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Il y a 4 ans et 211 jours

Nouvelle application Hager Ready pour les installateurs électriciens : développer son activité d’un simple clic !

Hager lance une nouvelle version de son application mobile, Hager Ready. Véritable assistant digital, cette nouvelle édition va plus loin, permettant aux électriciens de gagner encore plus de temps et de développer leur activité. La version précédente 2.0 avait été téléchargée par plus de 40 000 utilisateurs en France. En plus des fonctions les plus appréciées déjà présentes sur la version précédente, Hager Ready propose de nouvelles fonctionnalités, de nouvelles solutions d’assistance et une plus grande flexibilité. Elle permet aux installateurs d’accéder rapidement aux dernières informations sur les produits Hager, de bénéficier d’une assistance technique, d’obtenir des conseils en matière de règlementation et d’utiliser des outils de gestion de projet. Grâce à l’application, les installateurs peuvent aussi trouver des solutions et des contenus exclusifs pour développer leur activité et satisfaire leurs clients. Hager Ready offre une gamme complète de nouvelles fonctionnalités conçues pour aider les professionnels à se démarquer de la concurrence. Citons notamment : Nouvelle page d’accueil avec accès rapide aux recherches de produits, aux informations sur les projets en cours et à des fils d’information et de formation utiles. Possibilité de consulter l’e-catalogue entièrement intégré présentant la gamme complète des produits Hager, ainsi que des spécifications techniques et des brochures produits à télécharger. Gain de temps grâce à la fonctionnalité multi-utilisateur et à un accès rapide à des contenus essentiels tels que la configuration des tableaux électriques et des outils de création de schémas de câblage. Fonction showroom qui permet de partager des images et des informations sur des projets spécifiques, pour mettre en avant l’expertise de l’entreprise. Accès mobile à la page d’assistance dédiée de Hager, et possibilité de visionner des tutoriels vidéo et de consulter des FAQ pour obtenir des réponses instantanément ou trouver la solution à un problème spécifique. Arnaud Lerch, Chef de marché Marketing chez Hager, explique : « Nous avons écouté les avis et suggestions des installateurs à chaque étape de la conception de la nouvelle version d’Hager Ready. Les électriciens veulent des informations, des conseils et une assistance sur leurs chantiers, et ils les veulent rapidement et au même endroit. C’est exactement ce que leur offre l’application Hager Ready. Qu’il s’agisse de dénicher une solution technique à un problème ou de trouver le produit le plus adapté dans notre e-catalogue intégré, les installateurs ont l’assurance que l’appli Hager Ready les aidera toujours à travailler efficacement. Elle leur permettra de gagner du temps et d’améliorer leur productivité. Avec des spécifications techniques à portée de main et des outils de configuration facilement accessibles, c’est un outil incontournable pour les entrepreneurs qui veulent garder une longueur d’avance. » « Et, du point de vue commercial, l’application est un excellent moyen de conserver l’historique des projets passés, afin de les réutiliser dans le cadre d’une campagne promotionnelle ou de la négociation d’un projet potentiel avec de nouveaux clients. » Téléchargez Hager Ready, votre nouvel assistant digital sur les stores ou sur hager.com/fr.  
Il y a 4 ans et 213 jours

Moustiquaire, se protéger, la vie d’un moustique

Le mot moustique est générique, derrière se veut une grande quantité d’espèces. Les différences d’habitats, de vie, de développement sont très importantes. Néanmoins, les différentes races de moustiques ont un cycle de développement équivalent de 2 périodes. La femelle, après avoir été fécondée, pique. En se gorgeant de sang, elle récupère ainsi les protéines indispensables à la maturation de ses œufs. La durée de vie du moustique peut atteindre plusieurs mois et son rayon d’action peut s’étendre jusqu’à 15 km. Les œufs Les œufs sont de manière globale fusiformes et font plus ou moins 1mm de long. Ils sont blanchâtres au moment de la ponte et s’assombrissent au fur et à mesure. La ponte: à la surface pour certaines sortes de moustiques, d’autres sur une surface humide susceptible d’être inondé dans les jours suivants. Ils peuvent rester à l’état de sommeil pendant plusieurs années dans leur litière, posés sur sol humide et espérant de l’eau. L’état de larve : Toujours sous l’eau, l’évolution de la larve passe par quatre moments, séparés par une mue qui va le faire grandir de 2 à 12 mm. La plupart des larves sont mobiles et respirent directement à la surface de l’eau, ou par l’intermédiaire d’un siphon respiratoire, situé à l’extrémité de l’abdomen. Elles se déplacent par saccades et se nourrissent, généralement par filtration, soit à la surface, soit au fond du gîte larvaire. La durée du stade larvaire est très variable, de quelques jours, en été, à plusieurs mois. On trouve des larves dans toutes les collections d’eau, du marais aux fossés pollués, des fosses septiques aux creux d’arbres, sauf dans les eaux courantes. Ces gîtes peuvent s’étager : du bord de la mer à des altitudes élevées et dans des zones très ombragées pour les Aedes ; dans des eaux douces pour les Anopheles ; dans les eaux polluées pour le Culex pipiens. Dans certaines conditions, la densité larvaire est telle que les larves peuvent occuper la totalité de la surface du plan d’eau comme cela peut-être le cas pour le Culex pipiens par exemple. L’état de nymphe C’est un stade éphémère de métamorphose vers la sortie de l’adulte à la surface de l’eau. Les transformations qui permettent au moustique de passer du milieu aquatique au milieu terrestre débutent à la fin du développement larvaire par la lyse des muscles et se poursuivent chez la nymphe par l’élaboration d’un système totalement nouveau. Au cours de ce stade nymphal qui dure entre 24 et 48 heures, la nymphe ne se nourrit pas, elle puise dans les réserves stockées au stade larvaire et respire par l’intermédiaire de deux trompettes situées sur le céphalo-thorax et non au bout de l’abdomen comme chez la larve. Les nymphes restent généralement à la surface de l’eau mais plongent dès qu’elles sont dérangées. 2ème période : La phase aérienne, le moustique adulte vole après avoir émergé puis s’accouple. Durant cette 2ème période, seule la femelle, après avoir été fécondée, pique pour aspirer environ 1 milligramme de sang contenant des protéines indispensables à la maturation de ses œufs. Il devient adulte Au passge adulte, la cuticule de la nymphe se fend dans le long. L’insecte se gonfle d’air et sconnait sa mue à la surface de l’eau. Le moustique adulte Les premiers moustiques adultes s’envolent à la fin mars. Ils vont pouvoir vivre pendant plusieurs mois. Suivant les espèces, plusieurs générations de moustiques vont se succéder pendant la période estivale. Lorsque le temps se rafraîchit, fin août, leur vie se raccourcit à quelques semaines et à partir de fin septembre en général, ils ne peuvent plus boucler leur cycle vital. Le développement larvaire du moustique nécessite la présence d’eau stagnante : zones humides inondables ; marécages, fossés ; anciens bras de rivière ; dépressions. Le milieu artificiel Dans les milieux urbains. Là, il trouve des contenants pouvant recueillir de l’eau où ses larves vont se développer, il s’agit de gîtes qui leur permettent de proliférer aisément. Il affectionne particulièrement les fosses vidangeables, les fosses septiques abandonnées, les vides sanitaires, les bidons de récupération des eaux de pluie, les citernes, les vieux pneus. Bref tous les récipients pouvant contenir de l’eau. Le Moustique tigre est plutôt casanier. Il reste à proximité des maisons, et n’a un rayon d’action que d’une centaine de mètres. S’il y a des moustiques chez vous, c’est donc qu’il y a des lieux de ponte non loin ! Le moustique-tigre apprécie particulièrement la végétation dense (haies, massifs, arbustes, bambous) pour s’abriter de la chaleur durant la journée. Il se pose principalement entre 0 et 3 mètres de hauteur, au dessous des feuilles. On le retrouve également dans les zones d’ombre, les zones fraîches, humides et à l’abri du vent. Trois facteurs semblent guider les moustiques jusqu’à nous : les émissions de CO2, nos odeurs corporelles et la chaleur que nous dégageons. Ce petit insecte utilise, concomitamment ou indépendamment, une combinaison de signaux olfactifs, visuels et thermiques pour localiser ses victimes. Les œstrogènes La sécrétion d’œstrogènes pourrait également jouer un rôle dans le « choix » du moustique concernant la personne à piquer. Les femmes seraient plus sujettes aux piqûres au milieu de leur cycle menstruel et lorsqu’elles sont enceintes. La transpiration et la température corporelle Une transpiration abondante et une température corporelle élevée sont des signaux attractifs pour le moustique. Évitez donc les activités physiques intenses car l’humidité l’attire et vous pouvez avoir la certitude alors de constituer un repas de choix. À l’inverse, les personnes transpirant peu semblent moins sujettes aux piqûres. Et nos propres odeurs Des odeurs particulières propres à l’hôte ou la prise de certains médicaments ou compléments pouvant modifier légèrement l’odeur corporelle (stéroïdes, acides aminés) sont un indicateur phare du moustique pour savoir qui piquer comme le souligne ce groupe d’étude et de recherches en dermato-allergologie dans cet ouvrage. Il semble que nous ne puissions guère faire le poids face au moustique car l’être humain sécrète une vingtaine d’odeurs en mesure d’alerter l’odorat du moustique. Le moustique-tigre pique durant la journée Certains moustiques sont cependant plus actifs le jour, comme le moustique-tigre (Aedes Albopictus). Manque de chance, ce dernier est aussi plus agressif que les autres et il ne fait pas de bruit quand il vole. De nombreux autres facteurs influent et attirent les moustiques, comme le sexe, la génétique ou la couleur des vêtements. Les moustiquaires Moustistores permettent de protéger de façon écologique et efficace l’intérieur de votre maison. Vous pouvez par exemple installer des moustiquaires enroulables sur vos fenêtres, et des moustiquaires plissées sur votre portes-fenêtres.
Il y a 4 ans et 216 jours

Avec l’application DIGISCO, WATTS facilite le contrôle et la maintenance obligatoires des disconnecteurs

Utilisée quotidiennement pour de multiples besoins dans le secteur agricole, industriel ou résidentiel…, l’eau circule à travers un vaste réseau de canalisations reliées entre elles. Cette complexité rend le risque de pollution par retour d’eau non potable (siphonage ou refoulement) d’autant plus important. Pour éviter toute contamination de l’eau potable par des substances potentiellement toxiques la rendant impropre à la consommation humaine, la réglementation impose la mise en place de dispositifs antipollution adaptés en fonction du danger (disconnecteurs, clapets anti-retour…). Outre leur parfaite conformité aux exigences de sécurité sanitaire, la loi exige leur entretien annuel par un professionnel qualifié et, conformément à la norme NF P 43018, à l’aide d’un appareillage de contrôle. Disposant, au travers de ses marques SOCLA et WATTS, d’une gamme complète d’appareils de protection antipollution pour chaque catégorie de risque, WATTS facilite cette procédure avec DIGISCOTM, sa nouvelle application pour une maintenance simplifiée des disconnecteurs.   DIGISCOTM : la solution digitale qui allie maintenance simplifiée et fiabilité 100% digitale, DIGISCOTM est une application qui facilite le contrôle et la maintenance de tous les disconnecteurs de type BA, CAa et clapets EA à brides (classe A), quelles que soient leurs marques. Spécialement développée pour aider toutes les personnes habilitées à contrôler les disconnecteurs (installateurs, société de maintenance, plombiers chauffagistes, organismes de contrôle et de formation), elle associe :   • un back office accessible sur le web à l’aide d’un ordinateur (Mac ou PC) pour optimiser les interventions depuis les bureaux de l’entreprise. L’équipe commerciale sédentaire peut ainsi planifier les tournées, gérer automatiquement ses collaborateurs terrain et sa base clients (rappel des certifications des techniciens à renouveler, des contrôles annuels à venir, des appareillages de contrôle à étalonner),   • une application mobile, compatible Android et iOS, dédiée au technicien sur le terrain qui lui permet, directement depuis son smartphone, d’afficher et de synchroniser les interventions à effectuer dans la journée, d’en créer une non planifiée. Sur site, il suffit au professionnel de se connecter à son espace personnel pour accéder à l’historique des contrôles. Une fois les vérifications effectuées, il complète la fiche de maintenance pré-remplie, la valide puis la signe électroniquement avant de l’éditer en pdf. Pratique, il peut aussi prendre des photos et les enregistrer à chaque étape de l’intervention pour illustrer ensuite son rapport. L’application DIGISCOTM fonctionnant même sans couverture internet (mode offline), la synchronisation des données s’effectue automatiquement dès que le réseau est à nouveau disponible.   Les fiches de maintenance dématérialisées et le compte rendu d’intervention sont sauvegardés puis envoyés rapidement au client qui est informé en même temps de la date du prochain contrôle. De la planification des tournées à l’envoi des fiches directement sur le carnet sanitaire digitalisé du client final, l’application DIGISCOTM de WATTS constitue un véritable gain de temps et d’efficacité dans la gestion et la saisie des formulaires officiels de vérification des disconnecteurs.   DIGISCOTM : des formules sur-mesure Pour s’adapter à toutes les structures en fonction du nombre de mainteneurs habilités, DIGISCOTM propose quatre abonnements mensuels (Solo, Duo, Trio, Premium) allant de 39 € HT pour un seul compte à 120 € HT pour 4 à 10 utilisateurs. Incluant un mois d’essai gratuit sans obligation de continuer, chaque souscription comprend : • la connexion à l’application mobile en simultané, • l’accès permanent au back office, • un nombre illimité d’interventions, • et un support technique en cas de problème.   Avec sa nouvelle application DIGISCOTM, WATTS donne enfin la possibilité aux techniciens de se consacrer à leur métier qui est de contrôler, maintenir et réparer. C’est l’assurance également pour tous les acteurs de l’alimentation en eau (bureaux d’études, installateurs, exploitants du réseau…) de disposer d’une installation toujours parfaitement conforme aux dispositions réglementaires en vigueur. http://www.wattswater.fr
Il y a 4 ans et 217 jours

L'industrie nucléaire présente 25 engagements pour rétablir la confiance après l'échec de Flamanville

"C'est un plan très technique, en profondeur, pour faire changer les choses, avec un seul objectif: montrer qu'on a changé pour donner confiance dans le fait qu'on peut nous donner, si le politique le veut, une nouvelle commande de nouvelles centrales et qu'on les délivrera dans le respect de la qualité, des coûts et des délais", a-t-il dit dans un entretien à l'AFP.Cet ancien du secteur automobile avait été nommé en février comme "délégué général à la qualité industrielle et aux compétences" - un poste nouvellement créé - afin de mettre en oeuvre le plan "excell" d'EDF, qui doit s'appliquer à toute la filière française.Ce plan est censé tirer les leçons des déboires de l'EPR de Flamanville, dont les coûts auront été multipliés par 3,3 (à 12,4 milliards d'euros selon EDF) et les délais par au moins 3,5. L'ex-patron de PSA Jean-Martin Folz avait qualifié le chantier d'"échec pour EDF" dans un rapport d'audit remis au gouvernement.M. Tranzer présente jeudi 25 engagements sur 5 thématiques: amélioration de la gouvernance des grands projets, montée en compétence de la filière, fabrication et construction garanties conformes du premier coup, meilleures relations avec les fournisseurs et enfin standardisation pour renforcer la qualité et la sûreté.Quelques mesures sont aussi dédiées spécifiquement à un "plan soudage" - alors que les derniers retards de l'EPR de Flamanville sont justement dus à des soudures défectueuses qui doivent être reprises."On insiste beaucoup sur les écoles de soudures: une a déjà été lancée par Framatome à Châlons-sur-Saône, une seconde est inaugurée en ce moment à Bridgewater à côté d'Hinkley Point pour la centrale qui est en construction en Grande-Bretagne, et à Cherbourg, dans notre centre d'excellence soudage, on veut qu'il y ait une première promotion qui soit lancée à partir du mois de septembre", souligne M. Tranzer.Nouvelles commandesLe PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, avait voulu recruter ce M. "excellence nucléaire" en dehors du secteur afin de s'inspirer de ce qui fonctionne ailleurs."On s'est appuyés sur le benchmark des meilleures pratiques des autres industries: Naval Group, Airbus - qui a tiré tout le retour d'expérience de l'A380 pour faire l'A350, et bien sûr PSA", indique M. Tranzer, ainsi qu'Alstom.Il s'est inspiré de ces entreprises pour améliorer la gestion des grands projets mais aussi la standardisation - un concept clef dans l'industrie automobile.Par exemple, EDF peut recourir aujourd'hui à plus de 13.000 types de robinets différents pour ses centrales. "Notre ambition c'est de retenir au sein du catalogue de l'ordre de 300 robinets seulement", explique Alain Tranzer."Excell" va aussi bénéficier du plan de relance, qui prévoit une enveloppe de 470 millions d'euros pour le nucléaire. Cet argent va notamment permettre de "soutenir le tissu industriel", avec un fonds d'investissement dédié aux PME, et "les compétences".Cette phase de mise en oeuvre du plan d'excellence industrielle doit aller jusqu'à la mi-2021. Une échéance qui ne doit rien au hasard, puisque c'est le moment où le gouvernement attend d'EDF la remise de son offre pour l'éventuelle construction de nouveaux EPR améliorés, plus simples et moins chers (EPR2). La décision de lancer ou non de nouveaux chantiers nucléaires attendra toutefois le prochain quinquennat."On veut donner confiance mi-2021 parce que c'est à cette date qu'on a prévu de remettre l'offre des EPR2 à l'Etat français", affirme M. Tranzer.Le but est plus largement "d'obtenir des nouvelles commandes pour des nouvelles centrales en France, en Grande-Bretagne, à l'export....", selon lui.EDF espère notamment de nouvelles commandes en Angleterre pour le site de Sizewell mais aussi en Inde notamment.Mais le plan doit aussi servir au chantier de construction des EPR anglais déjà engagé à Hinkley Point C ou au "grand carénage", le programme de grands travaux pour poursuivre la vie du parc existant.
Il y a 4 ans et 219 jours

La mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement

Mini-centrale à béton de laboratoire signée Europ’Equipement. [©ACPresse] Le savoir-faire d’Europ’Equipement ne s’arrête pas aux centrales à béton et autres systèmes de distribution sur site. Ainsi, il y a Eureqa, l’automatisme orienté centraliers et opérateurs, qui permet de piloter les postes de production. Mais surtout, l’industriel guérandais a développé une mini-centrale à béton de laboratoire prête à l’emploi. Posée sur un châssis autonome, elle s’articule autour d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 100 l maison. Au-dessus prend place une unité de stockage des matières premières. Elle se divise en quatre cases. La première est dédiée au pré-mélange des granulats (sable + graviers). La suivante permet l’accueil du liant (ciment). La troisième est réservée à l’eau. Quant à la quatrième et dernière, elle permet l’introduction des adjuvants. Comme toute unité industrielle de production de béton, la mini-centrale Europ’Equipement dispose d’un automatisme pour la piloter et intègre des sondes hygrométriques et de température. De quoi assurer la réalisation d’essais dans les règles de l’art. Compacte, l’unité est enfin simple à manutentionner à l’aide d’un petit chariot élévateur manuel. Aujourd’hui, une mini-centrale à béton de ce type est en fonctionnement au sein du laboratoire de Béton Solutions Mobiles, à Lognes (77). 
Il y a 4 ans et 220 jours

Orange inaugure son nouveau campus lyonnais destiné à regrouper 3.000 salariés

L'investissement nécessaire a été chiffré "à plusieurs dizaines de millions d'euros", par Susanne Rouzaud, responsable de l'immobilier pour Orange Sud-Est. Deux nouveaux bâtiments, dont l'architecture "collinaire" ménage de nombreuses terrasses, encadrent l'ancien central téléphonique construit en 1972, conservé pour sa valeur patrimoniale.L'ensemble offre 32.000 mètres carrés de bureaux, dont 26.000 m2 pour les nouveaux édifices.Il est dû aux cabinets Hubert Godet Architectes et Hardel Le Bihan Architectes, initialement concurrents mais qui ont été convaincus par Orange de mener le projet conjointement.Le bâtiment a été inauguré par le nouveau maire écologiste de Lyon Grégory Doucet, qui participait pour la première fois à une manifestation publique dans une entreprise depuis son élection.M. Doucet n'a pas évoqué lors de la cérémonie le sujet du déploiement de la 5e génération de téléphonie mobile, dont il veut la suspension le temps de mener un débat public, alors qu'Orange en est un ardent défenseur.Mais il a indiqué à la presse avoir convenu d'un rendez-vous avec Fabienne Dulac, la directrice générale d'Orange France, pour en débattre. Pour lui, "le sujet, ce n'est pas la 5G, mais la place du numérique dans nos vies".Lors de son intervention, M. Doucet a longuement abordé sa vision pour le quartier d'affaires de la Part-Dieu, où est implanté le nouveau campus d'Orange."Je souhaite voir sortir des projets dont on peut voir à l'oeil nu que leurs fondamentaux ont été retravaillés", a souligné M. Doucet, qui a récemment pris la présidence de la société publique chargée de l'aménagement du quartier.Il faudra notamment "davantage de nature dans ce quartier dont nous allons faire un quartier à vivre et pas simplement un lieu de travail", a souligné M. Doucet, en annonçant que certains projets de voirie allaient y être remis en cause au profit d'espaces verts.
Il y a 4 ans et 224 jours

La reprise a atteint un palier, selon le gouverneur de la Banque de France

Question : Comment voyez-vous l'évolution récente de la reprise économique ?Réponse : "Globalement, ce qu'on voit c'est un palier. L'activité économique avait plongé de 32% avec ce même baromètre qui s'est avéré très fiable fin mars. C'est comme si on avait descendu 32 marches, on en a remonté 27 jusqu'à fin août et plutôt plus vite que prévu.Là, l'économie française se situe sur un palier, puisque fin septembre est au même niveau que fin août".Mais "il y a une certaine résistance globalement de l'économie française aux nouvelles mesures sanitaires. Cette enquête ne nous conduit pas à réviser la prévision de récession à un peu moins de 9% sur l'année 2020 que nous avions faite il y a un mois".Q: L'économie est-elle frappée uniformément ?R: "Une des choses frappantes, ce sont les différences sectorielles, et cela va être plus important encore avec le renforcement des mesures sanitaires.Il y a aujourd'hui environ 90% de l'économie française qui est assez proche du retour à la normale, avec un niveau d'activité supérieur ou égal à 90% de l'avant-Covid, grâce à la forte reprise depuis mai. Ces secteurs ne sont normalement pas affectés par les nouvelles restrictions sanitaires.A l'inverse, il y a un peu plus de 10% de l'économie qui continue à souffrir et peut être davantage touché par ces restrictions. Quatre secteurs sont concernés: les arts, spectacles et activités récréatives, la fabrication de matériel de transports (aéronautique et automobile), l'hébergement et restauration, et les transports de personnes. Ce sont ces secteurs-là qu'il faut aider en priorité.Les autres secteurs relèvent plus des dispositions générales du plan de relance, dont le soutien à l'investissement et à la transition écologique.Il faut évidemment tout faire pour combattre l'épidémie, mais avec des mesures qui restent sectorielles et géographiques, en évitant un confinement général.L'effet 'mécanique' de telles mesures ciblées, sectorielles qui peuvent être efficaces sur le plan sanitaire, devrait rester assez limité sur le plan économique. Nous ne pouvons pas dire aujourd'hui s'il y aura éventuellement un effet additionnel sur la confiance, plus général, chez les ménages et les entrepreneurs".Q: Comment les entreprises voient-elles l'avenir immédiat ?R: "Quand on les interroge sur le mois d'octobre, les entreprises sont globalement prudentes: elles attendent encore une stabilité de leur activité mais font état d'incertitudes plus fortes, notamment dans les secteurs les plus touchés".
Il y a 4 ans et 224 jours

L'éolien, un vivier d'emploi encore trop dépendant des politiques publiques

"Travailler sur ces grandes structures en hauteur, c'est assez impressionnant," s'enthousiasme Titouan Durand, 20 ans, qui se forme à la maintenance éolienne à l'IUT de Tarbes (Occitanie). "Il y a de la mécanique, un petit peu d'hydraulique, de l'électrique... C'est très général, ça permet de voir un petit peu tout. " En alternance à Amiens (Hauts-de-France) chez Siemens Gamesa, il se dit rassuré par "les engagements pris par les entreprises et l'État" en matière d'énergies renouvelables. "On est à peu près certain qu'on continuera à trouver du travail" estime-t-il. "Ça s'est fait tout seul", abonde Claudio Rumolino, ancien chef d'entreprise reconverti "par conviction" dans l'éolien à 50 ans, aujourd'hui responsable des investissements participatifs chez Vallourec.Quelque 2.000 emplois éoliens supplémentaires ont été créés en 2019, répartis sur plus de 900 sociétés. En 2020, le secteur représentait 20.000 emplois directs et indirects, une augmentation de plus de 25% par rapport à 2016, selon France Énergie Éolienne, qui souligne que "la filière est le premier employeur dans le secteur des énergies renouvelables à l'échelle nationale.""D'une part on continue à investir dans l'éolien, d'autre part il y a des emplois de maintenance, qui correspondent à la quantité d'éoliennes en fonctionnement" détaille Philippe Quirion, directeur de recherches dans l'économie de l'énergie au CNRS."Dans la maintenance, il y a davantage d'emplois dans l'éolien que dans le solaire par exemple, car il y a plus de pièces mobiles et donc de l'usure", explique le chercheur, ajoutant que la construction des composants éoliens est essentiellement localisée en France, contrairement aux équipements photovoltaïques.Subventions indispensables"Entre 2014 et 2019 on a eu environs 1,4 GW supplémentaires par an installés, soit entre 40 et 50 nouveaux parcs par an, précise Lilian Carpene, économiste réseaux et énergies à l'ADEME. Ce qui explique que l'ensemble des marchés et des emplois éoliens aient augmenté".La programmation pluriannuelle de l'énergie prévoit le doublement des capacités d'éolien terrestre installées d'ici à 2028. "Si on prend cet objectif et qu'on fait une simulation du nombre d'emplois créés, on arrive à un peu plus de 18.000 emplois directs, soit un peu plus de 20%", estime M. Carpene.Les politiques publiques soutiennent la filière, explique-t-il, via des tarifs d'achat ou des compléments de rémunération. Au moment où de plus en plus de parcs deviennent rentables, ces soutiens restent "indispensables" pour la majorité du secteur, afin de susciter l'investissement et valoriser ces moyens de production par rapport aux moyens conventionnels."On aura une situation de stabilité de l'emploi s'il y a une stabilité de la politique", souligne le chercheur Philippe Quirion, membre de l'association d'énergéticiens militants négaWatt.Potentiel de reconversionSelon les études menées par l'association mais aussi par l'ADEME, la création d'emplois dans les énergies renouvelables pourra "compenser" les emplois supprimés dans les énergies fossiles."Ce qui ne veut pas dire que quelqu'un qui perd son emploi dans une raffinerie va pouvoir être embauché dans l'éolien", souligne M. Quirion. "Mais il y a des cas où les transitions sont faciles. Par exemple sur l'éolien maritime flottant, la technologie est largement la même que pour faire des plateformes pétrolières off-shore. Il y a des potentiels de reconversion."Selon les derniers chiffres de France Énergie Éolienne (FEE), qui regroupe 90% des acteurs du secteur en France, les emplois se répartissent à 31% dans les études et développement, 23% dans la fabrication des composants, 27% dans l'ingénierie et construction et 19% dans l'exploitation et maintenance.Les formations se sont elles aussi adaptées pour former les professionnels. On dénombre 220 établissements qui proposent des formations dans l'éolien, dont 70 dans l'enseignement supérieur, réparties dans 25 villes sur tout le territoire.Toutefois, "la filière peine à recruter des techniciens pour l'exploitation et la maintenance des parcs", selon FEE. "Ces emplois sont pourtant hautement qualifiés, non délocalisables et s'inscrivent dans la durée, soit a minima vingt à vingt-cinq ans", ajoute la fédération.
Il y a 4 ans et 225 jours

Covid et réanimation mobile : trois solutions modulaires retenues en soutien hospitalier

L’initiative a pour but d’améliorer les solutions d'accueil et de soins en cas d’afflux de malades du Covid-19. Trois groupements, deux français et un italien, ont été retenus mi-septembre.
Il y a 4 ans et 227 jours

Lorenove refond son site Internet, plus performant pour l’optimisation de l’expérience utilisateur

PLUS PERFORMANT, PLUS ERGONOMIQUE, PLUS ACCESSIBLE, LE SITE INTERNET DE LORENOVE A FAIT L’OBJET D’UNE REFONTE DE L’INTERFACE UTILISATEUR. MIS EN LIGNE DÉBUT 2020, CE NOUVEAU SITE OFFRE UNE INTERFACE DE NAVIGATION OPTIMISÉE AUTOUR DU CONTACT CLIENT, DES VALEURS ET DES PRODUITS DE LA MARQUE. OUTIL ESSENTIEL DU PROCESSUS DE VENTE, LE SITE INTERNET DE LORENOVE EST LE 1ER POINT DE CONTACT AVEC LES CLIENTS QUI NE CONNAISSENT PAS LA MARQUE. C’EST AUSSI UN VECTEUR D’INFORMATION POUR CEUX QUI LA CONNAISSENT ET SOUHAITENT EXPLORER LES PRODUITS, PRENDRE CONTACT AVEC LES AGENCES OU FAIRE UNE DEMANDE DE DEVIS. Ainsi, l’objectif 1er de cette refonte était d’optimiser le taux de transformation des visiteurs en prospects. Autrement nommé, taux de conversion, ce travail a été optimisé par l’ensemble des améliorations apportées sur l’ergonomie, la navigation, les liens et le référencement naturel. Les résultats sont concluants puisque le taux de conversion est passé de 2,9% en 2019 à 5,5% en 2020. Également, les campagnes menées sur les 6 premiers mois de 2020 via Facebook Ads, Google Ads et Bing Ads ont permis une augmentation de 94% du taux de conversion des contacts par rapport à n-1, en dépit d’une baisse de contact durant la période du Covid.           Les principaux axes d’amélioration L’expérience utilisateur, au centre des objectifs d’amélioration du site, est optimisée par une organisation nouvelle et des contenus particulièrement travaillés, parmi lesquels : – L’évolution de l’ergonomie, notamment sur mobile, afin de faciliter la navigation. L’information et les pages du site ont été hiérarchisées et réorganisées afin d’être moins diffuses et plus pertinentes dans la recherche d’information. – L’amélioration de l’expérience utilisateur par des informations accessibles au premier coup d’œil et des points de contact beaucoup plus visibles dans la masse d’informations du site. Pour exemple les boutons « Demande de devis », « Trouver une agence » ou « Être rappeler » sont mis en évidence. Leurs contenus ont été optimisés afin de favoriser la conversion des contacts. La page de contact avec la demande de devis classique a laissé place à un formulaire de devis en entonnoir ; établi en 3 étapes (sélection du produit / code postal / coordonnées) qui guide au mieux l’internaute dans sa démarche. – L’accroissement de la vitesse de chargement, notamment sur mobile. Un travail a été porté sur l’allègement des pages et des ressources (code, image, gif, etc.) afin de les rendre moins lourdes et d’accélérer leur chargement. Ce travail a permis la diminution de 16% du temps de chargement. Il a véritablement amélioré la navigation des utilisateurs sur le site en permettant de réduire efficacement de 89 % le taux de rebond des internautes et d’accroître les pages vues par sessions de plus de 104%. – L’optimisation du référencement naturel par des contenus plus accessibles. Un travail a été effectué sur la structure technique des pages afin d’optimiser les contenus et les balises. Une caractérisation plus pointue a été apportée aux titres, aux termes employés ainsi qu’aux mots clés dans les contenus. Le référencement et, par conséquent, la visibilité des pages des concessionnaires et agences ont notamment bien progressé avec + 13% de visites. Les pages produits enregistrent + 34 % et les pages des réalisations des concessionnaires marquent une véritable impulsion de + 147 % de visites liées au référencement naturel. – La mise en valeur des éléments de réassurance. Plus exposés qu’avant, les éléments de réassurance et arguments clés sur le savoir-faire de l’entreprise, l’histoire du Groupe, les avis clients, etc. ont pour but de partager des expériences identifiables, des valeurs humaines et de rappeler le travail de la marque et de ses concessionnaires, mobilisés et engagés pour la satisfaction du client. Cette réassurance se voit notamment renforcée par la mise en place d’avis clients (avec le site Avis Vérifiés) qui remontent sur les pages des concessionnaires, agences et en page d’accueil et mettent en lumière les avis des clients suite au travail effectué chez eux. Ce partenariat avec ce prestataire externe entre dans le cadre du perfectionnement de la relation client chez Lorenove. Reconnu pour l’évaluation et la vérification des commentaires clients, Avis Vérifiés permet à Lorenove de disposer d’une évaluation notée individuellement par point de vente ainsi que global pour tout le réseau. Affichée de manière très visible sur le site, cette communication vise à intégrer clairement la notion de la perception client : meilleurs ambassadeurs de la marque ! Tous les concessionnaires et agences disposent toujours de leur propre espace en ligne. Un site « local » à part entière leur est dédié, mettant en valeur leurs informations pratiques. Ils peuvent y poster leurs actualités, leurs chantiers avec leurs propres photos, etc. – L’amélioration du design pour un site plus actuel, avec des onglets et des boutons plus visibles pour une information plus rapidement accessible. Au global, la page d’accueil qui rassemble toutes les informations clés pour les clients (demande de devis, produits, contact, avis clients…) est la plus visitée du site avec 10% des visites. 8,2 % des visites se concentrent ensuite sur la page de demande de devis ; une bonne visibilité qui s’explique notamment par les annonces Google directement reliées à cette page. Les pages sur les fenêtres, portes et volets sont, ensuite, les plus recherchées sur le site.    
Il y a 4 ans et 230 jours

Des panneaux solaires, oui, mais pas à la place des champs, disent les chambres d'agriculture

"L'État affiche une ambition très forte de soutien aux énergies renouvelables" qui "donne lieu à des démarches anarchiques de porteurs et des développeurs de projets, sans associer suffisamment la profession agricole", déplorent les chambres d'agriculture dans un communiqué.Elles "considèrent que l'implantation de panneaux solaires sur des sols agricoles, naturels ou forestiers doit par principe être interdite, en évitant l'implantation de centrales solaires lorsque les surfaces concernées ont conservé une vocation agricole et sont susceptibles d'être rétrocédées pour un usage agricole".Selon les chambres, de telles implantations ne peuvent s'envisager "qu'à titre exceptionnel dans des conditions à établir en Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) en se fondant sur des critères objectifs".Elles précisent en revanche qu'elles "porteront une attention particulière aux retours d'expériences sur les projets d'agrivoltaïsme", pratique consistant à installer des panneaux solaires mobiles au-dessus des plantations.En juillet, un rapport parlementaire suggérait de soutenir ces projets qui évitent d'utiliser du foncier supplémentaire.Selon ce rapport, le secteur agricole, avec au moins 50.000 exploitations concernées, assure déjà 20% de la production d'énergies renouvelables (soit 3,5% de la production nationale d'énergie), dont 96% de la production nationale de biocarburants, 26% du biogaz, et via son foncier 83% de l'éolien et 13% du solaire photovoltaïque.
Il y a 4 ans et 231 jours

ZENO : le kit anti-intrusion Urmet connecté et sans fil

Bien connu des spécialistes de l’alarme avec sa marque Elkron, le groupe Urmet France présente aujourd’hui ZENO, un kit à destination des généralistes avec une offre complète et simple à mettre en œuvre. Il est idéal pour des villas, des petits commerces, mais aussi pour des mobil-home, cabane, caravane ou autre bateau, avec sa carte SIM 4G intégrée le rendant indépendant. L’alarme est pilotable en direct, par télécommande ou à distance via PC ou portable par l’application MyZeno ou l’app YnO de Yokis. Le kit contient : une centrale sirène  4G/IP + un contact magnétique + un détecteur de mouvement infrarouge + une carte SIM prépayée 12 mois + une télécommande 4 boutons + une seconde offerte jusqu’à la fin de l’année, dans la limite des stocks disponibles. Lien vidéo https://youtu.be/x0dRLvzfEJM La carte SIM prépayée 12 mois incluse dans le kit rend le système opérationnel dès son achat, sans avoir à brancher la centrale à une box internet, même si cela reste possible. Ainsi il est entièrement autonome et peut facilement venir sécuriser un espace mobile comme une caravane ou un bateau. Sans fil et connecté, ZENO est un système discret et très simple à installer sans travaux. Il se conforme aisément aux contraintes techniques des espaces à protéger (petits commerces, appartements et maisons, caravanes, bateaux, garages, etc ), s’adapte aux habitudes des occupants et évolue au gré des besoins. La connectivité est l’un des nombreux atouts sécurité de ZENO. Grâce à sa technologie bidirectionnelle, les dispositifs dialoguent constamment avec la centrale qui contrôle automatiquement et régulièrement les périphériques pour détecter de potentielles anomalies qui sont alors notifiées. Avec la connexion par carte SIM, le système de sécurité est entièrement autonome et ne souffre pas d’éventuelles coupures de courant. ZENO est flexible et s’adapte particulièrement bien aux spécificités de l’habitat individuel ou des petits espaces à sécuriser. Il s’associe facilement aux divers périphériques URMET, discrets et efficaces, qui se raccordent à la centrale en un clic, pour garantir une sécurité optimale et sur-mesure. Il peut ainsi se connecter à une sirène extérieure, des contacts magnétiques multifonctions, des détecteurs infrarouges extérieurs avec immunité aux animaux (c’est-à-dire que le système saura faire la différence entre un mouvement humain et celui d’un animal) et de led d’état qui permettent de visualiser le bon fonctionnement du système. En combinant ces dispositifs, ZENO permet de définir jusqu’à trois différentes zones de protection : par exemple, dans un petit commerce qui reçoit ses livraisons la nuit, le gérant peut choisir de ne donner accès qu’à la réserve tandis que le reste du magasin reste protégé. Dans une maison, il est possible d’armer les contacts de portes dans la partie garage pour prévenir si un individu s’introduit dans la maison la nuit. Le système ZENO fonctionne à distance avec MyZeno ou YnO de Yokis Cette dernière contrôle l’installation d’alarme de manière simple et intuitive depuis un  smartphone ou une tablette. MyZeno permet ainsi de paramétrer les préférences de sécurité, de visualiser l’état du système ou l’historique des événements et d’activer ou désactiver, de façon totale ou partielle, le système. La 4G est intégrée à la centrale ZENO pour échanger des données ou des rapports par e-mails ou notifications push à l’utilisateur pour une grande réactivité. ZENO est compatible avec l’éco-système YOKIS. On peut activer de façon partielle ou totale l’alarme ZENO depuis l’application YnO de YOKIS et contrôler les périphériques à distance, de la même façon que sont gérés les volets roulants, les caméras ou les ouvertures connectées.La solution YOKIS permet de contrôler à distance, d’automatiser les fonctions et de programmer des scénarios directement depuis l’application YnO. Par exemple, en cas de présence indésirable identifiée, les éléments connectés sont actionnés automatiquement pour sécuriser le logement comme la fermeture des volets, l’éclairage, l’activation des caméras et le déclenchement de l’alarme ZENO. Toutes les commandes (chauffage, éclairage, prises commandées, etc.) sont en mesure de « communiquer » entre elles de façon évolutive selon les besoins de l’utilisateur. La valeur ajoutée de YOKIS réside dans le fait qu’il est inter-opérable avec des systèmes d’autres marques via les assistants vocaux Google Home et Amazon Alexa.
Il y a 4 ans et 232 jours

Zoom sur les principaux procédés de fabrication de pièces plastiques

De nos jours, on utilise des pièces en plastiques et polymères dans l’ensemble des applications industrielles. Pour les concevoir, différents procédés se veulent complémentaires : certains conviennent pour les petites séries, d’autres pour de plus grandes, tandis que d’autres méthodes encore se concentrent sur les pièces simples et les dernières sur les pièces complexe. Tours d’horizon des principales techniques de fabrication des pièces en plastique. Méthodes additives Les méthodes dites additives consistent à ajouter de la matière à partir d’un moule, afin de créer une pièce en plastique, plus ou moins complexe, petite ou grande. Des méthodes de moulage par injection ou rotation, un soufflage, voire même l’impression 3D servent aujourd’hui à fabriquer des supports antivibratoires élastomères, des joints d’étanchéités, des écrous, etc. Moulage par injection On utilise le procédé de moulage par injection de manière extrêmement fréquente dans les ateliers industriels. Particulièrement utilisé pour les grandes séries de pièces complexes, il peut s’utiliser avec un très grand nombre de matériaux plastiques. Le processus du moulage par injection est simple : on fait fondre des granulés de thermoplastique, que l’on injecte dans un moule à l’effigie de la pièce plastique à l’aide d’une vis sans fin. Une fois le plastique refroidi, on libère l’élément et un nouveau cycle peut commencer. Moulage par rotation Privilégié pour les pièces de plastique creuses et de grande dimension, le moulage par rotation, ou rotomoulage, est favorisé pour la conception de petites séries, du fait de la longueur de son cycle de production. En effet, le rotomoulage consiste à charger un moule avec de la poudre de plastique, généralement du polyéthylène. On va ensuite faire tourner ce moule sur deux axes afin de répandre le polymère, que l’on fait fondre en même temps, sur chaque partie du moule. Par la suite, on refroidit ce dernier, toujours en maintenant la rotation, afin de solidifier la pièce plastique. Soufflage Le soufflage pour sa part est une méthode largement employée pour la production de pièces en plastique creuses, comme des bouteilles. Totalement automatisé et très rapide, l’injection soufflage convient tout à fait pour la fabrication de grandes séries d’éléments en plastique, en particulier dans l’industrie automobile. On l’y emploie notamment pour la conception de supports moteurs. Pour réaliser une pièce par soufflage, il suffit de faire fondre des granules de thermoplastique dans un moule nommé préforme. Le plastique sera ensuite plaqué contre les parois du moule par soufflage d’air comprimé, puis refroidi avant d’être libéré. Méthodes soustractives Au contraire des méthodes additives qui ajoute du matériau pour fabriquer une pièce, les méthodes soustractives vont enlever du matériau à un morceau pré-formé afin de fabriquer l’élément final. On regroupe dans les procédés soustractifs les différents types d’usinage CNC, comme le fraisage ou le tournage. Tandis que le fraisage fait tourner un outil autour d’une pièce fixe, le fraisage déplace le matériau à façonner autour d’un outil. Ces deux méthodes permettent de produire des pièces en plastique de complexité variable. Elles présentent également l’avantage de s’adapter à tous types de matériaux : plastiques souples ou rigides, mais également métaux divers peuvent être usinés pour produire des éléments industriels.
Il y a 4 ans et 233 jours

Du modulaire pour des unités mobiles

Trois groupements d’entreprises ont été sélectionnés dans le cadre de la consultation nationale pour la réalisation d'unités de réanimation mobiles modulaires : Cougnaud, Imebio et Mangini.
Il y a 4 ans et 234 jours

Coronavirus : des constructions modulaires pour des unités de réanimation et de soins intensifs

En groupement avec TLR Architecture, A2MO, AEC Iingénierie, Getinge et Hervé Thermique, Cougnaud a répondu à un appel à manifestation d’intérêt initié par UniHA (coopérative d'acheteurs hospitaliers) pour concevoir et fournir Réa-mod, des unités mobiles de réanimation et de soins critiques aux établissements de santé.
Il y a 4 ans et 238 jours

La génération X porte le secteur de la rénovation

L'activité se stabilise au fil des annéesC'est ce que révèle l'étude annuelle de Houzz et la Maison menée auprès de plus de 8.200 participants en France. Plus de quatre propriétaires sur dix (41%) ont effectué des travaux en 2019. Ils ont rénové près de trois pièces en moyenne. Il convient toutefois de noter que l'étude a été lancée début 2020, lorsque l'activité prévue pour le reste de l'année était similaire à celle de l'année précédente, alors que l'ampleur de l'impact du coronavirus sur le secteur reste à voir.Les dépenses médianes en 2019 ont diminué par rapport à 2018, passant de 13.000 à 10.000 €. Cela reflète une certaine diminution du nombre moyen de projets effectués. La génération Y compense toutefois cette perte de vitesse avec une dépense médiane de 12.000 € en 2019. La génération X et les baby-boomers ont, quant à eux, effectué une dépense médiane de 10.000 € chacun. La dépense médiane la plus élevée concerne la cuisine, avec 6.250 €, suivie de la salle de bain, avec 4.000 €, en hausse par rapport à l'an dernier.« Après plusieurs années de forte activité de rénovation, nous observons désormais une certaine stabilité du marché en termes de projets et de dépenses », déclare Marine Sargsyan, économiste principale chez Houzz. « Ceci étant dit, les plus jeunes générations portent l'activité et les dépenses du secteur de la rénovation en entamant des projets dans le but de personnaliser le logement qu'ils ont acheté. »Les plus jeunes générations souhaitent personnaliser leur logement récemment acheté. C'est notamment le cas de 60% des propriétaires de la génération Y et de 36% de ceux de la génération X. Cette motivation ne s'applique cependant qu'à 24% des baby-boomers. Ces derniers ont entamé un projet de rénovation pour deux principales raisons : d'une part, ils ont enfin eu le temps de le commencer (36%), et d'autre part, ils ont enfin disposé des moyens financiers nécessaires (26%). Quel que soit le motif qui les pousse à rénover, 29% des propriétaires ne prévoient pas de déménager.Une préparation méticuleuseLes propriétaires ont consacré en moyenne plus de temps à la préparation de leurs projets qu'à les réaliser. Les travaux se sont déroulés sur une durée moyenne de 2,4 à 7,1 mois pour différents types de projets, tandis que leur préparation a pris presque le double du temps. La cuisine et la salle de bain demandent chacune une planification de sept mois en moyenne. Le vestibule et le vestiaire ont requis une préparation de 6 mois en moyenne malgré leur surface plus restreinte.Le recours aux professionnels en forte demandePrès de quatre propriétaires sur cinq (77%) ont embauché un professionnel pour des besoins de rénovation. La génération X et les baby-boomers sont plus enclins à faire appel à un professionnel (79% chacun), suivis de la génération Y (74%). Les plombiers et les électriciens sont les plus sollicités (40% et 36% respectivement).Le financement des rénovationsLa majorité des propriétaires qui rénovent utilisent leurs économies ou finances personnelles (69%), suivies de loin par des cartes de crédit (24%), ces dernières étant un moyen de financement plus répandu parmi la génération Y.Le bureau a le vent en poupeLa chambre, la salle de bain et la cuisine sont toujours les pièces les plus rénovées (36%, 30% et 29% respectivement), mais il faut noter que le bureau à domicile fait l'objet d'un projet pour plus d'un propriétaire sur dix (11%). La génération Y (15%) est plus encline à rénover cette pièce que les baby-boomers (8%).Des projets haut de gamme parmi les plus jeunes générations10% des propriétaires qui ont rénové leur logement ont investi 80 000 € ou plus dans leur projet. Parmi ces propriétaires, les baby-boomers ont dépensé 11% de moins en 2019 qu'au cours de l'année précédente. À l'inverse, la génération Y a dépensé 7% de plus par rapport à 2018.L'éclairage et la sécurité avant toutLes luminaires d'intérieur se placent en tête des accessoires technologiques et domotiques les plus achetés pour un projet de rénovation (48%). Viennent ensuite les alarmes et les détecteurs (22%), puis les thermostats (16%). Quant à l'extérieur, les équipements les plus achetés sont les luminaires (21%) et les caméras de surveillance (7%).L'étude Houzz et la Maison L'étude annuelle Houzz et la Maison est la plus exhaustive jamais publiée en matière de rénovation, construction et décoration de la maison. Cette étude couvre une grande variété de projets de rénovation entrepris en 2019 : des travaux de rénovation intérieure ou l'ajout d'une extension aux installations de systèmes, améliorations et projets extérieurs. Les statistiques rassemblées incluent les dépenses effectuées et celles envisagées, la participation d'un professionnel et les motivations et difficultés liées aux projets entrepris. L'étude Houzz et la Maison 2020 compte plus de 8 200 participants en France. Elle représente ainsi l'activité des millions d'utilisateurs uniques mensuels sur Houzz, site web et applications mobiles comprises. L'étude Houzz et la Maison a été envoyée par e-mail aux utilisateurs inscrits sur Houzz France, et les données ont été recueillies en février-mars 2020. L'étude complète est disponible ici.
Il y a 4 ans et 239 jours

Covid-19 : le crédit consommation en France s'est effondré de 36% au 2e trimestre

Au deuxième trimestre, le mouvement s'est logiquement amplifié et a touché la totalité des secteurs, comme le montrent les chiffres de l'ASF.La dégradation de l'activité a été particulièrement marquée pour les prêts personnels, dont le volume s'est écroulé de 45% entre avril et fin juin par rapport à la même période en 2019.Les nouvelles utilisations de crédits renouvelables ont quant à elles chuté de 35% sur cette même période, après une dégradation de 4% sur les trois premiers mois de l'année.Du côté des financements automobiles, la baisse a atteint un peu plus de 36%, tant pour les véhicules d'occasion que pour les voitures neuves, après des baisses respectives de 11% et 9% sur les trois premiers mois de l'année.L'érosion s'est en revanche révélée moindre pour les financements affectés à l'amélioration de l'habitat: ceux-ci ont baissé de 16% au deuxième trimestre après une petite hausse de 1,6% au premier.Au total, le crédit à la consommation a essuyé sur les six premiers mois de l'année une chute de son activité de 21%, "soit une décrue d'une ampleur sans précédent en trente ans de suivi statistique de l'activité", pointe l'ASF, qui précise que la plus forte baisse enregistrée jusqu'alors était celle constatée au premier semestre 2019 (-15,8%).
Il y a 4 ans et 239 jours

Dufrêne Rénovation : Adapter la prévention à des chantiers de particuliers

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un turn-over limité permet d’assurer dans la durée des formations de fond. Anne (2e personne à gauche au 2e rang) et David Dufrêne (1e personne à gauche au 1er rang) assurent la co-direction de l’entreprise Dufrêne Rénovation. [©Dufrêne Rénovation] Dans les régions de tuiles canal et de toitures à faible pente, les entreprises de gros œuvre assurent souvent les travaux de couverture. C’est tout à fait la situation de l’entreprise Dufrêne, spécialiste de la rénovation en gros œuvre et couverture, avec des chantiers traités surtout auprès de particuliers. La sous-traitance est limitée, le turn-over réduit, ce qui permet “d’asseoir” les actions de formation, de prévention et d’organisation du travail dans la durée. L’entreprise est certifiée RGE. Il y a quelques années, David Dufrêne, dirigeant de l’entreprise, a suivi une formation Feebat. Qui apporte une meilleure connaissance des autres corps d’état. Un plus dans une époque de transversalité croissante entre les différents intervenants d’une opération. Cette formation a été très utile à un moment où l’entreprise assurait aussi des prestations de second œuvre. Alors qu’elle s’est maintenant recentrée sur ses métiers d’origine.  La raison n’est pas due à un manque de chantiers. Mais à une difficulté récurrente à recruter du personnel qualifié et assez motivé par les métiers du bâtiment. En effet, dans cette région de production de Cognac, les grandes maisons attirent la main d’œuvre locale. Ceci, avec des conditions de travail et des niveaux de salaires, qui compliquent le recrutement pour les autres secteurs d’activité… Preuve de ces difficultés, les CFA ont du mal à remplir leurs cessions. « La demande est forte. Nous sommes dans une région prospère. Le niveau de commandes reste élevé. Pourtant, malgré tous les efforts et les actions mises en place depuis plusieurs années, le monde de la construction peine toujours à être suffisamment attractif », conclut David Dufrêne. Une méthodologie adaptée « Près de 70 % de nos chantiers concernent des interventions plus ou moins lourdes chez des particuliers »,explique Anne Dufrêne, co-dirigeante de l’entreprise éponyme. Cela va de la réfection de façades en pierre, nombreuses dans la région, à la rénovation lourde d’un bâtiment. Voire à des extensions neuves exécutées dans le respect de l’existant. Les chantiers peuvent durer 3 à 4 mois. D’autres, une demi-journée. Là se situe une vraie difficulté : assurer une prévention égale sur les chantiers longs comme courts. Les principaux risques sont liés aux chutes de hauteur, mais aussi à la rencontre de réseaux (électricité, gaz…) mal ou pas repérés. La mécanisation d’un maximum de tâches est une priorité permanente des dirigeants de Dufrêne Rénovation.[©Dufrêne Rénovation] Afin d’éviter toute dérive, chaque chantier est préparé avant le début des travaux par l’équipe désignée pour l’intervention. L’établissement du devis est aussi l’occasion d’un repérage des difficultés, des risques inhérents au chantier et de l’établissement d’un plan de travail. Lorsqu'ils débutent les travaux, les compagnons savent quels sont leurs besoins exacts en matériel, en échafaudages et en matériaux. Ce qui évite les pertes de temps dues à des allers et retours plus ou moins répétés chez des fournisseurs. Au préalable, David Dufrêne aura défini les possibilités de mécanisation des manutentions et des postes de travail, ainsi que les matériels nécessaires. Il aura aussi choisi les modes d’exécution en fonction du contexte (lieu habité ou non), afin de réduire au maximum les nuisances liées aux bruits et aux poussières. Enfin, Dufrêne Rénovation aura pris contact avec les différents concessionnaires, afin d’obtenir la communication des implantations des différents réseaux, qu’il s’agisse de l’électricité, du gaz, de l’eau ou des réseaux de communication. Mécaniser tout ce qui peut l’être L’amélioration de la prévention et des conditions de travail passe par le renouvellement régulier des véhicules de chantier, afin de s’assurer d’une fiabilité maximale et de profiter des équipements de sécurité les plus récents.[©Dufrêne Rénovation] Dans un contexte de difficultés de recrutement, la qualité des conditions de travail fait la différence. Les dirigeants de Dufrêne Rénovation mettent un point d’honneur à mécaniser tout ce qui peut l’être, dans une démarche d’élimination des tâches les plus pénibles. Cette approche passe aussi par la recherche de modes opératoires visant à limiter la fatigue des compagnons. « Si la maçonnerie reste plutôt traditionnelle, les travaux de couverture permettent parfois de sortir des poses classiques, qu’il s’agisse de l’emploi de panneaux supports de couvertures ou de la mise en œuvre de sarkings, ajoute Anne Dufrêne.Des solutions intéressantes, en termes de performances, de rapidité de pose et de réduction de la pénibilité, dès lors que la réfection totale d’une couverture doit être envisagée. » Ces opérations impliquent d’intervenir en hauteur et de manutentionner des matériaux lourds. Afin d’optimiser la prévention et les conditions de travail, Dufrêne Rénovation s’est équipée au fur et à mesure de matériels performants : mini-tombereau, mini-pelle, engin de levage télescopique, échafaudages de pied, grues... Ces équipements qui représentent un investissement élevé ont parfois bénéficié d’aides de la Carsat, de l’OPPBTP, de Constructis… Le personnel de chantier - 11 compagnons au total - est titulaire des différents Caces nécessaires à l’utilisation de ces matériels. De plus, une démarche importante a été engagée au niveau de l’outillage électroportatif. L’entreprise loue l’ensemble de son matériel. Les raisons en sont multiples. Le matériel est toujours opérationnel et en parfait état. Les gammes sont sans cesse renouvelées et incorporent les derniers progrès au niveau de l’ergonomie, de la réduction du poids et des vibrations. Ces progrès sont importants, car ils représentent un vecteur significatif de réduction de la fatigue physique et des risques d’apparition de troubles musculo-squelettiques. La prévention, source de productivité Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks.[©Dufrêne Rénovation] L’amélioration de la protection contre les chutes de hauteur est au cœur du système de prévention. « Nous investissons en permanence dans les échafaudages de pied, afin de ne jamais être en rupture et d’éviter toute intervention à risques, détaille Anne Dufrêne. Ces matériels sont équipés pour le montage/démontage en sécurité. Ils sont utilisés en travaux de façade comme en couverture. C’est la garantie de conditions de travail et de sécurité optimisées, quelle que soit l’importance de l’opération. » Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, mais aussi pour simplifier les opérations de manutention et de stockage, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks. L’équipement ainsi préparé permet d'échafauder la façade d'une maison de taille moyenne, avec un débordement suffisant en partie supérieure. Même si quelques compléments sont parfois nécessaires. Le personnel suit des formations régulières de montage/démontage d'échafaudages, sans oublier de nombreuses démarches de prévention engagées sur plusieurs années avec l’OPPBTP. « Ces investissements nous font gagner en productivité, tout en diminuant la pénibilité. L’optimisation de la prévention fait aussi gagner de l'argent »,complète David Dufrêne. Une évidence qui a mis du temps à entrer dans les mœurs, nombre d’entreprises percevant uniquement ces investissements comme des dépenses sans retour. Quatre personnes disposent du Caces de grutier, deux sont habilités à utiliser les engins de terrassement, et la quasi-totalité du personnel dispose de l’habilitation PEMP (plate-forme élévatrice mobile de personnes). Un pompier bénévole et un deuxième en formation assurent une sécurité complémentaire sur les différents chantiers de l’entreprise. Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 240 jours

Les emplois délocalisés à l’étranger ne reviendront plus selon des économistes

"La France a de vraies capacités d'avoir des relocalisations industrielles", déclarait à la mi-septembre le ministre de l'Économie Bruno le Maire à l'occasion de la tenue d'un Conseil national de l'industrie.Depuis la crise financière de 2008, la question du "made in France" revient régulièrement sur la table. Car "la France a été le pays européen qui a le plus délocalisé", avec un million d'emplois industriels perdus entre 2000 et 2016, a rappelé le 12 septembre lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.Avec la crise actuelle, les annonces de fermetures de sites ou de réduction d'effectifs dans l'industrie vont se multiplier, soit en conséquence directe de l'épidémie de coronavirus comme chez Airbus, soit par manque de compétitivité comme chez Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais).Aussi le gouvernement a-t-il prévu dans son plan de relance des aides à la modernisation et à la localisation, mais celles-ci devront être "soutenables économiquement" pour ne pas financer des projets à perte, affirme la ministre.Robotisation"Dans tous les pays riches, l'industrie est un secteur en diminution en terme d'emplois parce qu'il a des gains de productivité plus élevés que le reste de l'économie, notamment du fait de l'automatisation qui est importante", explique Vincent Vicard, économiste au Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à Paris-Dauphine, il n'est pas toujours nécessaire de distribuer des aides publiques.C'est le cas dans les secteurs "pour lesquels il n'y a pas d'obstacle technique à la robotisation des chaînes d'assemblage et de montage", par exemple "l'automobile, la mécanique, y compris le bois, l'ameublement", détaille l'économiste.Au contraire, des industries intenses en main d'oeuvre et dont les tâches ne sont pas robotisables ne reviendront pas en France."On va recréer des emplois, mais pas ceux qu'on a perdus en délocalisant", résume M. Mouhoud, auteur d'un livre intitulé "Mondialisation et délocalisation des entreprises" (éd. La Découverte).Il existe "des secteurs sur lesquels on avait un savoir-faire qu'on a plus du tout parce que les technologies ont évolué", comme celui des écrans pour téléviseurs, relève pour sa part Paul-Adrien Hyppolite, auteur d'un récent fascicule intitulé "Relocaliser la production après la pandémie ?".Dans l'électronique notamment, "les parts de marché ont été gagnées par des géants asiatiques. Faire produire par un producteur français ou européen ne serait pas du tout envisageable", argue-t-il, mais "on pourrait envisager d'attirer en Europe des producteurs asiatiques qui sont en pointe sur ces technologies", comme le font les Américains avec une usine du géant taïwanais de la sous-traitance Foxconn dans le Wisconsin.Cibler les aidesPour M. Mouhoud, ce qui fait sens en matière d'aides publiques, c'est "la politique d'investissement dans l'innovation, d'aide à la recherche, parce que ça aide aussi ces entreprises à devenir plus efficaces."Dans l'industrie, les coûts du travail ne sont pas déterminants et "ne permettent absolument pas d'expliquer la différence entre la France et l'Allemagne", même si on intègre le poids de la fiscalité, estime pour sa part M. Vicard, pour lequel entrent davantage en considération des questions d'organisation comme le choix de nombreux grands groupes français de produire à l'étranger plutôt qu'en France.En France, les aides pour réduire le coût du travail ont jusqu'ici été inefficaces. Une étude que vient de publier France Stratégie, une agence qui conseille le gouvernement, montre que le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), a coûté en 2016 quelque 18 milliards pour créer seulement 100.000 emplois, soit 180.000 euros par poste.Et le CICE a eu "un impact sur les exportations et l'investissement nul", toujours selon M. Vicard.
Il y a 4 ans et 240 jours

L'impact de la crise sanitaire sur les entreprises de la transition énergétique et numérique

Tous marchés confondus, le chiffre d'affaires global réalisé en France en 2019 s'est élevé à 20 Mds €. À l'international, la profession représente un chiffre d'affaires de 7,1 Mds € (6,6 Mds € en 2018). Les 260 entreprises adhérentes du SERCE emploient près de 135 000 salariés, répartis sur plus de 900 sites en France.La croissance de l'activité est restée principalement soutenue par les marchés de réseaux et d'infrastructures qui ont poursuivi leur progression de 7,7% en 2019, malgré un fléchissement au dernier trimestre (7,8% en 2018). Sur le marché de l'industrie l'activité est restée dynamique avec une progression de 5,6% (4,4% en 2018). Le marché tertiaire a quant à lui connu une nette accélération en progressant de 5% en 2019 (contre 1,2% en 2018).2020-2021 : la crise sanitaire porte un coup d'arrêt brutal à l'activitéAu début de l'année 2020, la tendance haussière observée en 2019 semblait devoir se poursuivre jusqu'à ce que la crise sanitaire ne porte un coup d'arrêt à l'activité, tous secteurs confondus.Si la reprise de l'activité amorcée début mai a permis de retrouver quasiment un plein niveau d'activité début juillet, la crise impacte fortement les entreprises.Du point de vue économique, les surcoûts des chantiers liés à la mise en place des mesures sanitaires pèsent sur la rentabilité prévue des projets. Le partage de ces surcoûts a donné lieu à de longs échanges avec les maîtres d'ouvrage. Des solutions ont été trouvées et certains maîtres d'ouvrage ont fait preuve d'une réelle compréhension des difficultés auxquelles font face les entreprises mais parfois le dialogue est plus difficile.Les perspectives de la fin de l'année et surtout du 1er semestre 2021 restent incertaines. Les reports de commandes et la crise couplée aux élections municipales, retardant le lancement des appels d'offres, ont rétréci sérieusement l'horizon des entreprises. Le plan de relance annoncé par le gouvernement devrait bénéficier aux territoires, notamment dans le champ de la transition énergétique. Il faut espérer que l'ensemble des acteurs économiques, dont les collectivités, se mobilisent à court terme pour apporter des effets rapides sur le carnet de commandes du secteur du BTP.2019, une année bien orientée pour l'ensemble des marchésEn 2019, la part de l'activité réalisée sur le marché tertiaire s'est légèrement repliée à 36% (37% en 2018). L'activité est principalement soutenue par la commande privée et certaines régions plus dynamiques, telle que l'Île de France même si les chantiers du Grand Paris ou des “Jeux olympiques” ne génèrent pas encore de lots techniques. Des grands projets en santé et en hôtellerie devraient permettre de soutenir l'activité en 2021 - 2023 (PACA, Bretagne, Pays de la Loire…).Avec 23,5% de part de marché, le volume d'activité réalisée dans l'industrie progresse légèrement en 2019 (23% en 2018), portée par les investissements.Toutefois cette tendance est à nuancer en fonction des bassins d'emplois et des secteurs d'activité dont les plus dynamiques sont la pharmacie, l'IAA, la défense…Les travaux d'infrastructures et de réseaux représentent toujours une part importante de l'activité des entreprises du SERCE à hauteur de 38%, comme en 2018.Sur le segment des “Lignes et réseaux électriques”, les investissements prévus par le Réseau de Transport d'Électricité, le gestionnaire du réseau de distribution électrique (Enedis) et les syndicats d'énergie ont généré un volume d'activité important. Les entreprises déplorent toutefois la lourdeur administrative et les délais cachés, qui pèsent sur leur trésorerie. Le renouvellement des équipes à la suite des élections municipales de 2020 aura un impact sur la composition des syndicats d'énergie et pourrait contribuer à fragiliser l'activité.Dans le domaine du numérique, le marché du déploiement de la fibre optique est entré dans sa phase d'accélération, ce qui rend plus prégnante la question de la pénurie de compétences.En associant l'énergie et le numérique, les entreprises du SERCE proposent de nouvelles solutions pour interagir avec les équipements de la ville et adapter, en temps réel à la situation analysée : éclairage public intelligent, mobilier urbain connecté, gestion du stationnement et horodatage, bornes de recharge, régulation de la circulation… Leur savoir-faire d'intégrateurs leur permet de proposer de nombreux services associés (pilotage à distance du réseau, monétique, application mobile, hypervision) et contribue à élaborer et déployer les systèmes sur lesquels repose la SmartCity.Dans le domaine de la mobilité, la mise en oeuvre du programme de rénovation du réseau ferré et le projet du Grand Paris Express assurent un volant d'activité dynamique. La publication fin 2019 de la Loi d'Orientation sur la Mobilité (LOM) encourage le développement de solutions de mobilité propre et durable, de plus en plus souvent connectée et partagée (covoiturage, autopartage, etc…) et favorise la multimodalité.
Il y a 4 ans et 240 jours

Le réseau Tryba poursuit sa croissance

D'ores et déjà, Tryba a en cours : 14 ouvertures et 7 reprises de fonds de commerce, pour le deuxième semestre 2020. 36 secteurs géographiques sont encore disponibles sur toute la France, en concessions classiques ou en “Carré”.Tryba, marque nationale, stable et pérenne, affiche une dynamique d'expansion forte, depuis sa création, il y a 40 ans. Le réseau, forgé sur les 4 valeurs fondamentales de la marque (l'excellence, la performance, le respect mutuel et l'engagement), compte plus de 300 Espaces-conseil, répartis sur toute la France. S'appuyant sur la puissance industrielle du Groupe Atrya, groupe familial alsacien, qui figure parmi les leaders européens dans le domaine de la fabrication et de la distribution de menuiseries PVC, bois et aluminium, Tryba est la fois concepteur, fabricant, et installateur. Au final, ces 3 métiers constituent bien 3 expertises au service des clients de la marque.Pour répondre davantage encore aux attentes des consommateurs en quête de fabrication française, de durabilité et d'éco-performance, Tryba a continué d'étoffer son maillage territorial en ouvrant 12 Espaces-conseil en France au premier semestre 2020.Très bon démarrage en 2020 : 12 ouvertures au 1er semestre 2020Tryba souhaite être au plus près des consommateurs et rendre ses magasins accessibles à tous. Les 12 ouvertures du premier semestre 2020 viennent donc renforcer la proximité locale de la marque sur des secteurs jusque-là disponibles et trop éloignés des autres magasins du réseau.Répartis sur toute la France, au travers de 10 régions et 12 départements, les 12 ouvertures de ce début d'année, malgré un contexte imprévu dû au confinement de début 2020, sont en parfaite corrélation avec les ambitions de croissance de la marque, et vont permettre de dépasser les objectifs de développement fixés pour l'année 2020. Preuve que l'enseigne Tryba attire toujours et encore de nouveaux chefs d'entreprise !Dorénavant, les clients pourront aller à la rencontre de Tryba dans les villes suivantes : En magasin principal :Vernon (27),Pontivy (56),Saint-Nazaire (44),Vierzon (18),Cannes (06)En magasin secondaire :Dol-de-Bretagne (35),Riom (63),Marignane (13),Fargues-Saint Hilaire (33),Lannemezan (65),Champagne-au-Mont-d'Or (69),Boulogne-sur-Mer (59)En conclusion, pour ce premier semestre 2020, malgré le contexte particulier du début de l'année, Tryba a créé 5 Espaces-conseil à titre de magasin principal, et 7 magasins secondaires. La fin d'année devrait être toute aussi dynamique, puisqu'au total ce seront 25 nouveaux Espaces-conseil qui devraient ouvrir sur la totalité de l'année 2020.36 villes encore disponibles sur toute la France :Cependant, Tryba, en tant que réseau mature comptant le plus grand nombre de points de vente de menuiseries en France, ne souhaite pas s'arrêter là ! Avec 36 secteurs géographiques encore disponibles sur 9 régions, la marque au célèbre Sumo ambitionne de s'implanter, autant dans des grandes villes que dans des villes de taille moyenne.Elle souhaite installer un Espace-conseil dans les zones de chalandise de 150000 à 200000 habitants, comme à Laval ou Nevers, ou un « Carré Tryba », dans des zones de chalandises de 70000 habitants, comme à Aurillac ou Châtellerault.En effet, le modèle de franchise participative, instauré en 2013, dénommé « Carré Tryba », continue de se développer. On en compte aujourd'hui 18, dont 10 sont devenus concessionnaires, en 3 ans maximum.Véritables opportunités, ces secteurs géographiques exclusifs ont pour but de permettre à des entrepreneurs motivés de devenir leur propre patron tout en étant formés et accompagnés par un réseau solide, qui a prouvé sa pérennité, sa rentabilité et sa notoriété.Secteurs exclusifs disponibles pour l'implantation d'espaces-conseil en 2020 – 2021:Hauts-de-France : Lille (59) et Abbeville (80)Normandie : Cherbourg (50), Saint Lô (50), Dieppe (76) et Rouen Sud (76)Bretagne : Rennes (35)Pays de la Loire : Laval (53) et Les Herbiers (85)Nouvelle-Aquitaine : Bressuire (79), Niort (79), Agen (47), Villeneuve sur Lot (47), Mont-de-Marsan (40) et Angoulême (16)Grand Est : Charleville-Mézières (08), Epinal (88), Chaumont (52) et Bar-le-Duc (55)Auvergne - Rhône-Alpes : Montluçon (03) et Roanne (42)Bourgogne - Franche-Comté : Nevers (58) et Beaune (21)Secteurs disponibles pour l'implantation de "Carré" Tryba :Normandie : Coutances (50)Bretagne : Redon (35)Pays de la Loire : Mayenne (53) et Pornic (44)Centre : Loches (37), Chinon (37) et Châtellerault (86)Nouvelle-Aquitaine : Cognacq (16)Grand Est : Boulay-Moselle (57)Auvergne - Rhône-Alpes : Moulins (03) et Aurillac (15)Bourgogne - Franche-Comté : Fontaine-les-Dijon (21) et Avallon (89)La marque offre également de nombreuses opportunités de reprises sur tout l'hexagone, aux entrepreneurs qui préfèreraient racheter une concession existante. En effet, les reprises de fonds de commerce ont le vent en poupe dans le réseau Tryba, avec 11 rachats de concessions ayant eu lieu en 2019, et autant prévues en 2020. Avec 40 ans d'existence pour la marque, certains concessionnaires ont rejoint le réseau il y a longtemps, et la marque trouve alors un repreneur à celui qui quitte le réseau, notamment pour cause de départ à la retraite, après une belle carrière aux côtés de l'enseigne.Des concessions avec une rentabilité de 8 à 10% Un espace-conseil Tryba réalise, au bout de 3 ans, un chiffre d'affaires de 1350000 euros, pour un revenu net à disposition du concessionnaire à hauteur de 8 à 10% du chiffre d'affaires. Les nouveaux concessionnaires prennent la tête d'une structure à taille humaine, avec une équipe polyvalente de 6 à 8 personnes (assistant, commerciaux et techniciens-poseurs), positionnée comme référence sur un secteur géographique exclusif et étendu. Chaque nouvelle concession ouvre un magasin ayant pignon sur rue, avec un showroom permettant de mettre en valeur les produits Tryba et de faire la différence sur la qualité de produits proposés et fabriqués sur mesure en France par les usines Tryba.Un accompagnement fort pour se lancer dans une aventure maitriséeGrâce à un accompagnement important et constant, l'un des points forts de Tryba, la marque intègre aujourd'hui 80% d'entrepreneurs qui ne sont pas issu du secteur de la menuiserie. La formation poussée, voulue et dispensée par le franchiseur, est donc essentielle pour que le partenariat soit gagnant-gagnant pour les deux parties.La marque accompagne donc les entrepreneurs, tout au long du processus de création ou de reprise d'une concession, au travers de toutes les étapes du projet, que ce soit :La présentation des secteurs disponibles en création et/ou des concessions à racheter,Des informations transparentes sur l'enseigne de franchise Tryba, ses méthodes et son expérienceLa découverte du métier avec un stage de découverte « vismavie » en concession pilote,La recherche et la négociation de locaux adaptés,La recherche de financement,La création de la société,La formation du concessionnaire à son nouveau métier.A chaque nouvel arrivant, Tryba dispense dès son arrivée dans le réseau, une formation initiale gratuite de trois semaines sur tous les domaines : produits, commerce, technique, logiciels informatiques… Il bénéficie également de l'accompagnement soutenu et gratuit sur le terrain de la cellule ouverture, composée de 4 formateurs. Ceux-ci se déplacent sans frais chez le nouvel entrepreneur, pendant 6 mois, avec l'organisation de rendez-vous bi-mensuels en agence, pour lui transmettre dans la durée, tout le savoir-faire de Tryba, et lui permettre de se perfectionner à son rythme. Par la suite, un animateur technico-commercial prend le relais et rend visite toutes les 3 semaines au concessionnaire.L'équipe d'animateurs réseau a été renforcée et en compte désormais 9, répartis par grandes régions. Véritable lien entre Tryba et le terrain, il s'occupe en moyenne de 20 concessionnaires.En parallèle, de nombreux outils permettent également de se former en continu : formations produits et pose chaque année, programmes e-learning …Un réseau qui se digitalise en 20202020 c'est l'année d'une grande dynamique digitale dans le réseau Tryba. Alors que le déploiement de la nouvelle solution intégrée CRM Métier démarre en Septembre, c'est aussi l'occasion pour les équipes de ventes de se digitaliser : Nouveau PC-tablette vendeur intégrant la signature électronique et réunissant tous les outils digitaux en un seul ; nouvelle application mobile pour prendre en photos ses réalisations et les publier en 3 clics sur son site et sur les réseaux sociaux. Avec le Pack Digital lancé en début d'année, tout est également fait par Tryba pour booster la visibilité web locale des concessions : gestion du référencement web de la concession, campagnes e-marketing, accompagnement réseaux sociaux. Et les résultats sont au rendez-vous : +30% de contacts web sur le 1er semestre 2020.
Il y a 4 ans et 240 jours

Béton et composites, un accord parfait ?

Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. [©JEC Group] Depuis 1963, le JEC Group s’attache à promouvoir et à accompagner le développement des matériaux composites. D’ailleurs, chaque année, l’association organise le JEC World1, grande messe dédiée aux acteurs du secteur. Quelles sont les caractéristiques de ces matériaux ? Quelles relations entretiennent-ils avec le monde de la construction, et plus particulièrement, avec le béton ? Réponses avec Franck Glowacz, innovation content leader chez JEC Group. Pouvez-vous nous donner votre définition des matériaux composites ? Que regroupent-ils ? De façon générale, un composite est l’association d’au moins deux matériaux, qui tire parti des meilleures propriétés de ses constituants. Dans notre cas particulier, on associe des fibres de verre, de carbone, de basalte, naturelles comme le lin ou le chanvre, à une matrice plastique. Communément, les matériaux composites sont des plastiques renforcés. Tous les nouveaux avions, les bateaux de plaisance, les raquettes de tennis, les vélos du Tour de France sont faits dans ces matériaux. Dans l’automobile aussi, on retrouve de nombreuses pièces faites en composites. En France, tous les boîtiers extérieurs pour les compteurs électriques sont aussi en composites. Les exemples d’application ne manquent pas. Que peuvent-ils apporter au monde de la construction ? Beaucoup, tant leurs propriétés sont intéressantes. Mais focalisons-nous pour l’instant sur deux très importantes. En premier lieu pour la construction, la résistance à la corrosion. Les composites peuvent être utilisés seuls, mais aussi en substitution des armatures acier pour les bétons armés. Il n’y a plus d’éclatement du béton armé en environnement salin dans ce cas. Ensuite, la légèreté. Par rapport à l’aluminium, on peut espérer des gains de masse de 35 à 40 %. Et jusqu’à 70 % par rapport à de l’acier. Ces deux propriétés s’allient dans un cercle vertueux avec des armatures plus légères et moins de béton. Les structures sont beaucoup plus légères, et donc plus faciles et moins coûteuses à installer. Rouleau d’armature en fibres de verre époxy. [©JEC Group/Foucha-Muyard] On parle beaucoup de développement durable, de respect de l’environnement et de préservation des matières premières… Comment se situent les matériaux composites ? Toute activité humaine cause malheureusement un impact sur l’environnement. Les composites regardés isolément semblent ne pas être toujours les meilleurs élèves. Mais dans la majorité des cas, si l’on regarde à plus grande échelle sur toute la durée d’installation, de vie et de maintenance des édifices, les composites tirent leur épingle du jeu face à la plupart des autres matériaux. Le contexte actuel est aussi en faveur des composites. Il est demandé aux cimentiers de baisser drastiquement leurs émissions de CO2. Nous assistons à une pénurie de sable de qualité pour la fabrication du béton. Et dans de nombreuses zones du globe, il y a raréfaction des ressources d’eau douce. En conséquence, les formulations de béton vont évoluer et il faudra être de plus en plus économe en matière. En tant qu’armature du béton, avec les formulations actuelles ou de nouvelles plus corrosives, les composites vont s’imposer de plus en plus. Le 27 mai dernier, le JEC Group organisait une viso-conférence intitulée “Béton et composite : Le mélange parfait”. En quoi, ces deux matériaux, s’accordent-ils bien ? On tire le meilleur des deux mondes. Le béton est très résistant à la compression, les composites le sont à la traction. Résultat : moins de faiblesse. Parmi les exemples cités lors de cette conférence, la société française TechnoCarbon Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 241 jours

Le groupe industriel Frénéhard & Michaux acquiert la société espagnole MA Estructuras

Avec plus d'un quart de son CA réalisé à l'export et notamment en Europe, il poursuit ainsi ses ambitions de développement à l'international en renforçant sa présence et ses activités en Espagne.Présent en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Italie, le groupe Frénéhard & Michaux propose aujourd'hui - sous le concept de LA HAUTEUR EN CONFIANCE® - une offre unique de produits pour l'accès, le déplacement et le travail en hauteur. Ces solutions (échelles, plateformes individuelles roulantes légères, échafaudages, garde-corps, lignes de vie, point d'ancrages, système d'ancrage mobile, harnais) adoptées par des professionnels du bâtiment et de l'industrie, soucieux de conjuguer sécurité et productivité, sont commercialisées sous les marques TUBESCA-COMABI®, SECURIGARD®, SYAM®, SKYWORKS®, TENDO® et ARTUB®.Après la prise de participation majoritaire en juin dernier de la société grenobloise GAMESYSTEM®, spécialisée dans les solutions de protection contre les chutes de hauteur, le groupe poursuit son développement par croissance externe en intégrant l'espagnol MA ESTRUCTURAS, loueur d'échafaudage avec prestations reconnu sur son marché.Entreprise familiale créée en 2010, la société MA ESTRUCTURAS réalise 2,2 M€ de chiffre d'affaires et emploie 30 personnes. Implantée à Madrid, MA ESTRUCTURAS propose de la location d'échafaudage associée à des prestations de montage pour des chantiers techniques. L'entreprise intervient principalement dans la capitale pour le marché de la réhabilitation.« Avec cette nouvelle prise de participation, nous renforçons notre présence et notre expertise sur le marché espagnol de la rénovation mais également celui de la construction en devenir. Nous avons des liens étroits avec MA ESTRUCTURAS et ce depuis de nombreuses années car elle utilise notre solution TENDO sur ses différents chantiers. Aussi c'est tout naturellement que nous nous sommes rapprochés d'une entreprise reconnue sur son marché et qui offre des prestations de très bonne qualité correspondant à nos exigences. Nous assurons ainsi le développement de nos savoir-faire et de notre chaîne de valeur en Espagne et au niveau du groupe. » Bernard Rothan, président du groupe Frénéhard & Michaux.Cette opération permet ainsi à Frénéhard & Michaux de diversifier son offre produits et services en Espagne. Le groupe conduit depuis toujours son développement en capitalisant sur ses marques historiques pour conquérir de nouveaux marchés et il ambitionne de forger un groupe leader européen avec un ancrage industriel fort.
Il y a 4 ans et 245 jours

Rencontres Woodrise 2020

Organisée par FCBA et Fibois Landes de Gascogne, la troisième édition des rencontres Woodrise se tiendra du 3 au 9 octobre. Si les deux premières éditions ont eu lieu à Bordeaux, cette année les manifestations seront organisées dans des villes de toute la Nouvelle-Aquitaine : Bordeaux, La Rochelle, Poitiers et Limoges. Cet élargissement territorial est accompagné par d’autres initiatives, avec des événements dédiés aux professionnels et au grand public. Ainsi, les visiteurs pourront découvrir au Jardin public de Bordeaux le pavillon Proto-Habitat Villa Médicis Mobile qui fait suite à une recherche menée par les architectes Frédérique Barchelard et Flavien Menu, pensionnaires à l’Académie de France à Rome, sur la conception de modes d’habitat adaptés aux enjeux environnementaux et sociaux. Au programme également expositions, conférences, rencontres professionnelles, visites de sites industriels et même des événements sportifs… Les inscriptions aux conférences et et rencontres professionnelles sont d’ores et déjà ouvertes. Les visites des expositions sont en entrée libre. Découvrir le programme détaillé des Rencontres Woodrise 2020
Il y a 4 ans et 246 jours

Marcotte Systèmes France : « Depuis 2018, nous étudions le marché français »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Joël Bardier, propriétaire et actionnaire de Marcotte Systèmes, et Alain Doh, directeur technique Europe. [©ACPresse] Depuis 1975, Marcotte Systèmes, composé de 35 collaborateurs, développe des logiciels pour la production de béton. En centrale, fixe ou mobile pour le BPE ou la préfabrication, sa solution s’intègre à tous types d’automatismes, et gère la livraison et la logistique du béton. En Amérique du Nord et à Dubaï depuis peu, Marcotte Systèmes équipe ainsi 1 350 centrales. Cette année, l’entreprise connaît deux changements majeurs dans son organisation historique. Tout d’abord, l’arrivée de Joël Bardier, nouveau propriétaire-actionnaire et la création de l’entité Marcotte Systèmes France. « Depuis 2018, nous étudions le marché français », précise Joël Bardier. Et surtout, le groupe cherchait quelqu’un de bien implanté sur le territoire pour prendre les rênes. Un ancrage local Marcotte Systèmes France choisit de collaborer avec Alain Doh, à qui incombera la tâche du développement de l’activité sur le territoire. Ex-Concrete Equipements, ex-Command Alkon, le métier, il le pratique depuis longtemps… « Nous attaquons un marché que je connais déjà, raconte Alain Doh. Tout comme l’équipe française. Nos anciens clients attendent que nous prouvions ce que vaut Marcotte Systèmes. »Les solutions canadiennes ont été revues pour coller aux normes françaises. « En trois mois, nous avons doublé notre équipe de développeurs pour l’occasion », complète Joël Bardier.  L’entreprise démarche aussi bien les indépendants, que les PME et les grands groupes. Partout en France et dans les pays frontaliers. Marcotte Systèmes France est en pourparlers avec plusieurs industriels et s’est déjà associée avec Wayzz1 pour BSM. « Nous avons aussi noué un partenariat exclusif avec DHF qui nous apporte un support technique et commercial dans la région Bretagne », explique Alain Doh. Pour Marcotte Systèmes, la proximité et l’ancrage local sont très importants. « Nous ne voulions pas entrer agressivement sur le marché français,poursuit Joël Bardier. Nous avons la chance d’avoir des centaines de milliers de datas, qui nous permettent de dessiner des tendances ou d’améliorer la productivité de nos clients. Elles nous offrent la possibilité de nous concentrer sur les spécificités de chaque pays. » La première phase d’intégration s’est avérée plutôt prometteuse pour Marcotte Systèmes France. « Il y a une place pour nous, conclut Alain Doh. Nous travaillons aujourd’hui sur le développement et le démarchage. Nous faisons nos preuves, tout en restant humbles… » Sivagami Casimir 1Béton[s] le Magazine – Hors-série n° 22 – p. 17. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 247 jours

RE 2020 : les acteurs de la filière gaz alertent sur l'approche retenue concernant le confort d'été

S'il est largement admis que la RT2012 a permis de grandes avancées, son point faible est et restera sur le confort d'été avec des bâtiments notoirement inconfortables en période de fortes chaleurs, donnant aux occupants l'impression de vivre, de leurs mots, dans une cocotte-minute. La RE2020 donne l'occasion de corriger cette faiblesse, encore faut-il que le problème soit pris dans le bon sens en traitant la cause à la base.Confort d'été : de quoi parle-t-on ?Après de nombreuses tergiversations, c'est finalement le critère des « Degrés Heures » d'inconfort (DH) qui a été retenu par l'administration. Ainsi, pour qu'un bâtiment ait un confort d'été acceptable, ce critère doit être inférieur à 350. Au-delà, le bâtiment est augmenté d'une consommation de climatisation fictive...Approche pour le moins étonnante et les incohérences ne s'arrêtent pas là. Pour mener son analyse, le Groupe modélisateur a en effet travaillé sur des bâtiments RT 2012 à l'inconfort d'été manifeste si bien que 80% des bâtiments examinés se retrouvent classés « inconfortables » (> à 350°h) et se voient automatiquement affecter une consommation supplémentaire de climatisation fictive.« Affecter une consommation de climatisation fictive à des bâtiments inconfortables s'apparente au mieux à un palliatif et ne permet en rien de traiter la cause du problème liée au bâti. Il faut impérativement axer les efforts sur la conception des logements, dans une démarche prioritaire de bioclimatisme et tester des bâtiments spécialement conçus pour le RE2020 sur le respect de ce critère DH. »-Florence Lievyn, Déléguée générale de CoénoveEn outre, les consommations de climatisation fictives ont volontairement été prises comme supérieures à ce qu'elles seraient avec un système de climatisation réel. De là à pousser les concepteurs à recourir à un système de climatisation active moins impactant pour le Cep du bâtiment (coefficient d'énergie primaire qui représente la consommation conventionnelle d'énergie primaire) que le recours à la climatisation fictive, il n'y a qu'un pas.Mais pourquoi tant d'émoi ?L'approche proposée par l'administration présente 2 risques majeurs :Le concepteur pourrait faire le choix de la facilité consistant à installer un système actif de climatisation au détriment d'une intelligence de conception en amont, ce qui serait pleinement contradictoire avec la recherche d'efficacité énergétique mais répondrait tout autant aux attentes de la RE,Un droit à consommer supplémentaire pour les usages dits traditionnels pourrait voir le jour dès lors que la mise en place de systèmes passifs (brasseurs d'air...) permet de passer sous la barre de 350°h et s'établir à hauteur des consommations de climatisation fictive, soit environ 10kWhep/m².an.Ce desserrement permettrait aux systèmes les moins performants de respecter les seuils réglementaires, tout en n'empêchant nullement l'utilisateur final de rajouter par la suite une climatisation mobile, conduisant ce logement à une surconsommation manifeste contre toute logique d'efficacité énergétique...« La RE2020 doit pousser à la conception bioclimatique et mettre en avant l'intelligence de conception. Il n'est pas normal qu'à ce jour, un bâtiment traversant ait le même traitement qu'un logement qui ne l'est pas. Il faut revoir les règles liées au confort d'été et si le Cepmax devait tenir compte des consommations de climatisation, cela ne pourrait s'entendre que dans les zones climatiques les plus chaudes où la climatisation est absolument indispensable. »-Florence Lievyn, Déléguée générale de Coénove
Il y a 4 ans et 247 jours

Stonart lance le béton mousse Aerolithys

Coulage d’une isolation sous dallage Aerolithys de Stonart. [©Stonart] Aerolithys est un nouveau béton mousse arrivant sur le marché français. C’est l’entreprise Stonart qui propose cette marque, issue d’une technologie développée par l’industriel italien Isoltech. « Nous avons signé un accord de diffusion exclusive de ce procédé », explique Régis Poureyron, ingénieur commercial spécialiste des matériaux de construction chez Stonart.  La particularité du système Aerolithys est d’être fabriqué dans une unité mobile de malaxage sur le site de la mise en œuvre. « La centrale à béton est embarquée sur un porteur 8 x 4 de 32 t. Elle offre une capacité de production de 15 à 20 m3/h », confirme Stéphane Bouix, technicien multi-compétences, en charge du pilotage de l’unité mobile. Ainsi, pour un ravoirage d’une épaisseur de 7 cm, la fabrication et le coulage de 700 m2 de sol ne demandent que 3 h. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 247 jours

La climatisation fictive ne peut être une réponse acceptable dans la RE2020

A l’heure où la concertation sur la RE 2020 touche à sa fin, Coénove alerte sur l’approche retenue concernant le confort d’été. S’il est largement admis que la RT2012 a permis de grandes avancées, son point faible est et restera sur le confort d’été avec des bâtiments notoirement inconfortables en période de fortes chaleurs, donnant aux occupants l’impression de vivre, de leurs mots, dans une cocotte-minute. La RE2020 donne l’occasion de corriger cette faiblesse, encore faut-il que le problème soit pris dans le bon sens en traitant la cause à la base. Après de nombreuses tergiversations, c’est finalement le critère des « Degrés Heures » d’inconfort (DH) qui a été retenu par l’administration. Ainsi, pour qu’un bâtiment ait un confort d’été acceptable, ce critère doit être inférieur à 350. Au-delà, le bâtiment est augmenté d’une consommation de climatisation fictive… Approche pour le moins étonnante et les incohérences ne s’arrêtent pas là. Pour mener son analyse, le Groupe modélisateur a en effet travaillé sur des bâtiments RT 2012 à l’inconfort d’été manifeste si bien que 80% des bâtiments examinés se retrouvent classés « inconfortables » (> à 350°h) et se voient automatiquement affecter une consommation supplémentaire de climatisation fictive. Pour Florence Lievyn, Déléguée générale de Coénove, « affecter une consommation de climatisation fictive à des bâtiments inconfortables s’apparente au mieux à un palliatif et ne permet en rien de traiter la cause du problème liée au bâti. Il faut impérativement axer les efforts sur la conception des logements, dans une démarche prioritaire de bioclimatisme et tester des bâtiments spécialement conçus pour le RE2020 sur le respect de ce critère DH. » En outre, les consommations de climatisation fictives ont volontairement été prises comme supérieures à ce qu’elles seraient avec un système de climatisation réel. De là à pousser les concepteurs à recourir à un système de climatisation active moins impactant pour le Cep du bâtiment (coefficient d’énergie primaire qui représente la consommation conventionnelle d’énergie primaire) que le recours à la climatisation fictive, il n’y a qu’un pas. L’approche proposée par l’administration présente 2 risques majeurs : – Le concepteur pourrait faire le choix de la facilité consistant à installer un système actif de climatisation au détriment d’une intelligence de conception en amont, ce qui serait pleinement contradictoire avec la recherche d’efficacité énergétique mais répondrait tout autant aux attentes de la RE, – Un droit à consommer supplémentaire pour les usages dits traditionnels pourrait voir le jour dès lors que la mise en place de systèmes passifs (brasseurs d’air…) permet de passer sous la barre de 350°h et s’établir à hauteur des consommations de climatisation fictive, soit environ 10kWhep/m2.an. Ce desserrement permettrait aux systèmes les moins performants de respecter les seuils réglementaires, tout en n’empêchant nullement l’utilisateur final de rajouter par la suite une climatisation mobile, conduisant ce logement à une surconsommation manifeste contre toute logique d’efficacité énergétique… Florence Lievyn conclut : « La RE2020 doit pousser à la conception bioclimatique et mettre en avant l’intelligence de conception. Il n’est pas normal qu’à ce jour, un bâtiment traversant ait le même traitement qu’un logement qui ne l’est pas. Il faut revoir les règles liées au confort d’été et si le Cepmax devait tenir compte des consommations de climatisation, cela ne pourrait s’entendre que dans les zones climatiques les plus chaudes où la climatisation est absolument indispensable. »
Il y a 4 ans et 248 jours

L'économie française devrait résister mieux que prévu en 2020 avant de rebondir fortement en 2021

Le produit intérieur brut (PIB) devrait finalement se contracter de 8,7% en 2020, a estimé lundi l'institution, soit moins fortement que la chute de 10,3% qu'elle anticipait en juin."Le choc du deuxième trimestre a été moins important qu'attendu" et "le rebond de l'activité constaté au cours des derniers mois est plus prononcé que ce à quoi on s'attendait", a expliqué Olivier Garnier, directeur général chargé des études et des relations internationales à la banque centrale française, lors d'une conférence de presse.Cette prévision de la BdF est proche de celle de l'Insee qui table sur une récession de 9% cette année, mais plus optimiste que celle du gouvernement, qui anticipe un recul du PIB de 11%, même s'il a prévu de réviser prochainement ce chiffre."L'économie française se redresse progressivement (...) nous sommes dans la bonne direction", a ainsi estimé lundi matin le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, un peu avant la publication de la BdF.La Commission européenne anticipe un recul de 10,6% et l'OCDE, qui prévoit jusqu'ici une baisse de 11,4%, doit dévoiler mercredi sa nouvelle prévision.Pour l'an prochain, la Banque de France table aussi sur un rebond un peu plus important, avec une croissance de 7,4%, puis encore de 3% en 2022. Ces prévisions ne tiennent toutefois pas encore compte de l'ensemble du plan de relance annoncé début septembre, la banque centrale attendant les détails de toutes les mesures.Le PIB français retrouverait ainsi son niveau d'avant-crise dès début 2022, soit un peu avant ce qu'elle anticipait jusqu'ici, c'est-à-dire mi-2022. Ce sera aussi un peu plus tôt que ce qui attend le PIB de la zone euro, souligne la banque centrale française.Au plus fort du confinement, l'économie française tournait seulement au deux tiers et, en août et septembre, la perte d'activité devrait être ramenée à -5% par rapport à son niveau d'avant-crise, puis entre -3,5 et -4% à la fin de l'année, selon la Banque de France."Nous rentrons dans la phase où l'activité va continuer de progresser mais plus du tout au même rythme que celui qu'on a connu au cours des derniers mois", a noté Olivier Garnier.Ainsi, le bâtiment a presque retrouvé une activité normale et si les situations sont très hétérogènes dans l'industrie et les services, même l'automobile, l'hébergement-restauration ou l'aéronautique ont vu leur activité fortement progresser cet été.L'institution prévoit donc une progression du PIB de 16% au troisième trimestre, après la chute de 13,8% au deuxième.Incertitude sanitaireLa moitié des chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture envisagent ainsi un retour à la normale dès cette année, et un quart d'ici à 2022. En revanche, signe de l'incertitude qui persiste, près d'un quart des dirigeants ne sont pas en mesure de dire quand ils retrouveront une activité normale.La Banque de France précise d'ailleurs que ses prévisions restent sujettes à d'importants aléas du fait des incertitudes sur l'évolution de l'épidémie mais aussi de l'issue des négociations difficiles sur le Brexit. Autre inconnue, le rythme auquel les ménages vont dépenser l'épargne de précaution engrangée ces derniers mois, le dispositif de chômage partiel ayant préservé l'essentiel de leurs revenus.Selon la BdF, le rebond de la consommation privée, observé dès l'été, devrait se poursuivre pour revenir fin 2020 à un niveau proche de celui de fin 2019. L'épargne accumulée en fin d'année devrait ainsi finalement être inférieure aux 100 milliards d'euros prévus par la banque centrale."L'élément essentiel sera la confiance des ménages", en lien avec l'évolution de la situation sanitaire, de la fiscalité et de leurs inquiétudes sur l'emploi, a estimé M. Garnier. Sur ce dernier point, la Banque de France a aussi revu à la baisse l'impact de la crise. Si le chômage va bien grimper cette année, avec "environ 800.000" suppressions d'emplois, et un taux de chômage qui pourrait atteindre 11,1% en 2021, "plus de 700.000 emplois" seraient recréés en 2021 et 2022.
Il y a 4 ans et 248 jours

Seine-Saint-Denis : Expansion territoriale

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine La nouvelle centrale de Béton Solutions Mobile en construction à La Courneuve. [©BSM] A La Courneuve pousse une nouvelle centrale construite par Europ’Equipement, pour le compte de Béton Solutions Mobile (BSM). Cette unité est dotée d’un malaxeur de 3 m3, de six silos à ciment et de huit trémies à granulats. Elle devrait atteindre une capacité de production totale de 85 000 t/an. Et entrera en fonctionnement à la mi-novembre. Approvisionnant ainsi sa zone de chalandise de l’ensemble de la gamme de bétons de BSM. « Cette nouvelle centrale va nous permettre de desservir les chantiers du Grand Paris du secteur, explique Philippe Thibère Inglesse, président de BSM. Elle nous permettra aussi de répondre aux besoins des aménagements, qui feront suite à l’achèvement de ces travaux. Et enfin, nous pourrons répondre aux besoins courants des travaux de la zone entourant la centrale. » Pour Béton Solutions Mobile, il s’agit de la 20e centrale, mobile ou fixe en Ile-de-France. « C’est important pour nous de parfaire notre maillage autour et dans Paris, l’Ile-de-France étant notre secteur naturel. Cela va nous servir de tremplin pour une extension future de notre champ d’action. » Courant 2019, BSM va franchir la barre symbolique de 1 Mt de béton produites. Cette nouvelle centrale permettra de dépasser ce résultat en 2020. « C’est un chiffre essentiel pour nous, qui nous conforte dans notre volonté d’étendre notre emprise géographique. A court terme, nous allons nous déployer vers les zones frontalières de notre maillage actuel. » Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 248 jours

Bétons esthétiques / Dossier

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Résidence d’habitation Sainte-Thérèse, au Havre (76). Architecte : Atelier Bettinger. [©Ciments Calcia] Le beau est un sujet, qui a toujours fait couler beaucoup d’encre et interpellé de nombreux philosophes au fil des siècles. En juin dernier l’épreuve de philosophie du bac posait indirectement la question aux lycéens :  “A quoi bon expliquer une œuvre d’art ?” Si la perception du beau appartient à chacun et demeure personnelle, et donc subjective, il ressort tout de même quelques lignes de force, dénominateurs communs de la façon, dont nous exprimons notre définition du beau. D’une part, l’unité, l’harmonie dégagent tout à la fois un sentiment de simplicité et de force intangible. D’autre part, la multiplicité amène la richesse et la complexité. Le beau pourrait dès lors s’assimiler à un accord harmonieux de la force et de la diversité, une définition qui semble faite pour caractériser le matériau béton.  Dossier réalisé par Catherine Alcocer-Pin Giovanni Lelli : A la recherche du beau Le matériau béton agit sur l’architecture, dont il permet de sculpter l’écriture, en soulignant les formes, et en offrant une grande diversité d’aspects, de couleurs et de reliefs. Le matériau béton, parce qu’il est l’expression architecturale par excellence, agit comme un véritable médiateur culturel, technique et social. Centre départemental de documentation et futur musée de la résistance nationale, à Champigny-sur-Marne (94).[©Lelli Architectes] Depuis quelques années, au-delà de la conception architecturale de bâtiments, les aménagements extérieurs accordent une place de plus en plus large aux beaux bétons. Cette tendance forte s’explique par la grande facilité de moulage et donc la capacité à réaliser des formes complexes. Mais aussi par une large palette de couleurs, liée à la combinaison des composants du béton et à l'ajout de pigments et les différentes textures rendues possibles en surface.   L’architecte Giovanni Lelli en explique toutes les subtilités : « Une belle matière, c’est celle pour laquelle la main de l’homme a apporté un supplément d’âme, qui va bien au-delà de la structure et du règlement. De tous les matériaux de construction, le béton est le seul qui permet de travailler, et d’agir de différentes manières sur son aspect de surface, sa transparence. On ne peut pas se contenter de dire d’un béton “c’est un beau C50/75 …”. Il faut lui conférer ce quelque chose en plus que seul amène un travail sur l’aspect. Créer un beau béton est une recherche à chaque fois renouvelée. Il ne s’agit pas de reproduire une recette, mais d’en élaborer de nouvelles. Je recherche l’inédit, la différence pour, à chaque fois, aller plus loin et offrir autre chose, de la diversité. Nous sommes nombreux à partager cette passion des beaux bétons et chacun a sa propre approche de conception, sa trajectoire créative. Chez Lelli Architectes, notre “dada”, c’est la transparence… D’aucuns pourraient même dire que nous poursuivons une chimère, mais c’est cette quête qui nous pousse à toujours expérimenter de nouvelles choses sur chantier. Dans la construction comme dans tous les domaines, il faut de l’expérimentation. La recherche doit être pratique et non doctrinale. Allier performance structurelle et beauté dans une approche créative sans cesse renouvelée, telle est ma vision du travail du béton ». Sols et murs : Les façades s'animent et l'espace public se réinvente La signature architecturale d’un bâtiment tient pour l’essentiel au rythme véhiculé par sa façade. En alternant couleurs et aspect, cette dernière s’anime, raconte son histoire et celle de son environnement. Au-delà de sa performance structurelle, l’enveloppe offre aujourd’hui un véritable champ de créativité aux concepteurs. Mariage réussi entre la préfabrication et le coulé en place. Stade de tennis de la porte des Lilas, à Paris. Architecte : Bruno Mader.[©ACPresse] Résilles en Ductal de LafargeHolcim ou en Effix Arca signé Ciments Calcia, couleurs, empreintes, impressions photos sur des éléments de façade, les concepteurs disposent d’infinies possibilités grâce au matériau béton. Les industriels du béton ne sont pas en reste avec des MCI/MC2I sur les chantiers. Fehr, Guillerm/Jousselin et Soriba proposent aujourd’hui des MCI matricés ou imprimés. Et même des produits MC2I en béton teinté, poli… Au-delà de l’architecture, c’est tout l’aménagement du territoire, qui fait appel aux bétons esthétiques. A l’horizontale avec des aspects lavés, brossés, polis et surtout une explosion du matricé, qui connaît un réel engouement de la part des concepteurs. Cet aspect spécifique se décline en effet dans différentes teintes et matières, et permet d’imiter à la perfection la pierre, le bois ou la terre, multipliant ainsi les possibilités esthétiques. De nombreux bétons décoratifs pour l’aménagement extérieur ont vu le jour comme la ligne Artevia de LafargeHolcim [Lire ci-dessous]. Du côté d’Eqiom Bétons, une gamme de bétons décoratifs appelée “Articimo” a été développée. « Elle offre aussi un large choix de matières, textures et couleurs, souligne Sophie Juliao, responsable marketing solutions bétons.  Parmi les solutions décoratives les plus plébiscitées, on distingue le béton imprimé, qui confirme son succès. Quant au béton ciré, spécialité de la maison avec son réseau dédié, il attire par le rendu minimaliste et le design qu'il confère à un intérieur ou sur du mobilier pour un résultat moderne et tendance.Enfin, le réseau “Créateurs de Sols Bétons”, qualifié par Eqiom Bétons, regroupe plus de 100 professionnels spécialisés dans les bétons décoratifs. »De quoi répondre à toutes les attentes.   Vers des finitions sobres et naturelles  Rencontre avec Mejda Bendani de la direction marketing, responsable de gamme aménagements décoratifs de Lafarge France. Un matriçage délicat pour marquer le chemin à suivre avec l’Artévia de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] Quelle est l'étendue de la gamme que vous proposez ? Mejda Bendani : Artevia est une gamme de bétons décoratifs pour les revêtements de sol, développée par LafargeHolcim pour les aménagements extérieurs publics et privés. Ces bétons sont coulés sur une épaisseur de 12 cm qu’on traite en surface selon la gamme choisie pour obtenir l’aspect souhaité : effet pierre taillée (Artevia Roche), poli (Artevia Poli), béton coloré (Artevia Color), béton imitation bois, pavés, carreaux (Artevia Empreinte), béton effet sable (Artevia Saharo). La mise en œuvre est essentielle. C’est pourquoi, nous avons développé un réseau d’applicateurs partenaires, qui assurent la pose de ces bétons Quels sont les bétons esthétiques les plus demandés ? L’Artevia Relief reste l’offre la plus commercialisée en France. Il y a aussi une demande pour le béton imprimé, qui commence à se développer. Quel est l’avenir pour les bétons décoratifs ? Quelles sont les tendances ? Les tendances s’orientent vers des finitions sobres et naturelles. L’Artevia Saharo et l’Artevia Roche s’y prêtent bien, car ils offrent un effet de surface proche de la pierre naturelle ou d’un sable finement texturé. Cerise sur le gâteau, les teintes claires participent à lutter contre les effets d’îlots de chaleur urbains, en abaissant les températures en ville. Léon Grosse : Du temps, de l’énergie et de l’attention Il ne peut y avoir de bétons esthétiques sans une mise en œuvre soignée et une attention particulière portée à chaque étape du chantier. Réaliser un béton esthétique requiert d’adopter une démarche concertée entre les différents acteurs. Expert béton chez Léon Grosse, Serge Favre en fait la synthèse... Façade en béton blanc brut de décoffrage sur l’église de Saint-Julien-de-la-Lange (85). Architecte : Alvaro Siza.[©Léon Grosse] En tant qu’entreprise de mise en œuvre, quels sont les aspects que l’on vous réclame le plus ? Serge Favre : La tendance est aux bétons clairs, aux bétons matricés avec de nouvelles textures. Les bétons très sobrement sablés, révélant les gravillons, ont aussi le vent en poupe. La coloration vient en complément, de manière à marquer une façade avec des lignes horizontales constituées de différentes couleurs. On a beaucoup de variations autour de l’ocre pour retrouver des couches naturelles combinées au matriçage, afin de créer un relief. Quel est le secret d’un béton esthétique bien réussi ? La finition est fondamentale. Avec des bétons bien fermés, bien formulés, on arrive à des aspects satinés ou brillants comme des miroirs. Tout est question de travail en équipe. Parement matricé et peint sur le centre hospitalier Navarre, à Evreux (27). Atelier d’architecture : AACD.[©ACPresse] Pour obtenir une belle homogénéité, les moyens sont simples. Mais encore faut-il les mettre en œuvre ! Le préalable indispensable réside dans l’implication de tous les intervenants très en amont. Tout est important comme la profondeur de la matrice et donc l’épaisseur à obtenir pour mettre en avant plus ou moins de textures. Les bétons esthétiques, il faut le rappeler, ont un coût qu’il est nécessaire de bien prendre en considération dès le début du projet, car trop souvent de belles intentions sont abandonnées en cours de route. Par exemple, la coloration double souvent le prix d’un béton. Certaines couleurs comme le bleu le renchérissent encore plus. Il faut bien prendre en compte, dès le départ, les dosages nécessaires pour l’obtention d’une teinte franche et pérenne. Un rouge dosé a minimapar souci d’économie donnera un rose layette… Dernier point fondamental, un béton esthétique doit être protégé, afin de préserver la teinte dans le temps, lorsqu’il est coloré. Par ailleurs, comment ne pas prévoir un anti-graffitis jusqu’au premier étage ? Bien souvent, ce poste est passé à la trappe… Pour résumer, je dirais qu’un chantier de béton esthétique : c’est du temps, beaucoup d’énergie et de l’attention portée sur tous les détails ! Adjuvants et additions : Influenceurs de couleurs Les adjuvants et autres additions occupent une place importante. Sans ces composants, il serait tout simplement impossible d’obtenir des bétons présentant une esthétique. Qu’il s’agisse un voile dit “brut de décoffrage”, d’un parement coloré ou d’un sol désactivé... La médiathèque de Vitrolles bénéficie d’un parement clair et lisse, obtenu notamment par l’utilisation du laitier moulu de hauts fourneaux Ecocem dans la formule du béton. Architecte : Jean-Pierre Lott.[©Ecocem] En matière d’esthétique, l’ensemble de la filière doit beaucoup aux adjuvantiers, qui ont œuvré pour la mise au point de bétons esthétiques et décoratifs.  Pour un beau béton, tout commence par une huile de décoffrage de qualité, qui assurera la régularité du parement avec un aspect homogène et sans bullage. Tous les adjuvantiers - BASF CC, Chryso, GCP Applied Technologies, Mapei, Sika ou Technique Béton - proposent des huiles et des émulsions végétales, correspondant à la nouvelle classification d’agents de démoulage. Cette dernière a été mise en place par le Synad et présente des produits en conformité vis-à-vis de la santé et de l’environnement. Outre cet aspect, ces huiles répondent avant tout aux besoins des entreprises de réaliser des bétons au parement de qualité. Et l’interface entre le coffrage et le béton en constitue le point central. Ces additions qui teintent. Les huiles de décoffrage jouent un rôle important dans l’obtention de beau fini des parements en béton brut.[©BASF CC] Pour aller plus loin, le choix des constituants internes influe aussi sur la teinte finale du béton. En premier lieu, la coloration est donnée par les éléments les plus fins, ciment, sable et additions. Les colorants entrent pleinement dans cette dernière catégorie. Bien entendu, la destination du béton orientera le maître d’œuvre sur un type de coloration. Pour la coloration dans la masse, la palette est sans limites, car non seulement, ces colorants peuvent être mélangés entre eux. Mais aussi être combinés avec la teinte originelle du ciment, offrant ainsi une multiple de possibilités. Depuis le ton pastel jusqu’à la nuance la plus vive. MasterColor de BASF CC, ChrysoColor de Chryso, MapeColor de Mapei, Pieri Kaolor de GCP Applied Technologies ou ColorCrete de Sika sont autant de ligne de produits, qui répondent à l’heure actuelle à la demande croissante en matière de coloration des bétons.Mais les additions peuvent être d’une autre nature et avoir un autre rôle que celui de simple colorant. Elles sont ajoutées aux bétons afin de modifier leurs caractéristiques, à l’état frais comme à l’état durci. Ultra fines, elles influent tout de même sur la teinte du béton. Ainsi, les fillers calcaires éclaircissent le béton.Fournisseur de ce type d’additions, l’industriel Omya s’engage même sur la teinte liée aux additions de fillers calcaire, en proposant un suivi blancheur. De son côté, le laitier moulu de hauts fourneaux d'Omya est recommandé pour les bétons apparents, les bétons colorés et les bétons architectoniques. Il procure un aspect de surface régulier, grâce à une finesse Blaine élevée et une teinte plus claire, voire blanche. C’est aussi un très bon rempart contre les efflorescences, grâce à la neutralisation chimique de la chaux contenue dans le béton. Dompter le temps. Un sol extérieur en béton coloré en harmonie avec l’immeuble White, à Montrouge (92).[©Sika] Dans le même ordre d’idée, la fumée de silice, bien que noire, ne fonce pas le béton, comme on pourrait le croire. L’industriel Condensil l’a démontré à travers une série de planches d’essai... Résultat, les bétons additionnés de fumée de silice présentaient des teintes plus claires que les mêmes bétons sans fumée. L’explication est simple : cette addition est intégrée le plus souvent dans ces bétons très techniques, dont la composition et le malaxage sont super maîtrisés. De fait, la dispersion des éléments, en particulier les plus fins, est bien jugulée. On peut aussi citer des produits anti-efflorescence de type MasterPel 795 et 799 de BASF CC. Intégrés directement dans le mélange, ils permettent, grâce à l’effet perlant qu’ils procurent, “d’hydrophober” le béton. Ceci élimine des désagréments, tels que l’efflorescence, limitant ainsi la perte de la teinte initiale dans la durée. Enfin, le temps constitue un autre ennemi de la beauté du béton. Et pour préserver cet atout vis-à-vis des agressions extérieures, les produits de protection sont indispensables. Intégrés à la formulation du béton ou intervenants en traitement de surface, les solutions restent nombreuses. Les principaux acteurs proposant ce type de produits s’appellent Chryso, GSP Applied Technologies, Guard Industries ou Hydro-Minéral. Les solutions sont de type minéralisant, imperméabilisant, hydrofuge, anti-graffitis... Elles peuvent présenter des fonctions complémentaires, comme la coloration.  Et si les bétons ont souffert des outrages du temps ou du vandalisme, elles peuvent aussi aider à leur nettoyage, pour retrouver une nouvelle jeunesse ou leur esthétique originelle.   Tout est dans le détail  Abords de la halle Maryvone Dupureur, à Saint-Brieuc (22).[©RCR Déco Bretagne ] Responsable de l’agence Bretagne de Sols/RCR Deco France, Etienne de Poulpiquet est un spécialiste des bétons esthétiques à l’horizontal. Il estime aussi que la collaboration et les échanges avec l’ensemble des acteurs d’un chantier sont essentiels à la réussite d’un beau béton. « Je ne saurais trop rappeler l’importance d’une bonne conception, impliquant en amont l’ensemble des acteurs, en favorisant les échanges dès le début du projet. Réussir un béton esthétique suppose de porter une attention accrue à tous les “détails” du chantier : épaisseurs, joints calepinages. Rien ne peut être laissé au hasard, car ce sont bien souvent ces “détails”, qui font l’esthétique d’un projet et lui confèrent son aspect final. Les tendances sont aujourd’hui sans cesse renouvelées et il faut savoir sortir de ses habitudes pour proposer des finitions adaptées à l’espace public, qui connaît actuellement une réelle transformation en matière esthétique. » Chryso : « Le beau béton est très tendance » Sadok Khalsi est le chef de marché bétons décoratifs chez Chryso. Il fait un point sur ce sujet... Que sont les bétons esthétiques pour Chryso ? Pour Chryso, les bétons esthétiques ou décoratifs constituent un important pan d’activité. Cela fait plusieurs années déjà que nous avons pris ce virage. Et les acquisitions récentes de Moderne Méthode et de BMC Diffusion nous ont permis de consolider notre offre, tout en élargissant nos domaines de compétence. Notamment en ce qui concerne les matériels et les techniques de mise en œuvre.Aujourd’hui, tout ce qui permet l’embellissement est important. Et le béton ne se cache plus. Il est même très tendance. Son image est redorée et Chryso en est l’un des acteurs. L’apport de valeur se fait sur l’ensemble de la chaîne travaillant sur ces types de bétons. Ceci, jusqu’au client final.  Allée micro-desactivée avec le système Chryso Deco Wash Pico.[©Chryso] Quelles sont les solutions esthétiques, qui se distinguent en ce moment ? Le marché des bétons désactivés reste porteur. Mais à l’heure actuelle, la tendance est davantage orientée sur les techniques de micro-désactivation, à la finition “sablée” ou “très fine”. La demande est aux aspects très naturels. Notre nouvelle offre Chryso Deco Wash Pico répond à ce cahier des charges. Cette désactivation très fine est idéale pour les rues piétonnes des centres villes ou pour les plages de piscine. L’autre tendance touche à l’imperméabilisation des sols. Aujourd’hui, la réglementation exige que les communes préservent des zones, permettant aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. En ville, c’est toujours un peu délicat. Les bétons drainants sont la réponse à cette contrainte. Ainsi, notre solution Chryso EasyDrain permet de construire une surface drainante. C’est là son rôle premier. Mais surtout, cette surface devient en même temps esthétique, ce qui est assez nouveau pour ce type de bétons. Chryso propose aujourd’hui différentes solutions, afin d’apporter cette dimension esthétique : Chryso Urban Stencil, Renocrete…Côté pratique, l’adjuvantation développée pour ce système optimise le transport du béton dans la toupie, tout en facilitant la mise en œuvre.   Ouvrages de référence  Ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et à leurs mises en œuvre.[©Specbea] Ancien président du comité Vecu (Voirie et chantiers urbains) du Specbea, Olivier de Poulpiquet revient sur l’existence de quelques ouvrages de référence dans le domaine des bétons d’aménagement : « Les bétons décoratifs sont une véritable passion à laquelle j’ai consacré 20 ans de ma vie. Tout a commencé avec l’aménagement des espaces verts. L’avènement du béton désactivé a été un véritable déclic, qui a permis d’établir les règles de l’art, car il ne peut y avoir de beaux bétons sans une mise en œuvre encadrée. A ce titre, le Specbea a édité trois ouvrages dédiés aux bétons décoratifs et aux règles de l’art les concernant. » A consulter de toute urgence. Ciments Calcia : Facteur d'harmonie Ces dernières années ont été riches dans le domaine des bétons esthétiques, tous les acteurs rivalisant d’imagination pour mettre au point des produits surprenants et accessibles. Contribuant au bien-être de tous, car le beau est un facteur d’harmonie. Roland Merling, responsable prescription chez Ciments Calcia, brosse le panorama des bétons esthétiques. Comment définir les bétons esthétiques et décoratifs ? Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Architecte : Chabanne & Partenaires.[©Paul Kozlowski/Ciments Calcia] Roland Merling : Le béton est un matériau composite, qui permet de travailler de façon très approfondie sur l’apparence de son parement, qui peut revêtir un aspect texturé ou lisse, s’animer de motifs grâce au matriçage ... Ces résultats s’obtiennent de trois manières différentes : le travail de l’empreinte, qui conserve la peau du béton, les traitements chimiques et les traitements mécaniques qui, en supprimant la peau du béton, font apparaître sa matière interne. En fonction des traitements, ils sont réalisés sur béton frais ou durci. En ce qui concerne les bétons colorés, il existe deux possibilités pour les teinter. Tout d’abord, un traitement de surface appliqué sur béton durci. Celui-ci se fait avec des lasures pour les parties d’ouvrages verticaux et des minéralisateurs pour les parties d’ouvrages horizontaux. Ces produits peuvent être mats ou brillants, incolores ou colorés, On peut aussi opter pour un traitement dans la masse, avec l’utilisation de particules fines de sables colorés ou/et de pigments minéraux. Bien entendu, ces deux types de traitement peuvent être associés. Quels sont les acteurs du marché des bétons esthétiques et décoratifs ? Les acteurs sont présents sur toute la chaîne de valeur, depuis la conception incluant la maîtrise d’ouvrage et les architectes. Il concerne les fournisseurs de béton prêt à l’emploi, les préfabricants, les carriers, les fabricants d’adjuvants et de pigments pour béton et les entreprises de construction. Sachant que la mise en œuvre est un point fondamental pour la réussite d’un béton esthétique. Elégante résille réalisée en béton, intégrant le ciment Effix Arca de Ciments Calcia.[©Ciments Calcia] Unibéton est un acteur très présent sur le marché des bétons esthétiques pour les voiles de bâtiments ou pour les ouvrages d'art. Nous proposons les gammes Décovoil, Isyvoil, Isytecvoil et Gigavoil. Unibéton intervient aussi sur le marché des aménagements urbains, avec ses gammes Unidécor, Colordécor, Primdécor, Stabidécor et Cérador.  Quelles sont les tendances marquantes actuelles et pour l’avenir ? Si les bétons décoratifs existent depuis vingt ans, la période récente a été créative, avec la mise sur le marché des bétons dépolluants à base de ciment i.active Ultra de Ciments Calcia, luminescents ou scintillants. Ces derniers sont très prisés par les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Le béton permet de structurer l’espace, avec des variations de teintes en fonction de la vocation des espaces : zones piétonnes, pistes cyclables, chaussées automobiles à chaque usage sa couleur ou son aspect ! Enfin, il est devenu possible depuis peu d’associer des propriétés drainantes, esthétiques et dépolluantes au béton, avec la gamme Idro drain d’Unibéton. La palette des possibles est infinie pour autant que l’on veuille encore développer ce marché. A ce niveau, il faut que tous les acteurs soient bien formés à ces solutions. Des programmes dédiés existent, de la conception à la mise en œuvre. C’est fondamental pour l’avenir de ce marché. Atelier Artistique du Béton : Quand l’art investit l’espace public grâce au béton Ces dernières années ont vu l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans la conception et la réalisation d’éléments artistiques en béton, destinés aux structures de loisirs, mais aussi aux espaces publics. L’Atelier Artistique du Béton en fait partie… Réplique de la grotte de Lascaux, réalisée par AAB dans le cadre de la construction du nouveau Centre international de l’art pariétal, dit “Lascaux IV”.[©AAB] L’Atelier Artistique du Béton (AAB) a marqué les esprits, avec la réalisation de l’espace destiné aux lions du parc zoologique de Beauval. Avec quelque 5 300 m2d’espaces paysagés, aux airs de savane africaine ont été aussi aménagés. Aujourd’hui, l’industriel participe à la nouvelle attraction du zoo à venir pour 2020. La technique d'AAB consiste à sculpter à la main et dans le frais d’un mortier thixotrope, présentant des résistances au jeune âge élevées et une consistance ad hoc. Grâce à cette technique du béton sculpté, AAB peut produire des façades thématisées, des faux rochers ou encore des éléments figuratifs architecturaux de premier plan. Il compte des références toutes plus prestigieuses les unes que les autres. Le nouveau centre de l’Art pariétal de Lascaux IV, le premier Royaume du Puy du Fou, le Puy du Fou à Tolède, en Espagne ou encore le parc Aquatique Rulantica à Europa Parc, en Allemagne, qui ouvrira ses portes d'ici à novembre 2019. AAB s'est aussi illustré dans le domaine public, en produisant, grâce à ses techniques, de nombreux ouvrages, comme la rénovation des barrières en rocaille du parc des Buttes Chaumont, à Paris, de la passerelle du Chaumont-sur-Loire ou encore la construction des arbres de la gare de Nantes, et de nombreux éléments en Bfup sous la houlette de Rudy Ricciotti. Le Puy-du-Fou de Tolède, en Espagne.[©AAB] Côté stratégique, Ateliers artistiques du Béton a été repris, en 2016, par Nicolas Feldkircher. Parti du béton sculpté et s’étant ouvert au Bfup, il y a maintenant 12 ans, l’entreprise continue sa croissance, en ayant acquis, en septembre 2019, l'Usine à 5 pattes. Cette dernière est une société de conception/construction de décors en toute matière, notamment le bois, le polyester, le métal, les LED ou encore le verre. L'acquisition de cette société renforce la position de AAB sur le marché du décor en Europe.   L’art et la matrice  La matrice permet de texturer les façades à l’envi...[©DR] Les matrices de coffrage sont un moyen efficace d'agrémenter de façon esthétique les surfaces en béton apparent. Leur qualité est une composante incontournable de la réussite d’un béton esthétique. Tout d’abord, GCP Applied Technologies poursuit le développement et la commercialisation des matrices Pieri Liner. De son côté, le coffreur Noe propose des matrices sous la marque NoePlast. Celles-ci sont présentées de façon élégante dans un catalogue de conception entièrement revisité. Enfin, l’incontournable Reckli reste le spécialiste de la matrice aux yeux de nombres d’acteurs de l’acte de construire, architectes en tête. Dans ces ateliers d’outre-Rhin, l’industriel formule, produit et transforme des élastomères pour en faire des moules souples, permettant de texturer les bétons. L’offre est pour ainsi dire infinie car, à côté des modèles standards, Reckli est en mesure de réaliser toutes les textures imaginables...  Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 253 jours

BePOSITIVE 2021 : après la crise, concrétiser l'accélération de la transition énergétique

Lieu d'échanges et de rencontres, l'évènement est un accélérateur de business favorisant la mise en réseau de l'ensemble des professionnels du secteur : prescripteurs, artisans & entreprises générales du bâtiment, distributeurs et négociants, collectivités publiques, etc.La présence de tous les décideurs européens et africains fait du salon un événement également connecté à l'international. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, BePositive offre un tremplin à l'innovation. Il s'organisera cette année autour de 4 secteurs d'exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l'énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie.À 8 mois de l'ouverture de BePOSITIVE 2021, sa directrice Florence Mompo prend la parole pour lancer cette nouvelle édition. L'occasion pour elle de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique.Questions à Florence Mompo, directrice du salonQuelle est votre vision de la période inédite que nous traversons ?Florence Mompo : Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L'incertitude qu'elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l'activité et de la consommation stimulée par des plans d'investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l'économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l'individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. La performance thermique, la qualité de l'air, l'acoustique, et plus basiquement, l'aménagement et le mobilier, sont plus que jamais des éléments à prendre en compte, comme le lien entre le physique et le digital. La généralisation du télétravail en est un exemple criant, c'est d'ailleurs l'un des héritages majeurs de cette période. Et puis humainement, il y a pour chacun, un besoin d'échanges et de convivialité qui est très fort en ce moment !Quels sont les échos qui remontent des acteurs des différentes filières présentes sur le salon BePOSITIVE ?Florence Mompo : C'est assez hétérogène parce qu'en fonction du secteur d'activité, les feedbacks ne sont pas du tout les mêmes. Sur la partie des nouveaux systèmes énergétiques, après les 2 ou 3 premières semaines de sidération que l'on a tous vécues, les entreprises se sont rapidement réorganisées et se sont remises dans des perspectives de développement. On parle beaucoup de la transition énergétique comme levier majeur de la reprise économique, mais elles ont besoin d'actions concrètes et elles sont dans l'expectative de ce que va donner, par exemple, le Green Deal. Les retours que j'ai d'un secteur comme le photovoltaïque me font dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de ralentissement, mais que les inquiétudes des acteurs portent sur les mois à venir dû à l'arrêt de l'activité commerciale pendant près de 3 mois. Et puis, on le sait, le secteur du bâtiment craint de payer un lourd tribut à cette crise. L'ensemble des mesures que les sociétés doivent mettre en œuvre pour pouvoir redémarrer va les freiner pour retrouver le rythme de l'avant-Covid-19. Et à cela s'est ajouté le report des élections municipales alors que de nombreuses entreprises dépendent de la commande publique… Mais je tiens à saluer la façon dont les dirigeants et les entrepreneurs ont géré la situation. Ils ont une nouvelle fois prouvé leur capacité, à la fois, à rester ancrés dans la réalité du moment, tout en se montrant hyper agiles pour prendre les bonnes décisions en faveur de la santé de leurs salariés et de leur entreprise.« Encourager toutes les filières à œuvrer ensemble »Cette situation interroge sur ce que doit être la ville de demain. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?Florence Mompo : Quelle modèle voulons-nous pour demain ? C'est effectivement la vraie question que nous devons collectivement nous poser. Et cette période nous donne l'opportunité de l'imaginer avec un œil différent en prenant vraiment en compte les aspirations des gens. Mais le risque, vu la dynamique de la reprise, est, comme au lendemain de la crise de 2008, de se replier uniquement sur les facteurs économiques et sur la finance, de faire passer la dimension environnementale au second plan, sans tirer les enseignements de ce qui s'est passé. Alors qu'au contraire c'est à chacun : responsables politiques, organisations professionnelles, industriels, entreprises, artisans, salariés, etc., d'avoir la volonté d'en sortir par le haut.Quelle est la place de la transition énergétique dans ce nouveau modèle ?Florence Mompo : Elle est centrale ! Elle correspond aux aspirations actuelles. On sent d'ailleurs une prise de conscience progressive, globale, sur les questions liées à la préservation de l'environnement, au climat, à l'alimentation et aussi au gaspillage de l'énergie. Cette prise de conscience de la population doit être encouragée avec de l'information et de la pédagogie et, sans attendre, les mesures économiques et les aides versées aux entreprises par les pouvoirs publics doivent favoriser la transformation vers un monde durable et résilient. Il faut encourager toutes les filières à œuvrer ensemble, en dialoguant, en développant des innovations et en diffusant des solutions technologiques économes en ressources et en impacts sur l'environnement. Les axes de développement sont identifiés : les infrastructures durables avec les énergies renouvelables et des mobilités propres, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les « passoires thermiques », l'économiecirculaire et les circuits courts, ainsi que le numérique responsable. Ce seront d'ailleurs les enjeux majeurs traités lors de l'édition 2021 du salon BePOSITIVE.Le smart, les matériaux biosourcés et l'emploi-formation en fils rouges du prochain salonJustement quel est le rôle d'un salon comme BePOSITIVE ?Florence Mompo : Je dirais d'abord que les salons, les rencontres professionnelles, les congrès, les évènements auront un rôle prépondérant dans la reprise économique car ils sont des moments uniques qui connectent les entreprises, les organisations, les maîtres d'ouvrages, les prescripteurs, les visiteurs des filières, etc. Et ces acteurs vont avoir dans les mois à venir un besoin capital d'occasions de se rencontrer. Pour la transition énergétique, le salon BePOSITIVE 2021 sera un rendez-vous fondateur à une période, en mars, qui doit voir la concrétisation des conditions d'accélération de ce mouvement. Et grâce à notre connaissance des marchés et de leurs acteurs, nous œuvrons pour que ce soit une nouvelle fois un point de rencontre de toutes les énergies : un événement qui fédère tous les acteurs des filières bâtiment et énergie, qui favorise leur dialogue et leur convergence, qui accompagne leurs projets et leurs développements, et qui pousse leurs innovations. Pour reprendre notre baseline, que ce soit une opportunité pour construire ensemble le monde décarboné de demain !Quels sont les partis pris de cette prochaine édition ?Florence Mompo : Nous avons fait du smart, des matériaux biosourcés et de l'emploi-formation nos fils rouges. En effet, une vraie dynamique est enclenchée autour du numérique et de l'IOT qui entrent de plain-pied dans le monde du bâtiment, avec en ligne de mire des économies d'énergie et le développement des services. Les matériaux biosourcés, eux aussi gagnent en performance. Ils profitent d'une nouvelle attractivité dans le secteur de la construction et d'une industrialisation de leur production. Et puis, je le disais, l'émergence d'un nouveau modèle à travers des approches différentes va imposer une évolution des savoir-faire et de nouveaux métiers. Il y aura des transversalités entre certains secteurs en perte de vitesse et d'autres en plein développement. Cet enjeu place le recrutement et la montée en compétences des salariés au cœur des stratégies des entreprises.« Nouveauté 2021, nous allons encore plus jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et digital »Pouvez-vous dévoiler d'autres éléments du programme de BePOSITIVE 2021 ?Florence Mompo : Les principaux acteurs des nouveaux systèmes énergétiques, du bâtiment durable, de l'énergie dans le bâtiment et du bois énergie, exposeront pour présenter leurs innovations et leurs solutions en faveur de la transition énergétique. Il y aura beaucoup d'animations comme des conférences, des fire camps, des études prospectives, le tout animé par les grandes fédérations. Nous aurons aussi des démonstrations en live, des formations et des retours d'expérience. Mais la nouveauté, c'est que le salon sera plus interactif. En nous appuyant sur les contenus, les services et les produits, nous allons jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et l'événement digital. On proposera par exemple des solutions de webinars. Et nous allons aussi déployer, à destination de l'ensemble de nos publics : exposants, visiteurs et partenaires, des solutions d'intermédiation à distance comme du networking et des rendez-vous d'affaires via une appli mobile. L'occasion pour tous les participants d'être encore plus visibles et de se créer de nouvelles opportunités.A 8 mois de l'événement, que disent les premiers indicateurs ?Florence Mompo : On ne peut pas encore donner de chiffres, mais la tendance est positive. Il y a une belle dynamique autour de cet événement qui est le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique. A l'international, il bénéficie aussi d'une notoriété grandissante, notamment en Europe, au Maghreb et en Afrique. Malgré le contexte, tous les feux sont donc au vert, les partenaires et les entreprises nous font déjà part de leur enthousiasme à l'idée de se retrouver !
Il y a 4 ans et 253 jours

Houzz lance Houzz Pro : un logiciel de gestion pour les professionnels de la maison

Houzz Inc., la plateforme de référence pour la décoration, l'aménagement et la rénovation de la maison, a annoncé ce 8 septembre le lancement de Houzz Pro, une solution SaaS tout-en-un qui permet aux professionnels de la rénovation et de la conception de maisons de se démarquer, de gagner plus de clients, d'augmenter leurs bénéfices et de rester connectés avec leurs clients et leurs équipes. Houzz Pro associe le marketing local de Houzz, leader du secteur, à un logiciel commercial facile à utiliser qui permet aux professionnels de la maison de gérer l'ensemble du cycle de vie de leurs projets et de leurs clients sur une seule interface. Grâce au logiciel Houzz Pro et à la nouvelle application mobile dédiée, les professionnels peuvent gérer toutes leurs activités commerciales et la communication avec leurs clients à tout moment, où qu'ils se trouvent.« Aujourd'hui plus que jamais, les professionnels de la construction et de la rénovation veulent des outils qui les aident à fonctionner de manière rentable et efficace, et à offrir une expérience client exceptionnelle »« Nous avons créé Houzz Pro après avoir écouté les besoins de notre communauté de professionnels, et il est important pour nous que ce nouveau logiciel soit à la fois abordable et simple d'utilisation. Nous comprenons qu'avec la COVID-19, les professionnels de notre communauté sont confrontés à des défis. Au vu de ces nouvelles demandes, nous fournissons le logiciel à tous nos abonnés professionnels existants dans le cadre de leur abonnement. »- Alon Cohen, co-fondateur et président de HouzzAvec le logiciel Houzz Pro, les professionnels peuvent :Rester connectés avec leurs clients : Un outil de messagerie intégré prend en charge et relie la communication par e-mail et la messagerie instantanée. Ceci comprend le partage de photos et de documents, les demandes de paiement, les factures, les ordres de modification et les délais, afin que les professionnels puissent rester en contact avec leurs clients depuis le bureau, la maison ou sur le terrain. L'outil suit l'historique complet de la collaboration, y compris l'approbation donnée par les clients et autres principales activités. Communiquer de manière proactive : Les professionnels peuvent tenir leurs clients au courant de l'avancée du projet via un tableau de bord client intégré. Les fonctionnalités comprennent un planning du projet montrant les étapes et les phases clés, des fiches quotidiennes avec les informations détaillées du projet, ainsi qu'un historique des échanges et des documents partagés. Faire avancer les projets plus rapidement : Les rendez-vous vidéo permettent aux professionnels de rencontrer les propriétaires de manière virtuelle et sans risque pour discuter d'un projet. L'outil de rendez-vous est synchronisé à l'agenda du professionnel, ce qui facilite la réservation des appels et des réunions. Les professionnels peuvent promouvoir les rendez-vous virtuels sur leur profil et dans l'annuaire Houzz, ce qui permet aux propriétaires de voir leur disponibilité et de réserver directement une première consultation. Gérer les prospects : Un outil intégré de gestion des prospects permet aux professionnels de gérer leur portefeuille de clients provenant de Houzz et de toute autre source pour rester efficaces et décrocher plus de projets. Les professionnels peuvent communiquer directement avec leurs clients potentiels, ajouter des notes internes et joindre des fichiers ou des photos relatives au projet. Lorsqu'un prospect est converti en projet, tout l'historique de la communication passe à l'outil de gestion de projets. Créer et envoyer des devis, obtenir l'accord des clients directement en ligne : Le nouvel outil de création de devis permet aux professionnels d'établir rapidement des devis précis indiquant les produits, les matériaux et les coûts d'installation spécifiques au projet. Les professionnels peuvent également importer leurs propres devis et enregistrer des modèles personnalisés à utiliser pour leurs prochains projets. Les devis peuvent être envoyés par e-mail ou par messagerie instantanée aux clients pour obtenir leur accord au moyen d'une signature électronique. Suivre les ordres de modification, planifier les paiements : Les professionnels peuvent facilement créer, envoyer et suivre les ordres de modification, ainsi qu'obtenir l'accord du client au moyen d'une signature électronique. La fonction permettant de planifier les paiements peut être automatiquement configurée au moment d'envoyer la facture aux clients. Une nouvelle application mobile dédiée à Houzz Pro est également disponible dès aujourd'hui sur iOS et Android pour les abonnés Houzz Pro. Conçue par l'équipe à l'origine de l'application Houzz — la meilleure application mobile de sa catégorie — l'application Houzz Pro présente toutes les fonctionnalités du logiciel de bureau.Les nouvelles fonctionnalités de marketing et de promotion disponibles dans l'abonnement comprennent des analyses de performance améliorées, un service de création et d'hébergement de site Web professionnel, une vidéo de présentation de l'entreprise et la possibilité de mettre en avant le meilleur avis client. Tous les échanges avec les clients incluent automatiquement le logo et le nom de l'entreprise, pour une image professionnelle solide et une crédibilité renforcée auprès des clients.Houzz Pro est disponible sur houzz.fr/pro, et les abonnements sont adaptés à tous les budgets et à toutes les équipes. Pour aider plus de professionnels à démarrer, les nouveaux forfaits sont proposés à partir de seulement 39 € par mois.Houzz comprend plus de 2,5 millions de professionnels de la rénovation et de l'architecture dans plus de 65 catégories, y compris les architectes d'intérieur, les architectes, les entrepreneurs généraux et les constructeurs. Houzz Pro est accessible à tous les professionnels de la rénovation et de l'aménagement de la maison en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Irlande, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Russie.
Il y a 4 ans et 254 jours

La Caisse des dépôts va investir 26 milliards d'euros pour les transports, le logement et les terriroires

"L'épargne supplémentaire sur le Livret A depuis janvier équivaut à 27 milliards d'euros" et "servira par exemple à la réfection des ponts ou au financement des pistes cyclables, des réseaux de bus propres", a-t-il dit au Journal du Dimanche.L'épargne du Livret A collectée par l'institution doit servir à "accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive".Au total, la CDC, bras financier de l'État, va investir "26 milliards d'euros sur tous les territoires, dont 80% alloués dans les deux ans".Parmi les chantiers du plan de relance de l'État que prévoit de financer la CDC, "la rénovation thermique des bâtiments publics et des HLM", avec pour objectif la rénovation de "22 millions de mètres carrés en métropole et en outre-mer".Au chapitre des "nouvelles mobilités", la CDC prévoit d'investir dans des "infrastructures de recharge de véhicules électriques" très demandées par les constructeurs automobiles, avec "50.000 bornes de recharge" installées "rapidement"."Nous allons aussi accélérer le développement des nouvelles énergies (hydrogène, gaz, électricité) dans les transports publics et financer 11.000 véhicules propres dans les collectivités locales " et investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique) pour "alimenter 4,5 millions de foyers", explique M. Lombard.La CDC confirme la création d'une "Banque du climat", tout en soulignant qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle structure: elle résulte "de l'action coordonnée de la Banque des territoires et de Bpifrance dont la CDC détient 50% avec l'État": "À eux deux, ces organismes vont investir et prêter 40 milliards d'euros pour la transition écologique".Côté logement, la CDC veut financer "170.000 logements sociaux", "dont 40.000" construits sur fonds propres.Elle a déjà contractualisé avec des promoteurs pour la construction de 30.000 logements, dont 5.000 seront réservés aux personnels de santé, policiers.M. Lombard annonce la création de "15.000 nouvelles places en Ehpad" en deux ans."Enjeu majeur" pour les élus, la CDC prévoit aussi de financer "100 foncières spécialisées en commerces de centres-villes"."Si on veut des points de vente modernes, il faut faire un remembrement, c'est-à-dire regrouper les magasins et engager des travaux" avec le soutien des pouvoirs publics pour que "le loyer reste attractif".Par ailleurs, la CDC compte investir 1,3 milliard d'euros pour soutenir le tourisme et financer 100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans.
Il y a 4 ans et 256 jours

Ville et Bâtiments : accompagner la sortie de crise et se préparer aux crises sanitaires futures

Photo : Bertrand Rieger / hemis.frLa crise sanitaire liée au Covid-19 a profondément modifié notre mode de vie pendant quatre mois. Nous avons passé pratiquement 100 % de ce temps dans notre logement ou à moins d'1 km de celui-ci. Cette situation inédite a souvent mis en évidence que les espaces où nous vivons peuvent autant être des refuges que des vecteurs de la pandémie. La pandémie associée au virus SARS-CoV-2, repose, du fait de son impact à l'échelle internationale, une question essentielle : quel rôle le bâtiment et l'environnement construit peuvent-ils jouer dans la gestion d'une crise en termes de qualification de l'aléa (qu'il soit sanitaire, écologique, associé aux évènements climatiques, sismique, etc.) ou de caractérisation de la vulnérabilité induite (qu'elle soit sanitaire, économique, écologique, structurelle) ? Le CSTB développe au travers de ses différentes approches disciplinaires, une méthodologie d'analyse structurée des phénomènes de crise, permettant ainsi d'apporter, avec ses partenaires scientifiques, des réponses systémiques et opérationnelles aux différents acteurs socio-économiques et décideurs politiques, et non une simple réponse disciplinaire. Les crises se déclinent [toujours] suivant une même temporalité pré-crise / crise / post-crise, avec deux modulations spécifiques par les échelles des temps long et court : l'anticipation et la prévention pour la pré-crise au temps long résultant de l'apprentissage de la post-crise à la même échelle. Ainsi la problématique initiale se déclinera-t-elle dans une analyse de la contribution du bâtiment et de l'urbain à une résilience multifactorielle face aux crises, quelle qu'en soit la nature. La césure du temps court quant à elle ouvre la voie aux crises résultantes qu'elles soient sanitaires, économiques, sociales ou environnementales, qui se surajoutent à la sortie de crise dans un processus d'amplification des effets. La crise de la maladie Covid-19 n'échappe pas à cette réalité. Si la pré-crise a été mondialement sous-estimée, malgré des foyers épidémiques récents (coronavirus : SRAS en 2003, MERS en 2012, grippe H5N1 en 1997-2003, H1N1 en 2009) et des réalités plus explicites de pandémies mondiales (grippe espagnole en 1918, grippe asiatique en 1957, grippe de Hong Kong en 1969), l'évolution en pandémie, exacerbée par les mobilités inter-régionales et l'absence de protection organisée, nous a conduits à la crise actuelle, sans que nous n'y soyons réellement préparés. Au vu des 80 % du temps quotidien passé par chacun d'entre nous dans un bâtiment, que ce soit logement, tertiaire, commerce, la mise en place d'un confinement place ainsi le bâtiment et l'espace urbain au cœur des questionnements, ici sanitaires, avec plus de 95 % de temps contraint, même si jusqu'à présent cela n'a pas été explicite. Au-delà des sujets « bâtiment » versus crise, le révélateur du confinement a été de remettre sur le devant de la scène la problématique sociale, du fait ici de la crise économique découlant de la crise sanitaire. Mais cela pourrait tout autant s'appliquer aux autres crises ou phénomènes d'ampleur comme par exemple la surmortalité à la suite des vagues de chaleur du fait de la « crise » environnementale (même si le terme crise ne s'applique pas précisément du fait de sa non-finitude), de la paupérisation des plus faibles à la suite de la « crise » environnementale encore, mais cette fois-ci liée aux extrêmes orages, tornades, inondations, etc. Ce point est très important car comme on l'a remarqué au niveau international (USA notamment) la fracture sociale est exacerbée par ce type de crise qui révèle des disfonctionnements majeurs, récurrents, mais sous évalués par le politique (exemple de la politique de la santé vs. hôpital notamment, mais aussi le déficit d'équipement de certains foyers en termes d'outil numérique (PC) pour l'éducation des enfants). La question que le CSTB aborde – quel est le rôle du bâtiment et de l'environnement construit dans la gestion d'une crise – s'inscrit dans chacune de ces phases, dans une logique scientifique, mais doit répondre aux attentes des différents acteurs dans des délais et des niveaux de complexité variables. Elle nécessite une réponse collective, tant au niveau du CSTB que de ses partenaires scientifiques et des acteurs socio-économiques du secteur. Dans la phase actuelle de la gestion de cette crise si particulière, l'expertise du CSTB, issue de travaux de recherche menés depuis de nombreuses années, permet d'ores et déjà de répondre à certaines problématiques de ses donneurs d'ordres : caractériser les sources du Covid-19, les facteurs déterminant son transport dans le bâtiment et l'exposition des occupants ; proposer des moyens de gestion, des conditions d'occupation et de fonctionnement du bâtiment et ses équipements (par exemple sur ventilation, la réduction du taux d'occupation des locaux) au regard de la contamination biologique ; comparer par simulation les solutions de circulation les unes aux autres, en évaluant l'influence sur le reste du bâtiment, et identifier les zones de congestion potentielle susceptibles de provoquer des lieux à risque ne permettant pas de garantir les distances sanitaires ; identifier si les solutions de gestion sont en adéquation avec les règles existantes, notamment en termes de sécurité incendie, de ventilation et traitement d'air, de sécurité de fonctionnement des appareils à combustion et d'accessibilité ; analyser l'impact de stratégies de ventilation (type de système, niveau de renouvellement d'air) vis à vis de l'efficacité du renouvellement d'air et du transfert de contaminant et du niveau de concentration intérieure ; déterminer des stratégies de nettoyage des surfaces et des réseaux et de mise en œuvre des équipements spécifiques de traitement d'air (par exemple épurateurs autonomes, dispositifs en CTA). Au-delà de ces expertises directement disponibles, le CSTB a décidé de mobiliser ses compétences scientifiques pour conduire des travaux de recherche, pour améliorer les connaissances et les réponses à apporter sur les enjeux de circulation et de traitement d'un virus à l'intérieur d'un bâtiment ou en milieu urbain. Plus précisément, le premier projet se penchera sur la circulation des virus dans les espaces bâtis, leur interaction avec les revêtements ou les meubles et l'élaboration de protocole d'évaluation des systèmes de traitement de surface et de leur impact tant sanitaire que physique. Le second projet étudiera la prise en compte des enjeux sanitaires dans la conception des espaces publics et dans leur réalisation, de leur géométrie jusqu'au choix des matériaux les plus adaptés en termes notamment de capacité à être nettoyés, et de résistance aux agressions chimiques. La crise sanitaire et le confinement ont par ailleurs profondément modifié notre rapport à notre lieu de vie et plus largement à notre environnement. L'espace public urbain, hier réservé aux fonctions de déplacements automobiles et alternatifs a parfois retrouvé pendant le confinement sa dimension de lieu de villégiature. Cette transformation est-elle durable ou sera-t-elle purement ponctuelle ? C'est un enjeu majeur pour les collectivités locales et les aménageurs pour l'exercice de leur responsabilité. Cela nécessitera de mobiliser une capacité de recherche sur ces modifications potentielles de nos comportements. Le CSTB souhaite se mobiliser et participer à des travaux de recherche de plus grande ampleur sur les évolutions sociologiques voire sociétales induites par la crise sanitaire. La Corée du Sud nous a montré l'exemple. Touchée par les précédentes pandémies du SRAS et du MERS, elle a su investir pour préparer les crises sanitaires futures et notamment développer leurs connaissances des facteurs qui permettent d'en limiter l'impact. Nous ne partons donc pas de rien. Le CSTB se mobilisera avec tous les partenaires scientifiques et économiques de bonne volonté sur ces domaines d'excellence pour participer à l'effort collectif indispensable pour préparer la prochaine crise, qu'elle soit sanitaire ou environnementale.
Il y a 4 ans et 265 jours

Des unités mobiles pour les hôpitaux

Des unités mobiles de réanimation ont été pensées pour faire face aux besoins des hôpitaux en cas d’épidémie. Objectif : créer des unités supplémentaires autonomes qui permettent de désengorger les infrastructures hospitalières.
Il y a 4 ans et 265 jours

Bouygues accuse des pertes au premier semestre face au virus, malgré des télécoms solides

"Comme attendu, les résultats du groupe au premier semestre 2020 sont fortement impactés par les conséquences de la crise sanitaire", a résumé jeudi Bouygues dans un communiqué, à l'occasion de ses chiffres semestriels.Lors de la première moitié de l'année, une période marquée par le plus fort de la crise du virus et par de multiples mesures de confinement à travers le monde, la société a subi une perte nette de 244 millions d'euros, contre un bénéfice de 225 millions un an plus tôt.Son chiffre d'affaires a reculé de 15% à 14,8 milliards d'euros, un déclin de presque trois milliards qui correspond en gros au coût de la crise sanitaire pour Bouygues lors de la première moitié de l'année.Mais sa perte serait bien pire sans sa présence dans les télécoms car le secteur est l'un des rares à n'avoir guère pâti de la crise. Enfermés des semaines chez eux, les Français ont bien dû continuer à communiquer et, souvent, travailler à distance.Bouygues Telecom est donc largement resté dans le vert, malgré une petite baisse (-5,3% à 142 millions d'euros) de son bénéfice semestriel. La filiale, qui a causé bien des difficultés au groupe dans les années 2010, confirme à quel point elle est redevenue son joyau, avec une nouvelle progression générale des abonnements dans le fixe comme le mobile.Certes, la crise n'y a pas été indolore. Les performances de l'opérateur ont été freinées par la fermeture de ses boutiques pendant des semaines, et il n'a guère pu profiter des frais d'itinérance face à la restriction drastique des déplacements internationaux.Plans de relanceReste que les conséquences sont sans commune mesure avec l'autre grande activité de Bouygues, ses chantiers. Dans cette branche, le groupe essuie une perte de presque 400 millions d'euros.Les deux grands concurrents de Bouygues, Vinci et Eiffage, sont d'ailleurs aussi tombés dans le rouge au premier semestre, même si le second a largement limité les dégâts avec une perte de seulement quelques millions d'euros.Le secteur a fortement souffert des mesures de confinement mises en place pendant des semaines au printemps dans de multiples pays. Elles ont contraint Bouygues, à l'instar de tout le BTP, à interrompre de nombreux chantiers, le temps d'établir les mesures sanitaires adéquates.Le groupe promet toutefois un avenir meilleur, d'abord parce que ses chantiers ont largement repris en France comme à l'international."A mi-juillet 2020, la quasi-totalité des sites étaient rouverts en France, avec un rythme d'avancement de l'activité proche de celui d'avant crise", détaille le groupe, évoquant aussi un niveau "proche de la normale dans de nombreux autres pays".Surtout, le carnet de commandes de Bouygues, gage de revenus à venir, a encore gonflé au premier semestre pour atteindre un niveau sans précédent, à l'aide notable de très gros marchés comme un contrat ferroviaire à plus d'un milliard d'euros au Royaume-Uni.Pour autant, le groupe se montre prudent pour la suite. Il ne se fixe pas de nouvelle prévision chiffrée de résultat pour 2020, jugeant le contexte sanitaire trop incertain.Il promet certes de redevenir nettement rentable au second semestre, mais sans retrouver ses résultats d'un an plus tôt. A plus long terme, il ne fixe pas d'échéance sur un retour à leur niveau habituel.Au-delà, "le groupe est bien positionné pour répondre aux enjeux des plans de relance annoncés dans les grands pays où il est implanté - Union européenne, France, Royaume-Uni, Canada, USA, etc.,", assure Bouygues, évoquant "les infrastructures durables, la transition énergétique ou la rénovation des bâtiments".
Il y a 4 ans et 268 jours

Chronique du Geek – Les applications d’août 2020

Ce n’est pas encore la fin de l’été mais la rentrée a sonné et c’est le moment de reprendre du collier. Que cela soit dans l’organisation, la préconception et les calculs des projets, ou pour s’y retrouver dans le monde végétal ou trouver l’inspiration avec des œuvres géométriques, les applications mobiles de cette fin août […] L’article Chronique du Geek – Les applications d’août 2020 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 268 jours

L'application mobile ProDevis START simplifie la prospection des Artisans Menuiserie, Store et Fermeture

Le carnet de notes des Artisans dans leur SmartphoneAlors que l'application 100% Web ProDevis START simplifie la création de devis et le passage de commande, son extension mobile intervient elle, en amont du chiffrage. C'est tout l'avant-projet, de la prospection jusqu'à la prise de notes de chantier, que l'application mobile optimise.Équipé de son Smartphone, l'Artisan retrouve les contacts autour de lui et est guidé par GPS chez ses prospects et clients. Une fois arrivé, il renseigne toutes les informations sur son client et sur le chantier directement dans son application mobile (type de produits, dimensions, couleurs, préférences du client…). Il joint également à son dossier les photos prises avec son Smartphone pour se rappeler des détails importants.Son application mobile étant synchronisée avec ProDevis START, l'Artisan retrouve son nouveau projet et toutes ses notes automatiquement à son retour au bureau. Il y finalise ainsi son devis et lance en commande en quelques minutes.De la prospection jusqu'à la commande Fournisseur, en passant par la création du projet et le chiffrage : avec ProDevis START, c'est sur tout son process de vente que l'Artisan gagne en temps et en réactivité pour augmenter son chiffre d'affaires.L'application mobile ProDevis START disponible* :Sur iOS : https://apple.co/2B0kPaUSur Android : https://bit.ly/2XVmffR*L'accès à l'application nécessite d'être abonné à ProDevis STARTL'application mobile ProDevis START pour de nouvelles fonctionnalitésCréation de projets directement lors des rendez-vous chez les clients et prospectsSynchronisation avec l'application de chiffrage ProDevis START pour y retrouver toutes les informations de son dossier et créer son devisGestion du fichier clients avec l'ensemble de l'historique disponible en quelques clicsAjout de médias (photos de chantier par exemple) pour enrichir, compléter et illustrer ses projets. 100Mo de données d'hébergement inclus gratuitementLancement de l'itinéraire vers un contact ou un projet en géolocalisation avec Waze, Google Maps ou Plan pour être diriger vers ses clients et prospectsProDevis START, un concentré d'innovations qui simplifie le chiffrage et l'activité des Artisans Menuiserie, Store, FermetureParce que le client particulier leur demande des réponses toujours plus rapides, les Artisans se doivent de gagner en réactivité pour augmenter leurs chances de remporter plus d'affaires. Une réactivité qui passe notamment par la digitalisation de leur activité, que leur apporte ProDevis START : Une application Métier Menuiserie Store Fermeture, équipée du Configurateur de vente ELCIA pour des devis et passages de commande en un clicPlus de 1 750 tarifs de 600 industriels toujours à jourUne application 100% Web, 0 contrainte informatique, disponible tout le temps et de partout (bureau, chantier, rendez-vous client)Un processus d'abonnement en ligne simple, en 5 minutes sur elcia.com/prodevis-startUn prix attractif de 55€ HT/mois sans engagement pour une liberté totaleUne application mobile synchronisée avec l'application Web, disponible sous iOS et Android pour remplacer ses notes papiers avec prise de photosEn savoir plus : www.elcia.com/prodevis-start
Il y a 4 ans et 269 jours

Des précautions à prendre pour l’utilisation d’une nacelle élévatrice

Les plateformes élévatrices mobiles de personne ou PEMP, aussi appelées nacelles, font parties du matériel BTP de base mais leur utilisation est polyvalente, compte tenu des différentes catégories. Cela étant, compte tenu des risques de chute, leur manipulation doit se faire dans le respect de certaines normes. L’utilité d’une nacelle élévatrice Avant tout, une nacelle élévatrice permet de travailler en hauteur. Atteignant plusieurs mètres de hauteur (jusqu’à 70m pour un camion nacelle), elle vous permettra de réaliser tout type de travaux en hauteur, que ce soit pour une utilisation personnelle ou professionnelle. Ainsi, de la jeune start-up dans le BTP au particulier qui veut réaliser des travaux de maintenance à la maison, en passant par la réalisation de travaux-publics, cet engin de levage conduit à des usages multiples. Pour des raisons d’économie financière (mais aussi de temps et de matériel – plus besoin d’installer d’échafaudages), la location nacelle élévatrice est privilégiée par de nombreux jeunes entrepreneurs. Il va de soi que pour un usage particulier, l’achat est exclu. Attention toutefois, lors de votre location, à bien choisir votre nacelle, sachant qu’il existe différents modèles. Chaque modèle a des fonctionnalités particulières permettant d’effectuer des travaux de manière efficiente et plus rapide. Il faudra par exemple choisir une nacelle araignée tout-terrain pour des travaux difficiles d’accès. En effet, ses stabilisateurs permettent une plus grande capacité de levage tout en restant compacte. Autre exemple, pour des travaux en intérieur, il est recommandé de recourir aux nacelles toucan aussi appelées nacelles à mâts verticaux ou élévateurs verticaux. Cela étant, il est toujours préférable de se rendre auprès d’une enseigne spécialisée dans la location de matériel de levage qui saura vous conseiller au mieux. Vous en saurez plus chez https://www.skylift-services.fr/nacelle-elevatrice/ La conduite d’une nacelle élévatrice en location La titularité d’un certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES) n’est pas obligatoire mais elle sera toutefois requise pour la location nacelle élévatrice, sauf si vous optez pour une location avec opérateur. Cela étant, en travaillant dans le BTP, il est possible que l’un de vos employés soient titulaire d’un CACES. Le CACES est un permis délivré à titre personnel et ayant une durée de 5 ans. Il existe différentes catégories de CACES basée selon le type d’engins : Type 1 : les nacelles dont le déplacement est impossible si la plateforme n’est pas repliée ; Type 2 : la nacelle est sur un châssis porteur mais sans stabilisateur ; Type 3 : le déplacement est possible en activité, et il est contrôlé depuis la plateforme Puis, une autre distinction se fait suivant que les nacelles soient à élévation verticale (permis A) ou à élévation multidirectionnelle (permis B). De toutes ces distinctions découlent les 4 principales catégories de permis nacelle nécessaires pour un chantier : 1A : pour les nacelles verticales ; 1B : pour une nacelle articulée, tractable ou araignée ; 3A : pour les nacelles ciseaux ; 3B : pour les nacelles toucan ou à bras articulé. Diverses mesures de sécurité Si pour une manutention en toute sécurité, la détention du CACES adapté est un prérequis, il existe d’autres mesures de sécurité à observer. Pour éviter les chutes, notamment, il faudra inspecter attentivement la zone de travail afin d’assurer que l’engin puisse être stabilisé. Une autre règle, qui semble évidente, est celle de respecter la capacité de charge maximale. Le poids total se calcule en additionnant le poids de l’opérateur et du matériel emporté. Cette information peut s’obtenir auprès du loueur ou alors en se référant au manuel d’utilisation. Autre règle évidente : ne pas quitter le basket pendant l’utilisation. Même si l’opérateur est équipé de son harnais et de son casque, une telle action représente un risque d’accident.
Il y a 4 ans et 272 jours

Le bâtiment craint d'être déçu par le plan de relance

"On ne veut pas être déçus", prévient Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), principale organisation du secteur, auprès de l'AFP. "Selon les annonces, ça peut partir en catastrophe."Comme tous les grands secteurs économiques, le bâtiment attend avec impatience le plan de relance la semaine prochaine, qui vise à sortir à long terme l'économie d'une crise probablement historique. Mais plus que d'autres, il affiche sa méfiance."On se demande si le gouvernement a bien analysé que le bâtiment, après l'hôtellerie-restauration et les services à la personne, c'est quand même le troisième secteur le plus touché", s'interroge M. Salleron.Un scepticisme à la mesure de plusieurs mois d'incompréhensions et de polémiques entre le secteur et le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, et en particulier durant le strict confinement imposé aux Français entre mars et mai.Les chantiers ont largement dû s'arrêter faute de pouvoir immédiatement prendre les mesures sanitaires nécessaires, et les clients ont cessé de passer commande pendant de longues semaines. Selon la FFB, l'activité du bâtiment devrait chuter de 18% cette année.Or la construction est un moteur crucial de l'économie française, dont elle représente plus de 5%. Au-delà, la santé du secteur est garante d'une offre suffisante en logements, essentielle au bon fonctionnement de toute l'économie.Le bâtiment se sent oublié par rapport à d'autres grands pans de l'économie comme l'automobile et le tourisme qui, peu avant l'été, ont obtenu des plans spécifiques d'urgence à coups de milliards d'euros.Il craint surtout d'apparaître relativement épargné par la crise aux yeux de l'exécutif: selon la Banque de France, son activité n'était pas loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant la crise en juillet et devrait quasiment revenir à la normale en août.Inquiétudes sur la constructionReste que s'il se remet à gagner de l'argent, le secteur en perd aussi à cause du coût élevé des mesures sanitaires, un sujet sur lequel il attend toujours des aides publiques d'ampleur.Et si ses commandes, gage d'activité à venir, ont retrouvé un bon niveau, c'est surtout grâce aux travaux publics engagés par mairies, départements ou régions. Les particuliers, eux, "hésitent encore à s'engager dans des projets, vu l'incertitude sur la durée de la pandémie", souligne le cabinet Markit dans une note de conjoncture pour juillet.Le gouvernement n'est pas sourd aux inquiétudes du bâtiment et lui promet plusieurs milliards d'euros dans son futur plan de relance.L'Etat, soucieux de verdir ce plan, insiste notamment sur la rénovation énergétique à laquelle il veut réserver environ sept milliards.A ce titre, le secteur a déjà remporté un combat de longue date: la principale aide publique à la rénovation sera étendue à tous les Français, y compris les plus riches. Également au programme, un programme de rénovation des bâtiments publics, en particulier les hôpitaux."La rénovation va permettre d'avoir beaucoup d'activité, puisque ça ce sont des travaux qui peuvent se faire vite", assurait mi-août la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon sur Europe 1.Le secteur craint néanmoins que la rénovation éclipse la construction de logements neufs, au moment même où celle-ci chute à la suite du confinement.Mais que peut y faire l'Etat ? Ce n'est pas qu'une affaire d'affaiblissement de la demande auquel des aides publiques pourraient éventuellement répondre.C'est aussi, et surtout, que les mairies traînent à octroyer des permis de construire. La crise sanitaire a largement gelé leur examen et la situation s'est peu améliorée depuis la levée du confinement.Sur ce plan, le gouvernement n'a guère pu que renvoyer la balle aux maires.Il leur a lancé, par la voix de Mme Wargon, un "appel" à mettre un "coup de booster" sur les permis.
Il y a 4 ans et 273 jours

DEKRA Diagnostic rejoint la FIDI

Le Groupe DEKRA, leader européen de l'inspection, de la certification, des services et de la gestion des sinistres dans les domaines de l'automobile, du transport et de l'industrie, a décidé de rejoindre la FIDI (Fédération interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier) à travers l’adhésion de sa branche DEKRA Diagnostic.
Il y a 4 ans et 275 jours

Choisir son casque de travail en hauteur pour une sécurité maximale

Bien choisir son casque de travail en hauteur Faisant partie des équipements obligatoires pour garantir la sécurité des travailleurs, le casque de travail en hauteur répond à des normes bien spécifiques. Disponibles dans plusieurs versions afin d’assurer une protection individuelle optimale dans tous les secteurs d’activité concernés, un casque de cordiste et de travailleur en hauteur ne se choisit pas au hasard. Voici nos conseils pour ne pas vous tromper. Choisir en fonction des exigences spécifiques du métier Le casque de travail en hauteur fait partie des EPI (équipements de protection individuelle) obligatoires pour protéger la tête des travailleurs et autres personnes présentes sur un chantier ou sur tout autre site similaire. Pour faire le bon choix, il faut s’assurer que l’équipement est adapté au métier en question. Parlons en premier lieu du casque de sécurité qui protège le travailleur contre les éventuelles chutes d’objets. Ce type de casque est obligatoire sur un chantier. Il y a ensuite la casquette anti heurt. Comme l’indique son nom, son utilité est de protéger la tête contre d’éventuels heurts sur des objets durs et immobiles. Convenant pour un travail en intérieur, la casquette anti-heurt ne remplace en aucun cas le casque de sécurité. Enfin on peut parler de casque d’élagage pour les travaux de paysagiste, qui doivent protéger l’ouvrier des projections végétales faciales mais aussi des éventuelles chutes d’objet et de branche d’arbre. En bref, les situations où le port du casque est essentiel ne manquent pas. Avant de choisir votre casque de travail en hauteur, notez que les différents types de casques existants s’adaptent à toutes les conditions de travail : Travail en hauteur Travail en extérieur avec intempéries Travail dans des conditions de chaleur ou de froid Etc. S’assurer de l’efficacité des différents composants du casque En cas d’accident (chute, incendie ou autre), le casque de cordiste doit rester en place pour un maximum de sécurité. Ainsi, le choix ne s’arrête pas au type de casque, mais il faut aussi et surtout s’assurer de la qualité de tous ses composants. Ainsi, les normes à vérifier dépend du métier en question. Concernant particulièrement le casque de travail en hauteur, la chute est le principal incident à anticiper. Il faudra en conséquence être particulièrement pointilleux par rapport à la solidité de la jugulaire pour être certain de ne pas perdre le casque en cas de problème. En plus d’une protection suffisante par rapport aux risques « classiques » du métier, la jugulaire doit assurer le maintien du casque en cas de chute ou de choc. Ne se contentant pas de la norme EN397 (norme industrielle du casque), certains fabricants proposent des jugulaires d’une qualité proche des matériels d’alpinisme. Deuxième risque à prendre en compte : la chute d’objet. Particulièrement vrai dans le bâtiment, la chute d’objet sur la tête peut entraîner des blessures graves. Les outils lâchés par inadvertance par un collègue placé plus haut, la chute de gravats ou tuiles…autant de danger qui rendent le bon port du casque obligatoire. Bien entendu, le choix des casques est indissociable de l’assurance de chantier et des équipements industriels aux normes pour garantir l’entière sécurité du site. Confort est synonyme de sécurité en hauteur En plus des questions de sécurité à proprement parler, le confort du travailleur garantit aussi des conditions optimales de travail. La visibilité doit par exemple être accrue et une protection contre le soleil est indispensable dans cette optique. La forme de la visière est donc un critère crucial à vérifier au moment de choisir un casque de travail en hauteur. Les fabricants proposent différentes formes de visières, ce qui élargi considérablement le choix. Notez cependant que les visières longues ne conviennent pas pour un casque de cordiste et de travail en hauteur. D’autre part, un casque bien ventilé garantit un meilleur confort et donc une sécurité encore plus optimale. En réduisant la sensation de chaleur et de fatigue, une parfaite ventilation au niveau de la tête booste la concentration et l’attention. Le cerveau sera alors dans les meilleures dispositions, ce qui est particulièrement important pour les interventions en hauteur. La ventilation est également essentiel dans le cas où l’opérateur porte de lunettes, afin d’éviter la buée qui gênerait la visibilité de ce dernier. Un casque de travail en hauteur qui respecte les normes et règlementations de sécurité limite efficacement les dommages en cas de chute, de chute d’objets, de chocs et d’autres accidents qui heurtent la tête. Vous en saurez plus à propos des accidents de travail relatifs au traumatisme à la tête (qui tue jusqu’à 10% des personnes concernées) en cliquant ici.
Il y a 4 ans et 279 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux