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Il y a 4 ans et 214 jours

ECL – Econet : Réduire le pH de manière instantanée

Econet permet de réduire le taux de pH des eaux en lien avec le ciment de manière instantanée. [©ECL] Créée en 2011 par Marc le Foll, ECL a rejoint les écuries de start-up du CementLab. Elle a développé : Econet, des solutions de traitement des eaux de rinçage. « Nous intervenons au niveau du lavage des bennes à béton, des toupies ou des malaxeurs sur les chantiers, les usines de préfabrication ou encore les centrales à béton… sur toutes les eaux qui sont en lien avec le ciment, explique Marc Le Foll, dirigeant d’ECL. Ces eaux enregistrent un pH 13. Ce qui est très élevé. Selon la Loi de l’eau, il faut rejeter en milieu naturel une eau neutralisée entre pH6,5 et pH8,5. Nos stations Econet permettent de réduire ce pH de façon instantanée, immédiate, sans stockage ni bullage. Et ce, sur de très gros débits. » En effet, Econet comprend un système d’injection de CO2 breveté. C’est cette étape qui va neutraliser le pH de manière instantanée. L’eau peut ainsi être rejetée dans la nature ou recyclée dans le process de fabrication. De plus, la pré-filtration étant très importante, la société ECL dispose de différentes solutions, afin de traiter les boues et les matières en suspension. « Et ce, en amont de notre système Econet. » ECL propose tout un service de mise en circulation et de formation autour des stations. Il peut aussi créer une solution sur mesure en fonction de la demande. En vente ou en location, les stations Econet sont disponibles partout en France. Parmi ses chantiers de références, ECL compte Eole, Iter, l’extension de Monaco ou encore, le Grand Paris Express.
Il y a 4 ans et 214 jours

La Fnaim déboutée par la justice face au site PAP

Dans un jugement rendu le 2 novembre et consulté mercredi par l'AFP, le tribunal de commerce de Paris a débouté la FNAIM de ses demandes de dommages et intérêts et a condamné l'organisation à verser la somme de 5.000 euros à la société De Particulier à Particulier.Le tribunal a estimé que "PAP ne s'est pas rendu coupable d'actes de dénigrement" et que par ailleurs le site "ne se livre pas (...) à l'exercice illicite d'une activité d'entremise immobilière".PAP s'est félicité dans un communiqué d'être "officiellement reconnu comme étant une alternative aux agences immobilières, pas une agence immobilière".Dans une réaction écrite transmise à l'AFP, la FNAIM a annoncé faire appel de cette décision, estimant "qu'avec son nouveau service, PAP et les agences sont sur le même marché, et facilitent, moyennant rémunération, la vente de biens immobiliers. Dès lors, PAP prête bien son concours à la réalisation de ventes immobilières au mépris de la loi"."C'est une concurrence déloyale et ils en ont fait un pilier de leur communication, tout en dénigrant nos professionnels réglementés. Nous le déplorons et irons au bout de cette procédure", précise Jean-Marc Torrolion, le président de la FNAIM, cité dans ce message.La FNAIM avait assigné en justice le site PAP en juin 2019 et réclamait, entre autres, des dommages et intérêts à hauteur de 800.000 euros au titre du préjudice moral.Créé sous forme de journal papier dans les années 1970, le site PAP propose de passer des annonces immobilières et donc de mettre en relation les particuliers entre eux. Comme Leboncoin, il offre donc une solution alternative aux intermédiaires que constituent les agents immobiliers.La Fnaim se focalisait sur une interview datant de janvier 2019 sur franceinfo: interrogée sur le fait de vouloir la "mort" des agences, la présidente de PAP, Corinne Jolly, avait répondu par l'affirmative. Elle était venue présenter un nouveau service de "coaching" pour les particuliers qui, selon la Fnaim, s'apparente au travail réalisé par les agents immobiliers.
Il y a 4 ans et 214 jours

La Seine-Saint-Denis en visites virtuelles

En novembre et décembre 2020, aidée de la plateforme #ExploreParis, l’agence publique de développement touristique Tourisme ...En savoir plus Cet article La Seine-Saint-Denis en visites virtuelles est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 220 jours

Rémy Marciano, le territoire exposé

Depuis le 11 octobre 2020, la Galerie d’architecture à Paris accueille l’exposition L’architecture est un territoire, ...En savoir plus Cet article Rémy Marciano, le territoire exposé est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 214 jours

Le chantier de restauration de Notre-Dame pourra se soustraire aux schémas des carrières

RÉGLEMENTATION. Afin de faciliter et d'accélérer les travaux de rénovation de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Gouvernement a pris ce 18 novembre 2020 une ordonnance dispensant le chantier emblématique d'une obligation de compatibilité avec les schémas régionaux des carrières pour l'approvisionnement en pierres de taille.
Il y a 4 ans et 214 jours

Investissements et suppressions d'emplois en vue pour Ciments Calcia en France

REORGANISATION. Dans le cadre d'un plan de réorganisation et de modernisation, Ciments Calcia annonce un programme d'investissement d'environ 400 millions d'euros en France. Un plan qui prévoit aussi la suppression de 162 postes au nord-ouest de Paris.
Il y a 4 ans et 214 jours

Évènement : une balade-discussion dans l’exposition de Sarah Sze

À l’occasion de sa deuxième exposition personnelle à la Fondation Cartier, l’artiste américaine Sarah Sze (née en 1969) a créé deux installations immersives qui dialoguent avec l’édifice tout en transparence de Jean Nouvel. Si l’exposition « De nuit en jour » est actuellement fermée en raison de la crise sanitaire, la Fondation Cartier propose de la découvrir virtuellement à travers une balade-discussion animée par Sarah Sze et Bruno Latour. À rebours de l’esthétique « less is more » et l’économie de moyens prônés par l’art minimaliste américain, Sarah Sze sublime des objets issus d’un quotidien volontiers trivial. Dans l’exposition « De nuit en jour » à la Fondation Cartier, elle métamorphose l’architecture imaginée par Jean Nouvel en un cosmos fantasmatique avec deux installations créées in situ. Ces œuvres composites faites de divers objets et matériaux, à travers une profusion d’images et de choses, se font l’écho de notre monde technologique, puisqu’il est saturé de données digitales, d’informations visuelles et de produits manufacturés. Quelques jours avant l’ouverture de l’exposition, en octobre, Sarah Sze et le sociologue français Bruno Latour ont animé une balade-discussion autour des oeuvres. Le film est désormais disponible sur internet, ce qui permet de découvrir l’accrochage malgré le confinement. « De nuit en jour », du 24 octobre 2020 au 7 mars 2021, à la Fondation Cartier, à Paris. Pour en savoir plus, visitez le site de la Fondation Cartier et de Sarah Sze.Visuels : © Sarah Sze Photo © Luc BoeglyLa Rédaction
Il y a 4 ans et 215 jours

Podcast #2 – Le fabuleux destin d’Oscar Niemeyer

ACPresse – Oscar Niemeyer – Raconté par Nadia Zanoun ACPresse · Le fabuleux destin d’Oscar Niemeyer- Raconté par Nadia Zanoun Oscar Ribeiro de Almeida de Niemeyer Soares est né un matin de décembre 1907 à Rio de Janeiro, avec une grand-mère allemande et un grand-père arabe inscrits sur son arbre généalogique. Malgré ses ancêtres “exotiques”, qu’il ne renie pas, Niemeyer est brésilien jusqu’au bout des ongles. Assez pour déclarer très sérieusement : « ce n’est pas l’angle qui m’attire. Ni la ligne droite, dure, inflexible. Ce qui m’attire, c’est la courbe sensuelle que l’on trouve dans le corps de la femme parfaite ». Oscar est surtout de la race de ceux qui laissent une trace dans l’histoire, dans notre mémoire collective. Assez pour le tutoyer et l’appeler par son prénom. Comme un vieil ami. Brasilia (Brésil), Catedral metropolitana Nossa Senhora Aparecida de Brasilia. Ses influences tropicalisées Dans le cœur des Brésiliens, et dans l’identité populaire du monde, il est et restera celui qui a dessiné les bâtiments de Brasilia, la capitale nouvelle du Brésil, pays qui se déchirait jusque-là entre São Paulo, la travailleuse, et Rio de Janeiro, la fêtarde. Niemeyer a offert aux auriverde Brasilia, la moderne. C’est le président Juscelino Kubitschek qui lui confie le bébé, fer de lance d’un programme résumé en un slogan “50 ans de progrès en 5 ans”. Une idée solide, venant d’un garçon qui a échappé à un coup d’Etat hourdi, pêle-mêle, par l’armée, l’UDN (parti d’opposition) et les conservateurs-propriétaires terriens. Brasilia, Congresso Nacional. Oscar se met donc au croquis et dessine quelque trente bâtiments/monuments pendant que son ami Lucio Costa travaille sur le réseau urbain. Résultat de l’attelage, le Brésil a une nouvelle capitale, à l’époque à la pointe du modernisme, Brasilia sera classé à l’Unesco et Oscar recevra en 1988 le prix Pritzker. Au passage, Oscar inspire un mouvement qui, plus tard, accéléra la mise à bas de la dictature des militaires (1964-1985). Jorge Ben Jor et Gilberto Gil, guitares à la main créent un mouvement artistique appelé Tropicalisme, en réaction au nationalisme culturel de la dictature. Leur musique se veut universelle, mais teintée de leurs racines, le mouvement devient contestation et des cinéastes comme Glauber Rocha (“Le Dieu noir et le Diable blond”) ou le footballeur Socrates et la sélection brésilienne s’en réclameront. Tous voient en Brasilia la synthèse entre l’ouverture au monde et la culture brésilienne. Oscar ne renie rien : « j’ai Tropicalisé ce que j’avais appris du maître ». Comprenez, “j’ai fait du Le Corbusier sauce carioca”. Sao Paulo (Brésil), auditorium d’Ibirapuera. Le Corbusier, la chtouille et Fidel Castro Le maître en question c’est, en effet, Le Corbusier qu’Oscar rencontre en 1936 alors qu’il travaille comme élève de Lucio Costa sur le futur palais de la Culture de Rio. Au contact du Franco-Suisse, Niemeyer apprend le mouvement moderne et ses lignes géométriques pures. Ils travailleront ensemble sur le projet du siège de Nations Unies à New York, construit en 1947. Rio de Janeiro (Brésil), Sambodrome Marquês de Sapucai. Aux formes directes de Le Corbusier, Oscar a ajouté les courbes, qu’il dit être inspiré par les femmes, mais qui sont directement issues de l’influence culturelle de Rio. Les Brésiliens appellent ça “la bohème carioca”, faite de nostalgie, de liberté et des plaisirs de la vie. Dans le genre, Oscar se vantait d’avoir eu sa première blennorragie à 14 ans (la chtouille, oui). Dernier élément d’influence dans le trait du brésilien, le socialisme. Oscar adhère au Parti communiste en 1945 et s’exilera à Paris en 1967 pour non-conformité de ses idées avec celles du régime des militaires. Fidel Castro dira même un jour : « Oscar Niemeyer et moi sommes les deux derniers communistes de cette planète ». De la bohème carioca, une pincée de socialisme dans un moule du mouvement modernisme, voilà Oscar Niemeyer. Evidemment, ne respectant pas vraiment les règles architecturales des autres, il n’a pas vraiment respecté les siennes, insistant successivement sur l’un ou l’autre des leviers de son art. Trois œuvres sont emblématiques de ces trois courants qui se battaient et se mélangeaient dans le cerveau fécond de l’architecte. Brasilia et, plus particulièrement, son Congrès national sont de dignes héritiers de Le Corbusier. Le siège du PCF à Paris tient de l’architecture socialiste. Alors que le Sambodrome de Rio de Janeiro est le cœur vivant de la culture carioca. New York (USA), siège de l’ONU. Trois facettes, comme autant d’inspirations Première de ces trois œuvres, Brasilia est le chef d’œuvre d’Oscar, celui pour lequel il restera à jamais dans les livres d’histoire. C’est une œuvre monumentale rendue possible par l’amitié liant Oscar à Lucio Costa l’urbaniste et Juscelino Kubitschek, président novateur. Le Congrès national, pièce majeure de l’œuvre, est du plus pur style Le Corbusier : un mélange de lignes droites et de courbes à la géométrie logique. Deux tours parfaitement rectangulaires se répondent sur une esplanade où sont aussi implantées deux demi-coupoles l’une ouverte vers le ciel, l’autre fermée sur l’esplanade. Le béton y est utilisé sous ses formes brutes comme dans le blanc très apprécié par Niemeyer. Et même si Oscar trouvait que “sa” capitale avait très mal vieilli, elle reste aujourd’hui comme une référence de l’architecture moderne. Le siège du PCF à Paris sent, lui, évidemment beaucoup plus le socialisme. Volontairement assimilable à une forteresse interdite par ses couleurs, l’édifice n’en reste pas moins ostentatoire par sa coupole trônant au-dessus de la salle du conseil du comité central et par son indifférence de la topographie parisienne. Paris, siège du PCF. Ostentatoire, le Sambodrome de Rio l’est aussi, et c’est le but. L’une des dernières œuvres majeures d’Oscar est peut-être l’une de ses plus personnelles. Théâtre du célèbre carnaval de la ville, les lignes courbes du stade sont inspirées de ce fameux rendez-vous festif annuel. Oscar, et son double pécheur résidant en lui, ne pouvaient passer à côté du peuple torride qui arpente le Sambodrome, de la boisson, de la samba et des plaisirs de la chaire qui habitent le carnaval. Oscar ne pouvait pas ne pas être purement carioca pour ce projet-là. C’est ces trois mêmes facettes d’un même homme qui s’en est allé avec la disparition d’Oscar, laissant derrière lui plus de 600 bâtiments et autant d’hommages au béton, à la femme, à la fête et à la courbe. Adeus, ô arquiteto. ACPresse – Oscar Niemeyer – Raconté par Nadia Zanoun
Il y a 4 ans et 215 jours

