmes de valeur ?" face aux bouleversements amenés par le réchauffement de la planète, s'inquiète-t-elle.Beyrouth peut aussi être un laboratoire avancé de la transition: "puisqu'il n'y a quasiment plus qu'une heure d'électricité par jour, j'ai vu que tous les bâtiments ont des panneaux solaires maintenant. Il y a une sorte d'indépendance énergétique qui commence à se mettre en place, par force. Est-ce-qu'il faut une catastrophe comme celle du Liban pour faire la transition?"
Il y a 2 ans et 222 jours

"La RE2020 va, dans certains cas, permettre de réduire les coûts" (Tugdual Allain, BE)

SALON BATIMAT. Quel est l'impact financier de la nouvelle réglementation environnementale ? Le responsable d'un bureau d'études a chiffré, selon la catégorie de bâti (logement individuel, collectif, bureaux), les conséquences pour les constructeurs.
Il y a 2 ans et 223 jours

Soubassements et murs enterrés : Knauf présente 2 nouveautés bas carbone et 100% validées

Qu’il s’agisse d’isolation semi-enterrée ou enterrée, cette nouvelle offre Knauf bas carbone (FDES à l’appui), s’avère 100% validée puisque disposant de tous les justificatifs techniques nécessaires pour son emploi en pied de façade notamment dans les ERP et les bâtiments résidentiels et industriels (classement Euroclasse du panneau selon la réglementation incendie des systèmes d’isolation par l’extérieur).Une offre aux 4 références et 2 innovations L’industriel propose ainsi aux professionnels une gamme complète, afin de répondre à chaque besoin de chantier. Cette gamme est constituée de quatre références dont deux innovations : Knauf Périboard ULTRA+, Knauf Perimaxx ULTRA, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE. La première nouveauté, destinée à l’isolation semi-enterrée des soubassements, Knauf Périboard ULTRA+, qui remplace Knauf Périboard ULTRA 30 SE, est parfaitement en phase avec les exigences bas carbone et revendique une nette réduction de son impact CO2 grâce à l’utilisation de PSE recyclé lors de la fabrication du panneau isolant et à la certification PEFC du bois contenu dans le parement en bois-ciment. Knauf Périboard ULTRA+ affiche ainsi seulement 9 kg CO2/m2 sur tout son cycle de vie (ép. 90 + 10 mm R = 2,90 m2.K/W), soit la valeur la plus basse observée sur le marché pour une solution de ce type ! Panneau composite (1000 x 600 mm – soit 990 x 590 mm utiles) à bords feuillurés doté d’un parement lisse à bords biseautés, Knauf Périboard ULTRA+ se destine à l’isolation par l’extérieur des pieds de façade. Il s’applique sur les murs de soubassements (des catégories 1, 2 et 3 définies selon le DTU 20.1) sur maçonnerie de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué et prémurs béton. Autre atout du Knauf Périboard ULTRA+, le complexe, qui revendique une réaction au feu Euroclasse B-s1, d0 (jusqu’à l’épaisseur 110 + 10 mm) est un tout en 1 comprenant une plaque de parement, et ne nécessitant pas de finition complémentaire, pour un appréciable gain de temps lors de la pose. Disponible en 8 épaisseurs (40/60/70/70/90/110/130/150/175 et 195 + 10 mm), Knauf Périboard ULTRA+ affiche des performances thermiques de 1,25 à 6,25 m2.K/W. La seconde innovation de la nouvelle offre Knauf, Knauf Perimaxx ULTRA, constitue une réponse idéale et optimisée pour l’isolation et le drainage des murs enterrés sur les profondeurs d’enfouissement les plus courantes (inférieures à 4 mètres), complétant ainsi judicieusement la solution Knauf Perimaxx Resist qui, elle, peut être mise en œuvre jusqu’à 8 m de profondeur. Knauf Perimaxx ULTRA est un panneau rigide (1265 x 615 mm hors tout, soit 1 250 x 600 mm utiles) en PSE moulé de couleur grise à quatre bords feuillurés comprenant un parement filtrant en géotextile, avec des plots de drainage en forme de losange pour assurer l’écoulement des eaux de ruissellement. Mentionnons que ce drainage intégré au panneau (capacité de débit de 1,26 litres/(s.m) sous pression de 20 kPa), se substitue totalement à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées, ce qui réduit le temps de mise en œuvre et les coûts. De plus, Knauf indique que Knauf Perimaxx ULTRA affiche une très faible capacité d’absorption d’eau et de vapeur d’eau, une garantie pour la durabilité des performances d’isolation dans le temps de la solution (Seulement 3% d’absorption en immersion totale ou par diffusion de vapeur d’eau à long terme). Si Knauf Perimaxx ULTRA dispose également d’une réaction feu Euroclasse E (isolant seul) selon le rapport de classement CSTB n°RA21-0102, il affiche une conductivité thermique de 0,0307 W/m.K et une résistance à la compression à 10% de déformation selon EN826 de CS (10) 100, soit 100 kPa minimum. Knauf Perimaxx ULTRA justifie d’une mise en œuvre validée par une Enquête de Technique Nouvelle et ses caractéristiques sont conformes aux Recommandations Professionnelles n°2 de la CFSE et certifiées par l’ACERMI. Knauf Perimaxx ULTRA se destine à l’isolation thermique par l’extérieur, le drainage et la filtration des eaux de remblais des parois enterrées des murs de catégories 1, 2 et 3 des ERP, bâtiments d’habitation, tertiaires industriels et agricoles. Il s’applique sur murs maçonnés de petits éléments, béton banché, béton préfabriqué, prémur béton et procédé de mur en éléments de coffrage isolant en PSE disposant d’une évaluation technique.Enfin, Knauf Perimaxx ULTRA se décline en 8 épaisseurs (68/88/108/128/148/168/188/ 208 mm) pour des performances de résistance thermique allant de 1,95 à 6,50 m2.K/W.Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE, les autres solutions Knauf Pour répondre à un maximum de configurations de chantier, Knauf Perimaxx Resist et Knauf Therm Soubassement SE restent à la gamme. Le premier s’impose pour ses qualités de drainage intégré des eaux de ruissellement et se substitue aussi à l’ajout d’une nappe à excroissance indépendante pour parois enterrées , il revendique une profondeur d’enfouissement jusqu’à 3 niveaux de sous-sols soit 8 mètres maximum, pour des résistances thermiques allant de 1,85 m2.K/W (ép. 68 mm) à 6,15 m².K/W en épaisseur 208 mm.Pour les finition enduites ou enterrées, sans besoin de drainage, Knauf Therm Soubassement SE (panneau de 1200 x 600 mm), en plus de réduire les ponts thermiques, assure aussi une protection efficace du soubassement pendant la mise en place des remblais à faible profondeur. De forte résistance mécanique, il se décline en des épaisseurs optimisées pour répondre aux exigences réglementaires, avec une profondeur d’enfouissement maximale jusqu’à 2,40 m, pour des performances thermiques allant de 0,55 à 11,25 m2.K/W (pour des épaisseurs respectives de 20 et 400 mm).Guide de choix, cctp... : les ressources knauf disponibles Comme de tradition désormais, Knauf accompagne cette offre d’un guide de choix disponible en ligne. Un outil simple et interactif qui permet de s’assurer du choix de la meilleure solution pour l’isolation des soubassements et murs enterrés selon le type de bâtiment, la catégorie de mur et la valeur de résistance thermique recherchée.Ce guide se complète aussi d’une base de descriptifs types dans une bibliothèque technique riche de plus de 2500 références à intégrer dans les CCTP et de Knauf BatiChiffrage qui estime le fourni-posé, chiffre le coût du chantier, calcule les temps d’exécution indicatifs, …Le mot du Chef de Marché, Gérard PersuyCette nouvelle offre répond aux enjeux actuels de la conception des bâtiments neufs et de leur rénovation : réduction des impacts carbone des produits de construction, réduction des consommations d’énergie des bâtiments pour les chauffer ou les rafraîchir et durabilité des performances.
Il y a 2 ans et 223 jours

Schöck lance une série de vidéos grand public pour insuffler une prise de conscience collective

Mais aujourd’hui, Schöck fait le choix de les rendre "visibles" auprès du "consommateur final" d’un logement afin qu’il se rende compte des valeurs ajoutées d’un bâti bénéficiant d’une enveloppe homogène, et ce, via une saga vidéo découpée en 4 saisons et 16 épisodes, diffusée de septembre à décembre sur sa chaîne YouTube. Au cœur du pitch, une prise de conscience nécessaire afin que l’acheteur, le locataire, l’occupant de tout logement exige que celui-ci soit parfaitement isolé, y compris avec le traitement de l’ensemble des ponts thermiques. À la clé : économies d’énergie, augmentation du pouvoir d’achat des ménages, confort accru pour les occupants et patrimoine valorisé ! Une sensibilisation qui fait aussi écho aux objectifs gouvernementaux liés à la sobriété énergétique et au plan de décarbonation (0 carbone en 2050). Pour un choix de logements économes, sains et durables Reconnu pour l’attention qu’il porte à l’accompagnement des professionnels de la construction, Schöck décide aujourd’hui de s’adresser aussi à un plus large public, qu’il s’agisse de particuliers désireux d’acquérir un logement, d’associations de consommateurs, d’organismes en conseil immobilier, de fédérations, d’institutionnels comme de politiques…En mettant en lumière une réglementation environnementale RE2020 peu ambitieuse, des constructions de logements conformes mais souvent insuffisamment adaptés aux occupants soucieux de réaliser de plus larges économies d’énergie que celles habituellement proposées, Schöck, à travers des vidéos ludiques et didactiques, explique en quoi une enveloppe de bâtiment homogène constitue la garantie d’un choix gagnant pour toute la vie du logement, tant pour le propriétaire que pour l’occupant.La première saison de cette série, diffusée sur les réseaux sociaux et la chaîne YouTube de Schöck, s’échelonne sur le mois de septembre à raison d’un épisode par semaine.Elle se consacre à la construction des logements en France, notamment ses "limites". S’inspirant du Livre Blanc1 sorti en novembre 2018, Schöck fait un état des lieux, simple et accessible à tous, de la construction neuve de logements collectifs, tant en abordant les modes constructifs qu’en rappelant certains chiffres liés, entre autres, aux gaz à effet de serre et aux "passoires thermiques".L’accent est mis sur "une exception à la française" en matière d’isolation puisque la France s’avère un des rares, très rares pays en Europe privilégiant 9 fois sur 10 une isolation par l’intérieur (ITI) versus une isolation par l’extérieur (ITE) qui, à condition de traiter le peu de ponts thermiques restants, comme les balcons, est pourtant celle qui permet de réaliser, entre autres, de véritables économies d’énergie sur la durée de vie du bâtiment.La saison 2, à suivre en octobre, détaillera les impacts économiques d’une enveloppe non homogène tandis que la saison 3, programmée en novembre, en dévoilera les conséquences sanitaires. Enfin, la saison 4, en décembre, décrira en quoi la précédente réglementation thermique, RT2012, comme l’actuelle réglementation environnementale, RE2020, affichent si peu d’ambition.Schöck considère que le secteur du bâtiment commence à peine sa métamorphose et pour que le résultat soit à la hauteur à la fois des acteurs de la construction mais aussi et surtout des occupants, locataires ou propriétaires, il faut que ces derniers puissent insuffler une véritable dynamique.Celle-ci doit faire évoluer les priorités en vue d’obtenir un logement sain, durable, générant de véritables économies à moyen et long termes, augmentant ainsi leur pouvoir d’achat comme la valeur des biens immobiliers tout en gagnant en confort.Les vidéos conçues par Schöck invitent à se poser la question : ne construit-on pas aujourd’hui les rénovations de demain ? Découvrez les premiers épisodes de la saison 1 sur la chaîne YouTube Schöck France :
Il y a 2 ans et 224 jours

Batimat : Atlantem mise sur le bois

Avec l’acquisition récente de l’entreprise bretonne MGT, Atlantem renforce son expertise et son offre bois. Une offre présentée au salon Batimat.   A Paris Porte de Versailles, dans les allées du salon Batimat, Atlantem est sur un petit nuage. En témoigne les propos tenus en conférence de presse par Benoît Hennaut, Président du Directoire du Groupe Herige, maison mère d’Atlantem : « Le monde est en train de changer, et ce changement est très favorable pour nos activités puisque beaucoup de budgets de l’État ont été fléchés vers le secteur du bâtiment ».  Signe de cette confiance en l’avenir, le groupe Herige s’est lancé dans une série d’acquisition, parmi lesquelles l’entreprise bretonne MGT Menuiseries bois. Ce rachat « va nous permettre de renforcer notre expertise des métiers du bois ». Un matériau porté par la réglementation environnementale RE2020 qui a le vent en poupe.  Atlantem renforce ses gammes bois  Pour répondre à l’engouement, Atlantem a enrichi sa gamme bois Cocoon en développant une offre baptisée « Patrimoine ». Ladite gamme est présentée comme l’alliance entre « tradition et performance » et « doit répondre aux demandes des sites classés de centre-ville et formulées par les Architectes des Bâtiments de France », indique un communiqué d’Atlantem.  L’offre répondra à des spécificités de projet comme les ouvrants coplanaires au dormant, les gâches entaillées, les volets battants intérieurs, le rejet d’eau ou design de parcloses adaptables… Sur le stand, étaient aussi présentées des solutions pare-flamme et des fenêtres affichant des performances acoustiques jusqu’à 40 dB Ra,Tr.  
Il y a 2 ans et 227 jours

Des sénateurs s'engagent pour le développement de la filière chanvre

Le chef de file des sénateurs écologistes Guillaume Gontard a présenté mercredi à la presse une proposition de résolution pour le développement économique de la filière et "l'amélioration de la réglementation des produits issus du chanvre", cosignée par plus d'une cinquantaine de sénateurs.Pour M. Gontard, il ne s'agit pas d'introduire "une plante à la mode", mais de revivifier "une pratique historique", en appelant le gouvernement à œuvrer pour que la culture du chanvre "soit facilitée et bien encadrée".Car le développement de cette plante bute aujourd'hui sur la réglementation et des "questions de normes", selon le sénateur de l'Isère.Intégré dans une rotation des cultures, le chanvre "restructure" et "aère" les sols, explique-t-il. C'est une plante qui pousse vite, résiste à la sècheresse parce que très peu gourmande en eau, ne réclame pas d'apports en produits chimiques..."C'est un puits de carbone", renchérit l'écologiste Daniel Salmon, tandis que le sénateur centriste de Gironde Hervé Gillé témoigne de son intérêt dans le cadre de la reconversion des terres viticoles et d'une "remise en polyculture".Cultiver du chanvre, mais pour quoi faire ? Tout ou presque, si l'on en croit Evelyne Perrot, sénatrice centriste de l'Aube, département qui abrite la coopérative "La Chanvrière". Environ "60% du chanvre français" y sont produits par quelque 650 agriculteurs (28% de la production européenne).En 1985, l'activité y a démarré avec la production de litière pour chevaux. Dans les années 1990 est apparu "le béton de chanvre", un matériau de construction biosourcé dont les propriétés isolantes en font aujourd'hui un précieux atout.Puis les "fibres techniques pour l'industrie automobile", alternative aux fibres de verre polluantes. Pour des éoliennes vraiment écolos, les fibres de chanvre pourraient aussi être intégrées dans les pâles, aujourd'hui fabriquées majoritairement en fibre de verre, indique M. Gontard.Des vaches "plus joyeuses"Tee-shirts ou même slips: le chanvre est encore utilisé pour produire des fibres textiles et permet de fabriquer du papier "sans abattre d'arbres".Les graines riches en protéines sont utilisables dans l'alimentation animale comme humaine. Nicole Bonnefoy (PS) rapporte une expérimentation menée dans son département de la Charente avec l'introduction de graines de chanvre dans les tourteaux pour les vaches: "Les vaches étaient plus joyeuses, le lait de grande qualité". L'huile de chanvre est aussi utilisée en cosmétique. On est loin des cordages et des voiles de bateau des siècles passés.Les auteurs de la proposition de résolution soulignent toutefois la nécessité d'un "énorme travail de structuration de la filière": "Créer la demande, ouvrir le marché, normer tout ça". Avec une contrainte non négligeable: pour être transformé, le chanvre a besoin d'outils spécialisés, et donc d'investissements.Fibres, graines... la plante a aussi des feuilles et des fleurs, et là les choses se compliquent.Le Conseil d'Etat a en effet suspendu en janvier un arrêté du gouvernement interdisant la vente des fleurs et des feuilles de chanvre qui contiennent du cannabidiol (CBD), la molécule non-psychotrope du cannabis, censée avoir des vertus apaisantes et relaxantes. "Mais on est toujours dans un flou juridique", selon Guillaume Gontard, alors que le CBD commercialisé en France "provient d'autres pays européens, avec une qualité et une traçabilité très faibles"."Le kilo de fleurs de CBD peut se vendre autour de 600 euros en 2022", contre un cours du blé dur autour de 430/450 euros la tonne, relèvent les auteurs de la proposition de résolution, pour qui "la manne financière, représentée par la culture du chanvre CBD serait une bouffée d'oxygène pour les agriculteurs français".
Il y a 2 ans et 227 jours

Au Pays basque, arrêt d'un chantier immobilier sur un amas de déchets

Ce projet immobilier a été élevé sur le site d'une ancienne décharge dans cette commune située entre Bayonne et Biarritz. Les images d'innombrables détritus de toutes sortes, à quelques mètres d'un ruisseau, notamment diffusées sur Twitter par le journaliste Hugo Clément, ont largement été relayées sur les réseaux sociaux.Alerté, le maire d'Anglet Claude Olive (LR) a décidé d'interrompre le chantier mercredi, en effectuant un signalement auprès des services de l'État."Il n'y aura pas de reprise du chantier tant que ces déchets n'auront pas été évacués, comme il avait été convenu de le faire dès le départ. Leur travail aujourd'hui, c'est de dépolluer la zone", indique ce jeudi la mairie d'Anglet.Le projet baptisé "Erreka", ("le ruisseau" en langue basque), est un chantier de Carrefour Property, filiale foncière du groupe Carrefour et maître d'ouvrage, avec Eiffage pour maître d’œuvre.Contacté par l'AFP, Eiffage dit "comprendre l'émotion suscitée" par ces vidéos, "qui donnent à voir le contenu de ce site particulier", mais "filmées avant les opérations prévues de tri et d'évacuation des déchets".Carrefour Property assure en effet que des opérations de tamisage, "pour extraire les déchets ménagers les plus importants", sont menées depuis l'ouverture du chantier et que les matériaux excavés et visibles sur les images l'ont été "par des mouvements de terre récents".L'entreprise s'engage toutefois à opérer un tri des terres visées et à évacuer les déchets vers des décharges appropriées.Elle garantit par ailleurs que les études de faisabilité, les diagnostics et études diligentées en amont "ont permis de confirmer l'absence de risque sanitaire" et "d'engager un traitement sur site"."L'obligation de préserver les terrains agricoles ou naturels pour répondre aux besoins de logements conduit, et conduira de plus en plus, à réutiliser, dans le respect des réglementations, des sites déjà transformés et artificialisés par une activité humaine comme dans le cas présent", souligne aussi Eiffage.Le ruisseau en bordure de parcelle sera protégé par des "mesures conservatoires complémentaires" comme l'installation d'un grillage pour éviter la chute de détritus, ajoute le maître d'ouvrage.
Il y a 2 ans et 228 jours

Mise à jour de la directive européenne « eau potable » 2020/2184

La mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) a été publiée le 23 décembre 2020. Elle introduit notamment de nouveaux paramètres de qualité des EDCH, permettant ainsi une meilleure protection de la santé des consommateurs. Elle prévoit également le renforcement des exigences sur les matériaux au contact de l'eau. En conséquence, plusieurs arrêtés concernant la sécurité sanitaire de l'eau au regard des légionelles et du plomb dans les bâtiments, ainsi que l'obligation réglementaire de réaliser une analyse des risques liés aux installations privées de distribution d'EDCH, seront publiés début 2023. Une conséquence majeure est la modification du système d'Attestation de Conformité Sanitaire (ACS) qui évalue l'aptitude d'un produit à entrer en contact avec les EDCH pour sa mise sur le marché, laquelle passe d'un système d'essais de type initiaux à une certification. Pratiquant les audits depuis plusieurs décennies dans le domaine des réseaux de distribution d'EDCH intérieurs, le CSTB maîtrise l'ensemble du processus de certification de niveau 1+ exigé par la directive. Il s'organise donc pour être en mesure d'élargir le périmètre de ses inspections en usine et d'intégrer ces nouvelles dispositions sanitaires sur les matériaux afin de proposer un accompagnement global à ses partenaires industriels. Mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable Un nouvel arrêté daté du 10 septembre 2021 définit les exigences en matière de protection des réseaux d'adduction et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine contre les pollutions par « retour d'eau ». Phénomène dû à l'inversion du sens de circulation de l'eau dans un réseau d'eau causée par un siphonnage (rupture de canalisation, puisage important...) ou par un refoulement (mise sous pression d'une installation interne par exemple), le retour d'eau constitue un risque sanitaire majeur pour les usagers. L'eau provenant d'un réseau « contaminé » peut en effet polluer un réseau destiné à la consommation humaine et provoquer des intoxications. Il est donc essentiel que chaque équipement raccordé au réseau d'eau potable comporte un dispositif de protection anti-retour : machine à laver, lave-vaisselle, poste de nettoyage de voiture, abattant W.-C. équipé de jet... L'arrêté du 10 septembre 2021, dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2023, définit les opérations de vérification des équipements permettant de s'assurer du bon état de fonctionnement de ces dispositifs antipollution. Les produits standards peuvent déjà faire l'objet de la certification NF 045 pour justifier de leur conformité à cet arrêté. Le CSTB a complété son offre de services pour les produits non standards en développant l'Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE). Basé sur les exigences de la norme NF EN 1717, ce marquage atteste, après analyse par un groupe d'experts, que l'équipement satisfait aux exigences de la réglementation relative à la protection du réseau d'eau potable. En savoir plus : Règles d'attribution d'un Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE) Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 228 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 228 jours

« Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau », à la une de Solutions&Performances n°9

Le nouveau numéro de Solutions & Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. Ainsi, la rubrique Tendances s'intéresse notamment à la mise en place, par le CSTB, d'un configurateur FDES pour la robinetterie sanitaire, et à une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches. La rubrique Réglementation évoque la mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH), publiée le 23 décembre 2020, ainsi que la mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable. Les deux vidéos figurant dans la rubrique Parole d'expert vous permettront de tout savoir sur la révision du guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible « zéro ressaut » et la réhabilitation des réseaux intérieurs d'évacuation. La parole aux professionnels recueille les témoignages d'un maître d'ouvrage et d'un distributeur d'équipements sanitaires. Ils nous parlent notamment de leur collaboration avec le CSTB, de son expertise et des marques de qualité qu'il délivre. Avec Pathologies, proposée par notre partenaire l'Agence Qualité Construction, vous saurez tout sur les sinistres rencontrés sur les réseaux d'eau à l'intérieur des bâtiments. La nouvelle rubrique Prévention, proposée par notre partenaire l'OPPBTP, présente pour sa part les avantages du PEX (polyéthylène réticulé) dans la réalisation des réseaux d'alimentation en eau. Enfin, les rubriques Innovations, qui regroupe les tendances en matière d'Avis Technique, et Focus pour aller plus loin sur la thématique. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 228 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 228 jours

Mise à jour de la directive européenne « eau potable » 2020/2184

La mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) a été publiée le 23 décembre 2020. Elle introduit notamment de nouveaux paramètres de qualité des EDCH, permettant ainsi une meilleure protection de la santé des consommateurs. Elle prévoit également le renforcement des exigences sur les matériaux au contact de l'eau. En conséquence, plusieurs arrêtés concernant la sécurité sanitaire de l'eau au regard des légionelles et du plomb dans les bâtiments, ainsi que l'obligation réglementaire de réaliser une analyse des risques liés aux installations privées de distribution d'EDCH, seront publiés début 2023. Une conséquence majeure est la modification du système d'Attestation de Conformité Sanitaire (ACS) qui évalue l'aptitude d'un produit à entrer en contact avec les EDCH pour sa mise sur le marché, laquelle passe d'un système d'essais de type initiaux à une certification. Pratiquant les audits depuis plusieurs décennies dans le domaine des réseaux de distribution d'EDCH intérieurs, le CSTB maîtrise l'ensemble du processus de certification de niveau 1+ exigé par la directive. Il s'organise donc pour être en mesure d'élargir le périmètre de ses inspections en usine et d'intégrer ces nouvelles dispositions sanitaires sur les matériaux afin de proposer un accompagnement global à ses partenaires industriels. Mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable Un nouvel arrêté daté du 10 septembre 2021 définit les exigences en matière de protection des réseaux d'adduction et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine contre les pollutions par « retour d'eau ». Phénomène dû à l'inversion du sens de circulation de l'eau dans un réseau d'eau causée par un siphonnage (rupture de canalisation, puisage important...) ou par un refoulement (mise sous pression d'une installation interne par exemple), le retour d'eau constitue un risque sanitaire majeur pour les usagers. L'eau provenant d'un réseau « contaminé » peut en effet polluer un réseau destiné à la consommation humaine et provoquer des intoxications. Il est donc essentiel que chaque équipement raccordé au réseau d'eau potable comporte un dispositif de protection anti-retour : machine à laver, lave-vaisselle, poste de nettoyage de voiture, abattant W.-C. équipé de jet... L'arrêté du 10 septembre 2021, dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2023, définit les opérations de vérification des équipements permettant de s'assurer du bon état de fonctionnement de ces dispositifs antipollution. Les produits standards peuvent déjà faire l'objet de la certification NF 045 pour justifier de leur conformité à cet arrêté. Le CSTB a complété son offre de services pour les produits non standards en développant l'Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE). Basé sur les exigences de la norme NF EN 1717, ce marquage atteste, après analyse par un groupe d'experts, que l'équipement satisfait aux exigences de la réglementation relative à la protection du réseau d'eau potable. En savoir plus : Règles d'attribution d'un Avis de Conformité Sanitaire Équipement (ACSE) Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 228 jours

« Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau », à la une de Solutions&Performances n°9

Le nouveau numéro de Solutions & Performances, la lettre du CSTB dédiée à l'accompagnement de l'innovation, est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. Ainsi, la rubrique Tendances s'intéresse notamment à la mise en place, par le CSTB, d'un configurateur FDES pour la robinetterie sanitaire, et à une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches. La rubrique Réglementation évoque la mise à jour de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH), publiée le 23 décembre 2020, ainsi que la mise en place d'une vérification des dispositifs antipollution sur les réseaux d'eau potable. Les deux vidéos figurant dans la rubrique Parole d'expert vous permettront de tout savoir sur la révision du guide pour la mise en œuvre d'une douche accessible « zéro ressaut » et la réhabilitation des réseaux intérieurs d'évacuation. La parole aux professionnels recueille les témoignages d'un maître d'ouvrage et d'un distributeur d'équipements sanitaires. Ils nous parlent notamment de leur collaboration avec le CSTB, de son expertise et des marques de qualité qu'il délivre. Avec Pathologies, proposée par notre partenaire l'Agence Qualité Construction, vous saurez tout sur les sinistres rencontrés sur les réseaux d'eau à l'intérieur des bâtiments. La nouvelle rubrique Prévention, proposée par notre partenaire l'OPPBTP, présente pour sa part les avantages du PEX (polyéthylène réticulé) dans la réalisation des réseaux d'alimentation en eau. Enfin, les rubriques Innovations, qui regroupe les tendances en matière d'Avis Technique, et Focus pour aller plus loin sur la thématique. Bonne lecture ! Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 230 jours

Wieland

Le challenge RE2020 relevé avec un système de détection intelligent ultra-performant pour un temps d'installation réduit de 80% Le projet Osmose à Strasbourg consiste en un ensemble immobilier qui comprend des bureaux conformes aux standards internationaux et aux ambitions environnementales fortes. Il est novateur, à la fois par son architecture et par son aménagement. Conçu d'après les nouveaux modes d'organisation et les usages hybrides des postes de travail, il offre des espaces réversibles qui s'adaptent à tout type de preneurs. Côté RE2020 (Réglementation environnementale 2020), il s'équipe de détecteurs de présence innovants pour réduire sa consommation énergétique. En plus de s'intégrer à tous les scénarios de découpe des bureaux, la capacité Plug and Play de l'infrastructure électrique réduit le coût et la pose de 80% ! C'est le Groupe alsacien Vincentz qui a mené ce tour de force en synergie avec ses partenaires Wieland et Niko.
Il y a 2 ans et 230 jours

Un immeuble en construction s'effondre au Kenya, au moins 5 morts

Le bâtiment, qui était en construction à Kiambu, s'est effondré lundi matin, a précisé sur Twitter le gouverneur Kimani Wamatangi. "Nous avons perdu cinq personnes dans le bâtiment effondré," a-t-il dit, ajoutant que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivaient.Les causes de l'accident n'étaient pas immédiatement connues.Des malfaçons dans la construction, des réglementations non respectées ainsi que la corruption ont conduit dans le passé à plusieurs accidents mortel au Kenya, locomotive économique d'Afrique de l'Est, qui connaît depuis plusieurs années un boom de l'immobilier.
Il y a 2 ans et 230 jours

Le « Mémento Urbanisme-Construction » : Une véritable bible

Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine [©DR] Le “Mémento Urbanisme-Construction” est La référence du droit de l’urbanisme et de la construction. Il analyse tout sous l’angle juridique, fiscal et comptable. Il intègre les dernières actualités, des exemples chiffrés, des tableaux de synthèse. Mais aussi de nombreuses illustrations de jurisprudence, des mises en garde et conseils. Du droit des sols à l’assurance construction et la responsabilité des constructeurs, en passant par les opérations d’édification et de commercialisation de l’immeuble, ce guide pratique prend en compte l’ensemble de la réglementation de l’urbanisme et de la construction. En quelque 1 600 p, il est précis et opérationnel. Incontournable… Editeur : Editions Francis Lefebvre Prix : 175 €TTC https://www.efl.fr Article paru dans le n° 102 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 230 jours

