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Il y a 4 ans et 226 jours

Nantes : Un subtil travail autour des bétons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. L’ensemble immobilier O’2 Parcs se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] L’Ile de Nantes, l’endroit de tous les possibles. Depuis le début des années 2000, elle fait l’objet d’un vaste programme de rénovation urbaine. Sur sa partie Ouest, le boulevard de la Prairie au Duc en constitue l’axe principal. C’est là que prend place l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il se divise en trois bâtiments, posés sur un socle commun. Le projet est signé du cabinet parisien Hardel Le Bihan Architectes. Il se veut un repère pour ce quartier qui émerge. Avec ses bétons clairs, l’ensemble paraît presque rayonner. En partie créée par les lasures qui la protègent, sa teinte varie sans cesse, passant d’un blanc éclatant au soleil à une nuance plus argentée sous un ciel couvert.  Sur le bâtiment en R+11, les balcons prennent la forme de voûtes catalanes et constituent la véritable signature du projet. [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Le béton est le fil conducteur du projet. Les architectes l’ont décliné. Une manière de souligner le caractère de chaque bâtiment. Ainsi, l’immeuble C se développe sur 7 étages de logements sociaux. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. « Nous avons travaillé avec des matrices Noeplast. Une première pour nous », indique Michel Antoine, chef de groupe travaux de l’entreprise Legendre Construction, en charge du gros œuvre. Les deux autres bâtiments du programme (bâtiments A, en R+11, et B, en R+6), constitués de logements en accession, ont bénéficié de bétons bruts lasurés. Lasures que l’on retrouve aussi sur le béton matricé.  Les Bétons de l’Atlantique comme partenaires Le cahier des charges était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de banches. Et des arrêts de bétonnage réduits à leur plus simple expression. [©Legendre/Atypix] Ce travail de traitement des façades avait pour but de sublimer les bétons architectoniques réalisés par l’entreprise. « Le cahier des charges des architectes était précis. Il exigeait des bétons avec le moins de bullages possible. Un calepinage précis des trous de tiges des banches. Enfin, des arrêts de bétonnage et autres joints entre banches, réduits à leur plus simple expression », reprend Michel Antoine. Pour garantir le parement le plus fin possible, Legendre Construction a choisi de travailler avec ses banches-outils les plus belles : des Sateco SC 9015 quasi-neuves…  Quelque 73 balcons sur poutres en console sont sortis de la ligne de production de Ouest Prafa, filiale du groupe Legendre [©Hardel Le Bihan Architectes/Schnepp Renou] Côté bétons, l’entreprise a fait appel aux Bétons de l’Atlantique, une des filiales BPE du groupe Caddac. « Nous avons l’habitude de collaborer avec cette enseigne… » Pour les façades, le producteur a livré quelque 1 000 m3 de C25/30 XF1 de classe de consistance S4. Ce béton a été formulé sur la base d’un ciment gris enrichi de fillers calcaire, représentant une charge de 350 kg d’éléments fins. De quoi garantir un parement fin qualitatif et pérenne. Le choix des lasures s’est porté sur des références issues du catalogue GCP Applied Technologies. L’assise commune, tout comme les façades matricées bénéficient de la Pieri Prelor Vario, basée sur un régulateur de fond incolore et une teinte Jade Blanc à 25 % de dilution. Les bétons lisses des élévations profitent, quant à eux, de la même solution. Mais dans sa variante “régulateur de fond gris” et teinte Jade Blanc utilisée à 200 %. D’où la dominante blanche des bétons.  Préfabrication privilégiée pour les balcons L’immeuble C réunit les logements sociaux du projet. Sa façade est mise en relief par un jeu subtil d’ombre et de lumière, obtenu grâce à un matriçage vertical façon “planches”. [©Legendre/Atypix] Pour les matrices, Legendre a travaillé avec Noeplast. Une première pour l’entreprise. [©Legendre/Atypix] L’intérêt des lasures est de ne pas être couvrant, laissant ainsi voir la texture et le grain du matériau, ce qui rend le béton plus “vivant”. De plus, ces produits sont hydrofuges, protégeant les surfaces de la pluie, du ruissellement et palliant la formation de mousses sur les corniches. Ce qui est loin d’être un luxe à Nantes ! A elles seules, les façades en béton ne donnent pas leur identité à l’ensemble immobilier O’2 Parcs. Il leur fallait un “petit” plus. Cet indispensable complément est venu des balcons. Ceux-ci soignent les vues. Sur les chantiers navals voisins. Sur les bords de Loire plus lointains. Sur les voies ferrées bientôt transformées en parc métropolitain. Sur les jardins du cœur d’îlot.  Pour Legendre, c’était une évidence préfabriquer les balcons. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté. [©Legendre/Atypix] Pour s’intégrer parfaitement à l’esthétique des bétons coulés en place et compte tenu de leurs formes souvent complexes, Legendre Construction a opté pour la préfabrication. « C’était une évidence de procéder ainsi. Couler ces éléments en place n’aurait jamais permis d’obtenir le résultat escompté », confirme Michel Antoine. D’autant que les balcons se déclinent en deux types principaux et en plusieurs variantes à chaque fois.  En totalité, ce ne sont pas moins de 184 éléments qui sont sortis de la chaîne de production d’Ouest Préfa, filiale de préfabrication du groupe Legendre. Plus en détail, on dénombre tout d’abord 73 balcons sur poutres en console. Ces éléments habillent le bâtiment B. Mais les balcons qui retiennent l’attention sont ceux du bâtiment A, se développant sur 11 niveaux. Ils prennent la forme de voûtes catalanes et constituent, ainsi, la véritable signature du projet. Frédéric Gluzicki Repères Promoteurs : Groupe Duval (Bureaux et logements sociaux) et Marignan (logements en accession)Architecte : Hardel Le Bihan Architectes (Sandrine Restoux, chef de projet)Bureau d’études : EgisGros œuvre : Legendre ConstructionBPE : Bétons de l’Atlantique (groupe Caddac)Préfabricant : Ouest Préfa (groupe LegendreCoffrages verticaux : SatecoMatrices : NoeplastLasures : GCP Applied TechnologiesSurfaces : 9 400 m2 (SDP)Délai : 24 moisCoût : 12 M€ [/abonnes]
Il y a 4 ans et 226 jours

Atelier Aconcept de retour à l’université à Sciences Po Paris

Après consultation, Atelier Aconcept a été désigné par la Fondation Nationale des Sciences Politiques (Sciences Po) comme architecte mandataire pour réaliser les travaux de réaménagement de l’un des sites du campus parisien, au 13 rue de l’Université (VIIe arrondissement). Livraison prévue : décembre 2020. « L’expérience de l’équipe dans le domaine du patrimoine et de l’enseignement lui […] L’article Atelier Aconcept de retour à l’université à Sciences Po Paris est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 226 jours

Prix d’architectures 2020 : Les lauréats

Porté par la revue d’a et décerné par un jury composé exclusivement d’architectes, le Prix d’architectures 10+1 a récompensé onze réalisations architecturales construites en France l’année passée. Pour la deuxième édition de son prix, la rédaction du magazine d’a a révélé son palmarès jeudi 17 septembre au Centre Georges Pompidou. Découvrez les lauréats 2020 ! Grand Prix d’architectures Parmi les onze lauréats, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou a reçu le Grand Prix d’architectures pour la station de pleine nature de Mandailles-Saint-Julien (15). Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés, Station de pleine nature à Mandailles-Saint-Julien (15) Pour la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés a transformé une ancienne école en une station de pleine nature, un espace pluriel voué à accueillir randonneurs et estivants. Les 10 Prix d'architectures Buzzo Spinelli architecture & Antoine Dufour Architectes, le Mantinum à Bastia (20)   CAB ARCHITECTES, Logements de la ZAC du Port à Pantin (93)   Abinal & Ropars, Logements sociaux boulevard Vincent Auriol à Paris (75) Grafton Architects, Toulouse School of Economics à Toulouse (31)   KAAN Architecten & Jean-Pierre Pranlas-Descours, Chambre des Métiers et de l’Artisanat à Lille (59)   Renzo Piano Building Workshop, Maison de l’Ordre des Avocats à Paris (75)   Charles-Henri Tachon, architecture & paysage, Logements de la Caserne de Reuilly à Paris (75)   Atelier Marc Barani, École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles (13)   GENS, Transformation d’une grange en commerce à Avricourt (57)   Sophie Delhay Architecte, 40 logements modulables à Dijon (21)   Pour en savoir plus, visitez le site de d’a et celui Prix d’architectures 10+1. Visuels : 1) © Benoît Alazard2) © Benoît Alazard3) © Corse Aerovision4) © Abinal & Ropars5) © Gilbert Dennis 6) © Fernando Guerra7) © Sergio Grazia8) © Gilles Bretin9) © Serge Demailly10) © Ludmilla Cerveny11) © Bertrand VerneyLa Rédaction
Il y a 4 ans et 228 jours

A Sens, parking silo aux reflets cuivrés, signé Patriarche

Le nouveau parking silo de l’hôpital de Sens (Yonne), conçu par l’agence parisienne Patriarche, propose une façade en rubans de tôle ajourée dont les reflets cuivrés sont rendus possible par les poudres architecturales Adapta Color. Débuté en septembre 2019, après près d’un an de travaux, le nouveau parking silo de l’hôpital de Sens, d’un coût […] L’article A Sens, parking silo aux reflets cuivrés, signé Patriarche est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 228 jours

Le trafic des aéroports parisiens en août à un peu plus de 30% par rapport à l'an dernier

Pour Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et Paris-Orly, le trafic est en baisse de 68,8% par rapport au mois d'août 2019 avec 3,2 millions de passagers accueillis, a indiqué le groupe dans un communiqué. Ce chiffre est en légère amélioration par rapport à juillet, où la baisse atteignait 77,1%.Sur les mois de juillet et d'août cumulés, le trafic dans les aéroports parisiens a atteint 5,7 millions de passagers, c'est-à-dire à peine un quart de son niveau la même période l'an dernier (20,9 millions).À Paris-Charles-de-Gaulle, seuls les terminaux 2E, 2F et 2AC sont actuellement ouverts afin d'accueillir l'ensemble du trafic commercial de passagers, selon ADP.A Orly, le trafic commercial suspendu temporairement 1er avril, a repris à partir du 26 juin à partir d'Orly 3, le 13 juillet à partir d'Orly 4 et le 24 août depuis Orly 1, précise ADP.Depuis le début de l'année, le trafic des aéroports parisiens est en diminution de 65,3%.Selon l'Union des aéroports français, le trafic des aéroports français s'est effondré de 81% entre mars, le début de la crise du coronavirus, et août.Le trafic aérien a repris sur les liaisons intérieures et certaines destinations européennes, mais il reste soumis aux incertitudes liées aux fermetures de frontières et restrictions décidées par les pays en fonction de l'évolution de l'épidémie.
Il y a 4 ans et 228 jours

Grand Paris Express : et le premier tunnelier de la ligne 17 est...

GRAND PROJET. Le 18 septembre, à Bonneuil-en-France, a eu lieu le baptême du premier tunnelier qui s'élancera sur le parcours de la future ligne 17. Ce sera aussi le 20e à entrer en action sur l'ensemble du réseau.
Il y a 4 ans et 228 jours

Depuis la fin du confinement, la province et la grande couronne attirent plus que jamais

La tendance observée depuis mai 2020 d'explosion des recherches de biens à acquérir, se confirme et se renforce même dans la plupart des secteurs, aussi bien en Ile-de-France qu'en régions. Les urbains veulent désormais acheter des biens plus grands, avec une terrasse ou un jardin, quitte à laisser les cœurs de ville des métropoles.L'Ile-de-France s'étend au-delà de ses frontièresPAP.fr a constaté sur son site du 1er au 31 août 2020, une hausse des recherches de biens à acheter de + 60% par rapport à août 2019 en Ile-de-France et dans les départements limitrophes. C'est encore plus que les +46% de hausse constatés en mai 2020 !Paris n'a plus la cote !Tous les départements d'Ile-de-France, de même que l'Eure, l'Eure et Loir, le Loiret, l'Yonne et l'Oise connaissent une forte hausse de recherches de biens à acheter. Sauf Paris, qui pour la première fois, est en baisse par rapport au mois d'août 2019 : - 5%*.Les trois départements de la Petite couronne progressent, mais moins que le reste de la région. En moyenne, ils sont à +32%, ce qui est bien inférieur aux progressions de la Grande Couronne et des départements limitrophes à l'Ile-de-France.Les franciliens s'éloignent de ParisLa Grande Couronne progresse en moyenne de 83%, et la Seine-et-Marne en particulier voit son attrait exploser : +118% de recherches par rapport à août 2019 !Et le mouvement s'étend au-delà des frontières administratives de l'Ile-de-France. Ainsi, les départements limitrophes à l'Ile-de-France progressent également de 83% en moyenne, vers le Nord dans l'Oise (+78%), vers l'Ouest dans l'Eure (+102%) et l'Eure et Loir (+65%), ou vers le Sud dans le Loiret (+82%) ou l'Yonne (+88%).En régions aussi, on s'éloigne des villesEn août 2020, PAP.fr a constaté une moyenne nationale de 46% de recherches d'achat de plus que l'année dernière à l'échelle nationale sur son site. Les autres grandes villes s'en sortent mieux que Paris, mais restent malgré tout dans l'ensemble en dessous de la moyenne nationale.Sortir des centres-villesPartout, les recherches autour des villes progressent plus que dans les villes elles-mêmes. Ainsi, quand Bordeaux progresse de 21%, la Gironde progresse de 70%. Quand Lyon progresse de 37%, le Rhône progresse de 86%. Les recherches des Français s'éloignent donc des centres-villes. Vive les zones moins denses !Pour trouver les plus fortes progressions, il faut aller encore plus loin. Ainsi, le nombre d'acheteurs a plus que doublé dans plusieurs départements. La qualité de vie semble désormais la priorité n°1 des acheteurs, et cela inclut souvent la proximité du littoral ou de la montagne. Le télétravail leur permet d'envisager de s'éloigner des villes jugées trop stressantes.Résidence principale ou secondaire ?On pourrait croire qu'il s'agit essentiellement de recherches de résidences secondaires : il n'en est rien. Le taux de recherches de résidences secondaires a peu progressé : il est de 8.8% en août 2020 contre 8.2% en août 2019. Les acheteurs veulent bien s'installer ailleurs!39% des acheteurs prêts à signerQuelle est la situation des acheteurs en août 2020 ? 39% d'entre eux ont déjà bouclé leur financement ** :18% des acheteurs ont les fonds nécessaires à l'achat de leur bien et indiquent ne pas avoir besoin de condition suspensive d'obtention de crédit. Il s'agit majoritairement d'acheteurs qui ont déjà vendu leur propre bien, ou qui ont reçu un héritage.21% des acheteurs ont recours à un crédit immobilier et ont déjà obtenu l'accord de principe de leur banque. Leur apport personnel moyen est de 35%. Méthodologie* Résultats d'une étude menée sur l'audience de 3 994 846 utilisateurs sur PAP.fr entre le 1er et le 31 août 2020, comparée à l'audience du 1er et le 31 août 2019.** Étude menée sur 10.729 acheteurs actifs entre le 1er et le 31 août 2020.
Il y a 4 ans et 228 jours

Zoom sur : Lisa Allegra

La jeune céramiste Lisa Allegra explore le contraste et l’équilibre de la matière avec ses pièces en terre cuite façonnées à la main. Pour la créatrice, la terre est un matériau singulier évoquant à la fois des souvenirs d’enfance et des objets anciens. À la croisée de l’artisanat et de l’art contemporain, ses collections « MOOR » et « APPAREL » nous invitent à découvrir son univers poétique. Diplômée de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg en design objet, Lisa Allegra (née en 1986) s’initie au travail de la terre au cours de ses études. Après avoir collaboré avec différents studios de design parisiens, elle quitte Paris en 2012 pour faire le tour du monde. À son retour, un an plus tard, elle fait ses armes dans la scénographie chez Diptyque à Paris. Aujourd’hui, elle vit et travaille à Barcelone (Espagne), où elle imagine et fabrique des objets et des meubles en céramique.« Changer d’échelle...Passer du travail de la main à celui du corps ... de l’espace de la table à celui de l’atelier me fait découvrir de nouvelles sensations, et en même temps me ramène à un engagement très intime, sans concession, total, presque obsessionnel. », Lisa Allegra, designer. Pour créer les pièces des collections « MOOR » et « APPAREL », Lisa Allegra a utilisé la même technique de modelage à la plaque mais a réalisé deux ensembles distincts. La collection « MOOR » rassemble des meubles contemporains aux formes sensuelles, tandis que la collection « APPAREL » réunit des vases figuratifs qui reproduisent des coupes de vêtements ou d’accessoires de mode. La collection « MOOR » comprend une table, un tabouret, trois lampes et des céramiques planters. Ces pièces en grès chamotté modelées à la main se démarquent par leur forme massive inspirée des bittes d’amarrage. À la fois objet fonctionnel et œuvre sculpturale, chaque pièce de la série retranscrit dans une forme minimale une certaine idée de l’équilibre. Conçus pendant le confinement, les neuf vases de la collection « APPAREL » sont des pièces uniques façonnées à la main de manière spontanée. En réfléchissant sur la mode, l’art et le design, Lisa Allegra a choisi de « travailler la terre comme une toile ou du cuir » pour « faire un patron, bâtir, coudre, plier, créer des bords bruts ou francs, puis figer par le feu, un tombé, un plissé ou une encolure... » Ainsi, chaque pièce de la collection marie des découpes franches et travaillés avec des détails audacieux nés de gestes spontanés et de mouvements aléatoires.À mi-chemin entre artisanat et art, les créations sculpturales de Lisa Allegra sont résolument contemporaines. Pour en savoir plus, visitez le site de Lisa Allegra. Visuels : Lisa AllegraLa Rédaction
Il y a 4 ans et 228 jours

22 villes réclament à la Commission Européenne plus de régulation des plateformes type Airbnb

