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Il y a 4 ans et 280 jours

Chaffoteaux associe la régulation connectée de série à ses systèmes de chauffage

CHAFFOLINK est pilotable par la voix avec les systèmes Google Home, Amazon Alexa ou Apple Home Kit, une fonction efficace et pratique pour tous, et en particulier pour les personnes âgées ou en situation de handicap. Pour les professionnels, il permet de superviser à distance et en temps réel le parc d'installations connectées avec la plateformeCHAFFOLINK évolued'accessibilité grâce à l'intégration de tutoriels dans toutes les fonctions de l'applicationde tranquillité d'esprit avec une chaudière ou une PAC sous contrôle permanentd'économies d'énergie grâce à de nouveaux éco-conseils personnalisés disponibles dans l'applicationd'interopérabilité avec les autres systèmesLa régulation connectée : comment ?Cette solution de pilotage à distance se matérialise par un kit comprenant une box jouant le rôle depasserelle de communication (via Wifi ou GPRS) entre la chaudière et une application mobile que l'utilisateur installe sur son smartphone, sa tablette (pour le particulier) ou son ordinateur (pour le professionnel), ainsi qu'un boîtier-thermostat permettant la régulation modulante de la chaudière. “Chaffolink a été pensé à la fois pour l'utilisateur final et pour le prestataire de service chargé de l'entretien de la chaudière” indique Benjamin d'Erceville.CHAFFOLINK : un concentré de technologies au service des particuliers et des professionnelsCôté utilisateur final : confort et simplicitéCHAFFOLINK permet un pilotage simple et personnalisé de la température. Il peut être programmé selon les plages horaires ou modifié à distance via l'application selon le scénarii souhaité. Plusieurs logements peuvent être gérés depuis le même compte et plusieurs comptes peuvent piloter le même logement grâce la fonction de gestion des invités.CHAFFOLINK étudie les habitudes de consommation pour les optimiser et l'estimation de la consommation énergétique (en kilowattheure) est accessible d'un clic.Un système de notifications en temps réel avertit l'utilisateur en cas d'anomalie et déclenche un service à distance si l'option a été retenue.CHAFFOLINK est une offre intéropérable permettant d'enrichir ses fonctionnalités autour de la sécurité, du contrôle des stores et volets, de l'efficacité énergétique… Elle est compatible avec la solution domotique Tahoma de Delta Dore et poursuit son développement avec d'autres plateformes d'intéropérabilité.Côté installateurs et prestataires de services : agilité et optimisation de la maintenanceCHAFFOLINK ouvre la voie au télédiagnostic à distance. L'application “CHAFFOLINK MANAGER” a été conçue comme une plateforme web à laquelle le professionnel accède pour superviser son parc de chaudières connectées sous contrat. Il reçoit une alerte en cas de défaut d'un équipement et, si le cas le permet, effectue le dépannage à distance et en temps réel.CHAFFOLINK offre également au prestataire la possibilité d'une maintenance prédictive grâce à l'historique des erreurs et des opérations effectuées sur la chaudière par l'utilisateur final ou un technicien. Optionnelle et payante, cette option est proposée aux clients particuliers en étant intégrée au contrat de maintenance annuel.Zoom sur ARIANEXT M : pompes à chaleur monobloc connectées de sérieLa gamme de PAC ARIANEXT M à très hautes performances énergétiques est idéale pour les maisons neuves et la rénovation. Ultracompacts et silencieux, les 4 modèles de la gamme correspondent à tout type d'habitation. ARIANEXT M s'adapte à toutes les zones climatiques pour offrir des puissances stables même dans les régions les plus froides. Connectées, les PAC ARIANEXT M sont livrées de série avec l'Expert Control Link et compatibles avec la solution de thermorégulation connectée ChaffoLink.Les pompes à chaleur connectées les plus performantes du marché :COP record jusqu'à 5,11 Efficacité énergétique saisonnière Eta s : jusqu'à 189 % (A+++)Gamme complète de solutions : puissances de 4 à 11 kW à -7 °C d'air extérieurSilencieuse : seulement 57 dB(A) de puissance acoustique à l'extérieurConnectivité ChaffoLink incluse de sérieARIANEXT M : 4 solutions adaptées à chaque besoinLa gamme ARIANEXT M se décline en deux solutions double service pour le chauffage et la production d'ECS (ARIANEXT COMPACT M et ARIANEXT FLEX M) et deux PAC monoservice pour le chauffage seul (ARIANEXT PLUS M et ARIANEXT LITE M).Les quatre solutions conviennent aussi bien aux projets de maisons individuelles neuves qu'aux projets de rénovation avec un régime d'eau chaude pour le chauffage de 20 °C à 60 °C. Les PAC sont compatibles avec tous les terminaux de chauffage : plancher chauffant ou radiateurs certifiés NF PAC pour des régimes d'eau de 25 à 55 °C.ARIANEXT COMPACT M, la solution tout-en-un ultra compacteARIANEXT COMPACT M réunit une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et une colonne tout-en-un intégrant un module hydraulique et un ballon de stockage pour l'eau chaude sanitaire de 180 litres. Solution la plus compacte du marché avec un encombrement au sol de seulement 60 x 60 cm, ARIANEXT COMPACT M trouve sa place aussi bien dans un garage, une buanderie ou même une cuisine grâce à son format “colonne”.ARIANEXT FLEX M pour s'adapter à toutes les habitationsARIANEXT FLEX M est la solution flexible par excellence qui assure la production du chauffage et de l'eau chaude sanitaire en version chauffage seul ou chauffage et rafraîchissement.Elle combine deux solutions hautes performances : une pompe à chaleur monobloc équipée de la technologie Inverter DC et un module hydraulique compact. Elle se décline en ballon déporté de 180 ou 300 litres. La solution idéale pour des profils de soutirage XL pour la production d'ECS.ARIANEXT PLUS M : la solution grand confortSolution grand confort, ARIANEXT PLUS M est une PAC mono service au design compact, combinant une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et un module hydraulique mural.La PAC peut être associée à un ballon thermodynamique de type AQUANEXT disponible en version 200 ou 250 litres, pour la production d'eau chaude sanitaire en grande quantité, parfait pour les habitations avec plusieurs salles de bain. La fonction rafraîchissement est assurée grâce à l'ajout d'un kit spécifique même après installation, pour un confort toute l'année. Elle peut également être reliée à des radiateurs basse et haute température et/ou à un plancher chauffant.ARIANEXT LITE M ou la PAC des installations sur-mesureARIANEXT LITE M est une pompe à chaleur monobloc ultra flexible qui a été conçue pour s'intégrer dans toutes les configurations par les installateurs. Son unité extérieure Inverter DC assure le chauffage et en option, le rafraîchissement. PAC mono service, elle s'intègre parfaitement avec l'installation existante et facilite les projets de travaux tout en optimisant le confort de chauffe. Ultra compacte, elle affiche des performances records avec un COP de 5,11.
Il y a 4 ans et 281 jours

Le Groupe Würth résiste à la crise sanitaire au premier semestre avec une baisse modérée des ventes

Les ventes ont baissé à la fois en Allemagne (-0,5%) et, dans une plus large mesure, à l'étranger (-4,9%). « Étant donné le contexte actuel de pandémie mondiale, nous sommes plus que satisfaits de cette évolution relativement stable », a déclaré, soulagé, Robert Friedmann, Président et porte-parole de la Direction du Groupe Würth. « Grâce à la prise en compte de l'artisanat comme un « commerce essentiel » et à la mise en place réussie de notre infrastructure digitale pour les processus de commande et d'approvisionnement ces dernières années, nous avons toujours été en mesure de livrer nos produits et nous n'avons pas subi de goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ».« Nous avons bénéficié du fait que le secteur du bâtiment a continué d'afficher des ventes en hausse durant les premiers mois de l'année 2020 », a expliqué M. Friedmann. « D'un autre côté, en tant que fournisseur du secteur automobile, nous ressentons les effets consécutifs aux grandes difficultés de cette industrie ».E-business : un stabilisateur en temps de criseDans les pays durement touchés par la COVID-19, comme l'Italie, la France et l'Espagne, les filiales du Groupe Würth ont particulièrement ressenti les effets de la crise. Cependant, malgré la paralysie économique générale dans de nombreux pays, notamment en France, où le gouvernement a imposé un confinement total entre le 17 mars et le 11 mai, les entreprises ont tout de même pu connaître de belles réussites grâce à leurs canaux de commerce électronique. Le changement structurel stratégique vers les canaux digitaux, tels que les boutiques en ligne, l'application Würth et l'e-procurement, ont permis à Würth France d'enregistrer une hausse de l'e-business de 27,8% au cours du premier semestre. Les solutions d'approvisionnement « sans contact » se sont révélées être une solution idéale. La performance et l'efficacité du groupe restent dirigées par trois facteurs : la stratégie multicanale, la diversification des risques à travers l'implantation internationale du groupe et son modèle commercial. Par conséquent, le groupe a toujours été en mesure d'être un partenaire flexible pour ses clients de l'industrie et de l'artisanat tout au long de la crise du coronavirus.Forte croissance dans la division BâtimentAu premier semestre 2020, les ventes mondiales de la division Bâtiment, poussées par la demande toujours élevée dans ce secteur, ont augmenté de 9,2% par rapport à la même période de l'année dernière. La gestion de projet pour chantiers proposée par le groupe a représenté un moteur de croissance particulièrement important.Le commerce de gros en matériel électrique épargné par la criseLes sociétés de l'unité Commerce de gros en matériel électrique ont déclaré une forte hausse des ventes de 13,7%. Parmi les facteurs positifs qui ont influé sur l'évolution des ventes de l'unité figurent des capacités d'approvisionnement stables et une acquisition en Espagne, achevée en 2019. Résultat d'exploitationAvec 280 millions d'EUR à la fin du premier semestre 2020, le résultat d'exploitation du Groupe Würth est largement en dessous de celui de l'année précédente (340 millions d'EUR en 2019). « C'est une baisse que nous allons devoir gérer. Cependant, compte tenu des circonstances, nous sommes plutôt satisfaits de ces résultats. Pour l'heure, nous examinons toutes nos options en termes d'activités de vente et de gestion des coûts afin de nous assurer de notre capacité à convertir cette crise en opportunité », a conclu M. Friedmann.EffectifsLe nombre d'employés a diminué de 603 personnes, passant de 78 686 employés à la fin de l'année 2019 à 78 083 au premier semestre 2020. La force de vente du Groupe compte actuellement 33 467 conseillers commerciaux.Le Groupe Würth fête son 75e anniversaireL'année 2020 marque la célébration de deux anniversaires au sein du Groupe Würth : les 85 ans de Reinhold Würth et les 75 ans du Groupe. Le magasin de visserie Adolf Würth a été immatriculé au registre du commerce de Künzelsau le 16 juillet 1945. Cette date marque les débuts d'une entreprise d'envergure mondiale.La construction du Carmen Würth Forum à Künzelsau est achevéeL'annexe au centre culturel et de congrès Carmen Würth Forum à Künzelsau, dans le Bade-Wurtemberg, également conçue par le cabinet d'architecture David Chipperfield Architects, est terminée. D'une superficie totale de 5 500 mètres carrés, la nouvelle aile ajoute un espace de conférence polyvalent et un musée d'art, le musée Würth 2, ainsi qu'une cafétéria et un hall d'entrée pour la salle de musique de chambre et la Grande salle. Le musée met en vedette les principales œuvres d'art moderne et contemporain de la Collection Würth. La société Adolf Würth GmbH & Co. KG a investi près de 39 millions d'EUR pour cette annexe.
Il y a 4 ans et 287 jours

Abloy lance une clé digitale mobile et un cadenas Bluetooth résistant à tous les environnements

La solution, conçue à l'épreuve du futur, est destinée à augmenter l'efficacité opérationnelle tout en sécurisant les sites sensibles, les entreprises et les bâtiments industriels. Le système est géré avec ABLOY® OS.Les entreprises ont un besoin croissant de sécuriser leurs accès avec une solution digitale, sans clé physique, et hautement sécurisée. Que ce soit pour compléter leur installation existante ou pour avoir une solution autonome, ce besoin se fait particulièrement sentir dans les zones reculées ou dans les cas où l’utilisation d’une clé physique comporte un risque de corruption ou un danger pour l’utilisateur.« BEAT fait partie de la « keyvolution » en cours, annonçant une nouvelle ère de connectivité sans effort, sans clé physique. Pourtant, il n'y a pas de serrures sans clé, mais la clé se métamorphose. S'appuyant sur notre héritage et notre expertise en matière de haute sécurité, nous avons développé une nouvelle clé digitale. Elle est chiffrée avec la technologie d'identification Seos® la plus avancée, développée par HID Global et garantit la plus haute sécurité et protection des données », déclare Jorma Issakainen, Vice-Président, ABLOY Critical Infrastructure.Combinaison d'une clé digitale et d'un cadenas Bluetooth très résistant La solution BEAT est spécialement conçue pour la protection physique des sites sensibles, des entreprises et des bâtiments industriels. Tout en sécurisant les infrastructures et les biens, elle offre également aux clients une efficacité opérationnelle améliorée, réduisant à la fois la logistique et les coûts. Elle permet également de diminuer les trajets et donc la consommation de carburant, ce qui en fait une option durable. La solution est destinée à être utilisée dans des secteurs tels que la télécommunication et les data centers, les transports et la logistique, les services publics (eau, électricité, gaz) et les mines.La clé digitale BEAT se connecte au cadenas Bluetooth ABLOY® Super Weather Proof, conçu pour fonctionner dans des environnements difficiles et sur des sites distants. Le cadenas possède un indice de protection IP68, un corps en acier cémenté et des LED indiquant son statut. Il vient compléter la gamme de cadenas ABLOY®.Prêt à répondre aux nouveaux besoins de sécurité La solution BEAT peut être intégrée à vos solutions existantes ou être installée en tant que solution de verrouillage autonome avec ABLOY OS. ABLOY OS permet de gérer les clés, les éléments de verrouillage et les droits d’accès n'importe où, depuis une interface ergonomique unique et facile d'utilisation.La solution BEAT est la dernière née de la gamme de solutions digitales de sécurité et de contrôle d’accès Abloy, développée pour être à l’épreuve du futur. L’annonce faite aujourd’hui correspond à la première phase du déploiement de la solution BEAT. La société a pour projet de dévoiler de nouvelles fonctionnalités dans le futur.Avec le lancement de ce jour, la gamme digitale ABLOY comprend désormais trois options : digitale (BEAT), électromécanique (PROTEC² CLIQ) et mécanique (ABLOY® PROTEC²). Toutes ces options, y compris l’option mécanique PROTEC², pourront être, dans un futur proche, gérées par la même interface ABLOY OS. Les centres de compétences ABLOY, les équipes commerciales et les distributeurs à travers les 6 continents offrent aux clients l’expertise technique, un service et un support professionnels.
Il y a 4 ans et 288 jours

Les grands investisseurs sauvent le logement neuf de la crise

"L'effet (de la crise) dans le temps sera assez limité", résumait fin juillet à l'AFP Olivier Wigniolle, patron d'Icade, l'un des principaux groupes immobiliers français.Cet avis est largement partagé par ses principaux concurrents qui ont presque tous publié leurs résultats pour le premier semestre, une période marquée par le pic de la crise sanitaire du coronavirus et l'instauration d'un strict confinement pendant presque deux mois.Le bilan est assez clément chez tous ces géants du logement neuf: Nexity, Icade, Kaufman & Broad. Tous ont subi une chute de leurs bénéfices, mais sont restés dans le vert et comptent s'y maintenir à l'issue de l'année.Cela contraste avec le paysage catastrophique d'autres secteurs comme l'automobile ou l'aéronautique, dont les vedettes - Airbus, Renault... - viennent d'annoncer des pertes massives.Signe que les promoteurs se portent mieux qu'espéré, leurs titres ont bondi en Bourse après l'annonce de leurs résultats, en particulier Kaufman & Broad et Nexity.Comment expliquer cette résistance ? D'abord, les chantiers, dont beaucoup avaient dû s'interrompre pendant le confinement, sont vite repartis avant l'été.Surtout, pour jauger la santé réelle du secteur, il faut regarder les chiffres des réservations de logements, plutôt que les revenus qui ne traduisent qu'une performance passée.Or, chez tous les grands promoteurs, ces réservations se sont maintenues, voire ont progressé, lors de la première moitié de 2020, une performance inespérée alors que l'économie est restée bloquée pendant des semaines.Pourtant, les ventes aux particuliers ont bien chuté, que ce soit auprès de ceux qui achètent leur propre logement ou ceux qui comptent louer leur nouveau bien.C'est un autre type d'acteur qui est venu à la rescousse: les grands investisseurs, par exemple des fonds ou des assureurs, qui achètent "en bloc" des dizaines voire des centaines de logements à la fois."On est allés les chercher""Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", résumait mardi Alain Dinin, PDG de Nexity, dans un communiqué.Un nom revient chez presque tous les grands promoteurs, celui de CDC Habitat. Ce groupe est la filiale dédiée au logement chez la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'Etat, et a annoncé l'achat de dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.L'autre géant du logement français, Action Logement, un organisme géré par le patronat et le syndicat, a aussi promis de fortement s'impliquer. Il vient de s'associer à l'assureur Axa pour investir dans la construction de milliers de logements à Paris et ses environs.Ces investisseurs ont-ils sauvé la mise des promoteurs en pleine crise économique ? Le secteur n'aime pas trop ce type de langage, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un acte de charité."On est allés les chercher", assurait début juillet Nordine Hachemi, PDG de Kaufman & Broad, à l'AFP. "Ça fait plusieurs années qu'on oriente les ventes vers les institutionnels".De fait, les grands investisseurs, massivement sortis du logement dans les années 1990, y entament depuis plusieurs années un retour, même si leur part est infime par rapport à celle des petits propriétaires.Pour les promoteurs, l'intérêt est évident. C'est le gage de grandes opérations qui leur permettent d'écouler d'un coup de nombreux logements.Pour les investisseurs, c'est un placement plutôt sûr - le besoin de se loger ne va pas disparaître - même s'il ne leur fait pas rentabiliser leur mise de façon mirobolante.Et pour les locataires ? Les détracteurs de ces investisseurs évoquent une "financiarisation" du logement, agitant l'image de grands propriétaires mus par l'appât du gain.Voici un an, le monde du logement social avait notamment fait voter à son congrès annuel une résolution pour marquer une opposition générale à ce concept de financiarisation.Mais, pour leurs partisans, les grands investisseurs peuvent largement bénéficier au marché du logement, par exemple en étant mieux à même de gérer leurs biens à long terme que de petits propriétaires, et donc d'éviter leur dégradation.
Il y a 4 ans et 289 jours

ADP confie la réfection de la piste la plus longue de l'aéroport de Paris-Le Bourget à NGE

Les travaux consistent en la rénovation de la piste 03/21 sur une longueur de 1.800 ml. NGE s'appuie sur son expérience en travaux similaires sur autoroutes et mobilise sa plus grande centrale d'enrobés pouvant produire 400 tonnes d'enrobés par heure. L'ensemble des enrobés rabotés sera revalorisé dans les formulations d'enrobés et mis en œuvre autour des regards de balisage ou d'assainissement le long de la piste. Cette opération appelée la « déléthalisation » permet que les regards ne soient plus un obstacle pour le train d'atterrissage des avions et évite le sur-accident.Du fait d'un accès au chantier très sécurisé, via un Poste d'Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) créé spécifiquement par NGE, tout le personnel doit suivre une formation sûreté afin de valider un Titre de Circulation Aéroportuaire (TCA).L'aéroport Paris-Le Bourget est le plus ancien aéroport de Paris. Son passé historique démontre un risque de pollution pyrotechnique avéré datant de la seconde guerre mondiale. Un diagnostic pyrotechnique des sols a été réalisé avant le démarrage des travaux, le 28 juin 2020, par la société BÉRENGIER DÉPOLLUTION, filiale de NGE spécialisée en dépollution pyrotechnique et amiante, qui assurera un suivi spécifique de ces travaux.Enfin, la piste à rénover s'exécutera avec le maintien en activité des deux autres pistes. Pour sécuriser la circulation de ses engins, NGE développe, par le biais de son service innovation, une application mobile de localisation GPS (barrière virtuelle) appelée géofencing. Les engins sont géolocalisés en temps réel et reçoivent une alarme à l'approche d'une zone interdite.« Groupe ADP nous a fait confiance grâce aux compétences acquises sur nos grands chantiers autoroutiers. Mais sur une piste d’aéroport, ce sera une première pour NGE. Cette opération est donc importante pour NGE. Nous avons investi dans la formation sûreté propre aux aéroports pour tous nos collaborateurs et nous développons spécifiquement une application mobile pour sécuriser la circulation de nos engins. Enfin, dans notre démarche qualité et environnementale, un effort est fait pour le recyclage des enrobés ».- Yoann André, Directeur des travaux NGE
Il y a 4 ans et 293 jours

Hilti et Ottobock développent en partenariat des Exosquelettes pour le secteur de la construction

Des solutions prometteuses pour améliorer l'ergonomie des utilisateurs !Hilti, groupe spécialisé dans les technologies de construction, et Ottobock, entreprise de technologie médicale, conjuguent leur savoir-faire en matière de sécurité, de protection de la santé et de biomécanique afin d'étendre leur portefeuille de solutions ergonomiques. Les deux entreprises disposent d'une vaste expérience dans ces secteurs accumulée au cours de nombreuses décennies et coopéreront à l'avenir dans le domaine de la recherche et du développement.« Les exosquelettes sont une véritable tendance de fond pour nous. Ils permettent un certain soulagement dans le cadre d'activités physiques pénibles, comme on peut notamment les rencontrer sur les chantiers de construction. Nous avons trouvé en Ottobock le partenaire idéal pour combiner nos connaissances approfondies en matière de protection des utilisateurs et d'ergonomie grâce à l'expertise centenaire de cet acteur en biomécanique. Notre partenariat technologique est la première étape du développement d'autres systèmes innovants et axés sur les besoins de la clientèle. »- Johannes Wilfried Huber, Membre du Comité Exécutif chez Hilti« Nous sommes ravis d'acquérir un nouveau champ d'application avec le concours de Hilti. Nous misons en effet sur les expériences que nous avons recueillies dans le cadre de 500 projets de conception d'exosquelettes réussis, notamment dans l'industrie automobile et l'artisanat. Les opportunités qui s'offrent aux solutions permettant de réduire la contrainte physique subie par les collaborateurs dans le secteur de la construction sont très prometteuses. Nous avons pour ambition de consolider ensemble cette activité au cours des années à venir. »- Sönke Rössing, Directeur d'Ottobock Industrials Cette division développe depuis 2012 des exosquelettes industriels de la gamme Paexo qui permettent d'améliorer l'ergonomie des postes de travail.Sortie début 2021 du modèle Hilti EXO-O1Hilti commercialisera début 2021 un premier produit commun : le système EXO-O1. Il s'agit d'un modèle passif qui ne nécessite aucune alimentation en énergie. Le poids des bras est transféré vers les hanches via des coques de bras et à l'aide d'un système mécanique de câbles de traction. Les pics de contrainte exercés sur les muscles sont ainsi réduits jusqu'à 47%, ce qui soulage les épaules, d'après des études indépendantes et des analyses d'Ottobock.Les exosquelettes contribuent ainsi largement à la protection de la santé, notamment dans le cadre de travaux réalisés au-dessus de la tête ou des épaules. Ils sont tout particulièrement utiles dans le secteur de la construction où les tâches répétitives et prolongées ne manquent pas. La fatigue est par ailleurs réduite. Ces travaux peuvent donc être réalisés sur un intervalle prolongé et à un degré de productivité supérieur.A long terme, le soulagement préventif peut contribuer à la réduction de maladies musculosquelettiques professionnelles. Ces affections font en effet partie des principales causes de maladies professionnelles et présentent donc un important facteur de coût pour les entreprises et les systèmes de santé.
Il y a 4 ans et 293 jours

Quoi de neuf dans les produits liés aux chapes fluides ?

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Comparée à une chape traditionnelle, la XXs d’Edilteco est 50 % plus légère. [©Edilteco] Retrouvez tous les produits liés au secteur de la chape fluide. BASF : La MasterFiber 236 est aussi destinée aux chapes Les fibres MasterFiber 236 n’impactent pas la rhéologie du mélange grâce à leur rigidité.[©BASF] Avec la MasterFiber 236 bénéficiant d’une ETPM, BASF intensifie son activité dans le domaine des dalles et chapes fluides. En complément de son rôle structurel dans les bétons, cette fibre macro-synthétique adresse désormais aux professionnels de la chape. Les qualités intrinsèques des fibres MasterFiber 236 en font un complément aux chapes et dalles fluides. En effet, ces fibres n’impactent pas la rhéologie du mélange grâce à leur rigidité. Leur forme ondulée permet un très bon ancrage et enrobage dans la matrice. Et leurs propriétés mécaniques favorisent les reprises d’efforts. Les fibres se répartissent facilement et de manière homogène dans les bétons et chapes. De plus, il n’y a pas d’épis de fibre en surface de la chape après le passage de la batte, car les MasterFiber 236 s’orientent bien dans le sens de l’écoulement. Elles sont transparentes et peuvent être ajoutées aux matériaux secs ou bien après l’eau et les adjuvants. Brinkmann : L’EstrichBoy se réinvente Présenté lors de la dernière Bauma, en avril 2019, l’EstrichBoy DC 450 de Brinkmann est distribué en France via le réseau de vente de Lancy.[©ACPresse] Pas moins de cinquante années au compteur et l’EstrichBoy DC 450 de Brinkmann continue de se réinventer. Ce transporteur de chapes à air comprimé dispose d’un nouveau tableau de commande, orienté vers l’opérateur et lui permettant d’avoir accès à toutes les fonctions, tout en restant à côté de l’équipement. L’afficheur est protégé par une plaque en verre résistante aux rayures, aux chocs, à l’eau et à la saleté. Mais qui peut néanmoins être changée individuellement en cas de besoin. Ce tableau dispose notamment d’un indicateur de carburant. Afin que la machine puisse fonctionner plus longtemps sans avoir à refaire le plein de carburant, le volume du réservoir fait désormais 70 l (soit 20 % de mieux que la génération précédente), ce qui est suffisant pour durer une journée entière sur un chantier “classique”. Le pot d’échappement a également été revu, avec une sortie à l’exact opposé de l’opérateur. Réduisant d’autant les rejets désagréables. Edilteco : La chape légère XXs arrive sur le marché Comparée à une chape traditionnelle, la XXs d’Edilteco est 50 % plus légère.[©Edilteco] Fin, 2019, Edilteco a lancé sa nouvelle chape légère XXs, prête à l’emploi et compatible avec tous les revêtements de sol. Fibrée, cette dernière permet d’améliorer l’affaiblissement acoustique des sols, tout en ne les surchargeant pas. En effet, comparée à une chape traditionnelle, elle est 50 % plus légère. Elle doit sa légèreté à la présence de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (diamètre 2 – 3 mm). De plus, la XXs admet une épaisseur d’application minimale de 1 cm (en pose adhérente sur béton). Sa simplicité d’utilisation et son faible poids lui permettent d’être utilisée pour des chapes adhérentes ou désolidarisées. Mais aussi pour des rattrapages de niveaux, des formes de pentes, et pour la mise à niveau des planchers. Côté phonique, ses performances en matière d’affaiblissement acoustique (17 dB en épaisseur 5 cm) permettent une absorption efficace des bruits de chocs. Priomix : Des pompes plus mobiles Le système Mover de Priomix se monte au niveau des roues de la remorque pour permettre de la manœuvrer sur chantier sans effort.[©ACPresse] Qu’on se le dise, une pompe à chapes sur remorque pèse un peu plus lourd qu’une valise à roulettes ! Chez Priomix, une telle machine affiche sans complexe ses 750 kg… Autant dire qu’essayer de la manœuvrer à la main relève de la gageure. Et pour peu que le terrain soit boueux, présente des obstacles ou des pentes, on se retrouve face à un véritable défi… C’est pour répondre à cette problématique particulière que Priomix propose son système baptisé Mover. Ce dispositif est constitué de deux galets ou rouleaux à friction à mettre en contact avec les roues de la remorque. Cette action permet dans un premier temps d’immobiliser la machine, car les galets sont office de freins. Ensuite, pour déplacer la remorque, il suffit de mettre en fonctionnement la radiocommande, qui pilote les puissants moteurs électriques 12 V destinés à entraîner les galets. La pompe à chapes peut alors se déplacer vers l’avant, vers l’arrière, vers la droite ou la gauche. Simple et efficace ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. 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Il y a 4 ans et 294 jours

L'État débloque 600 millions d'euros pour les régions qui saluent "une révolution"

"On va faire taire toutes nos guéguerres, toutes nos différences légitimes (...) pour montrer que nous savons agir dans le même sens", a plaidé le Premier ministre avant de parapher cet accord avec le président de l'Association des régions de France, Renaud Muselier."Nous sommes très satisfaits de ce qu'on vient de signer", a abondé M. Muselier, rendant un hommage appuyé à M. Castex avec qui il a "en 15 jours débloqué une situation très complexe que nous n'avions pas réussi à débloquer en trois ans".Les collectivités ont nourri des relations sur courant alternatif avec l'ancien Premier ministre Edouard Philippe et avec Emmanuel Macron. Fin mai, les régions avaient claqué la porte d'une réunion avec le gouvernement, s'estimant oubliées d'un plan d'urgence de 4,5 milliards d'euros principalement fléché vers les communes et départements.Et Emmanuel Macron avait voulu en juin, selon des présidents de région, conditionner l'aide de l'Etat à un report des élections régionales, scénario finalement balayé par Jean Castex mi-juillet.Alors que M. Castex multiplie les gestes et déclarations de bonnes intentions envers les territoires depuis sa prise de fonctions, la réconciliation avec les régions vient conforter sa stratégie.Un chèque de 600 millions d'euros en crédits d'investissement leur est donc apporté, sachant que les régions, dotées d'importantes compétences en matière d'emploi, formation, transport ou encore économie, devront être des relais précieux dans la mise en oeuvre du futur plan de relance attendu fin août."Est ce que c'est assez ? C'est jamais assez", a souri M. Muselier, qui évalue à 1,2 milliard d'euros l'impact de la crise sur les finances des régions. Mais "c'est une très bonne décision", a-t-il encore salué.Autre signe d'apaisement, la confirmation de la compensation totale de la baisse des impôts de production, décidée par l'exécutif pour stimuler la compétitivité des entreprises. Cette coupe claire de 20 milliards d'euros vient directement toucher les régions, qui en percevaient 7 à 10 milliards, notamment via la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE)."Il n'était pas question que ça vienne aggraver les difficultés financières des régions, donc nous prenons nos responsabilités", a déclaré Jean Castex.Les régions se verront donc affecter une fraction équivalente de la TVA, dont le rythme d'évolution suivra le dynamisme au niveau national.En échange, les régions s'engageront à investir massivement dans la relance, jusqu'à 20 milliards d'euros. Cela s'effectuera dans le cadre des contrats de plan Etat-Région 2021-2027 qui seront discutés entre septembre et décembre et dont les axes forts tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastuctures de transport.Il est aussi demandé aux régions d'alimenter un "fonds de sauvegarde" mobilisable en cas de nouvelle crise et d'améliorer les mécanismes de péréquation entre régions.Enfin, régions et Etat sont convenus de collaborer étroitement dans la mise en oeuvre du plan de relance, notamment dans les secteurs de l'automobile et l'aéronautique et dans la mobilisation des fonds européens.
Il y a 4 ans et 297 jours

Les entreprises d'ingénierie alertent sur la baisse des commandes qu'ils subissent

L'ingénierie, qui intervient en phase amont dans les secteurs industriel et de la construction, enregistre toujours une contraction de ses prises de commandes, selon la dernière édition du Baromètre économique de Syntec-Ingénierie. Avec des investissements qui restent atones dans les études et la conception, c'est, en cascade, tous les acteurs de l'écosystème qui seront impactés à moyen et long termes – équipementiers, fournisseurs, constructeurs, entreprises de travaux publics, etc.« Le niveau d'activité de l'ingénierie est un indicateur avancé de ce que sera l'activité économique dans 6 mois. Malgré les efforts salutaires du gouvernement, la machine économique est à la peine et la reprise paraît lointaine. C'est une mauvaise nouvelle pour notre profession, bien sûr, mais plus largement pour l'ensemble des acteurs économiques. Pour préserver nos entreprises et nos emplois, il faut de toute urgence investir massivement dans les projets mais aussi dans la formation de nos collaborateurs. »- Pierre Verzat, président de Syntec-IngénierieUn marché qui reste atone…L'ingénierie accompagne maîtres d'ouvrages et industriels dans la conception et réalisation de leurs projets industriels et de construction (aéronautique, automobile, environnement, construction, infrastructures, industrie, énergie, chimie, numérique, etc.).Plus d'un mois après le déconfinement, le marché reste atone et 80% entreprises d'ingénierie souffrent d'une baisse des commandes. Un niveau qui reste comparable à celui du 17 mars et qui grève le taux d'occupation des équipes. Seules 15% des entreprises interrogées déclarent avoir des collaborateurs occupés à 100% et au global, les répondants estiment que 75% de leurs effectifs seront encore sous-occupés à la rentrée de septembre.Seul un quart des entreprises d'ingénierie pense pouvoir retrouver en octobre un niveau d'activité comparable à celui de l'an passé à la même période, essentiellement dans les secteurs d'activités les moins exposés.… et des entreprises qui restent confrontées à des difficultés de trésorerieSous l'effet de la crise, les délais de paiement continuent de s'allonger. Pour 1/3 des entreprises, ils ont dépassé les 15 jours et pour 10%, ils se hissent désormais à un mois. Cette tendance est liée au marché privé pour 83% des répondants.Dans le même temps, les 2/3 des entreprises d'ingénierie interrogées s'inquiètent de voir leur trésorerie mise à mal par le ralentissement de l'activité économique. Pour près d'1 entreprise sur 2, le risque est imminent et se situe dans les 6 mois à venir ou moins. Une situation compliquée, qui explique que 54% des répondants estiment désormais que la reprise sera lente et pas avant un an au moins (vs. 43% début juin).Un retour au bureau qui s'accompagne d'une amélioration de la productivitéFait nouveau : la productivité des équipes repart enfin à la hausse et 1 dirigeant d'entreprise sur 2 l'estime désormais stabilisée. En parallèle, on observe une inversion de la part des équipes en télétravail. Alors que les éditions précédentes comptabilisaient 41% des collaborateurs en télétravail, en juin ils ne sont plus que 31% à travailler depuis leur domicile et 39% ont retrouvé le chemin du bureau.Dans le même temps, l'activité partielle baisse en proportion mais se maintient à un niveau élevé : 10% des effectifs en moyenne y sont toujours soumis. En l'espace de 2 semaines, l'on compte 4 fois plus de salariés en formation pour développer leurs compétences et préparer l'avenir.« Après le déconfinement, l'assouplissement au 24 juin du protocole sanitaire en entreprise a marqué un pallier décisif vers la reprise économique. Le tout-télétravail a été un incroyable palliatif à la crise, mais il était évident qu'il ne pouvait devenir un substitut pérenne. Il était urgent pour nos collaborateurs de se retrouver, de faire équipe, de confronter leurs idées pour innover… Il n'est pas étonnant de voir que le retour au bureau s'est accompagné partout d'un regain de productivité de nos équipes. Le télétravail se généralisera, c'est certain et souhaitable, mais un nouveau point d'équilibre est à trouver. » - Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie*Baromètre réalisé par Syntec-Ingénierie auprès de ses adhérents au cours de la semaine du 22 juin. Les répondants sont des entreprises de toutes tailles, qui interviennent dans l'industrie et la construction et dans tous les secteurs d'activité d'ingénierie.
Il y a 4 ans et 300 jours

Le décret pour l'activité partielle de longue durée sera publié la semaine prochaine

"On publiera la semaine prochaine le décret qui met en place l'activité partielle de longue durée", un dispositif créé "pour que les entreprises puissent garder les salariés, garder les compétences pour être prêtes quand l'activité repartira", a déclaré Mme Borne, interrogée sur Radio Classique.Le chômage partiel de longue durée doit aider les entreprises confrontées à une réduction d'activité durable qui n'est pas de nature à compromettre leur pérennité.L'APLD autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées, compensées par l'État plus fortement que le chômage partiel de base, sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche d'une durée de 6 à 24 mois.Ce dispositif est entré en vigueur le 1er juillet mais son décret d'application est très attendu par les entreprises qui souhaitent le mettre en place, par exemple dans l'aéronautique ou l'automobile.En parallèle est maintenu un dispositif de chômage partiel classique, qui a été redéfini et changera au 1er octobre.
Il y a 4 ans et 300 jours

La reprise s'accélère en France, mais la prudence reste de mise

Les bons signaux se suivent et se ressemblent ces derniers jours: l'activité du secteur privé s'est ainsi nettement redressée en juillet, en particulier dans les services qui ont été durement touchés par la crise, selon un indicateur provisoire très suivi, publié vendredi par le cabinet IHS Markit."La demande intérieure commence enfin à reprendre, un nombre croissant d'entreprises reprenant leurs activités, tandis que les dépenses des consommateurs commencent à retrouver des niveaux plus habituels", a souligné Eliot Kerr, économiste chez IHS Markit, cité dans un communiqué.Jeudi, l'indicateur de climat des affaires publié par l'Insee témoignait déjà d'un regain de confiance en juillet des chefs d'entreprises, qui jugent bonnes les perspectives d'activité dans la plupart des secteurs.Cocorico: la France connaîtrait même "la reprise d'activité la plus forte d'Europe", selon un baromètre publié vendredi par le cabinet de conseil BCG. Après avoir connu toutefois une des plus fortes chutes.Selon ce baromètre, la consommation repart notamment très fort en France, plus rapidement qu'en Allemagne ou au Royaume-Uni, tout comme l'activité du secteur automobile."Depuis plusieurs semaines nous enregistrons des indicateurs positifs qui traduisent l'efficacité de nos mesures", s'est félicité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire jeudi devant les députés, une allusion aux 460 milliards d'euros de moyens publics mobilisés depuis la mi-mars.La Banque de France s'attend d'ailleurs à un rebond de 14% du PIB au troisième trimestre, et l'Insee, plus optimiste, table sur une progression de 19%, après une chute de 17% au deuxième trimestre."trop fragiles"Mais Bruno Le Maire a jugé ces résultats "trop fragiles pour que nous révisions nos prévisions de croissance pour le moment". Le gouvernement prévoit toujours une contraction de 11% du produit intérieur brut (PIB) cette année, quand l'Insee table sur une baisse de 9% et la Banque de France de 10,3%."Nous continuerons à nous battre pour (...) faire mieux" que ces -11%, a toutefois assuré le ministre. Le plan de relance de 100 milliards d'euros, dont une partie des mesures sera appliquée dès la rentrée, notamment celles sur l'emploi des jeunes, devrait y contribuer, avant un plein effet l'an prochain.Car la rentrée s'annonce pleine de dangers pour l'économie française. Le chômage pourrait augmenter fortement avec une arrivée compliquée des jeunes diplômés sur le marché du travail. Les risques de faillites et de plans sociaux pourraient croître eux aussi avec l'arrêt d'un certain nombre de dispositifs d'aides d'urgence."Le retour à la normale est loin d'être acquis", juge ainsi Julien Manceaux, économiste chez ING. "Dans le secteur des services, la confiance se situe juste au-dessus de son plus bas niveau de la crise de 2009. Ce seul constat montre à quel point le rebond du déconfinement est relatif", détaille-t-il dans une note.Dans le commerce aussi, on fait grise mine. Le début des soldes est "peu dynamique", selon la fédération Procos, qui regroupe les acteurs du commerce spécialisé. Et depuis le 1er janvier, les ventes de ses adhérents accusent en recul de près de 30% par rapport à l'an dernier."La situation reste très compliquée pour nombre de magasins, la rentrée et la fin d'année seront déterminantes", prévient Procos, rappelant que "le commerce est un secteur à très fort enjeu sur le front du risque social et de l'impact territorial". Une allusion aux difficultés de nombreuses enseignes (Camaiëu, André, Naf Naf...) qui laissent augurer fermetures de magasins et suppressions d'emplois.En matière d'emploi justement, "s'il y a une amélioration considérable pour les contrats d'intérim ou temporaires, (...) les intentions d'embauche hors travail temporaire ne sont guère plus élevées qu'au creux de la crise de 2009", note aussi Julien Manceaux, illustrant selon lui "les doutes (...) quant au niveau d'activité qui caractérisera cette nouvelle normalité post-covid".
Il y a 4 ans et 300 jours

Les 3 start-up lauréates du projet Numériser l'existant

Ces solutions digitales innovantes représentent une avancée technologique majeure pour accompagner les professionnels du secteur de la rénovation énergétique des bâtiments et ainsi faciliter et encourager les travaux. Un sujet plus que jamais d'actualité, évoqué lors de la dernière allocution d'Emmanuel Macron sur le plan de modernisation, ainsi que des débats de la Convention citoyenne pour le climat.Numériser l'existant : un challenge inédit pour des solutions numériques plus adaptées à la rénovation énergétique des bâtimentsParmi les thématiques des 9 projets du programme national PROFEEL, la « numérisation de l'existant » constitue le point de départ de toute opération de rénovation. Le numérique, et en particulier la modélisation 3D du bâti, est en effet un puissant outil de conception et de vente : il permet de raccourcir les process et rassurer les clients.« L'enjeu du projet est de réduire les coûts de numérisation, améliorer la qualité de la saisie et simplifier l'ergonomie des outils, pour les rendre plus accessibles aux professionnels concernés, afin de réaliser un diagnostic plus précis, rapide et économique au moment d'établir des scénarios de travaux de rénovation énergétique ». - Xavier Bernard, responsable de projets AQC, pilote du projetL'équipe du projet, porté par l'AQC et ADN Construction, a lancé à l'automne 2019 un challenge entre start-up. Celles-ci devaient proposer le développement d'une solution digitale sous la forme d'une plateforme web ou application pour smartphone ou tablette, interopérable avec les logiciels BIM, à destination des professionnels du bâtiment travaillant chez un client particulier (TPE et PME en priorité). 30 candidatures ont été reçues, dont 4 finalistes, puis 3 lauréats ont été choisis par un jury composé de professionnels du bâtiment et de l'innovation numérique, bénéficiant d'une dotation globale de 420 000 euros.Le programme PROFEEL, lancé en avril 2019 par le ministre d'Etat François de Rugy et sa secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon, est dédié à l'innovation technologique au service de la rénovation énergétique des bâtiments et s'inscrit dans le cadre du Plan initié par le gouvernement en 2018. Porté par 16 organisations professionnelles, il se compose de 9 projets opérationnels, qui visent à développer et apporter des outils et solutions concrètes et accessibles aux professionnels du bâtiment, en amont, pendant et après les travaux de rénovation.3 lauréats pour 3 outils innovants de numérisationBimeo et sa solution ARtoBuild, LevelS3D ainsi que WiseBim sont les 3 lauréats du challenge Numériser l'existant. Les start-up bénéficieront dans les prochains mois d'un soutien financier et technique du programme PROFEEL pour intégrer à leur solution de nouvelles fonctionnalités, qu'elles feront tester par étapes à des beta utilisateurs. Les premiers livrables des outils devraient être finalisés dès l'automne 2020, suivis de nouvelles versions ou fonctionnalités au 1er semestre 2021.Les 3 solutions lauréates :ARtoBuild de Bimeo Le scan 3D ultra rapide et précis en quelques clicsARtoBuild est une solution inédite développée par Bimeo, plateforme collaborative BIM, à destination des professionnels du bâtiment, récompensée en 2019 aux cérémonies du BIM d'Or et des Trophées de la Construction. Cette application, compatible avec le dernier iPad pro pour son capteur ultra-précis (technologie Lidar), permet de scanner en 3D simplement et rapidement n'importe quelle pièce.A partir de son interface, les pièces sont assemblées et la maquette numérique est générée au format. Le financement de PROFEEL permet à Bimeo de développer de nouvelles fonctionnalités, telles que la gestion de l'épaisseur des parois, l'ajout d'objets type radiateur, éclairage…, ou encore la possibilité d'annoter la maquette avec des cotations.S3D Capture de LevelS3D Appli, cloud et IA pour un rendu 3D completLevelS3D est une start-up fondée en 2012 par Yannick Folliard, labellisée JEI (Jeune Entreprise Innovante). Elle a conçu l'application mobile de numérisation S3D Capture, accessible et à bas coût sous forme d'abonnement ou offres à l'acte, compatible avec des smartphones et tablettes équipés d'un capteur de profondeur intégré (compatible sur l'Ipad pro). Basée sur la technologie de nuages de points, elle permet de scanner une habitation aussi facilement qu'en filmant, puis de générer automatiquement et instantanément le modèle 3D. Grâce au financement du projet, LevelS3D prévoit trois phases de développement des nouvelles fonctionnalités : prépositionnement des nuages de points, ajout de photos pour un rendu plus réaliste, et intégration d'IA pour identifier en 3D des objets et éléments du bâti.Plans2BIM de WiseBIM L'innovation unique qui transforme les plans 2D en 3DWiseBIM est une start-up issue du Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) créée en 2017 qui accompagne les gestionnaires de patrimoines immobiliers dans leur transition numérique du bâtiment vers le BIM. Plans2BIM, son logiciel en mode SaaS, en cours de déploiement, sera disponible sur abonnement ou par jetons. Basée sur des algorithmes, cette solution permet de transformer automatiquement et très rapidement en maquette 3D IFC n'importe quel plan architectural 2D, ainsi qu'éditer et enrichir la maquette, via la plateforme en ligne, sans avoir à se déplacer sur site. Le financement obtenu permet à la start-up de finaliser le développement du logiciel, dont des modules pour obtenir rapidement les dimensions d'intérêt ainsi que pour assembler les différents niveaux du bâtiment en une maquette unique.
Il y a 4 ans et 301 jours

Dette, soutien aux secteurs sinistrés et aux jeunes : ce qu'il faut retenir du nouveau budget

Récession et detteCe nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) table sur un recul de 11% du PIB en 2020, au lieu de 8% auparavant, soit la plus forte récession en France depuis 1945.Avec les dépenses supplémentaires pour soutenir l'économie et cette récession record, le gouvernement anticipe un creusement du déficit public à -11,5% du PIB environ, contre 3% l'an dernier.La dette publique devrait augmenter de plus de 250 milliards d'euros et s'envoler à 121% du PIB, alors qu'elle avait atteint 98,1% l'an dernier. La France figure ainsi parmi les pays européens les plus endettés.45 milliards pour les secteurs sinistrésLe gouvernement va débloquer environ 45 milliards d'euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par la crise.Ce montant recouvre des mesures budgétaires et un soutien à la trésorerie des entreprises.Le tourisme bénéficiera de 18 milliards d'euros. Cette somme englobe les mesures de chômage partiel, les prêts garantis par l'État, près de 3 milliards d'euros d'exonérations sociales ou encore les reports d'impôts. Mais l'Umih, principal syndicat de l'hôtellerie-restauration, a dit jeudi sa déception "au regard des objectifs affichés au départ par le gouvernement".L'industrie automobile profitera de 8 milliards. Outre l'aide au chômage partiel et les emprunts garantis, ce montant inclut un milliard d'euros pour soutenir la demande de véhicules et un milliard afin d'encourager les investissements pour produire les voitures hybrides et électriques en France.L'État consacrera 15 milliards d'euros à l'industrie aéronautique et au transport aérien, dont 7 milliards de prêts accordés à Air France-KLM.En échange de ces mesures de soutien, les députés ont voté une disposition LREM réclamant des engagement écologiques "forts" des grandes entreprises, via la publication annuelle d'un rapport sur le sujet. L'opposition de gauche y voit du simple "greenwashing" et un "leurre", faute de vraies contreparties.Le gouvernement va aussi dédier 600 millions d'euros supplémentaires aux start-up technologiques, en créant notamment un fonds d'investissement. Des mesures sont aussi prévues pour les secteurs de la culture et du BTP.Le texte entérine en outre une aide de 4,5 milliards d'euros aux collectivités.Embauche des jeunesCe PLFR3 intègre des mesures du plan jeunes dévoilées par le gouvernement. Parmi elles, une prime maximum de 4.000 euros accordée aux entreprises pour l'embauche jusqu'en janvier 2021 d'un jeune, jusqu'à un salaire de deux Smic, au lieu de 1,6 Smic initialement.Cette "compensation de cotisations", versée trimestriellement par tranche de 1.000 euros, pourra être touchée pour l'embauche d'un jeune de moins de 25 ans en CDI ou en CDD d'au moins trois mois. Le gouvernement espère 450.000 embauches.Ce nouveau budget prévoit aussi 744 millions d'euros en autorisations d'engagement pour l'aide exceptionnelle à l'apprentissage, et 50 millions d'euros pour le financement du repas à un euro pour les étudiants boursiers.Transports franciliensLes parlementaires ont rajouté 180 millions d'euros aux 425 millions d'acompte prévus en 2020 pour la société de gestion des transports franciliens Ile-de-France Mobilités, selon le rapporteur Laurent Saint-Martin (LREM). Le renflouement des transports franciliens, durement touchés par la crise du coronavirus, fait l'objet d'un bras de fer entre la majorité et la présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.Au niveau national cette fois, le texte prévoit 250 millions supplémentaires pour l'agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF). A cause du confinement, cette agence va subir une nette baisse de ses ressources, notamment de la fraction de la taxe de solidarité sur les billets d'avion qui lui est attribuée, ou des amendes des radars routiers.Quelque 75 millions d'euros sont par ailleurs prévus pour renouveler et "verdir" la flotte de véhicules de police et gendarmerie.IndustrieLe gouvernement a rajouté durant la discussion parlementaire une enveloppe maximum de 490 millions d'euros, dont 50 millions mobilisables à court terme, pour décarboner l'industrie, financer l'industrie du futur ou des projets de relocalisation industrielle. Le but est de "lancer un appel à projets très vite" sur ces trois sujets, a souligné le ministre délégué aux Comptes publics Olivier Dussopt.
Il y a 4 ans et 302 jours

Chantier : comment définir le gros matériel dont vous aurez besoin ?

En matière de construction, il existe différents types de chantiers, variant en fonction du bien final qui est à construire ou à modifier. On a par exemple les travaux de construction de maisons individuelles ou encore les travaux de rénovation et d’aménagement, dont les chantiers sont généralement peu exigeants. D’autre part, on peut avoir affaire à des chantiers pharaoniques, devant déboucher sur la réalisation d’immeubles de grande envergure ou d’ouvrages d’art comme les ponts. Si en tant qu’entrepreneur, vous devez gérer des chantiers complexes, vous aurez besoin d’un parc d’engins et de matériel de construction plus lourds, qu’on regroupe généralement sous le vocable de « gros matériel ». Préparation et coulage du béton : la bétonnière Qu’il s’agisse d’un petit ou d’un grand chantier, la bétonnière reste un matériel indispensable dans la préparation et le coulage du béton. Cet engin procède à la fabrication du béton par malaxage des composants comme le sable, le gravillon, le ciment ou la chaux. Il existe plusieurs types de bétonnières, le choix est alors fonction de l’étendue des travaux à réaliser et surtout du cuvage de béton nécessaire. Lorsque le chantier l’exige, vous pouvez faire usage des modèles suivants : auto-bétonnière ou camion-toupie : elle est utilisée pour les travaux de chantiers plus ardus bétonnière manuelle : son fonctionnement dépend du déploiement de la force physique humaine bétonnière motorisée : électrique ou thermique, elle dispose d’un moteur essence ou diesel qui la fait fonctionner Il est utile de préciser qu’en plus de la bétonnière, les équipements comme les pompes à béton, les bennes distributrices ou les vibrateurs forment un ensemble indispensable d’engins pour la préparation, le transport et la fabrication du béton. La nacelle : un indispensable pour les travaux en hauteur D’une façon ou d’une autre, la réalisation de vos travaux de grands chantiers nécessitera assurément que vous travailliez en hauteur. Dans ce cas, la nacelle se présente comme la solution la plus adaptée. Toutefois, si vous n’en avez pas dans votre parc d’engins BTP, vous n’êtes pas obligé d’en acheter. Il vous suffit de vous adresser aux professionnels de la location d’engin de levage pour les chantiers de construction, et vous obtiendrez satisfaction. Chez ces fournisseurs, vous trouverez différents types et formats de nacelles à adapter à votre projet. Nacelle articulée Proposé en motorisation diesel ou électrique, ce modèle peut atteindre des hauteurs de travail allant jusqu’à 43 m, avec des capacités de charge variant de 230 à 272 kg. Il propose également un déport de plus de 20 m, peu encombrant et facile à manœuvrer. Nacelle télescopique Il s’agit d’un modèle tout terrain proposé en déport, avec des hauteurs de travail pouvant atteindre les 50 m. Pour la motorisation, vous avez le choix entre le diesel et l’électrique, et les capacités varient également. Souple et pratique, il s’adapte à tous types de travaux en hauteur. Nacelle en ciseaux Adapté à la construction aussi bien intérieure qu’extérieure, ce modèle, d’une largeur d’environ 2,25 m et d’une hauteur de travail allant jusqu’à 20 m, est employé pour les travaux d’envergure moyenne et supporte une charge d’environ 500 kg. Nacelle araignée Tout terrain et pour les travaux en hauteur les plus importants, la nacelle-araignée offre plus de sécurité et de praticité avec des capacités de charge très élevées. Nacelle tractable Encore appelée nacelle sur remorque, elle est compacte, légère et facile à transporter grâce à un véhicule. Camion nacelle Il s’agit d’un modèle pour les chantiers répétitifs. Des formats pouvant aller jusqu’à 70 m de hauteur de charge existent pour tous types de chantiers. Nacelle à mât vertical Surnommée nacelle toucan en moins large qu’une grue, elle est adaptée aux zones peu accessibles et peut effectuer une rotation sur 360°. Il faut noter que lorsque les limites de la nacelle sont atteintes, vous pouvez recourir à un autre dispositif de levage plus important : la grue. La grue pour les hauteurs et charges plus importantes Sur les chantiers de grande envergure, vous aurez forcément besoin d’une grue pour déplacer des charges importantes à des hauteurs très élevées. Si la principale et la plus utilisée est la grue à tour, elle est proposée en divers modèles et formats. De fait, dans la catégorie des grues à tour, deux modèles se démarquent. Les grues mobiles : montées sur chenilles ou sur pneumatiques, les grues mobiles font partie intégrante d’un engin et se déclinent en trois formats (automotrices, automotrices tout terrain et sur porteur. Les grues statiques : elles peuvent être fixées sur le sol du chantier ou lestées avec des blocs de béton. Elles sont proposées en format GMA (grue à montage automatisé) ou GME (grue à montage par éléments). En dehors de ces modèles et formats, les grues à tour sont conçues avec différents types de bras. Articulé : il s’agit des grues hydrauliques auxiliaires. Télescopiques : on retrouve ces bras sur les grues mobiles. Flèche unique : elle équipe les grues à montage automatisé GMA. Flèche, contre-flèche, porte-flèche et tirant : ce type de bras se retrouve sur les grues à montage par éléments GME. Il est utile de préciser qu’il n’existe pas de grue qui soit la meilleure à tout point de vue. Chaque grue dispose est adaptée à certaines exigences et correspond donc à des opérations de levage spécifiques. Engins et matériel indispensables Le parc de matériel et d’engins que vous aurez à utiliser sur un gros chantier ne se limite pas à la nacelle, la grue et la bétonnière. En fonction des besoins, il existe d’autres outils et équipements tout autant indispensables. Par exemple, au niveau du terrassement, vous pourriez avoir besoin de bulldozers ou bouteurs, rippers, scarificateurs, scrapeurs, niveleuses, chargeurs, tractopelles, compacteurs, etc. Au niveau des outillages et engins de génie civil, les échafaudages, les pompes d’épuisement, les treuils, les ascenseurs, les pompes d’enduits et mortiers sont autant d’éléments dont vous aurez besoin. D’un autre côté, à ces ressources matérielles s’ajouteront celles humaines. Il s’agira de l’équipe technique qui assurera le bon fonctionnement technique du chantier, et d’autre part du personnel de manœuvre.
Il y a 4 ans et 303 jours

Pour Paris, ville d’histoire, il faut une flèche

Une solution radicale permettant de régler le problème des embouteillages et de la pollution à Paris serait-elle susceptible de réconcilier un président de la République nostalgique et une maire de la capitale allergique à l’automobile, tous deux œuvrant de concert à la ville-musée ? Le 9 juillet dernier, avec sa décision de restaurer Notre-Dame à l’identique, […] L’article Pour Paris, ville d’histoire, il faut une flèche est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 303 jours

L'agriculture doit contribuer plus à la production d'énergies

Le rôle de ce secteur, qu'il s'agisse de produire de l'électricité, du gaz ou des carburants, "est un sujet majeur aux implications multiples pour l'environnement et le climat, pour ses conséquences en matière d'aménagement des territoires, d'organisation des filières et des exploitations agricoles", relève l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).Parmi les propositions, destinées à orienter le plan de relance économique du gouvernement attendu fin août, le rapport appelle à "développer de manière prioritaire la méthanisation" qui permet de produire du biogaz à partir de déchets organiques.Les rapporteurs de la mission, le député (LREM) Jean-Luc Fugit et le sénateur (PS) Roland Courteau, "déplorent les ambitions trop modestes" de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).Alors que la loi a fixé en 2015 "un objectif ambitieux de 10%" de biogaz dans la consommation de gaz en 2030 (soit 39 à 42 TWh), la PPE de 2016 visait 8 TWh injectés dans le réseau en 2023, ramenés à 6 TWh en 2020, regrette le rapport, soulignant au passage que la définition de la feuille de route énergétique de la France devrait incomber au Parlement, non au gouvernement.Parmi leurs autres propositions: doter d'un volet agricole la recherche sur les énergies, renforcer le conseil auprès du monde agricole et intégrer ces projets dans les politiques d'aménagement des territoires.Les pouvoirs publics devraient "encourager l'appropriation des infrastructures de production d'énergie par les agriculteurs plutôt que par les énergéticiens seuls ou des opérateurs tiers", ajoutent les parlementaires.Dans l'éolien et le photovoltaïque, "les agriculteurs se contentent souvent de mettre à disposition des ressources foncières", notent-ils, relevant que leur appropriation "permettrait aussi de faire évoluer les regards sur ces filières" parfois difficilement acceptées.Enfin il faudrait soutenir l'agrivoltaïsme, des panneaux solaires mobiles qui, installés au-dessus des plantations, évitent d'utiliser du foncier supplémentaire, notent les auteurs.Selon le rapport, le secteur agricole, avec au moins 50.000 exploitations concernées, assure déjà 20% de la production d'énergies renouvelables (soit 3,5% de la production nationale d'énergie), dont 96% de la production nationale de biocarburants, 26% du biogaz, et via son foncier 83% de l'éolien, 13% du solaire photovoltaïque.
Il y a 4 ans et 315 jours

ARSKAN, la start-up part à l’assaut de la 3D

ARSKAN, la start-up part à l’assaut de la 3D ARSKAN annonce le lancement de SiloData, plateforme professionnelle destinée à l’exploitation, au partage, à la visualisation et à l’édition d’objets 3D sur le web. Un produit révolutionnaire, lancé par une petite start-up lyonnaise qui s’attaque au marché monumental de la 3D. Dominé par de gros faiseurs, ce marché qui n’est pas récent a besoin de renouveau : ARSKAN peut devenir un acteur de cette mutation. ARSKAN offre la possibilité de travailler de manière efficace sur des objets 3D afin de les partager, de naviguer dans les modèles de manière collaborative et immersive, à la différence des techniques actuelles qui sont lentes, coûteuses et peu collaboratives. Les projets deviennent accessibles sur le web en temps réel, permettent de gagner en productivité tout en réduisant les coûts. Visualisation, exploitation et partage des données 3D massives sur le web : ARSKAN dévoile sa plateforme ARSKAN SiloData La plateforme SiloData permet de générer des répliques numériques précises d’environnement plus ou moins complexes en rendant possible leur visualisation sur le web sans les contraintes de l’imagerie 3D (poids des données, bande passante, latence, utilisation de logiciels).  Notre technologie compresse les données 3D volumineuses sans perte et les restitue à n’importe quel niveau de détails, en s’adaptant aux contraintes matérielles », précise Marion Cabrol responsable marketing chez ARSKAN.  Elle permet la visualisation instantanée et l’exploitation des objets 3D sur le web, sur un mobile, sur une tablette ou un PC et sans les contraintes de l’imagerie 3D (poids des données, utilisation de logiciels, latence…). Elle garantit le partage intelligent des actifs numériques via un simple lien hypertexte, avec toutes les parties prenantes sur un projet. Grâce à SiloData, l’utilisateur peut enrichir ses modèles 3D avec des points d’intérêts, de l’information ou du contenu multimédia. Les pointeurs interactifs sont des fenêtres d’information qui permettent d’annoter le modèle 3D ; d’ajouter des fichiers (PDF, vidéos, photos…) et des URL. En plus de ces fonctionnalités, la plateforme SiloData garantit la sécurité d’accès aux données sur un espace dédié sécurisé, la gestion des droits d’exploitation, et le stockage jusqu’à 9 objets 3D gratuitement.    www.arskan.com  
Il y a 4 ans et 315 jours

Covid-19 : Nouvelle mise à jour du guide de préconisations de sécurité sanitaire de l'OPPBTP

A la suite de l'annonce des nouvelles règles sanitaires applicables à compter du 24 juin pour les entreprises et au lancement d'une nouvelle phase de déconfinement, les recommandations ont évolué pour permettre à tous les secteurs de reprendre progressivement leurs activités tout en protégeant la santé de leurs collaborateurs. Au terme de nombreux échanges avec les représentants de la profession et des pouvoirs publics, l'OPPBTP publie une nouvelle révision du guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction, conforme aux préconisations des pouvoirs publics.L'OPPBTP rappelle toutefois que l'épidémie n'a pas disparu et qu'il convient de rester très vigilant. Les fondamentaux de la prévention contre les risques de contamination doivent donc être maintenus, et en particulier le lavage fréquent des mains, ne pas se toucher le visage, le respect chaque fois que possible d'une distance minimale de 1m, le port du masque quand cette dernière mesure ne peut être garantie.Les principales évolutions du guide comprennent notamment :Un ajustement des mesures relatives à la coactivité : afin de favoriser le respect d'une distance minimale de 1m, il est toujours recommandé de porter une attention particulière à la coactivité, et en fonction de l'analyse des risques, de la limiter le cas échéant ou de veiller à mettre en œuvre diverses mesures barrières, comme par exemple la séparation des zones de travail, l'organisation des circulations, le port du masque…La mise à jour des mesures relatives aux déplacements : suppression de toutes les autorisations de circulation et de déplacement, précisions sur l'usage partagé des véhicules et les situations où le port du masque est obligatoire.La suppression de l'obligation systématique de port de lunettes de protection ou d'un écran facial lors du port d'un masque de protection respiratoire. Cependant, dans trois situations, cette obligation demeure.Des préconisations relatives au risque de forte chaleur conjugué à la Covid-19, telles que privilégier les mesures de distance physique et limiter l'utilisation des masques, ménager des temps de repos réguliers et prévoir des boissons fraiches en quantité suffisante.Des précisions sur la mise en œuvre des règles de distance dans les locaux : suppression de la division par deux des capacités nominales des bases-vie, suppression de la jauge des 4m2. A défaut de pouvoir respecter la distance minimale, le port du masque est obligatoire.Des compléments concernant les sanitaires mobiles, afin d'en garantir le bon usage.La suppression de la recommandation de limiter les interventions chez les personnes à risque de forme grave de Covid-19 aux seules interventions indispensables et urgentes.Plusieurs nouveaux documents pratiques sont mis à disposition, en plus de la mise à jour de la boite à outils Covid-19 de l'OPPBTP. Il s'agit d'une affiche « Travailler par fortes chaleurs et se protéger de la Covid-19 sur les chantiers », et de trois fiches conseil portant sur le choix d'un masque adapté aux fortes chaleurs, la ventilation et la climatisation des locaux, et la désinfection des cartouches réutilisables de masque respiratoire. Cette dernière fiche a été réalisée en partenariat avec l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) et l'Institut Robert Sauvé en Santé au Travail (IRSST) du Québec.« Le guide de l'OPPBTP est devenu la référence incontournable des acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics face à l'épidémie de Covid-19. Il était donc nécessaire de mettre à jour notre Guide afin de garder à disposition de tous un document unique, complet, agrémenté de nombreux outils pratiques très utilisés sur le terrain. Cette révision adapte au plus juste les préconisations sanitaires pour faciliter la reprise tout en assurant bien sûr des conditions de sécurité pour tous, conformes aux recommandations des pouvoirs publics. Par ailleurs, en ce début d'été, l'OPPBTP formule des recommandations relatives aux fortes chaleurs. »- Paul Duphil, Secrétaire Général de l'OPPBTPLa nouvelle version du guide est disponible sur le site internet de preventionbtp.fr.
Il y a 4 ans et 316 jours

La croissance française devrait fortement rebondir au 3e trimestre, sans sauver l'année

Après sa mise à l'arrêt pendant le confinement et son redémarrage progressif enclenché en mai, l'économie française va se redresser nettement: la croissance devrait rebondir d'environ 14% au troisième trimestre par rapport au deuxième, anticipe la Banque de France dans une note publiée lundi soir.Elle tirera profit de la poursuite de la normalisation de l'activité, suivant les mois de perturbations provoquées par l'épidémie de coronavirus, qui a mis a genoux l'économie française et mondiale.En juillet, le niveau de l'activité en France devrait continuer à se normaliser "mais à un moindre rythme, une grosse partie du rebond ayant déjà eu lieu à la suite des mesures de déconfinement en mai et en juin", précise l'institution monétaire, qui évoque une courbe de reprise "en aile d'oiseau", avec un fort rebond initial qui s'aplanirait ensuite progressivement.La perte d'activité par rapport à une situation "normale" serait de l'ordre de 7% en juillet, contre 9% le mois précédent, 17% en mai, 27% en avril et 32% en mars, lors de la mise en place du confinement, particulièrement strict en France.Si la tendance de juillet se maintenait en août et en septembre, la croissance trimestrielle rebondirait de 14%, ce qui ne suffirait toutefois pas à compenser le décrochage vertigineux, subi les mois précédents, en raison de la mise en place des mesures pour freiner la propagation du coronavirus, qui a provoqué près de 30.000 décès dans l'Hexagone.Au premier trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) a reculé de 5,3% selon l'Insee.Sur les trois mois suivants, il s'est encore contracté de 14%, selon la Banque de France, qui tablait précédemment sur une chute de 15%. Cette légère amélioration s'explique par une activité plus dynamique qu'espérée initialement."Je ne dis pas du tout que nous soyons sortis d'affaire, c'est une crise très grave. En plus, ses effets sur l'emploi sont décalés dans le temps, donc ils sont à venir, mais la reprise se passe au moins aussi bien que nous l'avions prévu, et même un peu mieux", a commenté dimanche sur LCI François Villeroy de Galhau, gouverneur de l'institution.Forte contraction du PIB sur l'annéeEn juin, l'activité a continué de se redresser dans l'industrie, en particulier dans l'automobile et dans les transports.La reprise est également marquée dans le bâtiment, avec un niveau d'activité qui se rapproche de la normale. Toutefois, les prévisions du secteur restent en demi-teinte et le niveau des carnets de commandes s'effrite, prévient la Banque de France.Quant aux services, ils progressent mais de façon très inégale. Certains secteurs ont retrouvé un niveau d'activité "quasi-normal", comme les services informatiques, tandis que d'autres restent à la traîne, tels que la restauration et surtout l'hébergement.Malgré ces nouvelles globalement encourageantes, la Banque de France a confirmé sa prévision annuelle d'une chute du PIB de 10% en 2020. Il s'agit d'une estimation un peu plus optimiste que celle du gouvernement (-11%) ou que celle du Fonds monétaire international (-12,5%).L'Insee, de son côté, n'a pas publié de prévision annuelle sur l'ampleur de la récession, en raison du fort degré d'incertitude.Mais quel que soit le chiffre, il s'agira de la plus forte récession de la France depuis 1945.En ce qui concerne la prévision de la Banque de France, celle-ci pourrait être "légèrement" améliorée si le niveau d'activité se maintenait dans les prochains mois et que l'épidémie de coronavirus restait sous contrôle. L'institution fera le point sur la question en septembre.Elle a déjà prévenu qu'il faudrait du temps pour que l'économie française se remette de la pandémie et retrouve son niveau d'avant-crise, estimant que cela devrait se produire au cours de l'année 2022.
Il y a 4 ans et 317 jours

3 start-up lauréates du projet Numériser l’existant

Bimeo, LevelS3D et WiseBIM sont les 3 start-up lauréates du challenge « Numériser l’existant », l’un des 9 projets du programme PROFEEL dédié à l’innovation technologique au service de la rénovation énergétique des bâtiments. Elles bénéficieront d’un soutien financier et technique pour développer les nouvelles fonctionnalités de leurs applis et plateformes de numérisation 3D du bâti, compatibles avec le BIM. Ces solutions digitales innovantes représentent une avancée technologique majeure pour accompagner les professionnels du secteur de la rénovation énergétique des bâtiments et ainsi faciliter et encourager les travaux. Les premiers livrables des outils devraient être finalisés dès l’automne 2020, suivis de nouvelles versions ou fonctionnalités au 1er semestre 2021. ARtoBuild de Bimeo Le scan 3D ultra rapide et précis en quelques clics ARtoBuild est une solution inédite développée par Bimeo, plateforme collaborative BIM, à destination des professionnels du bâtiment, récompensée en 2019 aux cérémonies du BIM d’Or et des Trophées de la Construction. Cette application, compatible avec le dernier iPad pro pour son capteur ultra-précis (technologie Lidar), permet de scanner en 3D simplement et rapidement n’importe quelle pièce. A partir de son interface, les pièces sont assemblées et la maquette numérique est générée au format. Le financement de PROFEEL permet à Bimeo de développer de nouvelles fonctionnalités, telles que la gestion de l’épaisseur des parois, l’ajout d’objets type radiateur, éclairage…, ou encore la possibilité d’annoter la maquette avec des cotations. S3D Capture de LevelS3D Appli, cloud et IA pour un rendu 3D complet LevelS3D est une start-up fondée en 2012 par Yannick Folliard, labellisée JEI (Jeune Entreprise Innovante). Elle a conçu l’application mobile de numérisation S3D Capture, accessible et à bas coût sous forme d’abonnement ou offres à l’acte, compatible avec des smartphones et tablettes équipés d’un capteur de profondeur intégré (compatible sur l’Ipad pro). Basée sur la technologie de nuages de points, elle permet de scanner une habitation aussi facilement qu’en filmant, puis de générer automatiquement et instantanément le modèle 3D. Grâce au financement du projet, LevelS3D prévoit trois phases de développement des nouvelles fonctionnalités : pré- positionnement des nuages de points, ajout de photos pour un rendu plus réaliste, et intégration d’IA pour identifier en 3D des objets et éléments du bâti. Plans2BIM de WiseBIM L’innovation unique qui transforme les plans 2D en 3D WiseBIM est une start-up issue du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) créée en 2017 qui accompagne les gestionnaires de patrimoines immobiliers dans leur transition numérique du bâtiment vers le BIM. Plans2BIM, son logiciel en mode SaaS, en cours de déploiement, sera disponible sur abonnement ou par jetons. Basée sur des algorithmes, cette solution permet de transformer automatiquement et très rapidement en maquette 3D IFC n’importe quel plan architectural 2D, ainsi qu’éditer et enrichir la maquette, via la plateforme en ligne, sans avoir à se déplacer sur site. Le financement obtenu permet à la start-up de finaliser le développement du logiciel, dont des modules pour obtenir rapidement les dimensions d’intérêt ainsi que pour assembler les différents niveaux du bâtiment en une maquette unique.
Il y a 4 ans et 318 jours

La filière du BTP est oubliée pour FO

18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l’aéronautique et 8 milliards pour l’automobile… Pour FO, syndicat historique chez LafargeHolcim, l’absence de plan de relance pour le BTP met en péril toute la filière, de l’amont à l’aval. L’inquiétude grandit malgré l’accélération du déconfinement et la fin annoncée de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet. Le nouveau gouvernement va devoir réagir vite. Les plans de relance sectoriels annoncés ces dernières semaines font du BTP, le grand oublié selon Johan Guet, Délégué Syndical Central FO chez Lafarge Ciments. L’heure est à la mobilisation générale. L’administration doit être au rendez-vous. Les permis de construire doivent être délivrés dans des délais raccourcis pour permettre aux chantiers de reprendre au plus vite. C’est toute une chaîne qui est concernée : des matières premières aux installateurs et équipementiers en passant par la conception et la construction. Le syndicat attend un signal clair et rapide. Il s’agit de répondre à une inquiétude grandissante sur l’emploi et le pouvoir d’achat. 120.000 emplois direct sont menacés de suppression d’ici la fin de l’année. Le BTP est au cœur de la croissance verte. Il constitue un formidable levier pour répondre aux attentes de l’après-Covid. Les investissements sont là, à l’image de « l’usine du futur » de Martres-Tolosane. Le groupe LafargeHolcim investit 100 millions d’euros pour faire de cette cimenterie un modèle de développement durable. De la valorisation des déchets aux économies d’énergie, ce site symbolise la transformation du modèle et son entrée dans l’économie circulaire. Avec des coûts de production en baisse, le site de Martres sera compétitif sur un marché tendu et dont la concurrence va s’accroître encore et toujours en raison des conséquences du Covid. Cet investissement répond aussi aux nombreux projets régionaux qui doivent continuer à être soutenus par l’Etat et les collectivités. Il s’inscrit aussi dans l’attractivité du territoire et la qualité de vie à l’heure où le télétravail s’impose progressivement. C’est aussi une réponse aux aspirations et attentes exprimées par les Français.
Il y a 4 ans et 320 jours

Support antivibratoire : le nouvel indispensable des entreprises

Nécessaires pour le confort des salariés, mais aussi pour la protection de vos appareils, les supports antivibratoires sont les nouveaux indispensables des entreprises modernes. Ils s’invitent aussi bien dans le domaine de la construction automobile que dans les industries. Et la société Solutions Elastomères basée à Saint-Etienne est la nouvelle référence en la matière. Les vibrations : une nuisance pour la productivité de vos salariés Les vibrations peuvent constituer des nuisances pour vos salariés, en plus de présenter des risques pour vos machines.  Depuis 2011 d’ailleurs, les autorités ont conclu que ces dernières pouvaient être un facteur à risque pour les travailleurs. Une remise aux normes de certaines entreprises a donc été demandée au cours de ces dernières années. On parle notamment des normes ISO 263-1 :1997 pour les vibrations sur tout le corps et ISO 5349-2 :2001 pour les vibrations au système main bras. Malgré tout, trouver des accessoires à même de réduire convenablement et facilement ces vibrations était pour le moins compliqués. La société Solutions Elastomères est donc venue combler un vide sur le marché en proposant sur https://www.solutions-elastomeres.com différentes alternatives pour les sociétés qui sont en quête de support antivibratoire. Non seulement sur cette plateforme dédiée, vous avez le choix entre différents accessoires, mais l’entreprise vous promet également une livraison rapide de ces derniers pour une remise aux normes efficace et simple de votre entreprise. Et en commandant sur le site, vous profiterez d’un système de paiement sécurisé. Ce qui ne vous empêche pas de contacter directement l’entreprise pour une expertise plus poussée. Un accompagnement personnalisé Expert depuis 50 ans dans le domaine des supports antivibratoires, Solutions Elastomères est à même aujourd’hui de vous proposer différentes alternatives pour réduire les vibrations de vos machines. Ce peut être des suspensions en caoutchouc, en métal, des articulations élastiques, des plaques antivibratoires ou bien d’autres. Le personnel de l’entreprise peut vous accompagner et vous aider dans la recherche de la meilleure alternative en fonction de la configuration de votre entreprise et de vos machines. Solutions Elastomères intervient dans plusieurs secteurs d’activités et est devenu une référence dans la proposition de support antivibratoire. Ces accessoires sont utilisés notamment pour l’isolation des machines-outils, des ventilateurs, des groupes moto-pompes, des groupes froids, des ascenseurs et même des armoires électriques et de bien d’autres encore. Solutions Elastomères vous propose des produits de qualité qui sont simples à installer et qui vous dureront des années. De quoi permettre une meilleure protection à la fois de vos machines et de votre personnelle, ainsi qu’un respect des normes en vigueur. Sans compter que ces solutions peuvent vous permettre de booster la production de vos machines en limitant les vibrations de manière optimale. Elles permettent de venir à bout simplement des inconvénients techniques liés aux vibrations. Pour un accompagnement optimal et réussi, les professionnels de Solutions Elastomères travaillent en collaboration avec SilentBloc PAULSTRA pour une expertise technique de vos besoins. Il est possible en effet de demander des supports personnalisés, plus adaptés à votre utilisation et à votre usine, et ce, à moindre coût. De nouvelles solutions disponibles tous les ans Pour répondre à tous les besoins et couvrir une large demande, Solutions Elastomères propose chaque année de nouvelles solutions pour permettre aux entreprises d’aménager simplement et efficacement leur appareil. Cela s’applique aussi bien aux très grandes entreprises qu’aux petites usines. Les suspensions notamment font l’objet de mises à jour fréquentes : supports marrons, Sylomer, accessoires élastiques, masses lourd bitume ou même des accessoires résistants au feu.
Il y a 4 ans et 324 jours

Wayzz : A l’assaut des bétonniers

Jérôme Braga, co-fondateur de MWSC. [©Wayzz] Issue de la société My Wireless System Company (MWSC), créée en 2013, Wayzz propose des solutions digitales pour le marché du béton. Et notamment Béton Sync’, un outil pour suivre les livraisons de bétons ou de granulats, et pour en dématérialiser son cycle. Embarqué dans le véhicule, le système permet, par l’intermédiaire d’une application web, de géolocaliser toute la flotte de toupies et de connaître leur statut (en chargement, sur le trajet, en attente sur le chantier, en début et en fin de livraison, sur le chemin du retour). Il peut aussi être intégré à l’automatisme de la centrale. Ainsi, le système adresse un SMS au client, lui précisant, par exemple, que la toupie est en cours de chargement sous la centrale. Béton Sync’ confère au bétonnier la possibilité de sécuriser, de gérer et de détecter les points de dévissage. L’outil peut générer des bons de livraison, relier ces derniers aux factures et accepte la signature électronique. En option, les utilisateurs bénéficient d’un service de guidage, et d’un smartphone ou d’une tablette pour gérer l’application embarquée. « Nos clients disposent d’un espace dédié pour suivre, en temps réel, toutes ces opérations, explique Jérôme Braga, co-fondateur de MWCS. Cela permet de sécuriser l’activité et de mieux gérer les litiges, car ils ont accès à tout leur historique. » Une forte croissance en 2019 L’entreprise travaille aussi sur une intelligence artificielle, qui permettrait de détecter et d’alerter sur les comportements anormaux. « En cas de surfacturation, de mauvaise adresse de livraison, de camions bloqués ou de vols… » Depuis son lancement, Wayzz a équipé 1 200 véhicules. Des matériels issus des flottes de Bronzo Perasso ou encore Béton Solutions Mobiles. « Suite à notre présence au salon Intermat en avril 2018, nous avons signé avec un grand cimentier près de 850 équipements. Ce n’est pas un marché très extensible, mais nous voulons toucher tous les bétonniers. Nous prévoyons ainsi 1 500 véhicules en plus équipés de notre solution en 2019. D’ailleurs depuis décembre 2018, nous sommes de plus en plus en relation avec les fabricants de toupies. Avec des Schwing Stetter ou bien des Liebherr, nous sommes en discussion pour installer Béton Sync’ directement en usine. » Fort de son succès, Wayzz regarde au-delà des frontières hexagonales. « Nous voudrions nous développer en Europe, au Canada et aux Etats-Unis. Soit en gérant depuis la France, soit en trouvant des partenaires », conclut Jérôme Braga.  Sivagami Casimir Attrape-moi si tu peux ! Le capteur et le boîtier de géolocalisation sont disposés par les équipes de Wayzz, qui bénéficient d’un réseau d’installateurs couvrant l’ensemble du territoire.[©Wayzz] Au niveau de son fonctionnement, Béton Sync’ dispose d’un boîtier de géolocalisation et d’un capteur installé sur le véhicule,  du réservoir à eau. Ce dernier sert à savoir avec précision, quand la toupie est en train de décharger et détecte le sens de rotation du malaxeur de la toupie. Le système de géolocalisation donne aux différents acteurs la position des toupies en temps réel. Il communique avec le serveur de Wayzz en GPS ou GPRS. Ainsi, la localisation est mise à jour toutes les 7 s. L’application embarquée de gestion fonctionne sur smartphone ou tablette. « Pour des raisons de qualité de service, nous recommandons l’utilisation d’outils dédiés et proposons une tablette Android 7”. » Une plate-forme permet au client de suivre sa flotte sur une carte et de voir les états de chaque véhicule à l’aide d’un code couleur. Elle recense aussi les bons de livraison et l’historique des opérations. Avec ce système, des messages peuvent être reçus ou envoyés à la centrale.
Il y a 4 ans et 324 jours

GBH (distribution) et NGE (BTP) obtiennent des prêts garantis par l'État

Ces deux prêts sont garantis à hauteur de 80% par l'État et correspondent au volet de mesures annoncées par le gouvernement pour soutenir les entreprises frappées par la crise du coronavirus.Les six prêts accordés à GBH et qui atteignent un total de 115 millions concernent ses six sociétés, Automobiles Réunion SN, Cotrans Automobile SAS, Cama, Société guadeloupéenne de distribution moderne, Martinique Automobiles SN et Guyane Automobile SAS.Face au confinement et à l'arrêt brutal de l'économie, le gouvernement a annoncé le 23 mars la mise en place de prêts garantis par l'État (PGE) aux entreprises, pour un montant total pouvant atteindre 300 milliards d'euros.Ces prêts sont garantis à 90% pour la plupart des entreprises et à 70% ou 80% pour les grands groupes.Début juin, le directeur général de la banque publique d'investissement (Bpifrance) Nicolas Dufourcq indiquait que près de 500.000 entreprises avaient déjà bénéficié d'un PGE pour un total de 85 milliards d'euros.
Il y a 4 ans et 325 jours

Le CSTB accompagne la conception de la couverture du court Philippe-Chatrier de Roland Garros

Maquette aéroélastique de la couverture du court central Philippe-Chatrier. Photo : CSTBDans le cadre de la rénovation du court central Philippe-Chatrier du stade Roland Garros, une couverture mobile protégeant les tribunes et le court a été réalisée. Elle permettra de parer aux phénomènes climatiques susceptibles de perturber la tenue et le bon déroulement des rencontres, et de fournir un confort optimisé aux spectateurs. Le CSTB a accompagné sa conception via des essais réalisés dans l'un de ses équipements de pointe : la soufflerie atmosphérique de Nantes. À la demande de la société Cimolai, société spécialisée dans la conception, la construction et l'installation de très grosses structures métalliques, mandatée par la Fédération française de tennis, une étude complète a été réalisée par le CSTB sur maquette aéroélastique de la couverture, à échelle du 1/70ème. Elle a permis de mesurer le comportement au vent de la structure de couverture, constituée de onze ailes mobiles car supportées à leurs extrémités par des bogies roulant sur deux rails parallèles situés en haut des tribunes Est et Ouest. À partir des données fournies par Cimolai concernant l'environnement, la géométrie et les caractéristiques mécaniques de la couverture, en termes de raideur et de masse, une maquette à échelle réduite, représentative de l'ouvrage réel, a été conçue. Une modélisation numérique en dynamique La maquette a été calibrée en soufflerie de manière à reproduire les composantes fondamentales du comportement dynamique de l'ouvrage réel, déterminés par Cimolai par le biais d'une modélisation numérique. Puis, le comportement de la maquette a été analysé en soufflerie pour différentes positions des ailes et sous différentes incidences et vitesses de vent, définies en accord avec les acteurs du projet. L'objectif de la campagne d'essais était de mesurer la réponse de l'ouvrage en termes de déplacements des ailes et d'efforts de réaction au niveau des bogies des ailes. L'étude en soufflerie a par ailleurs permis de mesurer la réponse de l'ouvrage dans un grand nombre de configurations de vitesses et de directions de vent d'une part, et de positions de la couverture d'autre part : repliée, dépliée ou intermédiaire, résultats inatteignables par d'autres méthodes dans le budget alloué. Des conditions réunies pour un dimensionnement au vent Autre conclusion de l'étude du CSTB ; aucun contact entre les ailes n'a été constaté dans la position repliée, lorsque celles-ci vibraient sous les effets du vent. Le soin et la rigueur apportés à la réalisation de la maquette, la grande quantité de configurations testées, la régularité et la complémentarité des résultats obtenus, mais aussi les éléments d'analyse fournis, ainsi que la bonne cohérence avec les études réalisées précédemment sur maquette rigide, ont permis de conclure que les conditions étaient réunies pour un dimensionnement au vent optimisé de la couverture, en bonne connaissance de cause. En savoir plus : L'expertise Grands ouvrages du CSTB
Il y a 4 ans et 325 jours

Dépenses accrues, recettes en berne et prévisions révisées : les chiffres du nouveau budget

Chute de 11% du PIBCe nouveau projet de loi de finances rectificative table sur un recul de 11% du PIB en 2020, au lieu de 8% auparavant, soit la plus forte récession de la France depuis 1945.Cette prévision tient compte d'un redémarrage de l'économie seulement "progressif", explique-t-on à Bercy.Il s'agit d'une estimation "prudente", selon le Haut Conseil des finances publiques (HCFP).Dette au plus hautAvec les dépenses supplémentaires pour soutenir l'économie et la récession record, le déficit public va se creuser à 11,4% du PIB, contre 3% l'an dernier, anticipe le gouvernement.La dette publique devrait s'envoler à 120,9% du PIB, alors qu'elle avait atteint 98,1% l'an dernier. La France figure ainsi parmi les pays européens les plus endettés.460 milliards de soutienLe gouvernement a désormais prévu près de 136 milliards d'euros de mesures de soutien à l'économie, contre 110 milliards prévus à la fin avril. Cela fait 57 milliards d'euros de dépenses budgétaires exceptionnelles depuis le début de la crise, le reste étant notamment des reports de charges.À cela s'ajoutent près de 327 milliards de garanties (crédits, export, etc.) accordées par l'État.Au total, le gouvernement a mobilisé 460 milliards d'euros, soit "21% de la richesse nationale", selon le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.45 milliards pour les secteurs sinistrésDans le détail, le gouvernement va débloquer 45 milliards d'euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par la crise, a indiqué M. Le Maire. Ce montant recouvre des mesures budgétaires et un soutien à la trésorerie des entreprises.Le tourisme bénéficiera de 18 milliards d'euros. Cette somme englobe lesmesures de chômage partiel, les prêts garantis par l'État, près de 3 milliards d'euros d'exonérations sociales ou encore les reports d'impôts.L'industrie automobile profitera de 8 milliards. Outre l'aide au chômage partiel et les emprunts garantis, ce montant inclut un milliard d'euros pour soutenir la demande de véhicules et un milliard pour encourager les investissements pour produire les voitures hybrides et électriques en France.L'État consacrera 15 milliards d'euros à l'industrie aéronautique et au transport aérien, dont 7 milliards de prêts accordés à Air France-KLM.Le gouvernement va aussi dédier 600 millions d'euros supplémentaires aux start-up technologiques, en créant notamment un fonds d'investissement. Des mesures sont aussi prévues pour les secteurs de la culture et du BTP. Chômage partiel: 5 milliards supplémentairesAu total, ce projet de budget comprendra environ 13 milliards d'euros de crédits budgétaires supplémentaires.Le dispositif de chômage partiel, dont une partie est prise en charge par l'Unédic, sera doté de 5 milliards d'euros de plus par rapport aux 25 milliards déjà prévus. Ce sou t rectifié.L'impôt sur les sociétés devrait notamment rapporter 13 milliards de moins que ce qui était prévu dans le précédent budget rectifié, et désormais plus de 32 milliards de moins que ce qui était anticipé dans le budget initial adopté fin 2019. Les recettes de TVA devraient encore plonger de 8,5 milliards par rapport au précédent budget rectifié, soit un manque à gagner d'un peu moins de 20 milliards par rapport à ce qui était anticipé dans le budget initial. En revanche, le gouvernement n'anticipe aucun impact à ce stade sur l'impôt sur le revenu.La dépense publique va s'élever à 63,6% du PIB à la fin de l'année du fait des mesures de soutien.Tendance baissière de l'inflationDans ses prévisions, le gouvernement a également pris en compte une "tendance à la baisse des perspectives d'inflation", avec une estimation "de l'ordre de 0,4%" pour l'année 2020 en France.
Il y a 4 ans et 329 jours

Pour chaque étape de chantier, Rheinzink propose un outil ou un service adapté

Six outils et services indispensables pour le démarrage d'un chantier1. La co-créationRHEINZINK est à côté des professionnels face à une problématique et/ou pour s'impliquer dans la recherche d'une solution esthétique sur-mesure. Des conseils personnalisés sont prodigués pour intégrer les aspects normatifs sans nuire à l'esthétique globale du projet. Il est mis à disposition un dossier technique complet adapté au projet reprenant les caractéristiques du matériau, une proposition de système comprenant les justifications techniques, un carnet de détails sur-mesure et, en fonction du parti pris architectural, des exemples de réalisations de solutions similaires. Et pour valider l'adéquation de la proposition RHEINZINK avec le projet créatif, les équipes techniques réalisent un prototype pour le professionnel.2. Le CCTP personnalisé et sur mesure en quelques clicsSimple, rapide, interactif et entièrement gratuit, l'outil de configuration CCTP (bardage, couverture et eaux pluviales) est disponible en ligne et en téléchargement sur www.cctp.rheinzink.fr. Les bureaux d'études et économistes bénéficient d'un véritable gain de temps pour la rédaction de leurs CCTP.3. Le carnet de détailsAccompagnant le CCTP, il représente des exemples de détails les plus souvent utilisés lors de projet.4. Les objets BIMUne bibliothèque numérique d'objets BIM, disponible sur le site www.rheinzink.fr, a été développée pour les professionnels afin de leur permettre de travailler sur des solutions de couverture et de bardage de différents formats.5. L'étude chantierLe bureau d'études RHEINZINK accompagne les entreprises de couverture dans leurs études chantiers. De la quantification des besoins en zinc nécessaires à la bonne exécution du chantier à une étude complète, plusieurs niveaux d'études sont proposés à partir de plans d'un chantier. Lorsqu'une entreprise couverture fait appel à une prestation de façonnage sur-mesure RHEINZINK, l'étude inclut la fourniture d'un carnet d'étude permettant la validation des choix techniques, un calepinage, un débours du chantier ainsi qu'un carnet de pose avec repérage des composants sur une visualisation 3D.6. Des formations mobilesElles permettent aux professionnels du bâtiment de se perfectionner dans les techniques de zinguerie. Les formateurs issus du milieu de la couverture se déplacent chez le professionnel pour proposer un module de formation à la couverture à joint debout en zinc RHEINZINK mêlant ainsi théorie et pratique (exercice d'assemblage sur maquette et mise à disposition d'outils).Des services utiles pendant le chantierL'assistance technique personnaliséeLors du démarrage du chantier, un formateur RHEINZINK peut se déplacer pour une journée d'accompagnement personnalisé. Cette formation permet aux professionnels de s'approprier la mise en œuvre d'un nouveau système, acquérir les bons réflexes dans la réalisation de raccords complexes, et de valider certains gestes techniques afin de permettre une meilleure exécution du chantier.Des services adaptés au chantier :Grâce au service de façonnage sur mesure RHEINZINK, le professionnel gagne du temps et réduit ses besoins en équipement pour son chantier, ainsi les bacs et profilés sont personnalisés au chantier.Pour aider les artisans à la mise en œuvre du zinc sur chantier, le service bobineaux propose des fabrications personnalisées de bobines calibrées en termes de dimensions (largeurs courantes, toutes longueur, différentes épaisseurs...).Qu'elles soient classiques ou complexes, les différentes formes de construction nécessitent une multitude de profilés. Pour optimiser le déroulement et le coût de la construction, RHEINZINK propose la fabrication de profilés sur-mesure pour toutes les formes souhaitées. Les profilés standards tels que les noues, bandes d'égout, bandes à rabattre, etc. sont également disponibles.Un service de location à la journée ou à la semaine donne accès à un large choix de matériels pour la mise en œuvre du zinc sur chantier (profileuses, sertisseuses à joint debout etc.)
Il y a 4 ans et 329 jours

Arcade : Massia Laboratoire Bétons

Depuis plus de 25 ans, Arcade s’est fait connaître en partie grâce à son logiciel de suivi et contrôle de la qualité des produits, wil. Ce dernier équipe encore aujourd’hui de nombreux postes et s’est imposé au fil des années et échanges avec les clients comme étant LA référence sur le marché.  Massia-Laboratoire issu de la gamme Massia est prêt à reprendre le flambeau de wil afin de toujours mieux vous servir.  Tout comme pour wil, Massia-Laboratoire se décline en plusieurs modules axés chacun vers un métier différent : bétons, granulats, enrobés… Vous pouvez l’adapter au plus proche de votre activité en choisissant de n’en prendre qu’un ou d’en concilier plusieurs. Une des puissances de la gamme Massia est cet environnement entièrement paramétrable et modulable à votre activité. Massia-Laboratoire conserve les fonctionnalités de Wil qui ont fait son succès tout en ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Retrouvez tous les outils pour une gestion laboratoire quotidienne optimale : Paramétrez vos données de baseRentrez vos prélèvements et essais Editez les documents nécessaires Générez vos bilans réglementairesPilotez votre activité et contrôlez vos résultats vis-à-vis des normes en vigueur. Des fonctionnalités communes à toute gestion laboratoire Le module bétons propose des fonctionnalités spécifiques pour ce métier telles que : Les essais itératifs pour définir le nombre de casses à la volée ; Les feuilles d’essais (essais de casses par exemple) ; Le contrôle RSI conforme au dernier guide technique ;Les cartes de contrôles (consistance, résistance par béton ou famille béton…) ;Le contrôle acquéreur en lien avec les FTP archivées ;Le contrôle des formules selon les normes française et européenne ;Le traitement des formulesLa formulation selon les méthodes de Dreux-Gorisse, Faury, ou encore les courbes d’équation (Füller par exemple) ou d’autres courbes que vous définissez. Le petit plus qui fait la différence ? Massia-Labo mobilité ! Une application mobile pour saisir depuis votre smartphone ou tablette vos prélèvements granulats, vos casses béton… et les retrouver automatiquement dans Massia. Même en zone blanche – et nous avons encore tant dans nos belles campagnes – saisissez sans soucis, la synchronisation se fera dès que vous retrouverez du réseau. C’est ça aussi la force du web. Massia-Laboratoire fait partie de la gamme Massia, elle comprend quatre autres logiciels axés chacun sur une spécialité : Massia-Gestion pour la gestion commerciale de l’administration des ventes. Gérez l’activité quotidienne de vos sites, les flux avec vos fournisseurs, prospects et clients. Maîtrisez à tout moment les éléments clés de votre activité, stocks, tarifs, offres, commandes, livraison, transports, facturation… Massia-Performance pour le suivi de la performance des industries extractives. Maîtrisez et améliorez la performances sur trois axes : personnel, engins et installations. Suivez au quotidien les affectations d’activités, les heures de marche, arrêts et pannes, les consommations comme les carburants, l’électricité, les explosifs, …Massia-QSE & Foncier pour la maîtrise du suivi environnemental, de la sécurité et du foncier. Gérez facilement vos thèmes et campagnes de mesures environnementales, préparez vos audits, suivez les actions menées, consignez et mettez en œuvre les instructions des arrêtés préfectoraux.Massia-Maintenance pour la gestion de la maintenance des installations et parc matériel.  Optimisez la maintenance du matériel et des équipements, maîtrisez vos coûts et la sécurité des personnes. Une gamme de logiciels tout-en-un Désormais, vous pouvez regrouper plusieurs activités dans un seul logiciel , Créez un nouveau produit dans Massia-Performance, retrouvez-le dans Massia-Laboratoire ; créez une FTP dans Massia-Laboratoire, consultez-la dans la pesée de Massia-Gestion ; gérez les stocks dans Massia-Gestion, utilisez-les dans Massia-Performance ! En plus de la personnalisation et modularité à souhait de cette gamme, Massia vous permet également de travailler sur une interface fluide, ergonomique et accessible partout. Vous bénéficiez ainsi d’une seule base de données et d’une gestion centralisée ! Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Arcade. Pour cela plusieurs canaux possibles : En visitant le site Web d’Arcade où vous retrouverez des informations sur les logiciels ainsi qu’un formulaire de contact : https://www.arcade.fr/. En contactant directement le service commercial : par e-mail a.ladet@arcade ou par téléphone 04 67 77 52 50. Pensez à suivre la page LinkedIn d’Arcade afin d’être tenu au courant des actualités d’Arcade.
Il y a 4 ans et 330 jours

Maturix : Au cœur du béton

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Maturix propose des kits de mesure à placer directement dans le béton au moment du coulage. [©Maturix] Maturix est une start-up danoise qui propose la gestion en direct de la maturation du béton. Pour cela, l’entreprise propose des kits de mesure à placer directement dans le béton au moment du coulage. Les capteurs permettent ensuite de recevoir sur PC, tablettes et mobiles une actualisation des résultats toutes les 10 mn. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 331 jours

Une étude pointe les "inégalités de destin" des familles modestes selon les régions

Plutôt qu'une opposition - couramment évoquée - entre territoires ruraux et urbains, ou entre centres-villes et "France périphérique", cette étude réalisée par France Stratégie met en évidence des "inégalités de destin" entre régions."Avoir grandi dans une zone rurale ou périurbaine ne réduit pas les perspectives de niveau de vie des enfants d'origine modeste", concluent les auteurs, Clément Dherbécourt et Gustave Kenedi.En revanche, "les territoires à faibles perspectives de niveau de vie sont concentrés dans le Nord et au Sud du pays: anciennes régions Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de-Calais, Corse, départements de l'Aisne, des Ardennes, du Var et du Vaucluse", détaillent-ils.Pour répondre à la question "dans quelle mesure le niveau de vie d'une personne dépend-il du lieu où elle a grandi ?", les deux économistes ont étudié des données statistiques concernant 80.000 personnes, enfant d'ouvriers ou d'employés, nés entre 1970 et 1988. Ils ont croisé le niveau de vie actuel de ces personnes avec le lieu où elles ont passé leur adolescence - qu'elles y habitent toujours ou pas.Résultat: les "perspectives de revenus à l'âge adulte augmentent avec le niveau de richesse du territoire d'origine". Ainsi, les personnes d'origine modeste ayant grandi en Ile-de-France ont un niveau de vie médian à l'âge adulte de 1.730 euros, contre 1.474 euros pour ceux ayant grandi dans le Nord-Pas-de-Calais.Cela s'explique par les différences de richesse entre régions et aussi par le fait que, partout, les ménages modestes sont nettement moins mobiles que les familles aisées.Or, "ce qui distingue vraiment les régions à faibles perspectives de niveau de vie des autres, c'est le niveau de vie très faible des non-diplômés du supérieur qui n'ont pas émigré" dans d'autres régions, observent les auteurs.Pour tenter de résorber ces disparités, les pouvoirs publics devraient donc réfléchir à des "incitations à la mobilité" pour aider certains ménages à "rejoindre des régions à meilleure perspective d'emploi", suggèrent-ils.Cependant, cela ne doit pas être selon eux la seule piste d'action car changer de région peut avoir un "coût important sur le bien-être des individus".Pour les économistes, il convient donc également d'envisager dans ces territoires les plus défavorisés des "incitations socio-fiscales à la relocalisation de postes de travail de qualité", mais aussi d'y développer des emplois publics.
Il y a 4 ans et 331 jours

Rencontre avec : Studio Élémentaires

Depuis la création de leur studio en 2013, Apolline Couverchel et Gauthier Haziza signent des installations poétiques et se lancent dans des projets fous. Rencontre avec ce duo qui force l’admiration. Muuuz : Quel est votre parcours respectif, et pourquoi avez-vous décidé de vous associer pour fonder Studio Élémentaires en 2013 ?Apolline Couverchel : Après mon baccalauréat, j’ai étudié deux ans à l’École Duperré, puis la scénographie à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre de Lyon. Ensuite, j’ai travaillé pour des studios de design et de scénographie à Paris. Gauthier et moi nous sommes rencontrés à l'ENSATT, et avons rapidement souhaité travailler ensemble. C’est d’ailleurs à l’ENSATT que nous avons appris à raconter des histoires avec la lumière et l’espace.Gauthier Haziza : J’ai étudié l’histoire de l’art, options études théâtrales, à l’université, la conception lumière à l’ENSATT, et le marketing et la communication à l’université Panthéon Assas. En 2013, nous avons fondé notre propre studio et nous avons commencé à travailler sur divers projets. La même année, le chef cuisinier français Paul Pairet nous a invités à collaborer avec lui pour réaliser une installation dans le cadre de l’exposition Cookbook, l’art et le processus culinaire aux Beaux-Arts de Paris. En 2015, nous sommes partis à Shanghai pour participer à une résidence artistique organisée par le groupe Swatch. À cette occasion, nous avons travaillé pendant quatre mois au Swatch Art Peace Hotel et avons créé in situ notre Ciel-volant, un cerf-volant aux couleurs du ciel qui a été remarqué par Shang Xia, une marque chinoise créée par Hermès, avec laquelle nous avons ensuite collaboré. Aujourd’hui, nous vivons à Bruxelles et travaillons aux Zaventem Ateliers. Comment êtes-vous arrivés à la conception d'installations cinétiques immersives ? Pourquoi avez-vous choisi de vous éloigner du théâtre pour vous concentrer sur l’art contemporain et le design ?AC : Le théâtre a beaucoup nourri notre imaginaire, mais nous avons aussi découvert ses limites. Nous avons donc souhaité nous détacher du texte, car au théâtre tout est mis au service du langage. Aujourd’hui, nous travaillons la lumière, le mouvement et l’espace, sans faire du théâtre, mais nous nous en inspirons constamment. GH : La lumière, la temporalité, le mouvement et la narration amènent finalement cette notion d’art vivant qui est caractéristique du théâtre. Il y a toujours une narration derrière nos objets. Par exemple, dans Silo, nous avons investi l’abbaye Notre-Dame de Bernay et créé une installation faisant écho à l’histoire du lieu. Au centre de l’édifice, nous avons érigé un silo agricole de huit mètres de haut rempli de popcorn, car l’église fut transformée en une halle aux blés en 1814. En termes de matériaux, couleurs et technologies, qu'est-ce qui constitue vos installations ? AC : Dans nos créations, les sources de lumière sont simples et variées. Nous utilisons des filtres colorés, des filtres lumières, des matières brutes. Le mouvement est notre point de départ. Nous cherchons à associer la beauté de la matière à la beauté de la technologie afin de créer un mouvement dans l’espace. Les nouvelles technologies confèrent à nos installation poésie et magie.GH : Nous nous renouvelons beaucoup, donc nous ne nous enfermons pas dans un style. Avec notre lampe mobile Hypnos, nous nous sommes concentrés sur le rapport entre le sable et la lumière pour façonner l’objet. Nous aimons les choses simples mais derrière l’apparente simplicité de nos objets se cache une grande complexité technique. Que questionnez-vous dans vos créations ? AC : Avec nos installations, nous nous intéressons à la magie, à la poésie et à la narration, et nous cherchons à surprendre le regardeur. GH : La question n’est pas arrêtée. Nous sommes très curieux, et nous puisons nos inspirations dans divers domaines. Quand nous collaborons avec un lieu, nous pouvons nous inspirer de l’histoire du site. Quand nous concevons nos propres objets, nous questionnons l’essence de notre travail. Comment voir ? Comment représenter ? Comment surpendre ? Créer c’est aussi raconter. Comment jouez-vous avec la perception ? AC : Nos objets plongent les spectateurs dans une sorte d’expérience du regard. Nous nous approprions des artifices du théâtre pour créer des effets. Dans notre installation Dichrofield réalisé pour le Jam Hôtel de Bruxelles, le mécanisme est visible. Dans certaines de nos créations, la technique est très belle, et nous souhaitais la monter. Dans d'autres, nous préférons garder une part de mystère. Comme au théâtre, nous avons appris à fabriquer des illusions, des leurres.GH : Nous jouons avec la perception grâce à des artifices, qui sont inspirés de la magie et du théâtre. Quand nous présentons nos installations, les regardeurs cherchent souvent le trucage. À Bernay, le directeur du théâtre Le Piaf nous a commandé une servante de théâtre. Nous avons fabriqué nos Ghost lamps en montant des ampoules sur une structure en acier. À la nuit tombée, ces lampes se mettent à s’allumer et à bouger comme par magie, et résonnent alors avec les fresques murales de l'artiste Elliott Causse.  Pourriez-vous me parler de Umbra, votre dernière sculpture en mouvement inspirée par le phénomène de l'éclipse totale ?AC : À la dernière foire Collectible, quand nous avons exposé Umbra, les visiteurs s’arrêtaient pour contempler la lampe. Dans un monde régi par l’efficacité, se retrouver face à des objets au fonctionnement mystérieux déroute. Umbra est doté d’un moteur qui permet de faire tourner le disque de la lampe très lentement. Lorsque la lumière est allumée, le disque tourne selon un temps aléatoire, défini en fonction de la durée des éclipses solaires totales du XXIème siècle. GH : Umbra est une lampe légère et suspendue qui a son propre cycle de vie. Avec Appoline nous réfléchissons souvent sur les phénomènes naturels. Récemment, nous nous sommes lancés dans un travail de recherche sur l’éclipse, et avons étudié les mouvements les plus élémentaires de ce phénomène naturel spectaculaire.  Quelles sont vos autres projets et collaborations prévus prochainement ? AC : Nous allons collaborer avec une maison d’édition pour présenter notre création Umbra. GH : Nous travaillons sur notre installation System, qui sera exposée dans le hall d’accueil d’un espace de coworking avenue Louise à Bruxelles. Nous nous concentrons également sur de nouvelles créations autoproduites. Quel serait votre installation rêvée ? AC : Nous voudrions nous inspirer de la tradition japonaise du Hannabi, une version minimaliste du feu d’artifices qui reprend le cycle de floraison d’une fleur.GH : En effet, nous aimerions beaucoup travailler sur le feu d’artifices, car cela associe l’espace, la lumière, la couleur, la représentation. Pour en savoir plus, visitez le site du Studio Élémentaires.Photographies : © Studio ÉlémentairesLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 331 jours

Chronique du Geek – Les meilleures applications mobiles de vidéo

Après un spécial photographie au mois d’avril, Chroniques s’intéresse aujourd’hui à la vidéo. Que cela soit pour des présentations dynamiques d’un projet ou pour un film de vacances (l’été est là !), le Geek propose ce mois-ci six applications mobiles : trois pour filmer, trois pour le montage. Elles permettent, si ce n’est d’élever les […] L’article Chronique du Geek – Les meilleures applications mobiles de vidéo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 335 jours

Une relance verte aux contours encore flous

"Notre priorité est de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire", déclarait encore le président Emmanuel Macron il y a quelques jours.Estimant qu'il fallait "créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat", il a plaidé pour "un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes".Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire répète aussi depuis des semaines que le plan de relance, prévu pour la rentrée, devra "faire de la France la première économie décarbonée d'Europe".Investissements massifs? Incitations fiscales? Contribution des territoires? Engagements contraignants? A quelle échelle de déploiement? L'exécutif s'est peu avancé sur la manière de concrétiser ses engagements."La décarbonation sera un fil rouge de toutes nos décisions même si cela nous force à faire des choix difficiles" à l'égard de certains projets ou entreprises, assure-t-on à Bercy.Moment de véritéJusqu'à présent, les plus de 460 milliards d'euros de soutien public déployés face à la crise intègrent très peu de contraintes ou de contreparties écologiques. La priorité était de sauver entreprises et emplois, se défend le gouvernement.Les aides aux secteurs aéronautique et automobile ont été teintées de vert, avec des primes à l'achat de véhicules électriques, une réduction des vols intérieurs ou des investissements dans l'avion à hydrogène.Mais on est loin du compte, ont regretté ONG et élus écologistes, quand les pouvoirs publics devraient mobiliser "seulement" 7 à 9 milliards d'euros de plus par an pour financer la transition écologique, selon l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE)."On vient de dépenser 130 milliards d'euros en trois budgets rectificatifs. Il fallait les soutiens d'urgence, mais est-ce que la place de la transition écologique était suffisante? La réponse est non, toujours pas", pointe le député Matthieu Orphelin (ex-LREM). En particulier, "il n'y a rien eu sur la modération du transport aérien à long terme"."Un moment de vérité s'ouvre à nous: on veut un virage plutôt qu'un mirage", appuie Véronique Andrieux, du WWF.Une certitude: le plan de relance devrait faire la part belle à la rénovation thermique des bâtiments. Mais d'autres plans sur le sujet lancés par le passé n'ont pas eu le succès escompté."Une priorité sera donnée aux bâtiments publics (crèches, écoles, hôpitaux, universités)" et aux Ehpad, même si les travaux sont "parfois difficiles à déclencher car l'État n'a pas toujours la main", au côté des régions et communes, indique-t-on à Bercy et à l'Écologie.Hydrogène, train, citoyensLe gouvernement compte ainsi sur le milliard d'euros accordé aux collectivités pour leurs investissements.Le recours à cette enveloppe "devra être conditionné aux investissements dans la transformation écologique et sociale, et exclure tout investissement climaticide", comme "des rocades ou des ronds-points", réclame la Fondation Hulot.Car la France, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2050, n'est pas sur cette voie. Ses émissions de gaz à effet de serre ont reculé depuis 1990, notamment dans l'industrie manufacturière, mais transports, résidentiel, agriculture restent de forts contributeurs. Et ce bilan n'inclut pas l'empreinte des importations.Le plan gouvernemental prévoit de soutenir l'hydrogène vert, technologie d'avenir pour les transports volumineux, l'industrie et le stockage d'énergie. Un appel à projet franco-allemand est dans les tuyaux, indique-t-on à Bercy, alors que les Allemands viennent d'annoncer un plan de 9 milliards.Et quid du train? Rien n'a encore été annoncé, même si le gouvernement a "des ambitions très fortes sur le ferroviaire" et compte accompagner la SNCF, assure à l'AFP la ministre de l'Écologie Elisabeth Borne.La compagnie nationale, qui a perdu 4 milliards d'euros de revenus avec la crise, risque de devoir reporter des investissements, a prévenu son président Jean-Pierre Farandou.
Il y a 4 ans et 336 jours

Plus de verdure, de piétons et de commerces de proximité pour les Champs-Élysées

Au total, 96.702 personnes (Parisiens, Franciliens ou autres) ont participé à cette consultation citoyenne lancée du 14 février au 4 juin, à l'initiative du Comité des Champs-Élysées, structure qui regroupe tous les grands acteurs de l'avenue.Les participants, invités à répondre à la question "Qu'aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Élysées ?", ont formulé "plus de 2.000 propositions", et produit "450.000 votes", qui ont permis de faire remonter "huit idées prioritaires", note le Comité des Champs-Élysées, qui y voit "une synthèse des attentes des Franciliens pour +la ville d'après+".Parmi ces idées prioritaires, les participants ont d'abord plébiscité l'idée de verdir l'avenue avec des plantations d'arbres et arbustes ou l'installation de parcs, mais aussi de développer la pleine terre et les sols poreux afin de favoriser l'écoulement des eaux et la constitution d'îlots de fraîcheur.Ils réclament ensuite de "créer une véritable promenade piétonne des Tuileries jusqu'à l'Arc de Triomphe, en facilitant la traversée des piétons, en multipliant les points d'eau, les toilettes publiques, les bancs et les endroits pour faire une halte gratuite".Ils souhaitent également un "meilleur partage de l'espace public entre les différentes mobilités", avec le développement des vélos mais "sur des pistes délimitées et bien séparées des automobiles et des espaces piétons (idem pour les trottinettes)", et "une réduction de l'espace réservée à l'automobile", sans pour autant souhaiter une piétonnisation intégrale des Champs-Élysées.Autres propositions plébiscitées, la présence sur l'avenue de commerces de proximité et valorisant "le savoir-faire, la gastronomie et l'art de vivre français plutôt que des grandes chaînes internationales", la valorisation et la préservation "des éléments patrimoniaux de l'avenue comme les lampadaires, les colonnes Morris, les façades haussmaniennes, les pavés et les jardins historiques", et le maintien des sites historiques de culture (musées, cinémas et théâtres).Enfin, les participants à l'enquête plaident pour "la sécurité et la tranquillité de l'avenue", en "intensifiant la lutte contre les pickpockets et les sollicitations non-désirées", et "en renforçant les efforts en matière de propreté".Les conclusions de la consultation seront remises à l'ensemble des candidats à l'élection municipale.Cette consultation citoyenne accompagnait l'exposition "Champs-Élysées histoire & perspectives", présentant un projet de réaménagement urbain de l'avenue par l'architecte Philippe Chiambaretta, prolongée exceptionnellement jusqu'au 6 septembre à cause de l'épidémie de coronavirus.
Il y a 4 ans et 337 jours

93% des chantiers ont repris en France, selon Julien Denormandie

"Nous sommes à 93% de reprise des chantiers sur le territoire national", a déclaré M. Denormandie sur la chaîne BFM Business.De nombreux chantiers étaient tombés à l'arrêt au printemps, à la suite des mesures de confinement décidées contre la propagation du coronavirus. Même si ces chantiers n'étaient pas interdits, il s'est souvent révélé difficile de respecter les contraintes sanitaires, du moins dans un premier temps."Il y a à peu près 15 jours, nous étions à 70%, et il y a un mois, nous étions à à peine 50%", s'est félicité M. Denormandie. "La reprise est là et la dynamique est là."Pour autant, la reprise est plus lente que l'objectif qu'avait fixé le ministre. Il désirait, voici environ un mois, que l'intégralité des chantiers aient repris dès la fin mai.De plus, parmi les chantiers qui ont repris, certains restent en deçà de leur activité normale."Ils sont environ pour 70% d'entre eux repartis à pleine activité", a détaillé M. Denormandie. "Tous n'ont pas encore retrouvé leur régime de croisière."Confiant sur la reprise immédiate, le ministre craint surtout un "trou d'air" à l'automne, qui répercuterait les difficultés actuelles des entreprises à engranger des commandes.Le secteur craint que les mesures de relance prévues à l'automne par le gouvernement arrivent trop tard. Il regrette de ne pas faire l'objet, dès maintenant, d'un plan spécifique comme l'automobile, l'aéronautique et le tourisme."Notre objectif aujourd'hui, c'est de relancer la commande", a promis M. Denormandie, qui dit avoir mis la pression en ce sens sur les organismes dépendant directement de son ministère.Il a aussi rappelé que le gouvernement allait donner une enveloppe d'un milliard d'euros aux collectivités locales pour leurs investissements, bien que les fédérations du secteur jugent la mesure insuffisante en l'état.
Il y a 4 ans et 338 jours

Infrastructure numérique: une étude et sept recommandations

EY et Tactis ont dévoilé lundi 15 juin l’étude d’impact de la Covid-19 sur la filière infrastructure numérique. Commanditaire de ces travaux, la fédération InfraNum s'appuie dessus pour proposer des mesures visant à poursuivre et accélérer le Plan THD comme le New Deal Mobile.
Il y a 4 ans et 338 jours

Bientôt une promenade piétonne de 7 km dans le centre d'Athènes

"La grande promenade est un important ouvrage visant à changer radicalement le centre historique d'Athènes" pour relier entre eux les monuments et les sites archéologiques de la capitale grecque sur 6,8 km de parcours réservé aux piétons, a indiqué la municipalité d'Athènes."La crise du coronavirus a accéléré la nécessité de ce projet", a ajouté la mairie, selon laquelle le projet devrait être achevé en 2022.Mais certains commerçants du centre-ville s'inquiètent de l'impact de ces travaux alors qu'ils viennent de traverser un confinement qui a déjà lourdement affecté leurs activités.Les travaux ont commencé près de la place Syntagma, siège du parlement, où des pistes cyclables doivent être aménagés et des trottoirs élargis, mais ils devraient s'étendre à tout le centre historique cet été.La circulation automobile y sera interdite pendant les travaux et la police municipale pourra mettre des amendes de 150 euros en cas de violation de la réglementation.L'utilisation de véhicules électriques sera encouragée par le déploiement de stations pour les recharger et la ville devrait se doter de davantage d'espaces verts."Le centre s'ouvre à tout le monde et pas seulement aux voitures comme c'est encore le cas aujourd'hui", a déclaré le maire Kostas Bakoyannis en inaugurant les travaux."Cette Grande promenade va changer Athènes, mettre fin aux mobylettes sur les trottoirs, créer des espaces publics, et permettre d'augmenter la vitesse des trajets en bus", a-t-il ajouté.Athènes est une capitale dense, dotée de peu d'espaces verts et où la circulation automobile est soutenue. Une promenade arborée, longue de 5 kilomètres, a toutefois été aménagée autour du rocher de l'Acropole à l'occasion des Jeux olympiques de 2004.Selon la mairie, les deux voies piétonnes seront reliées "en phase finale" du chantier.
Il y a 4 ans et 338 jours

Restructuration d'un centre socioculturel à Dammarie-les-Lys, par MAO

Décernée depuis 1983, le prix de l'Equerre d’argent a pour objectif de faire connaître le meilleur de la production architecturale réalisée sur le territoire français. Participez à la 38e édition en proposant votre réalisation avant le 11 septembre 2020 à minuit.   Qui succèdera à la […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 339 jours

Baromètre Coface 2e trimestre 2020 : d'un choc massif à une reprise différenciée

Dans ce contexte, Coface prévoit que l'ampleur de la récession cette année (baisse du PIB mondial de 4,4%) sera plus forte qu'en 2009. Malgré la reprise attendue en 2021 en cas d'absence de 2ème vague d'épidémie (+5,1%), le PIB resterait 2 à 5 points inférieur à celui de 2019 aux Etats-Unis, en zone euro, au Japon ou encore au Royaume-Uni.La montée attendue de l'épargne de précaution des ménages et les annulations d'investissements des entreprises dans un contexte d'incertitude persistante quant à l'évolution de la pandémie, le caractère irrécupérable des pertes de production dans certains secteurs (en particulier des activités de services ainsi que matières premières utilisées comme combustible) expliquent cette absence de rattrapage rapide. Certes les mesures des banques centrales ont permis de stabiliser les marchés financiers depuis le mois d'avril. Et celles des Etats (notamment en Europe de l'Ouest) ont eu le mérite de contribuer jusqu'ici à maintenir certaines capacités de production des entreprises, notamment en accroissant l'endettement. Mais elles reportent les ajustements en matière d'emploi et les problèmes de trésorerie des entreprises.Les défaillances d'entreprises dans le monde devraient augmenter d'un tiers dans le monde d'ici 2021 par rapport à 2019Malgré les mesures de soutien public, la montée des défaillances d'entreprises déjà mise en exergue dans le précédent baromètre Coface(1) devrait toucher toutes les principales économies matures : États-Unis (+43%), Royaume-Uni, (+37%), Japon (+24%), France (+21%), Allemagne (+12%). Mais beaucoup d'économies émergentes (+44% au Brésil, +50% en Turquie) seront aussi affectées par les conséquences économiques des mesures de confinement ainsi que par la chute des recettes touristiques, des remises des travailleurs expatriés et celles liées à l'exploitation des matières premières dont les cours ont baissé.En plus des transports, la pandémie fragilise davantage les secteurs déjà vulnérables : automobile, métallurgie, distribution et textile-habillementLa forte hausse de sinistralité reflète une montée du risque de crédit des entreprises à court terme (6 à 12 mois). Coface prend acte de cette montée des risques pays qui se traduit dans son évaluation (utilisant des données à la fois macroéconomiques, financières et microéconomiques) par 71 déclassements, soit un peu plus de 40% des économies couvertes dans le monde. Sur le front sectoriel aussi, environ 40% des 13 secteurs d'activité évalués dans 28 pays (représentant 88% du PIB mondial) sont déclassés. Dans le contexte actuel de crise de la mobilité, les transports sont les plus touchés par ces changements. Viennent ensuite l'automobile et la distribution, déjà dans une position de faiblesse l'an passé. A l'autre bout de l'échelle, les secteurs pharmaceutiques et, dans une moindre mesure, ceux de l'agroalimentaire et des TIC, sont les plus résilients.> Téléchargez l’intégralité du baromètre Coface T2 2020 : cliquez ici(1)https://www.coface.fr/Actualites-Publications/Publications/Barometre-Risque-Pays-et-Secteurs-T1-2020
Il y a 4 ans et 343 jours

Le bâtiment fortement déçu par le nouveau budget attend toujours un plan de soutien du gouvernement

"Mais où est le bâtiment ?", s'interrogeait mercredi la Fédération française du bâtiment (FFB), principale organisation du secteur, quelques heures après la présentation en Conseil des ministres d'un nouveau budget.C'est le troisième depuis le début de la crise économique et sanitaire du coronavirus. Il vise à soutenir, à coups de dizaines de milliards d'euros, les secteurs économiques les plus violemment frappés.Il inclut donc de multiples plans annoncés ces derniers jours: 18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l'aéronautique, 8 milliards pour l'automobile...Mais il compte très peu de mesures spécifiques au bâtiment, alors que beaucoup de chantiers se sont arrêtés au moment du confinement, entre mars et mai, faute de pouvoir immédiatement mettre en place des mesures sanitaires."Nous attendons toujours un plan de soutien significatif de la part du gouvernement", souligne Jacques Chanut, président de la FFB, cité dans son communiqué. "À défaut, je le répète, c'est une partie des 2 millions d'emplois du secteur sur tout le territoire qui se trouveront menacés à court terme".Ce n'est pas faute d'un vif lobbying du secteur. Lundi, encore, la FFB et la FNTP, une autre organisation plutôt centrée sur les travaux publics, publiaient une lettre ouverte au gouvernement, l'accusant de "tergiverser".Le gouvernement a pourtant ménagé le secteur en détaillant mercredi, dans un communiqué commun entre plusieurs ministères, toutes les nouvelles mesures susceptibles de profiter aux entreprises du bâtiment.L'exécutif rappelle ainsi qu'il prévoit une enveloppe d'un milliard d'euros pour les investissements des collectivités locales, une mesure par essence favorable aux travaux publics.Il va aussi permettre aux petites entreprises - moins de 50 employés - d'annuler plusieurs mois de charges, quand elles ont subi une chute de leurs revenus. Là encore, c'est une bonne nouvelle pour le bâtiment, un secteur fragmenté en nombreux petits acteurs.Malentendu de calendrierEnfin, une annonce est vraiment spécifique au bâtiment. Elle concerne les "surcoûts", les frais supplémentaires et les manques à gagner liés aux mesures sanitaires imposées sur les chantiers. Depuis le début de la crise, les entreprises du bâtiment exigent de les partager avec leurs clients."Le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour aider les entreprises du BTP à compenser les surcoûts et à accélérer la reprise", annoncent les ministères.C'est essentiellement les clients publics qui seront mis à contribution. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a prié les organismes dépendant de l'État de négocier un partage des coûts.Mais, pour le secteur, ces mesures mises bout à bout ne font un plan de relance, et les fédérations les jugent toutes insuffisantes.Le partage des surcoûts ? Les organismes dépendant de l'État ne constituent qu'une part minime des clients du bâtiment: 2% de leur chiffre d'affaires total, selon la FFB.Les annulations de charges pour les entreprises à l'arrêt, ou presque ? Injustes pour celles qui ont fait l'effort de maintenir leurs chantiers, juge-t-elle.Le milliard destiné aux collectivités locales ? Il "ne compensera pas les 9 milliards de baisse de recettes fiscales locales attendues avant la fin de l'année", renchérit la FNTP dans un communiqué.Au total ces frictions traduisent une différence d'approche dans le temps.Le gouvernement promet bien un vaste soutien: investissement dans la rénovation énergétique, simplification des procédures... Mais il le réserve à son grand plan de relance économique, annoncé pour l'automne, quand le secteur voudrait tout de suite des mesures d'ampleur."Le gouvernement s'entête à distinguer dans le temps reprise et relance, renvoyant le deuxième chantier en 2021 malgré les besoins immédiats pour éviter l'effondrement de l'activité dans les mois à venir", accuse la FNTP, mettant en garde sur une "deuxième vague de crise" dans la construction en fin d'année.
Il y a 4 ans et 343 jours

Dossier : 5 photographes d'architecture à suivre

De nombreux photographes contemporains se servent d'Instagram pour diffuser leurs clichés créatifs, paysages urbains, bâtiments iconiques ou détails abstraits. Cette semaine, la rédaction de Muuuz vous révèle ses cinq photographes d’architecture préférés à suivre sur le réseau social. Manuel Pita (@sejkko)Découvert sur Instagram sous le pseudonyme Sejkko (@sejkko), le photographe portugais Manuel Pita immortalise les maisons isolées qu’il rencontre lors de ses pérégrinations en Europe, de son pays d’origine à la Croatie en passant par la Turquie. Tantôt rénovées, tantôt vétustes, ces petites habitations colorées évoquent à la fois la solitude de tout un chacun et le souvenir nostalgique de la Home, Sweet Home de son enfance. . Chak Kit (@_chakmkit)Plutôt que de capturer des images réalistes de Hong Kong, le jeune photographe Chak Kit immortalise l’énergie magnétique de la mégalopole chinoise dans des clichés épurés à la frontière de l’abstraction. Devenu célèbre grâce aux réseaux sociaux, il pose un regard d’esthète sur le paysage urbain hongkongais et partage ses visions colorées de la ville sur Instagram. . Morgane Renou et Simon Schnepp (@schnepp.renou) Les deux jeunes photographes, Morgane Renou et Simon Schnepp, forment depuis 2012 le tandem Schnepp Renou. Spécialisé dans la photographie d’architecture, le duo franco-allemand capture les paysages urbains du monde entier et les magnifie par une maîtrise artistique de la photographie. Zoom sur une œuvre collective hors pair. . Sebastian Weiss (@le_blanc)Décidément, Instagram est une source d'inspiration inépuisable. C'est ainsi qu'au fil de mes scroll tardifs, j'ai découvert les prises de vues puissantes de Sebastian Weiss en 2018. Depuis, le talent du photographe n'a pas faibli, bien au contraire ! La preuve avec la série « Monolicious », déclinée en trois étapes, qui, à travers des clichés hypnotiques, nous fait redécouvrir les ouvrages iconiques de l'architecture contemporaine milanaise. . Sinziana Velicescu (@casualtimetravel)Bien que Los Angeles (USA) en fasse rêver plus d'un, la vie d'un autochtone peut rapidement devenir aliénante, lui qui passe plus de temps dans le trafic automobile qu'à parcourir Venice Beach en skateboard. Et si c'est en voiture que l'on parcourt L.A, c'est également là que la photographe locale Sinziana Velicescu puise son inspiration. Ou quand les interactions humaines font place à la contemplation du paysage urbain. La Rédaction
Il y a 4 ans et 344 jours

CSTB'Lab : bienvenue à Epidherm, FlexThings, Reso 3D et Baulders !

Avec pour thématique « Outils et méthodes pour le chantier », le dernier jury du CSTB'Lab a permis de sélectionner quatre nouvelles jeunes pousses : Epidherm, FlexThings, Reso 3D, Baulders. Elles seront accompagnées par l'accélérateur de start-up du CSTB, qui leur ouvrira son écosystème scientifique et technique et leur permettra d'affiner et fiabiliser leurs solutions innovantes liées à des enjeux majeurs du secteur de la construction, comme la digitalisation de services, la gestion collaborative de projets, la visualisation 3D des réseaux, etc. Les start-up sélectionnées proposent : Epidherm - Un logiciel de « générative design » à destination des acteurs du bâtiment, qui associe les algorithmes au calcul du cloud, pour générer des solutions en réponse aux contraintes spécifiques de chaque projet. FlexThings - Différentes solutions (réalité augmentée, Internet des objets, PLM) d'accompagnement des industriels dans la mise en place d'un système interconnecté dans lequel les machines, les processus et les produits communiquent en permanence. Reso 3D - Une application mobile permettant de relever la position des tranchées ouvertes, et de dresser le plan des réseaux souterrains afin d'en connaître la nature et la position exacte dans les trois dimensions (récolement). Baulders - Une plateforme SAAS collaborative de gestion de projets du secteur de la construction, utilisant les techniques d'automatisme et d'IA afin d'optimiser la performance globale. Ces quatre start-up ont été sélectionnées sur la base de quatre critères : Le caractère innovant de leur proposition L'équipe (les compétences et expertises mobilisées, la capacité à porter le projet) La pertinence de l'accompagnement scientifique que peut délivrer le CSTB au projet Le business modèle du projet À propos du CSTB'Lab Créé en 2017 avec le soutien d'Impulse Partners, le CSTB'Lab vise à accélérer et pérenniser les projets de jeunes entreprises innovantes, au service du bâtiment intelligent, durable, responsable et connecté. Près de 40 start-up ont ainsi pu rejoindre l'écosystème CSTB'Lab depuis sa création, bénéficiant d'un accompagnement transverse, associant : Appui scientifique et technique Partage des expertises, connaissances et résultats de Recherche & Développement du CSTB ; accès aux ressources et moyens du CSTB Collaboration avec des chercheuses et chercheurs sur des thématiques dédiées Etc. Soutien business et services adaptés, mis en place avec Impulse Lab Facilitation des synergies inter start-up Coaching et accompagnement business/marketing Etc. En savoir plus : Le site du CSTB'Lab
Il y a 4 ans et 344 jours

Le gouvernement présente un nouveau budget en soutien aux secteurs fragilisés dont le bâtiment

Il s'agit du troisième projet de loi de finances rectificative élaboré depuis le début de la crise et il correspond au "deuxième temps de la réponse à la crise", a affirmé mardi soir le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL."Le deuxième temps, c'est de venir au secours de tous les secteurs qui sont les plus menacés", a-t-il ajouté.Après les plus de 400 milliards d'euros de mesures d'urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à "460 milliards" d'euros, a précisé le ministre.Il inclut ainsi les 18 milliards d'euros du plan d'aide au secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, les 8 milliards d'euros du plan pour l'automobile, les 600 millions pour la French Tech, ou encore les 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique et les aides au secteur du livre. S'y ajouteront des mesures en faveur du petit commerce et du bâtiment.Le gouvernement fait de premiers pas pour alléger les surcoûts liés à la crise dans le bâtimentLes entreprises du bâtiment seront aidées à assumer les coûts supplémentaires induits sur leurs chantiers par les mesures de lutte contre le coronavirus, a annoncé le gouvernement, promettant surtout de mettre à contribution les clients publics."Le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour aider les entreprises du BTP à compenser les surcoûts et à accélérer la reprise", a annoncé l'exécutif, en marge de la présentation d'un nouveau budget rectificatif. Le bâtiment est l'un des secteurs qui a été largement contraint à l'inactivité par le confinement mis en place entre mars et mai. De nombreux chantiers ont dû s'arrêter, faute de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires adéquates. Depuis, le plus gros des chantiers ont repris, plus de 85% dans le bâtiment, selon le gouvernement, mais le secteur doit assumer des coûts supplémentaires pour assurer la sécurité sanitaire.A plusieurs reprises, ses fédérations ont demandé à partager ces coûts avec les clients, publics et privés. En début de semaine, dans une lettre ouverte, la FFB, principale organisation du secteur, et la FNTP, centrée sur les travaux publics, accusaient encore le gouvernement de "tergiverser".Celui-ci va d'abord demander aux clients publics de prendre leur part. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a prié les organismes dépendant de l'Etat "de négocier rapidement avec les entreprises du BTP une prise en charge d'une partie des surcoûts".Au-delà, le gouvernement annonce la mise en place d'un "comité de suivi" qui doit permettre d'évaluer précisément le manque à gagner des entreprises.Ses conclusions doivent servir de base aux négociations avec les clients, publics et privés. L'exécutif a, par ailleurs, mis en avant d'autres mesures qui ne sont pas spécifiques au bâtiment mais le concernent largement, comme l'annulation de plusieurs mois de charges pour les petites entreprises, moins de 50 salariés, ayant subi une chute de leurs revenus. Néanmoins, la mise en place d'un plan de relance du secteur attendra la rentrée, avec la présentation plus générale de mesures destinées à orienter la reprise économique à long terme."Le secteur du BTP sera directement concerné par ce plan de relance au titre de l'investissement notamment pour la rénovation thermique et au titre des simplifications de procédure", a affirmé le gouvernement.Vague de faillites et perte de centaines de milliers d'emploisAlors que se profilent "une vague de faillites" et des "centaines de milliers" de pertes d'emploi, selon Bruno Le Maire, le gouvernement va renforcer d'environ 5 milliards d'euros le dispositif de chômage partiel et débloquer 1 milliard pour élargir les aides aux entreprises qui embauchent un apprenti.Même si à Bercy, on défend une politique de soutien à "l'offre", ce budget intégrera aussi des aides exceptionnelles directes pour les 800.000 jeunes précaires de moins de 25 ans et les ménages les plus modestes.Enfin, il doit entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'État pour les collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise.Au total toutefois, les dépenses budgétaires directes supplémentaires ne représenteront que 13 milliards d'euros, le reste étant des mesures de trésorerie (reports de charges, prêts garantis, etc.).Malgré ce nouveau soutien, certains secteurs s'estiment oubliés, comme l'agriculture ou les transports publics.L'ONG environnementale Greenpeace regrette elle qu'à côté des plans pour l'automobile ou l'aérien, il y ait "toujours zéro pour la relance du ferroviaire".Récession, déficit et dette recordsOutre ces plans d'aides, le gouvernement est contraint d'aggraver encore ses prévisions économiques pour cette année. Il table désormais sur une récession de -11%, contre 8% de baisse du PIB anticipée il y a seulement quelques semaines.Les difficultés du secteur du tourisme devraient à elles seules amputer le PIB de quasiment un point cette année.Conséquence: avec des recettes fiscales qui vont fondre de 27 milliards de plus par rapport à l'estimation déjà en baisse du précédent budget rectifié, le déficit devrait encore s'aggraver à 11,4% du PIB et la dette publique gonfler à 120,9%, estime le gouvernement.Mardi, la Banque de France a elle tablé sur une chute d'environ 10% du PIB cette année. Si elle envisage un rebond de l'activité dès le troisième trimestre, le patron du Medef, appelle lui dans un entretien aux Echos à accélérer le déconfinement et à "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise".De son côté, le gouvernement souhaite mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence sanitaire, a annoncé Matignon mardi soir.Inquiétude du Haut conseil pour les finances publiquesLe Haut conseil des finances publiques (HCFP) s'inquiète que le gouvernement ait pu sous-évaluer les dépenses prévues pour faire face à la crise, et à l'inverse minimiser la perte de recettes attendues, dans son avis sur le troisième projet de budget rectifié pour 2020."Toutes les mesures de soutien de l'activité annoncées par le gouvernement, notamment certains plans sectoriels de relance, n'ont pas été traduites" dans ce projet de loi de finances rectificative (PLFR), écrit notamment le Haut conseil dans son avis publié mercredi au moment où le gouvernement présente son projet de budget rectifié en conseil des ministres.Par ailleurs, "une partie des mesures présentées comme des mesures de trésorerie pourrait finalement avoir un impact sur le déficit dès cette année", note-t-il.Or le gouvernement prévoit déjà que la dépense publique atteindrait 63,6% du PIB cette année, "un niveau jamais atteint au cours de ces 70 dernières années", souligne le HCFP.Côté recettes, le Haut conseil note que des "aléas négatifs" entourent la prévision du gouvernement d'une baisse de 27 milliards des rentrées issues des prélèvements obligatoires.En particulier, le gouvernement n'a pas révisé celles provenant de l'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.De même, le gouvernement "fait l'hypothèse forte que les reports de quelques mois d'échéances fiscales et sociales ne donneront pas lieu à des abandons de créances significatifs en 2020, alors même que de nombreuses entreprises concernées par ces reports seront fragilisées par la chute de leur activité du fait de la crise sanitaire", prévient le HCFP.Déjà à plusieurs reprises inquiète de l'état des finances publiques, l'instance alerte enfin une nouvelle fois sur le fait que la dette, qui devrait gonfler à 120,9% du PIB selon le gouvernement, contre 98,1% l'an dernier, "fragilise la soutenabilité à moyen terme des finances publiques de la France et appelle une vigilance particulière".Il s'agit d'une "hausse massive" de la dette, a commenté mercredi lors d'une audition à l'Assemblée nationale le président du HCFP, Pierre Moscovici. Depuis la création de la zone euro, "un tel niveau de dette n'avait été atteint (...) que par très peu de pays", a-t-il souligné.En revanche, le Haut conseil apparait un peu plus optimiste que le gouvernement sur l'ampleur de la récession, attendue à -11% par le gouvernement.Il juge "prudente" cette prévision, estimant que le taux d'épargne des ménages "pourrait être inférieur au niveau exceptionnellement élevé prévu par le gouvernement pour 2020 (23,2 % contre 14,9 % en 2019), et donc la consommation plus élevée".De même il juge que "l'emploi pourrait être un peu plus élevé que prévu par le gouvernement", qui table sur 1,2 million d'emplois perdus en fin d'année.Au total, depuis la loi de finances initiale, "les prévisions se sont dégradées de plus de 12 points de croissance, de 9 points de déficit public et de 22 points de dette, c'est évidemment considérable (...), c'est à la hauteur du choc que nous traversons", a observé M. Moscovici, qui souhaite que "les missions, le champs de compétences et les moyens" du Haut Conseil soient renforcés.
Il y a 4 ans et 344 jours

Le gouvernement français déploie un nouveau budget en soutien aux secteurs fragilisés

Il s'agit du troisième projet de loi de finances rectificative élaboré depuis le début de la crise et il correspond au "deuxième temps de la réponse à la crise", a affirmé mardi soir le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur RTL."Le deuxième temps, c'est de venir au secours de tous les secteurs qui sont les plus menacés", a-t-il ajouté.Après les plus de 400 milliards d'euros de mesures d'urgence prises dans les deux budgets précédents, ce nouveau budget rectifié va faire monter le soutien public à "460 milliards" d'euros, a précisé le ministre.Il inclut ainsi les 18 milliards d'euros du plan d'aide au secteur du tourisme, l'un des plus affectés par le confinement, les 8 milliards d'euros du plan pour l'automobile, les 600 millions pour la French Tech, ou encore les 15 milliards d'euros de soutien au secteur de l'aéronautique et les aides au secteur du livre.S'y ajouteront des mesures en faveur du petit commerce et du bâtiment.Pour ce dernier secteur, le gouvernement envisage notamment de compenser les surcoûts engendrés par les mesures sanitaires sur les chantiers."L'accent est mis sur des secteurs qui sont des marqueurs forts de l'économie française et qui concernent beaucoup d'emplois. Cela permet d'envoyer un signal positif pour soutenir la confiance des entrepreneurs et des ménages", estime Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas.Alors que se profilent "une vague de faillites" et des "centaines de milliers" de pertes d'emploi, selon Bruno Le Maire, le gouvernement va renforcer d'environ 5 milliards d'euros le dispositif de chômage partiel et débloquer 1 milliard pour élargir les aides aux entreprises qui embauchent un apprenti.Même si à Bercy, on défend une politique de soutien à "l'offre", ce budget intégrera aussi des aides exceptionnelles directes pour les 800.000 jeunes précaires de moins de 25 ans et les ménages les plus modestes.Enfin, il doit entériner un soutien de 4,5 milliards d'euros de l'État pour les collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise.Au total toutefois, les dépenses budgétaires directes supplémentaires ne représenteront que 13 milliards d'euros, le reste étant des mesures de trésorerie (reports de charges, prêts garantis, etc.).Malgré ce nouveau soutien, certains secteurs s'estiment oubliés, comme l'agriculture ou les transports publics.L'ONG environnementale Greenpeace regrette elle qu'à côté des plans pour l'automobile ou l'aérien, il y ait "toujours zéro pour la relance du ferroviaire".Récession, déficit et dette recordsOutre ces plans d'aides, le gouvernement est contraint d'aggraver encore ses prévisions économiques pour cette année. Il table désormais sur une récession de -11%, contre 8% de baisse du PIB anticipée il y a seulement quelques semaines.Les difficultés du secteur du tourisme devraient à elles seules amputer le PIB de quasiment un point cette année.Conséquence: avec des recettes fiscales qui vont fondre de 27 milliards de plus par rapport à l'estimation déjà en baisse du précédent budget rectifié, le déficit devrait encore s'aggraver à 11,4% du PIB et la dette publique gonfler à 120,9%, estime le gouvernement.Mardi, la Banque de France a elle tablé sur une chute d'environ 10% du PIB cette année. Si elle envisage un rebond de l'activité dès le troisième trimestre, le patron du Medef, appelle lui dans un entretien aux Echos à accélérer le déconfinement et à "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise".De son côté, le gouvernement souhaite mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence sanitaire, a annoncé Matignon mardi soir.Inquiétude du Haut conseil pour les finances publiquesLe Haut conseil des finances publiques (HCFP) s'inquiète que le gouvernement ait pu sous-évaluer les dépenses prévues pour faire face à la crise, et à l'inverse minimiser la perte de recettes attendues, dans son avis sur le troisième projet de budget rectifié pour 2020."Toutes les mesures de soutien de l'activité annoncées par le gouvernement, notamment certains plans sectoriels de relance, n'ont pas été traduites" dans ce projet de loi de finances rectificative (PLFR), écrit notamment le Haut conseil dans son avis publié mercredi au moment où le gouvernement présente son projet de budget rectifié en conseil des ministres.Par ailleurs, "une partie des mesures présentées comme des mesures de trésorerie pourrait finalement avoir un impact sur le déficit dès cette année", note-t-il.Or le gouvernement prévoit déjà que la dépense publique atteindrait 63,6% du PIB cette année, "un niveau jamais atteint au cours de ces 70 dernières années", souligne le HCFP.Côté recettes, le Haut conseil note que des "aléas négatifs" entourent la prévision du gouvernement d'une baisse de 27 milliards des rentrées issues des prélèvements obligatoires.En particulier, le gouvernement n'a pas révisé celles provenant de l'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux.De même, le gouvernement "fait l'hypothèse forte que les reports de quelques mois d'échéances fiscales et sociales ne donneront pas lieu à des abandons de créances significatifs en 2020, alors même que de nombreuses entreprises concernées par ces reports seront fragilisées par la chute de leur activité du fait de la crise sanitaire", prévient le HCFP.Déjà à plusieurs reprises inquiète de l'état des finances publiques, l'instance alerte enfin une nouvelle fois sur le fait que la dette, qui devrait gonfler à 120,9% du PIB selon le gouvernement, contre 98,1% l'an dernier, "fragilise la soutenabilité à moyen terme des finances publiques de la France et appelle une vigilance particulière".Il s'agit d'une "hausse massive" de la dette, a commenté mercredi lors d'une audition à l'Assemblée nationale le président du HCFP, Pierre Moscovici. Depuis la création de la zone euro, "un tel niveau de dette n'avait été atteint (...) que par très peu de pays", a-t-il souligné.En revanche, le Haut conseil apparait un peu plus optimiste que le gouvernement sur l'ampleur de la récession, attendue à -11% par le gouvernement.Il juge "prudente" cette prévision, estimant que le taux d'épargne des ménages "pourrait être inférieur au niveau exceptionnellement élevé prévu par le gouvernement pour 2020 (23,2 % contre 14,9 % en 2019), et donc la consommation plus élevée".De même il juge que "l'emploi pourrait être un peu plus élevé que prévu par le gouvernement", qui table sur 1,2 million d'emplois perdus en fin d'année.Au total, depuis la loi de finances initiale, "les prévisions se sont dégradées de plus de 12 points de croissance, de 9 points de déficit public et de 22 points de dette, c'est évidemment considérable (...), c'est à la hauteur du choc que nous traversons", a observé M. Moscovici, qui souhaite que "les missions, le champs de compétences et les moyens" du Haut Conseil soient renforcés.