Mouvements de lumière pour logements traversants par Ramdam, à Paris

  Cinq réalisations sont nommées au prix de la Première Œuvre 2020. Elles sont l'œuvre d'architectes âgés de moins de 35 ans au moment du dépôt de la demande de permis de construire en leur nom propre. En attribuant le prix de la Première Œuvre à une réalisation conçue par un architecte […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 215 jours

Ciments Calcia va investir 400 M€ en France et réorganiser plusieurs sites

Implantée à Gargenville (78), la dernière cimenterie francilienne, appartement à Ciments Calcia, devrait être convertie en un centre de broyage. [©ACPresse] C’est un programme d’investissements sans précédent de 400 M€ que vient d’annoncer HeidelbergCement. Il s’inscrit en totalité dans les engagements du groupe cimentier allemand pour une industrie décarbonée. Et vise en particulier à sauvegarder la compétitivité de sa filiale Ciments Calcia en France. Ceci, dans un contexte d’urgence climatique, économique et réglementaire… Ainsi, la cimenterie d’Airvault (79) bénéficiera, à elle seule, d’une enveloppe de 285 M€. Le projet : reconstruire la totalité de la ligne de cuisson. Les travaux devraient être engagés en 2022 pour une mise en service en 2025. Les autres sites concernés sont ceux de Bussac (17), avec un budget de 40 M€, de Beaucaire (30), avec 30 M€. Et, enfin, celui de Couvrot (51), avec 50 M€ prévus. « Ces investissements massifs, que le groupe HeidelbergCement a choisi de réaliser, viendront conforter la présence industrielle de Ciments Calcia en France pour plusieurs décennies,indique Catherine Barbier-Azan, directrice marketing et communication France de Ciments Calcia. En même temps, ils amélioreront les process industriels et l’efficience énergétique des sites concernées. Surtout, ils permettront de réduire leur empreinte carbone. » Gargenville, convertie en centre de broyage. En même temps que son programme d’investissements, HeidelbergCement a présenté la réorganisation profonde de deux sites de production de ciments. Ainsi que du siège social de Ciments Calcia, à Guerville (78). Première concernée, la cimenterie de Gargenville devrait être convertie en un centre de broyage. La ligne de cuisson et l’exploitation de la carrière attenante devraient être arrêtées. C’est le résultat des douze recours contre l’ouverture d’une nouvelle carrière nécessaire à la fourniture des matières premières du ciment… Toutefois, cette adaptation permettrait de pérenniser ce site stratégique, du fait de sa capacité d’approvisionnement du bassin parisien en ciments par voie fluviale. Cet arrêt est présumé pour la fin 2021. A partir de cette date, l’usine devrait être approvisionné en clinker à partir d’autres cimenteries françaises appartenant à Ciments Calcia.   La seconde réorganisation concerne la production de ciment blanc, à Cruas (07). Là, l’activité est déficitaire et sera donc stoppée. A priori, le site devrait être transformé en un terminal cimentier automatisé pour la distribution de ciment blanc, sans doute importé d’Italie (mais les choses ne sont pas actées). Une réorganisation en concertation Enfin, l’organisation du siège social serait revue afin de l’adapter aux transformations de l’entreprise… L’ensemble de ce projet de réorganisation entraînerait la suppression de 162 postes existants, mais aussi la création de 20 nouveaux.  L’ensemble des investissements ainsi que du projet de réorganisation a été présentés aux instances représentatives du personnel de l’entreprise, au cours d’une réunion extraordinaire du Comité social et économique central. Tout au long de la procédure de consultation des instances représentatives du personnel qui s’ouvrira début décembre 2020, la direction de Ciments Calcia a la volonté de privilégier la voie du dialogue. Le but est de permettre d’identifier les solutions d’accompagnement les plus adaptées pour les collaborateurs concernés.  Toutefois, l’industriel s’engage à mener ce projet de façon à respecter l’ensemble de ses obligations vis-à-vis des territoires.
Il y a 4 ans et 215 jours

EnerJ-Meeting 2021 : Trois rendez-vous sur le bas carbone à ne pas manquer

RENDEZ-VOUS. Le grand rendez-vous de l'efficacité énergétique et environnementale du bâtiment aura lieu à Paris le 15 avril 2021, et non plus en février, comme initialement prévu, afin de permettre son déroulement dans les meilleures conditions possibles. Deux autres rendez-vous régionaux sont prévus : à Lyon, le 22 juin, et à Nantes, le 28 septembre.
Il y a 4 ans et 215 jours

Restauration de Notre-Dame : les carrières vont pouvoir rouvrir

Les carrières de pierre de taille, nécessaires pour la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, bénéficieront de dérogations pour rouvrir, a annoncé mercredi 18 novembre le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres.
Il y a 4 ans et 216 jours

L’EPA Sénart et le Groupe Elcimaï remportent le Trophée Or Fimbacte pour leur projet d’Usine du Futur 4.0

L’Usine du Futur 4.0 lauréate du Trophée Or du cadre de vie 2020Le Jury du Festival Fimbacte a décerné au partenariat Elcimaï-EPA Sénart, le Trophée Or Prospectives, un prix qui vient récompenser l'offre innovante proposée par ces deux partenaires ; une initiative pragmatique et opérationnelle, répondant au besoin de redynamiser l’industrie française. « Ce prix récompense l’engagement différenciant et précurseur de notre territoire en faveur du retour en Ile-de-France d’activités industrielles innovantes ainsi que la vision prospective, l’audace et la ténacité dont les équipes de l’EPA ont fait preuve pour faire avancer ce projet inédit.», souligne Aude Debreil, Directrice générale de l’EPA Sénart. « Parmi les freins à l’attractivité du site France, les contraintes réglementaires et les délais d’implantation sont les premiers cités par les acteurs économiques internationaux. Nous sommes fiers d’avoir construit, avec nos partenaires, une solution unique pour remédier à cet état de fait, qui nous permet aujourd’hui de proposer aux industriels un terrain purgé de toutes les contraintes archéologiques et environnementales, prêt à recevoir les activités propres aux ICPE sans besoin pour le porteur de projet de déposer une déclaration, mais aussi prêt à la vente et à la construction »« Ce trophée constitue une reconnaissance nationale du bien-fondé et de l’unicité de notre offre souple, très innovante, intégrée, durable et juridiquement sécurisée », se félicite Christophe Chauvet, Directeur du développement du Groupe Elcimaï. « Avec l’Usine 4.0, nous pouvons désormais nous engager auprès de nos prospects industriels à livrer, sous 10 mois, un site en tous points conforme à leurs attentes, permettant une production industrielle Bas carbone en associant recyclage des matières premières et réversibilité de l’outil de production. »Une usine 4.0 « prête à construire » unique en FranceL’Usine du Futur 4.0 est l’aboutissement d’un partenariat débuté il y a 2 ans, entre l’EPA Sénart et le groupe Elcimaï, Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI) spécialiste de la conception et réalisation de sites de production à haute valeur ajoutée technologique. Conçue pour être un site de production clé en main, l’Usine du Futur 4.0 révolutionne l’offre de solutions d’implantation proposées aux acteurs industriels avec une proposition de valeur unique. Ce concept unique d’usine 4.0 est constitué d’une offre « packagée », réunissant un produit immobilier à hautes performances productives et environnementales, et d’un foncier « prêt à construire » de 5,3 hectares, identifié et proposé par l’EPA Sénart, situé sur le parc d’activités du Bois des Saint-Pères, un parc dédié aux porteurs de projets industriels innovants, sur les communes de Cesson et Savigny-le-Temple (77) au cœur de l’agglomération de Grand Paris Sud.Conçue selon le concept d’Enveloppe Industrielle Durable (EID ®) du Groupe Elcimaï, l’Usine du Futur 4.0 est couplée à un jumeau numérique réalisé en mode BIM, permettant une complète adaptabilité du site à l’évolution des activités de ses occupants sans aménagement lourd, en rendant le processus de production indépendant de la structure immobilière. La superficie cible du site est ainsi de 22 000 m2 - correspondant à la moyenne des demandes d’implantation d’activités industrielles récentes sur le territoire de l’EPA Sénart – mais pourra être modulée selon les besoins de l’industriel preneur. Jeudi 17 septembre 2020, le Groupe Elcimaï a obtenu le permis de construire pour le projet de site dédié à l’Industrie du Futur, ouvrant la voie à sa réalisation : grâce à l’ensemble des démarches portées par l’EPA Sénart et Elcimaï (autorisations ICPE et permis de construire préobtenus), tout porteur de projet industriel pourra y débuter son activité sous 10 mois de construction. Fin août dernier, le projet avait déjà été retenu dans le cadre du Pack Rebond pour la reconquête industrielle* par les Ministères de l’Economie, des Finances et de la relance, et de la Cohésion des territoires, au sein d’une liste de 78 sites (dont 5 uniquement en Ile-de-France) et solutions d’implantation industriels français prêts à accueillir des industries stratégiques dans le cadre de relocalisations.
Il y a 4 ans et 216 jours

