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Il y a 2 ans et 173 jours

MC Chimie : Une carte à jouer dans l’adjuvantation

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine. Hervé Perret du Cray est le directeur général de MC Chimie France depuis mars 2022. [©ACPresse] «  MC Chimie doit prendre sa juste place dans le paysage de l’adjuvantation en France. » Ainsi Hervé Perret du Cray décrit-il sa mission à la tête de l’entreprise. Et précise-t-il le détail de sa feuille de route, aussi. « A l’heure des fusions et des regroupements, nous avons une carte à jouer. MC Chimie est aujourd’hui, certes, une petite entreprise, mais adossée à un groupe familial international. A savoir MC Bauchemie. » Mais alors, pourquoi choisir cet industriel ? « Pour la qualité de ses produits. Pour élargir l’offre sur ce marché. Pour profiter de la souplesse et de la proximité d’une entreprise de dimension familiale… » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 173 jours

Bouygues Energies & Services acquiert Ingenica Ingenierie Industrielle

Acteur spécialisé dans les métiers de l’ingénierie de conception et de la maîtrise d’oeuvre des projets des industries de...-Entreprises
Il y a 2 ans et 173 jours

Entrée en vigueur du Carnet d’Information du Logement : Enjeux, outils et mise en place

De quoi s’agit-il ? Quels logements sont concernés ? Quels enjeux pour les professionnels ? Quels changements pour les propriétaires ? Quels outils d’accompagnement ?... : autant de questions abordées lors du webinaire QUALITEL – AJCAM, animé par Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement, avec la participation de Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO et Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION. Carnet d’Information du Logement : de quoi s’agit-il ? Le Carnet d’Information du Logement vise à « faciliter et accompagner les travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement, ainsi que l’installation d’équipements de contrôle et de gestion active de l’énergie » [1]. Sa mise en place est évoquée dès 2015, dans le cadre de la loi de Transition Énergétique pour la Croissante Verte. Il devrait finalement entrer en vigueur, dans le cadre de la loi Climat et Résilience, début 2023, pour tous les types de logements individuels et collectifs, privés et sociaux : tous les propriétaires devront établir, mettre à jour et conserver ce Carnet lors de la construction d'un logement ou à l'occasion de la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Ils devront par ailleurs transmettre ce Carnet au nouvel acquéreur lors de la vente du bien. Que contient le Carnet d’Information du Logement ? QUALITEL et le Carnet d’Information du Logement : une implication dès l’origine du projet, un outil précurseur déjà en place Depuis 1974, l’Association QUALITEL fait progresser, aux côtés des acteurs du logement, la qualité de l’habitat neuf et existant et participe à sa valorisation auprès des usagers. À ce titre, elle participe notamment à de nombreux groupes de travail et développe des outils pratiques, au service des professionnels et des particuliers. Dans ce contexte, dès 2015, elle participe activement aux travaux et réflexions menés autour du futur Carnet d’Information du Logement. En 2017, elle participe à son expérimentation dans le cadre du PTNB - Plan Transition Numérique dans le Bâtiment. En 2023, elle participera au programme Européen sur les Digital Log Book for Buildings, porté par la Commission européenne pour développer le Carnet d’Information du Logement en Europe. [1] Code de la Construction et de l’Habitation – Article L126-35-2 [2] Ayant une incidence sur la performance énergétique Au-delà de cette implication dans le projet, l’expérimentation et le déploiement du Carnet, QUALITEL a par ailleurs développé un outil précurseur en la matière : CLÉA. Initié dès 2010, entièrement repensé en 2020, CLEA s’adresse aux particuliers, auxquels il fournit des informations et services pour la bonne prise en main et le bon usage du logement, ainsi que le maintien de sa qualité dans le temps. Pour le professionnel, CLÉA constitue aussi un atout pratique au quotidien : mise en place dès le démarrage du chantier, la solution digitale offre un espace de stockage pour tous les documents du projet, un guide des équipements prédéfinis et personnalisables, un module de suivi des consommations... Ainsi conçue, elle contribue également à la qualité de la relation client.Pour Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement : « À la fois outil facilitateur, mémoire des informations essentielles de la maison ou de l’appartement, utilisable en neuf comme en rénovation, CLÉA reflète totalement ce qui sera obligatoire avec le Carnet d’Information du Logement. Déjà adopté par plus de 150.000 logements, CLÉA est la preuve que l’utilité du Carnet d’Information du Logement est indéniable et que sa mise en œuvre peut être aisément accompagnée. »Carnet d’Information du Logement, CLÉA... : le regard des acteursPour Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO : « Nous recevions régulièrement des sollicitations de particuliers ou de notaires souhaitant retrouver traces de travaux effectués. En ce sens, CLÉA, le futur Carnet d’Information du Logement de QUALITEL, constitue une réponse efficace : cela va avant tout permettre de conserver ces informations essentielles sur la performance améliorée d’un logement au fil du temps. C’est fondamental. Le Carnet d’Information du Logement, et les outils tels que CLÉA qui permettent déjà de répondre facilement à cette future obligation, vont donc dans le bon sens. Ce sont des opportunités supplémentaires pour accélérer la massification de la rénovation énergétique. »Pour Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION : « Le futur Carnet d’Information du Logement est un outil pertinent pour les professionnels comme pour les usagers. Nous avons pu le constater et l’expérimenter depuis plusieurs années avec QUALITEL, en particulier dans le cadre de notre utilisation de CLÉA. Cela nous permet de répondre à plusieurs enjeux importants : en tant que promoteur, c’est par exemple un outil pédagogique et de transparence, au service de la relation client. Pour nos clients, c’est notamment un vecteur de traçabilité de la performance réelle de leur logement, qu’ils pourront consulter, utiliser et conserver facilement dans le temps. En termes de valorisation du patrimoine notamment, c’est particulièrement intéressant. »
Il y a 2 ans et 173 jours

Le château de Fontainebleau entre en modernité avec Studio Kiraw

Pour l’Etablissement Public du Château de Fontainebleau (EPCF) et l’OPPIC, les architectes du Studio Kiraw (Georgi DIB & Jérémy VOGL) avec Adam Yedid et Terreneuve ont finalisé en 2021 le redéploiement des services (2 054 m²) de l’EPCF dans l’historique château des Rois de France (Seine-et-Marne). Communiqué. Le château de Fontainebleau représente un patrimoine fort […] L’article Le château de Fontainebleau entre en modernité avec Studio Kiraw est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 2 ans et 173 jours

Fortera, le liant californien

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Thierry Legrand, directeur Europe de Fortera. [©ACPresse] Pour faire face à la crise climatique, le secteur de la construction doit s’adapter rapidement. Parmi les points clefs, la décarbonation du béton. Aujourd’hui, de nombreuses solutions voient le jour. Fortera est une start-up américaine développant un liant à base de carbonate de calcium réactif. Un liant que l’on trouve dans les océans et qui permet de remplacer le ciment traditionnel. « Le projet a été développé par des experts en chimie, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez le dossier spécial innovations dans le béton ici Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 173 jours

Premier bilan de l’année 2022

Dressant un premier bilan de l’exercice 2022, Markus Stump, Directeur Général d’Hörmann France, confirme que la dynamique du marché français lui permet d’atteindre les objectifs fixés, toutes activités confondues, Habitat, Industrie & Services.  Dans le détail, si l’activité Habitat (portes d’entrée, portes de garage, motorisation) a vécu un démarrage en trombe, à l‘instar de l’année […]
Il y a 2 ans et 173 jours

Recyclage des déchets du bâtiment : Ecomaison organise les Rencontres Régionales, 6 dates pour échanger avec acteurs locaux

Ecomaison (précédemment Eco-mobilier) est agréé par les pouvoirs publics pour prendre en charge la filière de recyclage des produits et matériaux de construction du bâtiment. Il organise les Rencontres Régionales : 6 journées d’information et d’échanges dédiées aux entreprises et aux collectivités locales. Au programme de ces Rencontres Régionales, informations réglementaires sur la filière de recyclage du bâtiment, offre de services et d’accompagnement partenarial Ecomaison, déploiement opérationnel de la filière à l’échelle des territoires… 6 villes, 6 […]
Il y a 2 ans et 173 jours

Halfen – Plaka : Leviat comme marque commune

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Laurent Vandermercken, directeur de Leviat Halfen France, et Guerric Becquart, directeur commercial et marketing de Leviat Plaka France. [©ACPresse] Chacun à leur tour, les industriels Plaka et Halfen ont rejoint le groupe irlandais CRH. En 2006, pour le premier, en 2009, pour le second. Mais ils ont continué à être “concurrents” sur le terrain. Toutefois, la création de la marque mondiale Leviat – une nouveauté pour CRH -, fin 2020, a changé la donne, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 173 jours

E-Béton : simplification et fiabilisation de la gestion du béton

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Tom Malo, responsable des opérations chez E-Béton [©ACPresse] Commander, suivre la logistique du béton, assurer le reporting financier et s’occuper des bons de livraison liés aux activités de béton est une gestion manuelle et fastidieuse. Un constat partagé par les intervenants travaillant sur les chantiers. Dans cette optique, un projet est né en 2020 : E-Béton. Piloté par Bruno Paul-Dauphin, directeur général, Clémence Thune, cheffe de produits, et Tom Malo, responsable des opérations, cette application permet aux entreprises de la construction de suivre leurs bétons, ainsi que leur empreinte carbone en temps réel. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez le dossier spécial innovations dans le béton ici Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 174 jours

Impulse Partners : « Innover constitue un droit à continuer à construire »

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Thomas le Diouron est le fondateur d’Impulse Partners. [©Impulse Partners] Pourquoi innover aujourd’hui ? L’industrie de la construction fait face à de nombreux enjeux. Evolution du matériel, digitalisation, pénurie de main-d’œuvre, de matériaux, nécessité de décarboner, démarche environnementale, crise géopolitique en sont les principaux exemples. Pour relever ces défis, elle se doit d’innover, sans quoi elle va stagner. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez le dossier spécial innovations dans le béton ici Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 174 jours

Duhalde : « Notre partenariat avec Materrup va dans le bon sens »

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine. Jean-Jacques Duhalde, Pdg du groupe Duhalde, en compagnie de son fils Mattin. [©Duhalde] Duhalde est un acteur de la construction du Sud-Ouest de la France. Mais quels sont ses métiers et spécialités ? Jean-Jacques Duhalde : Au départ, nous étions une entreprise de bâtiment, créée en 1961. Depuis les choses ont évolué, avec l’arrivée du génie civil et du tertiaire, mais aussi du VRD et des réseaux publics. Nous avons aussi développé des activités autour des matériaux, avec le BPE ou les armatures. En totalité, Duhalde génère un chiffre d’affaires de l’ordre de 45 M€. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 174 jours

Husqvarna Constructions France ouvre son Centre de Formation

Stratégie lancée en 2020 par Husqvarna Construction France, « L’Expérience Béton 360° » c’est offrir une gamme de services complète autour de ses produits. Dans cette continuité, Husqvarna Construction France a ouvert son centre de formation en 2022. Certifié Qualiopi, il propose aux clients et partenaires de la marque une offre de formation complète sur la totalité de sa gamme de produits. Husqvarna Construction France a implanté son site de formation à Poitiers dans des locaux neufs et dédiés, ceux-ci permettant d’allier théorie et pratiques dans des conditions optimales. La société est également en mesure d’accueillir des stagiaires sur ses sites de Blois et Bezons et peut également dispenser ses formations chez ses clients. L’offre de formation s’articule autour des : formations prise en main “GETTING STARTED ACADEMY”, formation techniques “TECHNICAL ACADEMY”, formations métier “SAWING, DRILLING, DEMOLITION, SURFACE PREPARATION ACADEMY”. Au-delà de l’offre standard présentée dans son catalogue, Husqvarna Construction France propose également des programmes sur-mesure et personnalisés élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients. D’une durée de 1 heure à 4 jours selon les modules, les formations allient théorie et pratique. Elles sont destinées : aux partenaires distributeurs réparateurs agréés du fabricant qui souhaitent se spécialiser dans la maintenance du matériel, et aux professionnels qui veulent se perfectionner sur l’utilisation de leur machine ou sensibiliser un nouveau salarié aux enjeux de la sécurité. L’objectif de la Société Husqvarna Construction France ? Se positionner en partenaire de la montée en compétences de ses clients et leur permettre ainsi : de savoir utiliser les matériels Husqvarna dans des conditions de sécurité optimales, d’optimiser l’utilisation et la performance des matériels Husqvarna en découvrant l’intégralité de leurs fonctionnalités, d’augmenter la longévité des produits Husqvarna en les utilisant et les entretenant comme il se doit. Gage de professionnalisme, la certification Qualiopi permet également la prise en charge des modules dans le cadre du financement du plan de formation (sous réserve des règles d’éligibilité propres à chaque branche professionnelle). C’est donc dans un partenariat gagnant-gagnant que la société Husqvarna Construction France inscrit cette nouvelle offre de services. www.husqvarna.com
Il y a 2 ans et 174 jours

Colas développe son réseau de recyclage

Valormat et Ecotri, deux offres Colas pour donner une seconde vie à tous les matériaux issus du réaménagement et de la déconstruction. – [©Colas] Pour préserver les ressources naturelles, Colas se dote d’un réseau de plates-formes d’accueil des déchets en France. Ainsi, deux nouvelles offres de services destinées aux professionnels du BTP et des espaces verts sont proposées : Valormat et Ecotri. La première propose 160 sites pour recevoir des volumes importants de déchets minéraux issus du BTP. Ces derniers seront triés et transformés en granulats pour ensuite être utilisés sur de nouveaux chantiers. Une activité qui permet aux entreprises du bâtiment d’acheter des matériaux naturels et des produits innovants. Tel est le cas de Valo Bloc, un béton recyclé. Cette structure accueille aussi les six flux de déchets réglementaires : papier/carton, métal, plastique, verre, bois et plâtre. Lire aussi : Colas s’engage pour réduire son empreinte carbone Recycler pour économiser les ressources naturelles Quant au second, Ecotri, son réseau est composé de 12 déchetteries professionnelles. Celles-ci répondent aux besoins des artisans et des PME du bâtiment. Et sont en mesure de traiter une quinzaine de types de déchets différents. « Donner une seconde vie aux déchets issus de la construction est essentiel, déclare Thierry Méline, président de Colas France. Recycler permet d’économiser les ressources naturelles pour avoir un impact carbone plus faible et d’offrir une source d’approvisionnement locale. » Des actions qui vont permettre à Colas d’augmenter de près de 50 % sa production de matériaux recyclés d’ici à 2026. Et suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !
Il y a 2 ans et 174 jours

Charlie Solutions, pilote de la gestion de parcs

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Basile Melchior, directeur général de Charlie Solutions [©ACPresse] La perte de temps est l’un des principaux ennemis des chefs de chantier. En ce sens, de nombreuses start-up voient le jour. Chacune, à sa manière, permet d’avancer plus vite, notamment sur la partie administrative. Charlie Solutions a créé une application pour aider les professionnels à optimiser la gestion de leur parc matériels. Le concept de la start-up est né de Mathieu Mariani, co-fondateur et ancien ingénieur matériels. Après s’être rendu compte des problématiques de suivi et gestion d’un parc matériels, il s’est associé à Basile Melchior, directeur général, pour lancer Charlie Solutions. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez le dossier spécial innovations dans le béton ici Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine
Il y a 2 ans et 174 jours

Réutilisation de vêtements de travail

Louer ou acheter ? Telle est la question ! À y regarder de plus près, il n'y a pas vraiment de débat. En effet, si l'on considère les avantages de la location apportés par le système de prestations de services Mewa basé sur le principe de la réutilisation, le dilemme est vite dissipé.
Il y a 2 ans et 174 jours

Portalp lance son offre de location de portes automatiques pour inciter les commerces à s'engager dans la sobriété énergétique.

Disposant déjà d'une large gamme de fermetures et services (mise en service, maintenance, installation, dépannage…) dédiés aux commerces, quel que soit leur taille, Portalp leur offre aujourd'hui la possibilité de s'équiper d'une porte automatique ou d'un autre système d'accès, tout en maîtrisant leur budget.
Il y a 2 ans et 174 jours

L'ordre aux préfets d'accélérer le déploiement des EnR, reste sans effet pour l'éolien terrestre, déplore la filière

"Il n'y a eu aucune accélération, aucun soubresaut même", assure Michel Gioria, le délégué général de FEE.Selon la filière, près de 2 gigawatts (GW) de projets, soit l'équivalent de deux réacteurs nucléaires, sont en toute fin d'instruction: ne manque plus que la signature finale du préfet pour lancer les travaux. Mais faute de paraphe, ils ne sortiront pas de terre cet hiver, où ils auraient pu contribuer à soulager les tensions sur l'approvisionnement électrique, souligne M. Gioria.La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a récemment "repassé le message au corps préfectoral", indique-t-on mardi au ministère, où l'on "suit ça de près". Des courriers sont prêts à partir vers certains territoires, pour "débloquer certains projets", ajoute-t-on.D'autres projets éoliens, moins avancés, pour 3 GW supplémentaires, sont aussi en attente d'aval préfectoral pour lancer l'instruction, l'enquête publique ou encore la réunion des comités départementaux du paysage.Face à la crise énergétique, quatre ministres dont ceux de l'Intérieur, de la Transition écologique et de la Transition énergétique avaient demandé aux services déconcentrés de l'État, dans une circulaire du 16 septembre, de "mettre en place toutes les actions requises afin de faciliter et d'accélérer le traitement des dossiers" d'installation de projets d'énergies renouvelables. La France est en retard sur ses propres objectifs, et seule en Europe à avoir raté sa cible de 2020, ce qui l'expose à une amende européenne de 500 millions d'euros.Après les sénateurs, les députés ont commencé lundi à examiner en commissions le projet de loi "relatif à l'accélération de la production des énergies renouvelables".La version du texte votée au Sénat s'apparente à "un outil d'arrêt de la transition énergétique", selon les termes de Mattias Vandenbulcke, responsable de la communication de FEE.L'association professionnelle estime notamment que la planification des zones pour l'éolien terrestre, confiée par le texte aux communes et aux intercommunalités, doit être "raccordée aux objectifs (nationaux de développement des renouvelables) et à un calendrier", explique-t-il.Le secteur s'alarme aussi d'une disposition sénatoriale imposant un avis conforme de l'Architecte des bâtiments de France pour tout projet à moins de 10 km d'un monument historique. Selon FEE, ne seraient alors plus ouverts à l'éolien qu'un petit bout de Savoie et de Nouvelle-Aquitaine. La commission du développement durable de l'Assemblée nationale a voté lundi la suppression de cette disposition.Les députés doivent commencer le 5 décembre l'examen du texte en plénière.
Il y a 2 ans et 175 jours

Vrac Tech s’installe pour 72 h au Mans

Les allées du salon Vrac Tech… [©ACPresse] Au fil des ans, Vrac Tech et devenu le rendez-vous incontournable dédié à toutes les solutions de gestion du vrac pour toutes les industries. Salon itinérant, il se tient en alternance en deux lieux. Mâcon, en Bourgogne – Franche-Comté, d’un côté et Le Mans, en Centre – Val-de-Loire, de l’autre. Cette année, c’est au cœur de la Sarthe, juste en face du circuit des 24 h qu’a lieu l’évènement. Du 6 au 8 décembre, au Parc des expositions du Mans pour être précis. Depuis la gare, il faut compter quelque 30 mn de trajet, via la ligne n° 1 du tramway (direction Antarès), puis le bus n° 5 ou à pieds pour les plus courageux… Plus de 150 exposants doivent dévoiler leurs innovations ou présenter leurs gammes de produits et d’équipements existants. Toutes – loin s’en faut – ne concernent pas le secteur du béton et des ciments, puisque Vrac Tech touche des domaines aussi différents que l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’alimentation animale, la mécanique industrielle, la chimie et pétrochimie ou encore la pharmacie et cosmétique. Les Trophées Vrac Tech Innovation Ceci, dans des applications de stockage et manutention, de sécurité, d’hygiène et d’environnement. Mais aussi de remplissage, d’emballage et de conditionnement, de process technologiques de transformation, de dépoussiérage et de prévention. Sans oublier la logistique, le transport et les bâtiments, les transferts mécaniques, pneumatiques et le convoyage, le pesage, le dosage, le mélange, la filtration, la mesure. Ou encore l’instrumentalisation, le contrôle, la maintenance, la sous-traitance et les services connexes. De quoi balayer l’ensemble de son secteur activité. De nombreuses conférences animent aussi les trois jours de salon. Dont la remise des Trophées du concours Vrac Tech Innovation, dont c’est ici la première édition. L’idée est de “valoriser l’expertise et les savoir-faire d’exposants cultivant l’innovation au service des filières industrielles”. Vingt industriels ont fait le choix de déposer un dossier et une bonne partie des innovations est à découvrir via les liens qui suivent. Les prix, eux, doivent être décernés le mardi 6 décembre de 11 h 30 à 12 h 30, dans la salle de conférence E 42, dans le hall D. Apsis : Nettoyeur de grands conteneursBrunone améliore sa bande auto-guidéeCombiFill de Cetec : Un modèle d’ensacheuses économiquesGoubard : Un godet qui remplit les big bags en un temps record !Haver & Boecker revoit son ensacheuse AdamsKrohne protège les silosPiab : Un capteur de niveau pour gagner en productivitéStandard Industrie présente son tout nouveau canon à air
Il y a 2 ans et 176 jours

Louer ou acheter ? Telle est la question !

À y regarder de plus près, il n’y a pas vraiment de débat. En effet, si l’on considère les avantages de la location apportés par le système de prestations de services Mewa basé sur le principe de la réutilisation, le dilemme est vite dissipé. Pour Shakespeare, ou plutôt pour son personnage principal Hamlet, la question […]
Il y a 2 ans et 176 jours

Changer le regard sur le pvc quand le pvc prend la parole …

 « Je suis archi efficace ! »  Par quoi commence-t-on ?  Va pour la polyvalence, l’une de mes qualités phares, qui fait de moi un matériau très plébiscité.  Pourquoi ? Parce qu’étant par nature léger et malléable, je propose mes services en version souple ou rigide, opaque ou transparente, mate ou irisée… Pas étonnant que […]
Il y a 2 ans et 179 jours

Avec Carsey 3D, l’impression 3D passe au stade industriel

L’imprimante 3D béton peut atteindre 1 m/s en vitesse d’impression. [©AC Presse] Depuis quelques années, dans le domaine médical ou des équipements industriels, les réalisations en impression 3D ont déjà trouvées des applications concrètes. En ce qui concerne l’univers du bâtiment et des travaux publics, les tentatives restent trop souvent au stade expérimental. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 180 jours

Bouygues confirme ses objectifs de croissance et accueille Equans

Le géant français des BTP, des médias et des télécoms a vu ses revenus croître de 8% pour ces neuf premiers mois, à 29,677 milliards d'euros, selon ses résultats publiés mercredi.Son bénéfice net s'établit à 537 millions d'euros, soit -33% comparé à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data centers et des cessions d'actions d'Alstom. En revanche son résultat opérationnel courant est en amélioration de 66 millions d'euros, à 1,207 milliard.La quasi totalité des métiers du groupe montrent une hausse de l'activité (toujours réalisée pour les trois quarts par la construction et les services, à 22,4 milliards d'euros sur neuf mois).En particulier Colas, la branche infrastructures de transport, est à +18%. Principaux facteurs, l'apport de Destia (leader du marché finlandais), le dynamisme des contrats routiers notamment en Amérique du nord et en Europe, un contrat ferroviaire important (le tramway de Birmingham, pour 192 millions d'euros), mais aussi l'impact des prix (énergie, bitume).Ce renchérissement des coûts pénalise aussi la rentabilité de Colas, mais le groupe se veut rassurant, et évoque des "mécanismes de protection" pour préserver sa marge.Pour Bouygues Immobilier, pas d'inquiétude outre mesure quant à l'inflation, "compensée" par la hausse des prix à la vente, a indiqué à des journalistes Pascal Grangé, le directeur financier. En revanche, le carnet de commandes est en repli de 16% par rapport à fin septembre 2021, le contexte inflationniste allongeant les délais de négociation des appels d'offres dans le résidentiel et le marché du tertiaire restant "attentiste".TF1 voit quant à lui son chiffre d'affaires croître de 5%, à 1,74 milliard d'euros, avec au troisième trimestre un repli du bénéfice net en raison d'une baisse des recettes publicitaires.Quant à Bouygues Telecom, le chiffre d'affaires facturé aux clients ressort à 4,2 milliards d'euros, en hausse de 6%, avec l'essor de la clientèle mobile et fixe. Le directeur financier du groupe d'électricité jusqu'en 2024.Plus gros rachat de son histoirePour la suite, le groupe Bouygues, présent dans plus de 80 pays et riche de 200.000 collaborateurs, observe une "dynamique commerciale solide dans les télécoms et un carnet de commande dans la construction et les services offrant une bonne visibilité sur l'activité". Il confirme ainsi ses objectifs pour 2022, en l'occurrence "une nouvelle augmentation de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant".Pour autant, il "reste très vigilant quant aux évolutions macroéconomiques et à leurs répercussions sur les activités et les résultats". Qu'il s'agisse de crise sanitaire, d'inflation, de mouvements des taux d'intérêt... "tous ces sujets sont facteurs d'incertitude", souligne Pascal Grangé. Géographiquement, les régions les plus incertaines sont "peut-être les pays jouxtant l'Ukraine", où les taux d'inflation dépassent 20%, dit-il, ajoutant que Colas n'y réalise "que" 600 millions d'euros de revenus annuels.Mercredi à la Bourse de Paris, le titre reculait de 4,63% à 29,06 euros l'action peu après 11H00, dans un marché en baisse de 0,46%. Une note d'analystes d'Oddo évoque notamment "les perspectives dégradées des marges (chez Colas)".Pour le dernier trimestre 2022, Bouygues aura intégré dans ses comptes Equans, dont il a finalisé début octobre l'acquisition auprès d'Engie, plus grosse opération de rachat jamais réalisée par le groupe créé en 1952. Ce rachat à 6,5 milliards d'euros doit lui permettre d'accélérer sur les services de la transition énergétique et numérique.Equans "va participer à la résilience du groupe", souligne Pascal Grangé, grâce à "une tendance naturelle à la croissance de ces activités, à une très forte dispersion des contrats en nombre et en géographies, et avec des clients assez fidèles. C'est aussi un métier ne nécessitant pas de grands cycles d'investissement".Le nouvel ensemble, qui intègrera en janvier le pôle Energies & Services de Bouygues, représentera environ 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Il y a 2 ans et 180 jours

A la COP27, un appel pour le succès des négociations sur la biodiversité

"Le changement climatique devient l'un des principaux moteurs de la perte de biodiversité, tandis que notre destruction accélérée de la nature compromet ses capacités à fournir des services cruciaux, notamment l'atténuation et l'adaptation au changement climatique", écrivent ces cinq "champions de l'accord de Paris".Or, "il n'y a pas de chemin pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C (objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris) sans agir pour protéger et restaurer la nature," écrivent-ils, en rappelant "l'interconnexion des crises du climat et de la biodiversité".Ils "exhort(ent) donc les dirigeants à intensifier leurs actions pour faire face à l'accélération de la perte de la nature en proposant un accord mondial ambitieux et qui change la donne sur la biodiversité lors de la COP15".Le texte est signé par Laurent Fabius, qui avait en tant que ministre français des Affaires étrangères présidé la COP21 à Paris en 2015, Christiana Figueres, qui présidait l'agence ONU-Climat à l'époque de la conclusion de l'accord, Manuel Pulgar-Vidal, "champion de l'agenda pour l'action pour la nature et les peuples" de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et Laurence Tubiana, représentante spéciale de la France lors de la COP21.A quelques semaines de l'ouverture le 7 décembre de la COP15 sur la biodiversité, nombre d'observateurs s'inquiètent d'un possible échec de cette "conférence des parties".Depuis trois ans, les signataires de la CDB - 195 pays et l'Union européenne mais pas les Etats-Unis - tentent de définir un cadre mondial jusqu'en 2030 pour la protection de la nature et de ses ressources indispensables aux humains, alors que les objectifs précédents en matière de préservation de la biodiversité n'ont pas été tenus.
Il y a 2 ans et 181 jours

Abandon d'un projet pilote d'éoliennes flottantes au large de Belle-Ile

Ce projet de 300 millions d'euros, attribué sur appel d'offres en 2016, était porté par un consortium réunissant Shell, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et le chinois CGN.Il "a été confronté à plusieurs défis techniques, commerciaux et financiers, le tout dans un contexte de coûts en constante augmentation et de contraintes très fortes, en termes d'inflation et de chaîne d'approvisionnement", a expliqué le consortium dans un communiqué mardi, confirmant une information des Echos."Les conditions économiques liées au projet ont été significativement modifiées, remettant en cause, pour l'ensemble des partenaires du consortium la viabilité économique du projet", a-t-il ajouté.Le projet breton devait permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie vue comme l'avenir de l'éolien en mer car permettant d'installer des parcs plus en profondeur, donc notamment plus loin des côtes, que les éoliennes rivées dans le plancher marin.Trois autres fermes pilotes flottantes sont annoncées en France, toutes en Méditerranée. Ainsi par exemple, les flotteurs du projet prévu au large de Port-St-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône) ont-ils été dévoilés lundi. Parcs commerciaux 10 fois plus grosLe projet s'est en particulier heurté au retrait des turbiniers General Electric (GE), puis Vestas, qui devaient fournir les éoliennes de 6 mégawatts (MW), puis du fabricant de flotteurs Naval Group, qui a cédé son activité dans l'éolien flottant.Shell avait repris le projet en 2019 en rachetant la société Eolfi, ex-filiale de Veolia et pionnier de l'éolien flottant."L'Etat regrette l'abandon du projet, qui est la conséquence notamment de l'arrêt de production par Vestas des turbines devant alimenter le parc", a réagi le ministère de la Transition énergétique. Ce projet, "qui devait initialement être en service en 2018, a été retardé plusieurs fois, notamment avec le départ de Naval Group qui constituait le référent industriel du projet"."Pour autant, les trois autres fermes pilotes seront bien mises en services dans les deux ans qui viennent, alors que la France s'est mis en ordre de marche très tôt (depuis bientôt 8 ans) pour structurer une filière forte de l'éolien flottant", ajoute le ministère, qui rappelle aussi le lancement cette année d'appels d'offres commerciaux pour des parcs flottants 10 fois plus gros que les pilotes, un au sud de la Bretagne et deux en Méditerranée. L'Etat a aussi alloué via le plan France 2030 près de 300 millions d'euros en soutien au développement des technologies et installations industrielles et portuaires nécessaires à la montée en puissance d'une filière hexagonale. La France, qui doit inaugurer dans quelques jours son tout premier parc éolien (80 éoliennes posées sur le fond) face à Saint-Nazaire, compte sur la technologie flottante pour pouvoir répondre à ses ambitions: quelque 40 gigawatts (environ 50 parcs) d'ici 2050.
Il y a 2 ans et 181 jours

Le Jardin Minéral de Joséphine Chevry enfin sauvé

Les sculptures de Joséphine Chevry ont retrouvé leur splendeur d’antan. [©Lisa Ricciotti] Novembre 2020 – Novembre 2022, la boucle est enfin bouclée. A La Grande Motte, le Jardin Minéral a retrouvé sa superbe, dans l’esprit tout balladurien, de celui qui a voulu cette ville balnéaire hors du commun. Il aura fallu deux ans entre le premier interview de Joséphine Chevry et l’inauguration du Jardin Minéral en grande pompe avec les élus. Il aura donc fallu faire jouer tout le réseau de Béton[s] le Magazine pour trouver les mécènes en les personnes d’Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi, de Rogerio Ribeiro, Pdg de RGB, et d’Olivier Crombé, Dga chez RGB. Lire aussi : Il faut sauver les sculptures de Josephine Chevry « Je suis si heureuse d’avoir été soutenue par votre magazine et, par voie de conséquence, par mes mécènes qui ont assuré l’intégralité de la rénovation du Jardin. Mes sculptures en forme de peignes ont été rénovées, reconstituées. Je me retrouve dans les dunes comme dans les années 1968 avec des personnalités aussi folles que pouvait l’être Jean Balladur. Je peux voir de mon vivant mon Jardin retrouvé sa stature d’avant. Je suis comblée », explique, émue, Joséphine Chevry. Le Jardin Minéral dans toute sa splendeur A 86 ans, la sculptrice voit enfin son rêve se réaliser. Béton[s] le Magazine est fier d’avoir apporté sa pierre à l’édifice. En cette matinée du 12 novembre, sous un soleil radieux et une température clémente pour un samedi du mois de novembre, quelque 300 personnes ont assisté à l’inauguration du Jardin Minéral avec Stephan Rossignol, maire de La Grande Motte. « Nous avons toujours épaulé Joséphine. C’est dans notre ADN de soutenir des projets de défense du patrimoine architectural grand-mottois. Nous sommes surtout intervenus dans le débroussaillage de la dune avec les services des espaces verts de la Ville. Le Point Zéro de La Grande Motte retrouve son aspect originel comme l’avait voulu Jean Balladur à l’époque, une cité-jardin avant l’heure », intervient Stephan Roussignol. Lire aussi : Le groupe RGB rejoint Alphi dans la sauvegarde du Jardin Minéral La sculptrice Joséphine Chevry lors de l’inauguration de son Jardin Minéral, le 12 novembre 2022. [©Frédérique Mondain] Tous les intervenants ravis « C’est une belle aventure que nous avons suivie avec enthousiasme et passion. Nous sommes tombés sous le charme de Joséphine et de son Jardin. L’aider semblait tout naturel. Il aura fallu un article et un reportage dans votre magazine pour que l’on dise “banco, on y va” ! », se souvient Alexandre Souvignet, qui a entraîné dans son sillage le groupe RGB. Ce dernier a pris en charge le nettoyage et la réfection de toutes les sculptures, de la même manière qu’Alexandre. Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi, premier industriel à avoir répondu présent pour le mécénat. [©Frédérique Mondain]Joséphine Chevry avec en arrière-plan, le Jardin Minéral restauré. [©ACPresse]Joséphine Chevry et Stephan Roussignol, maire de La Grande Motte. [©ACPresse] « Nous avons participé avec passion à la réfection des sculptures de Joséphine. Nous sommes tombés sous le charme de cette sculptrice au grand cœur. Nous avons mis à sa disposition nos équipes avec André Cruz, comme chef d’équipe, qui s’est investi à fond », interviennent Rogerio Ribeiro et Olivier Crombé. Les projets continuent Et Elisabeth Grimon, présidente de l’association de l’artiste “Sous le vent, le béton”, de conclure : « Nous n’avons rien lâché. Nous avons beaucoup travaillé. Nous nous sommes rapprochés de la Ville et des autres instances pour faire valider notre Déclaration préalable de travaux avec tout leur soutien, aboutie fin juin 2022. Notre association est très soudée et active autour de Joséphine. Nous avons fait front en période Covid. Nos mécènes nous ont permis de retrouver le Jardin initial comme l’avait voulu Joséphine Chevry en 1968. C’était un très grand moment d’émotion pour nous. Nous avons pu monter une exposition de photos et un film au centre culturel de la ville pour montrer tout le travail réalisé, les différentes étapes de chantier. Et le soir, nous avons proposé une pièce de théâtre “Un air de famille”, jouée par Le théâtre du Triangle de Castelnau-le-Lez. Un beau livre est en préparation pour retracer l’aventure, ainsi qu’un film réalisé par Ichu Lin ». Le Jardin Minéral a retrouvé sa splendeur d’antan. Pour l’heure, les Grand-Mottois et les promeneurs se sont déjà réappropriés cet espace où se mêlent minéral et végétal sur une vue de mer dégagée. Une très belle réussite. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 181 jours

Le groupe LIP organise son premier salon digital du recrutement

Au total ce sont plus de 215 recruteurs qui seront connectés pour plus de 1.000 offres d’emploi à pourvoir dans les 3 grands secteurs des métiers de LIP : LIP industrie & Bâtiment, LIP Mantrans et LIP Solutions RH. Sans oublier les recrutements internes LIP pour trouver leurs futurs collaborateurs.La souplesse d'une plateforme alliée à l'expérience d'un groupe spécialiséEn un peu moins de 20 ans, LIP a su s’imposer dans le paysage sectoriel de l’intérim et du recrutement. Le groupe est spécialisé dans le recrutement en intérim, CDD et CDI dans les métiers de l’industrie, du bâtiment, du transport, de la logistique, du tertiaire et des services. Courant novembre, LIP choisit de mettre directement et très simplement en relation les recruteurs et les candidats via la plateforme Seekube pour son premier salon digital du recrutement. Spécialiste des salons digitaux, Seekube est un outil de HelloWork qui permet les rencontres en ligne entre candidats et entreprises. En 2021, c’était plus de 170.000 rencontres organisées par la plateforme !Des chiffres prometteurs et des perspectives de recrutementsDès le 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme Seekube et postuler aux offres des recruteurs en envoyant leur CV. Puis ils pourront sélectionner directement un créneau dans l’agenda du ou des recruteurs pour échanger lors d’une visio de 15 minutes qui se tiendra entre les 15 et 18 novembre prochains. Afin d’accompagner au mieux les candidats dans leur démarche, LIP leur propose également de suivre les liens suivants pour mettre toutes les chances de leur côté :5 conseils pour bien rédiger son CVComment préparer un entretien d’embauche3 conseils pour réussir son entretienCôté recruteurs : souplesse et agilité pour rencontrer les candidatsDurant 4 jours les recruteurs (qui auront diffusé leurs offres en amont sur la plateforme), pourront s’inscrire selon leurs disponibilités (à partir d’une heure de temps, par exemple) mais aussi sans limite, car plusieurs personnes d’une même agence pourront participer pour échanger avec les candidats. Ils auront à leur disposition la CVthèque et pourront ajouter des créneaux de disponibilité, accepter ou refuser un rendez-vous…Une nouvelle façon de recruter en ligne pour toucher des candidats dans la France entièreConcrètement : à partir du 24 octobre, les candidats pourront s’inscrire sur la plateforme, prendre connaissance des offres d’emploi, déposer leurs CV et avoir accès aux agendas des recruteurs pour s’inscrire sur les créneaux proposés.Dans le même temps, les recruteurs recevront les CV et les propositions de rendez-vous en fonction de leurs disponibilités et choisiront d’accepter ou de décliner les rendez-vous selon l’adéquation entre le poste proposé et la candidature reçue.Du 15 au 18 novembre : les recruteurs et les candidats se retrouveront autour d’un entretien en visio de 15 minutes. Ce premier échange permettra à chaque recruteur de pré-qualifier la candidature et si cette dernière est jugée intéressante, elle donnera lieu à un second rendez-vous en agence pour l’inscription du candidat.À vous de jouer !
Il y a 2 ans et 182 jours

Dispositif "Services publics écoresponsables" : des avancées pour amorcer la planification écologique de l'Etat

Cette réunion a eu lieu afin de dresser le bilan de l’année 2021 sur les « services écoresponsables », de faire un point sur la mise en œuvre du plan de sobriété énergétique de l’Etat, et de lancer une consultation sur le projet de stratégie de décarbonation, dans le cadre de la planification écologique des services de l’Etat.A l’occasion du premier comité de suivi depuis le lancement du plan de sobriété énergétique, les ministres ont salué des avancées significatives et la mobilisation de tous les services pour la mise en œuvre du dispositif SPE, qui repose sur un socle de 20 engagements de l’État portant sur la mobilité, la commande publique, l’alimentation, la rénovation énergétique des bâtiments, la biodiversité, l’économie circulaire et le numérique responsable.Plusieurs avancées ont été engagées :Le forfait mobilité durable, accessible désormais à l’ensemble de la fonction publique d’Etat et dont 84.000 agents bénéficient. La publication du décret qui acte la hausse du forfait mobilité durable, la possibilité de cumul avec le remboursement de l’abonnement de transport en commun et la compatibilité avec les pratiques de télétravail (avec un nombre minimal de jours d'utilisation d'un moyen de transport éligible fixé à 30 jours et non plus 100 jours), va permettre d’augmenter le recours des agents au forfait mobilité durable dans les prochains mois ;La part de véhicules à faibles émissions dans les acquisitions de l’administration a été multipliée par presque 5 en deux ans (74% des acquisitions en 2021 contre 14% en 2019);5.000 points de recharge pour véhicules électriques installés depuis 2020;448 chaudières fuel remplacées depuis 2020 ;11.000 biens donnés à des associations notamment via la plate-forme d’échange et de dons ;Près de 950 agents mobilisés au sein de la communauté interministérielle SPE.Le plan de sobriété énergétique, présenté le 6 octobre dernier, va permettre d’accélérer la transition grâce aux moyens mobilisés :Un nouvel appel à projets de travaux à gain rapide doté de 150 M€ ;Une hausse du forfait mobilité durable de 200 à 300 € ;Une hausse de l’indemnité télétravail à 2,88 €/jour dès début 2023 avec un plafond annuel de 240 euros ;Le déploiement d’une centaine d’énergéticiens et techniciens sur le terrain ;Le déploiement d’un réseau d’ambassadeurs sobriété dans chaque bâtiment public de l’Etat ;Le déploiement d’une campagne interministérielle de communication à l’attention des agents publics à partir du 14 novembre ;La mise en place d’un challenge d’économies d’énergie inter-administration pour répondre de façon concrète et innovante aux objectifs de sobriété dans les bâtiments, grâce à des financements du fonds de transformation de l’action publique : ce projet se fonde sur les expériences du Challenge Usage Bâtiment Efficace (CUBE).Ce plan constitue par ailleurs la première brique de la stratégie de décarbonation des services de l’Etat pour tendre vers la neutralité carbone d’ici 2050. En 2023, le dispositif « Services publics écoresponsables » évoluera pour s’inscrire dans une véritable planification écologique des services de l’Etat, qui abordera également les enjeux de biodiversité, de sobriété de ressources, et d’adaptation, et s’inscrira pleinement dans l’ambition de France Nation Verte.Pour Christophe BECHU, ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires : « Les Français, et nos agents, notamment les plus jeunes, attendent de l’Etat qu’il soit exemplaire : c’est l’objet de la planification écologique des services publics de l’Etat. Je souhaite que la planification écologique des services de l’Etat intègre pleinement les enjeux de préservation de la biodiversité, de la sobriété des ressources, et de l’adaptation au changement climatique. »Pour Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition Energétique : « Nous devons non seulement agir vite, mais également agir dans la durée. Il ne s’agit pas juste de passer l’hiver, mais aussi de respecter nos objectifs de lutte contre le changement climatique. La réduction de 10% de nos consommations énergétiques d’ici 2024 prévue par le plan de sobriété énergétique n’est que la première marche d’une stratégie de décarbonation des services de l’Etat en cours d’élaboration pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. »Pour Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques : « Les services publics de l’Etat regroupent 2,4 millions d’agents dans plus de 200.000 sites dans toute la France : une puissante force de frappe pour la mise en œuvre de la planification écologique dans nos politiques publiques. C’est d’ailleurs ce que nous faisons dès à présent avec le plan de sobriété énergétique de l’Etat mais aussi avec la formation aux enjeux écologiques des 25.000 cadres de l’Etat. J’ai également apporté mon soutien au challenge d’économie d’énergie inter-administration, grâce au Fond de transformation de l’action publique (FTAP) : c’est à travers des démarches innovantes et de mobilisation des acteurs que nous atteindrons collectivement les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés. »Qu’est-ce que le dispositif SPE ?Lancé lors du Conseil de défense écologique du 12 février 2020, le dispositif SPE repose sur la mobilisation des agents autour d’un socle de vingt engagements concrets. Il a pour ambition d’incarner l’écologie au quotidien au sein de tous les services de l’Etat : ministères, préfectures, établissements publics et opérateurs. La mobilisation de tous s’inscrit pleinement dans l’impulsion de la transformation publique, en synergie avec la démarche Services publics +. L’ensemble des services de l’Etat concernés par la démarche représente plus de 200.000 sites et 2,4 millions d’agents. Les collectivités territoriales, leurs groupements ainsi que les hôpitaux peuvent se joindre au dispositif sur la base du volontariat.
Il y a 2 ans et 182 jours

HeildelbergCement devient Heidelberg Materials

De gauche à droite, Jon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque, et Dominik von Achten, président du directoire de Heidelberg Materials. Derrière eux, la nouvelle identité de marque. [©Heidelberg Materials] HeidelbergCement n’est plus. Vive Heidelberg Materials ! Telle est la nouvelle identité de marque de la vénérable maison allemande fondée en 1873. Et aujourd’hui 2e producteur mondial de ciment, avec une capacité de 200 Mt/an, derrière le Suisse Holcim et ses 340 Mt/an… « Nous sommes fiers de notre activité ciment, mais la gamme de services de l’entreprise va bien au-delà du ciment. Aujourd’hui et encore plus à l’avenir, souligne Dominik von Achten, président du conseil d’administration d’Heidelberg Materials. Dans la nouvelle identité, “Heidelberg” constitue le synonyme de continuité et de position forte sur le marché. “Materials”, lui, remplace l’historique “Cement”, pour mieux représenter le portefeuille innovant de matériaux de construction durables et intelligents, mais aussi de solutions digitales. La marque ne renie donc pas son passé, mais s’adapte aux tendances actuelles… Un ciment décarboné à grande échelle dès 2024 « Notre futur est durable. Notre futur est numérique, poursuit Dominik von Achten. Les demandes des clients, les marchés et la concurrence évoluent très vite. Les opportunités et les défis dépassent les frontières nationales. La communication devient mondialisée. Des opportunités de différenciation se présentent. Dans ce contexte, nous serons la première entreprise au monde à proposer du ciment décarboné à grande échelle dès 2024. Nous poursuivons la montée en puissance de nos activités CCUS1. D’ici 2030, nous réduirons nos émissions de CO2 de 10 Mt avec les projets que nous avons déjà lancés. » Avec sa nouvelle marque mondiale, Heidelberg Materials donne un visage et un ancrage à sa transformation. Elle continue à conduire le changement dans son industrie vers la durabilité et la digitalisation. Ceci, pour le bénéfice de ses clients, de ses collaborateurs, de ses actionnaires et de la société dans laquelle chacun vit. 50 % du chiffre d’affaires liés à la neutralité carbone En premier lieu, le changement d’identité a commencé au niveau du groupe, où Heidelberg Materials a été immédiatement adopté en tant que marque unique. A partir de 2023, ce sera au tour des filiales nationales et internationales, qui prendront peu à peu le nom de Heidelberg Materials. « Nous voulons offrir à nos clients une valeur durable. C’est notre rôle de pionnier sur la voie de la neutralité carbone et de l’économie circulaire dans l’industrie des matériaux de construction, souligneJon Morrish, membre du directoire et responsable du développement de la marque Heidelberg Materials. D’ici 2030, nous visons à générer la moitié de notre chiffre d’affaires avec des produits à faible émission de carbone. Heidelberg Materials est une marque puissante qui représente nos standards mondiaux de qualité et de durabilité. Cette marque combine les forces des pays dans lesquels nous sommes présents avec celles de l’ensemble du groupe. » En France, Heidelberg Materials est la maison-mère de Ciments Calcia, de GSM, de Socli, de Tratel et d’Unibéton. Un logo plein de symboles… Le nouveau logo qui accompagne la marque “Heidelberg Materials” allie rationalité et émotion. Il fédère les valeurs traditionnelles et les métiers d’avenir du groupe. Deux éléments, réunis sous une forme organique, représentent le “h” initial de la marque. Le plus grand symbolise un élément de construction et donc les atouts techniques de Heidelberg Materials. Le plus petit suggère les développements futurs du groupe. Ainsi, la nouvelle marque reflète l’ambition d’ouverture au changement, tout en restant accessible et authentique. Dans le même temps, elle rappelle que Heidelberg Materials est un pilier fondamental de l’industrie mondiale des matériaux de construction. Et ce, avec un objectif concret : devenir la première entreprise Net Zéro du secteur ! 1Carbon Capture, Utilization and Storage, soit Capture et séquestration du CO2 et son utilisation.
Il y a 2 ans et 182 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. 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Il y a 2 ans et 182 jours

Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent

Penser la biodiversité en ville passe par une approche globale de l’urbanisme dont découlent des outils techniques innovants afin de construire des infrastructures naturelles homogènes et harmonieuses. La biodiversité et, à plus forte raison, la question de la nature en ville sont des sujets encore émergents. Une science qui a débuté par des outils pratiques, plus que par une assise scientifique. Un tâtonnement dont l’exemple le plus représentatif n’est autre que les ruches qui, un temps, ont poussé comme des champignons sur les toits des villes. « Les ruches en milieu urbain sont un peu une fausse bonne idée, car elles peuvent avoir un effet négatif sur la biodiversité. Les abeilles à miel, très nombreuses, entrent en compétition avec d’autres pollinisateurs, les abeilles dites “solitaires”. Installer une seule et unique espèce de pollinisateur, ce n’est pas ça la biodiversité », développe Frédéric Madre, directeur associé de Topager et chercheur associé au Centre d’écologie et des sciences de la conservation (Cesco/Muséum national d’histoire naturelle-CNRS-Sorbonne université). Les toitures végétales ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent de mieux en mieux, afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques.Photo : Soprema Entreprises Penser les trames et défragmenter Penser la biodiversité en ville, selon les experts, passe désormais par une approche globale, dont découlent des outils techniques de construction d’infrastructures naturelles. « Nous sommes de plus en plus sur une vision holistique de l’urbanisme pour la biodiversité », décrit Frédéric Madre. Cette approche se caractérise par une structuration de la nature en ville autour des trames vertes, bleues, brunes et noires et la communication entre lesdites trames. Cette approche « vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer », détaille le ministère de la Transition écologique dans un communiqué. Cette planification urbaine doit être réalisée à l’échelle des agglomérations, puis des quartiers et enfin des bâtiments, dernière échelle de l’aménagement urbain. Pour une intégration plus fine de la biodiversité. La trame verte correspond au végétal. Elle regroupe les parcs, jardins, arbres d’alignement, et, bien entendu, les très médiatisées toitures végétalisées. Ces dernières d’ailleurs, de plus en plus complexes, ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent sous de nombreuses formes (extensives, semi-extensives, etc.), afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques, notamment sur la question de la gestion de l’eau. En urbanisme, l’approche à travers la trame verte consiste aussi à éliminer les discontinuités en ville. L’idée ? Que les poumons verts soient reliés entre eux, à l’aide de pas japonais par exemple, afin de favoriser le déplacement des espèces. La trame bleue, elle, concerne toute la trame hydrique (zone humide, mare, rivière…). Trames vertes et bleues se superposent dans des zones dites « d’interface » (milieux humides et végétation de bords de cours d’eau par exemple). La trame brune, soit les sols, « constitue tout un réseau trophique (chaînes alimentaires reliées entre elles, ndlr) indispensable pour que les racines dialoguent avec les micro-organismes, que les déchets de végétaux se dégradent convenablement et nourrissent d’autres végétaux, etc. », décrit Sophie Rousset- Rouvière, déléguée générale de l’Asso­ciation des toitures et façades végétales (Adivet). Et enfin, la trame noire concerne les espèces nocturnes. À savoir, dessiner l’urbanisme en préservant des zones afin qu’animaux et insectes nocturnes puissent circuler sans être trop perturbés par l’éclairage artificiel par exemple. Sur le terrain, « il peut s’agir d’équiper une avenue d’un éclairage intelligent, qui ne s’allumera qu’en présence de piétons, favorisant ainsi la circulation des espèces nocturnes lorsqu’il est éteint », détaille Frédéric Madre.  Le pas japonais consiste en une succession de secteurs naturels ou semi-naturels, de surfaces réduites, reliant deux réservoirs de biodiversité, afin que certaines espèces puissent circuler de l’un à l’autre.Photo : Elisabeth Gruchmann (Adivet) Techniques et services écosystémiques Au-delà de la seule sauvegarde, la biodiversité en ville prend un caractère utilitaire. Ce sont les fameux services écosystémiques, soit la lutte contre les îlots de chaleur urbains, la gestion des eaux pluviales, ou, dans une moindre mesure, la gestion de ressources avec les fermes urbaines. Là encore, la conception des outils censés ramener de la biodiversité en ville est aussi pensée au travers de ces services rendus. « Les infrastructures vertes permettent de réaliser des économies grâce aux services écosystémiques rendus », assure Frédéric Madre. Sans oublier le besoin de vert toujours plus fort exprimé par les citoyens. D’après une étude NewCorp Conseil, 92 % des Français estiment qu’il n’y a pas suffisamment de nature en ville.  Lucien Brenet Le schéma de cohérence territoriale (SCoT) et le plan local d’urbanisme (PLU) jouent un rôle majeur dans la bonne application des trames.Photo : BMI Siplast Outil 1 : Une toiture végétalisée aux usages différenciés L’immeuble de bureaux Respiro est situé en zone urbaine dense, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ses deux toitures-terrasses (1 500 m2 au total) sont conçues comme un outil d’accueil de la biodiversité. Les deux espaces ont été végétalisés suivant deux méthodes distinctes. La végétalisation extensive en R + 3 repose sur le principe du WildRoof. Près de 650 m2 de bacs acier accueillent une flore sauvage qui colonise un substrat nu. « Au R+3, l’aspect service esthétique et bien-être n’était pas le plus important. Nous avons plutôt installé des substrats, des nichoirs, pour que le vent et les oiseaux amènent spontanément des espèces locales », indique Frédéric Madre. Au R + 2, cette terrasse accessible de 860 m2 repose sur un support béton. La végétalisation semi-extensive est compo­sée de plantes indigènes installées sur un substrat de 8 à 25 cm d’épaisseur. Les variations d’épaisseur de substrat permettent d’intégrer de petites buttes pour accueillir de petits arbustes. Son fonctionnement écologique s’inspire des prairies sèches : diversité des strates végétales, microhabitats (buttes, mares), ni fertilisation ni amendements, pas de traitements chimiques. Le renouvellement se fait naturellement. La toiture comprend un petit potager de 13 m2 à but pédagogique. Un suivi écologique de l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, dans le cadre de l’étude Grooves (Green Roofs Verified Ecosystem Services), a identifié 107 espèces d’invertébrés différentes. Le projet a été subventionné par l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN) au titre de la bonne gestion des eaux pluviales. Le bâtiment, lui, rend également des services écosystémiques de rafraîchissement et de gestion des eaux pluviales. Le programme a été élaboré en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle.  Sur ce projet, la microtopographie du substrat et la palette de plantes ont été travaillées afin d’accueillir des variétés locales et méditerranéennes, plus résistantes à la sécheresse en toiture. Ce qui permet aussi d’adapter la palette végétale aux changements climatiques.Photo : Respiro Outil 2 : Des jardins de pluie urbains pour gérer les eaux pluviales Les jardins de pluie urbains, réalisés et entretenus par Les Jardins de Gally en collaboration avec les start-up Source urbaine et Vertuo, sont présentés comme une solution de gestion des eaux pluviales en zones urbaines imperméabilisées. Cette installation hors-sol de faible emprise ne nécessite pas de travaux de réseaux. Il s’agit d’un stockage temporaire associé à une réserve utile et disponible d’eau de pluie en contact direct sous le substrat. L’installation récupère l’eau de pluie acheminée depuis les toitures. « Ces jardins contribuent au rafraîchissement urbain et à la diminution des îlots de chaleur. De plus, ils peuvent être colonisés par des animaux et des végétaux. Ces puits urbains peuvent être installés hors-sol, ou à la faveur de réfection de certains réseaux », détaille Pierre Darmet, directeur marketing et développement commercial Les Jardins de Gally. La technique peut accueillir une large palette végétale : des espèces mellifères, locales, et horticoles, des caduques et persistantes pour l’évapotranspiration, ou encore, des saules pour les plus grosses installations. Projet de l’Académie du climat à Paris, ancienne mairie du 4e arrondissement, avec Vertuo.Photo : Gally Vertuo Paris 2020 Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 183 jours

Immeubles effondrés à Lille : le ministre du logement annonce une mission d'experts

"Avec la maire de Lille et le préfet, nous souhaitons avoir en plus des expertises judiciaires un travail de fond et nous allons confier une mission d'études pour essayer d'approfondir les causes et surtout être sûrs que ce type d'accident ne peut pas se reproduire ici ou ailleurs", a précisé Olivier Klein dans un point de presse devant les gravats laissés par l'effondrement. M. Klein a indiqué que cette mission serait "probablement" confiée au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). "C'est un drame parce qu'une personne est décédée mais cela aurait pu être bien pire", a souligné le ministre. "On n'est pas dans une zone d'habitat insalubre connue et reconnue comme on peut le connaître ailleurs" a-t-il insisté, saluant à Lille "des inspecteurs de salubrité extrêmement compétents".En s'écroulant samedi vers 9H15, un immeuble de cette rue commerçante proche de la Grand'Place a fait s'effondrer un immeuble mitoyen, dans lequel se trouvait la victime.Selon le centre hospitalier de Calais, il s'agit d'Alexandre Klein, 45 ans, chef du pôle Santé mentale et addictologie, qui s'était fait prêter un appartement à Lille pour la nuit.Mais s'il est "hautement probable" que le corps retrouvé soit celui de ce médecin, il n'avait pas encore été formellement identifié lundi matin, a indiqué le parquet.Une enquête a été ouverte pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "homicide involontaire", afin de déterminer les responsabilités sur l'état du bâtiment."De multiples investigations (expertises judiciaires de l'immeuble, investigations médico-légales, audition de témoins...) sont en cours" a indiqué lundi le parquet.Dans la nuit de vendredi à samedi, un étudiant résidant dans le premier immeuble avait, avec deux autres, alerté les secours, permettant l'évacuation des habitants, après avoir constaté que son "immeuble avait bougé". "Il n'y avait pas de signe avant-coureur (d'effondrement) sur l'autre bâtiment", a souligné lundi Olivier Klein."S'il y avait eu péril, on aurait pris un arrêté de péril. Saluons déjà que les pompiers aient réagi aussi tôt dans la nuit et nous aient demandé de prendre cet arrêté de péril aussitôt pour l'immeuble numéro 44 et de l'évacuer", a renchéri la maire socialiste de Lille Martine Aubry."Personne ne pensait que ça allait s'écrouler aussi vite", a-t-elle insisté.Selon elle, l'échafaudage situé sur l'immeuble du XVIIIe siècle, rue Pierre-Mauroy, allait être démonté, à l'issue de travaux sur les fenêtres et la façade.M. Klein a salué la "clairvoyance des trois étudiants" qui ont donné l'alerte."Pour l'instant, nous n'avons aucune raison de penser qu'il y a des difficultés" pour d'autres immeubles de la rue, a par ailleurs rassuré la maire.Elle a indiqué que quatre immeubles avoisinants n'étaient pas habités, et que seules trois personnes habitant au numéro 38 de la même rue avaient été évacués. Dimanche, des experts judiciaires, accompagnés des services de la ville, avaient vérifié la stabilité de ces constructions.
Il y a 2 ans et 187 jours

L'automne pourrait être plus doux que prévu pour l'économie française

L'économie française pourrait ainsi observer une "très légère hausse" de son PIB au quatrième trimestre et non une stagnation comme initialement prévu, a indiqué mercredi la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture.Cette prévision, non chiffrée, est "entourée d'une très forte incertitude notamment à cause du contexte international", a déclaré Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, études et international, lors d'une présentation."A ce stade (...) on penche plutôt du côté d'un petit aléa positif par rapport à notre prévision initiale de zéro croissance au quatrième trimestre", a-t-il ajouté.Fin octobre, l'Insee avait annoncé de son côté tabler sur une croissance nulle au quatrième trimestre, après une faible progression du PIB (+0,2%) pendant l'été, que plusieurs économistes présentaient comme l'ultime sursaut de l'économie française.La prévision de l'Institut national de la statistique pour l'ensemble de 2022 (+2,6%) rejoint toutefois celle de la Banque de France.Le gouvernement compte lui sur une croissance annuelle de 2,7% et met en exergue le faible écart entre ces différentes prévisions, compte tenu des incertitudes.Les trois "R"Si la Banque de France ne mentionne pas explicitement la guerre en Ukraine, elle note cependant que le contexte international et notamment la situation géopolitique font peser de nombreuses incertitudes sur la croissance, tout comme l'impact de la météo sur les approvisionnements en énergie. Sur le long terme, elle anticipe un cycle économique qui se résume en trois "R" : résilience, ralentissement et reprise en 2024.L'enquête mensuelle de conjoncture menée auprès des entreprises montre que ces dernières restent relativement confiantes et que la phase de résilience se prolonge.Dans le détail, l'activité dans les services marchands et l'industrie a progressé en octobre et stagné dans le bâtiment. Les entreprises s'attendent à une tendance similaire en novembre.En utilisant des données d'autres secteurs, la Banque de France estime que le PIB d'octobre sera en léger repli par rapport à septembre, notamment en raison d'une baisse dans l'énergie, le commerce et les transports, mais elle anticipe une reprise en novembre.L'enquête de l'institution, qui a interrogé environ 8.500 entreprises entre fin octobre et début novembre, signale deux points d'amélioration, les difficultés d'approvisionnement et le rythme de la hausse des prix, qui restent tous deux à des niveaux élevés mais n'augmentent pas.Les carnets de commande des entreprises restent "bien garnis", mais les difficultés de recrutement, si elles "n'augmentent plus", restent elles aussi importantes.L'angoisse de l'énergieLa Banque de France alerte sur les difficultés de trésorerie, notamment des entreprises industrielles, "avec une dégradation qui se confirme".Olivier Garnier a toutefois nuancé en disant ne pas constater de difficultés particulières sur les remboursements des prêts garantis par l'Etat accordés aux entreprises pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.L'institution a également commencé à interroger les entreprises à propos de l'impact de la flambée des prix de l'énergie sur leur activité et leurs marges.S'il a été limité en octobre, avec un quart des entreprises qui ont observé un impact sur leur activité (et seulement 7% un fort impact), l'inquiétude est plus importante pour les trois prochains mois.Plus d'un tiers des entreprises des trois secteurs confondus (industrie, services et bâtiment) se disent inquiètes pour leur activité au cours du prochain trimestre et cette proportion monte à plus de 60% dans l'industrie et le bâtiment quand il s'agit de leurs marges.L'inquiétude varie selon la quantité d'énergie nécessaire au processus de production, précise la Banque de France, et la période "reste difficile" pour les entreprises.
Il y a 2 ans et 187 jours

Une filiale de Vinci mise en examen par la justice française dans le cadre de ses chantiers au Qatar

Vinci Constructions Grands Projets (VCGP) a été mise en examen par un juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) des chefs de "soumission à des conditions de travail ou d'hébergement incompatibles avec la dignité", "obtention de la fourniture d'une personne en situation de vulnérabilité ou de dépendance de services, avec une rétribution sans rapport" et "réduction en servitude", a indiqué le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.C'est "un signal fort de l'institution judiciaire" car "ce n'est pas rien, en France, de s'attaquer à une entreprise du CAC40", a réagi Sandra Cossart, la directrice de l'ONG Sherpa qui avait déposé plainte avec constitution de partie civile. Mais "ce n'est pas une victoire, car ce n'est qu'une mise en examen, l'enquête continue", a-t-elle ajouté.Le dossier remonte à 2015, et une première plainte avait été classée sans suite en 2018. Mais des plaintes avec constitution de partie civile émanant des associations Sherpa et Comité contre l'esclavage moderne (CCEM), ainsi que d'ex-employés indiens et népalais de ces chantiers, ont entraîné l'ouverture d'une enquête par un juge d'instruction en novembre 2019.Une perquisition au siège du groupe Vinci à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) avait eu lieu en décembre 2020.Trois chantiers sont décriés par les plaignants: celui du "métro léger" ralliant Doha à Lusail, ville nouvelle qui accueillera la finale de la Coupe du monde de football ; celui des parkings souterrains de Lusail ; ainsi que ceux du chantier de l'hôtel de luxe Sheraton, au coeur de Doha."Historique"Le représentant du groupe, lors de sa convocation devant le juge d'instruction, s'est "borné à exprimer une protestation portant sur l'insuffisance du délai consenti aux avocats pour élaborer les réponses utiles et le choix intempestif de la date à quelques jours de l'ouverture de la Coupe du monde de football", a déclaré Me Versini-Campinchi à l'AFP.VCGP "va immédiatement former un appel tendant à voir prononcer par la Chambre de l'instruction de Versailles la nullité de cette mise en examen", a averti l'avocat, en raison notamment d'une infraction visée qui n'existait pas dans le Code pénal au moment des faits reprochés. Le magistrat a cependant "réduit la période de prévention" de cette infraction pour cette raison, a expliqué l'avocat.Selon les témoignages recueillis à l'époque par l'ONG Sherpa, les employés immigrés de Vinci sur certains chantiers ont dit avoir travaillé, passeport confisqué, entre 66 et 77 heures par semaine. Et ils auraient été entassés dans des chambres exiguës aux sanitaires insuffisants, percevant des rémunérations sans rapport avec le travail fourni, menacés de licenciement ou de renvoi dans leur pays en cas de revendications."J'ai commencé à vomir (...) à cause du gaz, de la fumée, du pétrole", a témoigné un plombier, affirmant avoir travaillé jusqu'à 30 mètres de profondeur sans masque à oxygène.Un audit réalisé en janvier 2019 par plusieurs organisations syndicales (CGT, CFDT et CFE-CGC) au sein des activités qataries de Vinci a néanmoins conclu à l'existence de bonnes pratiques sur place en matière d'emploi. La directrice de l'ONG Sherpa estime cependant que s'il y a eu des "améliorations volontaires (...) ça ne dédouane pas l'entreprise des actions répréhensibles qui auraient été commises entre 2011 et 2014"."Cette mise en examen est historique et un pas de plus vers la lutte contre l'impunité et la responsabilisation des multinationales", s'est réjouie de son côté l'avocate de Sherpa, Ingrid Metton."Aucun des projets" attribués à Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) "n'est lié" à la Coupe du Monde au Qatar et ils ont été "attribués (...) avant que l'organisation de cette compétition ait été attribuée" (en 2010) à ce riche émirat du Golfe, affirme de son côté Vinci. Il rappelle que les projets ont porté "à l'essentiel sur des infrastructures de transport".
Il y a 2 ans et 187 jours

Avec la nouvelle offre de location de portes automatiques Portalp, les commerces sont en route vers la sobriété énergétique !

Contrairement aux portes manuelles, en se fermant systématiquement après passage, les portes automatiques piétonnes permettent de réaliser des économies d’énergie d’environ 20 %. Mais si elles sont largement répandues dans les centres commerciaux, leur installation représente un poste de dépense important pour les petits commerces. Or, dans le cadre du plan de sobriété énergétique, ces derniers se trouvent aujourd’hui dans l’obligation de respecter le décret publié le 5 octobre 2022 qui impose, sous peine de sanction, de fermer les ouvrants des locaux chauffés ou climatisés. Premier fabricant français de portes automatiques piétonnes, Portalp propose déjà une offre globale de produits et services (installation, mise en service, maintenance, dépannage) adaptés aux petits commerces et aux Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Aujourd’hui, pour les aider à se mettre en conformité avec un budget maîtrisé, l’entreprise familiale lance le leasing Portalp. Elle leur offre ainsi la possibilité de louer ces équipements tous services inclus. Un nouveau service Portalp opportun pour s’équiper en toute sérénité Conscient que l’installation d’une porte automatique peut constituer un frein financier au moment de l’achat, Portalp met en place, en partenariat avec Locam, une offre de financement destinée à aider les commerces et locaux d’activité tertiaire dans l’installation et l’entretien de tout type de porte automatique ou autre système d’accès, sans dépasser leur budget. Adaptée à chaque situation grâce à un paiement échelonné sur 24 à 60 mois, cette offre leur permet de profiter d’équipements répondant parfaitement à leurs usages, sans investissement considérable à l’achat. Seules des mensualités fixes apparaissent en charge d’exploitation. Tout inclus, cette formule comprend : la dépose des anciennes solutions d’accès et de fermeture, la fourniture et la pose de nouveaux équipements sur-mesure adaptés aux besoins et attentes de chacun (porte coulissante, télescopique, antipanique, ronde ou cintrée, à rupture de pont thermique, coupe-feu, opérateur de portes battantes), l’expertise et les conseils d’un fabricant de portes automatiques et intégrateur de solutions d’accès, un contrat de maintenance conforme à la législation (2 visites d’entretien annuelles) ou sur mesure pour des dépannages rapides 24h/24 – 7j/7 grâce à un large réseau d’agences sur toute la France, l’assurance de bénéficier de pièces de rechanges constructeurs. A l’issue du contrat de location, le commerçant peut choisir de le renouveler avec un équipement neuf ou d’acquérir son installation en souscrivant, conformément à la réglementation, à un contrat de maintenance standard ou ajusté à son besoin. Une réponse efficace pour limiter les déperditions thermiques Dans un contexte de crise énergétique et suite au plan de sobriété lancé par le gouvernement, l’installation de portes automatiques constitue une source d’économie d’énergie manifeste. En effet, dans les commerces, les portes, lorsqu’elles s’ouvrent, provoquent inévitablement des déperditions. En hiver, le froid glacial s’engouffre à l’intérieur et en été, c’est la chaleur étouffante. Le chauffage ou la climatisation se mettent en route, entraînant une augmentation de la consommation énergétique. Pour réduire cet échange thermique intérieur extérieur, Portalp propose trois solutions : automatiser la porte battante existante avec l’opérateur électromécanique ISO3, simple et rapide à mettre en œuvre, remplacer la porte d’entrée par une porte automatique coulissante telle que la porte Diva RS peu énergivore, permettant aux commerces de remplir leurs obligations réglementaires d’accessibilité tout en réalisant des économies, installer un kit retrofit RS pour bénéficier d’un opérateur connecté nouvelle génération sur un ancien modèle de porte automatique. Quelle que soit la version choisie, les nombreux réglages disponibles (vitesses d’ouverture et fermeture, accélération des vantaux, largeurs d’ouverture, etc.) permettent d’optimiser encore davantage le fonctionnement des portes automatiques. Ouvertes quand cela est nécessaire et refermées aussitôt que possible, elles limitent le temps d’ouverture intelligemment. Elles contribuent ainsi à la sobriété énergétique de l’installation tout en assurant la sécurité sanitaire en évitant tout contact. Enfin, les portes automatiques garantissent une fermeture fiable et systématique. Au-delà de rendre accessible l’installation d’une ouverture automatique, la nouvelle offre de location Portalp constitue surtout un levier de consommation plus responsable en offrant aux clients du fabricant de portes automatiques piétonnes une liberté d’agir durablement et de privilégier l’usage. À PROPOS DE PORTALP Fondé en 1962, Portalp, fabricant français de portes automatiques, propose une offre globale de produits et de services pour la sécurité et l’accès du bâtiment dans les secteurs du commerce, du tertiaire, de la santé, du transport grâce à ses sept filiales métiers (Accor Solutions, Delebecque, Facilliance, TM Agencement, Deveugle, Sotelem et L2A). Groupe indépendant dont le siège social est basé à Domont (région parisienne), il a implanté son centre de développement et de production près de Grenoble. Misant sur son Origine France Garantie et sur la proximité, Portalp s’appuie sur son réseau de 27 agences régionales réparties en France, six agences export dans le monde (Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg et USA) ainsi que 40 distributeurs partenaires présents sur les continents. En 2021, l’entreprise, qui emploie plus de 1000 collaborateurs, a réalisé un chiffre d’affaires de 123 millions d’euros. www.portalp.com
Il y a 2 ans et 188 jours

Valdelia propose un modèle de filière REP répondant à l’urgence environnementale

L'éco-organisme considère la mise en place de cette filière comme une réponse concrète à l'urgence environnementale et propose un modèle à ses adhérents allant au-delà d'une simple obligation règlementaire à remplir. Dans une perspective résolument tournée vers l'économie circulaire, l'écoorganisme appelle les acteurs du bâtiment à le rejoindre pour donner à la filière les ambitions nécessaires qu'elle mérite. Arnaud Humbert-Droz, président exécutif de Valdelia développe pour nous la proposition de valeur de la structure qu'il dirige.Voir au-delà d'une simple obligation règlementaireLa loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) a tracé un chemin. L'urgence économique, sociale et écologique impose de proposer un modèle au plus près des problématiques et attentes des acteurs du bâtiment, avec l'engagement constant des pouvoirs publics et des metteurs sur le marché qui se rallieront à Valdelia. L'éco-organisme réaffirme sa volonté de rassembler ses adhérents autour d'un projet commun orienté vers l'économie circulaire et permettant de développer leurs activités au-delà de leurs simples obligations réglementaires. Arnaud Humbert-Droz précise qu' « il est nécessaire de donner et garantir à la filière REP PMCB les moyens qu'elle mérite. Celle-ci est un levier de transformation, une solution réelle pour répondre à l'urgence environnementale. Les metteurs sur le marché qui nous rejoindront ne doivent pas uniquement voir l'argument du prix le plus bas (via le montant du barème d'éco-contribution). Ils doivent comprendre qu'un barème juste est créateur de valeur pour eux et qu'il est pensé pour maîtriser les coûts de collecte, de réemploi, de recyclage et de valorisation des PMCB. Nous déroulons depuis plusieurs mois une stratégie cohérente avec les ambitions portées par la filière. Le modèle de Valdelia permet ainsi de rassembler les metteurs sur le marché autour d'une solution agile, économiquement optimisée, et techniquement robuste ; et finalement de leur proposer un modèle de filière à haute qualité environnementale. J'irais même plus loin en ajoutant que le succès de cette nouvelle filière repose en grande partie sur la motivation des metteurs sur le marché à réellement s'investir dans l'économie circulaire pour servir la cause du développement durable. Enfin, il est important de le rappeler, adhérer à une filière collective reste un choix et un engagement individuel qui doit se faire en pleine conscience, car l'éco-organisme que les metteurs sur le marché choisiront les accompagnera dans les années à venir pour inscrire durablement leurs activités dans une démarche d'économie circulaire. C'est ce que nous appelons de nos voeux ».Un démarrage opérationnel dès 2023Le barème d'éco-contribution qualifié avec soin par les équipes Valdelia, est le résultat de dix années d'expérience dans la gestion des déchets issus des produits en fin de vie, grâce à un service éprouvé avec les différentes parties prenantes de la filière. Il rend également possible le déploiement opérationnel la filière dès le 1er janvier 2023, sans attendre 2024, avec un maillage de près de 300 points de reprise qui compléteront les dispositifs proposés par les collectivités (SPGD) dans un premier temps ; puis avec la prise en charge à 100% des coûts liés à la collecte des déchets du bâtiment directement sur chantier dès 2023, sous condition que ces déchets soient triés en 7 flux. Arnaud Humbert-Droz ajoute : « Permettre aux metteurs sur le marché de se mettre en conformité avec leurs obligations réglementaires de façon simple et rapide constitue bien entendu un premier niveau de service attendu. Faire en sorte de pouvoir faire démarrer la filière en 2023 aussi. Et dernier élément, mais non des moindres, l'accompagnement personnalisé (en économie circulaire, éco-conception, R&D, …) de Valdelia dans la mise en place des projets environnementaux de ses adhérents représente un troisième niveau de service que nous souhaitons développer dès maintenant ».Un modèle différenciantPour accompagner le démarrage de la filière, le Gouvernement a annoncé une période de tolérance jusqu'au 30 avril 2023 pour la mise en conformité des petites entreprises concernées par la REP et une démarche de sensibilisation pédagogique à cette nouvelle obligation. Dans la continuité de cette mesure et dans un souci d'équité auprès de tous les metteurs sur le marché, Valdelia propose un modèle différenciant s'appuyant sur :Une facturation de l'éco-contribution à leurs clients à partir au 1er mai 2023.Un impact financier minimum sur leurs trésoreries : pas d'avance à verser à l'éco-organisme, les éco-contributions seront calculées et facturées par Valdelia uniquement sur la base de leurs déclarations mensuelles de mises en marché une fois que celles-ci auront été facturées à leurs clients.Une éco-modulation en fonction de leurs avancements en Recherche & Développement sur la recyclabilité de leurs produits, notamment lorsqu'ils consomment déjà des matières issues du recyclage.Afin de répondre aux interrogations des fabricants, distributeurs Valdelia lance sur le mois de novembre une troisième tournée nationale. Celle-ci aura pour objectif de répondre concrètement à leurs questions et détailler l'offre de services de l'éco-organisme, dans les villes de Nantes, Toulouse, Paris, Nancy et Lyon.
Il y a 2 ans et 188 jours

Concilier travaux en secteur protégé et transition énergétique

A Caen, une maison destinée à être basse consommation (BBC) au cœur du Secteur Patrimonial Remarquable (SPR) est en cours de rénovation. Ce projet validé et accompagné par l’UDAP du Calvados présente une double contrainte : respecter l’environnement et le patrimoine. A l’appui de cette opération, la Maison de l’habitat mais aussi une architecte. Accompagnées et aidées (MaprimeRénov), ces opérations de rénovation rentrent en adéquation avec le plan d’urbanisme et permettent une conduite sereine du chantier. Depuis 2021, la ville de Caen est classé site patrimonial remarquable. Son périmètre s’étend sur 712 ha qui englobent le centre ancien, la ville classique, la ville de le reconstruction et les faubourgs du XIXe et début XXe. Le SPR dispose d’un outil de gestion, le règlement de l’aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine. Comme tous les règlements, celui du SPR de Caen est un recueil de prescriptions. Les élus ont souhaité également qu’il ait une portée pédagogique. Cette volonté se traduit de deux façons, dans la présentation du document d’une part, dans l’instauration de permanences hebdomadaires d’autres part, où les demandeurs rencontrent les élus, les services techniques et l’architecte des bâtiments de France. Cette démarche collégiale vers le public permet de conseiller et d’accompagner les maîtres d’ouvrage dans leurs projets situés en SPR. En jeu, concilier valorisation du patrimoine et transition écologique. Source et photo : Drac Normandie  
Il y a 2 ans et 189 jours

L’OPPBTP lance « Check Chantier », une application mobile pour accompagner les professionnels du BTP en prévention sur les chantiers

La digitalisation en particulier, permet à l’Organisme de viser un accompagnement massif des entreprises et des salariés du BTP en mettant à leur disposition des outils simples, efficaces et accessibles à tous. Dans cette optique, l’OPPBTP lance l’application mobile « Check Chantier » pour cette rentrée 2022 où seront mises à disposition de nombreuses solutions permettant de répondre aux besoins des professionnels.La digitalisation, priorité renouvelée avec le plan @Horizon2025 de l’OPPBTPBien avant la crise sanitaire, l’OPPBTP a pris conscience de l’importance du digital et y a décelé un fort potentiel, notamment pour permettre d’engager facilement les actions de prévention et offrir aux professionnels un accompagnement personnalisé. Dès 2015, en faisant du digital l’un des cinq programmes prioritaires de son plan stratégique quinquennal, l’OPPBTP a pris le sujet à bras le corps. Depuis, l’Organisme développe un écosystème digital complet au service de la prévention. Il propose à l’ensemble des professionnels du BTP des solutions personnalisées. Après avoir lancé de nouveaux services digitaux à destination des TPE et développé les formations en e-learning, l’OPPBTP a entièrement réinventé son site internet en 2021 pour permettre aux professionnels d’améliorer leur culture prévention et les inciter à passer à l’action.Afin de poursuivre sur cette lancée, l’OPPBTP lance une toute nouvelle application ambitieuse et intuitive pour les professionnels du BTP : « Check Chantier ».« Check Chantier » : l’application pour agir au quotidien en sécurité sur les chantiers Cette nouvelle application répond à un enjeu majeur pour l’OPPBTP : assurer la continuité de sa mission en diffusant, via ce nouvel outil, les bonnes pratiques de prévention dans le quotidien des TPE et PME du BTP. Grâce à elle, l’OPPBTP entend accompagner l’utilisateur, qu’il soit chef de chantier, chef d’équipe, préventeur ou opérateur, en apportant des réponses instantanées, tout en lui rappelant les bonnes pratiques de prévention.« Check Chantier » a ainsi vocation de renforcer la large palette d’outils digitaux déjà à disposition des professionnels, avec une dimension ludique, innovante et profitant des technologies embarquées du smartphone. En somme, une application ergonomique munie de solutions et d’outils consultables en tous lieux.Des fonctionnalités concrètes pour répondre aux besoins quotidiens sur le chantierL’application rassemble différents outils pratiques pour accompagner le professionnel sur le terrain :Des modules de vérification pour les échafaudages. La vérification des matériels joue un rôle primordial pour assurer la sécurité des opérateurs sur le chantier. Le contrôle des échafaudages de pied et roulant est même obligatoire et doit être réalisé régulièrement.Des modules de vérification pour les engins. Grâce à des check-lists personnalisables, l’utilisateur est guidé pas à pas dans cette procédure et peut générer et imprimer les rapports correspondants. Cette vérification permet de déceler de potentielles détériorations et d’assurer la sécurité des collaborateurs.Un accès vers l’agence en ligne avec la possibilité de rentrer à tout moment en contact avec l’équipe de conseillers en ligne par chat, appel audio et d’accéder à la base de Q/R pour obtenir des informations complémentaires par le biais de questions/réponses ou avec la possibilité de joindre un conseiller par chat ou visioconférence en cas de besoin.Le module accueil accompagne le nouveau collaborateur dès son arrivée avant de l’affecter à son poste de travail. Cet outil permet de formaliser l’accueil du nouvel arrivant rappelant la conduite à tenir en cas d’urgence ou d’accident.Un module d’urgence qui met à disposition toutes les informations pour réagir et avertir les secours le plus vite possible, avec notamment la possibilité de préenregistrer son adresse et sa localisation GPS. Des consignes pour agir dans l’attente des secours sont également disponibles.Des outils pratiques pour mieux s’approprier le chantier et ses environs. L’application propose notamment la météo du jour pour se préparer à d’éventuels aléas, la localisation de sanitaires à proximité mais aussi de applications suggérées comme un capteur de bruit et luxmètre pour mesurer la lumière sur le chantier.La mise à disposition de documentations et de passerelles vers le site de préventionbtp.fr pour répondre à toutes les problématiques et renforcer la culture prévention des professionnels du BTP avec notamment des fiches métiers, des packs animation et des pastilles vidéo.Pour Paul DUPHIL, Secrétaire Général de l’OPPBTP : « Check Chantier est la concrétisation de tout ce que les outils digitaux peuvent apporter au secteur du BTP en matière de prévention : plus de proximité, de réactivité et d’accompagnement personnalisé. Une application qui a pour objectif d’accompagner les professionnels au quotidien, en direct du chantier, avec des outils immédiatement disponibles dans la poche. L’utilisateur dispose d’une palette de fonctionnalités variées où toutes ses demandes peuvent trouver une réponse, de la plus élémentaire, comme la météo du jour, à la plus exigeante avec la vérification d’échafaudage ou d’engin. »
Il y a 2 ans et 189 jours

TotalEnergies vs Greenpeace : La comptabilité carbone sous le feu des projecteurs

L’épisode TotalEnergies s’ajoute à d’autres épisodes récents - Coupe du monde 2022 au Qatar, Apple, Amazon - lors desquels les calculs carbone publiés par les organisations sont remis en cause. Cela vient nous rappeler que la pratique de la comptabilité carbone a encore du chemin à parcourir en termes d’harmonisation et de transparence.Rappel des faitsAprès étude du bilan carbone de TotalEnergies et en le comparant à celui de son concurrent Shell (beaucoup plus élevé que celui de TotalEnergies) Greenpeace a décidé de recalculer le bilan carbone 2019 du pétrolier français.Résultat : 1637 millions de tonnes de CO2. 4 fois plus que les 469 millions de tonnes CO2 calculés par TotalEnergies.TotalEnergies déclare se conformer à la méthodologie du GHG Protocol. L’entreprise admet elle-même faire des exclusions, mais semble se défendre en disant qu’elles sont légitimes.Ce que ni Greenpeace ni TotalEnergies ne disent clairement, c’est que la différence de calcul est expliquée en grande partie par l’exclusion d’une activité de TotalEnergies du périmètre de calcul.En l’espèce, TotalEnergies déclare dans un article des Echos ne pas inclure l’activité de trading qui consiste à acheter et revendre sur le marché, des barils produits par d’autres. Total s’en était d’ailleurs bien sorti en 2020 en plein Covid grâce aux bénéfices de l’activité de trading : acheter des barils à prix bas, les stocker, puis les revendre sur des contrats futures au-dessus du prix d'achat.Ces émissions exclues par Total comptent théoriquement dans les catégories 1 et 11 du Scope 3 :Catégorie 1 : “Purchased goods and services”. On compte les émissions liées à la production de ces barils achetés.Catégorie 11 : “Use of sold products”. On compte les émissions liées à la combustion des barils vendus.La méthodologie est donc claire sur le fait que ces émissions rentrent dans le Scope 3 de TotalEnergies.En effet, l’entreprise achète des millions de barils produits par d’autres et les revend pour faire des bénéfices. TotalEnergies pourrait décider de faire du trading sur d’autres actifs. Mais en choisissant de développer une activité de trading massive sur le pétrole, TotalEnergies facilite les émissions liées à la production et consommation de ces barils. Ne pas l’inclure dans son bilan carbone reviendrait à occulter ce pan de son activité pourtant important dans son plan d’action pour le climat.Renforcer la crédibilité de la comptabilité carboneUn enjeu majeur se pose derrière cette guerre des chiffres : Comment renforcer la crédibilité de la comptabilité carbone ?Harmoniser les pratiquesIl existe aujourd’hui deux grandes méthodes de calcul des émissions carbone avec en l'occurrence la méthode française Bilan Carbone et la méthode internationale GHG Protocol. Ces méthodes, toutes deux qualitatives et se reposant sur des travaux de recherches importants, peuvent avoir des approches différentes selon les émissions analysées.Mais au-delà du choix de la méthode, l’exemple TotalEnergies le montre très bien ici, c’est la compréhension et l’usage de la méthode en elle-même (ici GHG Protocol) qui pose problème. Le même cas de figure a eu lieu récemment après la publication d’un rapport de Carbon Market Watch remettant en cause le bilan carbone calculé par les organisateurs de la coupe du monde de football 2022 au Qatar. Ou encore au sujet d’Apple qui oublie de comptabiliser une partie de son Scope 3.Face à ces polémiques, les professionnels de la comptabilité carbone se doivent d’agir collectivement et rapidement afin d’harmoniser les différentes pratiques. Le diable se cachant dans les détails, les méthodologies doivent évoluer vers un cadre pratico-pratique plus poussé pour éviter ce genre de situations.Ces professionnels, qu’ils travaillent dans les grands cabinets de conseil - EY, KPMG, Deloitte, dans les cabinets spécialisés - Carbone 4, South Pole, Ecoact - ou au sein d’éditeurs de logiciels de comptabilité carbone doivent venir en aide aux organismes en charge de mettre à jour et compléter ces méthodologies : l’ABC (L’Association pour la transition Bas Carbone) et le GHG Protocol.C’est précisément le sens de l’initiative d’Open Carbon Practice, communauté créée le mois dernier à l’initiative de Sami. Elle regroupe plus de 200 praticiens de la comptabilité carbone et focalise son travail autour d’un wikipedia de la comptabilité carbone - le Plan Carbone Général - pour détailler et harmoniser chaque méthode et sous-méthode de calcul par catégorie d’émissions.Apporter plus de transparence dans les calculsAutre problème soulevé par cet épisode : le manque de transparence dans les méthodes utilisées lors de la réalisation d’un bilan carbone. Il est en effet impossible de comparer des différences entre des résultats sans connaître les méthodes utilisées au préalable. Greenpeace et son cabinet partenaire (Facter X) ont par exemple dû se contenter d’hypothèses afin de calculer les émissions du groupe français.Il est essentiel que les acteurs de la comptabilité carbone se mettent en marche afin de rendre publiques les méthodes qu’ils utilisent ce qui permettrait une meilleure transparence des résultats des entreprises.Du côté des acteurs de la comptabilité carbone, certains l’ont bien compris. C’est par exemple le cas de la société française Sami qui a décidé de rendre sa méthodologie interne totalement open-source.Certaines entreprises font aussi le choix de la transparence dans le résultat de leur empreinte carbone et des méthodes utilisées. C’est par exemple le cas de la société Amazon qui détaille les émissions de ses différents scopes ainsi que la méthodologie utilisée.Le point de départ vers la réduction des émissionsIl est important de rappeler que l’objectif derrière la réalisation d’un bilan carbone est la réduction de ses émissions. Or sans une bonne mesure, il devient très difficile de se fixer les bons objectifs de réduction mais aussi de pouvoir s’étalonner par rapport aux autres entreprises de son secteur d’activité.Il est donc urgent que les acteurs de la comptabilité carbone travaillent de concert afin de rendre la pratique plus harmonieuse et surtout plus transparente, sans quoi les données carbone publiées par les entreprises seront accueillies avec de plus en plus de méfiance par les citoyens.Tribune de Tanguy Robert, CEO chez Sami (Linkedin).
Il y a 2 ans et 190 jours

Kermarrec Promotion déploie sa présence à Vitré et lance son 1er programme immobilier : le parc d’activités Daskemm

Conçu dans une logique de durabilité et de respect de l’environnement, le projet intègre la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit d’un des 3 bâtiments. Une vision contemporaine de laquelle le parc tire son nom car DASKEMM signifie « évolution, transformation » en breton.Une structure prête à accueillir tout type d’activités Premier parc d’activités de Kermarrec Promotion sur le pays Vitréen, ce projet est situé à l’Est de Vitré, P.A. de la Grande Haie, en direction de Laval. Les 2.507 m2 répartis en 3 bâtiments accueilleront 12 cellules d’activités, de 179 m2 minimum. Équipé d’une porte sectionnelle, chaque local d’activités est pensé pour accueillir une surface de bureau et un espace d’atelier ou de stockage. A l’extérieur, une aire de retournement pour les poids-lourds est prévue afin de permettre l’approvisionnement des différents artisans du parc. Côté stationnement, 51 places sont prévues dont certaines en intérieur. DASKEMM s’insère dans un cadre verdoyant et arboré. Une construction durable La conception de la structure des 3 bâtiments intègre la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur la toiture pour permettre aux futurs occupants de réaliser des économies d’énergie et faire baisser leurs charges, tout en réduisant leur impact environnemental. Sur ce projet, Kermarrec Promotion met l’accent sur la qualité du bâti et sur l’esthétique des façades : bardage bois sur les façades, apportant un aspect plus contemporain et qualitatif. A ce titre, le nom du parc « DASKEMM » prend tout son sens, car il signifie « évolution, transformation » en breton. Le choix stratégique de Vitré Le territoire vitréen est proche des axes Paris-Rennes et Caen-Rennes et permet de rayonner sur le Grand-Ouest, tout en étant à 30 minutes de Rennes. Son positionnement est un véritable atout stratégique en étant à équidistance de Rennes, Fougères et Laval (environ 35 km de chaque ville). Sur le plan économique, Vitré est une ville dynamique avec un secteur des services en plein développement grâce au commerce (13% des emplois) et à la logistique avec de belles implantations ces 5 dernières années sur le territoire aux portes de la Bretagne. Après ce premier programme immobilier vitréen, Kermarrec Promotion va renforcer sa présence à Vitré, notamment en réalisant la résidence POEM (18 logements sur la ZAC des Ormeaux) dont la commercialisation débutera en prévision courant février 2023.Fiche technique du programme :Maître d’ouvrage : KERMARREC PromotionCommercialisateur : KERMARREC EntrepriseCommercialisation : Novembre 2022Surface totale : 2.507 m2 SPAdresse : ZAC de la Grande Haie 35500 Vitré
Il y a 2 ans et 190 jours

