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Résultats de recherche pour ciment

(3180 résultats)
Il y a 3 ans et 123 jours

Les solutions du Shift Project pour décarboner les ciments et les bétons

Le think tank a publié le 20 janvier son rapport « Décarboner la filière ciment-béton », nouveau volet de son "Plan de transformation de l'économie française" (PTEF). Un document qui fait le point sur la situation des acteurs industriels, les leviers qu'ils doivent actionner en priorité et la place qu'ils doivent accorder à l’innovation technique et à la sobriété.
Il y a 3 ans et 124 jours

Le tunnelier remisé au placard

Génie civil - Outre-Manche, une start-up propose d'injecter un ciment modifié pour former les parois des futurs tunnels, avant la fracturation hydraulique et l'évacuation des déblais.
Il y a 3 ans et 125 jours

Europan 16 : Le pari du vivant, projet lauréat pour l'agglomération de Douai

  Dans les environs de Barcelone, sous les tentures de la mythique « Fabrique », cimenterie devenue agence d'architecture luxuriante, il a conçu des projets titanesques livrés aux quatre coins du monde. En France, de Noisy-le-Grand à Montpellier, en passant par Paris, l'architecte Ricardo Bofill, fieffé homme d'affaires, a […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 126 jours

Holcim, le cimentier suisse, rachète PRB, fabricant français d'enduits pour isolation et protection

Le cimentier suisse Holcim va racheter l'entreprise vendéenne PRB, annonce-t-il ce mardi 11 janvier sans divulguer le montant de la transaction.
Il y a 3 ans et 127 jours

Ricardo Bofill s’en est allé

Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand (93). [©Chabe01/Wikimedia Commons]Aujourd’hui, la Fàbrica évoque non seulement les ruines des maisons imaginaires de l’artiste Giovanni Battista Piranesi (XVIIIe siècle), mais aussi des décors d’un film de Rainer Werner Fassbinder. [©Courtesy of Ricardo Bofill Taller de Arquitectura]Les Échelles du Baroque ont été construites à Paris, en 1985 sous la direction de Ricardo Bofill. [©piotr iłowiecki/Wikimedia Commons]A Montpellier, Ricardo Boffil s’est plongé dans la Grèce antique pour le quartier d’Antigone. [©Cérib] Agé de 82 ans, l’architecte espagnol Ricardo Bofill s’en est allé, suite à des complications liées au Covid-19. La “starchitecte” a marqué le paysage international avec de très nombreuses réalisations dans une cinquantaine de pays. Et notamment en France avec plusieurs bâtiments remarquables. Ricardo Bofill est né en 1939 à Barcelone. [©Reexporta/Wikimedia Commons] Né en 1939 à Barcelone, en pleine période franquiste, Ricardo Bofill suit les traces de son père architecte et intègre l’école d’architecture de sa ville en 1957, puis celle de Genève, en Suisse. En 1963, il fonde son propre atelier (la Fàbrica) pluridisciplinaire, la Ricardo Bofill Taller de Arquitectura (RBTA). Il investira d’ailleurs une ancienne cimenterie dès 1973 pour en faire un espace de travail à son image. Lire aussi :Ricardo Bofill : Ciment(rêv)erie En effet, le dessin de l’architecte fait référence à différentes périodes, mêlant post-modernisme et utopie sociale. Ses bâtiments font la part belle aux formes géométriques, mais se concentrent aussi sur l’optimisation de l’espace. Par exemple, Ricardo Bofill prend à cœur de créer des logements confortables, tournés vers l’idée de communauté et adaptables aux différents modes de vie que peuvent accueillir ces bâtiments. Des citations architecturales riches C’est le cas de la structure en nid d’abeilles de Walden 7, à Saint-Just Desvern, au Sud de Barcelone. Pour Ricardo Bofill, l’architecture est une langue universelle centrée sur l’humain. Ce “nomade”, comme il aimait se définir, a ainsi laissé son empreinte en France. A Noisy-le-Grand (93), il imagine les Espaces d’Abraxas. Avec son allure rétro-futuriste en béton, le complexe a ainsi servi de décors à plusieurs films, comme Brazil de Terry Gilliam ou, plus récemment, Hunger Games de Francis Lawrence. Lire aussi :Les lieux emblématiques en béton du cinéma A Montpellier (34), Ricardo Bofill s’est plongé dans la Grèce antique. Le quartier d’Antigone s’étend comme la colonne vertébrale de la ville sur près de 36 ha et représente l’un de ses plus grands projets urbains. Près de la gare Montparnasse, à Paris (75), l’architecte rend, cette fois-ci, hommage à la piazza italienne mêlant colonnades baroques et verres miroirs. La pluralité de ces projets et des centaines autres réalisés à travers le monde montre bien l’intelligence et la diversité culturelle du dessin de Ricardo Bofill. En cela, il a toujours su se réinventer, laissant ainsi une œuvre forte, témoin de son passage…
Il y a 3 ans et 127 jours

Profitez de l’automne pour nettoyer votre toit

Nettoyer un toit demande de la préparation. L’opération ne doit pas non plus se faire n’importe comment ou n’importe quand. Vous devez intervenir au bon moment pour profiter d’un bon résultat. Vous pouvez par exemple profiter de l’automne pour procéder au nettoyage. Il suffit de faire les choses correctement et vous n’aurez aucun souci à vous faire. Pourquoi nettoyer votre toit en automne ? Intervenir en automne permet avant tout de préparer votre toit à l’arrivée des pluies ainsi que les chutes des feuilles. Vous allez de ce fait vous débarrasser efficacement de la mousse ainsi que les champignons qui pourront se former. Ces éléments peuvent devenir dangereux pour le revêtement de votre toiture si vous n’y prenez pas attention. Vous devez de ce fait agir efficacement pour éviter que la pluie fasse des ravages sur votre habitation. Il vous est conseillé d’engager un expert en nettoyage de toiture. Ainsi, vous aurez droit à une intervention répondant parfaitement à vos attentes. Il ne faut pas oublier que vous allez réaliser un nettoyage préventif. Vous aurez aussi l’occasion de revoir l’état de chaque composant de la construction. Il n’y a pas que la période de pluie que vous allez anticiper en intervenant en automne. En effet, cela permet en même temps de préparer la toiture pour l’hiver. Quels types de toits nettoyer en automne ? Le nettoyage de certains toits peut s’avérer plus avantageux pendant l’automne. Cela est en premier lieu le cas pour l’ardoise. Une méthode à basse pression est recommandée pour réussir votre intervention. Notez que cette matière possède une importante résistance aux intempéries. Vient ensuite l’ardoise fibro-ciment qui se nettoie à l’aide d’un karcher à basse pression. Vous devez alors agir délicatement pour ne pas détériorer votre toiture. Il ne faut pas non plus oublier le style avec du ciment ou du béton. Il suffit de trouver les produits qu’il faut pour prendre soin de votre habitation. Vous pouvez aussi avoir un revêtement en tuiles qui sont connues pour leur fragilité. N’oubliez pas que la formation de mousses peut favoriser la détérioration de la couverture dans un bref délai. L’entretien peut s’avérer indispensable pour assurer sa durée de vie. Contacter une entreprise spécialisée pour faciliter les choses Il ne faut pas hésiter à appeler une entreprise de nettoyage de toiture pour réaliser votre projet. Celle-ci vous enverra rapidement un artisan pour faire un état des lieux tout en discutant des conditions de réalisation. Ainsi, vous ne risquerez pas d’avoir une toiture en mauvais état. Il faut noter qu’un spécialiste dans le domaine prendra certains critères en compte avant d’intervenir. Il ne se résumera pas à vérifier l’état de votre toit. Il peut aussi vérifier le matériau de fabrication pour faciliter le choix de produits à utiliser. D’ailleurs, l’artisan peut vous proposer différentes méthodes tout en vous aidant à prendre la bonne décision. N’oubliez pas non plus que vous avez la possibilité de demander un devis auprès de l’entreprise que vous choisirez. Ce document est rapide et facile à obtenir. En effet, vous pouvez l’avoir gratuitement. Vous saurez de ce fait le montant exact à préparer pour la réalisation des travaux.
Il y a 3 ans et 127 jours

Comment la start-up Fortera veut bousculer le marché du béton bas carbone

La jeune pousse californienne a mis au point un procédé de rupture. Elle cherche à nouer des partenariats avec des cimenteries, notamment en Europe.
Il y a 3 ans et 127 jours

Ricardo Bofill (1939-2022)

  Dans les environs de Barcelone, sous les tentures de la mythique « Fabrique », cimenterie devenue agence d'architecture luxuriante, il a conçu des projets titanesques livrés aux quatre coins du monde. En France, de Noisy-le-Grand à Montpellier, en passant par Paris, l'architecte Ricardo Bofill, fieffé homme d'affaires, a […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 130 jours

Décès du célèbre architecte espagnol Ricardo Bofill

"L'architecture est la victoire de l'homme sur l'irrationnel", aimait-il dire, porté par l'obsession de créer un "langage" architectural différent organisant l'espace autour de l'être humain.Au fil de sa carrière, Bofill est entré dans le club très fermé des "architectes-stars" dont font partie Norman Foster, Renzo Piano ou Jean Nouvel."Le +star system+ m'a attrapé en France en 1974. A cette époque, les architectes commençaient à être importants, à avoir un rôle prépondérant dans la société, et cela m'a forgé une grande réputation", affirmait-il dans un entretien publié en mai 2020 par le quotidien espagnol ABC.Anti-franquisteNé le 5 décembre 1939 à Barcelone (nord-est de l'Espagne) d'un père architecte catalan et d'une mère vénitienne, Ricardo Bofill Levi entre en 1957 à l'Ecole d'architecture de la ville, d'où il est exclu pour militantisme anti-franquiste, avant de poursuivre ses études à Genève (Suisse).De retour dans sa ville natale, dans une Espagne toujours sous la coupe du dictateur Francisco Franco (de 1936 à 1975), il fait partie avec d'autres jeunes intellectuels (architectes, ingénieurs, écrivains, cinéastes, sociologues et philosophes) d'un groupe baptisé la "Gauche divine" et crée en 1963 son atelier d'architecture, le "Ricardo Bofill Taller de Arquitectura".Cet atelier, installé dans une vieille cimenterie de la périphérie de Barcelone, avec des antennes à Paris, Montpellier (France), New York (Etats-unis), Tokyo, Chicago (Etats-Unis) ou Pékin, a signé plus de 1.000 projets dans le monde entier.Quartiers entiers en FranceOn doit notamment à l'atelier de Ricardo Bofill l'aéroport de Barcelone, le Théâtre national de Catalogne, le Palais des Congrès à Madrid ou les gratte-ciel Donnelley et Dearborn à Chicago.En France, où il est particulièrement apprécié, Bofill a signé de grands ensembles d'habitat social, comme les Espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand, en banlieue de Paris, où ont été tournées plusieurs scènes de "Brazil", film culte d'anticipation de Terry Gilliam (1985), ou le quartier Antigone à Montpellier (sud).Avec pour ambition de créer des utopies urbaines "dans un langage classique hautement monumental à une échelle jamais vue auparavant", écrit Douglas Murphy dans le livre "Ricardo Bofill: Visions of Architecture". Mais sur le terrain, dégradés et critiqués par certains habitants, les Espaces d'Abraxas ont bien failli être démolis."Les démolir serait un manque de culture", avait estimé Ricardo Bofill dans un entretien au quotidien français Le Monde en 2014. Tout en reconnaissant n'avoir "pas réussi à changer la ville".Fait docteur honoris causa par l'Université polytechnique de Catalogne en septembre dernier, Bofill avait alors souligné que "face au modèle de ville dortoir", il avait fait "le pari de créer des quartiers avec des fonctions mêlées, mais toujours en défendant la continuité urbaine, la rue et la place" comme lieu de vie sociale.A un moment où, aux Etats-Unis en particulier, les centre-villes disparaissaient pour laisser la place à la voiture et à des centres commerciaux.Villages touaregsObsédé par l'organisation de l'espace, Ricardo Bofill s'est inspiré notamment de l'architecte italien Andrea Palladio, de la Renaissance, ou encore des architectes français des XVIIe et XVIIIe siècles François Mansart et Claude-Nicolas Ledoux. Mais aussi de villages touaregs où ce "nomade" autoproclamé est allé chercher des idées au début de sa carrière. "Je crois savoir faire deux choses: (...) concevoir des villes (...) et tenter d'inventer des langages architectoniques différents et ne jamais les répéter", soulignait-il en juin dernier lors d'une conférence à Barcelone.Un rejet de la répétition qui lui faisait aimer Antonio Gaudí, Catalan comme lui, qu'il qualifiait de "plus grand génie de l'histoire" qui "ne répétait jamais deux éléments ou formes". Récompensé par de nombreux prix d'architecture internationaux, Ricardo Bofill était officier de l'ordre des Arts et des Lettres français.
Il y a 3 ans et 130 jours

EDILTECO® FRANCE renouvèle l’avis technique des mortiers de remplissage POLITERM® 200 ET 300

Dans une volonté constante de réglementation et de certification de ses produits, EDILTECO® France, a renouvelé l’Avis Technique des agrégats légers POLITERM®. Le Groupe spécialisé n° 13 « Procédés pour la mise en œuvre des revêtements » de la Commission du CTSB a formulé un nouvel Avis Technique N° 13/16 – 1320_V1 pour les formules POLITERM® 200 et POLITERM® 300. Composées de ciment et d’agrégats en billes de PSE expansé, traitées, les formules POLITERM® 200 et POLITERM® 300 permettent la réalisation de remplissages allégés en construction neuve ou en rénovation pour des bâtiments courants. Cette version annule et remplace le précédent Avis Technique 13/16-1320 et intègre également une modification avec l’ajout d’un nouveau site de production des billes de polystyrène. En effet, depuis le mois de juin 2021, l’usine Edilteco® France du Pontet (84) accueille une ligne de production et d’enrobage pour l’agrégat Politerm®. Cette nouvelle ligne permet d’accroître la fabrication du procédé et de répondre à une demande croissante mais également d’amoindrir le bilan carbone de l’entreprise en produisant au plus près des clients et ainsi réduire les coûts de transport et les émissions de GES. UN AGRÉGAT DE PSE POUR UN ALLÈGEMENT DES STRUCTURES. L’agrégat léger POLITERM®, bille de polystyrène vierge expansé, à granulométrie contrôlée, enrobée de l’adjuvant breveté E.I.A, (conçu et développé dans les laboratoires d’Edilteco) permet d’alléger les structures grâce à un gain de poids. Ce gain est obtenu par la réduction d’agrégats traditionnels, au profit de l’adjonction de POLITERM®, qui permet d’atteindre des coefficients de conductivité thermique à partir de 0,066 W/mK (POLITERM® 200) et 0,082 W/mK (POLITERM® 300). Les formules POLITERM® 200 et POLITERM® 300, sont donc des mortiers légers dont les masses volumiques, variant 200 kg/m3 et 300 kg/m3, s’avèrent inférieures à celle du béton traditionnel. Les gains de poids volumiques respectifs de 90 % et 88 % offrent un allègement considérable des structures. Et cet allègement qui ne se fait pas au détriment de la robustesse, est permis par un process de fabrication de qualité contrôlée. Les agrégats POLITERM® sont des billes de polystyrène à cellules fermées, fabriquées par la société EDILTECO France et enrobées de l’adjuvant E.I.A. Ils ne proviennent en aucun cas de broyage de panneaux ou de matières recyclées. L’expansion des grains de polystyrène est obtenue par traitement à la vapeur d’eau. Les billes sont alors hydrophobes, imputrescibles et insensibles aux réactions alcalines. Elles sont stockées dans un silo pendant minimum 24 heures, ce qui assure leur stabilisation, avant d’être enrobées par l’adjuvant E.I.A. Ce traitement permet d’éviter toute ségrégation entre billes et liants hydrauliques et garantit l’homogénéité du mélange. MISE EN OEUVRE SIMPLIFIÉE ET RAPIDE Les remplissages allégés POLITERM® 200 et POLITERM® 300 sont destinés à réaliser une couche de remplissage non armée servant à niveler le support en une forme qui recevra une couche supérieure. Ce procédé rattrape donc irrégularités, déformations, changements brusques de niveaux, et permet de noyer les canalisations de plomberie, tuyauteries, câbles, fourreaux, gaines électriques etc. Le POLITERM® 200 s’emploie donc aussi bien pour des opérations de remplissage pour une remise à niveau des pentes, que de ravoirage, ravoirage isolant et d’isolation thermique. De même, le POLITERM 300® s’emploie pour du ravoirage, de l’isolation thermique, de l’isolation acoustique aux bruits de chocs et pour une remise à niveau de plancher. Parfaitement pompable sur de longues distances et à grande hauteur, les mortiers légers POLITERM® 200 et POLITERM® 300 se mettent en œuvre facilement. Lors des mises à niveau et de la confection de supports de revêtement, l’application est simplifiée et rendue plus efficace par sa consistance mousseuse. Dès lors, l’obtention d’un nouvel A.T. des formulations POLITERM® 200 et POLITERM® 300, confirme le caractère exclusif et technique d’allègement des structures sans déperdition thermique et avec une amélioration de l’isolation acoustique ; ainsi que l’engagement d’EDILTECO® France dans une démarche de contrôle qualité certifiée répondant aux exigences de chantiers multiples.
Il y a 3 ans et 133 jours

Holcim en passe de racheter PRB, un expert dédié aux revêtements de façades

ACQUISITION. Le cimentier Holcim annonce être entré en négociations exclusives avec PRB, une entreprise dédiée aux revêtements de façades, solutions adhésives, mortiers techniques, solutions pour les sols.
Il y a 3 ans et 133 jours

Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone

Spie batignolles outarex, en groupement avec GCC Habitat, réalise actuellement 12 bâtiments des lots D1 et D2 du Village des Athlètes, aménagé pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Si dans un premier temps ces ouvrages sont destinés à loger plus de 2000 athlètes, ils accueilleront à terme, pour la phase Héritage, et ce, dès la rentrée 2025, des logements, commerces et de nombreux services. Sur ce projet, le groupe Spie batignolles s’est lancé plusieurs défis avec, notamment, l’installation de sa première centrale béton bas carbone pour produire les 30 000 m3 nécessaires à l’ensemble du projet. Les équipes Spie batignolles ont travaillé pendant plusieurs mois sur les caractéristiques du béton à employer, pour qu’il puisse présenter un impact carbone faible fixant à 157 kg eq CO2/m3 maximum la quantité d’émissions carbone du béton à produire. Avec le support du bureau d’études EGIS, Spie batignolles a identifié 10 formulations de béton, qui ont toutes été retenues. Elles correspondent aux différentes spécificités techniques du projet, intègrent les facteurs météorologistes et les cadences/rotations de production. Spie batignolles a utilisé du laitier de haut-fourneau issu des déchets sidérurgiques pour remplacer une partie du ciment, dont la cuisson à haute température génère une forte pollution. Les équipes ont privilégié des fournisseurs détenant des carrières en France, en maximisant les apports par voie fluviale (Ciments Calcia, Lafarge Granulats, Ecocem et Master Builders). Afin de s’assurer de sa stratégie d’exécution et de ses choix de matériaux pour rester dans la limite des 740 kg eq CO2/m² de plancher imposés sur le secteur D par le maître d’ouvrage, le groupe a lancé un processus de vérification de sa performance. Cette réflexion a conduit l’entreprise à produire 43 fiches de déclaration environnementale et sanitaire. Le projet fait également la part belle au bois, matériau par ailleurs favorisé sur l’ensemble du Village des Athlètes, pour une construction mixte bois/béton. Celui-ci sera acheminé depuis des forêts gérées durablement et certifiées PEFC ou FSC avec 30% de bois structurel issus des forêts françaises. Les travaux débutés en mai 2021 s’achèveront, au cours d’une première mise à disposition, au 31 décembre 2023 en faveur de P2024 pour le Village des Athlètes. Les travaux reprendront dès novembre 2024 pour lancer la reconversion des bâtiments, jusqu’à la phase de livraison aux clients au 3ème trimestre 2025. Maître d’ouvrage : SCCV Quinconces représentée par Icade Promotion, co-investisseur avec la Caisse des Dépôts et CDC Habitat Maître d’œuvre : – UAPS Architecte coordonnateur – Atelier Pascal Gontier – Atelier Architecture Brenac Gonzalez associés – NP2F – Fagart & Fontana Conception/construction : Groupement Spie batignolles outarex (mandataire) et GCC Habitat Cet article Le village des athlètes des JO de Paris sera bas carbone est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 138 jours

Climat : priorité carbone pour la présidence française de l’Union

Prudence ! Avant d’étendre aux transports et au logement le marché carbone européen, la ministre de la Transition écologique recommande que le dispositif fasse ses preuves dans le ciment et l’acier. Elle l’a dit le 5 janvier lors de son audition à la commission de l’Aménagement du territoire du Sénat, consacrée aux objectifs climatiques de la présidence française de l’Union européenne.
Il y a 3 ans et 138 jours

Vicat et Léon Grosse associent leurs expertises au service de la construction de demain

Forts d’une culture d’entreprise familiale et de valeurs communes, Léon Grosse et le groupe Vicat misent sur la complémentarité de leurs expertises. Toutes deux originaires de la région Auvergne-Rhône Alpes avec une forte implication dans le tissu industriel local, elles s’engagent dans un partenariat qui se décline autour de 3 volets :Innovation :Répondre ensemble à des projets spécifiques et innovants,Développer des projets de R&D communs (bétons bas carbone spécifiques, nouveaux process d’industrialisation, préfabrication, impression 3D...) ;Environnemental :Proposer des solutions différenciantes co-construites réduisant l’impact environnemental dans la construction, et notamment sur le “bas carbone“,Favoriser les schémas d’économie circulaire sur les territoires,Évaluer les opportunités de mise en oeuvre des solutions photovoltaïques Léon Grosse sur certains sites Vicat ;Sociétal :Construire ensemble une dynamique d’engagement territorial développant l’emploi local et les circuits courts.Contribuer à l’attractivité des métiers de la construction, notamment pour les femmes, en développant la formation et en favorisant l’inclusion, avec le support de la Fondation Louis Vicat.Ce partenariat vient concrétiser la collaboration du groupe Vicat et de Léon Grosse qui s’illustre déjà par des projets communs lancés dans la région Auvergne-Rhône Alpes :Un projet emblématique à Lyon Confluence pour lequel est utilisé un béton bas carbone fabriqué sur site, composé de matières premières régionales, notamment le ciment « DECA » Naturat CEM IV contenant des pouzzolanes naturelles ;La construction d’un établissement public pour un client historique de Léon Grosse, avec du béton prêt à l’emploi « DECA » fourni par Vicat et qui sera le premier bâtiment béton décarboné de Valence ;La fourniture de béton prêt à l’emploi pour la construction d’une importante extension d’un site industriel à Crolles, projet piloté par Léon Grosse Immobilier.L’utilisation du béton “DECA” permet une diminution de l’impact carbone de 25 à 30% par rapport à un béton dit “classique”.Guy Sidos, Président du groupe Vicat, précise : “Nous sommes fiers de nous associer à l’entreprise Léon Grosse, une organisation familiale telle que la nôtre qui s’engage en faveur des territoires et de l’environnement. Ce partenariat vient consolider notre collaboration de long terme pour construire ensemble l’habitat d’aujourd’hui et de demain.”Lionel Christolomme, Président du Directoire de Léon Grosse précise : “Notre passion pour la technique nous a toujours poussés à innover pour nos clients, notamment sur les matériaux et les structures béton. Ce partenariat entre deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs, le même ancrage régional et la même culture d’entreprise familiale vient renforcer concrètement notre volonté d’agir chaque jour en bâtisseur responsable pour faire face aux enjeux environnementaux et sociétaux.”
Il y a 3 ans et 152 jours

Pénurie de matériaux : “La grande débrouille”

La FFB a donc présenté ses prévisions pour l’année 2022. Une année de transition entre la période Covid et les défis à venir. [©FFB] La crise du Covid a impacté de manière significative le bâtiment. Depuis, le secteur peine à revenir aux performances de 2019. D’après la FFB, l’année 2021 aura tout de même permis d’éviter la casse avec – 5 % de baisse d’activité par rapport à 2019, tous segments confondus. Mais c’est sans compter sur 2022, qui devrait être l’année de “transition”. Pour dresser ses perspectives d’évolution, la Fédération a plutôt tablé sur 2019 comme année de référence. Dans ce cadre, elle prévoit une diminution de – 0,9 % en 2022, malgré une croissance de + 4,3 %. Le logement neuf augmenterait de + 7,3 %, soit + 1,5 %. Quant au non résidentiel, les chiffres espérés sont en hausse, mais restent timides avec une augmentation de + 4,7 %. En comparaison avec l’avant-pandémie, ce secteur reste en dessous avec – 5,8 % d’activités. Dans le domaine de l’amélioration-entretien, la production permettrait de revenir à hauteur des données de 2019 (environ 80 M€). Du côté de l’emploi, la création de postes pourrait dépasser les + 7 %, en comparaison avec l’année 2019. « La pénurie est un vrai problème » Malgré ces prévisions encourageantes, le secteur du bâtiment fait face à de nombreux défis. En effet, Olivier Salleron, président de la FFB, remarque un paradoxe entre l’activité et l’emploi. Le bâtiment fait toujours face à des difficultés d’embauche, entraînant un delta entre le niveau d’activité et la main-d’œuvre disponible. Par ailleurs, la crise des matériaux frappe toujours lourdement le secteur. Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” Depuis 2021, le bâtiment est confronté aux hausses des prix, voire à des ruptures de fournitures et de composants électroniques. De plus, selon la FFB, avec l’explosion des coûts de l’énergie, certains matériaux très énergivores comme le ciment voient aussi leurs tarifs impactés. Olivier Salleron est clair : « La fin de la crise des matériaux n’est pas encore d’actualité ». Et de poursuivre : « la situation financière des entreprises est très inquiétante. La hausse des prix a causé une nette chute au 3e trimestre 2021. La pénurie est un vrai problème ». Assurer la reprise du secteur du bâtiment Pour accompagner les professionnels, la FFB demande plusieurs mesures pour assurer la reprise du secteur. Tout d’abord, la Fédération souhaite le versement immédiat des créances de carry back1. Permettant ainsi de placer les déficits de 2021 sur les années précédentes et d’avoir une situation financière plus soutenable. Elle demande aussi une majoration du Pinel à compter de 2023 pour les logements. Cela, afin de bénéficier d’une facilité pour construire tout en diminuant les coûts. Lire aussi : L’équipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024 Et enfin, la FFB souhaite des aides financières pour compenser les effets de la RE 2020 et de l’objectif Zéro artificialisation nette. En effet, en plus de la crise des matériaux, la Fédération prévoit différents surcoûts liés à l’application de ces nouvelles réglementations : + 3,5 % pour la RE 2020 et + 5 % liés à la future Rep en 2023. Pour la FFB, l’ensemble de ces demandes permettraient d’endiguer la crise des logements collectifs dans les zones tendues. En effet, ce segment souffre d’un manque de demandes de permis de construire (- 8 %), là où la maison individuelle se maintient. Cette année 2022 pourrait bien être l’année de tous les défis… 1 Le carry-back permet d’imputer les déficits de l’exercice sur les bénéfices des années précédentes et de constituer une créance d’impôt sur les sociétés égal à l’excédent versé antérieurement.
Il y a 3 ans et 152 jours

Des cadeaux en béton pour notre wishlist de Noël 2021

Charline, assistante marketing Table avec plateau pivotant en béton. [©LyonBeton] Pour Noël, quoi de mieux qu’une bonne table basse avec son plateau en béton surélevé de Lyon Béton ? Alors, vous devez vous demander : « quelle est l’utilité d’acheter une table avec du béton pour Noël ? » La réponse est simple : pour son côté pratique ! Je m’imagine bien en train de préparer un petit apéritif pour mes amis. Et, au lieu de choisir entre plonger la main dans le bol de cacahuètes ou saisir son verre de champagne (avec modération), les deux options deviennent possibles en même temps, grâce au plateau tournant sur 360°. Mais ce n’est pas tout, on peut aussi profiter de cet élément pour faire bien d’autres choses. Par exemple, poser son ordinateur pour “chiller” devant Netflix. Ou encore, s’en servir pour jouer aux cartes. Pour ma part, j’adore passer du temps avec ma famille et mes amis. Que ce soit pour manger, travailler, jouer, la table basse est un point central dans mon salon. C’est pourquoi je compte bien me procurer la création d’Alexandre Dubreuil pour profiter des gens qui comptent pour moi. Après tout, c’est un peu ça aussi la magie de Noël. Charly, chargé de clientèle Vide poche en béton [©BbyNC] Etre en retard parce que nous n’avons pas trouvé nos clefs, nous l’avons tous vécu ! En particulier moi, qui suis très désordonné… A partir de maintenant, ça n’arrivera plus ! Je compte bien me procurer ce vide-poche en béton. Je le convoite d’un côté, pour son utilité. Il y a de la place pour mettre ses clefs, son téléphone (et peut-être même son cerveau). Mais aussi pour son côté esthétique avec sa ligne sobre et élégante. En plus, la basilique Notre-Dame de la Garde de Marseille vient embellir ce vide-poche. Et, petit détail qui fait plaisir, vous trouverez dans la boîte d’emballage quatre petits pieds pour ne pas abîmer votre mobilier. Astucieux non ? Esther, assistante marketing Crayon en béton [©Loftboutik] Fan de dessin ? Ce crayon en béton est fait pour vous. Ayant une grande passion pour cet art, je ne pouvais pas passer à côté de cet objet. Ce crayon regroupe toutes les caractéristiques, dont un dessinateur a besoin. De la robustesse, avec un mélange de béton et de métal qui offre une solidité à toute épreuve. Son design brut le rend très esthétique et offre un vrai plaisir pour l’œil. Il peut ainsi servir de décoration sur une table ou un bureau. Une façon de montrer votre collection insolite de crayons en béton. Et le plus important, sa mine grise permet d’avoir une précision indispensable pour réaliser les meilleurs dessins. Un incontournable pour tous les artistes. Frédéric, directeur des publications Poème en béton [©Archives Jean Cocteau] Ces fêtes de fin d’année seront placées sous le thème de la poésie. Je vous propose de jeter un petit coup d’œil au poème de Jean Cocteau intitulé “Le chevalier béton”. Ce dernier a été publié pour la première fois en 1960, dans une plaquette promotionnelle éditée par la Chambre syndicale des constructeurs en ciment armé de France et de l’Union française. Dans ses vers, le poète place le béton au cœur de ses paroles (logique après tout). Une façon de méditer sur toutes les possibilités que ce matériau peut apporter à l’homme. Il est d’ailleurs mentionné « sous l’aspect d’un chevalier inhumain ». En effet, le béton peut être considéré comme le héros d’aujourd’hui. C’est bien pour ça que nous avons créé notre magazine à son effigie. Julien, chef de publicité Chambre d’hôtel en béton [©Das Park Hotel] Noël, ce sont des surprises, des cadeaux. Pour ma part, je mise sur l’insolite. Avec la crise Covid, voyager à l’étranger est devenu compliqué. Mais je vais quand même vous proposer de faire un petit tour à Linz, en Autriche, au Das Park Hotel. Cet établissement a la particularité de proposer des chambres installées dans des tuyaux en béton ! Non, vous ne rêvez pas, il est possible de dormir dans un tube, et dans un confort optimal. Après tout, la chambre est parfaitement équipée pour passer une bonne nuit. Et en plus d’un cadre idéal, vous serez en sécurité. Eh oui, bouger une structure en béton de plusieurs tonnes n’est pas une chose facile ! Vous pourrez donc profiter d’un bon moment entre amoureux, en mélangeant insolite et confort. Il me tarde de pouvoir partir et d’essayer cette chambre à coucher pour le moins… atypique. Mariola, directrice générale Cadre photo en béton [©Pexels] Noël, c’est avant tout des souvenirs. Tous les bons moments passés avec nos proches nous rappellent l’importance de ces fêtes. C’est pour cela que j’aimerais que le père Noël me ramène un cadre-photos en béton. Vous imaginez bien pourquoi j’ai choisi cet objet. Quoi de mieux qu’une image pour immortaliser un moment. Chaque photographie peut être intemporelle, précieuse et nous permet de nous remémorer des instants uniques. Je ne pourrai sûrement pas mettre toutes les photos que je possède dans le cadre… Mais si le père Noël estime que j’ai été assez sage cette année, peut-être m’en donnera-t-il plusieurs, qui sait ? J’aurai de quoi envahir mon salon de souvenirs… et de béton ! Mone, chargée de clientèle Luminaire en béton [©Junny] Etant très animée par la décoration intérieure, je me suis penchée sur le travail de Justine, la créatrice de Junny. Et j’ai tout de suite été conquise par son travail. Grâce à son savoir-faire artisanal, on en voit de toutes les couleurs. C’est le cas de le dire, avec la collection de luminaires en béton. Ainsi, Junny propose des lampes en béton 100 % made in France. Ces éléments se distinguent par leurs couleurs acidulées et leurs formes géométriques élégantes. Le choix est multiple et difficile à faire. Pour Justine, le savoir-faire du béton, c’est une affaire de famille. En effet, son grand-père et son père ont tous les deux travaillé dans l’industrie du béton. La créatrice a ainsi hérité de précieuses connaissances qui se reflètent dans ses œuvres. Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai hâte de décorer mon intérieur avec ces lampes qui viendront illuminer mon sapin. Parce que oui, ne l’oublions pas, Noël c’est aussi l’occasion de se faire plaisir. Muriel, secrétaire de rédaction/journaliste Bagues en or et argent en béton. [©Patrice Fabre] Un peu de “bling-bling”, ça vous dit ? Pour cette wishlist de Noël, je vous propose cette bague signée Patrice Fabre, faite d’or et de béton. J’adore ce modèle pour son côté précieux, illuminé par l’or. Mais aussi parce que son côté brut du béton m’attire tout particulièrement. Les deux s’allient parfaitement et donnent une réalisation à la fois minérale et organique. C’est en tout cas ce qu’a voulu montrer le créateur, et c’est plutôt réussi. Une très bonne idée cadeau pour les fans de bijoux insolites. On n’en trouvera pas partout des accessoires dans ce genre ! Lire aussi : Patrice Fabre : Le joiaillier du béton Nadia, responsable abonnement Le 97ème numéro de Béton[s] le Magazine [©AC Presse] Pour cette année, je vise la simplicité, la détente et l’actualité… du béton ! Avec la sortie de notre 97e édition ce début décembre, c’est l’occasion rêvée pour commander un petit abonnement à Béton[s] le Magazine. Avec cet abonnement, j’aurai accès à tous les futurs numéros, mais aussi aux archives disponibles sur ACPresse.fr. Pour les professionnels et passionnés de la construction, c’est le cadeau idéal ! Je compte bien en profiter pour lire les magazines, en dégustant une tasse de thé avec un plaid bien chaud, devant mon sapin. Et par la suite, me tenir informée des dernières actualités du béton. Sivagami, journaliste Diffuseur en béton [©Dilio] Le béton a été utilisé pour de multiples objets différents. Mais aujourd’hui, je vous propose une idée de cadeaux pour le moins originale : un diffuseur de parfum en béton. Dilio a misé sur l’esthétique. Ses formes montagneuses ne vous rappellent-elles pas les paysages vus dans Le Seigneur des Anneaux ? Ou les décors d’Interstellar ? D’ailleurs, le diffuseur dispose d’un petit astronaute seul, entouré de vide et de montagne. Je trouve cela poétique et surtout apaisant. Et puis avant tout, Dilio a réalisé un diffuseur de parfum avec un mix de fragrances soignées. L’objectif étant de proposer un accessoire beau à regarder et agréable à sentir. Pour le côté senteur, j’ai hâte de le découvrir. En tout cas, le modèle mérite le détour. Tom, journaliste Enceintes audio en béton [©Concrete Audio] La musique est une de mes grandes passions. J’en écoute tous les jours et me sert de cet art pour en pratiquer un autre : la danse. Quand j’ai vu que la marque Concrete Audio a sorti des enceintes en béton, j’en ai tout de suite inscrit une dans ma liste au père Noël. Les caractéristiques de ces enceintes sont étonnantes. Elles affichent plusieurs kilos sur la balance, offrent un son puissant et dévoilent un design sobre, mais efficace. Cet accessoire musical est parfait pour les petites soirées entre amis. De quoi profiter pleinement du dancefloor ! Côté puissance, cette machine envoie du lourd. Et son bloc en béton nous permet d’avoir des performances acoustiques impressionnantes. Vivement Noël ! Yann, journaliste Kit de créations en béton [©TheFrenchVikings] Je suis actuellement en train de rénover ma véranda. Et pour cela, j’ai besoin de couleurs et d’originalité. J’ai découvert ce kit de création de tuiles en béton des French Viking. Il ne nécessite que trois étapes. Dans un premier temps, il faut choisir son moule. Il en existe de nombreux modèles, avec des formes carrées, rectangulaires, en hexagone… Ensuite, on ajoute le béton au panier. Et enfin, il suffit de choisir les couleurs que l’on souhaite pour venir égayer notre intérieur. J’adore le concept et il me tarde de laisser ma créativité s’exprimer. Lire aussi : The French Vikings, bienvenue au Drakkar
Il y a 3 ans et 159 jours

2021 : L’année des adjuvants

Le 11 novembre dernier, Sika annonçait l’intégration de MBCC Group. [©Sika] Rachat, cession, changement d’identité… sont autant d’évènements qui rythment la vie des entreprises. Mais parfois, les choses s’accélèrent, convergent dans une même direction. A ce titre, l’année 2021 constituera sans doute un cas d’école, du côté de l’adjuvantation pour les bétons et les mortiers. C’est Technique Béton qui a ouvert le bal, informant début février, de l’adoption d’une nouvelle appellation. Disons plutôt que la filiale du groupe international DSI s’est intégrée dans une nouvelle entité, spécifique à la France, baptisée Tam Groupe. Les marques Artéon (fixations), Mandelli-Setra (accessoires pour la construction) et Ideaplast (accessoires plastiques pour le béton) ont suivi la même démarche. L’objectif était de regrouper les forces et les produits de chacune de ces sociétés : plus qu’un seul interlocuteur pour l’ensemble de l’offre… Saint-Gobain s’offre Chryso et Sika absorbe MBCC Group Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain, expliquant l’acquisition de GCP Applied Technologies, le 6 décembre dernier. [©Saint-Gobain] Mais le premier véritable coup de tonnerre est venu de Saint-Gobain. Courant mai, le groupe annonçait l’acquisition de Chryso, pour une valeur d’entreprise de 1,02 Md€. Cette transaction a été finalisée au tout début du mois d’octobre, faisant de Saint-Gobain un nouvel acteur de l’adjuvantation. La réponse ne s’est pas faite attendre trop longtemps et elle vient de Suisse, cette fois-ci. Sika – dont on se rappelle encore la bataille rangée contre Saint-Gobain, qui souhaitait absorber l’industriel, à partir de 2015 – a réuni une conférence de presse le 11 novembre (eh oui !) pour dévoiler le rachat de MBCC Group. Pour les moins experts, MBCC Group n’est autre que le nouveau nom mis en place fin 2020 de l’ex-division “chimie de la construction” de BASF. Les marques comme Master Builders Solutions ou PCI en font partie. La somme mise sur la table par Sika pour intégrer MBCC Group est tout simplement stratosphérique : 5,2 Md€ ! Ceci, alors même que Lone Star Funds avait déboursé “seulement” 3,17 Md€ pour reprendre le même groupe, deux ans plus tôt…  Ce qui est certain, en revanche, c’est que cette acquisition fait de Sika le n° 1 mondial de l’adjuvantation pour bétons, avec un chiffre d’affaires attendu – toutes activités confondues – de 12,3 Md€ dès 2023. GCP Applied Technologies comme cadeau pour la Saint-Nicolas Le dernier acte de cette chronique revient à Saint-Gobain, une nouvelle fois. En effet, le rachat de Chryso ne représentait que la première étape d’un programme bien réfléchi… « Quand nous avons fait l’acquisition de Chryso, nous avions déjà à l’esprit cette seconde étape stratégique », indiquait d’ailleurs Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain, à propos de l’intégration de CGP Applied Technologies. L’information est tombée le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas. Le groupe français s’est donc fait un très joli cadeau, d’une valeur d’entreprise de 2 Md€. L’intégration finale de l’entreprise doit aboutir d’ici la fin de l’année 2022. Ceci, sous la marque Chryso, pour ce qui est de l’activité “adjuvants pour bétons et additifs pour ciment”. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Chryso a profité de la période pour dévoiler, en toute discrétion pour le moment sa nouvelle identité visuelle…  Début décembre, Saint-Gobain a dévoilé le nouveau logo de Chryso. A gauche, l’ancienne identité visuelle. [©Saint-Gobain]
Il y a 3 ans et 160 jours

Les victimes de l'amiante dans le dossier de l'industriel Eternit, espèrent obtenir un procès

"C'est peut-être la seule chance pour qu'on ait un jour un procès de l'amiante en France (...) un quart de siècle après les premières plaintes" déposées en 1996, a souligné François Desriaux, dirigeant de l'Andeva, lors d'une conférence de presse en ligne.La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris examine mercredi l'appel de l'association contre le non-lieu rendu dans ce dossier en juillet 2019 par des juges d'instruction du pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris.La décision sera mise en délibéré: les magistrats peuvent soit confirmer le non-lieu, soit renvoyer le dossier à l'instruction, soit décider "un renvoi direct des personnes mises en examen devant le tribunal correctionnel", a résumé l'un des avocats de l'Andeva, Me François Lafforgue.Dans le dossier Eternit, premier producteur français d'amiante-ciment jusqu'à l'interdiction de la fibre en 1997, trois anciens responsables ou dirigeants ainsi que la société ont été mis en examen pour homicides et blessures involontaires.Après plus de deux décennies d'investigations, la vingtaine de dossiers de l'amiante instruits à Paris se concluent depuis deux ans par des non-lieux.Ces décisions s'appuient sur une expertise judiciaire de février 2017, selon laquelle il serait impossible de déduire avec précision le moment de l'exposition des salariés à cette fibre cancérogène et celui de leur contamination, et par conséquent d'établir les responsabilités pénales de tel ou tel dirigeant.En janvier dernier, la cour d'appel de Paris a pris le contrepied de cette analyse, contestée par l'Andeva, en ordonnant la reprise des investigations dans le dossier de l'entreprise Everite de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), ravivant l'espoir des parties civiles d'obtenir un procès.La contamination à l'amiante "n'est pas un événement ponctuel, mais un processus se déroulant sur une longue période qui va entraîner la maladie et éventuellement le décès", a rappelé l'un des avocats de l'association, Me Jean-Paul Teissonnière."L'amiante est un cancérogène sans seuil, donc la période d'exposition démarre quand les salariés sont embauchés et qu'ils absorbent des fibres d'amiante", a développé M. Desriaux.La position de la cour d'appel dans le dossier Everite "nous permet d'espérer un résultat favorable, un espoir que nous étions sur le point de perdre", a ajouté Me Teissonnière.Eternit avait été l'un des premiers producteurs d'amiante visés par des plaintes d'anciens salariés.Plusieurs centaines de maladies professionnelles liées à ce matériau cancérogène ont été reconnues sur les six sites de la société, ont rappelé les organisateurs de la conférence de presse.
Il y a 3 ans et 161 jours

Covivio s’engage pour la diminution de ses émissions de gaz à effet de serre

Pour Christophe Kullmann, Directeur Général, Covivio : « Le développement durable fait partie intégrante de l’ADN et de la stratégie de Covivio depuis plus de 10 ans et nos performances RSE sont largement saluées par les agences de notation extra-financière. Face à des enjeux environnementaux et climatiques toujours plus cruciaux, nous mettons en œuvre une trajectoire carbone ambitieuse, qui a pour objectif de faire de Covivio une référence en matière d’immobilier bas carbone. »Covivio a très tôt initié une démarche volontariste de réduction de son empreinte carbone. Dès 2018, une 1ère trajectoire, compatible avec le scénario 2°C de l’Accord de Paris, avait été approuvée par l’initiative Science Based Target (SBTi). A fin 2020, Covivio avait déjà diminué ses émissions de -20% par rapport à 2010. En avance sur ses objectifs, l’entreprise accélère sa transition et relève le niveau de ses ambitions pour atteindre -40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (objectif précédemment fixé à -34%).Cet objectif, qui concerne l’ensemble des scopes 1, 2 et 3, couvre l’intégralité des activités de Covivio en Europe (bureaux, résidentiel, hôtels) et la totalité du cycle de vie des actifs : matériaux, construction, restructuration et exploitation. De surcroît, Covivio vise le Net Zero Carbon dès 2030 sur ses scopes 1 et 2.Pour Jean-Eric Fournier, Directeur du Développement Durable, Covivio : « Cette trajectoire carbone repose sur un plan d’actions pertinent intégrant l’ensemble des scopes : nous avons mis un point d’honneur à ce qu’elle englobe tous nos pays d’implantation et tous nos produits, et prenne en compte la partie construction et matériaux. Nous allons utiliser tous les leviers possibles afin de relever les défis que nous nous sommes fixés. »Comment atteindre ces objectifs ?Privilégier la rénovation et lutter contre l’étalement urbain : aujourd’hui, plus de 50% des nouvelles opérations de Covivio portent sur des restructurations d’immeubles existants, avec un objectif de « zéro artificialisation nette », voire de désartificialisation, pour favoriser la biodiversité, séquestrer du carbone, et lutter contre l’effet d’ilot de chaleur urbain (100% des nouveaux projets bureaux bénéficient d’espaces verts). En couplant la réutilisation du bâti, et l’économie circulaire, l’utilisation de matériaux durables et l’installation d’équipements performants pour une gestion efficiente des bâtiments, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites sur tout le cycle de vie de l’actif.S’engager pour la construction bas-carbone à l’échelle européenne : Covivio a fait rédiger par le CSTB un cahier des charges ACV (Analyse du Cycle de Vie) qui permet de favoriser la démarche de construction bas carbone au sein du groupe, en s’appuyant sur l’expérience française de réalisations labellisées BBCA. L’immeuble Thaïs à Levallois-Perret a ainsi été le premier immeuble Covivio labelisé, dès 2017. Fiabiliser la mesure de l’empreinte carbone des opérations est une étape clé qui permettra d’atteindre la trajectoire 1,5°C.Se doter de nouveaux outils : deux outils développés en 2020 avec le concours du CSTB permettent de suivre les performances réelles du portefeuille par rapport à la trajectoire 2°C. Le premier porte sur la construction et la rénovation, sous la forme d’une « ACV Express » qui permet de mesurer les impacts du choix des matériaux et techniques constructives sur le bilan carbone d’une opération, en phase amont du projet. Le second couvre la phase exploitation et permet de calculer l’impact financier et carbone des actions d’efficacité énergétique conduites sur le portefeuille.Promouvoir le recours aux énergies renouvelables : Covivio installe des équipements adaptés sur les projets de développement (photovoltaïque, géothermie, etc.) et vise d’ici 2030 un approvisionnement en électricité renouvelable pour 100% de ses actifs tertiaires directement gérés (61% à fin 2020), en plus de sensibiliser ses locataires à cet enjeu pour les parties privatives.Avec une politique d’achats responsables déployée à partir de 2011 auprès de ses fournisseurs et une stratégie partenariale forte avec ses locataires, Covivio mobilise l’ensemble de la chaîne d’acteurs pour réussir, ensemble, la transition climatique.Enfin, en s’impliquant dans des initiatives telles que l’Alliance HQE-GBC, BBCA, SEKOYA ou le Hub des Prescripteurs bas carbone, Covivio renforce son expertise en matière de construction et de gestion bas carbone, lui permettant de conforter sa vision à 10 ans.Applications concrètes sur le développement de nos projetsStream Building – Paris 17ème :Un immeuble de 15 700 m² sur 8 étages avec bureaux, hôtel, commerces et un rooftop Un projet réversible conçu pour un écosystème constructif recyclable et durableUne architecture signée PCA-Stream et en co-promotion avec HinesoUn immeuble référence en matière d’innovations environnementale :Une construction bois/béton, qui optimise son empreinte carbone et soutient les filières économiques localesUn volume de bois de 3 500 m3 permettant de stocker environ 3 500 tonnes de CO2Un coût énergétique pour l’ensemble de son cycle de vie inférieur à tous les autres matériaux de construction : 2 fois inférieur au béton, 5 fois inférieur au ciment et 130 fois inférieur à l’acier500 m² de panneaux photovoltaïques en toiture, à haute efficacité, permettant de produire environ 60MWh d’électricité par anTerrasse et murs végétalisésLabels et certifications : BBCA, Effinergie+, HQE tertiaire Exceptionnel, BREEAM Excellent, CPEDD, E+C-Noème – Bordeaux Lac :Redéveloppement de l’ancien siège d’IBM en un quartier urbain de 45 000 m²Une mixité d’usages résidentiels répartie en 6 îlots aux modes d’habitats différents (700 logements) : résidence service seniors, résidence de coliving et logements familiauxPlus de 33 000 m² d’espaces paysagers : 60% d’espaces extérieurs et 40% en pleine terre > reconquête des espaces après déconstruction de l’existant et plantation de 240 arbresAmplification de la biodiversité : plantes indigènes, valorisation des déchets verts, compost, ruches…Un projet aux modes constructifs vertueux : béton décarbonné sur l’ensemble du quartier, constructions mixte bois, espaces extérieurs ou bardage en bois, construction en terre crueRéemploi des matériaux de la démolition dans les futures constructionsRecours à des matériaux biosourcés et géosourcés : isolant de façade en fibre de bois, cloisons intérieures du socle actif en brique de terre crue, façades en Mur à Ossature Bois…Matérialité en circuit court : cheminements collectifs en granit du Tarn, terrasses collectives en cale bordelaise, parvis des commerces en grès de Gascogne, terrasses privatives platelage bois, pin des LandesAu-delà de la trajectoire carbone, la stratégie RSE de Covivio dans son ensemble est reconnue par les principales agences de notation, accédez ici au dernier communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 167 jours

Résultats du Prix Français des femmes architectes

Pour le Prix 2021, l’ARVHA reçoit également le soutien de BNP PARIBAS Real Estate, Ciments Calcia, Unibail Rodamco, et COGEDIM ainsi que de Batiactu, de TEMA et du journal de l’architecte.Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.En 2021, 482 candidatures ont été examinées et ont présenté 1582 projets.En 2021, quatre prix ont décerné et une mention pour :Femme architecte primée pour ses projets réalisés – 3 à 5 ouvrages construits,Une œuvre originale réalisée par une femme architecte, et une mention spécialeJeune femme architecte de moins de 40 ans primée pour ses projets – 3 à 5 projets réalisés ou nonPrix International 3 à 5 ouvrages construitsLe jury était composé de représentants de l’Ordre des Architectes National avec Elizabeth Gossart, de Béatrice Auxent présidente d’Architectuelles, les lauréates du Prix 2020, Florence Lipsky lauréate femme architecte 2020, Marie Fade de OH !SOM architectes lauréate jeune femme architecte 2020; Cathrin Trebeljahr lauréate œuvre originale 2020, de Sophie Denissof de l’agence Castro Denissof Vice-présidente du jury, lauréate de la mention spéciale pour l’œuvre originale 2020, de Sophie Berthelier secrétaire générale de L’Académie d’Architecture et lauréate du prix femme architecte 2017, Ioana Plesca membre de l’UFAB Association des femmes architectes belges, Raquel Dos Sentos membre de l’association des Femmes urbanistes de Belgique Women in Urbanism BE de Catherine Guyot secrétaire Générale de l’ARVHA, Présidente de Women in Architecture et présidente du Jury.Pour l'année 2021, les résultats sont les suivants :Prix Jeune Femme ArchitectePour la catégorie Jeune Femme Architecte, le prix est attribué à Eléonore MORAND (DEPEYRE MORAND ARCHITECTURES) La mention spéciale est donnée à Marion TRIBOLET TKMT architectesPrix Œuvre OriginaleLe prix Œuvre Originale est attribué à Sara MARTIN CAMARA (FRES ARCHITECTES laurent gravier + sara martin camara) pour son projet « la nouvelle comédie à Genève »La mention spéciale est donnée à Béatrice MOUTON pour son projet : Salle d’audience des grands procès sécurisés, palais de justice de Paris, ile de la cité.Prix InternationalLe prix est attribué à Farshid MOUSSAVI (FARSHID MOUSSAVI ARCHITECTURE) pour son œuvre ( Angleterre).Prix Femme ArchitecteLe Prix Femme Architecte est décerné à Anne Françoise JUMEAU (Anne-Françoise JUMEAU ARCHITECTES / AFJA / Périphériques) pour son œuvre.
Il y a 3 ans et 168 jours

Saint-Gobain rachète l'américain GCP Applied Technologies pour 2 milliards d'euros

"Cette acquisition constitue une étape décisive pour établir Saint-Gobain comme un leader mondial de la chimie de la construction - avec un chiffre d'affaires total de plus de 4 milliards d'euros, contre 3 milliards d'euros précédemment - et renforce la stratégie du groupe en tant que leader mondial de la construction durable", a mis en avant le groupe français.L'accord porte sur "l'intégralité des actions de GCP pour un montant en numéraire de 32 dollars par action, qui correspond à une valeur d'entreprise d'environ 2,3 milliards de dollars, soit environ 2 milliards d'euros", est-il précisé.GCP Applied Technologies est un "acteur mondial majeur" de la chimie de la construction, qui réalise environ 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel, compte 50 usines de production dans 38 pays et quelque 1.800 employés. Il est notamment spécialisé dans les additifs pour ciment, adjuvants pour béton et solutions d'imperméabilisation pour les infrastructures, le commercial et le résidentiel."GCP représente une opportunité unique pour Saint-Gobain d'établir une présence de leader mondial dans le secteur en croissance de la chimie de la construction", résume le groupe.Dans ce même secteur, Saint-Gobain avait racheté en mai dernier Chryso, entreprise française spécialisée dans les adjuvants pour matériaux de construction, pour 1,02 milliard d'euros."Après l'acquisition réussie de Chryso, celle de GCP constitue l'étape suivante logique permettant à Saint-Gobain d'étendre sa présence dans les adjuvants et additifs, qui jouent un rôle clé dans la décarbonation de l'industrie de la construction", souligne l'entreprise française dans son communiqué."Chryso a des positions très fortes en Europe et en Afrique alors que GCP a des positions fortes en Amérique du nord et en Asie, la présence du groupe passe à 38 pays", a souligné le directeur général de Saint-Gobain lors d'une conférence téléphonique."Vous verrez une excellente année de Saint-Gobain sur l'année 2021, on va faire bénéficier GCP des gains sur achats de Saint-Gobain", a-t-il ajouté."Saint-Gobain est parfaitement positionné pour assurer le succès des activités de GCP et de ses équipes sur le long terme, a pour sa part estimé Simon Bates, PDG de GCP.La finalisation de la transaction est soumise à l'accord des actionnaires de GCP, à l'autorisation des autorités de concurrence et à la satisfaction d'autres conditions d'usage. Elle devrait avoir lieu d'ici fin 2022, selon le communiqué.
Il y a 3 ans et 169 jours

Vicat primé pour son béton Déca

Guy Sidos, Pdg de Vicat, recevant le prix spécial du jury pour Déca, la gamme de bétons bas carbone. [©Vicat] A l’occasion de la 3eédition des prix “Origine France Garantie – Antoine Veil”, Vicat a reçu le prix spécial du jury pour Déca. Sa gamme de bétons bas carbone. Le groupe cimentier français se voit ainsi récompensé pour son engagement en faveur d’une activité locale, qui préserve les ressources naturelles. Rappelons que les prix “Origine France Garantie” récompensent les entreprises ayant des produits certifiés, qui s’engagent pour les produire en France. Déjà en 2017, Déca recevait la certification “Origine France Garantie” et faisait de Vicat, le premier producteur de béton prêt à l’emploi à l’obtenir. 
Il y a 3 ans et 169 jours

Saint-Gobain s’offre GCP Applied Technologies pour 2 Md€

« L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape », explique Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain.[©Saint-Gobain] L’adjuvantation pour bétons semble bel et bien au cœur de la stratégie des grands groupes industriels du secteur de la construction. Ainsi, quelques jours seulement après l’annonce du rachat de MBCC Group (ex-BASF Construction Chemicals) par Sika, c’est au tour de Saint-Gobain de reprendre l’initiative. Et d’annoncer avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). Et ce, pour une valeur d’entreprise d’environ 2 Md€ (soit près de 2,3 Md$). Saint-Gobain financera l’opération avec la trésorerie, dont elle dispose. Cette acquisition potentielle répond aux critères d’investissement stratégiques et financiers du groupe français. Ceci, formulés lors de la journée “Investisseurs” du 6 octobre 2021 :• Renforcement de position de leader, notamment en Amérique du Nord et en Asie, et enrichissement de l’offre de construction durable ;• Création de valeur dès la troisième année après finalisation de la transaction et effet relutif sur le résultat net par action dès la première année (+ 4 % avant synergies) ;• Maintien d’un bilan solide et d’une note de crédit élevée avec un impact limité à + 0,3 x dette nette sur Ebitda. Une présence dans 38 pays L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’administration de Saint-Gobain et de GCP. La finalisation de la transaction est soumise à l’accord des actionnaires de GCP. Ainsi qu’à l’autorisation des autorités de concurrence et à la satisfaction d’autres conditions d’usage. Elle devrait avoir lieu d’ici fin 2022.GCP est un acteur mondial majeur de la chimie de la construction, avec environ 890 M€ de chiffre d’affaires, 50 usines de production dans 38 pays et environ 1 800 employés.L’industriel apporte une plate-forme mondiale reconnue dans les additifs pour ciments, adjuvants pour bétons et solutions d’imperméabilisation pour les infrastructures, le tertiaire et le résidentiel.La mise en commun des plates-formes de Chryso, de GCP et de Weber offrira aux clients un portefeuille complet de solutions dans la chimie de la construction. Avec des empreintes géographiques très complémentaires. Intégré à Chryso Une très grand complémentarité géographique entre Chryso, GCP et Weber. [©Saint-Gobain] Après l’acquisition réussie de Chryso, celle de GCP constitue l’étape suivante logique permettant à Saint-Gobain d’étendre sa présence dans les adjuvants et additifs. Solutions qui jouent un rôle clef dans la décarbonation de l’industrie de la construction. Chryso et GCP sont présents dans toutes les principales régions et bénéficient d’empreintes géographiques très complémentaires. Chryso a des positions fortes surtout en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. De son côté, GCP est très implanté en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Asie-Pacifique.Par ailleurs, cette opération permet à Saint-Gobain d’élargir son offre commerciale dans les adjuvants et additifs. Le groupe dispose désormais de 75 sites de production. De cette manière, il double son implantation industrielle pour être présent dans 38 pays. D’un point de vue stratégique, l’activité “matériaux de construction de spécialités” en Amérique du Nord (CA de 250 M$) sera intégrée au sein de l’activité de CertainTeed qui sert les clients locaux dans la région des Amériques.Quant aux autres activités, en particulier les adjuvants pour béton et les additifs pour ciment (CA de 750 M$), elles seront rattachées à Chryso. Et feront partie du segment des “Solutions de haute performance”. Un renforcement sur le marché de la chimie de la construction Saint-Gobain annonce avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). [©ACPresse] « Aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle ère prometteuse de la riche histoire de GCP. Nous sommes ravis de rejoindre Saint-Gobain, parfaitement positionné pour assurer le succès des activités de GCP et de ses équipes sur le long terme », déclare Simon Bates, Pdg de GCP. Et Peter Feld, président indépendant du conseil d’administration de GCP, d’ajouter : « Le conseil d’administration de GCP soutient cette transaction, et est convaincu de sa pleine et juste valeur pour l’ensemble des actionnaires de GCP. Saint-Gobain est un excellent partenaire pour GCP ». Ce que confirme Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain : « L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape. Cela permet à Saint-Gobain de renforcer sa position de leader mondial sur le marché de la chimie de la construction. Et sa présence géographique en Amérique du Nord et dans les pays émergents. Nous sommes convaincus que ce rapprochement fera naître une plate-forme de premier plan. Offrant une plus grande offre commerciale ainsi que des solutions et services à valeur ajoutée pour nos clients ». Et de conclure : « Quand nous avons fait l’acquisition de Chryso, nous avions déjà à l’esprit cette seconde étape stratégique… Elle sera sans doute suivie d’autres opérations, plus petites et plus locales pour poursuivre notre développement dans le domaine de la chimie de la construction ».
Il y a 3 ans et 173 jours

Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii

L’Ademe propose quatre scénarii pour la neutralité carbone. [©Ademe] La question de la transition environnementale est plus que d’actualité et bien des secteurs doivent s’en saisir. Malgré la crise du Covid et les bouleversements économiques actuels, l’écologie fait partie des premières préoccupations des Français. Et ce, depuis plusieurs années. Surtout que selon le dernier rapport du Giec, nous n’allons pas dans la bonne direction pour juguler le réchauffement climatique. Sachant qu’à ce rythme, ce dernier pourrait atteindre les + 4°C en 2100. A l’aube d’une nouvelle échéance électorale, la trajectoire climatique que la France va emprunter peut évoluer et pèsera, si la question n’est pas trop éclipsée par d’autres thématiques dans les futurs débats. Pour accompagner la réflexion collective, l’Ademe vient de mettre en ligne le rapport “Transitions 2050 – Choisir maintenant, agir pour le climat”. Ce document de 687 pages dresse 4 scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (il existe bien sûr des notes de synthèse plus digestes pour les moins courageux !). Et ce, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) établis suite aux Accords de Paris et inscrits dans la loi française en 2019. Les quatre scénarii (S1, S2, S3 et S4) vont du plus ambitieux au moins contraignant. En effet, le S4 suit une trajectoire tendancielle, relative aux ambitions actuelles. Ils mettent en exergue des situations et des solutions concrètes. Et l’Ademe compte bien compléter son travail avec de nouveaux éléments sur le mix énergétique fin janvier 2022 et sur les impacts macro-économiques, fin mars prochain. L’écologie, une préoccupation majeure Dans ce rapport, aux côtés de l’alimentation, le mode de vie ou encore la mobilité et l’industrie, le bâtiment tient une place importante. En effet, ce secteur est un grand consommateur d’énergie (40 %) et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Le S1, baptisé “génération frugale” mise sur une frugalité choisie, mais aussi contrainte. Ici, place à la préférence locale et à la sanctuarisation de la nature. « Les grandes villes sont délaissées pour les moyennes et les zones rurales pour plus de proximité, explique Valérie Quiniou, directrice exécutive, prospective et recherche à l’Ademe. Le bâti existant est optimisé. » Dans ce scénario, les logements vacants sont investis, les résidences secondaires sont converties en principales, et les locaux et anciens bureaux sont transformés en logements. Lire aussi :Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales « De fait, la construction neuve chute. Mais quand en 2015, il y a moins de 1 % de rénovations BBC, elles sont de l’ordre de 80 % en 2050. Et ce, en une seule étape, c’est-à-dire, un chantier. » Ici, la rénovation énergétique tient une place importante. Elle est massive et rapide. Côté industrie, une politique d’emploi devra être menée pour répondre à la notion de proximité. Le “made in France” et la low tech seront les axes d’investissement. Ce S1 permettrait, de façon générale, de diviser par plus de deux la demande énergétique. En développement les puits naturels (ou puits biologiques comprenant des espaces de biodiversités, de forêts…), la France atteindrait ainsi – 42 MteqCO2 en 2050. Et avec de nouveaux indicateurs, comme la qualité de vie et la prospérité prendraient le pas sur la notion de croissance. Le bâtiment et la rénovation énergétique au cœur de la transition environnementale Pour le S2, nommé “coopérations territoriales”, les villes moyennes sont à l’honneur et transformées de façon radicale. « Nous parlons de ville du “quart d’heure”, où l’usage du vélo et de la marche se fait facilement. Il y a un changement d’usage du bâti et une accélération de la rénovation énergétique pour atteindre 80 % de BBC, mais cette fois-ci par geste. C’est-à-dire, plus adaptée au rythme des ménages. » Aussi, les équipements sont mutualisés au sein des logements. Par exemple, l’électroménager est partagé entre les voisins. A l’échelle industrielle, ce scénario prévoit un fort accompagnement dans la décarbonation des sites, mais aussi pour le recyclage et la revalorisation des matériaux. Il y a ainsi moins de transport de marchandises. « Dans ce cas de figure, 80 % de l’acier, du plastique, du verre et du papier-carton viennent du recyclage. Il y a aussi un effort de réindustrialisation ciblée en lien avec les territoires. » Le S2 permettrait une réduction de 50 % des consommations énergétiques. Et en mixant, puits biologiques et technologie de captage de CO2 pour certaines industries, comme celle du ciment, la France atteindrait – 28 MteqCO2 en 2050. Entre frugalité et innovations technologiques Dans tous les secteurs, le S3 “technologies vertes” s’appuie plutôt sur de nouvelles technologies, le numérique et les innovations que sur un changement de vie. La biomasse est davantage exploitée pour la méthanisation, le bois énergie ou encore pour la fabrication de biocarburant. L’industrie a plus recours aux énergies décarbonées comme l’hydrogène en grande partie importé. Et 60 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques viennent du recyclage. Au niveau de l’habitat, les Français favorisent les métropoles. « Nous sommes dans une logique haussmannienne de déconstruction/reconstruction à grande échelle. » Lire aussi :Dossier : Comment les industriels s’emparent du bas carbone ? L’accent est mis sur la rénovation énergétique, mais de façon moins ambitieuse. Seuls 50 % des chantiers sont équivalents à un BBC. Avec cette trajectoire, la consommation énergétique diminuerait de 40 %. L’aspect numérique étant ainsi plus important et donc plus gourmand en énergie. En 2050, comme les puits biologiques sont plus sollicités, la France atteindrait – 9 MteqCO2. Le S4, “pari réparateur” est un prolongement de notre mode de vie actuel. « Dans l’habitat, la rénovation énergétique est industrialisée par la préfabrication quand cela est possible. La moitié atteindrait des niveaux BBC ou passifs. » Le recours aux nouvelles technologies et à la domotique sert à la diminution de l’impact environnemental du bâti et la construction neuve est maintenue, tout comme l’étalement urbain. La décarbonation de l’industrie passe par le captage et le stockage de CO2 (CCS). Quel degré de désirabilité ? Ainsi, ce scénario mise tout sur ces technologies plus que sur les puits biologiques et la sobriété pour réparer l’impact environnemental. Selon les estimations de l’Ademe, elles consommeraient près de 6 % de l’énergie. En termes de ressources, 45 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques sont issus du recyclage. Dans cet équilibre, en 2050, la France serait autour des 1MteqCO2. Avec ces différents “plans d’attaque”, plusieurs questions se posent. Dans les scénarii les plus en rupture, quel est le degré d’acceptabilité, voire de désirabilité de la société ? Comment articuler la transition écologique et la justice sociale ? Pour les S3 et S4, quel coût engendrent ces transitions technologiques ? Quand seront-elles assez matures ? Quid des émissions cumulées entre le moment où ces innovations sont démocratisées et aujourd’hui ? Chaque scénario comporte son lot de risques. Qu’ils soient sociétaux ou d’ordre environnemental. Mais suite à ces deux ans de travaux qui ont mobilisé plus de 100 personnes, l’Ademe rappelle qu’il y a des incontournables : la nécessaire accélération des choses. « Nous avons encore le choix, mais il faut choisir vite », explique Valérie Quiniou. Et Arnaud Leroy, Pdg de l’Ademe de conclure : « Plus nous prendrons des mesures tardives, plus elles coûteront cher. Les années 2020-2030 seront cruciales et la France doit rester à l’avant-garde de la question climatique ».
Il y a 3 ans et 173 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.  I – Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le “principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l’allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs, “d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d’application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II – Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.  La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ou recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.  Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l’environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4. 3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 173 jours

Hauts-de-Seine : Un puits d’accès préfabriqué de 40 m

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Cimentub a assuré la préfabrication des éléments de la cage d’ascenseur d’un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. [©Cimentub] La période estivale 2020 chez Cimentub a rimé avec, la conception et la préfabrication d’une cage d’ascenseur sur mesure, pour un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. La Compagnie parisienne d’entreprises générales –  (Parenge) a sollicité Cimentub pour un ensemble de 3 m x 2,40 m sur une hauteur de 40,59 m… « Pour concevoir nos ouvrages de gestion des eaux, nous avons l’habitude de monter jusqu’à 10 m, confirme Stéphane Moncomble, directeur commercial. Arriver à 40 m nous a donc demandé de nombreuses innovations. Pour cela, nous avons conçu et préfabriqué treize éléments uniques, qui ont été emboîtés au centre du puits d’accès. » Lire aussi les autres actualités en région Difficulté du projet, un escalier hélicoïdal entoure la cage d’ascenseur. Une vingtaine de poutres viennent donc s’y raccorder. « Comme toujours sur ce type de projets techniques, aucune des poutres n’était placées au même endroit sur les différents éléments. Chaque pièce était donc unique. Le travail de conception et de calcul a donc été le principale défi relevé par nos équipes sur ce projet. Avec la nécessaire précision au millimètre, pour que l’ensemble reste parfaitement aligné.  » Au total, ce dernier a “consommé” 200 t d’un béton BAP auto-plaçant XF4, fabriqué dans l’usine Cimentub d’Amiens. Et si ce chantier représentait une première pour l’industriel, de nouveaux projets sont déjà à l’étude. « C’est une typologie de chantiers du Grand Paris pour lesquels nos clients sont fortement en attente de notre valeur ajoutée. D’autres opérations  vont  donc aboutir sous peu … » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 173 jours

Master Builders Solutions : Bien plus qu’une ventre de fibres

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Maxime Julliot, chef de marché préfabrication, et Basma Zouhny, ingénieure produits fibres de MBCC France. [©MBCC France] La fibre est un sujet de forte actualité chez Master Builders Solutions… Qu’en est-il exactement ?  Maxime Julliot : Aujourd’hui, les fibres s’inscrivent sur un marché porteur. Elles constituent des solutions permettant la substitution de tout ou partie des armatures conventionnelles. Et, à l’heure des discours autour de l’empreinte carbone du béton, il ne faut pas oublier celle de l’armature, qui oscille entre 500 et 1 800 kg de CO2/t d’acier produit1, là où le ciment est à environ 700 kg de CO2/t… En introduisant des fibres en lieu et place des aciers, on modifie le bilan carbone de l’élément fini. Certes, le polypropylène – matière première de certaines fibres synthétiques – génère 2 300 kg de CO2/t, mais on introduit que quelques kilogrammes de fibres, contre plusieurs dizaines d’acier…  Dans ce contexte, que développe MBS France exactement ? M. J. :Depuis quelque temps déjà, nous proposons les fibres macro-synthétiques MasterFiber. Ceci, en plus de nos microfibres. Pour aller plus loin, le groupe a choisi de proposer une offre de services autour de ces produits.  En France, ce dispositif est en place depuis le début de l’année, piloté par Basma Zouhny, ingénieure produits fibres et par moi-même. Sur le terrain, c’est la force de vente MBS France qui assure le lien avec les entreprises.  Plusieurs éléments composent notre offre. Le premier est l’accompagnement de nos clients par la fourniture de notes de calculs. Pour cela, nous travaillons avec un bureau d’études partenaire. Un choix primordial, car l’entreprise bénéficie ainsi d’une assurance. Sans compter la garantie de résultat. Bien entendu, l’offre peut être modulée, en fonction de la demande : remplacement de seulement une partie des armatures, de la totalité… Ensuite, nous l’accompagnons dans la concrétisation du projet en proposant des solutions de formulation, si besoin. Mais aussi une assistance technique et/ou en organisant des rendez-vous pour sensibiliser les bureaux de contrôle, qui n’ont pas forcément une connaissance fine de l’utilisation des fibres dans les bétons. Nous avançons pas à pas avec eux et assurons ainsi un suivi complet.  Vous avez parlé de plusieurs offres… Basma Zouhny :En plus des notes de calculs et du suivi sur chantiers, nous avons mis en place D-Carbon, un outil d’évaluation du bilan carbone des bétons. Un module consacré aux renforcements y est intégré. On peut ainsi comparer un béton armé classique à une variante fibrée. Il s’agit d’un logiciel interne de MBS, accessible via notre force de vente. C’est une façon d’aller plus loin dans notre démarche fibre et bas carbone, tout en proposant un accompagnement supplémentaire d’aide à la décision pour nos clients. Tous les éléments en béton armé sont-ils concernés ?  B. Z. :Il n’est pas possible, aujourd’hui, de remplacer les armatures dans la totalité des éléments fabriqués en béton… Notre travail ne concerne donc, pour le moment, qu’une partie des solutions du marché, comme certains cadres en béton, les murs en “L” ou en “T”, ou encore les panneaux d’habillage de façade. Nous travaillons aussi sur des dalles ou des radiers pour le bâtiment.  Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Source : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 173 jours

Rhône : BML se met au vert

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Les bétons BML Green sont proposés à partir de la plupart des centrales du groupe de BPE lyonnais éponyme. [©BML] A la tête de 24 centrales, Bétons des Monts du Lyonnais (BML) est le premier acteur indépendant du BPE de la région Auvergne – Rhône-Alpes. Et, à ce titre, se doit de se montrer exemplaire. Ainsi, la terminologie “bas carbone” n’est pas qu’une simple expression… « Nous travaillons de longue date avec le laitier Ecocem pour formuler nos bétons »,explique Alexandre Bellier, responsable qualité de l’entreprise. Le matériau est utilisé en addition. La concentration à 30 % donne naissance au béton à empreinte carbone réduite BML Green. A 50 %, on passe au BML Green +, un béton d’ingénierie comme le définit la norme NF EN 206/CN. « Ces deux formulations constituent l’essentiel des demandes en matière de bétons bas carbone. » Enfin, le BML Green Premium est le haut de gamme de l’offre. Là, l’industriel propose une approche performantielle, donc une formulation sur mesure avec un dosage en laitier oscillant entre 55 et 60 %. Côté ciments, BML fait appel à quelque trois fournisseurs et utilise en majorité des CEM I et CEM II comme base de ses formulations.  Lire aussi les autres actualités en région « L’attente “bas carbone” émane des grandes villes, de Lyon pour ce qui nous concerne. A quoi s’ajoutent des demandes plus ponctuelles en Savoie », reprend Alexandre Bellier. De fait, l’offre BML Green n’est pas disponible partout, mais au niveau des unités plus urbaines. Toutefois, l’industriel saura proposer ces bétons sur chaque centrale, si la demande est là. « Nous allons vers des métiers de plus en plus techniques. Aussi, nous nous devons d’accompagner nos clients sur leurs chantiers. » Ceci, en suivant une évolution constante. « En termes de bétons et de formulations, ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus dans 5 ans », conclut Alexandre Bellier.  Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 173 jours

Voyage au cœur des centrales à béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine En 2020, selon les chiffres Evolis/Seimat, il s’est vendu 35 centrales à béton neuves sur l’ensemble du territoire national. L’année précédente, ce nombre était de 43… Quant à 2021, les choses ne se présentent pas bien du tout, avec un recul de près de 50 % des commandes sur le premier semestre. Le contrecoup de la période Covid, sans doute. En parallèle subsiste le marché de la rénovation/modernisation des outils industriels. Mais là, aucun chiffre ne permet d’évaluer son poids. Toutefois, l’important est qu’il crée des opportunités de collaborations pour les acteurs de la centrale à béton. Aujourd’hui, on en dénombre une quarantaine. Les pages qui suivent permettent de les découvrir… A2P Concept : En neuf et en rénovation A2P Concept propose aussi bien de la rénovation de centrales à béton que des projets neufs sur mesure. [©A2P Concept] Basée en Dordogne, A2P Concept est une société exerçant une double activité. D’un côté, le conseil en engineering de process. De l’autre, le développement de centrales à béton (BPE et préfabrication), mais aussi d’équipements de carrières, de gestion du recyclage des eaux et des poussières.  Dans le domaine plus particulier de la centrale, A2P Concept propose aussi bien de la rénovation d’outils existants que des projets neufs sur mesure. Ou, tout simplement, la vente de pièces détachées. « Par exemple, notre prestation de rénovation peut aller du simple remplacement de la bascule à eau à l’installation d’un bloc-malaxeur dans son ensemble », indique Alexandre Pascale, directeur général d’A2P Concept. Pour les projets neufs, l’industriel offre plusieurs solutions d’implantation de centrales : horizontale ou verticale, suivant le cahier des charges. Mais aussi, en fonction de la topographie du terrain ou des contraintes d’accès. L’ensemble, depuis l’étude jusqu’à la réception finale. Quant à la fourniture des pièces détachées, elle est, bien entendu, orientée vers la centrale à béton. Et peut intégrer une prestation de montage. Le programme est vaste, allant des simples pièces d’usure du malaxeur jusqu’aux sécurités de remplissage des silos à ciments. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 173 jours

GMH : « Il faut laisser vivre les ouvrages »

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le guide intitulé “Les bétons du patrimoine” est disponible auprès de la librairie de la FFB (SEBTP), au prix de 30 € TTC. [©GMH/ACPresse] Le GMH2 vient d’éditer le guide intitulé “Les bétons du patrimoine”, dont vous avez coordonné la rédaction. Qu’apporte c et ouvrage aux acteurs de la conservation des bétons ? Bernard Quénée : Concernant les techniques de conservation des bétons anciens, il n’existait ni textes normalisés, ni guides… Les seuls documents accessibles sont des publications et des recueils de colloques, dispersés et pas toujours simples à réunir. Dès lors que l’on parle de conservation des matériaux, on sort du cadre normatif pour entrer dans le domaine des savoir-faire d’entreprises, des retours d’expérience. L’idée est d’être le moins invasif possible et de mettre en œuvre, autant que faire se peut, des solutions réversibles. “Les bétons du patrimoine” est tout d’abord une aide à la reconnaissance des pathologies et des techniques de diagnostic associées. Il passe ensuite en revue les techniques de restauration ou de conservationexistantes dans ce domaine particulier, exemples et témoignages à l’appui. Chacun peut en tirer parti. Un maître d’ouvrage n’a pas forcément conscience de la valeurhistorique, technique ou architecturale de son patrimoine. Ce guide éveillera son intérêt, le poussera à aller consulter des archives, à découvrir ce qui se cache derrière un ouvrage d’apparence banal, en documentant les grandes avancées de la découverte des ciments et des bétons, ainsi que celles architecturales. Mieux renseignée, l’entreprise, elle, pourra sortir sans crainte de sa zone de confort, celle de la réparation “courante”… Qui est à l’initiative de cet ouvrage ? Gilles de Laâge et Frédéric Létoffé, les anciens présidents du GMH, ont lancé ce projet, il y a plus de quatre ans, en m’en confiant le pilotage. Nombre d’experts, d’organismes et d’entreprises3 y ont participé. Tout comme le Laboratoire de recherche des Monuments historiques, qui a apporté ses conseils et retours d’expérience sur la quasi-totalité des techniques évoquées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 174 jours

SOLUTION GARAGE : IP SOL ET PE SOL Cecil Professionnel – La haute protection des sols en béton, ciment

Lorsqu’il reste brut, le sol d’un garage ou d’un sous-sol, qu’il soit en béton ou en ciment, peut s’effriter et produire de la poussière. Il a besoin d’une finition pour le protéger de l’usure, des frottements liés au trafic, des taches… Applicable sur tous les types de béton et de ciment, le système impression IP SOL et finition PE SOL de Cecil Professionnel apporte aux surfaces une protection optimale à l’abrasion et aux passages répétés des voitures mais également aux taches. Conçues et fabriquées en France, l’IP SOL et la PE SOL sont des produits de haute qualité. Leur efficacité, notamment leur résistance aux frottements, a été prouvée par un test normalisé de résistance à l’abrasion. Ce test permet de mesurer la résistance à l’usure du film de peinture (perte de masse de l’échantillon peint, perte de brillance, craquelage…) et confirme une résistance à l’abrasion supérieure à 4000 cycles. L’impression IP SOL et la finition PE SOL s’utilisent sur tous les types de sols en intérieur comme en extérieur sous abri : garages, sous-sols, balcons abrités, ateliers, et sur tous types de supports : ciment, béton, planchers bois, briques…   IMPRESSION – Fixateur de sol IP SOL Consolide les fonds friables Le primaire IP SOL Cecil Professionnel renforce et durcit en profondeur les sols farinants, friables, peu cohésifs (ciment, béton…). Sa formule assure une excellente pénétration dans les supports et régularise la porosité. L’IP SOL optimise ainsi l’adhérence de la peinture PE SOL, augmente sa résistance et sa durabilité. En phase aqueuse, elle offre un grand confort d’application : séchage rapide et sans odeur gênante. Teinte : incolore – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L – Prix de vente conseillé 2,5 L : 56,92 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux   FINITION – Peinture PE SOL Haute résistance au trafic, aux taches et à l’abrasion La peinture PE SOL Cecil Professionnel est spécifiquement formulée pour former un film très dur et très résistant sur tout type de sol. Grâce à la technologie Polyuréthane, elle résiste aux conditions extrêmes des garages et des sous-sols : passages répétés des voitures, taches d’huile et de graisse, échauffement important des pneus lors des démarrages… Cette peinture d’aspect brillant bénéficie d’un rendu lisse et est très résistante aux rayures, aux chocs et aux poinçonnements d’outils. A noter : Il est conseillé d’attendre environ 3 mois avant de peindre un sol neuf. Teinte : blanc, sable, gris clair, gris foncé, rouge brique – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L Prix de vente conseillé 2,5 L : 79,57 euros HT – Points de vente : Négoces en matériaux   NETTOYANT NET SOL : Elimine la laitance NET SOL Cecil Professionnel est un nettoyant spécifique qui sert préalablement à décrasser les sols, à éliminer la laitance des ciments et les efflorescences, et à augmenter la porosité pour faciliter l’accroche de la peinture. Conditionnement : 1 L – Prix de vente conseillé : 14,69 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux
Il y a 3 ans et 175 jours

Olivier Collin, nouveau président du SNBPE Pays de la Loire

Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est nommé à la présidence du SNBPE Pays de la Loire. [©Edycem] Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est élu à la présidence du collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à Philippe Queneau, qui fut lui aussi directeur général d’Edycem. Grâce à plus d’une vingtaine d’années d’expérience au sein de la filière béton, Olivier Collin était le meilleur candidat pour ce poste. Il a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement produits” de LafargeHolcim France. Il a ainsi acquis une très bonne connaissance et une parfaite maîtrise des domaines du béton, du ciment et des granulats.  Lire aussi : Un nouveau directeur général chez Edycem Les missions d’Olivier Collin Olivier Collin souhaite poursuivre les actions entreprises par Philippe Queneau, son prédécesseur. La sécurité sur les chantiers est l’une des missions les plus importantes aux yeux du nouveau président. Il a aussi à cœur de créer un lien avec les adhérents et de partager avec eux sa passion pour le béton. Olivier Collin a aussi comme ambition de valoriser la profession et de l’accompagner dans les défis de demain. L’un des axes d’amélioration de la profession est la performance environnementale du BPE, dans un contexte de la construction bas carbone ou zéro carbone. 
Il y a 3 ans et 180 jours

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction. [©Case] Le fabricant de machines, Case a été choisi comme fournisseur d’équipements par Cemex. Cet accord permet au cimentier de renforcer la coopération entre les deux marques à l’échelle européenne. La France a déjà reçu la première série de machines. Case a ainsi fourni deux bouteurs 1650M ou encore deux chargeuses-pelleteuses 580ST. D’ailleurs, ces véhicules offrent une faible consommation de carburant. Limitant ainsi les émissions de carbone.  Lire aussi : Cemex et la LPO : un renouvellement pour la biodiversité « Les véhicules que nous utilisons dans le cadre de notre travail sont un élément clef, déclare Craig Hooper, responsable des équipements mobiles pour Cemex. Ce contrat avec la société américaine apportera un avantage significatif en matière de durabilité aux opérations européennes de Cemex. Ces équipements intègrent une technologie avancée et une consommation de carburant réduite grâce à un meilleur rapport poids/puissance. » Et Andrea Rapali, directeur des grands comptes pour l’Europe chez Case, de poursuivre : « Cemex est une entreprise mondiale qui construit un avenir meilleur grâce à des produits et des solutions durables. Nous sommes heureux qu’ils aient choisi Case et nous nous réjouissons de travailler en collaboration avec eux ».
Il y a 3 ans et 180 jours

Le sculpteur Michel Charpentier a besoin de vous !

Michel Charpentier dans son bois de Vallangoujard, en 1998. [©Clovis Prévost] Né en 1927 à Auvers-sur-Oise, Grand Prix de Rome 1951 et pensionnaire à la Villa Médicis de 1951 à 1955, Michel Charpentier s’empare du ciment, dès ses premières créations, pour faire de la sculpture. Ce médium trouvé auprès des maçons romains lui laisse assez de temps et de liberté avant de prendre. Et lui permet de modeler homme, femme, cantatrice, enfant, nain, cheval, chien… Ce répertoire unique de formes humaines, animales ou végétales, quelquefois hybrides et menaçantes, au sein duquel le monstrueux côtoie parfois le sublime, le différencie des artistes de son temps. Et en fait un personnage singulier dans l’histoire de l’art du XXe siècle.  Pionnier de la sculpture en béton, Michel Charpentier a bâti une œuvre sans équivalent. Et s’impose comme l’un des artistes majeurs dans ce domaine. Au terme de sa carrière, cette œuvre puissante et vivante, longtemps demeurée dans le secret de sa maison-atelier d’Auvers, fait l’objet d’un vaste mouvement de mise en valeur par de multiples acteurs, institutions, collectionneurs, municipalités, chercheurs… Le chantre du béton Les Cantatrices (1981) et leur « corps opératique » forment un groupe, un chœur de six, mais chacune d’elles fonctionne aussi en solo. [©Clovis Prévost] Dans la rubrique “Esprit Béton” du n° 88 de Béton[s] le Magazine, nous avions consacré deux pages à Michel Charpentier et vous avions fait découvrir son travail tout en béton et proche de la nature. Lire aussi : Michel Charpentier : A la fois bestiaire et corps refigurés La monographie en cours entend mettre en lumière quelque soixante-dix années de création vues à travers le regard d’un photographe de renom, Clovis Prévost, qui embrasse l’ensemble de l’œuvre. Et saisit sur le vif tant le geste du sculpteur que sa pratique du béton. Un récit de la romancière et journaliste Pascale Charpentier, sa fille, nous entraîne sur les pas du créateur. Et situe l’œuvre dans l’histoire de la sculpture contemporaine. Le soutien de Béton[s]le Magazine Version en ciment de La Dame de Bercy (1989). La version en bronze de cette sculpture est installée au ministère de l’Economie et des Finances. Dans les douves du ministère qui sont conçues comme une galerie de sculptures modernes et contemporaines, avec des œuvres de Bourdelle, César… [©Clovis Prévost] Cet ouvrage, par son envergure, totalise quelques 300 pages et 300 photographies. S’il a bénéficié, d’ores et déjà, du soutien de 10 000 € de la Région Ile-de-France, il reste à rassembler la somme de 40 000 €. Le coût étant à la hauteur de ce projet ambitieux, Béton[s] le Magazine sollicite l’ensemble de ses lecteur(ice)s, afin d’aider à cette belle réalisation. Un coût que justifient la haute qualité des reproductions et l’ampleur du projet. « Afin de pouvoir conserver la subvention obtenue de la Région Ile-de-France, nous devons engager les premières dépenses liées au livre. Et ce, avant le 1er avril 2022. » Une situation qui préoccupe tous les acteurs de ce livre d’art qui promet une belle (re)découverte. Ce projet en l’honneur du sculpteur Michel Charpentier a besoin de votre appui, cher(e)s lecteur(ice)s. Soutenez-le ! Contact : editionsnorma@gmail.com
Il y a 3 ans et 181 jours

Decorus, la solution 100% naturelle de Biocinov pour éradiquer les dépôts verts sur les toitures et terrasses

Dédiée aux solutions naturelles pour les professionnels, l’entreprise Biocinov s’est penchée sur cette problématique et ajoute à sa gamme la solution DECORUS pour les bâtiments professionnels ainsi que les habitations.DECORUS permet de traiter de manière choc et durable les surfaces dures pour éliminer les dépôts verts ainsi que les algues. À base d’acide nonanoïque, substance active d’origine végétale, la formule agit par contact, entraînant le dessèchement de la végétation ciblée. Les premiers effets sont visibles en quelques heures et la protection longue durée contre les algues est d’environ 6 mois.Côté supports, il est adapté à la plupart des matériaux de construction : asphalte, acier, zinc, aluminium, bois extérieur, plastique, ciment, brique, béton. Pour le zinc, l’aluminium, l’inox, l’acier et le verre, une fine couche blanche peut persister après l’application mais elle disparaîtra avec les pluies successives. Pour le cuivre, l’application va accélérer son oxydation.S’utilise au pulvérisateur, dilué à de l’eauJusqu’à 556 m² de surface traitée avec 1LÉconomique et utilisable toute l’année (sauf en période de gel)Compter 2 applications par an
Il y a 3 ans et 182 jours

Léon Grosse et Vicat unis sur des thématiques environnementales et sociétales

PARTENARIAT. Le cimentier Vicat et Léon Grosse, entreprise de la construction et de l'immobilier, s'associent sur trois thématiques : l'innovation, l'environnement et un volet sociétal. En ligne de mire : relever les défis de la construction de demain.
Il y a 3 ans et 182 jours

Vicat et Léon Grosse cimentent leur collaboration

Le cimentier et le constructeur ont signé un partenariat pour répondre aux enjeux de la construction d’aujourd’hui et de demain : bas carbone et locale.
Il y a 3 ans et 182 jours

GIC Italian Concrete Day

Salon italien dédié au monde du béton et à l'industrie cimentière.
Il y a 3 ans et 186 jours

L’envers du béton

“L’envers du béton”, un documentaire à voir sur France 5, le dimanche 5 décembre, à 20 h 55.[©France Télévisions] Le béton est-il aussi pérenne que l’on l’imagine ? Dimanche 5 décembre prochain, à 20 h 55, France 5 diffuse “L’envers du béton”, un documentaire signé Frédéric Biamonti et Alain Duval, qui pose cette question. L’effondrement du pont Morandi, à Gênes, le 14 août 2018, en constitue le point de départ. La catastrophe a fait 43 victimes. Quelle en est la cause ? Est-ce intrinsèquement la qualité du béton ou plutôt une quasi-absence d’entretien qui a conduit à la ruine de l’ouvrage ? Christian Tridon, président du Strres1, indique, dans une interview accordée à Béton[s] le Magazine2, que : « Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place ». Lire aussi : Strres : « Il faut mettre en place un carnet de maintenance des ponts » Oui, le béton armé n’est ni éternel ni immuable. “L’envers du béton” le rappelle très bien et à juste titre. Même si, à une certaine époque, des architectes, des maîtres d’ouvrage, des politiques ont pu le croire. Un jugement qui a sans doute conduit à négliger la nécessité de l’entretien des ouvrages en béton armé. Mais ce constat est tout aussi vrai, quel que soit le matériau utilisé…  L’argent manque pour l’entretien La commune d’Avril-sur-Loire, dans la Nièvre, est accessible par un unique pont… [©France Télévisions] L’acier est le constituant secondaire du béton. Il donne son nom au matériau final qu’est le béton armé. Il est à la fois l’élément qui permet d’en tirer la quintessence, tout en étant le point faible du béton. Car mis en contact avec l’eau ou l’humidité de l’air, l’acier se corrode. Cette réaction crée une expansion qui aboutit à l’éclatement du béton et à la ruine de l’ouvrage, si rien n’est fait. C’est une réaction en chaîne.  On en revient donc toujours au même constat : le béton armé doit être entretenu, réparé, protégé de l’humidité, des intempéries pour empêcher l’acier qui constitue son armature de rouiller. Mais cette action a un coût et, visiblement, l’argent manque. Qu’il s’agisse des deniers de l’Etat, des fonds municipaux et des revenus des particuliers propriétaires de leur logement… “L’envers du béton” interroge aussi sur le devenir du béton. S’il a été le matériau du XXe siècle, sera-t-il celui du XXIe siècle ? D’une manière parfois abusive, le béton est accusé de tous les maux. En particulier d’épuiser les ressources en sable. Mais en est-il l’unique consommateur ?  Entre raréfaction des ressources et empreinte carbone A Marseille, cette tour d’habitations est très dégradée, faute d’entretien… [©France Télévisions] Une rapide recherche sur Internet suffit pour se rendre compte que le champ d’emploi du sable ressemble à une liste à la Prévert. Il est présent dans l’électronique pour fabriquer les micro-processeurs, en fonderie de métaux pour réaliser des moules. Il est la matière première du verre. On l’emploie pour filtrer les liquides, les gaz ou l’air. C’est un formidable abrasif industriel. L’effet délavé des jeans est le fait d’un sablage haute pression. Certains sables peuvent aussi être utilisés en amendement de terres agricoles…  Lire aussi : Strres & IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert Et l’industrie cimentière dans tout ça ? Le processus de fabrication est abordé dans le documentaire, avec une conclusion, implacable : “la production de 1 t de ciment génère 1 t de CO2”. Un résultat un peu trop arrondi, car augmentant le poids émis de près de 25 % par rapport aux valeurs constatées aujourd’hui en France. De la même manière que certains, dans le passé, considéraient le béton comme éternel, d’autres de nos jours estiment le ciment plus polluant qu’il ne l’est. D’autant que l’industrie cimentière s’est engagée depuis les années 1990 dans une démarche de réduction de son empreinte carbone3. Avec pour objectif, la neutralité en 2050. Cet aspect n’est hélas pas expliqué dans le film, alors qu’il fait aussi partie de l’envers du béton !  “Le bon matériau au bon endroit” Le béton armé a donc bel et bien fini son temps ? Entrons-nous dans l’ère du bois ? Pourquoi pas ! Ce matériau n’est pas nouveau. Les anciens l’ont utilisé durant des siècles pour construire des maisons, des ponts, des édifices. Un mur en bois lamellé-collé est aussi solide qu’un mur en béton banché. Lire aussi : Le Strres alerte aussi sur l’état des ponts de France Mais là doit se poser la question de la durabilité. Si le bois n’est pas protégé de l’humidité et des champignons, il ne risque certes pas de rouiller, mais il va pourrir. S’il ne bénéficie pas d’un traitement insecticide, il fera le régal des mérules, termites et autres capricornes. Et qu’en est-il de la sécurité au feu ? Jusqu’à preuve du contraire, le bois brûle. L’incendie de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris nous l’a rappelé d’une manière aussi spectaculaire et tragique que l’effondrement du pont Morandi.  Trop longtemps, les matériaux ont été opposés les uns aux autres. “Après moi, le déluge” doit désormais appartenir au passé. Aux acteurs de la construction de prôner aujourd’hui la politique du “bon matériau au bon endroit”, au-delà des effets de mode. Frédéric Gluzicki 1Syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures.2Lire Béton[s] le Magazine n° 97 – Novembre/Décembre 2021, p. 23.3Lire Béton[s] le Magazine n° 96 – Septembre/Octobre 2021, p. 26.
Il y a 3 ans et 188 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l’éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l’issue d’un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d’exception, s’appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l’emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s’agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l’entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l’origine, briques foraines recouvertes d’un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l’application, en deux passes, d’une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d’un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s’est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n’était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d’envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d’une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d’enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche… Soulignons également l’implication environnementale de l’entreprise qui, en début d’opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l’aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d’un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises…) et création d’une extension : l’ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d’un parc naturel. Quant à l’enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l’habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d’ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d’enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d’un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d’étapes pour la réfection de ce bâtiment à l’abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d’un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d’un terrassement pour sa mise à nue, d’une réalisation de structure béton de protection, d’une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d’entrée. LATARCHE pour la restauration d’une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C’est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l’objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l’intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l’édifice a été restauré de l’intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine… RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l’ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l’Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 192 jours

Sika acquiert MBCC Group (ex-BASF CC) pour un montant de 5,2 Md€

Sika fait l’acquisition de MBCC Group. [©Sika] Sika a profité de la journée du 11 novembre pour annoncer l’acquisition de MBCC Group, ex-BASF Construction Chemicals. Ceci, pour un montant record de 5,2 Md€, soit 5,5 Md de CHF. Ce prix est égal à 11,5 fois la valeur de l’entreprise par rapport à l’Ebitda (excédent brut d’exploitation) attendu pour 2022. Mais, compte tenu des synergies annuelles de 150 à 170 M€ (160 à 180 M de CHF) visées, cette valeur devrait être ramenée à 8,5 fois. Il s’agit là de la plus importante intégration jamais réalisée par Sika. Le financement de l’opération est garanti par un crédit relais. L’acquisition s’est faite auprès de Lone Star Funds, société de capital-investissement, propriétaire de MBCC Group depuis le 21 décembre 2019. A l’époque, Lone Star Funds avait signé un chèque de 3,17 Md€ pour cet achat… Un développement dans les adjuvants pour bétons Alors que Sika a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 7,47 Md€ (7,88 Md de CHF) en 2020, MBCC Group se présente comme l’un des industriels les plus reconnus dans le domaine de la construction à travers le monde. Et affiche un chiffre d’affaires de 2,7 Md€, soit l’équivalent de 2,9 Md de CHF. Grâce à cette acquisition, Sika escompte atteindre un revenu global supérieur à 12,3 Md€ (13 Md de CHF) dès 2023. En effet, la transaction est soumise à l’approbation des autorités réglementaires. Sa finalisation est attendue pour le second semestre de l’année 2022. Mais Sika « est confiant dans l’obtention de toutes les autorisations et collaborera activement avec les autorités », indique le communiqué de presse.  Répartition des activités du nouvel ensemble créé par Sika et MBCC Group. [©Sika] En intégrant MBCC Group, Sika complète et élargit son offre de solutions dans quatre de ses cinq technologies de base. A savoir, les adjuvants pour bétons, les additions pour ciments. Mais aussi les revêtements de sols et les adhésifs. Ainsi, une fois le nouvel ensemble en place, les adjuvants représenteront 21 % de l’activité et les additions pour ciments, 28 %, contre 14 % et 26 % pour Sika aujourd’hui.  Une complémentarité au niveau des gammes Thomas Hassler, Pdg de Sika, lors de la conférence de presse de l’annonce de l’acquisition de MBCC Group. [©Sika] A la tête de marques comme Master Builders Solutions ou PCI, pour les plus connues en France, MBCC Group a son siège basé à Mannheim, en Allemagne. Il emploie quelque 7 500 collaborateurs, est présent dans 60 pays et dispose de 130 sites de production. « Ensemble, nous renforcerons notre complémentarité au niveau de nos gammes de produits et de services, tout au long du cycle de vie de la construction », résume Thomas Hassler, Pdg de Sika. Et Jochen Fabritius, Pdg de MBCC Group, de conclure : « Nous avons trouvé un partenaire parfait qui partage nos convictions. Sika est reconnu pour son esprit entrepreneurial et sa stratégie de croissance rentable. Nos produits et nos compétences seront à nouveau au cœur de l’entreprise ».
Il y a 3 ans et 193 jours

Quelles sont les étapes d’un ravalement de façade?

Lorsqu’on entreprend un ravalement de façade, cela procure de nombreux avantages. En amont, cela permet de rendre l’extérieur de la maison son esthétisme d’antan. Le ravalement est aussi un moyen de réparer les dégradations et mauvaises réalisations. Cela peut se produire particulièrement si la structure est « déplacée ». À certains endroits une fissure, ou plusieurs apparaissent. La rénovation assure donc la conservation de l’intégrité du bâtiment. Chacun des travaux bien évidemment doit suivre les règles d’urbanisme (la mairie doit en prendre note). L’Administration peut refuser certaines innovations par rapport à la structure d’origine du bâtiment. Travaux préparatoires avant le ravalement La première chose à faire avant de s’attaquer aux travaux de ravalement, il faut d’abord effectuer un diagnostic en bonne et due forme de la façade. Cela aboutit alors à une évaluation correcte et exacte du véritable état de cette dernière et de la maison d’une manière générale. Un spécialiste en ravalement de façade est en mesure de réaliser un diagnostic pour une rénovation rapide et sécuriser. Quelques points dans ce cas sont à prendre en compte pour savoir exactement les travaux à exécuter. Tel est le cas de la matière de construction. Le choix est alors assez vaste entre les classiques briques ou pierres naturelles. Il faut aussi prendre en compte les délais nécessaires à l’exécution du ravalement, le style adopté, l’isolation choisie et enfin les divers travaux annexes. Il faut ensuite procéder au décapage de l’ancienne façade. Cela consiste à enlever tous les débris et les parties tombées en morceaux de cette dernière. Il existe plusieurs manières pour ce faire. Mais en général, le professionnel utilise le nettoyage sous pression et le décapage chimique. Cette seconde solution est principalement utilisée pour les postes très contaminés. Cela se termine par un traitement de la façade contre les mousses et les champignons. Le ravalement proprement dit Il n’est pas obligatoire d’humidifier la façade à ravaler si on ne souhaite pas mettre en place un crépi. Pour les travaux en question, il est nécessaire de préparer du mortier, puis d’en mettre une couche du bas vers le front. Après quelques heures, on peut maintenant appliquer une seconde couche de ciment et de mortier. Il suffit par la suite de peindre le tout. Cela n’a rien de complexe en réalité sauf si on souhaite construire une façade plus esthétique et plus complexe. Dans ce cas, la meilleure solution consiste toujours à demander l’assistance d’un professionnel. Celui-ci s’occupera non seulement du ravalement, mais aussi de l’isolation du mur de la façade. Si l’on souhaite simplement repeindre la façade, il est plus judicieux de se doter d’une peinture résistant à l’eau et des outils adéquats. On doit alors se munir de pinceaux pour peindre dans un premier temps les angles de la façade, et d’un rouleur pour peindre le reste. Deux couches de peintures dans ce cas suffisent amplement pour un rendu plus que satisfaisant. Il faut attendre au moins 2 heures avant l’application de la deuxième couche.
Il y a 3 ans et 194 jours

Vivre au bord des Grands Lacs américains, un rêve menacé par la crise climatique

Cette fois-ci, les vagues se sont écrasées sur un mur de ciment jusqu'à le briser en deux, et l'eau a emporté une plage non loin du bâtiment de 11 étages."Ils ont parlé d'une tempête telle qu'on n'en voit que tous les 50 ans, mais c'était la deuxième en deux ans", se remémore-t-il, débout sur le nouveau littoral composé d'énormes rochers placés là par le corps des ingénieurs de l'armée américaine pour ralentir l'érosion, qui a dramatiquement empiré dans les Grands Lacs en une décennie.Les cinq lacs de la région, qui représentent plus de 20% de l'eau douce dans le monde, ont toujours vu leur niveau monter ou baisser au cours du temps. Mais le réchauffement climatique a amplifié le phénomène, le rendant plus extrême, selon Drew Gronewold, hydrologue à l'université du Michigan.Les précipitations font monter le niveau tandis que l'évaporation le fait baisser, explique-t-il."On compare désormais cela à un jeu de tir à la corde. Si les deux équipes sont aussi fortes l'une que l'autre, la corde ne bouge pas. Mais si les deux deviennent plus fortes et que l'une glisse, la corde bouge bien plus vite qu'elle ne l'aurait fait autrement."S'adapter à de nouveaux extrêmesLa rive du lac Michigan, le troisième des Grands Lacs en superficie, voit alterner dunes, rochers, plages de sable et zones marécageuses, avec de grandes villes du Midwest américain et de petits bourgs touristiques."Il est important de se rendre compte qu'ils (les Grands Lacs, ndlr) sont tous connectés. Si le niveau d'un lac monte, c'est probablement le cas pour tous", explique M. Gronewold.En 2014, les lacs étaient à un plus bas historique, provoquant l'inquiétude des entreprises de transport par bateau.Mais le niveau des lacs a ensuite monté en flèche, allant jusqu'à menacer les bâtiments et les plages au cours des deux dernières années.Puis le niveau a légèrement baissé depuis l'an dernier, mais la crue reste "considérable, plus importante que tout ce qu'on a pu voir en 100 ans", indique Tomas Hook, professeur de gestion forestière et de ressources naturelles à l'université Purdue.La tempête de 2019 s'est abattue sur le littoral de Chicago "comme la colère de Dieu", se rappelle Todd Rosenthal, scénographe de théâtre de 56 ans et installé sur le rivage depuis 20 ans. Le vent avait alors balloté des blocs de ciments servant de barrières et l'eau s'était infiltrée à travers les murs et les fenêtres de son appartement.Lui et plusieurs voisins ont donc investi dans des portes et volets anti-ouragans, le prix à payer selon lui pour vivre face au lac."On ne peut jamais prévoir. C'est arrivé que le lac soit calme et cristallin, puis qu'il soit couvert de vagues et d'écume cinq minutes plus tard", dit Todd Rosenthal."Certains ont déménagé car ils n'en pouvaient plus du martèlement constant" du ressac, raconte-t-il.450.000 dollars de réparationsCela pourrait bien être le cas de Jera Slaugther, qui vit depuis 44 ans dans le même bâtiment que M. Brandt.Cette retraitée de 71 ans, ex-employée d'une compagnie ferroviaire, craint que son petit budget ne suffise bientôt plus face aux assauts du lac."On adore cet immeuble mais à un moment, on ne pourra plus se permettre d'y vivre", dit-elle.Depuis 2019, les résidents de cette tour de 70 appartements ont dû débourser 450.000 dollars en réparations, ne conservant que peu d'économies pour les dépenses de routine ou les opérations de prévention."On avise au fur et à mesure car impossible de savoir ce que cette année nous réserve", dit-elle.Et les perspectives ne sont guère rassurantes, selon Aaron Packman, le directeur du centre de recherches sur l'eau de l'université Northwestern, dans l'Illinois."L'un des problèmes, surtout avec le lac Michigan, est que l'on observe les effets du changement climatique, avec des tempêtes plus intenses, davantage d'inondations. Il y a beaucoup d'incertitude quant à ce qu'il adviendra des Grands Lacs", dit-il."L'avenir va être différent et, dans une certaine mesure, pire. Nous pouvons, et devons, changer la façon dont on y répond pour être bien plus efficaces qu'on ne l'a été par le passé."
Il y a 3 ans et 197 jours

Tout savoir sur les travaux de peinture de façade

La peinture est une étape incontournable dans des travaux de façade. Elle vient en finition du support afin d’en améliorer l’esthétique, entre autres. La réalisation des travaux de peinture nécessite des compétences et le choix des couleurs de peinture est soumis à certaines réglementations. Pour apporter plus de visibilité sur le sujet, voici quelques informations utiles à connaître concernant les travaux de peinture de façade. La peinture de façade, indispensable pour une finition esthétique Que ce soit lors d’une construction de maison ou d’une rénovation de façade, les travaux de peinture constituent une étape essentielle permettant de favoriser l’esthétique de l’habitation. Dans cette mesure, il est conseillé de faire appel à un expert en peinture de façade comme sur ce site : https://www.entreprise-batiment.ch/ pour prendre en main sa réalisation. Cela offre l’assurance d’obtenir des résultats de qualité. Il faut savoir qu’avant l’application de la peinture sur les murs extérieurs, ces derniers doivent être préalablement préparés, en particulier dans le cas d’un ravalement de façade. Les fissures doivent être colmatées, les détériorations des enduits réparées, etc. Pour ces diverses raisons, il est plus judicieux de recourir aux services de professionnels pour réaliser les travaux de ravalement et de peinture de façade. Les éléments à considérer pour choisir la couleur et le type de peinture de façade Il est à préciser que le choix de la peinture de façade doit être effectué en fonction du support et du climat de la région, mais également selon l’esthétique finale que l’on souhaite donner aux murs extérieurs. Concrètement, les critères suivants sont à prendre en compte avant de choisir la peinture de façade : La conformité à la règlementation en vigueur Tout d’abord, il faut souligner que les travaux de ravalement sont une obligation légale fixée par le Code de la Construction et de l’Habitat. Ces travaux doivent être effectués au minimum tous les dix ans, sous peine de se voir coller des sanctions comme une forte amende. Le Plan local d’urbanisme (PLU) en vigueur impose en outre un panel précis de couleurs, ceci afin de conserver une cohérence architecturale au sein de la commune ou région concernée. Il est donc conseillé de se rapprocher auprès de la Mairie afin de déterminer les couleurs autorisées au sein de la commune. Le type de support Il faut savoir qu’il existe plusieurs types de peinture de façade, à l’instar des peintures acryliques et des peintures pliolites. Pour choisir la peinture la plus adaptée, il est important de prendre en compte le type de support. Pour les novices, il est recommandé de faire appel à une entreprise de peinture de façade pour obtenir des conseils pertinents sur le sujet, en plus de la qualité des travaux. Les peintures de types acryliques figurent parmi les plus utilisés. Ces peintures sont adaptées à tous les types de supports à l’exception du métal. Faciles à poser et à entretenir, elles sont à privilégier pour les supports de faible épaisseur et en résine. Les peintures pliolites sont, quant à elles, adaptées à tous les types de supports hormis le ciment. En effet, au contact du ciment, ce type de peinture produit peut provoquer une réaction chimique se traduisant par un décollage de la peinture.