Dotation exceptionnelle : le CMN engagera d’importants chantiers de restauration en 2021

Dans le cadre du plan de relance, le Centre des monuments nationaux bénéficiera d’une dotation exceptionnelle de 40 millions d’euros pour soutenir le patrimoine et valoriser les métiers d’art et les savoir-faire d’excellence à travers la restauration de monuments historiques qui lui ont été confiés en gestion par l’Etat. Ce sont ainsi quatorze monuments du réseau du CMN qui seront concernés à partir de 2021. Il est prévu : – La restauration des remparts nord du château d’Angers – Maine-et-Loire (6,5 M€ / d’avril 2021 à décembre 2022) ; – La restauration des façades du palais du Tau à Reims, dans le cadre d’un programme de restauration complet du bâtiment et d’aménagement d’un nouveau parcours de visite – Marne (2,5 M€ / de fin 2021 à fin 2022) ; – L’achèvement de la restauration des façades et toitures de la « Merveille » de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, engagée grâce à une première subvention du ministère – Manche (1 M€ / du 1er trimestre 2021 à décembre 2022) ; – La restauration de la dernière partie du chemin de ronde des remparts de la cité de Carcassonne, permettant au public d’effectuer un tour complet du circuit des remparts – Aude (4,5 M€ / à partir de mai 2021) ; – L’aménagement, avant les épreuves des Jeux olympiques de 2024, d’un nouveau ponton, de nouveaux espaces d’accueil et d’un restaurant au château d’If – Bouches-du-Rhône (6 M€ / en 2022) ; – La restauration de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue et l’aménagement d’un musée exposant l’importante collection de peintures des époux Brache-Bonnefoi – Tarn-et-Garonne (3 M€ / de janvier 2021 à avril 2022) ; – La restauration de la contrescarpe du château de Villeneuve-Lembron – Puy-de-Dôme (2,2 M€ / de septembre 2021 à novembre 2022) ; – La restauration, en vue de son ouverture au public, de la terrasse nord du château de Cadillac – Gironde (3 M€/ de mai 2021 à l’été 2022) ; – La restauration de la charpente, de la toiture et des souches de cheminées du château de Montal – Lot (2,9 M€ / de mai 2021 jusqu’à décembre 2022) ; – La restauration du « logis du gouverneur » et l’aménagement des espaces d’accueil et d’un parcours d’introduction à la visite pour les tours et remparts d’Aigues-Mortes – Gard (1 M€ / de septembre 2021 à septembre 2022) ; – L’achèvement de la restauration de la caserne Rochambeau de la place forte de Mont-Dauphin – Hautes-Alpes (3,6 M€ de septembre 2021 jusqu’à début 2023) ; L’achèvement de la restauration de l’aile Sarcus du château de Bussy-Rabutin – Côte-d’Or (1 M€ / jusqu’à fin 2021) ; – La restauration des façades et toitures de l’aile des Preuses, de la tour Alexandre et la tour Godefroi de Bouillon du château de Pierrefonds – Oise (2 M€ / jusqu’à fin 2023) ; La restauration de la chambre de l’Evêque du château de Carrouges – Orne (1 M€ / de 2021 à 2022) Quant au château de Villers-Cotterêts, il bénéficie dans le cadre du plan de relance d’une enveloppe spécifique supplémentaire de 100 millions d’euros (qui s’ajoutent aux 85 millions déjà prévus), destinée à la création, dans le château restauré, de la Cité internationale de la Langue française. Le CMN poursuit par ailleurs les chantiers déjà engagés, notamment la restauration de la Colonne de Juillet de l’Hôtel de la Marine à Paris, la restauration du pavillon du roi du château d’Oiron, ou encore l’aménagement du musée du site archéologique d’Ensérune. Les opérations de restauration prévues en 2021 dans le cadre du programme d’investissement de l’établissement, comme la restauration de la toiture de la chapelle du château d’Aulteribe, ou la restauration du château de Vincennes (restauration du châtelet, de la barbacane est, des ponts-levis, du pont-dormant et des pavillons) seront engagées comme prévu.
Il y a 4 ans et 216 jours

Un campus international des arts dans l’ancienne grande Ecurie du Roi du château de Fontainebleau

Le groupement International Arts Campus dont le projet a été sélectionné pour mener à bien la requalification du quartier des Héronnières et de son proche environnement, à l’issue de l’appel à projet lancé fin 2018 par l’établissement public du château de Fontainebleau. Cet ensemble patrimonial de premier plan, construit sous le règne de Louis XV par l’architecte Gabriel pour accueillir la grande Ecurie du Roi, a été affecté au ministère de la Guerre à la fin du Second Empire et sensiblement modifié pour répondre aux nouveaux usages du lieu. Occupé par le ministère de la Défense jusqu’en 2001, il a été transféré au ministère de la Culture puis rattaché au domaine national de Fontainebleau en 2006. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 2008. Ce quartier est constitué de 11 bâtiments formant un quadrilatère entourant un bâtiment central d’une surface bâtie d’environ 12 000 m2. Il est situé sur la frange Sud-Est du domaine national, jouxte au sud-ouest la forêt domaniale et, à l’Est, les terrains militaires du clos des Ebats. Inoccupés parce que ne correspondant à aucun besoin, ni présent ni futur du château, soumis à des actes de vandalisme, les bâtiments se sont fortement dégradés, compromettant gravement leur sauvegarde. Dans l’attente de leur restauration, des mesures d’urgence pour les sécuriser et les mettre hors d’eau et hors d’air ont été prises entre 2014 et 2015. L’objectif poursuivi par l’établissement était de revitaliser ce quartier grâce à un projet porté par des investisseurs privés qui le sauveraient de la ruine en y installant des activités respectueuses de son cadre patrimonial et de la place qu’il occupe au sein du domaine. Novateur, respectueux du patrimoine et de son environnement, et économiquement viable, ce projet consiste à faire des Héronnières le cœur d’un campus international d’excellence dédié aux arts, au design et au management culturel. Interdisciplinaire et interculturel, il constituera un pôle d’enseignement et d’apprentissage, de co-création et d’innovation unique en son genre. A compter de 2025, si le calendrier des travaux le permet, il accueillera chaque année quelque 10 000 étudiants sur des cycles différenciés, dont 3 000 simultanément. Dotés d’un Master, ces étudiants proviendront d’universités étrangères installées sur tous les continents. Le campus proposera également des académies d’excellence et hébergera une résidence d’artistes et de startups culturelles. Le projet de campus international des Arts est porté par un groupement réunissant la SAS International Arts Campus, les architectes Francis Metzger (Agence MA2, Bruxelles) et Christian Marina (Agence MPA, Paris), l’entreprise spécialisée dans les monuments historiques Pradeau-Morin (groupe Eiffage), le constructeur-promoteur Pitch (groupe Altaréa Cogedim), des partenaires éducatifs, culturels et artistiques ainsi que des professionnels du secteur des industries culturelles et créatives.
Il y a 4 ans et 216 jours

L'industrie française des pierres ornementales et de construction alerte les pouvoirs publics sur l'augmentation des importations

Le SNROC s’est déjà élevé à plusieurs reprises contre les importations de pierres étrangères en gros volume dans le cadre de marchés publics. Aujourd’hui, dans le contexte de ré industrialisation souhaité par le Gouvernement, du plan de relance, et de la prise de conscience généralisée de consommer local, le SNROC sollicite, une nouvelle fois, les pouvoirs publics afin d’aligner les bonnes intentions avec les actes. Des entreprises françaises injustement pénalisées Derniers exemples symboliques en date : la Ville de Paris a commandé à une carrière étrangère (pour 2 millions d’euros) les matériaux pour la fourniture des bordures et pierres prévues pour le prolongement du tramway T3 de la Porte d’Asnières à la Porte Dauphine. Toujours en région parisienne, la RATP, après avoir annoncé souhaiter mettre en œuvre du granit du Tarn a finalement passé sa commande auprès de fournisseurs hors hexagone dans le cadre d’un marché de l’ordre de 6 millions d’euros. Ces décisions pourraient être en partie défendables si les carrières de pierres naturelles françaises ne pouvaient approvisionner de tels chantiers. Mais, cela n’est pas le cas. Les carrières françaises sont en capacité de fournir en volume. Elles utilisent aussi des équipements de transformation de haute technologie, et sont parfaitement capables de produire et livrer dans les délais demandés de telles commandes. Ce type de décision de commande publique va à l’encontre des intérêts de tous les acteurs de la filière française. Elle va à l’encontre de l’utilisation des ressources locales permettant le maintien de l’emploi en France, le respect de l’environnement (notamment le bilan carbone) et l’aménagement du territoire. Les professionnels de la filière mettent les pouvoirs publics face à leurs responsabilités Face à la répétition de ces choix, l’exaspération des professionnels français de la pierre naturelle est de plus en plus forte. Les 700 entreprises de la filière, en très grande majorité des PME et des TPE, subissent depuis déjà près de 20 ans l’impact négatif des commandes publiques qui favorisent les fournitures étrangères : Plus de 150 entreprises ont disparu en moins de 10 ans, ce qui correspond à près de 20 % des entreprises !La part des importations de produits finis ne cesse d’augmenter et passe de 382 millions d’euros en 2016 à plus de 440 millions en 2018*. Si le chiffre d’affaire de la filière a augmenté en 2018* de 2,5 %, il avait fortement chuté en 2015 (-3,5 %) et en 2016 (-2,2 %). La profession ne peut plus accepter des décisions de commande publique basées sur le seul critère du prix, sans tenir compte de tous les autres paramètres, tels que les impacts sur l’emploi français et le bilan carbone subis par la France sans contrepartie.« Il est maintenant urgent que chacun prenne ses responsabilités et que l’ensemble des acteurs, notamment les acheteurs publics, prennent les dispositions qui s’imposent pour mettre en cohérence la commande publique avec les recommandations de l’État et les attentes des citoyens. Nous avons saisi le gouvernement et des maitres d’ouvrages et nous réitérons notre volonté d’échanger avec les pouvoirs publics afin d’obtenir un arbitrage au plus vite sur cette question », conclut Sylvain Laval, président du SNROC. *Dernières données disponibles à cette adresse.
Il y a 4 ans et 216 jours

Effondrement sans précédent de la commande publique

Sous le double effet de la crise sanitaire et de la séquence électorale prolongée du printemps, les achats publics, en investissement et en services, connaissent un effondrement préoccupant. Au regard de la même période en 2019 (janvier à septembre), la commande publique des communes a chuté de 7 milliards (-37%) et celle des intercommunalités à fiscalité propre (communautés et métropoles) d’environ 2 milliards (-23%).C’est pour autant indiscutablement à l’échelle des communes et intercommunalités que se jouera l’essentiel de la relance en termes d’appels d’offre et de travaux. En concentrant 55% de l’ensemble des achats – poids inchangé depuis 2012 -leur rôle est déterminant dans la relance engagée par le gouvernement, tant en ce qui concerne la passation de marchés de prestations et de services, la poursuite des travaux de renouvellement, que des projets nouveaux portés par les équipes élues au printemps et au début de l’été.Tous les secteurs sont concernés : travaux neufs et surtout travaux de renouvellement sont durement touchés par la crise : respectivement -24% et -35% pour l’ensemble des acheteurs. Le secteur des services, qui était en forte progression ces dernières années, est également en repli en 2020.Engager le plan de relance au plus vite dans les territoiresDans ce contexte, l’AdCF se félicite des instructions enfin données par le gouvernement aux préfets de région et de départements (circulaire du 23 octobre 2020) pour engager les mesures du plan de relance dans les territoires, en combinant actions de court terme et mesures à plus longue échéance. Le mode d’emploi du plan était largement attendu par les intercommunalités de France.A l’occasion de son assemblée générale qui s’est tenue le 5 novembre à Paris, et au cours de laquelle ont été renouvelées ses instances nationales et sa présidence, les élus de l’AdCF ont réaffirmé leur volonté de s’engager activement dans la rel. L’AdCF va ainsi inciter l’ensemble des adhérents à accentuer leur mobilisation sur le terrain à travers leurs plans de relance locaux, si possible co-construits avec les acteurs économiques locaux (entreprises du BTP, industriels, agriculteurs, entreprises de proximité, délégataires de services publics, milieux associatifs, secteurs culturels et sportifs, professions du tourisme…)L’AdCF constate que nombre de plans de relance locaux sont déjà adoptés ou en cours d’adoption. Ils seront décisifs pour redonner de la visibilité aux acteurs économiques et faciliter les coordinations entre investissements publics et privés. Par leurs compétences opérationnelles de maîtrise d’ouvrage et leurs ingénieries, les métropoles et communautés ont un rôle majeur à jouer au plus près du terrain. Il leur reviendra notamment de porter des projets structurants en matière de développement économique et de réindustrialisation, d’équipement et d’usages numériques, d’efficacité énergétique et de transition écologique, de mobilités et de logement, de revitalisation du commerce et de l’artisanat …L’AdCF appelle également ses adhérents à aider leurs communes à relancer leurs propres politiques d’investissement et d’achat. Ces aides peuvent passer par des concours budgétaires mais aussi des appuis en ingénierie pour accélérer les passations de marché et la concrétisation des projets. C’est ensemble, en se coordonnant étroitement dans des plans d’investissement pluriannuels de territoires, que communes et intercommunalités contribueront le plus efficacement à la résilience des économies locales.
Il y a 4 ans et 216 jours

Dans un prestigieux quartier parisien, un hôtel surélevé de quatre niveaux

TRANSFORMATION. La remise aux normes et la surélévation de l'hôtel Wallace, situé dans le quinzième arrondissement de Paris, a été imaginée par Silvio d'Ascia Architecture.
Il y a 4 ans et 216 jours

Pourquoi Sika mise-t-il sur le marché des adjuvants pour béton projeté ?

DEVELOPPEMENT. Le groupe suisse de chimie, Sika, annonce le lancement de la production d'adjuvants pour béton projeté dans son usine principale de Gournay-en-Bray, au nord-ouest de Paris. Pourquoi l'industriel accélère-t-il sur ce marché ? Réponse.
Il y a 4 ans et 217 jours

Sika lance sa production d’adjuvants pour bétons projetés en France

Le groupe Sika produit désormais des adjuvants pour bétons projetés implantés dans son usine de Gournay-en-Bray, en Seine-Maritime. [©SikaFrance] Le 9 novembre dernier, le groupe Sika a dévoilé qu’il commençait à produire des adjuvants pour bétons projetés implantés dans son usine de Gournay-en-Bray, au Nord-Ouest de Paris. Ce nouveau produit “made in Sika” alimentera le marché français de la construction de tunnels. L’industriel a indiqué que la production française de cet adjuvant pour bétons projetés sera commercialisée sous la marque Sigunit. Ainsi, le groupe poursuit son développement en France et se positionne comme un acteur incontournable en vue des futurs grands chantiers d’infrastructures des prochaines années Ivo Schaedler, directeur régional Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) déclare : « Avec la mise en service des nouvelles installations de l’usine de Gournay-en-Bray, notre objectif est d’exploiter le potentiel commercial en France ainsi que dans le nord et l’ouest de l’Europe et de faciliter le travail difficile du béton projeté dans les mines et les tunnels avec nos produits de spécialité. Dans le même temps, nous renforçons notre chaîne d’approvisionnement et notre compétitivité grâce à une réduction importante des coûts logistiques ». Des investissements financiers records et près de 900 km de tunnels à prévoir L’usine française de Sika implantée à Gournay-en-Bray, en Seine-Maritime. [©SikaFrance] Malgré la crise sanitaire due à la Covid-19, le secteur du BTP compte bien tirer son épingle du jeu. L’Europe prévoit 680 Md€ d’investissements dans les infrastructures, dont la construction de tunnels. Ayant déjà réalisé des projets de grande envergure à l’image du tunnel de base du Brenner sous les Alpes (reliant l’Autriche à l’Italie), Sika se positionne sur ce marché. Par ailleurs, une reprise est, d’ores et déjà, annoncée pour 2021 en France. Une croissance de 4 % est prévue grâce notamment aux 96 Md€ alloués par le gouvernement dans son plan de relance de l’économie. L’infrastructure ferroviaire et les rénovations des bâtiments se placent en première ligne de ce programme. Dans les projets à venir, le Grand Paris est présent dans tous les esprits et devrait être un moteur de la croissance. Ce projet comprenant plus de 34 Md€ d’investissements. Avec sa nouvelle unité de production en Seine-Maritime, Sika France est bien placé pour devenir un des acteurs opérationnels de la croissance. Pour rappel, le groupe suisse, spécialisé dans les produits chimiques pour la construction, est présent dans près de 100 pays à travers le monde. Avec quelque 300 usines à son actif, Sika est toujours soucieux de se réinventer, d’innover, de créer et de développer de nouveaux produits et solutions.
Il y a 4 ans et 217 jours

La bataille judiciaire autour du projet des tours Hermitage à La Défense se poursuit

Plus de dix ans après avoir été annoncé en grande pompe, ce projet, porté par le promoteur immobilier russe Emin Iskenderov et chiffré à près de trois milliards d'euros, est enlisé dans une guérilla judiciaire et juridique émaillée de dizaines de procédures.Concernés en premier lieu par ce projet adoubé à l'époque par Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy, plusieurs locataires de la résidence des Damiers, vouée en partie à la démolition pour faire place au projet, ne désarment pas et entendent, pour sept d'entre eux expulsés en août 2018, être réintégrés dans leur logement.Leur cas était au centre de la nouvelle audience qui s'est tenue mardi à Versailles où la question de la législation applicable à leurs contrats de location, législation de droit commun ou législation dérogatoire HLM, a été débattue."De cette législation applicable dépend la légalité ou non des expulsions qui sont intervenues et qui vont être examinées en 2021" par la justice, a déclaré à l'AFP leur avocate Armelle Coulhac-Mazérieux, à l'issue de l'audience. "La législation de droit commun prévoit qu'on ne peut pas expulser quelqu'un avant que le bail soit venu à échéance.""Or, leurs baux sont toujours effectifs, certains d'entre eux courent jusqu'en 2027 et ils ont donc le droit de demander à être réintégrés dans les lieux", a ajouté l'avocate qui a également soulevé une QPC portant sur l'interprétation, faite en mai 2020 par la Cour de cassation, de la loi du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs.A l'audience, l'avocate de RATP Habitat (ex-Logis Transports), Me Laure-Anne Fournier, a exprimé "l'agacement" du bailleur social et propriétaire des immeubles, situés à Courbevoie (Hauts-de-Seine)."Cette QPC s'inscrit dans dix ans de contestation de ce projet, on n'avait pas eu de QPC jusqu'à présent, ça manquait à ce dossier, on aura donc tout eu!", a-t-elle ironisé, déplorant une "stratégie qui a fait perdre un temps considérable à ce projet".Concernant le fond du dossier, "quel est l'intérêt des locataires de venir contester l'application d'un régime locatif HLM plus favorable (...) si ce n'est faire échec à ce projet?", a-t-elle ajouté.Dessinées par l'architecte britannique Norman Foster, les tours Hermitage, deux gratte-ciels de 320 m de haut, doivent offrir résidences de luxe, bureaux, hôtels et commerces. Elles sont censées être livrées d'ici aux JO-2024 à Paris.L'affaire a été mise en délibéré au 5 janvier.
Il y a 4 ans et 217 jours

Yterres et YPREMA : de l’évacuation de terres inertes à la livraison de matériaux

Fondée fin 2019, Yterres répond aux problématiques rencontrées dans le cadre de travaux de terrassement. L’entreprise organise toute la logistique d’évacuation des terres, des chantiers directement vers les exutoires. Son activité en croissance soutenue, dès sa première année d’existence, répond aux besoins du secteur. Depuis 31 ans, YPREMA réceptionne sur ses sites les déconstructions du BTP. Traités et valorisés, les matériaux produits sont utilisés pour la construction d’infrastructures routières. Les plateformes de recyclage situées en périphérie des villes offrent aux entreprises de Travaux Publics, un service de proximité efficace. Aujourd’hui, les 2 couloirs d’activités jusqu’ici distincts convergent, les professionnels sont de plus en plus nombreux à combiner les services des deux entités. Ces dernières confient ainsi l’évacuation de leurs terres à Yterres, pour ensuite réaliser leurs ouvrages routiers avec les matériaux issus du recyclage des sites YPREMA. Avec l’intensification croissante des travaux liés au Grand Paris Express, et l’ambition exprimée par la Société du Grand Paris (SGP) de valoriser 70 % des 45 millions de tonnes des déblais qui seront produits d’ici 2030, la combinaison Yterres-YPREMA a de l’avenir.
Il y a 4 ans et 217 jours

La mairie de Roubaix crée une carte du matrimoine en ligne

En élaborant le rapport sur l'égalité femmes-hommes, les services de la ville ont fait le constat que seuls quelques équipements et une petite dizaines de rues sur 600 étaient baptisés du nom d'une femme, explique à l'AFP Muriel Chochois, directrice de la mission médiation.Pour y remédier, "comme on n'ouvre pas tous les jours de nouveaux équipements", l'idée d'une carte, proposée par "une stagiaire", a donc émergé "pour montrer que "derrière chaque nom, de femme, roubaisienne ou non, il y a une histoire, des histoires", poursuit-elle.Comme celle de Gervaise Schmitt, arrêtée avec sa famille à Roubaix en novembre 1943, qui a survécu à la déportation des Tsiganes par les Nazis. Ou celle de Marguerite Boucicaut, fondatrice avec son mari du grand magasin parisien "Le Bon Marché", dont le legs à l'Assistance publique a permis la création à la fin du XIXe siècle d'une maternité à Roubaix.Sur cette carte mise en ligne sur le site de la ville, repérée par Nord Eclair, une fiche historique sourcée accompagne chaque nom de femme, Résistante, ouvrière, artiste, philanthrope, etc... associé à une rue, un équipement, leur lieu de naissance ou de commerce.La mairie (ex-LR) "invite" par ailleurs les habitants à lui faire des propositions pour avoir "une plus grande visibilité des femmes dans l'espace public".L'initiative rappelle celle de sept étudiantes de l’École du Louvre à Paris qui avaient lancé en 2019 une carte interactive en ligne pour "rendre hommage" au matrimoine, plus de 70 œuvres créées dans Paris par des femmes.En écho aux Journées du patrimoine, des Journées du matrimoine avaient précédemment été lancées en 2015 par l'association HF Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 217 jours

