Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Résultats de recherche pour paris

(24668 résultats)
Il y a 4 ans et 256 jours

CarréSol Éditions x Pierre Gonalons : L'Art du Bois Brûlé, Regards Croisés

À l’occasion de la Paris Design Week 2020, les Éditions CarréSol invitent le designer et architecte d’intérieur français Pierre Gonalons à partager sa vision de l’Art du Bois Brûlé. Rendez-vous le jeudi 10 septembre. Réservé à la presse spécialisée, aux architectes et aux designers, l’événement « L'Art du Bois Brûlé, Regards Croisés » – une conférence et un workshop, suivis d’un cocktail – se tiendra au 29 rue du Louvre dans le deuxième arrondissement, le jeudi 10 septembre à 18 heures. Dans le cadre de cette rencontre inédite, les Éditions CarréSol présenteront leur collection de parquets et panneaux muraux « Les Bois Brûlés », Pierre Gonalons partagera son regard sur la technique ancestrale du Shou Sugi Ban et son apport à la création et au design, puis leurs artisans brûleurs proposeront une démonstration de la technique de brûlage du bois et animeront un workshop auquel les invités pourront prendre part.En puisant leur inspiration dans les valeurs du Wabi-Sabi, les Éditions CarréSol ont conçu une collection de parquets et panneaux muraux avec leurs artisans brûleurs de bois au sein de leur atelier. La collection « Les Bois Brûlés » se démarque par sa patine si particulière ainsi que par ses infinies variations de reflets et de finitions conférées par le brûlage. Tout au long de la Paris Design Week 2020, les Éditions CarréSol seront heureuses de présenter au grand public cette collection ainsi que leur ligne de brûlage du bois, qui sera exceptionnellement déplacée dans leur flagship de la rue du Louvre à cette occasion. Pour en savoir plus, visitez le site des Éditions CarréSol et celui de Pierre Gonalons. Pour participer à l’événement, vous devez vous inscrire sur la billetterie en ligne ou contacter Marie-Angèle Muraccioli par email à contact@carresol-parquet.com. Visuels : © Éditions CarréSolLa Rédaction
Il y a 4 ans et 257 jours

Au cœur des quartiers populaires, les terrains de sport urbains sèment la discorde

A la cité des Raguenets à Saint-Gratien (Val-d'Oise), le city-stade de La Bombonera, du nom du stade mythique de Buenos Aires, ne vibre plus depuis le 29 mai sur décision de la mairie. Des blocs de béton ont été installés sur le terrain et la pelouse synthétique a été arrachée."A 7h du matin, des pelleteuses ont débarqué dans la cité et ils ont rasé le terrain, sans qu'il y ait d'affichage municipal. C'est un acte de vandalisme", juge Zaki Diop, un habitant du quartier.Pour ce consultant, la suppression du terrain "est plus qu'une punition. On sort de deux mois de confinement, ça a été dur pour tout le monde et on vous enlève l'un des rares espaces pour s'aérer l'esprit".Le city-stade, "c'est un lieu d'échanges (...) On parle de nos problèmes.Le terrain va avec la vie du quartier, il a traversé les générations, des joueurs pro sont sortis de ce terrain. C'est notre patrimoine", clame Zaki Diop qui, avec plusieurs habitants, a déposé une requête au tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour contester la décision de la municipalité (LR).La mairie affirme vouloir éviter la tenue de "tournois clandestins" avec des "centaines" de joueurs qui "s'approprient l'espace public", engendrant "des nuisances pour les habitants"."Il suffisait de dire : vous avez fait trop de bruit", estime Malika Schiff dont les quatre garçons profitaient du terrain. Depuis, "les jeunes filles et garçons tournent en rond", explique la maman qui réside dans la cité depuis 1978.Pour Kacim Joly, 19 ans, amateur de ballon rond, "c'est mieux que les jeunes fassent du foot plutôt qu'ils traînent dans la rue".Selon une source policière, "ce terrain ne posait pas de problème si ce n'est quelques nuisances sonores mais de là à le détruire nous n'étions pas favorables"."De manière générale, les city-stades ne sont pas des lieux qui attirent particulièrement notre attention. Il peut y avoir des jeunes qui fument (de la drogue) mais actuellement ce ne sont pas des points de deal", poursuit cette source."Vitrine des quartiers"A Paris, dans le XVIIIe arrondissement, près de Montmartre, c'est la création d'un city-stade en 2018 qui suscite des remous."Le très joli jardin d'enfants a vu son bloc de jeux rasé au profit d'une cage de football grillagée, excluante pour les petits et les moyens", accuse Anne Thoumieux, habitante du quartier qui a lancé une pétition: "non au 100% foot!".Vidéos et photos à l'appui, elle dénonce le "mésusage de l'équipement" avec "des jeunes adultes qui font des parties de foot nocturnes" mais aussi "les problèmes de drogue".En contre-attaque, l'ancien joueur du PSG Vikash Dhorasso, ex-candidat aux municipales à Paris sur une liste LFI, a également lancé sa pétition: "touche pas à mon stade-city".Pour l'ancien Bleu, il s'agit "d'un espace de vie et de lien social" dans "un quartier gentrifié" qui "ne propose plus que de la consommation comme loisirs"."On nous parle de boboïsation alors qu'on se bat pour le retour de toboggans. A cause du city-stade, de mixité il n'y en a plus du tout notamment entre les filles et garçons", rétorque Mme Thoumieux.Prise entre deux feux, la mairie cherche un nouvel emplacement pour le mini-stade.A La Courneuve, Pantin ou encore Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), l'installation des city-stades se fait dans la concertation et les mairies soutiennent les habitants dans l'organisation de tournois "vitrine des quartiers".Ainsi, au coeur de la cité des 3.000 à Aulnay et avec le soutien du maire LR Bruno Beschizza qui fournit masques et gradins, se tient sur trois semaines la deuxième édition de la "CAN des quartiers", inspirée de la Coupe d'Afrique des nations.La rencontre du jour, France-Guinée, affiche complet (200 places) et l'ambiance est électrique, digne d'une compétition professionnelle.Cet événement, "c'est des petites vacances d'été post confinement parce qu'aujourd'hui on est tous bloqué ici", explique "micro3KS", co-organisateur de la compétition.
Il y a 4 ans et 257 jours

Cement Lab : Agrégateur d’innovations

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Les rendez-vous du Cement Lab donnent la possibilité aux start-up de présenter leurs solutions devant un parterre d’industriels et d’entreprises. [ACPresse] Née en 2018, dans la continuité du symposium fêtant le bicentenaire de l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat, la plate-forme Cement Lab a plusieurs vocations. Tout d’abord, l’acculturation, c’est-à-dire l’échange d’idées pour permettre à chacun de regarder au-delà de son champ habituel. Le Cement Lab est aussi un lieu de rencontres avec d’autres acteurs, de la construction bien entendu, mais aussi issus de secteurs connexes. Le fil conducteur est d’élargir le spectre de l’information, qui permet de répondre aux enjeux de la transition numérique, énergétique et du développement durable. On parle aussi de recyclage, d’économie circulaire Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 260 jours

La foncière Unibail-Rodamco-Westfield continue son plongeon boursier, perdant 20% en une semaine

La valeur de l'action est descendue jusqu'à 35,92 euros vers 13H40 (11H40GMT) mercredi. Elle s'est un peu reprise depuis, à 36,89 euros, en baisse de 4,82% dans un marché en petite hausse.Depuis le début de l'année, Unibail-Rodamco-Westfield a perdu 73,77% de sa valorisation boursière. Elle n'était pas passée sous la barre des 40 euros, même pendant le confinement, mais depuis le 11 août, elle a cédé 23%.La résurgence des nouveaux cas de Covid-19 en Europe pèse notamment sur le groupe en raison de l'instauration progressive de nouvelles mesures de restrictions par les gouvernements.Spécialiste des centres commerciaux, le groupe avait déjà énormément souffert de la première vague de confinement. "Beaucoup de magasins n'ont pas rouvert ou n'ont rouvert que partiellement" dans les galeries marchandes, relève auprès de l'AFP Thierry Claudé, gérant chez Kiplink Finance.Dans une note consacrée à l'immobilier commercial au début du mois d'août, John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud, notait que "le commerce de détail de produits non alimentaires et la restauration-hôtellerie sont les plus lourdement affectés par les restrictions imposées par les gouvernements. Pour les propriétaires, des manques à gagner dus à des faillites (de commerçants locataires) sont possibles".Ce contexte difficile vient s'ajouter à un secteur "déjà en difficulté" avant la crise et marqué par "un mouvement de concentration", détaille M. Claudé.En juin 2018, le groupe Unibail-Rodamco avait racheté le géant anglo-saxon Westfield pour plus de 20 milliards d'euros.Dans un communiqué dimanche, la foncière avait dû réagir à "des rumeurs de marché" sur "une éventuelle augmentation de capital", sans en écarter la possibilité. Elle avait affirmé qu'aucune décision n'a encore été prise sur des "options supplémentaires de réduction de l'endettement" en plus de cessions d'actifs, à hauteur de "4 milliards ces deux prochaines années"."Tout le secteur est en difficulté", ajoute M. Claudé. Sur la place parisienne, Klepierre a perdu près de 60% depuis le 1er janvier et Mercialys près de 55%.
Il y a 4 ans et 262 jours

La Caisse des dépôts continue d'acquérir des logements privés

INVESTISSEMENT. Dans le cadre de sa gestion d'actifs, la Caisse des dépôts a acquis un immeuble de 92 logements libres à Asnières, commune de la première couronne parisienne. Objectif principal : une "forte création de valeur".
Il y a 4 ans et 263 jours

Le salon Workspace Expo reporté du 30 mars au 1er avril 2021

Suite aux toutes dernières informations connues, l’épidémie progresse de nouveau malgré les diverses mesures locales supplémentaires notamment relatives au port du masque.D’après les données de Santé publique France, les contaminations sont à la hausse et le taux d’incidence grimpe, en particulier à Paris, où la forte densité de population est un facteur aggravant de circulation du virus. A cet égard, le comité scientifique alertait, dans son dernier rapport, que la France est « dans une situation fragile, avec une recrudescence de la circulation du virus » qui pourrait « basculer à tout moment dans un scénario moins contrôlé ».Le Premier ministre vient d’annoncer la prolongation, jusqu’au 30 octobre prochain, des mesures d’interdiction temporaires des rassemblements de plus de 5.000 personnes sauf dérogation préfectorale, qui devaient initialement expirer fin août.Compte tenu de ces informations récentes, Workspace Expo, toujours à l’écoute de ses exposants, a pris en compte leurs difficultés tant organisationnelles qu'économiques, et a décidé à leur demande de reporter le salon afin de leur permettre d'y participer. Dans ce contexte, Workspace Expo estime qu’il n’est plus envisageable de pouvoir assurer, pour un salon professionnel parisien de son importance, les conditions de rencontres d’affaires sereines et bénéfiques, de sécurité et de sûreté sanitaire, qu’il se doit d’offrir. Le salon est donc reporté au mois de mars 2021. Workspace Expo, conscient des enjeux relatifs à un marché en pleine mutation qui nécessitent une unité et une cohésion de tous les acteurs, facteurs essentiels pour la pérennité du secteur, a pris en compte ces données exceptionnelles. De nouvelles dates ont donc été étudiées avec la plus grande attention pour reporter le salon au moment le plus opportun pour les professionnels, en harmonie avec les cycles d’activité du secteur afin de leur assurer les meilleures conditions pour la reprise économique.Le salon Workspace Expo se tiendra du 30 mars au 1er avril 2021 dans le Pavillon 1 de la Porte de Versailles, à Paris.Par ailleurs, le prochain événement de la filière sera Workplace Meetings, le salon one to one de l’environnement de travail et des achats, manifestation complémentaire offrant de réelles opportunités de business. Il se déroulera à Cannes les 24, 25 et 26 novembre 2020.
Il y a 4 ans et 263 jours

