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Il y a 2 ans et 105 jours

Vicat mise sur Biosys, le bloc de chanvre qui respecte les habitude

Pose d’un bloc de chanvre à emboîtement (BCE) Bisosys de Vicat. [©Vicat] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Biosys est la marque des systèmes constructifs biosourcés du groupe Vicat. Et le bloc de chanvre à emboîtement (BCE) en constitue le premier représentant. L’élément est aujourd’hui préfabriqué par l’industriel Vieille Matériaux, dans son usine de Mérey-sous-Montrond, dans le Doubs. « D’une épaisseur de 30 cm, ce bloc plein est réalisé à partir d’un mélange de chènevotte ou granulats de chanvre et de ciment naturel Prompt », explique Damien Rogat, directeur innovations appliquées de Vicat. La formule de ce béton de chanvre est protégée par un brevet… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 105 jours

CBS-CBT, un pionner de la dalle mixte bois-béton

Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Système D-Dalle de CBS-CBT en attente de la mise en œuvre de la dalle de compression en béton. [©CBS-CBT] Dans la mythologie grecque, Dédale est associé au Labyrinthe qu’il a construit à la demande du roi Minos pour y enfermer le Minotaure. Dédale est aussi le père d’Icare qui perdit ses ailes en cire à vouloir voler trop près du soleil. En Suisse, chez CBS-CBT, la légende est tout autre… D-Dalle n’emprisonne personne, mais vise à construire des bâtiments. Utilisant pour cela le meilleur du bois et du béton. La solution imaginée par CBS-CBT n’est pas nouvelle, puisque présente sur le marché depuis une vingtaine d’années ! « D-Dalle est beaucoup utilisée pour la réalisation d’écoles ou de bâtiments de bureaux », indique Hugo Labarrière, ingénieur études de prix chez CBS-CBT. Ceci, du fait des grandes portées importantes et sans appuis intermédiaires offertes par le produit. Cette solution constructive couvre des trames comprises entre 8 m et 18 m. A l’origine, D-Dalle est une extension de la dalle O’portune (assemblage de planches en bois décalées sur la hauteur, connectées avec des vis). La différence avec son aînée est l’incorporation d’une couche de béton sur la partie supérieure, donnant ainsi naissance à une ossature mixte. Compatible avec les bétons bas carbone Plus en détail, les planches utilisées peuvent être de différentes essences (épicéa, sapin, douglas…) et présentent une hauteur de 12 à 26 cm en fonction de la portée attendue. Elles sont décalées verticalement les unes par rapport aux autres et assemblées par vissage, donnant ainsi sa rigidité à l’ensemble.  Dessus et entre les planches s’insèrent des plaques en acier, dont le rôle est d’assurer la connectivité avec le béton à venir. Leur nombre dépend de l’isotropie recherché de la dalle. C’est le bureau d’études intégré de CBS-CBT qui le définit. Si la partie bois de la D-Dalle est préfabriquée en usine, le béton, lui, est coulé sur chantier. De type C25/30, avec une granulométrie limitée à 16 mm, il doit être à faible rapport E/C pour ne pas ramener d’eau libre à l’interface avec le bois. « Dans les faits, les caractéristiques du béton sont décrites dans l’Avis technique dont bénéficie notre D-Dalle », précise Hugo Labarrière. Et qu’en est-il d’une formulation bas carbone ? La D-Dalle n’est, en principe, pas incompatible, mais cet usage impose des tests de mise en œuvre complémentaires et la demande d’une Atex, le cas échéant. Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

Secatol : « Innover est dans notre ADN »

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, l’équipe dirigeante de Secatol : Pierre-André Gilles, directeur général, Guillaume Gilles, directeur commercial, et Bertrand Gilles, directeur général et technique. [©ACPresse] Trois quarts de siècle. Voici le cap que vient de franchir Secatol. Fondée en 1947 à Poitiers (86), l’entreprise est aujourd’hui dirigée par la 3e génération de Gilles : Bertrand, Guillaume et Pierre-André. L’anniversaire est pourtant resté discret. « La situation géopolitique, la crise des matières premières, celle de l’énergie ne constituaient pas un contexte favorable pour organiser une fête », explique Pierre-André Gilles, directeur général de Secatol. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a misé sur des journées techniques. De quoi permettre aux utilisateurs invités de découvrir les nouveautés du moment, et même un show-room inédit. Rien de tel que de pouvoir toucher le matériel. Un anniversaire est aussi l’occasion de faire un bilan sur le chemin parcouru. « Dans le fond, nous sommes fiers de ce que nous ont transmis nos aînés. Et nous avons su conserver l’ADN d’origine, témoigne Bertrand Gilles, directeur général et technique de Secatol. En même temps, nous avons réussi à saisir les nouvelles opportunités pour continuer à faire évoluer l’entreprise. » Il est vrai que les frères Gilles investissent en permanence dans leur outil de production. 3 500 m2 de panneaux photovoltaïques Située à Saint-Benoît, juste à côté de Poitier, l’usine Secatol se développe sur une superficie couverte de l’ordre de 10 000 m2. [©ACPresse]Secatol a beaucoup renouvelé son outil industriel : ici, une plieuse à commande numérique. [©ACPresse]La découpe laser est aujourd’hui la norme dans l’usine Secatol. [©ACPresse] Ainsi, 2021 a vu l’arrivée de deux Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 106 jours

Alkern : Le miscanthus, granulat alternatif pour bétons

Alkern va produire des blocs de miscanthus à partir de 2024. [©Alkern] Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Le miscanthus est un plante herbacée vivace de la famille des graminées, originaire d’Afrique et d’Asie du sud. Aussi appelée “herbe à éléphant”, elle a la faculté de repousser tous les ans à partir des mêmes racines, sans resemage. Et d’être résistante aux fortes Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne chaleur et économe en eau. C’est pourquoi, elle rencontre un intérêt croissant dans nombres de secteurs : agricole, industriel ou de l’énergie. Fin 2017, l’Union européenne a même reconnu les cultures de miscanthus comme pouvant faire partie des surfaces d’intérêt écologique de la politique agricole commune… Ce n’est donc pas par hasard qu’un industriel du béton comme Alkern s’y soit intéressé. « Dès 2012, nous avons co-fondé l’association Biomis G3 pour étudier les possibilités d’usage du miscanthus dans notre secteur d’activité », souligne Christophe Lagrange, directeur “offres” d’Alkern. La démarche s’inscrit aussi dans la politique de l’entreprise, qui vise, comme le rappelle son précepte, à “Innover durablement ensemble”. Une des manières de le faire est de proposer une économie de la ressource pour aller vers des produits différents. A ce titre, le miscanthus constitue une matière première intéressante. Ainsi, à partir du début de l’année 2024, Alkern compte proposer une première gamme de blocs béton allégé à base de miscanthus. « Il s’agira d’un bloc non structurel destiné au remplissage de murs autour d’une ossature porteuse ». Sur le site d’une carrière Lafarge Même si ses dimensions ne sont pas encore calées, ce bloc plein devrait mesurer entre 50 et 50 cm de long, entre 30 et 35 cm de large, pour une hauteur de 20 cm. Il sera aussi rectifié pour permettre une pose à joint mince. Côté liant, les choses sont encore à l’étape de la R&D. « Avec un R de 3 m².K/W, notre bloc offre une belle performance thermique. Il est perspirant et est considéré comme un puits de carbone de par l’utilisation du miscanthus. » Le nouveau bloc doit être produit au sein de l’usine de Bernières-sur-Seine (27), implantée au cœur de la carrière appartenant à Lafarge Granulats. « Nous sommes en train de reconstruire cette usine dans son ensemble car l’ancien bâtiment n’est pas adapté à nos futurs besoins, tant en termes de capacités de production que de taille pour accueillir les nouveaux outils de production », confirme Christophe Lagrange. La proximité de la ressource végétale a aussi dicté le choix de ce site particulier. Enfin l’usine dispose d’un port compatible avec les transports par voie d’eau et il est proches des agglomérations rouennaise et parisienne. Sans compter la présence de collaborateurs qui maîtrise le process industriel du béton.  Pour Alkern, ce bloc biosourcé ne représente qu’une première étape. Même si à date, aucune diversification de l’offre n’est actée, il est évident que l’industriel n’en restera pas là. Et sachant qu’il a la volonté de développer la filière du miscanthus… Retrouvez le dossier “Bétons et mixité : Le bon matériau, au bon endroit” en cliquant ici Article paru dans le n° 104 de Béton[s] le Magazine Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 107 jours

Un premier site industriel en Inde pour le groupe Atlantic

IMPLANTATION INDUSTRIELLE. Le groupe Atlantic, spécialiste du génie climatique, va disposer d'une usine en Inde grâce à un joint-venture créée avec son partenaire Hindware Home Innovation Limited.
Il y a 2 ans et 107 jours

France Hydrogene lance le premier baromètre annuel du déploiement de l'hydrogène en France

Ces chiffres clés seront enrichis de nouvelles données chaque année.EmploiLa filière hydrogène française représente en 2022 5.800 emplois directs, soit 1.300 de plus qu’en 2021.Le développement de la filière est tel que des tensions dans le recrutement se font déjà sentir. France Hydrogène a engagé dans ce sens un travail structurant depuis 2021 sur les sujets compétences-métiers-formations, avec la publication d’un référentiel des métiers des compétences, et a noué plusieurs partenariats, notamment avec Adecco et l’Afpa.Usines19 usines sont actuellement en activité. Ces usines fabriquent des équipements clés tels qu’identifiés par la Stratégie nationale hydrogène : des électrolyseurs, des piles, des stations de recharge, des réservoirs ou des véhicules. De nombreuses autres usines font partie intégrante de la chaine de valeur, par exemple les fournisseurs de composants.Capacité d'électrolyseLa capacité d’électrolyse en 2022 est de 13 MW. Les capacités d’électrolyse correspondent aux capacités des stations de recharge avec production d’hydrogène sur site (comme à Pau, Houdain, Auxerre ou encore St Cloud) mais également au site dédié de production de Lhyfe en Vendée.Station de recharge58 stations sont ouvertes à date, 225 sont en projet à 2025 et 1.000 à l’horizon 2030. Optimiser le déploiement de l’infrastructure pour accélérer sur la mobilité hydrogène est une des grandes priorités d’action.Véhicules33 bus sont en circulation (à noter que plus de 700 sont en commande par des collectivités), 550 véhicules légers, 3 camions (des camions arrivent sur le marché en retrofit)… mais aussi des chariots élévateurs présents de longue date dans les entrepôts, et des vélos sur les routes.Concernant les usages dits « stationnaires », ils sont aujourd’hui principalement constitués par des groupes électrogènes à hydrogène.
Il y a 2 ans et 107 jours

Rencontre avec Norman Willemsen, PDG de Kebony

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de KEBONY ?Norman Willemsen : Kebony est la première entreprise mondiale en matière de technologie de modification du bois respectueuse de l’environnement, reconnue comme leader mondial de la durabilité et l’une des entreprises technologiques les plus passionnantes, mettant en avant sur la scène internationale la mégatendance des matériaux de construction durables sur le marché mondial de la construction.Kebony a été fondée en 1997 en Norvège et a connu une croissance phénoménale au cours des deux dernières décennies pour devenir un producteur internationalement reconnu du meilleur bois durable entièrement modifié. Afin de répondre à la demande accrue, une deuxième usine a été ouverte en 2018 à Anvers, ce qui a permis à Kebony de doubler sa capacité de production annuelle de bois Kebony Clear et de se développer sur de nouveaux marchés mondiaux.Batinfo : Où en est KEBONY maintenant ?Norman Willemsen : Chez Kebony, nous utilisons notre technologie unique et brevetée de modification du bois pour produire un bois amélioré de qualité supérieure, qui est à la fois respectueux de l’environnement et rentable : un bois naturel fait pour durer. En transformant de manière permanente des essences de bois tendres comme le pin en bois Kebony dont les caractéristiques sont comparables, et dans certains cas supérieures, à celles des bois durs précieux, notre entreprise parvient à éviter la déforestation des bois durs tropicaux et à protéger des puits de carbone vitaux comme l’Amazonie.La communauté internationale reconnaît aujourd’hui la nécessité absolue de construire avec des matériaux durables et issus de sources durables. Dans de nombreuses régions du monde, il est indéniable que le secteur de la construction est très polluant et demeure peu durable, sachant que la chaîne de valeur, des matériaux aux opérations, est responsable de plus d’un tiers des émissions annuelles de gaz à effet de serre.Bientôt, il sera impératif pour tous les professionnels de l’environnement bâti d’atteindre les objectifs de durabilité. La réduction de la dépendance mondiale à l’égard des bois durs courants est au cœur de la mission de Kebony, et notre technologie innovante et brevetée de modification du bois nous permet de produire du bois à la fois écologique et rentable.Nous sommes fiers de pouvoir dire que le bois Kebony a été utilisé dans certains projets les plus ambitieux, les plus durables et les plus appréciés au monde, notamment le pavillon KREOD pour les Jeux olympiques de Londres, le restaurant de plage du Club des Palmiers à Saint-Tropez, le showroom de Tesla à Denver et, plus récemment, le réaménagement de l’emblématique centrale électrique de Battersea à Londres.En contribuant positivement à l’évolution naturelle et à la viabilité de l’utilisation du bois dans la construction, Kebony entend aborder le double problème de la déforestation et des émissions de carbone provenant des matériaux de construction standardisés. Kebony se distingue de ses concurrents par le fait que sa production de bois est respectueuse de l’environnement grâce à une technologie et à un processus d’imprégnation complexes et sophistiqués, ce qui lui a valu une réputation d’excellence de longue date.Batinfo : Quels sont les prochains projets pour Kebony ?Norman Willemsen : Cette année, le Global Cleantech 100 a accueilli Kebony dans son prestigieux « Hall of Fame » en reconnaissance de son engagement envers l’excellence technologique et la création d’un avenir durable. Le produit a également été reconnu par le Financial Times comme « Tech Champion » pour sa production durable et la préservation des forêts comme puits de carbone. Kebony est une entreprise mondiale, et les produits Kebony sont utilisés sur des projets dans plus de 100 pays. En tant que leader mondial de la production de bois durable, Kebony ouvre la voie à une construction respectueuse de l’environnement et ce, à une époque où elle est plus nécessaire que jamais. En Octobre 2021, Kebony a récolté 30 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds menée par Jolt Capital et Lightrock, qui soutient nos ambitions futures et nous permettra de tirer parti de l’importante évolutivité opérationnelle pour poursuivre une croissance rentable. Nous visons maintenant des opportunités de croissance prometteuses, avec la nomination d'équipes de vente supplémentaires en Europe occidentale et centrale, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Aujourd’hui, Kebony est vendu dans un grand nombre de pays et prévoit, d’ici 2030, d’être utilisé dans des projets de développement dans de nombreux pays à travers le monde, en raison du besoin croissant d’alternatives durables dans la construction et du fait que le bois durable devient la nouvelle norme.
Il y a 2 ans et 107 jours

Plus de 200 postes ouverts sur les six usines du groupe Intuis

Le groupe Intuis recrute sur des postes variés dans trois régions de France : le Grand-Est, les Hauts de France et les Pays de la Loire.
Il y a 2 ans et 108 jours

Énergies renouvelables : dernier feu vert de l'Assemblée

Les députés ont adopté le texte par 217 voix contre 169, avec le soutien des socialistes et d'élus du petit groupe indépendant Liot, comme en première lecture.Les écologistes se sont de nouveau abstenus en critiquant un texte "sans ambition". Communistes, LR et RN ont voté contre. Ce vote est une satisfaction pour le gouvernement, confronté le même jour à une nouvelle journée de mobilisation contre sa réforme des retraites.Le projet de loi dédié aux énergies renouvelables (EnR) a donné lieu à un compromis entre députés et sénateurs il y a une semaine.Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. "Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé.Les négociations les plus âpres entre députés et sénateurs ont porté sur la planification de zones d'accélération où déployer prioritairement les énergies renouvelables, avec l'avis conforme des communes, ainsi que d'éventuelles zones d'exclusion."Les élus locaux proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné la ministre Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".Autre sujet sensible, la définition de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie. Le gouvernement assure que le texte encadre cette pratique, afin d'éviter des dérives aux dépens de la souveraineté alimentaire.Tout au long des débats, les députés LR, à rebours de leurs collègues sénateurs, ainsi que les élus RN, ont ferraillé contre le projet de loi, pointant les "nuisances" des éoliennes.Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté en première lecture au Sénat le 24 janvier.Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie (nucléaire, renouvelables).
Il y a 2 ans et 108 jours

mulhouse va creer un reseau de chaleur recuperant la chaleur fatale

L’agglomération de Mulhouse a annoncé ce mardi qu’elle allait créer un nouveau réseau de chaleur urbain raccordé à certaines usines de la ville pour approvisionner le centre-ville en chauffage. L’objectif : chauffer plus de 20 000 logements grâce à de la chaleur renouvelable, plutôt que par du gaz fossile.
Il y a 2 ans et 108 jours

Fort d’un savoir-faire exclusif sur le marché tertiaire, le Groupe Lorillard recrute pour ses activités chantier en forte croissance

Le Groupe Lorillard vient de mettre en ligne un court-métrage d’un chantier neuf de grande envergure. Filmée par drone, la vidéo permet de visualiser plus en détails la mise en oeuvre des éléments et le travail précautionneux des hommes sur le chantier. Sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence AMC Architectes, ce chantier situé à Chartres a été requis par le cabinet d’expert-comptable FITECO.Ce chantier est une illustration parfaite du savoir-faire en matière de chantier tertiaire neuf du Groupe Lorillard.https://youtu.be/9wEP586DqW4 ©Groupe Lorillard Ici, 20 portes techniques, 2 portes automatiques, 6 châssis de désenfumage, 5 châssis d’amenée d’air, 157 menuiseries aluminium en précadres et 560 m² de murs rideaux modulaires en aluminium ont été conçus, usinés et mis en oeuvre par les équipes.Particulièrement connu pour son expertise en matière de rénovation collective, le Groupe Lorillard possède également une activité en chantiers tertiaires neufs, prenant de plus en plus d’ampleur. De la pose de menuiseries à la conception de mur rideau, en passant par la protection solaire, le désenfumage et la ventilation, les chantiers neufs d’exception se succèdent. Au palmarès, se distinguent entre autres l’immeuble de bureaux d’Aubagne des architectes Franck Demaria et Benjamin Marc, le collège BBC de la Carrière imaginé par Rudy Ricciotti, la Maison des Services du siège social de Latécoère ou encore le collège Voltaire de Remoulins multiplement primé et pensé par l’architecte Christophe Ramonatxo. Il y a quelques années l’activité du Groupe relative aux chantiers neufs était minime. Aujourd’hui l’Entrepreneur s’érige en partenaire de choix à l’expertise éprouvée. LE MUR RIDEAU, LE BIEN AIMÉ DU TERTIAIRE De plus en plus plébiscité dans la construction de bâtiments aux activités tertiaires, le mur rideau est devenu un incontournable des chantiers du Groupe. Sa modularité architecturale et ses nombreux avantages : légèreté, apport de lumière solaire, facilité de mise en œuvre, en font un modèle de prédilection.La pose de mur rideau est une expertise du Groupe Lorillard qui conçoit et installe des murs rideaux en aluminium et en bois pour les bâtiments tertiaires en neuf comme en rénovation.Le cahier des charges détermine le choix du matériau et la technique de pose. Qu’il soit en grille, la conception la plus courante, ou en précadres, un projet de mur rideau est toujours analysé et adapté par le bureau d’étude du Groupe pour s’agencer parfaitement au bâtiment.Toute la réussite d’un tel projet repose sur le soin apporté à la pose : ici encore, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité sur le site, l’étanchéité de l’enveloppe et l’esthétique de la façade grâce à une ingénierie de chantier éprouvée. ©Groupe Lorillard LA SIGNATURE LORILLARD A mesure que les années passent le Groupe Lorillard se façonne la notoriété d’un entrepreneur, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment. La maîtrise de l’ensemble des métiers inhérents au marché de la menuiserie permet au Groupe d’en saisir toutes les problématiques et d’offrir des solutions techniques sur-mesure pour chaque spécificité.La stratégie de croissance externe opérée par le Groupe lui a permis de devenir un acteur incontournable de son marché, à l’appui d’un savoir-faire considérable et déployé mais aussi un employeur attractif.Les investissements industriels dans l’usinage du bois, des volets roulants, le laquage des menuiseries, mais aussi la réorganisation géostratégique de la production au sein des 8 sites nationaux, ou encore la formation continue des salariés jusqu’à l’audit énergétique des sites de production font partie de la stratégie d’amélioration continue du Groupe.Cette stratégie vise à se pourvoir d’une efficience technique afin d’offrir le meilleur aux salariés comme aux clients, mais aussi de rester maître de tous les processus de production. ©Groupe Lorillard Afin d’envisager sereinement l’évolution croissante de son activité tertiaire le Groupe Lorillard recrute des opérateurs de production et conducteurs de machines, des dessinateurs, des chefs de chantier, des poseurs et des conducteurs de travaux ainsi qu’un conducteur de travaux façades.Des postes qui sont à pourvoir dès à présent et dont les offres descriptives sont disponibles en ligne sur le site du Groupe, parmi bien d’autres :https://www.lorillard.fr/recrutement/nos-offres-d-emploi Il y a de l’emploi au sein du Groupe Lorillard ! Si tant est que le candidat place ses ambitions à la hauteur d’un Groupe audacieux, il y trouvera les outils et les ressources pour faire face aux mutations à venir et être accompagné sereinement dans son développement professionnel.
Il y a 2 ans et 108 jours

ASCA solarise la façade en verre d'un bâtiment administratif

Ainsi, la ville de Gronau (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) en Allemagne dévoile en 2023 la façade solaire de son nouveau bâtiment administratif. Les modules photovoltaïques organiques (OPV) d'ASCA sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en collaboration avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à l'un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché.Une façade en verre photovoltaïque de grande dimensionImaginé en collaboration avec le cabinet d'architectes H III S (harder stumpfl schramm freie Architekten de Stuttgart), la ville de Gronau en Allemagne dévoile en 2023 son nouveau bâtiment administratif pourvue d'une façade en verre double peau capable de produire de l'électricité grâce aux modules OPV d'ASCA, une entreprise d'ARMOR GROUP. Ces derniers sont directement intégrés dans le verre de la façade, laminés en partenariat avec le verrier BGT Bischoff Glastechnik GmbH, donnant vie à un des plus grands vitrages photovoltaïques mis sur le marché. D'une hauteur de 3,66 m et d'une largeur de 2,25 m, chaque vitrage solarisé est installé sur la façade sud du bâtiment d'une surface totale de 222 m2, en alternance avec du vitrage traditionnel. L'énergie solaire produite par les modules ASCA est directement injectée dans le réseau électrique du bâtiment.« Nous sommes fiers d'avoir réalisé, en collaboration avec BGT, les plus grands modules de verre transparent capables de générer de l'énergie grâce à notre technologie solaire. D'autant plus que leur production est simple, approchante de celle des vitrages feuilletés standards, permettant ainsi de répondre aux attentes des architectes et des designers sans pour autant représenter un obstacle technique pour les intégrateurs. Ce projet est une étape importante pour l'intégration du photovoltaïque dans l'enveloppe des bâtiments (BIPV) » explique Hermann Issa, Senior Vice President Business Development et Project Management d'ASCA.Une façade solaire multifonction intégrée à son environnementEn accord avec l'esthétique du paysage urbain, ASCA a mis au point des modules solaires de couleur verte au design sur-mesure inspiré des façades en brique du bâtiment. En outre, si les vitres solaires sont transparentes de l'intérieur, elles sont translucides de l'extérieur, garantissant ainsi aux employés un environnement de travail à la fois lumineux et intime.« Nous sommes ravis d'avoir pu collaborer avec ASCA sur ce projet architectural et nous avons été impressionnés par les grandes possibilités de design qu'offre le film ASCA®. Avec cette solution solaire, nous avons pu donner vie à une façade désormais vitrine de la durabilité » commente le cabinet d'architectes H III S.Accélérer le déploiement des énergies renouvelablesAlors que l'objectif du plan REPowerEU publié en mai 2022 vise à atteindre 600 GW de capacité solaire en Europe d'ici 20301, la France peine à atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables2. Pour autant, l'Assemblée nationale a voté le 10 janvier 2023 un projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables comprenant plusieurs amendements directement liés à l'intégration au bâti de solutions solaires innovantes, alternatives aux panneaux solaires traditionnels.3« Il est urgent de réduire la consommation énergétique du secteur du bâtiment qui représente 44% de l'énergie consommée en France et qui émet chaque année sur le territoire plus de 123 millions de tonnes de CO24. Avec l'objectif national de 10% de réduction de consommation d'énergie d'ici 2024, le bâtiment fait partie des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Or la réglementation française ne prend pas en compte le concept de BIPV (photovoltaïque intégré au bâtiment) permettant d'intégrer de manière fonctionnelle des solutions solaires en combinaison ou en remplacement de matériaux de construction conventionnels. Pourtant nos solutions solaires bas-carbone, compatibles avec une multitude de matériaux, permettent de solariser des surfaces jusqu'alors inexploitées par les solutions solaires existantes comme les façades, les toitures légères, les vitrages ou encore les garde-corps. À l'heure où les administrations sont appelées à l'exemplarité en matière de sobriété énergétique, ce projet avec la ville de Gronau en Allemagne illustre notamment le champ des possibles qu'offre le solaire pour basculer enfin vers des bâtiments publics bas-carbone » conclut Moïra Asses, Directrice stratégie et marketing d'ASCA.1 https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green-deal/repowereu-affordable-secure-and-sustainable-energy-europe_fr2 Saisine rectificative au projet de loi relatif à l'accélération des énergies renouvelables (NOR : ENR2223572L/Rose-2)3 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements?dossier_legislatif=DLR5L16N46539&examen=EXANR5L16PO419610B0443P0D14 https://www.ecologie.gouv.fr/energie-dans-batiments
Il y a 2 ans et 109 jours

Levée de boucliers pour défendre des immeubles très sixties menacés de démolition à Toulouse

Le "Grand d'Indy", barre massive de onze étages, se détache au dessus des arbres, non loin du lac de la Reynerie. L'immeuble, érigé en Y, abrite 243 logements sociaux et doit être détruit en 2023.Six autres bâtiments du quartier sont condamnés à disparaître pour laisser place à de plus petits, allant du pavillon individuel à l'immeuble collectif, suivant un plan soutenu par l'agence nationale de renouvellement urbain."Alors même qu'on manque de logements à Toulouse, c'est une aberration !", s'emporte Michel Retbi, architecte du collectif opposé au projet.Toulouse, quatrième ville de l'hexagone avec plus de 493.000 habitants, figure en zone immobilière tendue en raison d'une offre insuffisante.La démolition des ensembles bâtis par les architectes Candilis, Josic et Woods, inspirés de Le Corbusier, n'est plus défendable dans le contexte actuel de flambée des prix des matières premières et de crise climatique, selon le collectif."Démolir et reconstruire coûte trois fois plus cher que réhabiliter" et "le bilan carbone d'une démolition est le triple de ce que représente une réhabilitation", assure M. Retbi.La rénovation du quartier, à quinze minutes en métro du centre-ville, pourrait se mener sans démolition, martèlent-ils, plaidant pour un moratoire sur les destructions et un concours d'architecture pour imaginer le Mirail du futur.Logements spacieuxBaptisés des noms de compositeurs et de peintres (Le Tintoret, Messager, etc.), ces grands ensembles "font partie des rares bâtiments qui n'ont pas bougé après AZF", précise Gilbert Pedra, autre membre du collectif.L'explosion de l'usine d'engrais AZF en 2001 a fait 30 morts et détruit ou endommagé près de 30.000 édifices.Ceux du Mirail ont conservé "une structure saine", assure l'architecte, poursuivant dans un éclat de rire: "les logements de luxe en plein centre-ville de Toulouse sont moins bons que ça, et en espace et en qualité, et c'est un architecte qui vous le dit !"Les appartements, presque tous logements sociaux, vont du T2 au T6 et sont "super", sourit Jacques Rovaris, 79 ans, qui occupe depuis plus de 40 ans un T2 au cinquième étage du Grand d'Indy.Avec 66 m2, un séjour lumineux et un large balcon d'où il voit les Pyrénées par beau temps, le retraité se dit "heureux". Un relogement dans "un appartement bien, mais plus petit" lui a été proposé, mais il "ne demande pas à partir, juste à faire quelques petites améliorations"."On peut imaginer toutes sortes de réhabilitations", assure Michel Retbi. Un argument appuyé par la présidente du conseil national de l'ordre des architectes, Christine Leconte, et les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, lauréats du prix Pritzker 2021.Mauvaise imageCes bâtiments sont vus comme "des cages à lapin" et pâtissent d'une "mauvaise image", regrette Claire Martin, membre du collectif, regrettant l'"association faite entre la paupérisation du quartier et le bâti".Leur destruction s'inscrit dans la volonté politique de transformer le Mirail, miné par le trafic de drogue. Les autorités souhaitent créer de la mixité sociale en diminuant la part de logements sociaux au dessous de 50%.Si l'opération est onéreuse - le coût de la seule destruction est estimé à plus de 87 millions d'euros - Gaëtan Cognard, maire du quartier, assume ce choix: "les architectes pensent aux bâtiments, moi aux habitants"."Il s'agit de démolir maintenant pour nos générations futures", argue-t-il, estimant que les émissions de carbone d'une reconstruction aux normes actuelles seront compensées sur le long terme.Quant au manque de logements, "on ne va pas arrêter tous les chantiers de démolition, surtout quand" ils visent à "renouveler et améliorer le cadre de vie des habitants", estime-t-il.Un objectif auquel peine à croire Brigitte Touillet, 69 ans, habitante opposée au projet. Elle cite un autre secteur du Mirail où "ils ont construit des petits cubes partout"."On nous dit que cela a fait plus de mixité sociale, mais rien n'a changé. Quand on sort du métro, on peut toujours acheter toutes les herbes qu'on veut", raconte-t-elle, en allusion au trafic de drogue.
Il y a 2 ans et 109 jours

rairies montrieux va installer 8 robots dans son usine

Rairies Montrieux, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, annonce l’installation de huit robots sur son site de production. Ces derniers, qui visent à accroître la productivité, n’entraîneront pas de suppression de postes, assure l’entreprise.
Il y a 2 ans et 109 jours

Enel accélère dans les énergies renouvelables

Malgré une année marquée par des "conflits géopolitiques", Enel Green Power "poursuit sa croissance avec l'objectif ambitieux d'atteindre 75 gigawatts de capacité d'énergies renouvelables" d'ici 2025, a commenté Salvatore Bernabei, patron de cette filiale d'Enel spécialisée dans les énergies renouvelables.Cette augmentation des capacités devrait permettre d'éviter chaque année le rejet d'environ 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et l'achat de 2,9 milliards de m3 de gaz, selon les calculs d'Enel Green Power.Enel compte également multiplier par 15 la capacité de production annuelle de son usine de panneaux photovoltaïques à Catane en Sicile. D'ici juillet 2024, l'usine devrait voir ainsi passer sa capacité de production à 3 gigawatts, contre 200 mégawatts actuellement.Enel, l'un des premiers géants de l'énergie à avoir pris le virage du développement durable, compte atteindre l'objectif de "zéro émission nette" en 2040, "aussi bien pour les émissions directes qu'indirectes".Les énergies renouvelables représentent désormais 48% du total de la production d'Enel, contre 40% d'origine thermique et 12% d'origine nucléaire.Enel Green Power, qui est présent dans les domaines de l'énergie éolienne, solaire ou encore hydroélectrique, revendique la place de numéro un mondial des opérateurs privés dans le secteur des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 110 jours

Rairies Montrieux accélère sa production grâce à la robotisation

INDUSTRIALISATION. La famille Montrieux, qui promulgue le savoir-faire traditionnel et local, robotise sa production de solutions en terre cuite. Le directeur de l'usine, basée en Maine-et-Loire, indique qu'aucune suppression de poste n'est prévue.
Il y a 2 ans et 110 jours

Crise énergétique dans la construction : comment le secteur de la brique contribue à apporter des solutions

Celui-ci se doit pourtant de continuer d’évoluer et d’innover, notamment dans le cadre de la directive européenne EPBD*, qui instaure l’obligation pour tout bâtiment neuf construit à partir de 2021 d’être quasiment neutre d’un point de vue énergétique. Du point de vue des consommateurs, cette tendance est la même : 63% des Français souhaitent rénover leur habitat en 2023**. Le secteur doit donc répondre à cette demande, et ce d’une manière durable. Tout le monde sait que les briques sont cuites dans un four, ce qui nécessite évidemment beaucoup d’énergie. Une brique est fabriquée avec des matières premières naturelles (souvent recyclables), et si sa production ne produit pratiquement pas de déchets, elle rejette du CO2. Nous nous efforçons d’optimiser notre consommation d’énergie, par exemple en utilisant la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher également les briques. Mais il ne faut pas la minimaliser pour autant. Nous voulons contribuer à un présent et un avenir durables.La brique au régimeAlors, la brique va-t-elle bientôt entrer en hibernation à cause de la crise énergétique ? Une chose est d’ores et déjà claire : nous ne sommes pas (encore) prêts à abandonner la brique. Mais nous pouvons la mettre au régime. Nous fabriquons des briques minces depuis des années déjà. Aujourd’hui, les façades sont encore souvent recouvertes d’une couche de 10 cm de briques de parement. Cette époque est bientôt révolue. Car nous allons « dématérialiser » la brique. Nous évoluons vers une brique de 7 cm qui présente exactement les mêmes propriétés et avantages. Mais qui nécessite entre 20 et 25% de matières premières en moins - et donc moins d’énergie. Mieux encore, cette nouvelle brique est environ 10% moins chère. Nous produisons déjà des briques minces et nous nous apprêtons à en étendre la production à toutes nos usines. Une cure d’amaigrissement qui va plus loin Cela fait plusieurs années déjà que nous fabriquons des plaquettes de parement de 1,8 cm. Ces plaquettes de parement s’obtiennent en sciant des briques entières en plaquettes. Cependant, en 2017, Vandersanden a été le premier fabricant de briques à passer à la production de plaquettes de parement ECO directement formées dans des moules de 1,8 cm. Cela permettait d’économiser 70% de matières premières et 50% d’énergie par rapport à une brique traditionnelle. L’utilisation de briques plus minces et/ou de plaquettes de parement laisse en outre plus d’espace pour l’isolation dans vos murs.Et comme nous faisons le pari de la dématérialisation dans l’ensemble de nos activités, nous avons également mis les pavés au régime. Le nouveau standard de l’ensemble de la gamme produite sur notre site de Kessel est désormais de 6 cm au lieu de 6,7 cm. Cela représente une réduction de plus de 10%. Nous recherchons également en permanence des moyens de dématérialiser encore plus nos produits, par exemple en utilisant des pavés perforés. Cette solution permet une réduction du volume allant jusqu’à 40%. Ce pavé est particulièrement adapté aux parkings, aux jardins ou aux allées, possède une grande perméabilité à l’eau et son poids allégé facilite la pose.La dématérialisation permet de réduire la consommation de matériaux, et donc non seulement d’économiser de l’énergie et des matières premières, mais aussi de rendre les transports plus durables. Together to zeroIl est clair que le secteur de la brique, et par extension tout le secteur de la construction, est appelé à changer profondément. La brique plus mince ne constitue qu’une évolution parmi bien d’autres. Chez Vandersanden, nous ne réfléchissons pas en années, mais en générations, et nous avons pris le taureau par les cornes pour rendre le secteur de la brique plus durable. Notre objectif est clair : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ce n’est d’ailleurs pas une ambition, c’est une promesse. Together to Zero est un but que nous entendons concrétiser.Mais nous ne pouvons pas rendre le secteur de la brique profondément durable seuls. Nous ne le voulons pas, d’ailleurs. Nous avons récemment lancé notre programme de développement durable Together to Zero, qui invite nos parties prenantes à relever ensemble le défi qui consiste à effacer entièrement l’empreinte carbone de notre exploitation et notre production à l’avenir. Fidèles à notre philosophie selon laquelle « le plus beau se construit ensemble », nous voulons donner à tous les acteurs de notre secteur la possibilité de rejoindre ce mouvement.Nous avons défini huit domaines pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 : dématérialisation, gestion de l’eau, faible consommation d’énergie sur les sites de production, automatisation intelligente, mobilité sans énergies fossiles, matériaux et applications circulaires, énergies renouvelables et produits à empreinte carbone faible ou nulle. Nous avons déjà de très nombreuses réalisations à notre actif dans ces huit domaines. Ainsi, nous utilisons des fours à briques peu énergivores, nous récupérons la chaleur résiduelle de la cuisson pour sécher les briques, nous possédons plus de 35 000 panneaux solaires et, depuis peu, notre propre éolienne. Et ce n’est pas tout, puisque notre flotte de véhicules (y compris les chariots élévateurs à fourche) va être entièrement électrifiée, tandis que nous déployons un service de reprise des palettes en bois et que nous n’utilisons que des emballages composés d’au moins 30% de matériaux recyclés. Nous sommes d’ailleurs loin d’être seuls pour cela. Nous collaborons en effet avec les communes pour déployer des solutions adaptées au climat, et unissons nos forces à des collègues/concurrents et des fédérations sectorielles pour la dématérialisation des briques. Mais nous ne nous voulons pas nous arrêter en si bon chemin. « Together to Zero » est un mouvement que nous voulons mener et une promesse que nous allons tenir. Nous sommes bien décidés à ne pas attendre et avons déjà bien progressé, et nous encourageons chacun à prendre le train en marche. Joignons nos efforts, en tant qu’industrie, en tant qu’entreprise et en tant que société. Tribune de Nathali Donatz, Group Marketing Director chez Vandersanden (Linkedin)*Energy performance of buidlings directive**Chiffre issu de l’étude SeLoger, dévoilée par le Journal du Dimanche
Il y a 2 ans et 110 jours

En captant le CO2, Lhoist s’apprête à décarboner sa production de chaux dans les Hauts-de-France

A Réty, dans le Pas-de-Calais, la plus grande usine de production de chaux de France vient de décrocher un soutien de 120 millions d’euros...-Industrie
Il y a 2 ans et 110 jours

Le groupe Legrand annonce son retrait de Russie, dépréciation de 150 millions d'euros

"Au vu de l'évolution de la situation, et notamment de l'accroissement des difficultés opérationnelles et des incertitudes, Legrand a décidé de se désengager de Russie et examine ses différentes options pour assurer un transfert de ses activités dans les meilleures conditions", a précisé l'industriel dans un communiqué.Legrand a souligné que ses activités en Russie avaient représenté "en 2022 environ 1,5% (de ses) ventes annuelles".Le groupe "considère que ce désengagement constitue la meilleure option afin de poursuivre le respect des réglementations applicables et de préserver à long terme une continuité des activités locales pour ses collaborateurs et ses clients".Quelque 1.100 personnes travaillent pour le groupe en Russie, où Legrand compte quatre usines, selon une porte-parole. L'entreprise fabrique des produits sur place et en importe également.En outre, l'exposition de son bilan à ses activités dans le pays est d'"environ 200 millions d'euros"."Sur ce montant, près de 150 millions d'euros seront enregistrés dans les comptes consolidés 2022 en tant que dépréciation d'actifs, et ce sans impact sur le résultat opérationnel ajusté du Groupe", a-t-il encore indiqué.L'entreprise a engrangé 812 millions d'euros de bénéfice net lors des neuf premiers mois de 2022, en hausse de 16,1% sur un an, pour un chiffre d'affaires de 6,154 milliards (+19,1%). Ses résultats annuels seront publiés le 9 février.Legrand faisait partie des rares entreprises françaises qui avaient poursuivi leurs activités en Russie, frappée par de multiples sanctions européennes après l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022, comme Bonduelle, Leroy Merlin et Auchan (Mulliez), ou encore Lactalis.
Il y a 2 ans et 113 jours

des panneaux photovoltaiques sur le toit des usines ursa

L’entreprise URSA s’apprête à installer près de 7 000 panneaux photovoltaïques sur les toits de ses deux usines de Tarragone. La mise en service de ces panneaux est prévue pour le premier trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 113 jours

Pour recruter massivement, K-Line s'affiche en grand sur sa nouvelle usine

INITIATIVE. Le fabricant de fenêtres K-Line a déployé une grande bâche pour attirer des nouveaux profils. Opérateurs, techniciens... De nombreux postes sont à pourvoir immédiatement, notamment à l'occasion de l'ouverture de sa nouvelle usine.
Il y a 2 ans et 114 jours

Custom Essay Services

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Il y a 2 ans et 114 jours

Custom Paper and Its Utilization

Custom paper and other products are useful way of adding sophistication and exclusivity into a workplace. Does this mean that the owner of the company makes more work done faster, but additionally, it adds that extra bit of glamour and possess that helps businesses increase their market share. Some businesses choose the use of habit paper and other items including pens, pens, paper clips, envelopes, and more since they’re more expensive. Other people contador palabras online give these products as a classy gift. Frequently, customers are astonished to find their workplace without any of their old stock of the paper. It’s so rare to find a business with a few paper left over after the client requests the company’s current paper. In fact, customers usually contador de caracteres para twitter think that the organization is out of paper, and among the first things they do is take their purchase and the paper and dump it from the window. Most offices will probably throw off the old stock of papers and substitute them with a new paper, or another kind. However, not all companies have the time to replenish their stock with these non-reusable goods. That is when habit paper can help. Custom made stationery comes in many different designs. Some provide tasteful designs like calligraphy, geometrical patterns, and even real animals and flora. There are also products such as the butterfly and zebra that a lot of people enjoy, but others find confusing at first. Custom made papers also come in several diverse colours and shapes. Many companies find it more rewarding to purchase these products than to pay for the new inventory. This is especially true when a company has a huge number of non-reusable paper that ought to be thrown out every week. The huge part of the monthly stock is thrown out each week because there’s absolutely not any use for this. Some newspaper rolls are broken down and used as toilet paper, while other newspapers are put to better use. Clients often think that if the business has old stock of papers, it would be smart to get them until the company gets rid of them. While buying custom document, the purchaser can select from a number of distinct sizes. Small and pocket size custom newspapers will be great for smaller offices. But, larger sizes are going to be better for offices that will need to hold a lot of paper. Businesses that are considering purchasing custom newspaper can check online stores, at fabric stores, and even local stores. While purchasing custom newspapers can be more expensive than brand-new papers, the price difference is generally insignificant. Many shops offer discounts to business customers, so it’s well worth it for smaller businesses to purchase new stock of paper to give out to their customers. They may get much more use out of the customized paper than they do of those brand-new papers.
Il y a 2 ans et 114 jours

le groupe legrand va arreter ses activites en russie

Le fabricant de matériel électrique Legrand, qui possède quatre usines en Russie, annonce qu’il va arrêter ses activités dans le pays et les transférer ailleurs. Le groupe, qui enregistre une hausse d’environ 10 % de ses ventes pour 2022, a réalisé 1,5 % de ces ventes en Russie.
Il y a 2 ans et 114 jours

Grohe distingué médaille d'or EcoVadis pour sa politique RSE

Référence internationale, l'agence de notation EcoVadis, spécialisée dans l'évaluation de la RSE, a évalué plus de 90.000 entreprises en fonction de 21 critères couvrant quatre thématiques : l'environnement, le travail et droits de l'homme, l'éthique et l'approvisionnement durable.La méthodologie de notation repose sur des normes internationales de durabilité, notamment la Global Reporting Initiative, le Pacte mondial des Nations unies et la norme ISO 26000, couvrant 200 catégories de dépenses et plus de 160 pays.« C'est une distinction remarquable qui vient récompenser notre engagement dans une démarche environnementale amorcée il y a plus de vingt ans déjà. L'accent n'est pas seulement mis sur l'utilisation de produits économes en eau et en énergie, leur fabrication est également constamment optimisée dans une perspective de durabilité », Gaël Magda, Directeur Général GROHE France.Côté environnement, GROHE fait partie dans le classement EcoVadis des 5% d'entreprises les plus responsables en faveur de l'environnement, dans la fabrication de machines d'usage général.En effet, depuis 2020, toutes les usines de production de LIXIL EMENA ont été converties à l'électricité verte. GROHE a également lancé en 2018 une initiative d'envergure visant à remplacer les emballages plastique de ses produits par des alternatives plus durables. Ainsi, en 2021, 37 millions d'emballages de produits en plastique ont été supprimés.Sur le plan éthique et social, GROHE fait partie des entreprises les plus respectueuses. Côté social, la marque a mis en place de nombreuses actions telles qu'une enquête de satisfaction auprès des salariés pour connaître leur bien-être dans leur environnement de travail, une convention collective sur les conditions de travail, des mesures préventives contre le stress et les lésions dues au travail répétitif, ou encore des formations visant à développer les compétences des employés. GROHE France a plus de 81% de ses sites opérationnels certifiés ISO 45001/OHSAS 18001. Côté éthique, GROHE a déployé une procédure d'alerte afin de signaler les problèmes en matière d'éthique. L'entreprise a également mis à disposition une formation de sensibilisation pour prévenir la corruption, ainsi qu'une formation de sensibilisation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles.Les résultats GROHE EcoVadis en détail :
Il y a 2 ans et 115 jours

Réforme des retraites : sur la pénibilité, le compte y est-il ?

Avec l'amélioration des "petites pensions", la prise en compte des "carrières longues" ou encore "l'index seniors", les mesures visant à "prévenir et réparer l'usure professionnelle" font partie des compensations sociales mises en avant par l'exécutif pour défendre son projet.Le compte professionnel de prévention (C2P) doit être déplafonné pour permettre aux salariés exposés à un ou plusieurs des six facteurs de risque listés par ce C2P (travail de nuit, répétitif, en 3x8, avec bruit, sous températures extrêmes, en milieu hyperbare) d'accumuler plus de points. Des droits qui permettent de financer des formations, de passer à temps partiel ou de valider jusqu'à huit trimestres pour un départ anticipé à la retraite: parfois dès 60 ans aujourd'hui, et donc 62 ans si l'âge légal de départ est relevé de deux ans en 2030.La valeur du point serait améliorée, ce qui permettrait d'accroître les droits à formation ou au temps partiel. Et le C2P devrait trouver un quatrième débouché avec la création d'un congé de reconversion, qui pourrait tenter des salariés souhaitant quitter des métiers pénibles.En outre les seuils d'acquisition de points seraient abaissés pour le travail nocturne (100 nuits par an contre 120 aujourd'hui) ou en "équipes successives alternantes", notamment en 3x8 (30 nuits contre 50). Ce qui ouvrirait des droits à 60.000 personnes de plus chaque année, selon le gouvernement.L'exécutif a en revanche refusé de réintégrer les trois facteurs de pénibilité dits "ergonomiques" (ports de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques) exclus du compte en 2017.Ces critères sont "extrêmement difficiles à mesurer individuellement", a fait valoir le ministre du Travail, Olivier Dussopt. Pas question, donc, de satisfaire la demande unanime des syndicats, qui exigeaient leur réintégration, alors qu'a contrario le patronat ne voulait pas en entendre parler."Usine à gaz"L'enjeu n'est pas mince car les risques ergonomiques, à l'origine des troubles musculo-squelettiques (TMS), "représentent 90% des maladies professionnelles reconnues", de l'aveu même de l'étude d'impact de la réforme.Faute de prise en compte de ces critères dans le C2P, "il faudra être malade pour partir à la retraite plus tôt", déplore Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa.Accusé d'inaction sur les risques ergonomiques, le gouvernement s'est défendu en présentant des mesures spécifiques.D'abord, un nouveau "fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle", le Fipu, sera doté d'un milliard d'euros sur cinq ans par le régime des accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP), branche excédentaire de la Sécurité sociale, pour financer notamment des actions de formation. Des accords de branche seront censés identifier les métiers les plus exposés.Ensuite, un suivi individuel sera mis en place à partir de 45 ans pour les salariés "dont l'état de santé est altéré", selon le gouvernement. Lors d'une visite médicale entre 60 et 61 ans, ils seront informés de la possibilité de bénéficier d'une pension pour inaptitude.Les soignants du public auront leur propre fonds de prévention, qui mobilisera 100 millions d'euros pour faire face à des risques particulièrement élevés: en 2021, 12% des infirmiers, 18% des aides-soignants et 25% des agents des services hospitaliers qualifiés étaient en maladie à l'heure de liquider leur retraite.Le meccano gouvernemental sur la pénibilité ressemble à "une usine à gaz", critique Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, qui a plaidé - en vain - pour "un carnet de santé tout au long de la vie professionnelle", afin de "faire reconnaître des droits plus facilement". Le compte n'y est pas, alerte la responsable syndicale, en ajoutant: "et tant qu'on reste sur un âge légal à 64 ans, le compte y est encore moins".
Il y a 2 ans et 116 jours

Comment le stockage d'énergie réduit les craintes de coupures d’électricité pour les acteurs tertiaires et diminue leurs coûts énergétiques ?

En Europe, les propriétaires de biens immobiliers font de plus en plus appel aux systèmes de stockage d'énergie par batterie pour réduire l'anxiété liée à d'éventuelles coupures de courant et atténuer l'impact des prix élevés de l'énergie cet hiver.Stocker l'énergie moins coûteuse lors des heures creuses ainsi que l'énergie renouvelable provenant par exemple de panneaux solaires, grâce à des systèmes de batterie, est un premier pas vers la transition énergétique décentralisée et une façon efficace de faire face à la volatilité des couts de l’électricité. C’est également une solution pour se prémunir d’éventuelles coupures. Les entreprises peuvent conserver suffisamment d'énergie pour surmonter une coupure de courant et réduire leurs factures en passant à l'alimentation par batterie lorsque les prix sont au plus haut.Cela semble simple, mais pour la plupart des consommateurs, il s'agit d'une nouvelle façon de gérer l'énergie. Pour bien faire, il faut prêter une attention particulière à la façon dont le bâtiment utilise l'énergie afin de comprendre quel moment est le plus judicieux pour charger et décharger le système de stockage par batterie.L’importance des infrastructuresBien qu’il soit récent, cet intérêt croissant pour les systèmes de stockage d'énergie nous éclaire sur les tendances futures. À l'avenir, nous gérerons tous l'énergie différemment, non seulement en raison des coûts, mais aussi pour aider le réseau électrique à absorber davantage d'énergie renouvelable et à faire face aux exigences de l'électrification.Alors que les dates de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent, les ventes de véhicules électriques continuent d’augmenter. D'ici 2030, des millions de VE circuleront sur les routes d'Europe, avec un fort développement des bornes de recharge sur les parkings équipés d’ombrières avec panneaux photovoltaïques (tous parking de plus de 1.500 m²).L'énergie nécessaire à ces véhicules doit être disponible et la charge doit être pilotée intelligemment afin d’éviter les pics de demande. Les systèmes de stockage d'énergie seront un élément important de l'équation, tout comme les infrastructures permettant de prendre en charge les flux d'énergie bidirectionnels. Les VE joueront un rôle unique à la fois comme vecteur de charge et comme réserve d'énergie grâce à leurs batteries.Everything as a GridTout ce qui utilise ou produit de l'énergie développera une nouvelle relation avec le réseau afin de permettre la décarbonation par l'électrification des usages. Le flux unidirectionnel d'énergie provenant des sociétés de production, cédera la place à un système flexible dans lequel l'énergie est produite en de nombreux endroits, est acheminée là où elle est nécessaire et est tarifée en conséquence.Le développement vers le stockage d'énergie observé en Europe ces derniers mois s'inscrit dans un mouvement déjà en marche, accéléré par la flambée internationale et soudaine des prix.Les systèmes de stockage d'énergie constituent un bon investissement dans le cadre d’une approche stratégique de la transition énergétique et pourront permettre à terme d’optimiser sa consommation énergétique dans des marchés qui connaitront une volatilité très forte des prix, avec par exemple de tarifications horaires à venir. Aux côtés des bornes de recharge pour véhicules électriques et des sources d'énergie renouvelables telles que les panneaux solaires, le stockage d'énergie constitue pour l'avenir un élément clé de l'infrastructure électrique de la plupart des foyers et des bâtiments commerciaux.Les prosommateurs au cœur de l’optimisation de l’énergieLe type d'installation qui relie les VE aux bâtiments, aux énergies renouvelables et au stockage d’énergie est connu sous le nom de couplage sectoriel. Il s'agit, par exemple, d'utiliser l'énergie des panneaux solaires d'un bâtiment ou d’un parking équipé d’ombrières avec panneaux photovoltaïques soit pour alimenter des applications à l'intérieur du bâtiment (y compris les bornes de recharge), soit pour l'échanger sur le réseau électrique afin d'équilibrer l'offre et la demande, avec un logiciel optimisant les flux d'énergie.Cette approche innovante est encore peu connue, il est pourtant plus que probable que nous nous habituerons tous à ce type de modèle énergétique décentralisé essentiel à la décarbonisation. De fait, un nouveau terme a été inventé - le prosommateur - pour décrire la manière dont les entreprises, les individus produiront et consommeront de l'énergie et l'échangeront sur le réseau électrique.Les prosommateurs auront besoin d'une capacité de stockage d'énergie pour faire fonctionner la décentralisation, soit dans des systèmes de stockage par batterie, soit dans des batteries de VE se connectant aux bâtiments via des bornes de recharge. Il s'agit d'investissements dont ils sont susceptibles de tirer profit. Le réseau électrique va avoir besoin d'une capacité de stockage permettant de gérer des volumes croissants d'énergie intermittente et variable émanant de parcs éoliens et solaires à échelle commerciale, ainsi qu’en provenance et en direction des prosommateurs.Retour à la batterieTout cela peut cependant sembler bien éloigné du phénomène actuel de développement des systèmes de stockage d'énergie par batterie, qui repose sur des inquiétudes compréhensibles. Il est facile de comprendre pourquoi les petites entreprises utilisant l'énergie à l'échelle domestique, comme les restaurants qui stockent des aliments dans des réfrigérateurs, font partie des nombreuses personnes craignant non seulement la montée en flèche des coûts, mais aussi ce qui pourrait se passer en cas de coupures de courant soudaines.Les systèmes de stockage d’énergie par batterie leur procurent une certaine tranquillité d'esprit, notamment grâce à l'alimentation de secours qui garantit le fonctionnement continu des équipements vitaux et évite qu'ils ne subissent des dommages potentiellement coûteux en cas de perte soudaine de courant ou de surtension lorsque le courant est rétabli.Les besoins immédiats sont évidemment importants, mais ce sont les avantages à long terme de la flexibilité qui rendront les investissements dans le stockage d'énergie rentables. La transition énergétique va entraîner un nombre important de nouveaux flux d'énergie. L'utilisation de systèmes de stockage d'énergie et des VE sera l'un des meilleurs moyens d'en tirer profit.Tribune de Christophe Bourgueil, business développeur des solutions de transitions énergétique et de stockage chez Eaton en France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 116 jours

High profile : des luminaires colorés créée par Delta Light et MVRDV à partir de chutes de production

Le fil conducteur de cette alliance, ce sont les surplus de profilés en aluminium de Delta Light. Pour les architectes de MVRDV, cette alliance est l’occasion de démontrer que la beauté est partout, y compris dans les solutions les plus écoresponsables. La face cachée des solutions d'éclairage Delta Light devient le point de départ séduisant d’un projet architectural dont le design porte un regard critique sur le processus de fabrication des produits du quotidien et sur des objets destinés au rebut.Cette collection exceptionnelle, qui a reçu le Dezeen Award “Best in lighting design 2022”, est désormais disponible à la commande.L’art du réemploiFabriquée à partir d'éléments industriels, la collection High Profile est l’occasion de réfléchir à la réutilisation des matériaux et le concept de durabilité tout au long du processus de production. En réutilisant ce qui existe déjà, les nouvelles pièces en aluminium ne doivent plus être fabriquées ou transportées depuis l'usine de production, ce qui réduit considérablement l'impact environnemental. La lampe peut également être démontée, ce qui signifie qu'une partie des matières premières peut être réutilisée. Le design invite donc les consommateurs à réfléchir aux matériaux qui les entourent, à percevoir la beauté dans le quotidien et à saisir les opportunités qu’offrent les objets que nous avons l’habitude de bouder. En même temps, cette série est un hommage à l'artisanat. Chaque luminaire est soigneusement fabriqué à la main à partir de profilés sélectionnés avec précision.Delta Light rencontre MVRDVC’est en découvrant tous les éléments qui composent un luminaire dans l'usine de Delta Light - du câblage à l'emballage en passant par les cadres en aluminium - que les architectes de MVRVD ont posé les bases de cette collection : « Nous avons été très surpris et en même temps très heureux de voir qu’ils appréciaient le niveau de précision et d'expertise qui entre dans la conception et la production de ces profilés, mais qu'ils voulaient aussi mettre la matière première au premier plan » , déclare Peter Ameloot, PDG de Delta Light. « Voir un élément généralement intégré - et donc anonyme – devenir l’élément central d’une nouvelle pièce – a été une expérience particulièrement inspirante. »Conformément à l'approche de l’architecture qui a fait la renommée de MVRDV, cette collaboration sort donc du cadre. L'équipe d'architectes et d’architectes d’intérieur dirigée par Jacob van Rijs a décidé de souligner la différence entre l’esthétique léchée des collections de produits présentés dans une salle d'exposition et la réalité moins glamour de la fabrication des solutions d’éclairage. Si les profilés constituent un élément clé de l'architecture, les chutes sont souvent peu ou pas valorisées. Dans le cadre de ce projet, les pièces métalliques deviennent l’élément principal de la collection. En faisant varier l'échelle et la taille des éléments de la large gamme de profilés Delta Light, les architectes du studio ont imaginé une série de luminaires inédite. « Les détails étonnants de ces profilés sont généralement cachés à l'intérieur du mur ou du plafond ; nous voulions valoriser leur esthétique en les plaçant au centre de nos nouvelles créations », précise Jacob van Rijs, associé fondateur de MVRDV.
Il y a 2 ans et 117 jours

Le casse-tête du partage de la valeur en entreprise

"Quand une entreprise a les moyens de verser des dividendes, elle doit en faire bénéficier ses salariés", répète à l'envi le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.Pour préserver le pouvoir d'achat face à l'envolée des prix, l'exécutif exclut de réinstaurer l'indexation des salaires sur l'inflation, supprimée en 1983 en France, de crainte d'entretenir une spirale inflationniste.A la place, il propose de créer un dividende salarié, qui permettrait un meilleur partage du profit des entreprises en direction des salariés."Il sera mis en œuvre, c'est une question de justice", a martelé vendredi Bruno Le Maire sur BFM Business. "On ne peut pas demander aux Français de travailler plus longtemps", a-t-il ajouté en référence à la réforme des retraites, "et ne pas leur garantir en même temps une plus juste rémunération de leur travail".Les modalités d'un tel dividende, qui rencontre la résistance du patronat, restent toutefois à définir.Une loi contraignante "au cours du quinquennat" a été annoncée à l'automne. Début janvier, M. Le Maire a promis "des propositions concrètes" ainsi qu'"une convention" en février sur cette thématique.PME à la traînePlutôt qu'un nouveau mécanisme, experts et partenaires sociaux jugent plus opportun dans l'immédiat d'élargir, en les rendant plus attractifs et manœuvrables, les outils de partage de la valeur existant déjà.Il y a notamment la participation (mécanisme de redistribution des bénéfices obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés) ou l'intéressement (prime facultative liée aux résultats ou aux performances non financières), qui s'accompagnent d'avantages fiscaux.C'est ainsi qu'à l'invitation du gouvernement, patronat et syndicats planchent depuis novembre sur leur généralisation et simplification, surtout pour les plus petites entreprises, encore à la traîne - le dividende salarié n'est pas en tant que tel au menu des échanges.Selon la Direction statistique du ministère du Travail (Dares), 88,5% des salariés d'entreprises de plus de 1.000 personnes bénéficiaient d'un dispositif de partage de la valeur en 2020, contre moins de 20% dans celles de moins de 50 salariés.Outre le coup de pouce financier, ces dispositifs ont l'avantage d'attirer et fidéliser les talents, un argument essentiel en cette période de recrutements difficiles.Leur déploiement rencontre cependant de nombreux obstacles, surtout chez les PME et TPE. Malgré des assouplissements déjà décidés dans la loi Pacte de 2019 et celle de l'été 2022 sur le pouvoir d'achat, sont cités complexité et méconnaissance des dispositifs, manque d'accompagnement, formule de calcul complexe pour la participation, risques administratifs, etc.Autre frein, la prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée (ex-"prime Macron"), une option plus souple parfois choisie par les entreprises au détriment d'outils de partage de la valeur."Pourquoi faire compliqué si on peut faire simple?", résume auprès de l'AFP Agnès Bricard, l'un des trois ambassadeurs chargés par le gouvernement de promouvoir les outils disponibles."Usine à gaz""Dans des PME, il faut parfois un à deux ans avant d'aboutir (à un accord) sur l'intéressement", pointe Nicolas Meurant, avocat associé chez Deloitte. Il lui semble malgré tout "beaucoup plus simple de lever les freins" actuels que de "créer un nouveau système".Emmanuelle Barbara, du cabinet d'avocats August Debouzy, rappelle ainsi qu'une précédente tentative de prime adossée sur les dividendes, instaurée en 2011 par l'ex-président Nicolas Sarkozy, était devenue "une usine à gaz" au champ d'application très limité. Elle avait fait long feu.Même si la France est l'un des pays européens les plus volontaristes dans ce domaine, la refonte des dispositifs existants se révèle ardue.Les discussions, censées aboutir d'ici fin janvier, ont viré au casse-tête. "On est très loin d'un accord", souligne Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT, à l'AFP. Côté syndical, on soutient l'idée d'une participation obligatoire dans les entreprises d'au moins 11 salariés. Une ligne rouge pour le patronat, opposé à toute nouvelle contrainte, souligne Stéphanie Pauzat, vice-présidente de la CPME, qui défend les intérêts des PME.Une obligation risquerait aussi d'être contreproductive en suscitant de fausses attentes dans une conjoncture marquée par une envolée des coûts énergétiques et une croissance au ralenti - avec moins de résultats à distribuer, estime Emmanuelle Barbara.
Il y a 2 ans et 117 jours

INOHA lance sa plateforme de Business Intelligence

Dans cette période d’incertitude, les entreprises ont besoin de s’appuyer sur des données pertinentes, complètes et précises pour prendre les meilleures décisions. Dans cet objectif, INOHA, l’Association des Industriels du Nouvel Habitat, propose à ses adhérents un service innovant pour gagner en performance : INODATA, la nouvelle plateforme Business Intelligence, véritable observatoire de l‘économie et des tendances du Nouvel Habitat, favorisant le décryptage des données et la connaissance du marché. Un outil essentiel d’aide à la décision Exclusivement réservé à ses adhérents, la plateforme INODATA est accessible depuis l’espace du site Internet d’INOHA : www.inoha.org. Indispensable au bon pilotage des entreprises, elle regroupe, en un lieu unique, des données très complètes, essentielles à la prise de décision. Elle comprend : Sur le marché de la GSB, en collaboration avec la FMB, des données mensuelles sur 12 rayons, 64 familles, 274 sous-familles du référentiel INOHA en Grandes Surfaces de Bricolage ; Sur le marché du Négoce, avec XERFI, des données mensuelles sur 12 rayons ; Sur le marché de la GSA, avec GFK, des données mensuelles sur 12 rayons et 64 familles ; Sur le marché de la Jardinerie-Lisa, avec GFK, des données mensuelles sur 12 rayons et 64 familles. A cette offre, s’ajoutent des services et des études consommateurs exclusifs dans les domaines suivants : Economie générale avec 37 indicateurs macroéconomiques (matières premières, mise en chantier, moral des ménages, inflation …) ; Marchés : enquête trimestrielle sur les comportements d’achat et les circuits d’achat par enseigne, réalisée avec GFK ; Tendances : analyse des recherches des consommateurs sur Internet, observatoire des rayons et des acteurs de la distribution, réalisés avec la start-up Trajaan. Enquête sur les projets passés et à venir des consommateurs et les évolutions de leur comportements d’achat. Grâce à la nouvelle plateforme INODATA, les adhérents d’INOHA accèdent facilement aux données qui les intéressent, peuvent élaborer des tableaux de bord personnalisés et les partager entre collaborateurs grâce à la data visualisation. Une souscription à la carte INOHA propose une souscription à la carte pour s’adapter au besoin de chacune des entreprises adhérentes. De plus, en mutualisant les coûts, INOHA rend ces données accessibles à des tarifs très abordables. « INODATA est un outil très puissant sur la connaissance des marchés et des tendances. Aucune Association ou Fédération ne propose, à ma connaissance, ce type d’outil qui permettra à nos adhérents d’avoir une vision juste sur les marchés et un coup d’avance sur les tendances » souligne Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA. A propos d’INOHA Association professionnelle des Industriels du Nouvel Habitat, INOHA fédère, depuis 1978, les fabricants de produits manufacturés destinés à l’entretien, au bricolage, à l’aménagement extérieur, au jardinage, à l’amélioration de l’habitat et à la construction résidentielle neuve. INOHA les fédère pour les aider à accélérer leur développement dans une approche multi-canal et s’engage auprès d’eux à les éclairer, à construire et à peser dans un esprit de partage, d’engagement et de respect. INOHA et ses adhérents sont au service des Français qui font de leur habitat une valeur refuge, source de leur bien-être.
Il y a 2 ans et 120 jours

Retraites : les chiffres des grévistes dans différents secteurs

ÉnergieLa direction d'EDF a comptabilisé 50% de grévistes sur son effectif total à la fin de cette journée de mobilisation, soit plus que la première et plus suivie des journées d'actions contre le précédent projet de réforme des retraites en 2019 (41,4%). De son côté, la CGT a avancé un taux de 57% de grévistes parmi les effectifs présents.Les électriciens ont procédé à des baisses de production électrique, dans les barrages et les centrales nucléaires, qui atteignaient jeudi à 15H30, 3.400 MW selon la direction, l'équivalent de trois ou quatre réacteurs nucléaires.Le parc nucléaire était disponible à 63% de sa capacité totale à midi, contre 72% prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.La direction d'Engie (ex-GDF Suez) a fait état de 40% de grévistes parmi les effectifs au statut des électriciens et gaziers (non affilié au régime général de retraite). Dans le secteur gazier, la direction de GRDF a recensé 41,4% de grévistes et GRTgaz dénombrait 52% de grévistes (60% des effectifs présents selon la CGT)Chez Enedis, 66% des effectifs présents ont fait grève, selon la CGT.Deux coupures volontaires et limitées de courant ont eu lieu à Chaumont (Haute-Marne) et Massy (Essonne). Cette dernière a été revendiquée par la CGT Energie.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe. Les expéditions ont été bloquées, mais il n'y a "pas de manque de carburants" dans les stations TotalEnergies, selon la direction, car des stocks existaient dans de multiples dépôts.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un type de carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP.TransportsLa grève a été très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie."La journée est extrêmement forte tous collèges confondus", a estimé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots.Le trafic régional a été quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne.Le taux de grévistes à la SNCF a été de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. En comparaison, la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites en 2019 avait été encore plus suivie: 55,6% de grévistes dont 85,7% de conducteurs.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin et le mouvement social a empêché le recours à des bus de substitution. Le trafic était revenu à la normale dans l'après-midi.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais ont fait grève, selon la CGT.ÉducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a fait état jeudi d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.Par ailleursLa fonction publique d'État (2,5 millions d'agents) comptait 28% de grévistes, selon le ministère.Les programmes des télés et radios publiques ont été largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi.A La Poste, la direction a fait état de 14,64% de grévistes.
Il y a 2 ans et 120 jours

Voir l’architecture d’Angers autrement…

Guy Bara, “En rang !”, Les Capucins, opérateur de santé . [©Guy Barra, Club photo d’Angers] Organisée par l’Association A3A et le Club photo d’Angers, l’exposition “Perspectives Architecture Photographie” montre des images contemporaines remontant à une cinquantaine d’années maximum sous un angle différent. Angers compte ainsi 2 892 sites inscrits à l’Inventaire général du Patrimoine culturel et 100 monuments répertoriés à l’Inventaire des Monuments historiques. Parmi lesquels 69 % de bâtiments civils et 21 % d’édifices religieux. Mais la cité angevine a su se réinventer au niveau architectural au fil des siècles. Et notamment, aux XXe et XXIe siècles. « Nous voulions faire découvrir l’architecture contemporaine aux Angevins et aux touristes », se souvient Christian Gonnord, membre du conseil d’administration de l’A3A et coordinateur de l’exposition. Lire aussi : Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement Angers, sous un autre angle Gyu Bara, Passerelle de la gare. [©Guy Bara, Club photo d’Angers] Marie-Odile Mailet, Pont de la Confluence. [©Marie-Odile Mailet, Club photo d’Angers] Agnès de Ternay, Détail de l’Hôtel de Ville. [©Agnès de Ternay – Club photo d’Angers] Bruno Bianchi, Manufacture des Allumettes, à Trélazé, l’ancienne usine d’allumettes réhabilitée. [©Bruno Bianchi – Club photo d’Angers] Xavier Humeau, Maison de l’Autonomie, rue Jean Lecuit. [©Xavier Humeau – Club photo d’Angers] Bruno Bianchi, Tour TIP, Hauts de Saint-Aubin. [©Bruno Bianchi – Club photo d’Angers] Capitale historique et place forte de l’Anjou, berceau de la dynastie des Plantagenêts, Angers a été l’un des centres intellectuels de l’Europe au XVe siècle sous le règne du “bon roi René”. Ses universités, ses musées et son activité culturelle en font un centre culturel important, qui comprend en particulier le château des ducs d’Anjou, construit au XIIIe siècle. « Du chemin de ronde du château, on voit s’étaler la ville, si caractéristique avec ses cheminées de briques sur le fond bleu des toits. La ville qui mêle maintenant au matériau le plus tendre, le tuffeau, l’un des plus résistants, le schiste », écrit Armand Lanoux, dans “Le voyageur de la Loire”, 1965. Des monuments médiévaux en schiste aux maisons contemporaines coiffées, elles aussi, d’ardoises. En passant par de nombreuses réalisations Renaissance ayant célébré la pierre de tuffeau, l’architecture de la ville est ici bien résumée. Des perspectives inédites Agnès de Ternay, Centre commercial l’Atoll, à Beaucouzé. [©Agnès de Ternay – Club photo d’Angers] Agnès de Ternay , Cité U de Belle-Beille. [©Agnès de Ternay – Club photo d’Angers] Anik Le Barilleo, Fac de droit. [©Anik Le Barilleo – Club photo d’Angers] Guy Barra, Immeuble Podeliha, cours Saint Laub. [©Guy Barra, Club photo d’Angers] Guy Bara, Immeubles Le Quatuor, quartier de la gare cours Saint-Layd. [©Guy Barra, Club photo d’Angers] « Lorsque nous avons décidé de monter l’exposition avec le club photo d’Angers, les photographes n’étaient pas habitués à la photo d’architecture. Mais ils se sont pliés volontiers à l’exercice. » L’œil aiguisé de cette dizaine d’amateurs s’est arrêté sur des bâtiments emblématiques ou non, en appuyant sur la dimension géométrique du bâti. Mais aussi temporelle pour marquer le contraste saisissant, sur certains sites, entre l’ancien et le moderne. « Pour que les visiteurs se disent : “mais je n’avais jamais vu tel ou telle bâtiment comme cela.” On découvre alors quelque 75 photos, dont la Cité universitaire de Belle-Beille, l’Hôtel de Ville ou le Centre commercial L’Atoll d’Agnès de Ternay. La passerelle de la gare ou Les Capucins de Guy Bara. Ou encore, le pont de la Confluence de Marie-Odile Mailet… Et l’on retrouve le matériau béton au cœur de ces créations. M. C. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 121 jours

Journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites : les principaux secteurs en grève

EnergieLes agents d'EDF étaient 44,5% à faire grève jeudi. Ils ont procédé à des baisses de production d'électricité, dans les barrages et les centrales nucléaires, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.La puissance disponible sur le parc nucléaire était de 63% de la capacité à midi, contre 72% normalement prévu, selon des données EDF analysées par l'AFP.Du côté des raffineries, la CGT TotalEnergies comptait entre 70 et 100% de grévistes, sur la plupart des sites du groupe.Selon un premier point de la CGT, il y avait 100% de grévistes dans les équipes du matin pour la bioraffinerie de La Mède, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, et l'usine pétrochimique de Carling (Moselle). La raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) connaissait 95% de grévistes et celle de Normandie 80%, alors que les équipes de la raffinerie de Feyzin (Rhône) étaient en grève à plus de 70%, selon la CGT."Suite à l'appel à la grève, les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour mais TotalEnergies continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et ses clients", a confirmé la direction du groupe, indiquant qu'il n'y avait "pas de manque de carburants" dans ses stations.Jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un carburant, selon des données publiques analysées par l'AFP. Lundi, elles étaient 3,75% à être concernées, en raison d'achats de précaution avant la journée de grève.A Paris, Marc Bontemps, secrétaire général CGT de la production d'énergie en région parisienne, mettait en garde contre "un risque de tension" sur le chauffage parisien, compte tenu d'une grève dans les incinérateurs d'Ivry et Issy-les-Moulinaux.TransportsLa grève était très suivie dans les transports avec quasiment aucun train régional, peu de TGV, un métro tournant au ralenti à Paris et une grande banlieue très peu desservie.Le trafic régional était quasiment arrêté avec 1 TER sur 10 en moyenne et une fréquence à peu près identique pour les lignes Transilien - les trains de banlieue parisienne - et certains RER.Le taux de gréviste à la SNCF était de 46,3%, dont 77,4% des conducteurs de trains de voyageurs, selon des sources syndicales. Malgré ces perturbations, le trafic routier francilien restait fluide, selon le site Sytadin, exploité par la Direction des routes d'Ile-de-France. Au port de Calais, dans le nord de la France, il n'y avait aucun trafic en raison d'une grève des officiers de port prévue jusqu'à 17H00, a indiqué la communication du port.A Lyon, une panne informatique a paralysé les quatre lignes de métro jeudi matin. Deux lignes avaient repris en début de matinée, mais pas les lignes automatiques B et D, auxquelles l'opérateur n'a pu substituer de bus relais à cause du mouvement social.Dans le secteur automobile, plus d'une centaine de salariés de l'usine Stellantis de Rennes-la Janais se sont mis en grève, selon la CGT.EducationLe Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé jeudi un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes.Selon le ministère, la mobilisation nationale se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées), bien en-deçà des chiffres des syndicats. Par ailleursLes programmes des télés et des radios publiques devaient être largement perturbés en raison d'appels à la grève à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).C'était également le cas pour la presse quotidienne régionale : les journaux du groupe Nice-Matin ne sont ainsi pas parus ce jeudi. La parution de journaux régionaux a également été perturbé en région Rhône-Alpes, comme le Dauphiné Libéré.
Il y a 2 ans et 121 jours

Isonat, premier acteur à proposer des solutions sarking composées uniquement d'isolants en fibre de bois, validées par une ETN

De nombreux essais ont permis de valider le bon comportement hygrothermique des différentes configurations, l'étanchéité et la durabilité de l'écran de sous toiture Duoprotect avec ses points singuliers et les conditions d'une mise en oeuvre sans platelage. Suite à ces essais, le bureau de contrôle Alpes Contrôles a étudié et validé le procédé de Sarking Isonat Multisol en climat de plaine < 900 m, et a ainsi délivré l'ETN Alpes Contrôle A27T210Q.Grâce à cette certification, Isonat, déjà premier acteur du secteur de l'isolation biosourcée à bénéficier d'avis techniques, participe activement à la professionnalisation de la filière avec des solutions d'isolation validées par des tierces parties indépendantes.Qu'est-ce qu'une ETN ?Une Enquête de Technique Nouvelle (ETN) est un avis émis par un bureau de contrôle indépendant sur un procédé de construction non traditionnel. L'avis se base sur un cahier de prescription de pose et des rapports d'essais soumis par le tenant de système. L'ETN permet d'apporter aux acteurs de la construction des informations fiables sur la mise en oeuvre et la durabilité du procédé visé, pour offrir plus de sérénité aux usagers.Le Sarking en fibre de bois Isonat : une association vertueuse qui allie confort des occupants et engagement pour la construction durableCes solutions sont très avantageuses à la fois pour l'artisan et pour le client final.Pour l'artisan :Elles peuvent être mises en oeuvre en toute sérénité car elles ont été validées par un bureau de contrôle spécialisé (ETN Alpes Contrôle A27T210Q).Elles permettent à la fois une mise en oeuvre traditionnelle sur platelage mais aussi une pose d'isolan directement sur chevrons, avec un isolant complémentaire entre chevron, afin de faciliter l'obtention d'une isolation thermique et acoustique élevée.Elles incluent tous les accessoires nécessaires à la pose (un nouveau pare-vapeur spécialement conçu appelé Vario® Supraplex, 3 références de vis et des adhésifs et mastics pour parfaire l'étanchéité), avec un cahier de prescription de pose détaillant toutes les étapes de mise en oeuvre.Et pour le client final :Ces solutions procurent un excellent confort thermique, été comme hiver, avec des résistances thermiques allant jusqu'à 10 m².K/W.Elles assurent également un grand confort acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec un affaiblissement jusqu'à 48 dB (rapport d'essai CSTB AC22-10623, détaillé dans le tableau en fin de communiqué).Le tout avec des produits fabriqués en France à partir de plaquettes de bois issues de chutes de scierie voisines dans un rayon de 60 km autour de l'usine de Mably.Ces solutions sont particulièrement bien adaptées en neuf à tout type de bâtiment dont on souhaite laisser la charpente apparente, en particulier les chalets des régions de montagne. Ils sont aussi très utiles en rénovation de maisons individuelles dans le but d'économiser de la hauteur sous plafond et de pouvoir ontinuer à habiter les combles lors des travaux.4 solutions pour couvrir les principales situations en climat de plaine < 900 mSarking traditionnel sur platelage avec écran Duoprotect :Sarking traditionnel sur platelage avec écran HPV :Sarking entre et sur chevrons sans platelage :Des solutions complètes, incluant les isolants Isonat et tous les accessoiresLa nouvelle membrane de gestion de vapeur d'eau et d'étanchéité à l'air Vario® Supraplex, conçue pour le SarkingConçue pour une isolation de toiture par l'extérieur en climat de plaine, avec protection temporaire de la toiture jusqu'à 1 mois.Revêtement antidérapant.Sans éblouissement.Traitement anti-UV renforcé.Bord pré-adhésivés.Une membrane hygrorégulante :Protège la toiture de la vapeur d'eau toute l'année.Laisse sécher la paroi en été.Particulièrement adaptée en cas de risque de canicule.Les vis Sarking de fixation des contre-lattesIsonat a validé son ETN en partenariat avec trois fabricants de vis couramment utilisées sur cette application, pour proposer à ses clients le choix entre les vis Würth Assy® 4 Isotop, LR Etanco Starking ou SFS Twin UD.Cette gamme couvre une plage de longueurs de 170 à 500 mm et permet une épaisseur maximale d'isolant sur chevrons de 320 mm.Les accessoires d'étanchéité de l'écran DuoprotectDans le cas des couvertures à faible pente (≤ 30%) ou pour le traitement des points singuliers, l'étanchéité de l'écran sous toiture est validée avec la mise en oeuvre des adhésifs Vario® Multitape ou Vario® Fast Tape après application d'une couche de primaire en spray ou liquide de chez Würth ou Proclima en surface du panneau, ou avec la dépose d'un ruban de mastic de chez Würth ou Sika dans la rainure.Un gros travail a également été effectué pour préciser le traitement de tous les points singuliers dans le cahier de prescription de pose.Une excellente performance acoustique pour une conformité réglementaire même en zone bruyanteLes solutions d'isolation en Sarking Isonat donnent d'excellentes performances d'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs, avec 36 dB dans le cas d'une finition en platelage bois, et 48 dB avec un complémentent d'isolation entre chevrons.La réglementation acoustique pour les bâtiments neufs exige un isolement minimum de 30 dB, ce critère pouvant monter à 45 dB suivant la proximité de sources importantes de bruit (route, voies ferrées, aéroport). Les solutions Isonat permettent ainsi de répondre aux cas les plus sévères de bruits extérieurs.
Il y a 2 ans et 121 jours

Trophée environnement des fabricants de matériels : Kiloutou récompense Volvo

Le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” était remis ce mardi 10 janvier en amont des Yellow Partners' Days, salon international organisé par le Groupe Kiloutou et réunissant les équipiers de ses différentes entités et principaux fournisseurs, au parc des expositions de Lille Grand Palais. Cette année, Volvo est distingué pour ses engagements en faveur d'un business model conciliant durabilité et performance :Stratégie climat volontariste avec un objectif Net Zero émission en 2040 sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, depuis l'approvisionnement en matières premières jusqu'à la fin de vie de ses produits,Feuille de route environnementale ambitieuse avec une première étape à horizon 2025 : gagner 30% d'efficience sur le système logistique, économiser plus de 150GWh par an et atteindre les 65% d'énergies renouvelables,Solutions alternatives qui nous permettent d'enrichir notre gamme “IMPAKT” : pelle électrique 2,7 t, chargeuse articulée électrique 800 L et chargeur rapide.Olivier Colleau, Président Exécutif du groupe Kiloutou déclare : “Ce trophée symbolise notre volonté de travailler en filière, en mobilisant l'ensemble de notre écosystème pour accélérer la transition du secteur. En remettant le trophée à Volvo, nous saluons une démarche qui bénéficie à tous et qui offre des solutions concrètes pour réduire l'impact environnemental des chantiers”.Davy Guillemard, Président Volvo CE France ajoute : « Cette distinction honore le groupe Volvo et conforte notre engagement dans une stratégie climat volontariste initiée depuis de nombreuses années. Nous sommes heureux de recevoir ce trophée, c'est une reconnaissance du groupe Volvo en tant que leader en matière de Services & Solutions qui contribuent au développement durable, à la réduction de notre empreinte carbone et à dessiner le monde dans lequel nous voulons vivre".Yani Penet, Président Directeur Général de Volvo Financial Services France complète : "Notre engagement commun est déterminant pour atteindre nos objectifs de réduction d'impact environnemental. Nous sommes fiers de pouvoir, au travers de l'obtention de ce trophée, poursuivre notre partenariat et continuer à faciliter la transition environnementale de Kiloutou et de nos clients avec des solutions complètes ET simples".Créé en 2021 par Kiloutou, le “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels” s'inscrit dans la stratégie d'impact environnemental, sociétal et territorial du Groupe.Acteur de l'économie du partage et de la fonctionnalité, Kiloutou participe à travers son modèle vertueux à la décarbonation des chantiers du BTP. Pour rappel, le métier de la location de matériels permet de réduire jusqu'à 50% les émissions carbone d'un matériel loué par rapport à un matériel possédé sur l'ensemble de son cycle de vie (étude SGS Search / Climate Neutral Group / CE Delft, juin 2019).Engagé dans une stratégie bas carbone (réduction de 40% de ses émissions directes de CO2 d'ici 2030 et atteinte de la neutralité carbone en 2050), le groupe Kiloutou déploie, en plus du “Trophée Environnement des Fabricants de Matériels”, des initiatives comme :les “Rencontres du Matériel Durable” qui rassemblent fabricants, loueurs, entreprises du BTP et fédérations professionnelles pour identifier les leviers de transformation en s'appuyant notamment sur les études réalisées avec Carbone 4 et Arthur D. Little, respectivement sur les équilibres technologiques et économiques des matériels alternatifs et les projections de mix énergétique des engins du BTP à horizon 2030,une politique R&D volontariste menée au Centre d'Essai de Kiloutou au service de la transition environnementale,une gamme “IMPAKT” réunissant plus de 3500 matériels électriques, hybrides ou bi-énergie.
Il y a 2 ans et 122 jours

L’ex-usine Ferropem de La Léchère rachetée par la maison-mère d’Ugitech

Swiss Steel Group, s’est entendue avec Ferroglobe pour le rachat de l’ancien site Ferropem de Château-Feuillet, à La Léchère. [©Ferroglobe] En Savoie, la maison-mère d’Ugitech, Swiss Steel Group, s’est entendue avec Ferroglobe pour le rachat de l’ancien site Ferropem de Château-Feuillet, à La Léchère. C’est un site hors norme – 10,5 ha, 38 000 m2 de bâtiments, 4 fours industriels et une desserte ferroviaire directe – qui a donc été racheté par son voisin, l’aciériste Ugitech. Celui-ci est le premier employeur du département, installé à une trentaine de kilomètres. Dans son communiqué de presse du mardi 10 janvier, Ugitech indique : « Swiss Steel Group pourrait envisager d&#8217;y installer les activités d&#8217;Ugi’Ring, filiale d’Ugitech faisant partie des entités françaises du groupe. Ugi’Ring mettrait en œuvre des procédés industriels innovants et brevetés pour le recyclage de ferro-alliages à partir de déchets industriels. Les études de faisabilité et d’implantation détaillées pourraient, à terme, conduire à la création de la première “aciérie circulaire” au monde ». Rappelons que l’usine était jusque-là spécialisée dans la production de silicium&#8230; Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux&nbsp;!
Il y a 2 ans et 122 jours

Plattard : « Nous avons un double apport d’idées »

Charles Plattard est le nouveau président du groupe familial éponyme. Il partage la gestion de l’entreprise avec son frère cadet Edouard, qui occupe les fonctions de directeur général. [©Plattard] Plattard est né en 1885… Mais qui est Plattard aujourd’hui&nbsp;? Plattard est avant tout une entreprise de négoce disposant de trente points de vente en Rhône-Alpes. C’est aussi une société industrielle intervenant dans quatre domaines d’activité autour du béton. A savoir, la préfabrication, le béton prêt à l’emploi, la production de granulats alluvionnaires et le recyclage de matériaux. Notre usine principale de Villefranche-sur-Saône occupe un terrain de 27 ha et assure 80 % de notre production béton. Mais nous disposons de dix sites industriels en tout. Aujourd’hui, Plattard emploie 550 personnes et a réalisé 238 M€ de chiffre d’affaires en 2021. Deux tiers proviennent des ventes du négoce et un tiers de la production industrielle. Quelles sont les nouvelles orientations que vous souhaitez donner à l’entreprise&nbsp;? Pour l’heure, nous sommes en train de prendre nos marques. Nous avons la chance de co-diriger l’entreprise à deux, soit un double apport d’idées… D’une manière générale, nous allons vers Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m&#039;inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr CAPTCHA &#916;document.getElementById( "ak_js_3" ).setAttribute( "value", ( new Date() ).getTime() ); gform.initializeOnLoaded( function() {gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;wp.a11y.speak(jQuery('#gform_confirmation_message_3').text());}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} );
Il y a 2 ans et 122 jours

BSC : Une palette de solutions industrielles

L’activité de BSC occupe un large périmètre de l’industrie des bétons. [©BSC] Centrales à béton, équipements pour carrières et préfabricants, cimentation nucléaire ou encore impression 3D, l’activité de Béton Stone Consulting (BSC) occupe un large périmètre de l’industrie des bétons. A sa création, en 2006, par Sylvain Adam, l’entreprise se spécialise dans le conseil. L’objectif ? Accompagner les professionnels de la préfabrication et contribuer à l’amélioration des process industriels et des formulations existantes. Au fur et à mesure des années, l’activité “conseil” s’amenuise pour laisser place à la partie commerciale. Entre 2008 et 2010, BSC commence à proposer des malaxeurs coniques. Puis, dès 2015, elle s’intéresse aux systèmes de pompages des bétons et développe tout une usine de production de mortiers au Moyen-Orient. Cette période marque aussi le début d’une ouverture à l’international (Amérique du Nord, Europe, Moyen-Orient et Afrique). Depuis 2021, BSC se concentre sur la commercialisation de process pour les industriels du béton à l’international. L’entreprise ajoute aussi des stations de micronisation à son catalogue. Aujourd’hui, elle compte 9 collaborateurs et 8 partenaires parmi lesquels Kniele, Eco-Frog, Klein ou encore Mantis ULV. Par exemple, BSC a récemment proposé au préfabricant Capremib, une toute nouvelle centrale à béton Kniele pour son site de Cormicy, près de Reims. Implanté sur une surface de 250 m2, l’outil se destine à la fabrication de Bfup et de bétons fibrés. Lire aussi : Moselle : Béton Stone Consulting, une palette de solutions industrielles Un accompagnement complet Le produit-phare de BSC est le malaxeur conique KKM de Kniele. [©BSC] BSC ne propose pas seulement des centrales à béton, elle fournit aussi des composants pour constituer et compléter les centrales ou des installations spécifiques. Pour la société Delorenzo [Lire BLM 98, p. 21], l’entreprise a mis à disposition toute une série d’équipements. Dont un malaxeur conique KKM 1500/2250 de Kniele, une laveuse Rex23 Z d’EcoFrog, un doseur 4 colorants Com 70-1, 5 balances à adjuvants Würschum ou encore, un doseur de fibres MD400 avec système d’émottage signé Incite. Cet ensemble de solutions permet ainsi à Delorenzo de proposer une offre de BPE, de préfabrication et de Bfup avec un seul malaxeur. D’ailleurs, dans le domaine des malaxeurs, l’entreprise a su parfaire son expertise. En plus de l’outil en lui-même, BSC fait du conseil sur les dosages des composants&nbsp;: fibres, colorants, adjuvants. Mais aussi, sur le transfert et le dosage des bétons frais et des produits finis, sur le pompage ou encore sur le recyclage des eaux de lavage et des retours béton. Pour les années à venir, BSC compte bien suivre les évolutions industrielles du béton et toujours proposer les solutions les plus innovantes. BSC a fourni au préfabricant Capremib une centrale à béton Kniele, pour son site de Cormicy (51). [©ACPresse] Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 123 jours

Interview de Fatima Berral, CEO de Sogelink

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire du groupe Sogelink ?Fatima Berral : Sogelink a été créé en 2000 à Lyon. Le groupe édite des solutions logicielles, cloud et mobiles pour accompagner la digitalisation du secteur du BTP et de la construction. Nous sommes actuellement présents au Canada, en Suisse, en Hongrie, aux Pays-Bas et en Norvège. Après notre fusion avec Geodesial Group en 2021 et plusieurs acquisitions majeures en France et à l’international, Sogelink rassemble aujourd’hui 37.000 clients et 220.000 utilisateurs.Batinfo : Quelles sont vos dernières actualités majeures ?Fatima Berral : Nous avons fait deux acquisitions majeures en 2022, en Norvège et aux Pays-Bas. Ces acquisitions nous ont permis de renforcer notre présence à l'international mais aussi notre offre sur toute la chaîne de valeur des projets de construction. Grâce à notre stratégie de croissance, nous avons également franchi une nouvelle étape en accédant à la 21ᵉ place du Truffle 100 et à la 27ᵉ place du Top250 (classements des éditeurs de logiciels français).Les opportunités sont nombreuses pour continuer à accompagner la digitalisation du secteur de la construction et générer des gains de productivité pour l’ensemble des acteurs de l'écosystème. Aujourd'hui, notre challenge est de les saisir, de conserver notre niveau de croissance pour atteindre à l'horizon 2025, un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros (contre 130 millions actuellement).Batinfo : Vos clients sont-ils uniquement des professionnels ou des collectivités territoriales travaillent aussi avec vos solutions ?Fatima Berral : Les collectivités jouent un rôle central dans les opérations de construction et de gestion du domaine public. Elles ont donc besoin d’avoir une vision d’ensemble sur les travaux et évènements qui se déroulent sur leur territoire afin de mieux coordonner les activités et intervenants. Sogelink leur apporte des solutions intelligentes facilitant le pilotage du domaine public et permettant de limiter la gêne occasionnée aux usagers.Batinfo : Comment est prévue la suite de votre croissance ?Fatima Berral : Nous avons une feuille de route très précise et les acquisitions font partie de nos objectifs. Ces dernières permettent de compléter nos briques techniques et d’enrichir notre portefeuille client. 2023 va surtout servir à consolider notre position de leader européen de la construction tech et de finaliser notre feuille de route internationale pour les années à venir en faisant levier sur les solutions proposées dans nos différentes filiales. Nous adaptons nos moyens au but que l'on compte atteindre, cela fait partie de notre ADN depuis la création du groupe.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Fatima Berral : Aujourd’hui, nous souhaitons aller toujours plus loin dans la simplification que nous apportons à nos clients. Cela va se traduire par l’apport de nouvelles solutions et fonctionnalités. Nous retravaillons également nos business models pour qu'ils correspondent aux réalités de nos clients et à leurs attentes.Concrètement, les nouveautés des prochains mois seront principalement liées à nos acquisitions aux Pays-Bas et en Norvège avec l’objectif de proposer l’offre la plus complète possible à nos clients.Batinfo : Selon vous, qu'est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?Fatima Berral : Sur chacune de nos solutions, nous avons des concurrents. En revanche, à l'échelle européenne, aucun acteur ne propose une offre sur toute la chaîne de valeur comme nous le faisons, allant de la conception d’un projet jusqu’à l’exploitation via son jumeau numérique.
Il y a 2 ans et 124 jours

Hauts-de-France : EGF souhaite un « not so usual business » aux entreprises générales

Mercredi 11 janvier 2023, les vœux d’EGF ont réuni une centaine de personnes sur le site du futur siège régional de Dalkia, sur le...-Entreprises
Il y a 2 ans et 124 jours

Fabricants, quelles clés pour une collaboration réussie dans vos projets?

Fabricant de la construction, un rôle central dans l’écosystème Fabricant, acteur clé des projets du BTP&nbsp; En tant que&nbsp;fabricant de la construction, les&nbsp;architectes, ingénieurs et entreprises de la construction&nbsp;ont besoin de vos produits et de leurs données, pour réaliser des projets de qualité. Ils sont la base de tout projet de construction. Néanmoins, vous avez également besoin de ces acteurs pour qu’ils achètent vos produits et fassent tourner votre business. Vous l’aurez compris, la solution pour faciliter les tâches de chacun réside dans la&nbsp;collaboration.&nbsp; Votre rôle à l’ère du numérique On le répète : collaborer est le maître mot dans la réussite des projets de tous les acteurs du BTP. Mais, à l’ère du numérique, comment s’y prendre ? Aujourd’hui, les méthodes pour parvenir à vos clients ne sont pas les mêmes qu’il y a quelques années. Alors, pour travailler “en son temps”, la&nbsp;transformation digitale de vos produits&nbsp;et l’usage du BIM&nbsp;sont une nécessité. Et bonne nouvelle, cette méthodologie assure une collaboration optimale avec les utilisateurs de vos produits.&nbsp;&nbsp; En effet, les architectes, ingénieurs et constructeurs ont besoin de vos produits sous format digital. Pourquoi ? Car cela leur garantit des&nbsp;objets 3D qualitatifs, ainsi que des&nbsp;données&nbsp;sur chacun des produits. Qui dit besoin, dit offre. En proposant vos produits fabricants en format BIM, vous pourrez commercialiser vos produits sur le marché et faire entrer plus de business au sein de votre entreprise.&nbsp; Qu’attendent de vous les utilisateurs de vos produits ?  Architectes, en quête d’objets BIM de qualité Saviez-vous que 90% des architectes souhaitent que les fabricants de la construction soient impliqués dans le&nbsp;processus de spécification&nbsp;de leurs projets ? Et que 88% d’entre eux considèrent cette collaboration comme indispensable à leur succès ? C’est ce que confirme une étude de l’AIA (American Institute of Architects)&nbsp;datée de 2021.&nbsp; Les architectes utilisent de plus en plus le BIM afin d’accéder dès le début d’un projet aux&nbsp;informations clés&nbsp;pour mener à bien ces missions. Chaque maquette numérique d’un bâtiment peut contenir des centaines voire des milliers d’objets BIM. En ayant accès à vos objets fabricants déjà prêts en 3D de qualité et fonctionnels, les architectes vont&nbsp;gagner un temps considérable. Cela garantira également à l’architecte mais aussi à son client et au maître d’ouvrage, une&nbsp;visualisation&nbsp;du résultat final fidèle à la réalité.&nbsp; Aussi, grâce à vos objets digitalisés qualitatifs, lorsque l’architecte devra choisir un fabricant de la construction pour son projet, il fera directement appel à vous. Un réel&nbsp;différenciant&nbsp;par rapport à la concurrence !&nbsp; Ingénieurs, à l’affût de données fiables Dans un projet de construction, l’ingénieur joue un rôle clé dans la conception, l’installation et la maintenance d’un bâtiment. Il examine l’état, la faisabilité et l’efficacité énergétique des projets. Pour ne pas se perdre parmi la multitude d’informations que cela représente, l’ingénieur a également recours au&nbsp;BIM. Le “I” de BIM, à savoir&nbsp;l’information, lui est primordial car cela représente une&nbsp;source unique de données. Il faut comprendre qu’il est très difficile de choisir un produit sur un catalogue papier, en raison des&nbsp;contraintes réglementaires&nbsp;imposées sur les fiches techniques. Il vous appartient donc de les fournir en choisissant un canal de digitalisation plus approprié pour&nbsp;faciliter sa prise de décision.&nbsp; Et comment vous assurez-vous que ces ingénieurs fassent appel à vous? En étant visibles ! C’est en ajoutant vos objets sur une plateforme publique telle que bimandco.com, que les ingénieurs voient tous vos produits et leurs données, et peuvent les télécharger gratuitement. Une solution qui bénéficie à tout le monde ! Alors, prêt à réussir votre collaboration pour vos projets de construction actuels et futurs? Notre équipe chez BIM&CO vous accompagne dans la digitalisation de vos produits, pour leur garantir une meilleure visibilité et vous faciliter la mise en lien avec les bonnes personnes. Découvrez la suite dans notre article de blog complet
Il y a 2 ans et 124 jours

Les Français de JSPA Design livrent The Oatmeal Factory en Chine

JSPA Design (Johan Sarvan et Florent Buis), agence d’architecture française installée à Pékin depuis 2009, a inauguré en 2022 une usine de fabrication de farine d’avoine à Ningwu, dans la province du Shanxi, au nord de la Chine. Le bâtiment de briques de 8&#160;600 m² regroupe des unités de production, des espaces accessibles au public [&#8230;] L’article Les Français de JSPA Design livrent The Oatmeal Factory en Chine est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 124 jours

The Oatmeal Factory, une usine en Chine par JSPA Design

En 2022, l’agence française installée à Pékin JSPA Design (Johan Sarvan et Florent Buis) a achevé The Oatmeal Factory, une usine de transformation de céréales à Ningwu, dans la province du Shanxi, au nord de la Chine. Un équipement technique ouvert au public dans un environnement pourtant peu qualitatif. Communiqué. The Oatmeal Factory consistait en [&#8230;] L’article The Oatmeal Factory, une usine en Chine par JSPA Design est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 127 jours

Les élus locaux en première ligne pour déployer les énergies renouvelables

Où s'implanter? Comment mieux répartir les sites, aujourd'hui concentrés dans le Nord et l'Est? Comment favoriser l'adhésion locale?La loi nouvelle loi demandera aux élus de définir des "zones d'accélération" pour l'implantation d'infrastructures d'énergies renouvelables (EnR)."Nous faisons le pari de remettre les collectivités dans le siège conducteur", a expliqué à l'AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher."Pour la première fois, nous créons un système de planification mettant les élus locaux au centre du jeu, en les réunissant pour traiter concrètement le sujet de l'installation des projets EnR dans leurs territoires afin qu'ils soient mieux acceptés et qu'ils se les approprient", a-t-elle poursuivi."En revanche, si des collectivités ne proposent pas de zones d'accélération, elles ne pourront pas imposer de zones d'exclusion".En clair: les élus locaux auront intérêt à dire où ils veulent des éoliennes, sinon le marché s'imposera.L'État se donne six mois pour fournir à chaque département ses données: production, gisements de vent ou de biomasse, contraintes... Les communes ou intercommunalités auront alors six mois pour envoyer leurs propositions.Il faudra ensuite un nouveau semestre, au mieux d'ici la mi-2024, pour voir "si ces schémas départementaux collent avec" les objectifs de la France dans les renouvelables."Sinon, nous demanderons aux maires de proposer des territoires alternatifs", ajoute la ministre, qui a écrit aux préfets pour les préparer et escompte "des zones d'accélération dans tous les départements".Pour France Énergie Éolienne, la voix du secteur, c'est "un profond changement de méthode, qui place désormais les élus locaux en coresponsables de la réussite de la transition énergétique et de la sécurité d'approvisionnement" du pays.Partager les profitsAujourd'hui, pour un projet éolien terrestre, le maire est obligatoirement interrogé lors de l'enquête publique; idem pour les grands champs photovoltaïques. Le préfet n'est cependant pas obligé d'en tenir compte pour l'autorisation.Pour autant, la profession l'affirme: les projets "Far West", portés dans les années 1990 par des développeurs seulement soucieux de convaincre les propriétaires de terrains, c'est fini.Même quand il s'agit de terrains privés, "la porte d'entrée est la commune. On ne rencontre jamais les propriétaires sans voir le maire avant", explique Joseph Fonio, président France de RWE Renouvelables. "Dans la majorité des cas, nous sommes bien accueillis"."L'essentiel de nos actions vise à faire que ces projets soient soutenus localement: par la coconstruction, l'association à l'investissement, le financement d'initiatives en faveur de la biodiversité ou du patrimoine", énumère-t-il, évoquant des pratiques similaires en Italie ou en Allemagne.Mais l'élu ne peut pas tout, "si la population n'en veut pas, que fait-on?," demande Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce, principale association de collectivités sur les sujets eau, énergie, déchets, soulagé que le "droit de veto" des maires sur les projets ait pour l'instant disparu du texte: "trop de pression" sur l'élu.En revanche, on doit lui donner les moyens de susciter l'adhésion, en plus du revenu fiscal, plaide M. Garnier.Les défenseurs des renouvelables regrettent ainsi que le partage des profits avec les riverains des installations (via une baisse de la facture électrique) ait disparu du texte de loi.Autre piste souvent évoquée mais pas retenue: la vente directe d'énergie renouvelable aux communes."Comme il est fier d'attirer une usine et l'emploi, l'élu doit pouvoir assumer pleinement un site énergétique: c'est une manne et la lutte contre le changement climatique", souligne Nicolas Garnier."Jusqu'en 1946, les unités de production électrique étaient portées par les communes: barrages, turbines...", rappelle-t-il. Mais depuis, "la politique énergétique a si bien marché qu'elle a déconscientisé" l'opinion, ajoute-t-il, s'interrogeant sur la nécessité d'en arriver à des objectifs plus contraignants.En Allemagne, où les Länder ont grande latitude en matière d'énergie, certains rechignent toujours vis-à-vis des renouvelables, comme la Bavière avec l'éolien. Berlin a donc proposé une loi pour contraindre les retardataires.