Barbara Pompili défend la récente limitation des recours contre l'éolien en mer

"Ce qu'on souhaite tous, c'est ne pas passer notre vie avec des procédures qui sont beaucoup trop longues (...)", a déclaré la ministre lors de la restitution en visioconférence du débat public sur l'éolien en mer en Normandie.Mme Pompili était interrogée par Eloi Asseline, un habitant de Réville (Manche) participant au débat public, sur une mesure de la loi d'Accélération et de simplification de l'action publique (Asap) qui rend le Conseil d'État seul compétent pour ces contentieux.Jusqu'alors, ces recours étaient déposés devant la cour administrative d'appel de Nantes et ne venaient devant le Conseil d'État qu'en cas d'appel."On a vu le délire de se retrouver" à appliquer après de longues procédures judiciaires des "projets complètement datés" technologiquement, a ajouté la ministre.M. Asseline a "douté" que cette suppression d'un degré de juridiction soit "un progrès pour la démocratie".Mme Pompili a souligné que désormais le débat public sur les projets d'éolien offshore était organisé avant la décision de lancer le parc et non plus après. C'est le cas pour la première fois avec le débat sur l'éolien en Normandie."Le Conseil d'État est compétent en premier et dernier ressort pour les installations nucléaires par exemple", a renchéri par tchat Matthieu Monnier de France énergie éolienne (FEE), l'association des fabricants d'éoliennes.Doutes sur l'impact environnemental de l'éolien en merConcernant le 4e projet de parc éolien en mer en Normandie, le gouvernement va "déterminer la zone retenue avant la fin de l'année", a indiqué Mme Pompili. Les offres seront déposées "d'août à novembre 2021", a-t-elle ajouté.La ministre a assuré prendre "dores et déjà en compte le souhait" des pêcheurs "de pouvoir pêcher au sein du futur parc éolien". Elle a dit "entendre les inquiétudes" des pêcheurs "d'autant plus que le Brexit s'annonce".Alors que des doutes sur l'impact environnemental de l'éolien en mer ont été émis lors du débat public, Mme Pompili a souligné que "les éoliennes font partie de la solution" pour le climat."L'an dernier l'éolien et le solaire ont permis d'éviter (...) l'équivalent des émissions annuelles" de C02 de Paris, a-t-elle martelé."Plusieurs de nos voisins européens se sont déjà massivement engagés sur ce chemin" de l'éolien offshore, a argumenté Mme Pompili.La France a attribué sept projets éoliens marins. Aucun n'est encore en activité.
Il y a 4 ans et 218 jours

Acteurs de l’immobilier : faire les premiers pas vers une démarche environnementale

Si vous êtes un acteur de l’immobilier, quelque soit votre taille, pour répondre aux engagements de l’accord de Paris sur le climat, vous pouvez dès maintenant mettre en oeuvre une démarche RSE (Responsabilité sociale et environnementale). Mais par où commencer et quels leviers actionner ? Voici quelques pistes pour la partie la plus impactante : […]
Il y a 4 ans et 220 jours

Edison Lite, Paris réinventé par Manuelle Gautrand

Manuelle Gautrand a livré au printemps 2020 à Paris (XIIIe) Edison Lite, un immeuble comptant 1 539 m² de logements (13 logements en accession, 6 logements locatifs intermédiaires, 2 logements locatifs sociaux), une crèche et un commerce (528 m²). Pour 4,3 M€ HT, Paris Réinventé ? Communiqué. L’agence Manuelle Gautrand Architecture livre les logements Edison Lite, […] L’article Edison Lite, Paris réinventé par Manuelle Gautrand est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 220 jours

Eclairage modernisé, plus d'espaces verts: Paris planche sur son urbanisme

La mairie de Paris, qui a lancé une large consultation dès la rentrée, a ainsi réuni du 26 septembre au 17 octobre 100 personnes (70 Parisiens et 30 métropolitains), en conférence citoyenne, pour évoquer les nouvelles mesures de matériaux, d'architecture, de propreté ou de mobilité.Se sont ajoutées 1.084 contributions formulées par les internautes du 26 septembre au 17 octobre, outre les courriers ou les votes en ligne.Parmi les préconisations, les citoyens ont suggéré de "mettre des emplacements vélos dans les parkings souterrains et à proximité de station RER métro", de "couvrir le périphérique avec des espaces verts", de "réhabiliter des immeubles de bureaux et construire des résidences étudiantes", d'"augmenter la surface agricole urbaine" en créant notamment "des jardins partagés dans les écoles" ou "des parcelles agricoles dans les parcs et bois parisiens".Pour 94% des participants au vote, il faut "contraindre à l'utilisation de matériaux éco-responsable dans l'infrastructure urbaine" pour réduire "pollutions sonore, visuelle, environnementale et lumineuse". Ils plaident ainsi pour l'usage de "matériaux locaux qui s'adaptent au climat" lorsqu'il s'agit de constructions neuves.Pour lutter contre les nuisances sonores, nombre des sondés demandent l'interdiction des deux roues à moteur thermique dans la capitale. "C'est la contribution la plus votée par les citoyens", a relevé Emmanuel Grégoire, le Premier adjoint à la maire de Paris, en charge de l'Urbanisme.Lors du Conseil de Paris prévu en décembre, les élus lanceront officiellement la révision du PLU, avant "la phase de diagnostic prévu en 2021, une phase réglementaire en 2022 et une adoption par l'exécutif parisien fin 2023, début 2024", selon M. Grégoire.
Il y a 4 ans et 221 jours

Charles Pictet et Atelier Martel, équipe internationale à la Chapelle

En 2020, l’agence genevoise Charles Pictet architectes associés (mandataire) et Atelier Martel à Paris (architectes associés) ont livré le lot F de Chapelle International à Paris (XVIIIe). Pour la RIVP, sur 13 096 m² et pour 24.6 M€, 91 logements familiaux et 167 logements foyers, un SOHO, ces commerces et parking. Communiqué. Une conception urbaine […] L’article Charles Pictet et Atelier Martel, équipe internationale à la Chapelle est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 221 jours

Concours "Les Génies de la construction !"

Imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectésOuverte aux élèves de collège et lycée et aux étudiants de l'enseignement supérieur, la 17e édition du concours Les Génies de la Construction ! est aujourd'hui lancée. Véritable démarche interdisciplinaire, le concours Les Génies de la Construction ! est une belle opportunité de valoriser auprès des jeunes la richesse et la diversité des métiers techniques et innovants du bâtiment et de travaux publics, ainsi que leur transversalité et leur capacité à s'adapter pour accompagner les mutations environnementales, technologiques et numériques. Encadrés par leurs professeurs, les jeunes compétiteurs sont invités à mener une réflexion collaborative et prospective, liée aux nouveaux défis de la construction et de l'aménagement des territoires, pour imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectés. Malgré le contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, 26 académies (171 équipes engagées et 29 projets finalistes) ont participé à l'édition précédente du concours, grâce à la mise en place d'un dispositif exceptionnel, afin de permettre aux équipes inscrites d'aller au bout de leur projet. Des vidéos de présentation des projets ont ainsi été réalisées, afin de permettre aux jurys d'évaluer les travaux à distance et sélectionner les lauréats.Pour sa 17e édition, le concours Les Génies de la Construction ! s'adaptera à nouveau avec agilité au contexte toujours perturbé, pour permettre aux établissements scolaires de participer et de s'investir pleinement dans leurs projets. S'inscrire dans les priorités du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et répondre aux enjeux des professionnels du secteur de la constructionDonner du sens et concrétiser les enseignements, par un travail transversal et collectif d'une équipe d'élèves ou d'étudiants, invitée à produire la réalisation d'une construction ou d'un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, etc.). Le projet présenté est jugé sur sa faisabilité et sa capacité à se transposer sous une forme concrète et réalisable.Inscrire la transition numérique dans les apprentissages, pour préparer pleinement les élèves à une société, à des études supérieures puis à un monde du travail toujours plus numériques.Contribuer au développement d'une meilleure orientation scolaire et professionnelle des jeunes, afin de mieux accompagner les élèves dans la définition de leur projet d'orientation, qui peut représenter pour eux et leur famille une source d'inquiétude.Favoriser la promotion de la voie de formation professionnelle comme voie de formation d'excellence et de réussite, pour répondre aux nouveaux besoins en compétences des entreprises du secteur de la construction, en lien avec les transitions environnementales, technologiques et numériques, et renforcer l'attractivité de la formation professionnelle pour se former à un métier du bâtiment et des travaux publics. Inscrire l'éducation à l'avant-poste de la transition écologique pour répondre à la volonté du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports de faire des établissements scolaires un terrain d'engagement en faveur du développement durable, de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique. Réaliser des productions durables et citoyennes Les productions que doivent réaliser, en équipe, les jeunes candidats doivent répondre aux problématiques posées par l'évolution d'un territoire intelligent, durable et connecté, sur l'une des thématiques suivantes :le logement ;la mobilité et les déplacements dans les territoires (pont, route, voie ferrée, etc.);les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs);la préservation de l'environnement, y compris la gestion de l'eau et des déchets;les énergies locales et renouvelables.Concevoir un éco-quartier, faciliter la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite, produire de l'énergie avec une route, exploiter la géothermie, identifier les innovations dans les matériaux, robotiser une tâche sur un chantier, optimiser l'apport solaire sur un bâtiment, assurer la bonne gestion de l'eau potable, gérer les risques d'inondations, construire des logements modulables et réversibles, favoriser la biodiversité en ville, la mobilité douce, la gestion intelligente de l'espace, stocker et restituer des énergies renouvelables... sont autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants peuvent débattre et travailler.Les équipes se répartissent en quatre catégories :« Collège » pour les élèves du cycle 4 ;« Pro » pour les élèves de SEGPA, d'EREA et de 3e prépa métiers ;« Lycée » pour les élèves du cycle terminal ;« Sup » pour les élèves et étudiants de l'enseignement supérieur (STS, IUT, université, école d'ingénieurs, etc.) .Afin de répondre et de s'adapter aux attentes des programmes d'enseignement et aux besoins des professionnels du secteur de la construction, les règlements de participation au concours ont été élaborés par des enseignants et des acteurs du secteur de la construction. Favoriser la créativité d'équipe, la mixité et l'interdisciplinarité Le concours Les Génies de la Construction ! récompense le travail collectif et collaboratif d'une équipe d'élèves ou d'étudiants pour une production relative à la réalisation d'une construction ou d'un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, concrétisation d'un projet…).La participation au concours est l'occasion de favoriser le décloisonnement de manière générale, au travers :de la mixité transversale, en faisant travailler ensemble des élèves de formations différentes ;de l'interdisciplinarité, en mobilisant des savoirs et savoir-faire de plusieurs disciplines (technologiques générales) ; de la mixité verticale, en faisant participer des équipes intégrant des niveaux scolaires ou universitaires différents pour mener à bien un projet.Juger un projet sur sa faisabilité Le projet de construction est jugé sur sa faisabilité. La réalisation peut être représentée par maquette virtuelle ou autre production numérique et/ou matérialisée par une maquette physique du projet ou d'une partie « intelligente du projet. Pour cette 17e édition du concours, les participants de la catégorie sup devront réaliser une maquette virtuelle, afin que les solutions présentées prennent en compte la démarche BIM (Building information modeling), accompagnée d'une maquette physique de tout ou partie du projet présenté.Des open badges pour reconnaître les réalisations et les compétences des jeunesLe concours Les Génies de la Construction ! réitère en 2020-2021 l'édition d'open badges, initiée l'an passé. Ces images numériques, qui fournissent un système d'accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l'occasion d'un projet. Les open badges de participation et personnalisés, selon la catégorie et le prix remporté, seront attribués. Ils permettront ainsi aux jeunes qui les recevront de rejoindre la grande famille de la construction, en les inscrivant dans leur passeport pour la construction « My.constructionpass ».Les Génies de la Construction !, un concours organisé en deux étapesUne sélection académique (si le nombre d'équipes candidates le justifie) ou une sélection inter-académique, qui pourront être organisés en distanciel, avec une présentation orale devant un jury composé de représentants du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de professeurs et d'acteurs de la construction.Une finale nationale organisée le 9 juin 2021 à Paris en format « phygital », pour permettre aux équipes d'élèves ou d'étudiants sélectionnées au niveau académique de présenter leurs travaux lors d'un « grand oral » devant un jury national, ou à distance. La date de clôture des inscriptions est fixée au 25 janvier 2021.Inscriptions, informations complémentaires et règlements disponibles sur : https://lesgeniesdelaconstruction.fr
Il y a 4 ans et 221 jours