Batiik Studio : Chez Amélie, l’Atelier

Batiik Studio a métamorphosé l’ancien atelier d’un artiste peintre en un appartement lumineux pour Amélie du Chalard. Situé au 8 rue Clauzel (9ème arrondissement) dans le même bâtiment que sa galerie Amélie, Maison d’art, ce triplex fait la démonstration d’une surprenante économie de moyens et met à l’honneur les œuvres acquises par la collectionneuse. Pour son appartement parisien, la galeriste Amélie du Chalard a souhaité valoriser la lumière et préserver le volume de l’ancien atelier. En collaborant une nouvelle fois avec Batiik Studio – l’agence d'architecture d'intérieur et de design fondée par Rebecca Benichou en 2014 –, elle a ainsi imaginé un espace minimaliste qui fait la part belle à sa collection personnelle d’œuvres et d’objets d’art. L’appartement est vaste – 140 mètres carrés répartis sur deux niveaux –, et articulé autour d’une pièce à vivre principale où la hauteur sous plafond est de 9 mètres. Sous la mezzanine où sont disposées la chambre, la salle de bains et le dressing, la salle de séjour accueille trois chambres et une cuisine ouverte sur un immense salon. Doté d’une grande verrière, celui-ci est le cœur de l’habitation. Bien que l’espace soit sobre par son all-over de blanc, bois, acier corten et cannage rendent plus intimiste et chaleureux sans pour autant prendre le dessus sur les nombreuses œuvres exposées. Un triplex sophistiqué qui fait la part belle à l’art. Pour en savoir plus, visitez le site de Batiik Studio.Photographies : © Giaime MeloniLa Rédaction
Il y a 4 ans et 263 jours

Airbnb veut lutter contre les soirées non autorisées dans ses logements

Concrètement, les Français âgés de moins de 25 ans "disposant de moins de trois commentaires positifs sur des séjours précédents" ne peuvent plus réserver de logement entier près de chez eux, selon un communiqué.Ils restent néanmoins autorisés à réserver n'importe quel type d'hébergement en dehors de cette zone et peuvent par ailleurs réserver des chambres, à défaut d'un logement entier.Les mêmes mesures sont mises en place à partir de vendredi au Royaume-Uni et en Espagne, a précisé Airbnb à l'AFP."Des premiers tests effectués aux Etats-Unis et au Canada ont montré une baisse significative du nombre de soirées non autorisées organisées par ces catégories d'utilisateurs après la mise en place de cette mesure", explique Airbnb, qui précise que "seuls 0,003% des séjours donnent lieu à des demandes de réparations importantes".Fin juillet, le quotidien Le Parisien avait relevé des excès répétés, jusqu'à des accusations de prostitution, dans deux locations Airbnb situées au Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, provoquant la fureur du voisinage."Comment savoir que (les jeunes fêtards) vont mettre un tel bazar?", se défendait dans le quotidien le propriétaire de ces logements. "Les critères de location d'Airbnb, la plateforme sur laquelle se font l'essentiel de mes locations, sont facilement contournables!""Nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour promouvoir les rapports de bon voisinage et nous espérons que cette nouvelle mesure ne laissera aucun doute sur le fait que les fêtes non autorisées n'ont pas leur place dans des logements proposés sur Airbnb", a expliqué jeudi soir le directeur des affaires publiques d'Airbnb pour la zone EMEA (Europe Moyen-Orient Afrique), Patrick Robinson, cité dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 263 jours

Abris voyageurs et abris bus nouvelle génération

Il existe différents types d’abri bus, dits aussi “abris voyageurs” ; des plus simples aux plus modernes, conçus par des designers ou des sociétés d’urbanisme orientées développement durable. Ouverts, fermés, en bois, béton, à technologie embarquée ou végétalisés, les abris bus sont très diversifiés.  Installer des abris voyageurs  Lorsque la question se pose d’installer des abris voyageurs, le choix doit se faire entre deux configurations :   l‘abri ouvert, dont les bardages sont transparents, le plus souvent constitués de verre ou de plastique ;  l‘abri fermé, dont les bardages sont opaques, constitués de bois ou de métal. Ce type d’abri protège mieux les voyageurs des éléments que l’abri ouvert.  Par ailleurs, l’installation d’abris voyageurs est soumise à réglementation et leur implantation ne peut se faire n’importe où. L’accès à un bus se faisant généralement par l’avant, l’abri voyageur devra être placé en tête de quai afin de faciliter la montée des voyageurs.  De même, le quai d’accès aux transports en commun devra répondre à des normes d’accessibilité spécifiques en termes de dimensionnement et de pente.  Végétalisés, technologiques : les nouveaux abris bus  Abris voyageurs végétalisés  Dans le contexte du réchauffement climatique et devant l’urgence de repositionner l’urbanisme pour concevoir des espaces urbains plus écologiques et replacer la nature au centre de ces espaces de vie, la Hollande a mis en place des abris bus végétalisés.   Depuis 2016, ce sont plus de 700 abris voyageurs aux toits couverts de verdure qui ont poussés comme des champignons dans les rues d’Utrecht, Rotterdam ou encore Apeldoorn.   Simples à installer et demandant peu d’entretien, ces abris bus végétalisés apportent comme principaux avantages un environnement visuellement plus agréable, ainsi qu’un geste de plus dans la lutte contre les îlots de chaleur urbain. En effet, en plein été, le toit d’un abri voyageurs en plastique ou en métal est jusqu’à 30°C plus chaud qu’un toit végétalisé.   Ces nouveaux modules d’abris bus offrent donc un confort supplémentaire aux voyageurs dans l’attente de leur moyen de transport.  Abris bus intelligents  Un pas de plus dans l’ère des smart cities est franchi, avec le développement parisien des abri bus dits “à haut niveau de service”. Écologiques et innovants, ces abris voyageurs sont équipés de mâts électroniques, de larges plans rétroéclairés, ou encore d’une annonce sonore sur demande et des numéros de lignes tactiles pour faciliter l’accessibilité des personnes malvoyantes.  Ces abris se veulent plus intuitifs dans la consultation des informations qu’ils prodiguent, telles que les informations en temps réel sur les horaires de passages des prochains bus et des messages sonores et visuels en cas de perturbation des lignes de bus.   Par ailleurs, leur aménagement est pensé en termes de confort usager : plus larges, ils comprennent davantage de places assises, dont certaines spécialement conçues pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite (PMR). Enfin, ces abris bus nouvelle génération s’intègrent parfaitement aux nouveaux usages et modes de consommation technologique, par leur équipement en chargeur de portable universel. 
Il y a 4 ans et 264 jours

Grand Paris Express : des ascenseurs KONE pour la ligne 15 sud

La Société du Grand Paris a retenu le groupe finlandais pour la fourniture et l’installation de plus de 70 ascenseurs sur une partie du tronçon sud de la ligne 15.
Il y a 4 ans et 264 jours

Paris-Saclay : l'EPA reprend un projet de bureaux abandonné par Kaufman & Broad

STRATÉGIE. Réflexions autour d'une filiale chargée des mobilités et parkings, d'une foncière commerciale, reprise en maîtrise d'ouvrage directe d'un projet de bureaux abandonné par Kaufman & Broad, mise à jour des bilans prévisionnels des Zac... le dernier conseil d'administration de Paris-Saclay a été riche en décisions structurantes pour l'avenir du secteur, qui continue son développement.
Il y a 4 ans et 264 jours

Réalisation d'une crèche unique en son genre dans le 20e arrondissement de Paris

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le numéro 21 rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris a accueilli une toute nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places sur près de 1.200 m² de surface de plancher. La réalisation est imposante et surprend par son architecture rassurante et lumineuse. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l'ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d'économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux.Un modèle de construction durable Le manque de place en structures collectives pour la garde de jeunes enfants est criant et généralisé à toutes les communes françaises. Paris est forcément en première ligne en raison d'une forte densité de population et du peu d'espaces encore disponibles pour abriter une crèche. Devant ces problématiques reconnues, la Mairie de Paris s'est fixée pour ambition la création d'une nouvelle crèche à double vocation d'accueil dans un espace contraint qu'il convient d'optimiser pour offrir un maximum de places et de confort aux occupants. En ligne avec ses engagements environnementaux, la Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de Paris, en qualité de maître d'ouvrage, a eu à cœur de penser un projet novateur sur le plan durable. C'est dans ce cadre qu'en 2017 était lancé un appel d'offres concernant la création d'une crèche multiaccueil, implantée rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris. Ce marché imposait à toutes les entreprises désireuses d'y répondre de proposer une construction à très haute qualité environnementale dans une enveloppe budgétaire ouverte aux économies et parfaitement maîtrisée.Compte-tenu du faible espace au sol vacant à l'angle de la rue de la Justice, le cabinet d'architecture a proposé l'édification d'un bâtiment tout en hauteur en R+4 d'environ 1.200 m², peu commun pour une crèche, recouvrant une partie de l'immeuble jouxtant la future crèche et un espace vert existant. Celui-ci a été complètement réintégré à l'intérieur même de la nouvelle construction. Cette proposition pragmatique permet de réaliser une réelle économie sur le foncier. En fonction de leurs âges, les enfants accueillis au sein de la crèche, seront répartis sur les différents étages par sections, les plus âgés occupant le dernier étage. Le sous-sol a été dévolu à l'implantation des équipements techniques et au stockage de produits employés au sein de la crèche. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l'aide d'éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d'origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l'ensemble du bâti et permettent de s'affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie.Application du principe de ParetoLa réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s'est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d'économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l'origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites.Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l'ensemble. Elle a également vocation à préserver l'intimité des enfants de l'extérieur et à apporter un confort l'été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales.Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L'angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l'ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l'immeuble. C'est un combo gagnant qui a été judicieusement adopté dans cette construction : optimisation des matériaux voués à la destruction = réduction des déchets = transformation + réutilisation de ces matériaux pour préserver les ressources et générer des économies. De surcroît, les attributs environnementaux de ce bâtiment lui confèrent des perspectives d'économie avantageuse sur les futures charges d'exploitation.Fiche d'identité du projetMaître d'ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de ParisAssistant MOA : InddigoArchitecte : Jean Bocabeille - BFV Architectes Assistant MOE : Bellastock et AGI2D BET technique : Berim BET acoustique : Vivie & Associés Entreprise générale : Spie batignolles boyer
Il y a 4 ans et 267 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux
Il y a 4 ans et 268 jours

La Simulation au service de la formation

La formation sur simulateur pour les opérateurs de constructionLes simulateurs d'équipement lourd représentent une avancée significative dans la façon dont les entreprises de construction peuvent fournir une formation rentable et sûre à leurs employés. En effet, il est désormais possible de réaliser des économies tout en réduisant les risques liés aux dangers potentiels, le tout en mettant l'accent sur la sécurité et en obtenant un excellent retour sur investissement.ST Engineering Antycip, revendeur exclusif en Europe du développeur de simulateurs de formation CM Labs, revient aujourd’hui en force avec la sortie du nouveau simulateur : Le Vortex Edge Max.Le Vortex Edge Max, un simulateur immersifAvec ses solutions de formations complètes basées sur la physique du monde réel, le Edge Max offre une technologie avancée et accessible aux entreprises qui souhaitent maximiser l'impact de la formation tout en maîtrisant les coûts.Le Vortex Edge Max est conçu pour une utilisation d'entrée de gamme, permettant aux stagiaires d'apprendre à utiliser des équipements de construction lourds, en toute sécurité.De l’évaluation des nouveaux stagiaires au perfectionnement des opérateurs expérimentésLe Edge Max s’inscrit dans une famille de plusieurs simulateurs : la gamme Vortex. Ces différentes plateformes de formation s'adaptent à tous les budgets et les besoins, les rendant idéales aussi bien pour les écoles de formations professionnelles que pour les entreprises. Les packs de formation comprennent des programmes d'apprentissage progressif et autoguidés sur une gamme complète pour tous les types d'équipements de levage et de terrassement. En effet, la formation par simulation a lieu hors site, mais elle reproduit avec précision des scénarios réels pour les opérateurs stagiaires, ceci permet alors d’éviter de monopoliser l’équipement, mais aussi de former sans craindre d’intempéries ou de pannes qui limiteraient la formation.Facile à transporter, à installer et à utiliser, une fois sorti de sa caisse d’expédition, le Vortex Edge Max est opérationnel en moins de 10 minutes. La Journée de la Simulation pour la ConstructionPour la seconde année consécutive, ST Engineering Antycip organise la Journée de la Simulation dédiée à la Construction, le 24 Septembre, près de Paris. Cette journée permettra de mettre en avant les nouveautés et meilleures pratiques en matière de formation basée sur la simulation pour l'industrie de la construction. Ce sera aussi l’opportunité pour ceux qui le souhaitent de tester le nouveau simulateur immersif.Pour en savoir ou vous inscrire : https://steantycip.com/events/construction-conference/
Il y a 4 ans et 268 jours

Comment faire baisser la température des villes "radiateurs" lors des canicules ?

