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Résultats de recherche pour usine

(4607 résultats)
Il y a 2 ans et 65 jours

Une toute première giga-factory photovoltaïque en France, à Fos-sur-Mer

Bientôt une première giga-factory photovoltaïque dans le pays ? La start-up Carbon a choisi Fos-sur-Mer pour sa première giga-usine de cellules et de panneaux photovoltaïques. La phase de concertation publique commence.
Il y a 2 ans et 65 jours

Loire-Atlantique : une usine de méthanisation est en gestation à Saint-Herblain

Le groupe Engie prévoit de créer un site de méthanisation à Saint-Herblain...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 67 jours

Comment tirer profit de Power BI dans le secteur du BTP ?

La plateforme de business intelligence Microsoft Power BI est très utile pour le secteur du BTP. Découvrez comment l’utiliser pour en tirer...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 72 jours

journ es portes ouvertes de l usine de ciel

Fiers et enjoués de montrer la production et les efforts accomplis pour accueillir plus 320 visiteurs, c’est un moment vrai et authentique que les collaborateurs de l’usine de Ciel (71) ont vécu en septembre dernier.
Il y a 2 ans et 73 jours

TH industrialise des bâtiments modulaires en bois en série prêts à poser

TH (pour Technologies et Habitats) s'est associé à WeWood, pôle construction bois de Bouygues, pour construire des salles de classe modulaires de 55 m². À partir de matériaux biosourcés, l'entreprise Annécienne fabrique en usine des modules prêts à être assemblés sur site. Pour ces constructions de petite taille – jusqu'à un habitat de 2e famille en R+2 –, TH promet un gain de temps sur chantier et une réduction de 35% des gaz à effet de serre.
Il y a 2 ans et 74 jours

Une start-up familiale réinterprète la charpente en bois de style Renaissance

A l’heure de la menace climatique qui pèse sur les forêts, G.Du.Bois veut construire en éléments courts massifs en feuillus, sans colle ni vis, en commençant par son "usine cathédrale" dans les Yvelines (78).
Il y a 2 ans et 74 jours

Fos-sur-Mer va accueillir une giga-usine de produits photovoltaïques

Plus de 3.000 emplois directs et une capacité de production d'électricité solaire de 5 GW: le port de Marseille-Fos devrait accueillir d'ici 2025 une giga-usine de panneaux photovoltaïques, la plus importante jusqu'à présent en Europe, a annoncé vendredi l'entreprise Carbon, porteuse du projet.
Il y a 2 ans et 75 jours

Quand la paille passe à l’échelle industrielle

Bati Sans ouvre la plus grande usine francilienne de préfabrication de murs en bois et paille à Corbeil-Essonnes.
Il y a 2 ans et 78 jours

Une "giga-usine" de panneaux photovoltaïques va s'implanter dans les Bouches-du-Rhône

RENOUVELABLES. Propriété de l'entreprise lyonnaise Carbon, le futur site emploiera plus de 3.000 personnes et assurera une production d'électricité d'origine solaire de 5 gigawatts. L'usine devrait sortir de terre d'ici 2025.
Il y a 2 ans et 79 jours

Une première usine de murs préfabriqués en bois et paille pour Bati Sens

OUVERTURE. Bati Sens vient d'ouvrir une usine dédiée à la fabrication de murs préfabriqués en bois et paille, à Corbeille Essonne (91) en Ile-de-France.
Il y a 2 ans et 81 jours

l architecture industrielle reinventee

La rénovation d'une usine de 1939 et d'un entrepôt datant de 1956 permet la construction de 115 nouveaux logements sociaux sur le site de Limehouse Cut (à l'Est de Londres, Angleterre). Bien que les bâtiments d'origine n'aient pas pu être conservés, les architectes de Metropolitan Workshop ont su intégrer des éléments de l ́entrepôt existant et mettre en scène un original et impactant revêtement en zinc marron.
Il y a 2 ans et 81 jours

Saint-Gobain : 2022, année de tous les records

Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Le groupe Saint-Gobain peut avoir le sourire. Pour lui, l’année 2022 est celle de tous les records. D’abord, son chiffre d’affaires bondit de 15,9 %, passant de 44,2 à 51,2 Md€. Son Ebitda grimpe de 14,9 %… Quant à son résultat net courant, il passe de 2,82 à 3,34 Md€, soit une hausse de 18,5 %. « Dans un environnement géopolitique, énergétique et macro-économique perturbé en 2022, le groupe Saint-Gobain a su, une nouvelle fois, dégager des résultats records. Au cours des quatre dernières années de transformation, il a été optimisé en profondeur. Un tiers périmètre a changé et plus de 60 % de nos résultats sont désormais réalisés en Amérique du Nord et dans les pays émergents », explique Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain. Et de poursuivre : « Je suis confiant que 2023 sera une bonne année pour Saint-Gobain […]. Ceci, en nous appuyant sur la force de notre modèle opérationnel, dans un contexte de ralentissement de la construction neuve. Mais d’une bonne résilience de la rénovation. Dans ce contexte, nous visons en 2023 une marge d’exploitation comprise entre 9 % et 11 %. En ligne avec les objectifs de notre plan “Grow & Impact” que nous avons définis pour la période 2021-2025 ». La chimie de la construction fait des étincelles ! Ainsi, s’inscrivant dans ce plan, les années 2021 et 2022 marquent une accélération des résultats. Les solutions durables représentent près de 75 % des ventes du groupe, en forte croissance interne de + 10 % en moyenne annuelle. En parallèle, Saint-Gobain devient un leader mondial dans la chimie de la construction, avec 5,3 Md€ de chiffre d’affaires annuel. Ceci, grâce à une forte dynamique interne et à ses acquisitions récentes. Dans le détail, on retrouve Chryso, GCP Applied Technologies, Brasprefer et Matchem au Brésil, Urumix en Uruguay, Impac au Mexique, IDP Chemicals en Egypte, Choksey Chemicals en Inde et Best Crete en Malaisie. En aparté, Urumix constitue la première implantation de Saint-Gobain en Uruguay. Enfin, le résultat d’exploitation du groupe (5,34 Md€, à + 66 % vs 2021) est désormais bien équilibré entre les trois zones géographiques : 30 % en Amérique du Nord, 32 % en Asie & pays émergents et 38 % en Europe occidentale. Lire aussi : Chryso : Au cœur de la stratégie de Saint-Gobain Plus en détail côté “chimie de la construction”, l’intégration des nouveaux entrants se déroule bien. L’ensemble des synergies est validé ou en cours d’exécution. Dans ce cadre, GCP projette un Ebitda de 170 M$ (160 M€) en 2023, sa première année pleine au sein de Saint-Gobain. Quant à Chryso, il voit une croissance de + 20 % de son chiffre d’affaires, avec maintien de ses marges et l’ouverture d’une 5e usine d’adjuvants en Inde. Siège de Saint-Gobain, à La Défense, près de Paris. [©Gilles Trillard/Saint-Gobain] Une belle économie de CO2 Une excellente tendance de ventes et de résultats tirée aussi par la décarbonation du secteur de la construction. Saint-Gobain a d’ailleurs apporté sa pierre à l’édifice, évitant l’émission d’environ 1,3 Md de t de CO2 durant la vie des solutions vendues sur une année. Et de réussir trois premières mondiales. Tout d’abord, une production zéro carbone de vitrage en France. Idem dans le domaine de la plaque de plâtre en Suède. Enfin, une production très bas carbone (- 93 %) dans la production de laine de verre en Finlande. De quoi entrevoir de belles perspectives pour 2023. Dans un environnement géopolitique et macro-économique incertain, le groupe devrait continuer de surperformer ses marchés. Ceci, grâce à la pertinence de son positionnement stratégique au cœur des enjeux énergétiques et de décarbonation. Durant l’année qui vient, l’attention de Saint-Gobain sera focalisée sur la consolidation de son très bon niveau de performance opérationnelle. Toutefois, il anticipe un ralentissement modéré́ de ses marchés, avec une situation contrastée. Entre baisse de la construction neuve sur certaines zones géographiques et bonne résilience globale de la rénovation. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 82 jours

Une nouvelle directrice administration, finance et stratégie pour Colas

CARNET/NOMINATION. Le groupe Colas a promu une collaboratrice jusque-là dans des directions de business units.
Il y a 2 ans et 82 jours

Nouveau record de projets d'investissements étrangers en France en 2022

Le nombre de ces projets dans lesquels la part des capitaux étrangers est majoritaire s'est élevé à 1.725, soit 7% en plus par rapport à 2021, qui était déjà un plus haut historique, a rapporté l'agence chargée de promouvoir le site France auprès des investisseurs étrangers.Ces décisions d'investir ont permis la création ou le maintien de 58.810 emplois, un chiffre en hausse de 31% sur un an si l'on tient compte tient compte des CDI intérimaires, principalement créés par les sociétés Manpower et Randstad."Hors CDI intérimaires, les emplois induits ont augmenté de 7% en 2022", précise dans son communiqué Business France, qui ne recense pas les montants investis pas toujours communiqués par les entreprises."C'est très positif, parce qu'il y avait une inconnue sur l'année 2022 avec tous les soubresauts que l'économie mondiale a connus", a déclaré à l'AFP le directeur Business France Laurent Saint-Martin. D'après lui, "ces bons résultats viennent récompenser une cohérence d'ensemble sur l'attractivité du pays".Si les années précédentes avaient montré que les réformes fiscales et du marché du travail avaient permis d'attirer plus d'investisseurs, "on ne savait pas encore comment la France était perçue au milieu des tempêtes", a observé le directeur de Business France dans une allusion à la crise sanitaire et aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a lui aussi salué cette "année record", se félicitant que "la France attire plus que jamais et crée des emplois". "La politique conduite depuis 6 ans porte ses fruits !".Inflation plus faibleSe félicitant aussi "d'excellents chiffres", le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a lui salué dans un communiqué "la constance de nos alliés et amis américains, allemands et britanniques dans leurs choix d'investissement, traduisant ainsi leur confiance dans la capacité d'innovation et de création de la France."Les Etats-Unis ont en effet repris l'an dernier la tête du classement, avec 280 projets, devant l'Allemagne (256). Et les investisseurs américains sont de loin en tête en nombre d'emplois maintenus ou créées, avec 29% du total contre seulement 12% pour les projets allemands.Les créations d'établissements comptent pour la moitié des projets d'investissement mais seulement pour 29% des emplois créés, tandis que les extensions de sites existants représentent 46% des projets mais les deux tiers des emplois, le reste étant constitué par des reprises de sociétés par des investisseurs étrangers.Plus de quatre projets industriels sur cinq (81%) sont des extensions, "une preuve de la confiance en notre économie" et en l'"efficacité de l'outil industriel français" mais aussi de la "satisfaction" à l'égard de la main-d’œuvre française, selon l'agence.Un gros quart (26%) des investissements sont réalisés dans des activités de production qui comptent pour 30% des emplois, tandis que les sièges sociaux pour la France ou l'Europe qui représentent aussi près du quart des projets ne totalisent que 11% des emplois, détaille-t-elle.Si la construction automobile décroche après une "exceptionnelle année 2021", l'aéronautique, très affectée par la crise sanitaire, redécolle avec 52 projets et un nombre d'emplois associés qui a plus que doublé en 2022. La volonté de mettre en exergue l'industrie est clairement affichée mais le secteur des services compte tout de même encore pour près de la moitié (49%) des projets et de 56% des emplois.Business France rappelle que la France est "le 1er pays de l'OCDE en termes de financement public et d'incitations fiscales pour la R&D des entreprises".Autre élément qui a contribué à l'attractivité en 2022, "la France est reconnue comme un pays qui a mieux su gérer son inflation" laquelle a été nettement inférieure à la moyenne européenne, fait valoir Laurent Saint-Martin.D'autres données sur les investissements étrangers seront publiées en amont du Sommet Choose France le 15 mai, au cours duquel le président Emmanuel Macron réunira des patrons de grands groupes étrangers, indique encore Business France.
Il y a 2 ans et 85 jours

TotalEnergies alimentera en électricité renouvelable l'usine d'oxygène sud-africaine d'Air Liquide

"TotalEnergies développera une centrale solaire photovoltaïque de 120 MW et une ferme éolienne de 140 MW dans la province du Western Cape", a annoncé le groupe dans un communiqué."Ces projets fourniront environ 850 GWh par an d'électricité verte au site de Secunda de Sasol, situé à environ 700 kilomètres au nord-est, où Air Liquide opère la plus grande unité de production d'oxygène au monde", précise la major française des hydrocarbures.Ce site constitué de 16 usines - des unités de séparation des gaz de l'air qui peuvent produire 42.000 tonnes d'oxygène par jour - a été racheté mi-juin 2021 par Air Liquide à Sasol, pour environ 480 millions d'euros. Les deux groupes avaient alors annoncé avoir lancé un appel d'offres en vue de fournir 600 mégawatt (MW) d'énergie renouvelable au site à l'horizon 2025.Un premier contrat avait été annoncé en janvier avec Enel Green Power, pour une capacité de 220 MW. "Ensemble, ces contrats portent à 480 MW les capacités en énergies renouvelables acquises par Air Liquide et Sasol, dans le cadre de leur engagement à sécuriser une capacité totale de 900 MW d'énergies renouvelables", a salué Air Liquide dans un communiqué séparé."Les contrats d'achat d'électricité avec les entreprises sont un marché dynamique, dont nous voulons que TotalEnergies soit l'un des principaux leaders"", a déclaré Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies, cité dans le communiqué.La multinationale investit davantage dans les énergies renouvelables : 5 milliards de dollars en 2023 (contre 4 en 2022), sur 16 à 18 milliards d'investissements totaux.Mais TotalEnergies continue de développer des projets de gaz - comme au États-Unis, au Liban et au Qatar- ou pétroliers en Afrique, au point que des experts du Giec l'ont accusé début février dans une tribune publiée sur Franceinfo de "disqualifier les feuilles de route pour la transition énergétique basées sur la réduction de la demande en énergie".
Il y a 2 ans et 85 jours

Isonat lance la gamme Flex Contact, une nouvelle génération de panneaux isolants biosourcés en fibre de bois

Conservant les meilleurs lambdas du marché des isolants biosourcés, les produits de la gamme FLEX CONTACT répondent aux attentes des clients et s’inscrivent pleinement dans le cadre réglementaire de la rénovation énergétique. Cette gamme est aussi en parfait accord avec les enjeux stratégiques d’habitat durable avec moins de liant donc plus de fibre de bois dans ses panneaux.FLEX CONTACT, une solution d’isolation biosourcée qui accompagne les grandes tendances de fond du marché de l’isolationEn constante évolution, le marché des isolants biosourcés devrait tripler à l’horizon 2030 pour atteindre 33 millions de m² (9% de parts de marché*), la fibre de bois représentant la majorité des ventes avec 45% des volumes**.Ce potentiel de développement concerne aussi bien le marché de la rénovation (habitat particulier et bâtiments publics) que la construction neuve traditionnelle ou les maisons à ossature bois.Anticipant une telle croissance, Isonat se devait de répondre à une problématique phare des artisans en fabriquant des produits à la pose plus facile et avec moins de poussières.Les nouveaux panneaux FLEX 40 et FLEX 55 : un confort de pose qui répond à toutes les configurations d’isolation par l’intérieurFLEX 55Pouvoir isolant le plus performant du marché des biosourcés (0,036 W/(m.K)) Excellent isolant acoustique Le seul isolant biosourcé revêtu d’un voile de confort pour une découpe et une manutention facilitée.FLEX 40Pouvoir isolant parmi les plus performants du marché des biosourcés (0,038 W/(m.K)) Excellent isolant acoustique L’idéal en cloison, 4 références adaptées à la mise en oeuvre en logements, bâtiments collectifs et ERP.Une innovation technologique qui simplifie la manipulation, la découpe et la poseUne qualité de fibre qui améliore le confort de pose… avec beaucoup moins de poussières !Les panneaux FLEX 40 et FLEX 55 sont plus faciles à manipuler sur les chantiers. Leur fibre ne se délite pas et génère très peu de poussières lors de la découpe, rendant ainsi la pose plus simple et agréable à réaliser. La souplesse des panneaux et leur aptitude à la compressibilité facilitent également la mise en oeuvre entre les montants et les passages de gaines.Une nouvelle composition au service de la performance des panneauxLes panneaux FLEX 40 et FLEX 55 sont élaborés avec une nouvelle génération de liant, dont la quantité nécessaire pour la fabrication a été divisée par deux. Cette nouvelle formule permet d’obtenir des panneaux avec plus de fibres de bois, dont les qualités techniques améliorées assurent l’excellente cohésion de la matière et la robustesse des panneaux.Une éco-conception et une fabrication françaisePour la fabrication de ses isolants biosourcés en fibre de bois FLEX CONTACT, Isonat privilégie le Douglas certifié PEFC. Cette matière première provient des forêts locales et est issue des chutes de production des scieries voisines, dans un rayon d’environ 60 km autour de l’usine de Mably (42).Un emballage simple à lire et plus durableGrâce à ses nouveaux emballages, Isonat facilite le choix des poseurs comme des vendeurs. Pédagogique avant tout, il indique le nom de la gamme, la nature de l’isolant et ses bénéfices, des informations nécessaires et directement visibles sur un pack plus épuré.Côté recyclabilité, le taux d’encrage des emballages a été divisé par deux passant de 45% à 22% ce qui permet un recyclage des emballages plus important car il nécessite moins de traitement.*Sources internes Saint-Gobain.**Sources Étude MSI “Marché des Produits d’Isolation Thermique en France” - Janvier 2022.
Il y a 2 ans et 85 jours

Retour sur le sommet annuel de l'innovation de Procore Technologies

Gestion efficace des effectifs avec Procore Gestion des Ressources : Avec Procore Workforce Management, les organisations peuvent numériser et standardiser la gestion de la main-d'œuvre - favorisant ainsi une meilleure planification des ressources, la productivité sur le terrain et les profits. Cette toute nouvelle solution vient répondre à la problématique liée au manque de main-d'œuvre, qui a considérablement exacerbé les défis tels que les retards de projets et les contraintes budgétaires et renforcé le besoin d’une gestion efficace de la main-d'œuvre pour protéger les résultats d'un projet de construction. « Nos collaborateurs chargés de la gestion des effectifs faisaient tout sur des feuilles de calcul. Et lors de moments cruciaux, comme la réalisation de prévisions de planification des effectifs pour les dirigeants, les formules ne marchaient plus. Ils étaient frustrés et cela créait un cauchemar informatique », a déclaré Burns, Vice-président de l'IT chez McCownGordon Construction, dont l'entreprise utilise Procore Workforce Management. « C'est passionnant d'entendre qu'ils utilisent maintenant le logiciel et qu'ils sont heureux de le faire. Pour nous, il apporte une tonne de valeur sous forme de gain de temps et de business intelligence. » Pratiques de gestion de l’information facilitées grâce à Procore Gestion de Documents (GED) : Nous avons passé beaucoup de temps à recueillir les commentaires de nos clients du monde entier et nous savons que la capacité à collaborer avec toutes les équipes où qu’elles soient et à gérer efficacement les documents est un véritable défi. Par conséquent, la gestion des documents de construction est un énorme domaine d'intérêt pour notre secteur. En effet, dans une étude mondiale récente de FMI Corp et Procore sur les avantages de la préconstruction, les personnes interrogées ont estimé que les retouches contribuent à 19% du coût total du projet, et que seulement 30% de cette somme est récupérable. Cela signifie que 70% des retouches sont absorbées par l'entrepreneur.Pour aider les clients à relever ce défi, nous avons travaillé avec l'industrie pour développer une solution qui fournit une source d’information unique, fiable, sécurisée et performante pour accéder, gérer et collaborer sur des documents depuis n'importe où dans le monde.La solution offre une expérience de balisage intégrée avec des flux de travail d'approbation personnalisés et des autorisations granulaires au niveau des fichiers, ce qui aide les clients à répondre aux exigences communes en matière d'environnement de données et aux normes de conformité ISO. Rapport FMI sur l'état de la préconstruction mondialeKristy McKnight, vice-présidente de la gestion des produits pour la préconstruction, a clôturé le sommet de l'innovation en partageant quelques points clés du nouveau rapport industriel de FMI Corp, sponsorisé par Procore, l'État de la Préconstruction Mondiale.Le rapport explore l'état actuel de la préconstruction et les caractéristiques de ceux qui la font bien. Les participants interrogés ont été invités à décrire les pratiques de préconstruction dans leurs organisations, les outils et les technologies, les expériences de projet et les résultats.McKnight a eu l'occasion de s'entretenir avec Jay Bowman, analyste de la recherche industrielle et expert en construction chez FMI Corp, afin d'approfondir certaines des principales conclusions du rapport : Plus de 75% des participants à l'enquête affirment avoir un processus formel de préconstruction. Cependant, la cohérence de la préconstruction souffre du fait que le processus est souvent déterminé par une personne. Les participants ont classé la capacité à tirer parti de la technologie comme l'aspect le moins difficile de la préconstruction. Les organisations qui réalisent une préconstruction "supérieure à la moyenne" sont plus susceptibles de faire état d'une rentabilité plus élevée, de moins de retards dans les projets et de moins de reprises que les organisations qui se situent en dessous de la moyenne.Pour en savoir plus sur la façon dont les entreprises peuvent améliorer la planification des ressources, la performance des équipes et la collaboration tout en maximisant la rentabilité, regardez l'intégralité du Sommet de l'innovation en anglais ici : www.procore.com/webinars/innovation-summit. Une version sous-titrée en français sera bientôt disponible.
Il y a 2 ans et 87 jours

Fabemi adapte son offre de blocs béton

Le groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. [©Fabemi Fabemi a adapté son offre de blocs béton aux exigences de la RE 2020. Ce qui en fait des systèmes constructifs parfaits pour bâtir ou rénover des bâtiments durables et respectueux de l’environnement. Au sein de la gamme de blocs isolants Fabtherm, trois sont dotés d’une âme en mousse isolante 100 % minérale. Ils sont ainsi deux à huit fois plus isolants que des blocs béton traditionnels. Ils contribuent à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives. De plus, ils permettent la réalisation d’ouvrages conformes au critère C de la RE 2020, et de ses futurs seuils de 2025 et 2028. Lire aussi : Fabemi : Un système complet Une gestion éco-responsable En accord avec les directives de la RE 2020 sur la réduction des émissions de CO2 dans le bâtiment, le groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. La démarche consiste à créer une synergie entre fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel. « Les blocs béton Fabemi sont l’exemple même de l’engagement de l’entreprise dans l’écologie industrielle Made in France. Et du développement d’innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain », indique la marque. De la fabrication à la fin de vie, leur empreinte carbone est minimisée grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabrication sans cuisson. Les blocs sont produits avec des granulats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement. Et utilisés sur des chantiers proches des unités de production. Ce qui limite le transport et donc l’impact environnemental.  Fabemi met l’accent sur le recyclage En utilisant des granulats recyclés Sølar, Fabemi préserve les ressources naturelles. Ces granulats sont composés d’un assemblage de produits de carrières (ressources primaires) et granulats issus de la valorisation. Une partie de la production des usines de La Trinité (06) et de Vitrolles (13) intègre ces granulats en partie recyclés. Fabemi travaille pour étendre l’intégration de ce matériau éco-responsable à l’ensemble de ses sites de production. De plus, les blocs béton Fabemi sont entièrement recyclables. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent revalorisables dans de nouveaux produits, en se substituant à une partie des granulats. Pour finir, ces blocs béton disposent de Fdes. Des données vérifiées et disponibles sur la base Inies qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental de l’ouvrage à construire. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 87 jours

Le casse-tête des locations de passoires thermiques en montagne

"Il n'y aura plus personne (...) 90% des lits de la station sont dans ce cas de figure", alerte Jean Mounicq, maire d'Aragnouet, bourgade des Hautes-Pyrénées dont dépend la plus haute station de ski du massif.Nichés au pied de falaises à près de 2.000 mètres d'altitude, la plupart des logements du site relèvent des catégories F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE), selon une estimation de la société de conseil en rénovation Heero.Si ces appartements énergivores, presque tous des meublés touristiques, échappent encore à l'interdiction locative progressive instaurée par la loi Climat, ils y seront bientôt soumis, a annoncé en octobre Olivier Klein, ministre délégué à la ville et au logement, sur BFM Business. "Il faut qu'on travaille pour que ce soit les mêmes règles", a-t-il estimé.L'échéance exacte est encore incertaine, mais fait grincer des dents collectivités et professionnels du tourisme, déjà impactés par la raréfaction de la neige et la flambée des coûts de l'énergie.Boom des années 1970-80Construits dans les années 1970-1980 les logements de Piau Engaly, ensembles semi-circulaires de quatre ou cinq étages, se fondent dans le paysage escarpé de la station, bordée par le parc naturel des Pyrénées et la réserve du Néouvielle."Quand vous êtes sur les pistes, vous ne voyez pas les bâtiments", sourit le maire d'Aragnouet, en regardant les skieurs dévaler les pistes, sous le soleil.Ici comme dans la plupart des stations de ski françaises, la problématique énergétique est omniprésente, selon une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) publiée en janvier.Elle montre que "la part des logements énergivores (étiquettes F ou G) est beaucoup plus importante dans les communes stations de ski (38%) que dans l'ensemble des communes métropolitaines (21%)".Cette prévalence s'explique par l'impact des faibles températures extérieures, et par la mauvaise qualité de construction de ces logements à vocation touristique, massivement bâtis dans les années 1970-80, en plein essor du ski."A l'époque, en trois ou six mois, on sortait un immeuble. Maintenant, il nous faut trois ans, relève le maire. Alors bien sûr, il n'y avait pas les mêmes normes.""Ces résidences ont été construites comme toutes celles de l'époque, elles ne sont pas forcément mal faites", explique Thibaut Vergé, gestionnaire de copropriétés. Mais "ici, il tombe en moyenne quatre mètres de neige par an", pointe-t-il, ce qui plombe leur performance énergétique.Délais intenablesSelon la Fnaim, "plus des 3/4 des logements dans les communes stations de ski" pourraient être interdits à la location d'ici 2034, en fonction de leur catégorie DPE. A Piau, le problème pourrait se poser dès 2025 pour les moins bien classés.Leur interdiction à la location menacerait la survie de la station car, mis à part deux résidences, ils datent tous d'avant les années 1980, selon le maire.Le site étant "assez reculé, en fond de chaîne", l'accès n'y est pas facile et la clientèle vient "de loin", principalement de la côte Atlantique et loge donc sur place et dans les environs, précise le gestionnaire de la station, Colin Dorignac.Or "Piau est une station qui a de l'avenir en terme de potentiel neige. Donc c'est primordial pour nous d'engager des travaux de rénovation", ajoute-t-il.Si certains propriétaires les ont déjà initiés, d'autres "n'ont pas changé, on a encore des radiateurs grille-pain", admet Jean Mounicq, qui a écrit en février à l'ensemble des co-propriétaires pour leur faire part des interdictions à venir."Je suis de ceux qui pensent qu'il faut qu'on le fasse (...) mais on ne peut pas tout d'un coup décider qu'à telle date, dans trois ans tout doit être fait, sinon vous ne pourrez plus louer", tonne-t-il.Selon Loïc Cantin, président de la Fnaim, une telle mesure doit être accompagnée. "Il faut un traitement égalitaire", estime-t-il, regrettant la non éligibilité aux aides des propriétaires de meublés touristiques. "S'il n'y a pas d'aides majeures, déplore le maire, ce sera financièrement impossible !"
Il y a 2 ans et 87 jours

L’industrie cimentière recrute à Viva Fabrica !

