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Il y a 3 ans et 222 jours

Journée nationale de la qualité de l'air : isoler son logement pour mieux respirer ?

A l’occasion de la journée mondiale de la qualité de l’air, ROCKWOOL, leader mondial des solutions d’isolation par laine de roche dresse le bilan des solutions pour mieux construire tout en préservant la santé.Si la nécessité d’une meilleure qualité de l’air intérieur ne date pas de la crise sanitaire et mobilise depuis de nombreuse années les acteurs du bâtiment, il est désormais indispensable d’y associer des solutions efficaces, mais aussi plus durables. Selon la dernière enquête « DIAGNOSTIC BÂTIMENT SANTÉ » réalisée par l'association Bâtiment Santé Plus, avec la collaboration du Conseil national de l’Ordre des Architectes, 55 % des acteurs interrogés considèrent que la santé est la préoccupation numéro 1 à intégrer dans les projets et la conception des produits.«La qualité de l’air intérieur est maintenant reconnue comme un enjeu majeur de santé publique, car les concentrations de divers polluants 5 à 10 fois plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur. Aussi, est-il important que les produits de construction ne soient pas des sources d’émission de polluants dans l’air en répondant aux exigences de la classe A+ de l’étiquetage obligatoire. Les laines minérales utilisées doivent avoir la certification EUCEB d’exonération de la classification cancérogène. Les produits en laine de roche ROCKWOOL satisfont à ces critères sanitaires. En outre, en raison de leur composition minérale, ils ne favorisent pas le développement de moisissures » souligne Suzanne Déoux, docteur en médecine, spécialiste ORL, Présidente de Bâtiment Santé Plus, fondatrice de MEDIECO et initiatrice de l’ingénierie de santé dans le cadre bâti et urbain.Santé et durabilité au cœur des solution ROCWOOLCes deux dimensions, santé et durabilité, sont le cœur des préoccupations de ROCKWOOL fabriquant des solutions en laine de roche engagé pour des bâtiments durables qui protègent la santé. En effet, la laine de roche est issue d’un matériau naturel, inépuisable et recyclable à l’infini, le basalte. « Il s’agit de l’une des solutions les plus efficaces et les plus durables en matière d’isolation thermo-acoustique. Des essais réalisés par des laboratoires indépendants ont pu ainsi démontrer que des laines de roche ROCKWOOL installées sur des bâtiments depuis plus de 55 ans ont conservé toutes leurs performances thermiques et mécaniques. Par ailleurs, les produits d’isolation en laine de roche ROCKWOOL sont très faiblement émetteurs de composés organiques volatils ce qui se traduit par une étiquette sanitaire A+ pour la grande majorité de nos produits d’isolation par l’intérieur » explique Colas Lévêque, Responsable Prescription Nationale chez ROCKWOOL France. Associés à une bonne ventilation, les matériaux isolants durables, tels que la laine de roche, contribuent à améliorer la qualité de l’air intérieur et donc à préserver la santé et le bien-être des occupants des bâtiments isolés avec ces matériaux. En effet, une bonne isolation contribue à réguler notamment l’humidité des pièces, dont le niveau à l’intérieur des bâtiments doit se situer entre 40 et 60 % pour que l’on observe une amélioration de la santé des personnes. La qualité de l'air intérieur arrive d’ailleurs en tête des préoccupations des acteurs du bâtiment (86 %) suivi de près par le confort thermique (65%) toujours selon l’enquête « DIAGNOSTIC BÂTIMENT SANTÉ ».Le recyclage des déchets participe aussi à la santé, car il permet de réduire les émissions de gaz à effet de serreLa laine de roche, étant recyclable à l’infini, ROCKWOOL va encore plus loin avec son programme ROCKCYCLE qui permet de collecter les chutes de laine de roche sur des chantiers neufs ou de rénovation ainsi que les plastiques d’emballage et les palettes ayant servi à livrer les produits. Les chutes de laine de roche sont utilisées en tant que matière première secondaire pour fabriquer de la laine de roche neuve. Les plastiques d’emballage sont transmis à des filières spécialisées pour leur recyclage et les palettes sont, soit réutilisées en l’état soit réparées dans un atelier dédié au sein de l’usine en vue de leur réutilisation.
Il y a 3 ans et 223 jours

Docaposte accompagne l'Anah dans le déploiement de MaPrimeRénov'

En janvier 2020, l’Anah a mis en place MaPrimeRénov’, dispositif qui propose aux propriétaires occupants les plus modestes des aides pour réaliser des travaux de rénovation énergétique de leur logement. Depuis le 1er janvier 2021, cette aide est proposée à tous les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs ainsi que les syndics de copropriétés. Cet élargissement du nombre de bénéficiaires, à l'appui du plan de relance du gouvernement, a entraîné une forte montée en charge du nombre de dossiers à instruire.Ainsi, depuis sa mise en œuvre en 2020, l’Anah a reçu plus de de 700 000 dossiers de demande d'aide MaPrimeRénov'. Actuellement plus de 2 000 dossiers sont déposés quotidiennement. Malgré les conditions difficiles liées à la crise sanitaire et à ses impacts, l’Anah et Docaposte ont su s'adapter pour répondre à cette demande.Dans ce cadre, et après le gain de l’appel d’offres public, Docaposte gère à la fois l’instruction des dossiers d’aide « MaPrimeRénov’ », et la gestion du centre d’appels et l’assistance aux usagers (téléphone, emails et formulaires web). Les volets instruction et assistance sont opérés au travers de la plateforme multicanal qui dispose des briques technologiques nécessaires à une gestion dématérialisée des dossiers. Le volume de dossiers à traiter mobilise quotidiennement plusieurs centaines de collaborateurs basés en régions sur le territoire français. Docaposte s’est démarquée par son expertise pour traiter l’intégralité des services attendus par l’Anah, en réunissant des savoir-faire sur l’instruction des dossiers de demandes d’aide et d’assistance personnalisée auprès des citoyens pour la constitution de leurs dossiers. Ses compétences pour gérer la montée en charge du dispositif ont également été déterminantes dans le choix de l’Anah.Docaposte démontre ainsi sa capacité à accompagner les organismes publics dans leur transformation et la numérisation de leurs services aux citoyens en proposant, dans des délais contraints, une plateforme nationale multicanale de la relation entre un opérateur public et ses usagers.« Docaposte est un partenaire national engagé depuis le début de MaPrimeRénov' au plus près des équipes de l’Anah. Docaposte nous a apporté dans ce projet son expertise de la relation à l'usager pour mettre en œuvre cette politique publique d’envergure au service de tous les Français et de la rénovation énergétique des logements. S’agissant d’une nouvelle aide, le partenariat Anah / Docaposte est essentiel pour travailler en continue à l’amélioration de la relation usager. » souligne Valérie Mancret Taylor, Directrice générale de l’Anah.« Docaposte est fière d’accompagner l’Anah sur ce projet stratégique de transition énergétique. Nous mettons au service de l’Anah notre double maîtrise des savoir-faire d’instruction et de relation aux citoyens. La confiance accordée par l’Anah récompense l’engagement et le professionnalisme de nos équipes. », ajoute Olivier Vallet, Président Directeur Général de Docaposte.
Il y a 3 ans et 224 jours

Mb Rock Premium de Rockwool élu « coup de cœur » du jury parmi les nouveautés Artibat 2021

Salon incontournable de la construction et des travaux publics depuis plus de 30 ans, ARTIBAT réunit cette année à Rennes plus de 1.000 exposants et 40.000 professionnels de la construction. A l’occasion du salon est édité le Guide des Nouveautés qui valorise les innovations de moins d’un an proposées par les fabricants industriels et distinguées par un jury d’experts de la filière BTP. Cette sélection prend en compte non seulement l’avantage pour le professionnel, l’amélioration des performances, l’intérêt pour le client final mais également les préoccupations environnementales. Parmi la liste des produits qui ont retenu l’attention du Jury cette année, le nouvel Mb Rock Premium figure parmi les nouveautés « Coups de Cœur ».Spécialement adapté à l’isolation des constructions à ossature bois, Mb Rock Premium de ROCKWOOL est un panneau entièrement composé de laine de roche qui apporte un excellent confort thermique tout au long de l’année. En hiver, il permet de garder la chaleur à l’intérieur. En période de fortes chaleurs, Mb RockPremium offre un excellent confort d’été : il limite la pénétration de la chaleur dans l’habitat, réduit la surchauffe et permet de maintenir un air relativement frais.Grâce à sa densité (masse volumique de 65 kg/m3) et sa conductivité thermique (lambda 32), Mb Rock Premium augmente l’inertie thermique de la paroi, permettant de maintenir une température intérieure agréable tout au long de l’année. Ce produit possède une faible diffusivité permettant de retarder et d’atténuer le transfert du flux de chaleur de l’intérieur vers l’extérieur et vice-versa.En outre, Mb Rock Premium contribue à améliorer la qualité de l’air intérieur comme en témoigne l’étiquetage sanitaire A+ réservé aux produits qui émettent très peu de composants organiques volatils. Recyclable à l’infini et incombustible, Mb Rock Premium ne contribue pas au développement de l’incendie. Il est recommandé sur les murs à ossature bois de tout type de bâtiment, résidentiel ou professionnel, individuel ou collectif. Il permet également une facilité d’installation procurant un confort et un gain de temps dans la pose.« Nous sommes fiers de proposer un produit qui permet de garantir à nos clients tous les avantages de l’isolation en laine de roche tout en s’adaptant aux nouvelles tendances de la construction et en répondant aux objectifs de la RE2020. Aujourd’hui, le bois n’est plus cantonné à la maison individuelle et gagne du terrain dans tous les segments de la construction. Il était donc indispensable pour ROCKWOOL d’offrir un produit durable, facile à installer et qui convient totalement aux constructions en ossature bois. Incombustibles par nature, les panneaux Mb Rock Premium apportent une protection incendie optimale et permettent de ralentir la propagation du feu, ce qui est évidemment essentiel pour des bâtiments en ossature bois », déclare Matthieu Biens, Directeur Marketing et développement produits pour l'Europe du sud chez ROCKWOOL.
Il y a 3 ans et 224 jours

Le Cerema mobilisé aux côtés des collectivités pour la journée nationale de la qualité de l'air

Le Cerema développe également une expertise de la qualité de l’air intérieur des bâtiments, en particulier des établissements scolaires. Pour intensifier son engagement sur cet enjeu majeur, le Cerema disposera dès 2022 de 2,5 millions d’euros versés au titre de l’astreinte imposée par le Conseil d’État à l’État français. A l’occasion de la journée nationale de la qualité de l’air le 14 octobre, le Cerema fait le point sur ses actions engagées et à venir. Le Cerema contribue à l’évolution des réglementations et appuie les collectivités territoriales et les acteurs locaux pour qu’ils agissent concrètement dans les territoires afin d’améliorer l’air que nous respirons quotidiennement. Il évalue les actions menées, réalise des contrôles, développe des innovations et contribue par ses missions de recherche à mieux appréhender les enjeux. Ses compétences ont a été reconnues par le Conseil d’État qui a identifié l’établissement comme l’un des principaux bénéficiaires de l’astreinte de 10 millions d’euros (décision du 4 août 2021).Le Cerema mobilisera ce financement en faveur de la qualité de l’air autour de deux priorités : L’accompagnement des territoires en particulier pour le suivi des zones à faibles émission mobilité (ZFEm) : réalisation d’études locales, organisation d’ateliers participatifs dans une logique de mise en réseau et d’émulation, mise en place d’un espace collaboratif de retours d’expériences partagés. L’amélioration des connaissances en particulier sur les aménagements et les politiques portuaires, pour mieux prendre en compte les émissions routières et maritimes dans les politiques publiques d’aménagement. A l’intérieur des bâtiments aussi la qualité de l’air présente des enjeux sanitaires majeurs. C’est pourquoi le Cerema a développé une expertise de pointe en particulier sur la ventilation. Il conseille et apporte son expertise aux collectivités, notamment pour bien prendre en compte la qualité de l’air dans les établissements scolaires.
Il y a 3 ans et 225 jours

La Banque de France anticipe une croissance d'environ 2,3% au troisième trimestre

La Banque centrale française estime que l'activité "se situerait en octobre presque à 100% de son niveau d'avant-crise", selon son point de conjoncture publié lundi.Les chefs d'entreprises anticipent notamment une amélioration de l'activité dans l'industrie et les services, et une stabilisation dans le secteur du bâtiment.La Banque de France a ainsi confirmé sa prévision d'une croissance de 6,3% pour l'ensemble de 2021.L'Insee table, elle, sur une croissance de 2,7% au troisième trimestre, puis de 0,5% au quatrième, et de 6,25% sur l'ensemble de l'année 2021. Le gouvernement, lui, vient de rehausser sa prévision à 6,25% également.En septembre, l'activité globale a progressé, pour atteindre 99,5% de son niveau d'avant crise, mais elle est en légère baisse dans l'industrie, souligne la Banque de France.L'industrie souffre en effet de plus en plus de difficultés d'approvisionnement, puisqu'en septembre 56% des entreprises de ce secteur disent avoir été pénalisées, contre 51% en août.C'est vrai en particulier dans l'automobile, alors que de nombreux constructeurs ont dû réduire leur production faute de composants.Le taux d'utilisation des capacités de production y est ainsi tombé à 56%, contre 69% en août, très en deçà de la moyenne de l'ensemble des sous-secteurs industriels, qui était de 77% en septembre, très proche de son niveau d'avant-crise (78%).Dans les services, une embellie se dessine dans les activités de loisirs, de service à la personne et la restauration.Le secteur du bâtiment résiste désormais mieux aux difficultés d'approvisionnement, soutenu par des carnets de commande bien garnis.Ces difficultés d'approvisionnement s'accompagnent toujours d'une hausse des prix des matières premières et des produits finis. Mais "dans certains secteurs, les hausses de prix sont moins marquées que les mois précédents", souligne la Banque de France, citant l'automobile, la métallurgie, les produits en caoutchouc et le plastique.D'ailleurs, les chefs d'entreprises anticipent une hausse un peu plus modérée en octobre.Le gouvernement relève sa prévision de croissance pour cette année à 6,25%Conséquence d'une reprise économique plus dynamique qu'anticipé, le gouvernement a relevé sa prévision de croissance pour 2021, à 6,25%, contre 6% attendu précédemment, s'alignant ainsi sur les prévisions de la plupart des grandes institutions."La croissance est forte, elle est solide, elle est dynamique. Nous réviserons donc la prévision de croissance pour 2021, de 6 à 6,25%. Nous retrouverons en décembre 2021 le niveau d'activité d'avant-crise", a annoncé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à l'Assemblée nationale, devant les députés qui entamaient lundi après-midi l'examen du dernier budget du quinquennat.Le gouvernement s'aligne ainsi sans surprise sur la prévision de l'Insee et se rapproche de celles de la Banque de France (6,3%) ou de l'OCDE (6,3%) publiées en septembre.Ce rebond de l'économie française intervient après une récession historique en 2020 du fait de la crise sanitaire, qui a provoqué une chute de 8% du produit intérieur brut (PIB).Si le gouvernement affichait une volonté de "prudence" jusqu'ici, le succès de la campagne de vaccination et la mise en place du pass sanitaire cet été, sans trop de conséquences sur l'activité, lui permettent désormais de revoir légèrement ses ambitions.Après un début 2021 atone, du fait du maintien des restrictions sanitaires, l'activité est fortement repartie depuis la mi-mai. Elle devrait désormais retrouver d'ici la fin d'année son niveau de fin 2019, avancent les économistes comme le gouvernement.Outre un rebond mécanique avec la réouverture de nombreuses activités, le ministre de l'Economie y voit aussi le succès de "la politique économique" du gouvernement, des mesures de soutien au plan de relance, en passant par les choix économiques d'avant-crise.Signe révélateur mis largement en avant par l'exécutif ces dernières semaines: l'emploi se situe à des niveaux inédits. Le taux de chômage pourrait retomber à 7,6% au troisième trimestre, du jamais-vu depuis la crise financière de 2008."Plein emploi" sous deux ansAlors que le risque sanitaire semble s'éloigner pour l'instant, Bruno Le Maire a relevé trois nouveaux dangers pour l'économie française, dont le risque de conflit "exacerbé" entre les nations, qui doit conduire la France et l'Europe à reconstruire leur "indépendance", notamment industrielle.Emmanuel Macron présentera mardi dans cette optique un plan d'investissement, baptisé "France 2030", qui vise à financer le développement de technologies d'avenir (hydrogène, biotechnologies, espace, nucléaire, etc.).Les autres risques pointés par le ministre de l'Economie sont l'inflation, dont la poussée, tirée par les prix de l'énergie, grève le pouvoir d'achat des Français, et les difficultés de recrutement croissantes dans un certain nombre de secteurs (restauration, bâtiment, etc.)."Le plein emploi, nous pouvons y arriver sous deux ans", a affirmé Bruno Le Maire devant les députés, dans un discours aux accents de campagne électorale, à six mois de l'élection présidentielle.Il a aussi défendu le sérieux budgétaire du gouvernement, malgré l'explosion de la dette publique et du déficit durant la crise.Ce dernier, attendu jusqu'ici à 4,8% du PIB l'an prochain (après 8,4% cette année), devrait finalement avoisiner les 5%, le gouvernement devant encore prendre en compte les dépenses engendrées par le plan "France 2030", le futur revenu d'engagement promis pour les jeunes, que le gouvernement peine à finaliser, et les mesures de compensation face à la hausse des prix de l'énergie.
Il y a 3 ans et 226 jours

