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Il y a 2 ans et 120 jours

SNCF Réseau s'engage en faveur d'une culture positive de la sécurité ferroviaire en Europe

PRÉVENTION. Le gestionnaire d'infrastructure ferroviaire français a renouvelé son engagement dans le programme "culture de sécurité", lancé en 2017 par l'Agence européenne des chemins de fer, impliquant les dirigeants des entreprises et gestionnaires pour améliorer la sécurité sur les réseaux.
Il y a 2 ans et 121 jours

Le ministre des Outre-mer simplifie la rétrocession du foncier aux communes de Guyane

"Désormais, les demandes ordinaires et urgentes sont immédiatement libéralisées pour les communes. Nous devons encore préciser le mode de gestion ou le type de propriété mais l'urgence pour les communes est réglée", a indiqué le ministre Jean-François Carenco.Dans ce département grand de 83.846 km, l'Etat détient 94% du foncier. Suite au mouvement social de 2017, les communes ont obtenu via les Accords de Guyane la rétrocession de 250.000 hectares, pour pourvoir installer des agriculteurs, construire des logements ou des bâtiments publics comme des écoles. Pourtant, en novembre 2022, seuls 3.289 ha ont été rétrocédés et 91.000 étaient encore en instance de traitement, loin des 250.000 ha disponibles.La faute à une "procédure complexe" a assuré à l'AFP Michel-Ange Jérémie, le président de l'Association des maires de Guyane (AMG)."Les cessions ne sont plus assujetties à des projets mais se font sur simple décision du conseil municipal", a précisé Michel-Ange Jérémie, "satisfait des échanges avec le ministre qui a assuré que la fiscalité sur ce foncier serait entièrement reversée aux communes".En ce qui concerne le choix des zones de rétrocessions foncières aux agriculteurs et aux peuples autochtones, également prévues dans les Accords de Guyane, la problématique est "plus compliquée" d'après M. Carenco. "Trois groupes de travail vont être mis en place pour avancer sur le sujet avec les agriculteurs et les peuples autochtones", qui bénéficient respectivement de rétrocessions foncières de 20.000 et de 400.000 hectares, a-t-il déclaré.Les Accords de Guyane signés le 21 avril 2017 à l'issue de cinq semaines de grève sur le territoire prévoyaient des mesures pour la sécurité, la justice, la santé ou encore l'éducation, pour un montant de 1,08 milliard d'euros.
Il y a 2 ans et 122 jours

Sermib : « Des artisans plutôt que des industriels »

Stéphane Berthat est le gérant de Sermib depuis 2018. [©Sermib] Vous avez repris l’entreprise Sermib fin 2018, pouvez-vous nous en rappeler les spécialités ? Sermib signifie Société d’études et de réalisation de moules pour l’industrie du béton. Le nom est plutôt parlant. Nous réalisons ces moules en bois et en métal, et nous avons la capacité d’y incorporer des réservations ou des fonds de moule en élastomère. Pourquoi avoir choisi de racheter cette entreprise ? Le précédent gérant, qui en était le fondateur, avait largement mérité de partir à la retraite. De mon côté, j’avais toujours travaillé dans le bâtiment, pour plusieurs industriels de second œuvre. Je cherchais à racheter une entreprise et j’ai découvert cette société de douze personnes au savoir-faire incroyable. Lors de ma première visite dans les locaux, voir et toucher les moules terminés m’a convaincu, ils étaient d’une telle qualité. Depuis votre rachat, avez-vous modifié les structures de l’entreprise ? La grande force de l’entreprise, c’est son savoir-faire manuel humain. Je me suis surtout attaché à faire confiance aux salariés en place, à libérer leur énergie et leur envie de développer l’entreprise. Nous avons aussi investi dans l’outil industriel, surtout pour en améliorer la sécurité. L’idée était d’apporter à chacun les moyens de bien travailler. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 123 jours

Après une année 2022 agitée, les tendances du bâtiment en 2023 en France sont à surveiller

Les pénuries d'énergie apparues en Europe lorsque la demande a augmenté en raison de la reprise économique post-Covid ont été aggravées par la guerre en Ukraine, entraînant ainsi des tensions inédites sur la disponibilité de l’énergie (électricité et gaz). Ce contexte explique les efforts permanents de l'Union européenne et des pays pour renforcer la sécurité énergétique.La réduction des émissions de carbone reste également une priorité. La COP27 des Nations unies, qui s'est tenue en novembre, a rappelé que si la sécurité énergétique est cruciale, le changement climatique reste un enjeu capital. Le secteur du bâtiment en Europe doit prendre en compte ces défis afin de répondre aux futures demandes. Cinq tendances majeures se dessinent :L’amélioration de la gestion énergétiqueLes gouvernements du monde entier œuvrent pour réduire la demande d’énergie et faire face à cette situation inédite. Le laboratoire indépendant Bruegel a dressé un rapport des différentes mesures adoptées par pays montrant ainsi la diversité des approches en fonction des nations. Pour autant, les propriétaires de bâtiments du monde entier ont pour objectif commun la nécessité de gérer l'énergie différemment et avec attention.L'utilisation stratégique de systèmes de stockage d'énergie est amenée à devenir une option de plus en plus privilégiée. Grâce au stockage d'énergie, le propriétaire d’une entreprise ou d’une maison peut stocker l'énergie du réseau pendant les heures creuses, ainsi que l'énergie qu'il produit à partir de sources renouvelables, pour l'utiliser ultérieurement. Cette évolution des modes d'utilisation de l'énergie, qui se dessinait déjà, a été accélérée par la crise énergétique et la montée des prix. Il faut donc s'attendre à une augmentation de la demande de systèmes de stockage d'énergie en 2023.Les échéances réglementairesLes actions visant à réduire la consommation d'énergie sont guidées par des échéances réglementaires, et les efforts pour les respecter vont s'intensifier en 2023. Les pays de l'UE ont pour mission de mettre en œuvre le cadre législatif Fit-for-55, conçu pour accompagner les économies nationales vers une réduction de 55% des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2030. Certaines exigences ont été revues à la hausse en 2022 afin de soutenir l'initiative REPowerEU. Ainsi, ce programme doit accélérer les progrès de l'Europe en matière de sécurité énergétique, notamment en augmentant les niveaux de production d'énergie distribuée à partir de sources renouvelables. 2023 sera donc une année charnière pour les propriétaires de bâtiments qui devront trouver des moyens pour réduire à la fois leur consommation d'énergie et leurs émissions.Les véhicules électriques et énergies renouvelablesLes propriétaires d'immeubles sont parfois surpris lorsque la notion de recharge des véhicules électriques (VE) est associée à la notion d’énergies renouvelables. En effet, il n’est pas évident de comprendre au premier abord comment une infrastructure de recharge pour véhicule électrique (IRVE) peut améliorer l'efficacité énergétique d'un bâtiment. Cela est rendu possible grâce au couplage sectoriel, qui consiste à lier plus étroitement la production et la consommation d'énergie pour une utilisation optimale des énergies renouvelables.Cette approche destinée aux biens commerciaux et industriels, ou aux biens résidentiels, permet de transformer un bâtiment en un centre énergétique en toute simplicité. On peut s'attendre à ce que davantage de propriétaires de bâtiments adoptent cette approche en 2023, à mesure que les échéances de retrait progressif des véhicules à essence et diesel se rapprochent. Les appels à autoriser la recharge bidirectionnelle sur les réseaux nationaux vont ainsi se multiplier, car les propriétaires de bornes de recharge ont conscience des profits potentiels que représentera la vente d’énergie au réseau. (La recharge bidirectionnelle est déjà autorisée en Norvège).La rénovation et la modernisation2023 verra un regain d'intérêt pour la rénovation, les propriétaires de bâtiments et de maisons cherchant à réduire l'impact des prix élevés de l'énergie en améliorant l'isolation et les équipements tels que les panneaux solaires. Les incitations supplémentaires à la modernisation prendront la forme de réglementations nationales qui découleront d'initiatives gouvernementales telles que la nouvelle Directive sur la Performance Énergétique des Bâtiments de l’UE (DPEB). La DPEB vise notamment à ce que les pays rendent obligatoire la recharge des VE dans les bâtiments neufs et rénovés afin d'accélérer le passage à l'électromobilité.La rénovation jouera un rôle majeur dans la transition énergétique, car environ 35% des bâtiments de l'UE ont plus de 50 ans, près de 75% du parc immobilier est considéré comme inefficace sur le plan énergétique et seulement 1% environ du parc immobilier est rénové chaque année.La lutte contre la pénurie de compétencesLes compétences spécialisées dans le domaine de l’électricité font défaut dans toute l'Europe. La formation de la main d'œuvre à l'installation des infrastructures nécessaires à la transition énergétique est une priorité. Les pays européens devront redoubler d'efforts en 2023 pour s'assurer que les secteurs des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels disposent des travailleurs qualifiés nécessaires.La mise en œuvre de stratégies visant à remplacer les combustibles fossiles par un nouveau mix énergétique faisant une large place aux énergies renouvelables nécessitera de nombreux travaux d'infrastructure, ainsi que des personnes pour les mener à bien. L'automatisation et l'adoption de processus de travail efficaces et reproductibles permettront à des professionnels moins qualifiés d'accomplir davantage de tâches.Tribune de Laëtitia Tran-Rodeghiero, Commercial Buildings Segment Manager – Eaton Electrical France (Linkedin)
Il y a 2 ans et 123 jours

La boîte à colis connectée boksPRO, l’indispensable des professionnels du BTP

Facile à installer, à utiliser, compatible avec tous les acteurs de la livraison et accessible 7j/7, 24h/24, la boksPRO répond à la problématique de la gestion de colis des professionnels. Cette solution clé en main assure le suivi, la gestion (à distance), la réception et l’envoi de colis en toute sécurité, et ce, sans interrompre les équipes dans l’exécution de leurs tâches. Pour accompagner la consigne qui intègre une technologie propriétaire embarquée, une application mobile ainsi qu’un espace web dédié sont disponibles afin d’accéder à l’intégralité des fonctionnalités.Garantir la sécurité des colis et la productivité des équipes La gestion de marchandises constitue une problématique majeure pour les entreprises du BTP. Entre potentielles égarement des marchandises, suivis chronophages des livraisons ou pertes de temps à récupérer les colis, l’organisation liée à la gestion des colis en entreprise est aujourd’hui loin d’être optimale La perte de temps peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 10% du temps de travail entre les interruptions pendant l’exécution de leurs tâches et les pertes de temps lié aux déplacements pour récupérer la multitude de colis livrés. Alors que les marchandises réceptionnées sont essentielles à la journée de travail, il devient aujourd’hui primordial de trouver une solution efficiente pour la gestion des livraisons. La gamme de boîtes à colis connectées, signée Boks, s’adapte aux contraintes de chacun en proposant trois dimensions : M (215 litres), L (768 litres) et XL (2778 litres pouvant accueillir une palette industrielle). Indépendamment de la taille de la consigne, le fonctionnement reste identique à toutes les boîtes à colis Boks. Les livreurs déposent les colis à l’aide d’un code à usage unique généré par le destinataire, qui récupère son colis par la suite grâce à son smartphone et un mode d’ouverture en Bluetooth. Ainsi la récupération des marchandises se gère au moment le plus opportun, sans être obligé d’interrompre une tâche, ni de multiplier les allers-retours en point-relais ou au bureau de Poste. Il en résulte donc une hausse non négligeable de la productivité. La souscription à l’abonnement Service +, adaptée aux besoins croissants des professionnels, permet d’avoir des fonctionnalités supplémentaires telles que l'ajout d’un bridge WiFi qui permet d’activer l’ouverture de la boîte à colis à distance (en 1 clic sur l’application mobile) ou encore de recevoir toutes les notifications d’ouverture en temps réels. Un vrai plus pour profiter au maximum de cette boîte à colis nouvelle génération. Frédéric Labroue, responsable d’unité d’opérations Aquitaine de l’opérateur TDF, témoigne : « Nous travaillons avec Boks depuis quelques temps un peu partout en France. Leur réactivité et leur écoute sont vraiment appréciables dans notre activité. Cela compte beaucoup ! Ils savent s’adapter à nos besoins et c’est très utile dans notre quotidien au travail. »Thierry Potier, gérant de Plier en 4, entreprise BTP basée à Cognac, témoigne : “J’ai une boksPRO depuis 2 ans maintenant et je l’utilise plusieurs fois par semaine. Cela me libère un temps considérable et m’assure de recevoir mes colis en temps et en heure, même ceux de grandes dimensions. Et tout ça en mon absence. Le système de code et l’application sont très simples d’utilisation, en quelques secondes on génère des codes d’ouverture pour les livreurs ! C’est un outil indispensable pour tous les professionnels qui reçoivent des livraisons.”
Il y a 2 ans et 126 jours

Inondations au Pakistan : plus de 16 milliards USD nécessaires pour reconstruire (ONU)

Pour répondre à ces besoins, l'ONU et le Pakistan organisent lundi prochain à Genève une conférence internationale de soutien de haut niveau, en présence du chef des Nations unies Antonio Guterres et du Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif.Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus, ainsi que des ministres mais leurs noms n'ont pas été dévoilés."Les besoins sont d'environ 16,3 milliards de dollars", a déclaré le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Pakistan, Knut Ostby, lors d'une conférence de presse à Genève.En visioconférence, Syed Haider Shah, responsable de la division ONU au sein du ministère des Affaires étrangères pakistanais, a indiqué que son pays envisageait de couvrir "la moitié de ces besoins" par le biais de son propre budget et de partenariats public-privé, ainsi que par la participation de la société civile."Pour le reste, nous comptons sur le soutien des donateurs", a-t-il dit."Cette conférence est à bien des égards le début d'un processus qui s'étendra sur plusieurs années", a souligné pendant la conférence de presse l'ambassadeur pakistanais auprès des Nations unies à Genève, Khalil Hashmi, qualifiant la conférence "de moment crucial pour que la communauté internationale se tienne au côté du peuple pakistanais" après ces inondations dévastatrices.Les pluies de mousson sans précédent au cours de l'été dernier ont submergé un tiers du Pakistan, endommageant deux millions de maisons et tuant plus de 1.700 personnes.Des millions de personnes sont tombées sous le seuil de pauvreté car la mousson a emporté de vastes étendues de cultures et de nombreuses familles déjà appauvries ont perdu leurs moyens de subsistance. "Les prix des denrées alimentaires augmentent et le nombre de personne en situation d'insécurité alimentaire a doublé, de 7 à 14,6 millions", a prévenu M. Ostby.A Genève, le Pakistan présentera lundi un document définissant la stratégie multisectorielle visant à mettre sur pied une reconstruction "résiliente" au changement climatique."Ce qui est unique dans cette conférence, c'est qu'elle permet à la fois de mobiliser pour répondre à la catastrophe (...) mais elle arrive aussi à un moment où le monde se rend compte que c'est un problème mondial", a souligné le responsable du PNUD.Le Pakistan est responsable de moins d'1% des gaz à effet de serre dans le monde, mais il figure en bonne place dans le classement des nations vulnérables aux phénomènes météorologiques extrêmes causés par le changement climatique.
Il y a 2 ans et 127 jours

Après l'incendie mortel de Vaulx-en-Velin, les sinistrés en attente d'un relogement pérenne

"Le but est de s'assurer que tout le monde ait un logement convenable, adapté à sa famille", explique Laëtitia Berriguiga, présidente du collectif des sinistrés, créé quelques jours après le drame.Dans la nuit du 15 au 16 décembre, peu après 3H00, un incendie s'est déclaré dans cette copropriété de sept étages située dans un quartier populaire en cours de rénovation urbaine. La fumée et les flammes se sont propagées depuis le rez-de-chaussée. Dix personnes sont décédées, dont quatre enfants."Pendant une bonne heure on pensait que c'était fini pour nous", raconte Hedi, 58 ans. Le jour du drame, il s'est réfugié avec sa femme et trois enfants dans une chambre, couchés au ras-du-sol pour pouvoir respirer. La famille avait acheté un appartement au 5e étage de la résidence du Rhône en 1989.La plupart des sinistrés avaient été relogés dans l'urgence dans l'internat d'un lycée. Aujourd'hui, ils sont dans des logements provisoires pas toujours adaptés: appartements prêtés par des bailleurs sociaux, hôtels ou solution de secours dans leur famille.Une cellule spéciale pour le relogement doit traiter le cas de 31 familles, soit environ 90 personnes, selon la mairie de Vaulx-en-Velin."La moitié des familles a une proposition de logement ou est relogée. Et la moitié a reçu des propositions qui pourraient ne pas convenir", explique à l'AFP la maire (PS) Hélène Geoffroy. "L'objectif est qu'à fin janvier nous ayons réglé le maximum de situations"."Ici pour un temps ça va, c'est propre, c'est calme, c'est juste que c'est un peu petit", constate Loulou Abdallah, locataire de l'immeuble sinistré, relogée comme plusieurs autres familles dans un immeuble de logements sociaux dans un quartier à proximité. On lui a proposé une solution plus durable, mais l'appartement était "vieux", "humide", inadapté pour une de ses filles qui a de l'asthme.De son côté, Anissa vit encore à l'hôtel, avec sa famille, dont quatre enfants, certains en bas âge. "On attend aujourd'hui des propositions qui seraient cohérentes et à la hauteur de ce qu'on a vécu", souhaite cette propriétaire depuis 2001. "On est sous pression et notre détresse n'est pas prise en compte", estime-t-elle.Accident, vétusté du bâtiment ? L'enquête sur le départ du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes se poursuit, sans interpellation à ce stade, selon le parquet de Lyon.Copropriétés vétustesL'incendie a aussi relancé un débat sur l'entretien de ces résidences où les copropriétaires sont des personnes à revenus modestes, qui peinent parfois à payer les charges. Sans compter les questions de sécurité publique qui viennent se mêler au débat.Placée sous administration judiciaire, la résidence du Rhône, comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde concernant une douzaine de copropriétés vétustes dans le quartier. Les travaux prévus n'avaient pas commencé."L'immédiateté essentielle c'est de reloger les familles dans les meilleures conditions possibles, le plus rapidement possible. Le deuxième sujet, c'est l'accompagnement du quartier, sa restructuration urbaine, l'accélération des travaux dans la copropriété", résume Mme Geoffroy.Quelques jours après le drame, l'édile avait été reçue à Matignon où elle avait plaidé pour une évolution rapide de la loi sur les copropriétés, afin de donner aux collectivités locales la possibilité de prendre la main en cas de défaillance des intermédiaires, syndics ou administrateurs judiciaires.Autre sujet, ces quartiers construits à partir des années 1970 "ne permettent pas à la police d'intervenir de façon correcte", souligne Hélène Geoffroy. Les dalles de parking et les allées peu accessibles aux véhicules favorisent notamment l'installation de points de deal.Que va-t-il advenir de l'immeuble gravement endommagé ? Les premières expertises laissent entrevoir des "travaux assez longs", selon la mairie, dans l'attente d'un diagnostic complet.Pour Hedi, "c'est l'investissement d'une vie qui est parti comme ça. A deux ans de la retraite".
Il y a 2 ans et 127 jours

Les élus locaux en première ligne pour déployer les énergies renouvelables

Où s'implanter? Comment mieux répartir les sites, aujourd'hui concentrés dans le Nord et l'Est? Comment favoriser l'adhésion locale?La loi nouvelle loi demandera aux élus de définir des "zones d'accélération" pour l'implantation d'infrastructures d'énergies renouvelables (EnR)."Nous faisons le pari de remettre les collectivités dans le siège conducteur", a expliqué à l'AFP la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher."Pour la première fois, nous créons un système de planification mettant les élus locaux au centre du jeu, en les réunissant pour traiter concrètement le sujet de l'installation des projets EnR dans leurs territoires afin qu'ils soient mieux acceptés et qu'ils se les approprient", a-t-elle poursuivi."En revanche, si des collectivités ne proposent pas de zones d'accélération, elles ne pourront pas imposer de zones d'exclusion".En clair: les élus locaux auront intérêt à dire où ils veulent des éoliennes, sinon le marché s'imposera.L'État se donne six mois pour fournir à chaque département ses données: production, gisements de vent ou de biomasse, contraintes... Les communes ou intercommunalités auront alors six mois pour envoyer leurs propositions.Il faudra ensuite un nouveau semestre, au mieux d'ici la mi-2024, pour voir "si ces schémas départementaux collent avec" les objectifs de la France dans les renouvelables."Sinon, nous demanderons aux maires de proposer des territoires alternatifs", ajoute la ministre, qui a écrit aux préfets pour les préparer et escompte "des zones d'accélération dans tous les départements".Pour France Énergie Éolienne, la voix du secteur, c'est "un profond changement de méthode, qui place désormais les élus locaux en coresponsables de la réussite de la transition énergétique et de la sécurité d'approvisionnement" du pays.Partager les profitsAujourd'hui, pour un projet éolien terrestre, le maire est obligatoirement interrogé lors de l'enquête publique; idem pour les grands champs photovoltaïques. Le préfet n'est cependant pas obligé d'en tenir compte pour l'autorisation.Pour autant, la profession l'affirme: les projets "Far West", portés dans les années 1990 par des développeurs seulement soucieux de convaincre les propriétaires de terrains, c'est fini.Même quand il s'agit de terrains privés, "la porte d'entrée est la commune. On ne rencontre jamais les propriétaires sans voir le maire avant", explique Joseph Fonio, président France de RWE Renouvelables. "Dans la majorité des cas, nous sommes bien accueillis"."L'essentiel de nos actions vise à faire que ces projets soient soutenus localement: par la coconstruction, l'association à l'investissement, le financement d'initiatives en faveur de la biodiversité ou du patrimoine", énumère-t-il, évoquant des pratiques similaires en Italie ou en Allemagne.Mais l'élu ne peut pas tout, "si la population n'en veut pas, que fait-on?," demande Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce, principale association de collectivités sur les sujets eau, énergie, déchets, soulagé que le "droit de veto" des maires sur les projets ait pour l'instant disparu du texte: "trop de pression" sur l'élu.En revanche, on doit lui donner les moyens de susciter l'adhésion, en plus du revenu fiscal, plaide M. Garnier.Les défenseurs des renouvelables regrettent ainsi que le partage des profits avec les riverains des installations (via une baisse de la facture électrique) ait disparu du texte de loi.Autre piste souvent évoquée mais pas retenue: la vente directe d'énergie renouvelable aux communes."Comme il est fier d'attirer une usine et l'emploi, l'élu doit pouvoir assumer pleinement un site énergétique: c'est une manne et la lutte contre le changement climatique", souligne Nicolas Garnier."Jusqu'en 1946, les unités de production électrique étaient portées par les communes: barrages, turbines...", rappelle-t-il. Mais depuis, "la politique énergétique a si bien marché qu'elle a déconscientisé" l'opinion, ajoute-t-il, s'interrogeant sur la nécessité d'en arriver à des objectifs plus contraignants.En Allemagne, où les Länder ont grande latitude en matière d'énergie, certains rechignent toujours vis-à-vis des renouvelables, comme la Bavière avec l'éolien. Berlin a donc proposé une loi pour contraindre les retardataires.
Il y a 2 ans et 127 jours

Wicona lance la Wicstyle 65 N NG, une nouvelle référence de porte sans rupture thermique

Disponible dès janvier 2023, cette nouvelle référence répond à une forte demande des clients, qui disposent désormais d’une solution pertinente et compétitive leur permettant d’être bien placés dans les appels d’offre. Outre ses performances techniques, complétées par des solutions pare-flamme et retard à l'effraction, elle revendique les mêmes atouts qui guident les développements du gammiste, notamment des grandes dimensions (jusqu’à 3 mètres de haut dans sa version renforcée), l’esthétique de gamme – pour une harmonie totale entre les produits – et la performance environnementale.Conception modulaireLa porte Wicstyle 65 N NG sans rupture thermique relève d’une conception modulaire. Fidèle à la logique less is more qui conduit les développements produits de Wicona depuis plusieurs années, cette nouvelle génération de porte est conçue de façon symétrique avec un profilé mono chambre de 65 mm : les mêmes profilés de châssis peuvent être utilisés pour les ouvertures intérieures et extérieures, les joints, parcloses, profilés de connexion et autres composants sont normalisés. A ce titre, les pièces peuvent être utilisées sur toutes les séries de façades, de fenêtres et de portes Wicona assurant une liberté architecturale et la cohérence de conception. Outre l’unité visuelle, ce concept permet aux fabricants d'optimiser les stocks et les temps de fabrication grâce à la mutualisation des étapes de traitement, des accessoires, et outils et ainsi de gagner en rentabilité.Applications variéesGrâce à cette conception modulaire, la Wicstyle 65 N NG offre des solutions multiples pour un grand nombre d’applications à l’intérieur du bâtiment (porte simple ou double actions, portes renforcées, issues de secours et antipanique). Elle apporte une réponse adaptée aux projets constructifs sans exigence thermique tels que les bâtiments à fort trafic : hôpitaux, musées, aéroports, supermarchés, bâtiments commerciaux ou administratifs, mais convient également à ceux qui sont soumis aux fortes sollicitations, comme les écoles ou les complexes sportifs.Les options comprennent notamment la nature des remplissages (pleins ou vitrés). Une protection antipince doigts est disponible pour les écoles et les crèches. Des solutions PMR (Personnes à Mobilité Réduite) ou de motorisation sont également proposées.Options de sûreté et de sécurité supplémentairesPour protéger les personnes et les biens à l’intérieur du bâtiment, Wicona a mis l’accent sur la sûreté et la sécurité dans la conception du système. Ainsi, il est facile d'équiper la porte Wicstyle 65 N NG standard avec une protection pare-flamme. La porte renforcée peut également être adaptée en une version retard à l’effraction allant jusqu'au niveau RC3. L'isolation acoustique est possible jusqu'à 44 dB pour assurer confort dans les environnements bruyants.Style et esthétique soignésLa gamme de portes Wicstyle 65 N NG propose un large éventail de profilés, dont les masses vues externes varient de 48 à 225 mm. Disponible sur une hauteur jusqu'à 2,7 mètres, en version standard, la porte Wicstyle 65 N NG est déclinée en version grand trafic, et propose une hauteur allant jusqu'à 3 mètres.Grâce à sa construction modulaire, la gamme offre une liberté architecturale et un aspect uniforme pour tous les types d'application. Proposée en finitions anodisé ou thermolaquée, elle peut être équipée de paumelles en applique, à clamer ou cachées ; de têtière filante toute hauteur, de capots dédiés et affleurants et d’accessoires de fermetures parfaitement intégrés pour un design affleurant.La nouvelle poignée Wictouch, en aluminium Hydro CIRCAL 75R, complète l’habillage de la porte et lui confère un style épuré. Les poignées Wictouch et les rosettes sont proposées en finition anodisé naturel, et dans toutes les finitions laquées de l'offre couleurs Wicona pour être assorties ou non aux couleurs de la menuiserie. Elles peuvent, en option, revêtir un traitement aux propriétés antibactériennes et antivirales, offrant ainsi une protection active là où elle est le plus nécessaire (écoles, hôpitaux, installations industrielles, parcs de loisirs, et tous les autres lieux publics où la sécurité des personnes est une priorité).Côté fermetures, de nombreuses variantes et extensions sont disponibles. Par exemple, les serrures 1, 2 ou multipoints avec différentes options : pênes crochets ou pênes crochets à double pêne rond pour une sécurité optimisée, ou pênes demi-tour à cran d'arrêt.Système de porte plus durableConformément à l’engagement de la marque vers une économie circulaire, la Wicstyle 65 N NG est extrudée en Hydro CIRCAL 75R - un aluminium de première qualité fabriqué à partir d'au moins 75% d'aluminium recyclé en fin de vie (déchets post-consommation). Ce matériau a une empreinte carbone parmi les plus faibles au monde : 2,3 kg de CO2 par kilo d'aluminium produit.La porte est également constituée à 95% de matériaux recyclables. C’est un moyen efficace de réduire considérablement l’impact des matériaux sur le cycle de vie d’un bâtiment.
Il y a 2 ans et 127 jours

La CAPEB et Knauf Insulation renouvellent leur partenariat

Ce renouvellement de partenariat, signé par Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, via sa filiale Béranger Développement, et Yann Ditsch, Directeur Général de KNAUF INSULATION, s’inscrit dans la continuité de l’ambition commune partagée par les deux partenaires depuis désormais plus de 10 ans.La CAPEB et KNAUF INSULATION souhaite ainsi continuer de proposer aux artisans du bâtiment des solutions produits, systèmes et services de rénovation globale, dans les domaines d’expertise de KNAUF INSULATION : l’aménagement intérieur et l’isolation thermique de l’enveloppe des bâtiments. Le partenariat vise à accompagner les évolutions des marchés, en particulier la réponse aux attentes de confort dans l’habitat, la gestion des déchets de chantiers, l’amélioration des conditions de travail sur chantier et la formation.Dans le cadre de ce partenariat renouvelé, l’entreprise s’engage à promouvoir la marque ECO Artisan, ECO Rénovation ainsi que les modules de formation FEE BAT. Elle proposera également des argumentaires ou des outils permettant aux entreprises de démontrer à leurs propres clients les bénéfices des solutions proposées. De son côté, la CAPEB informera, au travers du réseau de la CAPEB, les entreprises artisanales du bâtiment, à propos de l’offre de KNAUF INSULATION, spécialement adaptée aux rénovations énergétiques de qualité. Enfin, des actions en faveur de la prévention des risques professionnels seront développées par la CAPEB et KNAUF INSULATION, en collaboration avec l’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST). Ces actions se traduiront par la diffusion des « Mémos santé-sécurité » réalisés par l’Institut et par la promotion d’actions en faveur de la prévention et de la sécurité.Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB, déclare : « Nous sommes heureux de continuer notre partenariat avec KNAUF INSULATION. La rénovation énergétique est un enjeu majeur pour les décennies à venir et l’isolation l’un de ses piliers. C’est également une fierté de poursuivre nos engagements auprès de nos adhérents sur des sujets comme la sécurité et la santé au travail. La cohérence porte ses fruits. » Yann Ditsch, Directeur Général de KNAUF INSULATION, indique : « En cette période charnière pour le secteur du bâtiment, il est plus que nécessaire de continuer à accompagner les artisans de la CAPEB en matière d’offre commerciale, technique et de formation sur les sujets de la rénovation énergétique. Grâce à ce partenariat, nous sommes fiers de continuer à jouer un rôle central en matière d’action de prévention des risques et de santé au travail. »
Il y a 2 ans et 128 jours

Les importations de GNL ont fortement augmenté en Europe en 2022

La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).La France est le principal importateur de GNL russe en Europe, selon le rapport. Ensemble, la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Espagne affichent une hausse de leurs importations de 55% par rapport à 2021. "Alors que les livraisons de gaz naturel russe à l'Union européenne (UE) ont diminué en 2022, certains pays ont continué à importer du GNL russe, agissant à l'encontre de l'objectif commun de garantir la sécurité énergétique et la fin de la dépendance à l'égard des ressources russes", indique l'IEEFA. D'autres pays comme la Croatie, la Lituanie, le Portugal, la Suède et la Grande-Bretagne ont eux fortement réduit leurs importations de GNL russe en 2022.L'importation de gaz destiné à la production d'électricité a considérablement augmenté en Europe l'an dernier, pour compenser "un manque de pluie qui a réduit la production hydroélectrique dans les pays de l'UE" ou encore "les pannes dans les centrales nucléaires en France", souligne le rapport.Si la France est le premier importateur européen de GNL russe et américain, la Grande-Bretagne est le client numéro un du Qatar.Au total, l'Union européenne a importé 155 milliards de m3 de GNL en 2022. D'après les estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la consommation totale de gaz de l'UE pourrait atteindre 360 milliards de m3 en 2022, sensiblement moins qu'en 2021 - 412 milliards de m3.En décembre, l'AIE a prévenu qu'en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe et sans effort pour réduire ses besoins, l'UE pourrait manquer de gaz à l'hiver 2023/2024.Des craintes existent aussi concernant la concurrence pour les cargaisons de GNL entre l'Europe et l'Asie: la demande de Pékin pourrait repartir du fait d'un rebond de l'économie chinoise. En outre, si les températures sont plus rudes l'hiver prochain en Europe, les besoins pourraient être plus importants et le gaz venir à manquer.
Il y a 2 ans et 128 jours

iBAT et Finalcad signent un partenariat stratégique pour améliorer le suivi du budget et des délais sur les chantiers

Une solution de digitalisation unique adaptée aux spécificités du secteur du BTP pour gagner du temps et optimiser le suivi des chantiersEn associant leur expertise respective, les deux éditeurs SaaS proposent aux secteurs du Bâtiment, de l’Énergie et des Infrastructures, une solution unique permettant de tirer le meilleur parti des feuilles de temps saisies sur le terrain pour contribuer à l’amélioration du suivi Qualité, Sécurité et Environnement des projets de construction.Les aléas et les points bloquants sont nombreux sur les chantiers et les demandes de travaux supplémentaires sont de plus en plus fréquentes. Avec Finalcad One, les professionnels du BTP disposent, à chaque étape de leurs travaux, d'une solution simple, ergonomique et opérationnelle pour suivre l'avancement de leur chantier, depuis un PC ou un terminal mobile, et faire face le plus efficacement possible aux aléas et aux imprévus.Une autre difficulté consiste à optimiser la planification des équipes et à réaliser le pointage des compagnons pour obtenir à la fois les éléments variables de paie et le bilan main d'œuvre du projet. Grâce à IBAT TEMPS, l’application de planification, pointage et gestion des équipes travaux proposée par IBAT, les conducteurs de travaux et chefs de chantier peuvent mieux maîtriser la planification des équipes, valider simplement le pointage des heures effectuées par poste et par chantier, et obtenir en temps réel le bilan main d’œuvre à jour. L’outil leur permet ainsi d’identifier en temps réel les dérives éventuelles sur les heures effectuées par rapport aux heures budgétisées. La solution IBAT TEMPS permet également d’obtenir les éléments variables de paie et de les rendre disponibles pour le service paie, voire de les intégrer directement dans le SI PAIE du Client.L'association des solutions des deux éditeurs, construites et enrichies en tenant compte du retour des utilisateurs, permettra d’être mieux adaptées aux spécificités du secteur du BTP, d’éviter la double administration des plateformes et des nombreuses ressaisies d’information et surtout de faire un pas de plus vers la digitalisation des processus chantier dans une optique « zéro papier ».Pour Pascal Laïk, CEO de Finalcad : « Sur les chantiers de nos clients, les feuilles d’heures papier ou Excel sont encore trop fréquemment utilisées. Elles font perdre énormément de temps, sont sources d'erreurs et d'imprécisions, voire de tensions. Nous avions donc vraiment à cœur d'aider nos clients sur le sujet en leur proposant une expérience digitale similaire à celle qu'ils connaissent déjà avec les solutions de Finalcad avec comme maître-mots facilité, flexibilité et gain de temps. En nous associant avec IBAT, nous permettons à nos clients de faciliter leurs relevés d'heures et de mieux maîtriser la productivité de leurs chantiers. Nous nous réjouissons de ce nouveau partenariat et des perspectives qu'il offre à nos clients et à nos deux entreprises. »Pour Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO de IBAT : « Lorsque j’étais conductrice de travaux, je passais énormément de temps sur excel à piloter le bon avancement de mon chantier et mon bilan main d’oeuvre, plutôt que d’être sur le chantier avec mes équipes afin d’améliorer la sécurité, la qualité des travaux et d’assurer la satisfaction de mon client. Je rêvais d’une solution de digitalisation me permettant de gagner du temps. L’alliance de FINALCAD ONE et d’IBAT TEMPS permet d’offrir aux managers du chantier des fonctionnalités simples et intuitives leur faisant non seulement gagner en temps, mais aussi en sérénité. »
Il y a 2 ans et 129 jours

La réforme des retraites dévoilée, la bataille commence

"Mobilisation" également dans les rangs du pouvoir: en Conseil des ministres mercredi, le président Emmanuel Macron a appelé le gouvernement "à expliquer aux Français très concrètement" ce "qui va changer pour eux. Et à défendre une réforme "indispensable et vitale", selon ses propos rapportés par le porte-parole Olivier Véran.Après trois mois d'atermoiements et de concertations, le gouvernement a confirmé mardi la hausse attendue de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d'ici à 2030.Moins que les 65 ans promis par Emmanuel Macron avant sa réélection. Mais assez pour "garantir l'équilibre" budgétaire à la fin de la décennie, tout en finançant "des mesures de justice", a assuré Elisabeth Borne.La Première ministre a défendu des "avancées" sur l'emploi des seniors, les "carrières longues" et la prise en compte de la pénibilité. Mais surtout une revalorisation des petites pensions, bientôt portées à 1.200 euros brut (avant CSG) par mois pour une carrière complète.La mesure concernera non seulement les futurs retraités, mais aussi près de deux millions de retraités actuels. De quoi contenter la droite, clé d'une adoption de la réforme au Parlement.Mais le groupe LR à l'Assemblée a une "ligne rouge" sur les "carrières longues". Il exige qu'une personne qui commence à cotiser à 20 ans "puisse partir quand elle a atteint l'ensemble de ses annuités (43 ans dès 2027, NDLR), c'est-à-dire non pas à 64, mais à 63 ans", a souligné mercredi sur RFI son porte-parole, Pierre-Henri Dumont.Côté patronat, c'est un satisfecit général: le Medef a salué des "décisions pragmatiques et responsables". Tout en réaffirmant son peu d'allant pour l'index mesurant l'emploi des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, assorti d'une sanction financière en cas de refus de publication.Restant sur une position de soutien critique du gouvernement, François Bayrou a jugé le projet "améliorable", en réitérant sa proposition d'inclure une hausse des cotisations patronales. Une hypothèse repoussée par le pouvoir : s'il a bien prévu une "contribution supplémentaire" des employeurs, elle sera entièrement compensée par la baisse de leur cotisation au régime "accidents du travail", une branche excédentaire de la Sécu.L'accueil est, sans surprise, beaucoup plus hostile du côté des syndicats, qui ont appelé à "une première journée de grèves et de manifestations" le 19 janvier. Appel bien reçu par les organisations de la fonction publique et de l'énergie, qui l'ont déjà relayé auprès de leur base.Cette première date est censée "donner le départ d'une puissante mobilisation dans la durée", a souhaité le leader de la CFDT, Laurent Berger, qui a dénoncé un projet bâti "sur le seul dos des travailleurs". Ce dernier a appelé à signer "massivement" une pétition mise en ligne mercredi par l'intersyndicale pour dire "non à cette réforme injuste et brutale".L'ensemble des partis de gauche s'est aussi rallié à cette première journée, y compris les Insoumis, qui prévoient aussi une "marche pour les retraites" le 21 janvier à Paris."Pilule amère entourée de miel"Les mesures de compensation de la réforme leur semblent très insuffisantes face à une "grave régression sociale", selon le mot du leader LFI, Jean-Luc Mélenchon. "Ce n'est pas parce que vous avez eu une pilule amère entourée de miel que la cuillère est agréable", a résumé le chef des députés PS à l'Assemblée, Boris Vallaud.L'affrontement débutera donc juste avant la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, le 23 janvier. Le gouvernement a choisi –fait rare-- de passer par un budget rectificatif de la Sécurité sociale, imposant ainsi un examen du texte à marche forcée en vue d'une adoption définitive fin mars, tout en se ménageant la possibilité de recourir au 49.3 en cas de blocage à l'Assemblée.L'entrée en action des syndicats peut-elle faire plier l'exécutif ? Le gouvernement "ne se projette pas dans l'idée d'une mobilisation massive", a risqué son porte-parole, Olivier Véran, lors du compte rendu du Conseil des ministres. Il avait redit un peu plus tôt : "Nous voulons aller jusqu'au bout".
Il y a 2 ans et 129 jours

Supervan nomme Salomé Halioua au poste de Directrice des Opérations

Depuis le lancement de son activité de transport et livraison express de produits lourds et volumineux, Supervan ne cesse d’innover et de développer de nouveaux services. De la livraison via un véhicule utilitaire léger à la livraison par poids lourd (Service XXL), en passant par le développement de sa marketplace de matériaux de chantier (Plateforme Breek), la startup oeuvre en continu pour le futur de la logistique. Supervan compte aujourd’hui près de 40 collaborateurs et plus de 500 chauffeurs partenaires. Salomé Halioua, le nouveau visage des Opérations chez SupervanDiplômée de l’école d’ingénieures EPF (École Polytechnique Féminine) à Cachan, Salomé commence sa carrière à Orléans en 2016 chez Amazon, au poste de Manager de Production. Elle y gère les équipes logistiques et leur fonctionnement au sein d’un entrepôt pendant plus de deux ans. Cette expérience lui offre l’opportunité de gérer le lancement du service transport d'un nouvel entrepôt Amazon en région parisienne. Lors de cette expérience, elle manage près de 150 collaborateurs (équipes 24/24 et 7j/7) et les flux de transport quotidiens de plus de 200 camions.En 2020, elle rejoint le siège d’Amazon à Paris et l’équipe Sales & Operations Planning où elle se spécialise dans l’analyse de données et la planification afin d’effectuer des prévisions et d’optimiser les flux de livraison sur le dernier kilomètre. L’année suivante, Salomé intègre la division européenne d’AVS (Amazon Vendor Services). Elle est notamment chargée d’évaluer et d’optimiser l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement pour un portefeuille de fournisseurs de renom (L’Oréal, Revlon, Reckitt ou encore PRH), et d’établir des plans d’actions pour les aider à optimiser leurs processus logistique avec Amazon.En rejoignant les équipes de Supervan, Salomé Halioua aura notamment pour mission de gérer et de renforcer les effectifs de l’équipe des opérations, qui compte aujourd’hui 15 collaborateurs. En tant que Directrice des Opérations, ses objectifs seront de garantir une expérience client et chauffeur irréprochables, et de s’assurer de l’optimisation des différents processus internes et flux de livraisons (sécurité, délais…). « Aux Opérations, nous sommes toujours au cœur de l’action. Nous faisons le lien entre les chauffeurs et les différents besoins de nos clients, et nous construisons avec tous nos interlocuteurs une relation de confiance, à la fois durable et bienveillante. Garants d’une expérience opérationnelle irréprochable, nous tenons à offrir un service sans accroc à nos clients. Je me réjouis de rejoindre cette startup en pleine croissance, et de mettre mon expertise au service de son développement. », souligne Salomé Halioua, Directrice des Opérations chez Supervan. « Nous sommes plus que ravis de pouvoir compter Salomé au sein de nos équipes. Son expertise et son expérience sont très précieuses pour la croissance de Supervan, et vont nous permettre de nous rapprocher considérablement des besoins de nos clients. Ce recrutement stratégique représente le passage d’un nouveau cap pour nous, et nous avons hâte de voir l’équipe des Opérations grandir sous sa direction. », déclare Guillaume Fournier, Fondateur et CEO de Supervan.
Il y a 2 ans et 130 jours

Jour J pour la réforme emblématique des retraites

La Première ministre a confirmé lors d'une conférence de presse l'arbitrage qui avait largement fuité ces derniers jours, après une séquence de plusieurs mois mêlant consultations, atermoiements et report-surprise de l'annonce."J'ai bien conscience que faire évoluer notre système de retraite suscite des interrogations et des craintes chez les Français. Nous voulons y répondre, et convaincre" et surtout "garantir l'équilibre du système en 2030", a déclaré la cheffe du gouvernement.Les partis de gauche, le Rassemblement national et l'ensemble des syndicats de salariés sont vent debout contre un recul de l'âge de départ.Réunis en fin d'après-midi à la Bourse du Travail à Paris, les dirigeants des huit grands syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) ont appelé à une première journée de manifestations et de grèves le 19 janvier."Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population", a déclaré, au nom de l'intersyndicale, le patron de la CFDT Laurent Berger, dont l'exécutif avait un temps espéré le soutien."Nous sommes déterminés à ce que cette réforme ne passe pas" et "on souhaite qu'il y ait le maximum de salariés en grève" le 19 janvier, a abondé son homologue de la CGT, Philippe Martinez.Le patron de Force ouvrière Frédéric Souillot a dénoncé "la réforme la plus injuste pour les salariés de la deuxième ligne et les plus précaires".A compter du 1er septembre, l'âge de départ sera "relevé progressivement de trois mois par an pour atteindre 64 ans en 2030. Nous serons donc à 63 ans et 3 mois à la fin du quinquennat" en 2027, a détaillé la Première ministre. En lieu et place des 65 ans sur lesquels Emmanuel Macron avait fait campagne. "Nous n'irons pas plus loin que les 43 ans de cotisation prévus par la réforme Touraine pour partir avec une retraite à taux plein. Mais nous atteindrons cette cible plus vite, en passant à un rythme d'un trimestre par an", a-t-elle développé. Il faudra donc avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 pour une retraite à taux plein.Pension minimumAutre mesure-phare sur laquelle le gouvernement compte pour faire accepter la réforme: le relèvement à 85% du Smic net, soit près de 1.200 euros actuellement, de la pension minimum pour les carrières complètes. Une mesure étendue aux retraités actuels. "Près de deux millions de petites retraites vont être augmentées", a fait valoir Élisabeth Borne.La réforme comprend également un dispositif "adapté" pour les carrières longues, "pour qu'aucune personne ayant commencé" à travailler tôt ne soit obligée de travailler plus de 44 ans", selon le gouvernement.Elle "actera l'extinction des principaux régimes spéciaux" subsistants: "les nouveaux embauchés à la RATP, dans la branche des industries électriques et gazières et à la Banque de France" seront notamment affiliés au régime général, a précisé Mme Borne.Sur le volet pénibilité, "un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle" sera instauré, doté d'un milliard d'euros sur le quinquennat.Le gouvernement veut en outre créer un "index" mesurant l'emploi des seniors pour les entreprises de plus de 1.000 salariés "dès cette année", et pour celles de plus de 300 salariés en 2024, que les entreprises devront renseigner sous peine de sanctions. Une mesure qui suscite l'hostilité du patronat.Élisabeth Borne assurera le service après-vente mardi soir sur France 2. Et le gouvernement devrait inscrire sa réforme dans un projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale présenté en Conseil des ministres le 23 janvier, avant examen en février à l'Assemblée."Nous sommes prêts à faire encore évoluer notre projet, et cela sera possible grâce à un débat parlementaire loyal et constructif", a souligné la Première ministre."Régression sociale"Les réactions politiques ne se sont pas faites attendre: Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "grave régression sociale". Marine Le Pen a assuré de sa "détermination" à "faire barrage" à une "réforme injuste".Le président des députés LR Olivier Marleix s'est en revanche montré "satisfait d'avoir été entendu", sur le rythme de la réforme et les petites retraites.Le Medef, de son côté, a salué "les décisions responsables et pragmatiques" du gouvernement.Selon les derniers sondages, une large majorité de Français sont opposés au relèvement de l'âge légal.S'il prédit "un mouvement d'ampleur" des syndicats, le député Renaissance Marc Ferracci, proche d'Emmanuel Macron, affiche en revanche la détermination du pouvoir: "Il faut qu'on montre qu'on ira jusqu'au bout".
Il y a 2 ans et 130 jours

Le Groupe Airvance fait l’acquisition de la société AEIB, spécialiste de la ventilation industrielle

Depuis près de 50 ans, AEIB Ventilateurs, société familiale, conçoit et fabrique des solutions de désenfumage et de ventilation industrielle certifiées ATEX et IECEX, c’est-à-dire destinées aux atmosphères explosives ou dangereuses, à l’attention des marchés du nucléaire et de la marine. AEIB est basée dans la région de Bordeaux, à Tresses (33) et dispose d’un site de production de 5300 m². L’entreprise est certifiée ISO 9001 depuis 2003. Avec un CA de 8 M€ en 2021 et un effectif de 50 salariés, la société sert des clients dans le monde entier, dans le secteur de la défense et du nucléaire. Par ailleurs, AEIB a développé ces dernières années plusieurs gammes de ventilateurs de désenfumage, en collaboration avec le Groupe Airvance.En tant qu’expert du traitement de l’air, le Groupe Airvance assure le bien-être et la sécurité des personnes sur leurs lieux de vie et de travail. La protection incendie et le désenfumage sont la composante sécuritaire majeure dans un bâtiment. Le matériel de protection incendie vise à éviter la naissance du feu, par le choix de matériaux adaptés. Le désenfumage, quant à lui, a pour objectif l’évacuation des fumées et des gaz toxiques. Avec cette acquisition, le Groupe Airvance vient renforcer son pôle d’expertise dans le secteur du désenfumage et de l’industrie, et souhaite développer les synergies au niveau des offres de produits. AEIB dispose d’un solide savoir-faire en désenfumage : son équipe Recherche & Développement, la qualité de ses produits (certifiés ISO 9001 depuis plus de 10 ans), ses gammes étoffées et son laboratoire de tests renforceront l’expertise du Groupe Airvance dans le désenfumage et l’industrie.« La société AEIB, tout comme le Groupe Airvance, sont deux entreprises familiales. Je suis heureux d’accueillir AEIB et toutes ses équipes au sein du Groupe Airvance. Ce rapprochement traduit notre volonté de nous développer dans le secteur du désenfumage et de renforcer les moyens de production européens du Groupe Airvance auprès de nos partenaires industriels historiques. » - Laurent Dolbeau (CEO Airvance Group)« Nous travaillons avec le groupe Airvance depuis 2002, nous leur sommes reconnaissants de leur confiance depuis toutes ces années et savons que AEIB va continuer à croître au sein d’un groupe leader sur le marché de la ventilation. » - Gilles Beauquin (Gérant AEIB)La concordance des stratégies des deux entreprises, ajouté à la complémentarité des savoir-faire techniques, montrent tout l’intérêt de ce rapprochement.
Il y a 2 ans et 130 jours

Nouvelle fenêtre Prismatic Oknoplast avec poignée centrée

Ce nouveau modèle se distingue par son design épuré et ses hautes performances d'isolation. Grâce à un profilé affiné de 76 mm et un battement central de 120 mm, il propose de plus grandes surfaces vitrées qui laissent entrer plus de lumière à l'intérieur de l'habitat. Salon, bureau, cuisine, chambre..., toutes les pièces de la maison profitent d'une grande clarté à laquelle s'ajoute de remarquables performances thermiques, pour un plus grand confort et d'importantes réductions de la consommation d'énergie.Harmonie & designAvec son design exceptionnel, la nouvelle fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST répond aux dernières tendances architecturales avec des formes plus modernes, sans arrondis. Conçue pour une harmonie parfaite, la PRISMATIC est un élément de décoration qui sublime l'habitat. Et pour mettre en avant et affiner ce profilé élégant, OKNOPLAST propose une nouvelle poignée centrée très esthétique.24 couleurs de plaxage sont également disponibles afin de donner un caractère unique aux pièces de la maison. Couleur béton brut ou effet bois, le plaxage peut être choisi en fonction du style de l'habitation.À la pointe des dernières innovations sur le marché, la fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST combine design et technologie.« PRISMATIC est une fenêtre destinée aux personnes qui recherchent une solution complète. L'association d'un profilé exclusif et moderne, et d'un grand vitrage n'est pas seulement esthétique, mais offre également plusieurs fonctions : avant tout, la fenêtre «capte» les rayons du soleil, ce qui rend l'intérieur nettement plus lumineux, plus confortable et plus chaleureux. En même temps, grâce à la faible perte de chaleur, notre produit permet d'augmenter les économies de chaque maison », déclare Mike Żyrek, directeur recherche et développement du groupe OKNOPLAST.Un vitrage 4xglass pour une isolation thermique et acoustique renforcéeLa finesse du profilé de la nouvelle PRISMATIC OKNOPLAST réduit la quantité de PVC utilisé dans la production de la fenêtre. Le vitrage 4Xglass plus grand, aux propriétés thermiques élevées, permet de profiter d'espaces plus lumineux et agréables en toute saison. Innovant, il est composé d'une vitre de 4 mm d'épaisseur, de deux vitres de 3 mm d'épaisseur et de deux intercalaires de largeur différentes : 18 mm et 16 mm. Avec ces différentes épaisseurs des vitres et des intercalaires, le vitrage 4Xglass constitue une protection efficace contre les déperditions de chaleur et supprime la sensation de parois froides à l'intérieur de l'habitat.La nouvelle fenêtre PRISMATIC OKNOPLAST dispose de belles performances d'isolation avec son profilé de classe A à 5 chambres qui garantit une protection phonique, supprime les déperditions thermiques, les infiltrations d'air et la condensation. Grâce à un triple joint, la fenêtre PVC PRISMATIC assure une très bonne isolation thermique de la maison, ce qui permet de réduire les dépenses en chauffage. De plus, avec une épaisseur de vitrage allant de 24 à 48 mm, elle offre également une très bonne isolation acoustique, idéale pour un intérieur calme. Elle affiche ainsi un coefficient de performance thermique Uw = 0,78 W/(m²K)* et un coefficient d'isolation phonique Rw = 34 dB**.La sécurité avant toutLes fenêtres étant avec les portes la principale voie d'accès des cambrioleurs, OKNOPLAST a doté sa nouvelle fenêtre PRISMATIC d'une nouvelle génération d'équipements destinés à assurer la sécurité des biens et des personnes : renforts brevetés des ouvrants et dormants, double point de sécurité, vitrage retardateur d'effraction, ainsi que deux gâches anti-effraction vissées dans le renfort en acier du dormant. Les classes de résistance RC1 ou RC2 sont disponibles en option.* Pour une fenêtre de référence avec un vitrage de Ug=0,5W/(m²K) munie d'un intercalaire Warmatec.** Pour une fenêtre de référence avec un vitrage de 4/18/3/16/3
Il y a 2 ans et 131 jours

Protection des réseaux d’eau potable : Watts propose une gamme complète de solutions antipollution pour répondre aux exigences de l’arrêté du 10/09/2021

Applicable dès le 1er janvier 2023, l’arrêté du 10 septembre 2021 définit les situations exigeant la mise en place de dispositifs de protection des réseaux d’adduction et de distribution d’eau potable contre les pollutions par retours d’eau. Celle-ci, de même que leur entretien, incombe à tous les acteurs des installations en eau, du concepteur aux propriétaires des réseaux intérieurs (lieux de travail, logement collectif, Etablissement Recevant du Public…). Pour aider chacun à respecter les dispositions de l’arrêté, Watts, fournisseur leader en protection anti-pollution des réseaux d’eau au travers de sa marque Socla, dispose d’une large gamme de solutions parfaitement adaptées aux contraintes de chaque installation. Parmi elles : son offre complète de clapets anti-retour et de disconnecteurs hydrauliques à la pointe de la technologie. Que dit l’arrêté relatif à la protection des réseaux d’eau potable ? Distribuée au travers d’un réseau de plus en plus complexe et de canalisations maillées entre elles, l’eau potable est exposée à des variations de débit et de pression. En cas de siphonage ou de refoulement, ces phénomènes peuvent entraîner un retour d’eau. Autrement dit, une inversion du sens normal de circulation de l’eau susceptible de polluer l’eau potable par des eaux impropres à la consommation humaine ou des fluides circulant dans les réseaux intérieurs. Afin d’éviter toute contamination, l’arrêté impose que tout équipement raccordé à un circuit d’eau potable soit pourvu de dispositifs de protection correspondant au niveau de risque du fluide (classé sur une échelle de 1 à 5 selon sa dangerosité). Conformes aux exigences de sécurité sanitaire, accessibles, démontables et contrôlables, ils doivent être placés à différents points du réseau. Au plus près des équipements : une protection fiable assurée par les disconnecteurs de type BA et CA Contre les retours de fluide pollués de la catégorie 3 à la catégorie 4 présentant respectivement un certain danger pour la santé du fait de substances toxiques ou un risque toxicologique, Watts préconise les disconnecteurs à zone de pression réduites contrôlables Socla de type BA et non contrôlables de type CA. Le disconnecteur contrôlable BA2860 protège les réseaux d’eau potable en interrompant l’alimentation d’eau par auto-vidange et mise à l’égout du fluide de niveau 4 en cas de danger de retour dans la canalisation principale. Il comprend : – trois zones de pression (amont, intermédiaire et aval), – deux dispositifs de non-retour indépendants séparant la zone intermédiaire de chacune des autres zones, normalement fermés hors eau, – un dispositif de décharge à l’air libre installé avec un entonnoir muni d’une garde d’air. Situé dans la zone intermédiaire, il est normalement ouvert en situation hors eau. D’une grande fiabilité de fonctionnement, le disconnecteur contrôlable BA2860 garantit un haut niveau de sécurité dans un grand nombre de réseaux qu’il soit professionnel (chimie, agro-alimentaire…), sanitaire (milieu hospitalier, traitement de l’eau…), technique (chauffage, climatisation…) ou incendie. Le disconnecteur non contrôlable CA 2096 convient plus particulièrement pour les installations à moindres risques, en contact avec des fluides de catégorie 3 (chauffage domestique inférieur à 70 Kw, installation de pompes à chaleur, équipements de laboratoire…). Il se compose de deux clapets de non-retour séparés par une chambre communiquant avec l’atmosphère. La fermeture de cette chambre est obtenue par un obturateur lié au clapet amont. En cas de dépression à l’amont de l’appareil ou de surpression à l’aval avec fuite au deuxième clapet, la chambre intermédiaire est mise à l’atmosphère, ce qui entraîne la séparation des circuits amont et aval et interdit tout retour d’eau polluée. Au niveau des piquages : une sécurité garantie grâce aux disconnecteurs d’extrémité HA Pour éviter tout retour d’eau polluée par des fluides de catégorie 2/3 dans le réseau par disconnexion en cas de siphonage ou de surpression, le disconnecteur d’extrémité HA216 s’intercale sur tous les robinets de puisage et d’arrosage entre le flexible et le nez du robinet. A double protection, il est équipé, dans le sens de l’écoulement, d’un clapet de non-retour à ressort avec obturateur à guidage axial et d’un système casse-vide dont l’étanchéité est assurée par une membrane. C’est ce dernier qui assure une vidange de l’aval à l’arrêt du débit et évite, en cas de dépression sur le réseau d’eau potable, toute contamination par fuite éventuelle du clapet de non-retour. Non générateur de coups de bélier, il bénéficie en plus d’une grande robustesse. Au point de livraison : l’efficacité des clapets antipollution EA Recommandés pour le montage après le compteur d’eau, le clapet antipollution EA 251 protège le réseau d’eau potable de toute contamination par des liquides pollués ne représentant pas un risque toxique ou microbiologique pour la santé humaine (fluides de catégorie 2). Accompagné obligatoirement d’un robinet d’arrêt, il se compose d’un corps en laiton, d’un clapet anti-retour à ressort avec obturateur à double guidage axial et de deux prises de pression sous forme de bossage taraudés qui délimite deux zones différentes : – Amont ou d’entrée pour le contrôle de l’étanchéité du clapet ainsi que le prélèvement pour vérification de la qualité de l’eau distribuée, – Aval ou de sortie pour la vidange de l’installation et le prélèvement intérieur pour contrôle de la qualité de l’eau utilisée. Fonctionnant dans toutes les positions par des températures de -10°C à 65°C en continu (maximum 80°C pendant 1h), il s’installe au point de livraison, au niveau des piquages. Outre la mise en place de dispositifs de protection sur les réseaux d’eau intérieurs, l’arrêté du 10 septembre 2021 exige enfin leur entretien et leur maintenance par un professionnel qualifié a minima une fois par an. Une procédure simplifiée grâce au service dédié de Watts, le CRAN, ou encore son application DigiscoTM qui permet de planifier les interventions sur les disconnecteurs de type BA, CA et clapets EA à brides. De plus, l’application offre la possibilité de remplir et d’envoyer les formulaires de contrôle directement depuis son smartphone. De quoi avoir l’assurance pour tous les acteurs de l’alimentation en eau (bureaux d’études, installateurs, exploitants du réseau…) de disposer d’une installation toujours parfaitement conforme aux dispositions réglementaires en vigueur ! www.wattswater.fr
Il y a 2 ans et 134 jours

Le monde dispose d'un énorme potentiel inexploité d'énergies renouvelables selon un nouveau rapport

Et seuls 12 pays se sont engagés à respecter un pourcentage d'énergies renouvelables dans leur bouquet énergétique global.Renewable Energy Targets in 2022: A Guide to Design, publié par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) à l'occasion de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP27, évalue le niveau d'ambition en matière d'énergies renouvelables dans les engagements nationaux sur le climat et compare les objectifs au regard de l'objectif climatique mondial de limiter l'augmentation des températures à 1,5°C. Ce rapport montre clairement que le niveau collectif d'ambition en matière de transition énergétique est insuffisant, malgré le Pacte de Glasgow pour le climat qui vise à améliorer les objectifs pour 2030 dans les engagements nationaux. Pour Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA : « À l'heure où nous avons désespérément besoin d'une mise en œuvre rapide, j'appelle les dirigeants du monde entier à combler de toute urgence le déficit de déploiement des énergies renouvelables en faveur de la résilience, de la sécurité énergétique et des économies inclusives. Le rapport de l'IRENA est un avertissement adressé à la communauté internationale, lui signalant que si les énergies renouvelables offrent une solution climatique facilement réalisable, elles nécessitent une action immédiate. Les engagements en matière de climat doivent être plus ambitieux si l'on veut libérer tout le potentiel inexploité des énergies renouvelables. Il y a une véritable urgence. Malgré certains progrès, la transition énergétique est loin d'être sur la bonne voie. Tout manque d'action à court terme réduira encore les chances de maintenir l'objectif d'augmentation de la température mondiale à 1,5°C. Sous le slogan de la COP27 « Together for implementation » (Tous unis dans l'action), nous devons passer des promesses aux solutions concrètes en faveur des personnes et des communautés sur le terrain. »Les Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l'IRENA estiment que la moitié de l'énergie consommée en 2050 proviendra de l'électricité. Quatre-vingt-dix pour cent de l'ensemble de la décarbonisation fera appel aux énergies renouvelables, à travers la fourniture directe d'électricité à faible coût, l'amélioration de l'efficacité énergétique, l'électrification, la bioénergie durable et l'hydrogène vert. Cependant, la réalisation de l'objectif climatique à l'horizon 2050 dépend de la mise en œuvre de mesures suffisantes d'ici à 2030.La nouvelle analyse de l'IRENA révèle que d'ici 2030, les pays visent à atteindre 5,4 TW de capacité renouvelable installée. Cela ne représenterait que la moitié des 10,8 TW de capacité installée nécessaires selon le Scénario à 1,5°C de l'IRENA. Pour atteindre des émissions nettes nulles, la capacité renouvelable ciblée d'ici 2030 devrait être doublée par rapport au niveau d'ambition des objectifs actuels.Or, ceci est facilement réalisable aujourd'hui, dans la mesure où, selon le rapport de l'IRENA, les objectifs actuels en matière d'énergie renouvelable sont inférieurs aux niveaux de déploiement récents. Pour atteindre les objectifs actuels d'ici 2030, les pays ont besoin de 2,3 TW de capacité supplémentaire, soit l'équivalent d'un ajout annuel moyen de 259 gigawatts (GW) sur les neuf prochaines années. Ce chiffre est inférieur à la capacité installée réelle ajoutée au cours des deux dernières années, puisqu'en 2020 et 2021, malgré les difficultés liées à la pandémie et aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement qui en ont résulté, près de 261 GW ont été ajoutés chaque année dans le monde.Par ailleurs, l'énergie renouvelable ciblée d'ici 2030 reste concentrée dans seulement quelques régions du monde. L'Asie représente la moitié de la capacité mondiale ciblée, suivie de l'Europe et de l'Amérique du Nord. En comparaison, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord totalisent à peine 3% des objectifs de déploiement mondiaux à l'horizon 2030, malgré le fort potentiel de la région. L'Afrique subsaharienne, quant à elle, ne compte que pour un peu plus de 2% dans le total mondial ciblé d'ici à 2030.Les pays ciblant le niveau de déploiement le plus élevé font tous partie du G20, et représentent près de 90% de l'objectif mondial agrégé. Bien que par le passé, ils ne représentent qu'une faible part du déploiement des énergies renouvelables, les objectifs agrégés des pays les moins avancés (PMA) et des petits États insulaires en développement (PEID) permettraient de doubler leur capacité actuelle en matière d'énergies renouvelables.L'analyse de l'IRENA s'appuie sur la récente publication d'ONU Climat Rapport de synthèse NDC 2022, qui montre que les plans climatiques restent insuffisants pour limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5°C d'ici la fin du siècle.
Il y a 2 ans et 134 jours

Lancement du constat Legalpreuve de conformité locative pour protéger les propriétaires et locataires d'un bien

Il voit le jour dans un contexte locatif ultra-tendu en France, régi par de très nombreuses lois, réglementations et spécificités locales face auxquelles les propriétaires (et parfois les agences immobilières) ne parviennent à se repérer et préfèrent alors ne pas prendre le risque de louer leur bien. C'est dans ce contexte que la Chambre nationale des commissaires de justice lance le nouveau constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute légalité et sérénité. 3 millions de logements vacants en France, 500.000 bientôt interdits à la location En France, le marché locatif est tendu et encadré par de multiples lois et réglementations ainsi que des caractéristiques locales spécifiques difficiles à comprendre. Certains propriétaires ayant vécu de mauvaises expériences locatives hésitent à louer leur bien et on recense ainsi plus de 3 millions de logements vacants. On dénombre également près de 500.000 logements très énergivores actuellement loués, susceptibles de quitter le marché locatif d'ici à six ans (sources Insee / Fnaim). Les obligations, avant et pendant toute la durée du bail, d’un propriétaire qui souhaite louer un logement sont de plus en plus nombreuses et parfois difficiles à appréhender. Le propriétaire bailleur doit fournir un logement décent et en bon état, répondant à différents critères de surfaces habitables, sécurité et santé des locataires (gros oeuvre, retenue des personnes, ventilation, éclairement, réseaux et branchements), diagnostics techniques (énergétique, plomb, amiante...), réglementation locale (permis de louer, règlement sanitaire départemental ...). Le non-respect de ces obligations peut engendrer un risque accru de litige entre le locataire et son propriétaire, engageant la responsabilité du propriétaire et impliquant des conséquences financières importantes (travaux de mise en conformité, suspension de l’allocation logement, condamnation judiciaire). Le constat par commissaire de justice pour rassurer les locataires et propriétaires À la fois juristes (leur permettant d'avoir une connaissance parfaite des réglementations en vigueur), hommes de terrain (permettant de se rendre au domicile) et spécialistes historiques de la preuve (permettant de dresser des constat à forte valeur probante), les commissaires de justice étoffent leur offre de constat à destination des secteurs immobilier, logement, avec le lancement du constat Legalpreuve de conformité locative. Dans la lignée des constats à forte valeur ajoutée Legalpreuve, ce nouveau constat élaboré et normé par CNCJ, va permettre de vérifier les caractéristiques d'un logement et d'accompagner les professionnels de l'immobilier, les propriétaires et les locataires pour la mise en location de leur bien, en toute sérénité. Ce constat est réalisé par le commissaire de justice soit à la demande du bailleur (lui permettant de se prémunir en cas de réclamation ou litige, de valoriser son bien et rassurer les futurs locataires sur la fiabilité des informations constatées par Officier Public et Ministériel) soit à la demande du locataire (qui souhaite faire constater des manquements), soit à la demande du professionnel de l'immobilier (agence de location, notaire) qui souhaite déléguer cette partie fastidieuse et ne pas prendre le risque de passer à côté d'une obligation légale. Pour rappel, le constat par commissaire de justice est l’acte le plus abouti pour matérialiser une preuve. Il a force probante devant les tribunaux, établissant la vérité d’un moment et d’un lieu précis, coupant court à toute interprétation non fondée. Le constat Legalpreuve conformité locative en trois étapes : 1/ Checklist préalable et personnalisée au bien Selon un protocole complet, élaboré par la Chambre nationale des commissaires de justice, en collaboration avec les acteurs institutionnels du logement, le commissaire de justice pourra procéder au contrôle de conformité de tous les critères légaux de mise en location. À partir d'un outil numérique évolutif et personnalisable en fonction du logement (appartement, maison, copropriété, jardin, piscine...), il dresse une véritable check-list préalable à la location, vérifiant que le logement répond à tous les critères de : surface habitable, salubrité, décence, sécurité, confort et que toutes les obligations spécifiques et locales sont respectées (diagnostiques techniques, amiante, plomb, électricité, gaz, NF, Etat des risques et pollutions, DPE, loi ALUR...). Il élabore ce constat grâce à des constatations visuelles et la consultation des rapports d’expertise et diagnostiques. 2/ Point sur l'état du bien et sa conformité Le commissaire de justice revient ensuite avec le propriétaire sur l'état de son bien, le conseille sur les éléments à corriger ou, en cas de manquement grave, exige la mise en conformité avant toute location. Le constat Legalpreuve de conformité locative est dressé et la signature visuelle peut être apposée sur les documents afin d'attester de la conformité du logement validée par officier public et ministériel. Cette certification va augmenter l’attractivité d’un bien sur le marché locatif, rassurer les locataires sur la qualité du logement et faciliter le règlement d’un litige ultérieur avec le locataire. Lors de la signature du bail, le constat de conformité locative pourra être confirmé et combiné à un constat d’état des lieux d’entrée, réalisé avec le locataire. 3/ Consultation juridique sur la rénovation énergétique du bien Enfin, le commissaire de justice va également accompagner le propriétaire et l'orienter dans les méandres de la réglementation en vigueur, en lui expliquant ses obligations mais aussi toutes les aides gouvernementales ou locales auxquelles il peut prétendre pour la rénovation énergétique et l'amélioration de son habitat. Près de 10 aides gouvernementales existent à cet effet et méritent l'accompagnement d'un juriste qui pourra établir celles auxquelles le logement, foyer, propriétaire, peut prétendre au cas par cas. Cette consultation juridique est essentielle lorsque l'on sait que depuis juillet la loi prévoit une interdiction progressive de mettre en location des logements mal notés, dit « passoires thermiques ». Dès 2025 les logements étiquetés G seront interdits à la mise en location, ceux notés F le seront dès 2028. Or, les logements F et G représentent 25% des logements en France. Les catégories E, F et G représentent à elles trois plus de la moitié des logements français, 54% exactement.
Il y a 2 ans et 134 jours

Construction et mesures gouvernementales 2023

Dès janvier, de nouvelles mesures gouvernementales qui vont changer le quotidien des Françaises et des Français entrent en vigueur, notamment dans la construction. [©ACPresse] Dès janvier, de nouvelles mesures gouvernementales qui vont changer le quotidien des Françaises et des Français et annoncées par la Première ministre Elisabeth Borne, entrent en vigueur. Pouvoir d’achat, transition écologique, souveraineté, sécurité, justice, économie…, tous les domaines sont concernés. Certaines de ces mesures ont été adoptées lors du précédent quinquennat, d’autres au cours des derniers mois. Accélérer en matière de transition écologique Pour ce qui concerne le bâtiment, le gouvernement poursuit la décarbonation des logements grâce à la pérennisation de MaPrimeRénov’, avec un budget renforcé pour soutenir en priorité les rénovations les plus performantes et accentuer le soutien aux ménages modestes. A partir du 1er février 2023, le plafond des travaux dans le cadre de MaPrimeRénov’ copropriétés sera relevé de 15 000 € à 25 000 €. Et les primes individuelles versées aux ménages aux revenus très modestes et modestes seront doublées à respectivement 3 000 € et 1 500 €. De plus, les forfaits “Rénovations globales” pour les ménages aux ressources intermédiaires et supérieurs seront relevés à respectivement 10 000 € et 5 000 €. Poursuite de la “comptabilité carbone” Par ailleurs, le gouvernement poursuit la “comptabilité carbone”, avec l’intégration des émissions indirectes dans les bilans des émissions de gaz à effet de serre. Actuellement, seules les émissions directes et les émissions indirectes associées à l’énergie consommée devaient obligatoirement être prises en compte, ce qui n’était pas toujours représentatif de l’impact réel des organisations sur le climat. A partir du 1er janvier 2023, il sera aussi obligatoire de réaliser une déclaration de l’ensemble des émissions indirectes significatives. Cela inclut, par exemple, les émissions associées à l’utilisation des produits vendus par une entreprise ou aux déplacements domicile-travail des salariés. Lire aussi : L’UE réforme son marché et instaure une taxe carbone Des logements moins consommateurs d’énergie Enfin, la loi Climat et Résilience a introduit un critère de performance énergétique minimale dans la définition du “logement décent”. A compter du 1 er janvier 2023, un logement sera qualifié d’énergétiquement décent lorsque sa consommation d’énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement…), estimée par le DPE, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d’énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location. Les propriétaires concernés peuvent par ailleurs bénéficier des aides à la rénovation énergétique. Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 134 jours

Massia-Laboratoire, découvrez les nouveautés

Massia-Laboratoire, logiciel de contrôle qualité des matériaux de construction d’Arcade. Arcade, éditeur de logiciels, propose dans sa gamme Massia le logiciel de contrôle qualité des matériaux de construction Massia-Laboratoire. 2022 a vu arriver des nouveautés de taille dans Massia-Laboratoire, dont en particulier concernant le contrôle des bétons : Le traitement des formules : Cette fonctionnalité permet de modifier en lot des quantités de constituants en valeur ou en pourcentage. Elle permet également de créer en lot des nouveaux bétons cibles en remplaçant des constituants depuis une formule existante. Chaque modification donne lieu à un recalcul du contrôle de conformité avant validation. Le bilan carbone des bétons : Cette fonctionnalité permet de calculer le poids carbone des bétons départ centrale à partir du poids carbone des constituants du béton et de leur transport. La nouvelle norme EN 206 : Incluant le contrôle du taux de substitution des granulats recyclés, la nouvelle classification des bétons et les nouveaux seuils de contrôle. Pour en savoir plus sur Massia-Laboratoire, visitez le site web : www.arcade.fr ou contactez le service commercial : a.ladet@arcade.fr – Tél. 04 67 77 52 50. Arcade, éditeur de logiciels Fort de 30 ans d’expérience, Arcade conçoit, développe et commercialise des logiciels répondant aux besoins métiers dans le domaine des granulats, bétons, enrobés, construction routière, recyclage, laboratoires, bureaux d’études. Ces logiciels sont destinés aux professionnels de la production, de la mise en œuvre, du traitement des matériaux de construction pour les applications telles que gestion commerciale, ADV, laboratoire, performance, environnement, sécurité, foncier, maintenance.
Il y a 2 ans et 134 jours

Nouveau coulissant minimal allure de Préfal pour un maximum de performances et de confort