Le Sfic et l’EFB font découvrir aux jeunes générations la filière ciment et béton sur Viva Fabrica ! [©Alamy] Recruter et accompagner les jeunes talents. Tel est l’enjeu essentiel pour une industrie cimentière en pleine mutation. Ainsi, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) et l’Ecole française du béton (EFB) se mobilisent à l’occasion de la nouvelle édition de Viva Fabrica ! Ce rendez-vous se tient, du 23 au 26 février 2023, aux Usines Fagor-Brandt, à Lyon (stand D1 pour la filière). Et vise à faire découvrir aux jeunes le monde industriel. Aujourd’hui, l’industrie cimentière est en première ligne pour répondre aux enjeux de décarbonation. Pour mener à bien cette transformation, elle doit s’appuyer sur une nouvelle génération de talents qui façonneront l’industrie de demain. Ecrire une nouvelle page du récit industriel « Contrôle des émissions, économie circulaire, biodiversité, captage du carbone, notre filière fait face à de nouveaux défis. Et se réinvente pour écrire une nouvelle page du récit industriel, explique Laure Hélard, déléguée générale du Sfic. Faire émerger de nouvelles compétences et former les jeunes générations aux nouveaux métiers liés à l’environnement et la qualité n’est pas un besoin, c’est une nécessité. Dynamique, innovante et engagée pour un monde responsable, l’industrie cimentière figure au premier rang pour repenser notre société. Et ce, grâce aux jeunes, car ce sont eux qui feront le monde de demain ! » Sur le front de l’emploi, la filière doit relever un double défi. D’une part, améliorer l’attrait du secteur industriel pour répondre à ses besoins actuels. D’autre part, accompagner la montée en compétence des collaborateurs. Lire aussi : Le Sfic récompense deux cimenteries vertueuses en matière de sécurité-santé La filière ciment et béton s’inscrit dans une dynamique d’évolution pour répondre aux nouveaux grands défis sociétaux. Comme renforcer l’attractivité des métiers de l’industrie auprès des femmes. Ou proposer une grande variété de métiers avec de nombreuses perspectives de carrière. Ou encore, intégrer les nouvelles technologies pour la transition écologique et énergétique. Sans compter les défis liés à la diminution de l’empreinte carbone de ses matériaux. Avec un objectif de réduction de 80 % d’ici à 2050. La filière ciment et béton doit renouveler ses équipes Confrontée à une pyramide d’âges vieillissante, la filière ciment et béton doit aussi renouveler ses équipes pour des métiers en tension, tels que conducteurs d’engins, techniciens de maintenance, rondiers, opérateurs de salle… Pour porter cette nouvelle révolution industrielle, de nouveaux métiers sont en train de voir le jour ou connaissent de fortes évolutions dans les compétences attendues. Technicien de valorisation des combustibles alternatifs, technicien logistique combustibles et matériaux de substitution, technicien environnement sont autant de professions indispensables. Enfin, l’industrie cimentière emploie de multiples profils, à différents niveaux de qualification. Cela va du CAP au niveau ingénieur. De quoi en faire un secteur dynamique, riche en opportunités et en évolution de carrière, apte à répondre à chaque attente. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 88 jours

La Chine et les Etats-Unis en première ligne face aux risques climatiques

La société XDI, basée en Australie et spécialisée dans l'évaluation des risques climatiques pour le compte d'investisseurs ou analystes financiers, a passé en revue plus de 2.600 territoires à travers le monde (Etats américains ou indiens, provinces chinoises, régions françaises...) pour classer leur vulnérabilité à l'horizon 2050."On obtient un signal très fort sur des pays comme la Chine, les Etats-Unis et l'Inde. Il s'agit en gros des moteurs de l'économie mondiale, où se concentrent de nombreuses infrastructures", a résumé Karl Mallon, directeur de la science et de l'innovation de XDI, lors d'une présentation à des journalistes.Ces trois pays concentrent ainsi à eux seuls 80% des 50 territoires les plus à risque, selon le classement dévoilé par XDI. Sur les 10 premiers, neuf sont chinois, à commencer par les provinces de Jiangsu, Shandong et Hebei à l'est du pays.La carte du monde publiée par XDI se colore ainsi nettement de nuances de rouge - signe du risque - en Chine.Des Etats américains à l'importance économique importante figurent également en bonne place dans le classement: Floride (10e), Californie (19e), Texas (20e)... Des régions d'Inde, d'Indonésie ou encore du Brésil sont aussi particulièrement menacées.Pour l'Europe, le land allemand de Basse-Saxe est le territoire le plus exposé (56e rang mondial). A l'échelle française, c'est la région des Hauts-de-France (121e rang)."Fuite des capitaux"La méthodologie de XDI se concentre sur le risque pour les bâtiments posé par huit conséquences du réchauffement climatique: les inondations fluviales et de surface, les inondations côtières, la chaleur extrême, les incendies de forêt, les mouvements de terrain (liés à la sécheresse), les vents extrêmes et le gel-dégel.Les calculs se fondent sur un scénario pessimiste des experts climat de l'ONU - le GIEC - d'un réchauffement de la planète supérieur à 3°C d'ici la fin du siècle, avec des émissions élevées. Il est généralement retenu comme base d'évaluation du risque par les banques, selon XDI."Nous diffusons cette analyse en réponse à des demandes provenant d'investisseurs qui réclamaient des données sur les risques à l'échelle régionale", a expliqué Rohan Hamden, le directeur général de XDI."Dans la mesure où les infrastructures bâties se superposent généralement à des niveaux élevés d'activité économique et de valeur en capital, il est impératif que le risque physique lié au changement climatique soit mieux compris et évalué", avance-t-il.Les auteurs soulignent que cet état des lieux doit encourager les pays à moins émettre de CO2 pour limiter le réchauffement et les catastrophes qui l'accompagnent.Mais ils soulignent qu'il aura aussi des conséquences financières – par exemple sur le prix de certaines obligations - et sur le comportement des acteurs économiques."Les gens qui voudront implanter une usine ou une chaîne logistique dans ces Etats et provinces vont y réfléchir à deux fois", prédit Karl Mallon. "On pourrait avoir dans le meilleur des cas une prime de risque dans ces territoires et au pire une fuite des capitaux de la part des investisseurs qui cherchent des refuges sûrs".
Il y a 2 ans et 88 jours

Les bornes électriques s'installent au bord des autoroutes

L'autoroute A1 reliant Paris à Lille est l'une des plus fréquentées d'Europe mais elle était pourtant mal équipée en stations de recharge.Le manque de bornes ultra-rapides mettait notamment en difficulté les touristes hollandais ou belges descendant vers le Sud ou remontant vers chez eux.Sur l'immense aire de Vémars (Val d'Oise), à quelques kilomètres de l'aéroport de Roissy, Fastned a inauguré lundi sa plus grande station française.Dans chaque sens, sous des "ombrières" jaunes et photovoltaïques, ses bornes de 300 kilowatts promettent une recharge à 80% en une vingtaine de minutes pour une trentaine d'euros environ, selon le modèle de voiture.L'opérateur de bornes hollandais prévoit d'y accueillir au début une dizaine d'utilisateurs par jour, beaucoup plus le weekend et pendant les vacances, et jusqu'à 1.000 véhicules potentiellement autour de 2030."C'est le début d'une nouvelle ère pour l'autoroute", a lancé Arnaud Quémard, directeur général du groupe Sanef.Il s'agit de réduire les émissions de CO2 des clients de ces autoroutes du nord de la France, qui atteignent 6,5 millions de tonnes de CO2 par an, soit 1,5% des émissions françaises.Toutes les aires bientôt équipées ?Pour s'installer sur cette aire pendant quinze ans, derrière la station-services Shell, Fastned a dû garantir que le nombre de bornes évoluerait avec le trafic, avec des prix "compétitifs", a souligné M. Quémard.Après avoir visité une usine de fabrication de bornes dans le Pas-de-Calais lundi matin, le ministre des Transports Clément Beaune s'est arrêté à Vémars sur le chemin du retour (en DS hybride).Le gouvernement est en retard sur son objectif de 100.000 bornes et cible les autoroutes. Enedis, qui gère le réseau électrique, a multiplié les chantiers.Toutes les aires des réseaux APRR et AREA sont désormais équipées, comme le demandait la loi fin 2022. La station de Vémars a été construite en cinq semaines à la fin de l'année."Nous sommes en mesure d'atteindre avant la fin du semestre toutes les aires d'autoroute de France", a souligné Clément Beaune.Il s'agit de rassurer les automobilistes qui passent à l'électrique et qui voudraient faire de longs trajets, ce que permettent de plus en plus les batteries des nouveaux modèles électriques.Malgré l'augmentation récente des prix de l'électricité, le ministre parie sur une baisse du prix des recharges, avec un coût du kWh divisé par deux d'ici 2030.Alors que les sociétés d'autoroutes sont critiquées pour leurs tarifs et leurs bénéfices, le ministre a souligné que l'Etat avait encouragé l'investissement dans l'électrique, notamment via des subventions, avant une remise en question du modèle des autoroutes au début des années 2030.Fastned s'est partagé le réseau autoroutier de Sanef avec ses concurrents TotaEnergies et Ionity (qui rassemble BMW, Ford, Hyundai, Mercedes et Volkswagen). La compétition se joue maintenant sur les routes nationales et à l'entrée des métropoles."Il y a un enjeu: trouver du foncier" pour ces remplaçantes des pompes à essence, explique Clément Molizon, délégué général de l'Avere-France, qui rassemble les industriels du secteur.Il s'agit aussi pour les opérateurs de placer leur marque, comme l'ont fait TotalEnergies ou Shell, avec "un réseau qui tient la route, des avantages", souligne-t-il.Parallèlement, "les perspectives de rentabilité s'éloignent pour les exploitants", souligne le cabinet Xerfi dans une note publiée début février. Les importants coûts de déploiement et d'exploitation des stations mais aussi l'envolée des prix de l'électricité compliquent le calcul des opérateurs.Dans ces conditions, atteindre une taille critique est un prérequis pour amortir les coûts de développement du réseau. Des rachats entre opérateurs semblent dès lors "inéluctables": ils profiteront "aux acteurs dotés de moyens financiers conséquents pour acquérir des emplacements stratégiques et supporter d'être déficitaires sur une longue période", relève Xerfi.Face aux chamboulements de ce secteur, l'Autorité de la concurrence a annoncé vendredi s'autosaisir pour examiner "le fonctionnement concurrentiel du secteur des infrastructures de recharge pour véhicules électriques".
Il y a 2 ans et 89 jours

Knauf Fibra, les innovations 2023 pour l’isolation des sous-faces de dalles béton

Knauf Fibra, un isolant laine de bois signé Knauf. [©Knauf] Les isolants laine de bois Knauf Fibra franchissent un nouveau pas avec 2 innovations pour la décarbonation de la construction :• Une nouvelle labellisation Karibati “Produit Biosourcé, Filière Française”, venant s’ajouter aux performances bas carbone de la gamme.• De nouveaux justificatifs permettant de réduire l’épaisseur et l’impact carbone des dalles béton, grâce aux performances acoustiques et feu des isolants.Seule solution labellisée biosourcée pour l’isolation des sous-faces de dalles des grands bâtiments, la gamme Knauf Fibra dispose de Fdes vérifiées et disponibles sur la base Inies.La mention “filière française” du label souligne la provenance locale du bois utilisé par Knauf Fibre, seule usine de laine de bois en France, site certifié chaine de valeur PEFC. En savoir plus : https://www.knauf.fr/focus-produit-isolant/knauf-fibra-nouveautes-decarboner-dalles-beton-isolant?mtm_source=acpresse&mtm_medium=newsletter-media&mtm_campaign=FIBRA2023&mtm_content=native Concerne les gammes Fibralith, Fibra Ultra (ép. jusqu’à 150 mm), Fibra Ultra+ (ép. jusqu’à 225 mm), Fibrastyroc+ Phonik (ép. jusqu’à 180 mm)
Il y a 2 ans et 92 jours

Blocs béton Fabemi – Des matériaux authentiques pour constructions durables 

Naturel, recyclable et respectueux de l’environnement, le bloc béton est à la base de la construction de la plupart des bâtiments édifiés depuis des décennies. Au fil des ans, les industriels ont su le faire évoluer pour qu’il réponde à toutes les configurations de chantiers et aux exigences des normes environnementales, dont la RE 2020 actuellement en vigueur. Ainsi, Fabemi, l’un des leaders français sur le marché des produits en béton, a adapté son offre pour proposer des blocs béton (creux traditionnels, pleins, isolants, à bancher) toujours plus performants et permettant de répondre aux exigences des dernières réglementations. Inertes, résistants, performants acoustiquement et énergiquement… les qualités intrinsèques des blocs béton Fabemi en font des systèmes constructifs parfaits pour bâtir ou rénover des bâtiments durables et respectueux de l’environnement.Matériaux authentiques et très actuels, les blocs béton sont fabriqués à partir d’éléments naturels (granulats, ciment et eau). Aujourd’hui, la recette de base reste identique, mais le bloc creux historique a évolué : rectification pour une pose collée, géométrie différente ou intégration de matière pour améliorer les performances thermiques. Parmi la gamme de blocs isolants Fabtherm®, trois sont dotés d’une âme en mousse isolante 100 % minérale. Ils sont ainsi deux à huit fois plus isolants que des blocs béton traditionnels. Ils contribuent également à réduire l’empreinte carbone des bâtiments de l’ordre de 4 à 8 % par rapport à d’autres solutions constructives, permettant la réalisation d’ouvrages conformes au critère C de la RE 2020 et de ses futurs seuils de 2025 et 2028.Adaptés à chaque type de construction (maisons individuelles, logements collectifs, Établissement Recevant du Public (ERP), bâtiments tertiaires, industriels, piscines… les blocs béton Fabemi ont su traverser les années pour s’adapter aux enjeux et défis du secteur du bâtiment. Du fait de leur variété et de leur complémentarité, les blocs béton Fabemi couvrent tous les besoins : murs enterrés, de soutènement, porteurs, thermiques, acoustiques, feu, parasismiques, cloisons… Le meilleur choix est celui du bon produit au bon endroit. Une gestion écoresponsable En accord avec les directives de la RE 2020 sur la réduction des émissions de CO2 dans le bâtiment, le Groupe Fabemi a intensifié la décarbonation de sa production. La démarche consiste à créer une synergie entre fabrication de blocs béton bas carbone, économie circulaire et savoir-faire industriel du Groupe. Les blocs béton Fabemi sont l’exemple même de l’engagement de l’entreprise dans l’écologie industrielle Made in France, et du développement d’innovations produits orientées clients, capables de répondre aux enjeux d’aujourd’hui et surtout de demain. De la fabrication à la fin de vie, l’empreinte carbone des blocs Fabemi est minimisée grâce à une production locale (impact du transport très faible) et à un procédé de fabrication sans cuisson. Les blocs sont produits avec des agrégats provenant de carrières situées à proximité des usines Fabemi, séchés naturellement, et utilisés sur des chantiers proches des unités de production, ce qui limite le transport et donc l’impact environnemental.   Fabemi met l’accent sur le recyclage En utilisant des granulats recyclés SØLAR, Fabemi produit des blocs béton de qualité, tout en préservant les ressources naturelles. Ces granulats sont composés d’un assemblage de produits de carrières (ressources primaires) et de déblais de chantiers (ressources secondaires). Une partie de la production des usines de la Trinité et de Vitrolles intègre des granulats recyclés SØLAR. Fabemi travaille pour étendre l’intégration de ce matériau écoresponsable à l’ensemble de ses sites de production.De plus, les blocs béton Fabemi sont entièrement recyclables ; ils n’ont donc pas besoin d’être triés à l’issue de la déconstruction, les déchets gravats n’appelant aucune manipulation particulière. Après la démolition des bâtiments, ils deviennent recyclables à l’infini et revalo-risables dans de nouveaux produits, en se substituant à une partie des granulats.Les blocs béton Fabemi disposent également de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES). Des données vérifiées et disponibles sur INIES qui permettent de calculer la contribution des produits à l’impact environnemental de l’ouvrage à construire. https://www.fabemi.fr
Il y a 2 ans et 94 jours

TERREAL lance une nouvelle tuile de tradition « Plate Origine » pour une rénovation authentique des toitures ancestrales

