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Il y a 3 ans et 361 jours

Pour le climat mondial, il faut soutenir le déploiement des EnR dans les pays en développement selon l'AIE

L'investissement dans les énergies vertes recule depuis quelques années dans les pays émergents et en développement (hors Chine), et la crise du Covid n'a rien arrangé: il faudrait en multiplier le montant actuel par sept, pour le faire passer de 150 milliards de dollars par an à plus de 1.000 milliards annuels d'ici 2030 et ainsi mettre le globe sur la voie de la neutralité carbone à 2050, a calculé l'AIE dans un rapport publié mercredi."Nous sommes engagés dans une course à la neutralité carbone: ce n'est pas une course entre pays, mais contre le temps", dit à l'AFP son directeur, Fatih Birol: "il n'y aura pas de vainqueur si tout le monde ne franchit pas la ligne d'arrivée".Or "les régions en développement, qui abritent deux tiers de la population mondiale, génèrent 90% de la croissance des émissions mais reçoivent 20% des financements consacrés aux énergies propres", ajoute-t-il. "Si nous n'agissons pas rapidement pour accélérer ces investissements, ce sujet deviendra la ligne de faille la plus critique dans la lutte contre le réchauffement".Appel au G7A ce stade des plans énergétiques connus, les émissions de CO2 de ces économies d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique latine devraient croître ces 20 prochaines années, quand celles des économies avancées baisseront et celles de la Chine se stabiliseront.Industrialisation et urbanisation rapide vont entraîner un boom de la demande de construction, transports, climatisation... Et 760 millions de personnes sont encore sans électricité.Le rapport de l'AIE, produit avec la Banque mondiale et le Forum économique mondial, souligne l'importance des financements privés pour ces investissements intensifs en capital.Mais action internationale et fonds publics devront jouer le rôle de catalyseurs, ajoute-t-il, dans des environnements peu favorables, où le capital est cher (sept fois plus qu'en Amérique du nord): finances nationales réduites, système bancaire déficient, instabilité monétaire, manque de visibilité..."L'argent ne manque pas dans le monde, mais il ne va pas là où il est le plus nécessaire" souligne M. Birol. "Les gouvernements doivent donner à toutes les institutions financières internationales le mandat stratégique consistant à financer les transitions énergétiques dans les pays en développement".L'économiste appelle les dirigeants du G7, qui entament vendredi un sommet de trois jours, à s'en saisir: "le G7 peut en donner le coup d'envoi, envoyer un signal".Quant aux 100 milliards de dollars annuels de financements climatiques, que les pays du Nord se sont engagés à verser au Sud dans le cadre des négociations climat de l'ONU et de l'accord de Paris, c'est "un plancher", souligne l'AIE.Moins cher au Sud qu'au NordIl y a un avantage économique, insiste l'AIE : réduire les émissions depuis un pays développé coûte deux fois plus cher que dans une région en développement, où souvent il n'est pas nécessaire d'en passer par la transformation de secteurs entiers.Le prix des renouvelables a aussi chuté. Le coût d'installation a reculé de 40-55% entre 2015 et 2019 pour le photovoltaïque, au Brésil, Mexique, en Inde et Afrique du Sud, de 15-30% pour l'éolien. Il reste malgré tout élevé pour d'autres, Afrique sub-saharienne ou Indonésie -- même si les frais au démarrage se trouvent ensuite compensés par de moindres charges opérationnelles ou économies de combustible."L'Asie et l'Afrique sont critiques, et les doter en électricité propre, renouvelable, est une priorité", dit Fatih Birol.Car l'Asie en particulier a tout un programme charbon, pour alimenter d'immenses centrales électriques dont la moyenne d'âge a juste 15 ans (contre 40 pour les centrales américaines)."Ces centrales génèrent de l'argent pour les gouvernements et sociétés de services: il nous faut donc trouver des incitations financières innovantes pour leur mise à la retraite anticipée".Innovations pour réformer les marchés bancaires, donner plus de pouvoir aux PME... les sujets sont multiples."La collaboration public-privé doit être renforcée", a appelé Borge Brende, du Forum économique mondial, annonçant la création de "coalitions" pour favoriser investissements, financements novateurs, partenariats directs entre énergéticiens et clients privés...
Il y a 3 ans et 362 jours

Assurance chômage: la réforme à l'épreuve du Conseil d'Etat

Toutes les grandes centrales ont déposé des recours contre le décret du 30 mars qui réforme les règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi, à l'exception de la CFTC, qui tout en étant opposée à la réforme, a estimé qu'il n'y avait pas de "fondement juridique".Les syndicats sont déterminés à obtenir l'annulation de cette réforme qu'ils ne cessent de dénoncer comme "injuste" et "anachronique". Décidée en 2019 dans un marché de l'emploi alors dynamique, elle a déjà été plusieurs fois repoussée avec la crise liée au Covid-19 et "adaptée" au contexte. L'audience en référé sur les demandes de suspension du décret, prévue à 14h30, pourrait durer plusieurs heures. Et la décision devrait intervenir quelques jours après.Si le Conseil d'État décide de suspendre la réforme, son entrée en vigueur serait à nouveau reportée, une première victoire pour les syndicats. L'instance devrait en parallèle examiner les recours sur le fond, avec une décision attendue à l'automne, de source syndicale, se rapprochant ainsi encore davantage de l'élection présidentielle."S'il ne suspend pas, on sait que tout n'est pas perdu", observe un responsable syndical, tout en soulignant que dans un tel scénario, "on peut être un peu plus pessimistes" car l'instance administrative rechigne à remettre en question des dispositions déjà en vigueur, car cela créerait des recalculés.Au gouvernement, on se veut serein, convaincu que la réforme "tient la route" et déplorant que les discussions aient "quitté le champ du débat rationnel".L'exécutif défend un "enjeu d'équité", le système actuel étant plus favorable à ceux qui alternent contrats courts et inactivité qu'à ceux qui travaillent en continu.Interpellée mardi à l'Assemblée par Boris Vallaud (PS) sur cette réforme dénoncée comme "brutale", la ministre du Travail, Elisabeth Borne, s'est étonnée de la défense d'un "système injuste qui enferme des centaines de milliers de travailleurs dans la précarité"."Ignominie"Selon l'Unédic, jusque 1,15 million de personnes qui ouvriront des droits dans l'année suivant le 1er juillet toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne) avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Les syndicats attaquent principalement la mesure phare de la réforme: le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation. Ce nouveau mode va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".Le Conseil d'Etat avait annulé un premier décret en novembre, en estimant que cela pouvait créer une "différence de traitement disproportionnée" entre deux demandeurs d'emploi ayant travaillé une même durée mais selon un rythme différent.Le gouvernement a en conséquence revu sa copie en plafonnant les jours non travaillés pris en compte, ce qui limite la baisse de l'allocation. Il affirme que le nouveau calcul, couplé à l'instauration d'un bonus-malus sur les cotisations chômage dans certains secteurs, sera plus équitable et limitera les recours abusifs aux contrats courts.Et il a aussi rédigé un décret rectificatif, paru mercredi au Journal officiel, pour corriger des "effets non voulus" en défaveur des personnes ayant connu des périodes de rémunérations inhabituelles (activité partielle, congés maternité, maladie...).Mais les syndicats estiment que les inégalités de traitement persistent malgré ce décret correctif, jugé fragile juridiquement par l'Unédic, et dénoncent, à l'instar de la CFDT, une réforme qui "va engendrer un nombre colossal de perdants", ou "une ignominie en pleine crise de l'emploi" pour la CGT.Ils ont multiplié les "cas-types" de "ruptures d'égalité" entre demandeurs d'emploi, l'Unédic montrant ainsi dernièrement, à la demande de FO, que les salariés qui travaillent pour des employeurs multiples, comme les assistantes maternelles, pourraient aussi y perdre.Ils contestent en outre d'autres mesures, désormais soumises à une clause de "retour à meilleure fortune", dont le durcissement de 4 à 6 mois de travail pour l'ouverture et le rechargement des droits.
Il y a 3 ans et 363 jours

L’OPPBTP édite un nouveau guide pour réduire l’exposition des salariés aux poussières de bois

Les engagements pris prévoyaient, notamment, la réalisation d'une étude (PROPOBOIS) visant à aider les entreprises à réduire l'exposition des salariés aux poussières de bois dans le secteur du bois-construction et de l'ameublement. Cette étude menée durant 18 mois a permis d'élaborer le guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier » qui propose une série de solutions et de recommandations pratiques à mettre en place pour améliorer les conditions de travail.Un guide pédagogique pour une meilleure préventionLe guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier » élaboré conjointement par l'OPPBTP et FCBA a pour ambition d'accompagner les chefs d'entreprise dans l'évaluation de la situation de leur entreprise par rapport au risque poussières de bois et surtout d'identifier les points majeurs d'amélioration et les actions concrètes à mener.La méthode décrite dans cet ouvrage de 71 pages propose un moyen pratique de mieux cerner les enjeux propres à chaque entreprise. Elle s'applique pas à pas et est étayée par un outil établi sur Excel facilitant la saisie des données et les calculs, et grâce auquel il est possible, en toute autonomie :d'identifier les zones de risque majeur d'exposition aux poussières de bois au sein de l'atelier ;de déterminer et de hiérarchiser les actions à mettre en oeuvre ;de participer à la définition des groupes d'exposition similaire dans le cadre du contrôle réglementaire de la valeur limite d'exposition professionnelle (VLEP).Au sommaire de ce guide :Les enjeux d'une bonne maîtrise de l'exposition : des informations relatives aux effets des poussières de bois et l'importance des bonnes pratiques minimales à mettre en oeuvre afin de fixer le cadre pour les entreprises.Les étapes de l'autodiagnostic : ce chapitre traite, étape par étape, de la méthode d'évaluation pour déterminer de manière autonome la situation face au risque de poussières de bois.Les actions correctives après l'autodiagnostic : cette partie aborde l'analyse des résultats de l'autodiagnostic et propose des pistes d'actions correctives pouvant être mises en place afin de réduire le niveau d'exposition des salariés.Annexe 1 : Les appareils de protection respiratoire.Annexe 2 : Quiz d'auto-évaluation des bonnes pratiques.Annexe 3 : Exemples de cas d'application de la méthode.Tout au long de l'élaboration de ce guide, ces éléments ont été validés avec le Copil « Poussières de bois » comprenant des organisations professionnelles de la seconde transformation du bois (l'Ameublement français, CAPEB, UMB de la FFB, UFME, UIPC, UICB SCOP BTP).Le guide est disponible sur les sites de l'OPPBTP et du FCBALes poussières de bois, un enjeu majeur pour la filièreEnviron 444 200 salariés déclarent être exposés aux poussières de bois dans le cadre de leur travail (selon l'enquête SUMER 2010). Or, ces particules peuvent être à l'origine de problèmes de santé allant de la simple atteinte cutanée au développement de cancers des sinus ou des fosses nasales.Réduire l'exposition des salariés aux poussières de bois est donc un enjeu majeur que l'OPPBTP et l'institut FCBA ont souhaité traiter à travers la mise en place d'actions concrètes.La collaboration entre l'OPPBTP et FCBA a été initiée dans le cadre de la convention « Poussières de bois » (2012/2015) signée avec le Ministère du travail, l'INRS, la CNAMTS et les organisations professionnelles des secteurs bois et ameublement. Elle s'est prolongée en 2017 par la réalisation d'une étude (PROPOBOIS) afin de définir une démarche de diagnostic, facilement applicable par les entreprises, pour la détermination des « Groupes d'Exposition Similaire » (GES).Cette étude, menée durant 18 mois auprès de 8 entreprises volontaires du secteur bois-construction et ameublement représentatives de la profession, a permis d'analyser différentes situations d'exposition des salariés en lien avec la nature des procédés mis en oeuvre et à élaborer une série de solutions qui sont aujourd'hui détaillées dans le guide « Poussières de bois : évaluez le risque d'exposition dans votre atelier ».Webinaire (en replay) : prévenir les risques d'exposition aux poussières de bois du Mercredi 19 maiFCBA, avec l'OPPBTP, a organisé un webinaire à destination des entreprises de la filière autour de la méthodologie d'autoévaluation pour prévenir les risques d'exposition aux poussières de bois.Vincent Quint, Responsable Environnement Industriel (FCBA) et Isabelle Monnerais, Responsable de domaine – Risque chimique – Services aux entreprises (OPPBTP) donneront les clés pour réussir son auto-évaluation et présenteront les bénéfices pour les entreprises.Programme de la matinée :Exposition aux poussières de bois et réglementation,Présentation de la méthode d'autoévaluation,Comprendre et maitriser l'exposition des salariés : comment définir un plan d'amélioration ?Questions / Réponses.Pour voir ou revoir ce webinaire, cliquez ici
Il y a 3 ans et 363 jours

Le nouveau siège social d’Orange révèle tout le potentiel du bambou MOSO®

Aucune parcelle architecturale du nouveau siège social d’Orange n’échappe aux solutions bambou de MOSO® International. Installées du sol au plafond en passant par les murs, la prééminence du bambou caractérise ce chantier d’envergure situé à Issy-les-Moulineaux. Idéalement placé dans la ville, le bâtiment est prêt à accueillir 3000 salariés de l’un des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde. Ce projet aussi ambitieux que novateur est signé par l’agence VIGUIER, promu par Altarea Cogedim. Un bâtiment marqué par une identité architecturale forte mixant le minéral et le végétal Étendu sur 56 000 m², le nouveau siège d’Orange appelé « Bridge » peut difficilement passer inaperçu à Issy-les-Moulineaux. Son emplacement stratégique, à la fois proche du centre-ville, bien desservi par les transports et en bord de Seine offre une promesse de confort aux futurs occupants des lieux. Pour ce projet fortement symbolique, le cabinet d’architecture VIGUIER a tenu à sélectionner un faible nombre de matériaux afin d’aboutir à un ensemble harmonieux et cohérent entre l’architecture extérieure et intérieure. Le choix du bambou, du métal et du minéral a ainsi permis d’atteindre le résultat attendu, c’est-à-dire un ensemble unifié et clair. Le projet d’architecture d’intérieur a consisté à revêtir de bambou les zones largement ouvertes au public et aux événements, le rez-de-chaussée ou encore les lieux de passage. Découlant de ces zones prédéfinies qui constituent le cœur du projet, le cabinet a assuré une continuité du revêtement en bambou à travers les ascenseurs, leurs paliers, les sanitaires et les terrasses intérieures situées dans les étages. Dans la même logique, cette démarche a été déclinée sur les espaces paysagers extérieurs, c’est-à-dire sur la terrasse du toit, sur les balcons et le parvis. Un accompagnement sur-mesure opéré par un partenaire de confiance Le choix du matériau végétal ne s’est pas porté immédiatement sur le bambou, et ne devait concerner au départ que le parquet. L’architecte prônait initialement le chêne dont l’option semblait pertinente au vu du déploiement prévu sur des espaces larges, variés et particulièrement sollicités par les passages. Le promoteur investisseur était surtout soucieux de la pérennité que pouvait offrir le matériau choisi, considéré comme le point essentiel du projet. En premier lieu, le bambou a séduit par ses qualités techniques. Ce matériau remplissait toutes les contraintes en matière de résistance au poinçonnement, et il présentait de forts atouts en matière de durabilité et de flexibilité. Ainsi, sa souplesse autorisait toutes les audaces créatives. Il restait toutefois un dernier point à satisfaire : la tonalité du bambou devrait se rapprocher de celle du chêne. Soucieux de répondre à cette exigence esthétique, MOSO® a su faire preuve d’écoute et d’adaptabilité. La société a mobilisé les équipes de son site de production, situé en Chine, pour contretyper la teinte du revêtement sol jusqu’à l’obtention de la finition souhaitée. Convaincue, l’agence d’architecture décide alors de décliner le bambou non seulement sur les sols, mais également sur les murs et plafonds. Possibilités illimitées avec les solutions MOSO® Bambou Le bambou est un matériau flexible offrant des possibilités illimitées en termes d’application. Selon le mode de fabrication, il peut tout aussi bien être installé à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les architectes en charge du projet Bridge Pont d’Issy l’ont bien compris ; le matériau est décliné sous plusieurs formes, ajoutant dans chaque espace une touche naturelle, qualitative et chaleureuse. Des sols en bambou– intérieur et extérieur Au total, 8 600 m2 de sol BambooPlex sont installés à l’intérieur de l’édifice, dans des zones de passage et des marches d’escalier. Le sol BambooPlex, muni d’une couche d’usure en bambou Density® de 4,5 mm d’épaisseur, assure une résistance au trafic intense. MOSO® BambooPlex dispose d’une haute stabilité permettant également une installation sur sol chauffant. Enfin, il a été livré avec une certification FSC afin de répondre aux exigences environnementales du projet. En extérieur, 1 200 m2 de terrasse Bamboo X-treme® habillent le toit et les balcons, créant une continuité entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. MOSO® Bamboo X-treme® est une lame de terrasse combinant un thermo-traitement avec une compression à haute densité des lamelles de bambou. Grâce à ce procédé, la solution bénéficie de la plus haute durabilité. Elle est certifiée Classe 1 en termes de durabilité biologique (selon EN 350 / CEN/TS 15083-2, test de bois enterrés Classe 1 EN 350 / CEN/TS 15083-1) et une classe d’usage Classe 4 (selon EN 335). Panneaux, placages et carrelets en bambou L’auditorium est revêtu en extérieur et intérieur de placages en bambou et de rouleaux flexibles Flexbamboo s’adaptant parfaitement aux courbes de cet espace. Pour répondre aux exigences de performances acoustiques, le placage en bambou est appliqué sur des panneaux acoustiques. Les dossiers et tablettes des assises sont également recouverts de placage en bambou. Les carrelets MOSO® Bambou ornent les faux plafond et mur rideaux. Les industriels ont eux-mêmes opéré le travail de finition dans le même esprit que la réalisation du parquet, à partir des solutions MOSO® fournies à l’état brut. Ainsi, les teintes ont subi la variation de couleurs attendue à chaque itération. Les panneaux massifs MOSO® Bambou permettent de créer d’élégantes mains courantes, portes et huisseries. Les 3 atouts majeurs des produits MOSO® Bambou La dureté favorise la pérennité des revêtements Les produits MOSO® Bambou offrent de nombreux avantages, tels qu’une dureté exceptionnelle, grâce à un procédé de compression à haute densité des lamelles de bambou.  Celui-ci permet d’obtenir une résistance Brinell supérieure à 9.5kg/mm2 selon la norme EN1534 pour les solutions Density® et Bamboo X-treme®. Les solutions sont déclinables sans fin Les produits MOSO® Bambou se démarquent également par leur stabilité dimensionnelle considérable avec des coefficients de dilatation très faibles, comparés à toutes les essences de bois. Ils sont ainsi tout à fait adaptés à des environnements à fortes contraintes et à fort trafic. Il répond à de nombreuses applications, telles que les sols, murs, extérieurs couverts, bardage…. Le bambou possède des caractéristiques mécaniques proches des bois tropicaux, ce qui favorise sa dureté et sa résistance, y compris au feu. La durabilité en faveur des enjeux environnementaux Le bambou MOSO® est un matériau durable. Ce n’est pas un bois, mais une graminée. Cette plante présente la croissance la plus rapide au monde, pouvant aller jusqu’à 1 mètre par jour. Grâce à son système de rhizomes permettant un renouvellement des cannes de bambou très élevé, sa production n’occasionne pas de déforestation. Cet aspect essentiel participe à réduire l’impact environnemental. Les produits MOSO® Bambou permettent d’obtenir de nombreux crédits de différents écolabels comme HQE, BREEAM et LEED. L’analyse du cycle de vie des produits MOSO® Bambou, réalisée de manière indépendante par l’Université de Delft aux Pays-Bas, démontre l’empreinte carbone neutre des produits MOSO®. Plus récemment, MOSO® offre la possibilité de calculer les émissions carbone retenues dans un projet selon les produits employés. L’étroite collaboration avec MOSO® International a permis de répondre aux attentes techniques et esthétiques de ce projet architectural ambitieux. La présence du bambou a finalement donné du contraste à la tonalité blanche de l’architecture et a apporté une note chaleureuse à l’ensemble. Détails du projet Orange – Siège social Lieu : Issy-les-Moulineaux (92) Architecte : Agence VIGUIER Promoteur investisseur : Altarea Cogedim. Applications en bambou : 8600m2 sol BambooPlex Density® Naturel, certifié FSC installation sur sol chauffant (produit sur-mesure conçu pour le projet) ; Installateur : INTERSOL 3000m2 placages fins vertical pour panneaux acoustiques ; Industriel : Topakoustic ; Installateur : BOISTECH 80m3 carrelets vertical (section 20X55mm) pour plafonds acoustiques ; Industriel : Laudescher Installateur : CERTAC 20m3 carrelets Bamboo N-Finity pour murs rideaux ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) — Panneaux massifs (Vertical Caramel) et mains courantes et portes ; Industriel et installateur : DAUBIGNEY (pour Goyer) — Placage fin (Vertical Caramel) pour portes ; Industriel et installateur : BOISTECH 1200m2 Terrasse Bamboo X-treme® (toit terrasse) ; Installateur : SPORTS ET PAYSAGES Légende photo : Daniel Osso et MOSO® Bambou  À propos de Moso Avec une expérience de plus de 20 ans, MOSO® international est le pionnier des solutions innovatrices en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur et le seul producteur de bambou à intervenir mondialement. Basé aux Pays-Bas, MOSO® international possède des bureaux en Espagne, en Italie, en Afrique du Sud, en Chine, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis et compte 75 collaborateurs au total. www.moso-bamboo.com/fr/
Il y a 4 ans et 5 jours

L’industrie du ciment face à un virage bas carbone très serré

La filière ciment béton réaffirme sa trajectoire de décarbonation en phase avec la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et demande une révision des normes de calculs de la construction béton.
Il y a 3 ans et 364 jours

Hoffmann Cement lance son calculateur carbone Phare

Facile d’utilisation, Phare répond à tous les projets. [©Hoffmann Cement] Pionnier du ciment décarboné sans clinker, Hoffmann Cement lance Phare. Un outil qui permet de calculer en ligne l’empreinte carbone des bétons de la marque, à l’échelle d’une construction. Ceci, afin de répondre aux exigences de la RE 2020. Facile d’utilisation, cet outil satisfait à tous les projets, en permettant de faire le choix d’applicatifs visés (voiles, planchers, poteaux, poutres…) et de caractéristiques (résistances et consistances du béton, densités d’acier, épaisseurs…). Ce calculateur complètera, au fur et à mesure, toutes les parties d’ouvrages utilisant du ciment Hoffmann. Et il prendra aussi en compte les futures technologies du cimentier, qui seront mises sur le marché. Phare a été développé en partenariat avec le cabinet Evea et contrôlé par le cabinet vérificateur Elys Conseil. Ce contrôle permet aujourd’hui aux Fdes publiées par le calculateur d’être conformes aux normes NF EN 15804+A1 et NF EN 15804/CN. Ces Fdes seront aussi utilisables en l’état par tous les configurateurs des bureaux d’études environnementaux. 
Il y a 3 ans et 364 jours

Le béton de chanvre consomme très peu d’énergie

Dans l’étude réalisée par le Cerema, pour le compte de Construire en Chanvre Ile-de-France, les simulations ont été faites au moyen du logiciel Wufi Plus sur un bâtiment R+1 fictif de 100 m2. [©Cerema – Etienne Gourlay] On sait aujourd’hui que le béton de chanvre permet de stocker durablement du carbone. Ainsi, un complexe structure bois-remplissage béton de chanvre de 26 cm d’épaisseur permet d’emmengasiner jusqu’à plus de 35 kg de CO2/m2de mur mis en œuvre sur une durée de vie de de l’enveloppe. Soit 50 ans, voire 100 ans. Cette caractéristique sera valorisée dans les années à venir avec la mise en place de la RE 2020. En revanche, les performances thermiques du béton de chanvre sont à l’heure actuelle encore sous-estimées. Caractéristiques du béton de chanvre En effet, les échanges de vapeur d’eau contenue dans l’air avec le béton de chanvre permettent d’amortir, très sensiblement et de manière passive, les variations quotidiennes de température et d’hygrométrie dans un bâtiment. La conséquence de ces échanges est de réduire les consommations énergétiques et d’améliorer grandement le confort thermique et hydrique au sein des logements. Ces phénomènes internes de changement d’état de l’eau (vaporisation et condensation) ne sont pas pris en compte dans le moteur de calcul réglementaire actuel. L’épaisseur de béton de chanvre mise en œuvre pour respecter la RT 2012 est alors supérieure à celle nécessaire pour viser une consommation énergétique donnée. Cela conduit donc à des surcoûts de construction. Et, par conséquent, à une moindre compétitivité du béton de chanvre vis-à-vis d’autres matériaux. Lire aussi : Boulogne-Billancourt : Huit niveaux isolés en béton de chanvre, une première en Europe Une étude du Cerema Une étude a donc été réalisée par le Cerema, pour le compte de Construire en Chanvre Ile-de-France. Dans cette étude, les simulations réalisées au moyen du logiciel Wufi Plus sur un bâtiment R+1 fictif de 100 m2, dont les parois sont isolées par 30 cm de béton de chanvre, ont permis de mettre en évidence que les transferts couplés de chaleur et d’humidité au sein des murs en béton de chanvre permettent de réduire de 20 kWh/m2/an le besoin en chauffage du bâtiment, lorsque celui-ci est bien isolé par ailleurs (dalle, toiture…). Les 30 cm de béton de chanvre se comportent alors “énergétiquement” comme 22 cm de laine de chanvre. Le point important à retenir de cette étude exploratoire est que les transferts hygrothermiques au sein du béton de chanvre modifient sensiblement les besoins en chauffage du bâtiment.  Lire aussi :Essai au feu concluant pour le béton de chanvre « Cependant, bien que la physique des phénomènes mis en jeu à l’échelle du béton de chanvre soit aujourd’hui bien connue et maîtrisée, il apparaît que leur traduction en termes d’économies d’énergie engendrées constitue un verrou scientifique assez difficile à lever, notamment sur la question des besoins en refroidissement qui reste en suspens au terme de cette étude », peut-on lire dans le communiqué de presse. Des travaux complémentaires au moyen du logiciel Wufi Plus et d’un autre logiciel seront menés dans les prochains mois par le Cerema pour croiser les résultats et élargir les hypothèses des cas d’études.
Il y a 4 ans et 0 jours

Évolution des prix de l'immobilier neuf sur le littoral français

Les budgets pour acheter un logement neuf sur le littoral français ont tendance à globalement augmenter en un an. S'ils restent bien sûr des opportunités à saisir, l'immobilier neuf en bord de mer n'a jamais été aussi affaibli par le manque d'offre.Acheter dans l'immobilier neuf de bord de mer6 hausses pour 4 baisses dans les 10 villes de notre sélection des localités touristiques parmi les plus actives dans le logement neuf pour l'ensemble des côtes françaises, de Saint-Malo à Porticcio. Mais au-delà de ces 10 évolutions, la tendance est à la progression.Exemple dans le Var : les prix y augmentent dans deux-tiers des communes du littoral concernées par des programmes neufs, comme à Six-Fours-les-Plages où le prix du trois-pièces, surface de réference de ce baromètre, grimpe de presque +5% à 285.000 €. Parmi les exceptions varoises, Saint-Raphaël où le prix recule de -6% à 356.000 €. Idem à Hyères où le coût d'un T3 repasse sous la barre des 300.000 €, en diminuant de presque -3%.L'attrait touristique du littoral français ne se dément pas. Les prix de l'immobilier neuf en bord de mer progressent quelle que soit la région, de la Bretagne à la Corse. Illustrations avec les deux plus fortes progressions de ce baromètre sur la façade atlantique : +11,8% à Biscarrosse dans les Landes et +11,35% à La Rochelle. Compter 263.500 € pour un T3 à Biscarrosse.En augmentant de 7,5%, les prix du neuf à Porticcio en Corse dépassent les 430.000 € le trois-pièces. Idem dans les Alpes-Maritimes où le prix moyen d'un logement neuf à Antibes progresse de +4,6% à 373.800 €.La hausse concerne également des communes bretonnes : Saint-Malo : +4% à 304.000 € le T3 en moyenne. Saint-Malo où le prix du neuf s'est envolé ces dernières années puisqu'il fallait débourser moins de 250.000 € en juin 2018 pour acquérir un trois-pièces dans un programme neuf.Le littoral français pénalisé par le manque d'offreComme ailleurs en France, l'immobilier neuf en bord de mer est pénalisé par le manque d'offre. Les permis de construire reculent de 15% en un an dans le collectif à fin avril, les mises en vente ont diminué d'un tiers en 2020 et c'est donc l'offre commercialisée qui recule.« Plus les territoires sont prisés, comme l'est le littoral français, plus le foncier manque et plus c'est difficile pour les promoteurs immobiliers de sortir des opérations. D'autant plus quand certaines nouvelles équipes municipales ont été élues pour limiter les nouveaux programmes immobiliers », décrypte Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com. On trouve parfois seulement quelques programmes neufs par station balnéaire. Certaines typologies de logements neufs ne sont même plus disponibles.Ces villes touristiques les plus chères de FranceComme certaines localités n'affichent donc pas assez de programmes neufs pour établir des moyennes pertinentes, c'est La Baule-Escoublac qui devient la ville touristique la plus chère de ce baromètre 2021 avec un prix qui frôle les 530.000 € le T3, +3,5% en un an. Certains trois-pièces y approchent le million d'euros.Alors que les programmes neufs à Saint-Tropez sont quasi-inexistants, la pression s'exerce chez la voisine Sainte-Maxime, dans le Var. Longtemps la commune touristique la plus chère de ce baromètre, le prix moyen d'un trois-pièces s'est assagi tout en restant dans ce top 5. On trouve tout de même des maisons à 3,3 et même 5 millions d'euros actuellement en commercialisation.Les localités des Alpes-Maritimes comme Eze et de la Corse comme Porticcio sont parmi les plus chères du littoral tricolore. A l'inverse, parmi les communes de bord de mer les plus abordables, Sète, le Cap d'Agde ou encore La Seyne-sur-Mer offrent des prix sous les 250.000 € pour un trois-pièces.La Rochelle, la ville par excellence pour télétravaillerLa Rochelle, station balnéaire de Poitou-Charentes, fait partie du top 10 des recherches par localité, devançant Nice, Rouen et même Paris… sur le portail Trouver-un-logement-neuf.com. A 2h30 de Paris en train, la préfecture de Charente-Maritime semble être plébiscitée pour associer qualité de vie, bord de mer et pourquoi pas télétravail. Preuve de cet attrait, malgré près de 30 programmes neufs en commercialisation, le prix de l'immobilier neuf à La Rochelle a continué de grimper en un an de +11% pour atteindre 307.000 € le trois-pièces.« A l'image de La Rochelle ou Saint-Malo, certaines villes du littoral français offrent des possibilités pour acquérir une résidence secondaire dans laquelle venir télétravailler un ou deux jours par semaine, accolés au week-end », rapporte Céline Coletto de Trouver-un-logement-neuf.com.Bons plans pour investir en bord de merSi certaines villes touristiques ont vu leur prix fortement grimper au fil des ans, d'autres offrent actuellement de belles opportunités pour investir dans l'immobilier neuf en bord de mer.Face au peu de programmes neufs en commercialisation à Biarritz et des prix qui progressent quand il reste des disponibilités, les logements neufs à Anglet, commune limitrophe, sont plus abordables et profitent même de la plus forte baisse de notre sélection : -12% en un an, à 316.300 €.Pour les budgets autour de 220.000 €, il est aussi possible de se tourner vers les communes touristiques de l'ex-Languedoc-Roussillon et notamment de l'Hérault. Compter en moyenne 229.000 € pour un trois-pièces neuf au Cap d'Agde, -8% ou 225.300€ à Sète, -3%.A l'intérieur même des stations balnéaires prisées, il est aussi possible de dénicher des programmes neufs moins chers. A La Baule, commune la plus chère de ce baromètre, on peut tout de même trouver un T3 à 205.000 €.ConclusionBien que l'offre se fasse toujours de plus en plus rare dans les communes touristiques prisées du littoral, d'où des prix sensiblement à la hausse, il existe de belles opportunités à saisir pour investir dans des stations balnéaires emblématiques. Certaines seront d'ailleurs l'occasion d'associer investissement plaisir, qualité de vie retrouvée et télétravail comme à La Rochelle.Consulter ici le prix de l'immobilier neuf ville par villeMéthodologie : une méthode de calcul en temps réelLe prix moyen actuel de l'immobilier neuf dans les villes touristiques françaises du littoral a été calculé le mardi 1er juin 2021 pour la surface de référence d'un trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 3 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 4 ans et 4 jours

Menuiseries aluminium grandes dimensions pour hôtel trois étoiles

L’Eden Spa, un nouvel hôtel trois étoiles de 56 chambres a ouvert ses portes à Honfleur. SV Miroiterie, entreprise de pose et adhérent du Réseau de fabricants Solutions Pro Sapa, a travaillé en étroite collaboration avec Sapa pour dimensionner et fabriquer les menuiseries aluminium qui habillent les parties techniques du projet : la véranda XXL de l’espace bien-être, la façade monumentale du hall d’accueil et les balcons filants des neuf chambres haut de gamme. La fabrication et la pose se sont achevées en deux mois, de décembre 2020 à janvier 2021. Le chantier global a nécessité deux ans de travaux. Les équipes support Sapa se sont appuyées sur le logiciel Sapa Logic Plus afin de calculer au plus juste les performances des éléments de menuiseries complexes. Pour la véranda EDEN+, l’enjeu résidait dans la rigidité des profilés de la verrière. Ils ont été renforcés par des aciers pour supporter les grandes portées de 6 m ainsi que le poids des remplissages et des éventuelles chutes de neige. Côté mur-rideau NRGY 62, c’est sa robustesse qui devait être optimisée par rapport à la grande hauteur de 5,50 m entre les appuis et aux efforts générés par les vents côtiers. Le tout en conservant des masses aluminium réduites (62 mm) comme souhaité par l’agence DHD Architectes. Une fois validées, les solutions Sapa ont été développées en objet BIM. Le Bim Manager de DHD Architectes a collecté l’ensemble des éléments du projet pour les intégrer à la maquette numérique globale.  L’établissement bénéficie d’une piscine couverte abritée sous une véranda EDEN+ à chevrons tubulaires de près de 100 m2. Ces dimensions XXL, L. 15 x l. 6,40 x h. 3 m, ont requis un soin particulier, de la phase de conception à la mise en œuvre sur chantier à l’aide d’un camion bras de grue. La véranda EDEN+ affiche des performances optimales pour permettre aux clients de se relaxer : un Uw de 1,35 pour la thermique (TLw = 59 % et Sw = 28 %) et une absorption acoustique de 34 dB. Ces performances contribuent également à la maîtrise du budget énergétique. Les profilés possèdent le label de qualité Qualimarine®, convenant particulièrement à cet environnement chloré.  Au rez-de-chaussée, le hall d’entrée jouit d’une lumière naturelle généreuse. Son mur-rideau NRGY 62 s’élève à 5,50 m sur un angle de façade. Ses lignes verticales et asymétriques dynamisent l’enveloppe, et retranscrivent à l’identique le dessin originel de l’agence d’architecture DHD Architectes.  Les neuf chambres, trois par étage, offrent une vue panoramique sur le Pont de Normandie. Elles s’équipent de châssis fixes et ouvrants PERFORMANCE 70 FP installés en bandes filantes, L. 5,15 x H. 2,53 m, soit une longueur totale de 16 m par niveau. Leur trame d’1,15 m est semblable à celle du mur-rideau pour une harmonie d’ensemble. Cette gamme de menuiseries a été développée suivant un concept évolutif, qui permet d’adapter aisément l’isolation thermique aux besoins spécifiques du projet. Pour garantir un maximum de confort aux clients, été comme hiver, Sapa et SV Miroiterie ont prescrit des solutions qui atteignent un Uw de 1.16 /m2K. La performance acoustique était également un enjeu important pour la maîtrise d’ouvrage SA Loisirs Soleil. Les 42 dB obtenus sont gages de quiétude et permettent de dormir et travailler en toute sérénité.  Maître d’ouvrage  : SAS Loisirs Soleil Maître d’œuvre  : GCI Construction Architecte  : DHD Architectes  
Il y a 4 ans et 5 jours

Semaine du logement des jeunes : un engagement renforcé de l'Etat est nécessaire

Les adhérents de l’Unafo gèrent près de 50.000 logements dédiés aux jeunes, en FJT, résidences sociales jeunes actifs ou résidences étudiants conventionnées, sans oublier les logements en résidences sociales puisqu’un tiers des entrants en résidences sociales a moins de 30 ans (chiffres de l’Unafo sur les entrants dans le logement accompagné en 2019).Si la crise sanitaire a peu touché les jeunes, la crise sociale et économique, en revanche, les concerne pleinement, avec des impacts sur leur situation financière en raison des difficultés d’accès à l’emploi, dues à la fragilisation de certains secteurs économiques, mais aussi sur leur santé mentale. Face à cette situation, l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans n’a pas été retenue par le gouvernement, qui a renforcé la garantie jeunes. Les réformes des APL, dont celle de la contemporanéité du mode de calcul, ont des effets directs sur les jeunes et fragilisent leur équilibre financier parfois déjà difficile. Alors que le plan « 60.000 logements jeunes + 20.000 logements jeunes actifs » ne sera pas réalisé au terme du quinquennat, la question du logement des jeunes, véritable clé de l’insertion, mérite un engagement plus fort de l’Etat et de l’ensemble des acteurs. Produire davantage de logements en général et de logement accompagné en particulierL’offre de logements abordables reste insuffisante notamment pour les petites typologies, ce qui impacte plus particulièrement les jeunes.Le logement accompagné constitue une réponse adaptée aux besoins des jeunes, célibataires ou familles monoparentales, en termes de typologie, mais aussi de coûts ou encore de temporalité liée à une formation ou un emploi. Outre le logement jeunes (FJT, résidences sociales jeunes actifs ou résidences étudiants conventionnées), les résidences sociales accueillent de plus en plus de jeunes, qui ne peuvent trouver un logement social ou dans le privé.De trop nombreux territoires disposent d’une offre en FJT ou résidences jeunes insuffisante, qu’il convient de développer.Assurer un « filet de sécurité » pour tous les jeunesL’absence de « filet de sécurité » pour le bailleur, en cas de perte d’emploi ou de rupture, constitue l’un des freins majeurs que rencontrent les jeunes pour accéder à un logement. Les solutions diverses, contrat jeunes majeurs, garantie jeunes… sont souvent trop courtes et trop aléatoires pour que les bailleurs ou gestionnaires prennent des risques même en tenant compte des garanties, y compris dans des résidences sociales ou FJT.Assurer la continuité des parcours résidentiels des jeunes même s’ils connaissent des difficultés d’insertion par l’emploi ou la formation doit constituer une préoccupation des politiques publiques. Accompagner tous les jeunes vers le logement à moyen terme La politique du logement des jeunes semble trop segmentée et se traduit par des trappes et des discontinuités dans l’accompagnement au parcours des jeunes. Un pilote unique doit être désigné pour œuvrer en coordination avec les territoires et l’ensemble des acteurs.
Il y a 4 ans et 6 jours

10e édition du Forum International Bois Construction

La 10e édition du Forum International Bois Construction se tiendra du 15 au 17 juillet 2021 au Grand Palais Ephémère, sur Le Champs-de-Maris à Paris. Un événement exceptionnel, réunissant la filière forêt-bois-construction autour de la thématique : La construction biosourcée pour bâtir un avenir. Un programme riche et un dispositif inédit pour le Forum. Pendant ces trois jours, vous pourrez retrouvez les ateliers thématiques suivant : L’association du biosourcé et du géosourcé La construction bois et la bio-économie circulaire Le bois au Village des Athlètes La reconstruction de Notre-Dame de Paris Les surélévations Le CO2 Le charpentier La mixité bois acier-béton Le domaine hospitalier Les crèches Le LVL Le luxe Temps forts également avec l’annonce des lauréats du Prix National de la Construction Bois et des Press International Award Wood Architecture le jeudi 16 juillet à partir de 18 heures. À noter une ouverture au grand public avec deux débats citoyens le 17 juillet à 18h et à 19h : 1/ L’économie circulaire dans l’aménagement : mythe ou réelle demande des acheteurs publics et privés organisé par Les Canaux 2/ La jeunesse interpelle la filière forêt-bois organisé par FIBois Île-de-France en partenariat avec Les Nuits des Forêts et Le Monde Pour la première fois toutes les conférences, traduites en français et en anglais, seront filmées en temps réel et accessibles en livestream partout dans le monde. Retrouvez en détail le programme des conférences de l’édition 2021 ©Artbuild • La scénographie du Forum vers une démarche au bilan carbone le plus neutre possible Avec une mise en place d’une démarche éco-responsable et éco-conçue, c’est une première en France en : concevant et développant des stands en 100 % bois français en hêtre et peuplier; imaginant un auditorium éphémère qui sera la salle plénière, démontable et réutilisable. créant avec l’agence AAVP Architecture un mobilier avec des matériaux recyclés et de réemploi à partir de 1200 portes de l’ancien Hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris 14°). Ce mobilier sera vendu aux enchères à la fin du Forum. installant une borne à l’entrée qui permettra de calculer en deux minutes l’empreinte carbone de chaque visiteurs, congressistes et exposants qui pourront compenser leurs émissions en CO2 en plantant un ou plusieurs arbres. • Les nouveautés 2021 Cette année encore, le Forum se renouvelle et proposera de nouvelles expositions : Grande exposition sur la reconstruction de la Charpente de Notre-Dame de Paris ADIVbois et Les Canaux : deux espaces de vie : L’un est l’espace presse autour des trois prototypes ADIVbois et d’une scénographie imaginée par Appelle Moi Papa, studio de graphisme et direction artistique basée à Nantes L’autre est celui des Canaux installé devant le grand écran de l’Auditorium Ephémère Un espace filière forêt-bois de 185m2 imaginé par le CNDB et le Studio DAAO, valorisant la diversité des essences, des savoir-faire et des possibilités qu’offre le matériau bois : Un espace ADIVbois avec Les Tours en hauteur Un espace Ameublement Français avec Les Huttes Un espace France Bois Forêt + FIBois France avec Les Cabanes Espace Filière forêt-bois ©CNDB Le Plateau TV Bati-Journal Pour cette édition, Bati-Journal, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt en partenariat avec les organisateurs et le magazine Wood Surfer sera présent avec un dispositif exceptionnel : un plateau TV au cœur du Totem, réalisé par France Douglas, La Fabrique Collective et les Compagnons du Devoir. Les émissions réalisées et animées par Stéphane Miget, journaliste spécialisé construction-bâtiment, reprendront les conférences du Forum et toutes les vidéos seront à retrouver dès le 15 juillet sur la chaîne YouTube de Bati-Journal et sur les sites partenaires de l’animation. Plateau TV Bati-Journal - Forum Bois Construction 2018 Rendez-vous donc dès le 15 juillet au Forum Bois Construction à Paris > Inscriptions
Il y a 4 ans et 10 jours

360SmartConnect : Connaître l’évolution de l’empreinte carbone

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine 360SmartConnect propose une solution afin d’identifié le taux de carbone d’une pièce de préfabrication. [© 360SmartConnect] VAR. Parfois, l’actualité du moment colle avec les inspirations des équipes d’une entreprise. Ainsi, alors que 360SmartConnect et ses collaborateurs cherchaient à avoir un impact écologique, la RE 2020 venait imposer le concept de cycle de vie à la construction. « En début d’année 2021, nous avons décidé d’adjoindre à notre savoir-faire la capacité de mesurer la consommation en carbone d’une construction, explique Rolland Melet, fondateur et gérant de 360SmartConnect. Nous sommes capables, en direct, de comparer ce qui a été estimé et ce qui est effectivement émis lors du chantier. » Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, dans le cas d’une pièce de préfabrication, elle est identifiée à son départ de l’usine avec le dispositif 360SmartConnect. En y intégrant les données carbone déclarées par le préfabricant. Installée sur chantier, la pièce est à nouveau notifiée sur la plate-forme 360SmartConnect, intégrant ses données sur le BIM. Calculant au passage les évolutions du chantier en matière d’empreinte carbone.  « Nous travaillons aussi sur une solution pour identifier les coulages de BPE. Dans l’espace et dans le temps, afin d’afficher à nouveau son empreinte. Nous avons le savoir-faire. Mais nous cherchons à minimiser notre impact dans le travail du fabricant, qui doit forcément communiquer ses données». Ainsi la transmission des données est automatisée. Retirant aux conducteurs de travaux de longues tâches administratives. « Nous avons déjà des contacts avec des clients et nous serons présents à l’accélérateur pour le climat du TedX de Cannes. Notre solution sera prête pour l’été. » Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 13 jours

Le Cerema livre le détail de la RE2020

RÉGLEMENTATION. Modes de calcul, indicateurs, décrets attendus, surcoûts, détail des seuils... le Cerema a présenté, le 25 mai, l'état des connaissances sur la nouvelle réglementation environnementale, qui entrera en vigueur progressivement, à partir du 1er janvier prochain.
Il y a 4 ans et 13 jours

Vigilance autour du futur Label RE2020

La Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) a pour objectif d’assurer que le secteur de la construction contribue à la baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre nécessaire pour que la France honore ses engagements nationaux et européens. L’Etat a souhaité la mise en œuvre d’un Label de manière conjointe à la RE2020. Le GTQE (Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe) souhaite rappeler les points de vigilance à prendre en compte dans l’élaboration du Label afin que celui-ci puisse être un signe de soutien à l’innovation, à l’exemplarité des acteurs et surtout synonyme d’une enveloppe de qualité. Ce groupe de travail, animé par le Pôle Fibres-Energivie, est engagé en faveur de l’élaboration d’un label ambitieux : Un BBio renforcé. Dans le cadre de l’élaboration de la RE2020, les derniers arbitrages gouvernementaux adoptés – sans unanimité – par le CSCEE en avril 2021 sur l’indicateur Bbio ont réduit les exigences de performance énergétique des petits collectifs et des maisons individuelles sans apporter de compensation pour les grands bâtiments. Il est, par conséquent, impératif de relever les ambitions dans le cadre du Label. A ce titre, le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe soutient un renforcement généralisé de l’indicateur Bbio à RT2012-40%. Un indicateur Bbio ambitieux bénéficie au renforcement de l’enveloppe si et seulement si les points singuliers de l’enveloppe dont les ponts thermiques sont systématiquement traités via un maintien des garde-fous. L’article 31 de l’arrêté Exigences de la RE2020, relatif au traitement des ponts thermiques, révèle un manque d’ambition et ce, alors que les solutions techniques ont largement évolué durant la période d’application de la RT2012 et sont désormais compatibles avec l’ensemble des modes constructifs à un prix optimisé. Le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe soutient l’instauration une valeur Psi L9 strictement inférieure à 0,4 W/ml-°K dans le cadre du Label. Dans sa rédaction actuelle, l’article 31 présente des imprécisions concernant la notion de « conditions hivernales » qui pourraient porter atteinte à l’intégrité de l’enveloppe des bâtiments et à la santé des occupants. En effet, suivant l’hypothèse des températures extérieures et intérieures considérées dans certaines zones climatiques, cet article pourrait avoir comme conséquence le non-traitement des ponts thermiques des bâtiments et aboutir à des solutions constructives moins performantes que la RT2012. A ce titre le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe recommande dans le cadre du label une température d’air de référence extérieure à -7°C, et une température d’air intérieure à +20°C, seule manière d’assurer la cohérence des exigences. LE GTQE recommande la mise en place d’un suivi de la performance énergétique par une procédure de commissioning obligatoire dans le cadre du label. Si cette proposition apparaissait trop ambitieuse, le commissioning serait rendu obligatoire à minima pour les typologies de bâtiments suivants : petite enfance, EHPAD, santé, enseignement. Il recommande également de mettre à jour les bibliothèques de bases de données de ponts thermiques à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles. Le GTQE recommande de mettre en place une méthode de contrôle de l’application de la RE2020 que ce soit en déclaratif de calculs ou en performances réelles par les services de l’urbanisme des collectivités locales.
Il y a 4 ans et 18 jours

Le SNBVI contribue au Groupe de Travail Qualité de l'Enveloppe

Conformément aux annonces des Ministres de la Transition écologique et du Logement, le renforcement de l’enveloppe des bâtiments doit prévaloir car la « meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas ». Pour y parvenir, la RE2020 entend diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments et donner la priorité à la sobriété énergétique.Afin de valoriser les bâtiments qui anticiperont les étapes de la RE2020 ainsi que la prise en compte de critères nouveaux dans la préfiguration des bâtiments de demain, l’Etat a souhaité la mise en œuvre d’un Label de manière conjointe à la RE2020. Il n’est pas évident de se positionner sur l’architecture et le contenu d’un label accompagnant la RE2002 alors que les textes de loi de la réglementation ne sont pas encore publiés. Cependant le GTQE souhaite rappeler les points de vigilance à prendre en compte dans l’élaboration du Label afin que celui-ci puisse être un signe de soutien à l’innovation, à l’exemplarité des acteurs et surtout synonyme d’une enveloppe de qualité. Le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe, animé par le Pôle Fibres-Energivie, est engagé en faveur de trois points principaux à prendre en compte dans l’élaboration d’un label ambitieux :1) Un BBio renforcéDans le cadre de l’élaboration de la RE2020, les derniers arbitrages gouvernementaux adoptés – sans unanimité – par le CSCEE en avril 2021 sur l’indicateur Bbio ont réduit les exigences de performance énergétique des petits collectifs et des maisons individuelles sans apporter de compensation pour les grands bâtiments. Il est, par conséquent, impératif de relever les ambitions dans le cadre du Label. A ce titre, le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe soutient un renforcement généralisé de l’indicateur Bbio à RT2012-40%.Un indicateur Bbio ambitieux bénéficie au renforcement de l’enveloppe si et seulement si les points singuliers de l’enveloppe dont les ponts thermiques sont systématiquement traités via un maintien des garde-fous. L’article 31 de l’arrêté Exigences de la RE2020, relatif au traitement des ponts thermiques, révèle un manque d’ambition et ce, alors que les solutions techniques ont largement évolué durant la période d’application de la RT2012 et sont désormais compatibles avec l’ensemble des modes constructifs à un prix optimisé.Le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe soutient l’instauration une valeur Psi L9 strictement inférieure à 0,4 W/ml-°K dans le cadre du Label.De plus, dans sa rédaction actuelle, l’article 31 présente des imprécisions concernant la notion de « conditions hivernales » qui pourraient porter atteinte à l’intégrité de l’enveloppe des bâtiments et à la santé des occupants. En effet, suivant l’hypothèse des températures extérieures et intérieures considérées dans certaines zones climatiques, cet article pourrait avoir comme conséquence le non-traitement des ponts thermiques des bâtiments et aboutir à des solutions constructives moins performantes que la RT2012. A ce titre le Groupe de Travail Qualité de l’Enveloppe recommande dans le cadre du label une température d’air de référence extérieure à -7°C, et une température d’air intérieure à +20°C, seule manière d’assurer la cohérence des exigences.2) Une méthode de suivi de la qualité des études à la réalisationLe CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) a publié en avril 2021 les résultats d’une étude intitulée « Bâtiments démonstrateurs à basse consommation d’énergie – Enseignements opérationnels Evaluations 2012-2019 ». Cette étude présente un retour d’expérience national portant sur 166 bâtiments à basse consommation. L’enseignement principal mis en avant est que les performances attendues à la conception ne sont pas atteintes en exploitation. L’étude note l’enseignement suivant sur les parois opaques : « Parois opaques : Maîtriser les points singuliers en particulier les ponts thermiques pour limiter les déperditions. Optimiser la mise en œuvre de l'isolation et de l'étanchéité à l'air »Le CEREMA met en avant que la seule solution est de penser la performance à toutes les étapes et d’intégrer la notion de « coût global ».Le GTQE est en accord avec cette position et promeut depuis plusieurs années la mise en œuvre d’une méthode de suivi de la qualité telle que le commissioning.Extrait du Livre Blanc du GTQE - 2018 : « Le commissioning fixe simplement un cadre afin d’identifier les causes d’erreurs possibles et mettre en cohérence les actions […]. Pour être efficace, le commissioning doit être intégré dès la passation des marchés ».Extrait du Communiqué de Presse du GTQE - Novembre 2020 : « Le commissioning d’un bâtiment peut être compris comme une démarche de qualité globale qui a pour objectif de garantir la conformité des performances du bâtiment avec les documents contractuels ». LE GTQE recommande la mise en place d’un suivi de la performance énergétique par une procédure de commissioning obligatoire dans le cadre du label. Si cette proposition apparaissait trop ambitieuse, le commissioning serait rendu obligatoire à minima pour les typologies de bâtiments suivants : petite enfance, EHPAD, santé, enseignement. Il recommande également de mettre à jour les bibliothèques de bases de données de ponts thermiques à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles.3) Contrôle de l’application de la RE2020Le GTQE soutient également un contrôle indépendant de l’application de la RE2020 afin que la réglementation soit réellement efficace et qu’aucun moyen ne permette de s’en échapper. Cette méthode doit être définie précisément, articulée avec le suivi de la qualité (commissioning) et adoptée sur tous les projets soumis à la RE2020.Le GTQE recommande de mettre en place une méthode de contrôle de l’application de la RE2020 que ce soit en déclaratif de calculs ou en performances réelles par les services de l’urbanisme des collectivités locales.Alors que l'État français a récemment été condamné pour son inaction climatique, il est nécessaire que le Label RE2020 se montre ambitieux et techniquement irréprochable. Il convient de rappeler que les bâtiments construits à partir de 2020 représenteront 30% du parc immobilier français en 2050. Par conséquent, sans des exigences strictes et renforcées, ils ne pourront pas respecter les ambitions de la Stratégie Nationale Bas Carbone et il sera impossible de sortir de la spirale des rénovations coûteuses des logements.
Il y a 4 ans et 18 jours

Nouveaux télémètres connectés GLM 50-27 C/CG professional

Un design anti-choc au service des chantiers les plus exigeantsIdéals pour les chantiers les plus rudes, les nouveaux télémètres GLM 50-27 C Professional (faisceau rouge) et GLM 50-27 CG Professional (faisceau vert) de Bosch offrent une meilleure visibilité du point de laser, notamment dans les zones avec une luminosité difficile.Ils sont d’une conception extrêmement robuste. En effet, ils disposent d’un boîtier renforcé à 360° en caoutchouc, qui absorbe efficacement les chocs, et d’un écran incassable avec un clavier en silicone d’une grande résistance. Même après des chutes d’une hauteur de 1,50m sur du béton, ils restent intacts. Certifiés IP65, ils résistent à la fois aux projections d’eau et à la poussière.Une interface utilisateur optimisée et des fonctions étenduesL’interface utilisateur intelligente des télémètres GLM 50-27 C/CG Professional offre de nombreuses fonctions. Intuitive, grâce à une molette de sélection et de larges touches du clavier, l’utilisation de l’appareil est encore plus facile, même avec des gants de travail. Les différentes fonctions s’affichent par des symboles et des mots-clés tels que «Longueur», «Mesure continue» ou «Niveau».Les télémètres Bosch réalisent en toute simplicité des mesures indirectes, des calculs de surface et de volume.Dotés d’un capteur d’inclinaison, ils peuvent être utilisés pour mesurer les pentes et servir de niveau à bulle numérique. Les GLM 50-27 C/CG Professional disposent de nouvelles fonctions :Assistance pour guider l’utilisateur lors de ses premiers pas avec l’outil en lui proposant des animations claires sur les différentes fonctions de mesures,Mètre ruban pour simplifier la lecture des différentes mesures prises,«Grands chiffres» pour prendre des mesures en sérieAnnotation pour mesurer et marquer des distances très rapidement.D’autre part, les nouveaux télémètres Bosch offrent un maximum de lisibilité des données grâce à un écran couleur à contraste élevé. Celui-ci pivote automatiquement, comme sur les Smartphones, pour permettre à l’utilisateur de lire facilement les valeurs affichées dans n’importe quelle position. Par ailleurs, si l’écran est hors de vue de l’utilisateur, lesGLM 50-27 C/CG Professional émettent un Bip sonore et des vibrations qui confirment que les mesures effectuées sont bien enregistrées. Enfin, l’autonomie de la batterie a été améliorée grâce à 2 piles AA et à l’optimisation des parties matérielle et logicielle.
Il y a 4 ans et 18 jours

