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Il y a 4 ans et 243 jours

Port du masque dans les bureaux : on s'adapte et on avait souvent anticipé

Comme une vingtaine d'autres salariés, Mariame Diomande, consultante en recrutement chez Silkhom à Lyon, passe plusieurs heures par jour au téléphone avec ses clients et doit désormais s'habituer à garder le masque sur la bouche. "On doit répéter, parler plus fort et faire l'effort d'articuler", soupire-t-elle.Salles de réunions, couloirs, vestiaires et maintenant open spaces: les règles sanitaires entrées en vigueur mardi généralisent le port systématique du masque dans les bureaux pour éviter la propagation du Covid-19. Le protocole de "déconfinement" du 24 juin ne l'imposait que lorsque la distance d'un mètre n'était pas respectée entre les postes de travail.S'il affirme que la protection de ses salariés reste la "priorité", le PDG de ce cabinet de recrutement lyonnais spécialisé en informatique Thomas Baverel espère que ce protocole sera assoupli dans les prochaines semaines, "pour pouvoir au moins enlever le masque aux postes de travail".La mesure ne semble pas vraiment chambouler les employés et cadres du quartier d'affaires parisien de la Défense. "On portait déjà les masques dans l'entreprise, la direction avait pris les devants", résume Marguerite, salariée du groupe Suez, masquée à sa sortie du bureau pour sa pause de déjeuner.De fait, nombre de grands groupes avaient anticipé la mesure. "Pour éviter qu'une tour où travaillent 15.000 personnes ne se transforme en cluster géant, le port du masque avait été imposé pour tous les déplacements lors du retour au bureau au mois de juin", explique à l'AFP une porte-parole de la Société Générale."Quelques jours de bienveillance""Dès le protocole de déconfinement, nous étions déjà allés au-delà de ce qu'exigeait la loi à l'époque. Depuis le mois de juin nous avons acquis de la pratique et il n'y a pas de grand changement aujourd'hui pour nos salariés", ajoute Karima Silvent, directrice des ressources humaines du groupe AXA.Le port du masque systématique à son poste de travail constitue donc la principale nouveauté. "On s'y est habitué la semaine dernière avec une présence limitée des salariés. On pouvait parfois le retirer, ce qui a permis une transition plus progressive", détaille Tessy Piveteau, assistante administrative de la PME Terre et Lac à Lyon, spécialisée dans les énergies renouvelables.Avec ce nouveau protocole, le gouvernement répond à l'appel de plusieurs infectiologues pour réduire les risques de propagation du coronavirus par aérosols et suit les recommandations formulées par le Haut conseil de la santé publique (HCSP).Comme l'a indiqué auprès de l'AFP Laurent Pietraszewski, secrétaire d'État chargé de la Santé au travail, des dérogations au port du masque ont été prévues mais restent "relativement limitées": elles concernent surtout les personnes seules dans un bureau et les salariés travaillant dans des ateliers si certains critères de ventilation et de distanciation physique, entre autres, sont bien respectés."Quelques jours de bienveillance" seront accordés aux entreprises, le temps de leur permettre de mettre en place les nouvelles règles, a assuré le secrétaire d'État."Pour l'instant je n'ai pas noté de changement significatif", constate Ludovic Martin, salarié au siège d'une banque située à la Défense. "On porte le masque pour se déplacer, mais derrière l'écran il y a encore une tolérance: on verra si ça perdure".
Il y a 4 ans et 244 jours

Architect@Work, la 13e édition les 24 et 25 septembre 2020

ARCHITECT AT WORK ARCHITECT MEETS INNOVATIONS PARIS EVENT CENTER –  13ème édition Jeudi 24 & vendredi 25 septembre 2020 Thème édition 2020 : ESPACES DE VIE   La 13ième édition d’ARCHITECT@WORK PARIS ouvrira ses portes les 24 & 25 septembre prochains.  Cet événement a sélectionné à nouveau plus de 700 nouveaux produits présentés par 220 industriels participants.  Afin de garantir une visite dans un environnement sain et sécurisé, cette édition sera organisée sous le strict respect des nouvelles normes sanitaires. Plus d’info sur www.architectatwork.fr Un concept unique et haut de gamme Evénement réservé exclusivement aux architectes et architectes d’intérieur, ARCHITECT@WORK dispose d’une scénographie originale qui lui confère une atmosphère feutrée et raffinée.  Cet événement s’inscrit dans une démarche hautement qualitative. C’est en effet un comité de sélection qui choisit les nouveautés des industriels qui peuvent être présentées. Cette procédure apporte, pour le visiteur, la garantie de réaliser une visite enrichissante. En outre, des boissons et en-cas sont à disposition toute la journée ; une attention fort appréciée de tous ! Exposition matériaux – MATERI’HOME, des matières à vivre – Hall A Parce que le choix d’un matériau ou d’une technique de fabrication est déterminant dans l’aménagement de nos espaces de vie, l’équipe Innovathèque vous invite à venir découvrir une sélection de matières variées pour concevoir vos intérieurs. Avec le développement du télétravail, nous passons de plus en plus de temps dans notre habitat. Il est donc primordial d’aménager des environnements à notre image qui s’adaptent à nos modes de vie et nos envies.  Matières tactiles et connectées qui ouvrent la voie à de nouveaux usages, matières alvéolaires légères et systèmes d’assemblage innovants pour plus de modularité dans l’habitat, matières recyclées alternatives à nos matériaux traditionnels, matières qui préservent l’environnement et la santé, matières qui jouent avec nos sens…Autant de solutions techniques et esthétiques qui participent à réinventer l’aménagement intérieur pour favoriser notre bien-être.  Exposition photographique : SELECTION OF PROJECTS – Hall A Le Project Wall ARCHITECT@WORK Paris 2020 présentera la diversité du travail des agences membres de World-Architects. Alors que les deux premières expositions portaient exclusivement sur le travail d’architectes, la sélection de 2020 montrera l’orientation interdisciplinaire de World-Architects.  World Architects.com – Profiles of Selected Architects est une plateforme de la scène architecturale actuelle, soigneusement élaborée et reconnue à l’échelle internationale, qui met l’accent sur l’architecture contemporaine. Elle rassemble des architectes, paysagistes, ingénieurs, designers, concepteurs d’éclairage et photographes. Exposition photographique – Lauréats DUO@WORK 2014-2019 – Hall B Dans le cadre de cette 12ème édition, le Comité de pilotage a souhaité présenter les lauréats des 6 premières éditions du concours DUO@WORK    organisé par l’UNSFA Ile-de-France-.  Ce prix distingue les projets qui associent, en étroite complémentarité, recherche architecturale et création industrielle innovante. Tout projet est éligible dès lors qu’il est le résultat d’un parcours concerté, entre un architecte et un industriel, en matière de réflexion, d’invention, de création ou d’adaptation d’un produit, ou d’un ensemble de produits. Les projets présentés sont récents, en cours d’élaboration ou de mise en œuvre.  A noter que le lancement de la 7ième édition de ce concours aura lieu à l’occasion de l’inauguration officielle d’ARCHITECT@WORK 2020. Exposition ACCESSIBILITÉ SÉCURISÉE – Hall A Que cela soit dans la rue, dans des lieux publics, dans un restaurant, un hôtel ou chez soi, l’accessibilité est au cœur des débats depuis la loi de 2015, Handicap 15. Les personnes en situation de handicap sont enfin reconnues car elles sont plus de 10 millions en France. Or 80% d’entre elles ont un handicap invisible…. Aujourd’hui, l’architecte doit intégrer tous ces paramètres dans ses projets et trouver des solutions techniques pour rendre nos vies inclusives et sécurisées au maximum. Depuis 2014, Francis van de Walle présente –à travers sa SENSES ROOM- des solutions pour répondre aux besoins et attentes de tous les handicaps ou maladies lourdes. Il élargit aujourd’hui sa réflexion à la prévention de la propagation d’une maladie virale qui voit le retour du cuivre, un métal qui neutralise tous les virus d’une façon naturelle et efficace. Interventions – Hall B En complément de ces expositions, des interventions d’architectes et de spécialistes principalement axées sur le thème ‘ESPACES DE VIE’. A noter : – une Carte Blanche Archinov dédiée à l’architecte Daniel Meszaros, agence Projectiles (musée de Lodève, musée du folklore wallon, Galerie d’histoire au Château de Versailles..)  – une table ronde ayant pour titre ‘Espaces d’après’ avec les architectes David Enon -agence TVK-, Sophie Delhay, Équerre d’Argent 2019, catégorie Habitat,, et Sarah Wertheimer-Vateau, Fondatrice chez De La Friche Au Projet. – une intervention de Jac Fol, Docteur en philosophie, architecte et chercheur à l’ENSA Paris-Malaquais. Pièces artistiques Faisant à nouveau le lien entre l’art et l’architecture, ARCHITECT@WORK Paris 2020 présentera des réalisations de la plasticienne Nathalie Camoin-Chanet. A la fois fine et puissante, révélant une subtile maitrise des lignes ondulatoires, la sculpture de Nathalie Camoin-Chanet est au croisement de deux influences qui laissent s’épanouir des œuvres aux lignes épurées vers une dynamique abstractive. La maîtrise des matériaux composites lui permet de projeter ses visions aériennes qui l’emmènent le plus souvent à exposer en extérieur. Les sculptures de Nathalie Camoin-Chanet sont paysage, le témoignage d’un flux de données contextuelles qui investit les lieux tant par les formes qu’il propose que par les histoires qu’il invente. ARCHITECT@WORK 2020 vous réserve un programme riche et animé, avec de nombreux nouveaux produits à découvrir et ce, dans un environnement sain et sécurisé.  PARIS EVENT CENTER – 24 & 25 septembre – 13ème édition Jeudi 24 septembre 2020 – 10h00 – 20h00 Vendredi 25 septembre 2020 – 10h00 – 19h00  
Il y a 4 ans et 244 jours

Impact de la crise sanitaire sur le marché du crédit immobilier au premier semestre 2020

Dans ce contexte, les conditions d'emprunt se sont resserrées en raison notamment du maintien des mesures du Haut Conseil de Stabilité Financière pour restreindre l'accès au crédit (durée de l'emprunt limitée à 25 ans et taux d'endettement à 33% maximum), mais aussi en raison de la hausse des taux cumulée à la baisse du taux d'usure [1] (générant un effet ciseau [2]).Afin d'établir l'impact réel de la crise sur l'accès au crédit immobilier et l'évolution des conditions d'accès à l'emprunt par rapport à 2019, La Centrale de Financement dresse le bilan du premier semestre 2020, après analyse des dossiers montés [3] et finalisés [4] sur la période étudiée : Quelles évolutions par rapport à 2019 ? Quel type de profil d'emprunteur(s) a pu accéder au crédit et pour quel(s) projet(s) ? Quelles régions ont été les plus favorables à l'emprunt et pour qui ?Principaux enseignements du 1er semestre 202086% des emprunts sont destinés à l'achat d'une résidence principale, pour l'ensemble des dossiers finalisés65% des Français empruntent à deux (analyse des dossiers finalisés)Les conditions d'emprunt se durcissent pendant la crise, avec comme principal impact :+ 9,05% d'augmentation du montant moyen des prêts montés au cours du semestre+0,60% d'apport demandé par rapport à 2019, sur les dossiers montés au 1er semestre 2020-5% de primo-accédants sur le marché du crédit immobilier, par rapport au 1er semestre 20197500€ d'augmentation sur les revenus annuels moyens pour les emprunteurs ayant monté un dossier de prêt au cours du 1er semestre 2020, par rapport à l'année précédente à la même périodeUn premier semestre 2020 favorable à l'emprunt, mais surtout pour les ménages les plus aisés [5] !De manière générale, le premier semestre 2020 semble avoir été aussi propice à l'emprunt que celui de l'année précédente. Il aurait néanmoins favorisé des ménages avec un pouvoir d'achat encore plus important que l'année précédente... Quoi qu'il en soit, l'achat de la résidence principale est resté d'une année sur l'autre le projet préféré des Français !L'achat d'une résidence principale reste prisé par les emprunteurs !Le premier semestre 2020 a en effet confirmé l'intérêt des ménages emprunteurs pour l'achat d'une résidence principale. Celui-ci a concerné, au même titre qu'en 2019, 86% des dossiers. La durée moyenne des prêts est, elle aussi, restée stable par rapport au 1er semestre 2019, puisqu'elle demeure à 20 ans et 8 mois, pour les dossiers finalisés, au cours du premier semestre 2020.En revanche, pour les dossiers montés au cours du semestre, la durée moyenne de l'emprunt s'est allongée de 2 mois entre 2019 et 2020. En effet, nombreux sont les ménages à avoir reporté ou mis en suspens leurs échéances de prêt, pendant la crise.L'emprunt à deux, toujours majoritaireLa période étudiée a, par ailleurs, été plus favorable à l'emprunt à deux, puisque 65% des ménages ayant finalisé leur dossier au cours du 1er semestre 2020, étaient en couple. Une tendance qui reste donc stable par rapport à la même période, en 2019.Des montants moyens de prêts à la hausse, pour des ménages emprunteurs plus aisés qu'en 2019Malgré la crise, l'évolution des prix de l'immobilier n'a pas été freinée et a eu un impact direct sur le montant moyen des prêts des dossiers finalisés sur la période : ceux-ci ont en effet augmenté de 8,61%. Une tendance qui se confirme également sur le montant moyen des prêts pour les dossiers montés au cours du semestre, puisque ceux-ci ont crû de 9,05%.« Là où certains pensaient que la crise ferait chuter le prix de l'immobilier, il semblerait que les tensions sur les prix ne se soient pas relâchées, bien au contraire ! La hausse des prix se poursuit dans les principales métropoles françaises; entre 2019 et 2020 les prix des maisons ont en moyenne augmenté de 5,6% [6].»- Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementDans ce contexte, l'accès au crédit immobilier sur le 1er semestre 2020 a été plus favorable à des profils d'emprunteurs aisés, à savoir en capacité de se positionner financièrement sur un marché immobilier très compétitif, et plus particulièrement dans les régions qui concentrent les métropoles françaises les plus attractives, telles que l'Ile-de-France, le Grand-Est et la région Rhône-Alpes.Des conditions d'emprunt plus favorables qu'en 2019 ?Marqué par la crise, le premier semestre 2020 semble avoir été moins favorable à l'emprunt que le premier semestre de l'année précédente. En effet, le montant d'apport demandé pour les dossiers montés au cours du semestre a augmenté de 0,60%. «Une évolution qui s'explique notamment par l'incertitude générée par la crise vis-à-vis de la situation financière et économique de nombreux ménages emprunteurs. Dans ce contexte, les organismes bancaires ont privilégié les dossiers les plus solides et les emprunteurs en capacité de délivrer un apport plus important dans le cadre du prêt. Néanmoins, les conditions particulièrement favorables du premier trimestre de 2020 viennent contrebalancer les chiffres de la crise, ce qui explique que l'apport n'ait augmenté que de 0,60% sur l'ensemble du semestre.» - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementAu-delà de l'augmentation du pourcentage d'apport demandé aux emprunteurs, les conditions d'accès au crédit se sont particulièrement resserrées pendant la crise, du fait de la hausse des taux cumulée à la baisse du taux d'usure (générant un effet ciseau) et du maintien des mesures mises en place par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pour restreindre l'accès au crédit... Autant de facteurs ayant eu pour conséquence première de pénaliser une frange de la population déjà fortement fragilisées par la crise : les primo-accédants. Sur l'ensemble des prêts contractés au cours du semestre 2020, leur part a diminué de 5%.Des conditions d'emprunt qui varient selon les régionsAu cours du premier semestre 2020, les conditions d'emprunt varient significativement selon les régions françaises. Seule la tendance liée à l'usage du bien financé se confirme puisque, sur l'ensemble des territoires, l'achat d'une résidence principale prime sur l'investissement locatif et l'acquisition d'une résidence secondaire.Les projets immobiliers restent principalement destinés à l'achat d'une résidence principale, malgré un attrait particulier pour l'investissement locatif dans certaines régions françaises !Moins fréquent que l'acquisition d'une résidence principale, l'investissement locatif reste cependant mieux représenté dans certaines régions françaises que dans d'autres. C'est notamment le cas de la région Grand-Ouest qui reste relativement attractive pour les investissements locatifs.« L'investissement locatif représente 19% des biens financés sur le 1er semestre 2020 pour la région Grand-Ouest. La Bretagne est un bon exemple de l'attractivité du Grand-Ouest pour l'investissement locatif, en raison de sa proximité avec la région parisienne, mais également du prix de l'immobilier qui est, par exemple, environ deux fois moins onéreux que dans le Sud-Est de la France ! Comptez en moyenne 1830 euros du m2 en Bretagne contre 3551 euros le m2 pour la région PACA. »- Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementUn montant moyen des prêts dépendant du prix de l'immobilier pratiqué dans la régionQuant au montant moyen des prêts, celui-ci varie sensiblement en fonction des régions. En Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest, il est environ 30% moins élevé que dans le reste des régions étudiées.« Le prix au m² est en moyenne moins important en Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest qui abritent des villes comme Toulouse, Bordeaux, Le Havre. Celles-ci drainent davantage d'investissements locatifs, dont le montant moyen est souvent moins onéreux que pour une résidence principale. A l'inverse, ce dernier est significativement plus élevé dans les régions Île-de-France, Sud-Est, Rhône-Alpes et Grand-Est, en raison de l'attractivité économique de villes comme Paris, Lyon, Nice et Strasbourg faisant gonfler les prix au m². » - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementMécaniquement, dans les régions qui concentrent des prix au m2 élevés, une sélection naturelle des emprunteurs s'opère. Ainsi, les revenus annuels moyens des emprunteurs investissant dans les régions qui disposent d'un marché de l'immobilier tendu, excèdent en moyenne de 14,5% ceux des ménages investissant dans des territoires comme la Normandie, le Grand-Ouest et le Sud-Ouest [7].Le pourcentage d'apport demandé, reflet des conditions d'accès à l'emprunt dans chaque région françaiseD'une région à l'autre, les conditions d'emprunt fluctuent pour s'adapter au marché local. Le profil de l'emprunteur, son âge, son emploi, ses revenus sont autant de facteurs pris en compte dans le calcul du pourcentage d'apport demandé aux ménages emprunteurs. Ce paramètre compte en effet parmi les principaux leviers dont disposent les banques pour s'assurer de la solidité du dossier de demande de prêt ou encore pour sélectionner les meilleurs dossiers sur un marché immobilier particulièrement concurrentiel.Dans certaines régions, telles qu'en Normandie, dans le Sud-Ouest et le Grand-Ouest, le pourcentage d'apport demandé est en-deçà de la moyenne semestrielle (10,60%) et oscille entre 9,20% et 9,60% du montant total du prêt. Cela peut s'expliquer par la volonté des organismes bancaires de redynamiser le marché du crédit dans une région où la demande de prêt est moins fréquente. À l'inverse, dans d'autres territoires le pourcentage d'apport demandé sera bien supérieur au pourcentage moyen pratiqué en France. C'est notamment le cas de l'Île-de-France dont le pourcentage d'apport demandé excède la moyenne semestrielle de 2%. Cette région dispose d'un marché de l'immobilier pour le moins tendu, ce qui conduit à une sélection des dossiers d'autant plus stricte que la demande est forte.Au-delà des dynamiques de marché, l'âge moyen des emprunteurs est un facteur déterminant quant au montant de l'apport demandé.Par exemple la région Sud-Est se situe juste derrière l'Île-de-France en termes de revenu moyen des emprunteurs, et pourtant l'apport qui leur est demandé lors de l'achat d'un bien immobilier est environ 2% plus élevé qu'en Ile-de-France et représente en moyenne 14,60% du montant du prêt. En cause, des emprunteurs relativement plus âgés que sur le reste de la France qui étirent la moyenne d'âge régionale à 40 ans. Cela impacte directement la durée moyenne de l'emprunt qui est plus courte de 4 mois par rapport à la région Rhône-Alpes qui, elle, dispose d'emprunteurs en moyenne plus jeunes de 4 ans. À l'inverse, l'apport demandé en région Rhône-Alpes est 2% supérieur à la moyenne nationale en raison de la proportion plus importante de jeunes emprunteurs dans cette région [8]. Ceci conduit les organismes bancaires à sélectionner les dossiers disposant de la meilleure assise financière : majoritairement des primo accédants faisant appel à la solidarité familiale.Quelles sont les régions les plus favorables à l'emprunt pour les primo-accédants ?À l'analyse de l'ensemble des dossiers finalisés par la Centrale de Financement au cours du 1er semestre 2020, la région Rhône-Alpes semble être la plus favorable à l'emprunt des primo-accédants, puisque ceux-ci représentent 36% des emprunteurs dans la région, contre 31% en moyenne toutes régions confondues sur l'ensemble du semestre.« Il est plus difficile pour les primo-accédants de se voir accorder un prêt dans les régions où le marché de l'immobilier est engorgé puisque la concurrence y est plus forte. C'est pourquoi, ils comptent pour 26 à 29% des emprunteurs dans le Sud-Est, en Île-de-France et dans le Grand-Est. Par ailleurs, les primo-accédants ont plus facilement accès à l'emprunt dans les régions qui adoptent une politique de soutien à la demande de crédit sur des marchés moins tendus. C'est le cas en Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest où le montant des biens y est moins élevé, et l'apport demandé en deçà de la moyenne semestrielle, toutes régions confondues. » - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de Financement[1] Le taux dit d'usure est celui au-dessus duquel les établissements de crédit n'ont pas le droit d'accorder de prêt. Il ne s'applique pas uniquement au taux d'emprunt proposé par la banque, mais au Taux Annuel Effectif Global (TAEG), qui inclut l'assurance emprunteur et les frais annexes.[2] Avec l'augmentation des taux pendant la crise, l'écart entre le TAEG et le taux d'usure s'est réduit : il s'agit de l'effet ciseau. Dans ces conditions, les futurs emprunteurs ont atteint plus rapidement le taux d'usure, entraînant ainsi le refus de leur prêt immobilier. [3] Un dossier monté correspond à un dossier présenté devant un organisme de crédit.[4] Un dossier finalisé correspond à un dossier dont l'octroi de crédit a été acté par l'organisme bancaire.[5] À savoir des ménages en capacité financière de se positionner sur le marché du crédit immobilier, disposant d'un revenu annuel moyen entre 56 000€ et 63 000€ et dont le dossier de demande de prêt corresponde aux critères établis par le HCSF.[6]Le Figaro Particulier[7] Chiffres relatifs aux dossiers financés au cours du 1er semestre 2020.[8] Ceci s'explique par l'attractivité de la région, dont "la croissance démographique régionale reste forte" selon l'INSEE et qui concentrent, de fait, une forte proportion de jeunes adultes au sein de sa population.
Il y a 4 ans et 244 jours

