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Il y a 3 ans et 111 jours

Tryba poursuit ses objectifs de croissance pour 2022 et dévoile les résultats prometteurs de 2021

Ces résultats encourageants en 2021 vont permettre à Tryba, qui a déjà convaincu les porteurs de projet par son concept pérenne et rentable depuis 42 ans, de poursuivre son développement sur tout le territoire.Le réseau dispose cependant encore d’une trentaine de secteurs disponibles en France, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne. Forte de son expertise dans l’accompagnement de ses concessionnaires, la marque intègre aujourd’hui 80 % d’entrepreneurs qui ne sont pas issus du secteur de la menuiserie, affichant, au bout de 3 ans, une rentabilité de 8 à 10 %. Des objectifs atteints pour 2021Avec 15 ouvertures en 2021, Tryba enregistre de bonnes performances, et ce, malgré la crise sanitaire. Ce bilan met en lumière la dynamique du réseau et la confiance des Français envers la marque alsacienne.Répartis sur toute la France, les nouveaux points de vente Tryba sont venus étendre en 2021 le maillage territorial de la marque en offrant plus de proximité à ses clients grâce à l’ouverture de 7 Espaces-Conseil (zone de chalandise de 150 000 à 200 000 habitants), 7 magasins secondaires et 1 Carré Tryba. Tous ces magasins servent à renforcer la présence d’un concessionnaire sur le secteur géographique exclusif qui lui est concédé.Dorénavant, il est possible de découvrir l’enseigne dans les villes suivantes : Espace conseil : Saint Maur des Fossés (94) Lons le Saunier (39) Seclin (59) Dunkerque (59) Lille (59) Saint-Berthevin (53) Maromme (76) Magasin secondaire : Sézanne (77) Monistrol (43) Crest (26) Propriano (20) Saint-Girons (09) Les Sables d'Olonne (85) Carré Tryba : Mayenne (53)En parallèle des ouvertures de concessions, le modèle de franchise participative, dénommé « Carré Tryba » instauré en 2013 (zone de chalandise de 70 000 habitants), continue de se développer avec une ouverture à Mayenne (53) en 2021. Ainsi, depuis 2013, Tryba a développé 19 Carrés, dont 11 sont devenus concessionnaires en 3 ans.Quant aux reprises de fonds de commerce, elles sont régulières puisque la marque âgée de plus 40 ans dénombre des concessionnaires qui ont rejoint le réseau depuis de longues années et qui veulent notamment partir à la retraite après une belle carrière aux côtés de l’enseigne. Tryba leur trouve alors un successeur. Ainsi, en 2021, 4 rachats de concessions ont eu lieu dans le réseau.Une dynamique qui se poursuit en 2022Alors que les Français viennent de passer plusieurs mois chez eux, le marché de l’amélioration de l’habitat bénéficie aujourd’hui de l’effet confinement. En effet, une étude de l’institut CSA pour HomeServe révèle que 94% des Français se voient investir autant (73%), voire plus (21%) dans les postes de dépenses liés à la maison (aménagement, entretien, travaux), au détriment d’autres postes (loisirs, sorties, etc.)[1]. De fait, les 15 points de vente Tryba ouverts en 2021 connaissent un bon lancement.Tryba va également étendre son réseau au 1er semestre 2022, avec 14 magasins en cours d’ouverture dans les secteurs géographiques suivants :Espace-Conseil :Faulquemont (54)Chaumont (54)Châtellerault (86)Saint Marcel Les Valences (26)Alès (30)Sotteville-les-Rouen (76)Beaune (21)Les Lilas (93)Angoulême (16)Abbeville (80)Magasin secondaire :Langon (33)Gaillan en Médoc (33)Veigné (37)Pontcharra (38)Grâce à son réseau mature, Tryba compte actuellement le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France. Si elle confirme sa position de leader sur le marché de la rénovation des fenêtres, portes d’entrée, volets, portes de garage et accessoires, la marque garde le cap des objectifs d’implantations dans les régions suivantes, où des secteurs sont encore disponibles :Hauts-de-France : Béthune (62) et Lens (62)Normandie : Le Havre (76), Yvetot (76), Dieppe (76), Saint-Lô (50), Coutances (50) et Bayeux (14)Bretagne : Brest (29), Montfort-sur-Meu (35) et Redon (35)Pays de la Loire : Pornic (44) et Les Herbiers (85)Centre : Loches (37)Nouvelle-Aquitaine : Niort (79), Bressuire (79), Cognac (16), Villeneuve-sur-Lot (47), Agen (47) et Mont-de-Marsan (40)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Bar-le-Duc (55) et Epinal (88)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03), Moulins (03) Roanne (42) et Aurillac (15)Bourgogne – Franche-Comté : Auxerre (89), Nevers (58), Fontaine-les-Dijon (21), et Avallon (89)Corse : Bastia et AjaccioTryba offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l’hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante, avec un chiffre d’affaires établi et une équipe déjà en place.Une formation initiale et un accompagnement solideTryba a à cœur de transmettre son savoir-faire unique aux porteurs de projet, d’autant plus que 80 % de ces derniers ne sont pas issus du secteur de la menuiserie. Pour y parvenir, le franchiseur Tryba dispense auprès des nouveaux concessionnaires une formation initiale gratuite de trois semaines, indispensable pour maitriser tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatique.La marque aide et accompagne étape par étape ses nouveaux entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d’une concession, au travers de différentes actions :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter.La découverte précise du métier avec un stage « vis ma vie » sur le terrain, en concession-pilote.La recherche et la négociation de locaux adaptés.La recherche de financement.La création de la société.La formation du concessionnaire à son nouveau métier.Après ce processus d'environ 9 mois pour mener à bien leur projet personnalisé, les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif étendu.En parallèle, de nombreux outils permettent également aux concessionnaires de se former en continu : formations « produits » et pose chaque année, tutoriels ou encore programmes e-learning. Par ailleurs, ils bénéficient pendant 6 mois, d’un accompagnement soutenu par 3 formateurs techniques de la cellule ouverture . Véritable lien entre les franchiseurs Tryba et leur réseau, 9 animateurs-réseau sont répartis par grandes régions.
Il y a 3 ans et 112 jours

LINEA TOUCH – La révolution de la personnalisation des panneaux

Avec LINEA TOUCH, Laudescher ouvre la voie de la personnalisation des panneaux acoustiques en bois massif à destination de l’habillage mural et des plafonds suspendus, pour un rendu unique sur chaque projet architectural. 12 lames x 12 teintes x 2 hauteurs de lame = des possibilités créatives infinies Le spécialiste Laudescher innove une fois de […]
Il y a 3 ans et 112 jours

NOUVEAUX GRATTOIRS pour peintres

La gamme d’outils pour le Peintre EDMA s’étoffe avec deux nouveaux outils spécifiques aux travaux de préparation des surfaces avant mise en peinture : un grattoir triangulaire et un grattoir de précision. Le nouveau grattoir de peintre triangulaire EDMA permet notamment de creuser, d’élargir les fissures que présentent certains murs ou plafonds, avant de les […]
Il y a 3 ans et 113 jours

Carrier et Barrisol lancent en Europe une gamme de solutions innovantes de plafonds CVC

A partir d’une solution tout air, chauffer, rafraîchir, ventiler, épurer l’air, sans bruit, ni mouvement d’air discernable, c’est la promesse du nouveau procédé développé par Carrier et Barrisol
Il y a 3 ans et 114 jours

L’École polytechnique publie son Plan climat et met le développement durable au cœur de ses missions et de son campus

La publication du Plan climat de l’École polytechnique accentue son engagement pour contribuer à bâtir un monde plus soutenable. Elle affirme son ambition d’intégrer pleinement la transition écologique dans l’ensemble de ses missions de formation, de recherche, d’innovation et dans le fonctionnement de son campus. Résultat d’un processus large et participatif qui a impliqué les équipes académiques, les étudiants, les personnels et les partenaires de l’École, ce Plan climat fixe 10 objectifs réalisables à 5 ans, regroupés en 3 piliers - former et engager, développer et innover, et réduire et responsabiliser – pour transformer en profondeur les comportements et contribuer à l’avènement d’une prospérité responsable et soutenable. Le Plan climat de l’École polytechnique s’inscrit dans le prolongement des engagements forts en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique pris par l’École lors du colloque international « Réflexions : Chercher, former et agir pour le développement durable », organisé en juin 2019, dans le cadre de son 225e anniversaire. L’École a ainsi publié en 2020 un premier bilan carbone du campus, permettant d’établir un diagnostic et de définir des trajectoires de réduction de ses émissions pour parvenir à la neutralité carbone à l’horizon 2050.Elle a ancré cette nouvelle étape de la transition écologique au sein de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris), qui lui a permis d’unir ses forces à celles de quatre autres Écoles d’Ingénieur prestigieuses : l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, Telecom Paris et Telecom SudParis. Dans ce cadre, elle a poursuivi le déploiement de ses modules de formations développement durable et des actions de recherche du centre interdisciplinaire d’IP Paris, Energy4Climate (E4C). Depuis sa création, l’École polytechnique n’a cessé d’accompagner et de façonner les transformations économiques, techniques et sociétales qui se sont succédées et qui ont permis des avancées au bénéfice du plus grand nombre. L’engagement de l’École en faveur d’un développement soutenable entre en résonance avec sa mission originelle de promotion de la science dans la formation, la recherche et l’innovation au plus haut niveau et au service du bien commun. Complexes et globaux, les défis environnementaux doivent être abordés avec humilité, agilité, vision de long terme et dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire que l’École porte depuis ses origines.Les 10 objectifs du Plan climat à cinq ans :Intégrer des heures de formations appliquées sur les enjeux de durabilité dans 100% des parcours professionnalisantsTripler le nombre d’heures de formation obligatoire sur les enjeux de soutenabilité pour l’ensemble des formationFormer nos collaborateurs et leur permettre d’appliquer la transition écologique au quotidienCréer un campus démonstrateur de la transition, s’appuyant sur ses communautés de recherche et d’innovationIntégrer le développement durable comme paradigme dans 100% des projets de recherche structurantsAlimenter un fonds climat permettant de soutenir des actions de transition au sein de l’ÉcoleRéaliser annuellement une cartographie de la recherche à l’échelle IP Paris portant sur les enjeux environnementaux et de son impactDiminuer de 20% les émissions de gaz à effet de serre par usager du campus sur le poste énergieAssurer 50% des commandes sous critères d’achats responsablesSanctuariser un cœur de campus dédié aux modes de déplacements doux
Il y a 3 ans et 116 jours

Une île paradisiaque au Vietnam, livrée aux ambitions démesurées des promoteurs

Quelque 200 Sud-Coréens ont les été premiers visiteurs étrangers depuis 20 mois à débarquer sur l'île, nichée à quelques encablures du Cambodge, dans les eaux cristallines du golfe de Thaïlande."C'est la première fois que je quitte la Corée du Sud depuis le début de la crise sanitaire (...) Je me sens en sécurité. On est tous vaccinés", commente à l'AFP Tae Hyeong Lee.Le groupe logera dans un resort de 12.000 chambres, pourra se promener en gondole, s'étourdir sur les manèges du parc d'attractions, taper la balle sur un 18 trous immaculé, nourrir les girafes au zoo safari et jouer à la roulette dans un casino digne de Las Vegas."Je suis tellement excitée à l'idée d'accueillir nos premiers visiteurs", s'enthousiasme Ngo Thi Bich Thuong, employée du gigantesque complexe, baptisé Phu Quoc United Center.Sur plus de 1.000 hectares et des kilomètres de littoral au nord-ouest de l'île, il a ouvert ses portes il y a six mois, en pleine pandémie.Le puissant conglomérat vietnamien VinGroup (BTP, tourisme, automobile, centres commerciaux, éducation...) a investi 2,8 milliards de dollars dans le projet.Les ambitions du groupe du milliardaire Ph?m Nh?t Vu?ng sont grandes: faire de Phu Quoc "une nouvelle destination internationale sur la carte touristique mondiale".40.000 chambres d'hôtelLe bétonnage se propage ailleurs sur l'île."En tout, 40.000 chambres d'hôtel ont été construites, sont prévues ou en cours de construction", relève Ken Atkinson, vice-président du Conseil consultatif du tourisme vietnamien. "C'est plus de clés d'hôtel qu'à Sydney".Au sud, un autre promoteur, Sun Group, a investi dans des parcs de loisirs et un téléphérique de près de 8 kilomètres, l'un des plus longs du monde, enregistré au Guinness des records."L'île d'émeraude" est longtemps restée à l'écart des circuits touristiques, se consacrant à la pêche, la culture du poivre vert et l'élevage de perles.La nature y est si florissante qu'en 2006 elle est classée "réserve mondiale de la biosphère" par l'Unesco.Mais les plages de sable blanc ne tardent pas à attirer les investisseurs qui rêvent d'en faire un nouveau Phuket, l'île thaïlandaise qui a accueilli dix millions de visiteurs internationaux en 2019.En 2012, un aéroport international est ouvert à Phu Quoc. Sept ans plus tard, cinq millions de touristes, dont plus de 500.000 étrangers - des Chinois, Russes, Japonais, Sud-Coréens - déferlent sur les plages."Déluge de plastique"Même si une partie de l'île reste classée zone protégée, ce développement éclair inquiète."Phuket a mis des années à grandir, mais le Vietnam a tendance à vouloir tout faire d'un seul coup", déplore Ken Atkinson. "Je ne pense pas que l'on accorde suffisamment d'attention à ce qui serait dans l'intérêt à long terme de Phu Quoc".Les eaux cristallines regorgent de récifs coralliens et les plages étaient autrefois des lieux de ponte plébiscités par les tortues vertes et les tortues imbriquées, des espèces menacées.Aucune nidification n'a eu lieu ces dernières années, relevait l'UNESCO en 2018.Et les déchets plastiques engendrés par le tourisme ont déjà eu un effet désastreux sur l'écosystème.Avant la pandémie, environ 160 tonnes d'ordures étaient générées chaque jour, d'après le Fonds mondial pour la nature (WWF).L'organisation dénonçait "un déluge presque inimaginable de plastique" qui menaçait la vie marine. Elle mettait en garde contre une gestion des déchets "inadaptée" face à l'explosion du tourisme."De plus en plus de visiteurs sont conscients de l'environnement, ils ne voudront pas se rendre sur des plages jonchées de détritus ou se baigner dans une mer polluée par les eaux usées", prévient Ken Atkinson.Mais les habitants, coupés de la manne financière des touristes étrangers depuis des mois, ont hâte de voir les affaires repartir."Si Phu Quoc ne se développait pas, ce ne serait qu'une perle non découverte", estime Chu Dinh Duc qui a monté une petite structure hôtelière à l'écart des gigantesques resorts.Lai Chi Phuc, guide touristique, attend aussi avec impatience le retour des visiteurs."Tout le monde voulait s'échapper de Phu Quoc quand j'étais enfant", se souvient le jeune homme de 33 ans, parti longtemps travailler sur le continent. "Grâce aux touristes, j'ai pu enfin revenir dans mon île".
Il y a 3 ans et 117 jours

Saint-Gobain Nova : Répondre aux besoins du groupe

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Créé il y a une quinzaine d’années, Saint-Gobain Nova a réellement accéléré son activité en 2019. L’entité compte 13 collaborateurs, menés par Minas Apelian et dédiés à la structuration de partenariats avec les start-up. En effet, Saint-Gobain Nova sert de passerelle entre des jeunes pousses innovantes et les différentes filiales du groupe. Près de 150 partenariats ont déjà été noués. Présente en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, l’entreprise propose une couverture géographique décentralisée à l’image du groupe. « Nous évaluons les différents besoins selon les spécificités des régions, explique Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe. Nous cadrons aussi nos axes de recherches en fonction des tendances du marché et répondons à une demande ou bien nous proposons des innovations. » Saint-Gobain Nova s’intéresse aux start-up déjà structurées qui testent leur solution ou qui débutent la phase d’industrialisation. De grandes tendances et des besoins spécifiques Logo Saint-Gobain Nova. [©Saint-Gobain] « La fenêtre de tir n’est pas très large. Si nous pouvons investir entre 50 000 € et 2 ou 3 M€, l’aspect financier n’est pas une fin en soi. Nous sommes surtout un “outil” stratégique et agile pour générer plus de partenariats avec des start-up. » De plus, à travers cette entreprise, Saint-Gobain cherche à valoriser l’entrepreneuriat au sein même de ses collaborateurs avec le programme InPulse. Ce dernier aide les employés à développer un business qui s’ancre dans les intérêts du groupe. Saint-Gobain Nova passe aussi par des fonds d’investissement spécialisés dans le domaine. En termes de tendances, Saint-Gobain Nova suit de nombreuses grandes thématiques. Parmi lesquelles, l’économie circulaire, la performance des bâtiments, la durabilité, le confort. Mais aussi, la productivité dans la construction, la robotique sur chantier ou encore la préfabrication et la digitalisation des métiers. Plus qu’un investissement financier « Il y a des spécificités par pays. En Europe par exemple, la France dispose d’un maillage très fort avec son activité distribution. Nous allons plus avoir de remontées de problématiques dans ce sens-là. En Allemagne, les tendances métiers ne sont pas les mêmes et dans les Pays nordiques ou au Royaume-Uni, nous remarquons un plus grand développement de start-up autour de la fabrication hors site. » Parmi les derniers investissements (plus de 10 start-up ont été repérées en 2021), Saint-Gobain Nova s’est intéressée au Britannique AMT. « Cette start-up a développé une solution pour rectifier et automatiser les finitions des objets imprimés en 3D. » L’entreprise compte aussi des acteurs comme EcoDrop, développeur français d’une application de collecte de déchets de construction, ou encore Unity Home, spécialisée dans la construction hors site flexible avec conception numérique. Sivagami Casimir Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 117 jours

Fortera : « La vatérite peut devenir un substiut au clinker »

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Legrand, président de Fortera Europe. [©Fortera] Fortera s’implante en Europe. Mais qui est Fortera ? Fortera est une start-up californienne fondée en 2019. Elle a vocation à proposer une solution destinée à décarboner le secteur cimentier. L’idée n’est pas d’inventer quelque chose en rupture avec les technologies actuelles, mais d’offrir une réponse qui puisse s’appliquer à l’existant, tout en l’améliorant. Ainsi, Fortera reprend une technologie déjà utilisée entre 2007 et 2014, sous la marque Calera. Toutefois, à l’époque, cette solution ne correspondait pas aux attentes du marché de l’époque. Sans doute arrivait-elle trop tôt et voulait se substituer en totalité à ce qui était en place… En quoi consiste la technologie proposée par Fortera ? Tout d’abord, Fortera se positionne comme un acteur de la décarbonation de la construction. Ceci, en proposant un carbonate de calcium réactif, qu’on appelle RCC. Dans la nature, le carbonate de calcium existe sous trois formes cristallines : l’aragonite, la calcite et la vatérite, plus rare, car métastable1. Mais c’est cette forme qui nous intéresse. L’idée est donc de prendre du calcaire de type “calcite” pour le transformer en vatérite par un processus de précipitation. Pour ce faire, le calcaire est chauffé, opération qui donne naissance à de la chaux et du dioxyde de carbone. Ce dernier est récupéré et réintroduit dans un solvant particulier, dans lequel la chaux obtenue a été préalablement dissoute. Cette combinaison permet au dioxyde de carbone de se réminéraliser sous la forme de sphères très fines de vatérite. Ne reste plus qu’à déshydrater la solution pour rendre ce carbonate de calcium particulier réactif. Dans la nouvelle approche engagée par Fortera, le produit devient un additif potentiel pour des ciments de type CEM I. Le RCC peut donc être utilisé en mélange, comme substitut du clinker, dans les ciments binaires ou ternaires. Mais il peut aussi être employé seul, pour créer un ciment sans clinker, ce qui fait la force du produit. Suivant cette démarche, nous sommes en mesure de nous inscrire dans les habitudes de production des ciments, mais aussi de formulation et de mise en œuvre des bétons. Lire aussi : Thierry Legrand devient le président Europe de Fortera Cette technologie est-elle adaptable sur les fours de cimenteries traditionnelles ? Nous avons deux options possibles. Soit utiliser un four de cimenterie existant pour permettre la production du RCC. Soit faire appel à la technologie flash mise en œuvre pour la fabrication de métakaolin calciné. A l’heure actuelle, Fortera est en train de monter un processus pilote au sein de la cimenterie de Redding, appartenant au groupe Martin Marietta, en Californie. L’objectif sera d’y produire quelque 15 000 t/an de RCC. Côté matière première, nous utiliserons le même calcaire que celui de la cimenterie. Ce partenariat avec Martin Marietta, de type technique et commercial, ne comprend aucune clause d’exclusivité sur la technologie mise en place. Quel est, pour le moment, le timing du développement de Fortera ? L’unité pilote californienne doit être mise en route durant le premier semestre 2022. Toutefois, l’industrie cimentière doit prévoir de très importants investissements si elle veut être au rendez-vous de la décarbonation de 2030 à 2050… Au niveau européen, l’entité vient tout juste d’être créée et la structure est en cours de montage. Il est évident qu’une unité pilote devra rapidement être mise en place sur le continent… Qui se cache derrière Fortera ? Deux actionnaires principaux assurent le financement de Fortera. D’un côté, il y a Vinod Khosla, un homme issu du monde numérique, mais qui est très intéressé par tout ce qui touche aux technologies propres. Et, de l’autre, Temasek, un fonds souverain singapourien. Propos recueillis par Frédéric 1Se dit d’un système chimique, dont la vitesse de transformation est très faible et qui a l’apparence de la stabilité. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 118 jours

Cupa Pizarras passe sous pavillon canadien après son rachat par le fonds Brookfield

La société, implantée à Rennes depuis 1990, exporte chaque année 80.000 tonnes de schiste vers la France, premier pays consommateur d'ardoise au monde. Aujourd'hui, 40% des ardoises naturelles importées dans l'Hexagone proviennent de carrières exploitées par CUPA PIZARRAS.CUPA PIZARRAS, qui dispose de 20 carrières, maîtrise 45% de la production mondiale d'ardoise naturelle. En France, la société ambitionne de franchir les 50% de parts de marché dans les années à venir. Stéphane Renard, Directeur commercial CUPA PIZARRAS en France, indique : “La collaboration avec Carlyle s'est avérée fructueuse : elle a permis de structurer l'activité du groupe et de développer la production, à travers l'acquisition de carrières. Nous sommes aujourd'hui ravis de pouvoir compter sur le soutien d'un nouveau propriétaire qui place au cœur de ses priorités la tradition du groupe. Javier Fernández, PDG de Cupa, et fils de l'un des fondateurs de l'entreprise reste en effet à sa tête. En France, l'année 2022 s'annonce d'ores et déjà excellente puisque notre carnet de commandes est d'ores et déjà complet. Nous allons notamment participer à des chantiers d'envergure tels le Château de Villers-Cotterêt, les cathédrales de Bergerac ou de Soisson et nous avons de belles réalisations prévues en façade."Auparavant exclusivement tournée vers la toiture, l'activité de CUPA PIZARRAS s'inscrit désormais dans la modernité avec une belle avancée du nombre de chantiers en façade. La société s'emploie aussi à développer de nouveaux usages de l'ardoise en capitalisant sur la capacité du schiste à capter la chaleur pour la transformer en énergie propre. Thermoslate, son panneau solaire thermique aux capteurs invisibles permet ainsi d'assurer la production d'eau chaude sanitaire ou de chauffer l'eau d'une piscine.
Il y a 3 ans et 120 jours

Cupa Group change de main

ACQUISITION. Le spécialiste des matériaux de construction, Cupa Group, connu pour ses filiales Cupa Pizarras, expert en ardoise naturelle et Cupa Stone, expert en pierre naturelle, vient de tomber dans l'escarcelle d'un nouveau fonds d'investissement.
Il y a 3 ans et 120 jours

Cupa Pizzaras repris par un fonds canadien

Cupa Group, la multinationale connue en France pour son activité ardoises, vient d’annoncer son rachat par le fonds canadien Brookfield.
Il y a 3 ans et 120 jours

Bonna Sabla change d'actionnaire

Le spécialiste du béton préfabriqué pour le génie civil passe sous le contrôle du fonds d'investissement EIM.
Il y a 3 ans et 120 jours

Le Groupe Novaxia franchit les 4 milliards d’euros d’actifs pilotés avec 70 projets et une collecte de près de 300 millions d’euros en 2021

Le Groupe Novaxia, classé par le Financial Times comme l’une des 1000 entreprises européennes ayant la plus forte croissance, accélère et confirme sa position de leader innovant dans la classe d’actif « recyclage urbain ».Pour Joachim Azan, Président Fondateur du Groupe Novaxia : « Nous nous réjouissons de la confiance des assureurs qui ont permis de faire entrer le recyclage urbain dans l’assurance-vie. Ce changement d’échelle est la preuve que cette thématique répond à la demande des épargnants, ainsi qu’aux besoins des collectivités et des acteurs de la ville. Ce fort développement des montants investis dans le recyclage urbain sera bénéfique au plus grand nombre : les Hommes, les territoires et l’environnement. »Triplement de la collecte en 2021 dans le recyclage urbainLa société de gestion Novaxia Investissement dépasse ses objectifs et a collecté 286,7 millions d’euros sur la totalité de ses fonds immobiliers. La société de gestion fait plus que tripler le montant de ses capitaux levés entre 2020 et 2021. Il y a un an, Novaxia mobilisait ses partenaires assureurs-vie, sous l’égide de la Ministre chargée du logement et de la Secrétaire d’Etat à l’Economie Sociale et Solidaire, pour donner la possibilité aux épargnants d’investir dans le premier fonds immobilier résidentiel et responsable en assurance-vie, Novaxia R.Pour Mathilde Krieger, Directrice Générale de Novaxia Investissement : « En ouvrant l'offre de Novaxia Investissement à l’assurance vie avec le fonds Novaxia R, notre collecte a triplé entre 2020 et 2021. Nos partenaires assureurs, CGP, banquiers et mutuelles nous ont fait confiance et ont cru aux vertus du recyclage urbain. En 2021, nos fonds ont offert aux clients investisseurs une performance en ligne avec les objectifs fixés et nous œuvrons encore au quotidien en 2022 pour démontrer qu’un investissement responsable et solidaire peut également offrir de la rentabilité. »La SC Novaxia R a collecté en 2021 près de 200 millions d’euros sur ses 9 mois de commercialisation, ce qui témoigne de l’attrait de la classe d’actif du recyclage urbain auprès du plus grand nombre. Novaxia Investissement a affecté la totalité de cette collecte à l’acquisition de 10 biens tertiaires obsolètes, qui seront recyclés en logement. Ils contribueront grâce à leur recyclage à la création de plus de 3 000 logements.Une performance supérieure en ligne avec les objectifs Novaxia R et Novaxia Neo, labellisés ISR et catégorisés en article 9 au sens du SFDR, affichent des performances en ligne avec la promesse pour ses clients investisseurs :+5% pour Novaxia R, la SC du recyclage de bureaux en logements, disponible en assurance-vie, doublement labelisée ISR (responsable) et Finansol (solidaire)+6% pour la SCPI Novaxia Neo : La SCPI ISR du recyclage urbain, au patrimoine réversible. Novaxia Neo fait l’acquisition d’immeubles loués, qui pourront être recyclés en logements s’ils venaient à ne plus trouver preneur.11 000 logements en cours de création et 70 projetsLa plateforme de services Novaxia+ a noué 60 partenariats promoteurs. Ils rejoignent la mobilisation de Novaxia pour accélérer le recyclage urbain. Ils développent en copromotion du recyclage d’immeubles obsolètes acquis par Novaxia Investissement sans conditions suspensives. En tout, 11 000 logements sont en cours de création pour 70 projets pilotés.Un impact environnemental avec 30 ans d’avance sur la loi Climat et RésilienceLe Groupe Novaxia a créé en net plus de 70 000 m² de pleine terre sur ses projets en 2021. Novaxia dépasse ainsi son engagement d’entreprise à mission d’avoir un bilan global Zéro Artificialisation Nette des Sols et se positionne en pionnier de la loi Climat et Résilience adoptée en 2021Un impact social au bénéfice du plus grand nombre : 12 projets d’occupations temporaires solidaires, 148 000 personnes bénéficiairesEn 2021, Novaxia Investissement systématise le recours à l’occupation temporaire en ouvrant près d’un projet tous les mois avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire.Ces projets, issus de la mise à disposition gratuite des immeubles en attente de travaux ont bénéficié à plus de 148 000 personnes en 2021. Distribution alimentaire, hébergement d’urgence, ateliers d’accès à la culture, expositions, résidences artistiques… En tout, une cinquantaine d’emplois ont été soutenus ou créés par ces projets lancés dans des bâtiments vacants en attente de travaux de recyclage. 43 000 personnes ont accédé à la culture à travers ces occupations temporaires, dont plus de 3 300 enfants.
Il y a 3 ans et 121 jours

Isover a réalisé l’isolation thermique et acoustique du “Wonder of the Seas”, le plus grand paquebot du monde