Murs en béton de chanvre : jusqu’à 70% de chauffage en moins

On sait aujourd’hui que le béton de chanvre permet de stocker durablement du carbone : un complexe structure bois-remplissage béton de chanvre de 26 cm d’épaisseur permet de stocker jusqu’à plus de 35 kg de CO2 par mètre carré de mur mis en œuvre sur une durée de vie de de l’enveloppe (soit 50 ans voire 100 ans). En revanche, les performances thermiques du béton de chanvre sont à l’heure actuelle encore sous-estimées. En effet, les échanges de vapeur d’eau contenue dans l’air avec le béton de chanvre permettent d’amortir, très sensiblement et de manière passive, les variations quotidiennes de température et d’hygrométrie dans un bâtiment. La conséquence de ces échanges est de réduire les consommations énergétiques et d’améliorer grandement le confort thermique et hydrique au sein des logements. Ces phénomènes internes de changement d’état de l’eau (vaporisation et condensation) ne sont pas pris en compte dans le moteur de calcul réglementaire actuel, l’épaisseur de béton de chanvre mise en œuvre pour respecter la RT 2012 est alors supérieure à celle effectivement nécessaire pour viser une consommation énergétique donnée : cela conduit donc à des surcoûts de construction et, par conséquent, à une moindre compétitivité du béton de chanvre vis-à-vis d’autres matériaux.   Dans le cadre de l’étude réalisée par le Cerema, pour le compte de Construire en Chanvre Ile de France, les simulations réalisées au moyen du logiciel WUFI® Plus sur un bâtiment fictif de 100 m2 (rez-de-chaussée et un étage) dont les parois sont isolées par 30 cm de béton de chanvre, ont permis de mettre en évidence que les transferts couplés de chaleur et d’humidité au sein des murs en béton de chanvre permettent de réduire de 20 kWh/m2/an le besoin en chauffage du bâtiment lorsque celui-ci est bien isolé par ailleurs (dalle, toiture, etc.). Ainsi, les 30 cm de béton de chanvre se comportent alors « énergétiquement » comme 22 cm de laine de chanvre. Cela peut représenter jusqu’à 70% d’économie de chauffage dans le cas d’un bâtiment très performant thermiquement. En revanche, si le bâtiment est moins bien isolé, l’influence relative du béton de chanvre en paroi diminue car les « pertes thermiques » se font par les éléments les moins bien isolés.
Il y a 4 ans et 19 jours

Fixations personnalisées pour murs-rideaux

Louineau fournit un dimensionnement des pièces d’ancrage standards selon sa méthode de calcul validée par le CSTB via son ETPM n°18/0057. Le nouveau programme immobilier LE CALYS à Toulouse, pour lequel le fabricant-installateur AREXIS FRÈRES a mis en œuvre 1 134 m2 de murs-rideaux aluminium a bénéficié de ce service. « Notre première demande concernait un sabot qui devait s’adapter à un profil aluminium discret de faible profondeur comme le souhaitait l’agence d’architecture ENZO & ROSSO. Le bureau d’études intégré Louineau a pu développer une solution moins profonde que la version «sabot standard», et réaliser tous les justificatifs de calcul à fournir au bureau de contrôle pour garantir la résistance aux charges et à l’effort. », souligne Fabien AREXIS, conducteur de travaux et chargé d’affaires Arexis Frères.  Louineau a également proposé d’effectuer une pré-étude globale pour valider les différents manchons et sabots préconisés sur le chantier, et obtenir ainsi le meilleur rapport coût/performance pour chaque pièce. En 15 jours, les 165 manchons et 275 sabots ont été fabriqués et traités (galvanisation à chaud), puis envoyés sur le chantier.  Photo : Louineau  
Il y a 4 ans et 20 jours

Une étude montre que le béton de chanvre permet de réduire la consommation énergétique des logements

Le béton de chanvre est un matériau de construction développé en France depuis le début des années 1990, obtenu par mélange de particules de chanvre (la chènevotte), d’un liant, d’eau et d’éventuels adjuvants. Il permet de réaliser des écoconstructions de bâtiments comme matériau de remplissage d’une structure porteuse.On sait aujourd’hui que le béton de chanvre permet de stocker durablement du carbone : un complexe structure bois-remplissage béton de chanvre de 26 cm d’épaisseur permet de stocker jusqu’à plus de 35 kg de CO2 par mètre carré de mur mis en œuvre sur une durée de vie de de l’enveloppe (soit 50 ans voire 100 ans). Cette caractéristique sera très largement valorisée dans les années à venir avec la mise en place de la RE2020.En revanche, les performances thermiques du béton de chanvre sont à l’heure actuelle encore sous-estimées. En effet, les échanges de vapeur d’eau contenue dans l’air avec le béton de chanvre permettent d’amortir, très sensiblement et de manière passive, les variations quotidiennes de température et d’hygrométrie dans un bâtiment. La conséquence de ces échanges est de réduire les consommations énergétiques et d’améliorer grandement le confort thermique et hydrique au sein des logements. Ces phénomènes internes de changement d'état de l'eau (vaporisation et condensation) ne sont pas pris en compte dans le moteur de calcul réglementaire actuel, l’épaisseur de béton de chanvre mise en œuvre pour respecter la RT 2012 est alors supérieure à celle effectivement nécessaire pour viser une consommation énergétique donnée : cela conduit donc à des surcoûts de construction et, par conséquent, à une moindre compétitivité du béton de chanvre vis-à-vis d’autres matériaux.Dans le cadre de l’étude réalisée par le Cerema, pour le compte de Construire en Chanvre Ile de France, les simulations réalisées au moyen du logiciel WUFI® Plus sur un bâtiment fictif de 100 m2 (rez-de-chaussée et un étage) dont les parois sont isolées par 30 cm de béton de chanvre, ont permis de mettre en évidence que les transferts couplés de chaleur et d’humidité au sein des murs en béton de chanvre permettent de réduire de 20 kWh/m2/an le besoin en chauffage du bâtiment lorsque celui-ci est bien isolé par ailleurs (dalle, toiture, etc.). Ainsi, les 30 cm de béton de chanvre se comportent alors « énergétiquement » comme 22 cm de laine de chanvre. Cela peut représenter jusqu’à 70% d’économie de chauffage dans le cas d’un bâtiment très performant thermiquement.En revanche, si le bâtiment est moins bien isolé, l’influence relative du béton de chanvre en paroi diminue car les « pertes thermiques » se font par les éléments les moins bien isolés.Le point important à retenir de cette étude exploratoire est que les transferts hygrothermiques au sein du béton de chanvre modifient sensiblement les besoins en chauffage du bâtiment. Cependant, bien que la physique des phénomènes mis en jeu à l’échelle du béton de chanvre soit aujourd’hui bien connue et maîtrisée, il apparaît que leur traduction en termes d’économies d’énergie engendrées constitue un verrou scientifique assez difficile à lever, notamment sur la question des besoins en refroidissement qui reste en suspens au terme de cette étude.Des travaux complémentaires au moyen du logiciel WUFI® Plus et d’un autre logiciel seront menés dans les prochains mois par le Cerema pour croiser les résultats et élargir les hypothèses des cas d’études.Des relevés de type monitoring sur le terrain seront notamment réalisés pour disposer de données permettant de conforter ces simulations.
Il y a 4 ans et 24 jours

“Le rôle de l’ingénieur, en plus de faire des calculs, est d’optimiser au maximum le chantier grâce aux dernières technologies”

Las d’être cantonnés à la réalisation de calculs standards et normatifs, Axel Sundermann et Xavier Laborde ambitionnent de redonner ses… Cet article “Le rôle de l’ingénieur, en plus de faire des calculs, est d’optimiser au maximum le chantier grâce aux dernières technologies” est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 54 jours

Comment devenir propriétaire aux Alpilles?

Les Alpilles sont un lieu très intéressant pour devenir propriétaire d’un bien immobilier. C’est un endroit doté d’une atmosphère vivante et sa population est très dynamique. L’un des points positifs d’un investissement immobilier aux Alpilles est également qu’ils se trouvent à proximité de Marseille. On y trouve aussi des éléments très intéressants comme les massifs montagneux et les activités de loisirs particulières que l’on peut y pratiquer. Les avantages de faire un investissement en Alpilles L’une des raisons d’acheter une propriété est que c’est une solution très rentable grâce à la possibilité de location. On peut citer diverses raisons pour démontrer les avantages d’investir dans un bien immobilier en Alpilles. D’abord les Alpilles sont éligibles par la loi de Pinel qui permet de réduire les impôts d’une manière très considérable. Même si pour en profiter il faut respecter un certain montant sur le loyer, cela reste toujours très intéressant. Acquérir une maison aux Alpilles c’est aussi avoir la possibilité de devenir propriétaire avec l’option de portage. Ce concept consiste à avoir le vendeur du bien comme premier locataire. Grace à cela, on peut diminuer le prix d’achat de 30% par rapport à l’achat direct. En plus, l’endroit est visité par des milliers de touristes durant toute l’année, surtout pendant la période des vacances. Cela est dû au fait que son paysage est tout simplement unique avec un climat généralement chaud. Passer par une agence immobilière Faire un investissement locatif dans cette région ne peut être que lucratif. En effet, les logements dans cette partie des Bouches-du-Rhône sont très recherchés, même pendant la période hors saison. Cependant, il ne faut pas prendre le risque de faire un investissement seul, sans les conseils avisés d’un professionnel. C’est pour cela qu’il faut passer par une agence immobilière à Saint-Rémy de Provence. Ayant une bonne connaissance des alentours, une agence immobilière pourra donner des informations gratuites sur les Alpilles. En plus cela permettra de faire un énorme gain de temps car l’agence s’occupera de toutes les taches à notre place. Elle pourra même faire une analyse approfondie de notre situation pour définir la faisabilité du projet d’achat. Ces agences nous donnent l’opportunité d’énoncer les critères du bien que l’on veut acquérir pour ensuite effectuer la recherche d’un immeuble qui répond à nos attentes. Elles sauront nous proposer un immeuble au juste prix pour ne pas que l’on se fasse arnaquer à cause de notre non expertise. Elles peuvent également s’occuper de la recherche des clients pour la location et les fidéliser. Leur rôle est aussi de jouer le médiateur entre nous et les clients. En tant que novice, si l’on se lance soi-même dans la recherche d’un bien en Alpilles on pourra passer sur des points importants comme l’état du bien. Par contre un agent immobilier pourra nous signaler sur la somme que l’on va encore devoir débourser pour les réparations et analyser cela par rapport au budget du bien immobilier que l’on a en notre possession. Ces agences sont également dans la disponibilité de donner des conseils juridiques et de faire un accompagnement dans les procédures administratives comme la rédaction des contrats de bail. Certains proposent même des services supplémentaires comme la gestion locative.
Il y a 4 ans et 25 jours

MyProSizer, le logiciel de simulation énergétique pour les professionnels du solaire confirme son succès

Cet outil, qui allie données réelles, études statistiques et algorithmes, permet de simuler au plus près les performances et la rentabilité d’une installation.Depuis sa mise en service, MyProSizer ne cesse d’être amélioré par les équipes R&D de MyLight et connaît un réel succès auprès des installateurs : + 400 % d’utilisation entre janvier et mars 2021.La transition énergétique passera par les professionnelsMyLight Systems est profondément convaincue que la massification de l’autoconsommation solaire passera par les professionnels. Avec MyProSizer, MyLight Systems leur apporte un outil clé en main pour les aider à proposer à leur clientèle des kits solaires parfaitement adaptés à leurs besoins grâce à un calcul de performance énergétique et financière.MyProSizer facilite l’étude de l’installateur et lui permet en quelques clics de : Remettre une étude personnalisée du projet à son client- Étudier différents projets, en faisant varier la puissance des panneauxIntégrer les meilleures technologies, comme les panneaux biverres bi-faciaux ou la batterie virtuelleErgonomique et facile à prendre en main, MyProSizer permet à l’installateur de gagner en efficacité, fiabilité et productivité, tout en apportant de la visibilité et de la confiance à l’utilisateur.MyProSizer, des simulations construites sur des données réellesDepuis plus de 7 ans, MyLight Systems monitore, analyse et gère des milliers de capteurs sur ses sites en autoconsommation. Cette collecte de données en temps réel a permis à l’équipe de Data Science de programmer un logiciel simulant des profils de consommation et de production heure par heure en prenant en compte précisément les différents appareils possibles dans un foyer. Il tient également compte des facteurs météorologiques de chaque localisation sur les 15 dernières années pour être au plus près des conditions réelles. Parce qu’un jour d’été n’est pas un jour d’hiver et que toutes les journées ne se ressemblent pas ! Les algorithmes Green Play d’optimisation ont aussi été intégrés afin de prédire le plus finement possible l’impact de la gestion MyLight Systems sur une installation.Enfin, dernière nouveauté, MyProSizer intègre aussi MySmartBattery, la batterie virtuelle en temps réel.« Pour connaître exactement la rentabilité d’une batterie, il est important de prédire heure par heure lesurplus de production stocké. Sans cette précision, nous ne pouvons calculer le nombre de cycles fait parla batterie donc son taux d’utilisation. » explique Mathieu Bourque, CTO de MyLight SystemsUne croissance de 400% au 1er trimestre 2021Parce qu’une bonne installation commence par un dimensionnement au plus juste, les installateurs ont très vite adoptés l’outil qui représente un gage de fiabilité dans l’estimation énergétique d’une habitation et l’assurance d’une meilleure satisfaction client. MyProSizer connaît une très forte croissance depuis son lancement en 2019. En effet, en 2020, 1 000 simulations mensuelles ont été recensées, soit environ12 000 sur l’année. Sur le premier trimestre de 2021, les équipes de MyLight Systems totalisent déjà près de 12 500 simulations, soit une multiplication par 4 du nombre de simulations.Une tendance qui n’est pas prête de s’inverser puisque le logiciel évolue régulièrement pour suivre les évolutions du marché et les nouveaux cas d’usage des utilisateurs, tels que la recharge d’un véhicule électrique, les pompes à chaleur et autres systèmes de chauffage.« Nous avons commencé par mettre notre expertise en digital au service des auto consommateurs, nous la mettons maintenant au service des installateurs. Le numérique est vraiment au cœur de la transition énergétique ! » conclut Ondine Suavet, directrice générale et co-fondatrice de MyLight Systems.
Il y a 4 ans et 28 jours

Calculer les émissions carbone : pas si simple

La maquette numérique doit être parfaitement renseignée afin que les logiciels d'ACV puissent y puiser automatiquement les données et faciliter ainsi les calculs du bilan environnemental, entre autres.
Il y a 4 ans et 33 jours

Certivéa interroge 14 personnalités sur le bâtiment et les territoires face à l’urgence climatique

Certivéa, qui accompagne depuis 15 ans les professionnels du bâtiment, de l’aménagement et les décideurs territoriaux sur les enjeux du développement durable, a interrogé 14 personnalités pour dresser avec eux un état des lieux et proposer des préconisations pour engager le bâtiment et les territoires dans la lutte contre l’urgence climatique.Députés, dirigeants et responsables RSE du secteur du bâtiment et de l’aménagement livrent leur vision et leurs solutions En ce début d’année 2021, plusieurs acteurs reconnus pour leur expertise et leur engagement au nom de la ville durable ont répondu à l’appel de Certivéa. Parmi eux, des responsables politiques comme la députée et présidente de l’Alliance HQE-GBC Marjolaine Meynier-Millefert, des présidents d’institutions comme Corinne Le Quéré, Présidente du Haut Conseil pour le Climat et climatologue ou Arnaud Leroy, président de l’ADEME ; des dirigeants et responsables RSE d’entreprises du bâtiment et de l'aménagement comme Fabrice Bonnifet, Directeur Développement Durable de Bouygues et Président de C3D ; ou encore des architectes comme Denis Valode. (la liste exhaustive des 14 personnalités est précisée dans la synthèse complète).Un état des lieux à 360° à l’échelle du bâtiment neuf, du parc existant et des territoiresBâtiment neuf : les pratiques vertueuses doivent se démocratiser et la gestion des déchets reste problématiqueLa mesure des émissions de gaz à effet de serre, le pilotage des consommations énergétiques se développent et l’implication des entreprises est bien réelle. Pour Pierre Ducret, Président de l’Institut de l’Économie pour le Climat : « les grandes entreprises multiplient les engagements [liés à l’urgence climatique] et innovent pour saisir les opportunités de marché et limiter leurs risques ». Les grandes sociétés de gestion immobilières, qui utilisent désormais des critères de performance ESG (Environnement Sociétal Gouvernance) pour valoriser leurs actifs immobiliers font aussi bouger les marges.Pour autant, les cahiers des charges des donneurs d’ordre manquent encore d’ambition. Pour Fabrice Bonnifet, « il est inadmissible que le secteur de la construction continue encore des années à produire plus de 220 millions de tonnes par an de déchets ».Parc existant : la priorité face à l’urgence climatique, pourtant des freins systémiques empêchent encore la massification de la rénovationLe parc existant constitue l’essentiel de l’empreinte carbone et énergétique du secteur. On estime qu’en 2050, 70% des bâtiments existants dateront d’avant la règlementation RT 2012. La massification de la rénovation bénéficie d’un soutien politique inédit avec le plan France Relance et d’un appui règlementaire ambitieux avec le décret tertiaire. Pourtant, la révolution n’a pas encore lieu. Si l’on tarde trop, en plus de l’enjeu climatique, les investissements nécessaires pour rénover un parc de plus en plus dégradé pourraient devenir vertigineux.Afin de massifier la rénovation, il faut lever des freins systémiques évoqués par Julien Hans, Directeur Energie-Environnement au CSTB Grenoble : « Nous constatons aujourd’hui : une forte non-qualité des travaux, qui s’ajoute à de longs retours sur investissement, peu de recherche et développement dans le secteur (< à 1 % du chiffre d'affaires de la construction), et enfin une offre de service faible et une main d’œuvre encore mal formée au regard des besoins de massification. »Les territoires : acteurs essentiels pour déployer des stratégies durables mais une gouvernance pas assez transversaleSelon Marjolaine Meynier-Millefert, « les collectivités locales sont naturellement les mieux placées pour ajuster aux réalités du terrain les ambitions en matière de lutte contre le changement climatique, qui, sans elles, restent souvent théoriques ». Cependant, la transformation des territoires se heurte aujourd’hui à des schémas en silo : chaque action dépasse difficilement les limites d’une collectivité ou d’un domaine d’intervention. La gouvernance devrait plus impliquer les différents acteurs des territoires, des secteurs public et privé, sans oublier les habitants, les scientifiques et les acteurs économiques.Des préconisations à toutes les étapes de vie du bâtiment et au niveau des territoiresNeuf : dépasser l’approche énergétique pour appréhender l’impact carbone et le confort des occupantsLa nouvelle règlementation RE2020 est, selon les personnalités interrogées, l’occasion d’impulser un changement de paradigme dans la construction : dépasser l’enjeu de performance énergétique pour appréhender l’impact carbone et le confort d’été des occupants.Cela implique notamment une réflexion sur les matériaux, comme le rappelle Denis Valode, architecte : « le sujet principal est désormais l’énergie grise[1] qui concerne le choix des matériaux et des conditions d’élaboration du bâti. (…). Une seule règle : le bon matériau au bon endroit. »Parc existant : outre la massification de la rénovation, il faut une révolution des usagesLes acteurs interrogés appuient unanimement l’idée d’adosser de manière plus systématique les éco conditionnalités à l’allocation de subventions publiques avec comme condition primordiale le recours à des énergies bas carbone.De nombreux acteurs rappellent la nécessité d’innover en matière d’usage, de réversibilité, de recyclage, de densification, de végétalisation, etc. Christian Brodhag, Président de Construction 21, estime enfin que : « La crise de la Covid et les pratiques de travail à distance vont conduire les entreprises tertiaires à reconsidérer leur organisation, leur patrimoine et leur usage du numérique. Une écoconception de ces solutions est nécessaire, avec notamment la rénovation profonde. »Territoires : le développement durable doit infuser les stratégies territorialesLe développement durable et l’urgence climatique doivent devenir des composantes essentielles de tous projets d’aménagement des territoires. On pense à l’évaluation de l’impact carbone des budgets publics ou à la formalisation d’objectifs de rénovation énergétique. Outre les aides et des dispositifs d’accompagnement des outils pertinents existent comme les boussoles stratégiques, les méthodes de planification, etc. La sobriété des politiques publiques, la préservation de la biodiversité, la lutte contre l’artificialisation des sols sont également évoqués. Pour Dominique Riquier-Sauvage, architecte et membre du Conseil Économique, Social et Environnemental : « Nous devons, en matière d’aménagement, prendre des mesures visant notamment à limiter l’artificialisation des sols pour préserver notre biodiversité, qui joue un rôle de régulateur au niveau du climat et du stockage du carbone. »Un accompagnement indispensable des acteurs pour l’atteinte des objectifsToutes les personnes interviewées ont par ailleurs souligné l’importance de l’innovation collective mais aussi d’un accompagnement, aussi bien financier que méthodologique, pour la montée en compétence des acteurs. Sont attendus notamment : outils, guides, conseils, bonnes pratiques et avis d’experts permettant de définir une bonne stratégie.La certification au service des acteurs pour accélérer la transition environnementaleFace à l’urgence climatique, les certifications et labels en développement durable de Certivéa font partie des outils permettant de faire progresser les acteurs publics et privés. Ils permettent de structurer leur feuille de route, de valoriser leurs engagements et de se différencier en anticipant au mieux les évolutions réglementaires. Les certifications qui prennent spécifiquement en compte les enjeux du changement climatique sont NF HQE bâtiments tertiaires, HQE Bâtiment Durable (thème adaptation au changement climatique, Calcul E+C- préfigurant la RE 2020, LEVELS), le Label E+C- préfigurant la RE 2020, les Labels Effinergie et enfin le Label BBCA, sans parler du Label R2S-4GRIDS et le Label Biodiversity.
Il y a 4 ans et 34 jours

