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Il y a 4 ans et 209 jours

Vinci annonce négocier l'acquisition de la division Services industriels d'ACS

Vinci "a présenté à Grupo ACS une proposition non engageante permettant l'ouverture de négociations portant sur l'acquisition de sa division Industrial Services", explique le groupe français dans un communiqué, en se disant prêt à payer au moins 2,8 milliards d'euros en numéraire. Vinci ajoute que le complément pourrait être payé en actions ou en numéraire.Cette proposition a été examinée par le conseil d'administration du géant espagnol, "qui s'est déclaré ouvert à engager des négociations".A la Bourse de Paris, le titre de Vinci prenait 3,73% à 72,86 euros, tandis qu'à Madrid, celui d'ACS bondissait de près de 18%, à la suite de cette annonce.L'acquisition porterait sur les activités d'ingénierie et travaux, les participations détenues dans huit concessions et partenariats publics privés relatifs principalement à des projets dans l'énergie, ainsi que sur une plateforme de développement de nouveaux projets dans le secteur des énergies renouvelables.Ces activités ont représenté un chiffre d'affaires d'environ 6,3 milliards d'euros en 2019. Le communiqué précise, deux paragraphes plus bas, que les activités du périmètre visé par la proposition ressortiraient, "en valeur d'entreprise, à environ 5,2 milliards d'euros".La finalisation de l'opération reste notamment conditionnée à la réalisation dans les prochains mois de procédures d'audit et de vérifications (+due diligence+), précise le communiqué."ACS et Vinci informeront le marché, le moment opportun, de l'aboutissement éventuel et du résultat de ces négociations", indique-t-il.
Il y a 4 ans et 209 jours

L’ombre de François Hollande plane sur Notre-Dame

Le premier épisode du feuilleton concernant la restauration de Notre-Dame de Paris laissait entrevoir un développement sulfureux lorsque viendrait le moment de remettre en place la statue rocambolesque de Viollet-le-Duc au pied de la flèche.* Nul ne s’attendait à la puissante canonnade déclenchée le 30 septembre 2020 par la Cour des comptes qui dénonce pêle-mêle, […] L’article L’ombre de François Hollande plane sur Notre-Dame est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 209 jours

Les infrastructures, des actifs résilients et sûrs

INVESTISSEMENT. L'édition 2020 de Paris Infraweek se déroule du 5 au 9 octobre, dans un contexte particulier dû à la crise sanitaire. Une crise qui devrait renforcer le rôle et les besoins en infrastructures, ainsi que la confiance des investisseurs dans ces projets, si l'on en croit plusieurs intervenants lors de la journée inaugurale.
Il y a 4 ans et 209 jours

Lexique du béton

Le lexique du béton offre une sélection de terminologies détaillant les différents types et familles de bétons. Mais aussi les constituants des bétons. En parallèle, il passe en revue les mots techniques liés à ce matériau. Et détaille les appellations des produits, matériels, outils et équipements nécessaires à sa fabrication, son transport et sa mise en oeuvre. Pour nombre de définitions, vous retrouverez aussi des articles connexes issus des rubriques “Savoirs”, ”Réalisations”, “Produits” ou “Actualités”. Le lexique du béton est complété par notre hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z” toujours disponible à la commande. Dernière mise à jour : 06/10/2020 Additif à Banche-outil Additif (n. m.) Addition (n. f.) Adjuvant (n. m.) Agent de démoulage (n. m.) Ajout (n. m.) Alcali-réaction (n. f.) Argile (n. f.) Armature (n. f.) Avis technique (n. m.) Badigeon (n. m.) Banche (n. f.) Banche-outil (n. f.) Additif Au sens de la norme ciment NF EN 197-1, les additifs sont des éléments qui ne sont ni des constituants principaux (clinker, laitiers de hauts fourneaux, pouzzolane, cendres volantes, schiste calciné, calcaire, fumée de silice), ni des constituants secondaires, ni du sulfate de calcium, ni des adjuvants. Et qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés des ciments. La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1 % en masse de ciment. La proportion des additifs organiques, sous forme d’extrait sec, doit être inférieure ou égale à 1 % en masse du ciment (exception faite des pigments). Les additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures, ni altérer les propriétés du ciment ou du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment. Addition Echantillons de pigments minéraux. [©DR] La norme béton NF EN 206/CN définit les additions comme “matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton, afin d’améliorer certaines propriétés ou de lui conférer des propriétés particulières”. La norme distingue deux types d’additions minérales :- les additions quasiment inertes de type I, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (fillers calcaires ou siliceux, pigments ;- les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent de type II, dont l’aptitude générale à l’emploi est établie (cendres volantes, fumée de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins). Attention, il y a des additions qui font l'objet de normes et qui sont citées dans la NF EN 206 NA 5.1.6 et d'autres qui ne sont pas autorisées par la même norme béton. Pour aller plus loin :  Les pigments et les colorants pour béton L'addition, si'l vous plaît Adjuvant Les adjuvants sont des produits chimiques, organiques ou minéraux permettant de modifier certaines caractéristiques des bétons. La norme NF EN 934–2 et le Référentiel de la marque NF “Adjuvant pour béton, mortiers et coulis” définissent un adjuvant comme un produit, dont l’incorporation à faible dose (inférieure à 5 % de la masse du ciment) aux bétons, mortiers ou coulis lors du malaxage ou avant la mise en œuvre, provoque les modifications recherchées de telle ou telle de leurs propriétés, à l’état frais et/ou durci. Chaque adjuvant est défini par une fonction principale caractérisée par la ou les modifications majeures qu’il apporte aux propriétés des bétons, des mortiers ou des coulis, à l’état frais ou durci. On peut distinguer trois grandes catégories d’adjuvants :- ceux qui modifient l’ouvrabilité du béton (plastifiants réducteurs d’eau et superplastifiants hauts réducteurs d’eau) ;- ceux qui modifient la prise et le durcissement (accélérateurs de prise, accélérateurs de durcissement, retardateurs de prise) ;- ceux qui modifient certaines propriétés particulières (entraîneurs d’air, agents moussants, hydrofuges de masse). Local à adjuvants au sein d’une centrale à béton. [©ACPresse] Pour aller plus loin :  Guide pour l’emploi des adjuvants en 43 fiches pratiques Agent de démoulage Application d’un agent de démoulage à l’aide d’un pulvérisateur.[©ACPresse] L’agent de démoulage est destiné à être appliqué sur les peaux de coffrage, afin de faciliter le démoulage (décoffrage) des éléments en béton, en neutralisant l’adhérence avec le moule. On appelle aussi ce produit “huile de décoffrage”. Pour aller plus loin :  • Nouvelle classification Synad des agents de démoulage Ajout Selon la norme NF EN 206/CN (NA 3.1.47), le terme “ajout” recouvre l’ensemble des produits incorporés au béton et qui ne sont ni des ciments, ni des granulats, ni des adjuvants, ni de l’eau de gâchage, ni des additions (par exemple des fibres ou des pigments). Les ajouts peuvent être incorporés au béton, en accord avec l’utilisateur et le prescripteur du béton, pour améliorer certaines de ses propriétés ou lui conférer des propriétés particulières. Dans le cas d’utilisation d’ajouts, la composition du béton, avec ou sans ajout, doit être considérée comme différente et il y a lieu de réaliser un essai initial (cf. annexe A de la norme NF EN 206). Alcali-réaction Souffrant d’alcali-réaction, l’ancien pont suspendu de Térénez, dans le Finistère, a fini par céder le pas à un nouveau pont, avant être démoli.[©ACPresse] L'alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne du béton. Elle se produit, en présence d'humidité, entre des phases minérales contenues dans certains types de granulats et les alcalins présents dans la solution interstitielle du béton, fortement basique. Argile Sédiment compact et imperméable devenant plastique, malléable, et plus ou moins thixotrope en présence d'eau. Selon sa finesse, il présente des caractéristiques physico-chimiques variables. Il entre dans la fabrication des ciments (20 %) et de la chaux hydraulique (30 à 40 %). Armature Pose d’armatures sur un chantier. [©ACPresse] Elément en acier incorporé dans le béton sous forme de barres, treillis soudés, cadres façonnés, et destiné à reprendre les charges de traction et/ou de cisaillement qui lui sont appliquées. En effet, le béton résiste bien à la compression, mais mal aux efforts de traction/cisaillement (environ 10 % de la valeur de compression). Souvent, les armatures sont nommées “ferraillages”, ce qui reste une appellation impropre. Avis technique L'Avis technique est destiné à fournir, à tous les participants de l’acte de construire, une opinion autorisée sur les produits, procédés et équipements nouveaux, pour un emploi défini. Il indique dans quelles mesures le procédé ou produit satisfait à la réglementation en vigueur, est apte à l’emploi en œuvre et dispose d’une durabilité en service. Délivré par un groupe de professionnels experts, il établit le niveau de confiance indispensable au bon déroulement des différentes phases de la construction. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) gère la procédure d’attribution des Avis techniques. Badigeon Revêtement de surface verticale, généralement à base de chaux éteinte, d’eau et de pigments. On parle aussi de peinture à la chaux ou de peinture minérale. Parfois coloré, il présente des qualités esthétiques incontestables. Banche Elément monobloc utilisé comme coffrage, pour l’exécution de voiles ou de murs en béton armé. En bois, en acier, en matériaux composites, la banche doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. On peut distinguer la banche modulaire (voir aussi Coffrage) et la banche-outil. Banche-outil Outil coffrant en métal – peau coffrante comprise – intégrant les équipements de stabilisation et de sécurité, et repliable – colisable – pour permettre le transport et le stockage. La banche-outil est le coffrage “à la française” par excellence. Banche-outil utilisée en superposition. [©ACPresse]   Benne à Béton isolant structurel Benne à béton (n. f.) Béton (n. m.) Béton frais (n. m.) Béton à hautes performances (BHP) (n. m.) Béton architectonique (n. m.) Béton armé (n. m.) Béton auto-plaçant (Bap) (n. m.) Béton brut (ou net) de décoffrage (n. m.) Béton de propreté (n. m.) Béton décoratif ou esthétique (n. m.) Béton drainant ou poreux (n. m.) Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) (n. m.) Béton Isolant Structurel ou Bis (n. m.) Benne à béton La benne à béton est l’équipement de base de tout chantier de construction.[©ACPresse] Cuve permettant le transfert du béton sur chantier, en général, à l’aide d’une grue, depuis la toupie (camion-malaxeur) jusqu’au lieu de mise en œuvre. Ce type de matériels est aussi utilisé en préfabrication, attaché à un pont roulant. Béton Matériau constitué d’un mélange de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons), d’eau et éventuellement d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s), dont les propriétés (de résistance par exemple) se développent par la prise du ciment, suite à son hydratation. La formulation et la fabrication de ce matériau de construction sont définies par la norme NF EN 206/CN. Béton frais   Mis en œuvre à la pompe d’un béton pour la réalisation d’un plancher de bâtiment. [©ACPresse] Etat du béton une fois malaxé et n’ayant pas encore commencé sa prise. A l’état frais, le béton présente un aspect allant de fluide à ferme. Et il est apte à être mis en œuvre dans les coffrages ou les moules. Béton à hautes performances (BHP) Apparu à la fin des années 1980, le BHP se caractérise par une importante résistance à la compression, toujours supérieure à 50 MPa. En complément de cette caractéristique mécanique, ce béton se différencie par une microstructure (porosité et compacité), lui conférant des performances remarquables en termes de durabilité (perméabilité aux gaz, résistance aux agents agressifs, tenue au gel/dégel). Il se singularise aussi par une grande ouvrabilité grâce à l’ajout de superplastifiants et à une faible porosité grâce à une teneur en eau réduite. La construction du Pont de l’Ile de Ré a été rendue possible dans un délai très court par l’utilisation du béton à hautes performances. [©DR] Béton architectonique Béton esthétique brut de décoffrage. [©ACPresse] Notion qui définit un béton présentant un aspect de surface ou une esthétique particulière et soignée, destinée à rester apparent. Il peut s’agir de bétons dits “bruts de décoffrage”, “lisses”, “matricés” ou “texturés”, “teintés”… On parle aussi de béton apparent. Béton armé Association de béton et d’armatures (treillis et/ou barres) permettant d’unir les propriétés complémentaires des deux matériaux : l’acier travaillant en traction et le béton en compression. Béton auto-plaçant (Bap) Béton ultra fluide, apparu en France à la fin des années 1990, qui s’écoule et se compacte par le seul effet de la gravité, capable de remplir en tout point un coffrage et de parfaitement enrober une armature, une réservation… Tout en conservant son homogénéité, c’est-à-dire sans ségréger. La particularité du Bap est donc l’absence de toute vibration (interdite pour ainsi dire) lors de sa mise en œuvre. Bap est l’acronyme de “Béton auto-plaçant”. Il existe aussi l’acronyme Ban, pour “Béton auto-nivelant”. Cette dernière appellation a disparu au profit du terme générique Bap. Depuis 2014, la norme NF EN 201/CN intègre les règles spécifiques pour l’emploi des Bap, qui étaient auparavant réunies au sein de la norme NF EN 206-9 de juin 2010 et aujourd’hui annulée. Le béton auto-plaçant ne se vibre pas et se met en place tout seul par gravité. [©ACPresse] Béton brut (ou net) de décoffrage Béton conservé dans l’état tel qu’il apparaît au moment du décoffrage et qui ne bénéficie d’aucun traitement au niveau de sa surface. On parle aussi de béton architectonique. Béton de propreté Béton maigre, c’est-à-dire peu dosé en ciment, déposé en fond de fouille ou sur un sol naturel, afin de former une surface de travail plane et propre pour le coffrage des fondations. Il ne participe pas à la résistance de l’ouvrage. Béton décoratif ou esthétique Béton esthétique mis en œuvre dans le cadre de l’aménagement d’un espace public. [©ACPresse] Terme générique qui désigne l’ensemble des bétons d’aménagement participant à l’embellissement et à la valorisation de l’environnement et de l’espace urbain. Cette terminologie ne se limite pas aux seuls bétons pour sols et chaussées. Il peut aussi concerner des bétons verticaux coulés en place ou des bétons préfabriqués. Béton drainant ou poreux Béton utilisé en dallage, en revêtement de chaussées ou en assise de chaussées, suffisamment poreux pour laisser s’infiltrer l'eau de pluie et permettre la régulation d’eau par le sol ou son évacuation dans un réseau d’assainissement. Béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) Matériau à matrice cimentaire, renforcé de fibres, le Bfup se caractérise par un fort dosage en ciment (700 à 1 000 kg/m3) et en adjuvants. Et par un squelette granulaire spécifique à cinq échelles de grains, dont les plus gros ne dépassent pas quelques millimètres de diamètre. Et aussi par une teneur en eau très faible (insuffisante pour hydrater tout le ciment, dont certains grains font ainsi office de granulats fins). Le Béton fibré à ultra hautes performances présente des résistances à la compression très élevées, comprises entre 130 (ou 150) et 250 MPa, ainsi qu’à la traction, entre 10 et 30 MPa. L’absence d’armatures passives autorise toutes les formes. La texture ultra fine du Bfup offre des aspects de parements particulièrement esthétiques. Sa durabilité est exceptionnelle, lui permettant d’être utilisé dans des environnements très agressifs. Enfin, il se caractérise par une ductilité importante, lui permettant de se déformer sans se rompre. Exempt d’armatures passives, le béton fibré à ultra hautes performances (Bfup) permet toutes les audaces et toutes les libertés architecturales. [©ACPresse] Béton Isolant Structurel ou Bis Les bétons isolants structurels (ou Bis) constituent la dernière famille de béton à avoir vu le jour. [©LafargeHolcim] Béton présentant de manière simultanée une certaine capacité isolante (conductivité thermique λ inférieure à 0,6 W/m.K) et une résistance à la compression allant de 20 à 30 MPa. Cette dernière est suffisante pour la réalisation de murs porteurs en habitation selon les techniques constructives classiques. Cette nouvelle famille de bétons est apparue en 2009, mais l’offre s’est réellement étoffée à partir du début de l’année 2013. Béton léger à Béton matricé Béton léger (n. m.) Béton lourd (n. m.) Béton préfabriqué (n. m.) Béton prêt à l’emploi ou BPE (n. m.) Béton projeté (n. m.) Béton bouchardé (bouchardage) (n. m.) Béton ciré (n. m.) Béton coloré ou teinté (n. m.) Béton désactivé (n. m.) Béton engravé ou Béton graphique (n. m.) Béton imprimé ou “empreinte” (n. m.) Béton matricé ou marqué (n. m.) Béton léger Béton, dont la masse volumique après séchage, est comprise entre 800 et 2 000 kg/m3 (au lieu de 2 400 kg/m3 pour un béton courant). Ils sont obtenus :- soit par une formulation recourant à des granulats légers (des billes d’ardoise expansée, d'argile expansée ou de polystyrène, voire des particules de liège ou de bois remplaçant les gravillons habituels) ;- soit par la création de vides dans sa masse, en jouant sur la composition (bétons caverneux) ;- soit en créant des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux (c'est le cas du béton cellulaire) ;- soit par l’emploi d’adjuvants comme les entraîneurs d'air, qui peuvent aussi être ajoutés pour un allègement maximum de la matrice ;- soit par combinaison de plusieurs de ces techniques.Les bétons légers sont utilisés pour la fabrication de bétons isolants ou d’éléments légers : blocs coffrants, blocs de remplissage, dalles ou rechargements de planchers peu résistants. D’un point de vue normatif, la classe de résistance des bétons légers courants est exprimée par les lettres LC (LC 20/25 par exemple en lieu et place de C20/25 pour un béton classique). Béton lourd Béton, dont la masse volumique dépasse 2 600 kg/m3 (contre 2 400 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l'usage de granulats très denses (barytine, magnétite) ou des déchets ferreux (riblons, grenailles). Les bétons lourds sont utilisés pour la réalisation de contrepoids ou d’écrans de protection contre les rayonnements radioactifs ou X. Béton préfabriqué   Eléments préfabriqués en béton. [©ACPresse] En réalité, il faut parler d’éléments préfabriqués en béton. Dans ce cadre, il s’agit de pièces moulées (telles que des poteaux, des poutres ou des dalles), réalisées en usine et acheminées sur le chantier ou chez un négoce en matériaux. La technique peut aussi être mise en œuvre, non plus en usine, mais sur chantier. On parle alors de préfabrication foraine. Béton prêt à l’emploi ou BPE Béton préparé dans une centrale à béton et livré à l’utilisateur à l’aide d’une toupie (camion-malaxeur), à l’état frais et prêt à être coulé ou pompé, c’est-à-dire prêt à l’emploi. L’acronyme pour désigner ce béton est BPE. Béton prêt à l’emploi en sortie de camion-malaxeur. [©ACPresse] Béton projeté   Projection d’un béton fibré par “voie mouillée” pour la réalisation d’une paroi berlinoise. [©ACPresse] Béton (ou mortier) mis en œuvre, après malaxage, par projection à l’aide d’une machine. Il peut être propulsé sur un talus, une paroi verticale, une voûte... sous forme de jet, en couches successives. Le béton projeté peut être fibré. Deux techniques de projection cohabitent : - “la voie mouillée” (ou humide) : le béton gâché est transporté jusqu’à la lance par laquelle il est projeté ; - “la voie sèche” : le mélange de ciment et granulats, non additionné d’eau, est propulsé dans la lance où l’eau nécessaire est ajoutée au moment même de la projection. Béton bouchardé (bouchardage) Béton, dont la surface durcie a subi un traitement mécanique par martelage à l'aide d'un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient selon la force de frappe et le type de bouchardes utilisé (boucharde manuelle ou pneumatique). Ce traitement fait ressortir la structure interne des gros granulats. L’aspect final est proche de la pierre naturelle taillée ou vieillie. Béton ciré Béton (on devrait plutôt parler de mortier) exclusivement d’intérieur ayant reçu une finition à la cire. Il est coulé une couche de 5 mm à 10 mm d’épaisseur (qu’il est possible de colorer dans la masse). Ensuite, la surface est talochée, saupoudrée d’un durcisseur, puis lissée avant d’être fermée par un bouche-pore. Enfin, une cire, généralement acrylique, est appliquée pour lui donner son aspect esthétique final. Béton ciré réalisé dans un show-room.[©ACPresse] Béton coloré ou teinté Béton, structurel ou non, dont la teinte dominante est donnée par l’ajout d’un pigment. Le pourcentage et le type de pigments par rapport au volume de liant déterminent l’intensité de la couleur. Cette dernière dépend aussi de la teinte naturelle du liant (ciment gris ou blanc par exemple) et des granulats. Béton désactivé   Béton désactivé sur une section du tramway parisien. [©ACPresse] Béton dont l’aspect de surface est obtenu par pulvérisation d’un désactivant en phase aqueuse, juste après la mise en œuvre du béton. Le désactivant retarde la prise du béton en surface sur quelques millimètres, en fonction de sa “force d’attaque”. Après la prise du béton, la surface “désactivée” peut être décapée au jet d’eau haute pression (dans le cas d’une désactivation par voie humide) ou par brossage mécanique (dans le cas d’une désactivation par voie sèche) pour faire ressortir des granulats. Béton engravé ou Béton graphique Béton préfabriqué, dont l’aspect de surface est obtenu par pose en fond de moule d’une membrane (papier kraft) imprégnée de manière ponctuelle d’un désactivant, formant ainsi un motif. C’est ce motif qui est reproduit par désactivation de surface sur la pièce préfabriquée. Il s’agit d’un procédé breveté. Béton imprimé ou “empreinte” Béton imprimé aspect pavés en queue de pan. [©GCP Applied Technologies] Béton lissé pour sols et chaussées, coloré en surface par saupoudrage régulier avant prise d’un durcisseur pigmenté et présentant un aspect de surface obtenu par la pression d'un moule souple sur sa surface, afin de lui conférer relief, texture et forme. Le “Béton empreinte” est une marque déposée de béton imprimé. On parle aussi de béton poché. Béton matricé ou marqué Dans le cas d’un béton horizontal, il s’agit d’un béton, dont la surface reproduit des pavés, des dalles, des briques, aspects obtenus par pose d’un pochoir découpé à la forme du matériau à imiter, puis par saupoudrage d’un durcisseur pigmenté pour teinter les parties non recouvertes. Les parties placées sous le pochoir, protégées, simulent les joints. Dans le cas d’un béton vertical ou préfabriqué, il s’agit d’un béton coulé dans un coffrage qui a été au préalable équipé d’une matrice présentant le dessin ou la texture à donner à la surface du béton : motif minéral, végétal, abstrait… Béton matricé sur un immeuble de bureaux en construction. [©ACPresse] Béton cellulaire à Chaux Béton cellulaire (n. m.) Bloc béton (n. m.) Calcaire (n. m.) Camion-malaxeur (n. m.)  Carbonatation (n. f.) Cendres volantes (n. f.) Centrale à béton (n. f.) Chape (n. f.) Chape fluide (n. f.) Chaux (n. f.) Béton cellulaire Constructions réalisées en blocs de béton cellulaire. [©Xella] Béton obtenu par mélange de sable, de ciment, de chaux, d’eau et d’un agent d’expansion : la poudre d’aluminium. Cet agent va réagir avec la chaux provoquant la création d’une multitude de cellules d’air. Le béton ainsi produit est très léger pour une résistance à la compression comprise entre 3 et 5 MPa. Donc tout à fait adapté pour la construction de maisons individuelles. Le béton cellulaire possède d’excellentes propriétés isolantes. Et intervient dans la technique constructive dite de “l’isolation répartie”.  Bloc béton Elément de construction parallélépipédique en béton, préfabriqué à l’aide d’une presse à blocs et manuportable, utilisé pour la réalisation de murs maçonnés simples ou complexes en maisons individuelles et petits collectifs. Classiquement, il mesure 50 cm de long, 20 cm de haut pour une épaisseur de 20 cm. Le bloc béton est l’élément le plus préfabriqué par l’industrie du béton à travers près de 400 unités de production. [©ACPresse] Calcaire Désigne une roche sédimentaire à forte teneur en carbonate de calcium (CaCO3). Pour être utilisé dans le ciment, le calcaire doit être broyé finement et présenter une teneur en carbonate de calcium supérieure ou égale à 75 %. Le calcaire apporte la chaux nécessaire à la formation des silicates et des aluminates. Dans la norme ciment NF EN 197-1, le calcaire est identifié par les lettres L ou LL. Camion-malaxeur Le camion-malaxeur permet le transport du béton frais. [©ACPresse] Véhicule permettant le transport du béton frais du site de production (centrale à béton) jusqu’au lieu d’utilisation. Il est aussi appelé “toupie” ou “malaxeur porté”. Il s’agit le plus souvent d’un porteur équipé de trois ou quatre essieux et d’une cuve – la toupie - généralement d’une contenance de 8 m3. L’intérieur de cette cuve est pourvu d’une spirale métallique, comparable à une vis d’Archimède, destinée à maintenir en mouvement le béton durant le transport, afin d’empêcher son durcissement. Cette spirale permet aussi de remonter le béton en direction de la goulotte de sortie, quand on inverse le sens de rotation de la cuve. Carbonatation La carbonatation est un phénomène se traduisant par un piégeage chimique du CO2 à l’intérieur du béton tout au long de la durée d’utilisation de l’ouvrage. Il s’agit d’un phénomène naturel des matériaux à base de liant minéral, qui conduit à la formation de carbonates de calcium par réaction entre les composés des ciments et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), présent dans l'air. Cette réaction entraîne la consommation de bases alcalines présentes dans la solution interstitielle des bétons, aboutissant à une diminution du pH qui passe d'une valeur de 13 à une valeur inférieure à 9. Vue d’un fragment de béton après aspersion d'une solution de phénolphtaléine. En gris : zone carbonatée (exposée au CO2 atmosphérique). En violet : zone non carbonatée. [©Setec Lerm] Cendres volantes Les cendres volantes sont des particules pulvérulentes, des résidus de l’industrie du charbon. Elles ont des propriétés pouzzolaniques lentes. Dans le béton, elles apportent durabilité et performances mécaniques à long terme. Elles entrent dans la catégorie des additions pour bétons. Centrale à béton Centrale à béton en bord de Seine, à Paris. [©Cemex] Unité industrielle permettant la production de béton prêt à l’emploi (BPE). En préfabrication, la centrale à béton est exclusivement dédiée à l’usine (sauf exception). Elle peut aussi être installée sur chantier. Chape Couche superficielle d'épaisseur limitée (3 à 10 cm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage...), afin d’en assurer la planéité et le niveau altimétrique souhaité. La chape peut être adhérente ou désolidarisée (chape flottante) de son support et, éventuellement, armée ou fibrée. Elle est destinée à recevoir un revêtement. Chape fluide La chape est dite “fluide”, car elle s’étale par la seule force de la gravité (comme un béton auto-plaçant). Damage, nivellement à la règle, talochage et lissage ne sont donc pas nécessaires. Elle tend à remplacer la chape traditionnelle. Deux types de chapes fluides cohabitent : - la chape fluide anhydrite, réalisée à partir d’un liant prêt à l’emploi à base de sulfate de calcium : l’anhydrite ; - la chape fluide ciment, réalisée, comme la chape ciment traditionnelle, avec du sable, du ciment, et de l’eau. Coulage d’une chape fluide. [©ACPresse] Chaux  Liant obtenu par calcination du calcaire (ou carbonate de calcium). La chaux se présente sous forme de poudre de couleur blanche. Il existe deux grandes familles de chaux : les “aériennes” et les “hydrauliques naturelles”. Ciment à Etaiement Ciment (n. m.) (Constituants) Classe d’exposition (n. f.) Classe de consistance (n. f.) Classe de cure (n. f.) Classe de résistance (n. f.) Clinker (n. m.) Coffrage (n. m.) Cure (n. f.) Entraîneur d’air (n. m.) Enrobage (n. m.) Entrevous (n. m.) ou hourdis (n. m.) Etaiement (n. m.) Ciment Poudre fine provenant du broyage et de la cuisson (calcination) à 1 450 °C de calcaire (80 %) et d’argile (20 %). Liant hydraulique artificiel, le ciment fait prise sous l’action de l’eau et durcit dans un délai variable suivant sa composition chimique. Il est le constituant de base des bétons, en permettant d’agglomérer entre eux les grains de sable et les granulats. Louis Vicat est l’inventeur  du ciment artificiel. En effet, il est le premier au monde à fabriquer de manière artificielle et contrôlée des chaux hydrauliques. Chaux, dont il détermine les composants et les proportions. Désintéressé, il publie le résultat de ses recherches, en 1818, sans prendre de brevet. Selon sa nature, le ciment peut présenter une teinte allant du blanc au gris foncé. [©HeidelbergCement] Classe d’exposition  Eléments en béton placés en zone de marnage. [©DR] Les classes d’exposition permettent de spécifier les agressivités physiques et chimiques d’un environnement auquel des parties d’ouvrage en béton sont exposées. La norme NF EN 206/CN et l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1) définissent dix-huit classes d’exposition (niveau x y compris) regroupées par risques de corrosion et d’attaque, prenant en compte l’humidité relative du milieu et les éventuels cycles d’humidification/séchage. Pendant sa durée d’utilisation, chaque béton d’une partie d’ouvrage peut être soumis à plusieurs actions environnementales. Ces actions sont prises en compte au travers des classes d’exposition, dont il convient de combiner les spécifications avec précision. La classe X0 indique qu’il n’y a aucun risque de corrosion ou d’attaque du béton. La classe XC “carbonatation” est relative à la corrosion induite par carbonatation. La classe XD “sels non marins” est relative à un béton soumis au contact d’une eau contenant des chlorures d’origine non marine ou des sels de déverglaçage. La classe XS “ambiance marine” se rapporte à la corrosion des armatures induite par des chlorures présents dans l’eau de mer. Seuls les ouvrages à proximité des côtes (moins de 5 km) ou les structures marines sont concernés. La classe XF “gel/dégel” avec ou sans agent de déverglaçage, définit quatre classes d’exposition. La classe XA “attaques chimiques” concerne le béton en contact avec le sol naturel, les eaux de surface ou les eaux souterraines. Classe de consistance  Selon son usage, chaque béton doit présenter une certaine consistance. Ainsi, plus il est fluide, plus sa capacité à s’écouler et à se mettre en place sous son propre poids est importante. La norme béton NF EN 206/CN référence cinq classes de consistance (ou classes d’affaissement) exprimées par la lettre S suivie d’un chiffre allant de 1 à 5. Classe de cure  La norme NF EN 13670 (exécution des structures en béton) introduit la notion de classes de cure, en fonction de la durée de la période de cure (classe 1) ou du pourcentage de la résistance à la compression caractéristique à 28 j (classes 2 à 4). La classe de cure doit être précisée dans les spécifications d’exécution et dépend de nombreux paramètres : classes d’exposition, formulation du béton, valeur d’enrobage des armatures, conditions climatiques et caractéristiques géométriques de l’élément à bétonner. La durée nécessaire d’application de la cure dépend de l’évolution des propriétés du béton au niveau de sa surface et des conditions climatiques lors de la réalisation du chantier. Application d’un agent de cure sur une surface horizontale en béton. [©ACPresse] Classe de résistance  Les bétons destinés à la réalisation de bâtiments ou de structures de génie civil sont regroupés en classes de résistance en fonction de la valeur de leur résistance à la compression caractéristique à 28 j, selon la norme NF EN 206/CN. Pour les bétons de masse volumique normale (entre 2 000 et 2 600 kg/m3), la norme NF EN 206/CN distingue seize classes de résistance, allant de C8/10 à C100/115. Le premier chiffre représente la résistance caractéristique à 28 j, exprimée en MPa, mesurée sur éprouvette cylindrique. Le deuxième correspond à celle mesurée sur éprouvette cubique. Clinker Clinker brut juste avant introduction dans un broyeur à boulets. [©ACPresse] Composant principal des ciments, obtenu par calcination à 1 450 °C du “cru” ou “farine crue”, mélange de 80 % de calcaire et de 20 % d’argile finement broyée. Coffrage  Nom générique pour désigner les équipements destinés au moulage du béton frais en attendant sa prise puis son durcissement. En bois, en acier, en matériaux composites, le coffrage doit résister à la pression du béton frais, être stable et suffisamment étanche pour empêcher les fuites de laitance et de béton. Le coffrage se différencie du moule, dont la forme est plus complexe. Coffrage horizontal utilisé pour la réalisation d’une dalle. [©ACPresse] Cure  Opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge, pour éviter sa dessiccation pendant la phase de prise et de durcissement. La plupart du temps, elle consiste en l’application en surface d’un produit appelé agent de cure. En général, ce dernier est composé d’un solvant organique ou d’eau – émulsion -, d’un liant avec des propriétés filmogènes (résine ou polymère) et, éventuellement, de charges minérales. La cure peut aussi être obtenue par pulvérisation d’eau ou par recouvrement de la surface à protéger d’une feuille de polyéthylène. Entraîneur d’air  Adjuvant qui provoque la formation de micro-bulles d’air dans le béton, mortier ou coulis, leur permettant d'améliorer leur ouvrabilité. Puis, après durcissement, de mieux résister au gel et au dégel. En revanche, ce produit conduit à une légère diminution des résistances mécaniques. Enrobage  Epaisseur minimale de béton entre la peau de l’élément coulé et l’armature la plus proche de cette peau. Cette épaisseur permet d'assurer la protection contre la corrosion des aciers d’armature. Elle est définie dans l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1) et dépend de la classe d’exposition à laquelle l’élément est soumis, de la durée d’utilisation de l’ouvrage, de la classe de résistance du béton... Entrevous ou hourdis  Bloc en béton posé entre les poutrelles préfabriquées d’un plancher. Les entrevous ou hourdis servent généralement de coffrage à une dalle de compression solidaire des poutrelles. Ils répondent à une norme spécifique NF EN 15037-2 de juin 2011. Etaiement L'étaiement est une structure provisoire (métallique par exemple), dont l’objectif est de transmettre les efforts engendrés par une charge vers un point choisi jusqu’à ce que les résistances nominales de la partie d’ouvrage soutenue par l’étaiement aient été atteintes. Dans le domaine de la construction, l’étaiement remplit donc plusieurs fonctions : - maintenir le coffrage à l’emplacement voulu ; - transmettre la charge qu’il reçoit ; - permettre le décintrement et la dépose du coffrage. Le terme “étaiement” désigne aussi l’action d’étayer. Utilisation d’une tour d’étaiement dans le cadre de la construction d’un bâtiment tertiaire. [©ACPresse] Fibre (pour béton) à Mégapascal Fibre (n. f.) Fluage (n. m.) Fumée de silice (n. f.) Industrie du béton (n. m.) Laitier de hauts fourneaux (n. m.) Lasure (n. f.) Malaxeur (n. m.) Malaxeur-pompe (n. m.) MCI ou Mur à coffrage intégré (n. m.) Métakaolins (n. m.) Micro-béton (n. m.) Mortier (n. m.) MPa ou Mégapascal (n. m.) Fibre  Filament long et mince, d’une longueur maximale de 60 mm. Son incorporation au béton permet d’améliorer, selon le type de fibres :- la cohésion du béton frais ;- la déformabilité avant rupture (rupture ductile) ;- la résistance aux chocs ;- la résistance à la fatigue ;- la résistance à l’usure ;- la résistance du béton à l’éclatement lorsqu’il est soumis à une montée rapide des températures ;- la résistance mécanique du béton aux jeunes âges. Les différentes fibres actuellement disponibles peuvent être classées selon leur origine en :- fibres métalliques ;- fibres naturelles minérales ou végétales (amiante, cellulose) ;- fibres organiques ou synthétiques (acrylique, aramide, kevlar, plastique, polyamide, polypropylène) ;- fibres d’origine minérale (verre, carbone). Les fibres pour bétons se déclinent en une multitude de formes. [©ACPresse] Fluage  Déformation d’un matériau au cours du temps sous l’effet d’une charge mécanique constante. On distingue deux types de fluages : - le fluage endogène ou fluage propre qui se produit sans aucun échange d’humidité entre le matériau et l’air ambiant ; - le fluage de dessiccation ou fluage de séchage qui se définit comme un fluage additionnel, se produisant sous l’effet du séchage du matériau (échange d’humidité avec le milieu environnant). Fumée de silice  La fumée de silice est un sous-produit de la métallurgie composé de particules très fines (de l'ordre de 0,001 mm ou 1 µm), présentant une très forte teneur en silice amorphe. La fumée de silice possède des propriétés pouzzolaniques rapides. Elle améliore la qualité et la durabilité du béton. Elle permet de combler les micro-vides existants au sein de la matrice béton. Elle sert à élaborer des bétons à hautes performances (BHP) et à ultra hautes performances (Bfup). Industrie du béton Stock de pièces préfabriquées d’une unité de préfabrication.[©ACPresse] Souvent désignée par le terme “préfabrication”, l’industrie du béton identifie l’activité de fabrication en usine de produits en béton destinés aux marchés du bâtiment, des travaux publics et de l'environnement. Les professionnels de ce secteur sont les industriels du béton ou préfabricants.     Laitier de hauts fourneaux Le laitier de hauts fourneaux est un résidu de la fusion de minerai de fer. Il contient des oxydes métalliques et, pour l’essentiel, des silicates, des aluminates et de la chaux. Il possède des propriétés hydrauliques latentes et entre dans la composition des ciments de type CEM III et CEM V. Laitier moulu de hauts fourneaux (à gauche) et ciment (à droite). [©ACPresse] Lasure  Une lasure est une solution translucide non génératrice de film - on dit aussi non filmogène – à appliquer sur les matériaux poreux, tel le béton. On l’oppose donc aux vernis et peintures. Par sa composition, une lasure garantit un bon échange entre le support et l’atmosphère, ce qui permet au matériau de “respirer”, évitant ainsi les écaillages. Elle laisse apparaître la peau du béton et permet de le protéger par imprégnation contre des agressions diverses (parasites, effets de la lumière, humidité), voire d’ajouter un effet esthétique quand elle est teintée. Malaxeur Equipement principal des centrales à béton permettant le mélange (malaxage) des constituants des bétons. Le malaxeur se compose d'une cuve métallique et de bras munis de palettes. Malaxeur installé au cœur d’une centrale à béton. [©ACPresse] Malaxeur-pompe  Malaxeur pompe en utilisation sur un chantier. [©DR] Camion-malaxeur ou toupie auquel a été ajoutée une pompe à béton équipée d’un petit bras de distribution appelé flèche. Né en Italie, cet équipement permet le transport du béton jusqu’au chantier, puis d’assurer son transfert jusqu’à la zone de mise en œuvre. MCI ou Mur à coffrage intégré Elément de mur partiellement préfabriqué comprenant deux parois extérieures de faible épaisseur en béton armé (5 à 7 cm), reliées entre elles par un système d’armatures classique. Sur chantier, le vide interstitiel, de 10 cm à 25 cm, est comblé de béton prêt à l’emploi. Ce système constructif est aussi appelé “prémur” ou “double mur coffrant”. La version MC2I ou mur à coffrage et isolation intégrés comprend en plus un isolant inséré, lors de la préfabrication en usine, au niveau du vide interstitiel. Murs à coffrage intégré positionnés dans des racks, prêts à être livrés sur chantier. [©ACPresse] Métakaolins Les métakaolins sont des matériaux ultra fins inorganiques (silicate d’aluminite ou argile kaolinique), pouzzolaniques ou hydrauliques latents. Ils peuvent être blancs ou pencher vers des teintes rougeâtres. Produits de grande finesse, ils permettent d’obtenir des parements plus lisses, pour un effet esthétique, et plus fermés, pour une meilleure durabilité. Micro-béton  Béton d’une grande ouvrabilité destiné à être coulé dans de petits volumes. Cette contrainte impose l’emploi de granulats de taille réduite, souvent limitée à Dmax ≤ 8 mm. Mortier  Mise en œuvre d’un mortier de réparation dans le cadre de la rénovation des façades d’un bâtiment. [©ACPresse] Mélange composé, d’une part, d’un liant (ciment, chaux, résine…) et, d’autre part, de granulats fins (granulométrie inférieure à 4 mm) auquel sont éventuellement ajoutés des pigments et des adjuvants. Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner), enduire, coller, ragréer, jointoyer, isoler, sceller, réparer… MPa ou Mégapascal  Le pascal, de symbole Pa, est l’unité de contrainte et de pression dans le Système international (SI). Il tient son nom du scientifique Blaise Pascal. Une pression de 1 Pa est une contrainte uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m2, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 N (newton). Le mégapascal (MPa) est un multiple du pascal (Pa) : 1 MPa = 106 Pa. En équivalence, 1 MPa = 10 bar = 1 N/mm2 ou encore 1 000 kN/m2. La résistance à la compression du béton est exprimée en MPa. Ouvrabilité à Reprise de bétonnage Ouvrabilité (n. m.) Peau de coffrage (n. f.) Plastifiant réducteur d’eau (n. m.) Pompage du béton (n. m.) Pouzzolane (n. f.) Précontrainte (n. f.) Préfabrication (n. f.) Prémix (n. m.) Prémur (n. m.) Rapport E/C (n. m.) Rapport G/S (n. m.) Réaction sulfatique interne ou RSI (n. f.) Reprise de bétonnage (n. f.) Ouvrabilité  Qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l’apprécie par une classe de consistance qui est déterminée par l’affaissement au cône d’Abrams. Peau de coffrage  Panneau constituant l’interface entre le béton et le coffrage. Plastifiant réducteur d’eau  Adjuvant qui, introduit dans l'eau de gâchage, améliore l'ouvrabilité des bétons, mortiers ou coulis, sans nécessiter d'augmenter le dosage en eau et sans diminuer les résistances mécaniques des mélanges durcis. Cette famille d’adjuvant est conforme à la norme NF EN 934–2. Pompage du béton Technique consistant à refouler un béton dans des tuyaux à l’aide d’une pompe, afin de le transférer de la centrale ou de la toupie (camion-malaxeur) vers sa zone de mise en œuvre. En France, 20 à 25 % des bétons sont pompés à l’aide de matériels spécialisés. Pompage du béton à l’aide d’une pompe automotrice. [©ACPresse] Pouzzolane Roche alvéolaire d’origine volcanique. Réduite en poudre, elle réagit en présence d'eau avec la chaux et forme des hydrates permettant de développer des résistances mécaniques. Précontrainte Précontrainte complémentaire mise en place sur une ouvrage déjà en service. [©ACPresse] Technique permettant d’appliquer par avance ou a posteriori à un élément en béton une contrainte de façon permanente, afin qu’il puisse résister à de futurs efforts sans se fissurer. C’est l’ingénieur Eugène Freyssinet qui est à l’origine de cette technique dont le brevet a été déposé en 1928 sous l’intitulé très sobre de : “Procédé de fabrication de pièces en béton armé”. A vrai dire, le terme de “précontrainte” n’a été inventé qu’en 1933. Préfabrication Réalisation d’éléments en béton armé ou précontraint hors de leur emplacement définitif, en usine ou sur un site à proximité de l'ouvrage. On parle alors de préfabrication foraine. La technique du béton préfabriqué permet d'accélérer la vitesse de construction. La durée de chantier est réduite, ce qui limite les nuisances pour les riverains. Préfabrication d’éléments 100 % sur mesure.[©ACPresse] Prémix  Dans le domaine des bétons, pré-mélange à sec de liant hydraulique (ciment), de granulats (sable et gravillons éventuellement) et d’adjuvant(s) et/ou d’addition(s) et/ou d’ajout(s). Conditionné en silos, en big bags ou en sacs, le prémix nécessite d’être additionné d’eau pour pouvoir être utilisé. Les mortiers industriels et certains Bfup peuvent être considérés comme des prémix.  Prémur Terminologie aujourd’hui impropre, mais encore très utilisée, remplacée par l’appellation Mur à coffrage intégré ou MCI. Rapport E/C Rapport en masse entre la teneur en eau et la teneur en ciment dans un béton frais. Il se situe aux alentours de 0,5 dans un béton standard.   Rapport G/S  Rapport entre la masse de gravillons (D > 4 mm) et de sables (D ≤ 4 mm) contenus dans un béton. Réaction sulfatique interne ou RSI  Le phénomène de réaction sulfatique interne résulte de la formation différée au cœur du béton d’un minéral dénommé ettringite, après la prise, sans apport de sulfates externes. Cette formation retardée de l’ettringite est susceptible de provoquer un gonflement du béton, qui se manifeste par l’apparition à la surface du béton d’une fissuration multi-directionnelle. Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage est une étape de la mise en place du béton qui intervient à l’issue d’un premier arrêt de coulage. Elle nécessite la mise en place de dispositions particulières : armatures en attente, aciers de couture, repiquage de la surface, afin de garantir la continuité structurelle de la construction. Résistance (du béton) à Viscosité (du béton) Résistance (n. f.) Rhéologie (n. f.) Retrait (n. m.) Ressuage (n. m.) / laitance (n. f.) Superplastifiant haut réducteur d’eau (n. m.) Toupie (n. f.) Treillis soudé (n. m.) Vibration (n. f.) Viscosité (n. f.) Résistance Caractéristique d’un béton correspondant à la contrainte maximale supportée lorsqu’il est soumis à différentes sollicitations mécaniques (compression, traction…). La résistance d’un béton est exprimée en MPa. Essai de résistance à la compression d’un béton par écrasement d’une éprouvette cylindrique. [©ACPresse] Rhéologie  La rhéologie est la science qui étudie la déformabilité de la matière sous l'influence d’efforts appliqués. Elle a pour objet d'analyser les comportements mécaniques des substances et d'établir leurs lois de comportement. En ce qui concerne le béton, il s’agit de l’étude de son ouvrabilité. A ce niveau, le terme “rhéologie” est employé plutôt quand on parle du matériau frais. Retrait Diminution de volume du béton due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l’eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques (du fait du refroidissement postérieur à l’élévation de température) qui accompagne l’hydratation du ciment ou de variations climatiques en phase d’utilisation de l’ouvrage. Ressuage / laitance Le ressuage est une exsudation de l'eau de gâchage chargée en particules fines, qui a tendance à migrer vers la surface du béton sous l’effet du tassement gravitaire du béton. Ce phénomène peut être néfaste pour la durabilité. Il est accru en cas de vibration excessive et pour des compositions de béton ayant une forte sensibilité à la ségrégation. La laitance créée en surface est observable sous forme de taches et auréoles dues à l'enrichissement en particules fines. Superplastifiant haut réducteur d’eau  La norme NF EN 934–2 définit le superplastifiant haut réducteur d’eau comme un adjuvant permettant de réduire fortement la teneur en eau d’un béton donné sans en modifier la consistance ou d’augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement sans modification de la teneur en eau, ou encore permettant de produire les deux effets à la fois.Comme le plastifiant, il améliore l’ouvrabilité des bétons à l’état frais. Toupie  Nom courant pour parler d’un camion-malaxeur ou encore d’un malaxeur porté. En fait, la toupie est la cuve cylindrique montée sur le camion et destinée au transport du béton à l’état frais. Treillis soudé Treillis soudé mis en place pour la réalisation d’un dallage. [©ACPresse] Le treillis soudé est une armature prête à l’emploi, formée de fils tréfilés assemblés en mailles rigides carrées ou rectangulaires par soudure électrique sur machine automatique. Il se présente sous forme de panneaux de 2,40 m x 4,80 m ou 6 m ou en rouleaux d’aciers de petits diamètres à dérouler et à couper. Le dimensionnement des aciers est établi par un bureau d’études. On distingue le treillis soudé de surface dit “anti-fissuration” qui se caractérise par des fils d’un diamètre inférieur à 6 mm et le treillis soudé de structure, dont les fils présentent un diamètre supérieur à 6 mm. Vibration Opération visant à chasser les bulles d’air emprisonnées dans le béton lors du malaxage et à permettre une meilleure compacité du béton. On parle aussi de serrage du béton. La vibration est obligatoire (sauf pour les bétons auto-plaçants ou Bap) et doit être réalisée lorsque le béton est encore frais avant qu’il n’entre dans sa phase de durcissement. Le temps de vibration doit être limité, afin d’éviter une ségrégation. Le principe de la vibration mécanique a été inventé par Eugène Freyssinet en 1917. Opération de vibration du béton à l’aide d’aiguilles vibrantes. [©DR] Viscosité Aptitude d’un béton fluide à s’opposer à son écoulement sous l’effet des contraintes qui lui sont appliquées. La viscosité correspond à la pente de la courbe caractérisant le comportement du matériau dans un diagramme “taux de cisaillement/vitesse de déformation” et exprimé en pascal seconde (Pa.s). De manière plus simple, un béton, dont la viscosité est faible, possède une bonne ouvrabilité. Commandez votre Hors-série n°15 – ”Les bétons de A à Z”.
Il y a 4 ans et 209 jours

« Ni paille, ni chanvre, ni bois et pourtant elle envoie Campagne Première »

Malgré les recours, l’architecte Francis Soler a enfin livré rue Campagne Première à Paris (XIVe) un îlot mixte de trois bâtiments neufs et restructuré d’acier et de verre. Savoir-faire d’un autre temps ? Visite. A quoi bon la multiplication des recours face à des projets d’architecture qui, de toutes façons, verront le jour peu ou prou […] L’article « Ni paille, ni chanvre, ni bois et pourtant elle envoie Campagne Première » est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 209 jours

Chantiers bâtiments bois ≥R+4 : s'adapter à l'instabilité réglementaire et maîtriser le risque incendie

Après un premier BTP Morning organisé en novembre 2017 par BTP Consultants sur la construction bois, ce bureau de conseil a renouvelé l'échange de prises de paroles lors d'un webinaire qui s'est tenu ce 25 septembre. Il met en évidence les acquis des acteurs les plus engagés sur ce nouveau mode constructif.Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, a rassemblé :Samuel Poutoux, dirigeant du cabinet d'architecture Atelier WOA,Pierrick Le Manac'h, directeur de projets au sein de la structure d'assistance à maîtrise d'ouvrage VOXOA,Eric Dibling, fondateur et dirigeant d'Ingénico Technologies et membre de l'association ADIVbois,Christophe Lemaitre, directeur opérationnel du département WeWood chez Bouygues Bâtiment France Europe,et Jean-Marc Gley, directeur « Technique et Qualité » chez BTP Consultants.« Le bois est un enjeu d'avenir pour la ville dense », a souligné Samuel Poutoux, dirigeant d'Atelier WOA, en ouvrant les interventions. Ce maître d'œuvre dispose déjà de nombreuses références*. « Il faut concevoir dès l'esquisse en tenant compte des spécificités du mode constructif bois », reconnait-il en tout premier lieu. De façon rationnelle, cette démarche dicte alors les impacts sur l'architecture et permet de soigner la préfabrication des pièces, le transport, le levage… tout en intégrant les points sensibles que sont le risque incendie et le traitement de l'acoustique, deux difficultés majeures de ce type de construction, selon lui.Partager le risquePierrick le Manac'h, assistant auprès des maîtres d'ouvrage et directeur de projet chez Voxoa partage ce souci d'anticipation des difficultés dès le montage de l'opération. « Les opérations de bâtiments bois de grande hauteur sont menées dans un contexte très spécifique : ils demandent une grande technicité, nous avons peu de retour d'expérience. De plus, nous sommes dans une situation d'instabilité réglementaire, notamment au regard de la sécurité incendie. Comment assurer la maîtrise des délais, des coûts et le respect du programme tout au long de l'opération ? »Pour lui, la solution est managériale : « La conduite d'opération doit permettre aux parties prenantes de travailler en mode projet et de manière collaborative. Le maître d'ouvrage ou l'AMO adoptent un rôle de chef d'orchestre. » La mise en place de tableaux de bord partagés permettent de réagir aux dérives de délais, de coûts ou de programme avec agilité. « Il faut que tout le monde porte un risque égal. »Les solutions ? Adopter le groupement de conception-réalisation, le groupement de maîtrise d'œuvre ou tout autre montage « hybride » en marché privé ; recourir au dialogue compétitif ou à la négociation avant la signature du contrat…Expérimenter les limites des structures boisImpliquée dans des projets d'envergure depuis plus de dix ans, Ingeneco Technologies affirme maîtriser les difficultés liées à cette filière bois émergente. Pour Eric Dibling, son fondateur et dirigeant, après trois générations de Plan Bois, la construction bois peut être qualifiée de « relativement mature ». À telle enseigne qu'Ingeneco Technologies vient de participer, avec le CSTB, Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques pour les JO de 2024), et Socotec à la rédaction d'un guide d'amélioration de la conception des bâtiments en bois pour la levée des freins. Très investi, Eric Dibling souhaite d'ailleurs pousser le plus loin possible la construction bois: « Toutes les potentialités du corpus technique ne sont pas encore exploitées », reconnaît-il. En se basant sur les niveaux de qualité et de sécurité établis par les référentiels techniques et réglementaires, il propose de développer des démonstrateurs de solutions innovantes fondées sur les connaissances scientifiques. En clair, faire avec le bois comme on l'a fait ces dernières décennies avec le béton ou l'acier. À ce titre, l'autorisation de dérogation aux règles de la construction prévue dans la loi Essoc de février 2019 ouvre des perspectives. Eric Dibling pose cependant des garde-fous afin de veiller à l'acceptabilité sociale des solutions tels que la prise en compte des sinistres ou une nécessaire « sévérisation » des sollicitations au regard du changement climatique.30% d'ouvrages bois supérieurs à R+4 en 2030Fort d'une expérience de quelque 120 projets bois livrés ou en cours, Christophe Lemaître, directeur opérationnel de WeWood, filiale de construction bois de Bouygues Bâtiment France Europe, cite ses préoccupations majeures :la gestion de l'humidité pour éviter la sinistralité ultérieure ;la prise en compte de tolérances de pose importante à partir de 5 à 6 niveaux ainsi que sur des points singuliers (liaisons dalle-façade, assemblage poteau-poutre) ;le passage des gaines de désenfumage ;le dimensionnement des assemblages pour la reprise des efforts au vent et la résistance incendie.L'intérêt pour ces sujets est motivé par les perspectives d'évolution de ce mode constructif :Christophe Lemaître estime qu'en 2030, 30% des chantiers de grande hauteurs adopteront le bois. Au quotidien, il utilise un corpus réglementaire et de prescriptions qui permet de réduire les incertitudes : les DTU 31.2, 31.4 sur les murs à ossature bois des bâtiments de moins de 28 m ; le DTU 41.2 sur le bardage bois sur support ; la réglementation incendie avec l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié le 7 août 2019 qui interdit l'usage du bois en façade des tours de 4e famille (28 à 50 m), l'instruction technique (IT) 249 relatives aux façades ainsi que les précisions apportées dans le guide FCBA-CSTB-Codifab de 2018… Le risque incendie est primordial, et, complexité supplémentaire, les services départementauxd'incendie auraient eux-mêmes des exigences très différentes d'un lieu à l'autre. Pour cadrer le sujet, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il allait s'emparer du problème pour fixer la doctrine.Parmi les solutions, il est prévu d'évoquer l'obligation d'installer des sprinklers dans les étages comme cela se pratique déjà dans d'autre pays européens.Pour autant, Christophe Lemaître balise les chantiers de points de vigilance :veiller à l'assurabilité des bâtiments et des partenaires du chantier en vérifiant le domaine d'emploi des matériaux et les qualifications des acteurs du projet ;anticiper l'étude des appréciations techniques expérimentales (ATEx) en intégrant un délai de 12 mois dans le planning ;préférer les contrats de conception-réalisation pour mobiliser l'ensemble des parties prenantes et gérer ainsi les interfaces tous corps d'état.Anticiper dès la phase conceptionJean-Marc Gley, directeur « Technique et qualité » chez BTP Consultants, fait le constat de progrès considérables de la filière construction bois depuis 2017, date de la précédente réunion de BTP Consultants sur ce sujet. Il retient que « l'anticipation est fondamentale sur ce type de projet, et le contrôle technique doit être présent très en amont, dès la conception. Ensuite, en phase chantier, ce sera du suivi et de la vérification. »Un problème persiste cependant : celui de l'instabilité réglementaire. Pensée sur la base de matériaux minéraux non combustibles, la réglementation incendie doit être revue pour les structures bois. Leur potentiel calorifique doit être analysé sous les angles de la propagation de l'incendie, du rayonnement thermique et de la production des gaz de pyrolyse. Ce qui change la mission du contrôleur technique. « Il doit aborder le projet en amont du chantier pour traiter avec le maître d'ouvrage la conception architecturale, les façades…, explique Jean-Marc Gely. On sort de la traditionnalité et le contrôleur technique sera ainsi amené à travailler avec l'architecte, les entreprises et les fournisseurs. » Patrick Vrignon, Président de BTP Consultants, constate que le progrès sur ces constructions passe par un travail plus collaboratif des acteurs.Pour consulter le webinar (environ 1h30), cliquez ici.* Parmi les projets cités, un immeuble de 53 logements R+9 pour le maître d'ouvrage Woodeum à Saint-Denis (93) ; deux immeubles d'un total de 145 logements R+16 et R+8 à Rennes construits avec Anthracite Architecture pour Groupe ARC et Keredes ; et plus récemment le siège emblématique de l'Office National des Forêts à Maisons-Alfort, un site tertiaire R+5 de 7 600 m² mis au point avec l'architecte Vincent Lavergne. D'autres chantiers marquants sont en projet, comme « La Tour Commune » dans la ZAC Massena du 13e arrondissement de Paris pour le compte du Crous de Paris, un R+15 de 221 logements étudiants dont le permis de construire est en cours d'instruction. ** Association pour le Développement des Immeubles à Vivre en bois
Il y a 4 ans et 209 jours

Randja - Portrait

Farid Azib est diplômé de Paris-La Villette (1998) et de l’AA School de Londres (1996). Il fonde son agence, Randja, en 2007 et oriente très rapidement son activité principale vers la conception d’équipements publics culturels. Se définissant comme un traducteur des contingences nées du site et de ses acteurs (maîtres […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 210 jours

Des bâtiments de Michel Kagan menacés

Signée par des grands noms de l’architecture, une tribune appelle à défendre le travail de Michel Kagan. Alors que les chantiers du nouveau quartier "Massena Bruneseau" commencent à s'imposer dans le paysage Est-parisien, deux bâtiments de 1991 et 2011 situés dans le périmètre sont menacés. Au-delà des questions de pérennité et de prise en compte de l'existant se pose la question de la préservation et de la protection patrimoniale de notre héritage architecturale des XX et XXIème...
Il y a 4 ans et 210 jours

Lyon s'engage à son tour dans l'encadrement des loyers

Un feu vert ne fait aucun doute, les écologistes et leurs alliés de gauche détenant la majorité absolue au conseil métropolitain.La possibilité d'encadrer les loyers pendant une durée de cinq ans, ouverte par la loi Elan, vaudra pour les deux principales villes de l'agglomération, Lyon et Villeurbanne, où la situation du logement est la plus tendue.Cette disposition, que les Verts et la gauche avaient promise lors de la campagne des municipales, s'appliquera pour les appartements vides comme pour les meublés.Si la demande lyonnaise devait être acceptée par l'État, s'engagera alors avec les autorités un dialogue pour déterminer un certain nombre de zones. Dans chacune d'elles, le loyer maximum applicable correspondra au loyer médian du quartier plus 20%. Actuellement, ce loyer mensuel médian est supérieur à 12 euros/mètre carré sur l'ensemble formé par Lyon et Villeurbanne et peut y monter à 16,2 euros/m2 pour les petites surfaces."Il ne faut pas fantasmer sur cette mesure, qui est surtout une mesure signal, qui va seulement permettre de freiner l'augmentation des prix", a souligné devant la presse Renaud Payre (Gauche unie), vice-président chargé de l'habitat à la métropole. "On n'est pas en train de dire qu'on va baisser les loyers !".Mais c'est un des leviers qu'entend actionner la métropole pour lutter contre l'inflation des loyers, avec la lutte contre le découpage des grands appartements en petites surfaces (plus rentables) et les abus des plateformes de meublés touristiques.M. Payre a aussi fixé des ambitions plus élevées au nouvel Office foncier solidaire, mis en place par l'ancienne équipe, qui vise à produire davantage de logements en dissociant le prix du foncier de celui du bâti. Il espère construire via cet outil 1.000 logements par an, au lieu de 150 initialement prévus.Instruit par l'expérience parisienne où l'encadrement des loyers a perdu en efficacité au fil du temps, M. Payre a indiqué que ses services travaillaient à la mise en place de "brigades du logement", capables "d'identifier les entorses" à cette mesure et d'en informer les pouvoirs publics.
Il y a 4 ans et 210 jours

Un 17 m2 habilement réagencé pour plus d'espace et de lumière

IMPRESSIONNANT. En piteux état, ce studio parisien était aussi agencé de manière étrange. Il a gagné en confort et en luminosité grâce à une habile redistribution des espaces de vie, et paraît même beaucoup plus grand.
Il y a 4 ans et 210 jours

Covid-19 : le gouvernement prône le télétravail, les syndicats réclament un cadre clair

"De nombreux postes de travail permettent un travail à distance et des rotations peuvent s'organiser afin de limiter l'impact sur le collectif de travail", a expliqué la ministre du Travail, Elisabeth Borne, lors d'une rencontre avec les syndicats et le patronat, appelant à recourir "autant que possible" au télétravail dans ces zones, dont Paris et la petite couronne.La veille au soir, Matignon avait souhaité que le télétravail soit "plus que jamais" privilégié au vu de la multiplication des cas de contamination.Aurélien Rousseau, directeur général de l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, a annoncé lundi que 203 foyers de contamination étaient actifs en région parisienne: "Un peu moins de 40% dans le milieu scolaire et universitaire, 26% dans le milieu professionnel et 10% dans des rassemblements privés".Le protocole sanitaire ne change pas. Interrogés par l'AFP, syndicats et patronat jugent inutile de le faire.Mis à jour le 17 septembre, ce texte indique que "le télétravail demeure un mode d'organisation recommandé", notamment pour "limiter l'affluence dans les transports en commun"."Compte tenue de la situation actuelle avec une circulation du virus qui continue, la mise en oeuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l'activité de l'entreprise et garantir la protection des salariés", ajoute-t-il. Pour cette raison, sa mise en oeuvre "ne nécessite aucun formalisme particulier"."Généralisation du télétravail"Le texte dit toutefois qu'"aucune disposition" ne peut imposer à l'employeur de donner suite à une demande de télétravail, mais "si le poste est éligible au télétravail, l'employeur doit motiver son refus".Si cette forme de travail a été massivement développée pendant le confinement, avec seulement un quart des salariés travaillant sur site en mars, la tendance a sensiblement changé avec le déconfinement: depuis juillet un salarié sur dix poursuivait son activité à distance.Depuis septembre, "les entreprises ont eu tendance à faire revenir les salariés sur site", dit Eric Chevée, chargé du dossier télétravail à la CPME. Cette tendance a été "freinée à partir d'octobre à cause de la progression de la maladie", tempère-t-il.Depuis septembre, "ces recommandations de télétravail sont suivies de loin", témoigne Jérôme Vivenza, secrétaire confédéral à la CGT, assurant que les entreprises invitent les salariés à revenir travailler "en présentiel".Les déclarations gouvernementales depuis dimanche vont faire "redémarrer un cycle d'encouragement au télétravail", estime Cyril Chabanier, président de la CFTC.Alors qu'une négociation en vue d'un accord national interprofessionnel (Ani) doit démarrer le 3 novembre, les syndicats regrettent que le patronat ait traîné des pieds depuis le printemps pour consentir à ouvrir ces discussions."Il risque d'y avoir des réticences à reprendre le télétravail car beaucoup de questions posées pendant le confinement sont restées en suspens. La négociation aurait pu y répondre", dit M. Vivenza.Parmi les sujets sur la table de la négociation, les syndicats souhaitent aborder la charge de travail, la prise en charge de coûts directement liés au télétravail et la déconnexion, la protection des données, la problématique de la garde des enfants lorsque les classes sont fermées, les personnes vulnérables, l'égalité femmes-hommes, etc.Pas sûr que la négociation aboutisse à un consensus, car le Medef a prévenu qu'il souhaitait que le texte ne soit "ni normatif", "ni prescriptif", au grand dam des syndicats."Nous ne sommes pas sur l'idée de modifier le corpus réglementaire", confirme M. Chevée, soulignant que depuis janvier, près de 600 accords sur le télétravail ont été signés, prévoyant notamment deux à trois jours de télétravail par semaine."Ça fait des mois qu'on réclame un Ani. Il faut que le gouvernement mette la pression sur le patronat pour un accord normatif rapide, alors qu'on se dirige peut-être à nouveau vers une généralisation du télétravail", répond M. Chabanier.
Il y a 4 ans et 210 jours

A Béthune, l’étoile du cinéma, c’est Olivier Palatre ?

L’agence parisienne Olivier Palatre architectes a livré en mars 2020 à Béthune (Pas-de-Calais) Etoile Cinéma, un multiplex de neuf salles incluant un restaurant et l’aménagement du parvis. Une surface de 5 742 m² sdp et un budget de 7,2M€ HT pour un plateau interconnecté en cœur de ville. Communiqué.  Située avenue de Lens, en prolongement […] L’article A Béthune, l’étoile du cinéma, c’est Olivier Palatre ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 210 jours

Cameleo, la nouvelle structure plancher dalle préfabriquée de Rector

Pour répondre à cet enjeu, RECTOR fait bouger les lignes et crée Caméléo®, une structure plancher-dalle préfabriquée en béton sans mur porteur qui intègre tous les éléments résistants dans l'épaisseur du plancher. Composée d'une trame de poteaux et d'une dalle en béton armé, Caméléo® permet la construction de bâtiments évolutifs dont les espaces intérieurs et les façades peuvent être facilement reconfigurés au fil du temps.Caméléo® : anticiper la transformation dès la conception de l'ouvrageComment concevoir des bâtiments pérennes, pensés structurellement pour être évolutifs et se convertir facilement en immeubles de logements ou en espaces tertiaires ? Pour répondre à ce nouveau défi aux côtés des architectes, RECTOR a développé Caméléo®, une structure en béton conçue sur-mesure et préfabriquée en usine pour s'affranchir des murs porteurs et intégrer tous les éléments résistants dans l'épaisseur du plancher.Grâce à sa grande adaptabilité (pas de retombées de poutres, ni de cloisonnements lourds), les plateaux libres se prêtent à toutes les configurations et le bâtiment construit aujourd'hui s'adapte aisément à de nouveaux usages demain. La transformation peut être ainsi prévue dès la conception de l'ouvrage en choisissant judicieusement l'emplacement des poteaux.« Avec Caméléo®, les bâtiments vont devenir des structures plus pérennes puisqu'ils ne sont plus encombrés d'éléments qui perturbent leur évolution et leur modularité dans le temps »-François Pélegrin, Agence Architecture Pélegrin, ParisRECTOR laisse ainsi aux architectes toute latitude pour exprimer leur créativité dans un cadre évolutif, tout en minimisant les coûts et l'impact environnemental des reconversions.Gain de temps de travaux et maîtrise des coûts de la construction à la reconversionDotée d'une grande adaptabilité et d'une mise en œuvre réduisant le temps de réalisation de 25% par rapport au béton banché, Caméléo® offre de nombreux avantages économiques. Les frais liés au personnel et à la location d'équipement sont réduits d'autant.Afin de faciliter le travail des maçons, de réduire la pénibilité sur les chantiers et de garantir la bonne mise en œuvre sur site, la nappe inférieure, les armatures anti-poinçonnement et les points clefs du ferraillage sont intégrés dans la prédalle SPD constituant la structure de Caméléo® en usine.En liaison avec le maître d'œuvre et/ou l'entreprise de gros œuvre, le service logistique de RECTOR assure une livraison cadencée sur le chantier de la structure Caméléo® (prédalles, SPD, poteaux, prémurs, etc.) en fonction de l'avancement des travaux et des contraintes du site afin d'en améliorer l'organisation et l'efficacité.A court terme, la livraison anticipée du bâtiment permet au futur gestionnaire de dégager une plus-value grâce à la perception précoce des premiers loyers par rapport à une solution traditionnelle. A plus long terme, la grande adaptabilité de Caméléo® réduit mécaniquement le coût de transformation de l'immeuble au moment de sa reconversion.Un impact environnemental significativement amélioréAvec Caméléo®, RECTOR exploite les performances mécaniques du béton armé pour alléger la structure au maximum et contribuer ainsi à la sobriété environnementale du bâtiment. Cette solution innovante permet de mettre en œuvre des façades légères et des matériaux biosourcés dont l'empreinte carbone est faible, et ce quel que soit le stade du projet (conception, exploitation ou rénovation lourde).Choisir Caméléo® pour réaliser un bâtiment, c'est aussi augmenter sa durée de vie. Construit pour ne pas être détruit mais seulement transformé, le bâtiment ainsi conçu permet de faire une économie importante de matériaux et donc de CO2 au moment de sa reconversion. Cette nouvelle structure permet de s'inscrire dans une démarche d'éco-conception pérenne en prolongeant le cycle de vie du bâtiment grâce à l'anticipation de sa future destination.Telle le caméléon, la nouvelle structure plancher dalle préfabriquée Caméléo® de RECTOR a la capacité de s'adapter pour qu'un bâtiment accompagne les évolutions des modes de vie tout en minimisant, par anticipation, l'ampleur, le coût et l'impact environnemental des transformations.
Il y a 4 ans et 211 jours

Espace Familial d’Accueil de Jour à Rueil-Malmaison, par Nathan Rosilio

Pour une fondation privée, l’agence parisienne Nathan Rosilio Architecte a conçu à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), un espace familial d’accueil de jour qui se veut un lieu d’échange où se côtoient enfants, parents, éducateurs et psychologues. Communiqué. A l’extrémité du site, adossées au vieux mur de pierre constituant l’une des limites parcellaires, deux constructions existantes à l’abandon : […] L’article Espace Familial d’Accueil de Jour à Rueil-Malmaison, par Nathan Rosilio est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 212 jours

Les armées françaises se mettent à l'énergie verte

"Consommer moins, mieux et sûr" : tel est le credo de la stratégie énergétique de défense détaillée par la ministre des Armées, Florence Parly."Une stratégie qui garantit la résilience de nos approvisionnements énergétiques, qui renforce notre souveraineté, soutient notre liberté d'action et qui répond aussi aux préoccupations des Français", a-t-elle fait valoir dans un discours au Centre de soutien logistique du service des essences des armées (CSLSEA) à Montereau, en Seine-et-Marne, dans la région parisienne.Plus gros consommateur énergétique de l'État français, le ministère des Armées a utilisé 835.000 m3 de produits pétroliers en 2019, soit une facture de près de 670 millions d'euros.Les trois quarts (73%) de la consommation énergétique des armées sont consacrés à la mobilité des avions, des navires et des véhicules militaires terrestres, le quart restant (27%) aux infrastructures. Au-delà du souci de limiter les coûts et l'impact environnemental, l'enjeu est hautement stratégique : il s'agit de réduire la dépendance des armées françaises aux approvisionnements en pétrole, à l'heure où les tensions géopolitiques s'accroissent dans le domaine de l'énergie.Russie, pays du Golfe, "les ressources sont de plus en plus localisées dans des zones de conflit ou au sein de pays qui n'hésiteront pas à utiliser l'arme énergétique pour limiter notre liberté d'action", alors même que "nos besoins augmentent", constate Mme Parly.D'où la volonté de "verdir" les opérations militaires françaises, tout en les faisant gagner en efficacité."Avoir des systèmes hybrides, électriques et plus propres, cela a aussi une finalité opérationnelle. Cela veut dire être plus silencieux, plus autonome et plus résilient", explique la ministre.Biocarburants et batteries électriquesCôté terrestre, un démonstrateur de véhicule blindé - une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept - Griffon hybride doit voir le jour en 2025.Le projet Ecocamp 2025, quant à lui, vise à augmenter l'autonomie en eau et en énergie des camps militaires déployés pour des opérations à l'étranger. Dans le secteur aéronautique, qui représente la moitié de sa consommation énergétique, le ministère prévoit d'investir dans la recherche et le développement de carburants alternatifs.Objectif : atteindre d'ici à 2030 une teneur au moins égale à 5% de biocarburant dans les carburéacteurs consommés par les armées françaises. La partie simulation virtuelle sera par ailleurs augmentée dans l'entraînement des pilotes.Et dans le domaine naval, "nous continuerons d'optimiser l'architecture de nos bâtiments et de travailler à des modes de propulsion hybrides", promet Mme Parly, rappelant que plusieurs navires en sont déjà équipés, avec des résultats concluants : "un chaland multi-missions hybride utilise sa batterie électrique 75% du temps".Désormais, les programmes d'armement incluront systématiquement des exigences d'éco-conception et d'efficacité énergétique. Et d'ici 2025, les armées prévoient de consacrer 60 millions d'euros au développement de projets innovants en matière d'énergie.Un effort sera également fait pour "verdir" les infrastructures. Les 1.600 chaufferies au charbon et au fioul lourd ainsi que les chaufferies les plus polluantes qui équipent les bases militaires françaises seront supprimées d'ici à 2031.D'ici à 2022, 2.000 hectares de terrains militaires accueilleront des panneaux solaires. Parmi les initiatives déjà mises en place, la base française des Iles Glorieuses, dans l'océan Indien, est alimentée depuis juillet par un groupe électrogène hybride photovoltaïque/hydrogène, en lieu et place d'un groupe électrogène diesel.Pour accompagner ces changements, des formations aux enjeux énergétiques et à la "sobriété numérique" seront prodiguées aux 25.000 jeunes qui rejoignent chaque année les forces armées, promet la ministre.
Il y a 4 ans et 213 jours

Retour sur “Espaces de vie”, la 13e édition du salon Architect@Work Paris

Il y a tout juste une semaine se tenait la 13e édition du salon Architect@Work. Les 24 et 25 septembre... Cet article Retour sur “Espaces de vie”, la 13e édition du salon Architect@Work Paris est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 213 jours

La carte des sites des JO de Paris-2024 remaniée

La carte définitive des épreuves, qui doit aussi être en accord avec les desiderata des fédérations internationales, devra aussi in fine être acceptée par le Comité international olympique (CIO). Elle sera finalisée d'ici la fin de l'année. Ce qui changeLa natation. Elle devait se dérouler dans un bassin provisoire à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et part à Nanterre (Hauts-de-Seine) à l'Arena La Defense. De même, la finale de water-polo se tiendra aussi à Nanterre, sauf contrainte technique insurmontable, les études étant en cours.Attention le centre aquatique olympique (CAO), piscine en dur, reste à Saint-Denis et continue d'accueillir plongeon, natation synchronisée, et water-polo.Fini le volley au Bourget. Ce sport collectif, qui devait être accueilli dans un équipement temporaire ne sait pas encore où il atterrira.L'escalade ne se déroulera plus place de la Concorde à Paris mais au Bourget.Le rugby à 7 ne sera plus à Paris au Stade Jean Bouin, qui ne sera plus utilisé pour les Jeux. Il est transféré au Stade de France à Saint-Denis. IncertitudesLe stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq doit accueillir un sport collectif mais on ne sait pas lequel entre le hand, le volley ou le basket.La gymnastique qui était à Nanterre n'a pas encore de point de chute.Roland-Garros accueillera-t-il un sport collectif ?Pas de changementUn grand nombre d'épreuves ne déménagent pas.L'athlétisme reste au Stade de France, enceinte dans laquelle doit se tenir la cérémonie d'ouverture. L'équitation reste au château de Versailles. Le VTT est toujours prévu à Elancourt.
Il y a 4 ans et 214 jours

5ème édition des Journées nationales de l'architecture, demandez le programme

Sous l'appellation « Les architectes fêtent les JNArchi 2020 », le Conseil national de l'Ordre des architectes s'associe pleinement à la manifestation et promeut l'ouverture des portes dans les agences d'architecture. Les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement, le réseau des Maisons de l'architecture, les écoles nationales supérieures d'architecture, les lieux culturels dédiés à l'architecture ainsi que les animateurs de l'architecture et du patrimoine dans les collectivités territoriales se mobilisent également. Tous proposent aux curieux, amateurs comme passionnés d'architecture un programme varié pour ces trois jours : rencontres et débats avec les acteurs de l'architecture, visites de bâtiments et de chantiers, balades urbaines, expositions techniques et artistiques, ateliers pédagogiques pour tous les âges…Dessiner l'architecture à Lugdunum, Musée et Théâtre Romain de Lyon, en Auvergne Rhône-Alpes. Au cœur de ce chef d'œuvre architectural, la sobriété du béton et des lignes épurées s'intègre dans le site gallo-romain et construit un espace à part. Concentrés sur les lignes et les espaces de cet objet brutaliste imaginé par l'architecte Bernard Zehrfuss, les visiteurs sont invités à observer, dessiner les grands volumes et les détails du bâtiment et de restituer leur production issue de ce voyage architectural et temporel.La Maison de l'Architecture de Besançon en Franche-Comté propose un voyage architectural à Rome. Thierry Jousse, réalisateur et ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, a co-dirigé avec Thierry Paquot un livre de référence La Ville au Cinéma, qui explore pour la première fois la représentation de la ville à l'écran. Les spectateurs pourront ainsi découvrir l'incroyable architecture de la ville de Rome, par le prisme du cinéma.En Bretagne à Ploemeur, la rénovation d'une maison des années 60 est l'occasion d'intégrer la permaculture au cœur du centre ville. L'architecture se joue des contraintes techniques et utilise le patrimoine des années 60 pour offrir une nouvelle vie à cette habitation. Le toit permet par exemple l'installation de panneaux solaires et la collecte d'eau de pluie pour les WC, le lave-linge et le jardin.La grande halle de Romorantin-Lanthenay en Centre-Val de Loire, construite en 1902, a été conçue par l'ingénieur Hennebique et réalisée par l'entrepreneur Coutant et Cie. D'une superficie de près d'un hectare, cette immense salle contenait plus de 200 métiers à tisser. Un vaste projet de réhabilitation du site est en cours. La réouverture en octobre 2016 du bâtiment des métiers à tisser en est une étape.Pendant 2h, La manufacture Brun de Vian-Tiran, emblème de la région PACA, propose une visite inédite de L'Isle-sur-la-Sorgue, témoin vivant des origines textiles de la ville. Des roues à aube à la manufacture, les visiteurs découvriront tout sur les origines de l'Isle, ville drapière à l'architecture industrielle.Dans les Haut de France, la cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière invite à prendre toute la mesure de la valeur du patrimoine de proximité. Il s'agit de l'un des édifices emblématiques du paysage urbain de la région. C'est le moment de venir l'observer d'un peu plus près, d'en apprendre davantage sur ses matériaux de construction, sur les entreprises et artisans qui l'ont réhabilitée. Les plus jeunes pourront aussi se familiariser avec l'acte de construire, et peut-être faire naître en eux une vocation !À la Fabrique du Métro à Saint-Ouen, la Société du Grand Paris en Île-de-France propose un atelier-visite pour les scolaires. Une découverte des techniques utilisées pour construire puis aménager les gares en insistant sur les enjeux de l'accessibilité des transports publics. Les choix des designers sont mis en lumière par l'observation et l'expérimentation. À l'issue de la visite, un atelier créatif invite les élèves à se mettre dans la peau d'un futur usager du réseau (touriste étranger, personne en situation de handicap…) puis à identifier et mobiliser les différents services et dispositifs qui faciliteront leurs parcours de l'entrée de la gare jusqu'au métro. En Normandie, Le Havre, place portuaire d'envergure a connu ces dernières décennies des aménagements majeurs avec de nouvelles infrastructures portuaires. La balade proposée permet de découvrir depuis la mer, les projets qui longent aujourd'hui les bassins et le port intérieur. Cette interface ville-port renouvelée, avec notamment l'École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) et la Cité Numérique, témoigne de la nécessité de réinventer sans cesse un dialogue entre la ville et son port.La Cité Numérique à Bordeaux en Nouvelle Aquitaine, est un projet innovant, en matière de fonctionnement, et vertueux du point de vue de la transition écologique. Elle propose d'accueillir, pour la première fois, un regard croisé des acteurs de l'espace public pour débattre de ses évolutions récentes. Les tables rondes s'organisent autour de deux thématiques centrales : l'espace public comme espace fondamental du lien social, du vivre ensemble, et l'espace public comme lieu d'expression des potentiels artistiques et sportifs.Un programme de visites de maisons et appartement situés en Haute-Garonne et réalisés par des architectes, dont les projets témoignent d'une qualité architecturale, avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement 31 en Occitanie. Insertion environnementale, qualité d'usages et de confort, économie de projet seront les thèmes abordés. Chaque visite d'une demi-journée, sera réalisée en présence du maître d'ouvrage et de l'architecte. Ils éclaireront les participants sur le processus de réalisation, de la phase de conception à la réception en passant par la gestion du chantier.Pour qu'un cadre de vie soit de qualité, il est important qu'architecture et environnement soient en cohérence et dialoguent. Ainsi à Nantes, dans les Pays de la Loire, le jardin des 5 Sens est un poumon vert, un espace de jeu et de contemplation au cœur de l'ile de Nantes. Il est aussi, avec l'essor et le renouvellement de ce quartier, le parvis des édifices qui l'entourent. La visite commentée présente comment le jardin s'insère dans un système plus vaste, nourri par le rapport à la ville dense, au fleuve et à la nature en ville. Visiter les lieux habituellement interdits au public, c'est la proposition du musée départemental de Préhistoire des gorges du Verdon en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Signé Norman Foster, ce bâtiment invite les visiteurs à découvrir la préhistoire avec un autre regard. Il retrace les grandes étapes de la Préhistoire à partir des découvertes archéologiques réalisées dans les grottes du Verdon au cours du XXe siècle.Sur le site journeesarchitecture.fr, retrouvez la programmation ; des informations clés sur l’architecture contemporaine aujourd’hui en France et la présentation des actions menées par les partenaires de l’évènement.
Il y a 4 ans et 214 jours

Les tours Duo de Jean Nouvel prennent forme dans le ciel parisien

CHANTIER. Une tour penchée de cinq degrés en plein treizième arrondissement de Paris ? Cela devrait devenir une réalité à l'été 2021, date à laquelle devraient être achevées les tours Duo de Jean Nouvel. Batiactu a pu visiter le chantier en septembre 2020.
Il y a 4 ans et 214 jours

Daphna Goldstein nouvelle Directrice pour les marchés France et Belgique Hager Group

Daphna Goldstein est nommée Managing Director Zone Continental West, en charge du développement commercial des marchés France et Belgique pour Hager Group. Agée de 38 ans, diplômée d’HEC Paris et titulaire d’un Bachelor of Sciences en Chimie obtenu à l’University College de Londres, Daphna Goldstein possède la double nationalité allemande et belge. Elle débute sa carrière chez Lafarge, l’un des leaders mondiaux des matériaux de construction. Au cours d’une décennie, elle occupe différents postes de direction commerciale, marketing et stratégie, en Australie, en Serbie puis en France. Elle dirige ensuite les marchés émergents au sein du groupe Consolis, leader européen du béton préfabriqué. Elle rejoint Hager Group en 2019, en tant que Secrétaire Général du Directoire du groupe. Ses quinze ans d’expérience de direction commerciale, stratégique et de gestion d’entreprise permettront à Daphna Goldstein de servir au mieux les ambitions de croissance des marques Hager, Daitem, Diagral et Iboco, sur les marchés français et belge. Rattachée à Jacob Schambye, Senior Vice President Region Europe Sales & Marketing, elle succède à Stephan Kreutzer.
Il y a 4 ans et 214 jours

Paris-2024 : sur les sites olympiques de Dugny et du Bourget, l'espoir se mue en "grand flou"

Au Bourget, aucun signe n'indique encore que la commune fait partie d'une "Terre de Jeux 2024". C'est "encore loin", déclare Asfour Mabrouk, qui y possède deux boulangeries. Mais il y voit "une aubaine", "les jeunes vont avoir du travail", se réjouit l'entrepreneur."C'est une bonne pub pour le département qui est un peu sinistré", estime Abdenour Bellache, un Bourgetin de 31 ans.Pour Zouina Ould'Ali, gérante depuis vingt ans d'un salon de coiffure, les JO-2024 "vont montrer une image positive de la Seine-Saint-Denis. C'est un beau département, on y vit bien", assure cette élégante femme de 52 ans, pour qui des JO sans la Seine-Saint-Denis seraient "une déception".Paris-2024 est "un vecteur d'espoir pour les habitants parce qu'on finance des équipements que moi je ne peux pas financer", explique le maire DVD du Bourget, Jean-Baptiste Borsali, à qui on a promis un nouveau gymnase, des courts de tennis, une piscine, une école et une passerelle qui doit relier sa commune à Dugny.IncertitudesLe vieux complexe sportif municipal doit être aussi remodelé pour accueillir une épreuve.Pour le référent JO de la ville, Kamel Ouarti, le temps presse. "On aimerait bien que les choses soient figées. Les Bourgetins et les associations sportives de la ville sont inquiets", affirme le vice-champion du monde vétéran de judo.La présidente du Bourget Tennis Club Martine Pasquier a le sentiment d'être "abandonnée". "On a pleuré de joie quand on a eu les JO et là on pleure de tristesse". "Un coup vous avez le volley-ball puis l'escalade. On vous promet un terrain de tennis et puis plus rien", fulmine la présidente, qui gère 400 adhérents dont 200 enfants.Des panneaux annonçant des destructions bordent ses installations composées de 11 courts."On doit m'en raboter sept pendant les travaux et je n'ai plus la certitude de les récupérer", indique Mme Pasquier. "Je ne bouge pas de mon terrain quitte à m'enchaîner tant que je n'ai pas de réponse ferme de la Solideo", l'établissement public chargé des grands chantiers, affirme-t-elle.Le boulodrome jouxtant le club de tennis va disparaître, assure Benoît Picout, président de l'association de pétanque. "Pour l'instant, c'est le grand flou, on ne sait pas où on va nous mettre", constate-t-il, "on parle d'un terrain provisoire dans un parc du centre-ville en attendant peut-être un nouveau terrain dans quatre ans".'Ligne rouge'"On ne pourra plus organiser des tournois, c'est un manque à gagner pour le club", regrette ce natif de Seine-Saint-Denis. "On nous a promis un nouveau boulodrome, j'espère que la promesse sera tenue. Les JO c'est bien si on nous laisse des équipements".A Dugny, des lettres géantes aux couleurs olympiques marquent l'entrée de cette petite ville pauvre située à moins de 13 km au nord de Paris.Elle doit accueillir le village des médias voué à être transformé en un millier de logements, commerces et écoles. "C'est le flou", confie le maire Quentin Gesell (DVD) qui essaie de négocier "600-700 logements" pour l'après-JO, sans garantie pour le reste des équipements.Le "cluster" des médias doit héberger près de 2.800 journalistes sur 70 hectares aux abords du "poumon vert" du département, le parc Georges-Valbon.Pour l'heure, cette grande pelouse qui accueille traditionnellement la Fête de l'Huma, est en friche."Le village des médias constitue la principale ligne rouge à ne pas franchir pour la Seine-Saint-Denis", avertit Stéphane Troussel, président PS du département. Il a intimé à "l'Etat de prendre ses responsabilités pour financer le projet" à la place du comité d'organisation.Avec le village des athlètes situé aussi dans le département, c'est l'autre grande opération d'aménagement. Il "est au cœur de l'héritage matériel" pour les habitants, déclare M. Troussel.
Il y a 4 ans et 214 jours

BigMat : “Béton Arty #2” avec Thomas Rouzière

C’est au tour l’auteur de bandes dessinées Thomas Rouzière de prendre le relai et de relever le défi de “Béton Arty” de BigMat. [©BigMat] « Lorsque BigMat a décidé en septembre 2018 de repenser sa plate-forme de marque, il a cherché à remettre l’humain au cœur de son histoire », indique Ludovic Bonnet, directeur marketing et communication chez BigMat. Le fournisseur de matériaux de construction veut redonner à ses adhérents et clients leur lettre de noblesse. Qu’à cela ne tienne, il se dirige vers l’agence de création et de communication So Bam. Ensemble, ils donnent carte blanche à l’illustratrice parisienne Sheina Szlamka. Ludovic Bonnet, directeur marketing et communication chez BigMat. [©BigMat] « En 2019, la campagne nous avait permis de toucher plus d’un million de personnes. Et de multiplier par dix le nombre de nos followers sur les réseaux sociaux. Enfin, d’augmenter de 40 % le trafic sur notre site web. » C’est au tour l’auteur de bandes dessinées Thomas Rouzière de prendre le relai et de relever le défi. Béton Arty, une folle saga Instagram L’opération Béton Arty a été pensée pour redonner de la valeur aux métiers de l’artisanat. « Elle mixe de manière parfaite chantier et art, gros œuvre et œuvres d’art. » C’est l’univers du cartoon qui est désormais à l’honneur avec Thomas Rouzière. Un bel hommage rendu aux artisans, artistes du quotidien. Ceci, à travers un univers inspiré du Toon me, mêlant photos de chantiers et dessins. L’artiste va encore plus loin avec ce type de photos réelles en noir et blanc, qu’il retravaille avec des illustrations graphiques et colorées. Pour amener quelque chose de différent sur le lieu de travail des artisans. Tout un univers, celui de Béa, l’héroïne à qui est confiée une mission : “Béa, la couleur est en train de s’effacer du monde. Tu dois réparer la fuite. Trouve la source, rends ses couleurs au monde”. Tout un programme qui s’inscrit à merveille dans l’ère du temps et des restrictions sanitaires. Son créateur, Thomas Rouzière, accompagne Béa sur des chantiers post-apocalyptiques. Ceci, afin qu’elle y apporte, semaine après semaine, un élan de vie et de gaieté. Et de couleur… Chaque vendredi, son aventure déclinée en 20 posts sera résolument participative. Poétique, généreux et organique, le monde de Béa évoluera au gré de l’implication d’influenceurs du monde brico-déco, qui pourront influer sur le cours des évènements et co-dessiner, à son côté, un monde meilleur. Béa, fais-nous rêver… « Béa est une aventurière curieuse et insouciante. Parfois même oisive, mais toujours malicieuse. Je fais suivre aux artisans une vraie BD. Elle est inspirée d’un manga japonais des années 1980 “Docteur Slump”. Béa a ce côté innocent. Le chantier devient une scène de théâtre pour elle. Elle s’amuse à détourner un bloc béton en falaise. Elle se demande quelle créature va surgir d’un coin obscur… Elle est drôle et haute en couleur. Je vis en même temps l’aventure que les internautes, qui m’envoient des retours. C’est très enrichissant », s’enthousiasme Thomas Rouzière.  « Faire rêver et nourrir l’imaginaire de la jeune générations des artisans, les 18-30 ans, les architectes et les décorateurs d’intérieur, voilà notre objectif. Les autres ne sont pas en reste, mais sont peut-être moins formés aux réseaux sociaux », conclut Ludovic Bonnet. Muriel Carbonnet Retrouvez l’opération Béton Arty #2 ici.
Il y a 4 ans et 214 jours

Les pistes de Paris 2024 pour optimiser son budget

JEUX OLYMPIQUES. Le conseil d'administration du comité d'organisation, présidé par Tony Estanguet, vient de valider plusieurs grands principes dans le but de dégager des marges de manoeuvre budgétaires. Si deux sites temporaires devraient être supprimés, un équipement pérenne supplémentaire pourrait être construit tandis que l'utilisation de existants sera repensée.
Il y a 4 ans et 214 jours

Bouygues va vendre 4,8% du capital d'Alstom pour quelque 480 millions d'euros

Cette opération sera réalisée le 3 novembre, et d'ici là Bouygues "conservera l'entière propriété de ses 32,9 millions d'actions" soit 14,5% d'Alstom, ce qui lui permettra de "voter en faveur du projet d'acquisition de Bombardier Transport à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires prévue le 29 octobre", a précisé le groupe dans un communiqué.Elle permettra au groupe Bouygues, qui "réitère sa confiance envers l'équipe dirigeante d'Alstom et dans sa stratégie", poursuit ce texte, de "disposer d'une flexibilité financière accrue", de près de 485 millions d'euros selon un calcul de l'AFP, basé sur le cours de l'action à la clôture de la Bourse de Paris mardi.Cette cession, qui sera effectuée par la banque BNP Paribas, via un placement privé auprès d'investisseurs, succède à la vente sur le marché, de 29,15 millions d'actions Alstom en septembre 2019, rappelle le communiqué.Après l'annonce du rachat de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien Bombardier, par Alstom, Bouygues, premier actionnaire du groupe ferroviaire français, avait déclaré son intention d'en conserver environ 10%.La réalisation de l'opération, pour un prix revu à la baisse d'environ 5,3 milliards d'euros -contre une fourchette de 5,8 à 6,2 milliards d'euros annoncée en début d'année-, est attendue au premier trimestre 2021 et doit donner naissance au numéro deux mondial du rail.
Il y a 4 ans et 214 jours

Hidalgo et Philippe défendent un Grand Paris allant jusqu'au Havre

Pour l'ancien Premier ministre, redevenu maire du Havre, "cette réalité n'est pas un dogme mais un fait. Il y a une particularité entre Paris, Rouen et Le Havre", a-t-il relevé au cours d'un débat avec la maire PS de Paris lors du Sommet du Grand Paris organisé notamment par Public Sénat et La Tribune."Au début, c'est vrai que certains ont moqué cette idée-là" mais "cette idée du Grand Paris jusqu'à la mer, jusqu'au Havre en passant par Rouen me paraît être une vision", a dit Anne Hidalgo."Paris est la seule grande métropole mondiale à ne pas avoir accès à la mer", a insisté la maire socialiste. Or, "il faut que Paris, la capitale de la France, soit beaucoup plus rapprochée, raccrochée à la mer pour avoir un débouché maritime, élément essentiel pour la qualification des grandes métropoles au niveau international", a-t-elle encore plaidé."Le vrai gros sujet, (...) c'est le fret ferroviaire, absolument essentiel. Là, on n'est pas du tout au niveau", a regretté M. Philippe, qui a lancé, en novembre 2018, lorsqu'il était encore locataire à Matignon, le projet de fusion des trois ports, du Havre, de Rouen et de Paris.Sans cela, et sans un véritable développement du transport ferroviaire, "on ne peut pas avoir une puissance réelle dans la compétition par rapport aux autres grands ports européens", a-t-il ajouté.Le projet du Grand Paris a été lancé en 2008 par l'ancien président Nicolas Sarkozy, et se heurte depuis aux freins administratifs et au manque de moyens financiers."Le Grand Paris n'a de chance de réussir que si le président de la République, lui-même, s'y met", a prévenu Nicolas Sarkozy, au cours d'un discours devant les acteurs de cette métropole.Après son élection, Emmanuel Macron en avait fait une priorité, mais le projet de réforme de la métropole parisienne n'a eu de cesse de s'enliser.
Il y a 4 ans et 215 jours

En Ile-de-France, un festival pour aborder la forêt et toutes ses facettes

Afin de "sensibiliser le public aux enjeux de la forêt", les organisateurs ont réussi à fédérer l'ensemble des acteurs concernés par elle, des gestionnaires de cette dernière, comme l'ONF, à des ONG type France Nature Environnement, en passant par les scieurs, ou les constructeurs."Il ne s'agira pas seulement d'une fête, on traitera aussi les questions de fond, les questions qui fâchent", a expliqué à l'AFP Paul Jarquin, créateur de ce festival et président de l'interprofession Fibois Ile-de-France.Cette volonté d'échanges animés marquera le coup d'envoi de ce festival, avec l'organisation le vendredi soir d'un "tribunal pour les générations futures", sorte de grand débat théâtralisé ouvert au public, à l'auditorium du centre international de conférences du Campus Pierre et Marie Curie à Paris."Les experts de la filière et de l'environnement échangeront le temps d'une soirée afin d'apporter des éléments de réponses aux questions récurrentes: abattre un arbre est-il un acte anti-écologique ? L'utilisation du bois, produit écologique par excellence, que ce soit en matériaux ou énergie, justifie-t-elle d'abattre des arbres?", selon les organisateurs.La journée de samedi, elle, se déroulera en extérieur, avec une multitude d'animations dans l'ensemble des forêts privées et publiques d'Ile-de-France : visites et découvertes de l'écosystème forestier et de son rôle notamment dans la lutte contre le changement climatique, présentation des savoir-faire et des métiers de la filière forêt-bois, et animations culturelles et artistiques seront au menu de ces sorties en forêt.Compte tenu du caractère nouveau de ce festival, les organisateurs, qui espèrent le maintien de la manifestation malgré l'évolution des contraintes sanitaires, ne se risquent pas à un pronostic sur la fréquentation.Les dix principales forêts franciliennes accueillent chaque année quelque 100 millions de visiteurs, soit davantage que les 10 sites culturels les plus fréquentés de la région.Renseignements et inscriptions à l'adresse suivante : cliquez ici
Il y a 4 ans et 215 jours