Problèmes de stationnement à Paris : deux avancées obtenues

COOPÉRATION. La Fédération française du bâtiment Grand Paris considère avoir été entendue sur deux points, au sujet des difficultés de circulation et de stationnement des professionnels du secteur dans la capitale.
Il y a 4 ans et 221 jours

Dossier : 4 photographes d’architecture à connaître

Des photographes contemporains subliment l’architecture à travers des clichés publiés sur leur compte Instagram. Voici quatre profils inspirants à découvrir sur le réseau social et à suivre sans plus attendre. Daniel Rueda et Anna Devís (@drcuerda)Originaire de Valence (Espagne), le duo de photographes immortalise les paysages urbains hispaniques à travers des clichés pop. Se mettant tour à tour en scène devant les bâtiments les plus iconiques de la ville, Daniel Rueda et Anna Devís racontent leurs promenades architecturales en images et les publie sur Instagram. . Macenzo (@macenzo)Le photographe néerlandais Macenzo s'illustre à travers un style qu'il nomme lui-même « Photographic », contraction des termes anglais « photography » et « graphic » résumant parfaitement le style de ses prises de vues. Après avoir travaillé avec différents appareils photo argentiques, il enrichit désormais son « portfolio » Instagram de clichés d'architecture originaux réalisés avec son iPhone et retouchés grâce à des applications dédiées. . Camille Gharbi (@camille.gharbi)Repérée à l’édition 2019 du festival Circulation(s) à Paris grâce à sa série « Preuves d’amour », l’architecte et photographe française Camille Gharbi photographie des architectures, des personnes ou encore des objets, et les aborde toujours avec un regard critique, comme c’est le cas dans « Lieux de vie », où elle présente des habitats de fortune du camp de lande mais en les décontextualisant. À mi-chemin entre photographie documentaire et photographie plasticienne, les images de Camille Gharbi sont aussi attrayantes que dérangeantes, et ainsi nous interpellent. . Laurent Kronental (@laurentkronental)Laurent Kronental s’est fait remarqué grâce à deux séries qui subliment les grands ensembles de la région parisienne. La première, intitulée « Souvenir d'un Futur », donne à voir les bâtiments les plus avant-gardistes dispersés autour de Paris, dans la petite couronne et la grande couronne, comme les célèbres tours Aillaud à Nanterre, dans le quartier Pablo-Picasso à Nanterre (92), ou les remarquables Étoiles de Jean Renaudie et Renée Gailhoustet à Ivry-sur-Seine (94). La seconde, « Les Yeux des Tours », nous présente ces constructions emblématiques à travers leurs fenêtres. En portant un regard sensible sur ces architectures, il rappelle que ce sont aussi et surtout des espaces vécus. La Rédaction
Il y a 4 ans et 221 jours

"Nous voulons que cette semaine redevienne la fête du Bâtiment", Mondial du Bâtiment

TROIS QUESTIONS A... Le Mondial du Bâtiment, qui regroupe les salons Batimat, Interclima et Ideobain, a annoncé son grand retour à Paris Porte de Versailles en 2022. Son directeur, Guillaume Loizeaud, revient sur ce changement.
Il y a 4 ans et 222 jours

Orly, vitrine de la modernité - Livre

Bien plus qu'un simple aéroport, Orly, inauguré par le général de Gaulle le 24 février 1961, est un symbole. Quand elle sort de terre, la nouvelle aérogare en verre et en acier présente aux automobilistes venant de Paris une façade vitrée bleue et jaune de 200 m qui frappe les esprits par la modernité de son architecture. […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 222 jours

Le coût du "chantier présidentiel" du château de Villers-Cotterêts débattu à l'Assemblée nationale

Tandis que certains députés d'opposition jugent le projet "disproportionné", l'entourage de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, souligne auprès de l'AFP "le niveau de délabrement" du site, un "scandale patrimonial"."C'est la première fois sous la Ve République qu'un président de la République place son +grand chantier+ hors de Paris", contrairement au Centre Pompidou, au Grand Louvre, à la BNF ou au Musée du Quai Branly, insiste-t-on rue de Valois.Dans l'hémicycle, la députée LR Valérie Bazin-Malgras, bien que "réjouie" par la "rénovation de ce château Renaissance", s'est dite "frappée de la disproportion des moyens qui lui sont consacrés"."Cela sème le doute sur l'ambition initiale de ce grand projet présidentiel", a-t-elle jugé lors de l'examen du budget 2021 du ministère de la Culture."Le projet envisagé apparaît aujourd'hui assez disproportionné à un moment où chacun est invité à revoir ses ambitions à la baisse", a abondé Frédérique Dumas, du groupe Libertés et Territoires."Ce n'est pas parce que les travaux dérapent, mais parce que les financements privés et le mécénat ne sont pas au rendez-vous, ce que l'on peut comprendre", en cette période de crise, a nuancé le député LR Gilles Carrez.Dans un rapport parlementaire, Gilles Carrez précise que la prise en charge de l'Etat s'alourdit en raison "de travaux non prévus initialement, dont 60 millions d'euros pour la réfection de la cour et le clos et couverts des espaces appelés à accueillir des activités privées"."Aucune contribution de mécénat n'a pu être mobilisée, alors que 25 millions d'euros étaient attendus à ce titre", ajoute-t-il.Pour l'entourage de Mme Bachelot, ce projet est "un acte très fort de déconcentration" et pour la francophonie."Il est certain que c'est une somme très importante, qui reflète l'engagement présidentiel pour le sujet", poursuit-il. "Cet important chantier de restauration répare un véritable scandale patrimonial: l'abandon par l'Etat, propriétaire du château depuis 1794, de ce témoin majeur de l'Histoire et de l'architecture française."M. Macron avait annoncé en 2018 son souhait de faire du château de Villers-Cotterêts, château royal du XVIe siècle bâti par François Ier, un "laboratoire" de la francophonie.C'est dans ce château qu'a été promulguée en 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui a rendu l'usage de la langue française obligatoire dans tous les documents officiels.
Il y a 4 ans et 223 jours

A Paris, dans les tours endormies de la Défense, plus grand quartier d'affaires d'Europe