TERREAL, spécialiste des solutions innovantes en terre cuite pour l’enveloppe du bâtiment, enrichit sa gamme Vieilles Tuiles de Tradition avec le lancement de la tuile « Plate Origine ». Produite à l’usine des Mureaux dans les Yvelines à partir d’argiles géo-sourcées localement, cette nouvelle tuile a été développée pour répondre spécifiquement aux contraintes de la […]
Il y a 2 ans et 95 jours

Lafarge ouvre sa 2e ligne de production d’argile activée

Site industriel de la cimenterie Lafarge France de Saint-Pierre-la-Cour, en Mayenne. [©ACPresse] Depuis le début du mois de février 2023, une nouvelle ligne de cuisson est entrée en service au cœur de la cimenterie Lafarge de Saint-Pierre-La-Cour, en Mayenne. Résultat d’un investissement de 40 M€ du groupe Holcim et lauréat d’un financement France Relance, cet équipement met en œuvre la technologie Holcim ProximA Tech. Ainsi, il est prévu pour la production à grande échelle d’argile activée, qui vient se substituer au clinker dans la constitution des nouveaux ciments EcoPlanet (CEM II/C et CEM IV). Ce qui contribue à réduire de moitié leur empreinte carbone par rapport à un ciment Portland traditionnel CEM I. La majorité du CO2 lié au ciment provient de sa fabrication. Traditionnellement, la calcination du mélange argile-calcaire à 1 450 °C est très émissive de CO2 (décarbonatation du calcaire). Dans ce processus, 40 % du total des émissions sont liés à l’énergie nécessaire à la calcination et 60 %, à la réaction chimique naturelle de décarbonatation. Pour sa part, l’additif ProximA TechZéro est obtenu par cuisson à température beaucoup moins élevée. Environ 800 °C et qui génère très peu de CO2. Lire aussi : Lafarge France lance Concrete Direct L’installation de Saint-Pierre-la-Cour va aujourd’hui encore plus loin, grâce à un processus industriel inédit n’émettant quasiment aucun carbone. Ceci, grâce à la réutilisation de la chaleur fatale du four principal de la cimenterie. Et à l’emploi exclusif de combustibles alternatifs non fossiles. En majorité, de la biomasse issue de boucles locales d’économie circulaire… ProximA Tech, une technologie d’argile activée brevetée Cette étape est rendue possible par une toute nouvelle technologie propriétaire développée par les équipes de Lafarge France et du Holcim Innovation Center, installé près de Lyon. Baptisée ProximA Tech, la technologie permet la transformation de l’argile kaolinique, une ressource locale abondante, en un additif décarboné pour la production des ciments. Lorsque les conditions de production sont optimisées comme à Saint-Pierre-la-Cour, les émissions de carbone sont proches de zéro, offrant un additif très fortement décarboné : l’argile activité ProximA TechZero. Lire aussi : L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse Outre Saint-Pierre-la-Cour, l’usine de La Malle dans les Bouches-du-Rhône assure aussi cette production. L’installation existante a aussi fait l’objet d’investissements importants. Au total, avec ses deux unités, Lafarge France va pouvoir produire, dès 2024, plus de 2 Mt de ciments “ProximA inside”. Des ciments pour l’Ile-de-France et la façade Ouest Les ciments EcoPlanet produits à Saint-Pierre-la-Cour alimenteront le marché de la construction de la façade Ouest, ainsi que l’Ile-de-France. « En industrialisant ce nouveau composant des ciments bas carbone EcoPlanet, Lafarge France et le groupe Holcim poursuivent leur engagement. Celui de faire progresser le secteur de la construction vers des modes constructifs moins carbonés, conclut François Petry, directeur général de Lafarge France. Pour répondre aux enjeux écologiques de nos clients, nous réinventons le ciment. En valorisant des ressources abondantes localement et à faible empreinte carbone. » Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 95 jours

Plus d'énergie solaire en France mais avec quels panneaux ?

La loi d'accélération des énergies renouvelables votée cette semaine au Parlement fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d'énergie solaire à l'horizon 2050, cinq fois plus qu'aujourd'hui: "c'est très bien du point de vue citoyen", "un bon signal", "de toute façon favorable", applaudissent les industriels interrogés par l'AFP."Mais la loi n'offre pas de différenciation pour les industriels locaux", redoute Paul Toulouse, directeur général de Systovi, fabricant de modules à Carquefou près de Nantes. Il résiste grâce à de l'innovation, des certifications et le soutien d'un actionnaire militant, le groupe Cetih. Il vient d'inaugurer une nouvelle ligne de production. Mais avec 90 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, il reste un nain en comparaison des sites chinois qui produisent en un jour ce qu'il fabrique en une année."Ce sont donc surtout les industriels asiatiques, en l'occurrence chinois, qui vont disposer d'opportunités de ventes additionnelles en France", dit-il.Marché totalement ouvertComme ses collègues, il espère voir arriver rapidement des règles et des aides pour s'affranchir de la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face aux Etats-Unis et à l'Inflation Reduction Act, le plan climat de Joe Biden aux mesures favorisant l'industrie américaine.La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.L'Asie, en général, réalise aussi la majeure partie de la première étape de fabrication des panneaux solaires, à savoir la production dans des fours très chauds du cristal de silicium qui, une fois épuré et découpé en fines tranches, donne naissance à des cellules capables de transformer des photons provenant de la lumière en électrons.La dernière étape de fabrication, l'assemblage du module dans lequel les cellules sont protégées par des couches de colles liquides, un verre de face et un cadre aluminium, est encore effectuée sur le sol européen. Avec les prix de l'électricité qui s'envolent, le marché européen n'a jamais été aussi porteur."On est sur une dynamique qui s'est redressée après les années noires 2015-2017", observe Ian Bard, directeur technique et commercial chez Solarwatt France, filiale d'un fabricant allemand qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022. Solarwatt produit à Dresde en Allemagne pour le haut de gamme, et en Asie.Il prévient: "Si les législateurs restent sur la position d'avoir un marché totalement ouvert, à l'inverse de ce que font les Etats-Unis, on restera sur le schéma d'aujourd'hui, avec des fabricants européens qui seront doublés sur les gros volumes par des fabricants plus attractifs en terme de prix".Derniers des MohicansCela se joue au centime près. Et pour le Lyonnais Pierre-Emmanuel Martin, qui porte avec des associés le projet Carbon d'une giga-usine de panneaux à 1,3 milliard d'euros, il y a également danger.Outre "la Chine qui domine outrageusement" et les Etats-Unis "qui émergent", il cite la concurrence de l'Inde, et dans une moindre mesure l'Indonésie et la Turquie."Installer des panneaux, ce n'est pas les fabriquer" et "la loi ne traite pas la question industrielle, c'est le prochain combat", dit-il en référence au projet de loi Industrie verte préparé par le gouvernement.Le texte "Industrie verte" est censé faire les beaux jours du "made in France" avec tout un arsenal de mécanismes fiscaux, réglementaires et de critères d'achat.Du protectionnisme à peine déguisé ? La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s'en défend mais estime "loyal" de se passer des usines chinoises qui ont bénéficié d'aides d'Etat.A Carquefou, Paul Toulouse qui se décrit comme "l'un des derniers des Mohicans" a dans ses cartons un plan d'investissement de 17 millions d'euros. Cela permettrait de multiplier par huit les capacités de production de Systovi : "mais la visibilité n'est pas suffisante pour que ce soit un investissement prudent", juge-t-il pour l'instant.
Il y a 2 ans et 95 jours

Technima renforce sa présence et son périmètre dans le secteur des sprays techniques

Le groupe SOLKEM produit et distribue un large éventail de produits chimiques à usage professionnel et domestique sous la marque FAREN : produits d'entretien et pour procédés industriels (fluides de travail des métaux, lubrifiants, traitement des eaux) mais aussi produits nettoyants, désinfectants, gel lavant pour les mains, colles et produits de protection et de traitement de surface.Fabriqués par SK SOLKEM Industries dans une usine de 38 000 m2 située à Solaro (à la périphérie de Milan), ces produits sont distribués en Italie, en Espagne, en Suisse et en Grèce par des sociétés affiliées au groupe, et par des distributeurs dans d'autres pays européens.Par cette acquisition, le groupe TECHNIMA étend son offre de produits bien au-delà de son périmètre habituel de la peinture en aérosol, tout en renforçant sa présence dans le secteur des sprays techniques.TECHNIMA conçoit, produit et distribue une large gamme de peintures aérosol de marquage, de retouche, ou de décoration, ainsi que des aérosols techniques commercialisés sous ses propres marques et sous les marques de ses clients. L'entreprise a été fondée en 1962 sous le nom de SOPPEC par Christian de Maillard à Angoulême. À cette époque, l'entreprise produisait des peintures et des vernis pour la réparation et la décoration de mobilier. Dans les années 90, l'entreprise s'est réorientée vers la production de sprays de marquage dans le domaine de l'exploitation forestière et de la construction, et est devenue le leader actuel du marché européen de ce segment.À partir de 2009, SOPPEC met en place une stratégie de croissance externe, par le rachat d'entreprises européennes, puis devient le groupe TECHNIMA. TECHNIMA propose désormais des peintures de retouche en aérosol pour la décoration ou pour l'industrie ainsi que des aérosols techniques pour le nettoyage, la lubrification ou la protection de pièces pour équipements industriels ou automobiles. L'entreprise accompagne également les artistes de street-art avec ses marques LOOP et KOBRA. En 60 ans, Technima est passée d'une start-up spécialisée dans le vernis et la peinture pour bois à une entreprise qui conçoit et produit des peintures de marquage, des solutions d'entretien et de maintenance et des produits de décoration à vocation artistique.« Technima, c'est l'agilité d'une PME et la solidité d'un groupe international avec une gouvernance forte. À ce titre, nous avons pour ambition d'être le partenaire de choix de nos clients, partout dans le monde, dans le respect de la simplicité, de la confiance et de la satisfaction. » - Éric Piveteau, Directeur Général Groupe TechnimaAvec 6 sites de production en Europe, une proximité clients assurée par ses filiales commerciales en Europe et en Amérique du Nord, un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros, 400 collaborateurs et 4 centres de R&D, Technima s'impose aujourd'hui parmi les 3 plus gros acteurs du marché européen des produits chimiques fonctionnels.
Il y a 2 ans et 95 jours

Notre-Dame-des-Neiges, le projet de la discorde au cœur de la montagne ardéchoise

"Stop béton, non à la construction d'une basilique à St-Pierre-de-Colombier".La pancarte plantée au bord de la route donne le ton dès le panneau d'entrée de cette commune des Monts d'Ardèche, 430 habitants.En contre-bas coule la Bourges, jolie rivière qui alimenta les usines de moulinage de soie. Quelques bâtiments à l'abandon en disent encore l'histoire.Une passerelle flambant neuve mène, plus haut, d'une aire de retournement de bus, en cours d'aménagement, vers un terrain où stationne un tractopelle.C'est ici que la Famille missionnaire de Notre-Dame-des-Neiges (FMND) entend finaliser son "complexe religieux" financé par des dons: une chapelle dotée de deux flèches de 50 mètres et un bâtiment d'accueil de 40 chambres pour les pèlerins attirés par la procession annuelle vers la blanche statue de la Vierge qui domine les lieux.Le projet est loin de faire l'unanimité. La mairie a délivré le permis de construire en 2018, les travaux ont débuté en 2019 puis ont été suspendus en octobre 2020 par la préfecture en vue d'une étude environnementale plus poussée. En mars 2021, l'évêque de Viviers (Ardèche) interdisait aussi la construction de la chapelle vu "l'aspect démesuré du projet (3.500 places, 18 millions d'euros)".L'affaire rebondit fin novembre 2022 lorsque le préfet autorise la reprise des travaux après une nouvelle étude d'impact. Un arrêté que l'association "Pour la sauvegarde de la vallée de la Bourges" (95 membres) contestera le 20 février devant le tribunal administratif de Lyon.En cause: "l'insincérité" et la "partialité" de l'étude, selon Pierrot Pantel, cheville ouvrière de l'Association nationale pour la biodiversité.La nouvelle mouture conclut, en effet, à un impact "négligeable" pour les espèces et l'habitat protégés. Neuf mois plus tôt, elle évoquait un impact réel, quoique "faible". La nuance a son importance: elle dispense la FMND d'une demande de dérogation, accordée seulement en cas de raison impérative d'intérêt public majeur - difficile à justifier dans ce cas précis... Le cabinet d'études Naturalia n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.Mais pour la congrégation, aucun doute: "Derrière le motif environnemental des opposants, se cache un motif idéologique", assure Frère Clément-Marie, dans l'ancienne cure, en belles pierres de pays, où la FMND a son siège. Quatre autres bâtiments abritent cette communauté de 50 personnes – 30 sœurs, 20 frères-, que l'on croise inévitablement dans les rues, où les façades de maisons acquises par les "amis" portent des signes religieux."Chape de plomb"Daniel Calichon, instituteur retraité et membre de l'association des opposants, dénonce "une chape de plomb sur le village" et "un problème de démocratie".Il relève le poids de la FMND dans les listes électorales - 115 inscrits, sur un total de 397 électeurs, selon les chiffres de la communauté. La loi autorise, en effet, l'inscription de religieux vivant dans des foyers épars - la FMND en compte 17 - au siège de leur congrégation. "Légal, mais pas moral...", grince M. Calichon."Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone, j'habite ici depuis 25 ans!", réplique Frère Clément-Marie.Le maire Gérard Fargier, reconduit en 2020 pour un quatrième mandat, réfute, lui, toute "soumission" à un "lobby" religieux. Il retient surtout "l'impact économique" de la communauté, même s'il ne peut que "faire le constat d'un village divisé".Un retraité des télécoms opposé au chantier, Jean-Claude Audigier, raconte par exemple qu'il a dû quitter avec sa femme l'association de randonnée locale "car on se détournait de nous"."Cette situation nous peine, nous sommes pour la paix du village, nous ne nuisons absolument pas à sa tranquillité, je ne comprends pas cet acharnement...", regrette Frère Bernard, le chef de la communauté fondée le 15 décembre 1946.Au fond, cette histoire "est celle d'une crispation culturelle entre deux visions du monde", conclut Sylvain Herenguel, de l'association.A l'origine de la fondation de la communauté, la statue de Notre-Dame des Neiges a été édifiée à la demande de paroissiennes du village: Saint-Pierre-de-Colombier ayant été épargné par les Allemands pendant la Guerre, il fallait remercier cette grâce.
Il y a 2 ans et 99 jours

Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022, confiant pour la suite

Le groupe basé à Limoges, dans le centre de la France, a dégagé 999,5 millions d'euros de résultat net, pour un chiffre d'affaires de 8,34 milliards (+19,2%) en hausse sur tous ses marchés, et affiche sa "confiance" pour la suite en dépit des incertitudes, selon un communiqué.Le 4e trimestre en particulier a été marqué par une forte hausse de l'activité, au-delà des prévisions des analystes.Après ces annonces, l'action du groupe à la Bourse de Paris a bondi de 7,51%, à 87,94 euros le titre.Dans un contexte de crise et de flambée des prix de l'énergie, les ventes de matériels d'efficacité énergétique sont particulièrement dynamiques, notamment en Europe: thermostats, équipements pour réduire la consommation, etc."L'efficacité énergétique représente clairement une part croissante du chiffre d'affaires de Legrand", a expliqué son directeur général Benoît Coquart à des journalistes. "La part de ces produits est passée de 11% du chiffre d'affaires en 2015 à 22% en 2022", a-t-il relevé.Legrand profite aussi de sa croissance externe, avec sept acquisitions en un an, dont deux annoncées jeudi: Encelium, acteur américain des éclairages pour bâtiments tertiaires, et Clamper, leader brésilien dans les solutions basse tension notamment pour les infrastructures photovoltaïques.Ses résultats 2022 reflètent cependant déjà une dépréciation de 148 millions d'euros d'actifs, liée à son désengagement de Russie qui a envahi l'Ukraine en février 2022.Ces activités en Russie, où Legrand comptait quatre usines employant 1.100 personnes, représentaient en 2022 environ 1,5% de ses ventes. Le groupe examine encore ses options pour assurer ce transfert d'activités annoncé en janvier.Pour la suite, tenant compte des perspectives macroéconomiques actuelles, et hors impacts liés au désengagement de Russie, Legrand vise en 2023 une croissance du chiffre d'affaires hors effets de change entre 2% et 6% (avec effet périmètre d'environ +3%).Il table sur une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions (et hors Russie et impacts liés) d'environ 20% des ventes, selon des prévisions."En 2022, nous avons affronté une hausse des prix des matières premières et des composants de 12%, le manque de disponibilité des composants électroniques --il a fallu batailler toute l'année pour sourcer", a souligné M. Coquart. Et d'ajouter: "la guerre en Ukraine a pesé sur l'activité, probablement sur le moral des foyers européens. Et, dans certains pays, nous avons vu des situation économiques difficiles, comme en Chine avec la politique zéro Covid, qui n'a pas aidé les chaînes d'approvisionnement"."Cela fait beaucoup de facteurs adverses", a-t-il relevé, estimant que "certains vont perdurer et d'autres s'atténuer".Quant à l'énergie, Legrand a subi une hausse des prix de l'ordre de 50%. Ce poste représente cependant 0,6% du chiffre d'affaires, contre 0,5% auparavant, note le dirigeant, qui a aussi évoqué le plan de réduction des consommations énergétiques du groupe, dont il veut doubler le rythme entre 2021 et 2023.
Il y a 2 ans et 100 jours

Humidistop : le spécialiste français des problèmes d’humidité et d’ondes électromagnétiques

Une activité que le groupe développe également sous forme de MDD, auprès des plus grands distributeurs mondiaux. Inverseurs de polarité : l’évaporation naturelle de l’humiditéLa société Humidistop propose depuis plusieurs années maintenant des solutions innovantes permettant de résoudre les problèmes récurrents d’humidité, qu’il s’agisse de murs humides, de remontées capillaires, de moisissures, de salpêtre, et bien d’autres encore. L’entreprise française a ainsi développé deux innovations majeures, avec un inverseur de popularité électromagnétique STOP ONE prenant la forme d’un petit boitier à venir fixer directement sur une zone humide, et un inverseur de polarité géomagnétique du nom de GEOSTOP, sous forme de boitier cylindrique.Pouvant couvrir jusqu’à 200 mètres carrés, ces deux appareils peuvent être installés dans tous types de bâtiments, que ce soit des appartements, des maisons ou des bâtiments anciens, des bureaux, des bâtiments publics, ou encore des églises. Grâce à l’utilisation de ces inverseurs de polarité, les particuliers n’ont alors aucun travaux à réaliser ; soit un gain de temps considérable, et de vraies économies réalisées. ATELC 30 : le traitement des remontées capillaires électriquesFace au succès de son activité, la maison mère Humidistop a lancé une seconde filiale nommée Soft Ondes. Spécialisée dans l’amélioration de l’habitat et du bien-être, ainsi que dans les innovations à forte valeur ajoutée, cette société commercialise des appareils anti-tartre et anti-calcaire à destination des particuliers, mais aussi des appareils contre les ondes électromagnétiques présentes au sein des logements (wifi, téléphone portable), et notamment au niveau des tableaux électriques. La société commercialise depuis peu un tout nouvel appareil nommé ATELC 30 (Assistant Technique Électronique Low Cost) capable de traiter l’ensemble des remontées capillaires électriques et électroniques dans un rayon de 15 mètres, disponible à un prix défiant toute concurrence. Une marque spécialisée dans la revente d’inverseurs de polaritéHumidistop travaille également au quotidien avec des professionnels et des artisans souhaitant proposer ces technologies à leur propre clientèle. L’entreprise a ainsi créé Help Humidité : une branche entièrement dédiée aux professionnels et à la revente d’inverseur de popularité électromagnétique et d’inverseur de polarité géomagnétique.Pour William Coignard, le fondateur d’Humidistop : « Nous travaillons énormément en MDD (marque de distribution). Concrètement, les clients peuvent faire appel à nos services pour nous demander de concevoir des produits entièrement sur mesure, selon leurs demandes précises, et sous leur nom d’enseigne. Notre cabinet d’ingénierie situé à Toulouse sera alors en charge de développer ce produit de façon personnalisée, pour une production à grande échelle. »À travers cette activité, l’entreprise collabore à ce jour avec de nombreux acteurs de la grande distribution, que ce soit en France, mais aussi en Europe et dans le monde entier.Une fabrication « Made in France » et à prix d’usineL’ensemble des produits de l’entreprise Humidistop et de ses différentes filiales sont aujourd’hui conçus en France au sein de l’usine Syselec située à Castres. Cette fabrication exclusivement française offre aux clients de véritables garanties, que ce soit en termes de qualité des produits finaux, de traçabilité, ou encore de transparence.Avant même leur commercialisation, les appareils ont tous pu être testés par l’un des deux laboratoires de contrôle indépendants avec lesquels travaille la société : Nexio et Emitech.Pour William Coignard : « Cette fabrication française permet également de garantir à nos clients des produits de haute qualité disponibles à prix d’usine, à travers des tarifs très accessibles ! »Alors que près d’un logement sur deux serait concerné par des problèmes d’humidité en France, la société Humidistop fait aujourd’hui figure de référence dans ce secteur d’activité. Un haut niveau d’expertise que le groupe dirigé par William Coignard a su diversifier au fil du temps, en travaillant sur de nouvelles technologies, comme par exemple dans le domaine des ondes électromagnétiques.Grâce à la fiabilité de ses appareils « Made in France », l’entreprise touche désormais de plus en plus d’acteurs, qu’il s’agisse de particuliers ou bien de grands groupes internationaux spécialisés dans les travaux et l’aménagement d’intérieur.
Il y a 2 ans et 100 jours

Éocène lance la construction du 1er programme de villas bois hors-site de la Métropole de Montpellier

De gauche à droite, Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, fondateurs d'EOCENE, et Eric PENSO, maire de la commune et Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué à la Culture et Patrimoine historique - Photo : Antoine CAUPERT.Organisé en présence des élus de la Ville et de la Métropole, cet événement marque l’avènement d’une nouvelle ère dans la construction d’habitations individuelles groupées plus durables et qualitatives pour un coût maîtrisé.“A l’heure où les défis liés au développement durable et à l’accès au logement sont les plus grands, nous sommes heureux d’initier aujourd’hui la construction du premier ensemble de maisons bois hors-site en partenariat avec la Ville de Clapiers et la Métropole de Montpellier.” expliquent Tristan SECHAUD et Morgan CHABALIER, associés et co-fondateurs de la société de promotion immobilière ÉOCÈNE. “Avec une première maison témoin déjà construite et 16 autres unités à venir, nous allons prouver que la démarche industrielle innovante d’ÉOCÈNE est capable de répondre efficacement à des cahiers des charges exigeants en termes de qualité, de maîtrise des prix et de respect de l’environnement”.Au cœur du futur écoquartier du Castelet à Clapiers, les 17 maisons individuelles ossature bois construites en usine répondront en effet aux contraintes particulièrement exigeantes de la nouvelle Réglementation Environnementale 2020. Elles seront assemblées en un temps record - 3 fois plus vite que la moyenne pour une livraison fin septembre 2023 - grâce au système constructif hors-site innovant PANOMUR® développé dans la région montpelliéraine depuis une dizaine d’années.La première villa de l'ensemble Mile Davis en cours de construction - Photo : Antoine CAUPERT.Un système constructif innovant, qualitatif et durableConçus à partir de matériaux biosourcés et locaux, comme l’ossature en bois français en circuit court, équipées de panneaux solaires et de bornes de recharges pour véhicules électriques, les villas Miles Davis sont construites à 80% dans l’usine ÉVOLUSUD située à Miramas (13). En plus de conditions de travail améliorées pour les professionnels du bâtiment à l’abri des caprices de la météo, cette approche industrielle offre de très nombreux avantages : optimisation des process, meilleure coordination du travail entre les corps de métiers, recyclage des chutes de matériaux, limitation des nuisances pour le voisinage. En complément du système constructif, un logiciel a été créé pour faciliter les échanges d’information entre professionnels du bâtiment (plan, bilan, études, notices descriptives, contrats d’assurance, fiches techniques…) et offrir une traçabilité totale sur les matériaux utilisés, l'empreinte carbone, les intervenants et leur historique d’interventions sur le chantier.Vue d'un lot de villas Miles Davis au coeur de l'écoquartier du Castelet (34). © EOCENEUn écoquartier vert et équipéUnique dans la région, l’ensemble de villas Miles Davis comprendra 17 maisons individuelles du T4 au T5 (de 90 à 140 m²) réparties en 3 îlots au cœur de l’écoquartier du Castelet (Clapiers) pour un prix de vente inférieur à celui du marché sur la commune (autour de 3.800 €/m²). “A ce jour 16 unités sur 17 ont déjà trouvé preneur !” soulignent les fondateurs d’ÉOCÈNE. En plus d’une grande aire de jeux pour enfants, de nombreux espaces verts ainsi que des jardins familiaux prévus sur ce nouvel espace de vie de 14 ha, les habitants des villas “Miles Davis” profiteront de la proximité de nombreux équipements collectifs préexistants (crèche, centre de loisirs municipal, école maternelle et élémentaire, collège...) et à partir de 2025 de la future ligne 5 de tramway.
Il y a 2 ans et 101 jours

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables

En pleine crise énergétique et sous la pression de l'urgence climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard en la matière.Le vote a été acquis par 300 voix "pour" et 13 voix "contre" (10 sénateurs LR - dont le président du groupe Bruno Retailleau - et trois centristes).Le projet de loi entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW."L'enjeu de ce texte est de lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets, ni plus ni moins", a déclaré la ministre de la Transition énergétique, qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche.Avec des résultats parfois surprenants: le texte qui a fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs a été voté par la grande majorité des sénateurs LR, alors que les députés du même parti avaient, eux, voté contre. Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.Mais l'écologiste Ronan Dantec dit craindre un dispositif "bloquant et ralentissant". Son groupe, comme le groupe CRCE à majorité communiste, s'est abstenu."Usine à gaz"Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a indiqué qu'il "attendait de l'État une très forte mobilisation des services". Engie s'est pour sa part félicité que le texte "prévoie notamment des délais d'instruction et de développement raccourcis dans les zones d'accélération dédiées".En revanche, des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz"."Si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre", estime Greenpeace France, tandis que le WWF appelle les maires, "au cœur du dispositif", à se mobiliser "pour donner un véritable coup d'accélérateur".Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie."Avec cette loi, l'agrivoltaïsme devient une filière à part entière de l'énergie solaire", a salué France Agrivoltaïsme qui estime qu'il pourrait représenter "près de 60% des volumes de panneaux photovoltaïques déployés d'ici 2050".Fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Et le pays ne devrait pas atteindre les objectifs qu'il s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023, selon une étude publiée fin janvier.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 GW de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note le baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...), le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie, dont le nucléaire.
Il y a 2 ans et 101 jours

1er chantier réalisé en France avec la nouvelle membrane d'étanchéité auto-adhésive Rubbergard EDPM SA d'Elevate