Ses profilés sont d’une finesse remarquable (-23% de masses aluminium visibles) optimisant la surface vitrée pour favoriser les apports lumineux et solaires dans l’habitation.Finesse du montant central (30 mm), des montants de tête (59 mm) et des traverses d’ouvrant (55 mm).Son design épuré s’intègre en douceur aux constructions neuves comme aux maisons rénovées.Profilés des ouvrants plus fins. Montant central ultra fin de 30 mm. Alignement uniplan des dormants et montants (neuf) Drainage invisible (neuf). Dormant minimal rénovation en option pour plus de design. Poignée minimaliste avec boîtier minimal Logic inclus de sérieSes performances d'isolation thermiques, d'étanchéité à l'air et à l'eau sont renforcées. Ceci grâce à : une mousse isolante à mémoire de forme, revêtue d’un film glissant, en traverse haute, une chicane centrale à rupture de pont thermique, un bouclier thermique avec brosse en traverse basse, de nouveaux joints d’étanchéité glissants souples en TPE sur ouvrantsRésistance air / eau / vent : A*4 E*6B V*A2. Uw= 1.4 W/m2.k (neuf) et 1.5 W/m2.k (rénovation) avec double vitrage standard Ug 1,1.Ce coulissant améliore la sécurité : une gâche aluminium filante toute hauteur garantit une plus grande rigidité du dormant. Un système de doigt anti-dégondage et un guide centreur en inox, avec une ouverture de gâche de 9 mm, permettent un fonctionnement optimal sous effet bi-lame.Crémone jusqu’à 4 points de fermeture.Son grand confort d'utilisation est assuré par de nouveaux galets réglables et un chemin de roulement en aluminium anodisé. L’ouverture est également facilitée par une nouvelle gamme de poignées esthétiques et ergonomiques.Chemin de roulement et galets disponibles en inox. Boîtier minimal Logic. Poignée intuitive Novem 20°. Poignée de tirage avec et sans fermeture Logic. Poignée Cuadro à ouverture 90° pour une harmonisation avec les fenêtres à ouvrant caché Allure. Poignée cuvette à levier pour le croisement des vantaux.Le nouveau coulissant Minimal Allure offre de nombreuses possibilités de configurations et se personnalise à l’infini. Il est disponible dans un important choix important de couleurs et de finitions, afin d’harmoniser ses menuiseries à la façade mais aussi à la décoration intérieure :12 teintes RAL dont 1 bicoloration, 10 teintes Granit Premium à l’aspect fine structure granitée, 3 teintes bois, 3 teintes minérales, 8 teintes métalliques, 2 teintes anodisées, en option, les menuiseries Allure peuvent être mises à la teinte dans le RAL souhaité.Le nouveau coulissant Minimal Allure est destiné au neuf comme à la rénovation. Il est notamment proposé en galandage pour les nouvelles constructions. Minimal Allure existe en 2 niveaux d’équipement - Equilibre et Exigence - présentant un excellent rapport qualité/prix. Chaque niveau propose des détails qui font la différence, de série ou en option.A noter : les fenêtres et portes-fenêtres Allure sont compatibles avec une offre de volets roulants pilotables soit par commande nomade, soit par commande murale.
Il y a 2 ans et 136 jours

Le gouvernement demande aux fournisseurs d'énergie de renforcer l'aide aux entreprises et aux collectivités

Cette réunion visait à s’assurer de l’engagement de tous les fournisseurs pour mettre en œuvre les mesures d’accompagnement des entreprises et des collectivités en 2023 dans le contexte de crise énergétique.Les ministres ont tout d’abord rappelé l’effort exceptionnel que l’Etat consacre au soutien des entreprises et des collectivités en 2023, au travers de plusieurs dispositifs précédemment annoncés :Le maintien de la baisse de la fiscalité de l’électricité à son niveau minimal ;Les boucliers tarifaires pour les TPE éligibles aux tarifs réglementés sur la base d’une limitation de la hausse des prix des tarifs réglementés de vente d’électricité à 15% TTC en moyenne ;Le nouvel amortisseur électrique pour toutes les collectivités locales ainsi que pour les TPE et PME non éligibles au bouclier tarifaire et aux entités ayant plus de 50% de leurs recettes issues de financements publics, de taxes affectées, de dons ou de cotisations ;Le filet de sécurité pour les collectivités locales, cumulable avec l’amortisseur ou le bouclier ;Le dispositif de guichet d’aide aux entreprises électro-intensives, effectif depuis septembre 2022 et prolongé en 2023, également cumulable avec l’amortisseur.Une forte mobilisation des fournisseurs d’énergie attendueBon nombre de ces dispositifs font appel aux fournisseurs d’énergie, qui ont donc un rôle actif essentiel d’intermédiaire à jouer pour assurer la bonne et rapide répercussion de ces aides vers les consommateurs professionnels en 2023.Les ministres ont obtenu des fournisseurs quatre engagements :L’amortisseur sera effectif sur les factures pour la consommation de janvier 2023, sous réserve de la récupération de l’attestation d’éligibilité que les consommateurs professionnels doivent remplir et transmettre à leurs fournisseurs (à télécharger sur le site du ministère de la Transition énergétique) ;Des délais de paiement sans frais seront accordés aux TPE et PME les plus en difficultés pour s’acquitter du paiement de leurs factures en début d’année ;L’accompagnement individualisé des consommateurs professionnels sur la compréhension de leur facture et sur les effets des dispositifs de soutien sur leur facture d’électricité ;Des révisions de contrats pourront être opérées pour les boulangers ayant conclu des contrats à des prix prohibitifs, au cas par cas et sans frais de résiliation.Les ministres ont également insisté auprès des fournisseurs d’énergie sur leur devoir d’information et d’accompagnement des entreprises et collectivités pour que les clients éligibles puissent bénéficier effectivement des dispositifs auxquels ils ont droit et dans les meilleurs délais. Les ministres ont obtenu des fournisseurs un engagement de leur part dans une démarche proactive des fournisseurs dès cette semaine, par mail, par courrier voire par téléphone, auprès de leurs clients professionnels dont la facture aurait fortement augmenté ou dont les prix sont très élevés ainsi que, afin de les aider à comprendre leur facture, et les coûts d’électricité qu’ils supporteront en 2023, et à leur indiquer l’ensemble des aides qui viendront baisser cette facture.La plupart des fournisseurs s’étaient déjà engagés dans une charte signée en octobre 2023 qui comprend 25 engagements pour aider les consommateurs professionnels à faire face à la crise énergétique. Les fournisseurs ont réitéré leur attachement à cette charte et leur engagement formel à la faire respecter ou à corriger les manquements constatés.Le Gouvernement fait tout pour protéger nos entreprises et nos collectivités locales. La réunion de cet après-midi lance donc la mobilisation des fournisseurs pour l’année 2023. Les ministres et les participants ont convenu de poursuivre ces échanges tout au long de la mise en œuvre des mesures de soutien afin d’en garantir les meilleurs effets.
Il y a 2 ans et 136 jours

Nouveau cylindre Arko’z Assa Abloy pour répondre aux problématiques d’organigramme des bâtiments tertiaires

Une offre sur mesure adaptée au tertiaire privéAvec ce nouveau cylindre à clé crantée, JPM complète son offre sur un marché très concurrentiel. Le cylindre mécanique restant un incontournable malgré la montée en puissance du contrôle d’accès, JPM présente sa nouvelle génération de cylindres à 6 goupilles accompagnée de sa clé doublement brevetée. Ce cylindre se décline en trois modèles différents en fonction des besoins techniques : double européen, demi européen et à bouton européen.L’offre Arko’z répond à un besoin de verrouillage mécanique spécifique en fonction des locaux et des activités de l’entreprise. Elle permet de protéger certaines zones considérées comme sensibles contre tout accès non autorisé. Tout en gardant des locaux accueillants pour les visiteurs et le personnel, il est nécessaire de pouvoir garantir un accès qui maintient les espaces partagés accessibles et les lieux sensibles protégés en permettant un accès pratique pour le personnel autorisé.La gamme Arko’z, par JPM, permet la mise en sécurité adéquate du bâtiment pour relever ces défis par la création d’un organigramme complexe et sécurisé.L’ensemble est régi par un plan d’accès préalablement réalisé sur mesure par rapport à la configuration des locaux à sécuriser. JPM aide à identifier les zones et les différents types de population afin d’établir les accès personnalisés. Un plan Arko’z sur-mesure offre une protection fiable et la flexibilité nécessaire pour évoluer au fur et à mesure au rythme des besoins de l’entreprise.Un cylindre qui offre un haut niveau de sécurité...Le cylindre Arko’z propose une solution durable et hautement performante répondant aux principales normes de sécurité européenne : EN 1303:2015, EN 12320:2012. Conçu avec une technologie à 6 goupilles, il permet une sécurité renforcée et une capacité de plan accrue. Deux modèles sont proposés : les goupilles renforcées qui protègent contre les attaques de perçage, promettant 5 minutes de résistance et la goupille crantée qui simule le positionnement correct de l’ouverture lors des tentatives d’acte de malveillance, garantissant une protection anti-crochetage.Diverses fonctionnalités optionnelles, telles que la fonction urgence qui permet d’ouvrir une porte même lorsqu’une clé est accidentellement laissée dans le cylindre, la fonction débrayable empêchant un utilisateur de se barricader, la fonction anti-snap qui permet à la face avant du cylindre de se désolidariser en cas d’attaque,... le rendent idéal pour un large éventail d’applications.La gamme de cylindres Arko’z se décompose en 3 produits polyvalents adaptés aux besoins des entreprises :Le cylindre double européen : permet de verrouiller les portes des locaux, à l’intérieur comme à l’extérieur. Prix public indicatif : 37,78€ HT (30x30)Le demi-cylindre européen : convient aux espaces intérieurs. Prix public indicatif : 32,71€ HT (30x10)Le cylindre à bouton européen : adapté aussi bien aux portes intérieures qu’extérieures, il peut se déverrouiller en un geste pour permettre une sortie plus rapide. Prix public indicatif : 46,67€ HT(30x30B)...Renforcé grâce à une clé doublement brevetéeFabriquées en maillechort de haute qualité, les clés Arko’z sont robustes et leur design contemporain haut de gamme favorise une expérience utilisateur qualitative. Sa conception propose jusqu’à 63 profils, qui permettent d’ajuster les niveaux de sécurité dans tous les locaux avec une large capacité de combinaison. Attaché à l’importance de breveter ses produits pour garantir un haut niveau de sécurité, ASSA ABLOY se distingue sur le marché grâce à cette clé détenant deux brevets de protection contre la copie valables jusqu’en 2037.La sécurité ne s’arrête pas à une porte verrouillée, que ce soit au niveau des armoires, des boîtes aux lettres ou des casiers, un bâtiment a besoin de sécurité pour tous ses points sensibles. La clé Arko’z permet d’ouvrir aussi bien une porte qu’un autre dispositif polyvalent de verrouillage tels qu’un cadenas, un contacteur ou une batteuse avec un seul passe.
Il y a 2 ans et 136 jours

Murs-rideaux trapézoïdaux de l'Arena Futuroscope à Poitiers : un chantier soulignant l'expertise Louineau sur le dimensionnement des pièces d'ancrage

Située à proximité de Poitiers, aux portes du Parc du même nom, l'Arena Futuroscope se distingue par son architecture contemporaine, caractérisée par une coque rectangulaire et monolithique. Conçu par le groupe d’architecture pluridisciplinaire Patriarche, et réalisé par l’agence Atelier du Moulin (architecte d’opération), cet écrin semble se soulever du sol et laisser entrevoir son cœur par ses quatre angles vitrés. Ces murs rideaux en aluminium trapézoïdaux et aux hauteurs imposantes (jusqu’à 7,5 m en deux ou trois points d’ancrage) ont requis une expertise pointue tant dans leur mise en œuvre que dans l’approche technique menée sur les systèmes d’ancrage sur-mesure LOUINEAU*.La société Miroiterie Mélusine, membre de CSI Réseau, a été choisie pour fabriquer et installer les façades. Elle s’est rapprochée du bureau d’études LOUINEAU pour réaliser la justification du choix des pièces (manchons et sabots) via des notes de calcul. Il a déterminé les efforts au vent et au poids repris mécaniquement par chaque système d’ancrage, en se basant sur les normes en vigueurs** et en intégrant les hypothèses du chantier (zone de vent ici 1, catégorie de rugosité du terrain ici III, zone de sismicité, hauteur du bâtiment...). S’agissant d’un ERP situé aux environs de Poitiers, une ville qui se trouve dans une zone de sismicité 3, il était également exigé de prendre en compte les charges dues aux secousses modérées. Une fois que les pièces d’ancrage atteignant ces valeurs ont été validées par Miroiterie Mélusine, LOUINEAU a lancé la fabrication.Au total, 20 cas de montage différents ont été déterminés, soit autant de notes de calcul, essentielles pour garantir la sécurité et la pérennité de l’ouvrage auprès du bureau de contrôle en charge de l’Arena Futuroscope. Il s’agit de l’un des plus gros chantiers LOUINEAU sur l’année 2021, en termes d’étude de dimensionnement.À chaque cas de montage sa note de calculL’Arena Futuroscope se pare de près de 1.000 m² de mur-rideau répartis sur quatre angles et mis en œuvre en applique extérieure ou en tunnel. Ils sont fixés directement dans la charpente en partie haute et déportés dans le vide ou posés sur longrine béton en partie basse. Leur hauteur jusqu’à 7,5 m, leurs pentes, et leurs différents angles ont nécessité la création de 20 modèles de pièces : manchons sur équerre d’angle avec déport, manchons spécifiques en angle, manchons doubles pour soutenir les plus gros volumes verriers, sabots sur équerre d’angle avec déport... Pour définir les angles des pièces, LOUINEAU s'est appuyé sur une modélisation BIM fournie en amont par le client.Dès qu’on modifie la géométrie d’une pièce, elle réagit de manière différente au poids, au vent et au sismique, et nécessite donc un nouveau cas de montage. Aucune pièce ne pouvait être standard pour ce chantier car les charges étaient très importantes sur des hauteurs allant jusqu’à 7,5 m en deux ou trois points d’ancrage. La plus grosse pièce reprenait 1,8 tonne par exemple. Nous avons même dû concevoir et justifier une pièce d’ancrage avec à elle seule quatre angles car elle intégrait deux pentes et deux profondeurs différentes. », souligne Romain Pubertés, Technicien bureau d’études LOUINEAU.Une fabrication Made in VendéeAprès validation des pièces sur-mesure par Miroiterie Mélusine, LOUINEAU a lancé la fabrication dans son atelier à Luçon. Au total, 257 manchons et 70 sabots ont été livrés sur le chantier en deux tranches, janvier et mai 2021, en fonction de son avancée.
Il y a 2 ans et 138 jours

La continuité numérique au fil du cycle de vie du bâtiment

D’après une étude internationale menée par RICS (2022) sur la digitalisation de la construction, 40% des acteurs du BTP interrogés déclarent ne pas utiliser les technologies numériques dans le cadre de leurs projets. Seuls 11% des professionnels du bâtiment déclarent les utiliser dans tous leurs projets de construction et 18% dans la plupart d’entre eux.  Malgré leur petit nombre, ces personnes qui adoptent le digital indiquent en revanche rencontrer de nombreux avantages : amélioration du suivi des progrès et de la sécurité, meilleurs planification et contrôle des coûts, questions environnementales. En dépit des possibles réticences ou freins à passer au digital, cette méthodologie s’avère alors idéale pour améliorer l’ensemble des activités et étapes que composent le cycle de vie d’un bâtiment.  Ces phases peuvent toutes être optimisées grâce au numérique. De l’étude de faisabilité d’un projet, à la conception, construction, gestion et enfin démolition d’un bâtiment. Découvrons, phases par phases, les différents bénéfices que peut apporter la continuité numérique à vos projets de construction. Phase d’étude de faisabilité Une meilleure collaboration pour une plus grande efficacité Réaliser des projets de construction digitalement permet de définir clairement en amont les rôles de chacun. Avant même de commencer le projet, vous assurez que les données soient bien transmises aux bonnes personnes. Elles seront également mises à jour en temps réel. Une meilleure organisation des rôles signifie également une meilleure productivité de la part de chacun. En ne se préoccupant pas de la récolte manuelle des données et de leur ressaisie par exemple (car tout est déjà centralisé grâce au digital), chacun se dédie uniquement à ses tâches; ce pourquoi il a un savoir-faire et une expertise. D’après Le Hub, dans l’industrie de la construction, la digitalisation des entreprises serait responsable de +2,5% de productivité par an sur les 10 dernières années. Phase de conception Garantir la précision de ses rendus En phase de conception d’un projet, il est primordial d’être le plus précis possible, afin de réduire les erreurs. Avec le passage de la planche à dessin vers les maquettes numériques, vos rendus seront beaucoup plus qualitatifs. Et cela sans pour autant entraver votre créativité. Aujourd’hui avec l’usage du «Building Information Modeling» (BIM), les phases de maturation de vos ouvrages sont maintenues grâce aux LOD (Level of Detail). En plus de réduire la marge d’erreur, la digitalisation permet de gagner énormément de temps dans le classement, la consultation et l’analyse des données. Gestion et maintenance du bâtiment Une meilleure vue de chaque projet L’usage du BIM signifie travailler ensemble et collaborer afin d’avoir une meilleure vue de chaque projet. L’emploi du digital et de la 3D permet de visualiser rapidement chaque projet. Comme évoqué précédemment, il est donc plus simple de repérer d’éventuels problèmes et ainsi de les éviter.  Par exemple, avec les outils de réalité virtuelle, on peut tout de suite se projeter dans un futur lieu de vie. Le propriétaire d’une maison en construction peut, lors d’une visite dans un chantier, se visualiser dans son futur salon. Cela permet aussi une meilleure compréhension avec les constructeurs, les maîtres d’ouvrage, et peut aussi rassurer le client. La possibilité de faire vivre un bâtiment avant sa construction est une opportunité réelle de construire mieux et plus efficacement via l’utilisation des technologies immersives. Au-delà de la maquette numérique, du BIM, la réalité virtuelle digitalise la construction. Découvrez la suite sur la continuité numérique au fil du cycle de vie du bâtiment dans notre article complet.
Il y a 2 ans et 138 jours

Économie circulaire, énergie, rénovation, logement... changements et entrées en vigueur au 1er janvier 2023

Mieux consommer, mieux produirePour les particuliers : Fin de la vaisselle jetable dans les fast-food pour les repas consommés sur place : La vaisselle jetable est interdite dès le 1er janvier 2023 dans les établissements de restauration rapide, pour tout ce qui est consommé sur place : les repas seront désormais servis dans de la vaisselle lavable et réutilisable. Cela concerne les enseignes servant plus de 20 couverts simultanément. Mise en place de la reprise en magasin des produits usagés pour les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardinage : Les consommateurs pourront désormais déposer leurs produits usagés ou cassés directement en magasin, dans des bornes de collecte spécifiques mises à disposition. Ils pourront ainsi être réparés pour avoir une deuxième vie ou seront sinon recyclés. Collecte de tous les déchets d’emballages plastiques dans le bac jaune : Tous les Français de Métropole pourront désormais trier les emballages plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés. Pour les professionnels : Disponibilité des pièces détachées pendant au moins 5 ans pour allonger la durée de réparation des produits : Les pièces détachées des équipements électro-ménagers, des petits équipements informatiques et télécommunications, des écrans et des moniteurs, des outils de bricolage et de jardinage motorisés (perceuses, tondeuses à gazon…), des articles de sport et de loisirs, y compris les bicyclettes, les bicyclettes à assistance électrique et les engins de déplacement personnel motorisés, devront être disponibles pendant au moins 5 ans. Cette mesure permettra d’allonger la durée de réparation de ces produits. Les moquettes ou tapis utilisés dans le cadre d’événements (type salons) intègrent la filière REP des éléments d’ameublement : Cela leur permettra à présent d’être collectés, réutilisés et recyclés. Rappelons qu’en France, l'équivalent d'une route de moquette Lille-Marseille est jetée chaque année. Obligation pour les sites industriels manipulant des granulés de plastiques de se doter de filtres pour lutter contre la pollution du plastique : La loi anti-gaspillage prévoit l'obligation pour les sites manipulant des granulés de plastiques industriels de se doter d’équipements et de procédures pour prévenir les fuites de granulés plastiques dans l’environnement, et de faire l’objet d’inspections régulières par des organismes certifiés indépendants. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2023 pour les sites dont l’exploitation a démarré avant 2021. Démarrage de la nouvelle filière REP des déchets du bâtiment : A compter du 1er janvier 2023, les déchèteries qui collectent les déchets du bâtiment et les entreprises de la construction pourront demander à l’un des éco-organismes agréé pour cette nouvelle filière de prendre en charge gratuitement les déchets du bâtiment. Le maillage de points de collecte gratuits des déchets du bâtiment sera étendu tout au long de l’année 2023. Les déchets pourront ainsi être réutilisés ou recyclés. Mieux se loger Pour les particuliers : Revalorisation des aides personnelles au logement (APL) Au 1er janvier 2023, les aides personnelles au logement (APL) seront rehaussées. Il s’agit d’une revalorisation du paramètre de ressources R0 (niveau de ressources en dessous duquel l'aide est maximale), conformément à l'article D. 823-17 du Code de la construction et de l'habitation (revalorisation à l'IPCHT - Indice des prix à la consommation hors tabac, dont le niveau est supérieur aux 4% appliqués en juillet par décret n° 2022-1096 du 29 juillet 2022). En outre, pour répondre à la demande des collectivités ultramarines, le plafonnement à 6 personnes à charge dans le barème du calcul des aides en Outre-mer sera supprimé. Augmentation des plafonds de loyer du dispositif de réduction fiscal “Loc'Avantages” Les plafonds de loyer du dispositif de réduction d'impôt "Loc'Avantages" seront augmentés en 2023 de la variation de l'indice de référence des loyers (IRL) calculée entre les valeurs des deuxièmes trimestres 2021 et 2022, soit une hausse significative de + 3,60%. Révision des plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété Au 1er janvier 2023, les plafonds encadrant le logement locatif social et l'accession sociale à la propriété seront revalorisés pour tenir compte de l'inflation et de l'évolution des coûts de construction. Ces revalorisations, qui visent notamment à garantir un ciblage social adéquat de ces dispositifs de soutien au logement, concerneront :les plafonds de ressources pour l'éligibilité à un logement locatif social (PLAI, PLUS, PLS) sur l'ensemble du territoire ;les plafonds de ressources et de prix d'acquisition pour le PSLA et le BRS ;les plafonds de loyer pour la phase locative du PSLA. Révision des plafonds de ressources dit « ANAH » Les plafonds de ressources dit « ANAH » concernant les ménages modestes et très modestes seront révisés à hauteur de 6,3% pour 2023 par rapport à 2022 afin d'intégrer les impacts de l'inflation observée en 2022. Ces plafonds de ressources sont également pris en compte pour vérifier l'éligibilité aux aides de l'ANAH - Agence nationale de l'habitat (MaPrimeRénov' Sérénité, MaPrimeRénov' Copropriétés, Habitat indigne), le dispositif MaPrimeRénov', les CEE (Certificats d'économie d'énergie) précarité énergétiques, le dispositif de garantie de couverture de reste à charge pour les plus modestes (FGRE) comme l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le prêt Avance rénovation (PAR). Démarrage du dispositif « MonAccompagnateurRenov » L'accompagnement obligatoire des ménages lors de rénovations énergétiques de l'habitat privé sera mis en œuvre à compter du 1er janvier 2023 et concernera dans un premier temps les rénovations pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) seront mobilisées. Logement décent : évolution des critères La loi Climat & Résilience a demandé l'introduction d'un critère de performance énergétique minimal dans la définition du "logement décent". À compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié de énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location.Mieux se déplacer Pour les particuliers : Plan national covoiturage du quotidien : Une prime de 100€ pour les primo-conducteurs À partir de janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage de courte distance recevront une prime de 100€, reversée par les plateformes de covoiturage, sous la forme d’un versement progressif : une première partie au 1er covoiturage (25€ minimum) et le reste au 10e covoiturage, dans un délai de 3 mois à compter de son premier covoiturage. Un soutien aux covoitureurs en complément des collectivités sur le principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité Le Gouvernement soutiendra aussi le covoiturage dans la durée en finançant la moitié de l’incitation financière que proposent certaines collectivités aux conducteurs et passagers sur la base du principe 1 € de l’État pour 1 € de la collectivité. Cela incitera davantage de collectivités à lancer de tels dispositifs et celles qui le font déjà à les poursuivre.Prolongation et renforcement des aides à l’achat vélo Afin de favoriser l’équipement des ménages et notamment des plus précaires, les aides à l’achat de vélo (bonus et prime à la conversion) ont été renforcées du 15 août au 31 décembre 2022. Ces aides seront prolongés sur l’ensemble de l’année 2023. De plus, pour accompagner un nombre plus important de Français dans l’achat de vélos, les seuils d’éligibilité seront rehaussés, à partir du 1er janvier 2023, pour couvrir 50% des ménages les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur à 14.089 €, contre 13.489 € actuellement) et 20% pour les aides renforcées (revenu fiscal par part inférieur à 6.358 € contre 6.300 € actuellement). Le bonus écologique pour l’acquisition d’un véhicule neuf électrique À compter du 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf sera réservé aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47.000 euros et la masse inférieur à 2,4 tonnes, et aux camionnettes électriques. Le montant d'aide pourra s'élever jusqu'à 5.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 6.000 euros pour une camionnette. Comme annoncé par le Président de la république lors du Mondial de l'automobile, ces montants d'aide seront augmentés de 2.000 euros pour les ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 14.089 euros (soit 50% des ménages), soit une aide maximale de 7.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 8.000 euros pour une camionnette. Concernant la prime à la conversion, elle sera réservée aux ménages dont le revenus de référence par part est inférieur à 22.983 euros (soit 80% des ménages). Son montant sera renforcé pour les ménages des deux premiers déciles de revenus (RFR/part inférieur à 6.358 €) et pour les ménages des cinq premiers déciles de revenus et gros rouleurs (RFR/part inférieur à 14.089 €) pour lesquels la prime pourra atteindre jusqu'à 6.000 euros pour l'acquisition d'une voiture et 10.000 euros pour l'acquisition d'une camionnette. De plus, le montant de la prime sera majoré de 1.000 euros dans les ZFE et jusqu'à 3.000 euros si une collectivité locale octroie une aide de même nature en ZFE. Pour les professionnels : Le forfait mobilités durables (FMD) Dans toute la fonction publique, le FMD passera au 1er janvier 2023 de 200€ à 300€.De plus, l'élargissement du FMD aux engins de déplacement personnel, motorisés et non motorisés, aux services de mobilité partagée, et la possibilité de cumul de ce forfait avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun sera possible de manière rétroactive au 1er septembre pour la fonction publique d'Etat et hospitalière, et applicables au 1er janvier pour la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur du nouveau dispositif sur la captation aérienne de données Le 1er janvier 2023 entre en vigueur du décret n° 2022-1397 du 2 novembre 2022 portant application de l'article L. 6224-1 du code des transports relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones. Ces dispositions concrétisent la refonte, la modernisation et la simplification des dispositions actuelles relatives aux zones interdites de prise de vue aérienne. Les régimes d’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible et de déclaration préalable pour les prises de vue dans le champ du spectre visible sont supprimés. Subsiste un régime d’autorisation pour les prises de vue de zones identifiées comme particulièrement sensibles du point de vue de la défense ou de la sécurité nationale. Mieux protéger notre santé Qualité de l’air extérieur Plusieurs zones à faibles émissions sont renforcées au 1er janvier 2023 : Montpellier : renforcement des restrictions de circulation dans la ZFE-m : sont désormais concernés les Crit'air 5 et non classés pour les véhicules légers, Crit'air 4 et plus pour les véhicule utilitaire léger et les poids lourds ;Nice : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 5 (véhicules légers et véhicules utilitaires légers), et Crit'air 4 et plus pour les poids lourds ;Reims : entrée en vigueur des restrictions de circulation dans la ZFE-m pour les Crit'air 4 et plus ;Strasbourg : poursuite des restrictions pour les véhicules Crit'air 5 et non classés. Le prix de la vignette Crit'Air passera de 3,70 à 3,72 € frais de port inclus pour un envoi en France. Qualité de l’air intérieur : un nouveau dispositif de surveillance Le dispositif de surveillance de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP) est révisé dans le cadre du quatrième Plan national santé environnement. Intégrant les acquis de la crise de la Covid-19, cette révision a permis de rendre la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) plus complète et adaptée tout en facilitant son appropriation par les acteurs concernés. Le dispositif révisé est désormais constitué des quatre volets suivants : une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment une mesure à lecture directe de la concentration en dioxyde de carbone de l'air intérieur ;un autodiagnostic de la QAI, réalisé au moins tous les quatre ans ;une campagne de mesures des polluants réglementaires réalisée à chaque étape clé de la vie du bâtiment pouvant impacter la QAI ;un plan d’actions régulièrement actualisé, proposant des actions correctives à mettre en œuvre afin d’améliorer la QAI en prenant en compte les résultats de la surveillance. Mise en place d’indicateurs de bruit dans les transports ferroviaires L'arrêté du 29 septembre 2022 pris en application de l’article 90 de la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités fait suite à trois avis du Conseil National du Bruit rendus depuis l'adoption de la loi. Cet arrêté prévoit la mise en place d’indicateurs de gêne due à la soudaineté, la répétitivité et à l’intensité du bruit des infrastructures de transport ferroviaire. L’arrêté précise les modalités applicables d’évaluation des nuisances sonores des infrastructures de transports ferroviaires durant une période d’observation de 6 mois entre le 1er novembre 2022 et le 30 avril 2023 pour un panel représentatif d'infrastructures existantes, et pour deux années et demi à compter du 1er mai 2023 pour toute nouvelle infrastructure ferroviaire. Mieux prévenir les risques, mieux s’adapter Pour les particuliers : Décret n° 2022-1289 du 1er octobre 2022 relatif à l'information des acquéreurs et des locataires sur les risques L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. A partir du 1er janvier 2023, ce dispositif d'information évolue : avant d'acheter ou de louer un bien, vous serez ainsi mieux informés des risques auxquels ce bien est exposé dès l'annonce immobilière, l’acheteur ou le locataire pourra se renseigner sur ces risques en allant sur le site georisques.gouv.fr ;l'état des risques sera remis dès la première visite du bien et non plus au moment de la finalisation de la transaction. Par ailleurs, l'état des risques intègre désormais le phénomène de recul du trait de côte : l’acheteur ou le locataire saura donc si le bien est soumis à ce phénomène lorsque la commune est concernée. Pour les professionnels de l'immobilier, leurs obligations évoluent : l'annonce immobilière, quel que soit son support devra comporter la mention suivante : “Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr” l'état des risques devra être remis dès la première visite et actualisé en tant que de besoin lors des phases suivantes de la transaction." Dans le domaine des sites et sols pollués (secteurs d’information sur les sols)Évolutions pour les vendeurs et bailleurs :obligation de transmettre un document d'information sur la pollution des sols dont le contenu est conforme au R. 125-26 du code de l'environnement (ce contenu n'était jusqu'alors pas défini),obligation d'annexer ce document dès la promesse de vente (ou au contrat préliminaire en cas de vente en l'état futur d'achèvement), et pas seulement à l'acte authentique, comme préalablement. Pour les professionnels Gestion des sites et sols pollués : publication du décret relatif à la définition des types d'usage dans la gestion des sites et sols pollués Évolutions pour les exploitants : Obligation de définir l'usage futur du site au moment où l'installation classée sera mise à l'arrêt définitif, pour les demandes d'autorisation déposées après le 1er janvier 2023 et les cessations notifiées après cette date (pour rappel l'usage est déterminé en concertation avec les maires ou les présidents d'EPCI compétent en matière d'urbanisme, et les propriétaires de terrain) Évolutions pour les porteurs de projets : Depuis la loi ALUR, un porteur de projet qui souhaite implanter une nouvelle activité avec un changement d'usage sur une ancienne installation classée pour l’environnement (ICPE), doit faire appel à un bureau d’étude qui certifiera ou non de la nécessité de dépolluer le site. Le facteur déclenchant cette obligation à savoir un changement d'usage, est précisé dans ce décret et s'appliquera dans ce contexte pour tous les permis de construire, permis d'aménager ou toutes les demandes préalables de travaux déposés à partir du 1er janvier 2023.Obligation pour les maîtres d'ouvrage de projets comportant un usage d'accueil de populations sensibles (jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, fragiles) de transmettre l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 du code de l'environnement (dite ATTES-ALUR) à l'Agence Régionale de Santé, et, si le site est un site ayant accueilli une installation industrielle, à l'inspection des installations classées. L'objectif est d'informer les services de l’État le plus amont possible de manière qu'ils soient en capacité de réagir en cas de projets susceptibles de présenter des risques pour la santé des populations destinées à fréquenter ces établissements. Suite à l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique en septembre 2019 à Rouen, plusieurs mesures entreront en vigueur dès le 1er janvier pour améliorer la maîtrise des risques des sites industriels déjà en activité afin de garantir la sécurité des riverains vivant aux alentours de ces sites, ainsi que la préservation de l’environnement : Le stockage de liquide très inflammable dans des contenants susceptibles de libérer leur contenu, tels que des conteneurs plastiques, est désormais interdit au sein des installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que dans les entrepôts de matières combustibles.Les installations de stockages de liquides inflammables à autorisation ainsi que les entrepôts de matières combustibles à autorisation et enregistrement doivent avoir réalisé au 1er janvier une « étude des flux thermiques en limite de site », qui doit permettre d’identifier les éventuels risques de propagation d’un incendie au voisinage immédiat (« effet domino »), puis définir et programmer, le cas échéant, les mesures correctives nécessaires pour remédier à cette situation. Entrée en vigueur pour les installations Seveso de la disposition visant l’identification des produits de décomposition dans les études de dangers et l’anticipation des premiers prélèvements environnementaux en cas d’accident. Les nouvelles études de dangers ou mises à jour réalisées après le 1er janvier devront ainsi contenir une partie spécifique relative à l’identification des produits de décomposition en cas d’incendie important. Il devient également obligatoire d’inclure dans les nouveaux plans d’opérations interne POI) ou lors des prochaines mises à jour, les dispositions relatives à l’organisation de ces premiers prélèvements environnementaux. L’ensemble des établissements Seveso Seuils bas devront avoir établi un plan d’opération interne au 1er janvier 2023. Prévention des pollutions industrielles L'arrêté ministériel du 24 août 2017 concernant les rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), appelé arrêté "RSDE", a imposé la surveillance par les industriels de nouvelles substances dangereuses susceptibles d'être présentes dans les rejets de leurs effluents. Pour ces substances dangereuses visées par une directive européenne de 2013, après cette phase initiale de surveillance, l'exploitant doit, à partir du 1er janvier 2023, respecter des valeurs limites de concentration dans ses rejets dans l'eau mais aussi rechercher la réduction maximale de ses émissions. On trouve notamment dans cette liste de 27 substances, les dioxines, le mercure et une substance perfluorée, l'acide perfluororooctanesulfonique plus connus sous le nom de PFOS.Mieux engager les territoires Augmentation de la dotation globale de fonctionnement de 320 M€ - une première depuis 13 ans La dotation globale de fonctionnement (DGF) prévue dans le projet de loi de finances pour 2023 est portée de 210 à 320 M€ :200 M€ sur la dotation de solidarité rurale,90 M€ sur la dotation de solidarité urbaine,30 M€ sur la dotation d’intercommunalité.Grâce à cet effort inédit depuis 13 ans, 95% des communes verront leur dotation se maintenir ou progresser, contre la moitié en 2022 et un tiers en 2023 si rien n’avait été fait.Soutien aux collectivités en situation de tension énergétiqueLes mécanismes de soutien budgétaire mis en œuvre pour aider les collectivités locales à lutter contre les effets de l'inflation entrent en vigueur : amortisseur électricité, filets de sécurité, tarif règlementé de vente ;L'année 2023 verra la mise en œuvre effective du filet de sécurité voté dans la dernière LFR Ce sont aussi les ressources qui vont augmenter en 2023 : pas de plafonnement de l'indexation des bases fiscales, ce qui donnera des recettes supplémentaires aux collectivités. Le quintuplement de l'enveloppe à destination des communes en grande difficulté, qui atteint 10M€ Mise en place du fonds vert Mise en place d’un fonds d’accélération inédit pour la transition écologique dans les territoires (fonds vert) doté de 2 Md€. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert répond à un triple objectif :renforcer la performance environnementale ; adapter les territoires au changement climatique ; améliorer le cadre de vie. Suppression de la CVAE qui entraîne, en compensation, le versement d'une fraction de TVA dynamique dès 2023 La suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est étalée sur 2 ans (2023 et 2024). Le mécanisme de compensation proposé dès 2023 repose sur la TVA avec 2020-2023 comme période de référence. Il permet une augmentation de la compensation de 19,5% par rapport à la CVAE touchée en 2022. Pour le bloc communal, sa dynamique sera répartie selon des critères économiques de taille (surface et effectifs) des entreprises. Pour les départements, la dynamique sera soclée, à la demande de l’Assemblée des départements de France (ADF). Renouvellement de l'Observatoire des territoires Créé en 2004, l'Observatoire des territoires est placé auprès du ministre chargé de l'aménagement du territoire. Il est chargé de rassembler, d'analyser et de diffuser les données relatives aux dynamiques et aux disparités territoriales ainsi qu'aux politiques menées dans le champ de l'aménagement et du développement des territoires. Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Actualisation du classement des communes en ZRCV Partant du constat d'une perte de dynamisme et d'attractivité des villes moyennes, la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan) du 23 novembre 2018 a donné aux élus locaux les moyens de revitaliser les centres-villes par la création d'un contrat intégrateur – l'opération de revitalisation de territoire (ORT). Afin de compléter ce dispositif, la loi de finances pour 2020 a créé les zones de revitalisation des centres-villes (ZRCV), adossées aux ORT. Il s'agit d'un outil de soutien fiscal aux petites et moyennes entreprises (PME) exerçant une activité commerciale ou artisanale. Un arrêté actualise, pour l'année 2023, la liste des communes éligibles aux ZRCV (101 communes sont ajoutées et 3 sortent du classement) : 474 communes sont éligibles en 2023 à ce dispositif.Le mandat précédent de son conseil d'orientation a pris fin au 31 décembre 2022. S'inscrivant de façon pertinente dans l'action de l'État en faveur de la cohésion des territoires, son renouvellement a été acté par décret. Améliorer l’information du public en garantissant la disponibilité de l'ensemble des documents d'urbanisme sur un site internet unique A compter du 1er janvier 2023, le caractère exécutoire des documents d'urbanisme sera conditionné à leur publication électronique sur le Géoportail de l'urbanisme. Cette publication sur le Géoportail de l'urbanisme était déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2020, sans toutefois que l'absence de publication n'ait de conséquence pour les actes des collectivités territoriales. L’ordonnance n° 2021-1310 du 7 octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements renforce cette obligation en conditionnant désormais le caractère exécutoire des documents d'urbanisme à leur publication sur le Géoportail de l'urbanisme et à leur transmission aux services de l’État chargés du contrôle de légalité.
Il y a 2 ans et 141 jours

Arko’z : un nouveau cylindre qui répond à toutes les problématiques d’organigramme des bâtiments tertiaires

Spécialiste de la sécurisation des accès dans les bâtiments, ASSA ABLOY avec sa marque JPM enrichit son offre d’un cylindre mécanique nouvelle génération à 6 goupilles : Arko’z. Cette solution passe-partout moderne et abordable permet la création d’un organigramme complexe et sécurisé qui aide à garder le contrôle de la sécurité des locaux dans le […]
Il y a 2 ans et 141 jours

La nouvelle gamme d’alarmes Honeywell Home R200 CO, fumée, chaleur et combinée de Resideo est désormais disponible en France

Les produits sont fournis avec une durée de vie de 10 ans et une garantie de 10 ans. Paris, 08 Décembre 2022 – Resideo, fournisseur mondial de solutions de confort et de sécurité pour la maison, a annoncé que sa nouvelle gamme d’alarmes Honeywell Home R200 CO, fumée, chaleur et combinée est désormais disponible en […]
Il y a 2 ans et 142 jours

Nouveaux projecteurs à LED avec détecteur de mouvement theLeda S

Leur température de lumière est de 4 000 K pour délivrer un éclairage blanc neutre. Conçus pour un usage de confort de sécurité en extérieur (entrées de cours, terrasses, chemins, carports et garages), les spots LED sont pivotables à l’horizontale et inclinables de 70° vers le bas. Le theLeda S8-100 permet un éclairage mural par la rotation à 180° de son projecteur.Conformément à sa signature « energy saving confort », Theben propose des appareils aux performances d’économie d’énergie optimisée avec ces nouveaux projecteurs à LED dont la consommation en veille est inférieure à 0,4 W ! Proposés en coloris blanc (WH) et noir (BK), les theLeda S8-100 et theLeda S17-100 sont discret et élégants grâce à leur design plat, épuré et sobre. Une détection de mouvement optimale signée ThebenLe détecteur de mouvement des theLeda S possède un angle de détection circulaire à 180° avec une portée de 10 mètres (pour une hauteur de montage mural de 2,5 m). La zone de détection peut être réduite selon les besoins.La commande de l’éclairage est automatique en fonction de la présence et de la luminosité, et le déclenchement manuel est possible par bouton-poussoir.La temporisation d’éclairage est réglable de 10 secondes à 30 minutes et la plage de réglage de la luminosité va de 2 à 500 lux.Le montage et la mise en service sont rapides et simples : le potentiomètre est facilement accessible sur la tête de capteur. La fonction « test » vérifie que l’endroit préalablement choisi est bien couvert.Conçus pour un usage extérieur, les theLeda S ont un indice d’étanchéité IP55.Pour la couverture de plus grands espaces à éclairer, les theLeda S peuvent être associés à des projecteurs LED de la même série, sans détecteur de mouvement, par un raccordement en mode maître/esclave.
Il y a 2 ans et 144 jours

Une école du BTP d’un nouveau genre s’installe à Lille

L’école Gustave, propose des formations rémunérées dans le domaine du BTP et recrute selon la personnalité. Devant le succès rencontré par l’école Gustave lancée à Paris en juillet 2021 et face à la demande criante en professionnels du BTP, l’école s'implante dans les Hauts de France, à Lille. La rentrée aura lieu le 30 janvier, pour une première promotion de 30 élèves. Gustave annonce une collaboration avec Van Marcke, le distributeur de matériel dédié à la plomberie et au chauffage.Créée en juillet 2021 par Marie Blaise en affiliation avec le groupe Rocket School fondé par Cyril Pierre de Geyer, l’école Gustave est spécialisée dans les formations des métiers du BTP. La spécificité du groupe, dont fait partie l’école, tient à la manière dont les étudiants sont recrutés. Ce sont les soft skills qui comptent dans l’admission des élèves : aucun diplôme n’est requis pour intégrer la formation : seule la motivation et la personnalité comptent. L’ouverture d’un second campus dans les Hauts de France contribue à dynamiser un secteur du BTP en tension, où la main d'œuvre est insuffisante.Construire le monde de demainL'école à pour ambition de construire le monde de demain avec plusieurs formations dans le monde du BTP. Les métiers du BTP sont souvent dévalorisés, pourtant les talents du BTP sont ultra convoités. Gustave permet ainsi à ses élèves entre 18 et 50 ans de se former pour construire le monde de demain.Selon Martin Lelong, ancien élève de l’école Gustave :“Nous apprenons les gestes de base du métier pendant 3 mois lors d’un bootcamp intensif à l’école, avant d’intégrer une alternance pendant un an. C’est une promesse de réussite pour l’entreprise accueillante et pour la suite de notre parcours professionnel.”3 programmes rémunérés pour décrocher le métier qui correspond aux étudiantsTrois formations seront proposées, elles sont financées par Pôle emploi : La formation Installateur Thermique et sanitaire : Elle permet d’acquérir une bonne autonomie professionnelle. Elle met aussi l’accent sur les règles de sécurité, le travail en équipe, la résolution méthodique des problèmes rencontrés. La formation Electricien : Elle forme l’électricien à devenir un professionnel qualifié chargé de l'installation, de l'entretien et de la maintenance des équipements et des réseaux électriques.La formation Etancheur : Après la formation, le professionnel interviendra sur toutes les parties du bâtiment qui sont particulièrement exposées au froid et à l’humidité. Il assure l’isolation et l’écoulement des eaux de pluie des bâtiments.Après ces formations, les élèves deviennent 'installateurs thermique et sanitaire, électriciens ou étancheurs. Ces métiers dont la main-d'œuvre manque cruellement contrastent avec le nombre d’offres proposées. En effet, Pôle Emploi recense plus de 400 offres dans ce domaine avec très peu de candidats pour cette région. Un partenariat avec Van Marcke a été établi pour combler ce manque et ainsi fournir aux élèves une entreprise accueillante lors de leur alternance. Cette implantation aidera la métropole de Lille à développer les emplois dans les métiers du BTP en revalorisant le métier et en formant des personnes passionnées.Selon Marie Blaise la fondatrice de l’école : “Nous avons souhaité ouvrir une seconde école après la réussite du premier campus à Paris. Le BTP est un métier technique et d’avenir, passionnant car s’inscrivant dans la maîtrise énergétique et offrant de confortables rémunérations. Cette implantation s’inscrit dans la suite logique de l’ambition que nous avons de valoriser les métiers du BTP.”A propos d’Ecole GustaveL’école Gustave a été co-fondée par Marie Blaise, Jérémy Diavet et Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris et ancien directeur général adjoint d’Epitech. L’école Gustave prépare à des diplômes de niveau 3 enregistré au RNCP par l’arrêté du 30 décembre 2015, certification délivrée par le Ministère du Travail.
Il y a 2 ans et 145 jours

Carré Amiot, un nouveau conservatoire au cœur de Bourg-en-Bresse

L’ancien bâtiment, qui date de 1881, est un collège qui faisait partie de la donation de Joseph-Maria Carriat, sur lequel et compte tenu des recommandations des ABF et de l’architecte Daniel Rubin, agence Canal Architecture, sont venus se rajouter deux blocs ainsi qu’un ensemble de verrières. La conception architecturale met en évidence un jeu de matières où se mélangent avec élégance et respect du bâtiment d’origine, le métal, le verre, les parements et les matériaux pierre et briques utilisés autrefois. Destiné à recevoir des représentations musicales et théâtrales, l’ensemble des édifices abrite 25 salles au traitement acoustique particulièrement soigné. Afin de répondre à une utilisation plus régulière, l’auditorium de 184 places bénéficie d’un équipement sono complet, ouvrant l’espace aux entreprises désireuses de créer des événements propres à leur activité.Moderniser sans dénaturer l’architecture originelleUne des principales contraintes du projet consistait à ne pas dénaturer le bâtiment traditionnel auquel une majorité des Burgiens était attachée, tout en le projetant dans la modernité et dans une utilisation nécessitant des performances acoustiques, énergétiques et sécuritaires élevées. L’exigence de performance énergétique s’est exprimée par la conception de bâtiments sans climatisation et aux habillages intérieurs intégrants 240 millimètres de laine de verre recouverts de 3 couches de plâtre. Comme le souligne l’architecte Daniel Rubin « il n’y avait pas d’exigence environnementale particulière. Le projet Carré Amiot intègre des éléments constructifs qui répondent aux performances de la RT2012 ainsi qu’à celles que l’on trouve dans la RE2020 ».En parallèle, compte tenu de son activité et de sa situation géographique, plein centre-ville, Carré Amiot a fait l’objet d’études spécifiques afin de traiter efficacement la performance acoustique avec l’utilisation de menuiseries en acier de la gamme Forster dépassant les 40dB. Soucieux de construire un ensemble cohérent et ouvert sur les espaces environnants, un effort particulier a permis de privilégier au maximum la lumière naturelle. Ainsi, l’entrée principale de l’édifice est équipée d’une façade vitrée monumentale de 60m de longueur par 4 m de hauteur, privilégiant une transparence modulable grâce à l’intégration de rideaux dans le double vitrage. Les fenêtres en acier, situées en majorité aux étages des bâtiments, ont été équipées de vitrages de 50mm d’épaisseur (44.2 / 27 / 66.2) avec stores intégrés, associant ainsi performance phonique et gestion des apports lumineux. Soumis aux exigences réglementaires des bâtiments recevant du public, les menuiseries en acier situées à l’intérieur du complexe architectural permettent de lutter efficacement contre les éventuels risques d’incendies. A ce titre, les 60 portes de la gamme Forster ont été traitées pare-flamme 30 minutes et coupe-feu 1 heure pour les 50 parties fixes qui constituent la bande filante intérieure.L’acier, matériau de prédilection pour les projets de haute technicitéPour répondre tout autant aux exigences esthétiques et réglementaires, le matériau acier a naturellement trouvé sa place dans le projet Carré Amiot. « La complexité architecturale consistait à jumeler le bâtiment d’origine avec les deux blocs qui ont été rajoutés. Les liaisons entre les façades et les verrières qui englobaient les 3 bâtiments ainsi que les contraintes auxquelles il fallait répondre en termes d’acoustique et de risques d’incendies ont été particulièrement pointues » développe Philippe Thévenet, directeur commercial du groupe Blanchet. Le savoir-faire de l’entreprise s’est exprimé notamment dans la fabrication et la mise en œuvre de 60 portes en acier (façade extérieure et portes séparatives intérieures des bureaux), de 30 fenêtres 2 vantaux de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeur et de 50 châssis fixes de 3m de hauteur par 1,50 de largeur constituant un bande filante intérieure, à l’arrière de la façade mur rideau en aluminium. Comme le souligne Daniel Rubin, « J’ai trouvé de l’élégance dans les systèmes de menuiseries en acier proposés par Forster et notamment dans leur système de rupture de pont thermique qui présentent des formes alvéolaires tout à fait originales et pertinentes. De même, l’acier offre des caractéristiques en termes d’esthétique et d’inertie parfaitement homogènes avec des bâtiments historiques tels que celui du projet Carré Amiot. Il fallait respecter les hauteurs importantes sur les fenêtres. L’acier est donc intéressant car il y a de l’élancement et une inertie importante pour reproduire, presque à l’identique, le design des menuiseries des anciens bâtiments. Il faut également souligner la qualité de l’accompagnement dont nous avons bénéficié avec l’équipe Forster et notamment dans la définition et le choix des solutions techniques à mettre en œuvre. Cette aide est indispensable, surtout sur les projets intégrants des contraintes liées à la sécurité des biens et des personnes et plus spécifiquement dans le traitement d’ensembles menuisés pare-flamme et coupe-feu. » Intervenants :Conception : agence Canal Architecture – Daniel RubinBET : Bétom et TPFI (Patrick Vidoni - Monsieur Bazard)Menuiseries extérieures : groupe BlanchetSolutions techniques utilisées de la gamme Forster :Unico – Presto – Fuego LightSolutions Pare-flamme 30 minutes et Coupe-feu 1 heureFenêtres OF2 avec petits bois de 2,50m de hauteur par 1,50m de largeurPortes 1 et 2 vantaux avec béquilles et bâton maréchalFixes en bande filanteCouleur des menuiseries : Bronze 19 et grège BTR 206 (Akzo Nobel)
Il y a 2 ans et 148 jours

A La Défense, la plus grande tour de bureaux d'Europe économise l'électricité

"L'efficacité énergétique, ça fait trois ou quatre ans qu'on en parle", explique le directeur technique Ludovic Levavasseur, 52 ans qui accompagne le changement, déjà bien engagé avec près de 40% de consommation en moins entre octobre 2021 et octobre 2022.Invisible sur la facture, car le prix du kWh a augmenté en parallèle, la baisse va continuer, assure-t-il, notamment grâce aux milliers de détecteurs de présence implantés progressivement dans les 170.000 m2 de bureaux.Heure par heure, jour après jour, ces automates communiquent avec l'ordinateur d'une modeste pièce aveugle du sous-sol où Nicolas Puype, 42 ans, surveille. Salarié du prestataire de maintenance Engie Solutions, il est depuis trois ans le "manager énergie" du bâtiment.Six à 7.000 personnes travaillent dans les sept bâtiments de Cœur Défense, avec une tendance à la baisse liée au télétravail.Sans les voir, Nicolas Puype assiste au ballet de leurs arrivées et départs, instantanément transmis au système de gestion technique du bâtiment (GTB)."Je sais presque tout ce qui se passe, sans me déplacer, je n'ai même pas besoin de caméra", confesse l'automaticien qui va jusqu'à deviner quel train les gens ont emprunté pour gagner le quartier d'affaires.Sur ses écrans, les ascenseurs montent, les lumières s'allument, les ventilo-convecteurs démarrent, et la courbe de consommation électrique grimpe, puis s'effondre en fin de journée.Quand un bureau est inoccupé, il est automatiquement éteint.Nicolas Puype ne dicte pas la température, pas plus qu'il ne la règle à distance, mais il a l’œil.Sur un écran à sa droite, toute la production d'énergie est synthétisée, la moindre anomalie signalée. Des graphiques en couleurs se superposent, la consommation du jour, celle de la veille.Tous les capteurs de Cœur Défense, et les ordinateurs que Nicolas Puype surveille, ont une mission finalement simple: ne chauffer, n'éclairer que lorsque que les travailleurs sont présents. "Si déjà vous ne consommez que ce que vous devez consommer, vous êtes tranquilles", commente Thierry Chambon, directeur général d'Energisme, société qui vend un logiciel de maîtrise d'énergie.Tout électriqueLe gratte-ciel, reconnaissable à ses deux tours de 40 étages aux bords arrondis culminant à 161 mètres et à ses baies vitrées formant un damier blanc changeant, est occupé à 80%.Impossible par définition d'y arrêter le chauffage ou la climatisation, ni bien sûr d'ouvrir les fenêtres.Pour respirer, il faut pulser de l'air neuf, chaud ou froid selon la saison, alimenter 42.000 points d'éclairage, 76 ascenseurs, 11 escalators, 14.000 stores, plus de 8.000 ventilo-convecteurs, etc.Tout est électrique. Des groupes électrogènes de sécurité démarrent en cas de coupure. La facture électrique est donc le deuxième poste de dépenses pour la tour, après la sécurité et la sûreté incendie.Et à l'heure où les tarifs s'envolent, l'homme de la situation, c'est M. Puype : "Ici c'est un paquebot. Une fois que ça dérive, pour rattraper c'est un peu tard, c'est pour ça que je surveille au jour le jour", dit-il.En 2021, l'immeuble a remplacé ses six groupes froids à récupérateurs de chaleur. Un matériel qui produit tout le chaud et le froid dont la tour a besoin, le réseau urbain ne servant qu'en appoint.Ces équipements dataient de l'inauguration en 2001. Neufs, ils sont plus performants et c'est cet investissement qui a permis la spectaculaire baisse de consommation électrique de l'an dernier.Pour l'an prochain, la baisse attendue, de 10 à 15%, sera moins facile: "On va essayer", assure Frédéric Galvez, directeur général adjoint Property Management chez BNP Paribas Real Estate qui gère 2.000 immeubles en France, dont Coeur Défense.Reste l'isolation. "Ce serait un investissement colossal, monstrueux, coûtant presque le prix de l'immeuble (acheté 1,8 milliard d'euros en 2017, ndlr)", dit-il. "Cela obligerait à déposer toute la coque, à faire sortir les locataires et laisser le propriétaire sans revenu pendant le chantier".Pour l'heure, la tour réfléchit plutôt à s'équiper en photovoltaïque.
Il y a 2 ans et 148 jours

AGC Glass Europe clôture l’Année avec le lancement de sa nouvelle gamme Low-Carbon Glass

«En 2022 – proclamée Année internationale du verre par les Nations Unies –, AGC n’a pas manqué de mettre en avant ses productions et sa passion pour ce matériau noble. Dans le même temps, nous avons aussi fait un grand pas en avant vers notre neutralité carbone. Nous avons ainsi le plaisir de terminer l’année 2022 par le lancement de notre gamme Low-Carbon Glass, grâce à laquelle nos clients disposent désormais d’un verre dont, de l’extraction des matières premières à l’installation finale, les émissions de CO2 ont été réduites de plus de 40 % par rapport à notre verre standard», indique Davide Cappellino, Président de l’AGC Architectural Glass Europe and Americas Company.Pour parvenir à ce recul drastique du CO2, AGC a repensé chaque maillon de sa chaîne de valeur afin d’abaisser les émissions carbone directes lors de la production du verre proprement dite, mais aussi pour limiter toutes les émissions de CO2 provenant de la production d’électricité, de la chaîne d’approvisionnement amont et des autres émissions indirectes. Pour la production du verre Low-Carbon Glass, cette approche holistique est centrée sur six axes forts :approvisionnement durable en matières premières utilisation de fours de fusion à haute efficacité usage accru de calcin (verre recyclé) recours aux énergies vertes optimisation du transport entre les sites du Groupe pour les traitements de finition (assemblages en verre feuilleté, dépôts de couches) optimisation du transport des produits finisSuite à ce réexamen en profondeur, AGC peut proposer aujourd’hui son nouveau verre Low-Carbon Planibel Clearlite, un verre float bas carbone dont l’empreinte CO2 a été ramenée à 7 kg de CO2 par m² (verre de 4 mm d’épaisseur), soit une réduction de minimum 40%. La première production de Low-Carbon Planibel Clearlite a été lancée avec succès dans l’usine AGC de Moustier en Belgique et est désormais disponible de stock. En 2023, l’usine de Seignbouse en France passera elle aussi à la production du verre bas carbone AGC Low-Carbon Glass. Low-Carbon Planibel Clearlite peut servir de base aux principales gammes de produits verriers fonctionnels d’AGC :verre de sécurité : Low-Carbon Stratobel et Low-Carbon Stratophone verre à basse émissivité pour le vitrage isolant : Low-Carbon iplus 1.0 et Low-Carbon iplus 1.1 verre à contrôle solaire et basse émissivité : Low-Carbon Stopray et Low-Carbon Energy Ces nouveaux produits verriers bas carbone offrent le même aspect, la même qualité et les mêmes performances techniques que les produits AGC conventionnels à base de verre float.
Il y a 2 ans et 149 jours

Punaises de lit : mieux vaut éviter les insecticides autant que possible

"Pour se débarrasser des punaises de lit, et avant de recourir aux insecticides (...), il est recommandé de privilégier d'abord des moyens non chimiques", a rappelé dans un communiqué l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).Les punaises de lit sont des insectes dont les piqûres provoquent notamment des démangeaisons, qui se développent dans les matelas et les draps, ainsi que les meubles et les recoins.Alors qu'elles avaient pratiquement été éradiquées en France au milieu du XXe siècle, le phénomène connaît une recrudescence. Selon une étude du ministère de la Santé en 2020, les punaises de lit sont à l'origine de 70.000 consultations annuelles chez le médecin généraliste.Face à ce problème, les personnes se sentent souvent démunies et tentent parfois de lutter directement contre les punaises de lit en utilisant des insecticides.Mais cette méthode est risquée, car de tels produits peuvent être "inadaptés", "inefficaces voire dangereux", prévient l'Anses.Entre 2007 et 2021, elle rapporte que 1.056 cas d'intoxications ont été recensés à la suite de l'emploi d'insecticides contre les punaises de lit, dont un s'est soldé par le décès d'un enfant.Les autorités recommandent donc plutôt de passer l'aspirateur de très près sur toutes les surfaces du logement - et de nettoyer ensuite l'appareil tout en jetant immédiatement le sac à l'extérieur.Autre conseil: passer à la machine à laver vêtements et linge de maison, à plus de 55°C, même si cette température risque d'abîmer certains habits. Si les personnes n'ont pas de machine, elles peuvent mettre leurs vêtements trois jours au congélateur.L'Anses recommande aussi de nettoyer les recoins du logement avec un appareil à vapeur, à plus de 120°C, rappelant qu'on peut en trouver en location. Cette opération détruit normalement les punaises de lit, quel que soit leur stade de développement."En cas d'échec, il est recommandé de contacter un spécialiste de la lutte antiparasitaire plutôt que d'appliquer soi-même les produits insecticides", insiste l'agence.
Il y a 2 ans et 149 jours

Incendie à Vaulx-en-Velin : marche blanche et minute de silence pour les victimes

Proches et voisins des familles endeuillées ont défilé avec des ballons blancs avant de s'arrêter devant l'immeuble sinistré pour déposer des fleurs et observer une minute de silence.L'incendie, dans lequel sont morts six adultes et quatre enfants, est survenu à 03H00 dans ce bâtiment de sept étages, dans un quartier populaire en pleine rénovation urbaine. Plusieurs témoins ont dénoncé dans les médias la vétusté des locaux, le défaut des dispositifs anti-incendie et la présence d'un point de deal.L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du feu qui a poussé plusieurs habitants à sauter dans le vide pour échapper aux flammes. La résidence "Le Rhône", comprenant 107 logements sur trois immeubles, devait être rénovée dans le cadre d'un plan de sauvegarde lancé en 2018 pour une douzaine de copropriétés vétustes du quartier, selon les informations disponibles sur le site de la mairie.Des études menées dans cette résidence avaient "mis en lumière de nombreuses difficultés techniques et financières traduisant des désordres sur les équipements (ascenseurs), les réseaux d'eau et électrique, pouvant poser la question de la sécurité des habitants notamment en cas d'incendie", selon un compte rendu municipal de décembre 2019.La maire socialiste de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy a déploré le délai de "quatre ans" entre l'obtention des financements et le lancement des travaux de rénovation. Lors d'une rencontre avec la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon, elle a aussi plaidé pour que le gouvernement lance une réflexion sur l'accompagnement des copropriétaires "modestes" qui rencontrent "parfois des difficultés pour entretenir et payer les charges".
Il y a 2 ans et 149 jours

CRH Ventures soutient les start-up de la construction

CRH Ventures cherche des partenariats avec les start-up de la construction. [©CRH] Le groupe irlandais CRH vient d’annoncer la création de CRH Ventures. Cette unité de capital-risque a vocation à soutenir le développement de technologies et de solutions innovantes. Ceci, afin de répondre aux besoins de plus en plus complexes des clients du secteur de la construction et aux tendances évolutives qui s’y rattachent. Ayant accès à un fonds de 236 M€ à investir, CRH Ventures s’associera à des entreprises de construction et de technologie climatique qui interviennent sur l’ensemble de la chaîne de valeur du BTP. Elle se concentrera sur les technologies de pointe, en se focalisant sur différents profils d’entreprises. Tout d’abord, celles qui développent la prochaine génération de produits de construction, durables et engagés sur la voie de la décarbonation. Ensuite, celles qui se concentrent sur l’automatisation et les méthodes de construction hors site pour édifier des constructions avec davantage d’efficacité et de sécurité. Puis, celles qui cherchent à tirer parti des technologies numériques pour construire plus intelligemment. Et enfin, celles qui veulent accroître l’efficacité et l’optimisation du marché pour offrir une meilleure valeur aux clients. CRH Ventures cherche des opportunités d’investissement « Le lancement de CRH Ventures démontre notre engagement continu à investir dans les nouvelles technologies qui façonneront l’environnement bâti de demain, déclare Albert Manifold, directeur général de CRH. CRH Ventures servira de partenaire précieux pour les start-up et les entrepreneurs qui bénéficieront des capacités techniques. Mais aussi des connaissances et de l’expertise d’un leader mondial de l’industrie des matériaux de construction. Ils pourront ainsi mieux piloter et mettre à l’échelle de nouvelles technologies et innovations qui permettront une construction plus sûre, plus intelligente et plus durable. » Lire aussi : Impulse Partners : « Innover constitue un droit à continuer à construire » Dès à présent, CRH Ventures recherche activement des opportunités d’investissement. Elle a d’ailleurs déjà établi des partenariats avec des start-up de la construction et des technologies climatiques, dans les domaines de la numérisation et de la décarbonation. A bon entendeur… Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 149 jours

Les normes à vérifier avant de louer un entrepôt

De nombreuses normes entourent la construction des entrepôts afin de garantir la sécurité des personnes qui y travaillent, le bon fonctionnement des installations et la protection de l’environnement. Ainsi, avant de louer un entrepôt, il est primordial de vérifier que celui-ci est aux normes. Pour cela, nous vous résumons les normes les plus importantes qui régissent la construction des entrepôts. Normes générales De nombreuses normes ont été mises en place dans le but de protéger les employés tout en gérant facilement le stockage. Ces normes strictes entourent la construction et l’aménagement de l’entrepôt. Effectivement, sa situation, sa qualité de construction et sa dimension obligent de respecter certaines règles. Parmi elles, se trouvent les normes concernant la résistance au feu qui est attendue dans les différentes parties de l’entrepôt. Il est essentiel de les respecter pour obtenir la validation des Services Départementaux d’Incendie et de Secours. Il est possible de citer la règle R15 qui exige la résistance au feu de certaines parties de l’entrepôt grâce à une séparation coupe-feu. Parmi ces normes générales, il y a la norme NF EN 1998 qui concerne la résistance de l’entrepôt aux séismes, notamment en expliquant les calculs de structure attendus. D’autres normes se rapportent à la façade des bâtiments industriels, toutefois, elles ne sont pas spécifiques aux entrepôts. Normes sur la dalle Si des normes entourent la réalisation de la dalle, c’est parce que le moindre défaut entraînerait des complications importantes au niveau des rayonnages. En effet, la dalle assure la solidité et l’efficacité de la mise en place des rayonnages. Pour cela, plusieurs normes ont été mises en place : DTU 13.3 Partie 1 (norme NF P 11-313-1) : précise la réglementation générale autour du dallage et notamment sur sa planéité et son isolation ; Normes FEM 9.831 et FEM 9.841 : sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précisent la planéité et la rigidité du dallage. Vérifier la planéité, la rigidité, l’isolation, etc. va permettre d’éviter les déformations et donc, des sollicitations supplémentaires dans les rayonnages qui risquent de s’incliner. Normes sur le rayonnage Les normes sur le rayonnage sont plus nombreuses, car la sécurité de l’entrepôt repose en grande partie sur la conformité et la résistance des racks de rangement qui sont des éléments indispensables pour un entreposage sécurisé. Norme NF EN 1090-02 : vérifie toutes les exigences techniques pour les structures en acier ; Norme NF EN 15512 : contient les indications pour le calcul, le traitement et les tolérances dans le montage des structures des rayonnages métalliques ; Norme NF EN 15620 : contient des indications sur les tolérances du sol et du montage des rayonnages, sur les déformations maximales pour les structures ainsi que sur les jeux à respecter dans les emplacements ; Norme NF EN 15629 : définit l’aménagement des allées et contient des indications pour le calcul des rayonnages en prévoyant notamment la technique de conception, de pose et d’utilisation selon la température d’utilisation, les risques d’incendie, l’emplacement, etc.  Norme NF EN 15635 : définit les conditions d’utilisation et de maintenance des structures pour minimiser les risques et éviter les dommages humains et matériels ; Norme NF EN 1993 : vérifie la sécurité des structures de rayonnages. D’autres normes existent concernant les racks et les rayonnages et stipulent notamment leur capacité à supporter des charges importantes, de garantir une longue durée de vie et d’assurer la sécurité des employés. Normes sur les machines Enfin, il existe plusieurs normes relatives au bon fonctionnement et la sécurité des machines. Ces machines peuvent être des engins motorisés, des convoyeurs automatiques, des robots de palettisation, mais aussi des échelles fixes et des garde-corps. Chacune d’entre elles doit obéir à des normes sur les propriétés générales, le comportement sous charges, les effets du temps, etc. La norme FEM 9.831 est à mettre en place dans un entrepôt automatisé et précise les attentes quant aux rails de roulement et de guidage supérieur, aux unités de charges et aux monte-charges. Les normes FEM 9.832 et NF EN 528 sont à mettre en place dans un entrepôt automatisé et contiennent des indications pour le calcul du stockage avec mini transtockeurs et des prescriptions de sécurité sur les transtockeurs. La norme NF EN ISO 14122 définit les exigences pour les escaliers et échelles des installations. Ainsi, avant d’acheter ou de louer un entrepôt, certaines normes sont à vérifier afin d’éviter les mauvaises surprises dans l’avenir.
Il y a 2 ans et 149 jours

Manutention d'outils, gestion des déchets : le point sur les bonnes pratiques

SÉCURITÉ. De nouvelles ressources documentaires viennent d'être publiées par l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) et l'Iris-ST, l'Institut de recherche et d'innovation sur la santé et la sécurité au travail. Elles traitent de l'utilisation de certains outils et de la problématique de gestion des déchets pour les maçons, carreleurs, serruriers, métalliers et vitriers.
Il y a 2 ans et 149 jours

Le diagnostic des installations gaz évolue au 1er janvier 2023

Elle fait l’objet de l’arrêté de reconnaissance ministériel du 25 juillet 2022, publié au Journal officiel de la République française du 4 août 2022 qui fixe son application à compter du 1er janvier 2023. Le diagnostic gaz est une prestation réglementée qui permet d'analyser les points-clés de la sécurité d’une installation intérieure de gaz afin de fournir un état de celle-ci. Il est réalisé par un diagnostiqueur certifié.Une nouvelle norme qui s’inscrit dans la continuité de l’existantCette nouvelle version s’inscrit dans la phase habituelle d’évolution des normes afin de tenir compte, selon le cas, de nouvelles dispositions normatives ou réglementaires, ou bien d’évolutions de son environnement et de pratiques des utilisateurs.Pas de rupture majeure pour cette nouvelle version mais plutôt la prise en compte des évolutions réglementaires impactant les installations de gaz, comme la parution de l’arrêté du 23 février 2018 ainsi que les évolutions technologiques avec le corpus normatif technique correspondant. Les retours des nombreux utilisateurs de la norme - administrations, diagnostiqueurs, contrôleurs, certificateurs de personnes et de produits, normalisateurs - ont été pris en compte et accompagnés d’améliorations de forme.4 questions pour tout savoir sur le diagnostic gazQuand réaliser un diagnostic gaz ?Lors de la vente ou de la location d’un logement. Un diagnostic gaz doit être fourni pour toute vente d'un bien immobilier équipé d'une installation gaz de plus de 15 ans. Il s'ajoute ainsi aux autres diagnostics obligatoires (plomb, amiante, performance énergétique, etc.) à fournir dans le dossier de diagnostic technique remis par le notaire lors de l'achat du logement. Lors d’une location, depuis la loi Alur de 2014, la vérification des installations intérieures de gaz pour les baux d'habitation (soumis à la loi du 6 juillet 1989) est devenue obligatoire.Quelles installations vérifiées ?Le diagnostiqueur examine :la tuyauterie fixe de l’installation et contrôle son étanchéité. le raccordement en gaz des appareils, c’est-à-dire les robinets et les flexibles qui raccordent les appareils à la tuyauterie fixe et s’assure que le robinet qui est en place correspond aux exigences réglementaires. la combustion, qui doit s’effectuer correctement grâce à un débit normal de gaz des appareils. la ventilation des locaux, le logement doit bénéficier de ventilations adaptées et la chaudière et/ou le chauffe-eau doivent être correctement raccordés au conduit d’évacuation des produits de combustion.Quel bilan pour l’installation de gaz ?Le diagnostiqueur établit le bilan de l’installation gaz et indique le cas échéant les anomalies décelées, classées en 3 catégories :A1 pour une anomalie mineure qui ne présente pas de danger immédiat. À faire réparer si possible. A2 pour une anomalie sérieuse qui représente un danger pour la sécurité des personnes et des biens et doit être traitée dans un délai imparti. DGI pour une anomalie majeure qui représente un Danger Grave Immédiat qui nécessite la mise hors service de l'appareil concerné jusqu’à sa remise en conformité.Quelle durée de validité pour le diagnostic gaz selon la norme NF P45-500 ? Le diagnostic gaz est valable 3 ans dans le cas de la vente d’un logement et 6 ans dans le cas d’une location.
Il y a 2 ans et 150 jours

Ingénierie, sécurité incendie... Qui a remporté les trophées "Les Talentes" ?

PRIX. Un concours qui s'emploie à ce que les femmes soient mieux représentées dans les domaines du conseil, de l'ingénierie et du numérique vient de divulguer les noms gagnants de sa seconde édition. Dirigeantes d'entreprise ou apprenties, les profils mis en lumière sont divers.
Il y a 2 ans et 150 jours

Comment la pandémie a-t-elle redéfini l’usage et la conception du logement dans le monde entier ?

En s'appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse détaillée de l'influence de la pandémie sur la conception et l'usage du logement. Ainsi portée par le développement du travail à distance, la maison du futur se doit d'être davantage fonctionnelle, durable et connectée pour s'adapter aux nouveaux besoins de ses occupants. Le logement sera plus grand et modulableAujourd'hui en Europe, la République Tchèque est le pays en Europe où la surface minimum d'une pièce de vie est la plus grande : 16 m². L'Italie suit de près, avec une surface minimum de 14 m². La France semble se situer dans la moyenne (9 m²), loin des Etats-Unis (6,5 m²) et des Emirats Arabes Unis (3 m²).L'enquête de PlanRadar révèle surtout que dans la plupart des pays étudiés, la taille minimale des logements augmente, alors que les surfaces moyennes par habitant restent très disparates d'un pays à l'autre : 46 m² en Allemagne et 27,5 en Pologne par exemple. En Autriche, la taille des logements est passée de 86 m² dans les années 90 à 99,2 m² en 2015. En France, la taille minimum des logements pouvant bénéficier d'aides fiscales immobilières (Pinel) va doubler en 2023, pour passer à 28m² pour un T1. La tendance va donc vers une augmentation de la taille minimale des surfaces.Avec l'émergence du télétravail et du travail hybride, la frontière entre espace privé et espace de travail s'est progressivement amincie participant à l'émergence de nouveaux besoins et désirs de ses occupants. Ainsi, des millions de propriétaires et de locataires recherchent désormais des logements dotés d'un espace où ils peuvent travailler sans être interrompus par la vie de famille. Lorsque cela n'est pas possible, ils recherchent un mobilier flexible qui leur permet de transformer certaines pièces en bureau pendant la journée, avant de les réaménager en cuisine, salon ou chambre, la journée de travail terminée.L'étude de PlanRadar montre que les espaces multifonctionnels sont à présent une priorité dans 7 pays sur les 12 étudiés (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Slovaquie, Italie et les Émirats Arabes Unis). Certains pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Autriche affirment même que les bureaux à domicile seront une tendance clé à l'avenir.De nouvelles aspirations vers des espaces partagés et durablesDe plus en plus préoccupés par la crise climatique, les citoyens se tournent vers le « vivre durable ». Cette aspiration partagée dans la majorité des pays, se décline sous différents prismes. L'Allemagne, la France et la République Tchèque misent sur les matériaux biosourcés tandis que le Royaume-Uni priorise les maisons passives. De leur côté, les États-Unis orientent leurs efforts vers la mobilité durable avec le développement de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Tous sont soucieux de l'impact du mobilier sur l'environnement. 9 pays sur les 12 interrogés s'attendent à ce que leurs meubles soient fabriqués à partir de matériaux recyclés, durables ou d'origine naturelle. Ainsi, quatre pays (Allemagne, Autriche, France et Hongrie) montrent un intérêt pour les meubles d'origine locale, à la fois pour soutenir les efforts de durabilité et pour éviter les retards d'approvisionnement observés pendant la pandémie de COVID-19. L'Allemagne quant à elle est le seul pays à exprimer un intérêt pour les surfaces autonettoyantes et les matériaux antibactériens.Enfin, l'enquête révèle que durabilité rime avec partage des usages. Privés d'espaces extérieurs pendant la pandémie, les habitants ont de nouvelles attentes en termes d'espaces verts. Ainsi, les Américains, les Britanniques et les Italiens sont particulièrement désireux de disposer d'un espace extérieur directement accessible depuis leur maison. Il ne s'agit pas nécessairement d'un jardin privé ; beaucoup s'intéressent aux espaces extérieurs communs.La maison connectée : une priorité pour la France et les Etats-UnisGrâce aux progrès technologiques, la domotique se développe et les maisons connectées ou « intelligentes » deviennent réalité. Ces équipements connectés doivent rendre les logements plus confortables, plus faciles à gérer et plus sûrs, mais doivent aussi permettre de réaliser des économies. C'est ce que révèle l'étude PlanRadar qui montre que l'ouverture aux technologies intelligentes se généralise dans le monde entier. Parmi les technologies les plus populaires, on retrouve les systèmes d'éclairage intelligents, les thermostats connectés et les dispositifs de sécurité domestique connectée. La France et les États-Unis sont les plus en avance de phase et prévoient l'adoption de 14 des 24 technologies répertoriées dans cette étude tels que (le thermostat et éclairage intelligents ainsi que les dispositifs de sécurité connectés).Retrouvez l'étude complète de ce troisième volet sur ce lien.*Étude menée par PlanRadar en juin 2022 sur les tendances et priorités des architectes concernant la construction, l'habitat et les bureaux du futur dans 12 pays Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, France, Espagne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Italie, Emirats arabes unis et Pologne. Les sources proviennent principalement des données publiques d'experts, d'instituts indépendants et d'organismes professionnels et gouvernementaux. En France, il s'agit principalement du Conseil national des architectes, du Ministère de la Transition écologique et de l'UNSFA.