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Il y a 2 ans et 118 jours

Enquête : La construction hors site béton en France

Le bloc béton constitue le produit d’appel du secteur de la préfabrication. [©ACPresse] Industrialiser le chantier n’est pas une idée neuve. Gustave Eiffel utilisait déjà cette technique pour construire les sous-ensembles métalliques de sa célèbre tour. En 1917, Charles-Henri Besnard de Queslen (1881-1946) et Julien-Pierre-Bertrand Bessonneau (1880-1960) l’ont appliqué au matériau béton. Ceci, en déposant le brevet d’invention relatif au “procédé de construction rapide d’habitations par l’emploi de matériaux en ciment armé préalablement préparés en série”. C’est la définition même que ce que l’on tend à appeler “construction hors-site” de plus en plus souvent aujourd’hui. Les autres noms, plus communément utilisés sont “préfabrication” ou encore “industrie du béton”. Charles-Henri Besnard de Queslen et Julien-Pierre-Bertrand Bessonneau sont loin d’avoir été les seuls à s’intéresser à cette technologie de mise en œuvre du béton. Raymond Camus (1911-1980) est, lui aussi, un chantre de la “construction hors site”. Ingénieur originaire du Havre, il a mis Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 118 jours

Hydro rachète Hueck

Cette acquisition permettra à Hydro Extrusions d'affirmer sa position et sa présence en Europe. Cela renforcera également la position d'Hydro Building Systems et de ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA en Allemagne et sur d'autres marchés européens, consolidant ainsi sa capacité à offrir des services de qualité à ses clients, grâce à une gamme de produits encore plus large.Forte de 60 ans d'expérience dans le domaine de l'ingénierie allemande, Hueck Systems opère principalement en Allemagne, qui représente le plus grand segment du marché européen des systèmes de construction. Elle est spécialisée dans la création de solutions pour fenêtres, portes et façades pour les secteurs du bâtiment et de la construction, et dispose d'une plate-forme de distribution sur son site principal, à Lüdenscheid. Outre l'Allemagne, Hueck Systems opère également en Autriche, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, en République Tchèque et au Royaume-Uni, mais aussi sur d'autres marchés grâce à de solides partenariats comme en France.Hydro Building Systems propose des solutions innovantes en aluminium durable pour les fenêtres, portes et façades en oeuvrant pour une économie circulaire. Ses marques TECHNAL, SAPA et WICONA développent et distribuent des systèmes de construction en aluminium pour tout type de bâtiment. Avec ses 3 200 collaborateurs, Hydro Building Systems vise à développer une approche pérenne avec de nouvelles solutions durables, contenant au moins 75% de matériaux recyclés et 95% de matériaux recyclables, réduisant ainsi l'impact des matériaux sur le cycle de vie d'un bâtiment.« Ensemble, formant une seule et même entreprise, Hueck et les marques d'Hydro Building Systems TECHNAL, SAPA et WICONA investiront sur la durabilité, l'implantation locale et l'expertise technique. Avec l'acquisition de Hueck, notre mission demeure la même : nous nous engageons pleinement à aider nos clients à saisir les nouvelles opportunités présentes sur le marché du bâtiment et de la construction. En disposant des meilleurs talents et en restant pleinement focalisés sur l'activité de nos clients et la qualité des produits que nous leur livrons, nous serons un partenaire indispensable pour la réalisation de leurs objectifs », explique Henri Gomez, Vice-président senior d'Hydro Building Systems.La finalisation de l'acquisition est soumise à l'approbation des autorités de concurrence allemande et autrichienne et est prévue pour la fin du premier trimestre 2023.
Il y a 2 ans et 119 jours

Retraites : vers un jeudi de grèves et de "galère"

"École fermée le 19 janvier": à Marseille comme ailleurs, des pancartes ont commencé à apparaître sur les portails. "Toute l'équipe enseignante sera en grève", précise l'une d'elles.Preuve que la réforme des retraites, qui vise à relever l'âge légal de départ à 64 ans, "est une préoccupation majeure" pour les enseignants, selon Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, environ 70% de grévistes sont attendus dans les écoles maternelles et élémentaires.La grogne des profs, aiguisée par l'ouverture mercredi des négociations sur les revalorisations salariales dans l'Education pour lesquelles la FSU avait prévu une mobilisation symbolique mardi, ne devrait pas épargner non plus collèges et lycées.Là en revanche, pas de prévisions attendues puisque contrairement à leurs collègues du primaire, les professeurs du secondaire ne doivent pas déclarer leur intention de cesser le travail au moins 48 heures auparavant.Des blocages d'établissements par des lycéens sont également à prévoir.A la RATP et la SNCF, les grévistes sont également soumis aux 48 heures de prévenance et les prévisions de trafic seront annoncées vers 17H00. "Ce sera un jeudi de galère, (...) de fortes perturbations", a anticipé sur France 2 le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, qui invite au "télétravail quand c'est possible".Les syndicats des transports parisiens sont d'autant plus remontés que le gouvernement veut supprimer, à terme, leur régime spécial de retraite, comme il l'a déjà fait pour les cheminots.Salariés "très remontés"Le scénario d'un mouvement reconductible se dessine dans le secteur de l'énergie, où "des baisses de production d'électricité" sont à prévoir, a prévenu le leader de la FNME-CGT Sébastien Menesplier, évoquant de possibles "coupures" visant les élus "qui soutiennent la réforme".Une montée en puissance se profile aussi dans les raffineries, avec des préavis de 24 heures jeudi, puis 48 heures la semaine prochaine et 72 heures début février. Au dépôt TotalEnergies de Dunkerque "les salariés sont très remontés" contre la réforme, affirme le secrétaire CGT Benjamin Salvino, qui table sur une activité presque à l'arrêt jeudi, mais sans conséquence immédiate dans les stations-services.Des pénuries un peu plus nombreuses que d'ordinaire étaient toutefois observées en ce début de semaine, signe d'une possible peur de manquer chez certains automobilistes.Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a souhaité que la mobilisation "ne se traduise pas par un blocage du pays". Des propos tenus sur l'audiovisuel public, dont les programmes devraient être largement perturbés jeudi.Gouvernement et opposants à la réforme s'engagent en tous cas dans une course de fond avec comme horizon ultime le 26 mars, date limite pour une adoption définitive du texte au Parlement.Pourquoi l'exécutif "n'ouvre-t-il pas un grand débat de six mois conclu par un référendum ? C'est ça, éviter le blocage du pays", a demandé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, sur France Inter.A droite de l'échiquier politique, le président des LR, Eric Ciotti, a lui formé le voeu d'une mobilisation sans "dérapage", "dans le calme", tout en redisant sur BFMTV/RMC son souhait de "pouvoir voter" une réforme "nécessaire".Les syndicats unis, eux, se préparent à l'épreuve de force, en espérant "des millions" de grévistes et de manifestants."Hier nous avons fait le tour de nos 104 unions départementales (...). Il y a très longtemps que nous n'avons pas eu une telle mobilisation", a relevé sur RFI le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.La pétition lancée la semaine dernière par les huit principales organisations de salariés frôlait mardi à la mi-journée les 450.000 signataires refusant une "réforme injuste et brutale". Des mots repris sur RTL par le président du RN, Jordan Bardella, qui dénonce un projet "d'un cynisme inouï, parce que les efforts sont injustement répartis".
Il y a 2 ans et 119 jours

L'Etat planche sur l'avenir du Stade de France au-delà de 2025

Les services de Bercy sont en effet en train de rédiger le cahier des charges d'un appel d'offres d'une nouvelle concession pour le premier trimestre 2023 avec une sélection en 2024, ont rapporté plusieurs sources proches du dossier à l'AFP.Signé à la va-vite entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1995, le contrat de concession accordé à un consortium Vinci/Bouygues, constructeurs du stade, prend fin en juillet 2025. D'ici là, la plus grande enceinte de France aura déroulé sa pelouse à la Coupe du monde de rugby, offert une nouvelle piste aux athlètes des JO, et accueilli moult concerts comme bientôt Metallica.Les récents propos du président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, en bisbilles avec la ville de Paris sur le Parc des Princes et se montrant intéressé par le SDF ont rappelé que l'avenir de l'enceinte était en suspens.Même si l'idée que le PSG joue à Saint-Denis peut sembler improbable. En réalité, l'Etat se creuse les méninges depuis déjà plusieurs années et empile les rapports pour savoir comment exploiter au mieux cette enceinte de 80.000 personnes qui va aussi avoir besoin d'un coup de neuf, 25 ans après y avoir sacré championne du monde de foot l'équipe de France de Zidane et Deschamps.Coûter moinsEn arrière plan : le modèle choisi doit coûter moins cher à l'Etat.Entre les contentieux, l'indemnité pour absence de club résident versée pendant des années, les compensations diverses comme récemment pour les travaux du RER B, le Stade a coûté cher.Quelque 778 millions de dépenses publiques pour le stade et les infrastructures associées, avait calculé la Cour des comptes en 2018, sollicitée par le Premier ministre de l'époque, Edouard Philippe. Celui-ci n'avait alors pas exclu l'hypothèse d'une vente et la Cour préconisait à l'époque que l'avenir du Stade "soit arrêté au plus tard au cours de l'année 2019".Dans un rapport dédié aux JO publié la semaine dernière, la Cour des comptes s'est ainsi ému que l'affaire traîne. Et, devant l'hypothèse d'un appel d'offres au printemps 2023, elle juge que "ce calendrier est le plus défavorable pour l'État qui, comme en 1995, va se retrouver sous la pression tant des candidats que des fédérations sportives"."Je ne sais pas s'il proposera un modèle de concession, un modèle de régie, un modèle de vente", expliquait il y a quelques mois la directrice générale du consortium Alexandra Boutelier sur Europe 1.Selon des sources proches de l'exécutif, l'hypothèse d'une vente reste "faible"."Repartir à zéro"De leur côté, que vont faire les Fédérations de football (FFF) et de rugby (FFR), qui se sont souvent plaintes de leur sort, jugeant un temps le coût trop élevé pour le foot ou projetant d'aller construire un stade ailleurs pour le rugby ?"L'occasion est donnée de repartir un peu à zéro", observe une source proche du dossier, "plutôt que de subir un concessionnaire, ils se disent +il faut s'y intéresser+, +qu'on aille les voir avant+, +qu'on intègre une concession+, etc", a-t-on ajouté de même source.Du côté des collectivités, l'idée est aussi d'être invité à la table. "J'ai dit à l'Etat que nous souhaitions que les collectivités locales soient dans la nouvelle concession et aient une place dans la gouvernance", a expliqué le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, interrogé par l'AFP, qui veut un stade "plus ouvert sur la ville".Il faudra aussi que le nouvel exploitant s'engage "sur un programme de travaux" pour que l'enceinte reste "attractive", explique une source gouvernementale.Pour l'instant, des travaux notamment d'éclairage (LED) ont été menés, pour un montant autour de 40 millions sur la facture des JO.Les relations entre le Stade de France et le comité d'organisation des Jeux (Cojo) sont d'ailleurs "tendues", a appris l'AFP de sources concordantes. Le consortium a finalement refusé de s'engager dans l'organisation des épreuves olympiques elle-mêmes, repassant la balle au Cojo.Autre sujet de discorde: le prix à payer pour dédommager le consortium en raison de la période d'immobilisation du fait des JO, plus longue que prévu (travaux, etc). Des négociations sont en cours, tant sur le montant que sur sa prise en charge -une partie pourrait l'être par l'Etat.
Il y a 2 ans et 119 jours

Les défaillances d'entreprises explosent en 2022 avec plus de 40.000 procédures soit une hausse de 49,9% sur un an

Le groupe Altares – expert historique et référent de l’information sur les entreprises - dévoile aujourd’hui les chiffres des défaillances d’entreprises en France pour le 4e trimestre et l’ensemble de l’année 2022.Le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10.000 par rapport aux niveaux de 2019. Si le retour aux normes d’avant Covid s’amorce depuis un an, l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022 avec le tiers sur le seul 4e trimestre. Dans ces conditions, 143.000 emplois directs sont aujourd’hui menacés.Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Depuis 2020, 103.000 entreprises ont fait défaut contre 162.000 durant les trois années précédentes. 59.000 défaillances ont ainsi été « épargnées » grâce notamment aux dispositifs d’aides publiques déployés pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire puis de la guerre en Ukraine. Pourtant, si le risque a été anesthésié, évitant la déferlante tant redoutée des faillites, les entreprises ne sortent pas indemnes de ces longs mois de turbulences. Entre inflation et crise énergétique, le climat se complique encore et les fonds propres sont mis à contribution. Or, l’Observatoire du Financement des Entreprises notait dans son rapport de mai 2021 sur les fonds propres des TPE et PME que si l’essentiel de ces entreprises a affronté la crise avec des situations en fonds propres renforcées avant la Covid, une partie disposait, en revanche, de structures financières très dégradées (un tiers des TPE) ou était insuffisamment capitalisée (20% des PME analysées). De son côté, la Commission européenne alerte sur le poids excessif de la dette des entreprises non financières de l'Union qui représentait 111% du PIB des 27 à fin 2020, soit 14.900 milliards d'euros. Or, le manque de fonds propres handicapant pour investir et se financer est un signal prépondérant du risque de défaillance. »Le volume des défaillances encore contenu mais la hausse des ouvertures accuse un taux historiqueAvec 42 514 procédures enregistrées, le volume des défaillances remonte à son niveau de mai 2020. La hausse sur un an est quant à elle exceptionnelle (+49,9%), un rythme annuel jamais connu qui confirme l’accélération de la sinistralité entrepreneuriale.La tendance est restée forte sur le dernier trimestre (+48%) après l’envolée de l’été (+70%) et les augmentations du début d’année (+35% au 1er trimestre et +50% au 2ème trimestre).A fin 2022, sur douze mois, le nombre d’ouvertures reste inférieur de 18% à celui enregistré fin 2019 ; un écart qui n’est déjà plus que de 9% sur le seul dernier trimestre, après un mauvais mois de novembre déjà identique à celui de 2019.Nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par annéeLes procédures de sauvegardes et redressements sont en hausse mais restent minoritairesAvec 1.125 jugements prononcés en 2022, le nombre de procédures de sauvegarde est au plus haut sur cinq ans. En augmentation de 54,3% sur un an, son rythme accélère encore au quatrième trimestre (350 ; +73%). Toutefois, ce dispositif réservé aux seules entreprises n’étant pas en cessation de paiement représente toujours moins de 3% de l’ensemble des procédures. Fin janvier 2023, les tribunaux devraient « seulement » prononcer la 6000e sauvegarde, un chiffre bien dérisoire, 17 ans après l’entrée en vigueur de cette procédure.Les procédures de redressement judiciaire (RJ) augmentent plus vite encore. 10.132 jugements ont été prononcés, soit 55,8% de plus sur un an. Mais moins d’un jugement sur quatre (23,8%) est une ouverture de RJ, un taux très en-dessous des 30% observés avant crise. Sur le dernier trimestre, le nombre de RJ (3027) est encore en hausse rapide, +57%.Depuis la crise, les liquidations directes sont devenues la norme31.257 liquidations judiciaires (LJ) ont été ouvertes (+47,9%) en 2022 et 8.879 (+44,8%) au cours du quatrième trimestre. Depuis 2020, les LJ concentrent les trois quarts des jugements prononcés contre les deux tiers avant Covid.L’éphémère procédure de traitement de sortie de crise reste anecdotiqueParmi ces procédures, Altares distingue seulement 72 traitements de sortie de crise (PTSC) contre 15 en 2021. Cette nouvelle procédure, qui s’apparente à un redressement judiciaire express, vise à faciliter le rebond des entreprises de moins de vingt salariés en cessation de paiement mais disposant des fonds nécessaires pour payer les créances salariales. En 2021, 11 des PTSC engagées avaient permis l’adoption d’un plan visant à assurer la pérennité de l'entreprise. En 2022, 38 PTSC ont validé un plan d’apurement, 16 ont finalement été converties en redressement judiciaire et/ou en liquidation, tandis qu’il est encore trop tôt pour connaitre l’issue des dossiers ouverts en novembre ou décembre.Le nombre d’emplois menacés repasse au-dessus de la barre des 140.000L’augmentation des défaillances touche toutes les tailles d’entreprises. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante pour les PME de 10 à 99 salariés. 3.214 ont défailli en 2022 contre 1.804 en 2021, soit une envolée de +78% sur un an. Le 4e trimestre concentre le tiers de ces défauts (1.037) soit une augmentation de + 93% par rapport à la même période en 2021 (538). Ce quatrième trimestre se clôture sur la plus forte dégradation enregistrée depuis 2014 (1163).Les sociétés les plus grandes ne sont pas épargnées puisque près d’une centaine (95) a fait l’objet d’une procédure. La hausse des procédures sur ce « segment » (+28%) est très en-dessous de la moyenne globale (+50%).Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés bondit. Tombé en 2021 sous le seuil des 100.000, il augmente très nettement et atteint 143.500. C’est près de 50.000 de plus sur un an mais encore 40.000 de moins par rapport à 2019.Les activités B2C sont en première ligne sur le front des défauts, mais le B2B est aussi en tensionConstruction Le secteur de la construction, qui concentre le quart des faillites, repasse au-dessus des 10.000 défauts avec 10.033 procédures ouvertes soit 33,6% de plus qu’en 2021. Une tendance inférieure à la moyenne nationale (+49,9%), portée par le gros œuvre (2.874 ; +22,8%) et en particulier la maçonnerie générale (+22,3%) et la construction individuelle (+20,6%). Le second œuvre en revanche affiche une dégradation rapide (4.932 ; +51,5%). C’est particulièrement le cas dans les travaux d'isolation (+94%) qui retrouvent déjà le niveau des défaillances de 2019 (208). Les travaux publics accusent une hausse de 43,7% en dépit d’une relative résistance des travaux de terrassement courants (+30,7%). C’est la promotion immobilière qui enregistre la meilleure performance (+ 12,4%) tandis que la hausse atteint 41,9% dans les agences immobilières. Commerce Le commerce approche également 10.000 défauts (9 418), en hausse de 55,6%. C’est dans le commerce de détail que les tendances sont les plus sévères notamment dans le multi-rayons (827 ; + 85%) et plus particulièrement en épicerie dont le nombre des défaillances a doublé en 2022 (635) dépassant ainsi déjà largement celui de 2019 (568). Le détail alimentaire (990) est également fragilisé (+76,2%) et plus encore le e-commerce (+ 79%) qui compte désormais plus de défaillances qu’en 2019 (739 contre 543). 20% des commerçants défaillants se situent dans la vente et la réparation de véhicules (1871 ; + 36,7%). Le commerce de gros résiste un peu mieux (1873 ; +30,9%). Services Dans les services aux entreprises (5554), la hausse est limitée à +32,3%. Toutefois, quelques activités accusent des évolutions sévères. C’est notamment le cas de l’ingénierie qui compte désormais plus de défauts qu’en 2019 (598), mais aussi des services d'aménagement paysager qui enregistrent 374 procédures contre 359 en 2019. Dans les services aux particuliers, la fragilité est beaucoup plus marquée. Ils enregistrent 1.911 défaillances, en augmentation de 70,3%. Une dégradation très rapide dans les activités de coiffeurs, soins de beauté et corporels (+87,9%).IndustrieDans le secteur de l’industrie, les défaillances d’entreprises augmentent rapidement (+68%). 3083 procédures ont été ouvertes dont 1314 en agroalimentaire, parmi lesquelles 874 boulangers-pâtissiers (+124,7%).En manufacture, l’imprimerie accuse la dégradation la plus forte (182 ; +65,5%). Les activités de l’énergie, eau et environnement (production d'électricité, eaux usées, déchets) enregistrent une hausse à peine moindre (+ 49%).TransportsPlus d’un millier (1079) de transporteurs de marchandises ont défailli (+60,8%), soit seulement une centaine de moins qu’en 2019. 404 sont des transporteurs interurbains (+58,4%), un nombre désormais très proche de celui constaté en 2019 (415). 612 sont des transporteurs de proximité (+63,6%), ils étaient 693 en 2019.Restauration4434 établissements de restauration ont défailli en 2022, c’est 112,7% de plus qu’en 2021. Sur le dernier trimestre, le rythme ne faiblit pas (+108%).Au cours de l’année 2022, 2473 restaurateurs traditionnels (+ 119,8%) et 1787 établissements de restauration rapide (+109%) sont entrés en procédure ainsi que 803 débits de boisson (+101,3%). L’hébergement résiste mieux (279 ; +23,5%).La résistance des entreprises provençales et franciliennes ralentit la dégradation nationaleUne défaillance sur trois se concentre en Provence-Alpes-Côte-D’azur et Ile-de-France. Dans ces deux régions, la hausse des procédures est contenue sous les 40%, maintenant la tendance nationale sous la barre des +50%.En PACA, 4.493 procédures ont été ouvertes soit une hausse de +37,9% sur un an. Elles sont 9.197 en Ile-de-France (+35,3%). Au quatrième trimestre, le rythme n’accélère pas.Dans trois régions l’augmentation avoisine 50%. Bourgogne-Franche-Comté (+48,6%), Grand-Est (+50,9%) et Pays-de-la-Loire (+51,9%). La première parvient à ramener la hausse à +22% sur le dernier trimestre contrairement au Grand Est où les défauts s’envolent de 67% en fin d’année.Trois autres régions enregistrent des augmentations comprises entre +55% et +60%. Il s’agit de Centre-Val-de-Loire (+55,3%), Nouvelle-Aquitaine (+56,4%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+58,4%). Dans chacune de ces régions, la tendance se dégrade encore sur le quatrième trimestre.Dans quatre régions la hausse est comprise entre +60% et +70%. C’est le cas de la Bretagne (+60%), la Normandie (+64,5%), la Corse (+65,8%) et l’Occitanie (+67,9%).Les Hauts-de-France ferment la marche avec un nombre de défaillances qui flambe de +77,1%. A noter toutefois, la région s’inscrit dans une meilleure tendance au 4e trimestre avec une hausse de 37,4%.2023, une année de transition à bien négocierPour Thierry Millon : « Il y a un an, nous rejetions l’hypothèse d’une explosion des défaillances en 2022, en anticipant malgré tout une hausse sensible des défauts. Si le cataclysme n’a pas eu lieu, le rythme est plus soutenu qu’envisagé, faisant craindre un retour aux valeurs d’avant crise plus tôt que prévu. 2019 s’était achevé sur 52.000 défaillances, 2023 pourrait dépasser ce seuil et nous ramener aux valeurs de 2017 au-delà de 55.000. Un nombre certes important mais plutôt raisonnable au regard du contexte très difficile que nous traversons. Pour certaines TPE et PME, les chances de survie sont compromises. Pour certaines, la fragilité de leur structure financière est en cause. Pour d’autres c’est paradoxalement leur incapacité à honorer des carnets de commande pourtant bien remplis qui pourrait les amener au défaut. En cause, les difficultés d’approvisionnement, l’explosion des coûts des matériaux et les problèmes de recrutement. Dans tous les cas, les prêteurs seront plus exigeants et se concentreront sur les sociétés dont les bilans seront les plus solides. Les contraintes financières (remboursement des dettes Covid et notamment PGE ; inflation ; hausse des taux ; facture énergétique, etc.) sont malheureusement vouées à peser toujours plus lourd. Alors que les tensions sur les trésoreries des entreprises se font déjà ressentir, le financement de l’exploitation et donc du BFR (Besoin en Fonds de Roulement) aura à n’en pas douter l’attention des directions financières des TPE PME comme des ETI. »[1] L’Observatoire du Financement des Entreprises (OFE) est présidé par le Médiateur National du Crédit. Rapport sur les fonds propres des TPE et PME - 12 mai 2021 [2] EPRS | European Parliamentary Research Service - Debt-equity bias reduction allowance (DEBRA) - Briefing 04-10-2022[3] Les traitements de sortie de crise (PTSC), nouvelle procédure entrée en vigueur le 18 octobre 2021 qui devrait s’appliquer jusqu’au 1er juin 2023, s’adressent aux entreprises de moins de vingt salariés présentant sur le dernier exercice comptable un total du passif hors capitaux propres inférieur à 3 M€. Ils sont confondus statistiquement avec les redressements judiciaires. Méthodologie : Les statistiques Altares de défaillances d’entreprises comptabilisent l’ensemble des entités légales disposant d’un numéro SIREN (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l’objet d’un jugement d’ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou Judiciaire (ex TGI - TI)Glossaire : La défaillance d’entreprise correspond à l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d’un Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Cela concerne aussi les ouvertures après résolution du plan de redressement. En revanche, les statistiques de défaillances ne considèrent ni les procédures amiables (mandat Adhoc ou conciliation) ni les suites d’ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation).
Il y a 2 ans et 120 jours

Forte mobilisation contre la réforme des retraites attendue jeudi par les syndicats et le gouvernement

"Ce sera une très très forte mobilisation. Il faut que ce soit du niveau de 1995, même de 2010", a déclaré dimanche sur France 3 le numéro un de la CGT, Philippe Martinez.Dans le Journal du dimanche, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a exhorté "un million" de Français "à déferler dans la rue" jeudi. La CGT "fait tout pour" qu'il y ait plus d'un million de Français au rendez-vous, a déclaré Philippe Martinez qui souhaite également "des grèves dans les entreprises publiques et privées".Il a précisé se fier au "nombre de cars commandés pour aller aux manifestations", aux "préavis de grève déposés depuis longtemps" dans les services publics et les transports, et aux nombreux salariés "qui nous appellent pour nous demander comment on fait grève"."Les grandes entreprises publiques vont avoir des manifestations très fortes et des taux de grévistes très forts", a aussi anticipé sur LCI le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux."Je ne sais pas comment ça va se passer dans le privé mais je ne sens pas la même chose, sur les retraites en tout cas", a aussitôt tempéré le dirigeant de la première organisation patronale."Dans les entreprises, les salariés du privé ne nous parlent pas de la réforme des retraites, ils nous parlent de salaires", a-t-il précisé alors que l'inflation a renoué en 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980.De son côté, le ministre du Travail Olivier Dussopt "pense qu'il y aura du monde dans la rue parce qu'il y a une mobilisation portée par de nombreuses organisations"."Les organisations syndicales ont une légitimité lorsqu'elles appellent à la grève ou à la manifestation", a poursuivi le ministre interrogé sur France Inter/France Télévisions et Le Monde. "C'est un droit. Je souhaite que ça ne se traduise pas par un blocage du pays car plein de gens souhaitent continuer à travailler".Le projet du gouvernement vise à reporter progressivement à 64 ans l'âge de départ à la retraite, au lieu de 62 ans actuellement, tout en accélérant l'allongement de la durée de cotisation.Les principaux syndicats, unanimement opposés à cette réforme, ont annoncé une première journée de grèves et manifestations le 19 janvier. L'ensemble de la gauche a appelé à rejoindre la mobilisation.Selon un sondage Ifop pour le JDD, 68% des Français sont hostiles au projet, et 51% soutiennent le mouvement social.Une pétition en ligne lancée par les syndicats sur le site change.org contre une réforme "injuste et brutale" avait dépassé dimanche en fin de matinée les 330.000 signataires, selon la CGT."Il faut équilibrer le système pour en garantir la durabilité et le faire de manière juste. Toutes les mesures que nous avons travaillées avec les partenaires sociaux et la Première ministre garantissent cette justice", a plaidé le ministre du Travail, faisant valoir la revalorisation des petites retraites à 1.200 euros minimum.Le président du MoDem, François Bayrou, a, lui, demandé dimanche au gouvernement de faire plus de pédagogie et de "réfléchir à des améliorations" de son texte sur les retraites pour convaincre les Français.
Il y a 2 ans et 120 jours

IKO Insulations renforce ses services avec le nouvel outil digital Solutoit

IKO Insulations enrichit aujourd'hui cette palette avec SOLUTOIT. Disponible gratuitement sur le site, Aide à la définition de solution IKO enertherm application toiture-terrasse | IKO enertherm, cet outil est dédié aux artisans poseurs, bureaux d'études, économistes de la construction… Sa mission : les guider dans le choix des combinaisons pour les toitures-terrasses. Besoin d'un écran thermique ou pas ? Quels produits d'isolation choisir selon mon projet d'ERP ? Fini le casse-tête de ces questions récurrentes dans la conception des toitures-terrasses !La solution idéale préconisée après quelques clicsSimple, intuitif et régulièrement mis à jour, il propose de renseigner en quelques clics :le type d'ouvrage (code du travail, code de l'habitation, ERP…),la nature du support (tôle d'acier nervurée, bois et panneaux à base de bois, maçonnerie, béton cellulaire…),le mode de fixation du complexe d'étanchéité (en adhérence totale, en semi-indépendance, en indépendance…),le mode de fixation du panneau (fixé mécaniquement, collé à froid…).La page finale récapitule le descriptif du chantier et préconise le produit IKO Enertherm qui correspond aux caractéristiques du projet. L'utilisateur a accès aux informations techniques et peut télécharger directement les documentations liées (ATEx, FDES, ACERMI…).Le plan de calepinageDans sa démarche d'accompagnement pour faciliter le quotidien des professionnels, IKO Insulations propose également un outil en ligne gratuit pour demander un plan de calepinage détaillé : Demande de plan de calepinage | IKO enertherm. Un gain de temps et de gestion tant pour l'étancheur que pour le négoce de matériaux !Le principe est simple et rapide : il suffit de renseigner le questionnaire avec :les dimensions extérieures (périmètres) nécessaires et lisibles sur le plan de la toiture-terrasse,les emplacements précis des points singuliers (émergences, équipements…) présents sur la toiture-terrasse,le positionnement des EEP indiquées clairement sur le plan de la toiture-terrasse ainsi que le sens de pente.
Il y a 2 ans et 123 jours

La CAPEB et Knauf Insulation renouvellent leur partenariat

Ce renouvellement de partenariat, signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, via sa filiale Béranger Développement, et Yann Ditsch, Directeur Général de KNAUF INSULATION, s’inscrit dans la continuité de l’ambition commune partagée par les deux partenaires depuis désormais plus de 10 ans.La CAPEB et KNAUF INSULATION souhaite ainsi continuer de proposer aux artisans du bâtiment des solutions produits, systèmes et services de rénovation globale, dans les domaines d’expertise de KNAUF INSULATION : l’aménagement intérieur et l’isolation thermique de l’enveloppe des bâtiments. Le partenariat vise à accompagner les évolutions des marchés, en particulier la réponse aux attentes de confort dans l’habitat, la gestion des déchets de chantiers, l’amélioration des conditions de travail sur chantier et la formation.Dans le cadre de ce partenariat renouvelé, l’entreprise s’engage à promouvoir la marque ECO Artisan, ECO Rénovation ainsi que les modules de formation FEE BAT. Elle proposera également des argumentaires ou des outils permettant aux entreprises de démontrer à leurs propres clients les bénéfices des solutions proposées. De son côté, la CAPEB informera, au travers du réseau de la CAPEB, les entreprises artisanales du bâtiment, à propos de l’offre de KNAUF INSULATION, spécialement adaptée aux rénovations énergétiques de qualité. Enfin, des actions en faveur de la prévention des risques professionnels seront développées par la CAPEB et KNAUF INSULATION, en collaboration avec l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST). Ces actions se traduiront par la diffusion des « Mémos santé-sécurité » réalisés par l’Institut et par la promotion d’actions en faveur de la prévention et de la sécurité.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « Nous sommes heureux de continuer notre partenariat avec KNAUF INSULATION. La rénovation énergétique est un enjeu majeur pour les décennies à venir et l’isolation l’un de ses piliers. C’est également une fierté de poursuivre nos engagements auprès de nos adhérents sur des sujets comme la sécurité et la santé au travail. La cohérence porte ses fruits. » Yann Ditsch, Directeur Général de KNAUF INSULATION, indique : « En cette période charnière pour le secteur du bâtiment, il est plus que nécessaire de continuer à accompagner les artisans de la CAPEB en matière d’offre commerciale, technique et de formation sur les sujets de la rénovation énergétique. Grâce à ce partenariat, nous sommes fiers de continuer à jouer un rôle central en matière d’action de prévention des risques et de santé au travail. »
Il y a 2 ans et 124 jours

L’association des IFRB devient Batys Compétences

Le changement de nom s’accompagne d’un nouveau logo et d’un nouveau site Internet [©Batys Compétences] Depuis le 1er janvier 2023, l’association des Instituts de formation et de recherche du bâtiment (IFRB) est devenue Batys Compétences. Ce changement de nom s’accompagne d’un nouveau logo et d’un nouveau site Internet. Créée en 1960 sous l’égide de la FFB, cette association a vocation d’accompagner les chefs d’entreprise dans le développement des compétences de leurs entreprises. Un réseau de formation sur tout le territoire Désormais, Batys Compétences représente un réseau national de 20 organismes de formation de qualité, certifiés Qualiopi. Il s’agit pour lui d’amplifier une nouvelle offre de services et de produits. Ceci, pour répondre aux besoins de formation de tous les professionnels du bâtiment. De la formation réglementaire à la performance énergétique, en passant par le lean management1, les différents centres de formation accompagnent les artisans et entrepreneurs pour développer leurs compétences et celles de leurs collaborateurs. Lire aussi : FFB : Coup de froid sur le logement neuf « Batys Compétences, c’est ajouter la force d’un réseau à la compétence de nos IFRB. Partenaire majeur de la profession, le réseau Batys Compétences accompagne les professionnels pour atteindre leurs objectifs, booster le développement de leurs compétences et celles de leurs collaborateurs. Et ainsi maîtriser les évolutions de nos métiers en lien avec les marchés et ceux à venir », explique Philippe Piantoni, chef de file des IFRB au sein de la FFB. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux ! 1Le lean management est une méthode de gestion et d’organisation du travail qui vise à améliorer les performances d’une entreprise.
Il y a 2 ans et 125 jours

L'économie française devrait continuer à résister début 2023, selon la Banque de France

Inflation soutenue qui rogne le pouvoir d'achat, prix de l'énergie qui ont flambé depuis l'invasion russe de l'Ukraine, tensions sur les approvisionnements post-Covid... Face aux aléas qui s'accumulent, l'économie plie sans rompre."La résilience se confirme et même se prolonge", a souligné le directeur général de la banque centrale française, Olivier Garnier, lors d'un point presse."Il y a un niveau d'inquiétude sur le futur qui reste élevé (...), mais malgré tout, mois après mois, l'activité continue de légèrement progresser, même si c'est bien sûr de façon moins soutenue qu'au premier semestre de l'année 2022", a ajouté l'économiste.La croissance du produit intérieur brut (PIB) atteindrait ainsi 0,1% au quatrième trimestre de 2022, en tenant compte de l'effet pénalisant des grèves de l'automne dans les raffineries et de la maintenance des centrales nucléaires, avec une "légère hausse en décembre", selon l'institution.Elle devrait ensuite devenir "quasi stable" en janvier.Pour l'ensemble de l'année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d'une croissance de 2,6% (contre 2,5% pour l'Insee), avant une nette baisse de régime en 2023, à +0,3% d'après son scénario principal.Mais il y a encore "pas mal d'incertitudes qui pèsent sur le premier trimestre", a relevé M. Garnier. Une récession "limitée et temporaire" n'est pas exclue par l'institution.A moyen terme, la Banque de France table sur un cycle économique en trois "R": résilience, ralentissement et reprise à partir de 2024.Le gouvernement, qui a déployé une batterie d'aides pour soutenir les entreprises et les ménages, table lui sur une hausse de 2,7% du PIB en 2022, avant un net ralentissement à 1% cette année, un scénario jugé trop optimiste par de nombreux instituts économiques.Disparités sectoriellesDans le détail, l'activité a continué à croître en décembre dans l'industrie, les services et le bâtiment, plus fortement qu'anticipé le mois précédent, selon les résultats de la dernière enquête mensuelle réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise entre le 20 décembre et le 5 janvier.M. Garnier a cité notamment un relâchement des craintes relatives aux approvisionnements énergétiques, grâce aux températures hivernales clémentes, et des carnets de commandes toujours "bien garnis" malgré un repli. C'est notamment le cas dans l'aéronautique, les produits informatiques et les équipements électriques. Mais les carnets de commande sont jugés "bas" dans la chimie et les produits caoutchouc-plastique.En janvier, l'activité progresserait un peu dans les services et l'industrie, avec toutefois de fortes disparités sectorielles: repli dans l'habillement ou le caoutchouc-plastique notamment, hausse dans la pharmacie, l'automobile ou l'aéronautique. Elle serait stable dans le bâtiment.Comme les autres grandes économies occidentales, la France affronte une envolée de l'inflation, qui devrait atteindre un pic au premier semestre 2023, mais sa banque centrale note une "légère modération de la hausse des prix dans l'industrie, même si elle reste soutenue" en décembre. Pas d'inflexion en revanche dans les services et le bâtiment.Pour janvier, "les chefs d'entreprise anticipent une forte hausse des prix", qui "serait plus importante que la hausse saisonnière traditionnellement observée en début d'année", précise la banque. Des hausses que certaines entreprises répercutent sur leurs prix de vente.En décembre, les difficultés d'approvisionnement ont reculé, la situation de trésorerie s'est stabilisée mais à un niveau "relativement bas" dans l'industrie, tandis les recrutements sont restés difficiles.Les stocks ont continué de monter, restant à un niveau "élevé" du fait d'une baisse de la demande ou de difficultés d'approvisionnement notamment, voire de craintes d'éventuelles pénuries d'énergie dans les prochains mois. Quant à l'impact de la crise énergétique sur leur activité en décembre, les entreprises n'ont pas signalé de changement significatif par rapport aux deux mois précédents.Ainsi, 23% d'entre elles disent avoir été affectées en décembre. Elles sont toutefois 32% à s'attendre à un impact sur les trois prochains mois, et encore plus nombreuses à craindre pour leurs marges (52%).
Il y a 2 ans et 125 jours

Les grands chantiers d’INOHA en 2023 pour accompagner ses adhérents

Année élective pour le renouvellement de son Conseil d’Administration et de son Président, 2023 sera également synonyme, pour INOHA, l’association des Industriels du Nouvel Habitat, de grands chantiers menés dans le cadre de son plan d’actions stratégique 2025. Jean-Luc Guéry, Président d’Inoha, a profité de la cérémonie des vœux organisée le 11 janvier dernier pour les dévoiler. La feuille de route 2023 d’INOHA s’inscrit dans la continuité du plan stratégique lancé en 2021 pour accompagner ses adhérents à franchir un nouveau cap en devenant mieux informés, plus performants, plus responsables et plus influents. Ainsi, pour éclairer les membres d’INOHA sur les enjeux de la filière, sur l’évolution des marchés et sur les attentes des consommateurs, plusieurs actions sont déployées : INODATA, la nouvelle plateforme Business Intelligence d’INOHA. Véritable observatoire de l’économie et des tendances du Nouvel Habitat, INODATA propose de nouveaux services exclusivement réservés aux adhérents : Indicateurs macroéconomiques, Données des marchés GSB, Négoce, GSA, Jardinerie-Lisa, Informations sur les tendances : analyse des recherches des consommateurs sur internet, observatoire des rayons et des acteurs, enquête sur les projets passés et à venir des consommateurs et les évolutions de leur comportements d’achat. Pour faciliter son utilisation technique et celle des datas, centrées en particulier sur les études consommateurs marchés et tendances réalisées par GfK, de nombreux webinars de présentation seront organisés : • des capsules de compétences, nouvelles formations courtes de deux heures en visio (adaptées aux spécificités des adhérents), aborderont des sujets très ciblés, comme par exemple, la RSE, l’analyse des datas, les évolutions réglementaires et environnementales… INOHA proposera cette année un nouveau programme collectif sur la réduction et l’éco- conception des emballages afin de répondre à la réglementation (décret 3R de la loi AGEC du 29/04/2021). Pour construire ensemble l’avenir, INOHA a, dès 2022, engagé et accompagné la filière dans sa démarche RSE. En 2023, INOHA soutiendra de nouveaux groupes d’adhérents dans leur parcours de décarbonation tout en mettant en place au sein de l’association ses propres démarches responsables (actions suite au bilan carbone réalisé en 2022, sensibilisation des salariés au numérique à l’empreinte carbone réduite, …). INOHA lancera également un Club RSE pour que ses adhérents échangent sur les bonnes pratiques en termes de RSE et des groupes d’échanges d’expérience. En parallèle, INOHA poursuivra le travail initié avec la FMB (Fédération des Magasins de Bricolage) sur le déploiement d’un système unique de partage de data produits et aidera ses adhérents dans la prise en main de FAB-DIS au travers de capsules de compétences. Enfin, pour peser et conforter son rôle d’acteur incontournable auprès des distributeurs et des pouvoirs publics, INOHA continuera à travailler avec toutes les parties prenantes pour l’instauration des REP Articles de Bricolage et de Jardin et celle du Bâtiment et a pour objectif de développer encore son nombre d’adhérents. « Dans cette période d’incertitude, avoir des données pertinentes, complètes et précises est plus que jamais stratégique pour permettre à nos adhérents de prendre les meilleures décisions. C’est l’ambition que nous formulons avec INODATA, l’observatoire économique et des tendances du Nouvel Habitat sur lequel nous avons travaillé en 2022 et que nous lançons en ce début d’année. L’accompagnement de nos adhérents sur la RSE est également une priorité et nous intensifierons en 2023 ce que nous avons initié l’année dernière », conclut Jean-Luc Guéry, Président d’INOHA. www.inoha.org
Il y a 2 ans et 125 jours

Supervan nomme Salomé Halioua au poste de Directrice des Opérations

Depuis le lancement de son activité de transport et livraison express de produits lourds et volumineux, Supervan ne cesse d’innover et de développer de nouveaux services. De la livraison via un véhicule utilitaire léger à la livraison par poids lourd (Service XXL), en passant par le développement de sa marketplace de matériaux de chantier (Plateforme Breek), la startup oeuvre en continu pour le futur de la logistique. Supervan compte aujourd’hui près de 40 collaborateurs et plus de 500 chauffeurs partenaires. Salomé Halioua, le nouveau visage des Opérations chez SupervanDiplômée de l’école d’ingénieures EPF (École Polytechnique Féminine) à Cachan, Salomé commence sa carrière à Orléans en 2016 chez Amazon, au poste de Manager de Production. Elle y gère les équipes logistiques et leur fonctionnement au sein d’un entrepôt pendant plus de deux ans. Cette expérience lui offre l’opportunité de gérer le lancement du service transport d'un nouvel entrepôt Amazon en région parisienne. Lors de cette expérience, elle manage près de 150 collaborateurs (équipes 24/24 et 7j/7) et les flux de transport quotidiens de plus de 200 camions.En 2020, elle rejoint le siège d’Amazon à Paris et l’équipe Sales & Operations Planning où elle se spécialise dans l’analyse de données et la planification afin d’effectuer des prévisions et d’optimiser les flux de livraison sur le dernier kilomètre. L’année suivante, Salomé intègre la division européenne d’AVS (Amazon Vendor Services). Elle est notamment chargée d’évaluer et d’optimiser l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement pour un portefeuille de fournisseurs de renom (L’Oréal, Revlon, Reckitt ou encore PRH), et d’établir des plans d’actions pour les aider à optimiser leurs processus logistique avec Amazon.En rejoignant les équipes de Supervan, Salomé Halioua aura notamment pour mission de gérer et de renforcer les effectifs de l’équipe des opérations, qui compte aujourd’hui 15 collaborateurs. En tant que Directrice des Opérations, ses objectifs seront de garantir une expérience client et chauffeur irréprochables, et de s’assurer de l’optimisation des différents processus internes et flux de livraisons (sécurité, délais…). « Aux Opérations, nous sommes toujours au cœur de l’action. Nous faisons le lien entre les chauffeurs et les différents besoins de nos clients, et nous construisons avec tous nos interlocuteurs une relation de confiance, à la fois durable et bienveillante. Garants d’une expérience opérationnelle irréprochable, nous tenons à offrir un service sans accroc à nos clients. Je me réjouis de rejoindre cette startup en pleine croissance, et de mettre mon expertise au service de son développement. », souligne Salomé Halioua, Directrice des Opérations chez Supervan. « Nous sommes plus que ravis de pouvoir compter Salomé au sein de nos équipes. Son expertise et son expérience sont très précieuses pour la croissance de Supervan, et vont nous permettre de nous rapprocher considérablement des besoins de nos clients. Ce recrutement stratégique représente le passage d’un nouveau cap pour nous, et nous avons hâte de voir l’équipe des Opérations grandir sous sa direction. », déclare Guillaume Fournier, Fondateur et CEO de Supervan.
Il y a 2 ans et 126 jours

Rénovation de l’éclairage au siège social de SAIPEM France : des économies d’énergie qui dépassent l’objectif attendu !

Installée à Montigny le Bretonneux dans le département des Yvelines, SAIPEM en France est l’une des plus importantes sociétés d’ingénierie, d’exécution de projets et de développements technologiques offshore et onshore du Groupe SAIPEM. Dans le cadre du décret de la loi ELAN qui impose au parc tertiaire existant de réduire sa consommation énergétique de -40% en 2030 à -60% en 2050 par rapport à 2010, l’entreprise vient de remplacer son installation d’éclairage par des luminaires LED de Sylvania, associés à la solution de gestion d’éclairage intelligente SylSmart. D’une surface de 26.000 m2, le siège social de SAIPEM en France reçoit ses 2.000 salariés dans un immeuble R+6 divisé en 4 zones (A, B, C, D). Il est constitué d’un rez-de-chaussée où se trouve l’espace d’accueil et de 6 étages identiques où sont réunis les plateaux de bureaux, les salles de réunion et deux zones de confort. Construit en 2001, le bâtiment aux larges façades vitrées disposait, entre autres, d’un éclairage indirect par dalle équipée de deux tubes fluocompacts d’une puissance de 55W chacun, allumé en permanence de 6h00 à 21h00. Celui-ci devenu obsolète, l’entreprise décide fin 2021 de procéder à son remplacement afin de répondre aux objectifs de réduction de consommations énergétiques fixés par la loi ELAN. Sur recommandation de Bouygues Energies & Services, en charge des travaux et de la maintenance du bâtiment, David Halluin – Responsable des Services Généraux SAIPEM France – a choisi les luminaires LED éco-performants de Sylvania associés à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected. Un objectif initial de 75% d’économie d’énergie en hiverAfin d’atteindre les économies d’énergie visées par SAIPEM France, Sylvania a commencé par effectuer un audit énergétique des systèmes d’éclairage en place, de leurs coûts et des réglementations à respecter (loi ELAN, arrêt des tubes fluorescents au 1er septembre 2023). Il a été suivi par une étude d’éclairage réalisée par le bureau d’études de Sylvania qui a ainsi préconisé de remplacer : – les dalles lumineuses en blanc chaud (3000 K) par le luminaire éco-responsable OPTICLIP à modules LED remplaçables, associé à la solution de gestion d’éclairage intelligent SylSmart Connected, – les spots fluocompacts d’une puissance de 26W situés dans les zones de circulation par le downlight décoratif ASCENT 100 II. Pour apprécier l’efficacité de la solution d’éclairage recommandée et s’assurer qu’elle répondait aux besoins de SAIPEM France, 8 luminaires OPTICLIP avec double détection (capteur de présence et prise en compte de l’apport de lumière naturelle) ont d’abord été installés pendant 6 mois dans un bureau. Le résultat étant concluant, le remplacement de l’ensemble des luminaires des ailes A et B au 4ème étage a débuté en avril 2022. Associant une haute efficacité lumineuse (122 lm/W) et un bon indice d’éblouissement (UGR80, SDCM
Il y a 2 ans et 127 jours

Saint-Gobain fixe ses objectifs pour 2023

Accompagné de Thierry Fournier, directeur général de Saint-Gobain Europe du Sud, Moyen-Orient et Afrique (à droite), Benoit Bazin, directeur général du groupe, a adressé ses vœux à la presse pour cette nouvelle année. [©ACPresse] Lors de ses vœux à la presse, Saint-Gobain a dévoilé ses perspectives pour 2023. Une année qui démarre sur les chapeaux de roues pour le groupe avec deux acquisitions. Le premier concerne Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 127 jours

Feu vert pour la rénovation de la préfecture des Hauts-de-Seine, 50 ans après sa construction

En décembre, Matignon a rendu un arbitrage favorable sur le projet de rénovation de la deuxième cité administrative de France, a indiqué le préfet des Hauts-de-Seine Laurent Hottiaux."Il s'agit d'un projet exemplaire de transition écologique, car il permettra de diviser par quatre les consommations énergétiques de la préfecture, inaugurée en 1973", a précisé le préfet.Les marchés de travaux, dont le montant pourrait s'élever à plusieurs centaines de millions d'euros, seront prochainement lancés. La difficulté sera de rénover le bâtiment conçu par les architectes André Wogenscky, Henri Chauvet et Alain Richard, en préservant les espaces inscrits aux monuments historiques comme les façades, les grands halls, l'escalier monumental ou les bureaux du corps préfectoral.Les travaux de la cité administrative, qui comprend une dizaine de services de l'Etat, commenceront après les JO-2024 et se termineront en 2028, assure le préfet. Durant cette période, près de 1.200 agents travailleront dans des locaux intermédiaires mais la partie "public" restera sur le site.Les travaux débuteront par la construction d'un bâtiment supplémentaire, "dans le même esprit que le principal", puis par la rénovation du bâtiment principal qui domine la ville de Nanterre et compte en son sein des décors rétros typiques des années 1970.Depuis 2014, 26 tournages ont eu lieu dans ce bâtiment, reconnaissable à ses "brise-soleil" aux fenêtres.Au premier étage, à quelques mètres seulement de l'accueil du public, puits de lumière, interminable comptoir en inox et fauteuils en skaï noir côtoient une passerelle ressemblant à s'y méprendre aux couloirs de l'aéroport d'Orly.Vingt-trois étages plus haut, le bureau du préfet offre une vue imprenable sur Paris et sur la "skyline" de la Défense, décor vintage idéal de cinéma pour des scènes de réunion en entreprise.Inauguré en 1973, le centre administratif départemental devait initialement s'inscrire dans un projet beaucoup plus vaste.En 1964, la commande d'André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, prévoyait en outre la construction de quatre écoles d'art et un "musée du XXe siècle". Des projets qui ne verront finalement pas le jour.
Il y a 2 ans et 130 jours

spie france la branche industrie tertiaire se scinde en deux

Spie France, spécialiste des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, annonce la structuration de Spie Industrie & Tertiaire en deux nouvelles filiales : Spie Building Solutions et Spie Industrie. Une ultime étape de transformation pour le groupe, qui ouvre un nouveau chapitre de croissance.
Il y a 2 ans et 130 jours

Les avantages de la location de bennes pour vos chantiers

Les avantages de louer une benneUn avantage pour vos financesLouer une benne présente plusieurs avantages. La location de ce matériel permet de se débarrasser de grandes quantités de déchets facilement sans avoir à subir les coûts d'achat, d'entretien, de stockage et d'assurance. La location benne en île de france par exemple où l'espace de stockage est limité et coûteux se révèle très intéressante. Ce bénéfice est d'autant plus important si la tâche nécessitant une benne n'est que ponctuelle.Les bennes disponibles sur le marché existent en de nombreuses tailles différentes et différents modèles. Que ce soit une benne ouverte, une benne fermée ou une multibenne, vous n'aurez donc aucun mal à trouver celle dont la capacité convient à vos besoins.Un avantage pour l'environnementDe plus, louer une benne facilite le tri puis le recyclage de vos déchets. Vous pourrez ainsi suivre le processus de valorisation de vos débris qui seront traités dans le respect des normes environnementales. Les déchets pouvant bénéficier d'une seconde vie seront triés tandis que les autres seront transférés à des centres de traitement qui se chargeront de leur gestion.Un avantage pour les professionnels du BTPDans le secteur du BTP et de la construction, les chantiers génèrent régulièrement des déchets de plusieurs types : gravats, débris, etc... Dans ce cas, la location benne à gravats en complément d'une benne pour les autres types de déchets s'avère la solution la moins coûteuse et permet de non seulement respecter ses obligations civiles mais aussi de vous faciliter le travail.Comme il est possible de louer plusieurs bennes pour un chantier et que les sociétés de location proposent des rotations régulières, vous gagnez du temps sur les chantiers et éviter les coûts d'achat du matériel. En bénéficiant de l'expertise des sociétés spécialisées dans ce service, le tri et la collecte de vos déchets de chantier ne sont plus une inquiétude.Un autre intérêt de la location est que vous n'avez pas à vous soucier du transport de la benne. Il est en effet possible de la faire déposer sur le chantier le jour J et de faire appel à un chauffeur pour acheminer les bennes pleines vers les lieux de tri de déchets. Bénéficier de l'expertise d'un chauffeur qualifié vous évitera bien des complications et vous fera gagner beaucoup de temps.Alors pour vous prochains chantiers, n'hésitez plus à faire appel aux services de location de bennes pour vous faciliter la vie.
Il y a 2 ans et 130 jours

Brico Fenêtre double son CA en 18 mois et annonce son lancement en Espagne

Pari réussi pour Brico-Fenêtre.com qui dépasse les 21 M€ de chiffre d’affairesBrico Fenêtre annonçait, il y a 18 mois, un objectif ambitieux : doubler son chiffre d’affaires d’ici fin 2022. Un challenge annoncé peu de temps avant que la conjoncture et le contexte actuel fassent terriblement bouger les lignes du secteur de l’industrie et du bâtiment. Et pourtant, Brico Fenêtre a gardé le cap et a relevé le défi avec un chiffre d’affaires qui s’élève aujourd’hui à plus de 21 M€.La recette du succès ? Une stratégie de plus en plus tournée vers l’aluminium et le développement de ses ventes auprès des professionnels artisans.Brico Fenêtre suit et analyse de près les tendances de consommation pour toujours s’adapter aux attentes des Français. Consciente que la tendance du marché est à l’aluminium, l’entreprise a misé sur ce matériau pour accélérer son développement. Pour cela, fin 2021, le fabricant inaugurait son nouvel outil industriel dédié à l’aluminium. Une usine de pointe qui lui a permis de faire grimper sa capacité de production de 200 à 400 menuiseries/jour et ainsi répondre à une demande croissante. En 2022, l’aluminium représente 25% des quantités vendues par la plateforme (vs. 21% en 2021).Les professionnels du bâtiment font face à l’explosion des rénovations énergétiques des logements, notamment boostée par la RE2020 et la hausse des coûts de l’énergie. De fait, conscient que les artisans sont un véritable levier de croissance, Brico Fenêtre a choisi, cette année, d’en faire un axe de développement prioritaire. Les services (livraison sur chantier par exemple) et la flexibilité (comme la possibilité de commander à toute heure) proposés par le e-commerçant séduisent les artisans. La preuve :la plateforme a doublé son chiffre d’affaires réalisé auprès des professionnels en deux ans (5 M€ en 2022 vs. 2,5 M€ en 2020).Pour Thierry Rambert, fondateur et dirigeant de Brico Fenêtre : "Malgré la complexité du marché dans lequel nous évoluons depuis plus d’un an, nous affichons une croissance exceptionnelle dans l’histoire de Brico Fenêtre. C’est une vraie fierté. Pour les prochains mois, notre priorité en France est de consolider durablement cette belle dynamique de développement."Le e-commerçant duplique son modèle en Espagne et lance brico-ventana.esLa croissance remarquable qu’a connu Brico Fenêtre cette dernière année adossée à la demande exponentielle qu’il rencontre en Europe, en dehors du territoire français (soit 4% de son chiffre d’affaires), amènent l’entreprise à miser sur une nouvelle stratégie de développement : l’internationalisation. Elle se lance ainsi le challenge de s’imposer sur le marché européen.Afin d’être au plus proche des besoins des consommateurs et rester fidèle à son concept basé sur le direct-usine en circuit court, Brico Fenêtre a choisi de dupliquer son modèle dans d’autres pays européens, plutôt que de simplement exporter ses produits en dehors de ses frontières. Une stratégie qui lui permet également de s’adapter aux spécificités de chaque territoire (en termes d’architecture, de réglementations, de méthodes de construction et d’isolation…) en fabricant des produits appropriés à chaque marché.C’est l’Espagne qui a ouvert le bal avec le lancement de brico-ventana.es en mars 2022. Pour la production de ses menuiseries, Brico Ventana s’appuie sur l’usine du groupe Biason de 7.000 m2 située à Sant-Celoni et dédiée au PVC avec une capacité de production de 300 menuiseries/jour. En parallèle, l’entreprise a sélectionné des partenaires espagnols et portugais pour venir compléter son offre et proposer une plus large gamme de produits (volets, portes d’entrée, accessoires...).Pour Thierry Rambert : "Neuf mois après notre lancement en Espagne, Brico Ventana se développe jour après jour. On observe d’ailleurs un bond de son chiffre d’affaires ces trois derniers mois. Une donnée prometteuse qui nous conforte dans notre stratégie de développement au-delà de nos frontières d’origines. Maintenant, le défi est de faire de cette première implantation européenne un succès et, pourquoi pas, commencer à réfléchir à de nouveaux ancrages."
Il y a 2 ans et 131 jours

En 2022, le marché immobilier a commencé à refluer

"Tout le monde sait que le marché s'est retourné à l'été", a assuré mardi Charles Marinakis, président de Century 21 France.Sur l'ensemble de 2022, le prix moyen au mètre carré a grimpé à des niveaux record, d'après les données annuelles de ce réseau d'agences. Des chiffres qui cachent cependant une cassure au mitan de l'année, moment où les prix ont commencé à baisser.D'autres professionnels observent des tendances comparables. Laforêt constate "un marché de l'immobilier ancien en deux temps", avec de fortes hausses jusqu'en juillet puis un marché plus calme ensuite. Orpi enregistre "un léger ralentissement de la hausse des prix, notamment depuis septembre, qui agit directement sur la signature des compromis". Et selon Meilleurs Agents, les prix au mètre carré ont augmenté de 3,6% entre janvier et juin, mais seulement de 1% entre juillet et décembre.Première cause: la remontée rapide des taux d'intérêt et la réglementation française sur le taux d'usure, qui ont réduit l'accès au crédit."Le moteur du moment qui cale, c'est le crédit", a expliqué à l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Il y a "des répercussions sur le marché immobilier, notamment là où il est le plus dépendant du crédit, donc dans les grandes villes".Dans plusieurs métropoles, les prix, devenus très élevés, ont ainsi reculé, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, où les acquéreurs ne peuvent plus suivre. "Quand c'est trop cher, c'est trop cher!", a résumé Charles Marinakis, qui voit cette tendance se poursuivre en 2023.Adieu prime au vert ?Tous voient s'estomper la ruée vers les maisons individuelles avec jardin, entamée à la sortie des confinements en 2020."Il y a toujours une surperformance des prix des maisons par rapport aux appartements, mais qui tend à se réduire", analyse Thomas Lefebvre.Laforêt parle même d'un "retour à la ville", poussé par des familles, des séniors ou des jeunes actifs qui se sont trop éloignés des services ou de l'emploi."On avait vu les prix des maisons en environnement rural flamber parce que tout le monde voulait son jardin et sa maison individuelle, mais il n'y avait pas de raison, comme une gare TGV sortie de terre ou un bassin d'emploi qui a fleuri", juge auprès de l'AFP le président de Laforêt, Yann Jéhanno.La montée des prix de l'énergie et des carburants a aussi, dit-il, pu faire réfléchir des familles: une maison plus grande est plus chère à chauffer et un bien éloigné de la ville augmente la dépendance à la voiture.Century 21 prédit ainsi que pour calculer les moyens d'un ménage, il faudra bientôt estimer non seulement les mensualités de crédit, les charges et les taxes, mais aussi les coûts de l'énergie et des déplacements !Mais, relève Thomas Lefebvre, "on a toujours, mine de rien, des zones rurales qui continuent à surperformer, ce qui s'explique par le fait que les prix restent relativement abordables dans ces territoires-là".Lui estime que le retour en ville de familles échaudées par les coûts énergétiques n'est pas un phénomène massif, car ce sont avant tout les ménages modestes qui achètent en périphérie.Une tendance qui s'aggrave, au risque de creuser encore les inégalités."Si dans certaines villes périphériques, le prix au mètre carré est en hausse continue, il est surtout soutenu par les transactions sur des typologies de biens plus grands et souvent plus prestigieux", note Corinne Bérec, vice-présidente d'Orpi."On observe le phénomène très nettement en Île-de-France : alors que les premières et deuxièmes couronnes présentaient de belles opportunités pour les ménages moins aisés, il n'y aura bientôt plus de biens répondant aux besoins du plus grand nombre", craint-elle.
Il y a 2 ans et 131 jours

Pose de la première pierre du projet "Le 8ème Chemin" à Bron

Première opération de Léon Grosse Immobilier dans la métropole lyonnaise, ce projet mixte porte sur la réalisation de bureaux neufs, de logements et de divers services.Implanté à Bron depuis 55 ans, Léon Grosse, Groupe diversifié du BTP, spécialisé dans la construction, les solutions de transitions énergétiques et l’immobilier, vient de dévoiler ce projet de construction qui accueillera notamment les nouveaux locaux de sa Direction régionale, opérationnels à l’été 2024. Il s’agira de la troisième plus grande implantation du Groupe, après l’Île-de-France et le siège historique d’Aix-Les-Bains.Ce projet éco-conçu, mobilise les expertises des trois pôles du Groupe (Construction, Solutions et Immobilier). Il contribue à l’accélération du développement de son activité dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et la consolidation de son ancrage territorial à Bron.Tourné vers le bien-être de ses futurs occupants et soucieux des performances énergétiques, Léon Grosse Immobilier valorise cet ancien site tertiaire en le transformant, dans un environnement paysager de qualité, en un projet qui regroupe :5.100 m2 de bureaux70 logements en accession15 logements locatifs sociaux2 locaux à vocation de service ou commercial en pied d’immeuble230 places de stationnement“Le 8ème Chemin”, un démonstrateur des savoir-faire et des engagements de Léon GrosseGrâce à l’intégration de la géothermie, les logements et les bureaux seront alimentés par un réseau de chaleur renouvelable, qui couvrira plus de 80% des besoins du chauffage du site. L’opération bénéficiera également de l’électricité renouvelable produite sur site par des panneaux photovoltaïques, avec près de 1.800 m2 d’ombrières. Ces solutions permettent de garantir un prix de l’énergie sur des durées longues à un niveau compétitif.En matière d’impact environnemental, Léon Grosse a fait le choix de dépasser les standards de la construction, en expérimentant avec son partenaire VICAT, unique cimentier français, un béton très bas carbone (utilisant le liant CARAT), permettant une réduction de près de 90% de son empreinte carbone. Le 8ème Chemin est la première utilisation à grande échelle de cette solution innovante sur des bâtiments de bureau en France.De plus, l’entreprise a conçu l’ouvrage dans une logique d’économie circulaire pour favoriser le réemploi d’un certain nombre de matériaux grâce au curage, récupérant ainsi 13 tonnes de matériaux. En phase avec les valeurs et les engagements RSE ambitieux du Groupe, au bénéfice des futurs habitants et salariés, toutes ces démarches auront un effet de levier qui permettront de mieux répondre aux différents enjeux climatiques.En adaptant ce projet autour de ces ambitions environnementales, l’opération vise à s’affranchir de la dépendance aux énergies fossiles, sans transiger sur le niveau de confort des usagers et l’esthétique du projet.“Le 8ème Chemin” illustre de manière concrète l’accélération de la transformation du Groupe dans un souci de performance globale et durable, intégrant le triptyque économique, environnemental et sociétal.L’opération reflète les engagements ambitieux et la politique RSE de Léon Grosse qui constitue véritablement « le bras armé » de sa stratégie d’entreprise. Le Groupe s’engage à agir à son échelle dès l’horizon 2025.Pour Lionel Christolomme, Président du Directoire de Léon Grosse : « Ce projet ambitieux, illustrant notre fort ancrage local et régional, permet de répondre au plus près aux attentes de nos clients et contribue à l’attractivité du territoire. Agissant comme un véritable démonstrateur de nos savoir-faire, il témoigne de notre capacité à mobiliser toutes les ressources et expertises nécessaires à la bonne conception et réalisation d’une telle opération. Elle incarne notre Raison d’Être* et notre modèle d’entreprise responsable et responsabilisant. »* « Entreprendre pour laisser une empreinte qui suscite la fierté de tous »Pour Rémi Hovaere, Directeur régional Bâtiment Sud de Léon Grosse : « Cette nouvelle implantation de la Direction Régionale illustre nos ambitions pour développer notre activité économique au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes, au cœur d’un écosystème dynamique. Notre objectif est de réunir nos trois entités opérationnelles sur un même site, afin d’optimiser notre organisation au service de nos clients. »Pour Emilie Palanque, Directrice Générale de Léon Grosse Immobilier : « C’est dans un souci permanent de prendre soin de la ville et de ses habitants, que Léon Grosse Immobilier a conçu cet ensemble mixte de bureaux et de logements, autour du bien être au quotidien, de la qualité de l’environnement, de la sobriété énergétique pour les utilisateurs et acquéreurs, dans le respect du quartier. “Le 8ème Chemin” offre ainsi des espaces de vie qualitatifs et confortables, regroupant tous les services de proximité, conformes à notre volonté d’épanouissement des futurs habitants. »
Il y a 2 ans et 131 jours

Holcim France acquiert Chrono Chape

Acquis par Holcim France, Chrono Chape détient 63 centrales mobiles de malaxage. [©Holcim France] Holcim France annonce l’acquisition de Chrono Chape, une des premières entreprises indépendantes du marché des chapes fluides en France. Cet industriel détient aujourd’hui 63 centrales mobiles de malaxage pour chapes (camions). Il compte aussi 2 sites de production de prémix installés en Normandie et en Bourgogne, et 8 stations logistiques de rechargement des camions. Il est ainsi en mesure de desservir plus de la moitié du territoire national pour produire les chapes fluides directement sur les chantiers. Une complémentarité avec Cantillana, Lafarge France et PRB Le dispositif industriel de Chrono Chape offre une importante complémentarité avec le réseau de centrales à béton fixes d’Holcim en France et avec la gamme Agilia Chape. De fait, Chrono Chape va pouvoir s’appuyer sur les sites opérationnels du groupe en France (Cantillana, Lafarge et PRB). Ceci, pour consolider et étendre le champ d’action de ses centrales mobiles et conforter sa dynamique de croissance. En effet, depuis sa création en 2005 à Longeault-Pluvault, près de Dijon, Chrono Chape a su saisir les opportunités offertes par un marché de la chape fluide, très dynamique. Et développer son offre pour atteindre une croissance régulière à deux chiffres… « Les synergies avec Lafarge Bétons, PRB et Cantillana vont permettre à Chrono Chape de poursuivre sa croissance et de contribuer à la décarbonation du bâtiment », confirme François Petry, président Holcim France. Lire aussi : Chapes-Info annual 2022 En même temps, Chrono Chapes bénéficiera du savoir-faire d’un grand groupe cimentier disposant du plus important centre de R&D du secteur de la construction dans le monde. Basé à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, celui-ci permettra d’accélérer l’essor des produits de la marque, en particulier pour répondre aux enjeux du marché de la rénovation et pour faire baisser leur poids carbone. Service “zéro déchet” et développement bas carbone Le savoir-faire et la technologie mobile qu’a mis en place Chrono Chapes permettent de maîtriser au plus juste les quantités de matériaux nécessaires pour chaque opération sur site. De quoi assurer un service “zéro déchet” en phase avec les attentes et demandes actuelles. Chrono Chape a su développer une forte expertise digitale. Avec cette opération, Lafarge Bétons va pouvoir renforcer la palette des services proposés à ses clients partenaires et accéder à de nouveaux marchés. « Avec Chrono Chape, nous confortons notre place de leader sur le marché très dynamique de la chape, conclut Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons. Cette intégration s’inscrit dans notre volonté de développer le bas carbone au service de la construction et de la planète. » Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 132 jours

Socotec crée Socotec Power Services

NOUVELLE ENTITÉ. Le spécialiste de la maîtrise des risques et de l'amélioration des performances, Socotec, a décidé de réunir ses activités dédiées aux énergies décarbonées dans un nouvel ensemble baptisé Socotec Power Services.
Il y a 2 ans et 133 jours

weber devient fournisseur officiel de la ligue nationale de handball

Pour Weber, l’engagement est une véritable raison d’être. Ses actions en faveur de la construction durable, grâce notamment au développement de produits « éco-engagés », et l’accompagnement de ses clients dans leur quotidien via une gamme exhaustive de services personnalisés en témoignent. On connaît également son soutien aux secteurs associatif (en faveur, par exemple, de l’Association Européenne contre les Leucodystrophies) et humanitaire (avec webersolidaire), tout comme son implication à valoriser le savoir-faire d’artisans et d’entreprises passionnés (à travers, entre autres, le concours des Georges de la rénovation).
Il y a 2 ans et 133 jours

Les lauréats des Grand Prix SIMI Habitat et Logement 2022

Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie transformationRÉSIDENCE ECLA - Noisy le Grand 93160, présenté par OceanisOu comment donner une seconde vie à un bâtiment de bureaux des années 80 devenu trop grand ou inadapté tout en respectant et valorisant l’architecture existante. La rénovation, inspirée du Kintsugi, art japonais qui permet de valoriser un objet cassé et de le sublimer, n’a pas cherché à masquer le passé de ce bâtiment. Respectueuse de ses qualités architecturales et techniques, elle s’est adaptée au bâti, sans déconstruction, ni grue, ni nuisances pour l’environnement proche.Dans le même esprit, sublimant chacun un étage, et suivant ce fil rouge du « Kintsugi », six artistes urbains ont travaillé à même les murs de béton brut, comme dans une immense galerie d’art accessible et non élitiste. Les murs sont réparés, ennoblis, les marques du temps soulignées. Le bâtiment compte désormais 708 logements, 2640 m2 d’espaces communs, des services apportant un vrai confort de vie au quotidien, des prestations de très grande qualité tout en permettant à des budgets très diversifiés de se loger, pour de courts, moyens et longs séjours.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Mixité d'usagesMAISON SAINT CHARLES Paris 75015 présenté par Vinci ImmobilierL’histoire d’une renaissance audacieuse. A la fois projet de rénovation, de construction et de déconstruction, La Maison Saint Charles réunit une résidence intergénérationnelle, des chambres d’hôtes, des espaces de travail partagés, une chapelle néogothique restaurée, ainsi qu’une résidence neuve de 35 logements aux prestations haut de gamme, la résidence Hors du Temps.Le tout s’articule autour de deux jardins paysagers et potagers, empreints de spiritualité et de sérénité. Ce projet fait revivre la vocation d’hospitalité chère à la congrégation religieuse propriétaire des lieux et mêle mixité sociale et intergénérationnelle. Autre atout de cette réalisation, celle de placer la préservation du patrimoine artistique et culturel au cœur de la rénovation.Grand prix SIMI Habitat et Logement 2022 Catégorie Résidences servicesUXCO HACKER PALAISEAU 91120, PRÉSENTÉ PAR UXCO GROUPUne résidence de coliving au concept novateur, située à l’épicentre de la recherche scientifique et technologique universitaire, au cœur du plateau de Paris-Saclay. Inspiré du modèle des « Hacker Houses » aux États-Unis, le concept novateur de ce lieu de vie permet à certains résidents d’être logés dans des colocations pour startupeurs.Au total 122 logements pour 233 résidents, plus de 400 m2 d’espaces communs, et des hébergements en coliving privatifs ou partagés pour des courts, moyens et longs séjours.Imaginée et conçue comme un lieu de vie complet pour ses résidents, leur proposant à la fois un environnement de travail et de divertissement, la résidence UXCO Hacker met à disposition de grands espaces communs dédiés à la créativité, la recherche et l’innovation (espaces de coworking, salles de réunion...) ainsi qu’au bien-être et au “vivre ensemble” (cuisine partagée, espaces de détente...). Ces espaces communs d’exception sont répartis autour d’un vaste jardin paysager, faisant de cette résidence un véritable lieu de vie animé, propice aux rencontres et aux échanges.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 134 jours

Deciding on a Data Room Solution designed for Due Diligence

Due diligence is a process of analyzing and analyzing a company before a financial transaction. This procedure is often necessary in https://freevpnssoftware.com/top-3-places-to-get-avast-antitrack-premium-key mergers and acquisitions. Most commonly it is done in a secure environment to avoid any mishap. To become able to accomplish your due diligence successfully, it is important that you select a data room solution that is designed to provide the protection and convenience you require. These types of virtual info rooms are created to protect and preserve data, making it protect and easy to talk about. There are many considerations when looking for a data room solution. For beginners, you need to find a solution that gives a variety of standard and advanced features. You will probably want to search for one that presents customization, so you can custom it to your business needs. A virtual data room solution will give you full control over your entire sensitive files. Some features include view-only access, vibrant watermarking, and drag-n-drop submissions. You may also want to search for a solution that gives a variety of secureness tools. A lot of solutions provide tools just like a fence perspective, remote shred, and safeguarded spreadsheet audience. Some services offer integrations with offerings like Slack, Google Apps, Microsoft Office, and more. Thus giving you the versatility to work on a management system with other parties. A virtual data room could make the deal-processing procedure easier. The virtual data room is known as a secure spot to store all of your documents and promote them with other functions. Users may also schedule Q&A rounds, assign tasks, and communicate with other users.
Il y a 2 ans et 134 jours

Les lauréats des Grands prix SIMI 2022

Le palmarès 2022 a distingué 7 lauréats saluant des réalisations d’exception qui, chacune à sa manière, contribuent à « Faire de demain le plus bel endroit à vivre ».Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf – de 10.000 m2 :SIÈGE SOCIAL BLABLACAR PARIS (75011), présenté par 6EME SENS IMMOBILIERLe bureau, nouveau lieu de vie et d’échanges.Situé au cœur de 11e arrondissement de Paris, cet immeuble de 5000 m2 possède des qualités architecturales rares dans la capitale. Il réunit sur 8 niveaux des espaces de vie haut de gamme, une luminosité forte des bureaux, un auditorium de 175 places, un espace fitness, 8 cafétérias-tisaneries, de nombreux espaces extérieurs dont un rooftop végétalisé de 492 m2 doté d’un potager offrant une vue à 360° sur les toits de Paris...Ce véritable “Village» BlaBlaCar sert de point d’ancrage aux 500 employés de la société basés en France. Réalisé par 6e Sens Immobilier en collaboration avec le Studio Vincent Eschalier, ce nouveau bâtiment a été pensé d’abord comme un lieu de rencontres, où se mêlent espaces de travail partagés et espaces de vie. « Nous avons anticipé le changement d’usage du bureau, devenant un lieu de vie et d’échange, acteur de la cohésion sociale”, raconte Muriel Havas, Directrice de l’Environnement de Travail de BlaBlaCar.Bâtiment éco-responsable au cœur de Paris, s’inscrivant dans la démarche environnementale de BlaBlaCar, ce lieu aspire à être un modèle d’immeubles de bureaux aux usages responsables. Sa construction a respecté les critères énergétiques et environnementaux les plus exigeants et a obtenu les labels de performance environnementale BREEAM International “Very Good” et Wiresdscore Silver. Par ailleurs, “BlaBlaCar a imprimé dans la conception de son siège une intention de responsabilité, d’efficience, de bien- être et de bon sens”, souligne Damien Bertuli, DG associé de 6e Sens Immobilier.Pour conforter la politique de télétravail souple et ouverte à tous mise en œuvre par BlaBlacar, le « BlaBlaNomad », ce bâtiment a été conçu comme un lieu de rencontres entre les équipes « à même de renforcer la renforcer le lien humain, si fondamental à leur cohésion et à leur performance. » analyse Nicolas Brusson, cofondateur et CEO de BlaBlaCar. Pari réussi !Grand prix SIMI 2022 immeuble de bureaux neuf + de 10.000 m2 :SO POP SAINT-OUEN (93), présenté par COVIVIOUn projet en perpétuelle évolution.Avec ses 32.000 m² de bureaux et ses 4.000 m² d’espaces extérieurs, So Pop se construit, s’améliore, grandit au rythme de ceux qui y vivent, en intégrant l’ensemble des dimensions spatiales, sociales et culturelles.Dans le quartier de la Porte de Saint-Ouen et de la Porte Pouchet, cet immeuble tout en courbes et en larges volumes, dessiné par LBBA architecture, devient l’un des signaux d’un quartier en plein renouveau où tout s’invente et se réinvente - les Docks, l’espace 1789, le MOB Hôtel, le Conseil Général d’Île-de-France, les mobilités avec l’arrivée de la ligne 14, etc.Avec So Pop les technologies servent de ressources essentielles. En effet, la data produite in situ grâce à plus de 1.000 capteurs intelligents permet de monitorer l’immeuble. Ses services et ses surfaces privatives évoluent en fonction des données, des besoins et des habitudes. C’est dans un échange interactif avec les occupants que la métamorphose s’organise.Tel un musée, les larges surfaces murales blanches et noires du hall et de la galerie accueillent différentes expositions inspirantes et surprenantes. Le système d’assises Tribu, spécialement pensé et dessiné pour So Pop, se module pour former des ensembles cohérents et fonctionnels.Côté restauration, la palette est large grâce aux différentes offres : restaurant, cafeteria, click & collect... Côté ambiance, le restaurant principal, qui se transforme en espace de travail en dehors du déjeuner, s’inspire des marchés parisiens et audonniens et séduit par sa convivialité. Côté saveurs, des chefs et restaurateurs locaux invitent à la découverte de recettes traditionnelles mais aussi d’encas les plus exotiques.So Pop est le premier immeuble Covivio livré postCOVID. Il est une opportunité pour Covivio de marquer la transition entre l’avant et l’après : proposer un bâtiment prenant en compte les aspirations de changement de notre société avec un environnement professionnel (vraiment) évolutif et ajustable.Grand prix SIMI 2022 immeuble rénové ou réaménagement particulièrement innovantMETAL 57 BOULOGNE – BILLANCOURT (92), présenté par BNP PARIBAS REAL ESTATEUn immeuble de bureaux ouvert au public.« Metal 57 », c’est d’abord l’histoire du sauvetage, de la réinvention et de la métamorphose d’un bâtiment industriel en immeuble tertiaire.Livrée en 1984, la construction d’origine, « 57 Metal », avait été conçue pour être un atelier des usines Renault. Elle servit à du travail de modelage et de fonderie avant de se métamorphoser, au début des années 2000, en espace d’accueil de grands événements de communication de Renault suite au transfert du site de Boulogne-Billancourt à Saint Quentin. Puis désaffecté et menacé de se dégrader, l’édifice fut acquis en 2010 par un investisseur immobilier anglais décidé à faire table rase du passé pour construire une tour à la place...Pour sauver ce bâtiment emblématique conçu par l’architecte Claude Vasconi, Grand Prix National d’architecture, BNP Paribas Real Estate et l’architecte Dominique Perrault imaginèrent, en accord avec les ayant-droits de Claude Vasconi, un projet immobilier tourné vers le futur tout en préservant son histoire.Le choix fut fait de :Réhabiliter 50% du bâtiment d’origine (dont les sheds et la façade forteresse)Y intégrer un immeuble neuf en R+8 et rooftopFaire des 37.000 m2 du nouvel ensemble un site tertiaire : Fier de son passé comme le rappelle l’architecture, la structure, les volumes intérieurs et plusieurs caractéristiques de la décoration de l’immeuble réhabilitéRSE (3 certifications, 5 labels, agriculture urbaine, mobilités douces...)Multi-locataires (6 entreprises pour une utilisation à 100%)Equipé de grands plateaux de bureaux équipés en flex-offices avec 80% d’espaces collaboratifsDoté de nombreux services rassemblés autour d’une grande rue intérieureOuvert sur la ville et aux riverains (ERP 1ère catégorie)Cette porosité extérieure est une des grandes originalités de « Metal 57 » qui est une opération pilote d’ouverture d’un immeuble de bureaux au public. Ce qui va dans le sens d’une ville plus économe de ses ressources qui mutualise ses espaces et ses équipements. Habitants de Boulogne-Billancourt comme salariés des entreprises utilisatrices ou riveraines peuvent emprunter la rue intérieure qui dessert l’immeuble et autour de laquelle s’organisent de nombreux services.« Metal 57 » se veut ainsi un immeuble de destination pour se rencontrer, sociabiliser, trouver de nombreux services et bien sûr travailler.Grand prix SIMI 2022 immobilier logistiqueV.PARK COMPANS COMPANS (77), présenté par VIRTUO INDUSTRIAL PROPERTYRéalisation d’une messagerie bas-carbone de 15.273m² pour Colis Privé.Ce centre de tri et de distribution de colis d’une surface de 15.273 m² (dont 960 m² de bureaux) s’étend sur un terrain de 49.105 m² appartenant à Aéroports de Paris (ADP). Il a été conçu par le cabinet d’architecture Aeco tandis que la maîtrise d’œuvre confiée à CLC Ingénierie.La messagerie double-face dispose d’une halle de tri de 14.200 m², de 88 portes à quai et a été développée avec le soutien de l’aménageur ADP. Réalisé pour le compte de Colis Privé, spécialiste des livraisons de colis B2C à domicile et en point relais, il illustre désormais la démarche zéro émission nette de Virtuo, sur le périmètre de la construction de l’immeuble. Lancé en septembre 2021, ce projet pilote a ainsi concentré toutes les innovations et les réflexions du V.Lab de Virtuo, un laboratoire créé tout spécialement pour répondre à l’objectif de neutralité carbone des bâtiments développés par l’entreprise.Le projet du V. PARK COMPANS est né :D’un besoin : celui de Colis Privé (le client) de disposer d’une plateforme moderne et durable pour assurer sa croissance ;D’une attente forte : celle d’ADP en sa qualité d’aménageur éco-responsable qui souhaitait attribuer les terrains à un promoteur engagé dans une vraie démarche environnementale ;D’une exigence : celle de la Mairie de Compans d’accueillir sur son territoire un immeuble exemplaire, qui puisse servir de référence à de futurs promoteurs,D’une conviction : celle d’Argan (en sa qualité d’investisseur engagé) ;D’une volonté : celle de Virtuo (en sa qualité de porteur de projet) de s’inscrire dans une démarche innovante.C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé, toutes les parties prenantes unies, autour d’un même projet et objectif, à la recherche de l’excellence... Virtuo a accompagné son client, son investisseur, ses partenaires, en étant à la hauteur de leurs attentes.Preuve en est, le V.PARK COMPANS n’est pas un bâtiment comme les autres. En effet, l’enjeu n’était pas de construire l’immeuble le plus imposant, ni le plus haut mais de pousser le curseur sur le volet de l’éco-responsabilité et celui de la recherche d’économie d’énergie, qui sont les vrais enjeux de demain. Virtuo a, par ses actions, réduit l’impact carbone du projet de 30% et initié une action complémentaire pour restaurer l’impact environnemental de son bâtiment. Il vise aujourd’hui à obtenir le Label BiodiverCity et la certification Breeam Excellent.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteL’ODYSSEE LES ULIS (91), présenté par SIVUn immeuble techtiaire, acteur du renouvellement économique du territoire.Conscient des enjeux sociétaux et notamment de la demande croissante des filières scientifiques sur le territoire de Paris-Saclay, SIV (Société foncière d’investissement du groupe Mercator) acquiert, fin 2020, l’Odyssée, un immeuble de bureaux de plus de 3.300m2 sur 3 niveaux aux Ulis, pour accueillir des laboratoires et start-ups scientifiques.Son challenge : Répondre aux besoins très spécifiques de la filière scientifique, tout en garantissant une sobriété énergétique Redéfinir les espaces : laboratoire, bureau, technique, privatif ou partagé, afin de créer un environnement collaboratif, innovant et dynamique Rénover l’immeuble en moins de six mois pour les premières livraisonsSon idéologie : Préservation des ressources et de l’environnement Performance technologique et innovation Développement de l’écosystème scientifique Collaboration étroite avec l’agglomération Paris-SaclayDans le cadre d’une démarche environnementale, SIV a pris le parti de rénover plutôt que détruire pour reconstruire. Son programme s’est articulé autour des principes de l’immobilier bas-carbone, à savoir un maximum de réemploi dans les matériaux, le choix de mobiliers recyclés ou encore le don d’équipements non utilisés.L’Odyssée accueille aujourd’hui 4 laboratoires sur plus de 80% de l’immeuble et joue un rôle d’acteur du renouvellement économique du territoire salé par l’agglomération de Paris Saclay. Il sera bientôt rejoint par un second programme sur la même parcelle : l’Iliade, développé par SIV en 2023.Grand prix SIMI 2022 immobilier mixteMORLAND MIXITE CAPITALE PARIS ( 75004), présenté par EMERIGELe prototype de la ville de demain.En plein cœur de Paris, la réhabilitation de l’ancienne cité administrative de la préfecture de la Seine incarne le prototype de la ville de demain : mixte, vertueuse, désirable. C’est là le site le plus ambitieux de l’Appel à projets urbains innovants « Réinventer Paris » lancé en novembre 2014 par la Ville de Paris auprès des promoteurs, investisseurs, concepteurs du monde entier et remporté par Emerige.Conçue par une équipe de grands talents français et internationaux composée de David Chipperfield Architects Berlin, CALQ, Michel Desvigne et Studio Other Spaces, Ólafur Elíasson et Sebastian Behmann, l’œuvre architecturale issue du patrimoine historique est aujourd’hui un modèle durable de la ville du futur rassemblant, en un maillage complexe et innovant, onze programmes différents : des bureaux, un marché alimentaire, une crèche associative, une piscine, un spa et un fitness, un hôtel 5 étoiles de 162 chambres, une auberge de jeunesse de 404 lits, des commerces, des restaurants, un bar, des logements sociaux et privés, de l’agriculture urbaine, une galerie d’art. Plus de 43.000 m² dédiés à une mixité fonctionnelle et sociale ou la promesse d’espaces de vie ouverts à tous, Parisiens et visiteurs de Paris.La dimension environnementale y est pionnière, enrichie par la présence d’agriculture urbaine et de forêts miniatures. Morland Mixité Capitale est emblématique de cette vaste reconfiguration des villes appelant chaque citoyen à participer à l’expérimentation de nouvelles manières de vivre ensemble.Grand prix SIMI 2022 coup de cœur du juryLE 1 SAINT THOMAS PARIS 75007, présenté par SOGELYM DIXENCELe nouveau site du campus parisien de Sciences Po.Situé en cœur d’îlot dans l’un des quartiers les plus renommés de Paris, Saint Germain des Prés, ce projet vise à regrouper dans l’ancien Hôtel de l’Artillerie plusieurs unités d’enseignement et de recherche de Sciences Po jusqu’alors disséminés.La préoccupation principale de l’équipe architecturale – Wilmotte & associés, Moreau Kusunoki et Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques – a consisté à désenclaver la parcelle, à connecter les 3 cours existantes par un axe de circulation majeur et à relier ce nouveau bâtiment au 13 rue de l’Université, autre propriété de l’école. Ceci afin de proposer aux étudiants un grand site unique et unifié de 20.000 m2 aux articulations fluides tout en préservant la majesté des bâtiments à haute valeur patrimoniale. Pour ce faire, une large poutre horizontale de 4.300 m2 a été construite, véritable socle contemporain sur lequel repose le bâti ancien, fédérateur et garant de l’unité du lieu.Le lieu comprend trois beaux jardins paysagés par l’agence Mugo, un amphithéâtre de plein air pour favoriser les rencontres et accueillir les événements.La réalisation de ce campus a mis en avant le savoir-faire ancestral de nombreux métiers d’art (pas moins de 70 entreprises sont intervenues) notamment dans le domaine de la pierre, de la charpente et de l’architecture. Mêlant patrimoine, nature et innovation au cœur de la ville historique, cette réalisation exceptionnelle du nouveau campus de Sciences Po pose les jalons d’une nouvelle typologie de campus urbain pour le XXe siècle.Un jury d’experts présidé par :BERNARD MICHEL président du conseil d’administration de VIPARIS, le jury est composé de directeurs immobiliers de grandes entreprises françaises :GILLES ALLARD Président d’honneur de l’Association des Directeurs ImmobiliersJÉROME ARNAUD Directeur Immobilier groupe ALSTOMSABINE BRUNEL Directeur de l’Immobilier AXA FranceSOLANGE DARBES – PICCA Directrice de l’immobilier et des services généraux BANQUE DE FRANCEVALÉRIE FOURTHIES Directrice de l’Immobilier VEOLIA ENVIRONNEMENTFRÉDÉRIC GOUPIL DE BOUILLE Directeur exécutif SNCF IMMOBILIER Président de l’Association des Directeurs ImmobiliersADRIEN RAFFIN Real Estate Manager DOCTOLIBDIANE DE SARNEZ Directeur Immobilier – NAVAL GROUPMARIE-ALBA TERNISIEN Head of Corporate Real Estate STELLANTISEDDIE TURCON Directeur Immobilier Groupe VEEPEE
Il y a 2 ans et 134 jours

Retraites : Borne recevra les partenaires sociaux mardi et mercredi

Alors que les syndicats salariés rejettent le projet de l'exécutif, ces échanges "permettront de poursuivre le dialogue initié le 5 octobre dernier dans le cadre des trois cycles de concertation et de finaliser le projet de réforme", précisent les services de la cheffe du gouvernement.Dès mardi matin, elle s'exprimera sur la réforme mais aussi sur la crise énergétique et le pouvoir d'achat lors d'un entretien avec franceinfo à 08H30, à la suite duquel elle répondra aux questions des auditeurs et téléspectateurs. Le président Emmanuel Macron a confirmé samedi lors de ses vœux son intention de lancer rapidement la réforme du système de retraites, en vue d'une application "dès la fin de l'été" 2023. Le projet est attendu le 10 janvier.Les grandes lignes du projet n'ont pas bougé depuis la réélection du chef de l'État, déterminé à augmenter l'âge légal de départ de 62 à 64 voire 65 ans. L'objectif, a rappelé le chef de l'État, est d'"assurer l'équilibre de notre système pour les années et les décennies à venir", et de "consolider notre régime de retraites par répartition".Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sera le premier reçu mardi à 15h30 par Élisabeth Borne. Il sera suivi par François Hommeril, président de la CFE-CGC, Frédéric Souillot, secrétaire général de FO et François Asselin, président de la CPME.Mercredi, se succèderont à partir de 15h00 Cyril Chabanier, président de la CFTC), Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF, Jean-Christophe Repon, vice-président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) et son secrétaire général Pierre Burban, Laurent Escure, secrétaire général de l'UNSA, et enfin Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.Pour la première fois depuis 12 ans et la réforme Woerth (qui avait relevé l'âge légal de 60 à 62 ans) tous les syndicats sont prêts à se mobiliser ensemble contre la réforme annoncée. Y compris la CFDT, sur une ligne plus ferme contre toute "mesure d'âge" depuis son dernier congrès.
Il y a 2 ans et 134 jours

Spie France scinde sa filiale dédiée à l’industrie et au tertiaire

La filiale française du leader européen indépendant des services multi-techniques annonce la création de deux nouvelles entités : une pour...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 134 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 134 jours

Hellio lance une web série pour décrypter la "Rénovation globale en copropriété"

Résultat : les copropriétés hésitent à enclencher le processus.Pour donner un coup d'accélérateur, le Gouvernement envisage de se pencher sur la question de la simplification des règles de vote de travaux de rénovation énergétique en assemblée générale, comme annoncé par Olivier Klein sur France Info le 29 novembre. La réforme consisterait à permettre de voter une rénovation énergétique en assemblée générale avec l'accord de seulement 50% des copropriétaires contre 2/3 aujourd'hui pour certains types de chantiers. Ces travaux s'imposent en effet de plus en plus dans les immeubles considérés comme des passoires énergétiques, classées F ou G, auprès de copropriétaires en quête de solutions pour réduire leurs factures d'énergie à l'heure où les prix s'envolent. Pour les propriétaires bailleurs, l'enjeu est aussi de se mettre en conformité pour éviter l'interdiction prochaine de location de leur logement. Pour accompagner les syndics et copropriétaires à franchir le pas et leur donner toutes les clés de réussite pour cette opération, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, s'est lancé dans la production d'une web série pour suivre les grandes étapes d'une rénovation globale en cours de réalisation au sein d'une copropriété à Saint-Maur-des-Fossés (94). Une immersion au cœur d'un projet de rénovation globale dans un bâtiment collectif de Saint-Maur-des-Fossés (94) Quelles sont les formalités à remplir pour être accompagnés et obtenir une aide au financement ? Quels sont les travaux à exécuter ? Comment améliorer la classe énergétique du bâtiment ? Quels sont les équipements à privilégier ? Quelles sont les aides mobilisables ? Autant de questions posées par les membres d'un conseil syndical, désireux d'engager des travaux d'amélioration énergétique de leur bâti. Hellio, en qualité d'accompagnateur de la rénovation énergétique, propose un accompagnement poussé dans le cadre de ce type de projet. En plus des supports écrits, Hellio a choisi de s'appuyer sur le format vidéo avec un contenu immersif pour présenter les contours de sa mission auprès des syndics de copropriété. Ainsi, une caméra va suivre l'ensemble des étapes d'une rénovation globale d'un immeuble de 10 logements situé sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés, de la préconisation des travaux jusqu'à leur réalisation. Au programme : une dizaine d'épisodes pour retracer, pas à pas, toutes les démarches initiées par les copropriétaires et l'accompagnement de Hellio. Épisode 1 : l'état des lieux pour identifier les besoins Le bâtiment en R+5, livré dans les années 70, abrite 10 habitations. Classé E, c'est une véritable passoire thermique et ce malgré la réalisation de travaux d'isolation il y a quelques années. Le chauffage est loin d'être homogène dans tous les espaces.Pour Franco, président du conseil syndical de la copropriété : « Ceux qui sont au rez-de-chaussée et au dernier étage ont plus froid que les autres. On a fait du rafistolage au fil des ans, par petits bouts de travaux, qui nous reviennent finalement très chers. Il devenait urgent de faire de vrais travaux et d'arrêter de mettre des rustines à droite, à gauche. » Franco et ses voisins se sont aussi confrontés à une autre réalité : la complexité et l'ampleur des dossiers à renseigner pour engager les travaux, et le risque de tomber sur des entreprises peu rigoureuses. C'est pour toutes ces raisons que le syndic s'est rapproché des services de Hellio.Pour Tanguy Dupont, Directeur des solutions Hellio pour l'Habitat Collectif : «Hellio a à cœur de rendre la rénovation énergétique des copropriétés accessible en mettant à disposition de chaque copropriété les outils nécessaires qui lui permettront de mener son projet à bien : information et sensibilisation, assistance à maîtrise d'ouvrage, ingénierie financière, enquête sociale, aides et financements. La rénovation performante des copropriétés est possible !» Hellio, un partenaire de choix pour les copropriétés Avec 14 ans d'expériences dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, Hellio se tient aux côtés des syndics, copropriétés et gestionnaires d'immeubles collectifs pour les accompagner dans leurs projets d'amélioration énergétique de leur bâti. A la clé : des économies significatives dans le respect de l'environnement. Les équipes d'experts de Hellio proposent une prestation complète et sur-mesure pour la réalisation de rénovations globales. Hellio prend en main l'ensemble du projet : accompagnement technique (audit énergétique, préconisation de travaux, recherche d'entreprises, etc.), social et financier (mobilisation des aides MaPrimeRénov' Copropriétés et Certificats d'Économies d'Énergie). La rénovation énergétique des copropriétés : un enjeu de taille La loi Climat et résilience votée en 2021 a marqué une étape décisive dans la prise de conscience de la maîtrise des dépenses d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du logement. Plusieurs mesures d'incitation à la rénovation énergétique des bâtiments ont été décidées pour atteindre les ambitieux objectifs de neutralité carbone en 2050 : gel des loyers des passoires thermiques depuis le 24 août 2022, interdiction progressive de location des logements classés de G à E, etc. Pour relever le défi, les regards se sont logiquement tournés vers la copropriété, qui représente 43%[1] du parc total de logements. Les copropriétaires bailleurs, et les copropriétaires occupants, se retrouvent les premiers de cordée pour gravir un Everest : respecter des échéances qui laissent perplexes nombre de professionnels du logement. L'inquiétude sur le marché des biens immobiliers se fait déjà sentir : le chemin à parcourir et les financements à obtenir sont immenses. En 2018, au regard des anciennes normes, seuls 2 millions de logements sur les 30 millions que compte le parc total étaient considérés comme très économes ou à basse consommation. Si le changement d'échelle pour massifier la rénovation énergétique globale de ces logements est indispensable, les copropriétaires ne disposent pour le moment que de peu de moyens pour faire face à leurs obligations. Concernant le volet budgétaire, Hellio croit au modèle des « opérateurs ensembliers » préconisé par France Stratégie.Pour Pierre Maillard, PDG Hellio : « Ces guichets uniques auraient notamment pour mission de financer l'opération en expérimentant un dispositif innovant de tiers investissement. Il s'agirait de faire porter le financement par l'opérateur, lequel se rembourserait et générerait la marge de son contrat de prestation à partir des économies d'énergie réalisées, dont il se porterait garant via un Contrat de Performance Énergétique (CPE). Alors que les prix de l'énergie explosent, le gain sur la facture énergétique sera d'autant plus important, permettant un remboursement relativement plus rapide et une rentabilité plus assurée. »[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3620894#:~:text=er%20janvier%202018-,Le%20parc%20de%20logements%20en%20France%20au%201er%20janvier,logements%20en%20France%20hors%20Mayotte&text=Au%201er%20janvier%202018%2C%20la%20France%20hors%20Mayotte%20compte,et%2056%20%25%20des%20
Il y a 2 ans et 135 jours

Deciding on a Data Space Provider

Data rooms provide a protected online site for persons involved in a transaction to share docs. While a virtual data room has its own advantages over executing a deal face-to-face, it is important to select a professional that provides the highest level of secureness. Depending on your needs, you can choose from many options. A few vendors offer unlimited strategies, while others request per individual. There are a variety of other factors to consider. You must choose a specialist that offers further support products. This could include english to japenese translation, document scanning, and professional administrative services. These services can ease the burden of the minute tasks and give cost savings. A lot of M&A info room services also offer talking to services. Firmex, for example , worked with big-shot firms such as Great Year and KPMG. Their particular services can be found in Asia, The european union, and the UNITED STATES. iDeals is definitely an established, dependable Virtual Info Room specialist that offers quickly and protected solutions to a range of industries. With a focus on user knowledge and flexibility, iDeals suits the needs of small , core, and large businesses. www.digitsecrets.net/data-room-provider-has-an-incredible-effect This company is known for its extreme user friendliness and exceptional outcomes. If you are looking at a hosting company, it is important to pay close attention to the certificates. Guarantee the providers’ security standards match those of your industry. Several info room services offer additional features, such as storage capabilities and collaboration tools. The right carrier should allow for customization and simple access 24 / 7 of the day.
Il y a 2 ans et 137 jours

Le Gouvernement annonce un investissement de 145 millions d'euros dans 9 nouveaux programmes d'économies d'énergie

Ce soutien s’élève à un montant total de 145 millions d’euros.Le dispositif des CEE impose aux fournisseurs d’énergie de faire des économies d’énergie, qu’ils réalisent notamment en promouvant activement l’efficacité énergétique auprès des ménages, des collectivités et des professionnels, dans de nombreux secteurs d’activité (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transports…), avec des dispositifs d’aide.Les projets annoncés par les ministres s’inscrivent dans l’une des 3 thématiques suivantes :Axe 1 : Des outils innovants de lutte contre la précarité énergétiqueCes programmes ciblent spécifiquement les ménages en situation de précarité énergétique et proposent des outils innovants capables d’être déployés sur l’ensemble des territoires.Territoire Zéro Exclusion Energétique porté par Stop Exclusion EnergétiqueBail Rénov’ porté par Fédération SOLIHA, Solidaires pour l’habitat et EnergiesAxe 2 : Un accompagnement à la mobilité économe en énergie pour les ménages en situation de précarité énergétiqueCes programmes proposent des solutions innovantes pour permettre de réaliser des économies d’énergie en matière de mobilité.Mon vélo de A à Z porté par FUB ServicesJustin’movE porté par l’association Siel BleuMOB-ESR porté par l’association CESITerritoires Inclusion Mobilité Sobriété porté par le CLER - Réseau pour la transition énergétiqueAxe 3 : Des outils et un accompagnement pour la mise en œuvre de la logistique durableCes programmes proposent des solutions aux entreprises et aux collectivités pour mettre en œuvre une logistique plus durable.Marguerite porté par La fabrique de la logistiqueLUD+ porté par la société ROZOCyclocargologie porté par l’association Les Boîtes à Vélo - FranceLes projets, reçus au 26 septembre 2022, ont été sélectionnés selon leur degré de maturité, leur périmètre et leur efficacité.A l’occasion de cette rencontre avec les neuf lauréats, Agnès Pannier-Runacher a signé avec l’ADEME, les porteurs associés et les financeurs, la convention du programme REMOVE sur le « report modal et verdissement des flottes de transport massifié ». Le Programme global REMOVE vise à :Accélérer le report modal des marchandises de la route vers un mode de transport massifié tel que le fleuve, le maritime (cabotage) et le fer ;Accompagner les acteurs vers une amélioration des performances énergétiques et environnementales de leurs flottes de transport massifié (fluviale, ferroviaire, cabotage maritime et pêche professionnelle) ainsi que des moyens de manutention associés.Le programme, par le biais des actions de sensibilisation, de formation et d’accompagnement, sera un levier utile aux acteurs de la chaîne transport et logistique pour favoriser la transition énergétique et écologique, et contribuer ainsi à atteindre les objectifs ambitieux de la France en la matière.Pour rappel :En France, la part modale des transports terrestres de marchandises massifiés (fluvial et ferroviaire) ne représente que 11,6% des tonnes-kilomètres[1], alors que le pays dispose des réseaux ferrés et fluviaux les plus étendus d’Europe. Il est nécessaire de verdir les flottes de véhicules opérant sur ces infrastructures mais aussi de compléter la chaîne d’accompagnement au report modal en associant et en impliquant les donneurs d’ordre sur ces sujets. C’est dans ce contexte que s’inscrit le présent programme. Ce report modal vers des modes massifiés doit s’accompagner d’actions pour rendre plus sobres les flottes des secteurs maritimes (cabotage et pêche), fluviales et ferroviaires ainsi que les engins de manutention associés.Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Comme je m’y étais engagée lors de la présentation du Plan de sobriété énergétique en octobre dernier, le Gouvernement met aujourd’hui sur la table des moyens complémentaires pour soutenir les associations qui luttent contre la précarité énergétique et pour soutenir le covoiturage et les mobilités douces. Je salue l’engagement des neuf lauréats de cet appel à programmes, qui vont développer des solutions concrètes pour les Français afin de mieux les accompagner dans la transition énergétique. »Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Avec près de 150 M€ mobilisés pour la transition bas-carbone, en particulier pour les publics précaires, l’Etat se mobilise au plein cœur de la crise énergétique. Cela servira à financer des mesures à la fois bonnes pour le climat et bonnes pour le pouvoir d’achat partout en France, telles que les territoires zéro précarité énergétique ou la mise en place de solutions locales de mobilité verte pour les ménages dans des territoires enclavés. »Pour Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports : « Le secteur des transports représente encore le 2e secteur le plus consommateur d’énergie et le 1er émetteur de gaz à effet de serre du pays. Notre priorité est l’accélération de sa décarbonation sur l’ensemble du territoire. Pour atteindre ses ambitions, l’Etat met en œuvre 7 nouveaux programmes de Certificats d’Economie d’Energie (CEE) pour accroître les efforts d’efficacité énergétique des transports, notamment pour les personnes les plus précaires, et de la logistique. Je remercie tous les acteurs qui s’engagent au quotidien pour construire la mobilité de demain : chaque action compte.»Pour Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement : « Lutter contre la précarité énergétique, contre ses conséquences économiques, sanitaires, sociales et évidemment environnementales, est une priorité du Gouvernement. Notre mobilisation aux côtés de tous les acteurs impliqués dans ce combat et dont je salue l’engagement se poursuit aujourd’hui par le soutien apporté à deux nouveaux programmes CEE. A travers ces projets, nous mettons en avant l’importance d’un accompagnement renforcé à la rénovation pour les plus fragiles et d’une approche constructive qui associe propriétaires et locataires pour réussir l’éradication des passoires du parc locatif. »[1] Chiffres clés du transport- Édition 2022
Il y a 2 ans et 139 jours

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse

Blanchon Group annonce l'acquisition de Bigler Lacke und Leime, une entreprise familiale suisse, spécialisée dans le développement et la fabrication de produits d'entretien du bois dédiés à la clientèle professionnelle suisse. Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie du Groupe Blanchon d'accélérer sa croissance internationale et de devenir un leader européen de la protection, de l'entretien, de la rénovation et de la décoration des surfaces en bois intérieures et extérieures.Avec une qualité de produit très forte et une marque très reconnue, BIGLER est devenu le leader du marché dans le segment des parquets en Suisse et la marque de référence pour les professionnels. En outre, BIGLER est fier de vendre les produits de la marque KIESEL - colles et primaires - aux professionnels du parquet en Suisse, société avec laquelle un partenariat stratégique et de long terme a été établi depuis plus de vingt ans. BIGLER opère depuis Lyss, en Suisse, et ce site s'ajoutera aux filiales européennes de Blanchon, afin d'accélérer la croissance des activités internationales du groupe. Les anciens propriétaires et dirigeants de BIGLER resteront pleinement impliqués dans l'entreprise et assumeront la responsabilité globale de la Suisse.Guillaume Clément, Président du groupe Blanchon a déclaré: “Nous sommes très heureux d'accueillir la talentueuse équipe de BIGLER au sein du Groupe Blanchon. Cette acquisition est un excellent complément aux récentes acquisitions de DEBAL Coatings en Belgique et de RIGO aux Pays-Bas. Elle positionne le Groupe Blanchon avec une valeur et une offre de produits uniques en Europe. BIGLER a des racines familiales comme Blanchon et un profond esprit d'entreprise forgé par trois générations depuis 1934. La qualité des produits et la réputation de la marque BIGLER sont inégalées en Suisse et ses produits sont très complémentaires du portefeuille de produits de Blanchon". Adrian Bigler, Co-propriétaire de BIGLER et représentant la troisième génération de l’entreprise rajoute: " Nous sommes très heureux de rejoindre le Groupe Blanchon car nous partageons la même ambition et les mêmes valeurs. Nous sommes désormais en mesure d'étendre nos services et notre offre dans toute la Suisse".Martin Bigler, Président de BIGLER indique: “La transaction assurera l'avenir de la marque et des produits BIGLER en profitant de l’incroyable capacité en R&D du Groupe Blanchon. J'ai repris la société BIGLER de mon père qui l'a créée en 1934 et je suis très heureux de devenir un membre de la famille Blanchon. C'est un chapitre très prometteur qui s’ouvre pour nos clients et pour notre famille".
Il y a 2 ans et 144 jours

JO 2024/bus : Hidalgo écrit à Borne pour demander le report de l'ouverture à la concurrence

Alors que le réseau de transports franciliens connaît actuellement "de fortes tensions", Anne Hidalgo veut "alerter sur les risques majeurs que fait peser la mise en œuvre de la concurrence du réseau de bus sur l'offre de transports et sur l'organisation de ce grand événement", dans ce courrier du 16 décembre adressé à Elisabeth Borne qui fut ministre des Transports.Elle pointe notamment le risque de "mouvements sociaux et de grèves" qui peut accompagner un processus de mise en concurrence. L'ouverture à la concurrence du réseau de bus à Paris et en petite couronne, qui découle d'un règlement européen, est prévu depuis une loi de 2009.Actuellement le réseau de bus francilien est à la peine notamment en raison d'une pénurie de chauffeurs. Attentes interminables et bus bondés, notamment en banlieue parisienne, mettent les usagers en difficulté pour leurs déplacements quotidiens."Nous ne pouvons pas nous permettre de perturber le dialogue social ni courir le risque d'une dégradation des conditions de travail, alors même que le retour à une offre à 100% n'est toujours pas effectif, que la RATP connaît des difficultés sur plus de 150 lignes de bus et qu'il manque encore 1.500 chauffeurs", écrit-elle.Le spectre d'une grève pendant les JO, sous les caméras du monde entier, est un élément très redouté tant par les organisateurs que par l'Etat et les élus. Le sujet des transports s'est depuis cet été invité en haut de la pile des préoccupations olympiques. Un comité mobilité, avec tous les acteurs concernés, se réunit régulièrement.La mise en concurrence "implique par ailleurs la réalisation d'un certain nombre d'opérations, comme la reprise des biens affectés à la RATP, qui viendront lourdement perturber IDFM et la RATP dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques", écrit encore la maire de Paris. Pour Anne Hidalgo, cette réforme "conduira à un morcellement de l'offre entre différents opérateurs et nuira à l'organisation des transports et à la qualité des services publics du quotidien indispensables aux Franciliens".Jean Castex, l'ancien Premier ministre et ex-délégué interministériel aux JO, vient de prendre les rênes de la RATP alors que celle-ci doit faire face à de nombreux défis.
Il y a 2 ans et 144 jours

Spie Batignolles lance une offre dédiée à l’impression 3D

Grâce à son robot Ernest, le groupe Spie Batignolles imprime en 3D des éléments constructifs en béton. [©ACPresse] L’ère du BTP 4.0 arrive en France ! Et en particulier dans un atelier à Ollainville (91) où une machine inédite vient de faire son apparition. Il s’agit d’une solution d’impression 3D béton acquise par Spie Batignolles. Cet achat permet au groupe de BTP de devenir le premier constructeur à se doter d’un tel procédé au sein l’Hexagone. Cette innovation s’inscrit Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 144 jours

Aide pour le chauffage au bois : le décret est publié et les demandes pourront être faites dès le 27 décembre

L’aide concernera 70% des ménages se chauffant principalement au bois. Ainsi, 2,6 millions de ménages y seront éligibles, pour un budget total de 230 millions d’euros. Le montant sera compris entre 50 et 200 euros, selon le revenu des ménages et le type de combustible utilisé.Le chèque bois sera accessible sur demande auprès de l’Agence de Services et de Paiements (ASP), sur présentation d’une facture nominative prouvant un achat de bois d’un montant minimal de 50 € (ou une attestation pour les ménages en chauffage collectif).A partir du 27 décembre 2022, et jusqu’au 30 avril 2023, les ménages pourront en faire la demande sur : https://chequeboisfioul.asp-public.fr. Les chèques seront envoyés à partir de mi-février 2023.Cette aide est complémentaire du chèque énergie exceptionnel de 100 à 200€ pour 12 millions de ménages et du chèque énergie annuel dont bénéficient 20% des Français.Le chèque bois 2022 s’utilise exactement comme le chèque énergie. Il pourra être utilisé auprès d’un vendeur de bois, mais également auprès d’autres fournisseurs pour toute facture d’énergie (électricité, gaz naturel, fioul…).En plus de cette aide, le Gouvernement continue de déployer des appels à projets pour accélérer le développement de production française de pellets, afin de répondre à la demande grandissante dans le contexte de transition énergétique par une filière nationale de qualité et à la durabilité exemplaire.Un couple avec un enfant qui gagne moins de 4000€/mois en 2020 et qui se chauffe principalement au bois pourra toucher 100€.
Il y a 2 ans et 144 jours

Bonnes fêtes !

La rédaction d’AMC vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous en janvier pour de nouvelles actualités. En 2023, abonnez-vous à AMC pour recevoir le mensuel et ses suppléments en version papier et digitale, ainsi qu'accéder à tous les contenus et services du site ! Lire l'article
Il y a 2 ans et 144 jours

Les chantiers à suivre en 2023 #3 : Les bétons immaculés de la nouvelle école d'architecture de Marseille

La rédaction d’AMC vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous en janvier pour de nouvelles actualités. En 2023, abonnez-vous à AMC pour recevoir le mensuel et ses suppléments en version papier et digitale, ainsi qu'accéder à tous les contenus et services du site ! Lire l'article
Il y a 2 ans et 145 jours

Les normes à vérifier avant de louer un entrepôt

De nombreuses normes entourent la construction des entrepôts afin de garantir la sécurité des personnes qui y travaillent, le bon fonctionnement des installations et la protection de l’environnement. Ainsi, avant de louer un entrepôt, il est primordial de vérifier que celui-ci est aux normes. Pour cela, nous vous résumons les normes les plus importantes qui régissent la construction des entrepôts. Normes générales De nombreuses normes ont été mises en place dans le but de protéger les employés tout en gérant facilement le stockage. Ces normes strictes entourent la construction et l’aménagement de l’entrepôt. Effectivement, sa situation, sa qualité de construction et sa dimension obligent de respecter certaines règles. Parmi elles, se trouvent les normes concernant la résistance au feu qui est attendue dans les différentes parties de l’entrepôt. Il est essentiel de les respecter pour obtenir la validation des Services Départementaux d’Incendie et de Secours. Il est possible de citer la règle R15 qui exige la résistance au feu de certaines parties de l’entrepôt grâce à une séparation coupe-feu. Parmi ces normes générales, il y a la norme NF EN 1998 qui concerne la résistance de l’entrepôt aux séismes, notamment en expliquant les calculs de structure attendus. D’autres normes se rapportent à la façade des bâtiments industriels, toutefois, elles ne sont pas spécifiques aux entrepôts. Normes sur la dalle Si des normes entourent la réalisation de la dalle, c’est parce que le moindre défaut entraînerait des complications importantes au niveau des rayonnages. En effet, la dalle assure la solidité et l’efficacité de la mise en place des rayonnages. Pour cela, plusieurs normes ont été mises en place : DTU 13.3 Partie 1 (norme NF P 11-313-1) : précise la réglementation générale autour du dallage et notamment sur sa planéité et son isolation ; Normes FEM 9.831 et FEM 9.841 : sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précisent la planéité et la rigidité du dallage. Vérifier la planéité, la rigidité, l’isolation, etc. va permettre d’éviter les déformations et donc, des sollicitations supplémentaires dans les rayonnages qui risquent de s’incliner. Normes sur le rayonnage Les normes sur le rayonnage sont plus nombreuses, car la sécurité de l’entrepôt repose en grande partie sur la conformité et la résistance des racks de rangement qui sont des éléments indispensables pour un entreposage sécurisé. Norme NF EN 1090-02 : vérifie toutes les exigences techniques pour les structures en acier ; Norme NF EN 15512 : contient les indications pour le calcul, le traitement et les tolérances dans le montage des structures des rayonnages métalliques ; Norme NF EN 15620 : contient des indications sur les tolérances du sol et du montage des rayonnages, sur les déformations maximales pour les structures ainsi que sur les jeux à respecter dans les emplacements ; Norme NF EN 15629 : définit l’aménagement des allées et contient des indications pour le calcul des rayonnages en prévoyant notamment la technique de conception, de pose et d’utilisation selon la température d’utilisation, les risques d’incendie, l’emplacement, etc.  Norme NF EN 15635 : définit les conditions d’utilisation et de maintenance des structures pour minimiser les risques et éviter les dommages humains et matériels ; Norme NF EN 1993 : vérifie la sécurité des structures de rayonnages. D’autres normes existent concernant les racks et les rayonnages et stipulent notamment leur capacité à supporter des charges importantes, de garantir une longue durée de vie et d’assurer la sécurité des employés. Normes sur les machines Enfin, il existe plusieurs normes relatives au bon fonctionnement et la sécurité des machines. Ces machines peuvent être des engins motorisés, des convoyeurs automatiques, des robots de palettisation, mais aussi des échelles fixes et des garde-corps. Chacune d’entre elles doit obéir à des normes sur les propriétés générales, le comportement sous charges, les effets du temps, etc. La norme FEM 9.831 est à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précise les attentes quant aux rails de roulement et de guidage supérieur, aux unités de charges et aux monte-charges. Les normes FEM 9.832 et NF EN 528 sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et contiennent des indications pour le calcul du stockage avec mini transtockeurs et des prescriptions de sécurité sur les transtockeurs. La norme NF EN ISO 14122 définit les exigences pour les escaliers et échelles des installations. Ainsi, avant d’acheter ou de louer un entrepôt, certaines normes sont à vérifier afin d’éviter les mauvaises surprises dans l’avenir.
Il y a 2 ans et 145 jours

Reconvertir les bureaux et bâtiments d’activités en logements : un potentiel encore sous-exploité

Un contexte favorable Les objectifs ZAN et ZEN, l'obsolescence d'une partie des bâtiments, le télétravail, la nécessaire densification de la ville, son rééquilibrage entre emploi et logement, la recherche d'une plus grande mixité, autant d'éléments qui constituent un contexte particulièrement favorable à l'essor des transformations de bâtiments non résidentiels en logements. Une envolée de la vacance des bureaux après la crise sanitaire Les surfaces de bureaux, à l'origine de 53% des logements produits en reconversion de 2013 à 2021 constituent un enjeu spécifique et incontournable pour le développement de ces reconversions.Les évolutions récentes, télétravail, diffusion du flex office, ont été l'occasion pour les entreprises d'optimiser leurs stratégies immobilières, augmentant la vacance des bureaux : de 2,6 millions de m2 fin 2019, juste avant la crise, à 4,4 millions de m2 à la mi-2022. Une généralisation qui demande à être accompagnée Ce contexte ne saurait masquer d'importants freins à la transformation de millions de m2. Ainsi pour une collectivité un bâtiment d'activités génère davantage de recettes fiscales tout en pesant moins sur les services publics locaux. Un investisseur devra engager des études techniques plus coûteuses, auxquelles s'ajoutent des risques d'imprévus plus importants, la présence possible d'amiante, les normes différentes, la perte de surfaces, etc. autant d'aspects qui augmentent le coût de revient d'une opération. Un accompagnement, financier et technique, pourrait rapidement doubler les opérations. C'est pourquoi L'Institut Paris Region a souhaité mieux appréhender ce gisement de transformation et cerner l'apport réel à attendre, dans un avenir proche, de ce mode de production. Retrouvez ici la note rapide de l'Institut Paris Région.Un changement de paradigme de la part des acteurs de la production immobilière, l'intégration d'un potentiel de réversibilité des bâtiments dès leur conception, l'intégration de cette problématique aux documents de planification urbaine, autant de prérequis à une généralisation souhaitée. 1.900 logements autorisés par an en reconversion de bâtiments d’activités sur la période 2013- 2021, dont 53% issus de surfaces de bureaux800 opérations recensées depuis 2013 pour un total de 873.000 m² reconvertis 2/3 des reconversions à Paris et en petite couronne dont 32% dans Paris intra-muros28% des reconversions franciliennes sont le fait de bailleurs sociaux (46% dans Paris intra-muros)4,4 M de m² de surfaces de bureaux vacantes en Île-de-France à la mi-2022 dont 1,1 million de m² d'immeubles en vacance durable (+ de 2 ans)
Il y a 2 ans et 145 jours

Grue connectée : Spie batignolles et la start-up CAD.42 signent un contrat de partenariat de 3 ans

D'une durée de 3 ans, ce partenariat porte sur le co-développement de nouveaux services aux chantiers, basés sur une technologie d'Intelligence Artificielle (IA) alimentée par les données captées sur les grues des projets Spie batignolles.Pour Alexis Hermet : « Ce partenariat répond à notre quête continue de solutions d'optimisation de nos engins et de nos process pour gagner en productivité, en logistique et en planification. »Pour Jean-Philippe Panaget : « Ce partenariat est à la fois l'occasion d'enrichir massivement la banque de données exploitée par nos algorithmes d'intelligence artificielle, mais aussi de co-construire les services de demain pour les chantiers, et les méthodes/études de prix. »Un partenariat formalisé après deux années de collaboration fructueuseDans sa recherche de solutions d'optimisation du fonctionnement de ses grues, Spie batignolles a sollicité, début 2021, le savoir-faire de la start-up CAD.42, experte en matière de capteurs sur grue et engins mobiles.Dans le cadre d'un POC (Proof of Concept), un premier chantier de la branche construction de Spie batignolles a été équipé d'un boîtier connecté au cloud, conçu par CAD.42, afin de monitorer l'utilisation de la grue.Celui-ci intégrait 3 technologies :Capteur de géolocalisation pour mesurer en temps réel tous les déplacements d'une grue au cours d'une journée.Capteur dynamométrique, une technologie de mesure du poids soulevéTechnologie d'identification visuelle des charges de la grue (banche, benne à béton, poutre préfabriquée…).Le croisement de ces 3 capteurs a permis de recueillir de précieuses données sur l'exploitation de la grue et d'identifier des développements à initier, notamment le lien avec le BIM 4D (planification) ou l'élaboration de tableaux de bords.De nouvelles méthodes constructives pour gagner en productivitéDans le cadre du partenariat, une équipe projet a été mise en place, réunissant à la fois des collaborateurs de Spie batignolles et de CAD.42.Le protocole prévoit l'acquisition par Spie batignolles de boîtiers intelligents supplémentaires dans un objectif de massification des données alimentant la technologie d'IA. Ils sont notamment équipés de cellules photographiques alimentant une photothèque exhaustive, l'un des objectifs principaux étant, à terme, la reconnaissance de tous les matériaux et matériels soulevés par la grue. Ces boîtiers seront déployés sur plusieurs chantiers de construction menés par le Groupe sur l'ensemble du territoire français.L'équipe projet sera alors chargée d'analyser les données réceptionnées par chacune des grues équipées, d'exploiter les rapports journaliers de la grue, et de faire progresser conjointement cette solution. Ce travail permettra de parfaire le fonctionnement et codévelopper de nouvelles fonctionnalités.Le partenariat « gagnant-gagnant » vise à la fois un bénéfice pour Spie batignolles, à travers l'amélioration de sa productivité, et à la fois un accompagnement de la startup CAD.42 pour entraîner et améliorer sa solution.Pour Alexis Hermet : « C'est la grue qui donne le rythme d'un chantier de construction. Or nous ne nous servons pas actuellement des données instantanées de la grue pour mesurer la performance et la productivité d'un chantier. Notre collaboration avec CAD.42 vise à mieux comprendre l'exploitation de nos grues grâce à des données croisées particulièrement précises. Cela nous permettra d'en optimiser l'utilisation, comme réduire les temps de déplacements à vide, ou encore réaliser des chrono-analyses automatisées. Les tableaux de bord de productivité seront des outils précieux d'aide à la décision pour nos conducteurs de travaux et d'amélioration continue afin de définir et fiabiliser nos standards et nos bibliothèques de temps unitaires. »Au-delà de la construction, des tests avec les boîtiers connectés sont déjà en cours sur des usages complémentaires tel que la gestion des interférences de grues chez Spie batignolles fondations et Spie batignolles génie civil.
Il y a 2 ans et 145 jours

Le démarrage de la filière Rep repoussée au 1er mai 2023

La filière de reprise gratuite des déchets ne deviendra pas réalité le 1er janvier 2023. Les 4 éco-organismes agréées par l’Etat ont indiqué que le démarrage des éco-contributions sera effectif le 1er mai 2023. [©ACPresse] La nouvelle filière du recyclage des déchets prévue le 1er janvier 2023 a été repoussée de cinq mois, pour un démarrage effectif le 1er mai de la même année. C’est ce que viennent d’annoncer les quatre éco-organismes agréés que sont Ecominéro, Ecomaison, Valdelia et Valobat. Ce report concerne l’application des éco-contributions sur les produits et matériaux de construction du bâtiment. Le démarrage des services de reprise gratuite des déchets triés est aussi décalé à cette date. Néanmoins, les entreprises considérées comme “producteurs” doivent, dès la nouvelle année, adhérer à un l’un de ces éco-organismes.  De son côté, la FFB se réjouit de cette initiative lancée par les quatre sociétés de recyclage. En effet, la Fédération a alerté de nombreuses fois l’Etat sur la nécessité d’un délai de 9 mois entre la publication des barèmes et son application. « Le décalage de la filière Rep1 relève du bon sens, déclare Olivier Salleron, président de la FBB. L’anticipation est la clef de la réussite d’un démarrage serein. Au vu du retard pris par la filière, il n’y avait pas d’autre option possible. » Lire aussi : Les barèmes d’éco-contribution changent du simple au double… Un délai indispensable Ce temps supplémentaire permet ainsi aux entrepreneurs et aux artisans d’intégrer ces surcoûts dans leurs devis et marchés. De plus, la FFB rappelle que « ce délai est indispensable à toute nouvelle publication de nouveaux barèmes par les éco-organismes ». Les tarifs 2024 doivent donc être connus dès mars 2023. Au-delà de cette très bonne nouvelle, quatre points essentiels au bon fonctionnement de la filière sont encore attendus. Le premier sujet concerne la définition des règles de tri, afin de bénéficier de la gratuité de reprise. Le second est la publication des points de collecte partenaires de la Rep en 2023. Quant aux deux derniers, il s’agit de la création de l’organisme coordonnateur de la filière et les précisions sur la définition du producteur. 1Responsabilité élargie des producteurs (Rep) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 145 jours

Les chantiers à suivre en 2023 #2 : Techniques sportives à l'Arena Porte de La Chapelle

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Il y a 2 ans et 145 jours

Les chantiers à suivre en 2023 #1 : La charpente bois XXL de la piscine des JOP 2024

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