"On a tous déjà ressenti le phénomène de chaleur quand on passe le soir le long d'un mur qui a été exposé au soleil toute la journée", note Didier Soulage, spécialiste de l'adaptation au changement climatique au centre d'études Cerema. "Il restitue la chaleur, comme un radiateur".A l'échelle d'une ville, avec une importante surface de sols artificialisés et un manque de végétation, le résultat peut être spectaculaire, avec parfois plusieurs degrés de plus que dans la campagne environnante.Et ce phénomène d'"ilots de chaleur urbains" est particulièrement marqué pendant les canicules, qui se multiplient avec le réchauffement de la planète, et en particulier la nuit.Mais les causes de ces bulles de chaleur sont connues, elles peuvent donc être combattues."Il y a trois types de solutions: vertes, bleues et grises" (végétation, eau et matériaux), résume Didier Soulage, qui plaide pour une "combinaison des trois".Dans les solutions "vertes", réintroduire de la végétation, planter des arbres permet de créer de l'ombrage, mais permet aussi l'évapotranspiration, capitale: lors de la photosynthèse, les végétaux restituent dans l'atmosphère l'eau puisée dans le sol.Mais "dans des villes très denses, très minéralisées, on ne peut pas planter des arbres partout, parce qu'il y a du béton, des réseaux sous-terrain, des problématiques de charge", souligne Elodie Grimoin, cofondatrice de la start-up Urban Canopee qui a imaginé une alternative.Une corolle légère en matériau composite, des plantes grimpantes qui recréent une canopée protégeant du soleil et un grand pot connecté qui sait quand arroser. "Notre solution est là pour végétaliser sans casser le sol, sans déstructurer le site en se posant en surface", assure Elodie Grimoin."Localement, cette corolle peut améliorer le confort thermique", poursuit Julien Cravero, doctorant à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées associée au projet.Ce qui est déjà positif pour le bien-être des riverains. Mais comme un arbre, pris isolément, ce n'est pas une solution miracle pour abaisser la température de la ville."Un arbre est comme un petit climatiseur, si vous l'installez sur une place, l'effet sur la température va être faible, et dilué, parce qu'il est à l'air libre", poursuit Julien Cravéro.Se passer de la clim ?En revanche, "on peut globalement rafraîchir la température de la ville" grâce à des stratégies "systématiques", assure Aude Lemonsu, chercheuse au centre de recherches de Météo-France.Création de parcs, murs végétalisés, apport d'eau, changement des matériaux de construction (plus clair pour renvoyer les rayons du soleil, plus poreux pour laisser passer l'eau) voire de la morphologie de la ville pour faire mieux circuler l'air... Le résultat "va dépendre de l'ampleur des aménagements mis en place", souligne la chercheuse, qui estime que l'impact peut être de l'ordre de "2 ou 3°C de rafraichissement dans la ville".Les types d'aménagements ne peuvent pas nécessairement être plaqués d'une ville à l'autre. "Les aménageurs ont une panoplie, c'est à eux de trouver les bons outils en fonction du devenir de chaque lieu", et d'anticiper, poursuit Julien Bigorgne, expert de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).Par exemple, quels arbres planter et où dans le contexte du réchauffement climatique. "Si je plante partout à Paris des marronniers, qui consomment beaucoup d'eau, est-ce qu'ils vont supporter les 30 prochaines années ?", lance-t-il.Quels que soient les aménagements mis en place, lors de périodes de chaleur extrêmes auxquelles se superpose l'effet d'ilot de chaleur urbain, il risque d'être difficile de maintenir à l'avenir des niveaux de températures acceptables en ville.Selon une étude publiée début juillet dans Environmental Research Letters, même une stratégie d'adaptation "ambitieuse" à Paris ne permettrait pas de réduire le "stress thermique" suffisamment pour éviter l'utilisation de la climatisation."Si la population veut maintenir son confort thermique pendant les canicules, il faut donc s'attendre à une utilisation généralisée de la clim à Paris et dans d'autres villes similaires", estiment les chercheurs français.Alors avec le cercle vicieux que représentent ces climatiseurs qui réchauffent l'air extérieur, les habitants des villes ne sont pas au bout de leur peine."Si globalement il fait plus chaud, en ville il fera plus chaud", commente Aude Lemonsu, qui a participé à l'étude. "Comme c'est là que se concentrent les populations et les activités économiques, ça peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé, et sur la société plus globalement".
Il y a 4 ans et 269 jours

Mapei : « Etre une marque qui compte »

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Christophe Jeauneau, directeur général de Mapei France. [©ACPresse] Où en est Mapei au niveau de son développement en France ? En 2019, Mapei France a réalisé un chiffre d’affaires de 101,3 M€ sur l’ensemble de ses activités. Ce chiffre est en forte progression, sachant que nous avions fini l’année 2018 à 93 M€. Aujourd’hui, nous proposons seize lignes de produits, réparties sur l’ensemble de nos clientèles cibles. Tout d’abord la distribution professionnelle, qui génère 50 % de notre activité. Puis, la distribution en Grandes surfaces de bricolage, qui compte pour 25 %. Les clientèles “adjuvants pour bétons”, “adjuvants pour ciments”, “produits pour travaux souterrains” et “sols industriels et décoratifs” se placent en 3e position et permettent de réaliser les derniers 25 %. Les mortiers constituent une ligne de produits vendue à plusieurs types de clientèles et réseaux de distribution. Je veux que Mapei soit une marque, qui compte dans le paysage du BTP en France.  Côté nouveautés, nous lançons deux gammes de ragréages de sols, l’une dédiée aux soliers, l’autre aux carreleurs. Et, durant le second semestre, une offre inédite de mortiers de réparation verra la jour… Vous avez ouvert un Mapei World, à Paris. Que vous apporte ce lieu ?  Durant l’année 2019, nous y avons organisé 115 évènements, réunissant plus de 800 personnes. Il s’agissait de rencontres thématiques Mapei, techniques, sportives ou artistiques, de réunions co-conduites par nos clients et partenaires, de rendez-vous collaboratifs ou encore de visites de prescription.  Grâce à Mapei World, nous sommes au cœur de Paris, près de nos clients, prescripteurs et des grands projets comme le Grand Paris, auquel nous participons. Mapei World est un lieu de vie, d’échanges et de formation.  Cette année, nous allons encore augmenter notre vitesse de croisière à travers des “afterworks” autour des sujets donnés, organisés chaque mois. Ainsi que des petits déjeuners sur des thématiques transversales pour partager la vision d’intervenants experts. Ceci, avec des partenaires, des clients, des prospects ou encore des architectes… Mapei s’est engagé dans la démarche Fret 21. Quelles sont les modifications que cela entraîne ? Cette démarche nous amène vers de nouvelles exigences, par rapport aux choix de nos prestataires ou à notre organisation interne. Le premier exemple est la mise en place de ferroutage pour le transport, entre nos sites, de nos matières premières. Nous avons fait évoluer notre charte logistique et mis en place des points fixes de dépose.  C’est surtout un engagement environnemental. Notre rôle ne s’arrête pas à la fabrication de produits pour la construction. L’intégration de matériaux biosourcés fait partie de nos préoccupations. Ce n’est pas seulement du marketing, mais une action beaucoup plus profonde… Vous avez intégré la société Tecnopol il y a quelques mois. Pourquoi ce choix ? Il s’agit d’élargir notre offre vers de nouveaux métiers pour rendre la marque encore plus attractive pour les donneurs d’ordre.  Tecnopol est un spécialiste de l’étanchéité pour le bâtiment et l’industrie. Une activité en rapport avec les problématiques que nous traitons avec nos produits minéraux, mortiers de réparation en tête.  Les produits Tecnopol seront disponibles en distribution professionnelle sous la marque Mapei. Mais resteront proposés sous leur marque originelle auprès des spécialistes de l’étanchéité.  Mapei propose des chapes fluides. Mais pas encore en France… Jusqu’à quand ? Dans notre offre “adjuvants”, nous proposons des solutions pour chapes fluides depuis longtemps déjà. Par contre, même si le sujet nous intéresse beaucoup, le lancement d’une offre de chapes fluides n’est pas programmé à court terme en France. Mais il y a des projets en cours au niveau de la R&D… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 270 jours

EN 197-1 : La norme ciment coincée à Bruxelles

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Laurent Izoret est directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). [©ACPresse] Le retard de publication de la norme ciment EN 197-1 se calcule en années, à présent… Ce blocage est la conséquence d’une décision de la Cour européenne de justice, comme le rappelle Raoul de Parisot, président de Cembureau : « Aujourd’hui, une norme harmonisée – c’est-à-dire une norme unique et identique pour l’ensemble des pays membres – fait pour ainsi dire force de loi. De ce fait, la Commission européenne a souhaité vérifier que chacune de ces normes couvre bien les éléments essentiels de leur objet. Ceci pour garantir, par exemple, la sureté de la construction pour les normes concernées. »  Le problème avec le blocage de l’EN 197-1 est qu’il empêche la mise sur le marché des nouveaux ciments “bas carbone”. Alors même que la Commission européenne milite pour faire baisser les émissions de carbone ! Le premier ciment concerné est le CEM II/C-M. Il est constitué d’une part de clinker compris entre 50 et 64 %, additionné d’une part de 36 à 50 % de calcaire et autres composants au choix (laitier de hauts fourneaux, fumée de silice, pouzzolane, cendres volantes ou schiste calciné). Vers une norme non harmonisée « Cela ouvre la voie aux ciments dits “LC3” ou “Limestone Calcinated Clay and Clinker Cement”, c’est-à-dire des ciments composés d’argile calcinée et de calcaire broyé », confirme Laurent Izoret, directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). Ces ciments n’étaient pas programmés dans l’EN 197-1 révisée, mais compte tenu du retard pris par Bruxelles, il n’est finalement plus exclu que cette catégorie puisse y faire son entrée… La seconde famille de ciments est inédite dans la norme et se nomme CEM VI. Il s’agit de ciments ternaires : une part de 35 à 49 % de clinker, une part de 31 à 59 % de laitier de hauts fourneaux et une part de 6 à 20 % d’un 3e constituant au choix (pouzzolane naturelle, cendres volantes siliceuses ou calcaire). Afin de pallier cette problématique de retard de révision – et pour ne pas continuer à bloquer la sortie des nouveaux ciments -, le Comité européen de normalisation, qui a la responsabilité d’édicter les normes, vient d’autoriser la publication de la norme ciment. Mais d’une manière non harmonisée ! En d’autres termes, chaque organisme national de normalisation – l’Afnor pour la France – va publier cette norme dans son pays. Cette dernière sera identique d’un pays à l’autre… Réviser les documents d’application Comment s’appellera-t-elle exactement ? Le “197” sera présent, tout comme la marque “NF”. Pour le reste, comme la mention “EN” et le petit chiffre final, les choses sont encore dans le flou. Mais l’important n’est pas là. En effet, outre la norme, il est indispensable de travailler sur les différents documents d’application pour autoriser l’utilisation des nouveaux ciments. Cela va de la NF BPE aux normes produits auto-portants, en passant par le Fascicule 65, les NF DTU, le cahier EDF ou encore la NF Liants hydrauliques. « Concernant la norme ciment non harmonisée, nous espérons une publication pour la fin de cette année 2020, précise Laurent Izoret. Et durant le premier trimestre 2021 pour les divers documents d’application. » Cette approche va permettre de faire avancer les choses, en attendant que la situation se débloque à Bruxelles. D’autant plus qu’il est indispensable de garder le caractère technique de la normalisation. C’est même sa raison d’être. Si, après révision par la Commission européenne, les normes sont vidées de leur substance technique au seul bénéfice du cadre juridique, ce ne seront plus des normes. Ce sera autre chose… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 270 jours