Cette solution innovante, conjuguant les performances de la membrane traditionnelle à la technologie Secure Bond brevetée, regorge d’atouts sur les chantiers : gain de temps multiplié par 2,5 en moyenne, qualité de mise en œuvre, confort de pose, durabilité...Autant d’avantages qui ont séduit la SARL HABIT-TOIT, spécialisée dans les travaux de couverture et de bardage. Son dirigeant Cyril Lebeury travaillait déjà depuis plusieurs années avec les membranes d’étanchéité ELEVATE (RUBBERCOVER EPDM et RUBBERGARD EPDM). Il a testé et approuvé cette nouvelle version auto-adhésive sur le toit de son propre bâtiment de 750 m2 devant accueillir ses bureaux, son atelier et une zone de stockage à Lessay (50), dans le Parc d’activité de Gaslonde.La mise en œuvre des 750 m2 de nappes RUBBERGARD EPDM SA a été réalisée le 12 octobre dernier par le dirigeant de la SARL HABIT-TOIT. S’agissant du premier chantier français avec cette membrane d’étanchéité EPDM auto-adhésive, trois experts techniques ELEVATE étaient présents ainsi que trois chez SVET, le distributeur agréé de la marque dans l’Ouest, pour les accompagner à chaque étape. En une seule journée, le bâtiment sur charpente bois était ainsi mis hors d’eau.Pour Jean-Luc ROUDAUT, Responsable Technique et Prescription des membranes ELEVATE chez Holcim Solutions and Products : « La formation a été effectuée directement sur le chantier. Les experts techniques d’ELEVATE ont montré une première fois la nouvelle technique de pose. L’entreprise, connaissant déjà bien les systèmes ELEVATE, a très vite pris ses marques. Cette solution auto-adhésive ouvre des possibilités pour les couvreurs, qui font face, comme beaucoup, à une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Elle permet de traiter les chantiers plus efficacement tout en garantissant une qualité optimale. »* Depuis le 3 octobre 2022, le nom de la société FIRESTONE BUILDING PRODUCTS a changé pour Holcim Solutions and Products, et la marque de son offre de produits change et devient ELEVATE.Pose simplifiée, confort maximiséUne fois la membrane de 3m de large déroulée et placée au bon endroit sur le toit, en suivant le plan de calepinage, il suffisait aux deux couvreurs de décoller le film protecteur et de maroufler la nappe, repositionnable si besoin. Plus d’application de colle même en liaison, plus de temps d’attente entre la couche sur le produit et celle sur le support et plus d’émanations de solvants ! La colle étant directement intégrée à la membrane EPDM, nul besoin de déplacer des seaux d’adhésifs. Un confort supplémentaire pour le professionnel !Adhérence uniforme et pérenneL’adhésif Secure Bond est appliqué en usine sur toute la membrane RUBBERGARD EPDM SA. Le grammage est identique jusqu’aux extrémités pour une adhérence parfaite. Un gage de sécurité pour l’entreprise et les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, qui ne craignent plus les vents violents. Sur ce chantier, il faisait environ 10°C mais RUBBERGARD EPDM SA peut être installée même si les températures sont négatives (jusqu’à -7°C). Un réel avantage pour les professionnels qui souhaitent pouvoir poser toute l’année. Cette membrane, d’1,5 mm d’épaisseur, conserve les mêmes performances que la version classique. Grâce à une haute résistance à l’ozone, au rayonnement UV et aux températures extrêmes, elle jouit d’une durée de vie de plus de 50 ans.Pour Cyril Lebeury, Dirigeant de la SARL HABIT-TOIT : « Cette solution nouvelle génération constitue un vrai gain de temps sur chantier. La plupart des projets que nous réalisons sont résidentiels mais nous avons parfois du tertiaire ou des toitures de maisons individuelles de plus de 100 m2. Si nous avons un impératif de temps par exemple, on sait qu’on pourra prescrire les yeux fermés ce produit auto-adhésif. Pour le reste, on poursuivra avec la version EPDM classique d’ELEVATE. Cela fait 4 ans qu’on installe cette membrane d’étanchéité et nous en sommes plus que satisfaits. Elle est 3 fois plus légère que le bitume, limitant ainsi le poids en charpente. Elle est également plus facile à travailler et plus pérenne. »Fiche chantierChantier : Construction de bureaux, d’un atelier et d’une zone de stockageMaître d'ouvrage et entreprise de pose :SARL HABIT-TOIT - Zone d’activités de Gaslonde - 50430 – LessayCyril Lebeury, Dirigeant - 06 85 28 26 57 - lebeurycyril@orange.frTaille de l’entreprise : 2 salariésDistributeur agréé des systèmes Elevat :SVET - ZI Le Petit Bourbon - 85170 BellevignyAlexis Raison, Technico-commercial - 02 51 24 52 49 - alexis.raison@svet.frDescriptif du chantier : Construction d’un bâtiment de 750 m2 sur structure bois. Faux plafond avec une isolation laine de verre en intérieur.Pourquoi ces travaux ? Création de ses propres bureaux alors qu’auparavant l’entreprise était dans un bâtiment en location.Produits Elevate : 750 m2 de membranes d’étanchéité auto-adhésives RUBBERGARD EPDM SA (sur support bois - possible également sur panneaux de recouvrement ISOGARD HD 12,7 mm). Gain de temps multiplié par 2,5 en comparaison d’une solution EPDM classiqueAdhérence uniforme pour une qualité de mise en œuvre et une pérennitéConfort de pose : pas de colle, pas d’odeurs...Durabilité de plus de 50 ans de la membrane : anti-ultraviolets et anti-racineépaisseur d’1,5 mm pour une résistance maximale au poinçonnementélasticité de plus de 300% absorbant les mouvements de l’ossature boisnappes d’une largeur de 3 mFormation sur chantierDébut et fin du chantier : Mise en œuvre de l’EPDM le 12 octobre 2022 Début du chantier : Août 2022Fin du chantier : Janvier 2023
Il y a 2 ans et 102 jours

Retraites : moins de grévistes mardi, pour le 3e jour de grèves

Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent continuer à mettre la pression sur l'exécutif, après avoir réussi à mobiliser les 19 et 31 janvier plus d'un million de manifestants dans les rues selon les autorités, le double selon les syndicats, alors que les députés ont entamé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale.Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février. EducationLe taux d'enseignants grévistes était de 14,17%, dont 14,60% dans le primaire et 13,75% dans le secondaire (collèges et lycées), selon le ministère de l'Education nationale.Ces chiffres ne prennent pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances scolaires.Les syndicats enseignants n'ont pas donné à ce stade de chiffres de mobilisation.Le 31 janvier, le taux d'enseignants grévistes avait été de 25,92%, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50% de grévistes.Aux universités de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi.TransportsLe trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF mardi, mais moins que lors des deux journées d'action précédentes, la mobilisation semblant reculer, avec 25% de grévistes contre 36% le 31 janvier et 46% le 19, de direction estimait le taux de grévistes à plutôt 56% des opérateurs des équipes du matin, contre 55% le 31 janvier et 65% le 19.Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.Engie relevait mardi en milieu de journée 24,6% de grévistes sous statut spécifique d'électriciens et gaziers, contre 40% le 19 janvier et 34,3% le 31, sans conséquences prévisibles pour ses clients.Côté électricité, il y avait 30,3% de grévistes parmi l'effectif global à la mi-journée chez EDF selon la direction, en nette baisse (40,3% le 31 janvier).La production électrique était réduite de 4.120 MW en fin de matinée, l'équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures, selon le site internet du groupe.La CGT en Loire-Atlantique a revendiqué une mise "en sobriété énergétique" d'une vingtaine de radars routiers du département. Fonction publiqueUn peu plus de 11% des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 19,4% lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites, et 28% lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique.Autres secteursA La Poste, la direction relevait 4,69% de grévistes à la mi-journée.A l'usine Bel de Sablé-sur-Sarthe, qui produit notamment Kiri, Boursin et Cousteron, les lignes de production "tournent au ralenti: "On est mobilisés", a indiqué Xavier Darondeau, élu CFDT au CSE.
Il y a 2 ans et 102 jours

Énergies renouvelables : les principales mesures du texte qui devrait être définitivement adopté

En pleine crise énergétique et sous la pression du réchauffement climatique, ce texte a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Après avoir fait l'objet d'un compromis entre députés et sénateurs, il doit être adopté dans l'après-midi, au cœur d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Il entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher qui a bataillé ferme pour se ménager des appuis dans les oppositions à droite comme à gauche."Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé devant les députés qui ont donné la semaine dernière leur dernier feu vert.Le texte s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets."Idéologie anti-éolienne"Dans les deux chambres, comme en commission mixte paritaire, les négociations les plus âpres ont notamment porté sur la planification des zones d'accélération du déploiement des énergies renouvelables, avec l'aval des communes, et sur les possibles zones d'exclusion.Les élus locaux "proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné Agnès Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Pour Greenpeace France, "si le texte est plutôt satisfaisant sur l'éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l'éolien terrestre"."L'idéologie anti-éolienne a trop influencé cette loi", a souligné un de ses représentants dans un communiqué.Autre sujet sensible, l'encadrement de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie.A fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.Une étude publiée fin janvier a estimé que la France ne devrait pas atteindre les objectifs qu'elle s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023.Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 gigawatts (GW) de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note ce baromètre annuel Observ'ER.Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...) le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'Observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie.Un dernier texte qui prendra en compte le débat public sur le nucléaire, mais que les parlementaires auraient souhaité examiner avant les deux textes techniques d'accélération.Les principales mesures du texteAlléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroute et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables doit permettre à la France de rattraper son retard.Des objectifs ambitieuxEn France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, une part plus faible qu'ailleurs en Europe et déjà en-deçà de l'objectif fixé en 2020 de 23%.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW, et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Délais réduitsIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer la réalisation des projets, l'objectif étant de raccourcir significativement les délais.Le gouvernement veut notamment réduire certains recours, en reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" pour des projets d'énergies renouvelables.Planification et approbation des communesC'était un des sujets les plus sensibles du texte.Après un compromis trouvé au Sénat, les maires pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones d'accélération, prioritaires pour déployer des projets d'énergies renouvelables.Pour la validation de ces zones "propices", l'avis conforme des communes sera requis. Et seuls les territoires qui donnent leur feu vert pour ces zones d'accélération pourront également définir certains "secteurs d'exclusion", sans énergies renouvelables.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient des élus LR pour l'ensemble du territoire. À l'exception de procédés de production en toitures, les zones d'accélération ne pourront être incluses dans les parcs nationaux et les réserves naturelles.AcceptabilitéL'Assemblée a adopté des amendements écologistes pour instaurer un observatoire et un médiateur des énergies renouvelables.Pour une meilleure "acceptabilité", les députés ont ajouté au texte un objectif paysager incitant les collectivités à "veiller à limiter les effets de saturation visuelle", notamment des éoliennes.Afin de mieux répartir les énergies renouvelables sur le territoire, le texte rend possible une modulation tarifaire qui inciterait des porteurs de projets à s'installer dans des zones aux conditions naturelles a priori moins favorables.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux dans des "friches". Il facilite aussi l'implantation dans les communes de montagne. Il impose l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 1.500 m2 avec des ombrières photovoltaïques.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer pour améliorer la planification et accélérer leur développement.L'Assemblée a rejeté en séance des amendements LR réclamant que les zones d'implantation soient situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Seront toutefois "ciblées en priorité des zones propices situées dans la zone économique exclusive", soit un peu plus de 22 km des côtes, et en dehors des parcs nationaux ayant une partie maritime.RedistributionLes parlementaires ont retoqué un principe de ristourne sur la facture des riverains d'énergies renouvelables. Ils ont privilégié des mesures territoriales plus larges, laissant aux communes et intercommunalités la possibilité de financer des projets en faveur de la transition énergétique ou pour aider les ménages dans la lutte contre la précarité énergétique.AgrivoltaïsmeLe texte entend définir "l'agrivoltaïsme", combinant exploitation agricole et production d'électricité, par exemple avec des panneaux solaires montés sur des pieds, permettant la culture voire le passage d'animaux. La production agricole devrait rester "l'activité principale" ou les installations être "réversibles".
Il y a 2 ans et 102 jours

Photovoltaïque : le best of des fake news les plus répandues

De nombreux décideurs n’avaient pas vu venir ces progrès et, dans les débats actuels, on constate qu’ils sont encore nombreux à ne pas avoir pris en compte les données réelles du photovoltaïque d’aujourd’hui : on entend encore de nombreux arguments qui n’ont plus lieu d’être au sujet de cette énergie. Il est temps de distinguer le vrai du faux !Au sujet de la fabricationLes modules PV utiliseraient des terres raresFauxLes modules PV utilisés aujourd’hui ne contiennent pas de terres rares. Le composant principal est le silicium : il sert à faire les cellules PV, qui sont prise en sandwich entre 2 plaques de verre. (Le verre est aussi fait avec du silicium !)Mais NB : aucune terre rare dans le photovoltaïque !Il y aurait bientôt pénurie de siliciumFauxLe silicium, le 2ème atome le plus présent sur terre (juste après l’oxygène), et facile d’accès (partout dans la croûte terrestre).Il n’y a pas de pénurie de silicium et il n’y en aura pas. Il n’y a pas de pénurie de matière première. Parfois, en raison de la forte croissance de la demande, il y a des demandes supérieures à la capacité des usines qui purifient le silicium. Cela est temporaire et résolu par l’augmentation de capacité de ces usines.La rareté des matériaux n’est donc pas un frein pour le déploiement du PV à grande échelle.En fait s’il y devait y avoir un point de vigilance ce serait sur l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules… on pourrait avoir à le remplacer par un autre conducteur, si le marché PV continue son ultra croissance.Au sujet de son intérêt économiqueC’est cher et non compétitif Ce n’est plus vrai du tout.C’était vrai il y a 10 ans et encore plus il y a 20 ans. Le prix des panneaux était si élevé que le prix de revient de l’électricité solaire n’était pas compétitif face au réseau électrique. Le photovoltaïque étaient donc utilisé là où il n’y avait pas d’accès possible au réseau (par exemple les réémetteurs en montage.)Mais en 20 ans cela a changé de manière extraordinaire ! En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 !Cela a été réussi grâce aux pays qui ont compris, il y a 20 ans, qu’il y avait un énorme potentiel de baisse de prix, à condition de faire grossir les volumes fabriqués.D’abord le Japon, puis l’Allemagne, la Chine, les Etat Unis ont bien identifié ce potentiel : Ils ont subventionné le photovoltaïque pour faire grossir le marché et ainsi faire baisser les prix.Et cela a porté ses fruits :De 2012 à 2022, les prix du PV ont été divisés par 10 (et ils avaient déjà été divisés par 10 dans la décennie précédente. Les prix des panneaux PV ont donc été divisés par 100 en 20 ans !D’autres évolutions ont rendu l’électricité solaire compétitive :Le rendement qui était de 10% dans les années 1970, est de 24% aujourd’hui et se rapprochera des 30% sous peu…La durée de vie est passée de 10 ans dans les années 80, à plus de 40 ans aujourd’hui. Les garanties des constructeurs sont de 30 ou 35 ans, avec moins de ½ % de perte de puissance par an ! Dans 35 ans, un panneau acheté aujourd’hui fonctionnera encore et aura plus de 82% de la Puissance initiale ! Quel autre produit industriel à une telle durée de vie et une telle garantie ?Les onduleurs (qui transforment le courant continue des panneaux en courant alternatif qui peut être injecté dans le réseau électrique ont gagné en rendement, et baissé en prix)Le métier d’exploitation de centrale PV c’est fortement professionnalisé en 20 ans.En conséquence de tous ces progrès, le prix de l’électricité PV a diminué de manière spectaculaire. Le solaire PV est maintenant compétitif par rapport aux autres sources d’énergie électriquel’électricité solaire coûte entre 5 centimes le kWh (50€/MWh) (pour une grande centrale au sol) et 16 centimes kWh (160€/MWh) pour une petite installation en toiture.Le nucléaire des centrales de dernière génération est de plus de 10 centimes/kWh (100€/MWh)L’électricité solaire est donc désormais compétitive, y compris par rapport au nucléaire.Et ce n’est pas fini, la baisse des coûts du solaire va continuer.On dit que cela coûte une fortune en subvention et demande beaucoup d’aides publiquesCe n’est plus vrai du toutDévelopper les énergies renouvelables a coûté de l’argent public, le temps d’aider le marché à décoller, jusqu’à ce que cette énergie soit compétitive.Aujourd’hui les solaire est compétitif ! D’ailleurs, Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui apportent des recettes à l’Etat et non l’inverse.Les montants sont très importants : la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) indique, que, dans les conditions actuelles toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale représenteront des recettes pour le budget de l’Etat, pour une contribution cumulée, de plus de 30 Md€ au titre de 2022 et 2023 Les filières contributives sont, par ordre d’importance : l’éolien terrestre, le photovoltaïque à hauteur, l’hydroélectricité et le biométhane.Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !Le PV ne rapporterait rien aux communes ?FauxLa production d’électricité photovoltaïque est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles sont installées les centrales photovoltaïques.Ordre de grandeur : une installation au sol de 20MW apporte plus de 60 000 € / an aux collectivité locales (Département et communauté de communes) dont au moins 20% directement à la Commune.Un parc PV sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux, sans solliciter les contribuables !Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver. En France, ça ne produirait presque pasFauxUn panneau produit plus en été par beau temps qu’en hivers pas temps nuageux, c’est une évidence.Cependant, un panneau PV produit bien de l’électricité toute l’année. Pour preuve : les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux solaires, toute l’année. Ils fonctionnement été comme hivers.La quantité d’énergie produite sur l’année est importante.En France, en moyenne 1kWc (soit 5m²) environ 1300 kWh/an (1,3 MWh/an), soit un peu plus de la moitié de la consommation électrique moyenne d’un français (2200 kWh/an).En France, bien que l’on ne soit qu’au début, en 2021, le solaire PV a déjà fourni 3% de l’énergie électrique consommée en France (contre 2,8 % en 2020), (3% = 14,3TWh)Les panneaux solaires ne fonctionneraient que s’ils sont exactement orientés plein SudFauxUn panneau produit le maximum annuel s’il est orienté plein sud. Mais il ne perd que quelques % s’il est orienté sud-est ou sud-ouest. Aujourd’hui les panneaux sont bifaciaux, cela signifie de même la face arrière produit : si elle est orientée vers le sol, est fait de l’électricité grâce à la luminosité réfléchie sur le sol, que l’on appelle l’albédo. L’orientation et l’inclinaison des panneaux est une question d’optimisation de la production, mais on a une véritable souplesse d’installation.Au sujet de la pertinence environnementaleUne installation PV fournit-elle plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication ?Oui ! Beaucoup beaucoup plus !En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie qui a été nécessaire pour sa fabrication est de moins de 2 ans depuis des années. Il est même passé en dessous de 1 an avec les dernières générations de panneaux, qui utilisent de moins en moins de matière, pour une puissance de plus en plus forte). Or un panneau dure plus de 40 ans. Un panneau fournit donc 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication. Ce ratio est donc excellent et place le photovoltaïque parmi les meilleures énergies.Un panneau PV pollue et ne se recycle pas ?Faux et archi fauxEn masse, près de 95 % d’un module en fin de vie est valorisé. La filière est parfaitement organisée.Aujourd’hui on récupère le silicium (du verre et des cellules) pour en refaire du verre. Le cadre en aluminium (un autre matériau qui se recycle très bien). Le métal argent qui est utilisé pour les connexions électriques. Il ne reste que 5% de matière non recyclée, mais l’amélioration continue.Le recyclage est bien organisé : l’éco-organisme SOREN, se charge de collecter les panneaux usagés, et de les recycler. Faire recycler un panneau ne coûte rien à son propriétaire, quelle que soit la marque et l’origine du panneau, car une éco participation a été payée initialement pour financer la collecte, le tri et le recyclage.La France est l’un de premier opérateur européen de cette activité de recyclage.Bref un panneau solaire se recycle très bien et la filière est bien organisée.Un système PV émettrait beaucoup de CO2FauxLe solaire est l’une des sources d’électricité très faiblement émettrice de CO2 !Une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne30 gCO2eq/kWh. (Ce, en intégrant tout le cycle de vie, y compris si le panneau vient de Chine)C’est 16 à 33 x moins que les énergies fossiles. (Les centrales à énergie fossiles (à gaz, charbon ou fioul) émettent 500 à 1000 gCO2eq/kWh.)C’est 8 x moins que la moyenne des énergie électriques du réseau européen (les émissions moyennes du système électrique européen étaient de 231 gCO2eq/kWh en 2020 soit 8 x plus.Non seulement le PV émet peu de CO2, mais, avec la prolongation de la durée de vie d’un panneau, et la perspective de fabrication de panneaux en Europe, les progrès techniques de fabrication font que ce ratio pourra encore s’améliorer en descendant jusqu’à ce ratio pourra encore s’améliorer en tombant à 15g puis 10 CO2eq/kWh !Bref : le photovoltaïque est l’une des meilleures solutions pour produire de l’électricité décarbonéeUne installation PV au sol dégraderait les solsFaux !Les producteurs d’installation PV, à partir de panneaux installés au sol s’engagent à tout démonter à la fin du projet (dans 30 ou 40 ans) s’il n’est pas reconduit pour une nouvelle période (ce qui sera souvent fait en plaçant une nouvelle génération de panneaux). C’est assez simple car les supports sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol (sans le moindre béton).NB : soulignons que toute grande installation PV au sol fait l’objet d’une étude d’impact environnemental préalablement à l’obtention de son permis de construire !Le photovoltaïque au sol c’est visuellement hideuxTout est relatif !Ce n’est certes pas invisible, mais c’est souvent très discret : de nombreuses personnes roulent chaque matin à côté d’un champs PV (au sol le long d’une autoroute, sans le savoir, car des haies installées à la périphérie cachent bien le site. En tous cas, ce n’est pas en hauteur, cela ne fait pas de bruit… l’impact visuel est souvent très limité.En tous cas c’est moins visible qu’une centrale au charbon, qu’une centrale nucléaire, etc, etc.NB l’étude d’impact prend en compte l’impact visuel lors de la conception du projet.Au sujet de l'exploitation des centralesLes panneaux solaires, demandent beaucoup l’entretienFauxParmi tous les moyens de production d’électricité, le photovoltaïque est celui qui demande le moins d’entretien : pas de mécanique, aucune pièce en mouvement, pas de carburant à apporter… etc. C’est bien pour cela que nos satellites sont tous électrifiés par panneaux solaires (il n’est pas nécessaire d’envoyer un “astronaute de maintenance” tous les mois !) Mais aussi les balises en mer, les réémetteurs télécom en haute montagne, les refuges alpins, etc. Partout où il est difficile d’envoyer un technicien de maintenance, le photovoltaïque a été choisi avant tout pour sa simplicité d’entretien.C’est aussi cette simplicité qui explique que les panneaux aient une garantie de 35 ans.Cependant, dans une installation PV il y a aussi des onduleurs électroniques. Ils ont en général une durée de vie de 10 à 15 ans. Ils sont généralement contrôlés à distance et remplacés lorsque nécessaire….En bref de l’entretien oui, mais beaucoup moins que les autres moyens de production d’électricité.Un panneau solaire, c’est fragile ?FauxC’est plus solide qu’une fenêtre de toit. C’est équivalent à un pare-brise d’automobile… et plus solide que des tuiles.Bref, ce n’est pas incassable, mais ce n’est pas fragile.Au sujet de la vision à l’échelle nationale, à moyen termeLa France est en retard sur ses objectifsC’est vrai, malheureusementLa programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023. La Fr est le seul pays de l’UE en retard sur ses engagements. Le rattrapage du retard coûtera 500M€ au Gvt français (et donc au contribuable).La France annonce qu’elle veut accélérer et changer d’échelle et développer plus de « fermes solaires ».Une ferme solaire, c’est du photovoltaïque sur une ferme agricole ?NonCette expression vient d’une traduction littérale de l’anglais « photovoltaïc farm ». Un ferme photovoltaïque est tout simplement une installation de panneaux photovoltaïques, au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bon français on devrait dire une « centrale photovoltaïque ».Développer plus de fermes solaires, c’est développer plus d’installations de grande surface…A ce sujet, on dit que les surfaces nécessaires seraient hallucinantesFauxAyons les ordres de grandeur en tête :La France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (annonce rappelée par le Pdt lors de son discours à Belfort en 2022. Multiplier le parc installé par 10 revient à atteindre 100 à 130 GW installés en 2050.=> la production sera alors de 160 TWh/an, soit 25% de la conso totale d’élec (qui sera de 640 Twh/an)Quelle surface faudra-t-il ?Si la moitié est installé sur des toitures, des parkings, l’autre moitié devra être installée au sol (c’est nécessaire pour atteindre l’objectif et pour produire une énergie très compétitive).Il faudrait donc installer 65 GW au sol ? Cela demanderait environ 60 000 ha = soit seulement 0,2% de la SAU, soit 2 millièmes des terres agricoles (* : La SAU totale de la France est de 29 millions d’ha). Et on ferait cela en 22 ans (d’aujourd’hui à 2055), il faudrait donc trouver 2 700 ha/an (60 000 / 22 = env 2727)Pour avoir un point de repère : C’est 10x fois moins que les terres que l’on affecte chaque année à la construction de maisons (27 000 ha par an en moyenne sur 2006-2016)Non la production d’une part importante de notre électricité par énergie solaire ne demande pas des surfaces hallucinantes. Nous n’aurons pas de choix cornélien à faire entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire !Donc la France a raison de vouloir accélérer !Les énergies renouvelables seraient un risque pour la stabilité du réseau ?FauxPour l’instant on fait de l’ordre de 3% du mix électrique en PV. L’objectif est de monter à 25% d’ici à 2050. Cela ne fera ne fera pas courir de risque sur la stabilité du réseau.Et c’est RTE qui le dit : RTE est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, changé notamment d’assurer la stabilité du réseau à moyen et long terme.Par ailleurs, RTE souligne aussi, qu’il est indispensable d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour répondre à la croissance de la demande d’électricité en France (quelle que soit la part qui serait produite par le nucléaire.)Pour aller au-delà de 25%, après 2050, il faudra sans doute continuer d’améliorer nos solutions de flexibilité et de stockage. Des travaux sont déjà en cours, mais il n’y a aucune raison de ne pas accélérer jusqu’en 2050.Les panneaux solaires sont fabriqués en ChineC’est vrai… tout comme votre téléphone portable !C’est vrai et c’est regrettable : avant moratoire des projets industriels étaient en préparation. Les tergiversations françaises les ont fait renoncer… Lorsque nous nous sommes arrêté les Chinois ont accéléré. Ils ont eu raison.Heureusement, ce n’est pas inéluctable : des projets de Giga Usines de production de panneaux solaires en France sont de nouveau à l’étude.C’est économiquement tout à fait possible, car le surcoût d’une main d’œuvre européenne (par rapport à la main d’œuvre chinoise) est compensé par la réduction des coûts de transport.Et on a toutes les compétences pour réussir une industrie PV en FranceUne R&D de haut niveau à l’INESDes champions des semi-conducteur (STM),Des champions de la conversion d’énergie (Schneider)Des industriels du Verre Saint-GobainDe grande compétence en ingénierie industrielle.Plusieurs projets de construction d’usine en France et en Europe sont en cours.Mais alors le PV contribue-t-il à notre indépendance énergétique ?Oui !Il faut bien distinguer l’usine et le carburant !Lorsqu’un panneau est installé, (d’où qu’il vienne) il va produire de l’électricité, là où il est installé, pendant 40 ans, sans que l’on n’ait rien à importer (ni gaz, niche charbon, ni uranium...)Le « carburant » est le rayonnement solaire. Aucun pays ne peut ne couper ce robinet-là. Donc même avec des panneaux importés, le solaire contribue à notre indépendance.Et ce sera encore plus vrai, encore plus satisfaisant, lorsque nous produirons les panneaux en France…Donc oui le PV contribue à notre indépendance énergétique.Ajoutons queLe PV peut se mettre en œuvre très vite si on le souhaite, au cœur des territoiresLe PV contribue aussi la baisse des prix de l’électricité donc au pouvoir d’achat des consommateurs et à la compétitivité de notre économie,Le PV contribue à la décarbonation de notre énergieLe PV peut apporter des services utiles au monde agricoleLe PV contribuera certainement à la réindustrialisation de la FranceIl est urgent d’évacuer les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles.Le photovoltaïque est l’une de plus belle raison d’être optimistes face aux défis actuels : Il faut que nous nous y engagions de manière unie, avec enthousiasme…Tribune de Stéphane Maureau, Directeur Général – CEO de UNITe (LinkedIn).
Il y a 2 ans et 102 jours

Manifeste : l’animisme postindustriel selon Françoise Raynaud

Au détour d’une recherche, une question : comment enrichir un lieu ou ne pas corrompre ce qu’il offre déjà ? En réponse, ce texte daté de 2012 mais redécouvert hier. Signé Françoise Raynaud, fondatrice en 2005 de Loci Anima,* il donne les éléments d’une réponse sensible. « J’ai un respect philosophique pour la nature qui nous entoure […] L’article Manifeste : l’animisme postindustriel selon Françoise Raynaud est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 102 jours

Enel met le paquet sur les panneaux solaires pour s'affranchir de la Chine

La création de cette gigantesque "chaîne de production nationale" constitue "un mouvement stratégique pour l'Italie et l'Europe", a déclaré lundi le PDG d'Enel, Francesco Starace, lors d'une visite du chantier.D'ici la mi-2024, l'usine 3Sun devrait ainsi voir passer sa capacité de production annuelle à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement, ce qui en fera "la plus grande usine de panneaux solaires d'Europe", selon Enel. Le groupe italien dépassera à ce moment-là l'usine de panneaux photovoltaïques du groupe suisse Meyer Burger située à Freiberg, dans l'est de l'Allemagne, d'une capacité annuelle de 400 mégawatts qui devra être portée à terme à 1 gigawatt.L'investissement dans cette "gigafactory" s'élève à 600 millions d'euros, dont 188 millions d'euros provenant de Bruxelles via le Fonds pour l'innovation et de Rome via le plan de relance européen post-Covid."Cet investissement a une forte signification politique, qui est celle de libérer notre pays de la dépendance étrangère, surtout de la Chine", y compris dans les énergies renouvelables, a commenté à Catane Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l'Environnement.La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires et en exporte une grande partie en Europe. Le projet à Catane, qui devrait être suivi d'un autre aux Etats-Unis, devrait créer 900 emplois directs et 1.000 indirects d'ici 2024, précise Enel dans un communiqué.Les travaux d'expansion ont commencé en avril 2022 et devraient être achevés en deux phases, avec 400 mégawatts opérationnels à partir de septembre 2023, avant la pleine capacité de 3 gigawatts prévue en juillet 2024.Cette augmentation de la capacité de production de panneaux solaires devrait permettre d'éviter le rejet de près de 25 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pendant leurs dix premières années d'exploitation, selon les calculs d'Enel.De même, cette extension de l'usine devrait éviter l'achat de près de 1,2 milliard de m3 de gaz par an, remplacés par de l'énergie renouvelable produite dans le pays, contribuant ainsi à diminuer la dépendance de l'Italie de la Russie dans ce domaine.Enel a été l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable. Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de sa production, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Sa filiale Enel Green Power a porté sa capacité d'énergies renouvelables dans le monde à 59 gigawatts en 2022, l'augmentant de 5,2 gigawatts.
Il y a 2 ans et 103 jours

