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Il y a 2 ans et 289 jours

La solution Ma Maison Hybride d'Airwell, lauréat de bronze des Awards de l'innovation du Mondial du bâtiment

Ma Maison Hybride conçue par Airwell est une solution globale de services qui permet à l’utilisateur de reprendre en main sa consommation énergétique pour l’habitat individuel, neuf et rénovation. Une distinction reçue dans le cadre du concours « Awards de L’innovation » destiné aux exposants Interclima, Batimat et Idéobain organisé par le Mondial du Bâtiment : 82 innovations sélectionnées - parmi 167 dossiers proposés (+20% vs 2019) - par 43 jurés professionnels (votes entre les 17 au 20 juin, 27 lauréats).Structurée autour de l’IA, Ma Maison Hybride mixte photovoltaïque (production de son énergie) et domotique.Elle intègre également la connexion de l’ensemble des équipements de la maison, pompes à chaleur, climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire, objets connectés, depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android) via l’application intuitive Air Home. L’utilisateur devient maître de sa consommation en rendant sa maison plus autonome en énergie selon ses habitudes. Résultats : une consommation d’énergie contrôlée, plus écologique, un budget maîtrisé et une maison confortable, adaptée à tous les besoins.Les modes de consommation évoluent passant de l’utilisation d’un produit à une solution globale de services. Pour permettre au consommateur de mieux maîtriser sa consommation, de limiter son emprunte carbone, réduire sa facture énergétique ou encore avoir accès à des offres dotées de robotiques (dont l’intelligence artificielle et la connectivité) le Groupe Airwell a imaginé un écosystème basé sur la gestion intelligente des équipements thermiques dans l’habitat – Ma Maison Hybride a été lancée en Juin 2021.Depuis son lancement, l’application AirHome a séduit une moyenne de 900 utilisateurs par mois. En évolution permanente, l’application évoluera dans quelques mois pour intégrer un plus grand nombre d’objets connectés comme des prises électriques connectées, des sondes de température ou d’humidité, des capteurs d’analyse de la qualité d’air, des nourrices connectées de chauffage/rafraîchissement au sol.Pour accompagner les professionnels Installateurs Partenaires, dans le déploiement de cette solution, le groupe Airwell a mis en place début 2022 un dispositif d’accompagnement à la fois commercial (exposition sur des foires et salons en régions) et de formation via Airwell Academy. « Les pratiques de consommation du grand public évoluent et notre mission est d’accompagner nos partenaires, les professionnels pour prendre ce virage. Cet accompagnement se traduit par une montée en compétences sur les expertises en thermodynamique et photovoltaïque.Ma Maison Hybride – Solution sur-mesure : explications !La Maison Hybride, c’est l’alliance de l’énergie naturelle du solaire photovoltaïque à l’énergie classique (électricité, gaz). « La démarche est simple : vous produisez votre propre électricité, vous alimentez et vous pilotez tous les équipements thermiques de la maison du bout des doigts », explique Laurent Roegel. La maison devient énergétiquement plus autonome !Le plus : L’énergie récoltée, 100% renouvelable, est utilisable par tous les appareils électriques de la maison, quel que soit la marque.A partir de l’Application AirHome, le pilotage des appareils énergétiques se fait à distance depuis un smartphone (disponible sous IOS et Android).Climatisation, chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire et objets connectés (machines à laver, lampes, volets, sécurité), le smartphone devient une véritable télécommande.Résultats :Maitrise de la consommation : Grâce au suivi en temps réel de la production des panneaux solaires et de la consommation de tous les équipements thermiques de la maison.Autonomie : La maison devient énergétiquement plus autonome.Confort & économie : Programmation : Du chauffage et de la climatisation à distance pièce par pièceDe la température de l’eau pour une meilleure gestion de l’énergieUsage & utilisation facilités via des objets connectés (par exemple caméras, volets, lampes...)Le tout centralisé par la box Airwell :Utilisation du protocole ouvert ZigBee (basse fréquence) qui n’encombre pas le débit du réseau Wi-Fi.Ma Maison Hybride : comment ça marcheL’écosystème Airwell permet d’optimiser en instantané la consommation globale en énergie de la maison, en fonction de la production d’électricité des panneaux photovoltaïques. La technologie en IA - Intelligence Artificielle intégrée à l’application AirHome permettra notamment de créer des scenarii d’optimisation énergétique et de maintenance préventive. Elle sera développée progressivement jusqu’à sa totale finalisation courant 2022.Dans les moments de surproduction, l’application ordonne automatiquement aux équipements de l’habitat de “glisser” le point de consigne. Par exemple, en zone de confort, la consigne exigée en chauffage est de 20°C dans l’habitat. En journée (heures de travail), la consigne est de 17°C. C’est pendant cette période d’inoccupation que l’application AirHome va glisser la consigne à 22°C. Ces 2°C supplémentaires permettront de minimiser la consommation de manière significative en sollicitant moins les équipements en énergie de la maison (ex : radiateurs, chaudière, pompe à chaleur, etc.), grâce à l’inertie. L’habitat se régulera de lui-même et maintiendra les pièces de la maison à 20°C par la suite.La maison hybride est une réponse économique et écologique pour reprendre le contrôle de sa consommation énergétique et préserver les ressources naturelles. Avec l’installation de solutions solaires Airwell, énergie verte 100% renouvelable, et en privilégiant les heures de fonctionnement du ballon thermodynamique grâce à l’intelligence artificielle AirHome, la production d’électricité et d’eau chaude sanitaire est optimisée.Ma Maison Hybride : une solution unique « made in France » signée AirwellActeur majeur, pionner français de la pompe à chaleur à sa création en 1947 puis fabricant européen leader dans les années 1970. En 2021, Airwell devient le Groupe Airwell et opère sa mutation avec l’objectif de basculer de fabricant de pompes à chaleur à créateur de solutions thermiques. Mieux consommer l’énergie dans l’habitat passe notamment par le développement de nouvelles solutions innovantes, fiables, simples et évolutives au service du consommateur final.Pour Laurent Roegel, PDG d’Airwell : « Pour Airwell, il n ’y a pas une recette miracle pour favoriser la transition énergétique, mais un ensemble de solutions et de technologies pour modifier les usages quotidiens et la gestion de l’énergie consommée pour l’habitat individuel en neuf ou en rénovation. Ma Maison Hybride propose une solution sur-mesure pour répondre aux enjeux majeurs de la transformation de la consommation en matière notamment de chauffage et de climatisation. »Environnement, budget, usageMa Maison Hybride : des bénéfices multiplesMaison Hybride : l’alliance de l’Energie Solaire aux énergies « classiques », un habitat plus respectueux de l’environnement grâce à l’utilisation des énergies renouvelablesMaison connectée grâce à la domotique intégrée : un pilotage pour gérer les équipements électriques de la maison par le biais de l’application Air HomeMaison autonome : La maison devient énergétiquement plus autonomeNouvel Usage : Une consommation en énergie raisonnée, maitrisée et ajustéeEconomie : Un budget réduit grâce à la gestion de sa consommationTransition écologique : Un coup de pouce pour diminuer sa consommation en énergieConfort thermique : Un gain de confort grâce à la répartition de la chaleur et de l’inertie dans la maisonGain de temps et vue globale : En un coup d’œil, pilotage et gestion des équipements énergétiques de la maison.Les atouts AirwellCertifications : la garantie pour le consommateurEUROVENT CERTIFIED PERFORMANCE : Programme de Certification européen - performances et efficacité énergétique Chauffage et Climatisation des produits Airwell.ISO 9001 : Norme Internationale : satisfaction clients, de produits et de services conformesKEYMARK : Certification européenne et référentiel, ce label validant les performances et la qualité des Pompes à Chaleur et Ballons Thermodynamiques Airwell - pour un accès aux dispositifs de soutien : Ma prime rénov’, éco prêt à taux zéro (ECO-PTZ), certificats d’économie d’énergie (CEE).
Il y a 2 ans et 290 jours

Alkern, une gamme de blocs prête pour la RE2020

La RE2020 est une réglementation environnementale pour le secteur de la Construction répondant aux enjeux du réchauffement climatique planétaire, par une stratégie de réduction des émissions de CO₂. De cette manière et afin d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, elle vise à réduire l’impact carbone des bâtiments sur tous les nouveaux projets de construction.Dans cette optique, Alkern vous propose plusieurs solutions pouvant répondre à ces nouveaux enjeux, grâce à : Une haute performance thermique sur une gamme dédiée de blocs isolants. De faibles émissions de carbone lors de la fabrication de nos blocs béton.Un confort et une qualité de vie de nos blocs bétons, pour un patrimoine durable.Nous sommes présents à travers 54 sites de production répartis sur tout le territoire national et approvisionnés en matières premières 100% locales. Cela nous permet tout d’abord de limiter le transport de matériaux, qui sont donc fabriqués près de vos chantiers. Puis, les produits du groupe Alkern se classent au rang A+, ce qui signifie qu’ils bénéficient de très faibles émissions de polluants et cette caractéristique constitue la meilleure classe possible. On peut en outre citer le fait que le béton demeure imputrescible quelque-soit son environnement, et que sa composition fongistatique lui permet d’inhiber le développement et la reproduction de champignons. La qualité de l’air à l’intérieur de votre logement reste préservée !Alkern dispose ensuite d’une sélection de blocs détenant une résistance thermique (R) allant de 0,3 jusqu’à 2,14 m² K/W. Une gamme de 8 blocs avec pour chacun, leur spécificité et différentes performances pour répondre au mieux à tous types de besoin ! La résistance thermique de cette sélection de blocs présente un avantage majeur, puisqu’elle est certifiée et garantie par la marque NFth. Tous nos blocs RE2020 sont de composition 100% minérale et leur process de fabrication ne nécessitant pas de cuisson, limite alors l’impact carbone.En conclusion de leurs propriétés avantageuses, les blocs Alkern sont 100% recyclables en fin de vie. Par conséquent, ces derniers issus de la déconstruction peuvent être réutilisés dans la production de nouveaux blocs ou comme remblais en technique routière. Retrouvez l’ensemble de notre sélection RE2020 de blocs isolants à coller.Nous pouvons par exemple citer l’ELIBLOC, présentant une empreinte carbone de seulement 9,92 kg éq. CO₂/m² (total cycle de vie hors module D) et validée par une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES). Cette dernière s’appliquant à tous nos blocs à coller et disponible/téléchargeable sur le site inies.fr.En d’autres termes, cette réglementation permet d’évaluer les performances des produits destinés au secteur de la Construction, Alkern a ainsi fait le choix d’y contraindre l’ensemble de sa gamme. Chacun de ces documents normalisés est contrôlé et vérifié par un organisme tiers et indépendant, lui-même reconnu par un programme de vérification conventionné par l’État.Enfin, cette étape primordiale permet aussi de comprendre malgré les idées reçues, que le bloc en béton préfabriqué est un produit très peu gourmand en matière, donc en émissions de CO₂. Ce dernier pourra bénéficier prochainement des engagements de baisse d’empreinte carbone du ciment, une de ses matières premières la plus carbonée. Le bloc béton, ce produit bas carbone a donc encore de beaux jours devant lui !Nous sommes également en capacité de vous proposer des solutions traitant la problématique des ponts thermiques grâce à notre gamme de planelles isolantes ISOPLANEL et notre gamme de coffres pour volets roulants.
Il y a 2 ans et 290 jours

Du bois Kebony habille les passerelles du Pier 26, dans le Hudson River Park à New York

Le Hudson River Park est un parc communautaire axé sur l’écologie fluviale, qui abrite un marais artificiel appelé The Tide Deck. Ce marais rocheux a été construit sur une plate-forme en béton, créant ainsi des bassins de marée par juxtaposition de rochers. Plusieurs passerelles surplombent les plans d’eau, en un espace appelé Pier 26, permettant aux visiteurs de déambuler paisiblement dans cet environnement naturel. Ces passerelles sont réalisées en bois Kebony en raison de la durabilité de celui-ci – un critère clé aux yeux de l’architecte du projet – et de sa résistance notable aux conditions météorologiques maritimes difficiles. Le bois Kebony est respectueux de l’environnement, durable et résistant. Il ne nécessite pas d’entretien particulier et acquiert une élégante patine argentée avec le temps, qui se mêle ici parfaitement avec le plan d’eau que surplombent les passerelles. Le procédé breveté Kebony consiste à polymériser la paroi cellulaire de bois résineux issus de sources durables, en les chauffant avec de l’alcool furfurylique – un produit d’origine organique. C’est ainsi qu’il acquiert toutes les qualités du bois dur tropical, tout en restant respectueux de l’environnement. Le parc révèle son thème écologique à travers cinq espaces pensés comme autant de zones écologiques : forêt boisée, prairie côtière, broussailles maritimes, zone de marée rocheuse et, bien sûr, le fleuve Hudson. Une pelouse pour prendre le soleil et une aire de jeux sportifs complètent l’offre et font du Hudson River Park un endroit apprécié de tous. Kebony est un bois véritable, haut de gamme, écologique et durable, utilisé dans de nombreuses applications extérieures : terrasse, bardage, toiture et mobilier. La technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide organique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa densité et stabilité dimensionnelle, et lui donne un coloris brun foncé similaire d´un bois tropical. Le siège mondial de la société est basé à Oslo, en Norvège, et ses sites de production se situent à Skien, sud d'Oslo et à Anvers en Belgique.
Il y a 2 ans et 290 jours

JO-2024 : des travailleurs migrants victimes collatérales des travaux du village olympique

Dans son logement modulaire de 18 m2 tapissé de tôles d'acier, Famara Ndeo "étouffe" sous la vague de chaleur des derniers jours, après y avoir grelotté l'hiver dernier."On nous a dégagés avec les JO (...), on est abandonnés", déclare, amer, le Mauritanien de 32 ans, agent de quai à l'aéroport de Roissy, qui assure ne pas avoir vu depuis décembre un représentant d'Adef, le gestionnaire des logements. Ventilation et plaques de cuisson en panne, cafards, toilettes bouchées... : la liste des réclamations s'allonge au fil des mois.Sollicité par l'AFP, l'organisme n'a pas souhaité s'exprimer. Depuis mars 2021, quelque 300 ouvriers, principalement africains, vivent comme M. Ndeo dans une résidence temporaire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) financée par la Solideo, la société chargée des ouvrages olympiques.Ces travailleurs migrants ont été expulsés de leur foyer pour permettre la construction du village qui doit accueillir 14.500 sportifs et entraîneurs."Le foyer de l'époque était en très mauvais état et ne répondait plus aux normes des résidences sociales, avec des fuites d'eau en permanence, des fenêtres cassées", assure Adel Ziane, deuxième adjoint au maire de Saint-Ouen en charge de l'aménagement urbain.417 euros par mois"On est fiers de pouvoir permettre à des travailleurs étrangers de venir en France, et c'est de notre responsabilité de les loger dans des conditions décentes", poursuit l'élu, assurant qu'ils occupent "une résidence temporaire de bonne qualité".La municipalité de gauche soutient "sans faille" ces migrants, qui resteront dans cette ville de première couronne de Paris desservie par deux lignes de métro : après un long bras de fer, les occupants du foyer ont obtenu la construction de deux nouvelles résidences sociales de 150 logements chacune à Saint-Ouen.Un premier foyer doit sortir de terre début 2023, dans l'écoquartier des Docks. En revanche, le second, situé dans le centre-ville, subit un important retard et ne sera pas livré avant les Jeux, indique le sous-préfet de Saint-Denis Vincent Lagoguey.Des riverains ont déposé un recours en annulation de son permis de construire mais le Conseil d'Etat les a déboutés fin avril, ouvrant la voie à la reprise des travaux.En attendant ces locaux flambant neufs, chaque ouvrier doit s'acquitter de 417 euros par mois pour loger dans cette résidence temporaire de quatre étages, qui ressemble à s'y méprendre à un immeuble classique d'habitation.Mais nombre d'entre eux regrettent l'ancien foyer et sa vie en collectivité. "On avait une grande cuisine partagée", se souvient Diarra Samba, qui doit désormais préparer ses plats sur deux petites plaques chauffantes."C'est de la ferraille""Avec la chaleur et les odeurs, c'est la merde, on est obligés d'ouvrir la fenêtre et la porte" du studio, déplore le Malien, arrivé en France il y a vingt-cinq ans comme commis dans un restaurant du quartier d'affaires de la Défense.Ce père de famille pieux regrette également de ne plus pouvoir prier avec ses voisins dans "une salle commune", comme il en avait pris l'habitude.Après leur journée de travail, durant laquelle la plupart de ces hommes effectuent des tâches pénibles avec des horaires décalés, beaucoup se retrouvent autour de quelques bancs à l'entrée du foyer.Pack de six bouteilles d'eau à la main, Moussa Coulibaly, agent de nettoyage malien, retarde au maximum le retour dans son logement afin d'échapper à la fournaise."Certains restent jusqu'à 3-4h00 du matin à l'extérieur. On ne peut pas dormir. Ici c'est un bungalow, ce ne sont pas des vrais murs, c'est de la ferraille", regrette M. Coulibaly en montrant la structure métallique de la façade. "Mon lit, c'est une plaque chauffante", souligne un autre résident.A quelques centaines de mètres, les travaux du village olympique se poursuivent. Avec un objectif affiché par le comité d'organisation de Paris-2024 : "Fournir un accueil optimal" aux futurs champions.
Il y a 2 ans et 292 jours

eBay et StockPro œuvrent ensemble pour le réemploi des matériaux neufs de construction

Créatrice d’une solution digitale de pilotage de stock connectée à une place de marché, la start-up StockPro s’est donnée pour mission de supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le secteur du BTP. Elle inaugure sur eBay, l’un des leaders mondiaux du commerce en ligne, sa boutique de matériaux de bricolage et de construction de réemploi. Ainsi, depuis le mois de mars 2022, les 5 millions d’utilisateurs d’eBay en France ont accès à des milliers de références disponibles sur la plateforme StockPro en marque blanche et, par là-même, à du matériel professionnel neuf à des prix accessibles.Un engagement commun pour la consommation raisonnée« Notre présence sur eBay, très investi en faveur du réemploi, s’inscrit en totale cohérence avec la mission d'anti-gaspillage que nous portons depuis la création de StockPro. Stratégiquement, nous préférons en effet nous appuyer sur des places de marché existantes et déjà très visibles : notre valeur ajoutée se concentre avant tout sur le sourcing des matériaux, plutôt que sur leur vente, pour laquelle de nombreuses solutions existent déjà. », déclare Romain de Garsignies, CEO de StockPro.Les co-fondateurs de StockPro, Romain de Garsignies et Stéphane Renou, se sont donc rapprochés des équipes eBay pour rapidement mettre en place leur boutique en ligne, aujourd’hui visible par toute la communauté d’utilisateurs eBay en France.«eBay est le partenaire de dizaines de milliers d’entreprises françaises qui se développent en ligne en France et à l’international. En tant qu’acteur majeur du e-commerce, eBay a un rôle important à jouer sur la consommation et son impact sur l’environnement. La boutique StockPro sur eBay permet aux consommateurs d’accéder à des objets de réemploi et de limiter leur impact sur la société et l'environnement. », commente Sarah Tayeb, Directrice du Pôle Vendeurs, eBay en France.StockPro, un modèle inédit d’économie circulaire adapté aux bricoleursEn France, le marché du bricolage connaît actuellement une belle dynamique : il a dépassé en 2021 les 34 milliards d’euros1, tous circuits de distribution confondus. Avec l’effet des différents confinements puis du recours massif au télétravail, les Français sont restés chez eux, ce qui a multiplié les envies de bricolage, de rénovation ou d’aménagement de leur habitat. Mais ces dernières années, que ce soit par conscience écologique ou par souci de mettre le moins à mal possible son compte en banque, les habitudes de consommation des bricoleurs ont évolué, pour se tourner davantage vers l’économie circulaire et la seconde main.StockPro s’inscrit dans cette tendance en sauvant des matériaux neufs que les acteurs du BTP gaspillent à travers des surplus de chantier, des renouvellements des gammes de produits, ou encore la surproduction industrielle. La startup favorise le réemploi de ces matériaux provenant de stocks dormants ou dépréciés de fabricants et distributeurs leaders du marché en les proposant à la vente.Via la plateforme, les bricoleurs ont accès à un catalogue de produits de qualité professionnelle ainsi qu’à des matériaux validés et utilisés quotidiennement par les acteurs du secteur, qui bénéficient encore pour la plupart de la garantie fabricant. Sur la marketplace, ils sont accessibles à des prix extrêmement bas, avec en moyenne une remise de 50 % par rapport au prix public conseillé du même objet neuf. En se fournissant par le biais de la boutique StockPro sur eBay, le particulier bricoleur a donc la satisfaction d’avoir contribué, par son achat d’un produit voué au départ à la destruction, à la lutte contre le gaspillage des ressources naturelles.Ces deux premiers mois de présence de StockPro sur eBay permettent d’ores et déjà de dresser un premier bilan positif et encourageant pour la suite. « Notre présence sur eBay nous permet d’intégrer des centaines de milliers d’articles en vente. De mars à mai 2022, nous avons constaté une forte croissance des ventes : +76 % d’augmentation de transactions en moyenne en deux mois et un montant global de 5 750 000 € de produits en vente », conclut Romain de Garsignies.1 Selon l’étude réalisée par la FMB / Fédération des Magasins de Bricolage et INOHA / les Industriels du Nouvel Habitat, le marché du bricolage atteint en 2021 un chiffre d’affaires de 34 milliards d’euros, soit une croissance de 10,2% en valeur par rapport à 2020, qui déjà avait augmenté de +13% par rapport à 2019
Il y a 2 ans et 292 jours

Le Grand Prix de l’urbanisme 2022 décerné à Franck Boutté

Créé en 1989, le Grand Prix de l’urbanisme distingue chaque année une personnalité reconnue par un jury international. Il valorise l’action des professionnels qui contribuent à faire avancer la discipline et à améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires.Cette année, le jury a désigné Franck Boutté pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux. Sa double approche d’ingénieur et de concepteur, et son positionnement de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, lui permettent de réinterroger les projets à l’aune de solutions innovantes mais aussi contextuelles voire vernaculaires. Ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets énergétiquement plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre.Franck BouttéFranck Boutté, né le 27 avril 1968, a fondé une agence de conception et d’ingénierie environnementale, Franck Boutté Consultants. Son agence développe depuis plus 15 ans des concepts et méthodologies, des stratégies et des solutions concrètes visant à améliorer la soutenabilité et l’habitabilité des territoires et des bâtiments, en intervenant à toutes les étapes des projets et à toutes les échelles, dans une approche à la fois contextuelle et soucieuse d’effets induits positifs sur leur territoire d’accueil.Coordonnateur en 2003 d’un guide sur la construction durable, puis très vite engagé sur de nombreux projets de bâtiments à faible impact environnemental, il élargit progressivement son champ de réflexion et d’action au « projet urbain », en cherchant à une échelle plus large que celle du périmètre d’intervention les leviers de soutenabilité les plus efficients.En réaction au modèle du bâtiment à énergie positive, il formalise en 2010 le concept de TEGPOS, territoire à énergie globale positive, pour revendiquer le passage nécessaire du bâtiment au territoire et la prise en compte des multiples composantes de l’énergie.Au Maroc, à Casablanca (Anfa et Zenata), il travaille avec Bernard Reichen sur l’écologie méditerranéenne, renouant avec des savoirs vernaculaires et l’art « de l’ombre et du vent », essentiels en l’Europe à l’ère du réchauffement climatique.Pour le projet d’aménagement de l’Île de Nantes, il invente avec son équipe une charte de développement durable et une méthodologie de prescriptions négociées, basée sur des « figures de durabilité », dans la continuité de la réflexion déjà entreprise lors du plan guide d’Alexandre Chemetoff.A plus grande échelle, sa collaboration avec François Leclercq sur le SCOT de Montpellier lui offre l’opportunité de faire naître un projet de territoire qualitatif traitant de la revitalisation urbaine dans une démarche métaboliste intégrant les risques et valorisant l’eau, la nature, l’agriculture, et l’énergie.Il est également mobilisé avec l’agence Richez et Léonard sur le projet de la Rue commune qui vise à fournir aux collectivités et aux organisations citoyennes un cadre et des outils pour engager la transition de rues ordinaires en « communs », à l’heure de la ville post-carbone.Récemment lauréat avec le paysagiste Bas Smets des abords de Notre Dame, il imagine avec l’équipe un mode de refroidissement du sol, prévenant la formation d’îlots de chaleur urbains.Il défend « la part inconstructible des territoires » par un réseau de « vides » sanctuarisés. Et propose des trajectoires pour guider la transition écologique des territoires : la restauration des écosystèmes naturels, la neutralité carbone, la dimension inductive et régénérative des projets sur le territoire et leur capacité engageante vis-à-vis des citoyens. A cet égard, il participe à un renouvellement de la dimension politique de l’urbanisme.C’est un méthodologue, il dit construire sa pensée grâce à son action : « Je ne peux pas dissocier la pensée de l’action. Je m’intéresse plus à ce que je fais qu’à ce que je pense. »Le Jury a salué la qualité des 6 autres équipes ou personnalités sélectionnées : Dominique Alba, directrice générale de l’APUR ; Nicolas Detrie, créateur de Yes we camp ; Sebastien Marot, philosophe chercheur et enseignant, Claire Schorter, Simon Teyssou et l’agence TVK, architectes-urbanistes.Leur apport est immense combiné à celui du lauréat en offrant des perspectives d’avenir à l’urbanisme telles que la nécessité de changer de modèle, de méthodes voire de société avec un degré différent de radicalité. Ils évoquent l’évolution du jeu des acteurs, la plupart partant du projet, source de leçons et d’expérimentation, mais aussi de lectures, d’écrits, de rencontres, pour ouvrir des perspectives pour la diversité des territoires des plus métropolitains aux plus ruraux. Ils privilégient la mise en relation des espaces, mais surtout des sujets, en défendant la sobriété, déplorant la financiarisation, source de renchérissement des villes, et privilégiant l’entrée environnementale mais aussi le collectif, au sein des équipes, avec d’autres équipes, avec des spécialistes voire avec les habitants ou les preneurs d’initiatives. Ils appellent à partager les enjeux, et dépasser les controverses, pour faire la ville et la vie meilleures.Le Jury du Grand Prix de l’urbanisme 2022La PrésidenteStéphanie DUPUY-LYON, Directrice générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) *Les membresLes personnalités internationalesPhilippe CLOSE, Maire de Bruxelles.Paola VIGANO, Grand Prix de l’Urbanisme 2013.Les professionnelsÉric BAZARD, Président du club ville aménagement.Alain BOURDIN, professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris et directeur de la Revue Internationale d’Urbanisme.Fabienne BOUDON, Particules, lauréate Palmarès des jeunes urbanistes 2018.Gérard PENOT, Grand prix de l'urbanisme 2015.Caroline POULIN, l'AUC, Grand prix de l'urbanisme 2021.Hélène PESKINE, Secrétaire permanente du PUCA.Les personnalités qualifiéesMarie Douce ALBERT, Journaliste au Moniteur.Emeline CAZI, Journaliste au Monde.Ministère de la Culture et de la CommunicationAurélie COUSI, Directrice chargée de l'architecture, adjointe au directeur général des patrimoines, ministère de la culture et de la communication *Nota : * l’étoile désigne les membres de droit
Il y a 2 ans et 292 jours

Tout savoir pour bien choisir un constructeur de maisons individuelles

La mise en œuvre d’un projet de construction nécessite le recours à un professionnel. Sur le marché, plusieurs constructeurs proposent leurs services aux populations, avec des offres aussi flatteuses les unes que les autres. Compte tenu de la sensibilité de l’opération, il vous revient d’identifier un professionnel capable de vous offrir une habitation sure et économique. Pour réussir votre choix, nous vous invitons à découvrir dans ce billet tout ce que vous devez savoir pour bien choisir un constructeur de maisons individuelles. Analyser les offres disponibles Tout projet pour construire une maison en Rhône-Alpes avec un terrain doit commencer par une analyse minutieuse des offres disponibles. Nous vous conseillons donc de contacter plusieurs entreprises de construction de maisons individuelles, pour voir les différentes possibilités qui s’offrent à vous. Que ce soit une maison contemporaine ou traditionnelle, n’hésitez pas à demander des catalogues de réalisation mentionnant le coût global de chaque projet. En général, la plupart des propositions sont des modèles en 3D issus de logiciels de conception assistés par ordinateur. Pour un choix judicieux, vous devez pouvoir décoder les illustrations en les comparant à des photos non retouchées d’une construction réelle, ou à des souvenirs de maisons que vous avez vues par le passé. Ceci est très important, si vous ne voulez pas vous retrouver avec une maison qui ne ressemble en rien au modèle pour lequel vous avez opté. Par ailleurs, en fonction du budget requis pour la réalisation des différents projets, vous pourrez sélectionner les constructeurs à qui vous pouvez confier votre chantier. Enfin, si vous souhaitez des ajustements particuliers pour disposer de la maison de vos rêves, veuillez discuter avec les professionnels, pour identifier ceux qui sont capables de vous satisfaire véritablement. Ceci dit, un bon constructeur doit pouvoir vous dire non et s’expliquer, si vos exigences ne respectent pas les normes en matière de construction. Opter pour un constructeur de proximité Pour une mise en œuvre efficace, vous ne pouvez vous contenter du contact virtuel avec votre constructeur. Pour cela, nous vous conseillons de privilégier un professionnel de votre région avec qui vous pourrez régulièrement échanger sur les détails de l’opération. Par ailleurs, cette option vous permettra d’effectuer un suivi plus efficace de votre chantier. Enfin, le choix d’un prestataire de proximité vous permettra de gagner du temps, et d’économiser les frais de déplacement. Ce dernier point pourrait vous paraître anodin, mais n’oubliez pas que vous devrez effectuer de nombreux aller-retour entre votre maison et le bureau du constructeur d’une part, et visiter régulièrement votre chantier pour vous assurer d’une mise en œuvre conforme à vos attentes d’autre part. Opter pour un contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI) En raison des nombreux abus constatés, la législation française prévoit depuis 1990 le recours à un contrat de construction d’une maison individuelle, appelé CCMI. Contrairement au permis de construire, et aux normes thermiques qui sont imposées, l’adoption de ce type de contrat est facultative. Ceci dit, pour être à l’abri des dépenses inutiles, le choix de ce contrat qui est devenu l’un des standards du secteur de la construction de maison serait une option judicieuse. En adoptant le CCMI, vous bénéficierez des garanties de bon achèvement des travaux, et de protection financière. Il s’agit notamment : D’une garantie de parfait achèvement et de bon fonctionnement qui oblige le constructeur d’une maison à prendre en charge la réparation ou le remplacement des éléments défectueux sur une période minimale d’un an après la livraison du chantier. Que ce soit donc pour des travaux d’envergure ou non, vous avez le droit de contacter le professionnel à qui vous avez confié votre projet de construction ; D’une garantie décennale qui obligera votre constructeur à intervenir en cas de malfaçons constatées, sur une période de dix ans, à partir de la date de livraison de votre maison ; D’une caution solidaire obtenue par votre constructeur auprès d’une maison d’assurance ou d’une banque. Ainsi, même si l’entreprise de construction tombe en faillite, elle pourra s’assurer de l’achèvement de votre projet via d’autres artisans ; Des garanties financières telles que les modalités de versement, les pénalités à appliquer en cas de retard ; Du droit de rétractation si le constructeur ne respecte pas les exigences du contrat. Toutefois, bien que le constructeur soit assuré, votre responsabilité pourrait être mise en cause dans certaines situations. En effet, le CCMI prévoit une assurance dommages-ouvrages qui protège le maître d’ouvrage vis-à-vis de tout accident ou incident se produisant sur le chantier. Tenir compte de la réputation du constructeur La réputation est un critère déterminant dans le choix de tout prestataire. Nous vous conseillons donc de contacter vos proches qui ont réalisé un projet de construction, pour avoir une idée de la qualité de prestation offerte par l’entreprise qui s’est occupée de l’exécution de leur projet. En fonction des retours, vous pourrez identifier le constructeur à qui vous pouvez faire confiance. L’autre alternative de vérification de la réputation consiste à visiter des plateformes spécialisées en ligne. En effet, que ce soit la durabilité des matériaux utilisés, la qualité de la prestation, ou le respect des prix convenus, vous pourrez repérer sur ces sites des commentaires d’usagers qui vous permettront d’identifier une entreprise capable de prendre en charge convenablement la mise en œuvre de votre projet de construction. Pour finir, toujours pour vous assurer d’une exécution impeccable, n’hésitez pas à demander à l’entreprise de construction un catalogue des projets qu’elle a exécutés ces dernières années. Vous pourrez donc vous déplacer pour voir ce à quoi ressemblent leurs réalisations, et contacter directement les propriétaires pour avoir plus de précisions sur la qualité des travaux exécutés, et le dérouler de la collaboration avec l’entreprise. S’assurer de la compétence du constructeur La réalisation d’un projet de construction ne doit pas être prise à la légère, car c’est un secteur régi par une règlementation stricte. En effet, en dehors des contraintes environnementales, la RE 2020 a renforcé les obligations en termes de consommation énergétique. Des plafonds en matière de chauffage, d’éclairage, d’eau chaude sanitaire, de ventilation ou de refroidissement doivent désormais être respectés. Vous devez donc vous assurer que votre constructeur dispose d’une équipe d’artisans compétente et rompue à la tâche.
Il y a 2 ans et 295 jours

Les 264 lauréats de la 3ème édition des fonds friches dévoilés

Dans le cadre du plan France Relance, le Gouvernement a déployé un fonds exceptionnel pour le financement des opérations de recyclage des friches. En effet, la reconquête des friches constitue un enjeu majeur d'aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l'étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.L’enveloppe dédiée à ce fonds s’élevait initialement à 300 M€ et a été abondée une première fois de 350M€ en mai 2021, puis de 100M€ supplémentaires en janvier 2022 compte tenu du très grand succès des deux premières éditions et des besoins exprimés par les territoires. Les deux premières éditions du fonds friches ont en effet permis de financer 1.118 projets pour 650M€, qui permettront de recycler environ 2.700 ha de friches et générer près de 5.700.000 m² de surfaces de logements (dont un tiers de logements sociaux), plus de 4.100.000 m² de surfaces économiques (bureaux, commerces, industrie…) et plus de 3.900.000 m² d'équipements publics.La 3e édition du fonds friches a été lancée le 15 février 2022 par l’ADEME (pour les friches industrielles et minières polluées) et les Préfets de région (pour les autres friches de toute nature).Cette 3e édition a suscité 1.210 candidatures pour 431 M€ de subventions demandées. Les Préfets de région et l’ADEME ont sélectionné 264 lauréats dont 4 dossiers communs pour 121 M€ de subventions attribuées après redéploiement des crédits des premières éditions.Ces lauréats contribuent à recycler près de 675 ha de friches, et à générer de l’ordre d’1 M de m² de logements - dont près de 50% seront des logements sociaux –, 179.000 m² d’équipements publics et 750.000 m² de surfaces économiques dont près de 200.000 m² de surfaces industrielles.Près de 40% des projets lauréats sont inscrits dans les dispositifs « Petites villes de demain » ou « Action cœur de ville ». Ces réalisations feront également preuve d’une grande ambition de qualité environnementale au travers de labels ou certifications en ce sens.Les modalités de la pérennisation du fonds friches, annoncée par le Président de la République, seront débattues dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2023. La Première Ministre a annoncé le 14 juin dernier la création d’un fonds complémentaires dédié à la renaturation des villes et doté de 500M€.Pour consulter les projets lauréats, cliquez ici.
Il y a 2 ans et 295 jours

ICF Habitat La Sablière et l'association Aurore signent un partenariat visant à apporter des solutions concrètes au mal-logement

Cette coopération entre une association et un bailleur social s’inscrit dans le cadre de la politique promue par l’AFFIL (Association francilienne pour favoriser l’insertion par le logement).Elle va permettre de poursuivre les actions déjà réalisées, notamment les opérations d’habitat intercalaire, mais aussi de produire des résidences thématiques pouvant accueillir différents publics, de développer l’habitat modulaire, d’imaginer des solutions innovantes… ICF Habitat La Sablière et l’Association Aurore ont développé depuis 2009 plus de 15 opérations d’occupation temporaire d’immeubles voués à restructuration ou démolition, pendant les années de montage des projets. Les logements sont mis à la disposition de l’association qui en assure la gestion et y loge des personnes en situation de précarité.5 opérations sont en cours à Chelles, Ivry-sur-Seine, Suresnes et Paris (au total 411 logements ou chambres). Certaines peuvent déboucher sur des solutions pérennes, telle l’intégration d’un CSAPA dans un programme de construction neuve, après un temps de mise à disposition de pavillons devant être démolis. Ces opérations rencontrent le soutien de l’État et l’intérêt des collectivités locales par le caractère concret des solutions qu’elles apportent et la qualité de la gestion.Le contrat de partenariat signé ce jour, permet de renforcer les relations entre les 2 signataires en fixant les objectifs partagés : Développer les résidences thématiques (pensions de famille, résidences sociales, …) en proposant des projets de qualité et une réponse globale construite entre bailleur et gestionnaire. Poursuivre les opérations d’habitat intercalaire Partager les bonnes pratiques entre les équipes d’ICF Habitat La Sablière et d’Aurore de façon à travailler ensemble sur des solutions innovantes, telles que l’habitat modulaire. Il s’agit d’inciter les équipes à étudier et développer de nouveaux projets pouvant faire sens pour les deux parties dans le cadre de leurs missions respectives. La convention de partenariat est signée pour une durée indéterminée, un retour d’expérience sera réalisé tous les 3 ans. Pour Florian GUYOT, directeur général de l’association Aurore, « c’est par la mobilisation de tous que nous parviendrons à trouver des solutions pour venir en aide aux plus démunis. A travers ce partenariat, Aurore et ICF Habitat La Sablière montrent combien le lien entre les associations et les bailleurs sociaux a du sens pour construire un monde plus fraternel. »Pour Jean-Luc Vidon, directeur général d’ICF Habitat La Sablière « cette convention conforte notre relation de longue date avec l’association Aurore et traduit la volonté commune du bailleur social que nous sommes de contribuer à mieux répondre au mal-logement avec un partenaire associatif reconnu et de confiance »
Il y a 2 ans et 296 jours

Nouveau DATI VigieLink pour une détection de chute inégalée

Renforcez la sûreté de vos employés avec un DATI 2.0Gestion des alertes simplifiée depuis le portail VigieControl® inclusCouverture GSM optimale avec la carte SIM multi-opérateurs incluseBouton SOS et alertes automatiques très faciles d'utilisationAlarme de chute et alarme d'absence de mouvement ultra performantesUne qualité professionnelle réservée aux professionnels !Le terminal VigieLink est un équipement professionnel de dernière génération. Sa conception robuste et son autonomie de plus d'une journée de travail (batterie Lithium-ion) vous garantit un fonctionnement fiable même dans les conditions d'utilisation les plus rudes.Résistance aux chocs même après une chuteÉtanchéité IP67 à l'eau (jusqu’à 1 mètre durant 30 min) et à la poussièreEncombrement réduit avec une dimension de 6x9x2cm et 125g seulementFacilité de port avec clip ceinture, dragonne ou brassard inclusUn système d'alertes multi-incidentsPour assurer la mise en sécurité de vos salariés, VigieLink prend en compte de nombreux risques liés à leur activité grâce à ses 8 types d'alarmes PTI. Le DATI de Neovigie utilise des algorithmes performants et éprouvés en conditions réelles garantissant un haut niveau de fiabilité et évitant le déclenchement d'alertes intempestives.Sensibilité et pré-alarme paramétrables : chute, immobilité, perte de liaison...Décroché automatique en cas d'alarme (mode mains-libres)Alarme anti-arrachement en cas d'agression (dragonne fournie)Localisation automatique en extérieur (GPS) et en intérieur (Bluetooth) avec alerte de geofencingUne transmission des alarmes sur plusieurs canauxPour réduire le délai d'assistance, les serveurs Neovigie peuvent transmettre les alarmes du DATI sur plusieurs canaux de communication : appel vocal, SMS, e-mail, notifications push ou au système de surveillance. Cette redondance optimale permet d'impliquer vos collaborateurs dans la politique sécuritaire de l'entreprise.Portail de supervision SaaS VigieControl accessible d'un simple explorateur WebLevée de doute grâce à la fonction phonie automatique du DATITraitement en un seul outil des alertes du DATI ou de l'application PTIGestion des alarmes sur option par les centres de télésurveillance Apsad P3 de SecuritasAlerte PTI DATI 2.0 simple et sûre pour la sécurité de vos travailleursNeovigie vous accompagne avec une solution complète de dispositifs d'alerte du travailleur isolé en s'appuyant sur l'expertise du Groupe LPI, spécialiste des systèmes high-tech de communication depuis 1976.Vous apprécierez la facilité d'utilisation du DATI et de l'application PTI et les capacités du portail de supervision Web : visualisation en temps réel des alarmes, paramétrage simplifié de l'ensemble de vos dispositifs, rapports enrichis pour analyser et améliorer la sûreté de vos travailleurs...
Il y a 2 ans et 298 jours

Comment les Français perçoivent-ils les politiques climatiques ?

S’appuyant sur un échantillon représentatif de 2.000 Français, cette enquête permet de dresser un panorama des perceptions et du soutien aux principales mesures climatiques. Préoccupés par le changement climatique, les Français offrent un soutien varié à ces mesures selon la perception qu’ils ont de leur efficacité, de leur impact redistributif et de leurs conséquences financières sur leur propre ménage. Plusieurs recommandations suivent ces constats, dont la mise en place d’enquêtes régulières, l’information auprès des citoyens, l’aide à l’adoption d’alternatives aux énergies fossiles, l’accélération des investissements dans des infrastructures bas carbone, et le fléchage de toutes nouvelles recettes liées à la taxation du carbone.Attitudes face au climat Les Français sont en grande majorité préoccupés par le changement climatique, mais leur soutien aux différentes politiques envisageables pour lutter contre est variable. Il est d’autant plus grand qu’elles sont perçues comme efficaces environnementalement, justes socialement et peu coûteuses pour leur propre ménage. Informer les citoyens sur leurs propriétés augmente significativement le soutien. Constat 1. Les Français interrogés sont conscients des conséquences potentiellement désastreuses du changement climatique et reconnaissent la nécessité de lutter contre sa progression, au niveau individuel et collectif.Constat 2. Une part significative de Français pense que les politiques climatiques sont régressives et anticipent des conséquences négatives sur leur ménage.Constat 3. Le soutien s'explique par les perceptions sur l’efficacité environnementale des politiques, sur leurs effets redistributifs et leur impact financier sur le ménage. Informer sur les propriétés des mesures peut contribuer à augmenter leur soutien.Soutien aux différentes mesures À côté des trois perceptions soulignées plus haut, le soutien aux mesures climatiques dépend fortement des sources de financements (dans le cas d’investissements), du type de politique (réglementation ou taxe), de l’usage des recettes (dans le cas d’une taxe), ainsi que de la disponibilité de substituts bas carbone (équipements et transports).Constat 4. Les subventions à l’adoption et au déploiement de technologies bas carbone, les investissements publics dans des infrastructures décarbonées, l’obligation de rénovation thermique assortie de subventions et l’interdiction des véhicules polluants des centres-villes sont soutenus par une majorité de Français.Constat 5. Le soutien aux mesures de tarification du carbone est nettement plus élevé lorsque les recettes financent des transferts pour compenser les ménages vulnérables ou des investissements verts.Constat 6. La France est le pays où la différence de soutien entre ceux qui utilisent et qui n'utilisent pas de voiture est la plus importante. La qualité des services et des équipements disponibles importe plus que la taille de l'agglomération du lieu d’habitation.Constat 7. En complément de mesures climatiques nationales, la plupart des Français interrogés soutiennent un accord mondial pour réduire les émissions selon une clé de répartition équitable des efforts.Élaborer des politiques climatiques efficaces et justes Pour comprendre les considérations et inquiétudes des citoyens envers les politiques climatiques, il est nécessaire de conduire régulièrement des enquêtes sur les perceptions, préoccupations et attentes des ménages. Une meilleure information sur le fonctionnement et les effets des politiques climatiques est nécessaire. Recommandation 1. Conduire régulièrement des enquêtes sur les contraintes pesant sur les ménages, sur la compréhension et l’acceptation des mesures climatiques, et mieux intégrer les attentes et préoccupations des citoyens dans la définition des politiques. Recommandation 2. Mieux informer les citoyens sur le fonctionnement et les effets des politiques climatiques. Envisager de confier cette mission d’information au Haut Conseil pour le climat en lui allouant des moyens à la hauteur de cette nouvelle compétence.Investissements et infrastructures pour permettre la substitution vers des alternatives bas carbone sont essentiels et d’autant plus urgents que la hausse des prix de l’énergie actuelle pèse lourdement sur les ménages. Une tarification carbone ne peut pas être envisagée dans le contexte actuel de forte hausse des prix de l’énergie. Est également cruciale la prise en compte des demandes de progressivité des mesures, trop souvent perçues comme régressives et coûteuses pour les ménages les plus vulnérables.Recommandation 3. Séquencer la mise en place des politiques climatiques : favoriser d’abord la diffusion d’alternatives bas carbone pour protéger les ménages des hausses des prix, avant des hausses éventuelles du prix du carbone (prévues au niveau européen).Recommandation 4. Renforcer les dispositifs d’aide à l’achat d’équipements à faibles émissions, notamment pour les ménages vulnérables et à revenus modestes.Recommandation 5. Faire une priorité des investissements publics dans les infrastructures de mobilité à faibles émissions : transports en commun, réseau ferroviaire, pistes cyclables, bornes de recharge pour véhicules électriques.Recommandation 6. Redistribuer tout ou partie des recettes provenant de la tarification carbone et des taxes sur les énergies fossiles pour compenser les ménages vulnérables, sous forme de transferts forfaitaires.Recommandation 7. S’engager à affecter intégralement les recettes de toute nouvelle taxe environnementale, ou les hausses de recettes des taxes environnementales existantes, au financement d’une transition énergétique juste.
Il y a 2 ans et 298 jours

Durieu et Thermacote : se protéger de la chaleur et du froid autrement

Éviter d’utiliser trop de climatisation ou trop de chauffage, ne pas gaspiller l’énergie, été comme hiver, ce n’est plus un vœu pieux, cela fait partie du quotidien. Il convient donc de se tourner vers des solutions qui vont permettre d’accompagner constructeurs, communes, particuliers… dans leur démarche d’économies d’énergie et donc d’isolation des habitats, du sol au toit en passant par les façades. Il est indispensable d’identifier les zones sensibles de chaque structure à isoler et d’offrir une solution optimum.Afin de déterminer quelle est la partie de l’habitat qui subit le plus les attaques de la chaleur ou du froid, il faut procéder au ratio toiture/façade qui permettra d’évaluer quelle partie est à privilégier en matière d’isolation.En général en présence :D’habitations individuelles, de sites industriels ou logistiques, de bâtiments commerciaux (magasins, centres commerciaux, bâtiments publics, écoles…) ou le dernier étage d’un immeuble : c’est la partie toit qui subit les « attaques » de température.D’immeubles d’habitation : ces sont les façades qui prennent toutes les variations de température. Dépendant de l’analyse de chaque cas, il faudra protéger le toit ou les façades. D’une bonne isolation découlera la bonne maîtrise des coûts énergétiques.Depuis une trentaine d’années aux États-Unis et un peu moins de 10 ans en Europe, les agréments cool roof et cool wall sont devenus de vrais labels garantissant une solide qualité d’isolation des murs et des toitures. Durieu avec THERMACOTE® offre une solution ultra technique aux propriétés étonnantes, agrémentée cool roof et cool wall.ThermaCote® en détails :Un concentré d’atouts :Haute concentration en extraits secs garantissant une efficacité optimale et une protection sur le long terme de tous les supports protégés.Une composition majoritaire en céramique (80 % de la peinture) qui apporte au revêtement protégé toutes les capacités isolantes couplées à la résistance aux fortes chaleurs de la céramique.ThermaCote® en action :3 spectres d’action combinés : Isolation thermique / Anti-humidité / Étanchéité à l’air : L’isolation thermique :Grâce à sa formulation spécifique THERMACOTE® agit comme une couverture de survie sur les supports. Il les enveloppe d’une couche protectrice qui en période froide, limite le passage de la chaleur vers l’extérieur en « renvoyant » la chaleur à l’intérieur du bâtiment et en période chaude permet la réflexion d’une partie la chaleur en dehors du support permettant ainsi de réduire sensiblement la température ressentie sur le support. Un support protégé avec du THERMACOTE® peut perdre plus de 20°C (de 60°C à 38°C).Anti-humidité :L’humidité est le premier ennemi de l’isolation car elle génère de l’infiltration dans les parois et entraîne la formation de condensation et de rouille. Une protection au THERMACOTE® permet de laisser respirer le support, en extrayant l’humidité tout en l’empêchant de rentrer.Étanchéité à l’air :L’infiltration ou la fuite d’air dans les supports est un gage de détérioration de l’isolation et l’application de THERMACOTE® évite ce phénomène. L’isolation est pérenne.Des atouts pour aller encore plus loinThermaCote® c’est aussi agir pour demain grâce à son action aujourd’hui :En Europe et dans le monde :À Los Angeles, THERMACOTE® fait partie avec l’État de Californie et d’autres industriels, d’un groupe d’expérimentation et de recherche visant à protéger toutes les surfaces bitumes ou béton au sol (routes, parking, …) afin de limiter l’effet d’ilots de chaleur urbains qui empêchent les températures urbaines de diminuer.En France et au-delà de la métropole (Réunion, Martinique & Guadeloupe), THERMACOTE® est en test pour l’étude du revêtement de plusieurs bâtiments publics : toitures, chaussées afin de limiter les effets d’ilots de chaleur.ThermaCote® : protéger les habitations et maîtriser les coûts d’énergie aujourd’hui, pour vivre mieux demain.
Il y a 2 ans et 298 jours

Bluetek équipe les Caves Richemer

Une cave mondialement connueHistoriquement basées à Marseillan (34) entre la Méditerranée, le Canal du Midi et la Lagune de Thau, les Caves Richemer sont une coopérative agricole depuis les années 1930. La coopérative réunit 200 vignerons dont les cépages représentent une surface totale de 1 000 hectares. Réputée sur le territoire et au-delà de nos frontières, la cave coopérative est connue pour la qualité de ses vins blancs (65 % de sa production) rosés et rouges régulièrement primés.L’œil avisé d’un architecte spécialiséFort de cette réussite commune qui ne cesse de croître depuis plus de 90 ans, la coopérative a décidé d’optimiser son flux de production par la construction d’un nouveau bâtiment au sein de la même commune. La coopérative s’est appuyée sur les compétences de David Sabourdy, fondateur du cabinet SBY Architecture situé à Jacou (34), spécialisé dans les projets d’immobiliers d’entreprise, de santé et d’éducation, mais également dans l’activité vinicole depuis plus de 15 ans. Le regard avisé de l’architecte, l’a conduit à imaginer une construction respectant l’ordre de la production des vins Richemer par la forme circulaire de l’édifice.Un bardage partiel en parements compositeTout en rondeur, la forme extérieure du bâtiment a été pensée à l’image de vins de la cave coopérative. Le bâtiment a bénéficié d’une ITE sur ses 4 000 m2 de façades. Ces dernières ont été revêtues de bardage dont la moitié de la surface totale (soit 2 000 m2) avec les Parements Composite Aluminium de BLUETEK fixés sur ossature métallique.Les parements de bardage BLUETEK se composent de deux plaques en aluminium unis (ou avec effets de matières) solidarisées par une âme en résine thermoplastique (disponibles en différentes dimensions avec une épaisseur unique de 4 mm). Le chantier a nécessité des parements d’une largeur unique de 1 500 mm et de trois longueurs de 4 000, 4 100 et 4 300 mm. Parti pris de l’architecte, le choix du gris (référence coloris BLUETEK : DECOR9006) qui enveloppe plus de 90% du bâtiment et du rouge (référence coloris BLUETEK : DECOR3004).Des lanterneaux avec une isolation renforcée en toitureLe toit terrasse de la nouvelle construction est également équipé de 29 lanterneaux de désenfumage Bluesteel Therm Pneu et Bluesteel Therm DV Pneu de BLUETEK. Répartis sur les 7 000 m2 du toit, les lanterneaux apportent la luminosité naturelle intérieure nécessaire à l’exploitation du site tout en complétant efficacement son isolation, indispensable au maintien de la température de la cave tout au long de l’année. Les lanterneaux offrent un URC moyen de 1,5 W/m2K selon les modèles. Actionnés par un système de vérins, ils disposent également d’une commande manuelle déportée et de capteurs qui déclenchent automatiquement leur ouverture dès que la température intérieure atteint 93°C en cas d’incendie.Une cave à bonne température+ L’isolation de la nouvelle cave Richemer combinée aux groupes froids qui équipent chacune des cuves permet de maintenir la température idéale dans l’édifice, toute l’année, sans faire appel à un système de climatisation rapportée.Une sécurité incendie complétée par des écrans de cantonnementQuant à l’équipement intérieur relatif à la sécurité incendie, la nouvelle cave a été dotée de deux écrans de cantonnement Smoke Fix de Bluetek, L30 et L40, (dimensions en ml : 30 X 2 et 20 X 2) en toile souple et résistante (densité : 0,4450 KG/m2), à base de fibre de verre, affichant une réaction au feu classée A2 s1 d0. C’est au total 80 m2 de surface qui ont été installés pour contenir les fumées.
Il y a 2 ans et 298 jours

Le béton, grand oublié de la transition écologique

Ingénieur Arts et Métiers Paris Tech, Florent Dubois est aujourd’hui responsable Construction Durable chez Lafarge France. [©Lafarge France] Deux ans après le forfait “Ma Prime Rénov”, les législateurs se penchent sur les standards des nouveaux bâtiments. Entrée en vigueur début 2022, la RE 2020 est pensée pour donner la primauté à la sobriété énergétique et à la décarbonation de la construction. En particulier, via l’utilisation de matériaux biosourcés… Pour beaucoup, ce contexte invite à faire plus vert que vert et donc à renier le béton qui reste associé à des représentations peu flatteuses. Bien qu’en théorie le béton ait toute sa place dans les nouveaux mix de matériaux, certains décideurs auront tendance à lui préférer le bois, même s’il ne s’agit pas toujours du matériau le plus adapté. Or, la question de la qualité de vie est trop importante – et trop complexe ! – pour se contenter d’une solution simple, voire simpliste. Sur le volet écologique et économique, le béton a de beaux arguments à faire valoir. D’autant qu’il a entamé sa mue bas carbone. Alors pourquoi le reléguer d’office au “monde d’hier”, sans lui donner une chance d’aller au bout de sa propre transition ? Le fantasme d’un urbanisme sans béton Enterrer le béton, c’est renoncer à une ressource utile et pleine de potentiel, qui a déjà beaucoup évolué depuis trente ans. [©Lafarge France] La question du mieux-vivre n’a jamais été aussi prégnante que depuis que nous avons été contraints de rester confinés à domicile. Pour beaucoup, la crise du Covid a mis en exergue des besoins jusque-là sous-estimés : plus d’espace, meilleur aménagement et ouverture sur l’extérieur. Conséquence directe : le “monde d’après” fait la part belle aux régions et aux villes dites “cathédrale” (situées à 2 h de Paris et dotées d’un patrimoine culturel riche). Ces aspirations individuelles sont loin d’être incompatibles avec une quête de mieux-être collectif. En un sens, les citoyens d’aujourd’hui renouent avec l’idéal aristotélicien de la tempérance et avec le dogme stoïcien qui consiste à vivre en accord avec la nature. L’heure semble être aux mobilités douces et à la sobriété, dont s’imprègne la nouvelle génération d’architectes et de promoteurs. De fait, les “éco-quartiers” et les bâtiments “éco-conçus” n’ont jamais autant été en vogue ! Alors que le rééquilibrage territorial qui se dessine met au jour de nouveaux besoins, en termes de logement, on attend de l’urbanisme contemporain qu’il s’intègre harmonieusement à la nature. Et dans cette vision idéalisée, le béton tel qu’on se le représente habituellement n’a pas sa place. Qui voudrait encore d’un matériau réputé polluant et non recyclable ? Le citoyen et la planète, grands perdants d’un débat qui n’en est pas un Il faut néanmoins rappeler que, comme toutes les images d’Epinal, celle-ci ne correspond à aucun art de vivre réel. D’une part, parce que peu de gens sont prêts à assumer un modèle de développement qui ne repose pas sur la métropolisation et l’augmentation des infrastructures de mobilité. D’autre part, parce que l’objectif impérieux de décarbonation impose des solutions complexes : jusqu’à preuve du contraire, le matériau miracle n’existe pas ! Pourtant, l’Etat a fait le choix d’investir des milliards d’euros dans la filière du bois et pousse à son utilisation massive… au détriment d’autres matériaux. Lire aussi : Shift Project, réduire son empreinte carbone Or, en fonction des territoires et de leur spécificité, ce parti-pris n’est pas toujours pertinent. Il peut même s’avérer contre-productif dans la mesure où le bois de construction répond mal à l’injonction du “vite et massif”, voire provoque, en cas de sylviculture intensive, des conséquences nocives sur l’environnement. Bien sûr, on ne peut qu’applaudir la volonté d’accélérer la transition vers une économie décarbonée. Mais il est dommage que le débat public se retrouve caricaturé et surtout perde de vue le principal intéressé : le citoyen lui-même. Celui-ci est tributaire de politiques qui le dépassent, mais qui le concernent au premier chef. Et pour cause : le logement représente en moyenne 20 % de ses revenus. Il est donc une bombe sociale latente. Nous avons trop tendance à oublier que les Français sont fortement contraints en termes de pouvoir d’achat. Et qu’avec la pénurie de logements, aggravée par la baisse de constructions neuves, la situation n’est pas près de s’arranger. Le béton est beaucoup moins cher que la plupart des matériaux existants. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, pas nécessairement plus polluant. L’évacuer du débat public au détriment de l’habitant et, in fine, de la planète, n’a tout simplement pas de sens. Oser le béton pour construire demain ! Le béton est beaucoup moins cher que la plupart des matériaux de construction existants. [©Lafarge France] L’enjeu dépasse la question du matériau A ou B, puisque c’est toute l’industrie qu’il faut transformer. Gardons-nous simplement d’être trop expéditifs dans les choix qui vont être faits. Enterrer le béton, c’est renoncer à une ressource utile et pleine de potentiel, qui a déjà beaucoup évolué depuis trente ans. Pour l’avenir, nous pouvons encore miser sur deux axes de technologies de rupture. Celles qui permettent de formuler des bétons bas carbone, recyclés ou encore biosourcés, et celles qui permettent de capter et de réutiliser les émissions résiduelles de CO2. Sans compter toutes les émissions que nous pouvons éviter, en utilisant tout simplement des bétons plus performants, en moindre quantité. Alors pourquoi nous en priver ? En s’appuyant sur ces leviers, la filière du béton pourra devenir neutre en carbone et largement moins consommatrice de ressources minérales non renouvelables. Mais ce chantier collectif est aussi une affaire de volonté politique. Nous ne manquons pas de données, ni sur les besoins de construction ni sur les ressources disponibles dans les différents territoires. Il est grand temps de quitter les postures idéologiques et de mettre toutes ces expertises au service d’une meilleure qualité de vie. Pour la nouvelle génération d’architectes, de techniciens et d’ingénieurs, le défi est passionnant. Il s’agit, ni plus ni moins, de construire un vivre-ensemble enfin durable. Florent DuboisIngénieur Arts et Métiers Paris Tech et responsable Construction Durable chez Lafarge France.
Il y a 2 ans et 298 jours

Knauf Ceiling Solutions lève le voile sur Adagio, sa nouvelle gamme minérale de plafonds

Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline sous quatre solutions, à poser seules ou à combiner selon les effets escomptés, afin d’offrir un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace :ADAGIO ACOUSTIC+ADAGIO ALPHA+ADAGIO dB+ADAGIO HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm).Dans une salle de classe, une cafétéria, une bibliothèque, un open-space ou encore une salle de réunion, les besoins convergent vers un même objectif : le confort des occupants pour leur rendre le quotidien agréable. Dotés des plafonds ADAGIO, ils permettent de vivre une nouvelle expérience.Avec une finition plus lumineuse et plus blanche, ADAGIO maximise la réflexion de la lumière et inonde les espaces de lumière naturelle et de chaleur. Un gage de bien-être et une source d’économie d'énergie. La flexibilité créative au service de l’émotion reste l’une des priorités de KNAUF CEILING SOLUTIONS pour permettre aux architectes, designers d’intérieur et agenceurs de signer des espaces uniques et emblématiques. Hautement résistant, ADAGIO est conçu pour des intérieurs durables.Des solutions blanches et lumineuses : sérénité et économiesSynonyme d’espaces épurés, la gamme ADAGIO permet de créer de beaux espaces grâce à sa surface blanche lisse. Sa finition blanche et brillante réfléchit 90 % de la lumière, illuminant ainsi les espaces d’une lumière naturelle et chaleureuse, porteuse de bonne humeur. Le faible taux de brillance renforce la sensation d’uniformité et procure une atmosphère élégante. L’optimisation de la réflexion de la lumière participe également à la réduction de l’usage de lumière artificielle, offrant jusqu’à 16 % d’économies d’énergie.De hautes performances acoustiques pour une atmosphère paisibleA l’instar de la lumière, le son participe pleinement à la réalisation d’un environnement sain et agréable. La gamme ADAGIO se distingue par une absorption acoustique de classe A (0,90 αw) avec des niveaux d‘atténuation latérale à 42 dB afin d’améliorer la confidentialité entre les espaces adjacents. ADAGIO offre une acoustique optimale pour chaque zone d’application, garantissant la confidentialité d’un échange dans un bureau privé ou améliorant l’intelligibilité et la concentration dans les open-spaces ou les salles de classe.Des choix esthétiques pour nourrir l’imaginationVisuellement saisissante, ADAGIO s’adapte, se configure, se combine, pour aider à imaginer de nouvelles possibilités et donner vie à la vision des architectes. Large choix de formes et de dimensions…, la gamme se caractérise également par une riche palette de détails de bords apparents, semi-cachés ou entièrement cachés, afin de créer des plafonds toujours plus contemporains.Des surfaces qui résistent à l’épreuve du tempsQualité, fiabilité et durabilité, tels sont les maîtres-mots des plafonds ADAGIO qui font face aux exigences du quotidien. Leur surface, plus résistante aux rayures, se nettoie aisément et offre une utilisation prolongée. Les bords renforcés, entièrement peints, facilitent le montage et réduisent le risque d’endommagement. Les poseurs de dalles n’appréhenderont plus la casse de matériel !
Il y a 2 ans et 298 jours

Aldes se renforce dans la ventilation des Bâtiments

ACQUISITION. Le groupe Aldes, spécialisé dans la qualité de l'air intérieur, a racheté l'expert de la ventilation, Aereco.
Il y a 2 ans et 299 jours

La nouvelle laine Isover est de retour et s'étend aux solutions d'isolation des cloisons

LA nouvelle laine : 10 brevets et des qualités inéditesCette laine est fabriquée en France à partir de verre recyclé (a minima 40 %), de matières premières minérales et d’un liant 100 % biosourcé. Eco-conçue, elle est recyclable à 100 % et à l’infini, et contribue ainsi à la qualité de l’air intérieur aussi bien pour les poseurs que pour les occupants. Elle est étiquetée A+, le meilleur classement sanitaire pour un produit de construction destiné à un usage intérieur.Sa fibre, plus longue, plus souple, plus fine et plus résistante du point de vue mécanique, est également plus agréable au toucher et confortable lors de la pose. Elle est également reconnaissable à sa couleur crème.Son bilan écologique est incomparable et permet d’améliorer deux grands indicateurs environnementaux : la pollution de l’air, l’acidification des sols et de l’eau.LA nouvelle laine en PAR PHONIC possède des performances phoniques garanties.Les isolants de la gamme PAR PHONIC : 3 solutions pour les cloisons en distribution (au sein du logement) ou séparation (entre deux logements) de locaux.Loin d’être une fatalité, le bruit nécessite d’être apprivoisé. Une conception du bâtiment et de son acoustique bien pensée permet de maîtriser la qualité sonore, le confort et le bien-être de ceux qui y vivent ou y travaillent.Pour les cloisons simple ossature, le gain d’affaiblissement pouvant être obtenu grâce à la présence des laines de verre de la gamme PAR PHONIC est de 6 à 8 dB. Les cloisons “72/48” et “72/36” conviennent pour toutes applications en particulier les logements en neuf et rénovation.PAR PHONIC PROPAR PHONIC PRO permet une productivité et un confort de pose améliorés sur les chantiers intensifs de cloisons grâce à sa semi-rigidité. Il est conditionné en rouleau.Pour les cloisons à double ossature, grâce au découplage entre les parements et grâce à la double épaisseur décalée de laine de verre PAR PHONIC PRO, le gain d’affaiblissement obtenu peut aller jusqu’à 15 dB.PAR PHONIC : un véritable amortisseur acoustiqueLe PAR PHONIC joue un rôle d’amortisseur en absorbant et en réduisant l’amplitude des ondes dans les cloisons en distribution ou en séparation de locaux.Il permet de lutter contre les nuisances sonores de façon préventive.Une seule solution pour réduire les transmissions directe et indirecte du bruit à travers les parois : l’isolation acoustique. Son efficacité est assurée si les propriétés acoustiques des produits et systèmes reposent sur le principe de “masse-ressort-masse”. Il consiste à utiliser des parois doubles, comme des plaques de plâtre, séparées par un espace rempli avec un isolant souple tel que la laine de verre qui absorbe et dissipe l’énergie.Le PAR PHONIC est adapté pour la construction ou la rénovation des logements individuels et collectifs, mais aussi des bureaux, hôpitaux, écoles, Établissements Recevant du Public (ERP), locaux industriels et commerciaux.La gamme PAR PHONIC se décline dans un choix d’épaisseurs et de largeurs adaptées à tous les types de cloisons:PAR PHONIC : la référence pour tous les projets d’isolation acoustique des cloisons AvantagesLes cloisons dotées de LA nouvelle laine de verre ISOVER en PAR PHONIC peuvent répondre à toutes les exigences en termes d’incombustibilité et d’humidité.Elles sont adaptées aux zones sismiques et permettent également de viser des hauteurs importantes d’aménagement.Les isolants PAR PHONIC peuvent être associés à tous types de plaques et répondre ainsi à de nombreuses applications : celles-ci peuvent être pré-peintes ; hydrofuges, elles conviennent aux pièces humides ; extra-dures, elles sont idéales pour les pièces très sollicitées.RéglementationLA nouvelle laine en PAR PHONIC permet d’atteindre la conformité à toutes les exigences réglementaires quel que soit le type de bâtiment et d’offrir le confort aux usagers, au-delà des réglementations en vigueur.Elle dispose de toutes les certifications et déclarations - ACERMI, marquage CE, déclaration de performances (DoP) et rapports d’essais acoustiques. Les solutions cloisons en PAR PHONIC disposent d’objets BIM disponibles sur le site isover.fr dans l’espace personnalisé My Isover.Des performances économiques appréciables pour les professionnelsLes performances des solutions cloisons ISOVER avec LA nouvelle laine de verre en PAR PHONIC s’apprécient à différents niveaux :Par rapport à des cloisons traditionnelles en maçonnerie, les cloisons sur ossature métallique offrent, sans égal, le meilleur rapport gain d’affaiblissement sonore du marché/prix,La mise en oeuvre est rapide permettant une meilleure productivité sur les chantiers,Les produits PAR PHONIC sont disponibles sans délai, ne pénalisant pas la réalisation des travaux,La forte compression des produits dans leur emballage facilite le stockage, le transport et la logistique. Le principe de mise en œuvre des cloisons acoustiques légères Mise en place de l’ossatureAprès repérage d’alignement, fixation des rails hauts et bas.Coupe des montants verticaux à la hauteur solplafond minorée de 5 mm.Engagement des montants dans les rails (entraxe de 60 ou 40 cm ou 90 cm) en les clipsant par rotation d’un quart de tour. Fixation du parement de la 1ère faceDécoupe des plaques de plâtre à la hauteur solplafond minorée de 1 cm.Positionnement en butée du plafond.Vissage des plaques sur les montants verticaux tous les 30 cm, à 1 cm des bords. Pose de l’isolant gamme PAR PHONICDécoupe de l’isolant à la hauteur sol-plafond majorée de 1 cm.Calage de l’isolant entre les montants.Fixation du parement seconde faceVissage des plaques sur les montants verticaux et en quinconce par rapport à la première face de la cloison. Jointage et finition des plaques de plâtre, fixation tous les 30 cm, à 1 cm des bords.
Il y a 2 ans et 300 jours

Quel type de chaine de tronçonneuse choisir ?

La capacité d’une tronçonneuse peut dépendre de la chaine dont elle dispose. Vous devez alors vérifier cet élément avant de chercher l’appareil dont vous avez besoin. Notez que différents types de chaines peuvent être proposés sur le marché. Il faut alors prendre le temps de bien choisir l’option qui vous convient le mieux. La chaine chisel Le choix de ce type de chaine permet en principe de découper rapidement les branches dures. Cela est généralement dû au profil carré de cet élément au niveau des bords. Vous obtiendrez une surface rugueuse sur chaque zone que vous couperez avec votre tronçonneuse. Il vous est toutefois conseillé de solliciter un élagueur professionnel qui maitrise bien l’usage de ce type de produit. Il faut noter qu’il peut s’émousser rapidement si vous négligez son entretien. Il est plus judicieux de vous en servir pour réaliser des travaux de bûcheronnage. La chaine profil bas Facile à utiliser, une tronçonneuse avec « une chaine profil bas » nécessite un entretien régulier. Cela est aussi valable pour l’affutage que vous ne devriez en aucun cas négliger. Notez que ce type d’élément est conçu pour les petits appareils. Il est aussi prévu pour les usages professionnels. Il vous est de ce fait recommandé de faire appel à un professionnel comme cet élagueur dans le Drome sur ce site : https://www.elagueur-drome.fr/  pour utiliser ce produit. Vous éviterez ainsi de faire n’importe quoi tout au long de l’intervention. La chaine semi-chisel Ce type de chaine se présente avec des bords arrondis. Vous pouvez vous en servir pour couper efficacement de branches tendres. Il peut par exemple s’avérer utile si vous avez un sapin ou un bouleau dans le jardin. Notez que l’accessoire tourne plus lentement que les autres types. Vous avez aussi la possibilité de vous en servir pour travailler sur des surfaces sales et sèches. Ce qui fait que cet élément peut s’adapter à différentes catégories d’arbres. La chaine semi-skip Il faut savoir que le choix d’une chaine semi-skip ne permet pas de réaliser de coupes rapides. Vous pouvez en outre miser sur la précision que le produit peut vous offrir. Notez que ce type d’élément est plus apprécié par les professionnels en élagage d’arbres. Il permet d’obtenir une zone parfaitement lisse après chaque intervention. La chaine skip Le skip est un type de chaine très recherché sur le marché. Cela est particulièrement dû au fait que le produit garantit des surfaces parfaitement lisses après chaque intervention. Vous pouvez parfaitement miser sur cet élément si vous avez un grand guide-chaine. Ce dernier peut parfaitement dépasser les 32 pouces. Le fait qu’il fonctionne plus lentement vous garantira certainement plus de précision et un meilleur résultat pour chaque intervention. La chaine standard Enfin, vous pouvez toujours choisir une chaine standard si c’est ce qui vous convient le mieux. Vous obtiendrez de ce fait un guide de 24 pouces au maximum. Vous pouvez profiter pleinement de la rapidité de coupe du produit sans négliger la qualité du résultat. Cela est certainement dû au nombre de dents que possède l’accessoire. Il faut toutefois faire attention au fait que vous allez laisser des surfaces rugueuses si vous ne maitrisez pas vraiment l’appareil.
Il y a 2 ans et 303 jours

Christophe Possémé, élu président du CCCA-BTP

Christophe Possémé est président de l’entreprise Le Bâtiment Associé à Muizon (51), qui compte 155 collaborateurs : maçonnerie, taille de pierre, charpente, ossature bois, restauration du patrimoine, travaux de déplombage et désamiantage, travaux publics.Après un CQP (certificat de qualification professionnelle) de briqueteur et un baccalauréat professionnel Construction bâtiment gros œuvre, Christophe Possémé a obtenu un diplôme de chef d’équipe gros œuvre puis un DUT (diplôme universitaire de technologie) de Conducteur de travaux. Il a également suivi le cycle de direction d’entreprise de l’Aproba et il est titulaire du certificat supérieur Développement durable et Qualité environnementale de l’IFRB. Après plusieurs années passées dans différentes entreprises du bâtiment, Christophe Possémé a rejoint en 2000 l’entreprise Le Bâtiment Associé en qualité de conducteur de travaux. Directeur de travaux de 2005 à 2009, puis directeur général adjoint de 2009 à 2010, il est depuis 2011 le président de l’entreprise.Son engagement professionnelChristophe Possémé a été président du NF DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs de 2010 à 2013 et président de Constructys Champagne-Ardenne de 2011 à 2013.Il a également été vice-président de 2013 à 2019 de l’UMGO-FFB**, dont il est aujourd’hui le président. Depuis 2020, Christophe Possémé est membre du comité exécutif de la FFB (Fédération française du bâtiment) et président de la commission marché de la FFB. Un engagement de longue date dans la formation professionnelle aux métiers du BTPChristophe Possémé est de longue date investi dans la formation professionnelle aux métiers de son entreprise, notamment des jeunes par la voie de l’apprentissage. À ce titre, Le Bâtiment Associé, qui forme chaque année une vingtaine d’alternants et dont la formation et la montée en compétence permanente des salariés constitue une valeur forte de l’entreprise, a reçu en 2021 le Trophée de l’alternance.Le conseil d’administration du CCCA-BTP du 5 juillet 2022 a également élu :Éric Routier (FNCB-CFDT), vice-président,Ludovick Lefebvre (FNSCBA-CGT), trésorierLaure Vial (CAPEB), secrétairePour Christophe Possémé, président du CCCA-BTP : « Dans un environnement où les mutations sont désormais permanentes et s’accélèrent, les entreprises de nos secteurs du BTP doivent relever de nombreux et forts enjeux, qu’il s’agisse de performance environnementale, de transitions écologique, technologique et numérique, mais aussi de compétences professionnelles. Il est ainsi plus que jamais essentiel de former des jeunes à nos métiers, mais aussi d’assurer la montée en compétences des salariés de notre secteur. C’est le cœur de la mission du CCCA-BTP que j’ai désormais l’honneur de présider.Avec l’ensemble de notre conseil d’administration à gouvernance paritaire, pleinement mobilisé et déterminé pour relever ces défis d’avenir, je m’attacherai à porter, promouvoir et déployer une politique volontariste et innovante de formation professionnelle, en particulier par la voie de l’apprentissage. C’est le rôle du CCCA-BTP et ce que les partenaires sociaux du BTP attendent de nous, en déclinaison de leurs orientations. C’est d’ailleurs tout le sens de l’offre de services que le CCCA-BTP propose à l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP. En cette année anniversaire pour le CCCA-BTP, qui fête ses 80 ans, notre action doit permettre d’être toujours aux avant-postes des défis d’avenir que nous devons relever. Cela passe par l’anticipation et l’innovation, qui sont des marqueurs singuliers des initiatives que nous prenons et des projets que nous menons. Ma volonté est d’agir de façon transversale avec l’ensemble des acteurs de notre environnement, pour impulser et conduire des projets ambitieux et à fort impact, pour garantir la performance de notre activité et une haute qualité pédagogique dans la formation professionnelle à nos métiers du BTP. »* Le CCCA-BTP, outil des branches du bâtiment et des travaux publics à gouvernance paritaire, est dirigé à la fois par les fédérations professionnelles d’employeurs (CAPEB, FFB, Fédération des SCOP du BTP et FNTP) et les organisations syndicales de salariés (BATI-MAT-TP CFTC, CFE-CGC BTP, FNSCBA-CGT, FGFO Construction et FNCB-CFDT).** UMGO-FFB : Union de la maçonnerie et du gros œuvre - Fédération française du bâtiment.
Il y a 2 ans et 303 jours

Traitement de l'air - qualité de l'air intérieur

L'habitat est un espace clos jusqu'à 8 fois plus pollué que l'extérieur. De nombreuses sources de pollution liées aux activités des occupants mais aussi émanant des équipements et des matériaux utilisés pour la décoration ou l'ameublement viennent dégrader l'air intérieur : humidité, fumées, gaz carbonique (CO2), produits d'entretien, cosmétiques, poils d'animaux, composés organiques volatiles (COV)... L'impact de cet air pollué peut avoir de graves conséquences sur la santé des habitants (asthme, allergies, fatigue, nausées, maux de tête...) mais aussi sur le bâti (moisissures...). Aussi, la ventilation de ces espaces clos est incontournable pour assurer une bonne qualité de l'air intérieur tout au long de la vie du bâtiment et pour préserver le confort et la santé des occupants.
Il y a 2 ans et 304 jours

Materrup et Duhalde BTP s’associent pour l’utilisation de ciment bas carbone

Jean Duhalde, président de Duhalde BTP et Mathieu Neuville, président de Materrup signent le partenariat pour l’utilisation de ciment bas carbone. [©Materrup] Materrup a mis au point le ciment local Materrup Clay Cement (MCC1) bas carbone à base d’argile crue. Ce matériau réduit de moitié les émissions de CO2 (350 kgeqCO2/t). Sans compromettre la performance ou la qualité du béton. Il constitue une réponse aux enjeux de la filière en quête de matériaux moins énergivores et moins nocifs au niveau mondial. Quant à Duhalde BTP, il est spécialisé dans des solutions optimisées pour des projets de construction. L’entreprise souhaite s’inscrire dans une dynamique visant à réduire son impact carbone. Et à faire évoluer le secteur vers des modes constructifs plus respectueux de l’environnement. L’argile comme atout pour le ciment « L’expertise du béton et de la construction de Duhalde BTP, associée à notre technologie MCC1, permet ainsi de décarboner dès aujourd’hui l’industrie de la construction, en s’appuyant sur un matériau local et abondant, à savoir l’argile », déclare Mathieu Neuville, président de Materrup. En effet, cette matière première est l’atout du ciment. Elle est facilement disponible et accessible sur l’ensemble de la planète. Ainsi, le MCC1 est déployé dans la première cimenterie de Materrup, située dans le Sud des Landes. Lire aussi : Les bétons se mettent au vert Et sera aussi utilisé dans les unités de production de béton Duhalde BTP pour proposer une gamme de produits locaux et vertueux. Au niveau de la mise en œuvre, le MCC1 requiert les mêmes conditions que le ciment traditionnel. Inutile de changer d’outils ou de matériels. Dès septembre 2022, de nombreux éléments préfabriqués pour des projets d’aménagement extérieurs seront disponibles (bancs, dalles gazon, jardinières…). D’autres applications de BPE seront aussi proposées comme des bétons pour pistes cyclables ou des bétons décoratifs.
Il y a 2 ans et 304 jours

Construire plus performant avec les systèmes de chauffage et de rafraîchissement Wavin

Convaincus de la nécessité d’améliorer l’efficacité des bâtiments pour réduire la consommation d’énergie, les services Recherche et Développement de Wavin ont développé des systèmes complets de planchers chauffants rafraîchissants basse température et de plafonds climatiques très peu énergivores adaptés à l’habitat résidentiel, collectif et au tertiaire. Pré-études avant-projet, études techniques, conception, assistance chantier... Wavin accompagne ses clients à chaque étape du projet avec une offre sur-mesure. Elle inclut l’ensemble des composants et accessoires nécessaires à la pose des planchers chauffants : dalles isolantes, tubes caloporteurs, système de régulation...Durables, efficaces et invisibles, les solutions de chauffage et de rafraîchissement par rayonnement Wavin diffusent une température homogène et constituent un moyen simple d’optimiser la performance énergétique des bâtiments. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin. Ce système comprend des unités de contrôle central et d’extension, des thermostats et des sondes, qui rendent ces solutions de chauffage particulièrement simples d’utilisation et d’installation. Les solutions de chauffage et rafraîchissement Wavin offrent ainsi aux occupants une qualité de confort inégalée, tout en assurant des performances énergétiques éprouvées.Plancher chauffant rafraîchissant basse température WavinPerformant et invisible, le plancher chauffant rafraîchissant basse température Wavin garantit une répartition uniforme de la chaleur dans toutes les pièces et permet de profiter d’une température idéale du sol. Cette solution s’intègre facilement à l’habitat résidentiel, collectif et aux bâtiments tertiaires grâce à sa discrétion et sa conception sur-mesure. Ce dispositif de chauffage et de rafraîchissement par rayonnement est particulièrement adapté pour apporter un confort thermique homogène et agréable à ses occupants et ce même dans les grands espaces. L’association d’une pompe à chaleur, économe en énergie, avec une solution PCRBT* équipé d’un système de régulation, est idéale pour améliorer la performance globale du système de chauffage et rafraîchissement. Cette combinaison offre de très bons rendements et répond aux très hautes exigences en termes de performance énergétique des bâtiments.Le système complet de planchers chauffants/rafraîchissants Wavin bénéficie à ce titre de la reconnaissance CERTHITERM, la première marque de qualité en France à garantir le niveau de performances thermiques globales des systèmes complets de planchers, murs ou plafonds chauffants/rafraichissants hydrauliques basse température.*plancher chauffant rafraîchissant basse températureDalles isolantes à plots Phonixx Grande performance acoustiqueÉléments de base de tout projet de plancher chauffant basse température, les dalles isolantes ont un rôle primordial pour assurer la bonne isolation du sol, limiter les pertes de chaleur et assurer la durabilité du système de chauffage. Avec des résistances thermiques élevées allant de 0,75 à 5,55 m2K/W, les dalles isolantes Wavin certifiées QB ou ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) comptent parmi les plus performantes du marché.Parmi elles, les nouvelles dalles isolantes Phonixx Wavin qui réduisent significativement la transmission des bruits de chocs. En effet, pour un excellent confort acoustique, elles offrent une réduction des nuisances sonores et des bruits d’impacts entre étages allant jusqu’à 21 dB, une valeur record ! Elles permettent ainsi d’obtenir une meilleure efficacité sans avoir recours à une sous-couche acoustique complémentaire.Légères et faciles à manipuler, ces dalles s’installent rapidement et sans difficulté pour gagner un temps considérable sur les chantiers. De plus, leur qualité et leur rigidité permettent la circulation des personnes lors de leur installation.Enfin, la composition mono-matière des dalles isolantes à plots Phonixx facilite leur recyclage tant lors de leur mise en oeuvre (chutes de chantier) qu’en fin de vie.Une barrière anti-oxygène protectrice au coeur de la structureFiable et durable, la nouvelle génération de tubes en Polybutylène Wavin Flexius BAO intègre désormais une Barrière Anti-Oxygène. Elle permet d’éviter le développement de boues dans les circuits fermés de plancher chauffant garantissant ainsi un bon fonctionnement sur le long terme. Ordinairement placée en périphérie extérieure des tubes, la BAO est ici intégrée au coeur de la structure du tube, la protégeant de tout endommagement lié aux aléas de chantier et garantissant sa performance. Ainsi, il n’y a aucun risque de dégradation de la BAO lors de la mise en oeuvre, lui garantissant une durée de vie optimale.Disponibles en plusieurs longueurs, les couronnes de nouveaux tubes Wavin Flexius BAO répondent aux besoins de toutes les tailles de chantiers de plancher chauffant et rafraîchissant. Leur grande flexibilité a inspiré le nom de cette nouvelle génération de tubes Wavin Flexius BAO qui facilite la réalisation des boucles au sol, quelles que soient les conditions de pose : froid, espaces restreints, pas de pose serrée etc.Très résistants à l’épreuve du temps, ces tubes caloporteurs sont naturellement inertes à la corrosion, aux impacts et à l’écrasement. Ils bénéficient d’un Avis Technique et de la certification Qualité pour le Bâtiment (QB) du CSTB. Par ailleurs, dans une logique de développement durable, Wavin travaille sur un programme pour réutiliser les chutes de mise en oeuvre des tubes Flexius BAO afin de les réintégrer dans la production d’autres produits de son catalogue.Une installation intelligente, connectée et sur-mesureUne bonne maîtrise des températures est indispensable pour optimiser la performance énergétique du bâtiment. En neuf comme en rénovation, les solutions de plancher chauffant et rafraîchissant Wavin distribuent la chaleur de manière uniforme et réduisent la consommation d’énergie. Elles sont pilotées, depuis un écran tactile intuitif ou une application mobile, par le système de régulation Sentio de Wavin qui comprend des unités de contrôle central et d’extension, des thermostats et des sondes. Véritable « cerveau » de l’installation, cette solution très simple d’installation puis d’utilisation au quotidien permet un pilotage précis du confort climatique pièce par pièce, tout en limitant la consommation énergétique : jusqu’à 15% d’économies d’énergie de chauffage*.Avec sa programmation très précise, les températures sont ajustées en fonction des heures d’utilisation des pièces et du confort souhaité, des apports extérieurs… Sentio bénéficie par ailleurs d’une certification Eu.Bac qui valide sa capacité à maintenir précisément une température cible malgré l’inertie inhérente à un système de plancher chauffant : valeur de CA = 0,5 K.Enfin, Sentio de Wavin peut également optimiser le rendement énergétique de l’installation en adaptant la température du fluide caloporteur en fonction des conditions climatiques extérieures, grâce à une unité de mélange et une sonde extérieure proposées en option. Il offre ainsi aux occupants une qualité de confort inégalée et des économies d’énergie significatives puisque le générateur ne produit que ce qui est nécessaire en maximisant l’utilisation des calories.*Source Ademe 2022
Il y a 2 ans et 304 jours

Appel d'air sur les menuiseries

Les fabricants multiplient les produits contribuant à la qualité de l'air et leur associent des options de chauffage et de refroidissement. Capteurs ou filtres font ainsi de la menuiserie un système à part entière.
Il y a 2 ans et 305 jours

BWT France lance son réducteur de pression d’eau BWT D1

Conçu et fabriqué avec le savoir-faire et l’expertise de BWT France, ce réducteur de pression diminue les consommations d’eau, apporte une protection aux équipements et une barrière contre les impuretés. Une autre façon de préserver durablement nos ressources.Pourquoi réduire la pression d’eau ?Une pression excessive de l’eau de ville a des effets dommageables souvent méconnus.D’abord une surconsommation d’eau inutile, puisqu’on estime que 1 bar de pression en trop génère 20% de consommation d’eau supplémentaire. Pour une famille type de 4 personnes cela représente environ 120 € annuels*.Trop de pression nuit également à tout le circuit résidentiel de distribution d’eau sanitaire -canalisations, chaudière, installations sanitaires, robinetterie et appareils électroménager consommant de l’eau- et peut entrainer une usure prématurée de ces équipements.Enfin, une pression excessive peut générer des « coups de bélier » sonores et très néfastes pour la plomberie (fuites, déformation de conduits, cassures, usure des joints…).La solution pour parer à tous ces problèmes : l’installation d’un réducteur de pression pour diminuer la pression d’eau à la valeur souhaitée et à la juste valeur nécessaire.*Pour une consommation moyenne de 150 m3/an au prix moyen de 4 € le m3Le réducteur de pression BWT D1 : une nouvelle barrière protectriceConcepteur, fabricant et intégrateur de solutions de traitement d’eau, BWT France est leader dans son domaine et maîtrise toute la chaîne du traitement de l’eau de la maison. En ajoutant un réducteur de pression à sa gamme, BWT propose une nouvelle solution simple et efficace pour une eau de qualité et le confort des utilisateurs.Conçu comme une station de protection, ce réducteur en bronze assure comme fonction principale de réguler la pression entrante (jusqu’à 16 bars) à la valeur souhaitée (conseillée et pré-réglée d’usine à 3 bars). L’utilisation d’un effet Venturi breveté optimise le contrôle de pression et limite les pertes de charge sur l’installation. La graduation visible des deux côtés de la molette facilite le réglage et le contrôle de la valeur de pression sortante.Pour améliorer encore la qualité de l’eau, le BWT D1 est également équipé d’un tamis filtrant 160µm en inox qui retient les impuretés les plus grossières de l’eau (sables, particules, résidus de tartre ou de corrosion…) et protège l’installation. Son bol en plastique transparent permet un contrôle facile de l’état du filtre. En cas d’encrassement il se démonte sans outil.Le + produit : en enregistrant son réducteur de pression BWT D1 sur l’appli mobile BEST WATER HOME du fabricant, l’utilisateur reçoit des notifications pour le remplacement et le nettoyage du tamis filtrant en inox et peut suivre ses économies d’eau en temps réel.Pour en savoir plus sur le réducteur de pression BWT D1 : cliquez iciLe bon moment, les bons arguments pour faire le bon choixDans le cas d’une installation existante, le réducteur de pression est recommandé lors d’un remplacement de chaufferie ou de ballon d’eau chaude sanitaire (ECS). Et généralement, il vient compléter le système de filtration à l’arrivée d’eau générale.Pour une nouvelle installation, il est idéal de s’équiper de la station de protection E1 : une station complète et prête-à-installer qui combine 5 fonctions : filtration à 90µm, réducteur de pression, manomètre de contrôle, clapet anti-retour et vanne de coupure d’eau. La station E1 offre une protection maximale du réseau d’eau contre impuretés et excès de pression, pour un encombrement minimal.En maison individuelle, collective ou appartement, ces deux solutions BWT réduisent considérablement les risques de grippage des équipements et prolongent leur durée de vie. Elles réduisent la consommation d’eau. Enfin, elles offrent aux utilisateurs le confort d’une eau sans Impuretés et composants indésirables.Pour en savoir plus sur la station de filtration BWT E1 : cliquez ici
Il y a 2 ans et 306 jours

Focus sur les travaux de ramonage

Le ramonage d’une cheminée est une opération obligatoire chaque année. Il est même imposé par la loi au cas où vous l’oublierez. Il faut aussi prendre certains points en compte avant de vous lancer. Vous obtiendrez ainsi une opération répondant pleinement à vos attentes et profitez du rendement de votre chauffage. Principe du ramonage d’une cheminée Ramoner une cheminée est une opération qui consiste à nettoyer le conduit comme il se doit. L’objectif est d’éliminer toutes les salissures qui peuvent se présenter à travers les parois intérieures de la construction. Cela peut s’avérer indispensable pour assurer le bon fonctionnement de votre chauffage. Il vous est conseillé de contacter un artisan ramoneur pour assurer la qualité du travail. En effet, vous éviterez de vous retrouver en mauvaise posture pendant les prochaines combustions si vous vous fiez à un spécialiste. Le point sur la règlementation Il suffit en principe de vous rendre auprès de la mairie pour vous informer sur la règlementation concernant le ramonage. Vous allez alors consulter le « règlement sanitaire départemental ». Ce document indique que vous devrez ramoner votre cheminée au moins une fois par an. Cela peut parfaitement augmenter jusqu’à 3 fois selon l’état de votre installation. Il faudra aussi solliciter un professionnel comme ce ramoneur dans le Var sur ce site : https://www.ramoneur-83-var.fr/ pour réaliser l’opération comme il se doit. Le ramonage appartient au propriétaire ou au locataire ? Le ramonage d’une cheminée revient normalement à la personne qui occupe le bâtiment. Cela est principalement valable pour une maison individuelle que vous soyez locataire ou propriétaire. Vous pouvez en outre vous tourner vers le syndic si vous avez des conduits collectifs. La présence de ce type d’entretien dans votre contrat de bail peut en outre changer les choses. Il suffit de vérifier le document pour déterminer la personne qui doit faire le travail. Les risques en cas de négligence Notez avant tout que vous allez vous exposer à une amende pouvant atteindre jusqu’à 450 € si vous négligez cette intervention. Il y a aussi le risque de voir votre indemnité de prise en charge baisser en cas de sinistre. En effet, votre assureur peut parfaitement évoquer votre négligence en cas d’incendie provoqué par la cheminée non entretenue. La suffocation par le CO est aussi un risque à ne pas négliger. Combien coûte un ramonage de cheminée ? Il est important de bien préparer votre budget avant de valider la réalisation d’un ramonage. Notez que le montant exact peut dépendre de l’état de votre cheminée. Il faudra aussi déterminer la technique que vous allez appliquer. Une intervention mécanique n’aura certainement pas le même prix qu’une opération chimique. Il suffit de demander un devis auprès de l’artisan que vous souhaitez engager pour vous faciliter les choses. N’oubliez pas votre certificat de ramonage Il se peut que vous soyez tenté de réaliser l’intervention tout seul. Notez en outre que vous ne pourrez pas demander une attestation de ramonage si vous prenez une telle décision. Ce type de document ne peut être délivré que par un artisan professionnel. Vous devrez alors contacter ce dernier pour réaliser le travail. Vous allez pouvoir vous en servir à tout moment quand il sera demandé. Votre compagnie d’assurance peut par exemple exiger ce certificat en cas de sinistre.
Il y a 2 ans et 306 jours

Inter Service Pompe : Pour le bien-être de ses collaborateurs

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine [©ISP] « A l’heure des problèmes de recrutement, il était important pour nous de “chouchouter” nos collaborateurs et de leur proposer une base vie de qualité sur les chantiers de pompage stationnaire. Nous avons voulu regrouper le tout dans un même bungalow sécurisé », explique Antonio Agostinho, président d’Inter Service Pompe (ISP). C’est ainsi que l’entreprise s’est tournée, il y a un an, vers Jérôme Hup, Pdg de Carrosserie Cavime et sa filiale espagnole Carros Cav, à Alicante. « Nous récupérons, recyclons et restaurons des conteneurs maritimes. Pour ISP, nous en avons transformé un en base vie complète avec chauffage, toilettes, douche, cuisine, salle de repos, vestiaires… Tout le confort ! Nous sommes partis d’un cube que nous avons isolé intérieurement avec la projection d’un éco-mélange de liège et d’eau pour couper les ponts thermiques. Puis, ont été posés des panneaux sandwich de 3 cm en aluminium isolés avec de la mousse compensée. C’est du “sur mesure” total. Nous espérons pouvoir réitérer ce genre d’opérations », indique Jérôme Hup. Le petit plus : l’intervention du graffeur espagnol RudiArt, alias Rudi Hernandez, qui a personnalisé le conteneur… pour éviter, à terme, les tags sauvages ! « Du Street Art sur les chantiers, ça change et ça donne un cachet supplémentaire à la base vie. Nous avons testé cette opération sur un conteneur pour voir l’impact sur les collaborateurs et les clients. Et tout le monde est content et satisfait au final. Le bien-être de notre personnel est vital pour nous. C’est le B.A.-ba du savoir-vivre », reprend Antonio Agostinho. Et Jérôme Hup, de conclure : « Le résultat est juste magnifique ». Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 307 jours

L’abri conique de Villenoy : Du béton armé contre les bombes

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine En France, l’abri en béton armé de Villenoy est unique. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Au fond du parc de l’Hôtel de ville de Villenoy (77) subsiste un abri anti-aérien en forme de cône. Haut de 18 m pour une circonférence de 40 m, il a été réalisé entre 1938 et 1940, pour protéger des attaques aériennes le personnel de la sucrerie de la ville, située près des voies ferrées, et les habitants du quartier. Un choix technique lié à la proximité de la Marne et du Rutel, son affluent, qui empêchait une construction en sous-sol. Les qualités aérodynamiques de la forme conique permettaient de résister à l’effet de souffle en cas d’explosion d’une bombe. Racheté en 2004-2005 par la commune, cet abri appartenait auparavant à l’ancienne sucrerie Béghin Say. Agé de plus de 80 ans, il a subi les aléas du temps. La campagne de financement participatif de l’opération “Sauvons nos monuments 2021” a permis de lancer une série de travaux de rénovation. A savoir, ravaler l’extérieur qui s’effrite par endroits et retirer la mousse qui pousse le long de la paroi. Il est aussi nécessaire de rénover les supports en bois du cheminement qui mène à la sortie de cet abri. Ravaler l’extérieur et combler les fissures « Il faut refaire l’étanchéité du réservoir situé tout en haut, qui met en péril le reste du bâtiment. Après tout ce temps, la rouille touche les armatures. La tranchée d’accès depuis la sucrerie nécessite aussi d’être consolidée », insiste François Daveau, ancien professeur documentaliste au lycée de Meaux, sans qui rien n’aurait été possible. Depuis qu’il est à la retraite, il a remis le lieu en état, autant qu’il le pouvait. « Déjà, c’était une jungle autour de l’abri. Il a fallu beaucoup de travail physique. En même temps, cela a ressemblé à un mini-travail archéologique. Il faut de la finesse pour comprendre à quoi sert un bout de ferraille que l’on trouve. Comme les contrepoids qui servent à fermer rapidement les portes. » L’abri mesure 18 m de haut pour une circonférence de 40 m. Construits en béton armé d’anciens rails de chemin de fer réutilisés, les murs sont épais de plus de 55 cm. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021]François Daveau, ancien professeur documentaliste au lycée de Meaux, sans qui rien n’aurait été possible. Depuis qu’il est à la retraite, il a remis le lieu en état, autant qu’il le pouvait. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Durant la guerre, le bâtiment a permis par deux fois, à une centaine de personnes de se protéger des bombardements alliés en 1944. En s’installant au rez-de-chaussée doté d’une infirmerie et d’une douche de décontamination, au sous-sol ou dans les trois étages. Les quatre autres niveaux étant techniques. Comble du confort, chaque étage comporte des toilettes et est éclairé à l’électricité. Pour respirer, un ingénieux système de tuyauterie diffuse de l’air pompé grâce à un vélo actionné par un volontaire. Ce dispositif a, lui aussi, été réparé par François Daveau. Grâce à François Daveau Des travaux d’urgence ont pourtant débutés dès septembre 2011, à l’initiative de ce retraité. Financés par la commune, ils se sont poursuivis tout au long de l’année 2013. Mais ils n’ont pas suffi. Grâce à l’intervention des cordistes de la société chelloise Altissur, les parois externes du cône ont retrouvé un aspect presque neuf. La maçonnerie des trois entrées du sous-sol a été reprise. Un éclairage sur batterie de cinq pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol a été réalisé. Et, comme en 1944, chaises et bancs de bois provenant de salles de ventes permettent aux visiteurs de s’imaginer attendre la fin d’une alerte aérienne. « C’est un beau projet municipal », insiste Valérie Perrin, chargée du patrimoine culturel de la mairie de Villenoy. Durant la guerre, le bâtiment a permis par deux fois, à une centaine de personnes de se protéger des bombardements alliés en 1944. [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] Construits en béton armé d’anciens rails de chemin de fer réutilisés (du recyclage avant l’heure), les murs sont épais de plus de 55 cm. Les petites ouvertures triangulaires de chacun des étages sont protégées intérieurement des éclats de bombes et du souffle de l’explosion par un lourd bouclier de fer. Que l’on pouvait mettre ou enlever à la main. Un volet métallique pivote et ferme l’ouverture.Bientôt, l’abri de Villenoy, après travaux de rénovation, sera ouvert au public. A découvrir. Un musée est aussi en cours de création dans les écuries, à 40 m de là. Ces deux dernières réalisations ont été reconnues comme ayant un intérêt patrimonial d’intérêt régional Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 308 jours

Les malaxeurs pour centrales à béton

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine En France, la production du béton en centrales passe par l’utilisation d’un malaxeur. Les acteurs proposant cet équipement incontournable sont nombreux sur notre territoire. De quoi permettre à chacun de trouver la perle adaptée à son besoin précis. Arcen : Des classiques toujours au goût du jour Arcen privilégie sa gamme des turbo-malaxeurs MEV sur le marché français. [©Arcen] Au niveau international, Arcen s’appuie sur les ventes des MDE, sa gamme de malaxeurs à doubles arbres horizontaux. Mais sur le marché français, ce sont les turbo-malaxeurs MEV qui restent la valeur sûre. « Ce sont des équipements que nous avons modernisés récemment, explique Emanuel Pinheiro, directeur général d’Arcen France. En effet, plus les bétons spéciaux se développent, avec leur forte adjuvantation, plus l’usure des équipements de production s’intensifie. Nous avons donc renforcé l’étanchéité des portes, la tenue des cuves ou encore le rotor, dont la mécanique a été revue. » En résumé, la gamme MEV, qui couvre des capacités allant de 500 l à 4 m3, a vu sa durabilité améliorée, ainsi que sa maintenance réduite et facilitée. « Certaines années, c’est notre produit le plus vendu », complète Emmanuel Pinheiro. Entre temps, Arcen a procédé à la “mise à jour” de sa gamme de malaxeurs planétaires MST. D’une capacité de production allant de 750 l à 4,5 m3, elle est à l’origine utilisée par les industriels du béton. Mais elle est de plus en plus demandé en BPE. BHS-Sonthofen rachète Eurostar Concrete Technology BHS-Sonthofen est historiquement un constructeur de malaxeurs à doubles arbres horizontaux. [©BHS-Sontofen] L’industriel BHS-Sonthofen vient d’acquérir l’Italien de Eurostar Concrete Technology1. Ce rachat constitue une opportunité d’élargir son portefeuille d’équipements, en y ajoutant des malaxeurs planétaires. Le rachat Eurostar correspond à la volonté de BHS-Sonthofen de consolider, à long terme, sa position dans le domaine des malaxeurs de haute qualité. « La combinaison de malaxeurs discontinus à doubles arbres horizontaux et de malaxeurs planétaires va nous permettre de réagir d’une manière plus spécifique aux exigences de nos clients », souligne Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. Grâce à cette fusion, les clients d’Eurostar bénéficient de sites supplémentaires de SAV, à savoir ceux de BHS-Sonthofen. Mais aussi d’une gestion globale et complète des pièces de rechange. A l’issue de cette fusion, la marque Eurostar Concrete Technology est conservée et Mario Zaccaron, confirmé à son poste de président. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 308 jours

Meurthe-et-Moselle : Béton de l’Est s’installe aux portes de Nancy

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine Béton de l’Est s’est implanté aux portes de Nancy pour mieux répondre à la demande en béton dans la région. [©Liebherr] Depuis trois mois, la région Grand Est accueille un nouvel acteur du béton. Béton de l’Est s’est implanté à Velaine-en-Haye, aux portes de Nancy. « A la base, nous sommes carriers, nous proposons des granulats à partir de nos 7 carrières et faisons du concassage mobile, explique Victor Cracco, gérant de Béton de l’Est. Notre activité se transmet de père en fils et existe depuis plus de 60 ans. » Pour se diversifier et écluser ses propres granulats, Béton de l’Est a vu le jour avec une centrale mobile flambant neuve. Signée Liebherr, la Mobilmix 2.5 dispose d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux. De quatre silos à ciment et de six trémies pour granulats, dont deux cloisonnées. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Grand-Est « Nous nous sommes implantés dans une zone stratégique au milieu de nos carrières, avec un accès facile dans la région ». Béton de l’Est dispose de sa propre flotte avec deux camions-toupies. Il propose tous types de formulations à la demande pour les entreprises du BTP et les particuliers. « Nous avons davantage de demandes sur les bétons courants, mais aussi sur des bétons colorés ou désactivés. Dans tous les cas, nous misons sur la qualité ». Au niveau de l’outil de production, l’industriel bénéficie de trois bassins de décantation. Lui permettant de réutiliser les eaux de process. « Les déchets de béton sont stockés sur notre site, pour être concassés et refaire des granulats que nous pouvons utiliser. » Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 308 jours

“HQE Pour Tous”, un outil numérique pour la construction durable

L’outil “HQE Pour Tous” s’adapte aux connaissances de tous les professionnels pour mieux les accompagner dans leurs actions. [© Alliance HQE-GBC] Pour mieux faire connaître la Haute Qualité Environnementale (HQE) et la rendre plus accessible, l’Alliance HQE-GBC lance “HQE Pour Tous”. Cet outil numérique est destiné aux acteurs de la construction pour leur faire découvrir les 26 thématiques, les engagements et les objectifs que cette norme englobe. Il a pour objectif de faciliter la compréhension des cadres de références réunis autour de quatre engagements. A savoir, la qualité de vie, le respect de l’environnement, la performance économique et le management responsable. Pour rappel, l’alliance HQE-GBC a pour mission de piloter les travaux d’innovation collaborative en faveur de la construction durable. Dans ce cadre, elle a pour ambition de réunir les professionnels autour d’un langage commun. « Avec cet outil, nous avons l’ambition de vulgariser et de rendre lisible la HQE à travers l’utilisation d’un outil numérique didactique et ludique, déclare Marjolaine Meynier-Millefert, présidente de l’alliance HQE-GBC. » Un outil pour comprendre la HQE De plus, « cet outil s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et d’apport d’information sous la forme d’un concept encourageant et non culpabilisant pour l’utilisateur », poursuit Marjolaine Meynier-Millefert. Ainsi, “HQE Pour Tous” a été conçu selon le niveau de connaissance de l’utilisateur professionnel. Il propose deux parcours : Découverte pour dévoiler la HQE et Approfondissement, pour ceux qui la connaissent déjà et qui souhaitent savoir comment leur projet de bâtiment peut mieux prendre en compte les quatre engagements de la norme. Les détails de ces derniers seront d’ailleurs accessibles pour les professionnels via un socle d’information. Lire aussi : L’Alliance HQE-GBC publie le “Guide sur la richesse de l’ACV” Enfin, l’outil numérique permet de réaliser un auto-diagnostic pour un projet de bâtiment durable. Pour chacun des engagements et des thématiques, le professionnel renseigne par oui ou non les actions réalisées. Puis, il reçoit une synthèse qui permet d’identifier les leviers à actionner pour chaque thème de la HQE. A l’issue du diagnostic, l’outil propose des liens vers les certificateurs. Pour le moment, “HQE Pour Tous” a été imaginé pour le bâtiment. Cependant, l’Alliance HQE-GBC proposera prochainement une autre plate-forme digitale pour faciliter la prise en main des indicateurs dans le secteur de l’aménagement. Lien vers “HQE Pour Tous” ici
Il y a 2 ans et 309 jours

L'objectif "zéro artificialisation nette" des sols face à toujours plus d'oppositions

Au début de l'été, deux coups ont successivement été portés à ce principe, qui vise à diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.Le premier par l'Association des maires de France (AMF), qui a annoncé saisir le Conseil d'Etat contre deux des trois décrets d'application du ZAN.Le second par des sénateurs, qui ont étrillé dans un rapport son application par le gouvernement, assurant que "le modèle économique du ZAN reste à définir".L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.En dix ans, son rythme a diminué de près d'un tiers, passant de 31.589 hectares en 2009-2010 à 22.553 en 2018-2019, selon l'Observatoire de l'artificialisation des sols.Mais il reste trop important: selon les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience de 2021, il va encore devoir être réduit de moitié tous les dix ans pour atteindre zéro net en 2050.Ce qui braque, de longue date, des professionnels de la construction, sceptiques sur cette mesure qui menace des pans entiers de leur activité."Contre-productif"Pour la Fédération française du bâtiment (FFB), le ZAN risque "d'accentuer la pénurie foncière" et de renchérir encore les prix de l'immobilier. "Ça va avoir un double effet négatif, sur le prix et sur la qualité de vie", estime aussi François Rieussec, président de l'Union nationale des aménageurs.La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), qui tient à Strasbourg son congrès annuel où le sujet de la "sobriété foncière" a traversé les débats, n'y est pas opposée par principe, mais souligne que la première urgence est de produire des logements.Et désormais, ce sont des élus, majoritairement de droite, qui mènent la fronde."Le gouvernement n'a pas du tout prévu la suite de l'histoire. Il est allé très vite sur ce sujet (...) mais il n'a pas prévu son financement", soutient le sénateur (LR) du Vaucluse Jean-Baptiste Blanc, rapporteur spécial d'un texte sur le ZAN.Il y préconise, entre autres, d'établir un "fonds ZAN" pour financer les efforts des collectivités ou d'orienter les aides budgétaires et fiscales vers la sobriété foncière.Il craint également que cela n'accentue les déséquilibres territoriaux, entre les métropoles qui auraient les capacités d'élaborer des solutions innovantes et les petites collectivités, plus démunies.Du côté des maires, l'AMF a fustigé dans un communiqué "une approche de recentralisation rigide" et des décrets d'application qui "accentuent les fractures territoriales en opposant les projets entre eux, et sont contre-productifs car leur application arithmétique et indifférenciée va à rebours des aménagements vertueux en matière de lutte contre le changement climatique, mais aussi des aménagements indispensables à l'ambition de réindustrialisation du pays".Friches"Comment fait une commune qui a travaillé ces dix dernières années sur ses friches ?", s'interroge également Constance de Pélichy, maire (LR) de la Ferté Saint-Aubin (Loiret), qui réclame que l'Etat prenne en compte les efforts passés des communes en matière de sobriété foncière.Pourquoi cette opposition ?"C'est normal, parce que le logiciel qu'on donne aux élus depuis longtemps, c'est la construction sur le vide", réagit auprès de l'AFP Christine Leconte, présidente du Conseil national de l'ordre des architectes."Là où l'Etat doit avancer avec les territoires, c'est en leur permettant de voir leur potentiel, qui aujourd'hui n'est pas les terres agricoles mais les friches, les petites parcelles, les dents creuses, les bâtiments en ruine", ajoute-t-elle."La principale hypothèse, c'est qu'un certain nombre d'élus n'avaient pas été sensibilisés au problème, et n'ont pas vu cette mesure arriver", juge Vincent Le Rouzic, urbaniste et directeur adjoint des études à la Fabrique de la Cité, laboratoire d'idées du groupe Vinci."Le deuxième élément, c'est qu'on a certains territoires qui ont un mode de développement territorial principalement fondé sur de l'étalement urbain progressif, par du pavillon diffus, et de ce point de vue-là, l'objectif ZAN est un obstacle", détaille-t-il.Précisément ce modèle que la loi entend limiter.
Il y a 2 ans et 309 jours

Une copropriété s'engage dans la rénovation énergétique pour passer de la classe E à la classe B

La rénovation énergétique des copropriétés reste une décision difficile Les copropriétaires reculent devant les frais à engager, notamment lorsqu'ils ont des revenus modestes ou ne sont pas les occupants de leur logement. Le retour sur investissement peut s'avérer très long. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la résidence le Galicie a pourtant franchi le pas. Cette copropriété de 95 logements, dont plus de la moitié en location, vient d'achever sa mue après plusieurs années de projet. Projet de ravalement « Les premières réflexions remontent à 2014 », se souvient Kévin Verger, gestionnaire pour Foncia, syndic de la copropriété. Cet immeuble du quartier de l'hôpital Sud, livré en 1969, avait besoin d'une rénovation. Un ravalement des façades vétustes s'impose. Une équipe de maîtrise d'œuvre est constituée autour de l'agence rennaise Séverine TouchetArchitecte DPLG dirigée par Séverine Touchet, architecte et ingénieure, spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments existants. Celle-ci travaille avec la coloriste de la Ville de Rennes à une présélection de gammes de couleurs afin de redonner vie à cette façade neutre et pâle. « Les seuls reliefs de ce long bâtiment R+3 en U sont constitués par les voiles en béton saillants au niveau des douze cages d'escalier, décrit Séverine Touchet. Nous avons proposé de ponctuer ces entrées par de la couleur.» Deux camaïeux de mauve et de bleu sont proposés au groupe de copropriétaires désignés pour former la commission travaux. Ce sont trois mauves différents qui viendront rythmer les halls d'entrée, associés à deux beiges et un blanc pour les parties courantes et un gris en soubassement. Du ravalement à l'isolation des façades « En tant que premier syndic de France, Foncia a choisi d'être un acteur de la transition énergétique, en informant les conseils syndicaux et les copropriétaires sur les enjeux et les bénéfices de la rénovation énergétique, souligne Kévin Verger. Longtemps réticents à engager de tels travaux, ce qui est parfaitement compréhensible car il s'agit souvent de montants assez élevés, ceux-ci se montrent de plus en plus sensibles à l'utilité de telles interventions, notamment quand on leur explique qu'ils y gagneront en qualité de vie. »Á la résidence Le Galicie, parallèlement aux études architecturales, un audit énergétique est réalisé par le bureau d'études Acceo/E2C et la copropriété se voit sélectionnée par Rennes Métropole avec cinq autres résidences dans le cadre d'un programme d'aide à la rénovation énergétique nommé « Ville de demain » géré par la Caisse des Dépôt et Consignations, et ayant pour « vocation de financer des projets innovants, démonstrateurs et exemplaires de ce que sera la ville de demain ». Aux aides publiques de l'État s'ajoutent des subventions de la communauté de communes pour réaliser la rénovation, à condition d'obtenir le label BBC Rénovation après travaux.Le projet évolue donc vers une rénovation énergétique globale. Au simple ravalement se substitue une isolation thermique par l'extérieur, complétée par l'isolation du plancher haut du sous-sol et de la toiture terrasse et associée à la rénovation complète du système de ventilation de l'immeuble. Les menuiseries extérieures d'origine ont été remplacées par certains copropriétaires mais il reste encore 10 à 15 % de fenêtres en bois à simple vitrage. Puisqu'on ne peut pas imposer à tous les copropriétaires le remplacement des menuiseries de leur logement, l'équipe de maîtrise d'œuvre s'est assurée d'atteindre le niveau de performance énergétique du label BBC en équipant le toit terrasse de panneaux solaires thermiques destinés à produire une partie de l'eau chaude sanitaire. La chaufferie collective est rénovée et des robinets thermostatiques équipent tous les radiateurs.L'ensemble de ces mesures permet au bâtiment de passer de la classe énergétique E à la classe B et ainsi d'obtenir les financements attendus.« En fonction des revenus de chaque copropriétaire, les aides peuvent couvrir 30 à 50 % du coût des travaux, voire 90 % pour quelques personnes aux revenus très modestes », décrit Kevin Verger. La décision d'engager les travaux est votée en Assemblée Générale de copropriétaires en décembre 2018.Enduit sur laine de roche En façade, la solution préconisée par l'architecte est le système d'ITE StoTherm Mineral qui utilise un isolant incombustible en laine de roche. Pour atteindre une résistance thermique R de 3,7 m2K/W, les panneaux isolants auront une épaisseur de 140 mm. L'enduit de finition taloché retenu est le StoSilco K à base de résine siloxane, particulièrement résistant aux intempéries. La société rennaise SNPR décroche le marché de travaux de façade et démarre en septembre 2019 un chantier qui durera près de deux ans. Habituée à travailler avec les produits Sto, l'entreprise, forte de son expérience, respecte à la lettre les préconisations du maître d'œuvre. « Sto est un de nos principaux fournisseurs, confie Hervé Rouault, responsable du secteur façades de SNPR. Nous apprécions sa large gamme de produits, les conseils du commercial, les courts délais de livraison, les produits adaptés aux conditions de pose grâce à des versions été et hiver… » La fixation calée-chevillée des panneaux d'isolant minéral est réalisée avec le Sto-Mortier colle B et des chevilles à rosace. Une couche d'enduit de base StoLevell Uni armée d'un treillis en fibre de verre est ensuite appliquée, suivie d'une deuxième passe du même enduit. Les surfaces du rez-de-chaussée sont renforcées avec une armature de blindage noyée dans une première passe d'enduit. Le revêtement de finition taloché StoSilco K1.5 est décliné en trois teintes issues du nuancier StoColor System selon son emplacement sur la façade : blanc et deux tons de beige. Technologie X-black Les façades, des cages d'escalier non chauffées, ne nécessitent pas d'isolation. Elles font donc l'objet d'un ravalement technique en imperméabilité de façade de classe I3, comprenant une couche d'impression StoPrim, une sous-couche Irtop SC et une couche de finition talochée Irtop S K 1.5, permettant d'obtenir le même grain d'enduit de finition que les parties isolées. Les teintes mauves choisies (33400, 33401 et 33402 du nuancier StoColor System) étant soutenues, l'enduit bénéficie de la technologie X-black exclusive de Sto qui réduit son coefficient d'absorption solaire et limite l'absorption de chaleur en été. Les soubassements, les sous-faces et les nez de balcon sont quant à eux revêtus d‘une peinture microporeuse classe D2 à la finition mate StoColor Jumbosil. Confort d'hiver et d'été A l'automne 2021, alors que les travaux n'étaient pas totalement achevés, les copropriétaires ont confié leur satisfaction à Kévin Verger. Outre l'aspect esthétique de leur résidence, qui était leur objectif initial, ils apprécient désormais le confort accru de leur logement, été comme hiver. Ils ont constaté qu'il y faisait moins chaud pendant les périodes de canicule estivale et nombre d'entre eux n'ont pas eu besoin d'allumer leurs radiateurs au début de la période de chauffe. Fiche technique Type de bâtiment : réhabilitation d'immeuble de logement collectif Localisation : square de Galicie et avenue de Pologne, 35000 Rennes Surface de façade traitée : 5 200 m2 Maître d'ouvrage : représenté par Foncia Rennes Maître d'oeuvre : SARL « Séverine Touchet - Architecte DPLG » Bureau d'étude thermique : ACCEO/E2C Organismes : Rennes Métropole, écoTravo, Caisse des dépôts, CEE, Anah Entreprise applicatrice : SNPR Date de réception : fin 2021 Solutions utilisées : système StoTherm Mineral, enduit StoSilco K, revêtement d'imperméabilité Irtop S K avec technologie X- black, peinture StoColor Jumbosil
Il y a 2 ans et 309 jours

4 choses importantes à considérer pour une maison plus écologique !

La responsabilité de l’homme face à de son environnement est un sujet qui préoccupe de plus en plus, aussi bien au niveau des gouvernements, des entreprises que des individus. En effet, l’impact hautement négatif des activités humaines sur la nature a atteint un niveau critique et le secteur de la construction est vivement concerné. C’est justement pour cette raison que la transition écologique et énergétique prône la construction des maisons écologiques, respectueuses de l’environnement tout en assurant le confort et le bien-être de ses habitants. Dans le présent article, découvrez 04 choses à mettre en œuvre pour bâtir une maison plus écologique ! L’utilisation des matériaux naturels, sains et durables Une maison écologique est définie comme une maison qui respecte l’authenticité de son environnement immédiat, génère le moins de pollution possible et réduit à la baisse sa consommation d’énergie. Ainsi, la première chose à faire lorsqu’on a en projet une écoconstruction est de privilégier les matériaux de construction naturels, que l’on peut obtenir localement, tels que le bois, la pierre, la paille et la brique en terre crue d’argile. Ces matériaux sont non seulement naturels, mais également résistants, durables, et n’intègrent rien de nuisible à l’environnement. Par ailleurs, sur le point de l’esthétique, ils n’ont rien à envier. En effet, vous connaissez très bien la valeur esthétique qu’offrent le bois, la paille et la pierre, ainsi que la diversité de conceptions et de styles ! Des constructeurs tels que Hexagone Architecture, sont des spécialistes des écoconstructions en matériaux bio. L’entreprise s’impose comme un acteur de l’habitation écologique et sait allier un coût raisonnable à la qualité du résultat final. Les économies d’énergie pour une maison écologique Une maison écologique doit avoir une très basse consommation en énergie, en réduisant les besoins et en éliminant les pertes ! Il s’agit entre autres de mettre à profit la maison et la nature pour la régulation de la température intérieure, en laissant pour compte l’utilisation des systèmes de chauffage et de climatisation conventionnels, lesquels sont énergétivores. Différents procédés sont utilisés par les constructeurs à cette fin. Par exemple, comme il est connu qu’en hiver la façade sud de la maison est exposée au soleil, on recommande donc d’orienter sa résidence en plein sud afin de capter au maximum la chaleur du soleil, laquelle sera diffusée à l’intérieur et maintenue durablement grâce à une isolation thermique intérieure efficace (telles que les doubles et triples vitrages). Vous pouvez également planter de façon stratégique des arbres de sorte à vous protéger du vent et à garantir de l’ombre dans les pièces en période d’été. Il est également important de savoir que certains matériaux de construction peuvent se montrer thermorégulateurs, c’est-à-dire qu’ils sont capables de retenir la chaleur en période hivernale et de délivrer une fraicheur en été. Nous pouvons penser à la terre crue et à la paille essentiellement ! Sources d’énergies renouvelables et équipements écologiques L’une des caractéristiques d’une maison plus écologique est son autonomie énergétique en utilisant des sources d’énergie renouvelable. Ces sources utilisent les richesses de la nature et doivent être les moins polluantes possible. On peut citer essentiellement l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie géothermique. Il est également important d’utiliser des équipements écologiques optimisant leur consommation. Pour le chauffage, pourquoi ne pas utiliser par exemple, des chaudières et poêles à granulés ? Ils sont à haut rendement énergétique et écologique. Pour l’équipement électroménager, optez pour les appareils de classe énergétiques A+, moins énergétivores. La qualité de l’air intérieur dans votre maison écologique Une maison écologique doit par-dessus tout préserver la santé de ses habitants. L’un des pans sur lesquels il faut absolument veiller est la qualité de l’air d’intérieur. Il doit être dépourvu des composés organiques volatils (COVs), pollens, virus, bactéries et autres particules fines. L’air d’intérieur mérite ainsi d’être bien renouvelé et il suffit souvent d’installer un bon système de ventilation pour y arriver. Vous pouvez aussi vous procurer un purificateur d’air, connu pour être efficace dans la filtration de l’air.
Il y a 2 ans et 309 jours

Saint-Gobain veut industrialiser la construction en terre

"C'est une première mondiale qui démarre en France", a annoncé Patrice Richard, directeur de la distribution du groupe: un programme de masse visant à réutiliser à partir de 2023 la terre d'excavation de chantiers, aussi bien pour bâtir des maisons individuelles que des immeubles à étage.A l'origine, le groupe cherchait depuis 2019 à répondre à la demande d'un des plus grands aménageurs publics d'Europe, Euroméditerranée, qui pilote la rénovation des quartiers déshérités du nord de Marseille."Ils nous ont dit: +Le gouvernement et les normes françaises nous imposent du bois et des matériaux biosourcés pour faire baisser les émissions de CO2 de la construction, mais nous n'avons pas de bois: que peut-on faire avec de la terre? Parce que nous avons de la terre+", se souvient M. Richard.En alliant ses forces de recherche, ses usines et son réseau de distribution de matériaux Point P, Saint-Gobain a imaginé la possibilité de remplir des murs à ossature de bois avec un "béton de terre" projeté ou coulé, ou de construire avec des parpaings composés de terre, d'un liant à base de déchets de sidérurgie, de concassage de béton recyclé et de végétaux comme le chanvre.Des idées au MarocOutre le fait qu'elles sont économiques, les maisons en torchis ou en pisé, que l'on trouve du Maroc à l'Amérique latine en passant par le Sahara ou le Yémen, ont trois qualités: elles offrent un meilleur confort en été et en hiver, une meilleure hygrométrie, et une meilleure isolation phonique.Autant de facteurs issus des cultures traditionnelles très recherchés pour adapter la construction moderne au réchauffement climatique, tout en faisant baisser les émissions carbone du secteur de la construction, alourdies par celles de la fabrication du ciment. A lui tout seul, le ciment émet trois fois plus de carbone que le transport aérien.Le béton de terre, s'il ne permet pas encore de bâtir des murs porteurs, pourrait aussi permettre de réduire les consommations de sable, de plus en plus rare, soulignent ses promoteurs."Nous sommes allés prendre des idées au Maroc", précise M. Richard. "Ce que nous ne pouvions pas répliquer, ce sont des murs aussi épais que là-bas, et surtout nous devions trouver une solution demandant moins de main-d'oeuvre."Avec la technique de projection de béton de terre dans une structure porteuse en bois, on débouche sur un bâtiment "négatif en carbone", assure-t-il.Cette technique devrait aussi permettre de consommer moins d'énergie pour chauffer ou rafraîchir le bâtiment puisque la terre a la capacité de stocker la chaleur en été (au moins 15 heures), de freiner le froid en hiver, d'aspirer l'humidité quand il y en a trop, ou en rejeter si l'air est trop sec.Maisons "test""A condition de ne pas l'utiliser en façade", avertit néanmoins Manu Foucher, façadier qui craint les lézardes et craquellements dus à la sécheresse, malgré le chanvre incorporé dans la recette pour limiter le retrait de la terre lorsqu'il fait sec.A l'utilisation, avec un camion-pompe qui remplit de béton de terre l'ossature-bois, M. Foucher trouve "qu'on gagne du temps sur le chantier". Saint-Gobain s'est engagé à lancer des programmes de formation pour les artisans.Pour l'instant, une poignée de maisons "test" sont prévues en France et le groupe a signé deux projets d'immeubles dont la construction devrait démarrer en 2023.Côté coûts, le projet "était surnommé Dacia au début", du nom de la voiture à bas coût de Renault qui s'est avérée un succès commercial, explique M. Richard. "Un mur fourni et posé ne devait pas coûter plus qu'un mur de base" en béton, sinon il ne pourrait jamais prendre son envol, souligne-t-il."Les fabricants de béton ne sont pas des concurrents, ce sont des partenaires, car nous les aidons à décarboner les immeubles, et on ne pourra pas se passer de la portabilité des bâtiments (les fondations en béton armé), mais grâce à la terre on pourra être conforme aux nouvelles normes de construction françaises RE2020", espère Michel Daniel, directeur aménagement et ville durable chez Saint-Gobain.
Il y a 2 ans et 309 jours

Christophe Possémé, nouveau président du CCCA-BTP

Christophe Possémé, 45 ans, a été élu président du CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics), lors du conseil d’administration du 5 juillet 2022, pour un mandat de trois ans. Il succède à Éric Routier, qui présidait l’association à gouvernance paritaire depuis 2019. Christophe Possémé est président de l’entreprise Le Bâtiment Associé à Muizon (51), qui compte 155 collaborateurs : maçonnerie, taille de pierre, charpente, ossature bois, restauration du patrimoine, travaux de déplombage et désamiantage, travaux publics. Après un CQP (certificat de qualification professionnelle) de briqueteur et un baccalauréat professionnel Construction bâtiment gros œuvre, Christophe Possémé a obtenu un diplôme de chef d’équipe gros œuvre puis un DUT (diplôme universitaire de technologie) de Conducteur de travaux. Il a également suivi le cycle de direction d’entreprise de l’Aproba et il est titulaire du certificat supérieur Développement durable et Qualité environnementale de l’IFRB. Après plusieurs années passées dans différentes entreprises du bâtiment, Christophe Possémé a rejoint en 2000 l’entreprise Le Bâtiment Associé en qualité de conducteur de travaux. Directeur de travaux de 2005 à 2009, puis directeur général adjoint de 2009 à 2010, il est depuis 2011 le président de l’entreprise. Christophe Possémé est de longue date investi dans la formation professionnelle aux métiers de son entreprise, notamment des jeunes par la voie de l’apprentissage. À ce titre, Le Bâtiment Associé, qui forme chaque année une vingtaine d’alternants et dont la formation et la montée en compétence permanente des salariés constitue une valeur forte de l’entreprise, a reçu en 2021 le Trophée de l’alternance. Le conseil d’administration du CCCA-BTP du 5 juillet 2022 a également élu : Éric Routier (FNCB-CFDT), vice-président, Ludovick Lefebvre (FNSCBA-CGT), trésorier Laure Vial (CAPEB), secrétaire
Il y a 2 ans et 310 jours

Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail « Entreprises et organisation du travail »

Lors d’un déplacement au centre de commande national de GRTgaz, le 23 juin dernier, la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont annoncé le lancement de groupes de travail sur la sobriété énergétique. Objectif : réduire la consommation d’énergie, toutes énergies confondues (gaz, électricité, carburant), de 10% d’ici deux ans.Après le lancement d’un premier groupe sur « L’Etat exemplaire » mercredi 29 juin, Agnès Pannier-Runacher et Olivier Dussopt ont réuni, ce vendredi 1er juillet, au ministère de la Transition énergétique, un deuxième groupe consacré aux entreprises et à l’organisation du travail. A cette occasion, les deux ministres ont rappelé leur volonté d’agir vite et fort contre le gaspillage de l’énergie. Différents experts, notamment du Haut Conseil pour le Climat, ont pour leur part fait un état des lieux de la situation et évoqué les leviers à activer pour tenir l’objectif de réduire de 10% notre consommation d’énergie d’ici deux ans. Lors d’un tour de table, les représentants des organisations syndicales et patronales ainsi que les fédérations professionnelles ont rappelé le travail déjà mené et ont partagé les freins à lever et les pistes d’amélioration à creuser.La réunion a permis de prendre acte du fait que la sobriété énergétique devait être un pan central des discussions paritaires sur la transition écologique dans l’entreprise qui s’ouvrent à compter du 8 juillet, dans le cadre de l’agenda social autonome des partenaires sociaux. Pour la réussite de ces discussions, les ministres ont assuré les acteurs de la disponibilité des experts présents en appui de leurs travaux.La réunion a également permis de faire un premier bilan de différents dispositifs existants, dont la plateforme « Mission Transition écologique ». Cette dernière a permis d’accompagner des dizaines de milliers d’entreprises en recherche de soutien pour financer leurs projets de transition écologique et énergétique, en recensant les différents dispositifs existants et en leur permettant de bénéficier de l’appui d’un expert.Parmi les différents leviers, celui de la mobilité a été évoqué. Les différents dispositifs sur lesquels peuvent s’appuyer les entreprises afin d’accompagner la transition des usages des salariés ont été rappelés. Qu’il s’agisse de l’importance de bâtir un plan de mobilité employeur ou de s’engager en faveur des différents dispositifs de soutien aux salariés – forfait mobilités durables, prime transport pour l’aide au carburant, auto-partage, ou encore label employeur pro-vélo –, de nombreux leviers existent pour permettre aux entreprises de s’engager dans la transition vers les mobilités durables. A condition, comme cela a été rappelé par différents acteurs, de donner de la visibilité aux entreprises sur les aides existantes.Par ailleurs, l’organisation du travail de manière plus générale a fait l’objet de nombreux échanges. Les acteurs se sont accordés avec les ministres sur l’importance de mettre sur la table toutes les options qui pouvaient permettre d’améliorer notre souveraineté et de baisser la facture énergétique, en protégeant la qualité de travail des salariés.La question de la gestion des bâtiments d’entreprises a également été au cœur des discussions. A nouveau, un diagnostic partagé a pu être fait sur la nécessité de promouvoir les pratiques écoresponsables au bureau, notamment en matière d’éclairage, de températures et de choix informatiques.Enfin, il a été acté qu’un plan d’accompagnement sera mis en place et consistera notamment à mobiliser les organismes préventeurs afin de produire des documents simples et didactiques et des outils de communication adaptés. Ce plan consistera aussi à accompagner les entreprises pour actualiser leurs plans de continuité de l’activité, à actualiser des fiches métier en incluant notamment des consignes simples en cas de travail en période de « grand froid » ou de « fortes chaleurs ». Le plan visera également à mobiliser les réseaux, comme les Services de Prévention et de Santé au Travail, ou les Caisses d’Assurance Retraites et de Santé au Travail, comme premier relai des recommandations. Il aura par ailleurs pour objectif de promouvoir et d’accompagner le dialogue social en entreprise pour favoriser une réflexion sur le plan de continuité d’activité en cas de restrictions énergétiques.Le groupe de travail « Entreprises et organisation du travail » s’attèlera, au cours de l’été, dans le cadre du dialogue paritaire, à faire émerger une feuille de route de recommandations simples et opérationnelles, à destination de l’ensemble des entreprises. Dans ce cadre, Agnès Pannier-Runacher et Olivier Dussopt ont insisté sur la méthode de travail. Le Gouvernement et les experts ne se substitueront pas aux partenaires sociaux. Ils joueront le rôle de facilitateurs, pour que les organisations syndicales et les fédérations professionnelles, en responsabilité, identifient les leviers qui leur paraissent les plus adaptés pour réduire la consommation d’énergie des entreprises de 10% d’ici deux ans.Ce travail de concertation mené avec les différents groupes de travail sur la sobriété énergétique devra être la première marche afin d’initier le changement, en matière de transition énergétique, au sein de l’ensemble de la société.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Le lancement de ce groupe de travail dédié aux entreprises et à l’organisation du travail, que j’ai co-présidé avec mon collègue Olivier Dussopt, est une étape importante du plan sobriété que nous avons annoncé avec la Première ministre Elisabeth Borne. Après avoir mobilisé l’administration, il montre notre volonté de faire de la transition énergétique un véritable objet de dialogue social. Nous faisons confiance aux organisations syndicales et patronales, ainsi qu’aux fédérations professionnelles, pour se saisir du sujet et trouver les leviers afin de réduire la consommation d’énergie des entreprises de 10% d’ici 2024. »Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion : « Nous sommes désormais entrés de plain-pied dans la transition énergétique et climatique. Nous devons collectivement coordonner nos efforts pour moins consommer d’énergie. Ce groupe de travail devra déboucher sur des engagements concrets et ambitieux, mais bien entendu, les choix des mesures de sobriété ne pourront être décidés au niveau national. C’est aux partenaires sociaux, à chaque branche, à chaque entreprise de les définir dans le cadre du dialogue social de proximité. »
Il y a 2 ans et 311 jours

Thermostatique de douche à encastrer Ceratherm Navigo® d’Ideal Standard : un contrôle précis et une installation sans effort !

Avec leur design consensuel et épuré et leurs boutons texturés et intuitifs bénéficiant de la technologie Navigo®, les nouveaux mitigeurs thermostatiques de douche à encastrer Ceratherm Navigo® confèrent confort et sérénité à l’espace douche. Ils se composent d’une façade en métal et d’un corps à encastrer Easy Box offrant un système de montage simple et rapide. Un contrôle précis La technologie Navigo® a été conçue pour un contrôle facilité du débit et de la température de l’eau à partir d’un même bouton de commande. Pour ouvrir et fermer l’arrivée d’eau, il suffit d’appuyer sur le bouton et de le tourner pour ajuster précisément le débit d’eau. Dotés de rainures de préhension, les boutons métalliques ergonomiques peuvent être utilisés même avec des mains savonneuses ou humides. La sécurité a également été prise en compte avec la cartouche thermostatique FirmaFlow® Therm qui offre aux utilisateurs un contrôle précis et durable des réglages de température. L’élégante collection Ceratherm Navigo® est disponible en versions carrée et ronde ainsi qu’en quatre finitions : chrome, gris magnétique, gris orage et or brossé. La plaque frontale mince, qui ne fait que 10 mm de profondeur, présente un aspect contemporain et épuré. Les options de douche sont indiqués par des symboles discrets sur le dessus des boutons de commande afin de ne pas nuire à l’esthétique de l’ensemble. EasyBox, une technologie d’installation éprouvée Pour garantir une performance sans faille et une installation sans effort des mitigeurs thermostatiques de douche Ceratherm Navigo®, la gamme a été associée à EasyBox, kit d’installation intégré fiable d’Ideal Standard Lancé il y a plus de 10 ans, il est utilisé dans des centaines de milliers de salles de bains à travers l’Europe, démontrant ainsi sa qualité et sa fiabilité. Conçu pour répondre aux défis de la vie moderne, EasyBox bénéficie d’une série de fonctionnalités et de caractéristiques intelligentes, telles que le système de montage Fast-Fix. Des fixations judicieusement placées facilitent toutes les positions d’installation, tandis que les tiges de fixation permettent de régler la profondeur pour garantir une application sans problème. En outre, le système bénéficie de connexions qui permettent une fixation rapide des tuyaux pour les tailles courantes. Il s’adapte ainsi à tous les projets et permet différentes possibilités d’encastrement : installation dans le mur, en applique, devant le mur sur des supports réglables, devant le mur (montage sur supports dans un coffrage) et installation sur une structure en bois ou métallique. EasyBox est totalement étanche et offre une triple protection contre l’entrée ou la sortie d’eau de l’unité encastrée, éliminant ainsi le risque de fuite derrière le mur. Le système permet de maintenir les joints étanches et utilise un voile d’étanchéité externe, des joints internes supplémentaires et une protection de construction. Le kit d’installation universel EasyBox se marie parfaitement avec la large gamme de robinetterie encastrée (thermostatiques de douche et mitigeurs mécaniques), d’Ideal Standard, ainsi qu’avec les mitigeurs monocommande, offrant ainsi plus de flexibilité dans la conception de la salle de bains, avec la même installation rapide. Présenter aux clients une offre complète pour trouver leur solution individuelle, telle est la philosophie du concept SingularTM récemment lancé par Ideal Standard dans lequel EasyBox s’inscrit pleinement. https://www.idealstandard.fr/
Il y a 2 ans et 311 jours

Wolf France, spécialiste de systèmes de chauffage, climatisation et ventilation, dresse un bilan positif de 2021

Une marque de confiance, pionnière dans le confort intérieurSpécialiste de systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation, WOLF se donne chaque année pour mission de répondre aux besoins les plus essentiels de chacun en termes d’eau, d’air et de chaleur pour un confort de vie au quotidien. Cet objectif s’est affirmé grâce à une large gamme de produits conçus avec des technologies ultra-modernes et dont la qualité et les hautes performances sont hors pair. De plus, tous les appareils de la marque se coordonnent parfaitement et peuvent être combinés ensemble, pour une gestion totale et globale du confort intérieur en résidentiel comme en tertiaire.Les distributeurs eux-mêmes sont conquis« La maintenance sur vos produits est vraiment facile, et rapide. La conception de vos produits est ingénieuse; vous vous mettez bien à la place des installateurs On voit bien que vous avez travaillé sur plein de détails qui nous facilitent la vie… La Wolf App est d’une simplicité exemplaire; on y trouve facilement toutes les pièces, avec les vues éclatées; et votre «inspecteur erreur» donnent bien les réponses attendues. Bravo pour votre service technique ; surtout n’en changez pas ! Vos techniciens à la hotline décrochent vite, et sont compétents. Félicitations pour votre logistique; la livraison à J+1, pour toute commande avant 12h30, marche parfaitement bien et est plus qu’appréciable. Les collaborateurs Wolf sont vraiment réactifs; on sent bien le sens du service, c’est très appréciable. WOLF en France, c’est un peu une grande famille; on connaît les gens par le prénom. Et on voit bien qu’ils se décarcassent pour nous. Quand je vois vos produits, je dis chapeau la qualité! Je peux proposer ça en toute tranquillité à mes clients. » La qualité PREMIUM comme ligne directriceLa qualité des produits WOLF n’est plus à prouver. WOLF veille à améliorer en continu ses technologies afin de proposer de nouvelles solutions toujours plus adaptées aux besoins futurs de la population et avec une qualité irréprochable « Made in Germany ».L’ensemble des produits WOLF chauffage sont PREMIUM et sont imaginés, créés et fabriqués dans leur usine à Mainburg en Bavière. 5 ans de garantie sont valables pour toutes les chaudières à condensation de 2e génération, pompes à chaleur et ventilations résidentielles. Outre la qualité que WOLF se fixe dans la fabrication de ses produits, l’entreprise a maintenu des délais de production courts en pleine crise de Covid-19 pour suivre l’exigence qu’elle s’est donnée. En pleine pandémie, WOLF est fière d’avoir continué à livrer ses clients dans les plus brefs délais, réel défi alors que les matières premières venaient à manquer.Le « Made in Germany » aspire aux quatre coins du monde à une image de qualité, de haut de gamme et de fiabilité reconnus depuis des décennies. Le label allemand est l’une des indications de provenance les plus réputées au monde, voire la plus prestigieuse.Les chiffres clés de l’année 2021Le C.A a connu une progression exceptionnelle de 50%Le C.A de WOLF Europe est de 500M€Toutes les familles de produits ont progressé : + 36% sur le gaz, + 183% sur les pompes-à-chaleurDes ambitions fortes pour l’année 2022Une entreprise pérenne qui recruteAvec plus de 3.000 employés à son actif, WOLF développe ses équipes d’année en année. En 2021, la structure a accru sa force commerciale (itinérante et sédentaire) pour accompagner son développement. 4 commerciaux ont rejoint l’équipe chauffage, basée à Lyon, et un chef de produit a également intégré les équipes pour superviser le lancement de la nouvelle gamme de pompes à chaleur FHA.Focus sur les produits phares de 2022WOLF développe son offre et va proposer une nouvelle gamme complète de pompes-à-chaleur monoblocs attendue pour l’automne 2022. Le segment des pompes-à-chaleur Air-Eau monoblocs est celui qui connaît la plus forte croissance (+ 82% en France en 2021). Ces produits, plus faciles à installer que les bi-blocs, répondaient à une demande constante de la part des clients. Les installateurs en rêvaient, WOLF l’a fait.La satisfaction client comme priorité continuePour cette nouvelle année, WOLF souhaite consolider ses liens personnels avec ses clients. Pour ce faire, les équipes ont pour projet de réaliser des présentations produits par le biais de quatre camions de démonstration qui parcourent la France. WOLF souhaite ainsi renforcer sa présence dans des départements français.Les équipes sont également mobilisées afin de réaliser des formations dans leur 4 centres de formation et comptent créer des événements destinés à leurs clients. En 2022, le positionnement de WOLF sur le marché de la pompe à chaleur sera confirmé grâce à la commercialisation d’une toute nouvelle gamme inédite, qui vient asseoir le statut d’expert de la marque sur son marché.
Il y a 2 ans et 311 jours

La Cipav renforce sa démarche d’amélioration de la qualité de ses services

De nouveaux dispositifs pour mesurer la progression de la qualité de serviceAfin de garantir l’adéquation entre les attentes des affiliés et les services qu’elle leur apporte, la Cipav a déployé un ensemble d’outils de mesure de la satisfaction ; ceux-ci permettent aujourd’hui d’évaluer au plus près la satisfaction des assurés et de prendre en compte leurs retours pour améliorer continuellement la qualité de leur traitement.Un baromètre de satisfaction réalisé par un organisme indépendant, Qualitest, interroge chaque année un panel représentatif des professionnels libéraux adhérents sur l’ensemble des canaux déployés par la Cipav pour répondre à leurs besoins (canaux de contact, site web, brochures etc.). Ce baromètre permet dorénavant à la Caisse de piloter au plus près la satisfaction de ses assurés et d’ajuster si nécessaire ses actions en tenant compte des commentaires recueillis.Parallèlement à cette initiative annuelle et pour assurer toujours plus de réactivité, la Cipav a systématisé la mesure de la satisfaction des assurés après chaque contact (visite en point d’accueil, échange téléphonique ou en visioconférence), et particulièrement après le traitement du dossier de retraite. Des enquêtes ponctuelles sont également réalisées sur des sujets spécifiques.L’organisation de « focus groups » vient compléter ce dispositif. Animés par Qualitest, ils ont pour objectif d’ouvrir un espace de dialogue constructif entre la Caisse et des représentants de ses adhérents. Ces derniers sont invités à évaluer les outils mis à la disposition des adhérents (ex : compte en ligne, guide, application mobile …) et à formuler des propositions d’amélioration. Les premiers groupes conduits fin 2021 ont confirmé les progrès réalisés ces dernières années, notamment en matière de lisibilité des offres et de relations avec la caisse. Cette démarche est d’autant plus utile dans la perspective du transfert du recouvrement à l’Urssaf au 1er janvier 2023. La Cipav concentre ainsi ses efforts sur son offre de services et la qualité de ses prestations.Une Charte Qualité formalisera cette démarche en regroupant les engagements pris par la caisse et en affichant les indicateurs et objectifs de progrès.Axe 1 : Une caisse à l’écoute et au service de ses adhérents > la Cipav s’engage à :Apporter des réponses claires dans des délais annoncésÉvaluer le traitement des réclamationsMesurer régulièrement la satisfaction de ses adhérentsIdentifier et aider ses adhérents en difficultéAxe 2 : Une caisse performante et innovante > la Cipav s’engage à :Moderniser ses SI dans un objectif de performancePiloter ses processus dans une logique d’amélioration continueAxe 3/ Une caisse responsable et ouverte sur son environnement > la CipavGarantir par la formation l’expertise de ses salariésS’engage à être un acteur de la protection sociale et à inscrire son action dans une dynamique inter-régimes.Un nouveau service de médiation mis à la disposition des adhérentsDans la continuité de cette démarche qualité de service, la Cipav fait évoluer son service de traitement des réclamations et complète le système existant par la création d’une fonction médiation.Ainsi, depuis le début de l’année, les adhérents bénéficient, en cas de désaccord avec une décision de la caisse, d’une démarche alternative à l’engagement d’une action contentieuse.Le médiateur de la Cipav a ainsi instruit 157 demandes depuis le 1er janvier qui, dans la majorité des cas, ont conduit la caisse à faire droit à la demande de l’adhérent.Au-delà du traitement des recours individuels, le médiateur est investi d’une mission de conseil auprès de la direction et du conseil d’administration de la Cipav, en faisant remonter les points de friction récurrents et en permettant ainsi de lancer des réflexions concrètes visant à résoudre l’insatisfaction des adhérents.Pour François Clouet, Directeur général de la Cipav : « Le renforcement de notre démarche Qualité et la mise en place d’outils dédiés à cet effet, répond à la volonté nette de la Cipav de faire toujours mieux, afin d’apporter le meilleur service aux professionnels libéraux qui lui sont affiliés. Notre ambition est d’améliorer en permanence notre organisation et nos process pour contribuer à dessiner l’avenir de notre système de protection sociale, au service des assurés. »
Il y a 2 ans et 311 jours

Signalétique intérieure : pourquoi faire appel à un professionnel ?

La première exigence d’une entreprise est d’ordre économique. Elle doit accumuler des intérêts afin d’assurer les dépenses liées au fonctionnement, mais aussi à l’investissement. Pour ce faire, il est important de miser sur la communication. Il existe à cet effet diverses sortes de communications. Si nous sommes dans le contexte interne d’une entreprise, il est important de penser à la signalétique intérieure pour atteindre ses objectifs. Vous pouvez vous en charger vous-même. Cependant, nous vous proposons de découvrir les raisons de faire plutôt appel à un professionnel pour s’occuper de votre signalétique intérieure. Bénéficier d’un diagnostic visuel La décision de doter son entreprise d’une signalétique intérieure n’est pas le fruit du hasard. Elle doit être prise suite à un diagnostic visuel. C’est pour cette raison que vous devez absolument faire appel à un professionnel. Le rôle du professionnel sera de se déplacer dans vos locaux pour prendre connaissance de l’espace. Il étudiera à cet effet : les différents angles de vos bureaux et halls ; la structure du bâtiment ; la hauteur des pièces ; la couleur des peintures. Chacun de ces détails permettra d’élaborer un plan de signalétique entreprise en fonction des spécificités de l’espace. Ce plan permettra de doter votre entreprise d’une signalétique intérieure sur mesure. À cet effet, aucun espace ne sera laissé pour compte. Des murs jusqu’aux portes, en passant par les baies vitrées, le sol et les portes, n’importe quelle surface qui peut être exploitée pour vous offrir une excellente signalétique intérieure. Doter son entreprise d’une signalétique intérieure sur mesure Le plan de signalétique intérieure répond à diverses préoccupations. Il décore, guide, meuble ou recrée un univers. Ainsi, la signalétique intérieure permet de créer une atmosphère agréable pour vos visiteurs. Cette communication silencieuse reste dans l’esprit de vos visiteurs et les ramène inconsciemment dans vos locaux en cas de besoin. Pour créer une signalétique sur mesure, un professionnel vous proposera différents supports. Vous pourrez donc avoir besoin de : panneaux d’affichage ; adhésifs ; stop-rayons ; kakemonos. Si vous êtes responsable de magasins de vente, toutes ces catégories de signalétiques vous seront utiles. Par contre, si vous êtes dans une simple entreprise, votre plan de signalétique sera plus sélectif. Les panneaux d’affichage Les panneaux d’affichage s’adressent aussi bien aux employés de l’entreprise qu’aux visiteurs. Ils servent principalement à diffuser des informations importantes comme des offres promotionnelles ou d’emplois. De plus en plus, les entreprises préfèrent utiliser des écrans avec des informations qui défilent à longueur de journée. Cette méthode est plus économique. Les adhésifs Les adhésifs sont des autocollants souvent utilisés pour guider les personnes au sein de l’entreprise. Il existe des adhésifs pour tout type de surface. De ce fait, vous en trouverez aussi bien au sol que sur des murs ou des vitres. En fonction de votre activité, un professionnel vous aidera à choisir le type d’adhésif qui correspond le mieux à vos locaux. Aujourd’hui, la tendance est plus vers le design des adhésifs. Contrairement aux panneaux, les adhésifs ont plus une valeur pédagogique. Dans une entreprise, ils permettent aux usagers de circuler librement en suivant des indications, alors que dans un magasin de vente, ils aident les consommateurs à avoir un excellent parcours d’achat. Au-delà de la qualité des biens et services, les adhésifs font partie des signalétiques intérieures qui influencent le plus la fidélisation des clients. Les stops-rayons Les stops-rayons sont des outils d’extravisibilité qui se fixent sur les linéaires en magasin. Ils permettent de délimiter les différents espaces. Ainsi, pour acheter des légumes par exemple, un coup d’œil suffira à vous orienter vers le bon rayon. Il en est de même pour tout autre article que vous recherchez. C’est un outil efficace de segmentation. Tout comme les adhésifs au sol, ils vous guident et vous évitent de perdre du temps. De plus, ils permettent de susciter l’achat en faisant découvrir un nouveau produit aux consommateurs. Les kakemonos Tirant son origine du japonais, le kakemono est une signalétique très répandue dans la publicité sur lieu de vente. Très pratique, cette bannière étroite et verticale peut être déroulée et enroulée dans un tube de rangement. Contrairement aux outils de signalétique directionnelle, le kakemono sert à faire la publicité d’un produit ou d’une marque. Son élégance fait aussi qu’il force le regard. Ainsi, votre message ne passera pas inaperçu. En fonction de votre diagnostic visuel, un professionnel pourra vous proposer un kakemono en impression recto verso ou sur une seule face. Booster l’activité de son entreprise L’ultime objectif de réaliser une signalétique intérieure en faisant appel à un professionnel est de booster l’activité de son entreprise. Si vous choisissez de la réaliser vous-même, les résultats peuvent être satisfaisants. Cependant, ils peuvent aussi être catastrophiques pour vos ventes. C’est pour cela que vous devez vous référer à un professionnel. Pour apprécier votre investissement, recueillez les avis de vos clients sur les innovations que vous avez réalisées. Votre chiffre d’affaires représente également un indicateur non négligeable.
Il y a 2 ans et 311 jours

Construction de maison individuelle : 3 astuces pour bien choisir son constructeur

La construction d’une maison reste un projet majeur dont la réussite nécessite beaucoup de préparations et la considération de nombreux paramètres. Parmi ceux-ci, le choix du constructeur revêt une grande importance. Pour vous aider à bien sélectionner votre constructeur de maisons individuelles, voici quelques astuces à prendre en compte. 1.Considérer l’expérience du constructeur Dans ce domaine, l’expérience du constructeur qui doit vous accompagner dans la concrétisation de votre projet représente un paramètre capital. Pour vérifier l’expérience d’un constructeur, vous pouvez effectuer votre petite enquête, surtout en visitant les anciennes réalisations de ce dernier. Une autre façon de s’assurer qu’un constructeur fournit des services de qualité, consiste à chercher à disposer des avis d’anciens clients. À cet effet, sachez que les avis sur le constructeur Maisons Pierre s’avèrent très positifs, ce qui fait de ce professionnel une référence dans le secteur.  Par ailleurs, le constructeur de maison individuelle à choisir doit jouir d’une grande compétence technique. En effet, ce professionnel doit conduire toutes les opérations de construction, de la création des plans jusqu’à la livraison du chantier, en passant par la réalisation des travaux. Ainsi, son savoir-faire doit englober des qualités de concepteur, d’architecte, de superviseur de travaux et autres. 2.Vérifier les garanties proposées Un autre élément à ne pas négliger lors du choix de votre constructeur concerne les garanties indispensables. En réalité, la loi impose aux constructeurs de souscrire des garanties réglementées. Ces dernières doivent être souscrites auprès des organismes de crédit ou d’une compagnie d’assurance. Voici quelques garanties qui doivent apparaitre dans le CCMI (contrat de construction de maison individuelle) : La garantie de livraison à prix et délais convenus : elle vous protège contre les risques de mauvaise exécution ou d’inexécution des travaux dans le temps convenu ; La garantie de parfait achèvement : elle dure un an à compter du moment où vous recevez la clé de votre maison neuve et couvre les imperfections constatées dans celle-ci ; La garantie de bon fonctionnement : elle couvre pendant deux ans les dommages qui empêchent le bon fonctionnement des éléments et appareils dissociables de l’habitation ; La garantie décennale : elle couvre durant dix ans les imperfections de construction et les dégâts qui ne permettent pas de profiter pleinement de la maison. Avant d’opter pour un constructeur, veuillez donc vérifier que celui-ci s’avère bien couvert par ces différentes garanties, ou tout au moins par la garantie de livraison à prix et délais convenus ou la garantie de parfait achèvement. 3.Tenir compte de l’aspect financier du projet En sollicitant les services d’un constructeur, vous allez confier toutes les opérations de construction à ce dernier. Ainsi, la facture de ce professionnel sera plus conséquente par rapport à d’autres spécialistes du domaine comme les entrepreneurs. Avant de vous lancer, vous devez donc bien évaluer ce que le projet va coûter en termes de prix, dont le coût de la prestation du constructeur. La rémunération de celui-ci varie souvent selon son savoir-faire, sa renommée et son expérience. Cependant, ne pensez pas que plus le professionnel en question coûte cher, plus il parait compétent. Des tarifs élevés ne constituent pas forcément des preuves d’efficacité dans ce secteur. Lors de votre évaluation, recherchez surtout le professionnel qui affiche le meilleur rapport qualité-prix.
Il y a 2 ans et 312 jours

Avec Concord Colossal, Sylvania offre une nouvelle dimension à l’éclairage architectural

L’éclairage architectural est un art dans lequel Concord de Sylvania s’efforce depuis toujours de développer des solutions qui répondent aux exigences des prescripteurs et concepteurs lumière. Aujourd’hui, la marque illustre une nouvelle fois son expertise et va encore plus loin. Elle les invite à entrer dans une nouvelle dimension et lance Concord Colossal, une large gamme de luminaires qui associent un design moderne et élégant à une qualité d’éclairage premium, ADN de la marque. Un design tout en finesse et élégance Idéale pour des applications décoratives dans le secteur tertiaire, l’hôtellerie, la restauration et les commerces, Concord Colossal se distingue par sa forme circulaire qui lui confère une apparence moderne. Son style minimaliste est renforcé par le design uniforme et sans soudure de l’anneau en aluminium. Fabriquée en France à Saint-Etienne, la gamme Colossal se décline dans quatre diamètres (400, 600, 900, 1200 mm) dont les plus grands modèles, de par la forme tout en douceur du luminaire, apportent un véritable parti pris esthétique aux pièces dans lesquels ils trouvent leur place. Une flexibilité d’installation pour structurer les espaces Grâce à ses différentes options de mise en œuvre (saillie, suspendue, murale pour les versions 400 et 600 mm), Concord Colossal donne la possibilité aux architectes et maîtres-d’œuvre de jouer avec le produit tant au niveau de ses dimensions que de son installation. En les plaçant à diverses hauteurs dans le cadre d’une pose suspendue pour créer un nuage de luminaires, ou en les positionnant de manière plus ou moins aléatoire sur un mur, les prescripteurs peuvent structurer les espaces de façon élégante et esthétique. Ils leur redonnent ainsi une dimension plus humaine, sans jamais compromettre la qualité de la lumière. La qualité d’éclairage premium signée Concord Au-delà de son design élégant, Concord Colossal dispose de deux types de distribution lumineuse : directe et directe/indirecte (halo indirect). Cette dernière présente, là encore, un véritable intérêt esthétique dans le cadre d’une installation en saillie, au mur ou au plafond pour donner, grâce à ce halo de lumière projeté à l’arrière, une dimension supplémentaire au luminaire. A l’instar de toutes les solutions d’éclairage développées par Concord by Sylvania, Colossal garantit un excellent confort visuel dans sa version prismatique en réduisant l’éblouissement (UGR90, primastique/opalisée…) pour répondre à tous les besoins quelles que soient les applications décoratives, Concord Colossal est proposé en version DALI et, sur demande, avec les solutions de gestion d’éclairage sans fil SylSmart Standalone et SylSmart Connected Building. Alliant une grande variété de dimensions et d’intensités lumineuses à un design inédit, la gamme de luminaires architecturaux circulaires Concord Colossal offre un éventail de possibilités aux prescripteurs et concepteurs lumière pour scénographier des installations d’éclairage uniques.  
Il y a 2 ans et 312 jours

Les lauréats des Awards de l’Innovation 2022 du Mondial du Bâtiment dévoilés

27 lauréats ont été retenus au cours de nouvelles délibérations. L’intégralité de ces innovations seront à retrouver dès le 3 octobre sur le Mondial du Bâtiment à La Porte de Versailles.Un palmarès reflet de la vitalité de la filière167 dossiers présentés, 82 nominés, 43 jurés mobilisés, 24 lauréats et 3 coups de cœur !Pour cette nouvelle édition, les Awards de l’Innovation ont montré un grand dynamisme. Cette édition d’exception met aussi en lumière les préoccupations du monde du bâtiment avec, en tête, le sujet de la décarbonation.Les jurés, représentants d’institutions, d’organismes de certification, de maîtres d’ouvrage, de maîtres d’œuvre, d’entreprises, de distributeurs, de médias spécialisés ont unanimement salué la quantité et la qualité des solutions présentées aux Awards de l’Innovation Nouveauté en 2022, les solutions concourent aussi dans cinq nouvelles thématiques d’usages correspondant aux grands enjeux transverses de transformation du secteur, en plus des catégories métiers :Construction 4.0L’environnementLe climatLes métiersUsager et habitantUn jury prestigieux3 est réuni pour élire les gagnants de ces thématiques. Il est composé de Hervé De Maistre, Président de VALOBAT ; Paul Duphil, Secrétaire Général de l’OPPBTP ; Philippe Estingoy, Directeur Général de l’AQC, Catherine Guerniou, Cheffe de file RSE à la FFB ; Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’ALLIANCE HQE ; Dominique Naert, Directeur du Mastère Spécialisé® Executive Immobilier et Bâtiment Durables à l’ECOLE DES PONTS ; Philippe Pelletier, Président du PLAN BÂTIMENT DURABLE ; Pierre Pichère, Président de l’AJCAM et Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB.Les Awards de l’Innovation 2022 au Mondial du BâtimentDu 3 au 6 octobre, les visiteurs auront la possibilité de découvrir la totalité des innovations candidates sur les Espaces Innovation de chacun des salons grâce à des sessions de pitchs thématiques quotidiennes et des écrans interactifs. Ils pourront également voter en direct pour leur innovation préférée.Les prix seront remis aux Lauréats sur les salonsPar ailleurs, le catalogue digital des innovations sera mis à disposition avant, pendant et après les salons sur un site internet dédié.« Nous sommes ravis de l’engouement qu’ont suscité les Awards de l’Innovation. Il est à l’image de celui qu’a provoqué le retour du Mondial après cette suspension imposée. Nous avons surtout pu constater que les industriels ont su mettre à profit cette période pour encore plus innover et s’emparer des problématiques de la filière pour y apporter des solutions concrètes. », indique Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du Bâtiment.
Il y a 2 ans et 312 jours

“1 immeuble, 1 œuvre” : L’importance de l’art dans la ville

L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. [©Eva Jospin] L’art ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste, mais il stimule les émotions. L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. « Il n’y a pas si longtemps qu’il existe une rupture entre l’architecture et les artistes, depuis que la construction s’est industrialisée et normalisée », insiste l’artiste Eva Jospin. C’est pourquoi en 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a lancé le programme “1 immeuble, 1 œuvre”, en lien avec la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Ceci, afin d’accompagner les promoteurs et sociétés foncières dans cette démarche de soutien à la création artistique et de diffusion des arts plastiques. 72 signataires actuellement « Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. [©Emerige] Ils étaient 13 signataires alors, s’engageant à commander ou à acquérir une œuvre d’art auprès d’un artiste pour tout immeuble à construire ou à rénover. En 2018, c’est l’envol du programme de commandes artistiques. Aujourd’hui, les acteurs de l’immobilier sont toujours plus nombreux à s’engager volontairement, en signant la charte ministérielle, à financer l’acquisition ou la production d’une œuvre. Ils sont désormais 72, du grand groupe immobilier comme Emerige, dirigé par Laurent Dumas, à l’initiative de la proposition ministérielle, Vinci Immobilier, Bouygues Immobilier ou de plus petits acteurs, citons Bâti-Nantes ou des bailleurs sociaux à l’instar de Toit et Joie – Poste Habitat. Tous s’engagent à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels. Et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre. 554 œuvres produites, partout en France Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction. [Interconstruction] Au final, depuis sa création, l’association a vu la commande de 554 œuvres, partout en France. A l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses, photographies ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture. Et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, des artistes, émergents ou confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion, mais aussi au débat. Parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier, Yann Lestrat ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers. « J’ai la conviction que l’art doit infuser dans la ville par l’architecture. Pour Linkcity, il est important de développer une vision artistique dans nos réalisations architecturales. C’est une vraie volonté de Linkcity. La majorité des opérations livrées comprennent une œuvre. Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. Un cheminement piéton « Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. [©Linkcity] « Je suis attaché à “L’empreinte du Mammouth”, réalisée par Stefan Shankland. Cette œuvre s’inscrit au cœur du lot O8 dans la Zac des Batignolles (Paris VIIe). L’artiste a utilisé le “Marbre d’ici”, qui est le nom donné à la nouvelle matière première produite à partir du recyclage des gravats et déchets de chantier. Réduits en poudre, mélangés à du ciment et coulés en strates, ces déchets inertes ont été transformés en une ressource : un matériau noble, un béton à haute valeur patrimoniale, esthétique et écologique, pour la réalisation d’un cheminement piéton sillonnant à travers le jardin au pied des immeubles du lot O8 », explique Philippe Da Silva. Et l’artiste Stefan Shankland, de poursuivre : « Cette œuvre produit un monument ordinaire à l’effigie de la transformation de la matière et crée une continuité entre l’avant, le pendant et l’après transformation urbaine. Le chantier est un métabolisme qui transforme les ressources naturelles au cours du temps et laisse, pour trace ultime de son activité, un immeuble. Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale ». Grâce à l’art contemporain « Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale. » ©Stefan Shankland] En 2021, Intercontruction a signé la charte “1 immeuble, 1 œuvre”, mais depuis plus de 20 ans, ce promoteur associe une œuvre d’art par construction. L’artiste est choisi en fonction du lieu et des habitants. « Derrière chaque œuvre, il y a un artiste. Comme tout chercheur, il évolue dans un processus méthodique de réflexion et d’exploration souvent long et intuitif. Nous souhaitons mettre un supplément d’âme dans nos constructions grâce à l’art contemporain. Nos chantiers les plus emblématiques ? Nous avons posé avec les artistes de Duoduo une œuvre en céramique sur un pignon d’immeubles à Vanves. Je me souviens aussi des photos de Corinne Mercadier à Courbevoie ou encore les peintures abstraites de Patrice Pantin, à Guyancourt », souligne Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction.En finançant l’acquisition d’œuvres artistiques dans leurs programmes immobiliers, les promoteurs soutiennent la création contemporaine et valorisent l’architecture. Cet engagement inédit améliore la qualité de vie des habitants, en permettant au plus grand nombre d’accéder à la création artistique. Aujourd’hui, le programme “1 immeuble, 1 œuvre” continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux. De plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. « Depuis les années 1950, la commande artistique était l’apanage de la puissance publique notamment à travers le 1 % artistique. Des acteurs de l’immobilier commandaient des œuvres de manière individuelle. Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. L’art et l’architecture ne font plus qu’un “Matera”, œuvre d’Eva Jospin. [©Cyrille Dubreuil] Et de poursuivre : « Les projets qui m’ont beaucoup touché ? La forêt d’Eva Jospin dans le VIIe arrondissement. Cette œuvre pour Beaupassage a été réalisée, en 2017, dans d’anciens entrepôts appartenant à Emerige, rue de Tolbiac à Paris, et qui servaient d’atelier d’artistes mis à disposition par le groupe. Telle une grande forêt immersive dans la longueur de la galerie d’accès au boulevard, “La Traversée” est apposée le long du mur, côté droit. Côté gauche, cette futaie est réfléchie par des poly-miroirs plans. La forêt de carton, matériau de prédilection de l’artiste, forme un immense haut-relief de 530 cm de long par 280 cm de haut. Bois, branches, rameaux, racines, frondaisons, cimes, troncs, ramifications, feuilles, fruits, bourgeons, greffons, buissons, arbres, arbustes, tiges, mousses… Tout ce qui forme l’enchevêtrement sylvestre, mystérieux, insondable, voire labyrinthique d’une forêt devient, dans les mains d’Eva Jospin, un paysage modelé, découpé, incisé et ciselé dans du carton ». Et Eva Jospin, de reprendre : « A Massy-Palaiseau, dernièrement je suis intervenue sur toute une façade pour le cabinet Brenac et Gonzales Associés. Et également à Bagneux pour le cabinet Lambert Lenack. Les deux étant des commandes d’Emerige. J’ai utilisé la technique du béton matricé avec des bas-reliefs en carton, moulés. Je travaille sur les façades, sur toute l’architecture. L’art crée une passerelle, un langage avec le bâtiment ». Une expo photos sur les palissades de chantier Sacha Goldberger a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. On peut être une entreprise assise sur des milliards d’euros de gestion d’actifs en Europe, en Asie et en Amérique, et faire une pause dans le temps. C’est ce qu’a fait Ardian, présidé par Dominique Sénéquier, qui a confié au photographe Sacha Goldberger, le soin de donner vie à un chantier de réhabilitation de l’ancien immeuble d’Europe 1, rue François 1er à Paris. Les noms de la rue et du chantier lui-même (“Renaissance“) l’ont inspiré pour mettre en scène les artisans intervenant sur place pour restaurer l’immeuble racheté en 2018 par Ardian Real Estate, la branche “Immobilier” du groupe. Il a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. Chacun pose avec son outil de travail. Toutes ces réalisations témoignent du lien prégnant entre l’art et l’architecture, qui refait son apparition dans la construction et fait connaître à un plus grand nombre l’art contemporain. Muriel Carbonnet