L'État nomme un préfet dédié au grand plan Macron pour Marseille

"Sur proposition du ministre de l'Intérieur, Laurent Carrié, administrateur territorial hors classe, est nommé préfet délégué pour l'égalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (...) chargé du plan +Marseille en grand+", indique le compte-rendu du Conseil des ministres.Lors d'une visite exceptionnelle de trois jours à Marseille, le président de la République Emmanuel Macron avait présenté un grand plan pour Marseille de 1,5 milliard d'euros pour la sécurité, les écoles, la lutte contre l'habitat indigne, les transports et les hôpitaux. Il doit revenir mi-octobre dans la cité phocéenne pour un premier point d'étape.Laurent Carrié était depuis février 2019 au cabinet du Premier ministre Jean Castex, dans le pôle des affaires intérieures en charge des politiques contractuelles territoriales.Le nouveau préfet délégué sera l'interlocuteur privilégié des élus locaux, notamment pour faire avancer certains sujets polémiques comme l'amélioration de la gouvernance de la métropole Aix-Marseille-Provence voulue par le chef de l'Etat. Une gouvernance qui vient de faire l'objet de vives critiques au sujet de la gestion de la grève des éboueurs, poussant le maire de Marseille Benoît Payan à revendiquer le retour de la compétence "propreté, voirie et déchets" à la ville.Lors d'une réunion du conseil de la Métropole jeudi, la présidente LR Martine Vassal a défendu l'action de ses services durant cette crise des éboueurs alors que certains salariés de la CGT sont toujours en grève à Martigues, Istres, Aix-en-Provence et dans certains quartiers de Marseille."Nous avons trouvé au bout de cinq jours une solution qui respecte la loi", s'est défendue Martine Vassal, expliquant qu'elle n'avait pas "de baguette magique" pour ramasser en quelques jours l'ensemble des ordures qui s'étaient accumulées dans les rues: la durée de récupération est équivalente à la durée de la grève, a-t-elle expliqué.Quand au fonctionnement de la métropole, "personne n'en est content, ni les élus, ni les habitants, ni l'Etat et moi non plus je n'en suis pas contente", a-t-elle lancé: "Moi, ma position n'a jamais changé. J'ai toujours été pour une métropole stratégique, de projets structurants et que la proximité aille au plus près des habitants", a-t-elle ajouté, ouvrant la voie à un retour des "compétences de proximité" vers les 92 communes du territoire.
Il y a 3 ans et 227 jours

L’importance de faire des travaux de rénovation d’une maison

Même si parfois, le coût pour les travaux de rénovation peut être assez onéreux, il est important de faire quelques changements dans sa maison. Étant donné que cela peut être bénéfique sur le long terme tant pour le bien immobilier que pour ses occupants. Voyons dans cet article les avantages que vous pouvez obtenir en réalisant des travaux de rénovation de sa propriété. Vous pouvez également y découvrir  une idée du budget que vous devez préparer en amont pour la concrétisation de votre projet de remise à neuf ou de modernisation de votre maison. Pourquoi doit-on entamer des travaux de rénovation à l’intérieur et à l’extérieur de sa maison ? Faire appel à un professionnel est préconisé pour concrétiser votre projet de rénovation maison. En effet, seule une entreprise spécialisée dans ce domaine peut vous offrir des prestations de qualité selon vos exigences dans la mesure du possible. D’ailleurs, que vous venez d’acquérir une nouvelle maison ou que vous habitez dans une ancienne maison, rénover votre bien est un investissement rentable sur le long terme. Mais dans ce cas, il faut que les travaux soient bien accomplis et réglementés. Aussi, lorsque vous rénovez votre maison, vous pouvez bénéficier de plusieurs avantages comme : L’amélioration de l’aspect esthétique de votre bien immobilier : les travaux de rénovation peuvent donner un coup de jeune à un logement et rendre la rendre plus désirant. L’augmentation de la valeur marchande de votre bâtiment : Si, vous envisagez de vendre ou de louer la maison plus tard, dépenser quelques budgets dans les travaux de rénovation seront certainement rentabilisés dans un court délai. L’optimisation de votre confort et la réduction de la consommation énergétique : quand vous renouvelez les matériels isolants de votre maison par des matériaux plus performants, sachez que vous gagner plus de confort au quotidien. En plus de cela, vous  pouvez en même temps réaliser d’importantes économies sur vos factures d’énergie. La préservation du bon état de la maison : au cas où vous négligez certains travaux de restauration, les dégâts peuvent empirer et leur réparation peut être très coûteuse. Donc, il est nécessaire de procéder à quelques rénovations périodiques. Quel budget doit-on prévoir pour réaliser des travaux de rénovation de sa maison ? Certes, estimer un budget précis sur les travaux de rénovation n’est pas facile, vu que le coût de ces travaux peut varier non seulement en fonction des types de chantiers. Toutefois pour déterminer approximativement le montant à prévoir pour la rénovation de votre maison, vous devez définir les opérations à réaliser et adresser une demande de devis à une entreprise de renovation de maison. Il peut s’agir d’une intervention lourde, partielle ou légère. Concernant les travaux de rénovation lourde qui requièrent des gros œuvres, le tarif est plus dispendieux. Pour une rénovation complète, vous devez prévoir un budget de plus 1000 € TTC par m² . Tandis que pour une rénovation partielle comme la réfection de la salle de bains ou d’une cuisine, vous devez compter pas moins de  500 € TTC par m².  Et pour une rénovation légère comme le changement des revêtements de sol ou muraux, le coût peut varier entre 150 et 500 € TTC par m². Cependant, le plus judicieux est toujours de faire une comparaison de devis et de prestations, quel que soit le type de travaux de rénovation que vous projetez.
Il y a 3 ans et 228 jours

[Livre] Les clés du confort thermique écologique – interview Claude Lefrançois et extraits #BGT 014

Après son premier ouvrage sur la construction ou rénovation écologique, Claude Lefrançois publie chez Terre Vivante, un nouveau livre qui traite d’un sujet essentiel, mais souvent trop mal connu, auquel aspirent pourtant les maîtres d’ouvrages lors des travaux de construction ou d’amélioration énergétique de leur maison. Destiné aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels, ce livre […]
Il y a 3 ans et 229 jours

Edilteco® France sera présent au salon Artibat, dans le Pôle Gros Œuvre

Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s'inscrit dans une démarche d'économie circulaire et responsable.EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production.Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves.Politerm® R permet d'isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc.Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l'amélioration de l'affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol.LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l'adjuvant EIA (Diamètre 2 - 3 mm).La densité du mélange - 1200 kg/m3 - est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures.Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d'une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques.Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l'utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu'à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1).Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d'une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l'applicateur c'est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l'assurance d'une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d'usages multiples.Pour la façade, les gammes « best-seller » ECAP® et EDIL-Therm® PSE dans une version sans fixatif seront exposées.Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles.Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l'utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage.Conçue dans les règles de l'art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l'ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d'excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps.Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d'un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai.Elles permettent d'atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l'attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes.DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main.Brevetée, cette solution bénéficie aujourd'hui d'un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d'isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé.Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d'assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l'isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en oeuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation.Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d'une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l'économie d'éléments structurels devenus inutiles.Artibat est depuis 31 ans le salon de référence pour les professionnels du bâtiment. Partenaire des artisans et des majors du BTP, EDILTECO® suit une politique d'innovation basée sur des objectifs apportant gain de performances aux produits, tout en augmentant la simplicité et la rapidité d'application.Ces trois journées de rencontres et d'échanges seront donc l'opportunité pour EDILTECO® de révéler le potentiel et les compétences de ses solutions et innovations.
Il y a 3 ans et 230 jours

Ogeu-les-Bains : amélioration et sécurisation de la voirie dans le quartier des Fontaines

À Ogeu-les-Bains, des travaux de sécurisation de la voirie ont été réalisés dans le quartier des Fontaines.
Il y a 3 ans et 230 jours

Nouvelle Fenêtre à ouvrant caché

En fin d’année 2021, Sapa lancera la commercialisation d’une nouvelle Fenêtre à ouvrant caché PERFORMANCE 70 OC+ atteignant un Uw de 1,4 avec un double vitrage standard (Ug = 1,1). Elle sera disponible sur les versions traditionnelles en coupe d’onglet et sur le Monobloc fabriqué exclusivement par le réseau Solutions Pro Sapa. Son point fort pour les fabricants et les poseurs : renforcer le coefficient thermique de sa solution sans modifier l’usinage et la mise en oeuvre. Le bureau d’études Sapa, implanté à Courmelles (02), a travaillé ainsi sur l’amélioration des matériaux avec des barrettes d’isolation et des joints d’étanchéité plus performants. L&rsquo;Uw de 1,4 en double vitrage standard permet d’équiper les logements et bâtiments de fenêtres aluminium de qualité dans un budget maîtrisé. À ouvrant caché, la Fenêtre PERFORMANCE 70 OC+ maximise la surface vitrée, optimisant le clair de vitrage et l’apport de lumière naturelle. Elle est disponible en ouverture à la française et oscillo-battante, avec quincailleries cachées ou visibles, et accessoires anti-effraction (testée CR2). &nbsp; Photo : Sapa &#8211; Architecte Luc Mayelle 
Il y a 3 ans et 231 jours

SALON ARTIBAT, EDILTECO® FRANCE PRÉSENTE SON NOUVEAU POLITERM® R

EDILTECO® France sera exposant du salon Artibat, au sein du Pôle Gros Œuvre, Hall 10A – Stand D52. Le fabricant y présentera notamment le nouveau Politerm® R, procédé d’agrégat isolant idéal pour élaborer une multiplicité de formules de chapes, de mortiers et bétons légers thermo-acoustiques. Cette nouvelle version Politerm® R est conçue avec du polystyrène recyclé et s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et responsable. EDILTECO® récupère les chutes obtenues lors de la découpe des panneaux sur ses lignes de fabrication afin de réintégrer le PSE dans les processus de production. Les chutes sont broyées pour collecter les billes de PSE qui sont ensuite introduites dans la chaîne de fabrication avec les autres billes de PSE neuves. Politerm® R permet d’isoler et de traiter thermiquement et acoustiquement différents types de supports existants, aussi bien dans les immeubles collectifs que les maisons individuelles : supports en maçonnerie, bois, bacs aciers, revêtements de sol et anciens revêtements, chapes, ravoirages, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolations thermiques et acoustiques aux bruits de chocs, remplissages divers, etc. Autre solution de sol exposée sur le stand : LA CHAPE XXs®, chape légère et fibrée qui se destine à l’amélioration de l’affaiblissement acoustique de tous les revêtements de sol. LA CHAPE XXs® est conçue à base de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (Diamètre 2 – 3 mm). La densité du mélange – 1200 kg/m3 – est deux fois plus légère qu‘une chape traditionnelle. Grâce à sa légèreté, LA CHAPE XXs® ne surcharge pas les structures. Une légèreté qui ne se fait pas au détriment d’une grande qualité de robustesse : fibrée, elle possède de hautes propriétés mécaniques. Sa simplicité de mise en oeuvre va permettre de l’utiliser pour de nombreux usages : chapes adhérentes ou désolidarisées, rattrapages de niveaux, formes de pentes, isolation acoustique aux bruits de chocs, dressage de surface et mise à niveau des planchers ; en toiture à pente nulle ou pente jusqu’à 15 %, avec recouvrement par membrane étanche (DTU 43.1). Autre avantage, LA CHAPE XXs® peut être utilisée à partir d’une faible épaisseur : 1 cm en pose adhérente sur béton, 2 cm en pose désolidarisée sur bois, 5 cm sur SCAM ≤ 0,5 cm y compris au-delà de tout élément noyé dans LA CHAPE XXs® (gaines, canalisations, etc.). Pour l’applicateur c’est donc un gain de temps supplémentaire dans le coulage de la chape, l’assurance d’une finition parfaitement lisse et homogène des sols et la possibilité d’usages multiples. Pour finir la nouvelle gamme planchers présentera : Delti-Poutrelles, une gamme complète de poutrelles précontraintes. Conçues en T inversé avec un crantage bi-alterné sur le dessus et des armatures dépassantes de chaque extrémité de la poutrelle, une attention particulière est portée sur la finition des poutrelles. Cette parfaite maîtrise des finitions leur assure une épaisseur de talon sans accumulation de béton et des abouts de poutrelle parfaitement droits, notamment par l’utilisation de séparateurs en PSE lors du moulage. Conçue dans les règles de l’art, la gamme Delti-Poutrelles respecte l’ensemble des exigences du référentiel DTU 23.5. Certifiée conforme au référentiel de certification NF 395 Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, cette gamme assure d’excellentes performances à la flexion et garantit la réalisation de planchers robustes, stables et durables dans le temps. Il existe 3 gammes de poutrelles et chacune rassemble plusieurs types de poutrelles. Chaque gamme commence par « DP » suivi de la hauteur de la poutrelle (de 110 à 130) et du type de précontrainte. La gamme RE est dotée d’un renfort en acier passif permettant de gagner en portée sans étai. Elles permettent d’atteindre de grandes portées 5,10 m de long sans étais et 8,30 m avec étais, qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Du fait de l’attention portée à la qualité de fabrication, la gamme Delti-Poutrelles est en mesure de supporter des charges importantes. DELTIVOUTAIN + CI – pour Correcteur Intégré – est un entrevous avec un rupteur intégré. Efficace mais surtout très fonctionnel, le DELTIVOUTAIN + CI intègre son correcteur de pont thermique sécable (UP < 0,27) en sous face. Ce rupteur se casse facilement à la main. Brevetée, cette solution bénéficie aujourd’hui d’un Avis Technique du CSTB délivré par le Groupe Spécialisé n° 20 « Produits et procédés spéciaux d’isolation » et le Groupe Spécialisé n° 3.1 «Planchers et accessoires de plancher» qui ont examiné respectivement ce procédé. Destiné aux bâtiments et maisons individuelles sur vide sanitaire, le DELTIVOUTAIN + CI va permettre d’assurer tout à la fois le coffrage de la dalle de compression et l’isolation du plancher. Léger, il est facile à mettre en œuvre et permet de réduire efficacement les ponts thermiques pour les travaux neufs mais aussi pour les travaux de rénovation. Ses qualités sont nombreuses, mais son attrait majeur réside dans son aspect tout à la fois pratique et économique qui prémunit les professionnels du bâtiment d’une double gestion de stock de hourdis et de rupteurs et leur offre l’économie d’éléments structurels devenus inutiles.
Il y a 3 ans et 231 jours

