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Il y a 3 ans et 161 jours

Un réseau pakistanais qui aurait blanchi plusieurs millions d'euros issus du travail dissimulé dans le BTP, démantelé

Un Pakistanais, tête de pont du réseau, dirigeait plusieurs entreprises à l'activité réelle dans le nettoyage et le bâtiment tout en ayant recours à des sociétés dites "taxi", c'est-à-dire fictives et uniquement destinées à faire transiter des fonds."Il transférait les fonds via des fausses factures de sous-traitance pour régler en espèces les salaires des ouvriers sans qu'aucune cotisation ne soit versée et ainsi baisser ses coûts et rester compétitifs auprès de ses clients, notamment Veolia et Engie", a détaillé à l'AFP le commissaire Julien Bataille, adjoint à la cheffe de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).Des fonds étaient par ailleurs transférés sur des comptes dans différents pays d'Europe, comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la Pologne ou la Lituanie.L'enquête avait démarré en septembre à la suite d'un signalement d'un dirigeant d'une société de conseil spécialisée dans les démarches administratives pour créer des entreprises, installé en Seine-Saint-Denis."Il avait été démarché à plusieurs reprises par un individu d'origine pakistanaise pour immatriculer différentes sociétés et ouvrir des comptes bancaires associés", dit le commissaire. "Ce témoin s'est aperçu que les photos d'identité des futurs gérants étaient recyclées et correspondaient à des ressortissants italiens, espagnols ou belges, déjà présentés sous d'autres noms", poursuit-il.Les investigations, confiées en octobre à un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, ont permis de recenser 37 fausses sociétés dans les Hauts-de-France, en Occitanie, en Bourgogne-Franche-Comté et en Île-de-France.85 comptes bancaires professionnels et 107 comptes particuliers, attribués à des salariés, ont été ouverts par des gérants de paille avec des faux papiers, issus de la communauté pakistanaise et rémunérés 1.000 euros par mois en moyenne.Entre 2020 et 2021, le chef du réseau a estimé lors de son audition avoir blanchi 500.000 euros avec seulement six de ces sociétés fantômes."On peut donc supposer que sur les 37 fausses sociétés, le blanchiment portait sur plusieurs millions d'euros", selon le commissaire de l'OCRGDF.Le 15 décembre, le chef de l'organisation a été placé en détention provisoire et trois de ses associés ou complices sous contrôle judiciaire.Tous les quatre sont mis en examen pour blanchiment aggravé, et trois pour association de malfaiteurs, selon une source judiciaire.Au total, 335.000 euros en espèces ou sur des comptes bancaires ont également été saisis et les comptes ouverts à l'étranger vont être gelés.
Il y a 3 ans et 161 jours

Du blanc à la couleur, magnifier les intérieurs et créer son univers unique

Règle d’or : préparation adaptée, étapes respectées, qualité jamais rognéeDans un budget travaux le poste peinture peut vite monter et la tentation de le minimiser est grande. Phase de nettoyage ou application d’un primaire peuvent paraître superflues, mais leur étape est néanmoins décisive dans la réussite de la rénovation ou de la mise en œuvre de la phase finale d’un chantier.En effet, lors d’une rénovation, on a souvent à faire à des murs ou plafonds ayant captés diverses contaminations : pollution, graisse, tache, fumée : ils sont sales et la case nettoyage devient primordiale ?De même avec un support hétérogène comportant éventuellement des parties de métal ou de bois ou encore des raccords d’enduits, il faut absolument égaliser et uniformiser l’aspect et donc appliquer un primaire avant la finition.Quels risques si l'on décide de laisser de côté ces étapes ?Sans nettoyage et avec une peinture appliquée en direct, la finition va rapidement montrer des signes de décollement, faïençage, laisser apparaître des cloques ou des picots... Tous ces désagréments en surface sont la résultante de la présence d’anciennes taches, de résidus de silicone arrivés par la pollution ambiante, d’amalgames de poussières qui empêchent chacun la bonne adhérence de la finition.Sans un primaire sur support au fond incertain, la résultante sera similaire. La peinture de finition ne va pas adhérer correctement et ne tardera pas à se décoller en s’écaillant par endroits, en cloquant...La préparation des supports constitue donc l’une des clés de la réussite d’une rénovation ou de la finition d’une installation afin que l’ultime phase de finition soit durable.Parmi ses spécialités, Durieu propose quelques solutions très ciblées pour répondre à ces exigences.Nettoyer, dégraisser, décrasser :Un support propre = la moitié de la mission en phase rénovation. Oxi propose avec DÉCRASSANT ABSOLUE une solution unique qui permet de débarrasser murs et plafonds des résidus de pollutions diverses, taches de graisse, de fumée, ...Ce nettoyant s’adapte à toutes les situations, ses agents nettoyants sont puissants et il suffit de doser la dilution en fonction de la salissure pour obtenir une surface nette. DÉCRASSANT ABSOLUE est particulièrement adapté pour les environnements soumis à des ambiances difficiles comme celui d’une cuisine.Préparer, uniformiser, égaliser le support :Pour permettre une adhérence parfaite et uniforme de la finition : SOUS-COUCHE UNIVERSELLE ABSOLUE d’Oxi remplit pleinement le contrat. Ce primaire aux qualités étonnantes bénéficie d’une composition unique assurant imprégnation et adhérence optimale sur le support pour l’application de la finition :Les liants gras imprègnent parfaitement le support et permettent notamment aux matériaux poreux ou farineux (plâtres, enduits instables, ...) de recevoir directement une finition, sans préparation lourde (ponçage, grattage, enduits...).Grâce à la combinaison de résines très techniques, la sous-couche laisse un film sur le support qui garantit l’adhérence parfaite d’une finition sur des matériaux lisses comme le cuivre, galva, bois vernis, pâte de verre ou le PVC.Ses qualités couvrantes et garnissantes permettent de masquer les taches disgracieuses.Le plus : Protection anticorrosionGrâce à l’action combinée de pigments de haute qualité et de ses résines techniques SOUS-COUCHE UNIVERSELLE ABSOLUE confère également au support des qualités anti corrosion. L’action de la rouille est bloquée grâce un fini « tuilé » : idéal lorsque l’on travaille sur des fonds humides ou soumis aux agressions de l’humidité.Les éventuelles remontées disgracieuses de rouille, tanins ou humidité sont elles aussi bloquées.Magnifier, décorer : étape finale des murs propres et préparés :Pour le passage à la finition, là aussi le bon choix s’impose. N’importe quelle peinture ne fait pas l’affaire si l’on veut un résultat durable. Durieu offre avec la gamme CARACTÈRE de Linitop une solution à part avec un rendu magnifié. Un crédeau : qualité, résistance et durabilité ; qualité et rendu magnifié.Qualité et résistance :Les résines acryliques de très haute qualité intégrées dans la formule de Linitop CARACTÈRE confèrent la résistance chimique au film pour endurer les accrocs de la vie quotidienne : chocs, griffures...Parallèlement l’adhérence est aussi très bonne ce qui fait de Linitop CARACTÈRE une très belle peinture pour réaliser des rénovations.Le plus : L’adjonction de particules de cires à la formule apporte une résistance supplémentaire pour protéger le film contre les impacts ou les coulures d’eau.Qualité et rendu :Linitop intègre des pigments premium qui donnent une couleur profonde et un rendu très « garnissant ».De plus, la qualité des pigments offre un vrai confort d’application car ils autorisent un temps d’ouverture confortable pour l’utilisateur.Les résines alkydes très performantes donnent au fini son aspect riche et mat à la fois, avec le fameux toucher velours.Enfin la qualité du pigment blanc utilisé est un vrai atout pour les teintes blanches. Souvent le blanc est une couleur qui n’est pas assez couvrante ou qui jaunit dans le temps. Les blancs de Linitop offrent des teintes blanches superbes une sorte de blanc absolu
Il y a 3 ans et 167 jours

Loi de finances 2022 : un budget inédit pour la rénovation énergétique

Malgré la possible saisine du Conseil Constitutionnel par les groupes d'opposition, elle devrait très probablement être promulguée d'ici le 28 décembre. Pour rappel, la loi de finances détermine pour l'année civile à venir, soit pour 2022, la nature, le montant et l'affectation des ressources (impôts et taxes) et des charges publiques. Alors que la rénovation énergétique s'est transformée ces cinq dernières années et a été désignée comme stratégique par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, analyse les éléments phares du budget 2022 pour le secteur.“Cette dernière loi de finances consacre cinq années de mandature et un budget inédit alloué à la rénovation énergétique. Tant pour les administrations dédiées à la transition écologique, et notamment pour le logement, que pour les incitations financières versées aux ménages à faire des travaux. Les entreprises ont pris part à cet effort, notamment pendant la crise du Covid en continuant à former, investir, se projeter sans avoir de visibilité sur les années à venir. Pour que la dynamique soit durable en résultats en 2022 et 2023, des problèmes structurels dans la filière sont à résoudre : le développement de modèles de financement pour les rénovations globales lourdes notamment des copropriétés, le manque de prévisibilité des aides financières, des réglementations à venir, des difficultés de recrutement, le choix de matériaux plus locaux pour plus de résilience… Outre le plan d'investissement annoncé par le gouvernement censé y répondre, un plan pluriannuel des investissements publics dédiés à la rénovation énergétique sur le moyen terme permettrait aux professionnels et aux consommateurs de s'engager sur la durée”, réagit Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio.L'accès à MaPrimeRénov' pérennisé en 2022 et l'Anah confortée dans ses missions pour les particuliersDans le cadre du Plan de relance, le programme Ecologie” de la loi de finances contribue à la transition écologique, et par ricochet à la rénovation énergétique des bâtiments aussi bien privés que publics, tertiaires et sociaux. La pérennisation des fonds alloués à MaPrimeRénov' distribuée par l'Agence Nationale de l'Habitat (Anah) est confirmée à hauteur de 1,7 milliard d'euros complétés par 300 millions d'euros issus du Plan de relance, soit 2 milliards d'euros au total.Compte tenu de ces nouvelles missions, le plafond d'emplois de l'Anah a été porté en 2021 à 174 emplois temps plein et sera rehaussé à 207 en 2022.En effet, en parallèle de la loi de finances, rappelons que le Gouvernement prévoit de :Fusionner les aides MaPrimeRénov' et Habiter Mieux Sérénité au 1er janvier 2022, permettant un meilleur financement de la rénovation globale pour les ménages précaires. Les modalités exactes d'instruction de cette aide fusionnée restent encore imprécises à ce jour.Lancer au 1er janvier 2022 un guichet unique appelé FranceRénov' pour traiter les demandes relatives aux rénovations énergétiques des bâtiments. Ce nouveau service intégrera les conseillers et guichets FAIRE pilotés par l'ADEME et ceux de l'Anah pour simplifier l'accès à l'information et au conseil pour engager des travaux. L'augmentation du plafond du dispositif Éco-prêt à taux zéroLe député Anthony Cellier a vu son amendement adopté au sujet du dispositif de l'Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Pour rappel, celui-ci prévoit un crédit d'impôt au bénéfice des établissements de crédit et sociétés de financement au titre des prêts à taux zéro que ces organismes consentent à des particuliers ou des copropriétés en vue de financer des travaux de rénovation énergétique des logements.Ainsi, la loi de finances 2022 permet notamment pour encourager les rénovations globales des logements plus coûteuses :Un rehaussement du plafond de l'Éco-PTZ “performance énergétique globale” à 50.000 € ( jusqu'ici de 30 000€) ;D'augmenter corrélativement la durée possible de son remboursement à 20 ans (jusqu'ici à 15 ans) ;De simplifier la constitution des dossiers d'Éco-PTZ (pour les bénéficiaires) et leur instruction (pour les établissements de crédits) dans le cas d'un cumul de l'éco-PTZ avec le dispositif MaPrimeRénov' (MPR), afin de faciliter la mobilisation combinée des deux dispositifs ;S'ajoute aux offres bancaires de financement de la rénovation énergétique globale proposées aux ménages, le prêt avance rénovation créé par la Loi Climat et résilience de 2021 et associé à un fonds de garantie publique, devant être déployé en 2022. Son succès dépendra notamment de l'engagement des banques à l'octroyer : des solutions de tiers financement, en complément des solutions bancaires avancées, se sont déployées pour financer le reste à charge', indique Marina Offel.Fin du crédit d'impôt pour la rénovation énergétique des bâtiments des TPE/PMELe Projet de loi de finances pour 2021 avait mis en place, dans le cadre du Plan de relance, un crédit d'impôt à destination des TPE/PME pour les inciter à engager des travaux de rénovation énergétique de leurs locaux. Ce dispositif, budgété par le gouvernement à hauteur de 105 millions d'euros pour l'année 2021, n'était prévu que pour une année. La proposition de proroger ce dispositif pour deux ans a été rejetée par les députés.“Il aurait été pertinent de reconduire cette aide et la transformer sous forme de prime forfaitaire versée à la fin des travaux, à l'image de MaPrimeRénov'. C'est une proposition qu'il faut défendre pour la prochaine mandature. En effet, le crédit d'impôt était une première incitation à destination des entreprises pour leur permettre de s'engager dans une démarche de rénovation énergétique de leurs locaux. Néanmoins, le format de crédit d'impôt est difficilement mobilisable car la récupération de l'avantage intervient tardivement par rapport à la dépense engagée. La prime forfaitaire est aujourd'hui la meilleure formule pour les TPE/PME pour deux raisons essentielles : leurs trésoreries sont mises à rude épreuve par la crise sanitaire et économique. Elles sont moins sensibilisées aux enjeux de la rénovation énergétique des bâtiments que les plus grandes entreprises”, regrette Marina Offel.Hausse des prix des énergies : des crédits supplémentaires pour le chèque énergie, précision sur le bouclier tarifaireLa hausse des prix de l'énergie, et notamment du gaz, depuis le début de l'année 2021 a poussé le gouvernement, dès le mois de septembre, à annoncer des mesures à destination des ménages qui pourraient être fortement impactés avec l'arrivée de l'hiver.En 2021, environ 5,8 millions de ménages ont bénéficié du chèque énergie. Les crédits prévus en 2022 comprennent près d'un milliard d'euros. Ces enveloppes se fondent sur une hypothèse d'augmentation du nombre de bénéficiaires à 6,2 millions (auxquels s'ajoutent 70 000 bénéficiaires en résidences sociales) au vu des conséquences possibles de la crise sanitaire sur le revenu.Par ailleurs, un amendement du Gouvernement adopté le 10 décembre vient préciser la mise en œuvre du “bouclier tarifaire pour l'électricité”, face à la forte hausse du prix des énergies au niveau mondial, complétant ainsi l'accompagnement prévu pour les fournisseurs de gaz. Il permet au Gouvernement de fixer, exceptionnellement au cours de l'année 2022, un niveau de tarifs réglementés inférieur à celui résultant de l'article L.337-6 du code de l'énergie.Un budget maintenu pour assurer des contrôles sur les chantiers financés par des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE)Pour rappel, une ligne budgétaire finance le dispositif de contrôle des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), renforcé à la suite de la publication du rapport annuel de la cellule Tracfin de septembre 2017.Elle est maintenue pour 2022 à hauteur de 7,1 millions d'euros.“Ces moyens financiers dédiés aux contrôles après réalisation des travaux correspondent au marché passé par le Pôle national des Certificats d'Économies d'Énergie (PNCEE), confié à des organismes accrédités, visant à contrôler l'existence des travaux et le respect des exigences techniques de certaines opérations ayant donné lieu à la génération de CEE”, précise Marina Offel.
Il y a 3 ans et 168 jours

Le campus cyber de la Défense lancé mi-février

"Nous pensons que nous ouvrirons le campus le 15 février", a-t-il déclaré dans une conférence de presse en compagnie notamment de Guillaume Poupard, le directeur général de l'Anssi, l'agence nationale pour la sécurité des systèmes d'information.Voulu par Emmanuel Macron, le campus cyber rassemblera des représentants d'entreprises de cybesécurité de toute taille, de la start-up aux géants, des services de l'État, d'institut de recherche comme l'Inria et d'écoles spécialisées.Le but est de créer un environnement favorable pour l'innovation technologique et le rayonnement de la filière cyber française.A terme, entre 1.600 et 1.700 personnes travailleront sur le campus, dont 30% représentant des grandes entreprises et 25% des services de l'État (Agence nationale de la sécurité informatique, gendarmerie, police ou services de renseignements, militaires du Comcyber), selon les chiffres présentés par Michel Van Den Berghe.L'espace dans la tour sera réparti entre espaces privatifs pour les grands acteurs et espaces partagés pour les autres. L'Anssi en particulier bénéficiera de l'un des treize étages de la tour, avec un effectif d'environ 80 personnes, selon Guillaume Poupard.Les entreprises non-européennes qui voudront disposer de leurs propres locaux auront leur propre étage."C'est vraiment un point sur lequel on travaille aujourd'hui", a expliqué mardi Michel Van Den Berghe."On cherche à voir comment faire venir de grands acteurs du numérique international".Le campus cyber disposera également d'un incubateur pour les start-up.Le but est d'arriver à travailler sur "20 à 30 projets" de jeunes pousses par an, pour parvenir à en lancer effectivement une dizaine sur la même période, a indiqué Christophe Dumoulin, qui pilotera l'incubateur.Un fonds doté de "8 à 10 millions d'euros" a été créé pour contribuer à hauteur de 300.000 euros aux jeunes pousses, a-t-il indiqué.Plusieurs groupes de travail thématiques associant plusieurs résidents du campus ont déjà commencer à fonctionner.Ces groupes travaillent notamment sur l'utilisation de l'intelligence artificielle en cybersécurité, ou bien sur une plateforme d'échange d'informations sur les attaques en cours, selon le campus cyber.
Il y a 3 ans et 169 jours

Les députés offrent aux collectivités le pouvoir de sanction pour faire respecter l'encadrement des loyers

Dans le cadre de l'examen du projet de loi dit "3DS" relatif à la décentralisation et à la différenciation, l'Assemblée a voté mardi soir des amendements de la majorité pour déléguer ce pouvoir de sanction actuellement entre les mains de l'Etat via les préfets.Il est "cohérent" que les collectivités qui se sont saisies de ce nouvel outil soient "en capacité de faire respecter elles-mêmes les règles", a appuyé la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon."Pour que ça marche, il faut qu'il puisse y avoir des sanctions" et que cela soit décidé "au plus près du terrain", a abondé le communiste Stéphane Peu qui avait défendu un amendement quasi-similaire."Pour nous, c'est une urgence capitale", a souligné la députée socialiste Lamia El Aaraje rappelant les chiffres de l'Observatoire de l'encadrement des loyers à Paris, évalués par la Fondation Abbé Pierre avec le soutien de la Ville.Ils ont révélé en novembre qu'entre 2020 et 2021, 35% des logements parisiens proposés à la location dépassaient les plafonds prévus par la loi.La compétence de sanction n'est "pas suffisamment appliquée", a poursuivi la députée parisienne.Le co-rapporteur du projet de loi 3DS Mickaël Nogal a précisé que 10 amendes administratives avaient été dressées depuis 2019 par la préfecture d'Ile-de-France, saisie de 98 dossiers."La grande majorité a été classée du fait de la conciliation" entre propriétaires et locataires via la commission départementale, a-t-il précisé.Les députés ont souligné l'importance d'un meilleur accompagnement des citoyens "pour permettre de favoriser cet accès au droit".Saluant cette nouvelle délégation de compétences, Mme El Aaraje a regretté qu'elle ne s'accompagne pas "de compensations financières" puisque si la collectivité mettra l'amende et les moyens afférents, c'est l'Etat qui en récupèrera le montant.L'amendement voté permettra de "sortir de cette situation d'impunité dans laquelle un bon tiers des propriétaires se permet de dépasser l'encadrement des loyers sans que rien ne leur arrive", a réagi auprès de l'AFP Ian Brossat, adjoint au logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. Pour l'élu communiste, les dépassements représentent en moyenne "environ 200 euros par mois, c'est considérable".Se félicitant d'une "très belle avancée", M. Brossat souligne le peu d'amendes dressées. Selon lui "pour que la peur du gendarme fonctionne, il faut quand même quelques amendes".Une fois la procédure législative achevée, le maire adjoint entend faire voter "en 2022 une délibération qui permettra de récupérer cette compétence et dans la foulée de mettre en place des équipes chargées d'effectuer ces contrôles".
Il y a 3 ans et 169 jours

Solaire hybride : Dualsun triple sa capacité de production

Née en 2014, Dualsun vient d’investir 850 k€ pour porter sa capacité de production à 30 000 panneaux par an. La start-up pousse les murs, recrute et prépare une nouvelle levée de fonds alors qu’elle vient de vivre sa première année de rentabilité. Disponible en distribution, l’offre est boostée par une application aussi précieuse aux yeux du fabricant que son capteur hybride.
Il y a 3 ans et 170 jours

Découvrez la nouvelle stratégie de Lapeyre centrée sur le client

AXES STRATÉGIQUES. Début juin, Saint-Gobain vendait le groupe Lapeyre au fonds d'investissement allemand Mutares. Un changement de mains difficile à accepter pour les salariés. Aujourd'hui, l'enseigne dédiée à l'habitat présente son plan d'attaque pour les années à venir.
Il y a 3 ans et 174 jours

La copromotion, mode "exclusif" de développement de Novaxia Investissement

RECYCLAGE DE FRICHES. Le fonds d'investissement spécialisé dans le renouvellement urbain ouvre, en 2022, une nouvelle offre de service à destination des promoteurs pour leur permettre de "relever le défi" que constitue le recyclage des friches et la transformation de bâtiments obsolètes. La copromotion doit devenir son mode exclusif de développement.
Il y a 3 ans et 174 jours

SoPump : Cap sur l’Europe

Abdellah Ait Said, Hatim Rih et Morad Houmir sont les trois fondateurs de SoPump. [©SoPump] Imaginée par Abdellah Ait Said, Hatim Rih et Morad Houmir, tous trois issus du secteur du BPE, la start-up SoPump a vu le jour pour dépoussiérer le monde du pompage. Tout a commencé dans l’incubateur de l’IMT Mines d’Alès et l’Innovosud de Béziers avec près de deux ans de R&D. Et l’histoire se poursuit depuis octobre 2021 au sein de l’accélérateur Village by CA Languedoc. Avec son logiciel en SaaS, SoPump permet au secteur de franchir le pas de la transition digitale, en proposant plusieurs services. Lire aussi : SoPump veut digitaliser le pompage du béton Réservation de prestations, géolocalisation d’interlocuteurs, simplification administrative, bons de commande dématérialisés, suivi en temps réel, alerte “retard”… SoPump offre une solution fiable pour répondre de manière efficace à la demande, mais aussi pour faciliter le travail des entreprises spécialisées. Selon les chiffres de la start-up, il y aurait chaque jour 1 500 opérations de pompage et 17 000 à l’échelle européenne. Un dernier chiffre important pour l’entreprise, car avec plus de 100 000 chantiers à son actif dans l’Hexagone, elle compte bien se développer à l’international, avec l’Europe en ligne de mire. Dans cette démarche, SoPump a déjà commencé à s’implanter en Belgique, avec plusieurs contrats conclus, notamment avec la société de pompage CLS. 17 000 opérations/jour de pompage à l’échelle européenne « Avant de travailler avec SoPump, nous utilisions un ERP généraliste pas assez adapté à notre métier, explique Kevin Roggemans, responsable opérationnel chez CLS. Rien n’était pensé pour nos process assez spécifiques. Nous avons donc arrêté la collaboration et perdu 10 000 €. […] Désormais, toute l’information est centralisée sur SoPump et le chauffeur-pompiste a accès à l’application où toutes les indications du chantier sont déjà renseignées. Il n’a plus qu’à compléter sa partie et chaque étape clef de son intervention. Nous savons où il en est en temps réel. Nous pouvons ajouter 5 pompes de plus à notre flotte, sans réengager du personnel. Et donc, augmenter le chiffre d’affaires sans accroître les coûts fixes. » Un dernier argument non négligeable dans une période où le monde de la construction connaît des difficultés pour embaucher. Le logiciel de SoPump permet d’optimiser les opérations de pompage du béton. [©SoPump] « Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de flambée des coûts de carburant, SoPump permet d’optimiser les interventions et de pérenniser l’activité de ces entreprises, remarque Morad Houmir, président co-fondateur de la start-up. Avec 15 ans d’expériences du secteur, nous savions que le pompage du béton nécessitait un logiciel idoine. » Afin de bénéficier d’un revenu récurrent, SoPump facture de manière mensuelle ses clients. Une stabilité financière qui permet aussi de séduire les investisseurs… Car pour financer sa croissance et développer son activité commerciale, la start-up prévoit une levée de fonds au premier semestre 2022. Ainsi, ses effectifs devraient tripler d’ici la fin de l’année prochaine, permettant d’accompagner au mieux le déploiement des solutions en France et en Europe. Mais aussi, le lancement de nouvelles fonctionnalités et services. SoPump a d’ailleurs déjà signé un projet pilote dans la logistique du béton. A suivre…
Il y a 3 ans et 175 jours

Lutte contre le logement indigne : le Fonds de dotation Qualitel récompense 28 projets

Le Fonds de dotation Qualitel a dévoilé ce mardi 7 décembre, 28 lauréats engagés pour "un logement digne et de qualité pour tous." Un palmarès qui a été aussi l'occasion de fêter son 10e anniversaire.
Il y a 3 ans et 176 jours

Le gouvernement va financer des projets locaux en faveur des aînés

En deux ans, plus de 200 projets doivent être financés via ce "fonds d'appui pour des territoires innovants seniors". Il s'agit de "soutenir les collectivités qui souhaitent répondre au défi du vieillissement de leur population", a expliqué dans un communiqué la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon.Les fonds publics seront alloués via la Caisse nationale pour la solidarité pour l'autonomie (CNSA).Le but est de favoriser des "environnements bâtis et sociaux plus adaptés" aux personnes âgées, et une meilleure "inclusion dans la société", en valorisant l'"expertise" des aînés, ou le "vivre-ensemble entre les générations", a souligné la ministre.Il ne faut pas confondre vieillissement et perte d'autonomie, insiste le ministère : actuellement, les politiques locales dédiées au grand âge reposent essentiellement sur "le traitement curatif de la perte d'autonomie", alors qu'"il est essentiel d'optimiser les possibilités de bonne santé, de participation et de sécurité, afin d'accroître la qualité de vie pendant la vieillesse".Les villes ou regroupements de communes pourront solliciter une bourse de 6.000 à 10.000 euros pour financer la réalisation d'un état des lieux, ou d'une "démarche participative" associant les seniors, afin de déterminer les chantiers à mettre en œuvre.Mais l'essentiel de la somme, soit 7,5 millions d'euros, doit financer des "projets concrets" dans les communes. Il pourra s'agir d'offres culturelles associant grand-parents et petits-enfants, d'actions visant à "valoriser les connaissances des retraités" et favoriser "le vieillissement actif" – par exemple, des cours de bricolage ou des cours de soutien scolaire animés par les aînés -, ou encore des travaux d'amélioration de la signalétique pour favoriser la mobilité des seniors en ville.Chaque projet pourra recevoir 40.000 euros maximum, et les collectivités devront participer à leur financement - à hauteur d'au moins 20% pour les petites communes de moins de 20.000 habitants, et d'au moins 70% pour les grandes villes de plus de 100.000 habitants.Les collectivités intéressées doivent présenter leurs projets au Réseau francophone des villes amies des aînés (RFVAA), une association regroupant 189 municipalités ou agglomérations, qui bénéficie d'une "expérience précieuse" sur ces questions, a souligné Mme Bourguignon.
Il y a 3 ans et 182 jours

Le territoire "dans l'impasse financière" avec la fermeture de Fessenheim dénoncent les élus

"Stop au hold-up", ont dénoncé les élus de la communauté de communes de Pays Rhin-Brisach, réclamant la fin du versement à l'Etat d'une contribution financière annuelle de 2 millions d'euros, liée aux revenus fiscaux obtenus auprès de la centrale nucléaire de Fessenheim, désormais à l'arrêt."Rien ne bouge, le gouvernement laisse délibérément pourrir la situation", a déclaré Gérard Hug, le président de la communauté de communes, devant la préfecture.Pour Claude Brender, maire de Fessenheim : "Le président Macron avait dit qu'il suivait le dossier de Fessenheim de près, mais je n'y crois pas une seconde, si c'était le cas il ne nous laisserait pas dans une telle situation.""Fessenheim devait être une fermeture exemplaire, ici nous avons l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire", a encore taclé le député du Haut-Rhin Yves Hemedinger (LR).La critique porte sur le fonctionnement du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR), né en 2010 de la suppression de la taxe professionnelle pour instaurer une compensation entre les collectivités bénéficiaires de la réforme et les perdantes.La communauté de communes et la commune de Fessenheim contribuaient chaque année à ce fonds à hauteur de 2,9 millions d'euros, un montant ramené à 2 millions d'euros en 2021, après plusieurs manifestations.Cette contribution était financée par les recettes fiscales perçues auprès de la centrale nucléaire jusqu'en 2020, soit 6,4 millions d'euros annuels. La perte de ces recette fiscales est intégralement compensée par l'Etat jusqu'en 2023, puis de manière dégressive jusqu'en 2030.Mais pour les élus locaux, le maintient de la contribution au titre du FNGIR est synonyme, à terme, d'"asphyxie" financière du territoire."Sur les 20 prochaines années, les collectivités seront prélevées de 40 millions d'euros", a souligné Gérard Hug. "A long terme, la centrale nucléaire coûtera plus cher au territoire que ce qu'elle a pu rapporter durant sa période d'exploitation !", selon lui.La "neutralisation des effets du FNGIR" avait été promise à ces élus dès 2018 par Sébastien Lecornu, alors secrétaire d'Etat à la Transition écologique.
Il y a 3 ans et 182 jours

Les carnets de commande des artisans de la construction en plein boom

"Les carnets des artisans qui fréquentent Point P (filiale de Saint-Gobain chargée du négoce de matériaux de construction, NDLR) n'ont jamais été aussi hauts", a indiqué Benoit Bazin lors de l'émission Ecorama sur Boursorama.com.L'activité du secteur du bâtiment et de la maison individuelle en France "est très forte", avec "près de 700.000 dossiers" de demande d'aide MaPrimRenov enregistrés à la fin de l'année, a-t-il ajouté."Partout dans le monde, les habitants ont considéré que leur maison était le refuge ultime, ils ont télétravaillé et donc l'épargne des ménages s'est aussi dirigée vers le bâtiment pour la rénovation-qualité de l'air contre le Covid, mais aussi pour améliorer l'efficacité énergétique" contre le réchauffement climatique, a-t-il analysé, se disant "très confiant" pour les résultats financiers du groupe au 4e trimestre et les "tendances de fonds" en 2022.Avec la hausse des prix des matières premières, le groupe, qui a augmenté ses marges de 10% en moyenne au 1er semestre, affirme avoir augmenté ses prix de 5% en moyenne par an au cours des deux dernières années.
Il y a 3 ans et 182 jours

Sourcéa La nouvelle peinture biosourcée signée Onip

Une peinture éco-conçueSourcéa est une peinture pour la protection et la décoration des murs et plafonds intérieurs, formulée à base de résine alkyde en émulsion biosourcée à 97%.Labellisée Ecolabel, Sourcéa est la première peinture du marché affichant sa conformité à la norme NF/EN 16640 et son taux de plus de 54% de carbone biosourcé. Formulée sans polluants volatils, sans métaux lourds, sans nanomatériaux ni agents toxiques, Sourcéa bénéficie d’un taux de COV < 1g/L, contribuant ainsi à la qualité de l’air intérieur.Une peinture polyvalente et performante2 en 1, la peinture Sourcéa peut s’utiliser à la fois en couche d’impression et en couche de finition. Son aspect mat-velouté et sa finition pommelée fine très tendance la rendent idéale pour la décoration des murs et des plafonds dans toutes les pièces à vivre.Adaptée aux chantiers neufs comme aux travaux de rénovation, Sourcéa offre un accrochage parfait en impression et une excellente couvrance, qui garantissent une opacité optimale en 2 couches.Une peinture conçue pour faciliter le travail des peintresLa nouvelle peinture biosourcée Sourcéa d’Onip offre un confort d’application optimal sans projection ni reprise à la brosse acrylique, au rouleau ou à l’airless, ainsi qu’un bon temps ouvert. Son rendement élevé (12 m²/L) et son séchage rapide (2h au toucher) permettent aux peintres de gagner du temps sur les chantiers.Une personnalisation à la carteConditionnée en pots de peinture blanche de 1L, 3L et 10L, Sourcéa peut être teintée dans plus de 1200 coloris grâce au système de mise à la teinte COLOR’ONIP.Caractéristiques techniquesAspect : mat veloutéRendement : 12 m²/L par coucheConditionnement : 1L, 3L et 10LPrix public HT conseillé :Sourcéa 1L : 21,82 € HTSourcéa 3L : 59,70 € HTSourcéa 10L : 167 € HTDistribution : réseau ONIP
Il y a 3 ans et 183 jours

SOLUTION GARAGE : IP SOL ET PE SOL Cecil Professionnel – La haute protection des sols en béton, ciment

Lorsqu’il reste brut, le sol d’un garage ou d’un sous-sol, qu’il soit en béton ou en ciment, peut s’effriter et produire de la poussière. Il a besoin d’une finition pour le protéger de l’usure, des frottements liés au trafic, des taches&#8230; Applicable sur tous les types de béton et de ciment, le système impression IP SOL et finition PE SOL de Cecil Professionnel apporte aux surfaces une protection optimale à l’abrasion et aux passages répétés des voitures mais également aux taches. Conçues et fabriquées en France, l’IP SOL et la PE SOL sont des produits de haute qualité. Leur efficacité, notamment leur résistance aux frottements, a été prouvée par un test normalisé de résistance à l’abrasion. Ce test permet de mesurer la résistance à l’usure du film de peinture (perte de masse de l’échantillon peint, perte de brillance, craquelage…) et confirme une résistance à l’abrasion supérieure à 4000 cycles. L’impression IP SOL et la finition PE SOL s’utilisent sur tous les types de sols en intérieur comme en extérieur sous abri : garages, sous-sols, balcons abrités, ateliers, et sur tous types de supports : ciment, béton, planchers bois, briques&#8230; &nbsp; IMPRESSION &#8211; Fixateur de sol IP SOL Consolide les fonds friables Le primaire IP SOL Cecil Professionnel renforce et durcit en profondeur les sols farinants, friables, peu cohésifs (ciment, béton…). Sa formule assure une excellente pénétration dans les supports et régularise la porosité. L&rsquo;IP SOL optimise ainsi l’adhérence de la peinture PE SOL, augmente sa résistance et sa durabilité. En phase aqueuse, elle offre un grand confort d’application : séchage rapide et sans odeur gênante. Teinte : incolore – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L &#8211; Prix de vente conseillé 2,5 L : 56,92 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux &nbsp; FINITION &#8211; Peinture PE SOL Haute résistance au trafic, aux taches et à l’abrasion La peinture PE SOL Cecil Professionnel est spécifiquement formulée pour former un film très dur et très résistant sur tout type de sol. Grâce à la technologie Polyuréthane, elle résiste aux conditions extrêmes des garages et des sous-sols : passages répétés des voitures, taches d’huile et de graisse, échauffement important des pneus lors des démarrages… Cette peinture d’aspect brillant bénéficie d’un rendu lisse et est très résistante aux rayures, aux chocs et aux poinçonnements d’outils. A noter : Il est conseillé d’attendre environ 3 mois avant de peindre un sol neuf. Teinte : blanc, sable, gris clair, gris foncé, rouge brique – Conditionnement : 0,5 L – 2,5 L Prix de vente conseillé 2,5 L : 79,57 euros HT &#8211; Points de vente : Négoces en matériaux &nbsp; NETTOYANT NET SOL : Elimine la laitance NET SOL Cecil Professionnel est un nettoyant spécifique qui sert préalablement à décrasser les sols, à éliminer la laitance des ciments et les efflorescences, et à augmenter la porosité pour faciliter l’accroche de la peinture. Conditionnement : 1 L &#8211; Prix de vente conseillé : 14,69 euros HT Points de vente : Négoces en matériaux
Il y a 3 ans et 184 jours

Le chantier de l’ancien siège d’Airbus met l’accent sur l’économie circulaire

Acquis par Vilogia en 2019, l’ancien siège du Groupe Airbus à Suresnes est en train de devenir un bâtiment multi-usage qui accueillera une résidence étudiante de 270 logements, des commerces, des services et des entrepôts de stockage. Réalisés en conception-réalisation par un groupement piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France Habitat Social, les travaux mettent l’accent sur l’économie circulaire. L’opération s’inscrit dans les objectifs environnementaux de Vilogia. En privilégiant la transformation de l’existant, Vilogia permet de réaliser une économie de 1 700 tonnes de CO2 par rapport à une opération de démolition/reconstruction classique. Les objectifs en termes de performance énergétique sont ambitieux : les logements seront labellisés NF Habitat HQE – QUALITEL (intégrant notamment la RT 2012 améliorée de 10%), malgré les contraintes que représentent une construction existante dans les bilans thermiques. La biodiversité n’est pas en reste, puisqu’un travail sera mené avec un paysagiste pour la création d’espaces verts en rez-de-chaussée et en terrasse. Enfin, les matériaux et produits présents in situ seront prioritairement réutilisés dans des filières de l’économie circulaire. A défaut de filière, les autres produits et matériaux seront recyclés. Plus de 85% des matériaux seront ainsi réemployés ou recyclés comme 1000 m² de pierre de façades récupérées sur site, et réemployées dans le nouveau projet, 150 mètres de linaire de cloisons vitrées réemployées dans un centre de formation, 1 000 m² de faux plafonds réemployés, 110 stores réemployés&#8230; &nbsp; Photo : Tecnova Architecture &nbsp;
Il y a 3 ans et 185 jours

Les loyers de 35% des annonces de location de logements à Paris dépassent le plafond légal

Ce "premier baromètre sur l'application de l'encadrement des loyers" s'appuie sur l'analyse de 15.000 annonces, recensées entre août 2020 et août 2021.Il apparaît qu'entre ces deux dates "35% des logements dépassaient les plafonds de loyer légalement fixés". Ce taux est "stable au cours de la période étudiée" et correspondant à d'autres estimations de professionnels du secteur.L'étude précise qu'une annonce qui dépasse les plafonds autorisés "n'est pas forcément dans l'illégalité", du fait d'une possible différence avec le bail effectivement signé, ou des caractéristiques particulières du logement.Les annonces au dessus des plafonds "proposent un loyer moyen hors charges de 1.229 EUR par mois, qui inclut un dépassement moyen des plafonds de loyer de 196 EUR par mois", soit une "ponction annuelle de près de 2.400 EUR par an pour les locataires qui les subissent"."Les dépassements les plus importants sont constatés dans les arrondissements les plus riches (1er, 7e, 9e, 16e), alors que les dépassements moins élevés sont le fait des 14e, 19e et 20e arrondissements", ajoute le document.L'encadrement des loyers interdit aux propriétaires de demander aux locataires un montant supérieur à une somme donnée, celle-ci variant selon les quartiers en fonction de l'état du marché. Il s'applique dans des zones de plus de 50.000 habitants "où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements".Prévu par la loi Elan de 2018, le plafonnement des loyers ne concernait jusqu'au 1er juin que Paris et Lille. Il a été étendu à cette date à neuf villes de Seine-Saint-Denis en banlieue parisienne, et début septembre aux métropoles de Bordeaux, Montpellier et Lyon.
Il y a 3 ans et 185 jours

Paris: mesures renforcées contre la précarité énergétique

Le Conseil de Paris a adopt&eacute; un plan de lutte contre la pr&eacute;carit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique, qui touche 77.000 personnes, pr&eacute;voyant un fonds d&#39;aide aux travaux l&eacute;gers ou petits &eacute;quipements pour r&eacute;duire les factures.
Il y a 3 ans et 186 jours

Quand Caracas était la capitale de l'architecture des années 1950

En une décennie magique, la capitale vénézuélienne a vu naître des joyaux : l'Université centrale du Venezuela, classé au Patrimoine mondial, "l'oeuvre totale" de la Villa Planchart du designer italien Gio Ponti, ou encore l'hôtel Humboldt, bijou Bauhaus.A l'époque, le pétrole et l'argent coulent à flots. Surfant sur un budget florissant, le dictateur Marcos Perez Jimenez (1953-1958) lance le pays dans une politique de grands travaux, construisant ponts, autoroutes, ministères, logements..."Indépendamment des critiques légitimes qu'on peut lui faire" sur les droits humains et la démocratie, "Perez Jimenez était un excellent gestionnaire de travaux publics", explique à l'AFP l'architecte et professeur Oscar Rodriguez Barradas. "Il y avait aussi une dimension nationaliste avec +Nous on peut le faire+".La période coïncide aussi "avec l'arrivée d'immigrés européens et d'une main d'oeuvre très qualifiée capable de mener à terme les projets", souligne-t-il.NuagesA tout seigneur, tout honneur : l'hôtel Humboldt, "notre Corcovado" s'enthousiasme M. Rodriguez, domine Caracas à 2.150 mètres d'altitude, sur la ligne de crête de l'Avila, le massif séparant Caracas de la mer.Il a été construit en 1956 pour des raisons inavouables : Perez Jimenez voulait un téléphérique pouvant transporter "800 militaires par heure" du port jusqu'au centre en cas de troubles, rappelle Carlos Salas, le directeur de l'hôtel.On décide alors d'un "espace de détente" au sommet pour justifier le téléphérique et le dictateur passe commande à un jeune architecte à la mode, Tomas Sanabria.Elève du fondateur du Bauhaus, Walter Gropius, à l'université d'Harvard, Sanabria réussit un des plus beaux bâtiments de ce style du continent.Encore aujourd'hui, l'hôtel n'est accessible que par téléphérique ou par une piste réservée aux 4X4. De la ville, seule sa tour est visible mais à l'approche, c'est sa base qui impressionne avec ses lignes pures et ses voûtes ressemblant à des vagues."L'hôtel flotte entre les nuages", résume le directeur. L'intérieur du bâtiment, parfaitement restauré par l'Etat vénézuélien après des années d'abandon, est composé de grands espaces lumineux que les nuages, poussés par des vents puissants, semblent traverser. Rouvert à une clientèle huppée (340 dollars la nuit), l'hôtel espère devenir Patrimoine mondial en 2022.L'héritage de Perez Jimenez s'observe aussi au coeur de la ville avec notamment le Centre Simon Bolivar (1954): deux tours jumelles et de longs bâtiments ministériels, signés par l'architecte vénézuélien Cipriano Dominguez et qui témoignent d'"un langage à la Le Corbusier avec des aspirations qui vont au-delà de leur fonction" de bureaux pour canaliser l'activité du centre ville, souligne Oscar Rodriguez.Avec ses immenses parkings et "cascades d'escaliers", il était aussi l'expression de la civilisation de l'automobile, alors signe de modernité et de richesse.PapillonLe Vénézuélien Armando Planchart fait justement fortune avec ses concessions de voitures américaines vendues à une classe moyenne émergente.Son épouse Anala le convainc de faire construire une maison sur les hauteurs de Caracas. Abonné à la prestigieuse revue Domus du designer et architecte italien Gio Ponti, ils décident de l'embaucher : ce sera la Villa Planchart (1957).Les Planchart donnent carte blanche à Ponti qui ébauche la maison de ses rêves pour créer ce "papillon sur la colline", selon son expression."Ponti n'a presque pas eu de limites quant aux ressources et aux volontés des commanditaires", souligne leur nièce Carolina Figueredo, qui gère la fondation Planchart.Inondée de lumière par un patio intérieur et des fenêtres "traversantes", la maison ne comprend presque aucune porte, mais des séparations claires entre les espaces. Ponti a pratiquement tout dessiné : charnières, poignées de portes, vaisselle, lampes, chaises.... C'est "+l'oeuvre totale+ parce qu'en plus de l'architecture et du design, il a prévu le placement des collections ou des oeuvres" signées Calder, Leger, Buffet, Cabré ou Reveron, explique Carolina.Ponti a positionné les fenêtres qui fonctionnent comme des tableaux pour offrir des vues sur l'Avila.Seul désaccord, la bibliothèque où le propriétaire veut exposer ses trophées de chasse africains peu appréciés par le designer. Ponti résout le problème avec une coquetterie : un mur tournant digne d'un James Bond, qui permet d'occulter ou d'exhiber les têtes de buffles et d'antilopes !"Ponti était enchanté par le résultat, mais aussi par Caracas" pour laquelle il a dessiné un vaste projet urbain qui n'a jamais vu le jour, explique Carolina Figueredo.AirLe grand architecte vénézuélien de l'époque est sans aucun doute Carlos Raul Villanueva, qui a excellé dans les rares maisons d'habitation qu'il a dessinées, mais surtout comme architecte de bâtiments publics.Son chef-d'oeuvre reste l'Université centrale du Venezuela (UCV)."C'est une utopie construite", résume sa fille Paulina Villanueva, architecte. Au total, une quarantaine de bâtiments, dont un hôpital, des salles de cours, de conférence, des bibliothèques, des esplanades.S'y promener est un émerveillement avec des édifices différents mais qui forment une unité. Les espaces intérieur et extérieur s'entremêlent. Les passages couverts, avec des toits paraissant suspendus dans l'air, sont une des trouvailles de l'architecte."Ce sont des lieux de vie et d'échange, tu te promènes sans jamais perdre le contact avec l'extérieur, l'air, la lumière", détaille Paulina Villanueva. "Mon père pensait que l'architecture était la construction du lieu de vie de l'homme. Le lieu ne s'impose pas, mais accompagne, stimule", explique-t-elle.Véritable "chef d'orchestre", Villanueva y a intégré des oeuvres d'artistes de renom, Vasarely, Arp, Lam, Leger ou Narvaez.Point d'orgue : la "Aula magna", vaste auditorium orné des "Nuages" d'Alexander Calder.Mais avec la crise économique sans pareille qui frappe le Venezuela depuis 2013, l'université se dégrade. Trous dans les murs et les plafonds, fresques abimées, fenêtres cassées, végétation et infiltrations d'eau... En 2020, un pan d'un passage couvert s'est écroulé."Nous parlons de 25 ans d'abandon. Ca fait mal ! Les professeurs ne gagnent pas 10 dollars par mois. Il n'y a pas d'ampoules, les étudiants en achètent et les enlèvent quand ils partent pour pas qu'on les vole", s'écrie Paulina, tantôt les larmes aux yeux, tantôt en colère."Pour mon père l'université était sa seconde maison, son oeuvre la plus chère, il n'aurait pas compris son état actuel", dit-elle.A l'image de l'UCV, de nombreux bâtiments de cette époque dorée sont en mauvais état. D'autres ont été dévoyés comme "L'Hélicoide" (1958), centre commercial transformé en prison, ou tout simplement rasés (Villa Diamantina de Ponti)."C'était une génération d'architectes, d'intellectuels qui avaient une vision d'avenir", résume Paulina Villanueva. "Ils pensaient que cet avenir était possible. Malheureusement, cela ne l'a pas été".
Il y a 3 ans et 190 jours

Humidité : l’église Notre-Dame de la Chaussée traitée

L’église Notre-Dame de La Chaussée dans la Vienne a fait l’objet de plusieurs campagnes de travaux : les façades et la structure du clocher ont été restaurées et un drainage partiel a été réalisé en 2000, les maçonneries du clocher et la couverture de la nef en 2002 et la mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite a été réalisée avec la modification de la porte sud en 2014. La dernière campagne de restauration, engagée en 2018, concerne la restauration des deux premières travées de la nef. Une campagne de sondages réalisée en 2016, par Brice Mouliniers – restaurateur, a révélé des décors datant du XIIIe siècle dans celle-ci. Le fort encaissement de l’église a généré d’importants problèmes d’humidité et notamment le décollement des enduits et le développement de micro-organismes sur les murs et le sol. Le traitement de l&rsquo;humidité est devenu urgent pour préserver ces décors gothiques exceptionnels. Un programme de travaux a été élaboré par M. Quintrie-Lamothe – architecte du patrimoine, prévoyant la réalisation en 3 phases : assainissement extérieur de l’église avec la création d’un drainage,  restauration du porche d’entrée et dégagement et restauration des décors peints intérieurs. Le suivi de chantier, dans le cadre du contrôle scientifique et technique a été assuré par la Conservation régionale des monuments historiques (Poitiers). Cette campagne de travaux a été programmée avec un budget de 92 787,20 € HT. La part État – ministère de la Culture de 37 114,88 € représente 40 % du montant des travaux, soutien financier du Fonds incitatif et partenarial pour les petites communes.
Il y a 3 ans et 191 jours

L'homologation de la vente de Lapeyre au fonds Mutares confirmée en justice

"Aucune obligation n'obligeait le tribunal de Paris à convoquer de quelconques représentants des CSE des filiales du groupe Lapeyre (...) et le tribunal n'a commis aucun excès de pouvoir en décidant de ne pas convoquer les demandeurs à l'audience d'homologation", indique dans son jugement le tribunal qui conclut à "l'irrecevabilité" de la demande des représentants du personnel."Il y aura un appel devant la cour d'appel de Paris", a réagi Aline Chanu, l'avocate des CSE de quatre usines du groupe ainsi que du siège. Lapeyre SAS, la holding de tête ne comptant aucun salarié, les élus des filiales avaient été tenus écartés de l'audience d'homologation et ils estimaient que la vente ne devait pas être homologuée.Le distributeur, fondé en 1931, avait été cédé le 23 avril à Mutares, sous condition de l'homologation de la vente par le tribunal de commerce."L'objet de l'homologation était de protéger les intérêts de l'entreprise en assurant notamment le respect des engagements pris aux termes du protocole de conciliation au profit de Lapeyre", ont réagi les conseils de Lapeyre. "Aujourd'hui, Lapeyre souhaite avancer et se concentrer sur la relance constructive et pérenne de l'entreprise dans l'intérêt de l'activité et des emplois".Cette procédure facultative a été accordée à la demande de Saint-Gobain le 1er juin. Les syndicats estiment eux que l'ancien propriétaire s'exonère ainsi de ses responsabilités et sera couvert par l'Etat en cas de futur litige lié à l'opération financière.La cession de Lapeyre, propriété de Saint-Gobain depuis 1996, est critiquée par une partie du personnel qui redoute la casse sociale à venir.Les syndicats accusent ainsi le repreneur d'avoir l'habitude de siphonner les trésoreries des entreprises qu'il rachète, sur la base d'un audit financier qui prévoit jusqu'à 700 suppressions d'emplois."Les demandeurs fondent leur action sur la menace de fermeture de sites et de suppressions d'emplois au sein du groupe Lapeyre. Il n'existe à ce jour aucun projet de licenciement de salariés au sein du groupe Lapeyre", écrit encore le tribunal, estimant ainsi que les salariés ne justifient à ce jour d'aucun "intérêt à agir".Lapeyre est composé de 126 magasins alimentés par dix usines de fabrication toutes situées en France, et emploie 3.400 personnes.Selon l'intersyndicale (CGT, CFE-CGC, FO, CFTC), Mutares prévoit la fermeture dès 2023 de quatre sites de production et 19 magasins. Marc Ténart, le futur patron de Lapeyre, s'est engagé auprès des salariés à ne fermer aucun site "d'ici fin 2022".
Il y a 3 ans et 192 jours

La deuxième partie du fonds friches a été attribuée

FRANCE RELANCE. Suite au succès du fonds friche lancé à l'automne 2020, son doublement avait été annoncé et un deuxième appel à projets lancé. Les lauréats de celui-ci ont été dévoilé fin novembre.
Il y a 3 ans et 192 jours

Le tribunal de commerce de Paris confirme l'homologation de la cession de Lapeyre

VENTE LAPEYRE. Alors que des élus du personnel tentaient de faire annuler l'homologation de la reprise de Lapeyre par le fonds Mutares, arguant notamment qu'aucun représentant du personnel n'était à cette audience, le tribunal de commerce de Paris a confirmé la procédure.
Il y a 3 ans et 192 jours

LGV Sud-Ouest: la Gironde dit non

Souhaitant porter son effort "seulement sur les transports du quotidien", le conseil départemental, auquel il était demandé un engagement de 281 M€ pour la LGV, a adopté à une large majorité une délibération sur la création d'un "fonds de concours pour le développement des lignes ferroviaires locales" de 170 M€
Il y a 3 ans et 194 jours

Au Japon, une ancienne maison close restaurée pour sa beauté

Et pourtant, ce complexe richement décoré datant de l'ère Taisho (1912-1926) est l'âme historique du quartier: il était à l'origine une luxueuse maison close."La majeure partie de l'architecture japonaise d'il y a un siècle ou plus a brûlé durant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale ou dans des incendies", souligne Shinya Hashizume, professeur d'histoire de l'architecture à l'université du département d'Osaka."Les anciens bâtiments de maisons closes ont très rarement survécu", ajoute M. Hashizume lors d'une visite sur place avec l'AFP. Aussi ce lieu "est important car il est resté pratiquement intact".Depuis des décennies, le bâtiment à deux niveaux de près de 400 m2 héberge un restaurant appelé Taiyoshi Hyakuban. Il comprend des dizaines de salles de style japonais comme occidental autour d'une cour intérieure accueillant un jardin japonais traditionnel, avec une passerelle rouge en demi-lune, une mare et des rochers.Deux imposantes pierres se dressent dans la cour, une référence au yin et au yang, aux pôles féminin et masculin.Les plafonds et les portes coulissantes de nombreuses chambres sont décorées de fresques peintes pleines de raffinement: fleurs, oiseaux, rivière avec le Mont Fuji, déesses dansant ou jouant de la musique...Financement participatifLa nuit, les façades du bâtiment ont encore fière allure, avec son élégante balustrade à l'étage, doucement éclairée par des lanternes rouges suspendues.Mais la lumière du jour révèle crûment les affres du temps, le bois qui se fissure, les peintures qui s'écaillent.Le site est classé de longue date comme un "bien culturel matériel", mais cette reconnaissance officielle de son importance historique n'a pas été accompagnée de fonds publics pour le sauvegarder.Le propriétaire du restaurant prévoyait depuis longtemps des travaux de rénovation, mais ses finances ont été durement affectées par la pandémie, comme tout le secteur de l'hôtellerie-restauration au Japon.Aussi un collectif d'agents immobiliers et d'urbanistes locaux a lancé une campagne de financement participatif en ligne pour lever 15 millions de yens (plus de 113.000 euros)."On craignait que la rénovation devienne impossible si on attendait et laissait encore le bâtiment se détériorer pendant dix années supplémentaires", explique à l'AFP Keisuke Yotsui, l'un des membres du collectif.Contre l'oubliLe quartier de Tobita-Shinchi, où est situé le restaurant Taiyoshi Hyakuban, est un quartier de prostitution historique d'Osaka, qui comptait des centaines de maisons closes il y a un siècle.Quand la prostitution a été interdite au Japon à la fin des années 1950, beaucoup de ces maisons ont poursuivi leur activité en contournant la loi, par exemple en faisant payer aux clients la chambre au lieu de la passe.Et la pratique perdure: "Hé monsieur, pourquoi ne t'arrêterais-tu pas?" lance une vieille maquerelle dans la nuit, à côté d'une jeune femme prenant la pose à deux pas du restaurant.L'appel aux dons pour un établissement autrefois malfamé a indigné certains internautes, notamment des femmes, raconte M. Yotsui."Ce quartier vit avec une histoire sinistre" mais il ne s'agit pas de l'édulcorer ni de l'oublier, estime le professeur Hashizume.La campagne de financement participatif a finalement dépassé son objectif initial en récoltant cet été près de 19 millions de yens (144.000 euros), et les travaux de rénovation viennent de commencer.Le quartier de Tobita-Shinchi pourrait bientôt s'embourgeoiser: un immense hôtel de luxe doit notamment ouvrir ses portes au printemps prochain à proximité.Si le bâtiment historique du Taiyoshi Hyakuban disparaissait, "nous n'aurions plus aucun moyen de nous rappeler et d'apprendre à quoi cet endroit ressemblait autrefois", souligne M. Yotsui.Le site internet de la campagne pour sa sauvegarde propose une remarquable visite virtuelle du site en 3D (https://micro-heritage.jp/hyakuban).
Il y a 3 ans et 195 jours

L’envers du béton

“L&rsquo;envers du béton”, un documentaire à voir sur France 5, le dimanche 5 décembre, à 20 h 55.[©France Télévisions] Le béton est-il aussi pérenne que l’on l’imagine&nbsp;? Dimanche 5 décembre prochain, à 20 h 55, France 5 diffuse “L’envers du béton”, un documentaire signé Frédéric Biamonti et Alain Duval, qui pose cette question. L’effondrement du pont Morandi, à Gênes, le 14 août 2018, en constitue le point de départ. La catastrophe a fait 43 victimes. Quelle en est la cause&nbsp;? Est-ce intrinsèquement la qualité du béton ou plutôt une quasi-absence d’entretien qui a conduit à la ruine de l’ouvrage&nbsp;? Christian Tridon, président du Strres1, indique, dans une interview accordée à Béton[s] le Magazine2, que&nbsp;: «&nbsp;Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place&nbsp;». Lire aussi : Strres : « Il faut mettre en place un carnet de maintenance des ponts » Oui, le béton armé n’est ni éternel ni immuable. “L’envers du béton” le rappelle très bien et à juste titre. Même si, à une certaine époque, des architectes, des maîtres d’ouvrage, des politiques ont pu le croire. Un jugement qui a sans doute conduit à négliger la nécessité de l’entretien des ouvrages en béton armé. Mais ce constat est tout aussi vrai, quel que soit le matériau utilisé&#8230;&nbsp; L’argent manque pour l’entretien La commune d&rsquo;Avril-sur-Loire, dans la Nièvre, est accessible par un unique pont&#8230; [©France Télévisions] L’acier est le constituant secondaire du béton. Il donne son nom au matériau final qu’est le béton armé. Il est à la fois l’élément qui permet d’en tirer la quintessence, tout en étant le point faible du béton. Car mis en contact avec l’eau ou l’humidité de l’air, l’acier se corrode. Cette réaction crée une expansion qui aboutit à l’éclatement du béton et à la ruine de l’ouvrage, si rien n’est fait. C’est une réaction en chaîne.&nbsp; On en revient donc toujours au même constat&nbsp;: le béton armé doit être entretenu, réparé, protégé de l’humidité, des intempéries pour empêcher l’acier qui constitue son armature de rouiller. Mais cette action a un coût et, visiblement, l’argent manque. Qu’il s’agisse des deniers de l’Etat, des fonds municipaux et des revenus des particuliers propriétaires de leur logement&#8230; “L’envers du béton” interroge aussi sur le devenir du béton. S’il a été le matériau du XXe&nbsp;siècle, sera-t-il celui du XXIe&nbsp;siècle&nbsp;? D’une manière parfois abusive, le béton est accusé de tous les maux. En particulier d’épuiser les ressources en sable. Mais en est-il l’unique consommateur&nbsp;?&nbsp; Entre raréfaction des ressources et empreinte carbone A Marseille, cette tour d&rsquo;habitations est très dégradée, faute d&rsquo;entretien&#8230; [©France Télévisions] Une rapide recherche sur Internet suffit pour se rendre compte que le champ d’emploi du sable ressemble à une liste à la Prévert. Il est présent dans l’électronique pour fabriquer les micro-processeurs, en fonderie de métaux pour réaliser des moules. Il est la matière première du verre. On l’emploie pour filtrer les liquides, les gaz ou l’air. C’est un formidable abrasif industriel. L’effet délavé des jeans est le fait d’un sablage haute pression. Certains sables peuvent aussi être utilisés en amendement de terres agricoles&#8230;&nbsp; Lire aussi : Strres & IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert Et l’industrie cimentière dans tout ça&nbsp;? Le processus de fabrication est abordé dans le documentaire, avec une conclusion, implacable&nbsp;: “la production de 1 t de ciment génère 1 t de CO2”. Un résultat un peu trop arrondi, car augmentant le poids émis de près de 25 % par rapport aux valeurs constatées aujourd’hui en France. De la même manière que certains, dans le passé, considéraient le béton comme éternel, d’autres de nos jours estiment le ciment plus polluant qu’il ne l’est. D’autant que l’industrie cimentière s’est engagée depuis les années 1990 dans une démarche de réduction de son empreinte carbone3. Avec pour objectif, la neutralité en 2050. Cet aspect n’est hélas pas expliqué dans le film, alors qu’il fait aussi partie de l’envers du béton&nbsp;!&nbsp; “Le bon matériau au bon endroit” Le béton armé a donc bel et bien fini son temps ? Entrons-nous dans l’ère du bois&nbsp;? Pourquoi pas&nbsp;! Ce matériau n’est pas nouveau. Les anciens l’ont utilisé durant des siècles pour construire des maisons, des ponts, des édifices. Un mur en bois lamellé-collé est aussi solide qu’un mur en béton banché. Lire aussi : Le Strres alerte aussi sur l’état des ponts de France Mais là doit se poser la question de la durabilité. Si le bois n’est pas protégé de l’humidité et des champignons, il ne risque certes pas de rouiller, mais il va pourrir. S’il ne bénéficie pas d’un traitement insecticide, il fera le régal des mérules, termites et autres capricornes. Et qu’en est-il de la sécurité au feu&nbsp;? Jusqu’à preuve du contraire, le bois brûle. L’incendie de la charpente de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris nous l’a rappelé d’une manière aussi spectaculaire et tragique que l’effondrement du pont Morandi.&nbsp; Trop longtemps, les matériaux ont été opposés les uns aux autres. “Après moi, le déluge” doit désormais appartenir au passé. Aux acteurs de la construction de prôner aujourd’hui la politique du “bon matériau au bon endroit”, au-delà des effets de mode. Frédéric Gluzicki 1Syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures.2Lire Béton[s] le Magazine n° 97 &#8211; Novembre/Décembre 2021, p. 23.3Lire Béton[s] le Magazine n° 96 &#8211; Septembre/Octobre 2021, p. 26.
Il y a 3 ans et 196 jours

Explosion rue de Trévise: la défiance persistante des victimes

"On n'a toujours pas d'actes. Des paroles, on en a eu." Présidente de l'association Trévise Ensemble, Dominique Paris, 70 ans, qui a dû quitter son appartement au 4 rue de Trévise et souffre de syndromes post-traumatiques, se dit "très fatiguée" à l'approche des trois ans de la catastrophe.C'est l'une des 400 sinistrés de la rue de Trévise, artère du IXe arrondissement parisien soufflée au matin du 12 janvier 2019 par une très forte explosion provoquée par une fuite de gaz. Quatre personnes sont mortes, et 66 autres ont été blessées.Début octobre, la Ville de Paris, mise en examen pour "homicides et blessures involontaires" et "destruction, dégradation ou détérioration par l'effet d'une explosion ou d'un incendie" dans ce dossier, a annoncé qu'elle abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation que les victimes appellent de leurs vœux, "sans que cela présume de sa culpabilité".Les premières indemnisations pourraient intervenir "d'ici la fin de l'année", disait alors le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire, qui a estimé mercredi ce délai encore tenable en cas de "finalisation de l'accord cadre pour fin novembre".Pour cela, le Conseil de Paris doit autoriser jeudi la mairie à signer cet accord-cadre, "associant notamment" GRDF, le syndic de copropriété du 6 rue de Trévise - autre mis en examen - et les assureurs sous l'égide du Comité local d'aide aux victimes (Clav), "sans préjudice des procédures judiciaires en cours et des éventuelles condamnations qui pourraient s'ensuivre"."Au bout de 35 mois, on a du mal à le croire", réagit auprès de l'AFP Linda Zaourar, présidente de Vret (Victimes et rescapés de l'explosion de la rue de Trévise), l'autre association de victimes qui revendique 150 adhérents.M. Grégoire "ne pourra jamais tenir son calendrier. La fin de l'année, c'est demain", estime Mme Zaourar, en arrêt de travail depuis avril 2019.Deux experts pour gérer le fonds d'indemnisationDeux experts désignés par l'État seront à la tête du fonds d'indemnisation des victimes de l'explosion.Ces deux experts agiront comme tiers de confiance vis-à-vis des victimes et "viendront valider, cas par cas, qui a le droit à quoi", a résumé lors d'un point presse le premier adjoint (PS), Emmanuel Grégoire.Le sujet est très sensible pour la mairie de Paris, mise en examen - comme le syndic de copropriété de l'immeuble - pour "homicides et blessures involontaires" et "destruction, dégradation ou détérioration par l'effet d'une explosion ou d'un incendie" et très critiquée par certaines victimes qui s'estiment abandonnées.Ces deux coordonnateurs, "un magistrat et un ancien militaire" à la retraite ayant "travaillé sur des grandes catastrophes", ont été proposés par la déléguée interministérielle à l'aide aux victimes (DIAV), Frédérique Calandra, et approuvés par Matignon et le ministère de la Justice, a indiqué le bras droit de la maire PS Anne Hidalgo.En parallèle, "la médiation réalisée par le tribunal judiciaire" entre les parties prenantes doit permettre une "finalisation de l'accord-cadre pour fin novembre", a affirmé M. Grégoire, qui avait annoncé début octobre provisionner 20 millions d'euros pour pouvoir commencer à indemniser les victimes "d'ici la fin de l'année"."Si tous les coordonnateurs ont leur lettre de mission rapidement", les premières indemnisations pourraient "sans doute" intervenir à cette échéance, a maintenu M. Grégoire, pour qui les 20 millions sont une "première étape", un montant "extrêmement confortable pour 6, 9 mois, 1 an" et qui permettra "d'accompagner toutes les situations individuelles", préjudices corporels comme matériels.Le Conseil de Paris doit autoriser jeudi la mairie à signer cet accord-cadre, qui associe notamment GRDF, le syndic de copropriété du 6 rue de Trévise et les assureurs, "sans préjudice des procédures judiciaires en cours et des éventuelles condamnations qui pourraient s'ensuivre"."On aurait pu le faire il y a un mois", calendrier initial de M. Grégoire, a réagi auprès de l'AFP Delphine Bürkli, la maire (DVD) du IXe arrondissement, satisfaite toutefois que "la médiation sur la finalisation de l'accord-cadre se passe bien"."Les victimes seront soulagées quand il y aura les versements", a ajouté Mme Bürkli, pour qui les premières indemnisations n'interviendront au mieux qu'en janvier."Enfumage""On est tellement en attente qu'on a du mal à entendre les paroles", explique Dominique Paris, également sceptique sur une signature de l'accord-cadre fin novembre. "Cela fait 35 mois qu'on nous dit que ça avance, imaginez si ça n'avançait pas...", ironise Dounia Bencherat, mère d'Inès, gravement blessée dans l'explosion, pour qui les dernières annonces de la mairie sont "encore de l'enfumage" tant la maire de Paris Anne Hidalgo, candidate du PS à la présidentielle, "joue la montre" sur ce dossier, selon elle.Faux, répond la Ville de Paris pour qui "dès révélation par la presse des conclusions de l'expertise pénale, courant décembre 2019, Anne Hidalgo a ordonné la réalisation d'une enquête administrative à l'inspection générale de la Ville, dont le rapport a été transmis au juge d'instruction".La Ville, qui s'est félicité mercredi de la nomination de deux experts désignés par l'État pour superviser le fonds d'indemnisation, a "demandé cet accord-cadre" fin 2020, fait encore valoir l'entourage de la maire. "Si l'avis juridique de l'État a mobilisé trois ministères, Bercy, la Justice et les collectivités et nous a été adressé le 11 septembre dernier, soit plus de 10 mois après notre saisine, c'est bien que c'est un sujet juridiquement complexe."Pour l'opposante LR Nelly Garnier, l'exécutif de gauche "a sorti la somme des 20 millions dans un contexte de médiatisation de l'affaire" à la rentrée, avec les témoignages d'Inès largement repris sur les réseaux sociaux et dans la presse. Mais sans calendrier précis, "on donne des os à ronger" aux victimes "pour leur dire que ça arrive".Très engagée auprès des victimes depuis le drame, la maire (DVD) du IXe arrondissement Delphine Bürkli a désormais le sentiment que "la mairie veut tourner la page rapidement". "Le calendrier se dessine petit à petit", pèse-t-elle en visant janvier 2022 pour de premiers déblocages de fonds. Mais "les victimes seront soulagées quand il y aura les versements".
Il y a 3 ans et 196 jours

La croissance française post-Covid sera plus forte qu'après la crise de 2008

L'économie française devrait ainsi croître à un rythme de 1,35% en moyenne par an entre 2017 et 2025, contre 1,2% entre 2009 et 2017, illustrant le fait que "la sortie de crise ne se traduit pas par des signes de croissance plus faible", selon les projections du Cepremap.Car la récession historique de 8% en 2020 en France, provoquée par l'épidémie de Covid-19, a cela d'orignal qu'elle est un "choc non économique", explique l'étude.Malgré son ampleur, elle n'a pas été suivie d'un choc financier et les mesures du gouvernement (chômage partiel, fonds de solidarité, etc.) ont permis d'en amortir l'impact sur les entreprises et les ménages et de permettre une "forte résilience", avec un rebond rapide de l'activité.Ainsi, sans les mesures de soutien décidées dès mars 2020, le PIB aurait plongé de 40,5% en 2020 et l'économie n'aurait retrouvé son niveau d'avant-crise que début 2023, alors qu'il a déjà atteint ce niveau depuis cet automne, selon des évaluations de l'Insee et de la Banque de France.L'utilisation massive du chômage partiel, pour un coût de plus de 30 milliards d'euros, a été "rationnelle", souligne l'étude, et, sans les mesures d'aide d'urgence, le ratio de dette publique sur PIB se serait envolé bien davantage que les 17 points supplémentaires enregistrés entre 2019 et 2021.L'étude montre aussi qu'à moyen terme, soit sur 3 ou 4 ans, ce sont surtout les baisses d'impôts qui contribueront pour l'essentiel à la croissance française, plutôt que les politiques de dépenses ou d'investissements publics.
Il y a 3 ans et 196 jours

BSM ouvre le plus grand BPE de France

BSM vient de mettre en service son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. [©ACPresse] Avec un chiffre d’affaires attendu pour 2021 de 150 M€, quelque 185 collaborateurs et une production de béton supérieure à 1 Mm3/an, Béton Solutions Mobiles (BSM) poursuit son développement d’une manière plus que soutenue. « A l’heure actuelle, nous disposons d’un réseau de 31 centrales à béton, dont 12 mobiles », indique Philippe Tibère-Inglesse, président de BSM. Et de dévoiler : « 7 permis de construire sont déposés ou en cours de dépôt pour l’installation d’autant d&rsquo;unités fixes supplémentaires ».  Dans le détail, BSM a prévu l’ouverture de 3 nouvelles centrales en Normandie et de 2 dans l’Oise, dont une en cours de montage à Beauvais. A cela s’ajouteront 2 unités en Ile-de-France&nbsp;: une au Sud et une à l’Ouest, à Lognes, siège de l’entreprise. Mais l’actualité immédiate pour l’industriel est l’ouverture de son nouveau site de production de Gennevilliers, au Nord de Paris. Pour BSM, la genèse de cette installation est sa volonté de pouvoir maximiser ses flux par voie d’eau. C’était aussi le souhait du Port Autonome de Paris, propriétaire du site, que de favoriser le trafic fluvial.&nbsp; Un investissement de 4 M€ De l’extérieur, peu de choses laissent deviner que la présence de la plus importante centrale à béton de France. « Ici, nous sommes en capacité de produire quelque 200 000 m3/an de BPE ! », affirme Philippe-Inglesse. Comme à Lognes, siège de BSM, toute l’installation est construite à l’intérieur d’un bâtiment fermé. La surface totale disponible est de 8 500 m2 (210 m de long pour 40 m de large), avec une hauteur maximale sous faîtage de 13 m. Ici, ce ne sont pas une, ni 2, mais bien 3 centrales à béton complètes et autonomes qui occupent les lieux. Et ce, depuis le 1ernovembre dernier. Un ensemble construit, livré et assemblé par Arcen en un temps record, puisque le site était accessible à partir du 4 janvier 2021&#8230; Pour BSM, l’investissement représente un montant de 4 M€ en matériels et équipements. A quoi s’ajoutent les fonds nécessaires à toutes les mises en conformité du bâtiment existant.&nbsp;
Il y a 3 ans et 196 jours

Milliken fournit le revêtement de sol des différentes salles de réunion d'Otterbox

Hibernian House est un bâtiment emblématique de South Mall, construit dans les années 1970 et qui conserve encore aujourd’hui sa façade victorienne italianisante datant d’environ 1825. Lorsqu’il a fallu réaménager les deux derniers étages de ce grand entrepôt, les responsables en ont confié la réalisation à Abbeyside & Co, spécialiste primé de l’aménagement de bureaux.Approche conceptuelleEn guise de clin d’œil et d’hommage à l’héritage industriel brut du bâtiment, l’équipe de design d’Abbeyside a proposé d’habiller l’intérieur d’une ambiance rétro épurée. En travaillant avec une palette de couleurs monochromes simples et des touches de jaune vif, ils ont créé un espace merveilleusement accueillant qui reflète véritablement la culture d’Otterbox et son engagement à créer des lieux de travail agréables.Pour le revêtement de sol des spacieux couloirs et du grand espace de travail ouvert, l’équipe design a choisi le Laid Bare de la collection de moquettes modulaires Comfortable Concrete 2.0 de Milliken. L’aspect saisissant des grandes dalles offrait l’esthétique urbaine recherchée par les concepteurs. Son aspect à la fois brut et raffiné répond aux verrières de style industriel des salles de réunion adjacentes, créant ainsi un concept de design cohérent et solide.La moquette Laid Bare, dans les tons gris pâles Whisper, s’harmonie avec les murs blanc neige et le plafond à plenum apparent, inspirant un sentiment d’ouverture et de modernité et contribuant à illuminer l’espace.Pour le revêtement de sol des différentes salles de réunion d’Otterbox, l’équipe de conception a choisi la moquette modulaire Comfortable Concrete 2.0 en version Urban Drama, jaune moutarde. Les éclaboussures de couleur aléatoires ajoutent un aspect organique à cet espace et se coordonnent avec les touches de couleur jaune des dessins muraux et de certains meubles.Les dalles Laid Bare se poursuivent à l’étage supérieur, pourvu de fenêtres en angle sur un côté, lesquelles lui donnent un aspect de loft décontracté. Cette zone a été astucieusement divisée par des portes grillagées en verre de roseau, tandis qu’un mélange éclectique de chaises mobiles crée une série de zones de réunion flexibles et informelles.Des performances en termes de confortSi Comfortable Concrete 2.0 offre clairement les qualités esthétiques recherchées par l’équipe de conception, ses performances n’en restaient pas moins cruciales dans le cahier des charges. Avec ses grands espaces ouverts et ses plafonds exposés, la gestion de l’acoustique était une considération importante pour cet environnement de travail studieux. Le Comfort Plus® de Comfortable Concrete, le dossier de dalles haut de gamme de Milliken, offre à l’espace des performances acoustiques supérieures, absorbant jusqu’à 37 dB de bruit d’impact. Pour Otterbox, ceci est synonyme d’un lieu de travail dans lequel les employés peuvent travailler plus efficacement et se concentrer plus facilement.Pour une entreprise qui s’enorgueillit d’attirer les meilleurs talents et de prendre soin de ses employés, il était également essentiel de créer des bureaux aussi bien confortables et attrayants qu’esthétiques. Comfortable Concrete répond à ces attentes grâce à sa texture de surface de haute qualité et au confort luxueux du dossier Comfort Plus®. Otterbox peut également être rassuré : ses revêtements de sol sont respectueux de l’environnement. Tandis que le support est fabriqué à partir de 90% de matières recyclées, le revêtement bénéficie également d’accréditations environnementales, notamment les certifications EPD et BRE, ainsi que GuT et CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur.
Il y a 3 ans et 197 jours

Les trophées de la chaux 2021

Les Trophées de la Chaux organisés tous les deux ans par Ciments Calcia et Socli ont été décernés sur le Salon International du Patrimoine Culturel. Ouvert aux entreprises et artisans à travers un de leurs chantiers réalisé entre le 1er janvier 2019 et le 15 février 2021, dans les domaines de la restauration ou de l&rsquo;éco-construction et effectué avec au moins un produit de la gamme chaux Socli ou Ciments Calcia, les Trophées de la chaux 2021 ont reçu une vingtaine de candidatures et retenu 10 dossiers. A l&rsquo;issue d&rsquo;un grand oral final, le jury a récompensé les auteurs de 3 chantiers d&rsquo;exception, s&rsquo;appuyant sur la mise en œuvre de solutions originales, l&#8217;emploi de méthodes innovantes et la prise en compte des conditions sécuritaires ou techniques de réalisation des travaux. Le premier prix a été attribué à Eric Constant, gérant de Terre et Matières, pour la restauration extérieure de la chapelle Sainte-Sigolène à Parisot (81). Si cet édifice du XIIème siècle avait déjà connu une phase de rénovation en 2017, il s&rsquo;agissait ici de restaurer la tranche finale, à savoir le clocher, le porche ainsi que les murs nord et sud. A cette occasion, l&rsquo;entreprise Terre et Matières a révélé tout son savoir-faire en décroutant les murs, sur une hauteur de 16 m, pour les mettre à nu (à l&rsquo;origine, briques foraines recouvertes d&rsquo;un enduit) avant de réaliser un rejointoiement exemplaire à la chaux blanche NHL 2 RENOCHAUX de Ciments Calcia, associée à du sable roux local. Cette même chaux a été utilisée pour la couche de finition du clocher qui avait auparavant bénéficié de l&rsquo;application, en deux passes, d&rsquo;une chaux grise NHL 3,5 CHAUX SOCLI. Second prix : Entreprise Paramelle. Déjà primé lors des Trophées de la chaux 2019, le jeune entrepreneur de 30 ans Fabien Paramelle confirme sa dextérité en restaurant à Figéac (46), au sein d&rsquo;un secteur sauvegardé, un immeuble qui abritait une ancienne boulangerie avec fournil. Cette restauration s&rsquo;est avérée des plus techniques car le bâtiment, composé de deux étages en colombage, présentait une structure en mauvais état : il a fallu, en effet, la renforcer et lier le colombage mécaniquement, car celui-ci n&rsquo;était pas relié dans les angles. Belle surprise en phase de décroutage de la façade : deux ogives moyenâgeuses en partie basse ont fait surface, ce qui a induit une modification des plans afin de les restituer (remise en état des linteaux démolis et greffe de pierres sur les ogives). Fabien Paramelle a notamment réalisé une projection à la machine avec du liant traditionnel à la chaux CHAULYS BLANCHE HL2 de Socli sur une surface de 280 m², intérieur et extérieur confondus. Soulignons aussi la dépose de tout le sol en ciment remplacé par un béton de chaux réalisé avec la CHAUX RABOT NHL 5 de Socli, également utilisée pour la pose du dallage en pierre scellé, favorisant la respirabilité du support. Troisième prix : Entreprise Solé et fils. Claude Solé a concouru aux Trophées de la chaux 2021 avec une rénovation d&rsquo;envergure, en cœur de ville : celle du bâtiment dit Château de Pollestres (66), réhabilité en centre culturel. Plusieurs étapes du projet ont été louées par le jury : la démolition/reconstruction d&rsquo;une partie de la bâtisse en ossature béton/métal ; le traitement des façades avec application d&rsquo;enduit à base de CHAULYS, finition à pierre vue et coloration naturelle au sable jaune ; la reprise des appuis de fenêtre par taille de cayroux in site ; le rehaussement de la corniche&#8230; Soulignons également l&rsquo;implication environnementale de l&rsquo;entreprise qui, en début d&rsquo;opération, a pris soin de créer une ouverture dans un mur de clôture existant pour pouvoir effectuer le tri sélectif à l&rsquo;aide de bennes à déchets. 7 autres finalistes à saluer BTMS Construction pour la rénovation d’une habitation de village à Olargues (34) Reconstruction d&rsquo;un bâtiment en ruine, dans le respect de la tradition locale, avec les matériaux du site (pierres calcaires, lauzes, ardoises&#8230;) et création d&rsquo;une extension : l&rsquo;ensemble des maçonneries en pierres et les éléments de couverture ont été mis en œuvre à la chaux naturelle, la finition réalisée aux mortiers de chaux et sable local, conformément aux autres bâtis du hameau qui se trouve au cœur d&rsquo;un parc naturel. Quant à l&rsquo;enduit intérieur isolant chaux-chanvre projeté, avec finition taloché fin, il protège l&rsquo;habitat et garantit un intérieur sain. FINS pour la restauration d’une bâtisse du 7ème siècle à Lectoure (32) Création d&rsquo;ouvertures avec réutilisation des pierres du chantier, application d&rsquo;enduits extérieurs et intérieurs, mise en place de béton de chaux, extension, réhabilitation d&rsquo;un puits, transformation du poulailler en garage ont constitué autant d&rsquo;étapes pour la réfection de ce bâtiment à l&rsquo;abandon. JAM pour la restauration de la grotte de fraîcheur du château de Bonrepos-Riquet (31) Au cœur du parc d&rsquo;un château classé monument historique, cette grotte artificielle a bénéficié d&rsquo;un terrassement pour sa mise à nue, d&rsquo;une réalisation de structure béton de protection, d&rsquo;une dépose et reconstruction de la voûte avec reconstitution de la façade d&rsquo;entrée. LATARCHE pour la restauration d&rsquo;une grange foraine pyrénéenne à Artalens-Souin (65) Depuis la loi montagne en 1985, les bâtiments agricoles inutilisés peuvent être restaurés en tant que résidences secondaires, leur rénovation devant répondre à un cahier des charges strict. C&rsquo;est le cas de cette grange foraine, partie intégrante du patrimoine des Hautes-Pyrénées, qui a été l&rsquo;objet de travaux de démolition des façades et pignons, reconstruction des murs en moellons de réemploi hourdés au mortier chaux et réalisation de joints creux. Philippe GOLCBERG pour la restauration extérieure d’un bâtiment art nouveau néogothique à Montpellier (34) Les modénatures en pierres calcaires de Castries ont été reprises et un faux appareil traditionnel de briques 5X11X22 a été engravé à frais et peint à fresque en deux patines sur un enduit taloché fin. La reconstitution des appuis de fenêtres, du soubassement et des joints complète l&rsquo;intervention. PINTO pour la restauration intérieure du château de Toulonjac (12) Inscrit au titre des monuments historiques en 1993 et classé en 1995, l&rsquo;édifice a été restauré de l&rsquo;intérieur avec, entre autres, la réalisation d’une correction thermique sur murs périphériques par application d’un enduit chaux-chanvre, la reprise des plafonds avec enduits à la chaux, la réalisation de chapes au sol à la chaux avec pose de tomettes de récupération à la barbotine&#8230; RYBICKI FAÇADES pour la restauration et Rénovation du château de Pouille à Gaillac (81) Cette réalisation a conjugué rénovation gros œuvre (maçonnerie générale), restauration des briquettes et finition avec enduits à la chaux naturelle. Le jury se composait de 5 membres : Marion Lecanu, Directrice de l&rsquo;ECMH à Paris, José Granados, Délégué départemental, représentant de la Fondation du Patrimoine de l&rsquo;Hérault et architecte, Romain Lelièvre, Architecte des Bâtiments de France à l’UDAP 11 , Christophe Possémé, Président de l’UMGO et Bernard Lechevalier, Rédacteur en chef et Directeur de la publication d’Atrium Patrimoine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Adoption du pacte de Glasgow pour le climat à la COP26 : une dynamique à poursuivre

Cette COP était particulièrement importante car, comme le rappelle le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié en août 2021, le monde n'est pas sur la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C voire 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l'ère préindustrielle, objectif à long terme de l'Accord de Paris. Les deux semaines de négociations ont permis d'aboutir le 13 novembre à l'adoption du « Pacte de Glasgow pour le climat », permettant notamment de finaliser les règles d'application de l'Accord de Paris, mais ne répondant pas totalement aux ambitions qui étaient fixées.Le Pacte de Glasgow pour le Climat a permis d'aboutir sur plusieurs points importants qui étaient en discussion :Finalisation de l'Accord de Paris, le rendant pleinement opérationnel, six ans après son adoption, par des règles robustes :Adoption de l'article 6, qui prévoit des mécanismes autorisant les Parties à échanger des réductions d'émissions afin d'atteindre leur CDN, sans double-comptage ;Adoption du cadre de transparence renforcée (article 13) : les Parties devront désormais rapporter leurs émissions de gaz à effet de serre de la manière la plus détaillée possible et de façon comparable.Atténuation : le Pacte de Glasgow pour le climat demande aux Parties de rehausser leur ambition dès 2022 dès lors que leur contribution déterminée au niveau national ne serait pas dans la trajectoire de l'Accord de Paris. L'ensemble des contributions nationales seront désormais transmises au secrétariat des Nations-Unies, et feront l'objet d'un rapport de synthèse annuel.Adaptation : création d'un programme de travail 2022-2023 visant à la mise en œuvre de l'objectif mondial d'adaptation. Les pays développés s'engagent à doubler la finance pour l'adaptation d'ici 2025 par rapport au niveau de 2019.Biodiversité : la contribution des écosystèmes en tant que puits et réservoirs de gaz à effet de serre et l'importance de les protéger pour atteindre l'objectif des 1,5° sont ancrées dans les décisions. La France regrette néanmoins que les « Solutions fondées sur la nature », qui permettent d'agir sur la lutte contre le changement climatique ou la gestion des risques naturels grâce aux écosystèmes, n'apparaissent pas dans le texte.Pour la première fois dans un document de la Convention climat, la réduction des énergies fossiles est mentionnée dans la déclaration finale. Néanmoins, la France regrette que le terme "disparition progressive" du charbon ait été remplacé in extremis par "diminution progressive".Malgré des avancées sur les pertes et les préjudices (notamment l'adoption des fonctions du Réseau de Santiago, qui visent à faciliter la mise en œuvre de mesures de soutiens, et l'accès aux mesures d'assistance), les pays les plus vulnérables jugent celles-ci insuffisantes. De nouvelles discussions sont déjà à l'ordre du jour de la COP27.La France s'est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer sa lutte contre le changement climatique :Fin des financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022La France a rejoint l'accord mettant fin aux financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles d'ici fin 2022. Cette déclaration concerne à la fois l'aide publique française au développement bilatérale et les financements à l'export. Elle fait écho à la dynamique initiée par la France à travers la coalition internationale Export Finance for Future (E3F).La France a également rejoint la coalition internationale Beyond Oil and Gas (BOGA). En créant une communauté internationale de pratiques, cette alliance aide les Gouvernements à respecter leur engagement en faveur d'une élimination progressive de la production de pétrole et de gaz.Réduction des émissions de méthane de 30% par rapport à 2020 d'ici 2030Plus de 100 pays ont rejoint le Gobal Methane Pledge, lancé par les États-Unis et l'Union européenne en septembre 2021. Cet engagement mondial, qui vise à réduire les émissions de méthane (2e gaz à effet de serre, après le CO2) de 30 % d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2020, est le premier en la matière. « Si on réduit de 30% les émissions de méthane, d'ici 2030, c'est comme si on se débarrassait de tous les bateaux, de tous les avions, de tous les camions qui sont sur terre, en termes d'émissions » a précisé John Kerry.Soutien financier à la transition énergétique en Afrique du SudL'Afrique du Sud, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union européenne ont annoncé le lancement d'un partenariat pour la transition énergétique juste en Afrique du Sud. L'Afrique du Sud s'engage à décarboner sa production d'électricité (fermeture des centrales à charbon) et à investir dans la mobilité électrique et l'hydrogène, tandis que les cinq partenaires promettent un soutien financier de 8,5 milliards de dollars sur les 3 à 5 prochaines années.Rehaussement de la contribution de la France pour la finance climat à hauteur de 7 milliards de dollars par anS'agissant de l'objectif des 100 milliards de dollars annuels pour les pays en développement, la France a rehaussé sa contribution à 7 milliards de dollars (6 Md€) par an, dont un tiers pour l'adaptation. Elle a aussi annoncé une contribution au Fonds pour les pays les moins avancés d'un montant de 20 millions d'euros.Soutien aux « Glasgow Breakthroughs » pour rendre l'innovation et les technologies propres abordables pour les pays en développement d'ici 203042 pays, dont la France, se sont engagés à soutenir les « Glasgow Breakthroughs » (avancées de Glasgow), visant à rendre l'innovation et les technologies propres abordables pour les pays en développement d'ici 2030. Les cinq secteurs d'activité les plus émissifs sont concernés : électricité, acier, hydrogène, véhicules, agriculture.Accélération des investissements et la coopération internationale pour les réseaux électriques vertsLe Royaume-Uni, l'Inde, la France, les États-Unis et l'Australie, en lien avec l'Alliance solaire internationale, ont lancé l'initiative Green Grids Initiative-One Sun One World One Grid afin d'accélérer les investissements et la coopération internationale pour les réseaux électriques verts.Arrêt de la déforestation et de la dégradation des terres d'ici 2030Une centaine de chefs d'États et de gouvernements ont adopté une déclaration sur les forêts et l'utilisation des terres. Les pays signataires, dont la France, s'engagent ainsi à stopper et inverser la déforestation et la dégradation des terres d'ici 2030. Un engagement financier collectif sur 2021-2025 de 12 milliards de dollars, le « Global Forest Finance Pledge », est publié (1 Md pour l'UE, 800 M pour la France).Parallèlement, 12 pays, dont la France, ont présenté un engagement pour la protection du bassin du Congo (2e forêt tropicale du monde) et ont annoncé un financement à hauteur de 1,5 milliards de dollars pour les 5 prochaines années.Réaffirmation du soutien à la Grande muraille verteLes chefs d'État et de Gouvernement de la Grande muraille verte ont réaffirmé leur soutien à l'initiative lancée lors du One Planet Summit de janvier 2021. Près de la moitié des 19 milliards de dollars promis pour la construction de la Grande muraille verte ont déjà été engagés.Troisième déclaration de l'initiative Because the Ocean pour accélérer les efforts visant à supprimer les émissions de gaz à effet de serre issues du transport maritime internationalL'initiative Because the Ocean (BTO), signée en 2015 à la COP21 par 23 pays, dont la France, a lancé sa troisième déclaration. Elle y réaffirme notamment que la protection de l'océan est indispensable à lutte contre le changement climatique et propose d'accélérer les efforts visant à supprimer les émissions de gaz à effet de serre issues du transport maritime international.Signature de la « Clydebank Declaration » pour soutenir la création de corridors verts entre deux portsLa France a signé la « Clydebank Declaration » visant à soutenir l'établissement de corridors verts (routes maritimes zéro émission) entre deux ports. Pour y parvenir, la déclaration s'appuie sur la collaboration internationale et la mise en place de partenariats entre les acteurs concernés : armateurs, ports, énergéticiens… L'objectif collectif des signataires est la mise en place d'au moins 6 corridors d'ici 2025.Ralliement à la coalition sur l'ambition climatique de l'aviation internationale, pour réduire les émissions du secteur aérienLa France a rejoint la nouvelle coalition sur l'ambition climatique de l'aviation internationale (International Aviation Climate Ambition Coalition) lancée le 10 novembre lors de la journée dédiée au transport, avec la signature d'une déclaration sur l'ambition climatique. Les signataires s'engagent notamment à promouvoir des mesures spécifiques pour réduire les émissions du secteur aérien (carburants durables, régime de compensation et de réduction de carbone pour l'aviation internationale, nouvelles technologies).Signature d'un appel à l'action sur les infrastructures de recharge pour véhicules électriques dans le but d'atteindre le zéro émission du transport routierLa France a signé le 10 novembre, avec d'autres États, des villes, régions, entreprises, un « Call to action » sur les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques. S'inscrivant dans l'ambition commune d'atteindre le zéro émission du transport routier, cet Appel doit inciter les acteurs à déployer ces infrastructures.
Il y a 3 ans et 198 jours

Relance : Bercy renforce les prêts participatifs à destination des PME

ÉCONOMIE. Pour favoriser au maximum la reprise économique, Bercy vient de signer une convention octroyant la garantie de l'État à un fonds d'obligations estampillées France Relance, destinées aux PME et ETI de tous les secteurs d'activité souhaitant investir. En complément, le Gouvernement simplifie les critères d'éligibilité aux prêts participatifs du Plan de relance, qui peuvent se substituer aux PGE.
Il y a 3 ans et 198 jours

Barbara Pompili et Bérangère Abba lancent le fonds d'amorçage du Label Bas-Carbone

Concrètement, des entreprises, acteurs publics ou citoyens peuvent financer des projets locaux de réduction d’émission de gaz à effet de serre ou de séquestration de CO2 avec des méthodologies fiables et reconnues qui font désormais référence. Le Label Bas-Carbone permettra notamment de financer des projets de boisement ou de reconstitution de forêts dégradées qui ont un impact positif sur la biodiversité.À l’occasion de son déplacement en Ardèche, le jeudi 26 août dernier, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, avait annoncé son ambition de mobiliser des financements d’ici la fin de l’année 2021 auprès d’acteurs volontaires pour constituer un fonds d’amorçage d’1 MtCO2 évitées. Le 1er septembre 2021, Barbara Pompili a rencontré plusieurs entreprises ayant déjà financé des projets ou volontaires pour s’inscrire dans la démarche, afin leur présenter le dispositif et les inciter à s’engager ou à se réengager. L’objectif annoncé par la ministre est d’atteindre d’ici fin 2021 un volume d’au moins 1 MtCO2 évitées et ainsi développer et consolider une offre de projets pérennes.Ce fonds d’amorçage est désormais en place. Il est proposé à toute structure déterminée à s’engager dans les trois prochaines années à financer des projets labellisés, de remplir un manifeste d’engagement qui est disponible sur la page internet du Label Bas-Carbone. Cet engagement permettra à ces structures de recevoir des actualités sur les méthodes approuvées et les projets nouvellement labellisés et disponibles au financement, mais aussi d’être mises en relation avec des mandataires ou porteurs de projet dans les secteurs qui les intéressent, et enfin d’être valorisées dans la communication du Ministère de la Transition Ecologique.Les financements qui seront générés permettront d’accélérer le développement des projets labellisés Bas Carbone en France afin de répondre à plusieurs ambitions récentes fixées par la Loi Climat et Résilience dans le domaine de la compensation des activités émettrices de gaz à effet de serre.C’est particulièrement le cas de l’article 147 de cette même loi qui vise à donner un cadre robuste d’intégrité environnementale aux projets de compensation qui pourront être mobilisés par les compagnies aériennes pour remplir leurs obligations de réduction d’émissions. La loi prévoit de donner la priorité aux projets européens et français afin de générer un effet levier sur le développement de ces projets sur notre territoire. Il s’agit également d’orienter ces nouveaux financements pérennes vers des projets dans les secteurs agricole et forestier tout en incitant les compagnies aériennes à financer des projets favorables à la biodiversité.Le Ministère de la Transition Ecologique va initier dans les prochains jours, une concertation avec les acteurs de la filière en vue d’affiner la rédaction du décret en Conseil d’Etat permettant la mise en œuvre de cette obligation de compensation des émissions de gaz à effet de serre des vols aériens intérieurs introduite par l’article 147 de la loi Climat Résilience.L’ensemble des détails pratiques est à retrouver sur la page internet du Label Bas-Carbone.
Il y a 3 ans et 198 jours

Engie et Credit Agricole Assurances rachètent Eolia Renovables en Espagne

Le groupe d'assurances et le gazier français ont acquis "97,33% des parts d'Eolia Renovables" auprès du fonds canadien Alberta Investment Management Corportation", indique un communiqué.Les actifs opérationnels seront détenus à 60% par Credit Agricole Assurances et à 40% par Engie qui sera chargé de "développer et construire" un "pipeline de projets".L'opération permettra à Engie, en pleine transition vers les énergies vertes, de "réaliser son objectif de 50 GW de capacités renouvelables d'ici 2025", indique le communiqué.En 2020, Engie avait déjà investi dans les renouvelables dans la péninsule ibérique en acquérant un portefeuille hydroélectrique de 1,7 GW au Portugal auprès d'EDP.L'ancien monopole de service public vient par ailleurs de réaliser une opération géante en France, en se délestant de 40% de son activité auprès du groupe Bouygues qui lui a racheté sa filiale de services Equans pour 7,1 milliards d'euros. Ce qui lui laisse un pactole pour investir dans les énergies vertes, ses nouvelles priorités.L'acquisition d'Eolia Renovables permettra à Engie "de soutenir l'Espagne dans la poursuite de ses objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables et de décarbonation", a salué la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor, citée dans le communiqué.Le plan national énergie-climat espagnol, "l'un des plus ambitieux en Europe, vise une consommation d'énergie renouvelable de 32% d'ici à 2030 (contre 20% en 2020), la mise en service de 55 GW de capacités renouvelables supplémentaires et la décarbonation de l'ensemble du secteur de l'électricité d'ici 2050", précise Engie."Cette acquisition constitue une nouvelle étape dans notre engagement dans la lutte contre le changement climatique", a pour sa part noté Philippe Dumont, directeur général de Credit Agricole Assurances."Il contribue en outre à la réalisation de notre objectif, qui est de doubler nos investissements dans les énergies renouvelables pour atteindre une capacité installée de 11 GW à horizon 2025", a-t-il ajouté. Soit la consommation énergétique moyenne de quatre millions de foyers par an.La finalisation de l'opération devrait avoir lieu "dans le courant du premier trimestre 2022", sous réserve de l'obtention des autorisations nécessaires, y compris des autorités compétentes en matière de concurrence.A la Bourse de Paris, le titre Engie gagnait 2,24% jeudi matin à 13,4 euros. Celui de Credit Agricole SA gagnait 0,9% à 12,9 euros sur un marché stable (+0,1%).
Il y a 3 ans et 199 jours

Kebony récolte 30 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds menée par Jolt Capital et Lightrock

Le secteur du bâtiment est en plein bouleversement : il se voit contraint de trouver de meilleurs matériaux, plus verts et plus sûrs, à substituer aux matériaux de construction classiques que sont le béton et l’acier, d’importants émetteurs de CO2 à l’échelle mondiale. On s’attend par ailleurs à ce que l’énorme marché actuel des bois tropicaux cède sa place, à terme, au bois amélioré, afin de protéger la biodiversité et de combattre la déforestation tropicale.La technologie Kebony® transforme de façon permanente des essences durables, comme le pin, en bois Kebony aux propriétés comparables (voire, dans certains cas, supérieures) à celles des bois tropicaux, durs et précieux. Ce processus unique et respectueux de l’environnement est également une meilleure alternative aux méthodes traditionnelles de traitement du bois, qui font appel à l’imprégnation à l’aide d’agents de protection du bois.En première ligne de cette levée de fonds, d’un montant de 30 millions d’euros, se trouvent Jolt Capital et Lightrock, qui rejoignent les actionnaires de longue date de Kebony et sont désormais représentés à son conseil d’administration. Cette injection de capital va permettre de stimuler et de développer les projets de croissance de Kebony sur ses principaux marchés que sont l’Europe et les États-Unis. Grâce aux fonds levés, Kebony va pouvoir continuer à se développer sur un marché de 3 milliards d’euros, et tirer profit des tendances lourdes de fond propices à la fabrication de matériaux durables pour les secteurs de la construction résidentielle et non résidentielle.« Kebony produit le bois le plus esthétique et le plus écologique du marché : un bois d‘une qualité exceptionnelle, respectueux de l’environnement et abordable. Afin d’exploiter tout le potentiel qu’offrent les technologies du bois amélioré, nous sommes fiers d’annoncer que Kebony compte désormais Jolt Capital et Lightrock parmi ses investisseurs », a déclaré Norman Willemsen, PDG de Kebony.« Jolt Capital s’intéresse fortement aux entreprises utilisant la science des matériaux et qui tirent profit de leurs technologies brevetées pour concevoir des produits durables. Kebony est de cette trempe, avec plus de 20 ans de R&D dans les technologies du bois à son actif, et un processus éprouvé qui confère aux bois tendres cultivés les propriétés qui font le succès des bois tropicaux durs. Nous sommes ravis de financer le développement de ses sites de production en Europe, afin de soutenir sa croissance vigoureuse et de proposer une alternative à la déforestation des forêts tropicales », affirme Antoine Trannoy, Managing Partner chez Jolt Capital.« Kebony occupe une place de choix dans la course à la décarbonation de notre monde, et ambitionne de devenir le numéro 1 des technologies de modification du bois. Il nous tarde d’aider l’entreprise à mettre en œuvre sa stratégie de croissance, à passer à une échelle opérationnelle supérieure et fort prometteuse, et à poursuivre sa solide trajectoire de croissance », a déclaré Kevin Bone, Partner chez Lightrock.« La transformation de l’entreprise, menée à bien par la nouvelle équipe de direction, est une réussite. Grâce au soutien de nos nouveaux investisseurs de haut vol, Kebony va jouir d‘une meilleure flexibilité financière et ainsi pouvoir accélérer sa croissance, consolider sa feuille de route de développement technologique et envisager de nouvelles acquisitions. L’arrivée de Didier Roux et de Rebekah Braswell au conseil d’administration va renforcer la capacité d’expansion et la scalabilité de Kebony. Si l’on y ajoute la proposition de vente unique de la société et sa croissance à deux chiffres, tous les ingrédients nous semblent réunis pour que Kebony libère le plein potentiel du bois durable et amélioré », estime Cornelius Walter, fraîchement nommé président du conseil d’administration.« Kebony a vu ses recettes croître de 23% au premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2020, avec un très bon excédent brut d’exploitation. Le chiffre d’affaires avait déjà connu une croissance de 26% par rapport à l’année précédente, accompagnée d’une amélioration de l’EBE et portée par la stratégie d’expansion géographique de la société sur les marchés clés. Grâce à ce placement privé, Kebony va considérablement gagner en souplesse financière, et va pouvoir donner un coup de fouet à sa stratégie de croissance », affirme Thomas Vanholme, directeur financier de Kebony.
Il y a 3 ans et 199 jours

Fintecture permet aux TPE/PME de collecter jusqu'à 1.000 € de paiement par mois sans le moindre coût

Un engagement aux côtés des commerçants, sans conditions et sans limite dans le tempsAujourd'hui, les commerces sont confrontés à de nombreuses contraintes lorsqu’il s’agit de collecter des paiements. Que ce soit en matière de coûts, de plafonds ou d’équipements, ils sont souvent mal servis, la plupart ne disposant même pas de solutions de collecte pour leurs paiements à distance ou en physique. En effet, les frais et les limites liés aux paiements par carte peuvent souvent être dissuasifs. De plus, dans l’industrie du paiement, ce sont les petites entreprises qui payent les frais les plus élevés.Fintecture a souhaité apporter son soutien aux TPE-PME, indépendants, artisans et entrepreneurs, tous secteurs confondus, en leur proposant :La collecte les premiers 1.000 € de paiements mensuels gratuitement.Sans conditions et sans limite de durée.Les entreprises paieront seulement une fois que le montant de leurs encaissements dépassera les 1.000 € par mois. Au-delà, elles bénéficieront d’une tarification en moyenne 40 % moins chère que chez les autres fournisseurs de paiement.“Cette démarche intervient dans un contexte de reprise compliqué pour beaucoup de TPE-PME, qui font face à une flambée des prix des matières premières, une pénurie de main-d’œuvre et des trésoreries serrées. Nous avons souhaité appuyer notre engagement avec une solution efficace et pérenne et un modèle économique juste et solidaire.”, déclare Faysal Oudmine, CEO et co-fondateur de Fintecture.
Il y a 3 ans et 199 jours

Airbnb soutient le patrimoine

Airbnb souhaite soutenir la cause de la protection du patrimoine en France à travers une importante opération de mécénat au bénéfice de la Fondation du patrimoine. Avec une donation de 5,6 millions d’euros, la plateforme de location de meublés touristiques est devenu le principal mécène du programme « Patrimoine et Tourisme local » de la Fondation du patrimoine. Ce programme permettra de soutenir des projets publics, associatifs ou privés de rénovation, de préservation ou de sauvetage d’édifices ou de biens d’intérêt patrimonial, intéressants pour le tourisme local et la mise en valeur du patrimoine architectural, culturel, naturel ou historique des territoires. Il soutiendra jusqu’à 200 projets, dont une majorité de projets privés, monuments historiques ou ayant reçu le label de la Fondation du patrimoine. La Fondation du patrimoine décidera de la sélection des projets et des fonds qui leur seront attribués.
Il y a 3 ans et 202 jours

Les Canalisateurs du Sud-Est se mobilisent contre le changement climatique et la raréfaction de l'eau en PACA-Corse

Dans l'objectif d'agir pour anticiper le changement climatique, les participants à cette 9e édition ont travaillé sur la sécurisation de la ressource en eau et la valorisation des eaux usées.Collaboration entre le Canal de Provence et le Canal de Marseille, stockage de l'eau, installation prochaine d'un Parlement de l'Eau, prise en considération des milieux aquatiques et « Re-Use », les solutions... et les défis sont nombreux. Si l'esprit visionnaire des anciens a été salué à plusieurs reprises, de la qualité du lien qui unit collectivités locales et entreprises de la région dépend la gestion durable de l'eau ainsi que... son succès, même si une prise de conscience nationale est urgente et nécessaire.« La gestion durable de l'eau est un équilibre subtil et fragile entre pompage, stockage et partage » souligne Yves BOURDAIS délégué régional PACA Corse des Canalisateurs du Sud-Est, en accueil de ces 9e rencontres, qui contribuent à renforcer le lien entre entreprises, collectivités et syndicats des eaux du territoire. « Agriculture, industrie, énergie, tourisme, consommation d'eau potable et milieux naturels aquatiques longtemps négligés..., tous ont besoin de ce bien devenu rare et... trop bon marché ! Il est vital que collectivement, nous travaillons main dans la main à la gestion globale de l'eau, pour nous et nos générations futures. C'est le sens de cette journée de travail qui nous uni ! » précise Yves BOURDAIS.« Dans le contexte de réchauffement climatique actuel, la gestion de la ressource en eau nous concerne tous ! Nous n'allons pas créer de l'eau en plus. Il faut donc maîtriser cette richesse absolue, cet or bleu qui nous est confié, en le canalisant et en l'économisant ! » précise Michel REGUILLON, président des Canalisateurs du Sud « nous posons des maillons étanches et nous canalisons l'eau pour tous les usagers, dans le respect des milieux naturels ; nous sommes des acteurs de la réduction de la consommation d'eau et pas de simples poseurs de tuyaux ! » Les Canalisateurs du Sud-Est - qui ont accusé en 2020 une baisse de 13% d'activité par rapport à 2019 - vont continuer les actions en faveur du grand cycle et du petit cycle de l'eau, dans le cadre du plan d'action 2021-2024. Sur cette période, les Canalisateurs du Sud-Est - qui représentent 118 entreprises pour un total de 9 000 salariés en Rhône-Alpes-PACA-Corse continueront à fédérer toujours plus les entreprises adhérentes pour défendre les intérêts de la profession, promouvoir ses métiers et agir pour la transition écologique. « Avec des rencontres comme celle d'aujourd'hui, nous renforçons le partenariat entre entreprises de canalisations, maîtres d'ouvrage et maîtres d'œuvre, tout en sensibilisant les pouvoirs publics et le grand public sur les enjeux liés à l'eau. » souligne Michel REGUILLON.Sécuriser la ressource en eau devient impératif ; Il y a déjà des conflits d'usage...Si l'approvisionnement en eau de la région PACA est relativement sécurisé grâce au barrage de Serre-Ponçon (83), la vision est un peu faussée ...« Le changement climatique d'ici à 2050 et la baisse de 10 à 20% de la ressource naturelle vont mettre le système en tension et la distribution va être compliquée ! alerte Philippe PICON, directeur de la ressource en eau du Syndicat Mixte d'Aménagement de la Vallée de la Durance (SMAVD) qui porte une démarche de gestion devenue « ultra-fine » entre l'impétuosité de la Durance et les impératifs du barrage de Serre-Ponçon construit en 1962 initialement pour recueillir l'eau de la fonte des neiges afin de faire face à un manque d'eau.Le ton de la journée est donné, repris par Hervé PAUL, président de la Régie Eau d'Azur, Vice-Président de Métropole Nice Côte d'Azur (MNCA) mobilisé à la fois par la reconstruction complète des assainissements de la vallée de la Vésubie (sans pénurie d'eau), par l'augmentation des capacités de pompage en raison des étiages mi-août- pendant la période de plus forte consommation - et des conflits d'usages en alimentation d'eau potable Var v/s Nappe phréatique...qui commencent à émerger.Le changement climatique influe également sur la qualité de l'eau dont la température de 25 °C augmente régulièrement chaque année ! « Notre action est de veiller à sa potabilité. Pour cela, nous amenons de l'eau pure plus froide grâce à une collaboration entre le Canal de Provence et le Canal de Marseille » soulignent à l'unisson Didier REAULT, Vice-Président Environnement, Eau & Assainissement de la Métropole Aix Marseille Provence (MAMP), Administrateur de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, Vice-Président du Conseil Départemental des Bouches du Rhône et Benoit MOREAU, directeur du développement du Canal de Provence. « Et pourquoi ne pas couvrir les canaux de panneaux solaires pour maintenir la qualité d'eau fraiche en dessous ? » souligne ce dernier qui rappelle que le principe de financement de l'eau « l'eau paie l'eau » a pour objectif d'investir et de rénover les infrastructures et que son excédent n'a pas vocation à financer la biodiversité.Le prochain Parlement de l'Eau permettra d'envisager l'avenir collectivementPartagée entre agriculteurs, industriels, consommateurs d'eau potable, touristes, énergéticiens et milieux aquatiques, la ressource en eau et sa sécurisation sont les enjeux collectifs des prochaines décennies. La mise en place prochaine d'un Parlement de l'Eau, dans le cadre du Schéma Aménagement Gestion des Eaux, est très attendue ! Il réunira près de 120 personnes Collectivités, Usagers de l'eau et Administrateurs de l'Etat « Nous allons pouvoir faire de la prospective pour envisager l'avenir, préserver l'accès à l'eau pour tous tout en préservant les milieux aquatiques et optimiser l'utilisation des fonds européens ! » soulignent Philippe PICON et Hervé PAUL enthousiastes mais néanmoins inquiets pour l'avenir de leur territoire !Le taux d'eaux usées réutilisées est de 98% en Israël, 80% en Espagne et 0,6% en France. Le Re-Use a fait ses preuves... à l'étranger. En France, il y a trop de contraintes !« Au Qatar où le stress hydrique est fort et où la température monte à 54°C l'été, 100% des eaux usées sont réutilisées, mais il n'y a pas de schéma directeur et les camions font la queue à la station d'épuration... En Israël, le taux d'eaux usées réutilisées est de 98%, 80% en Espagne et 0,6% en France. » souligne Gautier MAIN, Directeur Pôle technique eaux urbaines d'EGIS Eau.Le Re-Use a fait ses preuves et a donc de beaux jours devant lui comme le souligne Eric LAHAYE, Directeur Régional de VEOLIA PACA, qui a mis en place la réutilisation, dès 2006, les eaux usées pour arroser le Golf de Sainte-Maxime (83), et ce dans le respect des qualités physico-chimiques. « Nous avons contribué à la réduction de 12% de la consommation d'eau potable du golf, qui avec des besoins de 12 000 m3 par jour, est le plus gros consommateur d'eau potable du département du Var », précise-t-il.Cette solution pourrait être étendue aux nettoyages et arrosages des centre-ville ainsi qu'à l'irrigation des terres agricoles, mais elle se heurte en France à une réglementation qui fixe une qualité d'eau forte. Malgré la surveillance et des règles draconiennes, l'Agence Régionale de la Santé (ARS) souhaite éviter tout risque sanitaire. L'élimination du paracétamol par exemple et autres perturbateurs endocriniens reste problématique. « Il y a des néanmoins des signes encourageants » souligne Marion BOUCAULT, Directrice régionale d'EGIS Eau, et « l'état d'esprit des décideurs et du grand public évoluent ; les nouveaux projets imposent des critères eaux durables comme pour nettoyer les bateaux par exemple ! ».L'objectif serait d'aller vers 100% des eaux issues des stations d'épuration (STEP) soulignent les trois intervenants, sans rêver. Il y a bien à ce jour quelques projets, comme à Cannes (06) pour nettoyer les véhicules techniques de la ville avec des eaux usées et Sables d'Olonne en Vendée (85) avec le Projet Jourdain de la STEP qui crée une zone de rejet bio pour alimenter l'eau potable... mais c'est bien trop peu.La nappe du Var est un véritable enjeuL'occasion pour Annick MIEVRE, Directrice de la Délégation PACA Corse de l'Agence de l'Eau (photo de gauche) de rappeler son action au service des collectivités pour aider les projets dans le domaine du petit cycle et grand cycle de l'eau. A ce jour, la moitié du programme est utilisé pour des projets d'assainissement ainsi que pour des actions de mesure du SDAGE, des projets de désimperméabilisation, rétention et séparation de réseaux Eaux Pluviales Eaux Usées afin de limiter le déversement d'eaux usées dans les milieux... Et sur les 180 millions € du plan de rebond mis en place dans le cadre de la crise sanitaire, 43 millions € ont été consommées en PACA Corse. « Mais aujourd'hui un usager souffre, c'est le milieu naturel. Il n'a pas suffisamment d'eau pour fonctionner normalement. La nature rend des services gratuits, le cours de l'eau recharge la nappe mais la biodiversité s'éteint. Il faut économiser l'eau potable pour résoudre les problèmes à venir de déficit en eau » alerte Annick MIEVRE comme un cri d'alarme.... « Nous n'en sortirons que par la solidarité, que si on travaille ensemble, la nappe du Var est un véritable enjeu ! »Il faut une ambition nationale !Le président des Canalisateurs Alain GRIZAUD (photo de droite) souligne que la prise de conscience collective qui ressort de cette journée de travail riche en témoignages et exemples doit non seulement se faire à l'échelle des métropoles mais aussi à l'échelle de tout le territoire national. « Nous ferons remonter au gouvernement les initiatives du terrain et nous recevrons les candidates et les candidats à l'élection présidentielle. Il faut une ambition nationale ! »
Il y a 3 ans et 204 jours

Bayonne : de nouveaux financements pour la réhabilitation de la synagogue

De nouvelles campagnes de collecte de fonds sont en cours en vue d’achever la réhabilitation de la synagogue de Bayonne.
Il y a 3 ans et 206 jours

Une levée de fonds de 4 millions d'euros pour StockPro

RÉEMPLOI. La start-up StockPro, dédié au réemploi de matériaux neufs de construction, annonce une levée de fonds de 4 millions d'euros auprès de grands acteurs du secteur. Découvrez lesquels.
Il y a 3 ans et 206 jours

Analyse de la santé financière des entreprises du BTP sur l'année 2020

La productivité connait une baisse limitéeL’indicateur de productivité mesure la production propre que génère chaque collaborateur de l’entreprise. La production propre s’entend par le chiffre d’affaires d’une entreprise, déduction faite de la sous-traitance. Les évolutions traduisent une tendance à l’amélioration depuis plusieurs années et les efforts d’organisation sur les chantiers. En 2020, si nous constatons une baisse de la productivité, les niveaux restent toutefois supérieurs à ceux constatés en 2016 avec 214 k€ / ETP sur le Gros-Œuvre, 173 k€ pour le Second-Œuvre et 199 k€ pour les Travaux Publics. La valeur ajoutée se maintient en 2020La valeur ajoutée (VA) exprime l’accroissement de valeur généré par l’entreprise du fait de ses activités courantes. Elle permet de rémunérer les acteurs de l’entreprise (personnel, apporteurs de capitaux, administrations). En tendance baissière depuis 2016, l’année 2020 est cependant dans la lignée de l’année 2019 (39,2% pour les Travaux Publics, 38,9% pour le Second-Œuvre et 34,6 % pour le Gros-Œuvre), sans trop d’effet de la crise COVID sur ce ratio. Cela s’explique principalement par la capacité des entreprises d’adapter leurs politiques d’achat en adéquation avec l’évolution du CA. Cependant, l’augmentation du prix des matières premières et une activité sous tension dans certaines régions favorisant une concurrence vive entre les entreprises, continuent à peser sur la VA. Le poids de la main d’œuvre dans la VA augmente Avec la crise du COVID et malgré les aides gouvernementales, le ratio se détériore significativement en 2020 venant gommer les effets des efforts engagés ces dernières années. Les charges de personnel représentent environ 82% de la valeur ajoutée pour les activités du Gros-Œuvre (vs. 80 % en 2019), 77% pour les Travaux Publics (vs. 75% en 2019). Nous l’expliquons principalement par le maintien de l’emploi dans le secteur et des besoins importants en fin d’année, avec un recours accru à l’intérim. Le décrochage de la rentabilitéDepuis 2016, le redressement était marqué sur l’ensemble des secteurs. Sans surprise, la rentabilité décroche en 2020 mais en restant supérieure ou égale au niveau de 2016. Elle atteint respectivement, 3,0% pour le Gros-Œuvre, 3,1% pour le Second Œuvre et 3,4% pour les Travaux Publics. Malgré les aides gouvernementales, certaines charges n’ont pas pu être compressées, ayant une conséquence directe sur la rentabilité. L’accroissement de la part des entreprises en perte Conséquence directe de la chute d’activité, en 2020, la part des entreprises en perte croit sensiblement (plus de 4%) sur l’ensemble des secteurs. Des délais clients en augmentation En 2020 les délais ont tendance à s’allonger et restent élevés à 83 jours dans le Gros-Œuvre, 84 jours dans le Second-Œuvre et 90 jours dans les Travaux Publics. Ceci s’explique d’une part par une inertie plus importante de la part des maîtres d’ouvrage dans le règlement de leurs factures, mais aussi par un effet de rattrapage de certains chantiers en fin d’année, générant une facturation significative au dernier trimestre de l’année et donc la comptabilisation d’importantes créances clients au bilan. Cela peut également s’expliquer par un relâchement des entreprises dans le recouvrement de leurs créances clients, compte tenu de l’amélioration des trésoreries grâce aux PGE. A noter, la clientèle publique, les litiges sur situations de travaux, les décomptes généraux et définitifs et les retenues de garanties non cautionnées contribuent toujours à l’alourdissement du poste clients des entreprises du BTP. Une structure financière qui s’améliore De façon assez contre-intuitive, la structure financière des entreprises se renforce en 2020, avec un ratio FP/CA qui s’améliore sur l’ensemble des secteurs à un peu plus de 20% sur le Second-Œuvre et les Travaux Publics et 16,4% pour le Gros-Œuvre. Cela s’explique par la baisse du chiffre d’affaires, mais aussi par une gestion prudente de la part des dirigeants, préservant depuis plusieurs années le résultat généré par la société dans les fonds propres et dans la trésorerie. Pour Sylvie LOIRE-FABRE, Présidente du Directoire de BTP Banque : « Sur la période 2016 – 2019, d’importantes actions ont été engagées par les entreprises en matière de productivité. Tandis que les carnets de commandes élevés et des marges retrouvées auguraient d’une très belle année 2020 pour la Construction, nous avons dû faire face à une période inédite avec toutes les conséquences économiques et sociales qui s’en sont suivies. Le secteur de la construction a prouvé une nouvelle fois sa capacité de résilience comme en témoigne les premières données de notre étude qui sera complété d’ici fin 2021 avec l’analyse de plus de 30 000 bilans. »
Il y a 3 ans et 206 jours

Cession d'Equans par Engie : Bouygues rafle la mise

ACQUISITION. La décision était attendue et elle est tombée samedi 6 novembre. Exit Eiffage et le fonds américain Bain Capital ! Engie a porté son choix sur Bouygues pour la vente de sa filiale de services techniques dans l'énergie Equans. Retour sur l'opération et ses modalités.