Livre : Île-de-France, un autre patrimoine

L’Île-de-France possède le plus grand nombre de monuments protégés au titre des monuments historiques : près de 4 000, soit 10 % du territoire national. Étudier, recenser et faire connaître ce patrimoine est la mission que remplit depuis quarante ans le service régional de l’Inventaire général, aujourd’hui « service Patrimoines et Inventaire de la Région Île-de-France ». Le nom a pu changer, l’objectif reste le même : poursuivre ce patient travail d’arpentage du territoire qui combine l’exploration sur le terrain, les recherches dans les archives et les bibliothèques, et les campagnes photographiques professionnelles, pour rendre compte au plus près de ses richesses. Île-de-France. Un autre patrimoine puise dans ces enquêtes pour proposer un aperçu de la diversité de notre région. C’est à un renouvellement du regard porté sur l’Île-de-France qu’invite ce volume, par ses synthèses concises sur différents aspects du patrimoine francilien, et surtout par ses images qui magnifient un héritage monumental divers et souvent méconnu. On y retrouvera bien sûr les incontournables, Notre-Dame de Paris ou le château de Versailles ; mais aussi des lieux beaucoup plus confidentiels, les « bonnes adresses » que l’on s’échange entre fins connaisseurs : Saint- Sulpice-de-Favières, Rampillon, le désert de Retz, l’atelier de Charles Daubigny, le château de Monte-Cristo, la villa Carré… L’ouvrage incite également à élargir les frontières du patrimoine au-delà des châteaux et des églises, pour partir à la découverte des spécialités gastronomiques de la région, de son patrimoine industriel ou de ses théâtres. Île-de-France, un autre patrimoine / unfamiliar heritage chez Lieux Dits, 272 pages, 226 images, 32 €
Il y a 4 ans et 244 jours

Pollution de l'eau : les sites Lafarge situés en bord de Seine seront contrôlées

ENVIRONNEMENT. Le cimentier Lafarge-Holcim est dans la tourmente depuis la révélation de rejets polluants dans la Seine opérés depuis son usine située dans le quartier de Bercy, à Paris. La municipalité monte au créneau tandis que l'industriel fait l'objet d'une enquête du parquet.
Il y a 4 ans et 244 jours

Bâtisseurs Franciliens : Techniques adaptées pour la construction neuve et les contraintes urbaines

Fernando Pereira, Dg de Bâtisseurs Franciliens, et Renald Nattier, chargé d’affaires KP1. [©Gérard Guérit] En 2019, les 10 000 €/m2 sont atteints, voire dépassés à Paris, mais aussi en première couronne. Dans ces communes collées à la capitale, les promoteurs n’hésitent plus à acheter cher des pavillons un peu anciens. Ceci, pour les raser et les remplacer par des immeubles d’habitation, plutôt positionnés “haut de gamme”. La surface au sol est réduite, les parcelles étroites et les accès complexes… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 4 ans et 244 jours

Une caisse de retraite de libéraux dénonce sa "mise sous tutelle injustifiée"

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, et son secrétaire d'Etat aux Retraites, Laurent Pietraszewski, ont en effet désigné un administrateur provisoire disposant "de l'ensemble des pouvoirs dévolus au conseil d'administration" de la Cipav, selon un arrêté paru mercredi au Journal officiel."Les membres du conseil d'administration s'inscrivent en faux contre cette décision (...) et ont déjà engagé un recours devant le tribunal administratif de Paris à (son) encontre", a réagi la caisse de retraite dans un communiqué.D'après la Cipav, les ministres auraient agi sur la base d'un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) pointant une "prétendue carence (...) sur les risques psychosociaux" et recommandant "la révocation" de son directeur.Mettant en avant ses "actions de prévention et de formation aux risques psychosociaux", la caisse souligne également son "redressement" financier depuis un précédent rapport de la Cour des comptes qui dénonçait en 2014 sa "gestion catastrophique".Avec plus de 500.000 cotisants (architectes, moniteurs de ski, ostéopathes, guides-conférenciers...), la Cipav collecte chaque année un milliard d'euros de cotisations, pour 600 millions reversés à 130.000 retraités, l'excédent venant s'ajouter à ses 6,5 milliards de réserves.
Il y a 4 ans et 244 jours

Reprise de la société Hervé par le groupe Fiducim – City-Gc

Le groupe immobilier Fiducim – City Gc a été désigné comme repreneur de l’activité et des actifs de la société Hervé. [©Fiducim] Dans le but de se fixer un cap ambitieux pour les prochaines années, l’équipe dirigeante de Hervé a placé l’entreprise entre les mains du tribunal de commerce. Ceci, afin d’envisager un plan de cession des actifs, de maintien de l’emploi. Et de poursuite des chantiers en cours et à démarrer.  Suite à un jugement du tribunal de commerce de Nanterre en date du 6 août dernier, le groupe immobilier Fiducim – City Gc a été désigné comme repreneur de l’activité et des actifs de la société Hervé. Cette dernière étant une spécialiste de référence du BTP francilien. Elle emploie 169 salariés et réalise des projets tous corps d’état. Une activité variée qui a séduit Fiducim – City Gc. Celui-ci est un acteur de l’aménagement des territoires et de la promotion immobilière de tous types d’ouvrages en Ile-de-France. Et un constructeur général, ayant décidé de s’investir dans la reprise de l’activité de Hervé. En tant que repreneur, il s’est engagé à maintenir 133 emplois sur le site de Mantes-la-Jolie (78). Et à déployer un plan de relance de l’activité de l’entreprise. Ce développement important permettra à Fiducim – City Gc de poursuivre sa croissance sur l’Ile-de-France. Ceci, en réalisant en propre 100 % de ses opérations de construction. Et en permettant une part croissante des chantiers clients. Le groupe dont le siège est à Paris comportera désormais environ 250 collaborateurs pour un volume d’affaires consolidé de 300 M€.
Il y a 4 ans et 244 jours

Partenariat CCCA-BTP et WorldSkills France : Cap sur la génération française 2023 de la construction

Signature du partenariat CCCA-BTP / WorldSkills France le 31 août Éric Routier, président du CCCA-BTP, et Armel Le Compagnon, président de WorldSkills France, ont signé le 31 août à Paris une convention de partenariat, dans la perspective des Finales Nationales WorldSkills, qui se tiendront à Lyon du 14 au 17 décembre 2020. En vue des finales mondiales WorldSkills, organisées à Lyon en 2023, cette coopération s’inscrit aussi dans une démarche au long cours d’excellence des métiers du BTP, pour mobiliser l’ensemble des acteurs de la formation aux métiers du BTP et de la construction et préparer la génération 2023 des jeunes français à se hisser sur les plus hautes marches du podium international.1re étape : une forte visibilité des métiers du BTP aux Finales Nationales à Lyon en décembre 2020La WorldSkills Competition, concours international de haut niveau qui s’apparente aux Jeux Olympiques, représente une vitrine exceptionnelle pour promouvoir auprès du grand public l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du bâtiment et des travaux publics, mais aussi l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite. C’est pourquoi, le CCCA-BTP, dans le cadre de son partenariat avec WorldSkills France, y sera présent en force avec un espace de 100 m², connexe au pôle des épreuves des métiers du BTP, et aux couleurs de la campagne de communication (saison 2020-2021) « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP. Le secteur du BTP qui, avec 16 métiers représentés, constitue le pôle le plus important en compétition, sera ainsi à l’honneur au cœur des Finales Nationales WorldSkills, événement majeur de valorisation des métiers et de la formation professionnelle, tant il est vital de promouvoir les métiers et l’apprentissage BTP auprès des jeunes, pour susciter de nouvelles vocations et attirer les talents. C’est tout l’objectif de la campagne « La Construction. Demain s’invente avec nous », qui vise à valoriser les atouts d’un secteur dynamique et innovant, en première ligne des grandes mutations sociétales qui façonnent le monde de demain et qui offre de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de la vie professionnelle et la garantie d’un emploi hautement qualifié à long terme. Portée par le fort investissement et l’expertise des entreprises du BTP, des partenaires sociaux des branches du bâtiment et des travaux publics et des organismes de formation aux métiers du BTP, la signature de la convention de partenariat entre le CCCA-BTP et WorldSkills France est une première étape symbolique, qui permet de valoriser la qualité des parcours français de formation professionnelle par l’apprentissage, leur capacité d’innovation et d’adaptation aux fortes évolutions des métiers du BTP, ainsi qu’aux besoins en compétences et qualifications professionnelles des entreprises, dans un contexte de reprise économique. Un continuum en 2020 et 2021 : l’appel à projets du CCCA-BTP « Excellence des métiers »Le CCCA-BTP a lancé en 2020 un appel à projets sur le thème « Comment mieux identifier, former et accompagner les apprentis à la préparation des concours, tels que les compétitions WorldSkillset EuroSkills, Un des Meilleurs Apprentis de France, etc. pour les métiers du BTP ? ».Son objectif est d’accompagner et de soutenir l’émergence d’expérimentations et de projets innovants, en vue de favoriser, développer et promouvoir l’excellence des jeunes en formation aux métiers du BTP, inscrits dans des concours sectoriels, régionaux, nationaux et internationaux. Les projets présentés s’inscrivent dans des démarches d’excellence pérennes pour identifier les talents, sensibiliser les potentiels candidats et les inciter à participer aux concours, accompagner les équipes pédagogiques et éducatives des organismes de formation pour favoriser et développer leur investissement dans l’identification, la formation et l’accompagnement des apprentis, optimiser les performances et la montée en compétences des jeunes compétiteurs, en renforçant leur préparation technique, physique et mentale. Plus globalement, il s’agit ainsi d’associer l’ensemble des acteurs autour des jeunes, notamment les formateurs des centres de formation, leur entreprise formatrice et des partenaires, dans une dynamique vertueuse ayant un objectif commun tendre ensemble vers l’excellence et le faire savoir.Cap sur 2023 : lancement du projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France Les projets « Excellence des métiers » éligibles à un financement dans le cadre de l’appel à projets organisé par le CCCA-BTP, sont portés par des organismes de formation aux métiers du BTP et par des organisateurs de concours. Parmi les neuf projets sélectionnés par le CCCA-BTP, le projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France, qui bénéficie d’un financement du CCCA-BTP de 1 125 000 €.À l’issue de la signature du partenariat le 31 août, un comité de pilotage de lancement du projet « Excellence BTP » réunira, autour de WorldSkills France, les partenaires du projet (réseau régional des CFA du BTP à gouvernance paritaire, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, ainsi que le réseau des Maisons familiales et rurales). Le projet national animé et conduit par WorldSkills France ambitionne de renforcer l’excellence des filières du bâtiment et des travaux publics et de hisser la France au 5e rang des pays en compétition lors des finales internationales à Lyon en 2023. Mobiliser l’ensemble des acteurs pour recruter, préparer et former la génération Lyon 2023 Bien au-delà des compétitions, le projet « Excellence BTP » piloté par WorldSkills France vise à inscrire les organismes de formation aux métiers du BTP dans une dynamique de performance et d’excellence, pour répondre aux besoins en compétences des entreprises du secteur, favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, promouvoir les métiers du bâtiment et des travaux publics et les voies de formation professionnelle initiale qui y conduisent, en particulier l’apprentissage, auprès d’un large public, notamment les jeunes en recherche d’une orientation professionnelle. « Excellence BTP » est un projet novateur, qui intègre l’ensemble de l’écosystème autour des jeunes compétiteurs, en impliquant le centre de formation, avec les formateurs et l’ensemble des équipes pédagogiques et éducatives, les entreprises formatrices d’apprentis et la famille des jeunes. Il s’appuie sur les méthodologies et expertises de préparation et d’évaluation aux concours, ainsi que sur la mobilisation des ressources de WorldSkills France (outils et supports pédagogiques et de communication, modules d’entraînements par métier, etc.) pour détecter les potentiels, partager les bonnes pratiques et former aux bons gestes les jeunes, leurs formateurs et maîtres d’apprentissage.
Il y a 4 ans et 245 jours

Reprise de la société Hervé par le groupe FIDUCIM - CITY-GC

Dans le but de lancer un nouveau cycle, et pour fixer un cap ambitieux pour les prochaines années, l'équipe dirigeante a placé l'entreprise entre les mains du tribunal de commerce afin d'envisager un plan de cession des actifs, de maintien de l'emploi, et de poursuite des chantiers en cours et à démarrer.Le groupe Fiducim – City Gc, acteur de référence de l'aménagement des territoires et de la promotion immobilière de tous types d'ouvrages, dans les Hauts-de-France et en Île-de-France, et constructeur général, a décidé de s'investir dans la reprise de l'activité de Hervé.Suite à un jugement du tribunal de commerce de Nanterre, en date du 6 août 2020, Fiducim a donc été désigné comme repreneur de l'activité et des actifs.Le groupe Fiducim – City Gc s'est engagé à maintenir 133 emplois sur le site de Mantes-la-Jolie, et à déployer un plan de relance ambitieux de l'activité de l'entreprise.Ce développement important permettra à Fiducim – City Gc, de poursuivre sa croissance sur l'Île-de-France, en réalisant en propre 100% de ses opérations de construction, et en permettant une part croissante des chantiers clients.Le groupe dont le siège est à Paris comportera désormais environ 250 collaborateurs pour un volume d'affaires consolidé de 300M€.
Il y a 4 ans et 245 jours

Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique"

"C'est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve", s'est émue la maire socialiste de la capitale en partageant sur Twitter l'information révélée par Europe 1.Selon la radio, une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que des inspecteurs de son ministère allaient se rendre sur place et que les "responsables seraient poursuivis".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Selon le cimentier, "l'écoulement a été stoppé" et les actions de contrôles sur les centrales vont être renforcées.Le parquet a confié fin août à l'OFB et à la brigade fluviale une enquête judiciaire pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".La mairie de Paris a demandé à son tour mardi la saisine du procureur de la République, "y compris sur l'auto-saisine du procureur, pour un constat d'infraction pénale et une enquête préliminaire", a précisé Emmanuel Grégoire, premier adjoint, lors d'une conférence de presse."Nous sommes très en colère", a lancé l'élu, qui reproche au cimentier de n'avoir pas suffisamment surveillé le site en question et d'avoir informé trop tardivement la mairie, prévenue qu'"hier soir autour de 23H00", alors que l'enquête a débuté le 27. Ce qui "laisse douter de l'explication avancée", a ajouté M. Grégoire, ajoutant que cet incident "ne sera pas sans conséquence sur notre regard au global sur ce type de site".Maîtrise des bergesL'adjoint au maire a demandé par ailleurs à l'établissement public Ports de Paris, qui concède les sites, "de mettre en place des mesures de surveillance", menaçant de "reprendre la maîtrise des berges" de la Seine.L'élu a également dit recevoir depuis ce mardi des témoignages de riverains "qui font état pour l'ensemble des groupes qui produisent du ciment de pratiques douteuses", comme des déversements directs dans la Seine ou des vidanges pirates.Plus tôt dans l'année, Lafarge-Holcim avait déjà été accusé de polluer la Seine par les militants d'Extinction Rebellion.Visée par une série d'actions du groupe écologiste sur plusieurs de ses sites parisiens, l'entreprise avait alors assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales et qu'aucune pollution de la Seine n'avait été causée" par leur exploitation.En avril 2019, le groupe Vinci avait lui aussi été accusé de déverser des résidus de béton dans la Seine sur le site d'une de ses filiales, situé à Nanterre. Il avait ensuite été condamné à une amende de 50.000 euros."Nous déplorons la trop grande faiblesse des sanctions" qui ne sont pas assez dissuasives, a insisté Emmanuel Grégoire.
Il y a 4 ans et 245 jours

Accusé de polluer la Seine, Lafarge parle de “malveillance”

En exclusivité, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe cimentier LafargeHolcim. Celle-ci a même été qualifiée de « Clairement volontaire ». Une accusation lancée par Jacques Lemoine, agent de développement de l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (Aappma). De son côté, Lafarge France dément cette accusation. Et indique, dans un communiqué de presse daté du 1er septembre, « être victime d’une détérioration délibérée d’une plaque d’étanchéité ». Entre temps, Europe 1 a lancé une nouvelle salve. La station de radio a révélé qu’une seconde pollution existait au niveau de la centrale à béton du pont Mirabeau… Ce sont les membres d’une association de riverains, qui ont constaté les faits. « J’ai vu plusieurs fois des camions Lafarge déverser un liquide blanchâtre. Celui-ci ressemblait à des eaux usées, directement dans la Seine », a raconté Maryse Fourcade, vice-présidente de l’association, au micro d’Europe 1. Et le site de la radio a publié des photos montrant les faits… « LafargeHolcim est conscient de ses obligations en matière d’environnement. Et déterminé à protéger l’environnement dans les pays où il exerce ses activités. Il a toujours fermement condamné ces pratiques interdites par ses standards de production », répond en retour le groupe cimentier. Ceci, à propos de ce rejet d’eau de lavage dans la Seine. Et de poursuivre : « LafargeHolcim a immédiatement décidé de lancer une enquête interne, afin de faire la lumière sur ces possibles agissements. Dans les prochains jours, l’ensemble du personnel de nos sites parisiens fera à nouveau l’objet d’un rappel des bonnes pratiques. Et du caractère impératif du respect des règles environnementales. »  A Paris, des eaux chargées issues du recyclage des bétons se sont déversées dans la Seine depuis la centrale Lafarge France de Bercy. [©ACPresse] Un « flagrant délit de pollution environnementale » La pollution environnementale initiale s’est déroulée dans la centrale à béton Lafarge France. Une unité implantée sur la rive droite de la Seine, à côté de l’AccorHotels Arena, à Paris. Elle concerne le tout dernier bassin de décantation des eaux de process et de lavage des toupies.  C’est à ce niveau qu’est constatée la fuite, « qui a entraîné un léger écoulement temporaire d’eau recyclée dans la Seine », précise le communiqué. Dans le cas présent, cette eau comportait des micro-fibres synthétiques. Mais Lafarge souligne aussi que, « aussitôt détecté, cet écoulement a été stoppé. Et des travaux de réparation immédiats ont été engagés ». Ces affirmations sont loin d’avoir convaincus, tant l’Aappma que les élus locaux.  Dans le journal 20 Minutes, Guillaume Durand, co-responsable de EELV Paris, parle d’un « flagrant délit de pollution environnementale, qui pourrait porter atteinte à la santé des citoyennes et citoyens de Paris ». Et quant à Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, il indique sur son compte Twitter, « découvrir avec stupeur cette pollution lente qui empoisonne notre fleuve. Des explications s’imposent de la part du gestionnaire du site et une plainte sera déposée… » Un traitement des eaux en circuit fermé Le traitement des eaux de process est réalisé en circuit fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Ici, les bassins de la centrale à béton Lafarge de Pantin. [©ACPresse] Pour mémoire, le traitement des eaux de process du cycle de production des bétons est aujourd’hui une obligation. Les bétonniers s’y plient, mettant en place des dispositifs dédiés. Sur le site de la centrale à béton Lafarge France de Bercy, ce traitement est réalisé en circuit strictement fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Les toupies déversent leurs eaux chargées, issues du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. Puis, celles-ci passent ensuite de bassins en bassins. Les eaux claires se concentrent dans le dernier bassin, là où la fuite a été constatée. Eaux réintroduites dans le process de production de bétons neufs. Ou employées pour de nouvelles opérations de nettoyage. Quant aux résidus (graviers, boue cimentaire), ils sont extraits, de manière régulière, du premier bassin. Et évacués vers un centre de traitement certifié pour recyclage et valorisation. La pollution constatée ne concerne pas ces résidus. Lafarge France va déposer plainte Dans ce contexte, Lafarge a déclaré au Figaro, « comprendre l’émotion que suscite cet incident à la centrale à béton de Bercy […] » Et de poursuivre : « Il est faux d’accuser notre entreprise de rejets, qui pourraient être volontaires ». De fait, le groupe cimentier a choisi de déposer plainte, lui aussi, pour faire toute la lumière sur cette affaire. Comme tous les autres équipements du groupe LafargeHolcim en France, la centrale à béton de Bercy répond à toutes les exigences environnementales en vigueur. Toutefois, suite à cet incident, l’industriel va mettre en place des actions de contrôle renforcées sur ses unités de production. Concernant le site de Bercy, il va mettre en œuvre une solution de sécurisation supplémentaire du circuit de recyclage des eaux. Et ce, dès les prochains jours…  Les toupies déversent leurs eaux chargées, issus du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. [©ACPresse] Ces actions n’ont pas pour autant calmé le jeu. Ainsi, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a annoncé que tous les sites du cimentier Lafarge situés en bord de Seine en Ile-de-France seront contrôlés. Et qu’une enquête a été ouverte pour suspicion de pollution du fleuve. La Mairie de Paris a demandé la saisine du procureur de la République pour un constat d’infraction pénale et une enquête préliminaire. Les choses semblent même être allées un peu plus loin. Puisque la même Mairie de Paris accuse aussi Haropa Ports de Paris de ne pas avoir rempli son devoir de contrôle… Cet organisme est en charge de l’aménagement de l’entretien et de l’exploitation des installations portuaires en Ile-de-France. Contacté par ACPresse, Haropa Ports de Paris n’a pour l’heure pas donné suite à cette demande. Vinci condamné pour une pollution similaire Il y a un peu plus d’un an – en avril 2019 -, le groupe de BTP Vinci a été confronté à la même mésaventure. A savoir, l’épanchement de béton dans le Seine, à Nanterre (92). C’est l’Aappma qui avait déjà lancée l’alerte à l’époque. Après enquête en interne, il s’est avéré qu’il s’agissait d’eau grise chargée en sable et comportant des traces de ciment désactivé. Moins de 5 m3 en totalité, ayant couvert environ 20 m2 de surface dans le lit de la Seine. Donc, bien loin de la catastrophe annoncée de prime abord dans les médias… Vinci s’est engagé à remettre en l’état la zone polluée. Toutefois, cela n’a pas empêché le groupe Vinci d’écoper d’une amende de 50 000 € (plus 40 000 € avec sursis) ! Article mis à jour le 3 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 245 jours

ciguë : Boutique Veja

La marque française de baskets écologiques et responsables Veja a missionné le studio ciguë pour concevoir sur mesure sa première boutique parisienne. Installée dans le Marais à Paris, cet espace de 80 mètres carrés a été envisagé par les architectes comme une coque brute et minimaliste. Depuis quinze ans, Veja repense la chaîne de production des sneakers en imposant dans l'industrie de la mode sa vision avant-gardiste de la fabrication responsable. Du choix des matières premières à la suppression de toute publicité invasive, en passant par l’attention portée aux conditions de travail et le respect de l’environnement, l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication d’une paire de baskets Veja prouve qu’il est possible de produire autrement. Fidèle à ses valeurs, la marque a fait appel à ciguë, un studio d'architecture basé à Montreuil (93) connu pour sa démarche responsable et sa pratique transdisciplinaire. À l’image de la marque, la boutique imaginée par ciguë promeut un dépouillement éthique et une remarquable économie de moyens. Située à l’angle des rues du Poitou et Debelleyme, l’espace bénéficie d’une implantation de choix et affiche une esthétique minimaliste bienvenue. Inspirés par l’univers de Veja et le célèbre adage « less is more », les architectes ont fait le choix d’une déconstruction pertinente pour préserver une partie de l’existant et faire évoluer le lieu. Le parquet de l’ancien commerce et la façade dessinée par le designer Raphael Navot ont été conservés, mais certains éléments d’architecture superflus ont été retirés. La déconstruction de l'espace est complétée par une décoration conçue selon une démarche d’écoconception. Tous les présentoirs de la boutique ont été dessinés sur mesure et fabriqués à partir de plateaux durables composés notamment de plâtre et de papier recyclé compressé, tandis que l’œuvre lumineuse créée par l'artiste brésilien Kleber Matheus est alimentée par ENERCOOP, un fournisseur français d’électricité verte. Les architectes ont ainsi réussi le tour de force d’incarner l’approche écoresponsable et les valeurs défendues par Veja.Avec ce projet, ciguë confirme son excellente réputation en faisant la démonstration de son expertise avisée et de sa capacité à toujours expérimenter.Pour en savoir plus, visitez le site de ciguë. Photographies : © ciguë / VejaLa Rédaction
Il y a 4 ans et 245 jours

Spie Batignolles réalisera le centre aquatique olympique d'Aubervilliers

PARIS 2024. Un groupement mené par Spie Batignolles vient de remporter le concours de la ville de Seine-Saint-Denis concernant la conception, la réalisation et la maintenance d'une infrastructure qui devrait notamment servir de base d'entraînement pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Il y a 4 ans et 245 jours

Enquête ouverte sur une pollution de la Seine par Lafarge

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a dénoncé mardi 1er septembre un "véritable scandale écologique" après la révélation de rejets polluants dans la Seine issus d'une centrale à béton de Lafarge-Holcim, visée depuis fin août par une enquête du parquet de Paris.
Il y a 4 ans et 245 jours

L’architecte part en flèche : le patrimoine et Notre-Dame, c’est pour les morts

Ethel Hazel, psychanalyste rue Labrouste à Paris, a accepté de revoir l’architecte Dubois, qui souhaite poursuivre sa thérapie. Elle se perd en conjectures à son sujet : coupable des six assassinats comptés par Dr. Nut ? Innocent ? Elle ne saurait le dire et ce n’est pas sans appréhension qu’elle l’attend, d’autant qu’elle sent en elle une inquiétude […] L’article L’architecte part en flèche : le patrimoine et Notre-Dame, c’est pour les morts est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 245 jours

Chute historique du PIB en France au 2e trimestre, alors que l'épargne est au plus haut

L'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) a confirmé vendredi cet effondrement inédit depuis 1949, date à laquelle il a commencé à mesurer l'activité économique française de façon trimestrielle.Même après la chute de Lehman Brothers en 2008-2009 ou la grève générale de mai 1968, la chute n'avait pas été aussi brutale.Après un recul du PIB de 5,9% entre janvier et mars, la France est donc officiellement entrée en récession à l'issue du premier semestre.Parce que le confinement y a été plus strict et en raison de la spécialisation sectorielle de l'économie (tourisme et aéronautique), la France fait moins bien que l'ensemble de la zone euro (-12,1%) et a fortiori que l'Allemagne, où le recul est limité à 10,1%. Mais l'Espagne a subi un recul de 18,5% et le Royaume-Uni de 20,4%.Si la levée progressive des restrictions a conduit à "une reprise graduelle de l'activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril", le trimestre porte les stigmates de l'obligation imposée aux Français de rester chez eux: les dépenses de consommation ont ainsi chuté de 11,5%.Après avoir bondi à la sortie du confinement (+35,5% en mai et +10,3% en juin), les achats se sont stabilisés en juillet (+0,5%), avec une prime pour la consommation de carburants, en forte hausse, au détriment des dépenses en habillement-textile qui progressent plus faiblement.La consommation des ménages retrouve ainsi "quasiment" son niveau de novembre 2019, selon l'Insee, mais "on n'a pas eu de véritable rattrapage, au sens où on continue d'accumuler des pertes", selon Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et Prévision de l'OFCE. Dès lors, "on ne peut pas parler de reprise, mais d'un simple rebond" de l'activité."mourir riche"Cette frilosité à dépenser, alors que les revenus ont été préservés par les mesures de chômage partiel, se mesure au gonflement de l'épargne, dont le taux a augmenté de 12 points pour s'établir à 27,4% au deuxième trimestre. Depuis mars, les Français ont mis de côté environ 100 milliards d'euros.Le plan de relance de 100 milliards d'euros, dont le contenu sera dévoilé jeudi, "devra remettre dans le circuit cette épargne excessive en rassurant sur l'emploi", note Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum Asset Management."Comment on mobilise cette épargne pour soutenir l'économie? C'est la grande question. Le plan de relance est censé faire repartir la machine mais il ne comporte pas de mesure ciblée sur l'épargne comme en Allemagne", qui a décidé de baisser la TVA pendant six mois, relève Mathieu Plane."Le gouvernement préfère donner un message de confiance, inciter les Français à dépenser, mais est-ce que cela sera suffisant? Le risque est de mourir riche", ironise l'économiste.D'autant que le fragile optimisme qui prévalait depuis le déconfinement risque d'être mis à mal par la recrudescence de l'épidémie, qui a conduit à imposer le port du masque à Paris ou Marseille et dans les entreprises.Cette semaine, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a confirmé la prévision du gouvernement d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 11% cette année, alors que l'Insee table sur -9%. Cette prudence s'explique notamment par "beaucoup d'incertitudes internationales", a-t-il justifié, citant le Brexit, l'élection présidentielle américaine et le futur plan quinquennal chinois.A plus long terme, le PIB ne devrait retrouver son niveau d'avant-crise qu'en 2022, où une croissance de 1,4% est attendue.
Il y a 4 ans et 245 jours

De l’architecte, de la ville néolibérale… Un état de la profession.

Voilà un livre au titre prometteur : les architectes au défi de la ville néolibérale*. Ecrit par Véronique Biau, architecte-urbaniste en chef de l’État et HdR en urbanisme, chercheuse à l’ENSA Paris-La Villette, au Let-Lavue, l’ouvrage offre à ceux qui s’intéressent à l’architecture un état des lieux doublé d’une observation fine des pratiques et d’un regard […] L’article De l’architecte, de la ville néolibérale… Un état de la profession. est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 245 jours

26e édition du Salon International du Patrimoine Culturel du 28 au 31 octobre 2020

La 26e édition du Salon International du Patrimoine Culturel aura lieu du 28 au 31 octobre 2020, au Carrousel du Louvre – Paris, où près de 300 exposants et 20 000 visiteurs sont attendus. Pour cette édition 2020, le salon a choisi de traiter d’un enjeu fondamental pour l’ensemble secteur en développant le thème de « Patrimoine et Territoires ». Un choix qui résonne particulièrement dans la période actuelle, alors que la campagne « Cet été je visite la France » pour soutenir la reprise du tourisme et la consommation locale bat son plein. Cette année, le salon qui se tiendra dans des conditions sanitaires renforcées, change aussi exceptionnellement ses jours d’ouverture au public en passant du mercredi au samedi afin de faciliter l’accès au visitorat professionnel et qualifié. Plus de 200 exposants ont d’ores et déjà confirmé leur participation à cette 26e édition très attendue par l’ensemble des acteurs du patrimoine. L’événement devrait compter près de 300 exposants au total. Parmi les nouveaux exposants figurent l’Institut National du Patrimoine, l’Atelier Pierre Maigne, la start-up Timescope ou encore l’atelier de tissage artisanal La Tisserie . Porté par Ateliers d’Art de France depuis 2009, le Salon International du Patrimoine Culturel rassemble et fédère l’ensemble des acteurs des métiers du patrimoine. Moment unique d’échanges et de réflexion, le salon accueille chaque année plus de 300 exposants et 20 000 visiteurs, grand public comme professionnels, pendant 4 jours au Carrousel du Louvre à Paris. Plateforme unique de rendez-vous d’affaires pour le secteur, le salon est l’occasion de nouer des contacts avec un public de prescripteurs pourvoyeurs de commandes : professionnels du secteur et propriétaires de biens mais aussi des visiteurs connaisseurs et passionné
Il y a 4 ans et 246 jours

Spie batignolles Ile-de-France construira le centre aquatique d'Aubervilliers

Avec l'exploitant technique CRAM et le bureau d'étude technique Sogeti, la branche francilienne de Spie batignolles construira ce projet d'un montant de 33,6 M€ HT dessiné par Chabanne Architectes, qui sera dans un premier temps l'une des bases d'entraînement des nageurs engagés pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.
Il y a 4 ans et 246 jours

A Paris, 254 logements signés Brenac & Gonzalez et MOA

Au cœur du quartier en pleine mutation de la Chapelle International dans le XVIIIe arrondissement de Paris, l’agence Brenac & Gonzalez & Associés et l’agence MOA Architecture ont livré en novembre 2019 les tours E1 et E2 accueillant 254 logements rattachés à vingt locaux d’activités et logements réalisés par SOHO (Small Office/Home Office). Coût des […] L’article A Paris, 254 logements signés Brenac & Gonzalez et MOA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 246 jours

Le Village des athlètes des Jeux de Paris 2024 alimenté en énergies locales et renouvelables

Le réseau de chaleur et de froid du SMIREC géré par Plaine Commune Energie, filiale à 100 % d’ENGIE Solutions, va s’étendre au futur Village des athlètes. Il sera alimenté par des énergies locales et renouvelables essentiellement issues de la géothermie superficielle (à une profondeur d’une centaine de mètres). Ce sont 11 puits qui vont être forés au sein du quartier pour utiliser l’énergie de la terre et la convertir en chaleur ou en froid. Les travaux de forage vont démarrer dès la fin de l’année 2020. ENGIE Solutions a conçu cette architecture énergétique sous l’impulsion du SMIREC (Syndicat Mixte des Réseaux d’Energie Calorifique) et de SOLIDEO, la SOciété de Livraison Des ouvrages Olympiques. L’énergie complémentaire à la géothermie proviendr du réseau de chaleur de Plaine Commune Energie est notamment issue de la chaleur du réseau de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), situé à proximité et lui-même majoritairement alimenté par des énergies locales et renouvelables. L’installation est conçue pour répondre aux besoins premiers et denses, de la période Paris 2024. Elle sera également dimensionnée pour la phase héritage, c’est-à-dire la période post-JOP avec une projection jusqu’en 2050.
Il y a 4 ans et 246 jours

Materials & Light #6

Pour sa 6e édition, le salon MATERIALS & LIGHT vous donne rendez-vous les 8 et 9 septembre au Carreau du Temple à Paris pour deux jours d'exposition et de conférences. LE SALON DES SOLUTIONS INNOVANTES POUR L’ARCHITECTURE   Materials & Light est un salon professionnel dédié aux produits innovants et aux nouveaux matériaux pour l’architecture, l’éclairage et l’aménagement intérieur. Il a pour objectif de valoriser le potentiel créatif des produits exposés et de favoriser...
Il y a 4 ans et 246 jours

20 000 euros d’aide à la rénovation pour les ménages de classe moyenne

Dans un entretien accordé au Parisien ce matin, Emmanuelle Wargon révèle la mise en... Cet article 20 000 euros d’aide à la rénovation pour les ménages de classe moyenne est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 247 jours

A Paris, 72 logements (+ crèche et commerces) signés ITAR

Participant au renouvellement urbain du boulevard Ney et de la porte de Clignancourt 5Paris XVIIIe), le nouveau bâtiment conçu par ITAR (Ingrid Taillendier Architectures) et livré en juillet 2020 opère une scission en deux volumes reliés par un socle commun occupé par la crèche. Pour un coût de 9,9 M€ HT, compter au programme (5 200 m² […] L’article A Paris, 72 logements (+ crèche et commerces) signés ITAR est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 247 jours

Coup d'œil sur Chapelle international (Paris, XVIIIe arr.)

  Coup d'œil sur l'aménagement du quartier Chapelle international dans le XVIIIe arrondissement de Paris, conçu par l'agence AUC associée au paysagiste belge, Bas Smets, ainsi que sur les bâtiments qui en émergent, imaginés par les architectes Ignacio Prego, Brigitte Métra ou encore les agences TOA, Brenac & Gronzalez et […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 247 jours

Partenariat renouvelé entre l’EFB et l’ESTP pour 5 ans

L’EFB et l’ESTP Paris viennent de prolonger leur coopération jusqu’en 2024. [©EFB/ESTP Paris] En 2014, la fondation Ecole Française du Béton (EFB) a créé la chaire Ingénierie des bétons (IdB). Ceci, en partenariat avec l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (ESTP Paris). L’idée est de suivre et d’accompagner les évolutions en lien avec ce matériau. Après cinq années d’une collaboration fructueuse, les deux parties viennent d’acter la prolongation de leur coopération jusqu’en2024. La chaire IdB a pour mission majeure d’impulser une réflexion croisée entre le secteur industriel et le secteur académique de la construction et du génie civil. Pour répondre à cet enjeu, des moyens importants ont été mis en place. Et les premiers résultats concrets ont vu le jour. Malgré la période de confinement, la chaire Ingénierie des bétons a plus que jamais révélé sa valeur. Les projets qui avaient débuté avant le confinement ont pu se poursuivre. Et des travaux très prometteurs ont même vu le jour ou sont encore en cours.   Les effets “positifs” du confinement… L’objet de la chaire IdB est de comprendre et de suivre les évolutions technologiques en lien avec le béton. Ainsi, elle permet à l’ESTP Paris de proposer une formation à jour sur les matériaux cimentaires. Mais aussi les systèmes constructifs innovants et les nouveaux métiers associés.   Plutôt que d’être un frein à son développement, les quelques semaines de confinement ont permis à la chaire Ingénierie des bétons de prendre une nouvelle dimension. Ce nouveau rythme a permis aux étudiants en master et doctorants de redécouvrir le b.a.-ba de la recherche scientifique. C’est-à-dire le temps… basé sur de la recherche et de l’analyse bibliographique. La leçon tirée du confinement ? « Aller encore plus loin ! »De plus, l’EFB a pu tester ses premières conférences en distanciel.  Faits marquants de cette collaboration Les cinq premières années de la collaboration entre les deux parties ont permis la construction d’un laboratoire de 280 m2, situé dans le nouveau bâtiment Louis Vicat sur le site de l’ESTP à Cachan (94). Ainsi que la rénovation de l’unité dédiée aux ciments et mortiers (200 m2). La chaire IdB s’appuie dorénavant sur des laboratoires modernes où élèves, chercheurs et entreprises se côtoient. On retiendra aussi des projets d’innovation pédagogique. Ainsi, près de 300 élèves du campus de l’ESTP Paris ont œuvré en équipe de 6 à 7 étudiants, encadrées par deux coachs (enseignants, architectes, industriels). Ceci, afin de présenter des projets mêlant différents axes de développement. Comme le bâtiment intelligent, l’innovation, le réemploi, l’économie circulaire ou l’image du béton. Les meilleurs d’entre eux défendent les couleurs de l’ESTP Paris au concours “Les Génies de la construction”. Plusieurs thèses ont aussi été menées. Enfin, diverses publications sont issues des travaux de la chaire Ingénierie des bétons. Cette dernière a, par ailleurs, participé à trois projets nationaux d’envergure : Recybéton, Perfdub et FastCarb. La prolongation jusqu’en 2024 de ce partenariat permettra à l’EFB et à l’ESTP Paris augure de belles perspectives.
Il y a 4 ans et 247 jours

Coup d'œil sur Chapelle international #5: une proue de verre et d'acier, par Brigitte Métra

Le CAUE du Val-de-Marne lance la première édition d'un palmarès valorisant l'habitat individuel dans le département. Architecte ou commanditaire d'un projet réalisé entre le 1er janvier 2013 et le 30 juin 2019 (construction neuve, réhabilitation, extension, surélévation), sont invités à proposer […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 249 jours

A Paris, sept logements signés Lambert.Lénack

L’agence Lambert.Lénack (Adrien Lambert et Etienne Lénack) a livré en janvier 2020, rue Brancion à Paris (XVe) pour le compte de la régie immobilière de la ville de Paris, un « immeuble panoramique » de 630m² (1.5 M€) comptant sept logements et commerce. Communiqué. « Ce projet d’immeuble est inspiré par sa situation exceptionnelle au bord du parc […] L’article A Paris, sept logements signés Lambert.Lénack est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 249 jours

Le partenariat entre l’École Française du Béton et l’ESTP Paris prolongé de 5 ans

L’EFB a créé en partenariat avec l’ESTP Paris, en 2014, la Chaire Ingénierie des Bétons afin de suivre et accompagner les évolutions en lien avec ce matériau. Après cinq années d’une collaboration fructueuse, les deux parties viennent d’acter la prolongation de leur coopération jusqu’en 2024.
Il y a 4 ans et 249 jours

Jean Castex annonce 100 millions d'euros pour inciter à l'embauche des personnes handicapées

"La relance du pays doit être une relance de toute la communauté nationale, et en particulier nous devons faire l'effort spécifique pour ceux qui pourraient rencontrer des difficultés particulières", a expliqué le chef du gouvernement, qui s'exprimait à Paris en clôture des premières universités d'été du Conseil national consultatif des personnes handicapées.L'aide sera de 4.000 euros, accordée pour le recrutement - en CDI ou CDD de plus de 3 mois, et pour un salaire équivalent à deux SMIC maximum - d'un salarié ayant la reconnaissance de travailleur handicapé.Applicable aux contrats de travail signés entre le 1er septembre 2020 et le 28 février 2021, l'aide, qui s'inscrit dans le cadre du plan de relance attendu pour le 3 septembre, sera versée par tranche trimestrielle sur une période d'un an.Au total, quelque 30.000 personnes en situation de handicap pourraient bénéficier de ce dispositif, a souligné auprès de l'AFP la secrétaire d'Etat chargée du dossier, Sophie Cluzel."Baisser le coût du travail, c'est indispensable pour les employeurs", a-t-elle assuré, convaincue que cette mesure serait "très incitative"."Il était important de lever cette barrière d'âge", afin de "mettre le pied à l'étrier" des demandeurs d'emploi en situation de handicap, a-t-elle affirmé.Juste avant la crise épidémique, le gouvernement s'était félicité de chiffres encourageants concernant l'emploi des personnes handicapées: le nombre de salariés handicapés au chômage était descendu sous la barre symbolique des 500.000 fin 2019.Le taux de chômage des personnes handicapées a baissé d'un point en un an, de 17% en 2018 à 16% en 2019, mais reste donc environ deux fois plus élevé que celui de la population active en général.M. Castex, qui s'exprimait muni d'un masque transparent - permettant la lecture labiale par les personnes sourdes et malentendantes -, a par ailleurs annoncé que tous ses discours publics seraient désormais traduits en langue des signes.Le gouvernement doit être d'avantage attentif à ce que sa communication soit accessible aux personnes handicapées, a-t-il convenu, ajoutant: "pour que cela s'accélère, je vais commencer par moi-même".Parmi les types de masques qui pourraient être prochainement recommandés par les pouvoirs publics dans une circulaire officielle, les masques transparents seront mentionnés, car ils sont "très respectueux à l'égard des personnes en situation de handicap", a ajouté le Premier ministre.
Il y a 4 ans et 250 jours

Action Logement et Axa s'associent pour créer des milliers de logements

L'organisme Action Logement et la filiale immobilière de l'assureur Axa vont s'associer pour créer près de 20.000 nouveaux logements dans Paris et sa région au cours des dix prochaines années.
Il y a 4 ans et 250 jours

Les loyers parisiens ont poursuivi leur hausse l'an dernier, malgré le retour du plafonnement

L'an dernier, les loyers privés ont augmenté de 1,8% dans la capitale française, contre 1,7% un an plus tôt, selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), organisme chargé d'évaluer les effets de mesures publiques d'encadrement des loyers.Cette très légère accélération est, a priori, contre-intuitive, puisque la ville de Paris a réintroduit en cours d'année 2019 le plafonnement des loyers, qui avait été annulé par la justice un an et demi plus tôt.Mais en réalité, cette mesure est sans grande conséquence pour nombre de locataires parisiens, en gros tous ceux qui renouvellent leur bail dans le même appartement.Dans ce cas-là, l'évolution de leur loyer est déjà très encadrée car elle doit, pour l'essentiel, suivre un indice de référence des loyers (IRL). Or celui-ci a légèrement progressé, suivant l'inflation.Plus parlante, l'évolution des loyers à la "relocation", c'est-à-dire quand un logement accueille un nouveau locataire, témoigne, elle, d'une moindre hausse qu'en 2018. Elle s'est établie en 2019 à 3,4%, contre 4,1% l'année précédente."On peut voir dans ce résultat l'effet modérateur de l'encadrement des loyers de nouveau appliqué depuis le 1er juillet 2019", avance l'Olap, en référence au plafonnement.L'organisme dresse également un tableau de l'évolution des loyers dans toute l'agglomération parisienne, soit aussi notamment les départements limitrophes des Hauts-de-Seine (92), de Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94).Sur l'ensemble de l'agglomération, les loyers ont progressé de 1,7% l'an dernier (contre 1,5% en 2018) et de 3,5% pour les seuls logements accueillant de nouveaux locataires - contre 3,6% un an plus tôt.
Il y a 4 ans et 250 jours

Muuuz vous invite au salon Materials & Light les 8 et 9 septembre !

Pour sa 6e édition, le salon MATERIALS & LIGHT vous donne rendez-vous les 8 et 9 septembre dans le cadre exceptionnel du Carreau du Temple à Paris pour deux jours d'exposition et de conférences dédiés aux solutions innovantes pour l'architecture. Materials & Light est un salon professionnel dédié aux produits et matériaux innovants pour l’architecture, l’agencement, l’éclairage et l’aménagement de l’espace public.Organisé par le magazine d’a, l’événement s’adresse en priorité aux architectes et designers mais plus largement à tous les professionnels impliqués dans le choix des produits et des matériaux.A la fois source d’inspiration, outil de veille et rendez-vous de networking, Muuuz vous recommande ce salon, à la fois instructif et festif, qui est devenu en quelques années un salon de référence pour la prescription.Parmi les exposants présents : AMBIANCE LUMIERE, ACTIVSKEEN, ADESOL, AGROB BUCHTAL, ARCH, BEGA, BOULENGER, CADAP, CLAREO, CNDB / CLUB OUI AU BOIS, COSENTINO, CUPA PIZARRAS, EURO-SHELTER, EVERLITE CONCEPT, GEBERIT, GHM-ECLATEC, HUBLER, IMAGE, INTENSION, LED's CHAT, LIGEO , MAILLE METAL DESIGN, MARVALWAY, MINERAL EXPERTISE, NEOLIFE, NOWATT LIGHTING, OOTI, PERFORMANCE IN LIGHTING, PLACOPLATRE, POLY-PAC, PRO URBA, PROGRESS ECO, RAGNI, WOODS LINES, SIKA, SINEU GRAFF, SOLARLUX, SOLUTINOX, SVF, TECHNILUM, TERREAL, TTM ROSSI, USM, VALMONT…Conférences, workshops, soirées… le salon propose un programme d’animations particulièrement riche.Voir le programme > https://ml.darchitectures.com/programme/vue-d-ensemble.htmlPour vous inscrire, cliquez ici > https://ml.darchitectures.com/visiter.htmlLes horaires : le salon vous accueille mardi 8 septembre de 14h-19h et mercredi 9 septembre de 11h à 19h.L’adresse : Le Carreau du Temple – 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris.--Voir la vidéo de présentation > https://youtu.be/jmxTv5h3x_k La Rédaction
Il y a 4 ans et 251 jours

Michel Charpentier : A la fois bestiaire et corps refigurés

Retrouvez cet article dans le n° 88 de Béton[s] le Magazine. Michel Charpentier considère qu’il doit entrer dans la peau du personnage. Celle de ses sculptures. Peaux plissées, gonflées, tordues, formes déformées, participent à une vision grotesque, voire surréaliste. [©Clovis Prévost/clovis.prevost@wanadoo.fr] Né en 1927, Michel Charpentier a toujours aimé prendre l’académisme à rebours. Dans l’abstraction des années 1950-1960, il se fait figuratif. Il réalise des sculptures de grands corps debout et donne libre cours à un bestiaire bien particulier, emprunts parfois de Surréalisme. Après un bref passage à l’Ecole Boulle, c’est à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris que tout commence avec, dans l’atelier de gravure en médaille, l’apprentissage du dessin et du bas-relief. Et, à Rome, qu’il découvre la possibilité de faire de la sculpture avec du béton qui va devenir son matériau de prédilection. « Une fois lauréat du Prix de Rome, je suis parti dans la Ville éternelle pour un séjour de trois ans à la Villa Médicis. J’ai été fasciné par les échantillons de ciment que les maçons romains laissaient après eux. Je leur ai demandé comment ils fabriquaient cette matière blanche pareille à du yaourt. Ils m’ont donné leur recette : chaux, poudre de pouzzolane, sable, eau et colorant. J’ai acheté à mon tour du ciment et fait mes mélanges. Durant l’exposition de fin d’année à la Villa Médicis, mes premières sculptures représentaient une Chèvre pétrie d’archaïsme. Et un Cheval qui s’apparente aux fameux petits chevaux des tombes étrusques de Tarquinia, haut de 1,20 m. Jean Cocteau qui vint au vernissage, trouva ça “fantastique” et m’encouragea à poursuivre sur cette voie. » C’est ici que débuteCet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 251 jours

Le Medef demande plus de "souplesse" concernant l'obligation du port du masque en entreprise

Le nouveau protocole sanitaire dans les entreprises en cette rentrée devra laisser "un peu de souplesse aux entreprises", a-t-il affirmé en ouverture de l'Université d'été du Medef, baptisée cette année "Renaissance des entreprises de France", à l'hippodrome de Longchamp dans l'ouest de Paris.Il a toutefois convenu que "tout est préférable au reconfinement" du point de vue de la relance de l'économie et de la reprise de l'activité des entreprises.Arrivé sur scène au son du tube "I will survive" de Gloria Gaynor, le patron du Medef a affirmé vouloir transmettre un message "d'optimisme" en cette rentrée marquée par un regain de contaminations sur le front de l'épidémie de Covid-19.Maintenir cet événement annuel, c'est "envoyer un message à nos salariés et à nos concitoyens: oui le Covid-19 est là, mais on peut, mais on doit se réunir, on doit continuer à consommer, à produire, bref à vivre", a-t-il estimé.Devant le Premier ministre Jean Castex qui prenait la parole après lui, il a appelé le gouvernement à poursuivre le soutien aux entreprises et aux salariés.Indiquant qu'il restait encore "2 millions de salariés" au chômage partiel, il a notamment jugé qu"'il faudra être financièrement bienveillant pour eux" dans les mois qui viennent.Devant un public de chefs d'entreprises réduit pour cause d'épidémie, le patron du Medef a aussi réitéré son appel à rouvrir le débat sur le temps de travail, après avoir déjà suscité un tollé en évoquant ce sujet durant le confinement."Je pense qu'il faudra rouvrir le débat" lorsque reprendront les négociations sur la réforme des retraites, c'est-à-dire "pas maintenant", mais "pas non plus en 2022", a-t-il affirmé."La richesse d'un pays c'est la quantité de travail par individu multipliée par le nombre de gens qui travaillent. Tout le reste c'est de l'idéologie", a-t-il martelé, estimant que les pays du nord de l'Europe "nous demanderont des comptes sur les réformes"."On a une priorité, c'est l'emploi", a répondu Elisabeth Borne, la ministre du Travail, interrogée à propos de la demande du patron du Medef sur le temps de travail, lors d'un déplacement sur un site d'Engie, à la Défense (Hauts-de-Seine), où elle a fait le point sur le protocole de déconfinement."On est dans un contexte d'épidémie qui s'accélère ces dernières semaines", a-t-elle encore déclaré pour défendre l'obligation du port du masque en entreprise. "Evidemment, on souhaite aussi appliquer des règles de bon sens et pouvoir, le cas échéant, trouver des exceptions, quand on est très peu nombreux dans un très grand espace, par exemple", a-t-elle ajouté."On a ressaisi le Haut conseil de la santé publique et on attend d'ici vendredi la réponse sur les cas particuliers qui permettront de ne pas avoir un masque, au-delà du bureau individuel. En fonction de son retour, on finalisera le nouveau protocole avec les partenaires sociaux qui sera mis en ligne lundi", pour une application à partir du 1er septembre, a-t-elle précisé.
Il y a 4 ans et 252 jours

Paris : Une crèche de chêne et de béton

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Un habillage en bois enveloppe le bâtiment sur toute sa hauteur, lui conférant son uniformité et son relief. [©ACPresse] La parcelle est minuscule. Elle est même le fruit d’un assemblage complexe. La réunion de deux espaces mitoyens : l’un appartenant à une opération de logements et l’autre, à un Espace Vert Protégé. Ce dernier “emprunt” est restitué au sein du projet. Conçu par l’architecte Jean Bocabeille, l’équipement n’est autre qu’une crèche familiale et multi-accueils de 139 places. Sise rue de la Justice, à Paris, dans le XXe arrondissement. Il est réalisé dans un contexte métropolitain où le foncier est rare. D’où cette optimisation de surfaces pour permettre la construction.  Maître d’ouvrage, la Ville de Paris a imposé une Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 252 jours