Corinne Vezzoni, Médaille d'Or de l'Académie d'Architecture 2020

Chaque année depuis 1965, les Prix et Récompenses de l'Académie d'Architecture honorent des professionnels internationaux issus du monde de l'architecture, de l'enseignement et de la recherche, et de la jeune génération d'architectes. L'occasion pour l'Académie de distinguer celles et ceux qui font rayonner l'architecture.Corinne VEZZONI a reçu la Grande médaille d'Or 2020. Elle succède au duo d'architectes mexicains Mauricio Rocha et Gabriela Carrillo et devient la huitième architecte française distinguée par cette récompense internationale parmi 51 décernées jusqu'alors.L'œuvre de Corinne VEZZONI se distingue par une approche liée « aux contextes » ; construire avec le génie du lieu et lutter contre la surconsommation du territoire font partie intégrante de sa démarche.De Casablanca où elle a grandi, à Marseille où elle a choisi d'exercer, la Méditerranée et la puissance de sa lumière ont façonné son travail.Pour chacune de ses réalisations, elle s'attache à révéler les topographies, sculpter la matière, dompter la lumière, expérimenter de nouvelles densités, pour parvenir à une juste intégration dans le paysage.Lors de cette édition 2020, le jury a récompensé 47 lauréats au travers de multiples prix autour de l'architecture, de l'histoire, du journalisme, du patrimoine et de l'art.Le contexte sanitaire actuel a conduit l'Académie à modifier l'organisation de la cérémonie et à limiter l'événement à une jauge très réduite ne permettant pas de célébrer cet instant comme de coutume. L'agence Vezzoni et associésBasée à Marseille, l'agence de Corinne Vezzoni, Pascal Laporte et Maxime Claude s'illustre sur le territoire national. En janvier 2018, elle crée une nouvelle structure parisienne. Autour d'une trentaine de collaborateurs, elle concentre son activité sur des concours publics régionaux, nationaux et internationaux. Elle participe ponctuellement à des prix, concours européens et internationaux. Depuis ses débuts, elle s'attache à explorer des sujets très variés.Parmi ses réalisations on retrouve le Thémis à Paris, premier bâtiment tertiaire de France lauréat du label E+C, the camp, le campus high tech au coeur de la garrigue (Aix-en-Provence), le Centre de Conservation et de Ressources du MuCEM (Marseille) ou le Lycée Simone Veil (Marseille). Actuellement, elle finalise la livraison de la grande opération urbaine du Quartier Chalucet à Toulon, dont le bâtiment des Beaux-arts sera prochainement inauguré. Elle travaille également sur le Grand Paris Express et sur le projet des Terrasses d'Ingouville (site Flaubert), dans le cadre du concours « Réinventer le Havre ».
Il y a 4 ans et 215 jours

Notre-Dame : la Cour des comptes épingle "une absence anormale d'enquête administrative"

PATRIMOINE. Dans son premier bilan sur la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la Cour des comptes indique que l'état du monument était déjà préoccupant avant l'incendie, et que les responsabilités sur la sécurité incendie sont entremêlées. Les Sages formulent plusieurs recommandations pour clarifier la situation, notamment sur la question de l'utilisation des dons.
Il y a 4 ans et 215 jours

Le Grand Paris, jusqu'au Havre ?

TERRITOIRES. Anne Hidalgo et Edouard Philippe ont réitéré, à l'occasion du Sommet du Grand Paris, leur souhait d'avancer sur le projet d'un Grand Paris allant jusqu'au Havre en passant par Rouen.
Il y a 4 ans et 215 jours

"Nous avons besoin de logements et donc de construction", Emmanuelle Wargon

GRAND PARIS. La ministre déléguée au Logement a clôturé les 24 heures du Grand Paris, qui avaient lieu le 29 septembre 2020. L'occasion pour Emmanuelle Wargon de définir son ambition pour la métropole de demain qui, après les transports, devra se focaliser sur l'habitat et l'aménagement.
Il y a 4 ans et 215 jours

Palmarès 2020 du concours "les rubans du Patrimoine" et lancement de la 27ème édition

Les jurys régionaux et le jury national ont pris en compte les critères suivants : intérêt et valeur du patrimoine considéré, cohérence esthétique et architecturale, matériaux et organisation du chantier, qualité de la mise en œuvre, retombées de ces opérations d'un point de vue social, économique, culturel, environnemental et touristique, audace de l'opération et mobilisation populaire.Prix nationauxLe jury national, présidé par Frédéric LÉTOFFÉ, Président de la Commission Technique et Normalisation de la FFB, a étudié 18 dossiers proposés par les jurys régionaux, parmi les 96 dossiers éligibles reçus cette année.5 prix nationaux ont été attribués :Prix national au titre des communes et structures intercommunales de moins de 3500 habitantsBeaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire)pour la restauration du Grand Clocher de l'église abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-PaulPrix national au titre des communes et structures intercommunales entre 3500 et 20000 habitantsMortagne-sur-Sèvre (Vendée)pour la réhabilitation de l'église Saint-Hilaire et création d'un centre d'interprétation du vitrailPrix national au titre des communes et structures intercommunales de plus de 20000 habitantsCommunauté d'agglomération du Val de Fensch (Moselle)pour la restauration du colombier, des grilles d'enceinte et du portail monumental du Domaine de Wendel à HayangePrix spécial du juryLa Ferrière-sur-Risle (Eure)pour la restauration de la hallePrix spéciaux "dynamisme territorial" (ex æquo)Joinville (Haute-Marne)pour la réhabilitation d'un immeuble du XVIe siècle en logements sociauxVieille-Chapelle (Pas-de-Calais)pour la restauration de la ferme Sénéchal en vue d'ouvrir une plate-forme expérimentale pour autistes adultes et autistes déficients visuelsLa cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu le 7 décembre prochain dans les locaux de la FFB à Paris.Prix regionaux12 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national.Prix departementauxCette année, 36 prix départementaux ont été décernés par les jurys régionaux.Les prix régionaux et départementaux seront remis localement, lors de manifestations organisées dans les communes par les représentants des cinq partenaires, au cours du dernier trimestre 2020.Pour découvrir le palmarès complet et en images : www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.frPar ailleurs, la prochaine édition sera lancée début octobre. Ce concours « les rubans du Patrimoine » a pour but de récompenser des communes et intercommunalités ayant réalisé des opérations de restauration ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Les opérations récompensées depuis 26 ans illustrent la créativité et la ténacité des différents acteurs. Elles mettent en valeur le dynamisme des communes et les savoir-faire des artisans et entrepreneurs du bâtiment ainsi que de leurs compagnons.Toutes les informations et le formulaire de participation sont sur le site www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr. Les dossiers devront être déposés au plus tard le 31 janvier 2021.
Il y a 4 ans et 215 jours

Paris La Défense a un nouveau directeur général

CARNET-NOMINATION. Pierre-Yves Guice a été désigné directeur général de l'établissement public gestionnaire du quartier d'affaires parisien. Il remplace Marie-Célie Guillaume, qui a quitté ses fonctions en juillet.
Il y a 4 ans et 215 jours

Le Groupe Léon Grosse prend des participations dans Kyotec, acteur de la façade architecturale

2019, une année synonyme de retour à l'équilibre financier pour Léon GrosseAprès deux années difficiles, le Groupe Léon Grosse qui soufflera l'an prochain ses 140 ans d'existence, a su redresser la situation. Avec un carnet de commande de qualité proche du milliard d'euros, l'année 2019 a marqué le retour à un résultat d'exploitation positif. Cette performance est le fruit de la mobilisation des 2.100 collaborateurs du groupe.En 2020, la crise du Covid-19 est venue impacter cette dynamique. Face à cette situation totalement inédite, le Groupe Léon Grosse s'adapte et trouve des solutions pour en diminuer les impacts, et ce malgré l'annulation inattendue de certains contrats signés en 2019. Les perspectives économiques pour 2020 restent encourageantes et permettent au Groupe de poursuivre sa stratégie de développement.Un accord stratégique conclu avec Kyotec, reflet d'une vision partagéeCréé en 2008 par Thierry Foucart et basé au Luxembourg, Kyotec est également implanté en France, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal et en Pologne. Le Groupe de 175 collaborateurs a réalisé un chiffre d'affaires de 35 M€ en 2019.Spécialisé dans la conception, l'ingénierie et la gestion de projets de façades architecturales complexes dans les secteurs résidentiel et tertiaire, le Groupe dispose d'un savoir-faire reconnu à l'international. Avec plus de 50 réalisations à son actif depuis 2008, Kyotec se concentre sur des projets alliant innovation technologique, prestige et performance énergétique. Parmi les dernières réalisations : la rénovation de la Tour Aurore à Paris, l'installation du mur rideau sur les tours Mobius à Bruxelles ainsi que de la façade “exosquelette” en acier et verre sur le complexe hôtelier City of Dreams à Macau. De la conception à la réalisation, les équipes assurent le pilotage de l'ensemble de la chaîne de valeur.Ce rapprochement s'inscrit dans la stratégie de développement de Léon Grosse et illustre la volonté du Groupe de diversifier son activité. Cet accord permet à Léon Grosse d'accompagner la croissance de Kyotec et de se renforcer sur un métier du secteur de la construction à haute valeur ajoutée et porteur d'une image forte. Ce rapprochement permettra également à moyen terme de développer des synergies créatrices de valeur pour les 2 entreprises, notamment en proposant de nouvelles offres autour de structures architecturales complexes basées sur les expertises techniques complémentaires de Léon Grosse et Kyotec, en France et à l'International.Le Groupe Léon Grosse accompagnera également la mise sur le marché de la technologie brevetée ModulAir, un système de traitement de l'air intégré dans les façades pour le neuf ou la rénovation et développé dans l'atelier de test et de prototypage de Kyotec (Le LuxLab). Ce système permet à la fois de maximiser les hauteurs libres disponibles en assurant une qualité d'air ambiant dans les constructions.« Nous sommes ravis de ce rapprochement. Les compétences éprouvées de Kyotec en matière de façades techniques se veulent le prolongement naturel de l'expertise de Léon Grosse. De plus, notre culture d'entreprise fondée sur les hommes, l'esprit d'entreprenariat et l'agilité est parfaitement compatible avec celle de Kyotec. La création de synergies et le partage des meilleures pratiques permettront à Léon Grosse d'élargir significativement et qualitativement son offre auprès de ses clients, en France et à l'International. »-Lionel Christolomme – Président du Directoire de Léon Grosse« Ce rapprochement stratégique va nous permettre de conserver notre position forte dans le domaine des façades techniques ainsi que notre autonomie tout en ayant l'assurance de pouvoir nous appuyer à tout moment sur les ressources et l'expertise de Léon Grosse. De notre point de vue, Léon Grosse et Kyotec se complètent parfaitement : nous nourrissons un engagement commun en faveur de l'excellence technique et de l'innovation au service du client. »-Thierry Foucart – Président de Kyotec* Une façade architecturale complexe (panneaux en verre et profilé alu) se définit par une géométrie spécifique pouvant nécessiter le développement d'un profil structurel spécifique non référencé par des fournisseurs traditionnels
Il y a 4 ans et 216 jours

Palmarès 2020 du concours « les rubans du Patrimoine »

Le jury de la 26ème édition du concours « les rubans du Patrimoine » a désigné les lauréats 2020. Le jury national, présidé par Frédéric LÉTOFFÉ, Président de la Commission Technique et Normalisation de la FFB, a étudié 18 dossiers proposés par les jurys régionaux, parmi les 96 dossiers éligibles reçus cette année. Cinq prix nationaux ont été attribués : – Prix national au titre des communes et structures intercommunales de moins de 3500 habitants, Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) pour la restauration du Grand Clocher de l’église abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, – Prix national au titre des communes et structures intercommunales entre 3500 et 20000 habitants, Mortagne-sur-Sèvre (Vendée) pour la réhabilitation de l’église Saint-Hilaire et création d’un centre d’interprétation du vitrail – Prix national au titre des communes et structures intercommunales de plus de 20000 habitants, Communauté d’agglomération du Val de Fensch (Moselle) pour la restauration du colombier, des grilles d’enceinte et du portail monumental du Domaine de Wendel à Hayange – Prix spécial du jury, La Ferrière-sur-Risle (Eure) pour la restauration de la halle – Prix spéciaux « dynamisme territorial » (ex æquo), Joinville (Haute-Marne) pour la réhabilitation d’un immeuble du XVIe siècle en logements sociaux et Vieille-Chapelle (Pas-de-Calais) pour la restauration de la ferme Sénéchal en vue d’ouvrir une plate-forme expérimentale pour autistes adultes et autistes déficients visuels La cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu le 7 décembre prochain dans les locaux de la FFB à Paris. Ce concours, est organisé en partenariat avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la Fédération Française du Bâtiment, la Fondation du patrimoine, la Fédération nationale des Caisses d’Epargne et le Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques. Il récompense des communes et des intercommunalités ayant réalisé des opérations de restauration ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. Les jurys régionaux et le jury national ont pris en compte les critères suivants : intérêt et valeur du patrimoine considéré, cohérence esthétique et architecturale, matériaux et organisation du chantier, qualité de la mise en œuvre, retombées de ces opérations d’un point de vue social, économique, culturel, environnemental et touristique, audace de l’opération et mobilisation populaire. 12 prix régionaux ont également été attribués aux communes dont les dossiers ont été sélectionnés par les jurys régionaux pour concourir au niveau national. Cette année, 36 prix départementaux ont été décernés par les jurys régionaux. Les prix régionaux et départementaux seront remis localement, lors de manifestations organisées dans les communes par les représentants des cinq partenaires, au cours du dernier trimestre 2020. www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr Photo : Beaulieu-lès-Loches – CPCL Mairie
Il y a 4 ans et 216 jours

Zoom sur : TIPTOE

Fondée en 2015 par Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada grâce à un financement participatif, la marque TIPTOE promeut une démarche écoresponsable et produit, en collaboration avec des designers, des meubles modulables et durables. Issu d’une famille d’artisans métalliers de la vallée de Chamonix (74), Matthieu Bourgeaux est passionné de design et d’architecture d’intérieur depuis toujours. Il a fait une école de commerce où il a rencontré Vincent Quesada. En 2015, après leurs études et des expériences professionnelles diverses, Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada décident de s’associer pour lancer leur marque écoresponsable de meubles. TIPTOE est née. « Nous rêvions de meubles durables, qui auraient plusieurs vies aux côtés de leurs propriétaires », Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada, fondateurs de TIPTOE. TIPTOE défend une approche écoresponsable du design et se revendique du Slow Design, une tendance qui consiste à faire moins mais mieux. « C’est encore peu connu, mais le secteur du mobilier est en retard sur la prise de conscience environnementale. Nous sommes donc très fiers d’être 100% made in Europe et d’essayer à notre échelle de faire bouger les choses, en proposant des objets mieux pensés, mieux produits, et faits pour durer toute la vie », explique Matthieu Bourgeaux. Les meubles TIPTOE – des tabourets, des chaises, des tables, des consoles et des étagères – sont donc produits en Europe avec des matériaux durables selon un mode de production responsable. L’entreprise familiale Bourgeaux et fils fabrique les pièces métalliques, comme les pieds et les équerres, en Haute-Savoie, tandis que les éléments en bois ou en plastique recyclé, comme les assises et les plateaux de table, sont produits en Europe. Matthieu Bourgeaux et Vincent Quesada ont toujours eu pour objectif de concevoir des meubles soignés, fonctionnels et simples, en minimisant au mieux leur impact environnemental. Présentée à l’ocassion de la Paris Design Week 2020 (3-12 septembre) dans leur pop-up store parisien, la chaise SSDr – Simple, Solide, Durable, recyclée – est emblématique de la démarche de la marque. L’assise et le dossier en plastique polypropylène recyclé sont produits en Europe par des entreprises qui s’engagent pour l’environnement. Les cinq éléments qui la composent sont tous remplaçables et recyclables, et s’assemblent en deux minutes avec une seule vis. Enthousiastes et engagés, les fondateurs de TIPTOE font bouger les lignes du monde du design en s’engageant dans la fabrication de meubles écologiques et durables. Jusqu’au 28 octobre, les meubles TIPTOE sont exposés dans le magasin éphémère de la marque. Pour en savoir plus, visitez le site de TIPTOE. Visuels : © TIPTOE.La Rédaction Pop-up store TIPTOE, 11 rue Debelleyme 75003 Paris
Il y a 4 ans et 216 jours

Architecture : Nicolas Sarkozy veut ramener du "beau" dans le Grand Paris

GRAND PARIS. L'ancien président de la République, à l'origine du projet du Grand Paris, est intervenu lors du sommet du Grand Paris, ce 29 septembre, pour se désoler notamment de la disparition de la notion du "beau" dans le débat public.
Il y a 4 ans et 216 jours

Castex et les régions scellent un accord sur le "co-pilotage" du plan de relance

"Il s'agit d'un accord pour renouveler le dialogue avec les régions et les associer étroitement à la mise en œuvre de la relance", a indiqué Matignon à la presse, à l'occasion de la venue à Paris des présidents de région pour signer un "accord de partenariat", qui donne suite à celui signé fin juillet par Renaud Muselier, le président de Régions de France."Le texte reprend les grandes lignes de l'accord de méthode de juillet, mais il est désormais tourné vers le plan de relance de manière très volontariste", a assuré l'entourage du chef du gouvernement.A l'exception du président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui n'a pu se déplacer "pour des raisons logistiques", les 12 autres présidents de région, ainsi que celui de la Guyane, Rodolphe Alexandre, ont fait le déplacement pour signer ce texte qui consacre les régions comme "co-pilotes du plan de relance", a souligné Matignon."Dans chaque région, d'ici la fin de l'année, il y aura la signature d'un accord de relance", a expliqué le cabinet du Premier ministre, précisant que les départements qui le souhaitent pourront aussi signer des textes du même type.Dans cet "accord de partenariat", l'État et les régions s'engagent à investir chacun 5 milliards d'euros supplémentaires dans le cadre du plan de relance, soit 10 milliards de plus pour un total de 40, comme convenu en juillet.Cela s'effectuera dans le cadre des contrats de plan État-Région 2021-2027, dont les axes forts tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastructures de transport."A court terme, pour amorcer la pompe, il est prévu dès la fin 2020 de soutenir les investissements régionaux qui s'inscrivent dans le plan de relance à hauteur de 600 millions d'euros", a expliqué Matignon. Autre signe d'apaisement, la compensation totale de la baisse des impôts de production, décidée par l'exécutif pour stimuler la compétitivité des entreprises. Cette coupe de 20 milliards d'euros vient directement toucher les régions, qui en percevaient 7 à 10 milliards, notamment via la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE).
Il y a 4 ans et 216 jours

La maquette de l’école centrale certifiée BIM Model in use

Les premières certifications françaises de maquette numérique voient le jour. Voici le cas de la certification « Bim model in use » de Bouygues énergies & services pour l’école Centrale Supelec à Paris Saclay.
Il y a 4 ans et 216 jours

Yvelines : livraison du Training Center du Paris Saint-Germain maintenue pour 2022

D’ici 2022, le PSG disposera d’un nouveau centre d’entraînement et de formation dans les Yvelines.
Il y a 4 ans et 216 jours

Locations Airbnb: la justice européenne valide la loi française, Paris se réjouit

La justice européenne a validé la loi française destinée à réguler la location d'appartements pour de courtes durées, une "victoire" pour la Ville de Paris.
Il y a 4 ans et 216 jours

Budget 2021: mode d'emploi du budget vert

Un "scanner" des dépensesIl s'agit de "passer au scanner les dépenses actées dans le budget de l'Etat pour évaluer si elles ont un impact favorable, défavorable ou neutre sur l'environnement", explique la députée Bénédicte Peyrol, qui a beaucoup travaillé sur ce projet.Le gouvernement a décidé de retenir six critères: la lutte contre le changement climatique; l'adaptation et la prévention à ce changement; la préservation de la ressource en eau; l'économie circulaire et la gestion des déchets; celle de la pollution de l'air, des sols et du bruit; et enfin la préservation de la biodiversité.Chaque dépense recevra six notes, entre -1 et +3, en fonction de son impact sur chacun de ces critères, le zéro traduisant un impact neutre.Pour plus de lisibilité cette note sera traduite en couleur, avec notamment plusieurs nuances de vert.Toutes les dépenses, y compris les "dépenses fiscales", c'est-à-dire les niches fiscales et autres exonérations accordées à certains ménages ou entreprises, seront ainsi passées au crible.Une méthode complexeLa concrétisation de ce budget vert a demandé un "travail colossal", souligne Bénédicte Peyrol, à la fois de la direction du budget à Bercy, mais aussi des autres ministères, qui ont oeuvré pour définir les notes à accorder à chaque dépense.La notation a résulté d'une méthodologie précise, en utilisant comme référence les différents traités ou directives européennes que la France a ratifiés, par exemple l'accord de Paris sur le climat ou une directive sur la biodiversité.Cette méthodologie découle notamment d'un rapport rendu l'an dernier par l'Inspection générale des finances (IGF) qui avait travaillé sur plusieurs missions du budget 2019: Agriculture, Ecologie, Recherche et Cohésion des territoires.Elle avait ainsi recensé 25 milliards d'euros de dépenses défavorables à au moins un des six objectifs environnementaux et à l'inverse 35 milliards de dépenses favorables à au moins un de ces objectifs.Un guide pour les politiques publiquesPour la députée Bénédicte Peyrol, ce travail va révéler que "les enjeux environnementaux sont complexes", avec des dépenses qui spontanément paraissent positives au regard de certains objectifs environnementaux, mais négatives si on considère d'autres objectifs.Les aides à l'éolien par exemple seront en +vert+ pour leur impact sur le climat car cette énergie n'émet pas beaucoup de CO2, mais elles sont moins positives en matière de recyclage des matériaux utilisés ou d'impact sur la biodiversité du fait de son emprise au sol.Même chose pour les soutiens au nucléaire, au transport ferroviaire ou les niches fiscales en faveur des biocarburants."Ce budget vert entre dans cette complexité pour qu'on ait les débats. C'est un exercice de transparence vis-à-vis des Français et d'accompagnement de la décision politique", notamment lorsqu'une dépense défavorable à l'environnement permet de financer une politique légitime, comme celle du logement social, ou la solidarité, ajoute Mme Peyrol.Un des objectifs sera ainsi de voir "comment le législateur va s'empêcher à l'avenir de prendre des mesures néfastes ou pas" pour l'environnement, avait estimé l'an dernier lors de l'annonce de la création de ce budget vert, la directrice du Budget, Amélie Verdier.
Il y a 4 ans et 216 jours

Versailles : Réenchanter la ville grâce à Quai 36

Fresque des frères Sckaro et Ratur. [©ACPresse] Qui dit ”Versailles”, pense “Château”, “Résidence des rois de France : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI”… Mais c’était sans compter sur les actions de son maire François de Mazières, qui est un très grand défenseur de l’art urbain. « Je voudrais que cette ville d’histoire reste au XXIe siècle une ville de création. […] La rencontre avec l’équipe de Quai 36 fut pour moi déterminante. […] Je leur ai proposé de travailler sur le thème de la nature en ville qui est, avec l’esthétique, un axe majeur de notre politique urbaine. » En effet, depuis plus de 10 ans, la Ville embellit par petites touches son espace urbain. Petites touches… petites touches… Mais touches certaines d’appropriation de l’espace urbain par l’art. Comme en témoigne l’exposition, sise à l’ancienne poste centrale. Où une quinzaine d’artistes représentatifs de l’art urbain actuel, issus de la Maison de production Quai 36, ont investi les lieux. Et ce, jusqu’au 18 octobre prochain. Fresque mi-végétale mi-humaine des frères Sckaro et Ratur. [©Ville de Versailles]Fresques de Saddo et LX One. [©Ville de Versailles]Fresque de Levalet : un cri contre l’oppression du système. [©Ville de Versailles]Equipe de Quai 36. [ACPresse]Les équipes de Quai 36 s’activent avant le vernissage de l’expo. [©ACPresse]Fresques de Julien Colombier et Levante. [©Ville de Versailles]Fresques de Ratur et Saddo. [©Ville de Versailles]A gauche, François de Mazières, maire de Versailles, qui œuvre pour la création urbaine avec Quai 36 et son président-fondateur Jonas Ramuz. [©ACPresse] Mais pas que… Depuis 2019, un programme de réhabilitation, mené par un groupement orchestré par Eiffage Construction, via le bailleur social Versailles Habitat, vise à améliorer le quotidien des habitants du quartier Bernard de Jussieu. Cette réhabilitation développe ainsi une dimension culturelle, toujours avec Quai 36. Le projet se nomme #1096, en référence aux 1 096 logements réhabilités. Une exposition, des espaces immersifs « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. [©ACPresse] Sur la thématique “La nature reprend ses droits”, l’exposition sur 800 m2 prend donc place sur un lieu atypique : le site en friche de l’ancienne poste centrale de Versailles (rénovation à venir). A 200 m du château ! Offrant une grande liberté d’action et de possibilités d’aménagement. Quai 36 a capitalisé sur l’aspect insolite du lieu devenu inoccupé pour l’investir d’interventions artistiques in situ. En jouant des textures et des matériaux existants. « Pour cette occasion, Quai 36 a imaginé un lieu d’expériences artistiques urbaines à mi-chemin entre galerie et exposition. Ponctuées d’interventions artistiques immersives sur place. Ce déploiement pluriel se veut le miroir du paysage de l’art urbain aujourd’hui », explique Jonas Ramuz, président et fondateur de Quai 36. A savoir, un courant artistique qui prend naissance dans l’espace public. Des techniques artistiques qui évoluent au fil des années. Et enfin, une reconnaissance internationale pour un genre désormais représenté en galeries et dans certains musées. A la découverte des artistes et des œuvres Vous découvrirez une fresque murale dans les tons roses et rouges signée des frères Sckaro et Ratur. Un visage bouleversant mi-humain, mi-végétal. Un perroquet rougeoyant embrase une toile. Un lapin par ici au milieu des tulipes ou encore un être emprisonné, enchaîné et emboîté dans les murs bas de la poste (Levalet). Un tableau végétal par là en béton de Lx One. Deux sculptures à moitié humaines et végétales en bois de Levalet… Des expériences inédites dans un lieu brut…  1 an, 10 murs Fresque murale de l’artiste Waone. [©Cédric Pierre]Fresque murale de Telmo & Miel. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Seth. [©Cédric Pierre]Fresque murale de l’artiste Eron. [©ACPresse] « La beauté de la ville est pour moi une préoccupation constante. Elle fait partie de la responsabilité des élus… », estime François de Mazières. C’est ainsi que le quartier Bernard de Jussieu, célèbre botaniste français du XVIIesiècle, a subi une réhabilitation “artistique”. En plus d’être thermique par l’extérieur. Le thème de la nature et de l’animalité était donc parfait pour ce haut lieu social de Versailles, datant des années 1950-1960. « Ces dix fresques peintes sont complémentaires avec les travaux de rénovation thermique des 1 096 logements sociaux », insiste Eric Le Coz, directeur général de Versailles Habitat. Et Tarik Fadili, conducteur de travaux Eiffage Construction, de rajouter : « En plus d’apporter davantage de confort énergétique aux locataires, la collaboration mise en œuvre avec Quai 36 permet une revalorisation esthétique de leur quotidien. En important l’art au cœur du quartier, voire juste sous leurs fenêtres… » 10 créateurs internationaux Ainsi, chaque artiste – ils sont dix créateurs internationaux -, a été invité à interpréter le thème de la relation entre l’humain et la nature. Ils ont investi chacun une façade de 150 m2.« Cette action s’inscrit pleinement dans la politique de la Ville de promouvoir une culture populaire de qualité », reprend François de Mazières. Découvrez “Le monument” d’Eron, artiste romain, qui représente une fresque où se mêle la nature sauvage, libre. Mais aussi apprivoisée avec un vol de colombes. Ou encore, “The curious botanist” de l’Ukrainien Waone, qui fait référence à Bernard de Jussieu. Enfin, “Respire” de Seth : reposée sur une étoffe beige, une enfant découvre une flore printanière abondante. Un vrai musée à ciel ouvert. « Avec le projet #1096, Quai 36 éveille la curiosité des habitants sur leur propre lieu de vie. Et interpelle leur sensibilité artistique. La médiation opérée par notre Maison de production permet d’ouvrir le dialogue avec les riverains. Ceux-ci ont l’opportunité d’échanger directement avec les artistes. Ceci, afin de mieux comprendre leur interprétation de l’identité du quartier », conclut Jonas Ramuz. Muriel Carbonnet Retrouvez le parcours de l’art urbain à Versailles sur l’appli Versailles : www.versailles.fr/outils/appliversailles/Informations et programmation ici.Ancienne poste centrale – 3 avenue de Paris – 78000 Versailles 
Il y a 4 ans et 216 jours

L’inclassable Hubert Duprat, comme autant de fictions

La rétrospective du musée d’Art moderne de Paris présente l’œuvre protéiforme de l’artiste français Hubert Duprat (né en 1957). Le créateur n’appartient à aucun mouvement artistique. Le fil conducteur de l’exposition réside dans le mode opératoire fondé sur l’exploration et la collecte. Mais aussi sur un principe d’agrégation de matières à la fois précieuses et industrielles, de techniques et de références historiques. Le tout oscillant entre architecture, peinture, arts décoratifs et sculpture. Vue de l’exposition Hubert Duprat au musée d’Art moderne de Paris. [©ACPresse] “L’Atelier en béton” remis à l’honneur L’exposition est la synthèse de quarante années de travail. Certaines réalisations en béton n’ont pas été montrées depuis les années 1990. Cette rétrospective permet aussi de réactiver plusieurs œuvres in situ, dont “l’Atelier en béton”, qui figure parmi les plus spectaculaires. Mais aussi “Chagrin” (polystyrène et galuchat1)… “L’Atelier en béton” est une  structure, qui est emboîtée dans l’un des espaces du musée. Semblant défier les lois de l’apesanteur. On se croirait sur chantier, avec la dalle béton et les étais. Peu montrés depuis leur création, ces travaux occupent une place centrale dans l’exposition. Dans l’œuvre d’Hubert Duprat, on trouve une abondance de surfaces sensuelles, texturées. Ou, au contraire, polies, brillantes, opaques, organiques et translucides. Sa création allie le monumental et la miniature, les lignes épurées et une virtuosité maniériste. L’artiste mêle des formes et de matières, créant ainsi des hybrides inattendus. L’oeuvre “l’Atelier en béton” de Hubert Duprat. [©ACPresse]L’oeuvre “Chagrin” de Hubert Duprat. [©ACPresse] Il puise indifféremment dans la nature ou dans la manufacture des étrangetés minérales (pyrite, calcite, ulexite…), végétales (ambre), animales (corail). Ou des matériaux industriels (polystyrène, béton, paraffine, pâte à modeler…). Hubert Duprat utilise aussi bien des procédés, qui proviennent en grande partie de l’artisanat comme la marqueterie, l’orfèvrerie, la sculpture… La matière artistique, dont s’empare l’artiste est, semblable à un iceberg, constitué d’une partie immergée, dérobée au regard. Il faut savoir qu’Hubert Duprat délègue la réalisation de ses œuvres à de multiples collaborateurs spécialisés. Il revendique une absence d’atelier. Voire se considère lui-même comme « quelqu’un de très peu méticuleux ». « L’artiste ne dessine pas. Tout au plus trace-t-il parfois un vague schéma s’il a besoin de préciser ses intentions, auprès d’un assistant, par exemple », peut-on lire dans le catalogue de l’exposition. Mais il agence ses matériaux comme autant de fictions. A découvrir. M. C. 1Le galuchat est un cuir de poisson cartilagineux de raie ou de requin.