Indisponibilités nucléaires : EDF prié de débrider barrages et éoliennes

Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en œuvre pour dégager de nouvelles marges de manœuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise". Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques", écrit-elle.Le recours accru aux barrages était jusqu'ici limité notamment par l'existence d'une redevance s'appliquant aux exploitants en cas d'augmentation de puissance. Mais cette taxe doit disparaître à la faveur de la nouvelle loi de finances.C'est aussi "la maximisation de la production renouvelable d'origine éolienne, qui nécessite pour EDF une expertise site par site des possibilités de débridage, en lien avec les services déconcentrés de l'Etat, qui ont la consigne d'instruire les éventuelles demandes de manière prioritaire", ajoute la lettre adressée à Jean-Bernard Lévy.Cette demande concerne, outre EDF, tous les exploitants, a-t-on précisé au ministère.Le bridage des éoliennes est paramétré à l'avance, selon leur exposition, les seuils de vent... afin aussi de limiter certains impacts, sonores notamment. Le débridage et ses modalités seront décidés site par site, chaque parc ayant ses caractéristiques.L'effort "passe enfin par l'accélération des projets renouvelables en cours de construction portés par EDF", ajoute la ministre, en invitant à lui "signaler toutes les difficultés éventuelles dans ces projets".Pour EDF, cette lettre "s'inscrit dans une continuité d'échanges" avec le gouvernement en vue de l'hiver, et la question de l'augmentation de la production renouvelable "était déjà en cours d'instruction", sans que l'on puisse encore à ce stade évaluer le volume d'électricité supplémentaire espéré là."On va apporter une réponse dans les meilleurs délais", ajoute le groupe.A ce jour, 26 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt, pour maintenance mais aussi problèmes de corrosion, sur un parc de 56.L'électricien national a annoncé jeudi un nouveau report de la date de reconnexion de quatre d'entre eux, et revu à la baisse son estimation de production nucléaire pour 2022, dans un contexte d'approvisionnement électrique et gazier déjà tendu.Sur le front des renouvelables, le gouvernement compte aussi sur l'entrée en service complet du tout premier parc éolien offshore de France, face à Saint-Nazaire.En outre, "les travaux portant sur la fiabilisation de notre capacité d'importation d'électricité, notamment d'Allemagne, devraient trouver une issue favorable très prochainement", ajoute Mme Pannier-Runacher dans sa lettre.Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz s'étaient accordés début septembre pour que la France livre davantage de gaz à l'Allemagne, celle-ci pouvant en retour fournir, si besoin, de l'électricité à son voisin.
Il y a 2 ans et 191 jours

Journée Portes Ouvertes à Vierzon: FRANCE FERMETURES ENCOURAGE LE PARTAGE DES CONNAISSANCES ENTRE SES SALARIÉS AU SERVICE DE LA CULTURE DE LA RELATION CLIENT

Le mercredi 26 octobre 2022, France Fermetures initiait, sur son site de Vierzon (Cher), une journée portes-ouvertes pour ses salariés et leurs familles. Cet événement avait un double objectif : fédérer l’ensemble des salariés autour des projets de l’entreprise animés par la culture de la relation client et faire découvrir le savoir-faire de chacun à ses proches. Implantée depuis 1900 à Vierzon tout d’abord sous le nom d’U.M.B., France Fermetures fabrique, depuis plus de 120 ans, des volets roulants et battants, des portes de garage, des persiennes,… Ce site réunit les services du siège social de l’entreprise et l’unité de production dédiée aux persiennes. Pour partager et faire découvrir son histoire, ses savoir-faire, ses services et ses produits, France Fermetures a organisé, le mercredi 26 octobre 2022, une journée Portes Ouvertes destinée aux employés et à leur famille. Le matin, les 75 salariés ont pu visiter tous les services de l’entreprise et se rendre sur des stands thématiques pour connaître les projets, services et produits France Fermetures, ainsi qu’échanger avec des clients invités. Ils ont profité d’un moment convivial autour d’un déjeuner pour échanger. L’après-midi était réservée aux familles, venues en nombre, qui ont pu appréhender le métier et l’outil de travail de leur proche travaillant dans l’entreprise. Un parcours ludique et un goûter étaient organisés pour les enfants, de quoi révéler de nouveaux talents ! Ayant remporté un franc succès, cette première initiative sera déployée dans tous les autres sites de production de France Fermetures (Boussac, Massay, Capdenac) dans les prochains mois. www.france-fermetures.fr
Il y a 2 ans et 191 jours

Wilo inaugure un nouveau site en Italie

Un site plus grand, plus moderne Le traitement et la distribution de l’eau potable deviennent de plus en plus importants en raison du changement climatique. Nos systèmes et pompes permettent à de nombreuses personnes dans le monde d’avoir accès à de l’eau potable.La perturbation des chaînes d’approvisionnement causée par la pandémie a montré qu’il est important de produire plus localement et de réduire les flux transcontinentaux de marchandises. Au plus fort de la pandémie, nous, en tant que fabricant de pompes, étions l’une des rares entreprises industrielles et de services capables de maintenir la production.Cette tendance a conduit à la décision de poursuivre l’intégration des productions de pièces en acier inoxydable avec toutes ses étapes importantes : emboutissage, soudure, etc. Pour cela, le 07 octobre dernier, Georg Weber (membre de l’Executive Board & CTO), Dr. Mahmud Mustafa (SPV Group Operations), Olivier Minaud (Président de Stemma et VP Operations), Philippe Marjollet (Président Wilo France) et Simone Stopazzola (Plant Manager) ont inauguré le nouveau bâtiment de notre filiale Stemma, une société qui a rejoint le Groupe Wilo en 2005.Stemma est l’un des sites de production du Groupe Wilo dans le monde. Stemma, située à Cornedo Vicentino dans le nord-est de l’Italie et employant 25 collègues, produit des composants en acier inoxydable pour nos pompes Helix et Medana. « La région de Vénétie est réputée pour sa productivité élevée et ses grandes connaissances et compétences en formage d’acier inoxydable », a déclaré Georg Weber. Dr Mahmud Mustafa ajoute : « L’Italie est tout à fait unique en ce sens, elle possède le savoir-faire nécessaire pour dessiner et souder des géométries 3D complexes ».La décision de déménager vers un site plus grand et plus moderne contribue au développement de notre stratégie de sécurisation des approvisionnements et nous aide à mieux répondre aux crises de ces dernières années. Georg Weber a souligné : « Notre stratégie est une réponse aux tendances de régionalisation de nombreux pays dans le monde à ce stade. C’est aussi une réponse au stress dans les chaînes d’approvisionnement mondiales qui ne disparaîtra évidemment plus. Stemma est un exemple important de cette stratégie d’internalisation avec une croissance significative des investissements et de l’activité ». L’approche stratégique se concentre également sur l’intégration verticale, c’est-à-dire l’investissement dans la technologie qui nous donne un avantage concurrentiel. En outre, c’est une excellente occasion d’améliorer la production en suivant la stratégie de produits d’entreprise de Wilo dans le cadre du développement continu de l'activité Eau froide. Le nouveau bâtiment moderne s'inscrit également dans la stratégie de développement durable de notre groupe - puisqu'il est recouvert de panneaux solaires - et d'autres initiatives sont à venir dans ce domaine.Touche finale de l’inauguration : Direction, employés, parties prenantes, fournisseurs et partenaires se sont réunis autour d’un cocktail afin d’échanger et de renforcer les liens avec les partenaires locaux.
Il y a 2 ans et 193 jours

Où les Français veulent-ils vivre ? Les résultats de la 2e édition du baromètre Kantar Public­­

Alors que la crise climatique devient plus que jamais concrète aux yeux des Français, cette deuxième édition s’intéresse plus particulièrement à leurs perceptions et attentes en matière de lutte contre l’artificialisation des sols dans les territoires, mais aussi de réindustrialisation du pays.Des grandes agglomérations en crise : la revanche des petites villes et villes moyennesLa deuxième vague du baromètre confirme l’aspiration des Français à un idéal de vie au calme, dans un environnement naturel et préservé, loin de la grande ville et de ses désagréments : promiscuité, coût de la vie et insécurité… Comme nous l’observions fin 2020, l’attractivité d’un territoire est inversement proportionnelle à sa densité : l’agglomération parisienne fait figure de repoussoir (seuls 11% des Français aimeraient y vivre), tandis que 58% des Français aspirent à vivre dans un village ou un hameau.En deux ans, l’attrait des petites villes et agglomérations (moins de 20.000 habitants) se renforce encore : elles constituent un lieu de vie aspirationnel pour un Français sur deux (en progression de plus de 10 points), quel que soit leur âge. 30% de leurs habitants disent d’ailleurs davantage envisager qu’avant le Covid-19 de quitter leur lieu de vie, contre 23% des habitants des villes moyennes et seulement 13% des petites villes et zones rurales.En tête des attentes : sécurité, proximité avec la nature et accès aux services de santéLa petite ville répond aux facteurs jugés les plus importants par les Français dans le choix de leur lieu de vie : le sentiment de sécurité (cité comme déterminant par 61 %), suivi de l’accès à la santé et aux soins (57%) puis de trois dimensions proches évoquées par plus d’un Français sur deux : la proximité avec la nature (55%), la qualité de l’air (55%) et la présence d’espaces verts (54%). Sur chacune de ces dimensions (à l’exception de l’accès aux soins de santé), les habitants des zones rurales ou des petites villes se montrent davantage satisfaits que ceux des villes moyennes, eux-mêmes plus satisfaits que les habitants des grandes villes.Les petites villes sont perçues comme le territoire le plus adapté pour élever ses enfants… mais aussi pour y passer sa retraite. Selon les Français, c’est également l’échelle qui favorise le plus la qualité des relations sociales, offre des logements de meilleure qualité et où le coût de la vie est plus accessible. Ainsi, avec le village, les petites agglomérations sont pour les Français le territoire qui offre la meilleure qualité de vie. En revanche, l’emploi apparaît comme la faiblesse des petites villes et des zones rurales pour les Français, qui estiment majoritairement que les grandes et moyennes agglomérations sont les territoires qui offrent le plus d’opportunités d’emploi.Services publics, commerces et mobilité : les arguments des villes moyennesLes agglomérations moyennes (de 20 à 200.000 habitants) semblent offrir à leurs habitants un équilibre apprécié entre la qualité de vie et le calme propres aux villes à taille humaine et les services qu’elles proposent. Ainsi, six dimensions sont à la fois jugées très importantes pour les habitants des villes moyennes et suscitent une large satisfaction : la présence d’espaces verts, la proximité avec la nature et la qualité de l’air, mais aussi l’accessibilité et la variété des commerces et enfin la possibilité de se déplacer facilement à pied ou en voiture.La nécessité écologique face aux imaginaires88% des Français estiment que préserver les sols naturels et lutter contre l’artificialisation des sols est quelque chose d’important, 59% l’estiment même prioritaire. Toutefois, derrière ce consensus, les moyens pour y parvenir font l’objet d’appréciations diverses de la part des Français. En cohérence avec leurs aspirations de proximité à la nature, les Français sont avant tout favorables à la renaturation des sols artificialisés (84%). Ils soutiennent également largement l’idée de renoncer aux nouveaux projets d’infrastructures (60%) ou encore d’être incités à la rénovation de logements anciens (78%).En revanche, ils se montrent plus partagés quand il s’agit de limiter très fortement la construction de maisons isolées et de lotissements (53% y sont favorables et 31% opposés) voire de renoncer à la maison individuelle : 46% des répondants sont opposés à des incitations à vivre en appartement ou en maison mitoyenne (contre 33% qui y sont favorables). Une opposition qui grimpe à 51% chez ceux qui habitent en maison individuelle. Les Français se montrent en effet profondément attachés à l’habitat individuel : pour 79% d’entre eux, la maison est le logement idéal. Cette aspiration existe dans toutes les catégories de population, mais davantage encore chez les ménages employés et ouvriers (81%) que chez les cadres (73%).Parmi les autres actions pour lutter contre l’artificialisation des sols, la très forte limitation de la construction de nouvelles zones commerciales est majoritairement soutenue par les Français (72%). Une majorité relative de Français (46%) estime d’ailleurs que dans les années à venir il faut en priorité encourager le développement de commerces de centres-villes. Toutefois, à l’heure actuelle, 57% d’entre eux disent privilégier les zones commerciales pour leurs achats contre 27% qui préfèrent les commerces de centres-villes. Si les commerces de centres-villes sont perçus comme plus conviviaux et agréables, les zones commerciales cumulent les avantages suivants : facilement accessibles, bon marché, adaptés à des courses en famille et répondant à tous les besoins.Une réindustrialisation sous conditions : le syndrome Nimby n’est jamais loinL’idée de réindustrialiser la France est perçue positivement par les Français, et d’abord comme un moyen de créer des emplois et de garantir l’indépendance économique du pays. Ils ne sont toutefois que 4% à envisager l’installation d’une nouvelle usine près de chez eux sans condition. Les préoccupations sont nombreuses : nuisances diverses (bruits, odeurs, poussières et mauvaise qualité de l’air), sont redoutées par 1 Français sur 2. L’intégration paysagère de l’usine, la création d’emplois qu’elle génère et l’encadrement des risques industriels sont aussi des conditions souhaitées par environ 4 Français sur 10 dans la perspective d’une installation d’usine près de chez eux.Sur la question de la réindustrialisation, comme sur celle de la lutte contre l’artificialisation des sols, on observe une forte tension non-résolue entre l’aspiration des Français à vivre dans un environnement préservé et la perception d’une réindustrialisation bénéfique pour l’emploi et l’économie.Les résultats en infographie.
Il y a 2 ans et 193 jours

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Du 24 au 30 octobre 2022, le hall d'exposition de PERI, situé dans la zone nord à Munich (stand FN 719) aura pour devise "Shaping the Future". Outre des expositions impressionnantes, des démonstrations en direct, des échanges et des événements, PERI réservera de nombreuses autres surprises. Les visiteurs pourront ainsi découvrir en avant-première la gamme complète de services et de produits numériques, ainsi que des technologies disruptives.