PLASTOR récompense les plus beaux chantiers en vitrification 2021

Comme chaque année, les professionnels du parquet, partenaires de Plastor, ont l’occasion de participer aux Trophées de la Vitrification. Cet évènement permet de distinguer des chantiers d’exception, en valorisant leur aspect technique et décoratif, mais également la qualité du travail et le savoir-faire des artisans participants. Les parquets des chantiers primés ont bénéficié d’une protection et des performances des produits et systèmes Plastor.Les lauréats primés pour cette 13ème édition sont :– 1er Prix : La mairie de Rosheim (67), réalisée par l’entreprise Seb le Parqueteur (67).– 2ème Prix : Le Café de la Tour à Ploërmel (56), réalisé par l’entreprise Essentiel Parquet (56).– 3ème Prix : L’école de Bischoffsheim (67), réalisée par l’entreprise Seb le Parqueteur (67). Plastor – Mairie de Rosheim 1er PRIX : MAIRIE DE ROSHEIM (67) – Entreprise Seb le Parqueteur (67) Sébastien Jariel – Dirigeant de l’entreprise« Après plus de 20 ans d’expérience dans la rénovation, le ponçage et la vitrification des parquets, en mars 2020 j’ai décidé de créer ma société Seb Le Parqueteur à Hersbach. Je prépare, pose, répare et rénove tous types de parquets, quelle que soit leur essence. J’interviens aussi bien chez les particuliers, les commerçants que dans des lieux collectifs. » « La mairie de Rosheim souhaitait réaliser des travaux de réhabilitation et de réaménagement. L’entreprise Menuiserie Hoffbeck et fils a répondu à l’appel d’offre et a été retenue pour participer au chantier. Le gérant de cette entreprise fait souvent appel à mes services et ce fut le cas pour ce chantier. J’ai travaillé en sous-traitance pour la rénovation du parquet en chêne à bâton rompu de la salle de réception et de la salle de mariage, d’une surface totale de 250 m2, ainsi que la salle du patrimoine de 30 m2 située au rez-de-chaussée.J’ai utilisé plusieurs grains pour les différentes phases de ponçage (40, 60, 80 et 120). Après avoir passé une couche de fond dur PRIM’SO Plastor, j’ai appliqué une première couche de vitrificateur PUR-T®3 DUO satiné incolore, conseillé par ma commerciale Plastor. J’ai procédé à un léger égrenage avant de passer la seconde couche.Je préfère cette finition car elle atténue les rayures et offre un aspect chaleureux au bois. De plus, ce vitrificateur en phase aqueuse est plus agréable à appliquer car il ne dégage pas d’odeur. Pour réaliser la finition, j’ai utilisé un rouleau de 50. Très pratique, il permet de gagner du temps sur de grandes surfaces. Je suis très satisfait du résultat obtenu.Avec Plastor, je suis sûr du résultat, je travaille avec eux depuis 2011. Je connais bien la qualité de leurs produits et les équipes Plastor sont à l’écoute et très réactives. Lorsque j’ai un doute, j’appelle sans hésiter ma commerciale ou le service technique. » Seb le Parqueteur134 Grande Rue – 67130 Hersbach – Tél : 06 42 00 69 09 – www.sebleparqueteur.fr Plastor – Café de la Tour à Ploërmel 2ème PRIX : CAFÉ DE LA TOUR À PLOËMEL (56) – Entreprise Essentiel Parquet (56)Christophe CHESNAIS – Dirigeant de l’entreprise« En 2019, j’ai créé mon entreprise Essentiel Parquet à Néant-sur-Yvel. Nous sommes spécialisés dans le ponçage et la rénovation de parquets, d’escaliers… pour les particuliers, les professionnels et les collectivités. » « Le propriétaire du restaurant Le Café de la Tour, situé au cœur du centre-ville de Ploërmel, a fait de nombreux travaux de rénovation et d’aménagement et c’est par le bouche-à-oreille qu’il a fait appel à nos services. Il souhaitait rénover le parquet en châtaignier présent au rez-de-chaussée et à l’étage, dans la salle de restauration, ce qui représentait 160 m2 de surface.Pour redonner une nouvelle jeunesse au parquet, j’ai entièrement poncé les surfaces avant d’appliquer une couche de fond dur PRIM’SO Plastor. J’ai ensuite passé 2 couches de vitrificateur PUR-T®3 DUO satiné incolore. Cette finition satinée permet de faire ressortir le veinage naturel du bois.Pendant ma formation au métier du bois, j’ai utilisé les produits Plastor. Lorsque j’ai lancé mon activité, j’ai donc continué à travailler avec la marque. Je connais bien les produits, leur qualité et le résultat que l’on peut obtenir. De plus, j’ai un très bon relationnel avec mon commercial. Il est toujours de très bons conseils et réactif pour répondre à mes besoins. Lorsque je passe une commande, elle est traitée dans les meilleurs délais. » ESSENTIEL PARQUET27 Grande Touche – 56430 Néant-sur-Yvel – Tél : 06 43 35 10 12 – www.e-parquet.fr Plastor – Ecole de Bischoffsheim 3ème PRIX : ÉCOLE DE BISCHOFFSHEIM (67) – Entreprise Seb le Parqueteur (67)Sébastien Jariel – Dirigeant de l’entreprise « L’école de Bischoffsheim a été récemment rénovée. Une extension a été créée pour relier les 2 bâtiments principaux. J’ai réalisé la pose et la vitrification du parquet sur chant en chêne dans 8 salles (4 salles dans chaque bâtiment).Le parquet était tout neuf. Les travaux ont été effectués en 2 phases avec une surface de 250 m2 puis une autre de 350 m2. Pendant la première phase, j’ai cohabité avec le carreleur et le peintre, également présents sur le chantier.Pour le parquet sur chant, les lames étaient assemblées et scotchées en format standard en usine. J’ai commencé par un ponçage très fort avec du grain 40 en diagonale pour enlever les désaffleurs des lames de parquet afin d’obtenir une surface lisse. Les ponçages suivants ont été réalisés dans le sens du bois avec du grain 60 et 80, puis les bords ont été faits avec du grain 80. J’ai utilisé du liant de rebouchage Plastor, mélangé à de la sciure de bois très fine obtenue lors du ponçage au grain 80, pour reboucher les imperfections et les interstices entre les lames. Un léger égrenage au grain 80 a été nécessaire avant l’application de la couche de fond dur Prim’So Plastor.Pour l’application de la première couche de vitrificateur PUR-T®3 DUO satinée incolore, j’ai utilisé un rouleau de 50, très pratique pour vitrifier de grandes surfaces et il fallait que le chantier avance vite.Entre 2 couches de vitrification, j’ai légèrement égrené la surface pour enlever les impuretés et les fibres de bois relevées. Je voulais une surface parfaitement propre. Ensuite, j’ai passé une seconde couche pour obtenir une surface lisse et une finition parfaite. » Seb le Parqueteur134 Grande Rue – 67130 Hersbach – Tél : 06 42 00 69 09 – www.sebleparqueteur.fr Les produits PLASTOR utilisés par les lauréats Liant de rebouchage Le liant de rebouchage est une résine synthétique à mélanger à la sciure de ponçage, la plus fine possible. Il est destiné au rebouchage des joints et des imperfections du bois. Il convient également pour le surfaçage des parquets en bois sur chant, bois de bout, parquets en lames ou en panneaux, quelle que soit l’essence. Il est compatible avec toutes les teintes et finitions de la gamme Plastor. Fond dur PRIM’SO Doté d’un haut pouvoir pénétrant qui lui permet de former une base d’accrochage idéale pour la finition, le fond dur universel PRIM’SO est compatible avec tous les vitrificateurs Plastor (en phase aqueuse et en phase solvant). Sa fonction bouche-pores neutralise les anti-oxydants pour assurer le parfait séchage de tous les vitrificateurs parquet.D’un grand confort d’utilisation, PRIM’SO sèche rapidement et est sans odeur gênante. Par ailleurs, il donne une légère couleur miel au parquet et convient pour tous types d’essences, aussi bien sur bois neufs que sur bois anciens. Vitrificateur PUR-T®3 DUO Le PUR-T®3 DUO Plastor est un vitrificateur polycarbonate bicomposant en phase aqueuse pour les pièces à fortes contraintes et lieux publics. Constitué d’un mélange 90/10, il est très agréable à appliquer. Gras, sans odeur gênante et classé A+, il donne un bon garnissant, un film non jaunissant et un temps de reprise important. Il permet de conserver la tonalité claire des bois lorsqu’il est utilisé directement sur bois brut. Il est parfaitement adapté aux parquets ou dérivés des bois intérieurs neufs ou anciens dans tous types d’essences.Enfin, il est formulé avec 0 % de NMP (N-Methyl Pyrrolidone) et NEP (N-Ethyl Pyrolidone). 3 aspects : mat, satiné et brillant.
Il y a 2 ans et 103 jours

Temponox, le nouveau système de tuyauterie en acier inoxydable de Viega

Le domaine d’application du système « Temponox » — chauffage/refroidissement — est reconnaissable au premier coup d’œil grâce aux deux lignes brunes sur les tuyaux, aux points correspondants et aux logos bien connus « eau non potable » sur les extrémités serties des raccords. Dans l’agitation quotidienne des chantiers, ces marquages évitent toute confusion avec les systèmes de tuyauterie en acier inoxydable de Viega pour l’installation d’eau potable.Une résistance à la corrosion exemplaireLa gamme « Temponox » de Viega est une excellente alternative pour les installations de chauffage et de refroidissement de qualité dans un milieu exigeant. Les tubes en acier inoxydable avec leurs raccords à sertir adaptés n’assurent pas seulement un aspect de haute qualité, mais garantissent également la longévité. Avec « Temponox », il n’y a aucun risque de corrosion, même lorsque l’humidité touche directement la surface du tube. Cette situation se produit souvent lorsque les raccords de radiateurs ne sont pas protégés correctement par le sol ou en raison de dommages accidentels lors de la construction. La protection contre la corrosion, exigée dans les installations de refroidissement, n’est donc plus nécessaire avec le système « Temponox ».Un système complet et attrayant « Temponox » se présente comme un système complet composé de tubes et de raccords dans des dimensions de 15 à 108 mm disponibles chez les grossistes spécialisés. De plus, le raccord à sertir a été testé par le TÜV Rheinland. Outre les éléments tels que les coudes, les pièces en T, les manchons, les raccords et les brides, tous les composants d’installation essentiels pour les systèmes de chauffage et de refroidissement sont disponibles. D’autres composants suivront rapidement. Les raccords à sertir sont équipés en usine de joints d’étanchéité en EPDM. Pour des exigences encore plus élevées, il est très facile de les remplacer par des joints en FKM. Ces derniers sont nécessaires pour les conduites de raccordement des capteurs tubulaires sous vide.Les raccords à sertir « Temponox » sont compatibles avec les machines à sertir Viega Pressgun 6 bien connues et leurs mâchoires correspondantes. Les artisans spécialisés peuvent donc utiliser leur outillage existant pour le système de tuyauterie en acier inoxydable de haute qualité.
Il y a 2 ans et 103 jours

Intégral Bois System : façade bois à structure béton intégrée

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Dans les Murs Bois Structurants, on distingue les réservations pour permettre le coulage ultérieur du béton. [©Intégral Bois System] Intégral Bois System (IBS) se définit lui-même comme un acteur local. « Notre zone de chalandise se limite à un rayon de 100 km autour de notre usine girondine de Baurech », indique Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 103 jours

Eiffage Savare propose une mixité des matériaux en kit

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine Plancher bois collaborant dalle en béton développé par Eiffage Savare. [©Eiffage] Depuis son origine, il y a 40 ans, Savare est un expert de la construction bois, à la tête de trois usines basées en Normandie. Il propose des solutions sur mesure, des charpentes traditionnelles ou industrielles, des murs et des façades à ossatures bois. Ainsi que des poteaux, des planchers et des poutres en bois. Jusque-là, rien de moins normal. Mais en intégrant la branche Construction du groupe Eiffage en 2018, l’industriel s’est offert les moyens de passer à un échelon supérieur… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 104 jours

Initiales BB par A2C Matériaux

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Pose d’une Dalle BB d’A2C Matériaux sur le chantier de la tour Wood’Up, à Paris. [©ACPresse] C’est un futur décarboné que propose A2C Matériaux avec sa Dalle BB. Cette solution constructive inédite utilise le meilleur du béton et du bois. D’où ses initiales BB ! Le premier argument est de permettre aux utilisateurs de profiter de la construction hors site. En effet, la Dalle BB est préfabriquée en usine. Elle s’articule autour d’une dalle nervurée réalisée sur mesure. Pour réduire au maximum l’empreinte carbone, l’industriel met en œuvre une formulation de béton bas carbone et des armatures en acier recyclé. Entre les nervures prend place un isolant biosourcé à base de fibres de bois : le panneau Pavawall GF d’une capacité de 130 kg/m3, issu de l’offre Pavatex (groupe Soprema). En plus d’alléger et d’isoler l’ensemble de la structure, les panneaux autorisent l’intégration de réseaux (électricité, eau…). En usine, toutes les réservations sont pré-découpées dans l’isolant. Sur chantier, il ne reste plus qu’à positionner les câbles et autres conduites, et à les connecter les uns aux autres. La Dalle BB est livrée sur camion. Il suffit juste de la reprendre et de venir la positionner à son emplacement définitif dans le bâtiment. Comme on le ferait avec m’importe quelle prédalle classique. L’opération finale est le coulage de la dalle de compression, d’une épaisseur de 5 cm. Le béton préconisé est, ici encore, une formulation bas carbone. Mais un béton standard reste aussi utilisable. Une marque sous licence L’offre de Dalles BB se décline en une gamme complète d’épaisseurs oscillant entre 20 et 35 cm (dalle de compression incluse). Sous DTA depuis juillet 2022, elle affiche un bilan carbone final intéressant, de l’ordre de 27 kg.éqCO2/m2. A comparer aux 53,5 kg d’un plancher béton de référence… D’un poids de 350 kg/m2, la Dalle BB offre une portée allant de 6 à 10 m. L’année 2022 a été un excellent cru pour son développement. Pas moins de 33 000 m2 ont été préfabriqués et posés. Dont 7 000 m2 prévus sur e chantier de construction de la tour Wood’Up, dans le quartier Massena, à Paris. Une opération à découvrir en détail dans Béton[s] le Magazine n° 105 – Mars/Avril 2023 Enfin, Dalle BB est aussi une marque, dont A2C Matériaux propose des licences. A ce jour, les industriels Capremib, Rector et Techni Préfa ont signé un accord pour en assurer la préfabrication et la commercialisation. Des offres qui devraient être opérationnelles dans les mois qui viennent, le temps d’adapter les outils de production. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !