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Il y a 4 ans et 158 jours

Altarea confirme sa place parmi les leaders mondiaux en matière de développement durable

Avec une note globale de 90/100, le Groupe se positionne au 4ème rang dans la catégorie « foncières de commerce cotées en Europe ». Ce classement vient saluer l’ambitieuse et volontariste stratégie RSE de l’entreprise et atteste de sa performance dans la durée, le Groupe ayant une note égale ou supérieure à 90/100 depuis 2016.Altarea conserve cette année encore la note A sur la dimension Transparence, témoignant de la transparence, de fiabilité́ et de l’exhaustivité́ de son reporting RSE.« Les résultats du GRESB 2020 viennent une nouvelle fois saluer nos engagements forts et de long terme pris en matière de RSE. Ils témoignent de notre capacité à travailler sur toutes les composantes du développement durable. Réduction de notre empreinte carbone, performance énergétique des bâtiments, préservation de la biodiversité des centres, impact positif local, dialogue avec les parties prenantes … notre Groupe réfléchit à l’évolution de l’immobilier pour garantir le développement durable et soutenable des villes. Cette responsabilité, au service de l’intérêt général, se traduit dans notre démarche RSE, qui est placée au cœur de notre stratégie business » indique Alain TARAVELLA, Président-Fondateur d’Altarea« Dans une année marquée par un contexte particulier, nous sommes extrêmement fiers d’obtenir ces résultats, qui témoignent d’un engagement sans faille de nos équipes Commerce et transverses, ainsi que d’une gestion exemplaire, rigoureuse et sur le long terme des enjeux RSE. Nous poursuivrons nos efforts sur la base des enjeux clés de notre politique RSE : le bas carbone, la biodiversité et l’impact positif sur nos territoires » déclare Nathalie BARDIN, Directrice du marketing stratégique, de la RSE, et de l’innovation.« Ces résultats sont une belle récompense pour toutes les équipes d’Altarea, fortement mobilisées autour des enjeux RSE, au service d’une réflexion sur la ville humaine et durable de demain. Notre démarche RSE appelée « Tous engagés ! » nous inscrit dans des actions concrètes et responsables envers nos clients, les villes et nos collaborateurs. Plus que jamais Altarea s’affirme comme un acteur exemplaire en la matière dans son secteur » conclut Eléonore DEVAUD, directrice RSE d’Altarea.Cette année encore, le Groupe a participé de manière volontaire, aux réflexions sur la résilience des villes. Face à des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux de plus en plus prépondérants, la ville de demain doit se transformer pour garantir toujours une haute qualité de vie à ceux qui l’habitent aujourd’hui comme à ceux qui y résideront demain.*GRESB : Global Real Estate Sustainability Benchmark, classement international de référence qui évalue chaque année la performance et la politique RSE des entreprises du secteur immobilier. En 2020, le GRESB a analysé les performances de 1 200 sociétés immobilières représentant plus de 96.000 actifs au total.**Green Star : plus haute catégorie du classement GRESB
Il y a 4 ans et 158 jours

Le chantier du métro du Grand Paris a pris plusieurs mois de retard à cause de la crise sanitaire

"En cette période de second confinement, les équipes de la Société du Grand Paris et des entreprises partenaires sont mobilisées sur la poursuite des travaux, afin de ne pas augmenter les retards, de l'ordre de trois à huit mois, engendrés par le confinement du printemps", a relevé le président de la SGP Thierry Dallard, cité dans un communiqué.Le responsable n'a pas précisé de nouveau calendrier prévisionnel pour la mise en service des 200 km de métro automatique que la SGP doit mettre en service par étapes, théoriquement entre 2024 et 2030."Le projet se poursuit et s'accélère année après année, au fur et à mesure des nouveaux contrats", a néanmoins relevé M. Dallard.Le conseil de surveillance de la SGP a adopté le budget 2021, qui prévoit 4,6 milliards d'euros d'investissements, dont 4,2 milliards pour les travaux du Grand Paris Express et 400 millions pour d'autres investissements dans les transports publics franciliens.Côté recettes, la SGP, qui construit le métro en empruntant, compte disposer l'an prochain de 800 millions d'euros grâce au produit de diverses taxes, selon le communiqué.Le conseil de surveillance a également acté une modification du projet de la future ligne 18 Orly-Versailles, avec la suppression d'un viaduc entre le CEA de Saclay (Essonne) et Magny-les-Hameaux (Yvelines), qui sera remplacé par un tracé au sol moins cher.
Il y a 4 ans et 158 jours

Amazon: un permis de construire accordé près de Rouen

Le maire PS de Petit-Couronne, près de Rouen, a accordé un permis de construire à l'entreprise Gazeley qui a un projet contesté de plateforme pour le géant de la vente en ligne Amazon.
Il y a 4 ans et 160 jours

Les Sénateurs rejettent unanimement la remise en cause des tarifs photovoltaïques

Solidarité Renouvelables, qui réunit plus de 300 acteurs de la filière, salue le soin avec lequel les Sénateurs de tout bord ont, pour pallier l’absence d’étude d’impact de la mesure par le Gouvernement, pris le temps d’apprécier sans préjugés les équilibres du secteur et les conséquences d’un reniement par l’État de sa signature.Il en ressort que :La confiance dans la signature de l’État est la clef de voûte du système. Sans elle, tout s’écroule, bien au-delà du solaire. Comment les acteurs des autres filières, et notamment l’hydrogène, le biogaz ou l’éolien offshore, pourraient-ils investir en confiance sur la base d’autres tarifs pareillement garantis par l’État ? La grande majorité des centrales visées par le projet gouvernemental a désormais des rendements financiers modiques, inférieurs à ceux des autres types de projets lancés ou soutenus par l’État (autoroutes, centrales nucléaires, etc.).Réviser les tarifs ferait peser un risque de solvabilité d’autant plus inopportun sur les acteurs concernés qu’ils sont déjà fragilisés par la crise : PME, agriculteurs, territoires ruraux…. Le Gouvernement est conscient de la nocivité de son projet puisqu’il fait le choix de ne cibler qu’une partie des contrats, transformant sa mesure en une forme d’expropriation.Solidarité Renouvelables réaffirme donc qu’il est nécessaire, dans l’intérêt de tous – finances publiques, entreprises, territoires, agriculteurs, entreprises, financeurs et citoyens attachés à l’environnement – de mettre rapidement un terme à cette révision brouillonne des tarifs.Au moment où la France perd quatre places dans le classement de novembre 2020 sur l’attractivité des pays en matière d’énergies renouvelables, où la Ministre de la Transition Écologique Barbara Pompili promeut la création d’un délit d’écocide, et où le Conseil d’État donne trois mois à la France pour prouver la réalité de son action pour le climat, ne sapons pas la confiance dans l’électricité renouvelable, énergie préférée des Français. Vous pouvez retrouver le manifeste du collectif et la liste des 300 signataires sur: https://solidariterenouvelables.org/
Il y a 4 ans et 161 jours

France Relance : un appel à projets sur la modernisation du nucléaire est lancé

INDUSTRIE. Un appel à projets pour soutenir l'investissement et la modernisation de l'industrie nucléaire a été ouvert ce 27 novembre 2020. C'est dans le cadre du Plan de relance et de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) que cette démarche a été initiée, afin de maintenir les compétences nécessaires au secteur et de garantir un fonctionnement opérationnel aux entreprises de la filière.
Il y a 4 ans et 161 jours

L'Insee révise en hausse, à +18,7%, le rebond de l'économie française au troisième trimestre

Le PIB reste toutefois "inférieur de 3,9% à son niveau du troisième trimestre 2019", précise l'Institut national de la statistique, qui explique notamment cette révision par une réévaluation de la consommation des ménages et de l'investissement en services.Ainsi, sur cette période marquée par le déconfinement et les vacances d'été, les dépenses de consommation des ménages ont "vivement" augmenté de +17,9%, après leur chute de 11,4% au deuxième trimestre, durant lequel le PIB avait plongé de 13,8%.Elles se rapprochent ainsi de leur niveau d'avant-crise, puisqu'elles sont en baisse de 1,3% sur un an, souligne l'Insee.Malgré un rebond conséquent de 23,9%, l'investissement reste lui en retrait de 4,8% par rapport à son niveau d'il y a un an.Avec une hausse des exportations supérieure à celle des importations, le commerce extérieur contribue lui positivement à la croissance du troisième trimestre, tandis que la variation des stocks y contribue négativement (-1,5 point).Fait notable, au troisième trimestre le revenu des ménages connaît sa plus forte hausse trimestrielle depuis 1983, souligne l'Insee, en hausse de 3,7%, après un recul de 2,6% au deuxième trimestre. Ces revenus sont aussi 1% supérieurs à ceux enregistrés sur la même période de l'an dernier.Avec la baisse du recours au dispositif du chômage partiel et le rebond de l'emploi, les salaires perçus par les ménages sont ainsi repartis à la hausse (+13,1%). Mais dans le même temps, les prestations sociales ont reculé de 6,2% même si elles "restent à un niveau élevé par rapport à leur niveau d'avant la crise sanitaire" (+5% sur un an), souligne l'Insee.Enfin, le taux de marge des entreprises s'est redressé au troisième trimestre à 30,3%, contre 27,8% au deuxième trimestre.Mais ce fort rebond de l'économie française ne sera qu'un feu de paille. La deuxième vague de l'épidémie, avec le couvre-feu puis le reconfinement décidé par le gouvernement, ont fait replonger l'activité depuis octobre.Elle s'affiche en recul de 13% en novembre par rapport au niveau d'avant crise, estime l'Insee, qui s'attend ainsi à une rechute du PIB entre 2,5 et 6% au dernier trimestre.Autre sombre perspective, le moral des ménages est tombé en novembre à son plus bas niveau depuis la crise des gilets jaunes en 2018.Pour l'ensemble de l'année 2020, l'Insee table sur une récession comprise entre 9 et 10%, comme la Banque de France. Le gouvernement anticipe lui une chute du PIB de 11% et a revu à la baisse sa prévision de rebond l'an prochain, à 6% au lieu de 8% précédemment, du fait du maintien de restrictions sanitaires au moins une partie de l'année 2021.
Il y a 4 ans et 161 jours

Les ingénieristes inquiets et fragilisés par une activité économique en berne

Massivement réorganisées autour du télétravail, deux entreprises sur trois ne parviennent toujours pas à occuper leurs équipes à 100%. Alors que 40% de la profession est confrontée à un allongement des délais de paiement, 35% des sondés déclarent anticiper des difficultés de trésorerie d'ici douze mois.Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie : « Le confinement que nous connaissons aujourd'hui a peu à voir avec celui de mars dernier. Si des nouvelles mesures d'assouplissement ont été annoncées par le président de la République, force est de constater que l'activité économique se poursuit en demi-teinte et que la relance se fait toujours attendre. Les ingénieristes ont basculé massivement en télétravail pour poursuivre leurs projets, mais voient leurs carnets de commande s'amenuiser et ne parviennent toujours pas à occuper leurs équipes à 100%. Les incertitudes quant à l'avenir restent fortes et les projets tardent à être lancés par les donneurs d'ordres publics et privés. C'est vrai dans le secteur industriel où, malgré le plan de relance, nos entreprises sont touchées de plein fouet par les crises automobile et aéronautique. Ça l'est aussi de la commande publique, où le bloc local doit mieux jouer son rôle de support de la relance. »Une réorganisation rapide en télétravail au service de la relance…Depuis le 28 octobre, les entreprises d'ingénierie ont massivement transféré leurs effectifs en télétravail, dans le respect du nouveau protocole sanitaire et afin de lutter contre la propagation de la pandémie. Avec 58% de leurs collaborateurs en distanciel et 13% en mission chez leurs clients (sites industriels, chantiers…), les ingénieristes accueillent ponctuellement sur site moins d'un quart de leurs ingénieurs et techniciens qui nécessitent d'avoir accès à des outils et équipements spécifiques. … qui se heurte au ralentissement de l'activité et au manque de visibilitéMalgré cette réorganisation, les sociétés d'ingénierie souffrent d'une baisse continue des prises de commande. Elles sont 65% dans ce cas, contre 58% le mois dernier. Le pôle industrie est le plus touché, avec 73% des répondants concernés, contre 57% pour le pôle construction. De même, 62% des sondés estiment que leur activité sera en baisse au premier trimestre 2021 par rapport à l'an dernier. Une proportion qui atteint 72% chez les ingénieristes du secteur industriel particulièrement impactés par la baisse d'activité des marchés aéronautique et automobile.Une situation complexe qui impacte l'optimisme des ingénieristes : 75% des répondants pensent que le redémarrage de l'activité sera lent sur un an au moins. C'est presque dix points de plus qu'au mois dernier.Allongement des délais de paiement, sous-occupation… des difficultés qui s'accumulentAlors qu'une entreprise sur deux pensait occuper ses équipes pleinement au mois de novembre, le reconfinement est venu doucher les espoirs. 38% seulement déclarent avoir des effectifs qui travaillent à 100%. C'est dix points de moins qu'en octobre. Une fois de plus, les entreprises d'ingénierie industrielle sont les plus touchées et seules 20% d'entre elles fonctionnent à leur régime nominal.Par ailleurs, 40% des répondants sont désormais confrontés à un allongement des délais de paiement, contre un tiers en octobre. Pour 13% d'entre eux, les retards s'échelonnent désormais entre +30 et +60 jours. Des situations critiques, qui peuvent notamment expliquer que 35% des sondés anticipent des difficultés de trésorerie dans les douze prochains mois. Syntec-Ingénierie, qui appelle à un rééquilibrage des relations contractuelles, souligne qu'en France, 25 % des défaillances de PME et TPE sont dues à des retards de paiement, selon le Cabinet de recouvrement ARC.
Il y a 4 ans et 161 jours

La Région Hauts-de-France prend des engagements pour soutenir le bâtiment

RELANCE. Le 24 novembre 2020, Xavier Bertrand et la FFB ont signé un "pacte régional de relance, de confiance et de solidarité pour la filière du bâtiment" afin d'accélérer la relance dans le territoire, de soutenir l'activité des entreprises et de favoriser l'emploi local.
Il y a 4 ans et 161 jours

Une adoption croissante des outils digitaux dans le secteur de la construction, une nouvelle normalité ?

Une étude récente réalisée par BIMobject auprès de plus de 2 500 professionnels du secteur AECO révèle comment la numérisation s’est accélérée dans le secteur suite à la crise de la COVID-19. 61% admettent que les outils numériques seront fondamentaux dans leur travail après la pandémie. La crise a bousculé les traditionnels canaux de commercialisation.   Depuis l’avènement de la pandémie, le monde a connu une avancée spectaculaire dans l’adoption de la numérisation jamais vue auparavant. Du jour au lendemain, des entreprises du monde entier ont été contraintes de mettre en place le télétravail, la vidéoconférence ou le commerce électronique afin de maintenir leurs activités. En ce sens, le secteur de la construction, l’un des plus traditionnels en termes de numérisation et d’adoption de nouveaux outils, n’a pas fait exception. Selon une étude réalisée par la plateforme de contenu BIM, BIMobject a recueilli les réponses de plus de 2 500 professionnels du secteur AECO (Architectes, Ingénieurs, Entreprises et Maîtres d’ouvrage), plus de la moitié d’entre eux déclarent que leur travail est devenu « beaucoup plus numérique » depuis le début de la pandémie.  Télécharger le rapport complet ici  Cette avancée dans l’utilisation des outils numériques par les professionnels du secteur, tels que les architectes et les ingénieurs, correspond aux chiffres enregistrés par Autodesk. Selon les propres données de l’entreprise, le nombre d’abonnés en Europe a augmenté de 350 % dans le monde depuis le début de la pandémie. Les salons professionnels de la construction post-COVID L’un des coups les plus durs que le secteur ait connu cette année a été l’annulation de multiples salons de la construction dans le monde entier. De Coverings à la Nouvelle-Orléans, le  Salon du Mobilier à Milan, BAU à Munich, BIMexpo à Madrid, au MIPIM à Cannes, ou encore Equip’Hotel à Paris. L’impossibilité d’organiser de grands événements, en raison des mesures de sécurité strictes mises en place par les différentes autorités sanitaires, a coupé court aux projets de milliers de fabricants de matériaux de construction qui prévoyaient de présenter et de promouvoir leurs nouveaux produits lors de ces salons. Les salons et les événements vont-ils revenir à la normale ? Les nouvelles récentes concernant le développement de nouveaux vaccins semblent éclairer un scénario qui s’annonçait plutôt sombre. De nombreux salons, comme la prochaine édition du BAU en 2021, transforment déjà leurs éditions en événements hybrides afin d’accueillir tous les participants, en personne ou virtuellement, tout en respectant les mesures de sécurité correspondantes. Cependant, selon l’enquête menée par BIMobject, seuls 7% des professionnels du secteur AECO seraient prêts à participer à un événement du secteur aujourd’hui. Selon les données recueillies, 45 % des personnes interrogées participaient à ces événements principalement pour assister à des conférences et des ateliers. Seuls 25 % des professionnels du secteur ont assisté à ces événements pour découvrir de nouveaux produits, ce qu’ils font maintenant principalement par le biais des moteurs de recherche en ligne. La numérisation fait son chemin dans le secteur de la construction, non seulement à cause de la COVID, mais aussi en raison de la nécessité de créer des processus plus efficaces et durables. Avec ces données, il appartient maintenant aux entreprises du secteur de décider comment réorienter leurs stratégies de marketing vers un environnement plus numérique et interactif.    Consulter le rapport complet ici  A propos de BIMobject / www.bimobject.com/fr BIMobject est une plateforme mondiale publiant les produits numériques de plus de 1 900 fabricants de la construction, de l’aménagement et du design. Le portail compte plus de 2 millions d’utilisateurs enregistrés et offre une gamme de solutions pour les fabricants, les propriétaires, les architectes, les concepteurs et les entreprises de construction. Si vous souhaitez des informations complémentaires, nous serons ravis de vous répondre elise.monot@bimobject.com
Il y a 4 ans et 161 jours

Sauveterre-de-Béarn : la validation du plan de financement du projet d’hôtel d’entreprises

Le plan de financement du projet de construction d’un hôtel d’entreprises à Sauveterre-de-Béarn a été voté.
Il y a 4 ans et 161 jours

Lorenove et Lorebat fusionnent leurs services clients B to B, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, nouveau responsable service client diffus

Si durant de nombreuses années, service client rimait principalement avec accueil physique en magasin, appels téléphoniques et courriers promotionnels, aujourd’hui les nouveaux modes de communication, l’avènement du digital et la compétitivité croissante ont impulsé l’évolution de nouvelles manières de travailler. Soucieux de l’opinion et de la satisfaction de ses clients, le Groupe Lorillard a toujours intégré le service client dans sa stratégie relationnelle et commerciale. En aucun cas considéré comme un SAV, le Service Client Lorillard est, tout au contraire, un ensemble de services offrant un suivi rigoureux des différentes étapes de commandes et de la satisfaction des clients. Aujourd’hui le Groupe est amené à repenser sa stratégie, en mutualisant ses services clients afin de les professionnaliser davantage. Et, l’arrivée d’un Responsable Service Clients, en la personne d’Emmanuel de Rodellec, vient articuler le regroupement de l’ensemble du personnel autour d’un nouveau pôle.   EMMANUEL DE RODELLEC, NOMMÉ RESPONSABLE DU NOUVEAU POLE SERVICE CLIENTS Annoncée début 2020, la politique de recrutement, en parfaite concordance avec le développement du Groupe, était la chronique d’une croissance annoncée pour l’année. Et, Lorillard comptait bien poursuivre ses nombreux recrutements en recherchant de nouveaux talents pour renforcer ses équipes. La crise sanitaire nationale aurait pu freiner, voire inverser, cette tendance ; mais même durant la période de confinement, le Groupe Lorillard n’a jamais cessé d’œuvrer pour son développement. Emmanuel de Rodellec en fait la bénéfique expérience puisque son recrutement s’est effectué durant les mois de confinement. Arrivé fin mai 2020, il étrenne le poste de Responsable du nouveau Service Clients, pour les clients B to B du Groupe. Cet ingénieur Arts et Métiers (ICAM) qui a intégré dans la continuité de ses études, la société OTIS – en tant qu’ingénieur chargé d’affaires – fait rapidement évoluer sa carrière vers la relation client. Les 15 années passées au sein d’OTIS vont lui permettre de confirmer et d’acquérir des compétences clés autour du pilotage d’activités commerciales et stratégiques, du management d’équipes techniques et de la planification d’activités. Précédemment disséminés dans différents services clients, les 10 salariés qui composent la nouvelle équipe ont été rassemblés, sous la conduite d’Emmanuel de Rodellec, afin de mutualiser les forces et compétences en un seul et même service. « Si Lorillard a choisi de mutualiser les compétences des services clients c’est dans le but d’offrir le meilleur des services à chacun de ses clients et de mettre en place une structure qui sera le socle de la performance de demain » précise Emmanuel de Rodellec.   LE SERVICE CLIENTS B TO B AU SEIN DU GROUPE LORILLARD Effectif depuis le mois de juillet ce nouveau pôle s’est structuré avec le service client Lorebat, rapatrié de Decazeville à Chartres et celui de Lorenove. Les 9 agences et 60 concessions Lorenove, les 600 clients artisans Lorebat, ceux du site Internet E-Lori, ainsi que les entités internes du groupe (HP Fermetures & Menuiseries, Molénat, Bourneuf, Plastibaie) sont les clients de cette nouvelle structure. « Le service client est parfois, à tort, assimilé à un SAV alors que dans nos métiers techniques, il fait référence à tout autre chose. Conseil, intégration, envoi en production et accompagnement pourraient être les mots clés qui nous définissent. Nous sommes au carrefour de la commande et de la mise en production. » explique Emmanuel de Rodellec. Ce nouveau service s’articule autour de 3 pôles : – Un pôle Support technique. 2 personnes, référents techniques, sont en charge de cette partie. Bien en amont des commandes, ils interviennent en tant que référents conseils pour les clients. Ils les aident dans la construction et la faisabilité technique du projet, le dimensionnement des produits, etc. A la disposition de l’artisan, du menuisier, du concessionnaire ou d’un commercial d’une entité Lorillard, les référents conseils sont sollicités pour examiner, ajuster ou valider les bonnes configurations des menuiseries d’un chantier. De formation technique, ils sont hautement qualifiés; ils sont également formés à l’écoute téléphonique et l’échange avec le client afin de posséder toutes les compétences relationnelles indispensables à leur rôle de conseil. Ainsi, leur consultation écarte tout risque d’un mauvais dimensionnement technique du chantier et favorise la conformité de la commande. – Un pôle Entrée de commande. 5 techniciens d’intégration des commandes sont en charge de ce pôle. A l’appui de leurs profils très techniques, ils ont pour mission de vérifier et d’intégrer les commandes des clients dans les systèmes de production. Qu’elles soient saisies à partir de Prodevis, reçues directement de CCS (leur outils configurateur de commande en ligne) ou issues du site de vente en ligne E-Lori, 100% des commandes produites passent entre les mains de ces techniciens. CCS est un outil qui assure autonomie, maitrise des délais, diminution des risques d’erreur aux clients qui choisissent de l’utiliser. – Un pôle Administration des Ventes 2 gestionnaires clients assurent cette partie et ont pour mission d’accompagner les clients au quotidien (suivi des commandes, livraison particulière, etc.). A la réception de tous les appels, ils aiguillent le client vers un contact spécifique selon sa demande et font le lien avec l’ensemble des services de l’entreprise. Cheville articulée entre la partie commerciale et la partie industrielle, le Service Clients est garant de toutes les spécificités qui constituent une commande. L’accusé de réception en est le document socle. Il engage l’entreprise et ses différents services dans la conformité de la définition technique du produit, du prix et du délai du produit commandé. Pas loin de 20 000 commandes, soit 55 000 configurations de produits sont intégrées par an par le pôle Entrée de Commande.   CULTIVER LA PERFORMANCE D’UN LEVIER RELATIONNEL Incontournable, le Service Clients est un levier relationnel stratégique capable d’amener un client à rester fidèle à une marque, voire même à la recommander ! Comme évoqué précédemment, la nécessité d’une haute qualité relationnelle engage le personnel du Service Clients Lorillard. Des formations seront déployées afin de mieux accompagner les clients dans leurs interrogations et sollicitations au travers de communications orales et écrites, concises et factuelles. Des projets, contribuants à la performance de la relation client, ont été mis en place ; notamment le nouvel outil CRM (Microsoft Dynamics) intégré en septembre dernier. Ce CRM, développé et adapté pour le Service Clients Lorillard, est actuellement déployé au sein de l’administration des ventes, pour être étendu par la suite aux 2 autres parties techniques. Il permet aux gestionnaires d’avoir une vision complète du compte : état du compte client, portefeuille de commandes, historique des devis, des communications, etc. Également, le service implémente des indicateurs chiffrés qui permettront de mesurer sa performance et sa qualité de service (nombre d’erreurs de saisie, le temps de traitement des sollicitations pour devis, délais d’intégration de commande ou encore les délais de livraison). « L’évolution et l’implémentation de ces indicateurs clés vont nous permettent de concevoir et mettre en place des plans d’actions dans une démarche d’amélioration continue » précise Emmanuel de Rodellec. « Nous mènerons également une enquête de satisfaction en ligne sur 15 jours afin de jalonner la perception de nos clients de manière factuelle. » « D’autres projets sur 2021 viendront renforcer nos capacités comme par exemple l’installation d’un système téléphonique connecté au CRM permettant un meilleur accueil en affichant instantanément la fiche client lors de la réception d’un appel » conclue Emmanuel de Rodellec. On le voit, le Groupe Lorillard se structure et modifie ses modes de fonctionnement de manière homogène et organisée afin de mieux densifier l’activité de son Service Client. Le sens du service et de la satisfaction client ont toujours été au cœur de la démarche du Groupe. Fidèle à ses principes, Lorillard est plus que jamais attentif à ses clients, à leurs besoins et tout particulièrement à leur satisfaction, parce que concevoir et vendre des menuiseries n’est pas leur seule finalité.
Il y a 4 ans et 161 jours

Contrat-cadre entre Paris-Ouest Construction et Resolving

Paris-Ouest Construction a signé un contrat-cadre avec Resolving. [©Resolving] Le groupe familial de bâtiment Paris-Ouest Construction vient de signer un contrat-cadre pluriannuel avec l’éditeur lyonnais Resolving. Ce dernier  accompagne la digitalisation des métiers de l’immobilier et de la construction. « Pour les 15 chantiers que nous menons en parallèle, les outils digitaux sont susceptibles d’être utilisés par 50 à 80 utilisateurs. explique Xavier Tournillon, directeur technique et de la transition numérique du bâtiment de Paris-Ouest Construction. Mais notre rôle ne se résume pas à imposer un nouvel outil, mais bien à accompagner le changement. C’est-à-dire tous les utilisateurs, pour engager le mouvement de transformation numérique de toute l’entreprise. » Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est Resolving ? Depuis quand êtes-vous en contact avec Paris-Ouest Construction ? Hakim Fagoul, directeur France de Resolving, nous explique les modalités du contrat-contrat signé avec Paris-Ouest Construction. [©Resolving] Hakim Fagoul : Depuis 17 ans, l’éditeur de logiciels français Resolving permet la transition numérique des acteurs de la construction et de l’immobilier. La stratégie mise en place par Paris-Ouest Construction visait à digitaliser l’ensemble de ses activités. Dans ce contexte, plusieurs tests et procédures de validation ont été réalisés sur plusieurs éditeurs pendant un an. Et c’est avec Resolving, que ce constructeur de logements, surtout présent en région parisienne, a signé en juin dernier un contrat-cadre pluriannuel. En effet, nous avons axé notre démarche sur ses collaborateurs terrain, qui doivent mener à bien des contrôles des différents aspects de mise en œuvre lors de la construction. Le but ? Les rendre encore plus performants au quotidien grâce aux modules de la solution Resolving. Comment cela a –t-il été rendu possible ? Paris-Ouest Construction a opté pour les modules de “Suivi des chantiers” et de “Gestion des réserves” (OPR), proposés par Resolving. Premier point  Les conducteurs de travaux de Paris-Ouest Construction vont effectuer une vérification dite “inopinée” du chantier. Ceci, avec des tablettes mobiles, comprenant une partie de l’offre Resolving, directement sur les plans, les maquettes BIM…Que les bureaux d’études ont validés en amont. Ceci, pour vérifier le travail en cours. Si les conducteurs de travaux découvrent une anomalie, ils la notifient directement au BE, via la plate-forme Resolving. Et surveillentalors la validation de correctifs. Ensuite, ils suivent que tout a été bien rectifié sur chantier. C’est un vrai canal de communication de contrôle. La sécurité est au centre des préoccupations de Paris-Ouest Construction. Deuxième point  Les conducteurs de travaux reçoivent des fiches de contrôle prévues et planifiées associées à des zones précises. Ceci, dans le cadre d’une démarche de contrôle qualité. Ils vérifient ainsi tous les points de contrôle de ces fiches. Dernier point A la fin du chantier, c’est le module “Gestion des réserves”, qui est utilisé par Paris-Ouest Construction et les architectes. Notre solution est globale et intégrée. Elle comprend ainsi le suivi de chantier, la gestion de la documentation (GED) et la gestion d’un projet en BIM. Et ce, toujours avec le même outil. Les consultants Resolving viendront en appui, pour mettre en place des méthodes de recueil, d’analyse et de standardisation des pratiques utilisateurs. Phases préalables à toute digitalisation effective des méthodes et process internes.  Propos recueillis par Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 161 jours

Deux nominations chez Sika

Sika nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. [©Sika] Deux changements interviennent au sein des organes dirigeants de Sika. En effet, le chimiste suisse nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. Et recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration, lors de la prochaine assemblée générale annuelle, qui se tiendra le 20 avril 2021. Le parcours de Raffaella Marzi En octobre 2014, Raffaella Marzi a rejoint Sika comme responsable conformité et conseillère juridique. Dans ce rôle, elle a développé la fonction de conformité, en renforçant les processus, les outils et les formations de Sika. En 2018, elle a contribué à la réussite de l’acquisition d’Index en Italie. Ceci, grâce à sa grande expérience et à sa connaissance des questions juridiques. Ainsi que des fusions et acquisitions. En juin 2019, elle a été nommée directrice des ressources humaines et de la conformité. Et a mené plusieurs initiatives clefs dans la stratégie 2023 de Sika. « Cette promotion confirme l’importance stratégique des ressources humaines. Nos collaborateurs sont au cœur de notre succès. Dans un monde en mutation rapide, nous devons préserver le fort sentiment d’appartenance de nos employés, fondé sur la confiance. Et être en mesure de créer un environnement de travail inclusif et attrayant, dont chacun souhaite faire partie. Les ressources humaines et la conformité contribuent fortement à ces objectifs et sont donc la clef de notre succès futur », déclare Paul Schuler, directeur général. Recommandation d’Esther Berrozpe Galindo De plus, le conseil d’administration de Sika recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration. Cette dernière a travaillé pendant une vingtaine d’années pour la Whirlpool Corporation. De 2013 à 2018, elle a été membre de la direction du groupe et présidente de la région EMEA.  « Avec Esther Berrozpe Galindo, nous proposons une candidate dotée d’une forte personnalité et d’une grande expérience internationale de direction au sein d’une entreprise mondiale. Son expérience à la tête de sociétés dans différentes régions et son expérience du marketing seront un atout pour le conseil d’administration. Et renforceront notre structure actuelle. Je me réjouis de travailler avec elle à l’avenir », indique Paul Hälg, président du conseil d’administration.
Il y a 4 ans et 161 jours

UNPG : « Favoriser la biodiversité fait partie des gènes des carriers »

L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] Quelle est la conjoncture des granulats en France ? Alain Plantier : La fin de 2019 et le mois de janvier 2020 laissaient augurer une année “correcte” au minimum. Depuis mars, nous avons eu des soubresauts énormes, avec un arrêt total de l’activité. Au plus fort de la crise sanitaire, cette dernière était descendue à 20 % de celle d’une année “normale”. Mais en moyenne, entre mars et mai, on était plutôt sur du 35 % à 40 %. Avec des disparités. La dégringolade a été très importante dans les métropoles, davantage que dans les zones rurales. Ce qui a aggravé les conséquences sur notre activité, étant donné le poids de ces marchés. Mais notre profession a joué le jeu. Le gouvernement avait décidé que la construction devait continuer à fonctionner. Aussi, même si la demande était faible – les grands travaux se sont arrêtés –, nous avons mis un certain nombre de choses en place pour que le bâtiment et les travaux publics puissent continuer à travailler. Et nous avons constitué des stocks en prévision du redémarrage. L’activité a-t-elle repris ? L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] A. P. : Elle a été plus longue à reprendre dans les métropoles. Mais on est loin d’avoir rattrapé ce qu’on a perdu. Aujourd’hui, nous sommes à un rythme comparable à celui de l’année dernière et nous risquons de terminer l’année sur une baisse de l’ordre de 15 %. La crise et les élections municipales reportées ont provoqué un arrêt total des commandes publiques. Nous redoutons que les entreprises, craignant pour leurs carnets de commandes, n’aillent pas trop vite dans la réalisation des travaux, afin de lisser leurs activités.   Comment les carriers se sont-ils organisés pendant la crise sur le plan sanitaire ? A. P. : Dès le début de la crise sanitaire, l’UNPG a travaillé sur la protection des salariés – qui est fondamentale pour nous. Nous avons été l’une des premières professions à sortir des protocoles sur l’équipement validés par l’Etat. Ces derniers ont été mis en place de manière très rapide. Même si les carrières comptent peu de personnels, il existe des lieux de concentration, qui ont nécessité des mesures adaptées : bureaux, réfectoires, vestiaires, sanitaires. Il y a aussi des tâches qui imposent une certaine proximité comme les phases d’entretien. Ou encore des moments particuliers comme les changements de postes, qui impliquent l’acheminement des personnels dans un véhicule. Dans les cas des engins, au changement de conducteur, il faut désinfecter la cabine. Je pense qu’un certain nombre des mesures vont rester pérennes. Qu’on ne reviendra jamais à la situation initiale. Par exemple au pont-bascule, nous avions éliminé les plexiglas entre les personnels et les clients. nous venons de faire marche arrière.  La crise a incité la société à s’interroger sur la protection de l’environnement. Où en est-on du recyclage des produits du BTP ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous travaillons sur ces sujets-là depuis plus de 30 ans. A présent, nous recyclons 80 % des matériaux issus du BTP – un chiffre reconnu par l’Ademe2. Nous sommes l’une des filières de recyclage, qui fonctionne le mieux. Seul, l’acier est devant nous, avec 90 %. Nous bénéficions d’une organisation qui met en œuvre des zones de transit. Nous transportons les matériaux vers des centres de retraitement où ils sont recyclés à 100 %. Ou dans des carrières où ils sont mélangés avec des matériaux de premier usage. Mathieu Hiblot : Les bonnes pratiques se sont mises en place sur les chantiers. Et nous avons une filière qui fonctionne très bien, avec des performances qu’il n’est pas facile de retrouver même si on peut toujours les améliorer. Mais nous craignons les conséquences du projet de REP3. Le texte de loi laisse entendre que les déchets en mélange pourraient être aussi considérés comme triés. Or, pour pouvoir recycler les produits de chantier dans le béton, il ne faut pas qu’il y ait d’éléments indésirables. Nous redoutons une perte de qualité à l’entrée et une atteinte à notre performance environnementale. Comment incluez-vous la biodiversité dans vos préoccupations environnementales ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Le réaménagement des carrières est intégré dès la phase projet des exploitations, car nous devons rendre les terrains à leur propriétaire ou à une collectivité. Cela nous incite à restituer la biodiversité d’origine, voire davantage. Depuis les années 1970, la profession a mené de nombreuses études de ce qu’on appelle aujourd’hui le génie écologique.  Avec l’Unicem et en collaboration avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, nous venons de publier un guide fondé sur notre doctrine4 relative à l’impact de nos activités, afin de renforcer l’accompagnement de nos adhérents, des bureaux d’études et des services administratifs. Pouvez-vous nous citer des exemples concrets ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Dans une carrière, on n’exploite pas toutes les surfaces en même temps. On décape la terre à un endroit pendant qu’on exploite une autre partie. Et que l’on réaménage une troisième zone. On peut être conduit à déplacer des habitats, recréer des mares provisoire, afin que des espèces présentes là où elles sont puissent rester et se développer. Nous nous intéressons par exemple aux abeilles sauvages, des insectes pollinisateurs qui vivent dans des galeries creusées dans le sable, un habitat que l’on peut recréer. D’autres animaux colonisent les roches meubles, comme l’hirondelle des rivages. En roche massive, on va intéresser différents oiseaux qui viennent y nicher : hiboux, grands-ducs…  Ces dispositions peuvent être onéreuses !  A. P. : Depuis très longtemps, le monde des carriers sait que la réalisation d’une carrière n’est qu’une parenthèse dans le paysage et que les exploitations doivent servir à favoriser la biodiversité. Cela fait partie de nos gènes et notre métier ne se conçoit qu’avec une vision d’ensemble de la carrière. De sa création à son réaménagement, en concertation totale avec les parties prenantes : riverains, associations, élus. Il y a 25 ans, on créait beaucoup de bases de loisirs. A présent, nous réalisons davantage de réserves ornithologiques. Notre métier s’adapte à l’évolution sociétale et a même été précurseur. Nous avons mis en place la première des chartes pour labéliser nos réaménagements dans les années 1990. Ce système a été complété par une charte RSE. La carrière de demain intégrera-t-elle davantage les préoccupations environnementales ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous allons vers une certaine automatisation. Avec des installations de plus en plus informatisées, mais aussi un travail sur les nouvelles énergies. Aujourd’hui, nous travaillons sur l’automatisation d’un certain nombre de chaînes de façon à être plus vertueux, moins consommateurs d’énergie. Les installations de traitement sont électriques. Et l’on est aussi passé à l’électrification du transport avec les bandes transporteuses. Mais il reste les problèmes d’engins de chargement et de transport. Les constructeurs travaillent sur les énergies nouvelles, mais il manque encore des solutions pour les gros engins. Propos recueillis par Michel Roche 1Union nationale des producteurs de granulats.2Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 3Responsabilité élargie des producteurs. La loi impose de nouvelles obligations, en termes de collecte et de recyclage des matériaux sur les chantiers.4“Eviter, réduire, compenser : un guide de référence pour protéger la biodiversité”.
Il y a 4 ans et 161 jours

Après 33 ans à la tête de Profils Systèmes, Christophe Derré nomme Aymeric Reinert Directeur Général

« C'est un plaisir et une fierté pour moi de vous annoncer la nomination d'Aymeric Reinert au poste de Directeur Général à compter du 1er Janvier 2021. Depuis 17 ans que nous travaillons ensemble étroitement, nous avons, grâce à vous tous, fait évoluer PROFILS SYSTEMES tant en taille qu'en efficacité. Nous avons su rester toujours et de loin les plus innovants et les plus « iconoclastes » au niveau des produits comme du marketing dans notre métier. Je reste à ses côtés en soutien et toujours à votre disposition. » C'est ainsi que s'est exprimé Christophe Derré auprès des salariés, clients et partenaires de Profils Systèmes en cette fin d'année 2020.Créée en 1987 par Christophe Derré, la société gammiste aluminium, spécialisée dans la conception de profilés pour le bâtiment et plus particulièrement la menuiserie, a commencé avec deux salariés et une comptable à mi-temps dans un local de 1000m2 à Castries dans l'Hérault. En 1992, elle lance les premiers concepts de gammes de menuiseries « design », où la recherche de l'esthétique et de la cohérence créée une vraie rupture avec les produits du marché. En 1995, elle cherche à intégrer les phases amont de fabrication et commence par l'isolation thermique, puis le laquage. En 1998, Christophe Derré, soucieux de poursuivre l'intégration industrielle et de faire du « MADE IN FRANCE », décide de franchir le pas de l'extrusion des profilés aluminium. PROFILS SYSTEMES rejoint alors le groupe ALIPLAST pour démarrer ensemble cette nouvelle aventure. Parallèlement, la politique d'innovation continue et le design devient LA culture d'entreprise.En 2003, Aymeric Reinert vient renforcer le Bureau d'Études et en prend la direction. La presse d'extrusion démarre la même année, ainsi qu'une augmentation des capacités de laquage avec une nouvelle ligne verticale. L'entreprise poursuit son très fort développement. Pour y faire face, Aymeric Reinert est nommé Directeur Général Adjoint en 2014 tout en restant Directeur du Bureau d'Études. C'est la parfaite application de la volonté du groupe CORIALIS d'un management stable et expérimenté dans ses filiales.
Il y a 4 ans et 161 jours

Covid-19 : pourquoi l’INRS met en garde contre les solutions de désinfection

Pour les entreprises, des solutions de traitement de l’air et des surfaces contre la contamination par le coronavirus sont rapidement apparues. L’INRS rappelle les précautions élémentaires.
Il y a 4 ans et 161 jours

Le pétrolier Repsol va investir 18,3 milliards d'ici à 2025 pour se décarboner

Ce plan stratégique du groupe prévoit "une accélération de la transition énergétique" pour "continuer à avancer avec succès vers l'objectif de zéro émission nette en 2050", a expliqué la société.Cette date de 2050 a été retenue par l'Union européenne et plusieurs pays comme le Japon pour atteindre la neutralité carbone.Sur le montant investi durant les cinq prochaines années, Repsol affectera 5,5 milliards, soit près d'un tiers du total, à des projets à faible empreinte carbone.Ce plan ne générait pas d'enthousiasme sur le marché: à 12h30 (11h30 GMT), le titre Repsol reculait de 4,26% à 8,37 euros à la Bourse de Madrid.Le pétrolier a reconnu qu'il lançait ce plan dans "un contexte de difficulté historique" en raison de la pandémie de coronavirus, qui a provoqué une chute des prix du pétrole, du gaz et de la demande, largement responsable des pertes cumulées du groupe de 2,6 milliards d'euros entre janvier et septembre 2020.Face à la crise, l'entreprise a rappelé qu'elle prévoyait d'économiser jusqu'à 2,4 milliards d'euros durant l'exercice afin de disposer d'un "flux de trésorerie opérationnel positif".Dans le cadre de ce plan, Repsol, qui développe de nombreux projets de parcs éoliens et photovoltaïques en Espagne et au Chili, renforcera la production d'énergie à faibles émissions, en s'appuyant notamment sur "l'acquisition d'actifs internationaux pour stimuler l'expansion hors d'Espagne".L'objectif est "d'être un opérateur mondial, avec une capacité de production qui atteindra 7,5 gigawatts (GW) en 2025 et 15 GW en 2030", dit la compagnie dans son communiqué.
Il y a 4 ans et 161 jours

Le Conseil d'État annule deux points très contestés de la réforme de l'assurance-chômage

Cette décision n'a cependant pas d'impact immédiat puisque, du fait de la crise économique, le gouvernement a suspendu l'application de la réforme, décidée par décret en juillet 2019, jusqu'au 1er avril 2021.Dans un communiqué, la ministre du Travail Elisabeth Borne estime d'ailleurs que les concertations en cours avec les partenaires sociaux pour tenir compte de la crise "permettront de proposer des solutions conformes à la décision du juge".Mais, dans sa décision, le Conseil d'Etat annule le point le plus contesté par les syndicats de la réforme rédigée par l'ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud: les modalités de calcul de l'allocation. Il estime que cela "porte atteinte" au principe d'égalité entre allocataires.Pour une raison de forme, il annule aussi l'instauration d'un bonus-malus sur la cotisation chômage de certaines entreprises, critiquée par le patronat.La juridiction n'a en revanche pas remis en cause le durcissement des conditions d'affiliation ni l'introduction d'une dégressivité pour les hauts revenus, également critiqués par les syndicats.Les syndicats se sont unanimement félicités de "cette première victoire"."Il faut amplifier la lutte pour obtenir l'annulation totale d'une réforme profondément injuste", a réagi la CGT; pour la CFDT, le gouvernement "doit plus que jamais renoncer à sa réforme".La disposition annulée est au coeur de la philosophie de la réforme voulue par Emmanuel Macron qui jugeait que le mode de calcul actuel n'incite à pas à la reprise d'un emploi stable.La réforme prévoyait que le salaire journalier de référence, base de l'allocation mensuelle, soit calculé non plus sur le total des salaires divisé par les jours de travail des 24 derniers mois mais sur ce total divisé par l'ensemble des jours, y compris non travaillés, de la période.Dans l'esprit du gouvernement, cette modification visait à corriger un système plus favorable, pour le même nombre d'heures de travail, à celui qui a des contrats fractionnés par rapport à celui qui a un temps partiel en continu.Mais cela pénalisait fortement les "permittents", ceux souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts."Du fait des règles qui ont été retenues, le montant du salaire journalier de référence peut désormais, pour un même nombre d'heures de travail, varier du simple au quadruple", constate le Conseil d'Etat. "Il en résulte (...) une différence de traitement manifestement disproportionnée au regard du motif d'intérêt général poursuivi".Selon l'Unedic, avec la réforme, 840.000 nouveaux entrants toucheraient une allocation plus faible qu'avec les règles actuelles. La baisse serait en moyenne de 24% (de 902 à 689 euros net par mois). Leur indemnisation durerait en revanche 18 mois au lieu de 12.Bonus-malus reporté ?L'autre point annulé par le Conseil d'Etat est l'instauration d'un bonus-malus sur la cotisation d'assurance-chômage payée par les entreprises dans sept secteurs grands consommateurs de CDD courts et d'intérim (hébergement-restauration, agroalimentaire, transports, plasturgie...).Mais elle est annulée pour une raison mineure, le juge estimant que le dispositif de bonus-malus renvoyait, pour certaines modalités, à un arrêté là où il aurait fallu un décret.La fédération de la plasturgie s'est dite cependant satisfaite de cette décision et demande au gouvernement de "renoncer au nom de la sauvegarde économique à une nouvelle mise en place pour les prochaines années".Dans les discussions en cours, le gouvernement a proposé de reporter d'un an l'entrée en vigueur du bonus-malus, qui ne s'appliquerait que sur la cotisation 2023.Côté chômeurs, le ministère du Travail a proposé de revenir sur le passage de 4 à 6 mois de travail (sur les 27 derniers) pour ouvrir des droits, mais uniquement pour les jeunes de moins de 26 ans.Le seuil de rechargement des droits passerait de six mois (prévus dans la réforme) à quatre.Quant à la dégressivité pour les demandeurs d'emploi ayant eu auparavant un salaire de plus de 4.500 euros brut, celle-ci, d'un montant de 30%, interviendrait au bout de 8 mois au lieu de 6.Ces aménagements n'ont pas du tout satisfait les syndicats, et une prochaine réunion est prévue début décembre.
Il y a 4 ans et 161 jours

Pourquoi Eurovia se lance sur la route à induction

FOCUS. L'entreprise routière du groupe Vinci réalisera un premier projet pilote de route à recharge électrique par induction, sur un site privé, en Allemagne, en collaboration avec Electreon. Une technologie qui pourrait se développer rapidement, estime Didier Deschanel, directeur de l'innovation d'Eurovia.
Il y a 4 ans et 162 jours

Election du président de la filière BTP de la Federec

Olivier Ponti remplace Erwan Le Meur, en tant que président de la filière BTP de la Federec. [©Federec] A la suite de l’assemblée générale de la filière BTP de la Federec, un nouveau président a été élu à l’unanimité. Olivier Ponti remplace donc Erwan Le Meur, qui a œuvré à la création de cette filière. En effet, cette dernière était à l’origine un simple groupe de travail. Entouré du conseil d’administration, Erwan Le Meur a de beaucoup amélioré la vision des entreprises par rapport à la collecte et le recyclage des déchets du BTP. Et ce, au moment même où des lois entraient en vigueur. Grâce à sa persévérance et aux différentes actions qu’il a menées, ces deux thèmes ont pris place au sein des débats. « J’ai fait entendre ma voix, dès qu’il a fallu, pour rendre visibles nos métiers, défendre nos savoir-faire et nos capacités à apporter des solutions », explique Erwan Le Meur. Rappelons que la Federec est la fédération professionnelle des entreprises du recyclage. Elle comprend 12 filières et 8 syndicats régionaux.   Le mandat d’Olivier Ponti Olivier Ponti devient aujourd’hui le président de cette filière pour un mandat de 3 ans. Déjà acteur majeur au sein de la Federec comme vice-président, il saura persévérer et faire valoir les démarches engagées par son prédécesseur. Il aura aussi pour mission de promouvoir le développement des techniques de recyclage (fiabilisation du diagnostic déchets, tri à la source…).« Ce qui m’attire le plus dans ce mandat, c’est de participer à l’aventure de la mutation de notre métier, qui est un défi “bouleversifiant” »,témoigne Olivier Ponti.  Le parcours du nouveau président Tout droit sorti d’une école d’ingénieur en génie civil, Olivier Ponti gère aujourd’hui 5 sociétés, dont Corudo. Une entreprise créée en 2005, spécialisée dans le recyclage des déchets de chantier, qui récupère et recycle aussi les métaux ferreux et non ferreux. En 2012, il est à l’origine de la création du bureau d’études Ambiente. Ce dernier se consacre à toutes les thématiques, touchant à l’environnement et à la démolition de bâtiment amianté. En 2017, il créé également Diagonale, une entreprise de désamiantage. 
Il y a 4 ans et 162 jours

Les travaux de rénovation énergétique continuent-ils réellement pendant le reconfinement ?

Sur le terrain, tous les acteurs de la chaîne se mobilisent pour que cette poursuite de l'activité soit une réalité. Parmi eux, Hellio, spécialiste des travaux d'économies d'énergie pour l'habitat, du conseil à la réalisation, en passant par l'obtention des aides, met tout en œuvre pour maintenir la réalisation des chantiers à un rythme normal. Un enjeu qui a toute son importance puisque les travaux de rénovation énergétique sont placés au coeur du plan de relance.La période pourrait être propice : confinés chez eux, les Français peuvent mesurer l'importance d'un logement confortable, qui plus est à l'approche de l'hiver où les factures de chauffage risquent de s'envoler ! Mais qu'en est-il réellement ? Les demandes de travaux explosent-elles en cette période ou au contraire ralentissent-elles ? Les particuliers acceptent-ils cette fois d'ouvrir leurs portes aux artisans pour isoler leurs combles ou changer leur chauffage, contrairement au premier confinement qui avait suscité beaucoup de méfiance et d'inquiétude ?Pour répondre à toutes ces interrogations, Hellio a pris la température sur le terrain auprès de ses entreprises de travaux partenaires aux quatre coins de la France.Une activité quasi normale pour le secteur du résidentiel individuel mais des inquiétudes pour les mois à venirContrairement au premier confinement, les entreprises de travaux, qu'elles soient spécialistes de l'isolation ou du chauffage, n'ont subi aucun arrêt brutal de leur activité. Autorisées à travailler, elles ont parfaitement intégré le protocole sanitaire qui fait désormais partie de leurs habitudes, au même titre que leurs équipements de protection et de sécurité.Du côté des chantiers déjà programmés, ils se déroulent quasiment tous normalement, même si certaines entreprises ont quand même accusé une légère baisse de l'ordre de 10%, essentiellement au début du reconfinement ou pour la clientèle des personnes à risque.« A l'annonce du reconfinement, nous avons eu quelques rendez-vous annulés à la demande des particuliers qui préfèrent attendre la fin du confinement pour réaliser leur travaux », indique Pierre Le Mouhaer Marty, gérant de la société Habitat breton (35).« Nous ne sommes pas dans la même situation que la première fois car nous avons le droit de travailler. Les clients sont moins fermés, nous arrivons à travailler. Nous enregistrons quand même quelques reports de chantiers chez les personnes âgées, à la demande de leurs enfants qui nous interdisent l'intervention », témoigne Joël Maizel, gérant d'Isoltoit 2EF et Chauff&Vous (61).La situation est donc très différente du premier confinement qui avait vu bon nombre d'entreprises contraintes de mettre leur personnel au chômage partiel. Cette fois, les particuliers ne refusent pas les interventions, y compris lorsqu'elles impliquent de pénétrer au sein du domicile pour le remplacement d'une chaudière par exemple.Certaines entreprises relèvent même que cette période est plus propice à la réalisation de travaux de rénovation énergétique grâce au télétravail.« Les clients ont plus de disponibilités car ils sont en télétravail. Les gens profitent d'être chez eux pour penser à leurs travaux », précise Amaury Du Tertre, gérant de Logic Energy (63).En revanche, plusieurs artisans font part de leurs inquiétudes pour les mois à venir car du côté des visites techniques, la situation n'est pas aussi idyllique.« Je suis un peu plus inquiet pour l'avenir car beaucoup de particuliers demandent le report des visites techniques après le confinement. Mon visiteur technique n'est pas à plein rendement en ce moment », tempère Mehdi Kraiem, dirigeant de l'entreprise Isopro Nord Est (51).« Nous payons actuellement le premier confinement, le volume d'affaires actuel nous permet à peine de faire tourner l'entreprise, mais ne suffit pas. L'activité commerciale que l'on ne peut pas mener avec l'annulation des salons par exemple aura des répercussions sur les chantiers du début d'année 2021 », s'inquiète Laurent Garrido, PDG de DER Développement et Énergies Renouvelables (16).« Pour les particuliers, c'est presque plus facile d'intervenir car ils sont chez eux », constate Alexis Delacommune, directeur d'ERTI – Etudes Réalisations de Travaux d'Isolation (75).Une activité en baisse pour l'habitat collectifEn revanche, le secteur de l'habitat collectif se heurte à davantage de difficultés.La plupart des assemblées générales en copropriétés n'ont pas lieu en présentiel du fait du confinement lié au COVID-19 et le format digital n'est pas perçu comme une solution de remplacement efficace. Ces reports empêchent ainsi la prise de décision de faire des travaux. Sur les mois de septembre à décembre, Hellio constate que le nombre de chantiers acceptés a été divisé par deux alors que cela devrait être une période de relance et de décision sur des chantiers d'isolation. Cette tendance devrait s'inverser très rapidement dès que la reprise des assemblées générales en présentiel sera rendue possible.Un impact mesuré des dernières annonces gouvernementales concernant MaPrimeRénov'L'ensemble des artisans sont unanimes pour déclarer qu'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact des dernières annonces gouvernementales, qui ne sont pas encore ancrées dans les esprits. Les entreprises ont besoin de temps pour s'approprier les nouvelles modalités du dispositif de MaPrimeRénov' ; et les particuliers pour assimiler l'information avant de se lancer dans les travaux.Ce qui est certain c'est que les professionnels ressentent un besoin de leurs clients pour la prise en charge de ces démarches, longues et chronophages.« Les personnes font appel à notre groupe car nous nous occupons de toutes les démarches. Si les clients devaient gérer eux-mêmes les demandes pour MaPrimeRénov' et les Certificats d'Économies d'Énergie, ils ne le feraient pas. Notre objectif est d'apporter des solutions clés en main », souligne Fabrice Genet, directeur du service isolation et chape du Groupe Vinet (86).« L'ouverture de MaPrimeRénov' à tous les ménages est un vrai levier mais tout l'enjeu repose sur notre savoir-faire et notre capacité à accompagner le client dans le montage et le pilotage des dossiers, de l'inscription jusqu'à la bonne réception des aides, et dans l'idéal avancer les primes pour éviter que le particulier avance les frais », ajoute Christophe Lhomet, gérant de la société Isol&Moi (37).« Nous nous rendons compte qu'un partenariat avec un mandataire proactif, disponible et joignable comme Hellio est primordial pour la réactivité de création des offres clés-en-mains pour nos clients », conclut Amaury Du Tertre.
Il y a 4 ans et 162 jours

Le moral des ménages français au plus bas, un frein de plus à la relance

"Les ménages sont beaucoup moins optimistes sur leur situation financière future" et la proportion de ceux "estimant qu'il est opportun de faire des achats importants baisse fortement", a constaté jeudi l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee).Par rapport à octobre, l'indicateur qui reflète la confiance des ménages perd quatre points et tombe à 90, la moyenne de longue période étant de 100.La population est devenue beaucoup plus pessimiste concernant l'évolution de son niveau de vie, le solde d'opinions négatif, c'est à dire anticipant une dégradation, atteignant -65 en novembre, contre -46 en septembre et -25 sur une moyenne de longue période.En avril, lors du premier confinement, le moral des ménages n'avait chuté qu'à 95 points, alors même que l'activité avait freiné d'environ 30% contre seulement 13% prévus par l'Insee pour le mois de novembre.Mais de l'avis général, la crise sanitaire dont on pouvait espérer une sortie rapide au printemps, ne pourra pas être surmontée au cours des tout prochains mois, même avec l'arrivée sur le marché de plusieurs vaccins."On s'attend maintenant à ce que l'économie et la situation sanitaire aient partie liée au moins jusqu'à la mi-2021", déclarait la semaine dernière Julien Pouget, responsable du département conjoncture de l'Insee.Aussi le gouvernement a-t-il ramené de 8% à 6% sa prévision de croissance pour l'an prochain, après une récession sans précédent de 11% attendue en 2020.Peur du chômageAutre mauvais signe pour la consommation et la reprise de l'économie, "la part des ménages estimant qu'il est opportun d'épargner augmente à nouveau", alors que les Français devraient accumuler cette année environ 100 milliards d'euros d'épargne supplémentaire, soit l'équivalent des dépenses prévues pour le plan de relance.Mais pour que ce bas de laine, détenu selon l'OFCE à 70% par les 20% de ménages les plus aisés, soit dépensé ou investi dans l'économie productive, il faut que la confiance soit de retour, or celle-ci paraît avoir été plus entamée par le deuxième confinement que par le premier, même si la réouverture des commerces le 28 novembre et la période des fêtes de fin d'année devraient relancer la consommation.L'un des principaux freins à cette confiance est la crainte du chômage, qui atteint ainsi son plus haut niveau depuis juin 2013, en augmentation de quatre points par rapport à octobre, rapporte encore l'Insee.Tandis que des grands groupes comme Danone, Sodexo ou IBM ont annoncé ces derniers jours des coupes dans leurs effectifs, une entreprise de taille intermédiaire (ETI) sur trois prévoit de réduire les siens au cours des trois prochains mois, selon une enquête publiée mercredi par leur organisation professionnelle, le METI.Et si les dispositifs de soutien aux entreprises et à l'emploi ont permis jusqu'ici d'éviter une explosion des licenciements, la situation pourrait se dégrader si le soutien budgétaire n'est plus au rendez-vous, a mis en garde l'assureur-crédit Euler Hermes dans une étude selon laquelle une entreprise européenne sur quatre court un "risque de trésorerie" en 2021.Mais la poursuite de ces soutiens, qui en 2020 coûteront 34 milliards d'euros pour le chômage partiel et 20 milliards pour le Fonds de solidarité, implique un creusement encore plus important du déficit de l’État, alors que la dette publique devrait atteindre 120% du produit intérieur brut (PIB) cette année.
Il y a 4 ans et 162 jours

Kawneer : une nouvelle organisation pensée au service des clients et de la croissance

Kawneer, fabricant de systèmes architecturaux en aluminium, a toujours placé le client au cœur de ses préoccupations. Afin d’être toujours plus à l’écoute de leurs attentes et de leurs marchés, Raphaël DERICBOURG, Directeur Général de Kawneer Europe du Sud et Nord-Est Europe, procède à une évolution stratégique de l’organisation interne de l’entreprise. Accélérateur de croissance, le nouveau Service Marketing Business Développement, dirigé par Corinne ORTUNEZ, va permettre à Kawneer de conforter son leadership et développer ses parts de marché en apportant une offre dédiée à chaque typologie de clientèle (industriels de la menuiserie, grands projets et habitat). Nouveau Service Marketing Business Développement, support de croissance Concepteur gammiste de systèmes architecturaux, Kawneer Europe du Sud s’appuie historiquement sur 3 segments de marché : • le marché traditionnel de la menuiserie et de la véranda, • les clients industriels, • les grands projets en France, en Espagne, au Portugal mais aussi à l’Export (Afrique). Jusqu’à présent, l’organisation commerciale de Kawneer gérait l’ensemble de ces différents marchés. « Grâce à la mise en place du nouveau Service Marketing Business Développement, nous allons créer un back office solide qui va nous permettre de développer et d’affiner notre relation client par typologie, d’accroître nos parts de marché et d’identifier les axes prioritaires pour accélérer notre croissance » explique Raphaël Dericbourg. Une organisation en 4 pôles Le Service Marketing Business Développement est dirigé par Corinne Ortunez. Elle bénéficie de multi-compétences commerciales, logistiques et produits acquises dans les différentes fonctions qu’elle a occupées au sein de Kawneer depuis plus de 20 ans. Au sein de ce nouveau service, 4 pôles ont été créés : • Le service commercial interne, en charge de la gestion des commandes et initialement rattaché au service logistique. Ce changement a pour but d’intensifier la relation client et les initiatives commerciales opérationnelles de Kawneer, • Kawneer Industrial Service, dédié aux clients industriels de Kawneer en leur offrant une approche complète répondant à leurs besoins spécifiques, • Grands Projets, constitué d’une force de vente identifiée, sur les marchés français et ibérique, pour renforcer l’équipe commerciale actuelle et doper notre conquête de nouveaux marchés. • L’activité Réseau Initial : pour accélérer le développement du réseau Initial grâce à l’animation commerciale et à une démarche industrielle performante permettant la création de produits à forte valeur ajoutée. « Le métier de gammiste a évolué. Le nouveau Service Marketing Business Développement va nous permettre de créer des synergies entre les différents pôles afin d’améliorer la pertinence de notre offre autour des besoins spécifiques de nos clients en termes de produits, services et logistique. Cela permettra également de booster notre développement vers l’ensemble des segments de marché sur lesquels nous évoluons » explique Corinne Ortunez. Avec cette nouvelle organisation, Raphaël Dericbourg entend « que Kawneer conforte, d’ici 3 ans, son leadership, développe ses parts de marché et reste la référence de ses clients. L’entreprise doit devenir le gammiste incontournable dans le secteur de la menuiserie générale et industrielle ainsi que pour les Grands Projets en France et à l’export. » http://www.kawneer-france.com
Il y a 4 ans et 162 jours

Pont de Mirepoix-sur-Tarn : l'entreprise Freyssinet chargée de démonter les parties aériennes

Un an après l’effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn, le conseil départemental de la Haute-Garonne, maître d’ouvrage, choisit Freyssinet pour le démantèlement des parties aériennes de l’ouvrage. Laurent Delrue, directeur général délégué des services de la collectivité précise le calendrier des travaux.
Il y a 4 ans et 162 jours

Nouveaux adhérents et seconde convention pour le réseau gap référencement

Mais qui sont les petits nouveaux ?Promobat – 47 Villeneuve sur lotEntrée en Juillet 2020C'est le Lot et Garonne qui est à l'honneur avec la société Promobat. Implantée depuis 1993 dans la ville de Villeneuve-sur-Lot, la société de 5 personnes est dirigée par Frédéric Veschambres. Spécialiste de la menuiserie extérieure et intérieure, elle dispose d'un showroom de plus de 300 m² pour proposer des gammes de produits alu, bois et pvc. Expert généraliste, Promobat se positionne sur des projets neuf et rénovation aussi bien pour les particuliers que les professionnels de sa région.Ancien adhérent d'un réseau national, Frédéric Veschambres rejoint le réseau GAP Référencement pour développer sa notoriété sur son marché régional à l'aide des supports personnalisés.Vérandas Lauragaises 31540 Saint Félix LauragaisEntrée en juillet 2020Direction la région Toulousaine avec la société Vérandas Lauragaises. On parle ici du spécialiste de la pose et de la vente de portails, clôtures piscines, volets roulants, stores et vérandas. Experts de tous types de vérandas classiques, sur-mesure, aux fermetures de terrasses et sas d'entrée, la société dispose d'un showroom de 350 m². Créée et dirigée par Frédéric Bes depuis 13 ans, cette entreprise de 7 personnes rejoint le réseau GAP Référencement pour développer son offre en menuiserie extérieure et intérieure. Le dirigeant a été séduit par la qualité des fournisseurs et les prix d'achats négociés du réseau sans oublier les outils de communication.Grand sud habitat – 13 MarseilleEntrée en Septembre 2020Retour dans le fief du réseau GAP référencement avec l'arrivée de Grand Sud Habitat, spécialiste de la fourniture et pose de fenêtres, volets, stores, pergolas et vérandas à Marseille et ses alentours. Créée en 2003 et dirigée par Rudy Asseraf, l'entreprise dispose d'un showroom de 300 m² pour accueillir et conseiller la clientèle de particuliers. Le choix du réseau GAP Référencement réside dans la communication 100 % personnalisée qui valorise son point de vente (au lieu du réseau) et la plateforme e-commerce pour débuter la vente en ligne ainsi que le projet d'ERP qui doit être finalisé fin 2021.Un positionnement identitaire qui séduitAvec le recul de ses 12 adhérents, le réseau GAP Référencement commence à bien cerner la demande de ses nouveaux membres. « Au-delà des services traditionnels que peut apporter les réseaux classiques, les négoces de menuiseries qui nous rejoignent sont unanimes sur notre positionnement identitaire. Chez nous, ils gardent leur identité à 100% quelques soient les supports. » explique Eric Beyne, le directeur commercial du réseau. « C'est notre choix depuis le départ de cette aventure. Nous souhaitions un réseau où notre adhérent se sente comme chez lui, une deuxième famille comme dans le milieu du Rugby qui transpire au travers de notre communication. Par nos outils et actions, nous valorisons l'enseigne de notre adhérent sur sa zone de chalandise pour développer sa notoriété. Le logo de notre réseau est invisible à l'opposé des autres réseaux du marché, nous ne sommes affiliés à aucun industriel, ce qui nous donne une totale liberté d'action. » développe Eric Beyne.Si les supports sont mutualisés, la communication et le contenu sont aussi personnalisés, ce qui nécessitent beaucoup plus de travail et d'investissement. « Par exemple, notre nouveau catalogue est naturellement à l'effigie de notre adhérent mais il contient également un contenu personnalisé. Nous y avons intégré les photos de sa région (tuile pour le Sud ou ardoise pour le Nord) ou encore les différents services qu'ils proposent. C'est du boulot, certes, mais le résultat est à la hauteur de notre adhérent mais surtout de ses clients qui se reconnaissent dans le discours. » enchérit Florent Ardouin, Maître d'œuvre en communication du réseau GAP Référencement.Fier de réunir ses adhérents pour la seconde conventionLe réseau GAP Référencement a également réuni ses adhérents pour sa 2e convention les 8 et 9 septembre dernier. Un véritable moment de plaisir de se retrouver après l'annulation de la date de juin du fait des mesures sanitaires. 2 journées qui avaient pour objectif de présenter les nouveaux adhérents et les nouveaux services avec notamment une plateforme e-commerce, encore une fois, complètement personnalisée. Les achats ont été aussi au cœur du terrain avec l'arrivée de nouveaux fournisseurs premium qui entrevoient le fort potentiel de développement du réseau. Enfin, les différentes actions « business » pour 2021 ont été présentés car là aussi, le réseau ne cache pas ses intentions « Nous construisons notre équipe petit à petit mais nous sommes déjà prêts à gagner ! » conclut Eric Beyne.
Il y a 4 ans et 162 jours

LCA arbore de bois la médiathèque de la Jarrie à Olonne-sur-Mer

Livré cette année, le programme « un saut dans le temps », à l'architecture contemporaine singulière, comprenait deux volets.D'une part, la construction d'une médiathèque accueillant un auditorium de 46 places, un espace de convivialité et d'exposition ainsi qu'un espace de consultation. Et d'autre part, la restructuration du logis de la Jarrie, une bâtisse du XIe siècle, en mairie annexe d'Olonne-sur-Mer.Pour cette réalisation, l'entreprise LCA Construction Bois s'est chargée en intérieur des charpentes de la médiathèque avec l'utilisation de l'épicéa sous deux formes : en bois massif et en bois lamellé-collé. Pour les extérieurs, et avec l'objectif de limiter l'empreinte environnementale du bâtiment, les équipes de LCA ont créé et posé un bardage bois ajouré jouant le rôle de filtre solaire. Cette seconde peau de la médiathèque est ponctuée de « moucharabiehs » venant faciliter la ventilation naturelle du bâtiment. Enfin, un plafond extérieur en bois vient compléter l'ouvrage.Informations sur le chantier et les matériaux utilisés :Maître d'ouvrage : Mairie d'Olonne-sur-Mer (85)Maître d'œuvre : forma6Volige 18mm en couverture : 260 m² (soit 4,7 m3)Surface murs ossature bois : 430 m² (soit 13,2 m3)Surface bardage bois ajouré : 425 m² (soit 23,4m3)Structure ITE bois massif épicéa : 8 m3Charpente bois massif épicéa : 11,2 m3Charpente bois lamellé-collé épicéa : 4,1 m3
Il y a 4 ans et 162 jours

Sogeprom nomme Philippe Depasse au poste de Directeur Général Délégué aux Régions

Fort de sa connaissance des marchés immobiliers et des enjeux des territoires régionaux, Philippe Depasse bénéficie d’une solide expérience de chef d’entreprise et sait accompagner la dynamique de développement des régions.Promoteur réputé pour ses réalisations, Philippe Depasse a, aux côtés de Caroline Fortier, pour principales missions :D’accompagner et de superviser les Directeurs Régionaux (hors Île-de-France) dans la déclinaison du projet stratégique UP (Utiles et Performants) sur leurs territoiresDe leur apporter son expertise pour la réalisation de leurs business plans« La nomination de Philippe Depasse en tant que Directeur Général Délégué aux Régions vient consacrer son fort investissement au sein de Sogeprom. Ses qualités reconnues de promoteur et de chef d’entreprise sont de véritables atouts pour accompagner au mieux nos différents directeurs régionaux. Sa culture d’entreprise est en parfaite adéquation avec les ambitions et les valeurs de Sogeprom, et je suis ravie qu’il ait accepté ce poste » Caroline Fortier, Directeur Général de Sogeprom.
Il y a 4 ans et 162 jours

Eolien : Eiffage et Sif sur le plus grand parc offshore du monde

Les deux entreprises interviendront en groupement sur les fondations des deux premières phases de construction du projet Dogger Bank, situé au large des côtes nord-est de l’Angleterre.
Il y a 4 ans et 162 jours

Covid-19: réflexion pour rendre temporairement le télétravail obligatoire "quelques jours par semaine", selon le Medef

"Le Premier ministre lundi soir nous a demandé de réfléchir à une deuxième phase de télétravail pour le début de l'année qui ne soit pas le 100% télétravail comme aujourd'hui mais qui ne soit pas non plus le retour au stade précédent", a déclaré sur BFMTV/RMC M. Roux de Bézieux.La solution envisagée pourrait être du type "quelques jours par semaine obligatoires, mais pas 100%", a-t-il ajouté, précisant qu'un tel dispositif serait appliqué pendant "quelques mois" le temps que la pandémie soit passée."On est tous persuadés - les partenaires et le gouvernement - que le 100% télétravail au bout de quelques semaines a d'autres conséquences psychologiques, on voit la hausse des violences conjugales, des addictions", a encore dit le président de l'organisation patronale.Sur la négociation engagée entre patronat et syndicats pour un accord national interprofessionnel (ANI) sur le télétravail, il a estimé que "la balle est dans le camp des syndicats" après les dernières propositions mises sur la table par le patronat.Le Medef plaide pour qu'au-delà des obligations définies dans le code du travail, les décisions sur l'organisation du télétravail restent prises par l'employeur et puissent être différentes d'une entreprise à l'autre, voire entre deux sites au sein d'une même entreprise, a rappelé M. Roux de Bézieux.
Il y a 4 ans et 162 jours

Les prévisions d'activité des entrepreneurs du bâtiment se sont enfoncées en novembre 2020

CONJONCTURE. L'opinion des chefs d'entreprises du secteur de la construction sur leur activité du prochain trimestre s'est fortement dégradée au mois de novembre 2020, selon l'Insee. Ils ont revanche assez peu d'inquiétudes sur l'évolution des effectifs.
Il y a 4 ans et 163 jours

Interview de Caroline Semin, Présidente directrice générale de Semin

Caroline Semin, 28 ans, reprend les rênes de l’entreprise familiale Semin, fabricant d’enduits dont l’activité s’est diversifiée. Interview d’une jeune dirigeante très déterminée.
Il y a 4 ans et 163 jours

Demathieu Bard livre le Pôle d’Echanges Multimodal de Nantes

La naissance d’un Pôle d’Echanges Multimodal régionalUne gare modernisée pour plus de servicesSous la maîtrise d’ouvrage de SNCF Mobilités – Gares & Connexions, le projet comportait la construction d’une passerelle-mezzanine de 160 mètres de longueur et culminant à 18 mètres de hauteur afin de relier la gare Nord avec la gare Sud. Il comportait également la rénovation d’une partie des bâtiments voyageurs Nord et Sud de la gare ainsi que des espaces dédiés au public afin d’augmenter le confort des usagers. Ce projet est central pour le développement de la métropole et de la région.La gare de Nantes est la première gare régionale en termes de fréquentation et de trafic. Elle est également la porte d’entrée qui assure la desserte de l’ensemble de la région et est la sixième gare de France. En 2009, elle accueillait 11 millions de voyageurs par an : à l’horizon 2030, elle devrait en accueillir 25 millions.La mobilité est au cœur des défis du territoire des Pays de la Loire : recherche d’équilibre entre les territoires urbains et ruraux, raccordements aux dynamiques territoriales, amélioration de l’accessibilité, et des déplacements de seshabitants au quotidien.Le nouveau Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) dote la Métropole d’une infrastructure moderne de transport ferroviaire en mesure de répondre à tous ses futurs enjeux et ainsi, insuffler une nouvelle dynamique territoriale.Avant travauxUne gare Nord datant de 1967 et une gare Sud de 1989Reliées par deux souterrains avec des accès aux quaisAprès travauxUne gare unique et moderne avec une mezzanine surplombant les voies et assurant des accès aux quaisVolume d’accueil augmentéAjout de commercesUn projet architectural à la signature internationaleLa passerelle-mezzanine, pièce emblématique de la nouvelle gare, a été imaginée par Rudy Ricciotti, architecte de renommée mondiale (MuCEM de Marseille, Passerelle pour la Paix de Séoul, département des arts de l’islam au Musée du Louvre...).Le projet architectural repose sur une utilisation massive du béton, matériau signature des réalisations de Rudy Ricciotti. La passerelle est en forme de parallélépipède en béton posé sur d’immenses piles organiques de formes variables qui font office d’arbres qui portent la structure. Dans le prolongement de la charpente, à l’extérieur, se déploient des ombrières horizontales en Béton Fibré à Ultra-Haute Performance (BFUP), œuvres de Méditerranée Préfabrication, qui collabore régulièrement avec Rudy Ricciotti. Ces fines langues de dentelle renvoient à l’allégorie du branchage et font songer à celles du MuCEM de Marseille.Le projet architectural a été mené en collaboration avec un architecte associé, l’agence nantaise Forma6.Les synergies DEMATHIEU BARD au service d’un projet à haute technicitéLe projet de la gare de Nantes est une opération multi-métiers qui a combinél’ensemble des expertises et des savoir-faire DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION dans le domaine du Génie Civil et du bâtiment. En effet, le chantier a constitué un réel défi technique par sa conception, un ouvrage d’art couvert construit sur des bâtiments existants.Il a été supervisé par les équipes Infrastructures - Génie Civil et Bâtiment Ouest DEMATHIEU BARD, ainsi que par une filiale du Groupe, André BTP. Dès la phase conception, les équipes ont combiné leurs expertises en ingénierie et en travaux internes pour répondre aux multiples enjeux du projet. Le travail de conception a été réalisé en collaboration des Bureaux d’Études techniques, regroupant l’ensemble des compétences en bâtiment et ouvrages d’art : Lamoureux & Ricciotti Ingénierie (structure), BERIM (TCE) et AGID2D (HQE).Pour les missions de sous-traitance, les équipes DEMATHIEU BARD se sont appuyées sur l’expertise et le savoir-faire d’entreprises issues en majorité du tissu local.Chantier d’envergure, la construction de la nouvelle gare de Nantes a participé au dynamisme économique de la métropole nantaise et du marché de l’emploi. Ce sont 11.000 heures d’insertion professionnelle qui ont été réalisées sur ce projet.Elles ont permis à des personnes éloignées de l’emploi de se former aux métiers du Génie Civil et du bâtiment.Un environnement contraint pour une opération multi-métiersL’environnement du chantier a constitué l’un des enjeux principaux pour les équipes DEMATHIEU BARD CONSTRUCTION. Située en cœur de ville, la gare accueille chaque jour 40 000 voyageurs. Durant les travaux, la gare a été maintenue en totale exploitation. Cela a concerné aussi bien le trafic ferroviaire que les services annexes (commerces, services...). Pour réaliser les phases de travaux spécifiques, telle que la pose des poutres du tablier de la future mezzanine, les équipes sont intervenues de nuit avec une consignation ferroviaire d’une courte durée (5 heures).Les principaux défis du chantier :Travaux réalisés en site occupé : utilisation de matériel limitant les encombrementsDésamiantage, gestion du plomb et de la dépollution des solsDémolition partielle et restructuration des Bâtiments VoyageursRespect de l’architecture : choix de bétons clairs ou bétons blancs avec de fortes exigences sur les élévationsDimensions hors normes de la charpente métallique et des murs rideaux de la mezzanineJeux de déplacement sur les piles arborescentes en béton blancConception sismique d’un bâtiment conçu comme un pont500 nuits de travail nécessaires durant les 3 ans de chantierLe projet en quelques chiffres :2015 : lancement du projet2016 : conception de l’ouvrage2017 : démarrage des travaux en juin2020 : livraison de la nouvelle gare132 M€ : montant du projet global du PEM36 mois : durée des travaux110.000 heures travaillées par les équipes DEMATHIEU BARD550.000 heures travaillées y compris travaux sous-traités60 collaborateurs : effectif de pointe500 nuits travaillées4.300 m3 de béton (hors préfabrication)18 piles de 10 mètres de hauteur10 mois de démolition et désamiantage4.000 m² : surface totale de la mezzanine
Il y a 4 ans et 163 jours

ManoMano Pro disponible en Espagne et en Italie

Le site ManoMano Pro regroupe des produits destinés aux professionnels. [©DR] Lancée en 2019 en France, ManoMano Pro est l’offre 100 % Pro de ManoMano. Elle est réservée aux artisans et aux professionnels du bâtiment. Cette plate-forme digitale regroupe des produits du marché grand public, avec plus de 5 millions de références. Et d’autres, de marque, destinés aux professionnels. Elle permet la livraison à domicile ou sur chantier des produits commandés. Des conseillers sont présents pour accompagner les professionnels dans leurs projets. Et les aider depuis la création du compte jusqu’à la livraison.  Lancement en Espagne et… Pour le lancement de ManoMano Pro en Espagne, 150 professionnels de la construction ont été mis à contribution. Le but était de comprendre les attentes des acteurs et leurs besoins. La digitalisation des services liés au secteur de la construction est aujourd’hui une des préoccupations majeures. ManoMano Pro prend donc les devants et offre une multitude de produits, ainsi que des services adaptés aux entreprises espagnoles.  « Nous sommes fiers de lancer notre service à destination des professionnels en Espagne et aussi en Italie. Pays où le BTP est un secteur à fort potentiel et dont la croissance augmente au fil du temps », témoigne, Christian Raisson, président  de ManoMano. …en Italie Pour accompagner les débuts de ManoMano Pro en Italie, Mano Fulfillement a été lancé le 9 novembre dernier. Déjà disponible en France et en Espagne, cette entité propose un service de logistique et d’après-vente aux professionnels partenaires de la plate-forme. Les artisans se concentrent sur le cœur de métier et laissent les équipes de Mano Fulfillement s’en charger pour eux. Avec l’appui d’entreprises comme Katoen Natie, GLS et Poste Italiane, le service est assuré dans les meilleures conditions. « En adaptant Mano Fulfilement au marché italien, nous permettons à tout l’éco-système local d’accélérer sa digitalisation et de renforcer sa présence européenne », poursuit Christian Raisson. On se demande quel sera le prochain pays à accueillir l’expertise de ManoMano. Rappelons que l’entreprise est présente en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni… 
Il y a 4 ans et 163 jours

Le comité exécutif de Kiloutou s’agrandit

A gauche, Vincent Ranaivoson, directeur de la transformation, et à droite, Pierre Knoché, nouveau directeur général de Kiloutou France. [©Franck Dunoueau] Créé en 2019, le comité exécutif de Kiloutou a pour objectif de conduire sa croissance à l’international. Mais aussi d’y augmenter sa présence. Pour rappel, Kiloutou est l’un des acteurs les plus importants en Europe de la location de matériels. Ainsi, Kiloutou a nommé deux nouvelles personnes, qui viennent renforcer son comité exécutif. Tout d’abord, Pierre Knoché est le nouveau directeur général de Kiloutou France. Il aura pour mission de continuer à faire prospérer l’entreprise en France. Il devra aussi développer le réseau d’agences, ainsi que les gammes de produits. Pour finir, Pierre Knoché aura pour rôle de renforcer les relations avec les clients. Par ailleurs, afin de structurer les projets nécessaires au développement de Kiloutou, un poste a été spécialement créé. Celui de Vincent Ranaivoson, qui devient le premier directeur de la transformation du groupe. Pour mener à bien sa mission, il pourra s’appuyer sur les équipes innovation, digitale et stratégie.  Leurs parcours Diplômé de Centrale Paris, Pierre Knoché a débuté sa carrière comme ingénieur d’études et de développement chez KPMG Consulting France. Il y évolue de manière rapide, en devenant consultant senior au sein du conseil stratégique. Par la suite, il rejoint la société de conseil Stratorg, en 2003, pour y être directeur. De 2006 à 2012, il passe ensuite chez BCG où il est aussi manager. Puis, il est nommé vice-président du groupe Elior et en devient directeur général en 2015. Là, il est en charge du pôle santé et de la stratégie commerciale. A partir de 2018, il reprend celui de l’éducation.  Quant à Vincent Ranaivoson, il est diplômé de HEC en 2012. Tout d’abord, il rejoint le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger. Il y réalise de nombreux projets en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient sur les nouvelles technologies, ainsi que dans le secteur de l’automobile. Son parcours est renforcé d’expérience managériale à Madagascar dans l’industrie agroalimentaire. En 2016, il fonde une entreprise de livraison de gaz sur demande en Côte d’Ivoire. Il intègre le groupe Kiloutou en 2019, en tant que responsable de la stratégie.
Il y a 4 ans et 163 jours

Réélection du président de Syntec-Ingénierie

Pierre Verzat est réélu à la présidence de Syntec-Ingénierie. [©Syntec-Ingénierie] A la tête de Syntec-Ingénierie depuis 2018, Pierre Verzat est réélu par le conseil d’administration pour un mandat de 2 ans supplémentaires. Lors de ses premières années en tant que président, Pierre Verzat s’est mis au service des professionnels du secteur. Ceci, afin de valoriser et de défendre leur travail. L’ingénierie représente en France 73 000 entreprises et 312 000 salariés au total. Dans ces temps troubles, la réélection de Pierre Verzat montre la confiance que peuvent y avoir les professionnels. « Plus que jamais, il reviendra à notre syndicat de porter et défendre les intérêts de nos entreprises, afin de ne laisser personne au bord du chemin », précise Pierre Verzat.  Ses objectifs Au vu de la situation actuelle si particulière, Syntec-Ingénierie doit être davantage présent pour accompagner les entreprises de son secteur. Pour cela, le président aura pour missions de valoriser le rôle de l’ingénierie au sein des projets publics et privés. En effet, l’ingénierie est à la base de chaque projet industriel. Pour ce faire, si le secteur tourne au ralenti, cela impacte et en freine de nombreux autres, comme celui de la construction. Par ailleurs, Pierre Verzat a comme ambition de renforcer l’attractivité de la profession, les entreprises d’ingénierie restant pour la plupart inconnues. Ce secteur est en constante recherche de nouveaux talents. « Nos entreprises entendent faire preuve de responsabilité pour que les jeunes ne soient pas une génération sacrifiée », témoigne Pierre Verzat.  Enfin, Syntec-Ingénierie se place dans une démarche environnementale depuis plusieurs années. Les membres du syndicat n’ont pas hésité à s’engager et à renforcer leur initiative à travers la Charte de l’ingénierie pour le climat. Pierre Verzat explique « A l’échelle de la profession, nous entendons renforcer nos engagements, notamment via la quantification systématique de l’empreinte carbone de nos entreprises. » Son parcours Après avoir obtenu son diplôme à l’Ecole polytechnique de Paris et d’Ensta Paris, Pierre Verzat débute sa carrière en 1986 en tant qu’ingénieur naval à la direction des constructions navales. Après 6 ans, il prend la tête de BEA (groupe Dalkia) jusqu’en 1996. Il rejoint ensuite Areva, tout d’abord en tant que directeur achat et logistique, puis comme Pdg en 1997. En 2005, il devient directeur industriel d’Astrium Space Transportation, filiale du groupe Airbus. Depuis 2011, il est président du directoire de Systra. En parallèle de son activité professionnelle, il intègre Syntec-Ingénierie en 2013, en tant que membre du conseil d’administration. En 2017, il devient le trésorier de la fédération. Il est ensuite élu président en novembre 2018. 
Il y a 4 ans et 163 jours

Un nouveau directeur général chez Edycem

Olivier Collins est le futur directeur général d’Edycem à partir de fin janvier 2021. [©Herige] Edycem, l’activité béton du groupe Herige, a accueilli, le 12 novembre dernier, Olivier Collin, son futur directeur général. A partir de fin janvier 2021, celui-ci succèdera à Philippe Queneau. Il fera valoir ses droits à la retraite après plus de quarante ans au service de l’entreprise. Jusque-là, il l’accompagnera durant cette période. « Je souhaite partager ma passion du béton et la transmettre aux équipes. Ceci, pour développer, durablement, la performance d’Edycem »,affirme Olivier Collin. Son parcours Diplômé d’un DUT “Mesures physiques” à l’Institut universitaire de Saint-Nazaire. Olivier Collin a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement Produits” de Lafarge Holcim France.En parallèle, il a aussi œuvré au développement de la filière béton, à travers son investissement au sein de nombreux organismes nationaux. A savoir, dans la commission technique du SNBPE, les projets de recherche nationaux de l’Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil (Irex). Ou encore la présidence de l’Association technique pour la certification des granulats (ATCG)…
Il y a 4 ans et 163 jours

Optimiser la luminosité et l’éclairage dans les bureaux professionnels

Suite à nombreuses études, nous savons que l’environnement professionnel a un impact considérable sur la productivité des employés. Au cours des dernières années, les tendances en matière de conception de bureaux ont énormément changé. De nombreux facteurs ont donc un impact sur notre créativité, productivité et bien-être. C’est pourquoi les entreprises s’efforcent d’aménager leurs bureaux en fonction de ses critères pour tirer le meilleur parti de leurs équipes. Le lien entre luminosité et productivité au travail Des études récentes ont révélé un lien entre la luminosité et la productivité. D’après ces dernières, il apparaît que 68% des employés ne sont pas satisfaits de l’éclairage de leurs bureaux. C’est une statistique importante, car on peut imaginer qu’un plus grand nombre de personnes ne réalise même pas qu’une mauvaise gestion de la lumière peut impacter leur travail. Les normes d’éclairage en entreprise Il existe de nombreuses raisons autres que la productivité pour laquelle l’éclairage doit être maîtrisé dans une entreprise. En effet, un mauvais éclairage peut affecter la vue et fatiguer plus vite. Dans le Code du Travail, le décret N°83-721 du 2 août 1983 impose que « tous les locaux de travail doivent, autant que possible, disposer d’une lumière naturelle suffisante ». En ce qui concerne l’éclairage artificiel, celui-ci est également réglementé puisqu’il doit être « assuré de manière à éviter la fatigue visuelle et les affections de la vue qui en résultent. » L’importance de la lumière naturelle La lumière naturelle est particulièrement importante dans la vie professionnelle. En effet, ce type de lumière a un effet stimulant sur notre organisme. Par exemple, le simple fait de regarder dehors quelque instant peut avoir un effet bénéfique et apaisant sur nous. En revanche, il est important de contrôler cette lumière naturelle. Si celle-ci est trop présente dans les locaux, elle peut devenir un gros inconvénient. La lumière naturelle implique une chaleur accrue, pour contrôler la température et la luminosité, il est donc important de mettre en place des solutions pour garder le bon côté de cette lumière. Il existe plusieurs solutions comme les stores anti-chaleur qui permettent à la fois de contrôler la lumière et isoler efficacement une pièce. En conclusion, il est important pour des dirigeants d’entreprises, petites ou grandes, de mettre en place des solutions efficaces pour permettre à tous les employés d’être à l’aise au travail et productif.
Il y a 4 ans et 163 jours

Sigfox signe deux partenariats en Autriche et en Australie

La start-up française Sigfox, spécialisée dans les réseaux bas débit et basse consommation, a signé deux partenariats, avec la poste autrichienne et l'entreprise australienne Konvoy.
Il y a 4 ans et 163 jours

Le confort d’été selon St-Gobain : tombons les œillères !

Saint-Gobain nous explique, sur un de ses supports Web, “Tout sur l’isolation”, ce qui contribue au confort. On y trouve du vrai, j’en remercie le service communication de cette entreprise… Malheureusement si on y trouve des informations utiles, d’autres sont soit tronquées, soit “légèrement” diminuées dans leur portée et beaucoup sont simplement soit ignorées, soit […]
Il y a 4 ans et 163 jours

Expulsé par l'expropriation, l'habitant a droit au relogement

Il n'y a pas de distinction à faire, rappelle la Cour de cassation, selon que l'expropriation serait due à une opération d'aménagement ou à la réalisation d'un équipement public, ou encore selon que le logement serait un logement de fonction, occupé gratuitement ou non."La personne publique qui bénéficie d'une expropriation est tenue à une obligation de relogement envers les occupants de bonne foi des locaux à usage d'habitation constituant leur habitation principale", énonce la Cour. Elle ajoute que les frais de déménagement et de recherches d'un nouveau logement par les occupants ne peuvent pas être compensés par "l'indemnité de dépossession" accordée au propriétaire.Ayant exproprié une entreprise, l'autorité expropriante soutenait que le logement de fonction du dirigeant serait remplacé par un nouveau logement, fourni par l'entreprise, qui était suffisamment indemnisée pour y faire face.Ce raisonnement a été condamné par la Cour de cassation. Les occupants de locaux à usage d'habitation constituant leur habitation principale ont droit au relogement, selon le code de l'urbanisme qui prévoit d'ailleurs qu'il "doit être fait à chacun d'eux au moins deux propositions portant sur des locaux satisfaisant à la fois aux normes d'habitabilité..." qu'ils soient ou non propriétaires.(Cass. Civ 3, 20.12.2018, M 17-26.919).
Il y a 4 ans et 163 jours

Les défenseurs de l'éolien écrivent à Emmanuel Macron pour dénoncer la désinformation

"Les attaques contre l'éolien sont aujourd'hui bâties autour de propos inexacts et parfois délibérément mensongers, les arguments sont relayés sans retenue, discréditant le travail de nombreuses associations de terrain, collectivités, travailleurs et citoyens. Nous ne pouvons pas accepter que le débat soit ainsi caricaturé", écrivent-ils.Parmi les signataires figurent le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (PS), du Grand Est Jean Rottner (LR), le vice-président de France Nature Environnement Jean-David Abel, Yann Arthus-Bertrand, la PDG d'Enercoop Amandine Albizzati, ou le président de l'association de collectivités Amorce Gilles Vincent."Tout changement génère interrogations et parfois critiques; c'est le coeur même de notre Etat de droit. Pourtant en matière d'éolien, certaines organisations ont abandonné la critique constructive au profit de la désinformation, de la rumeur anxiogène", constatent-ils, dénonçant une pratique de "l'intimidation et de l'insulte"."D'échanges musclés nous sommes passés aux échanges violents, avec des noms de dirigeants jetés en pâture sur les réseaux, notre travail dénigré", décrit à l'AFP Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne, signataire."L'idée est de solliciter le président pour qu'il soit l'arbitre d'un débat reposant sur des faits", dit-il."Aujourd'hui le débat n'est pas +faut-il de l'éolien?+ car la programmation pluriannuelle de l'énergie a tranché en ce sens. Mais un débat au niveau des territoires sur l'implantation", souligne Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).La déclaration de M. Macron, qui en janvier à Pau assurait que "de plus en plus de gens ne veulent plus voir d'éolien près de chez eux", "a stimulé les opposants, notamment des élus d'assez haut niveau", regrette-t-il. Il cite le cas du député LR Jean-Marc Le Fur qui devant l'Assemblée nationale a dénoncé en Iberdrola "une entreprise liée aux mafias". "C'est inadmissible", dit M. Bal.Une majorité de projets sont aussi l'objet de recours. "80% des procédures sont rejetées, mais à chaque fois un an et demi est perdu", note M. Wolff."Portons ensemble la transition énergétique", disent les signataires, ajoutant que l'éolien "se construit dans l'adhésion locale et formant "le voeu de pouvoir" rencontrer le chef de l'Etat. La part de l'éolien en France doit passer de 7% de la production d'électricité aujourd'hui à 20% en 2028.
Il y a 4 ans et 164 jours

RE2020 : le Bâtiment s'inquiète d'objectifs et de délais "irréalistes"

REACTIONS. Après les arbitrages sur la future Réglementation environnementale 2020, les réactions des acteurs du bâtiment pleuvent : si l'Union française de l'électricité se félicite d'une "approche adaptée, flexible et résiliente", la Fédération française du bâtiment s'alarme d'objectifs économiques et de délais d'adaptation "irréalistes" pour les entreprises de la filière.
Il y a 4 ans et 164 jours

RE2020 : fortes inquiétudes de la FFB après les dernières annonces du gouvernement

Alors que la RT 2012 prônait l’utilisation du gaz et que des investissements conséquents ont été faits tant pour développer le gaz vert que pour maintenir un réseau de distribution de qualité, cette source d’énergie se trouvera exclue dès 2021 des maisons individuelles neuves, puis de l’ensemble des logements neufs à compter de 2024. Au-delà de l’incohérence de ces choix politiques, il s’agit là de la mort annoncée à terme d’une filière porteuse d’emplois qualifiés, choix d’autant plus désastreux que les équipements concernés s’avèrent majoritairement produits en France.S’agissant des matériaux utilisés, l’arbitrage prévoit qu’en 2030 la construction bois deviendra la norme pour la maison individuelle et sera très couramment utilisée pour la structure des logements collectifs. Si la FFB est favorable à un accroissement de l’utilisation des matériaux biosourcés, elle considère que, compte tenu des parts de marchés actuelles et du manque de visibilité sur les capacités de production françaises, cette trajectoire sous-estime les nécessaires adaptations des différentes filières.De plus, la FFB déplore qu’aucune information ne soit donnée quant aux seuils applicables aux bâtiments tertiaires visés également par la réglementation dès l’été prochain.En parallèle, la FFB regrette l’absence de présentation d’une étude technico-économique globale et ne partage pas les 3 à 4 % de surcoûts immédiats annoncés, largement sous-évalués. Le risque d’éviction des ménages les plus modestes est réel. La FFB demande expressément une reprise des discussions pour étudier plus finement et de manière transparente les impacts économiques à court et moyen terme.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme. Nous n’avons pas besoin de jouer aux apprentis sorciers en cette période de grave crise économique d’une intensité jamais connue, dont les premiers effets seront ressentis dans le BTP l’année prochaine. C’est vouloir mettre de la complexité lors d’une année de reprise économique, en méconnaissant les délais nécessaires pour adapter les filières. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois mis en danger inutilement, dans l’industrie et le BTP. ».Le logement neuf abordable en danger selon Le Pôle Habitat FFB Le Pôle Habitat FFB salue la démarche de progressivité des exigences carbone aux horizons 2024, 2027 et 2030. Il déplore toutefois que de nombreux seuils aient été fixés en l’absence d’analyses multicritères complètes, pourtant indispensables à la mesure de leurs impacts combinés sur le plan technique et économique.Par ailleurs, le choix d’éradiquer à très court terme le vecteur gaz demeure incompréhensible, à l’heure où des investissements considérables sont réalisés pour accélérer son verdissement et où les solutions alternatives peinent à devenir compétitives. Au surplus, la trajectoire visant à généraliser à moyen terme l’usage du bois et des matériaux biosourcés pour les maisons individuelles et les petits collectifs semble sous-estimer les délais dans lesquels une telle révolution peut être accomplie, tant par l’outil industriel que par le tissu d’entreprises et d’artisans locaux.Concrètement, pour la maison neuve, un Bbio renforcé de 30 % et un traitement du confort d’été, associés à l’obligation de recourir aux pompes à chaleur, engendreront un surcoût de 10 à 15 % dès 2021. Et pour le logement collectif, la perspective de labels d’État préfigurant à court terme les étapes 2024, 2027 et 2030 présente le risque d’une surenchère locale au détriment du logement abordable.Pour Grégory Monod, Président du Pôle Habitat FFB, « si les orientations annoncées ce matin se traduisent effectivement dans les textes réglementaires, acheter dans le neuf deviendra demain un luxe réservé aux plus aisés, sauf à ce que le Gouvernement révise significativement et durablement son soutien au logement neuf ! Ce matin même, le Haut Conseil pour le Climat préconise de quadrupler les dispositifs de soutien public à la rénovation énergétique du parc existant. La même logique doit être appliquée pour la construction neuve. Sans cela, la RE 2020 risque malheureusement d’être synonyme de renoncement des ménages modestes à accéder à un logement neuf et d’accélération de la chute d’activité. »
Il y a 4 ans et 164 jours

Prendre exemple sur les pays européens pour accélérer la rénovation énergétique en France

Le Haut conseil pour le climat vient de publier le rapport « Rénover mieux : leçons d’Europe ». A travers les politiques publiques et les solutions de quatre pays européens (Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède), il tente d’identifier des pistes d’action pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments en France. Actuellement, seule la Suède a réussi une décarbonation quasi-totale du secteur. En tenant compte des différences de climat, la France apparaît comme ayant les logements les moins performants par rapport aux autres pays. La performance énergétique des bâtiments résidentiels en France progresse à un rythme similaire à la moyenne européenne, alors que celle des bâtiments tertiaires progresse moins vite. La Suède doit son succès à un effort continu sur plusieurs décennies, comprenant des normes exigeantes de performance énergétique, des investissements dans les réseaux de chaleur et plus récemment vers le chauffage électrique avec pompes à chaleur, accompagné d’une taxe carbone. L’Allemagne se distingue par la diversité de ses politiques publiques, comprenant d’importantes subventions aux ménages et aux entreprises conditionnées à l’atteinte de résultats avec un rôle fort de la banque publique d’investissement. Les Pays-Bas se distinguent par la gouvernance du secteur et la mise en valeur de solutions locales pour permettre la sortie du parc de sources de chauffage carbonées et l’élaboration de feuilles de route du parc public. Finalement, l’expérience du Royaume- Uni sur la mise en œuvre des obligations de rénovations de passoires thermiques sont éclairantes pour ces politiques sectorielles. Les expériences étrangères et les expérimentations déjà en place dans les territoires permettent au Haut conseil pour le climat de formuler de grands ensembles de recommandations afin de renforcer les politiques de rénovation énergétique française : – Massifier la rénovation énergétique par la mise en place de conditions financières et réglementaires. Renforcer les politiques de rénovation ciblant les copropriétés et les rendre obligatoires, – Mettre en œuvre les obligations de rénovation de la loi énergie climat de manière cohérente avec la réduction des vulnérabilités, alors que 6,7 millions d’individus sont touchés par la précarité énergétique en 2017, -Intégrer plus fortement l’usage de source d’énergie bas-carbone dans la stratégie de rénovation, et mieux intégrer la rénovation et l’offre de chaleur renouvelable dans les plans et politiques territoriaux, -Rénover les bâtiments publics, par exemple en définissant des feuilles de route par branche de ce parc, -Suivre et évaluer les politiques de rénovation énergétique des bâtiments, et y adosser des conditionnalités de l’aide publique à des niveaux de performance exigeants. Ce rapport évoque également les enjeux d’adaptation au changement climatique lors de la rénovation des bâtiments, en particulier le confort thermique en saison chaude, qui doivent être identifiés selon les régions et inclus dans les stratégies de rénovation. La massification des rénovations permettra également de répondre aux enjeux actuels de reprise économique, d’emploi et de pouvoir d’achat à travers la réduction de la facture d’énergie. Graphique : Évolution des émissions de GES du secteur des bâtiments en France. Source : Citepa, avril 2020 – format SECTEN.