La révision du règlement sur les produits de construction menace le secteur alerte la FFB

Les artisans et entrepreneurs du bâtiment seraient donc soumis à de nouvelles contraintes initialement conçues pour l’industrie, comme le marquage « CE ».La FFB considère que cette proposition représente une charge administrative et financière insupportable pour les artisans et entrepreneurs de bâtiment, qui sont déjà soumis à des contraintes règlementaires nationales sévères sur les ouvrages. Outre la complexité administrative et les coûts induits par une telle approche, ceci entraverait inévitablement les efforts réalisés par le secteur en matière de transition écologique, d’adaptation au changement climatique et d’innovation.En revanche, la FFB soutient les initiatives visant à règlementer les plateformes de vente à distance, améliorer la surveillance du marché et mettre en place un mécanisme entre États membres visant à harmoniser leurs règlementations en matière de sécurité, de santé et d’environnement.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : «À l’heure où le secteur de la construction se situe en première ligne pour répondre à l’urgence des enjeux de la transformation écologique dans le cadre du Pacte Vert européen, les artisans et entrepreneurs ont besoin d’un cadre législatif européen lisible, stable et neutre économiquement. Il est donc impératif que la Commission européenne nous entende et révise sa position ! Je m’y attacherai sur le plan national avec nos partenaires historiques et, au niveau européen, en soutenant notre fédération européenne la FIEC».
Il y a 2 ans et 230 jours

Chryso : Au cœur de la stratégie de Saint-Gobain

Article paru dans le n°102 de Béton[s] le Magazine. Thierry Bernard est le président de Chryso depuis plus de 10 ans aujourd’hui. [©ACPresse] A l’échelle de la planète, le marché de la chimie de la construction pèse près de 90 Md€. Il y a donc encore beaucoup de place pour les concentrations industrielles. Avec Weber à son capital, après le rachat de Chryso en 2021 et l’intégration effective de GCP Applied Technologies durant le second semestre 2022, Saint-Gobain entend y jouer un rôle de premier plan. « Cette activité particulière devrait représenter un chiffre d’affaires de l’ordre de 4 Md€ », souligne David Molho, directeur général des solutions de haute performance de Saint-Gobain. Certes, derrière le mastodonte Sika et ses 8 à 9 Md€ annoncés, mais en très bonne position. D’autant plus, comme le souligne Thierry Bernard, président de Chryso, que « la construction en tant que telle est avant tout un marché local, qui bénéficie et bénéficiera de réponses locales ». Ainsi, à travers Chryso, Saint-Gobain vient de renforcer ses positions en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. GCP Applied Technologies, lui, apporte les Amériques et la zone Asie-Pacifique. Ce qui est d’une importance stratégique, quand l’activité du groupe est organisée à 80 % par pays… Consolidée par la présence de 263 sites de production locale… Réduire l’empreinte carbone du béton L’important essor de Saint-Gobain dans le domaine de la chimie de construction s’explique aussi par sa volonté d’apporter des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique. « Notre industrie est en train de muter, à cause ou grâce au développement durable », reprend Thierry Bernard. A ce niveau, la France vient de franchir un seuil particulier avec l’entrée en application de la RE 2020. « Cette règlementation va avoir un effet d’entraînement sur le secteur de la construction et va stimuler les efforts de R&D. » A lui seul, Chryso y consacre près de 3 % de son chiffre d’affaires, qui se monte à quelque 400 M€. L’industriel des adjuvants indique ainsi réaliser 35 % de son activité sur des produits ayant moins de 5 années d’existence. Telle la ligne EnviroMix, qui permet de réduire jusqu’à 70 % l’empreinte carbone d’un béton. Chryso, c’est aussi 5 centres de R&D, 26 laboratoires appliqués, 200 chercheurs, ingénieurs et techniciens, 340 brevets actifs et 1 500 collaborateurs en tout. « Malgré cela, Chryso était devenu trop petit face aux enjeux actuels et futurs », souligne Thierry Bernard. Des stratégies croisées avec Weber Son intégration au sein de Saint-Gobain s’inscrit donc dans une stratégie de développement tout à fait logique. Et qui sera renforcée par GCP Applied Technologies dans les mois qui viennent, ainsi que par des investissements. A l’image de la mise en service d’une nouvelle usine de production d’adjuvants, sur le site Isover d’Hyderabad, dans le Sud de l’Inde. Ou encore avec l’installation de nouvelles capacités sur le site Weber en Côte d’Ivoire. A l’échelle de la France, Chryso entend mettre en place des stratégies croisées avec Weber. Déjà en proposant la vente d’adjuvants via la distribution. Ensuite, en se déployant sur les marchés du gros œuvre bâtiment et des infrastructures. L’industriel veut aussi promouvoir ses bétons décoratifs avec Weber. Ou encore ses technologies de chapes fluides. Toutefois, il n’y a aucune volonté de fusionner les activités “chapes” des deux entités, car « les typologies de clients ne sont pas les mêmes », confirme Thierry Bernard. Et de poursuivre : « Chryso travaille en direct avec le BPE, tandis que Weber vend ses chapes en sacs aux applicateurs finaux ». Bien entendu, ces approches commerciales différentes n’interdisent pas la mise en place de synergies, en termes de développements de produits… Frédéric Gluzicki Article paru dans le n°102 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 234 jours

Le bénéfice d'Hexaom entamé par le coût des matériaux

Le groupe familial basé à Alençon, en Normandie, a dégagé un résultat net de 1,2 million d'euros, dix fois moins qu'un an auparavant.Son chiffre d'affaires, en revanche, a grimpé de 10% sur un an, porté par la construction, son coeur de métier.La forte érosion de sa marge, à cause des prix des matériaux de construction, a été compensée par l'activité "record" des ventes en 2021, année de sortie de confinements où la demande pour des maisons avec jardin a explosé.Si les ventes ont depuis reflué, avec un carnet de commandes qui recule, la croissance d'autres activités (rénovation pour les particuliers, promotion immobilière, aménagement foncier) lui permet de tabler sur un chiffre d'affaires à la fin de l'année dépassant, pour la première fois, le milliard d'euros.Seule son activité de rénovation pour les entreprises, notamment via sa filiale Atelier des Compagnons, affiche des ventes en baisse (-14,4% à 48,6 M EUR), car elle "subit un important retard de production". Elle subissait déjà des difficultés "du fait d'une croissance trop forte et mal maîtrisée", ajoute Hexaom.Le prix de vente moyen des maisons a grimpé de 18% en un an, à 155.600 euros, du fait de la hausse des coûts des matériaux et de l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2022, d'une règlementation environnementale plus stricte sur la construction neuve.Désormais, le groupe indexe automatiquement ses tarifs sur les coûts des matériaux, et prévoit par conséquent une marge "mécaniquement en amélioration à moyen terme".
Il y a 2 ans et 235 jours

Wieland

Le challenge RE2020 relevé avec un système de détection intelligent ultra-performant pour un temps d'installation réduit de 80% Le projet Osmose à Strasbourg consiste en un ensemble immobilier qui comprend des bureaux conformes aux standards internationaux et aux ambitions environnementales fortes. Il est novateur, à la fois par son architecture et par son aménagement. Conçu d'après les nouveaux modes d'organisation et les usages hybrides des postes de travail, il offre des espaces réversibles qui s'adaptent à tout type de preneurs. Côté RE2020 (Réglementation environnementale 2020), il s'équipe de détecteurs de présence innovants pour réduire sa consommation énergétique. En plus de s'intégrer à tous les scénarios de découpe des bureaux, la capacité Plug and Play de l'infrastructure électrique réduit le coût et la pose de 80% ! C'est le Groupe alsacien Vincentz qui a mené ce tour de force en synergie avec ses partenaires Wieland et Niko.
Il y a 2 ans et 235 jours

Diagnostics de performance énergétique : UFC-Que Choisir dénonce un grand n’importe quoi, encore et toujours

Alors que la pertinence du DPE est plus que jamais indispensable compte tenu des conséquences d’une qualification du logement en tant que passoire thermique, l’UFC-Que Choisir, sur la base de l’analyse de 34 diagnostics réalisés dans 7 maisons situées dans différentes régions de France (1), demande au Gouvernement de revoir de fond en comble le processus de certification des professionnels du diagnostic, et que l’opposabilité du DPE soit étendue aux recommandations en matière de travaux à mener.Jusqu'à 3 classes d'écart pour un même bienAlors qu’un consommateur souhaitant réaliser un DPE de son logement dans le cadre d’une vente ou de la location d’un bien pourrait logiquement considérer que le choix du diagnostiqueur n’affectera pas sa classification, la réalité du terrain met en évidence de stupéfiants écarts. En effet, parmi les 7 maisons qui ont fait l’objet de nombreux diagnostics (entre 4 et 5 chacune), 6 d’entre elles ne se sont pas vues reconnaître la même classe énergétique, avec même une maison pour laquelle la classe attribuée va de B à E alors qu’elle est basse consommation !Cette situation pourrait prêter à sourire si la détermination de la classe du DPE n’emportait pas de conséquences si importantes sur la valorisation du bien immobilier, ou encore sur l’estimation de consommation d’énergie et donc des factures, qui pour une maison va même du simple au plus du double (+226%). Pire, avec l’interdiction de vendre ou louer des biens immobiliers énergivores qui interviendra, progressivement, à partir de l’année prochaine pour les plus énergivores, les conséquences d’un classement erroné s’avéreront encore plus préjudiciables.Des recommandations de travaux d'économies farfeluesLa réglementation impose aux diagnostiqueurs de faire figurer sur le DPE des recommandations sur des travaux permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des logements ou de limiter les émissions de gaz à effets de serre. Or, certains conseils sont tout simplement ahurissants : un installateur a ainsi recommandé la pose d’un chauffe-eau solaire alors que la maison en disposait déjà. De même, les estimations de travaux jugés essentiels pour une même maison varient d’un peu plus de 3.000 euros à 10 fois plus pour un autre diagnostiqueur.Comment s’étonner de cette situation alors même que les professionnels du diagnostic sont incapables de tous s’accorder sur la principale source de déperdition de chaleur des logements ? Effectivement, pour un même bien, le DPE d’un diagnostiqueur indique que les murs pèsent pour 49% dans la déperdition de chaleur du logement, quand celui de l’un de ses concurrents indique qu’ils ne pèsent que pour 19%.Les pouvoirs publics continuent de cautionner ces professionnelsLes professionnels contactés sont tous présents sur un site gouvernemental (2) recensant les diagnostiqueurs certifiés. Autrement dit, les pouvoirs publics qui cautionnent cette situation ont une lourde responsabilité sur le sentiment légitime de défiance existant à l’égard des DPE.La nouvelle enquête d'UFC-Que Choisir révèle que la certification n’est en rien un gage de qualité, ce qui démontre un défaut du cadre de certification mais aussi dans les contrôles de qualité des prestations réalisées par les diagnostiqueurs.Il convient de souligner que la discordance a pu être rencontrée aussi bien en ayant recours à des réseaux qu’à des indépendants… Les consommateurs sont donc aujourd’hui largement démunis pour prendre attache en toute confiance avec un diagnostiqueur.Attachée à faire du DPE un outil éclairant utilement les propriétaires sur les travaux à entreprendre, et assurant aux futurs acquéreurs ou locataires de disposer d’une information fiable sur la performance énergétique du bien immobilier, l’UFC-Que Choisir demande :De rendre opposable aux diagnostiqueurs les allégations du DPE sur les travaux recommandésDe revoir en profondeur le système de certification pour assurer aux consommateurs que le recours à un professionnel certifié est réellement gage de qualité. Notes (1) Résultats complets de l’enquête disponibles dans le numéro 617 d’octobre du magazine Que Choisir, actuellement en kiosques. (2) http://diagnostiqueurs.din.developpement-durable.gouv.fr/index.action
Il y a 2 ans et 236 jours

Certivea et la Smart Buildings Alliance récompensent les bâtiments connectés et communicants les plus remarquables

Des projets remarquablement innovants qui permettent de répondre dès maintenant aux enjeux de sobriété et flexibilité énergétique, et apportent aux utilisateurs des services adaptés au plus près de leurs besoins (qualité de vie, sécurité, maintenance, connectivité, etc.).Pour Patrick Nossent, Président de CERTIVEA : « Depuis 4 ans, le label Ready2Services aide les acteurs dans la transition numérique de l’immobilier. Un virage qui permet de faire d’un bâtiment une véritable plateforme de services intégrés pour répondre notamment aux enjeux immédiats de sobriété et de flexibilité énergétique tout en offrant les services numériques maintenant indispensables aux utilisateurs. Ces Trophées sont aujourd’hui l’occasion de célébrer l’engagement des lauréats et de montrer la voie à tous les acteurs de la filière pour porter le développement des bâtiments connectés, intégrés dans la ville durable et intelligente. »Pour Sébastien Meunier, Président de la Smart Buildings Alliance : « Le label R2S et ses extensions servicielles apportent une solution concrète à tous les acteurs de l’immobilier pour les accompagner dans leur transition énergétique et numérique. Bien au-delà de la seule connectivité du bâtiment, la démarche Ready2Services porte une vision du numérique responsable et créateur de valeur pour les occupants, les exploitants, les gestionnaires d’immeubles et les propriétaires. Elle propose un socle solide pour répondre aux objectifs de sobriété énergétique dans le bâtiment et aider tout le secteur à consommer moins et consommer mieux. La SBA est fière aujourd’hui de participer à la remise des Trophées R2S qui distinguent des acteurs et réalisations remarquables en termes de performances et de services numériques. »Le palmarès 2022 des Trophées Ready 2 ServicesCatégorie « Bâtiment Neuf »Immeuble Origine – ICADE – Nanterre (92)2 immeubles de bureaux neufs situés à Nanterre (92), dans le prolongement de Paris-La Défense, intégrés dans un ensemble mixte formant un îlot urbain ouvert sur la ville, occupés par le groupe Technip Energies.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Exploitation »Immeuble Wave – VINCI Energies – Lille (59)Livré en 2019, WAVE est le siège régional de VINCI Energies, situé dans le quartier central de la métropole Lilloise avec Euratechnologies, 1er incubateur de startups en France.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Bâtiment en Rénovation »Le ‘156’ à Paris – MAIFLe nouveau bâtiment MAIF a accueilli en 2020 ses premiers occupants provenant de 3 sites parisiens. Le bâtiment a fait l’objet d’une rénovation concertée, avec notamment des objectifs environnementaux et numériques.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Catégorie « Campus »Campus Région du numérique Charbonnières-les-Bains - Région Auvergne-Rhône-AlpesOuvert depuis janvier 2021, le campus accueille des étudiants, enseignants, entreprises et industriels sur un espace de 11 ha. Le lieu se veut un catalyseur d’innovations permettant d’accompagner la transformation numérique des acteurs régionaux.[Fiche d’identité complète, cliquez ici]Top 3 des acteurs qui cumulent le plus grand nombre de m² labellisés ou en cours de labellisationCovivioIcadeRedman[Plus de détails, cliquez ici]Le Label R2S, la meilleure preuve qu’un bâtiment est équipé, connecté et sécurisé pour des services numériques performants et durablesReady2Services (R2S) est le socle de la famille des labels ‘Numérique’ délivrés par CERTIVEA. Déployé dès 2018, le label R2S, fruit de la collaboration entre CERTIVEA et la Smart Buildings Alliance, a été conçu pour aider les acteurs, quel que soit leur secteur, dans le déploiement d’infrastructures numériques sûres, évolutives et performantes, pour améliorer le bien-être, la performance et la durabilité au sein des bâtiments tertiaires, quelle que soit leur étape de vie (neuf, exploitation ou rénovation).Les bâtiments labellisés R2S répondent à des exigences couvrant six thèmes complémentaires : Connectivité - Architecture Réseau – Equipements et interfaces – Sécurité numérique – Management Responsable – Services Numériques.Une nouvelle version du label a été lancée à l’été 2022. Ces 4 années ont en effet été l’occasion de nourrir une réflexion poussée autour de l’évolution de ce label unique en son genre, en prenant en compte les retours d’expériences, les réglementations récentes, mais aussi les attentes des maîtres d’ouvrage, bureaux d’études, prestataires… Parmi les nouveautés de la nouvelle version, on notera une prise en compte accrue des réseaux sans fil (Wi-Fi, GSM, IoT, géolocalisation), l’ajout d’un critère sur la présence d’un Building Operating System (BOS) ou encore la fiabilité de la connexion internet. Autres points importants : la clarification du rôle des protocoles (BACnet, LonWorks, KNX…), qui ont toute leur place dans un bâtiment labellisé R2S, et l’accent mis sur un numérique plus responsable et performant afin de réduire l’empreinte environnementale du bâtiment.Le label R2S en données clés+100 : Bâtiments labellisés ou en cours de labellisation R2S1,7 M de m² :Surface cumulée des bâtiments engagésX 3 : Progression du nombre de projets engagés entre 1er trimestre 2021 et 202250/50 : Répartition des projets entre IDF et reste de la France+100 : Référents R2S formés à travers la France
Il y a 2 ans et 237 jours