Les bétons se font archi-beaux. Dossier

Retrouvez ce dossier dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Sommet de la façade principale de la crèche de la rue de la Justice, à Paris. Jean Bocabeille, architecte. [©ACPresse] Le béton reste le matériau le plus utilisé en construction. Il est avant tout choisi pour ses capacités structurelles. Mais rien n’interdit de mettre en valeur ses qualités esthétiques. L’architecte l’a compris depuis bien longtemps, ne se privant pas de montrer la matière telle qu’elle est ou telle qu’il l’a voulu. Le béton devient lisse ou se texture. Il affiche un gris naturel, vire au blanc ou se teinte. Il imite la pierre, empreinte au bois ses veines. Il s’affirme par sa masse ou se fait oublier en se transformant en dentelles.  L’architecte a le choix et peut compter sur des compétences. Celles des entreprises de BTP qui savent répondre à ses attentes. Celles des fournisseurs, qui savent proposer le bon béton pour le bon usage. Il peut préférer le coulé en place car « cette méthodologie nous fait entrer dans l’univers de la sculpture. […] Le coulé en place est une technique de samouraï, une noblesse absolue1 », comme le résume l’architecte Giovanni Lelli. A contrario, l’architecte peut se tourner vers la préfabrication, apte à offrir des aspects de finition particulière ou à maîtriser la réalisation de pièces complexes et sur mesure.  Il n’y a pas de bonne ou mauvaise école. Il y a seulement une réponse à un besoin spécifique, à un instant donné, à un coût défini et selon une méthodologie choisie.  Les 19 pages qui constituent le présent dossier “En couverture” cherche à montrer l’utilisation du béton dans l’architecture, à travers plusieurs reportages. Le coulé en place qui côtoie le béton industrialisé, pour le plus grand plaisir des yeux. Puis, un panorama des fournisseurs (BPE et préfabricants) détaille une partie de l’offre actuelle de la filière béton. Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Sommaire du dossier Viry-Châtillon : Béton matricé pour quartier enclavé Paris : Une crèche de chêne et de béton Nantes : Un subtil travail autour des bétons Beauvais : Un théâtre de blanc vêtu Le who’s who des beaux bétons 1Citation extraite de l’interview de Giovanni Lelli, parue dans le hors-série n° 23 de Béton[s] le Magazine, paru en début d’année. A lire aussi sur notre en cliquant ici.
Il y a 4 ans et 252 jours

Rudy Ricciotti à Paris pour son dernier livre

Rudy Ricciotti sera à Paris du 14 au 16 septembre 2020, pour la sortie de son livre “Le béton en garde à vue”. Un... Cet article Rudy Ricciotti à Paris pour son dernier livre est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 253 jours

CarréSol Éditions x Pierre Gonalons : L'Art du Bois Brûlé, Regards Croisés

À l’occasion de la Paris Design Week 2020, les Éditions CarréSol invitent le designer et architecte d’intérieur français Pierre Gonalons à partager sa vision de l’Art du Bois Brûlé. Rendez-vous le jeudi 10 septembre. Réservé à la presse spécialisée, aux architectes et aux designers, l’événement « L'Art du Bois Brûlé, Regards Croisés » – une conférence et un workshop, suivis d’un cocktail – se tiendra au 29 rue du Louvre dans le deuxième arrondissement, le jeudi 10 septembre à 18 heures. Dans le cadre de cette rencontre inédite, les Éditions CarréSol présenteront leur collection de parquets et panneaux muraux « Les Bois Brûlés », Pierre Gonalons partagera son regard sur la technique ancestrale du Shou Sugi Ban et son apport à la création et au design, puis leurs artisans brûleurs proposeront une démonstration de la technique de brûlage du bois et animeront un workshop auquel les invités pourront prendre part.En puisant leur inspiration dans les valeurs du Wabi-Sabi, les Éditions CarréSol ont conçu une collection de parquets et panneaux muraux avec leurs artisans brûleurs de bois au sein de leur atelier. La collection « Les Bois Brûlés » se démarque par sa patine si particulière ainsi que par ses infinies variations de reflets et de finitions conférées par le brûlage. Tout au long de la Paris Design Week 2020, les Éditions CarréSol seront heureuses de présenter au grand public cette collection ainsi que leur ligne de brûlage du bois, qui sera exceptionnellement déplacée dans leur flagship de la rue du Louvre à cette occasion. Pour en savoir plus, visitez le site des Éditions CarréSol et celui de Pierre Gonalons. Pour participer à l’événement, vous devez vous inscrire sur la billetterie en ligne ou contacter Marie-Angèle Muraccioli par email à contact@carresol-parquet.com. Visuels : © Éditions CarréSolLa Rédaction
Il y a 4 ans et 253 jours

Au cœur des quartiers populaires, les terrains de sport urbains sèment la discorde

A la cité des Raguenets à Saint-Gratien (Val-d'Oise), le city-stade de La Bombonera, du nom du stade mythique de Buenos Aires, ne vibre plus depuis le 29 mai sur décision de la mairie. Des blocs de béton ont été installés sur le terrain et la pelouse synthétique a été arrachée."A 7h du matin, des pelleteuses ont débarqué dans la cité et ils ont rasé le terrain, sans qu'il y ait d'affichage municipal. C'est un acte de vandalisme", juge Zaki Diop, un habitant du quartier.Pour ce consultant, la suppression du terrain "est plus qu'une punition. On sort de deux mois de confinement, ça a été dur pour tout le monde et on vous enlève l'un des rares espaces pour s'aérer l'esprit".Le city-stade, "c'est un lieu d'échanges (...) On parle de nos problèmes.Le terrain va avec la vie du quartier, il a traversé les générations, des joueurs pro sont sortis de ce terrain. C'est notre patrimoine", clame Zaki Diop qui, avec plusieurs habitants, a déposé une requête au tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour contester la décision de la municipalité (LR).La mairie affirme vouloir éviter la tenue de "tournois clandestins" avec des "centaines" de joueurs qui "s'approprient l'espace public", engendrant "des nuisances pour les habitants"."Il suffisait de dire : vous avez fait trop de bruit", estime Malika Schiff dont les quatre garçons profitaient du terrain. Depuis, "les jeunes filles et garçons tournent en rond", explique la maman qui réside dans la cité depuis 1978.Pour Kacim Joly, 19 ans, amateur de ballon rond, "c'est mieux que les jeunes fassent du foot plutôt qu'ils traînent dans la rue".Selon une source policière, "ce terrain ne posait pas de problème si ce n'est quelques nuisances sonores mais de là à le détruire nous n'étions pas favorables"."De manière générale, les city-stades ne sont pas des lieux qui attirent particulièrement notre attention. Il peut y avoir des jeunes qui fument (de la drogue) mais actuellement ce ne sont pas des points de deal", poursuit cette source."Vitrine des quartiers"A Paris, dans le XVIIIe arrondissement, près de Montmartre, c'est la création d'un city-stade en 2018 qui suscite des remous."Le très joli jardin d'enfants a vu son bloc de jeux rasé au profit d'une cage de football grillagée, excluante pour les petits et les moyens", accuse Anne Thoumieux, habitante du quartier qui a lancé une pétition: "non au 100% foot!".Vidéos et photos à l'appui, elle dénonce le "mésusage de l'équipement" avec "des jeunes adultes qui font des parties de foot nocturnes" mais aussi "les problèmes de drogue".En contre-attaque, l'ancien joueur du PSG Vikash Dhorasso, ex-candidat aux municipales à Paris sur une liste LFI, a également lancé sa pétition: "touche pas à mon stade-city".Pour l'ancien Bleu, il s'agit "d'un espace de vie et de lien social" dans "un quartier gentrifié" qui "ne propose plus que de la consommation comme loisirs"."On nous parle de boboïsation alors qu'on se bat pour le retour de toboggans. A cause du city-stade, de mixité il n'y en a plus du tout notamment entre les filles et garçons", rétorque Mme Thoumieux.Prise entre deux feux, la mairie cherche un nouvel emplacement pour le mini-stade.A La Courneuve, Pantin ou encore Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), l'installation des city-stades se fait dans la concertation et les mairies soutiennent les habitants dans l'organisation de tournois "vitrine des quartiers".Ainsi, au coeur de la cité des 3.000 à Aulnay et avec le soutien du maire LR Bruno Beschizza qui fournit masques et gradins, se tient sur trois semaines la deuxième édition de la "CAN des quartiers", inspirée de la Coupe d'Afrique des nations.La rencontre du jour, France-Guinée, affiche complet (200 places) et l'ambiance est électrique, digne d'une compétition professionnelle.Cet événement, "c'est des petites vacances d'été post confinement parce qu'aujourd'hui on est tous bloqué ici", explique "micro3KS", co-organisateur de la compétition.
Il y a 4 ans et 253 jours

Cement Lab : Agrégateur d’innovations

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Les rendez-vous du Cement Lab donnent la possibilité aux start-up de présenter leurs solutions devant un parterre d’industriels et d’entreprises. [ACPresse] Née en 2018, dans la continuité du symposium fêtant le bicentenaire de l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat, la plate-forme Cement Lab a plusieurs vocations. Tout d’abord, l’acculturation, c’est-à-dire l’échange d’idées pour permettre à chacun de regarder au-delà de son champ habituel. Le Cement Lab est aussi un lieu de rencontres avec d’autres acteurs, de la construction bien entendu, mais aussi issus de secteurs connexes. Le fil conducteur est d’élargir le spectre de l’information, qui permet de répondre aux enjeux de la transition numérique, énergétique et du développement durable. On parle aussi de recyclage, d’économie circulaire Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 257 jours

La foncière Unibail-Rodamco-Westfield continue son plongeon boursier, perdant 20% en une semaine

La valeur de l'action est descendue jusqu'à 35,92 euros vers 13H40 (11H40GMT) mercredi. Elle s'est un peu reprise depuis, à 36,89 euros, en baisse de 4,82% dans un marché en petite hausse.Depuis le début de l'année, Unibail-Rodamco-Westfield a perdu 73,77% de sa valorisation boursière. Elle n'était pas passée sous la barre des 40 euros, même pendant le confinement, mais depuis le 11 août, elle a cédé 23%.La résurgence des nouveaux cas de Covid-19 en Europe pèse notamment sur le groupe en raison de l'instauration progressive de nouvelles mesures de restrictions par les gouvernements.Spécialiste des centres commerciaux, le groupe avait déjà énormément souffert de la première vague de confinement. "Beaucoup de magasins n'ont pas rouvert ou n'ont rouvert que partiellement" dans les galeries marchandes, relève auprès de l'AFP Thierry Claudé, gérant chez Kiplink Finance.Dans une note consacrée à l'immobilier commercial au début du mois d'août, John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud, notait que "le commerce de détail de produits non alimentaires et la restauration-hôtellerie sont les plus lourdement affectés par les restrictions imposées par les gouvernements. Pour les propriétaires, des manques à gagner dus à des faillites (de commerçants locataires) sont possibles".Ce contexte difficile vient s'ajouter à un secteur "déjà en difficulté" avant la crise et marqué par "un mouvement de concentration", détaille M. Claudé.En juin 2018, le groupe Unibail-Rodamco avait racheté le géant anglo-saxon Westfield pour plus de 20 milliards d'euros.Dans un communiqué dimanche, la foncière avait dû réagir à "des rumeurs de marché" sur "une éventuelle augmentation de capital", sans en écarter la possibilité. Elle avait affirmé qu'aucune décision n'a encore été prise sur des "options supplémentaires de réduction de l'endettement" en plus de cessions d'actifs, à hauteur de "4 milliards ces deux prochaines années"."Tout le secteur est en difficulté", ajoute M. Claudé. Sur la place parisienne, Klepierre a perdu près de 60% depuis le 1er janvier et Mercialys près de 55%.
Il y a 4 ans et 258 jours

La Caisse des dépôts continue d'acquérir des logements privés

INVESTISSEMENT. Dans le cadre de sa gestion d'actifs, la Caisse des dépôts a acquis un immeuble de 92 logements libres à Asnières, commune de la première couronne parisienne. Objectif principal : une "forte création de valeur".