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Résultats de recherche pour construction logements

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Il y a 3 ans et 242 jours

La Métropole lilloise va devoir revoir sa copie pour l'aménagement de la Friche Saint-Sauveur

Le tribunal avait été saisi par deux associations qui réclamaient l'annulation de ces deux délibérations de 2018 et 2019. Elles contestent ce projet qui prévoit notamment la construction de 2.400 logements, de commerces et d'une piscine olympique sur un terrain vague de 23 hectares en plein centre-ville.Suivant le rapporteur public, la justice leur a fait droit, annulant pour des "vices de procédure" ces deux délibérations, a indiqué le tribunal administratif dans un communiqué.En octobre 2018, rappelle le tribunal, le juge des référés "avait suspendu l'exécution de la délibération initiale" du 15 juin 2018 de la Métropole européenne de Lille (Mel) en raison "des insuffisances de l'étude d'impact quant aux incidences du projet sur la qualité de l'air", ainsi "que de ses inexactitudes concernant l'état d'avancement du projet d'implantation d'une piscine olympique".Pour y remédier, la Mel avait "organisé une enquête publique dite complémentaire" en 2019, puis par une nouvelle délibération, "déclaré à nouveau d'intérêt général le projet Saint-Sauveur".Le tribunal a estimé que la Mel aurait dû organiser "une nouvelle enquête publique de droit commun" et "pas seulement une enquête complémentaire".Il a en revanche "écarté la contestation par les associations requérantes du caractère d'intérêt général du projet au regard des enjeux environnementaux, en s'appuyant notamment sur les conclusions du commissaire enquêteur, qui a émis à deux reprises un avis favorable".Pour Me Muriel Ruef, l'avocate des requérants --PARC Saint-Sauveur et ASPI (Association pour la suppression des pollutions industrielles)-- cette décision est "une victoire des associations".Cela "signifie que le projet doit être abandonné. Du moment que l'étude d'impact est jugée insuffisante, on ne peut pas savoir si l'intérêt général existe ou pas", a-t-elle analysé pour l'AFP.Si "la Mel et la mairie persistent nous irons jusqu'au bout", a-t-elle ajouté."Pour nous il n'y a plus de projet (...) il faut absolument conserver cet espace comme espace naturel" a fait écho la co-présidente de l'association Parc, Bénédicte Vidaillet, dénonçant une "politique mortifère de densification urbaine"."L'essentiel est que l'intérêt général du projet est reconnu par le tribunal (...) , que le fonds du projet est acté", a pour sa part réagi auprès de l'AFP Mme Aubry."Nous allons nous mettre en conformité avec les demandes du tribunal, traiter les problèmes de procédure qu'il a relevés", a-t-elle ajouté et "le projet sera, comme fait jusqu'à présent, réalisé en concertation avec les habitants", a-t-elle ajouté. La Mel n'entend pas faire appel, selon une source proche du dossier, qui estime à environ deux ans le délai pour mener à bien une nouvelle enquête publique.Stéphane Baly, président du groupe d'opposition municipal "Lille Verte", s'est pour sa part félicité "de la suspension du projet", "obsolète au regard des urgences climatiques et sanitaires", prônant une "remise à plat en co-construction avec les habitants".
Il y a 3 ans et 243 jours

Le projet de R&D « Quartier Energie Carbone » livre une méthode opérationnelle accessible à tous

Soutenu financièrement par l'ADEME et piloté par un consortium fédérant le CSTB, Efficacity, Elioth, l'Alliance HQE-GBC, Effinergie, Certivéa, l'Association BBCA et Atlantech, avec la participation au Comité de Pilotage du Ministère de la Transition Ecologique, il livre aujourd'hui une méthode opérationnelle accessible à tous, la méthode Quartier Energie Carbone, permettant d'évaluer par une approche en Analyse de Cycle de Vie (ACV) les impacts énergie et carbone d'un projet d'aménagement ou de rénovation urbaine.Au-delà de cette évaluation, la méthode est une véritable aide à la décision permettant d'améliorer le projet en identifiant les meilleurs leviers à mobiliser et en quantifiant leur impact carbone potentiel.Enfin, cette méthode est un outil de dialogue entre les différents acteurs de l'aménagement : elle offre aux collectivités, aux aménageurs et à leurs partenaires la possibilité de fixer des objectifs à la fois ambitieux et réalistes, d'objectiver les choix et de déterminer si leurs projets s'inscrivent en cohérence avec la trajectoire des Accords de Paris.La méthode quartier énergie carbone : un outil de performance et de dialogueDans sa phase de développement et de validation, la méthode Quartier Energie Carbone s'est appuyée sur une première implémentation dans un logiciel, UrbanPrint, codéveloppé par le CSTB et Efficacity. Cette phase de validation, menée sur 8 projets pilotes représentant une grande diversité de type d'opérations d'aménagement, a démontré le caractère opérationnel de la méthode.La plus-value de la méthode est double :La quantification rigoureuse, par une approche en ACV reconnue internationalement, des performances énergie et carbone d'un projet urbain, et la comparaison à un projet de référence permettant de déterminer les « score énergie » et « score carbone » du projet ;la prise en compte de tous les contributeurs et usages présents à l'échelle du quartier (bâtiments, systèmes énergétiques, eau, déchets, espaces extérieurs, mobilités…).La méthode se révèle être un outil efficace d'aide à la décision et de dialogue entre acteurs décideurs :en phase amont des projets, par l'identification des leviers d'actions ayant le plus d'impact carbone,en phase plus avancée, dans une optique d'évaluation des performances du projet avec un jeu de données plus précis.Mobilité, produits de construction et énergie = trois principaux contributeurs dans les émissions carbones :Sur les 8 opérations pilotes, les évaluations réalisées ont permis de dresser un premier constat : la Mobilité, les Produits de construction (bâtiments) et l'Energie (systèmes énergétiques) sont, dans l'ordre, les 3 plus importants contributeurs dans les émissions carbone totales des quartiers neufs aujourd'hui.1. La mobilitéLe secteur des transports est responsable d'une part importante des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) (29% des émissions de GES - AEE - Agence Européenne pour l'Environnement - 2018). La conception urbaine, les aménités, l'offre de transports collectifs et la promotion des modes de déplacement doux contribuent fortement à la réduction des émissions de carbone liées aux déplacements.2. Les produits de constructionLe choix des produits de construction a un impact sur l'empreinte finale du quartier Le réemploi, la réutilisation et le recyclage offrent des pistes pour réduire les émissions de carbone nécessaires à la construction de nos lieux de vie.3. L'énergieLe carbone est fortement présent dans les consommations énergétiques notamment celle liées au chauffage et à la production d'eau chaude sanitaire. La création de solutions mutualisées ou en réseaux est un axe majeur de diminution de l'empreinte carbone, en réduisant les besoins de production et en favorisant la pénétration des énergies renouvelables et de récupération. Elles apportent en outre une efficacité énergétique et une évolutivité que la production individuelle ne peut atteindre.Accroitre l’expérience pour ouvrir les perspectivesForte des premiers retours d'expérience, la méthode, testée grandeur nature, présente des atouts et un fort potentiel.Tout en permettant d'avancer sur la compréhension des leviers de l'aménagement bas carbone à l'échelle des quartiers et d'en mesurer l'efficacité, elle donne des clefs opérationnelles aux collectivités, aménageurs, promoteurs, etc. pour faire des choix en parfaite cohérence avec le défi climatique. Elle leur permet en effet d'arbitrer en tenant compte non seulement des contraintes de financement et des besoins du territoire auquel le projet répond (logements, services, emplois, inclusion, etc.) mais également des impacts énergie et carbone du projet.En s'appliquant à l'avenir à un plus grand nombre d'opérations d'aménagement de typologies différentes, elle participera, à terme, à l'élaboration de valeurs de référence au niveau des quartiers et à l'enrichissement des leviers d'action.
Il y a 3 ans et 244 jours

Pénurie de main d'œuvre : près de 2 artisans sur 3 ont déjà été contraints de renoncer à un chantier

Alors que d'importants moyens sont mis en œuvre pour accélérer la rénovation thermique des logements et inciter les particuliers à réaliser des travaux d'économies d'énergie performants, le manque d'artisans qualifiés pourrait bien donner un sérieux coup de frein à la concrétisation de leurs projets ainsi qu'aux ambitions gouvernementales : 63% des professionnels annoncent avoir déjà été contraints de renoncer à une intervention ou à un chantier faute de main d'œuvre.Un chiffre, révélé par l'étude réalisée par OpinionWay pour l'acteur majeur de l'habitat BigMat, qui tend à confirmer le déficit d'attractivité des métiers du BTP et la nécessité de prendre des dispositions pour pallier le vieillissement des effectifs, 21% des salariés ayant + de 51 ans, selon la Capeb. Couvreur, charpentier, menuisier, plombier, chauffagiste, électricien, maçon... Face à la crise des vocations, il apparaît urgent de redorer l'image de ces professions et de ces entreprises qui recrutent sur l'ensemble du territoire, d'autant que loin des idées reçues véhiculées :94% des artisans se disent fiers de leur orientation professionnelle, 82% la recommanderaient à un jeune.Un sentiment de réussite professionnelle élevé : + de 8 artisans sur 10 se déclarent satisfaits de leur viePremier employeur de France, le bâtiment crée environ 218 000 emplois par an et compte aujourd'hui plus d'un million de salariés dans l'hexagone. Perçu par la population comme un secteur qui recrute (79%[1]) offrant beaucoup d'opportunités pour les jeunes (65%[1]), la filière peine à attirer les talents, les parents n'étant par ailleurs que 31%[1] à souhaiter voir leurs enfants s'y orienter...Si les préjugés et stéréotypes semblent expliquer en partie le phénomène, 77% des artisans estimant que les clichés sur le secteur de la construction dissuadent les jeunes de choisir cette voie, 90% considèrent que L'Education nationale devrait faire plus d'effort pour le promouvoir, notamment auprès des femmes qui, pour 85% d'entre eux, sont insuffisamment représentées dans ces professions.Artisans dans le bâtiment par vocation (33%), désir d'indépendance (25%) ou encore par tradition familiale (16%), fiers de leur orientation, ils sont ainsi 88% à exprimer un sentiment de réussite professionnelle et 83% celui d'exercer une activité valorisante. Une perception positive de leur carrière qui explique que 83% se déclarent satisfaits de leur vie.« 64% des artisans du bâtiment reconnaissent depuis la crise Covid-19 un regain d'intérêt pour les métiers manuels qui semblent attirer des publics de tout horizon, "en quête de sens". Une évolution profonde qui représente une formidable opportunité de lutter contre les idées reçues associées au secteur et de se mobiliser, avec tous les acteurs publics de l'orientation, pour promouvoir et défendre les métiers de l'artisanat du bâtiment, dont certains pourraient être menacés faute de transmission des savoirs et des savoir-faire. », commente Fabio Rinaldi, Président du Directoire de BigMat France.« Le BTP est l'un des premiers secteurs d'activité de l'économie française et les artisans jouent un rôle central dans la transition écologique du pays. De plus en plus recherchées pour mettre en œuvre les objectifs de rénovation énergétique des logements, leurs compétences deviennent aussi rares que convoitées avec des carnets de commandes qui ne désemplissent pas et des délais d'intervention qui s'allongent. Si leur manque de disponibilité était pointée du doigt par 53%1 des Français il y a deux ans, cela risque de s'aggraver si l'on ne prend pas la mesure de l'urgence de la situation », prévient-il.[1]Étude BVA pour BigMat : Les Français et les artisans du bâtiment, septembre 2019
Il y a 3 ans et 244 jours

Démolition de l'unité de construction numéro 1 à l'entrée de Lyon

Sur le flanc de l'immeuble haut de 46 mètres, la démolition en cours a fait apparaître une mosaïque de couleurs pastel: des pans de murs et leurs tapisseries, vestiges d'anciens intérieurs.Des blocs de pierre, retenus en l'air par l'entrelacs des câbles qui armaient les dalles à chaque niveau, complètent cet étrange tableau."L'unité de construction numéro 1" (UC1) fut inaugurée en 1959 au sein d'un "grand ensemble" de 2.600 logements, le plus important parmi six édifiés à l'époque à travers la France du baby-boom - Angers, Boulogne-Billancourt, Bron, Le Havre, Pantin et Saint-Étienne.Conçu par des architectes disciples du Corbusier, l'UC1 incarne à l'époque tout le confort moderne. Sa façade polychrome n'a pas encore été ravalée en gris, le périphérique ne passe pas encore devant et les alentours sont champêtres.Six décennies plus tard, le quartier est devenu "prioritaire" pour la politique de la ville et la démolition du "paquebot", enclavé dans un noeud routier, est le symbole d'un projet de renouvellement urbain.GrignotageLa pelle mécanique, dont le bras équipé d'une pince se déploie jusqu'au 14e et dernier étage, a déjà fait tomber une montagne de gravats en "grignotant" le bâtiment de 230 mètres de long, sur 12 de large, par un côté.Travail délicat: des brumisateurs diffusent de la vapeur d'eau pour absorber la poussière et une grue déploie un immense tapis pour limiter les projections."On pourrait aller plus vite mais au prix de plus grandes nuisances pour le voisinage", souligne Marjorie Dumont, responsable de l'opération chez Lyon Métropole Habitat (LMH), bailleur social propriétaire des lieux.Le chantier a débuté en juillet 2020, quand les derniers des 800 habitants sont partis, et doit s'achever l'été prochain, une fois les fondations remblayées. Ses 10,5 millions d'euros de budget sont financés aux deux-tiers par l'Anru, le reste par LMH et la Métropole de Lyon.Avant de s'attaquer aux 40.000 tonnes de béton, il a fallu reloger les habitants. Quatre ans ont été nécessaires. La moitié des ménages a choisi de rester à Bron.Il a fallu ensuite désamianter. Puis "déconstruire" les appartements de façon "sélective", en démontant douches et éviers, étagères et radiateurs, portes et placards, cloisons et fenêtres: 1.200 tonnes de matériaux (bois, verre, faïence, métaux) à récupérer.LumièreEn montant aujourd'hui dans les étages, ouverts aux quatre vents, on trouve encore des traces de vies passées: des photos sur un mur, des tags sur l'ascenseur, le vide-ordures, un interrupteur... Dans son nouveau logement, une nostalgique de l'UC1 a exigé de retrouver un interrupteur exactement au même endroit.Mis à nu, ces espaces habités durant des décennies semblent brièvement renaître quand la lumière du soleil les traverse, matin et soir.Mais l'heure est à la démolition. Un dynamitage classique était impossible en raison de la proximité du périphérique. D'où le recours à la pelle mécanique, qui aura fini sa tâche au printemps.L'opération ne sonne pas forcément le glas du modèle, d'autant que la demande de logements sociaux est forte sur le Rhône, souligne-t-on chez LMH."On ne peut pas le balayer d'un revers de main en disant qu'il faut tout démolir. Pour beaucoup, l'UC1 était un moyen de se rapprocher de la ville, grâce à de faibles loyers", estime Paul-Antoine Lacombe, qui dirigeait l'agence locale du bailleur durant les relogements.L'UC7 a déjà disparu dans les années 2000. Mais sur les 2.600 appartements initiaux des huit barres édifiées à Bron, 1.750 sont encore occupés. "Notre volonté, c'est de les rénover car ils restent utiles socialement", indique-t-il.
Il y a 3 ans et 249 jours

46 morts dans l'incendie d'un immeuble à Taïwan, l'un des plus meurtriers dans le monde

Le feu s'est déclaré dans un immeuble à usage mixte de 13 étages aux petites heures du jour, selon les autorités. Il a ravagé plusieurs étages du bâtiment, transformé en un immense brasier, avant que les pompiers ne parviennent à le maîtriser.Des photos publiées par l'agence de presse officielle taïwanaise Central News Agency montraient de la fumée s'échappant des fenêtres du bâtiment, tandis que les pompiers tentaient désespérément d'éteindre les flammes."L'incendie a fait 41 blessés et 46 morts", ont annoncé les pompiers de Kaohsiung dans un communiqué.Une fois le jour levé, l'étendue du sinistre est apparue dans toute son ampleur, avec la façade de l'immeuble noircie sur toute sa hauteur et la plupart des vitres brisées.La plupart des victimes se trouvaient entre le septième et le onzième étage, qui abritaient des appartements, selon les pompiers.Les cinq premiers étages, destinés à un usage commercial, étaient inoccupés.Les pompiers de la ville ont dépêché plus de 70 camions pour lutter contre l'incendie, qu'ils ont mis quatre heures à éteindre.Des habitants ont déclaré avoir entendu des bruits forts aux étages inférieurs où le feu a commencé."J'ai entendu de nombreuses détonations fortes +bang, bang, bang+ au rez-de-chaussée et je suis descendu pour voir ce qu'il se passait", a déclaré à Formosa TV un habitant de l'immeuble dont le nom n'a pas été précisé."C'est alors que je me suis rendu compte qu'il y avait un incendie et que j'ai appelé la police", a-t-il ajouté.Une autre survivante a décrit sa fuite éprouvante: "Quand j'ai ouvert la porte pour sortir, le couloir était rempli de fumée noire", a-t-elle raconté.A la tombée de la nuit jeudi, la police a annoncé que les services de secours avaient mis fin aux recherches dans l'immeuble, sans avoir découvert de nouvelles victimes.Un agent de police de Kaohsiung a déclaré à l'AFP que l'immeuble avait 40 ans et était principalement occupé par des résidents à faibles revenus.Les survivants ont estimé qu'une centaine de personnes vivaient dans l'immeuble selon l'agent de police, M. Liu.Les autorités n'ont pas encore exclu la possibilité d'un incendie criminel, a-t-il ajouté. Sécurité défaillanteCet incendie est l'un des plus meurtriers à Taïwan depuis plusieurs décennies. Le dernier avec un bilan d'une ampleur similaire remonte à 1995, quand 64 personnes ont péri dans un club de karaoké bondé.Il s'agit aussi de l'un des incendies les plus meurtriers dans un immeuble d'habitation depuis 20 ans dans le monde.Fréquemment frappée par des tremblements de terre et des typhons, Taïwan a des codes de construction stricts, mais il y a souvent un écart entre ces normes de sécurité et la façon dont elles sont appliquées, en particulier dans les bâtiments anciens.Certains des bilans les plus lourds des récents tremblements de terre ont été enregistrés lors de l'effondrement de bâtiments anciens, dont la conception n'était pas conforme aux normes.Au début de l'année, 49 personnes ont été tuées lorsqu'un train a percuté un camion qui avait glissé sur les voies, dans la pire catastrophe ferroviaire de l'île depuis des décennies. Des enquêtes ultérieures ont révélé que les agences gouvernementales avaient ignoré des avertissements concernant la possibilité d'un tel accident sur ce tronçon particulier à flanc de montagneLes incendies d'immeubles les plus meurtriers depuis 20 ansL'incendie qui a fait 46 morts jeudi à Kaohsiung, dans le Sud de Taïwan, est l'un des plus meurtriers dans un immeuble d'habitation depuis 20 ans dans le monde.Bangladesh 2010En juin 2010, un gigantesque incendie fait quelque 120 morts en ravageant Kayettuli, l'un des quartiers les plus densément peuplés de Dacca. Le feu s'est propagé à des immeubles d'habitation de plusieurs étages.Grande-Bretagne 2017En juin 2017, 72 personnes périssent dans l'incendie d'une tour de logements sociaux de 24 étages, la Grenfell Tower, située dans une enclave populaire du quartier cossu de Kensington, dans l'Ouest de Londres. Les panneaux de façade sont soupçonnés d'avoir favorisé la virulence de l'incendie.Bangladesh 2019En février 2019, au moins 70 personnes meurent et 55 sont blessées dans un gigantesque incendie qui ravage des immeubles d'habitation de Dacca où étaient entreposés illégalement des produits chimiques. Un déluge de feu s'est abattu sur les ruelles du quartier de Chawkbazar, l'une des parties les plus anciennes et densément peuplées de la capitale. Le feu serait parti d'une bonbonne de gaz dans un immeuble résidentiel avant de s'étendre très rapidement aux bâtiments adjacents au contact de stocks de substances chimiques.Chine 2010En novembre 2010, 58 personnes perdent la vie dans l'embrasement d'une tour d'habitation de 28 étages à Jingan, l'un des quartiers les plus peuplés et les plus commerçants de Shanghai (Est). Le bâtiment était en cours de rénovation.Chine 2002Toujours en Chine, 19 personnes sont tuées et 25 autres blessées dans un incendie qui ravage en mars 2002 un immeuble de neuf étages de Nanchong, dans la province du Sichuan (Sud-Ouest). Le feu s'est déclaré dans un marché de gros installé sur les trois premiers niveaux avant de se propager dans les appartements au-dessus.France 2005En septembre 2005, 18 personnes meurent et 28 sont blessées à la suite d'un incendie dans le hall d'entrée d'une tour de logements sociaux de L'Haÿ-les-Roses, au sud-est de Paris, qui a propagé une épaisse fumée toxique dans l'immeuble de 18 étages. Quatre jeunes filles reconnaissent avoir mis le feu à une boîte aux lettres pour des querelles d'adolescentes.Chine 2011En avril 2011, 18 personnes périssent et une vingtaine sont blessées dans l'incendie d'un immeuble de quatre étages dans le district de Daxing (Sud de Pékin), déclenché par un triporteur électrique garé au rez-de-chaussée qui a embrasé le bâtiment, construit sans permis.
Il y a 3 ans et 249 jours

Les fondamentaux de la construction bas carbone

Il faut diviser par deux nos émissions de carbone pour 2030. Le bâtiment représente 1/4 des émissions de carbone. La meilleure des constructions bas carbone est une rénovation performante car il y a plusieurs dizaines de millions de logements à rénover… Il faut d’abord isoler pour limiter le chauffage. Il faut s’orienter ensuite vers des énergies moins carbonées… Artibat 2021 / Intervenant : Romain Marten, Chef de projet bas carbone – Novabuild Interrogé par Stéphane Miget Voir les vidéos d’Artibat 2021
Il y a 3 ans et 250 jours

Bâtiment passif : l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas

Exemple pour le gaz : chauffage et l'eau chaude d'un appartement entre 70 et 80 m²La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a estimé, à partir du calculateur Wattissime (cité dans la revue Capital), qu'un couple vivant dans un appartement de 80 m² à Lyon allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 93,50 € par mois à 144,65 €, soit une augmentation de 51,15 € entre janvier 2021 et octobre 2021 (+54,7%). Dans un bâtiment passif : Le faible appoint de chaleur nécessaire pour chauffer les appartements passifs est souvent apporté par une mini-chaufferie collective alimentée au gaz. Pour un appartement passif de 70 m², une enquête récente[1] portant sur 700 logements passifs construits entre 2010 et 2018 montre que la dépense moyenne des ménages pour leur chauffage et l'eau chaude est seulement de 20,83 € par mois. Avec le même taux d'augmentation, cette dépense pourrait passer à 32,30 €, soit une augmentation de 11,47 € par mois…Exemple pour le chauffage et l'eau chaude d'une maison individuelleLa Commission de régulation de l'énergie (CRE) a aussi estimé qu'un ménage avec deux enfants vivant dans une maison de 120 m² à Rennes allait voir sa facture de gaz pour le chauffage et l'eau chaude passer de 136,88 € par mois à 217,38 €, soit une augmentation de 80,50 € (+58,8%).La facture moyenne d'énergie dans le logement des français est de 134 € par mois (source Ministère de la Transition Ecologique) pour une surface moyenne de 101,8 m² (source Eurostat), soit 1 608 € par an, ce qui revient à 15,8 € par m² habitable et par an, soit 2,8 fois plus élevé que pour une maison passive !En effet, pour les maisons passives : La plupart des maisons passives recourent à l'électricité et n'ont pas besoin de gaz, lequel demande un abonnement supplémentaire puisque l'électricité est de toute façon incontournable. Aussi les maisons individuelles passives se chauffent avec à un appoint électrique associé parfois à un poêle à bois.La consommation moyenne des maisons individuelles passives est de 3 950 kWh pour une surface de 142 m² (échantillon de 61 maisons individuelles passives)[2]. Cette consommation comprend l'ensemble des usages de la maison (y compris les appareils audiovisuels, informatiques, électroménagers) et représente une dépense de 67 € par mois (52,7 € de consommation et 14,3 € d'abonnement), soit 804 € par an, ce qui revient à 5,7 € par m² habitable et par an.Si l'on ne considère que le chauffage, la dépense réelle de chauffage d'une maison passive de 100 m² est en moyenne de 220 € par an et on a rencontré beaucoup de propriétaires de maisons individuelles passives qui ne dépensent en chauffage que 1 euro par m² et par an, soit seulement 100 € par an !!! (à comparer aux 15,8 € par an pour la moyenne nationale).Les bâtiments passifs : le vrai bouclier tarifaire pour l'énergie, avec en plus une garantie de confort et de qualité de l'air intérieurSelon le gouvernement, le prix de l'électricité devrait augmenter de 4% en février 2022. Les hausses du prix de l'énergie ne vont impacter les occupants de maisons passives que de façon très marginale, moins de 3 € par mois tous usages compris !!Les bâtiments passifs (appartements, maisons mais aussi bureaux, écoles…) sont des bâtiments très sobres au plan énergétique : ils consomment deux à trois fois moins en moyenne qu'un bâtiment récent et sont beaucoup moins sujets aux évolutions des prix de l'énergie.Leur performance énergétique est garantie par une ingénierie qui conçoit des bâtiments très bien isolés, supprimant la quasi-totalité des ponts thermiques et assurant une étanchéité à l'air optimale (4 à 6 fois meilleure que les bâtiments conventionnels les plus récents) tout en respectant les principes hygiéniques (renouvellement d'air)[3]. La ventilation double flux assure une bonne qualité de l'air intérieur (particulièrement importante pour un bon apprentissage dans les écoles).C'est pourquoi les bâtiments passifs assurent un confort (qui surprend parfois les visiteurs) tant dans les logements que dans le tertiaire (école, bureau, maison de retraite, etc.) avec une absence de paroi froide et de courant d'air (la température est quasi constante à tous les endroits du logement) et une stabilité de la température, y compris l'été (avec une bonne gestion des protections solaires lors des périodes estivales). Le bâtiment passif permet d'éviter les besoins de climatisation (ou les réduit fortement dans les bâtiments tertiaires).Sa principale contrainte est qu'il ne supporte pas les malfaçons et les erreurs de conception, faute de quoi, il perd en efficacité et il faut alors compenser par des consommations d'énergie supplémentaires (ce qui est aussi le lot des bâtiments conventionnels !).En France, ce sont plusieurs milliers de bâtiments qui atteignent le standard passif (labellisé ou non) et contribuent aux engagements de l'Etat de réduire de 50% la consommations d'énergie des bâtiments et de 84% les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments à l'horizon 2050.Les bâtiments labellisés passifs représentent une surface construite de 274 000 m² dont la moitié environ sont des logements et l'autre moitié des bâtiments tertiaires, publics ou privés, pour un ensemble de 380 opérations. 160 757 m² sont en cours de labellisation par La Maison Passive France.Si le passif est maintenant bien connu dans la construction neuve, il a aussi sa place dans les stratégies de rénovation[4]. Les opérations de rénovation énergétique poursuivent deux objectifs majeurs : la préservation de l'environnement et la maîtrise des dépenses énergétiques (ou des charges). La rénovation passive consiste à « épuiser le gisement », c'est-à-dire à optimiser les niveaux d'isolation de l'enveloppe des bâtiments, à valoriser les apports internes et solaires et à garantir un bon niveau d'étanchéité à l'air du bâtiment. Et, comme l'exprime si bien l'US Passive House, « We have the tools. We have the knowhow. We have the passion. We can do this ! »Les caractéristiques du Label Bâtiment Passif « classique »Besoin de chaleur pour le chauffage≤ 15 kWh par m² de surface de référence (proche de la surface habitable)Consommation d’énergie tous usages (chauffage, eau chaude, ventilation, appareils électriques)≤ 120 kWhep/m² exprimé en énergie primaire (ep)Étanchéité à l’air sous 50 PaN50 ≤ 0,60 volume/heureDe nouveaux labels ont été récemment mis en place pour privilégier le choix des énergies renouvelables des bâtiments passifs (Labels Bâtiment Passif PLUS et PREMIUM), dans la perspective de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique.[1] Philippe Outrequin, Charges locatives des logements sociaux passifs, mars 2021[2] Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, Maisons individuelles passives, édition Le Moniteur, 2019[3] Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, les collectivités locales font placer dans les écoles des capteurs de CO2 pour avertir des besoins d'aération. Dans les bâtiments passifs, la VMC double flux est fréquemment associée à un capteur de CO2 afin d'optimiser la qualité de l'air intérieur.[4] Voir Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, La réhabilitation énergétique des logements, édition Le Moniteur, septembre 2018, 330 pages
Il y a 3 ans et 250 jours

Les candidats à la présidentielle appelés à se positionner sur la question du nucléaire

"Le point crucial" sur lequel les candidats doivent se positionner, "ce n'est pas +pour ou contre le nucléaire+, mais +êtes-vous pour la construction de nouveaux réacteurs+", au moment où le parc nucléaire français vieillit, souligne auprès de l'AFP Daniel Boy, directeur de recherche au Cevipof.Dans ce débat sensible, les Français sont partagés: 51% se disent "favorables" à la construction de nouveaux réacteurs "dans les prochaines années", contre 49% qui affirment l'inverse, selon un sondage Ifop pour le JDD publié début octobre.Emmanuel Macron, lui, se positionne clairement: il présente mardi "France 2030", un plan de plusieurs dizaines de milliards d'euros, qui prévoit notamment la construction de petits réacteurs nucléaires dits SMR ("Small Modular Reactors").Après avoir programmé la fermeture progressive de douze réacteurs vieillissants, le chef de l'Etat compte ainsi réinvestir dans la filière, avec l'objectif d'une part du nucléaire réduite à 50% du "mix énergétique" d'ici à 2035, contre quelque 70% actuellement.Pour les écologistes, c'est niet."On ne va pas mettre de l'argent aujourd'hui dans des petits réacteurs qui seront disponibles dans au moins 20 ans, quand on aura gagné, ou perdu, la bataille du climat", a critiqué le candidat EELV Yannick Jadot lundi sur franceinfo.Sortie totale ou énergie "de transition"M. Jadot juge possible de sortir du nucléaire "en 20 ans", "progressivement", mais se dit "pragmatique" - "s'il faut mettre cinq ans de plus, on mettra cinq ans de plus" - et "parfaitement responsable" - "personne ne dit qu'on va fermer les centrales nucléaires demain".Il prône ainsi d'investir dans toute la palette des énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, hydraulique, géothermie, biomasse) et dans l'isolation des logements.Sur la même ligne, le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon veut toutefois aller plus vite, estimant qu'un horizon 2030, "c'est trop long".Face aux dix années de retard et quelque 16 milliards d'euros de surcoûts du chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), il compte abandonner ce type de projets ainsi que celui de "grand carénage" du parc existant (estimé à 40 milliards par EDF), au profit d'un bouquet énergétique "100% renouvelables" et d'une "sobriété dans la consommation" d'énergie.Les candidats Vert et LFI font figure d'exception dans les rangs de la gauche.Au Parti socialiste, Anne Hidalgo ne parle pas de sortir du nucléaire: sans plus de précisions, elle dit vouloir "aller beaucoup plus vite" que l'objectif de M. Macron à l'horizon 2035, ce qui "passe par le développement des énergies renouvelables".Le patron du PS Olivier Faure considère, lui, le nucléaire comme une énergie "de transition": à utiliser tant que les renouvelables ne sont pas en capacité de prendre complètement le relais de l'atome.Programme "digne de ce nom"L'ex-PS Arnaud Montebourg et le PCF Fabien Roussel prônent également un "mix énergétique" alliant nucléaire et renouvelables.Zéro émission de carbone, facture moindre pour les consommateurs, indépendance énergétique sont les arguments mis en avant par la droite, pro-nucléaire de longue date.Dans leur projet présidentiel, Les Républicains prônent d'"arrêter la fermeture des centrales nucléaires" et de "prolonger la durée de vie des réacteurs jusqu'à 60 ans". Des idées reprises par les candidats à l'investiture pour 2022.L'ex-LR Valérie Pécresse compte ainsi "accorder à EDF le lancement d'une série industrielle de six nouveaux EPR" et relancer "le projet de réacteur de 4e génération Astrid", tandis que Xavier Bertrand (ex-LR) promet un programme nucléaire "digne de ce nom", avec l'annonce "dès l'été 2022" de la construction de nouveaux réacteurs.Le LR Michel Barnier entend "réévaluer un certain nombre de décisions" comme "celle de fermer 12 réacteurs d'ici 2035".A l'extrême droite, Marine Le Pen a promis, si elle est élue, de lancer "immédiatement" la construction de trois nouveaux EPR" et le "grand carénage" du parc actuel de centrales.A droite comme à l'extrême droite, les éoliennes concentrent les critiques des candidats.
Il y a 3 ans et 251 jours

Artibat : Il est revenu le temps des salons de la construction

Plus de 1 000 fabricants et distributeurs ont répondu présents pour la 17e édition du salon Artibat 2021. [©Acpresse] Avec plus de 1 000 exposants, sur quelque 65 000 m2de surface d’exposition, le salon Artibat 2021 ouvre ses portes le 13 octobre. Ceci, au Parc des expositions de Rennes. Plus de 40 000 visiteurs professionnels sont attendus dans ses allées. Cet évènement incontournable de la filière est le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie. Il est donc très attendu par les exposants. Tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels de la construction que pour le potentiel d’affaires qu’il génère. Pareil du côté des visiteurs ! Artibat s’annonce comme LE rendez-vous de la profession, surtout après cette année si particulière. Rappelons qu’avec 2 405 visiteurs et 80 exposants, la première édition des Construction Days, expérience 100 % outdoor, s’est avérée être une réussite « porteuse d’affaires, plébiscitée pour son format inédit et sa convivialité ». Pendant 3 j, en septembre dernier, l’évènement a confirmé la reprise du secteur et ses perspectives de croissance boostées par l’innovation. Un avant-goût d’Artibat… Rénovation énergétique vue par Cirq Les visiteurs connaissent bien Artibat et apprécient ce qu’ils viennent y trouver. A savoir, le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés.  Un bassin de rencontres entre tous les acteurs du bâtiment, voici la meilleure manière de décrire le concept de Cirq en 2021. Start-up et industriels seront présents sur le même espace tout au long du salon, rassemblés autour de la même thématique forte : l’innovation. Ainsi, les enjeux de la rénovation énergétique face au dérèglement climatique, fruit du partenariat Artibat et Novabuild, l’allié “solutions climat” en Pays de Loire, seront largement abordés et sous tous les angles dans un espace dédié. Cet événement dans l’événement mettra en lumière, lors de conférences, les solutions innovantes pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments de logements individuels et collectifs. Ou encore informer sur l’entrée en vigueur des nouveaux impératifs de la RE 2020. Précisons que la scène Cirq constituera aussi une tribune de premier plan pour les 8 start-up sélectionnées. Toujours plus d’animations De plus, l’AQC vous donne rendez-vous sur son stand n° F13 (Hall 5) et vous propose de découvrir deux “Serious game” (“Jeux sérieux”) sur la qualité de l’air intérieur. Par ailleurs, Artibat et son partenaire HB Développement vont vous faire vivre une expérience aussi unique qu’immersive. Venez tester l’installation temporaire sur 130 m² du projet dénommé “Confort d’usage, Ressentir pour mieux construire”. Ce dernier a pour ambition d’inviter à s’interroger, repenser et/ou apporter des aménagements et solutions. Qui permettraient d’améliorer ou d’adapter le quotidien des personnes âgées ou en situation de handicap. Enfin, venez expérimenter les dernières innovations en matière de prévention des risques professionnels musculo-squelettiques. Et découvrez les nouvelles solutions de prévention des chutes, d’assistance… Rejoignez-nous sur le stand K03, hall 10B. Bon salon.
Il y a 3 ans et 253 jours

Le gouvernement espagnol dévoile des mesures pour encadrer une partie des loyers

Les prix de l'immobilier résidentiel ont fortement grimpé durant la crise sanitaire en Espagne, en raison d'un déséquilibre entre la demande et l'offre de logement. Cette situation avait poussé les habitants de plusieurs villes à manifester au printemps pour réclamer un encadrement des loyers.Les mesures annoncées mardi ont été entérinées au terme de négociations tendues entre le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez et son allié de gauche radicale Podemos. Elles doivent être adoptées officiellement jeudi en conseil des ministres.Elles vont permettre une "avancée sans précédent" dans l'accès au logement de tous les habitants, et notamment des personnes "les plus vulnérables", dont "les jeunes", a assuré Pedro Sanchez lors d'un forum économique.Selon la ministre de l'Egalité Irene Montero, membre de Podemos, le texte va notamment "obliger les grands propriétaires à baisser le prix des loyers" en cas de niveau "abusif". Cela va permettre de "lutter contre les spéculateurs", a-t-elle jugé sur Twitter.Le gouvernement n'a pas précisé à ce stade la nature du mécanisme qu'il entendait mettre en oeuvre pour encadrer ces loyers, ni le type de propriétaires qui seront concernés.Mais selon le quotidien El Pais, cette mesure se traduira par un encadrement des loyers pour les propriétaires de plus de 10 logements, sur la base des indices de référence des loyers, mis en place en 2020.Outre cette mesure, une "loi sur le logement" devrait entériner la construction de près de 20.000 logements sociaux - avec la réhabilitation de "quartiers entiers", selon l'exécutif - pour un montant d'un milliard d'euros.Elle prévoit également des subventions pour les propriétaires acceptant de réhabiliter leurs logements, et des aides de 250 euros par mois pendant deux ans pour les jeunes disposant de ressources limitées."Pour les familles les plus vulnérables", ce dispositif pourra "être complété par des aides plus directes pouvant aller jusqu'à 40%" du loyer, a précisé le gouvernement dans un communiqué.L'encadrement des loyers est réclamé de longue date par Podemos, qui avait conditionné son soutien au projet de budget 2022 à un accord de son partenaire socialiste sur cette mesure-clé.Le gouvernement minoritaire de M. Sanchez va désormais devoir négocier avec plusieurs petites formations dont les indépendantistes catalans d'ERC afin de s'assurer que son budget puisse être voté au Parlement.
Il y a 3 ans et 255 jours

Le marché des matériaux de construction revient à des niveaux d'activité d'avant crise

Cette “normalisation” des tendances, en partie liée à l'atténuation des effets de base, est commune à bon nombre de matériaux et s'accompagne d'un contexte conjoncturel qui demeure porteur. Côté Bâtiment, les carnets de commandes dans le gros œuvre affichent toujours des niveaux très élevés (9,5 mois) même si les contraintes d'approvisionnement pèsent sur le bon déroulement des chantiers. La confiance des professionnels du secteur reste de mise en ce début d'automne, y compris dans TP, bien que le niveau des prises de commandes soit encore poussif. Mais les carnets actuels devraient encore alimenter l'activité de la fin 2021 et d'une partie de 2022.Atterrissage des tendancesD'après les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats se serait redressée entre juillet et août (+3,3%) mais serait en repli par rapport à août 2020 et août 2019 (-4,3% et -1% respectivement, données CVS-CJO). Sur les trois derniers mois connus, la tendance se contracte de -4,2% par rapport au trimestre précédent, une baisse plus modérée si on ramène la comparaison à la même période de 2020 (-2,7%) et de 2019 (-2%). Le jeu des effets de base se régule peu à peu et la progression du cumul sur les huit premiers mois de l'année revient à +15,5%, au regard de 2020 (+9,4% en cumul sur les douze derniers mois). Ces évolutions sont en fait le reflet d'un retour des volumes d'activité aux niveaux d'avant crise (-0,2% et -0,5% en progressions respectives par rapport à 2019). Côté BPE, les constats diffèrent peu. En recul de -3,4% sur juillet, les livraisons de BPE ont cédé -13,1% par rapport à août 2020 et -3,2% sur août 2019 (données CVS-CJO). Sur les trois mois allant de juin à août, les cubages ont perdu -6,3% au regard des trois mois précédents et -7,7% comparé à ceux de l'an passé. Pour autant, ils n'affichent qu'un repli de -2% sur la même période de 2019. Au total, pour les huit premiers mois de 2021, l'activité BPE affiche une hausse de +16,6% et de +11,9% en cumul sur douze mois. Ces progressions masquent toutefois un très léger repli des niveaux d'activité en référence à 2019 (-1,2% sur huit mois et -1,4% sur douze mois). Notre indicateur matériaux décrit les mêmes freinages : après un rebond de +25,1% sur un an au premier semestre 2021 (CJO), le rythme d'activité reviendrait à +14,8% sur huit mois soit un niveau encore un peu supérieur à celui constaté sur la même période de 2019 (+1,2%).Bâtiment : une offre contrainteInterrogés en septembre par l'INSEE, les professionnels du bâtiment gardent confiance dans leur activité future et leurs carnets de commandes, les soldes d'opinion correspondants continuant de grimper, surplombant leur moyenne de long terme. Dans le même temps, leur opinion sur l'activité passé s'effrite un peu, et ce, bien que les capacités de production frôlent leur taux d'utilisation maximal (93,2% contre 87,9% en moyenne). Le maintient de tensions élevées dans le recrutement et l'approvisionnement peuvent expliquer cette érosion, plus de la moitié des entreprises du gros oeuvre (55,9%) ne pouvant produire plus, faute de personnel (pour 68% d'entre eux) ou faute de disponibilité de certains matériaux (pour 14,5% des entrepreneurs du bâtiment). Côté construction neuve, s'il est vrai que le segment du non-résidentiel peine à se relever du choc sanitaire (avec des mises en chantier qui, en cumul à fin août, sont encore -12,3% sous leur niveau des huit premiers mois de 2019, et des autorisations à -14,2%), l'activité côté résidentiel s'est quant à elle nettement raffermie. En effet, à fin août et en cumul depuis janvier, les mises en chantier dépassaient de 3,4% leur niveau de 2019 (+16,8% au regard de 2020), un constat valable dans le collectif (+4,9% comparé à 2019 et +17% comparé à 2020) comme dans l'individuel (+1,5% et +16,5% respectivement). Cette dynamique pourrait perdurer dans les mois à venir, notamment dans l'individuel si l'on en croit les dernières données sur les permis. Ainsi, sur les huit mois de 2021, les autorisations de logements grimpaient de +26,9% sur un an (+4,5% comparé à 2019), dont +36,1% dans l'individuel (+17,3%). Dans le collectif, les difficultés structurelles qui pèsent sur l'offre (pénurie de foncier, freins locaux, procédures d'urbanisme, acceptabilité sociale en zone tendue…) freinent le rebond des projets. Ainsi, les permis, en hausse de +19,9% sur un an au cours des huit premiers mois de 2020 restent en dessous des niveaux de 2019 (-4,5%), et ce, en dépit d'un besoin pérenne en logements neufs et de conditions financières qui sont historiquement attractives. Ce constat, qui rejoint les premières conclusions du Rapport Rebsamen (1er tome remis le 22 septembre) a conduit le Premier ministre à s'engager sur des pistes de relance de la construction neuve en zone tendue. L'annonce de la prise en charge par l'Etat de l'exonération de la taxe foncière des bailleurs sociaux pourrait inciter les maires (jusqu'ici privés de ces ressources fiscales) à délivrer plus de permis.De même le recentrage du Plan de relance sur des « contrats locaux » entre Etat et collectivités (175 millions d'euros) pourrait favoriser la construction de logements collectifs en zone tendue tandis que la mobilisation du foncier public (via le fonds friche du Plan de relance dont l'affectation sera priorisée sur la création de logements) devrait permettre la construction de 21 000 logements dès 2022 et 50 000 autres dans les années à venir selon Matignon.Prochainement inscrites dans le PLF2022, ces mesures devraient soutenir le secteur locatif social et lever certains freins à la construction de logements dans les grandes agglomérations. Enfin, côté travaux publics, la concrétisation du Plan de relance en investissements est toujours attendue. Après le rebond du premier semestre lié à l'achèvement de chantiers en cours et/ou stockés pendant la pandémie, les carnets peinent encore à se regarnir. Pour autant, les entrepreneurs demeurent plutôt optimistes sur leur activité future.Perspectives 2021-2022Les tensions d'approvisionnement devraient encore peser sur l'activité en cette fin d'année, la demande restant solide dans le bâtiment et plus modérée dans les TP. En dépit d'un second semestre en repli, la production de granulats de 2021 serait 9% supérieure à celle de 2020 mais proche de celle de 2019 (-0,5%, données brutes). Côté BPE, les livraisons gagneraient elles aussi +7,5% par rapport à 2020, mais seraient inférieures de -1,5% à celles de 2019. Le niveau actuel des carnets dans le gros oeuvre, freiné dans leur réalisation par les difficultés d'offre, permettrait au moins de stabiliser l'activité BPE en 2022 tandis que le réveil graduel de la demande publique et privée, côté TP, ainsi que la mise en place des projets du Plan de relance, pourraient soutenir un peu plus l'activité granulats.
Il y a 3 ans et 256 jours

Le Bâtiment salue le prolongement du Prêt à taux zéro jusqu'à fin 2023, mais s’inquiète du futur durcissement annoncé

Le "PTZ", qui aide les ménages à accéder à la propriété, "devait s'arrêter fin 2022, on le prolongera bien jusqu'à fin 2023", a déclaré la ministre sur BFM Business.Les conditions de ressources, que le gouvernement envisageait de modifier, ne changeront finalement pas, a-t-elle également indiqué."Nous avions envisagé une réforme dans laquelle on changeait le mode de prise en compte des ressources (...), c'est très complexe à mener et donc on ne le fera pas au 1er janvier 2022, donc il est maintenu tel quel jusqu'à fin 2023", a précisé Mme Wargon.Le "PTZ" s'adresse aux particuliers qui achètent leur propre logement, et permet de solliciter des prêts en partie sans intérêt auprès des banques.Le dispositif Loi Pinel, destiné aux futurs propriétaires qui comptent louer leur bien (ils ont droit à une aide à l'achat s'ils s'engagent à demander un loyer inférieur au marché), est quant à lui maintenu "jusqu'à fin 2024", a encore ajouté la ministre, qui présentera la semaine prochaine le "Pinel+".Selon la ministre, ce décret comportera "à la fois des critères environnementaux et des critères de qualité, mètres carré minimum par taille d'appartements par exemple".« Oui, mais » pour la FFBLa FFB salue la prorogation du PTZ, qui donne de la visibilité aux acteurs et permettra d'éviter les à-coups habituels en phase de discussion budgétaire.La FFB s'inquiète en revanche du durcissement annoncé du Pinel. De fait, on ne connait que très rarement dès l'origine d'un projet l'usage qui sera fait des logements qu'il comprend. Les mesures prévues complexifieront donc les règles de construction pour l'ensemble du collectif dans les métropoles. Or, aucun coup de pouce n'est prévu pour compenser ces nouvelles exigences. Pour Olivier Salleron, le président de la FFB : « la prorogation durable du PTZ est une bonne nouvelle, mais il convient surtout d'éviter de déstabiliser plus encore la construction de logements collectifs dans les zones tendues, alors que le très récent rapport Rebsamen a bien révélé la crise qui frappe ce segment. Les nouvelles exigences annoncées pour le successeur du Pinel constituent bien un risque à cet égard. Par ailleurs, à quelques semaines de l'entrée en vigueur de la RE2020, qui se traduira par un surcoût moyen de construction d'environ 5 % en 2022, la FFB rappelle qu'un accompagnement des ménages s'avère indispensable pour passer cette marche vertueuse. Elle a d'ailleurs proposé la mise en place d'un crédit d'impôt sur les annuités d'emprunt immobilier. »
Il y a 3 ans et 258 jours

Logement : peut-on joindre le durable à l'agréable ?

Le gain, pour la planète, mais aussi pour le confort au quotidien, est globalement perçu et compris. Pourtant, certains critères qui contribuent également très concrètement à rendre le logement plus durable restent encore secondaires pour les Français.Focus sur les grands enseignements de cette étude d'envergure, qui met en évidence à la fois les bénéfices du logement « vert », tels que perçus par les 4 500 Français interrogés, en termes d'environnement et de qualité de vie, mais aussi les domaines d'actions qui restent, en la matière, à expliquer et renforcer.Le Baromètre annuel Qualitel-Ipsos évalue depuis 2017 la qualité des logements telle qu'elle est perçue par les Français. L'édition 2021 est réalisée en partenariat avec l'Anah.Une large et vertueuse prise de conscience, mais…Le logement, levier essentiel de la transition écologique. Conscients que la transition environnementale passe par les comportements individuels, les Français considèrent le logement comme un champ d'action déterminant : dans le top-6 des « éco-gestes » à adopter, deux concernent l'habitat : réduire la consommation d'énergie (67%) et limiter la consommation d'eau (42%) chez soi.Ainsi, loin de l'effet de mode, le logement durable est perçu comme essentiel par une large majorité de Français. 75 % d'entre eux ont à coeur d'habiter une maison ou un appartement respectueux de l'environnement. Pourtant, lorsqu'on leur précise la définition de l'habitat durable, c'est-à-dire « un lieu respectueux de l'environnement, préservant la qualité de vie et le bien-être de ses occupants, où les coûts de construction et d'usage sont maîtrisés », seuls 30 % estiment qu'ils vivent actuellement dans un tel logement.Un logement durable... absolument : pour habiter plus durable, une large majorité de Français (59%) – et deux tiers des 35-60 ans – seraient prêts à réaliser des travaux de rénovation. Dans une moindre mesure, une part importante de la population serait prête à changer de logement (51%).Les jeunes générations sont les plus disposées à changer leur façon d'habiter : la moitié des 18-34 ans serait même prête à payer un peu plus cher pour un logement plus durable (contre 31% des plus de 60 ans).Une sensibilité à « l'habiter durable » croissante, mais ne constituant pas encore un critère d'achat ou de location décisif, toutes générations confondues. Le respect de l'environnement n'a été un critère de choix que pour 4% des sondés, loin derrière le classique triptyque localisation (64%), prix (54%), surface (42%).Le logement durable vu par les français : des éclairages encore nécessairesAux yeux des Français, le logement durable est d'abord et avant tout assimilé aux économies d'énergie, signe que les politiques publiques en la matière ont porté leurs fruits.Toutefois, d'autres éléments tels la préservation de la biodiversité ou l'accès aux transports, sont jugés plus secondaires. Seuls 17% des Français jugent que la proximité des infrastructures (transports en commun, commerces, écoles, travail) est un critère indispensable au logement durable, alors même que les transports, a fortiori individuels, sont le premier poste d'émissions des gaz à effet de serre (source : Ministère de la Transition Écologique et Solidaire). Signe que la notion de logement durable est encore loin de prendre en compte les éléments extrinsèques au logement.On observe un certain décalage entre l'impact environnemental réel d'un équipement et son importance aux yeux des Français. Par exemple, Le bac de tri sélectif arrive en tête des équipements jugés indispensables au logement durable (pour 41% des Français) loin devant la pompe à chaleur (14%) ou la présence d'un panneau solaire/éolienne (17%), contribuant pourtant tout autant à la préservation de l'environnement.Ces quelques décalages de perceptions plaident pour plus de pédagogie autour de l'ensemble des actions qui rendent un logement réellement durable.Les atouts des logements durables : au-delà du respect de l'environnement, un gain de confort de vie largement constatéAvec un échantillon représentatif de 4 500 Français, le Baromètre propose un comparatif inédit des bénéfices entre les logements perçus comme durables par leurs habitant et les logements non-durables. Le logement durable ne suppose aucun « sacrifice » sur le plan du confort de vie, bien au contraire : il obtient une note de qualité globale* de 7,9/10 contre 5,6/10 pour le non-durable (*indice Qualiscore, sur la base de 17 critères).Il est perçu comme avantageux sur le plan économique, (82% des occupants de logements durables sont satisfaits du coût du logement hors loyer/emprunt vs. 54% dans le non durale) d'autant plus que les Français pronostiquent majoritairement (62%) la mise en place de malus écologiques sur les logements non-durables.Il procure un bénéfice immatériel à ses habitants - un sentiment de fierté : 96% des occupants de logements durables s'estiment fiers de leur logement, contre 69% des occupants de logements non durables.Les logements répondant à un cahier des charges environnemental exigeant sont jugés plus confortables par leurs habitants, quels que soient les critères (niveau d'humidité, isolation acoustique, etc.). 45% des occupants de logements de moins de 10 ans certifiés par QUALITEL sont très satisfaits du confort thermique contre 25% des occupants de logements tout aussi récents, mais non-certifiés.Et l'existant n'est pas en reste : la rénovation a elle aussi des effets significatifs sur le caractère durable du logement et sur le confort de vie. 40% des propriétaires qui ont réalisé des travaux avec l'Anah considèrent leur logement comme durable (vs. 30% pour la moyenne des Français).Le logement à l'aube de grands bouleversementsLes Français anticipent une évolution significative de la réglementation, à moyen terme. Une large majorité de la population (61%), pense probable que d'ici 10 ans, il y ait obligation de rénover son logement s'il ne respecte pas certains critères.Les plus jeunes sont les plus convaincus des changements majeurs dans les 10 ans à venir : la majorité des 18-35 ans (56%) juge probable que d'ici 10 ans, tous les logements neufs soient autonomes en énergie (contre 43% des plus de 60 ans).Contre l'étalement urbain, une majorité de Français plaide pour plus de densité. 56% préfèrent qu'on construise « à la verticale, quitte à avoir des bâtiments plus hauts », alors que 44% préféreraient « construire à l'horizontale en étalant la ville, quitte à diminuer la superficie des sols naturels ou agricoles ». Les moins de 35 ans expriment un avis plus tranché contre l'artificialisation des sols : ils sont 64% à privilégier la densité.Tous les résultats de l'étude sur www.qualitel.org/barometre-qualitel-2021
Il y a 3 ans et 259 jours

Coup de frein sur les ventes de biens immobiliers avec la hausse des prix

"Jamais les prix de l'immobilier n'ont été aussi élevés en France", a souligné le réseau, plaidant pour la construction de logements neufs afin de limiter la tension sur les tarifs.Au troisième trimestre, le prix au mètre carré a augmenté en moyenne de 11% pour les maisons et de 7,3% pour les appartements sur un an, selon les chiffres de Century 21.D'après le réseau d'agences, l'augmentation des prix est le résultat d'une hausse de la demande, alors que le confinement a modifié le rapport des Français à leur logement et poussé certains à déménager pour plus grand, sans que l'offre ne suive."Les prix ont progressé trop rapidement, décorrélés de l'inflation ou de l'augmentation moyenne des salaires. Et même si les taux d'intérêt, historiquement bas, favorisent les acquisitions, ils ne peuvent pas neutraliser cette hausse", détaille le communiqué.L'effet de la hausse s'est fait sentir sur le volume des transactions: -19% sur les ventes de maisons et -11% sur les appartements par rapport au troisième trimestre 2020, alors que le président du réseau, Laurent Vimont, disait en septembre prévoir un rebond après les confinements.Pour autant, "pas de panique à bord", a-t-il dit lundi matin sur BFM Business. "Il est normal que les prix augmentent pour ensuite se stabiliser et descendre quand la demande ne suit plus, pour que les transactions repartent", a-t-il fait valoir."Il serait plutôt sain que [les vendeurs] corrigent un petit peu leurs prix", a-t-il ajouté, alors les hausses excluent du marché les ménages les plus modestes.
Il y a 3 ans et 262 jours

Le chauffage électrique parfaitement adapté pour la rénovation énergétique des logements selon une étude des fabricants

Dans ce contexte, le Groupement des marques d'appareils pour la maison (Gifam) dévoile les résultats d'une étude inédite sur « la perception de l'électricité en tant qu'énergie de chauffage » qui montre à quel point le chauffage électrique est une énergie légitime et appréciée par ses utilisateurs.Les Français perçoivent positivement l'électricité en tant qu'énergie de chauffageAvec 1/3 des foyers équipés, représentant un total de 70 millions d'appareils, l'étude réalisée par le Gifam* montre que les radiateurs électriques constituent la 2e solution principale de chauffage la plus utilisée par les Français (29%) après le gaz (39%). D'ailleurs, les ¾ des Français ont déjà connu un logement avec des radiateurs électriques.En termes de perception, les Français plébiscitent avant tout le chauffage électrique pour sa facilité d'utilisation, sa fiabilité et le confort qu'il apporte pour favoriser une meilleure qualité de vie. Les équipements actuels représentent en effet un levier puissant pour améliorer la performance énergétique de nos logements. Par ailleurs, 70% des détenteurs de chauffe-eau thermodynamiques ont une image très positive de cet appareil, dont le fonctionnement permet de réduire ses émissions de CO2.Ce panorama démontre également que l'électricité comme énergie de chauffage est mieux perçue par les personnes équipées. En outre, la satisfaction augmente mécaniquement auprès des possesseurs d'appareils de nouvelle génération. Avec encore 14 millions d'appareils vétustes dans les logements, le renouvellement du parc d'appareils non performants de chauffage domestique fait partie des enjeux de demain. La maison connectée devient enfin le territoire d'expression clé pour l'avenir du chauffage électrique. D'ailleurs, 6 propriétaires de logements chauffés à l'électricité sur 10 souhaitent s'équiper d'un système de chauffage connecté et plus de 4 sur 10 d'un système d'eau chaude sanitaire connecté. Le confort thermique est en effet la sphère où les bénéfices les plus concrets (économies, régulation optimale de la température des pièces...) peuvent être apportés quand beaucoup d'autres objets connectés n'auront qu'un impact limité sur nos modes de vie.Le nouveau DPE incite à adopter des solutions électriquesSi la RE2020 a marginalisé le recours aux radiateurs électriques et chauffe-eau thermodynamiques dans la construction neuve, le nouveau DPE incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de l'ensemble des solutions électriques, peu émettrices CO2.Alors que la nouvelle réglementation en matière de construction neuve (RE2020) écarte définitivement le recours aux radiateurs électriques et aux chauffe-eau thermodynamiques dans les logements collectifs, au profit de solutions émettrices de CO2, le nouveau Diagnostic de Performance Energétique (DPE), quant à lui prend en considération l'ensemble des solutions électriques.L'introduction de l'incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE (de A à G), constitue un élément essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et permet de rappeler que les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93%.En ce sens, le nouveau DPE, entré en vigueur le 1er juillet, permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques dans un contexte d'accélération de la rénovation énergétique des bâtiments. Véritable pivot du volet logement de la loi Climat et résilience, le DPE perd son caractère informatif pour devenir pleinement opposable.L'estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE apporte une information très concrète des performances environnementales du logement, allant dans le sens de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. « Contrairement à la récente règlementation environnementale (dite RE2020), le DPE prend véritablement la mesure de l'urgence climatique face à la déficience du parc sur le plan de l'efficacité énergétique et environnementale. La nouvelle méthode de calcul introduite dans le DPE conforte le radiateur électrique comme la solution d'avenir pour contribuer à réduire nos émissions de CO2. », commente Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Le chauffage électrique est parfaitement adapté pour les personnes qui souhaitent réaliser des travaux de rénovationFace aux enjeux de rénovation, il est important de rappeler que le meilleur équipement est celui qui limite naturellement la consommation énergétique. En préambule, il faut donc avant tout que l'habitat soit bien isolé thermiquement en hiver (pour limiter les consommations de chauffage) et protégé du soleil en été (pour limiter l'utilisation de la climatisation).Couplé à des travaux d'isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années.En effet, l'intégration de nouvelles technologies permet des économies d'énergie conséquentes : lors du remplacement d'un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d'énergie sont de l'ordre de 30%, en fonction de l'usage et des caractéristiques de l'appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d'autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et de réduire de manière significative sa facture d'électricité. *Étude Gifam Insights menée en avril 2021 auprès de 927 Français.
Il y a 3 ans et 262 jours

Construction de logements: 130 millions d'euros versés en novembre aux communes

Pour soutenir la construction de logements dans les zones tendues, le gouvernement va verser en novembre 130 millions d'euros aux communes, indique le ministère du Logement.
Il y a 3 ans et 264 jours

La construction de logements en léger déclin par rapport à l'avant-crise

Entre juin et août, 82.800 logements ont commencé à être construits en France et 120.800 permis ont été délivrés pour de futurs logements, selon les données du ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement.Au cours des trois derniers mois, les logements autorisés sont stables (+0,4%) par rapport aux trois mois précédents, où les constructions avaient progressé de 3,4%. Sur la même période, les mises en chantier de logements sont en repli de 4,4% après avoir fortement augmenté (+11,6%).Au cours des 12 derniers mois, de septembre 2020 à août 2021, la construction a augmenté de 7,4% par rapport aux 12 mois précédents et les autorisations de mise en chantier atteignent +13,5%.Il faut noter que ces progressions sont calculées par rapport à la période allant de septembre 2019 à août 2020 qui inclut le premier confinement, où les autorisations avaient fortement reculé et où de nombreux chantiers n'avaient pas pu démarrer à cause de la crise sanitaire.Les nombres de logements autorisés et commencés au cours des douze derniers mois sont encore légèrement inférieurs (respectivement de -0,9% et -0,4%) à leurs niveaux des douze mois précédant le premier confinement (mars 2019 à février 2020).Pour soutenir la construction de logements dans les zones tendues (où le nombre de logements disponibles est inférieur à la demande), le gouvernement va verser en novembre 130 millions d'euros aux communes, prévus dans le cadre du plan de relance au titre de la "densification et du renouvellement urbain" et de "l'aide à la relance de la construction durable".Son montant sera calculé sur la base des permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021.
Il y a 3 ans et 264 jours

Nouvelle étude sur "Les Français et le risque climat" réalisée par OpinionWay pour le groupe Stelliant

Ces événements figurent ainsi sur le podium de l'évaluation des risques à horizon 2024 avec les cyber-attaques et les crises financières.[1] Pour toutes ces raisons, le groupe Stelliant, acteur majeur de la gestion des risques et des sinistres, a souhaité réaliser, en partenariat avec OpinionWay, une étude2 sur « Les Français et le risque climat ». Les résultats de cette étude ont été révélés à l'occasion d'une conférence de presse à Paris, à la lumière des éléments de contexte et d'analyse de Didier Richert, Directeur Risques des Particuliers chez Stelliant."L’augmentation du nombre d’événements climatiques, en fréquence et en intensité, dans un contexte d’évolution de la réglementation du régime d’indemnisation des CATNAT obligent tous les acteurs de l’écosystème assurantiel à s’adapter et à anticiper pour encore mieux accompagner les entreprises et les particuliers touchés par ces événements" indique Didier Richert, directeur des risques pour les particuliers et un des spécialistes de la gestion des risques climatiques chez Stelliant. Les événements climatiques extrêmes au cœur des préoccupations des Français Près de 9 Français sur 10 expriment leurs inquiétudes au sujet des aléas climatiques extrêmes. Les inondations sont leur principale préoccupation (49%), suivies de la sécheresse (39%), des feux de forêt (38%) et des tempêtes (33%). Le gel n’est une source d’inquiétude que pour 3% des personnes interrogées. "Cette perception est justifiée et confirmée par la réalité des dossiers CATNAT que nous prenons en charge chez Stelliant. Le nombre de communes reconnues en état de CATNAT sécheresse a triplé ces trois dernières années et cette tendance va perdurer, voire s’accentuer au regard du dérèglement climatique. Les inondations risquent également d’augmenter, comme en témoignent certains phénomènes récents et indédits : en France, Allemagne et Belgique cet été".Les experts du monde de l'assurance observent en effet une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques en France. L'augmentation de la population et de sa densité sur certaines zones touchées entraine également une augmentation du nombre de personnes impactées et de fait, une hausse du montant des enjeux financiers.Si le contexte sanitaire actuel explique la préoccupation de près de 42% des personnes interrogées pour des pandémies animales ou végétales, il convient de rappeler que près de 75% d’agents pathogènes des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Entre 1940 et 2020, 160 nouvelles maladies virales ont été découvertes, souvent issues des contacts entre l'homme et l'animal : paludisme, virus de la dengue et du chikungunya, Ébola, H1N1, Covid-19 et d’autres à venir…[2]Un Français sur 5 se dit préoccupé par le risque sismique. Les séismes sont aujourd'hui assez peu médiatisés en France métropolitaine car, si les réseaux sismologiques enregistrent une activité sismique quotidienne, la plupart du temps, ces événements sont trop faibles pour pouvoir être ressentis par la population. Le dernier événement de ce type ayant entraîné des dommages très importants est le séisme du Teil en novembre 2019. D'une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter, cette secousse a causé à Teil, lieu de son épicentre, et alentours, l'effondrement de plus d'une centaine d'immeubles et des dégâts matériels considérables."Bien que s’agissant d’une zone à faible densité de population, nous avons chez Stelliant traité plus de 2500 dossiers ! La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) évalue dans les scénarios extrêmes que le coût d’un tremblement de terre à Nice pourrait engendrer des coûts de l’ordre de 10 à 13 milliards d’euros, sans évoquer les pertes humaines qui seraient dramatiques" confirme Didier Richert.Dans la base de données SisFrance [3], le séisme de Lambesc en 1909 reste le séisme le plus meurtrier survenu en France métropolitaine. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, son bilan s'élevait à 46 morts, 250 blessés et près de 1500 logements détruits ou endommagés. "Si un tel événement se reproduisait aujourd'hui au même endroit, la forte urbanisation de la zone concernée conduirait sans nul doute vers un bilan beaucoup plus lourd, de l'ordre de plusieurs milliers de morts et de plusieurs milliards d'euros de dommages" ajoute Didier Richert.Plus de la moitié des personnes interrogées (59%) expriment leur sentiment de vivre dans une zone à risques. Parmi ces risques, les événements climatiques (sécheresse, tempête, inondations, gel et feux de forêts) arrivent en tête et 24% des Français affirment vivre dans une zone menacée de sécheresse. La sécheresse est particulièrement perçue comme une menace par les habitants du sud-est et du bassin méditerranéen, où la manifestation la plus visible du phénomène est l'augmentation de la fréquence et de la violence des feux de forêt. La cartographie du risque sécheresse en France publiée chaque année avant l'été donne une réalité toute autre, avec près de 80% du territoire classé en risque "très probable" ou "probable" de sécheresse.[4] "On observe aujourd’hui une extension des zones géographiques concernées par la sécheresse à de nombreux départements n'étant plus uniquement situés dans la partie Sud du territoire. En 2020, les communes qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’état de CATNAT sécheresse sont d'ailleurs situés majoritairement en région parisienne et dans le centre est. Le nombre de communes reconnues est plus important chaque année, et la moyenne de moins de 1000 communes reconnues par an est comprise entre 3 et 4000 sur ces trois dernières années" précise Didier Richert. La sensibilité au sujet de la sécheresse est également liée à la forte médiatisation du sujet, notamment lorsqu'une zone est reconnue en état de catastrophe naturelle par le biais d'un arrêté, comme c'est le cas actuellement dans un grand nombre de communes du nord de la France. C'est toute l'importance du rôle de l'expert, véritable enquêteur, qui va rechercher les causes possibles des dommages apparents, depuis l'âge du bâtiment, la méthode et les matériaux de construction ou de fondation, jusqu'aux typologies de sols et de sous-sols, constructions et activités voisines...Tous les bâtis travaillent et comportent des microfissures, les matériaux vieillissent, la capacité de portance des sols évolue au gré des périodes de gel et de dégel. Souvent la sécheresse est un révélateur et non la cause des fissurations. Les catastrophes naturelles : enjeux d'actualité et d'avenir pour les Français77% des personnes interrogées estiment que ce risque de catastrophe naturelle est en hausse ces dernières années. L'augmentation du nombre de catastrophes naturelles ainsi que l'ampleur de ces dernières est, en effet, une réalité. Si les phénomènes de sécheresses sont une des manifestations les plus visibles du réchauffement climatique, ainsi que le risque d'incendie qui se fait plus présent dans les zones touchées, les tempêtes[5] et les inondations sont également des conséquences de ce dérèglement global, en lien direct avec le réchauffement des océans et le bouleversement des courants maritimes qui régulent le climat. Les inondations récentes en Allemagne et en Belgique, ont en moins de 48 heures causé la mort de plus de 200 personnes et la destruction de plusieurs milliers d'habitations et d'infrastructures. L'Allemagne a annoncé consacrer 30 milliards d'Euros à la réparation des dommages causés. Il n'y avait pas eu d'orages aussi violents depuis 150 ans."Nous nous attendons chez Stelliant à une forte augmentation de cette typologie de sinistres. C'est pour cela que nous renforçons nos compétences grâce à des formations ciblées et que nous améliorons en permanence la performance de notre cellule EGA (Evénements de Grande Ampleur). Un système d'astreintes est en place au sein du Groupe. Plus de 40 experts peuvent être ainsi mobilisés dans un laps de temps très court, et ce, sans perturber le fonctionnement de l’entreprise" explique Didier Richert.En France, les inondations récentes dans les vallées de la Vésubie et de la Roya en octobre 2020 sont également une dramatique manifestation du réchauffement climatique. Des précipitations inédites y ont causé la crue centennale de plusieurs cours d'eau et des inondations dévastatrices et des dégâts considérables. Les experts de Stelliant mobilisés rapidement afin de trouver des solutions pour les victimes de cet événement historique ont dû faire preuve d'une grande agilité dans des conditions d'accès difficiles des zones touchées. « Plusieurs de nos experts ont dû parcourir des heures de marche pour rejoindre le lieu devenu inacessible en voiture et dormir dans un camp de base improvisé pour effectuer les reconnaissances de terrain car tous les bâtiments étaient détruits » complète Didier Richert.Parmi les Français estimant vivre dans une zone à risque de catastrophe naturelle, 89% ont le sentiment que cette menace pourrait s’accroître à l’avenir. Plus précisément, 14% anticipent que les risques de catastrophes naturelles pourraient augmenter d’ici un an dans leur zone d’habitation, 42% qu’ils pourraient augmenter d’ici 2 à 5 ans et 33% qu’ils risquent de s’accroître à plus long terme. 29% des Français déclarant vivre dans une zone actuellement préservée des risques de catastrophe naturelle pensent que cela pourrait changer à plus ou moins long terme. Un quart des personnes interrogées ont d'ailleurs déjà envisagé de déménager pour éviter d'être confronté aux risques de catastrophes naturelles. Parmi ces personnes, 40% ont déjà subi un sinistre de ce type. Prévention et réparation : insatisfaction ou méconnaissance ? L'inquiétude liée aux catastrophes naturelles n’est pas infondée puisque près d’un Français sur deux (46%) déclare avoir déjà subi au moins un sinistre lié à de tels évènements. La majorité d'entre eux évoque des sinistres liés aux événements climatiques : les tempêtes pour 26%, la sécheresse pour 20%, le gel pour 18% et les inondations pour 16% d'entre eux. A la suite d’une catastrophe naturelle : 74% des Français estiment que les pouvoirs publics ne sont pas à la hauteur pour proposer rapidement des solutions d’urgence aux victimes et 81% sont insatisfaits des actions prises pour réparer et indemniser efficacement les dégâts causés. Après avoir tablé début mai sur une inflation de 173% des primes liées au dispositif CATNAT à horizon 2050, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a annoncé lors son bilan annuel que les catastrophes naturelles en France en 2020 ont coûté entre 1,35 et 1,65 milliards d'euros aux assureurs, appelant à cette occasion à un renforcement des moyens de prévention. En cas de sinistre, les Français attendraient principalement de leur assureur une prise en charge des travaux (70%), un relogement temporaire (58%) et une indemnisation des frais de nettoyage, déblayage ou désinfection des lieux sinistrés (49%). Dans une moindre mesure, ils comptent aussi sur une prise en charge de leur loyer ou du remboursement de leur prêt (32%), sur le prêt d’un véhicule (12%) et sur l’indemnisation d’autres frais liés au sinistre : déplacement du mobilier (12%), honoraires d’architecte ou de contrôle technique (11%), denrées alimentaires perdues (11%). "Les assureurs prennent en charge les travaux pour réparer les dégâts occasionnés. Cependant, la réglementation actuelle ne leur permet pas de prendre en charge certains frais comme la perte d'usage d'un bien et de relogement. Une modification du régime des catastrophes naturelles est en cours et permettrait de corriger certains manques. Il est important de retenir qu’au-delà de l’indemnisation, les Français attendent des services (nettoyage, déblayage etc.). Chez Stelliant, nous avons développé des services complémentaires à l’expertise (décontamination, assèchement, réparation en nature…) pour répondre encore mieux aux attentes des assureurs et de leurs clients," commente Didier Richert.Même si les Français sont conscients des risques que peuvent représenter les évènements climatiques extrêmes, leurs logements sont rarement équipés en conséquence. Ainsi, seulement 40% des Français estiment que leur logement est équipé pour résister au gel. La prévention est pourtant un élément non négligeable dans la gestion du risque de catastrophe naturelle, et selon les risques, si elle a une facette "collective" corrélée à l'action des pouvoirs publics (plans de prévention communaux des inondations par exemple), dans certains cas des mesures de bon sens, comme par exemple la vidange des radiateurs d'un logement inoccupé pendant l'hiver pour se prémunir de risques liés au gel. Le risque incendie, afférent au risque sécheresse est également en augmentation et l'évolution de la nature des feux, alimentés par une végétation et une terre plus sèche, est à l'origine d' incendies qui rendent parfois caduques les mesures de prévention en vigueur. Si le premier réflexe des Français serait de se tourner vers leur assurance en cas de sinistre, seules 24% des personnes interrogées estiment être suffisamment assurées contre les risques climatiques. 24% considèrent que leur couverture actuelle est insuffisante et 52% avouent ne pas savoir si leur assurance couvre ces risques. "L'insatisfaction peut avoir plusieurs explications. Certains assurés peuvent par exemple ne pas avoir été éligibles à la garantie sécheresse, ou bien leur relogement peut ne pas avoir été pris en charge du fait de la règlementation en vigueur actuellement. S’il est compréhensible qu’un assuré présuppose la prise en charge des fissures apparues sur un bien situé sur une commune reconnue par un arrêté CNS, l’examen de nos données montre que 60 à 70% des déclarations concernant ce phénomène ne sont pas imputables à la sécheresse mais au vieillissement du bâti" indique Didier Richert.Pour se protéger des risques liés à des catastrophes naturelles, 26% des Français seraient prêts à payer leur assurance habitation plus cher et accepteraient en moyenne une augmentation de 11% pour couvrir ces risques, tandis que 72% rejettent cette option. " Il est aujourd'hui difficile d’imaginer que le coût de la part CATNAT des primes des polices d’assurance n’augmentera pas alors que la fréquence, l’intensité des événements climatiques sont, elles, en pleine expansion. L’éventuelle modification du régime qui semble aller vers une couverture plus large des garanties, donc un coût plus important pour les compagnies d’assurance, ne manquera pas d’alimenter l’inflation des primes. La prime CATNAT découle également du régime d’indemnisation et son montant annuel est situé entre une vingtaine d’euros pour un particulier et une centaine d'euros pour une entreprise. En 2019, pour la cinquième année consécutive, le résultat du compte technique de la branche catastrophes naturelles de l’assurance est négatif. Cela n'est pas exorbitant à la lumière des sommes potentiellement engagées lorsqu’un sinistre se produit", précise Didier Richert.Dans son dernier rapport paru le 9 août dernier, le GIEC prévoit dans tous ses scénarii le dépassement du seuil de 1,5 °C dans les dix ou vingt prochaines années. Ce réchauffement entraînera indubitablement une augmentation de la fréquence des aléas climatiques, des zones épargnées pourraient également désormais être touchées par des phénomènes extrêmes. L’impact sera lourd pour la collectivité, mais aussi pour les assureurs : d’ici à 2050, le coût des sinistres liés aux aléas climatiques pourrait être multiplié par un facteur de deux à cinq, a estimé l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Les évènements climatiques extrêmes comme les inondations et la sécheresse comptent parmi les catastrophes naturelles les plus redoutées par les Français. Plus d’une personne interrogée sur deux s’estime potentiellement menacée par ces évènements sur son lieu d’habitation. Les Français sont nombreux à partager le sentiment que le risque d’être confronté à une catastrophe naturelle augmente ces dernières années en France. Ils ont également à l’esprit que les zones aujourd’hui plutôt préservées pourraient être touchées à l’avenir. L'étude révèle également que les Français manquent d’information sur les aides existantes en cas de sinistre sur leur logement et sont nombreux à ignorer comment faire face à ces risques.« C’est une certitude, il existe un besoin d’information, en amont et en dehors de la survenance de ces événements qui permette à l’assuré de savoir ce qu’il est possible de faire par nature de risque. C’est la raison laquelle, lors d’une catastrophe naturelle, l’engagement des experts, tant technique que pédagogique, est total. Plus peut-être que sur d’autres sinistres, l’expert a un rôle profondément humain pour accompagner l’assuré, le rassurer et mettre en place des solutions adaptées pour un retour rapide à une situation normalisée et à plus de sérénité » conclut Didier Richert.[1] Source : Cartographie des risques émergents pour la profession de l'assurance et de la réassurance - FFA 2 Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 18 au 19 août 2021.[2] Source : Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur[3] Base de données informatique harmonisée tenue à jour par un consortium intégrant le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), EDF (Électricité de France) et l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).[4] https://www.ecologie.gouv.fr/face-au-risque-secheresse-nouveaux-outils-preparer-lete[5] Les dommages causés par les tempêtes ne relèvent pas de la garantie Catastrophe Naturelle mais de la garantie tempête : Aux termes de la loi initiée en juillet 1982, sont considérés comme effets des catastrophes naturelles « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises » (Article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances).Notons que les dommages causés par le vent ont été définitivement écartés du champ d’application du régime des catastrophes naturelles par la loi du 25 juin 1990. En effet, cette loi a permis la généralisation de la garantie tempête en rendant obligatoire la couverture des dommages résultants des effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones pour toute personne détentrice d’un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie.
Il y a 3 ans et 264 jours

Logements : légère baisse des constructions par rapport à 2019

CONSTRUCTION. Le ministère de la Transition écologique vient de publier les chiffres de la construction de logements et de locaux à fin août 2021. Si la construction a faiblement augmenté cette année, les données sont à prendre avec des pincettes à cause de la crise sanitaire qui a bouleversé une partie de l'activité en 2020.
Il y a 3 ans et 264 jours

Relance de la construction neuve : Jean Castex fait plusieurs annonces

Jean Castex, Premier ministre, a annoncé plusieurs mesures pour la relance de la construction neuve. [©DR] A l’occasion du 81e congrès HLM, à Bordeaux (33), le Premier ministre Jean Castex a fait plusieurs annonces pour la construction neuve. En effet, ces derniers mois, les professionnels du bâtiment n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de ce segment. La FFB craignant une crise sociale d’ici deux à cinq ans… Les nouvelles mesures du gouvernement interviennent quelques jours après la remise du premier Tome de recommandations de la Commission Rebsamen. Et devraient, en partie, être inscrites dans le Projet de la loi finance (PLF) 2022. Ainsi, Jean Castex a annoncé que « l’exonération des taxes foncières sur les propriétés bâties fera l’objet d’une compensation de la part de l’Etat pendant 10 ans pour les logements sociaux agréés à partir de 2021 et jusqu’en 2026. » Cette mesure se cale sur les mandats municipaux et dispose d’une clause de revoyure à mi-parcours. Lire aussi :– Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve– Construction neuve : 2021, péril en la demeure « Il faut engager une simplification des agréments des logements sociaux », a ajouté le Premier ministre. De plus, pour dynamiser les investissements institutionnels et encourager le développement de logements intermédiaires, le gouvernement entend supprimer l’exonération pour ce type de constructions. « Elle sera remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projets, détaille Jean Castex. Il sera pris en charge par le budget de l’Etat. » Dans son discours, le Premier ministre a affirmé vouloir assouplir les conditions, afin de favoriser ce type de constructions. Il indique aussi vouloir renforcer les relations avec les préfets pour développer le logement dans les zones tendues et mieux utiliser les 175 M€ d’aides prévues par France Relance pour les maires “densificateurs”. Libérer le foncier « L’aide n’a pas eu le succès escompté, nous voulons la redéployer immédiatement vers les maires-bâtisseurs. » Au niveau du foncier disponible, le gouvernement souhaite doubler l’enveloppe et pérenniser des “Fonds friches”. Il demande aux préfets de favoriser les projets de création de logements ambitieux. Par ailleurs, l’Etat compte mener une opération de “libération du foncier”. Notamment avec un inventaire actualisé en temps réel du foncier public disponible. Enfin, Jean Castex a aussi évoqué l’importance de la RE 2020 « désirable et écologique » pour accompagner la construction durable. « Tournée vers le bas carbone, elle représente un défi technique. » Et rappelle l’investissement de 70 M€ dans les Pia1, afin de développer les filières, à l’image du biosourcé et des solutions mixtes. Lire aussi : – Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Suite à ces annonces, la FFB accueille plutôt favorablement les mesures, même si la fédération espère que le gouvernement ira plus loin… « Je salue ces premières avancées notables découlant des travaux de la Commission Rebsamen, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Elles marquent un début de retour en grâce du logement dans le discours politique. Et viennent renforcer l’effort collectif en faveur du parc social, mais aussi le redéploiement du parc privé par capillarité. La FFB pousse maintenant pour que le “Tome II” du rapport Rebsamen permette d’amplifier le travail de simplification, comme l’accélération des procédures d’urbanisme et de lever les freins locaux à la construction. » 1Programme d’investissements d’avenir.
Il y a 3 ans et 265 jours

Hoffmann Green Cement lance le H-Iona, son 4e ciment bas carbone

H-Iona est le dernier-né des ciments à empreinte carbone réduite de Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Hoffmann Green Cement vient de mettre sur le marché le H-Iona, un tout nouveau ciment à empreinte carbone très réduite, inférieure à 150 kg/t. Soit près de cinq fois moins que la moyenne des ciments traditionnels produits aujourd’hui en France. Sa fabrication est assurée dans l’unité existante de Bournezeau, en Vendée, sur la base d’un mélange de laitier moulu de hauts fourneaux et de sulfate de calcium. A ce niveau, Hoffmann Green Cement a développé un système innovant d’activation spécifique, dans le prolongement des technologies déjà mises au point, notamment pour H-UKR. H-Iona est le premier ciment décarboné à obtenir le marquage CE. Cette quatrième technologie répond à l’ensemble des exigences mécaniques, physiques, chimiques et de durabilité de la norme NF EN 15743 – Ciment sursulfaté, composition, spécifications et critères de conformité – de juin 2015. C’est un ciment très clair de classe de résistance courante de 32,5 MPa à 28 j.  Il est destiné à un grand nombre d’applications et permet la formulation de bétons armés ou non. Son utilisation est ainsi possible pour la construction de bâtiments industriels, de logements collectifs et de maisons individuelles. Mais aussi en génie civil et pour les travaux en grande masse. Le béton agricole et celui prévu pour les stations d’épuration ou la préfabrication légère constituent les autres domaines d’emploi possibles.  Disponible en sacs de 25 kg « En lançant H-Iona, Hoffmann Green Cement poursuit sa démarche d’innovation continue. A travers cette technologie inédite, nous démocratisons l’accès au ciment décarboné. En effet, c’est la première fois que le grand public aura l’occasion d’utiliser un ciment de notre marque », déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies. Pour ce faire, H-Iona sera proposé en sacs de 25 kg, en plus d’une commercialisation en vrac et en big bags de 1 t. A ce niveau, le groupe Ravate est le premier à en assurer la distribution, à travers plus de 40 points de vente, sur le secteur de l’océan Indien, entre La Réunion, Mayotte et l’île Maurice. Un contrat de distribution exclusif qui va générer des premières livraisons d’ici la fin de l’année. Et ainsi permettre de répondre à la forte demande pour cette nouvelle technologie, aussi bien de la part des professionnels de la construction que du grand public.  Ce nouveau ciment H-Iona enrichit la gamme de produits développée par Hoffmann Green Cement, qui compte aussi trois autres technologies : H- UKR, H-P2A et H-Eva.
Il y a 3 ans et 265 jours

Eiffage Construction : « Les ouvrages à structure mixte seront beaucoup plus nombreux à l’avenir »

Vianney Fullhardt, directeur de la transition énergétique chez Eiffage Construction. [©Eiffage Construction] Dossier – RE 2020 Interview – Cinov Rencontre – Sto Portrait – Portakabin Savoir – RE 2020 et loi Elan Exit la RT 2012, place à la RE 2020 ! La nouvelle réglementation environnementale entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Décryptage… La RE 2020 va bousculer les habitudes. Pour accompagner ces changements, les ingénieurs se préparent aussi. Détails avec Julien Garnier, Dg délégué chez Cardonnel Ingénierie et membre du Cinov. Pour Sto, spécialiste de la conception de systèmes d’isolation de façade, la RE 2020 est une aubaine pour l’innovation et une étape nécessaire face à l’urgence climatique. Spécialiste de la construction modulaire, Portakabin regarde en direction de la RE 2020. Rencontre avec Cyril Petit Masquelier, dirigeant de Portakabin France. A partir du 1er janvier 2022, la réglementation environnementale RE 2020 modifiera nombre d’exigences en matière de constructions de logements neufs. Explications avec le cabinet 1792 Avocats. Construction, aménagement urbain, travaux ou encore promotion immobilière… Eiffage Construction est actif dans plusieurs métiers. Comme beaucoup d’acteurs, l’entreprise a dû se préparer à l’arrivée de la future réglementation environnementale 2020 (RE 2020). Vianney Fullhardt, directeur de la transition énergétique chez Eiffage Construction, nous en dit un peu plus. Comment vous êtes-vous préparé à la RE 2020 ? Vianney Fullhardt : Eiffage Construction se prépare depuis cinq ans à la mise en place de la RE 2020, en ayant dans un premier temps participé aux travaux d’élaboration du label E+C–. Ce dernier était destiné à préparer la RE 2020, en pratiquant un retour d’expérience. Les experts internes ont réalisé de nombreuses études de sensibilité sur les différentes typologies de bâtiments : logements, bureaux, bâtiments d’enseignement, bâtiments de santé… Et ce, pour comparer l’impact des différentes solutions constructives et énergétiques. Dans un second temps, l’entreprise a conçu et construit des projets visant différents niveaux du label E+C– pour se confronter à la réalité du terrain et faire nos Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 265 jours

130 millions d'euros seront versés aux communes en novembre pour soutenir la construction de logements

Cette aide était prévue dans le cadre du plan de relance au titre de la "densification et du renouvellement urbain" et de "l'aide à la relance de la construction durable".Son montant sera calculé sur la base des permis de construire délivrés entre septembre 2020 et août 2021.La subvention est de 100 euros par mètre carré bâti au-delà du seuil de densité moyen de la commune, a précisé le ministère à l'AFP.De même source, on indique que le Premier ministre Jean Castex présentera mardi les mesures retenues par le gouvernement au sein des propositions du rapport de la commission Rebsamen pour favoriser la construction de logements dans les zones qui en manquent.Le rapport propose notamment d'accélérer la cession de foncier public pour le logement, ainsi que la pérennisation du fonds friches, visant à rentabiliser des opérations d'aménagement sinon déficitaires.Cette dernière proposition est reprise par la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon qui a déclaré au journal Les Echos que le fonds friches serait "pérennisé pour aider les maires".La commission Rebsamen défend en outre "le besoin d'une réforme fiscale structurelle permettant de lutter contre la rétention foncière", en taxant moins les achats et les ventes de terrains et davantage leur détention.
Il y a 3 ans et 266 jours

Le rapporteur public donne raison aux opposants à un grand projet d'urbanisme à Lille

Contactées, ni la mairie, ni la métropole européenne de Lille (MEL) n'ont souhaité s'exprimer.En 2018, deux associations, PARC Saint-Sauveur et ASPI (Association pour la suppression des pollutions industrielles), avaient déposé deux recours contre le réaménagement de cette friche.Le projet, qui prévoit la construction de 2.400 logements, de commerces et d'une piscine olympique sur un immense terrain vague de 23 hectares, site d'une ancienne gare de marchandise fermée au début des années 2000, est depuis gelée par cette procédure.Le jugement du tribunal administratif sera rendu le 14 octobre.Les associations demandent l'annulation de deux délibérations votées en 2018 et 2019 par la MEL déclarant l'intérêt général du projet, faisant valoir une "procédure irrégulière".Dans ses conclusions présentées jeudi, le rapporteur public a recommandé au tribunal d'annuler ces délibérations, considérant les "insuffisances et inexactitudes" de l'étude d'impact sur "la qualité de l'air, de l'eau, des nappes phréatiques et de la pollution sonore"."C'est une reconnaissance fondamentale de la légitimité de notre démarche car cela fait trois ans et demi qu'on se bat contre la MEL et la ville", a réagi auprès de l'AFP Bénédicte Vidaillet, co-présidente de l'association PARC.Sans vouloir "crier victoire", elle souligne que "dans 95% des cas, le juge suit l'avis du rapporteur public"."A partir du moment ou on reconnait que l'étude d'impact est insuffisante, l'intérêt général ne peut plus être apprécié", a plaidé l'avocate des associations, Me Muriel Ruef."Le rapporteur public s'est concentré sur la régularité des procédures, le fond n'a pas été débattu aujourd'hui. Sur la teneur de l'intérêt général du projet, le rapporteur public ne s'est pas prononcé", a pour sa part réagi l'avocat de la MEL, Me Thibault Soleilhac.Concernant une troisième requête, dans laquelle l'ASPI demandait l'annulation d'un arrêté préfectoral autorisant l'aménagement de la zone, le rapporteur public a recommandé un sursis à statuer.A la mi-journée, une cinquantaine de militants écologistes et élus s'étaient réunis devant le tribunal pour dénoncer les "menaces sur la santé publique" de ce projet, devenu l'un des symboles des enjeux écologiques dans une ville marquée par une pollution atmosphérique chronique.Pour Stéphane Baly, président du groupe d'opposition municipal "Lille Verte", ce projet "obsolète" ne "répond pas aux urgences actuelles". Devant l'"échec de la méthode du passage en force" de la mairie socialiste, il estime qu'il faut désormais "remettre à plat l'ensemble du projet".
Il y a 3 ans et 266 jours

La FFB souligne la qualité du travail de la Commission Rebsamen

La Commission Rebsamen pour la relance durable de la construction de logements, a dévoilé son premier tome de préconisations le 22 septembre 2021. Le double constat d’un besoin pérenne en logements neufs, dont l’estimation reste à affiner vu les rattrapages nécessaires, et d’une crise aigüe de la construction neuve en zones tendues est partagé par la FFB. La fédération soutient nombre des préconisations faites pour sortir des approches binaires opposant neuf et réhabilitation. Comme le cas de la compensation par l’État des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) subies par les collectivités locales pour la construction locative sociale ou intermédiaire. C’est aussi le cas de la transformation de l’aide à la relance de la construction durable, dès lors que ce nouveau dispositif reste simple d’usage et ouvert à l’ensemble des territoires. C’est encore le cas des pistes retenues pour favoriser la mobilisation du foncier si l’essai est transformé car, bien qu’identifié depuis de nombreuses années, ce problème perdure. Au-delà d’une accélération de la mobilisation du foncier public, la demande d’une réforme profonde de la fiscalité foncière, aujourd’hui trop favorable à la rétention, doit devenir un sujet de la présidentielle à venir. Pour Olivier Salleron, le président de la FFB, « ce rapport a l’insigne mérite de rappeler que construire pour répondre aux besoins constitue un acte utile et vertueux. La FFB soutient les pistes d’action proposées et demande au gouvernement de les intégrer au plus vite dans le projet de loi de finances pour 2022. De fait, sans action forte et rapide, nous n’éviterons pas une crise sociale dans deux à cinq ans. Par ailleurs, la FFB souhaite que le second tome des travaux de la Commission renouvelle l’effort pour simplifier, accélérer et lever les freins locaux en matière de procédures d’urbanismes. »
Il y a 3 ans et 266 jours

Eure : Une résidence d’autonomie plus responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le béton Vertua de Cemex a permis la construction d’une résidence d’autonomie, à Vernon. [©Cemex/Philippe Castaño] A Vernon, le besoin en logements pour les personnes âgées, a poussé Sécomile, Société d’économie mixte locale liée au département de l’Eure, à réaliser une résidence d’autonomie de 23 appartements. Ceci, dans des bâtiments à énergie positive. Cemex a contribué à la diminution de l’empreinte environnementale du programme immobilier. En fournissant des bétons bas carbone Vertua. Ces logements sont situés à l’emplacement d’une résidence ne répondant plus aux normes d’accessibilité et contenant de l’amiante. 750 m3 de béton Vertua Classic Très tôt, Cemex a entamé une démarche pro-active de conseils auprès de l’économiste de la construction Isabelle Desmares et de l’architecte en charge du projet, l’atelier Bellefontaine. Afin de définir les bétons les plus à même d’optimiser l’empreinte carbone du bâtiment. En effet, dans le bilan carbone de ses bétons Vertua, Cemex comptabilise l’ensemble des émissions depuis l’acheminement de ses matières premières jusqu’à la livraison des produits finis sur chantier.  Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, pour la réalisation des fondations et des dalles, Cemex a livré 750 m3 de béton Vertua Classic présentant un abaissement du bilan carbone entre 20 et 35 %. Le béton est produit à Saint-Marcel, unité située à moins de 3 kms du site, avec des granulats provenant de la carrière Cemex de Bouafles, limitant ainsi les émissions de CO2 dues au transport. Et les bâtiments sont construits par l’entreprise locale Bouquet, spécialisée dans les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre. Un projet incontestablement placé sous le signe du développement durable. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 266 jours

Logement : sans action de l'Etat, la FFB craint une crise sociale "dans 2 à 5 ans"

CRISE. En réagissant à la publication du tome I des travaux de la commission Rebsamen, la Fédération française du bâtiment (FFB) exhorte les pouvoirs publics à relancer la construction de logements, afin d'éviter une possible crise sociale dans les années à venir.
Il y a 3 ans et 266 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme » qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements. Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.  L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.  Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines ! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350 000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi : – “Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS : Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 266 jours

Eva Jospin : La vie rêvée des folies et des nymphées

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’œuvre d’Eva Jospin Capriccio est une structure arborescente, incluant une assise en base, ornementée par l’artiste. [©Camille Lemonnier] Jospin (née en 1975) décline les formes de forêts présentées en hauts-reliefs. Ses paysages ne sont pas tant figuratifs qu’ils sont mentaux, représentant un long travail d’assemblage de carton. « Dès que j’ai commencé le travail sur les forêts, j’ai eu envie de travailler sur les grottes », précise l’artiste-plasticienne. Lorsqu’elle part en résidence à la Villa Médicis, à Rome, elle y étudie les grottes de la Renaissance italienne. Elle s’en inspire désormais pour ses folies de béton.  Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. Elle utilise le béton moulé, pour réaliser une œuvre à la fois poétique et monumentale. Foliefait référence aux folies et aux “fabriques de jardin”, en référence aux constructions décoratives imaginées dès la Renaissance et jusqu’au XVIIIesiècle. Dont la fonction principale était de ponctuer la flânerie du promeneur et de définir un point de vue pittoresque. Ainsi, elle a fait le choix de combiner des panneaux moulés en atelier sur ses prototypes en carton, avec un dôme en béton projeté.  Le béton dès 2018 Visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie à Versailles. Pour cet élément, la structure interne est réalisée par des voussoirs structurels imprimés en 3D et assemblés. Conception 3D : XtreeE – Ingénierie : Freyssinet – Bétons imprimés : LafargeHolcim – Mise en œuvre : Freyssinet – Poids : 560 kg [©Camille Lemonnier]Le béton intéresse l’artiste, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » [©Raphael Lugassy]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphée dans un belvédère. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. [©Didier Olivre] Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphéedans un belvédère. Elle y adapte les principes de construction pour poursuivre l’aménagement du nymphée inachevé conçu il y a plus d’un siècle par James de Kerjégu, le commanditaire de Trévarez. Ceci, en y apportant son regard d’artiste contemporaine. Eva Jospin part du principe d’un soubassement constitué de cinq panneaux en béton et recouvert d’une voûte sculptée dans le béton mou, qu’un rocailleur l’a aidée à réaliser. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. Technique déjà utilisée depuis l’antiquité romaine, puisque dans les nymphées romains, il y avait déjà ces espèces de pâtes de ciment, avec des incrustations de coquillages et de pierres, de stalactites, de calcaire.  Trois autres projets En 2020, situés à l’orée du parc boisé de Vilgénis à Massy, en Essonne, les logements commandés par le promoteur Emerige à Brisac Gonzales architectes offre une forme d’habitats atypique reliant ville et bois. La nature est au cœur du projet. Au centre, règne une impression de microcosme dans le grand jardin planté en pleine terre. Ici, Eva Jospin a réalisé la matrice de façade, une œuvre inspirée par la nature qui habille l’ensemble des ouvrages en béton du socle et des étages. Eva Jospin est connue pour ses hauts-reliefs en carton représentant des forêts. [©Mark Blower]L’œuvre Capriccio de l’artiste en forme d’arbre est visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie, à Versailles. [© Camille Lemonnier]La base de l’arbre en béton réalisé par XtreeE permet aux visiteurs de s’asseoir. [©Camille Lemonnier]Détail de la sculpture en béton d’Eva Jospin. [©Camille Lemonnier] La fontaine de Nymphée, située dans le Domaine de Trévarez dans le Finistère. [©Didier Olivre] La matrice de façade, inspirée par la nature et habille l’ensemble des ouvrages en béton, à Massy en Essonne. [©Mark Blower] « Ces trois réalisations m’ont familiarisée avec le béton. J’ai trois autres projets mettant en scène ce matériau. Toujours avec le promoteur Emerige et l’architecte Franklin Azzi une sculpture monumentale, à Pantin,dans un hall d’entrée. Mais aussi, dans un immeuble à Bagneux réalisé par Lambert Lenack urbanistes pour les façades du bâtiment, un bas-relief en béton matricé. Et enfin, une sculpture en béton et en bronze en extérieur pour la nouvelle gare du Kremlin Bicêtre dans le cadre du Grand Paris. Ce sera un mélange de béton moulé et matricé de 7 m de haut. » Le béton l’intéresse, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » Galerie Suzanne Tarasieve7, rue Pastourelle, 75003, Paris, tél : 01 42 71 76 54. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 266 jours

Juridique/Loi Elan : seuils, critères et mise en œuvre de la RE 2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La RE 2020 s’appliquera aux permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2022 et concernera aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. [©ACPresse] La loi pour l’Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (loi Elan) n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a créé la réglementation environnementale RE 2020. Pour la filière de la construction, il s’agit d’une approche bien plus exigeante que la réglementation thermique RT 2012… D’une manière concrète, tous les bâtiments construits vont devoir produire de l’énergie, dans une quantité a minima égale à celle consommée (dépense énergétique de 0 kWh/m2/an). L’application de la RE 2020 ayant été reportée, cette nouvelle réglementation concernera in fine les permis de construire déposés à partir du 1erjanvier 2022. C’est-à-dire aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. La RE 2020 se fonde sur deux mécanismes principaux : l’analyse de cycle de vie dynamique (I) et la mise en place de seuils maximaux d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie (II).  I – Analyse de cycle de vie dynamique et intégration des degrés-heures A – Analyse du cycle de vie dynamique La RE 2020 introduit le calcul de l’analyse du cycle de vie dynamique1, qui additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans un bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées au chantier lui-même sont aussi prises en compte dans le calcul (engins de chantier comme bases de vie). Il s’agit donc d’une forte incitation à utiliser des matériaux, techniques et équipements alternatifs. Mais aussi à préférer les industriels engagés dans la décarbonation de leurs processus, à recourir à des matériaux géo-sourcés (qui nécessitent peu d’étapes de transformation et bénéficient d’un fort taux de réemploi ou de recyclage), et d’innover par la mixité des matériaux. B – Seuil maximal de degrés-heures Afin de prendre en compte les effets du changement climatique, un indicateur de confort d’été exprimé en degrés-heures (DH)2doit de plus être calculé lors de la conception du bâtiment. La RE 2020 fixe une fourchette de 350 à 1 250 DH, sous peine de pénalités de calcul de la performance énergétique du bâtiment. Les solutions de climatisation passive sont ainsi fortement encouragées.  II – Création de seuils maximaux pour les constructions A – Seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre et réduction du Bbio Par rapport aux exigences de la RT 2012, le seuil maximal pour le besoin bioclimatique des logements est abaissé de 30 %. Néanmoins, le seuil de Bbio n’est abaissé que de 20 % pour les maisons d’une surface inférieure ou égale à 70 m2. Et pour les logements collectifs dont la surface totale est inférieure ou égale à 500 m2. Un seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre est aussi fixé. Pour les maisons individuelles, il est limité à 4 kgCO2/m2/an et exclut ainsi les systèmes exclusivement au gaz. Pour les logements collectifs, il ne doit pas dépasser 14 kgCO2/an/m2dès 2022, puis à 6,5 kgCO2/m2/an dès 2025. B- Seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable Par ailleurs, la RE 2020 systématise le recours à la chaleur renouvelable par la mise en place d’un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. L’idée est d’empêcher un retour massif du radiateur électrique au plus fort de l’hiver. Ainsi, ce seuil est de 55 kWhep/m2/an dans le logement résidentiel individuel, et de 70 kWhep/m2/an en collectif. Le cas des réseaux de chaleur fait néanmoins l’objet d’un régime particulier, afin de leur donner le temps de réaliser les investissements nécessaires à leur décarbonation. Ainsi, pour les logements collectifs chauffés via un réseau de chaleur existant, le seuil est abaissé à 8 kgCO2/an/m2 à compter de 2025, puis à 6,5 kgCO2/an/m2à partir de 2028. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1Label E+C–avec pondération des matériaux en fonction de l’année réelle d’émission des gaz (coefficient variant de 1 pour l’année de livraison à 0,59 pour la 50eannée postérieure). 2Nombre d’heures par an durant lesquelles le bâtiment dépasse le seuil de 28 °C le jour et 26 °C la nuit, multiplié par la différence entre la température simulée et l’écart avec la limite de 28 °C ou 26 °C.  Retrouvez aussi le dossier sur le bas carbone et la RE 2020 dans Béton[s] le Magazine n°96 Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 269 jours

Les mesures du rapport Rebsamen que le Gouvernement pourrait reprendre

LOGEMENT. La commission présidée par le maire de Dijon, François Rebsamen, et chargée d'identifier "les freins à la construction neuve de logements", vient de rendre une première salve de recommandations. La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a indiqué quelles propositions le Gouvernement souhaitait retenir.
Il y a 3 ans et 270 jours

Les propositions budgétaires de la commission Rebsamen

PRODUCTION DE LOGEMENT. La commission chargée de "lever les freins à la construction neuve de logements" vient de rendre une première série de recommandations, d'ordre budgétaire. Compensation de l'exonération de taxe foncière pour les HLM, libération de foncier par la multiplication des opérations d'aménagement et réforme structurelle de la fiscalité sont mises en avant.
Il y a 3 ans et 272 jours

Se loger en Europe coûte plus cher avec la crise sanitaire

Dans la zone euro, le prix des maisons et appartements a augmenté de 6,2% au premier trimestre comparé à un an plus tôt, la hausse la plus élevée depuis mi-2007, selon la Banque centrale européenne (BCE).Pourquoi les prix augmentent-ils?L'organisme statistique européen Eurostat observe une hausse de près de 30% des prix d'achat des logements en Europe depuis 2015."On ne construit pas suffisamment au regard des besoins", assure à l'AFP l'économiste Sandrine Levasseur, spécialiste des questions européennes et du logement à l'Observatoire français des conjonctures économiques.La hausse est ainsi particulièrement importante dans un petit pays comme le Luxembourg (+17% sur un an au premier trimestre 2021).La pandémie a accentué le problème: les confinements ont stoppé les constructions, et des difficultés d'approvisionnement en matériaux continuent de retarder les chantiers.En parallèle, de nombreux foyers enfermés dans des appartements pendant les confinements ont ressenti le besoin de vivre dans des espaces plus grands, hors des métropoles.Ceux qui disposaient de "revenus élevés ou travaillaient dans des secteurs où le télétravail était plus facile" ont pu sauter le pas, indique à l'AFP Marissa Plouin, analyste des politiques publiques de logement à l'OCDE.Poussée par des taux de crédits immobiliers historiquement bas, la demande a changé "soudainement" poursuit-elle, et fait augmenter les prix.La BCE a d'ailleurs observé en 2020 une hausse des prix dans les capitales inférieure de 0,7 point à celle de l'ensemble de zone euro, alors qu'elle était auparavant toujours supérieure. Elle l'explique par "une décélération naturelle" des prix déjà très hauts, ou "des déplacements de la demande vers des zones situées en dehors des capitales".A Paris par exemple, le prix des logements affichait peu d'évolution sur un an au deuxième trimestre, alors qu'il a augmenté de 7% en régions, selon les données des notaires. Les loyers suivent-ils la même tendance?Si les prix à l'achat se sont envolés ces dernières années, les loyers observent une augmentation régulière et moins importante."Il y a toujours un effet retard de plusieurs années difficile à expliquer", indique Mme Levasseur.Avec la crise sanitaire, ce retard s'est encore accentué. "Cela est probablement lié en partie aux mesures temporaires mises en place par certains gouvernements, comme des gels de loyers ou des interdictions d'expulsions", explique Mme Plouin.Le Luxembourg a notamment gelé le prix des loyers jusqu'au 30 juin dernier. La Grèce a permis aux travailleurs dont le contrat avait été suspendu de payer seulement 60% de leur loyer. L'Autriche, la Belgique, l'Italie ou encore la République tchèque ont interdit temporairement les expulsions."Ce sont des mesures d'urgence. On risque de tomber de haut lorsqu'elles vont commencer à être supprimées, alors que de nombreux foyers ne se sont pas encore remis du choc économique de la pandémie", prévient Mme Plouin.Barbara Steenbergen, membre du comité exécutif de l'Union internationale des locataires (IUT), craint carrément "une crise sociale".Dès mars, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans plusieurs villes d'Espagne pour réclamer une loi qui encadrerait les loyers.Et des milliers de Berlinois ont défilé le 11 septembre pour protester contre la hausse des loyers, deux semaines avant un referendum visant à exproprier les grandes sociétés immobilières de la capitale allemande, accusées d'encourager la spéculation et de faire monter les prix.Les prix sont-ils poussés par une spéculation des grands investisseurs?Pour Barbara Steenbergen, la situation à Berlin témoigne d'un problème plus général en Europe: "Il y a une concentration massive de ces grands propriétaires sur le marché européen, ce qui leur donne du pouvoir, et notamment celui de faire les prix."Face à l'incertitude de la crise sanitaire, de nombreux investisseurs se sont tournés vers la pierre, considérée comme une valeur sûre, note la BCE.Et avec le télétravail qui réduit la demande de bureaux, beaucoup de grands investisseurs se sont retournés vers l'immobilier de logement. L'économiste Sandrine Levasseur ne croit pas cependant à l'hypothèse d'une bulle immobilière. "C'est très spécifique à Berlin", soutient-elle, évoquant les prix historiquement bas et le fort taux de locataires (80%) dans la capitale allemande.
Il y a 3 ans et 272 jours

"Il faut attendre quelques jours pour des annonces" sur le rapport Rebsamen (E.Wargon)

LOGEMENT. En attendant la sortie du rapport Rebsamen sur la relance de la construction de logements, plusieurs spécialistes de la question se sont réunis lors du Sommet du Grand Paris. Face à la crise de l'offre et la crise climatique qui secouent le secteur, ils ont fait des propositions pour un habitat plus durable.
Il y a 3 ans et 272 jours

LCA Construction Bois arbore de bois une nouvelle résidence à Nantes

L'entreprise vendéenne spécialisée dans le gros oeuvre bois et l'enveloppe extérieure s'est investie durant 11 mois dans la construction et la rénovation de 20 logements biosourcés en démarche participative. Au programme : charpente, bardage, menuiseries... et pour la première fois des murs ossatures bois isolés en paille.« Les champs libres », une résidence en accord avec son tempsLe Clos Toreau, quartier situé au sud de Nantes compte un nouvel ensemble de logements biosourcés : « Les Champs Libres ». Respectivement maître d’ouvrage et maître d’œuvre du projet, les travaux ont été dirigés par Atlantique Habitations et Tica architectes & urbanistes. La livraison a été réalisée en juin 2021.En RDC et R + 1, et d’une surface totale de 1.482 m² au sol, le projet propose différents types d’habitations. Il compte ainsi treize logements en accession abordable PSLA (Prêt Social de Location-Accession) : un T2, deux T2bis, six T3, trois T4 et un T5. Le complexe immobilier dispose également de six logements locatifs sociaux allant du T2 au T4 et d’une maison déjà existante, rénovée pendant les travaux, qui sera mise en vente par la suite.tout en préservant le site et ses espèces végétales. Dans cette logique de préservation de l’environnement, l’ensemble des logements est muni de panneaux photovoltaïques sur les toitures et est constitué de matériaux biosourcés. Les habitations sont ainsi isolées de paille et en grande partie composées de bois et ce, à l’aide du savoir-faire de LCA Construction Bois.LCA, l'atout bois pour un projet biosourcéLCA Construction Bois, spécialiste de la construction du gros œuvre bois, est intervenu pour la première fois dans le projet « Les Champs Libres » à l’été 2020 après avoir remporté un appel d’offre public. En juin 2021, soit 11 mois plus tard, l’entreprise, achevait l’ensemble des réalisations bois du chantier : la charpente, l’ossature bois, le bardage, les menuiseries extérieures mais également l’isolation en paille des habitations grâce à une matière première fournie par Profibres, entreprise spécialisée dans l’isolation en botte de paille.« Nous avons obtenu la formation pro-paille en mars 2019. Au programme, 5 jours d’apprentissage théorique et pratique avec un diplôme à la clé. C’est grâce à cette formation que nous avons pu concevoir et réaliser ce premier projet en MOB avec isolant paille. » précise Edouard Bonnin, directeur général et commercial de LCA Construction Bois.Pour LCA Construction Bois, le projet « Les Champs Libres » aura nécessité 600 heures de travail en bureau d’études, 900 heures de préfabrication dans les ateliers et 3.500 heures de mise en œuvre.En tout l’entreprise aura utilisé :40 m³ de pin / épicéa950 m² de bardage bois douglas800 m² de MOB en douglas avec isolant paille106 menuiseries extérieures bois/aluLes habitant au coeur du processus de constructionLes Champs Libres se veut être un projet participatif. Bien avant les premiers coups de pioches, les futurs habitants ont participé à l’élaboration de leur prochain lieu de vie et ce via une série d’ateliers, dès février 2017 avec le cabinet Wigwam et Tica architectes & urbanistes. Ces moments d’échanges ont permis aux propriétaires de se rencontrer et de prendre des décisions conjointes quant à leur nouveau chez eux. Esquissé par l’agence d’architectes Tica, le projet de départ a pu légèrement évoluer en fonction des besoins et attentes de chacun.
Il y a 3 ans et 272 jours

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable

Rencontre avec Philippe Bihouix, grand témoin du 9e Congrès International du Bâtiment Durable Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   « Toutes les idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle ».  Auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés1, Philippe Bihouix, aujourd’hui directeur général d’Arep, a travaillé en tant qu’ingénieur-conseil ou dirigeant dans différents secteurs industriels, en particulier les transports et la construction.  Philippe Bihouix ©Maxime Huriez « Grand témoin,  il ouvrira le congrès le 6 octobre avec une conférence introductive : To build or not to build Changement climatique et pénurie des ressources : (Comment) construire demain ? Sa vision risque de bousculer bien des intervenants. Les ateliers reprendrons certains des aspects de son discours. En avant-première pour Planète Bâtiment, il dévoile les grandes lignes de son intervention.  » Par Stéphane Miget  Densité, technologie, économie circulaire, éco-construction, rénovation énergétique… Vous allez dresser un constat sévère de la situation et émettre des réserves sur les capacités du secteur à relever les défis ?  De mon point de vue, les dispositifs qui se mettent en place pour réinscrire le secteur du bâtiment dans les « limites planétaires » (climat, énergie, ressources) risquent d’être insuffisants. Prenons le fantasme de la « smart city », cette ville enrichie technologiquement, où capteurs et intelligence artificielle permettraient d’optimiser les flux de personnes, son métabolisme, les dépenses énergétiques, etc. D’abord, on pourrait questionner nos capacités réelles à déployer et généraliser de tels systèmes, suffisamment rapidement ; ensuite, cela engendrerait une consommation insoutenable de ressources rares, difficilement recyclables, par la multiplication des objets connectés dans les habitations et les espaces publics ; enfin, le rapport « coûts / bénéfices » est loin d’être évident, avec le développement, en arrière-plan, des équipements numériques pour le stockage et le traitement des données. Autre exemple avec l’économie circulaire, qui est un peu la tarte à la crème. Bien sûr, il est possible de progresser dans le recyclage, le réemploi… Malheureusement, la réalité montre que le réemploi est très compliqué à mettre en œuvre, pour des raisons économiques (coût de la récupération, du stockage), organisationnelles, voire réglementaires ou assurantielles. Quant au recyclage, celui-ci est souvent limité et inefficace pour « boucler les cycles » : les mélanges de matériaux engendrent presque inévitablement un downcycling, comme pour les aciers, les verres, etc. qui rejoignent des utilisations moins nobles. Il y a quand même quelques avancées : par exemple le béton avec le projet Recybéton ? Oui, naturellement, et il faut continuer à porter l’effort sur ces sujets, mais cela reste marginal pour l’instant et il y a quand même une « dégradation » de la fonctionnalité, les granulats ne sont techniquement pas utilisables comme ceux sortant de carrière. Et lorsque le béton est broyé, deux éléments ne peuvent être récupérés : le sable et le ciment. Certes, ces démarches peuvent réduire un peu les consommations de ressources et éviter l’ouverture d’une carrière supplémentaire. Toutes ces idées sont intéressantes en soi, mais elles ne sont pas à l’échelle.  Un problème d’échelle que vous soulevez également dans la l’écoconstruction et la rénovation ?  La réglementation s’enrichit (RE2020 ndlr), privilégiant les bâtiments écoconstruits. Pour autant, leur réplicabilité et le passage à grande échelle vont être difficiles. Il y a un problème de ressources. Construire en bois, de plus en plus haut, c’est très bien pour économiser le carbone. Mais si nous voulons continuer à (éco)construire autant de logements, d’immeubles de bureaux, d’entrepôts… j’ai peur que le bois des forêts européennes n’y suffise pas ! Concernant la rénovation thermique, tout le monde plébiscite les grands programmes, mais suivre le rythme est une autre affaire. Si l’on doit rénover 20 millions de logements et que seuls 200 ou 300 000 le sont chaque année, il va nous falloir de l’ordre d’un siècle… Et nous n’avons pas tout ce temps !  Quant à la densification, bien sûr une ville dense consomme moins d’espace ; les transports en commun, mieux remplis, coûtent donc moins cher et s’avèrent plus rentables pour les collectivités… Mais, il y a aussi des effets pervers : par exemple plus les métropoles se densifient, plus les habitants souhaitent une résidence secondaire.  C’est-ce que vous appelez l’effet rebond ?  Oui. A chaque fois que l’on crée de l’efficacité, nous provoquons aussi une augmentation des besoins, et continuons à augmenter globalement la facture environnementale. Par exemple, dans les bâtiments rénovés et mieux isolés, les habitants augmentent inconsciemment leur température de confort, d’où une perte de tout ou partie des gains théoriques. Un rapport en Allemagne de la fédération GdW, présenté à l’été dernier, a montré des résultats assez déprimants : malgré les sommes très importantes engagées dans la rénovation (plus de 340 Mds € entre 2010 et 2018), les économies générées n’ont été que de… 1 à 2 kWh par mètre carré et par an.  Même scénario pour le numérique : les progrès unitaires sont phénoménaux… mais l’augmentation des besoins (quantité de données générées, stockées, transmises…) encore plus, conduisant à une empreinte environnementale croissante. Ce phénomène n’est pas nouveau, la trajectoire technologique de l’humanité, depuis deux siècles, atteste que cette efficacité technologique, rapidement convertie en « efficacité économique » (baisse des prix), fait augmenter les volumes consommés, et donc la facture environnementale totale.  Maintenant que le constat est posé, que faut-il faire ?  Au lieu de rester fascinés devant les perspectives de l’innovation high-tech, l’idée pourrait être d’amorcer une démarche plus « low-tech », visant à l’économie de ressources, à la sobriété à la source, aux réflexions sur le juste besoin. Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de faire preuve de « techno-discernement », de faire le tri pour utiliser les technologies – et donc les précieuses ressources qu’elles mobilisent – là où elles sont indispensables, ou là où elles apportent un avantage indiscutable.  Et pour la construction ?  D’abord, rechercher une sobriété d’usage en termes de confort thermique. Il serait bien plus rapide, efficace, bon marché, d’adapter nos habitudes et notre habillement en hiver, d’enfiler un pull et de poser un plaid sur ses genoux en télétravail ou au bureau, bref d’accepter collectivement de décaler notre référentiel de confort, que de l’appréhender seulement à travers le prisme du chauffage ou de l’isolation. Il faut aussi réfléchir en amont pour atteindre une sobriété de construction, accepter de construire moins pour construire mieux. Pour cela, entre autres, remettre en cause nos besoins, dimensionner au plus juste, intensifier l’usage des lieux existants, réinvestir les surfaces vacantes… Et déployer tout l’arsenal nécessaire à la sobriété foncière (densification légère, surélévations, transformation des zones commerciales ou des bureaux en logements…) ; mais les métropoles et les villes – quelle que soit leur échelle – ne pourront pas atteindre, seules, le zéro artificialisation. La puissance publique devra accompagner le mouvement, en renonçant à l’attractivité des « villes-monde » – qui est en train de faire long feu, depuis la crise sanitaire – et en relançant une politique de la décentralisation. 1L’Âge des low tech (Seuil, 2014 ; Points, 2021), Le Bonheur était pour demain (Seuil, 2019). 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable « To build or not to build », il est encore temps de s’inscrire ! https://www.congresbatimentdurable.com/
Il y a 3 ans et 273 jours

De bonnes perspectives pour la construction et la rénovation de logements sociaux

Le monde HLM français peut maintenir un bon rythme de construction de logements sociaux et d'opérations de rénovation, estime la Banque des Territoires dans une étude.
Il y a 3 ans et 273 jours

Le monde HLM devrait maintenir un rythme soutenu de constructions et rénovations

"Le secteur du logement social s'est montré jusqu'à présent résilient face à la crise sanitaire, qu'il a abordée dans une situation financière solide fin 2019", écrivent les auteurs du rapport annuel de l'organisme, financier de référence du logement social et métier de la Caisse des Dépôts.La publication de ces "perspectives" précède de quelques jours le grand congrès HLM prévu du 28 au 30 septembre à Bordeaux.La Banque des Territoires prévoit "un retour progressif au niveau d'activité pré-crise d'ici courant 2023" et estime que "les bailleurs sociaux seraient en mesure de participer à la relance, grâce à une situation financière initiale saine, au niveau bas des taux d'intérêt (...) et à leurs revenus issus des loyers peu affectés par la crise".Dans ses projections, la Banque des Territoires table sur un "rebond" des constructions de logements d'ici deux ou trois ans, après une année 2020 "difficile" dans le contexte du Covid, a expliqué à l'AFP Kosta Kastrinidis, directeur des prêts.Puis sur "un rythme de 100.000 logements annuels", à la fois cohérent avec les attentes en termes de politiques publiques et avec une analyse de la demande, a-t-il ajouté.Il y a tout de même des incertitudes, prévient-il : la disponibilité du foncier, "l'envie politique" au niveau local, mais aussi actuellement la hausse des coûts des matières premières.Le logement social représente un quart des constructions annuelles de logement en France "les bonnes années", rappelle M. Kastrinidis.L'édition 2021 de l'étude fait aussi un point sur la politique de rénovation thermique et notamment l'impact de l'éco-prêt, dispositif qui permet de financer la réhabilitation des "passoires thermiques", et les conclusions sont "assez positives", s'est félicité M. Kastrinidis."Il n'y a quasiment plus aucun logement énergivore dans le parc HLM, en tout cas les étiquettes F et G sont quasiment éradiquées", assure-t-il.Entre 2009 et fin 2020, quelque 425.000 logements ont ainsi été réhabilités grâce à l'éco-prêt."Au-delà de la rénovation thermique, maintenant il y a aussi la décarbonation des bâtiments, on continue donc à adapter notre produit d'éco-prêt pour venir en appui des nouvelles exigences environnementales, notamment du zéro carbone", a souligné Kosta Kastrinidis.
Il y a 3 ans et 274 jours

A Lille, îlot Partenord Habitat, un projet mixte signé Coldefy

L’agence lilloise Coldefy (avec TAG Architectes, Paindavoine Parmentier Architectes) a livré en septembre 2020 pour 29M€ un projet mixte de 14 650 m² comptant la construction du nouveau siège social de Partenord Habitat, des commerces, des bureaux, 50 logements locatifs et 232 places de stationnements.  Communiqué didactique. Trop ? Au cœur d’un quartier en pleine mutation […] L’article A Lille, îlot Partenord Habitat, un projet mixte signé Coldefy est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 276 jours

Comment réussir nos transitions et réhabiliter l'acte de loger ?

À très court terme, l'un des enjeux majeurs consiste à transformer l'essai de la Réglementation Environnementale 2020, qui a fait l'objet d'un compromis positif entre ambition et faisabilité technique. La réforme reste considérable et va se traduire par des surcoûts conséquents et durables, du fait du rehaussement triennal des exigences. C'est pourquoi le Pôle Habitat FFB demande un accompagnement financier des ménages, notamment les plus modestes, et un accompagnement de la filière sur la durée en regard de la transformation profonde qu'induit la RE2020 sur les manières de construire.Dans un monde où la digitalisation a bouleversé les usages et les process de travail des acteurs, le Pôle Habitat FFB attend de la dématérialisation des autorisations d'urbanisme qu'elle permette de gagner concrètement en fluidité et en rapidité d'instruction. Sur la relation clients, le Contrat de Construction de Maison Individuelle digital, dont une version 100% dématérialisée a été mise à disposition des adhérents du Pôle Habitat FFB au cœur du confinement du printemps 2020, a déjà séduit près de 23 000 ménages et démontre la pertinence du développement de solutions numériques sur l'ensemble de la chaîne de valeur de la filière.Enfin, avec l'intégration du métier de Rénovateur global, le Pôle Habitat FFB évolue pour accompagner le développement d'une activité au cœur des politiques publiques du logement, déjà exercée par 13 % de ses adhérents, en valorisant des approches d'ensemblier de l'acte de rénover, lisibles et sécurisantes pour les ménages.Côté conjoncture, l'année 2021 s'avère contrastée pour les différents segments du logement neuf. Porté par des conditions de crédit toujours très favorables et surtout par un désir réaffirmé des ménages de jouir d'un cadre de vie plus spacieux et plus proche de la nature, le marché de la maison neuve poursuit sa dynamique : +24% sur un an à fin juillet 2021 en secteur diffus, soit près de 140 000 ventes. En revanche, l'aménagement foncier et surtout le logement collectif continuent de souffrir. Entre 2017 et 2021, plus de 50 000 logements collectifs autorisés auront été perdus, avec une chute limitée aux seules zones réputées tendues depuis 2 ans.Cette tendance préoccupe d'autant plus que la machine à surenchères semble s'emballer une nouvelle fois au détriment du logement neuf abordable.Ainsi, le Pôle Habitat FFB émet de vives réserves quant à la proposition du rapport Girometti-Leclercq sur la qualité du logement qui consisterait à introduire un critère de surface minimum pour bénéficier, à horizon 2023, des conditions du Pinel actuel.Il en est de même de la proposition de stimuler la généralisation de chartes locales, sans s'assurer de garantir aux porteurs de projets l'équilibre de leurs opérations, via des contreparties fixées à due proportion des exigences et performances souhaitées.Enfin, appliqué sans nuance, le « Zéro Artificialisation Nette », tel que poursuivi par la loi Climat et Résilience, bloquera toute forme d'extension urbaine et alimentera encore davantage la crise du logement (besoins insatisfaits et hausse exponentielle des prix), d'autant que les projets de densification peinent à trouver leur public. Le Pôle Habitat FFB plaide ainsi pour une définition claire et opérationnelle de l'artificialisation des sols et l'introduction d'un degré de liberté d'appréciation locale, en lien avec les élus locaux.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « à force d'accuser la construction neuve de "bétonner et d'artificialiser l'espace", de "détruire la biodiversité", en quelque sorte d'accroître le dérèglement climatique, un courant de pensée anti-construction s'est diffusé, à tel point qu'une grue est devenue suspecte et un panneau de chantier une menace ! Conscients de notre empreinte durable sur les territoires et de notre responsabilité d'anticiper, nous avons pourtant démontré depuis des années notre capacité à construire plus sobre, plus performant et plus durable. L'impératif environnemental, que chacun d'entre nous partage, ne doit pas faire oublier que se loger est un besoin aussi élémentaire et vital que s'alimenter ou respirer. Construire pour loger les ménages reste un puissant vecteur de progrès, de cohésion sociale et territoriale. »
Il y a 3 ans et 277 jours

Reprise des ventes de logements neufs au 1er semestre mais la tendance générale reste à la baisse

Au premier semestre, 70.402 logements neufs ont été vendus, soit une hausse de 21,6% sur un an, mais une baisse de 12% par rapport au premier semestre 2019."On est loin d'un quelconque effet de rattrapage", a confirmé Marc Villand, président de FPI Île-de-France, et PDG du groupe Interconstruction, lors d'une conférence de presse.Avec la crise sanitaire, les ventes des promoteurs avaient chuté de près d'un quart sur l'année 2020, mais leurs difficultés sont plus anciennes. En effet, leurs ventes baissent depuis plusieurs années.Entre le deuxième trimestre 2018 et le deuxième trimestre 2021, l'offre commerciale a perdu 27,8%, soit 32.000 logements en moins en trois ans. "Il va falloir s'interroger sur les raisons de cette baisse", a indiqué Marc Villand.Les promoteurs pointent notamment la frilosité de certains élus locaux à délivrer des permis de construire. "Nous avons un problème d'offre", a déclaré le président de la FPI, Pascal Boulanger. "Il faut que les maires reprennent les stylos pour resigner les permis de construire", a-t-il poursuivi.Si le nombre de permis de construire a repris au deuxième trimestre (+5,2% par rapport au 2T 2020), ils ont baissé d'environ un quart sur les trois dernières années.Les mises en vente, un indicateur du niveau de l'offre, ont également baissé de 21,1% au premier semestre par rapport à la même période en 2019, à 50.571.Côté prix, ils continuent à progresser, en particulier en régions, mais depuis 2020, ils augmentent plus lentement que ceux du logement ancien. "Les gens quittent l'Île-de-France pour chercher autre chose", a confirmé Marc Villand.
Il y a 3 ans et 278 jours

Recyclage d’une ancienne piscine en éco-quartier en Allemagne

La construction de cet éco-quartier sur une ancienne piscine en Allemagne est l’œuvre des architectes UTA Architekten und Stadtplaner. La méthode de bâti s’inscrit dans l’idée d’une construction durable et respectueuse du climat. [De l’architecte] La structure du bâtiment varie selon les typologies de logements. Une variété de tailles d’appartements est offerte, allant des petits appartements […]
Il y a 3 ans et 278 jours

L'activité des matériaux de construction commence à ralentir

L'épisode d'accélération et de rattrapage, à l'œuvre depuis quelques mois, semble donc toucher à sa fin, les rythmes de production en juin-juillet s'inscrivant en retrait au regard de 2020 (qui était marqué il est vrai par une phase de net rebond à la sortie du premier confinement), mais aussi par rapport à 2019. Pour autant, les indicateurs de demande restent bien orientés en cette fin d'été : côté Bâtiment, les carnets de commandes restent accrochés à un point haut tandis que, côté Travaux publics, les entreprises ont renoué avec un certain optimisme quant à leurs perspectives d'activité. Pour autant, certains points appellent à la vigilance : les difficultés d'approvisionnement en matériaux (essentiellement importés) affectent le bon déroulement des chantiers et pèsent sur les coûts de production tandis que certains secteurs de la construction (comme le non résidentiel) peinent encore à repartir.Repli des volumes au cours de l'étéSelon les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats aurait reculé de -2,9% entre juin et juillet 2021, laissant le volume en retrait de -3,3% par rapport à 2020 et -2,2% au regard de 2019 (données CVS-CJO). Au cours des 3 derniers mois, l'activité a baissé de -3,7% par rapport au trimestre précédent mais reste encore supérieure de +4% comparée à la même période de 2020. Elle accuse toutefois une contraction si on se réfère à 2019 (-1,8%). En cumul sur les douze derniers mois glissant, l'activité des granulats affiche certes une hausse de +10,4% mais elle est stable au regard de la même période sur 2019. Ce constat vaut aussi pour le cumul sur les sept premiers mois de 2021 qui s'aligne sur celui de la même période de 2019 (+0,2%). Côté BPE, le mois de juillet a également marqué un freinage des tendances avec des cubages en repli de -3,3% par rapport à juin et de -9% et -4,1% comparé à ceux de 2020 et 2019 respectivement. Au cours du dernier trimestre connu, les livraisons de BPE ont reculé de -5,3% par rapport à février-mars-avril mais restent un peu au-dessus de celles enregistrées sur la même période de 2020 (+0,8%). Elles sont toutefois légèrement en deçà de celles de 2019 (-0,7%). Si les douze derniers mois affichent un glissement de +14,2% sur un an, ils sont un peu en dessous de celles de 2019 (-0,8%), tout comme le cumul sur les sept derniers mois de 2021 qui s'inscrit en retrait de -1% comparé à la même période de 2019 (contre +21,8% comparé à 2020). L'indicateur Matériaux confirme pour sa part cette même décélération des tendances. Après un premier semestre en forte hausse (+25% par rapport à 2020), la progression de l'activité sur les sept premiers mois de l'année revient à +19,5%, soit une hausse de +2,8% comparée à la même période de 2019 (données provisoires, CJO).Bâtiment : optimisme sur fond de tensionsL'optimisme reste de mise parmi les industriels du bâtiment. Interrogés en août par l'INSEE, les professionnels demeuraient très confiants quant à leur activité future, leur opinion sur l'activité passée diminuant un peu mais restant très au-dessus de la moyenne de long terme. Le rebond du solde d'opinions des entrepreneurs sur leurs effectifs futurs témoigne de la bonne orientation de l'activité tandis que leurs carnets de commandes, qu'ils jugent toujours bien garnis, affichent plus de 10 mois d'activité dans le gros oeuvre compte tenu de leurs effectifs, soit un nouveau point haut. Dans le même temps, les professionnels de ce secteur soulignent de fortes tensions sur l'appareil productif : plus des deux tiers d'entre eux éprouvent des difficultés de recrutement et près de 57% ne peuvent accroître leur activité. Enfin, même si la part des entreprises du bâtiment qui sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement baisse un peu en août (12,9% contre un pic à 14,3% en juillet), elle se situe à un niveau très élevé au regard de la moyenne de longue période (1,7%).Du côté de la construction, les mises en chantier ont reculé au cours des trois mois allant de mai à juillet (-5,5% en glissement trimestriel, CVS-CJO) alors qu'elles avaient rebondi les trois mois précédents (+8,5%). Ce repli, qui affecte l'individuel comme le collectif, laisse toutefois la tendance trimestrielle globale à +4,8% sur un an avec une nette avance du segment individuel pur (+10,8% contre -0,9% pour le collectif). Sur les douze derniers mois, on compte ainsi 386 300 logements commencés, soit une progression de +8,2% sur un an mais en repli de -1% comparé à la même période de 2019. Côté permis, la tendance reste haussière avec une progression de +2,8% au cours des trois derniers mois comparés aux trois mois précédents, le collectif affichant un rebond de +5%. Comparé à l'an passé, la tendance (+41,8%) est forcément flatteuse, effet confinement oblige, mais elle reste très positive si on se réfère à 2019 avec une hausse des permis de +4,2%. Ainsi, en cumul sur les douze derniers mois, à fin juillet, on dénombrait 445 100 autorisations, soit un niveau supérieur de +10,8% à celui de 2020 et à peine plus faible que celui de 2019 (-1%). Ce constat est étroitement lié à la dynamique du segment individuel dont le cumul des permis sur les six derniers mois a bondi de +17% par rapport à la même période de 2019 !Cette tendance pourrait se prolonger au second semestre si l'on en croit la hausse des prises de commandes enregistrées par les constructeurs. Il est vrai que le secteur bénéficie du fort engouement pour la maison individuelle, en période de post crise sanitaire, ainsi que des conditions de financement qui n'ont jamais été aussi attractives, et ce, en dépit des tensions inflationnistes qui pèsent sur le foncier et les coûts de construction. D'ailleurs, selon la dernière enquête menée par l'INSEE en juillet auprès des promoteurs, ces derniers se montrent plutôt confiants quant à la demande de logements neufs et sont un peu plus nombreux qu'en avril à prévoir une augmentation des mises en chantier de logements (aussi bien destinés à la vente qu'à la location). Selon les promoteurs, l'apport personnel des candidats à l'acquisition tend à augmenter et les moyens de financement consacrés à l'achat devraient s'étoffer dans les prochains mois ; en revanche, ils signalent aussi une hausse du prix moyen des biens.TP : des entreprises plus confiantesSelon l'enquête trimestrielle menée par la FNTP fin juillet, les chefs d'entreprise se montraient bien plus optimistes qu'en avril, soulignant également une nette amélioration de leur activité passée. Cette embellie concerne aussi bien la clientèle privée que publique et, pour le troisième trimestre consécutif, le solde d'opinons sur les carnets de commandes se redresse, se situant désormais audessus de sa moyenne de long terme ; parmi les obstacles limitant la réalisation des travaux, les contraintes de main-d'oeuvre talonnent désormais le manque de demande (33% et 34% respectivement). Tout comme le bâtiment, les TP doivent faire face à des hausses de prix de certains matériaux (produits en acier et plastique notamment) et à des difficultés de recrutement.
Il y a 3 ans et 278 jours

Les constructeurs et promoteurs sont "techniquement prêts pour la RE2020"

LOGEMENT NEUF. Le Pôle Habitat de la FFB, a rendu compte, le 14 septembre, des expérimentations et simulations effectuées par une dizaine de groupes de travail sur l'adaptation à la nouvelle réglementation en matière de construction de logements. Grégory Monod et la ministre du Logement ont pu échanger sur les surcoûts que prévoit l'organisation professionnelle.