Cemex s’engage dans la Charte d’amélioration des ports

Signature de la Charte d&rsquo;amélioration des ports par Florence Boutmy, directrice de Cemex Ile-de-France. [©Cemex] Cemex vient de signer la nouvelle édition de la Charte d&rsquo;amélioration des ports (CAP). Cette dernière a été initiée par Haropa Port, la Ville de Paris, l’Unicem Ile-de-France, la Fnade1&nbsp;Ile-de-France, Federec, Point.P et Raboni. Acteur industriel historique de l’Axe Seine, Cemex réaffirme ainsi son engagement pour la préservation de l’environnement des ports franciliens.&nbsp;« L&rsquo;histoire de notre groupe est intimement liée à la Seine depuis 1884. Nos activités fluviales demeurent un axe de développement auquel nous sommes très attachés. Et échanger avec nos parties prenantes fait partie intégrante de notre démarche. Ceci, pour être un acteur industriel durable du paysage fluvial », indique Florence Boutmy, directrice de Cemex Ile-de-France.&nbsp; Pourquoi une charte&nbsp;? Cette charte est une démarche environnementale de progression pour favoriser l’amélioration continue de l’exploitation des activités portuaires et industrielles en Ile-de-France. Ceci, afin de faire évoluer leurs pratiques pour préserver un environnement de qualité et pour s’engager pour un développement durable des activités en bord de voie d’eau. A ce jour, 45 industriels présents sur les ports franciliens adhèrent à la charte. Parmi eux, 31 acteurs majeurs du BTP et 14 entreprises de la filière des produits valorisables. Ceux-ci représentent 114 sites industriels impliqués dans la démarche et audités chaque année (contre 46 sites il y a 10 ans). Quelque 31 espaces portuaires gérés par Haropa Port sont aussi audités chaque année. Pour cette nouvelle édition, un renforcement des exigences de la CAP a été opéré pour mieux traduire l&rsquo;impératif absolu de protection de l&rsquo;environnement et du cadre de vie pour les activités en bord de voie d&rsquo;eau. Créer un dynamique Cette démarche repose donc sur la réalisation d’un audit annuel des activités et des installations par un organisme indépendant. A l’issue de l’audit et après étude des résultats, un plan d’actions est défini si nécessaire. Cette démarche proactive a permis, en 10 ans, d’enregistrer une progression notable de l’état des installations. Ainsi que des activités portuaires comme industrielles. « La Charte d’amélioration des ports crée une dynamique dans laquelle chaque initiative bénéficie à l’ensemble des acteurs, insiste Florence Boutmy.&nbsp;Elle est garante d’une bonne gestion environnementale et sociétale des 20 sites de notre dispositif fluvial. Ce qui concourt à la pérennisation de nos activités bord à quai, essentielle dans le cadre de notre stratégie de transport durable. » 1Fédération nationale des activités de dépollution et de l’environnement.
Il y a 3 ans et 232 jours

Kaufman &amp; Broad confirme ses perspectives pour 2021, la baisse des permis de construire pèse sur l'offre

De janvier à septembre, le résultat net part du groupe s'est élevé à 31,7 millions d'euros contre 10,6 millions d'euros sur la même période un an plus tôt, précise un communiqué.Sur l'année en cours, le promoteur confirme viser un chiffre d'affaires "proche de 1,3 milliard d'euros" et indique envisager de verser un dividende d'"au moins 1,85 euro par action", sous réserve d'une "stabilisation de la situation économique et sanitaire actuelle", dit-il.D'août à septembre, le groupe a noté une "amélioration de la dynamique des réservations logement" (+7,9% en volume et +30,2% en valeur sur un an), qui atteste du "caractère soutenu de la demande, tant de la part des acquéreurs particuliers que des institutionnels", commente Nordine Hachemi, PDG de Kaufman & Broad."Toutefois, la baisse de l'attribution des permis de construire depuis plus de 20 mois continue de peser sur l'offre commerciale", nuance-t-il.Sur les neuf premiers mois de 2021, les réservations de logements ont chuté de 22,3% à 837,2 millions d'euros (TTC). Les accédants à la propriété représentent 18% des ventes contre 12% pour la même période de 2020, soit deux fois moins que les investisseurs (39%).Concernant son vaste projet de bureaux gare d'Austerlitz à Paris, "une mise en vigueur des contrats reste envisageable au second semestre 2022", estime M. Hachemi.En effet une audience a été fixée au 21 octobre par la Cour administrative d'appel de Paris concernant le recours sur le permis de construire, tandis que le référé visant à suspendre les travaux a été rejeté le 6 juillet, précise-t-il.Le promoteur indique aussi avoir signé avec la Banque des Territoires (CDC) en septembre, un accord pour créer une foncière, qui développera "un portefeuille d'une dizaine de résidences séniors" pour quelque "150 millions d'euros au cours des prochaines années".
Il y a 3 ans et 233 jours

Suspension DPE : point de vue de Thierry Marchand, président de la CDI-FNAIM

Rarement une simple réforme technique aura soulevé un tel tollé : le nouveau diagnostic de performances énergétique, indicateur de vertu des logements à la vente et à la location -privés et HLM- devenu populaire, a fait l'objet d'une refonte radicale. Sa version évoluée est entrée en vigueur au 1er juillet 2021.Pour fiabiliser cet outil et lui permettre de s'imposer comme « opposable », c'est-à-dire pouvant permettre d'engager la responsabilité du propriétaire, le ministère en charge du logement a travaillé depuis un an à un moteur de calcul intégrant plus de données, en vue de fournir aux acquéreurs et aux locataires des informations objectives.Ainsi, en lieu et place des factures de consommation d'énergie du précédent occupant, au demeurant parfois difficiles à obtenir et entraînant l'impossibilité de calculer la performance, ce diagnostic se fonde désormais sur des caractéristiques physiques du bien. Il associe aussi à la performance pure, classée sur une échelle de A à G, l'émission de gaz à effet de serre et des simulations de dépenses énergétiques.Enfin, il comporte des préconisations de travaux pour faire accéder à un degré de performance correct, dans les trois premiers barreaux de l'échelle, A, B ou C, les logements énergivores. En somme, le nouveau DPE avait vocation à gagner en exactitude et en complétude pour prendre, à ce titre, valeur contractuelle. Le ministère avait fourni une étude d'impact qui anticipait une situation équilibrée : de l'ordre de 800.000 logements allaient mécaniquement progresser dans le classement environnemental et autant seraient au contraire affectés d'une note dégradée.À l'épreuve des faits, rien ne s'est passé comme les pouvoirs publics l'attendaient. Des anomalies en grand nombre ont été constatées, conduisant à une proportion élevée de logements disqualifiés, jugés passoires énergétiques par le nouveau crible, avec à la clé une dévalorisation considérable, voire une perte de liquidité. Pour les logements les plus anciens, de type haussmannien notamment, et de plus petite superficie, l'impossibilité de proposer des travaux entraînant un redressement de note à des niveaux satisfaisants a également été pointée.A aussi été minimisée la difficulté pour les diagnostiqueurs de collecter les informations techniques sur le bien nécessaires à l'établissement du DPE, le cas échéant avec le concours de l'agent immobilier ou de l'administrateur de biens mandataire. Le résultat a aussi consisté à faire figurer dans les documents des simulations de facture très nettement supérieures à la réalité constatée, jusqu'à des excès aberrants.Le bilan de cette situation a de quoi inquiéter : sur les quelques 300.000 DPE établis depuis juillet, la moitié a concerné des logements construits avant 1975, dont une fraction majeure a comporté d'évidentes anomalies. Dans ce contexte, Emmanuelle Wargon, ministre en charge du logement, vient de prendre la décision à la fois sage et courageuse de surseoir à l'obligation de réaliser le DPE pour les biens édifiés avant cette date de 1975 -sauf en cas de transaction urgente- tant que le moteur et les logiciels qui calculent les DPE de nouvelle génération ne seront pas nettoyés des scories qui les affectent. Les diagnostiqueurs œuvrent bien sûr avec les spécialistes du ministère du logement pour parvenir à ce résultat dans les meilleurs délais. Concrètement, les biens pour lesquels a été réalisé un DPE fautif bénéficieront d'un nouveau diagnostic, qui corrigera et annulera le précédent, sans frais. Une négociation va s'ouvrir avec le gouvernement pour que soit effectivement neutralisé le coût pour la communauté des diagnostiqueurs de cette vaste opération de rappel. On entend des critiques acerbes adressées au gouvernement, montrant d'un doigt accusateur son impéritie. Elles sont infondées. Il fallait la lumière de l'expérience pour identifier finement les dysfonctionnements qui pouvait compromettre la justesse du DPE. La plupart des défauts ne pouvaient être prévus a priori et il faut avoir la modestie de le dire. Les polémiques, que certains peuvent trouver avantage à alimenter, ne sont pas à la hauteur des enjeux. Oui, moderniser le DPE et lui donner plus de force pour conduire à la rénovation environnementale des logements était vital. Oui, il était indispensable que cet indicateur, qui constitue une aide à la décision de louer ou d'acheter, soit plus qu'indicatif et qu'il acquière une force juridique majorée. L'heure n'est plus à la légèreté en matière d'appréciation du besoin de mettre à niveau notre parc de logements -maisons individuelles comme immeubles collectifs, à destination locative comme pour occupation en propre. L'empreinte carbone liée à l'immobilier doit d'urgence être réduite. La loi Climat et résilience du 22 août 2021 a fixé un cap exigeant pour le parc locatif comme pour les copropriétés faisant suite à la loi Énergie climat du 8 novembre 2019.Tout au plus la séquence qui s'achève, marquée par le besoin d'ajuster un DPE conçu à marche forcée, doit-elle faire réfléchir sur la méthode d'adoption des réformes techniques. L'expérimentation devrait à l'avenir être préférée à la généralisation hâtive, fût-elle dictée par l'urgence climatique. Elle devrait en particulier inspirer la mise en place de l'audit énergétique, instrument de mesure plus précis et complet encore que le DPE. La loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience contre ses effets » le rend obligatoire dès le 1er janvier 2022 pour les logements les plus énergivores. Il est appelé à s'imposer comme l'outil de référence d'évaluation et d'aide à l'amélioration de la performance environnementale. Il importe de se garder des faux pas, qui risquent de dissuader les ménages d'aller vers la vertu énergétique.Tribune de Thierry Marchand, président de la CDI-FNAIM (Linkedin)
Il y a 3 ans et 233 jours

Equipbaie 2021 : le marché de la Pergola explose

Les pergolas repr&eacute;sentent &agrave; elles seules pr&egrave;s de 45% du march&eacute; de l&rsquo;am&eacute;lioration ext&eacute;rieure de l&rsquo;habitat. Au salon Equipbaie 2021, elles &eacute;taient particuli&egrave;rement en &eacute;vidence.
Il y a 3 ans et 236 jours

5 choses à savoir sur la réforme de l'assurance chômage qui entre en vigueur

Un long chemin de croixAprès l'échec de près de quatre mois de négociation entre partenaires sociaux, placés selon eux devant une mission impossible par l'exécutif qui leur demandait trop d'économies, le gouvernement présente en juin 2019 une vaste réforme dont les premières mesures entreront en vigueur en novembre.Mais, à partir de mars 2020, la crise sanitaire pousse l'exécutif à suspendre la réforme à plusieurs reprises. En outre la principale mesure, la modification du calcul de l'allocation chômage, est annulée par le Conseil d'Etat en novembre 2020.Dans l'intervalle, une concertation sociale est engagée pour aménager la réforme. En mars 2021, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, en dévoile les arbitrages, avec une nouvelle date fixée au 1er juillet.Mais, saisi par les syndicats, le Conseil d'Etat suspend fin juin le décret comportant les nouvelles règles de calcul, contraignant le gouvernement à repousser une nouvelle fois sa réforme au 1er octobre.Un bilan de réformateur à défendre pour MacronA sept mois de la présidentielle, le chef de l'Etat table sur l'assurance chômage pour corser son bilan social. D'autant plus que la "mère des réformes", celle des retraites, est dans les limbes depuis 18 mois, que la loi "Grand âge" a été abandonnée, et que le "revenu d'engagement" pour les jeunes tarde à se concrétiser.Dans les rangs syndicaux, on reproche au président de vouloir "cocher" la réforme pour des raisons politiques et de faire preuve d'"entêtement", en observant qu'elle est source de "moins de remous" que celle des retraites, qui a provoqué des semaines de contestation dans la rue.Les syndicats reconnaissent qu'il est difficile de mobiliser sur l'assurance chômage, mais l'opposition à la réforme sera l'un des mots d'ordre de la journée de mobilisation du 5 octobre à l'appel d'une intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires.Une bataille juridique pas finieTous les syndicats ont déjà annoncé qu'ils ressaisiraient le Conseil d'État sur le nouveau décret. "Notre recours va être déposé en tout début de semaine, nous avons encore le temps puisque les premiers versements arriveront début novembre", a indiqué vendredi Yves Veyrier (FO) sur France 2.Le Conseil d'Etat avait suspendu en référé en juin la modification du calcul de l'allocation chômage, arguant des "incertitudes sur la situation économique". Le gouvernement estime que l'argument n'est plus valable avec l'amélioration nette ces derniers mois de la situation de l'emploi.Mais la plus haute juridiction administrative n'a toujours pas tenu son audience sur le fond - dont la date n'est pas connue - et les syndicats disent avoir d'autres arguments. Notamment le décalage entre la date d'entrée en vigueur des mesures s'appliquant aux demandeurs d'emploi (1er octobre) et celle du "bonus-malus" pour pénaliser les entreprises abusant des contrats courts (septembre 2022).Un impact conséquentSelon une évaluation de l'Unédic réalisée au printemps, et pas caduque d'après l'organisme paritaire, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Elisabeth Borne a jugé cette étude "pas très crédible" en faisant valoir qu'elle ne tient pas compte de l'amélioration nette de la situation de l'emploi depuis le printemps, vendredi sur LCI.Côté finances, l'Unédic a estimé que la réforme conduirait à de moindres dépenses de 2,3 milliards par an, une fois "l'ensemble des mesures montées en charge".D'autres mesures le 1er décembreLe reste de la réforme, à savoir le durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit, devrait entrer en vigueur au 1er décembre.Ces mesures sont en effet liées à des conditions d'amélioration du marché de l'emploi qui devraient être remplies à cette date.Les conditions d'éligibilité passeront alors de 4 à 6 mois. Et la dégressivité de 30% pour les allocataires de moins de 57 ans ayant eu un salaire de plus de 4.500 euros brut mensuel s'appliquera au 7e mois d'indemnisation et non plus au 9e.
Il y a 3 ans et 236 jours

Le chauffage électrique parfaitement adapté pour la rénovation énergétique des logements selon une étude des fabricants

Dans ce contexte, le Groupement des marques d'appareils pour la maison (Gifam) dévoile les résultats d'une étude inédite sur « la perception de l'électricité en tant qu'énergie de chauffage » qui montre à quel point le chauffage électrique est une énergie légitime et appréciée par ses utilisateurs.Les Français perçoivent positivement l'électricité en tant qu'énergie de chauffageAvec 1/3 des foyers équipés, représentant un total de 70 millions d'appareils, l'étude réalisée par le Gifam* montre que les radiateurs électriques constituent la 2e solution principale de chauffage la plus utilisée par les Français (29%) après le gaz (39%). D'ailleurs, les ¾ des Français ont déjà connu un logement avec des radiateurs électriques.En termes de perception, les Français plébiscitent avant tout le chauffage électrique pour sa facilité d'utilisation, sa fiabilité et le confort qu'il apporte pour favoriser une meilleure qualité de vie. Les équipements actuels représentent en effet un levier puissant pour améliorer la performance énergétique de nos logements. Par ailleurs, 70% des détenteurs de chauffe-eau thermodynamiques ont une image très positive de cet appareil, dont le fonctionnement permet de réduire ses émissions de CO2.Ce panorama démontre également que l'électricité comme énergie de chauffage est mieux perçue par les personnes équipées. En outre, la satisfaction augmente mécaniquement auprès des possesseurs d'appareils de nouvelle génération. Avec encore 14 millions d'appareils vétustes dans les logements, le renouvellement du parc d'appareils non performants de chauffage domestique fait partie des enjeux de demain. La maison connectée devient enfin le territoire d'expression clé pour l'avenir du chauffage électrique. D'ailleurs, 6 propriétaires de logements chauffés à l'électricité sur 10 souhaitent s'équiper d'un système de chauffage connecté et plus de 4 sur 10 d'un système d'eau chaude sanitaire connecté. Le confort thermique est en effet la sphère où les bénéfices les plus concrets (économies, régulation optimale de la température des pièces...) peuvent être apportés quand beaucoup d'autres objets connectés n'auront qu'un impact limité sur nos modes de vie.Le nouveau DPE incite à adopter des solutions électriquesSi la RE2020 a marginalisé le recours aux radiateurs électriques et chauffe-eau thermodynamiques dans la construction neuve, le nouveau DPE incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de l'ensemble des solutions électriques, peu émettrices CO2.Alors que la nouvelle réglementation en matière de construction neuve (RE2020) écarte définitivement le recours aux radiateurs électriques et aux chauffe-eau thermodynamiques dans les logements collectifs, au profit de solutions émettrices de CO2, le nouveau Diagnostic de Performance Energétique (DPE), quant à lui prend en considération l'ensemble des solutions électriques.L'introduction de l'incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE (de A à G), constitue un élément essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et permet de rappeler que les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93%.En ce sens, le nouveau DPE, entré en vigueur le 1er juillet, permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques dans un contexte d'accélération de la rénovation énergétique des bâtiments. Véritable pivot du volet logement de la loi Climat et résilience, le DPE perd son caractère informatif pour devenir pleinement opposable.L'estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE apporte une information très concrète des performances environnementales du logement, allant dans le sens de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. « Contrairement à la récente règlementation environnementale (dite RE2020), le DPE prend véritablement la mesure de l'urgence climatique face à la déficience du parc sur le plan de l'efficacité énergétique et environnementale. La nouvelle méthode de calcul introduite dans le DPE conforte le radiateur électrique comme la solution d'avenir pour contribuer à réduire nos émissions de CO2. », commente Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.Le chauffage électrique est parfaitement adapté pour les personnes qui souhaitent réaliser des travaux de rénovationFace aux enjeux de rénovation, il est important de rappeler que le meilleur équipement est celui qui limite naturellement la consommation énergétique. En préambule, il faut donc avant tout que l'habitat soit bien isolé thermiquement en hiver (pour limiter les consommations de chauffage) et protégé du soleil en été (pour limiter l'utilisation de la climatisation).Couplé à des travaux d'isolation thermique, le recours aux appareils de chauffage électrique permet une nette amélioration de la sensation de confort thermique au sein des foyers grâce aux innovations apportées ces dernières années.En effet, l'intégration de nouvelles technologies permet des économies d'énergie conséquentes : lors du remplacement d'un appareil de première génération par un appareil de dernière génération, les économies d'énergie sont de l'ordre de 30%, en fonction de l'usage et des caractéristiques de l'appareil ainsi que du comportement du consommateur.Les bénéfices sont d'autant plus grands avec les appareils programmables et intelligents qui permettent de chauffer uniquement au bon endroit et au bon moment et de réduire de manière significative sa facture d'électricité. *Étude Gifam Insights menée en avril 2021 auprès de 927 Français.
Il y a 3 ans et 236 jours

La Cour des comptes salue le succès de MaPrimeRénov' mais note des points d'améliorations

OBSERVATIONS. Une procédure d'audit accéléré de la Cour des comptes conclut au succès de la mise en place de MaPrimeRénov' mais conseille aussi au gouvernement de faire évaluer l'efficacité énergétique du programme. Quelques recommandations sont émises à ce sujet.
Il y a 3 ans et 237 jours

La réforme du 1er octobre de l'Assurance chômage publiée au Journal officiel

Ces nouvelles règles controversées devaient entrer en vigueur au 1er juillet mais le Conseil d'État les avait suspendues en juin, arguant des "incertitudes sur la situation économique".La juridiction avait été saisie en référé par les syndicats dont les recours doivent encore être examinés sur le fond.Mais, sans attendre, le gouvernement publie ce nouveau décret, inchangé sur le fond, en mettant en avant "le vif rebond de l'emploi depuis mai"."La situation économique est bonne et pourtant nous sommes face à un paradoxe: des entreprises qui n'arrivent pas à recruter et des chômeurs qui ne trouvent pas d'emploi. C'est donc le bon moment pour faire cette réforme. La nouvelle formule s'appliquera à partir de vendredi à tous les nouveaux inscrits à Pôle Emploi", insiste-t-on au ministère du travail.La CGT, FO, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont déjà fait savoir qu'ils allaient attaquer le nouveau texte.Les syndicats estiment que le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), base de l'allocation, va pénaliser les demandeurs d'emploi alternant chômage et activité, "les permittents".Selon une évaluation en avril de l'Unédic, jusque 1,15 million des personnes ouvrant des droits dans l'année suivant l'entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une "durée théorique d'indemnisation" allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).Le ministère du Travail conteste ce chiffrage en soulignant qu'il ne tient pas compte de l'amélioration de la conjoncture depuis ni "des effets de comportement" espérés de la réforme.Décidée en juillet 2019, la réforme avait été suspendue à l'aune de la crise du Covid-19, puis amendée.Le reste de la réforme, à savoir le durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit, devrait lui entrer en vigueur au 1er décembre.Celles-ci sont en effet liées à des conditions d'amélioration du marché de l'emploi qui devraient être remplies à cette date.Les conditions d'éligibilité passeront alors de 4 à 6 mois. Et la dégressivité de 30% pour les allocataires de moins de 57 ans ayant perdu une rémunération supérieure à 4.500 euros brut mensuel s'appliquera au 7e mois d'indemnisation et non plus au 9e mois.La période d'observation du comportement des entreprises pour le "bonus-malus" sur la cotisation chômage dans sept secteurs grands consommateurs de contrats courts a elle commencé le 1er juillet, pour une application sur les cotisations en septembre 2022.
Il y a 3 ans et 239 jours

SEREINE - Progresser dans la mesure de la performance énergétique intrinsèque

Le projet SEREINE est l'un des neuf projets du programme PROFEEL (Programme de la filière construction pour l'innovation en faveur des économies d'énergie dans le bâtiment). Lauréat de l'appel à programmes CEE 2018 de la direction générale de l'Énergie et du Climat, il est porté par l'Agence Qualité Construction, et sa coordination technique est assurée par le CSTB. Dans ce cadre, l'ambition est de mettre en place des solutions fiables qui doivent permettre, à terme, d'identifier et de comprendre les causes de non-performance, dans une démarche d'amélioration progressive de la qualité des rénovations et de montée en compétences de la filière. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 239 jours

Délais de paiement : malgré la crise, belle amélioration côté secteur public

Le rapport de l’Observatoire des délais de paiement pour 2020, remis à Bercy ce 28 septembre, montre une dégradation limitée des délais de paiement tous payeurs confondus. Pointées du doigt, les grandes entreprises apparaissent comme les mauvais élèves et la Banque de France annonce que leur cotation Fiben pourra désormais être réévaluée en raison de leurs retards de paiement.
Il y a 3 ans et 240 jours

Les entreprises des berges parisiennes signent une nouvelle charte, plus sévère

Le 23 septembre se sont rassemblés les signataires de la nouvelle charte d’amélioration des ports (CAP) initiée par Haropa Port. Point P et BME France étaient de la partie pour s’engager dans cette démarche responsable.
Il y a 3 ans et 240 jours

Industrie cimentière : En route vers la neutralité carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Entre béton à empreinte carbone réduite et toupie à motorisation “verte”, l’impact CO2 de la construction peut être diminué de manière importante. [©ACPresse] Le changement climatique, c’est maintenant. Pour certains, il est même déjà trop tard&#8230; Il faut donc tout arrêter, tout de suite&nbsp;? Simple à dire, mais compliqué à mettre en pratique. A ce titre, l’industrie cimentière est souvent pointée du doigt. Selon les sources, elle générerait entre 5 % et 7 % des émissions de carbone de la planète. Ramené à la France, ce pourcentage est bien plus petit&#8230; Ainsi, en 2015, notre pays aurait émis environ 457 Mt de CO2éq, toutes activités confondues. Dans le même temps, le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic) annonce une émission de 10,3 Mt, soit tout juste 2,25 % de l’empreinte carbone de notre pays. Sans compter que depuis 1990, la même industrie cimentière a vu ses émissions déjà reculer de 40 %. Et après&nbsp;?&nbsp;«&nbsp;Nous visons la neutralité carbone pour 2050&nbsp;», rappelle François Pétry, président du Sfic (et directeur général de Lafarge France).&nbsp; Mais cette démarche s’inscrit dans un processus long et continu. En effet, il n’est pas possible de transformer une industrie lourde comme celle du ciment du jour au lendemain et d’un simple coup de baguette magique&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;En 1990, nos émissions étaient de 17,7 Mt, soit 40 % de plus qu’en 2015&#8230; D’ici à 2030, elles devraient encore baisser de 24 %, pour se situer à environ 7,8 Mt annuelles.&nbsp;» Plus de combustibles alternatifs Pour atteindre son objectif, l’industrie cimentière a établi une feuille de route dite de “neutralité carbone”. Ceci, au sein du Conseil national de l’industrie et avec les pouvoirs publics. Et trois principaux leviers d’actions y sont identifiés.&nbsp; Le premier d’entre eux consiste à avoir des actions sur les produits et les process de production. A commencer par l’amélioration de l’efficacité énergétique des cimenteries, donc de baisser leur consommation, à production constante. Il s’agit là d’investissements lourds pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. Cela s’accompagne du remplacement des carburants fossiles par des déchets énergétiques, dont la biomasse. Entre 2015 et 2030, sa part devrait passer de 400 000 t à plus de 1 Mt.&nbsp;«&nbsp;En 2019, les combustibles alternatifs représentaient déjà 41 % des apports en énergie des cimenteries,souligne François Pétry.&nbsp;Ils devraient être de 80 % en 2030, pour atteindre 85 % en 2050.&nbsp;»Pour chaque site industriel, l’investissement nécessaire est compris entre 5 et 15 M€. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l&rsquo;ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 240 jours

Politique QSE : Des décisions qui ont démontré leur efficacité

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’atelier de préfabrication avant/après une démarche QSE approfondie. [©Bemaco] Les risques liés aux activités de préfabrication sont classiques&nbsp;: le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, la manutention manuelle, les TMS&#8230; La diminution continue de ces risques passe par l’automatisation d’un maximum d’opérations, mais toutes ne peuvent pas l’être, comme les pièces fabriquées sur mesure, les accessoires… qui nécessitent toujours des interventions manuelles.&nbsp; Les risques potentiels peuvent aussi être importants au niveau des livraisons, lorsque les conditions d’accès et de déchargement ne sont pas optimales. Néanmoins, les opérations de déchargement sur chantier sont réalisées par les grutiers. Ce qui diminue les risques au niveau des chauffeurs, dont l’intervention se limite à retirer les sangles et à d’éventuelles situations de co-activité. Les interventions sur chantier impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles. Ces chantiers nécessitent un personnel aguerri au montage d’éléments préfabriqués et qui savent évoluer en permanence avec les grutiers, dont le rôle est ici prépondérant. En 2021, le système de management “Santé et Sécurité au travail” de Bemaco a été référencé selon le référentiel&nbsp;ISO 45001.&nbsp;«&nbsp;Cette certification confirme l’engagement de la direction et de l’ensemble du personnel dans la prévention des risques et de l’amélioration des conditions de travail&nbsp;», précise Marie De Salvador, responsable QSE.&nbsp;En quatre ans, Bemaco aura investi près de 100&nbsp;000 € en formations (management, Caces, pont roulant, sauveteur-secouriste du travail ou SST&#8230;) par le biais du centre de formation du CFA Urano, à Warcq. La prévention&nbsp; Chaque opérateur dispose d’un package d’EPI adapté à son poste de travail. [©Bemaco] Bemaco a mis en place un processus d’accueil très strict. Tout nouvel embauché est d’abord orienté vers un test en sécurité informatisé, suivi d’une évaluation. Si celui-ci est concluant, le service Qualité Sécurité Environnement (QSE) poursuit avec un accueil sécurité complet. Le tout dure environ une demi-journée. S’en suit une description du futur poste de travail par un chef d’équipe. Les nouveaux entrants sur chantier suivent aussi une évaluation de leur formation Caces “nacelle”. Le personnel arrivant reçoit son package d’EPI, adapté aux spécificités de chaque poste de travail.&nbsp;« Nous allons souvent plus loin que ce que nous impose la réglementation,indique Marie De Salvador.&nbsp;Par exemple, nous avons développé et adopté l’usage de gilets de protection, pour les collaborateurs qui sont affectés aux postes les plus contraignants. Nous avons doté notre personnel de talkies-walkies, afin de faciliter la communication dans nos ateliers et sur nos chantiers. » Toutes ces actions ont porté leurs fruits, puisqu’en 4 ans, les taux de fréquence d’accident ont été divisés par 3. La très grande majorité des arrêts de travail concernaient des blessures légères, mais leur taux élevé nécessitait d’analyser les causes et d’en déduire les actions à mener. La mise en place d’un véritable service QSE, composé de 3 personnes, a permis d’aller plus loin, en termes de méthodologies, d’ergonomie, de réduction des TMS et de diminution globale des risques. De plus, ces études ont abouti à limiter l’usage des outillages à main, causes de petites blessures, dès lors que cela est possible, voire à faire évoluer les process pour éviter leur usage. On peut aussi citer “la chasse” aux échelles, abusivement utilisées pour des interventions courtes, pour les remplacer par des gazelles.&nbsp; L’entreprise aura ainsi investi dans l’amélioration des postes de travail, le renforcement des contrôles du port des EPI, des formations pour les encadrants, des moyens digitaux, par exemple l’utilisation des tablettes pour le suivi des chantiers au niveau QSE… La préfabrication Essais d’un exosquelette. Malgré les imperfections d’un prototype, les espoirs dans ce type de matériels restent importants. [©Bemaco] Les dirigeants de Bemaco s’emploient à réduire, voire à supprimer la plupart des risques liés aux activités de préfabrication, comme le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, les manutentions manuelles… Sans surprise, la diminution continue de ces risques passe par l’automatisation et l’évolution des différents process. L’entreprise travaille en permanence à l’amélioration des postes de travail, par des collaborations permanentes avec la Carsat, l’OPPBTP, la médecine du travail…&nbsp; A titre d’exemple, une expérimentation a récemment été engagée avec Comau et Hilti, qui ont réalisé un exosquelette destiné à améliorer les conditions de travail des opérateurs affectés à la fabrication.&nbsp;Dans un premier temps, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances, les opérateurs estimant le matériel trop encombrant. Ils sont maintenant en attente d’un prototype réalisé par Hilti, destiné aux interventions sur les coffrages, les éléments fabriqués à plat… Tout ce qui impose de se pencher de façon répétitive et de multiplier les manutentions manuelles. La gestion du bruit est aussi une problématique récurrente. Bemaco réalise à intervalles réguliers des commandes de bouchons moulés, afin que la protection auditive du personnel soit en permanence optimisée. Et les opérateurs qui supportent mal ce type de protections continuent à porter des casques anti-bruits. Même automatisées, les différentes manutentions peuvent générer des risques&nbsp;: écrasement par chute de charges, mauvais élingage, manipulations inadaptées des ponts roulants… Les Caces “pontier”, officialisés depuis 2020, ont permis d’optimiser la formation d’une quarantaine d’opérateurs. Enfin, la mise en place d’une démarche participative dans les ateliers, avec l’intégration de la méthode des 5S et la création de plusieurs groupes de travail dédiés à la sécurité, a facilité l’amélioration les conditions de travail. En plaçant le personnel au cœur de ces démarches, cela a permis de mettre en place une culture forte en matière de sécurité. Le transport et les chantiers Les séances d’échauffement ont prouvé leur intérêt, entre autres vis-à-vis de la réduction des pathologies d’origine musculaire. [©Bemaco] Une flotte de 150 camions assure les livraisons sur tous les chantiers. Hormis les risques routiers traditionnels qui imposent des sensibilisations régulières et interactives (téléphone, alcool, addictions diverses, respect des limitations de vitesse), les dangers se situent au niveau des chargements et déchargements. Et concernent souvent les mains et les pieds. Toutefois, dans les faits, ils sont très réduits pour les chauffeurs, car ce sont des pontiers qui effectuent les opérations les plus délicates. En ce qui concerne le site de production, les quais de chargement sont équipés de passerelles à niveau. Ce qui aide à réduire les manutentions manuelles, ainsi que les problématiques qui y sont liées. Il faut ajouter les contraintes de chantiers. Les chemins de circulation sont parfois mal revêtus et l’état de la plate-forme peut être dégradé en raison des conditions climatiques. Ce qui pose problème vis-à-vis de l’utilisation des nacelles. Les compagnons y sont par conséquent très sensibilisés. Bemaco pratique en permanence, sur ces sujets comme sur d’autres, la remontée d’informations. Ceci permet de faire profiter des expériences, bonnes ou mauvaises, aux autres équipes. Et de proposer les éventuelles améliorations nécessaires. La mise en œuvre sur chantier est assurée par les équipes de pose. Ces interventions, assez répétitives, impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles, du levage de charges, ainsi que la manipulation de pièces plus ou moins lourdes.&nbsp;«&nbsp;Nous ne recrutons que des grutiers expérimentés», insiste Marie De Salvador. En effet, les éléments à décharger, à manutentionner et à positionner pèsent de 5 à 30 t en moyenne. Ce qui implique une expérience importante de ce type de travaux. Gérard Guérit Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 244 jours

2021, une année exceptionnelle pour le crédit et le marché immobilier

L'environnement de financement reste favorable et l'augmentation du taux maximal d'endettement à 35 % profite à tous les ménages, en particulier les moins aisés. Néanmoins, l'obligation de le respecter pousse à augmenter l'apport et la durée d'emprunt afin d'accéder au marché."Le marché immobilier en 2021 connait un très fort dynamisme. Après le premier confinement, les emprunteurs ont revu leurs projets d'achat : il est question d'acheter plus grand, plus loin, voire de changer de vie" analyse Pierre Chapon, président de Pretto.En effet, la crise sanitaire a fortement impacté les intentions d'achat. Avec l'essor du télétravail, une partie des Français s'est tournée vers les villes moyennes ou a pris la décision de s'éloigner pour devenir propriétaire. C'est le cas des Parisiens par exemple, dont les recherches hors Ile-de-France ont doublé post-confinement (de 7 à 13 %).Les investissements locatifs sont aussi concernés : de plus en plus désintéressés par la capitale aux prix élevés - et l'apport conséquent - les locataires parisiens se tournent vers les régions, leur intérêt ayant bondi de 6 %. Enfin, le marché des résidences secondaires est resté très dynamique, les Français étant toujours intéressés par ce type de biens. La demande est ainsi supérieure de 42 % à 2019."Ces mutations constatées sur le marché immobilier ont participé à son intense activité cette année. Cela se constate sur les prix qui sont en hausse; mais aussi par le nombre de transactions qui a dépassé le million sur les 12 derniers mois. 2021 pourrait bien être une nouvelle année record" déclare Pierre Chapon.Un marché dynamique propulsé par une nette amélioration des conditions d'empruntLa bonne santé du marché immobilier s'explique aussi par des conditions de financement favorables aux emprunteurs. Les taux immobiliers ont ainsi connu de nouveaux planchers historiques et ce, dès le mois de février 2021 (0,84 % sur 15 ans, 1,01 % sur 20 ans et de 1,26 % sur 25 ans selon les données Pretto). Leur baisse s'est poursuivie, jusqu'à atteindre 0,83 % sur 15 ans, 0,98 % sur 20 ans et 1,16 % sur 25 ans début septembre.Une situation favorisée par un surplus d'épargne en banque de 157 milliards d'euros depuis le premier trimestre 2020 (chiffres Banque de France). Tous les ménages profitent de cette baisse des taux, qui est de 25 % entre novembre 2019 et août 2021."Sans la politique accommodante des banques, de nombreux acheteurs n'auraient pas pu accéder à la propriété. Ce facteur a grandement contribué au dynamisme du marché immobilier cette année" explique Pierre Chapon, président de Pretto.Les assouplissements du HCSF, un avantage pour les ménages les moins aisésLa décision du Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) de déterminer un taux d'endettement de 35 % maximum, contre 33 % en 2020, a également bénéficié aux ménages français. Depuis janvier 2021, la part des dossiers entre 33 et 35 % d'endettement a doublé. Les ménages les moins aisés connaissent l'augmentation la plus forte : 20 % des profils de moins de 40 000 € sont entre 33 % et 35 % de taux d’endettement."Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce sont bien les profils les moins avantagés financièrement qui ont profité de cet assouplissement du HCSF. Ce qui a eu, par ailleurs, un impact non-négligeable sur leur capacité d'emprunt, en hausse de 6 %" déclare Pierre Chapon.En effet, un foyer aux revenus mensuels nets de 3000 € pouvait emprunter jusqu'à 254 345€ en 2020 avec un taux d'endettement à 33 %. En 2021, le budget maximum est de 269 982€. Si, au début de l'année 2021, les recommandations du HCSF n'étaient pas encore contraignantes, l'approche de l'été et les discussions autour d'un cadre réglementaire ont poussé les banques à harmoniser leurs pratiques (notamment sous le contrôle de l'ACPR). Toujours désireuses de prêter, elles ont alors plus recours à des montages alternatifs, comme le prêt palier ou lissage de prêt afin de faciliter l’accès à l’emprunt de certains emprunteurs (internes en médecine ou détenteurs de plusieurs prêts).Dans ce contexte, la finançabilité mesurée par Pretto, sur la base de toutes les simulations réalisées sur Pretto.fr et jugées réalisables, est en nette amélioration, avec un gain de 6 points depuis 2020 (68 points contre 74 en 2021). Et, au total, ce sont ainsi plus de 63 000 ménages qui ont pu revenir sur le marché immobilier."Tous ces éléments combinés favorisent une production de crédit record au 1er semestre 2021, supérieure à la même période en 2019, année record. 2021 se démarque des années précédentes" déclare Pierre Chapon, président de Pretto.Au 1er semestre 2021, la production de crédit (hors renégociations) a atteint 110,7 milliards d'euros, soit +27 % par rapport à la même période en 2020. Si l'on compare avec le 1er semestre de l'année 2019, année record, c'est +22 %. L'apport, un facteur de plus en plus discriminantBien que le taux d'endettement maximum à 35 % ait favorisé le retour des emprunteurs, les acheteurs voient leur durée d'emprunt et leur apport augmenter.Ainsi, la durée moyenne d'emprunt est passée de 21 ans en 2020 à 21,8 années en 2021. De même, l'apport est en hausse constante (+ 9000 € en 2020, + 11 360 € en 2021) pour atteindre près de 70 000 € cette année (+42 % entre 2019 et 2021).En parallèle, la finançabilité des profils avec un apport inférieur à 5 000 € reste inférieure à la finançabilité générale (62 contre 75 points), malgré une légère amélioration depuis 2020 (57 points contre 68 points)."L'apport est un élément de plus en plus discriminant pour les emprunteurs. Les banques ne financent à 110% que sous conditions, notamment pour les profils jeunes, avec une situation et revenus stables" analyse Pierre Chapon.Le financement des investissements locatifs toujours à la peineEn 2020, seul un projet d'investissement locatif sur 2 pouvait être financé. Le respect du taux d'endettement, mais aussi la fin du calcul différentiel, ont impacté ce type de projet. La tendance se poursuit cette année avec une finançabilité qui ne retrouve pas des niveaux de 2019 : 51 points en novembre 2019 contre 52 points en août 2021. A l'inverse, la finançabilité des résidences principales gagne 2 points. De forts écarts perdurent entre les différents profils malgré l'amélioration généraleMalgré la reprise de l'économie dans de nombreux secteurs, la distance entre les profils plus facilement finançables (salariés du privé, professions libérales) et difficilement finançables (indépendants, intermittents, artisans) se maintient. L'écart de finançabilité en 2021 étant identique à celui de 2020 (26 points), reflet d'une amélioration similaire pour les deux catégories (+6 points sur l'indice de finançabilité)."Le chômage partiel peut constituer un véritable frein à l'accès au crédit en particulier si l'épargne est faible ou les perspectives d'embauche compromises. Les banques regardent les dossiers au cas par cas pour les profils travaillant dans les secteurs les plus fragilisés par la crise" analyse Pierre Chapon, président de Pretto.A de nombreux titres, 2021 apparait comme une année exceptionnelle après une année 2020 perturbée par une crise sanitaire et un resserrement des conditions d'octroi. Pour Pierre Chapon, "l'année est très certainement propice à l'achat immobilier. Le seul point d'attention concerne l'activité économique, et la fin progressive des aides d'Etat, qui pourraient impacter l'emploi pour certains ménages, et donc leur accès au crédit".Consulter et télécharger la présentation complète
Il y a 3 ans et 245 jours

Gare du Nord: le gouvernement demande un projet "beaucoup plus réduit", la SNCF présente son "Plan B"

"On a demandé à la SNCF de préparer un projet beaucoup plus réduit, dans une dimension de l'ordre de 50 millions d'euros, pour faire des aménagements et répondre aux enjeux de 2023 et 2024", soit la Coupe du monde de rugby et les JO, a précisé mercredi M. Djebbari."Le projet initial était de 600 millions d'euros et a glissé vers 1,5 milliard, et qui s'est décalé de deux à trois ans dans le calendrier. C'est la chronique d'un projet qui s'est mal déroulé sur le plan technique", a regretté le ministre sur RMC/BFMTV en revenant sur l'annonce de mardi."Il est abandonné en l'état. La SCNF a indiqué son intention de prononcer la déchéance du contrat", et elle est "soutenue par le gouvernement", a souligné M. Djebbari.La SNCF a annoncé mardi soir qu'elle renonçait au gigantesque et controversé projet de transformation de la Gare du Nord à Paris conçu avec Ceetrus, une filiale d'Auchan, mettant en avant des "dérives insupportables", notamment en matière de coût. Le chantier devait tripler la surface de la première gare d'Europe en prévision notamment des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024."C'est un projet qui a été soutenu par la mairie de Paris, voté par la maire de Paris, qui a ensuite fait une campagne électorale contre le projet de la gare du Nord (...) Il n'y a pas eu de constance politique sur ce sujet", a accusé le ministre.La SNCF réduit son projet avec un "Plan B" pour les JOLa SNCF va lancer un "Plan B" d'amélioration de la Gare du Nord à Paris avant les Jeux olympiques de 2024, beaucoup plus modeste que l'ambitieuse rénovation abandonnée mardi, mais elle envisage pour la suite un nouveau projet plus vaste, à l'horizon 2030.La foncière immobilière Ceetrus a dénoncé mercredi les manquements de SNCF Gares & Connexions."Ceetrus regrette le manquement manifeste de son partenaire, SNCF Gares & Connexions, à ses responsabilités de co-actionnaire et à la loyauté requise entre les partenaires d'une entreprise commune", a déclaré la société dans un communiqué, au lendemain de l'abandon officiel du projet qui devait tripler la surface de la gare parisienne en vue des Jeux olympiques de 2024.La SNCF a justifié l'abandon par des "dérives insupportables", notamment en matière de coût.Au lendemain de l'annonce de la SNCF, le gouvernement lui a demandé mercredi de préparer un projet "beaucoup plus réduit" pour la gare, autour de 50 millions d'euros, a annoncé le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Le projet initial était estimé à 600 millions d'euros et avait gonflé pour atteindre quelque 1,5 milliard d'euros, selon le ministre.Concrètement, la concession a été confiée à SA Gare du Nord 2024 (StatioNord), une coentreprise formée par SNCF Gares & Connexions (34%) et la foncière Ceetrus (66%), cette dernière ayant la main pour la conception, les travaux et leur financement, ainsi que l'exploitation des boutiques pendant 46 ans.Après une longue polémique avec la ville de Paris, qui pourtant avait approuvé le dossier à l'origine, car le projet était jugé trop imposant et s'apparentant trop à un centre commercial déconnecté du quartier, une mouture moins ambitieuse du projet avait été adoptée en novembre 2020.Une "phase de participation du public par voie électronique" en vue de la délivrance d'un permis de construire modificatif était d'ailleurs en cours jusqu'à vendredi."Plan C" pour 2030Cette réduction de la voilure n'a pas empêché l'envolée des coûts et les retards. En outre, les travaux tels que "StatioNord" les envisageait auraient exigé de supprimer le quart des trains en 2023 et 2024, "ce qui (était) juste impossible", selon la SNCF."C'est une déroute industrielle, et pas du tout un problème politique", affirme-t-on au sein du groupe."Le projet est abandonné en l'état. La SNCF a indiqué son intention de prononcer la déchéance du contrat", et elle est "soutenue par le gouvernement", a résumé Jean-Baptiste Djebbari.La mairie de Paris a appelé à "ne pas reporter une nouvelle fois la modernisation et la rénovation de la gare".Un "Plan B" doit permettre, avec l'aide d'Arep l'agence d'architecture de la SNCF, de la rénover pour les événements sportifs de 2023 et 2024."On démarre tout de suite, on s'y met dès aujourd'hui", a affirmé à l'AFP la directrice générale de SNCF Gares & Connexions, Marlène Dolveck.Il s'agit selon elle d'ajouter des escaliers mécaniques, de renforcer la signalétique, de réaménager la gare routière, d'ajouter des places de stationnement pour les vélos, de revoir la zone des taxis et VTC, de pacifier les espaces jouxtant le bâtiment...Le terminal transmanche doit également être réaménagé, avec une amélioration de la salle d'attente et des zones d'embarquement pour Eurostar."Après, il y aura un +Plan C+ parce qu'on n'a pas abandonné l'idée d'avoir une gare prête à l'horizon 2030, pour accueillir nos voyageurs, car on anticipe qu'il y aura une importante augmentation des flux", a annoncé la responsable."Le cahier des charges est à définir" pour cette nouvelle transformation, qui doit être étudiée "en réflexion avec l'ensemble des acteurs publics", selon Mme Dolveck."Nous sommes disponibles et volontaires pour engager un nouveau projet de rénovation de la Gare du Nord qui soit au service des usagers du quotidien, de l'insertion urbaine et de l'intermodalité", a déclaré dans un communiqué Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo.
Il y a 3 ans et 245 jours

Les professionnels de l'immobilier et du diagnostic demandent une amélioration rapide du nouveau DPE

A l'occasion d'une rencontre avec la DHUP le jeudi 16 septembre, la FIDI se félicite d'avoir été entendue sur les difficultés de mise en place du nouveau DPE et reste raisonnablement optimiste sur la prise en compte de ses propositions d'améliorations d'ici à quelques semaines.L'Union des Syndicats de l'Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI), entendent cumuler leurs compétences et leurs forces pour décrypter « LE NOUVEAU DPE », fiabilisé, opposable et visant à l'éradication des passoires énergétiques et à la limitation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).La version actuellement en vigueur (DPE version v.3) a révélé ses limites :En effet, forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet dernier, la FIDI et l'UNIS ont dressé un constat identique d'insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du DPE V3 par rapport à la réalité terrain et à la V2 du DPE. Ces éléments ont fait l'objet d'un échange récent avec la Direction de l'Habitat, de l'urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP).Une première analyse retient deux causes probables :Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l'erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh !Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l'estimation des consommations mais aussi la note du DPE.En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note (pour rappel, de A à G, G étant la plus défavorable) :En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu'il y ait un problème sur le calcul des débits d'infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente.Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS !).En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation.Un autre point a été soulevé, qui ne joue pas sur la note :Estimation du confort d'été : si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l'estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres.Si les pouvoirs publics ne souhaitent pas revenir sur certains choix, il est impératif qu'ils expliquent clairement aux professionnels de l'immobilier les paramètres retenus et les raisons de leurs choix.D'autres difficultés ont aussi été soulevées pendant cet échange et continuent d'être discutées lors des groupes de travail hebdomadaires auxquels la FIDI participe depuis près de deux années, et de façon intensive depuis début mai 2021.Les constats des diagnostiqueurs rejoignent ceux des professionnels de l'Unis qui soulignent ainsi :L'incompréhension des clients qui voient leur bien déclassé sans avoir saisi en quoi leur bien immobilier nuit aux objectifs d'économie d'énergie et de réduction des GES ;Les difficultés d'accès aux locaux techniques de l'immeuble dans le temps imparti ;La difficulté de disposer des références techniques des isolants utilisés il y a plus de 10 ans ;La classement comme chaudière « fuel » des chaudières « gaz » dont les caractéristiques (type, puissance etc.) n'ont pas été indiquées, entrainant automatiquement un déclassement pénalisant.Des écarts entre les ratios de surfaces habitables des appartements et les tantièmes de copropriété ;L'allongement des délais de commercialisation (mise en location) en attente des DPE.Pour Danielle Dubrac, la présidente de l'Unis : « L'Unis avait conseillé aux copropriétés et aux bailleurs d' établir un nouveau DPE ; pour chacun, l'atterrissage est donc très rude. Dans ce contexte, la question de l'opposabilité pèse trop lourdement. Les pouvoirs publics sont allés trop vite. L'impact sur le parc est significatif. Comment envisager sereinement le calendrier de la loi Climat (interdiction de louer des DPE-G dès 2023) ? Nous espérons un remède rapide, étant résolument engagés dans la rénovation énergétique et dans l'accompagnement de nos clients ».Pour Lionel Janot, président de la FIDI et Stéphane Prouzeau, vice-président, les échanges avec la DHUP ont été très productifs et efficaces. A ce jour, ils ne doutent pas que des ajustements seront pris en compte rapidement pour améliorer la fiabilité des DPE V3 et les rendre réellement efficients.En attendant la rencontre avec la Ministre Chargée du Logement, Mme Emmanuelle WARGON, le 4 octobre prochain, où seront bien certainement évoqués les différentes problématiques concernant le DPE, mais aussi l'Audit énergétique, dans le cadre de la fluidité du marché de l'immobilier, les diagnostiqueurs poursuivent bien entendu la réalisation des DPE.Stéphane Prouzeau précise : « Pour l'instant, il faut laisser le temps aux responsables de la DHUP de bien prendre en compte les réalités du terrain énoncées par nos soins. Nous restons très attentifs et ouverts, mais nous ne manquerons pas de nous manifester avec plus d'insistance, si le DPE n'évolue pas rapidement. »Pour Danielle Dubrac, Présidente de l'UNIS : « L'UNIS a travaillé avec les diagnostiqueurs de la FIDI pour mieux maîtriser ce nouvel outil, afin que les professionnels remplissent parfaitement leur devoir de conseil auprès de leurs clients. Travailler en filière est un atout pour tous dans l'objectif de la rénovation. »Et Lionel Janot, Président de la FIDI, de conclure : « L'UNIS et la FIDI travaillent ensemble pour accompagner, informer et expliquer à l'ensemble des acteurs de l'immobilier le nouveau DPE et son impact sur le quotidien de demain. Les métiers de la FIDI et de l'UNIS sont indispensables dans le cycle de vie d'un bien immobilier, c'est pourquoi il est essentiel que nos professions poursuivent ces échanges et cette collaboration pour construire des relations etroites afin d'apporter un maximum de service et d'information. »
Il y a 3 ans et 246 jours

Aluhaus obtient la certification Cradle to Cradle Argent pour ses solutions aluminium

Le groupe Aluhaus est heureux d’officialiser l'obtention du certificat pour ses gammes : Visioglide, Ecofutural ouvrant caché et Ecofutural ouvrant standard.En quoi consiste ce certificat ?La démarche « Cradle to Cradle » (C2C) définit et encadre le développement de produits recyclables, dont la qualité des matières premières est maintenue tout au long des multiples cycles de vie du produit. Celui-ci est donc pensé dès sa conception, pour avoir à terme un impact positif sur l’environnement, sur le bien-être de ses utilisateurs ou encore sur l’économie.Une approche circulaire viable, évitant tout produit chimique susceptible d’être néfaste pour la nature ou l’Homme et un cycle technique affranchi de tout produit biologique, pouvant dévaloriser ou endommager les composants techniques. Les critères reposent ainsi sur le produit en tant que tel.Pour obtenir le niveau Cradle to Cradle Argent, 95% du pourcentage en masse des produits Aluhaus (vs 75 % pour le niveau Bronze) ont été analysés et évalués selon 5 critères : l’utilisation de produits non toxiques, réutilisation des matières premières, utilisation d’énergies renouvelables dans le processus de fabrication, gestion responsable de l’eau et responsabilité sociale. La certification est valable 2 ans.Cradle to Cradle ou comment démontrer la qualité environnementale d’un produitFaire le choix d’un produit certifié Cradle to Cradle confère plusieurs avantages pour une entreprise. Elle démontre une qualité technique du produit, une minimisation des ressources nécessaires, une volonté constante d’amélioration et la transparence des informations fournies.Encore assez méconnue sur le marché français, cette certification est néanmoins très répandue en Amérique du nord et dans d’autres pays européens est un véritable facteur différenciant sur les marchés du bâtiment et de l’énergie renouvelable.
Il y a 3 ans et 247 jours

La FFB ne lache rien

Après avoir fait le bilan de l&rsquo;activité du bâtiment qui abandonne 6,3 % sur le premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2019, la FFB liste toutes ses demandes pour épauler le secteur. Sur l’ensemble de l’année 2021, le recul d&rsquo;activité se limiterait à 5,0 % sur deux ans, non loin de la prévision FFB de décembre 2020 (-5,6 %), mais avec des ajustements par segment, un meilleur score que prévu sur le logement neuf compensant une activité un peu plus faible qu’anticipé en amélioration-entretien. Paradoxalement, l’emploi progresse de 68 800 unités entre les premiers semestres 2019 et 2021, malgré la destruction de 5 300 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Et les perspectives relatives aux effectifs salariés restent positives à l’horizon de l’automne 2021, malgré un léger tassement, peut-être du fait de l’intensification des difficultés de recrutement. Les trésoreries des entreprises, toutes tailles confondues, se dégradent clairement au deuxième trimestre 2021, probablement en lien avec l’envolée des coûts des matériaux, toujours d’actualité. Quant aux marges opérationnelles, elles se tassent un peu sur le deuxième trimestre et restent donc en dessous de leur niveau d’avant-crise, à la différence des grandes autres branches (industrie manufacturière et services marchands). Pour conserver et amplifier la dynamique du bâtiment au service de l’emploi et des territoires, la FFB appelle le gouvernement à quelques mesures énergiques. Face à la crise des matériaux qui se poursuit, la FFB réitère deux demandes déjà formulées : la prise en charge totale du l’activité partielle si elle est provoquée par une pénurie de matériaux ou matériels à installer et le droit à mobilisation immédiate du carry back sur les comptes arrêtés tant que la crise perdure, soit jusqu’à la fin du premier trimestre 2022 au moins. Portées au sein de la Commission Rebsamen, les autres demandes doivent contribuer à permettre le redémarrage du neuf dans les grandes agglomérations, alors que la demande y reste forte. En complément d’une compensation intégrale par l’État des exonérations de TFPB (la taxe foncière sur les propriétés bâties) que supportent les collectivités territoriales, que nous appuyons, la FFB milite fortement pour la mise en place, auprès des Préfets de Région, d’une instance de médiation sur les refus de permis. Elle souhaite aussi les mesures prises dans la loi Elan pour réduire le délai de traitement des recours de tiers soient étendues au contentieux des refus de permis. Elle demande encore que les chartes locales, lorsqu’elles existent, soient assorties d’une étude d’impact et, en cas de surcoûts ainsi constatés, de contreparties financières ou urbanistiques (droits à construire). Par ailleurs, dans la cadre du projet de loi de finances à venir, la FFB demande un accompagnement financier des surcoûts de la RE2020, sous forme de crédit d’impôt sur les annuités d’emprunt ou d’une subvention qui pourrait prendre le nom de MaPrimeRE2020, et surtout que ne soient pas remis en cause des dispositifs qui marchent, au risque de casser un secteur convalescent. Cela vaut notamment pour MaPrimeRénov’, pour les certificats d’économie d’énergie, pour le PTZ et pour le dispositif « Pinel ». Graphique : Perspectives de mises en chantier exprimées par les promoteurs &#8211; Source : Insee
Il y a 3 ans et 250 jours

Le plan pour les indépendants annoncé par Macron risque-t-il d'aggraver le déséquilibre entre artisans et microentreprises ?

Pour la FFB, ce plan accroit le déséquilibre en faveur de la microentrepriseLa FFB, première organisation représentative du secteur en matière artisanale, prend acte d’un certain nombre d’avancées en faveur des indépendants formulées dans le projet de loi « indépendants » dévoilé ce matin par le gouvernement.Ainsi la modulation des cotisations en temps réel, l’absence de pénalité en cas de revenu sous-estimé ou la neutralisation des effets de la crise sur le calcul des indemnités journalières sont incontestablement des mesures à saluer.Néanmoins, dans sa contribution fournie au ministre Griset en mars, la FFB appelait à un plus grand équilibre entre artisan et microentrepreneur afin d’éviter les dérives concurrentielles constatées ces dernières années. La FFB prônait notamment l’encadrement dans le temps du régime de la microentreprise pour renouer avec l’esprit initial du dispositif, celui d’un « tremplin » vers l’artisanat.Non seulement le projet présenté n’apporte aucune solution pour rétablir cet équilibre mais, pire, il accroît le déséquilibre au désavantage des artisans. Ainsi par exemple, alors qu’aucun contrôle et garde-fou réel n’est apporté, le texte prévoit un accès à l’ensemble des droits sociaux pour les microentrepreneurs, dès leur inscription au régime. Là où auparavant, un délai de 90 jours était nécessaire.Il paraît pourtant indispensable d’encourager la création d’entreprises artisanales dans cette période de relance. En 2020, la création d’entreprise a augmenté de 4% en dépit de la crise. Mais dans le détail, les microentreprises ont connu une croissance de 9% alors que dans le même temps la création d’entreprise artisanale chutait de 13%. Or ce sont les entreprises artisanales qui créent de l’emploi, forment des apprentis et alimentent les comptes sociaux du pays.La FFB appelle les parlementaires à rétablir cet équilibre lors de l’examen du texte.Une étape historique pour l'U2PLes mesures annoncées par le président de la République lors des Rencontres de l'U2P répondent aux attentes formulées par l'U2P, qui soulignait la nécessité d'apporter plusieurs axes d'amélioration pour les travailleurs indépendants :Une meilleure sécurisation des travailleurs indépendants, avec la protection de leur patrimoine personnel en cas de faillite de l'entreprise. Sur ce point, l'extension de l'insaisissabilité à l'ensemble du patrimoine personnel en cas de défaillance est un excellente nouvelle pour les travailleurs indépendants.Une réduction de la fiscalité lors de la transmission de l'entreprise : le nouveau plan acte à la fois pour les repreneurs d'entreprise la déduction fiscale de l'amortissement du montant de la reprise, et pour les cédants, l'augmentation des plafonds d'exonération partielle et totale des plus-values.Des mesures visant à développer l'accès à la formation continue des travailleurs indépendants, tant il est vrai que se former est souvent la condition nécessaire au développement de leur activité professionnelle. Le plan prévoit ainsi de doubler le crédit d'impôts pour la formation des dirigeants d'entreprise de moins de 10 salariés.« Les mesures annoncées sont ambitieuses et de bon sens. Elles répondent à nos demandes et nous donnent confiance en l'avenir. Depuis 27 ans et la loi "Madelin" du 11 février 1994 relative à l'initiative et à l'entreprise individuelle, il n'y avait pas eu de texte dédié à tous les travailleurs indépendants. Ce plan constitue donc une étape historique ! », salue Dominique Métayer, Président de l'U2P.Le réseau des CMA accueille très positivement le plan en faveur des indépendants, présenté par le Président de la République Le Président de la République a dévoilé aujourd’hui les grandes orientations du plan indépendants, tant attendu par les artisans. Le réseau des CMA est satisfait car, tout en reconnaissant les vertus de l’entrepreneuriat et le rôle essentiel dans notre société des TPE qui créent de la richesse et de la vitalité dans les territoires, elles répondent aux problématiques soulevées par les artisans. Ce plan en faveur des indépendants vient renforcer les bonnes perspectives de sortie de crise et pourra contribuer à la relance durable de l’économie de proximité et à l’avenir des entreprises artisanales. La plupart des propositions du réseau des CMA transmises dans le cadre des nombreuses consultations organisées par les ministres Bruno Le Maire et Alain Griset ont été reprises que ce soit, en matière de transmission d’entreprise, de protection du patrimoine, de protection sociale ou encore de formation continue. Avec la fin progressive des aides et la mise en place du sur-mesure, le réseau des CMA multiplie ses interventions et propose de nouveaux outils pour accompagner chaque entreprise et être au plus proche de ses besoins. L’annonce du plan en faveur des indépendants participe à une plus grande justice économique et sociale. Ce que nous souhaitons tous : inciter les Français, notamment les jeunes, les salariés, toute personne en reconversion professionnelle à entreprendre ! Placer la reprise d’entreprise et la transmission comme un enjeu prioritaire pour l’avenir de l’Économie de Proximité, c’est partager les efforts du réseau des CMA et de ses conseillers d’entreprises, qui agissent chaque jour, pour la sauvegarde et le maintien de l’emploi dans tous les territoires. Les CMA estiment à 300.000, le nombre d’entreprises artisanales à reprendre dans les 10 ans à venir, soit entre 30 et 40.000 chaque année. Par ailleurs, la reprise d’entreprise donne plus de chance à l’artisan de réussir (plus de 80%), comparée à la création d’entreprise (60%). C’est pour ces raisons que le réseau des CMA se mobilise pour encourager la reprise par des salariés mais aussi pour faciliter la transmission familiale, qui donnent de très bons résultats. Élargir la protection du patrimoine des indépendants à l’ensemble de leurs biens personnels, c’est répondre à l’enjeu de sécurisation et de protection de la création d’entreprise, et garantir une égalité de traitement entre tous les entrepreneurs. Assouplir les conditions d’accès, aujourd’hui trop strictes, à l’assurance-chômage constitue également un signal important pour les artisans indépendants. Enfin, traiter le sujet de la formation, c’est vouloir pérenniser le secteur de l’artisanat. Le réseau des CMA est favorable à cet objectif de sécuriser et simplifier l’accès au financement de la formation des travailleurs indépendants qui répond notamment aux problématiques de reconversion professionnelle mais aussi à celles du développement économique de l’activité. Joël Fourny a déclaré : « En tant que Président de CMA France et représentant des 1,7 million d’artisans, j’accueille très positivement ces annonces et je me réjouis de l’orientation donnée à ce plan indépendants. Si les artisans se portent plutôt bien et sont confiants en l’avenir, ils ont la volonté de profiter pleinement de la relance, et ont besoin de mesures adaptées. S’emparer du sujet de la protection du patrimoine, de la transmission, de la formation et de la protection sociale, c’est se saisir des vrais sujets. ».
Il y a 3 ans et 250 jours

Un nouveau contrat pour renforcer les relations entre les producteurs de gaz vert, leurs partenaires et les territoires

Cette initiative est portée par sept acteurs du monde agricole et de l'énergie - l'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France (AAMF), l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA), le club biogaz ATEE, France Gaz Renouvelables (FGR), la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), CH4 Process (bureau d'étude spécialisée sur l'exploitation /maintenance) et GRDF. Elle sera proposée aux exploitants des sites de méthanisation et aux futurs porteurs de projet d'ici un an.Un nouveau contrat pour une exploitation toujours plus vertueuse des sites de méthanisationPlus de 1 000 sites de méthanisation sont en fonctionnement, la grande majorité en lien avec des activités agricoles et territoriales. Il existe aujourd'hui un label Qualimétha® né de la volonté de fiabiliser les installations de méthanisation en capitalisant les bonnes pratiques de conception et de construction. De même, la Charte de l'AAMF permet à ses adhérents de démontrer leur engagement sur des pratiques agricoles durables et raisonnées.Une démarche volontaire et évolutiveLe futur contrat « progrès méthanisation » sera un dispositif ouvert à tous les porteurs de projet et exploitants volontaires : elle les inscrira dans une optique d'amélioration continue de l'exploitation de leurs sites. Les axes de progrès pourront concerner par exemple la thématique des digestats, les pratiques autour des cultures intermédiaires, la communication aux parties prenantes externes, la formation du personnel... Dans un esprit de transparence et de clarté, les exploitants engagés présenteront chaque année un bilan des actions mises en place et leurs impacts afin de rendre compte des améliorations et de l'avancement de leurs engagements. Ce nouveau contrat aura également vocation à améliorer la compréhension des enjeux liés à cette activité.Un contrat pour accompagner durablement les acteurs de la filièreCette initiative illustre la volonté de la filière d’aller plus loin pour accompagner de façon durable l’essor de la méthanisation. Aujourd’hui, la réglementation française encadre déjà l’exploitation des sites de production de biogaz, notamment via les dispositions relatives aux Installations Classées Protection de l'Environnement (ICPE), renforcées par de nouvelles prescriptions début juillet.Le contrat « progrès méthanisation » permettra aux exploitations qui le souhaitent de s’engager sur des actions spécifiques, adaptées à leur site et à leur contexte local.
Il y a 3 ans et 250 jours

Fréjus : des travaux d’été dans les écoles

La Direction des bâtiments communaux a mené des opérations d’entretien et d’amélioration des écoles durant les congés estivaux.
Il y a 3 ans et 252 jours

Castex saisit le Cese sur l'emploi, l'environnement et l'engagement démocratique

Quatre mois après le début de la nouvelle mandature du Cese, le Premier ministre a assuré vouloir "conforter" la place du Conseil "dans le processus de décision", répondant ainsi à la demande du président Thierry Beaudet de ne pas être seulement sollicité "quand les jeux sont faits"."Je souhaite que le gouvernement et le Parlement consultent le plus souvent possible (...) le Conseil et ses membres, et s'appuient davantage sur leurs recommandations", a insisté M. Castex lors d'un discours au Palais d'Iéna.Le Premier ministre a donc confié trois missions au Cese, dont la composition a été resserrée à 175 membres (contre 233 auparavant) par la loi organique du 15 janvier, et rénovée, avec 52 représentants des salariés, 52 du monde de l'entreprise, 45 du monde associatif et 26 au titre de la protection de la nature et de l'environnement.Alors que le gouvernement doit d'ici la fin du mois présenter un plan d'investissement dans les compétences, afin de tenter de répondre à la pénurie de recrutements dans certains secteurs comme le BTP ou l'hôtellerie-restauration, M. Castex a appelé le Cese à réfléchir aux "freins structurels (...) qui dépassent les seules questions de fonctionnement du marché du travail".Le Premier ministre a évoqué notamment les questions liées "au logement, à la mobilité, à la santé, à la dimension familiale ou encore aux disparités territoriales de localisations des activités". De même, le Cese est prié de se pencher sur "l'orientation des jeunes" qui se détournent de certains métiers.Sur ces points, l'avis du Conseil est espéré "si possible avant la fin de l'année".Deuxième chantier, "la participation des jeunes à la vie démocratique", en tirant le constat que "87% des 18-24 ans ne se sont pas rendu aux urnes pour le premier tour des dernières élections départementales et régionales".M. Castex a donc demandé au Cese d'étudier "d'ici à l'été prochain" l'évolution des formes d'engagement de la jeunesse et attend donc des pistes "pour renforcer la cohérence de nos politiques publiques en la matière" et "encourager l'engagement citoyen et la participation électorale".Enfin, le Premier ministre a saisi la troisième chambre de la République sur l'amélioration de "l'acceptabilité" des projets d'infrastructures environnementales qui "sur le terrain (...) sont en effet très souvent contestées par les populations les plus directement concernées".Des parcs éoliens aux méthaniseurs, "on veut plus d'énergie renouvelable, mais pas près de chez soi", a résumé le Premier ministre.
Il y a 3 ans et 252 jours

L'activité des matériaux de construction commence à ralentir

L'épisode d'accélération et de rattrapage, à l'œuvre depuis quelques mois, semble donc toucher à sa fin, les rythmes de production en juin-juillet s'inscrivant en retrait au regard de 2020 (qui était marqué il est vrai par une phase de net rebond à la sortie du premier confinement), mais aussi par rapport à 2019. Pour autant, les indicateurs de demande restent bien orientés en cette fin d'été : côté Bâtiment, les carnets de commandes restent accrochés à un point haut tandis que, côté Travaux publics, les entreprises ont renoué avec un certain optimisme quant à leurs perspectives d'activité. Pour autant, certains points appellent à la vigilance : les difficultés d'approvisionnement en matériaux (essentiellement importés) affectent le bon déroulement des chantiers et pèsent sur les coûts de production tandis que certains secteurs de la construction (comme le non résidentiel) peinent encore à repartir.Repli des volumes au cours de l'étéSelon les premiers résultats des enquêtes mensuelles, la production de granulats aurait reculé de -2,9% entre juin et juillet 2021, laissant le volume en retrait de -3,3% par rapport à 2020 et -2,2% au regard de 2019 (données CVS-CJO). Au cours des 3 derniers mois, l'activité a baissé de -3,7% par rapport au trimestre précédent mais reste encore supérieure de +4% comparée à la même période de 2020. Elle accuse toutefois une contraction si on se réfère à 2019 (-1,8%). En cumul sur les douze derniers mois glissant, l'activité des granulats affiche certes une hausse de +10,4% mais elle est stable au regard de la même période sur 2019. Ce constat vaut aussi pour le cumul sur les sept premiers mois de 2021 qui s'aligne sur celui de la même période de 2019 (+0,2%). Côté BPE, le mois de juillet a également marqué un freinage des tendances avec des cubages en repli de -3,3% par rapport à juin et de -9% et -4,1% comparé à ceux de 2020 et 2019 respectivement. Au cours du dernier trimestre connu, les livraisons de BPE ont reculé de -5,3% par rapport à février-mars-avril mais restent un peu au-dessus de celles enregistrées sur la même période de 2020 (+0,8%). Elles sont toutefois légèrement en deçà de celles de 2019 (-0,7%). Si les douze derniers mois affichent un glissement de +14,2% sur un an, ils sont un peu en dessous de celles de 2019 (-0,8%), tout comme le cumul sur les sept derniers mois de 2021 qui s'inscrit en retrait de -1% comparé à la même période de 2019 (contre +21,8% comparé à 2020). L'indicateur Matériaux confirme pour sa part cette même décélération des tendances. Après un premier semestre en forte hausse (+25% par rapport à 2020), la progression de l'activité sur les sept premiers mois de l'année revient à +19,5%, soit une hausse de +2,8% comparée à la même période de 2019 (données provisoires, CJO).Bâtiment : optimisme sur fond de tensionsL'optimisme reste de mise parmi les industriels du bâtiment. Interrogés en août par l'INSEE, les professionnels demeuraient très confiants quant à leur activité future, leur opinion sur l'activité passée diminuant un peu mais restant très au-dessus de la moyenne de long terme. Le rebond du solde d'opinions des entrepreneurs sur leurs effectifs futurs témoigne de la bonne orientation de l'activité tandis que leurs carnets de commandes, qu'ils jugent toujours bien garnis, affichent plus de 10 mois d'activité dans le gros oeuvre compte tenu de leurs effectifs, soit un nouveau point haut. Dans le même temps, les professionnels de ce secteur soulignent de fortes tensions sur l'appareil productif : plus des deux tiers d'entre eux éprouvent des difficultés de recrutement et près de 57% ne peuvent accroître leur activité. Enfin, même si la part des entreprises du bâtiment qui sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement baisse un peu en août (12,9% contre un pic à 14,3% en juillet), elle se situe à un niveau très élevé au regard de la moyenne de longue période (1,7%).Du côté de la construction, les mises en chantier ont reculé au cours des trois mois allant de mai à juillet (-5,5% en glissement trimestriel, CVS-CJO) alors qu'elles avaient rebondi les trois mois précédents (+8,5%). Ce repli, qui affecte l'individuel comme le collectif, laisse toutefois la tendance trimestrielle globale à +4,8% sur un an avec une nette avance du segment individuel pur (+10,8% contre -0,9% pour le collectif). Sur les douze derniers mois, on compte ainsi 386 300 logements commencés, soit une progression de +8,2% sur un an mais en repli de -1% comparé à la même période de 2019. Côté permis, la tendance reste haussière avec une progression de +2,8% au cours des trois derniers mois comparés aux trois mois précédents, le collectif affichant un rebond de +5%. Comparé à l'an passé, la tendance (+41,8%) est forcément flatteuse, effet confinement oblige, mais elle reste très positive si on se réfère à 2019 avec une hausse des permis de +4,2%. Ainsi, en cumul sur les douze derniers mois, à fin juillet, on dénombrait 445 100 autorisations, soit un niveau supérieur de +10,8% à celui de 2020 et à peine plus faible que celui de 2019 (-1%). Ce constat est étroitement lié à la dynamique du segment individuel dont le cumul des permis sur les six derniers mois a bondi de +17% par rapport à la même période de 2019 !Cette tendance pourrait se prolonger au second semestre si l'on en croit la hausse des prises de commandes enregistrées par les constructeurs. Il est vrai que le secteur bénéficie du fort engouement pour la maison individuelle, en période de post crise sanitaire, ainsi que des conditions de financement qui n'ont jamais été aussi attractives, et ce, en dépit des tensions inflationnistes qui pèsent sur le foncier et les coûts de construction. D'ailleurs, selon la dernière enquête menée par l'INSEE en juillet auprès des promoteurs, ces derniers se montrent plutôt confiants quant à la demande de logements neufs et sont un peu plus nombreux qu'en avril à prévoir une augmentation des mises en chantier de logements (aussi bien destinés à la vente qu'à la location). Selon les promoteurs, l'apport personnel des candidats à l'acquisition tend à augmenter et les moyens de financement consacrés à l'achat devraient s'étoffer dans les prochains mois ; en revanche, ils signalent aussi une hausse du prix moyen des biens.TP : des entreprises plus confiantesSelon l'enquête trimestrielle menée par la FNTP fin juillet, les chefs d'entreprise se montraient bien plus optimistes qu'en avril, soulignant également une nette amélioration de leur activité passée. Cette embellie concerne aussi bien la clientèle privée que publique et, pour le troisième trimestre consécutif, le solde d'opinons sur les carnets de commandes se redresse, se situant désormais audessus de sa moyenne de long terme ; parmi les obstacles limitant la réalisation des travaux, les contraintes de main-d'oeuvre talonnent désormais le manque de demande (33% et 34% respectivement). Tout comme le bâtiment, les TP doivent faire face à des hausses de prix de certains matériaux (produits en acier et plastique notamment) et à des difficultés de recrutement.
Il y a 3 ans et 252 jours

« To build or not to build » : 9ème Congrès du Bâtiment Durable

Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   Il est encore possible de s’inscrire en suivant ce lien https://www.congresbatimentdurable.com/ S’ouvrir pour monter en compétence Lors de cette 9ème édition les participants échangeront trois jours durant, sur l’actualité du bâtiment et l’aménagement durable. Avec une nouveauté cette année, puisque le congrès franchit physiquement les frontières pour la première fois. Katharina Brockstedt : Coordinatrice du Centre de ressources Envirobat Grand Est energivie.pro., nous en dit plus. Par Lucien Brenet.  Photo : Klaus Stöber ©INSA de Strasbourg Quelles seront les grandes thématiques du congrès cette année ? Le premier jour se concentrera sur la thématique du bilan carbone, le deuxième, sur celle de la rénovation, et le troisième, sur l’adaptation au changement climatique. Seront évoquées lors de conférences et tables rondes, des thèmes annexes, dans chacune de ces grandes thématiques, citons :  les Réglementations environnementales, les matériaux biosourcés, la frugalité, la qualité de l’air le réemploi des matériaux de construction, ou encore la réhabilitation des friches, la rénovation à l’échelle urbaine et rurale, la résilience, le confort d’été, l’adaptation au changement climatique, la biodiversité…  Pourquoi ces grands thèmes en particulier ?  La question de l’impact carbone et de l’amélioration du bilan carbone est une évidence en soi (le secteur du bâtiment représente 123 millions de tonnes de CO2 soit le quart des émissions du pays ndlr). L’idée consiste à aborder toutes les notions permettant d’améliorer ce bilan carbone. Concernant la rénovation, étant donné qu’elle représente la majeure partie de l’activité du secteur du bâtiment, son importance est vitale dans l’optique de réduire l’impact environnemental. Nous avons durement besoin de rénover si la France souhaite arriver à la hauteur des ambitions de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC ndlr) qui vise la neutralité carbone à horizon 2050…  Quant à l’adaptation au changement climatique, nous avons une fois encore pris brutalement conscience de sa nécessité avec un été marqué par les inondations et les incendies. Nous ne pouvons donc pas passer à côté de ce sujet. En Alsace par exemple, où se tient en partie le congrès, nous connaîtrons des pics de températures à 55° en 2050 ! Il faut donc se projeter à cet horizon et réfléchir à comment nous vivrons en ville, et à la campagne d’ici plusieurs décennies. Ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons plus construire comme nous le faisons maintenant.  Cette année, le congrès est élargi aux régions frontalières. Quel est l’objectif de cette démarche ?  La raison est toute simple, cette ouverture consiste à ce que chacun puisse voir comment les autres procèdent afin de monter en compétence. Nous avons les grandes thématiques, et devons trouver des solutions ensemble. Ces solutions dépendent de la législation en vigueur, des mœurs, de l’expérience et de la réflexion. Toutes ces notions sont traitées de façon très diverses au Luxembourg, en Allemagne, en Belgique ou en France. Par exemple, les Allemands, Belges et Luxembourgeois apprendront beaucoup sur tout ce qui a trait à la question du carbone, puisqu’ils leur réglementation environnementale n’inclut pas le poids carbone dans les matériaux par exemple. La France elle, tirera des enseignements de ses voisins sur le réemploi des matériaux de construction, les modes de l’habitat différent et les opportunités de la ville diffuse par exemple, qui sont des notions bien plus développées chez-eux.  Pour découvrir le programme du congrès : https://www.congresbatimentdurable.com/lecongres/programme-cnbd9/
Il y a 3 ans et 253 jours

Lorenove propose une  » super rentrée zen  » avec une offre promotionnelle pour une isolation renforcée

La période estivale décline doucement pour laisser place aux fraicheurs automnales ; mais c’est encore une période propice pour penser à la rénovation de ses menuiseries et au confort d’isolation. Lorenove a choisi d’accompagner les particuliers dans leurs projets avec une nouvelle et dernière offre promotionnelle avant la fin de cette année. Ainsi, du 11 au 25 septembre, les particuliers se verront offrir 15 % de remise pour leur projet de rénovation de fenêtre, porte-fenêtre et coulissant*. Cette offre est réservée aux particuliers, non cumulable avec d’autres offres en cours et valable sur toutes les gammes et tous les matériaux, pour tout devis signé entre le 11 et le 25 septembre 2021, à partir de 3 000 € d’achat TTC. Pour rappel, que l’on soit propriétaire occupant, propriétaire de résidence secondaire, propriétaire bailleur (dans la limite de 3 logements en location) ou copropriétaire, on peut bénéficier mutuellement des offres Lorenove et du dispositif MaPrimeRénov’. En effet, toutes les fenêtres Lorenove sont éligibles au dispositif si le concessionnaire du réseau est un artisan qualifié RGE Qualibat. A noter que le montant de la prime peut aller jusqu’à 100 euros par fenêtre. Il est possible de se renseigner via le simulateur en ligne Simul’Aid€s pour le calcul de sa prime. Ce dispositif est également cumulable avec les Certificats d’Economie d’Energie. *selon points de vente participants. &nbsp; POURQUOI CHOISIR LE HPC AVEC LOMNIA ? LOMNIA est conçue en HPC composite, un matériau innovant qui façonne la menuiserie de manière à ce qu’elle allie confort thermique, design, économies d’énergie et sécurité. Dans un design épuré, LOMNIA se dessine sous des lignes élégantes et raffinées avec des parcloses droites et modernes et des finitions soignées dans les angles. Pour isoler son habitat et apporter un maximum de confort thermique, cette menuiserie est optimale. Elle offre un excellent confort thermique (Coefficient de transmissions thermique de 1,2W/m².K) mais aussi des économies d’énergies avec 15% de lumière en plus par rapport à une fenêtre PVC classique, grâce au profilé plus fin et donc une baisse considérable des coûts de chauffage. La sécurité n’est pas en reste avec le système de châssis renforcé en fibre de verre qui allonge la durée de résistance de la fenêtre lors d’une ouverture forcée. Un ouvrant semi-masqué rend également la fenêtre moins accessible depuis l’extérieur. Une campagne de notoriété sera diffusée en parallèle à cette offre promotionnelle, avec un spot publicitaire en pré-roll sur YouTube® dès le début du mois de septembre et durant 6 semaines. Cette offre promotionnelle sera très certainement une belle opportunité pour les particuliers en quête de rénovation. Car, on le voit, avec la COVID, la rénovation de l’habitat est devenue une source de confort et de bien-être. Celle des menuiseries, au-delà de l’efficacité énergétique et de l’apport solaire, impacte aussi bien d’autres aspects comme l’amélioration du confort de vie par la suppression de courant d’air ou de l’effet paroi froide, l’amélioration de l’isolation phonique, ou encore la valorisation du bien immobilier. Et, pour d’autres, cette offre sera peut-être l’occasion de se faire plaisir et utiliser cette économie pour choisir des options ou un coloris spécifiques. Partager la publication « Lorenove propose une  » super rentrée zen » avec une offre promotionnelle pour une isolation renforcée »
Il y a 3 ans et 253 jours

Le bâtiment se veut optimiste mais craint pour la trésorerie de ses entreprises

CONJONCTURE. En cette rentrée 2021, la Fédération française du bâtiment parle d'une relance économique "bridée" pour le secteur. La maison individuelle redresse nettement la barre, l'amélioration-entretien remonte la pente. Mais les difficultés de recrutement et d'approvisionnement en matériaux menacent à terme la santé financière des entreprises.
Il y a 3 ans et 253 jours

Le bâtiment peine à revenir aux niveaux d'avant-crise

Par rapport au premier semestre 2020, où la construction s'était effondrée en raison du premier confinement, l'activité a augmenté de 24,9%. Mais "au global, l'activité bâtiment a reculé de 6,3% au premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2019", a déclaré Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), lors d'une conférence de presse.Malgré ces difficultés, "l'emploi constitue la meilleure des surprises", avec la création de 68.800 emplois entre les premiers semestres 2019 et 2021, se réjouit le président de la FFB. La fédération observe néanmoins la destruction de 5.300 équivalents-emplois à temps plein dans l'intérim.L'activité est tirée principalement par le logement individuel neuf. Sur ce segment, le nombre de permis de construire augmente de 18,3% au premier semestre par rapport à la même période en 2019, et les mises en chantier de 4%."On peut dire que la volonté de nos concitoyens à avoir une maison individuelle avec un bout de jardin se confirme", a commenté M. Salleron.En revanche, "le logement collectif neuf continue de souffrir" avec -6,9% de permis de construire sur les six premiers mois de 2021, par rapport au premier semestre 2019.C'est dans les zones tendues, dans les grandes villes, que les permis reculent le plus (-11% sur deux ans).Le segment amélioration-entretien déçoit également, avec un recul de 4,8% par rapport à l'avant-crise. Seule la rénovation énergétique, en particulier pour les logements, tire son épingle du jeu grâce aux aides MaPrimeRénov'.Au total, la FFB s'attend à un repli de 5% de l'activité en 2021 par rapport à 2020, et craint tout particulièrement la hausse des prix des matériaux, qui pèse sur les trésoreries des entreprises, dans un contexte de pénurie.Elle demande d'ailleurs au gouvernement une prise en charge totale du chômage partiel "s'il est provoqué par une pénurie de matériaux ou matériels à installer".
Il y a 3 ans et 253 jours

Blagnac : aménagement de la place de Catalogne

L’amélioration de la place de Catalogne constitue le premier projet lancé dans le cadre de l’outil participatif La Fabrique urbaine de Blagnac.
Il y a 3 ans et 253 jours

Hunter Douglas Architectural livre un plafond en bois massif ondulé pour une église paroissiale

Rénovation complète d’une chapelle : un projet peu commun pour Hunter Douglas ArchitecturalC’est en plein confinement, durant l’été dernier, que le spécialiste des produits architecturaux Hunter Douglas Architectural a livré un plafond en bois massif pour un projet de rénovation à Madrid. Pour le fabricant, au-delà du contexte sanitaire, la particularité du projet était constituée par le lieu dans lequel il se tenait : une église. En l’occurrence, l’église paroissiale Nuestra Señora de los Dolores (Notre Dame des Douleurs). Francisco Dominguez Garcia, Responsable Commercial chez Hunter Douglas España, explique « c’était seulement la seconde fois que nous livrions un plafond pour une église. »Le nouveau plafond a été installé dans le cadre de la rénovation de la chapelle. Cette dernière est située à l'intérieur de la résidence sacerdotale de San Pedro (Saint Pierre), qui forme, avec la paroisse de Nuestra Señora de los Dolores, un complexe datant de 1902. La résidence et la paroisse appartiennent toutes deux à la Congrégation de San Pedro Apostol (Saint Pierre, l’Apôtre).Le but du projet de rénovation visait à fournir aux prêtres résidents une chapelle digne d'une vie de service, mais aussi une chapelle agréable pour le personnel, les congréganistes et tous les visiteurs. Et ce, notamment en la rendant plus accessible et plus sûre d'utilisation. L'installation électrique, l'éclairage et le chauffage ont notamment été entièrement rénovés ; mais, pour la congrégation, il s’agissait également de magnifier l’édifice, afin qu’il apporte sa contribution à l'art liturgique du diocèse et à la spiritualité du lieu, en lui apportant une « beauté pour les sens. »Un plafond en bois ondulé sur mesure, pratique, design et à l’aspect symboliquePour ce projet, Hunter Douglas Architectural a donc fourni 70 m² de plafond grille en bois de pin européen. Lors d’un projet tel que celui-ci, au sein d’une église, impossible de ne pas prendre en compte l’aspect symbolique des choses. Ainsi, le faux plafond fourni par Hunter Douglas Architectural répond, entre autres, à des objectifs pratiques tels que celui d’amélioration acoustique et l’intégration aisée de solutions d’éclairage ; mais il devait aussi être en harmonie avec les autres éléments et participer à la symbolique du lieu.C’est pourquoi le cabinet d’architecture JGB Arquitectura recherchait une solution spécifique, trouvée chez Hunter Douglas Architectural. Francisco Dominguez explique : « Nous avons été choisi, car l’architecte souhaitait un plafond en bois massif réalisant des ondulations particulières, et nous étions les seuls à pouvoir le créer ». En matière de teinte, le bois du plafond est de la même couleur que celui des bancs et du pupitre ; le tout, en harmonie avec les teintes présentes sur les murs qui ont été repeints. En matière de design, pour élaborer les ondulations telles que voulues par l’architecte, Hunter Douglas Architectural a créé trois différents types de courbes avec des grilles composées de lames de 90 mm de hauteur et 20 mm de largeur, espacées de 75 mm entre elles.Pour la congrégation, le bois des bancs, ainsi que le bois ondulant au plafond, symbolisent le parcours que l'homme effectue par la main de Dieu. L’ondulation rappelle également les vagues peintes sur l’un des murs et représentant une scène religieuse, dans laquelle Saint Pierre est secouru de la noyade par Jésus. Les éclairages, ainsi que la peinture blanche sur certains pans de murs, apportent une certaine lumière au lieu ; faisant écho à la lumière symbolique.Si le projet, impliquant de fournir un plafond pour une église, est assez insolite pour Hunter Douglas, il n’est pour autant pas unique : en Espagne, le fabricant a déjà livré un plafond en feutre HeartFelt® pour une autre église. Par ailleurs, Hunter Douglas a fourni des solutions de plafonds et revêtement mural pour des édifices religieux, dans d’autres pays du globe.
Il y a 3 ans et 253 jours

L’activité du bâtiment est au même niveau qu’avant la crise sanitaire

Selon le dernier baromètre de la Capeb, l’activité de l’artisanat du bâtiment a retrouvé le niveau d’activité de 2019. Le deuxième trimestre 2021 enregistre, par rapport au même trimestre de l’année précédente, une envolée de sa croissance de +37 %, en effet, lors du premier confinement, la reprise n’avait été que partielle et graduelle. Cette croissance est boostée par l’activité en entretien-amélioration fortement dynamisée par les demandes des particuliers, notamment en amélioration de la performance énergétique des logements. La situation économique reste toutefois encore incertaine au regard de la crise sanitaire et de l’envolée des prix des matières premières dans un contexte de pénurie. Ainsi, selon l’enquête CAPEB/XERFI, 76 % des entreprises artisanales du bâtiment déclarent une hausse des prix des matériaux et 57 % des ruptures d’approvisionnement. Une situation qui continue de provoquer des retards et des reports de chantiers. Avec +30 % de croissance (contre -22 % au même trimestre de l’année précédente), la construction neuve progresse logiquement au regard de l’arrêt presque total de l’activité l’année passée à la même époque. Une conjoncture en lien avec le nombre de logements autorisés à la construction (390 600) soit +9,6 % par rapport aux douze mois précédents. Cette évolution vaut aussi bien pour le collectif (+8,4 %) que pour l’individuel (+9,3 %). A noter cependant que le redémarrage est moins marqué concernant le nombre de permis de construire délivrés (+1,3 %) par rapport aux douze mois précédents. L’activité en entretien-rénovation enregistre un record de croissance : +42 % en comparaison avec le 2T2020 et profite du dynamisme des travaux de performance énergétique des logements qui progressent de +43 % contre -27 % au 2T2020.
Il y a 3 ans et 257 jours

Les entreprises de proximité ont retrouvé le chemin de la croissance et de l’embauche

Près de 6.200 chefs d’entreprise de l’artisanat, du commerce alimentaire de proximité-HCR et des professions libérales ont été consultés sur l’ensemble du territoire.Les voyants économiques sont repassés au vertTous les voyants sont repassés au vert et l’inversion de tendance est d’autant plus forte qu’un an auparavant les secteurs de l’artisanat, du commerce alimentaire de proximité, de l’hôtellerie-restauration et des professions libérales étaient frappés de plein fouet par la crise économique et sanitaire, accusant une baisse d’activité de 28,5 % largement due au premier confinement.Ainsi, le chiffre d’affaires des entreprises de proximité a bondi de 51,5% au 2ème trimestre. Une moyenne qui cache de fortes disparités entre l’artisanat (+35%), le commerce alimentaire et l’hôtellerie-restauration (passés de -55% en 2020 à +205% en 2021), et les professions libérales (+31%). Pour la première fois depuis 2019, les chefs d’entreprise sont plus nombreux à faire état d’une amélioration de leur trésorerie que ceux qui constatent une dégradation. De la même façon, une majorité anticipent une progression de leur activité au cours du 3ème trimestre, à l’exception notable des hôteliers – cafetiers – restaurateurs.L’économie de proximité a-t-elle retrouvé son niveau d’activité d’avant la crise ? La réponse est non même si la tendance est favorable. En effet, les entreprises de l’artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales ont accusé une baisse limitée à 2,5% au 1er semestre 2021 par rapport au 1er semestre 2019, laissant espérer une croissance positive d’ici la fin de l’année.Évolution du chiffre d’affaires de l’artisanat, du commerce alimentaire de proximité-HCR et des professions libéralesReprise des embauchesSur le front de l’emploi, l’embellie est modeste mais incontestable. Parmi les entreprises qui emploient au moins un salarié, 18% ont embauché au cours du 1er semestre 2021 contre 12% un an auparavant, à raison de 1,6 personne par entreprise. La progression la plus sensible est enregistrée par les artisans du bâtiment (+10 points) dont les carnets de commandes sont en nette augmentation.Motifs invoqués par les entreprises rencontrant des difficultés de recrutementLa typologie des recrutements est également favorable puisque 48% des embauches ont été réalisées sous la forme d’un CDI, tandis que la part des CDD est passée de 48% à 43%, et que celle des contrats d’apprentissage (8%) a doublé en l’espace d’un an.Même optimisme du côté des intentions d’embauche puisque celles-ci ont doublé entre 2020 et 2021 : 12% des chefs d’entreprise de proximité prévoient d’embaucher au cours du 2ème semestre.Reste un problème récurrent qui s’accroît en cette période de sortie de crise : 30% des entreprises de proximité éprouvent des difficultés de recrutement. Cette situation s’explique soit par le manque de candidats qualifiés, soit par l’absence pure et simple de candidats.« Les entreprises de proximité sont sur la voie de la reprise, estime le Président de l’U2P, Dominique Métayer, mais il faut continuer à accompagner celles qui restent pénalisées par les mesures de protection sanitaire. En parallèle, nous devons tous collectivement nous mettre à la tâche pour apporter de solides réponses aux difficultés de recrutement qui brident la croissance française. »
Il y a 3 ans et 258 jours

La réforme de l'assurance chômage est "absolument indispensable", affirme Castex

A l'issue du séminaire de rentrée du gouvernement à l'Elysée, le Premier ministre a présenté cette réforme comme l'une des réponses "aux difficultés de recrutement", en visant "à remettre de l'ordre dans un régime fondamentalement utile, mais dont les règles avaient progressivement dérivé"."J'ai également, face aux craintes exprimées par les syndicats et que vous connaissez, indiqué que nous mettrions en place un dispositif de suivi et d'évaluation", a indiqué le Premier ministre.L'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chômage a été plusieurs fois reportée en raison de la crise.Les nouvelles règles de calcul du montant de l'allocation chômage devaient entrer en vigueur au 1er juillet, mais le Conseil d'Etat les a suspendues, arguant des "incertitudes sur la situation économique".Le gouvernement compte soumettre un nouveau décret au Conseil d'Etat dans les prochaines semaines. Il met en avant l'amélioration de la situation économique dans l'exposé des motifs, pour permettre l'entrée en vigueur au 1er octobre du nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR, base de l'allocation), très contesté par les syndicats.La date du 1er décembre devrait correspondre à l'entrée en vigueur du durcissement des règles sur la dégressivité des allocations et sur la durée d'affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit.Celles-ci sont en effet liées au constat d'un "retour à meilleure fortune" avec des indicateurs pour mesurer une amélioration du marché de l'emploi.Concrètement, le durcissement des conditions d'éligibilité passera de 4 à 6 mois lorsqu'il y aura à la fois une baisse d'"au moins 130.000" demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A "au cours des six derniers mois" et 2,7 millions de déclarations préalables à l'embauche de plus d'un mois sur quatre mois consécutifs. Le tout calculé à partir du mois d'avril.En fonction des mêmes critères, la durée d'indemnisation avant application de la dégressivité aux demandeurs d'emploi dont l'allocation est supérieure à environ 4.500 euros de salaire brut mensuel sera ramenée de 8 à 6 mois.