L’activité des matériaux de construction est restée en retrait cet été

Les matériaux n’échappent pas à cette spirale, confrontés à des hausses de coûts d’un côté et, de l’autre, à des difficultés pour répondre à des carnets, gonflés par les anciennes commandes mais dont les nouvelles entrées tendent à se raréfier au fil du temps. Le deuxième semestre s’ouvre ainsi sur des tendances en repli pour les granulats et le BPE (-3,3 % et -2,4 % en volume respectivement, à fin juillet sur un an) tandis que les indicateurs de demande, bien que donnant des premiers signes d’essoufflement, se maintiennent encore à des niveaux corrects, notamment dans le bâtiment.Repli des productions en juillet, plus modérée dans les granulatsSelon les premiers résultats encore provisoires, les volumes de granulats produits en juillet auraient baissé de -1,6% par rapport à juin, déjà en repli de -3,2% par rapport à mai (données CVS-CJO) ; comparée à juillet 2021, l’activité cède -6,8% et, sur les trois derniers mois connus, affiche un recul de -8,3% par rapport au trimestre précédent et -6,6% par rapport au même trimestre d’il y a un an. En cumul sur les sept premiers mois de l’année, et en dépit d’un bon début d’année, les volumes de granulats ont perdu -3,3% sur un an, ce qui laisse la tendance sur douze mois glissants à -2,8%.Côté BPE, les cubages auraient connu une quasi-stabilisation en juin (+0,4% par rapport à mai) mais se seraient repliés de -1% en juillet par rapport à juin, ce qui laisse l’activité de juillet en retrait de -2,4% par rapport à l’an passé (CVS-CJO). Au cours du dernier trimestre, les volumes de BPE produits cèdent -2,6% au regard des trois mois précédents et -3,1% sur un an. De janvier à juillet, l’activité du béton perd ainsi -2,4% sur un an et, en cumul glissant sur douze mois, le repli atteint -2,9%.L’évolution de notre indicateur Matériaux traduit aussi la rupture à mi-semestre avec une progression de l’activité de +1,4% sur un an au premier trimestre suivie d’un recul de -5,2% au deuxième trimestre, laissant le glissement sur un an à -2,3% pour les sept premiers mois de 2022 (données CJO, provisoires). Quasiment tous les matériaux termineraient le semestre en repli, hormis les tuiles et briques dont la vigueur du premier trimestre, portée par la bonne conjoncture de la maison individuelle, parviendrait à compenser le repli des mois suivants.BTP : les signaux de fragilisation de la demande se multiplientLes derniers indicateurs disponibles pour le bâtiment soufflent le chaud et le froid sur une conjoncture très perturbée par les chocs exogènes. Selon la dernière enquête INSEE menée en août auprès des professionnels du gros œuvre, le climat des affaires demeure bien orienté à haut niveau. Si l’opinion sur leur activité passée s’est légèrement dégradée, en revanche, leurs perspectives pour les mois futurs se redressent de même que leur jugement sur les carnets de commandes. Ces derniers atteignent désormais 10,3 mois soit un point haut jamais atteint par le passé. Les contraintes qui pèsent sur l’outil de production demeurent importantes mais elles ont amorcé un repli depuis le début de l’été, notamment s’agissant des difficultés d’approvisionnement et des obstacles matériels. En revanche, les entreprises restent confrontées à des insuffisances de personnel ainsi qu’à des difficultés de recrutement et les entrepreneurs envisagent toujours d’accroître leurs effectifs dans les prochains mois. Côté construction, les mises en chantier de logements marquent le pas ces derniers mois, sans doute en raison des contraintes d’offre que connaît le secteur. Avec 385.000 logements commencés ces douze derniers mois à fin juillet (+0,4% sur un an), les chantiers ont connu un repli de -3,8% ces trois derniers mois, comparé à la même période de l’an passé. Surtout marqué dans le segment du collectif, ce recul contraste avec le dynamisme des autorisations.En effet, bien qu’en repli par rapport à leur niveau exceptionnel de fin 2021-début 2022 (lié à l’effet d’anticipation de l’entrée en vigueur de la règlementation environnementale RE2020 au 1er janvier), le niveau des permis reste élevé en juillet. Compte tenu des délais d’instruction plus ou moins longs selon la nature du logement (2-3 mois dans l’individuel pur, davantage pour l’individuel groupé et le collectif), on estime que cet effet d’anticipation est désormais quasiment absorbé dans le segment de l’individuel. Cependant, côté logements collectifs et résidences, le nombre de permis a atteint un niveau très élevé en juillet, de plus de 31% au-dessus de sa moyenne de 2021, dont 69 % auraient été déposés en 2021 selon le ministère. A fin juillet et sur douze mois, on dénombrait ainsi 507 000 autorisations (+11,8% sur un an) dont 135.900 ces trois derniers mois (+5,7%), un stock important de chantiers à réaliser dont 57% concernent le logement collectif et en résidence. Mais du côté du marché de la maison individuelle, les dernières données de Markemetron confirment que la demande s’essouffle. Sur les sept premiers mois de 2022, les ventes ont reculé de 27,3% sur un an, certes après une année 2021 assez exceptionnelle. Et la dégradation de l’environnement économique (remontée des taux d’intérêt, inflation qui rogne le pouvoir d’achat et l’épargne des ménages, hausse des prix immobiliers...), ne laisse guère entrevoir d’amélioration à court terme. D’ailleurs, côté promoteurs, les ventes du deuxième trimestre ont également reculé, de -13% par rapport à la même période de l’an passé (-12,2% pour les appartements et -23,4% pour les maisons selon le ministère). Globalement, les stocks de logements poursuivent leur décrue, l’offre des promoteurs s’étant elle-même sensiblement ajustée à la baisse, et les prix continuent de progresser au cours de ce deuxième trimestre : +4,9% sur un an (à 4.621 € le m2 pour un appartement) et +5,2% (à 349.572 € en moyenne pour une maison). Si le tableau apparaît donc mitigé côté résidentiel, côté non résidentiel, l’horizon semble un peu s’éclaircir. Les surfaces de locaux commencés ont gagné +7,8% sur un an au cours des trois derniers mois de mai à juillet, laissant le cumul sur douze mois en hausse de +12,1% sur un an. Quant aux permis, ils restent orientés à la hausse sur le dernier trimestre, (+8,6% sur douze mois), les locaux commerciaux ou industriels affichant les plus fortes progressions.TP : très léger « mieux » côté carnetsL’activité des travaux publics reste pénalisée par l’atonie des prises de commandes et les hausses de coûts. En cumul, de janvier à juillet, les travaux réalisés affichent une stagnation en valeur par rapport à la même période de l’an passé (+0,3%) mais l’estimation en volume, déflatée par l’indice TP01, laisse la tendance fortement négative (-9%). Interrogés cet été par l’INSEE, les chefs d’entreprise n’anticipaient pas d’amélioration dans les prochains mois, leurs carnets peinant encore à s’étoffer. En juillet, les marchés conclus se sont, il est vrai, redressés (+13,7% en valeur, +2,1% en volume, par rapport à juillet 2021) mais l’évolution des heures travaillées (-0,9% sur un an de janvier à juillet) traduit une activité qui manque véritablement de ressort.
Il y a 2 ans et 237 jours

Réouverture du bâtiment B de l’université de Caen

L’université de Caen occupe une place à part dans l’histoire des universités françaises. Fondée au 15e siècle, elle est l’une des universités les plus anciennes. Détruite entièrement pendant la seconde guerre mondiale en 1944, sa reconstruction qui s’est étalée sur presque 10 ans a été l’occasion de repenser son organisation. Ainsi, Henry Bernard, son architecte urbaniste, avait décidé de rebâtir une université monumentale sur le modèle des « campus » à l’anglo-saxonne. Ce pari audacieux symbolisait la renaissance de la cité normande. 64 ans plus tard, la rénovation du bâtiment B, classé au titre des monuments historiques depuis 1962, est une nouvelle étape de l’évolution de l’université de Caen. La restauration du bâtiment B qui vient de se terminer, après 6 ans de travaux et 29 millions d’euros de budget, permet d’offrir aux étudiants des conditions d’apprentissage optimales grâce à de nombreuses innovations pédagogiques et à un cadre de vie de qualité, tout en mettant en place des innovations technologiques. Cette rénovation intégrale du bâtiment B, première grande étape des rénovations du Campus 1, témoigne de la stratégie de l’université de Caen en matière de gestion immobilière tournée vers l’avenir : des bâtiments connectés, performants énergétiquement, vecteurs de vie étudiante et d’animation et ouverts aux nouvelles manières d’enseigner en relation avec l’utilisation du numérique.Pour Lamri Adoui, président de l’université de Caen Normandie : « La rénovation intégrale du bâtiment B est un condensé de l’ambition écologique et technique de l’université en matière de gestion de son patrimoine immobilier et témoigne de la permanence de cette vision novatrice du célèbre architecte, Henri Bernard. Projet très ambitieux, cette rénovation vise à la fois l’excellence thermique et la modularité des espaces dans un patrimoine classé. »Histoire : Tel le Phénix, l’université de Caen renaît de ses cendresLe Bâtiment B du campus 1, classé monument historique, a été conçu après la deuxième guerre mondiale par le grand architecte Henri Bernard dans le cadre de la reconstruction du centre-ville de Caen après sa destruction pendant la bataille de Normandie. Achevé en 1967 et ayant subi de multiples modifications, le bâtiment était en mauvais état et nécessitait une rénovation complète pour retrouver son dessin initial et être en phase avec les usages contemporains.Les travaux entre traditions et innovationsFermé entre 2016 et 2022, le bâtiment B a été intégralement vidé pour n’en conserver que la structure primaire. En accord avec les architectes des Bâtiments de France et selon le projet initial d’Henri Bernard, des modifications des façades ont été opérées afin d’ouvrir le bâtiment sur le campus et sur la ville, de faire entrer plus largement la lumière naturelle et d’en faciliter la circulation.L’opération a duré 6 ans durant lesquels jusqu’à 25 corps d’état se sont succédés sur le chantier. Le budget total, hors équipements, est de l’ordre de 29 M€ apportés par l’université de Caen, la Région Normandie, le département du Calvados et le Plan de relance (France Relance). Malgré les « surprises » comme la présence d’amiante qui a nécessité un désamiantage complet (15.000 m2) et les retards générés par la crise sanitaire, le planning initial a été respecté. Le bâtiment B est prêt pour la rentrée de septembre 2022 grâce, notamment, à la maîtrise de la technologie BIM (modélisation des données du bâtiment) par les équipes de l’Université.Des innovations technologiques...Afin de répondre à l’ambition de l’université en termes de développement durable, le bâtiment intègre les impératifs écoresponsables actuels. Ainsi, en choisissant la pose de fenêtres ultraperformantes alliées à une chaudière biomasse bois-gaz, l’université́ anticipe le durcissement de la règlementation en matière de consommation énergétique. De plus, le recours à des matériaux biosourcés a été privilégié par l’architecte ; ainsi, les menuiseries (tablettes, chaises) sont en hêtre, un bois local. Par ailleurs, un système de récupération de l’eau de pluie assure une part significative de la consommation du bâtiment....Aux innovations pédagogiquesL’innovation pédagogique est au cœur de la restauration du bâtiment. C’est pourquoi, l’équipe du CEMU, le service d’appui à la pédagogie de l’université qui accompagne les enseignants dans leur démarche pédagogique et l’intégration du numérique dans leurs enseignements, va prendre ses quartiers au 3ème étage du bâtiment B. Dès à présent, les enseignants peuvent utiliser tous les outils digitaux à leur disposition et compter sur les ingénieurs pédagogiques du CEMU pour les épauler dans leur démarche pédagogique, notamment dans l’intégration du numérique dans leurs enseignements.Afin de mettre les étudiants dans les meilleures conditions d’apprentissage, un ensemble de 18 salles de travail connectées d’une capacité de 8 et 12 personnes facilitant le travail collaboratif autour d’un écran sont réparties dans le bâtiment. Cela permet aux étudiants de se retrouver, d’échanger et de se poser. L’idée est de favoriser le travail collaboratif en mode projet. Les salles de cours intègrent tous les outils numériques (prises réseaux, WiFi) et les équipements audiovisuels (vidéoprojecteurs, écrans, casques, etc.). Certaines salles de cours sont modulables et peuvent, si nécessaire, devenir des grandes salles d’examen grâce à un jeu de cloisons mobiles, spécialement étudiées pour offrir une isolation phonique adéquate lorsqu’elles séparent les salles.Le bâtiment possède même son propre plateau d’enregistrement vidéo et son studio audio de qualité professionnelle.