Un chantier hors norme pour un paquebot hors normeConnu à Chantiers de l’Atlantique en tant que “C34”, son numéro de coque, ce mastodonte de 362 mètres de long pour 64 mètres de large affiche selon son armateur, la compagnie américaine Royal Caribbean International (RCI), des chiffres impressionnants et démesurés :D’un coût de plus d’un milliard d’euros, le Wonder of the Seas, dont l’assemblage a débuté en octobre 2019, a été mis à l’eau pour les essais en mer en septembre 2020. Les premières croisières à bord sont prévues au printemps 2022.Un panel de solutions ISOVER pour répondre à l’ensemble des postes d’isolation du navireParticulièrement drastiques, les normes de sécurité incendie à bord sont un enjeu essentiel dans la construction navale. La gamme de produits U SeaProtect®, fabriqué à base de la laine de roche légère ULTIMATE®, a fourni la réponse optimale avec une nouvelle génération de laine minérale haute performance qui combine tous les avantages en termes de feu, d’isolation thermique et acoustique, avec des économies de poids substantielles. 2/3 de l’isolation, soit 50 000 m² ont été réalisés avec U SeaProtect® pour assurer le confort thermique et la sécurité des passagersPour ce chantier d’envergure, le produit U SeaProtect® a été retenu pour ses excellents résultats sur tous les aspects : sa performance thermique qui garantit une forte augmentation de l’efficacité énergétique tout en réduisant significativement les coûts d’exploitation et les émissions de CO₂. De plus, U SeaProtect® est une solution au poids exceptionnellement léger : - 25 % versus un isolant classique en laine minérale. Aussi, le produit est conditionné avec un emballage comprimé et hautement rationalisé, permettant de réaliser des économies logistiques et facilité l’installation sur le chantier.U SeaProtect® répond également aux normes les plus exigeantes concernant la protection incendie, allant du plus haut niveau de réaction au feu à d’excellentes qualités de résistance au feu.100 000 m² de panneaux d’isolation PI Marine pour de hautes performances thermiques et anti-condensationFace aux enjeux thermiques et de condensation, ISOVER a proposé la gamme PI MARINE en laine de verre. Exclusive sur le marché, elle a été incontournable pour isoler thermiquement et assurer un rôle d’anti-condensation.3 produits ont été posés sur différents postes dans le navire :PI662, un panneau en laine de verre face alu qui a été utilisé pour isoler la coque et assurer l’anti-condensation sur bordée.PI682 a permis d’isoler une grande partie du réseau des conduits de ventilation.PI695, un écran coupe-tirage a été installé entre les cabines, aux plafonds et sur les ponts. Leur rôle coupe-feu permettant d’empêcher la propagation des fumées toxiques en cas d’incendie.Un navire moins lourd qui consomme moins de carburantDans la quête de navires plus gros et plus rapides, le poids des matériaux et la réduction de poids en général n’ont jamais joué un rôle aussi important qu’aujourd’hui. Avec sa gamme marine la plus légère du monde, ISOVER a permis une économie de poids de - 25 % sur l'isolation, pour un résultat identique en termes de performances, participant ainsi à la réduction de l’impact environnemental du plus gros paquebot du monde, dont la consommation en carburant a été réduite.
Il y a 3 ans et 124 jours

Forte augmentation du nombre d'auto-entrepreneurs à fin juin 2021 selon les Urssaf

Le nombre de radiations s’établit quant à lui à 326.000 comptes sur la même période, en hausse de 16,6 % par rapport à l’année précédente. Au deuxième trimestre 2021, 1.145.000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d’affaires (CA) positif, soit 30,6 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020, qui avait été marqué par le confinement sanitaire. Ces auto-entrepreneurs économiquement actifs représentent 51,3 % des inscrits au deuxième trimestre 2021. Cette part est plus élevée que le niveau bas enregistré un an plus tôt au plus fort de la crise (47,7 %), mais reste nettement inférieure aux niveaux qui prévalaient avant la pandémie (59,1 % au deuxième trimestre 2019), en lien, au moins en partie, avec le dynamisme des immatriculations (les premières déclarations de chiffre d’affaires pouvant prendre du temps). Après le ralentissement observé en 2020 dans le contexte de la crise, le chiffre d’affaires global renoue avec le fort dynamisme enregistré en 2018 et 2019 à la suite du doublement des plafonds donnant droit au statut d’AE : il dépasse ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, soit 58 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020 et 31 % de plus qu’au deuxième trimestre 2019. Le chiffre d’affaires trimestriel moyen (4.567 euros) est quant à lui en hausse de 21,3 % sur un an et de 6,1 % sur deux ans. Au 30 juin 2021, le nombre d’AE augmente dans tous les secteurs sur un an. Les immatriculations restent particulièrement dynamiques dans les activités de poste et de courrier et dans le commerce de détail non spécialisé, compte tenu du développement de la livraison à domicile et de la vente à distance. La région Île-de-France se démarque avec une évolution annuelle du nombre d’AE économiquement actifs dépassant 33 % alors que les autres régions se situent entre 27 % et 30 %.Fin juin 2021, le nombre d’auto-entrepreneurs (AE) inscrits ayant ou non déclaré un chiffre d’affaires est de 2,230 millions, en hausse de 17,2 % par rapport à l’année précédente. Cette progression est portée par le dynamisme des immatriculations, dont le nombre s’établit à 719.000 sur 12 mois fin juin 2021. Après être tombée à + 3,5 % fin 2020 (après + 7,5 % aux deux trimestres précédents), l’évolution annuelle des immatriculations est passée à + 14,7 % au premier trimestre 2021 avant d’atteindre + 30,1 % au deuxième trimestre 2021. Le nombre de radiations progresse aussi mais moins fortement que les immatriculations : au 30 juin 2021, on dénombre 326.000 radiations sur 12 mois , soit + 16,6 % sur un an. En 2020, la crise sanitaire et les mesures de restrictions ont pesé sur le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs. Ainsi, la part d’AE économiquement actifs s’établissait à 47,7 % au deuxième trimestre 2020, au plus fort de la crise, contre 59,1 % un an plus tôt. Au deuxième trimestre 2021, elle atteint 51,3 %.Ce niveau encore relativement faible s’explique, au moins en partie, par le dynamisme des immatriculations, les nouvelles activités pouvant mettre plusieurs mois avant de donner lieu à la déclaration d’un chiffre d’affaires. Néanmoins, compte tenu de la forte croissance du nombre d’auto1 Une immatriculation peut correspondre à une ré immatriculation rattachée à un SIREN existant. Il s’agit donc d’une notion différente de celle de la création d’entreprise retenue par l’Insee. 2 En tenant comptes des radiations automatiques de 2021 à effet au 31 décembre 2020 des AE n’ayant déclaré aucun chiffre d’affaires durant deux années consécutives, ainsi que des radiations automatiques qui n’avaient exceptionnellement pas eu lieu en 2020 en raison de la crise entrepreneurs, le nombre d’AE économiquement actifs augmente de 30,6 % sur un an et de 23,8 % sure deux ans. De même, le chiffre d’affaires trimestriel global progresse de 58,4 % par rapport au point bas du deuxième trimestre 2020, et de 31,3 % par rapport au deuxième trimestre 2019. Il s’établit à 5,2 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021, dépassant ainsi pour la première fois les 5 milliards d’euros.Ce dynamisme est par ailleurs soutenu par la hausse du chiffre d’affaires moyen : au deuxième trimestre 2021, il atteint 4 567 euros, dépassant de 21,3 % le niveau bas (3 301 euros) enregistré un an plus tôt et de 6,1 % le niveau du deuxième trimestre 2019.Un dynamisme retrouvé dans tous les secteurs…Tous les secteurs affichent une hausse sur un an du nombre d’AE économiquement actifs, souvent très forte compte tenu du point bas du deuxième trimestre 2020. En particulier, les activités de poste et de courrier (+ 81,7 %), la restauration et débits de boissons (+ 46,4 %), le transport routier de frêt et déménagement (+ 36,5 %) et le commerce de détail non spécialisé (+ 33,8 %) continuent de bénéficier des changements de modes de consommation (vente à distance, livraison à domicile), accélérés par la crise. Ces quatre secteurs représentent un quart des nouvelles immatriculations sur 12 mois. Le secteur du conseil pour les affaires (+ 39,2 %) et les activités immobilières (+ 39,3 %) sont aussi très dynamiques. Ces dernières affichent en outre l’une des plus fortes hausses sur deux ans (+ 47,1 %), avec les activités de nettoyage (+49,1 %) et les activités de poste et courrier (+ 137,3 %). Le secteur des arts et spectacles et autres activités récréatives, et celui des activités sportives, qui ont singulièrement pâti de la crise sanitaire, rebondissent (respectivement + 40,1 % et +28,8 %) mais ne reviennent pas à leur niveau du deuxième trimestre 2019 (respectivement - 7,6 % et - 2,7 % sur deux ans).L’évolution du chiffre d’affaires (CA) moyen est positive sur un an dans tous les secteurs, à l’exception des activités de poste et de courrier (- 11,2 %) et du commerce de détail non spécialisé (- 11,9 %). Dans ces secteurs, le poids des AE nouvellement immatriculés, en général peu générateurs de revenus, pèse fortement sur le CA moyen. Sur deux ans, les plus fortes progressions du CA moyen concernent les secteurs de l’informatique, l’information et la communication (+ 21,6 %) et de la santé (+ 21,1 %). A contrario, le CA moyen est en nette baisse sur deux ans dans les secteurs des taxis-VTC (- 32,6 %), de l’hébergement (- 26,0 %) et de la restauration et débit de boissons (- 22,8 %). Au deuxième trimestre 2021, les activités immobilières dégagent le CA trimestriel moyen le plus élevé (8.617 euros, soit 17,0 % sur deux ans). A l’inverse, le secteur des activités de poste et de courrier se caractérise par un CA moyen très bas, à 1.576 euros. …et toutes les régions La hausse sur un an des AE économiquement actifs concerne toutes les régions. Elle est la plus marquée en Île-de-France (+ 33,8 %), en lien notamment avec la croissance des effectifs des activités de poste et de courrier. Elle est en revanche la moins forte en Bretagne (28,8 %) et en Occitanie (27,8 %). La progression sur un an du chiffre d’affaires global est quant à elle plus soutenue en Pays de la Loire (+ 64,4 %) et en Nouvelle Aquitaine (+ 61,4 %).
Il y a 3 ans et 124 jours

Équilibre des Énergies fait 13 propositions aux candidats à l'élection présidentielle en faveur du climat

Dans ce contexte, le groupe de réflexion Équilibre des Énergies soumet ses propositions « Élection présidentielle : l’énergie doit être au cœur des débats » aux candidats pour accélérer la décarbonation des secteurs du bâtiment, des transports et du système énergétique.Pour Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement et président d’Équilibre des Énergies : « La France a toujours eu une position forte dans le domaine des énergies grâce à sa technologie. Elle ne doit pas manquer son rendez-vous avec la neutralité carbone. Il est primordial de trouver le bon équilibre afin de lancer la transition énergétique avec le soutien des Français. »Une politique énergie-climat animée par la culture du résultat La finalité première de la politique énergie-climat doit être l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cet objectif doit être balisé par des jalons réalistes avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre comme fil conducteur. Elle doit viser, sans négliger la recherche de l’efficacité énergétique, l’abandon des énergies fossiles, en s’appuyant majoritairement sur l’électricité décarbonée, déjà produite de façon abondante, sur la chaleur renouvelable et sur l’hydrogène bas-carbone là où il peut être compétitif. Opérer cette rupture ne sera pas gratuit. Il convient de l’inscrire dans une écologie de la prospérité, respectueuse de l’environnement, aux antipodes d’une écologie de la décroissance, afin d’assurer le bien-être des populations et disposer des ressources indispensables au financement de la transition. L’acceptabilité sociale de la transition implique également d’assurer la souveraineté énergétique de la nation, afin d’être moins dépendant du contexte géopolitique et des aléas météorologiques, et d’associer davantage les citoyens aux choix qui nous engagent tous.Treize actions pour accélérer la décarbonation Les secteurs du Bâtiment et de la Mobilité sont les deux principaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre et consommateurs d’énergie, C’est pourquoi Équilibre des Énergies propose treize leviers sur lesquels les candidats à l’élection présidentielle pourront s’appuyer. Ces actions partent d’une analyse de la façon dont les besoins en énergie pourront être satisfaits par des solutions décarbonées et efficaces et des conditions à réunir pour organiser cette transition, notamment au niveau du système énergétique.Résumé des treize actions préconisées par Équilibre des Énergies 1 - Accélérer la rénovation du parc de logements et son adaptation à la mobilité électrique en mettant en place, de façon pérenne, un Fonds national pour l’efficacité énergétique et la neutralité carbone, regroupant différents moyens de financement et dont la gestion sera largement déconcentrée. 2 - Soutenir l’extension au secteur des bâtiments à usage tertiaire du système européen des quotas-carbone (EU-ETS) afin d’accroître les moyens financiers de la rénovation énergétique. 3 – Renforcer les mesures d’incitation à la migration vers les solutions bas-carbone, notamment en renforçant l’exigence climatique du DPE et interdisant comme le propose la Commission européenne pour les chaudières à combustible fossile. 4 – Réajuster de façon durable la fiscalité énergétique au profit des formes d’énergie bas-carbone, notamment en pérennisant la réduction de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE). 5 – Consolider la migration des mobilités légères vers les solutions électriques en agissant conjointement sur les infrastructures de recharge, notamment avec la mise en place d’un plan stratégique d’équipement des autoroutes et voies rapides, et le soutien à l’acquisition des véhicules. 6 – Placer la France à l’avant-garde des innovations liées aux véhicules légers en soutenant la R&D et facilitant l’implantation d’usines de batteries, ainsi qu’en encourageant les initiatives liées au véhicules de plus en plus autonomes. 7 – Organiser la migration vers des solutions bas-carbone du transport de marchandises avec la mise en place d’un plan d’action adapté au potentiel de chaque segment (batteries, hydrogène, BioGNV). 8 – Promouvoir la relance du transport aérien sur la base de solutions bas-carbone, notamment en réservant prioritairement à l’aérien, sous forme de SAF, les ressources en biocarburants 9 – Opter rapidement pour un mix électrique équilibré entre nucléaire et énergies renouvelables de façon à faire face à la croissance prévisible des besoins, à assurer la robustesse du réseau et à préserver l’indépendance de notre approvisionnement électrique. 10 – Développer, avec notamment l’aide du numérique, les flexibilités qui permettront de préserver la robustesse du système électrique. 11 – Revisiter le plan hydrogène en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeurs, de la production jusqu’à l’utilisation, en fléchant les soutiens publics en direction des usages où l’hydrogène peut être compétitif. 12 – Définir les bases d’une politique décentralisée de l’énergie en précisant la responsabilité des régions et des territoires dans la transition énergétique. 13 – Mettre en œuvre une politique publique de recherche-développement centrée sur la décarbonation, notamment sur les techniques de transport, de distribution, de flexibilité, de stockage et d’utilisation de l’électricité.
Il y a 3 ans et 129 jours

Au Québec, la bibliothèque de Pierrefonds est signée Chevalier Morales

La nouvelle Bibliothèque de Pierrefonds, à Montréal (Canada) incarne à travers son architecture les grands changements en cours dans le monde de la bibliothéconomie. Réalisé par les architectes Stephan Chevalier, Sergio Morales and François Lemoine, l’ouvrage de 4 550 m² (coût de construction : 17,5 M$ CA) se veut un croisement entre un parc idéal et […] L’article Au Québec, la bibliothèque de Pierrefonds est signée Chevalier Morales est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 131 jours

Trois maisons R&D en construction à Saint-Nazaire pour expérimenter la maison du futur

En 2022, l’entreprise ira plus loin, avec la mise en application de son approche holistique du logement, lui permettant de tester ses recherches à travers un village R&D, pour cela, 3 maisons R&D seront construites à Saint-Nazaire en 2022.3 maisons R&D pour matérialiser l’innovation au plus près des habitantsPour Nicolas Descombes, PDG de la société : « Notre métier nous oblige à avoir une longueur d’avance et à nous projeter, sans jamais improviser. Cette longueur d’avance, nous l’avons toujours eue, par exemple en intégrant l’aluminium dans nos menuiseries dès 1985. En créant notre cellule R&D en 2019, constituée d’un bureau d’études regroupant différents métiers et d’une équipe travaux, (composée de binômes secrétaires techniques / conducteurs de travaux), l’objectif était de maintenir cette avance. »Aujourd’hui, Berthelot Constructions souhaite mettre en application les concepts innovants issus de sa cellule R&D, en les ancrant dans le quotidien des habitants pour analyser leurs utilisations. L’entreprise ligérienne annonce la construction, en 2022, de 3 maisons R&D, qui intégreront de nouvelles technologies et permettront à l’entreprise d’analyser la maîtrise des coûts de celles-ci, afin de pouvoir ensuite les dupliquer et les déployer à plus grande échelle. « Pour cela, le dialogue avec les habitants sera primordial. Nous prévoyons de mener une étude, pour comprendre et étudier l’acquisition de ces technologies pour leurs utilisateurs. » souligne le PDG.Apporter une réponse concrète aux crises du logement et écologiquePour Nicolas Descombes, PDG de la société : « Historiquement, nous développions des maisons témoins, afin de montrer aux futurs habitants à quoi pourrait ressembler leur future maison. Cela leur permettait de se projeter et de découvrir nos dernières innovations. Ce concept n’a plus de sens et n’est plus cohérent aujourd’hui, car dès la construction de cet “habitat vitrine”, il n’est plus à jour et la technologie est déjà dépassée. »L’entreprise est donc dans une autre logique, celle d’utiliser le foncier dont elle dispose, de construire des logements avec l’ensemble des innovations développées par sa cellule de R&D, pour ensuite mettre ces habitats en location. Ces maisons sont construites sur des terrains à la surface réduite, dans le but de répondre aux problématiques d’urbanisation de demain, entre autres, la densification urbaine. « Notre objectif est de répondre à deux crises majeures : la crise du logement, en permettant de construire plus et de manière plus responsable et durable, ainsi que la crise écologique, en préservant les terrains naturels et agricoles. » conclut Nicolas Descombes. L’entreprise fait un pas de plus vers le logement de demain, plus éthique, personnalisé et évolutif.3 « maisons R&D » à Saint-NazaireLa construction des 3 maisons commencera au premier trimestre 2022. Celles-ci auront une superficie comprise entre 84 et 109 m². Chaque Maison R&D est construite pour tester des éléments spécifiques.Maison Evolutia : optimiser durablement l’isolation et le chauffage des murs au plafondSurface habitable : 109.81 m².Plénum, descente de plafond au centre de la maison qui sert à desservir toutes les pièces en chauffage. Système par insufflation performant. Réversible clim/chauffage.Brique en matière première géosourcée et renouvelable exploitée uniquement en France permettant une meilleure qualité de l’air intérieur du logement.ECS (eau chaude thermo dynamique) : la PAC de cette maison ne produit pas d’eau chaude, 1 ballon d’eau chaude est donc suffisant.Isolation Knauff RT+ en accord avec la RE2020 permettant la perméabilité de l’air du bâtiment. La laine de verre utilisée est composée de liants issus de la culture de betterave.Maison Decoria : repenser la gestion des énergiesSurface habitable : 84.54 m².Laine de bois biosourcée offrant une meilleure résistance thermique à l’ensemble de la maison.VMC à simple flux Renson hygro réglable avec auto gérance du traitement de l’air et information sur la qualité de l’air intérieur via une commande tactile Touch Display.Plafond chauffant PLAFINO évitant la surconsommation et la surchauffe couplé à un puits rafraîchissant composé d’un circuit d’eau dans les fondations de la maison.Verre Planistar qui récupère les calories du soleil pour les restituer en journée dans la maison.Béton Hoffman dans les poutres, poteaux et le dallage de la maison. Ce béton est le plus neutre en carbone sur le marché.Maison Natura : lier innovation et qualité de vie en s’inspirant de la natureSurface habitable : 89.58 m².Laine de lin biosourcée.Pack Delta Dore : système de chauffage intégré avec volets roulants et modulation par pièces.VMI (Ventilation Mécanique Inversée) Ventilairsec : système avec boucles d’insufflations sur le toit de la maison et retraitement de l’air (élimine les excès polluants, filtre la pollution extérieure, ré-aspiration dans les pièces humides). Commande smartphone.Multi Splits : chauffage/clim au mur thermo dynamique.Peintures non polluantes aux algues.
Il y a 3 ans et 131 jours

BTP : finales nationales des WorldSkills

Le CCCA-BTP, partenaire de WorldSkills France, était présent à Lyon, du 13 au 15 janvier 2022, aux finales nationales de la 46e édition de la Compétition WorldSkills, sous la bannière de la campagne de communication « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP, mobilisé avec les professionnels de la construction, pour promouvoir l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du secteur du BTP, valoriser l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite et donner envie aux jeunes visiteurs l’envie de rejoindre une filière d’avenir. Sur le pôle BTP, le plus important en compétition avec 17 métiers représentés, 160 candidats, âgés de moins de 23 ans, se sont affrontés pendant trois jours intenses de compétition, donnant à voir le meilleur d’eux-mêmes par la maîtrise de leur savoir-faire, leur talent, leur détermination et la passion qu’ils portent à leur métier respectif. La construction digitale a fait son apparition dans la compétition avec un sujet inspiré d’un projet en cours de construction en région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant cette épreuve de 17 heures 30, les cinq candidats ont du faire appel à toutes les compétences nécessaires pour mener un projet BIM : modélisation et création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs (plafonds, cloisons, portes, sol). Le palmarès a été proclamé le 15 janvier lors de la cérémonie de clôture à Eurexpo Lyon. Ce sont 58 jeunes, dont deux binômes métiers (aménagement urbain et réseaux de canalisations / Construction béton armé) qui ont été récompensés dans les 16 métiers du BTP en compétition et pour l’épreuve Construction digitale. Ces vainqueurs auront l’honneur de concourir au niveau mondial à Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023. AMÉNAGEMENT URBAIN ET RÉSEAUX DE CANALISATIONS Médaille d’or : Ugo HUMBERT et Nicolas RENARD, région Grand Est Médaille d’argent : Léo BESANCON et Baptiste CAILLOT, région Bourgogne Franche-Comté Médaille de bronze : Baptiste CAPEL et Gaëtan CHARBONNEL, région Nouvelle-Aquitaine CARRELAGE Médaille d’or : Goulven LECOQ, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Karim DOLEDEC, région Bretagne Médaille de bronze : Marius CONNAN, région Centre Val-de-Loire CHARPENTE Médaille d’or : Charles NAVELOT, région Hauts-de-France Médaille d’argent : Romain SIMON, région Normandie Médaille de bronze : Colin LAINÉ, région Pays de La Loire ONSTRUCTION BÉTON ARMÉ Médaille d’or : Manuel GAUDIN et Anthony BOSCH, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : William ROMANO et Gabriel PIMENTA MEIRELES, région Nouvelle-Aquitaine Médaille de bronze : Florian SCHMIT / Nathan DEL-SAVIO, région Grand Est CONSTRUCTION DIGITALE Médaille d’or : Pierre LOIR, région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur Médaille d’Argent : Rémy EGEA, région Île-de-France Médaille de bronze : Sofiane IKRAM, région Île-de-France Médaille de bronze : Théo PRINCE, région Île-de-France COUVERTURE MÉTALLIQUE Médaille d’or : Pierre TAISNE, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Jordan PETIT, région Auvergne Rhône-Alpes
Médaille de bronze : Quentin BESANÇON, région Bourgogne-Franche-Comté ÉBÉNISTERIE Médaille d’or : Florentin LANCELEUR, région Île de la Réunion Médaille d’argent : Dorian GROITIER, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Alexandre SARRAZIN, région Bourgogne Franche-Comté INSTALLATION ÉLECTRIQUE Médaille d’Or : Quentin GALAIS, région Pays de la Loire Médaille d’argent : Yann QUOEURNAT, région Centre Val-de-Loire
Médaille de bronze : Erwan NOEPPEL, région Bretagne MAÇONNERIE Médaille d’or : Thomas DEGRENDELE, région Normandie Médaille d’argent : Valentin COUTANT, région Centre Val-de-Loire Médaille de bronze : Guillaume DUBOURG, région Nouvelle-Aquitaine MENUISERIE (en photo) Médaille d’or : Maxime BLOQUE, région Grand Est Médaille d’argent : Tim TARBAGAYRE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Pierre TYMEN, région Normandie MÉTALLERIE Médaille d’or : Guillaume OSWALD, région Pays de La Loire Médaille d’argent : William LASSALZEDE, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur Médaille de bronze : Vincent GAUTHIER, région Île-de-France MIROITERIE Médaille d’or : Lilian VALLET, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille d’argent : Remy BELLUCCI, région Sud Provence-Alpes-Côte d’azur
Médaille de bronze : Téo BROHAN, région Pays de la Loire PEINTURE ET DÉCORATION Médaille d’or : Nancy MAURILLE (médaille d’excellence aux EuroSkills), région Pays de La Loire Médaille d’argent : Etienne BLANCHARD, région Pays de La Loire Médaille de bronze : Mathieu LECÂBLE, région Normandie PLÂTERIE ET CONSTRUCTION SÈCHE Médaille d’or : Baptiste LAMY, région Pays de La Loire Médaille d’argent : Alexis BOURGET, région Bretagne Médaille de bronze : Steven GILLET, région Hauts-de-France PLOMBERIE ET CHAUFFAGE Médaille d’or : Tom PEAN, région Bourgogne Franche-Comté Médaille d’argent : Aymeric JAEGY, région Grand Est Médaille de bronze : Blaise TAUZIN, région Pays de La Loire SOLIER Médaille d’or : Florian CURUTCHET, région Nouvelle-Aquitaine Médaille d’argent : Kelyan N’KOLOBISE, région Auvergne Rhône-Alpes Médaille de bronze : Benjamin HENNEBELLE, région Auvergne Rhône-Alpes TAILLE DE PIERRE Médaille d’or : Nino DELGADO, région Île-de-France Médaille d’argent : Adrien NICOLAS BUON, région Normandie Médaille de bronze : Mikael REBELO PEREIRA, région Hauts-de-France
Il y a 3 ans et 132 jours

Un vaste réseau pakistanais de travail dissimulé dans le BTP et de blanchiment d'argent démantelé

En moins de trois ans (de 2019 à 2021), le réseau aurait blanchi "41 millions d'euros", selon une estimation des policiers de l'OCRGDF (lutte contre la grande délinquance financière) et l'Ocriest (lutte contre le travail dissimulé).Le 10 janvier, 11 personnes (dirigeants de fait de sociétés du BTP et dirigeants de sociétés fictives) ont été interpellées, dont deux frères à la tête du réseau. Tous, Pakistanais ou originaires du Pakistan, ont été mis en examen et écroués le 13 janvier.L'enquête a débuté en 2020 par une information sur une filière approvisionnant un ressortissant pakistanais en France en faux documents administratifs (passeports, carte d'identité, permis de conduire...) issus de différents pays de l'espace Schengen.Depuis le Pakistan, les faux documents transitaient par la Grèce et la Turquie avant d'arriver en France.Les entreprises du BTP concernées utilisaient des salariés non déclarés et sans papiers, ce qui leur permettait de ne pas payer de cotisations sociales et ainsi d'augmenter leurs marges.Parallèlement, le réseau avait créé des sociétés fictives dites "taxi", destinées uniquement à faire transiter l'argent.Les fonds, dont l'origine est encore inconnue, étaient versés sur des comptes bancaires ouverts avec de faux documents (180 au total). La moitié des sommes allait vers des comptes au Pakistan et l'autre moitié était décaissée en espèces ou redirigée vers d'autres comptes.Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 134.000 euros en espèces, "plus d'un million d'euros sur plusieurs comptes" et des voitures de luxe.
Il y a 3 ans et 132 jours

Le crowdfunding immobilier poursuit sa forte croissance avec une collecte 2021 qui approche le milliard d'euros

