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Il y a 2 ans et 335 jours

Caparol lance sa nouvelle gamme de peinture intérieure mono-produit fabriquée en France PERFORM 2 en 1

Pour une qualité de finition et un rendu parfait en un minimum de temps, Caparol annonce le lancement de sa nouvelle gamme de peinture PERFORM 2 en 1, à base de résine alkyde en émulsion en phase aqueuse. La recherche de la qualité est ancrée dans l’ADN de la marque et c’est aujourd’hui à travers cette nouveauté qu’elle propose toute son excellence pour apporter praticité, confort de travail et rendu exceptionnel. Pour réaliser facilement et rapidement les travaux de peinture en intérieur, la nouvelle peinture PERFORM 2 en 1 est idéale : 2 couches peuvent suffire pour un rendu optimal. Sa facilité d’application est exceptionnelle : la peinture glisse sur le support. Elle peut être appliquée en primaire ET en finition sur les murs, les boiseries et les plafonds. Finies également les longues heures entre 2 couches : la peinture PERFORM 2 en 1 de Caparol est applicable « frais dans frais » dès matage de la première couche. 1 journée suffit pour terminer son chantier ! Pour embellir les murs, les plafonds et les boiseries, ou leur redonner une seconde vie, PERFORM 2 en 1 est l’allié parfait grâce à son excellente adhérence et à son haut pouvoir couvrant, le tout en seulement 2 couches. L’autre atout de PERFORM 2 en 1 : son temps d’ouverture et son effet de reprise limité qui permettent un travail en toute sérénité, agréable et soigné.  La peinture Caparol PERFORM 2 en 1 est lessivable, quelles que soient les teintes. Elle contient également un anti-flash rusting pour une action antirouille sur les têtes de vis des plaques de plâtre. Conforme à l’Ecolabel et classée A+ pour ses émissions de composés organiques volatils (COV), cette nouvelle gamme Caparol est respectueuse de l’environnement et de la santé. Elle est fabriquée dans l’usine française de Caparol.
Il y a 2 ans et 335 jours

L’incroyable reconstitution de la grotte Cosquer

« Cosquer Méditerranée », tel est le nom du nouveau site culturel marseillais qui vient d’ouvrir dans la Villa Cosquer Méditerranée, à côté du MUCEM. Il abrite la restitution de la Grotte Cosquer, découverte en 1985 dans les calanques de Marseille, par le plongeur Henri Cosquer. L’étude de cet ensemble exceptionnel, riche de plus de 500 entités d’art pariétal, est particulièrement difficile : le site est quasi inaccessible car l’accès est situé à 37 mètres sous la mer et réservé à des plongeurs expérimentés. En raison de la montée des eaux, l’engloutissement de la Grotte est inéluctable. Seul un sauvetage virtuel de ce lieu inestimable est possible. Il est en cours. À partir de la réalisation d’un modèle 3D, la restitution de la Grotte permet de donner accès à ce patrimoine. A l’issue d’un appel d’offre lancé en mai 2018, le groupe Kléber Rossillon a été sélectionné en septembre 2019 pour la qualité de son projet culturel et scientifique et s’est vu attribuer la réalisation du Centre d’interprétation dans le cadre d’une DSP, Délégation de Service Public. La Région, propriétaire du bâtiment et initiatrice du projet, contribue à hauteur de 9 M d’euros au financement de la transformation du site et se porte garante de la production culturelle et scientifique de l’ensemble du projet. Les équipes en charge du projet ont dû résoudre des défis majeurs : comment restituer la Grotte Cosquer 30 ans après sa découverte, sans y avoir un accès direct ? Comment faire tenir les 2300 m2 de la Grotte qui a la forme d’un huit, au niveau -2 de la Villa Cosquer Méditerranée, dans un carré de 1750 m2 ? Comment imaginer un parcours de visite tout en restituant la topographie complexe du site, ses passages étroits, ses altimétries différentes, la présence de l’eau et l’abondance d’œuvres dessinées et gravées, disséminées sur l’ensemble des voûtes et parois ? Autrement dit comment concevoir un site qualitatif sur le plan scientifique, séduisant sur le plan culturel et répondant aux exigences d’un établissement recevant du public qui tienne compte de toutes les contraintes du bâtiment (circulation, issues de secours, structures porteuses, réseaux, préservation de l’amphithéâtre existant, etc.) Modélisation 3D, découpage de la Grotte en six écailles, reconstitution des parois en béton, réalisation des panneaux ornés en résine, restitution de l’aspect de la roche et reproduction des dessins et gravures : chaque étape requiert des savoir-faire spécifiques. Pour l’essentiel, la plupart des entreprises en charge du projet ont déjà travaillé sur des projets similaires, notamment la réplique de la Grotte Chauvet, expérience propice à l’invention de méthodes innovantes, aujourd’hui réutilisées à Cosquer. Le travail de restitution repose intégralement sur les données recueillies lors des campagnes d’étude. En effet, la difficulté d’accès au site rend impossible la vérification de l’exactitude des réalisations en temps réel. Par ailleurs, l’étude de la Grotte Cosquer est toujours en cours et de nouvelles données scientifiques contribueront à préciser les réalisations en cours. Un modèle 3D servant de référence La société PERSPECTIVE(S), située à Aix-en-Provence, a développé des logiciels permettant de traiter les données numériques collectées par la société Fugro commanditée par la DRAC- Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les photogrammétries de 344 lasers scans et les images 360 HD ont permis de reconstituer un modèle de l’ensemble de la Grotte en juxtaposant les différentes limites de scan. En 8 mois de travail, plus de 50 versions ont été réalisées par PERSPECTIVES, pour présenter une réplique de la Grotte adaptée au support contraint de la Villa Cosquer Méditerranée, dans laquelle doit s’intégrer un parcours de visite. Au final, le modèle unifié de la Grotte, soumis à une validation à la fois scientifique et scénographique, permet une visite de celle-ci en 3D et en réalité virtuelle. La réplique 3D réalisée, les données ont été transmises à tous les protagonistes du projet et notamment aux artistes en charge de la réalisation de la réplique physique de la Grotte à Toulouse, Paris et Montignac et où se trouvent les ateliers de Gilles Tosello, Stéphane Gérard et Alain Dalis. Une contraction nécessaire Pour réduire l’emprise au sol de la restitution, et la faire « rentrer » dans la superficie disponible du niveau -2 de la Villa Cosquer Méditerranée, une contraction de la Grotte a été nécessaire. Le modèle 3D de Cosquer a été découpé en 6 grandes écailles : L’arrivée et la salle de la plage / La salle des chevaux / La salle nord / Le grand puits / La faille des bisons / La galerie des mains rouges et du félin. Une segmentation délicate car l’ensemble de la Grotte est couvert d’œuvres pariétales. Un travail de « couture » Dans la Grotte, les écailles ne se trouvent pas au même niveau, il a donc fallu trouver un calage altimétrique moyen entre le sol et le plafond puis procéder au raccordement géologique entre les différents segments. Des géologues spécialisés en karstologie garantissent la qualité de cette opération de « couture », s’appuyant sur un catalogue de références pour être fidèle à la géomorphologie de la Grotte et restituer la texture des parois ainsi que les concrétions. La reproduction des parois et des spéléothèmes : forme et couleur L’Atelier Artistique du Béton, sis à Mormant, en Seine-et-Marne, réalise la matrice principale : sur des cages d’acier, sur lesquelles est agrafé un grillage, plusieurs couches de béton sont projetées, puis sculptées et patinées pour recréer la topographie de la Grotte dans sa complexité. Parallèlement à ce modelage, l’atelier de Stéphane Gérard, plasticien spécialiste de la reproduction des spéléothèmes, restitue les formations géologiques, les concrétions karstiques : stalagmites, stalactites, fistuleuses (fines stalactites où circule l’eau). Dans l’atelier parisien, les équipes concoctent des recettes pour restituer le mat ou la transparence, la brillance, les drapés de calcique. La reproduction des panneaux ornés Depuis 25 ans, l’atelier Arc&Os à Montignac, non loin de Lascaux, est spécialisé dans les fac- similés de Grottes ornées. D’après la modélisation en 3D de la Grotte, une fraiseuse numérique sculpte des blocs en polystyrène, des moules en négatif à partir desquels sont fabriqués les panneaux en résine, sur lesquels seront projetées les photographies prises dans de la Grotte. Les panneaux sont confiés aux mains expertes des artistes plasticiens pour restituer la texture, la granulométrie et les teintes de la roche et au final graver ou dessiner à la manière des homo sapiens. Dans le Lot et Garonne, chez Déco Diffusion, Gilles Toselllo préhistorien, artiste plasticien et Bernard Toffoletti, directeur technique, font de nouveau équipe après avoir travaillé pour Chauvet. Ils sont en charge de 8 panneaux ornés (sur les coques provenant de chez Arc&Os). Comme le précise Gilles Tosello : « Si le travail de restitution repose sur la technique 3D, au final, tout ce que le spectateur voit est recréé par la main de l’homme. Et tout ce que l’on voit doit être reproduit. » Image : Perspective(s) – Région Provence-Alpes-Côte d’Azur – Sources 3D MC  
Il y a 2 ans et 335 jours

Dal'Alu fête 40 ans d'innovations et étoffe son réseau de franchisés en France

Et il entend le rester en s’appuyant notamment sur son centre de formation ALUCAMPUS et le recrutement de nouveaux ambassadeurs de la marque (10 par an en moyenne). Ses atouts ? Un goût prononcé pour l’innovation, une envie d’accompagner des entrepreneurs dans le développement et la transmission de leur activité, et une démarche RSE volontariste qui guide ses orientations stratégiques depuis 3 ans.C’est au retour d’un voyage aux Etats-Unis que Jean-Pierre et Marie-Françoise MICOULEAU ont l’idée d’intégrer une profileuse dans un véhicule atelier, première grande innovation de DAL’ALU. Celui-ci devenant le symbole et le vecteur principal de communication de la marque. Ils décident de se spécialiser sur un seul matériau, l’aluminium (quand les concurrents proposent davantage du zinc et du PVC), et de se lancer directement en franchise, alors une vraie différenciation dans le milieu du BTP (le réseau compte 100 franchises dès 1996). Ce sont les 3 clés qui expliquent la réussite et la trajectoire de l’entreprise. Depuis 2007, Jean-Baptiste MICOULEAU (l’un des fils du couple fondateur) poursuit l’aventure familiale aux côtés de Bernard Houtin, Directeur général. Innover & éco-concevoirExperte depuis 40 ans de la transformation du matériau aluminium en gouttière et plus largement de l’Avancée de Toit « tout alu » pour l’habitat, l’entreprise fondée en 1982 par Jean-Pierre MICOULEAU a créé le 1er concept de profilage en continu (gouttière aluminium en un seul tenant) embarqué dans un véhicule-atelier. Le poseur travaille les gouttières directement sur le chantier ce qui facilite le sur mesure, un gain de temps et une étanchéité parfaite en l’absence de raccords. Aujourd’hui, ce sont plus de 450 véhicules-ateliers qui sillonnent la France quotidiennement. Une innovation qui donne l’impulsion pour toutes les suivantes... INOA est la plus récente : la 1ère gouttière aluminium du marché éco-conçue et à l’étanchéité intégrée, dont l’impact carbone a été au cœur des préoccupations, dès la genèse.* Une action concrète issue d’une politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) initiée en 2019 et qui porte sur la limitation des impacts environnementaux, l’engagement auprès de tous les collaborateurs et le rôle sociétal de l’entreprise. Depuis 3 ans, le positionnement de marque décalé et impactant est déployé autour d’une promesse forte « Demandez-nous l’ALU. », celle de l’engagement et de l’exigence au service de la satisfaction clients et du réseau.Les ambitions de DAL’ALU : former les collaborateurs et étoffer le réseauLe maillage partout en France de 150 entreprises agréées (principalement des structures familiales composées en moyenne de 4 collaborateurs) fait la force de DAL’ALU et lui permet aujourd’hui d’être leader sur l’évacuation des eaux pluviales en France. Devenir un véritable réseau de services pour les clients finaux, digitaliser la relation commerciale et accompagner au plus près les franchisés dans leurs compétences, leur développement et pour certains dans la transmission (les premiers franchisés des années 80 transmettent à leur tour l’activité) : tels sont les enjeux pour DAL’ALU dans les années à venir. C’est grâce au centre de Formation ALUCAMPUS** ouvert en 2018 et qui bénéficie des expertises des collaborateurs de DAL’ALU comme des professionnels externes, qu’il est désormais possible de - non seulement - former les entrepreneurs franchisés sur le savoir-faire d’artisan mais aussi de les doter des fonctions support utiles à toute entreprise : gestion, management, communication, RH, etc.Autre atout de cet organisme en cours de certification (qui dispose de 300 m² de dépôt-atelier et de salles de réunion dédiées), celui de palier et d’anticiper le manque de main d’œuvre et de savoir-faire technique. Ainsi, ALUCAMPUS forme des jeunes au métier spécifique du travail de l’aluminium qui recourt aux méthodes de couvreur et de menuisier mais pour lequel aucune formation ad hoc ni diplôme n’existent. A date, ce sont plus de 80 stagiaires qui ont été formés (et pour certains ont intégré des franchisés) pour plus de 1 400 heures de formation dispensées.« Travailler une matière toujours « en vogue », tout en distillant de l’innovation, pas seulement de produit mais aussi en termes de communication, d’usage et d’exploitation…C’est ce qui nous anime au quotidien dans l’atelier de fabrication, les services support et avec nos franchisés. Sourcer localement le plus possible la matière première, écoconcevoir, fabriquer en France et soutenir l’entreprenariat via notre réseau de franchises sont prioritaires pour les équipes de DAL’ALU. L’ADN de l’entreprise, à savoir ses valeurs familiales, ses partis-pris assumés depuis 40 ans et son exigence pour la qualité de service comme de produit, lui donnent les garanties de poursuivre sereinement son déploiement. » Bernard HOUTIN, Directeur généralChiffres et données-clésDAL’ALU (structure familiale) : CA 2020 de 17,5M€ HT et 35 salariésDAL’ALU, entreprise et réseau de 150 franchisés : CA 2020 de 56 M€ HT et 600 collaborateurs450 véhicules ateliers partout en FranceSite de fabrication, administratif et logistique sur St Médard d’Eyrans (33) au sud de BordeauxRSE : www.dalalu.com/rse-des-actions-concretes*FDES, Fiche de Données Environnementales et Sanitaires, à l’appui, il bénéficie d’un impact de 17% inférieur aux produits traditionnellement proposés sur le marché. ** Alucampus - premier centre de formation dédié à l’aluminium dans l’enveloppe du bâtiment
Il y a 2 ans et 335 jours

20 ans après sa création, des expérimentations en cours pour faciliter la validation des acquis de l’expérience

Aux côtés de l’enseignement scolaire et de la formation continue, la validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAE) constitue la troisième voie d’accès à la certification. À ce titre, elle figure parmi les actions éligibles au financement par le compte personnel de formation (CPF). Après 20 ans de pratiques, cet outil reste trop peu connu et trop peu utilisé. Il constitue pourtant une véritable opportunité d’accéder à la qualification et permet une insertion dans l’emploi durable. C’est également un levier efficace d’évolution et de transition professionnelles. Il apparaît donc nécessaire d’agir en faveur d’une plus forte mobilisation de la VAE et d’une meilleure sécurisation du parcours, particulièrement dans le contexte actuel de transformations économiques en lien avec les transitions technologiques et environnementales, qui demandent une plus grande adaptabilité des compétences aux besoins des entreprises. La VAE doit également permettre de répondre aux attentes de nouveaux publics, parmi lesquels les jeunes éloignés de l’emploi, peu ou pas qualifiés, ainsi que des actifs alternants courtes périodes d’emploi et périodes de chômage. Pour consolider la VAE et en faciliter le recours, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a souhaité lancer une expérimentation dans le secteur du grand âge – dont les besoins de recrutement sont importants – pour lever les freins existants, rendre son accès plus simple et plus lisible, réduire les délais et les démarches administratives, tout en préservant l’exigence et la qualité de la preuve des compétences détenues. Cette expérimentation s’ajoute à d’autres initiatives, notamment celle conduite par les AT pro. Pilotée par Carine Seiler, haut-commissaire aux Compétences, cette expérimentation permettra d’alimenter la réflexion des certificateurs sur les nécessaires évolutions de cet outil de reconnaissance des compétences. À l’occasion des 20 ans de la VAE, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion réaffirme son engagement à faire de cette voie d’accès à la certification, une voie pleinement mobilisable au bénéfice des actifs et des besoins de l’économie.Pour Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences : « Notre choix, c’est de réformer par l’expérimentation, de tester à petite échelle avant de généraliser, de parier sur l’ingéniosité des acteurs, de prendre en compte le retour des utilisateurs, de ceux qui se lancent de cette formidable aventure, pour ajuster et apporter un service « sur mesure ». Le mouvement est engagé. Il nous appartient aujourd’hui de franchir une nouvelle étape, à partir des enseignements de l’expérimentation en cours. Car, nous ne pouvons pas construire la société de la connaissance sans la société de la reconnaissance ! »
Il y a 2 ans et 335 jours

Réseaux d’assainissement – Nouveaux accessoires contre les débordements pour les regards Tegra Wavin

En raison du changement climatique (fortes pluies et sécheresse) et de l’augmentation de la population, le débit des eaux usées dans les réseaux d’assainissement augmente et sature les canalisations devenues sous-dimensionnées et surchargées. Les villes se doivent d’agir pour faire face à ces variations de flux et éviter les débordements qui nuisent à l’environnement. Fournisseur de produits innovants pour le bâtiment et les travaux publics, Wavin collabore activement avec les services techniques et les décideurs des villes et des collectivités pour leur apporter des solutions sur mesure. Cette synergie, présente à toutes les étapes du chantier, a permis aux équipes du département recherche et développement Wavin de concevoir des nouveaux accessoires pour les regards Tegra afin de lutter contre les débordements. Les nouveaux kits d’obturation partielle et la nouvelle pelle obturatrice Tegra 1000G2 Wavin permettent de mieux maîtriser et de dévier les flux en trop plein pour répondre aux problématiques de débordements, ou autoriser des travaux sur le réseau.   Les nouveaux accessoires pour regards Tegra Wavin assurent le bon fonctionnement des réseaux d’assainissement Les regards de visite Tegra Wavin donnent accès aux systèmes d’assainissement et permettent d’effectuer le contrôle et l’entretien de ces derniers plus facilement et librement. Pour éviter les risques de débordements des eaux usées dans le milieu naturel lors des fortes pluies, il est préférable de mettre en place un système d’assainissement séparatif qui collecte de manière séparé les eaux usées et les eaux pluviales. Lors du passage d’un réseau unitaire à un réseau séparatif il faut pouvoir contrôler le débit par temps sec ou pluvieux. Positionnés en sortie de regards, les nouveaux obturateurs partiels Wavin réduisent la section de passage de 5 % à 50 %, et évitent ainsi les débordements dans les réseaux. Quant aux nouvelles pelles obturatrices Wavin, elles permettent d’obturer les entrées et les sorties de regards Tegra 1000G2 lors des opérations de maintenance dans les réseaux d’assainissement.   Kits d’obturation partielle Tegra 600/800 et Tegra 1000 Pour créer un point singulier sur le réseau et le protéger contre les débordements Développé pour répondre aux besoins des villes, le kit d’obturation partielle Wavin pour boîte d’inspection Tegra 600/800 et regard visitable Tegra 1000G2 agit comme un système de pelles réglables en fonction du pourcentage de débit que l’on souhaite faire passer (entre 50 et 95 %). À partir du moment où le réseau unitaire monte en charge, l’obturateur force les eaux à passer en trop plein dans le réseau d’eau pluviale ce qui permet de désengorger le réseau unitaire qui a tendance à se surcharger au niveau des points bas. Dévié vers un autre passage, le trop plein ne déborde pas. Modulable et en PVC très résistant aux agressions chimiques liées aux eaux usées, le nouveau kit d’obturation partielle Wavin est vraiment très simple à installer. Le réglage s’effectue très facilement grâce à une plaque amovible et des positions ajustables prédéfinis. Il suffit de positionner les 2 vis de fixations sur la partie fixe correspondant au % de section de passage restante (entre 50 et 95 %).   Pelle obturatrice Tegra 1000G2 Efficaces, les nouvelles pelles Wavin permettent l’obturation rapide et fiable des regards visitables Tegra 1000G2 Wavin. Principalement utilisées pendant les travaux de réparation et d’entretien, elles sont destinées aux réseaux d’assainissement gravitaires des eaux usées et eaux pluviales. Disponibles en diamètre 200 ou 250/315 mm, ces pelles obturatrices bloquent les entrées ou les sorties des regards lors des opérations de maintenance dans les réseaux d’assainissement. Wavin accompagne les villes qui s’adaptent au climat Travaux de mise en séparatif de la ville de Dinard (35) Wavin apporte son expertise et une aide précieuse aux collectivités soucieuses de profiter de réseaux performants pour relever les défis attendus à venir en matière d’assainissement. Le savoir-faire Wavin a été retenu pour les travaux d’assainissement de la ville de Dinard (35). L’objectif de ce chantier est de reprendre l’ensemble des réseaux d’assainissement de la ville pour passer d’un réseau unitaire à un réseau séparatif afin de limiter les déversements dans le milieu naturel pour garantir la qualité des eaux de baignade et leurs écosystèmes. Christian Fontaine, Adjoint aux travaux et à l’urbanisme de la ville de Dinard, explique : « La gestion des eaux est pour nous une priorité. Nous avons le projet ambitieux de reprendre l’ensemble des réseaux d’assainissement de notre ville. Ainsi, 60 % des réseaux de Dinard qui sont aujourd’hui en réseau unitaire vont être modifiés pour passer en réseau séparatif sur les dix prochaines années… Ces travaux sur les réseaux d’assainissement permettent de limiter leur saturation et les débordements d’effluents dans le milieu naturel. Ils ont pour objectif de préserver l’environnement et les eaux de baignades. Quand on sort d’un réseau séparatif, il faut reprendre le réseau secondaire pour que les eaux usées s’écoulent dans leurs canalisations et que le trop plein soit refoulé dans les eaux pluviales. À un moment les débits sont surabondants et nous nous sommes rapprochés de la société Wavin pour mettre en place un équipement spécifique. La simplicité d’installation, la modularité et l’adaptabilité des nouveaux kits d’obturation partielle répondaient parfaitement à nos attentes pour ce projet. En effet, ces nouveautés se positionnent très facilement et peuvent être modifiées au grès des besoins et des équipements existants. Au fur et à mesure que les réseaux s’étendent, nous pouvons changer et déplacer ses plaques facilement. » Maxime Le Bret, Technicien Réseaux assainissement de la ville de Dinard ajoute : « Sur ce chantier de rénovation de réseaux, nous avons des problématiques au niveau des jonctions entre le réseau unitaire et le futur réseau séparatif avec le captage des eaux unitaires (eaux usées et eaux pluviales mélangées). Positionnés en sortie de regards, les nouveaux obturateurs partiels Wavin permettent de réduire la section de passage et éviter ainsi les débordements dans les réseaux. Le débit par temps sec est évacué et lorsque le niveau d’eau monte, on force les eaux à être refoulées dans le réseau d’eau pluviale. Wavin a su nous accompagner et rester à l’écoute pour répondre aux besoins spécifiques de ce type de chantier. »   À PROPOS DE WAVIN Créée en 1971, la filiale Wavin France est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de fournitures de systèmes de canalisations en matière plastique et de solutions destinées à l’assainissement des eaux usées, à la collecte et la gestion des eaux pluviales, et à l’adduction d’eau potable. Filiale du Groupe ORBIA, Wavin est l’un des seuls acteurs du secteur présent à la fois sur les marchés du Bâtiment et des Travaux Publics. Engagé depuis les années 90 dans une démarche RSE, ses activités couvrent l’ensemble du cycle de l’eau pour une gestion plus équilibrée : de la collecte au rejet.    
Il y a 2 ans et 335 jours

Outils sans-fil Bosch Professional : La performance qui s’adapte à chaque utilisateur

Outils sans-fils 12 V et 18 V Bosch : La puissance quels que soient les travaux, même les plus exigeants Bosch compte parmi les leaders mondiaux en outillage électroportatif. Entreprise innovante, elle ne se contente pas d’utiliser des techniques existantes, elle les perfectionne sans cesse au profit de l’utilisateur professionnel afin de les accompagner dans leurs activités, quel que soit leur corps de métier, et devance ainsi les besoins du marché. Depuis plus de 20 ans, la division Bosch Professional s’est attachée à développer des outils sans-fil de haute qualité, toujours plus performants et puissants, pour que les artisans travaillent plus efficacement au quotidien, en toute sécurité et en toute simplicité. Innover pour proposer des outils qui accroissent leur productivité, tout en offrant un confort d’utilisation et de meilleures conditions sur le chantier est le leitmotiv de Bosch. L’un des facteurs clés de la croissance de Bosch est la confiance que les professionnels accordent à la marque. Les outils sans-fil sont fiables, puissants et résistants; ils offrent une grande autonomie et répondent aux attentes des chantiers et des artisans. La qualité des machines repose sur le savoir-faire Bosch, une analyse précise des besoins des utilisateurs et de leur travail au quotidien, et sur un échange permanent avec eux. Gammes 12 V et 18 V : Des systèmes pour chaque application Quand Bosch Professional innove, ce n’est pas au détriment de la compatibilité des équipements. Avec ses systèmes Professional 12 V et 18 V, Bosch dispose d’une offre complète, capable de satisfaire tous les corps de métier et de répondre à tous les besoins. – Le Professional 12 V System : un concentré de performance et de liberté. Il offre toutes les performances nécessaires dans un format compact. Les outils sont légers et pratiques, parfaits pour les professionnels à la recherche de polyvalence sans devoir sacrifier la puissance. Les batteries de grande capacité sont utilisables sur de nombreux outils électroportatifs et instruments de mesure. Depuis 2005, les batteries 12 V sont compatibles avec les nouveaux produits et ceux existants de la même catégorie de voltage. – Le Professional 18 V System  : une puissance extrême. Il apporte des performances inédites même en conditions extrêmes. Depuis 2008, le système est compatible avec les nouveaux produits et ceux existants de la même catégorie de voltage. De plus, il regroupe une gamme complète d’outils d’une puissance équivalente à celle d’outils filaires allant jusqu’à 2 000 W et tout cela avec une seule batterie 18 V. ProCORE18V : La technologie de batterie innovante qui facilite le travail des artisans Les batteries ProCORE18V Bosch sont à ce jour les batteries les plus performantes grâce à une toute nouvelle technologie de cellules et une gestion thermique optimisée. Disponibles en 4.0, 5.5, 8.0 et 12.0 Ah, elles offrent aux professionnels la possibilité de choisir la batterie qui répond le mieux aux besoins de chaque application. La combinaison d’une nouvelle génération de cellules, d’une capacité plus élevée et d’une conception de la batterie fondée sur la technologie CoolPack 2.0 améliorée garantissent un courant de sortie supérieur dans un format très compact. Les batteries affichent une durée de vie plus longue que les modèles classiques et permettent de réaliser des travaux tout en puissance de manière prolongée.  Compact ProCORE18V 4,0 Ah Une batterie idéale pour tous les perçages et les vissages où le poids est important : travail en série ou en hauteur. Elle offre des performances équivalentes à celles d’une batterie 4,0 Ah standard, tout en étant plus légère et plus compacte (de 39 % dans certains cas) que les batteries comparables de sa catégorie. Performance ProCORE18V 5,5 et 8,0 Ah Idéales pour les travaux plus gourmands en puissance, elles offrent une puissance comparable à celle d’outils filaires de 1 800 W et une autonomie plus élevée. Elles s’adaptent parfaitement aux nouveaux outils BITURBO. Endurance ProCORE18V 12,0 Ah Elle convient pour les applications extrêmes et exigeantes. La structure composée de trois couches de cellules permet de travailler très longtemps avec une puissance maximale. Une seule et même batterie pour tous les appareils Par ailleurs, Bosch a ouvert en 2020 sa plateforme de batteries 18 V à d’autres marques professionnelles, révolutionnant une fois de plus le segment sans-fil pour les utilisateurs professionnels. Pour encore plus de liberté et de simplicité, les batteries Professional 18V System sont compatibles avec des outils d’autres marques spécialisées, permettant aux professionnels de n’avoir qu’une seule batterie sur leur chantier : la batterie universelle est devenue une réalité ! Gamme BITURBO : La puissance du filaire… sans-fil L’innovation dans le sans-fil chez Bosch se poursuit également du côté des outils avec la gamme BITURBO Brushless. Bosch a en effet ouvert une nouvelle dimension et bousculé les standards en termes de puissance et de légèreté en lançant sur le marché cette nouvelle génération d’outils sans-fil. Meuleuses d’angles, scies, perceuses-visseuses, boulonneuses et perforateurs ont été optimisés pour offrir les meilleures performances avec les batteries ProCORE18V, que tous les outils sans-fil Bosch qui les ont précédés. Les machines BITURBO Brushless permettent aux professionnels de disposer d’une puissance équivalente à celle d’un outil filaire de 1 000 à 2 000 W et sont, avec une seule batterie, aussi performantes que les modèles du marché fonctionnant avec deux batteries. L’adéquation parfaite de leur moteur haute performance sans charbon de conception spéciale et de la batterie ProCORE18V fait que la technologie BITURBO utilise au mieux le plein potentiel des batteries ProCORE18V de 5,5 Ah, 8,0 Ah et 12,0 Ah. Les outils sont endurants et répondent aux applications intensives et aux travaux difficiles qui requièrent beaucoup de puissance, tout en restant compatibles avec le Professional 18V System. Les professionnels qui n’ont pas encore de batterie ProCORE18V peuvent continuer à utiliser les batteries Lithium-Ion déjà en leur possession : le Professional 18 V System Bosch garantit la pleine compatibilité depuis 2008 avec les tous nouveaux chargeurs et batteries comme avec les anciens. Extrêmement compacts, légers et ergonomiques, les outils BITURBO Bosch se caractérisent aussi par leur maniabilité. En outre, équipés de plusieurs technologies intelligentes et de fonctions de sécurité qui rendent les travaux plus sûrs, rapides et efficaces, ils procurent un sentiment de contrôle absolu.
Il y a 2 ans et 336 jours

Le Groupe Kardham va concevoir le nouvel immeuble tertiaire bioclimatique de l'IRSN

Installé sur le site du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) de Cadarache à Saint-Paul-lez-Durance en Provence-Alpes Côte d’Azur, ce bâtiment se distingue par son architecture bioclimatique et HQE, de manière à s’intégrer dans un environnement respecté et offrir un cadre de travail de grande qualité.Destiné à regrouper les équipes de l’IRSN dans un objectif de performance et de modernisation de son parc immobilier, le futur édifice constitué de deux ailes, aura une superficie d’environ 5.400 m² (SDP), répartis sur 4 niveaux dont 1 semi-enterré.Un bâti qui dialogue avec le paysageLes équipes de Kardham ont tout d’abord porté une attention particulière à adapter le projet à la topographie, au climat et à la géographie du site hôte, le CEA de Cadarache, plus grand centre de recherche et développement en Europe sur les énergies bas carbone.La construction s’intègre ainsi dans une pinède constituée de pins maritimes de 8 à 12 mètres de hauteur conservée au maximum et qui servira d’écrin végétalisé au site de l’IRSN. Les altimétries des voiries et les parkings seront par ailleurs adaptés à la pinède pour conserver les sujets existants.Pour respecter la topographie du site, Kardham a par ailleurs opté pour des différences de niveaux pour créer un parvis surélevé, une terrasse en balcon, ou encore des gradins dans un talus formant un amphithéâtre naturel. En limitant autant que possible la hauteur du bâti en R+2, la volumétrie d’ensemble s’intègre dans ce site boisé exceptionnel et est à l’échelle des autres constructions du site.Les formes ont par ailleurs été dessinées et les couleurs choisies pour se fondre dans le paysage : le socle, en bardage couleur rouille, vient chercher la vibration et le langage du sol, en dialoguant avec ce paysage méditerranéen constitué d’aiguille de pins, de rocaille, tandis que les parties supérieures de l’immeuble viennent quant à elles discuter avec les pins et la Canopé des arbres. Les lignes verticales reprennent les inclinaisons des troncs et viennent se joindre aux ombres portées et lignages multiples. Les brise-soleils évoquent quant à eux le feuillage dans les arbres afin de renforcer la vibration des boites.Une construction durable et frugaleL’immeuble a été éco-conçu pour répondre à des attentes fortes en matière d’allègement de son empreinte carbone.Du point de vue du choix des matériaux tout d’abord, il témoigne d’une biodiversité constructive marquante : la structure, les façades et les dalles du bâtiment sont en béton armé. Les châssis vitrés sont en aluminium et se fondent dans les larges ouvertures vitrées dans l’ombre des brise-soleil. L’ensemble des matériaux de construction et d’aménagement utilisés, le bois, le verre, la végétation, etc. sont des matériaux naturels et organiques.L’édifice se veut aussi bien pensé dans son orientation et dans son utilisation du soleil et des vents, pour avoir besoin le moins possible d’équipements pour l’entretenir, le chauffer ou le rafraîchir. Ainsi, dans un souci d’économies de fonctionnement et de moyens de mise en œuvre de protections solaires, l’orientation Nord / Sud a été privilégiée.Enfin, la construction vise la certification HQE « Bâtiment Durable » niveau excellent, label E3 C1 ainsi qu’un engagement de maîtrise de la consommation d’énergie, conformément aux exigences du plan France Relance.Un édifice propice aux échanges et aux synergies La composition architecturale de l’immeuble repose sur l’organisation des fonctions qu’il abrite :Un socle regroupant les services liés aux espaces de livraison.Une ouverture horizontale traversante sur les espaces extérieurs du RDC, créant un entre-deux accueillant les services partagés et l’accueil.Les volumes suspendus flottant dans la pinède accueillant les bureaux des services de recherche. L’immeuble a par ailleurs été conçu pour proposer des centralités fortes, véritables pôles d’échanges et de convivialité :Au centre du bâtiment, à l’intersection de ses 2 ailes, un escalier décloisonné en forme de faille verticale traversante ouverte sur l’extérieur, crée du lien entre les différents services.Des polarités d’étage autour d’espaces communs : au droit de cette faille verticale sont regroupés à chaque niveau les différentes fonctions communes d’étage : espace café, archives ouvertes, espace réunion modulables, espaces de travail partagés, sanitaires. Espace privilégié du bâtiment, cette faille profite aussi d’une ouverture traversante sur la pinède des deux côtés de l’édifice.Des extérieurs conviviaux en connexion avec les services partagés du RDC : à leur Nord, un parvis d’entrée offre un large espace d’échanges ombragé, tandis qu’à leur Sud une grande terrasse offre un espace extérieur commun accessible depuis l’entrée. Enfin, à chaque pignon les escaliers sont prolongés de terrasses permettant d’ouvrir des espaces partagés sur l’extérieur.Cette centralité conviviale regroupant les bureaux de l’IRSN existe également dans sa forte connexion avec les différents bâtiments sur le site. Le hall d’entrée permet de les desservir facilement. Par ailleurs, les voies de circulations relient de manière optimale les espaces de stationnement extérieurs aux bâtiments existants. Des cheminements piétons confortables complètent le maillage du site.Des espaces de travail modulables co-conçus avec les collaborateursLes espaces de travail allient travail de réflexion et de confidentialité et travail collaboratif. Ces lieux communs, de réunion, d’échange et de convivialité, de postes de travail ouvert ou isolés dans des cocons ou derrière des claustras intimisant l’espace, sont par ailleurs flexibles et notamment équipés de cloisons pour suivre l’évolution des besoins des services. Pour une plus grande modularité, ces espaces bénéficient en outre d’un éclairage naturel direct et de grandes surfaces au centre du bâtiment.En matière de design d’espaces, Kardham accompagnera les collaborateurs de l’IRSN au travers de nombreux ateliers et entretiens pour leur permettre de se projeter dans la programmation fonctionnelle et exprimer leurs attentes et besoins en matière d’aménagement des espaces de travail et des espaces collaboratifs de proximité. Grâce à ces modules de co-conception ils pourront envisager les différents scénarios pour le positionnement des espaces communs, des typologies d’espace et de postes de travail. L’occasion aussi de passer de la dimension individuelle à celle de l’équipe, et de découvrir l’espace de travail dans son ensemble. Au final, le projet a été conçu de manière à répondre à de forts enjeux en matière de développement durable et s’inscrit dans une logique intelligente et bienveillante de respect de l’environnement et d’une plus grande qualité de vie au travail.
Il y a 2 ans et 336 jours

L'industrie, menace ou solution pour la planète ? Une expo pour réfléchir

À la Cité des Sciences et de l'Industrie, où l'exposition "Évolutions industrielles" ouvre ses portes mardi, une bande son électro composée de bruits d'usines syncopés accueille le visiteur. Écrans numériques et installations artistiques l'accompagnent.Une gravure représentant la "révolte du poivre" en 1400, tirée d'un livre de Marco Polo succède à une photo de trieurs de déchets dans un centre de recyclage d'ordures ménagères du 21 siècle.Autour des thèmes "paysages transformés", "standardisation", "figures de travailleurs" ou "réseaux", des projections font découvrir l'histoire et l'actualité d'un monde devenu hyper-industrialisé bien qu'émaillé de poches de désindustrialisation.Pour Astrid Fontaine, commissaire de l'exposition, la priorité était "de proposer une réflexion sur ce qu'est le processus d'industrialisation dans la vie des hommes"."Nous avons voulu traiter de manière frontale la question de l'ambivalence de l'industrie, qui à la fois permet de vivre mieux et plus longtemps, et en même temps nous menace", résume-t-elle pour l'AFP.Les partenaires de l'opération, chercheurs de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et industriels de la métallurgie (UIMM), ont d'abord dû se mettre d'accord sur une définition. Celle de l'historien Philippe Braunstein a prévalu : L'industrie est "une production quantitativement importante, régulière, de qualité constante, qui dépasse le marché local".HybridationDans un appartement témoin reconstitué, au décor familier, un film est projeté sur un mur de verre high tech fourni par l'entreprise Saint-Gobain, ode au progrès et à la technologie.Il donne à réfléchir sur l'origine de chaque objet manufacturé du quotidien, sur la complexité des chaînes de valeur liées aux activités extractives ou aux transports internationaux : pour fabriquer un simple opercule de pot de yaourt, il a fallu d'abord trouver de la bauxite, puis la transformer en aluminium."L'idée était de montrer le déplacement des lieux de production" par rapport au consommateur final, dit Mme Fontaine.Sept petites salles "capsules" focalisent sur des objets-icônes issus de matières transformées, qui à leur tour nous transforment: la boite de conserve, le T-shirt en coton, la machine à laver, la pilule contraceptive, le drone, le smartphone et l'énergie au sens large.La fabrication de la boîte de conserve en acier recyclable à l'infini engendre des pollutions, mais elle a joué un rôle dans l'allongement de la vie humaine. La machine à laver a libéré la femme mais l'obsolescence programmée a suivi.Plus loin, Elon Musk, le patron du constructeur automobile Tesla, s'entretient avec le critique de la société industrielle Ivan Illitch, dans un joyeux débat en ligne, modéré par René Descartes et Francis Bacon. Tous deux ont fort à faire pour départager l'inventeur de Apple, Steve Jobs, vantant "la qualité" face au père du taylorisme, Frederick Taylor.Après les deux anciens symboles que sont la mine et l'usine, le parcours se termine sur un final grandiose et futuriste autour du nouvel emblème de l'industrie, la plateforme numérique.Câbles sous-marins, satellites et centres de données : les trois infrastructures lourdes, et bien physiques, du continent numérique qui nous entoure, y sont "révélées" alors qu'elles sont d'ordinaire "invisibles" et "cachées à la vue", souligne Mme Fontaine.Du coup, l'exposition dévoile aussi l'hybridation en cours "entre le monde réel et virtuel", et "entre l'industrie lourde et les services".Le tailleur et le casque-micro d'une téléconseillère voisinent avec la combinaison et le casque d'un ouvrier-marin qui pose des câbles de télécommunication au fond de l'océan.(Du 14 juin 2022 au 5 mars 2023 - Cité des sciences et de l'industrie )
Il y a 2 ans et 337 jours

Mondial du bâtiment : Le programme des conférences révélé

Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… [©Mondial du bâtiment] Pour son retour à la Porte de Versailles en octobre prochain, le Mondial du bâtiment voit les choses en grand avec un programme inédit de conférences. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui va représenter 14 scènes ouvertes sur les 3 salons : Batimat, Idéobain et Interclima. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… « Ces conférences permettront à tous les professionnels et aux acteurs des transitions d’avoir une vue d’ensemble des grands défis du secteur grâce aux analyses et aux décryptages de grands témoins venant de tous horizons », indique l’organisateur. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition. Un “Davos” du bâtiment « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi. Ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire, souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences, en associant tous les acteurs du bâtiment. Mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… ». Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. En voici un aperçu non exhaustif : • Préserver l’environnement : l’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant. Le lundi 3 octobre  11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ?14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ?16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation. Le mardi 4 octobre  9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géosourcés11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 : en 2050, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050, c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis. Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers : à l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers. Le lundi 3 octobre  10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architectu-rale des cœurs de ville Le mardi 4 octobre  9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ?11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Le mercredi 5 octobre  11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes : assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts. Ces interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Le lundi 3 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Les mardi et mercredi 4 et 5 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Le jeudi 6 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici 
Il y a 2 ans et 340 jours

BHS-Sonthofen rachète Eurostar Concrete Technology

BHS-Sonthofen rachète l’Italien Eurostar Concrete Technology. [©BHS-Sonthofen] Le spécialiste allemand du malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS-Sonthofen vient d’annoncer le rachat de l’industriel italien Eurostar Concrete Technology. Effective depuis le 18 mars dernier, l’opération fait suite au choix de Mario Zaccaron, Pdg d’Eurostar, de céder son entreprise… Ceci, à un constructeur de machines renommé, afin de garantir son développement dans le futur. Pour BHS-Sonthofen, cette acquisition constitue une formidable opportunité d’élargir son propre portefeuille d’équipements, en y ajoutant des malaxeurs planétaires. Pouvant traiter des gâchées jusqu’à 6 m3. A partir de maintenant, ces technologies de malaxage complémentaires offrent aux clients des deux entreprises une plus grande flexibilité, en termes d’équipements et de services. Une nouvelle offre de malaxeurs planétaires Les malaxeurs planétaires sont souvent utilisés pour la production de bétons pour la préfabrication et de bétons spéciaux en BPE. L’acquisition d’Eurostar Concrete Technology correspond à la volonté de BHS-Sonthofen de consolider, à long terme, sa position de partenaire compétent dans le domaine des malaxeurs de haute qualité. « La combinaison de malaxeurs discontinus à doubles arbres horizontaux et de malaxeurs planétaires va nous permettre de réagir d’une manière plus spécifique aux exigences de nos clients », souligne Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. Ces attentes comprennent, d’une part, des options flexibles pour les applications les plus diverses et, d’autre part, un réseau de services après-vente vaste et fiable. Grâce à cette fusion, les clients d’Eurostar bénéficient de sites supplémentaires de SAV, à savoir ceux de BHS-Sonthofen. Mais aussi d’une gestion globale et complète des pièces de rechange, dans le monde entier. « Pour les constructeurs d’unités de production du béton et les partenaires commerciaux, cette extension signifie un portefeuille de produits encore plus attractif, d’un niveau technique élevé et doté d’une technique d’entraînement robuste », poursuit Dennis Kemmann. Comme les malaxeurs à doubles arbres horizontaux de BHS-Sonthofen, ceux d’Eurostar Concrete Technology disposent d’entraînements conçus sur mesure. La marque Eurostar est maintenue Par ailleurs, les modèles commerciaux des deux industriels se complètent, tous deux étant fabricants d’équipements destinés à des clients finaux, à des constructeurs d’installations et à des revendeurs. « Ce n’est qu’une des nombreuses raisons qui font que BHS-Sonthofen est notre partenaire idéal, confie Mario Zaccaron. Eurostar Concrete Technology et BHS-Sonthofen profiteront toutes les deux de cette acquisition. Grâce à l’expérience et au vaste réseau de BHS-Sonthofen, nous pourrons encore améliorer l’efficacité de notre production et aussi conquérir de nouveaux marchés. » A l’issue de cette fusion, la marque Eurostar Concrete Technology est conservée et Mario Zaccaron, confirmé à son poste de président. De même, la continuité des activités commerciales est assurée sur le site d’Eurostar, près d’Udine, en Italie. L’objectif final est de pérenniser la position de l’industriel sur ces marchés, tout en poursuivant le développement de l’offre de malaxeurs. BHS-Sonthfen confirme vouloir continuer à travailler avec le réseau habituel existant mis en place par Eurostar. Ainsi qu’avec les personnes déjà en charge du développement technique et commercial.
Il y a 2 ans et 340 jours

Viliaprint, un projet d’impression 3D en béton

Le projet Viliaprint présente cinq habitations fabriquées grâce au procédé de l’impression 3D. [©AC Presse] Il y a quatre ans, Plurial Novilia dévoilait “Viliaprint”. Un projet comptant un ensemble de cinq maisons avec des murs en béton imprimé en 3D et des éléments préfabriqués hors site. Il est situé au cœur de l’éco-quartier Réma’vert à Reims (51). En janvier 2020, le bailleur social obtient le permis de construire et se lance dans la fabrication en avril 2021. Et puis, le 2 juin 2022, “Viliaprint” est livré et prêt à vivre. « Nous sommes très heureux du rendu final de notre projet, déclare Jérôme Florentin, directeur de la maîtrise d’ouvrage de Plurial Novilia. En un peu plus d’un an, nous avons réussi à concevoir, avec la technologie de l’impression 3D, cinq maisons familiales de plain-pied, du T3 au T5. Ces dernières sont à la fois une première en France, une prouesse technologique, mais aussi un modèle environnemental. » L’équipe derrière Viliaprint Pour la réalisation, Plurial Novilia a travaillé en partenariat avec plusieurs acteurs du bâtiment. Parmi eux, le cimentier Vicat a fourni un mortier formulé spécialement pour ce procédé d’impression. « Nous avons conçu une encre cimentière très particulière, explique Olivier Martinage, ingénieur R&D pour l’impression 3D chez Vicat. Une fois appliquée, elle durcit presque instantanément pour accueillir une autre couche par-dessus. » Par ailleurs, XtreeE, industriel spécialisé dans l’impression 3D, a joué un rôle majeur dans l’élaboration de “Viliaprint”. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE En effet, ce dernier a imprimé les murs en béton dans son usine située à Rungis (94). Leur procédé a d’ailleurs reçu la certification Appréciation technique d’expérimentation (Atex) de la part du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « L’avantage de notre technologie, c’est de construire des éléments rapidement, et de qualité », souligne Alain Guillen, directeur général de XtreeE. Enfin, l’entreprise Demathieu Bard a procédé à l’assemblage sur le chantier des pièces fabriquées hors site. En tout, “Viliaprint” regroupe 470 m2 d’espaces habitables, dont la plus grande maison se développe sur 117 m2. En ce qui concerne la structure, 35 murs ont été imprimés en 3D béton. L’impression 3D au service de l’environnement La particularité des maisons de “Viliaprint” se remarque visuellement avec ses formes arrondies qui sortent de l’ordinaire. Mais ces habitations se distinguent aussi par leur faible impact environnemental. En effet, grâce au procédé d’impression 3D, l’empreinte carbone des maisons est fortement diminuée. « Cette technologie permet d’économiser entre 50 et 60 % de béton utilisé pour réaliser une structure, reprend Olivier Martinage. Cela évite donc le surplus de déchet et la surexploitation de matières premières. De plus, les murs sont composés à plus de 50 % de vide. La consommation de béton est ainsi réduite de moitié en comparaison à une construction traditionnelle. L’impact environnemental du matériau en lui-même se voit donc diminuer considérablement. » Du côté de l’isolation intérieure, elle a été traitée avec de la laine de roche. En outre, les membres du projet “Viliaprint” ont privilégié des matériaux bas carbone comme le bois, qui constitue la charpente et le bardage. Pour le moment, le surcoût est de l’ordre de 25 % en comparaison à une maison classique équivalente. Mais dans les années à venir, « nous voulons que ce projet soit le précurseur d’une nouvelle ère dans le bâtiment. Une ère où l’on construit vite, de qualité, avec un bon bilan environnemental et moins cher », conclut Jérôme Florentin.
Il y a 2 ans et 340 jours

Le salon Eurobois dévoile son programme

A la hauteur de cette offre et au plus près des tendances du marché et des besoins de la filière, Eurobois proposera un programme de contenus riches et variés.Il abordera les enjeux actuels de la filière tels que l'emploi, la formation, la montée en compétences, le numérique et l'innovation. Et mettra en valeur plus particulièrement les secteurs de la 1ère transformation, de la 2nde transformation et de l'agencement aussi bien sur les stands des entreprises que dans le cadre des nombreuses animations et conférences.Ce programme, alliant animations, démonstrations pratiques et sujets prospectifs, proposera des contenus spécifiques et adaptés aux besoins des visiteurs professionnels : agenceurs, architectes d’intérieur, charpentiers, ébénistes, menuisiers, collectivités, négoce, ou encore des scieurs. Ils auront la possibilité de s'informer sur les dernières actualités de la filière, de découvrir les innovations présentées par les entreprises exposantes, de participer à des démonstrations et mises en pratique sur de nombreuses animations et stands, et enfin d’accéder facilement aux offres d'emplois proposées et formations existantes.L’innovation au cœur du salonVéritable vitrine de toutes les nouveautés, produits, services et technologies, EUROBOIS place l’innovation au cœur du salon avec de nombreux dispositifs permettant aux visiteurs professionnels de découvrir les nouveautés de la filière.Les EUROBOIS AWARDSPlateforme de lancement de produits et services, le concours EUROBOIS AWARDS récompense le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts. Les 28 innovations des 22 entreprises en lices seront jugées par un jury de professionnels de la filière, ainsi que par un jury d’étudiants issus d’écoles spécialisées de la filière bois.Nouveauté, les professionnels auront l’occasion de découvrir les innovations des entreprises à travers un pitch de 5 minutes sur le Plateau TV, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. La remise des prix aura lieu le 15 juin à 16h30, également sur le Plateau TV.Découvrez la liste des innovations présentées aux Eurobois AwardsEspace Wood Innovations – stand : 6M44Organisé par le Pôle de Compétitivité Xylofutur, La Wood Tech et Canopée Challenge, l’espace Wood Innovations proposera tout au long du salon de découvrir, d'échanger, de construire autour des thématiques d'innovation.Plusieurs ateliers seront proposés durant les 4 jours :Présentation des lauréats du Canopée ChallengeLes possibilités de l'innovation technique en lien avec les enjeux de la filièreL’intérêt d’intégrer du design dans le processus d’innovationPrésentation du Plan d'Investissement d'Avenir (PIA) 4 - Région Auvergne-Rhône-AlpesLes start-up de La Wood TechAtelier "Digital" : Innovation et Digital - Une convergence inéluctablePrésentation de projets labellisésRencontre adhérents Xylofutur - Les ponts entre recherche académique et industrielAtelier "Levée de fonds" : Financement de l'innovation - Suivez le guideLes acteurs de la filière Forêt-BoisPDI Programme de Développement à l'International 2023 - Région Auvergne-Rhône-AlpesAtelier "Pitch" : Comment bien présenter son innovationDes réponses concrètes aux problématiques liées à l’emploi et la formationDans un contexte de forte croissance due aux nouvelles réglementations et au soutien des pouvoirs publics, la filière bois peine à recruter. Manque d’attractivité des métiers, nouveaux enjeux liés à l’arrivée du numérique et du 4.0… Les raisons sont multiples. Et même si la situation tend à s’améliorer, les efforts doivent être maintenus, c’est pourquoi EUROBOIS s’engage pour la filière et propose des réponses concrètes.Le Campus EUROBOIS, espace spécialement dédié à l’emploi et la formation sur le salon, permettra de faciliter les rencontres entre les centres de formation, les étudiants et les professionnels en recherche de formation d’une part et les recruteurs et les demandeurs d’emploi d’autre part.Il sera organisé autour de deux espaces, l’un dédié à la formation, l’autre à l’emploi.L’espace formation, rassemblera une quinzaine de centres de formation, dédiés à la filière bois, proposant des formations continues ou initiales. Ils seront présents durant tout le salon pour renseigner, conseiller et accompagner les étudiants et/ou les professionnels en recherche de formation, mais également présenter les cursus existants, les nouvelles formations diplômantes, ainsi que les modalités pour y accéder. Les organismes présents sur le salon sont : L’ENSTIB, ESB, Fibois, CEGEP, Formabois, Le lycée Claude Mercier, CFPF, Master Sciences du Bois, GRETA CFA, le lycée forestier Sauges, Reinach formations, le Centre des Services Scolaire du Pays-des-Bleuets, le lycée Roanne Chervé Noirétable, Les Compagnons du Devoir, L’institut des métiers de Clermont-Ferrand, et enfin l’Ecole Technique du Bois.Au sein de l’espace dédié à l’emploi, les visiteurs auront accès à de nombreuses offres à pourvoir dans le secteur, sur le Mur de l’Emploi. Pôle emploi, partenaire de l’évènement, animera les 14 et 15 juin deux « journées de l’emploi » durant lesquelles l’organisme fournira des renseignements pratiques aux visiteurs.Par ailleurs, les thématiques de l’emploi, de la formation et de la montée en compétences seront également abordées sur le Plateau Bati-Journal TV au travers d’émissions dédiées :Mercredi 15 juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils15H00-15H45 La formation SmartisanPleins phares sur l’agencementCOHOME BELLEVILLE CLUB, l’histoire d’un coliving laboratoire de l’agencementOrganisé par les équipementiers de l'Ameublement Français, l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB propose aux visiteurs de découvrir de vraies inspirations pour l’agencement, des mises en situation de produits et de solutions disponibles pour leurs projets. Réalisé en collaboration avec l’agence Label Experience, COHOME BELLEVILLE CLUB met à profit les innovations du groupement pour créer un environnement accueillant, artistique et multi-fonctionnel.Sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB, une équipe de 11 marques représentera une large palette d’expertises, de services, ainsi que de produits complémentaires. Ces entreprises mettent à disposition des agenceurs et architectes d’intérieur un espace d’échange et de partage sur le stand des Equipementiers de l’Ameublement français.Véritable laboratoire de l’agencement, le stand des Equipementiers de l’Ameublement Français propose un projet de coliving appelé « COHOME BELLEVILLE CLUB ». L’espace collectif comprend un accueil, un atelier et une terrasse, un coin cuisine/restauration, une buanderie, une salle de jeux/cinéma, une pièce hybride, un espace coworking, une estrade…L’agencement présenté intègre les différentes innovations des équipementiers : Marche pied Space step et Aventos en cuisine de Blum Tablettes coulissantes en buanderie de Blum Prises plan de travail, lampe chauffe plat, prises suspendues de MSA FRANCE Rideaux d’armoire Rehau Parquet, cloisons amovibles et poignées de LMC Façades de cuisine en panneaux Pfleiderer Plan de travail en Corian Mobilier structurel en contreplaqué de Manufactures Février usiné sur des machines à bois Biesse Lit armoire Sedac Meral Coussins d’assise et rideau acoustiques de Sotexpro Meuble TV sur vérins élévateurs de Linak Conception 3D, réalisée avec la suite 2020 Design Sur cet espace sont également prévus une série d’ateliers et des moments d’échanges conviviaux.Thématiques traitées en ateliersPrésentation du projet COHOME BELLEVILLE CLUBQuelles sont les tendances revêtements, textures, couleurs, systèmes ?Comment gagner en productivité dans ma production d’agencement ?Quel agencement face au développement durable ?Quel parcours numérique idéal dans l’agencement ?Quelles solutions pour l’hybridation et la modularité dans les espaces de vie ?Parole aux agenceurs de la Région Rhône-Alpes : s’engager dans une entreprise d’agencement : les entreprises recrutent !Optimisation des petits espaces et ultra sur-mesure Émissions dédiées à l’agencement sur le Plateau TVUsages du sapin en construction et aménagementCO-HOME avec L’Ameublement FrançaisLa parole à la Chambre Française de l’agencement - RSEPro A avec la Chambre Française de l’agencementMoments d’échangesApéritif convivial entre équipementiers, agenceurs, distributeurs et architectes d’intérieur dans la cuisine grandeur nature du COHOME BELLEVILLE CLUBDéjeuner convivial : les équipementiers invitent le Club Chic sur l’espace COHOME BELLEVILLE CLUB : agenceurs, distributeurs, architectes d’intérieur, industriels du meuble et designers.La construction bois mise en valeur à travers 2 animationsLes ateliers construction bois : conférences et retours d’expérience au programmeA l’occasion de ses 40 ans, l’Agence Qualité Construction proposera sur son stand un cycle de conférences dédié à la construction bois sur des retours d’expériences et points de vigilances.Les conférences porteront sur les sujets suivants : La Qualité de l’Air dans la constructionCatalogue Bois Construction : Assurez la performance et la qualité des constructions boisSimulateur bois et biosourcé, pilotez l’impact environnemental de votre constructionDéfauthèque, points de vigilance et REX sur les constructions boisRéversibilité des constructions, anticipez les évolutionsÉconomisez les ressources, réemployez ! Re.SourceLa préfabrication cela s’apprend !Panneaux acoustiques, les solutions boisL’atelier M.O.B : toutes les étapes en temps réel de la fabrication de panneaux, de la conception du projet 3D au départ sur chantier !Les visiteurs pourront s’immerger au sein d’un atelier de construction bois grandeur nature, au cœur du salon, mêlant techniques traditionnelles et numériques.Coordonnée par l’entreprise Mach Diffusion, pilotée par Charm’Ossature et en collaboration avec les entreprises exposantes du salon, l’animation permettra de découvrir en temps réel toutes les étapes de la reconstitution d’un atelier de fabrication, de la conception du projet 3D au départ sur chantier : conception, débit, assemblage, manutention, levage, transport et montage, ainsi que toutes les machines, équipements et outils nécessaires à la construction d’une maison !L'Atelier des Compagnons : valoriser les savoir-faire traditionnels et numériques au travers de la thématique de l’assemblageDes jeunes menuisiers en formation sur le Tour de France participeront à un atelier sur le salon organisé par les Compagnons du Devoir.Au travers de la thématique de l’assemblage, ils pourront interroger les évolutions qui transforment la pratique de leur métier.À l’aide de leurs scies, de leurs ciseaux et d’un bras robot, de jeunes professionnels pourront tailler dans le vif du sujet et tenter d’ébaucher des débuts de réponses en s’entraînant à réaliser des assemblages le temps du salon, en mêlant techniques et savoir-faire traditionnels et numériques.De multiples conférences, tables rondes et interviews sur le Plateau TVAnimé par Bati-Journal TV avec le soutien de France Bois Forêt, le Plateau TV accueillera durant 4 jours plus de 20 émissions autour des grandes thématiques d’actualités : l’agencement et le design, l’innovation, le 4.0, la robotique et l’automatisation, la formation et l’emploi, la construction bois, l’outillage et enfin la 1ère et 2ème transformation.Mardi 14 Juin10H00-12H00 Pitch Innovations Eurobois Awards12H30-13H30 Inauguration Eurobois 202214H00-14H45 La parole au Secimpac15H30-16H15 La parole à la Capeb16H45-17H30 Usages du sapin en construction et aménagementMercredi 15 Juin09H30-10H15 Emploi & recrutement : les nouveaux outils10H30-11H30 CO-HOME avec L’Ameublement Français12H00-12H45 La parole à la Chambre Française de l’agencement - RSE13H45-14H30 Pro A avec la Chambre Française de l’agencement15H00-16H00 Les scieries de service - Maurice Chalayer16H30-18H00 Remise des Trophées Eurobois AwardsJeudi 16 Juin09H30-10H15 Solutions bois en acoustique10H45-11H30 La parole à Plantons pour l’Avenir12H00-12H45 Valorisation innovante du chataigner15H00-15H45 La formation Smartisan16H15-17H00 La main et le numérique avec les Compagnons du DevoirVendredi 17 Juin09H30-10H15 Prévention sécurité au travail10H45-11H30 Parole au SNAFOT12H00-12H45 Les nouveaux outils de l’innovation avec Xylofutur13H45-14H30 Présentation de la plateforme du metier.org - Compagnons du DevoirPlantons pour l'avenir et Eurobois : ensemble pour les forêts françaisesCette année Plantons pour l’avenir et Eurobois ont choisi de s’associer pour créer un mouvement solidaire en faveur des forêts françaises.Créé en 2014 par les coopératives forestières, le Fonds de dotation Plantons pour l'avenir accompagne plus de 350 reboisements sur tout le territoire ainsi que des projets de sensibilisation et d’innovation en lien avec la filière forêt-bois.Plantons pour l’avenir sera présent sur un stand dédié ainsi que chez ses mécènes exposants, et présentera ses actions lors de petits déjeuner les mercredi 15 et jeudi 16 juin de 9h à 10h30 sur le club VIP ainsi que sur le Plateau TV Batijournal.Grâce aux mécènes ce sont 2,3 millions d'arbres plantés et 2 100 hectares reboisés, dans le cadre de la gestion durable et de l'adaptation de nos forêts au changement climatique.
Il y a 2 ans et 341 jours

Augmentation de capital de 20 millions d'euros pour la filiale du groupe Poujoulat Euro Energies

Le marché du bois énergie connaît une croissance en volume très forte portée par l'augmentation du parc d'équipements (poêles, inserts, chaudières, …) et le recours plus systématique à une énergie toujours plus compétitive au regard des tensions sur les marchés du gaz, du fioul et de l'électricité.La montée en gamme des appareils (labellisés Flamme Verte et Eco Design) nécessite, par ailleurs, une offre très qualitative de biocombustibles adaptés aux exigences de rendement énergétique et d'hygiène de combustion. Avec sa gamme haute performance (bois de chauffage certifié, granulés de bois, bois d'allumage, bûches densifiées) Euro Energies répond dès à présent à la nouvelle réglementation publiée au Journal Officiel de la République Française le 31 mars dernier.Dans ce contexte, les actionnaires d'Euro Energies ont décidé de souscrire à une augmentation de capital de 20 millions d'euros afin de préparer l'entreprise à la massification de son offre dans les meilleurs délais. D'ores et déjà leader français sur ses marchés, Euro Energies a pour objectif de tripler son chiffre d'affaires à l'horizon 2025.L'augmentation de capital permettra d'accroître les capacités des sites existants, de financer et/ou cofinancer de nouvelles unités de production pour accompagner les évolutions quantitatives et qualitatives du marché du bois énergie.Euro Energies va donc poursuivre ses investissements industriels et logistiques autour de ses deux marques de référence (Woodstock et Crépito) et renforcer ses partenariats stratégiques. Le retour d'expériences de ses 4 premières usines, les relations de confiance nouées avec ses fournisseurs depuis quinze ans et la rentabilité positive, en forte progression, sont des atouts décisifs pour accélérer la croissance.Cette nouvelle étape s'inscrit pleinement dans la stratégie de long terme et RSE du groupe Poujoulat s'appuyant sur la qualité, l'efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et la production locale.Frédéric COIRIER, Président Directeur Général du groupe Poujoulat déclare : « depuis 15 ans notre ambition est de structurer un marché de biocombustibles haute performance. La qualité des combustibles est un gage indispensable pour répondre aux enjeux de la qualité de l'air et de la performance énergétique. Le bois énergie crée par ailleurs beaucoup de valeur et d'emplois dans les territoires. Nous remercions nos partenaires historiques, Océan Participations et Volney Développement, qui nous accompagnent fidèlement depuis plus de 10 ans. »Pierrick CHARROT et Bruno DESLANDES, pour Océan Participations, déclarent : « Nous sommes ravis de pouvoir accompagner Frédéric COIRIER et ses équipes dans cette nouvelle étape de développement du groupe. Ce partenariat illustre parfaitement notre volonté de soutenir les entrepreneurs qui font la dynamique de notre territoire. »Fabien POIRIER, pour Volney Développement, déclare : « Volney Développement, aux côtés d'Océan Participations, confirme sa vocation à accompagner les entreprises en fort développement. En particulier dans le contexte actuel, le projet de production d'énergie renouvelable d'Euro Energies et sa capacité à construire des partenariats dans le long terme prend tout son sens. »
Il y a 2 ans et 341 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires.

Créé en novembre 2017, INTAIRIEUR®, le label pour la qualité de l’air intérieur était jusqu’en mai dernier réservé aux logements collectifs. Après avoir lancé en 2021 une version destinée à la maison individuelle isolée, le label continue son développement et étend aujourd’hui son champ aux bâtiments tertiaires neufs. INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des […]
Il y a 2 ans et 341 jours

EAS SOLUTIONS PRÉSENTE LUMATUBE, UNE GAMME DE LUMINAIRES TUBULAIRES LED ÉTANCHES CONÇUS POUR LES ENVIRONNEMENTS SÉVÈRES

EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente LUMATUBE, une gamme de luminaires tubulaires LED étanches très économes en énergie, conçus pour l’éclairage des bâtiments professionnels exposés à des environnements sévères. Fabriqués en France, les luminaires tubulaires LED LUMATUBE sont étanches et robustes, spécialement conçus pour l’éclairage des bâtiments et des espaces exposés à des environnements sévères comme ceux des zones humides, salles froides, atmosphères stériles ou encore à fortes vibrations, auxquels sont fréquemment soumis les professionnels des industries agroalimentaires, métallurgiques, de la logistique, de la santé, des transports… La gamme LUMATUBE comprends plusieurs modèles de luminaires dont les dimensions varient de 625 mm à 1525 mm de long (diamètre 100 mm) et les puissances de 30 W à 78 W avec un flux lumineux allant jusqu’à 10 764 lm pour une efficacité lumineuse de 138 lm/W. Disponibles en version transparente ou dépolie, les luminaires LED LUMATUDE possèdent un corps en polycarbonate avec une double extrusion spécifique, conçu pour résister notamment aux détergents de nettoyage employés dans l’agroalimentaire. Dotés d’une protection thermique intégrée, les luminaires tubulaires LED LUMATUBE fonctionnent à des températures de -20°C à +40°C. Ils possèdent des indices de protection élevés (IP67 et IK10), deux températures de couleur (4000K et 5000K) et une durée de vie L70B10 de 50 000 heures. Très économes en énergie, ils offrent un éclairage LED qualitatif, idéal pour rénover l’éclairage traditionnel énergivore des bâtiments soumis aux environnements sévères. Le retour sur investissement d’une installation est très rapide. Il est d’environ 2 ans pour les installations fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. La gamme LUMATUBE est disponible en version DALI, Digital Lumens ou en « Smart Facility » avec un système de gestion autorisant dans un même espace différents niveaux d’éclairement. Les luminaires LUMATUBE sont garantis 5 ans.   A propos d’EAS SOLUTIONS EAS SOLUTIONS, spécialiste des éclairages LED professionnels depuis 2009, innove auprès de grands groupes de l’industrie, du tertiaire, de la distribution et de l’agroalimentaire avec des solutions d’éclairage LED à forte valeur ajoutée technique et des gammes de produits technologiques de haute fiabilité qui permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’énergie. S’appuyant sur une équipe ayant 30 ans d’expérience dans les composants électroniques, l’entreprise et ses bureaux d’étude accompagnent les clients dans le choix et l’installation de produits d’éclairage LED intelligents. Pour répondre aux besoins de sa clientèle, EAS SOLUTIONS sélectionne auprès de fabricants leaders mondiaux, les systèmes d’éclairage LED les plus performants et, parallèlement, développe et fabrique près de Bordeaux des produits LED « Made in France » de haute qualité avec des solutions de gestion d’éclairage adaptées, notamment pour les installations fonctionnant 24H/24. www.eas-solutions.fr
Il y a 2 ans et 341 jours

INTAIRIEUR, le label pour la Qualité de l’Air Intérieur s’étend aux bâtiments tertiaires

INTAIRIEUR® : Un nouveau référentiel à destination des bâtiments tertiairesD’abord réservé aux logements collectifs neufs et maisons individuelles neuves en bandes, INTAIRIEUR®, étendait en mai 2021, le champ de son référentiel aux maisons individuelles diffuses, permettant ainsi aux futurs acheteurs de connaître la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) du bien qu’ils acquièrent et aux acteurs de l’immobilier neuf de valoriser leur engagement en matière environnementale et de santé publique.En cette année 2022, l’outil évolue pour permettre de valoriser la QAI des bâtiments réservés aux activités du tertiaire. Destinés à recevoir du public (bureaux, établissements de petite enfance, enseignement, hôtellerie, centres médico-sociaux) ces immeubles sont soumis à des normes strictes en matières de sécurité et d’environnement.Avec le label INTAIRIEUR®, les constructeurs, promoteurs du secteur peuvent désormais offrir à l’acquéreur professionnel le gage supplémentaire d’une démarche responsable et de qualité innovante de leur construction.La QAI résulte d’un équilibre fragile entres différents facteurs, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aérations, des systèmes de ventilation…Afin de pouvoir afficher la labellisation INTAIRIEUR®, les promoteurs et constructeurs doivent tenir compte de l’ensemble de ces facteurs en s’inscrivant dans une véritable démarche vertueuse, et ce, dès la conception du projet jusqu’à sa livraison.Une exigence partagée par tous les acteurs impliquésParce qu’il répond parfaitement à une problématique incontournable de notre société, le label INTAIRIEUR® fédère unanimement les grands acteurs du bâtiment.Maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage privés et publics, entreprises du bâtiment, institutions et professionnels de santé publique œuvrent ensemble pour l’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.Le label permet maintenant :aux maîtres d’ouvrage de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer,aux AMO, d’accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations,aux institutionnels, collectivités et aménageurs de mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur,aux architectes de se démarquer à travers des projets innovants et responsables,aux particuliers de choisir leur logement en exigeant un air intérieur de qualité pour leur famille,INTAIRIEUR®, un outils de référenceAvec presque 5 années d’existence, le label INTAIRIEUR® a su s’imposer comme une référence en matière de valorisation et de contrôle de QAI sur l’ensemble du territoire.Aujourd’hui de nombreux maîtres d’ouvrage ont obtenu la labellisation pour leurs projets (ou sont en cours d’obtention) : Bouygues Immobilier, CDC Habitat, Cogedim, Coop Immo, Covivio,, Coop Immo, Crédit Agricole Immobilier, Elgea Habitat, Franco Suisse, Green City Immobilier, Groupe Arcade, Groupe Duval, Habitalys, Icade Promotion, Immobilière 3F, Kermarrec Promotion, La Cité Jardins, Linkcity, Mairie de Courbevoie, Marignan, Nacarat, Nodi, Pitch Immo, Promeo, Promologis, Promomidi, Saint-Georges Promotion, Searim, Toulouse Métropole Habitat, Vinci Immobilier.En 2019 le label a obtenu une récompense à l’ESSEC Business School aux Trophées de la Transformation et de l’Innovation.La Qualité de l’Air Intérieur, une préoccupation de santé publiqueLes français passent en moyenne 90% de leur temps dans des espaces clos dont l’air est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. La Covid et les confinements qui ont suivi n’ont guère inversé la tendance et ont pour effet une véritable prise de conscience des dangers liés à la qualité de l’air intérieur. Irritations, nausées, céphalées, pathologies respiratoires…Chaque année en France, cette pollution est responsable de près de 20 000 décès prématurés et on estime à 19 milliards d’euros son coût socio-économique (prise en charge des soins, perte de productivité...).L’ensemble de la population est concerné par le problème et plus que jamais, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est devenue un enjeu majeur de santé publique.Fruit d’une réflexion collective menée depuis plusieurs années entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label INTAIRIEUR® permet au grand public de pouvoir choisir son logement en toute connaissance, avec la certitude que tout a été mis en oeuvre pour préserver la qualité de l’air intérieur de leur logement. Désormais, les usagers, gestionnaires et investisseurs pourront eux aussi choisir leurs locaux tout en tenant compte de ce paramètre.Le label INTAIRIEUR® propose un référentiel simple et fiable qui à l’image des autres certifications environnementales, permet de mettre en place un affichage clair et facilement reconnaissable par tous.
Il y a 2 ans et 342 jours

Bilan du Carrefour International du Bois 2022 (16è édition)

L’interprofession Fibois Pays de la Loire, organisatrice de ce rendez-vous unique en Europe, a accueilli cette année 607 exposants (vs. 563 en 2018). Ces professionnels du bois venus de quelque 40 pays différents ont vu affluer 14 000 visiteurs, soit 20 % de plus que lors de la précédente édition. Avec un taux de fréquentation inédit et une forte progression du nombre de visiteurs étrangers, le Carrefour International du Bois a tenu toutes ses promesses et s’impose une fois de plus comme le temps fort incontournable de toute la filière bois. Le mot du Président Jean Piveteau“Cette édition 2022 est triplement exceptionnelle : le nombre d’exposants était déjà un record, que vient asseoir le taux de fréquentation en progression de plus de 20 % par rapport à la précédente édition; mais plus encore me stupéfait la montée en gamme des stands et de l’offre de produits. La filière bois s’est véritablement professionnalisée et n’a plus rien à voir à ce qu’elle était il y a 30 ans à la création du Carrefour International du Bois.”, confie Jean PIVETEAU, Président du Carrefour International du Bois.Le mot de Jean Bureau, Président de Fibois Pays de la Loire :Le bois, un matériau biosourcé porteur d’espoir et d’avenir“Cette édition est exceptionnelle par l’enthousiasme des exposants et des visiteurs, dont le plaisir de se retrouver après une si longue absence a été véritablement palpable durant ces 3 jours. Elle se clôture sous les meilleurs auspices : un marché du bois euphorique et de belles perspectives d’avenir pour le bois dans son aspect écologique”, atteste Jean Bureau, Président de Fibois Pays de la Loire. Le mot de Géraldine Cesbron, commissaire générale du Carrefour International du Bois : L’innovation et la montée en gamme des produits au coeur du Carrefour International du Bois 2022“Cela s’impose aux sens, c’est visuel, palpable, la qualité et la technicité actuelles des produits témoignent de la capacité qu’a la filière bois à répondre aux défis technologiques et écologiques de demain”, s’enthousiasme Géraldine CESBRON, commissaire générale du Carrefour International du Bois. Témoignages ExposantsMDP Finition, la PME nantaise qui participe pour la première foisPremière participation au Carrefour International du Bois pour cette PME 100 % locale (Haute Goulaine, 44), filiale dédiée au vernissage de bois du Groupe MDP et de la sous-traitance nautisme, agenceur et fabricant de panneaux. Détenteur de 2 chaînes de vernis de 1900 mm de largeur quasi uniques en Europe (seulement 2 machines en Europe), MDP Finition est venu en quête de nouveaux clients qui lui permettraient d’exploiter pleinement son bijou industriel qui ne l’est qu’à 40 % actuellement. “Nous sommes très satisfaits des rencontres que nous avons faites sur le salon, et nous entendons bien occuper un emplacement de choix sur la prochaine édition”, déclare Jacky Bourgeais, Responsable MDP Finition. Sierolam, 5ème édition pour l’industriel espagnol 5ème participation pour SieroLam, spécialiste de la première et deuxième transformation du bois, issu de ses propres forêts. Habitué de ce rendez-vous business unique en Europe, SieroLam participe avant tout pour fidéliser ses clients. “Cette édition a une saveur particulière pour nous, il nous tenait vraiment à coeur de recréer du lien avec nos clients, que nous avons presque tous réussi à voir en l’espace de 3 jours”, explique Alexandre Flambard, International Business Developement Manager.
Il y a 2 ans et 342 jours

Malgré l'interdiction d'installer de nouvelles chaudières fioul, 40% des utilisateurs ne veulent pas changer

En effet, un décret publié au Journal Officiel le 6 janvier 2022 rend impossible l'installation de nouveaux appareils de chauffage fonctionnant au fioul ou au charbon en rénovation et dans le neuf, en fixant un seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre à respecter de 300gCO2eq/KWh.Un an après une première enquête réalisée auprès des consommateurs de fioul après l'annonce de l'interdiction, FioulReduc, site Internet indépendant de vente de fioul à prix bas, et Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, ont souhaité les interroger de nouveau afin d'observer les évolutions de comportement à l'approche de cette mesure.Cette étude, à laquelle 1.114 consommateurs de fioul ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022*, révèle que l'interdiction imminente ne semble pas provoquer de réel sursaut chez les utilisateurs de fioul : 40% d'entre eux souhaitent toujours conserver ce mode d'énergie pour se chauffer, malgré une hausse de son prix ces derniers mois, et sont de plus en plus inquiets.Cette étude fait apparaître quelques évolutions intéressantes à souligner, comme la désaffection des consommateurs pour la chaudière gaz, de moins en moins plébiscitée comme solution de remplacement, et un passage à l'acte plus rapide pour ceux décidés à franchir le pas.*Méthodologie : FioulReduc et Hellio ont organisé conjointement une consultation auprès des 124.000 clients de FioulReduc répartis sur toute la France, à laquelle 1.114 personnes ont répondu en ligne entre le 20 avril et le 12 mai 2022.Des consommateurs toujours satisfaits de leur équipement fioul en place malgré un prix variable et en hausseSelon les résultats de l'enquête, le profil des consommateurs de fioul reste similaire à celui de 2021 : leur foyer est composé de 2,2 personnes en moyenne, ils sont en majorité retraités, avec un âge moyen de 61 ans, le revenu moyen de leur foyer est de 38.885 €. Leur dépense annuelle moyenne de fioul s'élève à 1.710 €, elle était de 1.632 € en 2021, soit une augmentation de 5%.Pour Maëlle Ricard, directrice des opérations chez FioulReduc : « Le prix du fioul a augmenté de 78% en 1 an, sans compter une augmentation sans précédent de 135% pendant 1 mois due à la crise en Ukraine. Les dépenses des Français chauffés au fioul n'ont augmenté que de 5% sur un an. Plusieurs éléments peuvent expliquer cette différence : d'une part certaines personnes se sont restreintes sur leur chauffage, en remplissant leur cuve au minimum à chaque fois ; d'autre part, selon la date de leur dernier approvisionnement, ils ont pu répartir un peu le surcoût. Il est fort probable que la hausse de coût se fasse davantage ressentir l'année prochaine, si les prix ne baissent pas d'ici là. »Ces consommateurs apprécient toujours le fioul avant tout pour son confort de chauffe (38%), sa simplicité dans la gestion au quotidien (30%) et sa fiabilité (21%).Selon eux, cependant, le principal inconvénient du fioul reste son prix variable à 36% et son coût annuel arrive cette année en 2ème position des inconvénients avec 26% des répondants contre 18% en 2021. Preuve que l'augmentation des prix de l'énergie impacte aussi les utilisateurs de ce mode de chauffage.L'impact environnemental du fioul figure également parmi les inconvénients cités, mais de manière moindre et sans progresser par rapport à l'année dernière (14% en 2022 vs 15% en 2021).Perspectives d'interdiction d'installation de nouvelles chaudières au fioul : plus d'inquiétude, moins de gaz et un passage à l'acte plus rapide L'entrée en vigueur imminente de cette mesure réglementaire, ne portant que sur les nouvelles installations, suscite encore plus d'inquiétude et de mécontentement chez les consommateurs qu'en 2021, l'inquiétude passant de 36% à 40%. Ils sont encore 40% à déclarer que cette interdiction ne va pas les pousser à changer d'énergie dans les 5 années à venir, une proportion en léger recul par rapport à 2021 (47%). 21% envisagent de changer le brûleur de leur chaudière pour la rendre compatible au biofioul, 17% pensent ne rien changer et 2% souhaitent installer une nouvelle chaudière fioul avant l'interdiction. La principale motivation invoquée par les consommateurs reste le bon fonctionnement de leur installation avec 44% des réponses exprimées (47% en 2021). La part des indécis a quant à elle progressé : elle est passée de 38% en 2021 à 43% cette année.Parmi les autres évolutions notables à souligner, la part des consommateurs voulant changer leur chaudière fioul pour passer à une autre énergie enregistre une légère progression : ils sont 17% à l'envisager (15% en 2021). La pompe à chaleur reste le mode de chauffage le plus plébiscité (51%), devant la chaudière à granulés de bois (35%). Fait marquant : la chaudière gaz n'obtient plus que 4% des suffrages (12% en 2021). La baisse des aides pour son installation (Coup de pouce supprimé le 1er juillet 2021 et suppression de MaPrimeRénov' à venir à partir du 1er janvier 2023) et le conflit russo-ukrainien ont certainement joué dans le choix des réponses. À noter enfin que la chaudière hybride, combinant un système de pompe à chaleur et une chaudière fioul, est désormais citée comme une autre alternative possible par 6% des répondants.Pour ces 17% de répondants qui envisagent de se séparer de leur chaudière fioul, ils pensent sauter le pas dans un laps de temps plus rapide qu'en 2021 : dans l'année pour plus de la moitié (54% vs 40% en 2021).La possibilité d'utiliser du biofioul2 (fioul comportant des biocarburants afin de le rendre plus écologique en diminuant son taux de soufre et ses émissions de CO2) en remplacement du fioul suscite la curiosité d'une bonne partie des consommateurs (49%). Les réserves évoquées à ce sujet concernent toujours la compatibilité de leur matériel, le surcoût lié à ce produit et son impact écologique.À noter que les chaudières biofioul 30 respecteront la nouvelle norme pour le remplacement d'un système de chauffage (seuil maximal d'émissions de gaz à effet de serre de 300gCO2eq/KWh). La date d'autorisation de ce futur carburant n'est pas encore connue à ce jour.Les aides financières : un élément de plus en plus considéré comme déclencheurAfin d'atteindre son objectif de changement de toutes les chaudières fioul dans les 10 prochaines années, le gouvernement français a mis en place plusieurs aides financières : MaPrimeRénov', incluant le tout récent bonus supplémentaire de 1 000 € accordé depuis le 15 avril jusqu'au 31 décembre 2022 pour le remplacement par un équipement à énergies renouvelables, et le Coup de pouce Chauffage. Pourtant, le frein lié aux moyens financiers pour changer d'équipement concerne davantage de répondants qu'en 2021, passant de 17% à 23%.Pour 2/3 des consommateurs de fioul déclarant ne pas encore envisager le renouvellement de leur équipement au fioul, des aides financières plus généreuses ou accessibles à un plus grand nombre pourraient les pousser à reconsidérer leur mode de chauffage. Cette tendance s'est accrue en 2022, passant de 69% à 74%. Preuve que malgré le bonus supplémentaire accordé depuis le 15 avril 2022, les aides ne sont toujours pas considérées comme suffisantes.Pour Pierre Maillard, Président Directeur Général de Hellio : « Accompagner 3,5 millions de foyers chauffés au fioul vers une autre source d'énergie ne peut se faire en un claquement de doigts ! L'enjeu est important, tant pour chaque foyer que pour la filière fioul qui sait être force de proposition avec des biocombustibles. Il est primordial de souligner qu'un changement de système de chauffage doit être réfléchi en fonction de l'état du bien immobilier, de sa localisation, et de la composition du foyer occupant. Hellio conseille de ne pas se précipiter sur un système de chauffage qu'un foyer pourrait regretter ! Des professionnels comme Hellio sont mobilisés pour trouver la meilleure solution, et l'installer au meilleur moment. Notre objectif est de maximiser les économies d'énergies d'un foyer, d'améliorer son confort et de valoriser son bien immobilier. Ce triptyque doit primer sur le reste ! Attention aux vendeurs peu scrupuleux sur ces trois points. »Rappel des aides pour le remplacement d'une chaudière fioulMaPrimeRénov'Cette aide publique permet de financer, entre autres, les travaux de chauffage d'une maison individuelle ou d'un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent être effectués par des entreprises labellisées RGE. MaPrimeRénov' est accessible à l'ensemble des propriétaires, occupants et bailleurs, quels que soient leurs revenus. Son montant varie en fonction des niveaux de revenus classés en 4 catégories : bleu (ménages très modestes), jaune (ménages modestes), violet (revenus intermédiaires), rose (revenus élevés).Depuis le 15 avril 2022 et jusqu'au 31 décembre 2022, le gouvernement accorde une prime supplémentaire de 1 000 € pour tout remplacement d'un système de chauffage par un équipement à énergies renouvelables.Hellio est mandataire de l'Anah depuis juillet 2020.Le Coup de pouce ChauffageLe dispositif “Coup de pouce” est une prime financière forfaitaire allouée à la réalisation de travaux d'économies d'énergie en échange d'exigences de qualité et de garantie de performance énergétique. Créé par le ministère de la transition écologique en janvier 2019, le dispositif “Coup de pouce Chauffage” aide les ménages à changer leur chaudière peu performante pour un équipement utilisant des énergies renouvelables.Hellio, signataire de la charte d'engagement de ce “Coup de pouce” accompagne les ménages dans ces changements.Le “Coup de pouce Chauffage” est cumulable avec MaPrimeRénov' et l'éco-PTZ.
Il y a 2 ans et 343 jours

Inauguration de Viliaprint : l’impression 3D réussit son examen d’entrée dans la construction de logement social

Plurial Novilia inaugure le 2 juin les 5 premières maisons entièrement réalisées en mix impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site. Un modèle entièrement reproductible et qui sera partagé au sein d’Action Logement pour un déploiement élargi partout en France.Après 4 années d’expérimentation, le projet Viliaprint mixant impression 3D béton et éléments préfabriqués hors-site sort de terre ; Les 5 maisons locatives (T3 au T5) qui ont été réalisées au cœur de l’écoquartier de Réma’Vert ont permis de valider la pertinence de l’approche portée par Plurial Novilia et ses partenaires en phase opérationnelle ;Certifié ATEx par le CSTB, le processus ouvre de nouvelles perspectives en matière de construction de logements sociaux, même si certains points techniques doivent encore être affinés pour renforcer davantage l’efficacité de la démarche.Comme l’explique Alain Nicole, Directeur Général de Plurial Novilia, « au bout de 4 années d’un travail acharné, c’est une vraie satisfaction pour nous de voir le projet Viliaprint enfin concrétisé. Tous les objectifs que nous nous étions fixés tant en termes de technique constructive que de modèle économique sont en passe d’être atteints : l’impression 3D a fait ses preuves en phase opérationnelle et ouvre des perspectives réjouissantes pour notre secteur, en matière de performances comme de délais de réalisation ».Viliaprint a en effet permis de démontrer la pertinence de l’approche globale de Plurial Novilia et de ses partenaires, aussi bien en termes de souplesse architecturale (intégration de courbes, paraboles, ellipses...) que de performances (étanchéité, résistance aux chocs, performance énergétique...), que de délais de construction puisqu’à terme, l’industrialisation du processus permettra de réduire grandement la durée des projets. En outre, l’assemblage de murs préfabriqués en usine permet de réduire grandement la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Pour Jérôme Florentin, Directeur de la Maîtrise d’Ouvrage chez Plurial Novilia : « notre plus grande fierté dans le cadre de Viliaprint est que cette innovation a permis de démontrer que l’impression 3D est parfaitement compatible avec notre vision d’un habitat social de haute qualité, atypique, confortable et performant. Ce procédé demande évidemment une certaine acculturation des acteurs en phase de conception comme en phase de réalisation. Il faut former des entreprises, adapter les filières et renforcer les circuits courts. Mais les performances plaident en faveur de cette technologie : si la volonté politique suit et si les bailleurs se saisissent du procédé, l’impression 3D est promise à un bel avenir ».Parallèlement à la réalisation des 5 maisons sur Réma’Vert, Plurial Novilia a d’ailleurs mis au point un dossier technique complet qui peut être mis à disposition de l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement qui souhaiteraient à leur tour développer des opérations similaires.Le procédé ayant été par ailleurs certifié ATEx par le CSTB, tous les freins semblent désormais levés pour une adoption massive de ce procédé constructif par les acteurs du logement social.Un projet collectif aux multiples ambitions A travers Viliaprint, Plurial Novilia a souhaité repartir d’une feuille blanche et imaginer ce qu’il serait possible de faire en matière de logement social grâce à la technologie de l’impression 3D imaginée par XtreeE. Tous les curseurs ont ensuite été poussés au maximum, en conception comme en réalisation, dans une optique de reproductibilité et de partage d’expérience avec les autres bailleurs.L’outil de conception numérique offrant une grande liberté architecturale, un travail original a pu être mené avec le cabinet Coste Architectures autour de la conception des maisons.Parallèlement, un objectif de réduction de 40 à 70% du volume d’encre (béton spécifique) fournie par Vicat a été fixé, grâce à l’optimisation des vêtures et des structures, en produisant davantage de creux que de pleins.En phase de réalisation, assurée par les entreprises Demathieu Bard Construction, Le Bâtiment Associé et Soprema ainsi que leurs sous-traitants, plusieurs objectifs ont été fixés – et atteints - notamment la réduction des délais de construction.En outre, le déploiement de la solution a permis de réduire la pénibilité pour les équipes et les nuisances pour les riverains.Enfin, de nombreux équipements ont été intégrés au bâti afin d’en renforcer encore les performances et la qualité d’usage à tous les niveaux tels que les pompes à chaleur Atlantic.Les dimensions de ViliaprintUn projet à dimension sociale, visant à mettre l’impression 3D au service de la fonctionnalité du logement, du confort de ses occupants et du développement des territoires.Un projet à dimension économique, ayant permis de certifier une nouvelle technique de construction avec la volonté de la rendre reproductible, à travers un modèle économique pérenne.Un projet durable, ayant permis de valoriser les atouts de l’impression 3D en phase de chantier, aussi bien sur un plan environnemental (économies de matière, filière sèche...) que sur un plan sociétal (réduction de la pénibilité pour les équipes, réduction des nuisances pour les riverains...).Les grandes étapes du projetMai 2018 : Viliaprint, multiple lauréat des appels à projets innovantsViliaprint a été sélectionné en mai 2018 par la Caisse des Dépôts et l’USH dans le cadre de l’appel à projets « Architecture de la Transformation 2018 ». Ouverte à tous les bailleurs sociaux, cette initiative vise à faire émerger de nouvelles réponses architecturales, techniques et organisationnelles au service du logement social et intermédiaire - des réponses réplicables et qui seront partagées avec l’ensemble des bailleurs sociaux. Choisi parmi plus de 40 projets, Viliaprint a d’abord bénéficié d’un premier accompagnement du Hack’Archi, un atelier d’innovation ouverte, mobilisant autour d’eux 70 étudiants de formations variées, puis est passé pendant 9 mois en phase d’incubation afin de tester les solutions et valider les modalités de leur généralisation au sein du LabCDC, l’incubateur de projets innovants du groupe Caisse des Dépôts. Le projet a également obtenu le coup de cœur du jury d’ALINOV, le fonds d’innovation d’Action Logement.Avril 2019 : impression des premiers prototypes de mursAfin de tester « in situ » la fiabilité du concept, Plurial Novilia et XtreeE ont imprimé plusieurs prototypes de murs en béton 3D. Un important travail a été mené sur le béton, fourni et spécialement développé par le groupe cimentier Vicat – un mortier haute performance directement transformé dans la tête d’impression du robot de XtreeE. Les différents prototypes ont permis d’affiner le mélange afin de renforcer l’étanchéité ou la résistance aux chocs des murs - mais aussi de valider l’essentiel des intuitions de départ.Novembre 2020 : obtention de la certification ATExLa législation ne permettant pas d’utiliser d’éléments imprimés 3D comme éléments intégrés à la structure porteuse d’une construction, Plurial Novilia et XtreeE ont demandé au CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) de valider le principe technique imaginé à travers la certification ATEx. L’avis favorable, rendu après de nombreux échanges et ajustements techniques, a également permis de valider l’assurabilité du projet immobilier et par effet direct la possibilité de mise en location des maisons imprimées.Juin 2021 : liaisonnage des murs et montage des maisonsAprès 3 années de tests et de préparation, Viliaprint est rentré en phase opérationnelle à l’été 2021 avec le premier liaisonnage de murs imprimés en béton - et donc le montage des premières maisons. Sur la parcelle, tout était prêt pour accueillir les murs imprimés : les fondations avaient été réalisées, tout comme le dallage et la structure de poteaux et de poutres. Ne restaient plus que la pose et le liaisonnage à effectuer. Outre le chef de chantier, un chef d’équipe et deux maçons coffreurs expérimentés ont supervisé cette opération nécessitant un grutage au millimètre. Le montage sur site des murs a pris à peine plus d’une demi-journée pour une maison de plain-pied.
Il y a 2 ans et 346 jours

Transition écologique et énergétique, les nouvelles attributions ministérielles

Amélie de Montchalin, à la Transition écologique et à la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, à la Transition énergétique, se partagent les attributions de Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique, mais aussi de Jean-Baptiste Djebbari, l'ex-ministre des transports.Amélie de Montchalin hérite notamment des questions de développement durable, de la protection de la biodiversité, de l'aménagement et de la lutte contre l'étalement urbain.Les questions de qualité du logement, d'efficacité énergétique et de lutte contre l'habitat indigne - auparavant rassemblées dans un ministère du Logement - lui reviennent également. La politique de rénovation et de performance énergétiques des bâtiments reste à cheval entre les deux ministères.Conjointement avec le ministre de la Transition énergétique, la ministre de la Transition écologique prévoit aussi "l'adaptation au changement climatique, à la qualité de l'air et la réglementation technique des véhicules".De son côté, Agnès Pannier-Runacher définit et met en œuvre "la politique de l'énergie, afin, notamment, d'assurer la sécurité d'approvisionnement et l'accès à l'énergie, de lutter contre le changement climatique et de promouvoir la transition énergétique".Dans le détail, elle "prépare et met en œuvre la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre" et "promeut une gestion durable des ressources rares en matière minière".C'est elle qui prend l'autorité sur la direction générale de l'énergie et du climat, qu'elle partage avec Amélie de Montchalin sur les questions de changement climatique, de qualité de l'air et de réglementation technique des véhicules.Mme Pannier-Runacher sera aussi "compétente" en matière de développement des énergies durables et de construction de nouveaux réacteurs nucléaires mais aussi de "décarbonation et d'électrification du secteur des transports routiers, en particulier, de conversion du parc automobile et de développement des infrastructures de recharge des véhicules électriques".Les décrets d'attribution publiés jeudi répondent par ailleurs à une interrogation des professionnels du tourisme (8% du PIB), qui espèrent un portefeuille dédié après les élections législatives du 12 et 19 juin.Le secteur, absent du gouvernement d'Elisabeth Borne nommé le 20 mai, arrive en queue de peloton dans les attributions du ministère de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Au cours du précédent quinquennat, le tourisme dépendait du Quai d'Orsay.
Il y a 2 ans et 346 jours

Le manque d’offre sur le littoral français fait encore grimper les prix du neuf

De la Bretagne à la Corse, partout ou presque, les prix du trois-pièces, typologie de référence de ce classement, augmentent dans les stations balnéaires les plus dynamiques en matière de construction neuve. Des villes côtières où l’offre ne cesse de se réduire, ce qui crée toujours plus de pression sur les prix.Les budgets pour acheter un logement neuf sur les bords de mer ont largement tendance à augmenter ces dernières années et d’autant plus ces derniers mois. L’immobilier neuf sur le littoral français n’a jamais été aussi affaibli par le manque d’offre ; même si certaines destinations balnéaires permettent de réunir l’envie de devenir propriétaire face à la mer à prix plus accessible.La forte volatilité des prix du neuf en bord de merDe - 19% à + 36%, les évolutions annuelles de prix du neuf sur les bords de mer font le grand écart entre les villes côtières de ce baromètre ; mais la tendance est davantage orientée à la hausse. 8 augmentations pour 2 baisses seulement dans les 10 villes de notre sélection des localités touristiques parmi les plus actives dans le logement neuf pour l’ensemble des côtes françaises, de Saint-Malo à Porto-Vecchio.Ce qui explique ce grand écart d’évolution ? Plus l’offre se restreint et plus les prix sont volatiles, ici un lancement de programme très haut de gamme, ailleurs, la fin d’une opération premium et la tendance haussière ou baissière peut être très forte. Cela explique l’augmentation importante, la plus forte de ce baromètre, à Saint-Raphaël dans le Var : +36% où un programme neuf propose des trois-pièces à 710.000 €, faisant s’envoler le prix moyen dans la station varoise. On y trouve pourtant des opportunités dans une résidence avec piscine à 300.000 € le T3.A l’inverse, les prix s’assagissent à La Baule : - 19% en un an à 425.900 € le trois-pièces, avec la fin de commercialisation d’une opération très haut de gamme qui n’a plus de lots disponibles sur cette typologie. Que ce soit dans les villes de Saint-Raphaël ou La Baule, on y compte à peine une dizaine de programmes neufs en commercialisation chacune.Les prix du neuf dans les villes touristiquesL’attrait touristique du littoral français ne se dément pourtant pas. Les prix de l’immobilier neuf en bord de mer progressent quelle que soit la région. La tendance fortement haussière sur la façade ouest de la France confirme l’attrait pour ces régions qui offrent qualité de vie, emploi, fraîcheur… : +15% à SaintMalo, +16% à La Rochelle, +24% à Anglet… Même Biscarosse dans les Landes enregistre une progression de +6%, tout en restant plus accessible à 278.000 € le T3.Sur le pourtour méditerranéen, la tendance est également à la hausse des prix : +17% à Sète tout en restant abordable à 263.000 € le trois-pièces. En plus d’être une destination touristique, la ville de l’Hérault est devenue un réel marché de report de la métropole montpelliéraine, ce qui explique également cette pression sur les prix.Forte progression aussi à Antibes : +23% à 455.000 €. Seule Hyères dans le Var suit la tendance nationale avec des prix en hausse de +4% et un prix moyen à 311.000 €.A souligner la baisse importante enregistrée sur un an à Porto-Vecchio en Corse du Sud : -12% et un prix plutôt abordable pour du logement neuf dans une station balnéaire prisée à moins de 330.000 € le trois pièces.Le littoral français entre manque d’offre et forte demandeComme ailleurs en France, l’immobilier neuf en bord de mer est pénalisé par le manque d’offre alors que les mises en vente ont diminué de plus de 30% en un an au terme du premier trimestre 2022, selon les chiffres de la FPI et même de 50% depuis 2018. Impossible de reconstituer le stock de logements disponibles sur le littoral français, d’autant que la demande y est très forte depuis le Covid et les confinements.Pour Céline Coletto, porte-parole de Trouver-un-logement-neuf.com : « Dans le neuf comme dans l’ancien, le littoral français et notamment sur la façade ouest a connu une demande sans précédent depuis la crise sanitaire. Normandie, Vendée, Charente-Maritime… que ce soit pour déménager et habiter à l’année, acquérir une résidence secondaire, voire acheter une résidence semi-principale, le bord de mer attire mais peine à répondre à la forte demande. »Reste que l’offre ne suit pas forcément. On y trouve parfois que quelques programmes neufs par station balnéaire. Certaines typologies d’appartements neufs ne sont même plus disponibles.Ces villes touristiques les plus chères de FranceComme certaines localités n’affichent même pas assez de programmes neufs pour établir des moyennes pertinentes sur le prix d’un trois-pièces, de célèbres communes comme Saint-Tropez, Biarritz, Le Touquet… ne sont pas présentes dans ce top 5 des villes touristiques les plus chères.Du coup, parmi les stations balnéaires ayant au moins trois programmes neufs en commercialisation, c’est Le Cannet qui devient la ville touristique la plus chère de ce baromètre 2022 avec un prix qui dépasse les 550.000 € le T3. Comptez jusqu’à 850.000 € pour certains trois-pièces et cela frôle les 1,5 million d’euros pour certains quatre-pièces.Deux stations varoises complètent le podium : Saint-Raphaël et Bormes-les-Mimosas où il faut compter au moins 481.000 € pour acquérir un trois-pièces. A noter la présence de Deauville, la prestigieuse ville côtière de la Côte fleurie en Normandie, qui fait son entrée dans ce top 5 avec un prix moyen de 434.800 € le T3, en baisse de -3% en un an.Les opportunités pour investir en bord de merSi, comme partout en France, les prix dans la plupart des villes touristiques continuent de grimper au fil des ans, il existe toujours de belles opportunités pour investir dans l’immobilier neuf en bord de mer et pourquoi pas venir s’installer sur le littoral pour télétravailler et profiter d’une nouvelle qualité de vie.Exemple à Saint-Nazaire où l’on peut acquérir un T3 à moins de 270.000 €, malgré une hausse de presque 9% en un an. Guérande ou bien encore Saint-Jean-de-Monts sur le littoral atlantique ont enregistré une forte poussée de leur prix moyen : +24% et +30% respectivement mais en restant plus accessible à moins de 250.000 € pour un T3 à Saint-Jean-de-Monts et 325.000 € à Guérande.Même sur la Côte d’Azur et le pourtour méditerranéen, il est possible d’opter pour des villes côtières abordables pour leur situation. Exemple : profiter de la baisse de -15% des prix du neuf à Villeneuve Loubet dans les Alpes-Maritimes et acquérir un T3 à 355.000 €.On peut aussi faire le choix d’habiter une ville moyenne à la mer comme à Istres (245.000 € le T3) ou Martigues (343.000 € le T3) dans les Bouches-du-Rhône pour profiter d’un fort bassin d’emplois et de prix attractifs en bord de mer.ConclusionA l’image du littoral normand et atlantique, la demande reste forte dans les villes touristiques de bord de mer et face à une offre de plus en plus rare, la tendance haussière des prix ne peut que s’accentuer. D’autant plus dans le contexte actuel d’inflation, de pénurie de matériaux et de hausse du coût de la construction. Pourtant, il reste de belles opportunités à saisir pour investir dans des stations balnéaires qui permettront d’associer investissement plaisir, qualité de vie retrouvée et pourquoi pas télétravail voire installation définitive dans des villes touristiques qui se transforment de plus en plus en des villes actives à l’année.Consulter ici le prix de l’immobilier neuf ville par ville.Prix moyen d’un trois-pièces dans une sélection de 10 villes du littoral du nord au sud de la France.Méthodologie : une méthode de calcul en temps réelLe prix moyen actuel de l’immobilier neuf dans les villes touristiques françaises du littoral a été calculé le lundi 30 mai 2022 pour la surface de référence d’un appartement neuf de trois-pièces, selon les prix indiqués chaque jour par les annonceurs du site Trouver-un-logement-neuf.com : sur une base minimale de 3 programmes immobiliers neufs différents pour chaque localité, soit plusieurs dizaines de prix de logements neufs comparés.
Il y a 2 ans et 346 jours

Interview de Jean-Pierre Guallarano, Président de Créazur France

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter Créazur France ?Jean-Pierre Guallarano : CREAZUR France est concepteur-distributeur d’articles de salles de bain et de kitchenettes destinés à 3 canaux de distribution essentiels : la promotion immobilière par des prescriptions ou des référencements auprès de promoteurs immobiliers nationaux, la vente en ligne en B2C sur www.cuisibane.com et la vente en ligne en B2B sur www.creazurpro.com.Nous avons choisi d'être concepteurs en plus de distributeurs parce que plus de 80% de nos produits sont conceptualisés dans notre bureau R&D et disposent pour la plupart de brevets ou de propriétés industrielles.Nous distribuons de nombreuses familles de produits telles que les plans vasques et vasques en résine de synthèse, les receveurs de douche extra plat en résine allégée, les meubles de salles de bains, les miroirs éclairants à LED, les parois de douche, les DOUCH’ETANCH, concept de remplacement de baignoire par une douche en une journée, la robinetterie et les kitchenettes avec planiquartz (plan de travail monobloc avec évier moulé).Nous stockons nos produits dans nos dépôts 40.000 m3 et bientôt, fin 2022, 60.000 m3. Ce volume de stockage nous permet de répondre à un besoin de stocks permanents pour assurer des livraisons à nos clients sous 3 à 4 jours.Notre entreprise connaît des croissances importantes à deux chiffres chaque année et compte actuellement 30 salariés.Batinfo : Quelles sont les innovations faites par Créazur France ?Jean-Pierre Guallarano : Elles sont nombreuses et très différenciantes par rapport à la distribution classique. Forts d’une longue expertise de l’équipe dirigeante sur l’activité de « fourniture et pose » d’abord, et maintenant de distributeur uniquement, notre objectif a toujours été de concevoir des produits de qualité et de durabilité au meilleur prix avec des conceptions permettant des gains de productivité sensibles à la pose.Pour n’en citer que quelques-unes, nous avons par exemple imaginé il y a 10 ans le vidage du « trop plein moulé » pour nos vasques et certains éviers. Nous avons été aussi les précurseurs de l’augmentation sensible de 8 à 12 cm des vides sanitaires à l’arrière des meubles de salle de bain pour permettre un confort de pose.Nous avons également conçu il y a près de 10 années des meubles de salle de bain adaptés pour les PMR (les gammes ALTEA ou EPURE) qui rencontrent un grand succès. Ce concept est aujourd’hui repris pas d’autres fabricants.Nos receveurs de douche en résine, pourtant plus solides aux « crash test », pèsent environ 50% de moins que ceux qui sont sur le marché grâce une matière allégée « la créasine ». Les installateurs qui les posent savent que ces receveurs diminuent la pénibilité et se manipulent avec un poseur au lieu de deux, d’où encore un gain de pose.Le process breveté « STOP WATER » est adopté sur l’ensemble de nos parois de douche. Il permet une étanchéité mécanique entre le profilé mural vertical et le mur d’appui du profilé.La nouvelle gamme de meubles de salles de bain ROSINOX met sur le marché un meuble « tout en inox » avec des finitions « bluffantes » similaires au bois et aux laques. Ce meuble, offre une longévité « à vie » évitant les déposent et reposes dans les univers très humides des salles de bains.L’astucieux meuble KORA permet, dans un espace réduit, de positionner un meuble de salle de bain avec un espace lave-linge intégré.Les solutions « DOUCH’ETANCH » et « DOUCH’EXPRESS » permettent le remplacement d’une baignoire par une douche en un temps record de 24h sans réfection des faïences murales et des carrelages de sol.Batinfo : Pouvez-vous nous présenter vos projets à venir ?Jean-Pierre Guallarano : Nous démarrons dès début juin 2022 l’extension d’un dépôt de stockage de 2.000 m² pour agrandir notre dépôt actuel de 4.000 m². Notre capacité de stockage atteindra donc d’ici fin 2022 6.000 m² sur une hauteur de 10 m. Pour développer encore d’avantage nos actions environnementales, nous installons déjà près de 1.000 m² de panneaux photovoltaïques sur notre bâtiment actuel.Nous acquérons actuellement une réserve foncière de près d’un hectare en juxtaposition de notre structure actuelle en prévision des fortes croissances que nous attendons pour les futures prochaines années.Nous ouvrirons notre commercialisation à l’export en 2023 sur l’Allemagne, le Bénélux, la Suisse et l’Autriche.
Il y a 2 ans et 347 jours

JDM Expert lance le Padel Français, premier terrain de padel 100% made in France

Nouveau sport en vogue, le padel vient tout droit d’Espagne et se joue avec raquettes et balles. Comme pour tous sports de raquette, la qualité du revêtement du sol est primordiale. Après avoir conçu le sol perméable Hydro’Way®, Denis Joandel lance sa solution complète pour mettre en place des terrains de padel tennis avec seulement un interlocuteur, le Padel Français®.L’entreprise met un point d’honneur à offrir une expérience complète : de l’audit au suivi en passant par l’expertise, la préservation et l’entretien du terrain, tout est pris en charge par l’entreprise qui, en plus, veille à fournir un interlocuteur privilégié pour toute la durée de vie de la structure.Les terrains sont pensés idéalement par rapport aux attentes des sportifs. Les sols Hydro’Way® sont utilisés et leur pose offrent un temps de séchage accéléré par rapport aux sols en béton. En seulement quelques jours, il est possible de commencer les parties de raquettes.Les terrains sont également pensés pour respecter au mieux l’environnement et minimiser l’empreinte carbone. Non seulement la perméabilité des sols permet une meilleure évacuation des eaux et donc une meilleure alimentation des nappes phréatiques mais en plus, JDM Expert propose d’équiper les terrains de panneaux solaires pour réduire davantage leur impact environnemental. De surcroît, les matériaux utilisés sont à 90% issus d’éléments naturels et sont entièrement fabriqués en France.Pour Denis Joandel, fondateur de JDM Expert et Le Padel Français : « Sur les terrains Padel Français, je vais remplacer le béton par mon système HYDRO’WAY® pour émettre jusqu’à cinq fois moins de carbone que ceux qui existent aujourd’hui. Le béton nécessite de l’eau et beaucoup d’énergie alors qu’avec ma solution, on n’utilise pas une goutte d’eau et ça sèche en dix heures ! »Pour ce dernier, ce projet n’est que le énième d’une longue lignée ! Derrière ce beau projet se cache l’ambition de devenir le concepteur et poseur majoritaire des terrains de padels en France et plus largement, de conquérir le monde du sport ! L’objectif à termes sera d’équiper les infrastructures sportives françaises de solutions made in France plus responsables pour l’environnement.
Il y a 2 ans et 348 jours

Trois nouveaux outils professionnels dans la gamme Subcompact d'AEG

Avec sa gamme SUBCOMPACT, AEG accroît la puissance des outils et la productivité des professionnels.Ces 3 nouveaux outils viennent compléter la gamme SUBCOMPACT déjà existante comprenant : une perceuse-visseuse, une perceuse-visseuse percussion, une visseuse à chocs, une boulonneuse à chocs et une mini-scie multi-matériaux.Nouvelle technologie moteur & compacité extrêmeLes outils de la gamme SUBCOMPACT sont équipés de la toute dernière technologie moteur Brushless à rotor extérieur, une exclusivité AEG. La conception de ce moteur a permis de réduire considérablement la taille des outils sans faire aucun compromis sur les performances des machines. La dimension du moteur est réduite de 60 %**, son diamètre de 27 % et sa longueur de 24 %, entraînant une compacité et une diminution importante du poids de l’outil. Plus petits, plus légers, ces outils garantissent à l’utilisateur de travailler sans fatigue, plus longtemps et plus facilement, y compris dans les endroits les plus difficiles d’accès.Tous les outils de la gamme SUBCOMPACT sont compatibles avec l’ensemble des batteries PRO 18V AEG.**vs moteur 18V AEG standard.Scie sabre “une main” Brushless SUBCOMPACT 18V : puissance, compacité et polyvalenceGrâce à son moteur Brushless, ses 3 200 cps/min et sa course de 22 mm, cette scie sabre est idéale pour la découpe de multi-matériaux (bois, cuivre, PVC…) et garantit des coupes rapides et sans effort.Utilisable à une seule main, pour plus de praticité et de sécurité, elle dispose d’un variateur de vitesse situé sur l’interrupteur pour un réglage facile en fonction du support et un contrôle total de la découpe.Son système de fixation Fixtec™ permet le changement rapide de lame et sans outil.Son design compact et sa poignée avec revêtement Softgrip offrent une maniabilité qui combine contrôle, légèreté et liberté de mouvement pour travailler dans toutes les positions, y compris dans des zones difficiles d’accès. Pour plus de précision dans le travail, son patin est pivotant pour s’adapter aux surfaces de découpe et des LED intégrées éclairent la surface de travail pendant la coupe.Scie circulaire 165 mm Brushless SUBCOMPACT 18V : des records de puissanceCette nouvelle scie circulaire réunit toutes les fonctionnalités et performances nécessaires aux professionnels.Elle est aussi puissante qu’une scie circulaire filaire avec à son moteur Brushless et sa technologie HD-SYNC™ qui optimisent sa puissance grâce à une meilleure communication entre le moteur et la batterie.Avec ses 5 000 tr/min, elle assure des coupes rapides et sans effort dans tous types de bois. Sa lame de 165 mm de diamètre atteint une profondeur de coupe de 57 mm.Elle dispose d’un système de blocage d’arbre pour le changement rapide de la lame et d’une clé Allen qui est embarquée sur la machine.Robuste, elle est dotée d’un carter aluminium ultra résistant et d’une base en magnésium. Sa semelle inclinable est pourvue d’une graduation gravée jusqu’à 56° pour plus de précision dans le travail et une durabilité maximale.Elle dispose d’une prise aspirateur et d’une soufflerie d’éjection des poussières pour un travail impeccable et des surfaces toujours propres.Sa poignée avec revêtement Softgrip micro-texturé assure une excellente prise en main. Pour assurer un travail de qualité quel que soit le niveau de luminosité, un système de LED intégré améliore la visibilité de la ligne de coupe garantissant des coupes précises et soignées.Perceuse-visseuse d’angle Brushless SUBCOMPACT 18V : la seule référence avec un moteur Brushless du marchéElle déploie un couple de 42 Nm qui en fait la perceuse-visseuse d’angle la plus performante du marché.À sa puissance s’ajoutent une extrême compacité et un poids plume qui en font l’outil idéal pour les agenceurs et cuisinistes, notamment lorsqu’ils travaillent dans les endroits difficiles d’accès.Elle s’adapte facilement à tous types d’applications et de configurations avec ses deux vitesses allant de 0 à 500 tr/mn et de 0 à 1 900 tr/min.Conçue pour faciliter le travail des professionnels, elle dispose d’une large gâchette pour travailler à distance sans difficulté et d’un mandrin de grande profondeur pour réaliser des vissages et dévissages à bout de bras dans les endroits exigus.La poignée dispose d’un revêtement micro-texturé Softgrip pour un meilleur contrôle de l’outil ; afin d’assurer une visibilité optimale, la perceuse-visseuse d’angle SUBCOMPACT AEG est dotée d’un éclairage LED intégré.
Il y a 2 ans et 348 jours

Cosmos, la maison Clairlande qui allie confort, bien-être et adaptabilité, certifiée NF Habitat HQE

Une conception concrétisée par Maisons Clairlande, marque du groupe InCA, avec leur nouvelle gamme Cosmos, à visiter au village Homexpo à Bordeaux.Cosmos concentre les nouvelles tendances de l’habitatAvec Cosmos, l’accent est notamment mis sur le confort, l’adaptabilité, la fonctionnalité et le bien-être, au service des habitants :Une maison qui s’adapte aux besoins actuels et futurs des familles : espaces modulables, pensés pour lutter contre les m² inoccupés ; studio attenant, accessible depuis l’intérieur et l’extérieur, ouvrant la voie à tous types d’usages (logement d’un enfant étudiant, espace de travail pour une profession libérale, espace locatif pour augmenter son pouvoir d’achat...) ; etc.Un confort acoustique optimal : réverbération du bruit, liée à la grande hauteur sous plafond, traitée par des plafonds et cloisons acoustiques nouvelle génération ; attention particulière portée sur les choix d’implantation des équipements possiblement générateurs de nuisances sonores ; etc.Lumière et espace : surface des ouvertures augmentée ; brise-soleil orientables, baies vitrées et puits de lumière automatisés et pilotés par sondes pour maîtriser les apports solaires et bénéficier au maximum de la lumière naturelle ; etc.Qualité de l’air intérieur : matériaux labellisés pour une très faible émissivité de composés polluants ; plaques dépolluantes couvrant l’ensemble des plafonds et neutralisant 99,99% des COV ; ventilation hybride associée à un système de purification de l’air entrant (particules fines, bactéries, allergènes...) et de renouvellement de l’air intérieur ; etc.Au-delà de ce haut niveau d’exigences en termes de confort et de bien-être, cette nouvelle maison se veut aussi engagée en faveur de l’environnement et de l’économie locale : une grande majorité des matériaux provient par exemple de Nouvelle-Aquitaine et l’entreprise dispose d’équipes intégrées pour la plupart des corps de métiers.« Cosmos est conçue pour vivre et évoluer en permanence, avec ses occupants. Elle intègre pour cela les technologies les plus récentes, associées à une conception et des matériaux lui assurant une qualité technique irréprochable et pérenne. » - Rémi FROMAGET, Président du groupe InCA.Une gamme en totale cohérence avec les enjeux et exigences de la certification NF Habitat - NF Habitat HQEDélivrée par CERQUAL Qualitel Certification, organisme certificateur de l’Association QUALITEL, NF Habitat – NF Habitat HQE est la certification de référence pour l’habitat.Elle atteste de logements sains, sûrs et confortables, avec des bénéfices quotidiens démontrés : confort thermique et acoustique accru, consommations maîtrisées, meilleure ventilation, moins d’humidité, plus de sécurité anti-intrusions, etc.Autant d’atouts constitutifs de la qualité de la maison, mais aussi de sa valeur d’usage et de sa valeur patrimoniale, généralement augmentée de 9%1 par rapport à un logement non certifié.Associée à la marque HQE™, NF Habitat vise des objectifs supplémentaires en termes de qualité de vie, de respect de l’environnement et de performances économiques.Cette approche multicritère fait de NF Habitat – NF Habitat HQE une certification pleinement en phase avec les tendances et attentes émergentes en matière de logement.Des tendances que l’on retrouve également dans la nouvelle maison de la marque Clairlande, certifiée NF Habitat HQE, comme le souligne Corine Maupin, directrice du Pôle Maison de CERQUAL Qualitel Certification : « Cette nouvelle gamme est pour nous totalement représentative des attentes des particuliers en 2022 en matière d’habitat, en cohérence avec la certification NF Habitat HQE : au-delà de la qualité technique intrinsèque, elle allie valeur d’usage, confort, fonctionnalité, bien-être et durabilité.»1 Étude menée par ADEQUATION en 2019, pour QUALITEL, sur la base de l’observatoire de la promotion immobilière, comparée à la base des programmes certifiés par CERQUAL sur la Métropole de Lyon pour des programmes livrés entre 2004 et 2018.
Il y a 2 ans et 348 jours

Interview de Thibault Durieu, Président Directeur Général du Groupe Durieu

Batinfo : Pourriez-vous nous présenter le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Le Groupe Durieu est une PMI familiale, créée en 1923. Je représente ainsi la quatrième génération. Chacune d’elle a apporté une nouvelle impulsion ; pour ma part cela a notamment été le développement du secteur du bois et plus particulièrement du bois d'extérieur en même temps que le déploiement de l'international. Notre histoire commence dans l’import-export de pièces automobiles qui a constitué le premier pilier de développement avant l’arrivée du deuxième pilier avec l’élaboration en 1930 à l’initiative de mon grand-père, ingénieur chimiste, du Transyl, le premier dégrippant du marché français. L’activité première disparaîtra après la guerre. Mon père a lui marqué son temps avec le lancement du devenu célèbre antirouille Rustol qui sera un des composants du premier saturateur bois lancé sur l’Hexagone dans les années 90. Jusqu’en 2008, 90% de notre fabrication se faisait sous licence américaine. A cette date, nous avons eu l’opportunité de racheter la totalité de notre propriété intellectuelle, ce qui nous a permis de devenir parfaitement indépendants en termes de R&D, de marque, etc...C'est également à partir de cette période que nous nous sommes déployés hors de l'Hexagone pour gagner de nouveaux marchés en Europe et au-delà, créant à chaque fois des partenariats locaux, ou bien des filiales en propre (Belgique, Espagne, UK, USA). Nous sommes maintenant présents sur les 5 continents.Batinfo : Aujourd'hui où en est Durieu ?Thibault Durieu : Quand je résume Durieu, j’aime à dire que nous sommes dans la cosmétique des matériaux et plus spécialement du bois et du métal avec une ligne de conduite simple : qualité/efficacité/facilité d’emploi/durabilité. Cette dernière notion est essentielle pour nous et c’est ce qui nous a conduit en toute logique à adopter la base line "Traverser le temps" / "Add life to years". Pour la protection et l’embellissement des ouvrages, nous avons notamment une gamme de peintures techniques et décoratives, et des produits bois qui s’appliquent à l’horizontal comme en vertical, à l'intérieur comme à l'extérieur et sur toutes les essences de bois. Cette ligne de soins pour les bois est vraiment un domaine que nous construisons depuis une vingtaine d'années et qui est devenue une vraie force. Bien entendu, notre gamme de produits anti-corrosion notamment portée par le Rustol continue de faire partie de nos produits historiques.Aujourd'hui Durieu est une entreprise d'un peu plus de 150 collaborateurs, avec un CA d’environ 40 millions d'euros et une production 100% française répartie sur deux sites, un situé au sud de Paris et l’autre dans le nord de la France.Nous réalisons entre 35 et 40% de notre CA à l'international à travers nos filiales et nos partenaires présents dans plus de 60 pays. Début 2022 Durieu est même arrivé sur le territoire des Philippines.Batinfo : Quels sont les projets pour le Groupe Durieu ?Thibault Durieu : Pour accompagner notre croissance nous avons lancé ces dernières années de nombreux chantiers, que ce soit au niveau des produits, de l’organisation ou sur un plan strictement industriel.Au niveau industriel, cela s’est notamment concrétisé fin 2019 par des investissements significatifs en matière de robotisation de notre chaîne logistique. Du côté organisationnel les investissements ont été massifs dans la digitalisation de notre écosystème. Avec en objectif notamment l’accompagnement le plus efficient possible de nos clients. Nous avons par ailleurs renforcé nos infrastructures informatiques et nos dispositifs de protection contre les malveillances externes.Côté produit, notre marqueur fort est l'éco-responsabilité ; c’est une valeur importante pour notre groupe que nous avons prise en compte depuis de nombreuses années. Notre charte environnementale date de 2007. Elle continue de dicter nos actions au quotidien et se traduit même par le soutien que nous apportons durablement à deux partenaires, Ecotree et Wings of the Ocean, respectivement défenseurs de la préservation des forêts et de la biodiversité (un cercle vertueux pour notre filière bois) et des océans, plages et littoraux (la marine étant un segment de marché sur lequel nous sommes également présents). A l'avenir nous nous sommes donnés pour objectif de continuer à nous transformer, à innover et à rendre nos équipes encore plus agiles et performantes. Développer et renforcer la partie service relèvent aussi des missions qui nous tiennent à cœur. Nous formons, par exemple, de plus en plus d’applicateurs qui travaillent avec nous en complément du réseau de technico-commerciaux que nous avons mis en place. Le but étant de pouvoir accompagner les chantiers du début à la fin afin de garantir la satisfaction optimale des clients finaux. Nous avons également en préparation plusieurs projets pour célébrer le centenaire de notre société l'année prochaine mais pour lesquels je préfère garder un peu de mystère pour le moment ! 2023 marquera aussi la conclusion d'un plan stratégique ambitieux et réussi que nous nous étions assignés il y a quatre ans. Le prochain s’annonce tout aussi challengeant et stimulant.En résumé, Durieu est donc un groupe très bientôt centenaire mais très ancré dans son temps, et tourné vers l’avenir. Notre ambition est de continuer le développement de notre offre sans aucun compromis sur la qualité de nos produits, bien entendu dans le respect des normes réglementaires et avec une attention forte portée à notre politique éco-responsable.Mais il ne faut pas oublier que cette belle aventure n’est permise que grâce aux hommes et aux femmes qui font la société. Comme le disait Henri Ford : "Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes."
Il y a 2 ans et 349 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associent pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours d'une visite sur site le 17 mai 2022, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 349 jours

Rockwool et Bouygues Construction s'associe pour transformer le Parc du Robec, près de Rouen

À l'origine de ce projet d'envergure, le bailleur social Logeo Seine assisté par Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Ces travaux de rénovation ont pour but d'améliorer le confort des habitants de ce quartier, de réaliser des économies d'énergie et de revaloriser le quartier avec une architecture moderne et ambitieuse. Les bâtiments, actuellement classés E pour leur consommation, doivent voir leur consommation énergétique divisée par deux et, d'ici à 2024, obtenir une étiquette énergétique C. Pour répondre à ce défi lancé par le bailleur et maître d'ouvrage Logéo Seine, Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement de conception-réalisation pour la réhabilitation du projet, a fait appel à l'expertise de ROCKWOOL, leader mondial des solutions en laine de roche. Après concertation, la mise en place d'un dispositif novateur d'isolation par l'extérieur sur des façades sous bardage métallique et d'un renforcement de la protection anti-incendies ont été choisi avec une méthode permettant une réduction des des déchets de chantier. Cette réduction des déchets est rendue possible grâce à Rockcycle, un service ROCKWOOL existant depuis 10 ans. Rockcycle offre une solution pour collecter et recycler les panneaux usagés et permet de relever le défi du recyclage ainsi que de la sécurité incendie, deux points majeurs pour ce chantier de 10 hectares parmi les plus remarquable actuellement en France. Au cours de la visite que nous avons pu faire le 17 mai sur le chantier, Jérôme Cacheleux, Responsable du chantier chez Bouygues Bâtiment Grand Ouest, et François Habalou, Responsable Produits Metal Box chez ROCKWOOL, expliquaient que « ROCKWOOL et Bouygues Bâtiment Grand Ouest engagés, conscients des problématiques et des enjeux environnementaux ont travaillés de concert et se sont organisés afin de réussir le recyclage de 30.000m² d'isolant vétuste ». Pour la transition énergétique et la sécurité des occupants, une solution : l'isolationPour répondre aux problématiques énergétiques, de circularité et de protection incendie, ROCKWOOL s'est imposé comme un prestataire de confiance auprès de la maîtrise d’œuvre exécutive pour assurer le confort thermique des 14 bâtiments comptant 645 logements et de la résidence pour personnes âgées La Belle Étoile (37 logements). Le chantier en rénovation du Parc du Robec est un véritable challenge puisqu'il intègre la réhabilitation des façades et le recyclage des déchets. Une combinaison de solutions qui en font un chantier exemplaire et précurseur, véritable figure de proue des chantiers de réhabilitation à venir. Limiter les ponts thermiques en façade Sur les 30.000m² de surface de façade à rénover, ce sont près de 17.000m² d'isolant sous bardage métallique sans bavette et 13.000m² d'isolant sous enduit qui ont été déployés. Cette innovation a été possible grâce aux essais CERIB avec Ecorock Mono qui permet la reconstruction de C+D défavorable sur certains bâtiments. Ce dispositif permet une optimisation du temps d'application car les solutions laine de roche ne sont pas affectées par la pluie et ne requièrent pas de bâchage, mais aussi une limitation au maximum du risque de ponts thermiques ainsi qu'une durabilité du système d'isolation en raison du format et de la densité des panneaux Rockfacade. Un défi relevé par les solutions ROCKWOOL pour éviter la propagation du feu En plus de sa durabilité, le dispositif permet la sécurité des résidents avec une excellente performance au feu. Des arrêtés du 7 août 2019 relatifs à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation spécifient plusieurs exigences réglementaires concernant le risque de propagation de l'incendie en façade. Les produits ROCKWOOL sont prévus pour supporter des températures allant jusqu'à 1000C°. C'est avec cette proposition de solution de bardage « sans regroupement » et sans contribution au « C+D » de la façade des bâtiments du Parc du Robec que le challenge a pu être remporté pour les différents acteurs du chantier. La sécurité des résidents étant renforcée par l’excellente tenue au feu de l’isolation incombustible classée A1. Le recyclage, un concept central de la rénovation du Parc du Robec Chaque année, 46 millions de tonnes de déchets sont produit par le secteur du bâtiment. Pour faire face à ces enjeux, plusieurs acteurs du bâtiments n'ont pas attendu le législateur et se sont organisés, comme ROCKWOOL avec son service Rockcycle qui célèbre ses 10 ans cette année. L'année dernière ce sont plus de 1000 tonnes de laine de roche, dont 450 tonnes provenant de la collecte sur chantier, qui ont été recyclées. Le service Rockcycle neuf est adapté à la taille du chantier. Il inclut un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement et des sacs de déchets (« big bags »). Il facilite le tri des différents déchets liés à l'utilisation des produits de manière efficace sur le chantier. Dans un délai de 10 jours après la demande du client, ROCKWOOL vient récupérer les déchets sur le chantier. Les chutes de laine de roche sont ensuite directement incluses dans la fabrication de nouvelle laine. Les palettes quant à elles sont récupérées, testées, réparées si besoin et réutilisées. Le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les Mines (Auvergne), a obtenu quatre certifications internationales, toutes ont été renouvelées en 2021, pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (ISO 45001). Ces certifications sont des témoins de l'engagement de ROCKWOOL au déploiement d'une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable. Rockcycle Réno ROCKWOOL continue d'élargir son programme de recyclage des déchets à tout type de bâtiment et renforce son offre avec Rockcycle Réno. En complément de la récupération des anciennes laines sur les chantiers de rénovation énergétique, ce programme intervient comme au Parc du Robec où ROCKWOOL s'est associé à NPC Alizay, un prestataire local qui est équipé d'une presse à balle et conditionne la laine de roche en ballot pour optimiser le stockage et la transport. NPC Alizay se charge de la location des bennes de 30m3, des rotations sur le chantier et se charger ensuite de collecter, compacter et expédier à Saint-Eloy-Les Mines les chutes tirées de la déconstruction. Le site à venir de Soissons (Hauts de France) permettra d'augmenter la quantité de déchets traités et de développer à plus grande échelle le programme Rockcycle. Le développement durable au cœur de l'ADN de ROCKWOOL Un rapport est publié chaque année par ROCKWOOL contenant ses objectifs de développement durable. En 2021 par exemple, ROCKWOOL s'est engagé dans une série de mesure pour atteindre son objectif de décarbonation visant à réduire d'un tiers ses émissions absolues globales de gaz à effet de serre d'ici 2034 en prévoyant notamment un taux entre 50% et 75% de laine de roche recyclées sur ses lignes en France et à l’étranger. Une autre de ces mesures consiste à diminuer de 38% les émissions de gaz à effet de serre en usine et de 20% les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie hors usine. Pour atteindre ces objectifs, ROCKWOOL France va construire une nouvelle usine dans le Soissonais équipée de technologies de pointes, performantes, avec notamment un four électrique d'une taille inédite pour ROCKWOOL. Le fonctionnement de ce four (la fusion électrique) est plus performante énergétiquement qu'un four au coke (fusion classique) et permet une réduction de l'ordre de 70% des émissions de CO2, tout particulièrement lorsque la production d'électricité est elle-même décarbonée.Pour Jens Birgersson, PDG de ROCKWOOL : « Les bâtiments sont responsables de 28% des émissions mondiales et dans UE seule et environ 75% des bâtiments au niveau globalsont inefficaces sur le plan énergétique. Les produits ROCKWOOL jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en réduisant la consommation d'énergie dans les bâtiments. L'isolation des bâtiments que nous avons vendue en 2021 continuera à réduire la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers, pendant toute la durée de vie de l'isolation. »Issue d’une ressource naturelle et inépuisable, résistante au feu et recyclable à l’infini, la laine de roche ROCKWOOL est l’une des solutions les plus efficaces et durables en matière d’isolation thermoacoustique. Ces performances additionnées à une durée de vie de plus de 55 ans et une parfaite recyclabilité permettent aux produits ROCKWOOL d’être respectueux de l’environnement.Chiffres et dates clés du programme de réhabilitation Parc du Robec Dépôts des autorisations administratives : février 2021 Début des travaux : été 2021 Livraison finale prévue avant l’été 2024Budget des travaux : 22 M€645 logements répartis en 13 bâtiments de R+4 à R+181 résidence pour personnes âgées de 37 logementsDémolition de 20 logements pour créer une ouverture sur la VilleLes acteurs du projetMaître d'ouvrage : Logeo SeineGroupement de conception-réalisation : Constructeur : Bouygues Bâtiment Grand Ouest, mandataire du groupement, réalisation des travaux, accompagnement des résidents, organisation, pilotage et coordination Architectes : Boucles de Seine Architecture et Fabri Architectes o Urbaniste : Atelier LignesEconomiste et Bureau d’étudeTout Corps d’Etat : Economie 80 Paysagistes : Agence Architecture et Paysage et Les Cocottes Urbaines
Il y a 2 ans et 349 jours

Carrefour du Bois 2022 : Durieu passion bois !

Toujours en mouvement et avec la volonté constante d’améliorer et de garantir l’efficacité de ses formules, Durieu travaille étroitement avec son équipe R&D et reste en permanence à l’écoute du terrain pour répondre au plus proche des attentes de ses clients finaux.Les essentiels du bois by Durieu En France, la part des constructions en bois continue d’augmenter régulièrement dans le secteur des logements individuels, et le domaine de la rénovation des ouvrages en bois est lui aussi en hausse.Représentant un peu moins de 10 % des logements neufs, les ouvrages en bois ont un bel avenir face à eux surtout dans l’ère actuelle où la recherche de matériaux authentiques et moins impactants est primordiale. De même, terrasse et bardage bois continuent de séduire de plus en plus les français qui portent une attention particulière à la déco de leurs espaces intérieurs et extérieurs depuis les confinements successifs.En outre, le bois est le seul matériau de construction à stocker du CO2 et face à la variable environnement qui n’est plus une option mais une constante bien définie du cahier des charges, les acteurs du bâtiment, architectes et particuliers sont de plus en plus nombreux à plébisciter cette matière pour leurs réalisations.Mais attention ! Matériau noble s’il en est, il nécessite une attention, un soin et un entretien bien orchestrés pour garantir sa pérennité, les utilisateurs semblent en être de plus en plus conscients et commencent à adopter plus facilement l’étape soin des supports bois.Quid des essences de bois ? On peut simplifier le classement des bois en 3 catégories :Les bois tendres : souvent des résineux (mélèze, pin, red cedar…) ce sont des bois poreux qui nécessitent une protection riche et garnissante se combinant aux fibres du bois pour le protéger en profondeur, efficacement et durablement.Les bois durs difficilement imprégnables (type châtaignier, chêne...) : il faut un produit qui pénètre dans le bois et ensuite l’imprègne en profondeur pour assurer sa longévité.Les bois exotiques : ils présentent des pores très fins et serrés et il est très difficile de faire pénétrer une protection dans ces bois. Il est donc impératif d’avoir une solution très ciblée pour s’adapter à cette densité.Quel type de bois pour quel support - des fonctions différentes, des requis spécifiques :Les bois tendres sont plus souvent utilisés pour les supports verticaux extérieurs : bardages, volets, … Ces essences sont plus faciles à travailler pour les bardages que les bois durs moins « souples ». De plus, en façade, n’étant pas en confrontation directe avec les eaux de pluie et les UV, ils vont moins souffrir de leurs agressions et bien que moins durables que d’autres essences, ils vont bien résister en vertical. Ils sont parfois aussi moins onéreux…Les bois durs eux sont plutôt destinés aux parties bois de l’habitat en intérieur : escalier, parquet, porte, lambris… également pour les volets. Leur densité et leur stabilité les fait durer pour des usages intensifs à condition d’y appliquer la bonne finition.Les bois exotiques, à l’origine destinés aux ponts de bateaux de par leur résistance aux conditions climatiques rigoureuses, sont passés sur la terre ferme et généralement attribués aux terrasses et parfois certains parquets ou ouvrages intérieurs de par leur bonne longévité. Leur densité et leur aspect sont idéaux pour ces ouvrages qui subissent un usage extérieur intensif et des agressions climatiques de plein front, tout en offrant une belle esthétique.Pourquoi les bois s’abîment ?Qui dit bois dit matériau vivant comme notre peau et qui donc subit l’attaque quotidienne des UV, variations hygrométriques, pollution, vent, pluie, air marin, gel…Mise au point - Soleil et eau : deux ennemis du boisLes UV et le bois : avec les UV, la lignine, composant du bois avec l’eau et la cellulose, s’altère et engendre son vieillissement. Le support va blanchir, griser et aller jusqu’à se fendiller. Plus le soleil est fort, plus il vieillira prématurément.L’eau et le bois : présente dans le bois, l’eau entraîne naturellement des variations hygrométriques dans le support mais les intempéries intensifient le phénomène : avec l’eau, le bois gonfle puis dégonfle lorsqu’elle s’évapore. Sous les effets des variations hygrométriques, il s’use et se délamine, c’est-à-dire qu’il se désagrège en petites lames : la structure même du bois est abimée irrémédiablement. L’eau est également l’un des éléments moteurs pour nourrir tous les insectes et les champignons qui peuvent attaquer et envahir le bois.Protection et entretien sont donc les deux maximes pour des bois qui durent :Avant de penser à protéger il faut agir pour préparer, c’est-à-dire :Laisser déglacer si le bois est neuf.Nettoyer ou dégriser s’il est sale : il retrouve son éclat.Déshuiler s’il est encrassé : pour dissoudre les graisses qui encrassent le bois.Décaper le cas échéant : pour éliminer les anciennes protections très filmogènes et/ou incrustées dans le support.Les solutions préparation by Owatrol®NET-TROL® 200 pour dégriser.NET-TROL® 400 pour déshuiler puis application du dégriseur NET-TROL® 200.DILUNETT® pour décaper puis NET-TROL® 200.À noter : après avoir déshuilé ou décapé il faut ABSOLUMENT stabiliser le support avec une passe de NET-TROL®* 200 afin d’assurer la tenue de la finition qui viendra ensuite. Cette étape finale permet aussi d’éclaircir encore un peu le bois pour lui redonner tout son éclat.Une fois propre, étape protection : à chaque support son conseil…Quelles actions mener ? Pour éviter de subir les aléas climatiques, plusieurs options : lasurer, huiler ou saturer !Explications :Les lasures protègent contre le vieillissement en laissant un film en surface. Elles conservent l’aspect du bois et sont utilisées pour les bardages, le plus souvent en montagne. Néanmoins, leur film finit par s’écailler et il faut décaper avant d’effectuer la maintenance.Les huiles donnent un aspect chaleureux au bois et sont généralement aussi appliquées sur les bardages mais elles peuvent noircir sous l’effet des UV et de l’eau et encrasser le bois. Il faut décaper au moment de la maintenance.Les saturateurs imprègnent et rentrent dans le bois pour le protéger en profondeur. L’aspect chaleureux et le veinage du bois est préservé, il n’y a pas de film en surface et la maintenance est simplifiée car il n’y a pas besoin de décaper, un simple nettoyage suffit. Les saturateurs sont de plus en plus utilisés pour les bardages et depuis longtemps sur les terrasses.Les conseils de Durieu : Durieu privilégie les saturateurs qui apportent une solution particulièrement adaptée à l’ensemble des bois : tendres et durs, notamment grâce à leurs qualités d’imprégnation. Les premiers, poreux demandent une protection très nourrissante et les deuxièmes très durs ont besoin d’une finition imprégnante qui protège au coeur du bois. Protéger les bois exotiques peut sembler superflu de par leur apparente résistance naturelle néanmoins sans protection ils vont griser, ternir, se tacher, se déformer et parfois même se fendiller. Pour faire perdurer leur aspect unique, il faut donc impérativement les protéger.La gamme OWATROL® de Durieu offre des saturateurs avec des qualités d’imprégnation ultra perfomantes qui en font des références pour faire durer les supports.Zoom PROTEXT® :Saturateur phase aqueuse qui apporte une protection totale et parfaite de tous les bois et en particulier les bois durs. Il combine 3 technologies, réunissant 3 résines qui travaillent ensemble pour apporter au bois une imprégnation exceptionnelle et des qualités de durabilité hors normes. Il permet aussi de magnifier et conserver la belle esthétique des ouvrages en red cedar.Les plus :Protection UV renforcée pour assurer une durabilité des bois vraiment optimale.Régulateur d’hygrométrie : une fois appliqué, le PROTEXT®* empêche l’eau de rentrer dans le bois, tout en laissant s’échapper la vapeur d’eau qui se crée naturellement.
Il y a 2 ans et 349 jours

L'Assemblée nationale, mode d'emploi

Quatre missionsVoter la loi, contrôler l'action du gouvernement, évaluer les politiques publiques, et aussi représenter sa circonscription: telles sont les fonctions des députés, élus au suffrage universel direct.Avec le Sénat, l'Assemblée nationale détient le pouvoir législatif. Les parlementaires peuvent déposer des propositions de lois et des amendements, et examinent les projets de lois du gouvernement. En cas de désaccord sur un texte avec la chambre haute, actuellement dominée par la droite, ce sont les députés qui ont le dernier mot.Ils contrôlent l'action du gouvernement au travers de questions orales ou écrites, de commissions d'enquête ou missions d'information. En outre, évaluer les politiques publiques consiste, pour la majorité comme pour l'opposition, à vérifier que les dépenses engagées atteignent bien les objectifs fixés – une mission que les parlementaires cherchent à développer.Sous la Ve République, l'Assemblée nationale dispose en théorie de plusieurs outils pour mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Principale arme, la motion de censure doit, pour faire chuter le gouvernement, être votée à la majorité absolue, par au moins 289 suffrages.Depuis les débuts de la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée, en 1962, contre le gouvernement de Georges Pompidou. Le général de Gaulle, président de la République, avait alors dissous l'Assemblée, et les législatives s'étaient soldées par une large victoire de ses partisans.À Paris, en circonscriptionRichard Ferrand, président de l'Assemblée depuis 2018, fait valoir que les députés se doivent en outre de "porter les préoccupations des Françaises et des Français de leurs territoires d'élection, et défendre les dossiers essentiels de leur territoire". En tant que représentant de la Nation toute entière, ils doivent cependant se déterminer par rapport à l'intérêt général.Les députés sont habituellement au Palais Bourbon chaque semaine du mardi au mercredi ou jeudi, pour les réunions de leur groupe politique, la séance hebdomadaire des questions au gouvernement et le travail législatif. Chacun siège dans une commission permanente, au nombre de huit (Finances, Lois, Développement durable, Affaires culturelles, Affaires étrangères, Affaires économiques, Affaires sociales, Défense), pour le travail préparatoire aux séances ainsi que des auditions.Les parlementaires passent le reste de la semaine en circonscription, "pour rendre des comptes, expliquer ce qu'on fait", rapporte Richard Ferrand (LREM). Rencontres dans les permanences parlementaires, réunions publiques, visites d'entreprises ou d'administrations, et rendez-vous avec les acteurs locaux sont au menu.Moyens et statutChaque député emploie un à cinq collaborateurs, qu'il rémunère grâce à une enveloppe mensuelle de 10.581 euros que lui attribue l'Assemblée. Les députés eux-mêmes, pour pouvoir se consacrer à leur fonction et ne plus exercer d'activité professionnelle autre, touchent une indemnité de 7.240 euros bruts mensuels (5.680 euros nets), soumise à l'impôt. Ils ne peuvent cumuler leur mandat avec une fonction exécutive locale (maire, adjoint, président de conseil départemental...) et le cumul des indemnités est plafonné.Les députés disposent aussi d'une avance pour leurs frais de mandat de 5.373 euros mensuels, et ces dépenses sont contrôlées depuis 2018. Ils doivent respecter un code de déontologie, ont interdiction d'user de leur qualité à des fins publicitaires, et encore déclarent leur patrimoine en début et fin de mandat à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour que celle-ci vérifie qu'il n'y ait pas d'enrichissement personnel.Enfin, ils bénéficient d'une immunité parlementaire, un principe qui remonte à la Révolution française et garantit notamment qu'un député ne saurait être inquiété pour les opinions exprimées dans le cadre de son mandat.
Il y a 2 ans et 350 jours

Pour construire le métro du Grand Paris Express, 47 millions de tonnes de déblais à évacuer ou recycler

"Entre 10 et 20% des déblais en Île-de-France sont des déblais du Grand Paris Express", affirme Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), lors d'une visite de chantier ouverte à la presse à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), mercredi.Les chiffres sont à la hauteur de ce tentaculaire projet de transport en commun de 200 km autour de la capitale, qui comprend quatre lignes nouvelles de métro automatique, ainsi que des prolongements de la ligne 14.Les travaux nécessitent de creuser jusqu'à une cinquantaine de mètres de profondeur. Les 24,7 millions de tonnes de déblais déjà excavés sont de différentes natures (sables, gypse) représentatives de la diversité des sous-sols du bassin parisien, note la SGP, maître d'ouvrage des chantiers."98% des terres sont non polluées et non dangereuses donc peuvent être réutilisées", insiste M. Cathelain, évoquant les nombreuses analyses réalisées en laboratoire.L'infime portion restante, polluée par l'activité humaine (solvants, hydrocarbures), doit obligatoirement être conservée dans des installations de stockage dédiées, rappelle-t-il.Propriété de la SGP, les déblais sont pistés grâce à un système de traçage numérique des camions jusqu'aux destinations finales. "Les camions sont aussi pesés au départ à l'arrivée", indique Thomas Gaudron, responsable de la gestion des déblais et de la valorisation.L'entreprise s'est engagée à parvenir à "un objectif de valorisation à hauteur de 70%", un seuil qui n'est pas encore atteint à ce stade.Éviter les fraudesDans les faits, la majorité des déblais valorisés servent de remblais dans des carrières, des friches en reconversion ou des espaces publics à réaménager.Transportés principalement en camions mais aussi par le train ou des barges sur la Seine, ils finissent leur course en Île-de-France (80%) principalement en Seine-et-Marne qui accueille un important site à Villeneuve-sous-Damartin.Ce qui n'est pas sans susciter la réprobation de riverains, d'associations ou d'élus locaux, qui déplorent des nuisances dans des territoires qui ne sont pas concernés par l'arrivée du supermétro.Enfin une petite partie (2,3%) de ces déchets est réemployée dans l'éco-construction, via des matériaux recyclés.La gestion globale de l'ensemble des déblais nécessite un budget d'environ un milliard d'euros, estime M. Cathelain.Par ailleurs, pour parer à d'éventuelles fraudes comme il en existe dans le secteur des déchets, la SGP a annoncé avoir signé une convention pour faire du "partage d'informations" avec l'OCLAESP (office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique), rattaché à la gendarmerie."On n'a pas identifié de fraude sur les chantiers du Grand Paris Express", a cependant assuré Jean-François Monteils, le président de la SGP, vantant la qualité de la traçabilité. "Notre truc est solide."Après des retards, il est prévu que les nouvelles lignes de métro automatique, numérotées de 15 à 18, entrent en service de façon progressive à partir de 2025. Elles doivent notamment relier les aéroports parisiens, le pôle scientifique de Saclay et des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aujourd'hui mal desservis.
Il y a 2 ans et 350 jours

Certivea remet au Centre Pompidou la certification NF HQE Exploitation, une 1ère pour un musée

La certification NF HQE Exploitation – Axe Utilisation durable, une feuille de route pour aider à concrétiser la politique environnementale ambitieuse du Centre PompidouLe Centre Pompidou devient la première institution culturelle publique à obtenir la certification NF HQE Exploitation - Utilisation Durable, qui atteste des performances environnementales en exploitation, permet de maîtriser les consommations d’énergie d’eau au quotidien, de mieux gérer les déchets et de renforcer le confort et la santé des collaborateurs. Cette distinction s’intègre dans un plan d’action ambitieux initié par le Centre depuis deux ans, construit à partir de son bilan carbone, dans le but de mieux maîtriser son empreinte écologique globale. Le premier audit annuel mené à l’automne dernier attribue au Centre Pompidou le niveau « Très bon », faisant de l’institution le premier établissement muséal du Ministère de la Culture à obtenir une telle certification. Le périmètre audité inclut les espaces muséaux ouverts aux publics. Les actions mises en place par le Centre Pompidou dans le cadre de la certification NF HQE Exploitation – Utilisation DurableThème Environnement Forte sensibilisation des occupants à l’utilisation du vélo en centre urbain. Réemploi favorisé.Processus de gestion des déchets très abouti.Thème Energie Optimisation des actions de pilotage et de maintenance de l’exploitation. Action possible grâce à la forte implication des occupants accompagnés en interne par les Contrôleurs, le Pôle Prévention et des intervenants externes.Réduction des consommations énergétiques du site grâce à la coupure de l’eau chaude sanitaire ou des coupures d’éclairage dans des zones non occupées.Thème Santé Validation par le Pôle Prévention de tous les produits d’entretien avant leur autorisation sur site. La pandémie a fait l’objet d’un renforcement des procédures d’entretien.Surveillance accrue de la qualité de l’air intérieur.Thème Confort Traitement de l’hygrométrie avec un maintien de 50 % d’humidité à 22°C. Objectifs : préserver les œuvres d’art et améliorer le confort des occupants dans tous les espaces du musée.Claire Tikhonoff, Directrice du développement et des opérations de CERTIVEA : « CERTIVEA est fier d’être impliqué depuis un an et demi aux côtés du Centre Pompidou pour l’aider à concrétiser une politique environnementale ambitieuse. La certification NF HQE Exploitation permet de questionner les usages quotidiens du bâtiment et d’insuffler auprès des équipes une véritable culture du développement durable. Nous saluons aujourd’hui la mobilisation des femmes et des hommes qui font vivre l’un des plus hauts lieux de la culture de notre pays. »Julie Narbey, Directrice générale du Centre Pompidou : « Le changement climatique et les atteintes à la biodiversité sont aujourd’hui douloureusement visibles et nous obligent à transformer à la fois nos façons de faire et nos façons de voir. À ce titre, le Centre Pompidou se doit d’être au cœur des réflexions et d’être créatif dans l’invention de nouveaux possibles. En ce sens, la stratégie environnementale de l’institution, dans la continuité d’actions nombreuses déjà réalisées, est double : le premier volet concerne l’amélioration des pratiques internes aux métiers du Centre Pompidou qu’il s’agisse de la production, des bâtiments, des politiques achats etc. Le second volet a vocation à sensibiliser les publics et à accompagner par la programmation cette nécessaire transition. L’application du référentiel NF HQE Exploitation sur l’Axe Utilisation Durable permet de créer de nouvelles valeurs fédératrices pour tout le personnel et de sensibiliser les publics. »
Il y a 2 ans et 350 jours

Mondial du bâtiment 2022 : Un programme de conférences inédit pour déterminer l'avenir du secteur

De nouveaux formats d’échanges font leur apparition afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : Préserver le climat et l’environnement, Bien vivre dans la ville en 2050, Transformer les méthodes, Valoriser les métiers. « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi, ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences du Mondial du Bâtiment en associant tous les acteurs du bâtiment mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un « Davos » du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du Bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… » indique Guillaume Loizeaud, Directeur du MONDIAL DU BÂTIMENT.Le programme de conférence est porté notamment par 4 grands thèmes :Préserver l’environnement : L’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant.Bien vivre dans la ville en 2050 : En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050 c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis.Valoriser les métiers : A l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers.Transformer les méthodes : Assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts.BATIMAT : une nouvelle vision des enjeux du secteurSous la bannière de ces 4 thématiques, le salon BATIMAT ouvre ses portes à une grande diversité d’intervenants. Philosophes, neuroscientifiques, enseignants… et bien sûr acteurs du monde du bâtiment, décrypteront les enjeux de la filière et les solutions pour penser le bâtiment d’aujourd’hui et de demain.Les formats des conférences ont également été repensés pour proposer différentes expériences aux visiteurs, en adéquation avec leurs attentes. Ainsi, trois nouveaux formats de rendez-vous verront le jour, allant de prises de parole longues à des pitchs de quelques minutes :BATITALKS : Une immersion au coeur des sujets phares de la constructionNouveauté 2022, deux agoras prennent place au coeur des Pavillons 1 et 6, toutes deux équipées de cabines de traduction pour retransmettre les contenus en 2 langues différentes (français/anglais) et disponibles en replay après le salon.Elles accueilleront chacune, chaque jour, deux conférences rassemblant des experts d’horizons variés, pour aider à mieux comprendre les changements en cours dans le secteur du bâtiment et dans la société, inspirer et permettre d’inventer les solutions adaptées aux spécificités des métiers du bâtiment.4 sessions auront lieu chaque jour, de 11h00 à 12h30 et de 14h00 à 15h30 et mixeront 6 formats différents :Panel : des conversations entre expertsFireside Chat : des interviews exclusives d’acteurs du secteurKeynote : une prise de parole individuelle d’une personnalité inspiranteAsk me anything : une prise de parole nourrie par les questions de l’audienceTalks : 3 prises de parole de 5 minutes présentant une approche innovante autour d’un enjeu cléDébat : un échange de points de vue entre professionnelsAu total, ce sont plus de 90 intervenants d’horizons divers qui prendront la parole au cours de ces sessions. Parmi eux : Bernard Anselem, Médecin, Neuroscientifique, Auteur ; Rémy Babut, Ingénieur, Urbaniste, Chef de projet logement au Shift Project ; Anne Démians, Architecte ; Mark Farmer, Consultant, Auteur du rapport “The Farmer Review of the UK Construction Labour Model” ; Cynthia Fleury, Philosophe, Psychanalyste, Auteur ; Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, Président de l’association The Shift Project ; Carlos Moreno, Enseignant, Spécialiste d’innovation urbaine ; Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable ; Jean-Paul Philippon, Secrétaire général de l’Académie d’architecture ; Navi Radjou, Conseiller en innovation et leadership ; Jean-Christophe Repon, Président Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) ; Yamina Saheb, Senior Energy Policy Analyst, Autrice principale du GIEC ; Carine Seiler, Haut-Commissaire aux compétences ; Olivier Salleron, Président Fédération française du bâtiment (FFB) ; François Taddei, Chercheur, Fondateur du Learning Planet Institute.EXPERTS’ CORNER : des décryptages par des experts sur des problématiques précisesLes Experts’ Corner proposeront plus de 150 colloques et conférences animés par environ 300 experts, avec des contenus pointus sur des solutions et des innovations.Les Experts’Corner pourront être suivis sur les AGORA 1 (pavillon 1) et 2 (pavillon 6) mais aussi sur l’Arena Principale (Pavillon 1), les Ateliers Hors-Site, Low Carbon Construction, Photovoltaïque, et sur l’Espace 2 000 (Pavillon 1).Le Mastère Spécialisée® immobilier et bâtiment durables (IBD), transitions énergétique et numérique de l’école des Ponts Paris Tech organisera sa semaine de conférences internationales sur Batimat (Espace 2000 Pavillon 1). Les conférences seront traduites et hybrides. Les sessions de conférences seront proposées de 9H à 18H30 et ouvertes à tous les professionnels avec 27 créneaux et 27 conférenciers internationaux.Lundi 3 octobre : Architecture décarbonée et solidaireMardi 4 octobre : Politique environnementaleMercredi 5 octobre : Démonstrateurs et solutions bas carbone Jeudi 6 octobre : Industrie de la constructionINNOVATION LAB : les innovations et technologies mises à l’honneurLes Innovation Lab ont vocation à proposer des présentations et des démonstrations d’innovations et de technologies, à retrouver chaque jour sur l’Arena Innovation Awards ainsi que sur l’Arena Start-up. Les visiteurs pourront ainsi assister à environ 200 pitchs de 10 à 12 minutes qui présenteront les innovations et les nouvelles technologies. Les premières start-up participantes : Adroneex, Batisimply, Pubotim, Supervan.Enfin, des démonstrations seront proposées par de nombreux exposants dans le Pavillon 4 dédié au secteur du Matériel de chantier et de l’Outillage (voir liste des participants en annexe).IDÉOBAIN : 15 conférences ciblées sur 3 thèmesAu sein du Forum Salle de Bains et Intérieurs à Vivre, 15 conférences sont d’ores et déjà programmées avec un tiers d’expertises techniques, un tiers de formation et un tiers destiné à l’architecture et à l’aménagement intérieur. Des interventions des partenaires sont aussi prévues tels que le Pôle action des architectes d’intérieur et le Club de l’amélioration de l’Habitat. Enfin, le palmarès des salles de bains remarquables sera mis à l’honneur avec un focus sur les salles de bains remarquables depuis 2017 et un book spécifique sera remis sur le salon. Les Innovations seront également présentées dans un format Pitch.INTERCLIMA : Une part importante aux expériences de terrain, à la formation et à l’évolution du mix énergétiqueLe salon INTERCLIMA a imaginé un programme de conférences co-construit avec les principales organisations professionnelles impliquées dans les sujets liés à la performance énergétique et au confort thermique. Toutes les grandes thématiques du secteur trouveront leurs illustrations sur le salon avec des prises de parole quotidiennes. Les grandes thématiques Interclima 2022 sont : la rénovation des bâtiments tertiaires, l'amélioration des logements individuels et collectifs, la qualité de l’air intérieur : une question de santé publique, la maitrise et productivité sur chantier, les enseignements de la RE2020 depuis son entrée en vigueur, les énergies renouvelables et la récupération de chaleur.Les conférences du Forum Interclima12 créneaux de conférences de 2 heures ont déjà été confirmés sur le Forum Interclima, avec 6 à 8 témoins par session. Ces sessions sont construites en partenariat avec les organisations professionnelles représentant des maîtres d’ouvrage, dont l’Union Sociale de l’Habitat (USH), l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF) et le Pôle Habitat de la FFB, des maîtres d’oeuvre et les entreprises de maintenance et d’exploitation, avec le Synasav. Une session spéciale sur le sujet technique de l’évolution des chaudières gaz vers l’hydrogène et le gaz vert est également prévue.La qualité de l’air : un thème majeurUn espace est entièrement consacré à la qualité de l’air avec 56 créneaux de conférences et un atelier. Aux côtés d’Uniclima sera engagée l’ensemble de la filière professionnelle représentée par la nouvelle Association française de la ventilation.Forum QAICet espace est entièrement dédié à la qualité de l’air intérieur autour de conférences de 20 minutes qui se répartissent entre des prises de paroles d’exposants et des conférences menées par la filière professionnelle (Uniclima, Cetiat, Association Française de la ventilation, Agence Qualité Construction…). Les marques participantes à ce jour : Airzone, Aldes, Atlantic, Daikin, France Air, Hitachi, LG, Sauerman, VMI, Zehnder.Atelier QAICet espace animé par Uniclima en partenariat avec l’Association Française de la ventilation, propose trois « serious game » qui ont pour objectif de sensibiliser les différents acteurs (maîtres d’oeuvre, maîtres d’ouvrage, installateurs, exploitants-mainteneurs) à la qualité desinstallations de ventilation. L’Atelier sera co-animé par Uniclima, l’Association Française de la ventilation et plusieurs partenaires dont Cetiat, AQC…Ateliers Retour d’ExpérienceUn nouveau format de conférences prend place sur le salon en 2022. Une équipe projet comprenant au moins 3 personnes dont au moins un exposant replace une ou plusieurs solutions techniques dans le cadre d’un bâtiment neuf ou rénové, réalisé ou en projet. Il s’agit de donner la parole aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises ainsi qu’aux industriels et démontrer les performances globales d’un bâtiment (confort, qualité d’air, énergie, environnement).Les matinées sont consacrées à la rénovation dans un contexte où le décret tertiaire entrera tout juste en application. Les après-midis sont consacrés à la construction neuve dans le contexte de la nouvelle RE2020 dont la partie bâtiment tertiaire sera sur le point d’entrer en vigueur.Les 28 conférences prévues dureront 45 minutes et s’enchaîneront toutes les heures. Un espace de convivialité est intégré à cet atelier pour permettre aux visiteurs de prolonger les discussions avec l’équipe projet. Les marques participantes à ce jour : Ariston, Atlantic, BWT, Daikin, Eurovent, Viessman, VMI, Zehnder…INTERCLIMA Job ConnectSur l’Espace Métiers et Recrutement, un programme rythmé sera proposé pour favoriser les rencontres et les échanges entre les étudiants, les professionnels débutants et confirmés, et les établissements et centres de formation.En matinée, des conférences des écoles et centres de formation destinées aux professionnels seront organisées pour échanger autour des évolutions majeures, comme par exemple l’ouverture du nouvel éco-campus de Vitry (94), la transformation des DUT génie thermique de deux ans en Bachelor de trois ans, ou encore le développement de l’alternance…L’après-midi, des job datings seront organisés entre des jeunes d’Île-de-France et les DRH des exposants d’INTERCLIMA, les représentants des organisations professionnelles et les visiteurs en cours de recrutement.
Il y a 2 ans et 350 jours

Fiabilité du DPE : la responsabilité est aussi à rechercher du côté du logiciel !

« Toute action faisant intervenir l’humain est, par définition, soumise à interprétation et donc à aléa. La vraie question est en revanche la profondeur de ces différences et de leurs impacts » commente F. Annamayer, rappelant que le DPE est désormais un outil bien connu des Français servant de référence pour situer leur logement en performance énergétique & carbone.Depuis plusieurs mois, Sonergia a choisi d’investiguer ce sujet de l’état initial du logement, clé de voute des travaux de rénovation énergétique financés pour partie par les primes CEE. Dans cette optique, Sonergia annonçait, en juin 2021, sa prise de participation au capital d’Homeys, start-up dont le fondement est de démocratiser l’analyse des données de l’habitat grâce à l’intelligence artificielle. « Les résultats de l’enquête d’UFC Que Choisir sont préoccupants, d’autant plus que les DPE sont maintenant opposables ! A l’heure de l’open source, des outils performants doivent permettre d’améliorer la qualité des DPE produits et de minimiser la place donnée au jugement » dixit Franck Annamayer qui, plutôt que d’incriminer une profession, ouvre des voies de progrès.La formation est bien sûr importante et les compétences associées ne peuvent être écartées pour assurer une bonne fiabilité. Mais l’outil de diagnostic et sa bonne prise en main le sont au moins tout autant. Pour Sonergia, la solution réside donc dans l’approche conjointe phygitale. Concrètement, elle consiste à collecter en amont le maximum de données en open source, puis à faire passer un professionnel au sein du logement pour confirmer et affiner les premiers éléments récupérés. « Nous travaillons sur cette approche avec des thermiciens, le CSTB ou encore notre partenaire historique SOLIHA. Le souhait est de mettre à disposition un outil robuste dans les mois à venir qui permette de s’affranchir de tous les écueils relevés par l’UFC Que Choisir et puisse également pousser l’analyse en proposant si besoin un audit énergétique » informe le président de Sonergia. Affaire à suivre très prochainement donc…
Il y a 2 ans et 351 jours

Shift Project : Réduire son empreinte carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Eric Bergé est l’un des chefs de projet du rapport “Décarboner la filière béton/ciment”, édité par The Shift Project. [©ACPresse] Qu’est-ce que l’association The Shift Project ? Eric Bergé : The Shift Project est un groupe de réflexion et d’influence créé en 2010 à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, le créateur du bilan carbone, qu’il a développé au sein de l’Ademe1. C’est une association d’ingénieurs engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour le passage à une économie décarbonée. Dans ce cadre, The Shift Project n’est pas contre le développement de l’énergie nucléaire civile. Aujourd’hui, The Shift Project est considéré comme une association d’intérêt général. Ce groupe publie des rapports autour du changement climatique, disponibles en libre accès sur son site Internet.  A ce propos, The Shift Project a élaboré ce qu’il appelle le Plan de transformation de l’économie française. De quoi s’agit-il exactement ? C’est très positif que nombre de secteurs d’activité se soient engagés, bon gré mal gré, dans la décarbonation. Chacun d’eux a rédigé une feuille de route qui lui est propre, souvent sans se préoccuper de ce que faisaient les autres… Mais la décarbonation est une démarche qui concerne tout le monde. L’important est donc d’avoir à disposition un plan cohérent, dont la finalité est de détecter les inévitables conflits d’usage, afin qu’il puisse être réalisé. C’est l’objectif de notre Plan de transformation de l’économie française, car il n’y a pas assez de matière pour tout le monde. Prenons l’exemple de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit sans recours aux combustibles fossiles. Sa disponibilité va fortement augmenter, mais restera limitée en raison de son gigantesque besoin en électricité pour le produire. Dans ce cas, vaut-il mieux le réserver à l’aviation civile comme carburant ou à l’industrie lourde, pour produire avec beaucoup d’efficacité de l’acier et des engrais décarbonés ? Les mêmes conflits d’usage existent pour la biomasse, le laitier de hauts fourneaux ou les terres cultivables. Est-ce intelligent de dédier des milliers d’hectares à la culture du colza pour produire du biocarburant, alors même qu’une partie de la population mondiale souffre de la faim ? Le Plan de transformation de l’économie française répond à beaucoup de questions de ce type. Il a été pensé au moment de la crise du Covid et du “quoiqu’il en coûte”, car chacun a pu constater les limites et les contraintes d’une économie mondialisée. La pénurie actuelle de matières premières en est la conséquence flagrante. La guerre en Ukraine le rappelle d’une manière tout aussi soudaine et brutale. ArcelorMittal prévoit de basculer vers la réduction directe par hydrogène, pour réduire son impact carbone. [©ACPresse] Vous parlez d’hydrogène vert et d’industrie lourde. Vous pensez à l’annonce faite par ArcelorMittal ? C’est en effet un bon exemple. Il y a peu de temps, ArcelorMittal a pris une décision historique, en annonçant la modification de son procédé de réduction directe. Pour faire simple, jusqu’à présent, la réduction s’opérait en associant, à haute température, d’oxyde de fer FeO et du monoxyde de carbone CO. Cela donnait naissance à du fer, d’un côté, et à du gaz carbonique, de l’autre. Beaucoup de gaz : environ 2 t de CO2 pour 1 t de fer ! A partir de maintenant, le monoxyde de carbone sera remplacé par de l’hydrogène. Dans les mêmes conditions, ArcelorMittal obtiendra, toujours du fer et, à la place du CO2, de l’eau, l’hydrogène se combinant à l’atome d’oxygène perdu par l’oxyde de fer. Lire aussi : Dossier : Béton et éco-construction #2 Nous sommes là sur un principe de décarbonation totale et immédiate… Le site de Dunkerque sera pilote dans ce domaine. Toutefois, cette évolution technologique ne sera viable, au plan environnemental, qu’à la condition expresse d’utiliser de l’hydrogène vert, c’est-à-dire produit à l’aide d’un procédé électrique, lui aussi décarboné. Revers de la médaille : on risque de voir une forte diminution de la quantité de laitier générée lors de la production du fer. The Shift Project vient de publier le rapport “Décarboner la filière ciment/béton”… Mais avant toute chose, peut-on se passer de béton et de ciment dans la construction ? Absolument pas ! L’habitat nécessite des qualités d’usage qu’il peut être difficile de réaliser avec d’autres matériaux que le béton. Il doit aussi être durable pour ne pas avoir à le reconstruire à court terme. Mais s’il est difficile de se passer du béton, ce n’est pas une raison pour ne pas le décarboner. Le problème est donc le ciment, et le clinker pour être précis. Pourtant, le béton peut aussi être formulé d’une manière différente. Il était précurseur dans le bas carbone. Déjà dans les années 1990, Bernard Clavaud avait formulé des bétons réfractaires à ultra basse teneur en ciment, moins de 5 % pour être plus précis… Le béton reste aussi le matériau incontournable du secteur des travaux publics et du génie civil. Car, qu’on le veuille ou non, il faudra adapter les infrastructures au changement climatique comme sociétal : construire des digues, des ponts, mais aussi des pistes cyclables ! Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Mais il est loin d’être le seul matériau. [©ACPresse] A contrario, le bois constitue-t-il vraiment la Panacée bas carbone pour la construction ? Le bois est une excellente solution pour lutter contre les émissions immédiates de CO2. Il est l’un des puits carbone, largement avantagé par l’Analyse de cycle de vie dynamique introduit par la RE 2020. Mais il est loin d’être le seul matériau bas carbone utilisable pour la construction. Nombre de solutions vont naître dans les mois et années qui viennent. Le bois fait partie de la biomasse. Aujourd’hui, cette ressource est devenue aussi stratégique que peuvent l’être les carburants pour un pays comme la France. Il est donc vraiment temps que l’Etat s’en préoccupe pour mettre en place un cadre politique fort. De même, l’entrée d’industriels puissants est souhaitable, ne serait-ce que pour aider la filière bois à se structurer et envisager des concentrations. A l’échelle de la planète, les émissions de CO2 de la France sont d’à peine 1 %… Tous les efforts exigés, notamment par la RE 2020, ont-ils vraiment un sens ? Ces efforts sont indispensables. Deux raisons à cela. Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours faire sa part. D’autant que les choses ne sont jamais linéaires. La seconde raison est la disponibilité des ressources énergétiques et des matières premières. Même en étant une très faible émettrice, la France est touchée de plein fouet par les pénuries… De toute manière, il est indispensable d’anticiper les transformations pour éviter d’être démuni lorsque les choses s’emballent. Et même si nos émissions sont faibles, les industriels français ont une véritable carte à jouer, car si la filière ciment/béton réussit sa transformation historique, elle pourrait devenir la référence mondiale, en termes de décarbonation. En effet, celui qui occupe la première place technologique s’octroie une avance sur ses concurrents et prend d’importantes parts de marché. La France a toujours été n° 1 dans le domaine des ciments et des bétons. Pourquoi ne le deviendrait-elle pas sur le secteur des technologies de décarbonation ? Plus qu’une norme environnementale, la RE 2020 peut être un déclencheur d’innovations. Il est souhaitable de mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières de l’Europe. [©ACPresse] Pensez-vous réaliste la mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone (Carbon border adjustment mecanism) aux frontières de l’Europe pour lutter contre les importations de ciments non soumis aux EU-ETS2 ? Comment ce système fonctionnerait-il ? Lire aussi : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Cette mise en place est tout à fait souhaitable. Le gouvernement français est d’ailleurs très moteur sur ce sujet. L’idée serait d’appliquer une taxe carbone aux frontières sur les produits importés depuis des pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Bien entendu, ce système serait valable à la condition sine qua non de baisser drastiquement et en même temps les quotas CO2 attribués de manière gratuite aux cimentiers européens. Personne ne sera donc empêché d’importer du ciment ou du clinker, mais ces matériaux intégreront leur véritable coût carbone, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Vous estimez qu’il sera nécessaire de réduire la demande en construction neuve pour pouvoir atteindre les objectifs de la filière à 2050. Il faut donc en passer par une phase de décroissance ? De sobriété seulement ! Nos projections se basent sur l’évolution de la demande en logements neufs dans les années à venir. Sur la période 2040-2050, elle se réduira pour atteindre un chiffre de l’ordre de 250 000 par an, contre 400 000 aujourd’hui. Mais à y regarder de plus près, il n’est pas exclu que l’on se rapproche de ce chiffre dès maintenant, compte tenu de la pénurie de matériaux, ce qui est dramatique, car personne n’est préparé à cela ! C’est ce qui se passe dans une économie non résiliente. La sobriété consiste aussi à préserver ce qui peut l’être. Rénover plutôt que démolir pour reconstruire devra être le nouveau leitmotiv. Réhabiliter et/ou transformer un bâtiment existant permet de diminuer de 90 % la facture carbone, en comparaison à une reconstruction neuve. Cela mérite de s’inscrire dans cette démarche. Un autre levier est de mieux exploiter l’existant pour éviter de sur-construire. A travers le pays, il y a beaucoup de logements vides, car situés dans les zones ou des villes peu attractives. Il y a donc un important travail à réaliser pour changer cet état de fait. A ce niveau, les mairies et les collectivités territoriales doivent vraiment engager une nouvelle réflexion autour de l’aménagement du territoire, afin de dynamiser tous les secteurs géographiques qui peuvent l’être. La maison individuelle reste un rêve pour nombre de personnes. [©ACPresse] En attendant, on risque de sonner le glas de la sacro-sainte maison individuelle ? Ou bien celle-ci sera en bois – comme aux Etats-Unis – ou ne sera pas ? Il faut considérer la maison individuelle sous un angle pragmatique. Elle reste un rêve pour nombre de personnes. Il ne faut pas briser les rêves. Mais ne nous voilons pas la face, il y aura une baisse du nombre de maisons individuelles construites. Du fait de la loi Climat et Résilience, qui vise à lutter contre l’artificialisation des sols. Mais aussi à cause de besoin de mobilité qu’engendre la maison individuelle. A un autre niveau, on parle de densification des villes. Mais attention à ne pas aller trop loin dans cette démarche pour de pas “sur-densifier” les zones urbaines, au risque de les rendre invivables. Une réponse peut être la construction d’immeubles qui proposent à chacun le confort ou la liberté qu’offre la maison individuelle. La ville à la campagne en quelque sorte. Aux architectes de concevoir de telles habitations… Quel sera le coût réel de la décarbonation pour la filière ciment/béton à l’horizon 2050 ? Les chiffres vont sembler rudes pour la filière. Il faut bien avoir en tête que la marche à franchir est énorme. L’ensemble de la filière doit réduire son empreinte carbone de 80 % d’ici à 2050. Et plus vite ce sera fait, mieux ce sera… Déjà, les progrès techniques classiques au niveau des process et des produits doivent permettre de baisser la note de 50 %. Manque encore 30 %. Les technologies de rupture, comme la capture et le stockage et/ou réutilisation du carbone feront gagner quelques pourcents complémentaires. La sobriété constitue donc le dernier cursus à activer… En résumé, The Shift Project estime nécessaire de passer à un taux de clinker de 60 %, contre 76 % aujourd’hui et les 66 % fixés comme objectif par la filière. Dans ce contexte et selon nos scénarii, la production de ciment culminera à 8 ou 10 Mt en 2050, contre 16 Mt à l’heure actuelle. De même, le dosage en ciment devra être réduit de 270 à 220 kg/m3. Bien entendu, une évolution rapide de la norme béton EN 206 est indispensable. Il faut libérer l’innovation dans les bétons. Sur le même horizon de 2050, la production globale de béton passera de 65 à 42 Mm3/an, soit un recul de 35 %, pour l’essentiel dans le bâtiment. En effet, les travaux publics et le génie civil devraient être moins impactés du fait du besoin d’adaptation des infrastructures au changement climatique, comme déjà expliqué. Les pertes d’emploi seront, bien entendu, inévitables dans la filière. Mais un transfert s’opérera en direction du secteur des matériaux biosourcés, en pleine mutation. Toutefois, des adaptations, formations et mises à niveau seront indispensables sur le long terme. En 2018, la filière ciment, de l’extraction des matières premières à la production du béton, comptait 44 500 collaborateurs. Il y en aurait 15 000 en moins en 2050. Dans ce scénario, la filière ciment/béton remplira son objectif, puisque ses émissions de gaz à effet de serre passeraient de 10,6 Mt CO2éq actuelles à 1,8 Mt/an à terme. Le béton restera indispensable en construction, mais il faudra le décarboner. [©ACPresse] Quels sont les leviers à la disposition de la filière ciment/béton pour continuer à exister ? L’innovation, l’innovation, l’innovation. La RE 2020 constitue la “norme” qui va libérer la créativité. Comme la norme Reach a pu le faire au niveau de l’industrie de la chimie. Grâce à cette réglementation, très critiquée lors de son entrée en application, la chimie européenne a fait une révolution environnementale incroyable ces dernières années. Personne ne la remet plus en cause aujourd’hui. Elle a permis à toute une industrie d’innover et de garder son leadership mondial.    Pour le ciment et le béton, ce sera pareil. Les dix prochaines années vont être bien plus passionnantes que les deux siècles qui viennent de s’écouler depuis l’invention du ciment artificiel par Louis Vicat. L’innovation portera sur les produits, bien entendu. Cela permettra d’introduire beaucoup plus de valeur ajoutée – justifiée – sur les nouvelles solutions constructives. Donc de compenser les pertes dues aux baisses de volumes et, ainsi, de stabiliser la filière, en valeur. L’innovation concernera aussi la conception des bâtiments, les méthodes constructives, la mixité des matériaux. Elle sera présente à tous les niveaux. Les prix du ciment comme du béton vont flamber. Il faut en être conscient, multipliés par deux d’ici à 2030 ! Du fait des importants investissements opérés par les industriels. Du fait du renchérissement du prix du carbone. Et du fait des développements de solutions innovantes. Mais ce n’est pas grave, car ces matériaux resteront, de toute manière, d’un coût acceptable en regard du service rendu. Par exemple, même avec un ciment à 200 €/t, le surcoût pour une maison de 100 m2 sera d’à peine 1 300 €. Tout à fait supportable… L’industrie du béton n’est-elle pas à même de tirer le mieux son épingle du jeu ? En jouant à fond sur la mixité des matériaux ? En passant de la notion de “préfabrication” à celle de “construction hors site” ? Sans doute… Sur le papier, l’industrie du béton devrait être la première à pouvoir tirer profit de ces évolutions. Déjà en prenant des parts de marché au BPE. Aujourd’hui, l’industrie du béton sait concevoir des sous-ensembles. Mais pour aller plus loin, il faut qu’elle sorte du rôle de simple sous-traitant à celui de concepteur/poseur. Quelques industriels le font déjà… Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 2Système de droits d’émissions de CO2. Téléchargez le rapport : Décarboner la filière ciment/béton Qui est Eric Bergé ? The Shift Project en bref Agé de 54 ans, Eric Bergé connaît très bien le secteur du ciment et du béton, pour y avoir effectué la très grande partie de sa carrière. Chez Lafarge tout d’abord, puis à la présidence de Parex USA, avant d’assurer la direction générale de Chryso. Enfin, il a piloté la destinée de Parexgroup, jusqu’en juillet 2019, date de la cession définitive de l’entreprise au Suisse Sika. Fin 2019, Eric Bergé fonde Peachtree, un cabinet de conseil et de consulting dans les domaines de la décarbonation et de l’accompagnement du développement des entreprises. En parallèle, il assure une collaboration soutenue au think thank The Shitf Project, pour lequel il est aussi un donateur individuel. Il y assure la fonction de chef de projet “industrie lourde”. Par ailleurs, il siège au conseil d’administration de l’incubateur d’entreprises lyonnais Time for The Planet, qui soutient les start-up proposant des solutions pour décarboner la planète. Association loi 1901, The Shift Project a été fondé en 2010, à l’initiative de Jean-Marc Jancovici, Geneviève Férone-Creuzer et Michel Petit. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et d’influence ou “think tank” œuvrant à répondre à la double contrainte du carbone : le changement climatique et la raréfaction des ressources énergétiques fossiles. Reconnu d’intérêt général, The Shift Project assure, entre autres, la publication de rapports, de notes d’analyse autour de la transition écologique et de la transformation de l’économie. Des écrits disponibles en accès libre sur le site Internet de l’association. The Shift Project est soutenu par nombres d’acteurs économiques qui cherchent à faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Parmi les donateurs, on peut citer Bouygues, EDF, Rockwool, SNCF, Véolia, Vicat ou encore Vinci Autoroutes... Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 351 jours

CCB Greentech : La technologie TimberRoc

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine De gauche à droite, le staff de direction de CCB Greentech : Cédrik Longin, directeur exécutif et associé, François Cochet, président fondateur, et Laurent Noca, cofondateur et directeur technique. [©CCB Greentech] Comment est né l’idée de CCB Greentech ? Cédrik Longin : A l’origine de cette aventure, il y a un homme. François Cochet. Il a fait tout sa carrière dans le bois : bûcheron, exploitation forestière, commerce. Puis lancement et direction d’une des plus importantes scieries de France. Très vite, il avait constaté que le bois de trituration, c’est-à-dire toute la partie ne pouvant servir de bois d’œuvre, n’était pas exploitée à sa juste valeur. Alors même que cette partie représente près de 50 % du volume total traité. L’essentiel partait vers l’industrie de la pâte à papier ou du bois de chauffage. François Cochet voulait aller plus loin, trouver une voie permettant d’exploiter le côté “puits de carbone” du bois. Cette réflexion l’a conduit à fonder, dès 2006, CCB Greentech, pour développer une technologie inédite de granulats de bois à destination du béton, mais dans une utilisation structurelle. Quinze années de recherche & développement et 60 bâtiments prototypes plus tard, la solution est là, fonctionnelle. Elle permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. Et auto-portants autour d’une ossature poteaux-poutres jusqu’à R + 10. Personne n’a jamais proposé cela auparavant. C’est cela la technologie TimberRoc ? Exclusivement destiné à l’industrie du béton, le TimberRoc de CCB Greentech offre une résistance à la compression de 4 MPa. [©CCB Greentech] Absolument. TimberRoc est notre béton de bois, dont 60 % de la masse est constituée de granulats additivés. Nous attendons aujourd’hui quatre Atex de cas A. Le TimberRoc offre une résistance à la compression de 4 MPa. Il est exclusivement destiné à l’industrie du béton, la construction hors site. L’emploi en BPE n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. La formulation de base s’est faite autour d’un ciment de type CEM II, mais les préfabricants peuvent choisir un autre ciment, s’ils le souhaitent. En quoi consiste le processus de “bois additivé” ? Il s’agit tout simplement d’un traitement spécial permettant de rendre compatible nos granulats avec d’eau et le ciment, de manière à former un béton stable et durable. Il n’y a rien de chimique dans ce processus. Ainsi traité et emprisonné dans sa matrice cimentaire, le bois additivé reste sain, conserve son CO2, qui n’est pas relâché, est insensible à l’humidité. Les éléments préfabriqués peuvent être stockées en extérieur. Le TimberRoc est aussi stable au feu. Des essais menés au Cérib et au CSTB ont démontré une excellente résistance au feu avec un REI de plus de 4 h, dans le cas d’une prédalle. Qu’en est-il du bilan carbone ? Des performances énergétiques ? Acoustiques ? Et autres ? Le béton de bois TimberRoc de CCB Greentech permet la préfabrication de murs structurelles en béton de bois, porteurs jusqu’à R + 3. [©CCB Greentech] Notre béton de bois TimberRoc absorbe davantage de CO2 qu’il n’en émet pour sa fabrication et celles de ses matières premières. A vrai dire, en fonction du principe constructif choisi, son bilan carbone, toujours négatif, oscille entre – 40 et – 70 kg de CO2/m2. Côté résistance technique, un mur de 30 cm, préfabriqué en TimberRoc, affiche un R de 2 m2.K/W. Il fonctionne comme un système d’isolation thermique répartie, ce qui limite les points froids. Quant à son déphasage thermique, autrement dit sa capacité à retarder le moment où la chaleur extérieure en été entre dans la maison, il est de 18 h 00, toujours pour une paroi de 30 cm d’épaisseur. Le matériau est aussi perspirant. Son acoustique est remarquable : cela fait des années qu’on utilise le béton de bois pour réaliser des murs anti-bruits. Enfin, d’un point de vue technique, il est sciable, malgré son importante dureté et présente une masse volumique de 800 kg/m3, ce qui est faible pour un matériau structurel. En quoi le TimberRoc se distingue-t-il de solutions à base de granulats de bois déjà existantes sur le marché ? C’est une solution totalement structurelle et non un simple matériau de remplissage. Des brevets ont été déposés pour son utilisation en construction de bâtiments. Une utilisation de nos granulats additivés pour la préfabrication de blocs béton ne fait pas partie de notre scope actuel. Nous ne pouvons pas être présents sur tous les fronts. Mais la question mérite d’être posée… Par qui et où est fabriqué le granulat de bois ? Avec quelle matière première ? Nous possédons notre propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. Nous ne travaillons qu’avec les exploitants forestiers de la région Rhône-Alpes, bénéficiant d’une certification PEFC1. De même, nous ne choisissons que quelques essences particulières pour fabriquer nos granulats. Quelle est votre stratégie de développement à venir ? CCB Greentech possède sa propre usine, installée sur la commune de Beaurepaire, en Isère. [©CCB Greentech] Déjà, François Cochet a très vite été rejoint au sein de CCB Greentech par Laurent Noca, en qualité de cofondateur. Cet ingénieur des Arts & Métiers est à l’origine des principes constructifs que nous proposons aujourd’hui. Pour ma part, j’ai rejoint cette équipe en 2021 pour m’occuper du développement commercial de l’entreprise. Quelques investisseurs privés complètent l’actionnariat de l’entreprise. Le développement actuel est opéré à travers des cessions de licence à des industriels du béton. Spurgin Léonhart en a acquis une pour une première usine affectée à la production d’éléments en béton de bois. A terme, quatre autres sont envisagées. R-Technologies, une filiale de Préfa du Léman, monte aussi aujourd’hui sa première unité de production dédiée. Et dont la mise en service effective doit intervenir début 2023. Il y aura d’autres industriels du béton partenaires, afin de former un véritable réseau. Mais nous souhaitons privilégier la qualité à la quantité. Enfin, nous avons aussi des velléités à l’international. En effet, notre technologie s’avérant être une des moins impactantes qui soit pour l’environnement, nous sommes très sollicités, y compris par de potentiels partenaires étrangers. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Certification forestière privée qui promeut la gestion durable des forêts. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 351 jours

Bétons des Monts du Lyonnais : Des procédures adaptées à la gestion de 29 centrales

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La qualité d’accès aux zones de chantier est indispensable à des livraisons en sécurité. [©BML] L’histoire de BML commence en 1960, avec la création de la société des Transports Ville, qui gère à l’origine du fret agricole. Les dirigeants créent, en 1969, Bétons de Monts du Lyonnais, avec une première centrale de BPE à Saint-Martin-en-Haut, à mi-chemin de Lyon et de Saint-Etienne. Aujourd’hui, BML compte 29 unités de production présentes dans toute l’Auvergne – Rhône-Alpes, réparties sur les départements de l’Ain, de l’Allier, du Cantal, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, du Rhône et des deux Savoie. Ces unités, très automatisées, emploient jusqu’à 3 opérateurs par centrale, auxquels il faut ajouter un responsable commercial. Les mesures de prévention se situent à trois niveaux : sur les sites des centrales, en phase de transport et lors de la livraison sur chantier. Les contraintes sont spécifiques à chaque situation et nécessitent des procédures adaptées. Pauline Mollo, responsable sécurité/environnement, précise : « Chaque salarié a son histoire, ses différentes expériences professionnelles. Mais globalement, chacun, avec plus ou moins de facilité, finit par s’adapter et respecter les différentes mesures de prévention et de sécurité que nous avons mises en place ». Gérer la prévention sur les sites de centrales Les risques se situent à plusieurs niveaux sur les sites de centrales de BPE. Le plus important reste la chute de plain-pied. En effet, les zones de travail et de déplacement sont souvent glissantes, du fait de la présence permanente d’eau liée à la fabrication du béton, aux opérations de rinçage et de nettoyage. Ces chutes de plain-pied sont souvent liées à une certaine précipitation des opérateurs, qui ne prennent pas assez en compte les conseils de prudence, sur les zones horizontales comme dans les escaliers. Les marches et revêtements anti-dérapants ne suffisent pas toujours. Ce qui impose des actions régulières de sensibilisation, ainsi que des procédures d’information pour les nouveaux arrivants dans l’entreprise. Ces procédures sont déclinées dans le livret d’accueil. Elles sont aussi rappelées dans le contrat qui lie le salarié à BML. La transmission de ces informations est assurée par le responsable hiérarchique direct. A droite, Pauline Mollo, responsable sécurité et environnement, et à gauche Stéphane Mazenod, responsable des transports. [©BML] Si l’ensemble de ces actions a permis de maintenir dans la durée un niveau de sécurité élevé, les dirigeants de BML ont dû renforcer les contrôles à la sortie de la période Covid et rapprocher l’espacement des “piqûres de rappel”. La raison est liée à une surcharge de travail engendrée par une forte reprise et par une pression accrue de la part des entreprises clientes. Une telle situation pousse le personnel à être moins vigilant et à accorder moins d’importance à la sécurité. La prévention sur les sites de centrales concerne aussi les chauffeurs, que l’on sensibilise sur les déplacements à pied. Tout nouvel arrivant reçoit un package complet de vêtements de travail et d’EPI. Le port de vêtements réfléchissants et de chaussures hautes est obligatoire. Les montées et descentes des camions doivent respecter 3 points d’appui. Le port des EPI doit être adapté aux tâches à exécuter. Par exemple, le port de lunettes et de bouchons auditifs lors du nettoyage à l’intérieur et à extérieur des toupies. Affiché dans chaque site et matérialisé au sol, un plan de circulation permet d’éviter toute co-activité entre les camions et le personnel à pied. Gérer le risque routier Stéphane Mazenod, responsable des transports, explique l’enjeu de la gestion du risque routier : « BML dispose de 170 toupies qui effectuent chacune en moyenne 25 000 km/an, soit plus de 4 Mkm/an pour l’ensemble de la flotte ». La direction sensibilise les chauffeurs, mais aussi les commerciaux, tout aussi concernés par ce sujet. Dès 2014, BML a anticipé la réglementation concernant les risques liés aux angles morts, avec des séances régulières de formation, d’information dans le magazine du groupe et/ou dans la feuille de paie. L’expérience montrant que les documents joints aux feuilles de paie étaient généralement bien lus. Dans les centrales, les zones de travail et de déplacement sont souvent glissantes et sources de chutes de plain-pied. [©BML] Des sensibilisations régulières sont aussi dispensées vis-à-vis de l’alcool et des drogues. L’usage du téléphone portable est interdit en l’absence de connexion Bluetooth, et surtout interdit en phase de manœuvres. Devant évoluer dans des régions au climat hivernal potentiellement difficile, certains camions sont équipés de pneus contact. Par ailleurs, les formations concernent le respect du code de la route, particulièrement sous l’angle des “interdictions poids lourds”, qui peuvent poser problème lorsqu’il faut approvisionner des chantiers situés dans des sites plus ou moins contraints. Les chauffeurs, qui livrent dans un périmètre de 20 à 30 km autour d’une centrale, connaissent bien leur territoire et peuvent être amenés à outrepasser la réglementation, pour donner satisfaction à leur client. Là encore, les commerciaux ont un rôle à jouer en amont, afin de vérifier la cohérence du parcours, en fonction du lieu de destination, mais surtout vis-à-vis de l’accès du chantier. Enfin, tant au niveau des centrales que des chantiers, le personnel est sensibilisé en cas d’incident ou d’accident, à réagir avec calme, en respectant une procédure “anti-panique”, avec des numéros d’urgence à leur disposition dans le livret d’accueil. Gérer la prévention sur les chantiers Pour le conducteur d’une toupie, la livraison sur chantier représente la phase la plus “à risques”, en termes de prévention, car il arrive dans un environnement nouveau, qui n’est pas toujours adapté au gabarit et au poids du camion. Là aussi, le rôle du commercial est primordial, c’est à lui que revient de vérifier avec son client la validité de l’accès. Soit par une vérification sur place, soit en s’appuyant sur les déclarations du client… qui n’a pas toujours, tout en étant de bonne foi, conscience des contraintes de manœuvre et de poids d’une toupie en charge… Vis-à-vis du risque électrique, tous les chauffeurs de véhicules pompes à béton ou tapis sont titulaires d’une AIPR. [©BML] En cas de situation critique, chaque chauffeur peut faire valoir son droit de retrait. Une situation critique peut être liée à la fragilité de l’accès, au devers, à l’impossibilité de manœuvrer en sécurité… L’usage fréquent d’une pompe à béton implique aussi que tous les chauffeurs conduisant ces engins soient titulaires d’une AIPR (Autorisation d’intervention à proximité des réseaux), vis-à-vis du risque électrique. « Nous devons convaincre les chauffeurs que le droit de retrait n’est pas un échec, mais un choix de sécurité, explique Stéphane Mazenod. Et Pauline Mollo, de préciser : « Certains peuvent être tentés d’assurer une livraison dans des conditions inappropriées, afin de satisfaire le client. Et nous devons absolument éviter cette configuration, qui peut mener jusqu’au renversement de la toupie ». Les chauffeurs ne sont jamais en grand déplacement. Pour leur pause de mi-journée, ils disposent d’une indemnité qui leur permet d’assurer un repas normal. Ou peuvent bénéficier des installations des centrales, lorsqu’ils se trouvent sur le site d’une unité à l’heure du déjeuner. Chaque centrale est pourvue d’un réfectoire et de sanitaires. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 352 jours

Comment se sentir bien chez soi ? 6 astuces

Une maison doit être un lieu calme et paisible où l’on vient se ressourcer et se reposer après une longue journée de travail. Afin d’améliorer le niveau de vie, il est primordial d’aménager l’habitation afin qu’elle reflète le cocon dont on a besoin. Pour ce faire, plusieurs possibilités d’aménagement et de décoration existent. Découvrez ici 6 astuces pour vous sentir bien chez vous. Épurer la décoration Votre maison doit être un havre de paix. Elle ne doit pas être surchargée de bibelots ou d’objets en tout genre. La décoration doit être épurée afin d’apporter de la sérénité. Vous pouvez utiliser des matières réconfortantes et des couleurs douces pour créer une bonne ambiance. Certaines pièces comme la chambre à coucher se doivent d’être dans un style minimaliste et chaleureux. Elles pourront ainsi vous procurer le réconfort recherché. Il est possible de trouver tout pour votre maison dans des magasins ou sur des sites spécialisés. Ainsi, vous pouvez avoir tous vos accessoires de décoration au même endroit. Avoir une ambiance lumineuse pour chaque pièce Pour se sentir bien chez soi, l’éclairage est très important. Un bon éclairage agit sur le bien-être du corps et de l’esprit. Il faut alors donner une ambiance lumineuse pour chaque pièce. En journée, il est conseillé d’utiliser au maximum la lumière naturelle. Pour faciliter son utilisation, vous pouvez placer des rideaux fins, des stores ou des paravents qui laissent passer les éclats du soleil. Pour la soirée, il est recommandé de choisir un éclairage adapté à chaque pièce. La cuisine doit disposer de lampes au plafond pour assurer un éclairage maximal. La salle de bain et le salon doivent disposer de plusieurs lampes assurant à la fois un bon éclairage, mais aussi une certaine intimité. Aussi, il est possible avec l’éclairage de mettre en exergue un détail architectural ou élément décoratif. Adopter un purificateur d’air La qualité de l’air qu’on respire est primordiale pour notre bien-être. En intérieur, il est encore plus important de veiller sur l’air qu’on respire. Il faut alors purifier l’air des impuretés, des résidus de produits chimiques et de la poussière. Pour ce faire, il y a quelques habitudes à adopter. Il faut éviter l’utilisation des produits corrosifs et chimiques et adopter les produits plus naturels et écologiques. Il faut également aérer les pièces de la maison chaque matin pendant 10 à 15 minutes. Toutefois, il est également possible d’installer un purificateur d’air et un diffuseur d’huiles essentielles. Ces éléments aident à avoir une bonne odeur et une ambiance zen dans toute la maison. Optimiser l’espace Pour se sentir bien chez soi et profiter du calme, le sentiment d’espace est essentiel. Il est important de ne pas se sentir à l’étroit, quelle que soit la superficie du logement. Optimiser l’espace permet de gagner de la place. C’est une manière de disposer les objets pour que chaque chose soit à sa place tout en ayant un sentiment de grandeur. Pour y arriver, certaines réalisations doivent être faites. Il faut notamment adapter la taille des meubles à celle de vos pièces. Ensuite, il est mieux d’opter pour des placards modulaires ou des caisses en bois comme lieux de rangement. L’utilisation de meubles convertibles ou multifonctions est également conseillée pour optimiser au mieux son espace.
Il y a 2 ans et 352 jours

Les coffrages soutiennent la construction

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Les coffrages et les étaiements sont à la base de la construction. Mais si leur simplicité de conception est l’une de leurs qualités premières, il n’en reste pas moins que chaque pièce fait preuve d’une grande technicité. Tour d’horizon des différentes solutions du marché. Dossier réalisé par Yann Butillon Altrad : Légèreté comme maître-mot L’Altralight bénéficie d’un poids allégé et d’un montage en sécurité. [©Altrad] Durant la période Covid, Altrad Coffrage & Etaiement a lancé l’Altralight, une tour d’étaiement légère en aluminium et acier. Un mix matériau breveté par la marque. Mais la mise sur le marché initiale a été quelque peu perturbée, crise sanitaire oblige. Aujourd’hui, la filiale du groupe Altrad souhaite lancer son innovation… « L’argument majeur de ce produit est le poids de ses cadres et sa facilité de montage, explique Pauline Roques Simondi, responsable communication et marketing. Les cadres pèsent 9 kg en 1,25 m, tout juste 10,30 kg en 1,60 m, et 12 kg en 2,10 m, soit environ 30 % de moins que des cadres acier présents sur le marché. Ces faibles poids constituent une demande des majors du BTP, qui veulent réduire en permanence la pénibilité de la mise en place sur chantiers. » L’Altralight permet de reprendre une charge de 5,5 t par pied, à une hauteur de 6,40 m utile. L’extrémité du cadre est protégée par des cloches de connexion et une bague d’appuis de vérin en acier. « Sur Batimat en particulier, nous prévoyons de faire porter les cadres et monter la tour, la légèreté parle d’elle-même. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 353 jours

A Rio au Brésil, des potagers géants pour produire du bio en pleine ville

À première vue, ce n'est pas le cadre idéal pour planter des salades. Pourtant, c'est bien cette rue qui mène à un potager bio grand comme quatre terrains de football, "le plus vaste d'Amérique Latine" en zone urbaine, selon ses responsables.Une aubaine pour les quelque 800 familles pauvres qui bénéficient de légumes bon marché dans un pays où l'inflation fait grimper le prix des aliments à des niveaux vertigineux.Et surtout, pas besoin d'engrais chimiques ou autres pesticides, dont l'approvisionnement pourrait être compromis par la guerre en Ukraine, la Russie étant le premier fournisseur du Brésil.La première graine a été plantée en 2013, sur un terrain vague auparavant baptisé "Crackolandia", où erraient de nombreux toxicomanes.Carottes, choux, manioc et oignons y poussent sereinement et le projet est apprécié de tous, dans ce quartier où les narcotrafiquants imposent souvent leur loi par la violence.Quelque 2,5 tonnes de légumes sont produites tous les mois : la moitié est revendue au prix modique de deux réais le kilo (environ 40 centimes d'euros) en moyenne, et l'autre moitié donnée à des orphelinats ou maisons de retraite municipales."Pourquoi les pauvres seraient-ils condamnés à manger des aliments empoisonnés ? Mon but, c'est de faire en sorte que le bio ne soit pas réservé aux élites", dit à l'AFP un des responsables du potager, Julio César Barros.À Rio, la plupart des produits bio sont achetés à prix d'or par les familles des quartiers chics comme Ipanema ou Copacabana."Ça change tout"Les légumes bio de Manguinhos viennent du plus grand des 56 potagers du programme "Hortas Cariocas" (potagers de Rio), mis en place par la mairie à l'initiative de M. Barros.Ce programme a été reconnu comme l'un des meilleurs au monde par les signataires du Pacte de Milan sur la politique alimentaire urbaine, ratifié en 2015 par des maires de villes du monde entier, avec le soutien de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)."Ce potager a tout changé pour moi : ma façon de vivre, de manger", confie Dione Enedina Da Silva, arrière grand-mère de 73 ans qui porte une casquette pour se protéger du soleil pendant qu'elle arrache les mauvaises herbes.Elle est l'une des 25 personnes employées par le potager de Manguinhos, qui se répartissent la moitié du produit des ventes.Auparavant, elle travaillait comme femme de ménage dans des hôpitaux. Mais la plupart des autres employés étaient impliqués "dans des affaires de drogues", explique M. Barros."Travailler ici, c'est comme une thérapie. Je viens tous les jours, même quand il pleut", dit l'un de ces employés, un homme de 40 ans qui préfère garder l'anonymat et rester discret au sujet de ses activités passées."Maintenant, ma fille de 11 ans mange de tout", lance-t-il avec fierté.Restaurants gastronomiquesAu Brésil, le taux d'obésité des plus de 20 ans, qui s'élevait à 12,2% en 2002, est passé à 26,8% en 2019.Pour M. Barros, cela est dû entre autres à "l'éducation alimentaire déplorable" dans le plus grand pays d'Amérique Latine.Le programme "Hortas cariocas" comprend également des potagers en milieu scolaire."Quand un enfant rentre à la maison avec un légume qu'il a planté à l'école, il arrive à convaincre ses parents de mieux manger", poursuit le responsable."C'est important de manger des aliments sains, mais ils ne sont pas toujours vendus à des prix accessibles" dans les circuits traditionnels, renchérit Alesandra Almeira, 39 ans, habitante de Manguinhos, qui se fournit chaque semaine au potager.Julio César Barros révèle que la qualité des produits est telle qu'il fait face à un "dilemme" quand des restaurants gastronomiques veulent se fournir dans les potagers urbains du programme."Hortas Cariocas" est en pleine expansion : la mairie a annoncé la création d'un nouveau potager urbain qui serait "le plus grand au monde", avec 11 hectares près du Parc de Madureira, quartier populaire du nord de la ville.
Il y a 2 ans et 354 jours

SNPB : Les collèges Ile-de-France et Normandie ont choisi leur président

De gauche à droite : Dimitri Ficheux et Hugo Morgado. [©SNPB] Le 18 mai dernier, les collèges Ile-de-France et Normandie du Syndicat national du pompage de béton (SNPB) ont procédé à l’élection de leur président respectif. Les adhérents ont ainsi renouvelé le mandat d’Hugo Morgado pour la région IDF. Gérant de la société Multipompage depuis 2012, ce dernier entend poursuivre ses démarches quant au déploiement de la certification Afaq, auprès des entreprises de pompage du béton. Lire aussi : Le portrait du pompage du béton en France Ses travaux se concentreront aussi sur les mesures d’accès au chantier à appliquer dans le cadre du dispositif Crit’Air1. En ce qui concerne le collège Normandie, Dimitri Ficheux prend la fonction de président. Ce dernier est spécialiste des transports, notamment dans la gestion des véhicules et engins dédiés au pompage du béton. Il s’attachera ainsi à la sécurité appliquée à la profession. Et développera un programme pédagogique auprès des écoles. 1 Certificat de qualité de l’air, qui permet de classer les véhicules en fonction de leur niveau de pollution.
Il y a 2 ans et 354 jours

Une plainte d'associations pour détournement de fonds publics sur une partie du projet de la Gare d'Austerlitz

Dans le document envoyé au parquet de Paris le 19 mai et que l'AFP a pu consulter, l'avocat des associations InCOPruptibles, SOS Paris et France Nature Environnement (FNE) Paris estime que "l'acquisition de l'ensemble immobilier A7A8 du projet Austerlitz par l'AFD constitue un détournement de fonds publics".L'AFD, établissement public qui met en oeuvre la politique de développement de la France à l'étranger, doit racheter ce vaste ensemble de 50.000 m2 de bureaux pour "un total de 924 millions d'euros", souligne Jérôme Karsenti en se basant sur l'avis très critique du Conseil immobilier de l'Etat rendu en juin 2021.Le coût estimé de l'opération, entre 17.000 et 18.000 euros le m2, "est particulièrement élevé" dans une zone où le prix moyen est évalué à 12.000 euros le m2, estiment les plaignants pour qui l'achat "ne présente aucun intérêt financier pour l'AFD" et la contraint "à poursuivre une activité de bailleur de fonds" qui se trouve "hors de son objet social".Selon le Conseil immobilier de l'Etat, l'AFD prévoit en effet la location ou la vente à un tiers de 8.000 m2 mais concède "que la superficie inutile" à ses besoins "pourrait être sensiblement supérieure" aux évaluations initiales, notamment en raison du développement du télétravail.Objectifs environnementauxPour les plaignants, la superficie excédentaire culmine ainsi à plus de 40% de la surface totale, ce qui démontre que "l'acquisition des 50.000 m2 n'est pas directement utile à l'AFD".Enfin, pour les trois associations, la construction de ce bâtiment est "contraire aux objectifs environnementaux et sociaux de l'AFD", le Conseil immobilier de l'Etat ayant souligné le "hiatus entre la posture environnementale de l'Agence et la solution immobilière retenue dont la frugalité n'est pas la principale qualité"."Si l'on considère que la construction d'un bâtiment représente 60% des dégagements de gaz à effet de serre, le choix d'un site à construire" aux dépens de biens existants "interroge", avait encore écrit le Conseil immobilier de l'Etat."Figure majeure de l'Accord de Paris", l'AFD "porte ainsi directement atteinte à la crédibilité de ses engagements" en finançant le projet immobilier porté par la Semapa, l'aménageur de la Ville de Paris pour ce secteur, et la filiale de la SNCF Gares et Connexions, estiment les plaignants.Les élus écologistes du Conseil de Paris, alliés de la maire PS Anne Hidalgo favorable au projet, se sont en 2021 alliés à l'opposition de droite pour réclamer une remise à plat du projet afin de le "dédensifier"."Aucun argent de l'aide au développement ne va servir à financer le siège de l'AFD", a réagi auprès de Mediapart Bertrand Walckenaer, directeur général adjoint de l'AFD. Selon lui, cette dernière "ne fait pas construire un bâtiment mais acquiert des bureaux au sein d'un projet beaucoup plus vaste"."Nous ne sommes que les utilisateurs d'un bâtiment", a ajouté M. Walckenaer.
Il y a 2 ans et 355 jours

Eurobois Awards : le concours qui valorise les innovations et l’ensemble des acteurs de la filière bois

28 innovations en lice pour devenir lauréate de l’édition 2022Cette année, le concours évolue ! Afin d’offrir une meilleure visibilité aux innovations et aux acteurs de la filière, les entreprises pourront présenter leur candidature à travers un pitch sur le plateau TV Eurobois. Autre nouveauté 2022 : la création d’un jury étudiant, qui décernera le prix « Coup de cœur des étudiants ». Autant d’éléments qui font de cet événement un rendez-vous incontournable du salon pour les professionnels de la filière.Qu’est-ce que les Eurobois Awards ?Plateforme de lancement de produits, les Eurobois Awards récompensent le caractère innovant d’un produit ou d’un service, mais aussi son design, sa performance, la démarche RSE de l’entreprise, la qualité environnementale du produit/service, sa certification, son usage pour les professionnels, et enfin sa maîtrise des coûts.Cette année, le processus d’inscription, ouvert à tous les exposants, a été simplifié pour faciliter la participation des entreprises. Participer au concours offrira aux candidats une visibilité accrue auprès des professionnels de la filière en amont et pendant le salon, avec la présentation de l’ensemble des innovations sur le site web, les réseaux sociaux du salon ainsi que sur l’application Eurobois Connect.Sur le salon, les visiteurs pourront facilement identifier les innovations grâce à une signalétique dédiée.Rendez-vous le 15 juin en fin de journée sur le plateau TV pour la remise des prix.Des pitch et visites des stands pour promouvoir les innovations et défendre les projetsPour valoriser leur candidature, les entreprises auront l’opportunité de présenter leur innovation à travers un pitch de 5 minutes, sur le plateau TV du salon, le mardi 14 juin matin, à partir de 10h. Cette présentation permettra à la fois aux entreprises de rencontrer leur public, mais également de séduire le jury en démontrant leur capacité à défendre leur innovation.Le lendemain, au 2ème jour du salon, le jury se rendra sur les stands des innovations présélectionnées. Ses membres pourront ainsi échanger avec les candidats et découvrir en détail les nouveautés.Les lauréats élus par un jury de professionnels et d’étudiantsComme chaque année, le jury est composé de professionnels de la filière bois (ébénistes, agenceurs, menuisiers, charpentiers…). Dans le but de représenter au mieux tous les publics, la grande nouveauté cette année réside dans la création d’un jury étudiant composé de jeunes en école d’architecture, menuiserie, agencement ou ingénieur.La création de ce jury étudiant permet une appréciation différente et nouvelle des innovations en compétition. C’est également l’occasion pour Eurobois d’intégrer les générations futures dans la filière, qui seront les professionnels de demain. Cette immersion dans le monde professionnel est tout aussi bénéfique aux étudiants, dont la présence sur le salon constitue une première mise en réseau avec les acteurs de la filière. Ce jury remettra un prix spécifique à une entreprise qui sera élue « Coup de cœur des étudiants ».Membres du jury professionnel : Président du jury professionnel : ARNAUD GODEVIN, Directeur de l’ESB – Ecole Supérieure du Bois Membres du jury professionnel : Jérôme CARRAZ Responsable de l'Institut de la Charpente et Construction bois - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceVincent CHARROIN Président - SAS CHARROIN TOITURES, Président de la Chambre Professionnelle « Charpente Toiture » de BTP RHONE – FFBJean-Denis FORTERRE Responsable du service Technique à la CAPEB Auvergne-Rhône-AlpesRaphael HOUSSET Gérant - ATELIER RAPHAELMathieu HUGON Responsable de l'institut européen de la menuiserie, l'agencement et l'ébénisterie - COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FranceLaurent JACQUET Créateur de contenu vidéo, web/Domaine bâtiment, bricolage, maison - BICHON PRODUCTIONJean-François JAILLET Gérant, Jaillet Menuiserie – Membre de la Chambre Française de l‘AgencementXavier LUGINBUHL Directeur Général - Groupe HASAP • Herve MARECHAL Dirigeant agenceur - APPORT ANSELes membres du jury étudiant :Diana ALMERI, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAnge CHARPENTIER, en 2ème année de cycle ingénieur de l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisMathilde DE COURCY, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurAmandine FONTAINE, en formation « Décorateur » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurFantine KOCH, en 2ème année à l’ENSTIB - École nationale supérieure des technologies et industries du boisCécile SOULIER, en formation « Architecte d’intérieur designer global » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurGéraldine VINCENT, en formation « Architecte d’intérieur designer global de niveau 7 » - CREAD - École d'Architecte d'IntérieurEUROBOIS, sensible à l’avenir de la filière bois Le salon est particulièrement engagé auprès des jeunes générations car elles représentent les professionnels de demain. Conscient que la problématique de l’emploi et la formation est centrale pour la filière bois, le salon accueille le Campus Eurobois. Il s’agit d’un espace ouvert à tous les professionnels, sur lequel les visiteurs pourront rencontrer de potentiels recruteurs et professionnels du secteur. Plus largement, le salon abordera la thématique de l’emploi et de la formation à travers des conférences sur le plateau TV.Zoom sur les innovations présentées cette année Les entreprises candidates ainsi que leurs innovations pour les EUROBOIS AWARDS 2022 sont :PAPERSTONEPremier matériau composite à être fabriqué à partir de papier et de carton 100% recyclés certifiés FSC et imprégnés d’une résine appelée PetroFree. Celle-ci est obtenue en pressant des coquilles de noix de cajou et ne contient donc aucun composé chimique dérivé du pétrole.HI-MACS ASKA BUGATOOL PAPERSTO – Stand : 6L62THERMOFORMING STATION DUO CROSSLOW La station de thermoformage Duo cross-flow de Global est une solution novatrice « Tout-en- un » pour le préchauffage, le thermoformage et les applications de travail du bois. La machine combine une presse sous vide à membrane et un four de préchauffage dans un seul appareil. GLOBAL VACUUM PRESSES – Stand : 6K88MAXIPRESS M Système de piston avec filetage protégé. Le seul serre-joint de marqueterie au monde utilisant ce système Manche ergonomique interchangeable et multiposition Surface de pression avec rainure en V pour tubes et profils Recommandé pour travaux de soudure, plâtre, etc.INDUSTRIAS PIQUERAS SA - Stand : 6G29CLOUEUR AUTONOME PKT Cloueur autonome sans fil pour des pointes jusqu'à 100mm. ALSAFIX - Stand : 6E41STATION D'ENERGIE MOBILE SYS-POWERSTATION La station d'énergie mobile SYS-PowerStation fournit du courant en permanence et en tout lieu. Elle permet d'alimenter tous les outils filaires, toutes marques confondues.FESTOOL France - Stand : 6E51LAMEO Le profilé hybride BRISEO combine l'aspect du bois composite LAMEO renforcé par un insert aluminium. Mixant toutes les caractéristiques de la formulation LAMEO, ses applications sont exponentielles : habillage décoratif de façade, claire-voie, brise-soleil, mobilier urbain, cache bloc technique... BRISEO - Stand : 6J54ELEVATEUR POUR ETAU D'ETABLI ELV ET ELVP Remplace la base tournante grâce à sa rotation possible sur 360 ° - Permet un ajustement de la hauteur de l’étau pour adapter la hauteur de celui-ci à la taille de l’utilisateur - Lutte contre les Troubles Musculo-Squelettiques et évite tout problème de dos dans le cadre d’une utilisation prolongée. VP DOLEX – Stand : 6E60EXEDRA 2 Très innovant et performant, Exedra2 est une évolution du système pour portes escamotables Exedra qui, grâce à une solution de mouvement novatrice, permet l’ouverture simultanée de deux portes jointes. Le système permet ainsi de fermer des espaces de largeur jusqu'à 3m sans rail bas. SALICE France - Stand : 6H44SAFEDETECT Système de capteurs sans contact pour la sécurité de l'opérateur - présenté pour la première fois au public lors de l'EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PLAN DE TRAVAIL VISE LED Solution LED unique pour le positionnement des ventouses - présentée au public pour la première fois à EUROBOIS 2022 WEINIG - Stand : 5A14 PROFIMAT 50 Le moment est venu pour la génération suivante. La nouvelle Profimat : Rabotage et profilage avec la qualité WEINIG. WEINIG – Stand : 5A14 MAXIPRESS E INDUSTRIAS PIQUERAS SA – Stand : 6G29 TEVA 3D Plateforme web de visualisation et validation 3D pour les agenceurs, les cuisinistes et les menuisiers. CABINET VISION France - Stand : 6G12 ASSISTANT PRODUCTION DE WEBCAB L'ASSISTANT PRODUCTION de WEB CAB est un MES consistant à garantir l'exécution effective des opérations de fabrication et à améliorer le rendement de la production.CABINET VISION France - Stand : 6G12 LE TIROIR AVANTECH YOU AVEC SIGNATURE LUMINEUSE Le tiroir AvanTech YOU donne au meuble sa propre signature lumineuse à LED. La mégatendance de personnalisation qui ne cesse de progresser renforce le souhait d’une liberté d’agencement individuelle des meubles de cuisine et des meubles de salon en général. HETTICH France - Stand : 6G60 SECHAGE SOUS ATMOSPHERE CO2 Cette technologie disruptive de séchage permet de sécher avec du CO2 tout type d’essence de bois en quelques jours, en respectant la structure du matériau tout en augmentant significativement sa durabilité. Le bois sera de meilleure qualité, stable et séquestrera naturellement des quantités de CO2. WAYS INDUSTRIE - Stand : 5F44 CRENO CLT-ONE : MACHINE D'USINAGE DE PANNEAUX CLT La CRENO CLT-ONE est dédiée à l'usinage des panneaux CLT, avec une productivité inégalée : en moyenne 30min pour un plancher et 45min pour un mur. Elle permet d'usiner les 6 faces grâce à une architecture innovante combinant tête 5axes, agrégats additionnels et posages flexibles automatisés. LE CRENEAU INDUSTRIEL - Stand : 6B96 BROYEUR DE FEUILLARDS Présentation du programme 3R inventé par La Croix Noble ! LA CROIX NOBLE - Stand : 6F83 DUAL MIXTE OC Le système DUAL MIXTE OC permet la réalisation de menuiseries mixtes bois - aluminium à ouvrant caché au design épuré et avec un vitrage déporté sur l’extérieur. La gamme de tapées compatibles facilite la pose et permet d’augmenter l’apport solaire.JOINT DUAL – Stand : 6E88 OPTICORE AI Un scanner prend une image de la planche à l'aide de caméras, analyse la planche informatiquement et une fois la planche analysée, la solution de découpe la plus profitable pour le client est décidée. C'est pendant la phase d'analyse de la planche que l'IA va rentrer en jeu. WEINIG - Stand : 5A14 ARTEMIS - FRAISES MONOLÈVRES Fraises de haute technicité à destination des enseignistes, menuiseries et des professionnels de la PLV. PRACARTIS GROUPE - Stand : 5F46 COLLECTION CRYSTAL Allier l’élégance du Crystal et le rangement d’intérieur avec notre collection Crystal. Elle mêle nos panneaux de surface RAUVISIO crystal, nos bandes de chants RAUKANTEX et nos systèmes de rideaux d'armoire RAUVOLET crystalline pour créer un design unique.REHAU - Stand : 6H72 LAMES DE SCIES ACCUCUT AccuCut désigne des lames de scie spéciales à largeur de coupe réduite et disposant des développements les plus récents en termes de matériaux de coupe. Ces innovations offrent une durée de vie accrue des batteries des machines électroportatives sans fil. LEITZ France – Stand : 5C20 VIKING ARM Le viking Arm est une troisième main idéale pour le levage, l'abaissement et le serrage d'objets lourds. SCAB - Stand : 6B113 MERIVOBOX Avec MERIVOBOX, il n’a jamais été aussi facile d’offrir de la diversité. Fabriquer des meubles plus facilement et offrir tout de même de la diversité, tel est l’objectif de la plateforme de tiroir métallique MERIVOBOX ! BLUM France – Stand : 6K72 HNC 47.82 Une créativité sans fin et une précision CNC professionnelle pour les amateurs, les bricoleurs, les petites entreprises, les modélistes et les écoles. FELDER GROUP – Stand : 6C114 SUPERFICI MINI P Superfici mini p est un système de pulvérisation à brancher et prêt à l'utilisation (machine plug&play) qui peut être positionné au sein d'une ligne ou utilisé en tant que machine seule. SCM GROUP France – Stand : 5F22 STEFANI X Industrial edgebander designed to offer the highest edgebanding quality on any type of panel and material and to fully meet the needs of a digital, connected and integrated factory. SCM GROUP France - Stand : 5F22
Il y a 2 ans et 355 jours

La dynamique immobilière des villes ACV s’est poursuivie en 2021

L’objectif de cette politique interministérielle de l’État avec le concours de la Banque des Territoires (Groupe Caisse des dépôts), d’Action logement et de l’Anah est de faire (re)venir habitants, commerces, services et activités en ville, de lutter contre l’étalement urbain et d’œuvrer à un cadre de ville plus naturel et attractif. Il priorise notamment pour cela la rénovation de l’habitat ancien, la construction durable, la requalification de l’espace public, la nature en ville et les mobilités actives.Dans le cadre de sa mission de service public, le Conseil supérieur du notariat met depuis 2018 à disposition de la Direction nationale du programme ACV une série d’indicateurs immobiliers pertinents et fiables : nombre de transactions, prix de vente médian au m² et évolution du Diagnostic de performance énergétique (DPE) des biens vendus.Après les deux premiers baromètres, il est désormais possible d’analyser de façon plus fine les tendances immobilières à l’œuvre depuis le lancement du programme national Action Cœur de Ville dans les villes bénéficiaires et leurs agglomérations et d’évaluer la dynamique de leur marché immobilier, témoin de leur attractivité.Les résultats complets pour l’année 2021 seront détaillés dans le 3e Baromètre qui sera présenté le 21 juin lors d’une conférence de presse.A retenir :Une tendance entre 2018 et 2021 révélatrice de l’attractivité nouvelle des villes ACV, avec une augmentation de 17 % des ventes et de 20% dans l’ensemble des agglomérations ACV.Une reprise post-Covid qui se confirme, avec 12% d’augmentation du volume des ventes en 2021 par rapport à 2020, soit 14 560 mutations supplémentaires dans les villes ACV étudiées.L’ensemble des régions sont concernées par cette augmentation des volumes de ventes dans les villes bénéficiaires du programme entre 2020 et 2021Cette augmentation du volume des ventes est couplée à une progression du prix de l’immobilier dans 137 villes (sur 200 étudiées) sur la période 2018-2021. En 2021, le prix médian du m2 est de 1 557€ pour les appartements et de 183 883€ pour les maisons.Un prix médian au m² qui reste toujours beaucoup plus accessible que celui des grandes villes, pour des biens de plus grande surface.Un marché immobilier dynamique en 2021 dans les villes du programme national Action Cœur de VilleSi elle connaît une évolution positive et constante depuis 2018 en lien avec les aspirations de nos concitoyens, l’attractivité des villes moyennes ACV s’est confirmée en 2021 avec une progression des ventes de 20% dans les agglomérations Action Coeur de Ville, contre 14,5% au niveau national sur la même période. Dans les villes-centres bénéficiaires du programme, les ventes ont connu une hausse de 17% entre 2018 et 2021.Il s’agit avant tout d’un marché d’utilisateurs qui offre aux ménages la possibilité d’accéder à des biens de qualité, de superficie plus importante et à des prix plus accessibles que dans les grandes villes. Le dynamisme du marché de l’immobilier dans ces agglomérations confirme donc une volonté de plus en plus soutenue d’habiter, de travailler et de d’évoluer dans des villes à taille humaine offrant un cadre de vie agréable et une offre de logements accessibles.Des villes-centres qui portent le marché immobilier dans leurs agglomérationsLes volumes de ventes progressent depuis 2018 : + 52 540 ventes (volumes réels ancien et neuf confondus) entre 2018 et 2021 dans les agglomérations Action Cœur de Ville et + 36 130 entre 2020 et 2021. À titre de comparaison, avant la pandémie, entre 2018 et 2019, on comptait + 23 750 ventes dans ces agglomérations Action Cœur de Ville.Tableau des évolutions du volume des ventesLe marché de l’immobilier des villes moyennes reste dynamique, notamment grâce aux villes-centres ACV qui continuent d’attirer et représentent plus de 50 % des volumes de ventes en 2021 dans ces agglomérations. Dans ces villes-centres, l’augmentation était ainsi de + 14 560 ventes entre 2020 et 2021, en comparaison avec +11 140 ventes entre 2018 et 2019, avant la crise sanitaire.Plus précisément, hors Ile-de-France :84 villes Action Cœur de Ville sur les 200 analysées (soit 42 %) sont plus dynamiques que le reste de leur EPCI.Parmi ces 84 villes, pour 11 % des villes du programme,, ce sont même les villes-centres qui portent le marché local face à une périphérie qui décroît.À l’inverse, pour 24 des villes du programme (88 villes), la périphérie reste plus dynamique que la ville-centre qui maintient ou voit décroître son marché.Enfin, 28 villes (14%) ont un développement similaire avec le reste du territoire de leur EPCI.Une augmentation régulière des prix médians au m² continue, signe de la vitalité du marché et d’une réelle attractivité des villes moyennesDepuis 2018, le prix médian du m² pour les appartements augmente de façon régulière dans les villes ACV passant de 1 353 €/m² en 2018 à 1 557 €/m² en 2021, soit une augmentation de 15% et plus particulièrement de 7,5% entre 2020 et 2021, semblable à celle observée au niveau national.Entre 2020 et 2021, on observe à la fois une hausse des prix de l’immobilier et une hausse du volume des ventes dans 109 villes du programme. Sur la période 2018-2021, ce sont 137 villes sur les 200 étudiées qui connaissent ce mouvement, preuve d’un dynamisme retrouvé du marché immobilier local.Alors que le Président de la République a annoncé en septembre dernier la prolongation du programme Action Coeur de Ville sur la période 2023-2026, Rollon MOUCHEL-BLAISOT, directeur du programme national ACV, affirme : « Les résultats de ce troisième Baromètre traduisent les premiers impacts du programme national Action Coeur de Ville qui vise à soutenir le développement durable des villes moyennes exerçant un rôle irremplaçable de centralité, et cela en investissant prioritairement dans la redynamisation des centre-villes.». Il y a incontestablement une nouvelle attractivité résidentielle et économique des villes « moyennes » qui sont de plus en plus reconnues pour ce qu’elles offrent : des logements plus spacieux et accessibles, un cadre de vie agréable et les commodités essentielles à proximité. La requalification des coeurs de ville est donc plus que jamais une ardente obligation à poursuivre pour répondre aux aspirations croissantes de nos concitoyens à vivre dans une ville à taille humaine ».David AMBROSIANO, président du CSN déclare : « Le partenariat avec l’ANCT s’appuie sur la qualité des indicateurs des bases immobilières notariales et leur fiabilité et s’inscrit naturellement dans la mission de service public du notariat et dans les objectifs de la 1ère Convention d’objectifs que le CSN a signé avec l’Etat le 8 octobre 2020. Au niveau national, 2021 a été une année « anormale » pour l’immobilier avec un rattrapage post confinement dans les premiers mois et un effet d’anticipation pour 2022. Les Français ont, dans leur globalité, accéléré la concrétisation de leurs projets. Ce 3e Baromètre de l’Immobilier des Villes Moyennes du programme Action Coeur de Ville permet de suivre l’évolution du marché dans les 234 communes participantes et d’en mesurer leur attractivité. »