Après avoir refermé la porte de l'espace de travail de 25 postes à l'isolement depuis qu'un cas Covid a été détecté au sein d'une équipe, Laurent Lévy, directeur général de Freelance.com, située au 18e étage de la Grande arche, parcourt les 1.200 m2 à moitié déserts de son entreprise de 200 salariés."On navigue à vue", lâche-t-il, sans compter "l'impact systémique qu'on va se prendre sur l'année 2021."Par la fenêtre du plateau plongé dans le noir, les immenses tours futuristes percent à peine le ciel de plomb en cette journée d'automne morose, près d'un an après l'apparition du coronavirus.En contrebas, les cadres supérieurs en costume slaloment entre les gratte-ciels du quatrième centre d'affaires au monde. Les grandes enseignes et le centre commercial Les 4 Temps brassent leur flux de consommateurs. Des adolescents en baskets squattent les marches menant à la Grande arche, dont des techniciens en apesanteur réparent l'ascenseur vertigineux.Derrière les murs des 59 tours de verre et d'acier, plus rien ne ressemble au monde d'avant.Selon l'établissement public Paris-La Défense, qui gère ce quartier construit dans les années 60, depuis la fin du confinement en France en mai, la fréquentation de ses quelque 180.000 salariés a baissé de 40%. Les 3,7 millions de m2 de bureaux des 500 entreprises sont bien clairsemés.De la fourmilière qu'était La Défense, qui abrite banques, sièges sociaux du CAC 40 ou grandes entreprises internationales, "il ne reste pas grand-chose", soupire Rabah Kidri, responsable d'équipe dans une grande banque du quartier.Sens de circulation imposésAu bureau de ce trentenaire, entre le télétravail, les mesures barrière et les sens de circulation imposés, les salariés ne sont "plus jamais en même temps au même endroit". Les liens sociaux se délitent, le travail est ralenti."Pour aller voir Antoine qui est à trois chaises derrière moi, je suis obligé de faire le tour de deux salles", explique le jeune homme, au siège de son entreprise deux à trois jours par semaine."Si on le fait, c'est qu'il y a nécessité, (...) alors qu'avant, on pouvait le faire plusieurs fois dans la journée, ne serait-ce que pour voir comment ça allait ou se faire un petit coucou."Dans une autre tour, siège d'un géant de l'énergie, Mohamed, qui nettoie des bureaux à la Défense depuis 17 ans, a vu l'atmosphère changer radicalement."Avant le Covid, les employés se permettaient de boire un café avec nous, ils rigolaient. Maintenant, c'est travail, travail et rien d'autre. Même quand ils nous voient à la cafétéria, ils vont nous regarder : est-ce que tu es masqué, quelle est ta société... Les gens sont méfiants !"Pour les agents d'entretien, la pression est forte. "On est en première ligne. On n'a pas le droit à l'erreur. On oublie de mettre un savon dans les toilettes et l'affaire remonte tout en haut", raconte Mohamed, qui préfère ne pas donner son nom de famille. Comme ses collègues, il craint d'attraper le virus "mais après on n'a pas le choix, il faut qu'on travaille."Le mot d'ordre : "rassurer", même si la charge de travail s'en trouve alourdie. "Les gens doivent voir qu'on est partout, qu'on désinfecte les ascenseurs, les bureaux, comme ça, dès qu'ils touchent quelque chose, ils savent que ça a été nettoyé."A la pause déjeuner, Mohamed court pour tout aseptiser, claviers d'ordinateurs, tables, plexiglas entre les bureaux.Rabah Kidri lui préfère éviter la cantine, qui n'a plus rien d'un lieu de convivialité: il faut y réserver sa place une semaine à l'avance, pour un créneau d'une demi-heure."Le visage de l'autre"Ambiance "morose", "tendue" à la Défense, disent ses salariés.Face aux visages masqués et aux plateaux fantômes. "Tout le monde attend avec impatience de pouvoir enlever son masque, moi le premier, pour respirer un peu et ne serait-ce que pour voir le visage de l'autre", dit Laurent Lévy de Freelance.com.Face à la deuxième vague et aux nouvelles mesures qui ne cessent d'être annoncées, au risque d'aggraver la crise économique. Pour cette année, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) prévoit une récession de 9% et la destruction de 840.000 emplois en France.Si les grandes sociétés des tours de la Défense paraissent solides, elles prennent des coups.Le cours de l'action Société Générale a presque été divisé par trois depuis février. Dans certains groupes, l'activité a chuté au point que les salariés sont désoeuvrés. "Les managers essaient d'occuper les gens en confiant des tâches annexes", souffle cet employé d'une petite institution financière."Tout est devenu plus pesant", soupire Chantal Raisséguier, directrice d'une société de conseil immobilier spécialisée dans l'hôtellerie."Dès que les choses redémarrent un peu, on a le sentiment qu'il va y avoir des annonces négatives, des freins qui se remettent. (...) Ça donne le sentiment que ça ne va jamais s'arrêter."Sans compter des conditions de travail déshumanisées.A Freelance.com, comme dans beaucoup de sociétés de La Défense habituées aux outils numériques, le télétravail, imposé massivement et de manière soudaine, est la règle. Pour la plupart, les échanges se font depuis des mois par emails, visio, téléphone.L'intégration des "nouveaux" est un casse-tête. A distance, "c'est quand même beaucoup plus compliqué de comprendre ce qu'on fait, qui est qui, les tenants et aboutissants de l'organisation", souligne Claude Tempe, vice-président de la société."Le body langage, les rapports humains, les ragots de couloir, tout ça construit la façon dont les gens communiquent entre eux."Cyril de Thoury, qui dirige un pôle de neuf personnes dans sa banque, raconte avoir recruté un jeune alternant sans l'avoir jamais rencontré. Son intégration avec des équipes présentes seulement 50% du temps a posé d'énormes difficultés.Réinventer le bureauMais globalement, à Freelance.com comme ailleurs, le télétravail n'a pas posé de problèmes logistiques majeurs. "On a réussi à maintenir un niveau d'activité et de service quasi équivalent à ce qui se faisait quand tout le monde était au bureau", constate Claude Tempe.Nombre de salariés ont d'ailleurs compris que l'ère de la présence au bureau touchait à sa fin. La pandémie a montré "qu'on peut très bien travailler de n'importe où en France avec une efficacité presque équivalente", dit Rabah Kidri prêt à "aller travailler ailleurs avec un salaire peut-être un peu moindre mais une qualité de vie supérieure".Un moyen de faire des économies pour des sociétés qui pourront être tentées d'y louer moins de m2 - comme certaines grosses entreprises l'ont déjà envisagé à la City de Londres ou à Manhattan.A La Défense, quatre nouvelles tours sont en construction, dont deux de plus de 200 mètres de haut.Paris-La Défense se veut optimiste: "On sait que l'immobilier est fait de cycles et depuis 60 ans La Défense en a connu de nombreux."Mais Christophe Burckart, directeur général de IWG, entreprise qui loue 18.000 m2 pour le coworking dans le quartier, ne croit pas à un retour en arrière. "Le bail conventionnel où les entreprises doivent s'engager à louer pour 6, 9 ou 12 ans devient une rigidité très contraignante pour les entreprises", affirme-t-il.Persuadée que "le bureau va devoir se réinventer", Mme Raisséguier parle désormais au passé de ce pôle économique "extrêmement vivant" où elle a travaillé une vingtaine d'années."Est-ce que le quartier redeviendra aussi plein qu'avant ? Pas certain", avance-t-elle, alors que tout le monde subit le reconfinement.
Il y a 4 ans et 223 jours

Rue Charrière à Paris, MAO ne raconte pas d’histoires mais une histoire

Parfois, un bâtiment contemporain raconte en même temps, exactement, ce que la ville fut, ce qu’elle est au présent et ce qu’elle sera. La rue Charrière est une petite voie discrète du XIe arrondissement de Paris dont l’immeuble de 35 logements livré en août 2020 au 9-11 par l’agence parisienne MAO fait œuvre de livre […] L’article Rue Charrière à Paris, MAO ne raconte pas d’histoires mais une histoire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 223 jours

Comment éviter la pénurie de granulats en Ile-de-France

L’approvisionnement durable en granulats de l’Ile-de-France pose plusieurs défis analysés par l’Institut Paris Région qui encourage de nouvelles approches
Il y a 4 ans et 223 jours

L’Ile-de-France signe pour plus de bois et de biosourcé

L’Hester, Rosny-sous-Bois. [©Sergio Grazia] Pour arriver à la neutralité carbone d’ici 2050, la route est longue… Dans l’état, le bâtiment fait toujours partie des activités les plus émettrices de carbone. Le choix des matériaux de construction, la performance globale du bâtiment sont autant de paramètres, qui pèsent dans la balance. Comme l’avait souligné l’association BBCA en 2018, 60 % du bilan carbone d’un bâtiment sont liés à sa construction. La Stratégie nationale bas carbone prévoit la réduction de 49 % (par rapport à 2015) de l’empreinte du secteur d’ici 2030. Si la rénovation est un axe important dans cet objectif, la construction neuve est aussi un enjeu majeur. La RE 2020 devrait engager le processus et ainsi éviter de construire les passoires thermiques de demain. Pourtant certains professionnels du secteur s’inquiètent de l’efficacité de la nouvelle réglementation. Et si la révolution environnementale venait d’ailleurs ? Comme le dit si bien Julien Vidal dans son ouvrage éponyme « Ça commence par moi » ! C’est le message que semble aujourd’hui porter la Région Ile-de-France. Appuyé par l’interprofession FIBois Ile-de-France, le Pacte Bois-Biosourcés rassemble près de 28 aménageurs et maîtres d’ouvrage. En créant de nouveaux marchés dans la région, le pacte a pour but d’accompagner la structuration des filières des matériaux biosourcés sur tout le territoire national. « Il incarne la solidarité entre les territoires, via la mise en place de relations vertueuses entre nos villes et nos forêts », explique Paul Jarquin, président de FIBois Ile-de-France. Près de 28 signataires au Pacte Bois-Biosourcés Ainsi, les signataires1 s’engagent à réaliser en 4 ans, entre 10 % et 40 % de constructions neuves ou réhabilitations en bois et/ou biosourcés. La moitié des bâtiments devra intégrer du bois en structure. Ils devront mettre tous les moyens en œuvre pour atteindre un objectif de 30 % de bois et matériaux biosourcés français. Et utiliser impérativement du bois issu de forêts gérées durablement. Enfin, les parties prenantes devront garantir l’atteinte de ces engagements via des référents bois. Ou encore, la formation des équipes de maîtrise d’ouvrage et le partage des connaissances avec les autres signataires… De son côté, la FIBois Ile-de-France compte soutenir de manière active les 28 engagés depuis le début. D’ailleurs, l’interprofessionnel a annoncé la mise en place d’un Observatoire de la construction bois et biosourcés en Ile-de-France dès 2021. Elle met en avant 4 axes de suivi : la traçabilité des matériaux pour favoriser les circuits courts, la régénération de la forêt francilienne, la valorisation de la ressource forestière locale. Et un accompagnement sur la complémentarité et les ponts avec des labels et certifications. Tels les labels BBCA, Bâtiment biosourcé ou E+C-… De plus, les signataires pourront bénéficier du regard des partenaires de la filière forêt-bois. A l’image de l’association BBCA, Collect’if Paille, Construire en Chanvre Ile-de-France. Ou encore, l’UICB et Ekopolis… 1Les signataires aménageurs : EPA Marne, EPA Sénart, EPA Paris-Saclay, EPFIF, Grand Paris Aménagement, EPA Orly Rungis Seine Amont, Paris et Métropole Aménagement, Semapa, Société du Grand Paris, Solideo.Les signataires bailleurs sociaux : Elogie-Siemp, CDC Habitat – Grand Paris Habitat, Groupe 3F, Paris Habitat, RIVP.Les signataires promoteurs immobiliers : Aventim, Bouygues Immobilier, CDU Immo, Continental Foncier, Icade, Kaneah, Linkcity, Marignan, Redman, REI Habitat, SemParisSeine, Woodeum.Les collectivités : La Région Ile-de-France.
Il y a 4 ans et 223 jours

Layher, 75 ans et toujours tourné vers l’avenir

Eric Limasset, président de Layher France, présente l’Uni-Safe. [©ACPresse] L’année 2020 a été particulière à plusieurs niveaux pour Layher. Déjà, l’échafaudeur allemand fête ses 75 printemps. Avec 27 M de ml de tubes d’acier produits chaque année, une présence sur 5 continents et 2 000 collaborateurs, le groupe a su traverser les âges et rester innovant. Pour preuve, Layher France, premier client du groupe, avait présenté pas moins de quatre nouveautés produits à l’occasion du dernier Batimat. Puis, dès mars 2020, la crise sanitaire et le premier confinement mettent en pause le monde du bâtiment et de nombreux secteurs. Si la filiale française a dû réduire ses activités, elle est tout de même restée opérationnelle. « Notre siège et nos dépôts étaient ouverts sur rendez-vous, explique Eric Limasset, président de Layher France. Et près de 40 % de notre masse salariale était en chômage partiel. Puis, les chantiers sont repartis assez tôt. La 2e quinzaine d’avril, 90 % de nos activités bâtiment avaient repris. » Entre innovation et formation Les secteurs de l’industrie, de l’événementiel ou de l’aéronautique restent encore peu dynamiques pour Layher France. Pour le moment, l’échafaudeur tient ses objectifs. « Nous avons beaucoup performé en vente. Nos clients ont profité des aides pour renouveler ou acheter leur matériel. A voir comment les entreprises vont être affectées sur les mois d’octobre, novembre et décembre. Et quelles conséquences sur nos activités ? » L’équipe française reste confiante pour 2021. « Il faut redynamiser nos façons de travailler. Nous investissons en temps sur l’innovation et pour prendre de nouvelle part de marché… » Un état d’esprit mis en pratique dès le début du confinement. En effet, à travers sa filiale Layher Formation, l’industriel a mis en place des formations à distance. Au total, les 50 webinaires ont permis de réunir près de 3 000 participants. Cette formule pourrait être pérennisée, quand cela est possible, dans le cadre de préparation de stage. Puis, fort de son partenariat avec le Sfece (Syndicat français de l’échafaudage, du coffrage et de l’étaiement) au lycée professionnel de la Rochette, Layher France compte accompagner l’ouverture de nouvelles classes d’échafaudeurs en 2021 dans tous les lycées spécialisés dans les métiers du bâtiment. Et ce, grâce à un accord avec le ministère de l’Education nationale sur un projet de Mention complémentaire. « Les entreprises ont du travail, mais il y a toujours un problème de ressource, de main-d’œuvre. La formation et l’accompagnement des jeunes sont un moyen d’y répondre. » Aussi, durant le mois d’avril, Layher France a travaillé sur la traduction de ses solutions sur Revit. Et depuis septembre, l’industriel est passé en “FullBIM”. Il a déjà réalisé cet été l’intégration du chantier Rollercoaster de Disneyland Paris avec cette technologie. Solution de protection collective Autre avancée vers la digitalisation de la profession, Layher France s’est doté depuis septembre d’un nouveau service de relevés par drone. « C’est un moyen de modéliser les chantiers, d’avoir un rendu précis et d’optimiser le temps de préparation du plan de calepinage. Cela permet aussi de ne pas ramener du matériel inutile. Ce service s’adapte très bien aux Monuments historiques. » Enfin Layher France lance un nouveau produit : l’Uni-Safe. Imaginée pour le marché de l’échafaudage, la solution répond au montage pour la Protection collective. Elle se compose de montants, de lisses, de garde-corps d’extrémité plus légers et de boîtiers comportant deux clips rouges, permettant de relier les éléments les uns aux autres. Ce système de clips en crochets de sécurisation permet un montage et un démontage sans outils et par une seule personne. Uni-Safe est plus compact qu’un matériel classique. Et nécessite un volume de logistique divisé par deux et moins d’espace de stockage sur chantier.
Il y a 4 ans et 224 jours

Penser un habiter métropolitain, 100 logements sur l'île de Nantes par Tectône+Tact

Bien plus qu'un simple aéroport, Orly, inauguré par le général de Gaulle le 24 février 1961, est un symbole. Quand elle sort de terre, la nouvelle aérogare en verre et en acier présente aux automobilistes venant de Paris une façade vitrée bleue et jaune de 200 m qui frappe les esprits par la modernité de son architecture. […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 224 jours

Équerre d'argent 2020: les nommés de la catégorie Habitat

Bien plus qu'un simple aéroport, Orly, inauguré par le général de Gaulle le 24 février 1961, est un symbole. Quand elle sort de terre, la nouvelle aérogare en verre et en acier présente aux automobilistes venant de Paris une façade vitrée bleue et jaune de 200 m qui frappe les esprits par la modernité de son architecture. […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 224 jours

Récupération de la chaleur des villes : un potentiel énorme

L’Institut National de l’Economie Circulaire et France Energie viennent de révéler les résultats d’une étude inédite sur le potentiel de récupération de la chaleur en ville et les manières de mieux l’exploiter. En ville, les activités humaines génèrent de la chaleur perdue. : • 1,3 MWh/an de chaleur perdue par l’électroménager (sèche-linge…) d’un ménage de 3 personnes • 1,2 MWh/an de chaleur perdue dans les eaux usées d’un ménage de 3 personnes • De 25 à 75 MWh / an de chaleur perdue par les installations informatiques d’une PME • 0,5 MWh / an de chaleur perdue dans une salle de réunion occupée 200h / an • 0,1 MWh / an de chaleur perdue dans les salles de sport pour chaque sportif Un foyer français consomme en moyenne 14,7 MWh / an. La récupération de chaleur en ville permettrait de diminuer de 20% la consommation de chaleur / froid des bâtiments collectifs, pour contribuer aux objectifs de la transition énergétique et notamment à la Renovation Wave Strategy publié par la Commission Européenne le 14 octobre 2020. Les technologies pour récupérer cette chaleur perdue existent et sont françaises. Par exemple, Qarnot Computing décentralise les supercalculateurs informatiques pour utiliser leur chaleur comme source de chauffage dans les bâtiments. A Bordeaux, Qarnot chauffe, grâce à 350 radiateurs-ordinateurs, 6000m² de logements sociaux et de bureaux. France Energie récupère la chaleur en excès des bâtiments (façade ensoleillée, cuisine, eaux usées…) pour la rediffuser dans les pièces qui en ont besoin grâce à des pompes à chaleur sur boucle d’eau. Cette technologie permet par exemple de réduire de 40% la consommation d’énergie de la Banque de France (Paris) ou de la Tour TF1 (Boulogne). L’Institut National de l’Economie Circulaire et France Energie recommandent aux pouvoirs publics de développer une meilleure connaissance du potentiel de la récupération de chaleur décentralisée en ville et de ses technologies via la réalisation d’études quantitatives, d’encourager la récupération de chaleur décentralisée dans la commande publique pour la rénovation énergétique des bâtiments publics et de faire bénéficier du Fonds Chaleur de l’ADEME la récupération de chaleur décentralisée.
Il y a 4 ans et 224 jours

Les propriétaires du "Signal", immeuble symbole de l'érosion côtière, bientôt indemnisés

Le protocole a été signé entre l'État, la mairie de Soulac-sur-Mer et la communauté de communes Médoc Atlantique qui, officiellement, va devenir propriétaire de l'immeuble pour le détruire.Les 75 propriétaires recevront de l'Etat une indemnisation à hauteur de 70% de la valeur originelle estimée du bien, à la condition de transférer ce bien pour un euro symbolique à la communauté de communes et de renoncer à toute demande indemnitaire supplémentaire. Ils ont jusque décembre 2021 pour accepter.Les premiers versements d'indemnisation devraient pouvoir intervenir à partir du mois de mars 2021, selon la préfecture."Ce dossier est exceptionnel et devrait le rester", a prévenu la préfète de Nouvelle-Aquitaine Fabienne Buccio. Pas question que cela devienne une jurisprudence.Construit à 200 m du rivage en 1967, l'immeuble de quatre étages se trouve aujourd'hui au bord d'une dune sableuse qui menace de s'effondrer, à seulement 20 m des flots. En 2014, la préfecture avait pris un arrêté de péril et les résidents avaient dû vider définitivement les lieux.Les coproriétaires avaient alors entamé une bataille juridique pour être indemnisés qui s'est terminée par un refus du Conseil d'Etat en août 2018. Les parlementaires locaux se sont ensuite emparés du dossier jusqu'à ce qu'une enveloppe de 7 millions d'euros soit adoptée par le Parlement."Le dénouement favorable d'aujourd'hui n'était pas évident (...) seul un dispositif législatif pouvait le permettre", admet le maire de Soulac-sur-Mer et président de la communauté de communes, Xavier Pintat."Il y avait une âme""C'est la ténacité qui a payé, la persévérance au milieu d'un océan de doute", s'est également réjoui l'ancienne sénatrice LREM Françoise Cartron qui a défendu le dossier à Paris. "C'est un moment émouvant", a-t-elle confié, "c'est là qu'on voit le lien entre les élus nationaux et les citoyens. Sans l'outil législatif, on ne pouvait y arriver".Pour Jean-José Guichet, qui représente les copropriétaires, la majorité de ceux-ci devraient accepter l'accord. Sinon ils seront expulsés : le "choix est limité", dit-il, "les gens sont tellement las, cela fait des années qu'on se bagarre"."Ce n'était pas une résidence de gens hyper riches. C'était très mélangé, on était tous soudés. Il y avait une âme dans ce Signal", ajoute-t-il en se souvenant de ses filles et petites-filles venant en vacances. "Il faut être conscient qu'on ne pouvait plus rester. Je suivais l'avancée de la mer depuis 25 ans", ajoute M. Guichet, propriétaire depuis 1978.Le bâtiment avait été désamianté en 2018 pour éviter que "12.000 tonnes de gravats contaminés à l'amiante" ne tombent à la mer et sur la plage de Soulac, station balnéaire courue du Médoc. Le coût de ce désamiantage, un million d'euros, avait exceptionnellement été pris en charge par l'Etat."Des choses comme celle-ci ne devraient plus arriver. C'est un exemple, "Signal". Il va falloir être extrêmement vigilant sur les implantations nouvelles", a demandé Jean-José Guichet aux représentants de l'Etat qui signaient le protocole."Notre cas n'est pas unique, j'ai des coups de fil de la Martinique, de la Réunion, où il y a des cas similaires au Signal", a-t-il ensuite dit à la presse."Ce dénouement favorable n'arrête pas l'érosion côtière, on en aura dans les années à venir (...) ça deviendra un enjeu", a reconnu Xavier Pintat.
Il y a 4 ans et 222 jours

Grand Prix Entreprise catégorie « Toiture – Couverture » : le savoir-faire Edilians distingué au concours du Geste d’Or 2020

La 10ème édition du concours du Geste d’Or*, association mettant à l’honneur les actions valorisant le patrimoine bâti, s’est déroulée à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale à Paris fin Octobre. Le Jury a attribué à EDILIANS, leader en France de la tuile terre cuite et créateur de solutions durables pour la toiture, le Grand Prix Entreprise dans la catégorie « Toiture – Couverture » pour trois de ses réalisations. Chaque année, le concours du Geste d’Or, ouvert aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises, récompense les réalisations remarquables du patrimoine sur plusieurs critères tels que le respect environnemental, la gestion sociale et l’ingénierie financière. Il met en valeur non seulement « l’héritage », mais aussi son adaptation au présent, et les constructions à venir. Lors de la dernière édition, EDILIANS a reçu le Grand Prix Entreprise, dans la catégorie « Toiture – couverture » pour trois de ses réalisations : . Village Alzheimer à Dax (Landes) Le premier village Alzheimer en France s’inspire de l’architecture landaise et privilégie les matériaux typiques de la région. Pour y parvenir, l’équipe de maîtrise d’œuvre franco-danoise, composée de Champagnat & Grégoire Architectes et Nord Architects, a recréé un véritable village landais dans lequel la tuile Aquitaine Poudenx d’EDILIANS contribue à rappeler les bastides à l’ancienne typiques de la région. Tous les bâtiments du village font en effet écho au style architectural landais tant au niveau des couleurs que des matériaux choisis. Cette volonté conjointe du Conseil Départemental et des architectes d’utiliser des produits locaux se retrouvent aussi bien dans le bardage que dans l’ossature bois des maisonnées et de la Bastide réalisés en pin des Landes. Mais elle se voit surtout dans les toitures recouvertes de tuiles Canal traditionnelles. Caractéristique de la région, le coloris Paysage a aussi été une évidence car cette teinte référence de la tuile Aquitaine Poudenx se retrouve souvent dans les constructions locales. De la Bastide aux 16 maisons en passant par les locaux techniques, 12.000 m2 de tuiles Aquitaine Poudenx ont été posées à joints droits avec rives à rabat, à raison de 11 tuiles au m2, avec une pente de toiture de 35%. Au préalable, toutes les toitures ont été protégées par un écran de sous- toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS. . Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux (Vaucluse) Pour mieux accueillir les fidèles, les moines de l’Abbaye Sainte-Madeleine ont fait réaliser des travaux de rénovation et d’extension. La couverture de ces nouveaux bâtiments a été réalisée en tuiles Canal traditionnelles et en tuiles Canal Réabilis Domitia d’EDILIANS reproduisant les effets du temps et offrant ainsi une homogénéité avec les toitures existantes. . La Cité des Chambelles à Nantes (Loire Atlantique) En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles à Nantes. Construits dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet d’architecture HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce. En toiture et en façade, la tuile apporte une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation. Cette distinction illustre la capacité d’EDILIANS à s’inscrire, grâce à une large gamme de solutions toiture, dans la valorisation du patrimoine de tous les types de projets architecturaux en neuf comme en rénovation. * Geste d’Or est une association indépendante et transversale, intervenant pour la valorisation du Patrimoine Bâti. Présente partout en France, elle est composée de six collèges et regroupe des personnalités qualifiées, représentatives des différentes parties prenantes du secteur : architectes, ingénieurs, compagnons, entreprises de toutes tailles, élus… http://www.edilians.com