Ces villes du réseau Eurocities, qui doivent rencontrer jeudi à Paris la vice-présidente de la Commission européenne Margrethe Vestager, fustigent "un cadre légal européen daté et avantageux" pour ces plateformes, selon un communiqué.Les représentants des métropoles veulent "obliger les plateformes à partager leurs data, indispensables pour un contrôle efficace" et les tenir "responsables pour les annonces qu'elles publient"."Nous ne sommes pas contre les plateformes, mais elles doivent respecter la régulation au niveau local et national. Il est temps que l'Europe adopte une nouvelle approche dans sa réglementation afin de se mettre d'abord au service de l'intérêt général", affirme Anne Hidalgo, maire de Paris, qui compte plus de 25.000 logements Airbnb, citée dans le communiqué.La maire d'Amsterdam Femke Halsema souhaite pour sa part réguler les plateformes numériques pour "assurer le bien-être et la liberté des citoyens".Les métropoles européennes reprochent aux locations de meublés à court terme d'être trop rentables par rapport à la location longue durée et de provoquer ainsi une pénurie de logements et une forte hausse des prix.Destinations préférées des touristes, les centres-villes sont particulièrement touchés par le phénomène et les mairies enregistrent un grand nombre de plaintes de copropriétaires ou riverains: va-et-vient incessant, parties communes dégradées, transmission des codes d'entrées intempestifs et nuisances sonores.La Commission européenne doit dévoiler une nouvelle législation d'ici la fin de l'année (la "Digital Services Act"), visant à établir une norme mondiale mieux surveiller et contrôler l'activité des grandes plateformes."Une meilleure coopération entre les plateformes et les autorités publiques sera un des prérequis de la bonne application du +Digital Service Act+", a souligné Mme Vestager, citée dans le communiqué.De son côté, Airbnb affirme qu'il soutient la création d'un "cadre plus cohérent et plus efficace pour les services numériques"."Nous travaillons déjà avec de nombreux gouvernements et autorités publiques en Europe pour partager des données qui montrent l'impact positif des locations meublées touristiques", a déclaré la plateforme jeudi dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 228 jours

Rougerie & Associés dans le bain olympique pour Valparisis Agglo

L’agence Jacques Rougerie Architectes Associés est lauréate du concours d’architecture du futur Centre aquatique intercommunal olympique situé sur les communes de Taverny et de Saint-Leu-La-Forêt (Val-d’Oise). Livraison prévue juin 2023. Communiqué succinct de Valparisis Agglo, maître d’ouvrage. « L’agence Jacques Rougerie Architectes Associés s’est démarquée par son parti pris biomimétique, proposant une architecture bio-inspirée, symbolique et […] L’article Rougerie & Associés dans le bain olympique pour Valparisis Agglo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 228 jours

Tunnels et travaux souterrains 2020

Avec le lancement du Grand Paris Express, résolument, les métiers du souterrain ont occupé le devant de la scène. Jamais d’ailleurs, le secteur n’avait connu une telle densité d’activité. Et tant les entreprises de construction que les ingénieries spécialistes du génie civil ont été mises à l’épreuve. Pour le secteur, l’euphorie était bien au rendez-vous ! Mais voilà que le coronavirus a tout bouleversé. Dès le début du confinement, l’activité a donc subi un choc majeur avec de nombreux arrêts de chantiers. Mais des perspectives existent heureusement. Retrouvez dans ce publidossier l’actualité des acteurs en travaux souterrains…
Il y a 4 ans et 228 jours

Jean-Michel Wilmotte présente son Grand Palais Ephémère début novembre

Le 5 novembre au Pavillon de l’Arsenal, l’architecte Jean-Michel Wilmotte présentera son Grand Palais Ephémère à l’occasion d’une conférence de presse de la 10e édition du Forum International Bois Construction. La présentation se fera à la suite de la signature du PACTE Bois Biosourcé Île-de-France, piloté par FiBois Île-de-France, en présence du Préfet de Région, Marc Guillaume et de la Vice-Présidente de la Région Île-de-France, Alexandra Dublanche et de l’ensemble des aménageurs et maîtres d’ouvrage signataires. Le Grand Palais Ephémère offre l’opportunité de mieux faire connaître la construction bois et biosourcée à l’opinion publique et aux relais médiatiques de la capitale. La dixième édition du Forum International Bois Construction, initialement prévue au Grand Palais à Paris du 14 au 17 avril 2020, est reportée aux 15, 16 et 17 juillet 2021, toujours à Paris, sous la voûte en bois du Grand Palais Ephémère. Visuel : Wilmotte & Associés Architectes
Il y a 4 ans et 229 jours

Restauration de Notre-Dame : rND lance le projet d'étude de la charpente, flèche et toiture avec 4 grandes écoles

Au cours du premier semestre 2020, l'Association Restaurons Notre-Dame (rND) s'est dotée d'une « Commission de coopération scientifique, technique et universitaire » chargée de concevoir une nouvelle charpente en bois pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.L'objectif de cette Commission est de porter le projet d'étude de la restauration de la charpente bois, de la flèche et de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris en s'appuyant d'une part sur des acteurs universitaires nationaux et internationaux ainsi qu'un groupe de trente étudiants dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » et de PFE (Projet de fin d'études d'ingénieurs) et, d'autre part, sur un Comité d'Experts composés de professionnels des charpentes, des toitures et du patrimoine.Un prototype de charpente bois paramétrableL'ensemble de ces hypothèses encore imprécises, voire inconnues à ce jour, conduira la commission de coopération scientifique, technique et universitaire à concevoir un prototype de charpente en bois paramétrable, évolutif et adaptable en fonction des connaissances et réponses qui résulteront des études et diagnostics en cours. Toutes les options, quant aux types de matériaux bois, à la modélisation géométrique, aux fonctionnalités et l'adaptabilité pourront donc être envisagées. Les conclusions de ce projet d'études sont attendues pour le 1er trimestre de l'année 2021.Les acteurs du projet d'étudeLe projet d'étude, piloté par Franck BESANÇON, Président de la Commission Technique, Scientifique et Universitaire de Restaurons Notre-Dame et Gilles DUCHANOIS (ENSA Nancy), s'organisera en collaboration avec plusieurs grandes écoles, universités et laboratoire de recherches :ENSA Nancy : École Nationale Supérieure d'Architecture de NancyENSTIB d'Épinal : École Nationale Supérieure des Technologies et des Industries du BoisESB à Nantes : École Supérieure du Bois de NantesHTW SAAR : École Supérieure de Sarrebruck (Allemagne)MAP-CRAI : Centre de recherche en architecture et ingénierieLe LHAC : Laboratoire d'histoire de l'architecture contemporaineUne trentaine d'étudiants issus de ces établissements participeront au projet d'études soit dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » soit dans le cadre de PFE (projet de fin d'études). Le lancement de ces cycles est prévu le 17 septembre prochain à l'ENSTIB d'Épinal (Amphithéâtre - 11h00) en présence des élèves, de Pascal JACOB, Président de Restaurons Notre-Dame, Franck BESANÇON et Gilles DUCHANOIS.Le « Comité d'Experts »Ce comité est composé de personnalités reconnues pour leurs compétences dans les domaines de l'histoire des patrimoines, des monuments historiques et de leur restauration, des études scientifiques et techniques, des métiers de la charpente, de la pierre et des toitures : Artisans et responsables d'entreprises, compagnons, ingénieurs.Le rôle des experts sera de donner de la crédibilité aux résultats des études. Ils pourront enrichir, préciser et limiter les sujets d'étude avant d'être engagés. Ils suivront également l'évolution des travaux et répondront aux sollicitations qui leur seront adressées. Ils apporteront dans leur domaine de compétences un regard libre et indépendant sur les études engagées. (conception et modélisation, fabrication, chantier, économie, numérique, patrimoine, filière métiers ...). Des experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent ce comité et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Les thèmes (sujets d'études) et affectationCe projet d'études se répartira en six thèmes d'études distincts qui permettront d'élaborer les différents scénarios de restauration attendus en fin de projet. Il s'agira également de travailler sur des modules paramétriques qui permettront de s'adapter à l'inconnu et aux aléas du diagnostic de l'état de la maçonnerie de Notre-Dame. Cela va concerner principalement : les points d'appui de la charpente et de la flèche, le choix d'une ou de plusieurs essences, de la forme et de la géométrie de la charpente, du poids total de la toiture, du choix du matériau de couverture ...L'idée est de « fouiller » parmi de multiples possibilités de restaurer en bois la charpente, la flèche ainsi que la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.Les élèves, les membres du Comité d'Experts et des autres commissions de l'association Restaurons Notre-Dame sont affectés à un ou plusieurs thèmes ci-dessous : Thème 1 : Assemblages bois de la charpente de Notre-Dame de Paris Thème 2 : Les effets gravitaires et climatiques sur la charpente de Notre-Dame Thème 3 : La fabrication de la nouvelle charpente de Notre-Dame (intégrant notamment la qualité des bois) Thème 4 : L'impact environnemental de la toiture de Notre-Dame de Paris Thème 5 : Exploration des possibles pour la charpente, la flèche et la couverture de Notre-Dame de Paris Thème 6 : Restauration d'édifices patrimoniaux, études de cas comparéesDes experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent le Comité d'Experts et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Un point d'étape est prévu le vendredi 18 décembre 2020 à l'ENSA de Nancy
Il y a 4 ans et 229 jours

Nouveau numéro du magazine Planète Bâtiment

Rénover, enfin (?)   Y aurait-il un changement d’échelle, une réelle prise de conscience de nos gouvernants ? Il aura fallu une crise sanitaire sans précédent et les recommandations de la Convention citoyenne sur le climat, elles-mêmes issues d’une crise sociale sans précédent, pour que les pouvoirs publics s’engagent avec force, semble-t-il cette fois-ci, dans la rénovation énergétique des bâtiments. Ne boudons pas notre plaisir : on avance et, apparemment – malgré les jéré-miades des cassandres de tout poil –, avec des moyens. Au moins 5 milliards (1), peut-être un peu plus, seront consacrés au bâtiment et au logement(2). L’ouverture de l’aide à tous les Français, propriétaires occupants, bailleurs et syndicats de copropriété en 2021, est une très bonne nouvelle pour se mettre en ordre de bataille – le vocabulaire militaire est à la mode – et répondre aux engagements de notre pays sur le climat (accord de Paris sur le climat et le réchauf-fement climatique). C’est aussi une très bonne nouvelle pour le secteur de la construction qui trouve, là, des opportunités de croissance verte, pourvoyeuse d’emplois. Reste à se retrousser les manches… (1) Chiffre repris de l’audition d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, en Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale le 21 juillet 2020. (2) À l’heure où ces lignes sont écrites (fin juillet), le gouvernement a proposé un budget de plus d’1 milliard d’euros pour janvier 2021, dédié à l’aide publique Ma Prime Rénov’. Soit en légère hausse par rapport à 2019, avec 350 millions d’euros pour Ma Prime Rénov’ et près de 400 millions d’euros pour le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Sachant que le budget 2019 a été augmenté de 100 milliards d’euros dans le cadre du PLFR (projet de loi de finances rectificative) 2019 pour motif de crise sanitaire, et qu’un quart de ce budget sera consacré à la transition énergétique, principalement au logement (5 milliards environ) et à la mobilité. Découvrez le numéro 61/62 du magazine Planète Bâtiment, villes et constructions durables >
Il y a 4 ans et 229 jours

YD-Woods – panneau innovant pour agencement intérieur

Conçu par le designer Sylvain Hardy, le panneau YD-Woods N°1 du Groupe Ducerf est fabriqué à partir de bois lamellé-collé à plis croisés (épicéa de qualité A/B). Il est constitué de plis en bois de bout de 15 mm et plis en bois de fil 2 x 4,5 mm. Les cernes naturelles du bois aux dessins arrondis et aléatoires soulignent un graphisme unique et rythmé, laissant place à une grande créativité. Destiné à l’agencement intérieur, YD-Woods N°1 se prête à différentes applications : plateaux de tables, panneau bois décoratif pour mur intérieur, escaliers avec support, séparateurs d’espaces, bibliothèque, plans de travail, portes… Le panneau est proposé en diverses longueurs, épaisseurs et finitions. YD-Woods N°1 sera présenté à Architect@Work Paris les 24 et 25 septembre prochains. Découvrir le panneau YD-Woods N°1  
Il y a 4 ans et 229 jours

OSSITÔ RIDEAUX METALLIQUES : un nouveau service de fabrication & de livraison express

Utilisés pour protéger les vitrines des commerces et clore les grandes ouvertures des bâtiments industriels, un rideau métallique défectueux empêche l’accès s’il ne peut plus s’ouvrir et n’assure plus la sécurité du lieu s’il ne peut plus se fermer. Pour pallier aux conséquences d’une telle situation, France FERMETURES propose OSSITÔ RIDEAUX METALLIQUES, un nouveau service qui permet à ses clients professionnels (menuisiers, serruriers) de commander ces équipements sur-mesure en ligne et de les recevoir en 4 jours ouvrés en région parisienne et 5 jours ouvrés sur le reste du territoire. Commande en ligne pour livraison et dépannage express Grâce au configurateur 3CPRO dédié aux rideaux métalliques, accessible à tout moment depuis l’espace Pro du site internet de France Fermetures, www.france-fermetures.fr, le professionnel configure et commande le modèle et le type de manœuvres qui correspondent à son chantier. Les rideaux métalliques sont alors fabriqués et expédiés par France Fermetures en 4 jours ouvrés en région parisienne et 5 jours ouvrés sur le reste du territoire. En étendant son offre OSSITÔ aux rideaux métalliques, France Fermetures démontre une nouvelle fois sa volonté d’être au plus proche de ses clients en leur proposant des services leur permettant d’accroître facilement leur efficacité et leur activité. http://www.france-fermetures.fr
Il y a 4 ans et 229 jours

Urmet et Meljac partenaires pour développer des solutions performantes et esthétiques

Un partenariat autour de projets concretsC'est après deux beaux projets réalisés ensemble, qu'Urmet France et Meljac ont décidé de collaborer durablement pour ajouter à leurs gammes respectives un interphone avec un habillage haut-de-gamme. Les deux entreprises françaises proposent chacune des produits innovants et attrayants qui séduisent de nombreux architectes, décorateurs et particuliers. Leur objectif commun : marier fonctionnalités et esthétique en s'appuyant sur la qualité du savoir-faire traditionnel de Meljac et sur une haute maitrise technologique d'Urmet France.Satisfaire des clients exigeantsPascal Perrin, Directeur Opérationnel Urmet - Yokis affirme : « Nous sommes très heureux de faire bénéficier nos clients de l'incroyable créativité de Meljac pour imaginer des finitions qui répondent à toutes les attentes. L'interphone mais aussi par exemple des claviers codés ou des boutons d'ouverture, peuvent s'intégrer parfaitement dans le bâtiment en mettant en valeur les matières choisies par ses concepteurs. »Jean-Michel Lagarde, Directeur Général de Meljac, précise « Nous remercions Urmet France de nous avoir fait confiance pour mettre en valeur la technologie de pointe qui fait leur réputation. Ce partenariat permet à Meljac d'élargir son offre dans le domaine du contrôle d'accès. En combinant nos savoir-faire, nous offrons une solution complète à la fois élégante et fonctionnelle. » Des expertises respectives reconnuesMeljac, leader sur son marché, conçoit des appareillages électriques de luxe (interrupteurs, prises de courant, sonnettes, lampes à poser, spots et liseuses, habillages de thermostats, de systèmes domotiques, etc.). La marque experte de solutions sur mesure, offre un large choix de produits, avec divers formats et finitions, avec des matériaux nobles tels que le laiton, le verre, la porcelaine de Limoges. Urmet France, premier constructeur français d'équipement de confort et de sécurité pour les bâtiments résidentiels collectifs et individuels, conçoit et produit des interphones, claviers codés et systèmes d'accès connectés. C'est tout naturellement que, pour répondre à des demandes pointues sur un marché très exigeant, les deux entreprises proposent des finitions sur-mesure.Un exemple de réalisation en région parisienne :Des plaques de rue Meljac/Urmet s’harmonisent avec la façade de l’hôtel particulier abritant les locaux de la FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et son futur « Lab » des meilleurs savoir-faire français (Paris 16e).
Il y a 4 ans et 230 jours

Eric Pliez, nouveau président de Paris Habitat

CARNET-NOMINATION. Le nouveau maire du 20e arrondissement de Paris prend la tête du principal office HLM de la capitale. Il prend la suite de Roger Madec.
Il y a 4 ans et 230 jours

L'OCDE moins catastrophiste pour 2020, mais la reprise s'annonce plus modeste en 2021

Après avoir accéléré au printemps, lorsque les mesures de confinement destinées à combattre la pandémie de coronavirus ont été allégées, "le rythme de la reprise mondiale a perdu un peu de son élan au cours des mois d'été, en particulier dans les économies les plus avancées", constate l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).L'organisation basée à Paris table ainsi sur un recul de 4,5% du PIB mondial en 2020 puis sur un rebond de 5% en 2020. En juin, elle prévoyait une récession de 6% et une reprise de 5,2%.Elle souligne toutefois que "ces perspectives sont très incertaines" car dépendantes "des hypothèses relatives à la propagation du virus et de l'évolution des politiques" macroéconomiques.En outre, ce chiffre global masque des "différences considérables entre les pays", entre la Chine (+1,8%) qui devrait être la seule économie du panel à afficher une croissance en 2020 et l'Inde, entrée plus tardivement dans la pandémie, dont le PIB devrait chuter de 10,2%.En 2020, les États-Unis (-3,8%) devraient finalement faire mieux que la moyenne mondiale, et l'Allemagne (-5,4%) mieux que la zone euro (-7,9%). La France (-9,5%), l'Italie (-10,5%) et le Royaume-Uni (-10,1%) devraient au contraire accuser fortement le coup, et rebondir moins fortement en 2021 que ce que l'OCDE anticipait en juin.Pour autant, l'OCDE est claire: sans la réaction rapide et massive des gouvernements, sans l'intervention conséquente des banques centrales, "la contraction de l'activité aurait été nettement plus importante". Elle les invite d'ailleurs à continuer à soutenir l'activité en 2021, et ce d'autant que "l'incertitude reste élevée et la confiance fragile".La pandémie, qui a fait au moins 930.000 morts, dont près de 200.000 aux Etats-Unis, s'accélère en Inde, qui a franchi mercredi le seuil des cinq millions de personnes contaminées tandis que l'Europe est confrontée à une augmentation du nombre de cas, la rentrée scolaire et la prochaine arrivée de l'automne.
Il y a 4 ans et 230 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 230 jours

Bétons & lieux insolites : Notre sélection pour les journées du Patrimoine

Après une année difficile et exceptionnelle due à la crise sanitaire, que diriez-vous d’un week-end placé sous le signe de l’évasion ? Partage et transmission seront les maîtres-mots de ces belles journées du Patrimoine. Le thème de cette année ? “Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie !”. Mais comment choisir les lieux dédiés aux secteurs du bâtiment, des matériaux et de l’isolation ? L’équipe d’ACPresse l’a fait pour vous ! Roulez jeunesse ! Affiche « Les Enfants du Patrimoine ». [©CAUE IDF] Démarrons par un tour d’horizon de France. Les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (Caue), ainsi que leurs partenaires se mobilisent pour la jeunesse. Ainsi, les petits, comme les plus grands, seront au centre du week-end du Patrimoine à travers le projet “Les Enfants du Patrimoine”. Le but étant de découvrir le patrimoine de proximité, de s’immerger dans l’histoire locale et de sensibiliser à l’urbanisme, l’architecture et l’environnement. Le petit plus ? Un programme chargé, basé sur l’apprentissage avec de multiples activités culturelles et artistiques. Entre promenades architecturales, visites commentées, jeux de piste, parcours urbains et ateliers, il y en aura pour tous les goûts. “Les Enfants du Patrimoine”, c’est le vendredi 18 septembre dans toute la France ! Retrouvez toutes les informations ici Une expérience souterraine immersive unique ! Poste de commandement du colonel Rol-Tanguy. [©Pierre Antoine] Le patrimoine de notre pays est riche, à commercer par celui de notre belle capitale. Inauguré il y a tout juste un an à Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur une période forte : l’exode des Parisiens vers le Sud du pays.  Printemps 1940 : 8 M de Parisiens fuient l’avancée des armées allemandes. Près de 80 ans plus tard, l’exposition “1940 : l’exode des Parisiens” permet de lever le voile sur cette tragique page de notre histoire. A travers des témoignages, des documents originaux, des photographies, ainsi que des vidéos d’archives.  Le petit plus ? Une visite en réalité mixte dans le sous-sol du musée, montrant des scènes virtuelles dans un monde réel. Partez à la découverte d’un abri de défense, dont les murs nus sont faits de béton. Cet abri fut, à l’origine, construit pour accueillir des services publics de l’administration parisienne en cas d’attaque. Finalement, il servira de quartier général au colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI d’Ile-de-France, pour diriger les opérations de la Libération de Paris. Oui rien que ça… Retrouvez toutes les informations ici Une visite culturelle familiale Musée des Arts et Métiers, à Paris. [©Musée des Arts et Métiers] Continuons notre tour parisien, en nous arrêtons au cœur du IIIe arrondissement, au détour de la rue Réaumur et du square du général Morin. Le musée des Arts et des Métiers, labellisé “Musée de France“ en 2002, offre plusieurs activités. Des visites, des démonstrations et même des ateliers gratuits grand public. De quoi ravir toute la famille ! Le petit plus ? L’opportunité de voyager dans le temps grâce aux trésors du musée, qui retrace l’histoire des plus grandes inventions et techniques, dans sept domaines, dont les matériaux et la construction.  De nombreuses activités vous attendent pour apprendre de manière ludique et conviviale… Retrouvez toutes les informations ici Le géant de béton Le barrage de Guerlédan et son usine hydroélectrique. [©Electrothèque De Guerlédan]Construction d’un des premiers barrages en béton en France, en 1928. [©Ernest Blat]Travaux de rénovation et d’entretien du barrage de Guerlédan en 2015. [©NicolasCharles_EDF] Et si nous allions voir ce qui se passe dans l’Ouest de l’Hexagone ? Guerlédan, c’est l’histoire d’un des premiers barrages construits en béton en France. Ce barrage hydroélectrique de type poids-béton a engendré la création d’un lac artificiel. Près de 45 m de haut et 210 m de long, voilà les dimensions du géant de béton. A deux pas, vous tomberez sur le musée de l’Electrothèque, qui conserve et transmet avec passion l’histoire de la fée électricité.  Le petit plus ? Des animations hautes en couleur ! Escape games, ateliers et visites historiques vous seront proposés, mais uniquement sur réservation. Préparez-vous à finir la journée avec des yeux émerveillés par tant de bétons ! Retrouvez toutes les informations ici La dame de béton flamboyant ! L’église Notre-Dame de Royan, inaugurée en 1958. [©DR]Souvent prise pour une cathédrale, l’église peut accueillir 2 000 fidèles. [©DR]L’architecte de l’église Notre-Dame de Royan, Guillaume Gillet (1912-1987). [©DR] Passionnés de chefs-d’œuvre de l’art sacré du XXe siècle ? Allez faire un tour du côté de Royan (17). Vous pourrez y découvrir la dame en béton brut de décoffrage de la ville balnéaire. Elle a été édifiée par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs Bernard Laffaille, René Sarger et Ou Tseng. Notre-Dame de Royan est une cathédrale de béton restaurée comme une église en pierre. Sa construction est survenue dans les années 1950 et s’est inspirée de l’esthétisme des grandes cathédrales gothiques.  Le petit plus ? Il s’agit d’une visite guidée. Tous les secrets de Notre-Dame de Royan seront à votre portée. Mais attention, c’est seulement sur réservation. Alors, rendez-vous samedi 19 septembre sur le parvis de l’église ! Retrouvez toutes les informations ici Un maximum de bunkers en un minimum de temps Bunker d’Hitler sur la commune de Margival, dans l’Aisne. [©Didier Ledé]Bunker de transmission. [©Didier Ledé] Saviez-vous qu’une commune française d’environ 350 habitants a accueilli le plus grand quartier général de la Seconde Guerre mondiale ? En 1942, Adolf Hitler fait construire, en secret, un immense centre de commandement en France. Et c’est à Margival, dans l’Aisne, qu’il décide de s’établir. Cette base fixe devait servir à repousser ses ennemis en cas de débarquement allié. En seulement 18 mois, 22 000 ouvriers vont construire 475 bunkers en béton armé sur une zone militarisée de 90 km2. Près de 250 000 m3 de béton ont été coulés pour réaliser cette infrastructure. Du jamais vu pour l’époque.  Le petit plus ? Une visite guidée sur un parcours de routes en béton et chemins aménagés permet de pénétrer dans deux bunkers de combat remis en état. Retrouvez toutes les informations ici L’exposition transmédia de l’Hermitage  Chantier du manoir de Boberil, ouvert exceptionnellement au public pendant le week-end du Patrimoine. [©Studio Sherlock]  A 15 km de Rennes (35) se trouve le plus ancien manoir de Bretagne. Habituellement fermé au public, le manoir de Boberil sera exceptionnellement ouvert à la visite lors des journées du Patrimoine 2020. En restauration depuis plus de trois ans, le chantier s’arrêtera le temps d’un week-end. L’occasion pour les curieux de découvrir l’histoire du manoir et de pénétrer dans les coulisses de sa restauration.  Le petit plus ? La diffusion d’une nouvelle vidéo du chantier focalisée sur le travail du bois et une maquette 3D de l’édifice. Bref, une installation innovante et originale pour un monument historique et unique. Retrouvez toutes les informations ici
Il y a 4 ans et 230 jours

Les statues rescapées de Notre-Dame à voir à la Cité de l’architecture

Saint Barthélémy, Saint Jude et Saint Simon, trois des seize statues de cuivre aujourd’hui restaurées sous l’égide de la DRAC Île-de-France et qui symbolisent les douze apôtres et les quatre évangélistes juchées à la base de la flèche de Notre-Dame de Paris, sont présentées au public à l’occasion des Journées européennes du patrimoine à partir du 16 septembre à la Cité de l’architecture et du patrimoine (CAPA). Elles avaient échappé au terrible incendie du 15 avril 2019. Quatre jours précédant le drame, elles avaient été retirées de leur socle pour faire l’objet d’une importante rénovation afin de retrouver leur splendeur d’origine. Cette opération, menée sur l’ensemble de la flèche pour les trois prochaines années, faisait partie d’un vaste programme de travaux confié à la Conservation régionale des monuments historiques (CRMH), service de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France (Drac), qui assure la maîtrise d’ouvrage des éléments mobiliers de la cathédrale. Photos : arrivée des sculptures Saint Simon, Saint Jude, Saint Barthélémy dans la galerie des moulages de la Cité de l’architecture & du patrimoine © Cité de l’architecture & du patrimoine
Il y a 4 ans et 230 jours

Opération de levage d’une charpente sur le parvis de la cathédrale de Paris

A l’occasion des journées européennes du patrimoine 2020 l’association charpentiers sans frontières réalisera le levage manuel d’une charpente de ferme sur le parvis de la cathédrale de Paris le samedi 19 septembre de 14h à 15h. Au lendemain de l’incendie du 15 avril 2019 à la cathédrale Notre Dame de Paris, l’association avait proposé ses services et son expérience pour tester et expérimenter l’hypothèse d’une restitution de la charpente de la nef et du chœur de la cathédrale, selon les techniques et matériaux d’origine. Avec l’appui de l’interprofession France Bois Forêt et de l’ONF l’association a pu choisir des bois de qualité, notamment dans le Perche ornais. Ces arbres ont été abattus au moment approprié, en hiver, et enfin façonnés dans un château de Seine Maritime, à Mesnil-Geoffroy du 1er au 7 juillet dernier. Une équipe de 25 femmes et hommes, professionnels de la charpente venu(e)s de huit pays, malgré les difficultés du covid, ont réalisé intégralement une ferme grandeur nature à partir des relevés très précis réalisés par la maîtrise d’œuvre. Le levage proprement dit, dirigé par Florian Carpentier, artisan charpentier à Pierrepont-sur-Avre (80) sera effectué à la main par 9 personnes, charpentière et charpentiers sans frontières, en présence du public. L’opération prendra environ une heure. La ferme ne restera sur le parvis que les samedi et dimanche 19 et 20 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 231 jours

A Paris, il faut arrêter le cirque pseudo écolo de la construction bois !

Cela commence comme une simple visite de presse en forêt pour à la fin s’apercevoir à quel point c’est la panique au sommet de l’Etat. Les Ecolos en embuscade et un gouvernement de peintres ripolinent la société en vert, faisant feu de tout bois. Gare aux termites ? Cela commence donc comme un voyage de presse […] L’article A Paris, il faut arrêter le cirque pseudo écolo de la construction bois ! est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 231 jours

Explosion de la rue de Trévise : la mairie de Paris et un syndic mis en examen

JUSTICE. La mairie de Paris et le syndic de copropriété de l'immeuble devant lequel s'est produite l'explosion de la rue de Trévise à Paris qui a tué quatre personnes en janvier 2019, ont été mis en examen la semaine dernière.
Il y a 4 ans et 231 jours

« Ce week-end, visitez un appartement ! » Mais lequel ?

Curieuse injonction que cette affiche publicitaire de la Cité de l’architecture placardée dans tout Paris ! Le slogan est accrocheur, l’invitation est attrayante, nul doute que nous allons nous presser pour découvrir la réponse à nos attentes, il y aura foule, pour partager ce graal. La curiosité est à son comble : s’agit-il de l’appartement idéal proposé […] L’article « Ce week-end, visitez un appartement ! » Mais lequel ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 231 jours

Yvelines : changement de propriétaire et réaménagement en vue pour l’abbaye des Vaux-de-Cernay

Le groupe Paris Society, nouveau propriétaire de l’abbaye des Vaux-de-Cernay, dévoile ses projets de réaménagement futurs.
Il y a 4 ans et 231 jours

Explosion de la rue de Trévise: la mairie de Paris et un syndic mis en examen

La mairie de Paris et le syndic de copropriété de l’immeuble devant lequel s’est produite l'explosion de la rue de Trévise à Paris qui a tué quatre personnes en janvier 2019, ont été mis en examen la semaine dernière, notamment pour "homicides et blessures involontaires", a appris mardi l’AFP de sources judiciaire et proches du dossier
Il y a 4 ans et 231 jours

ADC Awards 2020 : Merci à nos partenaires !

Pour la septième année consécutive, les ADC Awards 2020 ont récompensé quatorze réalisations architecturales remarquables le mercredi 9 septembre au Carreau du Temple à Paris (11e), à l'occasion d’une cérémonie clôturant le salon Materials & Light. Aujourd’hui, la rédaction remercie vivement les partenaires de l’édition 2020 ! Terreal Inspirée depuis plus de 150 ans par la beauté et les qualités naturelles de la terre cuite, Terreal conçoit, produit et commercialise des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment à travers quatre activités : couverture, structure, solaire et façade-décoration.  lemoal lemoal architectes : Centre social et culturel Gonzague Saint-BrisImplanté en limite séparative, le projet devait s’intégrer dans son environnement sans déranger le voisinage. Une contrainte forte, finalement source d’inspiration pour les architectes qui ont imaginé de faire descendre la toiture en façade arrière afin de fermer l’espace. Une coque protectrice intégrale réalisée en tuile plate Pommard, dont le pureau brouillé donne l’illusion d’une superposition irrégulière qui apporte un relief singulier aux bâtiments. Son panachage de teintes, de rouge feu à brun presque noir, apporte chaleur, convivialité et mouvement en façade.   360° Architecture : Groupe Scolaire Las FonsèsTraitée ici sur de grands aplats détachés de la façade, la brique émaillée surprend le spectateur par son incroyable capacité à gérer la lumière, en la réfléchissant à la manière du verre mais aussi en s’en imprégnant. Au point que le bleu ose toutes les nuances et les variations au fil de la journée et des saisons. D’une couleur sourde et presque noire par temps d’orage, il devient azur lorsque le ciel est dégagé et révèle alors toute sa luminosité. ---Poly-PacPoly-Pac propose à tous ses interlocuteurs des solutions innovantes, globales et clefs en main au service des architectures intérieures et extérieures, de la translucidité et de la maîtrise de la lumière. Rudy Ricciotti et forma6 : Gare de NantesL’Arcoplus 932-7 connectable est un système en polycarbonate pour couverture qui allie isolation, technicité (grandes portées) et esthétisme. Grâce a un travail développé en amont avec Demathieu et Bard, nous avons pu répondre aux valeurs particulières de transmission lumineuse et de facteur solaire en élaborant une plaque spéciale pour ce projet. Le choix du polycarbonate c’est imposé en raison de sa légèreté. C'est une qualité majeure pour s’adapter à la charpente tridimensionnelle innovante du projet. ---TECHNALTECHNAL est une entreprise française proposant des systèmes constructifs aluminium : façades et murs-rideaux, portes, fenêtres, baies coulissantes... « Parce que l’harmonie est essentielle à votre quotidien, nous imaginons des menuiseries créatrices de bien-être et toujours plus performantes. » Aussi, les solutions TECHNAL sont sur mesure et s’adaptent à chaque projet, en offrant un design épuré et des performances maximales pour répondre aux nombreux besoins du marché du bâtiment et du résidentiel, en neuf comme en rénovation. TECHNAL propose ses menuiseries en aluminium recyclé Hydro CIRCAL, un pas de plus vers le bas carbone et l’économie circulaire. Taillandier Architectes Associés : Campus EnovaL’agence Taillandier Architectes Associés a imaginé un programme sobre et à l’écriture résolument industrielle pour le nouveau Campus ENOVA implanté à Labège, à proximité de Toulouse. Ce bâtiment graphique en forme de L, regroupe quatre écoles supérieures (ESARC Évolution, ESG Toulouse, Digital Campus et LISAA). La structure béton érigée sur trois niveaux revêt une enveloppe vitrée constituée de murs-rideaux GEODE et de châssis SOLEAL 65, aux profilés en aluminium fins et discrets. Ces solutions TECHNAL ont été prescrites pour leur minimalisme.  --- VitrocsaL’invention de Vitrocsa ne porte pas sur la fenêtre minimale en elle-même, mais bien sur la transposition de celle-ci dans les normes contemporaines. Vitrocsa a réinventé la fenêtre minimale, aussi bien sous l’angle de l’exigence technique que de son aboutissement esthétique... Nicolas Dahan : Villa en BoisLa gamme V32 est renforcée thermiquement avec un profilé en fibre de verre. Cette gamme est faite pour des ouvertures standards coulissants ou fixes et la finesse du profilé permet d’augmenter la luminosité dans la pièce. ---METAL DEPLOYE® Implanté à Montbard en Bourgogne depuis 1902, METAL DEPLOYE® est le leader français de la production et de la transformation de métal déployé pour l’architecture et l’industrie. Le métal déployé est issu d’un procédé unique de cisaillage et d’étirage synchronisés du métal qui ne génère pas de pertes de matière. Réalisé à froid par des presses mécaniques, ce procédé de fabrication nécessite peu d’énergie et les chutes métalliques dues aux réglages techniques sont recyclables à 100%. VIGUIER architecture, urbanisme et paysage : Identity OneFS+ est un concept de contrôle solaire développé par le bureau d’études et les services techniques de la société METAL DEPLOYE. FS+ c’est toutes les compétences et l’expérience acquises depuis de nombreuses années dans l’accompagnement et la réalisation de projets architecturaux qui sont combinées pour apporter une solution de contrôle solaire économique et performante. Pour Identity, le choix du produit a été fait sur deux critères : protéger les niveaux de bureaux des rayons du soleil tout en laissant entrer le plus de lumière possible. ---Everlite Concept, Architecture LumièreEverlite Concept, Architecture Lumière accompagne depuis 1987 les architectes pour faire de la lumière naturelle une source de confort et de bien-être. Everlite Concept conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de haute qualité d’éclairage naturel et d’isolation thermique translucides alliant esthétisme, innovation et performance. Le bureau d’études et toute l’équipe se mobilisent pour guider les architectes, des premières esquisses jusqu’à la réalisation. PCA-STREAM : MO.CO.Le Danpalon® BRV d’Everlite Concept habille la surélévation du nouveau Quartier Général de la création contemporaine pour la métropole de Montpellier : le MO.CO., hôtel des collections. Côté cour de l’ouvrage, cet espace minimaliste contemporain tranche avec le reste du bâtiment-outil datant du XIXe siècle. Avec les caractéristiques translucides du polycarbonate qui composent le Danpalon® BRV, l’ouvrage évolue au rythme des éclairages, de son environnement. Le rétroéclairage donne une toute autre identité la nuit et fait signe dans le paysage urbain de Montpellier. Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez les lauréats de l’édition 2020. La Rédaction
Il y a 4 ans et 231 jours

L'escalade au service de la régénération urbaine à Mulhouse

"Je n'ai pas osé regarder en bas, c'est trop haut !". Perchée à 25 mètres au dessus du sol, Maïté Hall, grimpeuse amateure, n'en mène pas large à l'issue de son ascension. "J'avais déjà le vertige à 10 mètres, alors j'ai attendu d'être de nouveau en bas pour regarder ailleurs que sur le mur".Revenue sur la terre ferme, la trentenaire est impatiente de rééditer sa performance, cette fois-ci sur le mur extérieur, qui culmine à la même hauteur. "Cette prise jaune tout en haut, je rêve de l'attraper", sourit-elle. "C'est grisant. Et puis dehors, il y a la vue incroyable sur Mulhouse et la région, on voit les Vosges et la Forêt noire. Moi aussi je veux voir ça, que ce ne soit pas seulement les autres qui m'en parlent".Installé "Rue des brodeuses", le "Climbing Mulhouse Center" (CMC) est posé au pied d'une immense cheminée industrielle, vestige de DMC. Ce sigle, abréviation de Dollfus-Mieg et Compagnie, désigne l'entreprise de tissus imprimés fondée en 1746, et qui a employé jusqu'à 30.000 salariés à son apogée.Mais le déclin industriel est passé par là, et la compagnie, qui emploie aujourd'hui moins de 500 personnes, a laissé vacants des dizaines de bâtiments en brique rouge sur plusieurs hectares, véritable "cité interdite" abandonnée plusieurs années jusqu'à l'arrivée du collectif d'artistes Motoco en 2012."Petit New York""Quand l'architecte m'a montré ce site, j'en suis tombé amoureux", explique Bruce Coll, porteur du projet et patron de la nouvelle salle d'escalade. "Je travaille dans l'industrie", complète ce manager de 59 ans, "donc ça m'a tout de suite parlé de repeupler une friche et de venir ici".Ce "passionné de sport et de nature" a tracé son sillon, indifférent aux appels du pied des sociétés d'équipements sportifs, qui lui proposaient des installations comparables à ce qui se fait ailleurs."De toute ma vie, je ne vais faire qu'une seule salle d'escalade, alors je voulais qu'elle soit originale", confie-t-il. Avec l'architecte Pierre Lynde, "un ami du lycée", ils ont donc conçu un bâtiment qui s'insère parfaitement dans l'esthétique du lieu, malgré sa hauteur."Il ne s'impose pas de façon écrasante, au contraire, il a la même forme que les autres shed", ces toits en dents de scie caractéristiques des anciennes usines, souligne Pierre Lynde. "C'est comme si on avait pris une dent qu'on avait étirée, jusqu'à 26 mètres de haut, la hauteur maximale autorisée par le plan local d'urbanisme".La concrétisation, en août, de ce chantier de 3,3 millions d'euros, soutenu par l'opérateur Citivia et les collectivités locales, est saluée par les usagers. "C'est magnifique", s'enthousiasme Sébastien Henner, père de famille de 45 ans, qui a habité dans le quartier pendant "toute (s)on enfance", et regrettait la destruction de certains édifices. "J'ai toujours appelé ce site le +Petit New York+. La brique de Mulhouse, c'est un vrai patrimoine industriel qui revient à la mode. C'est bien qu'il soit modernisé"."Un phare allumé"Avec ses hauts murs offrant 240 voies pour tous les niveaux, mais aussi ses blocs, deux voies de vitesse et des enrouleurs permettant de pratiquer seul en sécurité, les exploitants du CMC espèrent attirer un public familial et passionné. Ils tablent sur une fréquentation de 40.000 personnes par an.Le site pourrait également accueillir des athlètes de haut-niveau : l'organisation d'une première compétition régionale est à l'étude, et, alors que l'escalade a récemment été ajoutée aux épreuves olympiques, Mulhouse compte bien servir de base arrière aux équipes qui participeront aux Jeux de Paris en 2024."Pour nous, ce site d'escalade, c'est un phare allumé" au milieu de l'ancien parc industriel, résume Catherine Rapp, adjointe à l'urbanisme à la mairie de Mulhouse, qui souhaite prolonger la dynamique de reconversion. "Ça va attirer du monde. On a déjà d'autres projets en train de se mettre en place", se réjouit-elle.
Il y a 4 ans et 231 jours

Alphi s’agrandit en Ile-de-France

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Le nouveau dépôt Alphi comprend un bâtiment de 7 000 m2 couverts. [©ACPresse] Presque 3 ans après l’ouverture de son premier dépôt francilien, le coffreur Alphi réitère l’opération avec la création d’un pôle logistique de 2,7 ha, dont 7 000 m2 couverts et 700 m2 de bureaux. Cette nouvelle base remplace le dépôt originel, sans remettre en cause toute l’organisation déjà en place. En effet, les deux sites sont éloignés d’à peine 3 km et toujours implantés sur la commune de Coignières. « Nous avions l’ambition de doubler notre taille en 4 ans, nous l’avons fait en 3 », indique Eric Roman, directeur de l’agence parisienne d’Alphi. Et de poursuivre : « Aujourd’hui, l’activité francilienne génère près de 38 % du chiffre d’affaires du groupe… » Celui-ci était de 20 M€ en 2018.  Un important parc de matériels de coffrage A l’heure actuelle, Alphi est à la tête de 3 filiales (Luxembourg, Suisse et Qatar). Et emploie 75 collaborateurs et traite près de 1 500/an chantiers. Quelque 50 000 m2 de coffrages sont produits chaque année, selon le label Origine France Garantie. Et l’ensemble du parc matériel intègre 150 000 m2de coffrages, 80 000 étais et 2 000 t de tours d’étaiement. Dont une bonne partie est désormais disponible en Ile-de-France. A cela s’ajoute, dès à présent, un petit parc de matériels Fortal, marque avec laquelle Alphi vient de signer un partenariat. Il s’agit simplement d’un accord permettant à Fortal de stocker une partie des produits qu’il fabrique pour les rendre plus facilement accessibles à ses clients franciliens. L’agence francilienne compte 16 collaborateurs, qui ont participé à la conception de leur nouveau lieu de travail. « Alphi met en place un management par la bienveillance, d’où notre volonté de faire pleinement participer l’ensemble de nos collaborateurs dans les décisions les concernant »,explique Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Et de conclure : « Prenons soin de nos salariés et ils prendront soin de nos clients et de notre entreprise ». Quelque 1 500 chantiers chaque année Pour être aussi plus proche de ses clients, Alphi a mis en place, sur son nouveau site, un espace appelé “Customer Lab” (ou Labo Clients). Ce lieu est une sorte de salle de réunion ouverte à tous, pour pouvoir échanger et s’informer. C’est une zone de convivialité. Il suffit de venir à Coignières pour en profiter.  Traitant chaque année sur quelque 1 500 chantiers, Alphi a participé ou est encore présent sur des opérations de prestige en Ile-de-France. Telles les Tours Duo, à Paris 13e, réalisées par Vinci Construction France. Tel le vaste projet immobilier de 1 100 logements à Bagnolet (93), avec Eiffage. L’archipel, c’est-dire le nouveau siège social de Vinci, à Nanterre, l’hôtel Hyatt de Roissy-en-France ou encore le Complexe sportif de Meudon constituent d’autres opérations majeures. Et l’ouverture de la nouvelle base logistique de Coignières devrait permettre à Alphi de poursuivre cette belle croissance.  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 231 jours

Faire 2020: les candidatures sont ouvertes

Conçu sur le modèle des appels à projets urbains innovants inventés par la Ville de Paris -à la nuance près qu'il ne s'agit pas de s'emparer d'une parcelle en manque d'idée-, "Faire" a l'ambition d’accélérer l’éclosion de pratiques architecturales et urbaines expérimentales, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 231 jours

A Paris, le centre d’exploration fonctionnelle de Jussieu signé Transform

L’agence parisienne Transform (Benoit Imbert et Francesco Iaccarino Idelson) a livré en 2019 le Centre d’exploration fonctionnelle de Jussieu (Faculté des sciences – Sorbonne université), un ouvrage de 1 950m² SDP édifié au cœur du campus de Jussieu (Paris Ve). Dépourvu de toute ornementation, le bâtiment (5,2 M€ HT, montant travaux) ne révèle rien de sa […] L’article A Paris, le centre d’exploration fonctionnelle de Jussieu signé Transform est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 232 jours

L'enquête financière sur la construction du stade de Nice classée sans suite

Cette procédure a été classée pour "absence d'infraction", selon l'avis du PNF dont l'AFP a eu connaissance."Je prends acte de la décision de classement sans suite du parquet national financier de cette plainte maintenant ancienne", a déclaré à l'AFP Me Jérôme Karsenti, avocat de l'association anticorruption Anticor, qui s'était constituée partie civile en mai 2016 dans ce dossier."Le motif du classement sans suite, qui se résume à une mention lapidaire indiquant +absence d'infraction+, nous étonne au regard des constatations que l'association avait pu faire au moment de sa plainte", a-t-il ajouté, indiquant qu'Anticor allait examiner la possibilité de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour relancer les investigations.Pour sa part, la Ville de Nice a dénoncé auprès de l'AFP "des années de suspicion inappropriée" et annoncé qu'elle allait engager une procédure en dénonciation calomnieuse contre Anticor.Le grand stade de Nice de plus de 35.000 places, inauguré en septembre 2013 et géré par une filiale du groupe Vinci, Nice Eco Stadium (NES), avait été construit sur la base d'un partenariat public privé (PPP) et fut l'une des enceintes de l'Euro-2016 de football.Une enquête préliminaire avait été ouverte en janvier 2015 par le parquet national financier après un rapport sévère de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui critiquait notamment les conditions juridiques du recours à un PPP et la procédure de sélection du partenaire.Cinq mois plus tard, des perquisitions avaient été réalisées sur la Côte d'Azur et en région parisienne, notamment à la mairie de Nice et au sein des entreprises de BTP, Vinci et Bouygues.En avril 2018, le maire de Nice, Christian Estrosi (LR), avait été entendu par les policiers dans ce dossier.
Il y a 4 ans et 232 jours

Paris : David Belliard prend la tête de la RIVP

CARNET-NOMINATION. Tête de liste d'EELV pour les élections municipales à Paris, devenu adjoint à la maire Anne Hidalgo après sa victoire, David Belliard s'est vu confier les rênes d'une des plus importantes structures de la Ville.
Il y a 4 ans et 232 jours

Céline Florence donne un nouvel élan à la chaire Ingénierie des Bétons

Les bétons et ses applications constituent un enjeu d’avenir majeur pour le domaine de la construction durable. C’est pour soutenir la recherche et l’innovation dans ce domaine et pour valoriser la connaissance auprès des élèves et des enseignants du supérieur, que la Fondation École Française du Béton (EFB) lançait en 2014, en partenariat avec l’ESTP Paris, la Chaire Ingénierie des Bétons (IdB). Céline Florence a défini de concert avec les parties prenantes, trois nouvelles orientations stratégiques afin de consolider et péréniser les actions de la chaire IdB pour soutenir et valoriser la connaissance et l’utilisation du béton.
Il y a 4 ans et 232 jours

Seine-Saint-Denis : Expansion territoriale

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale de Béton Solutions Mobile en construction à La Courneuve. [©BSM] A La Courneuve pousse une nouvelle centrale construite par Europ’Equipement, pour le compte de Béton Solutions Mobile (BSM). Cette unité est dotée d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciment et de huit trémies à granulats. Elle devrait atteindre une capacité de production totale de 85 000 t/an. Et entrera en fonctionnement à la mi-novembre. Approvisionnant ainsi sa zone de chalandise de l’ensemble de la gamme de bétons de BSM. « Cette nouvelle centrale va nous permettre de desservir les chantiers du Grand Paris du secteur, explique Philippe Thibère Inglesse, président de BSM. Elle nous permettra aussi de répondre aux besoins des aménagements, qui feront suite à l’achèvement de ces travaux. Et enfin, nous pourrons répondre aux besoins courants des travaux de la zone entourant la centrale. » Pour Béton Solutions Mobile, il s’agit de la 20e centrale, mobile ou fixe en Ile-de-France. « C’est important pour nous de parfaire notre maillage autour et dans Paris, l’Ile-de-France étant notre secteur naturel. Cela va nous servir de tremplin pour une extension future de notre champ d’action. » Courant 2019, BSM va franchir la barre symbolique de 1 Mt de béton produites. Cette nouvelle centrale permettra de dépasser ce résultat en 2020. « C’est un chiffre essentiel pour nous, qui nous conforte dans notre volonté d’étendre notre emprise géographique. A court terme, nous allons nous déployer vers les zones frontalières de notre maillage actuel. » Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 232 jours

Ivanhoé Cambridge fait l'acquisition d'un ensemble immobilier mixte à redévelopper, aux portes du Marais

L'actif sera totalement restauré et restructuré pour offrir un havre de paix au cœur de Paris. Ivanhoé Cambridge a confié le redéveloppement à Assembly dans le cadre d'une collaboration étroite.Proche des hubs de transport de Bastille et République, les bâtiments allient le raffinement de l'architecture haussmannienne et le charme brut d'un ancien atelier industriel urbain. Une voie piétonne privée accessible depuis le boulevard Voltaire réunit l'ensemble autour d'un véritable îlot de verdure et de calme.Prévu fin 2023, le nouvel ensemble mixte redéveloppé offrira une combinaison de lofts haut de gamme, d'espaces de travail polyvalents avec les meilleures certifications (BREAAM Very Good, WiredScore Silver et WELL), et de commerces donnant directement sur le Boulevard Voltaire. Sa localisation exceptionnelle dans ce quartier parisien très prisé des acteurs de la nouvelle économie et des jeunes cadres offrira un cadre de vie et de travail idéal.« Cette acquisition est une opportunité off-market que nous avons su saisir au plus fort de la crise du Covid-19, et qui témoigne de notre agilité et de notre détermination à suivre nos convictions. Cet actif exceptionnel complète parfaitement notre portefeuille parisien et son redéveloppement témoigne une fois encore de l'engagement d'Ivanhoé Cambridge à revitaliser les quartiers autour de projets mixtes et adaptés aux nouveaux usages. »-Karim Habra, directeur général, Europe et Asie-Pacifique, Ivanhoé CambridgeEn attendant le début des travaux, Ivanhoé Cambridge s'est d'ailleurs associé à la coopérative d'urbanisme transitoire Plateau Urbain pour mettre les locaux vacants à disposition d'acteurs culturels, associatifs, et de l'économie sociale et solidaire.Ivanhoé Cambridge et Assembly ont été conseillés dans cette acquisition par C&C Notaires, DLA Piper et les équipes de BNP Paribas Real Estate.
Il y a 4 ans et 232 jours

A Toury, une Maison de santé pluridisciplinaire signée Oglo

L’agence parisienne Oglo (Emmanuel de France, Arnaud Dambrine) a livré en 2019 à Toury (Eure-et-Loir), pour la Communauté de Communes Cœur de Beauce, une Maison de santé pluridisciplinaire de 540 m² SDP (1,04M€ HT) aux espaces extérieurs largement minéraux. Communiqué. Proche du centre du village, la parcelle et le bâti existants témoignaient de l’activité agricole […] L’article A Toury, une Maison de santé pluridisciplinaire signée Oglo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 232 jours

Les terrasses éphémères à Paris mettent des riverains en colère

La ville de Paris a annoncé fin août qu'elle prolongeait jusqu'en juin 2021 l'extension des terrasses des bars et restaurants sur l'espace public, "une aide précieuse" selon les professionnels de ce secteur durement frappé par la crise du coronavirus et le confinement du printemps.Face au regain de l'épidémie, le gouvernement a appelé vendredi à la "responsabilité de chacun" sans recourir à des restrictions d'horaires ou fermetures de certains établissements comme appliquées dans des pays voisins.Techniquement, les gérants des près de 8.000 établissements parisiens qui bénéficient de cette mesure doivent s'assurer de respecter une charte prévoyant la fermeture des extensions à 22H00 et la limitation des nuisances sonores.Pourtant, "ça se passe mal", estime Gérard Simonet, le président de Vivre-le-Marais, une association d'habitants du centre de Paris, dénonçant "des nuisances sonores qui s'étendent bien au-delà de 22H00"."On a la sensation de n'avoir aucun recours, ça créé du désespoir", renchérit Yussef Tahiri, membre du Collectif Jean-Pierre Thimbaud, une rue du 11ème dans un quartier particulièrement festif, regrettant un manque "de cadre".Lui et d'autres membres du collectif ont l'intention de déposer un nouveau recours après avoir été déboutés au printemps devant le tribunal administratif qui a retenu "le caractère provisoire de la mesure"."#balancetonbar"Cette grogne trouve échos sur les réseaux sociaux, comme le compte twitter du Collectif nuisances sonores qui recensent les cas de non-respect des règles sous les hashtag #balancetonbar et #nuisancessonores et qui comptent tous les deux des centaines d'occurrences sur Twitter.Amélie Terrien, fondatrice du collectif, a lancé en début de semaine une "grande enquête sur les nuisances sonores à Paris" qui a obtenu plus de 900 réponses en quatre jours. "Au niveau du collectif, on est passé d'une dizaine de personnes à plus d'une centaine depuis la fin du confinement", assure-t-elle."Mes enfants ne s'endorment pas avant 23H00", s'insurge une maman dans le 4ème arrondissement. "Je suis réveillée 3-4 fois par nuit du mercredi au dimanche", décrit une habitante du 2ème. "Je me suis habitué à être épuisé constamment", raconte un étudiant du 11ème.Tous ces parisiens dénoncent "un enfer", "un calvaire", mais ne souhaitent pas être cités nommément car "il y a des représailles de la part des restaurateurs", affirme l'une des riveraines à l'AFP, évoquant des "intimidations".Au-delà du bruit, les terrasses étendues posent aussi des problèmes de circulation, dénonce Yussef Tahiri. Dans la rue Oberkampf, "75% des places de livraison sont occupées par des terrasses. Comment font les commerçants pour se faire livrer ?", déplore-t-il.Pour beaucoup de riverains interrogés, il s'agit d'un "pas de plus vers la mono-activité bistrotière à Paris", selon la formule de Patrick Broders, habitant le 4ème arrondissement.Ces riverains dénoncent aussi le manque de sanctions et, comme le collectif Droit au Sommeil Paris, des contraventions "pas assez dissuasives".Nicolas Nordman, adjoint à la maire de Paris chargé de la prévention et de la sécurité, rappelle lui que les "amendes sont passées de 135 euros à 500 euros".Les agents de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) effectuent "300 opérations par jour pour vérifier l'application de la charte" et "2.000 procès verbaux" ont été dressés durant l'été pour "non-respect des règles", souligne-t-il.Le secteur reconnaît que les terrasses éphémères peuvent créer "quelques tensions", comme l'admet auprès de l'AFP Franck Trouet, porte-parole du Groupement National des Indépendants, organisation professionnelle qui représente les cafés et restaurants.Franck Delvau, président de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie - Ile de France (UMIH IDF), appelle d'ailleurs à "sanctionner" ceux qui ne respectent pas la charte, "parce qu'ils mettent en danger toute la profession".Mais, relève Frank Trouet, les terrasses "sont aussi pour nos concitoyens un rayon de soleil qui fait du bien au moral dans cette période difficile".
Il y a 4 ans et 232 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
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Conçu sur le modèle des appels à projets urbains innovants inventés par la Ville de Paris -à la nuance près qu'il ne s'agit pas de s'emparer d'une parcelle en manque d'idée-, "Faire" a l'ambition d’accélérer l’éclosion de pratiques architecturales et urbaines expérimentales, […] Lire l'article
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Paris 1910-1937. Promenades dans les collections Albert-Kahn

L’exposition Promenades dans les collections Albert-Kahn explore à travers l’image le Paris de la Belle époque à la fin des années 1930. A la Cité de l’architecture. Jusqu’au 11 janvier 2021. À partir des autochromes et des films produits par les opérateurs des Archives de la Planète, l’exposition dresse un portrait de la ville et […] L’article Paris 1910-1937. Promenades dans les collections Albert-Kahn est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
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A Paris, une crèche multi accueil bien récupérée par Jean Bocabeille

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le XXe arrondissement de Paris accueille depuis l’été 2020, sur près de 1 200 m², une nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places, un ouvrage signé Jean Bocabeille (BFV Architectes). Communiqué de l’entreprise générale. La réalisation est imposante et […] L’article A Paris, une crèche multi accueil bien récupérée par Jean Bocabeille est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.