Trace Software pousse encore plus loin la conception photovoltaïque avec l'application PV archelios PRO

Une gamme complète pour les professionnels du PV Comme les professionnels du PV n’ont pas tous les mêmes besoins en matière de conception, Trace Software a choisi de lancer en juin 2020 une nouvelle offre archeliosTM PRO élargie et adaptée à la taille de leurs projets et à leur activité (bureaux d’études, installateurs, développeurs ...) :archeliosTM PRO Free : conception de projets jusqu’à 36 kWc sans 3DarcheliosTM PRO Silver : conception d’installations jusqu’à 100 kWcarcheliosTM PRO Gold : dimensionnement de projets d’une puissance maximale d’1 MWcarcheliosTM PRO Platinum : dimensionnement de projets complexes illimitésSelon la version choisie, conception rapide, puissance de calcul, précision dans la simulation de production, environnement 3D, optimisation des installations ou encore outils 3D pour la conception sont autant de fonctionnalités qui dotent les utilisateurs d’un outil puissant et unique sur le marché des logiciels PV.Plus de possibilités de calcul et de modélisation sur la version 2021Parmi toutes les évolutions apportées sur la version 2021, les utilisateurs pourront bénéficier de plus de possibilités pour la prise en compte de paramètres règlementaires, tels que la limitation de la puissance injectée ou encore les seuils de production, mais aussi pour l’optimisation de projets de centrales solaires de grande envergure.Optimisations pour les grandes centrales Pour les concepteurs de centrales solaires, la capacité et les performances de calcul ont été largement optimisées afin de permettre la gestion de projets plus importants (jusqu’à 100 MWc soit un gain d’un facteur 10 par rapport à la version précédente). De plus l’export et la synchronisation entre SketchUp et archeliosTM PRO sont plus rapides et la sauvegarde des projets est désormais non bloquante (possibilité de travailler pendant la sauvegarde).Limitation de la puissance injectée Les utilisateurs pourront dorénavant répondre simplement aux exigences imposées sur certains projets. La prise en compte de la limitation de la puissance injectée est intégrée et affichée sur les rapports. Les pertes de production qui en découlent pourront être aussi visualisées.Seuils de production - Adaptation à l’arrêté tarifaire 202Le logiciel intègre la prise en compte de l’évolution des tarifs par seuil de production (nouvel arrêté tarifaire français 2021 en attente de publication).Evolutions sur la fonctionnalité 3D MaLes utilisateurs de la version archeliosTM PRO Platinum bénéficient d’une utilisation illimitée* du module 3D Map. Ils disposent ainsi d’une plus grande flexibilité de modélisation 3D de l’environnement sur les projets, avec l’assurance d’un crédit 3D Map toujours disponible. Dans la version 2021 d’archeliosTM PRO, les terrains issus de 3D Map sont modélisés avec une texture pour un rendu au plus proche de la réalité, et pour une visualisation réaliste de l’environnement. Le concepteur peut prendre en compte les paramètres de terrain sans contraintes de déplacement pour les sites les plus éloignés. Cette fonctionnalité permet aussi aux donneurs d’ordre de se projeter avec un projet personnalisé qui peut faire la différence lors la prise de décision finale.* en illimité sur la version Platinum uniquement, sur la base d’une utilisation standard jusqu’à 100KM2Mise à jour des bases de données météoLes bases de données météo par défaut (MétéoNorm) ont été actualisées afin d’intégrer des données plus récentes et fiables. Lors de la création du projet, le logiciel propose automatiquement la station météo la plus récente.Export de donnéesDes modèles de rapport d'étude archeliosTM PRO au format XLSX (générés à partir du rapport CSV) sont disponibles afin de guider le concepteur dans la représentation des données de son installation.Grâce aux développements permanents réalisés sur le logiciel archeliosTM PRO, Trace Software et Cythelia Energy dotent les professionnels du photovoltaïque d’un outil qui va au delà de la conception PV standard. Le logiciel se positionne non seulement comme un réel outil de management de projet mais aussi comme un support marketing.
Il y a 4 ans et 34 jours

RE 2020 : les logiciels de calculs disponibles fin juin

Les moteurs de calculs seront bientôt stabilisés. Et le processus de validation des logiciels sera simplifié annonce au Moniteur le ministère de la Transition écologique.
Il y a 4 ans et 35 jours

Une isolation extérieure au triple bénéfice pour une résidence à Montrouge

Les 48 familles locataires de la résidence de la Vanne, à Montrouge (Hauts-de-Seine), apprécient la nouvelle image de leur immeuble ainsi que le confort apporté par les travaux réalisés en 2019. Cet immeuble de neuf étages situé au 46 ter rue de la Vanne a été construit au tournant de la décennie 1970. Après une consultation des habitants en 2017, CDC Habitat Social lance un projet global de rénovation énergétique du bâtiment : l'isolation complète des façades, l'isolation de la toiture terrasse, l'installation d'un système performant de ventilation mécanique contrôlée (VMC), le remplacement de la ventilation des parties communes en tirage naturel par un dispositif sous asservissement et le remplacement des fenêtres et portes-fenêtres, ainsi que la rénovation des parties communes et l'aménagement des espaces extérieurs.Objectif label BBC Effinergie rénovationAvant travaux, la consommation énergétique du bâtiment calculée par le bureau d'études thermiques ATPS est de 212 kWh/m².an. « Notre objectif est d'atteindre après travaux le niveau de performance du label BBC Effinergie rénovation, soit une consommation d'énergie primaire de 104 kWh/m².an », avance Raphaël Athané, responsable de programmes au sein de Grand Paris Habitat, GIE maîtrise d'ouvrage de CDC Habitat.Pour les façades, c'est l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) qui s'impose comme la solution la plus efficace pour atteindre cet objectif ambitieux puisqu'elle constitue une véritable enveloppe du bâtiment. En outre, elle présente l'avantage de ne pas réduire la surface habitable et d'être mise en œuvre sans entrer dans les logements. « Ce bâtiment du début des années 1970 se prêtait bien à une telle réhabilitation thermique, observe Raphaël Athané. Sa forme parallélépipédique sans décrochements, compacte, était particulièrement adaptée à une isolation par l'extérieur ».Isolant incombustibleMais l'incendie de la tour Grenfell reste dans toutes les mémoires. Survenu en juin 2017 dans un immeuble de logements sociaux de 24 étages à Londres, il a fait près de 80 morts. Le feu serait parti d'un studio du quatrième étage et se serait propagé par une fenêtre ouverte vers les étages supérieurs par le bardage et un isolant inflammable posés lors d'une récente rénovation.Depuis ce drame, la réglementation est plus exigeante, demandant dans certains cas de vérifier la masse combustible mobilisable en cas d'incendie. Aussi les professionnels se montrent-ils prudents dans le choix des isolants.Pour la résidence de la Vanne, le maître d'œuvre Eric Roumilhac choisit la sécurité en prescrivant sur l'ensemble de la façade la mise en œuvre d'un système d'isolation extérieure avec isolant incombustible constitué de panneaux de laine de roche. « Avec une épaisseur de 160 mm de laine de roche, nous améliorons même grandement le niveau de sécurité de l'existant vis-à-vis du risque de propagation d'un incendie par la façade car les portes-fenêtres superposées sont ici très proches et ne sont pas séparées par des dalles de balcons », argumente Eric Roumilhac.Préparation du supportSuite à l'appel d'offres, c'est la société Isovéo qui est sélectionnée pour réaliser les travaux d'isolation de façade. Créée en 2014 par Adam Saadana, cette jeune entreprise en pleine croissance compte aujourd'hui une quinzaine de salariés et réalise des chantiers de ravalement et d'ITE dans toute l'Île de France.Six compagnons œuvreront en 2019 sur le chantier pendant huit mois, en se coordonnant avec l'entreprise chargée du remplacement des menuiseries, pour venir à bout des quelque 1 400 m² d'ITE. « Les façades d'origine en béton ne présentent aucune pathologie particulière, constate le dirigeant de l'entreprise, si ce n'est un encrassement naturel dû à la pollution et aux intempéries. »Une fois les trois nacelles installées sur la façade, les compagnons réalisent un sondage général et le piochage des quelques parties de béton non adhérentes (cloquage/ parties soufflées). Après un lavage de toute la surface avec ajout d'un décontaminant anticryptogamique, les fers apparents sont dérouillés et passivés par l'application d'un anti rouille puis les éclats de béton réparés. La pose de l'ITE peut alors commencer.Une façade lissée« Sur ce premier gros chantier que nous réalisions avec des produits Sto, un conseiller technique s'est rendu sur le site pour réaliser la préconisation technique, se souvient Adam Saadana. Il nous a guidés dans le choix des produits et nous a apporté des conseils de mise en œuvre ». Les panneaux de laine de roche de 160 mm d'épaisseur sont calés et chevillés sur le support. Les nez de dalles saillants du bâtiment d'origine, sources de ponts thermiques, sont enveloppés dans l'isolant. Les compagnons doivent ainsi jouer avec les différences d'épaisseurs pour lisser la façade dont l'aspect se trouve modernisé. Quant aux encadrements de fenêtres, ils sont isolés avec 40 mm de laine de roche.Une couche de base armée d'un treillis d'armature en fibre de verre est ensuite posée sur l'isolant. Il s'agit du même mortier-colle (StoLevell Uni) qui a servi à coller celui-ci sur la façade.Enfin, l'enduit de parement Stolit K taloché d'aspect mat vient assurer la finition du système d'ITE. Il a été choisi dans une teinte lumineuse : un blanc légèrement teinté de gris (RAL 9001).Les appuis de fenêtre sont habillés de tôle d'aluminium 20/10e prélaqué formant goutte d'eau, comme les couvertines des acrotères.L'objectif de performance thermique est atteint et même dépassé puisque la consommation énergétique est désormais de 101 kWhep/m².an. Et la résidence a gagné une image modernisée.Fiche technique Type de bâtiment : isolation par l'extérieur d'un immeuble de logementsLocalisation : 46 ter rue de la Vanne, 92120 MontrougeSurface de façade traitée : 1 400 m² Maître d'ouvrage : CDC Habitat Social – GIE Grand Paris HabitatArchitecte : David GoiMaître d'œuvre d'exécution : Eric Roumilhac, économiste de la constructionEntreprise applicatrice : IsoveoDate de livraison : 2020Solutions utilisées : ITE StoTherm Minéral avec isolant laine de roche et enduit de finition Stolit K 1,5
Il y a 4 ans et 39 jours

APPLICATION PV ARCHELIOS™ PRO : TRACE SOFTWARE POUSSE ENCORE PLUS LOIN LA CONCEPTION PHOTOVOLTAÏQUE

Saint-Romain de Colbosc (76), le 28 avril 2021 &#8211; Trace Software International et sa filiale solaire Cythelia Energy ont le plaisir d’annoncer la sortie de la toute dernière version de la gamme de logiciels photovoltaïques archelios PRO. Application de la solution PV archelios Suite, archelios PRO permet de dimensionner tout type de projet solaire, de quelques kWc à plusieurs dizaines de MWc, sur toiture, en ombrière ou au sol. Une gamme complète pour les professionnels du PV Comme les professionnels du PV n’ont pas tous les mêmes besoins en matière de conception, Trace Software a choisi de lancer en juin 2020 une nouvelle offre archelios PRO élargie et adaptée à la taille de leurs projets et à leur activité (bureaux d’études, installateurs, développeurs …) : archelios PRO Free : conception de projets jusqu’à 36 kWc sans 3D archelios PRO Silver : conception d’installations jusqu’à 100 kWc archelios PRO Gold : dimensionnement de projets d’une puissance maximale d’1 MWc archelios PRO Platinum : dimensionnement de projets complexes illimités Selon la version choisie, conception rapide, puissance de calcul, précision dans la simulation de production, environnement 3D, optimisation des installations ou encore outils 3D pour la conception, sont autant de fonctionnalités qui dotent les utilisateurs d’un outil puissant et unique sur le marché des logiciels PV. Plus de possibilités de calcul et de modélisation sur la version 2021. Parmi toutes les évolutions apportées sur la version 2021, les utilisateurs pourront bénéficier de plus de possibilités pour la prise en compte de paramètres règlementaires, tels que la limitation de la puissance injectée ou encore les seuils de production, mais aussi pour l’optimisation de projets de centrales solaires de grande envergure. Optimisations pour les grandes centrales Pour les concepteurs de centrales solaires, la capacité et les performances de calcul ont été largement optimisées afin de permettre la gestion de projets plus importants (jusqu’à 100 MWc soit un gain d’un facteur 10 par rapport à la version précédente). De plus l’export et la synchronisation entre SketchUp et archelios PRO sont plus rapides et la sauvegarde des projets n’est plus bloquante pour travailler pendant la sauvegarde. Limitation de la puissance injectée  Les utilisateurs pourront dorénavant répondre simplement aux exigences imposées sur certains projets. La prise en compte de la limitation de la puissance injectée est intégrée et affichée sur les rapports. Les pertes de production qui en découlent pourront être aussi visualisées. Seuils de production &#8211; adaptation à l’arrêté tarifaire 2021 Le logiciel intègre la prise en compte de l’évolution des tarifs par seuil de production (nouvel arrêté tarifaire français 2021 en attente de publication). Evolutions sur la fonctionnalité 3D Map  Les utilisateurs de la version archelios PRO Platinum bénéficient d’une utilisation illimitée* du module 3D Map. Ils disposent ainsi d’une plus grande flexibilité de modélisation 3D de l’environnement sur les projets, avec l’assurance d’un crédit 3D Map toujours disponible. Dans la version 2021 d’archelios PRO, les terrains issus de 3D Map sont modélisés avec une texture pour un rendu au plus proche de la réalité et pour une visualisation réaliste de l’environnement. Le concepteur peut prendre en compte les paramètres de terrain sans contraintes de déplacement pour les sites les plus éloignés. Cette fonctionnalité permet aussi aux donneurs d’ordre de se projeter avec un projet personnalisé qui peut faire la différence lors la prise de décision finale. * en illimité sur la version Platinum uniquement, sur la base d’une utilisation standard jusqu’à 100 Km2 Mise à jour des bases de données météo Les bases de données météo par défaut (MétéoNorm) ont été actualisées afin d’intégrer des données plus récentes et fiables. Lors de la création du projet, le logiciel propose automatiquement la station météo la plus récente. Export de données Des modèles de rapport d&rsquo;étude archelios PRO au format XLSX (générés à partir du rapport CSV) sont disponibles afin de guider le concepteur dans la représentation des données de son installation. Grâce aux développements permanents réalisés sur le logiciel archelios PRO, Trace Software et Cythelia  Energy dotent les professionnels du photovoltaïque d’un outil qui va au-delà de la conception PV standard. Le logiciel se positionne non seulement comme un réel outil de management de projet mais aussi comme un support marketing. À propos de Trace Software International et Cythelia Energy Depuis plus de 30 ans, Trace Software édite des solutions logicielles pour la conception et l’exploitation d’installations électriques et solaires, pour les professionnels du bâtiment et de l’énergie. Les solutions de Trace Software couvrent les besoins de la conception jusqu’à l’exploitation, en passant par le dimensionnement des réseaux. La société dispose d’une présence à l’international via des filiales en Allemagne, Espagne, Maroc et Chine, et des distributeurs agréés. Depuis plus de 20 ans Cythelia Energy accompagne ses clients sur leurs projets solaires photovoltaïques et smart grids. Leurs missions couvrent l’ensemble du cycle de vie des projets, depuis l’aide à la décision jusqu’à la mise en œuvre des solutions et leur suivi dans le temps. Le centre R&D de Cythelia Energy, développe la suite logicielle archelios commercialisée dans le monde entier. Cythelia Energy et Trace Software appartiennent au Groupe Trace, expert dans les solutions pour la conception électrique, le bâtiment, le BIM et l’énergie. Contact presse Trace Software International : Karine Pinson &#8211; kpinson@trace-software.com
Il y a 4 ans et 40 jours

Le gouvernement rehausse les obligations des certificats d'économie d'énergie

Le dispositif des CEE repose sur une obligation de réalisation d'économies d'énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d'énergie - comme EDF, Engie, Total, etc. - appelés les "obligés". Cela finance notamment des travaux d'isolation thermique ou d'installation de chauffage plus performant.Concrètement, les CEE se traduisent par un volume d'énergie épargnée à atteindre pour chaque vendeur d'énergie: celui-ci peut les obtenir en incitant directement ses clients à réduire leur facture, par exemple en offrant des primes pour certains travaux, ou en les achetant auprès d'intermédiaires.Pour la nouvelle période 2022-2025, le gouvernement prévoit désormais des obligations globales d'économies d'énergie de 2.500 térawattheures (TWh), a indiqué le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.C'est un peu plus que les 2.400 TWh qui avaient été annoncés en février et mis en consultation.Cela représente une hausse de 17% par rapport à la période précédente (2018-2021).Sur le total, au moins 730 TWh "seront réalisés au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique (contre 600 TWhc dans la version soumise à la consultation)", souligne le ministère.Cette augmentation "traduit la volonté du gouvernement d'accroître encore l'ambition écologique et de s'assurer que le soutien à la transition énergétique bénéficie en priorité aux ménages les plus précaires", selon le gouvernement.Ce dernier avait récemment annoncé un recentrage des bonifications et "coups de pouce" qui augmentent les certificats accordés pour certaines opérations.Cela mettra par exemple fin aux offres d'isolation des combles "à un euro" à partir de juillet.Les associations de consommateurs ont critiqué les CEE, jugeant ce dispositif complexe. Il donne aussi lieu à des fraudes.Le gouvernement a indiqué qu'il menait une concertation portant notamment sur les "contrôles" et la "simplification".Les obligations diffèrent selon le type d'énergie (carburant, gaz, électricité...) commercialisée par les entreprises.Le mode de calcul des obligations liées à chaque énergie a été revu pour prendre en compte uniquement les volumes vendus, sans tenir compte désormais de l'effet prix.Concrètement, "la contribution relative des fournisseurs de gaz est plus élevée", indique-t-on au ministère."L'état d'esprit est de se rapprocher de ce qui a le plus de sens: plus de volumes vendus, plus d'obligations", fait-on valoir.
Il y a 4 ans et 41 jours