Le financement participatif de l’immobilier a poursuivi sa forte croissance en 2021 pour atteindre 958 millions d’euros collectés, soit une augmentation de 90% par rapport à 2020. Pour Jérémie Benmoussa, Président du Directoire de Fundimmo : « L’année 2021 a fait entrer le crowdfunding immobilier dans une nouvelle ère. Avec une collecte qui a quasi doublé d’une année sur l’autre pour approcher le milliard d’euros, il s’est imposé comme un levier incontournable pour les promoteurs et marchands de biens qui ont vu leurs besoins de financement fortement augmenter en fin d’année avec la hausse des délivrances de permis de construire. Cette collecte 2021, qui représente à elle seule 42% de la collecte totale du crowdfunding immobilier depuis 2015 malgré les ralentissements liés à la pandémie, s’inscrit dans une logique de croissance depuis plusieurs années. Les professionnels sont désormais largement sensibilisés et les épargnants de plus en plus nombreux à se diriger vers ce produit pour diversifier leurs placements et faire fructifier leur patrimoine. Avec un investissement moyen de 2 871€ par collecte, la démocratisation du crowdfunding immobilier se poursuit, particulièrement en Ile-de-France, Région Sud et Auvergne-Rhône-Alpes qui concentrent ensemble près des trois quarts (74%) des investissements. Mais les autres régions décollent avec notamment des collectes en hausse en Nouvelle-Aquitaine (+ 93%) et région Grand Est (+ 97%). D’évidence, l’horizon de placement de moins de 2 ans en moyenne et le rendement moyen de 9,21% par an séduisent les investisseurs et les perspectives sont encourageantes : l’entrée en vigueur fin 2021 d’un nouveau statut du crowdfunding à l’échelle européenne va permettre d’innover et de proposer des investissements dans de nouveaux produits, plus alternatifs et plus internationaux. Sur cette nouvelle base, la période qui s’ouvre permettra certainement d’identifier de nouvelles tendances, qu’il s’agisse des préférences des investisseurs en matière de typologie de projets ou d’intégration des enjeux environnementaux. Les élections qui approchent seront sans doute aussi déterminantes suivant les futures politiques publiques pour la construction immobilière. »Collecte et remboursements inégalésÀ l’image des précédentes éditions du baromètre, les indicateurs de l’année 2021 sont à leur tour à des niveaux records : 958 millions d’euros ont été collectés, contre 505 millions en 2020, soit une hausse de 90%. Cette croissance annuelle est dans la lignée des taux de croissance d’avant crise. La progression des projets financés, 1.065 en 2021 contre 589 en 2020 (+81%), illustre également le fort dynamisme du secteur.Côté remboursements, là encore les chiffres sont à la hausse : 301 millions d’euros remboursés (+67% par rapport à l’an dernier), représentant 474 projets (contre 310 en 2020).Les indicateurs moyens de performance se maintiennentEn se basant sur les données publiées par 26 plateformes, la démocratisation du crowdfunding immobilier se traduit notamment dans le nombre d’investisseurs par collecte : ils étaient 313 en moyenne en 2021, contre 177 en 2020, avec un placement moyen de 2.871 € (contre 4.711€ en 2020).Le montant moyen financé par projet s’élève à 899.933 €, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. La durée moyenne de placement est quant à elle en très légère hausse, à 21,2 mois, contre 21 mois en 2020. Le taux de rendement annuel moyen quant à lui se maintient au-dessus de 9% : il est de 9,21%/an en 2021 contre 9,3%/an en 2020. Une rémunération qui reste particulièrement attractive pour les épargnants désireux de dynamiser leur patrimoine en investissant dans la pierre, dans un marché relativement stable. L’Ile-de-France reste en tête, le résidentiel se taille la part du lionLa région Ile-de-France reste en tête du classement avec une collecte de 419 millions d’euros (contre 225 millions d’euros en 2020, soit une augmentation de 86%), suivie par la Région Sud et ses 171 millions d’euros (+191%) en deuxième position, portée par les opérations de marchands de biens de luxe notamment sur la Côte d’Azur. En troisième place, l’Auvergne-Rhône-Alpes avec 118 millions d’euros collectés (+87%). À elles seules, ces trois régions concentrent près des trois quarts de la collecte nationale. À quelques exceptions près, la collecte est en hausse dans la majorité des régions.On peut souligner la croissance de la collecte notamment dans le Grand Est (+100%), en Nouvelle-Aquitaine (+93%), dans les Pays de la Loire (+79%), ou encore en Occitanie (+42%). Le marché continue à être porté principalement par les opérations immobilières en résidentiel, qui représentent 81,7% des projets financés en 2021. Suivent ensuite les bureaux (9,8%), les commerces (9,7%), l’hôtellerie (3,8%), les projets d’aménagement (2,2%) et l’activité/la logistique (1%).Autre fait à souligner : la poursuite de la croissance des opérations de marchands de biens, c’est-à-dire des achats de biens qui sont ensuite valorisés puis revendus avec une plus-value. Elles deviennent majoritaires en 2021 (53% de la collecte contre près de 39% l’an passé). En 2021, le « projet moyen » financé par le crowdfunding immobilier était une opération résidentielle de 45 logements en Ile-de-France, représentant un chiffre d’affaires d’environ 11,3 millions d’euros.Une solution de financement à part entière pour les professionnelsDans un contexte d’allongement de la durée des opérations immobilières, le recours au financement participatif est devenu l’un des principaux leviers d’ajustement et d’arbitrage des fonds propres pour les professionnels de l’immobilier. Séduits par la possibilité d’optimiser leur trésorerie rapidement pour poursuivre sereinement leur activité, 1.039 opérateurs se sont laissé convaincre par ce mode de financement depuis la création du marché, dont 259 nouveaux en 2021. À ce stade, le marché du crowdfunding immobilier reste concentré autour de 7 plateformes majeures (dont Fundimmo), qui représentent plus des trois quarts de la collecte totale du marché. Suivent ensuite 9 plateformes de taille intermédiaire qui en représentent moins de 20%. Puis 10 plateformes qui représentent un peu plus de 4% de part de marché. En 2021, seules 26 plateformes ont été actives.Baisse du taux de défaut, légère hausse des taux de retardsLe taux de défaut moyen est calculé sur la base de projets ayant subi une perte en capital et/ou une perte des intérêts depuis 2012. Il est évalué à 0,09%, contre 0,16% en 2020, soit une baisse de 0,07 point.Sans surprise en raison de la crise sanitaire, les taux de retard sont en légère augmentation. Le taux de retards de moins de 6 mois s’élève à 4,76% (contre 4,4% en 2020), et celui de plus de 6 mois de 6,61% (contre 5,7% en 2020), dont 3,9 % avec un retard de 6 à 12 mois. À noter cependant : il s’agit de moyennes qui recouvrent des disparités significatives. Les investisseurs qui subissent ces retards continuent à bénéficier des intérêts additionnels correspondants. Dans une démarche de transparence, l'agrégateur de projets HelloCrowdfunding actualise tous les mois les données sur le déroulement des différents projets, permettant ainsi d'identifier les projets en retard.
Il y a 3 ans et 133 jours

Palmarès WorldSkills : une belle moisson pour l’équipe des métiers du bâtiment et des travaux publics

Une campagne organisée par le CCCA-BTP, mobilisé avec les professionnels de la construction, pour promouvoir l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du secteur du BTP, valoriser l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite et donner envie aux jeunes visiteurs l’envie de rejoindre une filière d’avenir.160 jeunes en lice dans 17 métiers du BTP et dans la nouvelle épreuve Construction digitaleSur le pôle BTP, le plus important en compétition avec 17 métiers représentés, 160 candidats, âgés de moins de 23 ans, se sont affrontés pendant trois jours intenses de compétition, donnant à voir le meilleur d’eux-mêmes par la maîtrise de leur savoir-faire, leur talent, leur détermination et la passion qu’ils portent à leur métier respectif.La construction digitale a fait son apparition dans la compétition à l’occasion de ces finales nationales, avec un sujet inspiré d’un projet en cours de construction en région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant cette épreuve de 17 heures 30, les cinq candidats ont du faire appel à toutes les compétences nécessaires pour mener un projet BIM : modélisation et création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs (plafonds, cloisons, portes, sol).Formidables ambassadeurs des valeurs d’excellence et de réussite transmises lors de leur parcours de formation, les jeunes compétiteurs ont tous pleinement incarné l’entraide, la complémentarité et l’esprit d’équipe inhérents aux métiers du BTP, tout en symbolisant l’excellence du modèle de l’apprentissage.Visite ministérielle sur l’espace « La Construction. Demain s’invente avec nous »Le Premier ministre Jean Castex est venu le 14 janvier sur le site de la compétition à la rencontre des jeunes compétiteurs, accompagné de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et d’Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. Jean Castex s’est attardé sur l’espace du CCCA-BTP pour encourager les jeunes en compétition dans les 17 métiers du BTP. Il a échangé avec Éric Routier, président du CCCA-BTP, et Jean-Christophe Repon, vice-président du CCCA-BTP, sur la formation des jeunes aux métiers de la construction par la voie de l’apprentissage et insisté sur la nécessité de les rendre encore plus attractifs.58 jeunes vainqueurs pour le pôle BTPLe palmarès des finales nationales des 46e WorldSkills Competition a été proclamé le 15 janvier lors de la cérémonie de clôture à Eurexpo Lyon. Ce sont 58 jeunes, dont deux binômes métiers (aménagement urbain et réseaux de canalisations / Construction béton armé) qui ont été récompensés dans les 16 métiers du BTP en compétition et pour l’épreuve Construction digitale. Ces vainqueurs auront l’honneur de concourir au niveau mondial à Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023.Retrouver la liste complète du palmarès BTP sur laconstruction.fr et ccca-btp.frPour Éric Routier, président du CCCA-BTP : « Avec nos métiers du BTP, les jeunes en recherche de leur orientation professionnelle ont un avenir solide assuré dans notre secteur, qui offre de belles perspectives de carrière. La plupart des compétiteurs ont été formés par la voie de l’apprentissage, grâce à l’implication quotidienne de leur maître d’apprentissage en entreprise et de leurs formateurs en centre de formation. Les jeunes champions médaillés lors de ces finales nationales ont une nouvelle fois démontré leur talent et leur professionnalisme, ainsi que leur parfaite maîtrise dans la pratique de leur métier respectif. Il était aussi important de profiter de cet événement national pour mettre les jeunes et nos métiers du BTP à l’honneur, affirmer haut et fort que l’apprentissage est plus que jamais une voie qui conduit vers l’excellence et la réussite. Le CCCA-BTP, partenaire de longue date de WorldSkills France et partenaire de ces finales nationales, était présent au cœur du pôle BTP, sous les couleurs de la campagne de promotion des métiers et de l’apprentissage BTP « La Construction », que nous menons auprès des jeunes. Cet événement, où l’on voit combien les jeunes qui ont fait le choix de notre secteur du BTP sont heureux, a été une exceptionnelle vitrine pour valoriser nos métiers, montrer aux jeunes visiteurs qu’ils sont innovants et attractifs et leur donner envie de rejoindre de notre secteur du BTP ! »
Il y a 3 ans et 134 jours

Méga-enchères en Écosse pour des concessions d'éoliennes en mer

Parmi les principaux candidats et les partenaires ayant été sélectionnés figurent les britanniques BP, SSE et Shell, mais aussi des acteurs internationaux comme les français TotalEnergies et Engie ou encore l'espagnol Iberdrola.L'ensemble des projets représentent presque 25 GW, soit autant que la capacité d'éolien marin aujourd'hui installée en Europe, dont un peu plus de 10 au Royaume-Uni, en tête en Europe, selon les chiffres du lobby européen WindEurope, datant de 2020.Les concessions couvrent un peu plus de 7.000 km2. Dix des projets retenus sur 74 candidatures seront flottants, six seront fixes et l'un des parcs sera mixte.Les lauréats de l'enchère disposent désormais d'une option "leur réservant les droits sur des zones spécifiques de fonds marins", a annoncé lundi dans un communiqué l'organisme public Crown Estate Scotland."Les énergies renouvelables sont clairement la voie à suivre, et cette annonce marque un pas en avant colossal dans l'énergie éolienne offshore au Royaume-Uni", s'est félicité Doug Parr, directeur scientifique de Greenpeace, dans un communiqué.Mais les nouvelles énergies renouvelables "ne suffisent pas à elles seules", a-t-il ajouté, estimant que leur développement doit s'accompagner de progrès sur l'isolation des maisons, l'amélioration du système énergétique et la reconversion des industries à forte émission de carbone.Les autorités estiment que ce premier appel d'offres d'éolien marin en Écosse en plus d'une décennie génèrera en outre "plusieurs milliards de livres" d'investissement dans la région.L'espagnol Iberdrola, présent dans trois de ces projets totalisant 7 GW, notamment en partenariat avec Shell, a fait état dans un communiqué d'"un investissement conjoint" de 22,5 milliards d'euros, dont près de 12 milliards "auprès d'entreprises et d'institutions écossaises"."L'éolien offshore est sur le point de devenir la colonne vertébrale du bouquet énergétique du Royaume-Uni et fournira le plus gros de la production" alors que le pays s'est fixé un objectif de neutralité carbone d'ici 2050, a commenté Keith Anderson, PDG de ScottishPower, filale d'Iberdrola."Première étape"BP et son partenaire allemand EnBW ont quant à eux remporté un appel d'offres portant sur 2,9 GW, qui "devrait voir le jour à partir de 2026-2027 et permettre d'alimenter plus de trois millions de foyers en énergie renouvelable", selon un communiqué conjoint.TotalEnergies est de son côté partenaire sur un projet de 2 GW, qui est "à ce jour le plus grand développement [du groupe] dans les énergies renouvelables en Europe", a affirmé Patrick Pouyanné, patron de l'énergéticien français dans un communiqué.Oswald Clint, analyste chez Bernstein, relève que les trois majors Shell, BP et TotalEnergies ont accédé à eux seuls à près de 10 GW."Après des décennies, voire un siècle de présence dans le pays, il n'est sans doute pas si surprenant que Shell, BP et TotalEnergies aient mis la main une part importante" des droits mis aux enchères, "probablement plus que ce à quoi ils s'attendaient", a-t-il commenté.Mais l'attribution de ces concessions n'est que "la première étape d'un long processus" et la signature d'un bail complet ne surviendra qu'à l'issue de plusieurs étapes, notamment sur le financement de ces projets, précise Crown Estate Scotland.Si une candidature ne conduisait pas, in fine, à la signature d'un accord, c'est la candidature la mieux notée suivante qui se verrait proposer une option, précise l'organisme public."La variété et l'ampleur des projets [retenus] montrent à la fois les progrès remarquables du secteur éolien offshore et un signe clair que l'Écosse est en passe de devenir un centre majeur pour le développement de cette technologie dans les années à venir", s'est félicité Simon Hodge, directeur général de Crown Estate Scotland, cité dans le communiqué.
Il y a 3 ans et 135 jours

Les chambres de commerce et d'industrie présentent leurs propositions pour les élections présidentielles

Parmi les propositions des CCI, on retrouve la nécessité de former les jeunes, notamment dans les métiers en tension, mais également le rôle important des commerces de proximité dans la « reconquête » des centres ruraux et urbains et la protection du tissu productif français ainsi que son soutien pour doper les exportations françaises.Les CCI, qui représentent 3,8 millions d'entreprises du commerce, de l'industrie et des services, attendent donc un soutien à l'alternance et à l'apprentissage avec par exemple des aides pour les entreprises et les centres de formation mais aussi pour la mise en avant de la formation continue.Selon les CCI, l'entrepreneuriat doit être un enseignement de spécialité lors du baccalauréat et un dispositif de « conduite accompagnée » pour ceux qui souhaitent lancer ou reprendre une entreprise doit être créer.Afin de lutter contre la concurrence du commerce en ligne, les CCI proposent la création d'un « fonds d'aide national dédié au commerce de centralité urbaine et rurale » et attendent une « équité fiscale » et un « différenciation tarifaire » pour soutenir les commerces physiques.Elles proposent également de mobiliser des fonds publics pour aider à « structurer » les filières industrielles et de « multiplier les plateformes technologiques partagées à disposition des TPE-PME » dans le cadre de la réindustrialisation du pays.Enfin, pour augmenter les exportations françaises, les CCI ont proposé « l'instauration d'un crédit d'impôt pour les PME proportionnel à l'accroissement de leur chiffre d'affaires à l'export ».Cette liste de propositions comporte aussi des suggestions de financer la digitalisation des entreprises et leur transition écologique, ou encore d'inciter à la consommation de produits Made in France.
Il y a 3 ans et 135 jours

Concours Archi’bois 2022 : participez !

« Composer avec le Vivant : quand l’architecture emprunte à la Nature pour construire » est le thème choisi pour la 4e édition du concours Archi’bois, organisé depuis 2019 par le Fonds Archimbaud pour l’Homme et la Forêt, et l’ENSA Paris Val-de-Seine, en partenariat avec le fond de dotation Plantons pour l’Avenir et le CNDB. Ouvert aux étudiants architectes, paysagistes et ingénieurs, ce concours d’idées donne aux candidats carte blanche pour imaginer une structure durable conçue à partir des potentialités qu’offrent le matériau bois et les ressources locales. La compétition est présidée cette année par Anouck Legendre, co-fondatrice de l’agence XTU Architects. Rendu des projets jusqu’au 6 mars. Remise des prix le 19 mai 2022. www.concours-archibois.com    
Il y a 3 ans et 135 jours

100 millions d’euros supplémentaires pour le recyclage des friches

Entre 20 000 et 30 000 hectares sont aujourd’hui grignotés chaque année sur la nature et les terres agricoles dans notre pays. La loi Climat et Résilience a l’objectif Zéro Artificialisation Nette en 2050, et de réduire par deux la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2032. 650 millions d’euros du Plan de Relance ont déjà été mobilisés pour recycler les friches et le foncier artificialisé. Plébiscité par les élus locaux et les acteurs économiques, le fonds a été plus que doublé en juillet 2021. Le Premier ministre, en déplacement à Amiens aux côtés de la ministre de la Transition écologique et la ministre déléguée chargée du Logement, a décidé de redéployer 100 millions d’euros supplémentaires du Plan de Relance à destination de ce fonds friches. Ce fonds finance l’acquisition, la dépollution et la démolition de friches dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain. Ces projets sont sélectionnés à l’issue d’appels à projets (AAP) régionaux « recyclage foncier » pilotés par les Préfets de Région, mais aussi, la reconversion de friches polluées issues d’anciens sites industriels ou miniers, dans le cadre d’appels à projets de l’ADEME. 503 projets ont déjà été sélectionnés lors de la 2ème édition de ces AAP, pour un total de 280 millions d’euros de subventions octroyées. Plusieurs exemples concrets de projets en cours de réalisation sont consultables en cliquant ici, et la carte de l’intégralité des lauréats est accessible ici. 21 nouveaux lauréats viennent d’être dévoilés au titre des projets financés par l’ADEME. Bénéficiaires de 18 millions d’euros d’aides, ces projets vont générer plus de 85 000 m² de logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, et près de 250 000 m² de surfaces économiques dont la moitié dédiée aux activités industrielles.
Il y a 3 ans et 138 jours

Le groupe Oryx lève 100 millions d'euros

Deux fonds d'investissement, Tikehau et Abénex, entrent au capital de l'entreprise, et les fondateurs d'Oryx, Michel Le Bras et Christine Cadrot, ont également apporté des fonds pour devenir actionnaires majoritaires du réseau. L'apport de chacun des trois protagonistes n'a pas été dévoilé.Contrairement aux réseaux d'agences immobilières, les réseaux de mandataires n'ont pas pignon sur rue et leurs services sont dématérialisés. La plupart des mandataires ont un statut d'indépendants."Ce nouvel investissement permettra au Groupe Oryx de développer encore sa plateforme technologique afin que ses consultants indépendants en immobilier puissent encore accentuer leur avantage compétitif sur le marché", se félicite l'entreprise dans un communiqué.Oryx revendique un chiffre d'affaires de 75 millions d'euros fin 2021, avec une croissance de 35% par an depuis cinq ans, et 3.500 conseillers. Outre des réseaux de mandataires, il propose des services de gestion locative et de courtage et rachat de crédits.
Il y a 3 ans et 141 jours

Un accord trouvé pour indemniser les victimes de l'explosion de la rue de Trévise

"Toutes les parties prenantes ont validé la rédaction de l'accord-cadre d'indemnisation des victimes", a annoncé dans un communiqué la Ville qui convoque un Conseil de Paris extraordinaire lundi 17 janvier afin de le soumettre à ses élus, dernière étape avant la signature."L'accord contient la "reconnaissance du caractère exceptionnel de l'explosion selon des termes qui restent confidentiels", a indiqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint (PS) de la maire Anne Hidalgo, à l'AFP.Le 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale, faisant 4 morts et 66 blessés. Environ 400 riverains avaient été sinistrés.Réunies mardi matin dans un café faisant face au 6, rue de Trévise, immeuble sinistré devant lequel s'est produit l'explosion, les représentantes des associations de victimes ont salué un "accord de principe" qu'elles attendaient "depuis des semaines, voire des années maintenant", a souligné Linda Zaourar, présidente de Vret (Victimes et rescapés de l'explosion de la rue de Trévise).Cet accord permettra de couvrir "les frais extra-légaux" non pris en charge par l'assurance maladie et les mutuelles, a expliqué celle qui était directrice de deux hôtels situés face au 6 rue de Trévise.C'est dans l'un de ces établissements que Laura, une touriste espagnole, a trouvé la mort au moment de l'explosion. Grâce à l'accord, ses trois enfants orphelins, âgés alors "de 4, 6 et 9 ans", vont obtenir le statut de victimes et "bénéficier d'une prise en charge de leurs soins psychologiques", a avancé Linda Zaourar."Des opérations ont été annulées parce qu'elles coûtaient beaucoup trop cher aux victimes", a encore dit Mme Zaourar pour expliquer l'intérêt de l'accord-cadre.La Ville, mise en examen dans le volet pénal de ce dossier, était depuis des mois sous pression des associations de victimes qui lui reprochaient de "jouer la montre", alors que l'apport des autres parties impliquées, notamment le syndic de copropriété lui aussi mis en examen et le distributeur de gaz GRDF, reste confidentiel."Ce qu'on regrette vraiment, c'est d'avoir attendu trois ans", a dit Linda Zaourar. "On dépend d'un calendrier électoral et c'est regrettable."Anne Hidalgo "a toujours exprimé sa volonté de participer par tout moyen à l'indemnisation des victimes", affirme la Ville qui rappelle un courrier envoyé le 5 novembre 2020 au Premier ministre Jean Castex.Emmanuel Grégoire avait annoncé début octobre que la Ville abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité". Cette somme est une "première étape", avait-il déclaré."Cette somme-là ne doit en aucun cas être un plafond", a insisté Sophia Seco, directrice générale de la Fenvac (Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs), alors que l'estimation du total des préjudices immobiliers et corporels atteint, selon les victimes, 200 millions d'euros et que l'apport des assureurs reste inconnu.
Il y a 3 ans et 141 jours

Explosion rue de Trévise: un accord trouvé pour indemniser les victimes

DRAME. Trois ans après l'explosion qui a eu lieu dans le 9e arrondissement de la capitale, un accord a été annoncé entre plusieurs parties impliquées et les associations de victimes. La mairie de paris, mise en cause dans le volet pénal, a dévoilé le montant de sa participation au fonds d'indemnisation.
Il y a 3 ans et 141 jours

Crise des assureurs LPS : Bercy indique la marche à suivre pour les particuliers touchés

DOMMAGES-OUVRAGE. Le ministère de l'Économie vient d'indiquer la marche à suivre pour les particuliers touchés par les défaillances d'assureurs dommages-ouvrage dans le secteur de la construction. Certains d'entre eux devraient pouvoir bénéficier d'un élargissement du champ d'action du fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO).
Il y a 3 ans et 142 jours

Concertation publique pour la projet de parc éolien offshore Centre-Manche 2

Ce nouveau parc éolien français fournira en électricité l'équivalent de la consommation annuelle d'un million de foyers, selon le dossier de concertation.Cette concertation publique, encadrée par la Commission nationale du débat public (CDNP), va durer jusqu'au 7 mars puis du 25 avril au 16 mai 2022 et elle inclut 10 réunions publiques.Dans un délai d'un mois, un bilan rédigé par des garants seront présentés au public et, au maximum deux mois après ce bilan, le ministère de la Transition écologique et RTE révéleront les enseignements tirés de la concertation.Concernant l'installation du parc éolien, les autorités précisent que les éoliennes « seront posées sur le fond marin et non flottantes, car la profondeur des fonds marins est faible ».La localisation des éoliennes, à environ 45 km des côtes normandes sera quasiment à « équidistance des départements de la Manche, du Calvados et de la Seine-maritime », selon Damien Levallois, directeur du projet à la direction de l'environnement de Normandie, pour l'AFP.Ce projet de 4 à 5 milliards d'euros sera situé à l'est du projet Centre-Manche 1, qui lui atteignait une production de 1 GW. M. Levallois mentionne d'ailleurs que « Potentiellement les deux parcs se toucheront » lorsque le Centre-Manche 2 sera mis en service à l'horizon 2031.L'industriel chargé du projet Centre-Manche 1 sera connu fin 2022 et sera chargé de la mise en service pour l'horizon 2027, selon M. Levallois.La zone « centre Manche », située a minima à 32km des côtes, fait 500 km² en tout et est le centre d'un débat public en 2019 et 2020.D'autres projets de parcs éoliens situés sur les côtes normandes sont également présents au large de Courseulles, Fécamp et Dieppe/Le Tréport, à une distance de 10 à 20 km du littoral. Leur mise en service est prévu pour l'horizon 2023.Le but assumé de ces projets offshore est pour l'État « de répondre au besoin croissant d'électricité décarbonée, afin de diminuer la part des énergies fossiles sur lesquelles reposent encore les deux tiers de notre consommation énergétique ».
Il y a 3 ans et 142 jours

L'Etat déploie 100 millions d'euros supplémentaires pour le fonds friches

ANNONCE. Le gouvernement a décidé d'allouer un budget supplémentaire au programme de financement destiné à recycler des friches sur le territoire français. Un appel à projets est annoncé au premier trimestre.
Il y a 3 ans et 142 jours

Castex vante l'extension du "plan friches" sur l'ancienne manufacture Cosserat à Amiens

Le plan friches, dont le gouvernement a annoncé vendredi une rallonge de 100 millions d'euros avec un nouvel appel à projets, "marche très bien", s'est réjoui M. Castex.Selon le chef du gouvernement, la dotation initiale du fonds, créé en 2020 dans le cadre du plan de relance, est partie "comme des petits pains".Désormais porté à 750 millions, le fonds a permis la "reconstruction ou réhabilitation de 100.000 logements"."Il faut faire du recyclage à tous les étages: les logements [abandonnés], les friches (...) il faut optimiser tout", a martelé M. Castex, rappelant que "l'artificialisation (des sols) progresse quatre fois plus vite que la population"."C'est en général plus long, plus compliqué et plus cher de construire sur des friches", a rappelé la ministre chargée du logement, Emmanuelle Wargon.Le chef du gouvernement veut notamment "favoriser l'intervention de l'initiative privée" dans ces opérations.Le programme de transformation de la friche Cosserat, qu'il a visitée, doit bénéficier d'une aide de 300.000 euros pour transformer l'ancienne manufacture textile spécialisée dans le velours, emblématique d'Amiens.Abandonnés au début des années 2000, ses bâtiments du XIXe siècle ont accueilli jusqu'à 500 métiers à tisser et 1.000 salariés.Le projet prévoit la réhabilitation de 8.000 m³ de bâtiments, pour 34.000 m³ de construction neuves. Y seront créés 400 logements à l'horizon 2025, ainsi que 9.000 m2 de bureaux et 500 m² de commerces.Sur place, François Ruffin, député de la Somme, a dénoncé "l'hypocrisie" du discours dans un vif échange avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili."Aujourd'hui, ce qui est en train de s'installer ici, c'est un renouveau économique", a mis en avant la ministre.Ce projet "je le prends, mais ça représente 5 ha", et "à côté de ça, on va bétonner des dizaines d'hectares à l'entrée d'Amiens, et agrandir la zone (d'activités) autour d'Amazon", a objecté l'élu LFI.La reconversion des friches est l'un des leviers actionnés par le gouvernement pour atteindre son objectif de "zéro artificialisation nette" à l'horizon 2050.En France, 20.000 à 30.000 ha d'espaces naturels sont artificialisés chaque année, une des causes premières du changement climatique, de l'érosion et de la perte de biodiversité.
Il y a 3 ans et 144 jours

La manufacture Cosserat d’Amiens, vitrine de sobriété foncière

La reconversion urbaine de la manufacture Cosserat d’Amiens a donné corps à la visite de Jean Castex dans la Somme, le 8 janvier sur le thème de la lutte contre l’artificialisation des sols. Le Premier ministre s'est saisi de l’occasion pour présenter le bilan et les perspectives du fonds Friches.
Il y a 3 ans et 145 jours

Wavin réinvente son centre de formation Wavin Academy

Le fabricant se pose comme objectif de mettre en place des centres de formation dans l’ensemble des pays où il est implanté. Dans le cadre du déploiement de ce nouveau concept international, Wavin France a entièrement repensé son centre de formation Wavin Academy situé en Auvergne, au siège de Varennes-sur-Allier (03). Après plusieurs mois d’études et de travaux, la Wavin Academy ouvrira ses portes à l’automne2021 et permettra des sessions de formations pointues dans un cadre parfaitement adapté. Dans le prolongement des formations jusqu’alors proposées dans son centre Technopole, la Wavin Academy propose des formations théoriques et techniques dans un tout nouveau cadre où une large place est destinée à la mise en situation des solutions Wavin.Des formations sur mesure pour partager le savoir-faire WavinAvec plus de 600 m2 répartis sur 2 bâtiments, le nouveau centre Wavin Academy a été pensé pour s’adapter à toutes les configurations de formation : amphithéâtre, ateliers pratiques destinés aux solutions TP et Construction, fosses de mises en situation des solutions TP…La Wavin Academy propose des formations accessibles, claires et ludiques à l’ensemble des acteurs impliqués dans les chaînes de décision et de mises en œuvre : maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, entreprises de Travaux Publics et de la construction, distributeurs et installateurs (plombiers, chauffagistes...). Elle répond aux besoins de formation des partenaires du fabricant pour s’assurer du bon déroulement des chantiers. Wavin y apporte un enseignement concret dans des ateliers reproduisant les environnements de chantiers tels qu’ils sont pratiqués en réel.Au cœur de ce nouveau centre, un éclairage complet est proposé sur les solutions Wavin pour les Travaux Publics (tubes polypropylène, bassins de rétention, boites d’inspection et regards de visite Tegra, avaloirs de chaussée…) et pour le Bâtiment (hydrodistribution, raccords multicouches, planchers chauffants, plafonds climatiques, systèmes de régulation de chauffage, multiconnecteurs…). Les produits sont présents physiquement pour les voir et les toucher.Le déploiement de la Wavin Academy témoigne de la volonté d’accompagnement de ses partenaires par le fabricant. De la formation au suivi des chantiers, de la préconisation des produits à leur mise en œuvre, les équipes du bureau d’études et commerciales Wavin s’attachent à développer une relation de proximité avec leurs partenaires à chaque étape du chantier.Au cœur de la Wavin Academy, en situation de chantier ou à distance via Teams ou des webinars, les équipes Wavin n’ont de cesse de se consacrer à la formation des professionnels du Bâtiment et des Travaux Publics pour une mise en œuvre technique des solutions dans les règles de l’art comme dans le respect des cadres normatifs et législatifs.C’est pourquoi, chaque partenaire Wavin peut faire appel aux équipes de la Wavin Academy pour demander la mise en place de formation sur mesure au siège du fabricant voire chez le client ou encore directement sur le chantier. Idéalement situé, en plein cœur de la France en Auvergne, la Wavin Academy est très facile d’accès grâce à sa proximité avec Vichy et Clermont-Ferrand.Des formations pour les acteurs de demainParce que les étudiants constituent l’avenir du secteur, Wavin propose également des sessions de formation au sein des CFA TP tels que le CFA d’Egletons et CFA de Mallemort. En 2020, malgré un contexte sanitaire particulier, 150 étudiants ont été formés par Wavin. Ces formations sont venues compléter celles de 400 professionnels des Travaux Publics et du Bâtiment. Pour un encadrement parfait et un accompagnement idéal, les sessions de formation de la Wavin Academy sont dispensées en moyenne sur 2 jours.
Il y a 3 ans et 146 jours

Explosion rue de Trévise : la Ville de Paris prête à signer l'accord d'indemnisation

La maire PS de Paris Anne Hidalgo "demande à son avocate à ce que l'accord-cadre soit signé aujourd'hui" lors d'une réunion de médiation avec les avocats des autres parties impliquées et des victimes, affirme la Ville à une semaine de la troisième commémoration du drame.Mme Hidalgo doit recevoir vendredi après-midi les victimes, qui lui reprochent jusqu'ici de "jouer la montre".Le 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale, faisant 4 morts, 66 blessés et quelque 400 riverains sinistrés.Si la signature effective de l'accord-cadre reste encore une "question de jours", c'est "qu'il faut que tout le monde signe", souligne la Ville pour qui l'opposition de certains assureurs au principe de préjudice spécifique constitue le dernier frein.Pour Linda Zaourar, présidente de l'association Vret (Victimes et rescapés de l'explosion de la rue de Trévise) contactée par l'AFP, ce préjudice spécifique permettrait de valoriser des traumatismes tels que "la peur du gaz, la peur de la voirie, d'avoir été confrontés à la mort" ou encore "le fait d'avoir attendu trois ans" pour une indemnisation.A la place du préjudice spécifique, la Ville propose une majoration des préjudices prévus par la nomenclature Dintilhac afin d'intégrer le "caractère exceptionnel" de l'explosion, a indiqué le premier adjoint Emmanuel Grégoire dans un courriel aux associations de victimes et transmis à l'AFP.M. Grégoire, qui avait annoncé début octobre que la Ville, mise en examen dans ce dossier, abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité", assure que le versement des provisions n'aura pas à être voté en conseil municipal "pour toutes les victimes dont le dommage n'est pas consolidé, ainsi que pour celles pour lesquelles un accord n'est pas tout de suite trouvé sur le montant".La mairie pourra avancer "80% des sommes sans passage par le Conseil", qui se prononcera uniquement sur les transactions définitives, précise la Ville, qui s'engage à verser les sommes dans un délai de deux mois maximum.Alors que l'estimation du total des préjudices immobiliers et corporels s'élève à 200 millions d'euros, selon Linda Zaourar, la mairie "devra compléter à un moment" même si les 4 autres parties impliquées dans l'explosion devant le 6 rue de Trévise - le syndic de copropriété lui aussi mis en examen, le distributeur de gaz GRDF, l'assureur du conseil syndical Generali et l'entreprise de BTP Fayolle - abondent elles aussi le fonds.
Il y a 3 ans et 146 jours

La BEI met 1 milliard d'euros pour la rénovation des HLM via la Banque des territoires

LOGEMENT SOCIAL. La Banque européenne d'investissement met à disposition du principal financeur du secteur HLM 1 milliard d'euros pour les projets de rénovation énergétique des bailleurs. 70.000 logements sociaux devraient être rénovés grâce à ce prêt, dans le cadre des prêts complémentaires aux prêts sur fonds d'épargne de la CDC.
Il y a 3 ans et 146 jours

Que retenir de la Loi de Finances 2022 ?

Les mesures concernant les entreprisesImpôt sur les bénéficesPoursuite de la baisse du taux d’impôts sur les sociétésCréation d’un crédit d’impôt collaborations de rechercheÀ compter du 1er janvier 2022, alignement du traitement des dépenses externalisées auprès d’organismes publics sur celui des dépenses externalisées auprès d’organismes privés agréés :Suppression du doublement d’assiette du CIR pour les dépenses de R&D externalisées vers les organismes publicsMise en place d’un dispositif fiscal alternatif destiné à maintenir la collaboration de recherche public privé : le crédit d’impôt collaborations de recherche (CICo)Présentation du CICoDépenses de R&D confiées aux organismes de recherche et de diffusion des connaissances agréés par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)Dans le cadre d’une collaboration effective de recherche : portage commun du projet de recherche, par l’entreprise et un ou plusieurs organismes de recherche, reposant sur un partage des risques et des résultats (≠ sous-traitance)Taux du CICo : ‒ 50 % pour les PME ‒ 40 % pour les autres entreprises (ETI et grandes entreprises)Plafond des dépenses éligibles : 6 M€Non cumulable avec le CIR • L’excédent de crédit d’impôt constitue une créance, qui est immédiatement remboursable pour certaines entreprises (PME notamment)Le CICo est effectif pour les dépenses facturées au titre des contrats de collaboration conclus entre le 1er janvier 2022 et le31 décembre 2025.Évolution du Crédit d’Impôt Innovation (CII)Suppression du forfait des dépenses de fonctionnement jusqu’alors intégré au sein de l’assiette de coûts éligibles au CII pour garantir sa compatibilité avec la réglementation européenne en matière d’aides d’État (forfait fixé à 43 % des dépenses de personnel +75 % des dotations aux amortissements relatives aux immobilisations affectées aux activités de recherche)En contrepartie, le taux de droit commun du CII serait porté à 30 %, et le taux majoré Outre-mer à 60 %, pour les dépenses exposées à compter du 1er janvier 2023Prorogation du dispositif jusqu’au 31 décembre 2024Jeunes entreprises innovantes : aménagement du critère d’âgeAides COVID-19Aide coûts fixes rebondAide loyersAide fermetureAide renfortFonds de solidarité & aide coûts fixesLe plan indépendantsSimplifier la protection sociale des indépendantsMeilleure protection du conjoint collaborateurStatut transitoire limité à 5 ansPour éviter la dépendance économiquePour ouvrir la perspective à des droits sociaux supérieursAprès 5 ans, le conjoint continuant à exercer dans l’entreprise optePour le statut de conjoint salariéOu pour celui de conjoint associéConjoint qui a 67 ans au plus tard le 31/12/2031Maintien possible du statut jusqu’à liquidation des droits à retraiteStatut de conjoint collaborateur au 31/12/2021Le délai de 5 ans ne débute que le 1er janvier 2022Favoriser la transmission des entreprises et des savoir-faireAménagement de l’abattement départ en retraiteL’aménagement de l’abattement « départ en retraite » - Entreprises relevant de l’impôt sur le revenu (article 151 septies A CGI) Le délai de 2 ans est porté à 3 ans :Pour les dirigeants ayant fait valoir leur droit à la retraite (« départ en retraite ») entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021.Si le départ en retraite précède la cession.Cession de titres de PME soumises à l’IS : article 150 O-D terLe dispositif est prorogé de 2 ans, soit applicable aux cessions réalisées jusqu’au 31 décembre 2024.Le délai de 2 ans est porté à 3 ans :Pour les dirigeants ayant fait valoir leur droit à la retraite (« départ en retraite ») entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021Si le départ en retraite précède la cession Les mesures concernant les particuliersActualité sur la suppression de la taxe d’habitation :Poursuite de la réforme de la taxe d’habitation initiée en 2018Allègement de 65 % pour les foyers fiscaux non encore exonérés en 2022Suppression totale de la taxe d’habitation au 31 décembre 2022 pour les résidences principales (la suppression ne concerne pas les résidences secondaires)Pour les foyers mensualisés : il est possible de demander l’adaptation à la baisse, des mensualités, sur « l’espace particulier » en ligne
Il y a 3 ans et 147 jours

La restauration et modernisation du Théâtre de Dole par Chatillon Architectes

Le théâtre municipale de Dole a été entièrement restauré et modernisé par Chatillon Architectes en collaboration avec l’agence de scénographie Architecture et Technique. Le théâtre a subi une première phase de rénovation portant sur le clos ouvert ainsi qu’une seconde sur les intérieurs pour le transformer en un lieu plus performant et accueillant. Des sondages stratigraphiques ont permis de redécouvrir les couleurs d’origines du lieu : un bleu céladon pour les murs de la salle de spectacle, un bleu canard et des rehaussements dorés. Sous la scène la charpente structurelle a été démontée, restaurée et remontée à l’identique. Les décors intérieurs sur bois ou toiles marouflées, les carton-pâte, dorures et plafonds à caisson ont pu être restaurés. Les luminaires historiques, notamment les lustres du foyer et de la salle ainsi que les appliques des coursives et du vestibule ont été également restaurés et adaptés.   
Il y a 3 ans et 149 jours

Ce qui va changer en 2022 pour les territoires et les collectivités territoriales

Suppression de la taxe d'habitation et réforme des indicateurs financiers des dotations aux collectivités territorialesD'ici à 2023, les foyers exonérés de taxe d'habitation vont passer de 80% à 100% pour les résidences principales. Pour 2022, les 20% de foyers qui ne bénéficient pas de cette mesure recevront toutefois une exonération de 30% sur leur taxe d'habitation. Face à cette perte, les collectivités locales sont également intégralement compensées via de nouvelles ressources depuis 2021 :Les communes perçoivent la part de taxe sur les propriétés bâties qui jusqu'à maintenant étaient perçues par les départements. Un coefficient correcteur a été instauré afin de neutraliser les écarts de compensation liés à ce transfert.Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI ) à fiscalité propre se voient attribuer une part de TVA à la place du produit de taxe d'habitation.Pour les départements, la perte de la taxe transférée aux communes est compensée par une fraction de TVA. La loi de finances pour 2022 a adapté en conséquence l'ensemble des indicateurs financiers utilisés pour la répartition des dotations de l'Etat et des mécanismes de péréquation (potentiel fiscal et financier, effort fiscal, coefficient d'intégration fiscale). Elle intègre en outre de nouvelles ressources aux indicateurs financiers communaux, afin de renforcer leur capacité à refléter la richesse relative des collectivités. Une correction est prévue afin de neutraliser complètement les effets de ces réformes en 2022 sur le calcul des indicateurs, puis d'en lisser graduellement les effets jusqu'en 2028. Ainsi, la répartition des dotations ne sera pas déstabilisée et intégrera progressivement les nouveaux critères.Le déploiement continue pour la réforme du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) La loi de finances pour 2021 a acté l’automatisation progressive du FCTVA à compter du 1er janvier 2021. Son automatisation se traduit par un remplacement progressif de l'examen anciennement manuel des dossiers de demande de remboursement envoyés aux préfectures par un calcul automatique via une nouvelle application dédiée basée sur les dépenses imputées sur un ensemble de comptes éligibles. On peut donc y voir une simplification pour les collectivités qui seront allégées du travail de transmission de dossiers papiers spécifiques mais également une modernisation du travail des agents de préfecture en charge de l'application de ce dispositif. Cette automatisation concerne déjà aujourd'hui certaines catégories de collectivités et d'établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre et va concerner dès 2022 toutes les collectivités et les groupements qui ont participé au plan de relance de 2009-2010. L'automatisation concernera toutes les entités éligibles en 2023.Prorogation de la géographie prioritaire et des dispositifs de soutien aux territoires en difficulté Cette prorogation d'une année supplémentaire des contrats de ville et de huit dispositifs zonés de soutien du développement économique et de l’emploi dans les territoires qui arrivent à échéance le 31 décembre 2022 concernent : les quartiers prioritaires de la ville (QPV ), les zones de revitalisation rurale (ZRR ), les zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE), les zones d’aide à finalité régionale (AFR), les zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises (ZAIPME), les bassins d’emploi à redynamiser (BER), les bassins urbains à dynamiser (BUD), les zones de développement prioritaire (ZDP).L'ensemble de ces zonages concernerait près de 60% des communes de France. De plus, la liste des communes classées en zone de revitalisation des centres-villes (ZRCV) fixée par l’arrêté du 31 décembre 2020 sera actualisée au 1er janvier 2022 afin de prendre en compte les opérations de revitalisation de territoire (ORT ) signées en 2021.En 2022, la nouvelle carte des aides à finalité régionale (AFR) 2022-2027 pour les départements et régions d'outre-mer et la collectivité de St Martin va rentrer en vigueurÀ l'intérieur des AFR, la France est autorisée à octroyer des aides publiques à l'investissement et à l'emploi des entreprises par la Commission Européenne. Le but du zonage est donc de renforcé le soutien public apporté au profit des entreprises présentes dans des territoires en difficulté. Les DROM et la collectivité de Saint-Martin vont être ajoutés à la carte actuelle en vigueur depuis 2014, conformément à la Commission Européenne du 19 avril 2021. Pour la carte métropolitaine, issue des propositions des régions avec l'aide de l'État et des collectivités territoriales, elle entrera en vigueur dans les premiers mois de 2021, une fois validée par la Commission.La mise en place d'un hébergement le week-end pour les jeunes intégrant l'EPIDEL'Etablissement public d'insertion dans l'emploi (EPIDE) va progressivement offrir à ses jeunes volontaires des capacités d'hébergement le week-end alors que les centres n'étaient jusqu'à présent ouverts qu'en semaine. L'allocation qu'ils perçoivent durant leur séjour sera par ailleurs revalorisée en 2022.
Il y a 3 ans et 154 jours

La fin de l'enquête judiciaire suite à l'explosion rue de Trévise à Paris suscite l'"incompréhension"

Au matin du 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale. Le bilan est lourd : quatre personnes, dont deux pompiers, sont tuées, 66 autres sont blessées et quelque 400 riverains sinistrés.Les magistrats du pôle "accidents collectifs" du tribunal judiciaire de Paris ont adressé le 13 décembre un courrier à l'ensemble des parties pour leur signifier que leur enquête était close, selon un document consulté par l'AFP.Cette décision provoque "une incompréhension" pour Virginie Mallet, sinistrée et secrétaire générale de l'association Trévise ensemble.En principe, le parquet est maintenant tenu de rendre son réquisitoire définitif dans les trois mois, avant une décision définitive des magistrats instructeurs sur la tenue ou non d'un procès.Au cours de l'enquête, la mairie de Paris et le syndic de copropriété de l'immeuble ont été mis en examen pour "homicides et blessures involontaires" et "destruction, dégradation ou détérioration par l'effet d'une explosion ou d'un incendie".Les juges ont appuyé leur décision sur les conclusions d'un collège de quatre experts, mandatés pour déterminer les causes du sinistre et les éventuelles fautes commises.Dans un premier rapport, remis en décembre 2019, ces experts avaient conclu qu'un affaissement du sol, sous le trottoir, devant le porche de l'immeuble situé 6 rue de Trévise, avait provoqué la rupture d'une canalisation de gaz, entraînant une accumulation de gaz naturel à l'origine de l'explosion.Ils avaient relevé des "manquements" du service de voirie de la Ville, notamment dans la réfection du trottoir, sans incriminer GRDF.Dans leur rapport définitif rendu en mai 2020, les experts avaient de nouveau pointé un "défaut de vigilance" de la Ville de Paris et mis également en cause le syndic de copropriété de l'immeuble qui aurait tardé à réparer la fuite d'un collecteur d'eaux usées qui aurait eu une incidence sur l'affaissement du sol.Contre-expertise demandéeL'entreprise de BTP Fayolle, chargée en novembre 2016 d'effectuer des travaux sur le trottoir, est aussi pointée du doigt par les experts. Elle a toutefois été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté, moins incriminant que celui de mis en examen, tandis que GDRF a échappé aux poursuites.La Ville de Paris a saisi la cour d'appel de Paris après le refus des juges d'ordonner une contre-expertise. L'audience est prévue le 26 janvier."Il ne paraît pas opportun de clôturer l'instruction sans que la cour d'appel ait statué sur la demande de contre-expertise. C'est incompréhensible", considère Me Sabrina Goldman, avocate de la Ville."Dans une affaire de cette ampleur et de cette complexité, c'est le minimum qu'on puisse avoir un avis différent et ce d'autant qu'on a démontré que les experts" mandatés dans la procédure pénale "se sont trompés", ajoute Me Goldman.L'avocate s'appuie sur une expertise ordonnée dans la procédure civile, menée parallèlement pour évaluer le préjudice des sinistrés, qui a elle conclu que l'état de la canalisation pouvait être en cause.Une contre-expertise, "qui n'empêche ni les travaux rue de Trévise ni l'indemnisation qui est très bien avancée avec l'accord-cadre", serait selon Sabrina Goldman "déterminante" et ne prendrait que "quelques mois"."Pourquoi les experts ne travaillent pas ensemble? Ça irait plus vite et ce serait plus efficace", s'interroge pour sa part Virginie Mallet, dont l'appartement au numéro 6 a été soufflé.L'explosion a été causée par le gaz "mais GRDF est le grand absent des procédures au civil et au pénal", s'étonne Mme Mallet. "On sait que le gaz est une bombe, on l'a vu à nos dépens, et pourtant c'est comme si c'était autre chose".La Ville de Paris a annoncé en octobre qu'elle abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité". Les premières indemnisations pourront intervenir une fois l'accord-cadre signé.
Il y a 3 ans et 154 jours

Quand la lumière du Sud influence l'art : première exposition d'un nouveau musée provençal

"En sommeil depuis plus de vingt ans, le musée de Hyères créé en 1883 va enfin renaître de ses cendres à la lumière d'un site digne d'un musée de France", s'enorgueillit Jean-Pierre Giran, maire de cette ville de 60.000 habitants, qui fut, avant Cannes et Nice, un haut-lieu de villégiature sur les bords de la Méditerranée.Acquise par la mairie en 2004, la bâtisse de 2.188 m2 d'inspiration néo-classique a été transformée pour près de six millions d'euros, sous la houlette de l'architecte en chef des monuments historique Alain-Charles Perrot, en un véritable lieu d'exposition propre à satisfaire les nombreux visiteurs de la première ville touristique du Var.Grandes baies, hauts plafonds, escaliers en bois et rampes d'acier, balcons ciselés, vitraux colorés, patio couvert et grande terrasse, l'outil culturel possède déjà 8.000 oeuvres dans ses réserves accumulées au fil du temps, notamment grâce à Emmanuel-Charles Bénézit, peintre et historien de l'art, dont le père, Emmanuel, auteur d'un dictionnaire artistique de référence, fut proche des peintres Van Gogh, Pissaro et Sisley.Puisant dans ce fond, "La Banque, musée des cultures et du paysage", a choisi d'exposer pour trois ans à son premier étage quelque 200 œuvres exprimant l'histoire de Hyères et de ses paysages sur deux millénaires, du peintre académique du second Empire Alexandre Cabanel au photographe de la rue, Henri Cartier-Bresson.Les toiles entraînent le visiteur des salins à la presqu'ile de Giens mais aussi à travers l'histoire de la ville, de la colonie grecque d'Olbia fondée par Massalia (Marseille) jusqu'au XVIIIe siècle où Hyères accueillait l'hiver dans ses huit hôtels de luxe une communauté anglaise, dont la reine Victoria."Miniature de Picasso à 14 ans"Au sous-sol, les architectes ont conservé les anciennes salles des coffres de la Banque, espace atypique pouvant servir d'extension aux expositions, de lieux de consultation de documentation numérique ou d'archivage.Mais, c'est au rez-de-chaussée du bâtiment que seront installées les expositions temporaires qui feront vivre le musée. Pour son lancement, la ville a fait appel à l'historien de l'art, Dominique Lobstein. "Mon idée a été de confronter le travail, entre 1850 et 1950, d'artistes locaux à celui d'artistes, souvent parisiens, venus s'installer ou séjourner dans la région après l'ouverture de la ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille) dans les années 1850. Ce train va permettre à ces derniers de découvrir la lumière du Sud", explique le commissaire de l'exposition qui durera jusqu'au 27 mars 2022."Si au début, ils n'en font rien, petit à petit, beaucoup vont intégrer une nouvelle manière de peindre. Après l'apparition de la photographie, certains vont s'éloigner de la représentation naturaliste au profit d'un travail plus inventif, déstructuré où la lumière va exister dans les couleurs et la manière de les juxtaposer", explique-t-il.Prêtés par le Louvre, le musée d'Orsay, le centre Pompidou ou par des collectionneurs, près de 70 oeuvres viennent illustrer cette évolution du regard des peintres sous la lumière du Midi.Parmi les oeuvres des artistes les plus connus, figurent deux Picasso dont l'un, une miniature représentant le port de Valence (est de l'Espagne), a été peint lorsqu'il n'avait que 14 ans. Figurent également des toiles d'Eugène Boudin, Pierre Bonnard, Paul Signac, Auguste Renoir, Raoul Dufy, Francis Picabia ou encore Marc Chagall.Parmi les artistes locaux exposés, Paul Guigou, Emile Loubron ou Prosper Grésy, certains n'ont jamais quitté leur région mais d'autres ont fait carrière à Paris où la lumière qui inonde leur toile a intrigué critiques et peintres. A la fin du XIXe siècle et sur les traces de Paul Signac et d'Auguste Renoir, les rivages de la Méditerranée deviendront un laboratoire d'expérimentation plastique de l'art moderne.
Il y a 3 ans et 156 jours

Epinglée par l'Agence anticorruption, Marseille adopte un code de bonne conduite

"Ces deux chartes posent les principes clairs fondant la déontologie des élus municipaux et des agents de la ville", a détaillé vendredi lors d'un conseil municipal Olivia Fortin, adjointe au maire chargée de la transparence de la vie publique."Elles permettront aux élus et aux agents de disposer d'une base sur laquelle s'adosser quand ils s'interrogent ou rencontrent des difficultés" et feront l'objet de formations spécifiques, a-t-elle ajouté.L'adoption d'un tel "code de conduite" constituait l'une des recommandations prioritaires formulées par l'Agence française anticorruption (AFA) dans un rapport de contrôle rendu en juillet et consulté par l'AFP.Lors de cet audit, réalisé de septembre 2020 à février 2021, juste après l'accession aux affaires d'une nouvelle majorité de gauche après 25 ans de mandat du maire de droite Jean-Claude Gaudin, l'AFA a constaté "une insuffisante culture de la probité au sein des services" de la ville, "renforcée par l'absence d'un régime disciplinaire adéquat".Ce défaut de probité est notamment illustré, selon le rapport, par "la pratique courante des recrutements familiaux" ou encore "le nombre important de fonctionnaires ayant fait l'objet de plaintes pénales pour des faits d'atteintes à la probité".La gestion de Marseille sous les mandatures Gaudin avait déjà été épinglée sévèrement par la Chambre régionale des comptes. Depuis 2019, une information judiciaire est également en cours pour "détournement de fonds publics par une personne chargée d'une mission de service public, et recel de ce délit".La charte des élus adopté vendredi "prévoit (...) par exemple l'engagement de démissionner en cas de condamnation pénale définitive pour crime ou délit", a précisé Mme Fortin.Autre point noir mis en exergue par le rapport de l'AFA: "Le processus de délivrance des autorisations d'urbanisme présente de graves zones de risques d'atteinte à la probité non maîtrisées en l'absence de toute procédure écrite encadrant l'activité du service".Enfin, l'AFA pointe également "l'absence de tout contrôle effectif sur les actes des mairies de secteur (recrutement de vacataires, achats de biens cessibles, attribution de logements sociaux), qui a pu mener à des dérives lors de la précédente mandature".Elle rappelle ainsi que la mairie centrale n'a pris aucune sanction disciplinaire, n'a réalisé aucun signalement ni déposé aucune plainte après une enquête administrative ayant mis en évidence l'utilisation abusive de cartes de carburant à la mairie des 13e et 14e arrondissements, tenue par le Rassemblement national, entre 2015 et 2018. "Jamais une ville scandinave""Le constat de ce rapport est triste. (...) Cette ville, Marseille, elle est lumineuse mais elle a également sa part d'ombre et ce rapport le révèle cruellement", a commenté Fabien Perez, du groupe écologiste et citoyen, estimant que la charte de déontologie "acte symboliquement une nouvelle direction dans le rapport que les élus ont à l'intérêt général".Le rapport de l'AFA rappelle que "le contrôle de la commune de Marseille s'est déroulé concomitamment à l'installation d'une nouvelle majorité municipale mettant fin à un cycle de quatre mandatures" et que "cette nouvelle majorité a inscrit dans son programme une politique volontariste en matière de lutte contre les atteintes à la probité".Ces chartes sont "la première pierre de quelque chose qui va permettre à cette ville de renouer avec ce qu'elle doit être, une grande ville, ouverte, transparente, démocratique, intelligente, avec ses défauts bien sûr, on ne deviendra jamais une ville scandinave, et c'est ainsi", a déclaré le maire de Marseille, Benoît Payan.Lors de sa victoire aux municipales en juillet 2020, à la tête de la coalition de gauche du "Printemps marseillais", Michèle Rubirola, qui a démissionné cinq mois plus tard au profit du socialiste Benoît Payan, avait promis "la fin du clanisme, du népotisme et du clientélisme" à Marseille, l'une des villes les plus pauvres et les plus inégalitaires de France.
Il y a 3 ans et 159 jours

Le Fonds de dotation Qualitel récompense 28 projets solidaires et engagés pour un logement digne et de qualité

Cet événement a également été l’occasion de fêter le 10ème anniversaire du Fonds de dotation QUALITEL et de revenir sur une décennie en faveur de la solidarité.Répartis-en 4 catégories (hébergement, numérique, accompagnement et recherche), les projets récompensés cette année répondent tous à une même volonté : accompagner et soutenir des personnes défavorisées ou isolées. Ces organismes et associations se partageront la somme globale de 230 000 €, une aide financière essentielle et précieuse leur permettant de concrétiser leur projet, le développer ou le renouveler.Le Fonds de dotation QUALITEL : rappelCréé fin 2011 par l’Association QUALITEL dans le cadre de sa mission de promotion de la qualité de l’habitat, le Fonds de dotation QUALITEL finance et soutient des projets solidaires, novateurs et engagés en faveur d’un logement digne et de qualité pour tous.Objectif : améliorer les conditions de vie des personnes les plus défavorisées : jeunes désocialisés, personnes sans domicile fixe, en perte d’autonomie ou en situation de handicap, femmes isolées, réfugiés…Cette année encore, dans un contexte sanitaire engendrant chaque jour des difficultés croissantes pour ces publics fragiles, le Groupe QUALITEL s’engage pour la 10ème année : 156 projets ont été reçus, parmi lesquels 28 ont étésélectionnés1 par le Conseil d’administration du Fonds de dotation QUALITEL, les collaborateurs du Groupe QUALITEL et les partenaires mécènes du Fonds de dotation. Les porteurs de ces projets (associations, ONG…) se verront partager la somme globale de 230 000€.28 projets distingués autour de 4 enjeuxL’ensemble des projets récompensés sont organisés autour de 4 catégories :Hébergement : offrir des solutions de logement pérenne, lutter contre la précarité énergétique et promouvoir un logement de qualité.Accompagnement et éducation : former aux écogestes et à la maîtrise des consommations d’énergies, promouvoir l’insertion et l’accès aux droits, sensibiliser à la santé, à l’hygiène et aux risques domestiques.Recherche : améliorer la performance énergétique, le confort thermique et acoustique du logement, faire progresser la qualité de l’air, les installations et la prévention des risques incendie, valoriser des matériaux durables et les énergies renouvelables.Numérique : mettre les nouvelles technologies au service du logement, former aux nouveaux usages, développer des applications et plateformes de services solidaires.Au sein de ces catégories, ce sont au total 12 projets qui ont été sélectionnés par le Conseil d’administration du fonds de dotation QUALITEL, 1 par les collaborateurs et 15 par les partenaires mécènes en lien avec leur thématique d’engagement respective :CERQUAL Qualitel Certification, pour un logement décent et de qualité ;ROCKWOOL France, pour lutter contre l’habitat indigne et les discriminations ;Malakoff Humanis, pour favoriser le bien vieillir et le maintien à domicile des seniors en milieu rural ;FASE, en lien avec la sécurité électrique ;BNP Paribas Immobilier, sur les thèmes de l’insertion et de l’environnement ;Pierre Étoile, pour l’accès au logement et l’amélioration des conditions d’habitat ;QUALIBAT, pour la sensibilisation et l’accompagnement à la rénovation énergétique ;Le Crédit Mutuel Arkéa, sur le thème du numérique et de l’impact social ;La Fédération des Ascenseurs, pour la mise en accessibilité du logement.Pour Chantal Jannet, Présidente du Fonds de dotation QUALITEL : « Depuis 10 ans, le Fonds de dotation QUALITEL soutient des organismes sans but lucratif portant des projets emblématiques. Il maintient son soutien et son accompagnement dans le développement de solutions solidaires innovantes plus que jamais essentiels pour améliorer les conditions de logement et de vie des publics les plus vulnérables. »