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Résultats de recherche pour international

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Il y a 2 ans et 90 jours

Interview avec Michel Gallo, gérant et fondateur d'Expertima Technologies

Créée en 1989, soit il y a plus de 33 ans, EXPERTIMA Technologies est spécialisée dans l’expertise et l’ingénierie de l’eau et de l’environnement. Ses ingénieurs travaillent également sur des procédés physiques de traitement de l’eau contre le calcaire, qui est un fléau dans les canalisations et les générateurs d’eau chaude sanitaire en milieu collectif (bâtiments) et domestique.Forte de 15 années d’expérience dans le domaine du traitement physique de l’eau, sans produit chimique, et en concurrence directe avec les adoucisseurs à sel, EXPERTIMA Technologies développe sa propre conception et fabrication d’appareils spéciaux, en circuit court, et particulièrement en Provence. Dès 2006, les premières unités anticalcaire sont produites et mises en place en France. Un Brevet est déposé à l’INPI et validé.Les retours de résultats sont bons à la satisfaction de ses Clients sur plus de 20.000 unités.En 2019, un nouveau Brevet est déposé pour traiter des eaux très difficiles, et de qualités variables, ce que ne permet pas la technologie des adoucisseurs à sel.Une rupture technologique a lieu avec ce nouveau Brevet qui conduit à des résultats exceptionnels. Plus de 30.000 unités sont commercialisées à ce jour en milieu collectif et domestique et soumises à une traçabilité interne car la garantie de résultats donnée à tous nos clients est de 5 ans, ce qui est exceptionnel, si l’on compare à une garantie légale et commerciale de 2 ans que l’on rencontre sur tous les produits courants.La Société est implantée en Suisse, au Bénélux, en Roumanie / Bulgarie, et en Tunisie depuis plus de 3 ans pour certains, à travers des Importateurs agréés, et formés par nos soins à notre savoir-faire sur le plan hydrodynamique.La Société EXPERTIMA Technologies finance sa propre R & D depuis plus de 10 ans. Antérieurement, elle avait fait appel à l’ANVAR qui l’avait soutenue avec succès.Avec l’application du dernier brevet, et les excellents résultats anticalcaire, la Société développe son réseau en France et à l’International.EXPERTIMA Technologies a toujours été bénéficiaire dans ses activités, et dispose d’une structure financière solide et familiale.
Il y a 2 ans et 90 jours

La Tanzanie donne son feu vert à la construction d'un oléoduc controversé

Evalué à 3,5 milliards de dollars, l'oléoduc s'insère dans un méga projet destiné à transporter les hydrocarbures d'Afrique de l'Est aux...-International
Il y a 2 ans et 91 jours

La situation s'annonce moins favorable pour le marché du bois en 2023 prévient l'ONF

"Le contexte international et la récession économique qui s'annonce font craindre une année 2023 plus difficile, avec une baisse de l'activité économique et des prix, notamment sur les résineux", estime l'établissement public dans une note.La situation devrait ainsi trancher avec celle de l'an dernier, considérée comme faste pour le marché grâce à une hausse de la demande comme des prix.La conjoncture apparaît moins favorable cette année avec des craintes de récession dans certains pays et une inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat et augmente les coûts de production."La crainte est celle d'un arrêt de la consommation. Aux États-Unis déjà, le nombre de constructions de logements neufs a chuté de 15 à 20%", remarque l'ONF."Avec une baisse du bois de charpente de 69% en un an, les sciages américains retrouvent leur niveau d'il y a cinq ans, qui était très bas", a expliqué dans la note Benoît Généré, chargé du suivi des marchés du bois à l'Office."Nous nous attendons à une réduction des volumes et à une baisse de prix répercutée dans les contrats d'approvisionnement", a-t-il ajouté. L'an dernier, les ventes issues des forêts domaniales françaises, gérées par l'ONF, avaient profité de la conjoncture alors favorable, marquée par une forte demande.Ces ventes de bois avaient atteint 316 millions d'euros, en hausse de 21% par rapport à 2021, selon les chiffres de l'ONF.
Il y a 2 ans et 91 jours

Dans un contexte international tendu, le marché du bois risque d'être à la peine en 2023

CONJONCTURE. Si 2022 a été très favorable au marché du bois, entre hausse de la demande et augmentation des prix, l'exercice 2023 pourrait bien apporter son lot de difficultés, d'après l'Office national des forêts. L'activité économique en berne et la baisse des tarifs pourraient impacter les volumes de production.
Il y a 2 ans et 94 jours

Le musée archéologique national d'Athènes va être entièrement rénové

Le résultat d'un concours international d'architecture a été annoncé en décembre afin d'augmenter la capacité du musée, vieux de 150 ans, qui attire plus d'un demi-million de visiteurs par an.Le projet du cabinet d'architecture anglais David Chipperfield Architects et de son partenaire grec Tombazis comprend la création de deux nouveaux niveaux de galeries souterraines et un jardin suspendu sur le toit, destinés à créer 20.000 mètres carrés d'espace supplémentaire.Bien qu'aucun calendrier n'ait été annoncé, la ministre de la Culture, Lina Mendoni, a déclaré que le musée serait "complètement" transformé en quatre ans. Inauguré en 1889, le musée abrite des antiquités parmi les plus précieuses de Grèce, notamment les fresques préhistoriques de Thira, les trésors en or de l'âge du bronze de Mycènes et le mécanisme d'Antikythera du IIe siècle avant J.-C., un dispositif considéré comme le plus ancien précurseur de l'ordinateur du monde."Ce musée possède l'une des collections les plus extraordinaires du monde", a déclaré David Chipperfield lors de la présentation du musée. Moins de 10% des dizaines de milliers de pièces de la collection sont actuellement exposés, a déclaré le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Il a précisé que le projet sera financé par des ressources nationales et européennes.
Il y a 2 ans et 94 jours

Concours international pour un mémorial de la Shoah à Lyon

À l’initiative de l’association pour l’édification d’un mémorial de la Shoah constituée à cette fin par des membres de la société civile, la ville de Lyon (Rhône) lance un concours international pour ériger un mémorial près de la gare de Perrache. Jusqu’au 31 juillet 2023. C’est en effet à Lyon que, pour la première fois […] L’article Concours international pour un mémorial de la Shoah à Lyon est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 95 jours

Mobilisation en baisse contre la réforme des retraites tandis que les débats patinent à l'Assemblée

En pleines vacances scolaires, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Occitanie, la mobilisation s'annonce en baisse, les syndicats se projetant vers le 7 mars, où ils ont promis de "mettre la France à l'arrêt"."Je crois que la journée est réussie déjà", avec "beaucoup de participants", a cependant estimé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. "Le mécontentement, la détermination et la combativité sont intacts", a-t-il assuré depuis Albi, où les numéros un des huit principaux syndicats manifestent, pour "braquer le projecteur" sur cette France des villes moyennes très mobilisées.Dans ces villes "la question des retraites c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase", en plus des problèmes de pouvoir d'achat, et du sentiment d'un déclin des services publics, a affirmé Philippe Martinez, son homologue de la CGT. "Les élus ne peuvent pas être indifférents quand il y a autant de monde dans la rue", a-t-il déclaré."Des quiches"A Montpellier, les rangs étaient beaucoup plus clairsemés que pour la 4e journée de mobilisation samedi (7.200 participants contre 20.000 selon les autorités). Même chose à Toulouse, où les organisateurs ont compté 65.000 manifestants, et la police 14.000 (contre 100.000 et 25.000 samedi). Au Havre, il étaient 5.800 selon la préfecture, 20.000 selon les syndicats (7.800 et 20.000 samedi).Dans le cortège marseillais, où l'intersyndicale a fait état de 90.000 manifestants, et les autorités de 7.000 (contre 140.000 et 12.000 samedi), Isabelle Marilier, retraitée de 75 ans, a dénoncé une "tromperie" du gouvernement sur la pension minimale à 1.200 euros: "On nous prend pour des quiches !".Les perturbations sont limitées dans les transports, avec 14% de grévistes à la SNCF et un trafic normal dans le métro parisien. Néanmoins, des vols ont été annulés et des agents d'EDF ont baissé la production d'électricité, sans provoquer de coupures de courant. Dans l'éducation, le ministère a fait état de 7,67% d'enseignants en grève (contre 14,17% le 7 février) avec deux zones sur trois en vacances.La police attend entre 450 et 650.000 personnes dans la rue, dont 40 à 70.000 à Paris.Faute de réussir à infléchir l'exécutif, l'intersyndicale a adressé un courrier aux parlementaires, hormis ceux du RN, pour leur demander de rejeter la réforme "et plus particulièrement son article 7", qui porte le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans."On bloque tout"Après plusieurs jours d'empoigne stérile, les députés abordent la dernière ligne droite des débats jusqu'à vendredi minuit, heure couperet de l'examen du texte avant sa transmission au Sénat.Pour accélérer, la gauche a décidé de retirer des milliers d'amendements depuis mercredi. Mais entre 4.000 et 5.000 restaient encore à examiner à la mi-journée avant que les députés arrivent à l'article sur la mesure d'âge.Si certains espèrent "passer au vote le plus vite possible" sur l'article 7, à l'instar du socialiste Philippe Brun, une partie de la gauche redoute qu'un scrutin ne "porte un coup au mouvement social", selon le communiste André Chassaigne."Ils ont peur du vote", a répliqué Aurore Bergé (Renaissance), convaincue que la majorité "aura les voix" pour faire passer cet article clé qui "revient à voter la réforme"."C'est lamentable ce qui se passe au Parlement", "il faut que ça avance", a déclaré à Albi le président de la CFTC Cyril Chabanier, à l'unisson de l'intersyndicale.De son côté, le RN a déposé mercredi une motion de censure, pour savoir qui est "pour ou contre la réforme", a affirmé sa cheffe de file Marine Le Pen.Et répondre ainsi à Emmanuel Macron qui ironisait en Conseil des ministres mercredi sur des oppositions qui "n'ont plus de boussole".Vote ou pas, les syndicats ont déjà en vue la journée du 7 mars. "On va essayer d'en faire une immense journée de mobilisation", a dit M. Berger. "Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s'arrêter partout", a appuyé Jean-Luc Mélenchon (LFI) depuis le cortège de Montpellier.D'autres actions sont prévues le lendemain lors de la journée internationale des droits des femmes. Les principales organisations de jeunesse annoncent aussi une journée de mobilisation le 9.De quoi donner des envies de grèves reconductibles à partir du 7 mars. Si l'intersyndicale n'y a pas appelé, certaines confédérations comme Solidaires y sont favorables. Les syndicats de la RATP l'ont déjà annoncé ainsi que la CGT éboueurs.
Il y a 2 ans et 95 jours

Jean-Michel Torrenti succède à Daniel Tardy à la Présidence de l’École Française du Béton

Jean-Michel Torrenti – Nouveau Président de l’EFB...Chercheur à l’Université Gustave Eiffel et professeur à l’école des Ponts, Jean-Michel Torrenti dispose d’une expérience de plus de 35 ans en recherche dans le domaine du comportement mécanique et de la durabilité des bétons. Directeur du Projet National Fastcarb, il est également chef de la délégation française et membre du présidium de la fédération internationale du béton et membre du conseil scientifique de l’ANDRA. Il a participé activement à la rédaction d’ouvrages et de formations de référence sur le matériau béton.Directeur de l’EFB de 2006 à 2010, Jean-Michel Torrenti était membre du Conseil scientifique de l’EFB depuis....et successeur de Daniel TardyJean-Michel Torrenti succède à Daniel Tardy qui, après 15 ans d’engagement auprès de l’EFB, passe le relais tout en restant Président d’Honneur. Daniel Tardy est un ancien dirigeant d’entreprise (groupe ETPO), brillant scientifique, ingénieur polytechnicien, directeur d'IUT et d'école d'ingénieur, et président honoraire de la FNTP. Il a soutenu la Fondation EFB et ses actions en faveur de la valorisation des métiers de la construction et de la diffusion des connaissances sur le béton avec conviction et bienveillance depuis sa création et la Fondation le remercie chaleureusement pour l’œuvre accomplie.Pour Jean-Michel Torrenti : « C’est un honneur pour moi de succéder à Daniel Tardy en tant que Président et je tiens à le remercier vivement pour toutes ces années d’engagement auprès de l’Ecole Française du Béton. J’entends poursuivre ses actions, réaffirmer les fondamentaux de l’EFB et mettre mon expérience et mes compétences au service de la connaissance et de la valorisation du béton pour construire le monde de demain. »
Il y a 2 ans et 96 jours

Faire feu de tout bois

Dans le numéro 452, L’Architecture d’Aujourd’hui se penche sur un programme international : la fête et ...More about Cet article Faire feu de tout bois est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 2 ans et 96 jours

Le bambou pour des passerelles piétonnes plus durables à Strasbourg

Des milliers de mètres carrés de platelage à entretenir ou à remplacerConnue pour son engagement environnemental, l’Eurométropole de Strasbourg a généralisé l’emploi d’un platelage (plancher) en bois locaux, sur une centaine de passerelles, en lieu et place de bois exotiques. L’intention était bonne – moins de déforestation et moins d’émissions de gaz à effet de serre – mais c’était sans compter sur un vieillissement accéléré que le développement des mobilités actives a amplifié. Trottinettes, vélos et parfois scooters se sont, en effet, ajoutés aux balades pédestres. La trentaine de communes concernées se sont retrouvées avec plusieurs milliers de mètres carrés de platelage à entretenir ou à réparer, à des fréquences et à des coûts plus importants que prévus. Sans ces interventions, la probabilité de risques de chute et d’accident augmentait fortement.L’agence m3O, société spécialisée dans la qualité de séjour des espaces publics et du mobilier urbain, a proposé au service gestionnaire de ces ouvrages d’étudier une solution alternative de platelage à base de bambou MOSO® Bamboo X-treme® de la société Moso International BV. Les arguments en faveur de cette graminée sont nombreux : une ressource écologique illimitée ; une culture bien gérée et un rythme de récoltes maitrisé qui permettent de stimuler la pousse et d’augmenter la qualité des cannes ; une résistance mécanique élevée ; une haute stabilité du matériau dans la durée ; une durabilité éprouvée et une imputrescibilité garantie par la certification EN 152 classe 0 (résistance aux champignons de surface).Une solution durable : les produits MOSO® BambouFort de ses arguments, un premier platelage en bambou a été installé en 2020 sur la passerelle Miro, inaugurée 12 ans plus tôt pour l’usage exclusif des piétons, cyclistes et personnes à mobilité réduite. Les 340 m² de platelage en bois de ce lieu strasbourgeois emblématique, reliant Rivétoile à la médiathèque Malraux, a été remplacé par des lames MOSO® Bamboo X-treme®.Deux ans plus tard, vînt l’heure du bilan. L’Eurométropole alsacienne a relevé plusieurs bénéfices du bambou « made in MOSO® ».« La croissance démographique et les variations climatiques soulèvent d’importants enjeux pour l’urbanisme durable. La résilience passe par l’innovation et le bambou Moso constitue une alternative écologique pertinente » commente Pierre Hermann, responsable du département des Ouvrages d’Art, pour la ville et l’Eurométropole de Strasbourg.Le premier est sa résistance mécanique et sa durabilité. Malgré la fréquentation élevée de la passerelle, les lames sont restées stables : il n’y a pas eu de fentes, pas d’éclatement ni échardes qui auraient nécessité de fréquentes et lourdes opérations de maintenance et de rénovation. Les lames de terrasse Bamboo X-treme® bénéficient en effet, d’une classe d’usage 4 (EN 335) et d’une classe de durabilité biologique 1 (EN 350 /CEN/TS 15083-2 et EN 350 / CEN/TS 15083-1) gages de durabilité.Le second est la sécurité et le confort des usagers renforcés. MOSO® a fourni pour la passerelle Miro des lames équipées d’un dispositif anti-glissance (bande de résine corindon coulée dans une rainure). « Dès lors que la bande de résine corindon est ôtée, le Bamboo X-treme® peut être réemployé pour d’autres applications, telles que le mobilier urbain » ajoute Pierre Hermann.Le troisième bénéfice tient à la praticité du système de fixation Grad, mis au point par la société éponyme. Les lames se « clipsent » tout simplement sur un système de rails en aluminium, prééquipé de clips permettant la préhension des lames.Ce système présente de nombreux atouts :Sa simplicité de pose : comme l’entraxe est automatisé, les lames sont donc parfaitement alignées – sans risque d’erreur - ce qui donne également un rendu esthétique uniforme caractérisé par une belle perspective avec un point de fuite nette. L’absence de vis augmente la qualité esthétique du platelage et son intégrité.Une haute qualité de fixation diminuant significativement les interventions de contrôle et d’entretien.Une très bonne résistance à l’arrachement : avec le système Grad, les lames sont munies de rainures qui sont reliées au système via des clips sur des rails. La résistance à l’arrachement ainsi obtenue est de 240 kg/double clip, soit 960 kg/lame.Le MOSO® Bamboo X-treme® répond donc aux préoccupations actuelles des collectivités territoriales pour certains de leurs équipements, par son aspect écologique (pas de déforestation) et par ses caractéristiques techniques : stabilité, résistance et durabilité. Le complexe de platelage MOSO® Bamboo X-treme® associant le système de fixation Grad augmente le niveau de confort des passerelles piétonnes et améliore leur sécurité pour tous les usagers.
Il y a 2 ans et 97 jours

Le taux de chômage en légère baisse en France, au plus bas depuis 2008

Selon les chiffres publiés mardi par l'Insee, le taux de chômage, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), a connu une baisse de 0,1 point: la France compte 2,2 millions de chômeurs, soit 45.000 de moins par rapport au trimestre précédent.Le taux de chômage du 4e trimestre est ainsi inférieur de 0,3 point à son niveau un an auparavant, et de 1 point à son niveau d'avant la crise sanitaire (fin 2019), a précisé l'institut."Sur une plus longue période, on observe que le taux de chômage est à son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2008 si on excepte la baisse très ponctuelle un peu +en trompe l'oeil+ pendant le premier confinement", a relevé auprès de l'AFP Yves Jauneau, chef de la division Synthèse et conjoncture du marché du travail à l'Insee. Pendant cette période de Covid, beaucoup de gens s'étaient arrêtés de chercher du travail.Plusieurs membres du gouvernement ont aussitôt salué ces résultats, à commencer par la Première ministre Elisabeth Borne qui a souligné sur Twitter que le gouvernement poursuit son "objectif de plein emploi", soit un taux de chômage autour de 5% que l'exécutif espère atteindre d'ici à 2027."Bonne nouvelle pour notre #ObjectifPleinEmploi", a aussi noté le ministre du Travail Olivier Dussopt, pointant un taux de chômage qui "rejoint le plus bas niveau sur 40 ans atteint une fois début 2008"."Dans l'épaisseur du trait"Pour Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), c'est "plutôt une légère bonne surprise" car "on aurait pu s'attendre à une stabilité", mais "on est dans l'épaisseur du trait".Ces chiffres sont "assez cohérents" avec les données publiées la semaine dernière par l'Insee sur les créations d'emploi, qui montraient "une relative stabilité" au dernier trimestre 2022, après sept trimestres consécutifs de hausse, a-t-il relevé.Pour Yves Jauneau, "la situation de ce trimestre est un peu celle d'une globale stabilité : du chômage, du taux d'emploi, ce dernier restant à un niveau assez élevé". "Le taux d'emploi des 15-64 ans est à 68,3%, au plus haut depuis 1975. Là, il se stabilise après une hausse aux trimestres précédents", a-t-il ajouté.Dans une note de conjoncture de décembre, "cohérente" avec les données publiées mardi selon M. Jauneau, l'Insee a prévu "une stabilité du taux de chômage au cours du premier semestre 2023, concomitant avec un ralentissement de l'emploi", a-t-il rappelé, même s'il reste des "facteurs d'incertitude" avec l'environnement économique ou la situation internationale.Par tranches d'âge, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) diminue d'un point, à 16,9%, tandis que le taux de chômage des 25-49 ans est stable à 6,5%. Enfin, le taux de chômage des 50 ans ou plus diminue à peine sur le trimestre (-0,1 point) à 5%.Au chapitre des "bonnes nouvelles", Mathieu Plane a noté le taux d'emploi en CDI qui "continue de s'améliorer" à 50,5% (+0,4 point).Au chapitre des "mauvaises nouvelles", l'économiste relève "la hausse du +halo autour du chômage+ et du sous-emploi", tous deux augmentant de 0,1 point, alors qu'aux trimestres précédents "en général" ils baissaient lorsque le chômage diminuait.Le "halo autour du chômage" désigne les personnes désirant retourner sur le marché de l'emploi mais qui ne sont pas considérées comme chômeuses par le BIT (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un). Au total, 1,9 million de personnes sont concernées.Avec ces "effets de vases communicants", selon M. Plane, "les nouvelles sont à prendre avec modestie sur la baisse du taux de chômage".
Il y a 2 ans et 97 jours

Technima renforce sa présence et son périmètre dans le secteur des sprays techniques

Le groupe SOLKEM produit et distribue un large éventail de produits chimiques à usage professionnel et domestique sous la marque FAREN : produits d'entretien et pour procédés industriels (fluides de travail des métaux, lubrifiants, traitement des eaux) mais aussi produits nettoyants, désinfectants, gel lavant pour les mains, colles et produits de protection et de traitement de surface.Fabriqués par SK SOLKEM Industries dans une usine de 38 000 m2 située à Solaro (à la périphérie de Milan), ces produits sont distribués en Italie, en Espagne, en Suisse et en Grèce par des sociétés affiliées au groupe, et par des distributeurs dans d'autres pays européens.Par cette acquisition, le groupe TECHNIMA étend son offre de produits bien au-delà de son périmètre habituel de la peinture en aérosol, tout en renforçant sa présence dans le secteur des sprays techniques.TECHNIMA conçoit, produit et distribue une large gamme de peintures aérosol de marquage, de retouche, ou de décoration, ainsi que des aérosols techniques commercialisés sous ses propres marques et sous les marques de ses clients. L'entreprise a été fondée en 1962 sous le nom de SOPPEC par Christian de Maillard à Angoulême. À cette époque, l'entreprise produisait des peintures et des vernis pour la réparation et la décoration de mobilier. Dans les années 90, l'entreprise s'est réorientée vers la production de sprays de marquage dans le domaine de l'exploitation forestière et de la construction, et est devenue le leader actuel du marché européen de ce segment.À partir de 2009, SOPPEC met en place une stratégie de croissance externe, par le rachat d'entreprises européennes, puis devient le groupe TECHNIMA. TECHNIMA propose désormais des peintures de retouche en aérosol pour la décoration ou pour l'industrie ainsi que des aérosols techniques pour le nettoyage, la lubrification ou la protection de pièces pour équipements industriels ou automobiles. L'entreprise accompagne également les artistes de street-art avec ses marques LOOP et KOBRA. En 60 ans, Technima est passée d'une start-up spécialisée dans le vernis et la peinture pour bois à une entreprise qui conçoit et produit des peintures de marquage, des solutions d'entretien et de maintenance et des produits de décoration à vocation artistique.« Technima, c'est l'agilité d'une PME et la solidité d'un groupe international avec une gouvernance forte. À ce titre, nous avons pour ambition d'être le partenaire de choix de nos clients, partout dans le monde, dans le respect de la simplicité, de la confiance et de la satisfaction. » - Éric Piveteau, Directeur Général Groupe TechnimaAvec 6 sites de production en Europe, une proximité clients assurée par ses filiales commerciales en Europe et en Amérique du Nord, un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros, 400 collaborateurs et 4 centres de R&D, Technima s'impose aujourd'hui parmi les 3 plus gros acteurs du marché européen des produits chimiques fonctionnels.
Il y a 2 ans et 97 jours

Les camions électriques polluent moins que les Diesel malgré leur batterie, selon l'ICCT

Les camions électriques sont moins polluants que les camions diesel et que ceux fonctionnant au gaz naturel au cours de leur cycle de vie, indique une étude du Conseil international sur le transport propre (ICCT).
Il y a 2 ans et 98 jours

Une belle année pour presque tous les matériels

Les matériels pour le béton ont reculé de 13 % en 2022. [©ACPresse] Les ventes de matériels destinés au BTP ont connu une belle envolée en 2022. En unités, toutes catégories confondues, 58 200 équipements ont trouvé preneur, contre 55 000, un an plus tôt. Soit une progression de + 6 %. C’est ce que vient d’annoncer le Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage (Seimat) à l’occasion de sa présentation “bilan et prévisions”.   Les équipements pour le béton en recul de 13 % Le chiffre d’affaires généré par ces transactions, lui, a progressé de près de 15 %, passant de 2,7 Md€ à près de 3,1 Md€ (estimation). Toutefois, derrière ce bilan flatteur se cache bien des disparités, dont les matériels pour le béton ne sortent hélas pas grandis ! Avec 907 unités vendues – toupies, malaxeurs-pompes et pompes à béton confondus -, le marché montre un recul de 13 %. Un an plus tôt, le cumul avait atteint 1 045 unités. Lire aussi : L’activité des matériaux continue de s’effriter Plus dans le détail, les toupies passent de 897 unités à 780 (- 13 %). Les pompes automotrices grimpent, elles, de 5 % (65 unités contre 62). Ce qui n’est pas le cas des pompes stationnaires de chantier, qui s’effondrent de 38 % (10 unités en 2022, contre 16 un an plus tôt). Quant aux malaxeurs-pompes, ils ne présentent pas un résultat bien meilleur, perdant 26 % (52 unités contre 70) ! L’année 2023 globalement stable Pour les matériels destinés au béton, le Seimat s’attend à une année 2023 toujours en retrait. « On estime à 850, le nombre de machines qui devrait être vendues d’ici la fin de l’année », souligne Olivier Saint-Paul, vice-président Bâtiment du Seimat et président de PL2M (groupe Putzmeister). Et de poursuivre : « Ce recul attendu s’explique en grande partie par la difficulté, pour les constructeurs, d’obtenir des châssis pour y monter leurs équipements… » Ce n’est donc pas une baisse de la demande qui est en cause, mais bel et bien, une difficulté pour y répondre. Les autres matériels pour la construction devraient mieux tirer leur épingle du jeu. En effet, le Seimat prévoit « une année globalement stable, avec un marché attendu autour des 58 000 unités », conclut Davy Guillemard, vice-président travaux publics et président de Volvo CE France. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 98 jours

L'international au plus haut chez Vinci

INFOGRAPHIE. Le groupe de BTP et de concessions français présidé par Xavier Huillard se porte toujours bien en 2022. Toutes ses branches - à une exception près - et ses géographies ont enregistré des niveaux de croissance soutenus, et il récolte les fruits de plusieurs axes stratégiques mis en avant depuis plusieurs années. Des résultats à découvrir dans notre tableau de bord.
Il y a 2 ans et 98 jours

Le développement durable au cœur des actions de Cemex

Cemex obtient de nouveau la certification environnementale ISO 14001 pour 262 sites au sein de ses activités bétons et granulats. [©Cemex] Depuis plusieurs décennies, Cemex se mobilise en faveur du développement durable. En 2014, la totalité des sites de BPE et de production de granulats du groupe cimentier était certifiée ISO14001. Et cette année, pour la 4e fois, cette performance a été rééditée avec une nouvelle certification environnementale pour 262 de ses sites. « Les derniers audits ont confirmé notre engagement durable en matière d’environnement, souligne Quentin Saivet, responsable environnement chez Cemex. Nous avons mis en place des actions ambitieuses en matière de RSE et de biodiversité. Des améliorations significatives sur la gestion des déchets ont aussi été apportées. De plus, la bonne tenue et la propreté des sites audités sont tout aussi indispensables pour nous. » La création du CAP1 dès 1995 et le partenariat historique avec LPO2 depuis 2003 illustrent l’engagement de Cemex en faveur de la biodiversité. De plus, l’industriel poursuit ses actions au sein du Label Engagement Biodiversité proposé par Ecocert. « Cette certification récompense notre implication de longue date sur ce sujet, précise Johanna Moreau, responsable biodiversité chez Cemex. C’est une garantie indispensable dans la poursuite de nos actions, en particulier vis-à-vis du dispositif Entreprises Engagées pour la Nature. » Lire aussi : Cemex s’empare de l’Axe Seine Répondre aux exigences du Label RSE Cemex s’implique dans les démarches portées par l’association Unicem Entreprises Engagées. Et ce, dès sa création en 1992. Depuis 2017, les adhérents de la Fédération peuvent évaluer leur entreprise en matière de responsabilité sociétale. Cette norme ISO 26000 permet la réception du Label RSE. En valeur avec sa politique d’entreprise, Cemex n’a pas hésité à s’y engager. Fin 2021, à la suite de l’évaluation menée par le Cérib et après validation par un comité de parties prenantes externes de l’Unicem, l’industriel a renouvelé sa labellisation RSE au niveau “exemplarité”. « Nous sommes très fiers du niveau atteint, se réjouit Louis Natter, directeur du développement durable chez Cemex. Il est essentiel pour nous de répondre à toutes les exigences de ce label. Cela représente des efforts continus de la part de nos équipes, en particulier de celles de nos sites industriels. » A ce jour Cemex est la seule entreprise au niveau international à avoir obtenu cette distinction pour l’ensemble de ses activités. Elle porte ainsi, une démarche ambitieuse nommée Future in Action. Une stratégie globale qui constitue une feuille de route pour les prochaines années en matière d’action climatique, d’économie circulaire et de biodiversité. 1Collectif des Associations Partenaires. 2 Ligue de Protection des Oiseaux. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 98 jours

Les inscriptions aux Holcim Awards sont ouvertes

Pour tout savoir sur les Holcim Awards 2023, rendez-vous sur : www.holcimfoundation.org/awards-2023. [©Holcim] Concours international en vue de récompenser des projets architecturaux durables partout dans le monde, les Holcim Awards 2023 sont lancés. Les inscriptions gratuites sont désormais ouvertes et se termineront le 30 mars 2023. Les lauréats seront annoncés lors de la Biennale de Venise 2023, le 18 novembre 2023. A destination des architectes, des urbanistes et des ingénieurs, cette compétition reconnaît et promeut les projets qui allient conception et construction durables à l’excellence architecturale. A la clef, un prix s’élevant à 1 M$ (935 000 €) pour cinq régions : Afrique du Moyen-Orient, Amérique latine, Amérique du Nord, Asie-Pacifique et Europe. Les projets soumis devront être portés par un maître d’ouvrage et avoir atteint la phase de conception détaillée. Ils seront évalués par un jury de professionnels, à travers une grille de lecture, établie en fonction des objectifs de la Fondation Holcim. Notamment “des lieux édifiants”, “une planète saine”, “une économie viable” et “des communautés prospères”. Pour tout savoir, rendez-vous ici. Lire aussi : LafargeHolcim Awards : Appels à projets Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 101 jours

Un groupe leader à la renommée internationale grâce à des produits uniques et durables

EDITO Pour Cosentino, le mieux n’est pas l’ennemi du bien. Le groupe cherche depuis sa création à sortir de la simple logique commerciale. Donner l’exemple, être vecteur de changement, diminuer son empreinte écologique en développant des matériaux révolutionnaires mais aussi en s’impliquant auprès des communautés locales, dans l’éducation, la santé l’égalité et la sécurité. Cosentino […]
Il y a 2 ans et 102 jours

Retraites : nouvelle journée de grèves et de manifestations le 7 mars

"Il y aura une grosse journée le 7 et une initiative particulière le 8, en lien avec la journée internationale des droits des femmes", a indiqué à l'AFP Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT.L'intersyndicale a programmé une conférence de presse samedi à 11H45 à la Bourse du travail à Paris pour préciser son plan de bataille, en amont de la manifestation parisienne pour la 4e journée d'action.La troisième journée de mobilisation, mardi, avait réuni 757.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, "près de deux millions" selon les organisateurs, des chiffres en deçà des précédentes journées, les 19 et 31 janvier.Une quatrième journée est prévue samedi dans toute la France, afin de permettre à tous ceux qui ne peuvent manifester en semaine de le faire, expliquent les syndicats. La manifestation parisienne s'ébranlera samedi à 13H00 de la place de la République en direction de la place de la Nation, selon la CGT.Les autorités prévoient samedi un peu plus de 200 actions, rassemblant hors Paris 500 à 700.000 personnes.Interviewé mercredi matin sur BFMTV, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dit espérer une "très forte mobilisation" samedi et appelé chacun à "aller manifester massivement avec toute la famille".Les syndicats avaient annoncé mercredi une cinquième journée de grèves et de manifestations, le 16 février.Le syndicat Solidaires envisage par ailleurs de proposer à l'intersyndicale de "porter la grève reconductible à partir du mercredi 8 mars", selon une note interne transmise à l'AFP.
Il y a 2 ans et 102 jours

La Banque de France prévoit une croissance "modeste" du PIB au 1er trimestre

"Sauf nouveau choc imprévu dans les semaines ou mois qui viennent, le risque d'une récession au cours de cet hiver peut être aujourd'hui écarté", souligne Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l'international, à la Banque de France.La prévision est conforme aux anticipations de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dévoilées mardi (progression de 0,2% du PIB au premier comme au deuxième trimestre 2023, après +0,1% au dernier trimestre 2022).Selon la Banque de France, qui a sondé quelque 8.500 entreprises entre le 27 janvier et le 3 février, l'activité a plus progressé que prévu en janvier par rapport à décembre, principalement grâce au "dynamisme de l'activité dans les services marchands".En février, le PIB devrait être en "croissance faible" par rapport à janvier, avec des tendances diverses dans les trois secteurs couverts par l'enquête: l'activité progresserait dans l'industrie et les services mais se replierait dans le bâtiment.Autant d'éléments qui poussent la banque centrale à envisager une croissance trimestrielle "légèrement positive".Sur l'ensemble de l'année 2023, le scénario central de la Banque de France prévoit une croissance de 0,3% du PIB, nettement inférieure à celle envisagée par le Fonds monétaire international (0,7%) ou le gouvernement (1%). En janvier, la part des entreprises qui ont déclaré à la Banque de France des difficultés d'approvisionnement ou de recrutement a continué à diminuer. Les inquiétudes liées à l'impact des prix de l'énergie sur l'activité ou les marges des trois mois à venir sont elles restées plutôt stables.A l'inverse, l'opinion des entrepreneurs industriels sur l'état de leur carnet de commande continue à dégringoler, là où les professionnels du bâtiment connaissent un petit regain d'optimisme. Dans les deux secteurs, le solde d'opinion est proche de sa moyenne sur quinze ans."Les problématiques, qui étaient plutôt du côté de l'offre, basculent progressivement du côté de la demande", résume Olivier Garnier.Enfin, l'opinion des entrepreneurs sur leur trésorerie se maintient à un niveau nettement inférieur à sa moyenne des quinze dernières années.Dans un contexte d'inflation inédite depuis les années 1980, un tiers des entreprises ont augmenté leurs prix de vente en janvier dans l'industrie (33%) et les services (32%), et 43% dans le bâtiment. Ces pourcentages devraient baisser dans les trois secteurs en février, selon la Banque de France.
Il y a 2 ans et 102 jours

Pour la première fois en 2022, l'international chez Vinci dépasse l'activité France

RÉSULTATS. Le groupe Vinci a bouclé une année 2022 très satisfaisante pour ses dirigeants, marquée par une forte croissance à deux chiffres de son activité et une progression des résultats, dans tous les métiers – ou presque – et dans toutes ses géographies.
Il y a 2 ans et 103 jours

L'économie française attendue tout juste dans le vert au premier semestre 2023

L'année 2023 devrait commencer comme s'est finie 2022, anticipe mardi l'Institut national de la statistique (Insee), avec une croissance "modeste".Après avoir progressé d'un timide 0,1% au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) enregistrerait ainsi une hausse de 0,2% au premier trimestre puis de 0,2% à nouveau au second trimestre, contre respectivement 0,1% et 0,3% pronostiqués précédemment."On est dans une situation conjoncturelle plutôt hésitante, ni franchement favorable, ni franchement défavorable", a résumé Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse. C'est "une conjoncture hésitante et, somme toute, relativement résistante", a-t-il estimé, faisant toutefois état d'une "forte dichotomie" entre les entreprises et les ménages."Plateau" d'inflationMoteur traditionnel de l'économie française, la consommation des ménages rebondirait "modestement" après un net repli fin 2022, portée par la consommation d'énergie si l'hiver s'avère normalement froid. Le relèvement de 15% des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité pourrait toutefois inciter à la sobriété.Alors que les achats de véhicules continueraient à progresser, ceux de produits alimentaires pourraient rester pénalisés par des envolées des prix à deux chiffres, avec jusqu'à 13,7% sur un an dans ce secteur attendus en février, selon l'Insee.Dans son ensemble, la hausse des prix à la consommation demeurerait sur "un plateau", autour de 6% sur un an en février, des niveaux inédits en près de quatre décennies, avant de refluer progressivement à 5% en juin."Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l'indice des prix évoluerait moins vite qu'il y a un an", a souligné Julien Pouget.Si les chocs passés, liés notamment à la guerre en Ukraine, continueraient à produire leurs effets et à alimenter la progression des prix, la normalisation progressive des approvisionnements mondiaux ainsi qu'un prix du pétrole en repli joueraient à la baisse.La contribution de l'alimentation pesant désormais davantage que l'énergie dans cet indicateur, l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires frais) se maintiendrait toutefois au-dessus de ce niveau, à 5,7% mi-2023.GrèvesLe soutien à l'économie proviendra surtout de la production industrielle qui pourrait "légèrement progresser" au premier trimestre, d'après l'institut.Elle bénéficiera du rebond dans la cokéfaction-raffinage qui avait pâti des grèves d'octobre, de difficultés d'approvisionnement moindres et d'une production électrique en hausse avec la remise en service de réacteurs nucléaires.Dans les services, l'activité devrait toujours afficher "un rythme modéré".Ces prévisions ne tiennent cependant pas compte de l'impact éventuel des grèves contre la réforme des retraites qui pourraient affecter plus fortement certains secteurs comme les transports.Les mobilisations massives contre de précédentes réformes des retraites avaient coûté environ 0,2 point de PIB trimestriel, a rappelé Julien Pouget. "Depuis, le télétravail s'est beaucoup développé pour des raisons sanitaires au départ, ce qui est éventuellement de nature à amoindrir l'impact macroéconomique de ces grèves."En résumé, ce sont "des facteurs de soutien qui sont assez modestes mais qui suffiraient quand même à garder la croissance en territoire légèrement positif", a-t-il souligné, tout en notant que le contexte international restait "incertain".L'Insee n'a pas fourni de prévision pour l'ensemble de l'année 2023 alors que le gouvernement table sur une croissance de 1%.
Il y a 2 ans et 103 jours

Les ambitions de Saint-Gobain en Argentine

Avec le rachat de Térmica San Luis, premier fabricant argentin de laine de roche, Saint-Gobain s’offre une entrée directe sur le marché...-International
Il y a 2 ans et 104 jours

Viva technology

Viva Technology est un évènement qui rassemble l'ensemble de la scène technologique internationale. Le salon permet aux différentes start-up de faire découvrir leurs projets et de rencontrer de potentiels investisseurs. Par ailleurs, plusieurs conférences sont organisées avec des intervenants connus mondialement.
Il y a 2 ans et 104 jours

Maison&Objet

Le salon Maison&Objet, 2 fois par an, à Paris rassemble tous les acteurs de l’art de vivre – marques internationales, créateurs, artisans d’art, experts de la maison...
Il y a 2 ans et 104 jours

L’impression 3D Béton de Cobod s’exporte dans l’Ohio

L’imprimante de construction 3D Cobod a été livrée à l’Ohio State University. [©Cobod] Afin de surmonter la crise du logement, le CDME1 de l’Ohio State University collabore avec une entreprise de fabrication additive Pantheon3D. Les étudiants pourront ainsi développer de nouvelles compétences. Celles de travailler avec une technologie de pointe :  l’impression 3D Béton Bod2 de Cobod. Cette dernière permettra de proposer diverses offres de maisons à des prix abordables. « L’utilisation de l’impression 3D Béton pour bâtir des édifices apporte un souffle nouveau dans le secteur de la construction, indique Vincent Albanese, responsable des partenariats pour Cobod International. Nous avons déjà de solides coopérations avec des universités du monde entier. Fournir une autre imprimante 3D Béton à une université aussi réputée renforce encore la position de Cobod en tant que spécialiste de la construction 3D. »  Lire aussi : Emergent 3D imprime sa première maison en Californie Développer la main-d’œuvre de la construction Pantheon3D vise à fournir aux universités, aux syndicats et aux inspecteurs de la construction de l’Ohio un accès à une recherche multidisciplinaire. Elle comprendra des tests, des démonstrations d’impression, des expériences d’étudiants. Mais aussi l’élaboration de programmes pour le développement de la main-d’œuvre et l’apprentissage des étudiants. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec CDME et Cobod, déclare Ryan Kelly, président de Pantheon3D. Ce partenariat nous aidera à créer un modèle pour réinventer, recycler et recruter la future main-d’œuvre de la construction. Nous pensons que c’est essentiel pour l’expansion du portefeuille de logements de l’Ohio. De plus nous voulons faire de cet Etat, le foyer de l’innovation aux Etats-Unis. » 1Center for Design and Manufacturing Excellence (Centre pour la conception et la production d’excellence). Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 105 jours

Lancement des Holcim Awards 2023

Le concours international en vue de récompenser des projets durables partout dans le monde, les Holcim Awards 2023, est lancé. Les lauréats seront annoncés lors de la Biennale de Venise 2023. Jusqu’au 30 mars 2023. Les Holcim Awards sont le concours le plus important au monde pour la conception durable et mettent en valeur le […] L’article Lancement des Holcim Awards 2023 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 105 jours

Béton[s] le Magazine 104

Daté janvier/février 2022 A LIRE DANS CETTE EDITION : EN COUVERTURE. Bétons et mixité de matériaux. TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international. Arabie saoudite. Une impression 3D béton sous 40 °C. ZOOM SUR. Les ponts thermiques dans le viseur. FONDAMENTAUX. Juridique. Responsabilité en cas de perte ou corruption des données immatérielles. BETON D’ANTAN. Henry Lossier. Un ingénieur suisse sorti de l’ombre. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 106 jours

La TAB 2024 à la recherche de son commissaire

Les candidatures pour le commissariat général de la 7ème biennale d’architecture internationale de Tallinn (Estonie) sont ouvertes. La TAB 2024 aura lieu de septembre à novembre 2023. Les concurrents doivent proposer un thème en vue de l’organisation du festival de l’année. Jusqu’au 4 avril 2023. La biennale d’architecture de Tallinn est un festival international d’architecture […] L’article La TAB 2024 à la recherche de son commissaire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 107 jours

Société francilienne de béton : Savoir dépasser le contexte local

Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Zakia Benrezkallah est le responsable QSE de la Société francilienne de béton. [©SFB] A l’origine PME familiale créée en 1991, la Société francilienne de béton (SFB) connaît une croissance régulière. Elle emploie 35 personnes au niveau de ses unités de production de BPE. Mais fait aussi appel à des prestataires extérieurs pour assurer la livraison du béton, ce qui représente en moyenne 80 chauffeurs. Au même titre que le personnel salarié, ces prestataires sont sensibilisés et formés aux problématiques de sécurité et de prévention, tant au niveau des sites que sur la route ou lors des phases de livraisons sur chantier. Sur ce dernier point, le client envoie un protocole de chargement/déchargement. Ce qui permet de filtrer, de poser des questions complémentaires, afin de s’assurer que les procédures de sécurité sont compatibles avec la zone de livraison. Chaque unité de production dispose d’un plan de circulation, évitant ainsi toute co-activité entre les toupies, les engins de manutention et les piétons. D’une manière plus globale, on retrouve chez SFB la plupart des actions mises en œuvre par la profession, basées pour la plupart sur des recommandations éditées depuis plusieurs années par l’Unicem. Lire aussi : Val-de-Marne : La SFB ambitieuse et engagée Avoir un œil critique Le turn-over est faible, l’ancienneté importante, mais l’entreprise accueille chaque année des intérimaires, indispensables pour faire face aux périodes de forte production. Ces collaborateurs ponctuels sont accueillis, sensibilisés aux risques et formés à leur poste de travail, en suivant les mêmes procédures que les salariés intégrés : « Je les reçois en premier, afin de les informer sur les risques les plus importants, précise Zakia Benrezkallah, responsable QSE de SFB. Nous visitons ensemble le site et je leur remets un livret d’accueil. Ensuite, ils sont pris en charge par un salarié qui va les assister au début dans leur fonction. En parallèle, j’assure un suivi régulier les premiers jours… » L’ensemble du personnel, salariés et intérimaires, reçoit un package d’EPI, avec des tenues différenciées été/hiver. Des quarts d’heure sécurité sont organisés à intervalles réguliers. SFB a mis en place une procédure d’audit externe, mais aussi interne, en faisant visiter les centrales aux salariés des bureaux, en leur demandant d’avoir un œil critique, dans un contexte qui n’est pas leur lieu habituel de travail. Les retours d’expérience sont positifs pour tous. Gérard Guérit Une politique environnementale assumée Chaque barge de livraison de granulats évite les rotations d’environ 40 semi-remorques. Pour la plupart, les granulats sont issus de carrières situées en Ile-de-France. [©SFB] La prise de conscience environnementale de SFB passe par plusieurs actions au niveau des différents sites de production. La plus importante reste le partenariat signé avec Hoffmann Green Cement, producteur de liants ultra décarbonés. Il s’agit là d’un moyen simple pour améliorer le bilan carbone de l’entreprise… Autre évolution notable, la livraison des granulats se fait par barges pour les sites implantés en bord d’eau. Un transport fluvial de 1 200 t représentant l’équivalent de 40 semi-remorques. De plus, les granulats sont pour la plupart issus de carrières proches situées en Ile-de-France. Les eaux de process et de nettoyage suivent un cycle de retraitement en circuit fermé. L’évolution du climat et le développement récent de phénomènes de précipitations violentes ont poussé les dirigeants de SFB à investir dans des cuves de rétention de grande capacité. Ceci, afin d’éviter tout risque de débordement des eaux. L’implantation d’unités de production dans des sites urbains implique aussi une gestion spécifique vis-à-vis du bruit et des émissions de poussières. Les convoyeurs à bande sont capotés, les pistes régulièrement arrosées, le personnel est équipé de bouchons d’oreille sur mesure et intégrant des filtres. Des mesures de bruit et d’émissions de poussières sont réalisées à intervalles réguliers, des registres d’observations, de remarques, voire de plaintes, sont mis à la disposition des riverains. Un lieu de travail durable et solidaire Dans le prolongement de l’engagement au label RSE, SFB a adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030. [©SFB] Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, SFB décide d’aller plus loin et s’engage dès 2018 dans deux démarches volontaires : le label RSE de l’Unicem et le Global Compact des Nations Unies. « L’engagement dans la démarche RSE de l’Unicem nous a d’abord aidés à établir un état des lieux. Mais aussi à valider ce qui relevait déjà d’une RSE, sans même parfois en avoir conscience. Il nous a permis d’aller plus en avant sur les thèmes que sont la gouvernance, les droits de l’homme, les relations et les conditions de travail. Tout comme l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local », détaille Zakia Benrezkallah. Et de poursuivre : « Cette première démarche nous a fait prendre conscience des enjeux mondiaux d’une entreprise, même à l’échelle d’une PME comme la nôtre. Dans le prolongement de notre engagement au label RSE, nous avons ainsi adhéré au Pacte mondial des Nations Unies, qui définit 17 objectifs à atteindre à l’horizon 2030 ». Ces objectifs aident à contribuer à une économie plus viable et plus ouverte. Ils sont souvent interdépendants et dépassent les problématiques basiques et immédiates d’une entreprise. Par exemple, ils visent à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’homme. A veiller à ne pas se rendre complices de violations des droits de l’homme. A préserver la liberté d’association. A contribuer à l’élimination de toutes formes de travail forcé, de toute discrimination en matière d’emploi et de profession. A appliquer une approche de précaution face aux problèmes liés à l’environnement. A favoriser l’usage de technologies respectueuses de l’environnement. Ou, enfin, à agir contre la corruption sous toutes ses formes. De la théorie aux faits concrets Sur plusieurs sites, SFB a mis en place des ruches. Une contribution à la lutte contre l’extinction des abeilles et pour la préservation de la biodiversité. [©SFB] S’engager dans de telles démarches implique de les traduire dans des actions concrètes… En 2021, SFB fait appel à une entreprise “adaptée” pour traiter la gestion de ses déchets. Une réelle participation à la réduction des inégalités. « Ce n’est pas une action de communication et elle n’a pas été relayée auprès du grand public, souligne Zakia Benrezkallah. Nous faisons cela par conviction. » Toujours dans le cadre d’une démarche sociale, l’industriel du BPE a noué un partenariat avec le concept “Nos Quartiers ont du Talent”, un dispositif qui accompagne et parraine des jeunes issus de milieux modestes en recherche d’emploi. Ce partenariat permet de reprendre confiance en son avenir, mais aussi d’acquérir les codes du monde du travail, de valoriser ses compétences… A l’heure où nombre d’entreprises peinent à recruter du personnel qualifié et que le taux de chômage reste élevé dans notre pays, de telles actions ne peuvent qu’aider à améliorer une situation de l’emploi qui reste complexe. De même, SFB s’est engagé dans la récupération et la revente des bouchons de bouteilles en plastique. Opération destinée à financer l’achat de fauteuils roulants. Un partenariat a été finalisé en période de Noël avec le Secours Populaire. Il proposait aux salariés de l’entreprise de constituer des coffrets-cadeaux comprenant un vêtement chaud, un produit d’hygiène, une gourmandise, un mot ou une carte d’accompagnement, et destinés aux sans-abris. Cette politique environnementale et sociale passe enfin par des journées Portes ouvertes qui visent à sensibiliser les non-professionnels à la fabrication, à l’usage et à l’intérêt des ouvrages en béton. L’occasion de montrer au grand public quelques initiatives originales, comme la mise en place de ruches, afin du lutter contre l’extinction des abeilles. Ou encore la création de prairies florales favorisant la biodiversité… Des démarches qui étonnent souvent ce public, dans un environnement qu’il perçoit a priori comme uniquement industriel ! Article paru dans le n°104 de Béton[s] le Magazine. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 108 jours

Éolien en mer : l'UICN France réclame une meilleure prise en compte des impacts sur la biodiversité

"La transition énergétique doit aussi être écologique en conciliant le développement des énergies renouvelables avec la conservation de la biodiversité", déclare Maud Lelièvre, présidente du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué. Pour cela, l'organisme fait sept recommandations aux pouvoirs publics mais aussi aux porteurs de projets privés d'énergies marines renouvelables, afin de "davantage tenir compte des zones à enjeux pour la biodiversité dans le choix d'implantation" de tels programmes.Elle réclame par ailleurs de "mieux traiter les impacts unitaires et cumulés des projets sur les espèces et les écosystèmes, à travers une application rigoureuse de la séquence ERC (éviter, réduire, compenser)".Mardi, l'Assemblée nationale a donné son ultime feu vert au projet de loi d'accélération des énergies renouvelables mardi, avant l'adoption définitive attendue au Sénat le 7 février.En février 2022, le président Emmanuel Macron avait fixé l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour "viser 40 gigawatts en service en 2050".L'UICN plaide notamment pour une meilleure prise en compte des effets cumulés des activités humaines sur les écosystèmes marins lors de la planification des projets éoliens en mer."Les éoliennes en mer ont des impacts sur la biodiversité selon leur type de structure (posée ou flottante), leur raccordement et les pressions qu'elles exercent qui peuvent être de nature physique, chimique et biologique. Elles impactent les habitats marins ainsi que différentes espèces (oiseaux marins et terrestres, mammifères marins, tortues marines, poissons, crustacés et autres faune et flore sous-marines)", souligne-t-elle.Et ce d'autant plus que ces zones sont déjà soumises à d'autres pressions comme les pollutions liées à l'agriculture ou les effets de la pêche industrielle.Ces recommandations "essentielles pour atteindre le bon état écologique du milieu marin" rejoignent les objectifs 2030 du nouveau Cadre mondial de la Biodiversité approuvés par les Etats en décembre 2022, rappelle l'UICN.
Il y a 2 ans et 108 jours

Lancement d'une mission d'information sur le développement d’une filière de biocarburants, carburants synthétiques durables et hydrogène vert

Cette mission d’information a été créée à l’initiative du groupe Union Centriste (UC), dans le cadre de l’article 6 bis du Règlement du Sénat, qui confère à chaque groupe un « droit de tirage » pour la création d’une commission d’enquête ou d’une mission d’information par année parlementaire. Dans un contexte européen et international qui évolue rapidement, et alors que la décarbonation du secteur des transports apparaît comme un enjeu majeur pour atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050, la mission entend dessiner une stratégie de développement d’une filière de biocarburants, carburants synthétiques durables et hydrogène vert répondant aux besoins. Elle prévoit de rendre ses conclusions en juin 2023. Le bureau de la mission est ainsi composé :Président : Gilbert-Luc Devinaz (Socialiste, Écologiste et Républicain – Rhône)Rapporteur : Vincent Capo-Canellas (Union Centriste – Seine Saint Denis) Vice présidents :Pierre Cuypers (Les Républicains – Seine et Marne)René-Paul Savary (Les Républicains – Marne)Sébastien Pla (Socialiste, Écologiste et Républicain Aude)Bernard Buis (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants – Drôme)Gérard Lahellec (Communiste républicain citoyen et écologiste – Côtes d’Armor)Henri Cabanel (Rassemblement Démocratique et Social Européen – Hérault)Franck Menonville (Les Indépendants – République et Territoires – Meuse)Daniel Salmon (Écologiste – Solidarité et Territoires – Ille et Vilaine) Secrétaires : Martine Berthet (Les Républicains – Savoie) Nadia Sollogoub (Union Centriste – Nièvre)
Il y a 2 ans et 109 jours

Rencontre avec Norman Willemsen, PDG de Kebony

Batinfo : Pouvez-vous revenir sur l'histoire de KEBONY ?Norman Willemsen : Kebony est la première entreprise mondiale en matière de technologie de modification du bois respectueuse de l’environnement, reconnue comme leader mondial de la durabilité et l’une des entreprises technologiques les plus passionnantes, mettant en avant sur la scène internationale la mégatendance des matériaux de construction durables sur le marché mondial de la construction.Kebony a été fondée en 1997 en Norvège et a connu une croissance phénoménale au cours des deux dernières décennies pour devenir un producteur internationalement reconnu du meilleur bois durable entièrement modifié. Afin de répondre à la demande accrue, une deuxième usine a été ouverte en 2018 à Anvers, ce qui a permis à Kebony de doubler sa capacité de production annuelle de bois Kebony Clear et de se développer sur de nouveaux marchés mondiaux.Batinfo : Où en est KEBONY maintenant ?Norman Willemsen : Chez Kebony, nous utilisons notre technologie unique et brevetée de modification du bois pour produire un bois amélioré de qualité supérieure, qui est à la fois respectueux de l’environnement et rentable : un bois naturel fait pour durer. En transformant de manière permanente des essences de bois tendres comme le pin en bois Kebony dont les caractéristiques sont comparables, et dans certains cas supérieures, à celles des bois durs précieux, notre entreprise parvient à éviter la déforestation des bois durs tropicaux et à protéger des puits de carbone vitaux comme l’Amazonie.La communauté internationale reconnaît aujourd’hui la nécessité absolue de construire avec des matériaux durables et issus de sources durables. Dans de nombreuses régions du monde, il est indéniable que le secteur de la construction est très polluant et demeure peu durable, sachant que la chaîne de valeur, des matériaux aux opérations, est responsable de plus d’un tiers des émissions annuelles de gaz à effet de serre.Bientôt, il sera impératif pour tous les professionnels de l’environnement bâti d’atteindre les objectifs de durabilité. La réduction de la dépendance mondiale à l’égard des bois durs courants est au cœur de la mission de Kebony, et notre technologie innovante et brevetée de modification du bois nous permet de produire du bois à la fois écologique et rentable.Nous sommes fiers de pouvoir dire que le bois Kebony a été utilisé dans certains projets les plus ambitieux, les plus durables et les plus appréciés au monde, notamment le pavillon KREOD pour les Jeux olympiques de Londres, le restaurant de plage du Club des Palmiers à Saint-Tropez, le showroom de Tesla à Denver et, plus récemment, le réaménagement de l’emblématique centrale électrique de Battersea à Londres.En contribuant positivement à l’évolution naturelle et à la viabilité de l’utilisation du bois dans la construction, Kebony entend aborder le double problème de la déforestation et des émissions de carbone provenant des matériaux de construction standardisés. Kebony se distingue de ses concurrents par le fait que sa production de bois est respectueuse de l’environnement grâce à une technologie et à un processus d’imprégnation complexes et sophistiqués, ce qui lui a valu une réputation d’excellence de longue date.Batinfo : Quels sont les prochains projets pour Kebony ?Norman Willemsen : Cette année, le Global Cleantech 100 a accueilli Kebony dans son prestigieux « Hall of Fame » en reconnaissance de son engagement envers l’excellence technologique et la création d’un avenir durable. Le produit a également été reconnu par le Financial Times comme « Tech Champion » pour sa production durable et la préservation des forêts comme puits de carbone. Kebony est une entreprise mondiale, et les produits Kebony sont utilisés sur des projets dans plus de 100 pays. En tant que leader mondial de la production de bois durable, Kebony ouvre la voie à une construction respectueuse de l’environnement et ce, à une époque où elle est plus nécessaire que jamais. En Octobre 2021, Kebony a récolté 30 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds menée par Jolt Capital et Lightrock, qui soutient nos ambitions futures et nous permettra de tirer parti de l’importante évolutivité opérationnelle pour poursuivre une croissance rentable. Nous visons maintenant des opportunités de croissance prometteuses, avec la nomination d'équipes de vente supplémentaires en Europe occidentale et centrale, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Aujourd’hui, Kebony est vendu dans un grand nombre de pays et prévoit, d’ici 2030, d’être utilisé dans des projets de développement dans de nombreux pays à travers le monde, en raison du besoin croissant d’alternatives durables dans la construction et du fait que le bois durable devient la nouvelle norme.
Il y a 2 ans et 110 jours

Le FMI apporte son soutien à la réforme des retraites

"Une consolidation budgétaire soutenue axée sur les dépenses sera essentielle pour reconstituer des amortisseurs financiers et ramener la dette dans une trajectoire fermement descendante", a écrit l'institution de Washington dans un document publié lundi et évaluant la politique économique française.Selon l'organisation internationale, "la mise en place de la réforme de l'assurance chômage et la réforme des retraites peuvent offrir une partie de cet ajustement nécessaire".La baisse des dépenses ainsi que d'autres réformes doivent aussi le permettre, juge le FMI dans ce document intitulé Article IV.La très contestée réforme des retraites, qui a commencé a être examinée lundi en commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale, prévoit un recul de l'âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l'allongement de la durée de cotisation, au grand dam des syndicats qui organisent une nouvelle journée de mobilisation mardi.Les membres du Fonds monétaire "saluent l'adoption récente de la réforme de l'assurance chômage et la réforme à venir des retraites, qui contribueront à augmenter l'offre de travail", précise l'institution.En novembre déjà, l'institution économique internationale avait évoqué une réforme des retraites comme piste de réduction de la dépense publique, au même titre que la réduction des niches fiscales ou un meilleur ciblage des aides accordées aux ménages et aux entreprises pour faire face à la crise énergétique engendrée par la guerre en Ukraine.Sur les aides apportées en réponse aux crises à répétition, le FMI pense que le soutien français a "permis d'amortir l'impact mais a été coûteux, mal ciblé, et source de distorsions" et appelle toujours à des dispositifs plus ciblés vers les plus vulnérables.En novembre, il avait dit craindre "un léger creusement du déficit" en 2023, citant la prolongation des mesures énergétiques et la poursuite de la suppression d'impôts de production pour les entreprises.
Il y a 2 ans et 110 jours

Recycler et valoriser l'amiante est désormais possible avec De Dietrich

De Dietrich Process Systems, leader mondial pour la fourniture d'équipements, de systèmes complets et de solutions de procédés pour les industries pharmaceutiques, de la chimie et de la chimie fine, ainsi que de la chimie du végétal, a développé en Consortium avec la société Neutraval également basée en Alsace, un procédé unique et innovant pour traiter les déchets amiantés : la solution De Dietrich Waste Recycling (DDWR).Après plusieurs mois de construction, l’unité pilote De Dietrich Waste Recycling basée sur une friche industrielle à Talange en Moselle, arrive à son terme et sera bientôt prête à traiter ses premiers déchets. Soutenu par l’ADEME et la Région Grand Est, les travaux de construction s’achèveront fin 2022. Dans un premier temps, le pilote traitera des déchets inertes pour une première phase de tests. S’ensuivra alors le traitement de différents types de déchets amiantés dans le but d’optimiser au maximum ce nouveau procédé et de caractériser plus en détails les échantillons de co-produits qui en ressortiront inertes.Ce nouveau procédé, qui a été validé en laboratoire au préalable, est breveté à l’international et consiste à attaquer les déchets d’amiante libre et liée par voie physico-chimique dans des conditions expérimentales maitrisées. Cette attaque acido-basique détruit la structure de l’amiante et permet, in fine, d’en extraire mais également de valoriser différents co-produits : le magnésium, le gypse et l’anhydrite. Ces co-produits pourront être revendus dans diverses applications telles que dans la construction, la cimenterie, l’aéronautique mais aussi l’automobile dans le but de créer une économie circulaire autour de ce projet et de s’engager dans la transition écologique. A terme, l’objectif est de développer des unités industrielles permettant de traiter 15 000 tonnes de déchets amiantés par an, sur le territoire national mais également Européen.Avant le développement de cette solution innovante, seuls l’enfouissement et la vitrification par torche à plasma étaient autorisés bien qu’aucune de ces deux alternatives ne soit satisfaisante, à bien des égards. L’évolution de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) a permis à De Dietrich et à ses partenaires de saisir cette opportunité de développement afin de proposer une alternative grâce à un nouveau procédé efficace, respectueux de l’environnement et des populations environnantes, tout en garantissant la sécurité des opérateurs. De Dietrich Waste Recycling, a donc bien eu raison de croire en cette nouvelle filière qui permet de passer d’une logique d’enfouissement et de vitrification, à une logique de valorisation industrielle tout en répondant positivement à un problème mondial de santé publique.
Il y a 2 ans et 111 jours

L'Indonésie lance la construction de sa nouvelle capitale

INTERNATIONAL. Le projet pharaonique de l'Indonésie de construire une nouvelle capitale politique au coeur d'une forêt tropicale millénaire fait débat. Le chantier, colossal, a débuté avec la construction d'infrastructures.
Il y a 2 ans et 111 jours

L'activité a résisté en 2022 malgré un net ralentissement en fin d'année

Après l'euphorique reprise post-Covid en 2021 (+6,8%), l'activité a progressé de 2,6% l'an dernier, selon l'institut statistique Insee, tenant bon face aux secousses de la guerre en Ukraine qui a fait s'embraser les prix de l'énergie.Elle est toutefois entrée dans une zone à risque avec un ralentissement au quatrième trimestre (+0,1%) par rapport aux trois mois précédents, rattrapée par une inflation qui touche les ménages au portefeuille et ne montre pas de répit début 2023.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui anticipait 2,7% de progression annuelle, a salué une croissance "soutenue" en 2022 qui "témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique".Selon l'Insee, l'économie a surtout bénéficié l'an dernier du rebond d'activité enregistré fin 2021 "en sortie de crise sanitaire".Trimestre après trimestre, elle a ensuite été "nettement moins dynamique", même si les chiffres sont meilleurs que prévu. L'institut tablait sur un PIB en hausse de 2,5% et une contraction de 0,2% au quatrième trimestre.ContrastesLes trois derniers mois de l'année ont enregistré une forte baisse de la consommation des ménages (-0,9%), moteur traditionnel de la croissance enrayé par une hausse des prix soutenue. La consommation d'énergie a également baissé, en raison d'un automne très doux et d'efforts de sobriété énergétique. Après un très léger tassement à 5,9% en décembre, l'inflation a accéléré à 6% en janvier sur un an, toujours marquée par des flambées à deux chiffres pour l'énergie (13,2%) et l'alimentation (16,3%), selon l'Insee.Pour les ménages, la situation aurait pu être pire encore, selon les économistes, sans les mesures de soutien déployées à coups de milliards d'euros face à la crise énergétique.Cette moindre consommation des ménages a pesé sur la production des biens et services, qui a décéléré à 0,2% sur la période d'octobre-décembre.Mais la production manufacturière s'est repliée de 0,5%, affectée par les grèves de l'automne dans les raffineries. Dans l'énergie, elle est restée "basse" en raison des maintenances de réacteurs nucléaires.A l'inverse, le commerce extérieur a contribué positivement (0,5%) à la croissance, les importations ayant reculé plus fortement que les exportations - même si un déficit commercial record est attendu sur l'ensemble de 2022.S'ils ont continué de progresser, les investissements ont quelque peu perdu en dynamisme (0,8% après 2,3% au troisième trimestre)."Résistance de façade""C'est une résistance de façade de l'économie française", a commenté Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP. "La consommation se porte mal et des importations qui chutent autant, ce n'est pas très bon signe: cela veut dire que la demande intérieure est quand même très faible".De mauvais augure pour 2023, alors que l'inflation devrait continuer à accélérer jusqu'à un pic attendu par l'Insee autour de 7% en début d'année, alimenté par la fin d'une ristourne généralisée sur les carburants et d'une nouvelle hausse des tarifs de l'énergie."Cela devrait pousser les ménages à rester plutôt pessimistes", analyse Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas, pour l'AFP. De quoi possiblement peser sur les nouvelles commandes des entreprises.L'activité commencera aussi à ressentir pleinement l'impact du resserrement monétaire décidé par la Banque centrale européenne (BCE), qui devrait décider jeudi de relever une nouvelle fois ses taux d'intérêt.Selon un sondage Opinionway mené en janvier pour les Chambres de commerce et d'industrie (CCI France), 81% des 618 chefs d'entreprise sondés ne prévoient pas d'investissements en 2023.Plus pessimistes que le gouvernement (1%), la Banque de France prévoit une baisse de régime avec 0,3% de croissance en 2023 quand le Fonds monétaire international, qui anticipe une croissance mondiale un peu meilleure que prévu à l'automne, entrevoit 0,7%."Néanmoins, échapper à la récession ne veut pas dire rebondir fortement", prévient Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Bruno Le Maire loue les "capacités de résistance" de l'économie françaiseLe ministre de l'Economie Bruno Le Maire a salué mardi 31 janvier les "capacités de résistance (...) exceptionnelles" des entreprises et salariés français, quelques minutes après l'annonce par l'Insee d'une croissance de 2,6% du PIB (Produit intérieur brut) de la France en 2022.Ce chiffre "témoigne du fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique", s'est réjoui le numéro deux du gouvernement, alors que Bercy tablait initialement sur une croissance annuelle de 2,7% (contre une prévision de 2,5% pour l'Institut national de la statistique (Insee))."Nous aurons également une croissance positive" en 2023, s'est projeté Bruno Le Maire. Dans ses dernières prévisions, le gouvernement table sur une croissance de 1%, une anticipation sensiblement supérieure à celles de la Banque de France (0,3%) ou du Fonds monétaire international (0,7%).Au quatrième trimestre, la progression du PIB n'a atteint que 0,1% contre 0,5% au printemps et 0,2% à l'été 2022, un "ralentissement attendu avec la persistance de fortes incertitudes dans l'économie" comme l'inflation ou la guerre en Ukraine, commente le ministère de l'Economie.La baisse de la consommation des ménages en biens et services (-0,9% au quatrième trimestre 2022) "est compensée par un investissement dynamique des entreprises (+1,2% au quatrième trimestre, +3,5% sur l'année entière) et une amélioration du commerce extérieur" (+0,5% au quatrième trimestre mais -0,7% sur l'année), affirme encore Bercy.Enfin, "la production dans l'industrie se replie légèrement (-0,5%)", note le ministère, "mais on est loin des -10% évoqués par certains", conclut-il.
Il y a 2 ans et 111 jours

Les différents secteurs à l'arrêt mardi contre la réforme des retraites

Alors que l'examen du texte arrive lundi à l'Assemblée nationale, voici les prévisions dans les principaux secteurs.TransportsDans les aéroports, c'est principalement la grève de contrôleurs aériens qui va provoquer des perturbations et des retards.Un vol sur cinq devrait être annulé à Paris-Orly. Mais à Paris-Roissy, il devrait y avoir suffisamment de personnel non gréviste pour assurer le programme prévu, selon la direction générale de l'aviation civile.Dans le métro parisien, seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionneront normalement. Les conducteurs de métros des autres lignes assureront un métro sur deux ou un sur quatre. Certaines lignes comporteront des stations fermées et ne fonctionneront qu'aux heures de pointe. Les chauffeurs de bus et de tramways assureront 80% du service.Dans les trains, la SNCF prévoit un trafic "très fortement perturbé". La mobilisation des cheminots réduira le nombre de TER à 2 sur 10 en régions, le trafic des TGV à 25% à 30% selon les axes et il n'y aura quasiment pas de trains Intercités, ni aucun train de nuit.En Ile-de-France, le mouvement s'annonce suivi, empêchant la circulation des trains régionaux Transilien et RER, à raison d'un train sur trois voire un train sur dix, selon les lignes.Côté international, la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement mais le trafic des TGV sera "fortement perturbé" entre la France et la Suisse (Lyria).Dans les grandes agglomérations: à Bordeaux, la majorité des bus fonctionneront mais une dizaine de lignes seront supprimées, sept réduites et la fréquence des tramways sera réduite sur trois lignes. Le taux de grévistes annoncé est de 16%, moins que le 19 janvier (24%).A Rennes, des dizaines de bus seront supprimés au départ en raison de la manifestation prévue le matin et d'autres lignes déviées. Les deux lignes de métro automatique doivent circuler normalement, selon la STAR.Fonction publique et secteur privéLe préavis de grève national interprofessionnel concerne dans l'ensemble de la fonction publique où la précédente journée d'action du 19 janvier avait mobilisé 28% de grévistes parmi les 2,5 millions d'agents de l'Etat, selon un chiffre du ministère.Des mairies, comme celle de Paris ou Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu'elles garderaient portes closes.Le 19 janvier, les programmes de télévisions et radios publiques avaient été largement perturbés à France Télévisions, Radio France et France Médias Monde (France 24 et RFI).Dans le privé, des journaux n'avaient pas parus, La Poste avait recensé 14,64% de grévistes et des entreprises de l'industrie avaient enregistré des débrayages.EducationLes prévisions syndicales de taux de grévistes dans le premier degré seront connues lundi après-midi.Le 19 janvier, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, avait fait état d'un taux de 65% des professeurs de collèges et lycées grévistes, et le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, recense 70% d'enseignants grévistes. Selon le ministère, la mobilisation se traduisait par un taux d'enseignants grévistes de 42,35% en primaire, 34,66% en collèges et lycées.EnergieLa grève devrait être très suivie dans les raffineries, après déjà deux journées d'arrêt de travail, les 19 et 26 janvier: les raffineries ont fonctionné ces jours-là mais les expéditions de carburants ont été bloquées 24 heures à chaque fois.Les grévistes d'EDF devraient de nouveau faire baisser la production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les barrages, sans toutefois provoquer de coupures de courant, le gestionnaire du réseau RTE encadrant strictement ces actions.Dans l'électricité et le gaz, des actions "Robin des bois" ou des coupures ciblées chez EDF ou Engie pourraient également avoir lieu.
Il y a 2 ans et 114 jours

A Bagdad l'immobilier flambe, porté aussi par le blanchiment d'argent

Entre planification inadéquate et spéculation alimentée par le blanchiment d'argent dans un des pays les plus corrompus au monde, devenir propriétaire est un rêve qui s'éloigne pour une grande partie de la classe moyenne.Ces dernières années, la métropole de neuf millions d'habitants a retrouvé une stabilité toute relative et des tours rutilantes ont commencé à pousser.Porté par l'explosion de la demande, le prix du mètre carré dépasse dans certains quartiers les 8.000 dollars, quand le salaire médian plafonne aux alentours de 400 ou 500 dollars."Même si votre revenu augmente, ça ne sera jamais à la hauteur des prix exorbitants des maisons ou des terrains", résume Youssef Ahmed, employé dans le secteur des télécoms.Malgré un confortable salaire mensuel de 1.000 dollars, un prêt bancaire ne lui permettrait pas non plus d'acheter pour loger sa femme et leur fils de cinq ans car "les taux d'intérêts sont élevés", entre 5 et 10% actuellement, ajoute l'homme de 29 ans.Et "si on s'éloigne du centre, il y a le problème du transport et même ainsi, les prix ne baissent pas tant que ça"."J'ai beaucoup réfléchi, il n'y a pas de solution", déplore-t-il."Hausse faramineuse"Après l'invasion américaine de 2003 qui renversa Saddam Hussein – et inaugura une période sanglante marquée par la guerre civile et les exactions jihadistes -- particuliers et investisseurs ont souvent préféré un achat immobilier au Kurdistan autonome, dans le Nord, relativement épargné par les violences, voire à l'étranger, souvent en Turquie.Mais Bagdad ayant aujourd'hui retrouvé un semblant de normalité, l'immobilier a la côte.Dans le quartier commerçant de Kerrada, où d'anciennes villas en briques croulantes côtoient des immeubles neufs, le prix du mètre carré, autrefois de "1.200 ou 1.700 dollars, atteint désormais 3.000 dollars", voire parfois 5.000 dollars, indique Samer al-Khafagi, agent immobilier depuis huit ans. "Le marché est en croissance", confirme-t-il, expliquant que depuis un an la tendance s'est accélérée.Même constat dans le quartier de Jadriya, très prisé par la nouvelle élite politique et économique, où le mètre carré se vend à 4.000 dollars, voire 8.000 dollars pour l'usage commercial, selon son confrère Hussein al-Safar qui confirme "une forte demande immobilière" et une "hausse faramineuse des prix".Et le secteur est propice au blanchiment d'argent: un bien immobilier acheté avec des fonds frauduleux peut être ensuite revendu selon un contrat en bonne et due forme, pour ainsi donner un parfum de respectabilité à de l'argent sale.Le système bancaire étant encore très peu développé, seul un Irakien sur dix a un compte bancaire selon la Banque mondiale, "les transactions immobilières se font en liquide", souligne l'économiste Ali al-Rawi. Une manière de "cacher facilement et rapidement l'argent dans des terrains et des immeubles"."Blanchiment d'argent"Un phénomène récemment illustré par un énième scandale de corruption : à l'automne, l'Etat a révélé avoir découvert que 2,5 milliards de dollars avait été volés au fisc et le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani expliquait que la restitution des fonds était compliquée par le fait que l'argent était parti dans "l'achat d'importants biens immobiliers dans des quartiers prestigieux de Bagdad"."Plus d'un milliard de dollars" de cet argent aurait été investi dans "55 propriétés à Bagdad", et un milliard supplémentaire a été converti en "propriétés, terrains et autres actifs", explique Sajad Jiyad du think-tank Century International."L'augmentation des prix de l'immobilier n'est pas liée au marché, elle est liée aux mafias et au blanchiment d'argent", assène sans ambages Mohamed al-Rabie, responsable communication de la mairie de Bagdad. Il reconnaît aussi "la mauvaise planification" des gouvernements précédents concernant "l'investissement dans le logement" et des politiques publiques qui n'ont "rien apporté aux fonctionnaires ou aux pauvres".Le gouvernement de M. Soudani a toutefois récemment souligné sa volonté de faire construire des logements à bas prix, à destination des plus pauvres. En attendant, un million de personnes vivent à Bagdad dans des quartiers informels.Dans la périphérie, les terres agricoles et autres palmeraies luxuriantes qui ont fait la réputation de l'Irak, ont laissé place au béton visiblement plus lucratif que les cultures.
Il y a 2 ans et 115 jours

Pitch Immo remporte le projet de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis

D’une surface de plus de 53 000 m² - dont plus de 12 650 m² bâtis faisant l’objet d’une délégation de service public accueillant atelier de formation, espaces muséographique et événementielle, l’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie Paris-Rungis est prévue pour 2027. “Nous sommes fiers d’avoir remporté ce projet ambitieux, co-construit avec tout un écosystème d’exploitants et investisseurs leaders dans leur domaine. La Cité Internationale de la Gastronomie telle que nous la concevons se positionnera comme un lieu de rencontre, fédérateur, profondément humain, et une vitrine des savoir-faire des professionnels du secteur de la gastronomie française. A travers ses pavillons mettant à l’honneur les chefs et artisans de nos régions, son campus proposant des ateliers animés par les professionnels de chaque secteur, et ses nombreux évènements mettant en lumière les talents de la filière, la Cité s’imposera comme nouveau pôle d’excellence gastronomique. Elle permettra la transmission des savoir-faire entre les professionnels d’aujourd’hui et les nouvelles générations, et la valorisation de leurs talents auprès du grand public.” déclare Alexis Moreau, Directeur général de Pitch Immo.Une cité expérientielle qui invente la gastronomie de demainNouvel ensemble au sein d’un quartier animé de 7 hectares, la Cité de la Gastronomie Paris-Rungis imaginée par Pitch Immo et ses partenaires ouvrira ses portes en 2027 à proximité du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. A deux pas de l’aéroport d’Orly et prochainement accessible depuis Paris grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, ce lieu culturel, créatif et convivial, sera l’endroit idéal pour incarner la Gastronomie d’aujourd’hui et de demain sous tous ses aspects : le cycle du produit, depuis sa culture jusqu’à sa dégustation, en passant par la conception d’un menu et la transmission des savoir-faire.Ouverte et accessible à tous, la Cité imaginée par Pitch Immo et ses partenaires s’articulera autour de 5 espaces programmatiques forts, organisés autour d’une place centrale (le Forum) et reliés entre eux par un système de passerelles :Le Cœur de la Cité : une fabrique culturelleLe Cœur de la Cité (6 500 m²) permettra aux visiteurs de découvrir les métiers de la gastronomie dans sa globalité, grâce à des expositions immersives aux concepts novateurs et attractifs. Cet espace intégrera une dimension expérientielle forte qui permettra au visiteur de s’immerger dans le quotidien et l’univers des artisans de la gastronomie : brigade de cuisine, laboratoire de pâtisserie… à l’aide de dispositifs innovants faisant appel aux cinq sens des visiteurs.Le Campus de la Cité : une fabrique des métiersLe Campus de la Cité (6 000 m²), pôle de formation aux métiers de bouche, transmettra au grand public comme aux professionnels en devenir la passion de ces métiers, piliers de la culture culinaire française. Le Campus mettra également l’accent sur la professionnalisation, en formant notamment les candidats aux divers concours gastronomiques ou à l’obtention de titres prestigieux (MOF, MAF…).Les Pavillons de la gastronomie : une fabrique des savoir-faireLes Pavillons de la Cité (8 000 m²), se feront l’écho du savoir-faire des femmes et des hommes de la filière gastronomique, et permettront aussi la découverte de la production agricole et culinaire des régions françaises. Chaque région aura son propre pavillon, sur le modèle des expositions universelles. Les Pavillons des Filières quant à eux, mettront à l’honneur les grandes maisons et les interprofessions.Le Lab de la Cité : une fabrique d’innovationLe Lab de la Cité (10 500 m²), pôle tertiaire moderne, rassemblera les acteurs de la filière pour construire l’agroalimentaire de demain. Le Lab s’adaptera à tous les corps de métier des filières présentes sur le site, en leur proposant des espaces de travail modulables et en accord avec leurs besoins : bureaux, salles de réunion, espaces de coworking… Il sera également une vitrine des techniques logistiques avec un site de 10 000 m².Le Hub de la Cité : une offre événementielle et résidentielle au service de la fabrique des talentsLe Hub de la Cité (22 000 m²), lieu de vie, de partage et de convivialité, sera destinée aux professionnels et aux touristes d’affaires (réunions, congrès, conventions et voyages d’agrément) afin de faire de la Cité un quartier dynamique aux multiples facettes ainsi qu’un pôle de ressources, référence pour le secteur. Il accueillera des événements majeurs à portée locale, régionale, nationale et internationale, au sein d’espaces intégralement modulables. Il comprendra notamment un centre de conférences, un hôtel 4 étoiles, une résidence hôtelière et une résidence étudiante de 400 chambres, pour les élèves en formation au sein de la Cité, mais aussi dans le bassin estudiantin local.Une conception agricole en milieu urbainDotée d’une architecture audacieuse et remarquable, pensée par les architectes MG-AU MICHEL GUTHMANN & associés, MARC MIMRAM Architecture Ingénierie et ARCHIKUBIK, la Cité incarne l’ambition du projet pour le pôle urbain dans lequel elle s’inscrit. Résolument moderne, elle se veut chaleureuse dans ses courbes et synonyme de liberté dans son plan. Ouverte sur le monde extérieur et connecté à son environnement par un ensemble ingénieux de passerelles, elle évoque le partage et favorise les flux. Les éléments paysagers viennent compléter cette structure innovante en investissant les toits et les allées, créant ainsi un écrin de verdure.La Cité accueillera un grand parc conçu comme un paysage agricole comprenant des micro-lieux d’usages et des grands espaces cultivés, ce qui permettra aux utilisateurs de déambuler au sein de différents espaces aux dynamiques et aux ambiances végétales singulières. Abritant une faune et une flore variées, le parc sera essentiel pour la préservation de la biodiversité locale. Un tiers de l’emprise existante sera revégétalisée en pleine terre, soit plus de 12 000 m².Une cité responsable et durableLe projet se veut exemplaire sur le plan énergétique. Le programme répond aux exigences de la RE 2020, seuils 2025. Le réemploi des matériaux sera privilégié et le projet comprend des modes constructifs mixte bois/béton pour un impact carbone limité. Des lisières seront installées dans une logique de dépolluer les sols grâce à des plantes phytoépuratrices.Tous ces éléments combinés contribueront à faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un démonstrateur d'une ville post-carbone.Les enjeux environnementaux du projet ont été regroupés en quatre thématiques complémentaires :Conception bioclimatique et performance énergétiquePréservation des ressourcesConfort, santé et bien-êtreBiodiversité et nature en villeRépondre à ces enjeux permettra de viser, pour la Cité, les certifications HQE et BREEAM niveau Excellent, ainsi que les labels BiodiverCity, Biosourcé et BBCA.Informations chantier :PartenairesPitch Immo s’est entouré de plusieurs partenaires pour ce projet dont Gaïa Promotion/HIBRID, co-promoteur et gestionnaire spécialisé dans la création de tiers lieux et halles gourmandes et la conception d’espaces de vie contemporains, innovants et hybrides.Co-promoteurs:GAIA PROMOTION/HIBRIDInvestisseurs / gestionnaireHIBRIDEPICURETEMPORAArchitectes :MG-AU MICHEL GUTHMANN & associésMARC MIMRAM Architecture IngénierieARCHIKUBIKAutres membres de la MOE :MUGO PaysagisteQUAI 36CET et SETU IngénierieOASIIS BET DDIDA+ PerspectivisteTISSPARKConseils :FTPA AvocatsNOVA Consulting137 NotairesCalendrierPhase étude : 2023Phase travaux : 2025Ouverture : 2027
Il y a 2 ans et 116 jours

L'immobilier de luxe, toujours plus cher

La guerre en Ukraine ? Les taux d'intérêt qui remontent ? Les soubresauts de la Bourse ? "Ça pour nous, ça n'existait pas." Charles-Marie Jottras, président du réseau Daniel Féau, donne le ton.En 2022, ce spécialiste parisien de l'immobilier de luxe a connu une nouvelle année historique, après 2021 qui battait déjà des records.Alors que les prix de l'immobilier à Paris s'érodent globalement depuis deux ans, ceux des biens les plus chers continuent de grimper. En 2022, le prix moyen au mètre carré chez Féau a ainsi dépassé 17.200 euros.Même constat chez Sotheby's International Realty, qui a battu en 2022 son précédent record réalisé en 2021, avec 1,61 milliard d'euros de volume de ventes. Chez Barnes, "on a fait la meilleure année qu'on n'ait jamais faite", a précisé à l'AFP Richard Tzipine, directeur général de ce réseau. Riches étrangersLes raisons de ce succès: le retour des acheteurs étrangers, avec la fin des mesures sanitaires dans beaucoup de pays.Alexander Kraft, PDG de Sotheby's pour la France et Monaco, décrit deux vagues d'arrivée en France: d'abord les Européens, puis les Américains, dont le fort pouvoir d'achat a été encore dopé par le dollar fort."Eux sont très motivés par la force du dollar en ce moment, et cet aspect investissement, parce que les Américains sont assez obsédés par l'inflation", a-t-il dit à l'AFP. Et ce dirigeant s'attend à voir "encore plus" d'acheteurs américains en 2023.A Paris, Barnes a remarqué que les quartiers les plus prisés des étrangers, comme le Marais ou les alentours de l'Arc de triomphe et de la Tour Eiffel, ont été les plus demandés."On a l'impression qu'il y a une anxiété croissante depuis des années, et on a le sentiment que l'immobilier vous protège grâce à la sécurisation de vos investissements", commente Richard Tzipine.Il a, par exemple, vu affluer des Libanais voulant échapper à la crise dans leur pays d'origine.Chez Féau, la proportion de ventes impliquant au moins un étranger a bondi en 2022, particulièrement pour les biens les plus onéreux.De plus en plus cherTous les réseaux d'immobilier de luxe interrogés par l'AFP font le même constat: plus c'est cher, plus c'est prisé.Barnes note ainsi qu'à Paris, les biens à plus de 3 millions d'euros se sont beaucoup plus vendus.Et chez Sotheby's, en France et à Monaco, "on a eu plus de 60 transactions entre 5 et 50 millions, dans une gamme très élevée", note Alexander Kraft."Plus on monte en prix et plus on est déconnectés de ce que l'on entend: +Paris perd de sa superbe+...", remarque Charles-Marie Jottras. "Sur le grand luxe, on a un volume qui explose", a aussi relevé le directeur général de Daniel Féau, Nicolas Pettex-Muffat. "Les appartements avec jardin ou terrasse s'arrachent, et s'arrachent de plus en plus cher", ajoute-t-il.Pourquoi cette bonne santé de l'immobilier de luxe, alors que le marché de l'immobilier en général commence à montrer des signes de ralentissement, sous l'effet de taux d'intérêt qui grimpent ?"Il y a une espèce de cap au-dessus duquel vous êtes moins sensible aux taux d'intérêt", explique Richard Tzipine. "Vous avez la capacité à acquérir des biens chers sans vous fragiliser, et profiter d'une situation où les autres qui sont moins fortunés et plus sensibles aux taux d'intérêt ne pourront pas les acquérir."
Il y a 2 ans et 116 jours

Grohe distingué médaille d'or EcoVadis pour sa politique RSE

Référence internationale, l'agence de notation EcoVadis, spécialisée dans l'évaluation de la RSE, a évalué plus de 90.000 entreprises en fonction de 21 critères couvrant quatre thématiques : l'environnement, le travail et droits de l'homme, l'éthique et l'approvisionnement durable.La méthodologie de notation repose sur des normes internationales de durabilité, notamment la Global Reporting Initiative, le Pacte mondial des Nations unies et la norme ISO 26000, couvrant 200 catégories de dépenses et plus de 160 pays.« C'est une distinction remarquable qui vient récompenser notre engagement dans une démarche environnementale amorcée il y a plus de vingt ans déjà. L'accent n'est pas seulement mis sur l'utilisation de produits économes en eau et en énergie, leur fabrication est également constamment optimisée dans une perspective de durabilité », Gaël Magda, Directeur Général GROHE France.Côté environnement, GROHE fait partie dans le classement EcoVadis des 5% d'entreprises les plus responsables en faveur de l'environnement, dans la fabrication de machines d'usage général.En effet, depuis 2020, toutes les usines de production de LIXIL EMENA ont été converties à l'électricité verte. GROHE a également lancé en 2018 une initiative d'envergure visant à remplacer les emballages plastique de ses produits par des alternatives plus durables. Ainsi, en 2021, 37 millions d'emballages de produits en plastique ont été supprimés.Sur le plan éthique et social, GROHE fait partie des entreprises les plus respectueuses. Côté social, la marque a mis en place de nombreuses actions telles qu'une enquête de satisfaction auprès des salariés pour connaître leur bien-être dans leur environnement de travail, une convention collective sur les conditions de travail, des mesures préventives contre le stress et les lésions dues au travail répétitif, ou encore des formations visant à développer les compétences des employés. GROHE France a plus de 81% de ses sites opérationnels certifiés ISO 45001/OHSAS 18001. Côté éthique, GROHE a déployé une procédure d'alerte afin de signaler les problèmes en matière d'éthique. L'entreprise a également mis à disposition une formation de sensibilisation pour prévenir la corruption, ainsi qu'une formation de sensibilisation pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles.Les résultats GROHE EcoVadis en détail :
Il y a 2 ans et 117 jours

Transition énergétique : un marché en plein essor et des chaînes à diversifier (AIE)

Le marché mondial des grandes technologies liées aux énergies bas-carbone (panneaux solaires, éoliennes, batteries, électrolyseurs pour produire de l'hydrogène, pompes à chaleur...) devrait représenter environ 650 milliards de dollars annuels d'ici 2030, soit plus de trois fois son montant actuel, si les pays respectent leurs engagements, estime l'AIE.Les emplois industriels du secteur devraient passer de 6 millions aujourd'hui à près de 14 millions.Le monde de l'énergie est "à l'aube d'une ère industrielle nouvelle", et cet essor devrait s'accélérer au fur et à mesure que la transition avance, juge ce rapport, qui analyse marchés et chaînes d'approvisionnement et la manière dont ils risquent d'évoluer.Aujourd'hui les ressources minières (extraction et raffinage) tout comme la production sont déjà très fortement concentrées, avec une domination marquée de la Chine dans la production manufacturière.Du côté des ressources minières, la République démocratique du Congo par exemple produit plus de 70% du cobalt mondial, quand Australie, Chili et Chine fournissent plus de 90% du lithium.Ces dernières années ont déjà vu les tensions sur les chaînes d'approvisionnement tirer les prix de nombreuses technologies: en 2022, le renchérissement du cobalt, du lithium et du nickel a entraîné, pour la première fois, une hausse des prix des batteries des véhicules électriques (+10%).Le coût des turbines éoliennes hors de Chine et des panneaux photovoltaïques a également crû, après des années de baisse.La "nouvelle économie mondiale de l'énergie" est rapidement devenue "un pilier des stratégies économiques. Chaque pays doit aujourd'hui identifier comment il peut au mieux en profiter et aussi en gérer les défis", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol.Selon lui, "si tout ce qui a été annoncé est mis en oeuvre, cet investissement permettra de faire les deux tiers du chemin nécessaire pour arriver à la neutralité carbone" en 2050.Mais, avec l'exemple du gaz russe en tête, "le monde profiterait de chaînes d'approvisionnement plus diversifiées", met-il en garde, appelant aussi à "un certain degré de collaboration internationale, aucun pays n'étant une île en matière d'énergie".A ce jour, seuls 25% des sites industriels annoncés dans le solaire photovoltaïque sont en construction, note le rapport, 35% des sites de batteries de véhicules et moins de 10% pour les électrolyseurs.
Il y a 2 ans et 117 jours

Hydrogène : Vinci accélère en s'engageant dans un nouveau partenariat

MOBILITÉ. La major du BTP Vinci, via sa branche Concessions, investit dans une plateforme spécialisée dans la mobilité hydrogène afin de développer un réseau de stations de production et de distribution d'hydrogène, en France comme à l'international.