L'artisanat du bâtiment met en garde contre une hausse des prix

"Des difficultés d'approvisionnement en matériaux et matériels (...) se font déjà sentir depuis plusieurs semaines et (...) risquent de s'amplifier", a indiqué la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) dans un communiqué."Conséquences d'une combinaison de plusieurs facteurs: crise sanitaire, arrêt de certaines industries, le prix des matériaux augmente fortement et les délais d'approvisionnement s'allongent", ajoute l'organisation.La Capeb estime que cette "situation critique" pourrait "être dommageable pour certaines catégories de travaux aidés dans le cadre de 'MaPrimeRénov+', une aide financière proposée par l'Etat pour la rénovation thermique des logements, "dès lors que les financements sont basés sur des calculs de coût au m²". "Ce phénomène augmenterait donc mécaniquement le reste à charge des bénéficiaires" des aides, ajoute-t-elle.Au premier trimestre, l'activité globale des entreprises artisanales du bâtiment a enregistré une hausse de 9,5%, par rapport au même trimestre 2020 où l'activité avait été en recul de 12% en raison du premier confinement et l'arrêt quasi total des chantiers.Les professionnels notent une croissance de 10% dans le neuf et de 9% dans l'activité en entretien-rénovation qui "profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements".Malgré une "conjoncture encourageante" au premier trimestre, la Capeb se dit "prudente pour les mois à venir concernant notamment l'activité en construction neuve qui affiche un recul de 17,4% et des mises en chantier de 9,5% à la fin février 2021 sur les 12 derniers mois par rapport à la même période un an plus tôt".Conjoncture pour l'Artisanat du Bâtiment – résumé en chiffres :En ce début d'année, le volume d'activité progresse pour l'ensemble des corps de métiers qui voient leur activité croître entre 7 et 12%. L'électricité, la menuiserie-serrurerie et l'aménagement-décoration-plâtrerie se montrent les plus dynamiques avec des hausses comprises entre +10,5% et +12% au 1er trimestre 2021 par rapport au même trimestre de l'année précédente. La maçonnerie et la couverture-plomberie-chauffage enregistrent une croissance plus modérée, respectivement à +9% et +7%.La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment s'améliore : le solde d'opinions s'établit à 23 points avec 31% des entreprises déclarant une amélioration de leur trésorerie contre 8% une détérioration.Le nombre de jours de carnets de commandes s'élève à 102 jours début avril, soit une progression de 35 jours par rapport à la même période de l'année précédente.Par ailleurs, le nombre d'entreprises déclarant vouloir investir au cours des 6 prochains mois, est en forte hausse (12% contre 1% un an auparavant).Un solde d'opinions en hausse concernant le travail en sous-traitance ; Ainsi, 1% des entreprises notent une baisse de leur activité réalisée en sous-traitance tandis que 28% constatent une progression. Au total, ce sont 18% des entreprises qui déclarent réaliser des travaux en sous-traitance
Il y a 4 ans et 48 jours

Chronique du Geek – Les applications mobiles d’avril 2021

Parmi les multiples facettes du métier d’architecte, c’est au bâtisseur que le Geek propose ce mois-ci cinq applications mobiles techniques ayant trait aux calculs d’isolation thermique, de conception en bois, d’estimation de coût de matériaux et le dimensionnement des escaliers. &#160;L’isolation thermique Thermal Transmittance Calc Éditeur : Alexey Kozlov Captures d’écrans Description Calcul de la [&#8230;] L’article Chronique du Geek – Les applications mobiles d’avril 2021 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 49 jours

Décryptage d'expert : Le BIM, un levier pour améliorer le bilan carbone des bâtiments

Plus qu'une technologie, il s'agit d'une méthode de travail reposant sur le partage d'informations fiables tout au long de la durée de vie d'un bâtiment ou d'infrastructures, autour d'une maquette numérique en 3D.Parmi ses nombreux atouts, le BIM devrait aussi permettre d'améliorer le bilan carbone des bâtiments et de favoriser la rénovation énergétique. Le point sur ces enjeux avec Matthieu FERRUA, directeur de la BIM Factory chez ENGIE Solutions.Pouvez-vous rappeler en quoi consiste concrètement le BIM ?Le BIM est une technologie de maquette 3D qui intègre des données sur tout le cycle de vie du bâtiment, de la conception jusqu'à la déconstruction, en passant par la construction, l'exploitation et la maintenance.Conceptualisé depuis les années 70/80, le BIM a pris son essor dans les années 2000 dans le domaine de la construction industrielle et via certains architectes novateurs comme Frank Gehry, pour faciliter la création de formes architecturales complexes. Ce type de modélisation existait déjà dans l'industrie aéronautique et automobile, mais n'a été utilisé que tardivement dans le secteur du bâtiment, où il s'impose progressivement depuis le milieu des années 2010.Le principal avantage du BIM est qu'il permet de coordonner les données de différents corps de métiers intervenant sur un même bâtiment, qu'il s'agisse de l'architecture, de la plomberie, du génie climatique, de l'électricité...C'est tout l'enjeu du « BIM Management » de s'assurer que ces données, géométriques et d'informations, soient cohérentes, bien ordonnées et partagées le plus en amont possible. Cette mise en commun permet d'anticiper, de mieux visualiser et de s'approprier les ouvrages.Pour le secteur du bâtiment, le BIM est la porte d'entrée dans l'ère de la digitalisation. Il s'agit de rattraper un certain retard car, en comparaison à d'autres secteurs industriels, le monde du bâtiment s'est peu transformé depuis les années 1950. Le BIM est en effet un immense atout pour améliorer la rapidité, la qualité et la modularité des constructions. C'est aussi une composante clé des jumeaux numériques de demain. Nous commençons seulement à en mesurer les bénéfices.En quoi le BIM peut-il améliorer le bilan carbone d'un bâtiment ?Le BIM est un formidable outil pour calculer le bilan carbone d'un projet.Concrètement, la technologie BIM permet de modéliser des « objets BIM », comme une prise, une vanne ou un pan de mur, en y intégrant de l'information, notamment la quantité de carbone associée.Chez ENGIE Solutions, nous avons commencé à utiliser cette technique, au travers de l'offre ValoBIM©, pour optimiser le potentiel de réemploi des composants de bâtiments existants et enrichir les écosystèmes d'économie circulaire.En amont de la phase de déconstruction, un diagnostic des ressources est effectué et intégré dans un modèle BIM, ce qui nous permet de réaliser un rapport exhaustif incluant une mesure du bilan carbone de chaque objet/ressource, afin les valoriser au mieux : réemploi, recyclage, ou récupération d'énergie par incinération. Cette qualification des composants, localisés et quantifiés, nous permet d'élaborer des scénarios de réemploi et d'optimiser le bilan carbone total du projet. Par exemple, sur le projet ENGIE Campus, des économies de 41 tonnes de CO2, soit 304 allers-retours entre Paris et New York, ont été identifiées sur une partie de la phase déconstruction, et plus de 7 372 tonnes d'économies potentielles sur le projet futur, soit 28 424 allers-retours Paris-Londres en avion.Nous utilisons également cette technologie en phase de conception des ouvrages, pour déterminer les gains carbone liés au choix des composants (béton bas carbone plutôt que béton classique, par exemple), de manière à la fois rapide et précise. Pour le dire autrement, le BIM nous aide à identifier les gisements d'économies carbone possibles et donc à faire les choix les plus pertinents d'un point de vue économique et environnemental.Tout ceci est encore très récent. Nous travaillons actuellement avec le SERCE[1] sur l'intégration de cette donnée carbone à l'ensemble de la chaîne BIM. Doit-on calculer le carbone du composant tel qu'il est vendu par le fournisseur ? après transport ? Quid de sa mise en œuvre, de son cycle de vie et de son potentiel de recyclage ? Autant de questions qui méritent des réponses harmonisées entre les différents acteurs du bâtiment.Qu'en est-il de la rénovation énergétique ?C'est un autre atout du modèle BIM pour la transition énergétique du bâtiment. Il permet de réaliser de manière très précise le bilan thermique d'un bâtiment existant ou projeté, à partir de calculs thermiques dynamiques alimentés par le modèle. En les intégrant à la maquette 3D, nous pouvons identifier facilement les travaux les plus pertinents pour améliorer les performances d'un bâtiment. Il s'agit par exemple d'identifier une zone de défaillance thermique ou bien une pièce où l'isolant est mal réparti.Cette méthode d'optimisation énergétique est encore en phase de recherche et développement. Nous l'avons pour le moment testée sur des bâtiments tertiaires d'ENGIE Solutions et les résultats sont prometteurs. Le développement de cette technologie à grande échelle devra prendre en compte les contraintes et spécificités propres à chaque bâtiment et la nouvelle réglementation thermique. Le BIM ouvre de belles perspectives pour l'avenir de la rénovation énergétique !
Il y a 4 ans et 49 jours

Xavier Bertrand échange avec la CAPEB sur la place des petites entreprises du bâtiment dans la société

Lors de cet échange du 8 avril avec le Conseil d’administration confédéral et Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, trois priorités essentielles pour les artisans du bâtiment ont été soulevées : la généralisation de la TVA à 5,5%, la limitation à 2 ans du statut d’auto-entrepreneur en activité principale ainsi que la nécessité de l’instauration du droit d’opposition symétrique dans le calcul de la représentativité.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare :« Je tiens à remercier Xavier Bertrand pour ces échanges très enrichissants, preuve de la considération qu’il apporte à la filière et aux entreprises artisanales du bâtiment. J’ai eu l’occasion de lui rappeler que la crise sanitaire a permis au secteur de montrer son agilité et sa capacité à rebondir. A ce jour, le sujet principal des entreprises est le besoin d’activité car les entreprises souhaitent rester indépendantes et non vivre de subventions. Pour ce faire, il me semblait essentiel d’échanger sur trois sujets prioritaires que sont la TVA, la représentativité patronale et le statut d’auto-entrepreneur. »Trois thématiques essentielles au cœur des échanges 1. La généralisation de la TVA à 5,5%Concernant la politique du logement, Xavier Bertrand constate, comme la CAPEB, que le nombre de programmes de construction est très réduit alors même que les besoins des particuliers envers leur logement ont fortement augmenté ces derniers mois. Pour répondre à ces attentes et accroître l’activité de la construction, la CAPEB plaide pour une baisse du taux réduit de la TVA à 5,5%. Une mesure corroborée par Xavier Bertrand qui l’a défendue dans un contexte de sortie de crise. Il s’est en effet dit prêt à relever ces défis fiscaux, convaincu qu’il est préférable d’encourager des activités officiellement reconnues avec un taux réduit de TVA plutôt que celles d’individus qui réalisent des travaux non déclarés.2. La limitation de la durée du statut des auto-entrepreneurs à 2 ansLors de cet échange, Xavier Bertrand a tout d’abord tenu à évoquer la concurrence déloyale que les auto-entrepreneurs induisent parfois en ne déclarant pas la totalité de leur activité. Il a regretté à ce propos qu’une politique « de petits pas » ait été conduite durant des années et que les autorités n’aient pas pris les mesures nécessaires pour endiguer cette situation délétère à la fois pour l’ensemble de la filière mais également pour les clients. De son côté, le Président Jean-Christophe Repon a insisté sur le fait que la CAPEB n’a jamais été hostile à l’arrivée de nouveaux venus dans l’artisanat du bâtiment. Cependant, elle a toujours considéré que ce statut devait être limité à 2 ans afin de servir de tremplin vers l’entreprise individuelle de droit classique, car le statut d’auto-entrepreneur amène bien souvent à la précarité. Or, c’est justement pour émanciper les artisans du bâtiment de la précarité et leur permettre de vivre dignement de l’artisanat du bâtiment que la CAPEB a été créée en 1946.3. La représentativité patronaleLa CAPEB est très attachée à revoir les règles concernant la représentativité patronale et plus généralement les questions touchant au dialogue social. Le Président Jean-Christophe Repon a en effet rappelé que dans le bâtiment, la FFB possède un droit d’opposition pour seule raison que les entreprises qu’elles représentent regroupent 50,5 % des salariés de la branche. Or, la CAPEB regroupe 10 000 entreprises adhérentes de plus que la FFB. La Confédération demande explicitement d’obtenir une symétrie du droit d’opposition afin que le nombre d’entreprises représentées soit aussi pris en compte.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, témoigne :« Cette situation est inadmissible et ce mode de calcul actuel profondément injuste ! Dois-je rappeler que nous avons négocié et signé des conventions collectives avec les différentes organisations de salariés majoritaires mais que le droit de la FBB bloque toujours leur mise en œuvre, ce qui conduit à appliquer des conventions collectives pour certaines trentenaires ? Et pourtant, malgré l’ironie de cette situation, rien ne bouge, notamment à cause du Medef qui est favorable à ce mode de calcul qui l’avantage fortement. De notre côté, nous défendons les entreprises artisanales du bâtiment qui comptent majoritairement moins de 10 salariés et qui constituent un tissu économique important. Elles devraient avoir la possibilité d’être représentées comme il se doit ! C’est pourquoi nous venons de demander une mission flash au Premier Ministre pour faire évoluer la réglementation. Je remercie Xavier Bertrand qui a entendu nos préoccupations sur ce sujet ».De son côté, Xavier Bertrand a été à l’écoute des revendications de la CAPEB sur ce sujet. Xavier Bertrand a finalement conclu que le droit d’opposition symétrique pourrait être une solution et obligerait les uns et les autres, ainsi mis sur un pied d’égalité, à se mettre autour d’une table et à discuter. La loi de 2014 devrait donc être modifiée en ce sens.
Il y a 4 ans et 52 jours

Fenêtres Lorenove, deux offres promotionnelles pour booster le printemps et préparer l’été !

Ce printemps, l’enseigne Fenêtres Lorenove du Groupe Lorillard, lance 2 campagnes promotionnelles. La première aura lieu du 3 au 15 mai 2021. Intitulé « Les Moving Days » cette campagne est une opération locale en Ile-de-France qui concernera 15 points de vente, agences intégrées et concessions1. Comme son nom l’indique c’est une campagne qui évoque le dynamisme, le retour des beaux jours, et l’envie de faire entrer le soleil, la luminosité et le printemps dans son habitat. Le visuel ensoleillé, support de la campagne promotionnelle, illustre d’ailleurs bien ces idées. Aussi, durant les 15 premiers jours de mai, les 15 points de vente franciliens offriront la pose des fenêtres, volets, portes d’entrée, portails, portes de garage, aux particuliers qui signeront un devis de 4000 euros TTC d’achat ou plus – entre le 3 et le 15 mai 2021. Cette offre est non cumulable avec d’autres offres en cours. En outre, à l’occasion de cette promotion, les particuliers peuvent également bénéficier de conditions de financement très avantageuses. (1 Paris intra-muros Daumesnil, Paris Sud Ivry sur Seine, Paris Est Fontenay sous bois, Paris Ouest Gennevilliers, Herblay, Versailles, Antony, Gargenville, Etampes, Coignières, Ste Geneviève des Bois, Orgeval, St Germain en Laye, Pontault Combault, Moissy Cramayel.) &nbsp; Puis du 29/05 au 12/06, c’est l’ensemble du réseau national Lorenove qui lancera la campagne promotionnelle « Un été en mouvement ». Elle propose pour tout projet de remplacement de fenêtres, portes-fenêtres et coulissants, à partir de 3 menuiseries (hors fenêtre 1 vantail, châssis et soufflet), une reprise de 150 € par fenêtre. Cette offre est réservée aux particuliers, non cumulable avec d’autres offres en cours et valable pour tout devis signé entre le 29 mai et 12 juin 2021. Cette offre nationale peut être capitalisée avec le dispositif MaPrimeRénov’. Ainsi, que l’on soit propriétaire occupant, propriétaire bailleur (dans la limite de 3 logements en location) ou copropriétaire, on peut bénéficier mutuellement de l’offre Lorenove et du dispositif MaPrimeRénov’. En effet, toutes les fenêtres Lorenove sont éligibles au dispositif si elles sont installées par un artisan qualifié RGE Qualibat2. A noter que le montant de la prime peut aller jusqu’à 100 euros par fenêtre. Il est possible de se renseigner via le simulateur en ligne Simul’Aid€s pour le calcul de sa prime. Ce dispositif est également cumulable avec les Certificats d’Economie d’Energie. (2 Renseignez-vous auprès du point de vente le plus proche.) &nbsp; GAGNER EN LUMINOSITÉ Ces opérations commerciales vont permettre aux clients de rénover leurs menuiseries et de bénéficier de l’excellence de fabrication du Groupe Lorillard. Pour parfaire l’arrivée de l’été, on peut opter sur la nouveau coulissant Twinea 2, en HPC composite fibre, extrêmement isolant, aux profilés très fins, pour des lignes élégantes et raffinées. En effet, l’esthétique du coulissant a été travaillé dans le sens d’un design très contemporain, adapté aux dernières tendances, avec une offre de 4 coloris résolument déco. À l’image des influences et évolutions architecturales actuelles, les profils de Twinéa 2 ont été pensés et dessinés rectilignes et minimalistes : la finesse des profils joue en faveur d’une silhouette épurée et lisse. La question esthétique a même été poussée jusqu’au seuil extra plat pour un rendu harmonieux tout en discrétion, intégré à l’environnement. Outre l’amélioration esthétique, cette finesse des profilés « ultra-fins » permet de laisser rentrer beaucoup plus de lumière à l’intérieur du logement. S’appuyant sur un montant central ultra fin (45 mm), Twinéa 2 joue la carte d’un clair de vitrage maximum. Equipé du seuil extra-plat, le coulissant Twinéa 2 réduit au maximum la « présence » de la baie coulissante au profit de la vue sur l’extérieur. L’ouverture sur le dehors est optimisée, la surface vitrée maximisée laisse pénétrer la lumière. Par beau temps, le coulissant ouvert donne l’impression que le logement empiète sur l’extérieur, créant ainsi l’impression d’une augmentation de la surface habitable… quoi de mieux pour cet été ? Cependant parmi le large choix de menuiseries Lorenove, de matériaux et de finitions, chacun pourra choisir ses fenêtres sur-mesure, en toute sérénité, pour profiter pleinement de la luminosité estivale et des offres promotionnelles Lorenove !
Il y a 4 ans et 52 jours

Le gouvernement prêt à revoir sa copie sur l'assurance-chômage, les syndicats toujours remontés

Décidée en juillet 2019 dans un marché de l'emploi alors dynamique, la réforme avait été suspendue à l'aune de la crise du Covid-19. Elle doit désormais entrer en vigueur à compter du 1er juillet dans une version amendée.Si le durcissement d'une partie des règles, notamment sur l'ouverture des droits, est désormais soumis à une clause de "retour à meilleure fortune", la disposition la plus contestée par les syndicats entrera bien en vigueur cet été. Il s'agit du nouveau mode de calcul des allocations, moins favorable aux demandeurs d'emploi qui alternent régulièrement périodes de chômage et d'activité.L'exécutif défend un "enjeu d'équité", le système actuel étant plus favorable à ceux qui alternent contrats courts et inactivité qu'à ceux qui travaillent en continu.Selon les calculs de l'Unédic, 1,15 million de personnes qui ouvriront des droits à l'assurance-chômage dans l'année suivant le 1er juillet devraient ainsi toucher une allocation mensuelle plus faible qu'avec les règles actuelles (de 17% en moyenne) avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).A la demande de Force ouvrière, l'organisme paritaire a aussi effectué des simulations montrant qu'avec les mêmes périodes d'emploi et des rémunérations égales, les salariés ayant été en chômage partiel, en congé maladie ou maternité, seraient moins bien indemnisés que les autres. Les cas-types montrent un écart d'environ un tiers dans l'allocation mensuelle.C'est sur ce point que le gouvernement s'est dit prêt à corriger des "effets non voulus"."Dès que j'ai eu connaissance de cette étude de l'Unédic, qu'on a reçu un petit peu tard, quelques jours avant la publication du décret (fin mars, NDLR), j'ai demandé à mes services de prendre contact avec l'Unédic pour qu'on règle ce problème et c'est ce qu'on va faire", a déclaré jeudi la ministre du Travail Elisabeth Borne."Il n'y a aucune raison d'être pénalisé dans son allocation chômage si on a été en congé maternité ou placé en activité partielle", a-t-elle insisté."S'il faut un nouveau décret pour effectuer ces ajustements, on le fera", a indiqué dans la foulée le ministère du Travail à l'AFP.Les syndicats toujours remontésLes syndicats, qui s'opposent frontalement depuis le départ à cette réforme qu'ils jugent pénalisante pour les demandeurs d'emploi, notamment les plus précaires, affirment de leur côté avoir alerté de longue date le gouvernement sur cette problématique."Le ministère découvre (la situation) alors que ça fait six mois qu'on lui dit que dans les pénalisés il y en aura encore plus, notamment les femmes en congé maternité et ceux qui sont en arrêt maladie", a déclaré le numéro un de la CGT Philippe Martinez mercredi soir sur France info. "Donc c'est une réforme super injuste", a-t-il ajouté, rappelant que son syndicat appelle à une journée d'action le 23 avril.Son homologue de la CFDT Laurent Berger a aussi assuré jeudi avoir "alerté le ministère". "A vouloir réformer à tout prix, complètement de façon anachronique parce qu'on est en pleine crise (...) le gouvernement a fait une politique du doigt mouillé. C'est n'importe quoi!", a-t-il tempêté.Il a annoncé que la CFDT allait, comme les autres centrales, déposer prochainement un recours devant le Conseil d'État contre le décret d'application de la réforme.Pour Michel Beaugas (FO), les annonces du gouvernement constituent "une première victoire" mais "ne règlent pas le fond du problème" du nouveau mode de calcul. "Nous sommes toujours déterminés à le faire annuler par le Conseil d'Etat", a-t-il indiqué à l'AFP.Pour Cyril Chabanier (CFTC), les corrections annoncées sont "une bonne chose", mais il pointe d'autres dispositions à corriger, tandis que Jean-François Foucard (CFE-CGC) grince que le gouvernement a "du mal à faire bien du premier coup" et devrait "écouter un peu plus".Les syndicats ont jusqu'à fin mai pour déposer leurs recours devant l'instance, qui aura un mois pour statuer.
Il y a 4 ans et 53 jours

Performances énergétiques des logements : la RE2020 moins exigeante que la RT2012

La publication des textes de la RE2020 pour enqu&ecirc;te publique a permis de calculer les exigences de performances notamment &eacute;nerg&eacute;tiques. Verdict: la&nbsp;RE2020 serait plut&ocirc;t en retrait par rapport &agrave; la RT2012.
Il y a 4 ans et 55 jours

Loi climat et logement : l'Assemblée s'attaque à l'enjeu majeur des passoires thermiques

Il sera d'abord interdit, lors du renouvellement d'un bail ou de la remise en location, d'augmenter le loyer de ces logements classés F et G en performance énergétique, un an après la promulgation de la loi, examinée en première lecture.En 2025 pour la classe G et en 2028 pour la F, ils ne feront plus partie des "logements décents". Selon le gouvernement, 1,8 million de logements seront ainsi interdits à la location.Comme prévu, les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034, via un amendement du rapporteur Mickaël Nogal (LREM). Cette décision aura un impact "très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté mardi le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seuls un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois organisations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIS et l'UNPI.A l'Assemblée, des oppositions de tous bords se sont abstenues en critiquant une "interdiction en trompe-l'oeil" (Vincent Descoeur, LR), car devant passer par un éventuel recours devant la justice."Pensez-vous que quelqu'un qui croupit dans un logement insalubre va avoir pour réflexe d'aller saisir le juge?", a lancé le socialiste Guillaume Garot.Un "faux débat", aux yeux de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon mettant en avant l'"obligation légale" de mettre en location un "logement décent" avec la possibilité pour le locataire d'"en appeler à la responsabilité du bailleur"."Marchands de sommeil"Dans la majorité, François Pupponi (MoDem) a reconnu "une avancée", mais "les marchands de sommeil peuvent dormir tranquille. Une personne en situation irrégulière qui loue une chambre avec sa famille ne va pas porter plainte, c'est là où le bât blesse".De l'aveu de tous, la rénovation énergétique de logements est décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le bâtiment (logement et bureaux) représente un quart des émissions de gaz à effet de serre en France.Et "aujourd'hui c'est un logement sur six qu'on peut qualifier de passoire thermique, ça veut dire 4,8 millions de logements dans lesquels des ménages ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver", a souligné la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en début d'après-midi.La "cible" du gouvernement est d'atteindre un "parc bas carbone en 2050", pour "l'ancien" comme le "neuf", avec une moyenne de "B", en matière de performance énergétique, rappelle Emmanuelle Wargon.La proposition du gouvernement est jugée insuffisante par la gauche et les écologistes, qui ont plaidé, comme la Convention citoyenne pour le climat, pour des "rénovations obligatoires" d'ici à 2040 et d'importants soutiens financiers pour les ménages.Le gouvernement défend lui l'ensemble des aides disponibles (MaPrimeRenov' notamment) et a ajouté dans la loi un dispositif de soutien bancaire pour les ménages modestes, avec une "garantie partielle" de l'Etat pour les "prêts avance mutations", gagés sur la revente de biens ou lors de la succession.Les députés ont en outre adopté un amendement gouvernemental de "programmation" pour deux périodes de cinq ans, précisant que les aides publiques à la rénovation devront être "stables" , "modulées en fonction des ressources des ménages", avec "un reste à charge financièrement soutenable".Dans la foulée d'un récent rapport, l'Assemblée a aussi voté un "accompagnement individualisé", pour guider les ménages à toutes les étapes de la rénovation.Outre l'interdiction des locations, un amendement MoDem fixe un calendrier d'obligation d'audit énergétique pour les logements mis en vente: en 2022 pour les classes F et G et en 2025 pour les logements E.Comme le font déjà les professionnels de l'immobilier, les propriétaires qui louent ou vendent eux-mêmes leurs biens devront afficher le diagnostic de performance énergétique sous peine de sanction, selon un amendement de Mickaël Nogal (LREM).La définition d'une "rénovation performante" a été précisée: un gain d'au moins deux classes pour atteindre A, B ou C, ainsi que "l'étude" et le "traitement" de "six postes de travaux ": "isolation des murs, des planchers bas, de la toiture, menuiseries extérieures, ventilation, et production de chauffage et d'eau chaude".Un objectif "inatteignable", selon les professionnels de l'immobilierLes professionnels de l'immobilier ont jugé mardi "inatteignable" l'objectif de rénovation en 2034 des logements classés E sur l'échelle de Diagnostic de performance énergétique (DPE), soit un quart du parc immobilier actuel, après l'adoption par le Parlement d'une loi sur l'interdiction à la location des "passoires thermiques"."L'impact est très important en nombre de logements et l'objectif ne sera pas atteint au rythme actuel et prévisible de la capacité de rénovation de la filière", a commenté auprès de l'AFP le président de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), Jean-Marc Torrollion.L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité lundi soir l'interdiction de la mise en location des logements classés F à partir de 2028 et de ceux classés G à partir de 2025.Les députés ont élargi la mesure aux logements classés E en 2034."Interdire la location de logements F et G est une ambition nécessaire. Interdire la location de logements E, représentant à eux seul un quart du parc de logements actuellement loués, dans un horizon irréaliste, revient à mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de près de 5 millions de Français", ont mis en garde dans un communiqué trois associations de professionnels de l'immobilier, la FNAIM, l'UNIM et l'UNPI."En pratique, avec cette nouvelle contrainte, E, F, G, nous allons avoir 12 ans, pour rénover près de la moitié du parc locatif privé en France", ajoutent-ils estimant que la "rénovation des logements E" est "un objectif inatteignable en 2034".M. Torrollion fait état par ailleurs d'"un risque de désinvestissement massif dans le parc privé locatif si les aides ne suivent pas"."Nous pensons que ce qui serait raisonnable c'est qu'après 2028 on tire les enseignements de ce qu'on a réussi à faire et qu'on puisse retarder la mise aux normes des E à 2040", a-t-il ajouté.L'obligation de rénovation reposera sur une nouvelle méthode de calcul du DPE. Elle sera en vigueur à partir du 1er juillet et éliminera la référence à la consommation énergétique sur la base des factures passées pour s'appuyer sur les caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l'isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage pour attribuer un classement sur une échelle de A à G.Coénove dénonce un nouveau passe-droit pour l'électricitéCoénove dénonce les seuils retenus donnant un avantage indu à l'électricité et visant de manière détournée à massifier l'électrification des usages du bâtiment, sans prendre en compte la question de la sécurité d'approvisionnement ni même le porte-monnaie du consommateur.Conscient des faiblesses du DPE et voulant en faire le « 1er outil de la rénovation énergétique », le Gouvernement a mis en place depuis 2 ans un vaste chantier de fiabilisation en vue de son opposabilité au 1er juillet 2021.Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, un critère de poids vient compléter l'échelle du DPE : le carbone. Le DPE se définit donc désormais par une double échelle, une pour l'énergie et une pour le carbone, la moins bonne performance des deux venant définir la classe énergétique du logement. Un système en apparence équilibré mais dont les barreaux sont en fait mal calibrés.Imbroglio sur les seuilsPour limiter les sauts de classes entrainés par le simple changement de méthode, la focale a été mise sur les plus mauvaises classes, les F & G dites passoires thermiques. Pourtant au final, 600.000 logements électriques sortiront tout de même de ces classes, sans que leurs propriétaires n'aient réalisé le moindre geste de rénovation... les factures seront donc toujours aussi élevées, le confort toujours autant dégradé.Par ailleurs, le desserrement des exigences énergie notamment sur les classes A et B, les amenant respectivement à 70 et 110 kWhEp/m2.an, soit un relâchement de 40% par rapport à l'exigence actuelle, est totalement incompréhensible au regard de l'enjeu d'efficacité énergétique pour toutes les énergies, sauf à considérer que l'une d'entre elles en est dispensée.Rien en effet ne justifie de relâcher la pression sur les exigences énergétiques, et surtout pas les 2 usages complémentaires du DPE dont le poids est tout relatif. « Sous couvert de fiabilisation, le gouvernement choisit une fois encore de favoriser l'électricité dans le bâtiment, faisant fi des alertes à la prudence sur la pointe hivernale pourtant répétées par RTE » déplore le Président de Coénove Bernard Aulagne.
Il y a 4 ans et 56 jours

Crédit immobilier : La baisse du taux d'usure risque de pénaliser les emprunteurs les plus fragiles

Celle-ci pourrait générer un effet ciseau particulièrement préjudiciable aux emprunteurs les plus modestes, et dont le dossier nécessite de négocier des intérêts plus élevés (banques et assurance-de prêt compris)... Afin de permettre à ces emprunteurs d'accéder à un crédit immobilier dans ce contexte, la Centrale de Financement propose des solutions de financement sur-mesure et parvient à réduire significativement le coût de l'assurance, grâce à une délégation d'assurance adaptée.Au 1er avril 2021, la Banque de France a révélé les nouveaux taux de l'usure appliqués au crédit immobilier, pour ce deuxième trimestre : pour les prêts d'une durée de 10 à 20 ans, le taux d'usure est réévalué à 2,52% (contre 2,57% au premier trimestre 2021) ; pour les prêts d'une durée de 20 ans ou supérieure à 20 ans, celui-ci s'élèvera à 2,60% (contre 2,67% au trimestre précédent). Conçu pour protéger l'emprunteur contre des taux de crédit immobiliers supérieurs à ce taux plafond, le taux d'usure joue un rôle de régulateur de l'économie dans son ensemble. Réévalué tous les trimestres par la Banque de France, il ne s'applique pas uniquement au taux d'emprunt proposé par la banque, mais au Taux Annuel Effectif Global (TAEG) qui inclut l'assurance emprunteur et les frais annexes. Seniors et profils considérés comme « à risque » : les emprunteurs les plus pénalisés par la baisse du taux d'usureL'effet ciseau, généré par la réduction de l'écart entre les seuils de l'usure et les taux pratiqués par les banques, a réduit de manière significative la marge de négociation pour les emprunteurs considérés comme « à risque » par les assureurs. Avec un coût de l'assurance de prêt plus conséquent, les seniors, les personnes exerçant un métier exposé à des risques d'accident ou d'invalidité, ou les emprunteurs poly-pathologiques sont donc particulièrement exposés au refus de leur dossier, en raison d'un dépassement probable du taux d'usure...Lutter contre l'effet pervers du taux d'usure, grâce à la délégation d'assuranceAfin de permettre aux ménages impactés par cet effet ciseau d'accéder à un crédit immobilier dans les meilleures conditions possibles, la Centrale de Financement propose des solutions de financement sur-mesure et parvient à réduire significativement le coût de l'assurance, grâce à une délégation d'assurance adaptée.Le montant de l'assurance de prêt varie selon l'état de santé du contractant au prêt. Si ce dernier est atteint d'une ou plusieurs pathologies, le montant de l'assurance proposé par les Banques, généralement un contrat d'assurance groupe négocié en amont avec un assureur, peut être suffisamment important pour que son Taux Annuel Effectif Global (TAEG) atteigne rapidement le taux d'usure en vigueur. Le montant des assurances crédit proposées par les banques se base généralement sur le calcul d'un taux moyen établi selon le profil de l'emprunteur, et appliqué au montant total du capital emprunté.Or, avec une délégation d'assurance, l'emprunteur bénéficie de garanties d'assurance véritablement adaptées à son profil et ses capacités financières. Elle permet de bénéficier d'un remboursement évolutif et se base non pas sur le capital total à rembourser mais sur ce qui reste à rembourser par l'emprunteur. Ainsi, tout au long du remboursement du prêt, le montant de l'assurance diminue et engendre des mensualités moins importantes pour l'emprunteur, lui permettant de contracter un prêt immobilier dans les meilleures conditions« Grâce à notre important réseau de partenaires assureurs, nous avons réellement la possibilité de proposer la délégation d'assurance la plus pertinente et la plus adaptée aux besoins de nos clients, quels que soient leur situation financière ou leur profil. », ajoute Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de Financement.Avril 2021 : les taux diminuent à nouveauAprès une légère remontée des taux de crédit immobilier au mois de mars 2021, le mois d'avril débute avec une nouvelle baisse, sur la plupart des durées d'emprunt. Ainsi, avec les taux annoncés en avril 2021, un emprunteur contractant un prêt d'un montant de 180 000€ sur 25 ans à 1,22%, verra sa mensualité s'élever à 696,42 euros pour un coût total de crédit de 28 926 euros, soit 6,5% de moins que le mois précédent (correspondant à une économie de près de 2 000 euros) pour un prêt de la même durée et du même montant.Évolution des tauxLes taux immobiliers moyens d'avril 2021 par durée d'empruntLes conditions de taux généralement constatées sont en baisse de 0.03%, en moyenne, pour toutes les durées de prêt confondues. Dans le détail : pour les prêts sur 7 et 15 ans, les taux de crédit sont restés stables par rapport au mois précédent. Les diminutions de taux de crédit les plus significatives s'observent principalement pour les prêts contractés sur 12 ans et 25 ans, avec une baisse des taux de crédit de 0.07% et 0.05% respectivement par rapport à mars 2021.Les meilleurs taux immobiliers d'avril 2021 par durée d'empruntLes meilleurs taux obtenus sur le mois d'avril 2021 sont plus avantageux que ceux obtenus au mois de mars 2021, pour les prêts contractés sur une durée de 15 ans, avec une baisse de 0.05% des taux obtenus, ainsi que pour les prêts d'une durée de 7 ans, et pour ceux d'une durée de 25 ans, avec une diminution de 0.02%. Pour les prêts contractés sur 10 et 12 ans, les meilleurs taux obtenus en avril 2021 restent, quant à eux, stables et identiques à ceux du mois précédent.Profil des emprunteurs ayant réalisé leur projet en mars 2020
Il y a 4 ans et 66 jours

La Sélection Artisans : le nouveau guide Siniat pour des chantiers réussis

La Sélection Artisans : un guide pratique et astucieuxPensé pour accompagner l’artisan sur tous les chantiers, le guide La Sélection Artisans adopte un format malin et inédit : il se compose de 128 pages de format A5 reliées par une spirale. Pour accéder aisément à la solution recherchée, Siniat propose quatre rubriques (cloisons, doublages, plafonds et enduits) matérialisées par des onglets.Au sein de chaque rubrique, Siniat détaille, pour chaque système présenté, les grands principes de mise en œuvre. Des conseils pratiques baptisés «les astuces Siniat» permettent de traiter les points particuliers et de réaliser parfaitement les travaux. Des espaces pour la prise de notes ont également été prévus.Ce nouveau guide complète les services Siniat destinés aux artisans :Conseil Pro : une plateforme de conseillers techniques apportant des réponses rapides à toutes les questions (chantier, réglementation, nouveauté, mise en œuvre, recyclage...).Des formations techniques dispensées par des professionnels de la plâtrerie isolation, en présentiel ou en distanciel.Des outils digitaux disponibles sur siniat.fr tels que Memoplac, une application d’aide au choix de plaques techniques pour la maison individuelle, ou Procalcul, un outil de calcul pour estimer la quantité de matériaux nécessaires.Le guide La Sélection Artisans est disponible gratuitement dans les négoces en matériaux partenaires et sur le site internet de Siniat.
Il y a 4 ans et 67 jours

Perceval : Un logiciel pour analyser les cycles de vie routiers

Le logiciel Perceval permet de comparer les cycles de vie routiers. [©CIMBéton] Mi-mars, Cimbéton a lancé un nouveau logiciel d’aide au choix des structures routières. Conçu pour les chaussées, les aménagements routiers et les ouvrages annexes. Et adapté en particulier à la prise en compte des enjeux environnementaux. Dans le cadre de l’étude d’un projet de route, le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre doivent établir un véritable bilan technique, économique et environnemental, pour justifier leurs choix. Grâce à Perceval, une analyse multi-critères peut être menée de manière simple, pour sélectionner la meilleure structure en fonction du projet. Perceval permet d’effectuer, sur le cycle de vie complet, une comparaison entre une structure routière en béton et une structure en matériau bitumineux. Ou entre un dispositif de retenue en béton et une glissière en métal. Pour chaque projet routier, cette analyse détaillée des diverses solutions possibles établit les atouts de chacune d’entre elles. Afin de permettre au maître d’ouvrage et/ou maître d’œuvre de choisir la structure adéquate. Ou de justifier sa décision auprès de ses donneurs d’ordres. Perceval permet d’effectuer les sept simulations et d’évaluer : • Les structures de chaussées en béton avec fondation et/ou les comparer aux structures en matériaux bitumineux&nbsp;; • Les structures de chaussées en béton avec fondation et/ou les comparer aux structures avec revêtement en produits modulaires (pavés/dalles en pierre naturelle ou pavés/dalles préfabriqués en béton)&nbsp;; • Les structures de chaussées en béton sans fondation et/ou les comparer aux structures en matériaux bitumineux&nbsp;; • Les structures de chaussées en béton sans fondation et/ou les comparer aux structures avec revêtement en produits modulaires (pavés/dalles en pierre naturelle ou pavés/dalles préfabriqués en béton)&nbsp;; • Les structures en graves hydrauliques et/ou les comparer aux techniques en matériaux bitumineux&nbsp;; • Les dispositifs de retenue en béton et/ou les comparer aux glissières en métal&nbsp;; • Les ouvrages d’assainissement en béton. Le logiciel Perceval détermine alors les sept indicateurs, qui faciliteront la prise de décision. A commencer par l’un économique et le coût global. Et aussi six indicateurs environnementaux que sont les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie, l’épuisement des ressources naturelles, la consommation d’eau, l’acidification de l’air et l’eutrophisation1 de l’eau. 1L’eutrophisation est un syndrome saisonnier de mauvaise qualité des eaux douces ou marines littorales. Les manifestations les plus visibles en sont l’apparition au printemps et en été de marées vertes dans les eaux marines littorales, et une eau verte ou brune pour les eaux des lacs et des rivières.
Il y a 4 ans et 68 jours

Parution au JO du décret sur la réforme de l'assurance chômage

Le texte de 5 articles est conforme aux arbitrages dévoilés début mars par le gouvernement pour "adapter" la réforme suspendue depuis la crise du Covid.Il confirme l'entrée en vigueur au 1er juillet de la modification du calcul du salaire journalier de référence (SJR, base de l'allocation), avec un mécanisme de plancher.La réforme crée aussi, comme prévu, un "bonus-malus" sur la cotisation d'assurance chômage des entreprises de secteurs grands consommateurs de contrats précaires, avec une première année de référence qui commencera le 1er juillet pour une application sur les cotisations à partir de septembre 2022. Les secteurs les plus touchés par la crise seront exclus à titre transitoire.Toujours comme annoncé, le décret prévoit une clause de "retour à meilleure fortune" sur l'ouverture et le rechargement des droits et la dégressivité des allocations pour les hautes rémunérations.Le durcissement des conditions d'éligibilité passera de 4 à 6 mois lorsqu'il y aura à la fois une baisse d'"au moins 130.000" demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A "au cours des six derniers mois" et 2,7 millions de déclarations préalables à l'embauche de plus d'un mois sur quatre mois consécutifs. La réalisation des deux objectifs sera constatée par arrêté, et les conséquences tirées dans un délai de 3 mois.La dégressivité interviendra au 9e mois à partir du 1er juillet, délai ramené au 7e mois en fonction des mêmes indicateurs, "mesurés à compter du 1er avril 2021".Pour mesurer la baisse du chômage, le décret précise qu'en cas de confinement strict pendant au moins quatre semaines consécutives, le décompte peut être suspendu.
Il y a 4 ans et 73 jours

L'aggravation de la pandémie retarde la reprise économique en Europe

Ces mauvaises nouvelles posent déjà la question d'un renforcement du plan de relance de 750 milliards d'euros voté l'an dernier par l'Union européenne.L'UE "a apporté une réponse à la hauteur" à la suite de la première vague de l'épidémie du printemps 2020. Mais, suite aux 2ème et 3ème vague (...), il nous faudra sans doute compléter cette réponse", a lancé jeudi soir à Bruxelles le président français Emmanuel Macron, ouvrant le débat.Au début du mois de mars, il semblait encore acquis que la reprise serait au rendez-vous cet été, une fois que la campagne de vaccination, après quelques ratés au démarrage, serait franchement sur les rails.Lors de sa réunion du 11 mars, la Banque centrale européenne a maintenu ses prévisions "globalement inchangées", sa présidente Christine Lagarde disant tabler sur "un rebond ferme de l'activité au second semestre".Mais le tableau s'est depuis brutalement assombri. La troisième vague de l'épidémie de Covid-19 a conduit les trois principales économies de la zone euro - Allemagne, France et Italie - à adopter un nouveau régime de restrictions, alors qu'on semblait se diriger au contraire vers un assouplissement des mesures. Et les difficultés d'approvisionnement en vaccins, qui ont dominé jeudi le sommet de l'Union européenne, sont encore loin d'être résolues.En février, l'assureur-crédit Euler Hermès avait estimé que l'UE avait cinq semaines de retard par rapport à son objectif de vacciner 70% de la population d'ici la fin de l'été. Jeudi, il a refait ses calculs : le retard est désormais de sept semaines et pourrait coûter 123 milliards d'euros en 2021 aux Vingt-Sept."Si on compare avec la situation aux Etats-Unis, où les perspectives sont bien plus positives, on prend clairement beaucoup de retard sur la reprise avec cette troisième vague", constate Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Emmanuel Macron a lui-même comparé les politiques de relance de Bruxelles et Washington. "La force de la réponse américaine et du plan annoncé il y a quelques jours par le président Biden et son Congrès nous placent face à une responsabilité historique", a-t-il estimé, en allusion à la décision d'injecter 1.900 milliards de dollars dans l'économie américaine.Europe "à deux vitesses"La banque ING anticipe désormais autour de 3% de croissance pour la zone euro en 2021, soit plus d'un demi-point de moins par rapport à début mars. Elle estime que "l'essentiel de la reprise" aura lieu à partir du troisième trimestre, un peu plus tard que prévu.C'est aussi le diagnostic d'Andrew Kenningham, chef économiste pour l'Europe de Capital Economics, selon qui l'Europe ne retrouvera pas son niveau de PIB d'avant-crise avant la deuxième moitié de 2022, un an après les Etats-Unis.Au rythme actuel, la part de la population vaccinée dans l'UE ne devrait pas atteindre les 50% "avant juillet", un seuil que la Grande-Bretagne a déjà franchi et que les Etats-Unis devraient dépasser "dans les semaines à venir"."Les perspectives se sont dégradées", le retard dans la vaccination, qui diffère la levée des restrictions, risque de déboucher sur une "économie à deux vitesses", avertit Chris Williamson, chef économiste d'IHS Markit.Les chiffres du PMI de mars - qui mesure l'activité du secteur privé - ont ainsi révélé une divergence importante entre l'Allemagne, première économie de la zone euro, qui profite du rebond industriel, et la France, davantage dépendante des services.Le moral des entrepreneurs allemands vient ainsi de retrouver son niveau de juin 2019, selon les données publiées vendredi par l'institut Ifo.Les pays du sud - Espagne, Portugal, Italie, Grèce - s'inquiètent de devoir subir une nouvelle saison touristique en demi-teinte, de quoi menacer la cohésion européenne.Standard and Poor's a cependant choisi de maintenir ses prévisions inchangées pour la zone euro, à +4,2% pour 2021, en soulignant "le maintien de conditions de financement favorables prévalant actuellement". En outre, "l'économie de la zone euro est moins sensible aux restrictions sociales qu'il y a un an", souligne Sylvain Broyer, chef économiste Europe pour S&P.
Il y a 4 ans et 74 jours

Podcast #6 – Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP

Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine. ACPresse – Pierre Richard – Raconté par Sivagami Casimir Rendons à César ce qui appartient à César&nbsp;! Il aura fallu l’association des travaux du physicien Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007) sur les mélanges granulaires et ceux de Pierre Richard (1927-2002), pour propulser le béton des Romains au rang de matériau High Tech. Qui se souvient de l’homme à l’origine des bétons à hautes performances (BHP) ou des bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup) ? S’est-on réellement penché sur l’un des pères de ces développements “révolutionnaires” pour le monde de la construction&nbsp;? Remettons-nous dans le contexte. Celui qui nous intéresse se nomme Pierre Richard. Dès 1967, il est directeur scientifique de l’entreprise Bouygues. Et dans ce cadre, cet ingénieur de l&rsquo;Ensais (Ecole nationale supérieure des arts et d&rsquo;industrie de Strasbourg, actuelle Insa) se penche sur les bétons. ACPresse · Podcast #6 &#8211; Pierre Richard, le père des BHP et des BFUP Convaincu que l&rsquo;évolution d&rsquo;une structure ne peut se faire sans celle des éléments,&nbsp;qui la constituent, Pierre Richard va consacrer sa carrière à la recherche de nouveaux matériaux utilisables, notamment en génie civil. Il commence par développer la réalisation d’éléments préfabriqués en béton précontraint, notamment, pour la construction du Parc des Princes, à Paris (1972). «&nbsp;Pierre Richard avait un sens intuitif des structures. Et cela au premier regard. Il comprenait instantanément leur fonctionnement,&nbsp;sans même faire de calculs. Et “voyait” transiter leurs efforts, se souvient Bernard Raspaud, l’un de ses proches collaborateurs, puis son successeur chez Bouygues. Il était très rigoureux dans ses raisonnements. Son mot d’ordre&nbsp;: “il ne faut rien mettre d’inutile&nbsp;! C’est ainsi qu’un jour, il m’a confié&nbsp;: “j’ai trouvé ce qu’il faut enlever au béton&nbsp;!”&nbsp;» Combler les “vides” dans la matière Pierre Richard (1927 &#8211; 2002) est le père des BHP et des futurs Bfup. [©DR] Les recherches sur ce qui allait devenir les bétons à hautes performances (BHP), mais aussi les bétons fibrés à ultra hautes performances (Bfup), démarrent au Danemark sous la direction du professeur H.H. Bache. Elles sont menées dans le cadre des technologies CRC (Compact Reinforced Composition), plutôt orientée vers la production d’éléments préfabriqués, et CCC (Compact Cement Concrete). Alliés à la précontrainte, ces derniers engendrent des ouvrages d’art plus fins, plus élancés et plus durables. Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Pierre Richard commence par analyser les brevets de l’ingénieur et du bâtisseur Albert Caquot (1881-1976) autour du béton armé, de l’élasticité des matériaux, de la compression du béton, de sa résistance… Il se tourne vers l’emploi de superplastifiants. Puis, afin de combler les fameux “vides” présents dans la structure des bétons, il teste l’utilisation de la fumée de silice. Francis Bouygues et tout le groupe sont alors très concernés par ses recherches. «&nbsp;Il apportait toujours des solutions aux difficultés rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages, comme au Koweït, en 1981, avec le pont de Bubiyan. Je n’étais pas d’accord avec lui sur ce pont. J’avais même rejeté sa solution, car ce n’était pas assez économique. Il m’a alors demandé de le rejoindre et il a argumenté pendant 4 h, dont 2 h passées en voiture. Le lendemain, il présentait un projet qu’il avait réalisé dans la nuit… A 20 % moins cher&nbsp;! Autant dire que Bouygues a foncé&nbsp;! Pierre était capable de solutionner les problématiques les plus complexes&nbsp;», commente Bernard Raspaud. Sans le BHP, pas de Pont de Normandie La Grande Arche de La Défense a fait la part belle au BHP. [©Bouygues] L’emploi des fumées de silice en association avec un superplastifiant améliore la maniabilité des bétons. Comme sur le chantier de Grande Arche de la Défense, à Paris, avec la mise en œuvre d’un BHP, qui apporte à la fois une haute résistance aux jeunes âges et une meilleure ouvrabilité rendue nécessaire pour un pompage sur une hauteur de plus de 100 m. «&nbsp;Dans les années 1980-1990, Bouygues a su s’entourer de chercheurs d’une incroyable qualité scientifique, il n’y a jamais eu d’équivalence depuis&nbsp;», insiste Yves Malier, ingénieur conseil, ancien directeur de la division “Ouvrages d&rsquo;art &#8211; matériaux et structures” du LCPC (actuel Isfftar), créateur de l’Ecole française du béton… Les deux hommes se sont rencontrés, dans les années 1970, lors de la reconstruction du Louvre des Antiquaires, à Paris. Ils se sont s’influencés l’un l’autre. «&nbsp;Sans le BHP de Pierre, il n’y aurait pas eu le pont de Normandie et ses pylônes de 214 m de hauteur&nbsp;», reprend Yves Malier. Ni le pont de l’île de Ré, premier grand ouvrage d’art en BHP et inauguré en 1988… Une officialisation en 1982 Le pont de l’île de Ré a pu être réalisé, en combinant BHP et préfabrication foraine. [©Bouygues] Secrètement, ces deux ingénieurs ont fait coulé du BHP sur une partie du périphérique de Paris, sans que ni le maître d’œuvre et ni le maître d’ouvrage ne soient au courant ! L’officialisation de ce fameux béton ne se fait qu’en 1982, lors des Assises nationales de la recherche organisées par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche. Ses nouvelles propriétés en terme de délais d&rsquo;exécution, de facilité de mise en œuvre, d&rsquo;allègement de formes, d&rsquo;étanchéité aux gaz et, peut-être et surtout, pour Bouygues à l’époque, de gains sur le coût des fondations ! Donc économiquement plus rentable, et par voie de conséquence, préférable… pour l’ensemble des acteurs de la construction.Une grande diversité dans les ouvrages réalisés en BHP (notamment par Bouygues en France et dans le monde), de toutes natures et de toutes dimensions, a été d’autant plus remarquable que, dans cette même décennie (période allant de 1985 à 1995), Américains, Finlandais, Japonais, Norvégiens… se limitaient respectivement aux immeubles de grandes hauteurs (IGH), aux plates-formes offshore, aux ouvrages maritimes et à la préfabrication en grandes séries de petits composants. Un nouveau matériau appelé BPR La passerelle piétonne de Sherbrooke, au Canada, constitue la première utilisation au monde du Bfup pour ce type de constructions. [©DR] Et puis, « Pierre Richard s’est intéressé avant l’heure au développement durable et à l’analyse systémique des ouvrages, en optimisant ces derniers par rapport aux propositions des maîtres d’ouvrages et en les projetant dans l’avenir, dans leurs futures fonctions, reprend Yves Malier. En intégrant le dimensionnement de la structure mais aussi les gains de délais, de main-d’œuvre, de matériels et de maintenance future. Notamment sur le pont expérimental de Joigny dans l’Yonne, à 200 km de Paris, avec un BHP prévu pour 300 ans. Avec pour la première fois en France, l’utilisation de la précontrainte extérieure. L’esthétique y a gagné, la durabilité aussi ». Mais l’appétit scientifique… vorace de Pierre Richard ne s’est pas arrêté là. Il a fini par inventer, en 1990, un nouveau type de matériau à très haute performance : le béton à poudres réactives (BPR), à teneur élevée en fumée de silice, qui possède une exceptionnelle résistance à la compression et une résistance traction/flexion suffisante pour pouvoir s&rsquo;affranchir des armatures passives. Sans compter une ductilité très élevée. Son concept est alors optimisé grâce à l&rsquo;association avec Lafarge et Rhodia, qui donnera naissance à un Bfup (béton fibré à ultra hautes performances), connu sous le nom de Ductal. Sa première utilisation se fait au Québec, en 1997, avec la passerelle piétonne de Sherbrooke. Cet ouvrage de franchissement de 60 m de long est composé de 6 segments de treillis post-tendus. Le tablier ne fait que 30 mm d’épaisseur. « Cet exploit architectural n&rsquo;aurait pas été possible sans son invention », s’exclame Bernard Raspaud. Depuis, le Ductal et nombre d’autres Bfup ont pris leur envol… Cet article est à retrouver dans le n°72 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 56 jours

Travaux de toiture : quels sont les éléments indispensables à respecter?

A la base, il est important de noter que votre charpente joue un rôle stratégique dans la structure de votre maison. En effet, elle contribue à la protection des occupants tout en assurant votre confort intérieur. De plus, elle vous offre une grande qualité esthétique en rehaussant le design extérieur de votre immeuble. Autrement dit, il est crucial de réaliser de manière systématique vos travaux de toiture, si vous souhaitez garantir sa longévité. Toutefois, vous devez noter que ces opérations se passent en hauteur, ce qui nécessite un certain sang-froid et une grande capacité de résistance aux pressions. Par conséquent, il est recommandé de faire appel à une entreprise de couverture pour mener à bien votre chantier. Les normes à suivre Dans la pratique, les travaux de toiture sont des opérations très complexes qui demandent une grande maîtrise technique. En effet, une petite erreur de calcul peut engendrer de graves conséquences notamment pour les vieilles maisons. Leurs charpentes présentent une certaine fragilité qui risque d’entraîner facilement leur affaissement ou de favoriser les infiltrations dans le cas d’un toit-terrasse. Recourir au service d’une entreprise de couverture comme https://www.travaux-toiture-31.fr/ vous permet ainsi de bénéficier d’une prestation de qualité. Pour ce faire, ce professionnel respectera les étapes suivantes pour réaliser la rénovation de votre charpente : Evaluation de l’état de votre armature, Diagnostic de l’existant, Planification des interventions utiles en tenant compte de la forme du toit, l’ensemble des revêtements récupérable, le type d’isolation. Préparations du chantier (papiers administratifs…), Dépose de la toiture, Les formalités administratives indispensables Dans la plupart des cas, les propriétaires préfèrent garder les mêmes types de couvertures, en cas de remplacement lors des travaux de toiture. Dans cette optique, vous n’avez pas besoin remplir des formalités administratives. Autrement, faire appel à une entreprise de couverture qualifié vous offrira l’avantage de bénéficier de précieux conseils dans les trois scénarios qui suivent. Et ce, compte tenu du fait qu’ils visent particulièrement à transformer l’aspect esthétique ou la disposition de votre propriété. A savoir : la vision extérieure du revêtement ou de la charpente. En effet, quand vous décidez de changer de style de votre architecture ou d’implanter de nouveaux accessoires, il est nécessaire de faire une déclaration auprès votre localité. la surélévation ou l’ajout d’un étage nécessite une demande de permis de construire. le changement de la structure extérieure de toute votre bâtisse requiert l’obtention d’un visa de la part de votre mairie. Notamment si vous sous situez à proximité d’un monument et d’un parc régional. Il vous informera à l’occasion qu’il est impératif de prendre une autorisation pour l’utilisation d’un échafaudage durant l’intervention, particulièrement s’il vient empiéter sur la voie publique. L’importance de la performance de votre toiture De façon concrète, vous devez noter que votre revêtement assure en moyenne 30 % du maintien de la chaleur dans votre maison. De ce fait, si vos travaux de toiture sont mal faits, vous verrez votre facture d’énergie augmenter exponentiellement. Ainsi, faire appel à un professionnel en travaux de toiture vous permettra de profiter d’un bon système isolation par extérieur, si vous le souhaitez. Vous aurez aussi l’opportunité de bénéficier de plus d’espaces habitables tout en préservant votre confort thermique. Il peut également vous conseiller d’utiliser des panneaux photovoltaïques, pour vous laisser la possibilité de produire votre propre énergie renouvelable. Ce qui favorisera la diminution de votre consommation. De plus, vous aurez l’avantage d’avoir belle maison dotée d’une esthétique moderne et à la fois élégante.