Après la crise, les géants des centres commerciaux restent dans le flou

"Il y a encore pas mal d'incertitudes", a résumé à l'AFP Christophe Cuvillier, patron du géant français des centres commerciaux URW qui, comme son grand concurrent Klépierre, présentait mercredi ses comptes semestriels.Tous deux ont dû fermer plusieurs semaines leurs centres dans de nombreux pays suite aux mesures de confinement face au coronavirus.Klépierre, notamment détenteur de Créteil Soleil, et URW, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, sont basés en France, mais leurs centres sont disséminés à travers l'Europe et, pour le second, les Etats-Unis.Les revenus semestriels d'URW ont chuté de 14,2% à 1,07 milliard d'euros et son bénéfice récurrent, indicateur de référence de l'immobilier, de 27,2% à 667 millions.Plus résistants, les revenus et le bénéfice de Klépierre ont respectivement baissé de 7,8% à 616 millions et de 4,3% à 392,1 millions.Et maintenant? Le secteur reste en pleine incertitude même si les deux géants français ne sont pas dans la situation de leur homologue britannique Intu, qui vient de déposer le bilan.Les deux groupes français avaient renoncé à leurs prévisions au début de la crise. Ils n'en donnent pas de nouvelles, quand bien même leurs centres ont tous (chez Klépierre) ou largement (chez URW) rouvert, avec un redémarrage qu'ils s'accordent à juger meilleur qu'attendu."Il est préférable d'attendre d'avoir un peu plus de visibilité", a admis M. Cuvillier. "On vient de sortir du confinement dans certains pays; pour l'Angleterre c'était le 15 juin. Et aux USA, on a un centre qui n'a toujours pas pu rouvrir (à New York)."L'ironie, c'est que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont justement les pays où l'ancien Unibail-Rodamco s'est implanté récemment avec l'acquisition massive du groupe Westfield, une opération d'une vingtaine de milliards d'euros qui peinait à séduire les investisseurs avant même la crise.Le spectre du moratoireKlépierre, essentiellement présent en Europe, n'a pas ce souci et signe donc de meilleurs résultats. Mais les deux groupes partagent un avenir d'autant plus flou qu'ils sont en pleine négociation avec leurs locataires, les enseignes elles-mêmes, dont beaucoup désirent annuler des semaines ou des mois de loyers.Les tensions étaient telles, en plein confinement, que le gouvernement français a forcé les deux secteurs à la discussion. Conclue début juin, celle-ci a plutôt tourné à l'avantage des propriétaires, aucune annulation générale n'étant décrétée.Désormais, "la plupart des négociations se passent de manière très cordiale et très efficace", a assuré M. Cuvillier, même si son groupe estime n'en avoir mené à bien qu'un quart.Un nouvel écueil menace le secteur avec les succès électoraux des écologistes aux municipales de juin. Plusieurs grandes villes, comme Lyon et Bordeaux, ont élu des maires verts sur un programme généralement défavorable au gigantisme commercial incarné par les grands centres.Plus largement, le discours écologiste, également mis en avant par l'écho donné début juillet aux conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, infuse dans le reste de la classe politique jusqu'au chef de l'Etat lui-même, Emmanuel Macron."Nos concitoyens ne veulent plus de nouvelles grandes surfaces en périphérie", proclamait-il début juillet. "Ils veulent retrouver des commerces de centre-ville."Au nom de la lutte contre l'"artificialisation des sols", le gouvernement promet en particulier un moratoire sur les nouvelles zones commerciales à la périphérie des villes, même si l'application de cette mesure reste floue dans l'attente d'une loi annoncée pour 2021."Il est important que la préservation du souci écologique ne se fasse pas au détriment de la modernisation du commerce et la création d'emplois", a prévenu M. Cuvillier, assurant pour autant d'une différence "entre ce que l'on peut entendre dans les discours et la réalité du terrain"."Quand vous parlez aux maires des villes dans lesquelles on est, ils ont tout à fait conscience de l'importance du commerce et de l'investissement dans ces centres", a-t-il rapporté.
Il y a 4 ans et 270 jours

GCC : Le fond environnemental avant la forme

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Amandine Debrand, ingénieure environnement de GCC. [©GCC] Amandine Debrand, ingénieure environnement, et Stéphane Loiseau, directeur technique de GCC, détaillent les grands principes de la politique environnementale du groupe : « Nous souhaitons d’abord rester pragmatiques. Nous avons toujours comme objectif de travailler les projets le plus en amont possible. Ce qui nous permet de proposer aux maîtrises d’ouvrage et d’œuvre des adaptations, des variantes, des solutions techniques… Allant dans le sens d’une limitation de l’impact environnemental, tant au niveau de la période de chantier que sur la durée. Néanmoins, nous devons toujours rester réalistes, ce qui ne nous empêche pas de tester en permanence des solutions innovantes, qui seront ou pas retenues pour les chantiers à venir. Comme nous disposons d’une quarantaine d’agences sur l’ensemble du territoire national, cela nous permet de pratiquer une remontée d’information systématique et d’en faire profiter l’ensemble des collaborateurs du groupe ». téphane Loiseau, directeur technique de GCC. [©GCC] « Les maîtres d’ouvrage sont de manière globale réceptifs à nos propositions, précise Stéphane Loiseau. Surtout lorsqu’ils constatent qu’une approche environnementale sérieuse n’implique pas toujours une augmentation des coûts. » Pour structurer ces démarches, la direction “Ingénierie et technique” dispose des capacités à développer des solutions innovantes, globales, mais aussi performantes dans la durée. Le tout en répondant aux labels en vigueur. « Nous avons lancé un plan “Environnement-énergie-climat”, ajoute Amandine Debrand. Nécessaire dans le cadre des accords de Paris, avec des maîtres d’ouvrage contraints de pousser les entreprises à intégrer de plus en plus de paramètres environnementaux dans leurs projets. » Gérard Guérit Travailler sur les systèmes et les matériaux GCC développe des partenariats dans l’application de nouveaux matériaux, comme les bétons décarbonés d’Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Les exemples de recherche appliquée sont nombreux. Comme ce partenariat engagé avec l’industriel vendéen Hoffmann Green Cement Technologies, qui a mis au point un béton décarboné. Les équipes de GCC ont réalisé de nombreux tests sur le liant U-HKR. Et les résultats sont prometteurs. GCC travaille aussi autour des applications bois/béton. Y compris sur des évolutions spécifiques, comme le bois utilisé en coffrage, dans une démarche proche de celle du prémur. « Nous étudions les solutions “tout bois”, sachant qu’elles sont souvent plus coûteuses que les techniques béton, explique Stéphane Loiseau. Les chantiers sont plus rapides et moins contraignants pour l’environnement immédiat. Tout dépend du contexte et du type de constructions. » Pour sa part, le développement du BIM aide à étudier des bâtiments. Pouvant être évolutifs dans le temps, sans avoir à déconstruire la structure en cas de changement d’affectation.  « Nous appliquons la devise “Le bon matériau au bon endroit”. Aucun matériau n’est donc écarté. Et le choix est fait à la lumière des contraintes techniques et économiques. Mais aussi de la volonté du maître d’ouvrage », détaille Stéphane Loiseau. Et de rajouter : « Nous privilégions la simplicité et la facilité de maintenance. Par exemple, nous préférons proposer un bâtiment naturellement peu énergivore. Plutôt que d’arriver au même résultat officiel, en “compensant” par une production d’électricité via des capteurs photovoltaïques ». De la production des bétons aux déchets de chantier GCC privilégie l’installation d’une centrale à béton sur site lorsque cela est possible. [©GCC] L’organisation, l’approvisionnement et la logistique des chantiers font partie des points importants de la politique environnementale de GCC. La première question qui se pose est le choix du moyen de production des bétons. « Lorsque c’est possible, nous privilégions l’installation d’une centrale sur site, », précise Stéphane Loiseau. Pour les approvisionnements, l’entreprise favorise les circuits courts. « A titre d’exemple, nous préférons parfois promouvoir un isolant classique, mais fabriqué dans la région du chantier, plutôt qu’un isolant biosourcé qui nécessite un transport de plusieurs centaines de kilomètres », indique Amandine Debrand. Les modes de conditionnement, les matériaux retenus… contribuent à l’optimisation de la gestion des déchets de chantiers et de leur recyclage. « L’économie circulaire commence à être une réalité, ajoute Amandine Debrand. Nous avons engagé plusieurs réflexions à ce sujet. Nous avons aussi initié des démarches avec des start-up spécialistes de ces sujets. » Dans le cas de déconstructions et/ou de rénovations lourdes, le concassage et la réutilisation des bétons de démolition sont privilégiés dans l’environnement immédiat du chantier. « Contrairement à ce que l’on imagine, le recyclage des bétons n’est pas toujours évident, surtout lorsque l’on souhaite utiliser ces bétons pour la réalisation de structures porteuses. D’où l’intérêt de pouvoir conserver le gros œuvre d’un ouvrage dans la durée et dans des affectations différentes », explique Stéphane Loiseau. Optimiser les installations, gérer les nuisances La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. [Gérard Guérit] Les installations de chantier font aussi l’objet de réflexions à des degrés divers. L’idée de cantonnements “verts” a permis d’imaginer des bungalows assez indépendants en énergie, grâce à la pose de capteurs photovoltaïques. La direction de GCC est ensuite allée plus loin, faisant appel à des fournisseurs de capteurs européens et non chinois. Mais aussi, en améliorant les performances thermiques des bungalows, par habillage de bois et isolation à l’aide de matériaux biosourcés. Les opérations en site urbain imposent de réduire au maximum les nuisances. Cela peut influer les modes opératoires. Par exemple, retenir des bétons auto-plaçants pour éviter les opérations de vibration. Adapter les horaires de travail pour les interventions les plus bruyantes (usage de marteaux-piqueurs ou travaux de concassage en phase de démolition). Ces adaptations, qui peuvent aller jusqu’à modifier une technique d’intervention, sont incontournables pour les travaux situés à proximité d’écoles, de crèches, d’établissements de santé… La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. « Une nuisance expliquée est plus facilement admise. Nous organisons des visites de chantier pour les riverains. Ce qui leur permet de mieux comprendre nos contraintes, d’accepter des désagréments passagers, et qui sait, de donner des vocations aux plus jeunes. Le BTP peinant toujours à recruter du personnel qualifié », confirme Amandine Debrand. Réinventer les modes de déplacement GCC a fait le choix du véhicule électrique, même si les véhicules à motorisation thermique restent majoritaires. [©Nissan] La politique environnementale passe par l’optimisation des transports. Amandine Debrand en expose les grandes lignes. « Nous évitons que des personnes qui habitent dans le Sud de l’Ile-de-France soient envoyées sur des chantiers situés à l’autre extrémité de la région. Nous travaillons à optimiser les déplacements des commerciaux, des conducteurs de travaux et de tous les collaborateurs. » GCC prend en compte les évolutions des modes de déplacement. A moyen terme, l’entreprise vise le “tout électrique”, estimant que la solution de l’hybridation n’a pas vraiment de sens pour des véhicules surtout utilisés sur route. GCC s’appuie sur le fait que les derniers modèles de véhicules électriques disposent d’une autonomie suffisante pour pouvoir être utilisés comme un véhicule thermique, moyennant une organisation un peu adaptée. Ces hypothèses ont déjà pu déjà être vérifiées par des cadres de l’entreprise, amenés à se déplacer sur des distances relativement importantes. De plus, les salariés peuvent bénéficier d’un “pack mobilité GCC”, qui prend la forme d’un forfait permettant de retenir le moyen de transport le plus adapté à la situation du moment, de la trottinette électrique à la location de voiture, en passant par le Vélib et l’achat de billets de train… Cette démarche correspond à une vraie demande, surtout de la part des générations montantes, qui ne  considèrent plus la voiture de fonction comme un “plus”, mais pour certains comme une contrainte, en particulier dans les grandes zones urbaines. Juillet 2020
Il y a 4 ans et 271 jours

A Beyrouth, l'explosion a aussi ravagé des joyaux architecturaux

Célèbres pour leurs fenêtres à triple arches, typiques de Beyrouth, des centaines de joyaux architecturaux datant de l'empire ottoman ou du mandat français (1920-1943) subissaient déjà les ravages du temps. Après avoir été fragilisés durant la guerre civile (1975-1990), l'explosion de mardi, s'apparentant à un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter, aura été le coup de grâce.Certains des bâtiments les plus anciens se trouvent en effet près du port, où plusieurs tonnes de nitrates d'ammonium, stockées selon les autorités depuis six dans dans un entrepôt, ont explosé. Dans un palais du XVIIIe siècle, la déflagration a détruit des antiquités plus vieilles que le Liban, qui marque cette année le centenaire de sa création. Dans la demeure patricienne décorée de colonnades en marbre, des portes ont été arrachées et des panneaux en bois de l'époque ottomane rehaussés de calligraphie arabe endommagés. Des vitraux brisés, vieux de plus de 200 ans, ont été balayés dans un coin. "C'est comme un viol", confie Tania Ingea, l'héritière de cette demeure, autrefois connu sous le nom de "Palais de la Résidence". Construit par l'une des grandes fortunes beyroutines, la famille Sursock, le palais a survécu à la guerre civile et à la guerre destructrice de 2006 entre le Hezbollah et Israël. Avec l'explosion, "il y a maintenant une coupure entre le présent et le passé", déplore Mme Ingea. "C'est une interruption dans la transmission de la mémoire d'un lieu, d'une famille, d'une partie de l'histoire de la ville."Trous béantsSitué à proximité, le musée Sursock, haut lieu de la vie culturelle qui abrite une impressionnante collection d'art moderne et contemporain, n'a pas non plus été épargné. Il y a quelques mois à peine, il accueillait une exposition Picasso inédite. Les sacs de jute remplis de débris s'entassent dans la cour, au pied du monumental escalier d'honneur où les jeunes mariés venaient se prendre en photo, devant la façade ciselée d'un blanc immaculé et aux vitraux colorés. Ces fameux vitraux ont volé en éclats et les fenêtres ne sont plus que des trous béants. Le palais construit en 1912, écrin d'architecture vénitienne et ottomane, est devenu un musée près de 50 ans plus tard, comme le voulait son propriétaire Nicholas Sursock, avide collectionneur. Entre 20 et 30 œuvres ont été endommagées, principalement par des éclats de verre, selon une porte-parole. Parmi elles une pièce maîtresse de la collection: un portrait de M. Sursock peint par le Franco-Néerlandais Kees Van Dongen. L'explosion a fait chuter le tableau, entaillant la toile.Le musée avait rouvert en 2015 après huit années de rénovations. Jacques Aboukhaled, l'architecte qui a dirigé les travaux, assure que la structure est intacte, même si le reste a été soufflé."Je ne m'attendais pas à autant de dommages (...) Je suis très attaché à ce bâtiment. C'est comme notre maison", ajoute le sexagénaire.D'après lui, les réparations pourraient durer plus d'un an et coûter des "millions" de dollars.Avant l'hiverUn miracle cependant. Le musée national, qui abrite une vaste collection de statues et d'antiquités grecques, romaines et phéniciennes, a échappé au pire. Seule la façade extérieure est endommagée, selon le ministre de la Culture, Abbas Mortada. Situé sur l'ancienne ligne de démarcation durant la guerre civile, le bâtiment de style néo-hellénistique s'était retrouvé pris au piège des combats.Les principales pièces du musée avaient été sauvées du pillage grâce à la perspicacité de l'ancien conservateur, Maurice Chéhab, qui les avait coulées dans du béton.Aujourd'hui des "centaines" de bâtiments classés au patrimoine national sont endommagés, assure le ministre. "Cela va demander beaucoup de travail." Une équipe effectue un recensement des dégâts mais les réparations vont coûter des "centaines de millions" de dollars, estime M. Mortada, espérant une aide extérieure, notamment de Paris. "Nous avons besoins de mener des travaux de rénovation le plus rapidement possible", dit-il. "Si l'hiver arrive et que ce n'est pas fini, le danger sera grand."
Il y a 4 ans et 273 jours

Humbert & Poyet : South Pigalle

À deux pas de la place Saint Georges, dans le quartier de Pigalle, l’agence Humbert & Poyet a réuni plusieurs chambres de bonne situées au dernier étage d’un immeuble haussmannien pour créer un charmant appartement de 55 mètres carrés. Les architectes Christophe Poyet et Emil Humbert ont réussi le tour de force de transformer plusieurs chambres de bonnes indépendantes de moins de 10 mètres carrés en un appartement décloisonné, lumineux et chaleureux.Le duo de décorateurs a fait le choix d’organiser l’appartement comme une succession de pièces en enfilade, en redistribuant les espaces le long des fenêtres donnant sur la rue. Grâce à ce parti pris, l’appartement offre désormais une vue imprenable sur le basilique du Sacré-Cœur et la Butte Montmartre. Pour créer l’âme de l’appartement, le tandem a ajouté des éléments d’architecture décoratifs comme les corniches en staff, et a envisagé chaque pièce à vivre comme une entité à part entière. Dans la chambre conjugale, le bleu vient souligner les deux œuvres d’art accrochées aux murs, une lithographie de Victor Vasarely et l’œuvre Interférence bouclée de Jean-Luc Moulène. Dans la chambre d’amis semblable à un boudoir, c’est une palette inspirée des couleurs de Le Corbusier qui est convoquée. Dans la salle de bains, la sobriété prime : un carrelage en faïence blanche avec un liseré noir élégant habillent les murs, tandis qu’au sol se déploie une mosaïque de marbre aux motifs graphiques. Dans la salle de séjour qui fait office de salon et de salle à manger, des objets d’art dialoguent avec des meubles iconiques des années 1950-70. Un petit bijou d’élégance en plein Paris ! Pour en savoir plus, visitez le site de Humbert & Poyet.Photographies : © Francis AmiandLa Rédaction
Il y a 4 ans et 274 jours

Zoom sur : Lou Carter

La galeriste-commissaire Lou Carter promeut la création contemporaine à travers des accrochages envisagés comme des installations immersives où il est toujours question d’espace, d’expérience esthétique et de destination de l’œuvre. À l’occasion de l’ouverture de son espace d’exposition à Paris en juin dernier, Lou Carter nous a révélé les ambitions et les axes de recherche de sa galerie. Formée à l’École nationale supérieure d'art et de design de Nancy et à l’École nationale supérieure de création industrielle–Les Ateliers, Lou Carter a été danseuse, puis chorégraphe, avant de fonder Lou Carter Gallery en 2019. Depuis la création de sa « galerie-commissaire », elle pose un regard affuté sur l'art contemporain, et organise des expositions collectives et individuelles qui sont des installations à part entière. Lou Carter a ouvert sa galerie avec un cycle d’expositions hors les murs. Conçues comme des décors vécus, les trois expositions de ce programme invitaient les spectateur·rice·s à vivre une expérience esthétique atypique dans des mises en scène de la vie quotidienne. Intitulée « The silencing dinner of : », l'exposition inaugurale rassemblait treize artistes dans une salle à manger scénographiée, où étaient visibles les traces du passage de dix hôtes imaginaires. Œuvre d’art totale, « Chamber of : » présentait des photographes de l’intime, notamment Lin Zhipeng, dans une chambre laissant deviner, subtilement, la mémoire et l’intimité de ses habitants fictifs. Le dernier accrochage proposait de découvrir des jeunes talents et des artistes confirmés dans une chambre pensée comme un espace vécu. Derrière chacune de ces mises en scène, la destination de l’œuvre se découvrait en filigrane.Au sortir du confinement, Lou Carter a choisi d’ouvrir son espace d’exposition dans le septième arrondissement, et a lancé un nouveau cycle d’expositions, mais cette fois-ci consacré à des artistes femmes émergentes qui repensent notre rapport à l’espace. La première exposition de cette programmation donnait à voir les métamorphoses de matières orchestrées par Alexia Chevrollier (née en 1989), et la deuxième proposait au public de découvrir les « micros architectures » créées par Paola Siri Renard (née en 1993). Ces deux expositions monographiques, présentées dans le black cube imaginé par Lou Carter, sont parvenues à happer le public tout en offrant une nouvelle perspective sur leur art. En septembre 2020, Lou Carter éditera les catalogues des expositions « Alexia Chevrollier : » et « Paola Siri Renard », participera à la Paris Design Week et exposera Sophie Pugnet. Pour en savoir plus, visitez le site de Lou Carter Gallery. Visuels : Courtesy Lou Carter GalleryLa Rédaction
Il y a 4 ans et 275 jours

Dossier : 3 restaurants pour s’évader à Paris cet été

À Paris, de nombreux restaurants nous entrainent dans des décors qui sentent bon l’été. Voici trois adresses à l’esprit estival pour un voyage dans les paysages paisibles du Sud de la France, de la forêt des Landes au littoral de la Côte d'Azur. Patrice Gardera : MarsanLe restaurant Marsan Hélène Darroze est un temple de la gastronomie qui prend place dans un écrin épuré signé Patrice Gardera. Bois chaleureux, palette sobre et mobilier contemporain invitent les gourmets de la capitale à vivre une expérience culinaire et architecturale aux accents de sud-ouest. À la demande la cheffe étoilée, Patrice Gardera imagine ici un lieu à la sobriété élégante et mise sur des matériaux naturels et un travail de la lumière marqué, déclinant les différents aspects géographiques des Landes. Friedmann & Versace : RivieraLe studio français d’architecture Friedmann & Versace, créé par les décoratrices Virginie Friedmann et Delphine Versace, imagine un décor aux accents méditerranéens pour le restaurant Riviera. Pour la nouvelle adresse parisienne des restaurateurs David et Lionel, le tandem féminin signe un intérieur estival aux allures de maison de vacances. L’ambiance estivale du restaurant se retrouve dans chaque détail de l’intérieur, du choix des coloris à la sélection de beaux matériaux, en passant par la conception de pièces de mobilier sur mesure. Simon Porte Jacquemus : Café CitronSitué aux Galeries Lafayette Champs-Élysées dans le huitième arrondissement, le café Citron invite le Sud dans votre assiette et dans le décor, pour le plaisir des yeux et des papilles ! Conçu par le jeune styliste français Simon Porte Jacquemus en collaboration étroite avec la Maison Caviar Kaspia, Citron nous plonge instantanément dans l'atmosphère si particulière des premiers jours d'été. L'odeur des citronniers, les grandes jarres en céramique, le mobilier en bois clair, les couleurs vives, les tapis de paille, l'art de la table... évoquent d'emblée le souvenir de vacances au bord de la Méditerranée.La Rédaction
Il y a 4 ans et 276 jours

Les grands investisseurs sauvent le logement neuf de la crise

"L'effet (de la crise) dans le temps sera assez limité", résumait fin juillet à l'AFP Olivier Wigniolle, patron d'Icade, l'un des principaux groupes immobiliers français.Cet avis est largement partagé par ses principaux concurrents qui ont presque tous publié leurs résultats pour le premier semestre, une période marquée par le pic de la crise sanitaire du coronavirus et l'instauration d'un strict confinement pendant presque deux mois.Le bilan est assez clément chez tous ces géants du logement neuf: Nexity, Icade, Kaufman & Broad. Tous ont subi une chute de leurs bénéfices, mais sont restés dans le vert et comptent s'y maintenir à l'issue de l'année.Cela contraste avec le paysage catastrophique d'autres secteurs comme l'automobile ou l'aéronautique, dont les vedettes - Airbus, Renault... - viennent d'annoncer des pertes massives.Signe que les promoteurs se portent mieux qu'espéré, leurs titres ont bondi en Bourse après l'annonce de leurs résultats, en particulier Kaufman & Broad et Nexity.Comment expliquer cette résistance ? D'abord, les chantiers, dont beaucoup avaient dû s'interrompre pendant le confinement, sont vite repartis avant l'été.Surtout, pour jauger la santé réelle du secteur, il faut regarder les chiffres des réservations de logements, plutôt que les revenus qui ne traduisent qu'une performance passée.Or, chez tous les grands promoteurs, ces réservations se sont maintenues, voire ont progressé, lors de la première moitié de 2020, une performance inespérée alors que l'économie est restée bloquée pendant des semaines.Pourtant, les ventes aux particuliers ont bien chuté, que ce soit auprès de ceux qui achètent leur propre logement ou ceux qui comptent louer leur nouveau bien.C'est un autre type d'acteur qui est venu à la rescousse: les grands investisseurs, par exemple des fonds ou des assureurs, qui achètent "en bloc" des dizaines voire des centaines de logements à la fois."On est allés les chercher""Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", résumait mardi Alain Dinin, PDG de Nexity, dans un communiqué.Un nom revient chez presque tous les grands promoteurs, celui de CDC Habitat. Ce groupe est la filiale dédiée au logement chez la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'Etat, et a annoncé l'achat de dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.L'autre géant du logement français, Action Logement, un organisme géré par le patronat et le syndicat, a aussi promis de fortement s'impliquer. Il vient de s'associer à l'assureur Axa pour investir dans la construction de milliers de logements à Paris et ses environs.Ces investisseurs ont-ils sauvé la mise des promoteurs en pleine crise économique ? Le secteur n'aime pas trop ce type de langage, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un acte de charité."On est allés les chercher", assurait début juillet Nordine Hachemi, PDG de Kaufman & Broad, à l'AFP. "Ça fait plusieurs années qu'on oriente les ventes vers les institutionnels".De fait, les grands investisseurs, massivement sortis du logement dans les années 1990, y entament depuis plusieurs années un retour, même si leur part est infime par rapport à celle des petits propriétaires.Pour les promoteurs, l'intérêt est évident. C'est le gage de grandes opérations qui leur permettent d'écouler d'un coup de nombreux logements.Pour les investisseurs, c'est un placement plutôt sûr - le besoin de se loger ne va pas disparaître - même s'il ne leur fait pas rentabiliser leur mise de façon mirobolante.Et pour les locataires ? Les détracteurs de ces investisseurs évoquent une "financiarisation" du logement, agitant l'image de grands propriétaires mus par l'appât du gain.Voici un an, le monde du logement social avait notamment fait voter à son congrès annuel une résolution pour marquer une opposition générale à ce concept de financiarisation.Mais, pour leurs partisans, les grands investisseurs peuvent largement bénéficier au marché du logement, par exemple en étant mieux à même de gérer leurs biens à long terme que de petits propriétaires, et donc d'éviter leur dégradation.
Il y a 4 ans et 277 jours

Savoie : Un nouveau siège pour Alphi

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Pose de la première pierre du futur nouveau siège de l’industriel Alphi. [©Alphi] L’année 2020 sera le signe de la nouveauté pour Alphi. En effet, l’industriel savoyard a lancé la construction de son nouveau siège social. Ceci, sur la zone d’activité de Savoie Hexapole, à Chambéry, qui était déjà la localisation du précédent établissement depuis 2008. Sur 1 400 m2, le bâtiment – dessiné par l’architecte Philippe Commeau et réalisé par le groupe de BTP Pelletier – répondra aux besoins de l’industriel qui a doublé son chiffre d’affaires en 3 ans. Avec une croissance de + 20 % en 2019, portant le chiffre d’affaires de 20 à 25 M€ et créant ainsi 40 emplois sur ces deux dernières années.  Conçu dans un souci de Haute qualité environnementale et énergétique, le nouveau siège répondra aux enjeux d’une gestion moderne orientée vers le “Care Management”1. C’est par souci du bien-être de leurs collaborateurs que les dirigeants d’Alphi ont fait le choix de demeurer sur la zone d’activités de Savoie Hexapole. C’est aussi dans cet esprit que les équipes de l’entreprise se sont impliquées dans l’aménagement, la décoration, et les circulations de leur futur lieu de vie et de travail.  Le développement d’Alphi l’avait amené à construire, en 2014, l’une des plus grandes bases de matériels de France sur 4 ha de terrain à Saint-Genix-sur-Guiers (73). En 2017, Alphi ouvrait aussi une agence à Coignières (78), afin de positionner l’entreprise au cœur du Grand Paris où elle traite de nombreux chantiers. Alphi s’appuiera désormais sur ce nouveau siège pour poursuivre son développement.  1Le Case Management est une méthode d’accompagnement spécifique, permettant de gérer les questions complexes relevant de l’action sociale, de la santé et des assurances.
Il y a 4 ans et 277 jours

ADP confie la réfection de la piste la plus longue de l'aéroport de Paris-Le Bourget à NGE

Les travaux consistent en la rénovation de la piste 03/21 sur une longueur de 1.800 ml. NGE s'appuie sur son expérience en travaux similaires sur autoroutes et mobilise sa plus grande centrale d'enrobés pouvant produire 400 tonnes d'enrobés par heure. L'ensemble des enrobés rabotés sera revalorisé dans les formulations d'enrobés et mis en œuvre autour des regards de balisage ou d'assainissement le long de la piste. Cette opération appelée la « déléthalisation » permet que les regards ne soient plus un obstacle pour le train d'atterrissage des avions et évite le sur-accident.Du fait d'un accès au chantier très sécurisé, via un Poste d'Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) créé spécifiquement par NGE, tout le personnel doit suivre une formation sûreté afin de valider un Titre de Circulation Aéroportuaire (TCA).L'aéroport Paris-Le Bourget est le plus ancien aéroport de Paris. Son passé historique démontre un risque de pollution pyrotechnique avéré datant de la seconde guerre mondiale. Un diagnostic pyrotechnique des sols a été réalisé avant le démarrage des travaux, le 28 juin 2020, par la société BÉRENGIER DÉPOLLUTION, filiale de NGE spécialisée en dépollution pyrotechnique et amiante, qui assurera un suivi spécifique de ces travaux.Enfin, la piste à rénover s'exécutera avec le maintien en activité des deux autres pistes. Pour sécuriser la circulation de ses engins, NGE développe, par le biais de son service innovation, une application mobile de localisation GPS (barrière virtuelle) appelée géofencing. Les engins sont géolocalisés en temps réel et reçoivent une alarme à l'approche d'une zone interdite.« Groupe ADP nous a fait confiance grâce aux compétences acquises sur nos grands chantiers autoroutiers. Mais sur une piste d’aéroport, ce sera une première pour NGE. Cette opération est donc importante pour NGE. Nous avons investi dans la formation sûreté propre aux aéroports pour tous nos collaborateurs et nous développons spécifiquement une application mobile pour sécuriser la circulation de nos engins. Enfin, dans notre démarche qualité et environnementale, un effort est fait pour le recyclage des enrobés ».- Yoann André, Directeur des travaux NGE
Il y a 4 ans et 278 jours

Ella et Pitr, des street artists qui bousculent les conformismes

Ce duo stéphanois a lancé ces derniers jours une campagne d'affichage sauvage dans Paris, en plus d'une grande fresque murale et d'une exposition à Paris.Depuis treize ans, ce duo impertinent investit un peu partout champs, façades, toits avec des fresques, volontairement éphémères, mélanges de dénonciation au vitriol et d'humour tendre à la Sempé.Leurs personnages géants coincés dans leur cadre, qui dorment au milieu de la ville, sont désormais bien repérés. A 35 et 38 ans, jeunes parents, ils rient, réfléchissent sans chapelles ni œillères à la société et ne se prennent pas au sérieux.Leur plus grande performance: avoir achevé l'an dernier la plus large fresque en Europe, grande comme quatre stades de foot, à la Porte de Versailles: une fresque qu'on ne peut voir qu'avec un drone ou reproduite sur les réseaux sociaux, et qui montre une vieille mamie posant son doigt sur le bord du périphérique.De nombreux fans ont aperçu un peu partout ces derniers jours des affiches postées avec la vieille dame. Accompagnée de la contrepèterie "vivre rire ou moulibre" (au lieu de "vivre libre ou mourir")."On a annoncé notre venue d'une façon un peu sauvage!", reconnaît Ella. "C'était une carte postale pour vous Parisiens mais on n'avait pas vos adresses!", ont-ils répondu à leurs supporteurs.Avec les street-artists Ox et Tomtom, "nous avons fait une petite balade dans le métro parisien en post-coronavirus, c'était assez tranquille", raconte amusé Pitr à l'AFP.En une soirée, Ella et Pitr appliquent dans trois stations des collages sur les publicités. Des collages représentant souvent des sacs plastiques qui s'envolent, pour dénoncer le gaspillage consumériste.Poil à gratterElla et Pitr viennent aussi de peindre un nouveau mur à côté de l'église Saint-Philippe du Roule.S'y déploie un tissu aux ombres, lumières et sinuosités sensuelles et qui s'inscrit dans leur série d'œuvres "Plis et replis (de soi)". "Le tissu, c'est la métaphore: l'enveloppe d'un personnage avec ses plis, ses replis", explique Ella."On travaille, explique-t-elle, sur le tissu depuis deux ans. C'est une forme de disparition, le tissu recouvre quelque chose et cache quelque chose".Juste à côté, dans l'exposition de la Galerie Le Feuvre et Roze, qui les suit depuis dix ans, encore des peintures de tissus et de sacs de plastique.Mais aussi de petits personnages qui gravissent à deux d'immenses rochers, planètes, nuages, déserts. Dans le questionnement faussement naïf, se retrouve quelque chose du Petit prince de Saint-Exupéry.Une vidéo en continu montre comment ils effacent une fresque.Jonathan Roze, de la galerie, explique qu'ils "ne veulent pas s'imposer. C'est la performance qui les intéresse, mais ils ne veulent pas envahir l'espace intime de chaque personne".Leurs créations, dit-il, se veulent "contextuelles" dans un espace et un temps donnés: "ce n'est pas une œuvre que vous pouvez copier-coller sur 30 façades différentes".Ella et Pitr revendiquent l'instantané, l'éphémère, le poil à gratter, l'œuvre sans lissage qui fait réagir ou rend perplexe.Or, certains street-artists, dénonce Pitr, "font du joli, de la décoration. C'est comme une femme botoxée, elle fait un peu de chirurgie, ça tient la route un temps et après, ça devient n'importe quoi". Ces œuvres "sont polluantes autant que de la publicité", assène durement Ella."Nous, ajoute-t-il, on a un rapport avec la rue qui n'est pas agressif, mais on a envie qu'il y ait un trait avec de l'énergie". "La rue, explique encore Ella, on ne peut la prendre comme un cahier de brouillon et balancer n'importe quoi au hasard sur un mur. Il faut savoir pourquoi on intervient"."Si on travaille sur l'effacement, assure-t-elle, c'est qu'on a un rapport au dessin qui est très spontané, libre. On a envie que ça vienne et que ça disparaisse comme une parole".
Il y a 4 ans et 278 jours

Vicat annonce une baisse de 41,4% de son bénéfice net au 1er semestre sous l'effet du Covid-19

A périmètre et taux de change constants, la baisse est limitée à 36,4%. Le chiffre d'affaires est en repli de 2,7% à 1,3 milliard d'euros, et de 3,2% à périmètre et taux de changes constants.Le PDG du groupe Guy Sidos a estimé que Vicat avait "montré sa flexibilité et sa réactivité" en instaurant "des mesures fortes de réduction des coûts, de contrôle du besoin en fond de roulement et de réduction des dépenses d'investissement".Vicat avait annoncé le 24 juin le transfert de son siège social du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, à l'Isle-d'Abeau en Isère pour faire des économies face à la crise."Dans cet environnement inédit, la visibilité sur l'ensemble de l'exercice reste faible", a ajouté M. Sidos.L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a baissé au premier semestre de 6,7% et de 5,8% à périmètre et taux de change constants, en raison d'une baisse des volumes vendus en France, en Inde et en Italie, d'un environnement "plus compétitif" au Kazakhstan et "dégradé" sur le plan macro-économique et sectoriel en Turquie et en Egypte.L'Ebitda a en revanche connu une "nette amélioration" sur le continent américain, et "notamment au Brésil", tandis que Vicat a connu une "progression sensible dans la zone Afrique" avec de meilleures performances de son usine au Sénégal et "la montée en puissance du broyeur au Mali".Par activités, le ciment se maintient avec une hausse de 0,9% tandis que l'activité Béton et granulats dévisse de 4,9%.La capacité d'autofinancement est en légère hausse de 1,3% à 175 millions d'euros, la variation étant même de +3,5% à périmètre et taux de change constants.
Il y a 4 ans et 278 jours

Ligne Paris-Strasbourg : un retour à la normale prévu pour le mois de septembre

Sans pouvoir donner de date précise, la SNCF a promis que les travaux sur cette ligne prendraient fin en septembre.
Il y a 4 ans et 281 jours

Côte-d’Or : Dijon accueille une nouvelle école d’ingénieurs en construction durable

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les étudiants de l’ESTP Dijon s’installeront sur le campus universitaire en 2021. [©Graamarchitecture] Début novembre dernier, l’école d’ingénieurs ESTP Paris a inauguré à Dijon son deuxième campus régional. Après son implantation à Troyes, il y a deux ans, c’est dans les anciens locaux de la CPAM que l’ESTP Paris a accueilli plus de 200 personnes pour l’inauguration de son nouveau campus accrédité par la Commission des titres ingénieurs (CTI). « Cette nouvelle étape dans la vie de notre école est la concrétisation de notre projet de développement ESTP 2030, explique François-Xavier Clédat, président du conseil d’administration de l’école. Projet qui vise à répondre à l’évolution des métiers de la construction au sens large. Ainsi qu’au besoin de recrutement de cadres. Et à donner l’opportunité à des étudiants, qui n’ont pas forcément la possibilité ou la volonté de se déplacer en région parisienne de bénéficier de nos formations en région. » Dès septembre 2021, l’ESTP Paris s’installera sur le campus universitaire dans un nouveau bâtiment construit par la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Splaad). D’une surface plancher de 10 309 m2, le bâtiment s’élèvera sur 4 étages et regroupera de nombreux espaces. Tout d’abord, 8 laboratoires de recherche et d’enseignement, un amphithéâtre de 400 places, des espaces mutualisés (de détente et associatifs, salles de réunion). Puis, quelque 44 salles d’enseignement, des espaces administratifs. Enfin, le show-room On Dijon – qui se transformera en Fab Lab pour les étudiants en fin de cursus d’ici 5 ans -, des grandes terrasses accessibles et un parking souterrain de 90 places.
Il y a 4 ans et 281 jours

In'li et Axa créent une foncière pour le logement intermédiaire

PARTENARIAT. Action Logement et la filiale immobilière de l'assureur Axa vont s'associer pour créer près de 20.000 nouveaux logements dans Paris et sa région au cours des dix prochaines années, ont-ils annoncé le 30 juillet.
Il y a 4 ans et 281 jours

Anhydritec : Le musée des Arts Décoratifs revoit ses planchers

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. La pompe est positionnée dans la cour du palais du Louvre, dans une zone sécurisée. [©ACPresse] Avec 9,6 millions de visiteurs enregistrés en 2019, le Louvre parisien reste le musée le plus fréquenté au monde. Il se doit donc de tout mettre en place pour assurer le meilleur confort de visite possible. Située dans l’aile de Marsan du palais du Louvre (côté rue de Rivoli), le musée des Arts Décoratifs est ainsi aujourd’hui en travaux. Le chantier ne concerne que 1 800 m2 de planchers sur les 16 000 m2 que compte le musée.  Outre le besoin de redonner au lieu tout son lustre, l’intervention voit surtout la remise en l’état des sols. « S’agissant d’un bâtiment ancien, nous avons constaté des différences de niveaux atteignant 6 cm et plus entre les points hauts et bas », explique Octavio de Andrade, chargé d’affaires Inter Service Dallage (ISD), entreprise responsable des travaux. Soit une épaisseur maximale de ragréage de près de Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 281 jours

Gecina renforce son comité exécutif

CARNET-NOMINATION. La foncière spécialisée dans les bureaux parisiens accueille au sein de son comité exécutif Valérie Britay, en tant que dga en charge du pôle bureaux, et Elena Minardi en tant que directrice de la planification stratégique et des partenariats.
Il y a 4 ans et 282 jours

Tour triangle à Paris : Rachida Dati dénonce à la justice des faits de favoristime

JUSTICE. L'ex-candidate LR à l'Hôtel de ville de Paris, Rachida Dati, a affirmé mercredi à l'AFP avoir dénoncé à la justice des avantages que la mairie aurait accordé au groupe Unibail, concessionnaire de la Tour triangle, qui selon elle, relèvent du "favoritisme" ou d'un "détournement de fonds publics".
Il y a 4 ans et 282 jours

Grand Paris Express : le tunnelier Ellen a achevé la première partie de sa mission

REPORTAGE. Parti début 2019 de Bagneux, le tunnelier Ellen est arrivé dans la future gare de Fort d'Issy-Vanves-Clamart le 28 juillet 2020.
Il y a 4 ans et 282 jours

Un nouveau tunnel achevé pour le Grand Paris Express

A 42 mètres sous terre, dans le chantier de la future gare de Fort d'Issy-Vanves-Clamart, élus et responsables de chantier s'étaient rassemblés pour voir la machine de 100 mètres de long percer les 50 derniers centimètres du tunnel qui accueillera les trains de la future ligne 15.Dans un bruit de vérin et de terre broyée, la paroi de béton armé de fibre de verre a vibré de longues minutes avant d'être peu à peu arrachée par les tournoiements de la monumentale roue de coupe située à l'avant du véhicule."C'est une belle opération qu'on a réussie aujourd'hui, s'est félicité Gualtiero Zamuner, l'un des chefs du projet. Ça fait quatre ans qu'il creuse et aujourd'hui il arrive ici, parfaitement là où c'était prévu."Le creusement du tunnel, explique-t-il, est un vrai travail de précision. A l'avant, la roue de coupe d'un diamètre de 10 mètres et de 135 tonnes, creuse entre 10 et 15 mètres par jour, broyant la roche en tournant sur son axe.L'engin assemble en même temps le tunnel derrière lui en posant le revêtement à l'aide d'une machine à ventouses.Les déblais, aspirés au fur et à mesure, sont évacués grâce à une vis et un tapis d'extraction à l'arrière du tunnel.Une centaine d'opérateurs se sont relayés pendant plusieurs années aux commandes de ce titan de 1.600 tonnes, baptisé en hommage à la navigatrice Ellen Mac Arthur - les tunneliers portent traditionnellement des noms de femmes.Pilotes et scaphandriersLes derniers pans de la paroi sont tombés. Une odeur de ciment humide et de la poussière flottent encore dans l'air quand une vingtaine de pilotes et scaphandriers émergent, accueillis par une salve d'applaudissements. Le plus dur est fait.Après de longs mois sous terre, le tunnelier doit à présent être démonté et extrait du chantier, avant de repartir en convoi exceptionnel à Bagneux pour creuser les 900 mètres de tunnel qui reliront Bagneux à la future gare d'Arcueil-Cachan.A Fort d'Issy-Vanves-Clamart, "on va pouvoir finir les planchers, avant de commencer à construire les locaux techniques", détaille Gualtiero Zamuner. "On aura ensuite besoin de trois ans pour aménager la gare."Cette future gare, à quelques mètres seulement de la gare de Clamart, est la première du Grand Paris à avoir entamé sa construction. Un ouvrage particulièrement technique car situé sous les voies ferrées et à proximité des habitations.La mise en service est prévue à l'horizon 2025, un délai que le président du directoire de la Société du Grand Paris espère pouvoir tenir malgré l'impact de la pandémie.Sur l'ensemble du projet, "l'impact du Covid se traduit par un rallongement des procédures de 3 à 8 mois", a estimé Thierry Dallard mardi.Un retard qui ne reculera pas forcément la mise en service, a-t-il nuancé, mais qui "peut se traduire par une augmentation des cadences."La facture du Grand Paris Express, un métro de 200 kilomètres qui doit être construit d'ici 2030, a explosé ces dernières années, pour atteindre les 35 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 283 jours

Le tunnelier Ellen est arrivé à bon port

Nouvel événement sur le chantier de la ligne 15 sud du Grand Paris Express. Le 28 juillet, la course du tunnelier Ellen a pris fin en gare de Fort d’Issy-Vanves-Clamart (Hauts-de-Seine).
Il y a 4 ans et 283 jours

Le marché du logement ancien entame un été crucial

"L'activité sur juillet, août et septembre, ça va être crucial pour savoir si on est à même de gommer le retard pris sur l'ensemble du mois d'avril", a résumé à l'AFP Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt.Comme tous les étés, les grands réseaux français - Orpi et ses 1.300 agences, Century 21 et ses 900 agences, Laforêt et ses 700 agences - font un bilan de l'année à mi-chemin, en matière de prix et de nombres de transactions. Ces chiffres sont très parcellaires, mais donnent une première idée du marché avant les indicateurs plus fiables des notaires, fin août.Seulement, cette année n'est comme aucune autre. Tel de nombreux autres secteurs, l'immobilier s'est largement arrêté pendant presque deux mois à cause du strict confinement décrété entre mi-mars et début mai en France contre la propagation du coronavirus.Le nombre de transactions a donc chuté, alors que le marché était en plein essor depuis des années. Sur tout le premier semestre, Century 21 et Laforêt font respectivement état d'un recul de 27% et environ 20% de leurs ventes, Orpi ne détaillant pas ce chiffre.Mais les réseaux s'accordent aussi à dire que le marché est reparti à toute vitesse depuis que les visites ont pu reprendre début mai. Les transactions se sont multipliées au-delà d'un simple rattrapage des projets interrompus."On avait vu venir le redémarrage de l'activité", a détaillé M. Jéhanno. "La surprise, c'est la proportion des nouveaux projets qui sont venus. Ca nous donne un peu d'optimisme."Ce rebond compensera-t-il la chute observée lors du confinement ? Le patron de Laforêt a beau estimer que le confinement a permis à de nombreux Français de "mûrir" leur projet et de passer ensuite à l'acte, il reste prudent."Si la dynamique se poursuit, oui, on pourra combler une très forte partie du retard accumulé", résume-t-il. "Si les obstacles se multiplient à partir de la rentrée, ça sera plus difficile."Les prix montentCette prudence est partagée par ses confrères qui évitent les prévisions trop avancées, à l'entame d'une crise économique probablement historique et bien plus vaste que le seul marché du logement."Il est trop tôt pour mesurer les conséquences qu'aura la crise de la Covid-19 sur les entreprises, le taux de chômage en France et par ricochet, sur l'immobilier", souligne dans un communiqué Laurent Vimont, président de Century 21.Il relativise au passage l'idée d'un bouleversement du marché à cause des envies nées du confinement.Ruée vers la province de Parisiens dégoûtés de leur enfermement dans la capitale ? "Marginal", répond M. Vimont."Les rêves exprimés en période de confinement ne se sont pas traduits dans la réalité", insiste-t-il.De même, le confinement n'a pas, dans l'immédiat, poussé ses clients à acheter des logements plus grands. Au contraire, la taille moyenne s'est encore réduite même si ce n'est pas franchement une affaire de préférence personnelle."Le principal obstacle à acquérir plus grand tient sans aucun doute au prix", admet M. Vimont.Car les prix, eux, ne se calment guère après déjà des années de hausse générale en France, malgré des situations contrastées entre grandes métropoles, comme Paris et son mètre carré à plus de 10.000 euros, et plus petites villes.Chez tous les grands réseaux, ils ont encore monté par rapport à un an plus tôt: +3,6% chez Orpi, +2,3% pour les maisons et +3,1% pour les appartements chez Century 21, +1,2% pour la seule capitale chez Laforêt qui ne détaille pas l'évolution hors Paris mais évoque une augmentation générale.Mais qu'en tirer comme conclusion ? Pas grand-chose dans l'immédiat, pour les professionnels."Les prix poursuivent leur ascension car l'offre est toujours inférieure à la demande, mais nous devons être prudents sur les projections", prévient dans un communiqué Christine Fumagalli, présidente d'Orpi."Ce sont des prix moyens sur un semestre qui a totalement été chamboulé dès mi-mars", conclut-elle. "En septembre, nous serons capables de donner une vision plus juste du marché"
Il y a 4 ans et 283 jours

Haute-Saône : Une année de développement durable pour LD Contrôles

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les équipes de LD Contrôles Bourgogne et Grand-Est. [©LD Contrôles] Réunis pour un repas de fin d’année entre les agences de Bourgogne et du Grand-Est, les collaborateurs de LD Contrôles se sont réjouis de leurs bons résultats. Et d’une nette tendance à la transition énergétique. « L’agence de Bourgogne a été créée le 1er janvier 2019 et montre déjà de très bons retours, souligne Guillaume Rebillard, directeur des deux agences. Nous avons aussi noté le développement des opérations liées aux énergies renouvelables. » Parcs éoliens (Les Coteaux, dans le Doubs et Sarry, dans l’Yonne), barrages hydro-électriques (Mathay, dans le Doubs et Vraincourt, dans la Haute-Marne), usine de méthanisation (Saint-Baraing, dans le Jura et Raze, en Haute-Saône), centrale solaire (Vadans, dans le Jura) ou encore de co-génération (Reichstett, dans le Bas-Rhin), les sujets ont été nombreux au cours de l’année. « Notre équipe étant constituée de jeunes et futurs parents, cette dynamique nous touche et nous conforte à enclencher une démarche responsable. Ce sont des sujets qui nous intéressent à la fois en termes de technicité, mais aussi d’impact sur l’avenir de nos enfants. » Des sujets nouveaux, mais des compétences déjà présentes dans les deux agences. « Ce sont des idées neuves à apporter, des techniques à étudier, mais au niveau du savoir-faire, nous étions déjà parés. » Des chantiers en droite ligne avec les ambitions de développement durable des deux agences. « Nous avons installé des bacs de décantation et des circuits de tri sélectif pour réduire au maximum notre empreinte environnementale. Nous utilisons aussi une rectifieuse, qui se substitue au surfaçage au soufre nocif pour l’environnement. Les échantillons testés sont ensuite concassés et valorisés en matériaux recyclés. Travailler sur ce type de chantiers est au cœur de nos ambitions personnelles. » C’est aussi un marché porteur pour l’avenir des agences.
Il y a 4 ans et 283 jours

Exposition : Christo et Jeanne-Claude. Paris !

Depuis le 1er juillet, le Centre Pompidou dédie une grande rétrospective au couple formé par Christo Vladimiroff Javacheff (1935-2020) et Jeanne-Claude Denat de Guillebon (1935-2009), mettant à l’honneur les œuvres les plus emblématiques de leur période parisienne. L’occasion de (re)découvrir la carrière, la démarche et le processus de création de ce couple, dont le travail a marqué les esprits !  « Mes projets sont des œuvres de site. » Voilà comment Christo définissait ses projets monumentaux, des empaquetages temporaires de monuments, tels l’empaquetage du Pont-Neuf à Paris (1985) et celui du Reichstag à Berlin (1995), aux interventions du duo dans le paysage comme le rideau de nylon orange reliant deux massifs dans le Colorado (1972), les îles encerclées de tissu rose fuchsia dans la baie de Biscayne en Floride (1983) ou encore le mastaba de barils installé sur le lac Serpentine au Royaume-Uni (2018). Loin de se limiter à la dimension spectaculaire de l’œuvre de Christo, l’exposition intitulée « Christo et Jeanne-Claude. Paris ! » au Centre Pompidou présente les œuvres parisiennes du couple dans un parcours dense, mais fluide. La commissaire Sophie Duplaix a choisi d’aborder la diversité des pratiques de Christo et Jeanne-Claude, en mettant l’accent sur leur période parisienne (1958-1964) et le projet The Pont-Neuf Wrapped (1975-1985). Réunissant près de 80 œuvres, la première partie de l’exposition retrace les débuts de Christo et Jeanne-Claude, de leur rencontre en 1958 à leur installation à New York en 1964. La deuxième section, quant à elle, rassemble un ensemble de 337 pièces – des dessins, des collages, des études, des documents d’archives, des objets, des photographies, une maquette – pour présenter la genèse de l’empaquetage du Pont-Neuf à Paris. Cette exposition didactique, centrée sur les années parisiennes de Christo, parvient à rendre compte assez justement de l’évolution du travail de ce couple iconique, et permet au public de comprendre la complexité de leur art. Un préambule à l’ambitieux empaquetage de l'Arc de Triomphe, prévu pour septembre 2021. Christo et Jeanne-Claude. Paris !, du 1er juillet au 19 octobre 2020, au Centre Pompidou (75004).Pour en savoir plus, visitez le site du Centre Pompidou. Visuels : 1) The Pont-Neuf Wrapped, Paris, 1975-1985 © Christo 1985, Photo © Wolfgang Volz2) Mur provisoire de tonneaux métalliques – Le Rideau de fer, rue Visconti, Paris, 27 juin 1962 © Christo 1962, Photo © Jean-Dominique Lajoux3) Portrait empaqueté de Jeanne-Claude, 1963, polyéthylène, cordeau, huile sur toile signée Javacheff, montés sur panneau de bois peint, 78,5 × 51,1 × 5,1 cm, Collection Museum of Contemporary Art San Diego © Christo 1963, Photo © Christian Baur, Basel4) Purple Store Front, 1964, bois, Plexiglas, métal, peinture émaillée, tissu, papier, lumière électrique235 × 220 × 35,5 cm, Collection de l’artiste © Christo 1964, Photo © Wolfgang Volz5) The Pont-Neuf Wrapped, Paris, 1975-1985 © Christo 1985, Photo © Wolfgang Volz6) The Arc de Triumph (Project for Paris, Place de l'Etoile – Charles de Gaulle) Wrapped © Christo 2018, Photo © André GrossmannLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 283 jours

Groupe ADP annonce 543 millions d'euros de pertes au 1er semestre avec un trafic en recul de 62% à Paris

"Les mois d'avril et mai ont connu un trafic quasiment nul et la reprise du trafic a été lente aux mois de juin et de juillet", a commenté le PDG du groupe Augustin de Romanet, cité dans un communiqué, ajoutant que "l'ensemble des activités du groupe avait été fortement affecté" par la crise du coronavirus qui a cloué au sol la quasi-totalité des avions dans le monde "dès le mois de mars".
Il y a 4 ans et 283 jours

Eiffage en charge du remplacement de la signalisation sur la LGV Paris-Lyon

CONTRAT. Eiffage, en groupement avec Saferail et Systra, vient de remporter le marché dans le cadre du remplacement de la signalisation sur la LGV Paris-Lyon. Une opération qui s'inscrit dans le cadre du plan de transformation et de modernisation Réseau haute performance de SNCF Réseau.
Il y a 4 ans et 284 jours

La guerre des Malouins contre Airbnb

"On est en train de perdre notre ville. Tout est aseptisé, on ne s'y retrouve plus", se désole Véronique Deschamps, Malouine de 57 ans. "On n'a pas reconstruit Saint-Malo après la Guerre pour en faire un Disneyland", tonne-t-elle.Coiffeuse à domicile, installée dans la ville fortifiée depuis 1993, elle a été la première à monter au créneau dès 2018. "Nos voisins sont devenus des clients Airbnb qui nous bousculent avec leurs valises et ne daignent pas nous saluer", écrivait-elle dans une tribune.Nuisances sonores, dégradations et palier occupé par les valises ou les ballots de draps: Mme Deschamps décrit une "qualité de vie altérée" par la présence d'une location Airbnb dans sa vieille bâtisse divisée en appartements.Loin d'être isolé, le phénomène se repère aux boites à clés, qui fleurissent sur les murs de granit de la ville fortifiée. Ouvertes grâce à un digicode, ces boites permettent au touriste de passage de prendre possession de son appartement.En réaction, un collectif anti-Airbnb s'est monté, rassemblant 70 à 80 personnes, selon Franck Rolland, cofondateur avec Véronique Deschamps. "Notre collectif est contre les multipropriétaires qui en font un business. Pas contre les habitants qui louent une chambre pour arrondir leurs fins de mois", souligne M. Rolland.Désertification du centre ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien... sont quelques uns des griefs relevés par le collectif."Des effets néfastes qui s'allient à des tendances qui étaient déjà là", note Thomas Aguilera, chercheur à Sciences Po Rennes, qui évoque aussi un "effet TGV" qui a mis Saint-Malo à 2 heures 15 de Paris.117.000 voyageurs accueillisLa vieille ville, assaillie de touristes dès les beaux jours venus, a perdu un quart de sa population entre 1999 et 2016 tandis que les prix de l'immobilier ont flambé de plus de 20% ces cinq dernières années à l'échelle communale. Des services publics comme La Poste ont fermé. "Et regardez la pharmacie, c'est devenu une biscuiterie", pointe Mme Deschamps, en traversant la rue principale."En moyenne saison, on entend les valises passer. Ils vont dans des appartements et nos hôtels sont vides", regrette aussi Patricia, patronne de l'Hôtel des Abers. "Dans notre rue, c'est une mafia d'Airbnb: il y a des immeubles entiers, c'est que des appartements à louer."Selon le site d'analyse de données AirDNA, 2.491 logements étaient référencés sur les plateformes Airbnb ou Abritel au 2e trimestre à Saint-Malo, après un pic à plus de 3.000 en 2019. Airbnb parle pour sa part de 117.000 voyageurs accueillis l'an dernier.La question est prise au sérieux par l'équipe municipale du nouveau maire (LR) Gilles Lurton. "Ça fait partie des premiers dossiers de la mandature", assure le 1er adjoint Jean-Virgile Crance, par ailleurs président du groupement national des chaînes hôtelières."On ne veut pas que Saint-Malo devienne un parc d'attraction", assure-t-il, en évoquant une possible restriction, dans la vieille ville, du nombre d'appartements à louer par propriétaire.Mais si les moyens de régulation existent, ils sont limités et peuvent souvent être détournés. "Les villes n'ont pas assez de poids pour décider de leur propre régulation, elles peuvent bricoler", remarque Thomas Aguilera. "Que peut faire une petite ville face au premier hébergeur au monde basé à San Francisco ?"Airbnb met en avant les 285.000 euros de taxes de séjour reversés à la ville chaque année et dénonce des critiques "pas fondées" et "totalement déconnectées de la réalité des hôtes à Saint-Malo".La plateforme a d'ailleurs monté un "club d'hôtes" pour défendre ses intérêts, argumentaires à l'appui. Son "animateur" Thierry Dorance-Houssay, retraité rennais de 65 ans, veut que les "hôtes" soient entendus par les pouvoirs publics. "Des gens font des investissements, il faut qu'ils aient une forme de rentabilité", plaide-t-il, en proposant une "charte du locataire".